AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro 29 -- septembre 2003
>[email protected]<
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
LA PANACÉE
: US GO HOME
MOLLAH OMAR
ZINDABAD !
"Chomsky
Zindabad" (Arundhati Roy)
ONCLE SAM
CONTRE ONCLE SA(DDA)M
BEN LADEN
MORT OU VIF ?
IL EST VIF
ET VOUS SALUE BIEN
UN MILLARD
DE DOLLARS PAR SEMAINE
JUSTE POUR
EN PRENDRE PLEIN LA GUEULE
C'EST CHER
LES CHIENS
AMÉRICAINS SONT AUX ABOIS
PAS D'HOMMES,
PAS DE FRIC
100.000 $
PAR SECONDE
DES MORTS
PLEIN LES BRAS
ILS VIENNENT
MENDIER L'AIDE DES NATIONS UNIES
ON LEUR AVAIT
BIEN DIT !
POURQUOI FAUT-IL
RECONSTRUIRE L'IRAQ ?
PARCE QUE
LES USA L'ONT DÉTRUIT
ILS ONT BOMBARDÉ
TOUTES LES
USINES
Rien d'étonnant
alors à ce que même ces GI, qui sont en majorité
noirs ou latino-américains, appellent la population autochtone
"les nègres beiges."
William Thomas
In Country
Pourquoi
allez-vous reconstruire les hôpitaux et le système
de santé en Irak
alors que vous détruisez tout cela dans vos pays- mêmes?"
Tariq Ali,
13 août, in Green Left Weekly (Australia)
Le nouvel
héroïsme: "Il semble que la moitié des
personnels féminins envoyés en Iraq soit enceinte".
DefenseWatch
"The Voice of the Grunt" , 28 Aug. 2003.
""We've
got to be very careful about careless Vietnam metaphors,"
said Kenneth Allard, a senior associate at CSIS and a former
Army colonel.
A la morgue
de Bagdad, les résdultats sautent aux yeux: deux ou trois
fois par jour désormais, d'après Muhammad Hussein,
un employé, la morgue accueille les cadavres de gens tués
par la Coalition; ils arrivent dans les sacs à cadavre
noirs utilisés par l'armée américaine. Hassan
Faisal Lazim, médecin légiste, déclare que
la morgue, qui dessert seulement Bagdad a déjà
reçu plus de trois mille victimes depuis la chute du régime
de Saddam.
Rod Nordland.
Newsweek.
<http://www.msnbc.com/news/950482.asp#BODY>
"Cet
ennemi ne ressemble pas aux ennemis que nous avons combattus
auparavant, a dit le général Richard B. Myers,
chef de l'état-major combiné. "Ils sont encore
très malins et encore très mauvais". The
Washington Times, 20 août 2003.
Qui a dit
que le soldat américain ne valait rien ?
Le recrutement, l'entraînement et l'quipement de deux nouvelles
divisions d'infanterie
coûterait 19 milliards de dollars et prendrait cinq ans.
Leur positionnement en Iraq coûterait 9 à 10 milliards
de dollars par an.
Congressional
Budget Office, 2 Sept. 2003.
"Les
communiqués de Bagdad sont tardifs, incomplets, mensongers.
Les choses vont beaucoup plus mal qu'on ne nous le dit... Le
désastre n'est pas loin." Laurence d'Arabie,1920.
édito
I Etrange et affreux
Nous n'avons évidemment rien de
commun avec un politicard israélien qui est membre du parti
travailliste, héritier du facho Ben Gourion, et récemment
président de l'assemblée "nationale" dite
"Knesset". En dépit des apparences, nous ne partageons
aucune des idées qu'il soulève dans le texte qu'on
va lire. Mais nous, qui auscultons régulièrement
le corps et l'esprit malades de cette chose informe et immonde
qui s'appelle, d'ailleurs frauduleusement, Israël, nous le
percevons comme un symptôme. Ce type est l'héritier,
en droite ligne, de ceux qui ont commis le crime de voler par
la force la terre des autres et de "construire" Israël,
comme machine pour perpétuer le vol et l'oppression. Il
s'est toujours trouvé des sionistes pour dire leur inquiétude,
ou leur scepticisme devant le manque de solidité de leur
édifice, son côté artificiel, toujours dépendant
des calculs des puissances, les vraies, celles qui ont l'argent
et les armes. Les sionistes n'avaient eux que leurs pauvres ruses,
leurs mensonges acharnés, leur pseudo-nationalisme faussement
religieux, bref le bluff. La création d'Israël en
48 n'a rien été d'autre qu'un coup de bluff, rendu
possible par l'anémie politique du Moyen Orient, assommé
par un demi-siècle de colonisation et par l'effondrement
interne du régime ottoman.
Le jour où les Palestiniens ont
mis leur vie en balance pour réclamer la repossession de
leurs terres, de leur pays, de leur histoire et de leur identité,
le bluff juif est apparu pour ce qu'il était: une tentative
de vol avec emploi de la force, une force empruntée successivement
à telle puissance occidentale, convenablement travaillée
par des lobbies adéquats. On finit par voir la réalité
et cette réalité, celle de l'occupation et de la
terreur, a une face immonde. Même les juifs qui sont prisonniers,
et bénéficiaires, de ce système arrivent
à s'en rendre compte.
Israël sera détruit par les
juifs, par ceux-là même qui devaient en assurer l'entretien
et la défense, parce que l'horreur de cette réalité
finira par les atteindre de plein fouet. Il n'y aura pas de nouveau
Titus pour assiéger la Ville, et la prendre d'assaut, comme
nous le voyons dans le beau récit de Flavius Josèphe.
Mais, comme à l'époque romaine, le désastre
juif sera le fait des juifs, de leurs haines inexpiables, de leurs
rivalités acharnées, de leur goût du suicide
fanatique, de leur bêtise sans limite et, surtout, et avant
tout, de leur mépris des autres.
Ce processus, nous l'appelons ici "le
début de la fin". Nous le voyons progresser, atteindre
de nouvelles couches sociales, trouver de nouvelles expressions
politiques. Par exemple, et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres,
un récent article de ce politicard évoqué
plus haut, Avraham Burg, président de la Knesset jusqu'à
cette année. Il montre l'étendue du désastre
et il nous encourage à accompagner ce processus de tous
les efforts dont nous sommes capables, principalement apporter
notre soutien total à tous les Palestiniens qui luttent
sur place pour un but parfaitement légitime et compréhensible
de tout le monde: récupérer leur pays, la totalité
de leur pays, en l'arrachant des mains de ses prédateurs.
- La société
israélienne s'effondre, et ses leaders gardent
- le silence
- par Avraham
Burg *
-
- La révolution sioniste
a toujours reposé sur deux piliers: une voie juste et
un leadership éthique. [Rigolons un brin ! ]
Ils ont tous les deux disparu. Aujourd'hui, la nation israélienne
s'appuie sur un échafaudage de corruption, lui-même
posé sur des fondations d'oppression et d'injustice.
En tant que telle, la fin de l'entreprise sioniste est déjà
à notre porte. Il existe une vraie probabilité
que notre génération soit la dernière génération
du sionisme. Il se peut qu'il y ait un Etat juif, mais il sera
d'un autre genre, étrange et affreux.
- Il reste du temps pour
changer le cours des choses, mais il est compté. Ce qu'il
faut, c'est la vision nouvelle d'une société juste,
et la volonté politique pour la mettre en oeuvre. Il ne
s'agit pas seulement d'une affaire interne israélienne.
Les Juifs de la diaspora, pour qui Israel est un des piliers
majeurs de leur identité, doivent le prendre en compte
et élever la voix. Si le pilier s'effondre, les étages
supérieurs s'écraseront eux aussi.
- L'opposition n'existe
pas, et la coalition au pouvoir, avec Arik Sharon à sa
tête, revendique le droit de garder le silence. Dans une
nation de moulins à paroles, chacun est devenu soudainement
muet, car il n'y a plus rien à dire. Nous avons échoué,
de façon tonitruante. Oui, nous avons redonné vie
à l'hébreu, créé un théâtre
magnifique, et avons une monnaie forte. Nos cerveaux juifs sont
aussi acérés qu'avant. Nous sommes cotés
au Nasdaq. Mais est-ce pour cela que nous avons créé
un Etat juif? Le peuple juif n'a pas survécu deux mille
ans pour créer de nouvelles armes, des programmes de sécurité
informatique ou des missiles anti-missiles. Nous devions être
la lumière des Nations. [Non, merci, on se passera
très bien de ce genre de "lumières".
] En cela, nous avons échoué.
- Il apparaît que
ces deux mille ans de lutte du peuple juif pour sa survie se
réduisent à un Etat de colonies, dirigé
par une clique sans morale de hors-la-loi corrompus, sourds
à la fois à leurs concitoyens et à leurs
ennemis. Un Etat sans justice ne peut pas survivre. De plus en
plus d'Israéliens en arrivent à le comprendre,
quand ils demandent à leurs enfants où ceux-ci
se voient vivre dans 25 ans. Les enfants les plus honnêtes
admettent, devant les parents en état de choc, qu'ils
ne savent pas. Le compte à rebours de la société
israélienne a commencé. [C'est ce que nous
disons ici même depuis très longtemps. ]
- Il est très confortable
d'être sioniste dans des colonies de Cisjordanie comme
Beit-El et Ofra. Le paysage biblique est charmant. De la fenêtre,
on peut y admirer les géraniums et les bougainvilliers,
et ne pas voir l'occupation. En roulant sur l'autoroute rapide
qui relie Ramot, à l'extrême nord de Jérusalem,
et Gilo, à l'extrême sud, un itinéraire de
12 minutes qui passe à 800 mètres à l'ouest
des barrages routiers des territoires palestiniens, il est difficile
de mesurer l'expérience humiliante que vivent les Arabes
méprisés qui doivent ramper pendant des heures
sur les routes cabossées et bloquées qui leur ont
été assignées. Une route pour l'occupant,
une autre pour l'occupé.
- Cela ne peut pas marcher.
Même si les Arabes baissent la tête et avalent leur
honte et leur rage indéfiniment, cela ne marchera pas.
Une structure construite sur de l'insensibilité à
l'homme s'effondrera d'elle-même, inévitablement.
Prenez bien note de cet instant: la superstructure du sionisme
s'effondre déjà, telle une salle de mariage
de Jérusalem, construite à bon marché [allusion
à un accident dû à un défaut de construction,
qui a fait de nombreuses victimes, ndt). Seuls les fous continuent
à danser en haut de l'immeuble, alors que les piliers
s'effondrent.
- Nous nous sommes habitués
à ignorer la souffrance des femmes aux barrages routiers.
Il n'est pas étonnant que nous n'entendions plus les cris
des femmes violées à côté de chez
nous, ou la mère célibataire qui se bat pour élever
ses enfants dans la dignité. Nous ne comptons même
plus les femmes assassinées par leur mari.
- Israël, qui a cessé
de se soucier des enfants des Palestiniens, ne doit pas être
surpris quand ceux-ci viennent, baignés de haine, se faire
exploser sur les lieux ou les Israéliens fuient la réalité.
Ils se donnent à Allah sur nos lieux de loisir, car leur
propre vie est une torture. Ils font couler notre sang dans les
restaurants pour nous couper l'appétit, car chez eux,
leurs enfants et leurs parents connaissent la faim et l'humiliation.
- Nous pouvons tuer mille
chefs de bande, mille ingénieurs, rien ne sera résolu,
parce que les chefs viennent d'en bas, des puits de haine et
de colère, des "infrastructures" de l'injustice
et de la corruption morale. Si tout cela était inévitable,
ordonné par Dieu et immuable, je garderais le silence.
Mais les choses pourraient être différentes, et
le cri est donc un impératif moral.
- Voici ce que le Premier
ministre devrait dire à son peuple: Le temps des illusions
est terminé. Le moment des décisions est arrivé.
Nous aimons toute la terre de nos aïeux, et en d'autres
temps, nous aurions aimé y vivre tout seuls. Mais cela
ne se produira pas. Les Arabes, eux aussi, ont des rêves
et des besoins.
- Entre le Jourdain et la
Méditerranée, il n'existe plus de majorité
juive claire. Et donc, chers compatriotes, on ne peut garder
tout sans en payer le prix. Nous ne pouvons pas garder sous la
botte d'Israël une majorité palestinienne, et en
même temps nous prendre pour la seule démocratie
du Moyen-Orient. Il ne peut pas y avoir de démocratie
sans droits égaux pour tous ceux qui vivent ici, Juifs
et Arabes. Nous ne pouvons pas conserver les territoires et une
majorité juive dans le seul Etat juif du monde, pas par
des moyens humains, moraux et juifs.
- Vous voulez le Grand Israel?
Pas de problème. Laissons tomber la démocratie.
Instituons un système efficace de séparation raciale,
avec camps de prisonniers et villages de détention. Le
ghetto de Qalqilya et le goulag de Jénine.
- Vous voulez une majorité
juive? Pas de problème. Mettons les Arabes dans des wagons,
des bus, sur des chameaux et sur des ânes, et expulsons-les
en masse. Ou bien séparons-nous d'eux absolument, sans
trucs et sans gadgets. Il n'y a pas de voie du milieu. Nous devons
évacuer les colonies. Toutes les colonies. Et tracer une
frontière internationalement reconnue entre le foyer national
juif et le foyer national palestinien. La loi juive du retour
ne s'appliquera qu'à l'intérieur de notre foyer
national, et leur loi du retour ne s'appliquera qu'à l'intérieur
des frontières de l'Etat palestinien. [Cette illusion
a été réalisée entre 48 et 67 et
n'a mené nulle part. C'est le "foyer national juif"
qui est une aberration sanglante qu'il faut abolir. ]
- Vous voulez la démocratie?
Pas de problème. Ou bien nous renonçons au Grand
Israel, jusqu'à la dernière colonie et au dernier
avant-poste, ou bien nous donnons la totalité des droits
civiques, dont le droit de vote, à tout le monde, y compris
aux Arabes. Le résultat, évidemment, sera que ceux
qui ne voulaient pas d'un Etat palestinien à côté
d'eux l'auront chez eux, par l'intermédiaire du bulletin
de vote..
- Voilà ce que le
Premier ministre devrait dire à son peuple. Il devrait
présenter les choix avec franchise: le racisme juif,
ou la démocratie. Les colonies, ou l'espoir pour les
deux peuples. La vision de barbelés, de barrages routiers
et de kamikazes, ou une frontière internationalement reconnue
entre deux Etats, et Jérusalem comme capitale commune.
- Mais il n'y a pas de premier
ministre à Jérusalem. La maladie qui ronge le corps
du sionisme a déjà attaqué la tête.
David Ben Gourion s'est parfois trompé, mais il est resté
droit comme une flèche. Quand Menahem Begin s'est trompé,
personne n'a mis en cause ses motivations. Ce n'est plus le cas.
Des sondages publiés ce week-end montrent qu'une majorité
d'Israéliens ne croit pas en l'intégrité
personnelle du Premier ministre, mais qu'elle lui fait confiance
sur le plan politique. En d'autres termes, le Premier ministre
actuel d'Israel personnifie les deux aspects du fléau:
une moralité personnelle douteuse et un non respect ouvert
de la loi, combinés à la brutalité de l'occupation
et au piétinement de toute chance de paix. Voilà
notre nation, voilà ses chefs. La conclusion inévitable
est que la révolution sioniste est morte.
- Alors, pourquoi l'opposition
est-elle muette? Peut-être est-ce l'été,
peut-être est-elle fatiguée, peut-être certains
veulent-ils entrer au gouvernement à tout prix, même
au prix de participer à la maladie. Mais pendant qu'ils
tergiversent, les forces du bien perdent espoir.
- C'est le moment des alternatives
claires. Tous ceux qui refusent de présenter une position
tranchée, "blanc ou noir", collaborent de fait
au déclin. Ce n'est pas un problème de travaillistes
contre Likoud, ou de droite contre gauche, mais du bien contre
le mal, de l'acceptable contre l'inacceptable. Ceux qui respectent
la loi contre les hors-la-loi. Ce qu'il faut, ce n'est pas le
renversement politique du gouvernement Sharon, mais une vision
d'espoir, une alternative à la destruction du sionisme
et de ses valeurs par les sourds, les muets et les insensibles.
- Les amis d'Israël
de l'étranger, juifs ou non, les présidents et
les premiers ministres, les rabbins et les citoyens lambda, tous
doivent choisir, eux aussi. Ils doivent tendre la main et aider
Israël à trouver son chemin, à travers la
feuille de route, vers notre destin national, en tant que lumière
pour les Nations, et pour une société de paix,
de justice et d'égalité.
- * Avraham Burg a été
président de la Knesset de 1999 à 2003. Ancien
président de l'Agence Juive, il est actuellement député
du Parti travailliste.
- The Forward, 29 août 2003; article précédemment
paru en hébreu dans le quotidien israélien Yediot
Aharonot, revu et adapté par l'auteur pour la version
anglaise.
- <http://www.forward.com/issues/2003/03.08.29/oped3.html>
2 "Bring to justice"
Ils n'ont que ce mot-là à
la bouche. Que ce soit après Nairobi ou le World Trade
Center, les présidents américains n'ont jamais autre
chose à dire: les "coupables" seront traînés
devant la justice, la justice américaine, s'entend. C'est
leur côté shériff. Pour un Américain,
rien n'est plus beau que la Justice. Et rien n'est plus cher.
Il oublie que 90 des affaires qui sont amenées devant la
justice se terminent par des compromis boiteux, n'ayant rien à
voir avec la "justice" et tout avec les rapports de
force, obtenus généralement par le chantage des
procureurs, qui sont aussi juges d'instruction et chefs de la
police, qu'on a du mal à imaginer un système plus
corrompant et corrompu. Depuis Douze hommes en colère,
en avons-nous vu des palanquées de films américains
qui montrent que les tribunaux américains sont normalement
l'instrument de l'injustice et de l'inhumanité, sauvé
cinématographiquement par des dénouements aussi
factices et inattendus que les pièces de Molière.
La justice dans les autres pays, ce n'est pas joli, mais aux Etats-Unis,
où l'on exécute à tour de bras, c'est le
comble. C'est le pays le plus attardé de toute la communauté
internationale.
Nous parlons, bien sûr, de la justice
"normale", celle de tous les jours. La justice internationale,
l'Amérique en a donné l'exemple en 1945 quand elle
a accepté la suggestion soviétique de faire des
procès à l'image des procès de Moscou, que
Staline, en fin connaisseur, appréciait beaucoup. Le procès
de Nuremberg reste une honte du point de vue juridique. Mais le
plus amusant c'est de voir comment l'administration américaine
fait des pieds et des mains pour que ses soldats et ses politicos
échappent, par avance, et à titre de précaution,
aux griffes de la justice internationale qui vient d'être
créée. Clinton avait finalement signé le
traité instituant le tribunal international dans les heures
qui précédèrent son départ de la Maison
Blanche, en même temps qu'il signait des amnisties pour
les escrocs juifs qui le finançaient. Il avait attendu
le dernier moment parce que les militaires râlaient comme
des poux à l'idée que des étrangers allaient
se mêler de juger la façon qu'ils ont de régner
sur la planète, et d'occuper militairement la moitié
des pays du monde.
Bush, imposé de justesse à
la Maison Blanche, s'est dépêché de renier
cette signature. Les USA font depuis lors une campagne frénétique
auprès des Etats pauvres du monde, en liant les quelques
kopeks d'aide qu'ils leur allouent de temps à autre à
une renonciation solennelle à faire traduire les employés
de l'Etat américains devant la justice internationale,
juste au cas où. On voit comment ils aiment la justice:
comme baratin, plutôt que comme institution. La justice
pour les autres, mais non pas pour eux mêmes.
Mais tout ceci n'est que broutille.
Il reste le cas des authentiques malfaiteurs
qui ont commis des attentats sanglants contre des vies et des
biens américains: World Trade Center I, Nairobi, les casernes
en Arabie saoudite, le USS Cole, le World Trade Center
II, Bali, etc. etc. Tous ces criminels seront "amenés
devant la justice", a juré le Grand Chef des Amères
Loques. Il a déclaré la guerre au terrorisme, le
soir même de la journée aux quatre avions. Il y a
maintenant deux ans. Depuis, rien, pas un juge, pas un jugement.
On a assisté, ou plutôt on nous a parlé d'une
chasse à l'échelle planétaire. Des dizaines
de milliers de gens ont été arrêtés
et longuement, brutalement, interrogés. Des milliers de
gens ont été mis en détention, sur des bases
militaires à l'étranger. Le plus souvent évoquées
sont celles de Bagram, en Afghanistan, Guantanamo, à Cuba
(sur un territoire volé à Cuba), et maintenant Camp
Cooper, sur l'aérodrome de Baghdad. Les conditions de détention
sont totalement inhumaines, et différentes formes de torture
y sont la règle. Tout ce que les Américains reprochent
à leurs ennemis, à Saddam Hussein, à Hitler,
et tutti quanti, ils le font eux-mêmes à des gens
qui, dans leur énorme majorité, n'ont rien fait
du tout d'autre que de se promener là où les prédateurs
du FBI ou de l'Army se trouvaient à passer. Le problème
des Américains c'est qu'ils sont trop allés au cinéma,
et qu'ils ont trop vu de films du genre Rambo ou Terminator.
Ils croient que c'est comme ça qu'il faut se comporter.
Tout ça, ces dizaines de milliers
d'internement abusifs et injustifiés, ce n'est encore que
de la petite bière.
Car ce qui transpire, au bout de deux
ans, c'est qu'il n'y aura pas de tribunaux du tout. Pas de justice
du tout. Pas de jurés, pas de juges, pas d'avocats, rien.
Que les types qu'on a attrapés, qui sont peut-être
(faisons un instant cette supposition) coupables d'avoir massacré
des êtres humains (même s'il s'agit d'Américains),
ces gens-là ne verront pas l'ombre d'un procureur, ne diront
pas "je plaide coupable", comme les gosses de Sarcelles
croient qu'il faut dire devant le juge. Ils ne verront pas un
juge, impassible comme dans l'affaire OJ Simpson. Ils ne chuchoteront
pas à l'oreille de leurs avocats. Ils ne demanderont pas
la récusation de tel ou tel juré. Ils ne passeront
jamais devant un tribunal, point barre. On les détient
en dehors du territoire américain pour les maintenir en
dehors du territoire de la loi. Les lois ne s'appliquent pas.
A la place, on a des règlements kafkaïens pondus par
des inquisiteurs qui ont la loi en horreur. Rumsfeld l'a d'ailleurs
bien dit: les gens qui sont détenus le restent, non pas
tant à cause de ce qu'ils ont fait (sur quoi on ne cherche
pas de preuves) mais sur ce qu'on suppose qu'ils pourraient faire
à l'avenir.
Une seule personne, en deux ans, a été
inculpée, dans les règles, de participation éventuelle
à l'attentat du 11 septembre, c'est le Français
Zaccaria Moussaoui. Ne parlons pas des procès de Hambourg
où l'accusation ne se donne même pas la peine d'établir
des faits qui ne sont pas sous sa juridiction. Avec les Allemands,
on a l'habitude. Depuis le procès de Francfort, on condamne
les gens comme coupables sans même chercher à établir
qu'il y ait eu crime.
Mais même dans l'affaire Moussaoui,
il n'est pas du tout certain qu'il arrive devant un tribunal.
Il a pourtant déclaré qu'il était "non-coupable",
ce qui devrait automatiquement l'amener à se défendre
devant la cour. Mais l'Etat, c'est-à-dire le procureur
lui refuse le droit élémentaire de contre-interroger
les témoins à charge, ou prétendument à
charge, car on ne sait pas ce qu'ils ont dit, étant prisonniers
du système extra-judiciaire officiel. La justice elle-même
proteste devant les refus du parquet de respecter les principes
élémentaires de la procédure. Moussaoui est
menacé d'une sorte de rapt officiel, qui le ferait passer
des circuits de la justice normale aux geôles secrètes
de Guantanamo. (Voir plus bas). C'est le grand retour de l'arbitraire,
du secret et de la torture qui caractérisaient la justice
de l'Ancien Régime, dénoncée par Voltaire
et l'esprit des Lumières. La révolution française
n'était pas loin. Le sort que connaîtra Moussaoui
dans le dédale des juridictions américaines nous
en dira long sur l'état de décomposition de la république
américaine.
Quand Bush dit, "nous les amènerons
devant la justice", il faut bien comprendre qu'il évoque
exactement le contraire, le déni total de justice.
S'il existait une bonne raison de s'attaquer
aux fascismes des années 30, il existe dix meilleures raisons
de s'attaquer à ce monument d'oppression et d'injustice
qui s'appelle les USA. Abolissons les USA. Citoyens américains,
encore un énorme effort pour être libres !
6 septembre 2003
1 - La Palestine
martyrisée par les sauvages
|
CACHER LES BOMBES KASHER
Les Russes osent enfin soulever la question
de l'armement nucléaire israélien qui est, disent-ils,
de loin le plus dangereux du Proche-Orient, bien avant celui de
l'Iran (que l'on reproche aux Russes d'alimenter). Lors de la
réunion du Groupe des fournisseurs d'armes nucléaires
en Corée du Sud, en mai 2003, ils ont demandé que
la question israélienne soit inscrite sur les listes des
organisations internationales qui luttent contre la prolifération
nucléaire. Rappelons qu'Israël n'a pas signé
le traité sur la non-prolifération nucléaire.
Néanmoins, c'est l'armement nucléaire iranien qui
faisait l'objet de tous les soins de l'Agence internationale pour
l'énergie atomique et des Américains...
- Russia concerned
over Israel's nuclear weapons program
-
- By Aluf Benn
-
- Russia recently expressed
concern over Israel's nuclear program and demanded that this
be placed on the agenda of international organizations concerned
with preventing nuclear proliferation. Speaking at a meeting
of the Nuclear Suppliers Group in Pusan, South Korea 10 days
ago, the Russians presented a report on the nuclear weapons allegedly
in Israel's possession and demanded that this matter be addressed.
Experts say that Russia raised the issue in an attempt to rebuff
American pressure to cease its own nuclear dealings with Iran.
The Russian claim is that Israel represents a greater nuclear
threat to the Middle East than does Iran. The Nuclear Suppliers
Group, which comprises 40 industrialized nations, works to prevent
the "leakage" of nuclear technology to states suspected
of trying to develop nuclear arms.
- Its rules also limit
trade in dual-use technologies, which can be used for either
civilian or military purposes. Israel, which is not a signatory
to the Nuclear Nonproliferation Treaty (NPT), has been subjected
to these restrictions for years. As a result, there is a long
list of products that Israel has trouble purchasing on international
markets. John Bolton, America's undersecretary of state for arms
control and international security affairs, will come to Israel
next week to discuss America's efforts to halt Iran's nuclear
program. Shortly thereafter, the International Atomic Energy
Agency's board is slated to meet to discuss the suspicions that
Iran is violating the nuclear non-proliferation treaty by trying
to develop nuclear weapons.
- Ha'aretz, 2 juin 2003
<http://www.haaretz.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=299180&contrassID=2&subContrassID=1&sbSubContrassID=0&listSrc=Y>
FREUD SUITE
- Une "petite soeur"
sur Indymedia: (sicsic)
- J'en tente une traduction
française en précisant que je le fais à
partir de l'anglais car les amis allemands partis à la
recherche de l'original allemand se sont heurtés à
d'étranges impossibilités sur le site Viennois
et continuent pour l'instant leurs recherches . Il faut que ce
texte soit de la dynamite pour déchaîner comme je
le préciserais plus loin toutes les Erynnies des milieux
neo-cons et non-cons américains.
- PS : Cette lettre [de
Freud] envoyée sur le site americain d'IndyMedia Center-New
York,(IMC-NY) faisant partie des réseaux d'informations
mondiaux parallèles (= " Ne haissez pas les medias
, soyez les medias ") a suscité des réactions
atterrantes : " elle est fabriquée par des sites
neo-nazis " !!! , des menaces , des injures , le site "
Freud Museum London " etait accusé " d'être
une site frauduleux ", ce qui n'a pas empêché
les mêmes de mettre en ligne une pétition de protestations
de 500 signataires adressée à Freud Museum pour
avoir mis cette lettre en ligne . IMC-NY, au bout de quelques
heures, a opté pour le black-out total en supprimant du
site et la lettre et les réactions en accusant le mandataire
de fraude .
- Voilà où
en est le débat dans certains cercles américains,
neo-cons et non-cons qui se veulent ouverts !
- Little Sister
Voir aussi ensuite le consternant florilège
des abrutis qui écrivent sur Indymedia, à la suite
de ce message de la "petite soeur", qui se termine par
une note involontairement comique:
«On trouve ce texte un peu partout
sur le net. Qui est cette Little sister ? Yann Leroux»
< http://prod.indymedia.ch/itmix/2003/07/12518.shtml>
Remarquons que nous sommes les seuls,
à ce jour, à proposer le texte original de la lettre
de Freud , en allemand, qui emmerde tant de monde. Voir la Gazette
du Golfe et des banlieues, n· 27 du 26 juillet 2003,
visible sur
<http://ggb.0catch.com>
JABOTINSKY
EN FRANçAIS
- Le Mur de
fer (Nous et les Arabes)
- Traduction française
du fameux article de Vladimir Jabotinsky, première publication
en russe sous le titre O Jeleznoi Stene dans Rastsviet,
4 novembre 1923.
- [...] Après cette
introduction je peux venir à la question. Il est au delà
de tout espoir et de tout rêve que les Arabes de la terre
d'Israël arrivent volontairement à un accord avec
nous, maintenant et dans un futur prévisible. J'exprime
cette conviction intime aussi catégoriquement, non par
intention de consterner la fraction modérée du
camp sioniste, mais au contraire, parce que je souhaite lui épargner
une telle consternation. A part pour ceux qui sont virtuellement
"aveugles" dès l'enfance, tous les sionistes
modérés ont compris depuis longtemps qu'il n'y
a pas le plus mince espoir d'avoir l'accord les Arabes de la
terre d'Israël pour que la "Palestine" devienne
un pays avec une majorité juive.
Texte
complet dans notre document attaché.
VARIATIONS
SUR UNE INSULTE DÉVALORISÉE
- The Politics Of Anti-Semitism
- by Alexander Cockburn
(Editor), Jeffrey St. Clair (Editor)
- List Price: $11.95, Paperback:
160 pages. Publisher: AK Press; (October 2003) * ISBN: 1902593774
- Book Description
- "Antisemite!"
How did a term, once used accurately to describe the most virulent
evil, become a charge flung at the mildest critic of Israel,
particularly concerning its atrocious treatment of Palestinians?
- One answer is that there's
no more explosive topic in American public life today than
the issue of Israel, its oppression of Palestinians and its
influence on American politics. Yet the topic is one that is
so hedged with anxiety, fury and fear, that honest discussion
is often impossible. One source of honest discussion over recent
years has been the print and online journal CounterPunch,
edited by Alexander Cockburn and Jeffrey St. Clair. It has become
a must read for hundreds of thousands a month who no longer believe
anything they read in the mainstream press beyond the sports
scores. On the subject of Israel and Palestine, the Israeli lobby
in the U.S., the current Middle East crisis, and its ramifications
at home and abroad, CounterPunch and <Counterpunch.org>
have been unrivaled. [...]
- Starting with a brilliant
and witty dissection by the Canada-based philosopher Michael
Neumann, "What is Antisemitism?" several the essays
in this book, by Lenni Brenner, Scott Handleman and Linda
Belanger, address the issue of what constitutes genuine, rancid
antisemitism, as opposed to realistic, rational appraisals of
political, military and social conduct.
- Essays by Robert Fisk
and Norman Finkelstein among others offer first hand accounts
of just how malignly or comically lunatic the "antisemite!"
baiting can be. Alexander Cockburn offers a caustic and
lighthearted memoir of his own experiences of being attacked
as an anti-Semite, consequent upon his criticisms of Israel.
Shaheed Alam describes the campaign against him.[...]
- The bottom line is Israel's
denial of Palestinians' right to a nation, living within
secure borders, just like Israeli Jews. Many of the contributors
to this book, like the veteran peace activist and journalist,
Uri Avneri, have born witness to the savagery of that denial.
Just how awful the occupation is, and how cruel the onslaughts
on the Intifada are eloquently described by a Palestinian, Edward
Said, and an Israeli Jew, Yigal Bronner. Both, please note,
still nourish a vision of a future in which Israeli Jews and
Palestinians live peaceful and tolerant lives, side by side.
- <Amazon.com>
LA
BONNE SOLUTION
- 20.000 Israéliens
ont émigré au Canada depuis le début de
l'Intifada
-
- D'après la presse
israélienne, plus de 20.000 Israéliens ont émigré
au Canada depuis le début de l'insurrection palestinienne,
en septembre 2000. D'après les comptes du quotidien ttrès
populaire Yediot Aronot, 15.000 environ ont choisi de s'installer
au Canada lors des deux premières années de l'Intifada.
- L'ambassade du Canada
à Tel-Aviv déclare que le nombre des émigrés
potentiels a augmenté de 20% durant la première
année de l'Intifada, et souligne que la plupart d'entre
eux sont des émigrés arrivés récemment
de Russie et d'autres républiques ex-soviétiques.
Ces chiffres se reflètent dans ceux de l'immigration en
Israël, en nette diminution: 9.200 personnes, ce qui constitue
un minimum record, se sont installés en Israël pendant
la première moitié de 2003, soit 39% de moins que
pour la même période en 2002.
- On attribue cette chute
à la crise économique israélienne et à
la peur.
- AFP, 12 août 2003
-
- 20,000
Israelis emigrated to Canada alone since start of intifada
-
- More than
20,000 Israelis have emigrated to Canada since the Palestinian
uprising broke out in September 2000, Israeli newspapers reported.
About 15,000 Israelis chose to move to Canada during the first
two years of the intifada alone, according to figures compiled
by the top-selling Yediot Aharonot daily.
- Canada's embassy
in Tel Aviv said the number of immigration applicants had risen
by 20 percent during the first year of the intifada, pointing
out the majority were recent immigrants to Israel from Russia
and other former Soviet republics. The figures are mirrored
by plummeting immigration figures in Israel, where a record
low of 9,200 people settled in the Jewish state during the
first half of 2003, 39 percent down on the first six months of
last year.
- The fall is
attributed to Israel's economic recession as well as security
fears.
Le Canada, qui a récemment donné
des territoires à une sorte d'Etat inouit, le Nunavut,
pourrait bien refiler quelques autres "arpents de neige"
pour, comme l'ont fait avant lui les Anglais, avec l'Uganda et
la Palestine, et les Russes avec le Birobidjan, créer une
"Territoire juif", qu'on pourrait appeler le Yehudavut,
dans lequel on pourrait transférer la population juive
de l'actuelle Palestine. Le climat sain et frais leur rafraîchirait
les idées et leur tradition de "pionnier" trouverait
à s'employer avec profit. Pour nous, la solution paraît
excellente, et le plus près du cercle polaire, le mieux
ce serait.
ILS
NE RESPECTENT MÊME PAS LES SUPER MARCHÉS
Description de la réduction à néant d'un
centre commercial en Palestine: quinze bulldozers protégés
par l'armée et la police ont détruit cent boutiques
et cinq maisons d'habitation; ce centre déservait toute
la région; la destruction est destinée à
permettre la construction "d'une barrière d'isolation",
c'est-à-dire d'une 'extension du Mur de la honte qui emprisonnera
toute la population et le territoire alentour. Totalement isolés
désormais, ces Palestiniens n'auront plus rien pour survivre.
Et il paraît que le Hamas est une organisation terroriste.
- Largest demolition
in years: Israel destroys entire commercial market in one day
-
- 21 August 2003, Nazlat
'Isa, Occupied West Bank. PENGON/Anti-Apartheid Wall Campaign
-- Marking the single largest demolition of buildings in years,
the entire commercial area of Nazlat 'Isa was today raised to
the ground as some 15 bulldozers, accompanied by large numbers
of military and border police, entered the community at 5:00
AM and destroyed over 100 shops and 5 homes. The market, which
was previously targeted in January of this year with the destruction
of 82 or close to, of its shops, has been the commercial center
for the entire region. The bulldozers began the demolitions early
in the morning and continued unabated until the late hours of
the night.
- The commercial area,
just east of the Green Line in the Occupied West Bank, has been
leveled for the building of an "isolation barrier"
-- an extension or offshoot of the Wall -- that will entrap the
community and the surrounding areas between it and the Wall to
ensure complete isolation. Commercial areas along the Green Line
have been consistently targeted with the building of the Wall
in what assures that communities trapped between the Wall and
the Green Line (the Wall in this case is located 2 km inside
the West Bank) will have no infrastructure for survival.
- Today, Nazlat 'Isa saw
countless tragic images of people clearing their shops and hurriedly
removing goods and produce to safeguard their investments and
livelihoods. Everyone interviewed in the area was unaware of
today's arrival of the military and demolitions. The aluminum
factory demolished, which was the largest distributor of aluminum
for the area and for clientele inside Israel, managed to have
the immediate presence of an attorney to postpone the demolition
for a few hours in order to remove its raw material prior to
the total destruction.
- In late January of this
year, the demolition of 82 shops of the same commercial area
received worldwide media attention -- and condemnation -- and
was called by the foreign press "the biggest West Bank demolition
in years." Today's lack of media presence was profoundly
noticeable, as most media was dispersed in other areas of the
West Bank covering an extra-judicial assassination and aerial
and land attacks by the Israeli military in major West Bank cities.
Tens of villages in the area acknowledge that this is a major
step by Israel in sealing their fate and making survival on their
lands and in their homes impossible.
- The Anti-Apartheid Wall
Campaign emphatically reiterates that this act is a crime and
calls for the worldwide declaration to Stop the Wall!
- <http://electronicintifada.net/v2/article1851.shtml> to see the pictures
- Press Release, PENGON/Anti-Apartheid
Wall Campaign, 21 August 2003.
2 - Guantanamo
ou le déni du droit
|
- 27/08/03 - Construction
d'un nouveau camp à Guantanamo. L'armée US a annoncé dimanche 24
août la construction d'un cinquième camp de détention
sur la base de Guantanamo. Le camp V aura cent places, ce qui
portera la capacité totale du camp à 1.100 détenus.
Le nouveau camp comportera également des salles d'interrogatoires.
- Chronique de Guantanamo,
N·22 24 juillet 2003
- 23/07/03 - Négociations
Blair-Bush
- Tony Blair profite de
son passage aux USA pour négocier la libération
des neufs prisonniers britanniques détenus à Guantanamo.
Londres et Washington "discutent" de leur éventuel
"rapatriement", a précisé le porte-parole
de Downing Street. Plus de 200 députés britanniques
avaient signé, mercredi 16 juillet, une motion demandant
le rapatriement des détenus britanniques de Guantanamo,
afin qu'ils puissent bénéficier d'un procès
équitable.
- La semaine dernière,
l'administration US avait annoncé que six suspects prisonniers
à Guantanamo, dont deux Britanniques et un Australien,
pourraient être jugés devant une commission militaire
US. Amnesty International avait alors qualifié de "parodies
de justice" les procès prévus devant des commissions
militaires de ces six prisonniers étrangers arrêtés
par les USA dans le cadre de la "guerre contre le terrorisme".
"Nous regrettons profondément que le président
ait fait franchir à son pays une étape supplémentaire
en direction de procès qui bafoueront les règles
élémentaires de la justice", déclarait
l'organisation de défense des droits de l'homme dans un
communiqué publié la semaine dernière. Les
six prisonniers encourent la peine de mort, selon les chefs d'inculpation
établis sur instructions du Pentagone.
- 23/07/03 - Les "préoccupations"
du CICR sur le sort des 680 détenus du camp Delta
- Sous ce titre, Jean-Pierre
Stroobants écrit dans Le Monde du 19 juillet 2003
ce qui suit :
- Six cent quatre-vingts
détenus, 42 nationalités, 17 langues, 28 tentatives
de suicide. Au fil du temps, le camp Delta livre quelques informations
sur ce qui déroule à Guantanamo. Les informations
livrées par les prisonniers sont-elles utiles aux militaires
américains et leur permettent-elles de détailler
la structure et les projets d'Al-Qaida ? Sur ce point aussi,
l'incertitude règne.
- Le colonel Barry Johnson,
porte-parole des forces américaines au camp Delta, cité
par le magazine Time, évoque "un grand nombre
d'informations utiles". Pierre de Bousquet, le patron de
la DST, parle de "choses importantes en termes qualitatifs
et quantitatifs" mais, relève Time, n'en livre
pas d'exemples. Un magistrat européen spécialisé,
interrogé par Le Monde, est plus dubitatif: "A
l'évidence, les détenus les plus durs ne "lâchent"
rien et beaucoup d'autres n'ont rien à lâcher..."
- L'annonce récente
par George Bush de l'éventuelle traduction en justice
de 6 détenus du camp n'a pas clarifié le problème.
La procédure, les charges retenues, le respect des droits
de la défense: rien n'est fixé à l'heure
actuelle, sauf le recours à une justice militaire très
contestée. Il y a quelques jours, l'Association nationale
des avocats pénalistes américains a, fait exceptionnel,
déconseillé à ses 11.000 membres d'accepter
de défendre des "ennemis combattants" des Etats-Unis
devant les "commissions militaires".
- Pour les avocats, les
restrictions apportées à leur tâche rendent
impossible une défense normale des prévenus, sans
même un recours possible, en bout de ligne, à la
Cour suprême, contrairement à ce qui s'est déroulé
en 1942, lors de procès intentés à des saboteurs
pro-nazis.
- Le Comité international
de la Croix-Rouge (CICR) est l'une des organisations qui continuent
de réclamer à l'administration Bush le respect
de procédures régulières. "Le système
de détention dit "open ended" -- sans fin --
de Guantanamo, l'incertitude quant au sort des détenus
à juger ou à libérer, le respect de la présomption
d'innocence par des tribunaux compétents et impartiaux
figurent parmi nos principales préoccupations", indique
Bernard Westphal, le porte-parole du CICR.
- Le Comité a effectué
plusieurs visites, souvent de plusieurs semaines, à Guantanamo,
alors que pratiquement aucun autre représentant international
n'a pu y pénétrer, hormis quelques diplomates et
des journalistes chaperonnés par l'US Army. Ses délégués,
assistés de traducteurs, ont vérifié que
la dignité des prisonniers était respectée,
que leur accès aux soins, à la nourriture, à
l'air libre était garanti. [Quelle ironie amère
dans ces phrases convenues ! Des soins ? Alors qu'isolés
ils sont soumis à l'incessante torture ? L'air libre,
alors que beaucoup étaient dans des cages ouvertes ? Le
CICR ne publie pas ses rapports, alors pourquoi faire semblant
de les commenter ? ]
- Le Comité a aussi
entendu individuellement tous les détenus qui le souhaitaient
et acheminé des messages (4500 au total) à leurs
proches, après contrôle de la censure militaire.
"Une minorité ont refusé de nous rencontrer;
à d'autres il a fallu longuement expliquer notre rôle
et notre action", souligne M. Westphal.
- Le Comité n'exprime
pas à haute voix ses préoccupations. Il paraît
toutefois évident que, comme d'autres organisations, il
se soucie de l'état mental de détenus soumis, comme
l'avoue un ancien visiteur du camp cubain, à "une
pression psychologique énorme".
- L'éclairage des
cellules est constant, une grande partie d'entre elles sont encore
des cages, dépourvues de murs et rendant impossible tout
semblant de vie privée. Les détenus font leurs
besoins naturels sous les yeux des gardes. Et parmi ceux-ci se
trouvent quelques femmes, ce qui a notamment entraîné
le refus de certains détenus de se rendre aux douches.
- Une "antenne"
psychologique a été installée dans le camp
et suit une vingtaine de présumés terroristes souffrant
de troubles assez graves. Le commandement du camp lui-même
a dû admettre la réalité des tentatives de
suicide.
- Autre souci pour le CICR:
le maintien en détention d'adolescents. La Croix-Rouge
refuse de confirmer leur nombre mais d'autres sources indiquent
qu'ils seraient 3, capturés sur le champ de bataille afghan,
et âgés de moins de 16 ans.
- Il y a quelques semaines,
la direction du camp Delta a ouvert ses portes à un journaliste
britannique qui a pu constater que ces adolescents étaient
abrités dans des maisons construites en matériau
dur et correctement équipées, mais qu'ils étaient
maintenus dans un confinement total et n'avaient aucune nouvelle
de leur famille.
- 23/07/03 - USA : Non-lieu
possible pour Moussaoui. Inculpé après le 11 septembre,
le Français risque un procès militaire
- Sous ce titre, Fabrice
Rousselot écrit dans Libération du 16 juillet
2003 :
- Repoussé depuis
des semaines, le procès de Zacarias Moussaoui devant
le tribunal civil d'Alexandria, en Virginie, pourrait ne jamais
avoir lieu. Lundi, dans une lettre envoyée à
la juge Brinkema, le département de la justice américain
a refusé l'interrogatoire d'un témoin demandé
par le Français d'origine marocaine, seul inculpé
aux Etats-Unis dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001.
La décision pourrait entraîner un non-lieu, et le
gouvernement américain pourrait alors juger Moussaoui
devant un tribunal militaire -- sort qui est réservé
aux détenus de Guantanamo Bay.
- "Inacceptable".
C'est la juge Brinkema qui avait laissé au département
de la justice jusqu'au 14 juillet pour prendre une décision,
après avoir ordonné en janvier aux procureurs fédéraux
d'accepter la requête de Moussaoui d'interviewer Ramzi
ben al-Shaiba, présenté comme l'un des chefs d'Al-Qaeda
et qui a été arrêté au Pakistan en
2002. Selon Moussaoui, Al-Shaiba pourrait prouver qu'il ne faisait
pas partie du complot du 11 septembre, même si le Français
a reconnu appartenir à Al-Qaeda. Mais lundi, le département
de la justice a estimé que la comparution d'Al-Shaiba
était "inacceptable" car elle "entraînerait
nécessairement la mise sur la place publique d'informations
classées secrètes". "Le gouvernement
porte non seulement la responsabilité de traduire en justice
l'accusé mais aussi de protéger la sécurité
de la nation", poursuit la missive. Ce refus ne laisse que
peu d'options à la juge. Celle-ci peut toujours ordonner
la comparution d'Al-Shaiba, mais en limitant l'utilisation des
informations livrées. Selon de nombreux experts toutefois,
elle devrait être "tentée" de décréter
un non-lieu, afin que le gouvernement saisisse l'occasion pour
transférer Moussaoui devant un tribunal militaire.
- Depuis des mois en effet,
plusieurs officiels laissent entendre que le procès pourrait
être "plus difficile que prévu", reconnaissant
implicitement que les pièces à conviction contre
Moussaoui pourraient être bien maigres devant un jury.
"On a le sentiment que le gouvernement se mord les doigts
d'avoir engagé une procédure civile", résume
Stephen Saltzburg, professeur de droit à George Washington
Law School. "Même si l'on dispose de très peu
d'informations sur le cas, il semble que l'administration aurait
un peu de mal à convaincre un jury de condamner Moussaoui
sur la base des chefs d'inculpation retenus contre lui."
Fin 2001, le département de la justice l'avait accusé
d'avoir participé au complot du 11 septembre, assurant
qu'il était supposé être le "vingtième"
pirate de l'air dans l'un des quatre avions qui avaient décollé
ce matin-là. Mais en avril, selon certains documents présentés
à la juge, le gouvernement avait changé sa version
des faits estimant que Moussaoui avait l'intention de détourner
un cinquième avion pour le diriger contre la Maison Blanche.
Cette nouvelle théorie avait été interprétée
par nombre d'experts comme un aveu des difficultés de
l'administration à bâtir son cas contre le Français,
qui risque la peine de mort. Dans ces conditions, le transfert
de Moussaoui devant un tribunal militaire "simplifierait
les choses pour le gouvernement", selon Stephen Saltzburg.
Dans le cadre défini par le Pentagone, les procédures
peuvent en effet être tenues secrètes. Un panel
de trois militaires sert à la fois comme juges et jurés,
et le plaignant n'a pas le droit de choisir son propre avocat.
Surtout, la fameuse notion américaine selon laquelle tout
accusé ne peut être condamné "s'il existe
un doute raisonnable" sur sa culpabilité n'existe
pas.
- Informations publiées
par le site <http://quibla.stcom.net>
- Chronique de Guantanamo,
n· 25 du 28 août, extrait:
- 27/08/03 - Prise de
position de responsables juridiques de 9 pays
- The Guardian du 21 août 2003 a publié
la lettre suivante des responsables d'organisations d'avocats
de 9 pays :
- Nous souhaitons, en tant
que dirigeants des professions juridiques dans nos pays respectifs,
rendre publique notre inquiétude quant au traitement des
"combattants ennemis" non-US détenus par les
autorités US à Guantanamo Bay. Nous croyons fermement
que les autorités US n'ont que deux possibilités
d'action légale. Soit le gouvernement US doit renvoyer
les détenus vers leur pays d'origine, où ils pourront
être jugés, si cela est approprié, selon
leurs propres lois nationales; soit ils devraient être
jugés par une cour civile US avec la pleine garantie d'un
procès équitable.
- De notre point de vue,
le gouvernement US n'a pas à "concéder"
des droits fondamentaux comme une faveur. Tous les détenus
ont droit à un procès équitable et légitime.
- Les garanties d'un procès
équitable et l'égalité devant la loi font
partie des protections juridiques fondamentales dont nous disposons
dans les sociétés démocratiques. Nous exhortons
les Etats-Unis à ne pas abaisser leurs normes face à
une menace externe mais à se dresser comme un phare de
justice dans un monde injuste.
- Axel Calissendorff, président, barreau suédois;
Colin Campbell QC, doyen, Faculté des avocats,
Écosse; Joseph Donnelly, président, Société
des juristes, Irlande du Nord; Ron Heinrich, président,
Conseil des juristes d'Australie; Paul-Albert Iweins,
bâtonnier, Barreau de Paris; Matthias Kelly, QC,
président, Conseil du Barreau d'Angleterre et du pays
de Galles; Joseph Platt, président, Société
écossaise des juristes; Simon Potter, président,
Barreau du Canada; Bill O'Shea, président, Institut
juridique de Victoria, Australie; Peter Willi.
- 27/08/03 - La prise
de position de l'Association du barreau américain
- Les délégués
de l'Association du barreau américain, la plus grande
- association d'avocats
US, avec plus de 410.000 membres, réunis à San
Francisco, viennent d'adopter une résolution critiquant
les restrictions apportées aux droits de la défense
devant les commissions militaires instituées par décret
présidentiel pour juger les "combattants ennemis"
étrangers, en premier lieu les détenus de Guantanamo.
Ce qui choque les plus les représentants de l'ABA, c'est
la possibilité qu'a le gouvernement de mettre sur écoutes
les conversations entre les accusés et leurs avocats civils.
L'autre grande association d'avocats, la National Association
of Criminal Defence Lawyers, a déjà fait savoir
à ses membres qu'ils violeraient l'éthique juridique
s'ils acceptaient de défendre des accusés dans
de telles conditions. Le gouvernement s'est défendu en
arguant que les conversations enregistrées ne seraient
pas utilisées contre les accusés dans leurs procès
mais uniquement dans le cadre de la collecte de renseignements
contre le terrorisme. Les avocats sont sceptiques. Le vote de
la résolution de l'ABA, commente la Pittsburgh Post-Gazette,
"ne fera qu'augmenter les doutes sur les tribunaux militaires
au Congrès et dans le pays, doutes qui ont augmenté
au fil du temps".
SONDERBEHANDLUNG
- Entrepôt
1391 : une prison secrète israélienne
-
- Le Shin Bet (Sécurité
intérieure israélienne) a reconnu avoir emprisonné
des Palestiniens dans un centre de détention clandestin
en violation avec la loi internationale, a appris l'Associated
Press. Des prisonniers affirment y avoir été enfermés
dans des cellules sans fenêtre et gardés dans l'obscurité
totale. Quand ils demandaient où se trouvait cette prison,
leurs gardiens répondaient invariablement: "Sur la
lune". Israël refuse toujours de révéler
la localisation de ce centre de détention et qui y est
emprisonné, mais laisse entendre que des étrangers
sont parmi les détenus. Les groupes de défense
des droits de l'Homme affirment quant à eux qu'une prison
clandestine constitue une violation de la loi internationale.
Le procureur de l'Etat a confirmé l'existence du centre
de détention, connu sous le nom d'entrepôt 1391,
suite au dépôt devant la Cour Suprême d'une
requête d'HaMoked, un groupe de protection des droits de
l'Homme, au sujet de deux détenus portés disparus,
Bachar Djodallah et son cousin Mohammed. Ce dernier est toujours
au secret. Israël s'est toutefois contenté de révéler
que le centre de détention est situé sur une base
militaire secrète, soulignant qu'il ne pouvait donner
plus d'informations à ce sujet sans menacer la sécurité
nationale. Le Shin Bet affirme n'avoir utilisé le centre
que durant une courte période au moment où Israël
a pénétré la Cisjordanie en avril dernier.
Un "manque de cellules libres" dans les prisons israéliennes
a forcé le gouvernement à y enfermer des centaines
de détenus palestiniens, a affirmé le procureur
dans sa réponse.
- Tous les Palestiniens
ont depuis été transférés et le centre
"est uniquement utilisé dans des circonstances spéciales
pour des détenus qui ne sont pas des résidents
du territoire", est-il expliqué, sans toutefois dire
qui supervise ce centre secret. L'armée et le bureau du
Premier ministre, responsable du Shin Bet, ont tous deux refusé
de révéler l'identité ou la nationalité
des prisonniers qui y sont détenus et ce que signifie
l'expression "circonstances spéciales". Dans
la plupart des cas, les Palestiniens capturés, par l'armée
ou une autre agence de sécurité, sont enregistrés
par les militaires, la police ou l'administration pénitentiaire,
ce qui permet aux proches, aux avocats ou autres défenseurs
de leurs droits de les localiser. Les prisons secrètes
ne publient toutefois pas la liste de leurs détenus. Durant
leur incarcération, ils disparaissent littéralement.
"Un centre de détention clandestin serait une violation
de la quatrième Convention de Genève et de la loi
israélienne" affirme Yael Stein, membre de B'tselem,
un groupe israélien de défense des droits de l'Homme.
"Si personne ne sait où les prisonniers sont détenus,
cela signifie qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent avec eux.
Ils peuvent les torturer, abuser d'eux ou même les tuer
et personne ne le saura". Au moins sept Palestiniens ont
été détenus dans cette prison secrète,
selon les groupes de défense des droits de l'Homme, mais
affirment-ils, il est impossible de confirmer combien d'autres
ont été faits prisonniers dans ces conditions.
- Associated Press
L'ENGRENAGE
- Les Etats-Unis enverront
"immédiatement " des troupes supplémentéaires
en Irak si le commandement militaire dans la région le
demande, mais le général John Abizaid n'a rien
demandé pour le moment, déclare le ministre de
la guerre américain, Donald Rumsfeld. Ses déclarations
interviennent dans un climat de critiques toujours plus nombreuses
qui affirment que l'armée américaine n'est pas
assez nombreuse pour ramener l'ordre dans le pays et mettre fin
aux attaques contre les Américains. [...]
- En même temps,
il a annoncé que l'on entraînait des Irakiens d'urgence
pour "donner un air irakien" aux forces de sécurité.
Le New York Times rapporte que les Etats-Unis prévoient
d'envoyer vingt-huit mille Irakiens en Hongrie où ils
recevront une formation de policiers. "Il est tout à
fait possible qu'un certain nombre d'entre eux soient formés
hors du pays", dit Rumsfeld.
- AFP,
23 août 2003.
-
- [The United
States will send more troops to Iraq "in a minute"
if the top US commander in the region asks for them, but so far
General John Abizaid has not, US Defense Secretary Donald Rumsfeld
said Monday. Rumsfeld's comments came amid growing criticism
that the US force there is not large enough to bring the country
under control and to end a surge of attacks and bombings by anti-US
forces. [...]
- In the meantime,
he said Iraqis were being trained at an accelerated pace to put
"an Iraqi face" on the security forces. The New
York Times reported that the United States is planning to
send some 28,000 Iraqis to Hungary to be trained as police. "It
may well be that a number of them will be trained outside the
country," Rumsfeld said.]
LA
BUSHERIE AMÉRICAINE: PRÈS DE 40.000 CIVILS DÉSARMÉS
MASSACRÉS
Les membres du Parti de la liberté
irakien ont enquêté dans tout le pays pendant des
semaines afin de déterminer le nombre des civils tués
depuis le début de l'invasion américaine. L'enquête
acharnée, menée dans tous les villages et les villes
ainsi que dans certaines parties du désert (à l'exception
des régions kurdes) et fondée sur l'interrogatoire
de centaines de personnes (dans les hôpitaux, les pompes
funèbres et la population elle-même) a abouti
au chiffre de 37.167 civils tués.
- : Mr. Jude Wanniski
- From: Dr. Mohammed Al-Obaidi
- General coordinator
of the Iraqi Freedom Party
- The World, and particularly
the peace-loving World is far from knowing the truth of the real
number of civilian casualties during the American led aggression
on Iraq. Although we know that there were groups of organizations
- (see <http://www.iraqbodycount.net>) who tried their utmost
best to come up with an accurate figure of the total civilian
death, but reaching the sites where these deaths occurred was
one major obstacle in their effort. Besides, the language barrier
and hesitation of the people in Iraq to talk to foreigners were
also part of the lack of accurate information regarding this
issue. As the general coordinator of the Iraqi Freedom Party,
I made a request to our Party Headquarters in Iraq to fully investigate
this matter and to come up with accurate and up to date information
of the total civilians killed during the invasion of Iraq.
- After more than five
weeks of intensive and thorough investigations carried out by
hundreds of our party's cadre, which included all villages, towns,
cities and some of the desert areas etc. affected by the aggression
(with exception of the Kurdish area), and also by interviewing
hundreds of undertakers, hospitals officials and ordinary people
in these places, the figure of civilians killed since the
beginning of the invasion came to 37,137. This figure does
not include militia, para-military or Saddam's Fiday'een. (Population
totale estimée à 23 millions).
- The breakdown of the
total number of civilians killed during the invasion of
Iraq is as follows (Please note that the names underneath represent
that of 14 Governorates, excluding Iraqi Kurdistan):
- Karbala (including Najaf)
2263
- The above figures were
the actual civilian deaths killed violently since the beginning
of the invasion of Iraq in March this year and until the middle
of June (including those killed after the fall of Saddam's regime
and who in a way of another caught between gunfire of the US
troops and the Iraqi resistance).
- <http://www.wanniski.com/showarticle.asp?articleid=2855>
UN
PEU DE PLOMB DANS LA TÊTE
Le nombre de soldats américains blessés ou tués
augmente très vite: il y a déjà deux fois
plus "de blessés au combat" que durant la première
guerre du Golfe en 1991: environ dix soldats par jour, disent
les chiffres officiels; mais en fait, ils sont si nombreux que
les consignes militaires ordonnent de ne publier que le chiffre
des tués. Et personne ne parle des avions qui arrivent
tous les jours à Washington avec les blessés,
six mille depuis le début de la guerre.
- Number of Wounded
in Action on Rise
- by Vernon Loeb
-
- U.S. battlefield casualties
in Iraq are increasing dramatically in the face of continued
attacks by remnants of Saddam Hussein's military and other forces,
with almost 10 American troops a day now being officially declared
"wounded in action."
- The number of those wounded
in action, which totals 1,124 since the war began in March, has
grown so large, and attacks have become so commonplace, that
U.S. Central Command usually issues news releases listing injuries
only when the attacks kill one or more troops. The result
is that many injuries go unreported.
- The rising number and
quickening pace of soldiers being wounded on the battlefield
have been overshadowed by the number of troops killed since President
Bush declared an end to major combat operations May 1. But alongside
those Americans killed in action, an even greater toll of battlefield
wounded continues unabated, with an increasing number being injured
through small-arms fire, rocket-propelled grenades, remote-controlled
mines and what the Pentagon refers to as "improvised explosive
devices."
- Indeed, the number of
troops wounded in action in Iraq is now more than twice that
of the Persian Gulf War in 1991. The total increased more than
35 percent in August -- with an average of almost 10 troops a
day injured last month.
- Fifty-five Americans were
wounded in action last week alone, pushing the number of troops
wounded in action since May 1 beyond the number wounded during
peak fighting. From March 19 to April 30, 550 U.S. troops were
wounded in action in Iraq. Since May 1, the number totals 574.
The number of troops killed in Iraq since the beginning of May
already has surpassed the total killed during the height of the
war. [...]
- With no fanfare and almost
no public notice, giant C-17 transport jets arrive virtually
every night at Andrews Air Force Base outside Washington,
on medical evacuation missions. Since the war began, more than
6,000 service members have been flown back to the United States.
The number includes the 1,124 wounded in action, 301 who received
non-hostile injuries in vehicle accidents and other mishaps,
and thousands who became physically or mentally ill. [Ils
sont fragiles ces pauvres cons nourris au Macdo et au Coca.
]
- "Our nation doesn't
know that," said Susan Brewer, president and founder of
America's Heroes of Freedom, a nonprofit organization that collects
clothing and other personal items for the returning troops. "Sort
of out of sight and out of mind."
- On Thursday night, a C-17
arrived at Andrews with 44 patients from Iraq. Ambulances arrived
to take the most seriously wounded to the nation's two premier
military hospitals, Water Reed Army Medical Center in Washington
and the National Naval Medical Center in Bethesda. Dozens of
others stayed overnight at what the Air Force calls a contingency
aeromedical staging facility, which has taken over an indoor
tennis club and an adjacent community center.
- On Friday morning, smaller
C-130 transports began arriving to take the walking wounded and
less seriously injured to their home bases, from Fort Bragg in
North Carolina to Fort Lewis in Washington state. Another C-17
was due in Friday night from Germany, with 12 patients on stretchers,
24 listed on the flight manifest as ambulatory and nine other
passengers, either family members or escorts. [...]
The Washington Post. Cet article a été amputé,
lui aussi....
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A12096-2003Sep1.html>
CHERCHE
TORTIONNAIRES
Les Américains, après
un intervalle décent, ont commencé à recruter
dans les gens qui savaient maintenir l'ordre en Iraq, à
savoir les mukhabarat, les
services de renseignement ba'athistes. C'était logique,
à prévoir, et c'est ce qui arrive. Retour des prisons
de Saddam, des tortionnaires de Saddam, des méthodes de
Saddam, sauf qu'avec Saddam ça marchait et l'odre régnait,
alors que c'est tout le contraire avec Bremer et Sanchez.
- U.S. Recruiting
Hussein's Spies
- Occupation Forces
Hope Covert Campaign Will Help Identify Resistance
- by Anthony Shadid
and Daniel Williams
-
- Baghdad -- U.S.-led
occupation authorities have begun a covert campaign to recruit
and train agents with the once-dreaded Iraqi intelligence service
to help identify resistance to American forces here after months
of increasingly sophisticated attacks and bombings, according
to U.S. and Iraqi officials. The extraordinary move to recruit
agents of former president Saddam Hussein's security services
underscores a growing recognition among U.S. officials that American
military forces -- already stretched thin -- cannot alone prevent
attacks like the devastating truck bombing of the U.N. headquarters
this past week, the officials said.
- Authorities have stepped
up the recruitment over the past two weeks, one senior U.S. official
said, despite sometimes adamant objections by members of the
U.S.-appointed Iraqi Governing Council, who complain that they
have too little control over the pool of recruits. While U.S.
officials acknowledge the sensitivity of cooperating with a force
that embodied the ruthlessness of Hussein's rule, they assert
that an urgent need for better and more precise intelligence
has forced unusual compromises. [Alors quoi, les totors
du FBI, les zozos de la Cia, les asticots du Mossad ? Servent
à rien, sont bons à rien? On l'avait parié.
]
- "The only way you
can combat terrorism is through intelligence," the senior
official said. "It's the only way you're going to stop these
people from doing what they're doing." He added: "Without
Iraqi input, that's not going to work." Officials are reluctant
to disclose how many former agents have been recruited since
the effort began. But Iraqi officials say they number anywhere
from dozens to a few hundred, and U.S. officials acknowledge
that the recruitment is extensive.
- "We're reaching
out very widely," said one official with the U.S.-led administration,
who like most spoke on condition of anonymity because of sensitivity
over questions of intelligence and sources. Added a Western
diplomat: "There is an obvious evolution in American thinking.
First the police are reconstituted, then the army. It is logical
that intelligence officials from the regime would also be recruited."
- Officials say the first
line of intelligence-gathering remains the Iraqi police, who
number 6,500 in Baghdad and 33,000 nationwide. But that force
is hampered in intelligence work by a lack of credibility with
a disenchanted public, and its numbers remain far below what
U.S. officials say they need to bring order to an unruly capital.
Across Iraq, walk-in informers have provided tips on weapons
caches and locations of suspected guerrillas, but many Iraqis
dismiss those reports as haphazard and sometimes motivated by
a desire for personal gain.
- The emphasis in recruitment
appears to be on the intelligence service known as the Mukhabarat,
one of four branches in Hussein's former security service, although
it is not the only target for the U.S. effort. The Mukhabarat,
whose name itself inspired fear in ordinary Iraqis, was the foreign
intelligence service, the most sophisticated of the four. Within
that service, officials have reached out to agents who once were
assigned to Syria and Iran, Iraqi officials and former intelligence
agents say.
- For years, U.S. relations
with both Syria and Iran have remained tense and, if anything,
have deteriorated since American forces overthrew Hussein's government
on April 9. Once-vigilantly patrolled borders stretching hundreds
of miles are remarkably porous, and L. Paul Bremer, the U.S.
civilian administrator of Iraq, has openly accused Syria of allowing
foreign fighters to enter Iraq. A senior American official said
those fighters inside Iraq, mainly from Saudi Arabia and Syria,
number between 100 and 200.
- The emphasis on intelligence
mirrors a decision earlier this month by Lt. Gen. Ricardo Sanchez,
the commander of U.S. ground forces, to minimize large military
sweeps to the north and west of Baghdad. Launched in June and
July, the sweeps rounded up hundreds of Iraqis, but angered residents
who complained of mistreatment, arbitrary arrests and humiliation
at the hands of U.S. soldiers. Sanchez and others have suggested
that the anger caused by those raids could bolster the support
for guerrillas, who are thought to number in the thousands, mainly
in the Sunni Muslim-dominated regions that provided Hussein much
of his support.
- The guerrilla tactics
have grown in sophistication over the four months of the occupation.
But U.S. officials said the guerrillas remain decentralized,
with no sign yet of national coordination. In the view of Bremer,
a former counterterrorism specialist, and other U.S. officials,
their amorphous nature makes them harder to stamp out, and makes
more pressing the need for intelligence to pinpoint raids and
create the possibility of infiltrating the groups. "The
expectation is that we're going to have to fight it out,"
one senior official said.
- The official said it
might require 500,000 U.S. troops, perhaps far more,
to secure every potential target in the country -- an unlikely
prospect, given that many U.S. allies are balking at the prospect
of sending more soldiers, especially without a U.N. mandate.
The United States has 132,000 troops in the country, and there
are 17,000 other soldiers, the majority of them British. "The
key is to try to stay ahead of this game and prevent it from
happening," the senior official said.[...]
- The Washington Post, 24 août 2003.
Souvenons-nous, après la deuxième
guerre mondiale, les Américains avaient recruté
très largement dans les flics de la Gestapo, qui étaient,
après tout, des camarades dans la "lutte contre le
bolchevisme". Barbie, ça vous rappelle quelqu'un ?
Et ben, voilà, ils recommencent. On constate un peu le
même phénomène en Afghanistan:
- Afghanistan,
gli USA si rivolgono ai talebani
- di Syed Saleem
Shahzad
-
- Le condizioni di sicurezza
in Afghanistan vanno deteriorandosi in modo talmente rapido,
situazione aggravata dal ritorno nel paese di un gran numero
di rifugiati dal regime comunista afgano, che gli agenti dei
servizi segreti statunitensi e pachistani si sono incontrati
con i leader talebani per trovare una soluzione all'ulteriore
lacerazione del paese.
- Secondo un capo della
jihad pachistana che ha avuto un ruolo nello stabilire il canale
di comunicazione, un incontro si è svolto recentemente
tra rappresentanti dell'ISI (Inter-Services Intelligence) pachistano,
l'FBI statunitense ed i leader talebani presso una base aerea
dell'aviazione pachistana a Samungli, vicino Quetta.
- Questa fonte ha raccontato
ad Asia Times Online che quattro condizioni sono state
poste ai talebani affinchè una qualsiasi forma di riconciliazione
possa aver luogo, riconciliazione che potenzialmente li porterebbe
ad avere un ruolo nel governo di Kabul, la cui autorità
non si estende attualmente oltre la capitale:
- -Il mullah Omar deve
essere destituito dalla carica di leader supremo dei talebani.
- -Tutti i combattenti
pachistani, arabi o di altri paesi stranieri impegnati in operazioni
contro le truppe internazionali in Afghanistan devono lasciare
il paese.
- -Tutti i prigionieri
USA o alleati devono essere rilasciati.
- -Gli afgani che vivono
attualmente all'estero, specialmente negli Stati Uniti e in Gran
Bretagna, devono avere un ruolo nel governo poter contestare
le elezioni anche se molti di essi addirittura non parlano la
loro lingua madre, come Dari o Pashtu.
- Apparentemente i talebani
hanno nettamente rifiutato la prima condizione, ma hanno mostrato
una certa flessibilità sulle altre. In sé per sé
questo primo contatto preliminare non è servito a molto.
Non si sa se ci saranno altri incontri ma, visto che le cause
prime dell'organizzazione dei colloqui rimangono inalterate,
ci si aspetterebbe ulteriori contatti.
- Il canale di comunicazione
è stato aperto da talebani che disertarono quando il governo
crollò a Kabul e scapparono in Pachistan, dove trovarono
rifugio negli stabili dell'ISI. Ora questi disertori, lavorando
con i membri della jihad pachistana, che sanno come arrivare
ai comandi talebani, stanno facendo da intermediari.
- A fare da sfondo al
primo incontro è l'aumento ulteriore degli attacchi guerriglieri
contro le truppe straniere in Afghanistan. Piccoli scontri `mordi
e fuggi' sono all'ordine del giorno nella maggior parte del paese,
mentre schermaglie corpo a corpo sono comuni in quella che fu
la roccaforte talebana intorno a Kandahar, nel sud. [...]
- Ora, nella rinnovata
guerriglia contro le truppe straniere, sono i clerici a dettare
legge. Per esempio, Hafiz Rahim è il clerico più
rispettato della regione di Kandahar, e comanda tutte le operazioni
militari dal suo santuario di montagna.
- Le forze USA hanno impiegato
il massimo del supporto aereo e della tecnologia avanzata nel
tentativo di ridurre gli agguati, ma senza l'aiuto delle forze
locali non sono in grado di rintracciare Hafiz Rahim, che nel
frattempo ha di frequente preso di mira i convogli USA. Gli Stati
Uniti hanno ammesso alcune morti, mentre i talebani affermano
di averne ucciso molti di più del numero ufficiale. Come
finanziamento, i talebani usano i soldi trafugati alla banca
centrale prima di abbandonare Kabul, stimati in oltre 110 milioni
di dollari, oltre a soldi ricevuti dall'organizzazione di Osama
bin Laden, al Qaeda.
- Allo stesso stempo,
il famoso condottiero Gulbbudin Hekmatyar si è unito alla
resistenza dopo il suo ritorno dall'esilio in Iran. La sua Hezb-i-Islami
Afghanistan (HIA) è tra le forze più organizzate
in Afghanistan, e la sua partecipazione ha dato forza concreta
al movimento di resistenza. Molti posti chiave nell'amministrazione
di Kabul sono occupati da ex-membri dell'HIA che, nonostante
fossero anti-talebani, sono fedeli alla causa islamica e anti-USA.
Anche vari governatori provinciali ed alti ufficiali erano in
passato comandanti dell'HIA. Gli americani li guardano con sospetto,
ma a causa della loro enorme influenza politica è impossibile
rimuoverli.
- Con un tale supporto
al movimento di resistenza, anche se in alcune zone è
solo passivo, e con l'influenza di Kabul limitata alla capitale,
gli americani e i loro alleati rimarranno degli obiettivi vulnerabili,
per non parlare della capacità di ristabilire un seppur
minimo sistema di legge e di ordine. È in situazioni come
questa, affermano la maggior parte degli esperti sull'Afghanistan,
che iniziano tradizionalmente le insurrezioni dell'esercito afgano
contro l'amministrazione straniera.
- E i problemi non finiscono
qui. Oltre 2 milioni di rifugiati afgani, secondo l'Alto Commissariato
dell'ONU per i rifugiati, sono rimpatriati da paesi di un po'
tutto il mondo, come India, Russia, Cambogia, Malesia e paesi
dell'Asia centrale. Molti di essi facevano parte delle fazioni
comuniste in lotta durante e dopo l'invasione sovietica, mentre
alcuni loro compagni rimasero ed ora hanno una posizione a Kabul.
- Al momento Kabul è
divisa in due principali fazioni: quella pro-USA, rappresentata
dalle truppe USA e alleate e da quelli fedeli al governo di Hamid
Karzai. La seconda è pro-Russia e pro-Iran, rappresentata
dal ministro della difesa generale Qasim Fahim e le sue forze
dell'alleanza del nord. Nonostante le due parti stiano per il
momento cooperando, entrambi stanno costruendo in silenzio il
loro supporto in modo da conquistare appieno il potere una volta
che l'attuale governo ad interim termini il suo mandato, un processo
che dovrebbe iniziare in ottobre con una loya jirga (grande assemblea).
- A questo scopo ogni
ex-`compagno comunista' che sia tornato o ritorni è importante
perché, dovesse l'alleanza del nord raggiungere una massa
critica sufficiente, non sarebbe una sorpresa se i suoi capi
si alleassero apertamente con il movimento di resistenza.
- Fonte: Asia Times
- Traduzione di Marco Fiocco. Original anglais, Asia Times,
14 juin 2003:
<http://www.atimes.com/atimes/Central_Asia/EF14Ag01.html>
SENTEURS
ORIENTALES
- Irak : Un parfum
de guerre civile
- par Gilles Munier
(*)
-
- Le 22 juillet aux Etats-Unis,
le cours du pétrole a baissé d'un dollar et le
Nasdaq a progressé d'un point à l'annonce de la
mort des fils de Saddam Hussein, comme si le développement
de la lutte armée en Irak dépendait uniquement
de l'existence du président irakien et de sa famille.
George W. Bush commet la même erreur que Guy Mollet pendant
la guerre d'Algérie qui croyait décapiter le FLN
en emprisonnant Ahmed Ben Bella et ses compagnons. L'élimination
de Oudai et de Qussai, pas plus que celle éventuelle de
Saddam Hussein ne provoqueront l'effondrement de la résistance
irakienne, au contraire.
- On a l'impression que
les Américains sont parti en guerre la fleur au fusil,
avec des scénarios inspirés de bandes dessinées
! Il ne leur est jamais venu à l'esprit qu'il fallait
prendre en considération la nature profonde du peuple
qu'ils allaient agresser. Résultat: la réalité
leur explose à la figure. Bientôt, ils se rendront
compte qu'ils ne peuvent pas écraser la résistance.
Qu'en déduiront-ils ? Qu'ils doivent évacuer l'Irak
au plus vite ? Ou choisiront-ils la fuite en avant en attaquant
l'Iran ou la Syrie ?
- Paul Bremer, pro-consul
américain à Bagdad, est déjà sur
la défensive. La reconstruction du pays traîne en
longueur. Les entreprises américaines qui se réservaient
les contrats n'osent pas envoyer de cadres en Irak et proposent
à des sous-traitant français de les remplacer
! Dans quelques semaines, le nombre des GI tués dépassera
celui annoncé après la chute de la capitale irakienne.
Le "Conseil de gouvernement transitoire irakien" constitué
sous la pression des événements n'est ni représentatif,
ni pris au sérieux. C'est aussi une bombe à retardement.
Il suffirait qu'on révoque des membres faisant des propositions
contraires aux intérêts US, ou qu'on oblige cet
organisme à dénoncer une fatwa appelant à
la révolte, pour que le pays sombre dans la guerre civile.
- On dit que George W. Bush
veut passer le relais en Irak au Nations unies cet automne. Sage
décision, mais le cadeau risque d'être empoisonné.
La France est d'accord pour contribuer au retour d'une situation
normale dans ce pays à condition dit Dominique de Villepin
que "le mandat de l'ONU soit précis". Pour limiter
les risques de se retrouver piégé, Paris doit veiller
à ce qu'une nouvelle résolution internationale
ne légitime pas l'agression rétrospectivement.
Le texte voté doit permettre la reconnaissance de la résistance
irakienne comme interlocuteur et de lever l'interdiction du parti
Baas afin que toutes les forces politiques du pays participent
à de futures élections. Il faut surtout que Washington
évacue l'Irak concomitamment à l'arrivée
des forces de paix, pour ne pas donner l'impression que les Occidentaux
se partagent les rôles. Est-ce trop demander ? Si la déstabilisation
de l'Irak ne menaçait pas la sécurité en
Europe, on laisserait volontiers les Irakiens se débarrasser
seuls des Américains. Personne ne souhaite que de jeunes
Français aillent se faire tuer sur les bords du Tigre
pour sortir George W. Bush du bourbier où il s'est enfoncé.
- (*) Secrétaire
général des Amitiés franco- irakiennes.
- Paru dans l'hebdomadaire
7 Jours, Rennes, le 1er août 2003
SILENCE
DANS LE DÉSERT
Un cameraman palestinien a été
tué par les soldats américains "qui avaient
pris sa caméra pour un lance-roquette". On prend les
gens pour des cons. Les Yanquis avaient de très bonne raisons
de flinguer ce type. Un (ou une) de ses collègues journalistes
en Palestine en témoigne: le malheureux enquêtait
sur les inhumations secrètes (autorisées par les
chefs militaires américains) de mercenaires et de soldats
américains dans des charniers situés dans des zones
désertiques à l'écart de Bagdad. Il a cru
tout d'abord qu'il s'agissait de cadavres irakiens, puis un mercenaire
américain lui a dit que c'était en fait soit des
mercenaires à qui l'on avait promis des cartes de séjour
ou la nationalité américaine en récompense
de leurs services dans l'armée américaine, soit
carrément des soldats américains: or, on sait que
les Américains se vantent de toujours rapatrier leurs morts
pour les enterrer en grande pompe. Le coup des charniers secrets,
que le journaliste palestinien avait filmés, serait très
mal vu aussi bien des Américains et aussique de la population
autochtone où se recrutent les mercenaires.
- The U.S. troops obviously
felt threatened and in big danger due to the Palestinian Reuters
cameraman, Mazen Dana, who was investigating a story about
secret burials of U.S. mercenaries and soldiers in mass graves
in far-away places in deserts strips around Baghdad, burials
which had obviously been authorized by the commanders of the
U.S. army.
- Mazen's scoop began
when he realized that that the U.S. troops were burying human
bodies wrapped in plastic in the desert. Initially, he thought
that these were the bodies of Iraqi people. He kept watching
and investigating the activities of the U.S. troops. He kept
developing his scoop, working around different U.S. units and
military jails, trying to figure out where the bodies had come
from, and whether they were Iraqi or not.
- Ultimately he found
a source, a U.S. mercenary, who told him that those buried were
not Iraqis, but mercenaries who had been promised green cards
and U.S. citizenship in return for serving in the U.S. Army.
Besides, according to this source, not few of those interred
were Americans who had been killed in combat. Mazen had been
able to film the activities of the U.S. army, and their secret
mass graves. He was experienced in journalistic work in areas
of conflict and under dangerous conditions. In our hometown Hebron,
he had been covering the Israeli Duvdevan units, essentially
death squads of the Israeli army which can not normally be filmed.
Since he had become aware of what the Americans were doing in
the desert, he kept the secret to himself. The intelligence units
of the U.S. Army probably knew that Mazen was uncovering, and
they must have feared that their secret desert burials would
expose the Pentagon and the Army for involvement in a big scandal.
- The U.S. Army prides
itself of always bringing home their dead, and this ultimate
disrespect for their own would certainly be frowned upon by the
American society at large, even if not few of them were mercenaries.
The story also had the potential of making foreigners think twice
before joining the U.S. military forces as mercenaries, nobody
wants to be disrespected in this most abject and impious way,
not even those who would sign up as mercenaries. [...]
<http://members.aon.at/hpkr/kawther/K20030819A.html>
Un
guerillero irakien parle:
Voici l'histoire d'un résistant
irakien, pêcheur de son métier, qui tire l'Amère
Loque la nuit... Les dits Amères Loques ont tellement la
trouille qu'ils ne se défendent pas. Le pire, c'est que
ce résistant est un individu isolé qui a entendu
parler de groupes organisés mais n'en fait aucunement partie.
Fisherman By
Day "Terrorist" By Night
- By Niko Price,
Associated Press Writer
-
- Baghdad, Iraq - The
fisherman had just decided to take up arms, and he shook with
fear as the American convoy approached his hiding place. As he
later told it, he fired a rocket-propelled grenade into a Humvee
and ran away as fast as he could. Nobody gave chase, he said,
and in the time that has passed since that April attack, his
band of seven guerrillas has slipped into an easy rhythm of attacking
American convoys every few days.
- "I catch fish
in the morning and Americans at night," he said. "Catching
Americans is easier than catching fish." He wouldn't
give his real name, instead calling himself Salahuddin, the name
of the 12th century Muslim liberator known to the West as Saladin.
His account, which mixes verifiable facts with extravagant claims,
gives a rare insight into the secret world of Iraq's anti-American
resistance, which has killed more than 60 U.S. troops since
May 1.
- He insisted he wasn't
motivated by any loyalty to Saddam Hussein or principled Islamic
opposition to the U.S. presence. He said he was driven by what
he sees as the Americans' heavy-handed treatment of ordinary
Iraqis during anti-guerrilla operations. U.S. military officials
say groups such as the fisherman's are behind much of the resistance.
[...] The man calling himself Salahuddin, who was interviewed
before the Aug. 19 bombing, said he had heard about foreign fighters
in Iraq but had yet to meet any.
- Some of his claims checked
out; he detailed an attack that the U.S. military confirmed,
and which hadn't previously made public; and he had foreknowledge
of a resistance videotape that was broadcast four days later.
Also, his authenticity was vouched for by an Iraqi journalist
with strong contacts in the resistance who served as go-between
in setting up the interview with The Associated Press. Some of
his claims are highly dubious -- for instance, that the Americans
are losing more dead than they're saying and secretly burying
them in the desert. But such stories are widely believed
by Iraqis, and add to the aura of the resistance. [Voir
plus haut] [...]
- The fisherman-turned-fighter
said he traveled the 60 miles from his home near Ramadi unarmed
but was frightened by the heavy U.S. presence in the capital
and bought a pistol.
- He met his interviewer
on a street corner, dressed in a traditional white robe. Jumpy
during the ride to a restaurant, he relaxed during the hour-long
interview, although he kept his eye on the window. He spoke Arabic
through an interpreter, and kept his voice low so waiters wouldn't
overhear him. He allowed himself to be photographed only in the
restroom, headscarf wrapped around his face.
- The man is a Sunni Muslim
in his late 20s who almost finished high school. He said his
group was fighting not out of religious principles or allegiance
to Saddam, but because of the way U.S. soldiers treat Iraqi civilians.
"We are not doing this for the sake of Saddam Hussein. Saddam
Hussein is finished," he said. He said he joined the resistance
in late April, after U.S. troops searched his neighborhood one
night. He said they handcuffed innocent men, touched women inappropriately
and hit a widow with a rifle butt. He also claimed they stole
money. "The Americans always say they are against terrorism,
but they are conducting terrorism right here in Iraq," he
said. "If they would not come into our houses, we wouldn't
have anything to do with them. Can't they occupy us without humiliating
us?" U.S. commanders acknowledge the problem, and say they
are trying to better pinpoint their raids.
- Coalition military spokesman
Maj. William Thurmond said the fisherman's description of his
group and actions closely matches the kind of resistance involved
in most attacks on coalition forces: "small units of people
with some training, operating at a local level, that are conducting
hit-and-run ambushes and aren't sticking around to fight."
The resistance is growing, the fisherman said. "Each day
there are new groups."
- He said one such group,
the Iraqi National Islamic Resistance Movement, would soon release
a videotape. Four days later, the Al-Jazeera TV network broadcast
a videotape from a group by that name, in which five armed men,
their faces covered, vowed to fight the Americans -- but for
a different reason from the one given by "Salahuddin."
"This resistance is not a reaction to the American provocations
against the Iraqi people or to the shortage of services, as some
analysts believe... but to kick out the occupiers as a matter
of principle," one of the men read.
- "Salahuddin"
said his group has some contacts with others, but doesn't coordinate
with them. He said other groups occasionally give them weapons,
but that most fighters buy their own. He said sympathetic dealers
give them deep discounts on Iraqi army stocks looted from warehouses,
such as grenade launchers for under $10.
- He said during his first
attack, on a convoy of Humvees in late April, he was terrified
that the Americans would chase him down. "At the beginning
we were afraid. We didn't know the Americans' abilities,"
he said. "But we discovered that they are cowards
and won't follow us."
- Thurmond confirmed that
in most cases, the American tactic is to get out of the firing
line. Asked whether that could cause the resistance to see soldiers
as cowards, he said: "I'm not terribly concerned about
their opinion of me." The fighter said his seven-man
squad - mostly neighbors and extended family - had conducted
15 attacks, nine of them with his participation. Their latest,
he said, missed its target. The last successful attack was Aug.
7 outside Ramadi, when they attacked a Humvee using a rocket-propelled
grenade and fled without checking on casualties, he said.
- Thurmond confirmed a
Humvee was hit by a rocket-propelled grenade in that area on
that day. He said there were no casualties, adding that soldiers
searched unsuccessfully for the attackers. There had been no
public mention of the incident.
- But "Salahuddin"
also described an attack a month ago that he said killed seven
Americans and wounded three. He said a Humvee that wasn't hit
sped away and didn't return for the wounded for three hours.
He prevented his comrades from killing the injured men because
Islam forbids it, he said. The United States hasn't reported
more than three soldiers killed in any attack since the war.
- AP, 27 août 2003.
COMMENT LES JUIFS ONT QUITTÉ
L'IRAQ
- David
Hirst, Excerpts from his book: The Gun and the Olive Branch, Londres,
Faber, 1977, Futura Publications, 1978, 367 p., 2nd ed., Faber,
1984.
- It was the last day of
Passover, April 1950. In Baghdad, the Jews had spent it strolling
along the banks of the Tigris in celebration of the Sea Song.
This was an old custom of the oldest Jewish community in the
world; the 130,000 Jews of Iraq attributed their origins to Nebuchadnezzar,
the destruction of the First Temple and the Babylonian exile.
A good 50,000 of them thronged the esplanade. By nine o'clock
in the evening the crowds were thinning out. But on Abu Nawwas
street young Jewish intellectuals were still gathered in the
Dar al-Beida coffee-shop.
- Suddenly, the convivial
atmosphere was shattered by an explosion. A small bomb, hurled
from a passing car, had gone off on the pavement just outside.
By chance no one was hurt. But the incident shook the Jewish
community, They were convinced that Iraqi extremists wanted to
kill them.
- LINKLINKLINK HIRST
Autre livre sur le même sujet, qui
vient d'être réédité:
- Naeim Giladi, Ben-Gurion's
Scandals
- Iraqi-born Jewish journalist,
Naeim Giladi: "I write this book to tell the American people,
and especially the American Jews, that Jews from Islamic lands
did not emigrate willingly to Israel; that, to force them to
leave, Jews killed Jews; and that, to buy time to confiscate
ever more Arab lands, Jews on numerous occasions rejected genuine
peace initiatives from their Arab neighbors. I write about what
the first prime minister of Israel called `cruel Zionism.' I
write about it because I was a part of it." Giladi delivers
the painful truth about the Zionist rape of Palestine and deliberate
planting of anti-Semitism in Iraqi Jewish communities during
David Ben-Gurion's political career in order to persuade the
Iraqi Jews to immigrate to Israel. The goal of the Zionists was
to import raw Jewish labor from the Middle East to plow
and plant the newly-vacated lands. Also, the military ranks had
to be filled with conscripts to defend the stolen lands.
-
- Sample Chapter: BEN-GURION'S
SCANDALS / FOREWORD
- This story could have
been told nearly forty years ago. I had accumulated a great deal
of research material pertaining to the sinking and attempted
sabotage of the ships Patria and Struma. Also a ship called Empire
Life Guard was planted with bombs with a delay-switch. However
the timing device failed to work at the set time, and the ship
exploded in the port of Haifa with loss of life. All these ships
carried the remnants of European Jewry that had escaped the fury
of Hitler's Third Reich.
- Not as lucky was Egoz,
a small boat that sank off the shores of Morocco while carrying
Jewish children out of Morocco. I was incensed that these innocent
victims were sacrificed on the altar of statehood. In addition,
the Arab village of Qibyah was attacked on October 14, 1953.
Sixty-nine defenseless men, women and children were mercilessly
massacred. It was rumored that the Israeli army was the perpetrator
of the massacre, but Prime Minister David Ben-Gurion officially
denied this. He said: "We checked and found that not one
army unit left the base that night."
- Two days later, I met
a friend who lived in a Jewish colony across the border from
Qibyah. He told me that he saw fully armed Israeli soldiers under
the command of Ariel Sharon cross the border in direction of
Qibyah that very same night. David Ben-Gurion had indeed ordered
the operation in spite of his denials. He also denied subsequent
cover-ups, such as the massacre of the passengers of a bus near
Maaleh Ha'akrabim. The Israeli government wrongfully accused
Arabs, while it was a Jewish gang that committed the massacre.
With much research, I later found evidence proving the involvement
of yet another massacre sponsored by the Israeli government.
It was at this point that I decided to write what I had discovered
because I knew the truth couldn't be hidden without damaging
what I believed at that time to be the refuge for the Jews.
- I learned that before
one could publish a book in Israel, permission had to be granted
by the censors of this so-called democracy. If the censors
deemed that a story could be harmful to the state, they would
withhold permission to publish it. If one still persisted and
gained permission to publish, censorship would make so many deletions,
the book would be unreadable. If one managed to publish without
the permission of the censors, one would be liable to arrest
and incarceration for as long as the authorities would decide.
[Ce sont là les beautés de la seule "démocratie"
du Proche-Orient... ]
- When I was contemplating
writing and publishing this book, two of my colleagues and well
known Israeli journalists were arrested and put in jail for exposing
the involvement of the Israeli secret police (Mossad) in the
kidnapping in Paris of Mehdi Ben-Barka, a popular Moroccan socialist
leader. The foreign press throughout the world had already disclosed
this information. Maxim Gilan and Samuel Mour were nonetheless
charged with crimes against national security and were locked
up for six months. Moreover, the Israeli media was gagged and
was not even allowed to mention that the two journalists had
been arrested. If the authorities had wished, the two men would
have been kept in jail for the rest of their lives.
- My friends advised me
to wait until I was out of the country before publishing my book,
thus avoiding a confrontation with the Israeli censors. Before
making my decision, I contacted a number of foreign reporters
based in Israel and asked them if they could publish without
being checked by the Israeli censors. They told me that everything
they wrote had to be cleared by Israeli censors who were the
only ones who could fax their material out of the country. If
they tried to circumvent the Israeli censors, they would never
be allowed to work in Israel again.
- Years later, I immigrated
to the United States. I contacted some important American publishers
and I found a great deal of interest and willingness to publish
my work. But when it was time to sign a contract, the publishers
demanded that I give them the right to delete or change any part
of the book they wished. For me, this constituted a form of censorship.
I turned down their offers even though it meant a substantial
loss of income. However, I never regretted my decision. Thanks
to the help of many friends, I managed to publish in its integrity
the first edition of this book.
- Naeim Giladi
On peut commander le livre intitulé
Ben-Gurion's Scandals, paru aux Etats-Unbis chez Dandelion
Books, LLC, ISBN 1-892203-40-7, 364 pages, à:
<http://www.booksurge.com/author.php3?accountID=DAND00021>
pour 19 $.+ le port.
ILS N'ONT PAS LES MOYENS
Actuellement, ils ont cent cinquante mille
hommes en Irak, mais la commission budgétaire du Congrès
a décidé qu'ils ne pouvaient s'offrir, en fait qu'entre
trente-huit et soixante-quatre mille soldats à long terme.
Or les cent cinquante mille hommes actuellement postés
là-bas sont nécessaires et exigent une relève;
il faudrait en plus remplacer les morts et les blessés.
Pour y arriver, il faudrait recruter de nouveaux hommes et les
former, ce qui prendrait trois à cinq ans, sans compter
les milliards de dollars nécessaires (dix-neuf milliards
pour deux divisions d'infanterie). Bref... ils ont absolument
besoin de l'aide des pays qui ont refusé la guerre; pour
l'obtenir, il faudrait un mandat de l'ONU et une révision
du mode de pillage de l'Irak: chaque pays contribuant à
la force internationale réclamerait sa part dans les contrats
que les Etats-Unis se sont auto-attribués. Pôvre
Bouche d'égout, le rat anti-terroriste.
Need More Troops,
More Money
-
- The Congressional Budget
Office has released a report stating that the United States simply
cannot afford to keep its occupation forces in Iraq at the
current level. There are currently almost 150,000 American soldiers
in Iraq, but the CBO says that "under current policies,
the Pentagon would be able to sustain an occupation force of
38,000 to 64,000 in Iraq long term," Reuters reports.
- Senator Robert Byrd,
an outspoken critic of the invasion and occupation of Iraq, was
the one who requested the study from the Congressional Budget
Office. He says that Bush's current policies in Iraq and elsewhere
are "straining our forces to the breaking point."
- The CBO said that with
the size of the current US Army, and its present commitments,
it is simply impossible to maintain the occupation force at its
current size if the Army sticks to its plan of rotating soldiers
in and out of Iraq on one-year tours of duty. If the Pentagon
were to expand the Army in order to keep up with current deployments
in Iraq, it would cost $19 billion and take "three to five
years" to add two more infantry divisions to the Army.
- The occupation is currently
costing the United States approximately four billion dollars
per month or one billion dollars per week. That's $142,857,142
per day, $5,952,380 per hour and $99,206 per second. That's with
150,000 troops deployed.
- The fact is that drawing
down the size of American forces in Iraq right now is simply
not an option. We're already at the point where cavalry soldiers
-- men trained to drive tanks -- are being forced to dismount
and conduct combat infantry patrols in urban environments they
simply were not trained for. They aren't even issued rifles for
such patrols -- they must instead confiscate AK-47s from local
Iraqis in order to patrol.
- Even with the 150,000
troops we have in Iraq -- including dismounted tankers -- we're
losing an average of just over two soldiers per day KIA and about
ten per day WIA. Those numbers don't include the large number
that die and are wounded in accidents that wouldn't happen during
peacetime. American soldiers are, according to CENTCOM, "ambushed"
on average once every two hours. There have been four major car
bombings in Iraq in four weeks, and dozens more "improvised
explosive devices" have struck at soldiers. And ABC says
that a British company is claiming that many attacks against
American and British forces "are not being reported at all
by the forces involved" in order to downplay the costs of
occupation.
- On top of the attacks,
the general attitude of the populace is not positive towards
occupation forces. Michael O'Hanlon, of the Brookings Institution,
told ABC that "If we don't start to see an improvement in
the overall situation by some time this fall, I believe it is
very worrisome because then it suggests this resistance has
a much deeper base than we first thought."
- The base is so deep,
in fact, that even Salam Pax's family -- a Western-educated Iraqi
who has captivated the world with reports straight from Iraq
on his weblog -- does not want to be seen as cooperating with
the occupation authorities. He reports that after his parents'
house was searched by American forces -- who break into their
house and start shouting nonsense about informers -- his father
still didn't want to get a card that would mark him as a "collaborator".
- The problem is that
there simply aren't enough troops to go around. American combat
forces are currently deployed in Kosovo, the Sinai and the Korean
Peninsula in addition to Iraq and Afghanistan (where US troops
have been significantly drawn down to supply Iraq, with tragic
results). In addition to the combat and peacekeeping operations
in those regions, US troops are also based in Japan and Europe
to deter foreign aggression. [Which ones ? ]
- The only way to offer
relief to American soldiers currently occupying Iraq without
drawing down commitments elsewhere (for instance on the Korean
Peninsula, which is promising to turn into a serious catastrophe
in short order) is to either activate entire National Guard divisions
or ask the world for help. To the best of my knowledge the United
States has not done so since Vietnam.
- And so ABC News reports
that "President Bush plans to ask the United Nations for
help with security in Iraq." The request was inevitable
if the United States was not to either dramatically increase
its military and financial commitment to Iraq -- not easy things
to do -- or withdraw entirely from the country -- which would
be irresponsible, potentially incredibly damaging to national
security and illegal. [No, the invasion was illegal in
the first place. The evacuation would be a return to legality.
These guys think upside down. ]
- The problem is that
in the run-up to war the Bush Administration managed to offend
just about every senior member of the United Nations Security
Council, and most junior members as well. Of UN members only
support from countries such as France and Germany is valuable.
Combat troops from, say, Pakistan are worse than useless.
Anyone who doubts this should read or watch Black Hawk Down.
Troops from third world nations such as Pakistan are poorly trained,
poorly equipped and not readily willing to accept risks in combat.
Their value would be more symbolic than actual. [They behave
less cowardly that the GI's though. ]
- The Bush Administration
must now go to the United Nations and beg, absolutely beg,
for help -- just as I predicted yesterday.
- Now the question becomes
what we give the French, Russians and Germans in exchange for
their deployment to Iraq. Well, first of all, the Germans may
be a lost cause. The legacy of World War II may be too great
for Germany to set foot in a foreign country as an occupying
power. The memory of the We[h]rmacht storming through Czechoslovakia
and France and Belgium and Russia may be too strong for the German
people to allow the We[h]rmacht to again be deployed in a similiarly
aggressive situation. Iraq is not Afghanistan, and even in Afghanistan
the Germans sent only token forces. The French and the Russians
are, ultimately, the ones we must court. Ah, but the Russians.
- The Russians' behaviour
in Chechnya has been completely unacceptable. Facing a similiar
situation as we currently face in Iraq, Russian Interior Ministry
and regular Army troops reacted by levelling not only entire
city blocks but nearly entire cities. They once reacted to a
surface to air missile attack that originated in an apartment
complex by destroying the entire complex with helicopters. The
deaths of civilians in the buildings were excused because, as
the Federal Command told Interfax, "The residents of these
buildings failed to inform the military about the pending launches
of the missiles." Perhaps the Russians could be reigned
in if they were asked to serve in Iraq. But if we think that
American uses of force in Iraq have been excessive at times,
wait until you see the Russian military's idea of "proportional
force".
- And so to the French.
The French have quite a military, a military experienced with
guerilla warfare in urban environments. They fought for years
in Algeria against an entrenched and popular resistance movement.
The only problem is that they lost. They also lost in Vietnam.
Of course, so did we. Ultimately, the ghosts of Algeria shouldn't
prevent the French from entering the conflict in Iraq as peacekeepers.
The issue will simply be at what price.
- The French will not
send combat forces to Iraq -- and certainly neither will Pakistan,
India, Germany, Russia or anyone else who hasn't already sent
forces -- without a United Nations mandate.
- For the Bush Administration
to receive such a mandate it will have to negotiate, and negotiate
heavily. It must be willing to give ground. First and foremost,
I think, it must be willing to cancel all the contracts that
have so far been given without competitive bidding to the
likes of Halliburton's Kellog, Brown & Root. Those contracts
must be cancelled and then opened to international competitive
bidding. The French, the Russians, the Belgians, the Germans,
they must get a chance at these contracts. On top of that, we
must promise a certain percentage of oil interest to "Old
Europe". They must see profit in them there oil wells, just
as the Oilman White House does.
- Perhaps most of all,
though, what Old Europe needs is an apology. It needs an apology
for being called Old Europe. It needs an apology for being called
irrelevant. It needs an apology for Bush's hubris, for his lack
of consideration. It needs an apology for Bush's lies. In the
end, it is in Old Europe's interest to bail out America. Our
economies and politics are too intertwined for Old Europe to
see us fall. They, too, are part of Rome. Their economies rely
on the American economy. Their security relies on American security.
Their politics rely upon American politics. And maybe there's
something of a debt left there, for World War II.
- Old Europe's opposition
to Gulf War Redux was clearly warranted. It was clearly the learned
opinion of those who had been there before. Germany, France,
Russia... these are countries who have tried imperialism. These
are countries that tried to invade and occupy foreign countries
and saw their national fortunes almost irrevocably damaged as
a result. They were trying to do us a favor. Now, hopefully,
they'll do us another one.
- Posted by George Paine,
3 septembre 2003
<http://www.warblogging.com/archives/000721.php#000721>
NOUVELLES DE L'INFILTRATION
- Mossad Delegation
Visits Baghdad And Coordinates With U.S. On Terrorism
- by Bassel Mohamad
-
- Baghdad. A Kurdish official
revealed that an Israeli security delegation visited Baghdad
on August 22 and 23, in order to coordinate with U.S. intelligence
on the issue of terrorism. The official, speaking on condition
of anonymity, informed Al-Hayat that the mentioned delegation
carried out a field tour in Baghdad, and an air tour in a U.S.
helicopter above Mosul, Tikrit and Ramadi.
- The source insisted that
a U.S.-Israeli security coordination in Iraq had become necessary
to both parties, in light of reports mentioning the growing influence
of Al Qaeda and Ansar Al Islam, and as a result of serious fears
from a security cooperation between Iran and Syria, which the
U.S. and Israel believe will be targeted against them.
- Following meetings with
Iranian political and military officials two days ago, Iran's
spiritual leader Ayatollah Ali Khamenei had mentioned that a
Zionist delegation visited Baghdad, without identifying the nature
of its mission.
- The Kurdish official added
that the U.S. Central Intelligence could have sought the help
of Mossad against "terrorist" organizations active
in Baghdad. He added that the "Americans are contacting
intelligence forces in the region in order to coordinate on security
issues and strengthen the means of fighting terror in Iraq."
- Al-Hayat, 3 septembre 2003.
< http://english.daralhayat.com/arab_news/09-2003/Article-20030903-67c6e422-c0a8-01ed-0055-39d89e1f09ae/story.html >
LE PIÈGE SE REFERME
- Les opposants
au régime de Kaboul multiplient les attaques en Afghanistan
- par Françoise
Chipaux
-
- Kaboul de notre envoyée
spéciale. Des dizaines de policiers et de soldats afghans
assassinés, deux membres du Croissant-Rouge afghan tués
et trois autres blessés dans la province de Ghazni (centre),
deux membres afghans de l'organisation humanitaire Save The Children
blessés dans la province de Badakhshan (nord-est), cinq
employés d'une organisation de déminage battus
dans la province de Wardak (à l'ouest de Kaboul), la maison
du frère du président Hamid Karzaï dévastée
par une explosion à Kandahar, plusieurs roquettes tirées
sur une base américaine dans la province de Kunar (est)...
- L'insécurité
de cette dernière semaine en Afghanistan a touché
différentes provinces, soulignant la volonté des
opposants au régime du président Karzaï --
talibans, fidèles de l'ancien premier ministre Gulbuddin
Hekmatyar, membres d'Al-Qaida ou autres -- de multiplier leurs
opérations, visant les cibles les plus vulnérables,
les forces de sécurité afghanes et les employés
afghans des organisations humanitaires internationales ou locales.
- Les talibans, qui se
sont réorganisés et bénéficient toujours
de soutien dans les zones tribales pakistanaises, se sont, depuis
quelques semaines, enhardis, opérant parfois par groupes
de plusieurs dizaines d'hommes. Si leurs attaques contre les
troupes de la coalition internationale restent limitées
à des tirs de roquettes sans grande efficacité
ou à l'explosion d'engins télécommandés
de faible puissance, leurs assauts contre les forces de sécurité
afghanes, moins bien protégées, isolées
dans des districts frontaliers sans véritables communications
avec le centre, sont beaucoup plus directes et meurtrières.
- Dans les provinces pachtounes
du Sud et de l'Est, la "chasse aux terroristes" poursuivie
par les troupes américaines avec un manque évident
de discernement et, parfois, brutalité, provoque des réactions
de rejet largement exploitées par les talibans. Dans un
récent tract signés par trois anciens hauts responsables
talibans, ceux-ci somment la population de cesser de soutenir
"les infidèles, car les combattants talibans les
tueront un à un avec leurs maîtres américains".
- Le fossé d'incompréhension
qui sépare la population des troupes américaines
est illustré par cette anecdote récente: des soldats
américains en perquisition dans un village s'étant
étonnés que les habitants aient précipitamment
enterré leur Coran, se sont entendus expliquer que ceux-ci
pensaient qu'ils seraient tués parce que musulmans.
- Dans un autre tract
portant sa signature, le chef des talibans, le mollah Mohammed
Omar, dénonce pour sa part les organisations humanitaires
internationales comme "les plus grands ennemis de l'islam
et de l'humanité". Depuis le meurtre par des talibans
présumés, en mars, d'un ingénieur expatrié
du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), les
organisations humanitaires avaient déjà sérieusement
réduit leur présence dans le sud du pays et quasiment
plus aucun expatrié ne quitte la ville de Kandahar. Les
Nations unies ont dernièrement suspendu toute mission
dans les districts frontaliers des provinces d'Helmand et de
Kandahar et ne circulent plus dans les provinces d'Uruzgan et
de Zaboul.
- La résurgence
des talibans n'est toutefois pas le seul problème de sécurité
auquel est confronté l'Afghanistan. Le développement
massif, depuis la chute des talibans -- qui avaient réussi
à totalement l'interdire -- de la culture du pavot provoque
un regain de tension, les commandants se battant pour le contrôle
des trafics.
- Le banditisme a fait
sa réapparition sur une grande échelle, notamment
le long des routes. Selon le gouverneur de la province d'Uruzgan,
en deux semaines, trente bus et véhicules ont été
volés sur la route menant de Kandahar à Tirin Khot.
Le long de la route -- très fréquentée --
Kaboul-Jalalabad et de la frontière pakistanaise, de jeunes
miliciens en armes réclament des "bakchichs"
aux passants.
- L'amélioration
de la sécurité passe aussi par des réformes
politiques qui sont toujours en panne. Dans son rapport de situation
devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le représentant
du secrétaire général en Afghanistan, Lakhdar
Brahimi, a réitéré l'urgence de réformer
les ministères de la défense, de l'intérieur
et les services de renseignement, majoritairement aux mains des
Tadjiks de la mouvance de la Choura-i-Nizar, dirigée par
les héritiers d'Ahmed Chah Massoud.
- La réforme du
ministère de la défense conditionne la mise en
place du programme de désarmement des milices, celles-ci
ne risquant pas d'accepter de remettre leurs armes à un
organisme dominé par une seule faction. Le président
Hamid Karzaï a récemment procédé à
quelques changements en remplaçant, par exemple, le gouverneur
de la province de Kandahar, Gul Agha Sherzaï, et en retirant
son poste de chef militaire au puissant gouverneur de la province
d'Hérat, Ismaïl Khan, mais ces changements sont encore
trop nouveaux pour savoir s'ils seront suivis d'effets.
- En attendant, sans aide
internationale au niveau sécuritaire, on voit mal comment
l'Afghanistan pourrait poursuivre le calendrier fixé lors
des accords de Bonn, qui prévoit des élections
générales en juin 2004.
- Le Monde, 22 août 2003
5- Le pays
des faux juifs
|
SÉVÈRES
- Who are the
Lost Ten Tribes?
-
-
- Yair Davidiy has proven
that the Lost Ten Tribes of Israel are mainly to be found in
specific areas. We do not claim that all residents in these places
are descended from Israel. We do, however, affirm that most descendants
of the Lost Ten Tribes are amongst the nations in question. On
the whole they are unaware of their Israelite Identity. During
the course of history, the Israelite origin of peoples in these
areas have influenced national developments and characteristics.
Descendants of Israel were also to be found elsewhere.
- The organization "Brit-Am"
exists to promote the truths revealed in this work. "Brit-Am",
in Hebrew, means 'a covenant [brit] of [am] the people' of Israel.
The name involves a play on words: Isaiah twice refers to the
Lost Ten Tribes as a 'Brit-Am' [covenant] of the People], see
Isaiah 42:6 and Isaiah 49:9. In addition, "Brit-Am"
is the same as early medieval forms of the name 'Britain'. It
also hints at both Britain [Brit], and America [Am], and through
the name 'Brit' [meaning covenant], also at Judah. "Brit-Am"
has branches all over the world, especially in the USA. The center
is in Jerusalem, the capitol of Israel.
<http://www.britam.org/>
Joyeux frappadingues !
Les tribus perdues ? Un connard les a
retrouvées, dans les pas d'un cheval...
<http://www.nbizz.com/losttentribes/>
NOUVEAU MONDE
- Susan Martha Kahn. Reproducing
Jews: A Cultural Account of Assisted Conception in Israel.
Durham: Duke University Press, 2000. 216p. Reviewed by Veronica
Ouma.
- A new marriage between
social, legal and rabbinical forces is taking place in Israel
that has fundamental implications not only on the future of the
Israeli state, but on everyday Arabs and Muslims in Palestine/Israel.
This new marriage is about the ability for Israeli women to have
children without husbands. Reproducing Jews: A Cultural Account
of Assisted Conception in Israel by Susan M. Kahn is one
such book that explores the dynamics between religion, the state
and reproductive liberation. [...]
Merci, Mr Huxley...
<http://psreview.org/issues/2003/july/ouma.review.html>
ILS SE GONDOLENT À GONDAR
- La difficile
intégration des Falachas en Israël
- par Stéphanie
Le Bars
-
- Pauvreté,
illettrisme, suspicions religieuses : un fossé sépare
les juifs d'Ethiopie du reste du pays
-
- Cet hiver encore, les
deux fillettes dormiront dans les courants d'air. Faute de place,
leurs lits étroits sont installés dans la loggia.
Les Kassahun, un couple et ses sept enfants de 6 à 24
ans, ne roulent pas sur l'or, mais sont plutôt contents
de leur trois-pièces situé dans un quartier modeste
de Rishon-le-Zion, à quelques kilomètres de Tel-Aviv.
Dans le salon, des corbeilles de fleurs artificielles et colorées
pendent du plafond. Sur le mur, entre les photos de famille,
deux autocollants à la gloire du Likoud d'Ariel Sharon
étalent leurs promesses. Encastrée dans un meuble
bon marché, une télévision braille des dessins
animés en hébreu, tandis qu'à la queue leu
leu quatre petites filles rentrent de l'école.
- La famille est arrivée
en 1991 dans le cadre de l'opération Salomon, montée
par le gouvernement israélien pour favoriser l'immigration
des juifs d'Ethiopie. Les parents assurent qu'ils ne souffrent
pas de leur déracinement. «En Ethiopie, nous
n'avions aucun problème, mais c'était la volonté
de Dieu que nous vivions ici, dans notre pays», déclare
tranquillement Etenesh, la mère, 53 ans, potière
dans son village natal. Et s'ils pleurent la mort de leur fils
aîné tombé au Liban sous l'uniforme de l'armée
israélienne, en 1994, ils sont plutôt fiers d'avoir
«donné» l'un des leurs à la patrie.
["Chair à canon", c'est le cas de le dire
]
- A l'instar des quelque
80.000 personnes qui forment la communauté éthiopienne
d'Israël, les Kassahum entremêlent judaïsme et
patriotisme. «Ils pensent, parfois avec un peu de naïveté,
qu'Israël étant la terre des juifs ces derniers y
ont tous les droits», souligne Micha Feldmann, responsable
de la grande immigration des Ethiopiens pour l'Agence juive dans
les années 1980 et 1990.
- « J'ai perdu
ma voix »
- La volonté d'assimilation
des juifs d'Ethiopie est d'autant plus troublante que leur intégration
dans la société israélienne n'est pas un
modèle de réussite. «Noirs dans une société
blanche, fermiers dans une société développée,
les falachas de la première génération connaissent
tous de grandes difficultés d'intégration»,
assure M. Feldmann, qui, par le biais d'une association caritative,
Selah, leur vient en aide. 75 des femmes sont illettrés;
les adultes ne parlent pas l'hébreu. «Depuis que
je suis ici, s'attriste Birhanie, le père de famille,
70 ans, j'ai perdu ma voix, je suis condamné au silence.»
Trois quarts des familles vivent sous le seuil de pauvreté
et tirent leurs principaux revenus de l'aide sociale. Trop peu
nombreux pour s'organiser en parti politique, sur le modèle
de la communauté russe, les Ethiopiens apportent généralement
leur confiance à la droite israélienne, qui sait
arpenter les cages d'escalier et distribuer des autocollants
quand approchent les élections.
- «Au niveau culturel,
le fossé est immense, poursuit M. Feldmann, l'un
des rares Israéliens à parler couramment l'amharique,
la langue des falachas. [Non, l'amharique est la langue
des Amharas, qui occupent le centre du plateau éthiopien.
Vers le XVIe siècle, les chrétiens schismatiques
de langue agaw (couchitique) appelés "falacha"
(séparés)sont passés à l'amharique
pour se mettre sous la protection de l'empereur (négus).
Leurs rituals conservent des mots agaw. ] Certains hommes
pratiquent encore la polygamie, et, alors que les Ethiopiens
placent le vieillard au centre de la communauté, ils doivent
s'intégrer dans une société israélienne
où l'enfant est roi.»
- Mais le plus humiliant
pour ces juifs croyants reste la suspicion que les rabbins
d'Israël ont portée et portent encore sur la qualité
de leur judaïsme. «Jusqu'en 1973, le rabbinat
ne les considérait pas comme juifs», assure M. Feldmann.
«Ils pratiquent un judaïsme littéral remontant
à l'époque du premier Temple, [erreur: ce
judaïsme littéral provenait seulement de la lecture
de la Bible] ils ne célèbrent pas les mêmes
fêtes que le reste de la communauté juive [parce
qu'ils sont d'anciens chrétiens]. Dans les villages,
en Ethiopie, les femmes, lorsqu'elles ont leurs règles,
restent à la porte de la maison.» Aujourd'hui encore,
en Israël, les hommes, avant de se marier, doivent se purifier
pour marquer une nouvelle fois leur appartenance au peuple juif.
«Et puis, nous ne pouvons pas aller prier à la synagogue,
car, dans notre ville, il n'y a pas de service en ge'ez [la langue
de la prière]», regrette aussi Birhanie, en caressant
sa chevalière frappée d'une étoile de David.
[Le guèze, langue sémitique morte, est la
langue liturgique de l'Eglise (copte) monophysite de l'Ethiopie,
depuis le IVe siècle. Le guèze est inconnu des
synagogues.]
- L'école et l'armée
s'efforcent d'assimiler la deuxième génération.
Grâce à des bourses, 3000 étudiants d'origine
éthiopienne sont inscrits à l'université;
ils n'étaient que 146 il y a dix ans. «Lorsqu'ils
servent dans des unités de combat, l'intégration
des jeunes est encore plus rapide», assure M. Feldmann.
Mais, à mille lieues de l'agitation de la société
israélienne, les journées des anciens restent rythmées
par les visites que l'on se rend entre voisins et les enterrements
des membres de la communauté.
- Le Monde, 18 janvier 2003.
6 - Les Mystères
de New York
|
Que s'est-il passé
le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d'Amérique ?
Ceux qui veulent comprendre
ce qui s'est passé le 11 septembre 2001 rencontrent un
certain nombre d'obstacles. Premier obstacle de taille: conserver
une sérénité azuréenne. On ne peut
qu'être frappé du nombre d'esprits qui ont été
détournés et descendus par ceux qui détiennent
les commandes des médias dominants.
Deuxième obstacle:
les sources permettant de se faire une idée ne satisfont
pas la curiosité des chercheurs.
Les sources accessibles
:
Il n'est pas aisé
de retrouver les images ou les premières chroniques concernant
les attentats du 11 septembre. Tout concorde pour laisser penser
que l'on cherche à cacher quelque chose. En premier lieu,
le gouvernement américain avait rejeté l'idée
d'une commission indépendante et n'avait pas daigné
débloquer beaucoup de fonds pour la commission du congrès
chargée d'une enquête sur le sujet. Plus concrètement,
les décombres des tours ont été recyclés
à la sauvette et des ingénieurs chargés d'enquêter
sur les lieux ont été l'objet de restrictions bureaucratiques
et menacés de renvoi (New York Times, 25 décembre
2001, "Experts urging broader inquiry in Towers' fall"
par James Glanz et Eric Lipton).
Les grands sites américains
d'information n'offrent pas d'accès en ligne à tous
leurs articles, ni parfois de dossier archivé sur le 11
septembre. Il faut payer. L'accès à des articles
complets via le site "à remonter dans le temps"
www.archive.org est néanmoins possible.
Cela vaut pour www.cnn.com ou www.pbs.org , mais pour le New York Times ( www.nytimes.com ), seule la page d'accueil du jour
est archivée. Il a par ailleurs été noté
que ce site n'a pas répertorié ou conservé
nombre de pages web entre le mois d'août et le 11 septembre.
Mais des lacunes sont également constatables en juillet.
Prenons l'exemple de la chaîne publique PBS ( www.pbs.org ). www.archive.org n'a pas capturé ou gardé accessible ses émissions entre le 3 et le 13 septembre. Sur une page ultérieure, une image du siège du Pentagone semble coupée de telle façon que le bas du mur endommagé soit invisible
( http://web.archive.org/web/20010920090550/www.pbs.org/newshour/bb/military/terroristattack/washington/index.html ).
Les chercheurs anticonformistes
font parfois référence à des informations
qu'il est difficile de retrouver car elles sont parfois imprécises
ou paraissent avoir été gommées des sites
qui étaient supposés les contenir. Par exemple,
quelqu'un qui a mené son enquête pendant six mois,
essentiellement à partir d'internet, cite un éditorial
de Firefighters magazine de janvier 2002, dans lequel il
aurait été affirmé que " le dommage
opéré par les avions et l'incendie provoqué
par l'explosion du fuel n'étaient pas en eux-mêmes
suffisants pour faire s'effondrer les tours" (David Icke,
dans Alice in Wonderland and the World Trade Center Disaster
: Why The Official Story of 9/11 is a Monumental Lie, Wildwood,
MO : Bridge of Love, c2002 (October), p.361). Le site newyorkais
du Firefighters Quaterly Magazine, qui comporte certaines
archives, n'a malheureusement pas gardé l'éditorial
de ce mois.
La conséquence de
tout cela est que les enquêtes n'avancent guère.
L'effondrement des tours
du WTC. Combustion contrôlée ?
Comment les avions ont-ils
été endommagés et comment les bâtiments
visés ont-ils été détruits ? Répondre
à cette question mériterait que l'on examine quantité
de crash et d'effondrements précédents. En l'état
actuel, la version scientifique généralement reconnue
veut que l'effondrement ait été le résultat
de l'impact des avions et que l'incendie provoqué par celui-ci
aurait fait fondre les structures de soutien en acier. Certains
pensent que seule l'explosion du fuel, qui brûle à
800 C· en serait responsable. D'autres doutent que cette
chaleur ait duré suffisamment longtemps pour affecter la
solidité de l'édifice. Des chercheurs payés
par des compagnies d'assurance ont conclu que selon une simulation,
la tour Sud aurait dû s'effondrer tout de suite après
l'impact. Cette simulation n'incluait tout de même pas le
mobilier et les partitions situés à l'intérieur
des tours qui ont pu absorber une partie de l'impact (" New
Data Give graphic Look At How Trade Towers Fell ", article
de James Glanz et Eric Lipton du New York Times repris
dans le supplément du Monde du 3 et 4 novembre 2002,
p. 6). Où l'on voit que l'absence de prise en compte de
tous les facteurs, permet de se limiter à de l'à
peu près.
Brian Desborough, un ingénieur
interrogé par David Icke, indique que des enveloppes de
protection contre le feu entourent les structures en acier des
buildings et sont capables de résister au moins pendant
une heure. Il discute aussi de l'intensité de la combustion
provoquée par la collision :
- "An aspect of the
9/11 disaster which I'm well qualified to comment on is the claim
that the burning fuel weakened the tower's structural steelwork
sufficiently to cause subsequent building collapse. The structural
steelwork of a high-rise has to be either encapsulated with concrete
or covered with a fire retardant coating. When I was technical
director of a chemical company, I personally developped several
such coatings. In general, the coating has to prevent the steel
from attaining a temperature of 1100 degrees Fahrenheit or it
will result in a catastrophic failure. Fire codes vary in different
localities, but in general it takes at least one hour for such
structural steelwork to attain an elevated temperature of 1100
F. Note that the south tower was impacted by the plane at a very
oblique angle, causing much of the fuel load to be dumped outside
the tower, hence the huge external fireball. This meant that
the intensity of the fire inside the building should have been
less than in the north tower, yet the south tower was the first
to collapse. The burning plastics and jet fuel created a great
deal of smoke inside the towers. Although smoke kills people,
the carbon particles contained in it in the form of soot, combine
with the high-energy free radicals generated by flammable gases,
thereby reducing the temperature of the fires and preventing
a flashover condition. It is reasonable, therefore, to have expected
the Trade Center towers to have maintained sufficient structural
integrity to have withstood the aircraft impact and resultant
fires " (Alice in Wonderland, p. 363).
Le chercheur Van Romero,
qui a d'abord pensé que des explosifs avaient pu être
utilisés, a proposé dans un second temps que "l'effondrement
final de chacun des buildings a été déclenché
par une vibration sous pression soudaine causée quand le
feu atteignit un transformateur électrique ou une autre
source de combustion à l'intérieur du building "
(" the final collapse of each building was triggered by a
sudden pressure pulse caused when the fire reached an electrical
transformer or other source of combustion within the building
", propos rapportés par le journaliste de l'Albuquerque
Journal, http://abqjournal.com/terror/pmvan09-21-01.htm ). Il faudrait dès lors
déterminer si la seule combustion des objets situés
dans les tours aurait pu atteindre des températures suffisantes
pour ramollir l'acier des piliers centraux, ou si d'autres carburants
ou métaux à auto-combustion de longue durée
(thermite, etc.) ont pu y être placés. Cette version
n'est pas en contradiction avec ce que l'on voit des images de
l'effondrement de la première tour, qui se penche d'abord
sur le côté le plus endommagé par l'avion,
avant de s'effondrer comme un château de carte.
(cf. http://www.cnn.com/video/us/2001/09/11/trade.center.fall.affl.med.html ).
Afin que le scénario
des bombes soit conforme aux images de l'effondrement, il a pu
falloir soit programmer les explosifs pour les faire sauter l'un
après l'autre de haut en bas après les crash, tout
du long, à partir des étages inférieurs au
lieu de l'impact. Nous ne savons s'il aurait suffi de bombes situées
tout en bas. Le fait est que plusieurs témoins situés
dans les bâtiments ont entendu des explosions de ce qu'ils
croyaient être des bombes, près du 74e étage
(soit le 75e en français) (voir People.com, Stories
from those who escape, 12th September 2001, p. 2 et 3 du site
http://web.archive.org/web/20010914230235/people.aol.com/people/special/0,11859,174592-2,00.html et http://web.archive.org/web/20010914230246/people.aol.com/people/special/0,11859,174592-3,00.html ).
Si des bombes allumant
des combustibles puissants ont été posées,
il ne semble pas que Ben Laden en ait eu l'idée si l'on
tient pour sérieuse la traduction du 13 décembre
2001 d'une vidéo où celui-ci dirait s'être
seulement attendu à l'effondrement du sommet des tours
( http://www.defenselink.mil/news/Dec2001/d20011213ubl.pdf , p. 3).
Une autre hypothèse
intéressante qui reprend la notion de vibration et qui
mériterait que l'on s'intéresse à la santé
de ceux qui se trouvaient à proximité des tours
ou de ceux qui se trouvaient à l'intérieur peu avant
l'effondrement, est celle du laser chargé de réduire
le béton et l'acier en poussière (Laser Beam
Weapons and the Collapse of the World Trade Center, February
14 th 2002, http://americanfreepress.net ), un laser qui a pu être
dirigé des environs et non forcément du ciel.
L'attaque contre le
Pentagone :
Une théorie ayant
le sceau de l'officialité est qu'un Boeing d'American Airlines
aurait fondu au moment de l'impact et se serait broyé contre
les murs nouvellement renforcés d'une aile du Pentagone.
On apprend néanmoins dans un simple résumé
d'article du New York Times du 12 septembre 2001 que l'avion
supposé a pénétré "trois des
cinq anneaux" du bâtiment (soit six murs)
( http://query.nytimes.com/gst/abstract.html?res=F60E1EFB395C0C718DDDA00894D9404482 ). Des photos relevées par
le réseau Voltaire l'attestent. Ceci renforce peut-être
l'hypothèse du missile de croisière qui s'accorde
avec quelques récits de témoins visuels ou de contrôleurs
aériens consternés de la vitesse de l'aéronef
aperçu sur leur radar (récit de Danielle O'Brien,
air trafic controller sur abcnews.com and National Air Traffic
Controllers Association Website,
http://september11.natca.org/NewsArticles/DaniellOBrien.htm ). On peut cependant se demander
si la version officielle n'exagère pas la dureté
des façades pour expliquer que l'avion se serait pulvérisé
et que les boîtes noires auraient été inexploitables,
et si un avion propulsé à pleine vitesse n'aurait
pas pu s'encastrer de la sorte. Les témoins, en raison
de la vitesse du projectile, ont également pu avoir l'impression
que celui-ci était plus petit qu'il ne l'était en
réalité. Ceci ne retire rien à l'intéressante
coïncidence notée par Thierry Meyssan qui veut que
le Pentagone a été frappé sur une aile en
travaux où le nombre d'employés était le
plus petit. Enfin, s'il s'agit d'un missile, il reste à
savoir ce que sont devenus les passagers de l'avion qui a disparu.
Pour éviter que trop de bouches ne s'ouvrent, le plus simple
aura été, non de détourner l'avion vers une
base militaire, mais de le faire exploser au-dessus d'un no-mans'land.
Sans doute cela pouvait-il se faire encore de manière clandestine.
Pour ce qui est du vol 93, qui décolla plus tard que prévu,
il n'était sans doute plus possible, pour les pirates du
sol, de le laisser atteindre sa cible ou de le faire abattre au
dessus d'un no man's land. Il fut donc abattu au-dessus de populations
qui purent entendre le son d'explosions dans l'air avant le crash
et voir quelques secondes plus tard un aéronef blanc au-dessus
du sinistre. Ainsi, deux avions auraient été volontairement
abattus après que deux premiers avions auraient été
volontairement sacrifiés. Trop simple ? En tout cas, le
plus efficace pour ne pas laisser de trace. L'étonnant
est que sur un autre plan, des traces ont été laissées.
Les traces infimes de
la présence de pirates de l'air
On ne sait vraiment qui
a permis ou organisé les attentats. De nombreuses analystes
ont remis en cause l'implication de terroristes d'origine arabe
dans les détournements. On peut en effet s'étonner
de l'absence du nom des suspects sur les listes de passagers,
de l'apparente impossibilité pour un groupe de voyageurs
arabes de monter dans des avions avec des noms européens
d'autant qu'ils auraient acheté leurs billets à
la dernière minute, attirant normalement ainsi sur eux
davantage de surveillance. Il n'existe par ailleurs à notre
connaissance qu'une seule image de deux supposés terroristes,
passant le point de contrôle d'un aéroport lors d'une
connexion, sept minutes avant le décollage de l'avion à
bord duquel ils sont supposés être montés.
De deux choses l'une: il s'agissait d'amateurs complets ou de
pions envoyés là par des manipulateurs pour monter
à bord d'un autre avion. D'autres traces paraissent miraculeuses,
un passeport tombé des tours, des corans, des manuels et
des vidéos de pilotages retrouvés dans des camionnettes,
et même le sac rempli des preuves de Mohammed Atta qui n'a
pu être emporté dans l'avion. Planted evidence
? comme disent nos amis américains. Preuves laissées
à dessein ? La méthode petit poucet paraît
bien grosse. N'est-ce pas manquer de discrétion pour les
perpétrateurs supposés d'un attentat que l'on ne
prévoyait apparemment pas de revendiquer ? Ou alors l'absence
de revendication provient-elle de ce que les dégâts
sur les tours ont été supérieurs à
ceux escomptés ? Dans l'hypothèse où Ben
Laden ne s'attendait pas à ce que les tours s'effondrent,
pourquoi ne l'a-t-il pas mentionné au moment où
il revendiquait l'attaque -- ce qu'il n'a pas fait ? Bien entendu,
même si l'attentat avait été revendiqué,
rien n'interdirait de questionner la validité de la source
revendiquant l'attentat.
Et les boîtes noires
? Une seule a été retrouvée, celle du vol
93 qui a probablement explosé en plein vol malgré
la version généralement acceptée. Le tracé
du vol fourni par l'enregistreur du vol n'a pas été
révélé, et ce que l'on a révélé
des données de l'enregistreur sonore de l'intérieur
du cockpit est soit fragmentaire, soit reconstruit. Selon le FBI,
les sons entendus se limitent à des cris et des bruits
de combats. Selon une transcription donnée par le FBI à
Newsweek, un cri de ralliement aurait été
audible : " let's go them" (USA Today,
October 4 th 2001, p. A3 cité par David Icke, Alice
in wonderland and the World Trade Center disaster October
2002, p.353). Ce cri concorde opportunément avec celui
"Let's roll" qu'aurait poussé un des passagers
tout en parlant au téléphone à sa femme Lisa
Beamer, expression devenue le titre du best-seller que cette dernière
a fait paraître. Selon les familles des victimes qui ont
écouté la bande -- de mauvaise qualité et
présentée tardivement en avril 2002 -- on entendrait
un son de bousculade ou d'engouffrement (rushing sound).
Toutefois, cette bande elle-même ne paraît pas complète
car elle s'interrompt trois minutes avant l'heure du crash enregistrée
par les sismographes (Three-minute discrepancy in tape Cockpit
voice recording ends before Flight 93's official time of impact,
Sep. 16, 2002, by William Bunch
http://www.philly.com/mld/dailynews/4084323.htm ). Une hypothèse peut être
que des parties de l'enregistrement ont été effacées
pour faire concorder l'enregistrement avec les transcriptions
des coups de fils supposés avoir été donnés
à partir de l'avion. Ces retranscriptions, analysées
par A.K. Dewdney dans l'article Ghost Riders in the Sky
ne peuvent que faire naître un débat au sujet de
leur authenticité. Les appels sont généralement
brefs et contiennent des passages curieux. Exemple : un homme
appelle sa maman, tombe sur une amie qui transmet l'appareil à
la maman, et le donneur du coup de fil se présente par
son prénom et son nom de famille.
Ceci jette un doute sur
l'explication voulant non seulement que l'avion aurait été
détourné par des terroristes, mais aussi que celui-ci
se serait écrasé à la suite de combats déclenchés
après que les pirates aient annoncé fort inconsciemment
aux passagers qu'ils allaient le faire s'écraser (!). Les
conversations peuvent alors avoir été inventées
a posteriori devant l'embarras créé par l'abattage
de l'avion. Nous ne savons si les témoins interrogés
étaient réels et ont confirmé leurs propos.
Si c'est le cas, ils ont pu réellement recevoir des coups
de fils. Et alors, c'est l'hypothèse de Dewdney, il aurait
été prévu longtemps à l'avance que
l'avion s'écraserait et qu'il aurait fallu laisser des
traces indirectes de la présence de terroristes à
bord. Les fausses conversations auraient été donnés
par des imitateurs qui auraient eu des enregistrements de conversations
avec les passagers réguliers de ce vol. Si je travaillais
pour le réseau Echelon, j'irais vérifier les coups
de téléphone ou les e-mails donnés ce jour-là
avant le départ de l'avion pour savoir si un agent n'aurait
pas confirmé, de l'aéroport, le nom de quelques
passagers. Bien sûr il aura suffi d'un " Tout va
bien ? Ouais ouais "...
Des pirates du sol ?
L'hypothèse de Dewdney
est que les fausses conversations fabriquées auraient permis
d'accréditer la thèse d'un détournement par
des terroristes et de dissimuler le fait que l'équipage
a été empoisonné au sarin avant que l'avion
n'ait été contrôlé à distance.
L'hypothèse est séduisante pour trois raisons :
premièrement, l'empoisonnement ne serait pas incompatible
avec les bruits de cris et de bagarre entendus sur la bande de
la boîte noire (pour peu qu'on en ait révélé
le véritable contenu) ; deuxièmement, le pilotage
à partir du sol peut expliquer pourquoi trois des avions
ont abouti dans leur cible avec la plus haute précision
alors que la presse a décrit les pirates comme des pilotes
de simulateurs ou d'avions quasi-inexpérimentés
se sont transformés en as ; troisièmement, des militaires
avaient déjà envisagé, sous J.F. Kennedy
en 1962, pour faire passer Fidel Castro pour un ennemi incontrôlable,
de piloter à distance (déjà !) un avion (vide)
sur le trajet d'un avion de ligne régulier, et de faire
exploser le premier au-dessus du territoire cubain tandis que
l'avion régulier aurait été détourné
pour des raisons de sécurité vers une base militaire.
On peut trouver le fac-similé déclassifié
en 1998 de cette opération dite "Northwoods"
sur le site des archives nationales américaines www.nara.gov ou dans les archives "11 september"
du site www.propagandamatrix.com . Notons que le contrôle
à distance des avions Boeing a pour but d'empêcher
qu'un avion piloté par des kamikazes ne s'écrase
(selon l'ingénieur Joe Vialls, dans son article Home
Run, aisément disponible sur internet). Or le 11 septembre,
ce contrôle n'a été efficace pour aucun des
quatre avions.
Qui a profité
de ces attentats dans le cours terme ?
On est tenté de
penser que ceux qui ont profité de cette provocation, à
savoir les illégitimes administrateurs et profiteurs de
guerres du gouvernement américain et les forces anti-arabes
du Proche-Orient, étaient au courant des projets de détournement
d'avions, ont contribué à ce que ces détournements
se transforment en provocation criminelle, où ont totalement
orchestré ces détournements en envoyant, sous quelque
prétexte que ce soit, quelques musulmans dans des écoles
de pilotage pour se faire remarquer et dans les aéroports
pour être pris en photos. Pourquoi avoir alors fait passer
la majorité des pirates pour des ressortissants d'Arabie
Séoudite et non d'Irak ou d'Iran ? Qui est gêné
par les dirigeants d'Arabie Séoudite ? Est-ce Israël
et les Etats-Unis ? Après tout, les dirigeants d'Arabie
Séoudite ne menacent pas vraiment la base militaire dressée
contre le nationalisme arabe qu'est Israël. Comme l'a écrit
Noam Chomsky, "à un certain niveau, les chefs d'Etats
arabes sont pro-israéliens parce qu'ils ont compris que
l'état hébreu faisait partie d'un système
qui les protège de leurs peuples " (Pouvoir et
terreur, entretiens après le 11 septembre, le Serpent
à Plumes, 2003, p.108). Certes, on a vu que ces grands
faucons d'Américains ne font pas dans la dentelle. Donald
Rumsfeld, parce qu'il ne brille pas par sa célérité
intellectuelle, laisse échapper, sans s'en rendre compte,
des phrases qui sentent la provocation, peut-être parce
qu'il a du mal à s'abstraire complètement de celle
qu'il a pu échafauder avec d'autres. Ainsi admit-il le
18 novembre 2001, lors d'une conférence de presse au Pentagone
qu'un missile avait frappé ce bâtiment (le site www.reseauvoltaire.net renvoie à une page du site
www.defenselink.mil ). Lors d'un entretien à
Münich avec une dizaine de journalistes, retranscrit par
Lambroschini dans le Figaro du 13 février 2003,
il ne sembla pas gêné de suggérer que l'attaque
du 11 septembre avait pu permettre de convaincre les opinions
mondiales de manière aveuglante. Il est vrai que sa phrase
préférée est " qu'il n'y ait aucun doute
à ce sujet " :
- Question : "Comment
se fait-il que les Etats-Unis aient si mal vendu la cause de
la guerre ?"
- Réponse : "Parce
que, dans ce domaine, faire une campagne de relations publiques
est très compliqué. Prétendons un instant
que nous sommes le 10 septembre 2001, à la veille des
attentats d'Al Qaïda contre New York et Washington. Un réseau
caché dans l'ombre s'apprête à assassiner
3000 innocents , des hommes, des femmes, des enfants. Tel service
de renseignement a eu connaissance d'une information tronquée,
tel autre a reçu un indice ambigu, nous avons appris que
deux individus bizarres sont en train de prendre des leçons
de pilotage, nous savons aussi que Ben Laden, qui a déjà
tué beaucoup de monde, continue de ruminer sa vengeance.
- Mais comment allons-nous
établir un lien entre tous ces points et d'une façon
si aveuglante que le monde entier sera convaincu. Alors, à
propos de l''Irak, vous pouvez toujours dire que nous avons mal
vendu notre marchandise".
- Notre but à chacun
est donc de ne pas nous laisser aveugler par ce qui ressemble
de plus en plus à une manip de bas étages à
des fins d'hégémonie et de profits aveugles.
- juin 2003
< doutefree.ifrance.com/doutefree/events.html >
<http://paris.indymedia.org/article_theme.php3?id_article=5549&id_mot=10>
Même chez les huiles du parti travailliste
anglais, on a des doutes, comme on l'entend ici:
First, it is clear the
US authorities did little or nothing to pre-empt the events of
9/11. It is known that at least 11 countries provided advance
warning to the US of the 9/11 attacks. Two senior Mossad experts
were sent to Washington in August 2001 to alert the CIA and FBI
to a cell of 200 terrorists said to be preparing a big operation
(Daily Telegraph, September 16 2001). The list they provided
included the names of four of the 9/11 hijackers, none of whom
was arrested.
Michael Meacher, The Guardian,
6 septembre 2003. Il a été ministre de l'environnement
dans le gouvernement Blair, de 1997 à 2003.
COUP
DE FIL OU COUP DE PIPEAU ?
Les coups de
téléphone passé par les passagers du vol
93 relèvent de l'impossibilité physique
-
- 'Project Achilles' -
Final Report and Summary of Findings
- As was shown above,
the chance of a typical cellphone call from cruising altitude
making it to ground and engaging a cellsite there is less
than one in a hundred. To calculate the probability that
two such calls will succeed involves elementary probability theory.
The resultant probability is the product of the two probabilities,
taken separately. In other words, the probability that two callers
will succeed is less than one in ten thousand. In the case of
a hundred such calls, even if a large majority fail, the chance
of, say 13 calls getting through can only be described as infinitesimal.
In operational terms, this means "impossible."
Voir les expérimentations menées
par des scientifiques:
<http://www.physics911.org/911/index.php/docs/15>
7 - Le Reste
of the World (row)
|
LA GAUCHE COMPLICE JUSQU'AU TROGNON
Le point de vue des écologistes
indépendants
Extrait:
- Nous posons la question:
comment concilier une critique sérieuse de la politique
de domination mondiale de la libéralo-démocratie
à la Bush quand on soutient inconditionnellement un Etat
qui n'existe que grâce à la force militaire américaine?
- Nous accusons cette gauche
d'être partie intégrante de cette civilisation occidentale,
d'être par le biais d'Israël partie prenante, depuis
la période coloniale, de la politique de mise sous tutelle
des populations arabes, sanctifiée par l'ONU. Nous l'accusons
de plus, en tant qu'écologistes, de tromper les populations
occidentales, en propageant l'idée qu'il suffit d'abattre
le capitalisme pour que l'abondance de la société
de consommation occidentale soit généralisée
à l'ensemble de la planète. Pour ce qui est de
la Palestine, nous affirmons que les vrais problèmes sont
en amont des problèmes que pose l'idéologie nationale-judaïste
et l'impérialisme américain. Les vrais problèmes
sont: le problème de l'eau, de la terre arable disponible,
les problèmes démographiques. Pour ce qui est de
leur survie, les populations tant palestiniennes qu'israélienne
sont totalement dépendantes de l'extérieur. Plus
encore que le mode de vie US, le mode de vie israélien
est non durable. Ne serait-ce qu'à ce titre l'Etat d'Israël
n'est pas viabledans un contexte où, entre autres, les
perturbations climatiques prévisibles risquent d'aggraver
les déficits en eau des pays du pourtour méditerranéen.
En tant qu'écologistes, nous pensons que seule une Palestine
laïque est admissible et qu'il faut donc remettre en cause
l'existence de l'Etat d'Israël qui représente un
foyer de guerre permanent au Moyen Orient et qui menace l'ensemble
des juifs de différentes nationalités par la nouvelle
judéophobie qu'il suscite en tant qu'entité indissociable
de l'empire du bien judéo-chrétien de M. Bush.
- Seule la vérité
sur la colonisation de peuplement en Palestine peut réellement
faire avancer la paix Nous revendiquons le droit de dire la vérité
publiquement sur ce problème, sans que les gros bras de
la LCR nous "casse la gueule", Nous lisons dans Actualité
juive: "Lors du défilé de la Fête
du travail, les antisionistes radicaux ont voulu faire payer
aux Comités Palestine ce qu'ils estiment être une
trahison. Le groupe mené par Ginette Skandrani et le négationniste
tunisien Mondher Sfar, s'est retrouvé place de la République
avec une trentaine de fidèles, dont un responsable de
l'Association de Solidarité Franco-Palestinienne (pro-islamiste).
Surprise: leur logistique est assurée par le syndicaliste
d'Air France Maintenance, exclu du mouvement Agir contre la Guerre,
dont la camionnette est connue de nos lecteurs (cf. notre précédent
numéro). Interrogé par des responsables de Ras
l'Front sur son encombrante compagnie, celui-ci a répondu
aussi sec: "C'est pas mon affaire !". Noredine X, lui
était présent drapé dans un drapeau palestinien
mais seul.
- Des militants du service
d'ordre de la LCR et des Comités Palestine FONT ALORS
UNE INSPECTION FORCÉE du véhicule pour vérifier
qu'il ne contenait pas d'objets contondants, ceci sous les cris
des pro-palestiniens antisémites.". On croit rêver, ces militants
se rendent-ils pas compte qu'ils jouent ainsi les supplétifs
de Bush et Sharon? [...]
- Le MEI (Mouvement écologiste
indépendant) Rhône, été 2003. Par
pigeon voyageur.
Voir
le document complet.
VERT DUR
- Rencontre
Verts - Commission régionale des conflits et de conciliation,
le 30 juin 2003
- Ginette Skandrani
-
- J'ai été
convoquée le 30 juin à 21 heures au local régional
des Verts Ile de France Ecologie pour me prononcer sur certains
points de mes interventions tenus dans des médias. En
effet, sur recours d'Aurélie Filippetti (porte-parole
des Verts Paris et célèbre pour son sionisme virulent)
et Alain Riou (adjoint à la mairie de Paris), exigeant
mon exclusion des Verts, le Conseil statutaire a délégué
la Commission régionale des Conflits et de conciliation
(CRCC) afin de me questionner. Les deux accusateurs m'accusent
d'antisémitisme et de négationnisme (sans avancer
aucune preuve). Le CRCC des Verts Ile de France m'a posé
des questions sur ma participation à une conférence
en octobre 2002, en solidarité avec le peuple irakien
menacé d'une guerre illégale, organisée
par le Parti des Musulmans de France à laquelle participait
également (entre autres intellectuels) Serge Thion, qu'ils
désignent comme négationniste, ce qui reste à
prouver, et mes relations avec le président du PMF: Mohamed
Latreche, qui est effectivement un ami qui me permet lors de
ses passages à Paris de replonger dans ma langue maternelle:
l'alsacien qu'il manie d'ailleurs mieux que moi vu qu'il est
bien intégré dans la vie sociale alsacienne. Ils
ont également souligné mes relations avec Mondher
Sfar qu'ils qualifient également de négationniste.
Connaissant bien M. Sfar, j'ai rétorqué qu'il était
historien et qu'il avait, dans les années 90 écrit
un texte dans les Cahiers du révisionnisme crée
par des intellectuels issus de la gauche. Je ne sais pas s'il
le regrette car je n'ai jamais discuté de ce sujet avec
lui, estimant que mes parents, oncles, grands-parents étant
tous engagés dans la résistance contre le nazisme,
ayant aussi planqués des juifs, des tziganes et tous ceux
qui avaient la peau un peu foncée (ceux de la famille
en premier), c'était un sujet dépassé qui
ne me concernait pas.
- J'ai toujours préféré
me tourner vers l'avenir et éviter que ça se reproduise,
pour aucun peuple, y compris le peuple palestinien. Je milite,
dans le cadre de l'opposition tunisienne avec M. Sfar depuis
plus de sept ans et j'ai toujours apprécié sa discrétion
et l'ai souvent soutenu dans son dur labeur de régulation
des sans-papiers tunisiens. Je tiens à continuer à
le faire. Je l'estime beaucoup et ce qu'il pense par ailleurs
ne me concerne pas. J'ai aussi participé avec quatre autres
associations, à l'édition du manifeste "judéo-nazi"
d'Ariel Sharon, issu d'une interview faite par Amos Oz en 1982,
qui circulait déjà depuis plus de six ans et continue
à circuler dans une dizaine de langues et qui n'a jamais
été interdit.
- D'ailleurs le principal
intéressé n'a jamais démenti alors qu'il
a toujours été désigné comme le personnage
central de ce manifeste. Sur mes positions sur la Palestine,
j'ai développé le fait qu'étant une anti-colonialiste
de toujours, (de la libération de l'Algérie à
celle de la Kanaky ou de la Polynésie) je me sens également
concernée par celle de la Palestine puisque ce sont des
Européens qui sont allés la coloniser. J'ai toujours
revendiqué la décolonisation de toute la Palestine
afin qu'ils reconstruisent ensemble cette terre avec tous ceux
qui l'aiment, quelles que soient leurs origines, leurs croyances
ou leurs ethnies. Je suis effectivement contre un Etat musulman
à côté d'un Etat juif car cette position
de séparation me semblait profondément raciste,
au moment où on prône par ailleurs une multi-ethnicité
et une pluralité dans la conception des Etats.
- Cette conception me
semblait d'ailleurs nettement plus proche d'une conception écologique
sur le respect de la pluralité des populations.Je sais
bien que ce ne sont pas les positions des Verts. C'est pour cela
que j'ai toujours refusé de me présenter pour le
poste de porte-parole national ou pour être élue
dans les institutions, malgré plusieurs pressions des
uns et des autres, estimant que je ne pouvais pas aller à
l'encontre de mes idées. Et, d'un autre côté,
je respecte trop les idées des Verts pour agir comme d'autres
qui préfèrent parader devant les médias
pour leur servir d'inquisiteurs. Je ne suis pas responsable des
manipulations d'un certain journaliste (de parti pris) de Canal
+, une chaîne que j'ai toujours boycottée. D'ailleurs
tout ceci rentre dans la campagne de dénonciation actuelle
voulant faire passer des antisionistes de toujours pour des antisémites
afin de justifier la colonisation de la Palestine.
- Quand à mon intervention
sur l'extrême droite, le fait de dire:"Je suis contre
l'extrême-droite quand ils veulent expulser les immigrés,
mais ils n'ont pas toujours tort, surtout sur l'Irak" a
été tiré d'une intervention dénonçant
des liens imaginaires avec des antisionistes d'extrême-droite.
Et puis, je ne comprends pas comment je pourrai être antisémite.
Mes ancêtres sont à moitié juifs (ils sont
aussi tziganes, ce qui nous a fait rejeter par les juifs) et
mes descendants sont à moitié arabes. Je ne peux
pas être contre moi-même.
- Ginette Hess-Skandrani,
3 juillet 2003.
MENTEUSE
Aurélie Filipetti se confie à
L'Arche, l'organe des partisans du massacre et du génocide
en Palestine:
- Extrait
- Depuis, il y a eu un
reportage sur Canal +, qui s'appelait "Juifs et Musulmans,
les raisons de la haine". On y voyait une femme, Ginette
Skandrani, présentée comme une militante verte,
à côté de Mondher Sfar et de Serge Thion
[militants négationnistes ndlr]. Suite à ce reportage,
j'ai demandé son exclusion (je ne la connaissais pas),
ce en quoi j'ai été suivie par Alain Riou, président
du groupe Vert au Conseil de Paris. Le conseil statutaire des
Verts a été saisi. Le dossier vient d,être
transmis au Conseil d'administration régional, seule autorité
(avec le Collège exécutif des Verts) habilitée
à prononcer une exclusion d'un adhérent.
C'est vilain de mentir. Filipetti sait
très bien que Ginette Skandrani est une des fondatrices
des Verts. Si elle a vraiment pris la décision de réclamer
l'exclusion de GS à la seule vue du tripatouillage de Canal+,
c'est une pauvre conne. Mais surtout, et son interview ne le cache
pas, elle est sioniste jusqu'au bout des ongles. Elle ne porte
pas la couleur verte, mais la couleur rouge sombre du sang versé
des Palestiniens écrabouillés par les chars et les
hélico de ses petits copains. Voir le texte ci-dessus,
sur les compromissions de la "gauche". Mais Filipetti
n'est même pas "de gauche". Son interview se retrouve
sur le site des "Patrons et Professionnels Juifs de France":
<http://www.upjf.org/documents/showthread.php?threadid=5047>
ASINI ASINOS
- La souveraineté
des peuples et les "ânes de Troie"
- par Claude Karnoouh
et Bruno Drweski
-
- La crise dans les relations
transatlantiques suite à l'attaque contre l'Irak a permis
aux USA d'entraîner dans leur sillage la plupart des dirigeants
des pays de l'Est candidats à l'adhésion à
l'UE. Elle a provoqué dans "nos" médias
l'accusation que ces pays seraient devenus les "chevaux
de Troie" visant une "Europe" bien décidée
à promouvoir une politique étrangère unifiée
et pouvant contrebalancer l'unilatéralisme de Washington.
Mais si cette accusation d'être devenus des agents des
USA sur le vieux continent répond bien à une réalité,
on appelle d'ailleurs cela "les ânes de Troie"
dans les milieux d'opposition à la guerre d'Irak en Pologne,
cela ignore le fait que les peuples concernés sont dans
leur majorité opposés à la guerre américanisatrice
et que les Etats d'Europe occidentale ne se sont pas non plus
bousculés pour appuyer les positions de Paris ou de Berlin,
eux-mêmes très hésitants dans leur appui
à l'ONU et à la formation d'un bloc d'Etats anti-hégémoniques.
En plus, les pays candidats n'avaient pas caché auparavant
leur tropisme atlantique. Qui a oublié la proposition
de Vaclav Havel de lui voir succéder Madeleine Albright
au poste de président de la République tchèque
ou les achats d'avions nord-américains par la Pologne
?
Voir la suite sur le site Paris-Berlin-Moscou.
Article publié dans Utopie Critique,
numéro 26, juillet 2003.
<http://www.paris-berlin-moscou.org/anes_de_troie.htm>
RAPPEL
DE LA RÉSOLUTION DE L'ONU SUR LE SIONISME
Le document peut être téléchargé (en
anglais uniquement) sur le site de l'ONU à l'adresse: http://daccess-ods.un.org/TMP/9113737.html;à
la page http://www.un.org/documents/ga/res/30/ares30.htm
se trouve la liste des résolutions de la 30e session de
l'Assemblée générale.
- United Nations General
Assembly Resolution 3379
- (November 10, 1975)
- THE GENERAL ASSEMBLY,
- RECALLING its resolution
1904 (XVIII) of 20 November 1963, proclaiming the United Nations
Declaration on the Elimination of All Forms of Racial Discrimination,
and in particular its affirmation that "any doctrine of
racial differentiation or superiority is scientifically false,
morally condemnable, socially unjust and dangerous" and
its expression of alarm at "the manifestations of racial
discrimination still in evidence in some areas in the world,
some of which are imposed by certain Governments by means of
legislative, administrative or other measures",
- RECALLING ALSO that,
in its resolution 3151 G (XXVIII) of 14 December 1953, the General
Assembly condemned, inter alia, the unholy alliance between South
African racism and Zionism,
- TAKING NOTE of the Declaration
of Mexico on the Equality of Women and Their Contribution to
Development and Peace 1975, proclaimed by the World Conference
of the International Women's Year, held at Mexico City from 19
June to 2 July 1975, which promulgated the principle that "international
co-operation and peace require the achievement of national liberation
and independence, the elimination of colonialism and neo-colonialism,
foreign occupation, Zionism, apartheid and racial discrimination
in all its forms, as well as the recognition of the dignity of
peoples and their right to self-determination",
- TAKING NOTE ALSO of resolution
77 (XII) adopted by the Assembly of Heads of State and Government
of the Organization of African Unity at its twelfth ordinary
session, held at Kampala from 28 July to 1 August 1975, which
considered "that the racist regime in occupied Palestine
and the racist regime in Zimbabwe and South Africa have a common
imperialist origin, forming a whole and having the same racist
structure and being organically linked in their policy aimed
at repression of the dignity and integrity of the human being",
- TAKING NOTE ALSO of the
Political Declaration and Strategy to Strengthen International
Peace and Security and to Intensify Solidarity and Mutual Assistance
among Non-Aligned Countries, adopted at the Conference of Ministers
for Foreign Affairs of Non-Aligned Countries held at Lima from
25 to 30 August 1975, which most severely condemned Zionism,
as a threat to world peace and security, and called upon all
countries to oppose this racist and imperalist ideology,
- DETERMINES that Zionism
is a form of racism and racial discrimination.
On sait que les US ont fait une campagne
frénétique, vingt ans plus tard, pour effacer ce
stigmate, mais il reste gravé sur la pierre de fondation
de l'Etat raciste dit juif.
NN
@*@* La
charte du Mouvement de la Résistance Islamique en Palestine,
le Hamas. Lecture recommandée:
< www.palestinecenter.org/cpap/documents/charter.html>
@*@*
Mathias Bröckers, Verschwörungen, Verschwörungstheorien
und die Geheimnisse des 11. 9., 2001-Verlag, Frankfurt/M.
2002, by a former editor of the Green Party-oriented daily newspaper,
the Tageszeitung. ["Complots, théories du complot
et le secret du 11 septembre"]
@*@*
Un livre anonyme intitulé Véridique rapport
sur les dernières nécessités de préservation
et d'extension de la domination américaine sur le monde
est paru le 18 avril 2003. Son sous-titre en précise
l'idée centrale: Du terrorisme et de l'Etat en leur
contexte général ou comment Washington est à
la Genèse opérationnelle des attentats du 11 septembre
2001 et de tous ceux qui ont suivi, dans le cadre d'une appropriation
recherchée des ressources pétrolières mondiales
et d'abord irakiennes. De même, son contenu ne manque
pas de réinvestir, apparemment, les analyses de
Guy Debord et Gianfranco Sanguinetti, les actualisant en quelque
sorte à propos des attentats du 11 septembre 2001.
Nos ennemis en disent ceci:
On l'a compris sans peine: ces "combattants
conscients de la cause identitaire culturelle et sociale"
(p. 103) ne sont que le dernier avatar faurissonien de l'opération
révisionniste qui commença à la fin
des années soixante dix autour de la revue La Guerre
Sociale. Et il s'agit grosso modo des mêmes.
@*@* Il y a du mou
dans le casse-boulon: voyez l'article
intitulé "Cry, the beloved two-state solution"
par Ari Shavit avec HaimHanegbi et Meron Benvenishti, Ha'aretz,
8 août 2003:
<http://www.haaretz.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=326324&contrassID=2&subContrassID=14&sbSubContrassID=0&listSrc=Y>
Ils se demandent si la solution à
"deux Etats" est encore viable, et est encore désirable...
@*@*
Notre édito "11 septembre: quelques suppositions"
du 24 novembre 2001 a été repris par un site,
inconnu de nous, avec quelques phrases d'introduction très
raisonnables:
<http://membres.lycos.fr/wotraceafg/thion.htm>
Notre dernier édito a été
repris par le site "altermédia".
@*@*
Comment se passe la guerre pour ces pauvres cons de GI's
?
Voir William Thomas In Country
<http://www.serendipity.li/iraqwar/thomas01.htm>
C'est pas glorieux. C'est le merdier total.
Ils n'ont qu'une envie: foutre le camp le plus vite possible et
rentrer chez eux pour oublier ce cauchemar. L'auteur, qui a compilé
diverses descriptions, donne un petit glossaire du nouveau jargon
des soldats américains en Iraq, qui vaut son pesant de
cancrelats:
Glossary:
- Camo camouflage
- CONUS Continental United
States; home.
- Deros relieved from
active duty and sent home
- FUBAR Fucked Up Beyond
All Repair
- Herc -- four-engine
C-130 Hercules troop transport plane.
- grunt enlisted ground
soldier
- gyrene U.S. Marine
- KIA Killed In Action
- Remfs Rear echelon motherfuckers
@*@* Des nouvelles
de Baghdad, par une baghdadie,
tous les jours, ou presque. <http://riverbendblog.blogspot.com/>
en anglais.
@*@*
Report: Israel Killed 2,647 Palestinians During 34 Months
of Intifada:
Among those killed at the hands of the
Israeli soldiers in their crackdown on the Palestinian Intifada
of "independence" were 482 children and 178 women, while
those killed in Israeli extrajudicial executions were 241, medical
crew members killed were 25 while journalists were nine.
<http://www.ipc.gov.ps/ipc_e/ipc_e-1/e_News%20Reports/2003/reports-023.html>
@*@*
US Troops Find Israeli Pilot Helmet in Iraq:
<http://www.prolog.net/webnews/wed/cu/Qmideast-israel-iraq-us.RJ5E_DaC.html>
Curieusement, l'article a disparu
@*@*
La chasse au blaireau est ouverte:
<http://www.the-hutton-inquiry.org.uk/>
Mais tous ces emperruqués sont
encore dans l'incapacité de voir et de dire que le Dr Kelly
a été assassiné par les services secrets
de sa très gracieuse et très sanglante majesté.
Pourtant, ça se voit comme le nose in ze middle of ze tronche
(et d'ailleurs, il l'avait dit lui-même, qu'il serait retrouvé
dans une forêt, et c'est même paru dans la presse,
qu'il le savait: et vous croyez que quelqu'un bouge?)
@*@*
Des photos du film de Mel Gibson, qui fout les foies au
lobby, La Passion, déjà l'objet d'attaques
mutiples. Les photos sont saignantes. Rappelons qu'une
partie du tournage a eu lieu à Matera, une étonnante
ville des Pouilles en Italie du Sud.
<http://www.hollywoodjesus.com/passion_photo.htm>
@*@*
Tintin et la guerre en Iraq <http://80.67.180.111/tintin/>
@*@*
Dossier sur la question que nous avions formulée
récemment:
Israël-Palestine
: un seul État, deux États ou...rien ?
- Sommaire du dossier
:
- 1 - L'État binational:
le loup doit vivre avec l'agneau, par Uri Avnery
- 2 - Le loup, l'agneau
et le serpent Ouroboros, par Israël Shamir
- 3 - La solution «à
deux Etats» est-elle toujours d'actualité ? Est-elle
toujours souhaitable ?, par Yehudith Harel
- 4 - Pleure, ô
solution à deux États bien-aimée ! par Ari
Shavit, interviewant Haim Hanegbi et Meron Benvenisti
- 5 - Du régime
de dhimma à un seul État démocratique en
Palestine/Israël, par Sami Aldeeb
- 6 - Réponse de
Nadia Khouri à Sami Aldeeb
- 7 - Les statuts et les
coordonnées de l'Association pour un seul État
démocratique en Palestine/Israël.
- les lecteurs sont invités
à contribuer au débat.
Rendez-vous donc sur < quibla.stcom.net>
@*@*
On n'est pas très sûr que la Libye soit vraiment
responsable de Lockerbie, au vu des enquêtes antérieures.
Mais il n'y a pas que nous: tout un tas
de gens dans les milieux politiques anglais, et dans les familles
des victimes, ont le sentiment qu'un arrangement financier avec
la Libye aurait pour résultat d'empêcher de savoir
ce qui s'est réellement passé. Voir les questions
posées par Sam Makinda:
US and Britain may be guilty of a cover-up
<http://www.informationclearinghouse.info/article4541.htm>
@*@*
Homeless in the Homeland. Sans foyer au Foyer national. Clodos
et sans-abri juifs en Israël. Le nombre des pauvres grimpe
en flèche. Y'a pas de fric, tout pour les tueurs. Description
par Anya Kamenetz, dans le Village Voice, 23-29 juillet:
<http://www.villagevoice.com/issues/0330/kamenetz.php>
@*@*
C'est fou ce que c'est fragile, tous ce matériel américain.
Un petit coup de roquette et c'est parti pour la casse. C'est
fubar.
<http://www.alshaab.com/iraqimoqawama.htm>
@*@*
Mouvement de l'immigration et des banlieues, 26 bis Rue
Kleber - 93 100 Montreuil, Tél: 01 48 58 01 92
<http://mibmib.free.fr/mib1.html>
@*@*
Sites contestataires, genre pré-68:
http://cip-idf.ouvaton.org Coord. des intermittents
Ile de France
http://comitedelutte13.org
Intermittents Bouches du R.
http://pap.ouvaton.org
Précaires Associés de Paris
http://co-errances.org
imaginaire, contestation, culture...
http://www.urfig.org/francais.htm
internationaliste ! ! !
http://www.confederationpaysanne.fr
http://www.criirad.com/criirad/actualité
(nucléaire)
http://www.sortirdunucleaire.org
http://www.aarrg.ouvaton.org
( par «Apprentis Agitateurs pour un Réseau
de Résistance Globale»)
http://www.samizdat.net
(Infos militantes générales)
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