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 LA GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES



Nouvelle série


 

 Numéro 19 -- avril 2003

>[email protected]<

Nouvelles en français et en anglais

Créée en 1991 par Serge Thion

News in French and English

Established 1991 by Serge Thion

 



 


ON THE WARPATHS


"Je ne vous demande ni pain ni armes, mais de pleurer à chaudes larmes, car je brûle. Signé : Baghdad". SMS égyptiens



US OUTLAW

MARS ATTAQUE

LES ALIENS ENVAHISSENT L'IRAQ

LA TÊTE DANS LE SAC

ILS N'ONT PAS LES CHEFS

ILS N'ONT PAS LES HOMMES

ILS N'ONT PAS LES C....

ILS N'ONT PAS LES SOUS

ILS N'ONT PAS D'ALLIÉS

ILS N'ONT MÊME PAS DE FANTOCHES

LA GUERRE EST TROP LONGUE

L'ÉTÉ ARRIVE

LA CRISE APPROCHE

L'AMÉRIQUE AU BORD DU NAUFRAGE

SI L'IRAQ AVAIT EU DES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE, LES ALIENS NE L'AURAIT PAS ATTAQUÉ

LA SOMALIE VOUS PARAÎTRA DOUCE, Ô AMéRES LOQUES

ISRAËL, COMME ILAN RAMON...

LE SIONISME EST VOLEUR

LE SIONISME C'EST LE RACISME

LE SIONISME COMMET DES MEURTRES

LE SIONISME C'EST LA COMPLICITÉ DE CRIMES

CONTRE L'HUMANITÉ

LE SIONISME EST UN CRIME


 

Ce numéro a été confectionné avec la participation, volontaire ou involontaire, de Richard Perle, Fidel Castro, le sous-commandant Marcos, Israel Shamir, Shulamit Aloni, Ami Eden, Manfred-C. Stricker, Peter Hansen, Alberto Mariantoni, Alain de Benoist, Lawrence Kaplan, Debra Pickett, Arnaud de Borchgrave, John Pilger, Brian Downing Quig, Jean-Marc Mojon, Ginette Hess-Skandrani, Itshak Lurcat, et d'autres...



Contenu

Edito

Perle, Castro, sous-commandant Marcos.

1/ La Palestine martyrisée par les sauvages

2/ Guantanamo ou le déni du droit

3/ L'Irak des marais

4/ Le piège afghan

5/ Le Pays des faux-juifs

6/ Les Mystères de New York

7 / Le ROW (Rest of the World)

 

C'est désormais officiel: nos prostitués de la presse appellent désormais les Irakiens qui attaquent les troupes américaines "des terroristes". Je l'ai entendu à CNN, à 5h15, heure de New-York, le dimanche 30 mars 2003.

Date: Lun 31 mars 2003 00:28:46
À: [email protected]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





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Edito


I Pauvres cow-boys


Les Américains sont de pauvres types bien à plaindre. Leur chef est constamment hébété et il écarquille pour pouvoir lire son prompteur. Sans lui, il n'est que mots d'enfants, âneries diverses et bourdes en tous genres. La honte. Il envoie son armée de gros lards, bourrés d'électronique dans un pays où souffle le sirocco. Comme le fait observer un analyste militaire, l'armée américaine n'est pas prête pour la guérilla urbaine. Elle le sera dans cinq ans. Ou dans dix ans. Il faut munir le combattant individuel de petits drones, de petits avions de quinze ou vingt centimètres d'envergure qui iront voir au coin de la rue si la route est libre. Les puissants penseurs du Pentagone n'ont pas l'air d'avoir prévu le cas où des amateurs de ball-trap s'amuseraient à descendre ces petits oiseaux de métal à la carabine, privant ainsi le bon GI de ses yeux et le mettant dans la pénible obligation de risquer la tête hors de son trou pour voir ce qui se passe. (en attendant, dixit Le Monde, un camion sur six a la radio et en cas d'imprévu, les officiers doivent courir de camion en camion pour annoncer la nouvelle...)

Le peuple américain, nourri au MacDo et au Coca, obèse ou peu s'en faut, n'est pas prêt non plus et ne le sera sans doute pas plus dans cinq ou dix ans, à voir revenir ses fils, et ses filles, dans des sacs en plastique, des bodybags noirs, même griffés Armani. Alors qu'on voit sur les écrans de télévision américains une bonne cinquantaine de meurtres chaque jour, qu'on voit des destructions massives dix fois par jour, voilà qu'on ne peut pas montrer deux ou trois petits gars de chez eux qui se sont fait farcir de plomb par des ploucs chez qui ils étaient entrés sans frapper. Des gens qui passent des heures et des heures à faire des jeux électroniques, principalement consacrés à la destruction violente des adversaires, ne supporteraient pas de voir Joe ou Bill hachés menus. Quelle sensiblerie !

Depuis que le débile républicain est à la maison blanche, les réserves laissées par le démocrate Cliton, ont fondu comme neige au soleil. Il faut actionner la planche à billet et emprunter à tour de bras. Rien que pour le mois de février 2003, le déficit budgétaire était ainsi fixé à 93 milliards de dollars. Non seulement, il n'y a pas un sou dans les caisses, mais il faut taper à droite et à gauche. C'est le moment choisi pour demander au Congrès de financer cette petite expédition en Mésopotamie pour un mois. Les inconscients du Pentagone parlent d'un mois et présentent l'addition: 75 milliards de dollars. Hors budget; sans financement prévisible. Tout à crédit. Sans compter ce qu'il faut refiler sous la table à Blair qui n'arrête pas de quémander en douce. Sans compter ce qu'il faut cracher au bassinet présenté par Sharon avec une certaine insistance. C'est un lourd. Sans compter ce qu'il va falloir allonger pour assurer la survie des despotes arabes qui sont "au lit" avec Boubouche.

Les fins stratèges pétroliers croient sans doute qu'ils vont pouvoir se payer sur la bête et récupérer le fric du pétrole irakien. Las ! Ce pétrole est déjà sous tutelle internationale. Il est écoulé dans le cadre d'un accord international, qui n'est pas caduc, dit "Pétrole contre nourriture" et qui sert effectivement à nourrir dix à quinze millions de personnes tous les mois. Ce n'est pas rien. C'est difficile à détourner sans que ça se voie. Et puis les Russes et les Français ont des contrats en béton. Garder le gâteau pour soi tout seul ne sera pas commode.

Encore faut-il prendre l'Iraq. C'est loin d'être une promenade. Et la prestigieuse armée manque de réserves. Après seulement huit jours à bivouaquer dans le désert, les pieds-tendres au foie jaune de la troisième division d'infanterie sont "fatigués", disent les journalistes qui sont "au lit" avec eux. Comme le dit le brav'général Wallace, commandant des forces d'invasion terrestres américaines: "L'ennemi contre lequel nous nous battons est différent de celui contre lequel nous nous sommes préparés". Cette phrase mérite d'être gravée dans le marbre du hall d'entrée du Pentagone.

Toutes les conneries, toutes celles qu'ils ont toujours faites partout, ils les referont en Iraq. Et elles leur coûteront encore beaucoup plus cher qu'auparavant. Les prix montent. Les télés (quoique...) et internet permettent de voir ce qui se passe de beaucoup plus près qu'avant.

Il arrivera un moment où les prix, en hommes, en argent, en matériel, seront trop hauts, même pour des gens habitués à vivre à grand train et à crédit. La bulle va péter. Le crédit, fondé sur la confiance, peut disparaître en un clin d'oeil. Et l'Amérique ne peut ni payer cash ni faire payer ses "alliés".

Une coalition des "volontaires" (coalition of the willings), ils ont appelé ça. Quelle antiphrase ! L'implosion du système militaire mondial, du système politique américain vermoulu, celle du dollar, cette monnaie garantie sur du vent, tout cela se rapproche à grande vitesse grâce à l'invasion de l'Iraq par ces aliens.

On voit des articles disant que c'est la faute des militaires, que les galonnés sont stupides sous leur casquette et qu'ils ne pensent qu'à préparer la dernière guerre. C'est vrai, mais ce n'est pas de leur faute. Les militaires, on les sélectionne, on les promeut. On devrait se souvenir qu'aux premiers moments où il a été question de cette expédition sur les bords du Tigre, les militaires ont discrètement mais clairement dit non, que la chose ne leur paraissait pas possible, en dépit des élucubrations de certains groupes qui recommandaient le pratiquer le "shock and awe" pour arriver à une "domination rapide". Un tour de passe-passe. Ce sont les politiques qui ont imposé cette guerre, les soldats n'y sont pour rien. Mais à vrai dire les milieux politiques n'y étaient pas non plus favorables. Ce sont les milieux que l'on désigne, aux Etats-Unis, sous une appellation ravissante, les "néo-cons". Qu'il faut donc soigneusement distinguer des anciens cons. Cons veut dire conservateur, mais le sens français n'est pas à rejeter. Ces néo-cons, maintenant bien connus, sont tous d'ardents sionistes et toute cette aventure irakienne a été concoctée en liaison étroite avec le brav'général Charogne, qui ne bouge pas d'un poil en attendant le fric américain, car l'Irak restait, potentiellement au moins, le seul adversaire de l'expansion sioniste à laquelle rêvent tous les sionistes likoudistes. Pour ces gens-là, seuls comptent la domination et ses effets ultimes. Mais quand on voit monter la résistance, la houle des peuples qui protestent dans les rues, arabes ou autres, malgré les mitrailleuses, on se dit que cette folle ambition de dominer le monde, comme Robur le conquérant, le héros de Jules Verne, se terminera très mal. N'anticipons pas.

A chaque jour suffit sa peine et nous pouvons faire beaucoup pour saboter l'effort de guerre de cette cochonnerie accouchée du fameux ventre toujours fécond, l'impérialisme américain et son petit jumeau, l'expansionnisme sioniste.


A titre d'illustration il nous paraît bon d'annexer ici un article de l'un de ces chiens de néocons, Richard Perle [Voir ci-dessous: "Le fascisme américain -- en clair"]


II Le dentifrice sort du tube

C'est une expression du jargon des journalistes américain qui indique qu'un problème qui vient de surgir sur la scène politico-merdiatique ne peut plus en disparaître. Essayez de rentrer le dentifrice dans le tube... L'image est parlante. Or là, dans les colonnes du Forward, le journal presque centenaire du ghetto new-yorkais, on se voit obligé de reconnaître que la question de l'influence israélienne sur les décisions politiques et stratégiques du gouvernement américain est désormais ouvertement posée dans les milieux politiques et que, telle le dentifrice, on ne pourra pas la faire rentre dans le trou d'où elle vient de sortir. Tout cela aura l'air assez byzantin dans la petite ville assoupie qu'est Washington, mais en réalité c'est une boîte de Pandore qui vient de s'ouvrir, le début d'une réflexion sur le pourquoi et l'utilité de cette influence sioniste sur la politique américaine. Les retournements peuvent être brutaux, en Amérique, et rien n'est à exclure. Il faut simplement prier ferme pour que les 6 millions de juifs américains ne décident pas d'émigrer en Europe.

[Voir plus bas: Israel's Role, par Ami Eden]


III Toujours Halabja

L'affaire de Halabja continue à faire un maximum de profit. L'horrible Boubouche l'a encore mentionnée la veille de son entrée en guerre comme la principale raison de sa décision. Dans les médias, on résume presque toujours la personnalité politique de Saddam Hussein comme celui "qui a gazé sa propre population". C'est un second Auschwitz.

Des esprits aussi malveillants que les nôtres auront relevé, dans Le Monde du 5 février 2003, les propos de M. Ahmad Bamarni, représentant en France de l'UPK, la mouvance barzaniste. Passons sur la qualité de ses prédictions, cet homme n'est pas Cassandre. Mais il dit ceci, rapporté texto: "Le gazage de Halabja par l'armée irakienne en 1988 nous a appris que certains gestes peuvent au moins aider à ne pas mourir, tels l'utilisation d'une serviette mouillée pour se protéger les narines et la bouche ou le calfeutrage de toutes les ouvertures dans les habitations". C'est là une sorte d'aveu sur la nature de ce qui a été épandu à Halabja. Une serviette mouillée ne protège nullement des gaz neurotoxiques, pas plus que du gaz moutarde. En revanche, on peut se protéger par une serviette mouillée du CS, ou gaz lacrymogène, utilisé en situation de combat par les Américains au Viêt-Nam. On peut supposer que M. Bamarni, en tant que barzaniste, n'était pas à Halabja où se trouvaient des forces proches des Iraniens, et des Iraniens mêmes. Mais que la conclusion qui a cours en milieu kurde soit celle-là prouve, au moins de façon indirecte, que Halabja n'a pas été "gazée".

Le correspondant du Monde qui se retrouve à Suleymanie, dans la partie du Kurdistan irakien où se trouve Halabja, n'a pas, lui, d'état d'âme. Le 20 mars, il mentionne froidement l'attaque du 16 mars 1988, "Bilan: 5000 morts et une dizaine de milliers de blessés". L'image canonique a donc fait un saut qualitatif: le surgissement de cette "dizaine de milliers de blessés" est absolument nouveau. Nul, à l'époque, n'a mentionné de "blessés". Et c'est d'ailleurs le signe très direct de la manipulation: dans les autres cas d'emploi des gaz à des fins militaires, des blessés réels ont été envoyés dans les hôpitaux européens car aucun hôpital régional, irakien ou iranien, n'était équipé pour faire face à une telle situation. On a donc non seulement vu mais traité ces personnes atteintes. Or dans le cas d'Halabja, perdu et repris par les forces armées iraniennes, on n'a vu personne. On n'a mentionné personne. Le malheureux journaliste, Bruno Philip, a dû penser aux accidents de la route. On a là un "ratio" d'un mort pour dix blessés. Il a dû calculer qu'en situation de guerre le ratio était plus fort, par exemple un pour deux, donc pour 5000 morts, il faut supposer, mathématiquement, 10.000 blessés. C'est comme ça qu'on procède, par enrichissement progressif. On est en, droit de supposer que si Boubouche s'impose un tant soit peu, on aura bientôt un Musée holocaustique à Halabja, un monument et une Journée internationale des gazés de H. On demandera aux professeurs de consacrer dix minutes, ce jour-là, aux victimes de Saddam Adolf. Ces gazés sont des producteurs, malgré eux, de légitimité politique, qui risque d'être un peu avariée.

Cette légende dorée aura reçu quelques retouches récemment. On se souviendra sans doute qu'au moment de la première Guerre du Golfe, on avait déjà abondamment agité les armes chimiques dont était supposé être détenteur l'affreux dictateur des bords du Tigre. Il était écrit partout que les recettes et les moyens industriels avaient été fournis audit Saddam, par... les Allemands. On nous donnait le nom des firmes et on insistait lourdement sur le fait que seuls les sadiques teutons avaient bien pu faire une chose pareille, en oubliant assez facilement que Hitler, lui-même gazé pendant la première guerre, avait refusé d'utiliser les gaz de combat pendant la seconde.

Bref, à la veille de la seconde équipée des Amères Loques dans le Golfe, la presse nous a abreuvés d'informations sur le fait que c'étaient précisément les Américains, ou les Anglis, qui avaient fourni à Saddam les recettes et les techniques... En particulier Donald Rumsfeld, envoyé spécial de Reagan pour fournir aux Irakiens ce qui leur manquait pour résister aux Iraniens. Rumsfeld a grommelé qu'il avait mis en garde le dictateur irakien contre l'emploi de telles armes, mais les journaux ont remarqué que le compte rendu des entretiens avec Saddam, récemment déclassifié, ne comporte rien de tel. En 1991, il s'agissait de faire payer les Allemands qui ont dû vider leurs arsenaux et faire des cadeaux énormes aux Israéliens, y compris des sous-marins ! Mais en 2003, les Allemands ne paieront pas. Les Japonais sont fauchés.

Le joyeux paradoxe de ces grandes réussites de la propagande, c'est que les Israéliens pètent de trouille, comme ils l'ont fait plusieurs fois depuis douze ans, à cause des éventuelles attaques chimiques, totalement imaginaires, et aussi les Kurdes, qui ont pleuré partout pour avoir des masques, aux Nations unies, aux Américains, à l'Union européenne, aux ONG, sans le moindre résultat. Cela veut dire qu'aucune de ces instances n'a pensé un instant que les Kurdes étaient menacés par des gaz. Halabja est une histoire réservée au bon public, à tous les pauvres cons qui croient ce que disent les journaux. Les responsables, eux, savent que c'est du bidon. Sinon, ils auraient acheté quelques masques pour leurs petits protégés kurdes. C'est pas ce que ça coûte.


Qui a fourni le gaz ? Les Angliches [voir plus bas, David Leigh et John Hooper, "Britain's dirty secret", Les sales petits secrets de la Grande Bretagne] .


IV Le bon exemple

Robert Mugabe, le Néron du Zimbabwe, est un odieux tyran, qui écrit les lois qui lui conviennent, s'enrichit à outrance et s'accroche à son fauteuil présidentiel du bec et des ongles. Il ne plaît pas du tout aux Anglo-Saxons. Néanmoins on n'aurait garde d'oublier qu'il a été porté au pouvoir par ces mêmes Anglo-Saxons qui, à la chute du régime blanc sécessionniste de Ian Smith, ont joué la carte de Mugabe, sectaire prochinois, et représentant des Shonas contre l'autre figure historique du mouvement nationaliste de "Rhodésie", le ndébélé Joshua Nkomo, plus proche des Soviétiques. Nkomo portait les espoirs d'une véritable réconciliation des groupes et des ethnies du pays. C'est cela que les Anglo-Saxons, y compris les Sud-Africains de l'apartheid n'ont pas voulu en misant sur l'extrémisme de Mugabe.

Comme les politiques des pays occidentaux relèvent le plus souvent de la géométrie variable des girouettes, Mugabe est maintenant considéré comme une crapule, ce qu'il a toujours été, qu'il faut faire disparaître. Il faut dire qu'au bout de vingt-cinq ans de pouvoir absolu, il s'est attaqué au problème des terres: 60% des terres arables, de loin les meilleures, aux mains de quelques milliers de fermiers blancs contre le reste aux mains de plusieurs millions d'agriculteurs noirs. C'est l'héritage direct du colonialisme et de la ségrégation à l'anglaise. Certes Mugabe s'y est pris comme un manche et a tué la poule aux oeufs d'or. Tout est mis en place pour accueillir une inconnue dans ces parages: la famine. Dans toutes ses contorsions pour rester au pouvoir, Mugabe a surtout eu le tort d'accuser les Anglais de vouloir le déstabiliser. Curieusement, les Anglais, qui ont gouverné le pays pendant presque un siècle, n'ont pas laissé de bons souvenirs.

Mugabe a donc été malpoli avec les anciens maîtres. On va lui faire payer, non pas son affreuse tyrannie et le vol des terres, car il les vole. Mais son impolitesse. L'Europe a décrété des sanctions et a gelé les avoirs de Mugabe. Les Etats-Unis viennent de décider, le 7 mars 2003, de geler les avoirs de Mugabe et de sa cour "en raison des mesures antidémocratiques prises par les autorités de Harare". Fort bien. Evidemment, on a un peu l'impression que le gros voleur vole les affaires du petit voleur; ça fait un peu règlement de compte à la Cour des miracles. Mais cela crée un intéressant précédent. Nous serons désormais justifiés de geler les avoirs américains en constatant les "mesures antidémocratiques prises par les autorités de Washington". La liste est longue: président élu par le truquage des élections, abolition du droit, emprisonnements arbitraires, guerre illégale non déclarée faite à un pays qui n'avait rien fait, menace d'invasion, ingérence, bref, Mugabe est mauvais, certes, mais les USA sont encore beaucoup plus mauvais. Il nous revient d'instrumenter.


V Tortionnaires mais hypocrites

Ces salauds d'Américains qui maintiennent la prison de GuantanAmo en dehors de toute loi, même américaine, qui devraient avoir en mémoire les horreurs d'Andersonville, pendant la Guerre de Sécession, qui n'ont jamais respecté les conventions de Genève quand il s'agissait du Viêt-Nam, qui entretenaient des camps, comme celui de Phu-Quôc, et des prisons pour torturer les suspects, où les garder dans les fameuses "cages à tigre" de Poulo Condor, feraient mieux de fermer leur gueule et de commencer, eux, à respecter le droit. Le Pentagone a peur aussi de Bruxelles, où des lois permettraient de mettre en jugement les galonnés américains. Ils sont prêts à ramper pour avoir des garanties de leur impunité. Ces gens n'ont aucun courage et aucune dignité. Guantanamo montre que les USA ne valent pas mieux que l'URSS du Goulag ou l'Allemagne d'Auschwitz. [Voir nos informations plus bas]


VI Alerte à l'uranium

Des équipes de recherche médicale spécialisées se sont rendues en Afghanistan. Elles ont enquêté sur les sites où s'étaient produits des bombardements massifs effectués par l'aviation américaine. Elles ont examiné les populations et fait toutes sortes de prélèvements. La conclusion de leur rapport préliminaire est claire: Toute la population civile proche des lieux bombardés est malade. Elle présente les signes d'une contamination par l'uranium. Non pas par l'uranium appauvri qui est dans l'arsenal connu de l'artillerie et de l'aviation. Mais par un uranium non-appauvri. Il faut supposer que des armes nouvelles ont été expérimentées là. Les dégâts sur la santé publique sont considérables. Contre quelques bédouins dépenaillés, on a mené une guerre qui comporte des éléments chimiques et bactériologiques cachés. Certes, d'autres enquêtes sur le terrain sont nécessaires pour confirmer ou invalider ces conclusions très alarmantes. Le corps médical français ferait bien de bouger son cul: ce genre de guerre faite en Afghanistan hier, en Iraq aujourd'hui, est fait pour nous tomber dessus demain. Ceux qui croient à l'alliance américaine ou à l'humanisme des cow-boys sont des billes. Les seules puissances qui gênent et menacent la volonté d'hégémonie américaine sont la Chine et l'Europe. S'ils veulent nous faire la guerre, qui les empêchera ? Les armes employées en Iraq sont les mêmes que celles qui sont tombées sur les malheureux pâtres afghans. Il serait temps de mettre un terme à cette rage de destruction des hommes et de la nature par les fous maniaques et les docteurs Strangelove du Pentagone.

(Voir plus bas, et le site du Centre de recherches médicales sur l'uranium, canadien et américain:

<http://www.umrc.net/>


VII Les glapisseurs

On entend rôder dans nos campagnes des ombres noires qui glapissent la nuit d'horrible façon. Un certain Goupil, entre autres, contrefait le coassement de la Tante Gluglu qui a cherché vainement à se faire enlever par les Tchetchènes. Elle ne valait pas grand'chose, au cours du marché, et ils n'ont pas voulu s'en encombrer. Tante Gluglu et ses séides, dont le Goupil, se répandent en lamentations parce que l'opinion ne veut pas suivre le tyrannot de Washington qui veut la peau de son ancien allié, Saddam. Ces gens-là aiment la guerre américaine, ses belles bombes rutilantes, ses avions caresseurs et furtifs, ses blindés design, ses chamarrés à la gueule hollywoodienne, ses petits boys du Texas ou de l'Arkansas qui ne savent pas lire une étiquette de Coca-Cola, bref, l'incarnation de la civilisation, le "bienfait civilisationnel" comme le dit dans son étrange jargon le sot vague de l'Aveyron, Robert Redeker. Dans un article méchamment publié par Le Monde, le 26 mars, celui qui porte un peu de l'héritage de Sartre, prétend que les Américains nous ont protégés du "totalitarisme rouge". Cette billevesée est au fondement d'un esclavage définitif, auquel nous sommes conviés par ce pâle descendant des anciens compagnons de route. C'est à se taper le cul par terre. Tous ces anciens maos (Goupil, Gluglu et mille autres) sont maintenant à la droite de la droite américaine. La raison n'en est pas mystérieuse: les critiques qui refusent l'hégémonisme américain englobent, dans cette critique et ce refus, l'Etaticule d'Israël. Laissons un instant de côté la question de la nature de cette solidarité entre l'aigle et son parasite. Ce que nous demande cette poignée d'anti-pacifistes et de prosternés de Mammon, c'est de défendre aveuglément Israel, puisque l'Etat juif est indéfendable rationnellement, quels que soient les points de vue normatifs, juridiques, politiques, économiques, religieux, qu'importe, auquel on se place. Ils adoraient Mao, grand dieu des lointains peuples séricoles, maintenant ils adorent Boubouche, grand prêtre néo-molochien. Redeker, porte-bidet de Claude Lanzmann, (qui a beaucoup d'incontinences), reproche à tout le monde ce -- voyons les mots -- "refus ressentimental de la puissance". Les gens comme lui ont en commun avec ceux qui ont appris à se survivre dans l'exil de Balylone, cet irrésistible besoin d'adorer la puissance, de s'en ondoyer pour en récupérer le mana, afin de continuer à faire des affaires, à faire des carrières comme "sauveurs du monde" dans les bistrots de banlieue. On ne sait pas s'il faut leur souhaiter l'asile, ou le saloir.



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LE FA$CI$ME AMÉRICAIN - EN CLAIR


United they fall

Richard Perle bids farewell to the United Nations and its history of anarchy and abject failure

 
Saddam Hussein's reign of terror is about to end. He will go quickly, but not alone: in a parting irony he will take the United Nations down with him.
Well, not the whole United Nations. The "good works" part will survive, the low-risk peace-keeping bureaucracies will remain, the looming chatterbox on the Hudson will continue to bleat. What will die in Iraq is the fantasy of the United Nations as the foundation of a new world order.
As we sift the debris of the war to liberate Iraq, it will be important to preserve, the better to understand, the intellectual wreckage of the liberal conceit of safety through international law administered by international institutions.
As free Iraqis document the quarter-century nightmare of Saddam's rule, as we hear from the survivors able to speak from their own soil for the first time, let us not forget who was for this war and who was not, who held that the moral authority of the international community was enshrined in a plea for more time for inspectors, and who marched against "regime change". In the spirit of postwar reconciliation that diplomats are always eager to engender, we must not reconcile the timid, blighted notion that world order requires us to recoil before rogue states that terrorise their own citizens and menace ours.
A few days ago Shirley Williams argued on television against a coalition of the willing using force to liberate Iraq. Decent, thoughtful and high-minded -- like many of the millions who have marched against military action -- she must surely have been moved into opposition by an argument so convincing that it overpowered the obvious moral case for removing Saddam's regime.
No, for Baroness Williams (and many others), the thumb on the scale of judgment about this war is the idea that only the UN Security Council can legitimise the use of force. It matters not if troops are used only to enforce the UN's own demands. A willing coalition of liberal democracies isn't good enough. If any institution or coalition other than the UN Security Council uses force, even as a last resort, "anarchy", rather than international law, would prevail, destroying any hope for world order.
This is a dangerously wrong idea, an idea that leads inexorably to handing great moral -- and even existential politico-military decisions -- to the likes of Syria, Cameroon, Angola, Russia, China and France.
When challenged with the argument that if a policy is right with the approbation of the Security Council, how can it be wrong just because communist China or Russia or France or a gaggle of minor dictatorships withhold their assent, she fell back on the primacy of "order" versus "anarchy".
But is this right? Is the United Nations Security Council the institution most capable of ensuring order and saving us from anarchy? History would suggest not. The United Nations arose from the ashes of a war that the League of Nations was unable to avert. The League was simply not up to confronting Italy in Abyssinia, much less -- had it survived that debacle -- to taking on Nazi Germany.
In the heady aftermath of the Allied victory in the second world war, the hope that security could be made collective was reposed in the United Nations Security Council -- with abject results. During the Cold War the Security Council was hopelessly paralysed. The Soviet empire was wrestled to the ground, and Eastern Europe liberated, not by the United Nations but by the mother of all coalitions, Nato. Apart from minor skirmishes and sporadic peace-keeping missions, the only case of the Security Council acting in a serious matter affecting world order during the Cold War was its use of force to halt the North's invasion of South Korea -- and that was only possible because the Soviets had boycotted the Security Council and were not in the chamber to cast their veto. It was a mistake they did not make again. With war looming, the UN withdrew from the Middle East, leaving Israel to defend itself in 1967 and again in 1973.
Facing Milosevic's multiple aggressions, the UN could not stop the Balkan wars or even protect its victims. Remember Sarajevo? Remember Srebrenica? It took a coalition of the willing to save Bosnia from extinction. And when the war was over, peace was made in Dayton, Ohio, not in the United Nations. The rescue of Muslims in Kosovo was not a UN action: their cause never gained Security Council approval. The United Kingdom, not the United Nations, saved the Falklands.
This new century now challenges the hopes for a new world order in new ways. We will not defeat or even contain fanatical terror unless we can carry the war to the territories from which it is launched. This will sometimes require that we use force against states that harbour terrorists, as we did in destroying the Taleban regime in Afghanistan.
The most dangerous of these states are those that also possess weapons of mass destruction, the chemical, biological and nuclear weapons that can kill not hundreds or thousands but hundreds of thousands. Iraq is one such state, but there are others. Whatever hope there is that they can be persuaded to withdraw support or sanctuary from terrorists rests on the certainty and effectiveness with which they are confronted. The chronic failure of the Security Council to enforce its own resolutions -- 17 of them with respect to Iraq, the most recent, 1441, a resolution of last resort -- is unmistakable: it is simply not up to the task.
We are left with coalitions of the willing. Far from disparaging them as a threat to a new world order, we should recognise that they are, by default, the best hope for that order, and the true alternative to the anarchy of the abject failure of the United Nations.

Richard Perle is chairman of the Defense Policy Board, an advisory panel to the Pentagon. Il vient d'en démissionner, pour corruption.
The Spectator, Londres, 22 March 2003

<http://www.spectator.co.uk/article.php3?table=old&section=current&issue=2003-03-22&id=2909>



Fidel Castro à la conférence des non-alignés à Kuala Lumpur


 
These are hard times we are living in. In recent months, we have more than once heard chilling words and statements. In his speech to West Point graduating cadets on June 1 2002, the United States president declared: "Our security will require transforming the military you will lead, a military that must be ready to strike at a moment's notice in any dark corner of the world."
That same day, he proclaimed the doctrine of the pre- emptive strike, something no one had ever done in the political history of the world. A few months later, referring to the unnecessary and almost certain military action against Iraq, he said: "And if war is forced upon us, we will fight with the full force and might of the United States army."
That statement was not made by the government of a small and weak nation, but by the leader of the richest and mightiest military power that has ever existed, which possesses thousands of nuclear weapons, enough to obliterate the world's population several times over -- and other terrifying conventional military systems and weapons of mass destruction.
That is what we are: dark corners of the world. That is the perception some have of the third world nations. Never before had anyone offered a better definition; no one had shown such contempt. The former colonies of powers that divided the world among them and plundered it for centuries today make up the group of underdeveloped countries.
There is nothing like full independence, fair treatment on an equal footing or national security for any of us; none is a permanent member of the UN security council with a veto right; none has any possibility of being involved in the decisions of the international financial institutions; none can keep its best talents; none can protect itself from capital flight or the destruction of nature and the environment caused by the squandering, selfish and insatiable consumerism of the economically developed countries.
After the last global carnage in the 1940s, we were promised a world of peace, a reduction of the gap between the rich and poor and the assistance of the highly developed to the less developed countries. It was all a huge lie. We had imposed on us an unsustainable and unbearable world order.
The world is being driven into a dead end. Within hardly 150 years, the oil and gas it took the planet 300 million years to accumulate will have been depleted. In just 100 years, the world population has grown from 1.5 billion to over 6 billion people, who will have to depend on energy sources that are still to be researched and developed. Poverty continues to grow while old and new diseases threaten whole nations with annihilation. The world's soil is being eroded and losing its fertility; the climate is changing; the air that we breathe, drinking water and the seas are increasingly contaminated.
Authority is being wrenched away from the United Nations, its established procedures are being obstructed and the organisation itself destroyed; development assistance is being reduced; there are continuous demands on the third world countries to pay a $2.5 trillion debt that cannot be paid under the present circumstances, while $1 trillion dollars are spent in ever more sophisticated and deadly weapons. Why and for what?
A similar amount is spent on commercial advertising, sowing consumerist longings that cannot be satisfied in the minds of billions of people. Why and for what? For the first time the human species is running a real risk of extinction due to the insane behaviour of the very same human beings, who are thus becoming the victims of this "civilisation".
However, no one will fight for us, that is, for the overwhelming majority, only we will do it. Only we can save humanity ourselves with the support of millions of manual and intellectual workers from the developed nations who are conscious of the catastrophes befalling their peoples. Only we can do it by sowing ideas, building awareness and mobilising global and North American public opinion. No one needs to be told this. You know it very well. Our most sacred duty is to fight, and fight we will.

Extraits. The Guardian (UK) March 6, 2003



Se viene la tormenta


par le sous-commandant Marcos


 

Pero sólo amanecerá si las palabras hechas nube para atravesar las fronteras se convierten en un "no" hecho piedra y le abre in una rendija a la oscuridad, una grieta por la que se pueda colar el mañana.

Hermanos y hermanas de la Italia rebelde y digna:

Acepten este "no" que, desde México, les mandamos los zapatistas, los más pequeños. Permitan que nuestro "no" se hermane con el vuestro y con todos los "no" que hoy florecen en toda la tierra.

¡Viva la rebeldía que dice "no"!

¡Muera la muerte!

Desde las montañas del Sureste Mexicano. Por el Comité Clandestino Revolucionario Indígena-Comandancia General del Ejército Zapatista de Liberación Nacional.

Subcomandante Insurgente Marcos.

México, febrero de 2



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1 -- LA PALESTINE MARTYRISÉE PAR LES SAUVAGES


 


Les oreilles de Midas


par Israël Shamir

 
Un nouveau spectre hante l'Amérique. Ce spectre s'insinue dans les salles capitonnées des conseils d'administration des grands journaux et des banques, il secoue les profondes fondations de ses gratte-ciel. C'est le spectre de la glasnost: le noir secret du pouvoir juif est exposé à la vue de tous. Jusqu'à tout récemment, c'était un sujet «troisième rail», «pas touche», mortellement dangereux, à ne pas mentionner. L'évoquer, c'était mettre un terme rapide assuré à sa carrière professionnelle. Hier encore, Joe Public avait arraché sa chaîne de télévision à un magnat détenteur d'un passeport israélien pour la confier à un membre d'une boîte à idées juive, en marmonnant sotto voce: "C'est certainement une simple coïncidence si autant de gens importants et que personne n'a élus appartiennent à cette petite minorité". C'est certainement une simple coïncidence s'ils appartiennent à différents partis politique mais finissent néanmoins par aboutir aux mêmes conclusions. C'est certainement juste une coïncidence si quatre-vingt dix pour cent de l'aide américaine à l'étranger sont destinés à leurs cousins vivant dans la prospère Tel-Aviv. Le fait qu'ils dirigent nos journaux, nos chaînes de télévision, notre cinéma, nos universités relève certainement du pur hasard. Quoi qu'il en soit, nous ne sommes pas autorisés à remarquer cet éléphant campé au beau milieu de notre salon.
Seuls, quelques rares desperados osent un commentaire, à l'instar d'Edgar Steele sur le site Rense.com: «Le silence, en Amérique, autour des Juifs, est rien moins qu'assourdissant, n'est-ce pas ? Un vieil adage dit que, lorsqu'on visite un pays étranger, et que l'on veut savoir avec certitude qui le dirige réellement, il suffit de recenser les personnes dont on ne parle qu'en chuchotant, voire dont on ne parle jamais.» A en juger à cette aune, les juifs règnent en maîtres en Amérique. Et en effet, lorsque j'ai fait allusion, durant une conférence à l'Unesco, en été 2001, aux «magnats juifs des médias», je me suis bien rendu compte que les coeurs de mon public ont raté au moins un battement.
La Guerre encore non livrée contre l'Irak a changé tout ça. La date de l'ultimatum américain était fixée au 17 mars, jour de la fête juive de Pourim. La fête de Pourim 1991 vit la destruction de l'armée irakienne et la mort de 200.000 Irakiens. Cela fait bien des coïncidences, pour une guerre purement «américaine». Les Américains ont risqué un oeil dans les abysses sans fond de la Troisième Guerre Mondiale et ils se sont extirpés de leur stupeur vieille d'une génération. Ainsi, la première victime de la guerre en Irak, ce n'est pas la vérité, mais bien le tabou le plus fort de tout l'Occident. Un député - démocrate - , ordinairement un spécimen plutôt docile de cette instance, un certain James Moran, a osé déclarer à ses partisans: «N'était-ce le soutien acharné de la communauté juive pour cette guerre contre l'Irak, nous ne serions pas en train de vouloir la lancer.»
Il reçut immédiatement une baffe oratoire d'un juif venu surveiller ses propos: «Entendre le député Moran proférer ce genre d'accusations est totalement ahurissant !», a clamé ce contradicteur, directeur du National Jewish Democratic Council, un certain Ira N. Forman. «D'abord, un certain nombre des dirigeants du mouvement anti-guerre qui se développe rapidement aujourd'hui sont juifs, et les organisations juives ne sont visiblement pas à l'avant-garde des groupes qui soutiennent activement et bruyamment une guerre en Irak». Forman dixit: les médias rendirent compte de son opinion, en l'amplifiant, et Moran se rétracta, dûment, et digéra sa baffe. Mais il n'est pas le seul.
Le secret est éventé et, comme le secret du roi Midas et de ses grandes oreilles, il est répété à cor et à cri de la côte Ouest à la côte Est, en dépit des efforts frénétiques déployés par la communauté juive organisée afin de remettre prestement le couvercle sur le chaudron en ébullition. Kathleen et Bill Christison [1], deux anciens experts auprès de la CIA, ont décrit le lien qui unit les Juifs de droite américains et le gouvernement de Bush. Edward Said, le plus célèbre intellectuel américain d'origine palestinienne, a bien résumé la situation: «Une république immensément riche et puissante vient d'être piratée par une petite cabale d'individus dont aucun n'est élu, ni par conséquent susceptible d'être affecté par une quelconque pression de l'opinion publique.» [2]
Il fut approuvé par des hommes courageux, Herman, Neumann et Blankfort. Ces Américains, d'origine juive, dénoncent le pouvoir juif non-élu, et donc, antidémocratique, comme ils le feraient de toute minorité jouissant d'un pouvoir exorbitant. Leur intervention -- qui a été rendue possible par le fait qu'ils ne craignent absolument pas de se voir étiqueter d'«antisémites» -- a joué un rôle fondamental dans le retournement de la vague, protégeant la majorité des Américains se tenant cois contre des campagnes multiples et multiformes d'intimidation.
Edward Herman, co-auteur de La Fabrique du consentement [Manufacturing Consent] (avec Noam Chomsky), a évoqué dans cet ouvrage «le lobby pro-israélien très puissant aux Etats-Unis, qui assure la promotion des intérêts d'Israël en faisant pression sur l'administration dans le sens de plus d'aides et de protection américaines à cet Etat, ainsi, actuellement, qu'en la poussant à une guerre contre l'Irak, laquelle servirait, là encore, les intérêts israéliens. Ce lobby n'a pas seulement contribué à assurer aux sionistes un contrôle quasi total sur le débat médiatique et à faire du Congrès un «territoire occupé par Israël», il a veillé à ce que de nombreuses personnalités officielles «à la loyauté double» occupent des fonctions stratégiques de décisionnaires dans le gouvernement de Bush.»
Jeffrey Blankfort, un Californien qui a fait débouter l'Anti Defamation League dans un procès qu'elle lui avait intenté et a obligé Foxman à lui payer beaucoup d'argent en raison des activités d'espionnage de l'ADL contre des militants, a franchi un nouveau pas important en rejetant les analyses défendues par Noam Chomsky, Joel Beinin et Stephen Zunes, qui sont des radicaux de l'ancienne génération et qui minimisent l'importance pourtant cruciale du pouvoir juif. Jeff Blankfort a découvert les racines de l'ascension météoritique du mouvement des Evangélistes extatiques aux Etats-Unis. Cette secte obscure n'aurait jamais quitté sa tanière, dans son trou perdu du Sud, sans les magnats juifs des médias. Jeff a observé que lors de la prise de contrôle de la chaîne de télévision Black Entertainement Television par Viacom, dont le propriétaire, Sumner Redstone (né Murray Rothstein) a été présenté, tout récemment, par le New York Times comme le plus grand magnat de la presse au niveau mondial, il en a fait disparaître les programmes d'information et a immédiatement programmé des publicités institutionnelles pour l'Etat d'Israël réalisées et payées par les Eglises chrétiennes évangélistes. La liste des «juifs de la presse» [3] dressée par Blankfort permet de comprendre le secret de l'irrésistible charme juif, et on peut la comparer à celle, exhaustive, du professeur Kevin McDonald, de l'Université de Californie.
La guerre contre l'Irak -- et a fortiori son lien avec la Palestine -- est devenu le test au papier tournesol du pouvoir juif. La juiverie organisée ne cesse de pousser à la guerre tout en déniant toute prise de position et tout engagement en la matière. Néanmoins, le Conseil Municipal de la ville de New York a rejeté une résolution dénonçant cette guerre, laquelle résolution n'a reçu que 12 votes sur les 51 membres de ce conseil municipal [Note de l'AAARGH: finalement, la résolution a été votée à l'unançimité, une fois la guerre entamée et les manifestations constatées]. A New York, ville où existe une communauté juive numériquement très importante, cela ne saurait surprendre. D'ailleurs, un Démocrate, le député Robert Jackson, a déclaré, d'une manière très directe: «New York City est la deuxième résidence de très nombreux juifs; et nombreux sont les membres de la communauté juive à être persuadés que la guerre servira au mieux les intérêts de l'Etat d'Israël.» D'après ce Jackson, plusieurs de ses collègues membres du conseil municipal ont été intimidés et réduits au silence par un public pro-israélien dans les tribunes: «Les gens ne parlent pas du tout de cela» !
Jackson avait certainement raison, mais un journal juif [4] (que l'on doive ou non s'en étonner, tous les journaux de la région de New York ont des propriétaires juifs, c'est un fait), l'a condamné pour racisme: «[Non seulement il a clamé] que les juifs dirigent New York, mais il a même affirmé que les juifs avaient réduit leurs adversaires au silence par la menace. Jackson pourrait tout aussi bien appeler New York Hymietown (= youtreville), du temps qu'il y est !»
Cette réplique est absolument remarquable, en raison de sa logique typiquement juive. Tout d'abord, l'argument rationnel de l'adversaire est perverti et déformé, puis il est voué à l'opprobre et, enfin, phase ultime: l'adversaire est détruit. Définitivement. C'est là un des secrets du pouvoir juif: les juifs entament le «dialogue» en étant d'entrée de jeu comme fous furieux, avec une véhémence tout ce qu'il y a plus éloignée du style socratique. Alors que les gens normaux se contentent de citer correctement leur adversaire et de contrer son argumentation, les fous (car un homme hors de lui est un individu temporairement fou) l'attaquent toutes griffes dehors.
Ainsi, David Mamet, un dramaturge américain juif, nous donne un bon exemple de cette véhémence dans cette remarque: «[C'était] une vieille Volvo, la bagnole de mes frères, les libéraux congénitaux. Elle était ornée, comme il convient pour ce genre de bagnole, de toutes sortes d'exhortations irréprochables: «Sauvez James Bay, Respectez la biodiversité, etc., etc. » Mais il y avait aussi un autocollant, sur un pare-chocs, qui proclamait: «Israël hors des territoires ! Démantèlement des colonies !» Injonctions qui, dans toutes les langues, signifient: «Juifs au nez crochu, crevez !»
Je me demande bien pourquoi Mamet s'en est arrêté en «si bon» chemin, car cette phrasepeut aussi se traduire, avec autant d'exactitude: «Torturez les bébés ! Dénoncez l'Amérique et Brûlez la Tarte au Pomme !» Quelqu'un a-t-il quoi que ce soit à cirer de la forme du nez des juifs ? Il y a déjà fort longtemps que Mel Brooks a fait remarquer que les jeunes filles juives ont des petits nez parmi les plus mignons qui soient, chefs d'oeuvres des plus brillants chirurgiens esthétiques.
C'est la politique juive raciste en Palestine occupée qui révulse les gens bien, «congénitalement libéraux». Mais si, pour changer, Mamet devenait honnête, il ne s'appellerait plus Mamet.
Passons maintenant à Bill Keller, du New York Times, qui a fait une analyse du Riot Act [Loi sécuritaire «anti-émeutes»] pour les Américains. Il admet, très gentiment, que «la plupart des grandes organisations juives et de nombreux donateurs soutiennent la guerre», mais il insiste sur le fait que «la suggestion que les intérêts d'Israël dicteraient l'une des mutations les plus drastiques dans la politique étrangère américaine est simpliste et offensante.» Bien. Keller est certainement payé pour avoir ce genre de convictions par un magnat juif des médias, un de la pire espèce, Arthur Sulzberger Jr, propriétaire du New York Times, du Boston Globe et d'une kyrielle d'autres journaux. Voilà qui sape la véracité des affirmations de Keller. Que l'on nous écrive ce genre de choses dans un journal non-juif, passe encore ! Mais hélas, des journaux de quelque importance qui ne soient pas détenus ou contrôlés par des juifs, aux Etats-Unis, cela n'existe pas !
C'est sûrement une coïncidence ? N'en mettez pas votre main à couper. Il y a quelques jours de cela, à l'Université Hébraïque de Jérusalem, une importante conférence réunissant les communautés juives du monde entier s'est tenue, consacrée à l'antisémitisme, sous l'égide auguste du Centre Sassoon. L'intervention de l'historien juif français Simha Epstein porta sur la France d'avant-guerre, mais elle collait très bien avec la situation actuelle en Amérique. Voici ce qu'Epstein a dit:

«Les antisémites, avant-guerre, affirmaient que les juifs de France ourdissaient un cartel destiné à financer secrètement la presse afin de la subvertir. Et que disaient les juifs, à l'époque ? "Bien sûr que non ! Non, c'est un mensonge, bien sûr que non ! Nous ne sommes pas engagés dans un quelconque complot !" Et que dirent les historiens et l'historiographie juive, par la suite ? "Bien sûr que non ! C'est des balivernes antisémites !" Mais nous savons, aujourd'hui -- de sources juives -- que les juifs de France finançaient secrètement plusieurs journaux, avant la Seconde guerre mondiale.
«Depuis la fin du dix-neuvième siècle, il existait une organisation secrète juive, très bien financée, qui achetait ou finançait des journaux. Parfois, cette organisation prit le contrôle de journaux existants, qui devinrent du jour au lendemain dreyfusards du simple fait qu'ils avaient perçu des financements juifs. Des quotidiens furent créés spécialement par des juifs. Deux journaux très importants de l'époque, Les Droits de l'Homme, et l'Humanité, quotidien socialiste puis communiste français, étaient également financés par les juifs. Bien entendu, j'affirme ceci en me basant sur des sources juives faisant autorité.
«Et cela nous amène à un dilemme dramatique propre à l'historiographie. Dire cela, dire ce que je viens d'affirmer, est quelque chose d'horrible et d'inacceptable, parce que cela signifie que les juifs ont organisé un complot et ont acheté secrètement les médias, ou une partie des médias. C'est précisément ce que les antisémites affirmaient à l'époque, et c'est ce qu'ils continuent à soutenir aujourd'hui. Et nous savons, de sources juives, que ces allégations étaient véridiques, qu'il existait bien une activité clandestine de prise de contrôle de la presse. » Fin de citation.*

Certaines personnes voient dans la moindre suggestion que des juifs soient susceptibles d'agir de concert comme ressortissant à une théorie du complot délirante. Qu'ils lisent et relisent ce rapport, présenté par un historien juif devant un public juif. S'il est aujourd'hui prouvé au-delà de la possibilité raisonnable d'avoir le moindre doute que des juifs de France ont acheté secrètement et subverti des médias français durant de nombreuses années afin de déformer le discours national et éventuellement de précipiter une France qui n'y était pas prête dans l'horrible et totalement inutile Seconde guerre mondiale, est-il totalement impensable de considérer que les juifs américains ont pris secrètement le contrôle de leurs médias nationaux et sont aujourd'hui en train de précipiter les Etats-Unis dans une horrible et totalement inutile Troisième guerre mondiale ?
En réalité, il n'est nul besoin de secret. L'un des principaux idéologues sionistes, Zeev Hefetz (ex-porte-parole du Premier ministre Menahem Begin), a écrit dans un journal américain: «Désarmer l'Irak, ce n'est qu'un début dans ce que nous avons à faire au Moyen-Orient», étant donné que «les cultures arabe et iranienne (sic !)» sont «irrationnelles» et que rien ne peut être tenté -- mis à part (bien sûr) la guerre -- afin d'«améliorer la santé mentale collective des sociétés arabes». [5] Ce «désarmement» massif sera certainement mené à bien, n'en doutons pas un instant, par des soldats américains, même si les ordres seront donnés par les fauconneaux sur leur perchoir au Pentagone. Quant aux prétextes de la guerre, ils ont été formulés de manière éloquente par un ténor lors d'une conférence sur l'antisémitisme, Yehuda Bauer, le directeur de l'Institut Mémorial de l'Holocauste Yad Vashem de Jérusalem:

«Les juifs ne sont ni une nation, ni une religion», a-t-il dit. «Les juifs constituent une civilisation, et ils ont une mission civilisatrice. Ils ne peuvent tolérer la civilisation musulmane concurrente, de la même manière qu'il ne pouvaient tolérer jadis le christianisme ou le communisme. C'est pourquoi la guerre, avec l'Islam, est inévitable.»

Sauf que la guerre est évitable ! Même aujourd'hui, quelques minutes avant l'Heure H, la guerre est évitable. Et si un coup de balai est inévitable, faisons en sorte que les conseillers juifs du président Bush soient virés. Faisons en sorte que ce Pourim voit le grand Exode de la «Cabale de Wolfowitz» du Pentagone. Si l'on exclut la possibilité clinique que G.W. Bush ait d'ores et déjà été transformé en zombie, il devrait être capable de comprendre qu'il a été fourvoyé par cette minorité très puissante et non élue. Ils sont incapables de tenir ce qu'ils ont promis. De plus, leurs jours au sommet de la République américaine sont comptés. Ils ont surestimé leurs capacités et ils ont poussé le bouchon trop loin. Comme la grenouille de La Fontaine, maintenant, ils peuvent exploser, ils peuvent crever. Bush peut encore négocier un virage en épingle à cheveux, se sauver lui-même et sauver son pays.
Par certains aspects, l'Amérique d'aujourd'hui rappelle la Russie en 1986, au début de la glasnost. Après que les citoyens soviétiques eurent été autorisés à savoir qui les gouvernaient, et comment, les jours du régime soviétique étaient comptés. La glasnost laissa place à la perestroïka [ère de la reconstruction, ndt]. Aujourd'hui, pour la première fois de toute une génération, les Américains sont à même de voir les hommes qui détiennent le pouvoir, la combinaison toxique entre les démocrates de droite de Lieberman, les néo-libéraux républicains, les néoconservateurs et les conservateurs pur sucre. La guerre contre l'Irak les a amenés à se mettre en avant et les a placés sous les projecteurs. Aujourd'hui, le temps est venu de démonter leur emprise.
Cela ne saurait être renvoyé à plus tard, car la présidence semeuse de discorde de George Deubeuliou Bush est perçue comme la période phare du pouvoir des «blancs» anglo-saxons protestants, en dépit de la prépondérance de ses conseillers juifs. Tous les challengers disponibles pour les prochaines élections -- Lieberman, Kelly, voire même Kuchinich -- se glorifient de leurs connexions juives et clament leur loyauté indéfectible aux juifs et à l'Etat d'Israël. Dans la configuration politique américaine actuelle, il n'y aura donc pas de réelle alternative à la prépondérance juive. Si Bush échoue lamentablement, il sera présenté par les médias comme un raté «blanc, anglo-saxon et protestant» («WASP»). S'il est élu, son succès sera perçu comme un grand succès par ses conseillers juifs.
C'est la raison pour laquelle les forces patriotiques américaines ne devraient pas attendre les prochaines élections, ou la fin de la guerre. Elles doivent agir maintenant, en exigeant la suspension du projet de guerre. Elles ont un ennemi, mais cet ennemi ne se trouve pas en Irak. Ce dont le monde a besoin, c'est d'une nouvelle Révolution américaine, aussi importante que le New Deal et l'abolition de l'esclavage. Il s'agit de la révolution contre la monopolisation du discours; c'est-à-dire des médias et des universités, pour commencer. Au début du vingtième siècle, les Américains ont démantelé la puissante Standard Oil. Ils ont voté, pour ce faire, des lois contre la constitution de monopoles et ils ont définitivement éliminé la menace qui pesait sur la démocratie. Rien n'interdit d'obtenir un succès de la même ampleur aujourd'hui.

[*] La conférence de Simon (Simcha) Epstein, salarié de Vidal Sassoon, Anti-Jewish Waves in France and the Jewish Response, est annoncée au programme de la conférence du 19 février 2003, mais, fin mars, les textes ne sont pas encore mis au Net. Voir
<http://sicsa.huji.ac.il/program%20for%20internet.pdf> On peut même voir sa tronche à <http://sicsa.huji.ac.il/photosm.html>

[1] : Kathleen & Bill Christison, « A Rose By Another Name : The Bush Administration's Dual Loyalties », Counterpunch, 13.12.2002.
[2] : <http://www.ahram.org.eg/2003/628/op2.htm>
[3] : Voici un échantillon qui permettra de voir qu'il ne s'agit sans doute pas d'une coïncidence :
Tout d'abord, Sumner Redstone (né Murray Rothstein) possède pour 8 milliards de dollars d'actions de Viacom, ce qui lui donne le contrôle sur CBS, Viacom, MTV à l'échelle mondiale (Brian Graden, PDG). Très récemment, il a acheté Black Entertainment Television: il a immédiatement supprimé ses émissions relatives aux affaires publiques. Le président de CBS est Leslie Moonves, petit-neveu de David Ben Gourion.
Michael Esner est le principal détenteur de Disney-Capitol Cities, qui détient ABC. David Westin est le PDG d'ABC News. Bien que cette chaîne ait perdu beaucoup de téléspectateurs, son journaliste qui anime le talk-show Nightline, Ted Koppel, est un pro-israélien acharné. Lloyd Braun est président d'ABC Entertainment et Jack Myers y occupe des fonctions importantes.
Bien que Rupert Murdoch, de la chaîne Fox, ne soit pas juif, Mel Karamazin, le président, l'est, ainsi que Peter Chernin, second en importance dans le conglomérat médiatique de Murdoch.
Sandy Grushow est directrice de Fox Entertainment, et Gail Berman en est le président. Murdoch a reçu de nombreuses distinctions de différentes organisations «caritatives» juives.
Jamie Kellner est président et PDG de Turner Broadcasting.
Walter Isaacson est le directeur de l'information de CNN, où l'on trouve également Wolf Blitzer, animateur de la Dernière édition, Larry King du talk-show «Larry King Live», Paula Zahn et Andrea Koppel, fille de Ted (Turner).
Jordan Levin est directeur de Warner Bros. Entertainment.
Howard Stringer est le fondateur de Clear Channel Communications.
Terry Semel, ex co-directeur de Warners, est PDG de Yahoo.
Barry Diller, ancien propriétaire d'Universal Entertainment, est directeur de USA Interactive.
Joel Klein est directeur et PDG de Bertelsmann's American operations, la plus grande entreprise de publicité au monde.
Mort Zuckerman, président de la Conférence des Présidents des Principales Organisations juives Américaines [le Crif à la sauce américaine, ndt], possède US News and World Report ainsi que New York Daily News.
Arthur Sulzberger, Junior, publie le New York Times, le Boston Globe et une pléiade d'autres journaux.
Marty Peretz publie le quotidien New Republic, outrageusement pro-israélien. Il en va de même du Weekly Standard, dont le rédacteur en chef est William Kristol.
Donald Graham Jr. est le directeur et le PDG de Newsweek et du Washington Post.
Michael Ledeen, connu pour avoir trempé dans le scandale Iran-Contra (Irangate), publie National Review.
Ron Rosenthal est le directeur de San Francisco Chronicle et Phil Bronstein en est le directeur exécutif.
David Schneiderman possède Village Voice et plusieurs autres hebdomadaires dits «alternatifs».
Les éditorialistes William Safire, Tom Friedman, Charles Krauthammer, Richard Cohen, Jeff Jacoby, sont les publicistes les plus lus.
Il y a un grand nombre d'animateurs de talk-shaws, tels Michael Savage (ABC), présent sur plus de cent radios, Michael Meved, sur 124 radios et Dennis Prager dont le site web arbore un drapeau israélien. D'autres encore: Ron Owens, Ben Wattenberg, et un ancien responsable de ZOA, Jon Rothman, travaillent tous à ABC (San Francisco).
A Hollywood, qui fut fondé par des juifs, on trouve bien entendu Stephen Spielberg, David Geffen et Jeffrey Kranzberg, sur Dreamworks, Eisner de la Disney, Amy Pascal, directeur de Columbia et de très nombreux autres.
En ce qui concerne les intellectuels, nous avons NPR, avec le mandarin Daniel Schorr et ses hôtes du week-end Scott Simon et Liane Hansen, Robert Segal, Susan Stanberg, Eric Weiner, Daniel Lev, Linda Gradstein (conférencière incontournable des manifestations pro-israéliennes), qui assure la couverture de Jérusalem, Mike Schuster (dont l'interview bonasse d'Ariel Sharon au lendemain de Sabra et Chatila aurait dû l'amener devant la cour israélienne dans le cadre de l'enquête menée par Hamarabi), ainsi que Brook Gladstein.
Ce ne sont là que des amuse-gueule. Depuis le patron jusqu'aux garçons de livraison, la liste est impressionnante. Même si tous ces gens ne peuvent pas être mis totalement dans le même panier lorsqu'il est question de leur position sur Israël, ils garantissent tous, plus ou moins, qu'il y aura des limites à toute critique éventuelle qu'ils pourraient (accidentellement) formuler à l'égard d'Israël.
[4] : New York Post, 22.02.2003.
[5] : The New Haven Register, 12.11.2002.

11.03.2003


SUBLIME PORTE


La cité du Grand Roi


par Israël Shamir

 
Istamboul. La neige, si abondante qu'elle bloque les cols de l'Anatolie, recouvre les rues comme d'épais tapis persans, et peint en blanc les coupoles des mosquées, des églises et des marchés de votre Ville, éternelle capitale de grands empires. Je suis venu de Jérusalem Al-Quds en passant par Moscou: ce sont là deux lieux inextricablement liés à la Seconde Rome. Il y a quelques jours, j'étais près des formidables fortifications de Jérusalem, et je lisais les inscriptions encore très nettes: la ville a été fortifiée par Soliman le Magnifique, grand sultan ottoman.
En Palestine, les vestiges du gouvernement ottoman sont visibles partout. En effet, les Ottomans furent les protecteurs du Moyen-Orient durant quatre siècles. Ils ont conquis l'Empire byzantin, mais ils ont préservé les droits et les croyances religieuses des orthodoxes et aussi d'autres chrétiens, bien qu'ils eussent été moins orthodoxes. Vos féroces janissaires ont donné au Moyen-Orient une chance de se développer dans une paix relative jusqu'à l'époque contemporaine.
C'est maintenant que nous le comprenons, maintenant que l'Empire ottoman, tellement décrié, n'est plus là, maintenant que les Turcs ne protègent plus les peuples de la Terre Sainte. En effet, les Occidentaux ne sont pas venus en libérateurs du joug ottoman; dans ma ville, Jaffa, les troupes de Napoléon ont exécuté six mille prisonniers de guerre: des Turcs, des Arabes, des Palestiniens. Ce n'était là qu'un avant-goût de l'occupation sioniste. La semaine dernière, cinquante civils innocents, femmes, enfants et hommes, palestiniens, ont été tués par l'armée du général Sharon et ils ont rejoint le repos éternel dans le cimetière de Gaza, près des dépouilles de milliers de soldats turcs qui défendirent vaillamment la Palestine contre l'armée britannique sous direction sioniste.
Si je suis venu jusqu'à vous via Moscou, la Troisième Rome de l'Orthodoxie, c'est afin de vous dire ceci: Vos voisins de l'Est, musulmans et orthodoxes, Arabes et Russes, voient en vous des être humains égaux à eux et ils ont pour vous de la sympathie. Cessez donc de vous tourner vers l'Occident. Cessez de rechercher l'alliance avec l'Ouest. En Orient, vous êtes chez vous. Le grand historien russe Lev Gumilev a exalté la camaraderie d'armes entre Russes et Turcs, qui réussit à casser la déferlante des Croisades occidentales aux treizième et quatorzième siècles. A l'ère moderne, Vladimir Lénine tendit une main amicale à Mustafa Kemal [Atatürk] et il renonça à toutes les revendications russes sur la Turquie vaincue, car il attendait de la Turquie qu'elle poursuive son rôle historique de protectrice de l'Orient. C'est en cela que réside votre destin: le simple fait que vous soyez à califourchon sur le Bosphore suffit à ce que vous représentiez le lien entre l'Orient de l'Islam et l'Orient de l'Orthodoxie. L'Empire ottoman n'est plus là, mais votre responsabilité demeure. Pour reprendre les propos du Petit Prince, vous serez à jamais responsables du sort de ceux que vous avez policés.
Je n'entends nullement vous braquer contre l'Europe. Au contraire. Pourquoi l'Empire ottoman a-t-il été détruit ? Il est convenu d'en blâmer l'impérialisme européen. Mais à Gaza, près du cimetière des soldats turcs, j'en ai vu un autre, très étendu: le cimetière militaire britannique. Ils sont morts afin d'arracher la Palestine des mains des Turcs et de briser l'Empire ottoman. Leur pays, l'Angleterre, n'en retira aucun bénéfice. Leurs soldats, officiers et politiciens ont été tués sans aucune pitié par les sionistes. Quatre-vingt-douze sujets britanniques furent tués dans un attentat provoqué par celui qui allait devenir notre Premier ministre, Menahem Begin, dans le plus grave attentat terroriste jamais commis au Moyen-Orient. On comprend qu'ils aient tout fait pour favoriser la chute de l'Empire ottoman: ils voulaient se débarrasser du Berger Turc avant de pouvoir ravager son troupeau.
Aujourd'hui, leur plan est en train de se réaliser. Sur les ruines de l'Empire ottoman, que surgisse un brave nouveau monde ! Tout d'abord, l'Irak doit être détruit. Après l'Irak, l'Iran, l'Arabie saoudite, la Syrie suivront, jusqu'à ce que l'ensemble de l'ancien Empire ottoman et ses voisins, du Pakistan à l'Afrique, soient devenus une Zone d'Intérêts Spéciaux pour Israël, dans laquelle les Turcs feront la police. Ce plan a été tracé par le général Sharon il y a bien longtemps, il a été reformulé par les néocons américains sionistes Richard Perle et Douglas Feith en 1996, et voilà qu'aujourd'hui, il est soutenu par la Cabale de Wolfowitz, cette poignée d'hommes qui dirigent la politique étrangère américaine. Les juifs américains ont payé les affiches géantes qui recouvrent aujourd'hui les murs, en Israël: elles appellent à la prise du contrôle de la Mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem. Elles préparent la destruction de la Coupole d'or du Haram al-Sharif, ce lieu où le Prophète Mahomet a rencontré Jésus Christ et où il a uni l'Islam aux précédentes Révélations de Dieu. Cela sera fait lorsque les missiles américains pleuvront sur Baghdad, pendant que les troupes américaines traverseront l'Anatolie pour aller envahir Mossoul. Et si cela advient, cela aura été possible grâce à la connivence de la Turquie, de son gouvernement dit "islamiste".
Je suis désolés pour vous, mes amis. Vous étiez les bergers du Moyen-Orient, et aujourd'hui vous aidez les loups. Vous étiez les législateurs de tous les hommes quels qu'ils fussent; aujourd'hui, vous êtes devenus les esclaves des adorateurs de Mammon. Vous étiez les protecteurs de l'Islam, et c'est à cause de vous qu'aujourd'hui la plus grave profanation d'un mausolée musulman risque de se produire. Votre gouvernement fait un mauvais pari: combien de dollars pourra-t-il obtenir contre le sang de ses frères arabes ? Cela amène sur vous l'opprobre: les journaux occidentaux évoquent avec mépris vos moeurs de bazar et votre mentalité de mercenaires.
Arrêtez ! Arrêtez, Avant qu'Allah ne décide que cette Grande Cité sur le Bosphore est décidément un fardeau trop lourd pour les Turcs, comme elle l'avait été, avant eux, pour les Byzantins !
Cette guerre, que vise-t-elle ? L'intérêt d'Israël ? L'intérêt de l'Amérique ? L'occidentalisation ? Les intérêts pétroliers ? La chrétienté ? Non. Pas vraiment. Par-delà le fantôme de l'impérialisme européen, un spectre a ressurgi: le spectre de l'Empire judéo-khazar est de retour, sous la forme de l'Empire judéo-américain.
Aux septième-neuvième siècles, les Khazars, un peuple turc, devinrent la chair à canon des élites juives gouvernantes. L'empire khazar, qui bâtit sa fortune sur le commerce des esclaves, s'étendit de Kiev jusqu'à la Mer Caspienne, mais le peuple khazar ne profita en rien de sa prospérité : ils étaient les esclaves de leur caste (juive, ndt) dirigeante. Et voilà qu'aujourd'hui l'esprit de l'empire khazar est de retour. Le Président Bush n'évoque-t-il pas un Beg khazar, un gouvernant de façade, manipulé par d'autres ? Les Américains ne tireront aucun profit de leur entreprise, ni les Turcs.
En effet, cette guerre, c'est leur guerre contre l'Esprit. Et avec l'Esprit, on ne joue pas. Il y a quelque temps, un aéronef spatial américain transportant un pilote de guerre israélien participait à des préparatifs pour la guerre contre l'Irak. A neuf heures pile, il était frappé par la foudre au-dessus de Palestine, Texas. Cela ne vous suffit-il pas ? De combien d'autres signes avez-vous besoin ? La destruction du Temple de Mammon, des Tours jumelles du World Trade Center, est attribuée à groupe mythique dit d'Al-Qaida. Un an et demi se sont écoulés, et bien que les Américains aient pris le contrôle de l'Afghanistan et conduit des milliers de prisonniers vers la captivité, ils n'ont pas encore produit une seule preuve convaincante de l'existence de ce réseau. Des experts disent qu'aucun impact d'avion n'aurait jamais pu abattre les tours. N'est-ce pas là un signe de l'Esprit combattant Mammon ? Ignorée par ceux qui ne veulent pas voir, une nouvelle guerre est en cours -- une guerre entre forces spirituelles.
Dans cette guerre, la Turquie devrait opter pour le bon côté.

Conférence prononcée au grand théâtre d'Istanbul, le 22 février 2003 et traduite par Marcel Charbonnier.

Il est agréable de pouvoir dire que notre ami Shamir a été entendu sur les rives du Bosphore. Les milieux politiques turcs se sont convulsés et sous l'énorme pression de l'opinion publique, et malgré les supplications du grand capital et de l'état-major réunis, le gouvernement a été obligé de refuser le libre passage des mercenaires américains. Ils ont dû démonter leurs bases et s'enfuir "sous les quolibets" disait le journal Le Monde. Leur stratégie pour prendre Baghdad en étau est tombée à l'eau. Mais si les Turcs ont choisi cette option -- refuser un pactole (le Pactole est un fleuve de Turquie) et mettre à mal leur alliance aveugle avec les US -- c'est pour garder les mains libres au Kurdistan, pour interdire toute velléité de création d'un Etat kurde, prévu par le Traité de Sèvres en 1920 et annulé par la lutte armée dirigée par Atatürk pour constituer un Etat nouveau, appelé Turquie, et supposé homogène. Ni les Arméniens, ni les Kurdes, ni aucune autre minorité n'a eu voix au chapitre. Cette négation est constitutive de la Turquie moderne et, bien sûr, les Américains n'en ont tenu aucun compte. Quand le ministre des affaires étrangères turcs est venu à la Maison blanche exposer les difficultés qu'il voyait à satisfaire les demandes américaines, Boubouche lui a simplement répondu: "Je comprends, mais maintenant il faut rentrer chez vous et faire le boulot qu'on vous demande." Avec des gens comme Bush et les nouveaux-cons, les Américains sont sûrs de perdre la guerre.


RÉVISIONNISTE ?


Un génocide n'a pas besoin de chambres à gaz !


par Shulamit Aloni

 
Nous n'avons pas de chambres à gaz ni de fours crématoires, mais il n'existe pas qu'une seule méthode pour commettre un génocide. Le Dr Ya'akov Lazovik écrit dans le journal Ha'aretz que le gouvernement de l'Etat d'Israël et la nation ne sauraient projeter de commettre un génocide. Est-ce là de la naïveté ou de l'hypocrisie ? C'est difficile à dire. On sait bien qu'il n'y a pas qu'une façon de commettre un meurtre, et cela vaut également pour le génocide. L'écrivain Y. L. Peretz parlait de ce "chat vertueux" qui ne fait pas couler le sang, mais étouffe ses victimes.
Le gouvernement israélien, avec son armée et ses instruments de destruction, non seulement fait couler le sang, mais étouffe aussi ses victimes. Comment qualifier autrement le largage d'une bombe d'une tonne sur une zone urbaine densément peuplée [le 22 juillet dernier, à Gaza], officiellement pour tuer un dangereux terroriste et sa femme ? Bien sûr, les autres personnes -- dont des femmes et des enfants -- qui ont été tuées ou blessées ne comptent pas. Comment peut-on expliquer qu'on expulse des citoyens de chez eux à 3 heures du matin sous la pluie, puis qu'on place des bombes dans leurs maisons et qu'on s'en aille sans rien leur dire ?
Et comment justifier ce qui s'est passé à Jénine ? Nous n'avons pas détruit tout le quartier, mais seulement 85 maisons; ce n'était pas un massacre, nous n'avons tué qu'une cinquantaine de personnes. Combien de gens faut-il tuer, combien de maisons faut-il détruire pour que ce soit un crime ? Un crime contre l'humanité tel qu'il est défini par les lois de l'Etat d'Israël et pas seulement par les lois belges.
Mieux encore: un couvre-feu et le bouclage d'une ville entière pour permettre à quelques adeptes d'une bande raciste [les ultras des colonies juives] d'entrer dans le caveau des Patriarches à Hébron, des chars qui détruisent des étals de fruits et légumes, des bulldozers abattant des maisons et des généraux qui, dans leur immense orgueil, sont prêts à détruire tout un quartier pour un groupe de voyous de colons. Couvre-feu, bouclages, brutalités, meurtres, destruction des maisons des suspects... on a fait tout cela.
L'ordre qu'a donné Ariel Sharon aux soldats qui sont allés se venger à Qibiah [en Jordanie, en 1956] -- "Maximisez les pertes en vies et en biens" -- n'a pas été oublié. Aujourd'hui, le premier ministre Sharon, [le ministre israélien de la Défense] Shaül Mofaz et [le chef de l'état-major] Moshe Yaalon, les trois généraux qui dirigent la politique de ce gouvernement, se comportent comme le chat hypocrite: ils s'emploient à étouffer leurs victimes. Benny Alon, ministre du gouvernement actuel, l'a bien dit: "Rendez-leur [aux Palestiniens] la vie tellement impossible qu'ils partiront d'eux-mêmes."
C'est ce qui se fait tous les jours. Le chef d'état-major a annoncé qu'il détruisait "pour reconstruire". Ses actions laissent supposer que, par "construire", il entend: construire de nouvelles colonies. Pour ne pas être obligée de veiller au bien-être des habitants, l'armée pénètre dans un village, tue, détruit, arrête et se replie. Ceux qui restent au milieu des cendres et des ruines n'ont plus qu'à se débrouiller tous seuls.

Israël ne veut tout simplement pas savoir
Nombre de nos enfants sont endoctrinés, on leur dit dans les écoles religieuses que les Arabes sont des Amalécites [tribu ennemie des Hébreux] et la Bible nous enseigne qu'il faut anéantir les Amalécites. Un rabbin (Israël Hess) a écrit une fois dans le journal de l'université Bar-Ilan que nous devions commettre un génocide car ses recherches avaient montré que les Palestiniens étaient des Amalécites.
La nation israélienne ne projette pas un génocide; elle ne veut tout simplement pas savoir ce qui se passe dans les Territoires. La nation obéit aux ordres donnés par ses représentants légitimes. Depuis l'assassinat du premier ministre légitime [Yitzhak Rabin, en 1995], qui voulait apporter la paix, le doigt est sans cesse sur la détente, la cupidité passe avant tout et il existe toujours une raison pour brutaliser l'ensemble des habitants d'une ville qui en compte des dizaines, voire des centaines de milliers -- parce qu'il y a toujours des gens qui sont recherchés. Il suffit qu'une personne soit recherchée pour bombarder et tuer, par erreur bien entendu, des femmes, des enfants, des ouvriers et d'autres êtres humains -- en admettant qu'on les considère encore comme des êtres humains.
Bien entendu, avec notre hypocrisie, avec l'adoration que nous vouons à notre "morale juive", nous faisons en sorte que tout le monde sache que les victimes palestiniennes sont merveilleusement soignées dans nos hôpitaux. Mais nous nous gardons bien de faire savoir combien de Palestiniens sont exécutés de sang-froid dans leur propre maison.
Le génocide dont il s'agit aujourd'hui n'est pas le même que celui dont nous avons été victimes dans le passé. Comme me l'a dit l'un de ces rusés généraux, nous n'avons ni chambres à gaz ni fours crématoires.

Shulamit Alonia été ministre de la Culture du gouvernement Rabin et leader de la gauche israélienne.
Ha'aretz (quotidien israélien) traduit dans Courrier International du jeudi 13 mars 2003, repris dans AMFP, 216, 20 mars 2003.

L'AVENIR EST ASSURÉ.

La colonie juive de Netsarim, qui est une écharde plantée dans le flanc des camps de réfugiés de Gaza, a été récemment attaquée par deux Palestiniens, armés de couteaux, âgés respectivement de 8 ans et 11 ans. Les juifs s'étonnent. Ils sont les seuls à s'étonner. Leur avenir en Palestine est là: ils ont les bombes, les avions, les tanks, l'électronique mais les enfants, en face, ont les couteaux. Un nombre inépuisable de couteaux. Et un effroyable désespoir.


EXEMPLE ÉDIFIANT D'HUMANISME JUIF


Catching up with the man who almost started World War III

by Alan Feiler

Twenty-one years ago next month, Alan Harry Goodman, a 37-year-old Jew born and raised in Baltimore, made world headlines by storming Jerusalem's Temple Mount compound - the holiest site in Judaism and third holiest site in Islam - and beginning a shooting spree that killed a 65-year-old Muslim guard and wounded four others. In the 20-minute attack, Mr. Goodman ran into the Dome of the Rock mosque, where he eventually was overpowered by Israeli police. During a riot in the compound immediately following the attack, an 18-year-old Arab female passer-by was killed by Israeli police and seven others were wounded. Riots also immediately broke out in other parts of the city and in the West Bank, wounding scores of people. Mr. Goodman, who during the attack was wearing his Israeli army uniform and carrying an M-16 automatic rifle issued weeks earlier during basic training, said he intended to 'liberate' the Temple Mount from Muslim control. After serving 15 1/2 years in the Israeli prison system, Mr. Goodman was released and sent back to the United States in October 1997. He was freed early by the Israeli parole board on condition that he would spend the following eight years outside of Israel ... An articulate, gregarious man ('Call Me Alan') fond of quality cigars and Chinese buffets, Mr. Goodman was unabashedly candid throughout the three-hour interview about his hatred of Arabs, the media and left-leaning American Jews while fiercely proud of his actions on the Temple Mount.
[Question]: Are you frustrated with your lack of recognition in the Jewish community?
[Goodman]: No, it's better this way. What do I want to be recognized for? They don't care. But outside of these cheap little pseudo-liberal Jewish groups that control the Israeli media, almost every Israeli I encountered showed me support and solidarity. The hundreds and hundreds of prisoners, they all showed me support and solidarity, except for four or five and they were really crazy. All the police in Jerusalem, the prison guards, they couldn't be nicer ...
[Question]: Do you have any regrets?
The only thing I regret now, in the light of these endless Arab atrocities, is not shooting more Arabs in the mosque. There were about seven or eight workers in the mosque. These guys were a higher-value target. These were grown males. But at that moment, I just couldn't shoot them. They seemed so frightened. It was a moment of Jewish weakness.
[Question]: No other regrets?
I have no regrets about what I did. The only regret is that I didn't execute every Arab Nazi in Jerusalem, which is every boy Arab from 15 to 55. My only regret is the Arabs that the Israelis have not killed. The Israelis have a lot of weapons and arguably the second most powerful air force in the world, and the most accurate. They have 250,000 napalm bombs, or maybe twice that many by now. They've got 250,000 cluster bombs, and maybe twice that many. And probably a minimum of 1,000 atomic and hydrogen and neutron bombs. I regret they have not dropped their nuclear weapons on every one of these Arab Nazi entities from Algiers to Baghdad ...
[Question]: Was your intention to start World War III?
[Goodman]: I sincerely hoped to. Absolutely. I thought I had done my life's work. But now with these atrocities every day, yakety-yak, I've got to go back. I sincerely hope to go back [to the Temple Mount] in nearly three years. [In a lower voice] What I want to do is attack the Arabs again with whatever is available -- a rifle, a pistol, a napalm bomb, a neutron bomb, whatever they've got ...
[Question]: Why do you repeatedly call Arabs 'Nazi pigs'?
[Goodman]: That's exactly what they are, a bunch of Nazi pigs. These atrocities against these innocent Israeli civilians and these Americans on 9/11 have nothing to do with war or politics. This is genocide. These are not suicide bombers but homicide bombers.
[Question]: But what about the Druze and other Arabs who support Israel?
[Goodman]: Arabs are a schizophrenic people. On the outside, they rape and murder and steal and complain about everything when they have the best life of any group of people anywhere in the world. If there is a good Arab, what does that mean? In war, you kill off the enemy as sufficiently as you can. There is no murder in war, it does not matter if someone on the other side is good or not good. The question is to hit the enemy and his most valuable targets. That's what I tried to do. The Israelis should have laid waste to the [Arabs] within a week or two after these atrocities started a couple of years ago. They should have laid waste to Bethlehem and Hebron and Jericho within weeks of when these atrocities began. These precision attacks, it's not going to do it.
[Question]: The media has portrayed you as mentally deranged.
[Goodman]: That's what reporters do. They print whatever agrees with their prejudices. The entire Israeli news media is ultra-liberal. And these Jew bastards who control the American media are ultra-liberal. And they are not going to paint a good picture of any Jew who acts and speaks for Jewish rights."

Baltimore Jewish Times, 6 mars 2003.

<http://www.jewishweek.com/scripts/edition.pl?now=5/25/1999&SubSectionID=48&ID=2083>


L'ÉLÉPHANT ET LE DENTIFRICE


Israel's Role: The 'Elephant' They're Talking About


By Ami Eden

 
"It is the proverbial elephant in the room," wrote liberal columnist Michael Kinsley in the October 24, 2002, edition of the online journal Slate. "Everybody sees it, no one mentions it." Kinsley was referring to a debate, once only whispered in back rooms but lately splashed in bold characters across the mainstream media, over Jewish and Israeli influence in shaping American foreign policy.
In recent weeks, in fact, the Israeli-Jewish elephant has been on a rampage, trampling across the airwaves and front pages of respected media outlets, including The Washington Post, The New York Times, The American Prospect, The Washington Times, The Economist, The New York Review of Books, CNN and MSNBC. For its encore, the proverbial pachyderm plopped itself down last weekend smack in the middle of "Meet the Press," NBC's top-rated Sunday morning news program. Many of these articles project an image of President Bush and Prime Minister Sharon working in tandem to promote war against Iraq. Several of them described an administration packed with conservatives motivated primarily, if not solely, by a dedication to defending Israel. A few respected voices have even touched openly on the role of American Jewish organizations in the equation, suggesting a significant shift to the right on Middle East issues and an intense loyalty to Sharon. Still others raise the notion of Jewish and Israeli influence only to attack it as antisemitism.
The key moment on "Meet the Press" came when host Tim Russert read from a February 14 column by the editor at large of the Washington Times, Arnaud de Borchgrave, who argued that the "strategic objective" of senior Bush administration officials was to secure Israel's borders by launching a crusade to democratize the Arab world. Next, Russert turned to one of his guests, Richard Perle, chairman of the Defense Policy Board, a key advisory panel to the Pentagon.
"Can you assure American viewers across our country that we're in this situation against Saddam Hussein and his removal for American security interests?" Russert asked. "And what would be the link in terms of Israel?"
It was a startling question, especially when directed at Perle, the poster boy -- along with Deputy Secretary of Defense Paul Wolfowitz and Under Secretary of Defense Douglas Feith -- for antisemitic critics who insist the United States is being pulled into war by pro-Likud Jewish advisers on orders from Jerusalem. But Russert is no David Duke, nor even a Patrick Buchanan. He is generally regarded as a balanced, first-rate journalist in sync with the zeitgeist of Washington's media and political elite. If Russert is asking the question on national television, then the toothpaste is out of the tube: The question has entered the discourse in elite Washington circles and is now a legitimate query to be floated in polite company.
In three recent opinion articles, New York Times columnist Maureen Dowd fired off one-liners claiming that Bush's conservative aides were guided simply by the need to defend Israel. MSNBC talk-show host Chris Matthews insisted that Israeli hawks are "in bed" with hardliners at the Pentagon and Vice President Dick Cheney's office and suggested that at times Sharon essentially dictates Bush's speeches.
The Washington Post supplied a less glib, more systematic attempt to demonstrate an unprecedented political partnership between Sharon and Bush, in a 2,100-word front-page story February 9 by Robert Kaiser, headlined "Bush and Sharon Nearly Identical On Mideast Policy." The story also included a paragraph outlining a supposed rightward shift among American Jewish organizations.
"Over the past dozen years or more, supporters of Sharon's Likud Party have moved into leadership roles in most of the American Jewish organizations that provide financial and political support for Israel," Kaiser wrote. Just a few weeks earlier, in its January 25 issue, The Economist published a lead editorial urging Bush to ignore "so-called friends of Israel who will accuse Mr. Bush of 'appeasement' the moment he pushes hard for territorial compromise."
The barrage of commentary on supposed Israeli interests in an invasion of Iraq has triggered a powerful backlash of sorts: a parallel barrage of commentary on the bounds of legitimate criticism of Jerusalem, American Jews and Jewish officials working in the White House. Several Jewish commentators have recently written articles warning that subtle and not-so-subtle antisemitic undertones permeate the new wave of anti-war criticism. In turn, critics have charged these writers with unfairly playing the antisemitic card in hopes of silencing opposition to the war. So far, the main event in the parallel clash started with an opinion article by Lawrence Kaplan, senior editor of the New Republic, that appeared February 18 in The Washington Post. The article suggested that the insinuations of Jewish and Israeli pro-war pressure were reminiscent of Buchanan's claims in 1990 that only soldiers with non-Jewish names would be killed in a war being pushed solely by Israel and its American "amen corner."
Kaplan, in turn, was promptly slammed by Slate's Mickey Kaus, who argued that Kaplan had unfairly tarred critics of administration policy. Kaus offers some convincing critiques. For example: Although Kaplan acknowledged that it is "legitimate" to debate "how the Bush administration has arrived at the brink of war with Saddam Hussein, and to what extent Israeli influence has brought it there," he failed to articulate a clear sense of how and when.
Of course, Kaus could just as easily be faulted for failing to address adequately the potential damage done by pundits, intellectually sloppy even if well meaning, who rush to break down longstanding taboos on bigotry even as antisemitic conspiracy theories run rampant across the Internet and the Muslim world. Without crying antisemitism, one could easily find serious shortcomings in several of the articles panned by Kaplan or defended by Kaus. For example, Kaiser's shorthand evaluation of Jewish organizations glosses over a commonly overlooked point: American Jews and Jewish groups overwhelmingly supported the Oslo process prior to the outbreak of the intifada.
The muddled, undefined debate was on full display last week, when Kaplan squared off February 20 on CNN's "Crossfire" against the conservative columnist Robert Novak, a longtime critic of Israel. Novak attempted to repel Kaplan's criticisms by arguing that he had never used the word "Jewish" or invoked questions of "dual loyalty" when criticizing pro-Israel conservatives. Kaplan countered that -- contrary to Novak's claim -- he never used the term "antisemite" in his Washington Post column. Their respective responses were the same: You meant it.
Attempting to sort out the tangle, Anti-Defamation League national director Abraham Foxman, in an interview with the Forward, outlined what seemed to be a more constructive approch to the issue. The first point, he said, is to accept as legitimate questions concerning the pro-Israel leanings of administration officials -- so long as such criticisms recognize that the hawkish camp includes significant Jewish and non-Jewish players. And, Foxman said, while it is certainly legitimate to question where the Sharon government or American Jewish groups stand on the war, the thin line is crossed by those who portray these entities as a shadowy Jewish conspiracy that controls American foreign policy.
Others have noted that many Jewish hawks with ties to the administration, including Perle, have advocated aggressive American action in defense of democracy far beyond the Middle East, from Latin America to Southeast Asia. In the end, Foxman said, while American Jews are sometimes too quick to assume that antisemitism is at play, history has offered plenty of reasons to be wary of debates over their influence on foreign policy. "It is an old canard that Jews control America and American foreign policy," Foxman said. "During both world wars, antisemites said that Jews manipulated America into war. So when you being to hear it again, there is good reason for us to be aware of it and sensitive to it."

Forward, 28 févier 2003.
<http://www.forward.com/issues/2003/03.02.28/news4.html>


SI SEULEMENT C'ÉTAIT VRAI


It's Back

The socialism of fools has returned to vogue not just in the Middle East and France, but in the American left and Washington


by David Brooks

 
After Joe Lieberman completed his unsuccessful campaign for the vice-presidency, I pretty much concluded that anti-Semitism was no longer a major feature of American life. I went around making the case that the Anti-Defamation League should close up shop, since the evil they were organized to combat had shrunk to insignificance.
Now I get a steady stream of anti-Semitic screeds in my e-mail, my voicemail, and in my mailbox. It transpired that I couldn't have been more wrong. Anti-Semitism is alive and thriving. It's just that its epicenter is no longer on the Buchananite right, but on the peace-movement left.

"Hello. I'm a grandmother from Minnesota. I want to thank you for taking my call," a voicemail on my machine began recently. When you hear a message like that you sort of settle back and prepare for some civil sentiment. Then it continued. "I just wanted to know: Are you related to Paul Wolfowitz and Ari Fleischer? I can usually smell you people..." At that point I deleted the thing.

But it's like that week in and week out. And I'm best known for appearances on PBS and NPR, which surely have the most civilized audiences in the land. Nor is this a fringe phenomenon. Lawrence Kaplan recently wrote an op-ed in the Washington Post, gathering some of the highly questionable statements politicians and columnists have made over the past few weeks, accusing Jews of dual loyalty and worse. I occasionally get reports about conversations at sophisticated Washington dinner parties that turn into gripe sessions about the Israeli agents who have grabbed control of President Bush's brain. Accusing Jews of twisting U.S. policy to suit Israel is the same as accusing Catholics of taking orders from the Pope. It's also logically absurd, since Israelis are far more concerned about Iran and Syria than Iraq. But it's become commonplace nonetheless.
Not long ago I was chatting with a prominent Washington figure in a green room. "You people have infested everywhere," he said in what I thought was a clumsy but good-hearted manner. He listed a few of "us": "Wolfowitz, Feith, Frum, Perle." I've never met Doug Feith in my life and Wolfowitz and Perle I've barely met. Yet he assumed we were tight as thieves. After a few minutes of jibing I finally pointed out that there were many non-Jews who support the president's policy against Iraq. I mentioned Bob Kerry. "He's a shabbas goy. He's got a lot of Jewish money supporting that school" he shot back. Shabbas goys are Christians who perform tasks for observant Jews on Saturdays.
I am the last person who used to suspect people of anti-Semitism. I was never really conscious of it affecting my life until the last few weeks. But now I wonder. I watched a town meeting in northern Virginia a few weeks ago. A Vietnam vet got up to rail against U.S. policy on Iraq, which he said was engineered by "Paul Wolfowitz and Daniel Pearl." He got the wrong Pearl. He accidentally mentioned somebody who was beheaded for being American and Jewish. But the crowd didn't seem to notice. They roared with approval and slapped him on the back as he made his way from microphone. Why didn't he say Cheney, Rumsfeld, Rice, and Powell were organizing the Bush administration policy? They're higher ranking officials than Wolfowitz and actually members of the administration, unlike Perle. Would the crowd have roared as wildly if he'd mentioned Rice and Powell, I wondered, or did the words Wolfowitz and Perle somehow get their juices flowing?
It's not just the things people say. It's the things that are now socially acceptable. The leftist group ANSWER has a long and well-documented record of anti-Zionist statements so extreme and inflammatory that they are truly offensive. (Not to mention a record of supporting murderers and tyrants that is appalling and inhumane.) When the thousands gathered for the peace rally ANSWER co-organized on the mall in Washington, I figured most of the marchers didn't really know the true nature of the group. But now principled liberals and many others have exposed its vicious and Stalinoid nature. And the peace marchers don't mind! They still flocked to the ANSWER-organized marches last weekend. The fact that the Jewish liberal Michael Lerner wasn't permitted to speak didn't bother them either! Would they march at peace rallies organized by the KKK or the American Nazi Party, groups that are about as despicable as ANSWER? Is all hatred now socially acceptable if it is organized in the cause of "peace?"
I mentioned that I barely know Paul Wolfowitz, which is true. But I do admire him enormously, not only because he is both a genuine scholar and an effective policy practitioner, not only because he has been right on most of the major issues during his career, but because he is now the focus of world anti-Semitism. He carries the burden of their hatred, which emanates not only from the Arab world and France, but from some people in our own country, which I had so long underestimated.

David Brooks is a senior editor at The Weekly Standard. 21 février 2003:
<http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/002/268jlqme.asp>


MOURIR POUR TEL-AVIV ?


Toxic Talk on War


By Lawrence F. Kaplan

 
Who is driving this rush to war in Iraq? A decade ago, on the eve of the last Persian Gulf War, conservative firebrand Pat Buchanan alleged that Israel and its "amen corner" were to blame. A media firestorm ensued, with condemnations pouring in from across the political spectrum. Now, on the eve of yet another Gulf war, Buchanan has revived the claim. Only this time a chorus of voices from the left, right and center has emerged to echo it.
From the musty precincts of the Old Right, the contention that Israel and a powerful "cabal" of its American supporters have manufactured the present crisis with Iraq has become canonical. Buchanan, who writes that President Bush has become a client of Israeli Prime Minister Ariel Sharon and the "neoconservative war party," has transformed his new magazine, the American Conservative, into a regular forum for those who share this conviction. One of its contributors, University of Illinois history professor Paul W. Schroeder, deems it self-evident that the plan for an invasion "is being promoted in the interests of Israel."
"Certainly it is being pushed very hard by a number of influential supporters of Israel of the hawkish neoconservative stripe in and outside the administration (Richard Perle, Paul Wolfowitz, William Kristol, and others)," Schroeder writes.
Seconding this appraisal, conservative writer Georgie Anne Geyer, whose column appears weekly in the Washington Times, reveals how "the fanatic neoconservatives around the administration, the rabid Israel supporters in the White House and the Pentagon," plan to wage war in Iraq and then to "democratize the entire Middle East, including Syria and Saudi Arabia, if necessary by military means, in order to secure Ariel Sharon's Israel."
Meanwhile on the left -- where many cannot fathom why, absent the urging of Israelis and their American co-religionists, the Bush administration would be so eager to topple Saddam Hussein -- the socialism of fools has been enjoying something of a vogue. Writing in the Nation, Jason Vest reports that the Bush team's "attack-Iraq chorus," working in tandem with "far-right American Zionists," subscribes to "articles of faith that effectively hold there is no difference between U.S. and Israeli national security interests." The respected liberal intellectual Ian Buruma has managed to locate the reasons for a U.S. war against Iraq in, among other places, "Jewish-American hysteria" and the fact that "macho images of suntanned Jewish soldiers gathered round laughing tough guys such as Ariel Sharon wiped out, as it were, 2,000 years of being Woody Allen."
Nor is this sort of fare the exclusive property of the political fringe. The ubiquitous talk-show host Chris Matthews pins blame for the impending war on "conservative people out there, some of them Jewish, who are very tough on foreign policy. They believe we should fight the Arabs and take them down. They believe that if we don't fight Iraq, Israel will be in danger." Matthews even thinks that Sharon is "writing [Bush's] speeches sometimes" and that Sharon's cabinet ministers are "in bed with the vice president's office and the Defense Department." Syndicated columnist Robert Novak has described the U.S conflict with Iraq as "Sharon's war," adding that national security adviser Condoleezza Rice's branding of Hezbollah as the world's most dangerous terrorist organization suggests that "the U.S. war against terrorism, accused of being Iraq-centric, actually is Israel-centric." Twice in recent speeches, former senator Gary Hart has said that we "must not let our role in the world be dictated by Americans who too often find it hard to distinguish their loyalties to their original homelands from their loyalties to America and its national interests."
Does all this add up to an echo of Charles Lindbergh's charge that the clamor to wage war against Hitler was being stirred by "the British, the Jewish and the Roosevelt administration"? Not necessarily. How the Bush administration has arrived at the brink of war with Saddam Hussein, and to what extent Israeli influence has brought it there, is a legitimate question about which there is ample room for disagreement.
The problem here is the implication that some members of the Bush team have been doing Israel's bidding and, by extension, harbor dual loyalties. The charge that the administration's "rabid Israel supporters" are behind the drive to war is risible. Perle and Wolfowitz and their fellow Jewish neoconservatives are surely hawks -- but not merely on Iraq. Their expansive view of America's overseas obligations has in the past led them to support interventions wherever America's interests and ideals have been threatened: Grenada, Afghanistan, Nicaragua, Bosnia, Kosovo -- in the last two cases for the explicit purpose of protecting Muslims. Many of these officials have also had profound disagreements with their Israeli counterparts -- not least on the question of whether Iran or Iraq presents the greater threat. Then, too, the Cabinet-level officials driving the current debate have mostly been non-Jewish Goldwater Republicans whose brand of conservatism hardly qualifies as "neo." In fact, the claim that Jewish officials with close ties to Israel have been driving the Bush team's policy toward Iraq could just as easily have been leveled against the previous administration, whose Iraq policy was the opposite of the current one. For that matter, a cursory review of the literature opposing war in Iraq reveals that the charge of "Jewish-American hysteria" could just as easily apply to opponents of an invasion.
But the real problem with claims such as these is not just that they are untrue. The problem is that they are toxic. Invoking the specter of dual loyalty to quiet criticism and debate amounts to more than the everyday pollution of public discourse. It is the nullification of public discourse, for how can one refute accusations grounded in ethnicity? The charges are, ipso facto, impossible to disprove. And so they are meant to be.

The writer is a senior editor at the New Republic and co-author, with William Kristol, of the forthcoming book The War Over Iraq.
The Washington Post, February 18, 2003.
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A23009-2003Feb17.html>



L'ÉPUISEMENT


L'économie palestinienne au bord de l'effondrement


 
L'économie palestinienne est exsangue. Deux ans et demi d'Intifada l'ont laissée sur le tapis. D'après le dernier compte rendu de la Banque mondiale, les pertes financières de l'Autorité palestinienne s'élèvent à 5.4 milliards de dollars.
Pour se faire une idée plus précise, cette somme équivaut aux chiffres du PNB palestinien pour une année.
Les revenus par habitant ont baissé de moitié depuis le début de l'insurrection palestinienne en octobre 2000. Les infrastructures palestiniennes ont subi des dommages de l'ordre de 700 millions de dollars. Le taux de chômage au sein des territoires autonomes atteint 53 %. 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté -- 75 % dans la seule bande de Gaza; soit 2 millions de personnes se contentant de moins de 300 shekels par mois.
Malgré ces données critiques, l'économie palestinienne ne s'est pas complètement effondrée. Elle reçoit une aide extérieure d'un milliard de dollars. Difficile de savoir précisément comment elle se répartit et quelles sont les sommes destinées au peuple palestinien.
Le responsable de la banque mondiale dans les territoires palestiniens a confié à Yediot Aharonot que la situation était aggravée en raison des bouclages de l'armée israélienne.
L'Autorité palestinienne reçoit des sommes d'argent importantes des pays de la Ligue arabe. Mais son soutien à Saddam Hussein en 1991 avait contribué les Emirats à réduire leur prodigalité.
Depuis les accords d'Oslo, les Palestiniens ont reçu de la communauté internationale 6 milliards de dollars, la somme la plus importante jamais touchée par aucun autre pays au monde. Même après la seconde guerre mondiale, les pays européens soutenus par le "Plan Marshall" ne s'étaient vus confier une aide aussi élevée.
Arutz 7, 6 mars 2003.


ODORATS DÉLICATS


Radio Communauté juive traite de la diffusion de Jénine-Jénine

 
Un comité pro-palestinien, rassemblant des habitants du cinquième arrondissement de Paris, a organisé hier soir, dans un cinéma du Quartier Latin une projection du film Jénine-Jénine.
Ce film, réalisé par Mohamed Bakri, un cinéaste arabe israélien, est un documentaire visant à accréditer l'idée que l'armée israélienne se serait livrée à un gigantesque massacre en avril dernier dans le camp de Jénine. Le film a d'ailleurs été interdit en Israël, après deux projections houleuses à Jérusalem. Raison de plus pour profiter d'une projection parisienne afin de juger sur pièce et tenter de se faire une idée de la qualité du document.
En France Jénine-Jénine n'est pas encore sorti en salle. Mais les associations pro-palestiniennes organisent depuis quelques mois des séances spéciales à Paris et en province. Dès les premières images, le film s'avère être un grossier document de propagande. Jénine-Jénine, qui n'est accompagné d'aucun commentaire ni explication, n'est en fait constitué que de témoignages de Palestiniens. Les soldats israéliens sont accusés d'avoir commis les pires exactions, des accusations pourtant démenties par le rapport d'enquête de l'ONU qui a conclu qu'il n'y a pas eu de massacre à Jénine. [Ce connard oublie de préciser qu'Israël a empêché la venue de la commission d'enquête, avouant par là son crime. ]
Très vite le film dérape. Ce n'est plus Jénine. C'est Auschwitz. Je vous livre un extrait de témoignage d'un habitant du camp: "Les soldats israéliens remplissaient les fosses communes de cadavres. Ils disaient aux femmes de se déshabiller. Ils les forçaient à marcher nues. Ils appelaient les gens un par un et ils les tuaient.
Conclusion d'un Palestinien: "Il n'y pas de militaires aussi atroces que les juifs. Le génocide qu'ils ont commis montre qu'il ne faut pas les traiter comme des êtres humains. Ce sont des gens dépourvus de pitié et d'humanité. Les juifs ne font pas partie de la race humaine." Fin de citations. Mais il y en a d'autres.
Dans ces conditions on comprend la réticence pour le moment des circuits de distribution cinématographiques à programmer ce film dans les salles. Mais comme je vous le disais, les organisations pro-palestiniennes organisent des projections. Il y a quelques jours, l'Institut du Monde Arabe qui dépend du gouvernement français a présenté Jénine-Jénine lors d'une soirée où le tout Paris était convié. La chaîne de télévision ARTE serait, elle aussi, intéressée.
Hier soir, c'est une salle comble qui a applaudi à l'issue de la projection. C'était une soirée presque banale dans un cinéma parisien du quartier latin.

Clément Weill-Raynal
RCJ, Radio de la communauté juive, mercredi 26 février 2003
<http://www.rcjfm.com/>

Ces gens-là veulent bien massacrer, enterrer les gens sous les décombres de leur maison, remplir des fosses communes discrètement, mais ils ne veulent pas sentir l'odeur de putréfaction qui se dégage de leurs actions. S'ils veulent qu'on croie les témoins d'Auschwitz, ils seraient bien avisés d'accepter les témoins de Jénine.


EN DIRECT DE NESS ZIONA


Les avions israéliens déversent des produits chimiques toxiques sur les Palestiniens du Negev

 
Des avions transportant des produits chimiques toxiques ont déversé leurs produits sur les terres cultivables appartenant aux Palestiniens du sud du Negev. Beaucoup d'habitants, dont des enfants, ont été blessés, du bétail a péri et des plantes cultivées sur ces terres ont été détruites. Dans une déclaration à la presse, dont IPC a obtenu une copie, l'association Al Andalus dans la région du Negev, a rapporté que plusieurs avions israéliens ont déversé des produits chimiques toxiques sur une vaste zone cultivable appartenant aux habitants du sud du Negev (Naqab), qui sont en majorité des Bédouins qui vivent de l'agriculture. Des témoins ont rapporté que plusieurs enfants ont été emmenés à des hôpitaux proches pour être soignés, et des sources médicales décrivent leur condition entre moyenne et critique. Les matériaux toxiques ont causé la mort d'un grand nombre d'animaux et ont causé des dommages aux habitations et aux terres cultivées.
La substance toxique est connue pour ses effets hasardeux sur la vie humaine et la destruction de l'environnement pour des dizaines d'années. Ce n'est pas la première fois que les Palestiniens sont la cible de ce genre de raids. Les 120.000 habitants, la plupart d'entre eux vivant dans des villages non reconnus et abandonnés dans le désert, manquent des services de base. Certains d'entre eux vivent dans des tentes, en signe de protestation contre l'occupation de leurs terres par Israël qui cherche à les expulser et à les déporter vers d'autres lieux où leurs modes de vie seraient totalement différents et inacceptables. Ces populations continuent à payer le prix fort en restant sur leurs terres. L'association appelle toutes les consciences vives dans le monde à intervenir et à faire cesser ces actes barbares et ces tentatives d'extermination des Palestiniens de la région du Negev. Elle appelle les médias à se pencher sur la situation de cette population oubliée et marginalisée à l'intérieur de l'Etat d'Israël, et de mettre en lumière les actes racistes qui sont commis à leur encontre.

Fathi Tobail, Director, International Press Center, Gaza, Palestine, Office Telefax: +972-8-2838778.
4 mars 2003.


COMMEDIA DELL'ARTE


La vera storia d'Israele

di Fiamma Nait e Deborah Firenstein


 

(Debby e Fiammy - ce sont deux connes qui écrivent des "lettres d'Israël" dans la presse italienne. Exactement comme celle qui est donnée ci-dessous)


Caro, simpatico popolo italiano (un bacino a Oriana!), siamo due nonne israeliane. Proprio come voi, viviamo in villette a schiera con i nanetti nel giardino e le telecamere sopra i cancelli. Proprio come voi, mandiamo i nostri nipotini a lezione di pianoforte e di nuoto, sapeste come sono vispi! E proprio come voi, purtroppo, abbiamo tanti extracomunitari: la nostra vita sarebbe un piccolo paradiso, se non ci fossero loro.
Voi non sapete come stanno veramente le cose qui, perché noi non siamo bravi come gli extracomunitari a fare pubbliche relazioni. Sappiamo tutti come vanno le cose in Italia, dove sei reti TV su sei appartengono ai comunisti. Sappiamo anche quello che succede tutti i giorni al "Corriere della Sera": come i terroristi pakistani, travestiti da venditori di fiori, entrano nel ristorante sotto la sede del giornale e mettono il sonnifero nel cibo dei redattori che stanno cenando, mentre i loro compari tunisini, fingendo di vendere accendini, entrano direttamente dentro le redazioni, inserendo nei computer notizie false, degne di Goebbels.
Insomma, da voi regna sovrana e incontestata la più becera propaganda antisemita. E per rispondere, noi due abbiamo deciso di scrivere la vera storia d'Israele. Una storia obiettiva e non di parte. Ve la raccontiamo in breve, perché anche noi nonnine abbiamo molto da fare: adesso Fiamma sta stirando i pantaloni di quel birichino di Avi, mentre io devo spolverare sotto i centrini.
Tutto è cominciato il 21 marzo del 2.044 avanti era volgare, quando D-o ha convocato nel suo ufficio il nostro bis-bis-bisnonno, assieme a un notaio. Hanno stilato un documento con cui D-o ha regalato l'intero Medio Oriente al nostro avo. Gli arabi e i comunisti fanno finta di non saperlo, ma sono bravi a mentire: le loro sono bugie degne di Streicher. Infatti, D-o, che non per niente è quello che è, aveva previsto tutto: fece giurare a tutti sulla Bibbia, mica quella in ebraico che non la conosce nessuno, ma sulla King James Version in inglese, che l'inglese lo capiscono tutti. Anche quelli di noi che sono atei, perché Israele è una democrazia laica, non lo sapevate? Sanno che il Contratto è vero. E se lo capisce anche uno che a D-o non ci crede, quei fanatici di musulmani che passano metà giornata con il sedere per aria a pregare dovrebbero capirlo a maggior ragione.
La terra è di D-o e lui ne fa quello che vuole, non vi pare? Ma un sacco di gente ci è rimasta male. Erano gelosi per via del petrolio e delle benedizioni e dei datteri, che se li prendevano tutti gli ebrei, e a loro niente. Così tre giorni dopo il Contratto, il Mufti di Gerusalemme si è riunito con i suoi camerati in una birreria e ha fondato l'Antisemitismo. Il Mufti era un tedescone di Schweinfurt che trincava dalla mattina alla sera, ma all'epoca andava in giro con una curatissima barba a riccioli di tipo assiro.
Il Mufti diffuse il suo farneticante credo di odio in tutto il mondo, ed è grazie a lui che oggi, purtroppo, gli antisemiti sono tanti. Molti ci chiedono, come si fa a riconoscere un antisemita? Già la domanda di per sé è un po' antisemita, ma la risposta comunque è semplice, non vi potete sbagliare. Se qualcuno pensa che gli ebrei siano diversi dagli altri per qualche motivo, si tratta chiaramente di antisemitismo: e che, ci avete presi per extraterrestri? Anche se qualcuno pensa che gli ebrei siano come tutti gli altri esseri umani, si tratta lo stesso di antisemitismo: e che, siamo così banali? Ci volete assimilare, per caso?
A quei tempi, Eretz Yisrael era l'unica democrazia in Medio Oriente, con tanto di re, di nome Salomone. C'erano allevamenti estensivi con mucche biologiche, le banane sugli alberi, piste ciclabili ed ecoincentivi per tutti, ed enormi parchi giochi, che avrebbero fatto invidia a Disneyland. L'unico pericolo era quello di cadere in un fiume di latte e miele, grosso come il Po, restando invischiati.
Solo che alle frontiere premeva un miliardo e duecentomilioni di arabi, gelosissimi di tutte le cose belle che avevamo. Un giorno sono entrati e hanno rotto tutto. Mica vogliamo sembrare razziste, però è un fatto che gli arabi sono stupidi, e quindi anche quella volta, non ce l'avrebbero mai fatta, se alla testa delle legioni arabe non si fosse messo il Mufti di Gerusalemme, travestito da centurione romano, con tanto di gonnellino.
Voi lo sapete come sono gli arabi, li avete anche voi in casa: ci misero meno di un secolo a trasformare la Terra Promessa in un deserto. Ma mica un bel deserto a colori, con le dune. No, un deserto tutto grigio e piatto, proprio come la pista di Linate, senza le righe bianche.
Per duemila anni, è rimasto così. Vuoto. Anche i gabbiani che arrivavano dal mare sorvolavano la terra, per dieci metri sì e no, e poi scappavano terrorizzati. Ogni tanto, gli arabi dall'altra parte della frontiera tiravano sassi sulla pista, sperando di beccare un ebreo, ma non c'era nessuno da colpire. Questo è perché gli arabi tirano sassi per abitudine, però non sono abbastanza evoluti da guardare mentre lo fanno.
Un giorno, all'inizio del Novecento, un gruppo di ebrei avventurosi ha preso un demolitore e ha cominciato a perforare l'asfalto che ricopriva il terreno. Sudavano sotto il sole, ma avevano il coraggio dei grandi progetti. E la fortuna, o meglio D-o, fu dalla loro parte: a mezzo metro di profondità, l'asfalto finiva, e sotto c'era -- Eureka! -- una rigogliosa terra che sembrava la provincia di Treviso. E nemmeno un extracomunitario in vista.
Vi potete immaginare come l'hanno presa gli arabi. Infatti, erano tutti accampati appena fuori dalla Terra Promessa, mantenuti a spese della Civiltà Occidentale. All'inizio si sono limitati a ululare, a gridare Allahu Akbar e a bruciare bandiere americane, sotto gigantografie di Hitler, Pol Pot e Agnoletto. Gli psicologi e gli etnologi hanno confermato che queste sono le attività più conformi al particolare tipo di cervello che hanno gli arabi; e se hanno fatto un po' di città in passato, era solo un tentativo di sublimare i loro desideri, ancora impossibili da soddisfare, di dare fuoco alle bandiere USA.
Insomma, appena oltre il Giordano, un miliardo e duecentomilioni di fanatici in una gigantesca bolgia, che la propaganda terzomondista chiama "campo profughi": non è vero che scappavano, stavano cercando di entrare in Israele!
Lasciati da soli, gli arabi dopo un po' si sarebbero stancati e sarebbero andati a chiedere l'elemosina o fare la pipì altrove. Però c'era il Mufti di Gerusalemme, travestito questa volta da mufti di Gerusalemme, e un gruppo di consiglieri tedeschi, rimasti indifferenti alla seconda guerra mondiale e alla distruzione della Germania, incorruttibili nonostante la CIA e l'Unione Sovietica se li contendessero all'asta.
Il Mufti diceva, "butteremo gli ebrei a mare!" Questo piaceva molto agli arabi, perché loro si eccitano quando vedono tanti cadaveri. Ma c'era il trucco: il Mufti in realtà sapeva benissimo che a raccogliere gli ebrei ci sarebbero stati aerei e navi, che li avrebbero riportati in Europa. Ora, l'antisemitismo esiste ovunque. Cosa vi credete, che i contadini del Laos quando fumano l'oppio non sognino di uccidere ebrei, o che gli Yaqui di Sonora, ogni volta che vendemmiano il peyote, non si sentano superuomini di pura razza ariana? Ma l'antisemitismo aumenta ancora di più quando gli ebrei ci sono veramente: se l'Europa si fosse ripopolata di ebrei, in breve tempo sarebbe diventata nazicomunista per reazione, e il Mufti si sarebbe impossessato del mondo.
Il progetto del Mufti fallì, almeno al primo tentativo. Con le nude mani, quaranta contadini-poeti misero in fuga a suon di schiaffoni sette milioni di arabi, armati di alabarda spaziale con puntatore laser. Alla fine della guerra, il miliardo e duecentomilioni di arabi si accampò di nuovo appena fuori di Eretz Yisrael, fingendosi vittime per farsi dare i soldi dall'ONU. Ora l'ONU è un organismo mantenuto dai contribuenti di tanti paesi; per quanto riguarda l'Italia, dall'onesto e laborioso lavoratore padano. Quando c'era la dittatura cattocomunista in Italia, i commissari politici andavano di casa in casa raccogliendo le tasse per diffondere il maoismo e i cliché antisemiti nel mondo, e per mantenere gente oziosa a Sabra e a Chatilla.
Ma oggi il Mufti cerca di nuovo di distruggere lo stato d'Israele. Ha mandato in giro per il mondo squadre di agit prop, di islam prop e di nazi prop che hanno diffuso il mito dell'esistenza di un "popolo palestinese". Di notte, la Luftwaffe sorvola Israele, paracadutando non solo topi e vipere transgeniche, ma anche le temibili mamme-bomba, capaci di produrre fino a due arabi ogni nove mesi, come ha documentato uno straordinario reportage di "Libero".
Saddam sta per occupare gli Stati Uniti, la più antica democrazia del mondo. In tutto il mondo, terroristi curdi travestiti da arabi e terroristi arabi travestiti da curdi stanno sbarcando dagli scafi, per distruggere l'Occidente colpevole di amare la libertà. Bertinotti blatera ogni giorno gli stereotipi antisemiti del "popolo deicida". I pacifisti marciano in formazione militare sotto i ritratti di Stalin, preparando la resa dell'Occidente. I no global e i comunisti in toga rossa inneggiano alla razza ariana, e si permettono di insultare le multinazionali. O tempora, o mores! Purtroppo, come se non bastasse vivere in un mondo abitato da sei miliardi di antisemiti, ci sono anche gli ebrei odiatori di se stessi, degni eredi di Marx e dei kapò che fanno finta che gli extracomunitari viaggino in giro per il mondo solo perché cercano lavoro, "poverini", dicono loro...
Ma c'è sempre speranza. Esistono persone meravigliose come Oriana Fallaci, a cui queste due nonnine mandano un secondo tenero bacino. O come Mario Borghezio, che ha capito quanto sia pericoloso il farneticante razzismo antisemita e antiitaliano degli immigrati, e quanto sia importante salvare la nostra civiltà giudaicocristiana, basata sui diritti umani, la ragione, la verità e l'amore per il prossimo. Però a Mario il bacino non lo mandiamo.
Ma ora dobbiamo andare a dare da mangiare ai nostri dobermann. Si chiamano Schutzi e Schatzi e sono proprio dei tesori.
Vi vogliamo tanto bene.

20/02/2003
<http://www.clorofilla.it/forum/reply.asp?topic=305>


PERMIS DE CHASSE


La chasse au Palestinien maintenant commercialisée



par Manfred-C. Stricker

 
J'avais déjà une fois écrit que pour ceux en Russie qui avaient au moins un grand-père juif, les fils d'une mère juive dans le monde en général, les indios du Pérou et les Ethiopiens convertis au judaïsme, une possibilité de chasse à l'homme, tous frais payés, était offerte en Palestine. Il semble maintenant que cette activité est commercialisée au bénéfice de tous les chasseurs fortunés du monde, fatigués d'aller chasser le cerf en Tchéquie, l'ours en Russie ou l'éléphant en Afrique. Et même pour moins cher: pour 5500 dollars américains seulement. Tirer l'humain en Palestine coûte moins cher que le cerf en Tchéquie. C'est normal d'ailleurs, car l'homme est le gibier le moins rare sur la terre. Ce sont les organisateurs qui manquaient, des gens ayant l'esprit d'entreprise et étant attiré par le profit (le profit le plus facile évidemment, avec un minimum de dépense et de risque et le maximum de profit). Cette activité permettra sans doute d'attirer de nouveaux colons dans les anciennes et les nouvelles colonies, notamment les Indios d'Amérique du Sud et des Ethiopiens actuellement convertis en masse par des rabbins ayant sans doute reçu de nouvelles instructions du dieu d'Israël (dieu qui pendant longtemps ne s'est pas fait entendre au point qu'un Elie Wiesel a même publié des romans sur le thème de dieu mort et/ou fou; des romans qui d'ailleurs se vendent mal). Cette nouvelle activité -- enfin nouvelle, c'est une manière de parler, elle est déjà pratiquée depuis un demi-siècle -- permettra aussi de réanimer les kibboutz qui sont l'une des grandes faillites du nouvel Etat d'Israël (surendettés et fuis par les jeunes qui reprochent à leurs parents de ne rien céder à leurs enfants, pas d'immeuble, pas de portefeuille boursier, juste le droit de travailler dans le kibboutz des parents).
Cette activité est promise à un développement intéressant, étant donné que les réserves de gibier sont importantes et que la chasse jouit en quelque sorte de l'appui du gouvernement d'Israël. Les premiers clients se satisferont sans doute d'une kalachnikov avec lunette, pointage au laser et système d'amplification de lumière pour le tir de nuit. Mais le programme prévoit des développements intéressants, notamment des tirs en hélicoptère et en char (un père de famille qui avait récemment escaladé une clôture pour aller travailler au noir en Israël a été ainsi déchiqueté par un obus de char. Cela fait évidemment cher du Palestinien, mais lorsque l'opération sera commercialisée, le prix des obus, y compris ceux qui ratent, sera évidemment ajouté à la facture des touristes-chasseurs. Ainsi naturellement que le prix de l'heure d'hélicoptère et de chars. Les "tours operators" comptent surtout sur une clientèle de protestants américains préparés psychologiquement par leurs pasteurs qui sélectionnent les passages ad hoc dans l'Ancien Testament (des passages que les pasteurs européens en général ne lisent pas en public; des passages qui expliquent d'ailleurs pourquoi l'apôtre Jean voulut interdire la lecture de l'Ancien Testament, lecture que les pères de l'église cependant rétablirent).
Les organisateurs comptent aussi sur la participation de l'Agence France Presse pour promouvoir cette activité. Un article des Dernières Nouvelles d'Alsace du jeudi 8 mars portant le titre "Attentats en Israël: la fin de l'accalmie", prouve que l'attente des organisateurs semble justifiée. Les articles non signés dans les Dernières Nouvelles d'Alsace proviennent en général de l'AFP et sont publiés sans contrôle, comme si c'était un ordre. Et dans le texte de l'article, on peut lire que pendant cette période d'accalmie 150 civils palestiniens ont été tués. Ce qui montre bien qu'une vie palestinienne n'a strictement aucune importance. Et que cette nouvelle chasse sera ouverte toute l'année. Et qu'il y aura même des périodes où le chasseur ne courra pratiquement aucun risque.
jeudi le 8 mars 2003


Dépêche de l'AFP
Objet: L'Intifada comme si vous y étiez! Un tourisme d'un nouveau genre en Israël

05/03 21:46 Laissez tomber les hôtels du front de mer et les terrains de Golf, venez goûter à l'Intifada! Deux colons israéliens ont décidé d'appâter les touristes, qui boudent la région en proie aux violences, en se servant de l'Intifada. A ces touristes potentiels il est proposé, notamment, de patrouiller de nuit dans des colonies juives cibles d'attaques palestiniennes, de tirer au fusil d'assaut et d'essayer des ceintures d'explosifs.
Ce séjour touristique peu commun n'est certes pas le rêve de tout un chacun mais il s'avère que certains sont prêts à payer 5.500 dollars pour participer à un séjour durant lequel ils apprendront à "combattre le terrorisme". "J'étais à New York le 11 septembre 2001 et j'ai réalisé que les gens ne savaient pas comment réagir au terrorisme", a affirmé mercredi à l'AFP Jay Greenblad, un résident de la colonie de Goush Etzion en Cisjordanie, l'un des initiateurs de ces séjours touristiques peu ordinaires. "En Israël, nous sommes experts en matière de terrorisme et les séjours que nous offrons sont l'occasion pour les Américains de découvrir Israël d'une autre façon et d'apprendre à combattre le terrorisme", a ajouté M. Greenblad.
Les deux compères proposent des séjours comportant de "saisissantes expériences" comme "l'apprentissage du close-combat, le tir à la mitrailleuse M-16, à la Kalachnikov ou à la mitraillette Uzi ainsi que la découverte de la forte sensation de porter une ceinture d'explosifs".
Vingt-cinq personnes se sont inscrites pour le premier séjour qui devrait débuter le 4 mai. Elles suivront, notamment, un cours de secourisme, effectueront un vol au-dessus du désert du Néguev (sud d'Israël) à bord d'un hélicoptère de l'armée israélienne, participeront à des simulations d'opérations de commandos, rencontreront des victimes d'attentats et assisteront à des conférences d'officiers de l'armée. "Les participants n'auront pas l'opportunité de tirer sur des Arabes" rassure, toutefois, Jay Greenblad, un juif d'origine américaine.


L'ARGENT DU CRIME


U.S. to give Israel $9B in loan guarantees, $1B in military aid
 
 
By Aluf Benn, Nathan Guttman (Washington) and Moti Bassok,

 
The United States will give Israel $9 billion in loan guarantees over four years and $1 billion in military aid, the American administration decided Wednesday. The aid package still requires congressional approval. Israeli officials expressed disappointement with the $1 billion in military aid, as Israel had requested $4 billion, Israel Radio reported. U.S. National Security Advisor Condoleezza Rice telephoned Finance Minister Benjamin Netanyahu to inform him of the decision. Netanyahu expressed to Rice his thanks and that of the Israeli people. The administration decided to grant Israel $1 billion more in loan guarantees that originally requested ($8 billion), because of the positive impression the U.S. had of the Finance Ministry's emergency economic plan intended to revive the economy, which was presented to the White House as a precondition for receiving the loan guarantees. In return for receiving the loan guarantees, the U.S. is demanding that Israel adopt a series of economic reforms. The leaders of both houses of Congress this week sent a letter to President George W. Bush, asking him to approve the special aid package that Israel has been seeking.
Pro-Israel lobbyists in Washington managed to muster the support of leaders of both parties in Congress for the aid request. A joint letter written by Senate Majority Leader Bill Frist and Senate Minority Leader Tom Daschle stated that Israel is facing severe challenges in both the economic and security spheres, and that, given the decline in the Israeli economy over recent years, the United States should provide support. The letter stated, "We are concerned that, if not addressed soon... Israel is in danger of mortgaging its future qualitative military edge. We cannot allow this to happen." The letter also stressed that the Israeli economy must undergo far-reaching reforms in order to extricate itself from its current malaise. Similar letters have been sent to Bush by the Speaker of the House Rep. Dennis Hastertt (R-Ill.) and House Minority Leader Nancy Pelosi (D-CA). The fact that senior figures from both parties are signatories on these letters will certainly smooth the passage of the request through Congress.

Ha'aretz, March 2003.


L'ARME SILENCIEUSE DES SIONISTES


Gaza a faim

par Peter Hansen

 
Le monde a pris l'habitude de considérer que la faim se manifeste par des joues creuses et des ventres ballonnés à l'image des famines en Afrique. Mais aujourd'hui dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, une faim insidieuse a pris le peuple palestinien dans ses griffes. Une malnutrition silencieuse, cachée dans le sang anémié des enfants ou perdue dans les statistiques de croissances rabougries, traque les Palestiniens. Les populations de Gaza et de la Cisjordanie vivent depuis plus de deux ans avec des check-points, des verrouillages et des couvre-feux qui ont ravagé leur économie. La moitié des Palestiniens sont au chômage et plus des deux tiers d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté. L'effet de cet effondrement de l'économe s'est fait sentir tout d'abord par l'érosion de l'épargne des familles, suivi par l'endettement, puis par la vente forcée des biens du ménage. La famille étendue palestinienne et le réseau de la communauté ont sauvé les Territoires d'un effondrement total comme on aurait pu trouver ailleurs face aux mêmes situations de déclin rapide. Dans les Territoires occupés, chaque dollar est partagé. Chaque personne qui a un salaire ou un cousin travaillant à l'étranger, soutient jusqu'à sept autres adultes. Néanmoins, après trente mois d'Intifada, la pauvreté se fait de plus en plus sentir dans les ventres. Dans les termes des experts, les Palestiniens souffrent de micro-carences dues au manque de nourriture -- ce que l'Organisation Mondiale de la Santé appelle "la faim cachée". C'est sans doute moins grave que la malnutrition due au manque de protéines que traquent les urgences africaines, mais à l'échelle des Palestiniens, c'est tout aussi sérieux. Les enfants souffrant de micro-carences nutritives ne grandissent pas et ne se développent pas; leur capacité à apprendre est diminuée souvent de façon sévère et irréversible; leurs systèmes immunitaires sont compromis.
Les capacités mentales et physiques sont défaillantes chez les enfants comme chez les adultes. Le résultat, dans les cas extrêmes, peut être la cécité ou la mort. Le développement mental et physique d'une génération d'enfants palestiniens est remis en question. Une étude financée par l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International a trouvé que quatre enfants sur cinq vivant à Gaza et en Cisjordanie ont un manque de fer et de zinc, des déficiences qui provoquent de l'anémie et affaiblissent le système immunitaire. Plus de la moitié des enfants dans chaque territoire ne reçoivent pas assez de vitamine A et de calories. La vérité est que presque le quart des enfants palestiniens souffre de malnutrition aiguë ou chronique et cela pour des raisons purement provoquées par l'homme. Aucune sécheresse n'a frappé Gaza ou la Cisjordanie, les récoltes n'ont pas fait défaut et les magasins sont souvent pleins de nourriture. Mais l'échec du processus de paix et la destruction de l'économie causée par la politique d'enfermement d'Israël ont le même effet qu'un terrible désastre naturel. Les femmes allaitantes et les femmes enceintes souffrent également. Elles consomment en moyenne 15 à 20 % de calories en moins par jour qu'avant l'éruption du conflit en 2000. La conséquence de l'anémie, la prise réduite d'acide folique et le manque de protéines menacent leur santé comme celle de leurs enfants. L'agence d'assistance des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, l'UNRWA, est la plus grande organisation d'aide dans les Territoires. Avant le début de l'Intifada, elle fournissait de la nourriture à environ 11.000 familles dans la bande de Gaza et en Cisjordanie - familles qui avaient perdu leur soutien de famille ou qui se trouvaient dans des situations à risque. Ces deux dernières années, le programme de nourriture de l'UNRWA (devenu un programme d'urgence) s'est étendu à 220.000 familles, soit presque la moitié de la population palestinienne dans les Territoires.
L'UNRWA a été aussi obligée d'augmenter son programme d'aide de nourriture parce que seuls 12.000 Palestiniens reçoivent des permis pour quitter les Territoires alors qu'auparavant 150.000 Palestiniens partaient travailler en Israël et pouvaient ainsi subvenir aux besoins de leur famille. À l'intérieur même des Territoires, les déplacements sont presque impossibles. Les villes palestiniennes sont encerclées par des troupes israéliennes et coupées les unes des autres. Cela, et les fréquentes incursions militaires dans les villes, empêche les gens de circuler pour leur travail et empêche les marchandises des usines et les récoltes des fermiers d'atteindre les marchés. La bande étroite de Gaza est régulièrement étouffée par les check-points sur la seule route ouverte Nord/Sud. Les destructions de maisons et le déblaiement des terres agricoles jouxtant les colonies, associés à la politique des verrouillages, conduisent à un effondrement presque total de l'économie. Le déclin de l'économie palestinienne a été tellement rapide que seuls les efforts des Nations Unies, de la Croix Rouge et d'autres agences d'aide ont empêché l'effondrement économique de devenir un effondrement social total. L'UNRWA elle-même nourrit 1,3 million de personnes et presque tous les Palestiniens dépendent maintenant d'une aide étrangère pour survivre. Pour financer cet énorme effort de sécurité de subsistance en plus des autres situations d'urgence, l'UNRWA s'est tournée vers la communauté internationale avec plusieurs requêtes d'urgence. La dernière requête pour couvrir les opérations d'urgence pendant la première moitié de 2003, a été lancée en décembre et représente une demande de 32 millions de dollars afin de fournir de la nourriture à Gaza et en Cisjordanie. Il est inquiétant de constater qu'après deux mois, l'Agence n'a reçu que 1,5 million de dollars. Les demandes sont en concurrence avec l'Afghanistan et l'Afrique, et avec l'inquiétude concernant l'impact humanitaire provoqué par une guerre éventuelle en Irak, les donateurs évitent de faire des promesses concernant notre fonds d'urgence. La télévision ne trouvera pas encore de visages squelettiques à Gaza à filmer, pas de ventres ballonnés qui provoqueraient une réaction dans le monde ; mais ce serait une triste accusation vis-à-vis des priorités du monde si ce programme de nourriture se faisait attendre à cause de la relative non visibilité de cette crise.

Peter Hansen est le Commissaire Général de l'Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA - UN Relief and Works Agency) . The Guardian, 5 mars 2003. Traduit de l'anglais par Ana Cleja, Informations Palestine, N· 30.

AUTRES ARMES

Un documentaire sur les armes nucléaires israéliennes a été diffusé le 17 mars 2003 par un des canaux de la BBC, au moment où les Agnlo-Américains s'attaquaient à agresser militairement l'Irak sous prétexte qu'il aurait pu fabriquer des armes chimiques et biologiques avec l'eau de l'Euphrate. En Israël, Vanunu, qui a révélé au monde qu'Israël disposait de l'arme nucléaire et qui a ensuite été enlevé par les services secrets, se trouve emprisonné, au secret depuis onze ans. Le documentaire raconte l'histoire de la bomber, de Vanunu et du silence israélien sur la question. Et le nôtre? On est très forts pour manifester contre la guerre mais quand il s'agit de s'attaquer à l'Etat le plus criminel du moment, silence total.

Israel's Secret Weapon


Israel's Secret Weapon was broadcast on BBC Two on Monday, 17 March, 2003 at 2320 GMT. The United States and Britain are preparing to wage war on Iraq, for its undisclosed weapons of mass destruction. Israel's nuclear, biological and chemical capabilities have remained un-inspected. Meanwhile Mordechai Vanunu has been imprisoned for 16 years for exposing Israel's secret nuclear bomb factory to the world. Vanunu is seen as a traitor in his own country. He has been abandoned by most of his family and has spent 11 years in solitary confinement. Today only an American couple, who have legally adopted him, are among the few visitors he is permitted. This film is the story of the bomb, Vanunu and Israel's wall of silence.

<http://news.bbc.co.uk/1/hi/programmes/correspondent/2837671.stm>


Quand verrons-nous cet intéressant documentaire en France ???????


TOUT COLÈRE


Propos scandaleux contre Israël

Le directeur général du ministère des Affaires étrangères israélien, Yoav Biran a convoqué jeudi soir l'ambassadeur britannique en Israël pour lui faire part de la colère du gouvernement israélien suite aux propos de Jack Straw, le ministre des Affaires étrangères anglais.
Straw avait demandé «qu'on exige d'Israël ce qu'on a exigé de l'Irak c'est à dire le respect des décisions internationales»
Arutz 7, 27 mars 2003.



 

2 GUANTANAMO OU LE DÉNI DU DROIT


 


 



27/02/03 - Les futurs prisonniers irakiens seront-ils transférés à Guantanamo ?

Amnistie internationale (Canada francophone) lance une pétition demandant au secrétaire américain à la Défense, M. Donald Rumsfeld, de préciser le statut juridique des prisonniers de Guantanamo et de les libérer ou de les rapatrier dans leur pays, à moins qu'ils ne soient accusés d'un crime prévu par la loi et jugés au cours d'un procès public juste et équitable.
Depuis le 10 janvier 2002, les États-Unis détiennent, hors de tout cadre juridique, plus de 600 "combattants" sur la base militaire de Guantanamo à Cuba. Ils n'ont été ni accusés ni jugés, et ce, depuis plus d'un an pour certains. Les détenus sont privés de contact avec les tribunaux et leurs avocats. Ils sont soumis à la perspective de rester en détention pour une durée indéterminée, dans des cellules exiguës, enfermés parfois vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et confrontés à l'éventualité d'être jugés par des commissions militaires exécutives, habilitées à prononcer la peine de mort, sans droit d'appel. On leur refuse tout statut juridique, en particulier celui de prisonniers de guerre, ce qui les assurerait de protections garanties par les Conventions de Genève.
«Ces détentions sont totalement arbitraires. Le statut de "combattant illégal" n'appartient à aucun cadre juridique. Le centre de détention de Guantanamo est un dangereux précédent. Cette pratique commence déjà à s'étendre à d'autres pays comme Israël, la Russie et le Royaume Uni, c'est pourquoi il faut y mettre fin le plus rapidement possible» a déclaré Gilles Sabourin, coordonnateur pour l'abolition de la peine de mort d'Amnistie internationale. «Comment les Américains et leurs alliés pourront-ils bénéficier des protections des Conventions de Genève à l'avenir si eux-mêmes ne les accordent pas aujourd'hui ?» a-t-il ajouté.


LES BRUTES AMÉRICAINES


Afghan prisoners beaten to death
at US military interrogation base
'Blunt force injuries' cited in murder ruling
 
Duncan Campbell in Los Angeles

 
Two prisoners who died while being held for interrogation at the US military base in Afghanistan had apparently been beaten, according to a military pathologist's report. A criminal investigation is now under way into the deaths which have both been classified as homicides.
The deaths have led to calls for an inquiry into what interrogation techniques are being used at the base where it is believed the al-Qaida leader, Khalid Sheikh Mohammed, is now also being held. Former prisoners at the base claim that detainees are chained to the ceiling, shackled so tightly that the blood flow stops, kept naked and hooded and kicked to keep them awake for days on end.
The two men, both Afghans, died last December at the US forces base in Bagram, north of Kabul, where prisoners have been held for questioning. The autopsies found they had suffered "blunt force injuries" and classified both deaths as homicides.
A spokesman for the Pentagon said yesterday it was not possible to discuss the details of the case because of the proceeding investigation. If the investigation finds that the prisoners had been unlawfully killed during interrogation, it could lead to both civil and military prosecutions. He added that it was not clear whether only US personnel had had access to the men.
One of the dead prisoners, known only as Dilawar, died as a result of "blunt force injuries to lower extremities complicating coronary artery disease", according to the death certificate signed by Major Elizabeth Rouse, a pathologist with the Washington-based Armed Forces Institute of Pathology, which operates under the auspices of the defence department. The dead man was aged 22 and was a farmer and part-time taxi-driver. He was said to have had an advanced heart condition and blocked arteries.
Chris Kelly, a spokesman for the institute, said yesterday that their pathologists were involved in all cases on military bases where there were unusual or suspicious deaths. He was not aware of any other homicides of prisoners held since September 11. He said that the definition of homicide was "death resulting from the intentional or grossly reckless behaviour of another person or persons" but could also encompass "self-defence or justifiable killings".
The death certificates for the men have four boxes on them giving choices of "natural, accident, suicide, homicide". The Pentagon said yesterday that the choice of "homicide" did not necessarily mean that the dead person had been unlawfully killed. There was no box which would indicate that a pathologist was uncertain how a person had died.
It is believed that Khalid Sheikh Mohammed, described as the number three in al-Qaida, is being interrogated at Bagram. He is said to have started providing information about the possible whereabouts of Osama bin Laden whom he is said to have met in Pakistan last month. Most al-Qaida suspects are being held outside the US which means that they are not entitled to access to the US judicial system.
Two former prisoners at the base, Abdul Jabar and Hakkim Shah, told the New York Times this week that they recalled seeing Dilawar at Bagram. They said that they had been kept naked, hooded and shackled and were deprived of sleep for days on end. Mr Shah said that American guards kicked him to stop him falling asleep and that on one occasion he had been kicked by a woman interrogator, while her male colleague held him in a kneeling position.
The commander of the coalition forces in Afghanistan, General Daniel McNeill, said that prisoners were made to stand for long periods but he denied that they were chained to the ceiling. "Our interrogation techniques are adapted," he said.
"They are in accordance with what is generally accepted as interrogation techniques, and if incidental to the due course of this investigation, we find things that need to be changed, we will certainly change them."
In January, in his state of the union address, President George Bush announced that "3,000 suspected terrorists have been arrested in many countries" and "many others have met a different fate" and "are no longer a problem to the United States". The other death being investigated is that of Mullah Habibullah, the brother of a former Taliban commander. His death certificate indicates that he died of a pulmonary embolism, or a blood clot in the lung.

The Guardian, 7 mars 2003.
<http://www.guardian.co.uk/international/story/0,3604,909164,00.html>



TOUJOURS LES MÊMES BRUTES


Deux détenus témoignent sur la prison américaine de Bagram,

en Afghanistan

Peshawar de notre envoyée spéciale
"Par la lumière de la porte à l'autre bout du hangar, nous déterminions à peu près l'heure des prières." Récemment libéré de la prison de Bagram après un séjour de deux mois et cinq jours, Mohammed (un nom d'emprunt, par crainte des représailles) avoue n'avoir vu le ciel qu'une seule fois quand il fut réquisitionné pour vider les latrines. Alors que l'armée américaine enquête sur la mort suspecte de deux détenus à Bagram et que les défenseurs des droits de l'homme dénoncent les conditions de détention et d'interrogatoire des personnes arrêtées, Mohammed et Saïf-ur-Rahman -- un autre détenu récemment libéré -- livrent leurs témoignages.
La prison de Bagram, établie sur une ancienne base aérienne construite par les Soviétiques et aujourd'hui occupée par l'armée américaine et les troupes de la coalition antiterroriste, est proche de Kaboul. Elle renferme une centaine de détenus, selon le colonel Roger King, porte-parole américain à Bagram. Ils sont apparemment séparés entre le "menu fretin" et ce que les Américains pensent être "de gros poissons".
Saïf-ur-Rahman, frère du chef de guerre Malik Zahrin, qui collabore avec les Etats-Unis, a été l'un de ces "gros poissons" avant que les Américains ne s'aperçoivent de leur erreur. Arrêté par des soldats américains sur une route de la province de Kunar, alors qu'il revenait à Asadabad après avoir été nommé par le gouvernement responsable de la reconstruction, Saïf-ur-Rahman a d'abord été emmené sur la base d'Asadabad. Après un très sommaire interrogatoire, il a été transporté par hélicoptère sur la base de Jalalabad (est de Kaboul). "Ils m'ont mis, nu, dans une pièce avec deux soldats et deux chiens, dit-il. Un soldat versait de l'eau glacée sur moi. Comme je leurs disais que j'étais un ancien moudjahidin, que j'avais combattu les Russes, l'un d'eux m'a dit de faire attention, que les chiens étaient russes. Je suis resté une demi-heure comme cela. Après, les deux soldats sont partis et sont entrés un étranger en civil et deux interprètes afghans. Ils m'ont donné une couverture et des cigarettes et ont commencé à m'interroger." Pendant les 24 heures passées à Jalalabad, Saïf-ur-Rahman a été interrogé deux fois. Le reste du temps, "à part une vingtaine de minutes où j'étais allongé avec des chaînes aux mains et aux pieds, j'ai dû rester debout sans pouvoir dormir", raconte-t-il.
Emmené ensuite à Bagram, par hélicoptère, Saïf-ur-Rahman a été installé au premier étage du centre de détention, où sont placés les prisonniers de première importance. "Ils m'ont d'abord coupé les cheveux, donné un uniforme rouge. Pendant 24 jours, j'ai été seul dans une petite pièce, les mains menottées devant, avec l'autorisation de m'allonger seulement deux heures par jour. Il y avait des gens qui parlaient tout le temps, de la lumière en permanence et quand j'étais fatigué, ils venaient pour me dire debout, tenez-vous." Saïf-ur-Rahman affirme alors avoir subi 230 interrogatoires.

"Assis, debout"
Il a ensuite rejoint le "menu fretin" au rez-de-chaussée. Les détenus y sont gardés dans des box séparés par des grillages, par groupes de huit à dix, avec interdiction de se parler. "Si vous dites un mot, vous êtes punis", affirme Mohammed. Ce hall est en permanence éclairé par deux rangées de puissantes lampes. "Les soldats vous regardent en permanence. La nuit, ce sont souvent des femmes et elles parlent très fort pour nous empêcher de dormir", ajoute-t-il en précisant que, même allongés, les prisonniers n'ont pas le droit de se couvrir la face. Outre la privation de sommeil, le rationnement semble faire partie des méthodes d'interrogatoires. "Un petit biscuit, un petit paquet de raisins secs, des légumes en paquets, toujours froid et seulement deux fois par semaine une moitié de roti -- un pain plat", explique Mohammed.
"Avant les interrogatoires, ils vous conditionnent, note Mohammed. Ils vous disent sans arrêt: "Assis, debout". Ils vous empêchent de dormir." L'une des menaces favorites paraît être l'envoi sur la base américaine de Guantanamo (Cuba). "Un jour, ils m'ont apporté des cailloux et m'ont dit de les compter. J'ai compté 50 et ils m'ont dit : c'est le nombre d'années que vous passerez à Guantanamo si vous refusez de parler", confie Saïf-ur-Rahman.
Ces deux prisonniers n'ont jamais été battus. Mais Mohammed affirme avoir été interrogé presque quotidiennement (55 jours sur 65 de détention) et ajoute: "Nous avons entendu quelques fois des gens battus et il y a des cellules spéciales pour les prisonniers spéciaux." Après le 1er mars, au Pakistan, Khaled Cheikh Mohammed, considéré comme le numéro trois d'Al-Qaida, aurait été conduit à Bagram.

Françoise Chipaux
Le Monde, 15 mars 2003.

Selon d'autres sources, Khaled Cheikh Mohammed a été tué lors de son arrestation mais le FBI veut cacher sa mort en laissant courir le bruit qu'il est à Bagram.



CHRONIQUE DE GUANTANAMO

D'abord, quelques photos interdites par la fameuse Convention de genève, si chère au coeur de Bouche d'égout, le rat antiterroriste, et de son pote le nouveau-con Rumsfelde:http://www.thememoryhole.org/mil/gitmo-pows.htm

N·7, 6 mars 2003

06/03/03 - Rencontre USA-Danemark sur le prisonnier danois
Le sort du seul Danois détenu à Guantanamo, Slimane Hadj Abderrahmane, fera l'objet de discussions entre le ministre danois des Affaires étrangères, Per Stig Moeller et Pierre Richard Prosper, ambassadeur itinérant US pour les crimes de guerre, attendu à Copenhague lundi prochain. En même temps une délégation danoise prépare une visite à Washington, où elle demandera à visiter le prisonnier et devrait aussi demander sa libération. Après Copenhague, Prosper devrait se rendre à Stockholm pour y évoquer le sort de Mehdi Ghezali, l'unique Suédois détenu à Guantanamo.
 
05/03/03 - 20 prisonniers transférés dans un nouveau bloc
20 prisonniers du Camp delta ont été transférés pendant le week-end au Camp 4, un nouveau bloc de détention de "sécurité moyenne" qui est en construction. Au Camp Delta, les prisonniers n'ont le droit de sortir de leurs cellules individuelles que 2 fois 15 minutes par semaine. Le nouveau bloc offre, selon les autorités militaires du camp, des "récompenses" pour les détenus "coopératifs" telles que des dortoirs, plus de livres, plus de douches et plus de temps de sortie. Parmi les autres "récompenses", les autorités citent: du chewing-gum, des livres religieux, du beurre de cacahuètes et de la confiture. Les détenus transférés au Camp 4 pourraient être des "candidats à une éventuelle remise en liberté", selon le lieutenant-colonel Johnson, porte-parole militaire, qui a aussi annoncé qu'une nouvelle tentative de suicide avait eu lieu mais que les gardiens avaient pu prévenir "toute blessure sérieuse".
03/03/03 - USA : Sami Al Arian hospitalisé
Le professeur Sami Al Arian, qui mène une grève de la faim depuis son arrestation le 20 février dernier, a été conduit vendredi 28 février aux urgences de l'Hôpital général de Tampa, Floride, où il a passé deux heures avant d'être reconduit à la prison du Comté de Hillsborough. Là, il a été placé dans une cellule où il sera sous observation directe 24 heures sur 24. Les responsables pénitentiaires ont refusé de fournir des détails sur son état de santé.
02/03/03 - USA : le Pentagone dresse une liste de "crimes de guerre"
Le Pentagone a publié vendredi 28 février une liste de 24 crimes dont des suspects de terrorisme pourraient être accusés devant des tribunaux militaires US. Ces crimes, de l'enlèvement au viol en passant par l'empoisonnement, sont tous considérés comme crimes de guerre. La liste a été présentée comme un "projet", qui serait finalisé à la mi-mars après avoir reçu des "commentaires publics", a fait savoir le département de la Défense. Aucune précision n'a été apportée sur l'identité des personnes qui pourraient être traduites devant des tribunaux militaires en vertu de ces accusations. Mais les autorités US envisageraient de le faire pour Zakarias Moussaoui, le Français détenu en Virginie. Celui-ci a demandé la comparution comme témoin de Ramzi Binalshibh, présenté comme lieutenant d'Oussama Ben Laden, et cette demande a été acceptée par le juge Brinkma, qui instruit le dossier Moussaoui. Mais comme Binalshibh aurait, lors de ses interrogatoires, blanchi Moussaoui, les procureurs tentent désormais de contrer la décision du juge, Mme Brinkma.
02/03/03 - USA : un étudiant saoudien arrêté dans l'Idaho
Sami Omar Al Hussayen, un étudiant en sciences de l'informatique à l'Université de l'Idaho, a été arrêté mercredi 26 février. Il est accusé de "fraude" pour ne pas avoir déclaré l'aide qu'il avait apporté à une association humanitaire accusée de promotion du terrorisme par un grand jury et pour ne pas avoir fait état de ses activités extra-universitaires dans sa demande de visa pour études. Une partie de l'argent collecté par l'accusé aurait été versée à l'Assemblée islamique d'Amérique du Nord, basée dans le Michigan. Arrivé aux USA en 1994, Sami Omar est entré à l'Université d'Idaho en 1999 pour y faire un doctorat en sciences informatiques. L'Association des étudiants musulmans de l'Université, dont il a été le président, a protesté de son innocence. Il risque une peine maximale de 25 ans de prisons en vertu des 11 inculpations qui pèsent contre lui. Sa femme Maha a été détenue pendant 5 heures et interrogée en l'absence d'un avocat. Les agents du FBI ont confisqué son chéquier.

02/03/03 - UE : la France bloque l'accord d'extradition avec les USA
La présidence grecque de l'UE a décidé le 28 février de reporter à "mai ou juin" l'adoption du Pacte d'extradition et de coopération judiciaire avec les USA, devant l'opposition française à certaines clauses du pacte. Le représentant français au Conseil des ministres de la Justice a bloqué l'adoption de ce pacte, négocié depuis plus d'un an. Ainsi, la France est le seul pays opposé au pacte, après que les réserves émises par le Portugal eurent été levées par l'adoption d'une déclaration annexe. Objets du blocage: la France réclame qu'en cas de demande d'extradition émanant à la fois des USA et d'un pays européen, la priorité soit donnée au pays européen; en outre, la France a argué qu'elle n'obtiendrait pas la ratification par son parlement du pacte si celui-ci n'excluait pas les cas pouvant finir devant des juridictions spéciales comme celui des détenus de Guantanamo.
01/03/03 - USA : le FBI a utilisé des informations du Mossad pour arrêter Sami Al Arian
Selon le magazine new-yorkais Forward, des informations fournies par le Mossad israélien ont joué un rôle-clé dans l'enquête du FBI qui a conduit à l'arrestation du Dr Sami Al Arian et de 3 autres personnes le 20 février. Une délégation du FBI se serait rendue l'année dernière en Israël et aurait reçu du Mossad des renseignements recueillis en 1994 par un agent sioniste libyen infiltré au siège du Jihad islamique à Damas. Celui-ci aurait enregistré une conversation téléphonique entre le Dr Al Arian et Damas. Cet agent, dont le travail aurait permis l'exécution par le Mossad du secrétaire général du Jihad islamique, Fathi Shiqaqi, à Malte en 1995, aurait par la suite été démasqué et exécuté par les Syriens. Les informations fournies par le Mossad ne pouvaient être utilisées dans une procédure judiciaire avant l'adoption de l'US Patriot Act en 2001. C'est désormais possible.
01/03/03 - Espoirs du père de David Hicks après les déclarations de Tony Blair
Terry Hicks, le père de l'un des 2 Australiens détenus à Guantanamo, a déclaré qu'il espérait que les déclarations de Tony Blair sur Guantanamo allaient constituer une pression sur le gouvernement australien pour qu'il agisse. «Cela ne me surprend pas que l'Australie reste silencieuse. Je pense qu'à ce stade le gouvernement australien est embarrassé par cette situation et qu'il ne veut pas en entendre parler. Plus le temps passe et plus les gens oublient, et ça passe sous le tapis.»
28/02/03 - Tony Blair interpellé sur Guantanamo
Interpellé mercredi 26 février sur la situation du citoyen britannique Feroz Abassi, détenu à Guantanamo, par le député travailliste Geraint Davies, le Premier ministre britannique Tony Blair a déclaré: «C'est une situation hautement inhabituelle et difficile. Nous recevons encore des informations assez valables des gens qui sont là-bas. Mais je suis d'accord qu'il s'agit d'une situation irrégulière et certainement nous devrions essayer d'y mettre fin aussi rapidement que possible.» Davies a déclaré que Blair devait exercer des pressions sur les autorités US pour qu'elles inculpent et punissent Abassi ou bien le remettent à la Grande-Bretagne.
28/02/03 - Vieira de Mello critique le Pakistan et les USA
Au terme d'une visite de 3 jours au Pakistan, le Haut commissaire des Nations unies pour les droits humains, Sergio Vieira de Mello a critiqué mercredi 26 février, au cours d'une conférence de presse à Islamabad, le Pakistan pour avoir remis aux USA environ 450 suspects d'appartenance à Al Qaïda sans inculpation ni procès. M. de Mello a dit que les familles des prisonniers avaient le droit de savoir de quoi on les accusait. Il a dit avoir rencontré les familles de deux détenus de Guantanamo à Peshawar, qui n'avaient reçu aucune nouvelle des prisonniers depuis leur arrestation.
28/02/03 - Nouvelle visite du CICR
Le Comité international de la Croix-Rouge a entamé la semaine dernière une nouvelle mission de visite des prisonniers de Guantanamo, qui durera six semaines. Au cours de la mission, le CICR s'entretiendra avec chaque prisonnier individuellement et avec les responsables militaires du camp.
28/02/03 - USA : Sami Al Arian licencié de l'Université de Floride du Sud
Judy Genshaft, présidente de l'Université de Floride du Sud, a annoncé mercredi 26 février le licenciement du professeur Sami Al Arian, enseignant de sciences informatiques, détenu depuis le 20 février sous 50 chefs d'inculpation et accusé d'être le chef du Jihad islamique pour les USA. La direction de l'université avait suspendu Al Arian en décembre 2001 mais avait été contrainte de continuer à lui payer un salaire en le déclarant en "congé administratif".

N·8 13 mars 2003

13/03/03 - La Cour d'appel de Washington confirme le non-droit
La Cour d'appel du District de Columbia vient de rendre un jugement qui instaure de fait un "Goulag" US. Elle a décidé que les prisonniers de Guantanamo ne pouvaient pas bénéficier des droits constitutionnels US puisqu'ils sont des étrangers détenus sur un territoire qui échappe à la juridiction US. La Cour, dans son jugement, invoque une jurisprudence de 1950, qui déniait les droits constitutionnels à des prisonniers de guerre allemands détenus dans une prison militaire US en Allemagne après avoir été capturés aux côtés de soldats japonais en Chine. Les avocats des 16 plaignants -- 12 Koweïtiens, 2 Australiens et 2 Britanniques -- devront donc se tourner vers une Cour d'appel supérieure ou vers la Cour suprême US. Commentant ce jugement, Amnesty international a déclaré: «Détenir des gens sans inculpation et sans accès à un défenseur risque de créer un "Goulag américain" pour les personnes détenues dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.»
13/03/03 - José Padilla a droit à un avocat
Le juge fédéral de Manhattan Michael Mukasey avait décidé en décembre dernier que José Padilla, arrêté le 8 mai dernier et accusé d'être un "combattant ennemi", avait le droit de rencontrer son avocate. Le gouvernement avait fait opposition à cette décision. Le juge vient de récidiver et de confirmer son précédent jugement: Padilla a le droit de rencontrer son avocate. Reste à savoir combien de temps cela prendra. Les procureurs vont sans doute faire appel de cette décision. Et ils invoqueront sans doute la décision de la cour d'appel de Richmond, Virginie, qui a dénié le droit à la défense pour Yasser Essam Hamdi, un autre "combattant ennemi" de nationalité US, d'abord détenu à Guantanamo puis, une fois découverte sa nationalité, transféré sur un bateau-prison à Richmond.
12/03/03 - L'ambassadeur US n'a pas de réponses aux questions des députés danois : Pierre-Richard Prosper, l'ambassadeur itinérant US pour les crimes de guerre, a rencontré lundi 10 mars les parlementaires danois membres de la Commission juridique du Folketing, le Parlement danois. Ses réponses évasives ont suscité la colère de plusieurs parlementaires. Il n'a notamment pas su répondre à la question: «Pourquoi les autorités US ont-elles qualifié les prisonniers de Guantanamo de "combattants ennemis illégaux?"» Il s'est vu contraint de répondre qu'il reviendrait lorsqu'il aurait "plus d'informations", ce qui a suscité l'étonnement des parlementaires. D'autre part, Prosper a annoncé que les autorités US envisageaient de libérer «une poignée de prisonniers, dont les USA considèrent qu'ils ne constituent plus une menace pour la communauté internationale.»
12/03/03 - 22ème tentative de suicide : Une 22ème tentative de suicide a eu lieu à Guantanamo dimanche 9 mars. Selon un porte-parole de la base militaire de Guantanamo, le détenu n'en était pas à sa première tentative. Selon lui, "les gardiens sont intervenus immédiatement et ont empêché des dommages sérieux." Transporté à l'infirmerie pour observation, le détenu a été ensuite ramené dans sa cellule.
12/03/03 -Des prisonniers transférés en Jordanie ?
L'Observatoire islamique d'Amman a annoncé que, selon ses informations, un certain nombre de prisonniers de Guantanamo avaient été transférés en Jordanie pour y être interrogés. Cette information n'a pu être confirmée par aucune autre source.
Ceci veut dire qu'il y seront torturés.

12/03/03 -Le Parlement de Bahreïn examine l'affaire de Guantanamo
La Commission du Parlement de Bahreïn pour les Affaires étrangères, la défense et l'Économie nationale a soumis, pour débat, le dossier contenant les informations qu'elle a pu recueillir sur les Bahreïnis détenus à Guantanamo et sur les 10 étudiants disparus en Iraq depuis 12 ans, au Président du Parlement Khalifa Al Dhahrani. Ce dossier devait être débattu lors de la session hebdomadaire du parlement.
10/03/03 - Nouvelle tentative de suicide : Vendredi 7 mars, un détenu a de nouveau tenté de se suicider, ce qui porte à 21 le nombre de tentatives de suicide à Guantanamo, dont 11 depuis le début de l'année. Le cas le plus grave est celui du détenu qui a tenté de se supprimer le 16 janvier dernier et se trouve toujours à l'infirmerie du camp, avec de graves lésions cervicales.
09/03/03 - Bush : "nous ne les torturons pas" : Lors d'une rencontre privée avec le Haut commissaire des Nations unies pour les droits humains, Sergio Vieira de Mello, jeudi 6 mars, le président Bush a juré que «les USA n'ont pas eu recours et n'auront pas recours à la torture dans les interrogatoires des suspects de terrorisme détenus par les USA.» Mais le débat qui agite les USA se poursuit: les détenus de Bagram, de Guantanamo et d'ailleurs sont-ils soumis à la torture? Cela n'expliquerait-il pas les vingt tentatives de suicide à Guantanamo en un an et les deux morts, en décembre dernier, de Bagram? Pour John Parry, professeur de droit à l'Université de Pittsburg, «il ne s'agit pas de la torture classique en vigueur en Europe au XIXème siècle et il y a beaucoup de manières de rendre la vie dure à un prisonnier.» Syed Gul Mohamed Shah et Ayoub Ali Khan, deux citoyens indiens musulmans détenus "par erreur" pendant plus d'un an au Metropolitan Detention Center de Brooklyn après le 11 septembre, ont dressé la liste des méthodes utilisées à leur encontre. Par exemple, «toutes les dix minutes, un gardien venait frapper avec un marteau sur la porte de fer de notre cellule d'isolement pour nous empêcher de dormir. Ente deux interrogatoires, nous étions contraints de rester debout ou dans des positions très inconfortables 24 heures sur 24, sous un éclairage permanent au néon.» Un "manuel de torture mentale et psychologique" rédigé par la CIA en 1983 et distribué dans le monde entier, notamment en Amérique latine, donne des indications sur les "nouvelles méthodes de torture": «La souffrance infligée de l'extérieur renforce la volonté de résistance, tandis que la douleur qui vient du moi profond la brise.»
D'après Vince Cannistraro, ancien directeur du Centre anti-terrrrorisme de la CIA, chaque fois que la torture psychologique ne parvient pas à faire plier les prisonniers de Guantanamo et Bagram, les USA remettent les prisonniers à des pays comme la Jordanie, l'Egypte, les Philippines et le Maroc, qui pratiquent la torture "traditionnelle". Ce que dénonce Human Rights Watch: «Ils laissent le travail sale à d'autres et s'imaginent ainsi pouvoir s'en sortir avec les mains propres légalement » «Des temps exceptionnels réclament des mesures exceptionnelles», dit Alan Dershowitz, [un sioniste acharné ] un professeur de droit de Harvard qui justifie la torture "propre". Il est vrai que ce soi-disant "libéral" s'est déjà fait connaître en proposant aux Israéliens de détruire un village ou un quartier palestinien choisi au hasard sur une liste informatisée après chaque action de la résistance palestinienne.
08/03/03 - Human Rights Watch écrit à Donald Rumsfeld:
L'organisation US de défense des droits humains Human Rights Watch a adressé le 6 mars une lettre circonstanciée au secrétaire US à la Défense Donald Rumsfeld pour exiger la libération des prisonniers de Guantanamo appartenant à 3 catégories: «les soldats talibans capturés dans la guerre maintenant finie entre les USA et le gouvernement d'Afghanistan, à moins qu'ils ne soient poursuivis pour crimes de guerre; les civils qui n'ont pas de relation notable avec Al Qaïda ou les talibans et qui n'auraient probablement jamais dû être envoyés à Guantanamo; les suspects de terrorisme dont la détention n'a rien à voir avec la guerre en Afghanistan, à moins qu'ils ne soient inculpés d'un crime et poursuivis. »
Si ces humanistes avaient de vrais principes, il demanderaient la fermeture de Guanatamo. Point final.

N·9 27 mars 2003

27/03/03 - Les 18 ex-détenus afghans remis en liberté à Kaboul
Les 18 Afghans extraits du camp de Guantanamo et transférés à Kaboul ont été libérés par la police afghane mardi 25 mars après 3 jours d'interrogatoires. Alors que la plupart d'entre eux semblaient ne pas avoir à se plaindre de leur séjour à Guantanamo, deux d'entre eux ont fait état de mauvais traitements de la part des gardiens militaires US. Sahib Jan, 24 ans, ancien chauffeur d'un responsable taliban, raconte qu'il a été enfermé dans un container sans fenêtre pour avoir protesté contre la saisie de son Coran. Nourri à travers un trou, il est alors tombé malade et a été transféré dans une cellule individuelle où il a été laissé nu pendant une semaine. Pendant plusieurs semaines, il n'a reçu que de la nourriture froide. Il a assisté au tabassage d'un prisonnier qui a eu le bras cassé par des gardiens pour avoir protesté contre le fait que ceux-ci faisaient du bruit avec des chaînes pendant les prières. Murtaza, 28 ans, lui aussi ancien chauffeur d'un responsable taliban, a dit que ses ennuis ont commencé lorsqu'il a protesté contre la saisie de son Coran et le sabotage des prières par les gardiens qui sifflaient et traînaient des chaînes par terre. Il a été gazé et aspergé au canon à eau pour avoir protesté. Il monte des cicatrices sur ses jambes, traces des blessures occasionnées par les coups de pied assénés par des gardiens lourdement bottés. Il se plaint aussi d'avoir été enfermé dans des pièces rendues glaciales par l'air conditionné et d'avoir été soumis à des fouilles au corps intensives. "C'était une vie en cage". Il a précisé que certains des détenus avaient été interrogés 20 fois, d'autres 50 ou 60 fois. Il a passé deux mois à Sherberghan et 5 mois à Kandahar avant d'être déporté à Guantanamo.
La plupart des prisonniers avaient été capturés par les troupes du général Dostom puis revendus aux forces US. Sher Gulab, de Jalalabad, a, lui, été arrêté au Pakistan où il travaillait et dit ne pas en vouloir aux US mais aux Pakistanais parce qu'ils l'ont arrêté. Un autre homme, Bismillah, dit avoir été suspecté d'appartenance à Al Qaïda parce qu'il est sourd et ne comprenait pas les questions des interrogateurs US.
27/03/03 - Temara, une succursale marocaine de Guantanamo ?
Des détenus musulmans soupçonnés d'appartenance à Al Qaïda seraient détenus au siège de la DST marocaine, un immeuble de deux étages dans la banlieue de Rabat, à Hay Ryad, près de la forêt de Temara. C'est ce qui ressort de plusieurs témoignages publiés par la presse marocaine de personnes qui pensent avoir été détenues à cet endroit. Selon un avocat, 25 personnes y seraient actuellement détenues. Les autorités ont d'autre part démenti des informations selon lesquelles des Marocains détenus à Guantanamo auraient été transférés au Maroc. Il y aurait actuellement 17 prisonniers marocains à Guantanamo.
26/03/03 - Libérés de Guantanamo, mais détenus à Kaboul
Les 18 prisonniers "libérés" il y a quelques jours de Guantanamo ont été transférés dans une prison de Kaboul. D'après le ministre adjoint de l'Intérieur afghan, Hilaluddin Hilal, ils seront interrogés par des enquêteurs pour savoir d'où ils sont. Ensuite, leurs histoires seront vérifiées dans leurs lieux d'origine. Les Afghans seront remis en liberté. Les originaires d'autres pays ne seront pas remis en liberté: «Personne ne les a invités ici pour une réception ou un mariage. Ils sont venus pour combattre. Ils sont probablement d'Al Qaïda.»
26/03/03 - Les oubliés de Guantanamo
Sous ce titre, le site Algeria Interface (http://www.algeria-interface.com) a publié le 21 mars 2003 l'article suivant de Daikha Dridi :
Le désintérêt est tel pour les Algériens prisonniers à Guantanamo que personne n'est même capable d'en donner le nombre exact. Les autorités algériennes semblent indifférentes au sort de ses ressortissants, détenus dans l'arbitraire le plus total de l'administration américaine.
Abdelkader Ait Idir est inquiet depuis octobre dernier. Depuis qu'il a reçu la dernière lettre de son frère Mustapha, emprisonné à Guantanamo. Une lettre écrite en bosniaque, destinée à son épouse à Sarajevo, dont plusieurs passages ont été barrés. «C'est la première fois qu'on reçoit une lettre visiblement censurée. Je suis très anxieux, je n'ai plus de nouvelles de mon frère. On nous dit qu'un détenu est hospitalisé, soi-disant après avoir tenté de se suicider. Mais ça, c'est leur propagande, les tentatives de suicide, nous on n'y croit pas», dit Abdelkader, un entrepreneur en travaux publics, qui est devenu, par la force des choses, porte-parole des familles des détenus algériens à Guantanamo.
Combien sont-ils? Abdelkader Ait Idir, qui représente les familles de six prisonniers livrés par le gouvernement bosniaque en janvier 2002 aux Américains, parle de 24 Algériens en tout. Une information qu'il n'a pas obtenue auprès des autorités algériennes mais d'un avocat du Qatar qui tente de défendre, à titre humanitaire, une quarantaine de détenus de nationalités diverses. [...]

25/03/03 - 650 - 19 + 30 = 661
19 prisonniers afghans ont été libérés vendredi 21 mars du camp de Guantanamo et ont été acheminés à Bagram, la base aérienne US près de Kaboul qui sert aussi de centre de détention. Dimanche, une trentaine de nouveaux prisonniers ont été transférés de Bagram à Guantanamo. On ignore leurs nationalités. Désormais, les prisonniers de Guantanamo sont 661.
22/03/03 - 23ème tentative de suicide
Un prisonnier a fait une nouvelle tentative de suicide par pendaison tôt dans la journée du mercredi 19 mars, ce qui porte le nombre de tentatives de suicide parmi les prisonniers de Guantanamo à 23 depuis janvier 2002. Le prisonnier, qui avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide, a été examiné à l'infirmerie du camp puis ramené dans sa cellule. Selon les autorités du camp de détention, 80 prisonniers sont actuellement traités pour "troubles mentaux", dont 60% reçoivent des médicaments.

21/03/03 - Témoignages sur la torture à Bagram
Si on ignore encore tout des méthodes utilisées par les services US pour interroger les prisonniers de Guantanamo, des informations commencent à filtrer sur celles utilisées à Bagram. Il n'y a aucune raison de penser qu'il en aille autrement à Guantanamo. Le Monde du 15 mars a publié le reportage de Françoise Chipaux, son envoyée spéciale à Peshawar, qui a pu rencontrer deux anciens prisonniers de Bagram. (Voir plus haut)


Ces informations sont publiées par le site <http://quibla.stcom.net/>


ASCENSEUR POUR L'ÉCHAFAUD


"Terror boss" moves up ladder as U.S. sees fit

 
By Debra Pickett

 
A month after the Sept. 11 attacks, President Bush released a list of the world's most-wanted terrorists. There were 22 names on it. Khalid Shaikh Mohammed was No. 22. And the list wasn't alphabetical.
But, sometime between then and early Saturday morning, when Mohammed was captured in Pakistan, the U.S. government identified Mohammed as the mastermind behind the al-Qaida plot.
Osama bin Laden, we're now told, is pretty much a figurehead: It's Mohammed who made things happen. Over the past 2-1/2 years, he's climbed from last place to a photo finish for No. 1 on the most-wanted list. The cynical view on this is that Mohammed is still the relatively small fish we were first told he was, but the news of his arrest is being hyped because the Bush administration needs a victory in the war on terrorism before going to war in Iraq.
The merely skeptical view is that we are clueless about how al-Qaida really works. When Mohammed's name first made international news, he was described as an accomplice to Ramzi Yousef, the convicted mastermind behind the first World Trade Center bombing, in 1993. In retrospect, that might have been Mohammed's stint in the terrorist-mastermind internship program.
In the first intelligence reports following the 2001 attacks, Mohammed was named as an "al-Qaida operative," a couple of levels down the organizational chart from bin Laden's top deputy, Egyptian doctor Ayman Zawahiri, al-Qaida military commander Mohammed Atef and security chief Saif al-Adil. Those were the big fish.
Mohammed's name came up again when officials began to speculate about how al-Qaida might be reorganizing in the wake of the U.S.-led war in Afghanistan. With bin Laden apparently on the run, and periodically presumed to be dead, it seemed to make sense that an operational guy, with a lower profile, might step in to run things. Mohammed seemed to be that guy. He was described as "al-Qaida's engineer," a nerdy, uncharismatic sort, a middle manager who'd probably never get the key to the executive washroom, no matter how much he sucked up to the boss.
Then, in the summer of 2002, things started to change. News reports quoted U.S. officials as saying that Mohammed was like the "Forrest Gump of al-Qaida." His name and fingerprints seemed to be everywhere. He'd been involved in all of al-Qaida's major attacks. But no one had noticed. The class nerd has a way of fading into the background.
Around the same time, the government started to release intelligence information it had gathered from "various sources," which, we all understood, included alleged al-Qaida members being held at Guantanamo Bay and other, undisclosed, locations. Abu Zubeida, who was described as a top bin Laden lieutenant when he was captured in Pakistan last year, is widely assumed to be one of those sources. He's apparently the first person to have told U.S. officials that Mohammed was the mastermind behind the Sept. 11 attacks.
Here in Illinois, we've learned a little something about the reliability of jailhouse witnesses. It's not clear that U.S. intelligence officers have come to the same understanding. Soon after their first interrogations of Zubeida, the government offered a $25 million reward for Mohammed's capture.
Forrest Gump had become an official terrorist mastermind. For the first time in his long al-Qaida career, he appeared on al-Jazeera TV, the CNN of the Arab world. His bosses were nowhere to be found. Mohammed had replaced bin Laden as the face of al-Qaida. He'd also replaced the Rev. Jesse Jackson as the world's most famous North Carolina Agricultural & Technical State University alumnus.
Mohammed's star fell, briefly, when a raid in Karachi, Pakistan, last September netted Ramzi bin al-Shibh. When we captured him, President Bush announced that bin al-Shibh was "one of the chief planners and organizers" of the Sept. 11 attacks. Then, like Zubeida before him, this alleged big shot apparently told intelligence officers that no, he wasn't very important within al-Qaida; it was really Mohammed they wanted.
Now, we have him. But no one seems to be breathing any great sighs of relief. We don't feel any safer. We're just waiting for the next revision to the most-wanted list. It seems that every time we capture one of these guys, we insist that he's the one we wanted all along. Then, he points a finger at Khalid Shaikh Mohammed. So you have to wonder who Mohammed himself will blame.
A cynic might guess that he'd modestly decline to take credit and, instead, tell us, finally, who was truly responsible for the Sept. 11 attacks: Saddam Hussein.

Chicago-Sun Times, 4 mars 2003.

<http://www.suntimes.com/output/pickett/cst-nws-pickett04.html>


LA MONNAIE DE LA PIÈCE ?

Nombreuses sont les protestations parues un peu partout contre les indignations vertueuses dont fut saisi Bouche d'égout, le rat antiterroriste, quand il vit que les Irakiens osaient violer les conventions de Genève protégeant les prisonniers de guerre en montrant les images des Américains capturés par les combattants irakiens. Là franchement, le bouche d'égout, il aurait pas dû parce que c'est trop facile de lui renvoyer à la figure la liste de toutes les conventions internationales que les Américains et leurs toutous anglais ont violées sciemment, contre l'avis de tout le monde, depuis quelques semaines, en agressant délibérément un état souverain sans lui avoir préalablement déclaré la guerre. Et puis, évidemment, c'est une excellente occasion pour tous les hommes de bonne volonté de rappeler au bon souvenir de ce nouveau-con que tous les jours, depuis janvier 2003, il est personnellement et directement responsable des mauvais traitement inqualifiables infligés aux prisonniers qu'il fait garder à Guantanamo et qu'il traite à peu près comme des animaux: l'indignation de la presse l'a apparamment surpris (comme la résistance irakienne et le vent de sable), le nouveau-con, et il n'en parle plus (il est vrai qu'il a d'autres soucis, le nouveau-con).

Hypocrites of America crying foul!
 
Paul Routledge

 
NOTHING more clearly illustrates the cruel hypocrisy of America's war against Iraq than Washington's reaction to the news that GIs have been captured. Defence Secretary Donald Rumsfeld screamed "Geneva Convention! Geneva Convention!" at the Iraqis for showing footage of US soldiers taken on the battlefield. He thundered that the film was "video propaganda" which violated their rights as prisoners of war under international law.
How two-faced can you get?
Rumsfeld is the warmonger who ignored international legalities when the UN refused to back the invasion of Iraq. And he ruled that PoWs captured by the Americans in Afghanistan more than a year ago have NO rights, and can be caged like animals at Camp X-Ray in Guantanamo, Cuba.
Footage of 300 PoWs airlifted out of Kabul -- with bags over their heads and chains on every conceivable part of their body -- was jubilantly shown on American TV. The pictures were posted on the Pentagon's website. That was OK. That was broadcast to satisfy the understandable American desire for revenge for the attack on the Twin Towers. Yet, it is not OK for Saddam Hussein to take a leaf out of the Yankee book. When he does, he is "evil, evil" and his actions are an outrage.
But 18 months on, the Pentagon's PoWs -- including nine Britons -- are held as hostages in Camp X-Ray with no access to lawyers or diplomatic representation. Tony Blair connived in their unlawful treatment, as last night he joined the chorus of condemnation of the Al Jazeera film. At least the relatives of Edgar from Texas and James Reilly from New York know where their loved ones are. At least they can hope for their release as part of any deal to end hostilities. The families of the lost legion of Camp X-Ray have no such hope. Only the expectation that the Pentagon will keep their loved ones in barbaric conditions, in clear defiance of the Geneva Convention -- until they rot.
Of course, what Saddam is doing is inhuman and degrading. The Geneva Convention forbids the deliberate humiliation of PoWs. It is typical of his merciless nature and he is wrong to do it. But two wrongs do not make a right, particularly in the moral maze of this war. The Americans cannot go round screaming "breach of convention" when it happens to their own, while they humiliate prisoners of the Afghan war on a daily basis.

Mar 24 2003

<http://www.mirror.co.uk/news/allnews/ page.cfm?objectid=12770615&method=full&siteid=50143>


VIEILLE TRICHERIE AMÉRICAINE


La convention de Genève?

Paul Krupp
 
Ces jours-ci, des images pénibles provenant d'une source irakienne ont été diffusées sur les chaînes de télévision nationales; il s'agissait des corps de soldats américains tués et aussi de prisonniers américains qui s'étaient rendus aux troupes irakiennes, et qui déclinaient, devant les caméras, leur identité complète.
George Bouche le jeune est ensuite apparu sur les écrans, exigeant que ces prisonniers américains fussent traités conformément à la convention de Genève. Halte-là, M. Bouche le jeune! Vous avez entendu parler de la seconde guerre mondiale? Un million et demi de prisonniers de guerre allemands sont morts dans des camps américains en plein air, qui étaient sous l'autorité du général Dwight Eisenhower, et ce, après la fin de la guerre, en 1945. Eisenhower les a assassinés d'un trait de plume en les faisant passer du statut de "prisonnier de guerre" à celui de "personnel désarmé", c'est-à-dire n'entrant pas dans le cadre de la convention de Genève. Ces prisonniers de guerre allemands sont morts de façon atroce: conditions sanitaires atroces, pas d'installations sanitaires, pas de protection contre les éléments, famine et absence de soins médicaux sont venus à bout de ces malheureux Allemands. (James Bacque, Other Losses, Publishing Co. Canada, 1989, ISBN 0-7737-2269-6)
 

Rules of Geneva-Conventions?

 
By Paul Krupp

 
Recently some disturbing footage from Iraqi sources was shown on national TV, the bodies of fallen American GIs. Also, some American prisoners, who surrendered to Iraqi fighting units, stating their name, rank and serial number.
After that, George Bush jr. came on TV, demanding treatment of these American prisoners according to the Geneva Convention. HALLO! Mr. Bush jr., remember WW II? Approx. 1.5 mill. German POWs died in the open-air US camps in Germany under the command of general Dwight D. Eisenhower, after the war ended in 1945. Eisenhower murdered them at the stroke of a pen by changing the prisoner's status from POW to DP (disarmed personnel) not covered under the Geneva convention. These German prisoners died a horrible death. Unsanitary conditions, no sanitary installations, no protection from the elements, starvation and no health care "murdered" these unfortunate German souls. (Other Losses, James Bacque, Stoddart Publishing Co. Canada, 1989, ISBN 0-7737-2269-6) [....]


BOUBOUCHE A PEUR DES FRITES


Compétence universelle: Bruxelles cherche à éviter la mise en cause de M. Bush

 
Les partis politiques belges se livraient, mardi 25 mars, à d'intenses négociations pour amender la loi dite "de compétence universelle", afin notamment d'éviter qu'elle soit utilisée contre le président George W. Bush pour la guerre qu'il vient de déclencher en Irak. [Pourquoi "éviter" alors que justement le sentiment de la justice a besoin, plus que jamais, de ce genre de loi ? ]
"Je m'attends à ce qu'il y ait, d'un jour à l'autre, une plainte en Belgique contre le président (George W.) Bush" sur la base de cette loi, a déclaré le président de la Chambre des représentants (Chambre basse du Parlement belge), le libéral flamand Herman De Croo.
Plusieurs responsables politiques se sont réunis, en matinée, dans le bureau du premier ministre, Guy Verhofstadt, pour tenter d'arracher un accord entre les partis de la coalition au pouvoir (libéraux, socialistes, écologistes), a-t-on indiqué de sources parlementaires.
La loi dite "de compétence universelle" permet aux tribunaux belges de juger les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l'humanité ou génocide quels que soient l'endroit où ils ont été commis, la nationalité de leurs auteurs présumés ou celle de leurs victimes. Il y a une semaine, sept familles irakiennes l'ont invoquée pour déposer plainte contre l'ancien président des Etats-Unis, George Bush, et contre d'autres dirigeants américains, dont l'actuel secrétaire d'Etat, Colin Powell. Ils les accusent d'être responsables du bombardement d'un abri civil ayant fait quelque 400 victimes à Bagdad durant la guerre du Golfe en 1991.
Les Etats-Unis, par la voix notamment de M. Powell, avaient vivement protesté. Les relations sont déjà très tendues entre les Etats-Unis et la Belgique, qui s'est fermement rangée aux côtés de la France et de l'Allemagne pour rejeter la stratégie américaine dans la crise irakienne.
La mise en cause du premier ministre israélien, Ariel Sharon, en vertu de la même loi, pour sa responsabilité présumée dans les massacres commis en 1982 au Liban dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, avait déjà suscité de vives protestations de l'Etat hébreu et mis dans l'embarras la diplomatie belge.
Pour François-Xavier de Donnea, un des principaux dirigeants de la région Bruxelles, ce type de plaintes risque de "remettre en question le rôle de Bruxelles en tant que siège d'institutions internationales" telles que l'OTAN et l'Union européenne. Les conséquences seraient encore "beaucoup plus sérieuses si une plainte était déposée contre le président des Etats-Unis en exercice", assure pour sa part M. De Croo.
A une semaine de la dissolution du Parlement belge et à deux mois des élections législatives, tous les partis de la majorité au pouvoir sont désormais d'accord pour introduire un "critère de rattachement" avec la Belgique, a-t-on appris de sources parlementaires. Lorsque les faits se sont produits en Belgique, que le plaignant est détenteur de la nationalité belge ou lorsqu'il a séjourné légalement au moins trois ans en Belgique, la loi continuerait à s'appliquer sans changement, a-t-on expliqué.
En revanche, des divisions subsistaient mardi entre les partis de la majorité sur l'attitude à adopter lorsque ce lien est inexistant. Les libéraux, rejoints par les socialistes néerlandophones, souhaitent que soit instauré dans ce cas un "filtre diplomatique", laissant la possibilité au gouvernement de se saisir d'une plainte et de la renvoyer vers le pays où les faits ont été commis, "à condition qu'il soit démocratique", ont indiqué des parlementaires. Mais les socialistes francophones et les écologistes, qui semblent craindre que la loi ne soit dénaturée, ont réservé leur réponse.

Avec AFP. LEMONDE.FR | 25.03.03





3 - L'IRAK DES MARAIS


 


Au troisième jour de la guerre, Boubouche a dit: «La guerre durera plus longtemps que prévu.» Prévu par qui ? par lui, un crétin notoire ("nouveau-con"). «La guerre contre l'Irak durera peut-être plus longtemps que prévu et l'établissement d'un régime démocratique dans ce pays demandera un engagement américain à long terme», a affirmé samedi le président George W. Bush. «Une campagne militaire sur un terrain ardu pourrait être plus longue et plus difficile que certains l'ont prévu», a déclaré le président américain lors de son allocution radiodiffusée hebdomadaire. "Aider les Irakiens à créer un pays uni, stable et libre demandera aussi notre engagement à long terme. Mais quoiqu'il nous soit demandé, nous remplirons les devoirs que nous avons acceptés», a affirmé M. Bush.


QUE FAIT LA POLICE ?


Fermiamo i delinquenti USA!

 
Alberto B. Mariantoni

 
Esultiamo, gente! Rallegriamoci Dopo quasi sessant'anni di parodia disneylandiana della storia o, se preferite, di favole, documenti ed immagini sulla "supremazia delle regole del Diritto internazionale"; sul "ripudio della guerra come strumento di soluzione per le controversie tra gli Stati"; sul "diritto dei Popoli a disporre della propria libertà, indipendenza autodeterminazione e sovranità"; sul "rifiuto dell'ingerenza negli affari interni dei diversi Paesi del mondo", si ritorna alla "Legge della giungla"!
In altre parole, si ritorna alla "Legge del più forte", del "più arrogante" e del "più prepotente". Si ritorna alla "legge" dell'Amerika di sempre: quella, per intenderci, degli spacconi di Tucson o dei pistolero di Tombstone" dei duelli all'Ok Corral, delle rapine alle banche, delle imboscate alle diligenze, degli stermini di Pellerossa, nonché delle angherie, dei soprusi e delle prevaricazioni nei confronti dei più deboli o della violenza per la violenza a scopo di lucro Il tutto, naturalmente, sotto l'occhio vigile e "disinteressato" del proverbiale e subornato sceriffo del West, con la celeberrima e brillante stella a sei punte!
L'opinione dell'Assemblea generale e del Consiglio di Sicurezza dell'ONU? Le norme del Diritto internazionale? Le prese di posizione del Vaticano, della Francia, della Germania, della Russia e della Cina contro la guerra preventiva all'Iraq? La volontà di milioni e milioni di persone che ogni giorno, nel mondo, manifestano la loro opposizione all'ormai imminente intervento armato americano e britannico contro Baghdad? "Bazzecole", "banalità" "Dettagli" che non contano!
 
"Quando si tratta di garantire la nostra sicurezza ha ultimamente dichiarato il pagliaccio ipermediatizzato di Washington - "non dobbiamo chiedere permessi a nessuno"!
Per tutti gli "altri", però quegli Stati, cioè, che, per una ragione o per un'altra, non sono in sintonia con le mire espansioniste ed imperialiste dell'attuale Bill il Kid della Casa Bianca il "permesso", resta d'obbligo! Magari, pure per respirare
Primo tra tutti, l'Iraq il cui solo "delitto", in questo momento - pur non rappresentando nessuna minaccia o provocazione per nessuno sarebbe semplicemente quello di non "volere disarmare" completamente, in una situazione d'assedio e d'incombente invasione militare voluta e perpetrata ai suoi danni dalla prima Superpotenza nucleare, biologica, batteriologica e chimica del mondo: gli Stati Uniti d'America.
Vigliacchi e maramaldi come sono - e sono sempre stati - gli obesi e buffoneschi "Warriors" d'oltre Atlantico, per realizzare le loro tradizionali "liberazioni", preferisco ogni volta attaccarsi (dopo gli immancabili e terroristici bombardamenti a tappeto sulle città!) agli eserciti disarmati ed alle popolazioni indifese, piuttosto che dovere in qualche modo rischiare un qualsiasi corpo a corpo virile con i loro avversari e, di conseguenza, una qualunque goccia del loro sangue, quasi sicuramente, già AIDSsizzato.
Il loro leggendario e spezzante "eroismo" (escluso quello dei film di Hollywood, proiettati in technicolor e cinemascope), lo abbiamo già visto tra il 1942 ed il 1945 - in Africa del Nord, in Europa, nel Pacifico, in Giappone; negli anni successivi, in Corea, nel Viet-Nam, in Cambogia, in Iran, a Grenada, a Panama, in Libia, in Libano, in Somalia, in Iraq; e più recentemente, in Bosnia, in Serbia, nel Kossovo ed in Afghanistan: quello, cioè, dei delinquenti di professione!
Non dimentichiamo, infatti, che quei volgari e prezzolati gangster, per soddisfare gli sporchi interessi dell'apparato militaro-industriale del loro Paese, sono capaci - senza il benché minimo stato d'animo - di qualunque nefandezza!
Inutile, riparlare di Gorla, di Montecassino, di Roma, di Genova, di Milano, di Torino, di Dresda, d'Amburgo, di Hiroshima, di Nagasaki. Superfluo, rievocare le stragi d'innocenti nel Nord-Corea, i milioni di morti del Viet-Nam e della Cambogia, quelli dell'America Latina o dell'Africa. Pleonastico, ricordare i colpi di Stato, le "covered missions" e gli abominevoli massacri perpetuati dai suddetti criminali nei diversi Paesi del mondo, negli ultimi 200 anni.
Domani, purtroppo, in Iraq saremo ancora costretti ad assistere al medesimo scenario
Allora, una buona volta, vogliamo tentare o no di fermarli, questi delinquenti?

 

UN CAS DE SOCIOPATHIE


Communiqué


Ce jeudi 20 mars 2003, à 3 h. 32 du matin, le complexe militaro-industriel américain dont George W. Bush, sociopathe et faible d'esprit notoire, est aujourd'hui le porte-parole, a engagé de manière unilatérale contre la nation et le peuple irakiens une guerre aussi lâche que monstrueuse, que rien -- hormis sa volonté de dominer le monde -- ne saurait justifier. Cette agression criminelle en annonce d'autres. Elle marque officiellement la fin du droit international. Elle met l'actuel gouvernement américain au ban de l'humanité. A compter de ce jeudi 20 mars, à 3 h. 32 du matin, tout acte de représailles visant dans le monde les intérêts américains ainsi que le personnel militaire, politique, diplomatique et administratif américain, en quelque endroit qu'il se produise, quelle qu'en soit l'ampleur ou l'étendue, quels qu'en soient les moyens, quelles qu'en soient les circonstances, est désormais à la fois légitime et nécessaire.
Paris, le 20 mars 2003

Alain de Benoist


Communiqué (suite) et mise au point
J'ai adressé hier à un petit nombre de correspondants un communiqué condamnant avec force l'abominable agression américaine contre le peuple irakien. Certaines réactions à ce communiqué font apparaître une équivoque que je souhaite dissiper.
En déclarant légitime et nécessaire tout acte de représailles visant dans le monde les intérêts américains, ainsi que le personnel politico-militaire américain, je faisais allusion, trop rapidement sans doute, à toutes les actions possibles qui pourraient permettre de porter atteinte à l'hégémonisme américain, de nuire à ses intérêts comme à ceux de ses représentants, bref de répondre aux prétentions agressives d'une hyperpuissance qui a aujourd'hui délibérément choisi de faire primer la force pure sur le droit.
Il n'était évidemment pas question pour moi de paraître cautionner des actions terroristes, dont le principe est toujours condamnable, surtout lorsqu'elles frappent des populations civiles.
Je demande à ceux qui ont pris l'initiative de relayer mon communiqué de relayer également cette mise au point.
Paris, le 21 mars 2003
Alain de Benoist


SALE GUERRE


Nous devons absolument refuser cette sale guerre

qui se prépare en notre nom


Par Ginette Hess-Skandrani

 
Le peuple irakien, dans toute sa diversité, sera comme lors de la première guerre du Golfe, la première victime. Sous un embargo drastique depuis plus de douze ans, exclu de la communauté des peuples, isolé, irradié par des bombes à uranium appauvri, affamé, ce peuple mérite notre soutien total. Lorsqu'on nous rétorque: "Mais Saddam Hussein est un dictateur, il faut le dégommer", nous répondons: "D'abord il n'est pas le seul. Il y en a partout ailleurs et pas seulement dans le monde arabe. Ceux qui veulent donner des leçons de démocratie aux autres, surtout les USA, ont toujours soutenu les dictatures qui leur étaient favorables (Chili, Argentine, Arabie Saoudite, Pakistan etc.) Et puis, personne de sensé n'a jamais pensé instaurer la démocratie à coup de bombes.
D'ailleurs Saddam Hussein a été pendant un certain temps le dictateur chéri de l'Occident, celui qui défendait la laïcité et nos valeurs face à l'Iran islamiste. Nous l'avons armé, nous avons fermé les yeux lorsque le pouvoir irakien se débarrassait de ses opposants communistes, islamistes, chiites ou Kurdes. Puis quand il a voulu sa part de gâteau, lui qui avait fidèlement servi les USA et leurs alliés, ils ont monté une coalition pour soi-disant libérer le Koweït. Nous savions, dès le départ que ces fameux alliés voulaient surtout protéger l'entité sioniste et donner une leçon à la résistance palestinienne qui commençait avec l'Intifada à acquérir une certaine notoriété, tout en régulant le marché du pétrole au profit des compagnies américaines.

L'impérialisme capitalo-énergétique des Etats-Unis
Contrôler le pays qui dispose des premières réserves mondiales du pétrole tel est toujours l'objectif de l'administration Bush justifiant ainsi une intervention militaire de grande ampleur contre l'Irak (qu'il annonce comme préventive). Déjà leur intervention musclée en Afghanistan a causé de nombreuses victimes civiles et laissé le pays dans un chaos total. Les Afghans sont plus démunis qu'avant et toujours aussi divisés. La démocratie à l'américaine n'a favorisé que les collabos.
Et malgré tout, le Cow-boy qui dirige la Maison blanche ne cesse de répéter que l'Amérique est le seul modèle de progrès humain que doit se donner l'humanité. Il se prend pour un Dieu fanatique, considérant qu'il doit exporter le bien y compris à coup de canons. Nous devons dénoncer ce modèle conquérant, qui est d'ailleurs tout à fait inhumain et exclusif et ne convient en aucune façon aux autres peuples de la planète.
D'ailleurs, les expériences passées et présentes ont toujours prouvé que ceux qui veulent imposer leur mode de pensée aux autres finissent dans les poubelles de l'Histoire (Hitler, Staline etc.). Il nous fait tout un cinéma sur la recherche des armes de destruction massive que l'Irak posséderait encore. Cela n'est qu'un prétexte qui ne trompe personne. Le pays le plus armé du monde, celui qui s'est le plus servi de ces armes diaboliques, tout en dénonçant ceux qui voudraient l'imiter, n'a pas de leçon de morale à donner aux autres.
Hiroshima et Nagasaki, les défoliants utilisés au Vietnam, l'uranium appauvri irradiant l'Irak, la Serbie et l'Afghanistan restent dans nos mémoires Nous ne pouvons accepter la comparaison Bush-Saddam: même combat, que certaines organisations mettent en avant. Le premier veut conquérir la planète, le deuxième ne cherche qu'à domestiquer son peuple. Nous avons dénoncé les atteintes aux droits de l'homme du président irakien lorsque tous les Occidentaux le soutenaient, nous devons aujourd'hui unir nos forces pour dénoncer l'arrogance et le fanatisme US. Aucune comparaison n'est possible. A la veille de cette nouvelle guerre impérialiste, il s'agit bien d'être à côté du peuple irakien et d'empêcher cette agression qui ne ferait qu'achever la destruction de l'Irak, berceau de l'une des civilisations les plus prestigieuses du monde.
Nous savons que les USA veulent se débarrasser de Saddam Hussein afin de mettre à sa place un pouvoir pro-américain et de remodeler à leur aise le Moyen-Orient au nom de leurs intérêts énergétiques. Ils veulent contrôler le marché et s'en servir comme moyen de pression politico-économique contre l'Europe, la Russie et la Chine, eux aussi grands consommateurs de pétrole.

Le centre d'intérêt sioniste
L'autre centre d'intérêt de cette guerre, c'est de permettre à l'entité sioniste de poursuivre sa colonisation des terres palestiniennes tout en évitant la contestation des autochtones, déclarés terroristes dès qu'ils montrent une velléité de résistance. L'Etat sioniste pousse à cette guerre, l'Irak étant un des rares pays arabes avec la Libye, à n'avoir jamais fait de compromis avec les sionistes. Qui donc s'inquiète aujourd'hui des armes de destruction massive: nucléaires, chimiques ou biologiques que détient Israël, qui est tout à fait capable de s'en servir, et qui tient de ce fait, en otage l'ensemble des peuples de la région ? On ne nous fera jamais croire qu'il y a des armes plus démocratiques que d'autres. Nous devons absolument lancer une campagne pour le désarmement de l'entité sioniste.

SADDAM EST-IL PROPHéTE ?
La défunte Revue d'histoire révisionniste (R.H.R., BP 122, 92704 Colombes), dans sa quatrième livraison (février-avril 1991, 206 pages, 9 euros) avait été seule en France à publier le texte de la lettre que M. Tarik Aziz, ministre des affaires étrangères d'Irak de l'époque, avait adressée à tous les ministres des affaires étrangères du monde entier, lettre passée sous silence dans la plupart des pays. Les circonstances d'alors étaient à peu près les mêmes que celles d'aujourd'hui et il nous semble plus qu'intéressant de reprendre ici deux extraits prophétiques de cette lettre:

(...) En février 1990, le président Saddam Hussein a parlé au sommet d'Amman pour mettre en garde contre la présence de la flotte américaine dans le golfe Arabe alors que la guerre Iran-Irak s'est terminée. Il a dit : "... Si les Etats-Unis restent dans le Golfe, c'est que le Golfe est devenu, de par l'évolution de la politique internationale et des prévisions du marché pétrolier, de par le besoin croissant en matière de pétrole aux Etats-Unis, en Europe, au Japon, en Europe de l'Est et probablement en Union soviétique, le point le plus important de cette région, voire du monde. L'Etat qui, à travers le golfe Arabe et son pétrole, aura la plus grande influence dans la région, garantira sa suprématie de grande puissance sans égale pour lui disputer la place. Ceci veut dire que la région du golfe Arabe sera soumise à la volonté américaine si les habitants du Golfe et avec eux tous les Arabes n'y prennent pas garde. En cas de mégarde, et si cette faiblesse persiste, la situation pourrait évoluer jusqu'au point où les Etats-Unis détermineront même la quantité de pétrole et de gaz produite par chaque pays, la quantité vendue à tel ou tel autre pays du monde, ainsi que le prix de ces produits qui sera fixé selon les intérêts américains aux dépens de ceux des autres ..."


ISRAEL FABRIQUE DES FAUX POUR AMENER LA GUERRE


Senator Seeks FBI Probe of Iraq Documents

Investigation sought over faked administration documents on Iraq

 
Washington-- The top Democrat on the Senate Intelligence Committee asked the FBI on Friday to investigate forged documents the Bush administration used as evidence against Saddam Hussein and his military ambitions in Iraq. Sen. Jay Rockefeller of West Virginia said he was uneasy about a possible campaign to deceive the public about the status of Iraq's nuclear program.
An investigation should "at a minimum help to allay any concerns" that the government was involved in the creation of the documents to build support for administration policies, Rockefeller wrote in a letter to FBI Director Robert Mueller. Secretary of State Colin Powell has denied the U.S. government had any hand in creating the false documents.
"It came from other sources," Powell told a House committee Thursday. "We were aware of this piece of evidence, and it was provided in good faith to the inspectors." FBI dodges comment
Rockefeller asked the FBI to determine the source of the documents, the sophistication of the forgeries, the motivation of those responsible, why intelligence agencies didn't recognize them as forgeries and whether they are part of a larger disinformation campaign. The FBI did not immediately respond to a request for comment.
The documents indicated that Iraq tried to buy uranium from Niger, the West African nation that is the third-largest producer of mined uranium, Niger's largest export. The documents had been provided to U.S. officials by a third country, which has not been identified. [Ces pauvres nouilles n'ont pas le courage de dire que c'est Israël, alors que tout le monde le sait. ]
A U.S. government official, who spoke on the condition of anonymity, said it was unclear who first created the documents. The official said American suspicions remain about an Iraq-Niger uranium connection because of other, still-credible evidence that the official refused to specify. In December, the State Department used the information to support its case that Iraq was lying about its weapons programs. But on March 7, Mohammed ElBaradei, head of the International Atomic Energy Agency, told the U.N. Security Council that the documents were forgeries.

Deception campaign by "foreign government' suspected

Rockefeller said U.S. worries about Iraqi nuclear weapons were not based primarily on the documents, but "there is a possibility that the fabrication of these documents may be part of a larger deception campaign aimed at manipulating public opinion and foreign policy regarding Iraq."
At a House Appropriations subcommittee hearing Thursday, Powell said the State Department had not participated "any way in any falsification."
Rep. David Obey of Wisconsin, the committee's top Democrat, noted a Washington Post report that said a foreign government might have been conducting a deception campaign to win support for military action against Iraq. When Obey asked Powell if he could say which country that was, Powell replied, "I can't with confidence." [Quel faux derche ce Powell, c'est le type même du dégonflé. ]
The Niger documents marked the second time that ElBaradei has challenged evidence presented by the United States meant to illustrate Iraq's nuclear weapons program. He also rejected the U.S. position that aluminum tubes imported by Iraq were intended to make nuclear bombs. ElBaradei has said his inspectors have found no evidence that Saddam has revived its nuclear weapons program.

Associated Press, Friday, March 14, 2003.


LE DERNIER QUI SORT FERME LE GAZ


Britain's dirty secret


 
David Leigh and John Hooper

 
A chemical plant which the US says is a key component in Iraq's chemical warfare arsenal was secretly built by Britain in 1985 behind the backs of the Americans, the Guardian can disclose. Documents show British ministers knew at the time that the £14m plant, called Falluja 2, was likely to be used for mustard and nerve gas production.
Senior officials recorded in writing that Saddam Hussein was actively gassing his opponents and that there was a "strong possibility" that the chlorine plant was intended by the Iraqis to make mustard gas. At the time, Saddam was known to be gassing Iranian troops in their thousands in the Iran-Iraq war.
But ministers in the then Thatcher government none the less secretly gave financial backing to the British company involved, Uhde Ltd, through insurance guarantees. Paul Channon, then trade minister, concealed the existence of the chlorine plant contract from the US administration, which was pressing for controls on such exports.
He also instructed the export credit guarantee department (ECGD) to keep details of the deal secret from the public. The papers show that Mr Channon rejected a strong plea from a Foreign Office minister, Richard Luce, that the deal would ruin Britain's image in the world if news got out: "I consider it essential everything possible be done to oppose the proposed sale and to deny the company concerned ECGD cover".
The Ministry of Defence also weighed in, warning that it could be used to make chemical weapons. But Mr Channon, in line with Mrs Thatcher's policy of propping up the dictator, said: "A ban would do our other trade prospects in Iraq no good".
The British taxpayer was even forced to write a compensation cheque for £300,000 to the German-owned company after final checks on the plant, completed in May 1990, were interrupted by the outbreak of the Gulf war. The Falluja 2 chlorine plant, 50 miles outside Baghdad, near the Habbaniya airbase, has been pinpointed by the US as an example of a factory rebuilt by Saddam to regain his chemical warfare capability. Last month it featured in Colin Powell's dossier of reasons why the world should go to war against Iraq, which was presented to the UN security council.
Spy satellite pictures of Falluja 2 identifying it as a chemical weapons site were earlier published by the CIA, and a report by Britain's joint intelligence committee, published with Tony Blair's imprimatur last September, also focused on Falluja 2 as a rebuilt plant "formerly associated with the chemical warfare programme".
UN weapons inspectors toured the Falluja 2 plant last December and Hans Blix, the chief inspector, reported to the security council that the chemical equipment there might have to be destroyed. But until now, the secret of Britain's knowing role in Falluja's construction has remained hidden.
Last night, Uhde Ltd's parent company in Dortmund, Germany, issued a statement confirming that their then UK subsidiary had built Falluja 2 for Iraq's chemical weapons procurement agency, the State Enterprise for Pesticide Production. A company spokesman said: "This was a normal plant for the production of chlorine and caustic soda. It could not produce other products".
The British government's intelligence at the time, as shown in the documents, was that Iraq, which was having increasing difficulty in obtaining precursor chemicals on the legitimate market, intended to use the chlorine as a feedstock to manufacture such chemicals as epichlorohydrin and phosphorous trichloride. These in turn were used to make mustard gas and nerve agents.
Paul Channon, since ennobled as Lord Kelvedon, was last night holidaying on the Caribbean island of Mustique. He issued a statement through his secretary, who said: "He can't object to the story. So he's got no comment."

The Guardian, 6 mars 2003.


SAINTE ALLIANCE ?


A Bush-Sharon doctrine?



Arnaud de Borchgrave

 
Israel is asking the U.S. for $4 billion in additional military assistance -- in addition, that is, to the just under $3 billion a year a year it receives automatically -- plus $8 billion in commercial-loan guarantees. The $12 billion question about the $15 billion grant-and-loan package is "What is the quid pro quo?" Is it tied to a permanent solution to the Israeli-Palestinian conundrum? The beginning of a dismantlement of 145 Israeli settlements in Gaza and the West Bank? A freeze on new settlements? A timetable, however vague, for the establishment of a Palestinian state within five years?
None of the above. The strategic objectives of the U.S. and Israel in the Middle East have gradually merged into a now cohesive Bush-Sharon Doctrine. But this gets lost in the deafening cacophony of talking heads playing armchair generals in the coming war to change regimes in Baghdad.
On Feb. 9, The Washington Post's Bob Kaiser finally broke through the sound barrier to document what has long been reported in encrypted diplomatic e-mails from foreign embassies to dozens of foreign governments: Washington's "Likudniks" -- Ariel Sharon's powerful backers in the Bush administration -- have been in charge of U.S. policy in the Middle East since President Bush was sworn into office.
In alliance with Evangelical Christians, these policy-makers include some of the most powerful players in the Bush administration. The course they plotted for Mr. Bush began with benign neglect of the Mideast peace process as Intifada II escalated. September 11 provided the impulse for a military campaign to consign Saddam Hussein to the dustbin of history.
Mr. Sharon provided the geopolitical ammo by convincing Mr. Bush that the war on Palestinian terrorism was identical to the global war on terror. Next came a campaign to convince U.S. public opinion that Saddam Hussein and Osama bin Laden were allies in their war against America. An alleged secret meeting in Prague in April 2001 between Mohamed Atta -- the lead suicide bomber on September 11 -- and an Iraqi intelligence agent got the ball rolling. Since then stories about the Saddam-al Qaeda nexus have become a cottage industry.
And when bin Laden himself, in his latest tape-recorded message made clear that Saddam is an "infidel" he had no use for, while urging Iraqis to become suicide bombers against American invaders, Secretary of State Powell quickly declared it to be another smoking gun.
Bin Laden clearly hopes to use a U.S. invasion of a Muslim country to recruit thousands more to his cause. But the Saddam-bin Laden nexus was barely Step One in the Bush-Sharon Doctrine. The strategic objective is the antithesis of Middle Eastern stability. The destabilization of "despotic regimes" comes next. In the Arab bowling alley, one ball aimed at Saddam is designed to achieve a 10-strike that would discombobulate authoritarian and/or despotic regimes in Iran, Syria, Saudi Arabia and the other Gulf Emirates and sheikhdoms.
The ultimate phase would see Israel surrounded by democratic regimes that would provide 5 million Israelis -- soon to be surrounded by 300 million Arabs -- with peace and security for at least a generation. A meritorious plan if it achieves all its objectives.
Close U.S. allies Jordan and Turkey were to form an axis along with Israel to weaken and "roll back" Syria. Turkey was the first Middle Eastern state to recognize Israel in 1949. In 1996, the two countries also signed a strategic partnership that allows the Israeli air force to train in Turkish air space.
The roots of the overall strategy can be traced to a paper published in 1996 by the Institute for Advanced Strategic and Political Studies, an Israeli think tank. The document was titled "A Clean Break: A New Strategy for Securing the Realm" and was designed as a political blueprint for the incoming government of Benjamin Netanyahu, a superhawk in the Israeli political aviary. The complete break with the past was to be a new strategy "based on an entirely new intellectual foundation, one that restores strategic initiative and provides the nation the room to engage every possible energy on rebuilding Zionism."
Israel, according to the 1996 paper, would "shape its strategic environment," beginning with the removal of Saddam Hussein and the restoration of the Hashemite monarchy in Baghdad. The Iraqi monarchy was overthrown in a military coup in 1958 when young King Faisal, a cousin of Jordan's late King Hussein, was assassinated.
Last year, Jordan's former Crown Prince Hassan shocked King Abdullah by failing to inform him he was journeying to London to attend a conference of exiled dissident Iraqi officers. Hassan speaks Hebrew and is known to be bitter over his removal as Crown Prince by his brother Hussein a few days before the king lost his battle to cancer.
The rebuilding of Zionism, as the paper urged, must at the same time abandon any thought of trading land for peace with the Arabs, which it described as "cultural, economic, political, diplomatic and military retreat."
The strategic roadmap -- which has been followed faithfully thus far by both Mr. Netanyahu and his successor Mr. Sharon -- called for the abandonment of the Oslo accords "under which Israel has no obligations if the PLO does not fulfill its obligations." Yasser Arafat blundered by obliging Israel.
"Our claim to the land [of the West Bank] -- to which we have clung for 2,000 years -- is legitimate and noble," the paper continued. "Only the unconditional acceptance by Arabs of our rights, especially in their territorial dimension, is a solid basis for the future."
For the strategy to succeed, the paper suggested, Israel would have to win broad American support for these new policies. And to ensure support in Washington, Mr. Netanyahu was advised to use "language familiar to the Americans by tapping into themes of past U.S. administrations during the Cold War, which apply as well to Israel."
Prominent American opinion-makers who are now senior members of the Bush administration participated in the discussions and the drafting that led to this 1996 blueprint. Prime Minister Sharon has flown to Washington seven times in two years to meet with Mr. Bush, more frequently than any other head of state or government.
Mr. Sharon quickly convinced a receptive and deeply religious Mr. Bush that Palestinian terrorism, al Qaeda and Saddam Hussein's weapons of mass destruction were part of a three-pronged offensive against the Judeo-Christian civilization.
The destabilization part of the strategy appears to be working. The Arab League seems to have reached a dead end. And it has no idea how to turn around. Arab states are the only ones in the world with living standards that have declined steadily for the past two decades. Even the richest one -- Saudi Arabia -- has fallen from per capita incomes of some $20,000 plus to $7,000 since 1983.
Saudi royals know they have to open up their private fiefdom to participatory democracy. Eight other Arab states are committed to political pluralism and market economies. How to keep politico-religious extremists from winning elections is now their common problem.
 
The Washington Times, 14 février 2003

<http://www.washtimes.com/commentary/20030214-98615336.htm>

Voir aussi, dans le même genre, "Bush and Sharon Nearly Identical On Mideast Policy", by Robert G. Kaiser, Washington Post, February 9, 2003.

<http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn?pagename=article&node=&contentId=A45652-2003Feb8&notFound=true>


LA GUERRE CHIMIQUE DES AMÉRICAINS


A People Betrayed

by John Pilger

 
Dr Al-Ali is a cancer specialist at Basra's hospital and a member of Britain's Royal College of Physicians. He has a neat moustache and a kindly, furrowed face. His starched white coat, like the collar of his shirt, is frayed. "Before the Gulf War, we had only three or four deaths in a month from cancer," he said. "Now it's 30 to 35 patients dying every month, and that's just in my department. That is a 12-fold increase in cancer mortality. Our studies indicate that 40 to 48 per cent of the population in this area will get cancer: in five years' time to begin with, then long afterwards. That's almost half the population.
"Most of my own family now have cancer, and we have no history of the disease. We don't know the precise source of the contamination, because we are not allowed to get the equipment to conduct a proper survey, or even test the excess level of radiation in our bodies. We strongly suspect depleted uranium, which was used by the Americans and British in the Gulf War right across the southern battlefields. Whatever the cause, it is like Chernobyl here; the genetic effects are new to us. "The mushrooms grow huge, and the fish in what was once a beautiful river are inedible. Even the grapes in my garden have mutated and can't be eaten."
Along the corridor, I met Dr Ginan Ghalib Hassen, a paediatrician. At another time, she might have been described as an effervescent personality; now she, too, has a melancholy expression that does not change; it is the face of Iraq. "This is Ali Raffa Asswadi," she said, stopping to take the hand of a wasted boy I guessed to be about four years old. "He is nine. He has leukaemia. Now we can't treat him. Only some of the drugs are available. We get drugs for two or three weeks, and then they stop when the shipments stop. Unless you continue a course, the treatment is useless. We can't even give blood transfusions, because there are not enough blood bags."
Dr Hassen keeps a photo album of the children she is trying to save and those she has been unable to save. "This is Talum Saleh," she said, turning to a photograph of a boy in a blue pullover and with sparkling eyes. "He is five-and-a-half years old. This is a case of Hodgkin's disease. Normally a patient with Hodgkin's can expect to live and the cure can be 95 per cent. But if the drugs are not available, complications set in, and death follows. This boy had a beautiful nature. He died."
I said, "As we were walking, I noticed you stop and put your face to the wall." "Yes, I was emotional ... I am a doctor; I am not supposed to cry, but I cry every day, because this is torture. These children could live; they could live and grow up; and when you see your son and daughter in front of you, dying, what happens to you?" I said, "What do you say to those in the West who deny the connection between depleted uranium and the deformities of these children?" "That is not true. How much proof do they want? There is every relation between congenital malformation and depleted uranium. Before 1991, we saw nothing like this at all. If there is no connection, why have these things not happened before? Most of these children have no family history of cancer.
"I have studied what happened in Hiroshima. It is almost exactly the same here; we have an increased percentage of congenital malformation, an increase of malignancy, leukaemia, brain tumours: the same." Under the economic embargo imposed by the United Nations Security Council, now in its 14th year, Iraq is denied equipment and expertise to decontaminate its battlefields from the 1991 Gulf War. Professor Doug Rokke, the US Army physicist responsible for cleaning up Kuwait, told me: "I am like many people in southern Iraq. I have 5,000 times the recommended level of radiation in my body. Most of my team are now dead.
"We face an issue to be confronted by people in the West, those with a sense of right and wrong: first, the decision by the US and Britain to use a weapon of mass destruction: depleted uranium. When a tank fired its shells, each round carried over 4,500g of solid uranium. What happened in the Gulf was a form of nuclear warfare."
In 1991, a United Kingdom Atomic Energy Authority document reported that if 8 per cent of the depleted uranium fired in the Gulf War was inhaled, it could cause "500,000 potential deaths". In the promised attack on Iraq, the United States will again use depleted uranium, and so will Britain, regardless of its denials. Professor Rokke says he has watched Iraqi officials pleading with American and British officials to ease the embargo, if only to allow decontaminating and cancer assessment equipment to be imported. "They described the deaths and horrific deformities, and they were rebuffed," he said. "It was pathetic."
The United Nations Sanctions Committee in New York, set up by the Security Council to administer the embargo, is dominated by the Americans, who are backed by the British. Washington has vetoed or delayed a range of vital medical equipment, chemotherapy drugs, even pain-killers. (In the jargon of denial, "blocked" equals vetoed, and "on hold" means delayed, or maybe blocked.) In Baghdad, I sat in a clinic as doctors received parents and their children, many of them grey-skinned and bald, some of them dying. After every second or third examination, Dr Lekaa Fasseh Ozeer, the young oncologist, wrote in English: "No drugs available." I asked her to jot down in my notebook a list of drugs the hospital had ordered, but had not received, or had received intermittently. She filled a page.
I had been filming in Iraq for my documentary Paying the Price: Killing the Children of Iraq. Back in London, I showed Dr Ozeer's list to Professor Karol Sikora who, as chief of the cancer programme of the World Health Organisation (WHO), wrote in the British Medical Journal: "Requested radiotherapy equipment, chemotherapy drugs and analgesics are consistently blocked by United States and British advisers [to the Sanctions Committee]. There seems to be a rather ludicrous notion that such agents could be converted into chemical and other weapons.
Nearly all these drugs are available in every British hospital. They are very standard. When I came back from Iraq last year, with a group of experts I drew up a list of 17 drugs deemed essential for cancer treatment. We informed the UN that there was no possibility of converting these drugs into chemical warfare agents. We heard nothing more.
"The saddest thing I saw in Iraq was children dying because there was no chemotherapy and no pain control. It seemed crazy they couldn't have morphine, because for everybody with cancer pain, it is the best drug. When I was there, they had a little bottle of aspirin pills to go round 200 patients in pain. They would receive a particular anti-cancer drug, but then get only little bits of drugs here and there, and so you can't have any planning. It's bizarre."
I told him that one of the doctors had been especially upset because the UN Sanctions Committee had banned nitrous oxide as "weapons dual use"; yet this was used in caesarean sections to stop bleeding, and perhaps save a mother's life. "I can see no logic to banning that," he said. "I am not an armaments expert, but the amounts used would be so small that, even if you collected all the drugs supply for the whole nation and pooled it, it is difficult to see how you could make any chemical warfare device out of it." [...]

This is an edited extract from John Pilger's latest book, The New Rulers of the World, published next month by Verso, as a fully updated paperback at GBP 8.

Independent (London) February 23, 2003

Voir aussi les informations ci-dessous.


NET

Très intéressant article sur les liaisons Internet entre l'Iraq et le reste du monde: une liaison passe par Atlanta, l'autre par l'Angleterre. On a refilé aux Irakiens des liaisons pourries, avec des soft archaïques, un vrai désastre. Ce moulin ouvert à tous vents pourrait être fermé à tout instant.

<http://www.salon.com/tech/feature/2003/03/06/iraq_geeks/index.html>


LES KURDES PIRES QUE SADDAM ?

Documentation très explicite sur l'attitude ignoble des autorités kurdes à l'égard des minorités chrétiennes du Kurdistan d'Iraq, l'absence totale de justice et l'acquiescement aux meurtres et aux massacres:

<http://aina.org/martyr.htm#June_1__1993>


4 - LE PIÈGE AFGHAN


GUERRE NUÉCLAIRE À BASSE INTENSITÉ


Allarme uranio in Afghanistan


 
Le prime analisi svolte sulla popolazione civile mostrano livelli notevolmente superiori alla norma di uranio. E questa volta si tratta di uranio, non uranio impoverito. E' passato circa un anno da quando la tempesta di bombe della "libertà duratura" si è abbattuta sull'Afghanistan, e così come già successo in Iraq, Bosnia e Kosovo la verità sul tipo di armi utilizzate dagli Stati Uniti e dai loro alleati comincia ad emergere solo ora, quando l'attenzione dell'opinione pubblica si è spostata su un'altra imminente guerra. Approffittando del fatto che le operazioni militari si svolgevano in un paese in tutti i sensi lontano, durante e dopo la guerra non è passata praticamente nessuna informazione indipendente sugli effetti dei bombardamenti, nè in termini di vittime civili nè sul possibile uso di armi di distruzione di massa. Al tempo stesso le risposte dei portavoci militari e politici sono sempre state evasive, se non palesemente false, sul tipo di armi che venivano utilizzate. Le preoccupazioni maggiori riguardavano le bombe ad elevata penetrazione, concepite allo scopo di distruggere bunker in profondità, che spesso montano testate con uranio impoverito per acquisire maggiore peso e penetrazione; anche le cosiddette "bombe intelligenti" possono montare una testata in uranio impoverito. Circa 12.000 bombe sono state lanciate durante "Enduring Freedom", il 60% delle quali "intelligenti". I militari giustificano l'uso dell'uranio nella testata di queste bombe perché, per le sua densità e facilità di combustione, è in grado di penetrare in profondità e distruggere bunker e altre strutture del genere.In realtà l'utilizzo (criminale) dell'uranio impoverito in queste armi avviene non solo per lo scopo immediato di distruggere l'obiettivo, ma anche per quello di lungo termine, ovvero come previsto dalla dottrina militare degli Stati Uniti la contaminazione radioattiva dell'ambiente e della popolazione civile.

I risultati delle prime analisi
L'"Uranium Medical Research Centre" è un'organizzazione indipendente non a scopo di lucro fondata nel 1997 da Asaf Durakovic, esperto di medicina nucleare e impegnato da anni nel fare chiarezza sugli effetti dell'uranio impoverito. Un primo gruppo di ricercatori si è recato in Afghanistan a giugno di quest'anno, il secondo gruppo a ottobre ed è tornato da poco; hanno raccolto campioni di schegge, acqua, terra, e di urina della popolazione civile nelle zone di Jalalabad e Kabul. I risultati, parzialmente pubblicati in un rapporto disponibile online dal 15 novembre, sono parecchio preoccupanti: nei campioni di urine analizzati si trovano concentrazioni di isotopi dell'uranio superiori di 100 volte alla norma. Più in genere, citando lo stesso rapporto, "il team di ricercatori è rimasto scioccato dalla portata dell'impatto dei bombardamenti sulla salute della popolazione. Senza eccezioni, in ogni località colpita dai bombardamenti, la gente è ammalata. Una parte significativa della popolazione presenta sintomi tipici della contaminazione interna da uranio. "Pur considerando la situazione di un paese che dopo decenni di povertà è stato colpito da una guerra tanto insensata quanto efferata, i sintomi manifestati dalla popolazione sono alquanto sospetti per essere ricondotti a cause naturali. Al tempo stesso, la presenza di uranio nei campioni analizzati non puó essere giustificata in nessun altro modo se non con le bombe made in Usa. Non vi sono miniere di uranio in Afghanistan, ne è plausibile pensare che i Taliban o Al Qaeda fossero in possesso di quantitativi così alti di uranio e li avessero disseminati proprio nei luoghi colpiti dai bombardamenti.

Non è uranio impoverito, è uranio naturale
L'aspetto ancor più inquietante che sembra emergere dalle prime analisi è che non si tratta di uranio impoverito. Nei soggetti di Jalalabad sottoposti ad analisi è stata riscontrata una presenza di uranio naturale fino a 20 volte superiore rispetto alla norma.Si tratta di valori notevolmente diversi da quelli riscontrati nei veterani della guerra del Golfo, che invece erano stati esposti a uranio impoverito (in quel caso si trattava prevalentemente di proiettili). Ció farebbe supporre che in Afghanistan gli Stati Uniti abbiano utilizzato un tipo nuovo di testate per le loro bombe, contenenti uranio naturale e non uranio impoverito. L'uranio naturale è composto da tre isotopi radioattivi e viene artificialmente arricchito per essere poi utilizzato nei reattori nucleari. Lo scarto di questo processo di arricchimento è appunto l'uranio impoverito, che contiene poco meno della metà dell'isotopo U=235 presente nell'uranio naturale. Di conseguenza l'uranio impoverito è radioattivo circa la metà di quello naturale. Non è chiaro il motivo per cui gli Stati Uniti avrebbero impiegato uranio naturale e non impoverito per le proprie bombe; la capacità di penetrazione resta praticamente identica, l'unico cambiamento significativo è la radioattività diffusa nell'ambiente, che va appunto a colpire principalmente la popolazione civile. Potrebbe anche essere che in realtà gli USA vogliono nascondere la contaminazione provocata dai loro bombardamenti spacciandola come contaminazione da uranio naturale presente già da prima della guerra. Le analisi sono comunque ancora in corso ed i campioni analizzati potrebbero non essere sufficienti a chiarire la reale situazione. A riguardo l'UMRC ha lanciato una campagna di finanziamento per affrontare i notevoli costi delle analisi, alla quale si puó contribuire direttamente dal sito.

Nel frattempo in Afghanistan si muore
Secondo alcuni recenti studi condotti quest'anno, ogni 20 minuti una donna muore di parto in Afghanistan, che è di fatto il paese con la più alta mortalità materna nel mondo. Una morte che, nell'87% dei casi, sarebbe evitabile. In un paese dove l'assistenza sanitaria è inesistente, è praticamente impossibile capire cosa sta succedendo, anche perché c'e' innanzitutto la priorità di intervenire per salvare più vite umane possibile. Interventi che richiedono una frazione dei soldi spesi per questa ennesima folle guerra. Intanto resta da chiedersi se, come successo in passato, bisognerà aspettare che un evento tragico colpisca alcuni nostri connazionali prima i responsabili politici e militari italiani dedichino attenzione agli effetti collaterali della "guerra umanitaria" in Afghanistan. 350 soldati italiani sono a Kabul per conto dell'ISAF (International Security Assistance Force), un migliaio di alpini andrà in Afghanistan a marzo dell'anno prossimo. E numerosi volontari di varie organizzazioni sono operativi da tempo in Afghanistan, esponendosi in prima fila per assistere la popolazione che vive nei luoghi bombardati l'anno scorso. Sono stati informati sui possibili rischi? Sanno che precauzioni prendere? E la popolazione civile, chi la informa, chi se ne cura?L'uranio non ha fretta, conta di restare lì per i prossimi 700 milioni di anni.Noi invece sì che abbiamo fretta, anche di fermare i criminali che hanno deciso e organizzato questa guerra.

Articolo di Francesco Iannuzzelli
Associazione PeaceLink - Sez. Disarmo Tratto da:

<http://www.peacelink.it/tematiche/disarmo/u238/effetti/afghanistan.shtml>

 

Voici ce que dit le rapport: L'équipe de recherche sur le terrain, de l'UMRC, a été surprise par l'ampleur des effets des bombardements sur la santé publique. Sans aucune exception, et à chaque site bombardé, les gens sont malades. Une proportion significative de la population civile présente des symptômes qui sont identiques à ceux de la contamination interne par l'uranium; les analyses d'urine montrent toutes des taux supérieurs de 400 à 2000 % au taux normal.

<http://www.umrc.net/downloads/destruction_effects.pdf>

Uranium Medical Research Center

<http://www.umrc.net/downloads/destruction_effects.pdf>


DU MENSONGE COMME UN DES BEAUX-ARTS

Une équipe de sionistes, avec du fric, pour faire de la désinformation en dénonçant la désinformation. Ils épluchent la presse et dès qu'il y un mot qui pourrait ne pas louanger les génocideurs, ils affirment que la vérité est exactement le contraire de ce mot ou de cette expression. Si un journal parle des "victimes" des démolitions de maisons par l'armée israélienne, ces fins spadassins expliquent que c'est le contraire: ce sont les victimes qui font sauter les maisons, et ainsi de suite. Ils portent aux nues la vidéo du Taré-blaireau en apportant toutefois cette note rassurante:

"Ce film ne va hélas passer que dans quelques rares salles et a déjà été refusé par toutes les télés." Ça ne nous étonne pas.

<www.acmedia.org>


LA CONNERIE AMÉRICAINE

Comme au Viêt-Nam , les Amères Loques en Afghanistan ne savent pas où elles sont et ne savent pas qui sont les gens. Ils nagent dans l'obscurité. Ce récit nous paraît exemplaire:


Weapons netted in Afghan operation

 
Kandahar, Afghanistan -- "Operation Valiant Strike," the two-day-old U.S. anti-terrorism mission in Afghanistan, has netted weapons and captured suspects, coalition officials say. About 1,000 U.S. soldiers are involved in the southeastern Afghanistan operation, targeting suspected al Qaeda and Taliban members. The operation began when a platoon from the 82nd Airborne's 504th Parachute Infantry Regiment parachuted into a mountain range just east of Kandahar Thursday, military officials said, and proceeded to search three villages.
The most significant find came in the village of Luikely. As a platoon searched a compound there, it came across weapons, uniforms, bandoliers, military sleeping bags, Taliban literature, Taliban recruiting cards and business cards. The two men who owned the house that contained the items said they had nothing of the kind inside; they were taken into custody. "Its not a stack of RPGs [rocket-propelled grenades] like we usually find, but its pretty significant stuff, pretty new," said Capt. Andrew Zieseniss, commander of 2nd of the 504th company. The platoon took the weapons away. The next morning, the entire company marched more than 11 miles (17 km) [C'est un véritable exploit ! Digne de Marathon ! Ils ont marché dix-sept bornes à pied ! sans chauffeur ! ] to another compound, where they encountered men claiming to be members of the Afghan Military Forces (AMF).
First Sgt. Craig Pinkley doubted that claim, because there were no reported AMF members in the area, and locals had complained that militia members had been charging them illegal taxes. Flying over the area, the Army saw weapons the AMF are not allowed to have in the compound. Their explanations for the weapons were "weak," the military said, and two men in the compound were taken into custody.
Inside the compound, soldiers found stacks of 107mm rockets, the kind most commonly used against U.S. and coalition forces along the border.
"This is one less rocket that will be fired against U.S. forces," said Lt. Col. Charlie Flynn, adding the salvageable weapons would be removed and the others would be destroyed. A platoon searched three houses in the village of Laday. One man there showed soldiers his weapons and was allowed to keep them, since he had claimed them and they were "simple, single-shot weapons," said First Sgt. Brian Severino. In the other two houses, the owners falsely claimed they had no weapons, but when soldiers searched the homes and found them, they confiscated the munitions. The soldiers also found a brick of hash in one house. [Sûrement pas perdu pour tout le monde ]
Later, in the small village of Narai, elders not only welcomed the U.S. soldiers but invited them inside their homes for tea, the military said. "Only one house in the over 100-family village had anything of value by the time lunch rolled around," military officials said. The house had some rocket-propelled grenades and a few land mines; the man of the house said his brother may have left them there when he came to visit. "Americans are coming for peace," said Shahghsy, 50, a Narai villager. "We like them. We like that they are here. Americans helped us to push the Russians out; we know the Americans care about us." Shahghsy said the villagers have a simple life now. "The Taliban were no help to the village," he said. "They killed people."
Also Thursday, platoon soldiers on foot chased two men who were running down a hillside, followed by two Apache helicopters. [C'est très suspect, ça de courir devant un hélico. ] The soldiers caught up with the men, who said they were sheep herders whose animals were frightened when the choppers flew by. The men said they started running because they were also scared. "There was no hostile intent," said Severino. "The whole situation was innocent."
Akter Mohammad, one of the herders, said the villagers did not know what to make of the Americans because "they are mountain people, simple people." "If they are coming to bring peace in Afghanistan, we are happy," said Mohammad. "I am happy with government, because now we have peace with this government." Pinkley said he expects Operation Valiant Strike to continue for at least another 14 days, depending on events. "The difficult thing about missions like this is not knowing who's who," Pinkley said. "Who is left over from the Taliban? Sometimes they say here AMF and there not; they say they work for the government and they don't." He said the best part of the operation is finding large caches of weapons, because "it prevents future attacks." [Et toutes celles qu'ils n'ont pas trouvées ? ]

CNN, 23 mars 2003.

<http://edition.cnn.com/2003/WORLD/asiapcf/central/03/23/afghan.us.operation/>




5 -- LE PAYS DES FAUX-JUIFS

 

FANTASMAGORIES


L'Ethiopie refuse de laisser partir les Falashmouras

 
Un membre du gouvernement éthiopien a déclaré que son pays «ne voit pas d'un bon oeil le plan israélien visant à faire partir en Israël des dizaines de milliers d'Ethiopiens d'origine juive». [Cette origine juive est parfaitement inexistante ]. Il a ajouté: Pourquoi organiser une émigration de groupe alors que tout Ethiopien est libre de quitter le pays en toute liberté ?».
Cette déclaration a été faite après qu'Israël a décidé, il y a près d'un mois, de la Alya [immigration ] massive de 20.000 Falashmouras qui ont été reconnus juifs par le rabbin Ovadia Yossef. Ces Falashmouras ont été forcés de se convertir au christianisme au 19ème siècle et depuis, affirment qu'ils sont juifs et qu'ils ont gardé les coutumes de leur peuple. [Ce mensonge a été inventé très récemment, pour émigrer avec du fric ] La dernière Alya de masse en provenance d'Ethiopie s'est déroulée en 1991, date à laquelle Israël avait organisé l'immigration de 15.000 juifs qui fuyaient les batailles de la guerre civile qui faisait rage à cette époque.

Arutz7, 27 février 2003.

<http://www.a7fr.com/news.php?id=17913>




Ethiopiens



Par Jean-Marc MOJON, AFP-Jérusalem


 

La prochaine arrivée en Israël de quelque 20.000 juifs éthiopiens, troisième vague d'immigration en provenance de ce pays après celles de 1984 et 1991, suscite des controverses liées à des doutes sur leur judéité ainsi qu'aux difficultés de leur intégration. Au lendemain du feu vert donné par le gouvernement à cette immigration, les quotidiens israéliens énuméraient lundi les problèmes que l'arrivée de ces juifs éthiopiens pourrait engendrer. "Il n'y a pas de budget pour leur intégration", écrit en une le supplément hebdomadaire du quotidien Yédiot Aharonot. Cette arrivée "créera des problèmes sociaux et économiques importants", avertit-il. Le ministre israélien de l'Habitat, Nathan Chtcharansky, a indiqué que cette opération n'était pas dans l'intérêt d'Israël et pourrait ouvrir les vannes de l'immigration à d'autres juifs originaires de pays pauvres. "Nous devons mettre un terme à ce processus tout de suite. Je crains qu'Israël ne devienne une terre d'asile pour des immigrants du tiers-monde dont il n'a pas besoin", a déclaré le ministre cité par le même journal. M. Chtcharansky [lui-même émigré récent, mais venant de la Russie, qui n'est pas le tiers-monde ] a fondé le parti russophone Israël B'Alya pour promouvoir l'immigration de quelque 800.000 juifs de Russie au début des années 90. Les [faux ] juifs d'Ethiopie ont vécu séparés pendant des siècles des autres communautés juives de la diaspora. Le rabbinat israélien a tardivement reconnu leur judéité et deux ponts aériens, en 1984 et 1991, ont permis l'émigration de 80.000 d'entre eux en Israël.

La décision de dimanche porte essentiellement sur l'immigration en Israël de 17.000 membres de la communauté [communauté qui n'existe pas ] des Falachmoras, des juifs éthiopiens convertis de force au christianisme et qui assurent que le "droit au retour" qui permet à tout juif dans le monde de s'installer en Israël s'applique à leur communauté. Le rabbin Menachem Waldman, qui a joué un rôle clé dans l'immigration des Falachmoras éthiopiens, a minimisé le problème, déclarant au quotidien Ma'ariv que le gouvernement et l'Agence juive avaient établi des listes limitées et précises de ceux qui seraient autorisés à s'installer en Israël. Mais, "au ministère de l'Intérieur, il y a des craintes que le projet ne réussisse pas, notamment à cause du manque de moyens financiers et de logements", selon le Yédiot. Les Ethiopiens vivant en Israël se plaignent d'être "victimes de discrimination" et de ne pas avoir accès aux mêmes services que les autres Israéliens. Aucune indication n'a été fournie sur les mesures prévues pour l'hébergement des nouveaux immigrants, mais certains rapports révèlent qu'ils seront immédiatement conduits dans les territoires occupés afin de renforcer la politique de colonisation du Premier ministre Ariel Sharon. [Certaines estimations situent à 20-30% la proportion de logements vides dans les colonies. Personne de sensé n'a envie de se faire trucider par les légitimes propriétaires. Voilà pourquoi on va chercher au fin fond de l'Afrique les premiers connards venus pour venir habiter là et faire échec à l'Etat-coupion inventé à Oslo ! ]

Quelques centaines d'Ethiopiens arrivés durant les vagues d'immigration précédentes vivent toujours dans les colonies juives de Cisjordanie et de la bande de Gaza, d'où de nombreux colons d'autres origines ont fui à cause de la recrudescence de la violence. Cependant, les colonies pouvant accueillir de nouveaux flux d'immigrants étant essentiellement religieuses, l'arrivée d'Ethiopiens, dont le lien avec le judaïsme fait l'objet de polémiques, risque d'y être mal acceptée. Les juifs éthiopiens arrivés précédemment en Israël, communauté essentiellement rurale, ont dû franchir un énorme fossé culturel et ont connu une intégration difficile dans la société israélienne, en dépit d'une aide massive du gouvernement. Ils souffrent notamment du chômage et de préjugés raciaux. Le gouvernement a indiqué dimanche qu'une commission ministérielle sera mise sur pied pour superviser la nouvelle opération d'immigration, qui pourrait n'intervenir que dans plusieurs mois.


Informations Palestine N· 22,, 06 Mar 2003 Palestinian Centre for Human Rights <[email protected]>


UNE MACHINE À BLANCHIR LES FAUX-JUIFS


Sharon préoccupé par le sort
des Olim [immigrés] non juifs

 
Lors d'un discours devant les membres du Conseil des communautés juives des Etats-Unis, le premier ministre a déclaré qu'il fallait alléger les procédures administratives de conversion des nouveaux immigrants non juifs et renforcer l'éducation juive et sioniste en Diaspora.
Ils sont nombreux à avoir immigré en Israël en vertu de la loi du retour bien que n'étant pas juifs. Enfants de père juif et de mère non juive [comme Bernard-Henri Lévy ou Arno Klarsfeld] ou petits-enfants de grands-parents juifs, ils ont bénéficié de cette législation qui donne le droit à tout juif de faire son alyah.
Il arrive souvent qu'une fois intégrés, après avoir servi dans les rangs de Tsahal, ces olim entament un processus de conversion qui s'apparente à un parcours du combattant.
Ariel Sharon a déclaré mardi soir qu'il fallait leur faciliter les démarches. "Nombre de ces olim se considèrent juifs, ont fait l'armée, voient en Israël leur seule patrie. Ils se sentent appartenir au peuple juif et veulent se convertir. Or, à mon grand regret, ils se retrouvent empêtrés dans les méandres de la bureaucratie qui leur met des bâtons dans les roues. Nous devons les aider et leur permettre de devenir juifs", a-t-il déclaré devant des représentants des communautés juives des Etats-Unis dont il était l'invité d'honneur.
Il a également abordé un autre thème dans son discours: la nécessité de renforcer l'éducation juive et sioniste en Diaspora devant la recrudescence de l'antisémitisme.
Il a demandé notamment aux juifs du monde entier d'oeuvrer à la défense de l'image d'Israël et de continuer à s'identifier avec les Israéliens.

Arutz 7, 26 février 2003.

On voit donc comment les rabbins se font tirer la barbe par un soudard sanguinolent qui décide, lui, qui est juif et comment on le devient. Les rabbins n'ont qu'à la boucler, sinon on les enverra dans les bataillons disciplinaires... Comme il y a urgence, le gouvernement est aussitôt passé à l'action:

Le ministre de l'Intérieur Avraham Poraz (Shinouï, centre), "a pris une mesure concernant les soldats de Tsahal non-juifs qui n'ont pas pu bénéficier de la loi du retour. Ces derniers recevront désormais automatiquement la citoyenneté israélienne à la fin de la première année de leur service ".

Arutz 7, 18 mars 2003.

 

C'est parce qu'il y en a de plus en plus. L'armée juive, c'est fini, c'est le passé; Maintenant c'est l'armée des mercenaires mal payés, mais qui sont coincés et n'ont pas le choix.


HELPING THEM BACK TO JUDAISM

Almost 60% of Israelis are in favor of government help for descendants of Spanish Marranos seeking to return to Judaism, a new poll has found. The survey, commissioned by the Jerusalem-based Amishav organization, which conducts outreach work to "lost Jews," revealed that 59% of Israelis are in favor of helping Marrano descendants who wish to return to the Jewish people, while 24% are opposed. "This is the first time, as far as we know," said Amishav Director Michael Freund, "that anyone has sought to gauge what the Israeli public thinks about reaching out to the descendants of Spanish Jewry who were forcibly converted over 500 years ago.
The poll, carried out by Smith Research and Consulting, asked whether the State of Israel should help Marrano descendants, also known as Anusim, to "return to Judaism and the Jewish Nation." Amishav runs a Spanish-language conversion and return institute in Jerusalem, where some 50 students, many of them descendants of Marranos, study annually. Upon completion of the course, graduates undergo formal conversion by Israel's Chief Rabbinate.
Arutz 7, 3 mars 2003.


Ceci suppose qu'après vingt générations passées dans le catholicisme, ces gens seraient encore "juifs". Il n'y aurait besoin que d'une petite cérémonie de reconnaissance pour effacer ce fâcheux hiatus de 500 ans. Mais les falashas, qui ont été chrétiens pendant près de 1500 ans seraient devenus entièrement "juifs", bien que tardivement estampillés par le rabbinat ! De qui se moque-t-on ?






6 - LES MYSTÈRES DE NEW YORK


 


LE BOUTON ROUGE N'EXISTAIT PAS


911 High Treason!!

by Brian Downing Quig

 
After turning on my TV to see the burning tower after the first plane hit the World Trade Center my attention was arrested like all others. When the second plane hit the second tower I said to myself what is happening here? When the 3rd hijacked plane hit the Pentagon, the first witnesses reported the "plane circled the Pentagon in a sharply banked 270 degree turn that was distinctly different than any commercial plane and more like a military plane" and bypassed a straight in shot at the offices of the Joint Chiefs of Staff only to hit an insignificant spot in the back of the Pentagon. I saids to myself then, it is not a real terrorist attack!! Thank god!!
One hour after the second plane hit a CIA analyst on ABC announced that it was Osama bin Laden who was behind the attacks!
When on the first day I saw it announced that terrorists left a flight manual for the Boeing 757 written in Arabic in their rental car parked at Logan Airport I said this looks like planted evidence reminiscent of the faked photo of Lee Harvey Oswald with the rifle used to kill the president in one had and the communist newspapers in the other that was used to convict oswald in the minds of the american public.
When the passport of the alleged lead terror pilot, Mohammed Atta, was found in 2 feet of rubble 2 blocks from the WTC I said who do they expect to believe that!! Then they expected us to believe that Atta packed a bag for his suicide flight and by some good fortune it did not make his flight. To top it all off the baggage contained a suicide note. Then bin Laden makes a confession on video tape and leaves the tape where it is found. And the gullible American public buys it all primarily because it is unchallenged by the entire mass media!!
I can now give 25 compelling reasons to indict Daddy Bush, Cheney, the Pentagon and the Carlyle Group for the real terror behind 911. Daddy Bush and Cheney were in the Situation room at the White House during the terror attacks (during the 34 minutes between the second WTC hit and the Pentagon hit while a stand down order was issued to the AIR FORCE to supersede established intercept procedures for planes that stray off course).
Junior Bush was reading stories to grade school children during the attacks. He knew one plane had crashed into the WTC when the reading started. When his top aid Andrew Card whispered in his ear about the second plane hitting the WTC this was caught on videotape and is widely available on the internet. Junior Bush only looks up and nods and then goes back to reading stories to the kids for 25 more minutes!! It clearly looks more like Card is informing Bush of an expected event. There was for example no time for Card to add and there are several other hijacked planes in the air.
The Director of the White House situation room where all military crises are managed is with Junior Bush at the grade school. At the end of the 25 minutes of reading Bush goes immediately to the library of the school where a press conference was set. He says there I called my vice president and my FBI director and the governor of New York. This was a lie!! There was not enough time for that.
It takes $5 million to make the minimum investment in Carlyle Group, the defense contractor investment group whose stock has gone up 37% since 911. The friends of Bush and Cheney are the other investors in Carlyle Group along with the bin Ladens and John Major. Carlyle Group was having their international investors conference in Washington D.C. at the Ritz Carleton at the exact time of the 911 attacks. Carlyle Group had a big interest in BIOPORT a company that was the sole source of ANTHRAX VACCINE for the Pentagon. Bioport gave Admiral Crowe, the former Chairman of the Joint Chiefs of staff a 27% interest in the company for his pull with the Pentagon. Do I have to connect all the dots regarding the anthrax attack that was traced to US military sources?
It was widely reported by The New York Times Feb. 17, 2002, MSNBC Oct. 7, 2001 and others that Pakistani ISI Chief, General Mahmud, wire transferred $100,000 to alleged lead terror pilot Mohammed Atta the week before the terror attacks. At the exact moment of the terror attacks Mahmud was having breakfast with the chairmen of the House (Rep. Porter Goss, R-Fla) and Senate (Sen. Bob Graham, D-Fla) Intelligence Oversight Committees along with my senator Jon Kyl. I will have words with Kyl at the next opportunity. The $100,000 was sufficient to remove Mahmud from office but not enough for the light to go on in the brains of our top US intelligence officials!!
Niaz Naik, a former Pakistani Foreign Secretary, and others were told by senior American officials in mid-July that military action against Afghanistan would go ahead by the middle of October. In an exercise, called Operation "Swift Sword" planned for four years, 23,000 British troops were on their way to Oman the day before the attacks. These troops were the ones used to assist the Americans in the Afghan invasion. At the same time two U.S. carrier battle groups arrived on station in the Gulf of Arabia just off the Pakistani coast. Also at the same time, some 17,000 U.S. troops join more than 23,000 NATO troops in Egypt for Operation "Bright Star." All of these forces were in place before the first plane hit the WTC!
Dan Hopsicker found plenty of CIA connections to the flight school in Venice Florida where Atta and others trained and much more of this nature
<http://www.madcowprod.com/archive.htm>
Ariel Sharon canceled his address to Israeli support groups in New York City just the day before his scheduled 9-11 address. The 120 Israeli art student spy ring active in the United States before 911 had a group living on the same street just 3 blocks form Mohammed Atta. US intelligence and US media had no interest in this ring or the 2 Israelis who were disarmed in the Mexican congress with guns and explosives and fake Pakistani passports at a time when the congress was not going along with Fox's support for the Bush invasion of Afghanistan.
Those who consider it unthinkable that the United States government and the Israeli government would fake a terror attack killing thousands to initiate a war to benefit those controlling these governments should listen to the sound track of the Loss of liberty (Direct link for download:
<http://thewebfairy.com/liberty/liberty.rm>) It will take 2 hours to download with a 56k modem but it is worth it. This is the account of how the 1967 War was started wherein all the Palestinian lands now in occupation were taken and how Israel tried to sink an American ship and blame it on the Egyptians. The US government was clearly a party to this infamy!!
In my search for the best evidence of fake 911 terror I have found a great deal. As far as stand alone evidence, the capability of the Boeing 757 and Boeing 767 to take off and land by computer alone is the most compelling. These planes are fully capable of being remotely piloted which is what happened during the terror attacks. Each of the four hijacked planes had 6 hidden panic alerts for just such events that were known to the flight crew. None of them were activated!! The alleged terrorists were the equivalent of Lee Harvey Oswalds --- patsies lured into place to take the blame. Our FBI has made no effort to reconcile their initial list of terrorists with the real people with those identities shown to be alive in the Middle East!!
The overall plan to send operatives to the US and have them train to fly commercial aircraft at single engine flight schools is a very doubtful affair. Real terrorists financed by bin Laden's billion dollars would have already been trained pilots quickly infiltrated shortly before the operation. In secret operations like this time is the great terminator. One of the alleged pilots trained at a single engine flight school in Phoenix that I once attended. One day a year Williams Air Force Base opened their flight simulators to the public. Their simulators were on hydraulic lifters with switches to day and night flight as well as various aircraft. I used to consider myself lucky when I could crash the F-16 on the runway. Usually I did not do that well! For any terror master to bet the farm on such a dubious plan would be unthinkable. But fooling the gullible American public is a far easier prospect. The software of the Boeing 757 and 767 over rides pilot error and will not let a pilot make banking turns like the Pentagon plane which was pulling 5 Gs at its final approach or the second WTC plane that was pulling 3 Gs. This is the most fruitful area to explore for those wishing positive proof that the terror attacks were faked.
The American public has no concept of how the entire broadcast industry is monolithically controlled --- all offering the same lies at the same time. There are 6 corporate groups that own all of the newspapers in America. The last time the senate examined the corporate ownership of the broadcast industry was 1970 when they issued a report showing an enormous crime in progress. A handful of international banks were illegally usurping corporate control of the entire broadcast industry in the United States
<http://www.dcia.com/disclosure.html> It has only gotten much worse since then.
There is an Israeli war lobby numbering in the thousands beating the drum for war totally unchallenged on TV. They are not registered as agents of a foreign government as law requires. In the news media they fill the ranks of the very most prominent, like Ted Kopple, George Will, Mort Kondrakie, Wolf Blitzer and Billy Kristol.
The ambitions of the Bush administration go far beyond getting the Afghan pipeline to move the $350 billion of central Asian oil. They are pressing for full-scale war where more is destroyed in a day than is produced in an entire year of peace. From the business standpoint war is the ultimate consumer!!
I welcome comments, criticisms and corrections.

Brian Downing Quig <[email protected]>



DEBUNKING CONSPIRACY THEORISTS


Paranoid fantasies about Sept 11 distract from the real issues


by Gerard Holmgren

 
Astute observers of history are aware that for every notable event there will usually be at least one, often several wild conspiracy theories which spring up around it. "The CIA killed Hendrix", " The Pope had John Lennon murdered ", "Hitler was half Werewolf", "Space aliens replaced Nixon with a clone" etc., etc. The bigger the event, the more ridiculous and more numerous are the fanciful rantings which circulate in relation to it.
So its hardly surprising that the events of Sept 11 2001 have spawned their fair share of these ludicrous fairy tales. And as always, there is - sadly - a small but gullible percentage of the population eager to lap up these tall tales, regardless of facts or rational analysis. One of the wilder stories circulating about Sept 11, and one that has attracted something of a cult following amongst conspiracy buffs, is that it was carried out by 19 fanatical Arab hijackers, masterminded by an evil genius named Osama bin Laden, with no apparent motivation other than that they "hate our freedoms."
Never a group of people to be bothered by facts, the perpetrators of this cartoon fantasy have constructed an elaborately woven web of delusions and unsubstantiated hearsay in order to promote this garbage across the internet and the media to the extent that a number of otherwise rational people have actually fallen under its spell.


La suite vaut la peine. Allez voir à:

<http://quebec.indymedia.org/node.php?id=10560>

<mailto:[email protected]>


L'AFFAIRE MOUSSAOUI


4th Circuit Closes Moussaoui Hearing to Public


 
In an unprecedented ruling today, the Fourth Circuit Court of Appeals ordered that a May 6 hearing on Zacarias Moussaoui's right to interview Al Qaeda member Ramzi Binlashibh will be closed to the public. [Le gouvernement US a une trouille bleue de ce procès et de ce qui pourrait en sortir.]
Is such secrecy justified when the Government publicized the case at every turn prior to its determnination that national security concerns were more important?
Larry Ottinger, senior staff attorney for the liberal People for the American Way Foundation, said he found the secrecy "very troubling. An open court system and open hearings are fundamental to the American system of justice," he said. The trial judge had granted Moussaoui's request to interview Binalshibh because he has a right to exculpatory information, and Binalshibh could refute parts of the Government's case--specifically the allegation that Moussaoui was part of the 9/11 conspiracy. The difference between being a member of Al Qaeda and intending to commit a different terrorist act against the U.S., and intending to participate in 9/11, is significant because it could determine whether Moussaoui, if convicted, gets life or death. Supplying material aid or resources to terrorists does not carry the death penalty. Conspiring to commit the 9/11 attacks does.
It is widely expected that if the Government loses its bid to overturn the trial court's ruling that Moussaoui is entitled to interview Binalshibh, the Government will dismiss the federal case and try him in a military tribunal proceeding.
Moussaoui is the only person in America who has been charged with committing the 9/11 attacks. It is essential that his trial and all proceedings be open to the public. In the event of a guilty verdict, and particulary a death sentence, the American public has to be able to trust in the integrity of the process. As another Judge recently said in a case involving closure of deportation hearings, "Democracy dies behind closed doors."

Posted Monday :: March 24, 2003
<http://www.talkleft.com/archives/002738.html>


Voir le site le plus incroyablement détaillé sur les images de l'impact sur le Pentagone. Comme si vous y étiez !

<http://www.ifrance.fr/silentbutdeadly/>




6 -- Le ROW (Rest of the World)


 


MASSACREURS, VAINCUS ET PLEURNICHARDS À LA FOIS


Quand on fait la guerre, on choisit son camp. Si on choisit le bon, c'est-à-dire celui qui gagne, on peut avoir le triomphe modeste. On peut regarder le vaincu avec humanité, ou alors se conduire en salopard du type anglo-saxon et lui faire un procès pour le pendre.

C'est quand on est dans le camp des vaincus que les choses se compliquent. On peut accepter la défaite ou la refuser. On peut se comporter avec dignité ou pleurnicher qu'on a été trahis par l'arrière. Il a bon dos l'arrière.

Il y a en France tout un groupe de vaincus de la guerre d'Indochine qui ne cesse de se plaindre et de réclamer vengeance. Voici la situation: ces jeunes gens brillants, tout farauds, volontaires pour aller faire la guerre à des gens qu'ils ne connaissaient dans un pays qui ne leur était rien, ont participé à des "opérations" où on massacrait allégrement le "niak" et où on brûlait abondamment les maisons de ces "niaks" (un terme local qui veut dire paysan), c'est-à-dire les "cagnats" (également un terme local, qui veut dire maison). Ces gens se sont conduits comme des reîtres et sous prétexte d'une guerre "de partisans", ils ont multiplié les exactions contre les civils, sans compter les bombardements financés et techniquement aidés par les Américains. Cette guerre coloniale était moche, et les gens qui la faisaient étaient moches.

Certains se sont fait attraper, vaincus dans des batailles ou des escarmouches. Ils ont été mis dans des camps de prisonniers, dans la jungle, avec le peu de bouffe qui y arrivait. Les communistes locaux, tout à leur idéologie, ont entrepris de les "rééduquer". Certains ont collaboré avec les geôliers, d'autres pas. Beaucoup sont morts d'épuisement physiologique.

Maintenant, quarante, cinquante ans après, ils viennent se plaindre, gémir qu'on, les a maltraités. Comme s'ils étaient d'innocents passants victimes des circonstances. Ils s'en prennent à quelqu'un qui avait fait, lui aussi, son choix dans cette guerre, Georges Boudarel, communiste, à l'époque, internationaliste, passé dans le camp Vietminh.

Et je te fais des procès et je te lance des campagnes de presse et je te fais jeter Boudarel de son travail, bref, toutes les vilenies possibles contre un type qui était de l'autre côté. On dirait que tous ces rigolos plus ou moins galonnés ont oublié qu'il y avait eu une guerre et qu'en plus, ils l'avaient perdue. Ce tas de nuls est déprimant. Quand on perd la guerre, on ferme sa gueule. Il ne fallait pas la faire, il ne fallait pas y aller, mais que veut dire cette lamentation indéfinie. Les guerres coloniales ne sont pas une bonne affaire. On croirait des déportés juifs qui réclament des compensations. Dites-le aux Amères Loques qui partent en Irak comme des abrutis qu'ils sont.

On comprend pourquoi ils ont perdu. Pas de fibre morale, pas de responsabilité, pas de capacité à regarder les choses en face. Ils pourraient au moins prendre exemple sur les Vietnamiens. Ils ne pleurnichent pas, eux.

<http://www.chez.com/archives/>


CAFARDS ET CAVIAR


La gôche caviar va-t-en-guerre !


Publié par Frédéric sur Dissident-media.org

 
Critique des positions pro-guerre de certains intellectuels de la gôche caviar.
Il y avait bien Madelin et quelques autres partisans de la "Maison mère" du turbocapitalisme néolibéral dont il était logique qu'ils soutiennent sans faille Bush et ses faucons... mais il y a aussi toute cette clique d'intellos de la gôche caviar, embourgeoisée jusqu'à l'os, méprisant le peuple et la France au plus haut point.
Nous parlons bien de Bernard Kouchner, ce salopard arriviste qui vient de cracher sa haine des pacifistes et de la politique française devant un public américain ultraconservateur qui ne demandait que cela, qualifiant ainsi les militants anti-guerre de complices objectifs de la tyrannie saddamesque et de fascistes en puissance (sic).
Nous parlons bien de A. Glucksmann, [notre chère Tante Gluglu ! ] cet inquisiteur moral de "salon" au service de la busherie internationale, véritable pourfendeur du camp de la paix et éternel valet de la politique américaine et de ses intérêts...
Nous parlons bien de J-F. Revel et A. Adler pour qui le paradis sur terre est obligatoirement celui de l'American Way of Life, représentants désignés du néolibéralisme bien-pensant et du conformisme ambiant...
Nous parlons bien de Romain Goupil, ce crétin qui parle au nom de l'Amérique des fondamentalistes religieux, et ceci pour ne rien dire...
Nous parlons bien de "Libé", ce journal devenu l'officine du politiquement correct (encore plus à gerber que Le Monde !) et en ce cas précis de la servilité la plus complète envers l'administration Bush...
La liste est longue de ces intellos en pacotille dits de "gauche" et qui ne sont plus que l'écho et les domestiques pompeux de l'hégémonisme de Washington.
Dans les années 30 les intellos étaient majoritairement fascistes ; après la guerre ils furent staliniens puis maoïstes ; maintenant qu'ils ne sont plus rien si ce n'est des caniches de Bush, ils confirment en cela que les intellectuels ont toujours été à coté de leurs "godasses" au regard de l'histoire.
Ce qui est amusant c'est que tous ces intellos pro-guerre ont été des communistes ou des gauchistes, majoritairement, avant de devenir des néolibéraux pour qui Tony Blair est l'archétype de la "modernité".
De français ils n'ont que la nationalité puisqu'ils vivent déjà à l'heure anglo-saxonne et dans le monde de Mickey !
Cette gôche caviar intello et ultralibérale est une insulte à l'intelligence, au peuple de gauche et au genre humain ! ! !
Publié par: Frédéric
vendredi 21 mars 2003
<http://www.bellaciao.org/article.php3?id_article=355>



LES RABBINS SONNENT LA CHARGE


La charge des rabbins américains contre la France

La crise irakienne a pesé sur les Rencontres judéo-catholiques à Paris
International

 
Le "piège" irakien s'est refermé, de façon inattendue, sur les deuxièmes Rencontres judéo-catholiques organisées, lundi 10 et mardi 11 mars à Paris, par le Congrès juif européen (CJE). Une cinquantaine de rabbins des Etats-Unis, invités de dernière minute, se sont livrés pendant deux jours à une défense provocante de la position américaine, de celle d'Israël et ont donné des leçons à une France coupable, à leurs yeux, d'avoir pris ses distances avec George Bush et de revenir à ses vieux démons antisémites. Cette manifestation consensuelle, qui devait confirmer les progrès du dialogue entre juifs et catholiques, a tourné à l'équivoque, au point d'indisposer un ministre, Nicolas Sarkozy, trois cardinaux dont l'archevêque de Paris, Mgr Lustiger -- et des délégations de Pologne, d'Espagne, d'Ukraine, du Vatican, etc.
Dès l'ouverture, lundi soir à l'Hôtel de Ville, devant près de 2000 personnes, le président du Conseil des rabbins d'Amérique du Nord, Marc Schneier, s'est livré à une première salve contre la "trahison" de la France. "Nous venons exprimer notre inquiétude", a expliqué l'orateur dans un plaidoyer favorable au camp du "Bien", incarné selon lui par George Bush, et à la guerre contre le "Mal" irakien. Il a également évoqué les "destructions de synagogues et d'écoles juives en France" et rappelé le climat d'"indifférence morale" qui était celui de la France de Vichy. Puis, se tournant vers le cardinal Lustiger, il l'a sommé de faire entendre la voix de l'Eglise, de condamner la "montée de l'antisémitisme et du terrorisme". Gêne à la tribune, quelques sifflets, mais aussi des applaudissements. Nicolas Sarkozy venait de quitter la salle.
Le ministre de l'intérieur avait eu le temps de répliquer à Michel Friedman, président allemand du Congrès juif européen, qui avait, sans langue de bois, ainsi accueilli ses hôtes américains : "Nous ne sommes pas pour la guerre. Mais notre ennemi n'est pas George Bush, mais Saddam Hussein. Notre ennemi n'est pas la démocratie américaine, mais la dictature irakienne." Dénonçant aussi l'antisémitisme, il avait ajouté qu'il y aurait toujours un pays pour accueillir les juifs : Israël. "Etre juif concrètement, c'est être solidaire de l'Etat d'Israël", avait-il conclu sous les applaudissements. Avant que M. Sarkozy ne réagisse dans son discours et affirme qu'il ne peut "accepter d'entendre dire que des juifs peuvent avoir peur de vivre en France".
Mardi 11 mars, cette fois à l'Unesco, c'est un autre rabbin américain, Jeffrey Salkin, qui, après un discours critique sur la laïcité en Europe, s'est livré à une comparaison entre Staline et Saddam Hussein, concédant que la seule différence était le goulag: "Les victimes de Saddam Hussein n'ont, elles, aucune chance de survie !" S'étonnait-on de telles digressions que des dirigeants juifs français concédaient avec indulgence : "Les Américains ne pensent qu'à ça !" Côté chrétien, on était plus agacé: "On dirait des rabbins débarquant à Utah Beach pour faire la leçon !" [...]

Henri Tincq
Le Monde, 13 mars 2003.


BASTON, BÉTAR ET BARATIN

Version bétarie


Les juifs ont-ils encore une place en France ?

par Itshak P. Lurcat

 
Plusieurs événements récents jettent une lumière inquiétante sur l'avenir de la communauté juive, et des juifs de France en général.
Mardi 18 mars, jour de Pourim, se tenait le gala annuel de l'ABSI au profit de l'association pour le bien-être du soldat [massacreur et génocideur ] en Israël. Après le désistement de plusieurs salles parisiennes, la soirée avait finalement été organisée à Levallois Perret; le maire, M. Balkany, [facho et corrompu jusqu'à la moelle ] ayant courageusement proposé d'accueillir cette soirée. Des associations pro-palestiniennes (CAPJPO) et "antiracistes" comme le MRAP avaient protesté contre la tenue de cette soirée, invoquant des "risques de troubles à l'ordre public". En fait de troubles, ce sont eux qui les ont suscités en appelant à manifester contre la tenue de cette soirée. Plusieurs centaines de manifestants d'origine maghrébine s'étaient donc regroupés à proximité du lieu de la soirée, et ont tenté par tous les moyens d'entraver son déroulement. Selon des témoignages concordants, ces manifestants étaient encadrés par des meneurs islamistes barbus, qui donnaient des ordres à leurs "troupes". Armés de barres de fer et autres matraques, ils ont injurié les familles qui se rendaient sur les lieux, leur ont craché dessus et ont frappé des jeunes juifs qui tentaient de s'interposer (deux jeunes juifs ont dû être hospitalisés). Tout cela sous l'oeil indifférent de la police, présente en nombre, qui n'a rien fait pour disperser les manifestants arabes. Pire: la police a fait usage de la force contre des jeunes juifs qui tentaient de s'interposer pour protéger les participants à la soirée.

<http://www.revue-politique.com/6_01_07067.htm>

C'est une nouvelle résurgence du fascisme sioniste proche du Likoud.

Voici le communiqué du CRIF qui reprend mot pour mot la version des milices juives. On remarque que le CRIF est toujours à se réfugier dans les jupons de la police.


Le CRIF appelle au sang-froid


A la suite des incidents graves et inacceptables (insultes anti-juives, jets de pierres et de bouteilles par des manifestants pro-palestiniens contre les spectateurs juifs sans que la police ne procède à des interpellations) qui ont perturbé la soirée de l'association pour le bien être du soldat israélien, mardi 18 mars à Levallois, le CRIF a été immédiatement reçu, à sa demande, le mercredi 19 mars, au Ministère de l'Intérieur.
Il lui a été assuré par le directeur de cabinet qu'un rapport serait demandé afin de mettre la lumière sur les éventuels dysfonctionnements constatés. Le directeur de cabinet a également indiqué que toutes les mesures sont prises afin d'assurer la protection des personnes et des bâtiments juifs, dans cette période.


Réaction de nos camarades qui ont manifesté contre ce gala au profit des massacreurs.


19 mars -- Le CRIF et la radio sharonienne Radio J ont pleurniché toute la journée, mercredi, au lendemain du scandaleux gala au profit de l'armée israélienne à Levallois (Hauts-de-Seine), au cours duquel les nervis des milices fascistes que sont le Bétar et la Ligue de Défense juive ont quand même pris quelques coups. Nous reproduisons ci-dessous les reportages effectués par Le Parisien et Libération qui corroborent, dans l'ensemble, les faits tels qu'ils nous ont été rapportés par des témoins dignes de foi.

1/ Libération 19 mars 2003

Bagarres entre pro-israéliens et propalestiniens

par Catherine Coroller

A force de se chercher, les militants propalestiniens et ceux du Bétar et de la Ligue de défense juive ont fini par se trouver. Hier, une course-poursuite les a opposés dans les rues de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), où se tenait un gala de soutien organisé par l'Association pour le bien-être du soldat israélien au profit des familles des soldats. Lundi, le Mrap avait demandé l'annulation de la manifestation: «Dans un contexte de guerre au Proche-Orient, la tenue d'un tel gala ne peut qu'encourager les dérapages racistes de tous ordres.» Le gala a tout de même eu lieu, Patrick Balkany, le maire de Levallois, ayant accepté de l'accueillir, contrairement à d'autres maires. Devant la porte de la salle des sports Marcel-Cerdan, une centaine de manifestants propalestiniens sont venus clamer leur colère aux cris de «Sharon, assassin» «Palestine vaincra», «Sionistes, fascistes, c'est vous les terroristes». Les militants du Bétar, qui avaient injurié les militants propalestiniens toute la soirée derrière les rangs de la police, sont sortis du bâtiment et des bagarres ont éclaté.

 


2/ Le Parisien 19 mars


Levallois-Perret: Manifestations en marge d'un gala

 
Le temps d'une soirée, les tensions du conflit israélo-palestinien se sont importées dans les rues de Levallois. Comme le craignaient certains, l'organisation, hier soir, d'un gala privé au profit des oeuvres sociales de l'armée israélienne au palais des sports Marcel-Cerdan a provoqué des échauffourées entre militants juifs et pro-palestiniens. Aucun blessé n'est à déplorer mais, peu après 21 heures, la rue Anatole-France a été le théâtre d'une course-poursuite plutôt mouvementée. Les forces de police ont dû faire usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball pour ramener le calme. Jusque-là, les échanges entre partisans des deux communautés s'étaient cantonnés à des insultes. Aux cris, entre autre, de «Palestine vaincra !», une soixantaine de jeunes militants de la cause étaient venus crier leur désapprobation devant la tenue de ce gala organisée par l'Association pour le bien-être du soldat israélien. En face, protégés par une double rangée de CRS, les militants juifs, notamment issus du mouvement activiste Betar, entretenaient la provocation par des gestes peu équivoques. Vers 21 heures, une vingtaine de militants juifs parvenaient à tromper la vigilance des forces de l'ordre. Leurs provocations ont entraîné la riposte immédiate de ceux d'en face, obligeant les jeunes pro-israéliens à se réfugier derrière les CRS au pas de course. Après l'intervention des forces de l'ordre, les manifestants pro-palestiniens sont repartis sous bonne escorte vers Clichy, ville dont ils étaient pour la plupart originaires. Un peu plus tôt dans la soirée, une manifestation «pacifiste» avait rassemblé une centaine de personnes devant l'hôtel de ville de Levallois. Pour le conseiller général socialiste Thierry David comme pour l'élue Vert Dominique Cloarec, compte tenu du contexte, le fait que Patrick Balkany ait accepté la tenue de ce gala constituait une «provocation». «On n'avait pas besoin d'importer ces violences», constatait, pour sa part, l'UDF Arnaud de Courson à deux pas du palais des sports. «Nous souhaitons organiser un rassemblement de soutien au peuple palestinien ouvert à tous», espérait, quant à lui, le responsable local du Mouvement des jeunes socialistes, Farid Bounouar.
Timothée Boutry


Il convient d'ajouter à ces récits journalistiques, d'une part, qu'un gradé de la police nationale a volontiers admis que des soirées comme celle montée par les partisans de Sharon à Levallois représentaient des provocations, forcément génératrices de troubles, comme plusieurs associations (dont la CAPJPO, le MRAP ou encore la députée-maire de Nanterre Jacqueline Fraysse) en avaient averti par avance les pouvoirs publics; d'autre part, qu'un militant du droit du peuple palestinien a reconnu, parmi les voyous extrémistes juifs, un homme porteur d'une arme à feu, lequel a été interpellé par la police. Enfin, que cette bande avait dès le départ préparé un guet-apens à l'attention des contre-manifestants anti-Sharon, mais que le piège a tourné court, devant la détermination physique de ces derniers: plusieurs trublions du Bétar ou de la LDJ ont ainsi passé une plus mauvaise soirée que s'ils étaient restés à l'intérieur du Palais des Sports à applaudir aux exploits de l'armée d'occupation dont ils se veulent les émules.

(23 mars) Quelques jours seulement après leur scandaleuse soirée de collecte d'argent pour l'armée israélienne à Levallois, des éléments sharoniens se sont livrés à une nouvelle provocation, samedi à Paris, au cours de la grande manifestation anti-guerre qui a rassemblé 100.000 personnes de la Place de la République à la Place de la Nation.

Le cortège CAPJPO a défilé dans le calme, comme d'habitude, en exigeant l'arrêt immédiat des bombardements et en dénonçant la politique des deux poids deux mesures qui permet à Israël d'occuper impunément un pays, de posséder des armes de destruction massive et de bafouer de multiples résolutions de l'ONU. Des portraits de la jeune pacifiste américaine, Rachel Corrie, écrasée délibérément par un bulldozer israélien le 16 mars dernier, ouvraient notre cortège, aux côtés d'affiches contre l'agression américano-britannique en Irak.

Un peu avant 16 heures, selon les témoignages recueillis par des militants de la CAPJPO présents à la manifestation, deux jeunes femmes, qui assistaient au passage des cortèges et portaient des keffiehs, ont été violemment prises à partie par un petit groupe de 4 ou 5 jeunes hommes, qui les ont bousculées, en proférant des injures racistes.

Les deux jeunes femmes ont appelé au secours, et des dizaines de jeunes présents dans la manifestation se sont alors portés très rapidement à leur rencontre, entraînant la fuite instantanée, apparemment programmée, d'après les témoignages que nous avons recueilli sur place, de leurs agresseurs.

Une poursuite s'est engagée dans une rue perpendiculaire au boulevard, dans laquelle les poursuivis, ont rapidement retrouvé une vingtaine de leurs amis, qui criaient «Israël, Israël» et, surtout, étaient ouvertement équipés de barres de fer et de battes de base-ball. Bref, la panoplie classique des mouvements extrémistes juifs (Bétar, Ligue de Défense juive) dont les agressions ne se comptent plus.

Les jeunes sortis de la manifestation anti-guerre sont donc «tombés» eux aussi sur les provocateurs, ont engagé un combat, les ont fait détaler, et leur ont confisqué apparemment au moins une de leurs barres de fer. Des membres de la CAPJPO, arrivés sur les lieux, se sont efforcés d'avoir un rôle modérateur, ont invité les jeunes à rejoindre la manifestation, et ont hélé un détachement de police, qui s'est posté en interposition.

Plusieurs médias ont rendu compte de l'incident, dont France-3, qui a évoqué samedi soir à son antenne une «bagarre entre extrémistes juifs du Bétar et manifestants pro-palestiniens».

Des rumeurs et commentaires de l'événement, non seulement fantaisistes, mais pour certains également diffamatoires pour la CAPJPO, ont été diffusés depuis samedi soir sur internet ainsi qu'à l'antenne de l'une des «radios communautaires juives» de la capitale. Nous leur donnerons la suite qu'elles méritent.[...]

<http://www.paixjusteauproche-orient.asso.fr/>


Voici la version du canard d'Elisabeth Schemla, totalement alignée sur les Bétarim. Elle et son site, c'est la version soft.



Pendant dix minutes de sa vie, le jeune Yoni a été traité comme les jeunes Palestiniens le sont tous les jours de la leur. Sans les armes à feu. Comprendra-t-il la leçon ?


Sur le site officiel du Bétar de France, à la rubrique JOURNAL, ce mouvement raciste et violent mais légal en France reproduit les coupures de presse qui traitent de certaines violences, tabassages et irrégularités (entraînements militaires en Israël payés par la Caisse des Allocations Familiales, voir Le Canard enchaîné, du 19 juin 2002) qui ont eu lieu sur le sol français ces deux dernières années.

<http://www.betarfrance.com/LEJOURNAL.htm>

Comme ils ne savent pas écrire, ces paumés mettent les coupures de journaux sous forme de photos, énormes, illisibles, verticales ! Plus bête que le bêtar ? Comme disait le grand Boby Lapointe: «Y'a pas. Y'a pas.»



MENACES DES NERVIS SIONISTES

Le 26 février une militante pour les droits de la Palestine nous faisait part du fait suivant.

" Aujourd'hui, j'ai reçu par courrier un message de KAPOWATCH qui semble avoir pignon sur rue puisqu'il me donne l'adresse suivante: 16bis, rue d'Odessa, 75014 Paris. Cette lettre contient une balle scotchée sur un carton indiquant "la prochaine n'arrivera pas par la Poste". J'ai trouvé sur Internet un message de Palestine Toulouse datant de 2002 qui dit ceci :
9. "Kapowatch" pour traquer les "juifs traîtres" !
Une nouvelle organisation juive d'extrême droite se fait appeler "Kapowatch" en souvenir des kapos juifs, qui faisaient la police dans les camps pour les nazis
Ha'aretz, Tel Aviv, repris dans Courrier International
La gauche libérale s'est jointe immédiatement et à juste titre au concert de protestations contre les propos du Nobel de littérature José Saramago [qui a déclaré le 25 mars à Ramallah que le sort fait aux Palestiniens était un crime comparable aux atrocités d'Auschwitz]. Dans le même temps, des Israéliens libéraux n'ont rien trouvé de mal au fait de cosigner un "appel" du général de réserve Effi Eitam dans lequel les Palestiniens sont désignés comme un "cancer dans le corps de la nation". Eitam n'avait pourtant sans doute pas perdu de vue que les nazis étaient friands de cette métaphore. A présent et dans le même esprit, les militantes des Nashim Beyarok ("Femmes en vert") viennent de fournir la réponse de la droite aux militantes du Mahsomwatch (un collectif d'observateurs du comportement des soldats israéliens aux barrages) en mettant sur pied l'organisation Kapowatch. Pour rappel, les kapos étaient des déportés juifs [ou tsiganes, homosexuels, politiques...] qui faisaient la police pour les nazis dans les camps de la mort et qui furent finalement eux aussi exterminés. Quel crime ont donc commis les femmes qui observent les barrages pour mériter pareille insulte ? "C'est un groupe de traîtresses issues de l'extrême gauche", écrit Nadia Mattar, la dirigeante des Nashim Beyarok. "Il s'agit d'une organisation qui, sous couvert de défense des droits de l'homme, veut s'assurer que nos soldats sont gentils avec les Arabes."
Mme Mattar écrit qu'elle-même, une certaine Yael de l'implantation [colonie, NDLR] de Tekoa et une certaine Jacqueline du faubourg [colonie, NDLR] de Gilo visitent un barrage au nord de Bethléem chaque matin afin de remonter le moral des troupes et de leur offrir des rafraîchissements. "Lorsque les traîtres gauchistes arrivent, je les prends en photo et je leur dis: "Nous sommes des membres de Kapowatch et nous photographions les traîtres juifs. Nous ajoutons vos noms sur la liste des collaborateurs de l'ennemi arabe. Un jour viendra où vous serez traînés devant les tribunaux pour les crimes commis contre le peuple juif sur sa terre."
Si les membres de Kapowatch ne comprennent pas qu'ils encouragent d'autres Saramago, ils n'ont qu'à se rappeler comment des rescapés de la Shoah ont lynché des anciens kapos. Mais il faut croire que les juifs peuvent tout se permettre, y compris comparer des juifs aux pires ennemis d'Israël tout en clouant au pilori ceux qui comparent les juifs aux pires ennemis d'Israël et tout en faisant mine de qualifier "d'erreur technique" l'inscription d'un numéro sur les bras des prisonniers palestiniens...
Akiva Eldar

D'autres militants et militantes ont également reçu une balle par la poste, avec des envois signés "kapowatch". A notre avis, ce sont de petits guignols, qui sont ravagés par l'inquiétude concernant leur virilité adolescente. Ils relèvent de la médecine.



LE RABBIN BIDON


Agression du rabbin Fahri: les enquêteurs étudient l'hypothèse de
 
l'automutilation, selon France-2

Paris (AP) -- Trois mois après le coup de couteau qui a blessé le rabbin Gabriel Fahri dans sa synagogue du XIe arrondissement de Paris, «la version de l'automutilation» est désormais «une hypothèse prise au sérieux» par les enquêteurs, a affirmé France-2 mardi soir. [...] Selon la chaîne, les enquêteurs «s'éloignent progressivement de la première lecture des faits -tentative d'assassinat et menaces de mort réitérées». «Dans les couloirs du palais de justice de Paris, la version de l'automutilation n'est plus une rumeur mais une hypothèse prise au sérieux.» 11 mars.

La farce du rabbin était pourtant aussi visible que le nez au milieu de la figure. Fera-t-il des excuses à la brochette de premiers ministres froufroutants qui étaient venus en procession lui lécher les pieds, les Balladurian, les Juppé aux bottes de sept lieues, les Jospin-la-caillasse, les Fabioush, et autres prosternés? Avec leurs mines lugubres, ils étaient venus réconforter un faisan de la pire espèce, un truqueur de cinéma. Et maintenant, victime de leur empressement servile de dhimmis, ils ont l'air de quoi ? L'air de cons.

Quant à la communauté institutionnelle juive, elle a les foies mais elle se solidarise avec son rabbin menteur, dans l'espoir qu'elle sera assez puissante pour étouffer cette affaire et faire oublier cette bourde. Voir le compte rendu dans un journal israélien:

<http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=255529&contrassID=2&subContrassID=15&sbSubContrassID=0&listSrc=Y>


PIRES PYRAMIDES


Un nouveau brûlot antisémite


Par Magda Millet

 
Après la diffusion du feuilleton «Cavalier sans monture», inspiré du «protocole des Sages de Sion», l'Égypte autorise la publication de «Kahila, les dessous des massacres perpétrés par les sionistes», livre écrit par un célèbre écrivain/journaliste égyptien, Fathi el Ibyari. Cet ouvrage, dont nous avons pris connaissance à travers le compte-rendu non signé que publie le journal à très grand tirage «Akher Saha», et édité par la non moins célèbre maison d'édition «Al-Akhbar», prétend révéler l'histoire secrète des juifs et est présenté comme étant «une des études les plus profondes, précises, et surtout révélatrices sur les juifs à travers le monde et l'Histoire».

Le Talmud, charte du terrorisme
Le livre commence par une série de questions que pose son auteur, Fathi El Ibyari: «Qui a tué les Prophètes.qui a attisé les guerre ?», «Qui répand larmes et sang ?», «Qui sont les ennemis de l'humanité ?». Réponse: «N'est-ce pas les juifs, les sionistes et leurs sympathisants ?» Selon l'hebdomadaire, El Ibyari dévoile toute la vérité sur les juifs et leur organisation secrète, «Kahila» ou le cerveau diabolique -- composée de 300 démons dont l'objectif est d'amasser tout l'or du monde afin d'acquérir la puissance nécessaire à l'exécution de ses plans pervers. «Kahila» est présente depuis que Dieu a créé cette race, instrument d'anéantissement de l'univers. Le Talmud dont elle s'inspire n'est que la charte du terrorisme.
Kahila a trois devises: Tout être peut être espion; tout juif doit être espion; il n'existe pas de secret qui ne puisse être sondé. Ses 300 membres représentent les diverses organisations juives dont les plus importantes sont Bnay Brit, Brit Shalom, le Conseil central des Rabbins américains, l'Union des Sionistes américains, l'Organisation des juifs révolutionnaires libres etc.. Le sionisme mondial vise à s'emparer du territoire compris entre le Nil et l'Euphrate. Quant au judaïsme mondial, il a pour objectif la réalisation de la Promesse falsifiée de la Torah pour assujettir et dominer le monde. Le sionisme cherche à écraser les musulmans, le judaïsme mondial cherche à assujettir des chrétiens et autres goyim.
C'est Kahila qui a déstabilisé la Oumma arabe et musulmane afin d'assurer la suprématie et l'hégémonie d'Israël Al Ibyari appelle la Oumma à combattre ce cancer. Il explique la terminologie hébraïque du mot: «Kahila», qui vient de «Kahal» et signifie gouvernement secret -- lequel organise la vie des juifs à travers le monde et leur permet ainsi de dominer tous les centres d'influence. El Ibyari remonte au temps de Mahomet et raconte les trahisons et ruses des juifs qui combattaient sournoisement le prophète et la propagation de l'Islam. Les juifs, ajoute-t-il, n'hésitent pas à assassiner leurs propres chefs et alliés qui osent sortir de la ligne tracée par Kahila, tels le président américain Kennedy ou Rabin. L'organisation, affirme encore El Ibyari, est responsable de l'effondrement de l'Union Soviétique, des tentatives visant à déstabiliser les Etats-Unis et du sentiment de haine que l'Amérique soulève. C'est Kahila qui a jeté Monica Lewinski dans les bras de Bill Clinton. C'est elle qui est à l'origine du crash du vol d'Egypt Air qui transportait, entre autres, 30 officiers égyptiens rentrant au pays après une mission de formation aux Etats-Unis sur l'utilisation d'armes de pointe. C'est Kahila qui a déstabilisé la Oumma arabe et musulmane afin d'assurer la suprématie et l'hégémonie d'Israël, qui a fait assassiner des experts nucléaires, qui est responsable de l'effondrement de l'économie mondiale, du déclenchement de toutes les guerres en Afrique, en Asie et ailleurs Et bien sûr, toujours selon Ibyari, les dirigeants israéliens ne font qu'appliquer à la lettre les instructions de Kahila dont la branche principale se trouve en Israël.

Kahila opère à travers les cercles maçonniques et autres sociétés secrètes
L'auteur explique aussi comment les juifs ont réussi à maîtriser les centres vitaux américains à travers deux organisations juives qui agissent dans l'ombre: Kahila New York et le Conseil juif américain. La première, un gouvernement dans le gouvernement, est la plus secrète et la plus puissante car elle infiltre la vie politique américaine jusqu'au sommet de la pyramide.
Kahila s'occupe de l'avenir des juifs aux quatre coins du monde conformément aux textes déformés de la Torah, du Talmud et du «Protocole des Sages de Sion». Elle opère à travers les cercles maçonniques et autres sociétés secrètes. C'est elle qui, en Israël, a mis en place le Bnai Brith, son poumon et son cerveau. La WIZO, à laquelle un chapitre entier est consacré, est elle aussi décrite comme jouant un rôle primordial au sein de Kahila, ce qui explique la place de la femme au sein de l'armée et les missions ultra-secrètes qui lui sont confiées.
Pour ce qui est de la Maison Blanche, El Ebyari raconte comment Harry Truman est passé, grâce à Kahila, de petit épicier, à la tête des Etat-Unis. Et Truman n'a pas déçu l'organisation. N'a-t-il pas fait Hiroshima et Nagasaki selon ses instructions ? N'a-t-il pas autorisé l'émigration de 100.000 juifs en Palestine pour s'emparer de la prétendue Terre Promise ? Quant au Président Johnson, ne lui a-t-il pas permis d'infiltrer la C.I.A, le Pentagone, le F.B.I et la N.S.A ?(la National Security Agency)
Dans le chapitre intitulé «Le Talmud bizarre», El Ibyari écrit que le Talmud existe en deux versions: le Talmud de Jérusalem et celui de Babylone. Le Talmud de Babylone, écrit par les docteurs juifs à la fin du Ve siècle, est le plus courant et dit que «l'âme d'un juif est une partie de Dieu le sperme des non-juifs est un sperme animal le Paradis accueille uniquement les juifs l'enfer est pour les musulmans car ils ne se lavent que les pieds et les mains, et pour les chrétiens car ils ne sont pas circoncis les juifs sont la crème de l'humanité, ils sont supérieurs aux anges les autres sont moins que des chiens il est interdit au juif de voler un juif, mais il peut voler et violer un non-juif en toute impunité il est interdit pour un juif de sauver un non-juif"

2 mars 2003.

<http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_analyse.php3?id_article=10283>



GUERRE DANS L'HYPERSPACE

Le 24 mars 2003, la chaîne de télévision arabe Al-Djazira, ennemie mortelle du gouvernement américain parce qu'elle diffuse des nouvelles libres de toute censure américano-sioniste, a ouvert un site internet en anglais qui a instantanément été l'objet d'une attaque de piraterie en règle. Le siège du site est au Qatar (siège de la chaîne de télévisin) et les données se trouvent sur deux serveurs, l'un en France, l'autre aux Etats-Unis; c'est ce dernier qui a été attaqué.

25 mars 2003


 

Newly Launched Al-Jazeera English Site Under Attack :.

 
In case you haven't noticed, the U.S. government doesn't like Al-Jazeera. Interestingly enough, Al-Jazeera launched an English version of their site last night. The denial of service (DOS) attacks began almost immediately. Remember that the PSYOPS component of the war is EXTREMELY important:
Hackers attacked the Web site of Arab satellite television network Al-Jazeera on Tuesday, rendering it intermittently unavailable, the site's host said.
The newly launched English-language page, which went live Monday, was hardest hit in a bombardment of data packets known as a denial-of-service attack.
Ayman Arrashid, Internet system administrator at the Horizons Media and Information Services, the site's Web host, said the attack began Tuesday morning local time.
The Web host is based in the Persian Gulf state of Qatar. The servers that host the Al-Jazeera site are in France and the United States. Only the U.S. servers were under attack, said Arrashid, so the attackers were likely in the United States.


Autre site attaqué, par la voie légale celui-là, il s'agit du site YellowTimes.org qui avait le mauvais gout d'afficher des photos de la réalité de la guerre d'agression anglo-américaine contre l'Irak, en l'espèce, le site affichait des photos des prisonniers de guerre américains et des morts et blessés civils irakiens. Ces photos, on s'en doute, contrarient les Anglo-Américains, qui font une promenade de santé en Irk où ils ont accueillis par une population en liesse. Alors le gestionnaire du serveur du site contrevenant à la dictature bouchienne a fermé d'autorité le site pendant une heure, le temps d'enlever les photos. Néanmoins, un site-miroir s'est immédiatement ouvert hors de la juridiction de la dictature américaine et les photos s'y trouvent:

<http://www.scoop.co.nz/mason/stories/HL0303/S00212.htm>

C'est ça qu'il y a de bien sur l'internet: on vous étrangle à un endroit, vous réapparaissez à un autre.

C'est bizarre, les photos des prisonniers de guerre faits par les Américains dans leur agression contre l'Afghanistan sont, elles affichées sur le site du Pentagone (où l'étaient encore récemment): là, il n'y avait pas de convention de Genève...

 

Pour des détails sur l'affaire:

<http://www.yellowtimes.org/article.php?sid=1204>

Pour savoir pourquoi le site Yellow Times a décidé d'afficher ces photos, cf.

<http://www.yellowtimes.org/article.php?sid=1203>

 

NOUS avons remarqué aussi que nombre de sites étaient inaccessibles: "access denied", comme le fort intéressant <www.aeronautics.ru> où des analystes russes, disposant de puissant moyens d'écoute et d'observation, donnent une image autrement plus précise et moins brillante de la situation sur le terrain irakien. Quand on arrive à se connecter.



LUCIDITÉ


"You are convinced that the threat of retaliation has a deterrent effect," Hammarskjöld stated. "I am convinced that it is more of an incitement to individual members of the Arab forces than even what has been said by their own governments. You are convinced that acts of retaliation will stop further incidents. I am convinced that they will lead to further incidents....You believe that this way of creating respect for Israel will pave the way for sound coexistence with the Arab people. I believe that the policy may postpone indefinitely the time for such coexistence.... I think the discussion of this question can be considered closed since you, in spite of previous discouraging experiences, have taken the responsibility of large-scale tests of the correctness of your belief."

En 1956, Dag Hammarskjoeld, secrétaire général des Nations Unies s'adressait à Ben Gourion, premier ministre israélien. Cité dans George Ball, The Passionate Attachment, p. 251. On n'a pas beaucoup avancé depuis ce moment-là.



CHAPITRE ULTIME, OÙ TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS

1942 LES SOLDATS AMERICAINS QUITTENT LES PHILIPPINES COMME DES LAPINS

1948 LES MILITAIRES AMÉRICAINS QUITTENT LA CHINE COMME DES LAPINS

1951 LES SOLDATS AMÉRICAINS FUIENT COMME DES LAPINS DEVANT L'ARMÉE CHINOISE QUI ENTRE EN CORÉE

1975 LES AMÉRICAINS QUITTENT LE CAMBODGE COMME DES LAPINS

1975 LES AMÉRICAINS QUITTENT SAIGON EN PANIQUE

1983 LES SOLDATS AMERICAINS QUITTENT BEYROUTH, LES CERCUEILS SOUS LE BRAS

1991 LES SOLDATS AMERICAINS N'OSENT PAS ENTRER EN IRAK

1993 LES SOLDATS AMÉRICAINS QUITTENT LA SOMALIE LE FEU AUX FESSES

1999 LES SOLDATS AMÉRICAINS N'OSENT PAS ENTRER EN YOUGOSLAVIE

2000 LES SOLDATS AMÉRICAINS DEMANDENT À L'OTAN DE FAIRE LEUR BOULOT EN MACÉDOINE

2003 LES SOLDATS AMÉRICAINS ENTRENT EN IRAQ. ILS SONT TRÈS SURPRIS PAR L'ACCUEIL QU'ILS REÇOIVENT.







NN


Images des effets des bombes américaines:

<http://www.cryptogon.com/2003_03_23_blogarchive.html#91347083>

Pour les amateurs (ce n'est pas notre cas) il y a une archive des textes d'Edouard Saïd

<http://www.edwardsaid.org/>

Protocols: A Chapter from The Controversy of Zion

by Douglas Reed. Un auteur important.

<http://www.sweetliberty.org/issues/hoax/protocols.htm>

Is the Conspiracy Jewish? - The Controversy of Zion

by Henry Makow

<http://www.rense.com/general28/cosmd.htm>

 

Un type, à Montréal, qui en a marre du chantage juif: "On en a marre de l'industrie de l'holocauste -- Lettre ouverte à Ghila Benesty Sroka, directrice de Tribune juive".

<http://planete.qc.ca/flash/flash-522003-53160.html>


Voice of the Grunt = la voix du bidasse. En vérité la voix des massacreurs yankis qui font pression sur l'Administration pour avoir de meilleures godasses et tous les gadgets de Pif. Des assoiffés du sang des autres:

<http://www.sftt.org> "Soldats pour la Vérité" ! My foot. We call them "mass murderers".

 

Accès aux catalogues des principales bibliothèques nationales à travers le monde:

<http://www.library.uq.edu.au/ssah/jeast>


Il y en a d'autres qui s'interrogent: "Zahlreiche Fragen und Widersprüche rund um den 11. September bleiben bis heute von offizieller Seite unbeantwortet." Christian Guthart, 11. September. Ein Untersuchungsbericht, 210 S., Skobavaria. A se taper le cul par terre.

Une série d'études d'une centrale sioniste (Jerusalem Center for Public Affairs) intitulée "Post-Holocaust and Anti-Semitism":

<http://www.jcpa.org/phas.htm>

* The Development of Arab Anti-Semitism -- An Interview with Meir Litvak (February 2003, No. 5) -- Fifty Years of French Intellectual Bias against Israel -- An Interview with Simon Epstein (January 2003, No. 4). C'est là qu'on trouve l'aveu suivant:

"This party (PCF) contained identified Jewish organizations, among them L'Union des Societes juives de France and the MRAP movement against racism." Qui a dit que le MRAP, présidé par l'ovin Mouloud, est une "organisation juive" ? Le Centre Vidal Sassoon, temple de l'anti-anti-sémitisme.

Et cette affirmation qui montre que les analystes israéliens sont des ânes bâtés, qui mènent leur régime droit dans le mur:

""Since the 1970s, many French thinkers have been interested in the role of words and the multiplicity of concepts. They have generated schools of intellectuals whose words are incomprehensible. When standing before an audience they produce endless abstractions without using simple words. This leads to an absurd intellectualism, which exists aso in the social sciences elsewhere, but has initially been developed in France."

* From Propagating Myths to Research: Preparing for Holocaust Education -- An Interview with Yehuda Bauer. (December 2002, No. 3)

* Anti-Semitic Motifs In Anti-Israelism -- Manfred Gerstenfeld (November 2002, No. 2)

* The Israeli Government, Holocaust Issues, and Anti-Semitism -- An Interview with Rabbi Michael Melchior (October 2002, No. 1)


Le texte de Bernard Fischer que nous avons publié le mois dernier est maintenant affiché sur

<http://www.geostrategie.com/cogit_content/verbatim/Miseaupoint.shtml>

Consulter la une de 200 quotidiens du monde entier, y compris, par exemple, Tichrin, publié à Damas (les unes sont classées alphabétiquement, cliquez sur une image, elle s'affiche en plus gros à droite:

<http://www.newseum.org/todaysfrontpages/>

 

Liens vers des sites qui traitent sérieusement de cette chose affreuse qui s'appelle l'antisémitisme, que nous considérons comme une foutaise qui sert de feuille de vigne aux atrocités quotidiennes en Palestine:

<http://www2.h-net.msu.edu/~antis/links/>

<http://ddickerson.igc.org/antisemitism.html>


Pourquoi la "rue arabe" ne bouge pas. Interview (avant l'invasion) de notre ami Laith Shubeilath, un ténor de l'opposition jordanienne et un véritable antisioniste. En anglais, sur le site de nos camarades de Free Arab Voice (pour l'instant en taule !):

<http://www.freearabvoice.org/interviews/LaithShubeilat.htm> ou en arabe:

<http://www.freearabvoice.org/arabi/hawarat/Shubeilatt.htm>


Les Mabouls en panique. En Idaho, le FBI envoie deux avions avec 120 agents pour arrêter UN étudiant saoudien qui a dépassé son temps de visa. Pas croyable mais vrai:

<http://lists.linefeed.org/pipermail/stop-sevis/2003-March/000080.html>


Encore un qui n'est pas content des mystères du 11 septembre. En français:

<http://altermundus.net/11sept.htm>


Audio. Récitation du Coran, sourate par sourate, en arabe.

<http://www.quraan.com/Audio/Default.asp> Le tout en deux-trois jours.


Un site antibelge, évidemment subventionné par les services israéliens, comme monnaie de la pièce, après l'inculpation du brav'général Charogne à Bruxelles:

<http://be.altermedia.info/index.php?cat=13>

 

Accéder aux journaux arabes:

<http://www.al-bab.com/media/newspapers.htm>

Un traducteur en ligne pour les sites écrits en arabe:

<http://tarjim.ajeeb.com/ajeeb/default.asp?lang=1>


Le bilan des horreurs israéliennes:

<http://www.lawsociety.org>

 

La répression du mouvement contre la guerre en Egypte:

Human Rights Watch Release

<http://hrw.org/press/2003/03/egypt032403.htm>

EOHR Release

< http://www.eohr.org/PRESS/2003/3-23.htm>

Islamonline about opposing Mubarak policies

<http://www.islam-online.net/english/News/2003-03/21/article07.shtml>

Gorbachev on the Nile- (washingtonpost.com)

<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A49612-2003Feb9.html>


MEMRI. Nous voyons de temps à autres passer des textes, chez nos amis et collègues, qui ont comme origine: Memri. Rappelons qu'il s'agit d'une officine de désinformation mise sur pied par les services israéliens et que ses productions sont à mettre directement à la poubelle.

 

Les principaux textes fondateurs de l'existence, controversée de l'entité sioniste, abusivement appelée "Israël". Il est intéressant de constater que tous ces textes ont été trahis, niés, vomis et piétinés par les autorités israéliennes elles-mêmes. Un seul exemple ? La déclaration de 1948 prévoit, le 15 mai 1948, qu'une constitution sera adoptée au plus tard le 1er octobre de la même année. On l'attend toujours ! Ce sont des tissus de mensonges. On ne vous fait pas le détail ici. Allez voir:

<http://www.gamla.org.il/english/docs/index.htm>

 

Le toujours excellent Robert Fisk raconte comment on travaille à Baghdad:

<http://www.robert-fisk.com/demnow_RF_interview25mar2003.htm>

 

En Afghanistan, les "forces" de la "coalition" (la plus puissante armée du monde, la plus puissante armée de l'histoire, chantait Bouche d'égout, le roi des nouveaux-cons, il y a quelques semaines...) ont perdu, à la date du 17 janvier 2003: 82 tués (dont 62 Américains) et 494 blessés.


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