1. Jacques Nobécourt, Le Vicaire et l'histoire, p. 9.
2. Le Vicaire, éd. française, au Seuil, p. 96.
3. Pour que l'État italien autorisât la représentation du Vicaire à Rome, il faudrait qu'au préalable, il dénonçât le Concordat de 1929 qui lui interdit de donner l'autorisation contre l'avis du Pape. Étant donné l'attachement du peuple italien - même communiste, le Dom Camillo de Guareschi l'atteste - à la religion catholique, on comprend qu'aucun gouvernement, même le plus à gauche, ne s'y risquera à la légère.
4. Compte rendu des débats de Nuremberg, version française, t. X, p. 152.
7. Compte rendu des débats de Nuremberg, t. X, p. 149.
8. Le Vicaire et l'histoire, p. 71-76.
9. Rolf Hochhuth, Der Spiegel, 26 avril 1963, et Nouveau Candide, 19 décembre 1963.
11. Jacques Nobécourt, op. cit., p. 11.
12. Allocution au Sacré Collège, 2 juin 1943.
14. Guy Le Clec'h, Figaro littéraire, 18 décembre 1963.
15. Der Spiegel, 26 avril 1963
16. Jacques Nobécourt, Le Vicaire et l'histoire, p. 34.
17. Le Monde, 19 décembre 1963, déjà cité.
20. Discours au Sacré Collège, 2 juin 1943.
21. Document CCXVIII-78 du Centre de Documentation juive contemporaine. Cité par M. Rolf Hochhuth dans sa notice historique (p. 297 de l'édition française) avec cette précision que le banquier Angelo Donati ayant «fait transmettre au Pape par l'intermédiaire du Père général de l'Ordre des Capucins, une note sur la situation des juifs dans le Midi de la France, en demandant l'assistance du pontife, celle-ci ne lui fut pas accordée. Ceci se passait en automne 1942», dit M. Rolf Hochhuth. Or, voici ce qu'on lit à ce sujet dans un Tél. n° 232 du 14 septembre 1942, portant la signature de Bergen, ambassadeur d'Allemagne au Vatican : « Les démarches entreprises par le Saint-Siège auprès du gouvernement français pour obtenir l'adoucissement des mesures prises contre les juifs sont restées sans résultat. Les informations qui parviennent au Vatican y font une impression consIdérable. » (Cité par M . Saül Friedländer, Pie XII et le IIIe Reich, p.112.) Apparemment, l'accusation portée par M. Rolf Hochhuth n'a reculé devant rien !
22. Propos tenu au Consistoire le 22 janvier 1915, renouvelé au journaliste Louis Latapie, venu l'interviewer pour le compte du journal La Liberté qui le reproduisit dans son numéro du 22 juin 1915.
24. Documents diplomatiques du Département d'État sur la Seconde Guerre mondiale, série Il.
25. Pie XII et le IIIe Reich, op. cit.
26. Lettre à Mgr Preysing, évêque de Berlin, op. cit.
27. En décembre 1939, les prêtres polonais de zone allemande comme de zone russe ont supplié le Pape de mettre fin aux émissions de Radio-Vatican dont le seul effet était d'aggraver leur sort. En juin 1942, un document pontifical librement reproduit à l'usage des fIdèles avait aggravé celui des juifs et demi-juifs de Hollande.
28. Le Vicaire, éd. française, p. 257.
37. Le Vicaire et l'histoire, p. 10.
38. Vierteljahreshefte Iür Zeitgeschichte, Munich, avril 1953. Version allemande du document Gerstein.
39. Pie XII et le IIIe Reich, op. cit., p. 123.
40. Voir, du même auteur, Le Drame des juifs européens, Les Sept Couleurs, p. 90 sq, [Note de l'AAARGH : nous reproduisons l'édition suivante du Le Drame des juifs européens, qui ne comporte pas de changement par rapport à la première édition.]
41. Le Vicaire et l'histoire, op. cit., p. 120.
42. Sa lettre du 11 juin 1940 par laquelle il informe le Cardinal Suhard, archevêque de Paris, que, «dès le début de décembre 1939», il avait demandé avec insistance au SaintPère «de publier une encyclique sur le devoir indivIduel d'obéir au dictamen de la conscience». Pie XII a décliné. Rien que de plus naturel: le 20 octobre précédent, soit à peine plus d'un mois avant, il avait publié l'encyclique inaugurale de son règne dans laquelle ce thème était évoqué. La lettre du Cardinal Tisserant a été rendue publique à grand fracas par toute la presse, le 26 mars 1964
43. Jacques Nobécourt, Le Monde, 26 mars 1964
44. Le Nouveau Candide, 2 avril 1964. Le Cardinal ajoutait que, lorsqu'il essaya de convaincre Pie XII de la nécessité d'une encyclique sur «le dictamen de la conscience», lui-même «ne pensait pas du. tout aux juifs, ni au nazisme, mais à l'islamisme», ce qui rendait, contrairement à ce qu'on en attendait, impossible l'utilisation de sa lettre au Cardinal Suhard, contre «le silence» de Pie XII. Échec et mat. Mais l'état-major du Vicaire fit comme si de rien n'était.
45. Voir du même auteur, Le Mensonge d'Ulysse, p.145 sq.
46. Comme on comprend que, si le S. S. Kurt Gerstein a vraiment raconté cela au Dr Winter, syndic de l'évêque de Berlin (cf. ci-dessus, P. 39), celui-ci n' ait jamais transmis au Nonce du Pape à Berlin et celui-ci au Pape! Comme on comprend aussi que, si ce sont les mêmes choses que M. Tittmann, collaborateur de l'envoyé spécial de M. Roosevelt au Vatican, a racontées au Pape, à fin décembre 1942, celui-ci lui ait répondu «qu'il craignait que les rapports d'atrocités signalées par les Alliés fussent fondés» mais que «son sentiment était qu'ils avaient pu être, dans une certaine mesure, exagérés dans un dessein de propagande». (Cf. document intégralement cité, ci-dessus P. 30.) On doit même remarquer là que Pie XII a fait montre de beaucoup de mesure dans sa façon de s'exprimer.
47. Le Drame des Juifs européens, op. cit., ch. 2, II, Kurt Gerstein, et La Voix de la Paix, juin 1964.
48. Compte rendu des débats du procès des grands criminels de guerre à Nuremberg, t. XI, P. 345-346 et 376 sq.
49. Léon Poliakov, L'Arche, 1er janvier 1964, et La Terre retrouvée, 1er avril 1964.
50. Ceci a été écrit avant que le Vatican annonçât officiellement cette intention.
* Note de l'AAARGH: une fois de plus, Rassinier fait preuve envers la Russie de la partialité qu'il reproche généralement aux accusateurs de l'Allemagne. Nous ne cherchons pas à défendre les habitudes russes en matière d'histoire (bien que, pour des raisons sans importance ici, nous les connaissions beaucoup mieux que Rassinier et n'y voyions rien de particulièrement monstrueux) mais qu'y a-t-il de pire que le vol dont font l'objet les dépôts français et allemands que Rassinier vient de mentionner ?
51. Et même trois [langues] puisque, paraît-il, un ou deux feuillets annexes étaient rédigés en anglais.
52. Attendu 124 du jugement de Jérusalem (d'après Léon Poliakov, Le Procès de Jérusalem, Calmann-Lévy, P. 224 sq.).
53. Lettre du 10 mars 1949 de la Commission oecuménique de Genève pour l'aide aux prisonniers de guerre (d'après M. Rothfels, op. cit., p. 185).
55. M. Poliakov dit: «Le Cherche-Midi» mais il ne donne pas ses sources. M. Poliakov est connu pour sa manie de préciser ou de corriger les textes (cf. sa première version du document Gerstein dans Le Bréviaire de la haine, p. 224 sq.).