AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro 19 -- avril 2003
>[email protected]<
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
ON THE WARPATHS
"Je ne vous demande ni pain
ni armes, mais de pleurer à chaudes larmes, car je brûle.
Signé : Baghdad". SMS égyptiens
US OUTLAW
MARS ATTAQUE
LES ALIENS
ENVAHISSENT L'IRAQ
LA TÊTE
DANS LE SAC
ILS N'ONT
PAS LES CHEFS
ILS N'ONT
PAS LES HOMMES
ILS N'ONT
PAS LES C....
ILS N'ONT
PAS LES SOUS
ILS N'ONT
PAS D'ALLIÉS
ILS N'ONT
MÊME PAS DE FANTOCHES
LA GUERRE
EST TROP LONGUE
L'ÉTÉ
ARRIVE
LA CRISE APPROCHE
L'AMÉRIQUE
AU BORD DU NAUFRAGE
SI L'IRAQ
AVAIT EU DES ARMES DE DESTRUCTION MASSIVE, LES ALIENS NE
L'AURAIT PAS ATTAQUÉ
LA SOMALIE
VOUS PARAÎTRA DOUCE, Ô AMéRES LOQUES
ISRAËL,
COMME ILAN RAMON...
LE SIONISME
EST VOLEUR
LE SIONISME
C'EST LE RACISME
LE SIONISME
COMMET DES MEURTRES
LE SIONISME
C'EST LA COMPLICITÉ DE CRIMES
CONTRE L'HUMANITÉ
LE SIONISME
EST UN CRIME
Ce numéro a été
confectionné avec la participation, volontaire ou involontaire,
de Richard Perle, Fidel Castro, le sous-commandant Marcos, Israel
Shamir, Shulamit Aloni, Ami Eden, Manfred-C. Stricker, Peter Hansen,
Alberto Mariantoni, Alain de Benoist, Lawrence Kaplan, Debra Pickett,
Arnaud de Borchgrave, John Pilger, Brian Downing Quig, Jean-Marc
Mojon, Ginette Hess-Skandrani, Itshak Lurcat, et d'autres...
Contenu
Edito
Perle, Castro, sous-commandant
Marcos.
1/ La Palestine martyrisée
par les sauvages
2/ Guantanamo ou le
déni du droit
3/ L'Irak des marais
4/ Le piège
afghan
5/ Le Pays des
faux-juifs
6/ Les Mystères
de New York
7 / Le ROW (Rest
of the World)
C'est désormais
officiel: nos prostitués de la presse appellent désormais
les Irakiens qui attaquent les troupes américaines "des
terroristes". Je l'ai entendu à CNN, à 5h15,
heure de New-York, le dimanche 30 mars 2003.
Date: Lun
31 mars 2003 00:28:46
À: [email protected]
"Etre juif concrètement,
c'est être solidaire de l'Etat d'Israël".
Michel Friedman, président allemand
du Congrès juif européen, Paris, 10 mars 2003.
"Rather, it was
the Americans' uncouth methods, their crass ignorance of the
milieu in which they had intervened, their clumsy demagogy, their
misplaced clear conscience, and that easy, childlike sincerity
that bordered on foolishness. They were total strangers in the
area, driven by clichés about [the region] worthy of the
flimsiest tourist guides, and they behaved accordingly."
François Bizot. The Gate.
In fact he speaks about Cambodia.
"We have not seen
such systematic distortion of intelligence, such systematic manipulation
of the American people, since the war in Vietnam," wrote
John Brady Kiesling, a 20-year veteran of the U.S. Foreign Service
in his letter of resignation last week to Secretary of State
Colin Powell.
He said the U.S. military,
in its radio communications, refers to Iraq as "bad cows"
and "kabab", Middle
East Newsline reported.
In the [Turkish] Foreign
Ministry an official told me that when Yashar Yakis, the foreign
minister, told President Bush that Turkey had severe problems
with the war and with complying with all of America's requests,
Mr. Bush brushed him off, saying: "I understand, but
now go back to Turkey and do the job." The official
thought awhile and said of President Bush: "The man is ill."
Je citerai pour finir
ces quelques mots du philosophe Alain Badiou: "S'il existe
une grande puissance impériale unique et toujours convaincue
que ses intérêts les plus brutaux coïncident
avec le Bien [...]; si cet Etat livré à la démesure
militaire n'a d'autre idole publique que la richesse, d'autres
alliés que des servants, et d'autre vue des autres peuples
que marchande, indifférente et cynique; alors la liberté
élémentaire des Etats, des peuples, des individus,
est de tout faire, de tout penser, pour se soustraire, autant
qu'il est possible, aux commandements, aux interventions et aux
ingérences de cette puissance impériale [...].
Aujourd'hui, il ne saurait y avoir la moindre liberté
politique, la moindre indépendance de l'esprit, sans une
lutte constante et opiniâtre contre l'imperium des
USA" (81).
Ce sera aussi ma conclusion.
Alain de BENOIST, 19
janvier, colloque du Grece. La citation de Badiou provient de
Vainqueurs/vaincus, ouvrage collectif publié chez
L. Scheer, 2002.
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Edito
I Pauvres cow-boys
Les Américains sont de pauvres
types bien à plaindre. Leur chef est constamment hébété
et il écarquille pour pouvoir lire son prompteur. Sans
lui, il n'est que mots d'enfants, âneries diverses et bourdes
en tous genres. La honte. Il envoie son armée de gros lards,
bourrés d'électronique dans un pays où souffle
le sirocco. Comme le fait observer un analyste militaire, l'armée
américaine n'est pas prête pour la guérilla
urbaine. Elle le sera dans cinq ans. Ou dans dix ans. Il faut
munir le combattant individuel de petits drones, de petits avions
de quinze ou vingt centimètres d'envergure qui iront voir
au coin de la rue si la route est libre. Les puissants penseurs
du Pentagone n'ont pas l'air d'avoir prévu le cas où
des amateurs de ball-trap s'amuseraient à descendre ces
petits oiseaux de métal à la carabine, privant ainsi
le bon GI de ses yeux et le mettant dans la pénible obligation
de risquer la tête hors de son trou pour voir ce qui se
passe. (en attendant, dixit Le Monde, un camion sur six
a la radio et en cas d'imprévu, les officiers doivent courir
de camion en camion pour annoncer la nouvelle...)
Le peuple américain, nourri au
MacDo et au Coca, obèse ou peu s'en faut, n'est pas prêt
non plus et ne le sera sans doute pas plus dans cinq ou dix ans,
à voir revenir ses fils, et ses filles, dans des sacs en
plastique, des bodybags noirs, même griffés Armani.
Alors qu'on voit sur les écrans de télévision
américains une bonne cinquantaine de meurtres chaque jour,
qu'on voit des destructions massives dix fois par jour, voilà
qu'on ne peut pas montrer deux ou trois petits gars de chez eux
qui se sont fait farcir de plomb par des ploucs chez qui ils étaient
entrés sans frapper. Des gens qui passent des heures et
des heures à faire des jeux électroniques, principalement
consacrés à la destruction violente des adversaires,
ne supporteraient pas de voir Joe ou Bill hachés menus.
Quelle sensiblerie !
Depuis que le débile républicain
est à la maison blanche, les réserves laissées
par le démocrate Cliton, ont fondu comme neige au soleil.
Il faut actionner la planche à billet et emprunter à
tour de bras. Rien que pour le mois de février 2003, le
déficit budgétaire était ainsi fixé
à 93 milliards de dollars. Non seulement, il n'y a pas
un sou dans les caisses, mais il faut taper à droite et
à gauche. C'est le moment choisi pour demander au Congrès
de financer cette petite expédition en Mésopotamie
pour un mois. Les inconscients du Pentagone parlent d'un mois
et présentent l'addition: 75 milliards de dollars. Hors
budget; sans financement prévisible. Tout à crédit.
Sans compter ce qu'il faut refiler sous la table à Blair
qui n'arrête pas de quémander en douce. Sans compter
ce qu'il faut cracher au bassinet présenté par Sharon
avec une certaine insistance. C'est un lourd. Sans compter ce
qu'il va falloir allonger pour assurer la survie des despotes
arabes qui sont "au lit" avec Boubouche.
Les fins stratèges pétroliers
croient sans doute qu'ils vont pouvoir se payer sur la bête
et récupérer le fric du pétrole irakien.
Las ! Ce pétrole est déjà sous tutelle internationale.
Il est écoulé dans le cadre d'un accord international,
qui n'est pas caduc, dit "Pétrole contre nourriture"
et qui sert effectivement à nourrir dix à quinze
millions de personnes tous les mois. Ce n'est pas rien. C'est
difficile à détourner sans que ça se voie.
Et puis les Russes et les Français ont des contrats en
béton. Garder le gâteau pour soi tout seul ne sera
pas commode.
Encore faut-il prendre l'Iraq. C'est loin
d'être une promenade. Et la prestigieuse armée manque
de réserves. Après seulement huit jours à
bivouaquer dans le désert, les pieds-tendres au foie jaune
de la troisième division d'infanterie sont "fatigués",
disent les journalistes qui sont "au lit" avec eux.
Comme le dit le brav'général Wallace, commandant
des forces d'invasion terrestres américaines: "L'ennemi
contre lequel nous nous battons est différent de celui
contre lequel nous nous sommes préparés". Cette
phrase mérite d'être gravée dans le marbre
du hall d'entrée du Pentagone.
Toutes les conneries, toutes celles qu'ils
ont toujours faites partout, ils les referont en Iraq. Et elles
leur coûteront encore beaucoup plus cher qu'auparavant.
Les prix montent. Les télés (quoique...) et internet
permettent de voir ce qui se passe de beaucoup plus près
qu'avant.
Il arrivera un moment où les prix,
en hommes, en argent, en matériel, seront trop hauts, même
pour des gens habitués à vivre à grand train
et à crédit. La bulle va péter. Le crédit,
fondé sur la confiance, peut disparaître en un clin
d'oeil. Et l'Amérique ne peut ni payer cash ni faire payer
ses "alliés".
Une coalition des "volontaires"
(coalition of the willings), ils ont appelé ça.
Quelle antiphrase ! L'implosion du système militaire mondial,
du système politique américain vermoulu, celle du
dollar, cette monnaie garantie sur du vent, tout cela se rapproche
à grande vitesse grâce à l'invasion de l'Iraq
par ces aliens.
On voit des articles disant que c'est
la faute des militaires, que les galonnés sont stupides
sous leur casquette et qu'ils ne pensent qu'à préparer
la dernière guerre. C'est vrai, mais ce n'est pas de leur
faute. Les militaires, on les sélectionne, on les promeut.
On devrait se souvenir qu'aux premiers moments où il a
été question de cette expédition sur les
bords du Tigre, les militaires ont discrètement mais clairement
dit non, que la chose ne leur paraissait pas possible, en dépit
des élucubrations de certains groupes qui recommandaient
le pratiquer le "shock and awe" pour arriver à
une "domination rapide". Un tour de passe-passe. Ce
sont les politiques qui ont imposé cette guerre, les soldats
n'y sont pour rien. Mais à vrai dire les milieux politiques
n'y étaient pas non plus favorables. Ce sont les milieux
que l'on désigne, aux Etats-Unis, sous une appellation
ravissante, les "néo-cons". Qu'il faut donc soigneusement
distinguer des anciens cons. Cons veut dire conservateur, mais
le sens français n'est pas à rejeter. Ces néo-cons,
maintenant bien connus, sont tous d'ardents sionistes et toute
cette aventure irakienne a été concoctée
en liaison étroite avec le brav'général Charogne,
qui ne bouge pas d'un poil en attendant le fric américain,
car l'Irak restait, potentiellement au moins, le seul adversaire
de l'expansion sioniste à laquelle rêvent tous les
sionistes likoudistes. Pour ces gens-là, seuls comptent
la domination et ses effets ultimes. Mais quand on voit monter
la résistance, la houle des peuples qui protestent dans
les rues, arabes ou autres, malgré les mitrailleuses, on
se dit que cette folle ambition de dominer le monde, comme Robur
le conquérant, le héros de Jules Verne, se terminera
très mal. N'anticipons pas.
A chaque jour suffit sa peine et nous
pouvons faire beaucoup pour saboter l'effort de guerre de cette
cochonnerie accouchée du fameux ventre toujours fécond,
l'impérialisme américain et son petit jumeau, l'expansionnisme
sioniste.
A titre d'illustration il nous paraît
bon d'annexer ici un article de l'un de ces chiens de néocons,
Richard Perle [Voir ci-dessous: "Le fascisme
américain -- en clair"]
II Le dentifrice sort
du tube
C'est une expression du jargon des journalistes
américain qui indique qu'un problème qui vient de
surgir sur la scène politico-merdiatique ne peut plus en
disparaître. Essayez de rentrer le dentifrice dans le tube...
L'image est parlante. Or là, dans les colonnes du Forward,
le journal presque centenaire du ghetto new-yorkais, on se voit
obligé de reconnaître que la question de l'influence
israélienne sur les décisions politiques et stratégiques
du gouvernement américain est désormais ouvertement
posée dans les milieux politiques et que, telle le dentifrice,
on ne pourra pas la faire rentre dans le trou d'où elle
vient de sortir. Tout cela aura l'air assez byzantin dans la petite
ville assoupie qu'est Washington, mais en réalité
c'est une boîte de Pandore qui vient de s'ouvrir, le début
d'une réflexion sur le pourquoi et l'utilité de
cette influence sioniste sur la politique américaine. Les
retournements peuvent être brutaux, en Amérique,
et rien n'est à exclure. Il faut simplement prier ferme
pour que les 6 millions de juifs américains ne décident
pas d'émigrer en Europe.
[Voir plus bas: Israel's
Role, par Ami Eden]
III Toujours Halabja
L'affaire de Halabja continue à
faire un maximum de profit. L'horrible Boubouche l'a encore mentionnée
la veille de son entrée en guerre comme la principale raison
de sa décision. Dans les médias, on résume
presque toujours la personnalité politique de Saddam Hussein
comme celui "qui a gazé sa propre population".
C'est un second Auschwitz.
Des esprits aussi malveillants que les
nôtres auront relevé, dans Le Monde du 5 février
2003, les propos de M. Ahmad Bamarni, représentant en France
de l'UPK, la mouvance barzaniste. Passons sur la qualité
de ses prédictions, cet homme n'est pas Cassandre. Mais
il dit ceci, rapporté texto: "Le gazage de Halabja
par l'armée irakienne en 1988 nous a appris que certains
gestes peuvent au moins aider à ne pas mourir, tels l'utilisation
d'une serviette mouillée pour se protéger les narines
et la bouche ou le calfeutrage de toutes les ouvertures dans les
habitations". C'est là une sorte d'aveu sur la nature
de ce qui a été épandu à Halabja.
Une serviette mouillée ne protège nullement des
gaz neurotoxiques, pas plus que du gaz moutarde. En revanche,
on peut se protéger par une serviette mouillée du
CS, ou gaz lacrymogène, utilisé en situation de
combat par les Américains au Viêt-Nam. On peut supposer
que M. Bamarni, en tant que barzaniste, n'était pas à
Halabja où se trouvaient des forces proches des Iraniens,
et des Iraniens mêmes. Mais que la conclusion qui a cours
en milieu kurde soit celle-là prouve, au moins de façon
indirecte, que Halabja n'a pas été "gazée".
Le correspondant du Monde qui se
retrouve à Suleymanie, dans la partie du Kurdistan irakien
où se trouve Halabja, n'a pas, lui, d'état d'âme.
Le 20 mars, il mentionne froidement l'attaque du 16 mars 1988,
"Bilan: 5000 morts et une dizaine de milliers de blessés".
L'image canonique a donc fait un saut qualitatif: le surgissement
de cette "dizaine de milliers de blessés" est
absolument nouveau. Nul, à l'époque, n'a mentionné
de "blessés". Et c'est d'ailleurs le signe très
direct de la manipulation: dans les autres cas d'emploi des gaz
à des fins militaires, des blessés réels
ont été envoyés dans les hôpitaux européens
car aucun hôpital régional, irakien ou iranien, n'était
équipé pour faire face à une telle situation.
On a donc non seulement vu mais traité ces personnes atteintes.
Or dans le cas d'Halabja, perdu et repris par les forces armées
iraniennes, on n'a vu personne. On n'a mentionné personne.
Le malheureux journaliste, Bruno Philip, a dû penser aux
accidents de la route. On a là un "ratio" d'un
mort pour dix blessés. Il a dû calculer qu'en situation
de guerre le ratio était plus fort, par exemple un pour
deux, donc pour 5000 morts, il faut supposer, mathématiquement,
10.000 blessés. C'est comme ça qu'on procède,
par enrichissement progressif. On est en, droit de supposer que
si Boubouche s'impose un tant soit peu, on aura bientôt
un Musée holocaustique à Halabja, un monument et
une Journée internationale des gazés de H. On demandera
aux professeurs de consacrer dix minutes, ce jour-là, aux
victimes de Saddam Adolf. Ces gazés sont des producteurs,
malgré eux, de légitimité politique, qui
risque d'être un peu avariée.
Cette légende dorée aura
reçu quelques retouches récemment. On se souviendra
sans doute qu'au moment de la première Guerre du Golfe,
on avait déjà abondamment agité les armes
chimiques dont était supposé être détenteur
l'affreux dictateur des bords du Tigre. Il était écrit
partout que les recettes et les moyens industriels avaient été
fournis audit Saddam, par... les Allemands. On nous donnait le
nom des firmes et on insistait lourdement sur le fait que seuls
les sadiques teutons avaient bien pu faire une chose pareille,
en oubliant assez facilement que Hitler, lui-même gazé
pendant la première guerre, avait refusé d'utiliser
les gaz de combat pendant la seconde.
Bref, à la veille de la seconde
équipée des Amères Loques dans le Golfe,
la presse nous a abreuvés d'informations sur le fait que
c'étaient précisément les Américains,
ou les Anglis, qui avaient fourni à Saddam les recettes
et les techniques... En particulier Donald Rumsfeld, envoyé
spécial de Reagan pour fournir aux Irakiens ce qui leur
manquait pour résister aux Iraniens. Rumsfeld a grommelé
qu'il avait mis en garde le dictateur irakien contre l'emploi
de telles armes, mais les journaux ont remarqué que le
compte rendu des entretiens avec Saddam, récemment déclassifié,
ne comporte rien de tel. En 1991, il s'agissait de faire payer
les Allemands qui ont dû vider leurs arsenaux et faire des
cadeaux énormes aux Israéliens, y compris des sous-marins
! Mais en 2003, les Allemands ne paieront pas. Les Japonais sont
fauchés.
Le joyeux paradoxe de ces grandes réussites
de la propagande, c'est que les Israéliens pètent
de trouille, comme ils l'ont fait plusieurs fois depuis douze
ans, à cause des éventuelles attaques chimiques,
totalement imaginaires, et aussi les Kurdes, qui ont pleuré
partout pour avoir des masques, aux Nations unies, aux Américains,
à l'Union européenne, aux ONG, sans le moindre résultat.
Cela veut dire qu'aucune de ces instances n'a pensé un
instant que les Kurdes étaient menacés par des gaz.
Halabja est une histoire réservée au bon public,
à tous les pauvres cons qui croient ce que disent les journaux.
Les responsables, eux, savent que c'est du bidon. Sinon, ils auraient
acheté quelques masques pour leurs petits protégés
kurdes. C'est pas ce que ça coûte.
Qui a fourni le gaz ? Les Angliches [voir
plus bas, David Leigh et John Hooper, "Britain's
dirty secret", Les sales petits secrets de la Grande
Bretagne] .
IV Le bon exemple
Robert Mugabe, le Néron du Zimbabwe,
est un odieux tyran, qui écrit les lois qui lui conviennent,
s'enrichit à outrance et s'accroche à son fauteuil
présidentiel du bec et des ongles. Il ne plaît pas
du tout aux Anglo-Saxons. Néanmoins on n'aurait garde d'oublier
qu'il a été porté au pouvoir par ces mêmes
Anglo-Saxons qui, à la chute du régime blanc sécessionniste
de Ian Smith, ont joué la carte de Mugabe, sectaire prochinois,
et représentant des Shonas contre l'autre figure historique
du mouvement nationaliste de "Rhodésie", le ndébélé
Joshua Nkomo, plus proche des Soviétiques. Nkomo portait
les espoirs d'une véritable réconciliation des groupes
et des ethnies du pays. C'est cela que les Anglo-Saxons, y compris
les Sud-Africains de l'apartheid n'ont pas voulu en misant
sur l'extrémisme de Mugabe.
Comme les politiques des pays occidentaux
relèvent le plus souvent de la géométrie
variable des girouettes, Mugabe est maintenant considéré
comme une crapule, ce qu'il a toujours été, qu'il
faut faire disparaître. Il faut dire qu'au bout de vingt-cinq
ans de pouvoir absolu, il s'est attaqué au problème
des terres: 60% des terres arables, de loin les meilleures, aux
mains de quelques milliers de fermiers blancs contre le reste
aux mains de plusieurs millions d'agriculteurs noirs. C'est l'héritage
direct du colonialisme et de la ségrégation à
l'anglaise. Certes Mugabe s'y est pris comme un manche et a tué
la poule aux oeufs d'or. Tout est mis en place pour accueillir
une inconnue dans ces parages: la famine. Dans toutes ses contorsions
pour rester au pouvoir, Mugabe a surtout eu le tort d'accuser
les Anglais de vouloir le déstabiliser. Curieusement, les
Anglais, qui ont gouverné le pays pendant presque un siècle,
n'ont pas laissé de bons souvenirs.
Mugabe a donc été malpoli
avec les anciens maîtres. On va lui faire payer, non pas
son affreuse tyrannie et le vol des terres, car il les vole. Mais
son impolitesse. L'Europe a décrété des sanctions
et a gelé les avoirs de Mugabe. Les Etats-Unis viennent
de décider, le 7 mars 2003, de geler les avoirs de Mugabe
et de sa cour "en raison des mesures antidémocratiques
prises par les autorités de Harare". Fort bien. Evidemment,
on a un peu l'impression que le gros voleur vole les affaires
du petit voleur; ça fait un peu règlement de compte
à la Cour des miracles. Mais cela crée un intéressant
précédent. Nous serons désormais justifiés
de geler les avoirs américains en constatant les "mesures
antidémocratiques prises par les autorités de Washington".
La liste est longue: président élu par le truquage
des élections, abolition du droit, emprisonnements arbitraires,
guerre illégale non déclarée faite à
un pays qui n'avait rien fait, menace d'invasion, ingérence,
bref, Mugabe est mauvais, certes, mais les USA sont encore beaucoup
plus mauvais. Il nous revient d'instrumenter.
V Tortionnaires mais
hypocrites
Ces salauds d'Américains qui maintiennent
la prison de GuantanAmo en dehors de toute loi, même américaine,
qui devraient avoir en mémoire les horreurs d'Andersonville,
pendant la Guerre de Sécession, qui n'ont jamais respecté
les conventions de Genève quand il s'agissait du Viêt-Nam,
qui entretenaient des camps, comme celui de Phu-Quôc, et
des prisons pour torturer les suspects, où les garder dans
les fameuses "cages à tigre" de Poulo Condor,
feraient mieux de fermer leur gueule et de commencer, eux, à
respecter le droit. Le Pentagone a peur aussi de Bruxelles, où
des lois permettraient de mettre en jugement les galonnés
américains. Ils sont prêts à ramper pour avoir
des garanties de leur impunité. Ces gens n'ont aucun courage
et aucune dignité. Guantanamo montre que les USA ne valent
pas mieux que l'URSS du Goulag ou l'Allemagne d'Auschwitz. [Voir
nos informations plus bas]
VI Alerte à
l'uranium
Des équipes de recherche médicale
spécialisées se sont rendues en Afghanistan. Elles
ont enquêté sur les sites où s'étaient
produits des bombardements massifs effectués par l'aviation
américaine. Elles ont examiné les populations et
fait toutes sortes de prélèvements. La conclusion
de leur rapport préliminaire est claire: Toute la population
civile proche des lieux bombardés est malade. Elle
présente les signes d'une contamination par l'uranium.
Non pas par l'uranium appauvri qui est dans l'arsenal connu de
l'artillerie et de l'aviation. Mais par un uranium non-appauvri.
Il faut supposer que des armes nouvelles ont été
expérimentées là. Les dégâts
sur la santé publique sont considérables. Contre
quelques bédouins dépenaillés, on a mené
une guerre qui comporte des éléments chimiques et
bactériologiques cachés. Certes, d'autres enquêtes
sur le terrain sont nécessaires pour confirmer ou invalider
ces conclusions très alarmantes. Le corps médical
français ferait bien de bouger son cul: ce genre de guerre
faite en Afghanistan hier, en Iraq aujourd'hui, est fait pour
nous tomber dessus demain. Ceux qui croient à l'alliance
américaine ou à l'humanisme des cow-boys sont des
billes. Les seules puissances qui gênent et menacent la
volonté d'hégémonie américaine sont
la Chine et l'Europe. S'ils veulent nous faire la guerre, qui
les empêchera ? Les armes employées en Iraq sont
les mêmes que celles qui sont tombées sur les malheureux
pâtres afghans. Il serait temps de mettre un terme à
cette rage de destruction des hommes et de la nature par les fous
maniaques et les docteurs Strangelove du Pentagone.
(Voir plus bas, et le site du Centre de
recherches médicales sur l'uranium, canadien et américain:
<http://www.umrc.net/>
VII Les glapisseurs
On entend rôder dans nos campagnes
des ombres noires qui glapissent la nuit d'horrible façon.
Un certain Goupil, entre autres, contrefait le coassement de la
Tante Gluglu qui a cherché vainement à se faire
enlever par les Tchetchènes. Elle ne valait pas grand'chose,
au cours du marché, et ils n'ont pas voulu s'en encombrer.
Tante Gluglu et ses séides, dont le Goupil, se répandent
en lamentations parce que l'opinion ne veut pas suivre le tyrannot
de Washington qui veut la peau de son ancien allié, Saddam.
Ces gens-là aiment la guerre américaine, ses belles
bombes rutilantes, ses avions caresseurs et furtifs, ses blindés
design, ses chamarrés à la gueule hollywoodienne,
ses petits boys du Texas ou de l'Arkansas qui ne savent pas lire
une étiquette de Coca-Cola, bref, l'incarnation de la civilisation,
le "bienfait civilisationnel" comme le dit dans son
étrange jargon le sot vague de l'Aveyron, Robert Redeker.
Dans un article méchamment publié par Le Monde,
le 26 mars, celui qui porte un peu de l'héritage de Sartre,
prétend que les Américains nous ont protégés
du "totalitarisme rouge". Cette billevesée est
au fondement d'un esclavage définitif, auquel nous sommes
conviés par ce pâle descendant des anciens compagnons
de route. C'est à se taper le cul par terre. Tous ces anciens
maos (Goupil, Gluglu et mille autres) sont maintenant à
la droite de la droite américaine. La raison n'en est pas
mystérieuse: les critiques qui refusent l'hégémonisme
américain englobent, dans cette critique et ce refus, l'Etaticule
d'Israël. Laissons un instant de côté la question
de la nature de cette solidarité entre l'aigle et son parasite.
Ce que nous demande cette poignée d'anti-pacifistes et
de prosternés de Mammon, c'est de défendre aveuglément
Israel, puisque l'Etat juif est indéfendable rationnellement,
quels que soient les points de vue normatifs, juridiques, politiques,
économiques, religieux, qu'importe, auquel on se place.
Ils adoraient Mao, grand dieu des lointains peuples séricoles,
maintenant ils adorent Boubouche, grand prêtre néo-molochien.
Redeker, porte-bidet de Claude Lanzmann, (qui a beaucoup d'incontinences),
reproche à tout le monde ce -- voyons les mots -- "refus
ressentimental de la puissance". Les gens comme lui ont en
commun avec ceux qui ont appris à se survivre dans l'exil
de Balylone, cet irrésistible besoin d'adorer la puissance,
de s'en ondoyer pour en récupérer le mana,
afin de continuer à faire des affaires, à faire
des carrières comme "sauveurs du monde" dans
les bistrots de banlieue. On ne sait pas s'il faut leur souhaiter
l'asile, ou le saloir.
ooooo
ooooooooooOOOOOØØØ
OOO
ØØØOOOOOoooooooooo
ooooo
LE
FA$CI$ME AMÉRICAIN - EN CLAIR
- United they
fall
- Richard Perle
bids farewell to the United Nations and its history of anarchy
and abject failure
-
- Saddam Hussein's reign
of terror is about to end. He will go quickly, but not alone:
in a parting irony he will take the United Nations down with
him.
- Well, not the whole United
Nations. The "good works" part will survive, the low-risk
peace-keeping bureaucracies will remain, the looming chatterbox
on the Hudson will continue to bleat. What will die in Iraq is
the fantasy of the United Nations as the foundation of a new
world order.
- As we sift the debris
of the war to liberate Iraq, it will be important to preserve,
the better to understand, the intellectual wreckage of the liberal
conceit of safety through international law administered by international
institutions.
- As free Iraqis document
the quarter-century nightmare of Saddam's rule, as we hear from
the survivors able to speak from their own soil for the first
time, let us not forget who was for this war and who was not,
who held that the moral authority of the international community
was enshrined in a plea for more time for inspectors, and who
marched against "regime change". In the spirit of postwar
reconciliation that diplomats are always eager to engender, we
must not reconcile the timid, blighted notion that world order
requires us to recoil before rogue states that terrorise their
own citizens and menace ours.
- A few days ago Shirley
Williams argued on television against a coalition of the willing
using force to liberate Iraq. Decent, thoughtful and high-minded
-- like many of the millions who have marched against military
action -- she must surely have been moved into opposition by
an argument so convincing that it overpowered the obvious moral
case for removing Saddam's regime.
- No, for Baroness Williams
(and many others), the thumb on the scale of judgment about this
war is the idea that only the UN Security Council can legitimise
the use of force. It matters not if troops are used only to enforce
the UN's own demands. A willing coalition of liberal democracies
isn't good enough. If any institution or coalition other than
the UN Security Council uses force, even as a last resort, "anarchy",
rather than international law, would prevail, destroying any
hope for world order.
- This is a dangerously
wrong idea, an idea that leads inexorably to handing great moral
-- and even existential politico-military decisions -- to the
likes of Syria, Cameroon, Angola, Russia, China and France.
- When challenged with the
argument that if a policy is right with the approbation of the
Security Council, how can it be wrong just because communist
China or Russia or France or a gaggle of minor dictatorships
withhold their assent, she fell back on the primacy of "order"
versus "anarchy".
- But is this right? Is
the United Nations Security Council the institution most capable
of ensuring order and saving us from anarchy? History would suggest
not. The United Nations arose from the ashes of a war that the
League of Nations was unable to avert. The League was simply
not up to confronting Italy in Abyssinia, much less -- had it
survived that debacle -- to taking on Nazi Germany.
- In the heady aftermath
of the Allied victory in the second world war, the hope that
security could be made collective was reposed in the United Nations
Security Council -- with abject results. During the Cold War
the Security Council was hopelessly paralysed. The Soviet empire
was wrestled to the ground, and Eastern Europe liberated, not
by the United Nations but by the mother of all coalitions, Nato.
Apart from minor skirmishes and sporadic peace-keeping missions,
the only case of the Security Council acting in a serious matter
affecting world order during the Cold War was its use of force
to halt the North's invasion of South Korea -- and that was only
possible because the Soviets had boycotted the Security Council
and were not in the chamber to cast their veto. It was a mistake
they did not make again. With war looming, the UN withdrew from
the Middle East, leaving Israel to defend itself in 1967 and
again in 1973.
- Facing Milosevic's multiple
aggressions, the UN could not stop the Balkan wars or even protect
its victims. Remember Sarajevo? Remember Srebrenica? It took
a coalition of the willing to save Bosnia from extinction. And
when the war was over, peace was made in Dayton, Ohio, not in
the United Nations. The rescue of Muslims in Kosovo was not a
UN action: their cause never gained Security Council approval.
The United Kingdom, not the United Nations, saved the Falklands.
- This new century now challenges
the hopes for a new world order in new ways. We will not defeat
or even contain fanatical terror unless we can carry the war
to the territories from which it is launched. This will sometimes
require that we use force against states that harbour terrorists,
as we did in destroying the Taleban regime in Afghanistan.
- The most dangerous of
these states are those that also possess weapons of mass destruction,
the chemical, biological and nuclear weapons that can kill not
hundreds or thousands but hundreds of thousands. Iraq is one
such state, but there are others. Whatever hope there is that
they can be persuaded to withdraw support or sanctuary from terrorists
rests on the certainty and effectiveness with which they are
confronted. The chronic failure of the Security Council to enforce
its own resolutions -- 17 of them with respect to Iraq, the most
recent, 1441, a resolution of last resort -- is unmistakable:
it is simply not up to the task.
- We are left with coalitions
of the willing. Far from disparaging them as a threat to
a new world order, we should recognise that they are, by default,
the best hope for that order, and the true alternative to the
anarchy of the abject failure of the United Nations.
- Richard Perle is chairman
of the Defense Policy Board, an advisory panel to the Pentagon.
Il vient d'en démissionner, pour corruption.
- The Spectator, Londres, 22 March 2003
<http://www.spectator.co.uk/article.php3?table=old§ion=current&issue=2003-03-22&id=2909>
Fidel
Castro à la conférence des non-alignés à
Kuala Lumpur
-
- These are hard times
we are living in. In recent months, we have more than once heard
chilling words and statements. In his speech to West Point graduating
cadets on June 1 2002, the United States president declared:
"Our security will require transforming the military you
will lead, a military that must be ready to strike at a moment's
notice in any dark corner of the world."
- That same day, he proclaimed
the doctrine of the pre- emptive strike, something no one had
ever done in the political history of the world. A few months
later, referring to the unnecessary and almost certain military
action against Iraq, he said: "And if war is forced upon
us, we will fight with the full force and might of the United
States army."
- That statement was not
made by the government of a small and weak nation, but by the
leader of the richest and mightiest military power that has ever
existed, which possesses thousands of nuclear weapons, enough
to obliterate the world's population several times over -- and
other terrifying conventional military systems and weapons of
mass destruction.
- That is what we are:
dark corners of the world. That is the perception some have of
the third world nations. Never before had anyone offered a better
definition; no one had shown such contempt. The former colonies
of powers that divided the world among them and plundered it
for centuries today make up the group of underdeveloped countries.
- There is nothing like
full independence, fair treatment on an equal footing or national
security for any of us; none is a permanent member of the UN
security council with a veto right; none has any possibility
of being involved in the decisions of the international financial
institutions; none can keep its best talents; none can protect
itself from capital flight or the destruction of nature and the
environment caused by the squandering, selfish and insatiable
consumerism of the economically developed countries.
- After the last global
carnage in the 1940s, we were promised a world of peace, a reduction
of the gap between the rich and poor and the assistance of the
highly developed to the less developed countries. It was all
a huge lie. We had imposed on us an unsustainable and unbearable
world order.
- The world is being driven
into a dead end. Within hardly 150 years, the oil and gas it
took the planet 300 million years to accumulate will have been
depleted. In just 100 years, the world population has grown from
1.5 billion to over 6 billion people, who will have to depend
on energy sources that are still to be researched and developed.
Poverty continues to grow while old and new diseases threaten
whole nations with annihilation. The world's soil is being eroded
and losing its fertility; the climate is changing; the air that
we breathe, drinking water and the seas are increasingly contaminated.
- Authority is being wrenched
away from the United Nations, its established procedures are
being obstructed and the organisation itself destroyed; development
assistance is being reduced; there are continuous demands on
the third world countries to pay a $2.5 trillion debt that cannot
be paid under the present circumstances, while $1 trillion dollars
are spent in ever more sophisticated and deadly weapons. Why
and for what?
- A similar amount is
spent on commercial advertising, sowing consumerist longings
that cannot be satisfied in the minds of billions of people.
Why and for what? For the first time the human species is running
a real risk of extinction due to the insane behaviour of the
very same human beings, who are thus becoming the victims of
this "civilisation".
- However, no one will
fight for us, that is, for the overwhelming majority, only we
will do it. Only we can save humanity ourselves with the support
of millions of manual and intellectual workers from the developed
nations who are conscious of the catastrophes befalling their
peoples. Only we can do it by sowing ideas, building awareness
and mobilising global and North American public opinion. No one
needs to be told this. You know it very well. Our most sacred
duty is to fight, and fight we will.
- Extraits. The Guardian
(UK) March 6, 2003
Se
viene la tormenta
par le sous-commandant
Marcos
Pero sólo amanecerá
si las palabras hechas nube para atravesar las fronteras se convierten
en un "no" hecho piedra y le abre in una rendija a la
oscuridad, una grieta por la que se pueda colar el mañana.
Hermanos y hermanas de
la Italia rebelde y digna:
Acepten este "no"
que, desde México, les mandamos los zapatistas, los más
pequeños. Permitan que nuestro "no" se hermane
con el vuestro y con todos los "no" que hoy florecen
en toda la tierra.
¡Viva la rebeldía
que dice "no"!
¡Muera la muerte!
Desde las montañas
del Sureste Mexicano. Por el Comité Clandestino Revolucionario
Indígena-Comandancia General del Ejército Zapatista
de Liberación Nacional.
Subcomandante Insurgente
Marcos.
México, febrero
de 2
ooooo
ooooooooooOOOOOØØØ
OOO
ØØØOOOOOoooooooooo
ooooo
1
-- LA PALESTINE MARTYRISÉE PAR LES SAUVAGES
Les oreilles de
Midas
- par Israël
Shamir
-
- Un nouveau spectre hante
l'Amérique. Ce spectre s'insinue dans les salles capitonnées
des conseils d'administration des grands journaux et des banques,
il secoue les profondes fondations de ses gratte-ciel. C'est
le spectre de la glasnost: le noir secret du pouvoir juif
est exposé à la vue de tous. Jusqu'à tout
récemment, c'était un sujet «troisième
rail», «pas touche», mortellement dangereux,
à ne pas mentionner. L'évoquer, c'était
mettre un terme rapide assuré à sa carrière
professionnelle. Hier encore, Joe Public avait arraché
sa chaîne de télévision à un magnat
détenteur d'un passeport israélien pour la confier
à un membre d'une boîte à idées juive,
en marmonnant sotto voce: "C'est certainement une simple
coïncidence si autant de gens importants et que personne
n'a élus appartiennent à cette petite minorité".
C'est certainement une simple coïncidence s'ils appartiennent
à différents partis politique mais finissent néanmoins
par aboutir aux mêmes conclusions. C'est certainement juste
une coïncidence si quatre-vingt dix pour cent de l'aide
américaine à l'étranger sont destinés
à leurs cousins vivant dans la prospère Tel-Aviv.
Le fait qu'ils dirigent nos journaux, nos chaînes de télévision,
notre cinéma, nos universités relève certainement
du pur hasard. Quoi qu'il en soit, nous ne sommes pas autorisés
à remarquer cet éléphant campé au
beau milieu de notre salon.
- Seuls, quelques rares
desperados osent un commentaire, à l'instar d'Edgar Steele
sur le site Rense.com: «Le silence, en Amérique,
autour des Juifs, est rien moins qu'assourdissant, n'est-ce pas
? Un vieil adage dit que, lorsqu'on visite un pays étranger,
et que l'on veut savoir avec certitude qui le dirige réellement,
il suffit de recenser les personnes dont on ne parle qu'en chuchotant,
voire dont on ne parle jamais.» A en juger à cette
aune, les juifs règnent en maîtres en Amérique.
Et en effet, lorsque j'ai fait allusion, durant une conférence
à l'Unesco, en été 2001, aux «magnats
juifs des médias», je me suis bien rendu compte
que les coeurs de mon public ont raté au moins un battement.
- La Guerre encore non livrée
contre l'Irak a changé tout ça. La date de l'ultimatum
américain était fixée au 17 mars, jour de
la fête juive de Pourim. La fête de Pourim 1991 vit
la destruction de l'armée irakienne et la mort de 200.000
Irakiens. Cela fait bien des coïncidences, pour une guerre
purement «américaine». Les Américains
ont risqué un oeil dans les abysses sans fond de la Troisième
Guerre Mondiale et ils se sont extirpés de leur stupeur
vieille d'une génération. Ainsi, la première
victime de la guerre en Irak, ce n'est pas la vérité,
mais bien le tabou le plus fort de tout l'Occident. Un député
- démocrate - , ordinairement un spécimen plutôt
docile de cette instance, un certain James Moran, a osé
déclarer à ses partisans: «N'était-ce
le soutien acharné de la communauté juive pour
cette guerre contre l'Irak, nous ne serions pas en train de vouloir
la lancer.»
- Il reçut immédiatement
une baffe oratoire d'un juif venu surveiller ses propos: «Entendre
le député Moran proférer ce genre d'accusations
est totalement ahurissant !», a clamé ce contradicteur,
directeur du National Jewish Democratic Council, un certain
Ira N. Forman. «D'abord, un certain nombre des dirigeants
du mouvement anti-guerre qui se développe rapidement aujourd'hui
sont juifs, et les organisations juives ne sont visiblement pas
à l'avant-garde des groupes qui soutiennent activement
et bruyamment une guerre en Irak». Forman dixit:
les médias rendirent compte de son opinion, en l'amplifiant,
et Moran se rétracta, dûment, et digéra sa
baffe. Mais il n'est pas le seul.
- Le secret est éventé
et, comme le secret du roi Midas et de ses grandes oreilles,
il est répété à cor et à cri
de la côte Ouest à la côte Est, en dépit
des efforts frénétiques déployés
par la communauté juive organisée afin de remettre
prestement le couvercle sur le chaudron en ébullition.
Kathleen et Bill Christison [1], deux anciens experts auprès
de la CIA, ont décrit le lien qui unit les Juifs de droite
américains et le gouvernement de Bush. Edward Said, le
plus célèbre intellectuel américain d'origine
palestinienne, a bien résumé la situation: «Une
république immensément riche et puissante vient
d'être piratée par une petite cabale d'individus
dont aucun n'est élu, ni par conséquent susceptible
d'être affecté par une quelconque pression de l'opinion
publique.» [2]
- Il fut approuvé
par des hommes courageux, Herman, Neumann et Blankfort. Ces Américains,
d'origine juive, dénoncent le pouvoir juif non-élu,
et donc, antidémocratique, comme ils le feraient de toute
minorité jouissant d'un pouvoir exorbitant. Leur intervention
-- qui a été rendue possible par le fait qu'ils
ne craignent absolument pas de se voir étiqueter d'«antisémites»
-- a joué un rôle fondamental dans le retournement
de la vague, protégeant la majorité des Américains
se tenant cois contre des campagnes multiples et multiformes
d'intimidation.
- Edward Herman, co-auteur
de La Fabrique du consentement [Manufacturing Consent]
(avec Noam Chomsky), a évoqué dans cet ouvrage
«le lobby pro-israélien très puissant aux
Etats-Unis, qui assure la promotion des intérêts
d'Israël en faisant pression sur l'administration dans le
sens de plus d'aides et de protection américaines à
cet Etat, ainsi, actuellement, qu'en la poussant à une
guerre contre l'Irak, laquelle servirait, là encore, les
intérêts israéliens. Ce lobby n'a pas seulement
contribué à assurer aux sionistes un contrôle
quasi total sur le débat médiatique et à
faire du Congrès un «territoire occupé par
Israël», il a veillé à ce que de nombreuses
personnalités officielles «à la loyauté
double» occupent des fonctions stratégiques de décisionnaires
dans le gouvernement de Bush.»
- Jeffrey Blankfort, un
Californien qui a fait débouter l'Anti Defamation League
dans un procès qu'elle lui avait intenté et a obligé
Foxman à lui payer beaucoup d'argent en raison des activités
d'espionnage de l'ADL contre des militants, a franchi un nouveau
pas important en rejetant les analyses défendues par Noam
Chomsky, Joel Beinin et Stephen Zunes, qui sont des radicaux
de l'ancienne génération et qui minimisent l'importance
pourtant cruciale du pouvoir juif. Jeff Blankfort a découvert
les racines de l'ascension météoritique du mouvement
des Evangélistes extatiques aux Etats-Unis. Cette secte
obscure n'aurait jamais quitté sa tanière, dans
son trou perdu du Sud, sans les magnats juifs des médias.
Jeff a observé que lors de la prise de contrôle
de la chaîne de télévision Black Entertainement
Television par Viacom, dont le propriétaire, Sumner Redstone
(né Murray Rothstein) a été présenté,
tout récemment, par le New York Times comme le
plus grand magnat de la presse au niveau mondial, il en a fait
disparaître les programmes d'information et a immédiatement
programmé des publicités institutionnelles pour
l'Etat d'Israël réalisées et payées
par les Eglises chrétiennes évangélistes.
La liste des «juifs de la presse» [3] dressée
par Blankfort permet de comprendre le secret de l'irrésistible
charme juif, et on peut la comparer à celle, exhaustive,
du professeur Kevin McDonald, de l'Université de Californie.
- La guerre contre l'Irak
-- et a fortiori son lien avec la Palestine -- est devenu le
test au papier tournesol du pouvoir juif. La juiverie organisée
ne cesse de pousser à la guerre tout en déniant
toute prise de position et tout engagement en la matière.
Néanmoins, le Conseil Municipal de la ville de New York
a rejeté une résolution dénonçant
cette guerre, laquelle résolution n'a reçu que
12 votes sur les 51 membres de ce conseil municipal [Note de l'AAARGH: finalement,
la résolution a été votée à
l'unançimité, une fois la guerre entamée
et les manifestations constatées]. A New York, ville où existe une communauté
juive numériquement très importante, cela ne saurait
surprendre. D'ailleurs, un Démocrate, le député
Robert Jackson, a déclaré, d'une manière
très directe: «New York City est la deuxième
résidence de très nombreux juifs; et nombreux sont
les membres de la communauté juive à être
persuadés que la guerre servira au mieux les intérêts
de l'Etat d'Israël.» D'après ce Jackson, plusieurs
de ses collègues membres du conseil municipal ont été
intimidés et réduits au silence par un public pro-israélien
dans les tribunes: «Les gens ne parlent pas du tout de
cela» !
- Jackson avait certainement
raison, mais un journal juif [4] (que l'on doive ou non s'en
étonner, tous les journaux de la région
de New York ont des propriétaires juifs, c'est un fait),
l'a condamné pour racisme: «[Non seulement il a
clamé] que les juifs dirigent New York, mais il a même
affirmé que les juifs avaient réduit leurs adversaires
au silence par la menace. Jackson pourrait tout aussi bien appeler
New York Hymietown (= youtreville), du temps qu'il y est !»
- Cette réplique
est absolument remarquable, en raison de sa logique typiquement
juive. Tout d'abord, l'argument rationnel de l'adversaire est
perverti et déformé, puis il est voué à
l'opprobre et, enfin, phase ultime: l'adversaire est détruit.
Définitivement. C'est là un des secrets du pouvoir
juif: les juifs entament le «dialogue» en étant
d'entrée de jeu comme fous furieux, avec une véhémence
tout ce qu'il y a plus éloignée du style socratique.
Alors que les gens normaux se contentent de citer correctement
leur adversaire et de contrer son argumentation, les fous (car
un homme hors de lui est un individu temporairement fou) l'attaquent
toutes griffes dehors.
- Ainsi, David Mamet, un
dramaturge américain juif, nous donne un bon exemple de
cette véhémence dans cette remarque: «[C'était]
une vieille Volvo, la bagnole de mes frères, les libéraux
congénitaux. Elle était ornée, comme il
convient pour ce genre de bagnole, de toutes sortes d'exhortations
irréprochables: «Sauvez James Bay, Respectez la
biodiversité, etc., etc. » Mais il y avait aussi
un autocollant, sur un pare-chocs, qui proclamait: «Israël
hors des territoires ! Démantèlement des colonies
!» Injonctions qui, dans toutes les langues, signifient:
«Juifs au nez crochu, crevez !»
- Je me demande bien pourquoi
Mamet s'en est arrêté en «si bon» chemin,
car cette phrasepeut aussi se traduire, avec autant d'exactitude:
«Torturez les bébés ! Dénoncez l'Amérique
et Brûlez la Tarte au Pomme !» Quelqu'un a-t-il quoi
que ce soit à cirer de la forme du nez des juifs ? Il
y a déjà fort longtemps que Mel Brooks a fait remarquer
que les jeunes filles juives ont des petits nez parmi les plus
mignons qui soient, chefs d'oeuvres des plus brillants chirurgiens
esthétiques.
- C'est la politique juive
raciste en Palestine occupée qui révulse les gens
bien, «congénitalement libéraux». Mais
si, pour changer, Mamet devenait honnête, il ne s'appellerait
plus Mamet.
- Passons maintenant à
Bill Keller, du New York Times, qui a fait une analyse
du Riot Act [Loi sécuritaire «anti-émeutes»]
pour les Américains. Il admet, très gentiment,
que «la plupart des grandes organisations juives et de
nombreux donateurs soutiennent la guerre», mais il insiste
sur le fait que «la suggestion que les intérêts
d'Israël dicteraient l'une des mutations les plus drastiques
dans la politique étrangère américaine est
simpliste et offensante.» Bien. Keller est certainement
payé pour avoir ce genre de convictions par un magnat
juif des médias, un de la pire espèce, Arthur Sulzberger
Jr, propriétaire du New York Times, du Boston
Globe et d'une kyrielle d'autres journaux. Voilà qui
sape la véracité des affirmations de Keller. Que
l'on nous écrive ce genre de choses dans un journal non-juif,
passe encore ! Mais hélas, des journaux de quelque importance
qui ne soient pas détenus ou contrôlés par
des juifs, aux Etats-Unis, cela n'existe pas !
- C'est sûrement une
coïncidence ? N'en mettez pas votre main à couper.
Il y a quelques jours de cela, à l'Université Hébraïque
de Jérusalem, une importante conférence réunissant
les communautés juives du monde entier s'est tenue, consacrée
à l'antisémitisme, sous l'égide auguste
du Centre Sassoon. L'intervention de l'historien juif français
Simha Epstein porta sur la France d'avant-guerre, mais elle collait
très bien avec la situation actuelle en Amérique.
Voici ce qu'Epstein a dit:
- «Les antisémites,
avant-guerre, affirmaient que les juifs de France ourdissaient
un cartel destiné à financer secrètement
la presse afin de la subvertir. Et que disaient les juifs, à
l'époque ? "Bien sûr que non ! Non, c'est un
mensonge, bien sûr que non ! Nous ne sommes pas engagés
dans un quelconque complot !" Et que dirent les historiens
et l'historiographie juive, par la suite ? "Bien sûr
que non ! C'est des balivernes antisémites !" Mais
nous savons, aujourd'hui -- de sources juives -- que les juifs
de France finançaient secrètement plusieurs journaux,
avant la Seconde guerre mondiale.
- «Depuis la fin du
dix-neuvième siècle, il existait une organisation
secrète juive, très bien financée, qui achetait
ou finançait des journaux. Parfois, cette organisation
prit le contrôle de journaux existants, qui devinrent du
jour au lendemain dreyfusards du simple fait qu'ils avaient perçu
des financements juifs. Des quotidiens furent créés
spécialement par des juifs. Deux journaux très
importants de l'époque, Les Droits de l'Homme,
et l'Humanité, quotidien socialiste puis communiste
français, étaient également financés
par les juifs. Bien entendu, j'affirme ceci en me basant sur
des sources juives faisant autorité.
- «Et cela nous amène
à un dilemme dramatique propre à l'historiographie.
Dire cela, dire ce que je viens d'affirmer, est quelque chose
d'horrible et d'inacceptable, parce que cela signifie que les
juifs ont organisé un complot et ont acheté secrètement
les médias, ou une partie des médias. C'est précisément
ce que les antisémites affirmaient à l'époque,
et c'est ce qu'ils continuent à soutenir aujourd'hui.
Et nous savons, de sources juives, que ces allégations
étaient véridiques, qu'il existait bien une activité
clandestine de prise de contrôle de la presse. »
Fin de citation.*
- Certaines personnes voient
dans la moindre suggestion que des juifs soient susceptibles
d'agir de concert comme ressortissant à une théorie
du complot délirante. Qu'ils lisent et relisent ce rapport,
présenté par un historien juif devant un public
juif. S'il est aujourd'hui prouvé au-delà de la
possibilité raisonnable d'avoir le moindre doute que des
juifs de France ont acheté secrètement et subverti
des médias français durant de nombreuses années
afin de déformer le discours national et éventuellement
de précipiter une France qui n'y était pas prête
dans l'horrible et totalement inutile Seconde guerre mondiale,
est-il totalement impensable de considérer que les juifs
américains ont pris secrètement le contrôle
de leurs médias nationaux et sont aujourd'hui en train
de précipiter les Etats-Unis dans une horrible et totalement
inutile Troisième guerre mondiale ?
- En réalité,
il n'est nul besoin de secret. L'un des principaux idéologues
sionistes, Zeev Hefetz (ex-porte-parole du Premier ministre Menahem
Begin), a écrit dans un journal américain: «Désarmer
l'Irak, ce n'est qu'un début dans ce que nous avons à
faire au Moyen-Orient», étant donné que «les
cultures arabe et iranienne (sic !)» sont «irrationnelles»
et que rien ne peut être tenté -- mis à part
(bien sûr) la guerre -- afin d'«améliorer
la santé mentale collective des sociétés
arabes». [5] Ce «désarmement» massif
sera certainement mené à bien, n'en doutons pas
un instant, par des soldats américains, même si
les ordres seront donnés par les fauconneaux sur leur
perchoir au Pentagone. Quant aux prétextes de la guerre,
ils ont été formulés de manière éloquente
par un ténor lors d'une conférence sur l'antisémitisme,
Yehuda Bauer, le directeur de l'Institut Mémorial de l'Holocauste
Yad Vashem de Jérusalem:
- «Les juifs ne sont
ni une nation, ni une religion», a-t-il dit. «Les
juifs constituent une civilisation, et ils ont une mission civilisatrice.
Ils ne peuvent tolérer la civilisation musulmane concurrente,
de la même manière qu'il ne pouvaient tolérer
jadis le christianisme ou le communisme. C'est pourquoi la guerre,
avec l'Islam, est inévitable.»
- Sauf que la guerre est
évitable ! Même aujourd'hui, quelques minutes avant
l'Heure H, la guerre est évitable. Et si un coup de balai
est inévitable, faisons en sorte que les conseillers juifs
du président Bush soient virés. Faisons en sorte
que ce Pourim voit le grand Exode de la «Cabale de Wolfowitz»
du Pentagone. Si l'on exclut la possibilité clinique que
G.W. Bush ait d'ores et déjà été
transformé en zombie, il devrait être capable de
comprendre qu'il a été fourvoyé par cette
minorité très puissante et non élue. Ils
sont incapables de tenir ce qu'ils ont promis. De plus, leurs
jours au sommet de la République américaine sont
comptés. Ils ont surestimé leurs capacités
et ils ont poussé le bouchon trop loin. Comme la grenouille
de La Fontaine, maintenant, ils peuvent exploser, ils peuvent
crever. Bush peut encore négocier un virage en épingle
à cheveux, se sauver lui-même et sauver son pays.
- Par certains aspects,
l'Amérique d'aujourd'hui rappelle la Russie en 1986, au
début de la glasnost. Après que les citoyens
soviétiques eurent été autorisés
à savoir qui les gouvernaient, et comment, les jours du
régime soviétique étaient comptés.
La glasnost laissa place à la perestroïka
[ère de la reconstruction, ndt]. Aujourd'hui, pour la
première fois de toute une génération, les
Américains sont à même de voir les hommes
qui détiennent le pouvoir, la combinaison toxique entre
les démocrates de droite de Lieberman, les néo-libéraux
républicains, les néoconservateurs et les conservateurs
pur sucre. La guerre contre l'Irak les a amenés à
se mettre en avant et les a placés sous les projecteurs.
Aujourd'hui, le temps est venu de démonter leur emprise.
- Cela ne saurait être
renvoyé à plus tard, car la présidence semeuse
de discorde de George Deubeuliou Bush est perçue comme
la période phare du pouvoir des «blancs» anglo-saxons
protestants, en dépit de la prépondérance
de ses conseillers juifs. Tous les challengers disponibles pour
les prochaines élections -- Lieberman, Kelly, voire même
Kuchinich -- se glorifient de leurs connexions juives et clament
leur loyauté indéfectible aux juifs et à
l'Etat d'Israël. Dans la configuration politique américaine
actuelle, il n'y aura donc pas de réelle alternative à
la prépondérance juive. Si Bush échoue lamentablement,
il sera présenté par les médias comme un
raté «blanc, anglo-saxon et protestant» («WASP»).
S'il est élu, son succès sera perçu comme
un grand succès par ses conseillers juifs.
- C'est la raison pour laquelle
les forces patriotiques américaines ne devraient pas attendre
les prochaines élections, ou la fin de la guerre. Elles
doivent agir maintenant, en exigeant la suspension du projet
de guerre. Elles ont un ennemi, mais cet ennemi ne se trouve
pas en Irak. Ce dont le monde a besoin, c'est d'une nouvelle
Révolution américaine, aussi importante que le
New Deal et l'abolition de l'esclavage. Il s'agit de la révolution
contre la monopolisation du discours; c'est-à-dire des
médias et des universités, pour commencer. Au début
du vingtième siècle, les Américains ont
démantelé la puissante Standard Oil. Ils ont voté,
pour ce faire, des lois contre la constitution de monopoles et
ils ont définitivement éliminé la menace
qui pesait sur la démocratie. Rien n'interdit d'obtenir
un succès de la même ampleur aujourd'hui.
- [*] La conférence
de Simon (Simcha) Epstein, salarié de Vidal Sassoon, Anti-Jewish
Waves in France and the Jewish Response, est annoncée
au programme de la conférence du 19 février 2003,
mais, fin mars, les textes ne sont pas encore mis au Net. Voir
- <http://sicsa.huji.ac.il/program%20for%20internet.pdf>
On peut même voir sa tronche à <http://sicsa.huji.ac.il/photosm.html>
- [1] : Kathleen & Bill
Christison, « A Rose By Another Name : The Bush Administration's
Dual Loyalties », Counterpunch, 13.12.2002.
- [2] : <http://www.ahram.org.eg/2003/628/op2.htm>
- [3] : Voici un échantillon
qui permettra de voir qu'il ne s'agit sans doute pas d'une coïncidence
:
- Tout d'abord, Sumner Redstone
(né Murray Rothstein) possède pour 8 milliards
de dollars d'actions de Viacom, ce qui lui donne le contrôle
sur CBS, Viacom, MTV à l'échelle mondiale (Brian
Graden, PDG). Très récemment, il a acheté
Black Entertainment Television: il a immédiatement supprimé
ses émissions relatives aux affaires publiques. Le président
de CBS est Leslie Moonves, petit-neveu de David Ben Gourion.
- Michael Esner est le principal
détenteur de Disney-Capitol Cities, qui détient
ABC. David Westin est le PDG d'ABC News. Bien que cette chaîne
ait perdu beaucoup de téléspectateurs, son journaliste
qui anime le talk-show Nightline, Ted Koppel, est un pro-israélien
acharné. Lloyd Braun est président d'ABC Entertainment
et Jack Myers y occupe des fonctions importantes.
- Bien que Rupert Murdoch,
de la chaîne Fox, ne soit pas juif, Mel Karamazin, le président,
l'est, ainsi que Peter Chernin, second en importance dans le
conglomérat médiatique de Murdoch.
- Sandy Grushow est directrice
de Fox Entertainment, et Gail Berman en est le président.
Murdoch a reçu de nombreuses distinctions de différentes
organisations «caritatives» juives.
- Jamie Kellner est président
et PDG de Turner Broadcasting.
- Walter Isaacson est le
directeur de l'information de CNN, où l'on trouve également
Wolf Blitzer, animateur de la Dernière édition,
Larry King du talk-show «Larry King Live», Paula
Zahn et Andrea Koppel, fille de Ted (Turner).
- Jordan Levin est directeur
de Warner Bros. Entertainment.
- Howard Stringer est le
fondateur de Clear Channel Communications.
- Terry Semel, ex co-directeur
de Warners, est PDG de Yahoo.
- Barry Diller, ancien propriétaire
d'Universal Entertainment, est directeur de USA Interactive.
- Joel Klein est directeur
et PDG de Bertelsmann's American operations, la plus grande entreprise
de publicité au monde.
- Mort Zuckerman, président
de la Conférence des Présidents des Principales
Organisations juives Américaines [le Crif à la
sauce américaine, ndt], possède US News and
World Report ainsi que New York Daily News.
- Arthur Sulzberger, Junior,
publie le New York Times, le Boston Globe et une
pléiade d'autres journaux.
- Marty Peretz publie le
quotidien New Republic, outrageusement pro-israélien.
Il en va de même du Weekly Standard, dont le rédacteur
en chef est William Kristol.
- Donald Graham Jr. est
le directeur et le PDG de Newsweek et du Washington
Post.
- Michael Ledeen, connu
pour avoir trempé dans le scandale Iran-Contra (Irangate),
publie National Review.
- Ron Rosenthal est le directeur
de San Francisco Chronicle et Phil Bronstein en est le
directeur exécutif.
- David Schneiderman possède
Village Voice et plusieurs autres hebdomadaires dits «alternatifs».
- Les éditorialistes
William Safire, Tom Friedman, Charles Krauthammer, Richard Cohen,
Jeff Jacoby, sont les publicistes les plus lus.
- Il y a un grand nombre
d'animateurs de talk-shaws, tels Michael Savage (ABC), présent
sur plus de cent radios, Michael Meved, sur 124 radios et Dennis
Prager dont le site web arbore un drapeau israélien. D'autres
encore: Ron Owens, Ben Wattenberg, et un ancien responsable de
ZOA, Jon Rothman, travaillent tous à ABC (San Francisco).
- A Hollywood, qui fut fondé
par des juifs, on trouve bien entendu Stephen Spielberg, David
Geffen et Jeffrey Kranzberg, sur Dreamworks, Eisner de la Disney,
Amy Pascal, directeur de Columbia et de très nombreux
autres.
- En ce qui concerne les
intellectuels, nous avons NPR, avec le mandarin Daniel Schorr
et ses hôtes du week-end Scott Simon et Liane Hansen, Robert
Segal, Susan Stanberg, Eric Weiner, Daniel Lev, Linda Gradstein
(conférencière incontournable des manifestations
pro-israéliennes), qui assure la couverture de Jérusalem,
Mike Schuster (dont l'interview bonasse d'Ariel Sharon au lendemain
de Sabra et Chatila aurait dû l'amener devant la cour israélienne
dans le cadre de l'enquête menée par Hamarabi),
ainsi que Brook Gladstein.
- Ce ne sont là que
des amuse-gueule. Depuis le patron jusqu'aux garçons de
livraison, la liste est impressionnante. Même si tous ces
gens ne peuvent pas être mis totalement dans le même
panier lorsqu'il est question de leur position sur Israël,
ils garantissent tous, plus ou moins, qu'il y aura des limites
à toute critique éventuelle qu'ils pourraient (accidentellement)
formuler à l'égard d'Israël.
- [4] : New York Post,
22.02.2003.
- [5] : The New Haven
Register, 12.11.2002.
- 11.03.2003
SUBLIME
PORTE
La cité
du Grand Roi
- par Israël
Shamir
-
- Istamboul. La neige,
si abondante qu'elle bloque les cols de l'Anatolie, recouvre
les rues comme d'épais tapis persans, et peint en blanc
les coupoles des mosquées, des églises et des marchés
de votre Ville, éternelle capitale de grands empires.
Je suis venu de Jérusalem Al-Quds en passant par Moscou:
ce sont là deux lieux inextricablement liés à
la Seconde Rome. Il y a quelques jours, j'étais près
des formidables fortifications de Jérusalem, et je lisais
les inscriptions encore très nettes: la ville a été
fortifiée par Soliman le Magnifique, grand sultan ottoman.
- En Palestine, les vestiges
du gouvernement ottoman sont visibles partout. En effet, les
Ottomans furent les protecteurs du Moyen-Orient durant quatre
siècles. Ils ont conquis l'Empire byzantin, mais ils ont
préservé les droits et les croyances religieuses
des orthodoxes et aussi d'autres chrétiens, bien qu'ils
eussent été moins orthodoxes. Vos féroces
janissaires ont donné au Moyen-Orient une chance de se
développer dans une paix relative jusqu'à l'époque
contemporaine.
- C'est maintenant que
nous le comprenons, maintenant que l'Empire ottoman, tellement
décrié, n'est plus là, maintenant que les
Turcs ne protègent plus les peuples de la Terre Sainte.
En effet, les Occidentaux ne sont pas venus en libérateurs
du joug ottoman; dans ma ville, Jaffa, les troupes de Napoléon
ont exécuté six mille prisonniers de guerre: des
Turcs, des Arabes, des Palestiniens. Ce n'était là
qu'un avant-goût de l'occupation sioniste. La semaine dernière,
cinquante civils innocents, femmes, enfants et hommes, palestiniens,
ont été tués par l'armée du général
Sharon et ils ont rejoint le repos éternel dans le cimetière
de Gaza, près des dépouilles de milliers de soldats
turcs qui défendirent vaillamment la Palestine contre
l'armée britannique sous direction sioniste.
- Si je suis venu jusqu'à
vous via Moscou, la Troisième Rome de l'Orthodoxie, c'est
afin de vous dire ceci: Vos voisins de l'Est, musulmans et orthodoxes,
Arabes et Russes, voient en vous des être humains égaux
à eux et ils ont pour vous de la sympathie. Cessez donc
de vous tourner vers l'Occident. Cessez de rechercher l'alliance
avec l'Ouest. En Orient, vous êtes chez vous. Le grand
historien russe Lev Gumilev a exalté la camaraderie d'armes
entre Russes et Turcs, qui réussit à casser la
déferlante des Croisades occidentales aux treizième
et quatorzième siècles. A l'ère moderne,
Vladimir Lénine tendit une main amicale à Mustafa
Kemal [Atatürk] et il renonça à toutes les
revendications russes sur la Turquie vaincue, car il attendait
de la Turquie qu'elle poursuive son rôle historique de
protectrice de l'Orient. C'est en cela que réside votre
destin: le simple fait que vous soyez à califourchon sur
le Bosphore suffit à ce que vous représentiez le
lien entre l'Orient de l'Islam et l'Orient de l'Orthodoxie. L'Empire
ottoman n'est plus là, mais votre responsabilité
demeure. Pour reprendre les propos du Petit Prince, vous serez
à jamais responsables du sort de ceux que vous avez policés.
- Je n'entends nullement
vous braquer contre l'Europe. Au contraire. Pourquoi l'Empire
ottoman a-t-il été détruit ? Il est convenu
d'en blâmer l'impérialisme européen. Mais
à Gaza, près du cimetière des soldats turcs,
j'en ai vu un autre, très étendu: le cimetière
militaire britannique. Ils sont morts afin d'arracher la Palestine
des mains des Turcs et de briser l'Empire ottoman. Leur pays,
l'Angleterre, n'en retira aucun bénéfice. Leurs
soldats, officiers et politiciens ont été tués
sans aucune pitié par les sionistes. Quatre-vingt-douze
sujets britanniques furent tués dans un attentat provoqué
par celui qui allait devenir notre Premier ministre, Menahem
Begin, dans le plus grave attentat terroriste jamais commis au
Moyen-Orient. On comprend qu'ils aient tout fait pour favoriser
la chute de l'Empire ottoman: ils voulaient se débarrasser
du Berger Turc avant de pouvoir ravager son troupeau.
- Aujourd'hui, leur plan
est en train de se réaliser. Sur les ruines de l'Empire
ottoman, que surgisse un brave nouveau monde ! Tout d'abord,
l'Irak doit être détruit. Après l'Irak, l'Iran,
l'Arabie saoudite, la Syrie suivront, jusqu'à ce que l'ensemble
de l'ancien Empire ottoman et ses voisins, du Pakistan à
l'Afrique, soient devenus une Zone d'Intérêts Spéciaux
pour Israël, dans laquelle les Turcs feront la police. Ce
plan a été tracé par le général
Sharon il y a bien longtemps, il a été reformulé
par les néocons américains sionistes Richard Perle
et Douglas Feith en 1996, et voilà qu'aujourd'hui, il
est soutenu par la Cabale de Wolfowitz, cette poignée
d'hommes qui dirigent la politique étrangère américaine.
Les juifs américains ont payé les affiches géantes
qui recouvrent aujourd'hui les murs, en Israël: elles appellent
à la prise du contrôle de la Mosquée Al-Aqsa,
à Jérusalem. Elles préparent la destruction
de la Coupole d'or du Haram al-Sharif, ce lieu où le Prophète
Mahomet a rencontré Jésus Christ et où il
a uni l'Islam aux précédentes Révélations
de Dieu. Cela sera fait lorsque les missiles américains
pleuvront sur Baghdad, pendant que les troupes américaines
traverseront l'Anatolie pour aller envahir Mossoul. Et si cela
advient, cela aura été possible grâce à
la connivence de la Turquie, de son gouvernement dit "islamiste".
- Je suis désolés
pour vous, mes amis. Vous étiez les bergers du Moyen-Orient,
et aujourd'hui vous aidez les loups. Vous étiez les législateurs
de tous les hommes quels qu'ils fussent; aujourd'hui, vous êtes
devenus les esclaves des adorateurs de Mammon. Vous étiez
les protecteurs de l'Islam, et c'est à cause de vous qu'aujourd'hui
la plus grave profanation d'un mausolée musulman risque
de se produire. Votre gouvernement fait un mauvais pari: combien
de dollars pourra-t-il obtenir contre le sang de ses frères
arabes ? Cela amène sur vous l'opprobre: les journaux
occidentaux évoquent avec mépris vos moeurs de
bazar et votre mentalité de mercenaires.
- Arrêtez ! Arrêtez,
Avant qu'Allah ne décide que cette Grande Cité
sur le Bosphore est décidément un fardeau trop
lourd pour les Turcs, comme elle l'avait été, avant
eux, pour les Byzantins !
- Cette guerre, que vise-t-elle
? L'intérêt d'Israël ? L'intérêt
de l'Amérique ? L'occidentalisation ? Les intérêts
pétroliers ? La chrétienté ? Non. Pas vraiment.
Par-delà le fantôme de l'impérialisme européen,
un spectre a ressurgi: le spectre de l'Empire judéo-khazar
est de retour, sous la forme de l'Empire judéo-américain.
- Aux septième-neuvième
siècles, les Khazars, un peuple turc, devinrent la chair
à canon des élites juives gouvernantes. L'empire
khazar, qui bâtit sa fortune sur le commerce des esclaves,
s'étendit de Kiev jusqu'à la Mer Caspienne, mais
le peuple khazar ne profita en rien de sa prospérité
: ils étaient les esclaves de leur caste (juive, ndt)
dirigeante. Et voilà qu'aujourd'hui l'esprit de l'empire
khazar est de retour. Le Président Bush n'évoque-t-il
pas un Beg khazar, un gouvernant de façade, manipulé
par d'autres ? Les Américains ne tireront aucun profit
de leur entreprise, ni les Turcs.
- En effet, cette guerre,
c'est leur guerre contre l'Esprit. Et avec l'Esprit, on ne joue
pas. Il y a quelque temps, un aéronef spatial américain
transportant un pilote de guerre israélien participait
à des préparatifs pour la guerre contre l'Irak.
A neuf heures pile, il était frappé par la foudre
au-dessus de Palestine, Texas. Cela ne vous suffit-il pas ? De
combien d'autres signes avez-vous besoin ? La destruction du
Temple de Mammon, des Tours jumelles du World Trade Center, est
attribuée à groupe mythique dit d'Al-Qaida. Un
an et demi se sont écoulés, et bien que les Américains
aient pris le contrôle de l'Afghanistan et conduit des
milliers de prisonniers vers la captivité, ils n'ont pas
encore produit une seule preuve convaincante de l'existence de
ce réseau. Des experts disent qu'aucun impact d'avion
n'aurait jamais pu abattre les tours. N'est-ce pas là
un signe de l'Esprit combattant Mammon ? Ignorée par ceux
qui ne veulent pas voir, une nouvelle guerre est en cours --
une guerre entre forces spirituelles.
- Dans cette guerre, la
Turquie devrait opter pour le bon côté.
- Conférence prononcée
au grand théâtre d'Istanbul, le 22 février
2003 et traduite par Marcel Charbonnier.
Il est agréable de pouvoir dire
que notre ami Shamir a été entendu sur les rives
du Bosphore. Les milieux politiques turcs se sont convulsés
et sous l'énorme pression de l'opinion publique, et malgré
les supplications du grand capital et de l'état-major réunis,
le gouvernement a été obligé de refuser le
libre passage des mercenaires américains. Ils ont dû
démonter leurs bases et s'enfuir "sous les quolibets"
disait le journal Le Monde.
Leur stratégie pour prendre Baghdad en étau est
tombée à l'eau. Mais si les Turcs ont choisi cette
option -- refuser un pactole (le Pactole est un fleuve de Turquie)
et mettre à mal leur alliance aveugle avec les US -- c'est
pour garder les mains libres au Kurdistan, pour interdire toute
velléité de création d'un Etat kurde, prévu
par le Traité de Sèvres en 1920 et annulé
par la lutte armée dirigée par Atatürk pour
constituer un Etat nouveau, appelé Turquie, et supposé
homogène. Ni les Arméniens, ni les Kurdes, ni aucune
autre minorité n'a eu voix au chapitre. Cette négation
est constitutive de la Turquie moderne et, bien sûr, les
Américains n'en ont tenu aucun compte. Quand le ministre
des affaires étrangères turcs est venu à
la Maison blanche exposer les difficultés qu'il voyait
à satisfaire les demandes américaines, Boubouche
lui a simplement répondu: "Je comprends, mais maintenant
il faut rentrer chez vous et faire le boulot qu'on vous demande."
Avec des gens comme Bush et les nouveaux-cons, les Américains
sont sûrs de perdre la guerre.
RÉVISIONNISTE
?
Un génocide
n'a pas besoin de chambres à gaz !
- par Shulamit
Aloni
-
- Nous n'avons pas de chambres
à gaz ni de fours crématoires, mais il n'existe
pas qu'une seule méthode pour commettre un génocide.
Le Dr Ya'akov Lazovik écrit dans le journal Ha'aretz
que le gouvernement de l'Etat d'Israël et la nation ne sauraient
projeter de commettre un génocide. Est-ce là
de la naïveté ou de l'hypocrisie ? C'est difficile
à dire. On sait bien qu'il n'y a pas qu'une façon
de commettre un meurtre, et cela vaut également pour le
génocide. L'écrivain Y. L. Peretz parlait de ce
"chat vertueux" qui ne fait pas couler le sang, mais
étouffe ses victimes.
- Le gouvernement israélien,
avec son armée et ses instruments de destruction, non
seulement fait couler le sang, mais étouffe aussi ses
victimes. Comment qualifier autrement le largage d'une bombe
d'une tonne sur une zone urbaine densément peuplée
[le 22 juillet dernier, à Gaza], officiellement pour tuer
un dangereux terroriste et sa femme ? Bien sûr, les autres
personnes -- dont des femmes et des enfants -- qui ont été
tuées ou blessées ne comptent pas. Comment peut-on
expliquer qu'on expulse des citoyens de chez eux à 3 heures
du matin sous la pluie, puis qu'on place des bombes dans leurs
maisons et qu'on s'en aille sans rien leur dire ?
- Et comment justifier ce
qui s'est passé à Jénine ? Nous n'avons
pas détruit tout le quartier, mais seulement 85 maisons;
ce n'était pas un massacre, nous n'avons tué qu'une
cinquantaine de personnes. Combien de gens faut-il tuer, combien
de maisons faut-il détruire pour que ce soit un crime
? Un crime contre l'humanité tel qu'il est défini
par les lois de l'Etat d'Israël et pas seulement par les
lois belges.
- Mieux encore: un couvre-feu
et le bouclage d'une ville entière pour permettre à
quelques adeptes d'une bande raciste [les ultras des colonies
juives] d'entrer dans le caveau des Patriarches à Hébron,
des chars qui détruisent des étals de fruits et
légumes, des bulldozers abattant des maisons et des généraux
qui, dans leur immense orgueil, sont prêts à détruire
tout un quartier pour un groupe de voyous de colons. Couvre-feu,
bouclages, brutalités, meurtres, destruction des maisons
des suspects... on a fait tout cela.
- L'ordre qu'a donné
Ariel Sharon aux soldats qui sont allés se venger à
Qibiah [en Jordanie, en 1956] -- "Maximisez les pertes en
vies et en biens" -- n'a pas été oublié.
Aujourd'hui, le premier ministre Sharon, [le ministre israélien
de la Défense] Shaül Mofaz et [le chef de l'état-major]
Moshe Yaalon, les trois généraux qui dirigent la
politique de ce gouvernement, se comportent comme le chat hypocrite:
ils s'emploient à étouffer leurs victimes. Benny
Alon, ministre du gouvernement actuel, l'a bien dit: "Rendez-leur
[aux Palestiniens] la vie tellement impossible qu'ils partiront
d'eux-mêmes."
- C'est ce qui se fait tous
les jours. Le chef d'état-major a annoncé qu'il
détruisait "pour reconstruire". Ses actions
laissent supposer que, par "construire", il entend:
construire de nouvelles colonies. Pour ne pas être obligée
de veiller au bien-être des habitants, l'armée pénètre
dans un village, tue, détruit, arrête et se replie.
Ceux qui restent au milieu des cendres et des ruines n'ont plus
qu'à se débrouiller tous seuls.
- Israël ne veut
tout simplement pas savoir
- Nombre de nos enfants
sont endoctrinés, on leur dit dans les écoles religieuses
que les Arabes sont des Amalécites [tribu ennemie des
Hébreux] et la Bible nous enseigne qu'il faut anéantir
les Amalécites. Un rabbin (Israël Hess) a écrit
une fois dans le journal de l'université Bar-Ilan que
nous devions commettre un génocide car ses recherches
avaient montré que les Palestiniens étaient des
Amalécites.
- La nation israélienne
ne projette pas un génocide; elle ne veut tout simplement
pas savoir ce qui se passe dans les Territoires. La nation obéit
aux ordres donnés par ses représentants légitimes.
Depuis l'assassinat du premier ministre légitime [Yitzhak
Rabin, en 1995], qui voulait apporter la paix, le doigt est sans
cesse sur la détente, la cupidité passe avant tout
et il existe toujours une raison pour brutaliser l'ensemble des
habitants d'une ville qui en compte des dizaines, voire des centaines
de milliers -- parce qu'il y a toujours des gens qui sont recherchés.
Il suffit qu'une personne soit recherchée pour bombarder
et tuer, par erreur bien entendu, des femmes, des enfants, des
ouvriers et d'autres êtres humains -- en admettant qu'on
les considère encore comme des êtres humains.
- Bien entendu, avec notre
hypocrisie, avec l'adoration que nous vouons à notre "morale
juive", nous faisons en sorte que tout le monde sache que
les victimes palestiniennes sont merveilleusement soignées
dans nos hôpitaux. Mais nous nous gardons bien de faire
savoir combien de Palestiniens sont exécutés de
sang-froid dans leur propre maison.
- Le génocide
dont il s'agit aujourd'hui n'est pas le même que celui
dont nous avons été victimes dans le passé. Comme me l'a dit l'un de ces
rusés généraux, nous n'avons ni chambres
à gaz ni fours crématoires.
- Shulamit Alonia été
ministre de la Culture du gouvernement Rabin et leader de la
gauche israélienne.
- Ha'aretz (quotidien israélien) traduit
dans Courrier International du jeudi 13 mars 2003, repris
dans AMFP, 216, 20 mars 2003.
L'AVENIR
EST ASSURÉ.
La colonie juive de Netsarim, qui est
une écharde plantée dans le flanc des camps de réfugiés
de Gaza, a été récemment attaquée
par deux Palestiniens, armés de couteaux, âgés
respectivement de 8 ans et 11 ans. Les juifs s'étonnent.
Ils sont les seuls à s'étonner. Leur avenir en Palestine
est là: ils ont les bombes, les avions, les tanks, l'électronique
mais les enfants, en face, ont les couteaux. Un nombre inépuisable
de couteaux. Et un effroyable désespoir.
EXEMPLE
ÉDIFIANT D'HUMANISME JUIF
- Catching
up with the man who almost started World War III
- by Alan Feiler
- Twenty-one years ago
next month, Alan Harry Goodman, a 37-year-old Jew born and raised
in Baltimore, made world headlines by storming Jerusalem's Temple
Mount compound - the holiest site in Judaism and third holiest
site in Islam - and beginning a shooting spree that killed
a 65-year-old Muslim guard and wounded four others. In the 20-minute
attack, Mr. Goodman ran into the Dome of the Rock mosque, where
he eventually was overpowered by Israeli police. During a riot
in the compound immediately following the attack, an 18-year-old
Arab female passer-by was killed by Israeli police and seven
others were wounded. Riots also immediately broke out in other
parts of the city and in the West Bank, wounding scores of people.
Mr. Goodman, who during the attack was wearing his Israeli army
uniform and carrying an M-16 automatic rifle issued weeks earlier
during basic training, said he intended to 'liberate' the Temple
Mount from Muslim control. After serving 15 1/2 years in the
Israeli prison system, Mr. Goodman was released and sent back
to the United States in October 1997. He was freed early by the
Israeli parole board on condition that he would spend the following
eight years outside of Israel ... An articulate, gregarious
man ('Call Me Alan') fond of quality cigars and Chinese buffets,
Mr. Goodman was unabashedly candid throughout the three-hour
interview about his hatred of Arabs, the media and left-leaning
American Jews while fiercely proud of his actions on the Temple
Mount.
- [Question]: Are
you frustrated with your lack of recognition in the Jewish community?
- [Goodman]: No,
it's better this way. What do I want to be recognized for? They
don't care. But outside of these cheap little pseudo-liberal
Jewish groups that control the Israeli media, almost every Israeli
I encountered showed me support and solidarity. The hundreds
and hundreds of prisoners, they all showed me support and solidarity,
except for four or five and they were really crazy. All the police
in Jerusalem, the prison guards, they couldn't be nicer ...
- [Question]: Do
you have any regrets?
- The only thing I regret
now, in the light of these endless Arab atrocities, is not shooting
more Arabs in the mosque. There were about seven or eight workers
in the mosque. These guys were a higher-value target. These were
grown males. But at that moment, I just couldn't shoot them.
They seemed so frightened. It was a moment of Jewish weakness.
- [Question]: No
other regrets?
- I have no regrets about
what I did. The only regret is that I didn't execute every
Arab Nazi in Jerusalem, which is every boy Arab from 15 to 55.
My only regret is the Arabs that the Israelis have not killed.
The Israelis have a lot of weapons and arguably the second most
powerful air force in the world, and the most accurate. They
have 250,000 napalm bombs, or maybe twice that many by now. They've
got 250,000 cluster bombs, and maybe twice that many. And probably
a minimum of 1,000 atomic and hydrogen and neutron bombs. I
regret they have not dropped their nuclear weapons on every
one of these Arab Nazi entities from Algiers to Baghdad ...
- [Question]: Was
your intention to start World War III?
- [Goodman]: I
sincerely hoped to. Absolutely. I thought I had done my life's
work. But now with these atrocities every day, yakety-yak, I've
got to go back. I sincerely hope to go back [to the Temple Mount]
in nearly three years. [In a lower voice] What I want to do is
attack the Arabs again with whatever is available -- a rifle,
a pistol, a napalm bomb, a neutron bomb, whatever they've got
...
- [Question]: Why
do you repeatedly call Arabs 'Nazi pigs'?
- [Goodman]: That's
exactly what they are, a bunch of Nazi pigs. These atrocities
against these innocent Israeli civilians and these Americans
on 9/11 have nothing to do with war or politics. This is genocide.
These are not suicide bombers but homicide bombers.
- [Question]: But
what about the Druze and other Arabs who support Israel?
- [Goodman]: Arabs
are a schizophrenic people. On the outside, they rape and murder
and steal and complain about everything when they have the best
life of any group of people anywhere in the world. If there is
a good Arab, what does that mean? In war, you kill off the enemy
as sufficiently as you can. There is no murder in war, it does
not matter if someone on the other side is good or not good.
The question is to hit the enemy and his most valuable targets.
That's what I tried to do. The Israelis should have laid waste
to the [Arabs] within a week or two after these atrocities started
a couple of years ago. They should have laid waste to Bethlehem
and Hebron and Jericho within weeks of when these atrocities
began. These precision attacks, it's not going to do it.
- [Question]: The
media has portrayed you as mentally deranged.
- [Goodman]: That's
what reporters do. They print whatever agrees with their prejudices.
The entire Israeli news media is ultra-liberal. And these Jew
bastards who control the American media are ultra-liberal. And
they are not going to paint a good picture of any Jew who acts
and speaks for Jewish rights."
- Baltimore Jewish
Times, 6 mars
2003.
<http://www.jewishweek.com/scripts/edition.pl?now=5/25/1999&SubSectionID=48&ID=2083>
L'ÉLÉPHANT
ET LE DENTIFRICE
Israel's Role:
The 'Elephant' They're Talking About
- By Ami Eden
-
- "It is the proverbial
elephant in the room," wrote liberal columnist Michael Kinsley
in the October 24, 2002, edition of the online journal Slate.
"Everybody sees it, no one mentions it." Kinsley was
referring to a debate, once only whispered in back rooms but
lately splashed in bold characters across the mainstream media,
over Jewish and Israeli influence in shaping American foreign
policy.
- In recent weeks, in fact,
the Israeli-Jewish elephant has been on a rampage, trampling
across the airwaves and front pages of respected media outlets,
including The Washington Post, The New York Times, The American
Prospect, The Washington Times, The Economist, The New York Review
of Books, CNN and MSNBC. For its encore, the proverbial
pachyderm plopped itself down last weekend smack in the middle
of "Meet the Press," NBC's top-rated Sunday morning
news program. Many of these articles project an image of President
Bush and Prime Minister Sharon working in tandem to promote war
against Iraq. Several of them described an administration packed
with conservatives motivated primarily, if not solely, by a dedication
to defending Israel. A few respected voices have even touched
openly on the role of American Jewish organizations in the equation,
suggesting a significant shift to the right on Middle East issues
and an intense loyalty to Sharon. Still others raise the notion
of Jewish and Israeli influence only to attack it as antisemitism.
- The key moment on "Meet
the Press" came when host Tim Russert read from a February
14 column by the editor at large of the Washington Times,
Arnaud de Borchgrave, who argued that the "strategic objective"
of senior Bush administration officials was to secure Israel's
borders by launching a crusade to democratize the Arab world.
Next, Russert turned to one of his guests, Richard Perle, chairman
of the Defense Policy Board, a key advisory panel to the Pentagon.
- "Can you assure American
viewers across our country that we're in this situation against
Saddam Hussein and his removal for American security interests?"
Russert asked. "And what would be the link in terms of Israel?"
- It was a startling question,
especially when directed at Perle, the poster boy -- along with
Deputy Secretary of Defense Paul Wolfowitz and Under Secretary
of Defense Douglas Feith -- for antisemitic critics who insist
the United States is being pulled into war by pro-Likud Jewish
advisers on orders from Jerusalem. But Russert is no David Duke,
nor even a Patrick Buchanan. He is generally regarded as a balanced,
first-rate journalist in sync with the zeitgeist of Washington's
media and political elite. If Russert is asking the question
on national television, then the toothpaste is out of the
tube: The question has entered the discourse in elite Washington
circles and is now a legitimate query to be floated in polite
company.
- In three recent opinion
articles, New York Times columnist Maureen Dowd fired
off one-liners claiming that Bush's conservative aides were guided
simply by the need to defend Israel. MSNBC talk-show host Chris
Matthews insisted that Israeli hawks are "in bed" with
hardliners at the Pentagon and Vice President Dick Cheney's office
and suggested that at times Sharon essentially dictates Bush's
speeches.
- The Washington Post supplied a less glib, more systematic
attempt to demonstrate an unprecedented political partnership
between Sharon and Bush, in a 2,100-word front-page story February
9 by Robert Kaiser, headlined "Bush and Sharon Nearly Identical
On Mideast Policy." The story also included a paragraph
outlining a supposed rightward shift among American Jewish organizations.
- "Over the past dozen
years or more, supporters of Sharon's Likud Party have moved
into leadership roles in most of the American Jewish organizations
that provide financial and political support for Israel,"
Kaiser wrote. Just a few weeks earlier, in its January 25 issue,
The Economist published a lead editorial urging Bush to
ignore "so-called friends of Israel who will accuse Mr.
Bush of 'appeasement' the moment he pushes hard for territorial
compromise."
- The barrage of commentary
on supposed Israeli interests in an invasion of Iraq has triggered
a powerful backlash of sorts: a parallel barrage of commentary
on the bounds of legitimate criticism of Jerusalem, American
Jews and Jewish officials working in the White House. Several
Jewish commentators have recently written articles warning that
subtle and not-so-subtle antisemitic undertones permeate
the new wave of anti-war criticism. In turn, critics have charged
these writers with unfairly playing the antisemitic card in hopes
of silencing opposition to the war. So far, the main event in
the parallel clash started with an opinion article by Lawrence
Kaplan, senior editor of the New Republic, that appeared
February 18 in The Washington Post. The article suggested
that the insinuations of Jewish and Israeli pro-war pressure
were reminiscent of Buchanan's claims in 1990 that only soldiers
with non-Jewish names would be killed in a war being pushed solely
by Israel and its American "amen corner."
- Kaplan, in turn, was promptly
slammed by Slate's Mickey Kaus, who argued that Kaplan
had unfairly tarred critics of administration policy. Kaus offers
some convincing critiques. For example: Although Kaplan acknowledged
that it is "legitimate" to debate "how the Bush
administration has arrived at the brink of war with Saddam Hussein,
and to what extent Israeli influence has brought it there,"
he failed to articulate a clear sense of how and when.
- Of course, Kaus could
just as easily be faulted for failing to address adequately the
potential damage done by pundits, intellectually sloppy even
if well meaning, who rush to break down longstanding taboos on
bigotry even as antisemitic conspiracy theories run rampant
across the Internet and the Muslim world. Without crying
antisemitism, one could easily find serious shortcomings in several
of the articles panned by Kaplan or defended by Kaus. For example,
Kaiser's shorthand evaluation of Jewish organizations glosses
over a commonly overlooked point: American Jews and Jewish groups
overwhelmingly supported the Oslo process prior to the outbreak
of the intifada.
- The muddled, undefined
debate was on full display last week, when Kaplan squared off
February 20 on CNN's "Crossfire" against the conservative
columnist Robert Novak, a longtime critic of Israel. Novak attempted
to repel Kaplan's criticisms by arguing that he had never used
the word "Jewish" or invoked questions of "dual
loyalty" when criticizing pro-Israel conservatives. Kaplan
countered that -- contrary to Novak's claim -- he never used
the term "antisemite" in his Washington Post
column. Their respective responses were the same: You meant it.
- Attempting to sort out
the tangle, Anti-Defamation League national director Abraham
Foxman, in an interview with the Forward, outlined what
seemed to be a more constructive approch to the issue. The first
point, he said, is to accept as legitimate questions concerning
the pro-Israel leanings of administration officials -- so long
as such criticisms recognize that the hawkish camp includes significant
Jewish and non-Jewish players. And, Foxman said, while it is
certainly legitimate to question where the Sharon government
or American Jewish groups stand on the war, the thin line is
crossed by those who portray these entities as a shadowy Jewish
conspiracy that controls American foreign policy.
- Others have noted that
many Jewish hawks with ties to the administration, including
Perle, have advocated aggressive American action in defense of
democracy far beyond the Middle East, from Latin America to Southeast
Asia. In the end, Foxman said, while American Jews are sometimes
too quick to assume that antisemitism is at play, history has
offered plenty of reasons to be wary of debates over their influence
on foreign policy. "It is an old canard that Jews control
America and American foreign policy," Foxman said. "During
both world wars, antisemites said that Jews manipulated America
into war. So when you being to hear it again, there is good reason
for us to be aware of it and sensitive to it."
- Forward, 28 févier 2003.
- <http://www.forward.com/issues/2003/03.02.28/news4.html>
SI
SEULEMENT C'ÉTAIT VRAI
It's Back
The socialism
of fools has returned to vogue not just in the Middle East and
France, but in the American left and Washington
- by David
Brooks
-
- After Joe Lieberman
completed his unsuccessful campaign for the vice-presidency,
I pretty much concluded that anti-Semitism was no longer a major
feature of American life. I went around making the case that
the Anti-Defamation League should close up shop, since the evil
they were organized to combat had shrunk to insignificance.
- Now I get a steady stream
of anti-Semitic screeds in my e-mail, my voicemail, and in my
mailbox. It transpired that I couldn't have been more wrong.
Anti-Semitism is alive and thriving. It's just that its
epicenter is no longer on the Buchananite right, but on the peace-movement
left.
- "Hello. I'm a grandmother
from Minnesota. I want to thank you for taking my call,"
a voicemail on my machine began recently. When you hear a message
like that you sort of settle back and prepare for some civil
sentiment. Then it continued. "I just wanted to know: Are
you related to Paul Wolfowitz and Ari Fleischer? I can usually
smell you people..." At that point I deleted the thing.
- But it's like that week
in and week out. And I'm best known for appearances on PBS and
NPR, which surely have the most civilized audiences in the land.
Nor is this a fringe phenomenon. Lawrence Kaplan recently wrote
an op-ed in the Washington Post, gathering some of the
highly questionable statements politicians and columnists have
made over the past few weeks, accusing Jews of dual loyalty and
worse. I occasionally get reports about conversations at sophisticated
Washington dinner parties that turn into gripe sessions about
the Israeli agents who have grabbed control of President Bush's
brain. Accusing Jews of twisting U.S. policy to suit Israel
is the same as accusing Catholics of taking orders from the Pope.
It's also logically absurd, since Israelis are far more concerned
about Iran and Syria than Iraq. But it's become commonplace nonetheless.
- Not long ago I was chatting
with a prominent Washington figure in a green room. "You
people have infested everywhere," he said in what I thought
was a clumsy but good-hearted manner. He listed a few of "us":
"Wolfowitz, Feith, Frum, Perle." I've never met Doug
Feith in my life and Wolfowitz and Perle I've barely met. Yet
he assumed we were tight as thieves. After a few minutes of jibing
I finally pointed out that there were many non-Jews who support
the president's policy against Iraq. I mentioned Bob Kerry. "He's
a shabbas goy. He's got a lot of Jewish money supporting that
school" he shot back. Shabbas goys are Christians who perform
tasks for observant Jews on Saturdays.
- I am the last person
who used to suspect people of anti-Semitism. I was never really
conscious of it affecting my life until the last few weeks. But
now I wonder. I watched a town meeting in northern Virginia a
few weeks ago. A Vietnam vet got up to rail against U.S. policy
on Iraq, which he said was engineered by "Paul Wolfowitz
and Daniel Pearl." He got the wrong Pearl. He accidentally
mentioned somebody who was beheaded for being American and Jewish.
But the crowd didn't seem to notice. They roared with approval
and slapped him on the back as he made his way from microphone.
Why didn't he say Cheney, Rumsfeld, Rice, and Powell were organizing
the Bush administration policy? They're higher ranking officials
than Wolfowitz and actually members of the administration, unlike
Perle. Would the crowd have roared as wildly if he'd mentioned
Rice and Powell, I wondered, or did the words Wolfowitz and Perle
somehow get their juices flowing?
- It's not just the things
people say. It's the things that are now socially acceptable.
The leftist group ANSWER has a long and well-documented record
of anti-Zionist statements so extreme and inflammatory that they
are truly offensive. (Not to mention a record of supporting murderers
and tyrants that is appalling and inhumane.) When the thousands
gathered for the peace rally ANSWER co-organized on the mall
in Washington, I figured most of the marchers didn't really know
the true nature of the group. But now principled liberals and
many others have exposed its vicious and Stalinoid nature. And
the peace marchers don't mind! They still flocked to the ANSWER-organized
marches last weekend. The fact that the Jewish liberal Michael
Lerner wasn't permitted to speak didn't bother them either!
Would they march at peace rallies organized by the KKK or the
American Nazi Party, groups that are about as despicable as ANSWER?
Is all hatred now socially acceptable if it is organized in the
cause of "peace?"
- I mentioned that I barely
know Paul Wolfowitz, which is true. But I do admire him enormously,
not only because he is both a genuine scholar and an effective
policy practitioner, not only because he has been right on most
of the major issues during his career, but because he is now
the focus of world anti-Semitism. He carries the burden of
their hatred, which emanates not only from the Arab world
and France, but from some people in our own country, which I
had so long underestimated.
- David Brooks is a senior
editor at The Weekly Standard. 21 février 2003:
- <http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/002/268jlqme.asp>
MOURIR
POUR TEL-AVIV ?
Toxic Talk on
War
- By Lawrence
F. Kaplan
-
- Who is driving this
rush to war in Iraq? A decade ago, on the eve of the last Persian
Gulf War, conservative firebrand Pat Buchanan alleged that Israel
and its "amen corner" were to blame. A media firestorm
ensued, with condemnations pouring in from across the political
spectrum. Now, on the eve of yet another Gulf war, Buchanan has
revived the claim. Only this time a chorus of voices from the
left, right and center has emerged to echo it.
- From the musty precincts
of the Old Right, the contention that Israel and a powerful "cabal"
of its American supporters have manufactured the present crisis
with Iraq has become canonical. Buchanan, who writes that
President Bush has become a client of Israeli Prime Minister
Ariel Sharon and the "neoconservative war party," has
transformed his new magazine, the American Conservative,
into a regular forum for those who share this conviction. One
of its contributors, University of Illinois history professor
Paul W. Schroeder, deems it self-evident that the plan for an
invasion "is being promoted in the interests of Israel."
- "Certainly it is
being pushed very hard by a number of influential supporters
of Israel of the hawkish neoconservative stripe in and outside
the administration (Richard Perle, Paul Wolfowitz, William Kristol,
and others)," Schroeder writes.
- Seconding this appraisal,
conservative writer Georgie Anne Geyer, whose column appears
weekly in the Washington Times, reveals how "the
fanatic neoconservatives around the administration, the rabid
Israel supporters in the White House and the Pentagon,"
plan to wage war in Iraq and then to "democratize the entire
Middle East, including Syria and Saudi Arabia, if necessary by
military means, in order to secure Ariel Sharon's Israel."
- Meanwhile on the left
-- where many cannot fathom why, absent the urging of Israelis
and their American co-religionists, the Bush administration would
be so eager to topple Saddam Hussein -- the socialism of fools
has been enjoying something of a vogue. Writing in the Nation,
Jason Vest reports that the Bush team's "attack-Iraq chorus,"
working in tandem with "far-right American Zionists,"
subscribes to "articles of faith that effectively hold there
is no difference between U.S. and Israeli national security interests."
The respected liberal intellectual Ian Buruma has managed to
locate the reasons for a U.S. war against Iraq in, among other
places, "Jewish-American hysteria" and the fact
that "macho images of suntanned Jewish soldiers gathered
round laughing tough guys such as Ariel Sharon wiped out, as
it were, 2,000 years of being Woody Allen."
- Nor is this sort of
fare the exclusive property of the political fringe. The ubiquitous
talk-show host Chris Matthews pins blame for the impending war
on "conservative people out there, some of them Jewish,
who are very tough on foreign policy. They believe we should
fight the Arabs and take them down. They believe that if we don't
fight Iraq, Israel will be in danger." Matthews even thinks
that Sharon is "writing [Bush's] speeches sometimes"
and that Sharon's cabinet ministers are "in bed with the
vice president's office and the Defense Department." Syndicated
columnist Robert Novak has described the U.S conflict with
Iraq as "Sharon's war," adding that national security
adviser Condoleezza Rice's branding of Hezbollah as the world's
most dangerous terrorist organization suggests that "the
U.S. war against terrorism, accused of being Iraq-centric, actually
is Israel-centric." Twice in recent speeches, former senator
Gary Hart has said that we "must not let our role in the
world be dictated by Americans who too often find it hard to
distinguish their loyalties to their original homelands from
their loyalties to America and its national interests."
- Does all this add up
to an echo of Charles Lindbergh's charge that the clamor to wage
war against Hitler was being stirred by "the British, the
Jewish and the Roosevelt administration"? Not necessarily.
How the Bush administration has arrived at the brink of war with
Saddam Hussein, and to what extent Israeli influence has brought
it there, is a legitimate question about which there is ample
room for disagreement.
- The problem here is
the implication that some members of the Bush team have been
doing Israel's bidding and, by extension, harbor dual loyalties.
The charge that the administration's "rabid Israel supporters"
are behind the drive to war is risible. Perle and Wolfowitz and
their fellow Jewish neoconservatives are surely hawks -- but
not merely on Iraq. Their expansive view of America's overseas
obligations has in the past led them to support interventions
wherever America's interests and ideals have been threatened:
Grenada, Afghanistan, Nicaragua, Bosnia, Kosovo -- in the last
two cases for the explicit purpose of protecting Muslims. Many
of these officials have also had profound disagreements with
their Israeli counterparts -- not least on the question of whether
Iran or Iraq presents the greater threat. Then, too, the Cabinet-level
officials driving the current debate have mostly been non-Jewish
Goldwater Republicans whose brand of conservatism hardly qualifies
as "neo." In fact, the claim that Jewish officials
with close ties to Israel have been driving the Bush team's policy
toward Iraq could just as easily have been leveled against the
previous administration, whose Iraq policy was the opposite of
the current one. For that matter, a cursory review of the literature
opposing war in Iraq reveals that the charge of "Jewish-American
hysteria" could just as easily apply to opponents of an
invasion.
- But the real problem
with claims such as these is not just that they are untrue. The
problem is that they are toxic. Invoking the specter of
dual loyalty to quiet criticism and debate amounts to more than
the everyday pollution of public discourse. It is the nullification
of public discourse, for how can one refute accusations grounded
in ethnicity? The charges are, ipso facto, impossible to disprove.
And so they are meant to be.
- The writer is a senior
editor at the New Republic and co-author, with William
Kristol, of the forthcoming book The War Over Iraq.
- The Washington Post, February 18, 2003.
- <http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A23009-2003Feb17.html>
L'ÉPUISEMENT
L'économie
palestinienne au bord de l'effondrement
-
- L'économie palestinienne
est exsangue. Deux ans et demi d'Intifada l'ont laissée
sur le tapis. D'après le dernier compte rendu de la Banque
mondiale, les pertes financières de l'Autorité
palestinienne s'élèvent à 5.4 milliards
de dollars.
- Pour se faire une idée
plus précise, cette somme équivaut aux chiffres
du PNB palestinien pour une année.
- Les revenus par habitant
ont baissé de moitié depuis le début de
l'insurrection palestinienne en octobre 2000. Les infrastructures
palestiniennes ont subi des dommages de l'ordre de 700 millions
de dollars. Le taux de chômage au sein des territoires
autonomes atteint 53 %. 60 % de la population vit en dessous
du seuil de pauvreté -- 75 % dans la seule bande de Gaza;
soit 2 millions de personnes se contentant de moins de 300 shekels
par mois.
- Malgré ces données
critiques, l'économie palestinienne ne s'est pas complètement
effondrée. Elle reçoit une aide extérieure
d'un milliard de dollars. Difficile de savoir précisément
comment elle se répartit et quelles sont les sommes destinées
au peuple palestinien.
- Le responsable de la
banque mondiale dans les territoires palestiniens a confié
à Yediot Aharonot que la situation était
aggravée en raison des bouclages de l'armée israélienne.
- L'Autorité palestinienne
reçoit des sommes d'argent importantes des pays de la
Ligue arabe. Mais son soutien à Saddam Hussein en 1991
avait contribué les Emirats à réduire leur
prodigalité.
- Depuis les accords d'Oslo,
les Palestiniens ont reçu de la communauté internationale
6 milliards de dollars, la somme la plus importante jamais touchée
par aucun autre pays au monde. Même après la seconde
guerre mondiale, les pays européens soutenus par le "Plan
Marshall" ne s'étaient vus confier une aide aussi
élevée.
- Arutz 7, 6 mars 2003.
ODORATS
DÉLICATS
- Radio Communauté
juive traite de la diffusion de Jénine-Jénine
-
- Un comité pro-palestinien,
rassemblant des habitants du cinquième arrondissement
de Paris, a organisé hier soir, dans un cinéma
du Quartier Latin une projection du film Jénine-Jénine.
- Ce film, réalisé
par Mohamed Bakri, un cinéaste arabe israélien,
est un documentaire visant à accréditer l'idée
que l'armée israélienne se serait livrée
à un gigantesque massacre en avril dernier dans le camp
de Jénine. Le film a d'ailleurs été interdit
en Israël, après deux projections houleuses à
Jérusalem. Raison de plus pour profiter d'une projection
parisienne afin de juger sur pièce et tenter de se faire
une idée de la qualité du document.
- En France Jénine-Jénine
n'est pas encore sorti en salle. Mais les associations pro-palestiniennes
organisent depuis quelques mois des séances spéciales
à Paris et en province. Dès les premières
images, le film s'avère être un grossier document
de propagande. Jénine-Jénine, qui n'est
accompagné d'aucun commentaire ni explication, n'est en
fait constitué que de témoignages de Palestiniens.
Les soldats israéliens sont accusés d'avoir commis
les pires exactions, des accusations pourtant démenties
par le rapport d'enquête de l'ONU qui a conclu qu'il n'y
a pas eu de massacre à Jénine. [Ce connard
oublie de préciser qu'Israël a empêché
la venue de la commission d'enquête, avouant par là
son crime. ]
- Très vite le
film dérape. Ce n'est plus Jénine. C'est Auschwitz.
Je vous livre un extrait de témoignage d'un habitant du
camp: "Les soldats israéliens remplissaient les fosses
communes de cadavres. Ils disaient aux femmes de se déshabiller.
Ils les forçaient à marcher nues. Ils appelaient
les gens un par un et ils les tuaient.
- Conclusion d'un Palestinien:
"Il n'y pas de militaires aussi atroces que les juifs. Le
génocide qu'ils ont commis montre qu'il ne faut pas les
traiter comme des êtres humains. Ce sont des gens dépourvus
de pitié et d'humanité. Les juifs ne font pas partie
de la race humaine." Fin de citations. Mais il y en a d'autres.
- Dans ces conditions
on comprend la réticence pour le moment des circuits de
distribution cinématographiques à programmer ce
film dans les salles. Mais comme je vous le disais, les organisations
pro-palestiniennes organisent des projections. Il y a quelques
jours, l'Institut du Monde Arabe qui dépend du gouvernement
français a présenté Jénine-Jénine
lors d'une soirée où le tout Paris était
convié. La chaîne de télévision ARTE
serait, elle aussi, intéressée.
- Hier soir, c'est une
salle comble qui a applaudi à l'issue de la projection.
C'était une soirée presque banale dans un cinéma
parisien du quartier latin.
- Clément Weill-Raynal
- RCJ, Radio de la communauté
juive, mercredi 26 février 2003
- <http://www.rcjfm.com/>
Ces gens-là veulent bien massacrer,
enterrer les gens sous les décombres de leur maison, remplir
des fosses communes discrètement, mais ils ne veulent pas
sentir l'odeur de putréfaction qui se dégage de
leurs actions. S'ils veulent qu'on croie les témoins d'Auschwitz,
ils seraient bien avisés d'accepter les témoins
de Jénine.
EN
DIRECT DE NESS ZIONA
- Les avions
israéliens déversent des produits chimiques toxiques
sur les Palestiniens du Negev
-
- Des avions transportant
des produits chimiques toxiques ont déversé leurs
produits sur les terres cultivables appartenant aux Palestiniens
du sud du Negev. Beaucoup d'habitants, dont des enfants, ont
été blessés, du bétail a péri
et des plantes cultivées sur ces terres ont été
détruites. Dans une déclaration à la presse,
dont IPC a obtenu une copie, l'association Al Andalus dans la
région du Negev, a rapporté que plusieurs avions
israéliens ont déversé des produits chimiques
toxiques sur une vaste zone cultivable appartenant aux habitants
du sud du Negev (Naqab), qui sont en majorité des Bédouins
qui vivent de l'agriculture. Des témoins ont rapporté
que plusieurs enfants ont été emmenés à
des hôpitaux proches pour être soignés, et
des sources médicales décrivent leur condition
entre moyenne et critique. Les matériaux toxiques ont
causé la mort d'un grand nombre d'animaux et ont causé
des dommages aux habitations et aux terres cultivées.
- La substance toxique
est connue pour ses effets hasardeux sur la vie humaine et la
destruction de l'environnement pour des dizaines d'années.
Ce n'est pas la première fois que les Palestiniens sont
la cible de ce genre de raids. Les 120.000 habitants, la plupart
d'entre eux vivant dans des villages non reconnus et abandonnés
dans le désert, manquent des services de base. Certains
d'entre eux vivent dans des tentes, en signe de protestation
contre l'occupation de leurs terres par Israël qui cherche
à les expulser et à les déporter vers d'autres
lieux où leurs modes de vie seraient totalement différents
et inacceptables. Ces populations continuent à payer le
prix fort en restant sur leurs terres. L'association appelle
toutes les consciences vives dans le monde à intervenir
et à faire cesser ces actes barbares et ces tentatives
d'extermination des Palestiniens de la région du Negev.
Elle appelle les médias à se pencher sur la situation
de cette population oubliée et marginalisée à
l'intérieur de l'Etat d'Israël, et de mettre en lumière
les actes racistes qui sont commis à leur encontre.
- Fathi Tobail, Director,
International Press Center, Gaza, Palestine, Office Telefax:
+972-8-2838778.
- 4 mars 2003.
COMMEDIA
DELL'ARTE
La vera storia
d'Israele
di Fiamma Nait
e Deborah Firenstein
(Debby e Fiammy - ce sont deux connes
qui écrivent des "lettres d'Israël" dans
la presse italienne. Exactement comme celle qui est donnée
ci-dessous)
- Caro, simpatico popolo
italiano (un bacino a Oriana!), siamo due nonne israeliane. Proprio
come voi, viviamo in villette a schiera con i nanetti nel giardino
e le telecamere sopra i cancelli. Proprio come voi, mandiamo
i nostri nipotini a lezione di pianoforte e di nuoto, sapeste
come sono vispi! E proprio come voi, purtroppo, abbiamo tanti
extracomunitari: la nostra vita sarebbe un piccolo paradiso,
se non ci fossero loro.
- Voi non sapete come
stanno veramente le cose qui, perché noi non siamo bravi
come gli extracomunitari a fare pubbliche relazioni. Sappiamo
tutti come vanno le cose in Italia, dove sei reti TV su sei appartengono
ai comunisti. Sappiamo anche quello che succede tutti i giorni
al "Corriere della Sera": come i terroristi pakistani,
travestiti da venditori di fiori, entrano nel ristorante sotto
la sede del giornale e mettono il sonnifero nel cibo dei redattori
che stanno cenando, mentre i loro compari tunisini, fingendo
di vendere accendini, entrano direttamente dentro le redazioni,
inserendo nei computer notizie false, degne di Goebbels.
- Insomma, da voi regna
sovrana e incontestata la più becera propaganda antisemita.
E per rispondere, noi due abbiamo deciso di scrivere la vera
storia d'Israele. Una storia obiettiva e non di parte. Ve la
raccontiamo in breve, perché anche noi nonnine abbiamo
molto da fare: adesso Fiamma sta stirando i pantaloni di quel
birichino di Avi, mentre io devo spolverare sotto i centrini.
- Tutto è cominciato
il 21 marzo del 2.044 avanti era volgare, quando D-o ha convocato
nel suo ufficio il nostro bis-bis-bisnonno, assieme a un notaio.
Hanno stilato un documento con cui D-o ha regalato l'intero Medio
Oriente al nostro avo. Gli arabi e i comunisti fanno finta di
non saperlo, ma sono bravi a mentire: le loro sono bugie degne
di Streicher. Infatti, D-o, che non per niente è quello
che è, aveva previsto tutto: fece giurare a tutti sulla
Bibbia, mica quella in ebraico che non la conosce nessuno, ma
sulla King James Version in inglese, che l'inglese lo capiscono
tutti. Anche quelli di noi che sono atei, perché Israele
è una democrazia laica, non lo sapevate? Sanno che il
Contratto è vero. E se lo capisce anche uno che a D-o
non ci crede, quei fanatici di musulmani che passano metà
giornata con il sedere per aria a pregare dovrebbero capirlo
a maggior ragione.
- La terra è di
D-o e lui ne fa quello che vuole, non vi pare? Ma un sacco di
gente ci è rimasta male. Erano gelosi per via del petrolio
e delle benedizioni e dei datteri, che se li prendevano tutti
gli ebrei, e a loro niente. Così tre giorni dopo il Contratto,
il Mufti di Gerusalemme si è riunito con i suoi camerati
in una birreria e ha fondato l'Antisemitismo. Il Mufti era un
tedescone di Schweinfurt che trincava dalla mattina alla sera,
ma all'epoca andava in giro con una curatissima barba a riccioli
di tipo assiro.
- Il Mufti diffuse il
suo farneticante credo di odio in tutto il mondo, ed è
grazie a lui che oggi, purtroppo, gli antisemiti sono tanti.
Molti ci chiedono, come si fa a riconoscere un antisemita? Già
la domanda di per sé è un po' antisemita, ma la
risposta comunque è semplice, non vi potete sbagliare.
Se qualcuno pensa che gli ebrei siano diversi dagli altri per
qualche motivo, si tratta chiaramente di antisemitismo: e che,
ci avete presi per extraterrestri? Anche se qualcuno pensa che
gli ebrei siano come tutti gli altri esseri umani, si tratta
lo stesso di antisemitismo: e che, siamo così banali?
Ci volete assimilare, per caso?
- A quei tempi, Eretz
Yisrael era l'unica democrazia in Medio Oriente, con tanto di
re, di nome Salomone. C'erano allevamenti estensivi con mucche
biologiche, le banane sugli alberi, piste ciclabili ed ecoincentivi
per tutti, ed enormi parchi giochi, che avrebbero fatto invidia
a Disneyland. L'unico pericolo era quello di cadere in un fiume
di latte e miele, grosso come il Po, restando invischiati.
- Solo che alle frontiere
premeva un miliardo e duecentomilioni di arabi, gelosissimi di
tutte le cose belle che avevamo. Un giorno sono entrati e hanno
rotto tutto. Mica vogliamo sembrare razziste, però è
un fatto che gli arabi sono stupidi, e quindi anche quella volta,
non ce l'avrebbero mai fatta, se alla testa delle legioni arabe
non si fosse messo il Mufti di Gerusalemme, travestito da centurione
romano, con tanto di gonnellino.
- Voi lo sapete come sono
gli arabi, li avete anche voi in casa: ci misero meno di un secolo
a trasformare la Terra Promessa in un deserto. Ma mica un bel
deserto a colori, con le dune. No, un deserto tutto grigio e
piatto, proprio come la pista di Linate, senza le righe bianche.
- Per duemila anni, è
rimasto così. Vuoto. Anche i gabbiani che arrivavano dal
mare sorvolavano la terra, per dieci metri sì e no, e
poi scappavano terrorizzati. Ogni tanto, gli arabi dall'altra
parte della frontiera tiravano sassi sulla pista, sperando di
beccare un ebreo, ma non c'era nessuno da colpire. Questo è
perché gli arabi tirano sassi per abitudine, però
non sono abbastanza evoluti da guardare mentre lo fanno.
- Un giorno, all'inizio
del Novecento, un gruppo di ebrei avventurosi ha preso un demolitore
e ha cominciato a perforare l'asfalto che ricopriva il terreno.
Sudavano sotto il sole, ma avevano il coraggio dei grandi progetti.
E la fortuna, o meglio D-o, fu dalla loro parte: a mezzo metro
di profondità, l'asfalto finiva, e sotto c'era -- Eureka!
-- una rigogliosa terra che sembrava la provincia di Treviso.
E nemmeno un extracomunitario in vista.
- Vi potete immaginare
come l'hanno presa gli arabi. Infatti, erano tutti accampati
appena fuori dalla Terra Promessa, mantenuti a spese della Civiltà
Occidentale. All'inizio si sono limitati a ululare, a gridare
Allahu Akbar e a bruciare bandiere americane, sotto gigantografie
di Hitler, Pol Pot e Agnoletto. Gli psicologi e gli etnologi
hanno confermato che queste sono le attività più
conformi al particolare tipo di cervello che hanno gli arabi;
e se hanno fatto un po' di città in passato, era solo
un tentativo di sublimare i loro desideri, ancora impossibili
da soddisfare, di dare fuoco alle bandiere USA.
- Insomma, appena oltre
il Giordano, un miliardo e duecentomilioni di fanatici in una
gigantesca bolgia, che la propaganda terzomondista chiama "campo
profughi": non è vero che scappavano, stavano cercando
di entrare in Israele!
- Lasciati da soli, gli
arabi dopo un po' si sarebbero stancati e sarebbero andati a
chiedere l'elemosina o fare la pipì altrove. Però
c'era il Mufti di Gerusalemme, travestito questa volta da mufti
di Gerusalemme, e un gruppo di consiglieri tedeschi, rimasti
indifferenti alla seconda guerra mondiale e alla distruzione
della Germania, incorruttibili nonostante la CIA e l'Unione Sovietica
se li contendessero all'asta.
- Il Mufti diceva, "butteremo
gli ebrei a mare!" Questo piaceva molto agli arabi, perché
loro si eccitano quando vedono tanti cadaveri. Ma c'era il trucco:
il Mufti in realtà sapeva benissimo che a raccogliere
gli ebrei ci sarebbero stati aerei e navi, che li avrebbero riportati
in Europa. Ora, l'antisemitismo esiste ovunque. Cosa vi credete,
che i contadini del Laos quando fumano l'oppio non sognino di
uccidere ebrei, o che gli Yaqui di Sonora, ogni volta che vendemmiano
il peyote, non si sentano superuomini di pura razza ariana? Ma
l'antisemitismo aumenta ancora di più quando gli ebrei
ci sono veramente: se l'Europa si fosse ripopolata di ebrei,
in breve tempo sarebbe diventata nazicomunista per reazione,
e il Mufti si sarebbe impossessato del mondo.
- Il progetto del Mufti
fallì, almeno al primo tentativo. Con le nude mani, quaranta
contadini-poeti misero in fuga a suon di schiaffoni sette milioni
di arabi, armati di alabarda spaziale con puntatore laser. Alla
fine della guerra, il miliardo e duecentomilioni di arabi si
accampò di nuovo appena fuori di Eretz Yisrael, fingendosi
vittime per farsi dare i soldi dall'ONU. Ora l'ONU è un
organismo mantenuto dai contribuenti di tanti paesi; per quanto
riguarda l'Italia, dall'onesto e laborioso lavoratore padano.
Quando c'era la dittatura cattocomunista in Italia, i commissari
politici andavano di casa in casa raccogliendo le tasse per diffondere
il maoismo e i cliché antisemiti nel mondo, e per mantenere
gente oziosa a Sabra e a Chatilla.
- Ma oggi il Mufti cerca
di nuovo di distruggere lo stato d'Israele. Ha mandato in giro
per il mondo squadre di agit prop, di islam prop e di nazi prop
che hanno diffuso il mito dell'esistenza di un "popolo palestinese".
Di notte, la Luftwaffe sorvola Israele, paracadutando non solo
topi e vipere transgeniche, ma anche le temibili mamme-bomba,
capaci di produrre fino a due arabi ogni nove mesi, come ha documentato
uno straordinario reportage di "Libero".
- Saddam sta per occupare
gli Stati Uniti, la più antica democrazia del mondo. In
tutto il mondo, terroristi curdi travestiti da arabi e terroristi
arabi travestiti da curdi stanno sbarcando dagli scafi, per distruggere
l'Occidente colpevole di amare la libertà. Bertinotti
blatera ogni giorno gli stereotipi antisemiti del "popolo
deicida". I pacifisti marciano in formazione militare sotto
i ritratti di Stalin, preparando la resa dell'Occidente. I no
global e i comunisti in toga rossa inneggiano alla razza ariana,
e si permettono di insultare le multinazionali. O tempora, o
mores! Purtroppo, come se non bastasse vivere in un mondo abitato
da sei miliardi di antisemiti, ci sono anche gli ebrei odiatori
di se stessi, degni eredi di Marx e dei kapò che fanno
finta che gli extracomunitari viaggino in giro per il mondo solo
perché cercano lavoro, "poverini", dicono loro...
- Ma c'è sempre
speranza. Esistono persone meravigliose come Oriana Fallaci,
a cui queste due nonnine mandano un secondo tenero bacino. O
come Mario Borghezio, che ha capito quanto sia pericoloso il
farneticante razzismo antisemita e antiitaliano degli immigrati,
e quanto sia importante salvare la nostra civiltà giudaicocristiana,
basata sui diritti umani, la ragione, la verità e l'amore
per il prossimo. Però a Mario il bacino non lo mandiamo.
- Ma ora dobbiamo andare
a dare da mangiare ai nostri dobermann. Si chiamano Schutzi e
Schatzi e sono proprio dei tesori.
- Vi vogliamo tanto bene.
- 20/02/2003
- <http://www.clorofilla.it/forum/reply.asp?topic=305>
PERMIS
DE CHASSE
La chasse au
Palestinien maintenant commercialisée
- par Manfred-C.
Stricker
-
- J'avais déjà
une fois écrit que pour ceux en Russie qui avaient au
moins un grand-père juif, les fils d'une mère juive
dans le monde en général, les indios du
Pérou et les Ethiopiens convertis au judaïsme, une
possibilité de chasse à l'homme, tous frais payés,
était offerte en Palestine. Il semble maintenant que cette
activité est commercialisée au bénéfice
de tous les chasseurs fortunés du monde, fatigués
d'aller chasser le cerf en Tchéquie, l'ours en Russie
ou l'éléphant en Afrique. Et même pour moins
cher: pour 5500 dollars américains seulement. Tirer l'humain
en Palestine coûte moins cher que le cerf en Tchéquie.
C'est normal d'ailleurs, car l'homme est le gibier le moins rare
sur la terre. Ce sont les organisateurs qui manquaient, des gens
ayant l'esprit d'entreprise et étant attiré par
le profit (le profit le plus facile évidemment, avec un
minimum de dépense et de risque et le maximum de profit).
Cette activité permettra sans doute d'attirer de nouveaux
colons dans les anciennes et les nouvelles colonies, notamment
les Indios d'Amérique du Sud et des Ethiopiens actuellement
convertis en masse par des rabbins ayant sans doute reçu
de nouvelles instructions du dieu d'Israël (dieu qui pendant
longtemps ne s'est pas fait entendre au point qu'un Elie Wiesel
a même publié des romans sur le thème de
dieu mort et/ou fou; des romans qui d'ailleurs se vendent mal).
Cette nouvelle activité -- enfin nouvelle, c'est une manière
de parler, elle est déjà pratiquée depuis
un demi-siècle -- permettra aussi de réanimer les
kibboutz qui sont l'une des grandes faillites du nouvel Etat
d'Israël (surendettés et fuis par les jeunes qui
reprochent à leurs parents de ne rien céder à
leurs enfants, pas d'immeuble, pas de portefeuille boursier,
juste le droit de travailler dans le kibboutz des parents).
- Cette activité
est promise à un développement intéressant,
étant donné que les réserves de gibier sont
importantes et que la chasse jouit en quelque sorte de l'appui
du gouvernement d'Israël. Les premiers clients se satisferont
sans doute d'une kalachnikov avec lunette, pointage au laser
et système d'amplification de lumière pour le tir
de nuit. Mais le programme prévoit des développements
intéressants, notamment des tirs en hélicoptère
et en char (un père de famille qui avait récemment
escaladé une clôture pour aller travailler au noir
en Israël a été ainsi déchiqueté
par un obus de char. Cela fait évidemment cher du Palestinien,
mais lorsque l'opération sera commercialisée, le
prix des obus, y compris ceux qui ratent, sera évidemment
ajouté à la facture des touristes-chasseurs. Ainsi
naturellement que le prix de l'heure d'hélicoptère
et de chars. Les "tours operators" comptent surtout
sur une clientèle de protestants américains préparés
psychologiquement par leurs pasteurs qui sélectionnent
les passages ad hoc dans l'Ancien Testament (des passages que
les pasteurs européens en général ne lisent
pas en public; des passages qui expliquent d'ailleurs pourquoi
l'apôtre Jean voulut interdire la lecture de l'Ancien Testament,
lecture que les pères de l'église cependant rétablirent).
- Les organisateurs comptent
aussi sur la participation de l'Agence France Presse pour promouvoir
cette activité. Un article des Dernières Nouvelles
d'Alsace du jeudi 8 mars portant le titre "Attentats
en Israël: la fin de l'accalmie", prouve que l'attente
des organisateurs semble justifiée. Les articles non signés
dans les Dernières Nouvelles d'Alsace proviennent
en général de l'AFP et sont publiés sans
contrôle, comme si c'était un ordre. Et dans le
texte de l'article, on peut lire que pendant cette période
d'accalmie 150 civils palestiniens ont été tués.
Ce qui montre bien qu'une vie palestinienne n'a strictement aucune
importance. Et que cette nouvelle chasse sera ouverte toute l'année.
Et qu'il y aura même des périodes où le chasseur
ne courra pratiquement aucun risque.
- jeudi le 8 mars 2003
- Dépêche
de l'AFP
- Objet: L'Intifada
comme si vous y étiez! Un tourisme d'un nouveau genre
en Israël
- 05/03 21:46 Laissez
tomber les hôtels du front de mer et les terrains de Golf,
venez goûter à l'Intifada! Deux colons israéliens
ont décidé d'appâter les touristes, qui boudent
la région en proie aux violences, en se servant de l'Intifada.
A ces touristes potentiels il est proposé, notamment,
de patrouiller de nuit dans des colonies juives cibles d'attaques
palestiniennes, de tirer au fusil d'assaut et d'essayer des ceintures
d'explosifs.
- Ce séjour touristique
peu commun n'est certes pas le rêve de tout un chacun mais
il s'avère que certains sont prêts à payer
5.500 dollars pour participer à un séjour durant
lequel ils apprendront à "combattre le terrorisme".
"J'étais à New York le 11 septembre 2001 et
j'ai réalisé que les gens ne savaient pas comment
réagir au terrorisme", a affirmé mercredi
à l'AFP Jay Greenblad, un résident de la colonie
de Goush Etzion en Cisjordanie, l'un des initiateurs de ces séjours
touristiques peu ordinaires. "En Israël, nous sommes
experts en matière de terrorisme et les séjours
que nous offrons sont l'occasion pour les Américains de
découvrir Israël d'une autre façon et d'apprendre
à combattre le terrorisme", a ajouté M. Greenblad.
- Les deux compères
proposent des séjours comportant de "saisissantes
expériences" comme "l'apprentissage du close-combat,
le tir à la mitrailleuse M-16, à la Kalachnikov
ou à la mitraillette Uzi ainsi que la découverte
de la forte sensation de porter une ceinture d'explosifs".
- Vingt-cinq personnes
se sont inscrites pour le premier séjour qui devrait débuter
le 4 mai. Elles suivront, notamment, un cours de secourisme,
effectueront un vol au-dessus du désert du Néguev
(sud d'Israël) à bord d'un hélicoptère
de l'armée israélienne, participeront à
des simulations d'opérations de commandos, rencontreront
des victimes d'attentats et assisteront à des conférences
d'officiers de l'armée. "Les participants n'auront
pas l'opportunité de tirer sur des Arabes" rassure,
toutefois, Jay Greenblad, un juif d'origine américaine.
L'ARGENT
DU CRIME
- U.S. to give
Israel $9B in loan guarantees, $1B in military aid
-
-
- By Aluf Benn,
Nathan Guttman (Washington) and Moti Bassok,
-
- The United States will
give Israel $9 billion in loan guarantees over four years and
$1 billion in military aid, the American administration decided
Wednesday. The aid package still requires congressional approval.
Israeli officials expressed disappointement with the $1 billion
in military aid, as Israel had requested $4 billion, Israel Radio
reported. U.S. National Security Advisor Condoleezza Rice telephoned
Finance Minister Benjamin Netanyahu to inform him of the decision.
Netanyahu expressed to Rice his thanks and that of the Israeli
people. The administration decided to grant Israel $1 billion
more in loan guarantees that originally requested ($8 billion),
because of the positive impression the U.S. had of the
Finance Ministry's emergency economic plan intended to revive
the economy, which was presented to the White House as a precondition
for receiving the loan guarantees. In return for receiving the
loan guarantees, the U.S. is demanding that Israel adopt a series
of economic reforms. The leaders of both houses of Congress
this week sent a letter to President George W. Bush, asking him
to approve the special aid package that Israel has been seeking.
- Pro-Israel lobbyists
in Washington managed to muster the support of leaders of both
parties in Congress for the aid request. A joint letter written by Senate Majority Leader
Bill Frist and Senate Minority Leader Tom Daschle stated that
Israel is facing severe challenges in both the economic and security
spheres, and that, given the decline in the Israeli economy over
recent years, the United States should provide support. The letter
stated, "We are concerned that, if not addressed soon...
Israel is in danger of mortgaging its future qualitative military
edge. We cannot allow this to happen." The letter also stressed
that the Israeli economy must undergo far-reaching reforms in
order to extricate itself from its current malaise. Similar letters
have been sent to Bush by the Speaker of the House Rep. Dennis
Hastertt (R-Ill.) and House Minority Leader Nancy Pelosi (D-CA).
The fact that senior figures from both parties are signatories
on these letters will certainly smooth the passage of the request
through Congress.
- Ha'aretz, March 2003.
L'ARME
SILENCIEUSE DES SIONISTES
- Gaza a faim
- par Peter Hansen
-
- Le monde a pris l'habitude
de considérer que la faim se manifeste par des joues creuses
et des ventres ballonnés à l'image des famines
en Afrique. Mais aujourd'hui dans la bande de Gaza et en Cisjordanie,
une faim insidieuse a pris le peuple palestinien dans ses griffes.
Une malnutrition silencieuse, cachée dans le sang anémié
des enfants ou perdue dans les statistiques de croissances rabougries,
traque les Palestiniens. Les populations de Gaza et de la Cisjordanie
vivent depuis plus de deux ans avec des check-points, des verrouillages
et des couvre-feux qui ont ravagé leur économie.
La moitié des Palestiniens sont au chômage et plus
des deux tiers d'entre eux vivent sous le seuil de pauvreté.
L'effet de cet effondrement de l'économe s'est fait sentir
tout d'abord par l'érosion de l'épargne des familles,
suivi par l'endettement, puis par la vente forcée des
biens du ménage. La famille étendue palestinienne
et le réseau de la communauté ont sauvé
les Territoires d'un effondrement total comme on aurait pu trouver
ailleurs face aux mêmes situations de déclin rapide.
Dans les Territoires occupés, chaque dollar est partagé.
Chaque personne qui a un salaire ou un cousin travaillant à
l'étranger, soutient jusqu'à sept autres adultes.
Néanmoins, après trente mois d'Intifada, la pauvreté
se fait de plus en plus sentir dans les ventres. Dans les termes
des experts, les Palestiniens souffrent de micro-carences dues
au manque de nourriture -- ce que l'Organisation Mondiale de
la Santé appelle "la faim cachée". C'est
sans doute moins grave que la malnutrition due au manque de protéines
que traquent les urgences africaines, mais à l'échelle
des Palestiniens, c'est tout aussi sérieux. Les enfants
souffrant de micro-carences nutritives ne grandissent pas et
ne se développent pas; leur capacité à apprendre
est diminuée souvent de façon sévère
et irréversible; leurs systèmes immunitaires sont
compromis.
- Les capacités mentales
et physiques sont défaillantes chez les enfants comme
chez les adultes. Le résultat, dans les cas extrêmes,
peut être la cécité ou la mort. Le développement
mental et physique d'une génération d'enfants palestiniens
est remis en question. Une étude financée par l'Agence
des Etats-Unis pour le Développement International a trouvé
que quatre enfants sur cinq vivant à Gaza et en Cisjordanie
ont un manque de fer et de zinc, des déficiences qui provoquent
de l'anémie et affaiblissent le système immunitaire.
Plus de la moitié des enfants dans chaque territoire ne
reçoivent pas assez de vitamine A et de calories. La vérité
est que presque le quart des enfants palestiniens souffre de
malnutrition aiguë ou chronique et cela pour des raisons
purement provoquées par l'homme. Aucune sécheresse
n'a frappé Gaza ou la Cisjordanie, les récoltes
n'ont pas fait défaut et les magasins sont souvent pleins
de nourriture. Mais l'échec du processus de paix et la
destruction de l'économie causée par la politique
d'enfermement d'Israël ont le même effet qu'un terrible
désastre naturel. Les femmes allaitantes et les femmes
enceintes souffrent également. Elles consomment en moyenne
15 à 20 % de calories en moins par jour qu'avant l'éruption
du conflit en 2000. La conséquence de l'anémie,
la prise réduite d'acide folique et le manque de protéines
menacent leur santé comme celle de leurs enfants. L'agence
d'assistance des Nations Unies pour les réfugiés
palestiniens, l'UNRWA, est la plus grande organisation d'aide
dans les Territoires. Avant le début de l'Intifada, elle
fournissait de la nourriture à environ 11.000 familles
dans la bande de Gaza et en Cisjordanie - familles qui avaient
perdu leur soutien de famille ou qui se trouvaient dans des situations
à risque. Ces deux dernières années, le
programme de nourriture de l'UNRWA (devenu un programme d'urgence)
s'est étendu à 220.000 familles, soit presque la
moitié de la population palestinienne dans les Territoires.
- L'UNRWA a été
aussi obligée d'augmenter son programme d'aide de nourriture
parce que seuls 12.000 Palestiniens reçoivent des permis
pour quitter les Territoires alors qu'auparavant 150.000 Palestiniens
partaient travailler en Israël et pouvaient ainsi subvenir
aux besoins de leur famille. À l'intérieur même
des Territoires, les déplacements sont presque impossibles.
Les villes palestiniennes sont encerclées par des troupes
israéliennes et coupées les unes des autres. Cela,
et les fréquentes incursions militaires dans les villes,
empêche les gens de circuler pour leur travail et empêche
les marchandises des usines et les récoltes des fermiers
d'atteindre les marchés. La bande étroite de Gaza
est régulièrement étouffée par les
check-points sur la seule route ouverte Nord/Sud. Les destructions
de maisons et le déblaiement des terres agricoles jouxtant
les colonies, associés à la politique des verrouillages,
conduisent à un effondrement presque total de l'économie.
Le déclin de l'économie palestinienne a été
tellement rapide que seuls les efforts des Nations Unies, de
la Croix Rouge et d'autres agences d'aide ont empêché
l'effondrement économique de devenir un effondrement social
total. L'UNRWA elle-même nourrit 1,3 million de personnes
et presque tous les Palestiniens dépendent maintenant
d'une aide étrangère pour survivre. Pour financer
cet énorme effort de sécurité de subsistance
en plus des autres situations d'urgence, l'UNRWA s'est tournée
vers la communauté internationale avec plusieurs requêtes
d'urgence. La dernière requête pour couvrir les
opérations d'urgence pendant la première moitié
de 2003, a été lancée en décembre
et représente une demande de 32 millions de dollars afin
de fournir de la nourriture à Gaza et en Cisjordanie.
Il est inquiétant de constater qu'après deux mois,
l'Agence n'a reçu que 1,5 million de dollars. Les demandes
sont en concurrence avec l'Afghanistan et l'Afrique, et avec
l'inquiétude concernant l'impact humanitaire provoqué
par une guerre éventuelle en Irak, les donateurs évitent
de faire des promesses concernant notre fonds d'urgence. La télévision
ne trouvera pas encore de visages squelettiques à Gaza
à filmer, pas de ventres ballonnés qui provoqueraient
une réaction dans le monde ; mais ce serait une triste
accusation vis-à-vis des priorités du monde si
ce programme de nourriture se faisait attendre à cause
de la relative non visibilité de cette crise.
- Peter Hansen est le Commissaire
Général de l'Office de Secours et de Travaux des
Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA
- UN Relief and Works Agency) . The Guardian, 5 mars 2003.
Traduit de l'anglais par Ana Cleja, Informations Palestine,
N· 30.
AUTRES
ARMES
Un documentaire sur les armes nucléaires
israéliennes a été diffusé le 17 mars
2003 par un des canaux de la BBC, au moment où les Agnlo-Américains
s'attaquaient à agresser militairement l'Irak sous prétexte
qu'il aurait pu fabriquer des armes chimiques et biologiques avec
l'eau de l'Euphrate. En Israël, Vanunu, qui a révélé
au monde qu'Israël disposait de l'arme nucléaire et
qui a ensuite été enlevé par les services
secrets, se trouve emprisonné, au secret depuis onze ans.
Le documentaire raconte l'histoire de la bomber, de Vanunu et
du silence israélien sur la question. Et le nôtre?
On est très forts pour manifester contre la guerre mais
quand il s'agit de s'attaquer à l'Etat le plus criminel
du moment, silence total.
Israel's Secret
Weapon
- Israel's Secret Weapon was broadcast on BBC Two on
Monday, 17 March, 2003 at 2320 GMT. The United States and Britain
are preparing to wage war on Iraq, for its undisclosed weapons
of mass destruction. Israel's nuclear, biological and chemical
capabilities have remained un-inspected. Meanwhile Mordechai
Vanunu has been imprisoned for 16 years for exposing Israel's
secret nuclear bomb factory to the world. Vanunu is seen as a
traitor in his own country. He has been abandoned by most of
his family and has spent 11 years in solitary confinement. Today
only an American couple, who have legally adopted him, are among
the few visitors he is permitted. This film is the story of the
bomb, Vanunu and Israel's wall of silence.
- <http://news.bbc.co.uk/1/hi/programmes/correspondent/2837671.stm>
Quand verrons-nous cet intéressant
documentaire en France ???????
TOUT
COLÈRE
- Propos scandaleux
contre Israël
- Le directeur général
du ministère des Affaires étrangères israélien,
Yoav Biran a convoqué jeudi soir l'ambassadeur britannique
en Israël pour lui faire part de la colère
du gouvernement israélien suite aux propos de Jack Straw,
le ministre des Affaires étrangères anglais.
- Straw avait demandé
«qu'on exige d'Israël ce qu'on a exigé de l'Irak
c'est à dire le respect des décisions internationales»
- Arutz 7, 27 mars 2003.
2
GUANTANAMO OU LE DÉNI DU DROIT
- 27/02/03 - Les futurs
prisonniers irakiens seront-ils transférés à
Guantanamo ?
- Amnistie internationale
(Canada francophone) lance une pétition demandant au secrétaire
américain à la Défense, M. Donald Rumsfeld,
de préciser le statut juridique des prisonniers de Guantanamo
et de les libérer ou de les rapatrier dans leur pays,
à moins qu'ils ne soient accusés d'un crime prévu
par la loi et jugés au cours d'un procès public
juste et équitable.
- Depuis le 10 janvier 2002,
les États-Unis détiennent, hors de tout cadre juridique,
plus de 600 "combattants" sur la base militaire de
Guantanamo à Cuba. Ils n'ont été ni accusés
ni jugés, et ce, depuis plus d'un an pour certains. Les
détenus sont privés de contact avec les tribunaux
et leurs avocats. Ils sont soumis à la perspective de
rester en détention pour une durée indéterminée,
dans des cellules exiguës, enfermés parfois vingt-quatre
heures sur vingt-quatre, et confrontés à l'éventualité
d'être jugés par des commissions militaires exécutives,
habilitées à prononcer la peine de mort, sans droit
d'appel. On leur refuse tout statut juridique, en particulier
celui de prisonniers de guerre, ce qui les assurerait de protections
garanties par les Conventions de Genève.
- «Ces détentions
sont totalement arbitraires. Le statut de "combattant illégal"
n'appartient à aucun cadre juridique. Le centre de détention
de Guantanamo est un dangereux précédent. Cette
pratique commence déjà à s'étendre
à d'autres pays comme Israël, la Russie et le Royaume
Uni, c'est pourquoi il faut y mettre fin le plus rapidement possible»
a déclaré Gilles Sabourin, coordonnateur pour l'abolition
de la peine de mort d'Amnistie internationale. «Comment
les Américains et leurs alliés pourront-ils bénéficier
des protections des Conventions de Genève à l'avenir
si eux-mêmes ne les accordent pas aujourd'hui ?»
a-t-il ajouté.
LES
BRUTES AMÉRICAINES
- Afghan prisoners
beaten to death
- at US military
interrogation base
- 'Blunt force
injuries' cited in murder ruling
-
- Duncan Campbell in Los Angeles
-
- Two prisoners who died
while being held for interrogation at the US military base in
Afghanistan had apparently been beaten, according to a military
pathologist's report. A criminal investigation is now under way
into the deaths which have both been classified as homicides.
- The deaths have led
to calls for an inquiry into what interrogation techniques are
being used at the base where it is believed the al-Qaida leader,
Khalid Sheikh Mohammed, is now also being held. Former prisoners
at the base claim that detainees are chained to the ceiling,
shackled so tightly that the blood flow stops, kept naked and
hooded and kicked to keep them awake for days on end.
- The two men, both Afghans,
died last December at the US forces base in Bagram, north
of Kabul, where prisoners have been held for questioning.
The autopsies found they had suffered "blunt force injuries"
and classified both deaths as homicides.
- A spokesman for the
Pentagon said yesterday it was not possible to discuss the
details of the case because of the proceeding investigation.
If the investigation finds that the prisoners had been unlawfully
killed during interrogation, it could lead to both civil and
military prosecutions. He added that it was not clear whether
only US personnel had had access to the men.
- One of the dead prisoners,
known only as Dilawar, died as a result of "blunt force
injuries to lower extremities complicating coronary artery disease",
according to the death certificate signed by Major Elizabeth
Rouse, a pathologist with the Washington-based Armed Forces Institute
of Pathology, which operates under the auspices of the defence
department. The dead man was aged 22 and was a farmer and part-time
taxi-driver. He was said to have had an advanced heart condition
and blocked arteries.
- Chris Kelly, a spokesman
for the institute, said yesterday that their pathologists were
involved in all cases on military bases where there were unusual
or suspicious deaths. He was not aware of any other homicides
of prisoners held since September 11. He said that the definition
of homicide was "death resulting from the intentional or
grossly reckless behaviour of another person or persons"
but could also encompass "self-defence or justifiable killings".
- The death certificates
for the men have four boxes on them giving choices of "natural,
accident, suicide, homicide". The Pentagon said yesterday
that the choice of "homicide" did not necessarily mean
that the dead person had been unlawfully killed. There was no
box which would indicate that a pathologist was uncertain how
a person had died.
- It is believed that
Khalid Sheikh Mohammed, described as the number three in al-Qaida,
is being interrogated at Bagram. He is said to have started providing
information about the possible whereabouts of Osama bin Laden
whom he is said to have met in Pakistan last month. Most al-Qaida
suspects are being held outside the US which means that they
are not entitled to access to the US judicial system.
- Two former prisoners
at the base, Abdul Jabar and Hakkim Shah, told the New York
Times this week that they recalled seeing Dilawar at Bagram.
They said that they had been kept naked, hooded and shackled
and were deprived of sleep for days on end. Mr Shah said
that American guards kicked him to stop him falling asleep and
that on one occasion he had been kicked by a woman interrogator,
while her male colleague held him in a kneeling position.
- The commander of the
coalition forces in Afghanistan, General Daniel McNeill, said
that prisoners were made to stand for long periods but he denied
that they were chained to the ceiling. "Our interrogation
techniques are adapted," he said.
- "They are in accordance
with what is generally accepted as interrogation techniques,
and if incidental to the due course of this investigation, we
find things that need to be changed, we will certainly change
them."
- In January, in his state
of the union address, President George Bush announced that "3,000
suspected terrorists have been arrested in many countries"
and "many others have met a different fate" and "are
no longer a problem to the United States". The other death
being investigated is that of Mullah Habibullah, the brother
of a former Taliban commander. His death certificate indicates
that he died of a pulmonary embolism, or a blood clot in the
lung.
- The Guardian, 7 mars 2003.
- <http://www.guardian.co.uk/international/story/0,3604,909164,00.html>
TOUJOURS
LES MÊMES BRUTES
- Deux détenus
témoignent sur la prison américaine de Bagram,
en Afghanistan
- Peshawar de notre envoyée
spéciale
- "Par la lumière
de la porte à l'autre bout du hangar, nous déterminions
à peu près l'heure des prières." Récemment
libéré de la prison de Bagram après un séjour
de deux mois et cinq jours, Mohammed (un nom d'emprunt, par crainte
des représailles) avoue n'avoir vu le ciel qu'une seule
fois quand il fut réquisitionné pour vider les
latrines. Alors que l'armée américaine enquête
sur la mort suspecte de deux détenus à Bagram et
que les défenseurs des droits de l'homme dénoncent
les conditions de détention et d'interrogatoire des personnes
arrêtées, Mohammed et Saïf-ur-Rahman -- un
autre détenu récemment libéré --
livrent leurs témoignages.
- La prison de Bagram, établie
sur une ancienne base aérienne construite par les Soviétiques
et aujourd'hui occupée par l'armée américaine
et les troupes de la coalition antiterroriste, est proche de
Kaboul. Elle renferme une centaine de détenus, selon le
colonel Roger King, porte-parole américain à Bagram.
Ils sont apparemment séparés entre le "menu
fretin" et ce que les Américains pensent être
"de gros poissons".
- Saïf-ur-Rahman, frère
du chef de guerre Malik Zahrin, qui collabore avec les Etats-Unis,
a été l'un de ces "gros poissons" avant
que les Américains ne s'aperçoivent de leur erreur.
Arrêté par des soldats américains sur une
route de la province de Kunar, alors qu'il revenait à
Asadabad après avoir été nommé par
le gouvernement responsable de la reconstruction, Saïf-ur-Rahman
a d'abord été emmené sur la base d'Asadabad.
Après un très sommaire interrogatoire, il a été
transporté par hélicoptère sur la base de
Jalalabad (est de Kaboul). "Ils m'ont mis, nu, dans une
pièce avec deux soldats et deux chiens, dit-il. Un soldat
versait de l'eau glacée sur moi. Comme je leurs disais
que j'étais un ancien moudjahidin, que j'avais combattu
les Russes, l'un d'eux m'a dit de faire attention, que les chiens
étaient russes. Je suis resté une demi-heure comme
cela. Après, les deux soldats sont partis et sont entrés
un étranger en civil et deux interprètes afghans.
Ils m'ont donné une couverture et des cigarettes et ont
commencé à m'interroger." Pendant les 24 heures
passées à Jalalabad, Saïf-ur-Rahman a été
interrogé deux fois. Le reste du temps, "à
part une vingtaine de minutes où j'étais allongé
avec des chaînes aux mains et aux pieds, j'ai dû
rester debout sans pouvoir dormir", raconte-t-il.
- Emmené ensuite
à Bagram, par hélicoptère, Saïf-ur-Rahman
a été installé au premier étage du
centre de détention, où sont placés les
prisonniers de première importance. "Ils m'ont d'abord
coupé les cheveux, donné un uniforme rouge. Pendant
24 jours, j'ai été seul dans une petite pièce,
les mains menottées devant, avec l'autorisation de m'allonger
seulement deux heures par jour. Il y avait des gens qui parlaient
tout le temps, de la lumière en permanence et quand j'étais
fatigué, ils venaient pour me dire debout, tenez-vous."
Saïf-ur-Rahman affirme alors avoir subi 230 interrogatoires.
- "Assis, debout"
- Il a ensuite rejoint le
"menu fretin" au rez-de-chaussée. Les détenus
y sont gardés dans des box séparés par des
grillages, par groupes de huit à dix, avec interdiction
de se parler. "Si vous dites un mot, vous êtes punis",
affirme Mohammed. Ce hall est en permanence éclairé
par deux rangées de puissantes lampes. "Les soldats
vous regardent en permanence. La nuit, ce sont souvent des femmes
et elles parlent très fort pour nous empêcher de
dormir", ajoute-t-il en précisant que, même
allongés, les prisonniers n'ont pas le droit de se couvrir
la face. Outre la privation de sommeil, le rationnement semble
faire partie des méthodes d'interrogatoires. "Un
petit biscuit, un petit paquet de raisins secs, des légumes
en paquets, toujours froid et seulement deux fois par semaine
une moitié de roti -- un pain plat", explique
Mohammed.
- "Avant les interrogatoires,
ils vous conditionnent, note Mohammed. Ils vous disent sans arrêt:
"Assis, debout". Ils vous empêchent de dormir."
L'une des menaces favorites paraît être l'envoi sur
la base américaine de Guantanamo (Cuba). "Un jour,
ils m'ont apporté des cailloux et m'ont dit de les compter.
J'ai compté 50 et ils m'ont dit : c'est le nombre d'années
que vous passerez à Guantanamo si vous refusez de parler",
confie Saïf-ur-Rahman.
- Ces deux prisonniers n'ont
jamais été battus. Mais Mohammed affirme avoir
été interrogé presque quotidiennement (55
jours sur 65 de détention) et ajoute: "Nous avons
entendu quelques fois des gens battus et il y a des cellules
spéciales pour les prisonniers spéciaux."
Après le 1er mars, au Pakistan, Khaled Cheikh Mohammed,
considéré comme le numéro trois d'Al-Qaida,
aurait été conduit à Bagram.
- Françoise Chipaux
- Le Monde, 15 mars 2003.
Selon d'autres sources, Khaled Cheikh
Mohammed a été tué lors de son arrestation
mais le FBI veut cacher sa mort en laissant courir le bruit qu'il
est à Bagram.
CHRONIQUE DE
GUANTANAMO
D'abord, quelques photos interdites par
la fameuse Convention de genève, si chère au coeur
de Bouche d'égout, le rat antiterroriste, et de son pote
le nouveau-con Rumsfelde:http://www.thememoryhole.org/mil/gitmo-pows.htm
- N·7, 6 mars 2003
- 06/03/03 - Rencontre
USA-Danemark sur le prisonnier danois
- Le sort du seul Danois
détenu à Guantanamo, Slimane Hadj Abderrahmane,
fera l'objet de discussions entre le ministre danois des Affaires
étrangères, Per Stig Moeller et Pierre Richard
Prosper, ambassadeur itinérant US pour les crimes de guerre,
attendu à Copenhague lundi prochain. En même temps
une délégation danoise prépare une visite
à Washington, où elle demandera à visiter
le prisonnier et devrait aussi demander sa libération.
Après Copenhague, Prosper devrait se rendre à Stockholm
pour y évoquer le sort de Mehdi Ghezali, l'unique Suédois
détenu à Guantanamo.
-
- 05/03/03 - 20 prisonniers
transférés dans un nouveau bloc
- 20 prisonniers du Camp
delta ont été transférés pendant
le week-end au Camp 4, un nouveau bloc de détention de
"sécurité moyenne" qui est en construction.
Au Camp Delta, les prisonniers n'ont le droit de sortir de leurs
cellules individuelles que 2 fois 15 minutes par semaine. Le
nouveau bloc offre, selon les autorités militaires du
camp, des "récompenses" pour les détenus
"coopératifs" telles que des dortoirs, plus
de livres, plus de douches et plus de temps de sortie. Parmi
les autres "récompenses", les autorités
citent: du chewing-gum, des livres religieux, du beurre
de cacahuètes et de la confiture. Les détenus transférés
au Camp 4 pourraient être des "candidats à
une éventuelle remise en liberté", selon le
lieutenant-colonel Johnson, porte-parole militaire, qui a aussi
annoncé qu'une nouvelle tentative de suicide avait eu
lieu mais que les gardiens avaient pu prévenir "toute
blessure sérieuse".
- 03/03/03 - USA :
Sami Al Arian hospitalisé
- Le professeur Sami Al
Arian, qui mène une grève de la faim depuis son
arrestation le 20 février dernier, a été
conduit vendredi 28 février aux urgences de l'Hôpital
général de Tampa, Floride, où il a passé
deux heures avant d'être reconduit à la prison du
Comté de Hillsborough. Là, il a été
placé dans une cellule où il sera sous observation
directe 24 heures sur 24. Les responsables pénitentiaires
ont refusé de fournir des détails sur son état
de santé.
- 02/03/03 - USA :
le Pentagone dresse une liste de "crimes de guerre"
- Le Pentagone a publié
vendredi 28 février une liste de 24 crimes dont des suspects
de terrorisme pourraient être accusés devant des
tribunaux militaires US. Ces crimes, de l'enlèvement au
viol en passant par l'empoisonnement, sont tous considérés
comme crimes de guerre. La liste a été présentée
comme un "projet", qui serait finalisé à
la mi-mars après avoir reçu des "commentaires
publics", a fait savoir le département de la Défense.
Aucune précision n'a été apportée
sur l'identité des personnes qui pourraient être
traduites devant des tribunaux militaires en vertu de ces accusations.
Mais les autorités US envisageraient de le faire pour
Zakarias Moussaoui, le Français détenu en Virginie.
Celui-ci a demandé la comparution comme témoin
de Ramzi Binalshibh, présenté comme lieutenant
d'Oussama Ben Laden, et cette demande a été acceptée
par le juge Brinkma, qui instruit le dossier Moussaoui. Mais
comme Binalshibh aurait, lors de ses interrogatoires, blanchi
Moussaoui, les procureurs tentent désormais de contrer
la décision du juge, Mme Brinkma.
- 02/03/03 - USA :
un étudiant saoudien arrêté dans l'Idaho
- Sami Omar Al Hussayen,
un étudiant en sciences de l'informatique à l'Université
de l'Idaho, a été arrêté mercredi
26 février. Il est accusé de "fraude"
pour ne pas avoir déclaré l'aide qu'il avait apporté
à une association humanitaire accusée de promotion
du terrorisme par un grand jury et pour ne pas avoir fait état
de ses activités extra-universitaires dans sa demande
de visa pour études. Une partie de l'argent collecté
par l'accusé aurait été versée à
l'Assemblée islamique d'Amérique du Nord, basée
dans le Michigan. Arrivé aux USA en 1994, Sami Omar est
entré à l'Université d'Idaho en 1999 pour
y faire un doctorat en sciences informatiques. L'Association
des étudiants musulmans de l'Université, dont il
a été le président, a protesté de
son innocence. Il risque une peine maximale de 25 ans de prisons
en vertu des 11 inculpations qui pèsent contre lui. Sa
femme Maha a été détenue pendant 5 heures
et interrogée en l'absence d'un avocat. Les agents du
FBI ont confisqué son chéquier.
- 02/03/03 - UE : la
France bloque l'accord d'extradition avec les USA
- La présidence
grecque de l'UE a décidé le 28 février de
reporter à "mai ou juin" l'adoption du Pacte
d'extradition et de coopération judiciaire avec les USA,
devant l'opposition française à certaines clauses
du pacte. Le représentant français au Conseil des
ministres de la Justice a bloqué l'adoption de ce pacte,
négocié depuis plus d'un an. Ainsi, la France est
le seul pays opposé au pacte, après que les réserves
émises par le Portugal eurent été levées
par l'adoption d'une déclaration annexe. Objets du blocage:
la France réclame qu'en cas de demande d'extradition émanant
à la fois des USA et d'un pays européen, la priorité
soit donnée au pays européen; en outre, la France
a argué qu'elle n'obtiendrait pas la ratification par
son parlement du pacte si celui-ci n'excluait pas les cas pouvant
finir devant des juridictions spéciales comme celui des
détenus de Guantanamo.
- 01/03/03 - USA :
le FBI a utilisé des informations du Mossad pour arrêter
Sami Al Arian
- Selon le magazine new-yorkais
Forward, des informations fournies par le Mossad israélien
ont joué un rôle-clé dans l'enquête
du FBI qui a conduit à l'arrestation du Dr Sami Al Arian
et de 3 autres personnes le 20 février. Une délégation
du FBI se serait rendue l'année dernière en Israël
et aurait reçu du Mossad des renseignements recueillis
en 1994 par un agent sioniste libyen infiltré au siège
du Jihad islamique à Damas. Celui-ci aurait enregistré
une conversation téléphonique entre le Dr Al Arian
et Damas. Cet agent, dont le travail aurait permis l'exécution
par le Mossad du secrétaire général du Jihad
islamique, Fathi Shiqaqi, à Malte en 1995, aurait par
la suite été démasqué et exécuté
par les Syriens. Les informations fournies par le Mossad ne pouvaient
être utilisées dans une procédure judiciaire
avant l'adoption de l'US Patriot Act en 2001. C'est désormais
possible.
- 01/03/03 - Espoirs
du père de David Hicks après les déclarations
de Tony Blair
- Terry Hicks, le père
de l'un des 2 Australiens détenus à Guantanamo,
a déclaré qu'il espérait que les déclarations
de Tony Blair sur Guantanamo allaient constituer une pression
sur le gouvernement australien pour qu'il agisse. «Cela
ne me surprend pas que l'Australie reste silencieuse. Je pense
qu'à ce stade le gouvernement australien est embarrassé
par cette situation et qu'il ne veut pas en entendre parler.
Plus le temps passe et plus les gens oublient, et ça passe
sous le tapis.»
- 28/02/03 - Tony Blair
interpellé sur Guantanamo
- Interpellé mercredi
26 février sur la situation du citoyen britannique Feroz
Abassi, détenu à Guantanamo, par le député
travailliste Geraint Davies, le Premier ministre britannique
Tony Blair a déclaré: «C'est une situation
hautement inhabituelle et difficile. Nous recevons encore des
informations assez valables des gens qui sont là-bas.
Mais je suis d'accord qu'il s'agit d'une situation irrégulière
et certainement nous devrions essayer d'y mettre fin aussi rapidement
que possible.» Davies a déclaré que Blair
devait exercer des pressions sur les autorités US pour
qu'elles inculpent et punissent Abassi ou bien le remettent à
la Grande-Bretagne.
- 28/02/03 - Vieira
de Mello critique le Pakistan et les USA
- Au terme d'une visite
de 3 jours au Pakistan, le Haut commissaire des Nations unies
pour les droits humains, Sergio Vieira de Mello a critiqué
mercredi 26 février, au cours d'une conférence
de presse à Islamabad, le Pakistan pour avoir remis aux
USA environ 450 suspects d'appartenance à Al Qaïda
sans inculpation ni procès. M. de Mello a dit que les
familles des prisonniers avaient le droit de savoir de quoi on
les accusait. Il a dit avoir rencontré les familles de
deux détenus de Guantanamo à Peshawar, qui n'avaient
reçu aucune nouvelle des prisonniers depuis leur arrestation.
- 28/02/03 - Nouvelle
visite du CICR
- Le Comité international
de la Croix-Rouge a entamé la semaine dernière
une nouvelle mission de visite des prisonniers de Guantanamo,
qui durera six semaines. Au cours de la mission, le CICR s'entretiendra
avec chaque prisonnier individuellement et avec les responsables
militaires du camp.
- 28/02/03 - USA :
Sami Al Arian licencié de l'Université de Floride
du Sud
- Judy Genshaft, présidente
de l'Université de Floride du Sud, a annoncé mercredi
26 février le licenciement du professeur Sami Al Arian,
enseignant de sciences informatiques, détenu depuis le
20 février sous 50 chefs d'inculpation et accusé
d'être le chef du Jihad islamique pour les USA. La direction
de l'université avait suspendu Al Arian en décembre
2001 mais avait été contrainte de continuer à
lui payer un salaire en le déclarant en "congé
administratif".
- N·8 13 mars 2003
- 13/03/03 - La Cour
d'appel de Washington confirme le non-droit
- La Cour d'appel du District
de Columbia vient de rendre un jugement qui instaure de fait
un "Goulag" US. Elle a décidé que les
prisonniers de Guantanamo ne pouvaient pas bénéficier
des droits constitutionnels US puisqu'ils sont des étrangers
détenus sur un territoire qui échappe à
la juridiction US. La Cour, dans son jugement, invoque une jurisprudence
de 1950, qui déniait les droits constitutionnels à
des prisonniers de guerre allemands détenus dans une prison
militaire US en Allemagne après avoir été
capturés aux côtés de soldats japonais en
Chine. Les avocats des 16 plaignants -- 12 Koweïtiens, 2
Australiens et 2 Britanniques -- devront donc se tourner vers
une Cour d'appel supérieure ou vers la Cour suprême
US. Commentant ce jugement, Amnesty international a déclaré:
«Détenir des gens sans inculpation et sans accès
à un défenseur risque de créer un "Goulag
américain" pour les personnes détenues
dans le cadre de la guerre contre le terrorisme.»
- 13/03/03 - José
Padilla a droit à un avocat
- Le juge fédéral
de Manhattan Michael Mukasey avait décidé en décembre
dernier que José Padilla, arrêté le 8 mai
dernier et accusé d'être un "combattant ennemi",
avait le droit de rencontrer son avocate. Le gouvernement avait
fait opposition à cette décision. Le juge vient
de récidiver et de confirmer son précédent
jugement: Padilla a le droit de rencontrer son avocate. Reste
à savoir combien de temps cela prendra. Les procureurs
vont sans doute faire appel de cette décision. Et ils
invoqueront sans doute la décision de la cour d'appel
de Richmond, Virginie, qui a dénié le droit
à la défense pour Yasser Essam Hamdi, un autre
"combattant ennemi" de nationalité US, d'abord
détenu à Guantanamo puis, une fois découverte
sa nationalité, transféré sur un bateau-prison
à Richmond.
- 12/03/03 - L'ambassadeur US n'a pas de
réponses aux questions des députés danois
: Pierre-Richard Prosper, l'ambassadeur itinérant US
pour les crimes de guerre, a rencontré lundi 10 mars
les parlementaires danois membres de la Commission juridique
du Folketing, le Parlement danois. Ses réponses évasives
ont suscité la colère de plusieurs parlementaires.
Il n'a notamment pas su répondre à la question:
«Pourquoi les autorités US ont-elles qualifié
les prisonniers de Guantanamo de "combattants ennemis illégaux?"»
Il s'est vu contraint de répondre qu'il reviendrait lorsqu'il
aurait "plus d'informations", ce qui a suscité
l'étonnement des parlementaires. D'autre part, Prosper
a annoncé que les autorités US envisageaient de
libérer «une poignée de prisonniers, dont
les USA considèrent qu'ils ne constituent plus une menace
pour la communauté internationale.»
- 12/03/03 - 22ème tentative de
suicide : Une 22ème tentative de suicide a eu lieu
à Guantanamo dimanche 9 mars. Selon un porte-parole de
la base militaire de Guantanamo, le détenu n'en était
pas à sa première tentative. Selon lui, "les
gardiens sont intervenus immédiatement et ont empêché
des dommages sérieux." Transporté à
l'infirmerie pour observation, le détenu a été
ensuite ramené dans sa cellule.
- 12/03/03 -Des prisonniers
transférés en Jordanie ?
- L'Observatoire islamique
d'Amman a annoncé que, selon ses informations, un certain
nombre de prisonniers de Guantanamo avaient été
transférés en Jordanie pour y être interrogés.
Cette information n'a pu être confirmée par aucune
autre source.
- Ceci veut dire qu'il
y seront torturés.
12/03/03 -Le Parlement de Bahreïn examine l'affaire de
Guantanamo
- La Commission du Parlement
de Bahreïn pour les Affaires étrangères, la
défense et l'Économie nationale a soumis, pour
débat, le dossier contenant les informations qu'elle a
pu recueillir sur les Bahreïnis détenus à
Guantanamo et sur les 10 étudiants disparus en Iraq depuis
12 ans, au Président du Parlement Khalifa Al Dhahrani.
Ce dossier devait être débattu lors de la session
hebdomadaire du parlement.
- 10/03/03 - Nouvelle tentative de suicide
: Vendredi 7 mars, un détenu a de nouveau tenté
de se suicider, ce qui porte à 21 le nombre de tentatives
de suicide à Guantanamo, dont 11 depuis le début
de l'année. Le cas le plus grave est celui du détenu
qui a tenté de se supprimer le 16 janvier dernier et se
trouve toujours à l'infirmerie du camp, avec de graves
lésions cervicales.
- 09/03/03 - Bush : "nous ne les
torturons pas" : Lors d'une rencontre privée
avec le Haut commissaire des Nations unies pour les droits humains,
Sergio Vieira de Mello, jeudi 6 mars, le président Bush
a juré que «les USA n'ont pas eu recours et n'auront
pas recours à la torture dans les interrogatoires des
suspects de terrorisme détenus par les USA.» Mais
le débat qui agite les USA se poursuit: les détenus
de Bagram, de Guantanamo et d'ailleurs sont-ils soumis à
la torture? Cela n'expliquerait-il pas les vingt tentatives de
suicide à Guantanamo en un an et les deux morts, en décembre
dernier, de Bagram? Pour John Parry, professeur de droit à
l'Université de Pittsburg, «il ne s'agit pas de
la torture classique en vigueur en Europe au XIXème siècle
et il y a beaucoup de manières de rendre la vie dure à
un prisonnier.» Syed Gul Mohamed Shah et Ayoub Ali Khan,
deux citoyens indiens musulmans détenus "par erreur"
pendant plus d'un an au Metropolitan Detention Center de Brooklyn
après le 11 septembre, ont dressé la liste des
méthodes utilisées à leur encontre. Par
exemple, «toutes les dix minutes, un gardien venait frapper
avec un marteau sur la porte de fer de notre cellule d'isolement
pour nous empêcher de dormir. Ente deux interrogatoires,
nous étions contraints de rester debout ou dans des positions
très inconfortables 24 heures sur 24, sous un éclairage
permanent au néon.» Un "manuel de torture mentale
et psychologique" rédigé par la CIA en 1983
et distribué dans le monde entier, notamment en Amérique
latine, donne des indications sur les "nouvelles méthodes
de torture": «La souffrance infligée de l'extérieur
renforce la volonté de résistance, tandis que la
douleur qui vient du moi profond la brise.»
- D'après Vince
Cannistraro, ancien directeur du Centre anti-terrrrorisme de
la CIA, chaque fois que la torture psychologique ne parvient
pas à faire plier les prisonniers de Guantanamo et Bagram,
les USA remettent les prisonniers à des pays comme la
Jordanie, l'Egypte, les Philippines et le Maroc, qui pratiquent
la torture "traditionnelle". Ce que dénonce
Human Rights Watch: «Ils laissent le travail sale à
d'autres et s'imaginent ainsi pouvoir s'en sortir avec les mains
propres légalement » «Des temps exceptionnels
réclament des mesures exceptionnelles», dit Alan
Dershowitz, [un sioniste acharné ] un
professeur de droit de Harvard qui justifie la torture "propre".
Il est vrai que ce soi-disant "libéral" s'est
déjà fait connaître en proposant aux Israéliens
de détruire un village ou un quartier palestinien choisi
au hasard sur une liste informatisée après chaque
action de la résistance palestinienne.
- 08/03/03 - Human
Rights Watch écrit à Donald Rumsfeld:
- L'organisation US de
défense des droits humains Human Rights Watch a adressé
le 6 mars une lettre circonstanciée au secrétaire
US à la Défense Donald Rumsfeld pour exiger la
libération des prisonniers de Guantanamo appartenant à
3 catégories: «les soldats talibans capturés
dans la guerre maintenant finie entre les USA et le gouvernement
d'Afghanistan, à moins qu'ils ne soient poursuivis pour
crimes de guerre; les civils qui n'ont pas de relation notable
avec Al Qaïda ou les talibans et qui n'auraient probablement
jamais dû être envoyés à Guantanamo;
les suspects de terrorisme dont la détention n'a rien
à voir avec la guerre en Afghanistan, à moins qu'ils
ne soient inculpés d'un crime et poursuivis. »
- Si ces humanistes
avaient de vrais principes, il demanderaient la fermeture de
Guanatamo. Point final.
- N·9 27 mars 2003
- 27/03/03 - Les 18
ex-détenus afghans remis en liberté à Kaboul
- Les 18 Afghans extraits
du camp de Guantanamo et transférés à Kaboul
ont été libérés par la police afghane
mardi 25 mars après 3 jours d'interrogatoires. Alors que
la plupart d'entre eux semblaient ne pas avoir à se plaindre
de leur séjour à Guantanamo, deux d'entre eux ont
fait état de mauvais traitements de la part des gardiens
militaires US. Sahib Jan, 24 ans, ancien chauffeur d'un responsable
taliban, raconte qu'il a été enfermé dans
un container sans fenêtre pour avoir protesté contre
la saisie de son Coran. Nourri à travers un trou, il est
alors tombé malade et a été transféré
dans une cellule individuelle où il a été
laissé nu pendant une semaine. Pendant plusieurs semaines,
il n'a reçu que de la nourriture froide. Il a assisté
au tabassage d'un prisonnier qui a eu le bras cassé par
des gardiens pour avoir protesté contre le fait que ceux-ci
faisaient du bruit avec des chaînes pendant les prières.
Murtaza, 28 ans, lui aussi ancien chauffeur d'un responsable
taliban, a dit que ses ennuis ont commencé lorsqu'il a
protesté contre la saisie de son Coran et le sabotage
des prières par les gardiens qui sifflaient et traînaient
des chaînes par terre. Il a été gazé
et aspergé au canon à eau pour avoir protesté.
Il monte des cicatrices sur ses jambes, traces des blessures
occasionnées par les coups de pied assénés
par des gardiens lourdement bottés. Il se plaint aussi
d'avoir été enfermé dans des pièces
rendues glaciales par l'air conditionné et d'avoir été
soumis à des fouilles au corps intensives. "C'était
une vie en cage". Il a précisé que certains
des détenus avaient été interrogés
20 fois, d'autres 50 ou 60 fois. Il a passé deux mois
à Sherberghan et 5 mois à Kandahar avant d'être
déporté à Guantanamo.
- La plupart des prisonniers
avaient été capturés par les troupes du
général Dostom puis revendus aux forces
US. Sher Gulab, de Jalalabad, a, lui, été arrêté
au Pakistan où il travaillait et dit ne pas en vouloir
aux US mais aux Pakistanais parce qu'ils l'ont arrêté.
Un autre homme, Bismillah, dit avoir été suspecté
d'appartenance à Al Qaïda parce qu'il est sourd
et ne comprenait pas les questions des interrogateurs US.
- 27/03/03 - Temara,
une succursale marocaine de Guantanamo ?
- Des détenus musulmans
soupçonnés d'appartenance à Al Qaïda
seraient détenus au siège de la DST marocaine,
un immeuble de deux étages dans la banlieue de Rabat,
à Hay Ryad, près de la forêt de Temara. C'est
ce qui ressort de plusieurs témoignages publiés
par la presse marocaine de personnes qui pensent avoir été
détenues à cet endroit. Selon un avocat, 25 personnes
y seraient actuellement détenues. Les autorités
ont d'autre part démenti des informations selon lesquelles
des Marocains détenus à Guantanamo auraient été
transférés au Maroc. Il y aurait actuellement 17
prisonniers marocains à Guantanamo.
- 26/03/03 - Libérés
de Guantanamo, mais détenus à Kaboul
- Les 18 prisonniers "libérés"
il y a quelques jours de Guantanamo ont été transférés
dans une prison de Kaboul. D'après le ministre adjoint
de l'Intérieur afghan, Hilaluddin Hilal, ils seront interrogés
par des enquêteurs pour savoir d'où ils sont. Ensuite,
leurs histoires seront vérifiées dans leurs lieux
d'origine. Les Afghans seront remis en liberté. Les originaires
d'autres pays ne seront pas remis en liberté: «Personne
ne les a invités ici pour une réception ou un mariage.
Ils sont venus pour combattre. Ils sont probablement d'Al Qaïda.»
- 26/03/03 - Les oubliés
de Guantanamo
- Sous ce titre, le site
Algeria Interface (http://www.algeria-interface.com) a publié le 21 mars
2003 l'article suivant de Daikha Dridi :
- Le désintérêt
est tel pour les Algériens prisonniers à Guantanamo
que personne n'est même capable d'en donner le nombre exact.
Les autorités algériennes semblent indifférentes
au sort de ses ressortissants, détenus dans l'arbitraire
le plus total de l'administration américaine.
- Abdelkader Ait Idir
est inquiet depuis octobre dernier. Depuis qu'il a reçu
la dernière lettre de son frère Mustapha, emprisonné
à Guantanamo. Une lettre écrite en bosniaque, destinée
à son épouse à Sarajevo, dont plusieurs
passages ont été barrés. «C'est la
première fois qu'on reçoit une lettre visiblement
censurée. Je suis très anxieux, je n'ai plus de
nouvelles de mon frère. On nous dit qu'un détenu
est hospitalisé, soi-disant après avoir tenté
de se suicider. Mais ça, c'est leur propagande, les tentatives
de suicide, nous on n'y croit pas», dit Abdelkader, un
entrepreneur en travaux publics, qui est devenu, par la force
des choses, porte-parole des familles des détenus algériens
à Guantanamo.
- Combien sont-ils? Abdelkader
Ait Idir, qui représente les familles de six prisonniers
livrés par le gouvernement bosniaque en janvier
2002 aux Américains, parle de 24 Algériens en tout.
Une information qu'il n'a pas obtenue auprès des autorités
algériennes mais d'un avocat du Qatar qui tente de défendre,
à titre humanitaire, une quarantaine de détenus
de nationalités diverses. [...]
25/03/03 - 650 - 19 + 30 = 661
- 19 prisonniers afghans
ont été libérés vendredi 21 mars
du camp de Guantanamo et ont été acheminés
à Bagram, la base aérienne US près de Kaboul
qui sert aussi de centre de détention. Dimanche, une trentaine
de nouveaux prisonniers ont été transférés
de Bagram à Guantanamo. On ignore leurs nationalités.
Désormais, les prisonniers de Guantanamo sont 661.
- 22/03/03 - 23ème
tentative de suicide
- Un prisonnier a fait
une nouvelle tentative de suicide par pendaison tôt dans
la journée du mercredi 19 mars, ce qui porte le nombre
de tentatives de suicide parmi les prisonniers de Guantanamo
à 23 depuis janvier 2002. Le prisonnier, qui avait déjà
fait plusieurs tentatives de suicide, a été examiné
à l'infirmerie du camp puis ramené dans sa cellule.
Selon les autorités du camp de détention, 80 prisonniers
sont actuellement traités pour "troubles mentaux",
dont 60% reçoivent des médicaments.
- 21/03/03 - Témoignages
sur la torture à Bagram
- Si on ignore encore
tout des méthodes utilisées par les services US
pour interroger les prisonniers de Guantanamo, des informations
commencent à filtrer sur celles utilisées à
Bagram. Il n'y a aucune raison de penser qu'il en aille autrement
à Guantanamo. Le Monde du 15 mars a publié
le reportage de Françoise Chipaux, son envoyée
spéciale à Peshawar, qui a pu rencontrer deux anciens
prisonniers de Bagram. (Voir plus haut)
Ces informations sont publiées
par le site <http://quibla.stcom.net/>
ASCENSEUR
POUR L'ÉCHAFAUD
- "Terror boss"
moves up ladder as U.S. sees fit
-
- By Debra Pickett
-
- A month after the Sept.
11 attacks, President Bush released a list of the world's most-wanted
terrorists. There were 22 names on it. Khalid Shaikh Mohammed
was No. 22. And the list wasn't alphabetical.
- But, sometime between
then and early Saturday morning, when Mohammed was captured in
Pakistan, the U.S. government identified Mohammed as the mastermind
behind the al-Qaida plot.
- Osama bin Laden, we're
now told, is pretty much a figurehead: It's Mohammed who made
things happen. Over the past 2-1/2 years, he's climbed from last
place to a photo finish for No. 1 on the most-wanted list. The
cynical view on this is that Mohammed is still the relatively
small fish we were first told he was, but the news of his arrest
is being hyped because the Bush administration needs a victory
in the war on terrorism before going to war in Iraq.
- The merely skeptical view
is that we are clueless about how al-Qaida really works. When
Mohammed's name first made international news, he was described
as an accomplice to Ramzi Yousef, the convicted mastermind behind
the first World Trade Center bombing, in 1993. In retrospect,
that might have been Mohammed's stint in the terrorist-mastermind
internship program.
- In the first intelligence
reports following the 2001 attacks, Mohammed was named as an
"al-Qaida operative," a couple of levels down the organizational
chart from bin Laden's top deputy, Egyptian doctor Ayman Zawahiri,
al-Qaida military commander Mohammed Atef and security chief
Saif al-Adil. Those were the big fish.
- Mohammed's name came up
again when officials began to speculate about how al-Qaida might
be reorganizing in the wake of the U.S.-led war in Afghanistan.
With bin Laden apparently on the run, and periodically presumed
to be dead, it seemed to make sense that an operational guy,
with a lower profile, might step in to run things. Mohammed seemed
to be that guy. He was described as "al-Qaida's engineer,"
a nerdy, uncharismatic sort, a middle manager who'd probably
never get the key to the executive washroom, no matter how much
he sucked up to the boss.
- Then, in the summer of
2002, things started to change. News reports quoted U.S. officials
as saying that Mohammed was like the "Forrest Gump of al-Qaida."
His name and fingerprints seemed to be everywhere. He'd been
involved in all of al-Qaida's major attacks. But no one had noticed.
The class nerd has a way of fading into the background.
- Around the same time,
the government started to release intelligence information it
had gathered from "various sources," which, we all
understood, included alleged al-Qaida members being held at Guantanamo
Bay and other, undisclosed, locations. Abu Zubeida, who was described
as a top bin Laden lieutenant when he was captured in Pakistan
last year, is widely assumed to be one of those sources. He's
apparently the first person to have told U.S. officials that
Mohammed was the mastermind behind the Sept. 11 attacks.
- Here in Illinois, we've
learned a little something about the reliability of jailhouse
witnesses. It's
not clear that U.S. intelligence officers have come to the same
understanding. Soon after their first interrogations of Zubeida,
the government offered a $25 million reward for Mohammed's capture.
- Forrest Gump had become
an official terrorist mastermind. For the first time in his long
al-Qaida career, he appeared on al-Jazeera TV, the CNN of the
Arab world. His bosses were nowhere to be found. Mohammed had
replaced bin Laden as the face of al-Qaida. He'd also replaced
the Rev. Jesse Jackson as the world's most famous North Carolina
Agricultural & Technical State University alumnus.
- Mohammed's star fell,
briefly, when a raid in Karachi, Pakistan, last September netted
Ramzi bin al-Shibh. When we captured him, President Bush announced
that bin al-Shibh was "one of the chief planners and organizers"
of the Sept. 11 attacks. Then, like Zubeida before him, this
alleged big shot apparently told intelligence officers that no,
he wasn't very important within al-Qaida; it was really Mohammed
they wanted.
- Now, we have him. But
no one seems to be breathing any great sighs of relief. We don't
feel any safer. We're just waiting for the next revision to the
most-wanted list. It seems that every time we capture one of
these guys, we insist that he's the one we wanted all along.
Then, he points a finger at Khalid Shaikh Mohammed. So you have
to wonder who Mohammed himself will blame.
- A cynic might guess that
he'd modestly decline to take credit and, instead, tell us, finally,
who was truly responsible for the Sept. 11 attacks: Saddam Hussein.
- Chicago-Sun Times, 4 mars 2003.
<http://www.suntimes.com/output/pickett/cst-nws-pickett04.html>
LA
MONNAIE DE LA PIÈCE ?
Nombreuses sont les protestations parues
un peu partout contre les indignations vertueuses dont fut saisi
Bouche d'égout, le rat antiterroriste, quand il vit que
les Irakiens osaient violer les conventions de Genève protégeant
les prisonniers de guerre en montrant les images des Américains
capturés par les combattants irakiens. Là franchement,
le bouche d'égout, il aurait pas dû parce que c'est
trop facile de lui renvoyer à la figure la liste de toutes
les conventions internationales que les Américains et leurs
toutous anglais ont violées sciemment, contre l'avis de
tout le monde, depuis quelques semaines, en agressant délibérément
un état souverain sans lui avoir préalablement déclaré
la guerre. Et puis, évidemment, c'est une excellente occasion
pour tous les hommes de bonne volonté de rappeler au bon
souvenir de ce nouveau-con que tous les jours, depuis janvier
2003, il est personnellement et directement responsable des mauvais
traitement inqualifiables infligés aux prisonniers qu'il
fait garder à Guantanamo et qu'il traite à peu près
comme des animaux: l'indignation de la presse l'a apparamment
surpris (comme la résistance irakienne et le vent de sable),
le nouveau-con, et il n'en parle plus (il est vrai qu'il a d'autres
soucis, le nouveau-con).
- Hypocrites
of America crying foul!
-
- Paul Routledge
-
- NOTHING more clearly
illustrates the cruel hypocrisy of America's war against Iraq
than Washington's reaction to the news that GIs have been
captured. Defence Secretary Donald Rumsfeld screamed "Geneva
Convention! Geneva Convention!" at the Iraqis for showing
footage of US soldiers taken on the battlefield. He thundered
that the film was "video propaganda" which violated
their rights as prisoners of war under international law.
- How two-faced can you
get?
- Rumsfeld is the warmonger
who ignored international legalities when the UN refused to back
the invasion of Iraq. And he ruled that PoWs captured by the
Americans in Afghanistan more than a year ago have NO rights,
and can be caged like animals at Camp X-Ray in Guantanamo,
Cuba.
- Footage of 300 PoWs
airlifted out of Kabul -- with bags over their heads and chains
on every conceivable part of their body -- was jubilantly shown
on American TV. The pictures were posted on the Pentagon's website.
That was OK. That was broadcast to satisfy the understandable
American desire for revenge for the attack on the Twin Towers.
Yet, it is not OK for Saddam Hussein to take a leaf out of the
Yankee book. When he does, he is "evil, evil" and his
actions are an outrage.
- But 18 months on, the
Pentagon's PoWs -- including nine Britons -- are held as hostages
in Camp X-Ray with no access to lawyers or diplomatic representation.
Tony Blair connived in their unlawful treatment, as last night
he joined the chorus of condemnation of the Al Jazeera film.
At least the relatives of Edgar from Texas and James Reilly from
New York know where their loved ones are. At least they can hope
for their release as part of any deal to end hostilities. The
families of the lost legion of Camp X-Ray have no such hope.
Only the expectation that the Pentagon will keep their loved
ones in barbaric conditions, in clear defiance of the Geneva
Convention -- until they rot.
- Of course, what Saddam
is doing is inhuman and degrading. The Geneva Convention forbids
the deliberate humiliation of PoWs. It is typical of his merciless
nature and he is wrong to do it. But two wrongs do not make a
right, particularly in the moral maze of this war. The Americans
cannot go round screaming "breach of convention" when
it happens to their own, while they humiliate prisoners of the
Afghan war on a daily basis.
- Mar 24 2003
<http://www.mirror.co.uk/news/allnews/
page.cfm?objectid=12770615&method=full&siteid=50143>
VIEILLE
TRICHERIE AMÉRICAINE
La convention
de Genève?
- Paul Krupp
-
- Ces jours-ci, des images
pénibles provenant d'une source irakienne ont été
diffusées sur les chaînes de télévision
nationales; il s'agissait des corps de soldats américains
tués et aussi de prisonniers américains qui s'étaient
rendus aux troupes irakiennes, et qui déclinaient, devant
les caméras, leur identité complète.
- George Bouche le jeune
est ensuite apparu sur les écrans, exigeant que ces prisonniers
américains fussent traités conformément
à la convention de Genève. Halte-là, M.
Bouche le jeune! Vous avez entendu parler de la seconde guerre
mondiale? Un million et demi de prisonniers de guerre allemands
sont morts dans des camps américains en plein air, qui
étaient sous l'autorité du général
Dwight Eisenhower, et ce, après la fin de la guerre,
en 1945. Eisenhower les a assassinés d'un trait de plume
en les faisant passer du statut de "prisonnier de guerre"
à celui de "personnel désarmé",
c'est-à-dire n'entrant pas dans le cadre de la convention
de Genève. Ces prisonniers de guerre allemands sont morts
de façon atroce: conditions sanitaires atroces, pas d'installations
sanitaires, pas de protection contre les éléments,
famine et absence de soins médicaux sont venus à
bout de ces malheureux Allemands. (James Bacque, Other Losses,
Publishing Co. Canada, 1989, ISBN 0-7737-2269-6)
-
Rules of Geneva-Conventions?
-
- By Paul Krupp
-
- Recently some disturbing
footage from Iraqi sources was shown on national TV, the bodies
of fallen American GIs. Also, some American prisoners, who surrendered
to Iraqi fighting units, stating their name, rank and serial
number.
- After that, George Bush
jr. came on TV, demanding treatment of these American prisoners
according to the Geneva Convention. HALLO! Mr. Bush jr., remember
WW II? Approx. 1.5 mill. German POWs died in the open-air US
camps in Germany under the command of general Dwight D. Eisenhower,
after the war ended in 1945. Eisenhower murdered them
at the stroke of a pen by changing the prisoner's status from
POW to DP (disarmed personnel) not covered under the Geneva convention.
These German prisoners died a horrible death. Unsanitary conditions,
no sanitary installations, no protection from the elements, starvation
and no health care "murdered" these unfortunate German
souls. (Other Losses, James Bacque, Stoddart Publishing
Co. Canada, 1989, ISBN 0-7737-2269-6) [....]
BOUBOUCHE
A PEUR DES FRITES
- Compétence
universelle: Bruxelles cherche à éviter la mise
en cause de M. Bush
-
- Les partis politiques
belges se livraient, mardi 25 mars, à d'intenses négociations
pour amender la loi dite "de compétence universelle",
afin notamment d'éviter qu'elle soit utilisée contre
le président George W. Bush pour la guerre qu'il vient
de déclencher en Irak. [Pourquoi "éviter"
alors que justement le sentiment de la justice a besoin, plus
que jamais, de ce genre de loi ? ]
- "Je m'attends à
ce qu'il y ait, d'un jour à l'autre, une plainte en Belgique
contre le président (George W.) Bush" sur la base
de cette loi, a déclaré le président de
la Chambre des représentants (Chambre basse du Parlement
belge), le libéral flamand Herman De Croo.
- Plusieurs responsables
politiques se sont réunis, en matinée, dans le
bureau du premier ministre, Guy Verhofstadt, pour tenter d'arracher
un accord entre les partis de la coalition au pouvoir (libéraux,
socialistes, écologistes), a-t-on indiqué de sources
parlementaires.
- La loi dite "de
compétence universelle" permet aux tribunaux belges
de juger les auteurs de crimes de guerre, crimes contre l'humanité
ou génocide quels que soient l'endroit où ils ont
été commis, la nationalité de leurs auteurs
présumés ou celle de leurs victimes. Il y a une
semaine, sept familles irakiennes l'ont invoquée pour
déposer plainte contre l'ancien président des Etats-Unis,
George Bush, et contre d'autres dirigeants américains,
dont l'actuel secrétaire d'Etat, Colin Powell. Ils les
accusent d'être responsables du bombardement d'un abri
civil ayant fait quelque 400 victimes à Bagdad durant
la guerre du Golfe en 1991.
- Les Etats-Unis, par la
voix notamment de M. Powell, avaient vivement protesté.
Les relations sont déjà très tendues entre
les Etats-Unis et la Belgique, qui s'est fermement rangée
aux côtés de la France et de l'Allemagne pour rejeter
la stratégie américaine dans la crise irakienne.
- La mise en cause du premier
ministre israélien, Ariel Sharon, en vertu de la même
loi, pour sa responsabilité présumée dans
les massacres commis en 1982 au Liban dans les camps palestiniens
de Sabra et Chatila, avait déjà suscité
de vives protestations de l'Etat hébreu et mis dans l'embarras
la diplomatie belge.
- Pour François-Xavier
de Donnea, un des principaux dirigeants de la région Bruxelles,
ce type de plaintes risque de "remettre en question le rôle
de Bruxelles en tant que siège d'institutions internationales"
telles que l'OTAN et l'Union européenne. Les conséquences
seraient encore "beaucoup plus sérieuses si une plainte
était déposée contre le président
des Etats-Unis en exercice", assure pour sa part M. De Croo.
- A une semaine de la dissolution
du Parlement belge et à deux mois des élections
législatives, tous les partis de la majorité au
pouvoir sont désormais d'accord pour introduire un "critère
de rattachement" avec la Belgique, a-t-on appris de sources
parlementaires. Lorsque les faits se sont produits en Belgique,
que le plaignant est détenteur de la nationalité
belge ou lorsqu'il a séjourné légalement
au moins trois ans en Belgique, la loi continuerait à
s'appliquer sans changement, a-t-on expliqué.
- En revanche, des divisions
subsistaient mardi entre les partis de la majorité sur
l'attitude à adopter lorsque ce lien est inexistant. Les
libéraux, rejoints par les socialistes néerlandophones,
souhaitent que soit instauré dans ce cas un "filtre
diplomatique", laissant la possibilité au gouvernement
de se saisir d'une plainte et de la renvoyer vers le pays où
les faits ont été commis, "à condition
qu'il soit démocratique", ont indiqué des
parlementaires. Mais les socialistes francophones et les écologistes,
qui semblent craindre que la loi ne soit dénaturée,
ont réservé leur réponse.
- Avec AFP. LEMONDE.FR
| 25.03.03
3 - L'IRAK DES MARAIS
Au troisième jour de la guerre,
Boubouche a dit: «La guerre durera plus longtemps que prévu.»
Prévu par qui ? par lui, un crétin notoire ("nouveau-con").
«La guerre contre l'Irak durera peut-être plus longtemps
que prévu et l'établissement d'un régime
démocratique dans ce pays demandera un engagement américain
à long terme», a affirmé samedi le président
George W. Bush. «Une campagne militaire sur un terrain ardu
pourrait être plus longue et plus difficile que certains
l'ont prévu», a déclaré le président
américain lors de son allocution radiodiffusée hebdomadaire.
"Aider les Irakiens à créer un pays uni, stable
et libre demandera aussi notre engagement à long terme.
Mais quoiqu'il nous soit demandé, nous remplirons les devoirs
que nous avons acceptés», a affirmé M. Bush.
QUE
FAIT LA POLICE ?
Fermiamo i delinquenti
USA!
-
- Alberto B. Mariantoni
-
- Esultiamo, gente! Rallegriamoci
Dopo quasi sessant'anni di parodia disneylandiana della storia
o, se preferite, di favole, documenti ed immagini sulla "supremazia
delle regole del Diritto internazionale"; sul "ripudio
della guerra come strumento di soluzione per le controversie
tra gli Stati"; sul "diritto dei Popoli a disporre
della propria libertà, indipendenza autodeterminazione
e sovranità"; sul "rifiuto dell'ingerenza negli
affari interni dei diversi Paesi del mondo", si ritorna
alla "Legge della giungla"!
- In altre parole, si
ritorna alla "Legge del più forte", del "più
arrogante" e del "più prepotente". Si
ritorna alla "legge" dell'Amerika di sempre: quella,
per intenderci, degli spacconi di Tucson o dei pistolero di Tombstone"
dei duelli all'Ok Corral, delle rapine alle banche, delle imboscate
alle diligenze, degli stermini di Pellerossa, nonché delle
angherie, dei soprusi e delle prevaricazioni nei confronti dei
più deboli o della violenza per la violenza a scopo di
lucro Il tutto, naturalmente, sotto l'occhio vigile e "disinteressato"
del proverbiale e subornato sceriffo del West, con la celeberrima
e brillante stella a sei punte!
- L'opinione dell'Assemblea
generale e del Consiglio di Sicurezza dell'ONU? Le norme del
Diritto internazionale? Le prese di posizione del Vaticano, della
Francia, della Germania, della Russia e della Cina contro la
guerra preventiva all'Iraq? La volontà di milioni e milioni
di persone che ogni giorno, nel mondo, manifestano la loro opposizione
all'ormai imminente intervento armato americano e britannico
contro Baghdad? "Bazzecole", "banalità"
"Dettagli" che non contano!
-
- "Quando si tratta
di garantire la nostra sicurezza ha ultimamente dichiarato il
pagliaccio ipermediatizzato di Washington - "non dobbiamo
chiedere permessi a nessuno"!
- Per tutti gli "altri",
però quegli Stati, cioè, che, per una ragione o
per un'altra, non sono in sintonia con le mire espansioniste
ed imperialiste dell'attuale Bill il Kid della Casa Bianca il
"permesso", resta d'obbligo! Magari, pure per respirare
- Primo tra tutti, l'Iraq
il cui solo "delitto", in questo momento - pur non
rappresentando nessuna minaccia o provocazione per nessuno sarebbe
semplicemente quello di non "volere disarmare" completamente,
in una situazione d'assedio e d'incombente invasione militare
voluta e perpetrata ai suoi danni dalla prima Superpotenza nucleare,
biologica, batteriologica e chimica del mondo: gli Stati Uniti
d'America.
- Vigliacchi e maramaldi
come sono - e sono sempre stati - gli obesi e buffoneschi "Warriors"
d'oltre Atlantico, per realizzare le loro tradizionali "liberazioni",
preferisco ogni volta attaccarsi (dopo gli immancabili e terroristici
bombardamenti a tappeto sulle città!) agli eserciti disarmati
ed alle popolazioni indifese, piuttosto che dovere in qualche
modo rischiare un qualsiasi corpo a corpo virile con i loro avversari
e, di conseguenza, una qualunque goccia del loro sangue, quasi
sicuramente, già AIDSsizzato.
- Il loro leggendario
e spezzante "eroismo" (escluso quello dei film di Hollywood,
proiettati in technicolor e cinemascope), lo abbiamo già
visto tra il 1942 ed il 1945 - in Africa del Nord, in Europa,
nel Pacifico, in Giappone; negli anni successivi, in Corea, nel
Viet-Nam, in Cambogia, in Iran, a Grenada, a Panama, in Libia,
in Libano, in Somalia, in Iraq; e più recentemente, in
Bosnia, in Serbia, nel Kossovo ed in Afghanistan: quello, cioè,
dei delinquenti di professione!
- Non dimentichiamo, infatti,
che quei volgari e prezzolati gangster, per soddisfare gli sporchi
interessi dell'apparato militaro-industriale del loro Paese,
sono capaci - senza il benché minimo stato d'animo - di
qualunque nefandezza!
- Inutile, riparlare di
Gorla, di Montecassino, di Roma, di Genova, di Milano, di Torino,
di Dresda, d'Amburgo, di Hiroshima, di Nagasaki. Superfluo, rievocare
le stragi d'innocenti nel Nord-Corea, i milioni di morti del
Viet-Nam e della Cambogia, quelli dell'America Latina o dell'Africa.
Pleonastico, ricordare i colpi di Stato, le "covered missions"
e gli abominevoli massacri perpetuati dai suddetti criminali
nei diversi Paesi del mondo, negli ultimi 200 anni.
- Domani, purtroppo, in
Iraq saremo ancora costretti ad assistere al medesimo scenario
- Allora, una buona volta,
vogliamo tentare o no di fermarli, questi delinquenti?
UN
CAS DE SOCIOPATHIE
- Communiqué
- Ce jeudi 20 mars 2003,
à 3 h. 32 du matin, le complexe militaro-industriel américain
dont George W. Bush, sociopathe et faible d'esprit notoire, est
aujourd'hui le porte-parole, a engagé de manière
unilatérale contre la nation et le peuple irakiens une
guerre aussi lâche que monstrueuse, que rien -- hormis
sa volonté de dominer le monde -- ne saurait justifier.
Cette agression criminelle en annonce d'autres. Elle marque officiellement
la fin du droit international. Elle met l'actuel gouvernement
américain au ban de l'humanité. A compter de ce
jeudi 20 mars, à 3 h. 32 du matin, tout acte de représailles
visant dans le monde les intérêts américains
ainsi que le personnel militaire, politique, diplomatique et
administratif américain, en quelque endroit qu'il se produise,
quelle qu'en soit l'ampleur ou l'étendue, quels qu'en
soient les moyens, quelles qu'en soient les circonstances, est
désormais à la fois légitime et nécessaire.
- Paris, le 20 mars 2003
- Alain de Benoist
- Communiqué
(suite) et mise au point
- J'ai adressé
hier à un petit nombre de correspondants un communiqué
condamnant avec force l'abominable agression américaine
contre le peuple irakien. Certaines réactions à
ce communiqué font apparaître une équivoque
que je souhaite dissiper.
- En déclarant
légitime et nécessaire tout acte de représailles
visant dans le monde les intérêts américains,
ainsi que le personnel politico-militaire américain, je
faisais allusion, trop rapidement sans doute, à toutes
les actions possibles qui pourraient permettre de porter atteinte
à l'hégémonisme américain, de nuire
à ses intérêts comme à ceux de ses
représentants, bref de répondre aux prétentions
agressives d'une hyperpuissance qui a aujourd'hui délibérément
choisi de faire primer la force pure sur le droit.
- Il n'était évidemment
pas question pour moi de paraître cautionner des actions
terroristes, dont le principe est toujours condamnable, surtout
lorsqu'elles frappent des populations civiles.
- Je demande à
ceux qui ont pris l'initiative de relayer mon communiqué
de relayer également cette mise au point.
- Paris, le 21 mars 2003
- Alain de Benoist
SALE GUERRE
- Nous devons
absolument refuser cette sale guerre
- qui se prépare
en notre nom
- Par Ginette
Hess-Skandrani
-
- Le peuple irakien, dans
toute sa diversité, sera comme lors de la première
guerre du Golfe, la première victime. Sous un embargo
drastique depuis plus de douze ans, exclu de la communauté
des peuples, isolé, irradié par des bombes à
uranium appauvri, affamé, ce peuple mérite notre
soutien total. Lorsqu'on nous rétorque: "Mais Saddam
Hussein est un dictateur, il faut le dégommer", nous
répondons: "D'abord il n'est pas le seul. Il y en
a partout ailleurs et pas seulement dans le monde arabe. Ceux
qui veulent donner des leçons de démocratie aux
autres, surtout les USA, ont toujours soutenu les dictatures
qui leur étaient favorables (Chili, Argentine, Arabie
Saoudite, Pakistan etc.) Et puis, personne de sensé n'a
jamais pensé instaurer la démocratie à coup
de bombes.
- D'ailleurs Saddam Hussein
a été pendant un certain temps le dictateur chéri
de l'Occident, celui qui défendait la laïcité
et nos valeurs face à l'Iran islamiste. Nous l'avons armé,
nous avons fermé les yeux lorsque le pouvoir irakien se
débarrassait de ses opposants communistes, islamistes,
chiites ou Kurdes. Puis quand il a voulu sa part de gâteau,
lui qui avait fidèlement servi les USA et leurs alliés,
ils ont monté une coalition pour soi-disant libérer
le Koweït. Nous savions, dès le départ que
ces fameux alliés voulaient surtout protéger l'entité
sioniste et donner une leçon à la résistance
palestinienne qui commençait avec l'Intifada à
acquérir une certaine notoriété, tout en
régulant le marché du pétrole au profit
des compagnies américaines.
- L'impérialisme
capitalo-énergétique des Etats-Unis
- Contrôler le pays
qui dispose des premières réserves mondiales du
pétrole tel est toujours l'objectif de l'administration
Bush justifiant ainsi une intervention militaire de grande ampleur
contre l'Irak (qu'il annonce comme préventive). Déjà
leur intervention musclée en Afghanistan a causé
de nombreuses victimes civiles et laissé le pays dans
un chaos total. Les Afghans sont plus démunis qu'avant
et toujours aussi divisés. La démocratie à
l'américaine n'a favorisé que les collabos.
- Et malgré tout,
le Cow-boy qui dirige la Maison blanche ne cesse de répéter
que l'Amérique est le seul modèle de progrès
humain que doit se donner l'humanité. Il se prend pour
un Dieu fanatique, considérant qu'il doit exporter le
bien y compris à coup de canons. Nous devons dénoncer
ce modèle conquérant, qui est d'ailleurs tout à
fait inhumain et exclusif et ne convient en aucune façon
aux autres peuples de la planète.
- D'ailleurs, les expériences
passées et présentes ont toujours prouvé
que ceux qui veulent imposer leur mode de pensée aux autres
finissent dans les poubelles de l'Histoire (Hitler, Staline etc.).
Il nous fait tout un cinéma sur la recherche des armes
de destruction massive que l'Irak posséderait encore.
Cela n'est qu'un prétexte qui ne trompe personne. Le pays
le plus armé du monde, celui qui s'est le plus servi de
ces armes diaboliques, tout en dénonçant ceux qui
voudraient l'imiter, n'a pas de leçon de morale à
donner aux autres.
- Hiroshima et Nagasaki,
les défoliants utilisés au Vietnam, l'uranium appauvri
irradiant l'Irak, la Serbie et l'Afghanistan restent dans nos
mémoires Nous ne pouvons accepter la comparaison Bush-Saddam:
même combat, que certaines organisations mettent en avant.
Le premier veut conquérir la planète, le deuxième
ne cherche qu'à domestiquer son peuple. Nous avons dénoncé
les atteintes aux droits de l'homme du président irakien
lorsque tous les Occidentaux le soutenaient, nous devons aujourd'hui
unir nos forces pour dénoncer l'arrogance et le fanatisme
US. Aucune comparaison n'est possible. A la veille de cette nouvelle
guerre impérialiste, il s'agit bien d'être à
côté du peuple irakien et d'empêcher cette
agression qui ne ferait qu'achever la destruction de l'Irak,
berceau de l'une des civilisations les plus prestigieuses du
monde.
- Nous savons que les
USA veulent se débarrasser de Saddam Hussein afin de mettre
à sa place un pouvoir pro-américain et de remodeler
à leur aise le Moyen-Orient au nom de leurs intérêts
énergétiques. Ils veulent contrôler le marché
et s'en servir comme moyen de pression politico-économique
contre l'Europe, la Russie et la Chine, eux aussi grands consommateurs
de pétrole.
- Le centre d'intérêt
sioniste
- L'autre centre d'intérêt
de cette guerre, c'est de permettre à l'entité
sioniste de poursuivre sa colonisation des terres palestiniennes
tout en évitant la contestation des autochtones, déclarés
terroristes dès qu'ils montrent une velléité
de résistance. L'Etat sioniste pousse à cette guerre,
l'Irak étant un des rares pays arabes avec la Libye, à
n'avoir jamais fait de compromis avec les sionistes. Qui donc
s'inquiète aujourd'hui des armes de destruction massive:
nucléaires, chimiques ou biologiques que détient
Israël, qui est tout à fait capable de s'en servir,
et qui tient de ce fait, en otage l'ensemble des peuples de la
région ? On ne nous fera jamais croire qu'il y a des armes
plus démocratiques que d'autres. Nous devons absolument
lancer une campagne pour le désarmement de l'entité
sioniste.
- SADDAM EST-IL PROPHéTE
?
- La défunte Revue
d'histoire révisionniste (R.H.R., BP 122, 92704 Colombes),
dans sa quatrième livraison (février-avril 1991,
206 pages, 9 euros) avait été seule en France à
publier le texte de la lettre que M. Tarik Aziz, ministre des
affaires étrangères d'Irak de l'époque,
avait adressée à tous les ministres des affaires
étrangères du monde entier, lettre passée
sous silence dans la plupart des pays. Les circonstances d'alors
étaient à peu près les mêmes que celles
d'aujourd'hui et il nous semble plus qu'intéressant de
reprendre ici deux extraits prophétiques de cette lettre:
- (...) En février
1990, le président Saddam Hussein a parlé au sommet
d'Amman pour mettre en garde contre la présence de la
flotte américaine dans le golfe Arabe alors que la guerre
Iran-Irak s'est terminée. Il a dit : "... Si les
Etats-Unis restent dans le Golfe, c'est que le Golfe est devenu,
de par l'évolution de la politique internationale et des
prévisions du marché pétrolier, de par le
besoin croissant en matière de pétrole aux Etats-Unis,
en Europe, au Japon, en Europe de l'Est et probablement en Union
soviétique, le point le plus important de cette région,
voire du monde. L'Etat qui, à travers le golfe Arabe et
son pétrole, aura la plus grande influence dans la région,
garantira sa suprématie de grande puissance sans égale
pour lui disputer la place. Ceci veut dire que la région
du golfe Arabe sera soumise à la volonté américaine
si les habitants du Golfe et avec eux tous les Arabes n'y prennent
pas garde. En cas de mégarde, et si cette faiblesse persiste,
la situation pourrait évoluer jusqu'au point où
les Etats-Unis détermineront même la quantité
de pétrole et de gaz produite par chaque pays, la quantité
vendue à tel ou tel autre pays du monde, ainsi que le
prix de ces produits qui sera fixé selon les intérêts
américains aux dépens de ceux des autres ..."
ISRAEL
FABRIQUE DES FAUX POUR AMENER LA GUERRE
- Senator Seeks
FBI Probe of Iraq Documents
- Investigation
sought over faked administration documents on Iraq
-
- Washington-- The top
Democrat on the Senate Intelligence Committee asked the FBI on
Friday to investigate forged documents the Bush administration
used as evidence against Saddam Hussein and his military
ambitions in Iraq. Sen. Jay Rockefeller of West Virginia said
he was uneasy about a possible campaign to deceive the public
about the status of Iraq's nuclear program.
- An investigation should
"at a minimum help to allay any concerns" that the
government was involved in the creation of the documents to build
support for administration policies, Rockefeller wrote in a letter
to FBI Director Robert Mueller. Secretary of State Colin Powell
has denied the U.S. government had any hand in creating the false
documents.
- "It came from
other sources," Powell told a House committee Thursday.
"We were aware of this piece of evidence, and it was provided
in good faith to the inspectors." FBI dodges comment
- Rockefeller asked the
FBI to determine the source of the documents, the sophistication
of the forgeries, the motivation of those responsible, why intelligence
agencies didn't recognize them as forgeries and whether they
are part of a larger disinformation campaign. The FBI did
not immediately respond to a request for comment.
- The documents indicated
that Iraq tried to buy uranium from Niger, the West African nation
that is the third-largest producer of mined uranium, Niger's
largest export. The documents had been provided to U.S. officials
by a third country, which has not been identified. [Ces
pauvres nouilles n'ont pas le courage de dire que c'est Israël,
alors que tout le monde le sait. ]
- A U.S. government official,
who spoke on the condition of anonymity, said it was unclear
who first created the documents. The official said American
suspicions remain about an Iraq-Niger uranium connection because
of other, still-credible evidence that the official refused to
specify. In December, the State Department used the information
to support its case that Iraq was lying about its weapons programs.
But on March 7, Mohammed ElBaradei, head of the International
Atomic Energy Agency, told the U.N. Security Council that the
documents were forgeries.
- Deception campaign
by "foreign government' suspected
- Rockefeller said U.S.
worries about Iraqi nuclear weapons were not based primarily
on the documents, but "there is a possibility that the fabrication
of these documents may be part of a larger deception campaign
aimed at manipulating public opinion and foreign policy regarding
Iraq."
- At a House Appropriations
subcommittee hearing Thursday, Powell said the State Department
had not participated "any way in any falsification."
- Rep. David Obey of Wisconsin,
the committee's top Democrat, noted a Washington Post
report that said a foreign government might have been conducting
a deception campaign to win support for military action against
Iraq. When Obey asked Powell if he could say which country that
was, Powell replied, "I can't with confidence."
[Quel faux derche ce Powell, c'est le type même du
dégonflé. ]
- The Niger documents
marked the second time that ElBaradei has challenged evidence
presented by the United States meant to illustrate Iraq's nuclear
weapons program. He also rejected the U.S. position that aluminum
tubes imported by Iraq were intended to make nuclear bombs. ElBaradei
has said his inspectors have found no evidence that Saddam has
revived its nuclear weapons program.
- Associated Press, Friday, March 14, 2003.
LE DERNIER QUI
SORT FERME LE GAZ
Britain's dirty
secret
-
- David Leigh
and John Hooper
-
- A chemical plant which
the US says is a key component in Iraq's chemical warfare arsenal
was secretly built by Britain in 1985 behind the backs of the
Americans, the Guardian can disclose. Documents show British
ministers knew at the time that the £14m plant, called
Falluja 2, was likely to be used for mustard and nerve gas production.
- Senior officials recorded
in writing that Saddam Hussein was actively gassing his opponents
and that there was a "strong possibility" that the
chlorine plant was intended by the Iraqis to make mustard gas.
At the time, Saddam was known to be gassing Iranian troops in
their thousands in the Iran-Iraq war.
- But ministers in the then
Thatcher government none the less secretly gave financial backing
to the British company involved, Uhde Ltd, through insurance
guarantees. Paul Channon, then trade minister, concealed the
existence of the chlorine plant contract from the US administration,
which was pressing for controls on such exports.
- He also instructed the
export credit guarantee department (ECGD) to keep details of
the deal secret from the public. The papers show that Mr Channon
rejected a strong plea from a Foreign Office minister, Richard
Luce, that the deal would ruin Britain's image in the world if
news got out: "I consider it essential everything possible
be done to oppose the proposed sale and to deny the company concerned
ECGD cover".
- The Ministry of Defence
also weighed in, warning that it could be used to make chemical
weapons. But Mr Channon, in line with Mrs Thatcher's policy of
propping up the dictator, said: "A ban would do our other
trade prospects in Iraq no good".
- The British taxpayer was
even forced to write a compensation cheque for £300,000
to the German-owned company after final checks on the plant,
completed in May 1990, were interrupted by the outbreak of the
Gulf war. The Falluja 2 chlorine plant, 50 miles outside Baghdad,
near the Habbaniya airbase, has been pinpointed by the US as
an example of a factory rebuilt by Saddam to regain his chemical
warfare capability. Last month it featured in Colin Powell's
dossier of reasons why the world should go to war against Iraq,
which was presented to the UN security council.
- Spy satellite pictures
of Falluja 2 identifying it as a chemical weapons site were earlier
published by the CIA, and a report by Britain's joint intelligence
committee, published with Tony Blair's imprimatur last September,
also focused on Falluja 2 as a rebuilt plant "formerly associated
with the chemical warfare programme".
- UN weapons inspectors
toured the Falluja 2 plant last December and Hans Blix, the chief
inspector, reported to the security council that the chemical
equipment there might have to be destroyed. But until now, the
secret of Britain's knowing role in Falluja's construction has
remained hidden.
- Last night, Uhde Ltd's
parent company in Dortmund, Germany, issued a statement confirming
that their then UK subsidiary had built Falluja 2 for Iraq's
chemical weapons procurement agency, the State Enterprise for
Pesticide Production. A company spokesman said: "This was
a normal plant for the production of chlorine and caustic soda.
It could not produce other products".
- The British government's
intelligence at the time, as shown in the documents, was that
Iraq, which was having increasing difficulty in obtaining precursor
chemicals on the legitimate market, intended to use the chlorine
as a feedstock to manufacture such chemicals as epichlorohydrin
and phosphorous trichloride. These in turn were used to make
mustard gas and nerve agents.
- Paul Channon, since ennobled
as Lord Kelvedon, was last night holidaying on the Caribbean
island of Mustique. He issued a statement through his secretary,
who said: "He can't object to the story. So he's got no
comment."
- The Guardian, 6 mars 2003.
SAINTE
ALLIANCE ?
A Bush-Sharon
doctrine?
- Arnaud de
Borchgrave
-
- Israel is asking the
U.S. for $4 billion in additional military assistance -- in addition,
that is, to the just under $3 billion a year a year it receives
automatically -- plus $8 billion in commercial-loan guarantees.
The $12 billion question about the $15 billion grant-and-loan
package is "What is the quid pro quo?" Is it tied to
a permanent solution to the Israeli-Palestinian conundrum? The
beginning of a dismantlement of 145 Israeli settlements in Gaza
and the West Bank? A freeze on new settlements? A timetable,
however vague, for the establishment of a Palestinian state within
five years?
- None of the above. The
strategic objectives of the U.S. and Israel in the Middle East
have gradually merged into a now cohesive Bush-Sharon Doctrine.
But this gets lost in the deafening cacophony of talking heads
playing armchair generals in the coming war to change regimes
in Baghdad.
- On Feb. 9, The Washington
Post's Bob Kaiser finally broke through the sound barrier to
document what has long been reported in encrypted diplomatic
e-mails from foreign embassies to dozens of foreign governments:
Washington's "Likudniks" -- Ariel Sharon's powerful
backers in the Bush administration -- have been in charge of
U.S. policy in the Middle East since President Bush was sworn
into office.
- In alliance with Evangelical
Christians, these policy-makers include some of the most powerful
players in the Bush administration. The course they plotted for
Mr. Bush began with benign neglect of the Mideast peace process
as Intifada II escalated. September 11 provided the impulse for
a military campaign to consign Saddam Hussein to the dustbin
of history.
- Mr. Sharon provided the
geopolitical ammo by convincing Mr. Bush that the war on Palestinian
terrorism was identical to the global war on terror. Next came
a campaign to convince U.S. public opinion that Saddam Hussein
and Osama bin Laden were allies in their war against America.
An alleged secret meeting in Prague in April 2001 between Mohamed
Atta -- the lead suicide bomber on September 11 -- and an Iraqi
intelligence agent got the ball rolling. Since then stories about
the Saddam-al Qaeda nexus have become a cottage industry.
- And when bin Laden himself,
in his latest tape-recorded message made clear that Saddam is
an "infidel" he had no use for, while urging Iraqis
to become suicide bombers against American invaders, Secretary
of State Powell quickly declared it to be another smoking gun.
- Bin Laden clearly hopes
to use a U.S. invasion of a Muslim country to recruit thousands
more to his cause. But the Saddam-bin Laden nexus was barely
Step One in the Bush-Sharon Doctrine. The strategic objective
is the antithesis of Middle Eastern stability. The destabilization
of "despotic regimes" comes next. In the Arab bowling
alley, one ball aimed at Saddam is designed to achieve a 10-strike
that would discombobulate authoritarian and/or despotic regimes
in Iran, Syria, Saudi Arabia and the other Gulf Emirates and
sheikhdoms.
- The ultimate phase would
see Israel surrounded by democratic regimes that would provide
5 million Israelis -- soon to be surrounded by 300 million Arabs
-- with peace and security for at least a generation. A meritorious
plan if it achieves all its objectives.
- Close U.S. allies Jordan
and Turkey were to form an axis along with Israel to weaken and
"roll back" Syria. Turkey was the first Middle Eastern
state to recognize Israel in 1949. In 1996, the two countries
also signed a strategic partnership that allows the Israeli air
force to train in Turkish air space.
- The roots of the overall
strategy can be traced to a paper published in 1996 by the Institute
for Advanced Strategic and Political Studies, an Israeli think
tank. The document was titled "A Clean Break: A New Strategy
for Securing the Realm" and was designed as a political
blueprint for the incoming government of Benjamin Netanyahu,
a superhawk in the Israeli political aviary. The complete break
with the past was to be a new strategy "based on an entirely
new intellectual foundation, one that restores strategic initiative
and provides the nation the room to engage every possible energy
on rebuilding Zionism."
- Israel, according to
the 1996 paper, would "shape its strategic environment,"
beginning with the removal of Saddam Hussein and the restoration
of the Hashemite monarchy in Baghdad. The Iraqi monarchy was
overthrown in a military coup in 1958 when young King Faisal,
a cousin of Jordan's late King Hussein, was assassinated.
- Last year, Jordan's former
Crown Prince Hassan shocked King Abdullah by failing to inform
him he was journeying to London to attend a conference of exiled
dissident Iraqi officers. Hassan speaks Hebrew and is known to
be bitter over his removal as Crown Prince by his brother Hussein
a few days before the king lost his battle to cancer.
- The rebuilding of Zionism,
as the paper urged, must at the same time abandon any thought
of trading land for peace with the Arabs, which it described
as "cultural, economic, political, diplomatic and military
retreat."
- The strategic roadmap
-- which has been followed faithfully thus far by both Mr. Netanyahu
and his successor Mr. Sharon -- called for the abandonment of
the Oslo accords "under which Israel has no obligations
if the PLO does not fulfill its obligations." Yasser Arafat
blundered by obliging Israel.
- "Our claim to the
land [of the West Bank] -- to which we have clung for 2,000 years
-- is legitimate and noble," the paper continued. "Only
the unconditional acceptance by Arabs of our rights, especially
in their territorial dimension, is a solid basis for the future."
- For the strategy to succeed,
the paper suggested, Israel would have to win broad American
support for these new policies. And to ensure support in Washington,
Mr. Netanyahu was advised to use "language familiar to the
Americans by tapping into themes of past U.S. administrations
during the Cold War, which apply as well to Israel."
- Prominent American opinion-makers
who are now senior members of the Bush administration participated
in the discussions and the drafting that led to this 1996 blueprint.
Prime Minister Sharon has flown to Washington seven times in
two years to meet with Mr. Bush, more frequently than any other
head of state or government.
- Mr. Sharon quickly convinced
a receptive and deeply religious Mr. Bush that Palestinian terrorism,
al Qaeda and Saddam Hussein's weapons of mass destruction were
part of a three-pronged offensive against the Judeo-Christian
civilization.
- The destabilization part
of the strategy appears to be working. The Arab League seems
to have reached a dead end. And it has no idea how to turn around.
Arab states are the only ones in the world with living standards
that have declined steadily for the past two decades. Even the
richest one -- Saudi Arabia -- has fallen from per capita incomes
of some $20,000 plus to $7,000 since 1983.
- Saudi royals know they
have to open up their private fiefdom to participatory democracy.
Eight other Arab states are committed to political pluralism
and market economies. How to keep politico-religious extremists
from winning elections is now their common problem.
-
- The Washington Times, 14 février 2003
<http://www.washtimes.com/commentary/20030214-98615336.htm>
Voir aussi, dans le même genre,
"Bush and Sharon Nearly Identical On Mideast Policy",
by Robert G. Kaiser, Washington Post, February 9, 2003.
<http://www.washingtonpost.com/ac2/wp-dyn?pagename=article&node=&contentId=A45652-2003Feb8¬Found=true>
LA
GUERRE CHIMIQUE DES AMÉRICAINS
- A People Betrayed
- by John Pilger
-
- Dr Al-Ali is a cancer
specialist at Basra's hospital and a member of Britain's Royal
College of Physicians. He has a neat moustache and a kindly,
furrowed face. His starched white coat, like the collar of his
shirt, is frayed. "Before the Gulf War, we had only three
or four deaths in a month from cancer," he said. "Now
it's 30 to 35 patients dying every month, and that's just in
my department. That is a 12-fold increase in cancer mortality.
Our studies indicate that 40 to 48 per cent of the population
in this area will get cancer: in five years' time to begin with,
then long afterwards. That's almost half the population.
- "Most of my own
family now have cancer, and we have no history of the disease.
We don't know the precise source of the contamination, because
we are not allowed to get the equipment to conduct a proper survey,
or even test the excess level of radiation in our bodies. We
strongly suspect depleted uranium, which was used by the Americans
and British in the Gulf War right across the southern battlefields.
Whatever the cause, it is like Chernobyl here; the genetic effects
are new to us. "The mushrooms grow huge, and the fish in
what was once a beautiful river are inedible. Even the grapes
in my garden have mutated and can't be eaten."
- Along the corridor,
I met Dr Ginan Ghalib Hassen, a paediatrician. At another time,
she might have been described as an effervescent personality;
now she, too, has a melancholy expression that does not change;
it is the face of Iraq. "This is Ali Raffa Asswadi,"
she said, stopping to take the hand of a wasted boy I guessed
to be about four years old. "He is nine. He has leukaemia.
Now we can't treat him. Only some of the drugs are available.
We get drugs for two or three weeks, and then they stop when
the shipments stop. Unless you continue a course, the treatment
is useless. We can't even give blood transfusions, because there
are not enough blood bags."
- Dr Hassen keeps a photo
album of the children she is trying to save and those she has
been unable to save. "This is Talum Saleh," she said,
turning to a photograph of a boy in a blue pullover and with
sparkling eyes. "He is five-and-a-half years old. This is
a case of Hodgkin's disease. Normally a patient with Hodgkin's
can expect to live and the cure can be 95 per cent. But if the
drugs are not available, complications set in, and death follows.
This boy had a beautiful nature. He died."
- I said, "As we
were walking, I noticed you stop and put your face to the wall."
"Yes, I was emotional ... I am a doctor; I am not supposed
to cry, but I cry every day, because this is torture. These children
could live; they could live and grow up; and when you see your
son and daughter in front of you, dying, what happens to you?"
I said, "What do you say to those in the West who deny the
connection between depleted uranium and the deformities of these
children?" "That is not true. How much proof do they
want? There is every relation between congenital malformation
and depleted uranium. Before 1991, we saw nothing like this at
all. If there is no connection, why have these things not happened
before? Most of these children have no family history of cancer.
- "I have studied
what happened in Hiroshima. It is almost exactly the same here;
we have an increased percentage of congenital malformation, an
increase of malignancy, leukaemia, brain tumours: the same."
Under the economic embargo imposed by the United Nations Security
Council, now in its 14th year, Iraq is denied equipment and expertise
to decontaminate its battlefields from the 1991 Gulf War. Professor
Doug Rokke, the US Army physicist responsible for cleaning up
Kuwait, told me: "I am like many people in southern Iraq.
I have 5,000 times the recommended level of radiation in my body.
Most of my team are now dead.
- "We face an issue
to be confronted by people in the West, those with a sense of
right and wrong: first, the decision by the US and Britain to
use a weapon of mass destruction: depleted uranium. When a
tank fired its shells, each round carried over 4,500g of solid
uranium. What happened in the Gulf was a form of nuclear warfare."
- In 1991, a United Kingdom
Atomic Energy Authority document reported that if 8 per cent
of the depleted uranium fired in the Gulf War was inhaled, it
could cause "500,000 potential deaths". In the promised
attack on Iraq, the United States will again use depleted uranium,
and so will Britain, regardless of its denials. Professor Rokke
says he has watched Iraqi officials pleading with American and
British officials to ease the embargo, if only to allow decontaminating
and cancer assessment equipment to be imported. "They described
the deaths and horrific deformities, and they were rebuffed,"
he said. "It was pathetic."
- The United Nations Sanctions
Committee in New York, set up by the Security Council to administer
the embargo, is dominated by the Americans, who are backed by
the British. Washington has vetoed or delayed a range of vital
medical equipment, chemotherapy drugs, even pain-killers. (In
the jargon of denial, "blocked" equals vetoed, and
"on hold" means delayed, or maybe blocked.) In Baghdad,
I sat in a clinic as doctors received parents and their children,
many of them grey-skinned and bald, some of them dying. After
every second or third examination, Dr Lekaa Fasseh Ozeer, the
young oncologist, wrote in English: "No drugs available."
I asked her to jot down in my notebook a list of drugs the hospital
had ordered, but had not received, or had received intermittently.
She filled a page.
- I had been filming in
Iraq for my documentary Paying the Price: Killing the Children
of Iraq. Back in London, I showed Dr Ozeer's list to Professor
Karol Sikora who, as chief of the cancer programme of the World
Health Organisation (WHO), wrote in the British Medical Journal:
"Requested radiotherapy equipment, chemotherapy drugs and
analgesics are consistently blocked by United States and British
advisers [to the Sanctions Committee]. There seems to be a rather
ludicrous notion that such agents could be converted into chemical
and other weapons.
- Nearly all these drugs
are available in every British hospital. They are very standard.
When I came back from Iraq last year, with a group of experts
I drew up a list of 17 drugs deemed essential for cancer treatment.
We informed the UN that there was no possibility of converting
these drugs into chemical warfare agents. We heard nothing more.
- "The saddest thing
I saw in Iraq was children dying because there was no chemotherapy
and no pain control. It seemed crazy they couldn't have morphine,
because for everybody with cancer pain, it is the best drug.
When I was there, they had a little bottle of aspirin pills to
go round 200 patients in pain. They would receive a particular
anti-cancer drug, but then get only little bits of drugs here
and there, and so you can't have any planning. It's bizarre."
- I told him that one
of the doctors had been especially upset because the UN Sanctions
Committee had banned nitrous oxide as "weapons dual use";
yet this was used in caesarean sections to stop bleeding, and
perhaps save a mother's life. "I can see no logic to banning
that," he said. "I am not an armaments expert, but
the amounts used would be so small that, even if you collected
all the drugs supply for the whole nation and pooled it, it is
difficult to see how you could make any chemical warfare device
out of it." [...]
- This is an edited extract
from John Pilger's latest book, The New Rulers of the World,
published next month by Verso, as a fully updated paperback at
GBP 8.
- Independent (London) February 23, 2003
Voir aussi les informations ci-dessous.
NET
Très intéressant article
sur les liaisons Internet entre l'Iraq et le reste du monde: une
liaison passe par Atlanta, l'autre par l'Angleterre. On a refilé
aux Irakiens des liaisons pourries, avec des soft archaïques,
un vrai désastre. Ce moulin ouvert à tous vents
pourrait être fermé à tout instant.
<http://www.salon.com/tech/feature/2003/03/06/iraq_geeks/index.html>
LES KURDES PIRES QUE
SADDAM ?
Documentation très explicite sur
l'attitude ignoble des autorités kurdes à l'égard
des minorités chrétiennes du Kurdistan d'Iraq, l'absence
totale de justice et l'acquiescement aux meurtres et aux massacres:
<http://aina.org/martyr.htm#June_1__1993>
4
- LE PIÈGE AFGHAN
GUERRE
NUÉCLAIRE À BASSE INTENSITÉ
Allarme uranio
in Afghanistan
-
- Le prime analisi
svolte sulla popolazione civile mostrano livelli notevolmente
superiori alla norma di uranio. E questa volta si tratta di uranio, non uranio
impoverito. E' passato circa un anno da quando la tempesta di
bombe della "libertà duratura" si è abbattuta
sull'Afghanistan, e così come già successo in Iraq,
Bosnia e Kosovo la verità sul tipo di armi utilizzate
dagli Stati Uniti e dai loro alleati comincia ad emergere solo
ora, quando l'attenzione dell'opinione pubblica si è spostata
su un'altra imminente guerra. Approffittando del fatto che le
operazioni militari si svolgevano in un paese in tutti i sensi
lontano, durante e dopo la guerra non è passata praticamente
nessuna informazione indipendente sugli effetti dei bombardamenti,
nè in termini di vittime civili nè sul possibile
uso di armi di distruzione di massa. Al tempo stesso le risposte
dei portavoci militari e politici sono sempre state evasive,
se non palesemente false, sul tipo di armi che venivano utilizzate.
Le preoccupazioni maggiori riguardavano le bombe ad elevata penetrazione,
concepite allo scopo di distruggere bunker in profondità,
che spesso montano testate con uranio impoverito per acquisire
maggiore peso e penetrazione; anche le cosiddette "bombe
intelligenti" possono montare una testata in uranio impoverito.
Circa 12.000 bombe sono state lanciate durante "Enduring
Freedom", il 60% delle quali "intelligenti". I
militari giustificano l'uso dell'uranio nella testata di queste
bombe perché, per le sua densità e facilità
di combustione, è in grado di penetrare in profondità
e distruggere bunker e altre strutture del genere.In realtà
l'utilizzo (criminale) dell'uranio impoverito in queste armi
avviene non solo per lo scopo immediato di distruggere l'obiettivo,
ma anche per quello di lungo termine, ovvero come previsto dalla
dottrina militare degli Stati Uniti la contaminazione radioattiva
dell'ambiente e della popolazione civile.
- I risultati delle
prime analisi
- L'"Uranium Medical
Research Centre" è un'organizzazione indipendente
non a scopo di lucro fondata nel 1997 da Asaf Durakovic, esperto
di medicina nucleare e impegnato da anni nel fare chiarezza sugli
effetti dell'uranio impoverito. Un primo gruppo di ricercatori
si è recato in Afghanistan a giugno di quest'anno, il
secondo gruppo a ottobre ed è tornato da poco; hanno raccolto
campioni di schegge, acqua, terra, e di urina della popolazione
civile nelle zone di Jalalabad e Kabul. I risultati, parzialmente
pubblicati in un rapporto disponibile online dal 15 novembre,
sono parecchio preoccupanti: nei campioni di urine analizzati
si trovano concentrazioni di isotopi dell'uranio superiori
di 100 volte alla norma. Più in genere, citando lo
stesso rapporto, "il team di ricercatori è rimasto
scioccato dalla portata dell'impatto dei bombardamenti sulla
salute della popolazione. Senza eccezioni, in ogni località
colpita dai bombardamenti, la gente è ammalata. Una
parte significativa della popolazione presenta sintomi tipici
della contaminazione interna da uranio. "Pur considerando
la situazione di un paese che dopo decenni di povertà
è stato colpito da una guerra tanto insensata quanto efferata,
i sintomi manifestati dalla popolazione sono alquanto sospetti
per essere ricondotti a cause naturali. Al tempo stesso, la presenza
di uranio nei campioni analizzati non puó essere giustificata
in nessun altro modo se non con le bombe made in Usa. Non vi
sono miniere di uranio in Afghanistan, ne è plausibile
pensare che i Taliban o Al Qaeda fossero in possesso di quantitativi
così alti di uranio e li avessero disseminati proprio
nei luoghi colpiti dai bombardamenti.
- Non è uranio
impoverito, è uranio naturale
- L'aspetto ancor più
inquietante che sembra emergere dalle prime analisi è
che non si tratta di uranio impoverito. Nei soggetti di
Jalalabad sottoposti ad analisi è stata riscontrata una
presenza di uranio naturale fino a 20 volte superiore
rispetto alla norma.Si tratta di valori notevolmente diversi
da quelli riscontrati nei veterani della guerra del Golfo, che
invece erano stati esposti a uranio impoverito (in quel caso
si trattava prevalentemente di proiettili). Ció farebbe
supporre che in Afghanistan gli Stati Uniti abbiano utilizzato
un tipo nuovo di testate per le loro bombe, contenenti uranio
naturale e non uranio impoverito. L'uranio naturale è
composto da tre isotopi radioattivi e viene artificialmente arricchito
per essere poi utilizzato nei reattori nucleari. Lo scarto di
questo processo di arricchimento è appunto l'uranio impoverito,
che contiene poco meno della metà dell'isotopo U=235 presente
nell'uranio naturale. Di conseguenza l'uranio impoverito è
radioattivo circa la metà di quello naturale. Non è
chiaro il motivo per cui gli Stati Uniti avrebbero impiegato
uranio naturale e non impoverito per le proprie bombe; la capacità
di penetrazione resta praticamente identica, l'unico cambiamento
significativo è la radioattività diffusa nell'ambiente,
che va appunto a colpire principalmente la popolazione civile.
Potrebbe anche essere che in realtà gli USA vogliono nascondere
la contaminazione provocata dai loro bombardamenti spacciandola
come contaminazione da uranio naturale presente già da
prima della guerra. Le analisi sono comunque ancora in corso
ed i campioni analizzati potrebbero non essere sufficienti a
chiarire la reale situazione. A riguardo l'UMRC ha lanciato una
campagna di finanziamento per affrontare i notevoli costi delle
analisi, alla quale si puó contribuire direttamente dal
sito.
- Nel frattempo in
Afghanistan si muore
- Secondo alcuni recenti
studi condotti quest'anno, ogni 20 minuti una donna muore di
parto in Afghanistan, che è di fatto il paese con la più
alta mortalità materna nel mondo. Una morte che, nell'87%
dei casi, sarebbe evitabile. In un paese dove l'assistenza sanitaria
è inesistente, è praticamente impossibile capire
cosa sta succedendo, anche perché c'e' innanzitutto la
priorità di intervenire per salvare più vite umane
possibile. Interventi che richiedono una frazione dei soldi spesi
per questa ennesima folle guerra. Intanto resta da chiedersi
se, come successo in passato, bisognerà aspettare che
un evento tragico colpisca alcuni nostri connazionali prima i
responsabili politici e militari italiani dedichino attenzione
agli effetti collaterali della "guerra umanitaria"
in Afghanistan. 350 soldati italiani sono a Kabul per conto dell'ISAF
(International Security Assistance Force), un migliaio di alpini
andrà in Afghanistan a marzo dell'anno prossimo. E numerosi
volontari di varie organizzazioni sono operativi da tempo in
Afghanistan, esponendosi in prima fila per assistere la popolazione
che vive nei luoghi bombardati l'anno scorso. Sono stati informati
sui possibili rischi? Sanno che precauzioni prendere? E la popolazione
civile, chi la informa, chi se ne cura?L'uranio non ha fretta,
conta di restare lì per i prossimi 700 milioni di anni.Noi
invece sì che abbiamo fretta, anche di fermare i criminali
che hanno deciso e organizzato questa guerra.
- Articolo di Francesco
Iannuzzelli
- Associazione PeaceLink
- Sez. Disarmo Tratto da:
<http://www.peacelink.it/tematiche/disarmo/u238/effetti/afghanistan.shtml>
Voici ce que dit le rapport: L'équipe
de recherche sur le terrain, de l'UMRC, a été surprise
par l'ampleur des effets des bombardements sur la santé
publique. Sans aucune exception, et à chaque site bombardé,
les gens sont malades. Une proportion significative de la population
civile présente des symptômes qui sont identiques
à ceux de la contamination interne par l'uranium; les analyses
d'urine montrent toutes des taux supérieurs de 400 à
2000 % au taux normal.
<http://www.umrc.net/downloads/destruction_effects.pdf>
Uranium Medical Research Center
<http://www.umrc.net/downloads/destruction_effects.pdf>
DU
MENSONGE COMME UN DES BEAUX-ARTS
Une équipe de sionistes, avec du
fric, pour faire de la désinformation en dénonçant
la désinformation. Ils épluchent la presse et dès
qu'il y un mot qui pourrait ne pas louanger les génocideurs,
ils affirment que la vérité est exactement le contraire
de ce mot ou de cette expression. Si un journal parle des "victimes"
des démolitions de maisons par l'armée israélienne,
ces fins spadassins expliquent que c'est le contraire: ce sont
les victimes qui font sauter les maisons, et ainsi de suite. Ils
portent aux nues la vidéo du Taré-blaireau en apportant
toutefois cette note rassurante:
"Ce film ne va hélas passer
que dans quelques rares salles et a déjà été
refusé par toutes les télés." Ça
ne nous étonne pas.
<www.acmedia.org>
LA
CONNERIE AMÉRICAINE
Comme au Viêt-Nam , les Amères
Loques en Afghanistan ne savent pas où elles sont et ne
savent pas qui sont les gens. Ils nagent dans l'obscurité.
Ce récit nous paraît exemplaire:
- Weapons netted
in Afghan operation
-
- Kandahar, Afghanistan
-- "Operation Valiant Strike," the two-day-old U.S.
anti-terrorism mission in Afghanistan, has netted weapons and
captured suspects, coalition officials say. About 1,000 U.S.
soldiers are involved in the southeastern Afghanistan operation,
targeting suspected al Qaeda and Taliban members. The operation
began when a platoon from the 82nd Airborne's 504th Parachute
Infantry Regiment parachuted into a mountain range just east
of Kandahar Thursday, military officials said, and proceeded
to search three villages.
- The most significant find
came in the village of Luikely. As a platoon searched a compound
there, it came across weapons, uniforms, bandoliers, military
sleeping bags, Taliban literature, Taliban recruiting cards and
business cards. The two men who owned the house that contained
the items said they had nothing of the kind inside; they were
taken into custody. "Its not a stack of RPGs [rocket-propelled
grenades] like we usually find, but its pretty significant stuff,
pretty new," said Capt. Andrew Zieseniss, commander
of 2nd of the 504th company. The platoon took the weapons away.
The next morning, the entire company marched more than 11
miles (17 km) [C'est un véritable exploit !
Digne de Marathon ! Ils ont marché dix-sept bornes à
pied ! sans chauffeur ! ] to another compound, where
they encountered men claiming to be members of the Afghan Military
Forces (AMF).
- First Sgt. Craig Pinkley
doubted that claim, because there were no reported AMF members
in the area, and locals had complained that militia members had
been charging them illegal taxes. Flying over the area, the Army
saw weapons the AMF are not allowed to have in the compound.
Their explanations for the weapons were "weak,"
the military said, and two men in the compound were taken
into custody.
- Inside the compound, soldiers
found stacks of 107mm rockets, the kind most commonly used
against U.S. and coalition forces along the border.
- "This is one less
rocket that will be fired against U.S. forces," said Lt.
Col. Charlie Flynn, adding the salvageable weapons would be removed
and the others would be destroyed. A platoon searched three houses
in the village of Laday. One man there showed soldiers his weapons
and was allowed to keep them, since he had claimed them and they
were "simple, single-shot weapons," said First Sgt.
Brian Severino. In the other two houses, the owners falsely claimed
they had no weapons, but when soldiers searched the homes and
found them, they confiscated the munitions. The soldiers also
found a brick of hash in one house. [Sûrement
pas perdu pour tout le monde ]
- Later, in the small village
of Narai, elders not only welcomed the U.S. soldiers but invited
them inside their homes for tea, the military said. "Only
one house in the over 100-family village had anything of value
by the time lunch rolled around," military officials said.
The house had some rocket-propelled grenades and a few land mines;
the man of the house said his brother may have left them there
when he came to visit. "Americans are coming for peace,"
said Shahghsy, 50, a Narai villager. "We like them. We like
that they are here. Americans helped us to push the Russians
out; we know the Americans care about us." Shahghsy said
the villagers have a simple life now. "The Taliban were
no help to the village," he said. "They killed people."
- Also Thursday, platoon
soldiers on foot chased two men who were running down
a hillside, followed by two Apache helicopters. [C'est
très suspect, ça de courir devant un hélico.
] The soldiers caught up with the men, who said they
were sheep herders whose animals were frightened when the choppers
flew by. The men said they started running because they were
also scared. "There was no hostile intent," said Severino.
"The whole situation was innocent."
- Akter Mohammad, one of
the herders, said the villagers did not know what to make of
the Americans because "they are mountain people, simple
people." "If they are coming to bring peace in Afghanistan,
we are happy," said Mohammad. "I am happy with government,
because now we have peace with this government." Pinkley
said he expects Operation Valiant Strike to continue for at least
another 14 days, depending on events. "The difficult
thing about missions like this is not knowing who's who,"
Pinkley said. "Who is left over from the Taliban? Sometimes
they say here AMF and there not; they say they work for the government
and they don't." He said the best part of the operation
is finding large caches of weapons, because "it prevents
future attacks." [Et toutes celles qu'ils n'ont pas
trouvées ? ]
- CNN, 23 mars 2003.
<http://edition.cnn.com/2003/WORLD/asiapcf/central/03/23/afghan.us.operation/>
5
-- LE PAYS DES FAUX-JUIFS
FANTASMAGORIES
- L'Ethiopie
refuse de laisser partir les Falashmouras
-
- Un membre du gouvernement
éthiopien a déclaré que son pays «ne
voit pas d'un bon oeil le plan israélien visant à
faire partir en Israël des dizaines de milliers d'Ethiopiens
d'origine juive». [Cette origine juive est parfaitement
inexistante ]. Il a ajouté: Pourquoi organiser
une émigration de groupe alors que tout Ethiopien est
libre de quitter le pays en toute liberté ?».
- Cette déclaration
a été faite après qu'Israël a décidé,
il y a près d'un mois, de la Alya [immigration
] massive de 20.000 Falashmouras qui ont été
reconnus juifs par le rabbin Ovadia Yossef. Ces Falashmouras
ont été forcés de se convertir au christianisme
au 19ème siècle et depuis, affirment qu'ils sont
juifs et qu'ils ont gardé les coutumes de leur peuple.
[Ce mensonge a été inventé très
récemment, pour émigrer avec du fric ]
La dernière Alya de masse en provenance d'Ethiopie
s'est déroulée en 1991, date à laquelle
Israël avait organisé l'immigration de 15.000 juifs
qui fuyaient les batailles de la guerre civile qui faisait rage
à cette époque.
- Arutz7, 27 février
2003.
<http://www.a7fr.com/news.php?id=17913>
Ethiopiens
Par Jean-Marc
MOJON, AFP-Jérusalem
La prochaine arrivée
en Israël de quelque 20.000 juifs éthiopiens, troisième
vague d'immigration en provenance de ce pays après celles
de 1984 et 1991, suscite des controverses liées à
des doutes sur leur judéité ainsi qu'aux
difficultés de leur intégration. Au lendemain du
feu vert donné par le gouvernement à cette immigration,
les quotidiens israéliens énuméraient lundi
les problèmes que l'arrivée de ces juifs éthiopiens
pourrait engendrer. "Il n'y a pas de budget pour leur intégration",
écrit en une le supplément hebdomadaire du quotidien
Yédiot Aharonot. Cette arrivée "créera
des problèmes sociaux et économiques importants",
avertit-il. Le ministre israélien de l'Habitat, Nathan
Chtcharansky, a indiqué que cette opération n'était
pas dans l'intérêt d'Israël et pourrait ouvrir
les vannes de l'immigration à d'autres juifs originaires
de pays pauvres. "Nous devons mettre un terme à
ce processus tout de suite. Je crains qu'Israël ne devienne
une terre d'asile pour des immigrants du tiers-monde dont il
n'a pas besoin", a déclaré le ministre
cité par le même journal. M. Chtcharansky [lui-même
émigré récent, mais venant de la Russie,
qui n'est pas le tiers-monde ] a fondé le parti
russophone Israël B'Alya pour promouvoir l'immigration de
quelque 800.000 juifs de Russie au début des années
90. Les [faux ] juifs d'Ethiopie ont vécu
séparés pendant des siècles des autres communautés
juives de la diaspora. Le rabbinat israélien a tardivement
reconnu leur judéité et deux ponts aériens,
en 1984 et 1991, ont permis l'émigration de 80.000 d'entre
eux en Israël.
La décision de
dimanche porte essentiellement sur l'immigration en Israël
de 17.000 membres de la communauté [communauté
qui n'existe pas ] des Falachmoras, des juifs éthiopiens
convertis de force au christianisme et qui assurent que le "droit
au retour" qui permet à tout juif dans le monde de
s'installer en Israël s'applique à leur communauté.
Le rabbin Menachem Waldman, qui a joué un rôle
clé dans l'immigration des Falachmoras éthiopiens,
a minimisé le problème, déclarant au quotidien
Ma'ariv que le gouvernement et l'Agence juive avaient établi
des listes limitées et précises de ceux qui seraient
autorisés à s'installer en Israël. Mais, "au
ministère de l'Intérieur, il y a des craintes que
le projet ne réussisse pas, notamment à cause du
manque de moyens financiers et de logements", selon le Yédiot.
Les Ethiopiens vivant en Israël se plaignent d'être
"victimes de discrimination" et de ne pas avoir accès
aux mêmes services que les autres Israéliens. Aucune
indication n'a été fournie sur les mesures prévues
pour l'hébergement des nouveaux immigrants, mais certains
rapports révèlent qu'ils seront immédiatement
conduits dans les territoires occupés afin de renforcer
la politique de colonisation du Premier ministre Ariel Sharon.
[Certaines estimations situent à 20-30% la proportion de
logements vides dans les colonies. Personne de sensé n'a
envie de se faire trucider par les légitimes propriétaires.
Voilà pourquoi on va chercher au fin fond de l'Afrique
les premiers connards venus pour venir habiter là et faire
échec à l'Etat-coupion inventé à Oslo
! ]
Quelques centaines d'Ethiopiens
arrivés durant les vagues d'immigration précédentes
vivent toujours dans les colonies juives de Cisjordanie et de
la bande de Gaza, d'où de nombreux colons d'autres origines
ont fui à cause de la recrudescence de la violence.
Cependant, les colonies pouvant accueillir de nouveaux flux d'immigrants
étant essentiellement religieuses, l'arrivée d'Ethiopiens,
dont le lien avec le judaïsme fait l'objet de polémiques,
risque d'y être mal acceptée. Les juifs éthiopiens
arrivés précédemment en Israël, communauté
essentiellement rurale, ont dû franchir un énorme
fossé culturel et ont connu une intégration difficile
dans la société israélienne, en dépit
d'une aide massive du gouvernement. Ils souffrent notamment du
chômage et de préjugés raciaux. Le gouvernement
a indiqué dimanche qu'une commission ministérielle
sera mise sur pied pour superviser la nouvelle opération
d'immigration, qui pourrait n'intervenir que dans plusieurs mois.
Informations Palestine N· 22,, 06 Mar 2003 Palestinian
Centre for Human Rights <[email protected]>
UNE
MACHINE À BLANCHIR LES FAUX-JUIFS
- Sharon préoccupé
par le sort
- des Olim [immigrés]
non juifs
-
- Lors d'un discours devant
les membres du Conseil des communautés juives des Etats-Unis,
le premier ministre a déclaré qu'il fallait alléger
les procédures administratives de conversion des nouveaux
immigrants non juifs et renforcer l'éducation juive
et sioniste en Diaspora.
- Ils sont nombreux à
avoir immigré en Israël en vertu de la loi du retour
bien que n'étant pas juifs. Enfants de père
juif et de mère non juive [comme Bernard-Henri Lévy
ou Arno Klarsfeld] ou petits-enfants de grands-parents juifs,
ils ont bénéficié de cette législation
qui donne le droit à tout juif de faire son alyah.
- Il arrive souvent qu'une
fois intégrés, après avoir servi dans les
rangs de Tsahal, ces olim entament un processus de conversion
qui s'apparente à un parcours du combattant.
- Ariel Sharon a déclaré
mardi soir qu'il fallait leur faciliter les démarches.
"Nombre de ces olim se considèrent juifs,
ont fait l'armée, voient en Israël leur seule patrie.
Ils se sentent appartenir au peuple juif et veulent se convertir.
Or, à mon grand regret, ils se retrouvent empêtrés
dans les méandres de la bureaucratie qui leur met des
bâtons dans les roues. Nous devons les aider et leur permettre
de devenir juifs", a-t-il déclaré devant des
représentants des communautés juives des Etats-Unis
dont il était l'invité d'honneur.
- Il a également
abordé un autre thème dans son discours: la nécessité
de renforcer l'éducation juive et sioniste en Diaspora
devant la recrudescence de l'antisémitisme.
- Il a demandé notamment
aux juifs du monde entier d'oeuvrer à la défense
de l'image d'Israël et de continuer à s'identifier
avec les Israéliens.
- Arutz 7, 26 février 2003.
On voit donc comment les rabbins se font
tirer la barbe par un soudard sanguinolent qui décide,
lui, qui est juif et comment on le devient. Les rabbins n'ont
qu'à la boucler, sinon on les enverra dans les bataillons
disciplinaires... Comme il y a urgence, le gouvernement est aussitôt
passé à l'action:
- Le ministre de l'Intérieur
Avraham Poraz (Shinouï, centre), "a pris une mesure
concernant les soldats de Tsahal non-juifs qui n'ont pas pu bénéficier
de la loi du retour. Ces derniers recevront désormais
automatiquement la citoyenneté israélienne à
la fin de la première année de leur service ".
Arutz 7,
18 mars 2003.
C'est parce qu'il y en a de plus en plus.
L'armée juive, c'est fini, c'est le passé; Maintenant
c'est l'armée des mercenaires mal payés, mais qui
sont coincés et n'ont pas le choix.
HELPING
THEM BACK TO JUDAISM
- Almost 60% of Israelis
are in favor of government help for descendants of Spanish Marranos
seeking to return to Judaism, a new poll has found. The survey,
commissioned by the Jerusalem-based Amishav organization, which
conducts outreach work to "lost Jews," revealed that
59% of Israelis are in favor of helping Marrano descendants who
wish to return to the Jewish people, while 24% are opposed. "This
is the first time, as far as we know," said Amishav Director
Michael Freund, "that anyone has sought to gauge what the
Israeli public thinks about reaching out to the descendants of
Spanish Jewry who were forcibly converted over 500 years ago.
- The poll, carried out
by Smith Research and Consulting, asked whether the State of
Israel should help Marrano descendants, also known as Anusim,
to "return to Judaism and the Jewish Nation." Amishav
runs a Spanish-language conversion and return institute in Jerusalem,
where some 50 students, many of them descendants of Marranos,
study annually. Upon completion of the course, graduates undergo
formal conversion by Israel's Chief Rabbinate.
- Arutz 7, 3 mars 2003.
Ceci suppose qu'après vingt générations
passées dans le catholicisme, ces gens seraient encore
"juifs". Il n'y aurait besoin que d'une petite cérémonie
de reconnaissance pour effacer ce fâcheux hiatus de 500
ans. Mais les falashas, qui ont été chrétiens
pendant près de 1500 ans seraient devenus entièrement
"juifs", bien que tardivement estampillés par
le rabbinat ! De qui se moque-t-on ?
6 - LES MYSTÈRES DE NEW YORK
LE
BOUTON ROUGE N'EXISTAIT PAS
911 High Treason!!
- by Brian Downing
Quig
-
- After turning on my TV
to see the burning tower after the first plane hit the World
Trade Center my attention was arrested like all others. When
the second plane hit the second tower I said to myself what
is happening here? When the 3rd hijacked plane hit the Pentagon,
the first witnesses reported the "plane circled the Pentagon
in a sharply banked 270 degree turn that was distinctly different
than any commercial plane and more like a military plane"
and bypassed a straight in shot at the offices of the Joint Chiefs
of Staff only to hit an insignificant spot in the back of the
Pentagon. I saids to myself then, it is not a real terrorist
attack!! Thank god!!
- One hour after the second
plane hit a CIA analyst on ABC announced that it was Osama bin
Laden who was behind the attacks!
- When on the first day
I saw it announced that terrorists left a flight manual for the
Boeing 757 written in Arabic in their rental car parked at Logan
Airport I said this looks like planted evidence reminiscent
of the faked photo of Lee Harvey Oswald with the rifle used to
kill the president in one had and the communist newspapers in
the other that was used to convict oswald in the minds of the
american public.
- When the passport of the
alleged lead terror pilot, Mohammed Atta, was found in 2 feet
of rubble 2 blocks from the WTC I said who do they expect
to believe that!! Then they expected us to believe that Atta
packed a bag for his suicide flight and by some good fortune
it did not make his flight. To top it all off the baggage contained
a suicide note. Then bin Laden makes a confession on video tape
and leaves the tape where it is found. And the gullible American
public buys it all primarily because it is unchallenged by the
entire mass media!!
- I can now give 25 compelling
reasons to indict Daddy Bush, Cheney, the Pentagon and the Carlyle
Group for the real terror behind 911. Daddy Bush and Cheney were
in the Situation room at the White House during the terror attacks
(during the 34 minutes between the second WTC hit and the Pentagon
hit while a stand down order was issued to the AIR FORCE to supersede
established intercept procedures for planes that stray off course).
- Junior Bush was reading
stories to grade school children during the attacks. He knew
one plane had crashed into the WTC when the reading started.
When his top aid Andrew Card whispered in his ear about the second
plane hitting the WTC this was caught on videotape and is widely
available on the internet. Junior Bush only looks up and nods
and then goes back to reading stories to the kids for 25 more
minutes!! It clearly looks more like Card is informing Bush of
an expected event. There was for example no time for Card to
add and there are several other hijacked planes in the air.
- The Director of the White
House situation room where all military crises are managed is
with Junior Bush at the grade school. At the end of the 25 minutes
of reading Bush goes immediately to the library of the school
where a press conference was set. He says there I called my
vice president and my FBI director and the governor of
New York. This was a lie!! There was not enough time for
that.
- It takes $5 million to
make the minimum investment in Carlyle Group, the defense contractor
investment group whose stock has gone up 37% since 911. The friends
of Bush and Cheney are the other investors in Carlyle Group along
with the bin Ladens and John Major. Carlyle Group was having
their international investors conference in Washington D.C. at
the Ritz Carleton at the exact time of the 911 attacks. Carlyle
Group had a big interest in BIOPORT a company that was the sole
source of ANTHRAX VACCINE for the Pentagon. Bioport gave Admiral
Crowe, the former Chairman of the Joint Chiefs of staff a 27%
interest in the company for his pull with the Pentagon. Do I
have to connect all the dots regarding the anthrax attack
that was traced to US military sources?
- It was widely reported
by The New York Times Feb. 17, 2002, MSNBC Oct. 7, 2001
and others that Pakistani ISI Chief, General Mahmud, wire transferred
$100,000 to alleged lead terror pilot Mohammed Atta the week
before the terror attacks. At the exact moment of the terror
attacks Mahmud was having breakfast with the chairmen of the
House (Rep. Porter Goss, R-Fla) and Senate (Sen. Bob Graham,
D-Fla) Intelligence Oversight Committees along with my senator
Jon Kyl. I will have words with Kyl at the next opportunity.
The $100,000 was sufficient to remove Mahmud from office but
not enough for the light to go on in the brains of our top US
intelligence officials!!
- Niaz Naik, a former Pakistani
Foreign Secretary, and others were told by senior American officials
in mid-July that military action against Afghanistan would go
ahead by the middle of October. In an exercise, called Operation
"Swift Sword" planned for four years, 23,000 British
troops were on their way to Oman the day before the attacks.
These troops were the ones used to assist the Americans in the
Afghan invasion. At the same time two U.S. carrier battle groups
arrived on station in the Gulf of Arabia just off the Pakistani
coast. Also at the same time, some 17,000 U.S. troops join more
than 23,000 NATO troops in Egypt for Operation "Bright Star."
All of these forces were in place before the first plane hit
the WTC!
- Dan Hopsicker found plenty
of CIA connections to the flight school in Venice Florida where
Atta and others trained and much more of this nature
- <http://www.madcowprod.com/archive.htm>
- Ariel Sharon canceled
his address to Israeli support groups in New York City just the
day before his scheduled 9-11 address. The 120 Israeli art student
spy ring active in the United States before 911 had a group living
on the same street just 3 blocks form Mohammed Atta. US intelligence
and US media had no interest in this ring or the 2 Israelis who
were disarmed in the Mexican congress with guns and explosives
and fake Pakistani passports at a time when the congress was
not going along with Fox's support for the Bush invasion of Afghanistan.
- Those who consider it
unthinkable that the United States government and the Israeli
government would fake a terror attack killing thousands to initiate
a war to benefit those controlling these governments should listen
to the sound track of the Loss of liberty (Direct link
for download:
- <http://thewebfairy.com/liberty/liberty.rm>) It will take 2 hours to download
with a 56k modem but it is worth it. This is the account of how
the 1967 War was started wherein all the Palestinian lands now
in occupation were taken and how Israel tried to sink an American
ship and blame it on the Egyptians. The US government was clearly
a party to this infamy!!
- In my search for the best
evidence of fake 911 terror I have found a great deal. As far
as stand alone evidence, the capability of the Boeing 757 and
Boeing 767 to take off and land by computer alone is the most
compelling. These planes are fully capable of being remotely
piloted which is what happened during the terror attacks. Each
of the four hijacked planes had 6 hidden panic alerts for just
such events that were known to the flight crew. None of them
were activated!! The alleged terrorists were the equivalent
of Lee Harvey Oswalds --- patsies lured into place to take the
blame. Our FBI has made no effort to reconcile their initial
list of terrorists with the real people with those identities
shown to be alive in the Middle East!!
- The overall plan to send
operatives to the US and have them train to fly commercial aircraft
at single engine flight schools is a very doubtful affair. Real
terrorists financed by bin Laden's billion dollars would have
already been trained pilots quickly infiltrated shortly before
the operation. In secret operations like this time is the great
terminator. One of the alleged pilots trained at a single engine
flight school in Phoenix that I once attended. One day a year
Williams Air Force Base opened their flight simulators to the
public. Their simulators were on hydraulic lifters with switches
to day and night flight as well as various aircraft. I used to
consider myself lucky when I could crash the F-16 on the runway.
Usually I did not do that well! For any terror master to bet
the farm on such a dubious plan would be unthinkable. But fooling
the gullible American public is a far easier prospect. The software
of the Boeing 757 and 767 over rides pilot error and will not
let a pilot make banking turns like the Pentagon plane which
was pulling 5 Gs at its final approach or the second WTC plane
that was pulling 3 Gs. This is the most fruitful area to explore
for those wishing positive proof that the terror attacks were
faked.
- The American public has
no concept of how the entire broadcast industry is monolithically
controlled --- all offering the same lies at the same time. There
are 6 corporate groups that own all of the newspapers in America.
The last time the senate examined the corporate ownership of
the broadcast industry was 1970 when they issued a report showing
an enormous crime in progress. A handful of international banks
were illegally usurping corporate control of the entire broadcast
industry in the United States
- <http://www.dcia.com/disclosure.html> It has only gotten much worse
since then.
- There is an Israeli war
lobby numbering in the thousands beating the drum for war totally
unchallenged on TV. They are not registered as agents of a foreign
government as law requires. In the news media they fill the ranks
of the very most prominent, like Ted Kopple, George Will, Mort
Kondrakie, Wolf Blitzer and Billy Kristol.
- The ambitions of the Bush
administration go far beyond getting the Afghan pipeline to move
the $350 billion of central Asian oil. They are pressing for
full-scale war where more is destroyed in a day than is produced
in an entire year of peace. From the business standpoint war
is the ultimate consumer!!
- I welcome comments, criticisms
and corrections.
- Brian Downing Quig <[email protected]>
DEBUNKING
CONSPIRACY THEORISTS
- Paranoid
fantasies about Sept 11 distract from the real issues
- by Gerard
Holmgren
-
- Astute observers of
history are aware that for every notable event there will usually
be at least one, often several wild conspiracy theories which
spring up around it. "The CIA killed Hendrix", "
The Pope had John Lennon murdered ", "Hitler was half
Werewolf", "Space aliens replaced Nixon with a clone"
etc., etc. The bigger the event, the more ridiculous and more
numerous are the fanciful rantings which circulate in relation
to it.
- So its hardly surprising
that the events of Sept 11 2001 have spawned their fair share
of these ludicrous fairy tales. And as always, there is - sadly
- a small but gullible percentage of the population eager to
lap up these tall tales, regardless of facts or rational analysis.
One of the wilder stories circulating about Sept 11, and one
that has attracted something of a cult following amongst conspiracy
buffs, is that it was carried out by 19 fanatical Arab hijackers,
masterminded by an evil genius named Osama bin Laden, with no
apparent motivation other than that they "hate our freedoms."
- Never a group of people
to be bothered by facts, the perpetrators of this cartoon fantasy
have constructed an elaborately woven web of delusions and unsubstantiated
hearsay in order to promote this garbage across the internet
and the media to the extent that a number of otherwise rational
people have actually fallen under its spell.
La suite vaut la peine. Allez voir
à:
<http://quebec.indymedia.org/node.php?id=10560>
<mailto:[email protected]>
L'AFFAIRE
MOUSSAOUI
4th Circuit Closes
Moussaoui Hearing to Public
-
- In an unprecedented ruling
today, the Fourth Circuit Court of Appeals ordered that a May
6 hearing on Zacarias Moussaoui's right to interview Al Qaeda
member Ramzi Binlashibh will be closed to the public.
[Le gouvernement US a une trouille bleue de ce procès
et de ce qui pourrait en sortir.]
- Is such secrecy justified
when the Government publicized the case at every turn prior to
its determnination that national security concerns were more
important?
- Larry Ottinger, senior
staff attorney for the liberal People for the American Way Foundation,
said he found the secrecy "very troubling. An open court
system and open hearings are fundamental to the American system
of justice," he said. The trial judge had granted Moussaoui's
request to interview Binalshibh because he has a right to exculpatory
information, and Binalshibh could refute parts of the Government's
case--specifically the allegation that Moussaoui was part of
the 9/11 conspiracy. The difference between being a member of
Al Qaeda and intending to commit a different terrorist act against
the U.S., and intending to participate in 9/11, is significant
because it could determine whether Moussaoui, if convicted, gets
life or death. Supplying material aid or resources to terrorists
does not carry the death penalty. Conspiring to commit the 9/11
attacks does.
- It is widely expected
that if the Government loses its bid to overturn the trial court's
ruling that Moussaoui is entitled to interview Binalshibh, the
Government will dismiss the federal case and try him in a military
tribunal proceeding.
- Moussaoui is the only
person in America who has been charged with committing the 9/11
attacks. It is essential that his trial and all proceedings be
open to the public. In the event of a guilty verdict, and particulary
a death sentence, the American public has to be able to trust
in the integrity of the process. As another Judge recently said
in a case involving closure of deportation hearings, "Democracy
dies behind closed doors."
- Posted Monday :: March
24, 2003
- <http://www.talkleft.com/archives/002738.html>
Voir le site le plus incroyablement détaillé
sur les images de l'impact sur le Pentagone. Comme si vous y étiez
!
<http://www.ifrance.fr/silentbutdeadly/>
6
-- Le ROW (Rest of the World)
MASSACREURS, VAINCUS
ET PLEURNICHARDS À LA FOIS
Quand on fait la guerre, on choisit son
camp. Si on choisit le bon, c'est-à-dire celui qui gagne,
on peut avoir le triomphe modeste. On peut regarder le vaincu
avec humanité, ou alors se conduire en salopard du type
anglo-saxon et lui faire un procès pour le pendre.
C'est quand on est dans le camp des vaincus
que les choses se compliquent. On peut accepter la défaite
ou la refuser. On peut se comporter avec dignité ou pleurnicher
qu'on a été trahis par l'arrière. Il a bon
dos l'arrière.
Il y a en France tout un groupe de vaincus
de la guerre d'Indochine qui ne cesse de se plaindre et de réclamer
vengeance. Voici la situation: ces jeunes gens brillants, tout
farauds, volontaires pour aller faire la guerre à des gens
qu'ils ne connaissaient dans un pays qui ne leur était
rien, ont participé à des "opérations"
où on massacrait allégrement le "niak"
et où on brûlait abondamment les maisons de ces "niaks"
(un terme local qui veut dire paysan), c'est-à-dire les
"cagnats" (également un terme local, qui veut
dire maison). Ces gens se sont conduits comme des reîtres
et sous prétexte d'une guerre "de partisans",
ils ont multiplié les exactions contre les civils, sans
compter les bombardements financés et techniquement aidés
par les Américains. Cette guerre coloniale était
moche, et les gens qui la faisaient étaient moches.
Certains se sont fait attraper, vaincus
dans des batailles ou des escarmouches. Ils ont été
mis dans des camps de prisonniers, dans la jungle, avec le peu
de bouffe qui y arrivait. Les communistes locaux, tout à
leur idéologie, ont entrepris de les "rééduquer".
Certains ont collaboré avec les geôliers, d'autres
pas. Beaucoup sont morts d'épuisement physiologique.
Maintenant, quarante, cinquante ans après,
ils viennent se plaindre, gémir qu'on, les a maltraités.
Comme s'ils étaient d'innocents passants victimes des circonstances.
Ils s'en prennent à quelqu'un qui avait fait, lui aussi,
son choix dans cette guerre, Georges Boudarel, communiste, à
l'époque, internationaliste, passé dans le camp
Vietminh.
Et je te fais des procès et je
te lance des campagnes de presse et je te fais jeter Boudarel
de son travail, bref, toutes les vilenies possibles contre un
type qui était de l'autre côté. On dirait
que tous ces rigolos plus ou moins galonnés ont oublié
qu'il y avait eu une guerre et qu'en plus, ils l'avaient perdue.
Ce tas de nuls est déprimant. Quand on perd la guerre,
on ferme sa gueule. Il ne fallait pas la faire, il ne fallait
pas y aller, mais que veut dire cette lamentation indéfinie.
Les guerres coloniales ne sont pas une bonne affaire. On croirait
des déportés juifs qui réclament des compensations.
Dites-le aux Amères Loques qui partent en Irak comme des
abrutis qu'ils sont.
On comprend pourquoi ils ont perdu. Pas
de fibre morale, pas de responsabilité, pas de capacité
à regarder les choses en face. Ils pourraient au moins
prendre exemple sur les Vietnamiens. Ils ne pleurnichent pas,
eux.
<http://www.chez.com/archives/>
CAFARDS
ET CAVIAR
La gôche
caviar va-t-en-guerre !
- Publié
par Frédéric sur Dissident-media.org
-
- Critique des positions
pro-guerre de certains intellectuels de la gôche caviar.
- Il y avait bien Madelin
et quelques autres partisans de la "Maison mère"
du turbocapitalisme néolibéral dont il était
logique qu'ils soutiennent sans faille Bush et ses faucons...
mais il y a aussi toute cette clique d'intellos de la gôche
caviar, embourgeoisée jusqu'à l'os, méprisant
le peuple et la France au plus haut point.
- Nous parlons bien de
Bernard Kouchner, ce salopard arriviste qui vient de cracher
sa haine des pacifistes et de la politique française devant
un public américain ultraconservateur qui ne demandait
que cela, qualifiant ainsi les militants anti-guerre de complices
objectifs de la tyrannie saddamesque et de fascistes en puissance
(sic).
- Nous parlons bien de
A. Glucksmann, [notre chère Tante Gluglu ! ]
cet inquisiteur moral de "salon" au service de la busherie
internationale, véritable pourfendeur du camp de la paix
et éternel valet de la politique américaine et
de ses intérêts...
- Nous parlons bien de
J-F. Revel et A. Adler pour qui le paradis sur terre est obligatoirement
celui de l'American Way of Life, représentants désignés
du néolibéralisme bien-pensant et du conformisme
ambiant...
- Nous parlons bien de
Romain Goupil, ce crétin qui parle au nom de l'Amérique
des fondamentalistes religieux, et ceci pour ne rien dire...
- Nous parlons bien de
"Libé", ce journal devenu l'officine du politiquement
correct (encore plus à gerber que Le Monde !) et
en ce cas précis de la servilité la plus complète
envers l'administration Bush...
- La liste est longue
de ces intellos en pacotille dits de "gauche" et qui
ne sont plus que l'écho et les domestiques pompeux de
l'hégémonisme de Washington.
- Dans les années
30 les intellos étaient majoritairement fascistes ; après
la guerre ils furent staliniens puis maoïstes ; maintenant
qu'ils ne sont plus rien si ce n'est des caniches de Bush, ils
confirment en cela que les intellectuels ont toujours été
à coté de leurs "godasses" au regard
de l'histoire.
- Ce qui est amusant c'est
que tous ces intellos pro-guerre ont été des communistes
ou des gauchistes, majoritairement, avant de devenir des néolibéraux
pour qui Tony Blair est l'archétype de la "modernité".
- De français ils
n'ont que la nationalité puisqu'ils vivent déjà
à l'heure anglo-saxonne et dans le monde de Mickey !
- Cette gôche caviar
intello et ultralibérale est une insulte à l'intelligence,
au peuple de gauche et au genre humain ! ! !
- Publié par: Frédéric
- vendredi 21 mars 2003
- <http://www.bellaciao.org/article.php3?id_article=355>
LES
RABBINS SONNENT LA CHARGE
La charge des
rabbins américains contre la France
- La crise irakienne
a pesé sur les Rencontres judéo-catholiques à
Paris
- International
-
- Le "piège"
irakien s'est refermé, de façon inattendue, sur
les deuxièmes Rencontres judéo-catholiques organisées,
lundi 10 et mardi 11 mars à Paris, par le Congrès
juif européen (CJE). Une cinquantaine de rabbins des Etats-Unis,
invités de dernière minute, se sont livrés
pendant deux jours à une défense provocante de
la position américaine, de celle d'Israël et ont
donné des leçons à une France coupable,
à leurs yeux, d'avoir pris ses distances avec George Bush
et de revenir à ses vieux démons antisémites.
Cette manifestation consensuelle, qui devait confirmer les progrès
du dialogue entre juifs et catholiques, a tourné à
l'équivoque, au point d'indisposer un ministre, Nicolas
Sarkozy, trois cardinaux dont l'archevêque de Paris, Mgr
Lustiger -- et des délégations de Pologne, d'Espagne,
d'Ukraine, du Vatican, etc.
- Dès l'ouverture,
lundi soir à l'Hôtel de Ville, devant près
de 2000 personnes, le président du Conseil des rabbins
d'Amérique du Nord, Marc Schneier, s'est livré
à une première salve contre la "trahison"
de la France. "Nous venons exprimer notre inquiétude",
a expliqué l'orateur dans un plaidoyer favorable au camp
du "Bien", incarné selon lui par George Bush,
et à la guerre contre le "Mal" irakien. Il a
également évoqué les "destructions
de synagogues et d'écoles juives en France" et rappelé
le climat d'"indifférence morale" qui était
celui de la France de Vichy. Puis, se tournant vers le cardinal
Lustiger, il l'a sommé de faire entendre la voix de l'Eglise,
de condamner la "montée de l'antisémitisme
et du terrorisme". Gêne à la tribune, quelques
sifflets, mais aussi des applaudissements. Nicolas Sarkozy venait
de quitter la salle.
- Le ministre de l'intérieur
avait eu le temps de répliquer à Michel Friedman,
président allemand du Congrès juif européen,
qui avait, sans langue de bois, ainsi accueilli ses hôtes
américains : "Nous ne sommes pas pour la guerre.
Mais notre ennemi n'est pas George Bush, mais Saddam Hussein.
Notre ennemi n'est pas la démocratie américaine,
mais la dictature irakienne." Dénonçant aussi
l'antisémitisme, il avait ajouté qu'il y aurait
toujours un pays pour accueillir les juifs : Israël. "Etre
juif concrètement, c'est être solidaire de l'Etat
d'Israël", avait-il conclu sous les applaudissements.
Avant que M. Sarkozy ne réagisse dans son discours et
affirme qu'il ne peut "accepter d'entendre dire que des
juifs peuvent avoir peur de vivre en France".
- Mardi 11 mars, cette
fois à l'Unesco, c'est un autre rabbin américain,
Jeffrey Salkin, qui, après un discours critique sur la
laïcité en Europe, s'est livré à une
comparaison entre Staline et Saddam Hussein, concédant
que la seule différence était le goulag: "Les
victimes de Saddam Hussein n'ont, elles, aucune chance de survie
!" S'étonnait-on de telles digressions que des dirigeants
juifs français concédaient avec indulgence : "Les
Américains ne pensent qu'à ça !" Côté
chrétien, on était plus agacé: "On
dirait des rabbins débarquant à Utah Beach pour
faire la leçon !" [...]
- Henri Tincq
- Le Monde, 13 mars 2003.
BASTON,
BÉTAR ET BARATIN
Version bétarie
- Les juifs
ont-ils encore une place en France ?
- par Itshak P.
Lurcat
-
- Plusieurs événements
récents jettent une lumière inquiétante
sur l'avenir de la communauté juive, et des juifs de France
en général.
- Mardi 18 mars, jour
de Pourim, se tenait le gala annuel de l'ABSI au profit de l'association
pour le bien-être du soldat [massacreur et génocideur
] en Israël. Après le désistement
de plusieurs salles parisiennes, la soirée avait finalement
été organisée à Levallois Perret;
le maire, M. Balkany, [facho et corrompu jusqu'à
la moelle ] ayant courageusement proposé d'accueillir
cette soirée. Des associations pro-palestiniennes (CAPJPO)
et "antiracistes" comme le MRAP avaient protesté
contre la tenue de cette soirée, invoquant des "risques
de troubles à l'ordre public". En fait de troubles,
ce sont eux qui les ont suscités en appelant à
manifester contre la tenue de cette soirée. Plusieurs
centaines de manifestants d'origine maghrébine s'étaient
donc regroupés à proximité du lieu de la
soirée, et ont tenté par tous les moyens d'entraver
son déroulement. Selon des témoignages concordants,
ces manifestants étaient encadrés par des meneurs
islamistes barbus, qui donnaient des ordres à leurs
"troupes". Armés de barres de fer et autres
matraques, ils ont injurié les familles qui se rendaient
sur les lieux, leur ont craché dessus et ont frappé
des jeunes juifs qui tentaient de s'interposer (deux jeunes juifs
ont dû être hospitalisés). Tout cela sous
l'oeil indifférent de la police, présente en nombre,
qui n'a rien fait pour disperser les manifestants arabes. Pire:
la police a fait usage de la force contre des jeunes juifs qui
tentaient de s'interposer pour protéger les participants
à la soirée.
- <http://www.revue-politique.com/6_01_07067.htm>
C'est une nouvelle résurgence
du fascisme sioniste proche du Likoud.
Voici le communiqué du CRIF
qui reprend mot pour mot la version des milices juives. On remarque
que le CRIF est toujours à se réfugier dans les
jupons de la police.
Le CRIF appelle
au sang-froid
- A la suite des incidents
graves et inacceptables (insultes anti-juives, jets de pierres
et de bouteilles par des manifestants pro-palestiniens contre
les spectateurs juifs sans que la police ne procède à
des interpellations) qui ont perturbé la soirée
de l'association pour le bien être du soldat israélien,
mardi 18 mars à Levallois, le CRIF a été
immédiatement reçu, à sa demande, le mercredi
19 mars, au Ministère de l'Intérieur.
- Il lui a été
assuré par le directeur de cabinet qu'un rapport serait
demandé afin de mettre la lumière sur les éventuels
dysfonctionnements constatés. Le directeur de cabinet
a également indiqué que toutes les mesures sont
prises afin d'assurer la protection des personnes et des bâtiments
juifs, dans cette période.
Réaction de nos camarades qui
ont manifesté contre ce gala au profit des massacreurs.
19 mars -- Le CRIF et
la radio sharonienne Radio J ont pleurniché toute
la journée, mercredi, au lendemain du scandaleux gala
au profit de l'armée israélienne à Levallois
(Hauts-de-Seine), au cours duquel les nervis des milices fascistes
que sont le Bétar et la Ligue de Défense juive
ont quand même pris quelques coups. Nous reproduisons ci-dessous
les reportages effectués par Le Parisien et Libération
qui corroborent, dans l'ensemble, les faits tels qu'ils nous
ont été rapportés par des témoins
dignes de foi.
1/ Libération 19 mars 2003
- Bagarres entre
pro-israéliens et propalestiniens
- par Catherine
Coroller
- A force de se chercher,
les militants propalestiniens et ceux du Bétar et de la
Ligue de défense juive ont fini par se trouver. Hier,
une course-poursuite les a opposés dans les rues de Levallois-Perret
(Hauts-de-Seine), où se tenait un gala de soutien organisé
par l'Association pour le bien-être du soldat israélien
au profit des familles des soldats. Lundi, le Mrap avait demandé
l'annulation de la manifestation: «Dans un contexte de
guerre au Proche-Orient, la tenue d'un tel gala ne peut qu'encourager
les dérapages racistes de tous ordres.» Le gala
a tout de même eu lieu, Patrick Balkany, le maire de Levallois,
ayant accepté de l'accueillir, contrairement à
d'autres maires. Devant la porte de la salle des sports Marcel-Cerdan,
une centaine de manifestants propalestiniens sont venus clamer
leur colère aux cris de «Sharon, assassin»
«Palestine vaincra», «Sionistes, fascistes,
c'est vous les terroristes». Les militants du Bétar,
qui avaient injurié les militants propalestiniens toute
la soirée derrière les rangs de la police, sont
sortis du bâtiment et des bagarres ont éclaté.
- 2/ Le Parisien 19 mars
- Levallois-Perret:
Manifestations en marge d'un gala
-
- Le temps d'une soirée,
les tensions du conflit israélo-palestinien se sont importées
dans les rues de Levallois. Comme le craignaient certains, l'organisation,
hier soir, d'un gala privé au profit des oeuvres sociales
de l'armée israélienne au palais des sports Marcel-Cerdan
a provoqué des échauffourées entre militants
juifs et pro-palestiniens. Aucun blessé n'est à
déplorer mais, peu après 21 heures, la rue Anatole-France
a été le théâtre d'une course-poursuite
plutôt mouvementée. Les forces de police ont dû
faire usage de gaz lacrymogènes et de flash-ball pour
ramener le calme. Jusque-là, les échanges entre
partisans des deux communautés s'étaient cantonnés
à des insultes. Aux cris, entre autre, de «Palestine
vaincra !», une soixantaine de jeunes militants de la cause
étaient venus crier leur désapprobation devant
la tenue de ce gala organisée par l'Association pour le
bien-être du soldat israélien. En face, protégés
par une double rangée de CRS, les militants juifs, notamment
issus du mouvement activiste Betar, entretenaient la provocation
par des gestes peu équivoques. Vers 21 heures, une vingtaine
de militants juifs parvenaient à tromper la vigilance
des forces de l'ordre. Leurs provocations ont entraîné
la riposte immédiate de ceux d'en face, obligeant les
jeunes pro-israéliens à se réfugier derrière
les CRS au pas de course. Après l'intervention des forces
de l'ordre, les manifestants pro-palestiniens sont repartis sous
bonne escorte vers Clichy, ville dont ils étaient pour
la plupart originaires. Un peu plus tôt dans la soirée,
une manifestation «pacifiste» avait rassemblé
une centaine de personnes devant l'hôtel de ville de Levallois.
Pour le conseiller général socialiste Thierry David
comme pour l'élue Vert Dominique Cloarec, compte tenu
du contexte, le fait que Patrick Balkany ait accepté la
tenue de ce gala constituait une «provocation». «On
n'avait pas besoin d'importer ces violences», constatait,
pour sa part, l'UDF Arnaud de Courson à deux pas du palais
des sports. «Nous souhaitons organiser un rassemblement
de soutien au peuple palestinien ouvert à tous»,
espérait, quant à lui, le responsable local du
Mouvement des jeunes socialistes, Farid Bounouar.
- Timothée Boutry
Il convient d'ajouter
à ces récits journalistiques, d'une part, qu'un
gradé de la police nationale a volontiers admis que des
soirées comme celle montée par les partisans de
Sharon à Levallois représentaient des provocations,
forcément génératrices de troubles, comme
plusieurs associations (dont la CAPJPO, le MRAP ou encore la
députée-maire de Nanterre Jacqueline Fraysse) en
avaient averti par avance les pouvoirs publics; d'autre part,
qu'un militant du droit du peuple palestinien a reconnu, parmi
les voyous extrémistes juifs, un homme porteur d'une
arme à feu, lequel a été interpellé
par la police. Enfin, que cette bande avait dès le départ
préparé un guet-apens à l'attention des
contre-manifestants anti-Sharon, mais que le piège a tourné
court, devant la détermination physique de ces derniers:
plusieurs trublions du Bétar ou de la LDJ ont ainsi passé
une plus mauvaise soirée que s'ils étaient restés
à l'intérieur du Palais des Sports à applaudir
aux exploits de l'armée d'occupation dont ils se veulent
les émules.
(23 mars) Quelques jours
seulement après leur scandaleuse soirée de collecte
d'argent pour l'armée israélienne à Levallois,
des éléments sharoniens se sont livrés à
une nouvelle provocation, samedi à Paris, au cours de
la grande manifestation anti-guerre qui a rassemblé 100.000
personnes de la Place de la République à la Place
de la Nation.
Le cortège CAPJPO
a défilé dans le calme, comme d'habitude, en exigeant
l'arrêt immédiat des bombardements et en dénonçant
la politique des deux poids deux mesures qui permet à
Israël d'occuper impunément un pays, de posséder
des armes de destruction massive et de bafouer de multiples résolutions
de l'ONU. Des portraits de la jeune pacifiste américaine,
Rachel Corrie, écrasée délibérément
par un bulldozer israélien le 16 mars dernier, ouvraient
notre cortège, aux côtés d'affiches contre
l'agression américano-britannique en Irak.
Un peu avant 16 heures,
selon les témoignages recueillis par des militants de
la CAPJPO présents à la manifestation, deux jeunes
femmes, qui assistaient au passage des cortèges et portaient
des keffiehs, ont été violemment prises à
partie par un petit groupe de 4 ou 5 jeunes hommes, qui les ont
bousculées, en proférant des injures racistes.
Les deux jeunes femmes
ont appelé au secours, et des dizaines de jeunes présents
dans la manifestation se sont alors portés très
rapidement à leur rencontre, entraînant la fuite
instantanée, apparemment programmée, d'après
les témoignages que nous avons recueilli sur place, de
leurs agresseurs.
Une poursuite s'est engagée
dans une rue perpendiculaire au boulevard, dans laquelle les
poursuivis, ont rapidement retrouvé une vingtaine de leurs
amis, qui criaient «Israël, Israël» et,
surtout, étaient ouvertement équipés de
barres de fer et de battes de base-ball. Bref, la panoplie classique
des mouvements extrémistes juifs (Bétar, Ligue
de Défense juive) dont les agressions ne se comptent plus.
Les jeunes sortis de la
manifestation anti-guerre sont donc «tombés»
eux aussi sur les provocateurs, ont engagé un combat,
les ont fait détaler, et leur ont confisqué apparemment
au moins une de leurs barres de fer. Des membres de la CAPJPO,
arrivés sur les lieux, se sont efforcés d'avoir
un rôle modérateur, ont invité les jeunes
à rejoindre la manifestation, et ont hélé
un détachement de police, qui s'est posté en interposition.
Plusieurs médias
ont rendu compte de l'incident, dont France-3, qui a évoqué
samedi soir à son antenne une «bagarre entre extrémistes
juifs du Bétar et manifestants pro-palestiniens».
Des rumeurs et commentaires
de l'événement, non seulement fantaisistes, mais
pour certains également diffamatoires pour la CAPJPO,
ont été diffusés depuis samedi soir sur
internet ainsi qu'à l'antenne de l'une des «radios
communautaires juives» de la capitale. Nous leur donnerons
la suite qu'elles méritent.[...]
<http://www.paixjusteauproche-orient.asso.fr/>
Voici la version du canard d'Elisabeth
Schemla, totalement alignée sur les Bétarim. Elle
et son site, c'est la version soft.
- 22 mars 2003 / 20 h
25
- Deux jeunes juifs violemment
tabassés à Paris lors de la manifestation "pour
la paix". Leurs agresseurs feraient partie de la CAPJPO,
association pro-palestinienne dont les Verts sont adhérents
- Par Johan Weisz [email protected]
- Récit de l'agression
de deux jeunes gens, l'un de 17 ans, l'autre de 25 ans, qui passaient
Boulevard Beaumarchais. Tous deux sont hospitalisés.Voici
son récit.
- «Toi et ta kippa,
vous n'avez rien à foutre ici ! » Cette phrase Michël
n'arrive pas à l'oublier. C'est ce qu'un groupe de manifestants
a crié à l'adresse de son ami Yoni alors que tous
les deux regardaient le défilé de la manifestation
contre la guerre, sur le trottoir du boulevard Beaumarchais.
- Plus grave: Yoni, 17
ans, est ce soir hospitalisé aux urgences ophtalmologiques
de l'Hôtel-Dieu. Pris à parti par une trentaine
de manifestants qui l'ont coincé contre le mur d'un immeuble,
il a été roué de coups, et jeté à
terre.
- Ce sont deux jeunes
amis qui sont venus l'extirper du groupe qui s'était formé
autour de lui. Ils ont alors couru pour rejoindre le local de
l'Hashomer Hatzaïr, le mouvement de jeunesse juif de gauche
où ils sont moniteurs. Toujours suivis par plusieurs dizaines
de manifestants de tous les âges et de toutes les couleurs.
- Dépassé
par les événements, Yoni se met à pleurer,
ses amis referment la porte du local derrière lui. Les
manifestants se massent devant l'entrée et deviennent
à chaque instant plus agressifs. Les insultes fusent de
la part des meneurs, aux visages masqués par des foulards
islamistes.
- A quelques mètres,
une équipe de télévision a suivi la course
poursuite. Alors que la caméra interroge un ancien responsable
du mouvement de jeunesse, celui-ci est frappé à
la tête par plusieurs coups de barre de fer. Le jeune homme
de 25 ans, par ailleurs connu pour son engagement pour la paix
au Proche-Orient, sera hospitalisé.
- Selon l'équipe
de télévision qui a suivi la scène, la trentaine
de manifestants faisaient partie de la CAPJPO.
- <http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_der_heure.php3?
- id_article=11194>
Pendant dix minutes de sa vie, le jeune
Yoni a été traité comme les jeunes Palestiniens
le sont tous les jours de la leur. Sans les armes à feu.
Comprendra-t-il la leçon ?
Sur le site officiel du
Bétar de France, à la rubrique JOURNAL, ce mouvement
raciste et violent mais légal en France reproduit les
coupures de presse qui traitent de certaines violences, tabassages
et irrégularités (entraînements militaires
en Israël payés par la Caisse des Allocations Familiales,
voir Le Canard enchaîné, du 19 juin 2002)
qui ont eu lieu sur le sol français ces deux dernières
années.
<http://www.betarfrance.com/LEJOURNAL.htm>
Comme ils ne savent pas écrire,
ces paumés mettent les coupures de journaux sous forme
de photos, énormes, illisibles, verticales ! Plus bête
que le bêtar ? Comme disait le grand Boby Lapointe: «Y'a
pas. Y'a pas.»
MENACES
DES NERVIS SIONISTES
Le 26 février une militante pour
les droits de la Palestine nous faisait part du fait suivant.
- " Aujourd'hui,
j'ai reçu par courrier un message de KAPOWATCH qui semble
avoir pignon sur rue puisqu'il me donne l'adresse suivante: 16bis,
rue d'Odessa, 75014 Paris. Cette lettre contient une balle scotchée
sur un carton indiquant "la prochaine n'arrivera pas par
la Poste". J'ai trouvé sur Internet un message de
Palestine Toulouse datant de 2002 qui dit ceci :
- 9. "Kapowatch"
pour traquer les "juifs traîtres" !
- Une nouvelle organisation
juive d'extrême droite se fait appeler "Kapowatch"
en souvenir des kapos juifs, qui faisaient la police dans les
camps pour les nazis
- Ha'aretz, Tel Aviv, repris dans Courrier
International
- La gauche libérale
s'est jointe immédiatement et à juste titre au
concert de protestations contre les propos du Nobel de littérature
José Saramago [qui a déclaré le 25 mars
à Ramallah que le sort fait aux Palestiniens était
un crime comparable aux atrocités d'Auschwitz]. Dans le
même temps, des Israéliens libéraux n'ont
rien trouvé de mal au fait de cosigner un "appel"
du général de réserve Effi Eitam dans lequel
les Palestiniens sont désignés comme un "cancer
dans le corps de la nation". Eitam n'avait pourtant sans
doute pas perdu de vue que les nazis étaient friands de
cette métaphore. A présent et dans le même
esprit, les militantes des Nashim Beyarok ("Femmes en vert")
viennent de fournir la réponse de la droite aux militantes
du Mahsomwatch (un collectif d'observateurs du comportement des
soldats israéliens aux barrages) en mettant sur pied l'organisation
Kapowatch. Pour rappel, les kapos étaient des déportés
juifs [ou tsiganes, homosexuels, politiques...] qui faisaient
la police pour les nazis dans les camps de la mort et qui furent
finalement eux aussi exterminés. Quel crime ont donc commis
les femmes qui observent les barrages pour mériter pareille
insulte ? "C'est un groupe de traîtresses issues de
l'extrême gauche", écrit Nadia Mattar, la dirigeante
des Nashim Beyarok. "Il s'agit d'une organisation qui, sous
couvert de défense des droits de l'homme, veut s'assurer
que nos soldats sont gentils avec les Arabes."
- Mme Mattar écrit
qu'elle-même, une certaine Yael de l'implantation [colonie,
NDLR] de Tekoa et une certaine Jacqueline du faubourg [colonie,
NDLR] de Gilo visitent un barrage au nord de Bethléem
chaque matin afin de remonter le moral des troupes et de leur
offrir des rafraîchissements. "Lorsque les traîtres
gauchistes arrivent, je les prends en photo et je leur dis: "Nous
sommes des membres de Kapowatch et nous photographions
les traîtres juifs. Nous ajoutons vos noms sur la liste
des collaborateurs de l'ennemi arabe. Un jour viendra où
vous serez traînés devant les tribunaux pour les
crimes commis contre le peuple juif sur sa terre."
- Si les membres de Kapowatch
ne comprennent pas qu'ils encouragent d'autres Saramago, ils
n'ont qu'à se rappeler comment des rescapés de
la Shoah ont lynché des anciens kapos. Mais il faut croire
que les juifs peuvent tout se permettre, y compris comparer des
juifs aux pires ennemis d'Israël tout en clouant au pilori
ceux qui comparent les juifs aux pires ennemis d'Israël
et tout en faisant mine de qualifier "d'erreur technique"
l'inscription d'un numéro sur les bras des prisonniers
palestiniens...
- Akiva Eldar
D'autres militants et militantes ont
également reçu une balle par la poste, avec des
envois signés "kapowatch". A notre avis, ce sont
de petits guignols, qui sont ravagés par l'inquiétude
concernant leur virilité adolescente. Ils relèvent
de la médecine.
LE
RABBIN BIDON
- Agression
du rabbin Fahri: les enquêteurs étudient l'hypothèse
de
-
- l'automutilation,
selon France-2
- Paris (AP) -- Trois
mois après le coup de couteau qui a blessé le rabbin
Gabriel Fahri dans sa synagogue du XIe arrondissement de Paris,
«la version de l'automutilation» est désormais
«une hypothèse prise au sérieux» par
les enquêteurs, a affirmé France-2 mardi soir. [...]
Selon la chaîne, les enquêteurs «s'éloignent
progressivement de la première lecture des faits -tentative
d'assassinat et menaces de mort réitérées».
«Dans les couloirs du palais de justice de Paris, la version
de l'automutilation n'est plus une rumeur mais une hypothèse
prise au sérieux.» 11 mars.
La farce du rabbin était pourtant
aussi visible que le nez au milieu de la figure. Fera-t-il des
excuses à la brochette de premiers ministres froufroutants
qui étaient venus en procession lui lécher les pieds,
les Balladurian, les Juppé aux bottes de sept lieues, les
Jospin-la-caillasse, les Fabioush, et autres prosternés?
Avec leurs mines lugubres, ils étaient venus réconforter
un faisan de la pire espèce, un truqueur de cinéma.
Et maintenant, victime de leur empressement servile de dhimmis, ils ont l'air de quoi ? L'air de cons.
Quant à la communauté
institutionnelle juive, elle a les foies mais elle se solidarise
avec son rabbin menteur, dans l'espoir qu'elle sera assez puissante
pour étouffer cette affaire et faire oublier cette bourde.
Voir le compte rendu dans un journal israélien:
<http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=255529&contrassID=2&subContrassID=15&sbSubContrassID=0&listSrc=Y>
PIRES
PYRAMIDES
Un nouveau brûlot
antisémite
- Par Magda
Millet
-
- Après la diffusion
du feuilleton «Cavalier sans monture», inspiré
du «protocole des Sages de Sion», l'Égypte
autorise la publication de «Kahila, les dessous des massacres
perpétrés par les sionistes», livre écrit
par un célèbre écrivain/journaliste égyptien,
Fathi el Ibyari. Cet ouvrage, dont nous avons pris connaissance
à travers le compte-rendu non signé que publie
le journal à très grand tirage «Akher Saha»,
et édité par la non moins célèbre
maison d'édition «Al-Akhbar», prétend
révéler l'histoire secrète des juifs et
est présenté comme étant «une des
études les plus profondes, précises, et surtout
révélatrices sur les juifs à travers le
monde et l'Histoire».
- Le Talmud, charte
du terrorisme
- Le livre commence par
une série de questions que pose son auteur, Fathi El Ibyari:
«Qui a tué les Prophètes.qui a attisé
les guerre ?», «Qui répand larmes et sang
?», «Qui sont les ennemis de l'humanité ?».
Réponse: «N'est-ce pas les juifs, les sionistes
et leurs sympathisants ?» Selon l'hebdomadaire, El Ibyari
dévoile toute la vérité sur les juifs et
leur organisation secrète, «Kahila» ou le
cerveau diabolique -- composée de 300 démons dont
l'objectif est d'amasser tout l'or du monde afin d'acquérir
la puissance nécessaire à l'exécution de
ses plans pervers. «Kahila» est présente depuis
que Dieu a créé cette race, instrument d'anéantissement
de l'univers. Le Talmud dont elle s'inspire n'est que la charte
du terrorisme.
- Kahila a trois devises:
Tout être peut être espion; tout juif doit être
espion; il n'existe pas de secret qui ne puisse être sondé.
Ses 300 membres représentent les diverses organisations
juives dont les plus importantes sont Bnay Brit, Brit Shalom,
le Conseil central des Rabbins américains, l'Union des
Sionistes américains, l'Organisation des juifs révolutionnaires
libres etc.. Le sionisme mondial vise à s'emparer du territoire
compris entre le Nil et l'Euphrate. Quant au judaïsme mondial,
il a pour objectif la réalisation de la Promesse falsifiée
de la Torah pour assujettir et dominer le monde. Le sionisme
cherche à écraser les musulmans, le judaïsme
mondial cherche à assujettir des chrétiens et autres
goyim.
- C'est Kahila qui a déstabilisé
la Oumma arabe et musulmane afin d'assurer la suprématie
et l'hégémonie d'Israël Al Ibyari appelle
la Oumma à combattre ce cancer. Il explique la terminologie
hébraïque du mot: «Kahila», qui vient
de «Kahal» et signifie gouvernement secret -- lequel
organise la vie des juifs à travers le monde et leur permet
ainsi de dominer tous les centres d'influence. El Ibyari remonte
au temps de Mahomet et raconte les trahisons et ruses des juifs
qui combattaient sournoisement le prophète et la propagation
de l'Islam. Les juifs, ajoute-t-il, n'hésitent pas à
assassiner leurs propres chefs et alliés qui osent sortir
de la ligne tracée par Kahila, tels le président
américain Kennedy ou Rabin. L'organisation, affirme encore
El Ibyari, est responsable de l'effondrement de l'Union Soviétique,
des tentatives visant à déstabiliser les Etats-Unis
et du sentiment de haine que l'Amérique soulève.
C'est Kahila qui a jeté Monica Lewinski dans les bras
de Bill Clinton. C'est elle qui est à l'origine du crash
du vol d'Egypt Air qui transportait, entre autres, 30 officiers
égyptiens rentrant au pays après une mission de
formation aux Etats-Unis sur l'utilisation d'armes de pointe.
C'est Kahila qui a déstabilisé la Oumma arabe et
musulmane afin d'assurer la suprématie et l'hégémonie
d'Israël, qui a fait assassiner des experts nucléaires,
qui est responsable de l'effondrement de l'économie mondiale,
du déclenchement de toutes les guerres en Afrique, en
Asie et ailleurs Et bien sûr, toujours selon Ibyari, les
dirigeants israéliens ne font qu'appliquer à la
lettre les instructions de Kahila dont la branche principale
se trouve en Israël.
- Kahila opère
à travers les cercles maçonniques et autres sociétés
secrètes
- L'auteur explique aussi
comment les juifs ont réussi à maîtriser
les centres vitaux américains à travers deux organisations
juives qui agissent dans l'ombre: Kahila New York et le Conseil
juif américain. La première, un gouvernement dans
le gouvernement, est la plus secrète et la plus puissante
car elle infiltre la vie politique américaine jusqu'au
sommet de la pyramide.
- Kahila s'occupe de l'avenir
des juifs aux quatre coins du monde conformément aux textes
déformés de la Torah, du Talmud et du «Protocole
des Sages de Sion». Elle opère à travers
les cercles maçonniques et autres sociétés
secrètes. C'est elle qui, en Israël, a mis en place
le Bnai Brith, son poumon et son cerveau. La WIZO, à laquelle
un chapitre entier est consacré, est elle aussi décrite
comme jouant un rôle primordial au sein de Kahila, ce qui
explique la place de la femme au sein de l'armée et les
missions ultra-secrètes qui lui sont confiées.
- Pour ce qui est de la
Maison Blanche, El Ebyari raconte comment Harry Truman est passé,
grâce à Kahila, de petit épicier, à
la tête des Etat-Unis. Et Truman n'a pas déçu
l'organisation. N'a-t-il pas fait Hiroshima et Nagasaki selon
ses instructions ? N'a-t-il pas autorisé l'émigration
de 100.000 juifs en Palestine pour s'emparer de la prétendue
Terre Promise ? Quant au Président Johnson, ne lui a-t-il
pas permis d'infiltrer la C.I.A, le Pentagone, le F.B.I et la
N.S.A ?(la National Security Agency)
- Dans le chapitre intitulé
«Le Talmud bizarre», El Ibyari écrit que le
Talmud existe en deux versions: le Talmud de Jérusalem
et celui de Babylone. Le Talmud de Babylone, écrit par
les docteurs juifs à la fin du Ve siècle, est le
plus courant et dit que «l'âme d'un juif est une
partie de Dieu le sperme des non-juifs est un sperme animal le
Paradis accueille uniquement les juifs l'enfer est pour les musulmans
car ils ne se lavent que les pieds et les mains, et pour les
chrétiens car ils ne sont pas circoncis les juifs sont
la crème de l'humanité, ils sont supérieurs
aux anges les autres sont moins que des chiens il est interdit
au juif de voler un juif, mais il peut voler et violer un non-juif
en toute impunité il est interdit pour un juif de sauver
un non-juif"
- 2 mars 2003.
<http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_analyse.php3?id_article=10283>
GUERRE
DANS L'HYPERSPACE
Le 24 mars 2003, la chaîne de télévision
arabe Al-Djazira, ennemie mortelle du gouvernement américain
parce qu'elle diffuse des nouvelles libres de toute censure américano-sioniste,
a ouvert un site internet en anglais qui a instantanément
été l'objet d'une attaque de piraterie en règle.
Le siège du site est au Qatar (siège de la chaîne
de télévisin) et les données se trouvent
sur deux serveurs, l'un en France, l'autre aux Etats-Unis; c'est
ce dernier qui a été attaqué.
25 mars 2003
- Newly Launched
Al-Jazeera English Site Under Attack :.
-
- In case you haven't noticed,
the U.S. government doesn't like Al-Jazeera. Interestingly enough,
Al-Jazeera launched an English version of their site last night.
The denial of service (DOS) attacks began almost immediately.
Remember that the PSYOPS component of the war is EXTREMELY important:
- Hackers attacked the
Web site of Arab satellite television network Al-Jazeera on Tuesday,
rendering it intermittently unavailable, the site's host said.
- The newly launched English-language
page, which went live Monday, was hardest hit in a bombardment
of data packets known as a denial-of-service attack.
- Ayman Arrashid, Internet
system administrator at the Horizons Media and Information Services,
the site's Web host, said the attack began Tuesday morning local
time.
- The Web host is based
in the Persian Gulf state of Qatar. The servers that host the
Al-Jazeera site are in France and the United States. Only the
U.S. servers were under attack, said Arrashid, so the attackers
were likely in the United States.
Autre site attaqué, par la voie légale celui-là,
il s'agit du site YellowTimes.org qui avait le mauvais gout d'afficher
des photos de la réalité de la guerre d'agression
anglo-américaine contre l'Irak, en l'espèce, le
site affichait des photos des prisonniers de guerre américains
et des morts et blessés civils irakiens. Ces photos, on
s'en doute, contrarient les Anglo-Américains, qui font
une promenade de santé en Irk où ils ont accueillis
par une population en liesse. Alors le gestionnaire du serveur
du site contrevenant à la dictature bouchienne a fermé
d'autorité le site pendant une heure, le temps d'enlever
les photos. Néanmoins, un site-miroir s'est immédiatement
ouvert hors de la juridiction de la dictature américaine
et les photos s'y trouvent:
<http://www.scoop.co.nz/mason/stories/HL0303/S00212.htm>
C'est ça qu'il y a de bien sur
l'internet: on vous étrangle à un endroit, vous
réapparaissez à un autre.
C'est bizarre, les photos des prisonniers
de guerre faits par les Américains dans leur agression
contre l'Afghanistan sont, elles affichées sur le site
du Pentagone (où l'étaient encore récemment):
là, il n'y avait pas de convention de Genève...
Pour des détails sur l'affaire:
<http://www.yellowtimes.org/article.php?sid=1204>
Pour savoir pourquoi le site Yellow Times
a décidé d'afficher ces photos, cf.
<http://www.yellowtimes.org/article.php?sid=1203>
NOUS avons remarqué aussi que
nombre de sites étaient inaccessibles: "access denied",
comme le fort intéressant <www.aeronautics.ru> où
des analystes russes, disposant de puissant moyens d'écoute
et d'observation, donnent une image autrement plus précise
et moins brillante de la situation sur le terrain irakien. Quand
on arrive à se connecter.
LUCIDITÉ
- "You are convinced
that the threat of retaliation has a deterrent effect,"
Hammarskjöld stated. "I am convinced that it is more
of an incitement to individual members of the Arab forces than
even what has been said by their own governments. You are convinced
that acts of retaliation will stop further incidents. I am convinced
that they will lead to further incidents....You believe that
this way of creating respect for Israel will pave the way for
sound coexistence with the Arab people. I believe that the policy
may postpone indefinitely the time for such coexistence.... I
think the discussion of this question can be considered closed
since you, in spite of previous discouraging experiences, have
taken the responsibility of large-scale tests of the correctness
of your belief."
En 1956, Dag Hammarskjoeld, secrétaire
général des Nations Unies s'adressait à Ben
Gourion, premier ministre israélien. Cité dans George
Ball, The Passionate Attachment, p. 251. On n'a pas beaucoup
avancé depuis ce moment-là.
CHAPITRE ULTIME,
OÙ TOUS LES ESPOIRS SONT PERMIS
1942 LES SOLDATS
AMERICAINS QUITTENT LES PHILIPPINES COMME DES LAPINS
1948 LES MILITAIRES
AMÉRICAINS QUITTENT LA CHINE COMME DES LAPINS
1951 LES SOLDATS
AMÉRICAINS FUIENT COMME DES LAPINS DEVANT L'ARMÉE
CHINOISE QUI ENTRE EN CORÉE
1975 LES AMÉRICAINS
QUITTENT LE CAMBODGE COMME DES LAPINS
1975 LES AMÉRICAINS
QUITTENT SAIGON EN PANIQUE
1983 LES SOLDATS
AMERICAINS QUITTENT BEYROUTH, LES CERCUEILS SOUS LE BRAS
1991 LES SOLDATS
AMERICAINS N'OSENT PAS ENTRER EN IRAK
1993 LES SOLDATS
AMÉRICAINS QUITTENT LA SOMALIE LE FEU AUX FESSES
1999 LES SOLDATS
AMÉRICAINS N'OSENT PAS ENTRER EN YOUGOSLAVIE
2000 LES SOLDATS
AMÉRICAINS DEMANDENT À L'OTAN DE FAIRE LEUR BOULOT
EN MACÉDOINE
2003 LES SOLDATS
AMÉRICAINS ENTRENT EN IRAQ. ILS SONT TRÈS SURPRIS
PAR L'ACCUEIL QU'ILS REÇOIVENT.
NN
Images des effets des bombes américaines:
<http://www.cryptogon.com/2003_03_23_blogarchive.html#91347083>
Pour les amateurs (ce n'est pas notre
cas) il y a une archive des textes d'Edouard Saïd
<http://www.edwardsaid.org/>
Protocols:
A Chapter from The Controversy of Zion
by Douglas Reed. Un auteur important.
<http://www.sweetliberty.org/issues/hoax/protocols.htm>
Is the Conspiracy Jewish? - The Controversy
of Zion
by Henry Makow
<http://www.rense.com/general28/cosmd.htm>
Un type, à Montréal, qui
en a marre du chantage juif: "On en a marre de l'industrie
de l'holocauste -- Lettre ouverte à Ghila Benesty Sroka,
directrice de Tribune juive".
<http://planete.qc.ca/flash/flash-522003-53160.html>
Voice of the Grunt = la voix du bidasse. En vérité
la voix des massacreurs yankis qui font pression sur l'Administration
pour avoir de meilleures godasses et tous les gadgets de Pif.
Des assoiffés du sang des autres:
<http://www.sftt.org>
"Soldats pour la Vérité" ! My foot. We
call them "mass murderers".
Accès aux catalogues des principales
bibliothèques nationales à travers le monde:
<http://www.library.uq.edu.au/ssah/jeast>
Il y en a d'autres qui s'interrogent:
"Zahlreiche Fragen und Widersprüche rund um den 11.
September bleiben bis heute von offizieller Seite unbeantwortet."
Christian Guthart, 11. September. Ein Untersuchungsbericht,
210 S., Skobavaria. A se taper le cul par terre.
Une série d'études d'une
centrale sioniste (Jerusalem Center for Public Affairs) intitulée
"Post-Holocaust and Anti-Semitism":
<http://www.jcpa.org/phas.htm>
* The Development of
Arab Anti-Semitism -- An Interview with Meir Litvak (February
2003, No. 5) -- Fifty Years of French Intellectual Bias against
Israel -- An Interview with Simon Epstein (January 2003, No.
4). C'est là qu'on trouve l'aveu suivant:
"This party (PCF)
contained identified Jewish organizations, among them L'Union
des Societes juives de France and the MRAP movement against racism."
Qui a dit que le MRAP, présidé par l'ovin Mouloud,
est une "organisation juive" ? Le Centre Vidal Sassoon,
temple de l'anti-anti-sémitisme.
Et cette affirmation
qui montre que les analystes israéliens sont des ânes
bâtés, qui mènent leur régime droit
dans le mur:
""Since the
1970s, many French thinkers have been interested in the role
of words and the multiplicity of concepts. They have generated
schools of intellectuals whose words are incomprehensible. When
standing before an audience they produce endless abstractions
without using simple words. This leads to an absurd intellectualism,
which exists aso in the social sciences elsewhere, but has initially
been developed in France."
* From Propagating Myths
to Research: Preparing for Holocaust Education -- An Interview
with Yehuda Bauer. (December 2002, No. 3)
* Anti-Semitic Motifs
In Anti-Israelism -- Manfred Gerstenfeld (November 2002, No.
2)
* The Israeli Government,
Holocaust Issues, and Anti-Semitism -- An Interview with Rabbi
Michael Melchior (October 2002, No. 1)
Le texte de Bernard Fischer que
nous avons publié le mois dernier est maintenant affiché
sur
<http://www.geostrategie.com/cogit_content/verbatim/Miseaupoint.shtml>
Consulter la une de 200 quotidiens
du monde entier, y compris, par exemple, Tichrin, publié
à Damas (les unes sont classées alphabétiquement,
cliquez sur une image, elle s'affiche en plus gros à droite:
<http://www.newseum.org/todaysfrontpages/>
Liens vers des sites qui traitent sérieusement
de cette chose affreuse qui s'appelle l'antisémitisme,
que nous considérons comme une foutaise qui sert de
feuille de vigne aux atrocités quotidiennes en Palestine:
<http://www2.h-net.msu.edu/~antis/links/>
<http://ddickerson.igc.org/antisemitism.html>
Pourquoi la "rue arabe" ne
bouge pas. Interview (avant l'invasion)
de notre ami Laith Shubeilath, un ténor de l'opposition
jordanienne et un véritable antisioniste. En anglais, sur
le site de nos camarades de Free Arab Voice (pour l'instant en
taule !):
<http://www.freearabvoice.org/interviews/LaithShubeilat.htm>
ou en arabe:
<http://www.freearabvoice.org/arabi/hawarat/Shubeilatt.htm>
Les Mabouls en panique. En Idaho, le FBI
envoie deux avions avec 120 agents pour arrêter UN étudiant
saoudien qui a dépassé son temps de visa. Pas
croyable mais vrai:
<http://lists.linefeed.org/pipermail/stop-sevis/2003-March/000080.html>
Encore un qui n'est pas content des
mystères du 11 septembre. En français:
<http://altermundus.net/11sept.htm>
Audio. Récitation du Coran,
sourate par sourate, en arabe.
<http://www.quraan.com/Audio/Default.asp>
Le tout en deux-trois jours.
Un site antibelge, évidemment subventionné
par les services israéliens, comme monnaie de la pièce,
après l'inculpation du brav'général Charogne
à Bruxelles:
<http://be.altermedia.info/index.php?cat=13>
Accéder aux journaux arabes:
<http://www.al-bab.com/media/newspapers.htm>
Un traducteur en ligne pour les sites
écrits en arabe:
<http://tarjim.ajeeb.com/ajeeb/default.asp?lang=1>
Le bilan des horreurs israéliennes:
<http://www.lawsociety.org>
La répression du mouvement contre
la guerre en Egypte:
Human Rights Watch Release
<http://hrw.org/press/2003/03/egypt032403.htm>
EOHR Release
< http://www.eohr.org/PRESS/2003/3-23.htm>
Islamonline about opposing Mubarak policies
<http://www.islam-online.net/english/News/2003-03/21/article07.shtml>
Gorbachev on the Nile- (washingtonpost.com)
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A49612-2003Feb9.html>
MEMRI.
Nous voyons de temps à autres passer des textes, chez nos
amis et collègues, qui ont comme origine: Memri. Rappelons
qu'il s'agit d'une officine de désinformation mise sur
pied par les services israéliens et que ses productions
sont à mettre directement à la poubelle.
Les principaux textes fondateurs de
l'existence, controversée de l'entité sioniste,
abusivement appelée "Israël". Il est intéressant
de constater que tous ces textes ont été trahis,
niés, vomis et piétinés par les autorités
israéliennes elles-mêmes. Un seul exemple ? La déclaration
de 1948 prévoit, le 15 mai 1948, qu'une constitution sera
adoptée au plus tard le 1er octobre de la même
année. On l'attend toujours ! Ce sont des tissus de mensonges.
On ne vous fait pas le détail ici. Allez voir:
<http://www.gamla.org.il/english/docs/index.htm>
Le toujours excellent Robert Fisk
raconte comment on travaille à Baghdad:
<http://www.robert-fisk.com/demnow_RF_interview25mar2003.htm>
En Afghanistan, les "forces"
de la "coalition" (la plus puissante armée du
monde, la plus puissante armée de l'histoire, chantait
Bouche d'égout, le roi des nouveaux-cons, il y a quelques
semaines...) ont perdu, à la date du 17 janvier 2003: 82
tués (dont 62 Américains) et 494 blessés.
+++++++++++++++++++++++++++++
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de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.