AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro 20-- 10 avril 2003
>[email protected]<
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
ILS CONTRÔLENT
TOUT ?
Où EST
BEN LADEN ?
Où EST
MOLLA OMAR?
Où EST
AL QAIDA ?
Où SONT
LES EXPLICATIONS CRÉDIBLES DU 11 SEPTEMBRE ?
Où EST
LE PROCÈS MOUSSAOUI
Où SONT
LES DROITS DE L'HOMME À GUANTANAMO
Où, EN
IRAQ, SONT LES BOUQUETS DE FLEURS ?
Où EST
SADDAM HUSSEIN ?
Où EST
LE GOUVERNEMENT AFGHAN ?
LES FANTOCHES:
BUSH fils: IDIOT
SAUVAGE
CLINTON : INCULTE
RUSÉ
BUSH père:
PÉTROLIER BARBARE
REAGAN : IMBÉCILE
COMPLET
CARTER : AHURI
CONSTERNANT
FORD : CRÉTIN
VOLATIL
NIXON : GANGSTER
MAL RASÉ
JOHNSON : PROVINCIAL
BORNÉ
KENNEDY : ROI
DE LA BISTOUQUETTE
EISENHOWER :
VIEUX CON PROFESSIONNEL
TRUMAN : MASSACREUR
CONTENT
ROOSEVELT : JOUISSEUR
DE GUERRES
Ce numéro a été
confectionné avec la participation, volontaire ou involontaire,
des analystes militaires russes, de Seymour Hersch, Michel Henry,
Marcel Charbonnier, Israel Shamir, Frederic Lellouche, Chris McGeal,
John Kleeves, Ariane Chemin, Christine Courcol, les agences de
presse et quelques autres...
Les forces britanniques annoncent être
prêtes à venir en aide à des membres de la
direction du parti Baas à Bassora qui seraient disposés
à se rendre aux troupes qui encerclent la ville. "Mon
message à leur intention serait de prendre l'initiative.
Il y a beaucoup de manières de contacter nos forces et
s'ils veulent livrer la ville, nous les aiderions", a déclaré
le colonel Al Lockwood, porte-parole des forces britanniques,
sur la BBC. 9 avril 2003.
"Not a single Arab state is making
the slightest move against our policy on this issue," Perle
said. "And at least a dozen are actively cooperating with
us in whatever field we require. What interests me is that almost
all Arab states are showing a sense of realism and an understanding
of their own interests on this issue."
World Tribune,
25 février 2003.
Aucun décret
du Ciel n'a fixé la périodicité de la Gazette.
Née en 1991 de la révolte contre la guerre imposée
par les pétroliers américains, elle avait paru sans
périodicité fixe. Ranimée par l'éclatant
retour de l'impérialisme américain dévoilé
par la divine surprise du 11 septembre, elle avait adopté
un rythme mensuel sans en faire un dogme. Le dernier numéro,
19, paru après le déclenchement de la guerre par
le quarteron des néo-cons sionistes qui agitent la marionnette
boucharde, a été submergé et distendu par
le flot de l'actualité. Trop gros, le numéro n'entrait
même plus dans certaines boîtes à lettres électroniques.
Nous allons faire de numéros plus courts mais un peu plus
fréquents, en fonction des événements. L'occupation
américaine va créer tout un tas de situations nouvelles,
sur le terrain, au Moyen-Orient et ailleurs, que nous voulons
chroniquer à notre gré. Amis lecteurs, la lutte
sera longue, mais nous savons que la force des oppresseurs américains
est illusoire. Elle a beaucoup de points faibles. C'est là
que nous devons porter le fer.
Note sur l'orthographe du nom de l'Iraq. C'est un terme géographique qui n'est
pas à proprement parler le nom propre d'un lieu. En arabe,
il y a deux sortes de "k". Celui qui se forme en arrière
de la gorge est habituellement noté "q". Ce sont
deux sons très différents. Il est donc logique d'appeler
le pays "Iraq". Mais la formation de l'adjectif pose
un problème: iraqien ? iraquien ? irakien ? Aucune solution
ne s'impose et nous avons le plus souvent écrit "irakien".
édito
Saluons d'abord le merveilleux courage
de ceux qui luttent contre les bombes des sempiternels oppresseurs.
Des gens qui ont massacré, chez eux, tout au long du XVIIIe
et du XIXe siècles les populations autochtones, pour s'approprier
leurs terres et leurs richesses minérales, qui ont créé
un système de domination mondiale par des moyens militaires
et financiers, n'ont aucune leçon à donner à
personne. Les Américains figurent parmi les gens les moins
éduqués, les moins civilisés qui soient et
sont stupides au point de ne pas voir qu'ils sont l'objet de la
raillerie universelle, même chez leurs alliés, ou
plutôt chez ceux qui essaient de détourner et d'utiliser
leur puissance aveugle à leur propre profit. C'est le cas
de nombreuses dictatures arabes, mais aussi musulmanes, comme
le Pakistan et son régime de tristes clowns à la
Mouche-à-rats.
La plus énorme surprise est venue
de la capacité de résistance dont ont fait preuve
les Irakiens devant la sauvage agression des sauvages américains,
alors que l'issue finale ne pouvait pas faire de doute. Dans leur
insondable simplicité d'esprit, ceux-ci avaient cru qu'il
suffisait de bombarder quelques bâtiments officiels pour
faire tomber le régime. Ces bâtiments étaient
vides. Les Irakiens avaient analysé les moyens qu'allait
employer l'armée américaine, qui ne sait faire qu'une
chose: bombarder pour tenir ses soldats à distance du feu.
Ce sont des mercenaires, recrutés parmi les inaptes au
travail et les déchets d'une société où
la compétition est impitoyable, et ils ne se sont pas engagés
dans l'armée pour y souffrir. On voit bien que les GI's
blessés, et les autres aussi, sont douloureusement surpris
par le fait que les Irakiens réagissent et leur tirent
dessus. "Est-ce qu'ils ont le droit de faire ça ?"
demandait un pauvre gosse touché, son arrivée à
l'hôpital militaire en Allemagne. Dans le Western qui forme
leur éducation de base, le shérif tire sur les malandrins
et les touche. Le contraire n'est pas de jeu.
Cette résistance admirable est
à mettre au compte du régime. Il y a pourtant beaucoup
à dire de ce régime, brutal, dictatorial, qui a
accumulé un lourd passif d'erreurs politiques et militaires,
qui s'est fait le partenaire des élites européennes
corrompues, genre Chirac ou Mitterrand, qui s'est fait le gendarme
des Occidentaux avides de pétrole en attaquant, sans la
moindre raison et sans la moindre provocation, le jeune régime
islamiste qui venait de s'installer en Iran sur les décombres
d'une monarchie pourrie, elle aussi dictatoriale et policière,
mise en place par les appendices cachés de l'Occident dominateur.
Mais à côté de ses tares incontestables, le
régime irakien avait à son actif d'incontestables
réussites. D'abord il avait su, peut-être mieux que
la plupart des autres oligarchies pétrolières, utiliser
la rente pétrolière, ou une partie très conséquente
de cette rente, à développer le pays, par un système
éducatif et sanitaire remarquablement efficace et de véritables
investissements industriels.. On pouvait en voir encore les effets,
après douze ans d'embargo, dans la distribution de nourriture
dont bénéficiait la majorité de la population,
dans les écoles et les hôpitaux qui arrivaient à
se maintenir, malgré le tarissement de la rente, organisé
par les Américains sous le couvert des Nations Unies. Certains
ont parlé de Prusse à propos de l'Irak, pour désigner
cette forte membrure sociale (l'invention de la sécurité
sociale, par exemple), cette organisation qui présidait
au rôle important joué par l'Etat dans la vie de
la nation. Il y a quelque chose de vrai dans cette comparaison,
qu'il ne faut pas mener trop loin. Parlons d'étatisme,
qui a créé littéralement une classe moyenne
de techniciens et d'entrepreneurs. Elle a avantageusement remplacé
la classe moyenne urbaine des commerçants et des fonctionnaires
juifs, qui peuplaient l'Etat jusque vers 1950.
En effet, pour pallier les déficiences
de l'immigration, les sionistes, après 48, ont lancé
une véritable campagne de terreur parmi les juifs irakiens,
avec attentats dans les synagogues et rumeurs sur "l'antisémitisme
qui monte". Ces manoeuvres ignobles, pratiquées par
les services israéliens, ont été, à
l'époque démasquées et ont fait l'objet de
vives critiques au parlement. Cet épisode est presque oublié
aujourd'hui, bien qu'il se soit répété depuis
dans beaucoup d'autres circonstances. On se souvient de l'attentat
de la rue des Rosiers, celui de la rue Copernic et celui du cimetière
de Carpentras. On pourrait en citer beaucoup d'autres, le dernier
étant à Mombassa, au Kenya.
A Baghdad, et dans les villes irakiennes,
où entre le quart et le tiers de la population était
juive, la terreur sioniste a entraîné un départ
massif et, par conséquent, un grand vide, dans la structure
productive du pays. Le régime pourri des pro-occidentaux
s'est effondré peu après, le 14 juillet 1958, pour
laisser place à des militaires nationalistes et des ba'asistes,
en proportion variable, qui ont introduit cet étatisme,
inspiré de l'URSS, qui a échoué en Egypte
mais réussi en Irak, sans doute grâce aux facilités
que donnait la rente pétrolière. A cette époque
une répression terrible s'est abattue sur le parti communiste
local, le plus important du monde arabe, et le Tigre a roulé
des flots de sang. En Iraq, il faut se garder de l'oublier, les
gens sont d'une extrême courtoisie et d'une grande affabilité,
mais ils règlent leurs comptes politiques de manière
extrêmement sanglante. Les récits arabes de la prise
de Baghdad par les Mongols mentionnent aussi des flots de sang
dans les rues. Ces événements ont laissé
des traces.
Pour des raisons historiques complexes,
mais dont la plus simple est peut-être le relatif éloignement
du champ de bataille, l'Iraq s'en est tenu à un strict
refus du fait accompli de l'implantation juive en Palestine. Il
n'a pas signé d'armistice, il a tenu ses troupes à
distance du fait du peu d'empressement des voisins syrien et jordanien
à les accueillir au moment des guerres lancées par
les sionistes (1956, 1967), et il a donc été un
élément pivot dans ce qui a porté le nom
de "front du refus" contre ceux, dans le monde arabe,
qui cherchaient le chemin de la capitulation discrète,
au nom du principe sacré que "les affaires sont les
affaires". Pendant que les salopards plus ou moins couronnés
qui règnent sur la Péninsule et sur le Golfe se
pelotonnaient contre l'allié américain ou anglais
qui les avait faits, dans les années 30, 40 et 50, l'Irak
cherchait en Europe et en URSS les appuis qui lui permettaient
de tenir la dragée haute aux ambitions sionistes, qui étaient
extrêmement claires: elles voulaient et elles veulent le
contrôle des gisements pétroliers du sud de l'Irak,
car leur machine militaire est évidemment dépendante
du carburant. Elles veulent redessiner la carte politique du Moyen
Orient en suscitant la création de mini-Etats à
base confessionnelle qu'il serait facile de lancer les uns contre
les autres. La mainmise sur ces gisements assurerait l'indépendance
énergétique des génocideurs israéliens
et on ne peut pas oublier ce fait, car c'est un fait, dans l'analyse
de la guerre, dont le premier acquis, si l'on peut dire, a été,
pour les Anglo-Américains, de prendre le contrôle
de cette zone, dans le Sud, où le pétrole affleure
le sol.
L'Iraq aurait réussi à devenir
cette puissance moyenne industrielle si le régime ne s'était
pas lancé dans une guerre imbécile et criminelle
contre son voisin iranien. N'épiloguons pas ici sur les
relations difficiles entre les habitants, de langue et de civilisation
iranienne, perse, du plateau iranien, et les populations mélangées,
mais le plus souvent sémitiques, de la plaine mésopotamienne,
en contrebas. Mais constatons que les Irakiens ont fait toutes
les erreurs de jugement sur les événements iraniens
que les Américains ont faites maintenant sur le compte
du régime de Baghdad. Ils ont cru que les structures vermoulues
de la monarchie pseudo-pahlévie allaient s'effondrer au
premier coup de boutoir. Ils ont cru qu'en entrant dans des zones
à forte proportion d'arabophones, ils seraient accueillis
avec des fleurs. Ils ont cru que les encouragements occidentaux
étaient une valeur sûre. Ils ont ignoré ou
méprisé le sens de la nation et de l'Etat qui animaient
le patriotisme iranien et la ferveur religieuse d'un peuple longtemps
piétiné par ses maîtres corrompus et occidentalisés.
Au prix d'un effort prodigieux, impliquant
la création de légions de jeunes gens, sans formation
militaire, mais prêts au sacrifice suprême, les Iraniens
sont arrivés à résister à l'énorme
puissance mécanique des divisions irakienne, à les
contenir et peu à peu à les repousser, menaçant
même au bout de six ou sept ans d'une guerre atroce, de
repasser l'ancienne ligne frontalière, et d'entrer en Irak,
où les populations shi'ites étaient comme une bombe
attendant qu'on allume la mèche. C'est alors que le commandement
irakien, acculé, mais fourni par les Soviétiques
et les Occidentaux, en armements de toutes sortes, a eu recours
aux gaz, pour enrayer les offensives iraniennes qui menaçaient
de tout emporter. Si l'Irak et Saddam existent toujours, c'est
grâce aux gaz. Les Iraniens ont compris qu'ils ne pourraient
pas l'emporter, qu'ils ne pourraient pas se venger de cette agression
injuste et cruelle et qu'ils avaient mieux à faire chez
eux. Ils ont donc mis un terme, sagement, à ce cancer dévorant
qui n'a donc fait que des vaincus. Mais les pertes et les destructions
avaient été immenses. Le régime khomeyniste
en a pris une empreinte particulière et son dynamisme politique
régional s'est trouvé enrayé. Pendant longtemps
la rente pétrolière a dû s'employer à
simplement relever les ruines et remettre en route l'industrie
pétrolière.
Elle était sérieusement
amoindrie. Il faut dire que la France de Mitterrand n'y était
pas pour rien. Les avions soviétiques qui équipaient
l'armée irakienne avaient un rayon d'action limité.
C'est Mitterrand qui a décidé de fournir à
l'Irak des chasseurs bombardiers Super-Etendard qui permettaient
d'effectuer des raids à longue distance sur les côtes
iraniennes pour attaquer les installations pétrolières.
Pour éviter la publicité, les avions ont été
démontés et envoyés par cargo. Qui plus est,
les Français ont fourni les pilotes. Les Irakiens n'avaient
pas, à l'époque, d'équipages prêts
à utiliser ces matériels. C'est donc la France
du Parti socialiste, de Mitterrand, ancien ministre des Colonies,
qui a effectué, sous les couleurs irakiennes, les bombardements
sur l'industrie pétrolière iranienne. Les Français
l'ignorent encore, on ne leur a jamais avoué, mais on peut
supposer que les Iraniens l'ont su. On ne s'étonnera pas,
rétrospectivement, des nombreuses affaires dites de "terrorisme"
qui ont marqué par la suite les relations franco-iraniennes.
A ceux qui nous demanderaient des preuves d'une affirmation aussi
scandaleuse, nous conseillerons d'aller aux archives et d'interroger
les protagonistes. Le temps a passé, ils parleront peut-être.
Nos informations viennent en droite ligne du milieu gouvernemental
de l'époque.
Exsangue, hébété,
l'Irak s'est retrouvé, après cette guerre de huit
ans, à la tête d'une dette colossale. Les Russes,
les Européens, les monarchies bédouines entendaient
bien se payer sur la bête. Tous les discours de soutien,
de solidarité, de fraternité se dissipèrent
au chaud soleil du Golfe. Il fallait raquer. Tout ce bon pétrole
devait aller aux marchands d'armes et aux banquiers qui attendaient
derrière la porte. Saddam était étranglé.
Sa défaite relative, les énormes sacrifices inutiles
affaiblissaient sérieusement le régime. L'appareil
militaire hypertrophié par la guerre était toujours
là, inutile, attaqué par la rouille, pas renouvelable.
La dépression régnait sur les bords du Tigre. Probablement
leurré par les discours américains, Saddam prit
l'étrange décision de se refaire par un coup de
poker: récupérer le Koweit, ancienne province de
l'Iraq, soustraite dès les années 20 par les Anglais,
gros amateurs de pétrole. Là aussi les affleurements
de naphte démontraient la richesse du sous-sol. On connaît
la suite, l'énorme et hétéroclite coalition,
organisée par le pétrolier Bush père, qui
allait amener près de 800.000 hommes dans le Golfe. Ils
allaient se révéler totalement inutiles puisque
l'essentiel des actions se résuma en bombardements massifs,
copiés sur ceux de la deuxième guerre mondiale,
avec des forteresses volantes, les B-52, héritières
directes des B-19 qui ont ravagé l'Allemagne et le Japon.
(Voir Martin Caidin, Hambourg et Tokyo sous les bombes alliées,
Archko, 2002.)
Dans l'ensemble de sa politique extérieure,
on peut dire que Saddam n'a fait que des erreurs depuis vingt
ans, et le lancement de la guerre contre l'Iran, qui a fini par
faire des millions de morts. Les ressources de la rente se sont
perdues dans le financement d'arsenaux gigantesques, détruits
par les conflits et les bombardements "alliés".
Les seuls à s'inquiéter d'une certaine persistance
de la puissance irakienne ont été les sionistes
de droite, qui veulent supprimer toute opposition à leur
expan-sionisme.
Allaient s'ensuivre douze ans d'embargo
et d'agression américaine. Pendant douze ans les ignobles
Américains ont continué à bombarder l'Iraq
sporadiquement. Sans raison particulière. Simplement parce
que, vaincu, l'Iraq ne pouvait pas s'y opposer. Les Irakiens ont
dû ronger leur frein et même si, avec le temps, et
en manoeuvrant beaucoup, ils ont pu se donner une petite marge
et approvisionner le pays, l'embargo a eu des effets terribles.
On mentionne souvent les questions de santé, à bon
endroit. Mais on ignore généralement que l'Iraq
n'avait pas le droit, par exemple, d'importer des livres. L'enseignement
s'est ainsi trouvé coupé de tout ce qui se passait
dans le monde pendant ce temps-là. L'embargo est une ignominie
purement américaine dont la fonction essentielle était
de pouvoir contrôler les prix mondiaux du pétrole
en éliminant du marché un des plus gros fournisseurs.
Le pétrole n'est pas la seule cause de la guerre, c'est
évident, mais il y a une très grande place et ceux
qui le nient sont des pommes.
La dette n'a fait que s'accroître.
Evaluée à 40 milliards de dollars en 1990, avant
l'annexion du Koweit, elle serait aujourd'hui de 130 milliards.
Les Russes et les Français sont les premiers à réclamer
le paiement des arriérés. On va présenter
l'addition au nouveau régime de Baghdad. Dans le même
temps, le produit intérieur brut est passé de 60
milliards de dollars à 30. L'agriculture marche très
mal et l'industrie fonctionne au quart de son potentiel. C'est
donc un pays épuisé par l'embargo que le géant
américain devait croquer en une semaine de campagne triomphante.
Les monstres froids néo-cons comme Rumsfeld, Wolfovitch
et autres Perl, se sont persuadés que les Irakiens viendraient
très vite leur manger dans la main. Qu'il fallait mettre
au point un outil militaire léger et rapide, pour faire
régner la loi des Amères Loques partout dans le
monde.
Les Irakiens ont déréglé
la machine. Ils ont déprimé Wall Street. Ils ont
lâché les critiques contre la bombe glacée
du Potomac, Donald Rumsfeld. Ils ont attristé l'état-major
israélien qui avait pourtant donné de bons conseils.
(Les militaires américains sont venus en stage suivre des
opérations israéliennes à Gaza. On leur a
montré comment passer d'une maison à l'autre sans
sortir dans la rue, où il y a des tireurs embusqués,
en faisant sauter les cloisons intérieures. On leur a détaillé
les infinis bienfaits du bulldozer blindé.)
Les Irakiens résistent pour plusieurs
raisons. La première est que dans leur culture, l'aspect
guerrier, cavalant sur son cheval sabre au clair, n'a pas disparu.
Chez beaucoup d'Arabes, il ne reste de guerrier que la rhétorique
et l'emphase. Mais le commerçant avisé a depuis
longtemps pris le pas sur le guerrier famélique. Souvenez-vous
de ce détail dans le livre Les Sept piliers de la sagesse
: avant une bataille, les jeunes bédouins se déshabillent.
Ils ne veulent pas risquer de gâter leur unique vêtement
blanc... Aujourd'hui, dans le Golfe on n'a qu'un seul dieu et
il s'appelle dollar. Les Irakiens ont combattu pendant huit ans.
Ils ont connu l'enfer sur le front contre les Iraniens. Ils n'ont
pas peur. Ce ne sont pas des freluquets bourrés de pop-corn.
En second lieu, le souvenir de ce qu'ont
fait les Américains en 1991 et depuis est encore tout frais.
De l'Amérique ils connaissent essentiellement les bombes
et les restrictions économiques.
Le patriotisme est puissant, exalté
par le régime, sans aucun doute, mais profondément
ancré. Les clivages confessionnels, très forts pourtant,
ne s'imposent pas en face de ce patriotisme à fleur de
peau. Non plus d'ailleurs que les appartenances dites ethniques.
Beaucoup de Kurdes sont du côté du régime,
ainsi que la plupart des tribus, qui jouent un rôle considérable
dans la vie politique de la région.
Le régime, dont les services de
sécurité sont redoutables et redoutés, a
su jouer sur tous les tableaux: il s'est rabiboché avec
l'islam, avec les forces politiques, avec les militaires, il a
utilisé la menace américaine palpable depuis douze
ans pour réunifier le pays, y compris, pour l'essentiel,
le sud shi'ite, objet d'une surveillance extrêmement attentive
car là se trouve la bombe à dépression atmosphérique
qui aurait pu faire éclater l'encadrement du régime.
Les Américains sont trop grossiers, trop engoncés
dans leurs plates certitudes, pour trouver le langage qu'il aurait
fallu employer. Mais qui dans la région aurait souhaité
que les shi'ites irakiens prennent la tête du pays ?
Enfin, les Irakiens n'ont pas répété
leur grande erreur stratégique de 1991 où ils se
présentaient, comme devant l'Iran, en application de la
célèbre doctrine soviétique, élaborée
pour affronter les blindés allemands dans la steppe russe,
en grosses masses de chars en manoeuvre. L'aviation américaine,
maîtresse du ciel, avait joué au bowling en dégommant
les chars avant qu'ils aient pu tirer un obus ou fait un mouvement
de chenille. En douze ans, les progrès de l'électronique
et du système de positionnement GPS ont encore accru la
supériorité de l'aviation amère loqueteuse.
Les Irakiens ont appris beaucoup, manifestement, de la guerre
aérienne faite par les mêmes à la Yougoslavie
dans l'affaire du Kossovo. On n'a pas assez dit que l'armée
yougoslave en se dispersant et en se camouflant, avait sauvé
90% de son potentiel militaire. Il n'en allait pas de même,
évidemment, pour les cibles fixes, ponts, usine, centrales,
ambassade de Chine, sur lesquelles les aviateurs américains
s'étaient rabattus, comme le chasseur bredouille qui passe
acheter un peu de gibier chez le volailler avait de rentrer chez
lui. Ils ont aussi certainement considéré l'expérience
du Viêt-Nam du Nord qui a survécu à d'intenses
campagnes de bombardement par les B-52, dans les années
68-73, comme certains le leur ont conseillé. La clé
de ces tactiques de survie est la décentralisation, l'évacuation
et la dispersion des organes politiques, de la population, des
activités productives et de l'appareil militaire. Juste
avant l'attaque, on a entendu Saddam formaliser la délégation
des pouvoirs militaires à des instances régionales
et locales et appeler chacun à se battre où il est.
Le puissant appareil centralisé s'est décentralisé.
Les bâtiments administratifs et les casernements ont été
vidés. Les paperasses et les ordinateurs ont été
emmenés. Des armes ont été distribuées.
Les innombrables milices politiques du parti, de Saddam, de l'«armée
de Jérusalem» ont été chargées
de tâches militaires locales. Cette décentralisation
a été réelle, on en a vu les effets. Saddam
garde évidemment une figure symbolique centrale, mais l'initiative
de la résistance est passée à l'échelon
local et se multiplie à l'infini. On peut imaginer que
cet état de chose perdure sous une occupation américaine.
Faire passer des colonnes blindées est chose facile. Faire
une politique est autre chose. Confier cette politique à
des militaires, sionistes de surcroît, est aller au-devant
de la catastrophe.
Du simple point de vue des Américains
eux-mêmes, beaucoup d'autres stratégies étaient
concevables. Ils auraient pu, tout bonnement, pour un coût
bien inférieur à celui de la guerre, acheter les
Irakiens, comme ils achètent les Saoudiens ou les Egyptiens.
(Les Turcs ont hésité et ont finalement refusé
de se vendre, même pour un bon prix.) Tout le monde à
Baghdad voulait du dollar. Même la petite élite,
déjà fortement enrichie, qui dirige le pays n'était
pas insensible aux grosses voitures et aux antennes paraboliques.
Pour le dixième de ce que leur coûtera l'intervention,
les résultats auraient été incomparablement
plus grands.
C'est ce qui fait penser que, pas plus
que la guerre en Afghanistan n'avait pour objet de construire
un pays véritablement nouveau, la deuxième guerre
du Golfe n'a l'Iraq pour objet réel. L'Iraq est un champ
d'expérimentation pour un pouvoir qui se veut désormais
ouvertement global. Après l'Irak, il y a d'autres cibles.
Mais aucun de ces pays, l'Iran, la Corée du Nord ou la
petite Syrie, ne sont des menaces pour l'Amérique du Nord.
La Chine déjà plus. La Russie est dans les choux.
Le seul concurrent, la seule grande force économique que
ni la deuxième guerre mondiale et ses ruines, ni la crise
pétrolière de 1974 déclenchée par
les Américains, ni la formidable taxation de la première
guerre du Golfe, n'ont réussi à distancer complètement
et durablement, c'est l'Europe et sa monnaie qui n'est pas le
dollar. Si l'Europe parvenait, par quelque miracle, à se
doter d'une unité politique, c'en serait fini de l'hégémonie
unipolaire. La menace militaire américaine s'applique d'abord
à nous, les Européens. Ceux qui soutiennent aveuglément
les Etats-Unis sont les fourriers de notre future mise en esclavage.
Il est grand temps de rouvrir les mines de sel pour éliminer
tous ces espions, ces traîtres et ces vendus à un
ennemi qui se dévoile chaque jour un peu plus en prétendant
lutter contre le terrorisme. Ben Laden travaille pour l'Amérique,
n'en doutons pas.
7 avril.
L'évaluation
des analystes militaires russes:
- [The following translation
of the iraqwar.ru report has been kindly provided by "Necroman".
You can find the original report in Russian as well as this translation
on the iraqwar.ru site. Venik]
- April 6, 2003, 2000hrs
MSK (GMT +4 DST), Moscow - By the morning of April 6th an uncertain
and quickly changing situation has developed. Coalition divisions
are continuing to advance toward the city outskirts. The 22nd
and 15th expeditionary marine squadrons are trying to break into
the region of military airport "Rashid" from south-east.
Iraqis are holding the line along the Diyala river and currently
the marines cannot capture beach-heads on the right bank.
- A hard situation has
formed near the international airport. The day before yesterday
the Iraqi minister of propaganda claimed that the coalition forces
in this region would have been eliminated by this morning, and
the Iraqi command ordered to storm the airport. At 10am it was
attacked by 3 Republican Guards battalions enforced with militia
troops. Americans requested artillery and aviation support. The
battle lasted for almost 6 hours. After several unsuccessful
attacks Iraqis managed to drive Americans back from the second
runway to the airport building. Currently the coalition forces
control the building itself and the new runway bordering to it.
During the day the foes had to increase their strengths and deploy
reinforcements. By the evening up to 2 regular Iraqi brigades
and 2 thousand militiamen were fighting for the airport. Americans
had to use all available forces of the 3rd Mechanized Division
and 101st Airborne Division to repulse the attacks. Only assault
aircraft and battle helicopters made more than 300 operation
flights to this region.
- During the fight Iraqis
lost up to 20 tanks, 10 APC, about 200 men killed and up to 300
wounded. The American losses were up to 30 men killed, about
50 wounded, at least 4 tanks, 4 APC and 1 helicopter. But it
is impossible to obtain the exact data yet. By this hour there
have been more than 20 flights for evacuation of killed and wounded
coalition soldiers and the command have requested ambulance aviation
again.
- The combat was so intense
that commander of the 3rd Mechanized Division general-major Bufford
Blunt had to issue an order to organize a false strike. Around
8am from Khan-Azad road junction an attack was organized in order
to demonstrate tank vanguards of a large subdivision advancing
toward Al-Daura from south. The group was able to reach the outskirts
of the town near the Avajridge village. After entering the village
the group was met by Republican Guards. In direct combat the
group lost 2 tanks, 3 APC, 3 men killed, up to 10 wounded and,
after two hours of fighting, withdrew to the main forces. Iraqis
lost 4 tanks, 2 APC and up to 30 men killed.
- By the evening the foes
reduced their activity and were regrouping during the last night.
Americans are rapidly fortifying their defense positions and
deploying reinforcements to the airport region, increasing their
forces at Khan-Azad and Abu-Harraib. Iraqis are moving anti-armor
divisions closer to the city outskirts.
- Despite the exchange
of strikes there are no reasons to expect any serious attempts
to capture the city in the nearest future. By numerical strength
the coalition troops that have reached the city borders do not
meet even the minimal requirements for storming and heavy urban
fights. Coalition forces by Baghdad number up to 18-20 thousand
men and can be enforced with no more than 3-5 thousand men while
the minimal force necessary to capture a city like Baghdad equals
from 80 to 100 thousand soldiers.
- According to weather
forecasts, in the coming day the weather may abruptly change
to the worse. The wind is expected to intensify, visibility may
reduce to 200-300 m.
- All the claims made
by aviation commander of the coalition, general Michael Mosley,
about "Iraqi army, as an organized structure consisting
of large units, exists no longer" are contrary to fact and,
according to analytics, are probably connected with severe pressure
put on the military command by American financial groups that
desperately needed good news from the US-Iraqi front by the end
of the financial week. In fact, the Republican Guards defending
Baghdad have not lost even 5% of their numerical strength and
military equipment. Most of those losses were due to bombardments
and not land combats. The total losses of Iraqi army since the
beginning of the war have not exceeded 5-8% of their defensive
potential. This means the main battles are still to be seen.
- The situation in other
sectors of the US-Iraqi front will be summarized closer to this
evening.
- April 6, 2003, 2000hrs
MSK (GMT +4 DST), Moscow UPDATE - Around Baghdad skirmishes between
coalition forces and Iraqi divisions are going on. As we said
before, during the next two days the coalition troops will extend
the zone of blockade to the west and north-west using local strikes.
Currently a part of the 1st brigade of the 3rd Mechanized Division
is outflanking the city from Abu-Harraib, trying to reach the
south outskirts and seize a strategic bridge across the Tigris
at the north of the Tunis area (Salakh-Khasan).
- Fire has not stopped
near the Airport, both sides are using artillery. According to
the most recent data the rush of the coalition forces toward
to the southern borders of Baghdad, though expected by the Iraqi
command, was tactically surprise. Hidden in the interiors of
the city, parts of the Iraqi army were unable to leave their
covered positions, advance and face the enemy. There arouse confusion
that led to disorganization of the Iraqi squadrons that engaged
their rivals "on the move", without proper reconnaissance
and concentration of forces. According to specified information
in different conflicts and during the assault of the airport
up to 400 Iraqi soldiers were killed, 25 tanks and 12 guns were
lost.
- But the coalition command
also faced serious problems. Powerful Iraqi attacks aimed at
the airport immobilized most of the force breaking towards Baghdad
and it turned out necessary to bring reinforcements from other
sectors of the front in order to succeed. In particular, up to
2 battalions of the 101st Airborne Division located by An-Nasiriya
and An-Najaf and at least 1 battalion of the 82nd Division were
moved there. Americans tolls at the south and south-east of Baghdad
for the last 24 hours amount to: up to 30 men killed and at least
80 wounded, 15 soldiers are known to be missing. The Americans
lost at least 8 tanks and 5 APC.
- Marine squadrons are
still incapable of breaking down defenses by the Diyala river.
Currently the vanguards are trying to outflank the city from
east and seize the bridge in the New Baghdad region.
- There are not enough
coalition forces to block such a city, and the troops blocking
An-Nasiriya, An-Najaf, Al-Kut and Al-Diwaniya were given categorical
orders to break down the Iraqi resistance in the next 3 days,
take control of those areas and advance toward Baghdad to join
the blockade.
- To organize offensive
against Karbala the blocking troops were enforced with one expeditionary
marine squadron, and another storm started this morning. There
is no information about casualties from this region yet.
- Analogous tasks were
set before the British command at the south of Iraq near Basra.
- For the past 2 days
the British have tried to overcome Iraqi defenses from An-Zubair
and the Manavi regions 3 times, but they still cannot break down
the resistance. This morning an armored column was able to come
up to a strategic cross-road near Akhavat-Rezan, but got under
heavy fire and had to retreat.
- Yesterday and during
this morning the British lost at least 3 armored units, 2 men
killed and 6 wounded.
- The coalition command
and the foreign policy departments of Russia and USA are now
making every effort to close all the information related to the
Russian embassy getting fired near Baghdad.
- Sources claim that the
embassy ceased its activities in many respects because of the
danger of an air strike on the embassy. The American command
was utterly irritated by the presence of the Russian embassy
in Baghdad and believed that some technical intelligence equipment
was deployed there that provided the Iraqis with information.
Moreover, some officers in the coalition HQ in Qatar openly claimed
that it was on the territory of the Russian embassy that the
"jammer hampering the high-precision weapons around Baghdad
were operated.
- Yesterday morning the
Secretary of State Colin Powell demanded of immediate evacuation
of the embassy from the Russian Minister of Foreign Affairs Igor
Ivanov. Yesterday evening the Russian minister informed the Americans
that on the 6th of April the embassy column would be leaving
Baghdad heading for the Syrian border. This gave rise to dissatisfaction
among the State Department officials who suggested that the column
should move to Jordan.
- The coalition special
operations HQ were sure that the embassy column would contain
secret devices taken from military equipment captured by Iraqis.
In this connection one cannot shut out the possibility of "revenge"
from the coalition command.
- Moreover, experts claim
that the purpose of this armed assault could be to damage a few
cars where the Russians would have to leave some of the salvage.
This is also indicated by the fact that neither the ambassador
himself nor journalists in the column were among the injured.
In this case we can expect that this action was committed by
coalition special forces and the column was shot using Russian-made
weapons to conceal the origin of the attackers to blame the Iraqis
afterwards.
- According to the most
recent data the column got ambushed almost 30 km to the west
from the city on the territory occupied by the coalition, but
moving fast it escaped from fire and made a few more kilometers
where it was blocked by military jeeps. On attempting to establish
contact with their crews it received fire again, then the jeeps
vanished.
- Today at 5pm a phone
conversation between president of Russia Vladimir Putin and president
of the USA George W. Bush took place. Before this conversation,
his assistant for National Security Affairs Condoleezza Rice,
who came into Moscow today, had consulted Bush. At this time
Rice is meeting Igor Ivanov, the head of the Russian Ministry
of Foreign Affairs. The details of this meeting are unknown so
far, but we can suppose that very soon some "unknown squadron
will be made responsible for the incident and the situation will
be dampened to the maximum.
- Analysts reckon that
the situation with the nuclear submarine "Kursk", when
a whole series of private contacts between top Russian officials
and American representatives brought more questions than answers,
is about to occur again to some extent.
- Source: <iraqwar.ru>,
04-06-03, translated by Necroman.
<http://www.aeronautics.ru/news/news002/iraqwar_ru_023.htm>
Maintenant, pour replacer les choses
dans le contexte de la réalité du pouvoir à
Washington, il faut recourir à l'enquête de Seymour
Hersh, l'un des meilleurs observateurs qui soit de la scène
militaire américaine.
- Offense
and Defense
- by
Seymour M. Hersh
-
- The battle between
Donald Rumsfeld and the Pentagon.
- As the ground campaign
against Saddam Hussein faltered last week, with attenuated supply
lines and a lack of immediate reinforcements, there was anger
in the Pentagon. Several senior war planners complained to me
in interviews that Secretary of Defense Donald Rumsfeld and his
inner circle of civilian advisers, who had been chiefly responsible
for persuading President Bush to lead the country into war, had
insisted on micromanaging the war's operational details. Rumsfeld's
team took over crucial aspects of the day-to-day logistical planning
-- traditionally, an area in which the uniformed military excels
-- and Rumsfeld repeatedly overruled the senior Pentagon planners
on the Joint Staff, the operating arm of the Joint Chiefs of
Staff. "He thought he knew better," one senior planner
said. "He was the decision-maker at every turn."
- On at least six occasions,
the planner told me, when Rumsfeld and his deputies were presented
with operational plans -- the Iraqi assault was designated Plan
1003 -- he insisted that the number of ground troops be sharply
reduced. Rumsfeld's faith in precision bombing and his insistence
on streamlined military operations has had profound consequences
for the ability of the armed forces to fight effectively overseas.
"They've got no resources," a former high-level intelligence
official said. "He was so focussed on proving his point
-- that the Iraqis were going to fall apart."
- The critical moment,
one planner said, came last fall, during the buildup for the
war, when Rumsfeld decided that he would no longer be guided
by the Pentagon's most sophisticated war-planning document, the
TPFDL -- time-phased forces-deployment list -- which is known
to planning officers as the tip-fiddle (tip-fid, for short).
A TPFDL is a voluminous document describing the inventory of
forces that are to be sent into battle, the sequence of their
deployment, and the deployment of logistical support. "It's
the complete applecart, with many pieces," Roger J. Spiller,
the George C. Marshall Professor of military history at the U.S.
Command and General Staff College, said. "Everybody trains
and plans on it. It's constantly in motion and always adjusted
at the last minute. It's an embedded piece of the bureaucratic
and operational culture." A retired Air Force strategic
planner remarked, "This is what we do best -- go from A
to B -- and the tip- fiddle is where you start. It's how you
put together a plan for moving into the theatre." Another
former planner said, "Once you turn on the tip-fid, everything
moves in an orderly fashion." A former intelligence officer
added, "When you kill the tip-fiddle, you kill centralized
military planning. The military is not like a corporation that
can be streamlined. It is the most inefficient machine known
to man. It's the redundancy that saves lives."
- The TPFDL for the war
in Iraq ran to forty or more computer-generated spreadsheets,
dealing with everything from weapons to toilet paper. When it
was initially presented to Rumsfeld last year for his approval,
it called for the involvement of a wide range of forces from
the different armed services, including four or more Army divisions.
Rumsfeld rejected the package, because it was "too big,"
the Pentagon planner said. He insisted that a smaller, faster-moving
attack force, combined with overwhelming air power, would suffice.
Rumsfeld further stunned the Joint Staff by insisting that he
would control the timing and flow of Army and Marine troops to
the combat zone. Such decisions are known in the military as
R.F.F.s -- requests for forces. He, and not the generals, would
decide which unit would go when and where.
- The TPFDL called for
the shipment in advance, by sea, of hundreds of tanks and other
heavy vehicles -- enough for three or four divisions. Rumsfeld
ignored this advice. Instead, he relied on the heavy equipment
that was already in Kuwait -- enough for just one full combat
division. The 3rd Infantry Division, from Fort Stewart, Georgia,
the only mechanized Army division that was active inside Iraq
last week, thus arrived in the Gulf without its own equipment.
"Those guys are driving around in tanks that were pre-positioned.
Their tanks are sitting in Fort Stewart," the planner said.
"To get more forces there we have to float them. We can't
fly our forces in, because there's nothing for them to drive.
Over the past six months, you could have floated everything in
ninety days -- enough for four or more divisions." The planner
added, "This is the mess Rumsfeld put himself in, because
he didn't want a heavy footprint on the ground."
- Plan 1003 was repeatedly
updated and presented to Rumsfeld, and each time, according to
the planner, Rumsfeld said, "`You've got too much ground
force -- go back and do it again.'" In the planner's view,
Rumsfeld had two goals: to demonstrate the efficacy of precision
bombing and to "do the war on the cheap." Rumsfeld
and his two main deputies for war planning, Paul Wolfowitz and
Douglas Feith, "were so enamored of `shock and awe' that
victory seemed assured," the planner said. "They believed
that the weather would always be clear, that the enemy would
expose itself, and so precision bombings would always work."
(Rumsfeld did not respond to a request for comment.)
- Rumsfeld's personal
contempt for many of the senior generals and admirals who were
promoted to top jobs during the Clinton Administration is widely
known. He was especially critical of the Army, with its insistence
on maintaining costly mechanized divisions. In his off-the-cuff
memoranda, or "snowflakes," as they're called in the
Pentagon, he chafed about generals having "the slows"
-- a reference to Lincoln's characterization of General George
McClellan. "In those conditions -- an atmosphere of derision
and challenge -- the senior officers do not offer their best
advice," a high-ranking general who served for more than
a year under Rumsfeld said. One witness to a meeting recalled
Rumsfeld confronting General Eric Shinseki, the Army Chief of
Staff, in front of many junior officers. "He was looking
at the Chief and waving his hand," the witness said, "saying,
`Are you getting this yet? Are you getting this yet?'"
- Gradually, Rumsfeld
succeeded in replacing those officers in senior Joint Staff positions
who challenged his view. "All the Joint Staff people now
are handpicked, and churn out products to make the Secretary
of Defense happy," the planner said. "They don't make
military judgments -- they just respond to his snowflakes."
- In the months leading
up to the war, a split developed inside the military, with the
planners and their immediate superiors warning that the war plan
was dangerously thin on troops and matériel, and the top
generals -- including General Tommy Franks, the head of the U.S.
Central Command, and Air Force General Richard Myers, the chairman
of the Joint Chiefs of Staff -- supporting Rumsfeld. After Turkey's
parliament astonished the war planners in early March by denying
the United States permission to land the 4th Infantry Division
in Turkey, Franks initially argued that the war ought to be delayed
until the troops could be brought in by another route, a former
intelligence official said. "Rummy overruled him."
- Many of the present
and former officials I spoke to were critical of Franks for his
perceived failure to stand up to his civilian superiors. A former
senator told me that Franks was widely seen as a commander who
"will do what he's told." A former intelligence official
asked, "Why didn't he go to the President?" A Pentagon
official recalled that one senior general used to prepare his
deputies for meetings with Rumsfeld by saying, "When you
go in to talk to him, you've got to be prepared to lay your stars
on the table and walk out. Otherwise, he'll walk over you."
- In early February, according
to a senior Pentagon official, Rumsfeld appeared at the Army
Commanders' Conference, a biannual business and social gathering
of all the four-star generals. Rumsfeld was invited to join the
generals for dinner and make a speech. All went well, the official
told me, until Rumsfeld, during a question-and-answer session,
was asked about his personal involvement in the deployment of
combat units, in some cases with only five or six days' notice.
To the astonishment and anger of the generals, Rumsfeld denied
responsibility. "He said, `I wasn't involved,'" the
official said. "`It was the Joint Staff.'"
- "We thought it
would be fence-mending, but it was a disaster," the official
said of the dinner. "Everybody knew he was looking at these
deployment orders. And for him to blame it on the Joint Staff
-- " The official hesitated a moment, and then said, "It's
all about Rummy and the truth."
- According to a dozen
or so military men I spoke to, Rumsfeld simply failed to anticipate
the consequences of protracted warfare. He put Army and Marine
units in the field with few reserves and an insufficient number
of tanks and other armored vehicles. (The military men say that
the vehicles that they do have have been pushed too far and are
malfunctioning.) Supply lines -- inevitably, they say -- have
become overextended and vulnerable to attack, creating shortages
of fuel, water, and ammunition. Pentagon officers spoke contemptuously
of the Administration's optimistic press briefings. "It's
a stalemate now," the former intelligence official told
me. "It's going to remain one only if we can maintain our
supply lines. The carriers are going to run out of jdams"
-- the satellite- guided bombs that have been striking targets
in Baghdad and elsewhere with extraordinary accuracy. Much of
the supply of Tomahawk guided missiles has been expended. "The
Marines are worried as hell," the former intelligence official
went on. "They're all committed, with no reserves, and they've
never run the lavs" -- light armored vehicles -- "as
long and as hard" as they have in Iraq. There are serious
maintenance problems as well. "The only hope is that they
can hold out until reinforcements come."
- The 4th Infantry Division
-- the Army's most modern mechanized division -- whose equipment
spent weeks waiting in the Mediterranean before being diverted
to the overtaxed American port in Kuwait, is not expected to
be operational until the end of April. The 1st Cavalry Division,
in Texas, is ready to ship out, the planner said, but by sea
it will take twenty-three days to reach Kuwait. "All we
have now is front- line positions," the former intelligence
official told me. "Everything else is missing."
- Last week, plans for
an assault on Baghdad had stalled, and the six Republican Guard
divisions expected to provide the main Iraqi defense had yet
to have a significant engagement with American or British soldiers.
The shortages forced Central Command to "run around looking
for supplies," the former intelligence official said. The
immediate goal, he added, was for the Army and Marine forces
"to hold tight and hope that the Republican Guard divisions
get chewed up" by bombing. The planner agreed, saying, "The
only way out now is back, and to hope for some kind of a miracle
-- that the Republican Guards commit themselves," and thus
become vulnerable to American air strikes.
- "Hope," a
retired four-star general subsequently told me, "is not
a course of action." Last Thursday, the Army's senior ground
commander, Lieutenant General William S. Wallace, said to reporters,
"The enemy we're fighting is different from the one we war-gamed
against." (One senior Administration official commented
to me, speaking of the Iraqis, "They're not scared. Ain't
it something? They're not scared.") At a press conference
the next day, Rumsfeld and Myers were asked about Wallace's comments,
and defended the war plan -- Myers called it "brilliant"
and "on track." They pointed out that the war was only
a little more than a week old.
- Scott Ritter, the former
marine and United Nations weapons inspector, who has warned for
months that the American "shock and awe" strategy would
not work, noted that much of the bombing has had little effect
or has been counterproductive. For example, the bombing of Saddam's
palaces has freed up a brigade of special guards who had been
assigned to protect them, and who have now been sent home to
await further deployment. "Every one of their homes -- and
they are scattered throughout Baghdad -- is stacked with ammunition
and supplies," Ritter told me.
- "This is tragic,"
one senior planner said bitterly. "American lives are being
lost." The former intelligence official told me, "They
all said, `We can do it with air power.' They believed their
own propaganda." The high-ranking former general described
Rumsfeld's approach to the Joint Staff war planning as "McNamara-like
intimidation by intervention of a small cell" -- a reference
to Secretary of Defense Robert S. McNamara and his aides, who
were known for their challenges to the Joint Chiefs of Staff
during the Vietnam War. The former high-ranking general compared
the Joint Chiefs of Staff to the Stepford wives. "They've
abrogated their responsibility."
- Perhaps the biggest
disappointment of last week was the failure of the Shiite factions
in southern Iraq to support the American and British invasion.
Various branches of the Al Dawa faction, which operate underground,
have been carrying out acts of terrorism against the Iraqi regime
since the nineteen-eighties. But Al Dawa has also been hostile
to American interests. Some in American intelligence have implicated
the group in the 1983 bombing of the Marine barracks in Beirut,
which cost the lives of two hundred and forty-one marines. Nevertheless,
in the months before the war the Bush Administration courted
Al Dawa by including it among the opposition groups that would
control postwar Iraq. "Dawa is one group that could kill
Saddam," a former American intelligence official told me.
"They hate Saddam because he suppressed the Shiites. They
exist to kill Saddam." He said that their apparent decision
to stand with the Iraqi regime now was a "disaster"
for us. "They're like hard-core Vietcong."
- There were reports last
week that Iraqi exiles, including fervent Shiites, were crossing
into Iraq by car and bus from Jordan and Syria to get into the
fight on the side of the Iraqi government. Robert Baer, a former
C.I.A. Middle East operative, told me in a telephone call from
Jordan, "Everybody wants to fight. The whole nation of Iraq
is fighting to defend Iraq. Not Saddam. They've been given the
high sign, and we are courting disaster. If we take fifty or
sixty casualties a day and they die by the thousands, they're
still winning. It's a jihad, and it's a good thing to die. This
is no longer a secular war." There were press reports of
mujahideen arriving from Pakistan, Afghanistan, and Algeria for
"martyrdom operations."
- There had been an expectation
before the war that Iran, Iraq's old enemy, would side with the
United States in this fight. One Iraqi opposition group, the
Iraqi National Congress, led by Ahmed Chalabi, has been in regular
contact with the Supreme Council for the Islamic Revolution in
Iraq, or sciri, an umbrella organization for Shiite groups who
oppose Saddam. The organization is based in Iran and has close
ties to Iranian intelligence. The Chalabi group set up an office
last year in Tehran, with the approval of Chalabi's supporters
in the Pentagon, who include Rumsfeld, his deputies Wolfowitz
and Feith, and Richard Perle, the former chairman of the Defense
Policy Board. Chalabi has repeatedly predicted that the Tehran
government would provide support, including men and arms, if
an American invasion of Iraq took place.
- Last week, however,
this seemed unlikely. In a press conference on Friday, Rumsfeld
warned Iranian militants against interfering with American forces
and accused Syria of sending military equipment to the Iraqis.
A Middle East businessman who has long-standing ties in Jordan
and Syria -- and whose information I have always found reliable
-- told me that the religious government in Tehran "is now
backing Iraq in the war. There isn't any Arab fighting group
on the ground in Iraq who is with the United States," he
said.
- There is also evidence
that Turkey has been playing both sides. Turkey and Syria, who
traditionally have not had close relations, recently agreed to
strengthen their ties, the businessman told me, and early this
year Syria sent Major General Ghazi Kanaan, its longtime strongman
and power broker in Lebanon, to Turkey. The two nations have
begun to share intelligence and to meet, along with Iranian officials,
to discuss border issues, in case an independent Kurdistan emerges
from the Iraq war. A former U.S. intelligence officer put it
this way: "The Syrians are coördinating with the Turks
to screw us in the north -- to cause us problems." He added,
"Syria and the Iranians agreed that they could not let an
American occupation of Iraq stand."
- The New Yorker, daté du 31 mars 2003.
- Who lied to whom? by
Seymour M. Hersh, Why did the Administration endorse a forgery
about Iraq's nuclear program?
- <http://www.newyorker.com/fact/content/?030331fa_fact1>
BLANCHIMENT
Très importante décision
de la justice israélienne qui prononce le blanchiment des
services secrets israéliens pour leur rôle louche
dans la coulisse du meurtre du premier ministre Rabin, en 1995.
On sait que l'assassin était manipulé
par un "informateur" des services secrets et que beaucoup
d'observateurs ont jugé qu'il était mêlé
de près à l'assassinat, sans qu'il soit pour autant
prouvé qu'il agissait pour le compte de ces services. Le
verdict, dont on ne connaît qu'un résumé,
exprime manifestement des doutes sur la personnalité de
cet informateur, mais préfère fermer les dossiers.
On s'intéressera aux efforts faits par un journaliste de
la droite israélienne, Barry Chamish, pour essayer de démêler
cette sombre histoire. Il a écrit des articles et des livres,
sans néanmoins apporter de preuves formelles. Mais beaucoup
d'aspects sont cachés par les autorités. Cela au
moins est sûr. On en tirera l'impression que Rabin a été
assassiné par certains milieux très proches du pouvoir
et implantés dans les services, une nébuleuse qui
ne sait peut-être faire bien qu'une chose: brouiller les
traces.
- AVISHAI RAVIV
PRONOUNCED NOT GUILTY
-
- In a unanimous 3-0 decision,
the Jerusalem Magistrates Court yesterday exonerated General
Security Services (GSS) informant Avishai Raviv (code-named "Champagne")
of any advance knowledge of the November 1995 murder of Prime
Minister Yitzchak Rabin. He was found not guilty on all counts,
including that of "not preventing a crime," and "not
preventing the murder."
- The three judges - Court
President Amnon Cohen, Aryeh Romanov and Orit Afel-Gabai - announced
the acquittal in a 61-page decision, only a summary of which,
highlighting Raviv's contribution to the General Security Services,
was read in court today.
- The court stated that
though Raviv was "a dedicated agent," he displayed
"dangerous and troublesome behaviors." The court also
acknowledged the fact that the fashion in which Raviv handled
himself in his on-going acquaintance with future assassin Yigal
Amir was "problematic."
- According to the ruling,
Raviv's impression from his meetings with Amir was that Amir's
main goal was to cause harm to Arabs, not Jews. Even though Amir's
decision to kill Rabin was reached during his period of friendship
with Raviv, the judges stated that no hint of this plan could
be found in any of the reports Raviv transmitted to his "handlers."
- The court found that on
the night of the murder, scant hours after it occurred, Raviv
was hastily summoned to a meeting with a number of GSS operatives
in Jerusalem to give them whatever information he had on Amir.
Raviv led them to believe that he had never heard Amir talk favorably
about harming Rabin. He also took the opportunity to volunteer
to help the investigation by being placed under "arrest"
and in a cell with Amir, with his mission defined as "cozying
up to the suspected murderer." Though this is in fact what
happened, the conversation between the two friends caused some
"caution lights" to light up in the minds of his handlers,
who became concerned that Raviv had hid information from them.
- These suspicions led to
Raviv being interrogated by the GSS. Two agents, first "Yoni"
and then "Moshe," handled the interrogation. The two
wrote a memo based on what was said that night, and it became
the central piece of evidence implying that Raviv really did
know in advance of Amir's plans.
- MK Michael Eitan (Likud),
one of the strongest advocates of a public inquiry into the events
surrounding the Rabin assassination, told Arutz-7 that though
he accepts the verdict, many open questions remain. "This
was a personal, legal vindication of one man," said Eitan,
"but the entire public interest issue still remains a tightly
closed secret. No one has investigated the people on behalf of
whom GSS agent Raviv was operating. No one has investigated the
incitement against Jewish citizens and Arabs living in Judea
and Samaria. No one has investigated the smear campaign against
Jewish leaders that came before and after the murder. All this
and much more remains closed and shut."
- Eitan added that this
was in fact a "strange trial" in which neither the
prosecution nor the defense really wanted to touch upon the elements
being discussed: "It is impossible for a court to come to
a serious conclusion under these conditions."
- The court ruling listed
nine different reasons for the acquittal. Among them the fact
the Raviv was described as childish, with "very low self-esteem
and an inability to distinguish between important and unimportant."
A psychiatrist testified that he suffered from "personality
disorders," which led the court to the conclusion that he
was a weak and dependent soul who wished only to curry favor
with those in positions of respect by giving false information
and regularly lying to the GSS, his family, friends and the media.
- Deputy Minister of Education
Tzvi Hendel told Arutz-7 today that the fact the Raviv was put
on trial only on charges of "not preventing a crime"
was cowardly to begin with. Hendel said that the State Prosecutor
was "afraid of the GSS," and therefore did not include
charges on issues of Raviv's provocations and instigation against
Jewish citizens and Arabs living in Judea and Samaria, or the
smear campaign against Jewish leadership - all of which were
done at the behest and with the knowledge of his GSS handlers.
- Mr. Hendel added that
Raviv was "a sick provocateur who did all he could to sow
hatred for the Jews living in Judea and Samaria amidst other
Israeli citizens. The GSS, supported by the State Prosecution,
is apparently afraid that if Raviv the provocateur was put to
a real trial, it would have to include its entire system as well,
and is therefore doing all it can to prevent the truth from coming
out. But the truth will come out."
- Labor Party MK Ophir Pines
said that "one would hope that the compete exoneration of
Raviv will shut a lid, once and for all, on all the outrageous
conspiracy theories, hallucinations and delusions of the right
wing, trying to blame the GSS for having a part in the contemptible
murder."
- The State Prosecution,
apparently peeved by the ruling, reacted cautiously, with a spokesman
saying that a formal response would only be given after officials
"carefully read the judgment." He said that the prosecution
may yet appeal the court's claim that evidence fell short of
evidentiary standards for a criminal case.
- On the night of the assassination
- Nov. 4,1995 - one witness said that he was standing near Raviv
following the pro-Oslo rally at which Rabin had just finished
speaking. After the shots rang out, Raviv reportedly declared,
"That was Yigal Amir!" Approximately a half-hour later,
Israel Radio reported that it had just received a phone call
from an organization calling itself "Sword of David,"
declaring: "We missed him this time, but we'll get him next
time." Sword of David was later revealed to be a fictitious
"right-wing" group founded by Raviv under the auspices
of the GSS. Several people testified in the months afterwards
that Raviv actually goaded Amir into the act.
- It should be noted that
Margalit Har-Shefi, a friend and fellow student of Yigal Amir,
was sentenced to nine months in prison for her purported advance
knowledge of, and failure to prevent, the assassination.
- Arutz 7, 1er avril 2003.
LES PARTISANS
ORTHOSÉMITES DU GÉNOCIDE SORTENT LA GROSSE ARTILLERIE
- Charge antisémite
d'une association propalestinienne
- La branche
marseillaise de l'AMFP a diffusé un texte ordurier.
- Par Michel Henry
- Marseille de notre correspondant.
- Bien loin de ses actions
habituelles de soutien à la cause palestinienne, l'Association
médicale franco- palestinienne de Marseille (AMFP) a publié,
le 20 mars dans sa lettre d'information, un texte ouvertement
antisémite qui a provoqué la colère de certains
destinataires et amené l'Association France Palestine
Solidarité (à laquelle l'AMFP était affiliée)
à en condamner «le contenu explicitement antisémite»
et à en désavouer la publication. «Ce n'est
pas possible, il n'y a pas d'excuse, le gars de l'AMFP qui a
traduit ce texte a démissionné et nous avons annulé
la référence du groupe de Marseille à notre
association», indique Bernard Ravenel, le président
de l'association France Palestine Solidarité. Les membres
de l'association marseillaise n'ont pas répondu à
nos appels pour exprimer leur position.
- Colloque.
- L'auteur, Israël
Shamir, qui se présente sur son site Internet comme un
Israélien d'origine russe, avait déjà choqué
lors d'une intervention à un colloque de l'Unesco à
Paris en 2001, ce dont il se vante dans ce texte: «Lorsque
j'ai fait allusion aux "magnats juifs des médias",
je me suis bien rendu compte que les coeurs de mon public ont
raté au moins un battement.» Cette fois, il va beaucoup
plus loin, en soutenant que la «juiverie organisée»
serait responsable de la guerre en Irak, comme elle l'était,
selon lui, de la Seconde Guerre mondiale.
- «Contrôle».
- Pour Shamir, les «juifs
de France ont acheté secrètement et subverti des
médias français durant de nombreuses années
afin de déformer le discours national et de précipiter
une France qui n'y était pas prête dans l'horrible
et totalement inutile Seconde Guerre mondiale». Et il demande:
«Est-il totalement impensable que les juifs américains
aient pris secrètement le contrôle de leurs médias
nationaux et soient aujourd'hui en train de précipiter
les Etats-Unis dans une horrible et totalement inutile Troisième
Guerre mondiale ?»
- Pour dénoncer
«le secret opaque du pouvoir juif», Shamir publie
une liste détaillée des «magnats juifs des
médias» aux Etats-Unis et appelle à les contrer,
via une loi antitrust. Pour lui, «les forces patriotiques
américaines» doivent «agir maintenant»:
«Elles ont un ennemi, mais cet ennemi ne se trouve pas
en Irak.» C'est le fameux ennemi intérieur dont
se repaît depuis des lustres la littérature antisémite.
- Logorrhée.
- Ces propos dénués
d'ambiguïté ont été publiés
sans sourciller par l'AMFP dans la lettre qu'elle distribue,
via e-mail, à plus de 6800 destinataires. Le traducteur,
Marcel Charbonnier, a pu en apprécier mot par mot la logorrhée
antisémite, qui ne l'a apparemment pas choqué.
Cela le rend aujourd'hui passible de sanctions pénales.
Libération,
3 avril 2003. Reproduit sur le site des fachos juifs pure laine
<http://www.revue-politique.com/6_01_07278.htm>
Il est peut-être "ordurier"
de constater qu'une grosse partie de la presse est détenue
par des personnes ou des groupes juifs. Mais si c'est vrai ? Si
cacher des faits avérés n'est pas ordurier, qu'est-ce
que c'est ?
Voir plus bas l'intervention, dans
le même sens, de la police de la pensée orthosémitique,
sous les aspect du commissaire Ariane Chemin, dans Le Monde.
LA BAFFE EN
RETOUR
- 04 Apr 2003 09:41:19
+0200 De Marcel Charbonnier à <[email protected]>
- Cher Monsieur Torquemada,
- une amie m'a signalé
que le torchon (bien mal) intitulé "Libération"
a commis (dans sa parution du jeudi 3 avril 2003) un article
que je juge diffamatoire. Mon nom y est en effet cité.
- Je suis reconnaissant
à cette amie de cette information, car je ne lis pas la
presse de caniveau, étant fort occupé à
m'informer de l'actualité grâce à des sources
sérieuses . Vous comprendrez donc que, quand bien même
aurais-je eu du temps à perdre à parcourir "Libération",
j'aurais été empêché de me livrer
à cette occupation oiseuse depuis le déclenchement
de l'agression israélo-américano-britannique contre
l'Irak, qui fait l'objet de toute mon attention.
- Ayant reçu de
vous, voici quelques jours, un message sybillin auquel j'avais
jugé séant de ne pas répondre, je fais le
rapprochement entre l'auteur de ce message et celui de l'article
en question.
- Dans un souci de transparence,
je vous informe que ce message et votre article ont été
transmis à la Préfecture de Police de Paris.
- Je n'ai aucunement à
me justifier de quoi que ce soit, mais je vous informe tout de
même du fait que je ne partage pas toutes les opinions
de Monsieur Israël Shamir, que je connais personnellement
assez peu, bien que l'ayant rencontré à deux ou
trois reprises à Paris. Pour être plus précis,
je trouve parfois ses positions trop modérées,
mais je suis partisan du dialogue et j'apprécie chez M.
Shamir sa liberté de pensée et de ton. Je pars
du principe qu'il connaît le judaïsme de l'intérieur,
ce qui n'est pas mon cas, et que sa vision d'avenir pour la Palestine
est porteuse d'espoir. Je m'étonne qu'il puisse continuer
à vivre dans l'enfer israélien, mais je sais qu'il
est quelqu'un de plus solide que je ne le suis moi-même,
et qu'il a expérimenté personnellement pas mal
de vicissitudes historiques.
- J'ai bien noté
la remarquable stabilité des grandes institutions françaises,
qui n'est absolument pas affectée par les alternances
politiques. Donc, c'est bien encore le journal Libération
qui rend la justice dans la République française.
Je le note.
- Le juge inquisitorial
Michel Henry, ci-devant correspondant du quotidien Libération
à Marseille, ayant décrété dans sa
convocation à comparaître du 3 avril 2003, que le
citoyen Marcel Charbonnier - je cite - "a pu apprécier
mot par mot la logorrhée antisémite (d'un article
écrit par M. Israël Shamir), qui ne l'a apparemment
pas choqué" (...) "est aujourd'hui passible
de sanctions pénales", le dit citoyen Marcel Charbonnier
attend que la force publique y mette la main.
- Je suis quelqu'un d'extrêmement
patient. J'ai aussi une excellente mémoire. C'est pourquoi,
si votre convocation devant votre tribunal inquisitorial personnel
devait par trop tarder (je reste seul juge du délai qui
me semblerait excessif), je vous assignerais en justice pour
diffamation.
- Dans l'attente, je vous
prie d'agréer mes salutations distinguées
- Marcel Charbonnier
Ces guignolos de Libération
méritent qu'on les étrille de la sorte.
Nous avons publié ici plusieurs
textes de notre ami Israël Shamir, y compris celui qui est
attaqué là (Les oreilles de Midas ) et pour
répondre aux petits roquets qui cherchent à mordre
ses mollets, nous donnons un autre de ses textes récents.
Regarde, Henry, et prends de la graine:
Divine tempête
Hommage à Simone Weil
- par Israël
Shamir
-
- De véritables
murailles de pluie glaciale et de grêle ont entouré
ma chère Jaffa. Les rues se sont transformées en
torrents impétueux tandis que la neige saupoudrait les
palmiers et blanchissait les trottoirs de Tel Aviv la subtropicale,
en un contraste violent avec des cieux violacés et très
bas, juste une paume de main au-dessus des beffrois et des minarets,
et que l'ouragan balayait des masses de sable et des nuages menaçants
vers l'intérieur de la Palestine, en franchissant la Mer
Morte. Une tempête de sable d'une force inouïe a éclaté
d'un bout à l'autre du Moyen-Orient, arrêtant les
tanks américains dans le désert, aveuglant les
pilotes des avions, recouvrant les viseurs de leurs armes, menaçant
de renverser les monstrueux vaisseaux de guerre dans le Golfe.
Une centaine de transports de troupes blindés ont été
bousillés par le sable s'infiltrant partout. Une Tempête
Divine avait semblablement sauvé le Japon du débarquement
des hordes mongoles de Kubilaï Khan ; et c'est un ouragan
semblable qui avait protégé l'Angleterre élisabéthaine
de l'occupation espagnole.
- Comme les Espagnols
de l'Armada cinglant vers les côtes d'Albion, l'armada
mammonite n'était pas prête à une rencontre
impromptue avec l'intervention divine. Les envahisseurs avaient
prévu de pénétrer dans le ventre mou de
l'Asie aussi facilement et onctueusement que la dague de Jack
l'Eventreur avait lardé celui de pauvres femmes sans défense.
Aucune opposition, quelle qu'elle soit, n'avait seulement été
envisagée.
- John Wayne ou Burt Lancaster
auraient balancé leur flingot de secours à leur
ennemi désarmé avant que ne commencent les échanges
de tirs fatals. Mais les Mammonites n'ont rien avoir avec les
nobles héros américains des vieux westerns. Non
contents de leur écrasante supériorité technologique
et de l'avantage numérique (dix contre un) de la population
américaine sur celle de l'Irak, ils exigeaient que l'on
désarmât leur ennemi. Les couards ne débarquèrent
qu'après que la servile Onu eût dûment désarmé
les Irakiens et pilonné les derniers vieux missiles tout
rouillés qui leur restaient.
- Ils ne s'attendaient
nullement à cette intervention surnaturelle des éléments,
car le pouvoir des Mammonites et basé, pour reprendre
l'expression de Dostoïevski, sur l'intime conviction que
Dieu n'existe pas. Mais le monde matériel n'est pas pour
autant fait de matière inerte. Tout, dans ce monde, est
vivant et corrélé : notre histoire, notre présent
et notre futur, nos conceptions et nos structures sociales, les
tempêtes de sable et les ouragans, les tremblements de
terre et les révolutions : tout cela fait partie intrinsèque
de la trinité étroitement soudée constituée
de la Terre, de l'Homme et de Dieu. La volonté des humains,
de milliards d'hommes et de femmes opposés à l'agression
anglo-américaine, a trouvé son expression dans
des manifs monstres tout autour de la Planète, ainsi que
sous les voûtes solennelles des Nations unies, mais cette
volonté a été méprisée par
les Mammonites. Alors, la volonté du peuple s'est transmuée
en tempête de sable, comme pour nous rappeler que nos désirs
sont aussi puissants que ceux des dieux de l'Olympe, et que la
volonté commune du peuple est en vérité
la Vox Dei. En ignorant la Volonté de Dieu et des Hommes,
le Parti de la Guerre a semé les germes de sa destruction,
car il est totalement intoxiqué par son ubris de Puissance.
- II
-
- "Le fort n'est
jamais absolument fort, ni le faible absolument faible. Ceux
qui ont reçu la Puissance en dépôt de la
part du destin comptent exagérément sur elle et
finissent par être détruits. La Puissance est aussi
impitoyable pour l'homme qui la possède (ou pense la posséder)
qu'avec ses victimes. Si elle écrase celles-ci, elle intoxique
celui-là", écrit Simone Weil, la philosophe
française visionnaire qui a été témoin
de cette grande intoxication de Puissance appelée Seconde
guerre mondiale. Elle fait allusion à la guerre de Troie,
tirant de l'Iliade cette leçon sublime : "L'espèce
humaine ne se divise pas, dans l'Iliade, entre conquis et conquérants.
Il n'y a aucune échappatoire au destin ; apprenez à
ne pas admirer la Puissance, à ne pas haïr l'ennemi,
à ne pas mépriser le vaincu."
- Cette sainte contemporaine,
qui, née dans une famille juive, avait rejoint les Communistes,
combattu en Espagne, travaillé avec les ouvriers de Renault
et suivi Sainte Thérèse en entrant dans les ordres
Simone Weil, donc a fait de la guerre de Troie une tragédie
tant pour les Grecs que pour les Troyens, car ni les uns ni les
autres n'ont su arrêter la guerre quand ils auraient pu
le faire. A un certain moment du combat, les Grecs auraient pu
obtenir quatre vingt dix pour cent de leurs exigences, mais ils
préférèrent jouer leur va-tout. A un autre
moment, les Troyens auraient pu voir quatre vingt dix pour cent
de leurs buts de guerre satisfaits, mais eux aussi préfèrent
tout risquer. Les deux camps souffrirent, perdirent leurs meilleurs
hommes, et les Achéens victorieux furent défaits,
cinquante ans plus tard, par le déferlement des envahisseurs
doriens.
- De la même manière,
en 1939, les nazis allèrent trop loin. Le monde avait
satisfait à certaines de leurs exigences, car Prague avait
été soumise au gouvernement germanique durant des
siècles, et le contrôle de la vallée de la
Ruhr par la France n'avait aucun fondement juridique ni traditionnel.
L'exigence allemande d'un accès totalement libre à
Dantzig et à Königsberg n'avait rien d'exorbitant.
Hitler aurait pu s'en tenir là et obtenir ce qu'il demandait.
L' "apaisement" était une politique sensée
et il allait de soi, en 1938. Mais, en 1939-1940, le Reich fit
la démonstration de sa boulimie. La Tchécoslovaquie,
la Pologne, la Yougoslavie, la Grèce, le Danemark bref,
de très nombreux Etats furent enfoncés, si bien
que le monde décida de mettre un terme à l'expansion
nazie. La guerre, épouvantable, ruina l'Europe et la Russie,
préparant le terrain à l'accession au pouvoir des
Mammonites.
- Les sionistes, eux aussi,
sont allés trop loin. Ils auraient pu se contenter d'une
part décente de la douce terre de Palestine, des ouvriers
palestiniens pleins d'entrain et amicaux, des fournitures infinies
de pétrole à bon marché, provenant des puits
de l'intérieur du continent asiatique et s'écoulant
par pipe-line vers les raffineries de Haïfa en résumé
: de très bonnes conditions d'existence pour eux-mêmes
et leurs descendants. Mais ils voulurent tout avoir, et ne rien
laisser aux vaincus. C'est la raison pour laquelle leurs jours
sont comptés.
- Les Mammonites sont
en train de répéter les erreurs d'Hitler et de
Sharon. D'abord, l'Afghanistan. Personne n'a jamais pu comprendre
pourquoi les Mammonites ont décidé de s'en prendre
à ce royaume perdu, mais ils l'ont détruit, procédant
au massacre de masse des prisonniers, détruisant les moyens
de vivre des Afghans, relançant une production d'opium
que les Taliban contrôlaient sévèrement jusqu'à
il y a peu. Aujourd'hui, c'est au tour de l'Irak. La bataille
n'est pas encore tranchée, et voilà que déjà
Michael A. Ledeen, de l'American Enterprise Institute, sioniste
et mammonite (si tant est que ces deux idéologies siamoises
puissent être séparées), vient nous rappeler
que l' "Irak, c'est une bataille, ce n'est pas la guerre.
Après Bagdad, viendront Téhéran, Damas,
Riyad" [1]. Et, encore après, Paris, Berlin, Moscou,
Pékin. Aujourd'hui, ils veulent déboulonner Saddam
Hussein ; demain ils exigeront la tête de Chirac, de Shroeder
et de Poutine.
- D'ores et déjà,
ils exigent un boycott total de la France [2] et les actions
de représailles sont en préparation. Voici une
publicité payée par les Mammonites : "Boycottons
la France, car des vies et la sécurité américaines
sont en jeu. La France a absolument le droit de ne pas être
d'accord avec l'Amérique. Mais la France a quitté
le terrain de la simple dissension, passant à l'hostilité
active à l'encontre de l'Amérique. Le président
français Chirac a averti les pays est européens
que s'ils s'avisaient de prendre parti pour l'Amérique,
la France s'opposerait à leur entrée dans l'Union
européenne". Cette semaine, William Safire a écrit
dans le New York Times que "la France aidait secrètement
l'Irak à s'armer, notamment à acquérir des
missiles à longue portée. Ces missiles pourraient
bientôt être lancés contre des soldats américains".
Safire est un Commissaire sioniste de première bourre,
et son "rapport" est une fatwa sioniste lancée
contre la France et son Président. Dans ce rapport [3]
de l'union des fomenteurs de guerre, ce plan est dévoilé
: "Kristol a insisté sur la nécessité
de séparer l'Allemagne de la France, mais il a relevé
que "la diplomatie intelligente (nécessaire pour
ce faire) risque fort d'être au-dessus de ce qu'on est
en droit d'attendre de la part du Département d'Etat."
Perle ayant déclaré que les "Américains
ne sont pas vindicatifs", Ledeen l'interrompit pour affirmer
que, dans le cas de la France, il espérait fortement qu'ils
le seraient, et fortement.
- C'est pourquoi il est
urgent de prendre de la graine de l'histoire américaine.
En 1823, le président James Monroe présenta la
fameuse Doctrine (qui porte son nom) dans le cadre de son adresse
annuelle au Congrès. En déclarant que le Vieux
continent et le Nouveau monde avaient des systèmes (politiques)
différents et devaient demeurer des sphères distinctes,
Monroe insistait sur quatre points fondamentaux : 1) Les Etats-Unis
n'interféreraient pas dans les affaires intérieures
des Etats européens, ni dans les guerres qui pourraient
les opposer entre eux ; 2) Les Etats-Unis reconnaîtraient
et n'interviendraient pas dans les colonies et les dominions
de l'hémisphère occidentale ; 3) L'hémisphère
occidentale était fermée à toute forme de
colonisation et, enfin 4) toute tentative d'une puissance occidentale
d'opprimer ou de prendre le contrôle de toute autre Etat
dans l'hémisphère occidentale serait considérée
comme un acte hostile aux Etats-Unis.
- Il est plus que temps
de proclamer la Doctrine eurasienne rigoureusement symétrique
à celle-ci. Que les Etats-Unis se tiennent à bonne
distance du Vieux monde de l'Eurasie, et qu'ils cessent leurs
tentatives d'opprimer ou de contrôler toute nation en Eurasie.
La Grande Bretagne devra décider si elle a l'intention
d'agir en Cheval de Troie, pour reprendre l'expression tellement
pertinente de Charles de Gaulle, ou si elle veut rejoindre sincèrement
l'Europe. Les nations libres de l'Eurasie, conduites par la France,
l'Allemagne, la Russie et la Chine, devraient condamner l'agression
mammonite à l'Onu et en appeler à des sanctions
contre les agresseurs. Le dollar devrait cesser de représenter
la monnaie de réserve, et le remboursement de la dette
américaine, qui atteint aujourd'hui 6,4 trillions de dollars,
devrait être exigé rubis sur l'ongle. Les médias
possédés par les Etats-Unis, ces instruments de
propagande, devraient être traités comme les apologue
du racisme qu'ils sont, pour avoir sanctifié le massacre
de milliers d'Arabes. Les forces armées des Etats-Unis
devraient quitter l'Eurasie. La paix serait ainsi restaurée
dans l'intérêt de toutes les parties.
- III
-
- Les sanctions iniques
contre le noble peuple irakien doivent être levées
immédiatement. Ces sanctions ont causé la mort
de millions d'innocents, dont un million d'enfants. Elles ont
préparé le terrain à l'agression mammonite.
La terrible campagne de démonisation des médias
mammonites contre Saddam Hussein, les Irakiens et les Arabes,
en général, doit être dénoncée
pour ce qu'elle est : une apologie du sectarisme raciste.
- Saddam Hussein n'est
ni le Père Noël ni Saint François d'Assise.
Ce n'est pas un gentil roi philosophe. Mais le président
chilien Allende était le dirigeant le plus libéral
et progressiste qui fût, et cela n'a nullement empêché
qu'il ait été renversé et assassiné
par un dictateur sponsorisé par la CIA, le général
Pinochet, grand ami des Mammonites sionistes Margaret Thatcher,
Henry Kissinger et Conrad Black. Le premier ministre libéral
et progressiste d'Iran, Mohammed Mossadegh, avait, lui aussi,
été renversé et remplacé par le régime
autoritaire du Shah. Saddam Hussein a été créé
par l'esprit même du monde arabe, comme son défenseur.
En effet, une civilisation (au sens que Toynbee donne à
ce terme) confrontée à un péril mortel produit
des dirigeants inflexibles et martiaux capable de faire face
à ce genre de défi.
- Sur le point d'être
attaquée par son ennemi le plus cruel et le plus dangereux
de toute son histoire, la Russie avait produit un prêtre
géorgien défroqué, implacable et cruel,
et en avait fait le chef de l'Union soviétique. Un homme
plus gentil, plus souple, n'aurait pas été capable
de sacrifier des millions de Russes (dont son propre fils) à
la victoire sur le Troisième Reich.
- Le monde arabe avait
été lamentablement géré depuis des
siècles par des pouvoirs étrangers : les Turcs
ottomans, les colonialistes, et aujourd'hui la pieuvre des mammonites
néo-colonialistes. Saddam Hussein est le premier dirigeant
arabe fort et véritablement indépendant depuis
Saladin ; cela n'est pas pure coïncidence s'il est né
à Tikrit, cette ville qui a jadis donné le jour
au noble vainqueur des Croisés. Il peut unifier le monde
arabe et restaurer le Califat comme de Gaulle et Adenauer ont
su restaurer l'Empire carolingien. Cela doit être fait,
car la parcellisation actuelle des pays arabes a eu pour seul
résultat de produire des émirats opulents, des
puits de pétrole sous haute protection étrangère
et l'appauvrissement des peuples. Saddam est capable de tenir
tête aux Mammonites et aux sionistes, c'est pourquoi il
est tellement aimé des peuples du Moyen-Orient.
- Saddam est traîné
dans la boue par les médias mammonites, mais cela ne prouve
qu'une seule chose : il est l'homme qui convient, là où
il faut. Car si l'on regarde ceux que les médias mammonites
louangent, on constate qu'il s'agit obligatoirement de leurs
collaborateurs. Ils aimaient Mikhail Gorbachev, le démolisseur
de l'URSS ; ils aiment Tony Blair, qui a fait de l'Angleterre
une colonie américaine. John Pilger a bien décrit
ce phénomène dans son introduction à la
nouvelle édition du grand classique de Phillip Knightley
: La Première victime [4] [The First Casualty] : "Les
médias eurent beau jeu de saluer "le nombre miraculeusement
peu élevé de victimes" durant la guerre du
Golfe (il s'agit bien entendu du peu de victimes britanniques
et américaines), alors que l'horreur de près d'un
quart de million d'Irakiens massacrés par les forces sous
direction américaine était pratiquement passée
sous silence." Hier, à la télévision
israélienne, le cruel ex-ministre de la défense
d'Israël, Fuad Ben Eliezer, assassin de centaines de civils
palestiniens, a qualifié Saddam Hussein de "personnage
effrayant." Pour moi, et pour bien d'autres que moi, au
Moyen-Orient, quiconque est de taille à effrayer Ben Eliezer
ne saurait être quelqu'un d'entièrement mauvais.
- Saddam a passé
avec succès et avec les honneurs un très difficile
examen de guerre : son peuple lui demeure loyal et continue à
combattre l'agresseur mammonite. Nous devrions lui apporter notre
soutien en ces heures cruciales, de la même manière
que Winston Churchill avait apporté son soutien à
Joseph Staline. Ne vous faites pas de souci : lorsque le monde
arabe aura reconquis son indépendance, dans le cadre de
l'Eurasie amicale, il produira des dirigeants sympathiques et
doux, amateurs des arts et des lettres.
- IV
-
- Des soldats américains
et anglais ont été envoyés commettre le
pire des crimes de guerre : l'agression contre un Etat souverain.
Mais ce n'est pas dans l'intérêt des Américains
et des Anglais qu'ils ont été envoyés le
perpétrer. On les a envoyés en Irak afin d'étendre
le règne mammonite à l'ensemble du Moyen-Orient.
Nous n'identifions pas les Mammonites à l'ensemble du
peuple américain. Les Mammonites viennent et disparaissent,
alors que le peuple, lui, demeure à jamais. Les Européens
ne doivent pas non plus répéter la folie américaine
en tentant de "libérer" l'Amérique. Laissons
les Américains se libérer tout seuls du joug mammonite.
C'est dans l'intérêt des Européens, car les
Mammonites ne sont pas des gens dépourvus de rancune.
Ils ne pardonneront à aucun de ceux qui se sont opposés
à leurs menées. Ils vont tout faire afin d'écraser
l'opposition interne aux Etats-Unis : ils ont d'ailleurs stocké
toutes les photographies des participants aux manifestations
anti-guerre, et ils vont les utiliser, tôt ou tard.
- Les Mammonites sont
aveuglés par leur pouvoir absolu et par la réussite
de leur bon coup, qui a consisté à entraîner
l'Amérique dans leur plan mondial. Leur absence totale
de compassion s'est manifestée à Guantanamo, où
ils maintiennent en cage leurs prisonniers infortunés.
Leur culot, leur `chutzpah', s'est montré avec éclat
lorsqu'ils ont exigé que l'on désarmât l'Irak
avant de l'attaquer eux-mêmes, nous transformant tous,
autant que nous sommes, en hommes de main à leur service.
Leur absence de sincérité s'affiche à travers
leurs campagnes massives de mensonges et de désinformation.
Leur nature athée se révèle dans leur refus
d'obéir aux instructions pastorales des Eglises (Seuls
de rares prêcheurs sionistes télévisés
soutiennent leur croisade).
- Les Mammonites utilisent
le réseau d'influence des sionistes et trompent les juifs,
les incitant à leur obéir. Le Sénat américain
a commencé la guerre en offrant dix milliards de dollars
à l'Etat juif. En retour, le titre en lettres géantes
"God Bless America" ornait la une du grand quotidien
israélien, Yediot Aharonot d'aujourd'hui, tandis
que le site ouèbe du même journal déclarait
que "les coeurs et les prières des Israéliens
sont tournés vers les forces armées des Etats-Unis".
- "La plus grosse
part de la justification idéologique et de la pression
politique en faveur de la guerre contre l'Irak est venue des
sionistes américains de droite, dont de nombreux juifs
étroitement alliés au Premier ministre israélien
Ariel Sharon et occupant des fonctions d'influence tant à
l'intérieur qu'à l'extérieur de l'administration
Bush. Il s'agit d'une guerre de Bush et de Sharon contre l'Irak",
a écrit Patrick Seale, observateur britannique spécialiste
du Moyen-Orient. Seale a raison jusqu'à un certain point
: les rangs des sionistes "de gôche", dont beaucoup
sont juifs, sont infestés de Mammonites, à l'instar
de leurs acolytes de droite.
- Bob Norman écrit,
depuis le Sud de la Floride [5] : "Robert Wexler s'est fait
l'un des critiques les plus acerbes du Président Bush.
Ce membre libéral du Congrès a attaqué Bush
sur les questions environnementales, la lutte anti-drogues, les
scandales des grandes firmes, les suppressions d'impôts
en faveur des riches et la tactique électorale du président
en 2000. Mais ce Wexler a néanmoins déclaré
à la télévision que la guerre contre l'Irak
était une belle et bonne idée. Wexler et plusieurs
autres juifs démocrates du Congrès, emmenés
par le Sénateur du Connecticut Joe Lieberman et un petit
troupeau de Représentants de Californie et de New York,
ont tombé la veste pour mener la bagarre en faveur de
la guerre. Ces mêmes hommes politiques représentent
habituellement le noyau dur de l'opposition (démocrate)
à Bush : ils ont donc contribué, ce faisant, à
démolir tout espoir de voir le parti démocrate
retenir les chiens de guerre de Dick Cheney".
- En soutenant la guerre,
les sionistes américains et britanniques ne mettent pas
en danger, eux, les fondements de leur pouvoir. Alors que leurs
positions éminentes dans les médias sont bien connues,
"il y a moins de quinze soldats juifs (0,03 % de la force
d'invasion britannique en Irak) parmi les 45 000 soldats britanniques
actuellement en action dans le cadre de la campagne militaire
sous direction américaine [6], écrit le quotidien
israélien Haaretz. Cette disparité en dit très
long, et explique notamment l'expression satirique de "fauconneaux"
(du Pentagone). Les idées démentes de ceux-ci incluent
la restauration du Grand Israël du Nil à l'Euphrate,
ainsi que la "revanche historique" sur Babylone pour
la destruction du Temple de Salomon, en 586 avant J.C., revanche
à laquelle appelait David Ben Gourion, le fondateur d'Israël.
Inutile de dire que ces plans démentiels ne sont ni dans
l'intérêt bien compris des Américains, ni
dans celui de la majorité des juifs, heureusement sains
d'esprit.
- En rejetant le pacte
entre les Mammonites et les sionistes, nous n'identifions nullement
l'ennemi avec un groupe ethnique ou religieux. Et il est de fait
que de nombreux Américains d'origine juive sont contre
la guerre et contre les Mammonites. Je ne veux pas à nouveau
mentionner ici leurs noms éminemment respectables, car
il n'est nul besoin d'établir un distinguo quelconque
entre eux et les Américains honnêtes non-juifs.
L'ennemi, c'est l'idéologie mammonite, "cet étrange
croisement entre attitudes romaines et hébraïques",
pour reprendre l'expression de Simone Weil, qui a écrit
:
- "Les Romains et
les Hébreux sont très admirés, et on les
cite à chaque fois que l'on veut justifier un crime. Les
peuples conquis par les Romains faisaient l'objet de leur mépris,
et ils n'avaient droit à aucun récit épique
propre, à aucune tragédie. Pour les Hébreux,
la cruauté envers les peuples vaincus était licite,
et même indispensable".
-
- Simone Weil voyait dans
les Evangiles l'ultime et brillante manifestation de l'esprit
hellène de l'Iliade, cet esprit de compassion qui prend
en compte l'humanité des deux camps dans la guerre. C'est
cet esprit que les Américains feraient bien d'invoquer.
-
- L'Amérique compatissante
et férocement indépendante d'Henry Thoreau et Gore
Vidal peut et doit remporter sa longue bataille contre l'esprit
mammonite. Etant donné que les principales régions
des Etats-Unis sont infiltrées au même point, l'issue
consiste à donner plus, beaucoup plus, de pouvoir aux
Etats, tout en réduisant les fonctions du Gouvernement
fédéral, en les réduisant à la gestion
de la poste américaine. Le meilleur magasine intellectuel
américain, Harpers' Monthly, a tracé récemment
un portrait idyllique d'un monde dans lequel, au lieu des Etats-Unis
monstrueux, quelques sept ou huit Etats (la Californie, la Nouvelle
Angleterre, le Texas, la Confédération, etc.) occuperaient
le territoire nord-américain situé entre le Mexique
et le Canada. Ces Etats plus petits et donc plus gérables
(ils auraient la taille de la France !) seraient à même
de forger des relations faisant sens entre leur population et
leur territoire, de créer des communautés réelles
et non pas seulement imaginaires comme c'est aujourd'hui le cas,
de produire de l'art et de relier l'Homme et Dieu.
- Les Américains
vivraient bien mieux, seraient plus heureux, auraient des vies
plus inspirées. Ainsi, par exemple, les 75 milliards de
dollars que l'Amérique est en train de dépenser
pour sa guerre en Irak permettraient d'offrir à cinquante
millions d'Américain des soins gratuits, ou encore d'offrir
à six millions de jeunes gens un enseignement universitaire.
Les Américains seraient à même de célébrer
la Nativité du Christ, et non pas seulement les "soldes"
de Noël, et sa Résurrection à Pâques,
sans peur.
- Il n'est pas jusqu'à
l'esprit de commerce mammonite qui ne fût capable de s'ébrouer
de sa destructivité, si on le confinait à la Grosse
Pomme. Qui sait, peut-être une New York indépendante
recréerait-elle la gloire de Venise, la grande République
commerçante, une fois dégagée de l'emprise
du continent géant ?
- Israël, l'Etat
juif exclusiviste, n'a quant à lui pas de place dans un
Moyen-Orient libéré ; mais ses habitants, Palestiniens
adoptifs de religion ou d'origine juive, seront les citoyens
bienvenus et désirés du Commonwealth palestinien,
à égalité avec les indigènes palestiniens.
Leurs capacités les aideront à mener leur pays
commun vers la prospérité et l'égalité.
Ainsi, le noble objectif sioniste de ramener les juifs au foyer
de leurs ancêtres sera accompli, et les descendants des
juifs, ailleurs dans le monde, pourront oublier le séparatisme
et se fondre pacifiquement dans les nations au sein desquelles
ils vivent.
- [1] : New York Sun,
19.03.2003.
- [2] : http://www.newsmaxstore.com/a/boycottad
- [3] : http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=31725
- [4] : http://evatt.labor.net.au/news/201.html
- [5] : http://www.newtimesbpb.com/issues/2002-09-26/norman.html/1/index.html
- [6] : http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/275621.html
<[email protected]>, 30.03.2003
DE QUOI
ILS ONT PEUR ? DE JÉNINE
QUI
MARQUE AU FER ROUGE L'ÉTOILE DE DAVID
Les super-sionistes du pseudo-Observatoire
pour une Lecture de l'Information sur le Proche-Orient, 27 mars
2003
- Voici ci-après
le fax envoyé au responsable du Théma de mardi
01 avril 2003 sur Arte: "Dialogue israélo-palestinien"
où le film "Jénine Jénine" sera
diffusé.
- Je l'ai eu longuement
au téléphone lui exposant nos craintes d'importation
du conflit en France et du manque de rigueur de ce film partisan
et mensonger sur de nombreux points.
- Il faut noter que ce film
a été interdit en Israël par la Cour Suprême
d'Israël pourtant peu suspecte d'être pro-Sharon (les
mêmes personnes de la Cour Suprême qui avait interdit
de télévision Sharon en plein milieu d'un discours
...).
- Le motif d'interdiction
du film avait été que, sur la base d'informations
erronées, ce film incitait à la haine et à
la discrimination. [Peut-être à la haine des
oppresseurs et des massacreurs ??? On comprend qu'ils n'aiment
pas être montrés du doigt. Mais c'est trop tard.
]
- Le responsable du Thèma
de mardi prochain n'a pas vu le film (mais une de ses assistantes
oui ...), juge pourtant qu'il est intéressant et doit
avoir une conférence de rédaction vendredi matin
pour une décision définitive.
- [Les sionistes entrent
en campagne pour interdire aux Français de voir ce qu'ils
veulent ] :
- Arte reçoit énormément
de mails, courriers, coups de téléphone sur ce
sujet ces dernières heures et semble sensible à
tous ces appels surtout s'ils restent calmes et mesurés.
(par mail http://faq.arte.fr/faq/contact/index_f.cfm, par fax 03 88 14 21 60, par courrier
ARTE 2A rue de la Fonderie, 67080 Strasbourg). Le CSA est aussi
une solution:
- <http://www.csa.fr/outils/contact/contacteznous_formulaire.php
Conseil> , par
tél/fax :01 40 58 38 00 et 01 45 79 00 06).
- Regardez aussi le lien
vers :
- http://www.desinfos.com/ACO.html#Anchor-ALERTE-11481.
- Les questions véritablement
à poser à Arte sont :
- Pourquoi ce thème
avec ce film est programmé maintenant avec tous les risques
que cela comporte ? Veut-on mettre de l'huile sur le feu sur
les communautés en France ? Quel est le véritable
objectif d'Arte ?
- Pourquoi ce film si partisan,
mensonger, condamnable et condamné pour un thème
sur le "dialogue israélo-palestinien" ? Comment
peut-on dialoguer quand on dénigre, diabolise et calomnie
une des deux parties en présence ? Comment peut-on rester
un interlocuteur et une aide au dialogue dans ces conditions
? Ne joue-t-on pas le jeu des extrémistes à ce
moment-là ?
- Nous espérons tous
que ces arguments de modération seront entendus par la
direction de Arte. Je tiens à disposition d'autres documents
sur Jenine si vous le souhaitez.
- Frédéric
Lellouche, Observatoire pour une Lecture de l'Information sur
le Proche-Orient, Radio Chalom Nitsan
Le négationnisme sioniste embraye
avec désespoir pour tenter d'effacer Jénine de la
conscience universelle des grands crimes de notre époque.
Ce site furieux brandit l'article du Dr David Tsangen, paru dans
le journal Maariv le 8 novembre
2002. Nous commençons à comprendre le sens du mot
"négationnisme". "David Tsangen a assisté
à la projection du film Jénine Jénine
et est revenu choqué." Nous, ce qui nous choque, ce
sont les crimes commis par les sionistes et leur demande d'impunité.
Ça choque de plus en plus de monde.
<http://www.desinfos.com/olipo-JJ.html>
WELCOME
Iraqi civilians
parade then "hang" US Marine in Shatra town square
From Associated
Press correspondents
in southern Iraq
April 01, 2003
US Marines moved into the
southern Iraqi town of Shatrah today to recover the body of a
dead comrade which had been hanged in the town square, officers
said. Hundreds of troops were dispatched on the operation after
intelligence reports indicated the body of a dead American, who
was killed in a firefight last week, had been paraded through
the streets and hanged in public.
Aucun humour, ces gars-là.
LES ARMES DU DÉCHIQUETAGE
- Le CICR qualifie
d'"horreur" les bombardements au sud de Bagdad
-
- Le porte-parole du Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) à Bagdad, Roland
Huguenin-Benjamin, a qualifié mardi d'"horreur"
les bombardements dans la région d'Al-Hillah (80 km au
sud de Bagdad), qui ont fait selon lui "des dizaines de
morts et 450 blessés". "Notre équipe
de quatre personnes s'est rendue à l'hôpital d'Al-Hillah,
au sud de Bagdad. Ce qu'elle a vu là-bas est une véritable
horreur. Il y a des dizaines de corps déchiquetés",
a déclaré à l'AFP M. Huguenin-Benjamin.
Les bombardements ont fait des "dizaines de morts et 450
blessés", a-t-il précisé. "Nous
nous interrogeons sur le type d'armes utilisé dans ces
bombardements" qui ont eu lieu mardi à Hindiya, une
région agricole à la sortie de la ville d'Al-Hillah,
a-t-il ajouté. "Il s'agit de femmes et d'enfants.
Tous sont des civils, des agriculteurs et leurs familles qui
se trouvaient dans leurs champs ou chez eux", a poursuivi
le porte-parole du CICR dans la capitale irakienne. Selon le
directeur de l'hôpital d'Al-Hillah, Mourtada Abbas, 33
civils, dont des enfants, ont été tués et
310 autres blessés dans un bombardement mardi matin sur
Al-Hillah. Il a précisé que le bombardement avait
touché le quartier résidentiel de Nader, dans la
périphérie sud de cette ville située dans
la province de Babylone. Pour sa part, un survivant a fait état
mardi de la mort lundi soir de 15 membres de sa famille lorsque
leur pick-up a été touché par une roquette
tirée par un hélicoptère Apache près
d'Al-Hillah. Razek Al-Kazem Al-Khafaj a expliqué à
un photographe de l'AFP qu'il avait perdu sa femme, ses six enfants,
son père, sa mère, ses trois frères et leurs
femmes, et lui a montré leurs cercueils. Ils fuyaient
les combats de Nassiriyah (350 km au sud de Bagdad), lorsqu'ils
ont été pris pour cible par l'Apache, dans la localité
de Haïdariya. De violents combats se déroulaient
mardi dans la région d'Al-Hillah. Des unités de
Marines américains ont pris un pont sur un canal au sud
de la ville, ont indiqué des officiers américains
sur place.
<http://infos.aol.fr/info/ADepeche
? id=138673> 1er avril 2003.
DRAGUE FORCÉE
Le premier cargo australien qui s'est
présenté à Umm al Qasr, le "port en
eau profonde" du sud de l'Irak, pour décharger ses
50.000 tonnes de blé, n'a pas pu le faire. Le port n'est
pas assez profond et les Amèreres Loques ont dû réquisitionner
des dragues pour le creuser. Ceci ne paraîtra étrange
qu'à ceux qui auront oublié quelques détails
de la fin de la première guerre du Golfe. En réalité
l'Iraq avait un port qui lui permettait de faire ses opérations
de commerce international maritime. Mais pour l'en empêcher,
pour l'étrangler, les Nations Unies, ou ce qui se prétend
les Nations Unies ont purement et simplement redessiné
la frontière, donné le port aux petits satrapes
sanguinaires du Koweit, et obligé l'Irak à utiliser
un vieux port de pêche en amont du fleuve, qui ne permettait
pas, à l'évidence d'accueillir le trafic maritime
normal: on en a la preuve aujourd'hui. Le patron de l'USAID, le
très riche bras américain de la corruption de masse,
Andrew Nastos, a dit que le dragage ne prendrait que quelques
semaines. La moindre des choses serait de revenir aux frontières
d'avant 1991 et de rendre à l'Irak un débouché
maritime qui lui appartient et qui sera essentiel pour l'avenir.
Les journaux n'ont pas dit un mot de cet état pitoyable
des choses.
Y'A PAS DE PETITS PROFITS
- U.S. Forces
blow up Iraqi pipeline to Syria
-
- U.S. special operations
forces are said to have blown up an Iraqi pipeline that delivered
more than 200,000 barrels of oil a day to Syria.
- The Kuwaiti Al Rai
Al Aam daily reported on Wednesday that U.S. forces sabotaged
the Iraqi oil pipeline to Syria last week in an operation in
northwestern Iraq. The newspaper quoted U.S. sources as saying
the forces also blew up a railroad link between Iraq and Syria.
Until the start of the U.S.-led war against Iraq, Syria obtained
250,000 barrels of oil per day through two pipelines that stemmed
from the northern Iraqi city of Kirkuk. One pipeline reached
the Syrian port of Banyas for export. The other provided oil
directly to the Syrian national energy grid.
- The U.S. sources said
the destruction of the main pipeline came amid a warning by Defense
Secretary Donald Rumsfeld for a halt to Syrian military supplies
to the regime of Iraqi President Saddam Hussein. The newspaper
reported that on Monday the pumping station on the Iraqi side
of the pipeline had broken down. Abu Dhabi - MENL - 2 April
LEçONS DE MASSACRE
- Envoyez
les bulldozers : c'est ce qu'a dit Israël aux marines
sur les batailles de rue
-
- par Chris McGreal
-
- Stratégie: alors
que les troupes s'approchent de Baghdad, le Pentagone prend en
compte des combats de rue à Jénine
- Le conseil de Martin van
Crevel aux Marines américains sur les enseignements à
tirer de la bataille sanglante d'Israël en milieu urbain
à Jénine a été précis: oubliez
les hélicoptères, investissez dans les bulldozers
blindés. Depuis des mois, le Pentagone a accumulé
des enseignements tirés des Israéliens, en prévision
de ce qui devrait être la pénible bataille pour
Baghdad, maison par maison, rue par rue. Les stratèges
du Pentagone ont scruté les vidéos de l'assaut
Israélien sur Jénine l'année dernière,
alors que 150 Palestiniens faiblement armés mais déterminés
ont tenu l'armée en échec pendant 11 jours et ont
tué 23 soldats.
- Les officiers Américains
ont analysé les raids des tanks Israéliens au sein
des villes de Cisjordanie en février, et les soldats américains
ont appris dans le désert Israélien comment tracer
leur chemin de maison en maison en évitant pièges
et combats de rue. Les confidences des Israéliens reposent
sur des années d'échanges, entre ces deux armées
profondément reliées l'une à l'autre, en
matière de technologie militaire et de renseignement.
Les USA utilisent notamment les drones de fabrication Israélienne
pour observer les lignes du front en Iraq.
- Mais, avec l'armée
US confrontée à des combats à mener à
travers le labyrinthe des rues et des ruelles de Baghdad, et
que son ennemi maîtrise parfaitement, la supériorité
technologique Américaine vaut probablement bien moins
que l'amère expérience des Israéliens. Et
maintenant, il y a le facteur des attaques-suicide à rajouter.
Comme la guerre en Iraq devenait imminente, les Marines US ont
fait appel à M. van Creveld, un stratège militaire
rattaché à l'Université Hébraïque
de Jérusalem, et ayant des rapports étroits avec
l'armée Israélienne. Lors d'un briefing en Caroline
du Nord en septembre, il a fourni quelques conseils.
- « Il y a trois points
essentiels » a-t-il dit. « Comment nettoyer les rues,
maison par maison, tout spécialement à l'aide de
bulldozers. Ils sont très utiles pour détruire
les maisons dans ce type de guerre. Comment et quand utiliser
des hélicoptères pour liquider les snipers. Et
quand ne pas les utiliser, et je dirai que Baghdad correspond
à l'une de ces situations. Et comment éviter les
pertes parmi les civils ».
- Condamné L'armée Israélienne
a utilisé des bulldozers Caterpillar géants et
blindés, et des hélicoptères armés,
pour écraser et bombarder un kilomètre carré
de Jénine, tuant des douzaines de combattants ou civils
palestiniens, et détruisant des centaines de maisons.
Les bulldozers de fabrication américaine -- à l'origine
utilisés au Viet-Nam -- constituent à eux seuls
un armement, en faisant s'écrouler des bâtiments
sur un ennemi sans avoir à l'y combattre pièce
par pièce. Cela a été la tactique utilisée
à Jénine, largement condamnée, et dont les
Israéliens disent qu'elle a sauvé des vies, alors
qu'en fait, à l'instar des bombes, la tuerie n'est en
rien réalisée de façon sélective.
- Mais les militaires US
ont aussi reçu des conseils sur comment combattre à
l'intérieur d'une maison, pièce après pièce,
lorsque cela devient nécessaire. Environ 1000 soldats
Américains ont été envoyés en Israël
pour y effectuer des manoeuvres conjointes au début de
cette année. Certains d'entre eux ont été
envoyés dans une fausse ville arabe construite dans
le Néguev, en vue de bénéficier de l'expérience
Israélienne. Entre autres, ils ont pu voir comment
les soldats israéliens évitent d'avoir à
se montrer dans les rues, en passant d'une maison à l'autre
à travers des trous réalisés à coup
d'explosifs dans les murs, sans que la maison s'effondre.
- En février, les
habitants de Naplouse ont indiqué avoir vu des troupes
anglophones dans des uniformes non connus à ce jour,
et accompagnant des soldats israéliens pendant une incursion
de deux semaines à travers la vieille ville, où
de telles tactiques ont été utilisées. Des
officiers US ont ainsi pu observer de près les unités
israéliennes, à Jénine et à Bethlehem.
- L'échange a été
réciproque. Des officiers israéliens ont effectué
une visite dans le centre de réflexion des Marines US
à Quantico, en Virginie. Son Commandant, le Colonel Randy
Gangle, confirme que cette visite a bien eu lieu, mais a refusé
de commenter celle-ci plus avant, et a simplement indiqué
«qu'il avait apprécié les enseignements fournis
par l'expérience des Israéliens en matière
d'Intifada». M. van Creveld a indiqué aux Américains
qu'en raison de tous les enseignements tirés de la Cisjordanie,
la bataille pour Baghdad serait bien plus difficile. Il précise:
«Les Américains et les Britanniques prennent des
mesures très semblables à celles que nous avons
utilisées dans les Territoires [occupés]. Mais
quelle que soit la résistance à laquelle nous avons
été confrontés à Jénine et
à Gaza, elle n'est rien comparée à celle
à laquelle les Américains doivent s'attendre. Les
Palestiniens ont les mains vides, par rapport à l'armement
iraqien. Les Américains doivent s'attendre à beaucoup
plus de pertes humaines. A Baghdad, ce sera vraiment très
brutal».
- Puisque les Iraqiens sont
mieux armés, M. van Creveld a attiré l'attention
des Américains sur le fait que l'expérience israélienne
basée sur l'utilisation d'hélicoptères pour
tuer les snipers leur sera probablement peu utile. C'est en tout
état de cause un enseignement que les Américains
ont déjà tiré de leur incursion désastreuse
en Somalie. Les Israéliens disent avoir un avantage que
les Américains n'auront pas, indique le brigadier-général
en retraite Shlomo Brom du Centre Jaffee d'Etudes Stratégiques
à Tel Aviv: «Nous avons mis en place un très
fort réseau de renseignements, que les Américains
n'ont pas en Iraq. D'un autre côté, je pense que
les Palestiniens sont plus motivés que les Iraqiens».
- Les officiels israéliens
sont d'avis que Saddam Hussein a aussi tiré quelques enseignements
de Jénine, en particulier sur l'utilisation de pièges
et d'attaques-suicide. Après une telle attaque-suicide,
les Américains ont rapidement adopté la tactique
israélienne du barrage des routes -- avec ses conséquences
tragiques sur un véhicule plein de femmes et d'enfants.
- Le Général
Brom a indiqué que le meilleur conseil donné par
les Israéliens était d'aller lentement jusqu'à
la victoire, puis de sortir de là sans délai. Il
précise: «Un environnement urbain constitue un grand
facteur d'égalisation. Vous ne pouvez y utiliser votre
supériorité en matière d'entraînement
ou d'équipements. Il est très facile à votre
adversaire de se cacher, et il connaît le terrain, d'une
façon générale, bien mieux que vous. Il
est donc nécessaire d'être prudent, et de comprendre
que cela prend du temps. Mais une fois que c'est terminé,
la leçon la plus importante est de ne pas rester là
plus longtemps qu'il n'est absolument nécessaire. Je vois
une similitude entre la situation en Iraq et celle lorsque nous
avons envahi le Liban. Notre erreur a été d'y
rester trop longtemps».
- The Guardian, 2 Avril 2003, traduction de Claire
Paque.
<http://www.dgse.org>
C'est surtout en Palestine qu'ils restent trop longtemps.
BONNNE VUE
- Un officier américain
affirme que des Egyptiens, des Jordaniens et des Syriens combattent
avec les forces irakiennes contre les troupes américaines
autour de Bagdad. Selon le commandant Rod Legowski, officier
de liaison de la 1e division des marines, ces Arabes ont été
vus au cours des combats entre forces irakiennes et américaines
dans l'avancée américaine vers Bagdad. Le commandant
Legowski n'a pas fourni de chiffres. (Le Monde en ligne,
6 avril)
Non seulement ils ont des lunettes
pour voir la nuit mais en plus ils ont des lunettes pour voir
les Arabes, et parmi les Arabes les Arabes qui ne sont pas irakiens.
Des lunettes comme ça, elles vont faire un tabac dès
qu'elles seront commercialisées. Et s'ils y en avaient
qui pouvaient "voir" Ben Laden, alors le succès
serait assuré.
Le
piège afghan
- US special
forces suffer heavy casualties
-
- April 2, 2003
- US special forces, whose
superman image has created an aura in invulnerability around
them, [????] have unexpectedly disclosed heavy casualties
-- 175 killed, wounded or missing -- in their worldwide hunt
for Osama bin Laden and his terror associates. Addressing a congressional
panel today, Deputy Assistant Defence Secretary Marshall Billingslea
said the figure had amassed since the beginning of a concerted
post-September 11 counter-terrorism drive aimed at bin Laden's
al-Qaeda network.
-
- "To date, there
have been 137 SOF wounded, 91 of whom sustained injuries during
combat," Billingslea told the House Subcommittee on Terrorism,
Unconventional Threats and Capabilities. "Thirty eight SOF
have been killed in the course of Operation Enduring Freedom
and related counter-terror operations."
- The latest losses came
in Afghanistan, where two US special forces troops were killed
and one was wounded on Saturday, when their four-vehicle reconnaissance
patrol was ambushed in the vicinity of the south-western city
of Geresk, according to the US Central Command.
- US Secretary of State
Colin Powell presented a slightly different version of the event,
saying late Sunday that the two soldiers "were lost by being
ambushed while they were inspecting a school and a hospital,
both being built with American funding".
- A total of 64 members
of a broad international coalition taking part in Operation Enduring
Freedom launched in October 2001 to rid Afghanistan of al-Qaeda
operatives and their Taliban protectors have been officially
reported dead. However, a defence official ruled out the possibility
that some of the casualties, even among the secretive special
forces, have remained undisclosed. "There is no hiding of
casualties at the Department of Defence," said the official,
who spoke to AFP on condition of anonymity, adding that
no combat deaths incurred during operations Enduring Freedom
or Iraqi Freedom had remained undisclosed.
AFP
<http://www.smh.com.au/articles/2003/04/02/1048962805297.html>
OMAR À L'AMÉRICAIN
- Le
mollah Omar lance un appel au Djihad
-
- Islamabad (AP) - Le
mollah Mohammed Omar, l'ancien dirigeant taliban toujours en
fuite, a publié un appel à la guerre sainte contre
les militaires américains et les Afghans qui collaborent
avec eux, comparant la situation en Afghanistan et en Irak. Son
dernier décret, qui porte la signature de 600 responsables
religieux musulmans, rappelle les croyants à leur devoir
de mener le Djihad, au moment où la force internationale
présente en Afghanistan doit affronter un regain de tension.
- "A chaque fois
que des non-musulmans attaquent une terre musulmane, c'est le
devoir de chacun de s'opposer à l'agresseur", affirme
le mollah Omar sur des affiches placardées dans les villes
et les villages de l'est de l'Afghanistan et des zones tribales
du Pakistan. "Nous avons été accusés
à cause d'Oussama ben Laden parce qu'ils disaient que
c'était un terroriste et qu'il trouvait refuge chez nous.
Mais quelle est la faute de l'Irak? L'Irak n'accueille pas Oussama
ben Laden".
- "En tant que dirigeant
musulman, j'estime que la guerre sainte contre les soldats américains
est notre devoir, et que toute personne qui aidera les Américains
mérite la mort", menace le mollah Omar, sur ces affiches
qui reprennent également des versets du Coran faisant
référence à la guerre sainte.
- Les forces internationales
de maintien de la paix en Afghanistan assurent que la guerre
en Irak ne devrait pas contribuer à détériorer
la situation dans le pays. Mais les talibans qui se cachent dans
les zones tribales du Pakistan voisin ont affirmé récemment
à l'Associated Press qu'ils se sont regroupés,
et qu'alliés avec des membres d'Al-Qaïda et au chef
de guerre rebelle Gulbuddin Hekmatyar, ils préparent
des attaques éclair. Depuis le début de la
guerre en Irak, l'Afghanistan a été secoué
par de nombreuses violences. Dans le Sud, un collaborateur de
la Croix-Rouge internationale a été tué
par balles, deux membres des forces spéciales américaines
ont été tués dans une embuscade, le quartier
général de la force de paix a été
attaqué à la roquette, et d'autres attaques de
moindre importance ont pris pour cible les troupes internationales
ou leurs alliés afghans.
- AP, lundi 31 mars 2003,
9h51.
Pax americana...
TRIAL POURSUITE
- Two U.S.
soldiers killed in Afghanistan...
- Two U.S. military personnel
were killed and a third sustained injuries on 29 March when their
four-vehicle reconnaissance patrol was ambushed in Gereshk in
Helmand Province, The Boston Globe reported on 31 March.
Three Afghan soldiers operating with the U.S. forces were also
injured. According to Helmand Province's chief of security, Dad
Mohammad Khan, the patrol was attacked by men riding motorcycles.
U.S. officials have not confirmed that report. Colonel Roger
King, spokesman for U.S. forces in Afghanistan, said intelligence
reports had indicated that enemy forces were in the region of
Gereshk, and that the attack is evidence that those reports were
"probably correct," AP reported on 30 March. No group
has assumed responsibility for the attack, but the area is a
stronghold of remnants of the Taliban and Al-Qaeda, the report
added. The incident marks the first time since December that
U.S. soldiers were killed in action in Afghanistan.
-
- ....as U.S. and Afghan
troops are attacked in Kandahar, Nangarhar provinces. U.S. Special Forces troops
assisting a larger group of Afghan militia came under attack
on 29 March in Khakrez, Kandahar Province, The Boston Globe
reported. The attack was not far from where Ricardo Munguia,
a water and habitat engineer working for the International Committee
of the Red Cross (ICRC) was killed on 27 March (see RFE/RL
Newsline, 28 March 2003). Also on 29 March, a number of
rockets hit an air base used by U.S. and Afghan forces near
Jalalabad, capital of Nangarhar Province, AP reported. No injuries
were reported in either of the 29 March attacks. The Boston
Globe commented that these attacks, along with the fatal
attack in Gereshk (see above) and the suicide bombing in Iraq
the same day that killed four U.S. soldiers, "are a stark
reminder" that U.S. forces in Afghanistan are as "as
much targets as those in Iraq."
- ISAF comes under
attack in Kabul.
One of two 122-milimeter rockets fired on the International Security
and Assistance Force's (ISAF) compound in Kabul on 30 March struck
the headquarters, resulting in minor damage and no injuries,
the ISAF announced the next day. No one has claimed responsibility
for the attack. The ISAF's headquarters are situated across
the street from the U.S. Embassy in Kabul, and it is not
clear if the intended target was the ISAF or the embassy. German
military and intelligence sources have expressed concern that
the U.S.-led military operation in Iraq could lead to attacks
on the ISAF, which is currently is under the joint command of
Germany and the Netherlands (see "RFE/RL Afghanistan Report,"
20 March 2003).
- Senior Taliban commander
warns of more attacks as war continues in Iraq. In the first interview by a
member of the Taliban leadership since the regime collapsed in
December 2001, commander Mulla Dadullah said on 28 March that
the Taliban is united under the leadership of Mulla Mohammad
Omar and will step up attacks on foreigners in Afghanistan, the
BBC reported. Dadullah claimed he is still in Afghanistan and
took credit for some of the recent attacks against the U.S.-led
antiterrorism coalition. He also said radical Hizb-e Islami leader
Gulbuddin Hekmatyar has joined the ranks of the Taliban. Dadullah
also said in the interview that he does not know Osama bin Laden's
whereabouts. Helmand Province deputy police chief Haji Mohammad
Ayyub said Dadullah and his men are responsible for the killing
of ICRC worker Munguia, The New York Times reported on
31 March. Ayyub said the increase of the Taliban's activities
is a new phenomenon that he attributed to Iraq. "Lots of
people are against the war in Iraq, and they are getting training
in Pakistan and coming from there to launch attacks. It's serious
and dangerous," he said.
- Radio Free Europe/Radio
Liberty, Prague, Czech Republic, RFE/RL Newsline Vol.
7, No. 61, Part III, 31 March 2003.
Le ROW (Rest of the
World)
LES CAVES DU VATICAN
- Lo
sporco gioco del Vaticano in Iraq
- di
John Kleeves
-
- Vi sembra credibile
un Giovanni Paolo II che a proposito dell'Iraq si mette contro
gli Usa, facendo il pacifista? A me no.
- Per tutto il suo pontificato
Giovanni Paolo II non ha fatto che appoggiare gli Usa, facendogli
da manutengolo in incognito. Appena eletto, come prima cosa,
nel 1979 è volato in America Latina a soffocare ogni velleità
di emancipazione del subcontinente dagli Usa, stroncando alla
conferenza episcopale di Puebla la corrente della Teologia della
Liberazione, sospendendo a divinis tutti i preti politicamente
attivi contro gli Usa, a cominciare da quelli del Nicaragua,
maltrattando quel vescovo Romero dell'Ecuador che poco dopo sarebbe
stato ucciso dagli Squadroni della Morte del suo Paese.
- Poi ha finanziato direttamente
e probabilmente anche convogliato somme della Cia al sindacato
polacco Solidarnosc, soffiando sul fuoco delle proteste per innescare
una insurrezione generale contro l'Urss.
- Il 24 marzo 1984 ha
"consacrato" la Russia alla Vergine Maria, usando a
mio avviso il termine nel suo senso biblico di olocausto, e cioè
-- avendo probabilmente in mente le armi nucleari -- ha invitato
alla distruzione della sua intera popolazione (nel periodo era
Presidente degli Usa Ronald Reagan, che evocava spesso attacchi
nucleari contro l'Urss).
- Appena morto, Tito ha
contribuito all'opera di disgregazione della Jugoslavia subito
intrapresa dagli Usa, incoraggiando la bufala di Medjugorie,
convogliando finanziamenti serviti anche per l'acquisto di armi,
spingendo Slovenia, Croazia e Bosnia alla secessione ed invitando
la Nato contro il governo federale.
- Lui in cattedra, si
sono verificati i genocidi del Ruanda, dove i cattolici papisti
Hutu hanno improvvisamente assalito la minoranza non cattolica
dei Tutsi uccidendone in pochi giorni diverse centinaia di migliaia.
Parteciparono alle carneficine anche preti e suore Hutu, alcuni
dei quali sono stati incriminati dal Tribunale dell'Aia, che
ha chiesto fra gli altri all'Italia l'estradizione di don Seromba,
"sistemato" dalla gerarchia in una parrocchia vicino
Firenze.
- Nel 1999 si è
distinto nella guerra della Nato contro la Jugoslavia: ha finto
di prendere per buone le balle propagandistiche della Nato, ha
commiserato gli albanesi del Kosovo come vittime mentre invece
erano gli assalitori, ha ignorato il fatto evidente a tutti che
l'Uck era un esercito mercenario armato e pagato dagli Usa, ha
spinto apertamente la Nato a bombardare la Serbia. Ha anche ignorato
il fatto che l'Uck, allo scopo di garantirsi le prestazioni dei
più feroci tagliatori di gola, trafficava in droga e stava
riversando in Italia quintali di eroina; ma è vero che
tutta questa eroina in Italia alimentava i centri di recupero
tossicodipendenti, molti dei quali gestiti da preti cattolici.
- Infine, per non imbarazzare
troppo gli Usa, che sono i grandi protettori di Israele, non
si è scomposto più di tanto quando l'anno scorso
i soldati israeliani hanno posto sotto assedio la chiesa della
Natività a Betlemme, dove avevano trovato rifugio dei
palestinesi: i soldati hanno sfregiato a volontà il luogo,
gli hanno sparato attraverso le finestre (sino a ferire uno dei
frati), l'hanno imbrattato disgustosamente quando vi sono penetrati,
ma lui -- questo Papa tutto fede e devozione, che fa sapere ai
settimanali di pregare un'ora in ginocchio tutte le mattine --
ha fatto come se niente fosse, come se la cosa non lo riguardasse.
- Bene, ed ora quest'uomo,
che alla pace non ha mai dato un centesimo, sarebbe diventato
pacifista? E lo sarebbe diventato sino al punto di compromettere
una politica di alleanza con gli Usa che ha seguito per tutto
il suo pontificato?
- Evidentemente no. Evidentemente
gli sforzi "per la pace" che fa compiere al suo inviato
in Iraq Etchegaray, le udienze che dedica al ministro iracheno
Aziz in visita in Italia, le "preghiere" che dice di
innalzare, e così via, tutto questo non è quello
che sembra, non è un tentativo fatto in nome dell'umanità,
e contro la volontà americana, di sottrarre il popolo
iracheno a un'altro massacro da parte degli Usa. Come al solito
infatti, e come è logico, il signor Papa sta dando ancora
una volta man forte all'alleato Usa, lo sta aiutando ad ottenere
i suoi scopi. Ecco come.
- Quale è la linea
politica Usa con l'Iraq? Come ho già detto in precedenza,
e come è noto, nel 1991 l'Iraq ha respinto l'attacco terrestre
Usa adoperando le sue armi di distruzione di massa, le sue testate
ed i suoi proiettili d'artiglieria dotati di cariche gassose,
biologiche, batteriologiche e miste: su un totale di 600.000
uomini la coalizione ebbe 200.000 tra feriti e contaminati vari,
una strage. Chiaro che ora gli Usa non hanno alcuna intenzione
di ripetere l'esperienza. Nel contempo devono impadronirsi dell'Iraq.
Come fare? Ci sono due strade: installare a Baghdad un governo
corrotto filoamericano (come fatto in Jugoslavia), magari dopo
aver convinto Saddam ad andarsene, oppure attaccare militarmente
l'Iraq ma -- attenzione -- solo dopo essersi sincerati che non
dispone più di armi di distruzione di massa.
- Ed ecco tutta la messinscena
americana: gli ispettori dell'Onu (mister Blix e compagnia) servono
per verificare se ci sono o non ci sono armi di distruzione di
massa; le minacce e la concentrazione di armi e uomini a ridosso
dell'Iraq servono per mettere pressione in modo di convincere
Saddam ad andarsene. Se Saddam se ne va, bene, l'Iraq è
preso piazzando un governo corrotto; se non se ne va si aspetta
il responso di Blix, e se questi dice che davvero non ci sono
più armi di distruzione di massa allora si può
attaccare. Se Saddam non se ne va e Blix non è in grado
di dare risposte certe e positive, oppure proprio dice che le
armi di distruzione di massa ci sono, magari a migliaia, allora
gli Usa devono tornare a casa con le pive nel sacco.
- Ed ecco di dove viene
l'interesse di Giovanni Paolo II, quel sant'uomo, per una "soluzione
pacifica": deve appunto cercare di convincere Saddam ad
andarsene. Così gli Usa hanno ottenuto il loro scopo,
col minimo sforzo.
- In questo modo sarebbero
trombati anche Francia, Germania e Russia: niente guerra all'Iraq
come dicono di volere, ma anche niente Iraq, che andrebbe tutto
agli Usa. Per questi tre Paesi la soluzione buona sarebbe niente
guerra degli Usa all'Iraq ma Iraq indipendente, cosa che ora
come ora si può verificare solo con Saddam in sella.
- Che Papa ragazzi.
:: 17/02/2003
COMMENT ATTAQUER LE
MOUVEMENT CONTRE LA GUERRE EN IRAQ
Le Monde, le ventre de «une»
- Les manifs
antiguerre face aux agressions antisémites
-
- Comment éviter
de nouveaux incidents antisémites lors de la manifestation
antiguerre du 29 mars ? L'Hashomer Hatzaïr, organisation
de jeunesse juive de gauche, [premier gros mensonge: c'est
une organisation SIONISTE de gauche ] dont deux membres
ont été agressés, samedi 22 mars, avait
donné rendez-vous dans son local parisien, mercredi, pour
réfléchir à la question. "Antisémites,
vous n'avez pas votre place dans notre défilé !
Nous interpréterons la présence dans vos manifestations
de toute croix gammée associée à une étoile
juive comme un renoncement à vos idéaux républicains",
avait écrit le porte-parole de l'Hashomer à une
quinzaine d'organisations, du PS au Mouvement de la paix en passant
par Attac. "Et nous attendons encore les condamnations"
de certaines organisations, rappelait Yoni Smadja.
- Pour Alain Finkielkraut,
[sioniste enragé et partisan de la censure pour
protéger les génocideurs sionistes ] "l'incident
n'est pas marginal. Il contraint les juifs à montrer patte
blanche, comme autrefois. Il signifie: les juifs ne peuvent appartenir
au camp de la paix". [Si, les antisionistes véritables;
les autres non. Est-ce clair ? ] Un autre philosophe,
Morad El Hatab, dénonce l'"indifférence affectée
des intellectuels", tandis que le [faux] écrivain
Marek Halter rappelle: "On ne s'attaque pas aux filles qui
portent des foulards. J'aimerais que l'on se souvienne que nous
étions dans la rue" lorsqu'elles ont été
victimes d'agressions.
- L'Hashomer propose qu'une
cinquantaine de personnalités se déplacent désormais
dans les défilés ou que l'on reprenne l'expérience
de volontaires "casques blancs", comme dans les années
1980. Le président de SOS-Racisme, Malek Boutih, a estimé
qu'il fallait surtout demander à chaque "orga"
de "faire le ménage chez elle". [Le subventionné
sous contrôle de l'Etat ferait bien de faire son ménage
en se virant lui-même. ]
- "Nous avons un
devoir de vigilance au sein des Verts", sont aussi convenus
les deux porte-parole des Verts-Paris. "Il faut arrêter
de dire que l'on n'est pas antisémite quand on brûle
le drapeau d'Israël. Nous le porterons d'ailleurs dans
nos rangs", a lâché Aurélie Filipetti.
[Voici l'aveu de la solidarité avec les massacreurs.
] L'Hashomer n'est pas très pour, à moins
de hisser aussi le drapeau palestinien -- et encore. "Vous
avez tort de refuser ce cadeau, s'est exclamé Alain Finkielkraut.
Franchement, que les Verts, dont on connaît les positions
anti-impérialistes, puissent hisser le drapeau israélien,
c'est l'une des rares bonnes nouvelles que nous ayons entendues
ces derniers temps !"
- Ariane Chemin
Le Monde, 28 mars 2003. L'article suivant
se trouvait dans les pages intérieures. C'est le thème:
Comment réorganiser la gauche pour qu'elle soutienne
Israël et qu'elle fasse taire les critiques.
- La
gauche, les banlieues et l'antisémitisme
-
- "Ni bombardements
ni talibans", disait la gauche, à l'exception du
PS, en octobre 2001, lorsque les Etats-Unis commençaient
à frapper l'Afghanistan. L'alternative qui s'affiche dans
les défilés qui s'organisent en France contre l'intervention
militaire en Irak, depuis février, ne ressemble pas beaucoup
à ce slogan. A l'exception de quelques collégiens
ou lycéens qui, sur leurs tee-shirts, ont inscrit: "ni
Bush ni Saddam", ou de la banderole de la Confédération
nationale du travail (CNT, anarcho-syndicaliste) -- "ni
Saddam ni l'oncle Sam" -- les mots d'ordre sont plus simplistes.
"Busharon", lit-on dans une équation qui se
passe du signe "=". "Ni Bush ni Sharon",
entend-on aussi, en oubliant Saddam Hussein. Pas étonnant
que, depuis quelques jours, des lycéens témoignent
de leur malaise (Le Monde daté 23-24 mars).
- Avant que deux jeunes
membres de l'association Hashomer Hatzaïr, une organisation
juive de gauche [sioniste ] qui milite pour la
création d'un Etat palestinien, [un Etat-croupion,
sur 10% de la Palestine ? ] ne se fassent agresser, samedi
22 mars, plusieurs incidents avaient émaillé les
cortèges. Ici, des tee-shirts à l'effigie de Ben
Laden [Ben Laden est populaire, c'est incontestable ].
Là, un drapeau israélien décoré d'une
croix gammée, une étoile de David barrée
d'un "SS". [Ça paraît normal, quoique
plutôt insultant pour les SS. ] Plus loin, un autre
drapeau au nom du Hezbollah. [Vive le Hazbollah ! ]
- Les responsables politiques
-- à gauche notamment -- ont tardé à réagir.
Depuis lundi, ils n'ont donné l'impression de ne prendre
la parole que parce que la presse [ou plutôt le lobby
sioniste qui actionne la presse ] s'était saisie
de l'incident. Les premières réactions ont été
techniques -- services d'ordre renforcés, etc. Et les
condamnations de ces actes "inqualifiables, totalement étrangers
aux objectifs de paix", toujours assorties d'un commentaire
d'expert: "dérapage propre à toute manifestation",
"éléments isolés".
- La gauche, pourtant,
est responsable. Non d'avoir participé à
ce mouvement pacifiste dans laquelle elle avait sa place. Mais
en défilant comme elle le fait depuis décembre
1995, sans mots d'ordre politiques clairs, pour ne pas gêner
"la parole" des citoyens et ne pas effrayer les nouveaux
militants qui crient à la récupération,
elle porte une responsabilité: celle de refuser d'exercer
une influence intellectuelle, morale et politique sur un mouvement
qui marquera toute une classe d'âge et de population. [Quelle
influence voulez-vous qu'elle ait, alors que ses électeurs
n'en veulent même plus au gouvernement ? Des caillassés
à la Jospin ? des pauvres nuls à la Hollande ?
des sionistes comme Strauss-Kahn ? des nouilles instantanées
comme la mère Buffet ? des bombardeurs frénétiques
à la Kouchner ? Quelle gauche ? Quel crédit ? Les
anciens supporters de la Guerre du Golfe version 1 ? Tout ce
beau monde est au bord de la trappe.]
- Lors de la première
guerre du Golfe, la gauche était au pouvoir. Le 11 septembre
2001, elle l'était encore. Le PS -- à l'exception
de la Gauche Socialiste -- n'avait pas envie de descendre dans
la rue. Aujourd'hui, le Parti socialiste a connu l'une des plus
graves défaites électorales de la Ve République.
Dans l'opposition, iI tente de renouer avec le mouvement antimondialisation,
qu'il n'a pas vu percer, et de réinvestir ces pavés
que, avec Lionel Jospin, il a trop délaissés. Surtout,
les socialistes constatent que, pour la première fois,
les jeunes des banlieues, que se disputent les organisations
de gauche, descendent dans la rue avec un idéal et un
enthousiasme inégalés. [Ils aiment bien Ben
Laden, en effet. ]
- "C'est la première
fois que l'on offre à une population qui d'habitude n'a
d'autre choix que le repli ethnique ou le chemin de la mosquée,
la possibilité de s'intégrer dans la communauté
républicaine et dans un mouvement mondialiste", explique
Christian Picquet, responsable du collectif unitaire contre la
guerre, et l'un des responsables de la LCR. "Le mouvement
antiguerre est parvenu à créer un consensus très
large et à surmonter les clivages au moment où
la jeunesse d'origine maghrébine est soumise à
un double choc : celui de la crise de l'intégration républicaine
et le choc communautaire avivé par les retombées
du conflit en Palestine".
- "Plus la France
ira loin dans la logique d'opposition, plus la situation s'apaisera
ici", approuve Fouad Alaoui, secrétaire général
de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), dans
20 Minutes, le 25 mars. "La position de la France sur le
plan international a été un accélérateur
de l'intégration républicaine", explique le
président de SOS-Racisme, Malek Boutih, dans Le Parisien
du 26 mars. "La communauté nationale se construit
dans l'épreuve". Mais il ajoute : "En étant
contre la guerre et contre les Américains, on peut vite
passer à "vive Saddam". Nous avons un rôle
politique à jouer là-dedans, ce que certaines organisations
politiques ne font pas spontanément". Ce 26 mars,
lors d'une conférence de presse organisée par Hashomer
Hatzaïr, Marek Halter, l'un des fondateurs de SOS-Racisme,
a livré son mea culpa: "C'est notre faute. Nous n'avons
pas fait notre travail d'intellectuels". [L'excellent
raison de cette observation naïve, c'est que Marek Halter
est un commerçant, et pas du tout un intellectuel. ]
- Le collectif unitaire
qui organise les manifestions a travaillé ses textes d'appel,
mais que valent-ils quand les slogans ne sont pas contrôlés
? Quand se brandissent parfois des portraits de Saddam Hussein,
que vaut la condamnation du "boucher sanguinaire"?
Cette phraséologie des années 1970 signe son défaut
d'adaptation. L'imaginaire des années 1960, où
la jeunesse reprochait à ses parents d'avoir été
du mauvais côté, celui de l'Occupation et des "collabos"
contre les Juifs, n'est pas celui des années 2000.
- L'antisionisme n'est
pas l'antisémitisme, ont justifié les organisateurs
de ces défilés après que certains ont brûlé
des drapeaux israéliens. L'un ne se réduit pas
à l'autre, mais les dérapages peuvent se multiplier
rapidement et les limites devenir poreuses sans une extrême
vigilance qui semble précisément faire défaut,
notamment dans les mouvements antimondialisation. "Je n'ai
pas été attaqué comme jeune sioniste, mais
comme jeune Juif par des pro-Palestiniens", a rappelé
une des victimes, mercredi. [C'est évidemment un
pur mensonge qui mérite bien les claques qu'il a reçues.
]
- Son agression doit pousser
la gauche, partisane et associative, à prendre ses responsabilités,
au risque de déchirements internes. Les groupuscules qui
tentent de manipuler les protestataires d'origine maghrébine
doivent être au plus vite expulsés, a insisté
Marek Halter. [Expulser les anti-sionistes ! C'est ce que
demandent les sionistes, en effet ! ] Il l'a illustré
par l'absurde, en racontant l'histoire du "vieux bédouin
auquel on avait confisqué sa prairie pour faire passer
un train", de l'écrivain Amos Oz. "La locomotive
passe trois fois par jour. Chaque fois, l'homme s'énerve,
peste, injurie le train. Un jour, il va voir un ami à
la ville. L'eau pour le thé se met à frémir
bruyamment dans la bouilloire. Le bédouin se lève,
jette la bouilloire à terre, casse tout. Son ami lui dit
: tu es fou ! Pourquoi tu fais cela ? Le bédouin répond
: ces engins-là, il faut les tuer quand ils sont tout
petits". [Qui pourrait en rire ? ]
- Ariane Chemin (28 mars)
A LA CURÉE
Libération ayant mordu Israel
Shamir, Le Monde, en l'occurrence
cette Chemin subitement transmuée en justicière
du sionisme, se devait de se joindre à la meute:
- Un bulletin
Internet propalestinien publie un texte antisémite
- L'association
France-Palestine Solidarité a condamné son contenu
et sa diffusion.
-
- Sur son site Internet,
sous sa photographie, Israël Shamir, journaliste et écrivain
qui habite à Jaffa, explique qu'il a travaillé
pour le quotidien israélien Haaretz, la BBC, la
Pravda, et traduit Joyce et Homère en russe. Aujourd'hui
à la retraite, il inonde de nombreuses personnes de ses
articles, traduits en de multiples langues, toujours émaillés
de savantes citations et de multiples références.
Son militantisme anti-israélien l'avait déjà
conduit à flirter avec l'antisémitisme.
- "Les oreilles de
Midas", article consacré à la nouvelle guerre
en Irak, ne laisse plus aucune place au doute. Il a pourtant
été entièrement traduit et publié,
le 20 mars, par Point d'information Palestine, une lettre
d'information francophone diffusée sur Internet en forme
de revue de presse, et créée en 1999 par deux militants
propalestiniens et "plutôt franchement de gauche",
Pierre-Alexandre Orsoni et Marcel Charbonnier, comme l'a révélé
Libération du 3 avril.
- Traduit par M. Charbonnier,
le texte se félicite que "la première victime
de la guerre en Irak" soit "le tabou le plus tabou
de tout l'Occident", à savoir que "les juifs
-- qu'il oppose aux "gens normaux" règnent en
maîtres en Amérique". "La juiverie organisée
ne cesse de pousser à la guerre tout en déniant
toute prise de position et tout engagement en la matière",
lit-on dans la revue de presse, comme "il est aujourd'hui
prouvé (...) que des juifs de France ont acheté
secrètement et subverti des médias français
durant de nombreuses années afin de déformer le
discours national et de précipiter une France qui n'y
était pas prête dans l'horrible et totalement inutile
seconde guerre mondiale", explique M. Shamir.
-
- "Faisons en sorte
que les conseillers juifs du président Bush soient virés.
Ces comploteurs sont incapables de tenir ce qu'ils ont promis
(...). Ils ont surestimé leurs capacités et ils
ont poussé le bouchon trop loin. Comme la grenouille de
La Fontaine, maintenant, ils peuvent exploser, ils peuvent crever.
-Les forces américaines- ont un ennemi, mais cet ennemi
ne se trouve pas en Irak", ajoute-t-il.
- L'article a ému
quelques-uns de ses 6800 destinataires, dont 900 journalistes
spécialistes du Proche-Orient. Alerté, Bernard
Ravenel, président de l'association France Palestine Solidarité
(AFPS), qui coiffe l'Association médicale franco-palestinienne
de Marseille (AMFP), a fait savoir le 22 mars, dans un communiqué,
que, "même s'il ne s'agit que d'une revue de presse,
l'AFPS en condamne le contenu explicitement antisémite
et en désavoue la publication".
- "Ce qui m'a choqué,
c'est qu'il n'y a eu aucune mise en garde. Quand on milite dans
une organisation propalestinienne, il faut être insoupçonnable",
explique cet ancien dirigeant du PSU [Et qui va distribuer
les certificats de moralité ? La Licra ? Le PSU ? L'ambassade
d'Israël ? ]. Lors de la première guerre
du Golfe, M. Ravenel avait déjà exclu Jean Brière,
un dirigeant des Verts qui avait dénoncé dans une
motion de son parti le "rôle belligène d'Israël
et du lobby sioniste", du Mouvement pour le désarmement,
la paix et la liberté, qu'il présidait alors (Le
Monde du 8 octobre 1991). M. Brière avait été
exclu des Verts, condamné puis relaxé en appel,
au motif que son texte "n'était pas public".
[Dans sa première série, la Gazette du Golfe
et des banlieues avait republié cet excellent texte de
M. Brière, qui est toujours aussi pertinent et n'a pas
pris une ride. Ceux qui excluent les critiques de la politique
sioniste montrent qu'ils en sont les serviteurs secrets. C'est
pourquoi il importe de les démasquer. Le test Shamir fournit
d'excellentes indications. Shamir, rappelons, est un juif russe
qui a fait son "alyah", a servi dans les para de l'armée
israélienne et a travaillé pendant 15 ans pour
la presse israélienne. Il a un poids, quand il parle de
ce qui se passe, incomparable avec celui les freluquets transis
du genre Ravenel, Chemin, et autres candidats au titre de censeur.
]
- Furieux d'être
désavoué, M. Charbonnier, traducteur du texte de
M. Shamir, a démissionné de l'AMFP. De son côté,
M. Orsoni ne livre aucun mea culpa: "On ne s'adresse
pas à des collégiens, mais à des chercheurs,
des journalistes, des responsables politiques... On essaie de
donner des informations et de faire connaître des regards
pertinents. Israël Shamir est un provocateur, un polémiste,
mais il est loin d'être idiot. On sent que, derrière
lui, il y a des réseaux, c'est aussi pour cela qu'il est
intéressant."
- Pas de regret, donc.
"Non. On continuera à le passer", poursuit le
responsable de la lettre d'information. "On fera peut-être
un peu plus attention à la traduction: "juiverie"
n'est peut-être pas bien choisi. "Organised Jewry",
en anglais, a un sens plus ethnique." Puis, s'estimant victime
d'une persécution: "Sinon, on arrêtera Point
d'information Palestine, puisque c'est ça qu'ils veulent.
Et ça nous obligera à partir là-bas."
- Ariane Chemin
- Le Monde du 5 avril 2003.
DÉRAPAGES CONTRÔLÉS
- Polémique
chez les Verts sur les dérapages des manifestations anti-guerre
-
- par Christine
Courcol
-
- Les Verts, fortement impliqués
dans les manifestations contre la guerre en Irak, sont agités
par une polémique sur les dérapages survenus lors
de ces rassemblements, faisant ressortir les clivages entre
les leaders mêmes du parti sur le problème du
Proche-Orient. Ils ont en conséquence décidé
de mettre en place une cellule de crise visant à "articuler"
la parole du parti, ont annoncé mardi les porte-parole
des Verts lors de leur point de presse hebdomadaire.[...] Les
Verts ont condamné vigoureusement les dérapages
qui se sont produits à Paris lors des manifestations:
le 22 mars, l'agression contre de jeunes juifs à proximité
du siège de leur association, et le 29 le tabassage d'un
exilé irakien par des partisans du régime de Bagdad.
Ainsi, le 25 mars, ils ont mis en garde "contre toutes les
formes de repli identitaire ou communautariste". Une des
porte-parole des Verts parisiens, Aurélie Filippetti,
est allée plus loin le même jour en suggérant
de brandir dans les manifestations des drapeaux israélien
et palestinien, "un geste symbolique pour répondre
à l'agression", disait-elle. [Non, elle a parlé
du seul drapeau israélien, celui du génocide permanent.
] Devant le refus du CE, les Verts parisiens s'inclinaient.
L'affaire a rebondi quelques jours plus tard quand Aurélie
Filippetti a publié dans Libération une
tribune où elle assurait que la gauche a laissé
"trop souvent s'exprimer dans ses cortèges des slogans
qui n'avaient plus rien à voir avec les droits légitimes
des Palestiniens", et qu'en "encourageant la distinction
entre antisionistes et antisémites", elle faisait
"la politique de l'autruche". "Le sionisme est
le droit à l'existence de l'Etat d'Israël",
et "nous la gauche sommes tous des sionistes pro-palestiniens",
écrivait-elle, défendant la coexistence de deux
Etats, israélien et palestinien. Selon les indications
qu'elle a fournies mardi à l'AFP, les réactions
ont été vives. Des responsables des Verts -- elle
cite Patrick Farbiaz et Sergio Coronado -- l'auraient prise à
partie lors de la manifestation de samedi, assurant qu'elle n'avait
"rien à faire chez les Verts". "C'était
très violent", dit-elle. Ce que démentent
les intéressés: "on trouve seulement que l'histoire
du drapeau était hors de propos, et on lui reproche aussi
d'avoir signé sa tribune porte-parole des Verts-Paris",
disent-ils. S'en sont suivis des échanges de mails sur
les forums de discussion du parti, selon elle "franchement
intolérables, nauséabonds", concernant
l'Etat d'Israël. Choquée, la jeune femme a demandé
une réaction des dirigeants du parti, pour le moment sans
résultat. "C'est de plus en plus difficile d'empêcher
le conflit israélo-palestinien de se mêler à
la guerre en Irak", constatait mardi Yves Contassot, porte-parole
des Verts. "C'est un sujet passionnel, où il y a
aussi énormément d'ignorance", soulignait
Sergio Coronado.
1er avril. On voit bien que les sionards
s'infiltrent partout, comme le sable les jours de sirocco. Avant
toute chose, il faut faire le ménage.
La gauche juive
se droitise à toute vitesse
-
- Extrait d'un communiqué
CPJPO
- Nous assistons actuellement
à un phénomène extrêmement grave qui
consiste à emboîter le pas aux plus dangereux des
pyromanes qui soient: ceux qui n'hésitent pas à
terroriser tous ceux qui s'indignent de la situation faite aux
Palestiniens et qui exigent pour pouvoir délivrer un certificat
de "non-antisémitisme" qu'on se plie à
leurs demandes les plus effarantes: déformer les faits,
calomnier les gens, passer sous-silence les actes anti-arabes
et les exactions des fascistes se réclamant du judaïsme
comme le Betar et la Ligue de Défense Juive, faire croire
que le conflit israélo-palestinien est un conflit religieux
et que son "importation" en France ne peut que susciter
des affrontements religieux. Bref, l'ensemble des ingrédients
susceptibles, d'une part de jeter un certain nombre de personnes
dans les bras d'intégristes religieux qui profiteront
de la colère et des frustrations suscitées par
ces injustices, et d'autre part de développer des sentiments
antisémites chez un grand nombre de Français qui
seront amenés à croire que ces Juifs odieux et
imbus de leur pouvoir représentent comme ils le clament
l'ensemble des Juifs de France. [Provoquent l'antisémitisme
ceux qui violent les règles de la typographie et mettent
des majuscules indues à "juif". ]
- Et cela d'autant plus
aisément que les "Cukerman" et autres extrémistes
communautaristes juifs ont opté pour une nouvelle tactique
qui consiste à mettre en avant, non plus leurs "durs",
mais leurs "pacifistes de gauche" pour mener la chasse
aux sorcières. C'est plus convaincant pour se faire décerner
le titre de victimes... et pour le moment ça marche très
bien. Voici un extrait de ce que "Les Amis de la Paix Maintenant",
traditionnellement situés "à gauche"
sur l'échiquier sioniste, ont par exemple osé publié
sur leur site et envoyé par mail à des centaines
de personnes : "Ce film (celui de Digipresse, ndlr, -- qui
ne montre pas grand chose, ggb) montre avec évidence
que ce sont les manifestants sortis du cortège de la CAPJPO
qui ont agressé violemment, d'abord, un jeune juif, porteur
de kippa, qu'ils ont poursuivi jusqu'au local de son mouvement,
l'Hashomer Hatzair, mouvement de jeunesse juive sioniste de gauche,
militant pour la paix et proche des idées prônées
par Shalom Arshav. Les manifestants "pacifistes" ont
tenté, alors, d'entrer sans réussir dans le local,
bousculant une femme d'une cinquantaine d'années qui tentait
de s'interposer, et terrorisant le groupe d'enfants de 8 à
17 ans qui s'y trouvaient pour y mener leurs activités
hebdomadaires. Un autre jeune venu aider le premier et qui répondait
aux questions de la journaliste de Digipresse s'est fait à
son tour agresser à coups de barres de fer.
- Oui, ce film montre bien
que certains manifestants "pacifistes" de la CAPJPO
allaient défiler armés de barres de fer ! Seule
l'intervention des forces de l'ordre a pu ramener le calme dans
la rue et les manifestants se sont éloignés, harangués
par un des leurs qui dans un mégaphone incitait à
la haine raciale. Au final, une femme et 4 jeunes garçons
ont été agressés, deux d'entre eux ayant
dû subir des soins et des examens à l'hôpital.
Ces événements nous amènent à tirer
un certain nombre de conclusions qu'il nous semble important
de vous communiquer:
- 1. De la vision de l'extrait
de la cassette de Digipresse, il ressort que les agresseurs,
issus du cortège de la CAPJPO, n'étaient pas des
jeunes désoeuvrés, mais des adultes organisés,
dont certains étaient armés, et qui voulaient casser
du juif. Il est urgent que les pouvoirs publics assument leurs
responsabilités face à ce phénomène,
qu'ils prennent les mesures nécessaires contre ces individus
et assurent la sécurité de tous les citoyens de
ce pays, quelle que soit leur confession. [On pourrait
commencer par dissoudre le Bétar et la LDJ...
] Une plainte ayant été déposée et
les films permettant de reconnaître les agresseurs, une
suite juridique sera donnée à ces événements.
- 2. Pour la CAPJPO, le
fait d'être juif et de le paraître, en portant par
exemple une kippa ou une étoile de David, semble justifier
amplement le droit d'être tabassé. " Voilà
jusqu'où est tombé ce gentil mouvement "de
gauche". Quant à l'Hashomer Hatsair qui lui emboîte
plus timidement le pas en écrivant que la CAPJPO serait
à l'origine de l'agression de ses membres, son label de
"pacifiste de gauche" peut également interpeller
quand on voit que le site de l'Hashomer Hatsaïr conseillait,
jusqu'à avant-hier, un lien avec le Bétar (nous
en avons conservé la preuve) et qu'il propose des articles
à la gloire de Sharon. Il ne présente en revanche
aucune critique de l'agression contre l'Irak et se désole
même du parti pris de certains enseignants français
qui développent leur point de vue anti-guerre devant leurs
élèves. Mais il en faut plus pour troubler la plupart
des journalistes qui continueront certainement à les qualifier
imperturbablement de "pacifistes de gauche", puisqu'ils
le disent...et qu'on leur a demandé de le répéter.
Extrait de la conférence de presse
d'Olivia Zémor, la secrétaire générale
de la CAPJPO, Coordination des associations pour une paix juste
au Proche-Orient, 2/4/03
<http
: //www.paixjusteauproche-orient.asso.fr>
<[email protected]>
Rappelons que cette organisation soutient
le mythe de la solution en deux Etats, celui des voleur et celui
des volés. Quelle candeur !
NN
Les soldats de l'US Army d'origine mexicaine
tués en Iraq.
Il semble qu'il y a une forte disproportion:
on recrute d'avantage de Mexicains-Américains, et on les
envoie davantage en première ligne:
<http://www.aztlan.net/iraqcasualties.htm>
Les fachos juifs soutiennent les USA !
- SOUTIEN AUX ETATS-UNIS
!!!
- - Parce qu'ils incarnent
la liberté et la démocratie,
- - Parce que leur combat
contre la dictature irakienne et contre le terrorisme est juste,
- - Parce qu'ils sont
le seul allié de l'Etat d'Israël, ilôt de démocratie
dans une région dominée par le fanatisme et par
l'islamisme,
- - Parce que le pacifisme
a toujours été le meilleur soutien des dictatures
et des totalitarismes, rouge (Staline), brun (Hitler) et vert
(Ben Laden),
- <http://www.liguededefensejuive.com/>
Le torrent de la haine juive
<http://www.desinfos.com/courriers.html>
L'intendance ne suit pas : "Jusqu'ici,
le manque de nicotine n'a pas provoqué d'accès de
colère. Mais les soldats sont devenus plus irritables et
mal à l'aise. "Le vrai test viendra lorsque nous devrons
rester éveillés pendant de longues heures sans tabac",
souligne le caporal Kibler. "Certains commenceront à
devenir très nerveux", prédit-il. D'après
AP.
Les plus fameux bushismes, en version
française:
<http://sami.is.free.fr/Bushismsfrench.html>
Claude Lanzmann jette aux orties toute
la panoplie israélienne et se déclare contre la
guerre. Claude Lanzmann dans Le Monde du premier avril.
Poisson d'avril ? Il révoque son porteur de bidet, Redeker
! La question est donc: qui écrit les articles de
Lanzmann ? [Il écrivait ceux de Sartre quand ça
ne dépassait pas 15 lignes.] Quel succube lui suce la cervelle
? Est-ce qu'il se fait mettre par Vidal-Paluchet ? Quel horrible
spectacle !
- Déjà,
selon Me Wiham Shbeta, l'un des avocats qui défend les
intérêts de villageois palestiniens menacés,
23,8 % de la Cisjordanie aurait été annexée
par Israël le long du tracé du mur de séparation.
" C'est d'autant plus grave, souligne Gadi Alghazi, qu'il
s'agit des meilleures terres agricoles qui constituent le coeur
même de la Cisjordanie. "
Les bulldozers de Tsahal
au garage
Le ministre de la Défense Shaoul
Mofaz et les chefs de l'état-major de Tsahal sont arrivés
dernièrement à la conclusion qu'il valait mieux
cesser les opérations de destruction de maisons palestiniennes
dans la bande de Gaza. Le prix à payer pour Israël
sur la scène internationale est selon eux trop élevé,
soulevant haine et colère de l'opinion.
Arutz 7, 2 avril.
Starbucks coffee quitte
Israël
La chaîne américaine Starbucks,
qui possède 6 cafés en Israël, s'apprête
à mettre la clé sous la porte vendredi prochain.
Une décision de la direction mondiale à la suite
d'un déficit israélien de 17 millions de shekels.
La crise économique a eu une influence critique sur l'engouement
des Israéliens pour les cafés de la chaîne.
idem
-
- Dépenses militaires
dans le monde: 900 milliards d'euros. Pourcentage de ces dépenses
émanant des Etats Unis d'Amérique: 50%. Pourcentage
émanant de l'Irak: 0,00015%.
Un site avec une énorme quantité
de documentation et des photos insoutenables de foetus mal-formés
provenant du sud de l'Irak, sur l'emploi militaire criminel de
l'uranium appauvri, dont 300 tonnes ont été répandus
pendant la première guerre du Golfe en 1991. On a donc
eu le temps d'en voir les efffets accumulés. C'est une
monstruosité.
<http://www.xs4all.nl/~stgvisie/VISIE/ud_main.html>
Franchement on ne sait que penser de ce
Skolnik. Est-ce que ses histoires sont vraies ou est-on dans le
roman noir américain ? Tout cela est très étrange,
très difficile à croire, mais très inquiétant
si c'est vrtai.
<http://www.skolnicksreport.com>
Voir les Travaux d'Hercule du père
Benjamin pour empêcher la guerre en Iraq:
<http://www.benjaminforiraq.org/homeitaly.htm>
Google a recherché ducon
sur le Web: environ 4,880 réponses !
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ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.