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Los Angeles Times, 7 janvier 2000

Est-il dangereux de nier l'holocauste ?

par Kim Murphy, rédacteur au Los Angeles Times

Un révisionniste accuse un éminent critique du mouvement de diffamation. Les spécialistes et les survivants disent que les preuves sont irréfutables mais ceux qui mettent en cause l'étendue de l'horreur affirment qu'on le leur fait payer cher.

Par Kim Murphy, membre de la rédaction.

Un jeune chimiste allemand nommé Germar Rudolf a prélevé des morceaux de plâtres sur les murs d'Auschwitz en 1993 et les a envoyés à un laboratoires pour analyse. Il y a vait d'abondantes traces d'acide cyanhydrique dans les chambres dépouillage où les commandants des camps nazis faisaient déinfecter les couvertures et les vêtements. Il y en avait mille fois moins dans les pièces décrites comme des chambres à gaz homicides.

Rudolf, doctorant de l'université de Stuttgart, conlut que de nombreux juifs ont pu mourir du typhus et de faim ou être assassinés dans le camp de la mort le plus célèbre de la seconde guerre mondiale, mais qu'aucun d'entre eux n'est mort dans une chambre à gaz.

A la parution de son rapport ­commandé par un ex-général du IIIe Reich ­ Rudolf perdit son poste au respectable Institut Max Planck et son doctorat fut suspendu. Il fut condamné à quatorze mois de prison, sur le fondement d'une loi allemande de 1985 qui fait un délit de l'incitation à la haine raciale; son propriétaire l'expulsa, il choisit l'exil tandis que sa femme demandait le divorce.

Pour beaucoup, Rudolf n'a eu que ce qu'il méritait. Mais aux yeux du mouvement de plus en plus audible des négateurs de l'holocauste et des révisionnistes, Rudolf est exemplaire à cause de ce qu'il représente: un chimiste de haut niveau qui affirme ­ malgré une large variété de preuves scientifiques du contraire [Note de l'AAARGH: on aimerait bien savoir lesquelles !] ­ détenir la preuve physique que les chambres à gaz d'Auschwitz n'ont pas existé.

Depuis une dizaine d'années, les partisans de ces théories ont passé au crible des centaines de milliers de documents du IIIe Reich et des journaux intimes devenus disponibles depuçis la chute de l'Union soviétique. Ils ont analysé la construction des chambres à gaz. Ils ont mis en évidence les contradictions et les détails invraisemblables dans les récits faits par les survivants des camps et, dans un climat de mépris universitaire presque universel, ont néanmoins obtenu, pour certains de leurs travaux, l'aval de membres d'insitutions respectées, comme l'université Northwestern ou l'université de Lyon.

Les révisionnistes, dont les théories seront au centre d'un procès en diffamation de haute volée qui doit commencer mardi [11 janvier 2000] à Londres, ne parlent pas dans le désert. Un sondage du l'organisation Roper a montré, en 1993, que 22% des Américains considérait comme possible que l'hoslocauste n'ait jamais eu lieu.

Les tenants de cette théorie soutiennent que beaucoup moins de six millions de juifs sont morts en Europe pendant la seconde guerre mondiale et que la plupart des morts ont succombé à la faim, aux maladies et à des exécutions ponctuelles effectuées par des officiers nazis de rang inférieur.

Ce scénario est presque universellement écarté comme une lecture erronée et fautive de l'histoire, élaborée sous la pression d'un antisémitisme profond. De fait, au moins vingt-cinq personnes ont été poursuivis en Allemagne, en France, en Espagne, en Autreiche, en Polande et au Canada depuis 1990, simplement pour s'être interrogés sur ce qui est devenu une des horreurs caractéristiques de l'époque moderne, et ce sur le fondement de diverses lois interdisant la haine raciale et l'atteinte à la mémoire de ceux qui sont morts dans les camps nazis.

Or, voici que l'historien anglais David Irving, un des principaux négateurs de l'holocauste, répond aux attaques en traînant en justice Deborah Lipstadt, professeur à l'université Emory, qui est la plus éminente critique du mouvement révisionniste, pour diffamation. On va sans doute voir, au cours de ce procès, beaucoup des plus grands historiens mondiaux de la seconde guerre mondiale examiner la mécanique, la logistique et l'enchaînement des ordres ainsi que les plans pour l'extermination de millions de juifs européens.

Dans son livre Nier l'holocauste: l'assaut grandissant contre la vérité et la mémoire, Lipstadt accuse Irving de solliciter les documents et d'en faire un exposé inexact [Note de l'AAARGH: le livre est sur le site et le passage incriminé se trouve à la page 161.]. Le livre cite des analystes qui décrivent le travail d'Irving comme « plus proche de la théologie ou de la mythologie que de l'histoire ». En tant que citoyen anglais, Irving bénéficie de la loi anglaise contre la diffamation, qui fait obligation à Lipstadt de prouver que son livre ne diffame pas l'historien. Irving affirme que son procès va prouver que le livre de Lipstadt participe d'une campagne juive internationale visant à le discréditer.

Irving, auteur de biographies d'Adolf Hitler et de son chef de la propagande, Joseph Goebbels, affirme que Hitler n'a jamais pu être convaincu d'avoir ordonné l'extermination massive des juifs et que, e fait, il a essayé d'arrêter certaines des tueries. Il a décrit Auschwitz comme "un camp d'esclavage très brutal, où cent mille juifs, sans doute, ont trouvé la mort." Il affirme, un peu comme le candidat réformiste aux élections présidentielles américaines Patrick Buchanan, quil aurait mieux valu pour le monde que Winston Churchill accepte les propositions de paix de Hitler en 1940, laissant ainsi Hitler livre d'en découdre avec Staline en Russie.

Contre les arguments des négateurs

Lipstadt a été l'une des premières, au sein de la communauté juive américaine, à abandonner le principe ancien d'ignorer les négateurs de l'holocauste, en choisissant, au contraire, de faire front à leurs arguments. Son livre accuse Irving de lecture fautive des documents et de distorsion de faits.

Les historiens qu'elle cite ont dit qu'Irving ignoraient le fait que les nazis évitaient délibérément de laisser des traces écrites et qu'il est tout à fait plausible que Hitler n'ait jamais personnellement signé la solution finale.

Elle cite des accusations émanant de l'éminent historien hugh trevor-Roper [Note de l'AAARGH: il s'agit du grand spécialiste de l'identification et de l'authentification de documents qui avait déclaré urbi et orbi que les faux mémoires de Hitler, découverts dans les années 1980, étaient authentique... S'il est au procès, on va se marrer...] qu'Irving « s'accroche à une petite particule douteuse de preuve » et l'utilise pour « éliminer d'autres preuves beaucoup mieux fondées qui n'iraient pas dans le sens de sa thèse ».

« Il y a beaucoup plus de gens aux États-Unis qui croient qu'Elvis Presley [Note de l'AAARGH: un chanteur local.] est vivant que de gens qui croient que l'holocauste n'a pas eu lieu. En tant qu'Américaine, c'est une demi-consolation [sic] », dit Lipstadt dans un entretien. « Mais je considère cela comme un danger futur incontestable. Le danger futur, c'est quand il n'y aura plus personne pour dire à la première personne du singulier, "C'est ce qui m'est arrivé", ce sera beaucoup plus facile de le nier. » [Note de l'AAARGH: nous traduisons tel quel le sabir de Ma'a Lipstadt.]

Pour Irving, qui est considéré par une bonne partie des spécialistes de la question comme un des meilleurs connaisseurs des documents du IIIe Reich, c'est une affaire d'honneur professionnel Ce n'est pas par hasard, dit-il qu'on ne l'a pas autorisé à entrer au Canada, en Italie, en Allemagne et en Autriche à cause des lois contre la négation de l'holocauste de ces pays.

« Ils me considèrent comme dangereux, et le mort "dangereux" m'étonne », dit-il. « Je ne passe pas mon temps à frapper mes contemporains au visage... "Dangereux", cela ne peut être que dangereux pour leurs intérêts, à court ou à long terme.

Et, au bout du compte, la question n'est pas de savoir si ce sont six millions ou un millions de juifs qui sont morts. Je pense que les chiffres ont été gonflés, et leur exagération indique que la communauté juive essaie de faire croire que ses souffrances sont uniques dans leur ampleur et dans les méthodes utilisées pour y parvenir. Mais ce n'est pas vrai. Ce n'est que l'un des innombrables actes de barbaries commis sous souvert de la guerre. »

Certaines révisions de l'histoire de l'holocauste ont été acceptées. L'histoire de la transformation des restes juifs en savon et en abat-jour a été abandonnée. Il n'y a pas eu de gazages à Dachau, la plupart des historiens l'admettent. Les morts d'Auschwitz, autrefois estimés, d'après le témoignage des commandants nazis, à trois millions, ont été ramenés à 1,1 million environ. Même le nombre largement admis de six millions de juifs morts dans toute l'Europe a été remis en question au cours des dernières années par quelques-uns des plus éminents spécialistes mondiaux de l'holocauste.

Raul Hilbert et Robert Jan Van Pelt, deux autorités incontestées, croient désormais que le nombre est probablement plus proche de 5,1 million.

Néanmoins, disent les spécialistes, la preuve d'une campagne massive d'extermination résultant dans la mort de millions de juifs est si exhaustive qu'elle est irréfutable.

Cela va des récits détaillés des survivants des camps aux confessions et aux mémoires des commandants nazis (notamment le commandant d'Auschwitz Rudolf Hoess), aux témoignages de prisonniers juifs qui sortaient les cadavres des chambres à gaz à gaz, aux plans de construction des chambres à gaz récemment découverts dans les archives désormais accessibles de Moscou [Note de l'AAARGH: il s'agit, bien évidemment, des plans de construction des crématoires que J.-C. Pressac a utilisés dans son livre Les crématoires d'Auschwitz; cf la page Pressac de l'AAARGH.], les rapports des entreprises qui ont construit les chambres à gaz et les commandes de quantités importantes d'acide cyanhydrique, beaucoup plus qu'il n'en fallait pour la désinfestion, d'après Van Pelt et les autres.

Il y a, tout simplement, tous ces juifs qui sont arrivés dans les camps et n'en sont jamais ressortis, beaucoup plus qu'il n'a pu en mourir, victimes de maladie ou de faim, à cze que croient la plupart des historiens [Note de l'AAARGH: comme personne ne s'est jamais préoccupé de savoir ce que mangeaient les détenus, il est difficile de déterminer quelle quantité a pu mourir de faim, phénomène par ailleurs éminemment subjectif !]

Depuis quand, demande Lipstadt, a-t-on le droit, au nom de l'enquête universitaire, de prétendre qu'il y a "une autre partie" au débat sur l'holocauste ? Et pourquoi, d'ailleurs, y a-t-il un débat ? [Note de l'AAARGH: oui, en effet, pourquoi y a-t-il un débat tout court, sur n'importe quoi, et même, pourquoi y a-t-til des universités, invention chrétienne qu'en bonne logique démocratique bnaibritienne, il faudrait supprimer d'urgence.]

A cela Rudolf, qui viendra peut-être témoigner au procès, répond qu'aucune partie de l'histoire ne peut échapper au réexamen ­ même si cela fait de la peine aux victimes.

Lorsquelle l'a condamnée, la cour, dit Rudolf, n'a tenu aucun compte de l'éminent historien militaire Joachim Hoffman, qui a loué la qualité de la recherche de Rudolf et dit que la supprimer reviendrait « à mettre en place un obstacle puissant au désir légitime de compréhension scientifique ». En revnache, la cour a été émue par une préface de l'ex-général du IIIe Reich qui avait commandé le rapport à Rudolf, Otto Ernst Remer, qui a lui-même été condamné en 1992 à de la prison pour incitation à la haine raciale.

Un rapport commandé par un homme comme Remer ­ qui un jour, reniflant un briquet, a dit en riant qu'il imitait « un juif nostalgique d'Auschwitz »­ peut-il consituer une contribution valable à la littérature scientifique [Note de l'AAARGH: autrement dit, une découverte scientifique n'est valable que si son auteur est bien sous tout rapport... Pas mal, comme idée ! Mais qui va juger ? Le bnaibrite ?]

Plus exactement, demande Irving, doit-il y avoir des limites politiques à la recherche scientifique ?

«Je pense qu'à la fin de ce procès, le mot "érudition" puera », prédit Irving. Les érudits s'accorde cette accolade les uns aux autres. Et leurérudition consiste habituellement à lire les livres les uns des autres dans des bibliothèques. »

Irving se fait un honneur de s'appuyer sur les sources pour ses biographies: entretiens, journaux intimes des intéressés, émissions de radio, mémoires. Pour son livre La Guerre de Hitler, Irving a interrogé minutieusement tous les membres encore vivants de l'entourage de Hitler et n'a utilisé que des documents qui s'étaient trouvés sur le bureau de Hitler.

Dans tout ce travail, Irving dit qu'il n'a jamais trouvé un seul document ou entretien indiquant que Hitler avait ordonné une campagne pour exterminer les juifs.

« ceux qui ont trouvé quelque chose ont des critères moins rigoureux que moi, comme les procès de Nuremberg... Je n'accepte pas cela. Pas tout seul », dit-il.

Les nombreux critiques d'Irving disent qu'il a négligé le fait que la campagne d'extermination avait été menée délibérément en secret, sans ordres écrits. Le chef SS Henirich Himmler a explicitement interdit qu'on en discute et si l'on devait la mentionner, c'était sous le déguisement de "déplacement" ou de "tranfert à l'Est", fait remarquer Trevor-Roper dans un compte rendu du livre d'Irving.

En 1996, l'éditeur St Martin's Press a brusquement abandonné le projet de publication de la biographie controversée de Goebbels par Irving, à la suite de la tempête de critique émanant des comptes rendus, de l'Anti-Defamation League du Bnaibrit et même, d'après certains employés, des menaces de mort adressées par téléphone à l'éditeur du livre [Note de l'AAARGH: sans commentaire...] . Thomas McCormack, président de la maison d'édition, dit qu'il a lu le livre et l'a trouvé « répugnant [et] effectivement antisémite. » Quand le Doubleday Military Book Club s'est également retiré, Irving a publié le livree lui-même, qualifiant toute l'affaire de « pire façon de traiter un historien depuis ce que les Iraniens ont fait à Salman Rushdie ».

Mais Irving a aussi des admirateurs. Christopher Hitchens, parlant du travail d'Irving dans Vanity Fair, l'a qualifié ainsi: « non seulement un historien fasciste... [mais] aussi un grand historien du fascisme. » Gordon A. Craig, considéré comme le doyen des historiens allemands, reconnaît qu'Irving est une « gêne » mais ajoute: « Le fait est qu'il connaît le national-socialisme mieux que la plupart des spécialistes de la question.» « Nous n'avons pas de meilleure étude de la seconde guerre mondiale du point de vue allemand que son livre sur Hitler », dit Craig.

Conseillée par ses avocats, Lipstadt refuse de parler d'Irving ou du procès à venir. Mais elle a déclaré qu'il était dangereux d'autoriser ce qu'elle appelle les négateurs de l'holocauste à porter le manteau du révisionnisme légitime ­ qui étudie l'histoire admise et soulève de nouvelles questions, souvent éclairantes.

Les objectifs politiques d'après Lipstadt

« Il y a un objectif politique défini », dit-elle. « Ce n'est pas seulement une histoire pour distraire les enfants. Il y a des gens qui veulent rendre le national-socialisme à nouveau respectable. Et comment rendre un mouvement totalement discrédité respectable ?
« Tout dÕabord, vous recourez aux équivalents moraux. Vous dites: "Oh, oui, les Allemands ont bombardé Londres, mais les Alliés ont bombardé Dresde. Il y a eu +Bergen-Belsen et Auschwitz, mais les Américains avaient des camps pour les Américains d'oirgine japonaise." Mais il n'y a pas d'équivalent moral à avancer pour l'holocauste. Alors, à la place, ils n'ont plus qu'à nier l'holocauste. Et le nier de telle façon que vous les entendez presque dire: « Ce n'est pas arrivé, mais ça aurait dû." » [Note de l'AAARGH: quelle cliente pour un psychanalyste ! Prend-elle ses désirs pour des réalités ?]

 

Van Pelt, qui est considéré comme un des meilleurs spécialistes mondiaux d'Auschwitz, a préparé un rapport de huit cents pages pour le procès. "La seule idée d'essayer de prouver l'Holocauste est, à mes yeux, un exercice ridicule. Mais, par certains côtés, cela force les historiens à montrer ce qu'ils peuvent faire. Je pense que le procès m'a obligé à considérer des choses que je préférais ignorer autrefois. »

Van Pelt peut désormais vous dire comment les chambres à gaz fonctionnaient, comment les capsules de Zyklon B étaient jetées dans les conduits des plafons, comment les cadavres étaient évacués, et combien de temps il fallait à des humains pour mourr et à quelle dose de gaz (environ trente-cinq minutes dans la plupart des cases [Note de l'AAARGH: nous attendons avec beaucoup d'impatience ces incroyables révélations, qu'il a fallu attendre cinquante-cinq ans. Ou bien ne serait-ce quÕune baudruche de plus ?]

Le nouveau rapport de Van Pelt n'a pas encore été publié et Rudolf n'y a pas répondu. « Je peux m'occuper de Himmler. Je peux m'occuper de Hoess. Il y a une sorte d'honnêteté naïve dans ce quÕils ont fait, même si c'est très mal », dit Van Pelt. « Mais les contorsions et les inventions pures et simples de ces négateurs est [sic] obscène. » [Note de l'AAARGH: étonnant, non ? Ces hommes qui ont été convaincus d'avoir tué des millions de juifs sont des naïfs avec lesquels on peut traiter, mais les révisionnistes sont obscènes et ça, c'est insupportable ? Morale du prochain millénaire, sans doute...]

« Leur procédé est de prendre toute sorte de preuves très directes et de les tourner sens dessus dessous. Et c'est une tâche incroyable de reprendre chaucne des phrases quÕils ont écrites et de les comparer au rapport... Cela ne vous aide à rien comprendre, sinon les contorsions de leurs esprits. Et leurs esprits ne sont pas très intéressants. » [Note de l'AAARGH: en revanche, l'« esprit » de M. Van Pelt, qui préfère les naïfs assassins de millions de juifs aux révisionnistes obscènes, on passerait la nuit avec !]

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