AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro 18 -- mars 2003
>[email protected]<
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
>http://ggb.0catch.com<
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
OKKUPATION
AMÉRICAINE = RÉSISTANCE
NON À
LEUR GUERRE
BUSH AU POTEAU
BLAIR ET BERLUSKA
AUX MINES DE SEL
LE SIONISME
VACILLE - ABATTONS-LE
LIBÉRATION
DE TOUTE LA PALESTINE
LES 22%, C'EST
FINI
LE PEUPLE
PALESTINIEN A RAISON
LES TROTSKO-SIONISTES
À LA LANTERNE
TOUS À
JERUSALEM
VIVENT LE
BIROBIDJAN ET LE BROOKLYNISTAN
BIENTÔT,
LE RETOUR DE TOUS LES RÉFUGIÉS.
YAHYA ET TAHRIR
US GO HOME
L'ANTISÉMITISME,
ON S'ASSEOIT DESSUS
Avec la colloboration, volontaire
ou involontaire, de Israel Shamir, Meier Soloveichik, Rony Brauman,
Jean Brière, Martin van Creveld, Dave Kersting, Jacques
Kupfer, Michael Neumann, James Brooks, Ginette Hess-Skandrani,
Johan Weisz, Serge Thion, Stephen Pelletiere, Robert Fisk, Thierry
Meyssan, Saddam Hussein, Jean-Marc Mojon, Mazal Muallem, Pol de
Vos, et beaucoup d'autres....
79 stars
chiseled into the wall in the main foyer of the CIA's Langley,
Va., headquarters commemorate all the spies who have died since
the CIA was founded in 1947. C'est pas assez.
The numerous
Israeli war crimes, the ongoing ethnic cleansing of the Palestinians
and the continuous fascistization of Israeli society create the
feeling that only a miracle can stop this insanity.
Shraga
Elam ,
in Between the Lines, Feb. 2003, Vol. III #20.
Parks near
Tel Aviv [are] prepared to function as potential cemeteries.
Idem.
Meretz and
Labour competed with the nationalist parties in anti-Arafat rhetoric
and remained adamant in rejecting the full equality for non-Jews.
They were undermined by demographic shift: their electorate,
wealthy and well-educated Ashkenazi Jews, voted with their
legs and left Israel. Thirty five per cent of the total electorate
did not participate in the elections for they live abroad, in
Los Angeles and Amsterdam, in Paris and New York. There are more
supporters of Meretz in the US than in Israel.
Israel Shamir,
After Elections, 29.01.03.
Contenu
Edito
1/ La Palestine
martyrisée par les sauvages
2/ Guantanamo
ou le déni du droit
3/ L'Irak des marais
4/ Le piège
afghan
5/ Le Pays des
faux-juifs
6/ Les Mystères
de New York
7 / Le ROW (Rest
of the World)
édito
I Dire les juifs
Un certain Lazard Perez, de Bruxelles,
écrivait au journal Le Monde, le 25 janvier dernier,
en posant une question que beaucoup de gens, sans doute, se posent
aussi:
«Les juifs ont pris
mon pays et ma liberté, maintenant ils m'accusent d'être
un terroriste». Ce titre m'a fait sursauter (Le Monde
du 15 janvier) et (...) suscite des interrogations sur son côté
violemment sensationnel. Pourquoi met-il en cause les «juifs»
d'une manière générale et non pas les citoyens
nationaux où les faits sont censés se passer, c'est-à-dire
les Israéliens (...).
Vous aurez compris que
des initiatives qui désignent à la vindicte populaire
les juifs en tant qu'ensemble humain sont de nature à
conforter les actes d'antisémitisme qui se passent aujourd'hui
en France et en Belgique.
La réponse à cette question
de bonne foi est pourtant évidente. Il n'y a pas en Israël
de "citoyens nationaux", et c'est bien ce qui donne
la dimension unique de ce problème et la garantie qu'il
est insoluble. En effet, sont citoyens d'Israël, "les
juifs, tous les juifs, qu'ils habitent en un point ou un autre
de notre globe terrestre, qu'ils aiment ou qu'ils détestent
l'entité "Israël", qu'ils y viennent ou
qu'ils n'y viennent pas. Il suffit qu'ils y posent le pied en
disant "je suis juif". On ne leur demandera même
plus de le prouver. M. Perez lui-même, tout bon citoyen
belge qu'on puisse le supposer, peut faire cette démarche
instantanée que ne pourra pas faire son voisin, que l'on
supposera chrétien, M. Vandenbock. On verra plus loin (5/ L'État des faux-juifs - suite)
qu'il est impossible pour un citoyen d'Israël d'obtenir une
carte d'identité sur laquelle soit inscrit "nationalité
= israélienne". En droit, elle n'existe pas. Nous
sommes là dans ce qui s'appelle officiellement l'Etat juif,
qui a emprunté un nom antique, au prix d'ailleurs d'un
contre-sens historique. En effet, l'Etat, si l'on veut absolument
employer ce mot, qui s'appelait "Israël" dans l'Antiquité
a été définitivement détruit par les
Assyriens (autrement dit des Irakiens... ) en 722 avant J.-C,
ce qui a fait sombrer les soi-disant "dix tribus" dans
l'oubli et la déportation en Mésopotamie. L'entité
politique qui s'était tenue à l'écart de
ce conflit, et où s'est mise à bouillonner l'effervescence
politique qui allait donner les textes que nous classons sous
le nom de "Bible", s'appelait Juda. L'indépendance
politique de Juda s'est terminée en 586 avant J.-C. à
la prise de Jérusalem par les troupes akkadiennes de Nabuchodonosor,
la destruction du Temple et la déportation de l'élite
de Juda à Babylone. Par la suite, l'entité judéenne
s'est plus ou moins reconstituée, mais toujours vassalisée.
Les Perses, les Macédoniens, puis les Romains passèrent
par là, au cours des siècles, et le pays a gardé
le nom de "Judée" d'où nous vient le nom
de "juifs" (judaeus). On n'a plus jamais parlé
d'Israël, sauf comme d'une métaphore non-historique.
La réalité, c'était Juda, où s'était
reconstitué un Temple, unique parce que les autres temples
concurrents avaient été détruits par les
rois, qui a été détruit lors de la prise
de Jérusalem par les Romains en 70 après
J.-C. C'est de cet "après" et des formules juridico-religieuses
trouvée par les "sages" ayant perdu tout pouvoir
politique que provient le judaïsme que nous connaissons,
élaboré principalement en réaction au christianisme
qui avait pris son essor dans toute la région: éparpillement,
sujétion politique, absence de clergé et de culte,
création d'un corpus de commentaires juridiques (Targum,
Talmud ), promotion des "écoles" (synagogues)
et d'un personnel auxiliaire (rabbins, chantres) chargé
de l'encadrement local.
Fabriquée de toutes pièces
2670 ans après la disparition du véritable "Israël",
la nouvelle entité ne lui doit à peu près
rien. Le premier Israël était peuplé d'Hébreux
qui sacrifiaient dans un Temple. Le "second" Israël
s'est peuplé de Russes et de Polonais juifs, c'est-à-dire
de gens soumis à de tatillons règlements médiévaux.
Rien à voir. L'usage du nom d'Israël n'est qu'un paravent
derrière lequel on cache une entreprise politique de colonisation
et de massacre dont le nom profane et réel est "sionisme".
C'est un projet colonial et nationaliste emprunté au développement
du nationalisme comme doctrine dans l'Europe du XIXe siècle,
et qui n'a rien de spécifiquement "juif". Cette
entreprise ne s'est pas donné de constitution et ne s'est
pas fixé de frontières, pour garder les coudées
plus franches. Chaque occasion historique doit ainsi permettre
de pratiquer une expansion aussi grande que possible, en fonction
des rapports de force.
C'est pourquoi il est normal que les populations
locales refusent, rejettent et combattent par tous les moyens
cette entreprise coloniale, venue de l'extérieur, financée
de l'extérieur, peuplée de l'extérieur, armée
de l'extérieur. En outre, les citoyens d'Israël, qui
sont donc des juifs, réclament et obtiennent la solidarité
d'une grande partie des juifs de l'extérieur, sommés
de raquer, de soutenir et d'applaudir à toutes les avancées
de l'inhumanité israélienne. Quand les juifs, en
Europe et en Amérique, parviendront à se libérer
de ce carcan, à rompre leur solidarité avec les
crimes contre l'humanité et le génocide qui se déroule
chaque jour en leur nom et avec leur argent, quand ces juifs,
et certains y arrivent très bien, auront marqué
leur distance et leur refus radical de ces méthodes barbares,
alors ils échapperont tout naturellement à l'opprobre.
On voit bien que cela ne tient qu'à eux. Leurs yeux alors
se dessilleront. Ils s'apercevront que ce qu'ils appellent "antisémitisme"
n'a rien à voir avec de fantomatiques "Sémites",
que personne ne reproche rien aux juifs en tant que juifs, mais
qu'il s'agit tout simplement d'une exigence de justice et d'humanité
en face de l'oppression la plus sauvage. Abandonnant les citoyens
d'Israël à leur sort, ils verront que ceux-ci deviendront
tout d'un coup beaucoup plus raisonnables. Réduits à
leurs propres forces, qui sont plutôt minces, à leurs
propres richesses, qui ne montent pas haut, ils en rabattront
sur leurs exigences et comprendront qu'ils ne peuvent pas dominer
tout le monde tout le temps. Certains seront tentés de
s'opposer à l'inévitable, comme le parti qui prit
la décision de résister aux Romains à Jérusalem
en 70, en dépit de leurs offres de pacification, ou à
Massada, trois ans plus tard, où périrent les "sicaires",
les terroristes judéens de l'époque.
Il faut donc informer cet excellent M.
Lazard Perez qu'il est absolument impossible, sauf à nier
les faits patents du Moyen-Orient, de satisfaire à sa demande.
Ce sont bien "les juifs" qui ont pris les terres du
Palestinien, ce sont bien "les juifs" qui piétinent
sa liberté et ce sont bien "les juifs" qui l'accusent
de terrorisme et nous, qui les critiquons, d'antisémitisme.
Mais ceci est un autre sujet.
II Les honteux
On se demande ce qu'ils peuvent bien avoir
dans la tronche. La presse nous apprend qu'en 2002 l'émigration
française vers Israël a doublé par rapport
à l'année précédente. Evidemment,
le chiffre reste dérisoire: 2236 juifs français,
ou présumés tels, se sont fait la malle. Les pauvres
chéris éprouvaient "un sentiment de malaise".
"On se sentait honteux d'être juifs". "Jusqu'à
cette année, on était fiers d'être français.
Maintenant on est fier d'être juifs". Fiers de faire
partie des massacreurs, d'être enfin aux premières
loges pour voler la terre des autres, d'être enfin partie
prenante du génocide des autres, ils en sont fiers.
Il est plus que probable que ces "juifs
français" ne le sont pas beaucoup. Pour la plupart,
ce sont des gens émigrés de l'Afrique du Nord, où
les mellahs et les communautés se sont vidés comme
de vieux abcès dans les années de la décolonisation.
Les parents et grands-parents avaient joué la carte coloniale,
avaient trouvé dans leur fonction de "tordjman",
de "truchement", entre les indigènes brutalement
asservis et les colons tous farauds d'être du bon côté
du manche, de quoi s'enrichir sérieusement. La colonie
avait du bon et s'il n'y avait pas eu ces satanés fellaghas,
payés par Nasser, on serait encore là-bas à
siroter l'anisette en voyant les sous monter régulièrement
dans la lessiveuse. Et, surtout pour ceux d'Algérie, il
a fallu partir d'un seul coup. Ces trois cent mille juifs brusquement
arrivés en France, en 1962, n'avaient de français
que le nom, les papiers. Mais pour le reste, ayant abandonné
récemment leur culture arabe, ils n'étaient francisés
que superficiellement. Aussitôt, d'ailleurs, un bon nombre
est parti en Israël, où il faisait bon retrouver le
mellah (nom arabe du ghetto) et la cuisine orientale.
Ceux qui se sont installés en France
l'ont fait avec ressentiment. Ils ont pratiqué un commerce
agressif, tricheur, razzieur tout en prenant le contrôle
de certains secteurs où pouvaient jouer les solidarités.
Ces gens ne sont pas intégrés, pour une bonne partie
d'entre eux, et ont gonflé les rangs des activistes sionistes
et des voyageurs subventionnés en Israël, où
ils ont une partie de leur famille. Tous les escrocs et les criminels
qui ont failli se faire pincer se sont enfuis là-bas, où
leur caractère de "juif" vaut certificat d'impunité.
Voyez l'affaire du Sentier, Flatto-Sharon et compagnie. Voyez
les films qui se tournent, voyez les sites internet, par exemple
des juifs tunisiens. Tout ce monde un peu crapoteux qui vit de
combines et de passe-droits veut surtout éviter de se faire
montrer du doigt. Et surtout la haine des Arabes, nourrie par
les événements houleux de la décolonisation,
rancie par le départ et l'abandon de la patrie d'origine,
le désir forcené de croire et de faire croire qu'ils
ne sont pas eux-mêmes d'abord des Arabes, plus ou moins
judaïsés, mais qui ont trahi pour passer du côté
des Roumis, tout cela entretient, chez les juifs d'Afrique du
Nord, la très grande majorité aujourd'hui des "juifs
français", des sentiments d'une si violente ambiguïté,
qu'on ne s'étonne pas de les voir rallier la terre du feu
et du sang, la société la plus violente du monde,
où les civils armés massacrent quand bon leur semble,
exutoire de ces fausses identités accumulées qui
font que plus personne ne sait ce qu'est un juif ou un faux-juif.
Le plus terrible est que nous ne sommes
pas débarrassés de cette lie: elle reviendra au
grand galop quand la Palestine se libérera du joug sioniste,
rééditant une deuxième fois, et sans doute
en pire, le fameux "drame des rapatriés". Car
vous pouvez être sûrs d'une chose: ces gens gardent
leur passeport français. Celui qu'on leur donne à
la passerelle de l'avion ne vaut pas un pet de lapin et ils le
savent.
III Subversion
Il y a une grande opération en
cours: Faute de trouver des appuis solides dans certains milieux
qui leur étaient traditionnellement favorables, les dirigeants
israéliens, eux-mêmes toujours plus droitiers, ont
entrepris de séduire, de manipuler, certainement aussi
de financer, l'extrême-droite européenne, comme elle
a déjà acquis le solide soutien des forces les plus
réactionnaires sur l'échiquier politique américain,
à savoir les protestants fondamentalistes qui sont la plus
extrémiste racaille que l'on puisse imaginer.
En Europe, on voit se produire certains
mouvements qui ne s'expliquent pas autrement. Ne disons rien de
la mouvance mégrétiste, dont on ne croira pas qu'elle
s'est séparée d'un mouvement devant qui les succès
politiques commençaient à s'offrir, sans des motifs
inavouables. Mais voyons comment les sionistes essaient de mettre
de l'huile sur le feu en ce qui concerne les musulmans, dénoncés
par certaines mouvances et certains plumitifs comme étant
terroristes par nature. Le vieil épouvantail, bien déplumé,
qui consistait à faire croire que les sionistes ne pouvaient
pas s'acoquiner avec l'extrême-droite à cause du
passé nazi, est passé à la trappe. C'est
d'autant plus facile pour les dirigeants juifs qu'ils appartiennent
à une mouvance historique, le sionisme révisionniste
de Jabotinsky, qui a cherché par tous les moyens à
passer des alliances avec Hitler et Mussolini. Nous en avons les
preuves les plus accablantes. Mais aujourd'hui, il s'agit de recruter,
tous azimuts, des alliés pour les projets de génocide
en Palestine, quels qu'ils soient, et comme les objectifs sont
essentiellement monstrueux, les alliés disponibles sur
le marché ne sont pas très reluisants. C'est la
droite raciste de la droite de la droite. Tout en conservant autant
que faire se peut les imbéciles de la gauche. Mais de ceux-là,
victimes de déficiences mentales certainement congénitales,
il n'y a rien à dire. On verra la figure qu'ils feront
quand s'ouvrira le Nuremberg des soutiens au crime sioniste.
IV La fabrication des
faux juifs s'emballe
Parmi les nouvelles ahurissantes qui nous
arrivent à peu près chaque jour, il faut ranger
celle qui nous apprend que le gouvernement du brav'général
Charogne vient de signer l'autorisation d'importer en Israël
la bagatelle de 20.000 nègres. J'emploie ce terme démodé
pour qualifier l'état d'esprit de ceux qui prennent ce
genre de décision, comme au bon vieux temps de la Traite
des Noirs. Pour en apprécier tout le sel, il faut savoir
que les Ethiopiens dits "falashas" ne sont pas juifs
pour un sou, mais descendent de gens qui, pour des raisons religieuses
ou politiques, se sont séparés de l'Eglise chrétienne
qui existe en Ethiopie depuis au moins seize siècles. Il
est difficile, faute de documents, de fixer une date à
ce qu'il faut bien appeler, banalement, un schisme. Il semble
que vers le XVIIIe siècle, ces schismatiques aient renoncé
à leur langue couchitique pour passer à la langue
commune du royaume, l'amharique, une langue du groupe sémitique.
Les falashas ne disposent d'aucun texte ou aucune tradition qui
s'attachent au monde juif tel qu'il s'est développé
après la chute du Temple et la création du Talmud.
Il serait trop long, ici de revenir sur
cette histoire, mais il suffit de savoir que ce sont des voyageurs
juifs du XIXe siècle, anglais et américains, qui
ont décrété que ces Falashas, victime d'une
certaine discrimination politique en raison de leur état
de schismatiques, étaient des juifs. Pour les convaincre,
des rabbins américains, en mal de romantisme national,
sont venus leur offrir de l'argent, des Bibles, des châles
de prières, et tout le toutim pour se déguiser en
juif (mais pas les papillotes et les chapeaux en fourrure).
Le reste du monde juif, et particulièrement
les grands rabbinats se sont élevés avec la plus
vive indignation contre cette tentative d'usurpation d'identité
religieuse. Mais l'Amérique, avec son lot de dingos, de
déglingués du ciboulot et de riches corrupteurs
est arrivée à convaincre les autorités civiles
israéliennes que l'injection d'une petite population de
paysans africains, pseudo-juifs de surcroît, en Israël
permettrait de faire baisser la pression économique que
la main d'oeuvre palestinienne causait dans l'agriculture juive,
fondée sur le vol des terres, le vol de l'eau et les salaires
dérisoires payés aux indigènes. L'armée
réclamait aussi sa part de chair à canon. Les autorités
politiques ont donc pratiqué le bras de fer avec les rabbins
qui ont tôt fait de retourner leur caftan et d'accueillir,
en grognant, ces nouveaux juifs, qu'ils ont voulu, dans un premier
temps, "re-consacrer" en les circoncisant une deuxième
fois. Les Africains, qui, dans cette région, pratiquent
la circoncision depuis des temps immémoriaux et certainement
bien avant qu'il y ait des Hébreux en Palestine, ont refusé
tout net. Et les rabbins se sont inclinés, comme ils en
ont l'habitude.
Passons sur les conditions, extrêmement
meurtrières, de l'exil de ces dizaines de milliers de falashas
(un terme qui veut dire "séparés", "schismatique"
en amharique). Mais notons ceci: après la déportation
vers Israël de cette population, surtout originaire de la
région de Gondar, l'ancienne capitale des négus,
certains Ethiopiens, attirés par les paillettes de la vie
"en Occident" sont venus à Addis-Abéba
dire qu'ils étaient certes des chrétiens, comme
beaucoup d'autres Ethiopiens, mais que leurs parents, ou leurs
grands-parents avaient été des falashas et avaient
été contraints, à des dates disparaissant
dans les brumes du passé, de se convertir. Ces histoires
étaient évidemment totalement bidon et ne reposaient
que sur un désir fort, avéré, lancinant,
de fuir la pauvreté ambiante, qui ravage les villes et
les villages, pour trouver de bons cons qui les emmèneraient
vers l'Eldorado sur les ailes argentées des avions qui
passent dans le ciel.
Pendant longtemps, les nouvelles autorités
éthiopiennes, mises en place après le régime
Menguistou par les Israéliens et les Américains,
se contentèrent de parquer ces pseudo-schismatiques en
tâchant de les persuader de rentrer chez eux. Les malades
mentaux qui font rabbins aux Etats-Unis (n'importe qui peut faire
rabbin, il suffit d'acheter un vague diplôme, qui est évidemment
en vente libre) ont flairé l'odeur du butin: voyages, missions
diplomatiques en Ethiopie, en Israël et à Washington,
pognon récolté chez les idiots de juifs américains,
il n'y avait pas à se gêner pour recommencer l'opération.
Dans un article du New York Times cité ici, plus
bas, on examine le cas d'un petit groupe de schismatiques ougandais
qui ont décidé un beau jour de se dire "juifs".
On a vu arriver, peu à peu, ces rabbins américains,
qui viennent les conseiller, leur filer du pognon et des règles
de comportement, pour, dans la manière coloniale des premiers
missionnaires, les convertir. Comme chacun sait que la
qualité de juif ne se transmet, traditionnellement, que
par la voie utérine, c'est-à-dire par le fait d'avoir
une mère juive, le père n'important pas du tout,
on voit la contradiction. Depuis le Moyen-Age, le judaïsme
a étroitement limité le phénomène
de conversion. Il prend tout d'un coup une ampleur et une diversité
déconcertante. Les rabbins, qui s'étaient durement
opposés à la reconnaissance des falashas, se sont
opposés ensuite à la reconnaissance des "falasha
moura", qui ont, en plus, le désavantage d'être
authentiquement chrétiens, avant de changer une fois d'avis.
De vraies girouettes.
La raison d'Etat les a obligés
à fermer leur gueule devant le déferlement des Russes,
dont pas un sur dix n'est en état de justifier d'origines
juives probables. Là, aussi le mirage occidental a joué
de sa force d'attraction. Charogne vient de signer pour 20.000.
Mais en Ethiopie, toujours aussi pauvre, ravagée par des
famines chroniques qui circulent d'une région à
l'autre, on trouvera toujours des malheureux, par milliers et
par millions, prêts à monter dans un avion pour recevoir
de la bonne nourriture, des vêtements presque neufs, de
l'argent de poche et l'accès aux salles de cinéma.
C'est le Pérou, pour neuf Ethiopiens sur dix. C'est à
Charogne de décider combien il en veut. Pour l'intendance,
c'est l'Amérique qui paiera.
(Voir plus bas, L'État
des faux-juifs)
V Anti-guerre et anti-monde
- (introduction d'Israel
Shamir, que nous traduisons ici)
- Cette liste [shamireaders]
soutient de façon constante la coalition stratégique
des forces de gauche et des forces de droite contre leur ennemi
commun. Après quelques pas dans la direction de la droite,
nous proposons une défense raisonnée du mouvement
antiguerre attaqué par les libéraux, due à
la plume d'un ami de la Palestine, le rédacteur en chef
de Socialist Viewpoints, Rod Holt, dont les opinions marxistes
ont été rejetées dans l'illégitimité
par la grande presse aussi sûrement et aussi brutalement
que celle des Pat Buchanan ou des Joe Sobran.
- Le mouvement anti-guerre
américain a rassemblé la gauche et la droite. Une
telle coalition droite-gauche est extrêmement désirable,
car elle permet aux Etats-Unis de libérer leur discours,
d'ôter les entraves de l'esprit, de devenir un membre valable
de la communauté des nations au lieu d'être un Etat
voyou qui fait tout avec Israël.
- Naturellement, nos adversaires
la redoutent plus que n'importe quoi d'autre. Ils essaient d'effrayer
les gens avec images de trotz et de nazis. Le texte de Rod Holt
appelle à une "coalition non exclusive". Mais
il a un sens plus profond.
- La droite et la gauche
sont comparables à deux approches différentes;
pendant que l'une penche pour l'individualisme, l'autre préfère
l'égalité, l'une veut le progrès, l'autre
la stabilité, l'une cherche les racines, l'autre la mobilité.
(Oui, elles peuvent devenir dangereuses si elles ne sont pas
freinées, mais c'est vrai aussi des lapins).
- Il faut bien voir que
ce discours n'est pas linéaire mais qu'il constitue une
sorte d'anneau, fait de deux demi-cercles. Les demi-cercles de
droite et de gauche se rencontrent en deux points. Le premier
est celui du marais centriste, les Républicrates; l'autre
est la combinaison parfaite de l'esprit et du coeur, l'endroit
de la plus haute spiritualité, évoquant l'Annonciation.
Ce point de rencontre éloigné où se retrouvent
la gauche et la droite est le rejet total de tout l'ensemble
des stratégies mammonistes qui vont de la mondialisation
au sionisme. Dans la dialectique hégélienne, c'est
le lieu où la gauche tourne pour devenir son opposé,
la droite, c'est le lieu où le mouton couche avec le lion:-)
Spirituellement, c'est la rencontre du Sublime et du Profane.
C'est le lieu de l'amour pour Dieu et pour l'Homme, et c'est
donc le lieu que les ennemis de Dieu et de l'Homme appellent
l'endroit de la haine.
- Notre petite liste est
le lieu où, dans l'univers, cette rencontre est arrangée.
- Shamir
WORLD
JEWRY IN BRIEF
- Conclusion d'une conférence
de l'Agence juive aujourd'hui (19 février 2003): le nombre
de juifs dans le monde est inférieur de cent mille à
celui de l'année dernière, trente-cinq mille juifs
ont émigré en Israël l'année dernière,
dont un peu plus de la moitié venant de Russie. Les deux
tiers de ces Russes ne sont pas juifs... Les communautés
juives sont considérées comme étant en danger
dans trois pays: la France, l'Argentine et l'Afrique du Sud.
Plus de six mille juifs sont arrivés d'Argentine l'année
dernière (un nombre multiplié par quatre)... deux
mille cinq cents sont venus d'Ethiopie... La majorité
sioniste de Galilée est menacée... Dans le Negev,
la proportion de Bédouins est de 30%, et ils occupent
de plus en plus de terre... Deux tiers des Israéliens
vivent dans les régions densément peuplées
de Tel-Aviv Gouch-Dan. L'émigration des Etazts-Unis et
du Canada s'est interrompue.
- Arutz, 7 19 février
2003.
- Findings from a Jewish
Agency conference today: The number of Jews in the world is 100,000
fewer than last year... 35,000 Jews immigrated to Israel last
year, slightly more than half of whom were from Russia. Two-thirds
of the Russian olim were not Jewish... Three countries have Jewish
communities that are considered to be in trouble: France, Argentina,
and South Africa. More than 6,000 olim came from Argentina last
year -- a four-fold jump... 2,500 came from Ethiopia... The Zionist
majority in the Galilee is endangered... In the Negev, the proportion
of Bedouin is 30%, and they are taking over more and more land...
Two-thirds of Israelis live densely in the Tel Aviv-Gush Dan
area. Immigration from the U.S. and Canada is up.
- Aruts 7, 19 février
2003.
I
- LA PALESTINE MARTYRISÉE PAR LES SAUVAGES
UN
MOIS DE JANVIER ORDINAIRE
- Durant ce mois: 70 Palestiniens
ont été tués par les forces israéliennes
dont 20 enfants de moins de 18 ans, 2 femmes, 5 assassinés
de sang-froid et 4 sont morts dans des check-points. 2 119 depuis
le 28.09.00.
- 1.047 Palestiniens ont
été blessés dans des attaques israéliennes
dont 377 enfants, 22.620 depuis le 28.09.00.
- 1026 Palestiniens ont
été emprisonnés. L'armée israélienne
à détruit ou partiellement détruit 1027
maisons, 572 usines ou emplacements industriels, 37.607 maisons
détruites depuis le 28.09.00.
- Ils ont aussi détruit
1830 hectares de territoire, déraciné 9.975 arbres
fruitiers (oliviers, citronniers...), 286.000 depuis le 28.09.00.
- Ils ont détruit
630 véhicules et confisqué 1050 hectares de terre
palestinienne, pour des colonies futures ou pour la construction
du "mur de séparation" entre Israël et
les zones palestiniennes.
- A Hébron, d'abord,
l'armée a rasé au moins 22 maisons de Palestiniens,
sans doute plus selon les informations qu'ont pu recueillir sur
place des pacifistes israéliens. Ces maisons sont situées
dans la partie de la ville sous contrôle officiel, et pas
seulement de fait, d'Israël: environ 500 colons fanatiques,
appuyés par l'armée, y terrorisent plus de 70.000
Palestiniens privés de tout droit. La destruction des
maisons s'est accompagnée du saccage, par les bulldozers
militaires, de dizaines d'échoppes de produits alimentaires,
rageusement écrabouillées par les chenilles d'acier.
L'action s'inscrit dans un plan, publiquement vanté par
Charogne, d'extension de la colonisation juive de Hébron,
par création d'une zone continue de peuplement entre la
colonie de Kiryat Arba (à la lisière de Hébron),
et l'îlot illégal implanté dans la cité
elle-même.
- <http : //www3.sympatico.ca/jbeili>
LA
HAINE JUIVE
The Virtue of
Hate
Meier Y. Soloveichik
When they
came to the place that is called The Skull, they crucified Jesus
there...
Then Jesus said, Father, forgive them, for they know not what
they do. Luke 23:33-34.
-
- In his classic Holocaust
text, The Sunflower, Simon Wiesenthal recounts the following
experience. As a concentration camp prisoner, the monotony of
his work detail is suddenly broken when he is brought to the
bedside of a dying Nazi. The German delineates the gruesome details
of his career, describing how he participated in the murder and
torture of hundreds of Jews. Exhibiting, or perhaps feigning,
regret and remorse, he explains that he sought a Jew, any Jew,
to whom to confess, and from whom to beseech forgiveness. Wiesenthal
silently contemplates the wretched creature lying before him,
and then, unable to comply but unable to condemn, walks out of
the room. Tortured by his experience, wondering whether he did
the right thing, Wiesenthal submitted this story as the subject
of a symposium, including respondents of every religious stripe.
An examination of the respective replies of Christians and Jews
reveals a remarkable contrast. When the first edition of The
Sunflower was published, writes Dennis Prager, I was intrigued
by the fact that all the Jewish respondents thought Simon Wiesenthal
was right in not forgiving the repentant Nazi mass murderer,
and that the Christians thought he was wrong.
- Indeed, the Christian
symposiasts did sound a more sympathetic note. I can well understand
Simon's refusal [to forgive], reflects Father Edward Flannery,
but I find it impossible to defend it. Archbishop Desmond Tutu
cites the crucifixion as his source. Arguing that the newly empowered
South African blacks readily forgave their white tormentors,
Tutu explains that they followed the Jewish rabbi who, when he
was crucified, said, Father, forgive them, for they know not
what they do. If we look only to retributive justice, argues
Tutu, then we could just as well close up shop. Forgiveness is
not some nebulous thing. It is practical politics. Without forgiveness,
there is no future.
- And yet, many Jews would
respond to Tutu's scriptural source by citing another verse,
one that also describes a Jew strung up by his enemies, yet who
responds to his enemies in a very different, perhaps less Christian,
way:
- So the Philistines seized
[Samson] and gouged out his eyes. They brought him down to Gaza
and bound him with bronze shackles... They made him stand between
the pillars... Then Samson called to the Lord and said, Lord
God, remember me and strengthen me only this once, O God, so
that with this one act of revenge I may pay back the Philistines
for my two eyes.
- And Samson grasped the
two middle pillars on which the house rested,.. [and] then Samson
said, Let me die with the Philistines. He strained with all his
might; and the house fell on the lords and all the people who
were in it. So those he killed at his death were more than those
he had killed during his life.
- The symposiasts varying
theological responses, Prager suggests, reflect the nature of
the Jewish and Christian responses to evil, which are related
to their differing understandings of forgiveness. Indeed, the
contrast between the two Testaments indicates that this is the
case: Jesus words could not be more different than Samson's.
Some might respond that the raging, vengeful Samson is the Bible's
sinful exception, rather than its rule; or, perhaps, that Samson
acted in selfdefense. Yet a further perusal indicates that the
Hebrew prophets not only hated their enemies, but rather reveled
in their suffering, finding in it a fitting justice. The great
Samuel, having come upon the Amalekite king Agag, after Agag
was already captured and the Amalekites exterminated, responds
in righteous anger:
- Then Samuel said, Bring
Agag king of the Amalekites here to me. And Agag came to him
haltingly. Agag said, Surely the bitterness of death is past.
But Samuel said, As your sword has made women childless, so your
mother shall be childless among women. And Samuel hewed Agag
in pieces before the Lord in Gilgal.
-
- And lest one dismiss Samuel's
and Samson's anger as exhibitions of male machismo, it bears
mentioning that the prophetess Deborah appears to relish the
gruesome death of her enemy, the Philistine Sisera, who had,
fittingly, been executed by another woman. Every bloody detail
is recounted in Deborah's ebullient song:
- Most blessed of women
be Jael, the wife of Heber the Kenite of tentdwelling women most
blessed. She put her hand to the tent peg and her right hand
to the workmens mallet. She struck Sisera a blow, she crushed
his head, she shattered and pierced his temple. He sank, he fell,
he lay still at her feet; At her feet he sank, he fell; there
he sank, there he fell dead. ...So perish all your enemies, O
Lord!
-
- In his At the Entrance
to the Garden of Eden, journalist Yossi Klein Halevi speaks
with Johanna, a Catholic nun who is struck by the hatred Israelis
bear for their enemies. Johanna tells of an Israeli Hebrew teacher
who was very close to us. She told us how her young son hates
Saddam... She said it with such enthusiasm. She was so proud
of her son. I realized, Johanna concluded, that hatred is in
the Jewish religion. She was right. The Hebrew prophets spoke
in the name of a God who, in Exodus articulation, may forgive
iniquity and transgression and sin, but Who also by no means
exonerates [the guilty]. Likewise, in refusing to forgive their
enemies, Jewish leaders sought not merely their defeat, but their
disgrace. When Queen Esther had already visited defeat upon Haman
the Hitler of his time, attempted exterminator of the Jewish
people and had killed Hamans supporters and sons, King Ahasuerus
asks what more she could possible want:
- The king said to Queen
Esther, In the capital of Susa the Jews have killed also the
ten sons of Haman... Now what is your petition? It shall be granted
you. And what further is your request? It shall be fulfilled.
Esther said, If it pleases the king... let the ten sons of Haman
be hanged on the gallows.
- Interestingly, the most
vivid response in Wiesenthal's symposium was also written by
a woman. The Jewish writer Cynthia Ozick, reflecting on how Wiesenthal,
in a moment of mercy, brushed a fly away from the Nazis broken
body, concludes her essay in Deborah's blunt but poetic manner:
- Let the SS man die unshriven.
Let him go to hell. Sooner the fly to God than he.
- During my regular weekly
coffees with my friend Fr. Jim White, an Episcopal priest, there
was one issue to which our conversation would incessantly turn,
and one on which we could never agree: Is an utterly evil man
Hitler, Stalin, Osama bin Laden deserving of a theist's love?
I could never stomach such a notion, while Fr. Jim would argue
passionately in favor of the proposition. Judaism, I would argue,
does demand love for our fellow human beings, but only to an
extent. Hate is not always synonymous with the terribly sinful.
While Moses commanded us not to hate our brother in our hearts,
a man's immoral actions can serve to sever the bonds of brotherhood
between himself and humanity. Regarding a rasha, a Hebrew term
for the hopelessly wicked, the Talmud clearly states: mitzvah
lisnosoone is obligated to hate him. Some would seek to minimize
this difference between our faiths. Eva Fleischner, a Catholic
interfaith specialist and another Sunflower symposiast, argues
that Christians and non-Christians in their wake have misread,
and continue to misread, [Christian texts] interpreting Jesus
teaching to mean that we are to forgive anyone and everyone.
[...] The element that is lost sight of is that Jesus challenges
me to forgive evil done to me [...] Nowhere does he tell us to
forgive the wrong done to another. Perhaps. But even so, a theological
chasm remains between the Jewish and Christian viewpoints on
the matter. As we can see from Samson's rage, Judaism believes
that while forgiveness is often a virtue, hate can be virtuous
when one is dealing with the frightfully wicked. Rather than
forgive, we can wish ill; rather than hope for repentance, we
can instead hope that our enemies experience the wrath of God.
There is, in fact, no minimizing the difference between Judaism
and Christianity on whether hate can be virtuous. Indeed, Christianity's
founder acknowledged his break with Jewish tradition on this
matter from the very outset:
- You have heard that it
was said, You shall love your neighbor and hate your enemy. But
I say to you, Love your enemies and pray for those who persecute
you, so that you may be children of your Father in heaven; for
He makes His sun rise on the evil and on the good, and sends
rain on the righteous and on the unrighteous...
- Be perfect, therefore,
as your heavenly Father is perfect. God, Jesus argues, loves
the wicked, and so must we. In disagreeing, Judaism does not
deny the importance of imitating God; Jews hate the wicked because
they believe that God despises the wicked as well. Among Orthodox
Jews, there is an oft used Hebrew phrase whose equivalent I have
not found among Christians. The phrase is yemach shemo, which
means, may his name be erased. It is used whenever a great enemy
of the Jewish nation, of the past or present, is mentioned. For
instance, one might very well say casually, in the course of
conversation, Thank God, my grandparents left Germany before
Hitler, yemach shemo, came to power. Or: My parents were murdered
by the Nazis, yemach shemam. Can one imagine a Christian version
of such a statement? Would anyone speak of the massacres wrought
by Pol Pot, may his name be erased? Do any Christians speak in
such a way? Has any seminary student ever attached a Latin equivalent
of yemach shemo to the names Pontius Pilate or Judas? Surely
not. Christians, I sense, would find the very notion repugnant,
just as many Jews would gag upon reading the Catholic rosary:
- O my Jesus ... lead all
souls to heaven, especially those most in need of thy mercy.
- Why, then, this remarkable
disagreement between faiths? Why do Jews and Christians respond
so differently to wickedness? Why do Jews refuse at times to
forgive? And if the Hebrew prophets and judges believed ardently
in the virtue of hate, what about Christianity caused it to break
with its Old Testament roots? More than a decade of weekly dialogue
with Christians and intimate conversation with Christian friends,
writes Prager, has convinced me that, aside from the divinity
of Jesus, the greatest and even more important difference between
Judaism and Christianity, or perhaps only between most Christians
and Jews, is their different understanding of forgiveness and,
ultimately, how to react to evil. Here Prager takes one theological
step too many and commits, in this single statement, two errors.
The first is to deem the issue of forgiveness more important
than that of Jesus identity. Such a statement, to my mind, sullies
the memory of thousands of Jews who died rather than proclaim
Jesus Lord. Yet Prager also misses the fact that these two issues,
that of approaching Jesus and that of approaching our enemies,
are essentially one and the same: that the very question of how
to approach our enemies depends on whether one believes that
Jesus was merely a misguided mortal, or the Son of God. Let us
examine how each faiths outlook on Jesus provides the theological
underpinnings for its respective approach to hate. The essence
of a religion can be discovered by asking its adherents one question:
What, to your mind, was the seminal moment in the history of
the world? For Christians, the answer is easy: the passion of
Jesus Christ, the sacrifice of the Lamb of God for the sins of
the world. Or: God so loved the world that He gave His only begotten
son so that through his death the world would find salvation.
Jews, on the other hand, see historys focal moment as the Sinai
revelation, the day the Decalogue was delivered. On this day,
we believe, God formed an eternal covenant with the Jewish people
and began to communicate to them His Torah, the Almightys moral
and religious commandments. The most fascinating element of this
event is that before forming this Covenant with the Hebrews,
God first asked their permission to do so. Englands Chief Rabbi,
Jonathan Sacks, describes the episode:
- Before stating the terms
of the covenant, God told Moses to speak to the people and determine
whether or not they agreed to become a nation under the sovereignty
of God. Only when all the people responded together, We will
do everything the Lord has said did the revelation proceed...
- The firstever democratic
mandate takes place, the idea that there can be no valid rule
without the agreement of all those who are affected by it. There
is a wonderful bit of Jewish lore concerning the giving of Gods
Torah, in which God is depicted as a merchant, proffering His
Law to every nation on the planet. [...]
- Christianitys focus is
on love and salvation; Judaisms on decision and action.
- The difference runs deeper.
Both the Talmud and the New Testament have a great deal to say
about the afterlife. Both ardently assert that it exists, and
both assure the righteous that they will receive eternal reward
and warn the wicked of the reality of damnation. Yet one striking
distinction exists between these two affirmations of eternal
life: only the Christian Testament deliberately and constantly
links the promise of heaven with ethical exhortation, appealing
to the hope of eternity as the incentive for righteous action.
For Christians, every believers ultimate desire and goal must
be to experience eternal salvation. Leading a righteous earthly
existence is understood as a means towards attaining this goal.
Jews, on the other hand, insist that performing sacred acts while
alive on earth is our ultimate objective; heaven is merely where
we receive our reward after our goal has been attained. The Talmud,
in this regard, makes a statement that any Christian would find
mindboggling:
- One hour obeying Gods
commandments in this world is more glorious than an eternity
in the World to Come.
-
- This difference in emphasis
can be seen most clearly by contrasting the central New Testament
statement on ethics, the Sermon on the Mount, with Rabbinic writings.
Here are some of Jesus ethical exhortations:
- "Blessed are the
poor in spirit, for theirs is the kingdom of heaven. Blessed
are those who are persecuted for righteousness sake, for theirs
is the kingdom of heaven. For I tell you, unless your righteousness
exceeds that of the scribes and Pharisees, you will never enter
the kingdom of heaven. Not everyone who says to me, Lord, Lord,
will enter the kingdom of heaven, but only the one who does the
will of my Father in heaven."
- A traditional Jew studying
Jesus style in delivering the Sermon on the Mount is instantly
reminded of the Mishnaic tractate Ethics of the Fathers, a collection
of rabbinical sayings that Jesus words appear to echo. [...]
- The existence of hell
should be a painful proposition for Christians, who profess to
believe that Christ died to redeem the world. C. S. Lewis, in
his The Problem of Pain, mournfully admits as much. Yet
the doctrines of free will and divine justice compel him to admit
that some will not be redeemed.
-
- There is no doctrine which
I would more willingly remove from Christianity than this, if
it lay in my power. But it has the full support of Scripture
and, specifically, of Our Lord's own words; it has always been
held by Christendom; and it has the support of reason.
-
- The notion that someone
may be eternally damned, Lewis writes, is one that he detests
with all his heart; yet anyone who refuses to submit to salvation
cannot ultimately be saved. [...]
- Archbishop Tutu, who,
as indicated above, preaches the importance of forgiveness towards
Nazis, has, of late, become one of Israels most vocal critics,
demanding that other countries enact sanctions against the Jewish
state. Perhaps he would have Israelis adopt an attitude of
forgiveness towards those who have sworn to destroy the only
democracy in the Middle East. Yet forgiveness is precisely
what the Israeli government attempted ten years ago, when it
argued that the time had come to forget the unspeakable actions
of a particular individual, and to recognize him as the future
leader of a Palestinian state. Many Jews, however, seething with
hatred for this man, felt that it was the Israeli leaders who
knew not what they were doing. At the time, my grandfather, a
rabbi, joined those on the Israeli right in condemning the Oslo
process, arguing that it would produce a terrorist state responsible
for hundreds of Israeli deaths. As a rabbinical student, I could
not understand my grandfathers unremitting opposition. He was,
I thought, so blinded by his hate that he was unable to comprehend
the powerful potential of the peace process. Now, many hundreds
of Jewish victims of suicide bombings later, and fifty years
after the Holocaust, the importance and the necessity of Jewish
hate has once again been demonstrated. Perhaps there will soon
be peace in the Middle East, perhaps not. But one thing is certain:
we will not soon forgive the actions of a man who, as he sent
children to kill children, knewall too welljust what he was doing.
We will notwe cannot ask God to have mercy upon him. Those Israeli
parents whose boys and girls did not come home will pray for
the destiny of his soul at the conclusion of their holiest day,
but their prayer will be rather different from the rosary:
- Let the terrorist die
unshriven. Let him go to hell. Sooner a fly to God than he.
- First Things 129 (January
2003): 41-46.
- Meir Y. Soloveichik est
un rabbin américain.
- <http://print.firstthings.com/ftissues/ft0302/articles/soloveichik.html>
LA
FERME !
- Au cours d'une rencontre
avec la presse organisée par le consul de France à
Jérusalem alors que la délégation revenait
d'une visite à Ramallah où elle avait rencontré
Yasser Arafat, Raymond Aubrac a livré ses premières
réflexions à L'Humanité: "Ma première
impression, dit-il, est que la résistance palestinienne
me semble terriblement mal organisée. Certes, la résistance
est légitime face à l'occupation, et l'occupation
israélienne, on le constate tous les jours, est très
brutale. Mais les attentats suicides sont inacceptables et moralement
injustifiables car ils touchent des civils. C'est très
différent de la résistance du Vietnam où
je me suis rendu à seize reprises. Je connaissais très
bien Hô Chi Minh. [...] Pour avoir une chance de se libérer,
les Palestiniens doivent unifier leur résistance, comme
nous l'avons fait nous-même pendant l'occupation. "
- L'Humanité (pas encore disparue ?) du 4 février
2003.
Cette vieille fripouille kominternienne
vient donner des leçons. Pour tous ces vieux stals, la
seule chose qui compte c'est le travail organisationnel. Lui,
dont l'évasion après son arrestation par les Allemands
est si difficile à expliquer, montre qu'il est un homme
de bureau plus que de terrain. En effet, les communistes viêtnamiens
ont eu régulièrement recours aux commandos-suicides,
de jeunes soldats portant des charges d'explosifs sur le dos,
qui se jetaient dans les réseaux de barbelés des
postes américains pour frayer un passage aux unité
d'assaut. Aubrac, ferme-la, t'es pas au jus.
NÉGATIONNISME
JUIF
- Comment les juifs, associés
depuis des temps immémoriaux à la souffrance et
à de hautes considérations morales, en sont-ils
venus à être identifiés à un Etat-nation
mondialement honni en raison de son caractère oppressif
à l'égard d'un peuple indigène ployant sous
son joug ? Pourquoi une majorité substantielle de juifs
a-t-elle choisi de tromper l'opinion mondiale afin de la rallier
à un Etat connu essentiellement pour avoir fait de territoires
qu'il occupe illégalement un énorme camp de concentration,
contraignant les populations soumises à son occupation
à recourir à des expédients aussi incroyablement
barbares que des attentats suicides ? Pourquoi la communauté
sioniste, dans sa rage impuissante contre le terrorisme, oublie-t-elle
que trois premiers ministres d'Israël, au cours des vingt
dernières années Begin, Shamir et Sharon sont unanimement
connus pour avoir été des terroristes de première
classe et des assassins de masse ? Et pourquoi ces mots que je
viens tout juste d'écrire ainsi que les propos d'autres
juifs critiquant Israël doivent-ils être systématiquement
vilipendés haineusement et amèrement dénoncés
par les sionistes et qualifiés par eux de «typiques
du juif se haïssant lui-même» et d'«antisémites»
? Pourquoi donc les sionistes ne voient-ils pas, ou plus exactement
-- voient mais continuent à nier -- la réalité
brutale que cet Etat a créée ? [...]
- Joel Kovel, (<http://joelkovel.org>) "La mauvaise conscience
du sionisme", Tikkun, sept-oct 2002, trad. Marcel Charbonnier.
LES
AFFAMEURS
- UN warns that warehouses
feeding a million Palestinians will be bare in weeks because
donations have dried up
- By Chris McGreal in
Gaza
-
- More than a million
Palestinians, already suffering economic collapse, growing unemployment
and malnutrition levels comparable to those in Congo, are threatened
with food shortages because western governments have turned their
backs on a UN appeal for funds. The UN Palestinian refugee agency
UNRWA says its plea for about pounds 60m to feed 1.1m people
in the occupied territories has fallen flat, even though the
intifada and Israeli retaliation have driven Palestinians to
new depths of poverty. The people of Gaza, trapped behind barbed
wire backed by Israeli guns, are the worst off. Unrwa says the
warehouses will be empty within weeks. Its commissioner general,
Peter Hansen, said : "If we don't get money coming in soon
we will have a rupture in the food distribution which will be
very serious, as we already have malnutrition levels of 22% among
children, and that is bound to rise if food aid stops."
Two years ago UNRWA fed about 11,000 people in the Gaza Strip,
mostly widows and those with no means of support. Today it feeds
715,000 : more than half the population. Even so nearly one in
four are malnourished, it says. The children's agency, UNICEF,
says child malnutrition is comparable to Congo and Zimbabwe.
UNRWA says it needs Dollars 94m immediately for food but has
had only one promise, Dollars 1.5m from Switzerland, and not
a penny in hard cash. Mr Hansen said : "It's going to increase
tension, and be very difficult to keep things under whatever
control there is at the moment. "It's going to be politically
very destabilising."
- The people who live
there call Gaza a prison camp. The UN says it is the most crowded
place on earth, and rapidly becoming one of the poorest. "These
past two years are the worst for Gaza since the occupation began
in 1967," Abdalhadi Abu Khousa, head of the Gaza section
of the Union of Palestinian Medical Relief Committees, said.
More than 30% of the children are suffering from anaemia, the
direct result of a lack of nutrition, which in turn springs directly
from the lack of employment, Mr Hansen said. "But it's not
just unemployment and disease. There's no hope. No hope for the
peace process. No hope for the future. No hope the Israelis will
accept us as human beings. These are the worst times Gaza has
seen." The decline has been rapid. For years agricultural
exports and jobs in Israel made the economy boom. When the intifada
began two years ago about 70,000 Gazans went to work in Israel,
many as building labourers or in Jewish settlements. Now only
15,000 day permits to enter Israel are issued. Aqil Abu Shammala,
the refugee who heads the UN's social services programme in Gaza,
says the result is a rapid decline into poverty. "We had
very many things: cars, furniture, travel. We had five or six
years that were very good," he said. "From the beginning
of the intifada, step by step, labourers working in Israel were
dismissed. People were forced to spend their savings. Month after
month their savings were whittled away.
- "Many sold their
furniture and now they have nothing left to sell: 90% of labourers
lost their jobs. "A teacher told me that previously if you
asked the children in class who needed aid for the poor, they
were ashamed to receive it. Now the children are keen to register
their names. "Poverty is so pervasive that it has ceased
to be a stigma." Desperation has driven men to risk their
lives in search of work. Five cousins from the al-Astal family
in Khan Younis refugee camp were killed trying to climb the fence
to find jobs in Israel. Among them was Muhammad al-Astal, 21.
"I told him not to do it," his wife Doa said. "But
we have a little girl, she is only a year old and he said he
must go and find work so he can look after her properly. He said
that is a husband's duty." The Israeli army did not try
to arrest them: it blew them to bits with a tank shell. "Everyone
knows about the cousins," said Amal Masri, a social worker
in Khan Younis. "We live with so much here. The poverty,
the constant noise of the tanks. You never sleep properly. "But
what happened to the al-Astal men sickened a lot of people. They
weren't trying to hurt anyone, they were just trying to feed
their children."
- Mr Hansen is reluctant
to say that funds are not forthcoming because donors are worried
that a war on Iraq will cost billions of dollars in emergency
aid and reconstruction costs. But others in the UN do so. The
British Department for International Development is one of the
biggest donors to the Palestinians. Yesterday the secretary of
state, Clare Short, said Britain had already increased its annual
support to the Palestinians to pounds 32m, and more would be
forthcoming. "This is a humanitarian crisis and help must
be provided to keep people going," she said. "But this
crisis will not be resolved without a political solution."
Some say that if Israel insists on occupying Palestinian territory
it should take responsibility for the welfare of the residents.
Mr Hansen says he has tried that avenue and failed. "We
have asked the Israelis for a great many things, but apart from
a consignment of rice they have given nothing. "Instead,
they have caused very great costs by destroying several of our
installations and hindering us in doing our work."
- The Guardian, 11 February
2003.
ILAN
RAMON, ASSASSIN ORDINAIRE
- «Le seul point
d'accès au réacteur était sa partie supérieure.
Mais pour bombarder pile dessus, c'était difficile. A
cette époque ces techniques de bombardement sur "sites
éclairés" n'existaient pas, ou en tout cas
les Israéliens ne les possédaient pas. Ils ne pouvaient
pas se permettre de rater leur coup. Alors, selon les confidences
du transfuge du Mossad, dans son livre, [Ostrowski] ils auraient
soudoyé un Français qui travaillait là-bas.
Moyennant un coquette somme d'argent virée sur un compte
suisse, le gars aurait accepté de poser près du
réacteur un système émetteur-radio, une
radio-balise de guidage, logée dans un attaché-case,
à une heure où il n'y avait plus grand monde dans
le centre. Il aurait pu pénétrer dans la salle
du réacteur accompagné d'un type du Mossad, puis
brancher l'émetteur radio, destiné à guider
les bombes. Mais il n'en serait jamais ressorti. L'agent israélien
l'aurait attaché au réacteur et aurait refermé
la porte sur lui. [Comme dans un film de James Bond... ]
- Les Israéliens
ont bombardé en lançant leurs bombes à 45·,
en trajectoires paraboliques. Elles sont ensuite retombées,
guidées aérodynamiquement, vers la coupole du réacteur,
pilotées par les signaux radio, et elles ont fait mouche.
Osirak a été détruit.»
<http://elisabeth.plumier.free.fr/lettres_felix/felix_octobre/felix_19oct.htm>
Les autorités françaises
n'ont jamais beaucoup pleuré ce Français assassiné
par Ramon et ses complices. Cette triste andouille avait fait
confiance aux espions juifs.
PROTESTATAIRES
- «Un Sud-africain
rencontré à Hébron -- une ville émouvante,
une ville à l'agonie, qu'étranglent les colons
juifs armés les plus extrémistes -- disait qu'en
comparaison avec l'apartheid israélien, l'apartheid que
pratiquait l'Afrique du Sud, était quelque chose de paradisiaque.»
Silvia Cattori, 03 février 2003
- Le Magazine InterCulturel
Bulletin francophone sur la Palestine Edité par : L'association
Franco Palestinienne d'Échange Culturel AFPEC. Voir Bienvenue
en Israël, LE pays démocratique du Proche-Orient
!, par Anne et Michel Perrez
- Si dire la vérité,
cela nous vaut un procès, nous sommes prêts
- JE PROTESTE, par Silvia
Cattori
- D'autres gens ont réagi:
- «Nous avons pris
l'initiative de mettre sous forme de pétition l'article
de Silvia Cattori intitulé " Je Proteste " et
dans lequel elle critique l'amalgame fait par Cukierman du CRIF.»
- Vous pouvez la signer
à l'adresse:
- <http://www.PetitionOnline.com/qsdfg/petition.html>
LES
FASCISEURS
Le docu-miroir
des juifs de France
- Engagé,
le film «Décryptage» mobilise la communauté
- Ils ont attendu deux
heures sous la pluie la semaine précédente pour
réserver les places à cette séance-là.
Lundi soir, ils ont attendu deux nouvelles heures pour pouvoir
entrer. Ils sont neuf, une famille. Depuis quinze jours que le
film Décryptage passe dans les deux salles Arlequin à
Paris, les dix séances quotidiennes jouent pratiquement
à guichets fermés, le bistrot en face a doublé
son personnel. Et voilà, désolé, trop de
tickets vendus ce soir. «Vous voulez des entrées
pour un autre horaire ?», s'excuse Daniel Rachline, patron
de la salle et aussi un des producteurs. Alors, le père
a cette exclamation: «Ah non, ça suffit ! A la place,
on ira au cinéma.» Et c'est tout à fait ça:
voir Décryptage, «éditorial plus que documentaire»
sur le conflit israélo-palestinien selon ses auteurs,
relève d'une tout autre dimension que la cinéphilie.
- «Les gens sont
là pour communier, quelque part entre la thérapie
personnelle, la visite à la famille, la synagogue ou le
match de foot», explique Philippe Bensoussan, l'un des
auteurs. L'autre, Jacques Tarnero, dit Jacquot le Taré:
«Cette affluence, juive massivement, montre notre blessure
aujourd'hui. On se sent salis. Ce film veut montrer que nous
n'en pouvons plus d'entendre les propos outranciers qui nazifient
Israël.»
- Déchirure. Lundi
soir, la projection était suivie d'un débat avec
Christophe Aguiton, d'Attac. On le présente comme «un
personnage emblématique de cette antimondialisation qui
défile pour la Palestine». Personne n'applaudit.
Salle comble. Acquise. Soudée. Pendant la projection,
les spectateurs ont vibré des mêmes choses. Ils
rient, quand le commentaire évoque «Antenne 2»,
le Monde ou Libération. «Vendus», murmure
une voix. Grimaces quand apparaissent à l'écran
des jeunes dits «de banlieue». «Nous voulons
un débat digne. Nous prendrons pour nous toute injure
à nos invités», cadre Tarnero.
- Aguiton commence. «Cette
vision du conflit, c'est la vôtre. Quoi que vous disiez
des Palestiniens, il faudra bien à un moment faire la
paix avec vos ennemis.» Brouhaha exaspéré.
Quelques-uns s'en vont. Philippe Bensoussan fut pendant des années
au coude à coude avec Aguiton. Copains de gauche, copains
de cause. «Nous venons de cette même souche post-68.
Je m'étais fâché avec ma famille parce que
je défendais la paix avec les Palestiniens», lance
Bensoussan. «Qu'est ce qui fait que nos parcours ont divergé
? Est-ce parce que je suis juif ? J'ai ouvert les yeux. Le mouvement
palestinien est un mouvement fasciste. La révolution sioniste
est la seule qui ait marché sans dérive staliniste.
Il y a eu des belles choses, des kibboutz, camarade...»
Il s'arrête, amusé lui-même de ce mot soudain
échappé de son passé. Le public l'acclame.
Et dans la salle aussi, c'est l'histoire de cette déchirure
qui se raconte tout à coup. Une dame : «Quand Mitterrand
a été élu, j'avais rempli ma maison de champagne.
Aux dernières élections, je n'ai pas voté
Chirac. Cela fera une bonne leçon aux musulmans.»
Une autre: «Mais comment, entre nous et les Palestiniens,
les Français peuvent-ils aujourd'hui les choisir, eux
? Des islamistes qui oppriment les femmes ? Alors que nous, nous
sommes comme les Français, pareils.» Elle-même
est née à Paris, de parents parisiens. «Maintenant,
je mets "juive" avant française. On ne nous
laisse pas le choix». Elle est venue en famille, comme
tout le monde.
- Confrontation. Car autant
qu'Israël, c'est la France, brusquement perçue comme
si lointaine, qui est au centre de l'écran. L'un des réalisateurs
raconte l'histoire de ce collégien parisien, menacé
au point de quitter l'école après avoir lu la plaque
commémorative des enfants juifs déportés.
«Comment pouvez-vous nous traiter de "rouge-brun"
?», dit Aguiton. «C'est un ami, militant du même
syndicat que moi, Sud, qui s'est battu pour que cette plaque
soit posée.» Une voix : «On peut être
contre la Shoah et antisémite !» Plus tard, un homme
s'en va, traitant Aguiton de «merde de chien». Ce
sera la seule confrontation. «On est en train de gagner
la bataille des entrées, on bat Harry Potter», lance
Tarnero. «Maintenant, il faut remporter la bataille politique:
dites aux autres, les non-juifs de bonne volonté, de voir
ce film qui donne notre opinion» .
- Libération, 5
février 2003.
Ces petits branleurs s'enivrent d'un rien.
Rony Brauman
analyse le film et dénonce la «rhétorique
du soupçon»: «Un chantage omniprésent
à l'antisémitisme»
- Par Ange-Dominique Bouzet
et Jean-Pierre Perrin
- Rony Brauman, 52 ans,
ex-président de MSF, enseignant à Sciences-Po,
essayiste, préfacier de Israël-Palestine, le livre
noir, commente le documentaire.
- -- A quoi sert ce «Décryptage»,
selon vous ?
- Il s'agit de se rassurer
en projetant d'Israël l'image d'un pays démocratique,
acculé à la légitime défense par
d'incessantes agressions terroristes. Ce film relègue
l'occupation militaire de la Palestine, problème central
du conflit, au rang de fait divers subalterne. La violence palestinienne,
ainsi détachée de toute cause politique, ne semble
inspirée que par une haine absolue, renvoyant d'ailleurs
à une malveillance fondamentale du monde entier à
l'égard des juifs. Car c'est des juifs qu'il doit s'agir.
Les Israéliens n'existent pas dans ce film, pas plus que
les Palestiniens. L'accroissement des colonies, le saccage des
plantations, les expropriations, les détentions administratives,
le quadrillage militaire, le bouclage des villes, la fermeture
des écoles, tout cela est oublié. Comme sont oubliés
les Israéliens qui résistent à cette politique
à la fois criminelle et suicidaire : des associations
comme Bet'Selem ou Goush Shalom, des gens comme l'amiral Ami
Ayalon ou la journaliste Amira Hass... Ils sont marginalisés,
les élections l'ont démontré, mais je veux
croire que cette minorité, très plurielle, porte
l'avenir. Dans les années 80, il n'y avait qu'une poignée
d'Israéliens qui acceptaient l'existence des Palestiniens.
Aujourd'hui, il n'y a plus grand monde pour nier ce fait: même
ceux qui disaient n'avoir jamais vu de Palestiniens mais seulement
des Arabes, se réfèrent à un Etat palestinien.
De même, il va bien falloir comprendre que les Palestiniens
ont déjà fait le compromis qu'on semble attendre
d'eux: ils ont renoncé à 78 % de la Palestine historique.
[Brauman se fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude...
Les collabos qui ont signé cette renonciation sont déjà
dans les poubelles de l'histoire ] Considérer
comme un détail l'occupation de la moitié des 22
% restants, escamoter la poursuite de la colonisation c'est ce
qui permet de réduire l'Intifada à la dimension
d'une simple manipulation. Incriminer la presse est inepte, la
politique israélienne est de plus en plus détestée
parce qu'elle est détestable.
- Prenons l'affaire du
petit Mohammed al-Duhra, tué à côté
de son père, devant la caméra de France 2, au cours
d'un échange de tirs à Gaza. En 35 ans d'occupation,
des milliers de petits Mohammed ont été blessés
ou tués, par des soldats qui ne sont pas des psychopathes
mais des militaires en opération. La question pertinente
n'est pas: qui a tué Mohammed ? Mais: que faisaient ces
soldats à Gaza ? Réponse: ils protégeaient
la colonie de Netzarim, exploitée par des ouvriers agricoles
thaïlandais qu'on a fait venir pour travailler les terres
dont les Palestiniens ont été expropriés.
Comment s'étonner que le petit Mohammed soit devenu une
icône de la lutte palestinienne ?
- -- Cela n'atténue pas l'horreur des bombes
humaines...
- Les attentats suicides
sont des actes effroyables. On peut tout à la fois les
condamner et comprendre la rage qui les engendre. En pleine guerre
de Bosnie, Alain Finkielkraut avait dénoncé l'abandon
dans lequel l'Europe laissait les musulmans: «Cette impuissance,
écrivait-il, voue les musulmans soit à l'islamisme,
soit au nihilisme. Ce qui est pire, c'est que s'ils sont tentés
par l'islamisme, les bonnes consciences se récrient: "Voyez
ce qu'ils deviennent, les Serbes avaient raison."»
C'est très bien dit et cela vaut pour la Palestine d'aujourd'hui
comme pour la Bosnie d'hier.
- -- Ici, le conflit tourne
à une guerre de mots: judéité, racisme,
sionisme...
- Je pense qu'une partie
croissante de l'opinion rejette l'occupation. Cependant, de nombreux
juifs s'identifient comme tels dans un rapport affectif avec
Israël. C'est leur droit. Ce que je trouve triste et inquiétant,
c'est que la majorité d'entre eux s'identifie à
la politique actuelle d'Israël. Ce qui est révoltant
et dangereux, c'est le chantage omniprésent à l'antisémitisme:
la rhétorique du soupçon employée par les
institutions juives rappelle le temps où toute critique
de l'URSS, «patrie de l'antifascisme», exposait à
être traité de «fasciste» ou d'«hitléro-trotskiste».
Au lieu de discuter les faits, on discrédite celui qui
les rapporte. Pointe-t-on les exactions d'une armée d'occupation
qu'on est accusé d'utiliser les droits de l'homme pour
rayer Israël de la carte. Pivot de ces discours d'intimidation,
l'évocation du nazisme: ici, on parle d'«année
de cristal» pour décrire les attaques contre des
lieux juifs en France, là on se réfère aux
lois nazies d'exclusion des juifs au sujet de la motion de l'université
Paris VI... Drôle de pédagogie: si la situation
des juifs de France est aujourd'hui comparable au IIIe Reich,
c'est que les nazis n'étaient pas si dangereux ! Enfin,
si on est juif et qu'on veut se dissocier de la politique israélienne,
la «haine de soi» et la traîtrise du «renégat»
vous sont jetées à la figure. L'invective et la
diffamation tiennent lieu de réponse à la critique,
quand ce n'est pas l'agression physique par les nervis de la
Ligue de défense juive. Reste que des personnes et des
lieux juifs ont été attaqués. Ces actes
odieux doivent être punis. Pourquoi tant de procédures
piétinent ? Cette communautarisation et ces violences
doivent être combattues. Commençons par dissocier
filiation religieuse et adhésion politique. Citoyen français,
républicain et juif, je trouve choquant que le CRIF, organisme
à vocation religieuse et culturelle, se pose comme une
seconde ambassade d'Israël. Et plus encore que cette position
soit validée par le gouvernement, comme l'atteste la présence
de douze ministres lors du dîner annuel de cette institution.
Je trouverais tout aussi inacceptable que la future instance
de représentation des musulmans de France cherche à
peser sur les relations politiques de la France avec tel ou tel
pays arabe.
- Libération, 5
février 2003.
LE
PIRE EST EN MARCHE
COMMENT VENIR
AU SECOURS DES POPULATIONS PALESTINIENNES ?
- Le pire est en marche
en Palestine. Forts de la protection de Bush, les fous de dieu
intégristes et les démagogues ultranationalistes,
maîtres de l'opinion israélienne, espèrent,
à la faveur de la campagne antiterroristes de Bush et
de ses alliés occidentaux réaliser la promesse
biblique d'Eretz Israël. Un Israël débarrassé
de ses autochtones palestiniens par déportation, à
défaut d'une solution sur le modèle américain
ou australien.
- Le sort des Palestiniens
est pratiquement entre les mains des opinions occidentales.
- Le problème palestinien
à sa source à l'extérieur des pays arabes.
Israël a été importé dans les fourgons
des envahisseurs coloniaux, et n'existe que grâce à
la protection armée américaine et au soutien politique
des occidentaux.
- Dans l'état actuel
des choses les pays arabes ne peuvent rien. Ils ont été
écrasés par trois guerres successives. Parallèlement
à cette mise sous le joug militaire, toute évolution
de ces pays vers un modèle plus ou moins démocratique
de Mossadegh en Iran à Gamal Abdel Nasser en Egypte a
été torpillée par la CIA et l'ingérence
militaire occidentale. Aucun de ces Etats n'est libre, tous sont
sous la menaces américano-israélienne. Les missiles
atomiques d'Israël peuvent frapper toutes les capitales
arabes de Téhéran à Tripoli.
- Quant aux populations,
humiliées en permanence depuis la conquête coloniale,
bafouées par les diktats de Bush et la politique deux
poids deux mesures de l'ONU en faveur d'Israël, elle ne
demandent qu'à s'exprimer démocratiquement et à
n'en pas douter leur première revendication est "la
valise ou le cercueil pour les colons israéliens".
C'est pourquoi les USA ne peuvent tolérer aucune évolution
démocratique des pays arabes.
- Dans ces conditions
il n'est pas étonnant que comme en Pologne sous le communisme,
la religion devient le seul espace de résistance. On ne
peut rien attendre à court terme de l'opinion américaine,
elle est actuellement totalement endoctrinée par les grands
pétroliers au pouvoir et les inconditionnels d'Israël
qui contrôlent absolument tous les médias.En Europe,
la situation est différente. Pour ce qui est de la France,
actuellement, les médias, les partis politiques sont sous
la férule des pro-israéliens inconditionnels. Toute
présentation objective de la situation en Palestine est
passible des tribunaux, comme le prouve l'affaire Mermet. Les
partis politiques qui ont trempé jusqu'au cou dans la
colonisation, la guerre d'Algérie, et n'ont jamais remis
en cause l'expédition anglo-franco-israélienne
de Suez en 1956, défendent bec et ongles l'Etat d'Israël
qui est leur propre enfant.
- Qu'est ce qui peut faire
bouger la situation en France?
- C'est Jean Kahn qui
involontairement nous l'indique. Il écrit sans rire que
le gouvernement Jospin a fait un calcul électoral en privilégiant
la minorité musulmane contre les juifs, parce qu'elle
pèse plus .
- Cette déclaration
traduit bien l'aveuglement des pro-israéliens: il n'y
a pas eu de gouvernement plus pro-israélien que le gouvernement
socialiste, et la chute de Jospin aux présidentielles
est pour une part due à son engagement inconditionnel
en faveur d'Israël.
- En dehors du fait que
la stratégie des inconditionnels d'Israël est de
déplacer le problème politique palestinien sur
le terrain religieux, cette déclaration met en évidence
le rôle politique essentiel du vote de ceux qui sont issus
des ex-colonies de la France. Ils sont plus de trois millions
qui peuvent voter.
- La stratégie
de tous les partis politiques est d'enfermer ces citoyens électeurs
dans un ghetto communautaire pour empêcher toute expression
politique sur la Palestine. Les pro-israéliens veulent
pouvoir présenter les Français originaires du Maghreb
comme des islamo-terroristes en puissance. Alain Finkielkraut
va plus loin; pour lui, toute discussion politique sur la Palestine
devrait être interdite, il écrit: Ce ne sont pas
seulement les voyous déstructurés qui transposent
le conflit du proche orient en France: l'élite progressiste
est une nouvelle fois au diapason de la racaille." Merci
pour la racaille, les écologistes n'ayant rien à
voir avec l'élite gauchiste ne se sentent pas concernés.
- Ne pas se tromper de
chemin ni d'ennemis, plus que jamais nous devons éviter
de mélanger politique et religion
- Toute la stratégie
des ennemis des Palestiniens est de transposer le problème
politique d'Israël en affrontement religieux. Sharon instrumentalise
la religion juive à des fins politique, comme Bush instrumentalise
la religion chrétienne dans sa croisade antiterroriste
islamique et Ben Laden la religion islamique .
- Ce que nous disons,
c'est que le droit à la résistance des Palestiniens
est inscrit dans la déclaration universelle des droit
de l'homme. Tout individu face à l'injustice dont il est
victime, a fortiori dans une situation d'autodéfense,
a le droit et le devoir de résister. Tout individu, quelles
que soient sa religion, la couleur de sa peau, qui se trouverait
dans la situation où se trouvent les Palestiniens feraient
comme eux. Ce sont les intégristes juifs qui mettent l'Ancien
Testament au dessus des droits de l'homme.
- Surtout ne pas entrer
dans le jeux, ne confondons pas juifs, Israéliens et Etat
israélien.
- Les Sitruk, Curnik et
autre Finkielkraut ne représentent pas les juifs silencieux:
"Les juifs silencieux et invisibles sont majoritaires, mais
les organisés qui s'expriment beaucoup, n'en parlent jamais
pour ne pas nuire à leur représentativité"
Doris Ben Simon.
- Ce n'est pas un Palestinien
qui a écrit: "Cet Etat (Israël) est une erreur
historique". "La Bible n'est pas un titre de propriété",
c'est Rony Braumann.
- La république
française est une république laïque, elle
respecte toutes les religions. Ceux qui mélangent religion
et politique veulent comme Bush nous ramener au temps des croisades.
- L'émancipation
de ceux qui se trouvent dans les banlieues en marge de la société
passe par l'engagement politique et non par le repli communautaire.
- Le M E I (Mouvement
écologiste indépendant ) est le seul parti qui
dise la vérité sur Israël. Si nous condamnons
sans réserve les petits irresponsables qui croient rendre
service aux Palestiniens en s'attaquant aux synagogues, nous
ne craignons pas, par contre, de dire comme Rony Braumann que
le CRIF se comporte comme une deuxième ambassade d'Israël.
Ceux qui veulent vraiment défendre la paix et la justice
non seulement en Palestine mais également en France ont
leur place parmi nous.
- Mouvement Ecologiste
Rhône Alpes .Contact : Jean Brière : 06 62 09 86
32 . Bouguin Michel : 06 15 68 34 17.
MYTHES
SANS LOGIS
Le 13 juillet 2002
LE REGLEMENT
DU CONFLIT PALESTINIEN SUPPRIMERAIT L'UNE DES PRINCIPALES INJUSTICES
INTERNATIONALES
ET DONC LA PRINCIPALE CAUSE DU TERRORISME.
-
- Le principal
obstacle à la paix est le mythe biblique d'Eretz Israel
.
- Jean Brière
- La politique extérieure
de la France et de l'Europe se décide désormais
à Washington et à Tel Aviv. Pour ce qui est de
l'économie, c'est la Bourse de New York qui décide.
La cause principale d'une telle vassalisation s'explique d'abord
par la sainte alliance des pays nantis face aux pays pauvres
qui aspirent à accéder à une part des richesses
naturelles que s'approprient les pays industrialisés.
- Cette profonde unité
des privilégiés de la planète, n'est ni
avouée ni avouable, elle prend le masque de la lutte contre
le terrorisme .
- Cependant le brutalité
sans fard de l'interventionnisme militaire américain éveille
des inquiétudes en Europe. Ces réticences européennes
sont attaquées avec une violence sans précédent
par les organisations pro-israéliennes américaines
et internationales. Cette pression idéologique joue sur
la responsabilité de l'Europe dans un long passé
d'antisémitisme d'abord religieux puis brutalement racial,
qui culminera avec la rage génocidaire hitlérienne.
Leur arme principale est un dévoiement de la notion d'antisémitisme,
justifiée de la manière suivante par Finkielkraut:
"95 % des juifs de France sont sionistes, dans la mesure
où ils ont une solidarité de destin avec Israël.
Mettre au ban de l'humanité cet état, en tant que
fasciste ou nazi , c'est exclure, sous le masque de l'antiracisme,
tous ceux qui, en tant que juifs le soutiennent". En termes
ordinaires: être contre l'état d'Israël c'est
être antisémite.
- C'est au nom de ce syllogisme
jamais dénoncé ni par la droite, ni par la gauche
que les organisations pro-israéliennes imposent désormais
leurs exigences d'une manière ouverte aux hommes politiques
et aux médias européens.
- Avec une grossièreté
et une impudence incroyable elles calomnient et insultent la
France. Des émissions américaines présentent
les Français comme couards, mais forts en gueule, malodorants,
anti-israéliens et plus que jamais anti-juifs.
- Si vous ne partagez
pas l'opinion de ces groupes sur Bush et sa politique vis à
vis d'Israël, vous êtes sans conteste un antisémite.
- Pour juger du fond idéologique
de ces défenseurs inconditionnels de la politique dite
antiterroriste de Bush, on peut prendre l'exemple de la teneur
d'un article paru dans le magasine américain Sh'ma, de
Nathan Levin, avocat constitutionnaliste. Ce juriste de renom
national, appelle à l'exécution des parents, frères
et soeurs des résistants palestiniens qui se sacrifient
dans des attentats suicides. Ce même Nathan Levin cite
la Thora qui autorise "l'éradication de certaines
nations lorsqu'elles menacent la survie d'Israël".
- Dans un autre registre
ces organisations ont appelé au boycott du festival de
Cannes.
- En France elles interviennent
ouvertement pour exiger de la justice française qu'elle
condamne plus lourdement les immigrés français
classés judéophobes selon la terminologie de Taguieff.
Malgré le soutien inconditionnel de la gauche plurielle
sous la conduite du parti socialiste à l'Etat d'Isrël,
cela n'est pas assez, elles discréditent par tous les
moyens la politique française au Moyen Orient.
- Le B'nai B'rith ( enfants
de l'alliance, structure de type maçonnique internationale)
donne ses ordres à Renaud Donnadieu de Vabres, ministre
délégué aux affaires européennes:
"Pour élaborer des programmes éducatifs, qui
seront diffusés dans les écoles, les lieux de culte,
les familles", soi-disant pour lutter contre la montée
de l'intolérance.
- Ces groupes de pression
internationaux, forts de l'appui de Bush s'attaquent frontalement
aux fondements de la République française en exacerbant
par tous les moyens les sentiments communautaires. D'après
Richard Heidemann, "Les juifs doivent d'organiser selon
le modèle américain". "Car la France
ne peut plus nier que certains musulmans s'en prennent aux juifs
au nom de leur appartenance religieuse". Ces organisations
qui poussent Bush à la guerre contre l'Irak, la Syrie,
l'Iran n'hésitent pas à manipuler les groupes communautaires
pour créer un climat de croisade anti-arabe en France.
- En Allemagne, parce
que le numéro deux du parti libéral allemand Jürgen
Möllesmann a qualifié les Israëliens d'occupants,
le conseil central des juifs d'Allemagne s'immisce directement
dans les affaires d'un parti allemand pour exiger que ce parti
exclue Jürgen Möllessmann, ce qu'ils ont pratiquement
obtenu. Le rappel de la culpabilité collective du peuple
allemand dans l'extermination des juifs européens est
un moyen de pression imparable. Les Verts et le parti socialiste
ont évidemment hurlé avec les loups.
- Ces groupes aveuglés
et totalement aliénés par des certitudes idéologico-religieuses,
sont totalement inconscients de la réalité démographique
et écologique de la Palestine. Les ressources en eau et
en terres arables de la Palestine sont bien incapables de subvenir
aux vingt et quelques millions de personnes qui se considèrent
comme juives. Rassembler les juifs sur ce territoire serait signer
un arrêt de mort pour ces populations. Israël comme
espace ultime de survie pour les populations de confessions juive
est un énorme mensonge.
- Ces organisations constituent
dans l'état actuel des choses, un instrument efficace
pour créer une opinion européenne favorable à
la politique impériale de Bush, notamment au Moyen Orient.
Pour l'Anti Defamation League, l'Europe est coupable d'avoir
laissé les nazis exterminer les juifs européens,
ce qui est partiellement vrai, et aujourd'hui elle est à
nouveau coupable de laisser les Palestiniens attaquer des juifs.
L'Europe, en ne soutenant pas Sharon et Bush, reste antisémite.
- Face à cette
déferlante de propagande qui vise à faire de l'Europe
une réserve de supplétifs pour les aventures militaires
américaines au Moyen Orient, les écologistes, qui
soutiennent sans équivoque la lutte contre l'oubli du
génocide juif par Hitler, dénoncent l'utilisation
de la mémoire de ces victimes juives du nazisme comme
moyen de pression en faveur d'une politique de guerre, ce qui
est dans les faits, un détournement de la signification
du sens de cette tragédie du XXe siècle. Ils dénoncent
un détournement de la signification du terme antisémite
qui, par un glissement de sens abusif, identifie un concept racialo-biologique
à une critique d'une politique suicidaire de l'Etat d'Israël
.
- Les écologistes
indépendants qui affirment la nécessité
d'une solidarité planétaire de l'espèce
face à la crise écologique qui met en péril
l'existence même de l'humanité, refusent les engagements
idéologiques qui, l'expérience du passé
nous le prouve, sont mortifères et nous détournent
des vrais dangers. Persuadés que les affrontements militaires
rendent impossible toute solution à la crise écologique,
ils sont les plus fermes soutiens d'un état de droit planétaire;
Ils sont donc fondamentalement opposés à la politique
d'hégémonie militaire des USA. Dès maintenant,
ils demandent que la France et l'Europe ne participent pas, par
le biais de l'OTAN, à une nouvelle guerre du Golfe. Ils
demandent aux citoyens français de confession juive de
ne pas suivre les idéologues partisans de l'affrontement
et de prendre conscience que l'injustice qui est faite aux populations
palestiniennes constitue un obstacle à tout règlement
durable en Palestine. Ancien Testament ou pas, la patrie des
citoyens français de confession juive, c'est la France
et non la Palestine.
- Mouvement Ecologiste
Indépendant Rhône Alpes.
LE
PRIX DE LA DÉBANDADE
Le Congrès américain
refuse l'aide spéciale À Israël
- L'aide spéciale
[Sonderbehilfung ] que le gouvernement fédéral
américain s'était engagé à verser
à Israël au titre de la "guerre contre le terrorisme",
n'a pas reçu l'aval des parlementaires américains.
- La loi de finance de
l'exercice 2003, votée la semaine dernière au Congrès,
n'a pas compris de clause portant sur le versement de cette aide.
Initialement, le gouvernement Clinton avait promis à l'Etat
d'Israël l'octroi d'une aide de 800 millions de dollars,
en contrepartie du retrait du Sud Liban. Ce montant avait été
réduit à 200 millions de dollars après l'élection
de George Bush.
- Les parlementaires estiment
qu'il est préférable d'intégrer cette aide
dans l'enveloppe de 12 milliards de dollars sollicitée
actuellement par Israël.
- Arutz 7, 23 février
2003.
.
VOUS
AVEZ DIT « JUDEO-NAZIS » ?
- 25 janvier (enquête
publiée par le quotidien Haaretz le 23 janvier sous le
titre «Judéo-Nazis») « Même les
gauchistes les plus radicaux ressentaient un malaise quand le
professeur Yeshayahou Leibowitz traitait les colons de "judéo-nazis".
Moins de 30 ans plus tard, ses mots sont devenus réalité
avec un graffiti sur un mur de l'enclave juive de Hebron.
- Il y a quelques semaines,
le photographe Shabtai Gold a trouvé et photographié
la phrase écrite sur un mur de l'enclave: "Les Arabes
au crématoire", à côté d'une
étoile de David. Depuis, quelqu'un a effacé l'inscription
terrible. Non loin de là, sur un autre mur, quelqu'un
a écrit: "Arabes = sous-hommes".
- Ce genre de graffiti fait
florès dans les rues de Jérusalem. Des militants
de gauche se sont rendu compte que ces insultes demeuraient longtemps
sur les murs, alors, pour accélérer l'action de
la ville contre les graffitis, ils ont trouvé une solution
glaçante mais efficace: ils y ajoutent une croix gammée.
Comme dans chaque cas où l'on tente de lier des phénomènes
locaux à la shoah, la publication dans ces colonnes, le
31 décembre dernier, d'extraits d'une pétition
initiée par des survivants de la shoah a provoqué
les protestations d'organisations de survivants.
- Mais la photo de Hebron
ne fait qu'amplifier le message de la pétition, dont le
texte complet paraît dans l'édition du Haaretz d'aujourd'hui.
La phrase "Les leçons de la shoah doivent être
un code culturel pour l'éducation aux valeurs humanistes,
à la démocratie, aux droits de l'homme, à
la tolérance et contre le racisme et les idéologies
totalitaires" acquiert une signification supplémentaire
à la lumière de la lettre envoyée par Y.,
un conscrit en poste depuis cinq mois a Hebron :
- "Je veux que je vous
ayez connaissance d'une des premières expériences
que j'ai vécues à Hébron, pendant la deuxième
semaine de mon service dans la ville", écrit-il.
"Alors que je montais la garde devant la soukka (cabane
provisoire montée pendant la fête juive des Cabanes,
ndt), rue David Hamelekh, près de la place Gross, deux
enfants arabes sont sortis de la casbah. Sept fidèles
qui se trouvaient à l'intérieur de la soukka se
sont jetés sur eux, et mes camarades et moi avons dû
les séparer. La mêlée a été
dure, et nous avons tous reçu des coups de poing dans
la figure et ailleurs de la part des colons, qui par ailleurs
hurlaient et nous insultaient. Ceux qui ont été
le plus victimes de violences et d'injures ont été
les policiers en faction dans la ville. Les cibles principales
des colons étaient les [policiers] druzes et bédouins,
ainsi que les volontaires de la Présence Internationale
à Hébron. J'ai dû intervenir un nombre incalculable
de fois pour m'interposer entre eux et les colons. Les violences,
le vandalisme et les injures racistes ne représentent
qu'une goutte d'eau par rapport a ce que les Arabes de Hébron
subissent quotidiennement. Ces actions ont fait de nous, les
combattants, non plus une force chargée de protéger
les juifs des assaillants arabes, mais une force qui protège
les Arabes des juifs. J'ai souvent entendu des colons se plaindre
que nous les empêchions de battre des Arabes, de pénétrer
dans leurs magasins et de se livrer au vandalisme. Ainsi, disent-ils,
nous ne protégeons pas les intérêts juifs
à Hébron. Et moi, pauvre innocent, qui croyais
que ma tâche était de faire respecter la loi israélienne
dans la ville."
- (Traduction Les Amis de
La Paix Maintenant)
- <http://www.paixjusteauproche-orient.asso.fr/article.php?code=489&FormName=main.php&FormArticles_Page=1&PHPSESSID=42fc3139740694a8defa60eafee006d8>
Notons que l'objet du CAJPO est le suivant:
"L'objet de «Coordination des Appels pour une Paix
Juste au Proche-Orient» est de contribuer à l'établissement
d'une paix juste et durable entre les peuples palestinien et israélien,
par l'intermédiaire, notamment, de la création d'un
Etat palestinien, à côté de l'Etat d'Israël.
En particulier, un tel Etat ne pourrait voir le jour qu'avec la
mise en oeuvre, dans la région, des principes et résolutions
des Nations-Unies relatifs à l'occupation par Israël
des territoires palestiniens en 1967, ainsi que des Conventions
de Genève."
Disons-le sans agressivité: ces
gens soutiennent l'appropriation par les juifs de 78% de la Palestine,
ce qui est, légalement, une complicité de vol à
main armée, de massacre en réunion et de génocide
qui est, paraît-il, imprescriptible. Si les normes juridiques
en vigueur dans nos pays étaient appliquées, les
partisans du CAJPO et tous autres partisans de la création
d'un Etat palestinien sur 22% de la Palestine devraient être
en prison pour complicité de crime contre l'humanité.
Rappelons que les résolutions votées aux Nations
Unies après l'invasion de 1967, appelaient simplement les
Israéliens à évacuer les territoires occupés.
Le partage de la Palestine a été décidé
par les Nations Unies en 1947, au mépris total des droits
les plus élémentaires des populations locales. Cette
illégalité totale ressort encore davantage si on
examine le cas d'autres territoires, qui eux avaient été
plus ou moins placés sous la tutelle des Nations Unies,
comme l'Erythrée, la Nouvelle-Guinée hollandaise,
le Sud-Ouest africain devenu Namibie, et d'autres. Partout, certaines
formes, fort peu démocratiques au demeurant, de consultation
des populations, ou au moins des "notables", avaient
été pratiquées. Ce ne fut pas le cas en Palestine
où le honteux retrait des Anglais a précipité
le pays dans la guerre. Pour nous, mais pas pour le CAJPO et ses
clones, la guerre et le droit sont deux choses entièrement
différentes.
L'APOCALYPSE
DES IMBÉCILES
The prominent Dutch
magazine Elsevier has published a conversation with Dutch-Israeli
military historian Martin van Creveld.
"We are destroying
ourselves."
"In Israel
a scenario of doom is taking shape."
- Interview with the much
reviled Dutch-Israeli Military Historian Martin van Creveld,
an internationally known and controversial professor of military
history at the Hebrew University in Jerusalem. He foresees only
extreme developments for the appreciable future. The methods
by which Israel is currently combating the Intifada are doomed
to failure. The chances for peace and the founding of a Palestinian
state are visibly diminishing. A conversation with a pessimist,
who, as he himself says, is reviled in his own country.
- Interviewer: Your specialty
is war. Is what's going on here war at all?
- Creveld: Certainly, although
the Palestinians have no government, no army, and no [nationality].
Everything is in chaos. That's why we won't win the war, either.
If we could identify and eliminate every terrorist, we'd win
this struggle within forty-eight hours. The Palestinian administration
has the same difficulties. Even if Arafat decided to comply with
our conditions and surrender tomorrow, it's virtually certain
that the Intifada would continue.
-
- Interviewer: Are there
any similarities on the Israeli side?
- Creveld: If the dispute
lasts much longer, the Israeli government will lose control of
its people. For people will say: "If government can't protect
us, what on earth can they do for us? If the government can't
guarantee that we'll be alive tomorrow, what good are they? We'll
defend ourselves."
- Interviewer: So Israel
is beaten in advance?
- Creveld: On that I'll
quote Henry Kissinger: "In campaigns like this the antiterror
forces lose, because they don't win, and the rebels win by not
losing." That certainly applies here. I regard a total Israeli
defeat as unavoidable. That will mean the collapse of the Israeli
state and society. We'll destroy ourselves. [C'est exactement
ce que nous pensons de cette situation; ce n'est qu'une question
de temps ]
- Interviewer: Is there
any point to the recent Israeli military offensive?
- Creveld: This offensive
is totally useless; it's only further enraging the Palestinians.
Perhaps there will be a short-lived calm, but in the end there
will even more suicide attackers.
- Interviewer: Is there
any hope?
- Creveld: If I were Arafat,
I wouldn't stop either. I'd only cease in exchange for a very
far-reaching political accord. And it seems as if we have a government
[under Sharon-tr.] that won't make Arafat such an offer. If elections
were held today, the Left would be thoroughly beaten.
- Interviewer: Some maintain
that it is Israel's foreign enemies that keep the country unified.
- Creveld: That's right.
I only wish that there were foreign enemies, but that isn't the
case. We've fought our external enemies for so many years. Each
time there was a war, we took a mighty hammer to our foes, and
after being defeated a few times, they left us alone. The problem
with the Palestinian revolt is that it doesn't come from without,
but rather from within. Therefore we can't avail ourselves of
the hammer.
- Interviewer: Is the solution,
then, to keep the Palestinians outside the borders?
- Creveld: Exactly, and
right now there's nearly unanimous agreement on that. We ought
to build a wall "so high, that not even a bird can fly over
it." The only problem is: where to put the border? Since
we can't decide whether the territories conquered in 1967 should
be included, for the time being we improvise a little. We're
building a series of little walls, which are much more difficult
to defend. From a military standpoint this is very stupid. Every
supermarket has gradually acquired its own living wall of security
guards. Half the Israeli population is guarding the other half
--unbelievable. Aside from the fantastic waste, it's almost totally
useless.
- Interviewer: Does that
mean that the Palestinians stay within the borders?
- Creveld: No, it means
that they all get deported. The people who strive for this are
waiting only for the right man and the right time. Two years
ago only 7 or 8 percent of Israelis were of the opinion that
this would be the best solution, two months ago it was 33 percent
and now, according to a Gallup poll, the figure is 44 percent.
- Interviewer: Will that
ever be possible?
- Creveld: Sure, since desperate
times give rise to desperate measures. Today there's a fifty-fifty
split on where the border should run. Two years ago 90 percent
wanted the wall built along the old border. That has completely
changed now, and if things continue, if the terror doesn't stop,
in another two years perhaps 90 percent will want to build the
wall along the Jordan. The Palestinians talk of "summutt,"
meaning hang tough, cling to the ground and the soil. I have
enormous respect for the Palestinians. They fight heroically.
But if we in fact want to strike across the Jordan, we would
need only a few brigades. If the Syrians or the Egyptians were
to try to stop us, we'd wipe them out. Ariel Sharon is leader.
He never improvises: he always has a plan.
- Interviewer: A plan to
deport the Palestinians?
- Creveld: I think it's
quite possible that he wants to do that. He wants to escalate
the conflict. He knows that nothing else we do will succeed.
- Interviewer: Do you think
that the world will allow that kind of ethnic cleansing?
- Creveld: That depends
on who does it and how quickly it happens. We possess several
hundred atomic warheads and rockets and can launch them at targets
in all directions, perhaps even at Rome. Most European capitals
are targets for our air force.
- Interviewer: Wouldn't
Israel then become a rogue state?
- Creveld: Let me quote
General Moshe Dayan: "Israel must be like a mad dog, too
dangerous to bother." I consider it all hopeless at this
point. We shall have to try to prevent things from coming to
that, if at all possible. Our armed forces, however, are not
the thirtieth strongest in the world, but rather the second or
third. We have the capability to take the world down with us.
And I can assure you that that will happen, before Israel goes
under.
- Interviewer: This isn't
your own position, is it?
- Creveld: Of course not.
You asked me what might happen and I've laid it out. The only
question is whether it is already too late for the other solution,
which I support, and whether Israeli public opinion can still
be convinced. I think it's too late. With each passing day the
expulsion of the Palestinians grows more probable. The alternative
would be the total annihilation and disintegration of Israel.
What do you expect from us?
- This interview was conducted
by Ferry Biedermann in Jerusalem.
- <http://www.de.indymedia.org/2003/01/39170.shtml>
- (Traduit du hollandais
en allemand)
UN
PETIT ACCIDENT
- Extrait d'une intervention
de Guy Sorman lors de l'émission de Franz-Olivier Giesbert,
"Culture et dépendances" du 8 janvier 2003:
"L'Etat d'Israël est un produit de l'histoire idéologique
du XIXe siècle (...). C'est un accident historique, et
je ne vois pas comment il va pouvoir tenir beaucoup plus longtemps
que n'avaient tenu le royaume de Jérusalem ou le royaume
de Salomon."
- Extrait des pages 299-300
du bouquin de Sorman:
- "Etes-vous juif
?" Au cours de ma déjà longue existence protégée
d'intellectuel français né après l'Holocauste,
cette question ne me fut jamais posée qu'une seule fois,
sur un mode agressif. C'était en Palestine, en l'an 2000,
à l'entrée de la ville d'Hébron qui se trouvait
cisaillée d'enclaves sous contrôle tantôt
israélien, tantôt palestinien. Une sentinelle, très
noire de peau, dont je ne devinai pas l'appartenance, me demanda
en anglais si j'étais juif. "Et vous ?" lui
répondis-je. De confession chrétienne, l'ami palestinien
qui m'accompagnait démêla la situation qui devenait
tendue. Le soldat était un israélien d'origine
éthiopienne : un Falasha reconnu comme juif en un temps
où Israël manquait d'immigrés nouveaux pour
meubler les bas échelons de la nation. Les Russes n'étaient
pas encore arrivés ! Le soldat ne m'avait demandé
ma religion que pour me protéger: en pénétrant
en territoire palestinien, les juifs courraient des risques dont
il voulait m'avertir à défaut de m'en détourner.
Si j'étais chrétien ou musulman, ma sécurité
échappant à sa responsabilité, j'avais le
droit de me faire tuer de mon plein gré. J'hésitai.
Je déclarai ce jour là que j'étais chrétien:
n'était-ce point ce que mon père avait déclaré
à des gendarmes français venus l'arrêter
à Agen en 1942 ? Ceux-là avaient feint de le croire."
- Les enfants de Rifaa
- musulmans et modernes
de Guy Sorman, Fayard.
LE
BON EXEMPLE
Cukierman, (plus con tu meurs) président
du CRIF, qui vient de critiquer «l'alliance rouge-brun-vert»
avait confié au quotidien israélien Ha'aretz:: "Lorsque
Sharon est venu en France je lui ai dit qu'il doit absolument
mettre en place un ministère de la propagande, comme Goebbels."
APRÈS
LA DÉNAZIFICATION
APRÈS LA DÉSTALINISATION
ENFIN LA DÉSIONISATION
Les "pacifistes"
sous influence sioniste ? Tous, pratiquement !
- par Dave Kersting
- Introduction, par Israël
Shamir
- "Mon excellent ami,
Abe Hayeem, d'Angleterre, qui est un ami de la Palestine, m'a
écrit ce qui suit : «Les juifs sont à l'avant-garde
des mouvements de résistance; ce sont des éclaireurs
des mouvements de protestation et de protection de l'environnement
(comme le montrent la lutte anti-apartheid et la lutte pour les
droits civiques aux Etats-Unis, dans les années 1960)
ainsi que des différents groupes pacifistes et activistes
en Israël/Palestine »
- Il m'a fallu quelque temps
pour relire et méditer ce propos A l'évidence,
Abe désirait dire quelque chose qui fût positif,
au sujet des juifs. Mais la réalité est-elle aussi
idyllique qu'il la présente ? Je n'avais pas de réponse
à cela, jusqu'à ce que je reçoive une interview
éclairante du Dr Francis Boyle, par Dennis Bernstein,
paru dans Covert Action Quarterly n· 73 (été
2002).
- Dans cette interview,
le Dr Boyle déclarait :
- Amnesty International,
et d'autres ONG de défense des droits de l'homme, ont
tout fait pour détourner la discussion et la condamnation
des massacres de Jénine, comme elles avaient, par le passé,
bloqué la condamnation des massacres israéliens
au Liban. «Aucune de ces ONG n'a rien dit, toutes n'ont
absolument rien fait, au sujet des 20.000 Arabes tués
au Liba ». Qui insistait pour que cela soit fait se voyait
«exclu du débat par des membres pro-israéliens
de leur conseil d'administration.» Durant vingt ans, ces
ONG se sont abstenues d'utiliser l'expression «crimes de
guerre» lorsque les exactions en cause étaient du
fait d'Israël. Amnesty a avalisé l'infâme histoire
des couveuses koweïtiennes, qui joua un rôle déterminant
dans le tournant à cent quatre-vingt degrés opéré
par l'opinion publique américaine en faveur de la Guerre
du Golfe. Au conseil d'administration d'Amnesty International
se trouvent un grand nombre de pro-israéliens, qui font
tout, absolument tout leur possible afin d'empêcher --
le cas échéant, de saboter, de faire avorter et
de faire obstruction à -- toute action effective en ce
qui concerne (les atteintes aux droits de l'homme perpétrées
par) Israël.
- Boyle va plus loin encore
:
- Le lobby israélien
joue un rôle extrêmement important dans l'orientation
d'Amnesty International USA. Ses agents exercent sur elle des
pressions énormes, devant lesquelles Amnesty se prosterne
volontiers. Nous devons nous intéresser à la coïncidence
étrange qu'il y dans la double constatation que «les
juifs sont aux avant-postes», comme l'écrit Abe
Hayeem, et qu'il existe un regrettable passif de «sabotage
et d'obstruction» contre toute action effective au sujet
des violations des droits de l'homme perpétrées
par Israël, comme le relève Francis Boyle.
- Une comparaison nous est
offerte par un ouvrage récent consacré à
Robert Maxwell, ex-agent du Mossad et truand patenté.
On y trouve des pages intéressantes sur la pénétration
des forces sionistes au coeur même de la Russie soviétique
et d'autres pays d'Europe de l'Est. Ces forces «ostensiblement
amicales» ont fini par mettre à bas le communisme,
en 1991. Nous devons par conséquent être conscients
du danger que représente l'entrisme sioniste au coeur
des forces progressistes, en Occident, aussi.
- La lettre inspirée
et pleine d'émotion de Dave Kersting vient nous rappeler
l'urgente nécessité de désioniser le mouvement
pacifiste aux Etats-Unis et en Europe. Nous devrions passer nos
propres coeurs au peigne fin afin d'y «rechercher, en vue
de les détruire» les moindres adhérences
de chauvinisme juif, et d'être reconnaissants à
nos amis lorsqu'ils ont l'amabilité de nous les faire
remarquer. Par ailleurs, la présomption selon laquelle
«untel est innocent tant que sa culpabilité n'a
pas été démontrée» n'a pas
encore été totalement éradiquée.
Beaucoup de nos camarades juifs d'origine ont réussi à
sortir du lavage de cerveau nationaliste; c'est pourquoi l'article
«Tous, pratiquement» doit être considéré
comme une hyperbole très poétique." I. Sh.
Et maintenant l'article de Dave Kersting
- John Wheat Gibson demande
:
- "Qui sont donc ces
(fameux) dirigeants du mouvement anti-guerre «sous influence
sioniste» ? Personnellement, je n'en ai jamais rencontré"
- Moi, Dave Kersting, je
lui réponds ceci :
- Tous, pratiquement, durant
les années de guerre au Vietnam -- époque où
il était généralement considéré
«antisémite» de dire qu'Abba Eban avait admis
devant l'ONU qu'Israël avait déclenché l'attaque
initiale dans la guerre des Six jours (ce qui était bien
entendu la stricte vérité). A l'époque,
«tout le monde savait» que «les Arabes»
avaient attaqué Israël, et seul des «antisémites»
auraient suggéré qu'Israël fût capable
moralement de commettre une chose aussi blâmable
- Tous les pacifistes, pratiquement,
dans les années 1970, lorsque le manque d'intérêt
pour le nettoyage ethnique de la Palestine, financé pourtant
par nos impôts, a permis qu'il n'y ait plus une seule bonne
raison pour l'existence même, tout simplement d'un mouvement
anti-guerre ! (C'était l'époque «Peace and
Love», en effet, ndt)
- Tous, pratiquement, en
1982, lorsque personne ne protesta contre le financement du massacre
au Liban. Lorsqu'Ariel Sharon vint à San Francisco, quelques
semaines seulement après les massacres de Sabra et Chatila,
les organisateurs des mini-protestations qui se déroulèrent
contre sa venue bannirent explicitement tout signe ou tout tract
qui pût contenir la moindre critique d'Israël ou du
sionisme. Nous étions tous supposés prétendre
que Sharon était un renégat, et que ses actions
pas gentilles, pas bien du tout, n'étaient en rien inhérente
au nettoyage ethnique de la Palestine (intrinsèquement
lié au sionisme) ni en sa perpétuation.
- Tous, pratiquement, tout
au long des années 1980, où des déclarations
ouvertement racistes contre «les Arabes» abondaient
sur les tableaux de presse du Jewish Student Board (l'Union des
Etudiants juifs américains) et des Hillel Students à
l'Université de Berkeley (Californie), jour après
jour, tout le monde semblant ne rien remarquer ou n'avoir aucune
objection -- en dépit des informations d'importance nationale
qui auraient pu être apportées si une campagne appropriée
avait été entreprise afin de dénoncer ce
racisme ouvert. Personne, dans aucun des groupes de gauche ou
progressistes, ne désirait discuter d'une campagne de
cette nature.
- La position constante
du CISPES (Committee in Solidarity with the People of El Salvador)
(Comité de solidarité avec le peuple du San Salvador)
consistait à affirmer qu'«Israël, c'est différent»
et des tentatives ultérieures pour discuter de cette question
furent repoussées par un flot d'obscénités
généralement réservées au trust (impérialiste)
General Foods.
- A la fin des années
1980, quand Israël inaugura la politique, à l'époque
controversée mais aujourd'hui admise, consistant à
utiliser des balles réelles contre des enfants jetant
des pierres, au cours de la première Intifada, aucun militant
pour la paix, aucun militant pour l'égalité ethnique,
n'a manifesté la moindre volonté de s'opposer à
leur soutien objectif à ces exactions (qu'ils finançaient
de leurs impôts comme tous les Américains), en les
dénonçant à haute et intelligible voix.
- En 1991, lorsque Saddam
Hussein proposa de se retirer du Koweït, à l'unique
condition qu'Israël soit contraint lui aussi de se plier
aux résolutions de l'ONU relatives à la Palestine,
équivalant à celle que la coalition emmenée
par les Etats-Unis était en train ostensiblement d'imposer
à l'Irak, des milliers de manifestants «anti-guerre»
sortirent d'on ne sait d'où, prétendant que non,
non les Israéliens ne massacraient pas des Arabes volontairement,
depuis des dizaines d'années (avec leurs impôts),
et perpétuèrent cet aveuglement volontaire en adoptant
le mythe spécifique selon lequel l'agression contre l'Irak
n'équivalait en rien le rejet de la responsabilité
d'Israël, mais qu'il s'agissait, n'est-ce pas, du «pétrole»
! ? ! (Veuillez noter, je vous prie, que les Etats-Unis ne se
sont pas emparés des champs pétrolifères
irakiens, par la suite, bien que leur victoire eût été
aussi complète qu'il eût été possible).
- Lors des premiers festivals
«Pas de Sang pour le Pétrole» (tout un programme
ndt), le problème palestinien, et le lien direct avec
la Palestine, furent nettement occultés par les leaders
«anti-guerre», sous couvert de ce thème éculé,
datant au minimum des années trente: «Le sang des
troupes de notre classe laborieuse (est répandu) pour
les plus grands profits pétroliers des capitalistes».
Aucun des leaders du mouvement anti-guerre n'a jamais élevé
la moindre objection à l'effusion du sang arabe, perpétrée
à travers notre financement massif des politiques israéliennes
ouvertement racistes, et Israël ne fut surtout pas mentionné
par les orateurs, excepté lorsqu'ils rendaient hommage
aux foules rassemblées, pour les féliciter -- avec
quelle condescendance ! -- de leur innocence de toute «stigmatisation
d'Israël».
- Tous, pratiquement, durant
les quatre premiers mois de la seconde Intifada, tandis qu'Israël
et ses financiers américains volontaires (y compris virtuellement
tous les leaders anti-guerre qui ne gardèrent bien de
protester) assassinait 84 enfants palestiniens, avant que le
premier enfant israélien ne soit tué par un renégat
palestinien. Nous, qui avons pourtant tenté de susciter
un débat sur ce suet, parmi ces leaders anti-guerre qui
acceptaient encore de nous parler, en avons trouvé en
grand nombre qui, bien loin d'être seulement «sous
influence sioniste», étaient des sionistes déclarés,
dans leur refus de soutenir le droit au retour des Palestiniens
(et donc, par leur exigence que soit perpétuée
la violence raciste interdisant aux familles palestiniennes déplacées
de revenir dans ce qui pouvait rester de leurs foyers), et dans
leur soutien ouvert à une solution «à deux
Etats» dans laquelle la suprématie ethnique juive
serait maintenue par la violence, en violation des droits des
Palestiniens, devenus indésirables, dans la plus grande
partie (sinon la totalité) de la Palestine.
- Tous, pratiquement, dans
les mois ayant succédé au 11 septembre, tandis
que l'escalade des horreurs se poursuivait en Palestine, sans
qu'aucune protestation audible ne s'élevât, mis
à part celle des petits groupes, isolés, de pacifistes
authentiques.
- Tous, pratiquement, dans
les mois ayant succédé au 11 septembre, étant
donné que les «protestations anti-guerre»
étaient réservées au problème afghan,
et en dépit du lien constamment établi avec la
Palestine par Oussama Bin Laden (cible alléguée
de notre effort de guerre). Les thèmes -- constants --
de ces manifestations étaient: Arrêtez la guerre
! (mais seulement en Afghanistan) ; Arrêtez la chasse au
faciès ! (mais seulement aux Etats-Unis) et Arrêtez
les atteintes aux libertés civiques ! (mais seulement
à nos libertés civiques: les militants anti-guerre
refusant d'objecter au financement -- par nos impôts --
d'attaques infiniment pires contre les libertés civiques
et les droits humains des Arabes palestiniens, en raison (sans
doute ?) de leur indignité ethnique dans notre Etat juif
établi sur leur territoire).
- Dans l'ensemble de ces
actions de protestation, la pancarte la plus courante disait
: «La justice, pas la vengeance !», comme s'il s'agissait
de suggérer que la populace non éduquée
eût une préférence pour la vengeance sur
la justice Des militants pour l'égalité des droits
se pointaient aux manifs, à l'occasion, avec des pancartes
dénonçant de manière explicite les raisons
fondamentales de ces guerres de diversion -- c'est-à-dire:
les atrocités effrontément racistes perpétrées
contre les Palestiniens -- mais nous étions alors court-circuités
par les pacifistes «consensuels», qui avaient sans
doute le sentiment qu'en appeler à une cessation de la
plus violente campagne d'un racisme d'Etat jamais aussi ouvertement
observée dans l'histoire, cela eût été
par trop «conflictuel» ou une prise de position par
trop «radicale».
- Les gens simples -- tout
simplement opposés au racisme, et non endoctrinés
à accepter le relativisme «progressiste» sioniste
-- répondaient bien mieux à nos slogans et affiches
qu'ils ne le faisaient au mot d'ordre (vague et qui ne mange
pas de pain) omniprésent : « La justice, pas la
vengeance ! »
- Dans mon coin, le Comté
de Marin (de gauche) en Californie, des militants pour l'égalité
des droits civiques, qui tentaient poliment de discuter de la
nécessité de mettre un terme à notre soutien
volontaire (par nos impôts) à la violence du racisme
d'Etat israélien -- et d'inclure cette nécessité
dans les mots d'ordre des manifestations contre la guerre en
Afghanistan, puis, plus tard, en Irak -- ont été
menacés par les leaders du mouvement anti-guerre, agressés
physiquement, même, par l'un d'eux, et accusés (faussement,
bien entendu) d'antisémitisme par plusieurs.
- Partout ailleurs où
le sionisme est critiqué, la diffamation d'«antisémitisme»
est rejetée avec mépris comme un vieux truc éculé
du sionisme. Mais pas à la direction du mouvement anti-guerre,
qui s'avère être elle-même une des sources
de cette calomnie.
- Des tentatives de discuter
de la nécessité d'inclure le problème palestinien
-- essentiel dans l'argumentation contre la guerre contre l'Irak
-- ont été systématiquement ignorées
par pratiquement tous les dirigeants de l'action actuelle, et
Richard Becker en personne, représentant l'IAC (Comité
contre la Guerre en Irak) et l'appel ANSWER a mis un coup d'arrêt
à des discussions de cette nature en déclarant
qu'«affirmer que les sionistes exercent une action indue
sur le gouvernement américain, c'est être "antisémite"».
Il est très facile de démontrer que les horreurs
racistes indéniables et non déguisées perpétrées
par Israël contre les Palestiniens constituent la seule
faille éthique dans l'ensemble de l'idéologie américano-israélienne
plaidant dans le sens d'une guerre contre l'Irak; mais ces arguments
n'ont jamais été tolérés par le leadership
consensuel de la mouvance anti-guerre.
- Depuis des décennies,
les sionistes ont réussi à camoufler les réalités
et la signification de la Catastrophe palestinienne, dans les
constantes guerres «israélo-arabes». Le tout
petit nombre de militants anti-guerre qui ne travaillent pas
sous contrôle mental sioniste savaient bien que cela n'était
qu'une question de temps, et que la réalité fondamentale
du nettoyage ethnique perpétré par Israël
-- à savoir l' « Etat-colon » juif, officiel
et ouvertement déclaré, imposé à
la Palestine multiethnique -- finirait bien un jour par émerger
des nuages de fumée répandus par les sionistes.
Nous avons toujours pensé que lorsque cet énorme
tort viendrait au grand jour -- apportant un argument éthique
indiscutable, allant bien au-delà de tout ce que nous
avions eu à notre disposition au sujet du Vietnam, de
l'Amérique Centrale, etc -- le mouvement anti-guerre devrait
sortir de son coma moral, et protester. Nous n'avions jamais
cauchemardé au point d'imaginer que la formation et le
conditionnement sionistes auraient perfusé si profondément
dans la direction des mouvements anti-guerre que, le temps finalement
venu -- et cela est advenu il y a exactement deux ans -- Israël
serait totalement libre de massacrer autant de civils qu'il lui
plairait, et cela au beau milieu d'un scénario officiellement
raciste, comportant l'érection d'un mur raciste et que
les dirigeants de nos mouvements anti-guerre continueraient à
vouloir nous imposer un silence discret !
- Je connais un certain
nombre de leaders anti-guerre locaux, capables de rassembler
chacun de quarante à cinquante personnes afin de protester
contre les assassinats racistes d'enfants, etc et il est vrai
qu'ils ne sont pas sous influence sioniste. Hier, le 18 janvier,
nous étions virtuellement invisibles, perdus dans la marée
humaine de la manifestation géante organisée par
les leaders du mouvement anti-guerre qui veillèrent à
s'assurer que le problème palestinien n'apparaisse --
tout au plus -- que sur un demi pour-cent des pancartes et des
tracts distribués. Aucun des orateurs n'a jugé
bon de mentionner le racisme d'Israël -- pourtant l'unique
problème -- alors même qu'il représente le
lien essentiel et le plus facile à dénoncer, car
moralement absolument indéfendable, dans l'ensemble de
l'idéologie de la guerre contre l'Irak. Les deux dernières
lettres de l'acronyme 'ANSWER' (ce mot signifie Réponse,
et il est composé des initiales de American Nation to
Stop the War and End Racism: Action de la nation américaine
pour arrêter la guerre et mettre un terme au racisme.)
ER, les deux dernières lettres, signifient «mettre
un terme au racisme», mais cela ne s'applique apparemment
pas aux huit millions de dollars payés quotidiennement
par les contribuables américains afin de financer les
atrocités racistes perpétrées par Israël
contre les Palestiniens
- Il faut garder présent
à l'esprit qu'une déclaration convenue, ou un commentaire
contre le sionisme ou Israël, une fois en passant, ne sauraient
suffire à démontrer une réelle opposition.
Même une taupe sioniste professionnelle, émargeant
au Mossad, ne saurait faire moins que de sacrifier à ce
minimum indispensable, si elle veut rendre vraiment effectif
son objectif de silence généralisé, dans
le monde réel, qui est de persuader les pacifistes authentiques
du fait que le problème palestinien ne mérite pas
réellement qu'on l'évoque.
- Parmi les autocollants
anti-guerre ou pacifistes que l'on voit collés aux pare-chocs
des bagnoles, dans votre quartier, par exemple, quel pourcentage,
d'après vous évoquent-ils la Palestine ? Ici, dans
la région de la Baie de San Francisco, il y en a, tout
au plus, 0,2 % Je vais vous expliquer pourquoi: celui qui est
sur le pare-chocs de la tire de mon frangin, plus celui qui est
sur ma bagnole sont les deux autocollants, sur environ les dix
mille qui peuvent exister dans la région Voilà
aussi qui, statistiquement, démontre la domination sioniste
sur la direction du mouvement anti-guerre ! Quels leaders anti-guerre
connaissez-vous, qui protestent de façon audible contre
le racisme sioniste, et combien de personnes sont-ils capables
de réunir aussi efficacement que possible, s'ils existent
? Sait-on jamais, les principaux dirigeants du mouvement seront
peut-être contraints d'emboîter le pas, le cas échéant
?
- Enfin, permettez-moi de
vous donner ce petit «tuyau»:
- Si, vraiment, vous avez
envie de rencontrer un leader sous influence sioniste du mouvement
anti-guerre, il vous suffit de vous approcher de l'estrade au
prochain rassemblement anti-guerre, et de vous présenter
à lui
- 20 janvier 2003; traduit
de l'anglais par Marcel Charbonnier.
- AMFP janvier 2003
Nous devrions, et en fait nous devrons,
nous aussi, désioniser le mouvement contre la guerre. On
connaît la vieille blague: qu'est-ce qui empêche qu'on
parle yiddish au comité central de la Ligue communiste
? C'est la présence de Daniel Bensaïd...
A l'heure actuelle, on voit les trotzkystes,
surtout ceux de la Ligue, qui s'agitent comme des damnés
pour empêcher l'opposition à la guerre et à
la répression israélienne de se radicaliser. Il
ne saurait être question de remettre en cause le sacrosaint
droit d'Israël "à la sécurité".
Cet euphémisme pourrait prêter à rire si la
situation n'était pas si tragique. Krivine poi poi est
allé lui-même en Palestine témoigner du fait
qu'on finirait bien par trouver un arrangement, au plus grand
profit des juifs, évidemment. Le coup d'Oslo, ils veulent
le refaire, même si Arafat n'est plus très chaud
pour jouer au kollabo. La fraction ex-stal, genre Daeninckx, est
carrément achetée et n'ouvre pas le bec. Le mot
Palestine est inconnu chez ces gens-là. Les chrétiens
de gauche supplient tous les jours les sionistes de leur en mettre
un coup dans la tronche, pour prix de leurs innombrables péchés.
Les communistes, n'ayant plus rien ni dans le ventre ni dans la
tête, se comportent comme le canard que la fermière
a décapité. Les socialistes, eux, sont activement
sionistes, enthousiasmés par les massacres. Ils demandent
du raisiné à plus soif. Jospin le Caillasse, et
sa bande, avec Strauss-Kahn qui se faisait élire sur le
thème "ce qui est bon pour Israël est bon pour
Sarcelles", tous ces gens ont le massacre colonial dans les
gènes. Quant aux intellectuels de gauche, assoupis, gavés
de pâtée socialiste, oublieux de leur passé
protohistorique, ils ne rêvent que d'une chose: voir la
castagne à la télé en se demandant s'ils
auraient pu faire mieux. Il en résulte que le mouvement
contre la guerre et le mouvement de soutien à la libération
de la Palestine est vermoulu, rongé de partout par les
sionards de gauche, qui veulent en assurer la direction pour éviter
de causer la moindre peine à leurs cousins qui sont officiers
sur le front de Gaza ou de Ramallah et qui pilonnent du bougnoule
tous les jours.
Il faut évidemment faire le tri.
Nous y reviendrons. Mais un premier test est très simple:
demandez à celui ou celle qui est en face de vous s'il
est pour une solution en Palestine qui passe par deux Etats ou
un seul Etat. Les racistes, forcément, préfèrent
toujours deux Etats. C'était le rêve de l'apartheid...
LES
CERVEAUX CONGELÉS DE LA GAUCHE
Mes ennemis, je m'en charge. Protégez-moi
de mes amis !
- Les militants pro-palestiniens
et les Palestiniens
- par Michael Neumann
- Si la situation des
Palestiniens semble désespérée, ce n'est
pas simplement à cause des agissements d'Israël.
C'est aussi parce que la plupart des militants pro-palestiniens,
tout en ne cessant de geindre au sujet de l'alliance américano-israélienne,
n'épargnent aucun effort pour faire qu'elle perdure. S'ils
le font, c'est parce qu'ils sont comme unis par les liens du
mariage catholique avec des présupposés propres
à la gauche.
- Comment cela se manifeste-t-il
? Confrontée à la réalité que l'un
des pays les plus puissants du monde -- je parle ici, bien entendu,
d'Israël -- est en train d'écraser les Palestiniens,
la gauche persiste à se méprendre et à voir
en Israël une frêle marionnette, ce qui confère
immédiatement aux Etats-Unis le statut du marionnettiste.
Etant donné que le marionnettiste doit bien avoir une
motivation quelconque pour le spectacle de marionnettes, Israël
devient aussitôt un instrument au service des intérêts
américains. C'est là l'erreur fondamentale, car
cela a tendance à impliquer très logiquement que
tout gouvernement américain sain d'esprit «se devrait»
de soutenir Israël. En effet, tout gouvernement sain d'esprit
n'a-t-il pas pour mission première de promouvoir les intérêts
de son propre pays ?
- Comme toutes les stratégies
catastrophiquement erronées, celle-ci est néanmoins
basée sur une vérité. L'engagement scandaleux,
extravagant, des Etats-Unis envers Israël devrait bien entendu
être stoppé immédiatement. Mais il n'en reste
pas moins que c'est bien Israël qui commet les crimes, pas
les Etats-Unis, et ces crimes ne sont même pas commis à
l'instigation des Etats-Unis. L'Amérique est une andouille,
dans cette affaire, une complice dupée, et non une co-conspiratrice.
Le fait, énorme mais ignoré, fondamental dans la
problématique palestinienne, c'est que l'Amérique
n'est pas, comme la gauche aime tellement à le penser,
en train de poursuivre on ne sait quel intérêt vital
à travers son alliance avec Israël. Au contraire,
l'Amérique agit contre ses propres intérêts
vitaux. Et, par "Amérique", je n'entends pas
parler seulement des Américains formidables, aussi réels
que la glèbe, comme on en voit dans les films de Denzel
Washington. J'entends bien par "Amérique", aussi,
le monde américain des affaires et le gouvernement.
- A l'époque où
il y avait encore des communistes, les Etats-Unis avaient une
raison paranoïaque, mais au moins était-elle vaguement
plausible, de s'allier avec Israël. Israël allait se
charger d'empêcher les communistes arabes d'échapper
à notre contrôle. Les Etats-Unis avaient désespérément
besoin d'un fort potentiel militaire dans la région, car
"échapper à notre contrôle" voulait
dire, pour les communistes arabes, être capables, le cas
échéant, de fournir des bases à l'Armée
Rouge. Mais les communistes ont disparu du paysage depuis bien
longtemps. Tout le monde s'y est mis, pour les balayer: d'authentiques
nationalistes, comme Nasser, des forces politiques fortement
enracinées, comme le parti ba'ath de Syrie, des réactionnaires
comme les gouvernants des émirats du Golfe, les Américains,
Israël, sans oublier les fondamentalistes musulmans, que
les derniers cités se chargèrent de cultiver.
- C'était alors
-- rappelez vous, le Vietnam, la Guerre d'Octobre -- une époque
où aucune mouvance n'était jugée trop maléfique
pour rejoindre le club, pour peu qu'elle combattît le communisme.
C'est l'Amérique de cette époque (révolue)
qui continue à vivre dans les cerveaux congelés
de la gauche. Combien de régimes affreux les Etats-Unis
soutenaient-ils, dans les années 1970 ? Israël était,
si ça se trouve, le moins pire d'entre eux tous. Il y
avait les Sud-Vietnamiens, les colonels grecs, Pinochet et toute
une brochette de salauds patentés dans l'ensemble de l'Amérique
latine -- au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Paraguay,
au Guatemala, au Salvador, au Panama, en République Dominicaine.
Il y avait aussi les Sud-Africains, chez eux, mais aussi en Angola,
en Namibie, au Mozambique. Il y avait les massacres en Indonésie,
il y avait le Shah d'Iran. J'en oublie sans doute bien d'autres,
pas meilleurs.
- Mais (l'avez-vous remarqué
?) nous ne sommes plus en 1975. Je ne suis pas certain que l'Amérique
soutienne aujourd'hui un seul régime qui soit aussi repoussant
que ses alliés de naguère. Bien entendu, les Etats-Unis
continuent à pratiquer un commerce d'armements florissant
avec toutes sortes de gouvernements horribles et, comme toujours,
ils continuent à conclure avec eux des accords économiques
bancals. Mais ces gouvernements, de pays tels l'Indonésie,
le Koweït ou l'Argentine, ne sont pas plus les clients de
l'Amérique qu'ils ne le sont de la France, de la Grande-Bretagne
ou de l'un quelconque des autres pays qui entretiennent des relations
d'affaires avec eux (de plus, la plupart d'entre eux ne sont
pas aussi épouvantables que les clients des Etats-Unis
de naguère). Pour quelqu'un qui serait essentiellement
obnubilé par la punition des péchés des
Etats-Unis, le changement pourrait sembler n'avoir aucune espèce
d'importance. Mais pour quiconque veut réellement exercer
une influence sur le gouvernement américain, ce changement
est fondamental. Lorsqu'on examine les objectifs politiques concernés,
il y a une grande différence entre le genre de soutien
que les Etats-Unis accordent à Israël aujourd'hui
et celui qu'ils apportaient à leurs Etats clients durant
les années 1970.
- En 1975, l'Amérique
soutenait ses amis insortables parce qu'elle voulait ce qu'eux
même désiraient. Elle voulait que les communistes,
les dissidents et les révolutionnaires soient torturés
et tués. Elle voulait que cela soit fait par procuration,
et elle conspirait de manière active avec les pires gouvernements
qui soient sur Terre, à cette fin. Si l'Amérique
ne conspire plus avec ce genre de gens, c'est essentiellement
parce qu'elle a obtenu ce qu'elle voulait. Mais le soutien américain
à Israël a toujours été différent,
de tout temps.
- L'Amérique ne
veut absolument pas ce qu'Israël veut, et elle ne l'a jamais
voulu. L'Amérique n'a jamais eu le moindre désir
de tuer des Palestiniens, ni de prendre leurs terres et leurs
maisons, ni de les conduire au désespoir. Si l'Amérique
a toléré les outrages de son allié/protégé,
c'est à la manière dont un chef de gang peut tolérer
les déviances sexuelles sadiques d'un subordonné.
Mais, à l'instar du chef de gang de notre exemple, sans
pour autant partager ses goûts pervers.
- Mais si l'Amérique
ne partage pas les objectifs d'Israël, que retire-t-elle
donc de son soutien à Israël ? La gauche est devenue
une véritable acrobate contorsionniste, dans ses tentatives
désespérées d'expliquer ce phénomène.
C'est le pétrole, dit-elle. Cette explication accorde
une importance excessive au rôle joué par le pétrole
dans la politique étrangère américaine,
et elle n'aurait pas une grande pertinence, même si ces
assomptions étaient crédibles.
- L'invocation de la politique
pétrolière découle dans une large mesure
d'un crédit beaucoup trop important accordé à
l'expression, par les gouvernements américains successifs,
de leurs préoccupations au sujet de l'approvisionnement
pétrolier américain sur le long terme. Naturellement,
des officiels du gouvernement américain continuent à
exprimer cette préoccupation, de temps à autre.
Les compagnies pétrolières adorent ça, et
d'ailleurs la préoccupation n'est pas du tout infondée.
Mais il y a une grosse différence entre être préoccupé
par un problème et en faire la force orientant l'ensemble
de la politique étrangère d'un pays donné.
J'en veux pour preuve la supposée politique pétrolière
censée diriger l'action des Etats-Unis en Asie centrale.
On en fait des tonnes sur l'engagement (pas franchement enthousiaste)
de la compagnie Unocal au Kazakhstan, ainsi que sur le pipe-line
qui en fait partie (voir, par exemple, Ted Rall « The New
Great Game : Oil Politics in Central Asia » - Le Nouveau
Grand jeu : politique pétrolière en Asie centrale,
<http://www.bradley.edu/las/soc/soc/classes/soc100/01valt55.html>)
- Mais Unocal est une
compagnie de second ou troisième rang, une entreprise
au capital de 9 milliards de dollars, largement écrasée
par la stature d'une entreprise comme Exxon, avec son capital
de 270 milliards de dollars. De plus, il s'agit plus ou moins
d'une entreprise paria, puisqu'elle doit faire face actuellement
à un procès à Los Angeles pour violation
des droits de l'homme.
- Accepteraient-"ils"
cela, le "ils" représentant le grand "ils"
des analyses ressortissant à la théorie du complot
-- si les gens d'Unocal, localement, étaient réellement
les petits chéris d'un gouvernement américain tout
entier tendu vers la sécurisation du pétrole de
la Caspienne?
- Bien entendu, le gouvernement
américain veut s'assurer sa part du pétrole d'Asie
centrale, et il mène une politique pétrolière
à cette fin. Mais on est très loin de l'obsession,
et pourquoi, d'ailleurs, devrait-ce en être une? Nous vivons
aujourd'hui dans un monde dans lequel les pays producteurs de
pétrole se livrent entre eux une concurrence acharnée
afin de vendre le plus de pétrole possible au plus offrant.
La presse d'affaires considère l'arme du pétrole
comme totalement inutilisable. Le manque d'intérêt
des Etats-Unis pour les économies d'énergie et
les énergies alternatives montre bien que ce gouvernement
américain ne voit pas plus loin, dans sa politique en
la matière, que la presse d'affaires. Cela ne devrait
nullement nous surprendre. La plus grande puissance mondiale
en matière militaire et économique sait très
bien qu'elle peut se procurer du pétrole sans l'aide de
quiconque -- en particulier, sans celle d'Israël.
- Si l'Amérique
était aussi préoccupée qu'on veut bien le
dire par ses approvisionnements pétroliers, pourquoi s'allierait-elle
avec le seul pays au monde qui risque d'éloigner d'elle
ses fournisseurs ? Sans cette alliance israélienne, les
Etats-Unis seraient à même d'exercer une pression
bien plus directe et bien plus finement adaptée sur les
gouvernements des pays riches en pétrole. Israël
est a) bien mieux positionné afin d'exercer des pressions
sur des pays qui ne sont pas des producteurs pétroliers
ayant une quelconque importance -- le Liban, la Syrie, la Jordanie,
l'Egypte --, b) totalement superfétatoire lorsqu'il s'agit
d'exercer des pressions sur les pays du Golfe, extraordinairement
faibles et, enfin, c) politiquement inutilisable, comme l'a démontré
la guerre du Golfe, lorsqu'il s'agit d'exercer des pressions
sur des pays producteurs puissants, comme l'Irak et l'Iran.
- Faire d'Israël
le porte-avion amarré à demeure de l'Amérique
est tout aussi peu convainquant, dans ce contexte. Encore une
fois, cela avait un sens paranoïde relatif lorsque l'ennemi
était encore le communisme, parce que les Etats frontaliers
d'Israël étaient considérés comme très
susceptibles de devenir communistes. Mais les Etats-Unis n'ont
pas besoin, ni ne veulent, qu'Israël leur fraie un chemin
à travers la Syrie et la Jordanie en direction des champs
pétroliers du Golfe. Cette "solution" serait
beaucoup plus problématique encore que la simple occupation
des champs pétrolifères par des troupes américaines.
Aujourd'hui, les Etats-Unis n'éprouveraient pas plus de
difficulté à sécuriser, voire à contrôler,
les approvisionnements pétroliers moyen-orientaux que
n'en avaient eu les alliés lors de la Première
guerre mondiale, c'est-à-dire bien avant qu'Israël
n'existât. Le seul élément qui pourrait s'avérer
vraisemblablement pratique -- à savoir un grand nombre
de soldats facilement disponibles sur le terrain --, seuls des
gouvernements arabes (amicaux pour les Américains) pourraient
le fournir, certainement pas Israël.
- On entend occasionnellement
d'autres interprétations quant à l'intérêt
pour les Etats-Unis de soutenir Israël. Il est dit, notamment,
que la persécution des Palestiniens par Israël "donnera
aux Arabes une bonne leçon". Quelle leçon
? Sont-ils trop idiots pour voir qu'ils sont plus faibles que
les Etats-Unis ? Qu'est-ce que les Arabes doivent donc apprendre
à surtout éviter ? A résister à l'occupation
israélienne ? Les pays arabes ont peu de sympathie, et
encore moins d'intérêts communs avec les Palestiniens;
ils ne bronchent pas lorsqu'Israël persécute un peuple
qu'ils craignent et/ou qu'ils méprisent.
- Ou bien alors, le soutien
américain à Israël aurait quelque chose à
voir, peu ou prou, avec la guerre contre le terrorisme ? Oui,
certainement, mais a contrario. L'alliance entre les Etats-Unis
et Israël fait obstacle à l'amélioration de
leurs relations avec les gouvernements arabes, avec la fameuse
«rue arabe», et avec le Pakistan. Elle représente
le principal obstacle à une attaque américaine
contre l'Irak. Elle bloque tant une attaque contre, qu'une réconciliation
avec, l'Iran, le Soudan ou la Libye. L'alliance des Etats-Unis
avec Israël porte encore plus de tort à sa guerre
contre le terrorisme qu'à sa politique pétrolière.
- Cela étant dit,
pourquoi donc les Etats-Unis soutiennent-ils Israël ? Il
y a le lobby pro-israélien, j'imagine, et aussi (c'est
autre chose), le soutien des juifs américains ordinaires
à la politique israélienne. Plus important, encore
sans doute, est l'immense prestige des juifs et de la culture
juive, dans la vie américaine. Mais, plus important que
tout est probablement cette force qu'il ne faut jamais sous-estimer:
la bonne vieille et toute simple routine. L'Amérique soutient
Israël parce qu'elle eut jadis une raison de le faire, ou
tout du moins le pensait-elle, et parce qu'elle l'a fait par
le passé. Voilà tout. Bête comme chou, non
? Les intellectuels peuvent bien se sentir nargués par
ce genre d'explications banales, mais ils n'en avancent pas d'autres
qui soient convaincantes. Quelles que puissent être les
raisons justifiant le soutien américain à Israël,
on n'y trouve en aucun cas les intérêts bien compris
des Etats-Unis.
- Les implications de
cette réalité sont énormes. Toute la stratégie
palestinienne de la gauche a besoin d'une révision drastique
et urgente. Primo, la démonisation, par la gauche, des
Etats-Unis, est excessive et obsessionnelle. Le soutien actuel
de l'Amérique à Israël est à des années
lumières de son soutien vicieusement maléfique
aux régimes de ses Etats-clients, à l'époque
de la guerre froide. Aujourd'hui, la marionnette, c'est l'Amérique,
ce n'est pas Israël.
- L'Amérique n'est
pas en train d'utiliser Israël pour combattre le communisme
ou en vue d'avantages économiques. Absolument pas. C'est
tout le contraire : Israël est en train d'utiliser l'Amérique
pour mener une guerre raciale, et l'Amérique est trop
ensuquée pour le comprendre. Elle se met à plat
ventre devant Israël essentiellement parce qu'elle est en
pleine confusion, et en partie aussi parce que ses politiciens
redoutent de déplaire aux électeurs juifs. Mais
l'Amérique, dans cette histoire, n'est pas l'ennemie ;
elle se contente d'aider l'ennemi, nuance ! La gauche est tellement
obnubilée par les péchés de l'Amérique
qu'elle traite le soutien actuel des Etats-Unis à Israël
de la même manière qu'elle a traité, par
le passé, la sponsorisation par les Etats-Unis de véritables
régimes de paille, tel celui du Chili de Pinochet et,
ce faisant, elle laisse le véritable coupable tranquille.
Les armes américaines infligent des destructions et des
souffrances énormes aux Palestiniens, mais ce n'est pas
l'Amérique qui inflige ce mal: «C'est les Israéliens,
andouille !» Même sans armes américaines,
le petit Israël courageux trouverait quand même le
moyen d'opprimer les Palestiniens et, par-dessus le marché,
d'intimider leurs alliés rétifs.
- Bien que l'Amérique
ne soit pas le personnage patibulaire central dans le drame israélien,
un changement dans la politique américaine n'en est pas
moins essentiel si l'on veut aider les Palestiniens. La gauche
est beaucoup plus intéressée à se plaindre
de cette politique qu'à y changer quoi que ce soit. Toutefois,
les éléments pour une stratégie véritable
peuvent être trouvés dans la certitude bénigne
des gens de gauche, qui voudrait que la politique américaine
soit dictée par les intérêts stratégiques
et économiques de l'Amérique.
- Si les gens de gauche
voulaient véritablement contraindre Israël à
plus de retenue et non pas seulement faire la morale au sujet
de la complicité américaine avec lui, ils diraient
clairement que les décideurs politiques américains
sont plus bêtes qu'ils ne sont méchants, car la
politique d'Israël va exactement à l'encontre des
intérêts stratégiques et économiques
de l'Amérique. Une stratégie authentiquement pro-palestinienne
devrait mettre l'accent sur le fait que le soutien américain
à Israël sape non seulement la guerre de l'Amérique
contre le terrorisme, mais aussi sa politique pétrolière.
De plus, une stratégie authentiquement pro-palestinienne
ne devrait pas être par principe anti-américaine,
pour la beauté de la chose. Non. Elle devrait au contraire
souligner que la politique étrangère américaine,
aussi répréhensible soit-elle (encore), a fait
des progrès depuis 1975, et que l'Amérique dilapide
les bénéfices politiques qu'elle pourrait retirer
de cette amélioration, avec son soutient pavlovien à
Israël. Ce n'est pas d'apologétique ou d'agitation
de drapeaux dont il s'agit ; ce dont il est question, c'est de
faire en sorte que notre appel soit plus audible, tant pour le
gouvernement des Etats-Unis, que pour l'opinion publique américaine.
- Une telle stratégie
serait de nature à faire beaucoup plus que simplement
amener les Américains les plus conservateurs à
remettre en question la sagesse d'un soutien accordé à
Israël. Cela contraindrait également les juifs américains
à réévaluer leur engagement vis-à-vis
d'Israël, engagement qui jusqu'à présent a
été, de fait, considéré comme impeccablement
pro-américain tant par la gauche que par la droite. A
tout le moins, cela n'aurait absolument aucun sens, pour les
pro-palestiniens, de ramasser leurs billes et de rentrer chez
eux, après le constat que leurs appels à la moralité
restent sans effet. Au contraire, quiconque est convaincu de
l'immoralité du gouvernement américain a d'autant
plus de raisons d'en appeler à l'intérêt
égoïste bien senti des Américains.
- Si d'aucuns insistent
sur un jugement moral en la matière, le seul qui soit
évident est celui qui voudrait que l'hystérie anti-américaine
de la gauche représente un entêtement inexcusable
dans une pétition de principes à cause de laquelle
les Palestiniens sont en train de payer un prix terriblement
élevé. D'après un sondage de CNN, 43 % des
Américains, au minimum, jugeraient la politique des Etats-Unis
trop pro-israélienne. Ce n'est pas sans ingénuité
qu'un tel courant souterrain d'opposition à la politique
américaine demeure ainsi inexploité.
- 20 août 2002,
traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier. Michael Neumann
est professeur de philosophie à Trent University, Ontario,
Canada.
- AMFP janvier 2003
LES
HITLÉRO-SIONISTES
Extrait d'un article de Jacques Kupfer,
"führer" du Likoud:
- «En fait, on se
demande si le plus effrayant, ce sont ces bombes humaines ou
ses milliers et ces milliers de salopards arabes dansant de joie
dans les rues de Ramallah ou de Gaza à l'annonce d'un
attentat supplémentaire.
- Peut-être faut-il
se rendre à la seule évidence: on ne peut plus
vivre avec eux si tant est qu'ils aient le droit de vivre. Ce
sera donc eux ou nous.
- La solution tellement
regrettable et irréaliste du transfert risque de devenir
la seule solution praticable capable de nous apporter la sécurité
et plus tard la paix.
- L'histoire offre toujours
les opportunités pour réaliser les rêves
d'une nation. Encore faut-il savoir les saisir et ne pas rater
les occasions comme nous l'avons malheureusement fait en 1948
ou en 1967.»
<http://www.a7fr.com/article.php?id=444>
DIEU
N'AIME PAS ISRAEL
Le 1er février, dans un ciel clair,
la navette Colombia, qui transportait le criminel de guerre Ilan
Ramon, un pilote qui a participé à la destruction
de la centrale Osirak, à Baghdad, en 1981, en se faisant
passer pour un avion militaire iranien, et qui l'année
suivante a participé au massacre des civils libanais par
l'aviation israélienne, promu "héros national",
a explosé en plein vol au moment où elle arrivait
à l'aplomb de la petite ville du Texas qui s'appelle Palestine.
Munis du sabre de M. Prudhomme, nous avons ouvert le champagne.
La gueule des Israéliens fait plaisir à voir. Ils
n'en sont qu'à leurs débuts dans les déboires.
BOYCOTT
DES PRODUITS ISRAELIENS !
- Le Parlement européen
a voté en avril dernier la suspension de l'accord d'association
économique avec Israël, en raison du non-respect
du droit international par ce pays. Nous exigeons que les responsables
politiques de notre pays assument leurs responsabilités,
et traduisent dans le droit français ce vote européen.
En tant que citoyens nous avons la capacité et le devoir
d'agir et de leur montrer l'exemple en cessant d'acheter les
produits israéliens, tant que durera l'occupation, par
Israël, des territoires palestiniens. En particulier, nous
demandons à chacun de cesser d'acheter les fruits, légumes
et autres produits agricoles "Made in Israel". Plus
généralement, nous appelons à ne pas acheter
les produits portant le code 0729, qui est en général
l'identifiant d'Israël. Quand l'origine des produits n'est
pas spécifiée (ce qui est illégal), nous
demandons à tous les citoyens de se renseigner sur leur
provenance.
- Le gouvernement israélien
dirigé par Ariel Sharon aggrave de jour en jour sa politique
de colonisation des territoires palestiniens, de répression
et d'humiliation de la population palestinienne, de destruction
de toutes ses infrastructures, et de violations du droit international,
des droits humains et des conventions de l'ONU. Ces violations
continuelles, qui sont la source d'une résistance désespérée
de la part des palestiniens, allant jusqu'à des attentats
meurtriers contre des civils, ne peuvent qu'envenimer la situation,
et rendre impossible une paix juste et durable entre Palestiniens
et Israéliens. Avec la construction de murailles bétonnées,
électrifiées et armées, le gouvernement
israélien renforce en outre un système généralisé
d'apartheid, comme naguère en Afrique du Sud.
- Il ne faut pas oublier
non plus que les produits agricoles "Made in Israel"
sont cultivés, non seulement en partie sur des terres
volées, mais également avec de l'eau volée,
qui provient en majeure partie des territoires occupés.
Du fait de l'occupation israélienne, les Palestiniens
n'ont en revanche aucune possibilité d'exploiter leur
agriculture : leurs terres sont attribuées à des
colons ou détournées en zones militaires. De nombreuses
plantations ont en outre été détruites,
et les exportations de produits palestiniens sont bloquées
ou sérieusement entravées. De plus, Israël
enfreint le droit en exportant un certain nombre de produits
provenant de colonies installées en Palestine, sous la
mention "Made in Israel", une pratique frauduleuse
clairement dénoncée dans l'accord économique
euro-israélien. Enfin, le boycott nous est aujourd'hui
réclamé par de nombreux pacifistes israéliens,
qui savent qu'il s'agit là aussi d'un moyen pour préserver
l'avenir d'Israël et de son peuple. C'est bien pourquoi
le boycott des produits de l'apartheid israélien ne saurait
justifier ou excuser la moindre manifestation d'hostilité
à l'encontre de personnes ou d'établissements juifs.
Notre démarche s'inscrit au contraire dans le cadre d'une
lutte déterminée contre le racisme, qu'il s'agisse
de l'antisémitisme ou de tout autre préjugé
raciste.
- AFPEC <[email protected]>
FABLE
EXPRESSE
Le Porc et la
Grue
- En avril dernier, dit-elle,
Ariel Sharon l'a appelé pour faire l'éloge d'un
article qu'elle avait écrit dans l'édition italienne
hebdomadaire de Panorama à propos du «problème
de l'antisémitisme européen et arabe.»
- Elle a dit qu'elle a
répondu au téléphone en lui disant «hey
Sharon ! Comment vas-tu ? Toujours aussi gros ?! » «Parce
que je le connais». «Sharon dit: "Oriana je
t'appelle pour te dire, Damned, tu as des tripes; damned tu es
courageuse; damned, je te remercie» et j'ai dit «Ariel,
tu me remercies, je te demande pardon. J'étais trop dure
avec toi il y a vingt ans, et toi comme d'habitude tu es un gentleman».
- <http://www.revue-politique.com/6_01_06260.htm>
LES
SAGES DE SION
Conference of
Presidents in Israel
More than 100 leaders
of the major American Jewish organizations will convene for the
four-day annual Conference of Presidents Leadership Mission to
Israel, beginning tomorrow. The assembly will examine issues such
as US-Israel relations, the war against terrorism, strategic regional
threats, and other security, political and economic challenges.
"Our presence in such significant numbers, the largest attendance
ever, is a direct response to the momentous developments taking
place today in Israel and the region, from the recent elections
to the developments regarding Iraq," said Mortimer B. Zuckerman,
Chairman. Malcolm Hoenlein, Executive Vice Chairman, added, "We
all, American Jews and Israelis, are living with day-to-day challenges
of utmost seriousness. As we consult with Israel's top leaders
and experts, we hope to educate and stimulate our leadership to
enable them to confront the challenges ahead in the best-informed
way."
16 février 2003
BIBI
DEMANDE S'IL FAUT LAISSER BAISER LES JUIFS
- Cour de cassation -
Ariel Sharon pourra être poursuivi - AFP - Mis en ligne
le 12/02/2003
- La plus haute instance
judiciaire, la Cour de Cassation, a créé la surprise
mercredi, en rouvrant la voie à des poursuites en Belgique
pour crimes contre l'humanité contre Ariel Sharon lorsque
le Premier ministre israélien ne sera plus protégé
par l'immunité liée à sa fonction. Cette
décision a suscité la colère d'Israël
qui a immédiatement rappelé son ambassadeur en
Belgique, Yehoudi Kenar, "pour consultations ", laissant
présager une crise grave entre Bruxelles et l'Etat hébreu.
L'ambassadeur de Belgique en Israël, Wilfred Geens, a été
également convoqué au ministère des Affaires
étrangères à Jérusalem où
il devait rencontrer jeudi le chef de la diplomatie Benjamin
Netanyahu. La Cour de cassation belge a annulé une décision
de justice qui avait déclaré irrecevable l'an passé
une plainte pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité
et génocide contre M. Sharon pour son rôle présumé
dans les massacres des camps palestiniens de Sabra et Chatila
en 1982 au Liban. A l'époque des faits, M. Sharon était
ministre de la Défense. La plainte le visant en Belgique
avait été engagée par 23 rescapés
des tueries, en vertu de la loi dite "de compétence
universelle" adoptée en 1993 en Belgique pour permettre
la poursuite d'auteurs de crimes de ce type, quelle que soit
leur nationalité ou le lieu où les faits ont été
commis.
Le jugement de la Cour de Casse belge
permettra peut-être d'araigner le brav'général
Charogne et les autres généraux sanguinolents du
théâtre d'opération du Grand-Guignol israélien.
Voir
- <http://www.cass.be/cass/cass2001/cass_fr/p4.htm> Il ne serait pas inconsidéré
d'exprimer individuellement notre soutien aux autorités
belges qui vont en avoir besoin. Comme on dit dans la langue
raffinée des yankis, "la merde vient d'arriver sur
le ventilateur". Les insultes les plus basses commencent
à se déchaîner. Bibi le déménageur
a dit qu'on ne laisserait pas les Belges baiser les juifs. (We
will not let them fuck the Jews). Réponse d'un avocat
des victimes: «By calling these victimized survivors "terrorists,"
after all that they have endured for over twenty years, you have
brought shame upon yourself as Foreign Minister, and upon your
country, which, to its great credit, acknowledged the responsibility
of Israeli politicians and military in this crime against humanity
two decades ago, yet has never gone one additional and crucial
step further by legally prosecuting the perpetrators and compensating
the victims».
- Détails sur:
<http://indictsharon.net> Et surtout ce superbe raisonnement:
- «Nobody has yet
reminded the Israeli public and politicians of the fact that
Israel was the first country in the world to endorse universal
jurisdiction for war crimes in its national legislation in the
context of the landmark case against the Nazi war criminal Adolf
Eichman.»
****oooo00000ÔÔÔÔOOOOØØØØÔÔÔÔ0000oooo****
LES
ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE EN ISRAËL
Dans une lettre du 4 mars 1948, Ben Gourion
demandait à Ehud Avriel, de l'Agence juive en Europe, de
recruter des savants en Europe de l'Est, qui pourraient "ou
augmenter la capacité de tuer des masses, ou de les soigner,
les deux sont importants". Michael Keren, Ben Gourion
et les intellectuels, Sdeh Boker, 1988, p. 32 (en hébreu)
On voit par là que le meurtre de masse est consubstanciel
à l'existence d'Israël.
New Documents
Reveal
- David Ben Gurion established
a unit for biological terrorism in 1947 even before the state
of Israel was established, and used it to poison the water supply
in Acre and Gaza in May 1948, in an effort to produce "mass
killing", as stated in his letter to one of his operatives.
- New documents released
by the International Committee of the Red Cross (ICRC) describe
the spread of Typhoid epidemic in Acre and its source in daily
reports from 6-16 May 1948. The victims were Palestinian civilians
and British soldiers about to withdraw from Palestine. The purpose
was to evacuate Acre and prevent its inhabitants from returning
to their homes.
- The culprits in Gaza
poisoning were caught red-handed and admitted their deeds.
- The location of the
center for biological terrorism in Israel, known as IIBR, is
shown in photographs and its coordinates are given.
- These documents are
revealed by Salman Abu Sitta in an article published by Al-Hayat
(London) on Saturday, 1 February 2003 p.1 and p.15. website:
<www.alhayat.com>.
- The investigative reports
by W. Seth Carus of the Center of Counterproliferation Research,
National Defence University ("Biological Terrorism since
1900"), Avner Cohen, Senior Fellow at the Center for International
and Security Studies, University of Maryland ("Israel and
Chemical/ Biological Weapons"), and of Karel Knip, Senior
Science Editor of the Dutch Daily NRC- Handelsblad ("Biologie
in Ness Ziona") shed more light on these findings. A list
of the diseases, toxins and incapacitants (used in the failed
attempt to assassinate Khaled Mish'al) developed by IIBR is given
in the article.
EMPOISONNER
LES PUITS... OU LES COMBLER ?
Les philosémites aiment à
protester contre certains stéréotypes de l'antisémitisme,
par exemple, l'accusation portée contre les juifs, paraît-il
(il y a beaucoup d'inventions ou de déformations dans la
critique de l'antisémitisme, comme par exemple la notion
de "pogrom"), d'empoisonner les puits. Mais que dire
quand les juifs, ceux d'Israël, font tout pour se conformer
à l'image traditionnelle du juif malfaisant ? Et bien,
d'abord, décrire ce qui se passe en Palestine:
Water Wars: ISM
Activists in Gaza Strip Protect Water Supply.
- Last night Israeli forces
attacked Rafah's water supply at Tel el-Sultan destroying with
bulldozers the 2 largest of six wells that supply the town's
water. This has resulted in a reduction of 50% in the town's
water supply.
- Tonight 4 ISM activists
(2 Americans, 1 Briton and 1 Swede) will stand guard around the
4 remaining wells protecting them with their bodies at the request
of the Rafah's Water Municipality Director. The well's are in
a very exposed position -- less than a kilometre from the Gush
Katif Settlement, where the occupying army bases a large portion
of its armoured and demolition vehicles.
- This action follows
a successful action undertaken yesterday when ISM intervention
made possible the repair of a burst water main in Rafah which
had been damaged by Israeli military activity and had been flooding
a street of Rafah's Brazil area on the Egyptian border for more
than six weeks. On previous occasions municipal workers had come
under machine-gun fire from a nearby Israeli tank whenever they
tried to repair the damaged pipes.
- Yesterday the workers
were able to complete the repairs on the pipes without interference
while ISM activists stood among them and between them and the
tank.
- Should tonight's action
be successful the activists intend to guard municipal workers
installing a pump in a waterworks building, which they have been
prevented from doing due to machine-gun fire from a nearby tank
at Gush Katif Settlement which overlooks the building.
- Civilians Attacked With
Poison Gas
- by James Brooks
- February 13, 2003
- Some of the victims
were demonstrators. Some were children in their homes, trying
to get away from the gas seeping under the door. Some were old
men walking down the street. One of the victims was a thirteen
year-old boy, playing in a schoolyard when a gas canister enveloped
him in a cloud of poisonous smoke.(1) Like many of the others,
he suffered recurring severe convulsions for days.
- Ambulance drivers responding
to one of the gas attacks found people on the street jumping
around, thrashing their limbs in uncontrollable spasms. The victims
seemed unaware of their actions and surroundings. One driver
said, "If they had anything in their hand - a woman carrying
her child might throw him down without realizing it. She'd just
drop him and start clawing at herself from the gas." Many
adults were required to restrain each violently convulsing victim.(2)
- These attacks with an
unknown poison gas were reported in a prestigious regional newspaper
by respected journalists.(3-4) They appeared on European wire
services, and on at least one US military Web site.(5-8) They
were repeatedly documented by an award-winning human rights organization
affiliated with the UN.(9-13) Graphic film documentation of the
victims' suffering is available on VHS and DVD.(14) Three days
after the attacks began, the leader of the targeted people publicly
alleged the use of "poison gas" against civilians and
demanded that it stop. Yet the attacks broadened in scope and
continued for the next six weeks, until they ceased as mysteriously
as they had begun.(15)
- These facts are all
in plain sight. But chances are you've never heard about this
chemical warfare against innocent civilians. It was not the work
of Saddam Hussein, or the Russians, or terrorists, at least as
the term is generally understood. It didn't occur in the 1980s,
and it didn't require the satellite data and battle planning
that the US military provided Iraq for its chemical warfare against
Iran.
- These poison gas attacks
were perpetrated just two years ago, by Israeli troops against
civilians in the Occupied Palestinian Territories. Although they
are documented by a small mountain of detailed and consistent
open-source information, they remain a silent, ignored, seemingly
untouchable story. At least eight separate attacks were reported
from February 12 through March 30, 2001, first in the Gaza Strip
and later in the West Bank. Several hundred civilians are reported
to have suffered from exposure to the gas. Many required prolonged
hospitalization. Six weeks after the initial attacks, a doctor
caring for victims at Ali Nasser Hospital in Gaza said, "We
still have 10 cases who we would like to send abroad for treatment."(16)
- The poison gas canisters
were unfamiliar, marked only with a few numerals and Hebrew letters.
The smoking gas they released was non-irritating and initially
odorless. After a few minutes a sweet, minty fragrance would
emerge. One victim recalled that "the smell was good. You
want to breathe more. You feel good when you inhale it."
The smoke often spewed in a "rainbow" of changing colors,
ending in a steady billow of black soot.
- From five to thirty
minutes after breathing the gas, victims began to feel sick and
have difficulty breathing. A searing pain would begin to wrench
their gut, followed by vomiting, sometimes of blood, then complete
hysteria and extremely violent convulsions. Many victims suffered
a relentless syndrome for days or weeks afterward, cycling between
convulsions and periods of conscious, twitching, vomiting agony.
Palestinians agreed: "This is like nothing we've ever seen
before."(17)
- Eyewitness reports identify
thirty-three distinct symptoms induced by the gas. All but three
are typical of nerve gas poisoning.(18) Tareg Bey, a chemical
warfare expert at the University of California-Irvine, told the
Chicago Reader that the symptoms "all fit really well to
nerve gas", though he was puzzled by the reported fragrance
and skin rashes.(19) The gas, which caused no recorded fatalities,
may have been a novel "nerve agent" developed in Israel's
CBW laboratories at Nes Ziona, where they've been making nerve
gases, and many other things, for decades.(20)
- Were these gas attacks
an "experiment"? What has become of the victims? Who
made the decision to conduct this criminal and inhuman campaign?
These and many other questions about Israel's willingness to
use chemical weapons demand answers. The silence about these
attacks must end. Failure to investigate them and bring their
perpetrators to justice is a violation of the Geneva Accords.
America cannot make a case for war over potential chemical weapons
in Iraq, yet turn a blind eye to the actual chemical warfare
conducted by its "staunchest ally."
- 13 février 2003
- Notes:
- (1) Vale of tears: Tear
or poison gas? By Jonathan Cook, Al-Ahram Weekly On-line, 5-11
April 2001, Issue No.528
- <http://weekly.ahram.org.eg/2001/528/re3.htm>
- (2) Selected Interviews
recorded for the documentary film Gaza Strip by James Longley,
transcripts
- <http://www.littleredbutton.com/gas_interviews/interviews.pdf>
- (3) Unprepared for the
worst, by Graham Usher, Al-Ahram Weekly Online, Feb. 15-21, 2001,
Issue No. 521
- <http://weekly.ahram.org.eg/2001/521/re1.htm>
- (4) Vale of tears: Tear
or poison gas? By Jonathan Cook, Al-Ahram Weekly On-line, 5-11
April 2001, Issue No.528
- (5) BBC Monitoring Middle
East - Political, February 13, 2001
- (6) Deutsche Presse-Agentur,
February 14, 2001, BC Cycle, 00:45 CET
- (7) AFX News Limited,
AFX European Focus, February 13, 2001
- (8) Protests of U.S.
and U.K. Air Strikes, Fort Bragg Web site, Feb 19, 2001
- <http://www.bragg.army.mil/sid/wwwthreat/CountriesGHI/iraq.htm>
- (9) Palestinian Centre
for Human Rights (PCHR) Weekly Report, Feb. 8-14, 2001
- <http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/15-02-2001.htm>
- (10) PCHR Weekly Report,
February 15-21, 2001
- 404
- (11) PCHR Weekly Report,
March 1-7, 2001
- <http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/07-03-2001.htm>
- (12) PCHR Weekly Report,
March 22-29, 2001
- <http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/29-03-2001.htm>
- (13) PCHR Weekly Report,
March 29-April 4, 2001
- <http://www.pchrgaza.org/files/W_report/English/05-04-2001.htm>
- (14) Gaza Strip, a documentary
by James Longley, February, 2002
- <http://www.littleredbutton.com/gaza/>
- (15) The Israeli Poison
Gas Attacks: A Preliminary Investigation, James Brooks, Media
Monitors Network, January 8, 2003
- Not Found
- (16) Selected Interviews
recorded for the documentary film Gaza Strip by James Longley,
transcripts
- (17) ibid.
- (18) Symptoms - The
Israeli Poison Gas Attacks: A Preliminary Investigation, James
Brooks
- (19) Gas Attack/What
Was It?/News Bites, Michael Milner, Chicago Reader, August 23,
2002 Reader Archive Article: 2002/020823/HOTTYPE
- (20) Israel and Chemical/Biological
Weapons: History, Deterrence, and Arms Control, Avner Cohen,
The Nonproliferation Review, Vol. 8, No. 3 (Fall-Winter), pp.
27-53
- <http://www.puaf.umd.edu/CISSM/Scholars/Cohen.pdf> (nous avons ce dernier texte ici)
-
- For additional references,
see:
- The Israeli Poison Gas
Attacks: A Preliminary Investigation, James Brooks
- Antiwar.com
- <http://www.antiwar.com/orig/brooks3.html>
Le péril
nucléaire du Moyen-Orient, c'est surtout Israël
L'Irak n'a plus
d'armes, Israël en a en pagaille
- par Ginette Hess-Skandrani
- La Pierre et l'Olivier
- Pourquoi tant d'empressement
à attaquer l'Irak en prétextant la parution d'un
rapport inquiétant sur sa possession d'armes de destructions
massives (nucléaire, biologique et chimique) ?
- La principale conclusion
du rapport de l'IISS (International Institute for Strategic Studies
paru à Londres le 9 septembre 2002 se basant sur les rapports
de l'UNSCORM (United Nations Special Commissions) et de l'AIEA
(Agence internationale de l'énergie atomique) qui enquêtaient
en Irak entre 1991 et 1998 dément les affirmations de
Bush et Blair. D'ailleurs ces deux organismes qui ont déployé
un millier d'inspecteurs, visitant un bon millier de sites, se
sont vantés d'avoir obtenu des résultats spectaculaires:
entre autres, 48 missiles à longues portées, 40.000
munitions chimiques, 690 tonnes d'agents chimiques, des installations
d'équipements pour la production d'armes nucléaires,
une usine de production d'armes biologiques ont été
détruits en sept ans, le tout représentant environ
90 % du potentiel irakien.
- Déjà on
ne voit pas par quel jeu de baguette magique l'Irak, surveillé,
ausculté, contrôlé par satellite, sous surveillance
continuelle pourrait reprendre sa production atomique ? L'Irak,
sous embargo total depuis douze ans, affaibli, la majorité
de ses infrastructures détruites par les bombardements
alliés, face à la misère et à la
pauvreté de son peuple miné par les maladies et
les déficiences alimentaires n'a certainement pas la capacité
de renouveler son armement.
- Non seulement la justification
donnée par les USA pour exiger des Nations Unies la nécessité
d'intervenir militairement en Irak ne tient pas la route, mais
elle est carrément provocante et inadmissible. Nous sommes
tout à fait conscient que cette accusation n'est qu'un
prétexte à la domination hégémonique
par les USA de cette région riche de pétrole et
de gaz. D'ailleurs nombre d'autres pays au Proche et Moyen-Orient
possèdent ces armes de destruction de masse. Le désarmement
de la région devient urgent Les écologistes, pacifistes
et mouvements non-violents, européens et planétaires
se sont mobilisé depuis plusieurs décennies pour
un désarmement global et généralisé
et le démantèlement de toutes les armes de destruction
de masse, qu'elles soient atomiques, biologiques ou chimiques.
Toutes ces armes, outre le danger qu'elles représentent
pour toute l'humanité, sont une atteinte directe à
l'autonomie des peuples, à leur choix de vie car elles
permettent à ceux qui les détiennent de prendre
les populations en otage, par le chantage à l'utilisation.
Elles menacent la vie, la planète et les générations
futures. Un désarmement généralisé,
global et universel, concernant prioritairement les cinq membres
du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui sont
aussi les plus grandes puissances nucléaires (USA, Grande-Bretagne,
France, Russie, Chine) s'adresse aussi au Pakistan, à
l'Inde et évidemment à Israël.
- Israël, autre puissance
nucléaire à désarmer, l'Irak étant
certainement désarmé et dans l'incapacité
de se réarmer, le moment nous semble propice pour chercher
à pousser au désarmement nucléaire d'Israël.
Comment prouver aux différents peuples de la région
qu'il est possible de construire la paix, tout en continuant
à fermer les yeux sur une puissance militaire qui, au
vu et au su de tous, continue à fabriquer des armes nucléaires
et d'autres armes de destructions massives ? Comment penser construire
cette paix réelle et globale souhaitée par tous,
aussi longtemps qu'Israël continuera à tenir en otage
par la menace nucléaire les populations arabes ? Le débat
sur un Moyen-Orient dénucléarisé et débarrassé
des armes de destruction de masse n'a toujours pas été
ouvert, malgré son extrême importance pour établir
la confiance entre les peuples de la région. Au-delà
des réflexions des uns et des autres pour critiquer les
gouvernements en place, pour dénoncer les atteintes aux
droits de l'homme, le processus de désarmement nucléaire
généralisé dans cette poudrière moyen-orientale
reste à mon avis prioritaire.
- La bombe atomique israélienne
- L'armement nucléaire
israélien a été dénoncé dès
1986 par l'ingénieur israélien Mordechaï Vanunu,
dans le Sunday Times des 5 et 12 octobre 1986. C'est dans le
complexe nucléaire de Dimona, planqué dans le désert
du Néguev, ayant plusieurs étages souterrains qu'Israël
a produit une centaine d'ogives nucléaires. Ces ogives
ont certainement triplé ou quadruplé depuis lors
puisque personne, ni dans la région, ni parmi les pays
"qui veulent donner des leçons au peuple irakien"
ne s'en est inquiété. Le silence officiel, le mutisme
de l'AIEA et des différents organismes de contrôle
de l'armement nucléaire, dont la COCOVINU (commission
de contrôle, de vérification et d'inspection des
Nations Unies) celui de la presse spécialisée,
reste à ce jour total. L'usine est cachée dans
le désert et produit des ogives nucléaires depuis
1966. Entre-temps, elle a certainement, d'après certains
articles échappés dans une certaine presse israélienne,
fabriqué des armes thermonucléaires d'une capacité
suffisante pour détruire des villes entières. Selon
des sources israéliennes vers le milieu des années
soixante, des physiciens et des techniciens de Dimona ont accompli,
au moins, un essai nucléaire de faible puissance dans
une caverne souterraine du désert du Néguev près
de la frontière israélo-égyptienne. Il semble
que la déflagration ait ébranlé certaines
parties du Mont Sinaï. (Opération Samson par Seymour
M. Hersch paru en 1992). Selon Vanunu, une usine d'extraction
de plutonium, équipée du système français
a transformé Dimona d'établissement de recherche
en usine de production de bombes. La production de plutonium
se situait dans les années 1986 autour de 40 kg par an,
suffisamment pour produire 10 bombes. Les informations sur la
capacité d'Israël à fabriquer la bombe proviennent
en grande partie de cet ingénieur israélien, Mordechaï
Vanunu qui a travaillé comme technicien nucléaire
pendant près de dix ans à Machon 2, le bunker souterrain
top secret construit pour fournir les composants de base nécessaires
à la production d'armements à Dimona, le centre
de recherche nucléaire.
- Les preuves, ainsi que
les photographies apportées par Vanunu avaient surpris
le monde entier ainsi que les experts en armement nucléaire
car elles avaient démontré qu'Israël était
devenu, en toute impunité, une puissance nucléaire.
Tout en développant des techniques sophistiquées
et hautement spécialisées, cet Etat avait construit
un redoutable arsenal nucléaire. Théodore Taylor,
un des experts américains les plus compétents avait
estimé que le témoignage de Vanunu donnait à
penser qu'Israël avait la capacité de produire 10
bombes atomiques par an, sensiblement plus petites, plus légères,
et plus efficaces que les premiers types de bombes mis au points
par les cinq grandes puissance nucléaires. Vanunu, enlevé
par les services secrets israéliens à Rome est
détenu depuis seize ans dans les cachots israéliens.
Il a été accusé d'être un traître
calculateur qui a vendu des secrets d'Etat par haine de son pays
et appât du gain. Nous avions, avec l'aide de quelques
pacifistes monté un comité de soutien à
ce jeune ingénieur courageux. Peu de Palestiniens ont
voulu soutenir cette action, ne comprenant pas, à l'époque
l'importance de ces révélations.
- Les deux bombes fournies
par la France
- Lorsque Pierre Péan
publiait son livre Les deux bombes -- Comment la France a "donné"
la bombe à Israël et à l'Irak (paru en 1982
aux éditions Fayard), dans lequel il critiquait le lourd
héritage de cette double responsabilité prise par
la France, entre 1956 et 1975, d'aider successivement deux pays
belligérants du Moyen-Orient, le livre n'a pas fait la
une des journaux. L'armement nucléaire de l'Irak a été
dénoncé, des mesures militaires ont été
prises pour son élimination, en utilisant des armes nucléaires
(à uranium appauvri) condamnées par ailleurs. Ce
véritable acharnement a surpris tout le monde, surtout
que ce même acharnement veille à ne pas dénoncer
l'autre "belligérant". Pourquoi ne pas veiller
au désarmement d'Israël ? Pourquoi ce "deux
poids, deux mesures" ? L'aviation israélienne s'étant
permis en 1981 de détruire le réacteur nucléaire
irakien Osirak, faisant passer cet acte inadmissible pour une
légitime défense préventive tout en cachant
soigneusement sa propre production atomique. C'était surtout
pour éviter un rééquilibrage des forces
en présence, l'Etat hébreu, avec le soutien occidental,
voulant garder la supériorité atomique dans la
région. Il est temps, suite au démantèlement
de l'armement irakien, de forcer également les Israéliens
à démanteler toutes leurs installations d'armes
de destructions de masses, afin de construire un Moyen-Orient
dénucléarisé et débarrassé
des armes chimiques et biologiques, afin qu'aucun pays ne puisse
prendre les autres en otage. Israël possède certainement
aussi des armes chimiques Lorsqu'un avion d'El Al transportant
une cargaison de produits chimiques hautement toxiques, certainement
radioactifs, servant à la fabrication d'armes, s'est écrasé
aux Pays-Bas, il y a une dizaine d'années, contaminant
toute une région, nous avons découvert qu'Israël
fabriquait également des armes chimiques. Suite à
cet accident, plusieurs leucémies, cancers et autres maladies
liés à la dissémination de ces produits
s'étaient déclarés dans la population. Les
écologistes hollandais et les mouvements antinucléaires
avaient dénoncé cette catastrophe. Malheureusement
cet accident, ayant eu de si terribles répercussions sur
la santé des populations a été étouffé
par l'ensemble du monde politique et des médias.
- Nous savons aussi que
l'armée israélienne utilise ponctuellement des
gaz qui auraient des effets sur le système nerveux pour
les personnes qui les inhalent, accusation sur laquelle s'était
fondé un journaliste de France Culture pour mener une
enquête dans la Bande de Gaza. Nous avions déjà,
lors d'un voyage en Palestine été affronté
à ce genre de gaz qui pue comme des oeufs pourris et est
d'une couleur jaunâtre très bizarre. Ce n'est certainement
pas un gaz lacrymogène. Les femmes nous disaient que ce
gaz faisait avorter les femmes enceintes et était responsable
de l'étouffement des personnes âgées ou de
ceux qui avaient des problèmes respiratoires.
- 18 septembre 2002: Georges
W. Busch cherche toujours inlassablement ses preuves, en Irak,
sur le programme d'armes de destruction de masse. Même
s'il en fabriquait personnellement, ces preuves-là ne
seraient jamais aussi flagrantes que celles que nous possédons
sur les armes américaines. Ce sont eux qui ont en premier
utilisé ces armes. 5 et 8 août 1945: Hiroshima et
Nagasaki, près de 200.000 morts immédiats, des
dizaines de milliers des suites des irradiations, et les générations
actuelles sont toujours handicapées par cet holocauste
commis par une des nations "les plus civilisées"
du monde. Cachez cette poutre que j'ai dans mon oeil Ces mêmes
USA, qui dénoncent l'axe de la barbarie, utilisèrent
largement et impunément les défoliants et le napalm
pendant la guerre du Vietnam. Les bombes à uranium appauvri,
balancées sur l'Irak, lors de la première guerre
du Golfe, puis sur la Serbie et le Kosovo, ainsi que sur l'Afghanistan
sont des armes hautement radioactives et ont irradié les
terres, l'air et les eaux de surfaces et souterraines. Tout en
contaminant les populations et les animaux, elles ont permis
que des particules radioactives se propagent sur des centaines
de km. Les malformations, les leucémies, les cancers de
la thyroïde et des poumons, ainsi que d'autres maladies
ont commencé à se développer en Irak dès
l'année suivant cet acte ignoble. Ces pathologies ne font
que s'accentuer. Ces maladies commencent aussi à apparaître
en ex-Yougoslavie et en Afghanistan. Les véritables criminels
de guerre s'appellent Bush, père et fils, et ils méritent
d'être traduits devant un Tribunal International pour y
être jugés par les parents des victimes passées
et à venir.
- Février 2003
ASSASSIN
DE MASSE
Le brav'général Charogne
de Chatila a nommé un nouveau chef du Mossad. C'est une
brute notoire, un grand spécialiste de l'assassinat de
masse qui a des centaines de Palestiniens à son actif.
Qu'on ne nous parle plus des milices serbes, des escadrons de
la mort brésiliens, des équipes de massacreurs rwandais,
mais qu'on nous parle de ce général Dagan dont la
carrière d'assassin de masse est parfaitement établie.
<http://dynamic.washtimes.com/twt-print.cfm?ArticleID=20030210-15652896>
Voir l'article de Jay Bushinsky, "Mossad's
chief gets agency set for action", dans le Washington
Times du 10 février 2003.
Voyez Avner Cohen, auteur du meilleur
livre sur la bombe israélienne (Israel and the Bomb,
Columbia University Press, 1998), dans The Nonproliferation
Review, p. 21-53, Fall-Winter 2001, "Israel and Chemical/biological
Weapons: History, Deterrence, and Arms Control." Ce document
essentiel qui existe en format pdf, est annexé au présent
numéro. Cohen.pdf
2
- GUANTANAMO OU LE DÉNI DU DROIT
GUANTANAMO
- Chronique de Guantanamo
N· 5, 20 février 2003.
-
- 20/02/03 - 650 prisonniers
à Guantanamo
- Avec l'arrivée
de 25 nouveaux prisonniers le vendredi 7 février, le nombre
des hommes détenus au camp Delta s'élève
désormais à 650. Les nouveaux détenus sont
arrivés à bord d'un avion-cargo militaire d'une
provenance inconnue, mais sans doute de la base US de Bagram,
en Afghanistan, qui sert de "centre de filtration"
pour les "combattants ennemis illégaux capturés
en Afghanistan et au Pakistan.
- 20/02/03 - 15 tentatives
de suicide en un an
- Avec au moins cinq nouvelles
tentatives en janvier, le nombre des tentatives de suicide parmi
les prisonniers de Guantanamo depuis janvier 2002 s'élève
à au moins quinze, selon le Pentagone, qui a annoncé
qu'une section psychiatrique avec 36 places allait être
ouverte en mars dans le camp.
- 20/02/03 - Le système
des "récompenses"
- A la fin de l'année
dernière, l'administration du Camp Delta a instauré
un système de "récompenses" pour les
prisonniers "coopératifs". Selon elle, 58% des
prisonniers ont bénéficié d'une ou de plusieurs
de ces 23 "récompenses" telles qu'une couverture
supplémentaire, un livre ou un ballon de football. Et
pour l'Aïd El Kebir, les prisonniers ont eu droit à
un repas spécial composé de riz et de lentilles.
Selon l'administration, seuls 6% des prisonniers se sont montrés
"non coopératifs". Mais la générosité
de l'administration concentrationnaire n'a pas été
jusqu'à autoriser des prières collectives à
l'occasion de l'Aïd. «C'est une violation de leurs
droits religieux», a dénoncé Faiz Rehman,
porte-parole du Conseil musulman américain à Washington.
Ce à quoi le capitaine Yousef Yee, aumônier religieux
du camp, a répondu que l'armée n'avait aucune obligation
religieuse à l'égard des prisonniers. Selon le
général Miller, qui dirige le camp, le système
des "récompenses" a permis d'"augmenter
la quantité et la qualité de l'information"
obtenue lors des interrogatoires. Ainsi, deux détenus
saoudiens ont été autorisés à avoir
des communications téléphoniques de 45 minutes
avec leurs familles, selon l'avocat qatari Najib Al Nuaimi. A
la question posée par Amnesty International sur la nature
des "punitions", les militaires ont répondu
qu'elles consistaient simplement en une privation de "récompenses".
Donc, tout va pour le mieux dans le Buchenwald des tropiques.
- Informations publiées
par le site <http://quibla.lvo.info>
- Quotidien en ligne pour
les Musulmans francophones...et tous les autres!
Le
procès Moussaoui fout la trouille
- D'après les journaux,
le procès Moussaoui n'aura peut-être pas lieu. Il
a une importance capitale pour le gouvernement américain
car ce sera, ou serait, la première instance où
la thèse du gouvernement sur ce qui s'est passé
le 11 septembre pourrait être soit validée, soit
invalidée. Moussaoui est en effet un proche de plusieurs
des personnes dénoncées comme coupables, il a reconnu
son appartenance à Al Qaida (pour ce que cela veut dire)
et il s'est dit proche d'Oussama Ben Laden dont il a chanté
les louanges. Personne d'autre n'est plus proche que lui du coeur
du mystère de New York.
- Il a refusé les
avocats commis d'office et il a certainement eu raison de se
méfier. Peut-on imaginer pire salopard qu'un lawyer
new-yorkais ? Il a eu accès à une bonne partie
des papiers qui ont alimenté le FBI et la CIA, et même
à certains papiers qu'on n'aurait pas dû lui donner.
Il a réclamé, ce qui est au fondement de la "justice"
américaine (nous mettons le mot justice entre guillemets),
de faire comparaître des témoins à décharge.
Le procureur lui, amène ses témoins à charge.
Il a nommé un type qui a été fait prisonnier
au Pakistan, Ramzi, et qui semble un témoin-clé,
d'après les rumeurs colportées par les milieux
officiels. Mais comme cette affaire est plus que louche, et qu'elle
ne tient que parce que les témoins ne sont pas en situation
de déposer, que les documents sont couverts par le secret,
que l'Etat peut à tout moment faire disparaître
des gens en les réputant "combattants étrangers",
Moussaoui met le doigt exactement là où les Amères
Loques aimeraient que personne vienne fouiller. Elles ont donc
refusé la comparution de Ramzi, amenuisant ainsi gravement
les droits constitutionnels de la défense, droits que
possèdent encore Moussaoui, qui est entré dans
le circuit judiciaire avant la loi spéciale de décembre
2001.
- La présidente
du tribunal, qui porte le rassurant nom hollandais de Brinkma,
a donné un ordre secret aux autorités pour faire
droit aux demandes de Moussaoui et pour produire le ou les témoins
demandés. A quoi le ministère public semble vaguement
répondre que dans ces conditions, on ne fera pas le procès.
On collera Moussaoui devant un tribunal militaire, on lui fera
sa petite affaire en huis clos et on le pendra vite fait bien
fait, puisqu'on n'arrive pas à le manipuler assez pour
qu'il vienne humblement confirmer devant l'opinion publique la
thèse rocambolesque des caciques de la Haute Busherie.
- Ce garçon a fait
preuve, semble-t-il, jusqu'à présent d'une très
remarquable intelligence et il importe que l'opinion française
et le gouvernement français le sortent des griffes du
système américain, qui est un système entièrement
accusatoire où un innocent n'a pratiquement aucune chance
de se s'en sortir en restant blanc.
- Créons partout
des comités pour la libération de Zacharias Moussaoui.
- Serge Thion
COMMENT
TRAVAILLENT LES SERVICES AMÉRICAINS ET JUIFS
German TV exposes
CIA, Mossad links to 1986 Berlin disco bombing
By a German
correspondent [World Socialist Web Site]
27 August 1998
- A documentary broadcast
August 25 by German public television presents compelling evidence
that some of the main suspects in the 1986 Berlin disco bombing,
the event that provided the pretext for a US air assault on Libya,
worked for American and Israeli intelligence.
- The report, aired
by Zweites Deutsches Fernsehen (ZDF television), is of the greatest
relevance to events of the past three weeks, in which attacks
on US embassies in Kenya and Tanzania have become the justification
for US missile strikes against Afghanistan and Sudan, and a shift
in American foreign policy to an even more unbridled use of military
force internationally.
- With Washington declaring
"war against terrorism" and arrogating to itself the
right to use its military might unilaterally against any target
anywhere in the world, the German TV report raises the most serious
and disturbing questions. All the more so, since the US media
and leading Republican politicians, within hours of the American
embassy bombings, began citing Reagan's 1986 air attack on Libya
as an exemplary response to terrorist attacks, and pressed Clinton
to carry out similar military action.
- The air strike on
Libya
- On April 15, 1986
US war planes bombed the Libyan cities of Tripoli and Benghazi.
They destroyed the home of Libyan leader Muammar Gaddafi and
killed at least 30 civilians, including many children. Gaddafi
himself, the main target of the air strike, was not hurt.
- Two hours later President
Ronald Reagan justified the unprecedented attack on a sovereign
country and its head of state in a national television address.
The US, Reagan claimed, had "direct, precise and irrefutable"
proof that Libya was responsible for a bomb blast in a West Berlin
discotheque. The explosion 10 days earlier at the disco La Belle,
a favorite nightspot for US soldiers, had killed three people
and injured 200.
- Since November of
1997 five defendants have been on trial in a Berlin court for
their alleged involvement in the La Belle attack. But in the
course of more than half a year the case has proceeded very slowly.
ZDF television, which carried out its own investigation into
the case, explained why in the August 25 documentary produced
by its political magazine Frontal.
- What the German documentary
reveals
- The Frontal report
arrives at the following conclusions:
- 1) The lead defendant
presently on trial, Yasser Chraidi, is very possibly innocent,
and is being used as a scapegoat by German and American intelligence
services.
- 2) At least one of
the defendants, Musbah Eter, has been working for the CIA over
many years.
- 3) Some of the key
suspects have not appeared in court, because they are being protected
by Western intelligence services.
- 4) At least one of
those, Mohammed Amairi, is an agent of Mossad, the Israeli secret
service.
- The man charged with
being the mastermind of the La Belle attack, 38-year-old Yasser
Chraidi, was a driver at the Libyan embassy in East Berlin in
1986. He later moved to Lebanon, from whence he was extradited
to Germany in May 1996.
- Frontal interviewed
the two Lebanese responsible for the extradition of Chraidi:
the former public prosecutor Mounif Oueidat and his deputy Mrad
Azoury. Both confirm that the German authorities used deceit
to have Chraidi extradited.
- According to Azoury,
he received no evidence that Chraidi was actually involved in
the attack; there were only "hints." Oueidat states
that the Germans showed tremendous interest in getting Chraidi.
"The Americans were behind this demand," he says. "This
was obvious. They spurred on the Germans to speed up the extradition."
- Eventually Chraidi,
declared to be a "top terrorist," was flown to Germany
in a spectacular security operation. But a Berlin judge found
the evidence presented by the prosecution so weak, he threatened
to release Chraidi within three weeks unless more proof was presented.
- At this point another
man was brought into the case, who, according to Frontal, "was
obviously supposed to be spared by the prosecution until then."
On September 9, 1996, the very day the Berlin judge threatened
to release Chraidi, Berlin public prosecutor Detlev Mehlis, Berlin
police inspector Uwe Wilhelms and a Mr. Winterstein of the German
Federal Intelligence Service (BND) met Musbah Eter in the Mediterranean
island state of Malta.
- CIA involvement
- The meeting had been
prepared by the BND, which maintains close connections to its
American counterpart, the CIA. Musbah Eter was running an international
business in Malta, which, according to Frontal, served as a cover
for extensive intelligence operations on behalf of the CIA.
- The German authorities
wanted him on a murder charge. But during the Malta meeting a
deal was struck: "Immunity for Eter, if he incriminates
Chraidi for La Belle." The next day Eter went to the German
embassy and testified. As a result, the warrant against him was
scrapped and he was allowed to travel to Germany.
- In the words of Frontal,
Eter is "the key figure in the La Belle trial." At
the time of the disco bomb attack he worked for the Libyan embassy
in East Berlin. But he paid regular visits to the US embassy.
According to Christian Ströbele, the lawyer for Chraidi,
this highly unusual fact is proven by extensive notes of the
East German secret police, who watched Eter very closely at the
time.
- There are many indications
that Eter was actively involved in the La Belle bombing. According
to interrogation transcripts studied by Frontal, he had the detailed
knowledge of a participant. He even admitted that he brought
the operating instructions for the bomb to the flat of a codefendant.
- Frontal asserts that
besides the defendants in the present trial, another group was
involved in the La Belle bombing--a group of professional terrorists,
working for anybody who paid them, led by a certain "Mahmoud"
Abu Jaber. Members of this group, according to Frontal, "have
barely been bothered by the prosecution and live securely in
other countries."
- In the months preceding
the La Belle attack they lived in East Berlin and met, almost
on a daily basis, with the present defendants. Hours before the
attack they moved to West Berlin, where the bomb exploded. Their
movements were monitored by the East German and Russian secret
services, who concluded that they were working for Western intelligence.
- The Russian KGB, in
a document cited by Frontal, gave the opinion that American counterintelligence
planned to use "Mahmoud" to concoct a case for the
involvement of Libyan terrorists in the attack. According to
the same KGB document, "Mahmoud" had warned West Berlin
intelligence two days before the explosion.
- Frontal followed the
traces of Mohammed Amairi, the right-hand man of "Mahmoud"
Abu Jaber, who, according to the documents it has studied, "was
particularly involved in the preparation of the La Belle attack."
- An agent of Mossad
- Amairi left Germany
for Norway in 1990, when a warrant was issued for his arrest.
He now lives in the Norwegian town of Bergen, where Frontal found
and interviewed him. He stopped the interview when he was asked
what secret service he had been working for. His lawyer, Odd
Drevland, finally told the story.
- When Amairi moved
to Norway he was arrested and branded "a danger to the country"
on the front page of tabloids. But then the Israeli secret service
Mossad took charge of him and "everything changed."
- "Was Amairi a
Mossad agent?" asked Frontal. "He was a Mossad man,"
answered Drevland.
- In the meantime, Norway
has granted asylum to Amairi and he will soon receive Norwegian
citizenship. The Berlin prosecutor has lifted the warrant against
him.
- "These secret
service intrigues present a task for the Berlin court that is
almost insoluble," concludes the Frontal report. "But
one thing is certain, the American legend of Libyan state terrorism
can no longer be maintained."
- There are striking
parallels between the 1986 bombing of Libya and last week's missile
strikes against targets in Sudan and Afghanistan. Once again
Washington claims to have "proof" to justify its use
of deadly force. But as the Frontal report shows, such claims
cannot be trusted. Twelve years after the bombing of Libya, Reagan's
proof turns out to be anything but irrefutable. Instead there
is powerful evidence that the La Belle attack was a carefully
prepared provocation.
- It may come as a shock
to many Americans, all the more so given the utterly venal and
lying role of the US media, but US intelligence services are
well versed in the most unscrupulous and bloody methods, not
excluding those that result in injury or death to Americans.
No serious consideration of the August 7 East African bombings
can rule out the possibility of a provocation, organized either
directly or indirectly by US agencies.
- Certainly the US embassy
bombings, with their terrible human toll--for the most part,
African--provided a welcome pretext for forcing through a desired
shift in policy and obtaining public support for unilateral military
action. Indeed, within hours of the US embassy bombings, the
International Herald Tribune had published a column declaring
the attacks were "acts of war and the United States could
take reprisals against the bombers under international law without
the approval of the United Nations."
- <http://wsws.org/news/1998/aug1998/bomb1-a27.shtml>
INFILTRATION
EU Member States
by-pass Commission to give US Access to Containers at Ports
- - US Customs Department
moved from US Treasury to Homeland Security Department
- - US Customs agents
to be based in EU ports
- The European Commission
is taking legal action against Germany, France, the Netherlands
and Belgium because they have signed individual bilateral agreements
giving US Customs agents powers to search all containers leaving
EU ports for the USA under its "Container Security Initiative"
(CSI). The UK, Spain and Italy have also signed agreements and
face similar action in the Court of Justice. Tony Bunyan, Statewatch
editor, comments: "No details of the agreements have been
made public let alone debated by national and European parliaments.
What powers will these US Customs agents have? Will their powers
be limited to terrorism or extend to crime in general? Will they
be subject to national laws and the ECHR? Will they be liable
for damage or false arrests? Like over the International Criminal
Court the USA has ignored EU institutions and picked off the
Member States one by one. This is yet another example of democracy
and accountability being by-passed in the name of the so-called
war on terrorism".
- See: <http://www.statewatch.org/news/2003/feb/05contain.htm>
3
- L'IRAK DES MARAIS
VUS
PAR LES ENNEMIS
- 10 février 2003
/ 15 h 36
- Mohamed LATRÈCHE
(suite) : le président du PMF organisait le 8 février
à Paris une manifestation contre la guerre en Irak . «Proche-orient.info»
a suivi le défilé et enregistré les propos
diffamatoires et antisémites de cet islamiste. Un reportage
accompagné de documents sonores
- Par Johan Weisz <[email protected]>
- Paris, place de la République.
Samedi 8 février -- Un peu avant 14 heures, quelques personnes
s'agitent autour d'une camionnette, déchargent des pancartes
et déroulent une banderole «US go home». Parmi
elles, Mohamed Ennacer Latrèche, le président du
PMF, le parti Musulmans de France qui, après avoir rassemblé
la semaine dernière, à Strasbourg, mille personnes
contre la guerre en Irak, est venu mener sa croisade dans la
capitale. À ses côtés, pour mener le maigre
cortège qui bientôt va s'ébranler -- 200
personnes environ -- un jeune Turc, tout de vert vêtu,
dont l'ambition manifeste est de ressembler à Oussama
Ben Laden. Dans la foule, entre autres, le fidèle compagnon
de Latrèche, le révisionniste Serge Thion, déjà
présent lors d'un dernier rassemblement parisien du PMF
dans le XIIIème arrondissement. Les manifestants sont
à 80% d'origine arabe. La faiblesse des effectifs ne semble
pas émouvoir outre mesure l'islamiste strasbourgeois qui
sait que c'est à force de labourer le terrain que son
parti gagnera en puissance. C'est pourquoi il s'apprête
à défiler dans les quartiers populaires, jusqu'à
Barbès Rochechouart (XVIIIe), via le boulevard Magenta.
- La manifestation du
PMF, qui maintenant s'ébranle dans les rues de Paris drapeaux
palestiniens au vent, se veut apparemment pacifiste. Les militants
qui crient «vive le jihad» sont, pour l'heure, instamment
priés de patienter. «Pas ici, ce sera pour plus
tard», leur est-il recommandé. Pour l'heure, ils
doivent se contenter des grands classiques: «Sionistes,
fascistes, c'est vous les terroristes !» ou «Enfants
d'Irak, enfants de Palestine: c'est l'humanité qu'on assassine
!». Le tout emporté par la présence d'un
drapeau du Hezbollah, toujours marqué d'une kalachnikov.
En tête de cortège, la photo de George W. Bush au-dessus
de laquelle on peut lire «Wanted». Les dollars sont
assimilés à des «armes de destruction massive»;
une grande banderole proclame «Nous ne sommes pas des Américains»;
des manifestants font rouler tout le long de la manifestation
un tonneau qui représente un baril de pétrole.
Ce «baril de pétrole» s'avèrera, par
ailleurs, fort utile à M. Latrèche. Il lui servira
de podium pour prononcer ses harangues: «Celui qui contrôlera
ce baril contrôlera le monde». A mi-parcours, il
y grimpe encore dessus pour «redonner de l'énergie»
à ses troupes et donner en pâture à la foule
les vérités qu'elle jubile à entendre M.
Latrèche: «Qui a été élu dans
l'entité sioniste ?»
- Un manifestant: «C'est
la charogne !».
- M. Latrèche reprend:
«Hitler a été élu, on a vu ce qu'Hitler
a fait. Sharon a été élu, nous avons déjà
vu ce qu'il a fait, alors attendons nous encore à pire.
Mais notre problème aujourd'hui, c'est que Sharon s'est
allié avec son lobby sioniste, s'est allié à
l'Amérique, cette horrible puissance, cette puissance
qui n'a d'existence que sur ce qu'elle a commis comme génocides
». Ecouter:
- <http://www.proche-orient.info/audio/Genocide.mp3>
- Et le fondateur du Parti
des Musulmans de France entreprend de flatter son public: «Nous
les rebelles, nous les Gaulois, devant cette nouvelle Rome, nous
qui osons lever la tête (), nous sommes contre cette Amérique,
contre ce sionisme que nous devons à tout prix détruire
!». M. Latrèche conclut son bref discours par le
slogan le plus prisé de la manifestation, qui sera repris
en choeur: «Bush, Sharon, Hitler: où est la différence
?». Ecouter:
- <http://www.proche-orient.info/audio/BushSharonHitler.mp3>
- Et les militants et
sympathisants du PMF reprennent leur marche avec ardeur. Il y
a ceux qui proposent le journal de l'organisation, celles qui
vendent des keffiehs (les foulards palestiniens). On peut aussi
acheter le livre antisémite de Randa Ghazy «Rêver
la Palestine». Des tracts circulent, comme celui distribué
par un ancien militant de la cause vietnamienne, intitulé
«Les nouveaux hitlériens»: le tract prône
«la libération totale de la Palestine arabe».
Circule également la fiche d'inscription au prochain voyage
organisé par le PMF en Irak: c'est une mission de solidarité
un peu spéciale qui propose aux participants de se constituer
sur place en boucliers humains, dans l'hypothèse d'une
attaque américaine.
- Métro Barbès
-- Face au magasin Tati, M. Latrèche immobilise ses troupes
sous les arcades de la station du métro aérien.
Les badauds sont au rendez-vous. Le chef incontesté du
PMF peut entamer son discours de clôture. L'occasion d'encourager
Jacques Chirac dans sa «résistance» en faveur
de l'Irak et de scander son nom. Aux côtés de Latrèche,
une brochette de «personnalités». Son premier
invité, monté sur le «baril de pétrole»,
est Serge Thion, ex-chercheur au CNRS, exclu pour négationnisme.
Thion, accueilli par les youyous du public, salue «ce courage
inhumain, ce courage incroyable de se faire sauter pour la libération
de toute la Palestine». Il dit cela comme s'il s'agissait
d'une évidence, pas besoin de hausser le ton, et d'un
air si gentil il appelle aussi à «la dissolution
de l'Etat sioniste», à «son remplacement par
un Etat palestinien». Enfin, il bat le rappel contre «la
transformation du sang en pétrole pour les magnats de
la puissance américaine». Ecouter:
- <http://www.proche-orient.info/audio/Thion.mp3>
- M. Latrèche remercie
«son ami Serge Thion» puis reprend de plus belle:
«Il faut dissoudre Israël». Par trois fois,
il scande ces mots, par trois fois les manifestants exultent:
«A mort le sionisme !». C'en est désormais
fini des slogans «classiques» des antisémites
qui prévalaient encore au début du défilé.
Il s'agit maintenant de remplir l'avion qui part pour Bagdad
dans quelques jours. Il s'agit aussi de vendre «le Manifeste
judéo-nazi d'Ariel Sharon» -- ce «Protocole
des Sages de Sion» moderne, pseudo-interview du Premier
ministre israélien, édité par Le PMF, Le
Parti de la France plurielle, l'Arab Commission of Human Rights,
la Pierre et l'Olivier, Le Collectif de la Communauté
Tun [probablement "turque"] en Europe. Ecouter:
- <http://www.proche-orient.info/audio/Latreche.mp3>
- Les petit livrets à
deux euros pièce part[ent] comme des petits pains.
- Autre «star»
du combat antisioniste, invitée par le président
du PMF, Jean-Paul Cruse: ancien journaliste à Libération
et à VSD, Cruse vitupère contre le «parti-pris
sioniste des médias français». Mais c'est
Mohamed Ennacer Latrèche qui, pour conclure, exprime son
espoir de voir à l'avenir des centaines de milliers de
manifestants dans les rues de Paris à l'appel du PMF.
Puis, à l'intention de ses militants -- car les badauds
ont quitté les lieux depuis longtemps, M. Latrèche
répète: «Nous n'accepterons jamais Israël
: jamais, jamais, jamais». Aucun accord n'est possible
avec l'entité sioniste, et «viendront des Palestiniens
musulmans, chrétiens, juifs (sic) qui [...] ramèneront
d'où ils sont venus ces envahisseurs que le monde ne peut
accepter, car ils portent en eux-mêmes la haine, la guerre,
le sang». M. Latrèche poursuit avec des intonations
qui rappellent étrangement celles du personnage joué
par Chaplin dans Le Dictateur. Il s'en prend nommément
à Elisabeth Schemla, directrice de <proche-orient.info>,
et à Alexandre Adler qui sont «soutenus par tous
les sionistes»; les sionistes «qui sont tous pour
un, et un pour tous !». Ecouter:
- <http://www.proche-orient.info/audio/Schemla.mp3>
- Ensuite Latrèche
endosse le rôle du prédicateur et se livre à
des incantations: «Et Israël est plus qu'un cancer,
et Israël ne pourra exister ». Ecouter:
- <http://www.proche-orient.info/audio/Cancer.mp3>
- A 10 mètres de
là, les RG, d'imposantes patrouilles de CRS et des officiers
de police entendent le président du PMF hurler: «Vive
l'Intifada, Vive le FPLP ! Vive le Hamas ! Vive le Hezbollah
! Vive le FDLP !». Personne, pourtant, ne bouge. Mais que
fait la police ?
- <http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_rep.php3?id_article=9455>
- Le même brouet
est servi par des "voxdéistes" qui racontent
leurs minables trafics avec Bobonne Schemla:
- <France: Reportage
sur les islamistes du PMF qui, sous couvert de manifestation
contre la guerre d'Irak, tiennent des propos antisémites
en toute impunité ! - rapporté par nicolas>
On apprend donc que ce "Johan Weisz" alias "Azzedine
Khalef" s'appelle Nicolas.
- NDLR: [ Un accord avec
Elisabeth Schemla nous autorise la reprise d'un article complet
chaque 10 jours -- nous vous recommandons de visiter régulièrement
le site Proche-Orient.info pour ses articles pertinents et ses
revues de presse quotidiennes... ]
- <http://voxdei.bethel-fr.com/infos/afficher_info.php3?cle=5404>
Ces enfoirés prétendent
donner des "Informations chrétiennes et eschatologiques
au quotidien." C'est à dégueuler dans le bénitier.
On peut y lire ce genre de truc:
- 16/2/2003 à Limauges
(Belgique)
- «Journée
spéciale Israël»
- «Cette journée
est organisée à l'initiative de l'Eglise de Charleroi-Nord,
et en coopération avec l'Eglise de Leuze. Le programme
sera +/- le suivant:
- 9 h 30: arrivée
souhaitée
- 10 h: Culte avec Marcel
Demaude (sujet: l'élection d'Israël)
- 12 h (30?): repas
- 13h30 - 15 h: réunion
avec Paul Vandenbroeck (sujet: nos espérances prophétiques
pour Israël)
- 15h30 - 17h: réunion
avec Luc Henrist (responsable des "chrétiens amis
d'Israël" - sujet: les racines juives de notre foi;quelques
mots sur la désinformation dans nos médias européens)
- Tout au long de la journée,
la partie louange sera animée par la Chorale "Osseh
Shalom" de l'assemblée Messianique de Bruxelles.»
Quels mots pour qualifier ces faux chrétiens
qui rampent sous le juif et n'ont comme espoir de rédemption
que de lui lécher les pieds, et peut-être, si la
miséricorde divine le permet, le cul ?
Les autorités de la Préfecture
de Police avaient sciemment entretenu la confusion ainsi qu'il
appert d'un communiqué d'une organisation qui manifestait
au même moment et au même endroit:
Manifestation
Nationale du 8 février : La préfecture de police
de Paris cherche à semer la confusion.
- La Coordination Nationale
des Sans Papiers (CNSP) et plus de 50 organisations appellent
à une manifestation samedi 8 février à partir
de 14 H, de République à Nation, pour la régularisation
de tous les sans papiers. Une demande a été déposée
dans ce sens à la Direction de l'Ordre Publique et de
la Circulation à la Préfecture de Police de Paris
le 20 janvier.
- Lundi 3 Février,
au cours d'un appel téléphonique pour fixer un
rendez-vous pour signature de l'autorisation de manifester, M.DESMARAIS,
responsable du service, nous a informé qu'une autre demande
de manifestation, pour le même jour, le même lieu
de rassemblement et le même horaire, avait été
déposée le 17 janvier par le "Parti des Musulmans
de France", pour protester contre une éventuelle
intervention en Irak. Nous avons alors signifié à
M. DESMARAIS que les sans-papiers de toutes confessions et leurs
soutiens, unis dans la lutte pour le droit de vivre dans la dignité,
ne peuvent pas accepter la confusion et l'amalgame. Nous lui
avons clairement dit que nous n'avons aucun préjugé
contre le "Parti des Musulmans de France" (que pour
notre part nous ne connaissons pas) et que nous sommes contre
l'intervention en Irak ; mais nous rejetons ce qui nous apparaît
comme une lamentable manoeuvre pour semer la confusion.
- Ce jour jeudi 6 février,
la délégation qui s'est rendue à 17H à
la Préfecture de Police de Paris pour signer l'autorisation
de manifestation, est naturellement revenu sur la question et
a demandé des explications. M. DESMARAIS, dans une confusion
totale, a expliqué qu'il autorisait les deux manifestations,
avec le même lieu de départ, sur le même itinéraire,
avec un décalage d'une heure. Devant nos protestations,
il a prétendu qu'il a procédé ainsi parce
que le responsable du "Parti des Musulmans de France"
lui a dit qu'il s'était entendu avec nous, et que nous-mêmes
lui avions donné notre accord ! sauf que M. DESMARAIS,
interpellé plusieurs fois, n'a pas pu un seul instant
nous donner le nom de celui qui lui aurait donné un accord
au nom de la CNSP, ni même les références
téléphoniques du responsable du "Parti des
Musulmans de France" ! ! En dernière instance, M.
DESMARAIS nous a informé qu'il changeait l'itinéraire
de la manifestation du "Parti des Musulmans de France"
, mais maintient le même lieu de rassemblement pour les
deux manifestations.
- Les sans papiers et
leurs soutiens maintiennent bien entendu leur manifestation,
samedi 8 février, à partir de 14H, Place de la
République. Mais nous tenons d'ores et déjà
à prendre à témoin l'opinion publique et
les organisations démocratiques, par rapport à
toute conséquence qui résulterait de la décision
de la Préfecture de Police de Paris.
- Il ne suffit pas à
M. Sarkozy et ses services d'organiser des expulsions avec mort
d'hommes ; de façon insidieuse, ils veulent, par l'amalgame
et la manipulation, coller au mouvement des sans papiers une
identité qui n'est pas la sienne, et peut-être justifier
ainsi une répression accrue.
- La Coordination Nationale
des Sans-Papiers appelle tous les collectifs de sans papiers,
tous les soutiens, toutes les organisations démocratiques,
les élus, à envoyer une protestation par fax, et
intervenir auprès du cabinet de M.Sarkozy.
- Le 6 février 2003 Le Collège
des Elus
UN
PREMIER MINISTRE AU TAPIS
Le Sénat
australien censure le gouvernement sur la crise irakienne
- Canberra, 5 fév
(AFP) -- Le Premier ministre australien John Howard a essuyé
un échec historique mercredi devant le Sénat à
l'issue d'un débat sur sa conduite de la crise irakienne.
Les sénateurs de l'opposition travailliste, des Verts
ainsi que les démocrates et les indépendants ont
adopté une motion de défiance par 34 voix contre
31 ce qui constitue une première dans l'histoire du pays.
C'est la première fois en 102 ans qu'un Premier ministre
en exercice est l'objet d'une telle motion de défiance
de la part de la chambre haute. La motion adoptée par
le sénat condamne la décision du gouvernement de
la coalition conservatrice au pouvoir en Australie d'envoyer
des troupes dans le Golfe dans la perspective d'une guerre en
Irak, sans référence au parlement et contre l'opinion
publique. Le débat doit se poursuivre mercredi devant
la chambre des représentants (chambre basse) dans laquelle
le gouvernement détient une majorité ce qui lui
garantit de rester au pouvoir. L'Australie et la Grande Bretagne
sont les seuls pays à avoir jusqu'ici rejoint les Etats-Unis
dans le déploiement de forces militaires dans le Golfe
afin de préparer une attaque contre l'Irak.
- [...]
RETOUR
SUR HALABJA
- A War Crime or an Act
of War?
- By Stephen C. Pelletiere
- Mechanicsburg, Pa. --
It was no surprise that President Bush, lacking smoking-gun evidence
of Iraq's weapons programs, used his State of the Union address
to re-emphasize the moral case for an invasion: "The dictator
who is assembling the world's most dangerous weapons has already
used them on whole villages, leaving thousands of his own citizens
dead, blind or disfigured."
- The accusation that
Iraq has used chemical weapons against its citizens is a familiar
part of the debate. The piece of hard evidence most frequently
brought up concerns the gassing of Iraqi Kurds at the town of
Halabja in March 1988, near the end of the eight-year Iran-Iraq
war. President Bush himself has cited Iraq's "gassing its
own people," specifically at Halabja, as a reason to topple
Saddam Hussein.
- But the truth is, all
we know for certain is that Kurds were bombarded with poison
gas that day at Halabja. We cannot say with any certainty that
Iraqi chemical weapons killed the Kurds. This is not the only
distortion in the Halabja story.
- I am in a position to
know because, as the Central Intelligence Agency's senior political
analyst on Iraq during the Iran-Iraq war, and as a professor
at the Army War College from 1988 to 2000, I was privy to much
of the classified material that flowed through Washington having
to do with the Persian Gulf. In addition, I headed a 1991 Army
investigation into how the Iraqis would fight a war against the
United States; the classified version of the report went into
great detail on the Halabja affair.
- This much about the
gassing at Halabja we undoubtedly know: it came about in the
course of a battle between Iraqis and Iranians. Iraq used chemical
weapons to try to kill Iranians who had seized the town, which
is in northern Iraq not far from the Iranian border. The Kurdish
civilians who died had the misfortune to be caught up in that
exchange. But they were not Iraq's main target.
- And the story gets murkier:
immediately after the battle the United States Defense Intelligence
Agency investigated and produced a classified report, which it
circulated within the intelligence community on a need-to-know
basis. That study asserted that it was Iranian gas that killed
the Kurds, not Iraqi gas.
- The agency did find
that each side used gas against the other in the battle around
Halabja. The condition of the dead Kurds' bodies, however, indicated
they had been killed with a blood agent -- that is, a cyanide-based
gas -- which Iran was known to use. The Iraqis, who are thought
to have used mustard gas in the battle, are not known to have
possessed blood agents at the time.
- These facts have long
been in the public domain but, extraordinarily, as often as the
Halabja affair is cited, they are rarely mentioned. A much-discussed
article in The New Yorker last March did not make reference to
the Defense Intelligence Agency report or consider that Iranian
gas might have killed the Kurds. On the rare occasions the report
is brought up, there is usually speculation, with no proof, that
it was skewed out of American political favoritism toward Iraq
in its war against Iran.
- I am not trying to rehabilitate
the character of Saddam Hussein. He has much to answer for in
the area of human rights abuses. But accusing him of gassing
his own people at Halabja as an act of genocide is not correct,
because as far as the information we have goes, all of the cases
where gas was used involved battles. These were tragedies of
war. There may be justifications for invading Iraq, but Halabja
is not one of them.
- In fact, those who really
feel that the disaster at Halabja has bearing on today might
want to consider a different question: Why was Iran so keen on
taking the town? A closer look may shed light on America's impetus
to invade Iraq.
- We are constantly reminded
that Iraq has perhaps the world's largest reserves of oil. But
in a regional and perhaps even geopolitical sense, it may be
more important that Iraq has the most extensive river system
in the Middle East. In addition to the Tigris and Euphrates,
there are the Greater Zab and Lesser Zab rivers in the north
of the country. Iraq was covered with irrigation works by the
sixth century A.D., and was a granary for the region.
- Before the Persian Gulf
war, Iraq had built an impressive system of dams and river control
projects, the largest being the Darbandikhan dam in the Kurdish
area. And it was this dam the Iranians were aiming to take control
of when they seized Halabja. In the 1990's there was much discussion
over the construction of a so-called Peace Pipeline that would
bring the waters of the Tigris and Euphrates south to the parched
Gulf states and, by extension, Israel. No progress has been made
on this, largely because of Iraqi intransigence. With Iraq in
American hands, of course, all that could change.
- Thus America could alter
the destiny of the Middle East in a way that probably could not
be challenged for decades -- not solely by controlling Iraq's
oil, but by controlling its water. Even if America didn't occupy
the country, once Mr. Hussein's Baath Party is driven from power,
many lucrative opportunities would open up for American companies.
- All that is needed to
get us into war is one clear reason for acting, one that would
be generally persuasive. But efforts to link the Iraqis directly
to Osama bin Laden have proved inconclusive. Assertions that
Iraq threatens its neighbors have also failed to create much
resolve; in its present debilitated condition -- thanks to United
Nations sanctions -- Iraq's conventional forces threaten no one.
- Perhaps the strongest
argument left for taking us to war quickly is that Saddam Hussein
has committed human rights atrocities against his people. And
the most dramatic case are the accusations about Halabja.
- Before we go to war
over Halabja, the administration owes the American people the
full facts. And if it has other examples of Saddam Hussein gassing
Kurds, it must show that they were not pro-Iranian Kurdish guerrillas
who died fighting alongside Iranian Revolutionary Guards. Until
Washington gives us proof of Saddam Hussein's supposed atrocities,
why are we picking on Iraq on human rights grounds, particularly
when there are so many other repressive regimes Washington supports
?
- Stephen C. Pelletiere
is author of "Iraq and the International Oil System: Why
America Went to War in the Persian Gulf."
- The New York Times,
January 31,2003.
En attendant, il est piquant de voir l'analyste
de la CIA confirmer douze ans plus tard les suspicions émises
par Serge Thion, dans la première série de la Gazette
du Golfe, à propos de Halabja. Il y avait trop d'invraisemblances
dans les rapports des "témoins" et trop de hâte
à en faire un symbole politique qui a eu au moins pour
effet de terroriser durablement les Kurdes d'Irak. Quant au fait
que Halabja aurait été un enjeu géostratégique
pour le contrôle de l'eau, on se contentera de signaler
que le problème ne se pose plus. Profitant de l'isolement
de l'Irak et de sa faiblesse momentanée, le gouvernement
turc a installé une série de barrages sur les hauts
cours du Tigre et de l'Euphrate qui sont maintenant presqu'à
sec quand ils arrivent dans la région de Baghdad. Les Turcs
ont refusé de négocier un accord régional,
tout comme les Chinois ont refusé de négocier un
accord régional sur le partage des eaux du Mékong
et des autres fleuves indochinois. C'est toujours la loi du plus
fort. Mais les griefs sont profonds et pourraient se payer plus
tard.
Blanchiment d'information
L'info qui ne
gêne pas Libération
- «Le tract qui
gêne Bachelot: Saddam Hussein n'aurait pas gazé
le peuple kurde d'Irak en 1988... C'est en tout cas ce qu'ose
prétendre un tract de l'association Jeunes France Irak,
qui évoque "les preuves réunies par le Pentagone
pour accuser l'Iran dans les événements d'Halabja"
et ramène le bilan du massacre à "5000 morts".
Ces lignes, et bien d'autres viscéralement antiaméricaines,
sont cautionnées par Roselyne Bachelot.» (Voir l'article
complet.)
- Cette dépêche,
parue dans Libération du 15 févier 2003,
n'est pas tant intéressante pour sa mise en cause d'une
ministre en exercice que pour la validation implicite d'une information
manipulée par l'administration Bush. Libération
est choqué qu'une association proche de la ministre de
l'Environnement «ose prétendre» que l'Irak
n'est pas responsable du massacre d'Halabja. Le journal prend
ainsi pour fait établi que l'Irak est bien coupable de
ce crime contre l'humanité et qu'il est inutile d'étayer
cette assertion.
- La version des faits
reprise par Libération a été développée
dans divers documents de propagande: «Apparatus of Lies»
de la Maison-Blanche, «Iraq's massive destruction weapons»
du 10, Downing Street ou le discours sur l'état de l'Union
prononcé par George W. Bush le 28 janvier 2003.
- Pourtant, les seules
informations dont nous sommes sûrs est qu'une bataille
entre l'Iran et l'Irak a eu lieu dans la zone d'Halabja, que
les deux camps ont utilisé des gaz de combat interdits
et que des civils kurdes, pris entre deux feux, ont été
tués par ces gaz.
- Le massacre d'Halabja
n'avait pas soulevé de protestation de la communauté
internationale, en mars 1988. A l'époque, il était
admis que les civils avaient été tués "collatéralement"
à la suite d'une erreur de maniement des gaz de combat.
Deux ans plus tard, lorsque la guerre Irak-Iran prit fin et que
les Occidentaux cessèrent de soutenir Saddam Hussein,
le massacre d'Halabja fut attribué aux Irakiens. Un rapport
classifié de l'Army War College démontra, en 1990,
que cette imputation était peu crédible. Le Washington
Post du 4 mai 1990 le résuma en ces termes: «L'affirmation
iranienne du 20 mars [1990] selon laquelle la plupart des victimes
d'Halabja a été empoisonnée par du cyanide
a été considérée comme un élément
clé [...]. Nous savons que l'Irak n'utilise pas de gaz
cyanide. Nous avons une très bonne connaissance des agents
chimiques que les Irakiens produisent et utilisent, et nous savons
ce que chacun ne fait pas.» Récemment, Stephen C.
Pelletiere, un analyste politique pour l'Irak à la CIA
pendant la guerre Iran-Irak puis professeur à l'Army War
College qui participa à la rédaction du rapport,
rappela dans le New York Times que le massacre d'Halabja
était un crime de guerre, probablement commis par l'armée
iranienne, et non un crime contre l'humanité commis par
l'armée irakienne. Et, qu'en aucun cas, il ne s'est agit
de l'assassinat délibéré de populations
civiles.
- Sous l'apparence de
la critique d'une ministre qu'il accuse implicitement de négationnisme,
Libération relaie en réalité une
information mensongère manipulée par l'administration
Bush.
- <http://www.reseauvoltaire.net/article9048.html>
LES
TRIPES AU SOLEIL
Le coût
humain : Tony sait-il à quoi ressemblent les mouches qui
se régalent des cadavres ?
- par Robert Fisk
- C'était sur l'autoroute
de Bassora ITV était en train de filmer des chiens sauvages
en train de dépecer les cadavres d'Irakiens tués.
A intervalles réguliers (et rapprochés) une de
ces bêtes sauvages arrachait un bras en décomposition
et l'emportait dans sa gueule, prenant la fuite avec son précieux
butin en direction du désert, infini, devant nous Des
doigts contractés par la mort laissaient de fines traces
dans le sable; les restes de la vareuse militaire brûlée
claquant au vent
- «C'est juste pour
les archives», me dit le cameraman. Of course Parce que
jamais ITV n'allait montrer ce genre de prise de vues, vous pensez
bien Ce que nous voyions -- l'horreur, l'obscénité
des cadavres -- cela n'est pas montrable. Tout d'abord, parce
qu'il ne serait pas «approprié» de diffuser
une réalité de cet ordre au journal de 8 heures,
quand les gens prennent leur petit-déjeuner. Ensuite,
parce que, si on vous montrait à la télé
ce que nous, journalistes, avons vu, il ne viendrait plus à
l'idée de personne de soutenir une guerre !
- Bien sûr, ce que
je vous dis-là, c'était en 1991. L'«autoroute
de la mort» - disaient-ils. Mais il y avait une autre «autoroute
de mort», parallèle, encore bien pire, à
quinze kilomètres plus à l'est, autre échantillon
gratuit offert par l'US Air Force et la RAF, mais personne ne
se donna la peine d'aller la filmer -- et la seule image authentique
des horreurs indicibles que nous y vîmes fut cette photographie
de ce soldat irakien ratatiné, carbonisé, dans
son camion. C'était là une illustration iconique,
en réalité, car elle représentait bien ce
que nous avions vu -- lorsqu'on daigna, enfin, la publier.
- Pour que des victimes
irakiennes apparaissent à la télé, durant
cette Guerre du Golfe-là -- il y en avait déjà
eu une, avant, entre 1980 et 1988, et une troisième est
dans le tuyau -- il était absolument nécessaire
qu'elles soient mortes avec soin, qu'elles soient tombées
romantiquement sur le dos, en prenant au moins la précaution
-- l'étiquette ! - de cacher d'une main leur visage ravagé.
Comme ces soldats britanniques, morts sur la Somme, sur les chromos
de la Première guerre mondiale, les Irakiens devaient
mourir gentiment et sans plaies apparentes, sans aucune sorte
d'horreur sordide, sans une seule trace d'excréments ou
de mucus ou de sang coagulé sur eux, s'ils voulaient avoir
quelque chance d'être présentables et de passer
aux infos télévisées du lendemain matin
- Je peste contre cet
artifice. A Cana, en 1996, après que les Israéliens
aient bombardé des réfugiés libanais dans
un bâtiment de l'ONU, plus de dix sept minutes durant,
tuant 106 civils, dont plus de la moitié étaient
des enfants, je me suis retrouvé devant une jeune femme,
qui tenait un homme d'âge moyen dans ses bras. L'homme
était mort. «Mon père ! Mon père !»
ne cessait-elle de hurler, en lui caressant le visage. L'homme
avait perdu un bras et une jambe -- les Israéliens avaient
utilisé des mines anti-personnelles, conçues pour
causer des amputations. Mais lorsque cette scène parvint
jusqu'aux petits écrans en Europe et en Amérique,
la caméra faisait un plan américain sur la jeune
femme et sur le visage de son père tué. On aurait
dit que l'homme était mort d'épuisement, et qu'il
venait d'appuyer son visage sur l'épaule de la jeune femme
pour mourir en paix
- Aujourd'hui, quand j'entends
les rodomontades de Georges Bush contre l'Irak et les avertissements
moralisateurs suraigus de Tony Blair, je me demande ce qu'ils
connaissent de cette terrible réalité. George,
qui a tout fait pour échapper au service militaire au
Vietnam, a-t-il la moindre idée de la puanteur qui se
dégageait de ces cadavres ? Tony a-t-il la moindre idée
de la tronche qu'ont ces mastodontes de mouches bleu métallisé
qui se régalent des cadavres du Moyen-Orient, et qui viennent
se poser sur notre visage et sur nos blocs-notes, histoire de
faire un brin de toilette ? Les soldats, eux, le savent. Je me
souviens d'un officier anglais qui était venu nous demander
s'il pouvait utiliser le téléphone cellulaire de
la BBC juste après la libération du Koweït,
en 1991. Il parlait à sa famille, en Angleterre, et je
le regardais, attentivement. «J'ai vu des choses horribles»,
dit-il. Puis il s'effondra, en larmes, presque incapable de raccrocher,
pris d'un violent tremblement. Sa famille a-t-elle eu la moindre
idée de ce dont il voulait parler ? Certainement pas en
regardant la télévision !
- C'est là l'unique
raison pour laquelle nous pouvons encore envisager la perspective
d'une guerre: notre glorieuse population patriote -- bien que
seulement 20% des Britanniques soient partisans de cette démence
irakienne-là -- a été protégée
des réalités de la mort violente. Mais je suis
très frappé par le nombre de lettres, dans mon
courrier, provenant de vétérans de la Seconde guerre
mondiale -- hommes et femmes -- qui sont unanimement contre cette
nouvelle guerre en Irak, car ils conservent le souvenir ineffaçable
de membres arrachés et de souffrances indicibles.
- Je me souviens d'avoir
vu un homme blessé, en Iran. Il avait une pièce
de métal fichée dans le front, et il beuglait comme
un animal -- ce que, bien entendu, nous sommes, tous autant que
nous sommes -- puis il ne tarda pas à calancher. Je me
souviens aussi de ce jeune garçon palestinien, qui s'effondra,
tout simplement, sans faire d'histoire, à mes pieds, après
qu'un soldat israélien l'ait descendu comme un lapin,
froidement, tout à fait délibérément,
criminellement: ce gosse avait jeté un caillou. Et aussi
cette Israélienne, avec un pied de chaise qui lui sortait
du ventre, devant la pizzeria Sbarro, à Jérusalem,
après qu'un kamikaze palestinien ait décidé
d'exécuter les familles qui s'y trouvaient. Et les tas
de cadavres irakiens, à la bataille de Dezful, durant
la guerre Iran-Irak: la puanteur des corps en décomposition
parvint à s'insinuer même dans notre hélicoptère,
si bien que les mullahs qui étaient à bord devinrent
aussi verts que leur turban; et encore ce jeune homme, me montrant
la large trace noire laissée sur la chaussée par
le sang de sa soeur, dans la banlieue d'Alger, après que
des «islamistes» armés l'eurent égorgée
; et encore, et encore
- Mais George Bush, Tony
Blair, Dick Cheney, Jack Straw et les autres petits soldats qui
essaient de nous embobiner pour nous entraîner dans la
guerre, ne se donneront pas la peine de réfléchir
à ces viles images. Pour eux, il ne s'agit que de frappes
chirurgicales, de dommages collatéraux et de tout leur
répertoire d'euphémismes guerriers. Qu'on se le
dise: nous allons avoir une guerre juste; nous allons libérer
les Irakiens -- bien sûr, nous allons en tuer quelques-uns
-- nous allons leur donner la démocratie, protéger
leurs ressources pétrolières et dresser des tribunaux
pour juger les crimes de guerre, et nous allons être encore
plus moraux que d'habitude, et nous allons pouvoir regarder nos
«experts» en matière de stratégie à
la télé, avec leurs châteaux de sable propres
et nets et leur connaissance impressionnante d'armes capables
de faire voler des têtes.
- A propos de tête,
tiens, je me souviens de celle d'un réfugié albanais,
qui avait été décapité avec une netteté
incroyable, quand les Américains -- comme d'habitude tout
ce qu'il y a de plus accidentellement -- avaient bombardé
un convoi de réfugiés, au Kosovo, en 1999 : ils
avaient pris ces réfugiés pour une unité
serbe La tête de l'Albanais était apparemment tombée
dans l'herbe haute, avec sa barbe, ses yeux exorbités:
on aurait dit qu'elle avait été coupée par
un bourreau des Tudor. Des mois après, j'ai appris le
nom de son ancien propriétaire, et j'ai pu parler à
une fillette qui avait été frappée par la
tête coupée, au cours du bombardement aérien
US, et qui avait déposé cette tête respectueusement
dans l'herbe, à l'endroit où je l'avais découverte.
L'OTAN, bien entendu, ne s'est jamais excusée auprès
de la famille. Ni auprès de la fille. Après guerre,
personne ne dit «désolé». Personne
ne reconnaît la vérité. Personne ne vous
montre ce que pourtant nous voyons. C'est grâce à
ça que nos dirigeants et les «meilleurs d'entre
nous» peuvent continuer à nous persuader de partir
en guerre, la fleur au fusil
- The Independent, 26
janvier 2003, traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier.
- On peut voir certaines
images de Peter Turnley sur la fin de la Guerre du Golfe, sans
l'odeur, à
- <http://dirckhalstead.org/issue0212/pt_intro.html> ou, idem, à
- <http://digitaljournalist.org/issue0212/pt_intro.html>
RETOQUÉS
Une association canadienne se propose
d'envoyer des inspecteurs aux USA pour inspecter les installations
d'armes chimiques, biologiques et nucléaires de ce pays.
L'administration de Bush a retenu quatre
critères pour désigner les pays dangereux :
1) avoir des stocks massifs d'armes chimiques,
biologiques et nucléaires;
2) ignorer les résolutions des
Nations unies;
3) refuser de signer et d'honorer les
traités internationaux;
4) être parvenu au pouvoir par des
moyens illégitimes.
Les USA répondant à ces
4 critères, une inspection de leurs équipements
s'impose ! Elle aura lieu en février 2003: les inspecteurs
du mouvement "Routing Out Evil" vont se présenter
à la frontière américaine et vont demander
à effectuer leur travail.
<http://www.rootingoutevil.org/index.php3/9>
TONY
ROI DU BIDON
- Tony Blair avoue le bidonnage
du rapport britannique contre l'Irak (Réseau Voltaire,
8 février 2003). Le Premier ministre britannique a avoué,
le 7 février 2003, avoir bidonné le rapport qu'il
a distribué à la presse, aux parlementaires et
au Conseil de sécurité sur le système de
dissimulation d'armes de destruction massive que l'Irak aurait
mis en place. Le 5 février, ce document avait servi de
base à Colin Powell pour demander au Conseil de sécurité
d'user de la force contre l'Irak.
- Le porte-parole du Premier
ministre britannique a avoué, le 7 février 2003,
le bidonnage du rapport officiel qu'il avait distribué
cinq jours plus tôt pour accuser l'Irak de violation de
la résolution 1441. Ce rapport, intitulé Irak:
ses infrastructures de dissimulation, de fraude et d'intimidation
(Irak - Its Infrastructure of Concealment, Deception and Intimidation),
s'ouvre sur l'avertissement suivant: "Ce rapport a été
rédigé à partir de sources multiples, incluant
des notes des services de renseignement, et montre que le régime
irakien est construit pour détenir et conserver des armes
de destruction massive, et qu'il est maintenant engagé
dans une campagne d'obstruction vis-à-vis des inspecteurs
en armement des Nations Unies". Lors de sa remise à
la presse par le service de communication du 10, Downing Street,
le 2 février, il a été maintes fois précisé
que ce document avait comme source principale des notes du MI6
et qu'il était parfaitement actualisé.
- Le document est composé
d'une page d'introduction, suivie de trois parties. La première,
intitulée "Les effets sur l'UNMOVIC" (pages
2 à 5), soutient que les services de sécurité
de l'Irak ont toute facilité pour tromper les inspecteurs
de l'ONU parce qu'ils sont deux cent fois plus nombreux. La seconde
partie, intitulée "L'appareil de sécurité"
(pages 6 à 16), présente un organigramme commenté
des diverses forces de sécurité irakiennes. La
troisième et dernière partie, intitulée
"Les effets sur la population irakienne" (pages 17
à 19), explique le silence de la population par la terreur
que lui inspire le régime de Saddam Hussein.
- Le 3 février le
document a été distribué aux parlementaires.
Intervenant le jour même devant la Chambre des communes,
le Premier ministre Tony Blair déclarait: "Comme
le montre clairement le rapport que nous avons publié
ce week-end et que j'ai déposé à la bibliothèque
de la Chambre, il existe une gigantesque infrastructure de fraude
et de dissimulation conçue pour empêcher les inspecteurs
de faire leur travail. Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis,
Colin Powell, développera ce rapport devant les Nations
Unis ce mercredi".
- Le rapport a été
diffusé le 4 février aux membres du Conseil de
sécurité des Nations Unies. Le 5 février,
dans son intervention devant le Conseil de sécurité,
le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Colin Powell s'est
appuyé sur le rapport en déclarant: "Je souhaite
signaler à l'attention de mes collègues le document
très intéressant que le Royaume-Uni a distribué
hier et qui décrit avec force détails les activités
menées par l'Irak à des fins de tromperie".
- Cependant, la presse britannique
a relevé que la seconde et principale partie du rapport
des services du Premier ministre, prétendument synthétisant
des notes des services de renseignement, n'était en réalité
que la copie mot-à-mot d'extraits d'une thèse et
d'un article paru, il y a cinq mois, dans la Middle East Review
of International Affairs (MERIA). L'article, intitulé
"Le réseau de sécurité et de renseignement
irakien: guide et analyse", reprend pour l'essentiel des
informations déjà publiées par Scott Ritter,
ancien chef du service de renseignement de l'UNSCOM, Endgame:
Solving the Iraq Problem Once and For All (Simon & Schuster
ed., 1999).
- La revue MERIA est éditée
par le Centre interdisciplinaire d'Herzliya, une université
privée installée à proximité de Tel
Aviv et financée par des donateurs états-uniens,
principalement le trader Marc Rich (Glencore). Elle est l'émanation
de l'Institut international de politique sur le contre-terrorisme,
qui s'est fait une spécialité de dénoncer
des liens supposés entre les mouvements palestiniens de
résistance, Al Qaida et "'Axe du Mal". L'institut
est notoirement lié au services secrets de l'armée
israélienne, dont deux anciens directeurs siègent
au Conseil d'administration: les généraux Shlomo
Gazit et Eli Zeira. Les locaux de l'Institut jouxtent ceux de
la firme privée de télécommunication Odigo
qui annonça les attentats du World Trade Center deux heures
avant leur perpétration.
- L'article est un résumé
d'une thèse de doctorat de 3e cycle du docteur Ibrahim
al-Marashi. Actuellement chercheur au Centre d'études
pour la non-prolifération de l'université de Monterrey
(Californie), celui-ci est aussi professeur à l'Ecole
navale de Monterrey et à l'Ecole de guerre des Etats-Unis.
Ainsi, selon les services du Premier ministre britannique, les
informations contenues dans le rapport du 2 février 2003
avaient été actualisées sur la base de notes
du MI6. En réalité, ces informations proviennent
d'un livre publié en 1999, et compilées par un
universitaire lié aux services secrets militaires israéliens
et états-uniens. Ces informations avaient été
rendues publiques par Scott Ritter pour démontrer que
les inspecteurs étaient arrivés au terme de leur
mission et qu'il n'y avait plus d'armes de destruction massives
à détruire en Irak. En falsifiant l'origine et
la date, les services de Tony Blair les ont blanchies pour en
déduire à l'inverse que l'Irak dissimule des armes
de destruction massive, que les inspecteurs ne peuvent espérer
les découvrir, et qu'en conséquence l'Irak ne peut
être désarmé que par la force. Pour éviter
que l'affaire ne prenne trop d'ampleur, le porte-parole du Premier
ministre a présenté ses excuses pour ce "plagiat".
Ce faisant, il a tenté de détourner la colère
des parlementaires britanniques pour qui le problème n'est
absolument pas de savoir qui a écrit tel ou tel passage
du rapport, mais quel sens le Premier ministre a abusivement
cherché à donner à ce document pour les
tromper sur le fond.
- Lors de sa présentation
à la presse, il a été indiqué que
le rapport avait été rédigé par Alison
Blackshaw et Murtaza Khan, sous la direction d'Alastair Campbell.
Nous avons déjà révélé dans
ces colonnes que M. Campbell participait chaque jour par vidéo-conférence
à la réunion de la Structure de coordination de
la propagande à la Maison-Blanche. C'est cette Structure
qui a organisé les citations réciproques de MM.
Blair et Powell de manière à créditer le
rapport aux yeux de la presse internationale.
- On notera que c'est la
troisième fois que les services du Premier ministre britannique
publient un rapport bidonné sur l'Irak. Déjà,
en septembre 2002 , ils avaient diffusé un rapport sur
les armes de destruction massives détenues par Bagdad
dans lequel ils indiquaient précisément des lieux
de stockage. Les autorités irakiennes avaient immédiatement
pris à témoin les inspecteurs qui avaient pu constater
que ces informations étaient fausses. Puis, en décembre
2003, Alastair Campbell avait diffusé un rapport sur les
crimes et les violations des droits de l'homme perpétrés
par le régime de Saddam Hussein. Il s'était avéré
qu'il avait été rédigé en compilant
des rapports d'associations de défense des droits de l'homme
et en déformant leur contenu. Ce n'est pas non plus la
première fois que les Etats-Unis et le Royaume-Uni mentent
avec aplomb devant le Conseil de sécurité. A titre
d'exemple, on se souvient qu'en 1991, l'ambassadeur des Etats-Unis
avait organisé l'audition d'une jeune infirmière
koweitienne relatant les crimes commis par l'armée irakienne
à Koweit-City. La jeune femme en larmes avait témoigné
du vol des couveuses dans une maternité et de la mort
des nourrissons. En réalité, la jeune femme était
la fille de l'ambassadeur du Koweit à Londres. Son témoignage
était une pure invention. La mise en scène avait
été préparée par le cabinet de relations
publiques Hill & Knowlton's, dont la directrice, Victoria
Clarke, est devenue aujourd'hui porte-parole du Pentagone et
participe aux réunions quotidiennes de la Structure de
coordination de la propagande à la Maison-Blanche.
- Thierry Meyssan
- <http://www.reseauvoltaire.com/article9014.html>
Celui qui a mis le doigt sur la grossière
manipe du gouvernement rosbif, Glen Rangwala, a aussi un site
de références, chronologies, biographies, etc, sur
le Proche Orient, en anglais, of course:
<http://middleeastreference.org.uk/>
LA BOUCHE DU CHEVAL
Interview Tony
Benn with Saddam Hussein, Feb 6th 2003
- Début de l'entretien:
- Tony Benn: I come for
one reason only -- to see whether in a talk we can explore, or
you can help me to see, what the paths to peace may be. My only
reason, I remember the war because I lost a brother. I never
want to see another war. There are millions of people all over
the world who don't want a war, and by agreeing to this interview,
which is very historic for all of us, I hope you will be able
to help me, be able to say something to the world that is significant
and positive.
- Saddam Hussein: Welcome
to Baghdad. You are conscious of the role that Iraqis have set
out for themselves, inspired by their own culture, their civilisation
and their role in human history. This role requires peace in
order to prosper and progress.
- Having said that, the
Iraqis are committed to their rights as much as they are committed
to the rights of others. Without peace they will be faced with
many obstacles that would stop them from fulfilling their human
role.
- Tony Benn: Mr President,
may I ask you some questions. The first is, does Iraq have any
weapons of mass destruction?
- Saddam Hussein: Most
Iraqi officials have been in power for over 34 years and have
experience of dealing with the outside world. Every fair-minded
person knows that when Iraqi officials say something, they are
trustworthy. A few minutes ago when you asked me if I wanted
to look at the questions beforehand I told you I didn't feel
the need so that we don't waste time, and I gave you the freedom
to ask me any question directly so that my reply would be direct.
- This is an opportunity
to reach the British people and the forces of peace in the world.
There is only one truth and therefore I tell you as I have said
on many occasions before that Iraq has no weapons of mass destruction
whatsoever. We challenge anyone who claims that we have to bring
forward any evidence and present it to public opinion.
- Tony Benn: I have another
which has been raised: do you have links with Al Qaeda?
- Saddam Hussein: If we
had a relationship with Al-Qaida and we believed in that relationship
we wouldn't be ashamed to admit it. Therefore I would like to
tell you directly and also through you to anyone who is interested
to know that we have no relationship with Al Qaeda. [...]
- <http://www.channel4.com/news/home/z/stories/20030205/saddam_benn.html>
BOUCLER
LES BOUCLIERS
France-Irak
Le Parti des
musulmans de France enverra des "boucliers humains"
en Irak
- Strasbourg (France),
7 fév (AFP) - Le Parti des musulmans de France (PMF),
basé à Strasbourg (est de la France), organisera
fin février un voyage pour l'Irak sur le thème:
"boucliers humains pour l'Irak", a annoncé vendredi
son président.
- Le PMF, qui affirme
regrouper quelque 2.000 membres, "fait de ce voyage une
opération boucliers humains pour l'Irak. Le départ
officiel se fera de Paris Orly le 22 février 2003. D'autres
départs se feront dès le 16 février de Marseille,
puis de Francfort", a précisé Mohamed Ennacer
Latrèche, à l'AFP. "Les volontaires se déplaceront
sur le territoire irakien avec pour mission d'empêcher
une catastrophe aux conséquences dramatiques pour le monde",
a indiqué le PMF dans un communiqué. Les participants
se rendront en avion jusqu'à Damas, leurs visas étant
offerts par la Syrie, et rejoindront Bagdad par la route, selon
M. Latrèche qui n'a pas précisé leur nombre.
- 11 février 2003
Le 22 on a pu voir les volontaires se
préparer à partir d'Orly, dans les journaux télévisés
de France 3 et France 3, tout soudain dépourvus de fiel.
Une trentaine de volontaires sont partis.
4
- LE PIÈGE AFGHAN
LA GUERRE INVISIBLE
Don't Mention
The War In Afghanistan
- by Robert Fisk
- There's one sure bet
about the statement to be made to the UN Security Council today
by the US Secretary of State, Colin Powell or by General Colin
Powell as he has now been mysteriously reassigned by the American
press: he won't be talking about Afghanistan.
- For since the Afghan
war is the "successful" role model for America's forthcoming
imperial adventure across the Middle East, the near-collapse
of peace in this savage land and the steady erosion of US forces
in Afghanistan, the nightly attacks on American and other international
troops, the anarchy in the cities outside Kabul, the warlordism
and drug trafficking and steadily increasing toll of murders,
are unmentionables, a narrative constantly erased from the consciousness
of Americans who are now sending their young men and women by
the tens of thousands to stage another "success" story.
- This article is written
in President George Bush's home state of Texas, where the flags
fly at half-staff for the Columbia crew, where the dispatch to
the Middle East of further troops of the 108th Air Defence Artillery
Brigade from Fort Bliss and the imminent deployment from Holloman
Air Force Base in neighbouring New Mexico of undisclosed numbers
of F-117 Nighthawk stealth bombers earned a mere 78-word down-page
inside "nib" report in the local Austin newspaper.
- Only in New York and
Washington do the neo-conservative pundits suggest obscenely
that the death of the Columbia crew may well have heightened
America's resolve and "unity" to support the Bush adventure
in Iraq. A few months ago, we would still have been asked to
believe that the post-war "success" in Afghanistan
augured well for the post-war success in Iraq.
- So let's break through
the curtain for a while and peer into the fastness of the land
that both President Bush and Prime Minister Blair promised not
to forget. Hands up those who know that al-Qa'ida has a radio
station operating inside Afghanistan which calls for a holy war
against America? It's true. Hands up again anyone who can guess
how many of the daily weapons caches discovered by US troops
in the country have been brought into Afghanistan since America's
"successful" war? Answer: up to 25 per cent.
- Have any US troops retreated
from their positions along the Afghan-Pakistan border? None,
you may say. And you would be wrong. At least five positions,
according to Pakistani sources on the other side of the frontier,
only one of which has been admitted by US forces. On 11 December,
US troops abandoned their military outpost at Lwara after nightly
rocket attacks which destroyed several American military vehicles.
Their Afghan allies were driven out only days later and al-Qa'ida
fighters then stormed the US compound and burnt it to the ground.
- It's a sign of just
how seriously America's mission in Afghanistan is collapsing
that the majestically conservative Wall Street Journal normally
a beacon of imperial and Israeli policy in the Middle East and
South-west Asia has devoted a long and intriguing article to
the American retreat, though of course that's not what the paper
calls it.
- "Soldiers still
confront an invisible enemy," is the title of Marc Kaufman's
first-class investigation, a headline almost identical to one
which appeared over a Fisk story a year or so after Russia's
invasion of Afghanistan in 1979-80. The soldiers in my dispatch,
of course, were Russian. Indeed, just as I recall the Soviet
officer who told us all at Bagram air base that the "mujahedin
terrorism remnants" were all that was left of the West's
conspiracy against peace-loving (and Communist) Afghans, so I
observed the American spokesmen, yes, at the very same Bagram
air base who today cheerfully assert that al-Qa'ida "remnants"
are all that are left of Bin Laden's legions.
- Training camps have
been set up inside Afghanistan again, not as the Americans think
by the recalcitrant forces of Gulbuddin Hekmatyar's anti-American
Afghans, but by Arabs. The latest battle between US forces and
enemy "remnants" near Spin Boldak in Kandahar province
involved further Arab fighters, as my colleague Phil Reeves reported.
Hekmatyar's Hezb-i-Islami forces have been "forging ties"
with al-Qa'ida and the Taliban; which is exactly what the mujahedin
"terrorist remnants" did among themselves in the winter
of 1980, a year after the Soviet invasion.
- An American killed by
a newly placed landmine in Khost; 16 civilians blown up by another
newly placed mine outside Kandahar; grenades tossed at Americans
or international troops in Kabul; further reports of rape and
female classroom burnings in the north of Afghanistan, all these
events are now acquiring the stale status of yesterday's war.
- So be sure that Colin
Powell will not be boasting to the Security Council today of
America's success in the intelligence war in Afghanistan. It's
one thing to claim that satellite pictures show chemicals being
transported around Iraq, or that telephone intercepts prove Iraqi
scientists are still at their dirty work; quite another to explain
how all the "communications chatter" intercepts which
the US supposedly picked up in Afghanistan proved nothing. As
far as Afghanistan is concerned, you can quote Basil Fawlty:
"Whatever you do, don't mention the war.'
- The Independent, February 05, 2003.
5
- L'ETAT DES FAUX-JUIFS
(Voir notre éditorial)
ESCROQUERIE
ET GÉNOCIDE
The Falashmura
are coming
- The [Israeli] government
approved a plan submitted by Interior Minister Eli Yeshai to
bring 20,000 members of the Falashmura to Israel from Ethiopia.
Rabbi Ovadiah Yosef, former Chief Rabbi of Israel and the founding
spiritual authority of the Shas party, has written that the Falashmura
currently waiting to immigrate to Israel are in fact Jewish and
are therefore eligible to enter the country under the Law of
Return. A committee has been formed of elements from the Interior,
Education, Housing, and Finance Ministries, as well as the Jewish
Agency, to oversee the program.
- Arutz 7, 16 février
2003.
Israeli Cabinet
OKs mass aliyah for 18,000 Falash Mura in Ethiopia
- By Matthew Gutman
- Tel Aviv, Feb. 18 (JTA)
-- The Israeli Cabinet's decision this week to find the swiftest
way to bring thousands of Ethiopians to Israel has reignited
a controversy over how -- and if -- to deal with the potential
immigrants.
- On Sunday, the Cabinet
approved a plan to immediately bring to Israel some 18,000 to
20,000 Falash Mura, the majority of whose ancestors converted
from Judaism to Christianity. [Une pure invention !! ] In recent
years, thousands of Falash Mura left their homes in outlying
areas of Ethiopia and moved to camps run by immigration activists
in Addis Ababa and the northern city of Gondar, where they wait
to be cleared for immigration.
- Activists concerned
about the fate of the Falash Mura applauded the Cabinet's decision,
which opponents condemned for being unrealistic, impossible to
implement and contrary to Israel's Law of Return. The plan, initiated
by Interior Minister Eli Yishai of the fervently Orthodox Shas
Party, could cost cash-strapped Israel $2 billion -- or about
5 percent of the government's total annual expenditures.
- When Israel began carrying
out large-scale immigration operations of Ethiopian Jews in the
early 1990s, many Falash Mura attempted to join the wave, claiming
they were Jewish by ancestry. The number of Falash Mura continued
to grow, leading the Israeli government to believe they were
not Jews, but just wanted to leave famine-plagued Ethiopia. Ethiopian
Jewish activists have been lobbying for the Falash Mura, maintaining
that many of them were forced to convert or never really abandoned
their Jewish faith. In 1998, after bringing a group of 4,000
Falash Mura, most of whom had relatives in Israel, the government
changed its policy, reviewing each Ethiopian immigration request
on an individual basis. According to Absorption Minister Yuli
Edelstein, the Falash Mura have no right to immigrate to Israel.
"Not one of them is eligible" under the Law of Return,
"which itself is often considered too liberal," he
said. A spokesman for the Shas Party, Itzhak Sudri, reacted angrily.
- "Since when does
the Absorption Ministry decide who is a Jew?" he said. Shas
initiated its plan to rescue the Falash Mora more than a year
ago, when the party's spiritual leader, Rabbi Ovadia Yosef, issued
a ruling calling for "saving the souls of Israel."
Unable to prove any lineage to Judaism, many Falash Mura have
begun to study Hebrew and Judaism. The government has suggested
circumventing the Law of Return with regard to the Falash Mura,
indicating that the group could be brought over under the seldom-used
Law of Entry. [Cette loi est notoirment inconnue, comme le fameux
couteau sans manche auquel manque la lame... ]
- In the past, the government
used the Law of Entry to grant citizenship to foreigners for
humanitarian reasons and for family reunification. Israel's Law
of Return allows immigration for anyone with at least one Jewish
grandparent, along with his or her spouse, children, grandchildren
and their spouses. Knesset member Adisu Massala, himself an Ethiopian
immigrant, concedes that the Falash Mura are not Jewish according
to halachah, or Jewish law. But he maintains that family reunification
is reason enough to bring them over. "Anyway," he said
"the arguments about the Law of Return are baseless. Some
have children here. Others are linked by blood to Ethiopian Jewry."
Because many Ethiopian immigrants often arrive in Israel with
only the clothes on their back, must enter conversion institutes
and training courses, and receive 95 percent grants on housing,
their immigration and absorption costs are very high. The Finance
Ministry estimates that the process costs $100,000 for each Ethiopian
immigrant. Ever since Yosef issued the ruling, Shas has been
lobbying for a government decision on the fate of the Falash
Mura. Yishai had sought a decision before the nation's Jan. 28
elections.
- But Attorney General
Eliyakim Rubinstein, concerned that a decision could constitute
a form of political propaganda, ordered Yishai to postpone the
issue several times in recent months. Sudri, the Shas spokesman,
contends that despite pronouncements by the Jewish Agency for
Israel and the Absorption Ministry to the contrary, "the
Falash Mura are Jewish." "They led double lives"
after their conversion to Christianity, "but they remained
Jewish on the inside," he said. Shas is concerned that the
ministerial committee appointed to find a way to bring the immigrants,
though headed by Yishai, is filled with those staunchly opposed
to the Falash Mura's mass emigration, he said. Shas also charges
that "there is certainly a racist motivation" among
those opposing the emigration, he said. "At least that is
how the Ethiopian community feels."
- Massala echoed the sentiment.
If 23,000 French, American and British people were waiting to
immigrate, he asked, "Do you even think we would be having
this debate? No, but since we are talking about black Ethiopian
Jews, the situation is different." Edelstein dismisses the
claims of racism as preposterous. "There needs to be something
that ties the Falash Mura to the Jewish people," he said.
"If a line is not drawn, there will always be Ethiopians
desiring to leave the terrible conditions of Ethiopia for life
in Israel," he said.
- Mike Rosenberg, director
general of the Jewish Agency's Aliyah and Absorption Department,
described the wretched conditions in which the Falash Mura live.
"They are in worse condition since they left the rural areas,"
where they lived as subsistence farmers before coming to Addis
and Gondar. "In the cities, they live in mud huts with up
to 15 people packed into each room. There they suffer malnutrition
and disease." Some Israeli officials say Yishai's call for
the immediate emigration of the Falash Mura is unrealistic.
- They say it runs up
against two formidable obstacles budgetary constraints and tacit
agreements between Israel and Ethiopia that there would be no
more massive airlifts such as those of Operation Solomon in 1991,
when 14,400 Ethiopian Jews were brought to Israel during a 24-hour
period. In its contacts with Israeli officials, the Ethiopian
government has indicated that it will only allow the Falash Mura
to emigrate if they are brought over "quietly."
- Since 1998, the Jewish
Agency has treaded lightly in order to soothe the skittish Ethiopian
government. Weekly flights from Addis Ababa have brought a steady
flow of between 50 and 100 immigrants per week. Sunday's Cabinet
"decision will definitely cause damage in terms of our relations
with Ethiopia. We must not start airlifts," Edelstein said.
Meanwhile, there are already concerns within Israel's Ethiopian
community that the government will fail to enact Sunday's decision.
"The government must act. People are starving there. They
are abused by the Christian majority, treated as traitors,"
Massala said. "If the government fails to back words with
deeds, it could be a historic mistake."
- Jewish telegraphic Agency
- ETHIOPIENS
- par Jean-Marc
Mojon
- La prochaine arrivée
en Israël de quelque 20.000 juifs éthiopiens, troisième
vague d'immigration en provenance de ce pays après celles
de 1984 et 1991, suscite des controverses liées à
des doutes sur leur judéité ainsi qu'aux difficultés
de leur intégration. Au lendemain du feu vert donné
par le gouvernement à cette immigration, les quotidiens
israéliens énuméraient lundi les problèmes
que l'arrivée de ces juifs éthiopiens pourrait
engendrer. "Il n'y a pas de budget pour leur intégration",
écrit en une le supplément hebdomadaire du quotidien
Yédiot Aharonot. Cette arrivée "créera
des problèmes sociaux et économiques importants",
avertit-il. Le ministre israélien de l'Habitat, Nathan
Chtcharansky, a indiqué que cette opération n'était
pas dans l'intérêt d'Israël et pourrait ouvrir
les vannes de l'immigration à d'autres juifs originaires
de pays pauvres. "Nous devons mettre un terme à ce
processus tout de suite. Je crains qu'Israël ne devienne
une terre d'asile pour des immigrants du tiers-monde dont il
n'a pas besoin", a déclaré le ministre cité
par le même journal. [C'est l'attitude classique de l'immigré
devenu nanti qui exprime son horreur des pauvres, eux aussi candidats
à l'immigration. C'est ainsi que les juifs français
regardaient de haut la pouillerie des juifs de Roumanie, de Pologne
ou des Balkans qui arrivaient en France dans les années
20 et 30. Ce sont les mêmes qui ont refilé ensuite
ces juifs arrivés d'Europe centrale aux nazis qui en demandaient.
] M. Chtcharansky a fondé le parti russophone Israël
B'Alya pour promouvoir l'immigration de quelque 800.000 juifs
de Russie au début des années 90. Les juifs d'Ethiopie
ont vécu séparés pendant des siècles
des autres communautés juives de la diaspora. Le rabbinat
israélien a tardivement reconnu leur judéité
et deux ponts aériens, en 1984 et 1991, ont permis l'émigration
de 80.000 d'entre eux en Israël.
- La décision de
dimanche porte essentiellement sur l'immigration en Israël
de 17.000 membres de la communauté des Falachmoras, des
juifs éthiopiens convertis de force au christianisme et
qui assurent que le "droit au retour" qui permet à
tout juif dans le monde de s'installer en Israël s'applique
à leur communauté. Le rabbin Menachem Waldman,
qui a joué un rôle clé dans l'immigration
des Falachmoras éthiopiens, a minimisé le problème,
déclarant au quotidien Maariv que le gouvernement et l'Agence
juive avaient établi des listes limitées et précises
de ceux qui seraient autorisés à s'installer en
Israël. Mais, "au ministère de l'Intérieur,
il y a des craintes que le projet ne réussisse pas, notamment
à cause du manque de moyens financiers et de logements",
selon le Yédiot. Les Ethiopiens vivant en Israël
se plaignent d'être "victimes de discrimination"
et de ne pas avoir accès aux mêmes services que
les autres Israéliens. Aucune indication n'a été
fournie sur les mesures prévues pour l'hébergement
des nouveaux immigrants, mais certains rapports révèlent
qu'ils seront immédiatement conduits dans les territoires
occupés afin de renforcer la politique de colonisation
du Premier ministre Ariel Sharon. [Et maintenant, on comprend
pourquoi il est urgent d'importer ces pauvres diables parce que
personne ne veut plus habiter dans leurs maudites colonies. Des
milliers de logements, subventionnés par les USA, restent
vides. Quittant leurs huttes de terre, ces pauvres bougres seront
contents de s'installer dans des maisons en dur. Mais ensuite...
]
- Quelques centaines d'Ethiopiens
arrivés durant les vagues d'immigration précédentes
vivent toujours dans les colonies juives de Cisjordanie et de
la bande de Gaza, d'où de nombreux colons d'autres origines
ont fui à cause de la recrudescence de la violence. Cependant,
les colonies pouvant accueillir de nouveaux flux d'immigrants
étant essentiellement religieuses, l'arrivée d'Ethiopiens,
dont le lien avec le judaïsme fait l'objet de polémiques,
risque d'y être mal acceptée. Les juifs éthiopiens
arrivés précédemment en Israël, communauté
essentiellement rurale, ont dû franchir un énorme
fossé culturel et ont connu une intégration difficile
dans la société israélienne, en dépit
d'une aide massive du gouvernement. Ils souffrent notamment du
chômage et de préjugés raciaux. Le gouvernement
a indiqué dimanche qu'une commission ministérielle
sera mise sur pied pour superviser la nouvelle opération
d'immigration, qui pourrait n'intervenir que dans plusieurs mois.
- Information Palestine
n· 10
AUTRES CANDIDATS
600 Ugandans Struggle
for Recognition by Israel as Jews
- By Marc Lacey
- [Abugoye, Uganda, Jan.
27 The Abayudaya have five synagogues, although three of them
are little more than mud huts. They wear skullcaps, which are
knitted by local women, and their name means "people of
Judah" in the local Luganda language. Jewish visitors from
overseas have donated five Torahs, which the Abayudaya pull out
on Shabbat, the Jewish day of rest.
- After years of persecution
for their beliefs, the Abayudaya now live in relative harmony
with the surrounding Christians and Muslims. Their biggest challenge,
it turns out, is with the Israelis. Despite the devotion and
insistence of this group of just 600 believers scattered in the
hills in eastern Uganda, Israel does not recognize them as bona
fide Jews.
- "They're very Jewish,"
insisted Emily Weinstein, an occupational therapist from Manhattan
who is spending six months teaching Hebrew and Judaism at the
Abayudaya's elementary school. "People here take religion
more seriously than many Jews in the United States."
- The Abayudaya make no
claims of ancient Jewish heritage. They discovered Judaism in
1919 when a local chief, Semei Kakungulu, who had been converted
to Christianity, abruptly turned his back on that religion and
declared himself a Jew. Legend has it that he learned the outlines
of Judaism from some Jewish traders who had passed through his
territory.
- The community's greatest
test came a half century later, during the reign of the dictator
Idi Amin, when Judaism was banned in Uganda and the Abayudaya
synagogues were destroyed.
- Now, the 84-year-old community
is attempting to gain broader recognition and face the challenges
of preserving a dwindling population.
- Meanwhile, the Abayudaya
are continually refining their religious practice so it better
conforms with the tenets of mainstream Judaism. They gave up
the slaughter of lambs on Passover when a visitor from Israel
told them that animal sacrifice had been dropped by the Jews
centuries ago. They have learned the rules of eating kosher food
as they have gone along. Since they have no kosher butcher, the
most devout Abayudaya avoid beef altogether. When they eat goat
or chicken meat, they are careful to keep milk products away.
- Gershom Sizomu, the Abayudaya's
33-year-old rabbi, travels regularly to the United States to
spread the word of his community and learn even more about the
only religion he has known since birth. Recently, the Abayudaya
received some acknowledgement of their devotion. A group of Conservative
rabbis and rabbinical students from America visited Nabugoye
last year to set up rabbinical courts and officially convert
the Abayudaya to Judaism.
- More than half the community
went through the practice, complete with a ritual bath in the
synagogue's mikvah, a pool in the middle of a corn field that
has since been declared off limits because of fear that it might
contain the parasites that cause river blindness. Since they
consider themselves Jewish already, the Abayudaya preferred to
think of the ceremony as an affirmation rather than a conversion.
A follow-up ceremony, aimed at officially recognizing even more
of the Abayudaya as Jews, will come this summer.
- In the meantime, Abayudaya
elders are doing all they can to persuade the community's young
people to marry other Jews, a policy that has a greater impact
on young Abayudaya women, who outnumber the marriage-age men.
One of those women is Rachel Keki, who is looking for a Jewish
man to settle down with. She lives here amid the banana groves
but would not mind moving to a city.
- Rachel is quite a catch.
She is 20, smart and known throughout the community as a gifted
singer. She has chubby cheeks and an angelic smile and enjoys
hiking along the dirt paths of Nabugoye Hill. Still, she has
not found the right mate. "My father would be disappointed
if I didn't marry a Jew," Rachel said. "He advises
me but I have to decide."
- To help increase Jewish
pairings, the elders have permitted distant Abayudaya cousins
to wed, a practice that is considered taboo in the surrounding
community. The elders even allowed an American Jewish visitor
who had a wife back in Philadelphia to marry a local woman as
long as he agreed to divorce his American wife. He did. "That
was unfortunate," Mr. Sizomu said. As for Rachel and the
30 or so other single Abayudaya women, the elders are attempting
to keep them busy in hopes of distracting them from their long
odds of finding a husband in Nabugoye.
- Rachel has been appointed
to the synagogue's policy board. That takes up some of her time.
She also sings religious songs, and studies long hours in hopes
of going to law school one day. "She wants to study outside,
maybe in America," said Mr. Sizomu. "She might meet
a man there a Jewish man, of course."
- The New York Times, 19
février 2003.
- <http://www.nytimes.com/2003/02/19/international/africa/19AFRI.html>
LES
FAUX JUIFS SE REBIFFENT
Illustration immédiate dans l'Etat
des faux-juifs
Israeli Democracy
in Action
- by Israel Shamir
- Just a few days ago
the Russians in Israel expressed their support of the Palestinian
cause and of the cause of equality, just a few days ago the Israeli
newspaper Yediot Aharonot published its report of their visit
to besieged Ramallah, and already the fabulous Israeli democracy
can be seen in action. Here is a letter from a leader of the
Slavic Union, an Israeli Russian industrial worker Igor Zhemalov:
-
- Today I found on every
board of my factory a Xerox copy of the article in Yediot Aharonot
about our visit to Ramallah, with our photos defaced, our eyes
gouged out, insulting captions added... My 'colleagues' came
up and expressed their regrets I did not trip on a landmine.
My friend Alexei Korobov (another leader of the Slavic Union)
was sacked today 'for redundancy reasons'. But they will not
break us! Now is the right time to dismantle the Jewish State
as it is rolling into abyss.
- The Slavic Union, Palestine*.
-
- As the Russians are
not considered 'proper Jews', they get harsh treatment in the
Jewish State. It does not matter whether one is a Black, Palestinian,
Arab, Muslim or White, Israeli, Russian, Christian - what matters
is whether one is a Jew. We can express our support by writing
to Igor Zhemalov and Alexei Korobov <[email protected]>
Les Russes en
Israël, message pour la paix
Communiqué d'Israël
Shamir
- Nous, de la Communauté
Russe d'Israël-Palestine, forte d'un million de membres,
unis par l'Union Slave ainsi que par d'autres organisations,
rejetons le concept raciste de " l'Etat Juif" et exprimons
notre amitié au peuple natif de Palestine et notre souhait
de vivre avec eux sur un pied d'égalité dans l'harmonie
et l'amour fraternel.
- Le 15 février
( 2003), comme des millions de gens dans le monde, les membres
de la Communauté Russe en Israël/Palestine, manifesteront
contre les projets israélo-américains.
- C'est là une
percée immense qui rompt avec le mythe de l'éternel
particularisme des Juifs et de l'Etat Juif comme solution. Les
Russes, qu'ils soient juifs ou " de relation juive"
ont été incités à venir en Israël.
Quelques années plus tard, ils comprirent le mensonge
énorme du Sionisme et l'idée même de particularisme
Juif. Ils refusèrent le statut de citoyens de seconde
classe de l'Etat Juif et devinrent des Palestiniens d'origine
russe. Il y a quelques jours, leurs représentants sont
entrés dans Ramallah assiégée et ont rencontré
des représentants du peuple natif de Palestine.
- C'est le début
du procédé de démembrement de l'Etat juif
et la création de l'Etat d'Egalité et de Démocratie
en Palestine, pour tous ses habitants.
- Nous soutenons le Droit
au retour des réfugiés palestiniens et le retrait
de toute législation raciste en Israël.
- L'immigration massive
des "Juifs" russes en Israël est devenu le Cheval
de Troie de l'Humanité au sein de l'Etat Juif. Au lieu
de soutenir le Sionisme, les Russes appellent à l'égalité
dans le pays.
Un message aux
Chrétiens
- Le 15 février
est une grande fête pour l'Eglise Chrétienne Orthodoxe
de Jérusalem, le jour où Jésus fut amené
au Temple, quand Simon le Juste proclama que le jour promis était
arrivé. Il est arrivé en vérité :
les songes étranges des Chrétiens Sionistes se
sont matérialisés d'une façon totalement
inattendue et les fonds qu'ils récoltèrent pour
l'immigration peuvent encore amener les Juifs au Christ, sans
l'Armageddon* et l'holocauste nucléaire. Nous leur demandons
de prouver qu'ils sont Chrétiens en vérité
et exigeons la liberté du culte chrétien en Palestine,
y compris à Tel Aviv et dans d'autres villes d'Israël.
Amenez Israël au Christ, démantelez l'état
Juif Sioniste!
Lettre de l'Union
Slave en Israël aux dirigeants de Russie, de France, d'Allemagne,
de Chine, et aux peuples Américain et Britannique
- Alors que la menace
d'agression contre l'Irak se précise, nous, de la Communauté
Russe d'Israël/Palestine, forte d'un million de membres,
vous demandons instamment d'arrêter le carnage imminent
et de sauver d'une mort violente des millions d'hommes et de
femmes innocents. L'armée américaine tente de sauver
une économie vacillante par la satanisation de l'ennemi
grâce à la guerre par la recherche de nouveaux marchés
et par le re-déploiement des sphères d'influence.
- La Junte militaire Sioniste
Israélienne du Général Sharon utilise la
pulsion américaine pour une 3e Guerre Mondiale pour ses
propres besoins, pour l'extermination systématique du
peuple de Palestine. En parlant de " guerre contre le terrorisme",
la Junte Israëlienne essaie de camoufler sa propre politique
de Terrorisme d'Etat qu'elle met en oeuvre contre les natifs
de Palestine et les autres habitants de la Terre Sainte.
- Ce qui nous inquiète,
c'est que dans l'hypothèse d'une campagne américaine
contre l'Irak, les Israéliens mettront en application
des mesures encore plus terribles pour exterminer les Palestiniens
tandis que l'attention du monde sera dirigée vers la Mésopotamie.
- Le lobby sioniste de
Russie et d'ailleurs tente de cacher un fait important. Il y
a des milliers et des milliers de soldats russes en Israël
qui ne sont pas considérés comme " Juifs".
Ils sont enrôlés en ce moment même dans des
unités spéciales de combats pour mener à
bien l'extermination des Palestiniens dans les territoires occupés
par la promesse qui leur est faite de leur donner à eux
et aux membres de leur famille les bénéfices de
la citoyenneté israélienne à part entière.
- L'Agence Juive incite
des adolescents de 14 à 16 ans par des moyens plus ou
moins licites à venir en Israël où ils subissent
une endoctrination massive dans des "pensionnats" fermés
pendant 2 ou 3 ans. Les enfants, sous l'effet du lavage de cerveau,
sont envoyés pour tuer des civils et affamer les villageois,
alors qu'ils sont incapables de comprendre qu'on les force à
commettre des crimes militaires.
- La pire des provocations
israéliennes est que nombre de ces soldats ont la double
nationalité russe et israélienne et souvent uniquement
la nationalité russe et après leur service militaire,
ils sont renvoyés en Russie. C'est ainsi que les Israéliens
préparent le jour où ils annonceront que les crimes
contre l'humanité ont été perpétrés
par des Russes et autres citoyens de la Fédération
Soviétique.
- Nous vous demandons
instamment de prendre des mesures strictes, y compris le droit
de veto, au Conseil de Sécurité, pour éviter
un génocide de masse qui ne peut être écarté
en cas d'attaque américaine contre l'Irak. Nous sommes
également inquiets pour le destin de nos voisins, le peuple
Palestinien, qui est exterminé à l'ombre du conflit
irakien par l'allié stratégique américain,
Israël.
- Nous, de la Communauté
Russe en Israël/Palestine, forte d'un million de membres,
rejetons le concept raciste de " l'Etat Juif" et exprimons
notre amitié au Peuple natif de Palestine et notre souhait
de vivre avec eux sur un pied d'égalité dans l'harmonie
et l'amour fraternel.
- ------------
- * Armageddon : la lutte
suprême.
- N.B : tous les guillemets
et les majuscules ont été respectés par
rapport au texte original.
L'ÉTAT
DES FAUX JUIFS (suite)
- Crise d'identité
: Vous pouvez mentionner 132 nationalités d'origine sur
votre carte d'identité - sauf "Israélien"
- Mazal Mualem
- Si on décidait
de rassembler toutes les cartes d'identité imprimées
par le Ministère de l'Intérieur et d'étudier
les catégories diverses spécifiées dans
la case "nationalité", on serait pour le moins
surpris. On constaterait qu'Israël a des citoyens ou des
résidents permanents décrits - au moins sur leurs
cartes d'identité - comme des "Assyriens" et
"Tatars". On trouverait des "Sénégalais",
des "Boliviens" et des "Canadiens". Mais
quoiqu'on fasse, on ne pourrait trouver une seule carte d'identité
dans laquelle le porteur serait décrit comme "Israélien".
- Le Ministère
de l'Intérieur propose 132 possibilités de nationalités
à enregistrer sur la carte d'identité officielle.
Les choix incluent plus de cent pays différents, aussi
bien qu'un choix de groupes ethniques et de religions. Toutefois,
un seul pays qui n'apparaît pas dans la liste, c'est l'Etat
l'Israël. La catégorie nationalité apparaissant
sur les cartes d'identité a été supprimée
il y a deux mois par le Knesset; mais jusque-là, la plupart
des citoyens de l'Israël ont été simplement
catégorisés comme "Juif".
- Le Ministère
de l'Intérieur ne s'est pas pressé de rendre publique
sa liste de nationalités. Depuis un an et demi, il tente
d'éviter de fournir la liste à l'association «Je
Suis Israélien" ; association dont les membres se
décrivent comme ayant la nationalité israélienne
et qui font pression pour être enregistrés comme
tels sur leurs cartes d'identité. Depuis que le Ministère
de l'Intérieur a expliqué qu'il ne pouvait le faire
-- puisque "Israélien" n'apparaît pas
dans la liste de nationalités -- les membres de l'association
ont demandé à voir la liste, pour s'entendre dire
qu'elle était confidentielle. Leurs demandes répétées
aux fonctionnaires du ministère chargés de la liberté
d'accès à l'information sont restées sans
réponse. La liste est tenue secrète.
- Après avoir perdu
espoir que le ministère accède à leur demande,
plusieurs universitaires et personnalités publiques, membres
de l'association, ont déposé une requête
auprès du tribunal de première instance de Tel-Aviv
il y a trois semaines. Ils ont demandé à la cour
de contraindre le Ministère de l'Intérieur à
révéler la liste, comme exigé par la loi
relative la Liberté d'accès à l'information.
Au nombre des plaignant on compte l'association «Je Suis
Israélien», le professeur Uzi Ornan, l'auteur Yehoshua
Kenaz, le chanteur Alon Olearchik, l'ancien ministre Shulamit
Aloni, le critique Menachem Ben, l'architecte Ibrahim Dweiry
de Nazareth, le chercheur Itamar Meme-Zohar, le prof Yehoshua
Porat (Etudes sur Moyen-Orient) , le prof Yigal Eilam, érudit
sur le Sionisme et le général de réserve
Benny Peled.
- L'épaisse liasse
de correspondance entre le prof Ornan et les fonctionnaires de
Ministère de l'Intérieur témoigne des tentatives
du ministère de gagner du temps. Le ministère justifie
de mille manière le retard. L'audition n'a toujours pas
eu lieu et il n'a pas encore envoyé de copie de sa liste
à l'association. Mais de manière surprenante, il
a suffi qu'Ha'aretz demande au ministère une copie de
la liste pour la recevoir le lendemain. L'avocat Yoela Har-Sheffi
(un membre d'association qui représente les requérants)
affirme que "le Ministère de l'Intérieur a
agi avec une mauvaise foi évidente, en repoussant toutes
les demandes d'accès à la liste confidentielle."
- Pourquoi le ministère
a-t-il fait tant d'efforts pour ne pas révéler
la liste ? Le ministère répond qu'il n'a jamais
eu cette intention et que la demande d'information a été
traitée dans un délai raisonnable (bien que l'association
n'ait toujours pas reçu l'information qu'elle a demandé).
- Les raisons qui expliquent
les efforts du Ministère de l'Intérieur pour refuser
l'accès à l'information sont neuf catégories
parmi les 132 options de nationalité. Elles sont utilisées
dans les cas d'enregistrement peu clairs: "non enregistré,"
"erreur de transfert," "A l'étude",
"Encore non enregistré", "sous examen",
"sans nationalité", "inconnu", "Non
connu" et "Indéterminé". La signification
de ces entrées ne peut être compréhensible
que pour les fonctionnaires de ministère. Dans certain
cas l'entrée a été choisie à la demande
du porteur de la carte d'identité (c'est le cas pour ceux
qui veulent se déclarer athées), mais le plus souvent
ces catégories révèlent qu'aux yeux du Ministère
de l'Intérieur, "l'identité juive" du
porteur de la carte pose question (conversion incorrecte, documents
manquants, etc.). Dans sa réponse, le Ministère
de l'Intérieur prétend qu'ils s'agit là
"de nuances" insignifiantes et que certaines de ces
descriptions pourraient être supprimées dans le
proche avenir.
- Bien que l'entrée
nationalité sur les cartes d'identité ait été
supprimée, l'association Je SuisIsraélien soutient
que cela n'invalide pas la demande des requérant à
être enregistrés comme étant de nationalité
israélienne, dans la mesure où le recensement de
la population mentionne toujours la nationalité de chaque
citoyen. L'association a donc l'intention de continuer sa lutte
et dès lors que la liste sera disponible, projette d'adresser
une requête à la Haute cour de justice pour permettre
à tout citoyen israélien qui désire être
enregistré comme "Israélien" de pouvoir
le faire.
- Article en anglais dans
Haaretz, 4 août 2002.
- <http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=60>
Ce site du "Grand soir" est
tenu par des gens qui disent:
- "Nous ne pouvons pas lutter contre
Israël. Cet état est soutenu par des intérêts
trop puissants pour que nous puissions espérer l'atteindre
un jour. Mais nous pouvons lutter contre les outils de propagande
qu'il utilise et rendre petit à petit le coût de
ses engagements trop élevés pour qu'il puisse les
maintenir à long terme."
LE
TYPE MÊME DU FAUX JUIF
L'avocat français
Arno Klarsfeld devient Israélien et va dans les campus
américains
- Nicholas Simon
- "Le temps était
venu pour moi de prendre part à l'expérience collective
des Juifs," a dit Arno Klarsfeld, 36 ans, au Jerusalem Rapport
à son retour en France depuis Jérusalem, où
on lui a accordé les papiers d'identité israéliens,
bien qu'il continue à résider à Paris. Arno,
ardent, flamboyant, fils des Chasseurs de Nazi Beate et Serge
Klarsfeld, a pris la nationalité israélienne bien
que les fonctionnaires de Ministère de l'Intérieur
aient refusé de l'enregistrer comme Juif puisque sa mère,
détenue dans le passé en Syrie, en Amérique
du Sud et en son Allemagne natale pour ses activités pro-juives,
soit [est] une Luthérienne non pratiquante .
- " Ils ont voulu
m'enregistrer comme Protestant mais j'ai refusé. Je fais
partie du peuple Juifs" a dit Klarsfeld. [...] [Les représentants
patenté dudit "peuple juif" ou de ce qui en
tient lieu, ont donc logiquement refusé de reconnaître
à ce clown cette appartenance bidon qui lui sert de justificatif
à ses violentes foucades et ses agressions parisiennes.
S'il n'était protégé par elle, il croupirait
dans un cul-de-basse-fosse. Cherchant à valider son imposture,
il a échoué à Jérusalem qui ne voit
en lui qu'un faux-juif comme il en traîne partout, surtout
en Israël. ]
- The Jerusalem Report:
The Reporter: French lawyer Klarsfeld becomes Israeli and heads
to U.S. campuses, 25 septembre 2002.
- <http://www.legrandsoir.info
6
- LES MYSTÈRES DE NEW YORK
RÉCAPITULATIF
Top 10 Pieces
of 9-11 Evidence
- Overwhelmingly convenient
pieces of evidence which mostly came to light very quickly after
9-11. The fact is -- before going to war the public need to be
thoroughly convinced that the war is really necessary. In my
opinion the majority of the following pieces of evidence are
just too coincidental to be anything other than psychological
propaganda: Arabs + pilots = suicide hijackers
- If you think about it
-- all the evidence we have that those 19 suspects actually committed
the crime is circumstantial at best. Even the flight attendant
who supposedly gave the seat numbers the hijackers came from
gave different seat numbers to those of some of the suspected
hijackers
- 1.Mohamed Atta's Luggage
- 2.Ziad Jarrah's Letter
to his Girlfriend
- 3.The Letter from the
Ringleader
- 4.The Magic Passport
- 5.Ziad Jarrah's Passport
Photo
- 6.DIY Arab Hijacker
Kits left in Cars
- 7.DIY Arab Hijacker
Kits left elsewhere
- 8.Arabs Starting Fights
Next to Cars full of DIY Arab Hijacker Kits
- 9.Copies of the Koran
left in Strip Clubs
- 10.Ziad Jarrah builds
a replica of a Boeing cockpit in his apartment
- 1. Mohamed Atta's
Luggage
- Mohamed Atta , we are
told, brought not one but two suitcases with him on his final
suicide trip. Some might say it was a little convenient for the
FBI investigators that these two suitcases did not make it from
his connecting flight onto his suicide flight.
- What was apparently
in the bags: Numerous documents including a letter of recommendation
and education related documents. (In other words, stuff you would
bring to a job interview, not a suicide attack). A handheld flight
computer, flight simulator manuals, two videotapes about Boeing
aircraft, a slide rule flight calculator, a copy of the Koran,
his will and presumably a lot of socks and underpants. All this
stuff would have been in the luggage hold, so why bring it? If
he was really committing an act of suicidal Jihad he would have
brought his Koran on board.
- <http://www.abc.net.au/4corners/atta/resources/documents/
fbiaffidavit1.htm>
- The link above has a
scanned copy of the FBI affidavit detailing the contents of Atta's
car and his luggage. It doesn't mention the letter he apparently
wrote to the other hijackers.
- [Cet intéressant
document, qui ne donne pas le résultat de la fouille de
la voiture, donne au moins deux renseignements: le "testament"
de M. Atta semble comporter des instructions détaillées
sur ce qu'il conviendrait de faire de sa dépouille et
de ses possessions en cas de décès. Celui qui l'a
rédigé pensait donc qu'il y aurait une dépouille
après le décès. Deuxièmement, la
"public records database" indique qu'Atta était
"associé" à la SADA Lines International
(une compagnie aérienne saoudienne) et au Saudi Flights
Ops situé dans l'aéroport John F. Kennedy. Il était
donc à l'intérieur du monde de l'aviation. ]
- UPDATE:
- <http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=28904>
- Read the above article
carefully. Notice in particular:
- "Because of an
American policy instated just before Sept. 11 to curb baggage-related
flight delays, Atta's two checked bags - which had been held
up from an earlier flight - were left behind in Boston"
- another one of those changes which took place just before Sept
11th. Like Jeb Bush adding the clause about terrorism to his
Executive Order just before Sept 11th
- "the Dallas-based
carrier, which continues to gag all employees from talking about
the Sept. 11 hijackings." - what are they hiding?
- "As it happens,
Atta was the only passenger among the 81 aboard American Flight
11 whose luggage didn't make the flight"
- What are the odds of
that? The chances that the left luggage was Atta's is 81 to 1.
The chances of the two pieces of luggage being left behind both
being Atta's (please correct this if you are a mathematician)
81 times 80 which is 1 in 6480. Multiply this by the odds of
any luggage being left behind, decrease this slightly by the
likelihood that a person's luggage items are quite likely to
be close to each other in the plane. All the same, you're still
looking at odds of thousands to one.
- Notice also the list
of things which were in the suitcase. Someone pointed out that
the hijackers would have brought luggage so as to appear normal.
Why bring a video about Boeing aircraft?
[Ce document se termine ainsi: «Authorities
were able to quickly ID the bags as Atta's thanks to information
a flight attendant aboard Flight 11 phoned down to an American
flight-services manager at Logan. She described the attackers
and gave their seat numbers and Atta's name.»
Ainsi, pendant ce que nous appellerons
le détournement, une hôtesse téléphone,
en direct, sous le nez des auteurs du détournement, pour
donner les numéros de siège et le nom de ces "détourneurs".
Fantastique, non ? Et on ignore le nom de cette providentielle
et ultra-rapide informatrice !!! Comme c'est curieux. Si il y
avait eu un complot pour faire porter le chapeau à Mohamed
Atta, on ne s'y serait pas mieux pris. Testis unus testis nullus.
En outre, un memo de la Federal Aviation
Administration a mentionné ce coup de téléphone
mais en le censurant par la suite. Dans une première version
(draft) ce memo indique que l'hôtesse parle d'un coup de
feu qui a tué un passager:
"The American Airlines FAA Principal
Security Inspector (PSI) was notified by Suzanne Clark of American
Airlines Corporate Headquarters, that an on board flight attendant
contacted American Airlines Operations Center and informed that
a passenger located in seat 10B shot and killed a passenger in
seat 9B at 9:20 a.m. The passenger killed was Daniel Lewin, shot
by passenger Satam Al Suqami. One bullet was reported to have
been fired."
Le seul problème c'est qu'à
9 h. 20 du matin, l'avion s'était encastré depuis
une demi-heure dans la tour. Dans la version finale, l'histoire
du coup de feu a disparu. Elle a été ensuite démentie
par la FAA. Voir:
<http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=26626>
Le memo est visible à:
<http://www.worldnetdaily.com/images2/faa911memoside.jpg>
Le Los Angeles Times a identifié
l'hôtesse, Amy Sweeney. Mais malheureusement il n'y pas
trace du coup de fil:
- "Sweeney's phone call was not recorded,
and the FBI report is based on the notes of the manager who took
her frantic call back at Boston's Logan International Airport,
an American spokesman said. FBI officials reconstructed the conversation
from interviews on the day of the hijackings, possibly before
the FAA memo was written."
La seule raison que donne la FAA, qui
pense que les memos n'auraient jamais dû être rendus
publics, pour écarter l'histoire du coup de feu serait
qu'il serait le seul incident indiquant la présence d'une
seule arme à feu. Quoiqu'il en soit, on constate que la
FAA, autorité suprême de l'aviation civile américaine
considère que le coup de fil, dont l'existence n'est pas
assurée, était mensonger. On peut donc en tirer
la supposition que le reste des renseignements fournis par ce
même coup de fil était également mensonger.
On peut même se demander si ce coup de fil, effectivement
reçu par un employé de l'aéroport de Boston,
a té passé depuis l'avion. Tout cela collerait très
bien dans un scénario où les Arabes montés
dans les avions ce matin-là auraient été
manipulés par ceux qui ont passé le coup de téléphone
mensonger (la FAA le dit) à Michael Woodward, qui travaille
au Logan Airport. [ggb]
- 2. Ziad Jarrah's
Letter to his Girlfriend
- <http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/europe/1664161.stm>
- Jarrah apparently wrote
a farewell letter to his girlfriend - but in spite of having
been with her for several years, he managed to send it to the
wrong address. So the letter ended up in the hands of the FBI.
How lucky is that !
- Relatives think that
the letter to the girlfriend is a fake.
- "Jarrah's relatives
- who say he was a passenger, not a hijacker - have insisted
that the letter is not genuine. "The letter has been fabricated
in an attempt to find evidence against Ziad Jarrah," his
uncle, Jamal Jarrah told the US news agency Associated Press.
And he said it was suspicious that the letter's address reportedly
contained a mistake, as he had known his girlfriend for five
years and would not have made such an error."
- 3. The Letter From
the Ringleader
- This is the letter apparently
from Atta giving last minute encouragement to his pals before
going to Allah. Conveniently Mohamed left a copy in his suitcase,
someone else left a copy in their apartment for the FBI to find,
and miraculously, a third copy was found amongst the tiny pieces
of debris at the Flight 93 crash site.
- Robert Fisk wrote an
article in The Independent last September which effectively ridicules
this particular piece of "evidence"
- <http://www.eionews.addr.com/psyops/news/atta_lastletter_questions.htm> - this is a copy of the
original article. Read it.
- 4. The Magic Passport
- Many people have pointed
this one out since last September. How is it that the FBI found
an intact passport belonging to one of the hijackers "several
blocks away" from the World Trade centre when all the indestructible
black boxes in the aeroplanes were destroyed or lost?
- What's really scary
is that people actually believe this....
- 5. Ziad Jarrah's
Passport Photo
- A fragment of a hijackers
passport photo was found at the flight 93 crash site. Just as
a side issue -- why did they insist on bringing passports when
they were on internal flights -- AND on suicide missions???
- CNN reported it was
Jarrah's passport:
- <http://europe.cnn.com/2002/US/
08/01/cia.hijacker/>
- I got this photo from
the Google Cache for the FBI Lab site: <http://www.google.co.uk/search?q=cache:zBE92FkcCRkC:www.fbi.gov/page2/labfrom9.htm+%22flight+93%22+passport+found&hl=en&ie=UTF-8>
- The FBI found a fragment
of one of the Hijackers passports (supposedly Ziad Jarrah) at
the Flight 93 crash site. If you look closely at all the faces
here you will see it's not any of these people. It's not Jarrah
(right), the face is a completely different shape. And its not
Alnami (top right) the eyebrows are wrong and the gap between
nose and lips is larger. This could be further evidence that
the hijackers were all using fake ID's. If we don't know who
they were, we don't know who did it.
- 6. DIY Arab Hijacker
Kits left in Cars
- Another car (not Atta's
rental car) was found at Logan airport containing Arabic-language
flight training manuals. If Atta was the pilot, why did anyone
else need to bring flight manuals with them? A bit of last minute
revision?
- 7. DIY Arab Hijacker
Kits left elsewhere
- <http://www.augustachronicle.com/stories/091601/ter_124-7402.shtml>
- Boeing 757 manuals,
three illustrated martial arts books and an 8-inch stack of East
Coast flight maps. Al-Shehhi checked out last Sunday without
taking a three-ring binder full of handwritten notes, an English-German
dictionary, an airplane fuel tester, a protractor, tote bag,
aircraft manuals, maps and books, Surma said.
- This is a real "When
I grow up I want to be a hijacker" set.
- 8. Arabs Starting
Fights Next to Cars full of DIY Arab Hijacker Kits
- <http://www.abqtrib.com/archives/news01/091201_news_boston.shtml>
- The above link mentions
this story - anonymous person leads FBI to car were he remembers
getting into an argument with some Arabs earlier on. Obviously
trying very hard not to draw attention to themselves, these Arab-suicide-hijackers.
- 9. Copies of the
Koran left in Strip Clubs
- <http://www.cbsnews.com/stories/2001/09/14/national/main311268.shtml>
- "Kap said he gave
the FBI credit card receipts, photocopied driver's licenses,
a business card left by one man and a copy of the Quran - the
sacred book of Islam - that was left at the bar."
- Yeah, yeah - devout
Moslems like Atta really go to strip clubs and really leave copies
of the Koran at the bar. Not to mention all the other convenient
stuff.
- 10. Ziad Jarrah builds
a replica of a Boeing cockpit in his apartment
- <http://www.boston.com/news/packages/underattack/news/planes_reconstruction.htm> - mentions the replica cockpit
built by Jarrah
- What would you actually
gain from this as a suicide hijacker? This is the cockpit, here
is the door, here are the pilots. Not massively complicated.
More likely to be done by a twelve year old obsessed with planes
or an FBI agent trying to pin the blame on someone?
- (Would you believe he
built it entirely out of cornflakes packets, egg boxes and toilet-paper
tubes. He cut them up very carefully with a box- cutter knife.
(Ziad made sure he had adult supervision first which you should
do too if you want to build one.) Next week: Ziad builds a radioactive
dirty-bomb out of used matches.)
- Frank Levi (16 Aug 02)
- updated 29th Sept
- <http://www.the-movement.com/Top_10s/evidence.htm/>
LES
INCROYANTS
- «De plus en plus de personnalités
éminentes ne croient pas en la "version officielle"
sur l'attentat du 11 septembre 2001 Juergen Storbeck, chef du
service de police européen, Europol; Eckehardt Werthebach,
ancien chef des renseignements allemands; Andreas Von Bülow,
ancien ministre et membre de la commission parlementaire censée
contrôler les services secrets; Horst Ehmke, l'ancien coordinateur
national des services secrets allemands; le président
égyptien Mubarak, pourtant fidèle allié
des Américains; le général égyptien
Mahmoud Khalaf, membre du "British Royal Institute for Home
Defense" et de l'Association scientifique de l'armée
américaine; le général Anatoli Kornukov,
commandant en chef des forces aériennes russes; Gore Vidal,
éminence grise de la littérature critique aux Etats-Unis;
de hauts fonctionnaires de la police américaine croient
encore moins la version officielle du gouvernement américain.»
<http://www.mercurefr.com/coutte/livres/Livres.php3>
Sortie du bouquin de ce type, Alain Coutte,
le 15 mars. Il fait l'effet d'être un faiseur. Il réclame
23 euros pour 450 pages. Attendons de voir.
7
- LE ROW
L'EXEMPLE
IRLANDAIS
- Mary Kelly, the peace
activist who last year risked her life to bring medical care
to Palestinians trapped and under siege in the Church of the
Nativity in Bethlehem, and whom you may know from the Atlantis
Community, was arrested early this morning at Shannon Airport
for causing extensive damage to a US military plane with a hatchet-type
hammer.
- Gardai (police) are
investigating damage to the US Navy C-40 Boing 737 aircraft from
the 59th Fleet Logistics Squadron. They said up to *500,000 worth
of damage was done to the plane - to the nose, the nose wheel,
the hydrolics and the electrics and that the cost of the damage
was likely to be revised upwards. Such planes are used to transport
troops, weapons, ammunition and explosives to the Middle East
and Gulf conflicts. This one won't be going anywhere in a hurry,
and is now in a hanger at the airport. The 50-year-old woman
appeared at Killaloe District Court this afternoon charged with
causing damage to the US Navy plane. She was charged with causing
damage to a US Navy 737 airplane, belonging to the US government,
without lawful excuse.
- The Court was told it
was Mary's defence that she acted with lawful excuse. Mary was
initially remanded in custody with consent to bail on her own
surety of 5,000 euro. She was ordered to leave County Clare immediately,
surrender her passport, and sign on three times a week at Skibbereen
Garda Station. However, she refused to sign the bail bond and
was remanded in custody to appear at Tulla District Court on
5 February.
- She's in Limerick Prison
right now, but you can wright her a letter of support here: Mary
Kelly 19, Inis Ealga Shannon, Co. Clare Ireland Tel: +353 (0)61-365871
- <[email protected]>
Une hachette à 3 euros contre une
saloperie de zinc militaire, c'est un très bon rapport
qualité-prix. Chapeau Mary ! Tous à vos hachettes
!
NOS
SOEURS DES BANLIEUES
1 février, 17h23
- "Ma soeur a été
exécutée comme en Afghanistan"
- Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne)
- Kahina Denziane, 22 ans, soeur aînée de la jeune
fille qui avait été brûlée vive le
4 octobre à Vitry, estime que Sohane a été
"exécutée comme en Afghanistan" et que
la condition des filles en banlieue est "dramatique".
- Q: Les choses ont-elles
changé dans votre quartier depuis la mort de votre soeur?
- R: Non. Certaines mères
de famille continuent de penser que la mort de Sohane est un
accident. Ma soeur a été exécutée
comme en Afghanistan. Une exécution en forme de punition
comme ce qui est arrivé à cette femme tuée
de sang-froid et devant des milliers de gens dans un stade de
Kaboul en Afghanistan du temps des talibans. Quatre mois après
cet assassinat, je ressens toujours autant de tristesse, de révolte
et d'incompréhension.
- Q: Qu'attendez-vous
de la Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité
qui part ce samedi 1er février ?
- R: Pour moi, c'est d'abord
une forme d'hommage à ma soeur. Mais j'espère surtout
que ce sera une manière d'interpeller les institutions.
La condition des filles dans les banlieues est dramatique. On
ne peut pas parler de division, de séparation entre garçons
et filles. La vérité est qu'il y a une véritable
négation de la femme et ce qui est arrivé à
ma soeur en est la preuve.
- Q: comment peut-on essayer
de changer les choses?
- R: Cela commence à
l'intérieur même des foyers. Il faut que les pères
et les mères arrêtent d'accorder plus d'importance
aux garçons et de leur donner du même coup une impression
de supériorité. C'est la condition indispensable
pour que les filles cessent de leur côté d'entretenir
un sentiment de soumission. Aucune fille, aucune femme ne mérite
cela. Ma soeur n'a pas été mieux traitée
qu'un poubelle ou qu'une voiture qui finit carbonisée.
Je ne veux pas que cela se renouvelle.
<http://infos.netscape.fr/info/NDepeche?id=120817&cat_id=1>
L'AMÉRIQUE
EN PREND PLEIN LA GUEULE
- Une insurrection populaire
force le président bolivien à annuler les mesures
du FMI
- Mercredi après-midi,
le président bolivien Gonzalo Sánchez de Lozada
a annulé des mesures annoncées trois jours plus
tôt. Il s'agissait d'une hausse des impôts, de privatisations
et de restrictions dans le secteur social, imposées par
le Fonds monétaire international. Les événements
constituent un lourd revers pour les Etats-Unis.
- Les Etats-Unis tentent
de garder le continent latino-américain sous leur contrôle
économique et militaire. Mais le moteur a de plus en plus
de ratés. En Colombie, la guérilla a déjà
libéré la moitié du territoire national.
Au Venezuela, l'anti-impérialiste Hugo Chavez est toujours
président, malgré plusieurs tentatives de coup
d'Etat. Au Brésil, c'est un président de gauche,
Lula, qui a été élu. En Argentine, en décembre
2001, une insurrection populaire éclatait. Aujourd'hui,
c'est au tour de la Bolivie. Les mesures du président
bolivien ont été dictées par le FMI. Tout
Latino-Américain sait que, malgré leur apparence
de neutralité, le FMI et la Banque mondiale sont dominés
par les Etats-Unis. Le président a annoncé que
les impôts sur les salaires allaient augmenter de 4 à
10%, qu'il allait pratiquer de fortes économies dans le
secteur social et privatiser la société de distribution
d'eau. Ce communiqué laconique fut suivi de deux jours
de calme. Mercredi, l'abcès a éclaté. Le
mécontentement a pris tout de suite les proportions d'une
insurrection populaire. Dans la capitale, La Paz, le peuple s'est
rué à l'assaut du palais présidentiel. Treize
bâtiments, parmi lesquels le palais du vice-président,
deux ministères, cinq sièges de partis au pouvoir,
une prison et un centre commercial ont été incendiés.
Des dizaines de magasins, l'Hôtel de Ville de La Paz, un
important entrepôt, des bureaux de la douane et des banques
ont été pillés.
- Confrontations musclées
avec l'armée
- Le président
et le gouvernement ont décidé de faire intervenir
l'armée. Des sections importantes de la police ont pris
parti pour les manifestants. Des chars et des véhicules
d'artillerie de l'armée ont foncé sur le centre
de la capitale où, face au Parlement et à la cathédrale,
le peuple et des unités de la police occupaient la Plaza
Murillo. La confrontation a duré plus de 4 heures et s'est
soldée par 16 morts, dont 10 policiers et 5 militaires.
Ailleurs, deux autres personnes ont été tuées.
La situation était si critique que le président
et les ministres ont précipitamment quitté le palais
présidentiel à bord de véhicules blindés.
Ce même mercredi, au cours d'une brève allocution
télévisée tenue dans un lieu secret, le
président Gonzalo Sánchez de Lozada s'est dit obligé
d'annuler ses mesures. Ce qui n'a nullement empêché
l'insurrection populaire de se poursuivre dans les rues de La
Paz, Cochabamba et Potosi. Jeudi, de nouveaux combats de rue
ont éclaté contre l'armée. Des milliers
de mineurs, d'étudiants, de syndicalistes et de ménagères
ont manifesté dans le centre de La Paz. L'armée
a engagé ses chars pour disloquer les manifestations.
Elle a utilisé des gaz lacrymogènes et tiré
à balles dans la foule. Jeudi à midi, des tireurs
embusqués ont à nouveau tiré sur la foule.
La Plaza Murillo s'est à nouveau transformée en
champ de bataille. Bilan de cette seconde journée d'émeutes:
huit morts. Ces événements ne sont qu'un signe
de plus prouvant que les Etats-Unis perdent rapidement de leur
influence en Amérique latine. En Bolivie, même la
police se retourne contre la politique américaine. L'armée,
elle, reste encore dans le camp des Etats-Unis. Cela s'explique
surtout par le fait que les Etats-Unis ont fortement accru leur
aide en argent, en matériel, en formations et en instructeurs.
Les Américains veulent entre autres doter l'armée
d'une unité antiguérilla afin d'empêcher
que le mouvement paysan, particulièrement combatif, ne
se mue en une guérilla armée. Mais c'est pourtant
ce qui va se produire tôt ou tard. L'insurrection populaire
de ces deux derniers jours n'est qu'un hors-d'oeuvre.
- Pol De Vos 14-02-2003
DEUBELIOU
G.W. ou E.T. ? Alien ou Simplet ?
- «Dans le budget 2004 de l'administration
Bush [pour gouvernement Bouche d'égout, le rat anti-terroriste],
un court passage est exclusivement consacré aux découvertes
imminentes qui pourraient être faites en la matière.»
Libération,
Ludociv Blecher, 4 février 2003.
LE
BUDGET PLOMBÉ
- In its first budget, the
Bush administration projected a 2004 surplus of $262 billion.
In its second budget, released a year ago, it projected a $14
billion deficit for the same year. Now it projects a deficit
of $307 billion. That's a deterioration of $570 billion, just
for next year -- matched by comparable deterioration in each
following year. You know, $570 billion here and $570 billion
there, and pretty soon you're talking real money. Not my fault,
says Mr. Bush. "A recession and a war we did not choose
have led to a return of deficits," he declared. Really?
Will the recession and war cost $570 billion per year, every
year? Besides, Mr. Bush knew all about the recession and Osama
bin Laden (remember him?) a year ago, when his projections showed
a return to surpluses by 2005. Now they show deficits forever
-- even though they don't include the costs of an Iraq war.
- Paul Krugman, New York
Times, 7 février 2003.
NN
Les activistes internationaux. Beaucoup
de renseignements sur ce qui se passe avec des photos:
<http://www.palsolidarity.org/>
Des gens sérieux, qui sont du genre
radical, juifs et arabes, travaillant à Jérusalem:
<http://www.between-lines.org/about/index.htm>
Si vous voulez faire "bouclier humain"
en Irak, on recrute:
<http://www.humanshields.org>
Le Centre de formation des journalistes
disséqué de l'intérieur
<http://www.homme-moderne.org/plpl/n12/p1-1.html>
La famille d'escrocs et de bandits connue
sous le nom de Bush:
<http://www.hereinreality.com/familyvalues.html>
AZF : Il y a eu deux explosions. Ecoutez
l'enregistrement:
<http://membres.lycos.fr/lesjusticieres/airfrance.mp3>
"La toile merdâtre Louis d'or
Vuitton colle au cul de la bourgeoise, et c'est bien dommage.
Car moi, je lui mettrais bien volontiers autre chose." Et
beaucoup d'autres perles de la même eau. En voilà
un qui parle dru:
<http://oedipe.net.tripod.com/oedipe.html>
Le rapport de la société
des ingénieurs civils américains sur les dommages
structuraux causés au Pentagone par le choc du 11 septembre.
Il ne semble pas qu'il explique pourquoi on a n'a rien retrouvé
de l'aéronef qui s'est encastré, alors qu'on retrouve
partout des milliers de morceaux de la navette Colombia...
<http://www.asce.org/pressroom/news/display_press.cfm?uid=1282>
Saint Thomas d'Aquin (prof à la
Sorbonne). La Somme théologique. D'une seule giclée:
<http://cetrbilbi.free.fr/textes/thomas_sommetheoenti%E8re.zip>
Un certain Kaminski (on espère
que ce n'est pas celui qui a déposé sa crotte devant
Céline) nous donne ses "best of" sur les sites
du 11 septembre:
Most Important Site: <http://www.copvcia.com/>
Best News Sources
http://www.rense.com/
http://www.whatreallyhappened.com/
http://www.globalresearch.ca/
http://www.questionsquestions.net/
(See note at end)
http://www.guerrillanews.com/
http://www.apfn.org/apfn/kenvardon.htm
http://www.communitycurrency.org/index.html
http://www.onlinejournal.com/
http://www.lovearth.net/
http://www.madcowprod.com/
http://www.tomflocco.com/
http://www.lewisnews.com/
Best 9/11 Timelines
http://www.cooperativeresearch.org/home.htm
http://home.att.net/~Resurgence/CIAtimeline.html
http://www.911pi.com/
Best Essays
http://www.americanfreepress.net/09_03_02/NEW_SEISMIC_/new_seismic_.html
http://www.questionsquestions.net/kolskegg_911.html
http://www.narconews.com/goff1.html
http://www.sumeria.net/politics/bushknew/ghostriders.html
http://www.sumeria.net/politics/shadv3.html
http://www.afn.org/~vetpeace/madness.html
http://www.lannan.org/_authors/roy/transcript.htm
Best International News Sites
http://www.scoop.co.nz/mason/
http://www.narconews.com/index.html
http://www.timewedo.com/
http://www.colombiareport.org/index.htm
http://www.bluegreenearth.com/
http://www.globalspin.org/world_news_sources.html
http://www.khilafah.com/home/lographics/index.php
http://www.iran-daily.com/daily.shtml
http://english.pravda.ru/
Méfiance. Electronic Iraq is a
news portal on the US-Iraq crisis published by veteran antiwar
campaigners Voices in the Wilderness and respected Middle East
supplementary news publishers, the Electronic Intifada. <http://electroniciraq.net/news/>
Ces gens-là, Ali Abunimah &
Nigel Parry, ont violemment attaqué notre ami Shamir. Ils
infiltrent le côté arabe pour le persuader de céder
aux exigences juives. Faux jetons et Cie. Méfiance. Ces
gens-là sont, comment dire ? des blanchisseurs de sionistes.
The Jewish Tribal Review: a compilation
of links to online articles (largely from the mainstream media
and Jewish ethnic sources) about Jewish influence in popular culture,
Jewish power, Jewish ethnocentrism, Jewish wealth, Jewish power,
Jewish ethnocentrism, Judaism, Jewish racism, Jewish political
lobbying, Israel, and Zionism
<http://www.jewishtribalreview.org>
Afghan Massacre is now available on video
and can be purchased at the website of Doran's film company, Atlantic
Celtic Film Corporation at <www.acftv.net>.
Brief video excerpts from the film are posted on Oneworld TV at:
<http://tv.oneworld.net/tapestry?story=584&window=full>
CENT MILLE sacs en plastique pour le transport
des cadavres et 6000 cerceuils ont été récemment
livrés à la base américaine de Sigonella,
près de Catane, en Sicile. C'est pour utiliser tout de
suite. (Mirror, 10 février 2002).
<http://www.mirror.co.uk/news/allnews/page.cfm?objectid=12624416&method=full>
L'excellente Tanya Reinhart sur le boycott
des universités complices du génocide:
<http://www.dissidentvoice.org/Articles/Reinhart_AcademicBoycott.htm>
La marche à suivre pour la reconquête
du monde par les Amères Loques: Rebuilding America's Defenses.
Strategy, Forces and Resources For a New Century, September 2000:
<http://www.newamericancentury.org/RebuildingAmericasDefenses.pdf>
A la manif du 15 février, à
San Francisco, les organisateurs ont refusé la présence
du rabbin de gauche Michael Lerner, directeur de Tikkun, un sioniste
modéré. Aussitôt les sionistes infiltrés
dans la gauche californienne -- et ils sont nombreux -- ont fait
un raffut de tous les diables.
<http://salon.com/news/feature/2003/02/12/lerner_ban/index_np.html>
<http://www.commondreams.org/headlines03/0211-09.htm>
Des opposants en Israël, qui s'opposent
vraiment:
<http://members.tripod.com/~other_Israel/>
+++++++++++++++++++++++++++++
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ARTICLE 19
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et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.