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 LA GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES



Nouvelle série


 

 Numéro 31 -- 23 octobre 2003

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http://ggb.0catch.com

Nouvelles en français et en anglais

Créée en 1991 par Serge Thion

News in French and English

Established 1991 by Serge Thion

 

BUSH = ALI BABA

(Les gens de Baghdad)

US GO HOME

BUSH DERNIÈRE ANNÉE

 

PAPARAZZI : PLUS DE PAPA NAZI

POUR UN MILLION DE DOLLARS

ACHETEZ-VOUS LE CENTRE S. WIESENTHAL

 

NOT ONE MORE TROOP KILLED IN ACTION

NOT ONE MORE TROOP SPENDING ONE MORE DAY INHALING DEPLETED URANIUM


VIVE LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE

VIVE LA RÉSISTANCE IRAKIENNE

VIVE LA RÉSISTANCE AFGHANE

ON ATTEND LES AUTRES


PLUS LE TEMPS PASSE

PLUS LES MYSTÈRES S'ÉPAISSISSENT

HABENT SUA FATA LIBELLI




 Ce numéro de la Gazette a été réalisé avec la collaboration, volontaire ou involontaire, de Michael Collins Piper, Uri Avnery, Sandrine Mansour, Ronald Bleier, Richard Cohen, Michele Giorgio, Ginette Hess-Skandrani, Rupert Cornwell, John Murphy, Laura et George Bush, William Bunch, Jim Rarey, Ernst Zündel, Israël Shamir, Bradley Smith, et beaucoup d'autres...

 

 

 

 

 





édito


I La lutte à mort avec le christianisme


De tous les côtés le même son de cloche. Israël interdit les activités des missionnaires chrétiens, brime les églises locales, méprise les chrétiens, nombreux dans les nouvelles immigrations. Les prêtres en mission ont le plus grand mal à obtenir des visas. On encourage, en revanche, les Palestiniens chrétiens à émigrer, en Amérique ou ailleurs. Mille détails montrent qu'on accable les chrétiens de tracasseries. On rase les petites églises et les chapelles anciennes, dont certaines remontent à une quinzaine de siècles. L'Etat, la société, les partis politiques, sans parler du rabbinat et des groupes religieux sont unanimes dans leur désir, plus ou moins explicite, d'éradiquer le christianisme de ce que tous, ils appellent la "Terre Sainte". Nous ne nous placerons pas ici d'un point de vue religieux, mais il s'agit de politique et de puissance. Et de la possibilité de coexister avec une majorité qui se dit "juive".

On constatera la timidité, pour ne pas dire plus, des pays, comme la France, qui ont eu une politique -- juste ou non, là n'est pas la question -- de "protection" des chrétientés d'Orient, depuis plusieurs siècles. Devant les harcèlements incessants, les interdits incompréhensibles, les vexations permanentes, les Français, les Européens, le Vatican lui-même préfèrent le silence, la courbette, l'ignorance affectée. Ils n'osent pas mettre les problèmes sur la place publique. Ils n'osent pas critiquer ces excellents juifs, nos "frères aînés" comme disent certains prélats, qui forment l'entité israélienne.

En effet, dans nos pays ou, disons, en Occident en général, les juifs sont à la tête des croisades pour la tolérance. Le musée disneyien de Los Angelès s'appelle "musée de la Tolérance". La création des ligues, genre ligue des droits de l'homme, et le battage infernal sur les mêmes droits du même homme, sont en général animés par des groupes juifs, qui croient ainsi pouvoir imposer leur présence et abolir les réactions qu'elle pourrait susciter. Comme le remarquent certains auteurs, et tout récemment Kevin Macdonald, l'antisémitisme, avant la seconde guerre mondiale, était la règle et la tolérance l'exception. Ce schéma n'est pas entièrement acceptable, mais passons.

Ce qui est particulièrement frappant, c'est qu'à la suite de la création de l'entité israélienne, les valeurs se sont inversées. Ce qui était réclamé comme tolérance à l'égard des "communautés" juives, s'est transmuté en intolérance des "communautés" chrétiennes, de sources et de natures très variées, qui sont installées en Palestine depuis de très nombreuses générations, certaines depuis 2000 ans.

Ce que nos publicistes, journalistes, analystes et autres commentateurs professionnels sont empêchés de dire est un secret de Polichinelle: il y a au sein de la culture juive et de la pensée juive un noyau d'antichristianisme violent, exacerbé, très ancien, et constitutif de l'identité juive.

Il faut comprendre d'où vient le problème. La religion juive, ou ce que nous appelons "religion juive" a cessé d'exister à la prise de Jérusalem par Titus, en 70 après J.-C. et la destruction du Temple, temple unique puisque les rois juifs avaient détruit tous les autres temples afin de centraliser le système des offrandes et des revenus, à Jérusalem. Seuls ceux qui avaient résisté et gardé leur temple sur le mont Garizim avaient survécu, mais dès lors séparés, méprisés et dominés: ce sont les Samaritains. Donc, après la fin du Temple, des sacrifices, de la caste des prêtres, il a fallu bricoler. Dans de petites écoles en Judée, puis en Mésopotamie, on a bricolé des règles juridiques et des entassements de commentaires, plus ou moins tarabiscotés, connus sous le nom de Talmud. Pendant que quelques petits maîtres d'école bricolaient les instruments d'une identité nouvelle, religieuse mais dépourvue de religion, de culte, de temple, de prêtres, de sacrifices, le Moyen-Orient basculait dans le christianisme qui était le centre vivant d'une "révélation" qui bouleversait les masses. Très vite, et pendant les quelques siècles qui ont vu la prolifération monstrueuse des textes talmudiques, les juifs, ou candidats à de titre, se sont trouvés petite minorité dans un océan chrétien, de la Méditerranée aux bords du Tigre. Les juifs qui se fabriquaient une nouvelle orthodoxie étaient furieux de voir cette concurrence, issue de leur sein, occuper tout le terrain, prendre le pouvoir dans l'Empire romain et son successeur byzantin. Enfermés dans leur endogamie raciste constitutive, ils perdaient les batailles intellectuelles les unes après les autres. Le christianisme, et après lui l'islam, s'adossant à la philosophie grecque, invente le monachisme, organise une Ekklesia (assemblée), un culte simple et prenant, une prêtrise hiérarchisée, une structure de pouvoir avec ses patriarcats, une version efficace de ses textes fondateurs (Saint Jérôme), une pensée puissante et attachante, avec Saint Augustin. A côté de cela, les juristes désormais légitimement appelés "juifs" (judéens) ratiocinent dans les arguties juridiques et fabriquent un pseudo canon, livré à l'arbitraire et à l'incohérence des maîtres rivaux. A l'intérieur du Talmud, il se construit une interprétation de l'événement christique qui est pétrie de haine, de jalousie et d'arrogance.

Quand l'islam submerge tout au Moyen-Orient, la période d'écriture du Talmud se clôt. Il n'y aura pas d'anti-islamisme dans le noyau de la conscience et de la culture juives. Les communautés juives tâchent de se placer dans l'orbe des nouveaux pouvoirs. On se modèle sur l'exil babylonien. Quand on peut, on massacre les chrétiens, comme en Palestine au VIe siècle, ou au Yémen, où un certain judaïsme prend brièvement le pouvoir. On n'attaque pas les musulmans, sûrs que leur réaction serait terrible. Les juifs orientaux sont ravis de voir l'islam s'imposer aux chrétiens, parfois par la force.

Quand arrivent la Renaissance et l'accès des érudits européens aux langues orientales, les autorités ecclésiastiques découvrent avec stupeur les passages les plus haineux des textes talmudiques, jusque-là protégés par leur écriture en divers dialectes araméens. C'est ce qui explique les condamnations à brûler le Talmud en place publique, à cause de son contenu haineux et blasphématoire pour les chrétiens.

Quand arrivent l'ère de l'imprimerie, et la première impression du Talmud en caractères hébraïques à Venise en 1523, les éditeurs commencent à censurer. Ils suppriment, au fur et à mesure des éditions, les passages antichrétiens les plus virulents, mais les consignent à l'enseignement oral. Le Pape met le Talmud à l'Index en 1559. Quand arrive, avec les Lumières, l'ère de l'émancipation et de la destruction du système des ghettos régis par le kahal, le tribunal "religieux", les juifs sont solidement pourvus de sentiments et d'arguments antichrétiens. La grande menace est évidemment la conversion. Et on peut dire qu'à partir du début du XIXe siècle, la conversion se fait massive, non peut-être pour des raisons religieuses ou personnelles, mais pour entrer dans la société, qui est massivement encore chrétienne. Il se crée même dans certains pays des sociétés missionnaires composées d'anciens juifs convertis. Ceux qui ne cèdent pas aux sirènes de la conversion se replient d'autant plus sur leur haine du christianisme, mais une haine qui doit rester cachée, pour ne pas faire courir de risque de provocation. Elle se cache sous le masque de la tolérance et de la lutte pour les droits de l'homme, au sein de laquelle les juifs font semblant de croire qu'ils sont des hommes comme les autres. Ils inventent le concept d'antisémitisme pour créer une sorte de barrière de protection autour d'eux. Ils inventent une histoire des persécutions et des "pogroms", qui est un mélange de 10% de vrai et 90 % d'affabulation pure et simple. Pendant longtemps, cette histoire ne convainc personne. Le régime bolchevik fait un usage cynique des juifs russes et polonais et les met en avant dans les tâches de répression et de destruction de l'Eglise orthodoxe, qui est le coeur de l'identité russe et des autres peuples orthodoxes. La gauche en Europe, entre les deux guerres, se méfie des juifs arrivistes qui se glissent dans toutes les sphères de pouvoir. Ensuite, elle s'abandonne au sionisme, qui se pare des plumes socialistes.

Après la guerre et la destruction de nombreuses communautés juives d'Europe centrale et orientale, déjà affaiblies par une forte émigration d'avant-guerre, le sionisme parvient à imposer la création de l'Etat juif en 1948. Parallèlement se développe une offensive de grande ampleur contre l'Eglise catholique. Les protestants, quand à eux, s'étant définis dès leur point de départ comme "fidèles aux origines", ont toujours eu une forte tendance à se prendre pour la continuation de l'Israël biblique, ou comme son double. Les protestants sont dépourvus des instruments de pensée qui leur permettraient de s'opposer aux juifs, alors que les catholiques, qui ont protégé les juifs, au cours des siècles, n'ont aucun besoin théologique de s'assimiler aux juifs. La rupture provoquée par Paul de Tarse, à l'origine de l'Eglise, reste claire et nette. Au moins jusqu'à une période récente.

Pour les juifs, mais ils répugnent à le dire ouvertement, le principal ennemi est donc l'Eglise catholique. On ne s'étonnera pas de l'avalanche continue depuis 30 ans des livres critiques sur le pontificat de Pie XII, qui régnait à Rome pendant la seconde guerre mondiale. Cet acharnement est révélateur du but politique poursuivi: se venger de deux mille ans d'infériorisation et prendre le pouvoir mondial à la place du christianisme. Toujours sous le couvert de la tolérance, des associations de "dialogue" se sont créées dès les années 50, animées en France par un curieux personnage, récemment sanctifié par André Kaspi, Jules Isaac, l'auteur des manuels d'histoire mensongèrement signés de Mallet et Isaac, Mallet étant mort à la première guerre mondiale. Formé donc, entre les deux guerres, à la technique du bourrage de crâne, car qu'est-ce d'autre qu'un manuel d'histoire ? Isaac décida, après la seconde guerre mondiale, de se consacrer à la destruction de l'Eglise catholique, jugée responsable donc de la politique européenne en général et de ce qu'on appela alors l'extermination des juifs, en particulier. Pour cela, un instrument idéal attendait son manipulateur: la culpabilité. Une bonne partie de la vie et du culte chrétiens tourne autour de la façon de reconnaître ses fautes (confession auriculaire, inventée par les missionnaires irlandais du Moyen-Age), de les expier et d'en être racheté. Les juifs n'ont rien de tel: au moment du Kippour, les fautes sont balayées automatiquement et les comptes sont remis à zéro. Un juif, selon sa loi, ne peut pas être coupable, ou juste de façon provisoire; ça ne dure pas.

Isaac a donc entrepris une véritable croisade contre l'Eglise et les intellectuels catholiques, avec réticence, (Daniel-Rops et d'autres) se sont laissés convaincre des crimes imaginés par les revanchards juifs. Il faudra un jour faire la chronique de ces magouilles et l'incroyable prétention de Jules Isaac. Mais résumons: toute cette affaire a abouti, après un travail au corps de Jean XXIII, au Concile de Vatican qui a fini par céder sur l'essentiel aux demandes juives et à remanier sa théologie, pourtant établie sur les textes les plus solides et les plus anciens, pour faire sienne l'hypocrite notion de "tolérance" avec son bagage clandestin, la haine du christianisme. L'image des juifs est dorénavant celle des pauvres malheureux innocents, blancs comme neige. L'affaire était dans le sac, et les catholiques sont maintenant totalement coincés. Il ne faut pas chercher trop loin la cause de leur dépérissement, au moins en Europe: ils ont abandonné ce qui faisait la force de leur croyance pour la remplacer par l'eau tiède des mensonges idéologiques modernes. Le catholicisme n'est resté puissant que dans certaines parties de l'Afrique et de l'Amérique latine, où les juifs ne sont pas et ne contrôlent pas la situation des Eglises et des croyants.

Le refus de certains mouvements politiques de reconnaître que l'Europe est dotée d'une civilisation chrétienne, un fait que n'importe quel historien même imbécile peut reconnaître, est typique de cette situation. Israël aujourd'hui est appuyé par les chrétiens fondamentalistes américains, c'est-à-dire par les fractions les plus dégénérées et intellectuellement nulles du protestantisme américain, lui-même rejeton extrémiste des schismatiques européens. Cet élément central de l'opinion américaine donne des assurances à Israël qui peut dès lors se porter à tous les extrêmes et massacrer allégrement les Palestiniens, en se sachant sûr de l'impunité et du fait que d'autres paieront les factures du massacre (car le massacre moderne coûte cher, surtout quand on assassine des individus avec des chasseurs bombardiers.)

On peut voir, comme dans une lucarne qui donne sur la scène, les acteurs de ce théâtre tragique qui vont s'affronter à propos du film de Mel Gibson, La Passion. tourné à Matera, en Italie, dans le site extraordinaire des Sassi. Il s'agit donc des dernières heures avant la crucifixion. Le rôle des autorités juives, du Sanhédrin, est très clairement établi par les Ecritures. Mais les organisations juives veulent imposer une version révisée qui les exonère de toute responsabilité dans cette affaire centrale et fondatrice pour tous les chrétiens. Déjà Jules Isaac, qui n'avait pourtant aucune compétence particulière en théologie ou en études de l'antiquité, avait fait des pieds et des mains, en usant de toutes sortes de chantages, pour obliger les hiérarques du catholicisme à gommer le rôle des juifs dans cette histoire. Aujourd'hui la succession est assurée par Abraham Fox, faux survivant et chef de la redoutable ADL, l'Agence de Dénonciation juive américaine, et le rabbin millionnaire Hier qui règne sur la Californie. Tous les moyens sont employés pour faire pression sur Mel Gibson, pour qu'il réécrive son film ou pour qu'il l'abandonne entièrement. Gibson a l'avantage pour lui d'être marginal par rapport à la hiérarchie catholique, de faire partie d'un petit groupe qui finance ses propres activités ecclésiales. Il peut donc résister et nul ne peut prédire, à l'heure actuelle, si le film sortira ou non, et quel en sera l'impact.

Mais on voit bien, en tout cas, quel en est l'enjeu. Ou les chrétiens résistent aux pressions et affirment leur identité, sans nécessairement empiéter sur leurs marges, ou les groupes juifs et sionistes imposent leur version aseptisée et totalement mythique de la Bible, de l'histoire de la Terre Sainte et du supposé "peuple" juif, ce qui leur permettra d'avoir accès aux principales ressources financières et aux principaux arsenaux du monde pour écrabouiller quelques millions d'Arabes faméliques, mais appuyés sur leur conviction inébranlable qu'ils sont chez eux et que les envahisseurs, qu'ils soient juifs ou martiens, doivent finir par s'en aller.

Ces enjeux étant clairs, la bataille étant engagée, le conflit se situe à l'échelle du monde entier. Il faut savoir de quel côté on se met.



II Serge Thion, "Comment je n'ai pas fondé Libération"


Dans ces temps-là, dans les années qui ont suivi 1968, beaucoup de gens se sont mis à préparer activement les événements de 1968. On dit souvent que l'Armée se prépare pour la dernière guerre. Il en va de même pour ceux qui se disent révolutionnaires. Comme le moment de 1968 était arrivé sans prévenir, en dehors des sentiers tracés par la doctrine, que l'irruption torrentueuse d'une aspiration à la liberté avait renversé toutes les combinazione groupusculaires, sans tenir aucun compte de l'obsession des militants de la gauche de faire et refaire sempiternellement le coup de 1917 et la construction d'un parti néo-bolchevik enfin débarrassé de ses contradictions et de ses compromissions, tous les pauvres "révolutionnaires" avaient été laissés en plan. En mai-juin 68, ils ne comprenaient pas ce qui se passait sous leurs yeux. Ils couraient à perdre haleine après les événements. Ils s'étaient totalement déconsidérés.
Et puis, après le reflux, après la remise du couvercle sur la marmite sociale en ébullition, ils avaient émergé, bien décidés à préparer le passé, à se mettre en ordre de bataille pour une occasion qui n'allait plus se représenter. La bourgeoisie, qui avait eu grand peur, mettait ses flics sur le pavé et Paris ressemblait à une ville sous occupation militaire. Les trotzkystes et les maoïstes occupaient le haut du pavé. Ils recrutaient davantage à la sortie des lycées qu'à celle des usines dans lesquelles ils avaient le plus grand mal à s'introduire pour «s'établir». Leurs idées absurdes, leurs sectarismes étroits, leur goût de la violence gratuite, leur arrogance naturelle faisaient d'eux des caricatures de ce qu'avait été le mouvement ouvrier, dans son passé qui n'avait pas toujours été glorieux. Mais ce mouvement, qui avait ses traditions démocratiques laissait place à ces petits bourgeois aigres qui ne rêvaient que d'imposer leur dictature hargneuse. Il leur fallait du sang.
C'est dans les eaux froides de cette époque que je reçus un soir un coup de fil. J'étais à dîner avec des amis. On devait être en 1973. Philippe Gavi, qui était une sorte de "copain", me demanda si je voulais venir à une réunion de fondation d'un nouveau quotidien qui allait reprendre le vieux titre de "Libération", qui avait cessé de paraître depuis des années. Je lui demandais qui allait se réunir. Il me donna une liste des gens prévus. Je fis une récapitulation: une minorité de trotzkystes de tendance frankiste (dits aujourd'hui krivinistes) et une majorité de maos, plus quelques électrons libres. Je dis non. Je lui expliquai qu'une telle entreprise était totalement stérile, qu'elle serait un lieu d'affrontement permanent entre deux bandes d'imbéciles complets, qu'il n'en sortirait rien de bon, que j'étais en train de dîner et que le rôti allait refroidir. Il insista un peu mais je répétai que je n'avais pas de temps à perdre dans ces enfantillages.
La suite est connue. Depuis le premier jour, Libération a été un canard illisible, horriblement mal écrit, politiquement inepte, et toujours parcouru par de grands frissons idéologiques. Solidement accroché à la barre, Serge July avait ses premières armes chez les maos et avait pondu un mémorable bouquin qui appelait à la guerre civile. Ce genre de petit salopard ne voyait aucun inconvénient à déclencher des massacres et à liquider les gens de la gauche qui, comme moi, trouvaient aux maoïstes une allure de débiles mentaux. Ce sont les circonstances, ou peut-être un viscéral manque de résolution, qui n'ont pas permis à July, ou à un de ses semblables, de devenir un dictateur sanglant à la Staline. Alors son goût du pouvoir s'est transmué en attirance pour le fric, les salons dorés, les antichambres du pouvoir où il navigue sur les tapis feutrés. Le parcours "intellectuel" de Libé est une honte, une succession de trahisons, d'opportunismes et de lâchages où l'on retrouve toute la panoplie des putasseries politiques. Evidemment, beaucoup de gens ont été largués pendant ce parcours et je n'aurais pas fait long feu si j'étais monté à bord de ce rafiot. Mais quand on voit l'ensemble de la trajectoire, on est content de ne pas avoir eu la moindre part de responsabilité dans toutes ces débilités. Comme l'Huma, Libé aurait dû couler depuis longtemps. Ces torchons ne survivent que parce que de mystérieuses officines les subventionnent par en dessous. Après la première guerre mondiale, avait paru un livre intitulé L'abominable vénalité de la presse bourgeoise qui montrait comment les cassettes des ministères et des grandes unions patronales finançaient les innombrables feuilles de chou qui garnissaient le pavé parisien. On attend qu'un livre équivalent nous dise comment, aujourd'hui, la presse est financée. Il faudrait d'abord entrouvrir la porte des cabinets noirs.


S.T. 17 octobre 2003


Annexe de l'éditorial:




Christ Betrayed
So-called "leaders" of the Christian evangelical movement have agreed to give up spreading the Gospel of Christ in the Holy Land in order to avoid being jailed under a proposed Israeli law aimed at stamping out Christian missionary work in Israel.
 
By Michael Collins Piper

 
Anti-Christian forces led by a wide-ranging group of high-ranking Israeli officials won a major victory on March 30. Representatives of 50 different international Christian evangelical groups entered into what was described as an "unprecedented" joint statement promising not to carry out Christian missionary work in Israel.
In return, Israeli lawmaker Nissim Zvili said that he would drop his sponsorship of a proposed measure before the Israeli parliament [widely supported among various political factions in Israel] that would outlaw any effort to teach or propagate Christian doctrine in Israel. Under Zvili's highly popular proposal, any Christian missionary found guilty of violating the law would be sent to prison for one year. Zvili hailed the Christian surrender, saying; "This is better than a law. This is a very big accomplishment."
The Christian groups that surrendered to Israeli pressure, and thereby abandoned their long-standing practice of proselytizing the Christian faith, issued a statement saying that they rejoice in the presence of the Jewish people in this country of their ancestors and agreed to avoid activities which alienate Jews in Israel from their tradition and community. In response to the surrender by the Christian groups in the face of the anti-Christian legislation, one American Christian evangelist, Reverend Dale Crowley Jr, expressed great shock and dismay. Crowley said that those groups that endorsed the agreement have, in Crowley's direct terms, "Betrayed our Lord." Crowley says that purveying the Gospel of Christ to non-believers is integral to the Christian faith and stems from the biblical great commission directing Christians to share their faith.
Crowley notes that two newspapers with prominent circulation in the pro-Israel community, Washington Jewish Week and the New York City-based Forward, have "quite notably" in his words, not reported on this Israeli victory over Christian evangelism. Crowley said that he has been prodding Washington Jewish Week to publish the story but that, thus far, the influential publication has not done so.
"The Israelis want to keep this information under wraps," They don't want the world to know what they are doing to the Palestinian people, Crowley said, "and the Christian groups that entered into this outrageous betrayal of their faith are ashamed of themselves, as they certainly should be." According to Crowley, the complete joint statement issued by the Christian groups has been virtually impossible to obtain, despite the fact that some 50 different groups have affixed their names to the statement. Also, says Crowley, the actual names of the 50 different groups that are signatories to the agreement are also out of reach. When the names of those groups are finally made public, says Crowley, Christians should cease supporting those groups since they have effectively betrayed their Biblical commission to spread the gospel by abandoning their missionary work in the land where Christ lived and carried out his work.
Very real problems
At the time the anti-Christian bill was first introduced in the Israeli parliament, even Rev. David Allen Lewis, president of the pro-Israel group, Christians United for Israel, admitted that there were some very real problems with the legislation. "This bill means great hardship for Zionist evangelicals like myself, "said Lewis, who worried that the action would revive the argument of those who question Christian support for Israel, saying, "How can you support the Jewish nation when they are against Christianity!"
When I contacted the offices of Christian evangelists Jerry Falwell and Pat Robertson, both of whom are loud advocates of pro-Israel policy [despite the anti-Christian stance of the Israeli leadership], neither would comment on the anti-Christian legislation. Sen. Jesse Helms [R-N.C.] another vocal supporter of Israel [and ally of the so-called "Christian Right" in the United States], likewise refused to provide me any comment on the anti-Christian offensive in Israel. Although Israel today is torn asunder by vast feuding among various political and religious factions even within the Jewish community as a whole, the anti-Christian proposal by Israeli lawmaker Zvili had wide-ranging support throughout the Israeli population.
Architect named
Longtime Republican Party and conservative movement leader John Lofton, previously a pro-Israel zealot but now an unabashed Christian who is not afraid to criticize Israeli excesses, has been watching the anti-Christian offensive in Israel.
Lofton recently reported in his Lofton Report that Clarence Wagner, director of the evangelical foundation Bridges for Peace, was the architect of this agreement, which, in Lofton's words, "denies our Lord." Lofton says that "Wagner and his cowardly crew have chosen to obey men rather than God" and that "they have chosen to be ashamed of the Gospel even though," says Lofton, quoting Romans 1;16, "it is the power or God unto salvation to every one that believeth; to the Jew first, and also the Greek."
John Alpher of the American Jewish Committee's Israel/Middle East Office has hailed the sell-out as "a dynamic Christian commitment to the vitality of Israel and Judaism." His colleague, Rabbi A. James Rudin, the AJC'S "director of Interreligious affairs," said that the agreement is "a strong refutation of those Christians who sadly still target Jews as possible converts to Christianity." Rudin says that he hopes the statement will be "a model for others to emulate throughout the world."
Not preach?
Lofton had strong words in response to the AJC'S comments; "For openers, no Christian would ever agree not to preach the Gospel of the Lord Jesus Christ. Secondly, apart from Christ, there is no "vitality" for anybody, including Israel and Judaism. As for those Christians who "sadly" target Jews for conversion to Christianity, well, the Lord Himself was one of those "Christians." Lofton concluded; "God forbid that this Christ-hating agreement should ever be emulated, or become a model, for anybody." Virtually the only national news publication in America to report on the Israeli war on Christianity was us on March,17, 1997. We published a special eight-page report entitled "Israel Declares War on Christianity" and told the story of the anti-Christian legislation. The special report featured a ground-breaking essay by the aforementioned Christian evangelist, Dale Crowley, Jr, in which Crowley refuted the popular political theory that the present day geographic entity known as Israel is the "Israel" that is referred to in the Bible.

<http://www.whtt.org/whtt.shtml?rpr/ChristiansUnderAttack.htm>
<http://www.preteristarchive.com/Jesus_is_Israel/03_piper-michael_th_01.html>






 

1 - La Palestine martyrisée par les sauvages

 



Pour le droit au retour des réfugiés palestiniens
 
Nous soussignés, déclarons:
Dans la situation difficile créée pour tous les peuples du monde par la guerre en Irak, nous réaffirmons qu'aucune solution ne saurait être porteuse de paix et de justice sans respecter les droits démocratiques du peuple palestinien, au premier rang d'entre eux le droit au retour.
Les droits sont les mêmes pour tous. Le travailleur palestinien n'a-t-il pas le droit, comme tous les travailleurs, de bénéficier des Conventions de l'OIT codifiant les droits ouvriers et les libertés syndicales ?
Dans la diversité de nos opinions, nous affirmons ensemble que la démocratie exige que soit respecté le droit au retour pour tous les Palestiniens. Sans démocratie, il ne saurait y avoir de paix durable. Comme tous les peuples du monde, le peuple palestinien a le droit à la terre, à la paix et à la liberté.
Sur la base de cette déclaration, nous proposons de travailler ensemble à la tenue d'une Conférence internationale pour le droit au retour des réfugiés palestiniens chez eux, dans leurs villages.

INITIATEURS


Algérie : Takdjout Amar, syndicaliste UGTA, Louisa Hanoune, membre de l'Assemblée populaire nationale, porte-parole du Parti des travailleurs (PT) ; Bénin : Nicodème Assogba, syndicaliste UNSTB, Antoinette Toudomou, syndicaliste, presidente de la commission femmes de la CSTB ; Brésil : Julio Turra, membre de la commission exécutive de la CUT ; Burundi : Pierre-Cl. Hajayandi, syndicaliste COSYBU ; Côte d'Ivoire : François Yao, syndicaliste SYNASEG, Céline Yassine, syndicaliste SYNASEG ; Espagne : Carolina Herranz, syndicaliste CCOO, Conrad Soria, syndicaliste UGT, Barcelone ; Etats-Unis : Alan Benjamin, Entente internationale des travailleurs, Dan Kaplan, syndicaliste enseignement supérieur ; France : Jean-Marc Allouche, syndicaliste, Jean-Pierre Barrois, militant contre la guerre, Pierre Besse, syndicaliste, Christian Besson, syndicaliste, Guy Chassagnon, syndicaliste, Marie-Pierre David, syndicaliste, Clarisse Delalondre, syndicaliste, Olivier Doriane, Parti des travailleurs (PT), Christian Florentin, syndicaliste, Daniel Gluckstein, coordinateur de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples, François Le Pivert, syndicaliste, Jean Markun, syndicaliste, Jean-Charles Marquiset, syndicaliste, Ludovic Navarro, syndicaliste, Marie-Claude Schidlower, commission femmes travailleuses de l'Entente internationale des travailleurs ; Gabon : Maurice Bouamba, syndicaliste FLEEMA/CGSL, Camille Mombo-Mouelet, secrétaire général FLEEMA/CGSL, Maixent Ndong-Odzame, president de la CO-SY-GA ; Grande-Bretagne : Collette Bradford, syndicaliste TUC, Calderdale, Warren Ellison, syndicaliste TUC, Calderdale ; Guadeloupe : Jocelyn Lapitre, militant MPTPG ; Italie : Silvio Maddalena, militant PRC ; Japon : Yomono Osamu, president de la Fédération des cheminots JRU, Mari Takenouchi, traductrice ; Liban : Khadije El-Husaini, Comité des femmes travailleuses, syndicaliste ; Palestine : Madi Rania, militante GUPW ; Pérou : Jaime Cera Sanchez, syndicaliste CGTP ; Soudan : Farouk Saad Sourig, Confédération Internationale des syndicats arabes (CISA) ; Sri Lanka : Sudath Adikani, JVP ; Suisse : Luc Deley, syndicaliste, SSP, Simone Girodo, syndicaliste, SSP, Iseli Claude, UCPO, Iseli Pierrette, UCPO, Myriam Lonfat, syndicaliste, SSP, Georges Meylan, syndicaliste, SSP, Max Robert, UCPO, Philippe Scheller, syndicaliste, SSP ; Tchad : Djibrine Assali Hamdallah, secrétaire général de l'UST ;Togo : Claude Ameganvi, Parti des travailleurs, Norbert Gbikpi-Benissan, secrétaire général de l'UNSIT ; Tunisie : Halim Chaabane, CSN Irak-Palestine, Abdelmajid Sahraoui, Union syndicale des travailleurs du Maghreb Arabe (USTMA), Mohamed Trabelsi, vice-president de l'UGTT ; Ukraine : Liudmila Chekalenko, syndicaliste enseignante. Pays arabes : Djemam Hacène, secrétaire général de la Confédération Internationale des syndicats arabes (CISA)

Cet appel a été rédigé à l'occasion d'une réunion internationale de militants syndicalistes, le 15 juin 2003 à Genève, en défense des conventions de l'OIT (Organisation internationale du travail).
 
On peut s'associer à cet appel en s'adressant à J.-P. Barrois

<[email protected]>



POUPOUTSCH


Une drogue pour le toxicomane

 
par Uri Avnery

 
C'était un putsch. Comme tout putsch classique, il a été réalisé par un groupe d'officiers: Sharon, Mofaz, Yaalon et les gros bonnets de l'armée. Ce n'est un secret pour personne que le parti militaire (le seul parti qui fonctionne vraiment en Israël) était dès le début contre la hudna (trêve) autant qu'il était opposé à la Feuille de Route. Son puissant appareil de propagande, qui comprend tous les médias israéliens, diffusait le message: "hudna est un désastre! Chaque jour de hudna est un mauvais jour! La réduction presque totale de la violence est un grand malheur: sous couvert de la trêve, les organisations terroristes sont en train de se redresser et de se réarmer! Chaque coup terroriste évité aujourd'hui nous frappera plus durement demain!" Le commandement militaire était comme un toxicomane privé de sa drogue. On l'empêchait de mener l'action qu'il voulait. Il était tout près d'écraser l'Intifada, la victoire était à portée de main, il ne manquait plus que le coup décisif, et tout aurait été terminé. La classe militaire était contrariée de voir le nouvel espoir qui était né chez les Israéliens, la tendance à la hausse de la bourse, le redressement de la valeur du shekel, le retour des gens dans les lieux de loisirs, les signes d'optimisme de part et d'autre. En fait, c'était un vote populaire spontané contre la politique militaire. Ariel Sharon s'est rendu compte que si cela continuait, la réalité contrarierait ses plans à long terme. Aussi, dès le tout début de la hudna, il s'est assigné trois buts immédiats:
- Premièrement, faire tomber Abou Mazen dès que possible. Mahmoud Abbas était devenu le chéri de George Bush, un hôte bienvenu à la Maison Blanche. La position exclusive de Sharon à Washington était en danger. Le couple Bush-Sharon, en passe de devenir une entité unique Busharon, risquait de devenir un trio: Bush-Sharon-Abbas. Il n'y a pas de plus grand danger pour les plans de Sharon. Deuxièmement, balayer la Feuille de Route dans sa prime enfance. Elle obligeait Sharon à démanteler immédiatement environ 80 "avant-postes", à geler toutes les colonies, à arrêter la construction du mur et à retirer l'armée de toutes les villes de Cisjordanie. Sharon n'a jamais songé remplir même une seule de ces obligations. Troisièmement, mettre fin à la hudna et redonner à l'armée sa liberté d'action dans tous les territoires palestiniens. La question était de savoir comment y parvenir sans attirer la moindre suspicion sur Sharon lui-même. La grande majorité des Israéliens, qui avaient applaudi à la hudna, ne devaient pas pouvoir soupçonner que leurs propres dirigeants étaient responsables de l'extinction de cette lueur d'espoir. Plus important encore, il était impératif qu'une idée aussi pernicieuse ne puisse pas pénétrer dans l'esprit naïf du bon George W. Toute la responsabilité de l'échec devait incomber aux Palestiniens, de telle sorte que l'affection portée à Abou Mazen se transforme en mépris et en haine.
Les moyens d'atteindre ce but ont été choisis avec grand soin, en tenant compte de l'univers simpliste de Bush, avec ses bons et ses méchants. Les méchants sont les terroristes. Donc il était judicieux de tuer des militants du Hamas et du Djihad. Cela n'indisposerait pas Bush. Aux yeux du Président, tuer des terroristes est une bonne chose. Résultat: les Palestiniens seraient contraints de rompre la hudna. Voici les faits: Le 8 août, des soldats israéliens ont tué deux militants du Hamas à Naplouse. Mais la riposte a été modérée: le 12 août, un kamikaze du Hamas a tué un Israélien à Rosh-Haayin et un autre kamikaze a tué une personne dans la colonie Ariel. Les deux kamikazes venaient de Naplouse. Le Hamas a annoncé que la hudna continuerait. Le 14 août, l'armée israélienne a tué Muhammad Seeder, chef de la branche militaire du Hamas à Hébron. Cinq jours plus tard, le 19 août, un kamikaze venant d'Hébron s'est fait sauter dans un bus à Jérusalem, tuant 20 personnes, hommes, femmes et enfants. Deux jours plus tard, le 21 août, l'armée a assassiné Ismaïl Abou Chanab, dirigeant du Hamas en quatrième position. Cette fois, il n'était même pas possible de donner à la victime le nom de "à retardement" comme c'est l'habitude dans des cas semblables. L'homme était un dirigeant politique bien connu. Pourquoi l'assassiner lui plutôt qu'un autre? Un correspondant militaire à la télévision a fait un lapsus: Abou Chanab a été tué parce qu'il était "disponible". Cela signifie qu'il était une cible facile parce qu'il n'est pas entré dans la clandestinité après l'attentat du bus, comme l'ont fait les dirigeants de l'aile militaire.
Enfin, le but était atteint. Les organisations palestiniennes ont annoncé qu'elles renonçaient à la hudna. Sharon & Co. étaient contents. En quelques heures, l'armée israélienne avait de nouveau pénétré dans le centre des villes palestiniennes, déclenchant une grande vague d'arrestations et de démolitions de maisons (plus de quarante en une seule journée). Le drogué s'est jeté sur la drogue. Sa crise était terminée, les officiers pouvaient faire tout ce qu'on les avait empêchés de faire pendant neuf longues semaines. Mais la situation ne reviendra pas au status quo ante Intifada, pour ainsi dire. Les attaques et les assassinats seront plus nombreux et plus cruels. La construction du mur loin à l'intérieur des territoires palestiniens sera accélérée, en même temps que l'activité de construction dans les colonies. La machine de propagande de l'armée est déjà en train de préparer le public à "l'expulsion d'Arafat". "Expulsion" est un euphémisme produit par la section de "nettoyage du vocabulaire" de l'armée, une de ses sections les plus créatives. L'intention n'est pas d'expulser le dirigeant de son complexe de Ramallah, ni de Palestine, mais du monde. Il n'est pas difficile de prévoir la réaction des Palestiniens et de l'ensemble du monde arabe. Ce serait un point de non-retour historique, anéantissant peut-être les chances de paix pour des générations. Et les Américains? L'administration Bush n'a jamais semblé aussi pathétique. Le malheureux Colin Powell suscite la compassion avec ses bredouillements, et son émissaire, John Wolf, un loup édenté, suivra la voie de tous ses prédécesseurs.
Après l'implosion du nouvel ordre en Afghanistan et la guerre de guérilla classique qui mine maintenant le régime d'occupation universellement détesté en Irak, le renoncement à la Feuille de Route mettra fin à toute les prétentions présidentielles. Il est beaucoup plus facile de se faire prendre en photo dans un costume de glorieux vainqueur sur fond de figurants de l'armée que de tenir la barre du navire de l'Etat. La reprise du cycle de violence accentuera évidemment la dépression économique en Israël. La crise s'approfondira. En même temps que la hudna et la Feuille de Route, le tourisme, les investissements étrangers et la relance mourront également. L'économie aussi est un toxicomane qui a besoin de sa drogue: neuf milliards de dollars en prêts garantis par le gouvernement des Etats-Unis attendent Sharon à Washington. C'est suffisant pour l'élite politique et militaire. Seuls les pauvres deviendront plus pauvres. Mais qui s'en soucie?
Tout ceci se fait sans consultation des Israéliens. Il n'y a aucune discussion libre, aucun débat dans les médias aux ordres, à la Knesset qui ne dit mot, et dans le gouvernement de marionnettes. C'est ce qui en fait un putsch. Pour résumer: la Feuille de Route est morte, parce que Sharon était contre dès le début, Bush la voyait seulement comme l'occasion d'une photo sur un joli fond et Abou Mazen n'a obtenu d'Israël ou des Etats-Unis rien qu'il pourrait présenter comme un succès palestinien. Que va-t-il se passer maintenant? Après l'effusion d'encore plus de sang et de larmes, les deux peuples arriveront une nouvelle fois à la conviction qu'il vaut mieux parvenir à un accord et faire la paix. Et puis ils seront contraints de tirer la leçon du dernier chapitre: il faut partir de la fin. C'est seulement quand l'image du règlement final apparaîtra clairement que l'on pourra s'occuper des problèmes immédiats. N'importe quoi d'autre serait une Feuille de Route vers l'abîme.

23 août 2003. Traduction Sylviane de Wangen.



LE PARADIS SUR LA TERRE DU MIEL ET DU LAIT


Un million d'Israéliens souffrent de la faim


 
Jérusalem, 28 août (AFP) -- Près d'un million d'Israéliens, soit 22% de la population, souffrent de la faim, selon un rapport rendu public jeudi par les médias en Israël. Selon ce rapport demandé par le ministère de la Santé et établi en février et mars derniers sur un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population globale de pays, plus d'un Israélien sur cinq a "des difficultés réelles à se nourrir". Les victimes de ce phénomène dû à la pauvreté se répartissent comme suit: 630.000 juifs, 200.000 nouveaux immigrants et 170.000 Arabes israéliens. Toujours selon ce rapport, pas moins de 600.000 personnes souffrent "gravement" de la faim, 300.000 indiquent avoir perdu du poids, faute de moyens pour s'alimenter correctement, et 500.000 reconnaissent sauter un repas par jour par souci d'économie. Les répercussions de ce phénomène au niveau sanitaire indiquent que 46 % des personnes souffrant de la faim sont anémiques, 33 % ont un taux de cholestérol élevé, et 27 % souffrent d'hypertension. Le chef du parti "Un seul peuple" (syndicaliste) Amir Peretz a appelé à un débat d'urgence à la Knesset (Parlement) à la suite de la publication de ce rapport. La députée de l'opposition travailliste Youli Tamir a de son côté estimé que ces chiffres "font honte à l'Etat et au gouvernement d'Israël".

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L'année dernière, un rapport de l'USAID, l'Agence Américaine pour le Développement International, a établi que environ un quart des enfants dans les Territoires souffrent de malnutrition,à titrerécurrentpassager. Une entité des Nations Unies a établi à la même époque que 62 % des Palestiniens n'étaient pas suffisamment nourris. Depuis cette date, la situation n'a fait qu'empirer.

Gideon Levy, Ha'aretz, 10 août 2003.

Et nous n'avons pas encore mentionné le rapport de Jean Ziegler sur la situation alimentaire des Palestiniens !


AQUA ÇA SERT


La question de l'eau en Palestine / Israël

Sandrine Mansour

 
Dès le début du 20ème siècle la question de l'eau se pose de manière cruciale dans cette région du monde. Au lendemain de la déclaration Balfour du 2 novembre 1917 qui promet aux juifs l'établissement d'un foyer national juif en Palestine, le président de l'Organisation sioniste mondiale, Chaïm Weizmann, écrit une lettre au Premier ministre britannique, en 1919, lui demandant d'étendre la frontière Nord de la Palestine de manière à englober toutes les sources d'eau prenant ainsi en compte au-delà des considérations religieuses ou historiques, les considérations hydrauliques. "Tout l'avenir économique de la Palestine dépend de son approvisionnement en eau pour l'irrigation et pour la production d'électricité; et l'alimentation en eau doit essentiellement provenir des pentes du Mont Hermon, des sources du Jourdain et du fleuve Litani (au Liban)... Nous considérons qu'il est essentiel que la frontière Nord de la Palestine englobe la vallée du Litani sur une distance de près de 25 miles (40,2 km environ) en amont du coude, ainsi que les flancs Ouest et sud du mont Hermon... " Les frontières proposées englobent non seulement tout Israël, mais aussi Gaza, la Cisjordanie, les hauteurs du Golan, des portions du Liban, de la Syrie et de la Jordanie.
C'est aussi dans ce contexte qu'un hydrologue grand précurseur du développement hydraulique des Etats-Unis, Elwood Mead sera invité par les sionistes à venir en Palestine, ce qu'il fera en 1923 et en 1927. Lors de ses deux voyages il ne visitera que des colonies juives et fera une sorte d'état des lieux de la situation de l'eau et des projets futurs à prévoir par les sionistes. Il fait notamment une critique pertinente sur la manière dont les juifs venus d'Europe utilisent l'eau en ne tenant pas vraiment compte des réalités du terrain mais se gardera de les rendre publiques. En fait il sera assez visionnaire puisqu'une des raisons des manques d'eau aujourd'hui en Israël tient à la manière de consommer celle-ci. Elwood Mead donnera des indications notamment pour irriguer le Néguev, aride, en prélevant de l'eau du Jourdain pour alimenter cette partie de la Palestine. Ces propositions de travaux seront confirmées par le Plan Hayes du nom d'un ingénieur américain qui préconisera "l'irrigation des terres de la vallée du Jourdain, la dérivation des eaux du Jourdain et du Yarmouk pour la création d'énergie hydroélectrique, le détournement des eaux du Nord de la Palestine vers le désert du Néguev au sud et l'utilisation de l'eau du Litani au Liban. "
En fait, on sait aujourd'hui par les recherches effectuées par les "Nouveaux historiens" israéliens, que l'acceptation du plan de partage n'était qu'une première étape mais que les sionistes comptaient aller au-delà notamment pour accaparer les ressources en eau mais aussi les terres les plus riches. Dès 1953 Israël va mettre en application notamment les directives du plan Hayes et commencer à détourner l'eau du Jourdain, ce qui sera critiqué par les Nations Unies suite à des plaintes notamment de la Syrie. Car pour les Jordaniens et les Syriens les conséquences sont aussi importantes pour leur pays et leur utilisation. C'est ainsi que le président des Etats-Unis Eisenhower décide d'envoyer un envoyé spécial Eric Johnston pour proposer un plan de répartition des ressources hydrauliques. Les négociations vont avoir lieu sur 1954 et 1955, jusqu'en octobre 1955 date de son dernier voyage et où il fait une proposition finale, qui sera en réalité la plus favorable à Israël, sa part augmentant et celle de la Jordanie diminuant. Les Etats arabes et Israël vont formellement accepter ce plan mais le rejetteront politiquement. En réalité il y avait aussi un problème car il ne tenait pas compte des ressources des nappes souterraines.
Israël va donc poursuivre ses projets dont la première phase sera achevée en 1964, ce qui poussera les Etats arabes à adopter un plan de construction de deux réservoirs artificiels sur le Yarmouk, principal affluent du Jourdain, ainsi que le détournement de la rivière Banias vers la Syrie et la Jordanie. Israël va accuser les Etats Arabes de l'agresser et ne cessera de bombarder les travaux tout au long de cette période jusqu'en 1967. La guerre de Six Jours, qui eut lieu du 5 au 10 Juin 1967, fut en réalité une guerre pour l'eau. Cette guerre va permettre à Israël d'étendre son emprise territoriale et d'achever la mise en oeuvre de ses plans hydrauliques. Elle accapare le désert du Sinaï, non pour les ressources mais pour forcer l'Egypte à la laisser passer par le Canal de Suez, ce qui donnera lieu à l'accord de Paix dit les Accords de Camp David et qui permettront en 1982 à Israël de rendre le Sinaï. [L'auteur oublie la guerre du Kippour en 73 qui a obligé les Israéliens à se retirer. ] Israël occupe toute la Cisjordanie, Gaza et les hauteurs du Golan, lui donnant accès ainsi par son occupation aux ressources en eau. En 1978 elle occupera le sud Liban pour achever en quelque sorte cet approvisionnement, avec notamment l'usage et le détournement d'une partie du Litani par un système de pompage, sud Liban qu'elle ne libérera qu'en 2000, suite à une résistance acharnée du Hezbollah installé dans cette région.
La Guerre des six jours sera suivie d'une politique de colonisation, c'est-à-dire d'implantations de juifs dans ces territoires conquis par la force, cette colonisation permettant de contrôler directement sur le terrain le niveau d'utilisation de l'eau par les populations locales (en effet dès cette date Israël impose des interdictions notamment pour l'agriculture, le forage de puits etc.), mais également de développer la politique du fait accompli, c'est-à-dire faire en sorte que rendre ces territoires deviennent impossible par la présence de villes entières juives. Le Golan sera même illégalement annexé et la majorité de sa population expulsée afin de diminuer la consommation locale (100.000 personnes), et va permettre à Israël de contrôler en amont du Jourdain les ressources hydrauliques vitales. Le contrôle du bassin du Jourdain est important car le Jourdain possède des eaux de surface et des eaux souterraines. Le Jourdain prend sa source sur les pentes du Mont Hermon; les eaux des trois principales rivières qui alimentent le haut Jourdain se réunissant dans le lac Huleh : il y a la rivière Dan, plus large affluent du Jourdain, son débit s'élève à 245 millions de mètres cubes par an, soit environ 50% du débit du haut Jourdain. Ensuite il y a le Hasbani qui a un débit de 138 millions de mètres cubes par an. Ces eaux traversent 50 km avant d'entrer en territoire israélien. Enfin le Banias, qui a un débit de 121 millions de mètres cubes par an. Mais le débit total du Jourdain varie de 1200 à 1800 millions de mètres cubes par an, soit 2% du débit annuel du Nil, soit très peu. Les eaux souterraines ont été surexploitées.
Depuis l'occupation en Cisjordanie et à Gaza, 70 à 80% des villes et villages palestiniens ne reçoivent que quelques heures d'eau par semaine, obligeant la population à faire des réserves dans des bidons soit dans des conditions d'hygiènes hasardeuses. Tandis que les postes militaires israéliens et les colonies sont alimentées 24 heures sur 24. Ces populations vivent comme si elles étaient dans un pays européen, alors que la population palestinienne a toujours géré son eau en connaissant l'aridité de la région. De plus le développement agricole israélien se fait aussi en contradiction avec les ressources en eau disponibles. Les Palestiniens n'ont pas le doit de forer des puits, alors que les colons le peuvent et sur de grandes profondeurs (300 à 500 mètres). Dans la bande de Gaza la situation est encore plus catastrophique puisque les nappes phréatiques sont pompées pour alimenter les colonies (soit 6000 habitants) ce qui laisse 1.200.000 habitants. avec de l'eau devenue saumâtre par l'arrivée de l'eau de mer dans les nappes phréatiques. De nouvelles maladies font leur apparition, en particulier des hépatites inconnues auparavant.
Au niveau international les normes n'avaient jamais vraiment été établies pour trouver des solutions aux conflits relatifs à l'utilisation de l'eau. Mais de 1992 à mai 1997 différentes commissions ont travaillé sur des mesures à prendre et cela à donné l'adoption par les Nations Unies le 14 mai 1997 d'une "Convention sur le droit relatif aux utilisations des cours d'eau à des fins autres que la navigation" (A/51/869). Cette convention reconnaît la nécessité de procéder à des ajustements qui permettent de préserver l'égalité des droits de tous les Etats riverains, et à ne pas causer de dommages significatifs sur les ressources naturelles. C'est dans ce cadre juridique naissant, et à la faveur des accords survenus au lendemain de la signature des Accords de Paix dits d'Oslo et signés en 1993, que de nombreuses réunions vont avoir lieu entre Israël et ses voisins. Le 26 octobre 1994 Israël et la Jordanie signent un traité de paix qui comporte un volet sur l'utilisation de l'eau et leur partage. Mais, malgré le fait que la Jordanie a dans un premier temps pensé avoir fait valoir ses droits, il s'avère qu'elle a été désavantagée, et notamment elle est contrainte de prélever ses ressources sur le Yarmouk en été et Israël en hiver. Or l'été, en raison du réchauffement et du manque de pluies ces dernières années, elle a été dans l'obligation d'acheter de l'eau à Israël jusqu'en l'an 2000 où une crise est apparue car Israël lui a vendu de l'eau impropre à la consommation pour de l'eau potable, et qui a impliqué une épidémie de maladies. Mais cela a été vu comme une étape dans un processus de paix qui devait devenir plus global. En ce qui concerne les discussions entre Israéliens et Palestiniens, en vertu des accords d'Oslo cette question était renvoyée à d'autres négociations qui n'aboutiront pas en raison de l'échec du processus de paix et donc de l'arrivée de la deuxième Intifada en septembre 2000. Le développement des colonies est à lui seul contraire à toute solution négociée (les colons consomment sept fois plus d'eau que les Palestiniens) car ce développement implique une croissance du nombre de colons et donc de leurs besoins en eau en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.
Israël se trouve elle aussi dans une période difficile pour l'eau puisque sa consommation grandissante et à l'européenne la pousse à puiser de plus en plus dans les nappes phréatiques et par conséquent à mettre en péril ses propres ressources, ce qui la pousse encore plus à ne pas vouloir conclure d'accord dans le cadre international de la Convention de 1997, qui l'obligerait à prendre des mesures y compris d'éducation quant à la manière dont les Israéliens utilisent ces ressources en eau. Elle doit notamment lutter contre le gaspillage, mais aussi réorienter ses besoins, car elle consacre déjà 70% de son eau à l'agriculture, pour le développement d'une agriculture d'exportation qui a laissé de côté l'agriculture traditionnelle qui existait là auparavant. L'utilisation de l'eau est, d'après les derniers chiffres relevés par les associations hydrauliques, de 260 mètres cube par an pour les Palestiniens, et de 1760 mètres cube par an pour les Israéliens. En Palestine l'usage est de 80m3 par personne par an soit trois fois moins que pour les Israéliens. En ce qui concerne les négociations entre la Syrie et Israël, elles ont bien eu lieu et les Syriens étaient prêts à céder une grande partie du Golan sous réserve qu'ils aient un accès sécurisé à l'eau, mais malgré les progrès auxquels étaient arrivés les négociateurs des deux côtés, Ehud Barak a tout annulé du jour au lendemain reportant la réussite d'un accord juste et définitif aux calendes grecques. [Cette information est sans doute erronée. On ne voit pas les Syriens prêts à céder le Golan. ] Depuis la deuxième Intifada, la situation s'est encore dégradée puisque l'armée israélienne et les colons attaquent de manière presque systématique les puits, empêchent les Palestiniens d'accéder à l'eau et à terme essayent de les pousser à partir. De ce fait le coût de l'achat de tanks d'eau à considérablement augmenté passant de 2,5$ par mètre cube à 7,5$. Les hélicoptères israéliens bombardent les tanks sur les toits des maisons ainsi que les puits importants comme ce fut le cas cette année à Rafah, dans la bande de Gaza. [C'est l'humanisme juif à l'oeuvre , ou le sadisme des militaires ? ]
Comme vous le voyez, le cas de cette région du monde est un symbole fort pour le monde entier puisque la question de l'eau est un des enjeux majeurs pour le siècle à venir. Dans le cas de Palestine/Israël toute négociation de paix est tributaire de l'établissement d'un accord juste et équitable, conforme à la Convention du 14 mai 1997 et ce ne peut être que dans un cadre global (avec la Syrie, le Liban et la Jordanie) que la paix pourra se construire entre Israéliens et Palestiniens. Les derniers évènements nous poussent au pessimisme, tant les destructions opérées par l'armée israélienne risque de rendre toute solution tardive et coûteuse. En effet, toutes les infrastructures administratives de l'Etat palestinien naissant, financées par la Communauté européenne principalement, ont été détruites et pour le moment Israël, soutenu par les Etats-Unis refuse d'en endosser le prix à payer soit des milliards d'Euros.

Pas de paix avec les assoiffeurs !

Sources :
-- L'eau du Bassin du Jourdain, Maghfour El Hassane, in REP n*18, hiver 1999.
-- Questions sur les Palestiniens, Jocelyne Grange, Guillemette de Véricourt, Les essentiels Milan, Janvier 2002.
-- An American in Palestine : Elwood Mead and Zionist water resource planning, 1923-1936, in Arab Studies Quarterly, Winter 2000, Volume 22.
-- Le pillage de l'eau dans les territoires occupés, Jeffrey D. Dillman, in REP n*35, printemps 1990.
-- La question de l'eau au Moyen-Orient. Discours et réalités. Monde arabe. Maghreb-Machrek. N*138, octobre-décembre 1992.
-- Israël/Palestine demain. Atlas prospectif. Philippe Lemarchand et Lamia Radi, Editions Complexe. 1996.

Nantes, printemps 2003
<http://www.france-palestine.org/Histoire/eau.php>



AU DÉBUT ÉTAIT LE TERRORISME

Une bonne part de l'histoire du terrorisme du Moyen-Orient actuel a été jetée dans le puits de la mémoire d'Orwell, en raison d'une campagne très efficace au cours des 50 dernières années pour supprimer les informations préjudiciables pour Israël. Faire sauter un bus, un train, un bateau, un café ou un hôtel, assassiner un diplomate ou un négociateur de paix, tuer des otages, envoyer des colis piégés, massacrer des villageois sans défense, c'est comme on le sait du terrorisme. Dans le Moyen-Orient moderne, ça a commencé par les sionistes qui fondèrent l'Etat juif. [...]
Ronald Bleier, The Link, 36 (3), Juillet-août 2003.


A partir de l'article, très pédagogique de Bleier, nous avons rassemblé UN DOSSIER SUR LE TERRORISME ISRAÉLIEN. Avec des articles de Ralph Schoenman, de Oded Yinon, presque introuvable bien que cité partout, en particulier la version française tirée du numéro 4 de la Gazette du Golfe et des banlieues, 1991, première série, qui expose la stratégie d'éclatement du Moyen-Orient qui seule peut assurer la survie d'Israël, stratégie mise en place par Sharon. Il comprend également le texte hautement révélateur de Livia Rokach, préfacé en 1980 par Noam Chomsky, Le Terrorisme sacré d'Israël (en anglais) qui démontre que les fondateurs d'Israël se sont toujours appuyés sur le terrorisme pour atteindre des buts qu'ils masquaient, même aux yeux des Israéliens. Machiavel n'était qu'un petit garçon, et Hitler un enfant de choeur. Ce dossier sera enrichi par la suite.

<http://aaargh-international.org/fran/livres3/terris.pdf>





Sans Ancien Testament pas d'état d'Israël.
Sans pétrole pas d'état d'Israël.
Sans armes américaines et nucléaires en Palestine pas d'état d'Israël
Sans soutien inconditionnel de l'Europe à la colonisation de peuplement de la Palestine, pas d'état d'Israël
 
POUR UNE PALESTINE LIBRE,
LAIQUE, DEMOCRATIQUE,
SANS ARMES NUCLEAIRES.

 
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France colonialiste, l'empire américain, les pays totalitaires sous le joug d'un des plus sanglants dictateurs de l'histoire STALINE, ont refusé le droit à l'autodétermination des populations palestiniennes et ont soutenu une colonisation de peuplement imposée par la terreur des groupes terroriste sionistes et de la future armée israëlienne.
Plus de cinquante ans plus tard, les pays industrialisés, grands consommateurs de pétrole: USA, Europe, Japon et le reste de la communauté internationale dont l'font bloc contre la résistance palestinienne, qualifiée de terroriste, et soutiennent inconditionnellement les pires exactions de l'entité israëlo-américaine en Palestine.

Ces prétendus états libéraux et démocratiques européens qui soutiennent politiquement , économiquement et idéologiquement la colonisation de peuplement de la Palestine ne sont
NI DES ETATS LIBRES , NI DES ETATS DEMOCRATIQUES.
L'Union Européenne en classant le Hamas parmi les organisations terroristes vole au secours du grand banditisme international d'état incarné par Bush- Sharon, Blair, Aznar, Berlusconi et les ex staliniens au pouvoir en Pologne.

PAS DE PAIX AU MOYEN ORIENT ET EN PALESTINE SANS DEMANTELEMENT DE LA COLONISATION DE PEUPLEMENT DE LA PALESTINE 

DROIT A L'AUTODETERMINATION DES POPULATIONS PALESTINIENNES.

DROIT AU RETOUR.


SOUTIEN A LA RESISTANCE PALESTINIENNE DANS SON ENSEMBLE.

ANTISIONISME ET ANTISEMITISME:


L'entité américano- israëlienne que constitue ce qu'il est convenu d'appeler l'état d'Israël, n'a rien à voir avec l'état juif décrit par le père du sionisme Theodor Herzl. Bien entendu, l'IDEOLOGIE NATIONALE-JUDAISTE développée par Herzl est toujours utilisée pour manipuler ceux qui à travers le monde croient à l'ancien testament, mais il n'est pas question, ni à Tel Aviv ni à Washington de faire venir en Palestine les six millions d'américano-israëliens qui, grâce à leurs organisations, contrôlent aujourd'hui directement la politique extérieure des USA. Il est donc impropre de qualifier de sionistes les groupes qui en France poussent à l'affrontement civilisationnel contre "l'islam- terroriste", ce sont en réalité des agents directs de l'entreprise de domination militaire de l'empire américain.

NOUS SOMMES OPPOSES A TOUTE COLONISATION DE PEUPLEMENT CE QUI N'A RIEN A VOIR AVEC L'ANTISEMITISME.

FAUT-IL QUALIFIER RETROSPECTIVEMENT D'ANTISEMITES LES PORTEURS DE VALISES DU FLN?

CONTRE LA COLONISATION DE PEUPLEMENT DE LA PALESTINE, CONTRE LA COLONISATION DE L'IRAK, REJOINGNEZ LE MOUVEMENT ECOLOGISTE INDEPENDANT RHONE.


CONTACTS:


Jean BRIERE, téléphone: 06 62 09 8 32
Yves MOREL, téléphone: 06 80 59 12 87
Yves MOREL: téléphone: 06 15 68 34 17

Mouvement Ecologiste Indépendant Rhône


MAIRE D'EUX


Le collectif mulhousien pour la Paix entre Palestine-Israël (CMPPPI) et l'AFPEC-Mulhouse avec le concours du cinéma Bel Air, devait projeter le film «... Jenin».film allait être suivi d'un débat sur le thème «Israël-Palestine: quelle(s) issue(s) ?» en présence de Suleiman Abu Odeh, Coordinateur général de l'AFPEC. Ce film a été interdit par Israël. L'Adjoint au Maire de Mulhouse délégué à la culture a jugé opportun d'appliquer cette interdiction à son "territoire" en exécutant les consignes du consistoire israélite du Haut-Rhin et à la "demande de la communauté juive de Mulhouse" selon ses propres termes. Il n'a pas hésité à qualifier d'antisémite ce documentaire qui révèle les horribles crimes perpétrés à Jénine. Il a, en outre, exigé qu'il soit diffusé dans la même soirée, comme condition à son maintien, un film commandité et financé par cette même armée d'occupation visant à nier la vérité. Si Israël construit un mur pour entourer le peuple palestinien et l'empêcher de communiquer avec le monde, les amis de Sharon tentent de construire en France un mur de censure empêchant le citoyen français de connaître leur vrai visage.


Communiqué de l'Assoc Franco-Pale d'échange culturel (qui est pourtant un truc mou comme un vieux caramel mâchouillé par plusieurs personnes.) Communiqué du 3 octobre 2003.


LE DÉBUT DE LA FIN (suite)


Israel Is Losing


By Richard Cohen


 
I talked recently with an American who had just returned from more than 20 years in Israel. We did not talk for the record, so I will withhold his name and what he does for a living. But I will say he is somewhat well-known in Israel and that he loves it dearly but he has left, probably permanently, because he cannot take life there any longer. He is a nonstatistic -- a living victim of terrorism.
How many others there are like him I cannot say. He has the most valuable of all commodities in this world, an American passport, and with much regret and with questions about his courage, he used it to get out. His business had gone to hell, his life was always in danger and he simply could not take it any longer.
In the perpetual war against Israel, its enemies are winning. The economy is awful. Parents do not want their children to go out. The beach is presumed safe, but not a cafe or restaurant. A commute on a bus (I have done it) is gut-wrenching. You watch everyone. What does a suicide bomber look like? The last one, the one who blew up a Haifa restaurant, was a 29-year-old woman, a law school graduate. She killed Arab and Jew alike. Even safe places are no longer safe. [...]
If you read the Israeli press, the despair is palpable. To some, especially those on the left, Israel has become virtually a dysfunctional society. The government can't protect its people. Corruption is endemic. Religious zealots have inordinate influence, and their vision, a Greater Israel, compels the building or thickening of West Bank and Gaza Strip settlements. With every suicide bombing, the rational course -- a withdrawal from Palestinian areas -- seems like weakness rather than wisdom.Israel must return to the so-called Green Line -- the border before the 1967 Six Day War. It must dismantle most of the settlements. It must do this because occupation is corrupting and, in the long run, impossible. The more Israel expands or retains settlements, the more it gets stuck in a quagmire where the enemy is everywhere. From September 2000 until recently, some 17,400 attacks were recorded in the territories -- and 40 percent of all fatalities. Even when terrorists struck in Israel proper, they invariably came from the West Bank. [...]
Genocide is out of the question. Neither the world nor Israeli morality would permit it. Yet Israel keeps lengthening the odds against itself. Instead of withdrawing to where Jews are a clear majority, it continues to cling to settlements where Jews are outnumbered. Every settlement, every day of occupation, puts Israel in greater and greater danger. Each settlement is a provocation. The deportation or killing of Arafat will do nothing but make him a martyr and exacerbate the chaos. The man himself is only a symptom of Israel's problem.
The idyllic Zionist dream is in tatters. No one wants to go to Israel. On the contrary, people want to leave. For every suicide bombing, countless others are thwarted -- 22 in the past month, according to Zeev Schiff, the esteemed military correspondent for the newspaper Haaretz.
Israel lashes out. It has now bombed Syria. What next? Iran? This is not strategy. It is fury. I can understand. But I can understand, too, why, after more than 20 years, that man I met left Israel. You could say he lost his nerve. He would say he lost hope.

The Washington Post, 7 October 2003
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A53169-2003Oct6.html>




 

2 - Guantanamo ou le déni du droit




LE HONTEUX SECRET : 1391


Un lieu de détention est caché depuis vingt ans dans une base militaire israélienne.


Michele Giorgio


 
Elle est située dans une localité secrète quelque part au milieu de l'Etat hébreu. Elle est inaccessible, tant pour les députés de la Knesset que pour les délégués de la Croix-Rouge. Dans la prison 1391 sont enfermés des prisonniers politiques libanais et palestiniens. Les conditions de détention sont déplorables, le traitement des prisonniers constitue une violation claire des droits humains. Jusqu'à hier, tout le monde ignorait ou faisait semblant d'ignorer l'existence de ce lieu.
Elle n'a pas de nom, mais possède un numéro d'identification: 1391. Elle se situe dans une localité dans le centre du pays, non loin d'une autoroute. Voilà tout ce qu'on peut en savoir. Il n'est pas permis d'en rapporter d'autres détails, car, officiellement, la prison 1391 n'existe pas. Elle n'est pas signalée sur les plans officiels de l'Etat hébreu. Les clichés qui ont été pris par les satellites ou par les avions se bornent à montrer un point blanc. C'est le «Guantanamo» d'Israël, un pénitencier occulte qui est resté caché durant une vingtaine d'années.
Le plus prestigieux des quotidiens israéliens, Ha'aretz, vient pourtant d'en dévoiler le secret, en ouvrant un nouveau chapitre inquiétant sur la violation des droits humains dans un pays qui se définit comme l'unique démocratie au Proche-Orient. Il y a quelques jours, le journal a publié la première partie d'un long article signé par le journaliste Aviv Lavie. Celui-ci mérite un éloge pour le professionnalisme et le courage dont il a fait preuve. Des anciens ministres et des hauts fonctionnaires d'Etat disent en ignorer l'existence.

Abus et tortures
Mais si l'ancien ministre de la Justice David Libai (du gouvernement d'Yitzhak Rabin) affirme ne pas avoir été mis au courant, un autre garde des Sceaux, Dan Meridor, a en revanche admis avoir toujours eu connaissance du site 1391, sans avoir visité les lieux pour autant. C'est ce qui a provoqué l'initiative de Zahava Gal-On, une parlementaire du Meretz, le groupement de la gauche sioniste. Elle a demandé de pouvoir accéder à la prison. A ce jour, aucune autorisation ne lui a pas été accordée.
«Les détenus, bandés, menottés et placés dans des cellules sans lumière, n'ont aucune idée de l'endroit où ils se trouvent. Ils ne peuvent pas recevoir de visite», écrit Aviv Lavie dans son article, en soulignant que même le CICR n'a pas d'accès à ce lieu tenu secret, en violation des accords internationaux. Dans la prison 1391, située au centre d'une base militaire de l'armée israélienne, les prisonniers vivent ainsi dans des cellules de 2,5 mètres carrés. Seules les personnes «illustres» ont droit à plus d'espace: 2,5 mètres sur 4. Les cellules d'isolement ne dépassent pas 1,5 mètre carré. Les toilettes constituent un luxe: un trou dans le sol de la cellule est tout ce que la prison peut offrir. Les détenus ont droit à une heure d'air par jour. Le reste du temps, ils le passent dans des locaux privés de fenêtres, éclairés par une lumière artificielle.
Les repas sont les mêmes que ceux consommés par les gardiens. Trois fois par jour, un militaire frappe à la porte des cellules. Les détenus se mettent un sac sur la tête et lèvent les bras vers le haut. Ce n'est qu'après avoir accompli ce rituel qu'ils reçoivent leur nourriture. Les interrogatoires sont conduits d'une façon très dure par les hommes de l'intelligence militaire israélienne (la fameuse Unité 504, qui, dans le passé, a surtout oeuvré en territoire libanais). Mais le Shin Bet -- le service secret intérieur -- a aussi utilisé cette prison depuis le début de la nouvelle Intifada pour y mener ses interrogatoires secrets. Par ailleurs, les témoignages qui ont été recueillis par le journaliste Aviv Lavie parmi les soldats qui ont été assignés à la prison 1391 confirment que, dans ces lieux, il y a bel et bien eu des abus et des tortures.

Enfermés sans procès
Mais qui sont les prisonniers de la 1391? Le quotidien Ha'aretz a soulevé cette brûlante question. L'article de son journaliste n'y répond qu'en partie. Mais, surtout, il ne parvient pas à faire la lumière sur les Palestiniens qui sont enfermés dans la prison. Il s'agit peut-être des chefs de groupes armés arrêtés dans les territoires occupés durant les trois ans qu'a duré l'Intifada. Il est en tout cas certain que le pénitencier 1391 a hébergé et continue d'héberger des prisonniers libanais, parmi lesquels figurent le cheikh Abdel Karim Obeid et l'ancien commandant chiite Mustafa Dirani. Ces deux hommes ont été kidnappés au Liban, respectivement en 1989 et 1994. En échange de leur libération, les autorités leur ont demandé des informations sur le sort des soldats israéliens disparus lors des actions militaires, à commencer par le pilote Ron Arad.
Le cheikh Abdel Karim Obeid, l'un des leaders spirituels bénéficiant d'un grand soutien parmi les chiites libanais, a quitté sa cellule pour la première fois après treize ans d'enfermement, à la fois pour des raisons de santé et pour assister à la délibération de la Cour suprême sur sa requête de libération (qui a été rejetée). Durant environ onze ans, ce cheikh a purgé sa peine en compagnie d'Hashim Fahaf, un jeune homme qui se trouvait par hasard dans sa maison lors du kidnapping. Avant de rentrer chez lui, il a dû attendre que la Cour suprême israélienne émette sa sentence (tout comme dix-huit autres Libanais qui, comme M.Fahaf, n'ont jamais eu de procès). La décision, favorable, n'est tombée que onze ans après son arrestation.

Une pratique courante
On sait que cheikh Abdel Karim Obeid et l'ancien commandant chiite Mustafa Dirani ne sont plus enfermés dans la prison 1391. Actuellement, ils se trouvent dans le pénitencier d'Ashmoret, se situant aux alentours de Kfar Yona, au nord de Tel Aviv. Le «dossier» concernant M.est, lui, parvenu à atteindre les sphères politique et diplomatique pour devenir l'un des plus graves cas de violation des droits humains à l'encontre d'un détenu en Israël. M.a accusé l'un des officiers responsables des interrogatoires -- connu sous le nom de «George» -- d'avoir ordonné à un soldat de le violer et de le torturer en lui insérant un bâton dans le rectum. Le fameux «George» a rejeté ces accusations, mais plusieurs soldats ayant travaillé dans la prison secrète ont admis «qu'obliger les détenus à se déshabiller et les menacer de violences sexuelles était une pratique courante».
La magistrature israélienne a décidé de mettre son nez dans l'affaire. Et «George» a été obligé de quitter l'armée. Selon le quotidien Ha'aretz, ses anciens camarades ont paradoxalement qualifié cette punition «d'excessive», car pour eux «il n'est pas juste» qu'une seule personne paye pour ce que beaucoup d'autres ont planifié et mis en place.

Traduit et adapté par Fabio Lo Verso.
Il Manifesto del 27.08.2003
<http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=2606>

«Le Courrier est un quotidien [helvétique] d'information et d'opinion, humaniste et progressiste»


SITE


Le Collectif Guantanamo dispose d'un nouveau site web !


Fondé en février 2003 en France avec l'objectif d' "organiser une campagne mondiale d'information et de solidarité pour défendre les droits de toutes les personnes détenues par les USA comme "combattants ennemis illégaux" à Guantanamo, Bagram et ailleurs", le Collectif Guantanamo diffusait jusqu'à présent ses informations et documents sous deux formes : quotidiennement sur le site quibla.stcom.net et chaque semaine, sous forme d'une "Chronique de Guantanamo" (30 numéros parus) adressée par courrier électronique à toute personne en faisant la demande. Pour accroître la diffusion de nos informations et documents, le Collectif a ouvert une page web sur le site caribéen <gwadaoka.org>. On pourra trouver sur cette page tous les documents produits par le Collectif à ce jour -- textes et photos. Le site est actualisé quotidiennement. Pour consulter cette page :
<http://www.gwadaoka.org/guantanamo.htm>
Pour toute correspondance, écrire à:
<[email protected]>. Le site quibla.stcom.net continuera à publier les informations produites par le collectif. Pour le consulter : <http://quibla.stcom.net>
Collectif guantanamo
Adresse postale : 5 rue de Douai, 75009 Paris, France
Tél. 00 33 (0)6 13 99 28 86 ou 00 33 (0)6 84 50 11 91






 3 - L'Iraq des marais



 

LES TAFOUILLOUX


Le mirage des armes de destruction massives irakiennes


Les 1400 experts américains, britanniques et australiens, fouillant et refouillant les sites, la terre, cherchant dans tous les recoins de l'Irak et ceci depuis 6 mois n'ont toujours pas trouvé ces armes de destruction massive fantomatiques. Les fameux clowns US et associé : G.WW. Bush, déclarant : "les armes les plus mortelles jamais conçues", C. Powell : "l'Irak détient 50 tonnes d'agents chimiques", D. Rumsfeld : " Nous savons où se trouvent les armes", P.Wolfowitz et n'oublions pas le minuscule Tony Blair déclarant qu'il fallait 45 mn à Sadam Hussein pour tirer ses armes mortelles... Ils avaient tous des preuves...
Ils étaient ignobles. Ils devraient tous être traduit devant le Tribunal international pour crime de guerre et crime contre l'humanité, à moins qu'ils continuent à penser que le peuple d'Irak ne fait pas partie de l'humanité.
Leur mobile pour lequel ils se sont donné tant de mal prétextant la parution d'un rapport inquiétant sur la possession par l'Irak d'armes de destructions massives (nucléaire, biologique et chimique) n'a pas fait long feu. La principale conclusion du rapport de l'IISS (International Institute for Strategic Studies paru à Londres le 9 septembre 2002 se basant sur les rapports de l'UNSCORM (United Nations Special Commissions) et de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) qui enquêtaient en Irak entre 1991 et 1998 démentait pourtant les affirmations de Bush et Blair. D'ailleurs ces deux organismes qui avaient déjà déployé un millier d'inspecteurs, visitant un bon millier de sites, s'étaient vantés d'avoir obtenu des résultats spectaculaires: entre autres, 48 missiles à longues portées, 40000 munitions chimiques, 690 tonnes d'agents chimiques, des installations d'équipements pour la production d'armes nucléaires, une usine de production d'armes biologiques ont été détruits en sept ans, le tout représentant environ 90 % du potentiel irakien.
De qui se sont-ils moqués ? Et qui paie toutes ces recherches infructueuses, si ce n'est ce pauvre peuple irakien, car ce n'est certainement pas le contribuable américain qui va mettre la main à sa poche.
D'ailleurs personne ne comprenait comment l'Irak sous blocus, surveillé, ausculté, contrôlé par satellite, sous surveillance continuelle pouvait reprendre sa production atomique. Nous avons été très nombreux à dénoncer ce mensonge éhonté, par nos écrits, nos manifs nos interventions et nous allons continuer à le faire et à demander réparation pour l'Irak.
L'Irak, sous embargo total depuis douze ans, affaibli, la majorité de ses infrastructures détruites par les bombardements alliés, face à la misère et à la pauvreté de son peuple miné par les maladies et les déficiences alimentaires n'a jamais eu la capacité, l'aurait-il désiré, de renouveler son armement.
D'ailleurs les Nations-Unies, pourtant si prompts à soutenir les USA et commettant le crime de laisser le peuple irakien tout seul face à ces barbares avides de pétrole, n'ont pas osé ajouter foi (du moins officiellement) à ces preuves fabriquées de toutes pièces.
Nous conseillons d'ailleurs à ces chantres de la découverte d'armes fictives d'aller jeter un oeil du côté d'Israël où les armes de destruction massive sont bien réelles. Nous savons depuis 1986, depuis que cet ingénieur Mordechaï Vanunu qui croupit en prison depuis cette date l'a dénoncé que l'armement nucléaire israélien est bien réel. C'est dans le complexe nucléaire de Dimona, planqué dans le désert du Néguev, ayant plusieurs étages souterrains qu'Israël a produit des centaines d'ogives nucléaires. Personne, ni dans la région, ni parmi les pays "qui veulent donner des leçons au peuple irakien" ne s'en est inquiété. Le silence officiel, le mutisme de l'AIEA et des différents organismes de contrôle de l'armement nucléaire, dont la COCOVINU (commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations Unies) celui de la presse spécialisée, reste à ce jour total.
L'armement nucléaire d'Irak a été dénoncé, des mesures militaires ont été prises pour son élimination, en utilisant des armes nucléaires (à uranium appauvri) condamnées par ailleurs. Ce véritable acharnement a surpris tout le monde, surtout que ce même acharnement veille à ne pas dénoncer l'autre "belligérant". Pourquoi ne pas veiller au désarmement d'Israël ? Pourquoi ce "deux poids, deux mesures" ?
Il est temps, suite au démantèlement de l'armement irakien, de forcer également les Israéliens à démanteler toutes leurs installations d'armes de destructions de masses, afin de construire un Moyen-Orient dénucléarisé et débarrassé des armes chimiques et biologiques, afin qu'aucun pays ne puisse prendre les autres en otage.
Lorsqu'un avion d'El Al (Compagnie israélienne) transportant une cargaison de produits chimiques hautement toxiques, certainement radioactifs, servant à la fabrication d'armes, s'est écrasé aux Pays-Bas, il y a une dizaine d'années, contaminant toute une région, nous avons découvert qu'Israël fabriquait également des armes chimiques. Suite à cet accident, plusieurs leucémies, cancers et autres maladies liés à la dissémination de ces produits s'étaient déclarés dans la population. Les écologistes hollandais et les mouvements antinucléaires avaient dénoncé cette catastrophe. Malheureusement cet accident, ayant eu de si terribles répercussions sur la santé des populations a été étouffé par l'ensemble du monde politique et les médias.
Nous savons aussi que l'armée israélienne utilise ponctuellement des gaz qui auraient des effets sur le système nerveux pour les personnes qui les inhalent. Accusation sur laquelle s'était fondé le un journaliste de France culture pour mener une enquête dans la Bande de Gaza. Nous avions déjà, lors d'un voyage en Palestine été affronté à ce genre de gaz qui pue comme des oeufs brouillés et est d'une couleur jaunâtre très bizarre. Ce ne sont certainement pas des gaz lacrymaux. Les femmes nous disaient que ce gaz faisait avorter les femmes enceintes et était responsable de l'étouffement des personnes âgées ou de ceux qui avaient des problèmes respiratoires. Ils ressemblent beaucoup au gaz moutarde.

Ginette Hess Skandrani
3 octobre 2003


L"EXEMPLE JUIF


En Irak, les vergers sont rasés par châtiment collectif
"Des soldats américains au volant de bulldozers, de la musique de jazz hurlant dans des hauts-parleurs, ont arrachés des plantations anciennes de palmiers-dattiers, d'orangers et de citronniers dans le centre de l'irak. C'est un élément dans la nouvelle politique de châtiment collectif des fermiers qui ont refusé de donner des renseignements sur les partisans qui attaquent les troupes américaines... Noussaïef Jassim, un des trente-deux fermiers dont les arbres fruitiers ont été détruit, a déclaré: "Ils nous ont dit que les résistants se cachaient dans nos fermes, mais c'est faux. Ils n'ont rien saisi du tout. Ils n'ont pas trouvé d'armes." D'autres fermiers ont dit que les soldats américains leur avaient dit en arabe, avec un porte-voix, que les vergers étaient rasés pour punir les fermiers de ne pas avoir donné de renseignements sur la résistance, très active dans cette région musulmane sunnite... Le Cheikh Hussein Ali Salaeh al-Djabouri, membre d'une délégation qui s'est rendue au camp militaire américain qui se trouve à côté pour demander des dommages-intérêts après la perte des arbres fruitiers, a dit que les officiers américains avaient qualifiés les événements de "châtiment des populations autochtones parce que 'vous savez qui fait partie de la résistance et vous refusez de nous le dire'."
The Independent, 10 octobre 2003.
 
Iraqi Orchards Bulldozed as Collective Punishment

"US soldiers driving bulldozers, with jazz blaring from loudspeakers, have uprooted ancient groves of date palms as well as orange and lemon trees in central Iraq as part of a new policy of collective punishment of farmers who do not give information about guerrillas attacking US troops... Nusayef Jassim, one of 32 farmers who saw their fruit trees destroyed, said: 'They told us that the resistance fighters hide in our farms, but this is not true. They didn't capture anything. They didn't find any weapons.' Other farmers said that US troops had told them, over a loudspeaker in Arabic, that the fruit groves were being bulldozed to punish the farmers for not informing on the resistance which is very active in this Sunni Muslim district... Sheikh Hussein Ali Saleh al-Jabouri, a member of a delegation that went to the nearby US base to ask for compensation for the loss of the fruit trees, said American officers described what had happened as 'a punishment of local people because"you know who is in the resistance and do not tell us."'"

The Independent, 10 octobre 2003.
<http://news.independent.co.uk/low_res/story.jsp?story=452375&host=3&dir=75>


RUMSFELD SE MET LA CORDE AU COU


White House takes direct role in the running of Iraqi affairs

By Rupert Cornwell in Washington

 
The Bush administration is overhauling the management of the United States' operations in Iraq and Afghanistan, centralising control of both in the White House, and reducing the role of the Pentagon, strongly criticised for poor planning of the post-war reconstruction in Iraq.
Under the new arrangements, an "Iraq Stabilisation Group" is being set up, under the national security adviser Condoleezza Rice, arguably the President's closest and most trusted aide on foreign policy and security issues.
The group will focus on four areas: counter-terrorism, economic development in Iraq, the creation of new political structures in the country and, last but not least, getting the administration's message out to the media.
At a joint news conference with the visiting Kenyan President Mwai Kibaki, President George Bush declared: "We are making good progress. The situation is improving on a daily basis, but it's sometimes hard to learn that through the filter." His words betrayed the White House's frustration at what it sees as the excessive emphasis of media coverage on the violent resistance to the US occupying forces and general lawlessness in the country, with scant mention of positive developments. [...]

The Independent, 7 octobre 2003



NEW YORK BABA ET LES 40 VOLEURS


US approves first import of Iraqi antiquities since war
 
Washington (AFP) - The US State Department granted an import license for a cache of Iraqi antiquities found in the headquarters of Saddam Hussein's feared intelligence service, the first such approval since the US-led war began.
The items -- which include parchment scrolls, documents, historic and modern books mostly related to the Iraqi Jewry, some dating from the 1500s -- are to be brought to the United States for restoration and temporary display, the department said.
"These are the first cultural materials from Iraq to be brought over to the United States for restoration in the post-conflict period," said Nina Bishop, a spokeswoman for the department's Bureau of Educational and Cultural Affairs.
The items were discovered in early May, about a month after US troops occupied Baghdad on April 7, in the flooded basement of the Mukhabarat (secret police) headquarters in the capital, she told AFP.
The waterlogged material fills 27 large metal trunks and has been frozen to stop the growth of mold, said John Constance, an official with the US National Archives that will oversee the restoration.
Because the freezing process occurred before the arrival of conservators in June a complete catalogue of the items has been impossible and will only take place once they are in the United States and the mold is removed, he said.
But an initial analysis of the material has shown the items date from between the 16th and 20th centuries and include Torah scrolls, Jewish law and children's books, all printed in Hebrew, Constance said.
The rarer items include a volume of the Third Rabbinic Bible published in Venice in 1568 and what appears to an original 1696 edition of the "Birkat Avraham," a commentary on the Torah, also published in Venice, he said.
Other items include Arabic-language documents produced for Iraqi Jews and government reports about the Jewish community, he said.
Neither Bishop nor Constance could offer a definitive explanation as to why the items had been stored in the Mukhabarat.
But they said the material was likely seized by Iraqi authorities or left behind in homes vacated by Iraqi Jews who fled the country.
US law requires a license for the import of protected antiquities and Washington has been particularly sensitive about items from Iraq given the widespread perception that it failed to adequately protect Iraqi artifacts from looters after the fall of Saddam's government.
Patricia Harrison, the assistant secretary of state for educational and cultural affairs who signed off on the license, found the material to be "of cultural significance," according to a notice published in the Federal Register.
"I also determine that their temporary exhibition or display by the National Archives and Records Administration, or another educational or cultural institution, is in the national interest," she said in the notice.

AFP 21 août 2003

<http://story.news.yahoo.com/news?tmpl=story&u=/afp/20030821/pl_afp/us_iraq_antiquities&cid=1521&ncid=1607>




CON IL POPOLO IRACHENO CHE RESISTE
 
Appello per una manifestazione nazionale il 6 dicembre a Roma

 
La guerra che l'imperatore in pectore G.W. Bush, il primo maggio scorso, aveva solennemente dichiarato finita è in realtà appena agli inizi.
Gli aggressori angloamericani pensavano che una volta battuto l'esercito regolare, i cittadini iracheni li avrebbero accolti sventolando bandierine a stelle e strisce. Si trovano invece alle prese con la crescente ostilità popolare.
Gli invasori hanno occupato il paese promettendo "democrazia e libertà". In realtà il governo fantoccio capeggiato dal militare statunitense Bremer, fallita la politica colonialista del "divide et impera", reprime con metodi dittatoriali e crudeli ogni manifestazione di malcontento. Chiunque osi sfidare le sue decisioni, viene catturato, arrestato e chiuso in campi di concentramento.
In queste condizioni la resistenza irachena si è andata progressivamente rafforzando nella prospettiva di diventare una vera e propria guerra di liberazione come fu quella vietnamita.
Noi riteniamo la resistenza irachena legittima, non solo sul piano morale, ma anche su quello politico. E' l'occupazione militare angloamericana, come quella israeliana della Palestina, illegale e illegittima. La stessa aggressione all'Iraq è avvenuta in aperta violazione della Carta delle Nazioni Unite e del diritto internazionale.
La battaglia che si svolge in Iraq ha un'importanza storica. Se gli occupanti angloamericani saranno cacciati, se il popolo iracheno riuscirà a liberarsi di loro, le pretese imperiali e imperialiste nordamericane, l'idea di trasformare il mondo intero nel loro orto di casa, subiranno un colpo fatale. La sconfitta degli occupanti angloamericani sarebbe dunque una vittoria per tutti coloro che nel mondo lottano per la democrazia, l'autodeterminazione e la libertà dei popoli, di tutti i popoli che non vogliono essere sottoposti al giogo imperiale.

Nonostante la gran parte degli italiani si sia opposta all'aggressione, malgrado milioni di persone abbiano manifestato la loro volontà di pace, il governo Berlusconi non solo si è schierato a fianco degli USA, ha addirittura inviato proprie truppe in Iraq a dare manforte agli occupanti.
Sosteniamo il popolo iracheno che resiste e chiediamo il ritiro immediato dei soldati italiani dall'Iraq, così come da tutti gli altri paesi in cui essi sono presenti.
Chiediamo a tutti i cittadini italiani che hanno gridato il loro no alla guerra di riprendere la lotta manifestando con noi per:

La libertà dell'Iraq e della Palestina
 
Cacciare tutti gli invasori
Riportare a casa i soldati italiani
 
Chiudere le basi americane in Italia e in Europa


Per adesioni scrivere a [email protected]


UN TAS DE POULES MOUILLÉES


Thousands of US troops evacuated from Iraq for unexplained medical reasons

By James Conachy

 
Citing the US military Central Command as its source, the Washington Post reported on September 2 that "more than 6,000 service members" had been medically evacuated from Iraq since the launch of the war. At the time, the number of combat wounded stood at 1,124. A further 301 personnel had been injured in non-combat incidents such as vehicle accidents. The figure of "more than 6,000" supplied to the Post therefore implies that over 4,500 US troops have required evacuation from Iraq for medical reasons other than combat or non-combat injuries.
The Washington Post article did not include any further information on what is a staggering admission by the military. At no point in the last six months have the American people been told that for every soldier who has been killed in Iraq, at least another 15 have fallen so ill that they had to be flown back to the United States. The Post described the unexplained evacuations simply as the "thousands who became physically or mentally ill". <http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A12096-2003Sep1.html>
The obvious questions that must be answered are: what were they diagnosed with; what units are they from; what duties were they performing; what long-term effects have they suffered; and what treatment are they receiving?
While large numbers of the evacuations may well be for routine medical reasons, such a detailed breakdown is essential. Apart from providing an insight into the true impact of the war on the American troops, it may provide evidence that supports the concerns among military personnel and their families that service in Iraq is exposing them to long-term and potentially fatal medical problems. In particular, there are fears that soldiers have already died or are falling ill due to their exposure to depleted uranium (DU) or the anthrax vaccine they have been compelled to take.
On July 31, the Army Surgeon General announced an investigation into the deaths of two soldiers, Michael Tosta and Josh Neusche, and the hospitalisation of another 100, diagnosed with severe pneumonia. It has been established that inhaling large concentrations of DU-contaminated particles damages the lungs and kidneys and can cause respiratory illness. There are also recorded medical suspicions that the US military's anthrax vaccine can trigger pneumonia. In August 2002, three military doctors noted in the Cardiopulmonary and Critical Care Journal that a case of pneumonia in a healthy 39-year-old soldier "may be due to the anthrax vaccine".
The US Department of Defense has only made public one progress report on the pneumonia investigation. On August 22 it announced that it was "making significant progress" in eliminating SARS and vaccines as a possible cause. It revealed that 10 alleged pneumonia cases showed a higher than normal number of the white blood cell eosinophils. It also reported that none of the 19 most severe cases belonged to the same units, that 13 had fallen ill in Iraq and that the remaining six fell ill in Kuwait, Qatar, Uzbekistan, and Djibouti. The Office of the Armed Forces Medical Examiner was reportedly investigating the "specific cause or causes of death" of Tosta and Neusche.
Since July 31, however, another soldier, Zeferino Colunga, has died allegedly from pneumonia while Sergeant Richard Eaton has died from a pulmonary edema or fluid in the lungs. Two other soldiers have been found dead in their beds for as yet unexplained reasons.
Such is the distrust of the military that the families of both Josh Neusche and Colunga have demanded access to their loved ones' medical records, personal effects and blood and tissue samples, so that independent medical opinions can be sought on the cause of death. The families sent letters on August 12 to Secretary of Defense Donald Rumsfeld stating: "We as a family are concerned that we are not being told the truth."
Stephanie Tosta, the 22-year-old widow of Michael Tosta, has publicly speculated the military is lying about the cause of her husband's death. She told United Press International last month: "More and more I think it was the [anthrax] shots. I think they [the Army] might be lying about this stuff. I really feel like it. Nobody can tell me anything. If it is the shots, then of course they are lying. We just want to know what happened and we have a right to know. But the Army is acting like they are trying to hide something, and that just makes it harder."
The family of Rachael Lacy, a young soldier who died in the US on April 4 from a "pneumonia-like illness" but whose death is not included in the military investigation, is also alleging her death was due to the anthrax vaccine. Connecticut congressman Chris Shays, who chaired hearings last year on the possible side-effects of the anthrax vaccination program, is reportedly monitoring the investigation into the death of Sergeant Richard Eaton.
The website of "Bring Them Home Now" -- an organisation of military families demanding the immediate withdrawal of US forces from the Middle East -- bluntly warns soldiers that the only guaranteed way to limit the medical consequences from exposure to DU is to "get out of Iraq or Afghanistan".
The groups' statement of purpose declares: "Not one more troop killed in action. Not one more troop wounded in action. Not one more troop psychologically damaged by the act of terrifying, humiliating, injuring or killing innocent people. Not one more troop spending one more day inhaling depleted uranium. Not one more troop separated from spouse and children. This is the only way to truly support these troops, and the families who are just as much part of the military as they are."
<http://www.bringthemhomenow.org/>
The National Gulf War Resource Center (NGWRC), an advocacy organisation for veterans of the first 1991 US war on Iraq, is assisting the military families who believe they are being lied to. Among the suspected causes of a range of illnesses commonly referred to as "Gulf War syndrome" are DU exposure and complications triggered by vaccinations. By 1999, as many as 110,000 Gulf War veterans had reported health problems that they believe are due to their service in Iraq.
The sensitivity of the military hierarchy to the suspicions among rank-and-file troops, families and veterans is demonstrated by the reassurances on the official Army medical website that neither DU nor the anthrax vaccine pose a health risk.
<http://www.armymedicine.army.mil/default2.htm>
The US government also rejects any link between "Gulf War syndrome", DU and vaccines. In 1998 however, the US military did finally admit that at least 436,000 American troops entered into areas during the first Gulf War that were contaminated to some extent by DU radioactive dust.

WSWS : News & Analysis : Middle East : Iraq, 9 septembre 2003

<http://www.wsws.org/articles/2003/sep2003/wia-s09_prn.shtml>


UN TAS DE MAUVIETTES IMMATURES


Déploiement de psy pour l'US Army

Pour ses opérations en Irak, l'armée américaine a dépêché sur le terrain une nouvelle équipe d'un genre particulier: des psychologues, des psychiatres, des travailleurs sociaux, ainsi que le chef du programme militaire de prévention des suicides. Leur mission: "Déterminer si le stress du combat et les mobilisations de longue durée" sont une cause de dépression pouvant mener jusqu'au suicide au sein des troupes américaines. USA Today relate en une que ce problème préoccupe l'armée. "Durant les sept derniers mois, au moins 11 soldats et 3 marines ont mis fin à leurs jours en Irak. La Navy enquête sur un cas probable, et par ailleurs une douzaine d'autres Américains morts pourraient être des cas de suicide", rapporte de source officielle le quotidien le plus lu des Etats-Unis. Le taux de suicide des soldats en Irak apparaît efectivement supérieur à la normale, et l'équipe de santé mentale déployée le mois dernier a déjà examiné 700 soldats. "La plupart des suicides ont eu lieu après le 1er mai, c'est-à-dire après la proclamation de la fin des opérations militaires majeures." L'armée a déjà renvoyé d'Irak 478 soldats pour des raisons de santé mentale.

<courrierinternational.com> - 13 octobre 2003]





 

4 - Le pays des faux-juifs



JUIFS EN SOLDE


Jewish? Africans Knew It All Along
DNA: Genes Support a Tribe's Belief
by John Murphy

 
The Jewish community in this dusty mountain village has some unorthodox customs to mark the Jewish new year. They slaughter a cow, eat its intestines, take snuff to expel demons and then, during an all-night ceremony held inside a hut with a cow dung floor, they dance, drink and sing, summoning the spirits of their ancestors for guidance in the year ahead.
"It's almost the same as Rosh Hashana," says Ephraim Selamolela, a 62-year-old businessman whose family has been celebrating the holiday this way for generations as members of South Africa's Lemba tribe.
Many Jewish communities would dismiss Selamolela's claims as outrageous. Even Selamolela admits that his tribe has lost touch with mainstream Jewish traditions. But the Lemba have not lost touch with their ancestry, he says. "We are Jewish," he claims. He also has DNA that he believes proves it.
The 50,000 Lemba scattered among the foothills of the Soutpansberg Mountains in South Africa's Limpopo region have a number of traditions that have always set them apart from other African tribes.
They practice circumcision, they don't eat pork or mix milk with meat, as prescribed by Jewish dietary laws. They keep one day of the week holy, and they bury their dead with their heads facing north, toward Jerusalem. [Commes toutes les populations bantoues de la région... ]
According to Lemba oral traditions, the tribe was led from the Holy Land more than 2,500 years ago by a man named Buba, to a city in Yemen, and later crossed the Red Sea into East Africa, following a star that eventually brought it to present-day South Africa.
They say they adopted local customs during their journey, like other members of the Jewish diaspora. They intermarried with African tribes, embraced African rituals and forgot many Jewish rituals and scriptures. European colonizers later converted many of the Lemba to Christianity. The Lemba don't have rabbis, synagogues or copies of the Torah.
But their dietary laws and cultural practices, nearly identical to those in Jewish communities around the world, survived generation to generation, as did their belief that they share an ancestry with the Jewish people.
For years the outside world dismissed the Lemba's claims as sheer fantasy. That changed in 1999, when geneticists from the United States, Great Britain and Israel discovered some backing for the claims.
The researchers found that Lemba men carried a DNA signature on their Y chromosome that is believed unique to the relatively small number of Jews known as the Cohanim, who trace their ancestry to the priests of the ancient Jewish Temple and, ultimately, to Aaron, brother of Moses.
The genetic discovery might have had a greater impact on Jewish communities that had rejected the Lemba's claims than on the Lemba, who never doubted their ancestry.
"For the Western Jewish world it was an identity crisis, but for the Lemba it was a yawn," says Jack Zeller, president of Kulanu, an organization based in Silver Spring dedicated to finding and assisting dispersed remnants of the Jewish people.

The Baltimore Sun (Sept. 25, 2003)
<http://hnn.us/articles/866.html#hitler9-17-03>

Ces inventions sont grotesques, évidemment.


KABLABLA


Traduit en 30 langues et publié dans 100 pays, le nouveau livre de la chanteuse Madonna, Les roses anglaises, est un conte pour enfants inspiré par la kabbale. "Je n'écris pas pour être plus riche, explique-t-elle, mais pour partager avec les enfants comme avec les adultes des leçons de sagesse que j'ai découvertes".
Madonna s'est initiée à ce judaïsme ésotérique, à base de lecture numérologique de la Bible hébraïque, tout comme David Gilmour, le guitariste des Pink Floyd, Mick Jagger, Elisabeth Taylor et Naomi Campbell.
Il s'agit d'une Kabbale version New Age, offrant à ses adeptes "protection contre les énergies négatives", "développement de la pensée positive" et "prise de conscience de pouvoir rajeunir tous les sept ans". Sont ainsi commercialisés des produits cosmétiques et une eau minérale qui assure "des siècles de sagesse à chaque goutte". Il y a actuellement une cinquantaine de centres de cette kabbale Nouvel Age à travers le monde. Madonna a contribué au financement de celui ouvert à Londres cette année, et qui a coûté plus de 3 millions de livres sterling.

DICI, agence catholique. 27/9/2003.
<http://www.dici.org/actualite_read.php?id=531>


Ça pue le juif mondain. Cette gourde de Marilyn Monroe s'était convertie, elle aussi, au judaïsme, pour "faire intellectuel"...




 

5- Les Mystères de New York

 

 


UNE SOIRÉE RIGOLOTE


Ce qui suit est une interview du couple présidentiel ricain tirée du dernier numéro de Ladies Home Journal (octobre 2003). On leur demande ce que le 11 septembre a été pour eux-mêmes, et bien que plus de 3000 personnes y aient trouvé la mort, George W. a réussi à faire un peu d'humour à la fin de cette journée :


Peggy Noonan (l'intervieweuse) : Vous étiez séparés le 11 septembre. Comment était-ce quand vous vous êtes retrouvés à nouveau ensemble ?
Laura Bush : Eh bien, nous nous sommes tout simplement pris dans les bras l'un de l'autre. Je pense qu'il y avait une certaine sécurité à être ensemble plutôt que séparés.
George W. Bush : Mais la journée s'est achevée sur une note plutôt amusante. Les agents de sécurité ont dit : "Vous dormirez en bas. Washington reste un endroit dangereux." Et j'ai dit: "Non, je ne peux pas dormir ici en bas". Le lit n'avait pas l'air confortable. J'étais vraiment fatigué, Laura était fatiguée, nous aimons bien dormir dans notre propre lit. Nous aimons garder nos petites habitudes. Vous savez, notre petit nid. Je savais qu'il fallait que je traite la question le lendemain et que je donne force et réconfort au pays, et alors j'avais besoin de me reposer pour être prêt mentalement. Alors j'ai dit à l'agent: "Nous allons à l'étage" et il a dit: "D'accord" avec réticence. Laura porte des lentilles de contact et elle dormait profondément. Barney était là. Et voilà l'agent qui monte en courant et qui dit : "Il y a une attaque. Nous avons besoin de vous en bas" et alors on y va. Je suis en short de sport et en T-shirt, et pieds nus. J'ai le chien dans une main, Laura tient un chat, je tiens Laura...
Laura Bush : Je n'ai pas mes lentilles et je suis en pantoufles d'intérieur fourrées...
George W. Bush : Et ce type est hors d'haleine, et on fonce tout droit au sous-sol parce qu'il y a un avion non identifié qui se dirige vers la Maison Blanche. Puis le type dit que c'est un avion ami. Et on se dépêche de refaire tout le chemin en sens inverse pour aller se coucher.
Mme Bush (elle rit) : Et on est là, couchés, à imaginer à quoi on devait ressembler.
Peggy Noonan (l'intervieweuse) : Ainsi la journée commence comme une tragédie et finit à la manière des Marx Brothers.
George W. Bush : C'EST ÇA -- QU'EST-CE QU'ON A RI !...
(fin)


ON AIMERAIT POSER DES QUESTIONS


On 11 September 2003, the Philadelphia Daily News, headlined, "Answers to 9/11 questions? Why don't we have answers to these 9/11 questions?" Journalist William Bunch list the following 20 questions:

1. What did National Security Adviser Condoleezza Rice tell President Bush about al Qaida threats against the United States in a still-secret briefing on 6 Aug. 2001?
2. Why did Attorney General John Ashcroft and some Pentagon officials cancel commercial-airline trips before 11 Sept.?
3. Who made a small fortune "shorting" airline and insurance stocks before 11 Sept.?
4. Are all 19 people identified by the government as participants in the 11 Sept. attacks really the hijackers?
5. Did any of the hijackers smuggle guns on board as reported in calls from both Flight 11 and Flight 93?
6. Why did the NORAD air defense network fail to intercept the four hijacked jets?
7. Why did President Bush continue reading a story to Florida grade-schoolers for nearly a half-hour during the worst attack on America in its history?
8. How did Flight 93 crash in western Pennsylvania?
9. Was Zacarias Moussaoui really "the 20th hijacker"?
10. Where are the planes' "black boxes"?
11. Why were Donald Rumsfeld and other US officials so quick to link Saddam Hussein to the attacks?
12.Why did 7 World Trade Center collapse?
13. Why did the Bush administration lie about dangerously high levels of toxins and hazardous particles after the WTC collapse?
14. Where is Dick Cheney's undisclosed location?
15. What happened to the more than $1 billion that Americans donated after the attack?
16. What was the role of Pakistan's spy agency in the 11 Sept. attacks and the subsequent murder of US journalist, Daniel Pearl?
17. Who killed five Americans with anthrax?
18. What happened to the probe into C-4 explosives found in a Philadelphia bus terminal in fall 2001?
19. What is in the 28 blacked-out pages of the congressional 11 Sept. report?
20. Where is Osama Bin Laden?





 

6 - Le ROW




COMMENT TONY BLAIR A FAIT ASSASSINER DAVID KELLY


The Murder Of Dr. David Kelly

By Jim Rarey

 
On Thursday, July 17th sometime between 3 and 3:30pm, Dr. David Kelly started out on his usual afternoon walk. About 18 hours later, searchers found his body, left wrist slit, in a secluded lane on Harrowdown Hill. Kelly, the UK's premier microbiologist, was in the center of a political maelstrom having been identified as the 'leak' in information about the 'dossier' Prime Minister Tony Blair had used to justify the war against Iraq.
While the Hutton inquiry appears set to declare Kelly's death a suicide and the national media are already treating it as a given, there are numerous red flags raised in the testimony and evidence at the inquiry itself.
Kelly's body was likely moved from where he died to the site where two search volunteers with a search dog found it. The body was propped up against a tree according to the testimony of both volunteers. The volunteers reported the find to police headquarters, Thames Valley Police (TVP) and then left the scene. On their way back to their car, they met three 'police' officers, one of them named Detective Constable Graham Peter Coe.
Coe and his men were alone at the site for 25-30 minutes before the first police actually assigned to search the area arrived (Police Constables Sawyer and Franklin) and took charge of the scene from Coe. They found the body flat on its back a short distance from the tree, as did all subsequent witnesses.
A logical explanation is that Dr. Kelly died at a different site and the body was transported to the place it was found. This is buttressed by the medical findings of livor mortis (post mortem lividity), which indicates that Kelly died on his back, or at least was moved to that position shortly after his death. Propping the body against the tree was a mistake that had to be rectified.
The search dog and its handler must have interrupted whoever was assigned to go back and move the body to its back before it was done. After the volunteers left the scene the body was moved to its back while DC Coe was at the scene.
Five witnesses said in their testimony that two men accompanied Coe. Yet, in his testimony, Coe maintained there was only one other beside himself. He was not questioned about the discrepancy.
Researchers, including this writer, assume the presence of the 'third man' could not be satisfactorily explained and so was being denied.
Additionally, Coe's explanation of why he was in the area is unsubstantiated. To the contrary, when PC Franklin was asked if Coe was part of the search team he responded, 'No. He was at the scene. I had no idea what he was doing there or why he was there. He was just at the scene when PC Sawyer and I arrived.'
Franklin was responsible for coordinating the search with the chief investigating officer and then turning it over to Sawyer to assemble the search team and take them to the assigned area. They were just starting to leave the station (about 9am on the 18th) to be the first search team on the ground (excepting the volunteers with the search dog) when they got word the body had been found.
A second red flag is the nature of the wounds on Kelly's wrist. Dr. Nicholas Hunt, who performed the autopsy, testified there were several superficial 'scratches' or cuts on the wrist and one deep wound that severed the ulnar artery but not the radial artery.
The fact that the ulnar artery was severed, but not the radial artery, strongly suggests that the knife wound was inflicted drawing the blade from the inside of the wrist (the little finger side closest to the body) to the outside where the radial artery is located much closer to the surface of the skin than is the ulnar artery. For those familiar with first aid, the radial artery is the one used to determine the pulse rate.
Just hold your left arm out with the palm up and see how difficult it would be to slash across the wrist avoiding the radial artery while severing the ulnar artery. However, a second person situated to the left of Kelly who held or picked up the arm and slashed across the wrist would start on the inside of the wrist severing the ulnar artery first.
A reasonably competent medical examiner or forensic pathologist would certainly be able to determine in which direction the knife was drawn across the wrist. That question was never asked nor the answer volunteered. In fact, a complete autopsy report would state in which direction the wounds were inflicted. The coronerâs inquest was never completed as it was preempted by the Hutton inquiry and the autopsy report will not be made public. Neither will the toxicology report.
Two paramedics who arrived by ambulance at the same time as Franklin and Sawyer (some time after 9am) and accompanied them to where the body was located. After checking the eyes and signs of a pulse or breathing, they attached four electro-cardiogram pads to Kelly's chest and hooked them up to a portable electro-cardiograph. When no signs of heart activity were found they unofficially confirmed death. One paramedic (Vanessa Hunt) said the Police asked them to leave the pads on the body. The other paramedic (David Bartlett) said they always left the pads on the body.
Both paramedics testified that DC Coe had two men with him. Curiously, both also volunteered that there was a surprisingly small amount of blood at the scene for an artery having been severed.
When the forensic pathologist (Dr. Nicholas Hunt) who performed the autopsy testified, he described copious amounts of blood at the scene. He also described scratches and bruises that Kelly 'stumbling around' in the heavy underbrush may have caused. He said there was no indication of a struggle or Kelly having been forcibly restrained.
However, the police made an extensive search of the area and found no indication of anyone, including Kelly, having been in the heavy underbrush.
Strangely, none of the witnesses mentioned anything about rigor mortis (stiffening of the body) which is useful in setting the approximate time of death. Even Dr. Hunt, when was asked directly what changes on the body he observed that would have happened after death, failed to mention rigor mortis. He only named livor mortis. Hunt set the time of death within a range of 4:15pm on the 17th to 1:15am the next morning. He based the estimate on body temperature which he did not take until 7:15pm on the 19th, some seven hours after he arrived on the scene.
A forensic biologist (Roy James Green) had been asked to examine the scene. He said the amount of blood he saw was consistent with a severed artery. Green works for the same private company (Forensic Alliance) as Dr. Hunt. A majority of the company's work is done for police organizations.
The afternoon of the 18th DC Coe turned up at the Kelly residence accompanied by a man identified only as 'an attachment,' who acted as an 'exhibits officer' presumably collecting documents in behalf of some other government agency.
Detective Constable Coe and those accompanying him are somewhat of a mystery. There are no corroborating witnesses to any of his actions to which he testified (other than 'just being there' at the scene where the body was found).
However, on a listing of evidence provided to the Hutton inquiry by Thames Valley Police is a reference to a document described thusly, 'TVP Tactical Support Major Incident Policy Book·Between 1430 17.07.03 and 930 18.07.03. DCI Alan Young. It is labeled ãnot for release - Police operational information.' Many of the exhibits are labeled that way or are not to be released as personal information.
The police took over 300 statements from witnesses but less than 70 were forwarded to the Hutton inquiry. Witness statements were not to be released (even to the inquiry) unless the witness signed an authorization permitting it. TVP also withheld witness interviews they did not consider 'relevant' to the inquiry. Witnesses were not put under oath so it is impossible for the public to know if their public statements are at variance with what they told police. The 'tactical support' document must have been considered relevant to the inquiry on Kelly's death or it wouldn't have been forwarded.
So this 'tactical support' began at 2:30pm on the 17th, about one hour before Dr. Kelly left the house on his final walk. It ended at 9:30am the following morning about the time DC Coe and his men left the death scene. The obvious question is, to what was TVP giving tactical support? The name given the effort was 'Operation Mason.'

If you would like to receive Medium Rare articles directly, please contact the author at <[email protected]>
Part One of Two, Medium Rare, 14 octobre 2003.

<http://www.rense.com/general43/kelly.htm>


BIFRONS


Etats-Unisraël: le monstre à deux têtes

Ernst Zündel (écrit en prison)

 
(...) Le corps politique américain est affublé de deux têtes. Celle du capitalisme wasp et celle du lobby juif au service des intérêts israéliens. On assiste donc, situation terrible pour un Etat, à la lutte frontale, au sommet du pouvoir, entre deux forces opposées.
D'un côté, les nationaux, en tout cas le "complexe militaro-industriel américain", préoccupé par ses intérêts dans le pétrole et les ressources du secteur et représenté par Bush, Cheney, hommes de Haliburton, de la Bechtel Corp., etc.
De l'autre, le lobby juif.
Les goyim veulent s'emparer du pétrole et des métaux précieux non seulement de l'Irak mais de toute la région, y compris de l'Iran, de l'Arabie Séoudite, du Koweit, de Bahrein, toutes régions productrices de pétrole, ainsi que de l'Afghanistan (porte ouverte à cet océan de pétrole, sur le bassin de la mer Caspienne)!
Ce butin, Bush et les cercles capitalistes américains gentils le convoitent depuis deux décennies parce que la Chine, l'Inde, le Pakistan et l'Asie du Sud-Est se "motorisent" à une telle vitesse que dans moins de dix ans ces pays engloutiront en une seule année tout le pétrole produit actuellement dans le monde!
L'Amérique doit donc contrôler les ressources sous peine d'en être privée en même temps que l'Angleterre et toute l'Europe industrielle qui s'immobiliseraient d'un coup, avec des répercussions économiques jamais vues dans toute l'histoire de l'humanité. (...)
Mais pour obtenir ce pétrole les Américains doivent tenir la région. Sans stabilité, pas de pétrole!
Les Israéliens, en l'occurrence la Cinquième Colonne israélienne, les juifs américains, les "néo-cons", installés aux plus hauts échelons du gouvernement, en particulier dans les think tanks, les services de renseignement et les médias, ont besoin, au contraire, d'un Moyen-Orient divisé, déstabilisé et chaotique.
Voilà le pourquoi du 11-Septembre: Il fallait un nouveau Pearl Harbour! Pour les Goyim, un prétexte au vol des richesses du Moyen-Orient. Pour les juifs, un motif de jeter l'Irak dans le chaos.
Les "armes de destruction massives de Saddam" ont fait l'affaire. On le sait aujourd'hui, grâce à des agents israéliens et juifs, c'est-à-dire des sources en provenance de la clique Likoud-Sharon, Wolfowitz, Perl, Rumsfeld.
Les Israéliens voulaient détruire Saddam Hussein parce qu'il était le seul dirigeant de la région assez impitoyable et astucieux pour tenir un peuple constitué de tribus antagonistes, comme les belliqueux Kurdes, et de fanatiques religieux. Saddam gouvernait avec une poigne de fer, parce qu'il n'y a pas d'autre moyen de garantir la stabilité de ce pays, et ce de temps immémorial.
Les juifs savent d'autre part que l'Amérique est en faillite financièrement, qu'elle est devenue une poudrière de problèmes raciaux prête à exploser en cas de dépression ou de hausse massive du chômage et qu'il leur fallait donc agir vite!
Wolfowitz, Perl, Kristol et autres ont donc exploité la tragédie du 11-Septembre et instrumentalisé la vague antimusulmane qui a suivi comme l'avaient prévu les concepteurs des attentats.
Les néo-cons savaient ne disposer que d'une petite marge avant que la politique du cartel Bush-Cheney ne se chevauche avec la leur. Ils devaient agir au cours de la première partie du mandat de Bush parce que les bénéfices recueillis par Bush à la suite du 11-Septembre commençaient à s'estomper! (...)
Au contraire, les huiles du Pentagone voulaient attendre, mieux se préparer, obtenir davantage de troupes, etc.
On se souvient de ce débat: l'état-major voulait au moins 200.000 à 250.000 soldats, Powell demandait la participation des Nations unies.
Voyant, partout dans le monde, des millions de gens descendre dans les rues contre la guerre, les néo-cons ont décidé de précipiter les choses en fabriquant de faux rapports d'agences de renseignement.
Leurs mensonges ont entraîné les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dans la guerre avec la complicité de deux dirigeants "poids plumes", Bush et Blair, avides de gloire à bon marché (et des bénéfices subséquents...).
Ainsi, l'Irak et ses vingt et un millions d'habitants réduits à l'état de peuple du Quart-Monde par la Guerre du Golfe de 1991 et par treize années de sanctions mortelles a été réduit en poussière.
L'Israël voulait écraser Saddam Hussein à l'aide de la machine militaire américaine, parce que depuis vingt-cinq ans il était pour eux une source d'irritation constante.
Mais ils voulaient aussi effrayer et intimider, par l'exemple de la dévastation complète de l'Irak, les autres nations arabes. Un peu comme le traitement qu'on me fait subir aujourd'hui où je sers d'épouvantail aux groupes patriotiques.
Ainsi, les Arabes ont-ils aujourd'hui la mesure de l'influence que Tel-Aviv exerce sur Washington. Ils savent que l'Etat juif peut à volonté les faire étriper par son Golem, par son pitbull américain!
Kadhafi l'a compris le premier qui n'a jamais voulu s'y frotter, même après que Reagan eut bombardé la Libye.
D'ailleurs, après l'écrasement de l'Irak, Kadhafi, qui avait toujours refusé d'endosser la responsabilité de l'attentat de Lockerbie, a accepté de verser 2,7 milliards de dollars de dédommagements aux ayants-droit des 270 victimes, et de reconnaître humblement "la responsabilité des actes de ses représentants" (Newsweek, premier septembre 2003, p. 4). On peut être bien tranquille que c'est le traitement infligé à l'Irak qui l'a décidé à lâcher cet argent et ces excuses: la terreur est un langage que les gens du Moyen-Orient comprennent mieux que personne! (...)
Les Israéliens et le lobby juif ont atteint leur premier objectif: Saddam est parti. Son armée est détruite.
L'Israël va faire maintenant ce qu'il a fait au Liban, en 1982: déstabiliser la région pour que tout le monde se batte contre tout le monde. Si un dirigeant religieux ou politique d'envergure parvient à émerger et à rassembler, il sera tué. Tout simplement.
Voilà quarante siècles que cette politique est appliquée, comme le prouve un livre de Nachman Ben-Yehuda publié il y a dix ans: Political Assassinations by Jews, A Rhetorical Device for Justice, State University of New York Press, 1993.
On se souvient de la fameuse Affaire Lavon (1) : les Israéliens s'apprêtaient à faire sauter en Egypte des consulats américains et des agences de presse pour faire porter le chapeau aux "têtes chaudes musulmanes de Nasser". Ils ont été pris, poursuivis, pendus! (...)
On se souvient que Menahem Begin a fait sauter le quartier général britannique en Palestine, l'Hôtel King David, ce qui a entraîné une foule de morts et de blessés, civils et militaires. Que Shamir et son gang d'assassins ont tué Lord Moyne, un fonctionnaire des Nations unies, sans le moindre scrupule et sans que cela entraîne les moindres répercussions pour eux. Que Moshe Dayan a massacré des civils innocents à Deir Yassin, comme Sharon à Sabra et à Chatila, et à Jénine, et toujours dans une impunité totale, pas de sanctions, pas de procès pour crimes de guerre! Rien!
(...) Les "frappes ciblées" contre des personnalités religieuses ou politiques et contre des agents de la sécurité ont toujours fait partie et font toujours partie de la politique israélienne, comme les mutilations et les blessures infligées en brisant volontairement les os des détenus (2) , en "cagoulant" les prisonniers (technique adoptée par les Américains en Afghanistan et en Irak) et en les mettant dans des camps de concentration comme les Américains le font aujourd'hui à Guantanamo, en refusant aux prisonniers des procès légaux, le bénéfice de l'habeas corpus, la liberté de parole, la liberté de réunion, la liberté d'association, etc.
Ce sont les armes utilisées par l'occupation israélienne depuis 1948 en Palestine, et c'est ce que font aujourd'hui les Américains!
Si les peuples libres ne veulent pas voir ça, ou, quand ils le voient, ne semblent pas en comprendre la signification, c'est simplement parce que les médias et le système éducatif les a rabaissés à un niveau jusqu'alors jamais vu dans le monde "civilisé". Ces populations sont manipulées émotionnellement, psychologiquement et même mentalement au point qu'elles ne peuvent plus raisonner et encore moins agir dans le sens de leurs intérêts. Et cela vaut les individus comme pour les sociétés et les Etats. (...) Comment cela va-t-il se traduire pour l'Irak et le rôle des Etats-Unis maintenant? (...)

(1) Du nom du ministre israélien de la défense en 1953, Pinhas Lavon, qui fut contraint à la démission après la révélation du scandale.
(2) Pendant la première Intifada, les télévisions du monde entier diffusèrent un reportage où l'on voyait des militaires israéliens briser à coups de crosse les bras et les jambes de jeunes Palestiniens raflés .


Le Libre Journal (4 place Franz-Liszt, 75010 Paris), n· 301 du 17 septembre 2003, p. 4-6.



STUPÉFIANTE ASCENSION


Succès et échec
par Israël Shamir

 
Interview accordée par Israël Shamir à M. Kostas Karaiskos, rédacteur en chef de l'hebdomadaire grec Antifonitis, au sujet des partitions territoriales, de l'ascension des juifs en Russie et du devoir de résister au sionisme, 15 septembre 2003.

Q: Cher M. Shamir, après avoir travaillé de nombreuses années comme écrivain et journaliste, vous surprenez, un beau jour, tout le monde, par votre opinion hérétique et audacieuse. Que s'est-il passé? Comment un écrivain juif installé peut-il parler ouvertement du racisme de l'Etat d'Israël, du droit des Palestiniens à résister et à retourner en Palestine, des crimes américains en Irak, etc.?
R: Il n'y a rien d'étrange à cela, dans les moments critiques traversés par mon pays d'adoption -- le temple vivant de Dieu, la Terre sainte, cette charmante et délicieuse s_ur de la Grèce, si semblable au Péloponnèse ou à la Crète -- puisque ce pays a été détruit sous nos yeux par les forces armées démentes de Sharon. Ce qu'il y a d'étrange, c'est que je sois resté calme jusqu'à aussi récemment. Mais l'instinct de survie fait de nous tous des couards, et de plus, l'Homme est optimiste par nature. Aussi longtemps que l'enfant ne pleure pas, nous n'accordons pas beaucoup d'attention à son inconfort éventuel. Aussi longtemps que les Palestiniens sont restés cois, on pouvait penser: "bien, sans doute, ils peuvent faire face, et donc le pays peut faire face aussi".
Mais l'Intifada fut le signal que ce peuple extrêmement pacifique et patient est poussé vers une mort lente, et qu'avec eux la Palestine est pour de bon condamnée. J'avais l'impression que chaque balle tirée par l'armée israélienne tuait mes frères, et que chaque olivier brûlé, chaque maison rasée, chaque église démolie endommageait le tissu même de notre existence. Cela n'a aucun sens de vivre, si notre terre est détruite: cette vérité vaut partout. Les objections et les critiques, au demeurant ô combien légitimes, ne suffisaient plus.

Q: Votre thèse sur le conflit israélo-palestinien est qu'il ne peut connaître un terme qu'à la condition que soit édifié un Etat unifié, garantissant l'égalité à tous ses citoyens. Pensez-vous que cette solution soit plus réaliste que le cadre de résolution fondé sur deux Etats? Quelles pourraient être les premières étapes de la mise en application de la solution que vous préconisez?
R: A en juger à votre question, on croirait qu'il existe un Israël et une Palestine séparés, que Shamir voudrait unifier. Mais ce n'est pas le cas. Nous avons "seul Etat", et nous l'avons pratiquement toujours eu. La Palestine n'est demeurée partagée que pendant un laps de temps très court à l'échelle historique: de 1948 à 1967. Mais, avant et après cette parenthèse, nous (les différentes communautés vivant en Palestine) vivions ensemble dans un seul beau pays situé entre le Jourdain et la Méditerranée. Ce pays ne peut être divisé, car il est trop exigu et ses habitants vivent dans en étroite proximité les uns avec les autres. De plus, sans les Palestiniens, la Palestine est morte.
Comme Chypre avant la partition de 1974, nous sommes toujours un seul pays, et l'idée du partage de la Palestine est aussi erronée que celle de partager Chypre. Aujourd'hui, alors même que les communautés chypriotes s'efforcent de se réconcilier, nous ne devons pas, au contraire, prôner la partition de la Palestine! Nous devons mutuellement tirer les leçons de nos erreurs: la partition de Chypre n'a rien apporté de bien aux Chypriotes, et nous ne devons pas tenter l'opération ici, en Palestine. L'énorme tragédie du partage territorial entre la Grèce et la Turquie, avec ses transferts de population, est la preuve vivante qu'il s'agissait d'une mauvaise manière de résoudre le problème posé.
A chaque fois que je voyage en Méditerranée orientale, je regrette profondément qu'il n'y ait plus de Grecs à Izmir (Smyrne), et plus de Turcs à Thessalonique (Salonique). A Constantinople, les églises Sainte-Sophie et Sainte Irène rappellent encore aujourd'hui le passé orthodoxe de la capitale byzantine, et les mosquées de Rhodes pleurent leur gloire passée. Cette tragédie, nous la vivons encore aujourd'hui, car les Grecs représentaient un élément important et dirigeant dans l'Empire ottoman, successeur des Byzantins. Les Turcs étaient des soldats et des bergers, les Grecs incarnaient l'Etat et le commerce. Une pièce de monnaie a été frappée, en 1455, à Constantinople  son côté face porte l'inscription "Mehmet, Sultan des Croyants", en arabe, et son côté pile porte, en grec, l'inscription: "Mehmet, Empereur des Orthodoxes." L'Empire ottoman était à l'image de cette pièce de monnaie, et sous la direction des guerriers turcs et des ministres grecs, il assura la paix et la prospérité en Méditerranée. L'Occident, jaloux de ses succès, s'employa à les saper.
De la mise à sac de Constantinople (par les Croisés), en 1204, à l'incendie de Smyrne, en 1921, l'Occident impérialiste a tenté de désintégrer notre belle Méditerranée orientale, et finit par y réussir. De la partition gréco-turque surgit Mustafa Kemal Atatürk, et sa politique brisa (pour un temps) l'esprit des Turcs, en faisant d'eux les instruments de l'Amérique, en leur interdisant d'adorer Dieu et même de revêtir leur costume national. La Grèce fut soumise par l'armée britannique durant de très nombreuses années. Les Grecs représentaient la réelle force dynamique de l'Empire ottoman. Dans leur Etat indépendant, ils sont au service des touristes occidentaux.
Rétrospectivement, on comprend que le dépècement de l'Empire ottoman a été une erreur extrêmement coûteuse, dont nous devons encore acquitter le prix. Le partage de Chypre, le partage de l'Irlande, le partage de l'Inde -- autant de partages imposés par l'Occident impérialiste, qui, tous, ont conduit au désastre. Assez! Pour moi, le partage de la Palestine doit être absolument évité, et les vrais problèmes résolus en promouvant l'égalité, la démocratie, l'amour de notre pays et de sa joie de vivre. Sans doute le non-partage de la Palestine marquera-t-il un tournant dans l'histoire de l'Humanité.

Q: Vladimir Guzinski, baron des médias russes, a été arrêté à Athènes et son extradition vers la Russie est imminente. D'autres membres immensément riches de la communauté juive de Russie sont également poursuivis par la justice (Berezovsky, Khodorkovski), et d'autres encore restent en bons termes avec Poutine et les autorités russes (Abramovitch, Chubais). Vous êtes né et vous avez travaillé en Russie, vous connaissez ce pays et sa culture. Comment expliquez-vous le pouvoir illimité qui s'est trouvé rassemblé entre les mains de certains juifs après 1989? Pensez-vous que Poutine soit en train d'imposer certaines limites à leur pouvoir, ou bien est-il simplement en train de faire un peu le ménage?
R: L'ascension des juifs dans la Russie post-soviétique est un phénomène absolument stupéfiant. Six, sur sept, des hommes les plus riches en Russie sont juifs, et ils sont extrêmement influents dans les médias, dans la banque, dans le contrôle des ressources naturelles. Il n'est pas facile d'expliquer pourquoi Chernoy, simple comptable juif de Tashkent, qui percevait un salaire mensuel de cent roubles, est devenu le propriétaire de toute l'industrie de l'aluminium en Russie!
Une explication cependant existe: elle est d'essence religieuse. Lorsqu'ils sont riches, les Orthodoxes en conçoivent un sentiment de honte. Ils se souviennent de la proportion entre une aiguille et un chameau. Ils savent que les riches sont rarement des gens honnêtes. Ils sont honteux du pouvoir, car on leur a enseigné: les derniers ici, seront les premiers, dans l'au-delà. Cette qualité du christianisme orthodoxe a été en partie héritée par le communisme, c'est pourquoi le communisme a réussi, en Russie. (Il aurait réussi en Grèce, aussi, mais l'Angleterre a écrasé les communistes au cours de la guerre civile qui a immédiatement fait suite à la Seconde guerre mondiale, dans votre pays).
Les juifs non-réformés et les calvinistes n'ont pas de ces inquiétudes. Ils recherchent le pouvoir, car l'Ancien Testament leur dit: "le maître de tes frères, et ils inclineront le front devant toi". Ils sont persuadés que la richesse matérielle est un signe de bénédiction. C'est la raison pour laquelle ils sont prêts à s'emparer de tout ce qui leur tombe sous la main. Sur un registre moins religieux, je citerai Victor Pelevin, un écrivain russe contemporain:
"des temps troublés, un homme rusé et sans scrupules s'en tire mieux qu'un homme honnête, car il s'adapte très rapidement aux changements. A un certain niveau de malhonnêteté et de rouerie, on prévoit les changements à venir très à l'avance, et l'on s'adapte d'autant plus rapidement. Les pires voyous s'adaptent aux changements avant même qu'ils ne se produisent dans la réalité. Ces pires voyous sont le moteur du changement, car ils ne se contentent pas de prévoir l'avenir: ils lui donnent forme. Ces voyous sans scrupules, éhontés et arrivistes convainquent les autres que leur prévision est correcte, après quoi le changement peut survenir." [i]
 

En d'autres termes, le "succès" d'un groupe au détriment des autres est un signe de son absence de scrupules. Mais, de manière plus pragmatique, les juifs russes doivent leur succès à leurs relations étroites avec les juifs américains. Quand les juifs américains sont entrés dans le grand jeu du partage des dépouilles de la Russie, ils avaient besoin d'associés locaux, et les juifs russes étaient disponibles, pour jouer ce rôle-là. Ainsi, cette prééminence des juifs russes est encore pire qu'elle ne paraît, car les prééminents sont extrêmement pro-américains et pro-capitalistes. Ils soutiennent la domination occidentale, ils combattent l'Eglise orthodoxe russe, et ils prônent ce qu'ils appellent la "modernité", ce mélange toxique à base de CNN, de MTV et de FMI.
Ils jouissent du soutien de juifs américains très influents. Khodorkovsky bénéficie du soutien de juifs influents aussi différents entre eux et mutuellement hostiles que Richard Perle et George Soros. Le New York Times du 23 juillet dernier rapporte, de Moscou: "le conseiller politique clé à Washington, Richard Pearl, s'est assis en face d'un analyste politique russe éminent, cette semaine, au cours d'une réunion très importante, il a prodigué le conseil non sollicité suivant: "tomber la compagnie pétrolière Ioukos, le géant russe de l'énergie, laissez-la aux prises avec ses juges, dans le bras de fer judiciaire actuel." (Ioukos désigne Khodorkovsky). Charles Grand, un homme de Soros, a écrit: "Aujourd'hui, en termes purement utilitaristes, Khodorkovsky est un agent du Bien, en Russie. Il apporte son soutien direct et indirect à beaucoup d'organisations et d'individus qui s'efforcent d'élever les standards du capitalisme, de la société civile et de la démocratie, en Russie. Il veut rendre la Russie plus occidentale, ce qui est, de mon point de vue, ce dont elle a le plus grand besoin".
Quand Poutine a pris des mesures à l'encontre de Gusinsky, le New York Times de Sulzberger a exhorté à "défendre la liberté de la presse indépendante" -- autre nom de code pour désigner la presse détenue par des juifs -- et l'on sait bien que le New York Times n'a jamais défendu Zavtra ni les autres médias russes d'opposition.
Mais les juifs ordinaires, je devrais plutôt dire les Russes d'origine juive -- et ils sont des millions -- c'est une autre histoire. Je les rencontre: ils sont professeurs de musique, journalistes, économistes  ce sont des gens normaux. Ils rejettent le Nouvel Ordre Mondial et regrettent la chute de l'Union soviétique. Même les oligarques sont des gens normaux: Berezovsky s'est converti au christianisme orthodoxe, il a épousé une Russe, il soutient l'opposition nationale, et qui sait? Peut-être a-t-il changé sa manière de concevoir la vie? Il faut absolument rejeter toute approche manichéenne: la réalité est toujours plus compliquée que tous les schémas, toujours trop simplistes.

[i]: Plus un homme est rusé et malhonnête, plus la vie lui sourit. Cela, précisément parce qu'il s'habitue plus rapidement que les hommes honnêtes au changement. Il est un certain niveau de ruse malhonnête qui permet à celui qui l'a atteint de prédire les changements avant même qu'ils ne se soient produits, ce qui lui permet de s'habituer à ces changements d'une manière significativement plus rapide que tous les autres.
Les gredins les plus raffinés se préparent aux changements avant même que ces changements n'aient commencé à se profiler. Mais il faut savoir que tous les changements, en ce monde, se produisent exclusivement grâce à cette bande de gredins sophistiqués. Car, en réalité, ils ne prédisent nullement l'avenir: ils le modèlent, en rampant dans la direction à partir de laquelle, estiment-ils, soufflera le vent. Après quoi, il ne reste au vent, naturellement, d'autre possibilité que de souffler de l'endroit de leur choix. On parle bien ici des gredins les plus ignobles, les plus rusés et les plus éhontés qui soient, et pourtant ils sont capables de convaincre tout le monde que le vent souffle, précisément, de l'endroit vers lequel ils s'étaient, quant à eux, discrètement dirigés.


QU'EN PENSE ANNE FRANK ?


"U.S. to Revoke Alleged Nazi's Citizenship"

Commentary by Bradley R. Smith

 
"The Justice Department asked a federal court in Milwaukee on Tuesday to revoke the citizenship of Josias Kumpf, 78, of Racine Wisconsin." The Justice Department alleges that 60 years ago Kumpf served as an armed guard at the Sachsenhausen Concentration Camp near Berlin, and later at the Trawniki Training camp in Poland. At both camps it is charged that Jews and others were deliberately killed. Kumpf claims, "I didn't kill nobody, I don't even kill a fly. I was 17. I was taken over there and told I had to do it, otherwise they shoot me."
What would Anne Frank say?
Anne's father, Otto, collaborated with the Nazis during WWII, profiting financially by doing business with the German army. After the war, he was forgiven.
What would Anne say about her own father having collaborated with the Nazis?
Would Anne agree that her father should have been judged by one standard, while others, like Josias Kumpf, should be judged by a different standard-a double standard?
Would Anne be on the side of forgiveness for men like Josias Kumpf, or would she argue that, unlike her own father, they should never be forgiven?
What would Anne Frank think about how the Holocaust story has been exploited, and is still being exploited, to further special-interest political and cultural agendas?
Should agencies of the U.S. Government, like the Office of Special Investigations (OSI), have double standards for judging men who collaborated with the killing of unarmed civilians? Should the OSI judge Americans by one standard, and "foreigners" by a different one?



Excerpted from Robert Fisk's Pity the Nation [Andre Deutsch: London, 1990, pp. 398-399]:

I sat in his office [of Israeli Foreign Ministry official, Bruce Kashdan] the Israeli flag on its roof., and asked him what he thought the dead of the Holocaust might have said had they seen Chatila. What would Anne Frank have said? Her diary, which I first read at school as a 12-year-old., showed that she believed in the essential goodness of humans. She died of typhus at Bergen-Belsen in 1945, after being betrayed to the Nazis ...
What would Anne Frank have said, I asked, if she had walked with me through the entrance of Chatila on the morning of 18 September and had seen what I saw there?
Kashdan thought about this for a long time. 'Well,' he said, 'I don't think she would have understood it. Lebanon is so complex a place.' We looked at each other. He must have known how unsatisfactory, how weak his answer was. Anne Frank had written with disgust of how the Germans planned to 'cleanse' Utrecht of Jews. 'As if the Jews were cockroaches,' she had written in her diary, employing the same word that General Rafael Eitan would use to describe the Palestinians of the West Bank shortly after his retirement.* No, I doubted very much if Anne Frank would have failed to understand what happened at Chatila. I had a shrewd suspicion what she might have said. And so, I think, did Kashdan...

* Speaking to an Israeli Knesset committee in 1983, Eitan boasted that after Israel had further multiplied its West Bank settlements, ' all the Arabs will be able to do is scuttle around like drugged cockroaches in a bottle.'

See The Times, 15 April 1983.
Bradley R. Smith is director of Committee for Open Debate on the Holocaust. Author of Break His Bones: The Private Life of a Holocaust Revisionist. <www.breakhisbones.com>
See story in The Washington Post, 30 sept. 2003
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A25747-2003Sep30.html>



LES CARPETTES DU MAROC


Brièvement, il y eut un espoir. Un espoir que le fils, élevé dans le sérail recuit de haines diverses de Hassan II, serait différent du père. Qu'il pourrait ressembler à son grand-père, Mohammed V, aimé du peuple. Le petit salaud froid de Hassan II lui, était craint, redouté. On connaissait sa nature de serpent venimeux. Il se comportait comme un truand. Il prélevait sur toutes les affaires qui se faisaient au Maroc une dîme personnelle. Il la prélevait aussi sur les Marocains vivant à l'étranger. C'était la Mafia couronnée. Hypocrite, sceptique, méprisant, Hassan jouait au commandeur des croyants comme un acteur de second rang dans un feuilleton télévisé. Il faisait partie des hommes les plus riches du monde, grâce à son système de phynances directement copié sur celui du Père Ubu. Il vivait dans un faste aussi caché que désordonné. Quand il venait à Paris, il louait l'hôtel Crillon et il faisait venir ses meubles par avion. Ses opposants, il les brisait ou les tuait. Ses serviteurs aussi, ceux qui faisaient ses coups bas pour lui, il les liquidait quand ils avaient trop servi. A côté d'une petite clique qui profitait des faveurs royales, le peuple est entré dans la misère. Les Marocains se sont appauvris, personnellement, individuellement, pendant que les niveaux de vie des pays voisins s'élevaient peu à peu. Il a envahi l'ancienne colonie espagnole du Sahara en chassant la population locale des Sahraouis. Il s'est vendu aux Français et aux Américains pour qu'on le laisse en paix terroriser les gens et leur extorquer toujours plus de fric. Il a établi des liens étroits avec les génocidaires israéliens, qui avaient toutes les portes ouvertes chez lui. Il s'est entouré d'une petite camarilla où brillaient des juifs de cour richissimes. Beaucoup de Marocains ont dû se résoudre à constater que les juifs, pourtant peu nombreux à être restés dans un pays qui les a toujours accueillis généreusement, (il resterait 4000 juifs au Maroc) dominaient le pays en manipulant la marionnette royale, trop occupée à ses menus plaisirs.

Au bout de vingt ans, des fantômes sont sortis du bagne de Tazmamart et d'ailleurs, chancelants, aveuglés. Hassan disait à la télévision française, avec un fin sourire, que les bagnes étaient "son jardin secret". Royal sadisme. Parmi les pires voleurs et les pires criminels contre l'humanité, Hassan II du Maroc, chef du Maghzen, héritier du trône alaouite, méritait une corde en or. Il est mort avant que passe la justice. Mais sa mémoire est déjà exécrée par le menu peuple, pressuré, victimes d'une police brutale et corrompue.

Qu'a fait le fils ? Il n'a rien changé. Il a enfilé les babouches paternelles. Il a maintenu le système en place, tout en remerciant quelques voyous particulièrement voyants qui figuraient parmi les sicaires de son père. Il a fait quelques discours, lénifiants, chèvre-chou. Il a promis des réformes. Il n'a pas rendu l'argent, l'énorme trésor accumulé en Suisse et aux Etats-Unis par son voleur de père. Il s'est marié. Les mêmes juifs de cour sont toujours là. Les bases américaines, la "coopération" française, la dictature et ses sbires, tout est resté en place. L'ombre de la statue est sur le trône.

Chirac, qui assoit depuis toujours une partie de sa fortune politique sur les colonies (ne disons même pas les ex-colonies) est venu à maintes reprises conforter le petit salopard qui remplace le grand. On arrive à un siècle de tripotage français des autorités marocaines. La conquête est de 1912, mais les intrigues allaient bon train déjà avant. A cette occasion, le "royaume chérifien" (une filiation bien imaginaire) a annoncé qu'il allait renouer avec la clique des massacreurs de la Palestine, qu'il n'y avait rien de plus urgent que d'aller lécher le cul du brav'général Charogne. On a invité le ministre israélien des affaires étrangères, qui répond au pseudo de Shalom, et qui est un bougre de Gabès, dans le sud tunisien. Prudent, Mohammed VI l'a reçu à Tétouan, ancienne colonie espagnole, à 300 km de la capitale. Il faut, toutes affaires cessantes, rouvrir les portes du monde arabe aux sanguinaires sionistes, qui sont le dos au mur et qui s'empêtrent dans les massacres, sans en trouver l'issue. Comme son père, le nouveau roi fait de son pays un espace de jeu pour les juifs israéliens, un auxiliaire de tous les colonisateurs. Un désastre pour le Maroc et les Marocains. Mais nul ne pourrait dire que le fils du brigand l'emportera en enfer.


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LURIE Christophe <[email protected]> a écrit:

>Hi...hi...hi.... comme vous êtes drôle, amusant, plein d'humour, vis à vis des radios putassières, des régimes démocratiques comme celui de Saddam Hussein, des cagoulés à l'entrée des mosquées, sans doute postés là pour protéger d'eux même les pauvres chiites, des policiers en civil affables et accueillants etc...etc...
Continuez, votre revue est pleine d'enseignement pour les pauvres journalistes à la botte des "amères loques".... Il me tarde de vous lire sur les charniers découverts en Irak, sans doute une pure création des américains, qui cherchaient les armes de destruction massive.
Ha, comme cette lecture m'a amusé.
Cordialement
CL

[Christophe Lurie cause dans le poste à France Inter. Il a été a Baghad dans les premiers temps de l'occupation américaine. ces jours-ci il cause de Jérusalem. Nous avons corrigé 4 fautes d'orthographe dans sa missive de 4 lignes et nous en avons laissé quelques autres, pour la couleur locale. ]


Contents d'avoir l'occasion de te retourner le compliment. On a bien ri pendant tes balades à Baghdad à la recherche des pauvres malheureux qui battaient des mains en voyant arriver les Ricains (on nous a déjà fait le coup en 44 ici, bonbons cigarettes, au Viet-Nam en 65-66, même tabac). T'as le droit de les aimer. Quand il y a une guerre, on finit toujours par être d'un côté ou de l'autre, sans rien idéaliser. Et en dépit des joueurs de biniou dans ton genre, les Américains finiront par se barrer la queue entre les jambes. Les Irakiens les tueront, les tromperont et leur videront les poches. Saigon, Phnom Penh, Beyrouth, Téhéran, Mogadiscio... Tu rigoles moins me semble-t-il. Bonjour chez toi.

ggb

Quant aux charniers, ceux de Saddam doivent être considérables, mais que dire des 300.000 morts de Desert Storm, des morts du blocus et des 20 ou 30.000 massacrés de l'année 2003 par Bush 2 ? Si on se borne à faire des comptes, qui est le pire ?






NN




@**@**@ Pas loufoque. Mais Al-Oufok, publication électronique du Mouvement démocratique arabe. Dédiée à l'Intifada ... Ils publient du Shamir, par exemple !

<http://www.aloufok.net/>


@**@**@ Nouveau site des "AmitiÈs franco- irakiennes"

<http://www.iraqtual.com>

Avec son bulletin d'informations "France -Irak ActualitÈs"


@**@**@ Le Fric de l'or noir. Contracts for the post-invasion reconstruction of Iraq -- the largest reconstruction effort since World War II -- are being handed out to U.S. companies with strong ties to the Bush administration. Many have a long history of contributing to the Republican Party.

<http://www.cooperativeresearch.org/wot/iraq/postwarcontracts.html>


@**@**@ Steel Not Seen As Factor in WTC Collapse

<http://www.kansascity.com/mld/kansascity/news/breaking_news/6632329.htm>


@**@**@ Union française pour la cohésion nationale

(mouvement citoyen- parution au Journal Officiel du 21 juin 2003) Ils en ont marre de l'anti-islamisme... "Pas un seul des élus pour lesquels nous avons voté ne s'est élevé pour contrer ce racisme islamophobe : soit ils participent à l'agression, soit, complices, ils se taisent. Et cela, quelque soit leur appartenance politique. "

<http://www.ufcn.org/tlgen1.php3?ppage=1>


@**@**@ Si les Américains savaient (ce qui se passe en Palestine)...

<http://www.ifamericansknew.org/>


@**@**@ Autre polygraphe en chaleur, Mel Vadeker:

Ethnométhodologies, sciences cognitives et simulations:

<http://perso.club-internet.fr/vadeker/articles/articles.htm#cyberculture>


@**@**@ Textes classiques des sciences sociales.

La collection compte maintenant 754 oeuvres originales de 262 auteurs différents:

<http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/>


@**@**@ Kabala ve Masonluk. On y parle aussi beaucoup de la terreur israélienne. En turc.

<http://www.masonluk.net/kabala_masonluk_06.html>

Idem, mais cette fois-ci en bahasa indonesia

<http://www.harunyahya.com/indo/artikel/028.htm>

Ou alors là, mais il faudrait causer bosniaque. Remarquez qu'avec le serbe on se débrouille:

<http://www.islambosna.com/stranica.php?view_id=129&kategorija=4>

Sinon, allez faire un tour à Langues'O.


@**@**@ Résultats du tir aux pigeons, en Iraq:

<http://lunaville.org/warcasualties/Summary.aspx>


@**@**@ Prime Mover. Articles which propose the Zionist lobby is the 'prime mover' behind the push to invade Iraq

<http://feralnews.com/links/iraq_war_and_zionism.html>

Excellente série d'articles.


@**@**@ Une homme et un auteur pour qui nous avons une énorme gratitude, c'est l'auteur et publiciste américain Alfred Lilienthal. Il a commencé à se rendre compte qu'Israël était une branche pourrie, qui allait infecter tout le Moyen Orient et coûter des fortunes aux pauvres Américains, dès le début. Son premier article est paru dans le Reader's Digest en 1949, "Israel's Flag Is Not Mine," !!!! Il a écrit le premier réquisitoire, un livre simple et très fort, parfaitement lisible aujiurd'hui: What Price Israel ? (1953) On peut en lire les deux premiers chapitres en ligne. Et un grand compendium The Zionist Connection, plusieurs fois réédité. On y trouve tout. Il a tout compris et tout dit. Il aura très bientôt 90 ans et il continue la lutte. Cet homme est admirable et ses livres sont précieux. On trouve des extraits et ses principaux articles sur son site:

<http://www.alfredlilienthal.com/>

Il a donné ses archives sur le Moyen Orient (1936-1997) à la Hoover Institution, à Stanford. Une mine.


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