AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro 31 -- 23 octobre 2003
>[email protected]<
http://ggb.0catch.com
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
BUSH = ALI
BABA
(Les gens
de Baghdad)
US GO HOME
BUSH DERNIÈRE
ANNÉE
PAPARAZZI
: PLUS DE PAPA NAZI
POUR UN MILLION
DE DOLLARS
ACHETEZ-VOUS
LE CENTRE S. WIESENTHAL
NOT ONE MORE
TROOP KILLED IN ACTION
NOT ONE MORE
TROOP SPENDING ONE MORE DAY INHALING DEPLETED URANIUM
VIVE LA RÉSISTANCE
PALESTINIENNE
VIVE LA RÉSISTANCE
IRAKIENNE
VIVE LA RÉSISTANCE
AFGHANE
ON ATTEND
LES AUTRES
PLUS LE TEMPS
PASSE
PLUS LES MYSTÈRES
S'ÉPAISSISSENT
HABENT SUA
FATA LIBELLI
Ce numéro
de la Gazette a été réalisé
avec la collaboration, volontaire ou involontaire, de Michael
Collins Piper, Uri Avnery, Sandrine Mansour, Ronald Bleier, Richard
Cohen, Michele Giorgio, Ginette Hess-Skandrani, Rupert Cornwell,
John Murphy, Laura et George Bush, William Bunch, Jim Rarey,
Ernst Zündel, Israël Shamir, Bradley Smith, et beaucoup
d'autres...
|
" It's like Bush:
he couldn't get Bin Laden so he hit Afghanistan. We cannot get
Arafat and we cannot really get Hamas, so we kick Assad in the
ass." Yaron Ezrahi, political scientist at Hebrew University
édito
I La lutte à mort avec le christianisme
De tous les côtés le même
son de cloche. Israël interdit les activités des missionnaires
chrétiens, brime les églises locales, méprise
les chrétiens, nombreux dans les nouvelles immigrations.
Les prêtres en mission ont le plus grand mal à obtenir
des visas. On encourage, en revanche, les Palestiniens chrétiens
à émigrer, en Amérique ou ailleurs. Mille
détails montrent qu'on accable les chrétiens de
tracasseries. On rase les petites églises et les chapelles
anciennes, dont certaines remontent à une quinzaine de
siècles. L'Etat, la société, les partis politiques,
sans parler du rabbinat et des groupes religieux sont unanimes
dans leur désir, plus ou moins explicite, d'éradiquer
le christianisme de ce que tous, ils appellent la "Terre
Sainte". Nous ne nous placerons pas ici d'un point de vue
religieux, mais il s'agit de politique et de puissance. Et de
la possibilité de coexister avec une majorité qui
se dit "juive".
On constatera la timidité, pour
ne pas dire plus, des pays, comme la France, qui ont eu une politique
-- juste ou non, là n'est pas la question -- de "protection"
des chrétientés d'Orient, depuis plusieurs siècles.
Devant les harcèlements incessants, les interdits incompréhensibles,
les vexations permanentes, les Français, les Européens,
le Vatican lui-même préfèrent le silence,
la courbette, l'ignorance affectée. Ils n'osent pas mettre
les problèmes sur la place publique. Ils n'osent pas critiquer
ces excellents juifs, nos "frères aînés"
comme disent certains prélats, qui forment l'entité
israélienne.
En effet, dans nos pays ou, disons, en
Occident en général, les juifs sont à la
tête des croisades pour la tolérance. Le musée
disneyien de Los Angelès s'appelle "musée de
la Tolérance". La création des ligues, genre
ligue des droits de l'homme, et le battage infernal sur les mêmes
droits du même homme, sont en général animés
par des groupes juifs, qui croient ainsi pouvoir imposer leur
présence et abolir les réactions qu'elle pourrait
susciter. Comme le remarquent certains auteurs, et tout récemment
Kevin Macdonald, l'antisémitisme, avant la seconde guerre
mondiale, était la règle et la tolérance
l'exception. Ce schéma n'est pas entièrement acceptable,
mais passons.
Ce qui est particulièrement frappant,
c'est qu'à la suite de la création de l'entité
israélienne, les valeurs se sont inversées. Ce qui
était réclamé comme tolérance à
l'égard des "communautés" juives, s'est
transmuté en intolérance des "communautés"
chrétiennes, de sources et de natures très variées,
qui sont installées en Palestine depuis de très
nombreuses générations, certaines depuis 2000 ans.
Ce que nos publicistes, journalistes,
analystes et autres commentateurs professionnels sont empêchés
de dire est un secret de Polichinelle: il y a au sein de la culture
juive et de la pensée juive un noyau d'antichristianisme
violent, exacerbé, très ancien, et constitutif de
l'identité juive.
Il faut comprendre d'où vient le
problème. La religion juive, ou ce que nous appelons "religion
juive" a cessé d'exister à la prise de Jérusalem
par Titus, en 70 après J.-C. et la destruction du Temple,
temple unique puisque les rois juifs avaient détruit tous
les autres temples afin de centraliser le système des offrandes
et des revenus, à Jérusalem. Seuls ceux qui avaient
résisté et gardé leur temple sur le mont
Garizim avaient survécu, mais dès lors séparés,
méprisés et dominés: ce sont les Samaritains.
Donc, après la fin du Temple, des sacrifices, de la caste
des prêtres, il a fallu bricoler. Dans de petites écoles
en Judée, puis en Mésopotamie, on a bricolé
des règles juridiques et des entassements de commentaires,
plus ou moins tarabiscotés, connus sous le nom de Talmud.
Pendant que quelques petits maîtres d'école bricolaient
les instruments d'une identité nouvelle, religieuse mais
dépourvue de religion, de culte, de temple, de prêtres,
de sacrifices, le Moyen-Orient basculait dans le christianisme
qui était le centre vivant d'une "révélation"
qui bouleversait les masses. Très vite, et pendant les
quelques siècles qui ont vu la prolifération monstrueuse
des textes talmudiques, les juifs, ou candidats à de titre,
se sont trouvés petite minorité dans un océan
chrétien, de la Méditerranée aux bords du
Tigre. Les juifs qui se fabriquaient une nouvelle orthodoxie étaient
furieux de voir cette concurrence, issue de leur sein, occuper
tout le terrain, prendre le pouvoir dans l'Empire romain et son
successeur byzantin. Enfermés dans leur endogamie raciste
constitutive, ils perdaient les batailles intellectuelles les
unes après les autres. Le christianisme, et après
lui l'islam, s'adossant à la philosophie grecque, invente
le monachisme, organise une Ekklesia (assemblée),
un culte simple et prenant, une prêtrise hiérarchisée,
une structure de pouvoir avec ses patriarcats, une version efficace
de ses textes fondateurs (Saint Jérôme), une pensée
puissante et attachante, avec Saint Augustin. A côté
de cela, les juristes désormais légitimement appelés
"juifs" (judéens) ratiocinent dans les arguties
juridiques et fabriquent un pseudo canon, livré à
l'arbitraire et à l'incohérence des maîtres
rivaux. A l'intérieur du Talmud, il se construit une interprétation
de l'événement christique qui est pétrie
de haine, de jalousie et d'arrogance.
Quand l'islam submerge tout au Moyen-Orient,
la période d'écriture du Talmud se clôt. Il
n'y aura pas d'anti-islamisme dans le noyau de la conscience et
de la culture juives. Les communautés juives tâchent
de se placer dans l'orbe des nouveaux pouvoirs. On se modèle
sur l'exil babylonien. Quand on peut, on massacre les chrétiens,
comme en Palestine au VIe siècle, ou au Yémen, où
un certain judaïsme prend brièvement le pouvoir. On
n'attaque pas les musulmans, sûrs que leur réaction
serait terrible. Les juifs orientaux sont ravis de voir l'islam
s'imposer aux chrétiens, parfois par la force.
Quand arrivent la Renaissance et l'accès
des érudits européens aux langues orientales, les
autorités ecclésiastiques découvrent avec
stupeur les passages les plus haineux des textes talmudiques,
jusque-là protégés par leur écriture
en divers dialectes araméens. C'est ce qui explique les
condamnations à brûler le Talmud en place publique,
à cause de son contenu haineux et blasphématoire
pour les chrétiens.
Quand arrivent l'ère de l'imprimerie,
et la première impression du Talmud en caractères
hébraïques à Venise en 1523, les éditeurs
commencent à censurer. Ils suppriment, au fur et à
mesure des éditions, les passages antichrétiens
les plus virulents, mais les consignent à l'enseignement
oral. Le Pape met le Talmud à l'Index en 1559. Quand arrive,
avec les Lumières, l'ère de l'émancipation
et de la destruction du système des ghettos régis
par le kahal, le tribunal "religieux", les juifs
sont solidement pourvus de sentiments et d'arguments antichrétiens.
La grande menace est évidemment la conversion. Et on peut
dire qu'à partir du début du XIXe siècle,
la conversion se fait massive, non peut-être pour des raisons
religieuses ou personnelles, mais pour entrer dans la société,
qui est massivement encore chrétienne. Il se crée
même dans certains pays des sociétés missionnaires
composées d'anciens juifs convertis. Ceux qui ne cèdent
pas aux sirènes de la conversion se replient d'autant plus
sur leur haine du christianisme, mais une haine qui doit rester
cachée, pour ne pas faire courir de risque de provocation.
Elle se cache sous le masque de la tolérance et de la lutte
pour les droits de l'homme, au sein de laquelle les juifs font
semblant de croire qu'ils sont des hommes comme les autres. Ils
inventent le concept d'antisémitisme pour créer
une sorte de barrière de protection autour d'eux. Ils inventent
une histoire des persécutions et des "pogroms",
qui est un mélange de 10% de vrai et 90 % d'affabulation
pure et simple. Pendant longtemps, cette histoire ne convainc
personne. Le régime bolchevik fait un usage cynique des
juifs russes et polonais et les met en avant dans les tâches
de répression et de destruction de l'Eglise orthodoxe,
qui est le coeur de l'identité russe et des autres peuples
orthodoxes. La gauche en Europe, entre les deux guerres, se méfie
des juifs arrivistes qui se glissent dans toutes les sphères
de pouvoir. Ensuite, elle s'abandonne au sionisme, qui se pare
des plumes socialistes.
Après la guerre et la destruction
de nombreuses communautés juives d'Europe centrale et orientale,
déjà affaiblies par une forte émigration
d'avant-guerre, le sionisme parvient à imposer la création
de l'Etat juif en 1948. Parallèlement se développe
une offensive de grande ampleur contre l'Eglise catholique. Les
protestants, quand à eux, s'étant définis
dès leur point de départ comme "fidèles
aux origines", ont toujours eu une forte tendance à
se prendre pour la continuation de l'Israël biblique, ou
comme son double. Les protestants sont dépourvus des instruments
de pensée qui leur permettraient de s'opposer aux juifs,
alors que les catholiques, qui ont protégé les juifs,
au cours des siècles, n'ont aucun besoin théologique
de s'assimiler aux juifs. La rupture provoquée par Paul
de Tarse, à l'origine de l'Eglise, reste claire et nette.
Au moins jusqu'à une période récente.
Pour les juifs, mais ils répugnent
à le dire ouvertement, le principal ennemi est donc l'Eglise
catholique. On ne s'étonnera pas de l'avalanche continue
depuis 30 ans des livres critiques sur le pontificat de Pie XII,
qui régnait à Rome pendant la seconde guerre mondiale.
Cet acharnement est révélateur du but politique
poursuivi: se venger de deux mille ans d'infériorisation
et prendre le pouvoir mondial à la place du christianisme.
Toujours sous le couvert de la tolérance, des associations
de "dialogue" se sont créées dès
les années 50, animées en France par un curieux
personnage, récemment sanctifié par André
Kaspi, Jules Isaac, l'auteur des manuels d'histoire mensongèrement
signés de Mallet et Isaac, Mallet étant mort à
la première guerre mondiale. Formé donc, entre les
deux guerres, à la technique du bourrage de crâne,
car qu'est-ce d'autre qu'un manuel d'histoire ? Isaac décida,
après la seconde guerre mondiale, de se consacrer à
la destruction de l'Eglise catholique, jugée responsable
donc de la politique européenne en général
et de ce qu'on appela alors l'extermination des juifs, en particulier.
Pour cela, un instrument idéal attendait son manipulateur:
la culpabilité. Une bonne partie de la vie et du culte
chrétiens tourne autour de la façon de reconnaître
ses fautes (confession auriculaire, inventée par les missionnaires
irlandais du Moyen-Age), de les expier et d'en être racheté.
Les juifs n'ont rien de tel: au moment du Kippour, les fautes
sont balayées automatiquement et les comptes sont remis
à zéro. Un juif, selon sa loi, ne peut pas être
coupable, ou juste de façon provisoire; ça ne dure
pas.
Isaac a donc entrepris une véritable
croisade contre l'Eglise et les intellectuels catholiques, avec
réticence, (Daniel-Rops et d'autres) se sont laissés
convaincre des crimes imaginés par les revanchards juifs.
Il faudra un jour faire la chronique de ces magouilles et l'incroyable
prétention de Jules Isaac. Mais résumons: toute
cette affaire a abouti, après un travail au corps de Jean
XXIII, au Concile de Vatican qui a fini par céder sur l'essentiel
aux demandes juives et à remanier sa théologie,
pourtant établie sur les textes les plus solides et les
plus anciens, pour faire sienne l'hypocrite notion de "tolérance"
avec son bagage clandestin, la haine du christianisme. L'image
des juifs est dorénavant celle des pauvres malheureux innocents,
blancs comme neige. L'affaire était dans le sac, et les
catholiques sont maintenant totalement coincés. Il ne faut
pas chercher trop loin la cause de leur dépérissement,
au moins en Europe: ils ont abandonné ce qui faisait la
force de leur croyance pour la remplacer par l'eau tiède
des mensonges idéologiques modernes. Le catholicisme n'est
resté puissant que dans certaines parties de l'Afrique
et de l'Amérique latine, où les juifs ne sont pas
et ne contrôlent pas la situation des Eglises et des croyants.
Le refus de certains mouvements politiques
de reconnaître que l'Europe est dotée d'une civilisation
chrétienne, un fait que n'importe quel historien même
imbécile peut reconnaître, est typique de cette situation.
Israël aujourd'hui est appuyé par les chrétiens
fondamentalistes américains, c'est-à-dire par les
fractions les plus dégénérées et intellectuellement
nulles du protestantisme américain, lui-même rejeton
extrémiste des schismatiques européens. Cet élément
central de l'opinion américaine donne des assurances à
Israël qui peut dès lors se porter à tous les
extrêmes et massacrer allégrement les Palestiniens,
en se sachant sûr de l'impunité et du fait que d'autres
paieront les factures du massacre (car le massacre moderne coûte
cher, surtout quand on assassine des individus avec des chasseurs
bombardiers.)
On peut voir, comme dans une lucarne qui
donne sur la scène, les acteurs de ce théâtre
tragique qui vont s'affronter à propos du film de Mel Gibson,
La Passion. tourné à Matera, en Italie, dans
le site extraordinaire des Sassi. Il s'agit donc des dernières
heures avant la crucifixion. Le rôle des autorités
juives, du Sanhédrin, est très clairement établi
par les Ecritures. Mais les organisations juives veulent imposer
une version révisée qui les exonère de toute
responsabilité dans cette affaire centrale et fondatrice
pour tous les chrétiens. Déjà Jules Isaac,
qui n'avait pourtant aucune compétence particulière
en théologie ou en études de l'antiquité,
avait fait des pieds et des mains, en usant de toutes sortes de
chantages, pour obliger les hiérarques du catholicisme
à gommer le rôle des juifs dans cette histoire. Aujourd'hui
la succession est assurée par Abraham Fox, faux survivant
et chef de la redoutable ADL, l'Agence de Dénonciation
juive américaine, et le rabbin millionnaire Hier qui règne
sur la Californie. Tous les moyens sont employés pour faire
pression sur Mel Gibson, pour qu'il réécrive son
film ou pour qu'il l'abandonne entièrement. Gibson a l'avantage
pour lui d'être marginal par rapport à la hiérarchie
catholique, de faire partie d'un petit groupe qui finance ses
propres activités ecclésiales. Il peut donc résister
et nul ne peut prédire, à l'heure actuelle, si le
film sortira ou non, et quel en sera l'impact.
Mais on voit bien, en tout cas, quel en
est l'enjeu. Ou les chrétiens résistent aux pressions
et affirment leur identité, sans nécessairement
empiéter sur leurs marges, ou les groupes juifs et sionistes
imposent leur version aseptisée et totalement mythique
de la Bible, de l'histoire de la Terre Sainte et du supposé
"peuple" juif, ce qui leur permettra d'avoir accès
aux principales ressources financières et aux principaux
arsenaux du monde pour écrabouiller quelques millions d'Arabes
faméliques, mais appuyés sur leur conviction inébranlable
qu'ils sont chez eux et que les envahisseurs, qu'ils soient juifs
ou martiens, doivent finir par s'en aller.
Ces enjeux étant clairs, la bataille
étant engagée, le conflit se situe à l'échelle
du monde entier. Il faut savoir de quel côté on se
met.
II Serge Thion, "Comment je n'ai pas fondé Libération"
- Dans ces temps-là,
dans les années qui ont suivi 1968, beaucoup de gens se
sont mis à préparer activement les événements
de 1968. On dit souvent que l'Armée se prépare
pour la dernière guerre. Il en va de même pour ceux
qui se disent révolutionnaires. Comme le moment de 1968
était arrivé sans prévenir, en dehors des
sentiers tracés par la doctrine, que l'irruption torrentueuse
d'une aspiration à la liberté avait renversé
toutes les combinazione groupusculaires, sans tenir aucun compte
de l'obsession des militants de la gauche de faire et refaire
sempiternellement le coup de 1917 et la construction d'un parti
néo-bolchevik enfin débarrassé de ses contradictions
et de ses compromissions, tous les pauvres "révolutionnaires"
avaient été laissés en plan. En mai-juin
68, ils ne comprenaient pas ce qui se passait sous leurs yeux.
Ils couraient à perdre haleine après les événements.
Ils s'étaient totalement déconsidérés.
- Et puis, après
le reflux, après la remise du couvercle sur la marmite
sociale en ébullition, ils avaient émergé,
bien décidés à préparer le passé,
à se mettre en ordre de bataille pour une occasion qui
n'allait plus se représenter. La bourgeoisie, qui avait
eu grand peur, mettait ses flics sur le pavé et Paris
ressemblait à une ville sous occupation militaire. Les
trotzkystes et les maoïstes occupaient le haut du pavé.
Ils recrutaient davantage à la sortie des lycées
qu'à celle des usines dans lesquelles ils avaient le plus
grand mal à s'introduire pour «s'établir».
Leurs idées absurdes, leurs sectarismes étroits,
leur goût de la violence gratuite, leur arrogance naturelle
faisaient d'eux des caricatures de ce qu'avait été
le mouvement ouvrier, dans son passé qui n'avait pas toujours
été glorieux. Mais ce mouvement, qui avait ses
traditions démocratiques laissait place à ces petits
bourgeois aigres qui ne rêvaient que d'imposer leur dictature
hargneuse. Il leur fallait du sang.
- C'est dans les eaux
froides de cette époque que je reçus un soir un
coup de fil. J'étais à dîner avec des amis.
On devait être en 1973. Philippe Gavi, qui était
une sorte de "copain", me demanda si je voulais venir
à une réunion de fondation d'un nouveau quotidien
qui allait reprendre le vieux titre de "Libération",
qui avait cessé de paraître depuis des années.
Je lui demandais qui allait se réunir. Il me donna une
liste des gens prévus. Je fis une récapitulation:
une minorité de trotzkystes de tendance frankiste (dits
aujourd'hui krivinistes) et une majorité de maos, plus
quelques électrons libres. Je dis non. Je lui expliquai
qu'une telle entreprise était totalement stérile,
qu'elle serait un lieu d'affrontement permanent entre deux bandes
d'imbéciles complets, qu'il n'en sortirait rien de bon,
que j'étais en train de dîner et que le rôti
allait refroidir. Il insista un peu mais je répétai
que je n'avais pas de temps à perdre dans ces enfantillages.
- La suite est connue.
Depuis le premier jour, Libération a été
un canard illisible, horriblement mal écrit, politiquement
inepte, et toujours parcouru par de grands frissons idéologiques.
Solidement accroché à la barre, Serge July avait
ses premières armes chez les maos et avait pondu un mémorable
bouquin qui appelait à la guerre civile. Ce genre de petit
salopard ne voyait aucun inconvénient à déclencher
des massacres et à liquider les gens de la gauche qui,
comme moi, trouvaient aux maoïstes une allure de débiles
mentaux. Ce sont les circonstances, ou peut-être un viscéral
manque de résolution, qui n'ont pas permis à July,
ou à un de ses semblables, de devenir un dictateur sanglant
à la Staline. Alors son goût du pouvoir s'est transmué
en attirance pour le fric, les salons dorés, les antichambres
du pouvoir où il navigue sur les tapis feutrés.
Le parcours "intellectuel" de Libé est
une honte, une succession de trahisons, d'opportunismes et de
lâchages où l'on retrouve toute la panoplie des
putasseries politiques. Evidemment, beaucoup de gens ont été
largués pendant ce parcours et je n'aurais pas fait long
feu si j'étais monté à bord de ce rafiot.
Mais quand on voit l'ensemble de la trajectoire, on est content
de ne pas avoir eu la moindre part de responsabilité dans
toutes ces débilités. Comme l'Huma, Libé
aurait dû couler depuis longtemps. Ces torchons ne
survivent que parce que de mystérieuses officines les
subventionnent par en dessous. Après la première
guerre mondiale, avait paru un livre intitulé L'abominable
vénalité de la presse bourgeoise qui montrait
comment les cassettes des ministères et des grandes unions
patronales finançaient les innombrables feuilles de chou
qui garnissaient le pavé parisien. On attend qu'un livre
équivalent nous dise comment, aujourd'hui, la presse est
financée. Il faudrait d'abord entrouvrir la porte des
cabinets noirs.
S.T.
17 octobre 2003
Annexe de l'éditorial:
- Christ Betrayed
- So-called
"leaders" of the Christian evangelical movement have
agreed to give up spreading the Gospel of Christ in the Holy
Land in order to avoid being jailed under a proposed Israeli
law aimed at stamping out Christian missionary work in Israel.
-
- By Michael Collins
Piper
-
- Anti-Christian forces
led by a wide-ranging group of high-ranking Israeli officials
won a major victory on March 30. Representatives of 50 different
international Christian evangelical groups entered into what
was described as an "unprecedented" joint statement
promising not to carry out Christian missionary work in Israel.
- In return, Israeli lawmaker
Nissim Zvili said that he would drop his sponsorship of a proposed
measure before the Israeli parliament [widely supported among
various political factions in Israel] that would outlaw any
effort to teach or propagate Christian doctrine in Israel.
Under Zvili's highly popular proposal, any Christian missionary
found guilty of violating the law would be sent to prison
for one year. Zvili hailed the Christian surrender, saying;
"This is better than a law. This is a very big accomplishment."
- The Christian groups
that surrendered to Israeli pressure, and thereby abandoned their
long-standing practice of proselytizing the Christian faith,
issued a statement saying that they rejoice in the presence of
the Jewish people in this country of their ancestors and agreed
to avoid activities which alienate Jews in Israel from their
tradition and community. In response to the surrender by the
Christian groups in the face of the anti-Christian legislation,
one American Christian evangelist, Reverend Dale Crowley Jr,
expressed great shock and dismay. Crowley said that those groups
that endorsed the agreement have, in Crowley's direct terms,
"Betrayed our Lord." Crowley says that purveying the
Gospel of Christ to non-believers is integral to the Christian
faith and stems from the biblical great commission directing
Christians to share their faith.
- Crowley notes that two
newspapers with prominent circulation in the pro-Israel community,
Washington Jewish Week and the New York City-based Forward,
have "quite notably" in his words, not reported
on this Israeli victory over Christian evangelism. Crowley said
that he has been prodding Washington Jewish Week to publish
the story but that, thus far, the influential publication has
not done so.
- "The Israelis want
to keep this information under wraps," They don't want the
world to know what they are doing to the Palestinian people,
Crowley said, "and the Christian groups that entered into
this outrageous betrayal of their faith are ashamed of themselves,
as they certainly should be." According to Crowley, the
complete joint statement issued by the Christian groups has been
virtually impossible to obtain, despite the fact that some 50
different groups have affixed their names to the statement. Also,
says Crowley, the actual names of the 50 different groups that
are signatories to the agreement are also out of reach. When
the names of those groups are finally made public, says Crowley,
Christians should cease supporting those groups since they have
effectively betrayed their Biblical commission to spread the
gospel by abandoning their missionary work in the land where
Christ lived and carried out his work.
- Very real problems
- At the time the anti-Christian
bill was first introduced in the Israeli parliament, even Rev.
David Allen Lewis, president of the pro-Israel group, Christians
United for Israel, admitted that there were some very real problems
with the legislation. "This bill means great hardship for
Zionist evangelicals like myself, "said Lewis, who worried
that the action would revive the argument of those who question
Christian support for Israel, saying, "How can you support
the Jewish nation when they are against Christianity!"
- When I contacted the
offices of Christian evangelists Jerry Falwell and Pat Robertson,
both of whom are loud advocates of pro-Israel policy [despite
the anti-Christian stance of the Israeli leadership], neither
would comment on the anti-Christian legislation. Sen. Jesse Helms
[R-N.C.] another vocal supporter of Israel [and ally of the so-called
"Christian Right" in the United States], likewise refused
to provide me any comment on the anti-Christian offensive in
Israel. Although Israel today is torn asunder by vast feuding
among various political and religious factions even within the
Jewish community as a whole, the anti-Christian proposal by Israeli
lawmaker Zvili had wide-ranging support throughout the Israeli
population.
- Architect named
- Longtime Republican
Party and conservative movement leader John Lofton, previously
a pro-Israel zealot but now an unabashed Christian who is not
afraid to criticize Israeli excesses, has been watching the anti-Christian
offensive in Israel.
- Lofton recently reported
in his Lofton Report that Clarence Wagner, director
of the evangelical foundation Bridges for Peace, was the architect
of this agreement, which, in Lofton's words, "denies our
Lord." Lofton says that "Wagner and his cowardly crew
have chosen to obey men rather than God" and that "they
have chosen to be ashamed of the Gospel even though," says
Lofton, quoting Romans 1;16, "it is the power or
God unto salvation to every one that believeth; to the Jew first,
and also the Greek."
- John Alpher of the American
Jewish Committee's Israel/Middle East Office has hailed the sell-out
as "a dynamic Christian commitment to the vitality of Israel
and Judaism." His colleague, Rabbi A. James Rudin, the AJC'S
"director of Interreligious affairs," said that the
agreement is "a strong refutation of those Christians who
sadly still target Jews as possible converts to Christianity."
Rudin says that he hopes the statement will be "a model
for others to emulate throughout the world."
- Not preach?
- Lofton had strong words
in response to the AJC'S comments; "For openers, no Christian
would ever agree not to preach the Gospel of the Lord Jesus Christ.
Secondly, apart from Christ, there is no "vitality"
for anybody, including Israel and Judaism. As for those Christians
who "sadly" target Jews for conversion to Christianity,
well, the Lord Himself was one of those "Christians."
Lofton concluded; "God forbid that this Christ-hating agreement
should ever be emulated, or become a model, for anybody."
Virtually the only national news publication in America to report
on the Israeli war on Christianity was us on March,17, 1997.
We published a special eight-page report entitled "Israel
Declares War on Christianity" and told the story of the
anti-Christian legislation. The special report featured a ground-breaking
essay by the aforementioned Christian evangelist, Dale Crowley,
Jr, in which Crowley refuted the popular political theory
that the present day geographic entity known as Israel is the
"Israel" that is referred to in the Bible.
- <http://www.whtt.org/whtt.shtml?rpr/ChristiansUnderAttack.htm>
- <http://www.preteristarchive.com/Jesus_is_Israel/03_piper-michael_th_01.html>
1 - La Palestine martyrisée
par les sauvages
|
- Pour le droit
au retour des réfugiés palestiniens
-
- Nous soussignés,
déclarons:
- Dans la situation difficile
créée pour tous les peuples du monde par la guerre
en Irak, nous réaffirmons qu'aucune solution ne saurait
être porteuse de paix et de justice sans respecter les
droits démocratiques du peuple palestinien, au premier
rang d'entre eux le droit au retour.
- Les droits sont les mêmes
pour tous. Le travailleur palestinien n'a-t-il pas le droit,
comme tous les travailleurs, de bénéficier des
Conventions de l'OIT codifiant les droits ouvriers et les libertés
syndicales ?
- Dans la diversité
de nos opinions, nous affirmons ensemble que la démocratie
exige que soit respecté le droit au retour pour tous
les Palestiniens. Sans démocratie, il ne saurait y
avoir de paix durable. Comme tous les peuples du monde, le peuple
palestinien a le droit à la terre, à la paix et
à la liberté.
- Sur la base de cette déclaration,
nous proposons de travailler ensemble à la tenue d'une
Conférence internationale pour le droit au retour des
réfugiés palestiniens chez eux, dans leurs
villages.
- INITIATEURS
- Algérie : Takdjout Amar, syndicaliste
UGTA, Louisa Hanoune, membre de l'Assemblée populaire
nationale, porte-parole du Parti des travailleurs (PT) ; Bénin
: Nicodème Assogba, syndicaliste UNSTB, Antoinette Toudomou,
syndicaliste, presidente de la commission femmes de la CSTB ;
Brésil : Julio Turra, membre de la commission exécutive
de la CUT ; Burundi : Pierre-Cl. Hajayandi, syndicaliste
COSYBU ; Côte d'Ivoire : François Yao, syndicaliste
SYNASEG, Céline Yassine, syndicaliste SYNASEG ; Espagne
: Carolina Herranz, syndicaliste CCOO, Conrad Soria, syndicaliste
UGT, Barcelone ; Etats-Unis : Alan Benjamin, Entente internationale
des travailleurs, Dan Kaplan, syndicaliste enseignement supérieur
; France : Jean-Marc Allouche, syndicaliste, Jean-Pierre
Barrois, militant contre la guerre, Pierre Besse, syndicaliste,
Christian Besson, syndicaliste, Guy Chassagnon, syndicaliste,
Marie-Pierre David, syndicaliste, Clarisse Delalondre, syndicaliste,
Olivier Doriane, Parti des travailleurs (PT), Christian Florentin,
syndicaliste, Daniel Gluckstein, coordinateur de l'Entente internationale
des travailleurs et des peuples, François Le Pivert, syndicaliste,
Jean Markun, syndicaliste, Jean-Charles Marquiset, syndicaliste,
Ludovic Navarro, syndicaliste, Marie-Claude Schidlower, commission
femmes travailleuses de l'Entente internationale des travailleurs
; Gabon : Maurice Bouamba, syndicaliste FLEEMA/CGSL, Camille
Mombo-Mouelet, secrétaire général FLEEMA/CGSL,
Maixent Ndong-Odzame, president de la CO-SY-GA ; Grande-Bretagne
: Collette Bradford, syndicaliste TUC, Calderdale, Warren Ellison,
syndicaliste TUC, Calderdale ; Guadeloupe : Jocelyn Lapitre,
militant MPTPG ; Italie : Silvio Maddalena, militant PRC ;
Japon : Yomono Osamu, president de la Fédération
des cheminots JRU, Mari Takenouchi, traductrice ; Liban
: Khadije El-Husaini, Comité des femmes travailleuses,
syndicaliste ; Palestine : Madi Rania, militante GUPW
; Pérou : Jaime Cera Sanchez, syndicaliste CGTP
; Soudan : Farouk Saad Sourig, Confédération
Internationale des syndicats arabes (CISA) ; Sri Lanka
: Sudath Adikani, JVP ; Suisse : Luc Deley, syndicaliste,
SSP, Simone Girodo, syndicaliste, SSP, Iseli Claude, UCPO, Iseli
Pierrette, UCPO, Myriam Lonfat, syndicaliste, SSP, Georges Meylan,
syndicaliste, SSP, Max Robert, UCPO, Philippe Scheller, syndicaliste,
SSP ; Tchad : Djibrine Assali Hamdallah, secrétaire général
de l'UST ;Togo : Claude Ameganvi, Parti des travailleurs,
Norbert Gbikpi-Benissan, secrétaire général
de l'UNSIT ; Tunisie : Halim Chaabane, CSN Irak-Palestine,
Abdelmajid Sahraoui, Union syndicale des travailleurs du Maghreb
Arabe (USTMA), Mohamed Trabelsi, vice-president de l'UGTT ;
Ukraine : Liudmila Chekalenko, syndicaliste enseignante.
Pays arabes : Djemam Hacène, secrétaire
général de la Confédération Internationale
des syndicats arabes (CISA)
Cet appel a été rédigé à l'occasion
d'une réunion internationale de militants syndicalistes,
le 15 juin 2003 à Genève, en défense des
conventions de l'OIT (Organisation internationale du travail).
-
- On peut s'associer
à cet appel en s'adressant à J.-P. Barrois
- <[email protected]>
POUPOUTSCH
Une drogue pour
le toxicomane
-
- par Uri Avnery
-
- C'était un putsch.
Comme tout putsch classique, il a été réalisé
par un groupe d'officiers: Sharon, Mofaz, Yaalon et les gros
bonnets de l'armée. Ce n'est un secret pour personne que
le parti militaire (le seul parti qui fonctionne vraiment en
Israël) était dès le début contre la
hudna (trêve) autant qu'il était opposé
à la Feuille de Route. Son puissant appareil de propagande,
qui comprend tous les médias israéliens, diffusait
le message: "hudna est un désastre! Chaque
jour de hudna est un mauvais jour! La réduction
presque totale de la violence est un grand malheur: sous couvert
de la trêve, les organisations terroristes sont en train
de se redresser et de se réarmer! Chaque coup terroriste
évité aujourd'hui nous frappera plus durement demain!"
Le commandement militaire était comme un toxicomane privé
de sa drogue. On l'empêchait de mener l'action qu'il voulait.
Il était tout près d'écraser l'Intifada,
la victoire était à portée de main, il ne
manquait plus que le coup décisif, et tout aurait été
terminé. La classe militaire était contrariée
de voir le nouvel espoir qui était né chez les
Israéliens, la tendance à la hausse de la bourse,
le redressement de la valeur du shekel, le retour des gens dans
les lieux de loisirs, les signes d'optimisme de part et d'autre.
En fait, c'était un vote populaire spontané contre
la politique militaire. Ariel Sharon s'est rendu compte que si
cela continuait, la réalité contrarierait ses plans
à long terme. Aussi, dès le tout début de
la hudna, il s'est assigné trois buts immédiats:
- - Premièrement,
faire tomber Abou Mazen dès que possible. Mahmoud Abbas
était devenu le chéri de George Bush, un hôte
bienvenu à la Maison Blanche. La position exclusive de
Sharon à Washington était en danger. Le couple
Bush-Sharon, en passe de devenir une entité unique Busharon,
risquait de devenir un trio: Bush-Sharon-Abbas. Il n'y a pas
de plus grand danger pour les plans de Sharon. Deuxièmement,
balayer la Feuille de Route dans sa prime enfance. Elle obligeait
Sharon à démanteler immédiatement environ
80 "avant-postes", à geler toutes les colonies,
à arrêter la construction du mur et à retirer
l'armée de toutes les villes de Cisjordanie. Sharon n'a
jamais songé remplir même une seule de ces obligations.
Troisièmement, mettre fin à la hudna et
redonner à l'armée sa liberté d'action dans
tous les territoires palestiniens. La question était de
savoir comment y parvenir sans attirer la moindre suspicion sur
Sharon lui-même. La grande majorité des Israéliens,
qui avaient applaudi à la hudna, ne devaient pas
pouvoir soupçonner que leurs propres dirigeants étaient
responsables de l'extinction de cette lueur d'espoir. Plus important
encore, il était impératif qu'une idée aussi
pernicieuse ne puisse pas pénétrer dans l'esprit
naïf du bon George W. Toute la responsabilité de
l'échec devait incomber aux Palestiniens, de telle sorte
que l'affection portée à Abou Mazen se transforme
en mépris et en haine.
- Les moyens d'atteindre
ce but ont été choisis avec grand soin, en tenant
compte de l'univers simpliste de Bush, avec ses bons et ses méchants.
Les méchants sont les terroristes. Donc il était
judicieux de tuer des militants du Hamas et du Djihad. Cela n'indisposerait
pas Bush. Aux yeux du Président, tuer des terroristes
est une bonne chose. Résultat: les Palestiniens seraient
contraints de rompre la hudna. Voici les faits: Le 8 août,
des soldats israéliens ont tué deux militants du
Hamas à Naplouse. Mais la riposte a été
modérée: le 12 août, un kamikaze du Hamas
a tué un Israélien à Rosh-Haayin et un autre
kamikaze a tué une personne dans la colonie Ariel. Les
deux kamikazes venaient de Naplouse. Le Hamas a annoncé
que la hudna continuerait. Le 14 août, l'armée
israélienne a tué Muhammad Seeder, chef de la branche
militaire du Hamas à Hébron. Cinq jours plus tard,
le 19 août, un kamikaze venant d'Hébron s'est fait
sauter dans un bus à Jérusalem, tuant 20 personnes,
hommes, femmes et enfants. Deux jours plus tard, le 21 août,
l'armée a assassiné Ismaïl Abou Chanab, dirigeant
du Hamas en quatrième position. Cette fois, il n'était
même pas possible de donner à la victime le nom
de "à retardement" comme c'est l'habitude dans
des cas semblables. L'homme était un dirigeant politique
bien connu. Pourquoi l'assassiner lui plutôt qu'un autre?
Un correspondant militaire à la télévision
a fait un lapsus: Abou Chanab a été tué
parce qu'il était "disponible". Cela signifie
qu'il était une cible facile parce qu'il n'est pas entré
dans la clandestinité après l'attentat du bus,
comme l'ont fait les dirigeants de l'aile militaire.
- Enfin, le but était
atteint. Les organisations palestiniennes ont annoncé
qu'elles renonçaient à la hudna. Sharon
& Co. étaient contents. En quelques heures, l'armée
israélienne avait de nouveau pénétré
dans le centre des villes palestiniennes, déclenchant
une grande vague d'arrestations et de démolitions de maisons
(plus de quarante en une seule journée). Le drogué
s'est jeté sur la drogue. Sa crise était terminée,
les officiers pouvaient faire tout ce qu'on les avait empêchés
de faire pendant neuf longues semaines. Mais la situation ne
reviendra pas au status quo ante Intifada, pour ainsi
dire. Les attaques et les assassinats seront plus nombreux et
plus cruels. La construction du mur loin à l'intérieur
des territoires palestiniens sera accélérée,
en même temps que l'activité de construction dans
les colonies. La machine de propagande de l'armée est
déjà en train de préparer le public à
"l'expulsion d'Arafat". "Expulsion" est un
euphémisme produit par la section de "nettoyage du
vocabulaire" de l'armée, une de ses sections les
plus créatives. L'intention n'est pas d'expulser le dirigeant
de son complexe de Ramallah, ni de Palestine, mais du monde.
Il n'est pas difficile de prévoir la réaction des
Palestiniens et de l'ensemble du monde arabe. Ce serait un point
de non-retour historique, anéantissant peut-être
les chances de paix pour des générations. Et les
Américains? L'administration Bush n'a jamais semblé
aussi pathétique. Le malheureux Colin Powell suscite la
compassion avec ses bredouillements, et son émissaire,
John Wolf, un loup édenté, suivra la voie de tous
ses prédécesseurs.
- Après l'implosion
du nouvel ordre en Afghanistan et la guerre de guérilla
classique qui mine maintenant le régime d'occupation universellement
détesté en Irak, le renoncement à la Feuille
de Route mettra fin à toute les prétentions présidentielles.
Il est beaucoup plus facile de se faire prendre en photo dans
un costume de glorieux vainqueur sur fond de figurants de l'armée
que de tenir la barre du navire de l'Etat. La reprise du cycle
de violence accentuera évidemment la dépression
économique en Israël. La crise s'approfondira. En
même temps que la hudna et la Feuille de Route,
le tourisme, les investissements étrangers et la relance
mourront également. L'économie aussi est un toxicomane
qui a besoin de sa drogue: neuf milliards de dollars en prêts
garantis par le gouvernement des Etats-Unis attendent Sharon
à Washington. C'est suffisant pour l'élite politique
et militaire. Seuls les pauvres deviendront plus pauvres. Mais
qui s'en soucie?
- Tout ceci se fait sans
consultation des Israéliens. Il n'y a aucune discussion
libre, aucun débat dans les médias aux ordres,
à la Knesset qui ne dit mot, et dans le gouvernement de
marionnettes. C'est ce qui en fait un putsch. Pour résumer:
la Feuille de Route est morte, parce que Sharon était
contre dès le début, Bush la voyait seulement comme
l'occasion d'une photo sur un joli fond et Abou Mazen n'a obtenu
d'Israël ou des Etats-Unis rien qu'il pourrait présenter
comme un succès palestinien. Que va-t-il se passer maintenant?
Après l'effusion d'encore plus de sang et de larmes, les
deux peuples arriveront une nouvelle fois à la conviction
qu'il vaut mieux parvenir à un accord et faire la paix.
Et puis ils seront contraints de tirer la leçon du dernier
chapitre: il faut partir de la fin. C'est seulement quand l'image
du règlement final apparaîtra clairement que l'on
pourra s'occuper des problèmes immédiats. N'importe
quoi d'autre serait une Feuille de Route vers l'abîme.
- 23 août 2003.
Traduction Sylviane de Wangen.
LE
PARADIS SUR LA TERRE DU MIEL ET DU LAIT
Un million d'Israéliens
souffrent de la faim
-
- Jérusalem, 28
août (AFP) -- Près d'un million d'Israéliens,
soit 22% de la population, souffrent de la faim, selon un rapport
rendu public jeudi par les médias en Israël. Selon
ce rapport demandé par le ministère de la Santé
et établi en février et mars derniers sur un échantillon
de 1.000 personnes représentatif de la population globale
de pays, plus d'un Israélien sur cinq a "des difficultés
réelles à se nourrir". Les victimes de ce
phénomène dû à la pauvreté
se répartissent comme suit: 630.000 juifs, 200.000 nouveaux
immigrants et 170.000 Arabes israéliens. Toujours selon
ce rapport, pas moins de 600.000 personnes souffrent "gravement"
de la faim, 300.000 indiquent avoir perdu du poids, faute de
moyens pour s'alimenter correctement, et 500.000 reconnaissent
sauter un repas par jour par souci d'économie. Les répercussions
de ce phénomène au niveau sanitaire indiquent que
46 % des personnes souffrant de la faim sont anémiques,
33 % ont un taux de cholestérol élevé, et
27 % souffrent d'hypertension. Le chef du parti "Un seul
peuple" (syndicaliste) Amir Peretz a appelé à
un débat d'urgence à la Knesset (Parlement) à
la suite de la publication de ce rapport. La députée
de l'opposition travailliste Youli Tamir a de son côté
estimé que ces chiffres "font honte à l'Etat
et au gouvernement d'Israël".
- ---------
- L'année dernière,
un rapport de l'USAID, l'Agence Américaine pour le Développement
International, a établi que environ un quart des enfants
dans les Territoires souffrent de malnutrition,à titrerécurrentpassager.
Une entité des Nations Unies a établi à
la même époque que 62 % des Palestiniens n'étaient
pas suffisamment nourris. Depuis cette date, la situation n'a
fait qu'empirer.
- Gideon Levy, Ha'aretz,
10 août 2003.
Et nous n'avons pas encore mentionné
le rapport de Jean Ziegler sur la situation alimentaire des Palestiniens
!
AQUA
ÇA SERT
- La question
de l'eau en Palestine / Israël
- Sandrine
Mansour
-
- Dès le début
du 20ème siècle la question de l'eau se pose de
manière cruciale dans cette région du monde. Au
lendemain de la déclaration Balfour du 2 novembre 1917
qui promet aux juifs l'établissement d'un foyer national
juif en Palestine, le président de l'Organisation sioniste
mondiale, Chaïm Weizmann, écrit une lettre au Premier
ministre britannique, en 1919, lui demandant d'étendre
la frontière Nord de la Palestine de manière à
englober toutes les sources d'eau prenant ainsi en compte au-delà
des considérations religieuses ou historiques, les considérations
hydrauliques. "Tout l'avenir économique de la Palestine
dépend de son approvisionnement en eau pour l'irrigation
et pour la production d'électricité; et l'alimentation
en eau doit essentiellement provenir des pentes du Mont Hermon,
des sources du Jourdain et du fleuve Litani (au Liban)... Nous
considérons qu'il est essentiel que la frontière
Nord de la Palestine englobe la vallée du Litani sur une
distance de près de 25 miles (40,2 km environ) en amont
du coude, ainsi que les flancs Ouest et sud du mont Hermon...
" Les frontières proposées englobent non seulement
tout Israël, mais aussi Gaza, la Cisjordanie, les hauteurs
du Golan, des portions du Liban, de la Syrie et de la Jordanie.
- C'est aussi dans ce
contexte qu'un hydrologue grand précurseur du développement
hydraulique des Etats-Unis, Elwood Mead sera invité par
les sionistes à venir en Palestine, ce qu'il fera en 1923
et en 1927. Lors de ses deux voyages il ne visitera que des colonies
juives et fera une sorte d'état des lieux de la situation
de l'eau et des projets futurs à prévoir par les
sionistes. Il fait notamment une critique pertinente sur la manière
dont les juifs venus d'Europe utilisent l'eau en ne tenant pas
vraiment compte des réalités du terrain mais se
gardera de les rendre publiques. En fait il sera assez visionnaire
puisqu'une des raisons des manques d'eau aujourd'hui en Israël
tient à la manière de consommer celle-ci. Elwood
Mead donnera des indications notamment pour irriguer le Néguev,
aride, en prélevant de l'eau du Jourdain pour alimenter
cette partie de la Palestine. Ces propositions de travaux seront
confirmées par le Plan Hayes du nom d'un ingénieur
américain qui préconisera "l'irrigation des
terres de la vallée du Jourdain, la dérivation
des eaux du Jourdain et du Yarmouk pour la création d'énergie
hydroélectrique, le détournement des eaux du Nord
de la Palestine vers le désert du Néguev au sud
et l'utilisation de l'eau du Litani au Liban. "
- En fait, on sait aujourd'hui
par les recherches effectuées par les "Nouveaux historiens"
israéliens, que l'acceptation du plan de partage n'était
qu'une première étape mais que les sionistes comptaient
aller au-delà notamment pour accaparer les ressources
en eau mais aussi les terres les plus riches. Dès 1953
Israël va mettre en application notamment les directives
du plan Hayes et commencer à détourner l'eau du
Jourdain, ce qui sera critiqué par les Nations Unies suite
à des plaintes notamment de la Syrie. Car pour les Jordaniens
et les Syriens les conséquences sont aussi importantes
pour leur pays et leur utilisation. C'est ainsi que le président
des Etats-Unis Eisenhower décide d'envoyer un envoyé
spécial Eric Johnston pour proposer un plan de répartition
des ressources hydrauliques. Les négociations vont avoir
lieu sur 1954 et 1955, jusqu'en octobre 1955 date de son dernier
voyage et où il fait une proposition finale, qui sera
en réalité la plus favorable à Israël,
sa part augmentant et celle de la Jordanie diminuant. Les Etats
arabes et Israël vont formellement accepter ce plan mais
le rejetteront politiquement. En réalité il y avait
aussi un problème car il ne tenait pas compte des ressources
des nappes souterraines.
- Israël va donc
poursuivre ses projets dont la première phase sera achevée
en 1964, ce qui poussera les Etats arabes à adopter un
plan de construction de deux réservoirs artificiels sur
le Yarmouk, principal affluent du Jourdain, ainsi que le détournement
de la rivière Banias vers la Syrie et la Jordanie. Israël
va accuser les Etats Arabes de l'agresser et ne cessera de bombarder
les travaux tout au long de cette période jusqu'en 1967.
La guerre de Six Jours, qui eut lieu du 5 au 10 Juin 1967,
fut en réalité une guerre pour l'eau. Cette
guerre va permettre à Israël d'étendre son
emprise territoriale et d'achever la mise en oeuvre de ses plans
hydrauliques. Elle accapare le désert du Sinaï, non
pour les ressources mais pour forcer l'Egypte à la laisser
passer par le Canal de Suez, ce qui donnera lieu à l'accord
de Paix dit les Accords de Camp David et qui permettront en 1982
à Israël de rendre le Sinaï. [L'auteur
oublie la guerre du Kippour en 73 qui a obligé les Israéliens
à se retirer. ] Israël occupe toute la Cisjordanie,
Gaza et les hauteurs du Golan, lui donnant accès ainsi
par son occupation aux ressources en eau. En 1978 elle occupera
le sud Liban pour achever en quelque sorte cet approvisionnement,
avec notamment l'usage et le détournement d'une partie
du Litani par un système de pompage, sud Liban qu'elle
ne libérera qu'en 2000, suite à une résistance
acharnée du Hezbollah installé dans cette région.
- La Guerre des six jours
sera suivie d'une politique de colonisation, c'est-à-dire
d'implantations de juifs dans ces territoires conquis par la
force, cette colonisation permettant de contrôler directement
sur le terrain le niveau d'utilisation de l'eau par les populations
locales (en effet dès cette date Israël impose des
interdictions notamment pour l'agriculture, le forage de puits
etc.), mais également de développer la politique
du fait accompli, c'est-à-dire faire en sorte que rendre
ces territoires deviennent impossible par la présence
de villes entières juives. Le Golan sera même illégalement
annexé et la majorité de sa population expulsée
afin de diminuer la consommation locale (100.000 personnes),
et va permettre à Israël de contrôler en amont
du Jourdain les ressources hydrauliques vitales. Le contrôle
du bassin du Jourdain est important car le Jourdain possède
des eaux de surface et des eaux souterraines. Le Jourdain prend
sa source sur les pentes du Mont Hermon; les eaux des trois principales
rivières qui alimentent le haut Jourdain se réunissant
dans le lac Huleh : il y a la rivière Dan, plus large
affluent du Jourdain, son débit s'élève
à 245 millions de mètres cubes par an, soit environ
50% du débit du haut Jourdain. Ensuite il y a le Hasbani
qui a un débit de 138 millions de mètres cubes
par an. Ces eaux traversent 50 km avant d'entrer en territoire
israélien. Enfin le Banias, qui a un débit de 121
millions de mètres cubes par an. Mais le débit
total du Jourdain varie de 1200 à 1800 millions de mètres
cubes par an, soit 2% du débit annuel du Nil, soit très
peu. Les eaux souterraines ont été surexploitées.
- Depuis l'occupation
en Cisjordanie et à Gaza, 70 à 80% des villes et
villages palestiniens ne reçoivent que quelques heures
d'eau par semaine, obligeant la population à faire des
réserves dans des bidons soit dans des conditions d'hygiènes
hasardeuses. Tandis que les postes militaires israéliens
et les colonies sont alimentées 24 heures sur 24. Ces
populations vivent comme si elles étaient dans un pays
européen, alors que la population palestinienne a toujours
géré son eau en connaissant l'aridité de
la région. De plus le développement agricole israélien
se fait aussi en contradiction avec les ressources en eau disponibles.
Les Palestiniens n'ont pas le doit de forer des puits, alors
que les colons le peuvent et sur de grandes profondeurs (300
à 500 mètres). Dans la bande de Gaza la situation
est encore plus catastrophique puisque les nappes phréatiques
sont pompées pour alimenter les colonies (soit 6000 habitants)
ce qui laisse 1.200.000 habitants. avec de l'eau devenue saumâtre
par l'arrivée de l'eau de mer dans les nappes phréatiques.
De nouvelles maladies font leur apparition, en particulier des
hépatites inconnues auparavant.
- Au niveau international
les normes n'avaient jamais vraiment été établies
pour trouver des solutions aux conflits relatifs à l'utilisation
de l'eau. Mais de 1992 à mai 1997 différentes commissions
ont travaillé sur des mesures à prendre et cela
à donné l'adoption par les Nations Unies le 14
mai 1997 d'une "Convention sur le droit relatif aux utilisations
des cours d'eau à des fins autres que la navigation"
(A/51/869). Cette convention reconnaît la nécessité
de procéder à des ajustements qui permettent de
préserver l'égalité des droits de tous les
Etats riverains, et à ne pas causer de dommages significatifs
sur les ressources naturelles. C'est dans ce cadre juridique
naissant, et à la faveur des accords survenus au lendemain
de la signature des Accords de Paix dits d'Oslo et signés
en 1993, que de nombreuses réunions vont avoir lieu entre
Israël et ses voisins. Le 26 octobre 1994 Israël et
la Jordanie signent un traité de paix qui comporte un
volet sur l'utilisation de l'eau et leur partage. Mais, malgré
le fait que la Jordanie a dans un premier temps pensé
avoir fait valoir ses droits, il s'avère qu'elle a été
désavantagée, et notamment elle est contrainte
de prélever ses ressources sur le Yarmouk en été
et Israël en hiver. Or l'été, en raison du
réchauffement et du manque de pluies ces dernières
années, elle a été dans l'obligation d'acheter
de l'eau à Israël jusqu'en l'an 2000 où une
crise est apparue car Israël lui a vendu de l'eau impropre
à la consommation pour de l'eau potable, et qui a impliqué
une épidémie de maladies. Mais cela a été
vu comme une étape dans un processus de paix qui devait
devenir plus global. En ce qui concerne les discussions entre
Israéliens et Palestiniens, en vertu des accords d'Oslo
cette question était renvoyée à d'autres
négociations qui n'aboutiront pas en raison de l'échec
du processus de paix et donc de l'arrivée de la deuxième
Intifada en septembre 2000. Le développement des colonies
est à lui seul contraire à toute solution négociée
(les colons consomment sept fois plus d'eau que les Palestiniens)
car ce développement implique une croissance du nombre
de colons et donc de leurs besoins en eau en Cisjordanie et dans
la bande de Gaza.
- Israël se trouve
elle aussi dans une période difficile pour l'eau puisque
sa consommation grandissante et à l'européenne
la pousse à puiser de plus en plus dans les nappes phréatiques
et par conséquent à mettre en péril ses
propres ressources, ce qui la pousse encore plus à
ne pas vouloir conclure d'accord dans le cadre international
de la Convention de 1997, qui l'obligerait à prendre des
mesures y compris d'éducation quant à la manière
dont les Israéliens utilisent ces ressources en eau. Elle
doit notamment lutter contre le gaspillage, mais aussi réorienter
ses besoins, car elle consacre déjà 70% de son
eau à l'agriculture, pour le développement d'une
agriculture d'exportation qui a laissé de côté
l'agriculture traditionnelle qui existait là auparavant.
L'utilisation de l'eau est, d'après les derniers chiffres
relevés par les associations hydrauliques, de 260 mètres
cube par an pour les Palestiniens, et de 1760 mètres cube
par an pour les Israéliens. En Palestine l'usage est de
80m3 par personne par an soit trois fois moins que pour les Israéliens.
En ce qui concerne les négociations entre la Syrie et
Israël, elles ont bien eu lieu et les Syriens étaient
prêts à céder une grande partie du Golan
sous réserve qu'ils aient un accès sécurisé
à l'eau, mais malgré les progrès auxquels
étaient arrivés les négociateurs des deux
côtés, Ehud Barak a tout annulé du jour au
lendemain reportant la réussite d'un accord juste et définitif
aux calendes grecques. [Cette information est sans doute
erronée. On ne voit pas les Syriens prêts à
céder le Golan. ] Depuis la deuxième Intifada,
la situation s'est encore dégradée puisque l'armée
israélienne et les colons attaquent de manière
presque systématique les puits, empêchent les Palestiniens
d'accéder à l'eau et à terme essayent de
les pousser à partir. De ce fait le coût de l'achat
de tanks d'eau à considérablement augmenté
passant de 2,5$ par mètre cube à 7,5$. Les hélicoptères
israéliens bombardent les tanks sur les toits des maisons
ainsi que les puits importants comme ce fut le cas cette année
à Rafah, dans la bande de Gaza. [C'est l'humanisme
juif à l'oeuvre , ou le sadisme des militaires ? ]
- Comme vous le voyez,
le cas de cette région du monde est un symbole fort pour
le monde entier puisque la question de l'eau est un des enjeux
majeurs pour le siècle à venir. Dans le cas de
Palestine/Israël toute négociation de paix est tributaire
de l'établissement d'un accord juste et équitable,
conforme à la Convention du 14 mai 1997 et ce ne peut
être que dans un cadre global (avec la Syrie, le Liban
et la Jordanie) que la paix pourra se construire entre Israéliens
et Palestiniens. Les derniers évènements nous poussent
au pessimisme, tant les destructions opérées par
l'armée israélienne risque de rendre toute solution
tardive et coûteuse. En effet, toutes les infrastructures
administratives de l'Etat palestinien naissant, financées
par la Communauté européenne principalement, ont
été détruites et pour le moment Israël,
soutenu par les Etats-Unis refuse d'en endosser le prix à
payer soit des milliards d'Euros.
Pas de paix avec les assoiffeurs !
- Sources :
- -- L'eau du Bassin du
Jourdain, Maghfour El Hassane, in REP n*18, hiver 1999.
- -- Questions sur
les Palestiniens, Jocelyne Grange, Guillemette de Véricourt,
Les essentiels Milan, Janvier 2002.
- -- An American in Palestine
: Elwood Mead and Zionist water resource planning, 1923-1936,
in Arab Studies Quarterly, Winter 2000, Volume 22.
- -- Le pillage de l'eau
dans les territoires occupés, Jeffrey D. Dillman, in REP
n*35, printemps 1990.
- -- La question de l'eau
au Moyen-Orient. Discours et réalités. Monde
arabe. Maghreb-Machrek. N*138, octobre-décembre 1992.
- -- Israël/Palestine
demain. Atlas prospectif. Philippe Lemarchand et Lamia Radi,
Editions Complexe. 1996.
- Nantes, printemps 2003
- <http://www.france-palestine.org/Histoire/eau.php>
AU
DÉBUT ÉTAIT LE TERRORISME
- Une bonne part de l'histoire
du terrorisme du Moyen-Orient actuel a été jetée
dans le puits de la mémoire d'Orwell, en raison d'une
campagne très efficace au cours des 50 dernières
années pour supprimer les informations préjudiciables
pour Israël. Faire sauter un bus, un train, un bateau, un
café ou un hôtel, assassiner un diplomate ou un
négociateur de paix, tuer des otages, envoyer des colis
piégés, massacrer des villageois sans défense,
c'est comme on le sait du terrorisme. Dans le Moyen-Orient moderne,
ça a commencé par les sionistes qui fondèrent
l'Etat juif. [...]
- Ronald Bleier, The
Link, 36 (3), Juillet-août 2003.
A partir de l'article,
très pédagogique de Bleier, nous avons rassemblé
UN DOSSIER SUR LE TERRORISME ISRAÉLIEN. Avec des articles
de Ralph Schoenman, de Oded Yinon, presque introuvable bien que
cité partout, en particulier la version française
tirée du numéro 4 de la Gazette du Golfe et des
banlieues, 1991, première série, qui expose
la stratégie d'éclatement du Moyen-Orient qui seule
peut assurer la survie d'Israël, stratégie mise en
place par Sharon. Il comprend également le texte hautement
révélateur de Livia Rokach, préfacé
en 1980 par Noam Chomsky, Le Terrorisme sacré d'Israël
(en anglais) qui démontre que les fondateurs d'Israël
se sont toujours appuyés sur le terrorisme pour atteindre
des buts qu'ils masquaient, même aux yeux des Israéliens.
Machiavel n'était qu'un petit garçon, et Hitler
un enfant de choeur. Ce dossier sera enrichi par la suite.
<http://aaargh-international.org/fran/livres3/terris.pdf>
- Sans Ancien
Testament pas d'état d'Israël.
- Sans pétrole
pas d'état d'Israël.
- Sans armes
américaines et nucléaires en Palestine pas d'état
d'Israël
- Sans soutien
inconditionnel de l'Europe à la colonisation de peuplement
de la Palestine, pas d'état d'Israël
-
- POUR UNE PALESTINE
LIBRE,
- LAIQUE, DEMOCRATIQUE,
- SANS ARMES
NUCLEAIRES.
-
- Au lendemain
de la seconde guerre mondiale, la France colonialiste, l'empire
américain, les pays totalitaires sous le joug d'un des
plus sanglants dictateurs de l'histoire STALINE, ont refusé
le droit à l'autodétermination des populations
palestiniennes et ont soutenu une colonisation de peuplement
imposée par la terreur des groupes terroriste sionistes
et de la future armée israëlienne.
- Plus de cinquante
ans plus tard, les pays industrialisés, grands consommateurs
de pétrole: USA, Europe, Japon et le reste de la communauté
internationale dont l'font bloc contre la résistance palestinienne,
qualifiée de terroriste, et soutiennent inconditionnellement
les pires exactions de l'entité israëlo-américaine
en Palestine.
- Ces prétendus
états libéraux et démocratiques européens
qui soutiennent politiquement , économiquement et idéologiquement
la colonisation de peuplement de la Palestine ne sont
- NI DES ETATS
LIBRES , NI DES ETATS DEMOCRATIQUES.
- L'Union Européenne
en classant le Hamas parmi les organisations terroristes vole
au secours du grand banditisme international d'état incarné
par Bush- Sharon, Blair, Aznar, Berlusconi et les ex staliniens
au pouvoir en Pologne.
- PAS DE PAIX
AU MOYEN ORIENT ET EN PALESTINE SANS DEMANTELEMENT DE LA COLONISATION
DE PEUPLEMENT DE LA PALESTINE
- DROIT A L'AUTODETERMINATION
DES POPULATIONS PALESTINIENNES.
- DROIT AU RETOUR.
- SOUTIEN A
LA RESISTANCE PALESTINIENNE DANS SON ENSEMBLE.
- ANTISIONISME
ET ANTISEMITISME:
- L'entité
américano- israëlienne que constitue ce qu'il est
convenu d'appeler l'état d'Israël, n'a rien à
voir avec l'état juif décrit par le père
du sionisme Theodor Herzl. Bien entendu, l'IDEOLOGIE NATIONALE-JUDAISTE
développée par Herzl est toujours utilisée
pour manipuler ceux qui à travers le monde croient à
l'ancien testament, mais il n'est pas question, ni à Tel
Aviv ni à Washington de faire venir en Palestine les six
millions d'américano-israëliens qui, grâce
à leurs organisations, contrôlent aujourd'hui directement
la politique extérieure des USA. Il est donc impropre
de qualifier de sionistes les groupes qui en France poussent
à l'affrontement civilisationnel contre "l'islam-
terroriste", ce sont en réalité des agents
directs de l'entreprise de domination militaire de l'empire américain.
NOUS SOMMES OPPOSES A TOUTE COLONISATION DE PEUPLEMENT CE QUI
N'A RIEN A VOIR AVEC L'ANTISEMITISME.
- FAUT-IL QUALIFIER
RETROSPECTIVEMENT D'ANTISEMITES LES PORTEURS DE VALISES DU FLN?
- CONTRE LA
COLONISATION DE PEUPLEMENT DE LA PALESTINE, CONTRE LA COLONISATION
DE L'IRAK, REJOINGNEZ LE MOUVEMENT ECOLOGISTE INDEPENDANT RHONE.
- CONTACTS:
- Jean BRIERE,
téléphone: 06 62 09 8 32
Yves MOREL, téléphone: 06 80 59 12 87
Yves MOREL: téléphone: 06 15 68 34 17
- Mouvement
Ecologiste Indépendant Rhône
MAIRE
D'EUX
- Le collectif mulhousien
pour la Paix entre Palestine-Israël (CMPPPI) et l'AFPEC-Mulhouse
avec le concours du cinéma Bel Air, devait projeter le
film «... Jenin».film allait être suivi d'un
débat sur le thème «Israël-Palestine:
quelle(s) issue(s) ?» en présence de Suleiman Abu
Odeh, Coordinateur général de l'AFPEC. Ce film
a été interdit par Israël. L'Adjoint au Maire
de Mulhouse délégué à la culture
a jugé opportun d'appliquer cette interdiction à
son "territoire" en exécutant les consignes
du consistoire israélite du Haut-Rhin et à la "demande
de la communauté juive de Mulhouse" selon ses propres
termes. Il n'a pas hésité à qualifier d'antisémite
ce documentaire qui révèle les horribles crimes
perpétrés à Jénine. Il a, en outre,
exigé qu'il soit diffusé dans la même soirée,
comme condition à son maintien, un film commandité
et financé par cette même armée d'occupation
visant à nier la vérité. Si Israël
construit un mur pour entourer le peuple palestinien et l'empêcher
de communiquer avec le monde, les amis de Sharon tentent de construire
en France un mur de censure empêchant le citoyen français
de connaître leur vrai visage.
Communiqué de l'Assoc Franco-Pale
d'échange culturel (qui est pourtant un truc mou comme
un vieux caramel mâchouillé par plusieurs personnes.)
Communiqué du 3 octobre 2003.
LE
DÉBUT DE LA FIN (suite)
Israel Is Losing
By Richard Cohen
-
- I talked recently with
an American who had just returned from more than 20 years in
Israel. We did not talk for the record, so I will withhold his
name and what he does for a living. But I will say he is somewhat
well-known in Israel and that he loves it dearly but he has left,
probably permanently, because he cannot take life there any longer.
He is a nonstatistic -- a living victim of terrorism.
- How many others there
are like him I cannot say. He has the most valuable of all commodities
in this world, an American passport, and with much regret and
with questions about his courage, he used it to get out. His
business had gone to hell, his life was always in danger and
he simply could not take it any longer.
- In the perpetual war against
Israel, its enemies are winning. The economy is awful. Parents
do not want their children to go out. The beach is presumed safe,
but not a cafe or restaurant. A commute on a bus (I have done
it) is gut-wrenching. You watch everyone. What does a suicide
bomber look like? The last one, the one who blew up a Haifa restaurant,
was a 29-year-old woman, a law school graduate. She killed Arab
and Jew alike. Even safe places are no longer safe. [...]
- If you read the Israeli
press, the despair is palpable. To some, especially those on
the left, Israel has become virtually a dysfunctional society.
The government can't protect its people. Corruption is endemic.
Religious zealots have inordinate influence, and their vision,
a Greater Israel, compels the building or thickening of West
Bank and Gaza Strip settlements. With every suicide bombing,
the rational course -- a withdrawal from Palestinian areas --
seems like weakness rather than wisdom.Israel must return to
the so-called Green Line -- the border before the 1967 Six Day
War. It must dismantle most of the settlements. It must do this
because occupation is corrupting and, in the long run,
impossible. The more Israel expands or retains settlements, the
more it gets stuck in a quagmire where the enemy is everywhere.
From September 2000 until recently, some 17,400 attacks
were recorded in the territories -- and 40 percent of all fatalities.
Even when terrorists struck in Israel proper, they invariably
came from the West Bank. [...]
- Genocide is out of
the question. Neither
the world nor Israeli morality would permit it. Yet Israel keeps
lengthening the odds against itself. Instead of withdrawing to
where Jews are a clear majority, it continues to cling to settlements
where Jews are outnumbered. Every settlement, every day of occupation,
puts Israel in greater and greater danger. Each settlement is
a provocation. The deportation or killing of Arafat will do nothing
but make him a martyr and exacerbate the chaos. The man himself
is only a symptom of Israel's problem.
- The idyllic Zionist
dream is in tatters.
No one wants to go to Israel. On the contrary, people want
to leave. For every suicide bombing, countless others are
thwarted -- 22 in the past month, according to Zeev Schiff, the
esteemed military correspondent for the newspaper Haaretz.
- Israel lashes out. It
has now bombed Syria. What next? Iran? This is not strategy.
It is fury. I can understand. But I can understand, too, why,
after more than 20 years, that man I met left Israel. You could
say he lost his nerve. He would say he lost hope.
- The Washington Post, 7 October 2003
- <http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A53169-2003Oct6.html>
2 - Guantanamo
ou le déni du droit
|
LE
HONTEUX SECRET : 1391
Un lieu de détention
est caché depuis vingt ans dans une base militaire israélienne.
Michele Giorgio
-
- Elle est située
dans une localité secrète quelque part au milieu
de l'Etat hébreu. Elle est inaccessible, tant pour les
députés de la Knesset que pour les délégués
de la Croix-Rouge. Dans la prison 1391 sont enfermés des
prisonniers politiques libanais et palestiniens. Les conditions
de détention sont déplorables, le traitement des
prisonniers constitue une violation claire des droits humains.
Jusqu'à hier, tout le monde ignorait ou faisait semblant
d'ignorer l'existence de ce lieu.
- Elle n'a pas de nom,
mais possède un numéro d'identification: 1391.
Elle se situe dans une localité dans le centre du pays,
non loin d'une autoroute. Voilà tout ce qu'on peut en
savoir. Il n'est pas permis d'en rapporter d'autres détails,
car, officiellement, la prison 1391 n'existe pas. Elle n'est
pas signalée sur les plans officiels de l'Etat hébreu.
Les clichés qui ont été pris par les satellites
ou par les avions se bornent à montrer un point blanc.
C'est le «Guantanamo» d'Israël, un pénitencier
occulte qui est resté caché durant une vingtaine
d'années.
- Le plus prestigieux
des quotidiens israéliens, Ha'aretz, vient pourtant
d'en dévoiler le secret, en ouvrant un nouveau chapitre
inquiétant sur la violation des droits humains dans un
pays qui se définit comme l'unique démocratie au
Proche-Orient. Il y a quelques jours, le journal a publié
la première partie d'un long article signé par
le journaliste Aviv Lavie. Celui-ci mérite un éloge
pour le professionnalisme et le courage dont il a fait preuve.
Des anciens ministres et des hauts fonctionnaires d'Etat disent
en ignorer l'existence.
- Abus et tortures
- Mais si l'ancien ministre
de la Justice David Libai (du gouvernement d'Yitzhak Rabin) affirme
ne pas avoir été mis au courant, un autre garde
des Sceaux, Dan Meridor, a en revanche admis avoir toujours eu
connaissance du site 1391, sans avoir visité les lieux
pour autant. C'est ce qui a provoqué l'initiative de Zahava
Gal-On, une parlementaire du Meretz, le groupement de la gauche
sioniste. Elle a demandé de pouvoir accéder à
la prison. A ce jour, aucune autorisation ne lui a pas été
accordée.
- «Les détenus,
bandés, menottés et placés dans des cellules
sans lumière, n'ont aucune idée de l'endroit où
ils se trouvent. Ils ne peuvent pas recevoir de visite»,
écrit Aviv Lavie dans son article, en soulignant que même
le CICR n'a pas d'accès à ce lieu tenu secret,
en violation des accords internationaux. Dans la prison 1391,
située au centre d'une base militaire de l'armée
israélienne, les prisonniers vivent ainsi dans des cellules
de 2,5 mètres carrés. Seules les personnes «illustres»
ont droit à plus d'espace: 2,5 mètres sur 4. Les
cellules d'isolement ne dépassent pas 1,5 mètre
carré. Les toilettes constituent un luxe: un trou dans
le sol de la cellule est tout ce que la prison peut offrir. Les
détenus ont droit à une heure d'air par jour. Le
reste du temps, ils le passent dans des locaux privés
de fenêtres, éclairés par une lumière
artificielle.
- Les repas sont les mêmes
que ceux consommés par les gardiens. Trois fois par jour,
un militaire frappe à la porte des cellules. Les détenus
se mettent un sac sur la tête et lèvent les bras
vers le haut. Ce n'est qu'après avoir accompli ce
rituel qu'ils reçoivent leur nourriture. Les interrogatoires
sont conduits d'une façon très dure par les hommes
de l'intelligence militaire israélienne (la fameuse Unité
504, qui, dans le passé, a surtout oeuvré en territoire
libanais). Mais le Shin Bet -- le service secret intérieur
-- a aussi utilisé cette prison depuis le début
de la nouvelle Intifada pour y mener ses interrogatoires secrets.
Par ailleurs, les témoignages qui ont été
recueillis par le journaliste Aviv Lavie parmi les soldats qui
ont été assignés à la prison 1391
confirment que, dans ces lieux, il y a bel et bien eu des abus
et des tortures.
- Enfermés sans
procès
- Mais qui sont les prisonniers
de la 1391? Le quotidien Ha'aretz a soulevé cette
brûlante question. L'article de son journaliste n'y répond
qu'en partie. Mais, surtout, il ne parvient pas à faire
la lumière sur les Palestiniens qui sont enfermés
dans la prison. Il s'agit peut-être des chefs de groupes
armés arrêtés dans les territoires occupés
durant les trois ans qu'a duré l'Intifada. Il est en tout
cas certain que le pénitencier 1391 a hébergé
et continue d'héberger des prisonniers libanais, parmi
lesquels figurent le cheikh Abdel Karim Obeid et l'ancien commandant
chiite Mustafa Dirani. Ces deux hommes ont été
kidnappés au Liban, respectivement en 1989 et 1994. En
échange de leur libération, les autorités
leur ont demandé des informations sur le sort des soldats
israéliens disparus lors des actions militaires, à
commencer par le pilote Ron Arad.
- Le cheikh Abdel Karim
Obeid, l'un des leaders spirituels bénéficiant
d'un grand soutien parmi les chiites libanais, a quitté
sa cellule pour la première fois après treize ans
d'enfermement, à la fois pour des raisons de santé
et pour assister à la délibération de la
Cour suprême sur sa requête de libération
(qui a été rejetée). Durant environ onze
ans, ce cheikh a purgé sa peine en compagnie d'Hashim
Fahaf, un jeune homme qui se trouvait par hasard dans sa maison
lors du kidnapping. Avant de rentrer chez lui, il a dû
attendre que la Cour suprême israélienne émette
sa sentence (tout comme dix-huit autres Libanais qui, comme M.Fahaf,
n'ont jamais eu de procès). La décision, favorable,
n'est tombée que onze ans après son arrestation.
- Une pratique courante
- On sait que cheikh Abdel
Karim Obeid et l'ancien commandant chiite Mustafa Dirani ne sont
plus enfermés dans la prison 1391. Actuellement, ils se
trouvent dans le pénitencier d'Ashmoret, se situant aux
alentours de Kfar Yona, au nord de Tel Aviv. Le «dossier»
concernant M.est, lui, parvenu à atteindre les sphères
politique et diplomatique pour devenir l'un des plus graves cas
de violation des droits humains à l'encontre d'un détenu
en Israël. M.a accusé l'un des officiers responsables
des interrogatoires -- connu sous le nom de «George»
-- d'avoir ordonné à un soldat de le violer et
de le torturer en lui insérant un bâton dans le
rectum. Le fameux «George» a rejeté ces accusations,
mais plusieurs soldats ayant travaillé dans la prison
secrète ont admis «qu'obliger les détenus
à se déshabiller et les menacer de violences sexuelles
était une pratique courante».
- La magistrature israélienne
a décidé de mettre son nez dans l'affaire. Et «George»
a été obligé de quitter l'armée.
Selon le quotidien Ha'aretz, ses anciens camarades ont
paradoxalement qualifié cette punition «d'excessive»,
car pour eux «il n'est pas juste» qu'une seule personne
paye pour ce que beaucoup d'autres ont planifié et mis
en place.
- Traduit et adapté
par Fabio Lo Verso.
- Il Manifesto del 27.08.2003
- <http://www.lecourrier.ch/modules.php?op=modload&name=NewsPaper&file=article&sid=2606>
«Le Courrier est un quotidien
[helvétique] d'information et d'opinion, humaniste et progressiste»
SITE
- Le Collectif
Guantanamo dispose d'un nouveau site web !
- Fondé en février
2003 en France avec l'objectif d' "organiser une campagne
mondiale d'information et de solidarité pour défendre
les droits de toutes les personnes détenues par les USA
comme "combattants ennemis illégaux" à
Guantanamo, Bagram et ailleurs", le Collectif Guantanamo
diffusait jusqu'à présent ses informations et documents
sous deux formes : quotidiennement sur le site quibla.stcom.net
et chaque semaine, sous forme d'une "Chronique de Guantanamo"
(30 numéros parus) adressée par courrier électronique
à toute personne en faisant la demande. Pour accroître
la diffusion de nos informations et documents, le Collectif a
ouvert une page web sur le site caribéen <gwadaoka.org>. On pourra trouver sur cette
page tous les documents produits par le Collectif à ce
jour -- textes et photos. Le site est actualisé quotidiennement.
Pour consulter cette page :
- <http://www.gwadaoka.org/guantanamo.htm>
- Pour toute correspondance,
écrire à:
- <[email protected]>. Le site quibla.stcom.net
continuera à publier les informations produites par le
collectif. Pour le consulter : <http://quibla.stcom.net>
- Collectif guantanamo
- Adresse postale : 5
rue de Douai, 75009 Paris, France
- Tél. 00 33 (0)6
13 99 28 86 ou 00 33 (0)6 84 50 11 91
LES
TAFOUILLOUX
Le mirage des armes
de destruction massives irakiennes
- Les 1400 experts américains,
britanniques et australiens, fouillant et refouillant les sites,
la terre, cherchant dans tous les recoins de l'Irak et ceci depuis
6 mois n'ont toujours pas trouvé ces armes de destruction
massive fantomatiques. Les fameux clowns US et associé
: G.WW. Bush, déclarant : "les armes les plus mortelles
jamais conçues", C. Powell : "l'Irak détient
50 tonnes d'agents chimiques", D. Rumsfeld : " Nous
savons où se trouvent les armes", P.Wolfowitz et
n'oublions pas le minuscule Tony Blair déclarant qu'il
fallait 45 mn à Sadam Hussein pour tirer ses armes mortelles...
Ils avaient tous des preuves...
- Ils étaient ignobles.
Ils devraient tous être traduit devant le Tribunal international
pour crime de guerre et crime contre l'humanité, à
moins qu'ils continuent à penser que le peuple d'Irak
ne fait pas partie de l'humanité.
- Leur mobile pour lequel
ils se sont donné tant de mal prétextant la parution
d'un rapport inquiétant sur la possession par l'Irak d'armes
de destructions massives (nucléaire, biologique et chimique)
n'a pas fait long feu. La principale conclusion du rapport de
l'IISS (International Institute for Strategic Studies paru à
Londres le 9 septembre 2002 se basant sur les rapports de l'UNSCORM
(United Nations Special Commissions) et de l'AIEA (Agence internationale
de l'énergie atomique) qui enquêtaient en Irak entre
1991 et 1998 démentait pourtant les affirmations de Bush
et Blair. D'ailleurs ces deux organismes qui avaient déjà
déployé un millier d'inspecteurs, visitant un bon
millier de sites, s'étaient vantés d'avoir obtenu
des résultats spectaculaires: entre autres, 48 missiles
à longues portées, 40000 munitions chimiques, 690
tonnes d'agents chimiques, des installations d'équipements
pour la production d'armes nucléaires, une usine de production
d'armes biologiques ont été détruits en
sept ans, le tout représentant environ 90 % du potentiel
irakien.
- De qui se sont-ils moqués
? Et qui paie toutes ces recherches infructueuses, si ce n'est
ce pauvre peuple irakien, car ce n'est certainement pas le contribuable
américain qui va mettre la main à sa poche.
- D'ailleurs personne ne
comprenait comment l'Irak sous blocus, surveillé, ausculté,
contrôlé par satellite, sous surveillance continuelle
pouvait reprendre sa production atomique. Nous avons été
très nombreux à dénoncer ce mensonge éhonté,
par nos écrits, nos manifs nos interventions et nous allons
continuer à le faire et à demander réparation
pour l'Irak.
- L'Irak, sous embargo total
depuis douze ans, affaibli, la majorité de ses infrastructures
détruites par les bombardements alliés, face à
la misère et à la pauvreté de son peuple
miné par les maladies et les déficiences alimentaires
n'a jamais eu la capacité, l'aurait-il désiré,
de renouveler son armement.
- D'ailleurs les Nations-Unies,
pourtant si prompts à soutenir les USA et commettant le
crime de laisser le peuple irakien tout seul face à ces
barbares avides de pétrole, n'ont pas osé ajouter
foi (du moins officiellement) à ces preuves fabriquées
de toutes pièces.
- Nous conseillons d'ailleurs
à ces chantres de la découverte d'armes fictives
d'aller jeter un oeil du côté d'Israël où
les armes de destruction massive sont bien réelles. Nous
savons depuis 1986, depuis que cet ingénieur Mordechaï
Vanunu qui croupit en prison depuis cette date l'a dénoncé
que l'armement nucléaire israélien est bien réel.
C'est dans le complexe nucléaire de Dimona, planqué
dans le désert du Néguev, ayant plusieurs étages
souterrains qu'Israël a produit des centaines d'ogives nucléaires.
Personne, ni dans la région, ni parmi les pays "qui
veulent donner des leçons au peuple irakien" ne s'en
est inquiété. Le silence officiel, le mutisme de
l'AIEA et des différents organismes de contrôle
de l'armement nucléaire, dont la COCOVINU (commission
de contrôle, de vérification et d'inspection des
Nations Unies) celui de la presse spécialisée,
reste à ce jour total.
- L'armement nucléaire
d'Irak a été dénoncé, des mesures
militaires ont été prises pour son élimination,
en utilisant des armes nucléaires (à uranium appauvri)
condamnées par ailleurs. Ce véritable acharnement
a surpris tout le monde, surtout que ce même acharnement
veille à ne pas dénoncer l'autre "belligérant".
Pourquoi ne pas veiller au désarmement d'Israël ?
Pourquoi ce "deux poids, deux mesures" ?
- Il est temps, suite au
démantèlement de l'armement irakien, de forcer
également les Israéliens à démanteler
toutes leurs installations d'armes de destructions de masses,
afin de construire un Moyen-Orient dénucléarisé
et débarrassé des armes chimiques et biologiques,
afin qu'aucun pays ne puisse prendre les autres en otage.
- Lorsqu'un avion d'El Al
(Compagnie israélienne) transportant une cargaison de
produits chimiques hautement toxiques, certainement radioactifs,
servant à la fabrication d'armes, s'est écrasé
aux Pays-Bas, il y a une dizaine d'années, contaminant
toute une région, nous avons découvert qu'Israël
fabriquait également des armes chimiques. Suite à
cet accident, plusieurs leucémies, cancers et autres maladies
liés à la dissémination de ces produits
s'étaient déclarés dans la population. Les
écologistes hollandais et les mouvements antinucléaires
avaient dénoncé cette catastrophe. Malheureusement
cet accident, ayant eu de si terribles répercussions sur
la santé des populations a été étouffé
par l'ensemble du monde politique et les médias.
- Nous savons aussi que
l'armée israélienne utilise ponctuellement des
gaz qui auraient des effets sur le système nerveux pour
les personnes qui les inhalent. Accusation sur laquelle s'était
fondé le un journaliste de France culture pour mener une
enquête dans la Bande de Gaza. Nous avions déjà,
lors d'un voyage en Palestine été affronté
à ce genre de gaz qui pue comme des oeufs brouillés
et est d'une couleur jaunâtre très bizarre. Ce ne
sont certainement pas des gaz lacrymaux. Les femmes nous disaient
que ce gaz faisait avorter les femmes enceintes et était
responsable de l'étouffement des personnes âgées
ou de ceux qui avaient des problèmes respiratoires. Ils
ressemblent beaucoup au gaz moutarde.
- Ginette Hess Skandrani
- 3 octobre 2003
L"EXEMPLE
JUIF
- En Irak,
les vergers sont rasés par châtiment collectif
- "Des soldats américains
au volant de bulldozers, de la musique de jazz hurlant dans des
hauts-parleurs, ont arrachés des plantations anciennes
de palmiers-dattiers, d'orangers et de citronniers dans le centre
de l'irak. C'est un élément dans la nouvelle politique
de châtiment collectif des fermiers qui ont refusé
de donner des renseignements sur les partisans qui attaquent
les troupes américaines... Noussaïef Jassim, un des
trente-deux fermiers dont les arbres fruitiers ont été
détruit, a déclaré: "Ils nous ont dit
que les résistants se cachaient dans nos fermes, mais
c'est faux. Ils n'ont rien saisi du tout. Ils n'ont pas trouvé
d'armes." D'autres fermiers ont dit que les soldats américains
leur avaient dit en arabe, avec un porte-voix, que les vergers
étaient rasés pour punir les fermiers de ne pas
avoir donné de renseignements sur la résistance,
très active dans cette région musulmane sunnite...
Le Cheikh Hussein Ali Salaeh al-Djabouri, membre d'une délégation
qui s'est rendue au camp militaire américain qui se trouve
à côté pour demander des dommages-intérêts
après la perte des arbres fruitiers, a dit que les officiers
américains avaient qualifiés les événements
de "châtiment des populations autochtones parce que
'vous savez qui fait partie de la résistance et vous refusez
de nous le dire'."
- The Independent, 10 octobre 2003.
-
- Iraqi Orchards
Bulldozed as Collective Punishment
- "US soldiers driving
bulldozers, with jazz blaring from loudspeakers, have uprooted
ancient groves of date palms as well as orange and lemon trees
in central Iraq as part of a new policy of collective punishment
of farmers who do not give information about guerrillas attacking
US troops... Nusayef Jassim, one of 32 farmers who saw their
fruit trees destroyed, said: 'They told us that the resistance
fighters hide in our farms, but this is not true. They didn't
capture anything. They didn't find any weapons.' Other farmers
said that US troops had told them, over a loudspeaker in Arabic,
that the fruit groves were being bulldozed to punish the farmers
for not informing on the resistance which is very active in this
Sunni Muslim district... Sheikh Hussein Ali Saleh al-Jabouri,
a member of a delegation that went to the nearby US base to ask
for compensation for the loss of the fruit trees, said American
officers described what had happened as 'a punishment of local
people because"you know who is in the resistance and do
not tell us."'"
- The Independent, 10 octobre 2003.
- <http://news.independent.co.uk/low_res/story.jsp?story=452375&host=3&dir=75>
RUMSFELD
SE MET LA CORDE AU COU
- White House
takes direct role in the running of Iraqi affairs
- By Rupert Cornwell
in Washington
-
- The Bush administration
is overhauling the management of the United States' operations
in Iraq and Afghanistan, centralising control of both in the
White House, and reducing the role of the Pentagon, strongly
criticised for poor planning of the post-war reconstruction in
Iraq.
- Under the new arrangements,
an "Iraq Stabilisation Group" is being set up, under
the national security adviser Condoleezza Rice, arguably the
President's closest and most trusted aide on foreign policy and
security issues.
- The group will focus
on four areas: counter-terrorism, economic development in Iraq,
the creation of new political structures in the country and,
last but not least, getting the administration's message out
to the media.
- At a joint news conference
with the visiting Kenyan President Mwai Kibaki, President George
Bush declared: "We are making good progress. The situation
is improving on a daily basis, but it's sometimes hard to learn
that through the filter." His words betrayed the White House's
frustration at what it sees as the excessive emphasis of media
coverage on the violent resistance to the US occupying forces
and general lawlessness in the country, with scant mention of
positive developments. [...]
- The Independent, 7 octobre 2003
NEW
YORK BABA ET LES 40 VOLEURS
- US approves
first import of Iraqi antiquities since war
-
- Washington (AFP) - The
US State Department granted an import license for a cache of
Iraqi antiquities found in the headquarters of Saddam Hussein's
feared intelligence service, the first such approval since the
US-led war began.
- The items -- which include
parchment scrolls, documents, historic and modern books mostly
related to the Iraqi Jewry, some dating from the 1500s -- are
to be brought to the United States for restoration and temporary
display, the department said.
- "These are the
first cultural materials from Iraq to be brought over to the
United States for restoration in the post-conflict period,"
said Nina Bishop, a spokeswoman for the department's Bureau of
Educational and Cultural Affairs.
- The items were discovered
in early May, about a month after US troops occupied Baghdad
on April 7, in the flooded basement of the Mukhabarat (secret
police) headquarters in the capital, she told AFP.
- The waterlogged material
fills 27 large metal trunks and has been frozen to stop the growth
of mold, said John Constance, an official with the US National
Archives that will oversee the restoration.
- Because the freezing
process occurred before the arrival of conservators in June a
complete catalogue of the items has been impossible and will
only take place once they are in the United States and the mold
is removed, he said.
- But an initial analysis
of the material has shown the items date from between the 16th
and 20th centuries and include Torah scrolls, Jewish
law and children's books, all printed in Hebrew, Constance
said.
- The rarer items include
a volume of the Third Rabbinic Bible published in Venice in 1568
and what appears to an original 1696 edition of the "Birkat
Avraham," a commentary on the Torah, also published in Venice,
he said.
- Other items include
Arabic-language documents produced for Iraqi Jews and government
reports about the Jewish community, he said.
- Neither Bishop nor Constance
could offer a definitive explanation as to why the items had
been stored in the Mukhabarat.
- But they said the material
was likely seized by Iraqi authorities or left behind in homes
vacated by Iraqi Jews who fled the country.
- US law requires a license
for the import of protected antiquities and Washington has been
particularly sensitive about items from Iraq given the widespread
perception that it failed to adequately protect Iraqi artifacts
from looters after the fall of Saddam's government.
- Patricia Harrison, the
assistant secretary of state for educational and cultural affairs
who signed off on the license, found the material to be "of
cultural significance," according to a notice published
in the Federal Register.
- "I also determine
that their temporary exhibition or display by the National Archives
and Records Administration, or another educational or cultural
institution, is in the national interest," she said
in the notice.
- AFP 21 août 2003
<http://story.news.yahoo.com/news?tmpl=story&u=/afp/20030821/pl_afp/us_iraq_antiquities&cid=1521&ncid=1607>
- CON IL POPOLO
IRACHENO CHE RESISTE
-
- Appello
per una manifestazione nazionale il 6 dicembre a Roma
-
- La guerra che l'imperatore
in pectore G.W. Bush, il primo maggio scorso, aveva solennemente
dichiarato finita è in realtà appena agli inizi.
- Gli aggressori angloamericani
pensavano che una volta battuto l'esercito regolare, i cittadini
iracheni li avrebbero accolti sventolando bandierine a stelle
e strisce. Si trovano invece alle prese con la crescente ostilità
popolare.
- Gli invasori hanno occupato
il paese promettendo "democrazia e libertà".
In realtà il governo fantoccio capeggiato dal militare
statunitense Bremer, fallita la politica colonialista del "divide
et impera", reprime con metodi dittatoriali e crudeli ogni
manifestazione di malcontento. Chiunque osi sfidare le sue decisioni,
viene catturato, arrestato e chiuso in campi di concentramento.
- In queste condizioni
la resistenza irachena si è andata progressivamente rafforzando
nella prospettiva di diventare una vera e propria guerra di liberazione
come fu quella vietnamita.
- Noi riteniamo la resistenza
irachena legittima, non solo sul piano morale, ma anche su quello
politico. E' l'occupazione militare angloamericana, come quella
israeliana della Palestina, illegale e illegittima. La stessa
aggressione all'Iraq è avvenuta in aperta violazione della
Carta delle Nazioni Unite e del diritto internazionale.
- La battaglia che si svolge
in Iraq ha un'importanza storica. Se gli occupanti angloamericani
saranno cacciati, se il popolo iracheno riuscirà a liberarsi
di loro, le pretese imperiali e imperialiste nordamericane, l'idea
di trasformare il mondo intero nel loro orto di casa, subiranno
un colpo fatale. La sconfitta degli occupanti angloamericani
sarebbe dunque una vittoria per tutti coloro che nel mondo lottano
per la democrazia, l'autodeterminazione e la libertà dei
popoli, di tutti i popoli che non vogliono essere sottoposti
al giogo imperiale.
- Nonostante la gran parte
degli italiani si sia opposta all'aggressione, malgrado milioni
di persone abbiano manifestato la loro volontà di pace,
il governo Berlusconi non solo si è schierato a fianco
degli USA, ha addirittura inviato proprie truppe in Iraq a dare
manforte agli occupanti.
- Sosteniamo il popolo
iracheno che resiste e chiediamo il ritiro immediato dei soldati
italiani dall'Iraq, così come da tutti gli altri paesi
in cui essi sono presenti.
- Chiediamo a tutti i cittadini
italiani che hanno gridato il loro no alla guerra di riprendere
la lotta manifestando con noi per:
- La libertà
dell'Iraq e della Palestina
-
- Cacciare tutti
gli invasori
- Riportare
a casa i soldati italiani
-
- Chiudere le
basi americane in Italia e in Europa
- Per adesioni scrivere
a [email protected]
UN
TAS DE POULES MOUILLÉES
- Thousands of
US troops evacuated from Iraq for unexplained medical reasons
- By James Conachy
-
- Citing the US military
Central Command as its source, the Washington Post reported
on September 2 that "more than 6,000 service members"
had been medically evacuated from Iraq since the launch of the
war. At the time, the number of combat wounded stood at 1,124.
A further 301 personnel had been injured in non-combat incidents
such as vehicle accidents. The figure of "more than 6,000"
supplied to the Post therefore implies that over 4,500
US troops have required evacuation from Iraq for medical reasons
other than combat or non-combat injuries.
- The Washington Post
article did not include any further information on what is a
staggering admission by the military. At no point in the last
six months have the American people been told that for every
soldier who has been killed in Iraq, at least another 15 have
fallen so ill that they had to be flown back to the United States.
The Post described the unexplained evacuations simply as the
"thousands who became physically or mentally ill".
<http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A12096-2003Sep1.html>
- The obvious questions
that must be answered are: what were they diagnosed with; what
units are they from; what duties were they performing; what long-term
effects have they suffered; and what treatment are they receiving?
- While large numbers of
the evacuations may well be for routine medical reasons, such
a detailed breakdown is essential. Apart from providing an insight
into the true impact of the war on the American troops, it may
provide evidence that supports the concerns among military personnel
and their families that service in Iraq is exposing them to long-term
and potentially fatal medical problems. In particular, there
are fears that soldiers have already died or are falling ill
due to their exposure to depleted uranium (DU) or the anthrax
vaccine they have been compelled to take.
- On July 31, the Army Surgeon
General announced an investigation into the deaths of two soldiers,
Michael Tosta and Josh Neusche, and the hospitalisation of another
100, diagnosed with severe pneumonia. It has been established
that inhaling large concentrations of DU-contaminated particles
damages the lungs and kidneys and can cause respiratory illness.
There are also recorded medical suspicions that the US military's
anthrax vaccine can trigger pneumonia. In August 2002, three
military doctors noted in the Cardiopulmonary and Critical
Care Journal that a case of pneumonia in a healthy 39-year-old
soldier "may be due to the anthrax vaccine".
- The US Department of Defense
has only made public one progress report on the pneumonia investigation.
On August 22 it announced that it was "making significant
progress" in eliminating SARS and vaccines as a possible
cause. It revealed that 10 alleged pneumonia cases showed a higher
than normal number of the white blood cell eosinophils. It also
reported that none of the 19 most severe cases belonged to the
same units, that 13 had fallen ill in Iraq and that the remaining
six fell ill in Kuwait, Qatar, Uzbekistan, and Djibouti. The
Office of the Armed Forces Medical Examiner was reportedly investigating
the "specific cause or causes of death" of Tosta and
Neusche.
- Since July 31, however,
another soldier, Zeferino Colunga, has died allegedly from pneumonia
while Sergeant Richard Eaton has died from a pulmonary edema
or fluid in the lungs. Two other soldiers have been found dead
in their beds for as yet unexplained reasons.
- Such is the distrust of
the military that the families of both Josh Neusche and Colunga
have demanded access to their loved ones' medical records, personal
effects and blood and tissue samples, so that independent medical
opinions can be sought on the cause of death. The families sent
letters on August 12 to Secretary of Defense Donald Rumsfeld
stating: "We as a family are concerned that we are not being
told the truth."
- Stephanie Tosta, the 22-year-old
widow of Michael Tosta, has publicly speculated the military
is lying about the cause of her husband's death. She told United
Press International last month: "More and more I think
it was the [anthrax] shots. I think they [the Army] might be
lying about this stuff. I really feel like it. Nobody can tell
me anything. If it is the shots, then of course they are lying.
We just want to know what happened and we have a right to know.
But the Army is acting like they are trying to hide something,
and that just makes it harder."
- The family of Rachael
Lacy, a young soldier who died in the US on April 4 from a "pneumonia-like
illness" but whose death is not included in the military
investigation, is also alleging her death was due to the anthrax
vaccine. Connecticut congressman Chris Shays, who chaired hearings
last year on the possible side-effects of the anthrax vaccination
program, is reportedly monitoring the investigation into the
death of Sergeant Richard Eaton.
- The website of "Bring
Them Home Now" -- an organisation of military families demanding
the immediate withdrawal of US forces from the Middle East --
bluntly warns soldiers that the only guaranteed way to limit
the medical consequences from exposure to DU is to "get
out of Iraq or Afghanistan".
- The groups' statement
of purpose declares: "Not one more troop killed in action.
Not one more troop wounded in action. Not one more troop psychologically
damaged by the act of terrifying, humiliating, injuring or killing
innocent people. Not one more troop spending one more day inhaling
depleted uranium. Not one more troop separated from spouse and
children. This is the only way to truly support these troops,
and the families who are just as much part of the military as
they are."
- <http://www.bringthemhomenow.org/>
- The National Gulf War
Resource Center (NGWRC), an advocacy organisation for veterans
of the first 1991 US war on Iraq, is assisting the military families
who believe they are being lied to. Among the suspected causes
of a range of illnesses commonly referred to as "Gulf War
syndrome" are DU exposure and complications triggered by
vaccinations. By 1999, as many as 110,000 Gulf War veterans had
reported health problems that they believe are due to their service
in Iraq.
- The sensitivity of the
military hierarchy to the suspicions among rank-and-file troops,
families and veterans is demonstrated by the reassurances on
the official Army medical website that neither DU nor the anthrax
vaccine pose a health risk.
- <http://www.armymedicine.army.mil/default2.htm>
- The US government also
rejects any link between "Gulf War syndrome", DU and
vaccines. In 1998 however, the US military did finally admit
that at least 436,000 American troops entered into areas during
the first Gulf War that were contaminated to some extent by DU
radioactive dust.
- WSWS : News & Analysis
: Middle East : Iraq, 9 septembre 2003
<http://www.wsws.org/articles/2003/sep2003/wia-s09_prn.shtml>
UN
TAS DE MAUVIETTES IMMATURES
- Déploiement
de psy pour l'US Army
- Pour ses opérations
en Irak, l'armée américaine a dépêché
sur le terrain une nouvelle équipe d'un genre particulier:
des psychologues, des psychiatres, des travailleurs sociaux,
ainsi que le chef du programme militaire de prévention
des suicides. Leur mission: "Déterminer si le stress
du combat et les mobilisations de longue durée" sont
une cause de dépression pouvant mener jusqu'au suicide
au sein des troupes américaines. USA Today relate en une
que ce problème préoccupe l'armée. "Durant
les sept derniers mois, au moins 11 soldats et 3 marines ont
mis fin à leurs jours en Irak. La Navy enquête sur
un cas probable, et par ailleurs une douzaine d'autres Américains
morts pourraient être des cas de suicide", rapporte
de source officielle le quotidien le plus lu des Etats-Unis.
Le taux de suicide des soldats en Irak apparaît efectivement
supérieur à la normale, et l'équipe de santé
mentale déployée le mois dernier a déjà
examiné 700 soldats. "La plupart des suicides ont
eu lieu après le 1er mai, c'est-à-dire après
la proclamation de la fin des opérations militaires majeures."
L'armée a déjà renvoyé d'Irak 478
soldats pour des raisons de santé mentale.
- <courrierinternational.com> - 13 octobre 2003]
4 - Le pays
des faux-juifs
|
JUIFS
EN SOLDE
- Jewish? Africans
Knew It All Along
- DNA: Genes Support
a Tribe's Belief
- by John Murphy
-
- The Jewish community
in this dusty mountain village has some unorthodox customs to
mark the Jewish new year. They slaughter a cow, eat its intestines,
take snuff to expel demons and then, during an all-night ceremony
held inside a hut with a cow dung floor, they dance, drink and
sing, summoning the spirits of their ancestors for guidance in
the year ahead.
- "It's almost the
same as Rosh Hashana," says Ephraim Selamolela, a 62-year-old
businessman whose family has been celebrating the holiday this
way for generations as members of South Africa's Lemba tribe.
- Many Jewish communities
would dismiss Selamolela's claims as outrageous. Even Selamolela
admits that his tribe has lost touch with mainstream Jewish traditions.
But the Lemba have not lost touch with their ancestry, he says.
"We are Jewish," he claims. He also has DNA
that he believes proves it.
- The 50,000 Lemba scattered
among the foothills of the Soutpansberg Mountains in South Africa's
Limpopo region have a number of traditions that have always set
them apart from other African tribes.
- They practice circumcision,
they don't eat pork or mix milk with meat, as prescribed by Jewish
dietary laws. They keep one day of the week holy, and they bury
their dead with their heads facing north, toward Jerusalem. [Commes
toutes les populations bantoues de la région... ]
- According to Lemba oral
traditions, the tribe was led from the Holy Land more than 2,500
years ago by a man named Buba, to a city in Yemen, and later
crossed the Red Sea into East Africa, following a star that eventually
brought it to present-day South Africa.
- They say they adopted
local customs during their journey, like other members of the
Jewish diaspora. They intermarried with African tribes, embraced
African rituals and forgot many Jewish rituals and scriptures.
European colonizers later converted many of the Lemba to Christianity.
The Lemba don't have rabbis, synagogues or copies of the Torah.
- But their dietary laws
and cultural practices, nearly identical to those in Jewish communities
around the world, survived generation to generation, as did their
belief that they share an ancestry with the Jewish people.
- For years the outside
world dismissed the Lemba's claims as sheer fantasy. That
changed in 1999, when geneticists from the United States, Great
Britain and Israel discovered some backing for the claims.
- The researchers found
that Lemba men carried a DNA signature on their Y chromosome
that is believed unique to the relatively small number
of Jews known as the Cohanim, who trace their ancestry to the
priests of the ancient Jewish Temple and, ultimately, to Aaron,
brother of Moses.
- The genetic discovery
might have had a greater impact on Jewish communities that had
rejected the Lemba's claims than on the Lemba, who never doubted
their ancestry.
- "For the Western
Jewish world it was an identity crisis, but for the Lemba it
was a yawn," says Jack Zeller, president of Kulanu, an organization
based in Silver Spring dedicated to finding and assisting dispersed
remnants of the Jewish people.
- The Baltimore Sun
(Sept. 25, 2003)
- <http://hnn.us/articles/866.html#hitler9-17-03>
Ces inventions sont grotesques, évidemment.
KABLABLA
- Traduit en 30 langues
et publié dans 100 pays, le nouveau livre de la chanteuse
Madonna, Les roses anglaises, est un conte pour enfants
inspiré par la kabbale. "Je n'écris pas pour
être plus riche, explique-t-elle, mais pour partager avec
les enfants comme avec les adultes des leçons de sagesse
que j'ai découvertes".
- Madonna s'est initiée
à ce judaïsme ésotérique, à
base de lecture numérologique de la Bible hébraïque,
tout comme David Gilmour, le guitariste des Pink Floyd, Mick
Jagger, Elisabeth Taylor et Naomi Campbell.
- Il s'agit d'une Kabbale
version New Age, offrant à ses adeptes "protection
contre les énergies négatives", "développement
de la pensée positive" et "prise de conscience
de pouvoir rajeunir tous les sept ans". Sont ainsi commercialisés
des produits cosmétiques et une eau minérale qui
assure "des siècles de sagesse à chaque goutte".
Il y a actuellement une cinquantaine de centres de cette kabbale
Nouvel Age à travers le monde. Madonna a contribué
au financement de celui ouvert à Londres cette année,
et qui a coûté plus de 3 millions de livres sterling.
- DICI, agence catholique. 27/9/2003.
- <http://www.dici.org/actualite_read.php?id=531>
Ça pue le juif mondain. Cette
gourde de Marilyn Monroe s'était convertie, elle aussi,
au judaïsme, pour "faire intellectuel"...
5- Les Mystères
de New York
|
UNE
SOIRÉE RIGOLOTE
Ce qui suit est une interview du couple
présidentiel ricain tirée du dernier numéro
de Ladies Home Journal (octobre
2003). On leur demande ce que le 11 septembre a été
pour eux-mêmes, et bien que plus de 3000 personnes y aient
trouvé la mort, George W. a réussi à faire
un peu d'humour à la fin de cette journée :
- Peggy Noonan (l'intervieweuse) : Vous étiez
séparés le 11 septembre. Comment était-ce
quand vous vous êtes retrouvés à nouveau
ensemble ?
- Laura Bush : Eh bien, nous nous sommes
tout simplement pris dans les bras l'un de l'autre. Je pense
qu'il y avait une certaine sécurité à être
ensemble plutôt que séparés.
- George W. Bush : Mais la journée s'est
achevée sur une note plutôt amusante. Les agents
de sécurité ont dit : "Vous dormirez en bas.
Washington reste un endroit dangereux." Et j'ai dit: "Non,
je ne peux pas dormir ici en bas". Le lit n'avait pas l'air
confortable. J'étais vraiment fatigué, Laura était
fatiguée, nous aimons bien dormir dans notre propre lit.
Nous aimons garder nos petites habitudes. Vous savez, notre petit
nid. Je savais qu'il fallait que je traite la question le lendemain
et que je donne force et réconfort au pays, et alors j'avais
besoin de me reposer pour être prêt mentalement.
Alors j'ai dit à l'agent: "Nous allons à l'étage"
et il a dit: "D'accord" avec réticence. Laura
porte des lentilles de contact et elle dormait profondément.
Barney était là. Et voilà l'agent qui monte
en courant et qui dit : "Il y a une attaque. Nous avons
besoin de vous en bas" et alors on y va. Je suis en short
de sport et en T-shirt, et pieds nus. J'ai le chien dans une
main, Laura tient un chat, je tiens Laura...
- Laura Bush : Je n'ai pas mes lentilles
et je suis en pantoufles d'intérieur fourrées...
- George W. Bush : Et ce type est hors d'haleine,
et on fonce tout droit au sous-sol parce qu'il y a un avion non
identifié qui se dirige vers la Maison Blanche. Puis le
type dit que c'est un avion ami. Et on se dépêche
de refaire tout le chemin en sens inverse pour aller se coucher.
- Mme Bush (elle rit) : Et on est là,
couchés, à imaginer à quoi on devait ressembler.
- Peggy Noonan (l'intervieweuse) : Ainsi la
journée commence comme une tragédie et finit à
la manière des Marx Brothers.
- George W. Bush : C'EST ÇA -- QU'EST-CE
QU'ON A RI !...
- (fin)
ON
AIMERAIT POSER DES QUESTIONS
- On 11 September 2003,
the Philadelphia Daily News, headlined, "Answers
to 9/11 questions? Why don't we have answers to these 9/11 questions?"
Journalist William Bunch list the following 20 questions:
- 1. What did National
Security Adviser Condoleezza Rice tell President Bush about al
Qaida threats against the United States in a still-secret briefing
on 6 Aug. 2001?
- 2. Why did Attorney
General John Ashcroft and some Pentagon officials cancel commercial-airline
trips before 11 Sept.?
- 3. Who made a small
fortune "shorting" airline and insurance stocks before
11 Sept.?
- 4. Are all 19 people
identified by the government as participants in the 11 Sept.
attacks really the hijackers?
- 5. Did any of the hijackers
smuggle guns on board as reported in calls from both Flight 11
and Flight 93?
- 6. Why did the NORAD
air defense network fail to intercept the four hijacked jets?
- 7. Why did President
Bush continue reading a story to Florida grade-schoolers for
nearly a half-hour during the worst attack on America in its
history?
- 8. How did Flight 93
crash in western Pennsylvania?
- 9. Was Zacarias Moussaoui
really "the 20th hijacker"?
- 10. Where are the planes'
"black boxes"?
- 11. Why were Donald
Rumsfeld and other US officials so quick to link Saddam Hussein
to the attacks?
- 12.Why did 7 World Trade
Center collapse?
- 13. Why did the Bush
administration lie about dangerously high levels of toxins and
hazardous particles after the WTC collapse?
- 14. Where is Dick Cheney's
undisclosed location?
- 15. What happened to
the more than $1 billion that Americans donated after the attack?
- 16. What was the role
of Pakistan's spy agency in the 11 Sept. attacks and the subsequent
murder of US journalist, Daniel Pearl?
- 17. Who killed five
Americans with anthrax?
- 18. What happened to
the probe into C-4 explosives found in a Philadelphia bus terminal
in fall 2001?
- 19. What is in the 28
blacked-out pages of the congressional 11 Sept. report?
- 20. Where is Osama Bin
Laden?
COMMENT
TONY BLAIR A FAIT ASSASSINER DAVID KELLY
- The Murder
Of Dr. David Kelly
- By Jim Rarey
-
- On Thursday, July 17th
sometime between 3 and 3:30pm, Dr. David Kelly started out on
his usual afternoon walk. About 18 hours later, searchers found
his body, left wrist slit, in a secluded lane on Harrowdown Hill.
Kelly, the UK's premier microbiologist, was in the center of
a political maelstrom having been identified as the 'leak' in
information about the 'dossier' Prime Minister Tony Blair had
used to justify the war against Iraq.
- While the Hutton inquiry
appears set to declare Kelly's death a suicide and the national
media are already treating it as a given, there are numerous
red flags raised in the testimony and evidence at the inquiry
itself.
- Kelly's body was likely
moved from where he died to the site where two search volunteers
with a search dog found it. The body was propped up against a
tree according to the testimony of both volunteers. The volunteers
reported the find to police headquarters, Thames Valley Police
(TVP) and then left the scene. On their way back to their car,
they met three 'police' officers, one of them named Detective
Constable Graham Peter Coe.
- Coe and his men were
alone at the site for 25-30 minutes before the first police actually
assigned to search the area arrived (Police Constables Sawyer
and Franklin) and took charge of the scene from Coe. They found
the body flat on its back a short distance from the tree, as
did all subsequent witnesses.
- A logical explanation
is that Dr. Kelly died at a different site and the body was transported
to the place it was found. This is buttressed by the medical
findings of livor mortis (post mortem lividity), which indicates
that Kelly died on his back, or at least was moved to that position
shortly after his death. Propping the body against the tree was
a mistake that had to be rectified.
- The search dog and its
handler must have interrupted whoever was assigned to go back
and move the body to its back before it was done. After the volunteers
left the scene the body was moved to its back while DC Coe was
at the scene.
- Five witnesses said
in their testimony that two men accompanied Coe. Yet, in his
testimony, Coe maintained there was only one other beside himself.
He was not questioned about the discrepancy.
- Researchers, including
this writer, assume the presence of the 'third man' could not
be satisfactorily explained and so was being denied.
- Additionally, Coe's
explanation of why he was in the area is unsubstantiated. To
the contrary, when PC Franklin was asked if Coe was part of the
search team he responded, 'No. He was at the scene. I had no
idea what he was doing there or why he was there. He was just
at the scene when PC Sawyer and I arrived.'
- Franklin was responsible
for coordinating the search with the chief investigating officer
and then turning it over to Sawyer to assemble the search team
and take them to the assigned area. They were just starting to
leave the station (about 9am on the 18th) to be the first search
team on the ground (excepting the volunteers with the search
dog) when they got word the body had been found.
- A second red flag is
the nature of the wounds on Kelly's wrist. Dr. Nicholas Hunt,
who performed the autopsy, testified there were several superficial
'scratches' or cuts on the wrist and one deep wound that severed
the ulnar artery but not the radial artery.
- The fact that the ulnar
artery was severed, but not the radial artery, strongly suggests
that the knife wound was inflicted drawing the blade from the
inside of the wrist (the little finger side closest to the body)
to the outside where the radial artery is located much closer
to the surface of the skin than is the ulnar artery. For those
familiar with first aid, the radial artery is the one used to
determine the pulse rate.
- Just hold your left
arm out with the palm up and see how difficult it would be to
slash across the wrist avoiding the radial artery while severing
the ulnar artery. However, a second person situated to the left
of Kelly who held or picked up the arm and slashed across the
wrist would start on the inside of the wrist severing the ulnar
artery first.
- A reasonably competent
medical examiner or forensic pathologist would certainly be able
to determine in which direction the knife was drawn across the
wrist. That question was never asked nor the answer volunteered.
In fact, a complete autopsy report would state in which direction
the wounds were inflicted. The coronerâs inquest was never
completed as it was preempted by the Hutton inquiry and the autopsy
report will not be made public. Neither will the toxicology report.
- Two paramedics who arrived
by ambulance at the same time as Franklin and Sawyer (some time
after 9am) and accompanied them to where the body was located.
After checking the eyes and signs of a pulse or breathing, they
attached four electro-cardiogram pads to Kelly's chest and hooked
them up to a portable electro-cardiograph. When no signs of heart
activity were found they unofficially confirmed death. One paramedic
(Vanessa Hunt) said the Police asked them to leave the pads on
the body. The other paramedic (David Bartlett) said they always
left the pads on the body.
- Both paramedics testified
that DC Coe had two men with him. Curiously, both also volunteered
that there was a surprisingly small amount of blood at the scene
for an artery having been severed.
- When the forensic pathologist
(Dr. Nicholas Hunt) who performed the autopsy testified, he described
copious amounts of blood at the scene. He also described scratches
and bruises that Kelly 'stumbling around' in the heavy underbrush
may have caused. He said there was no indication of a struggle
or Kelly having been forcibly restrained.
- However, the police
made an extensive search of the area and found no indication
of anyone, including Kelly, having been in the heavy underbrush.
- Strangely, none of the
witnesses mentioned anything about rigor mortis (stiffening of
the body) which is useful in setting the approximate time of
death. Even Dr. Hunt, when was asked directly what changes on
the body he observed that would have happened after death, failed
to mention rigor mortis. He only named livor mortis. Hunt set
the time of death within a range of 4:15pm on the 17th to 1:15am
the next morning. He based the estimate on body temperature which
he did not take until 7:15pm on the 19th, some seven hours after
he arrived on the scene.
- A forensic biologist
(Roy James Green) had been asked to examine the scene. He said
the amount of blood he saw was consistent with a severed artery.
Green works for the same private company (Forensic Alliance)
as Dr. Hunt. A majority of the company's work is done for police
organizations.
- The afternoon of the
18th DC Coe turned up at the Kelly residence accompanied by a
man identified only as 'an attachment,' who acted as an 'exhibits
officer' presumably collecting documents in behalf of some other
government agency.
- Detective Constable
Coe and those accompanying him are somewhat of a mystery. There
are no corroborating witnesses to any of his actions to which
he testified (other than 'just being there' at the scene where
the body was found).
- However, on a listing
of evidence provided to the Hutton inquiry by Thames Valley Police
is a reference to a document described thusly, 'TVP Tactical
Support Major Incident Policy Book·Between 1430 17.07.03
and 930 18.07.03. DCI Alan Young. It is labeled ãnot for
release - Police operational information.' Many of the exhibits
are labeled that way or are not to be released as personal information.
- The police took over
300 statements from witnesses but less than 70 were forwarded
to the Hutton inquiry. Witness statements were not to be released
(even to the inquiry) unless the witness signed an authorization
permitting it. TVP also withheld witness interviews they did
not consider 'relevant' to the inquiry. Witnesses were not put
under oath so it is impossible for the public to know if their
public statements are at variance with what they told police.
The 'tactical support' document must have been considered relevant
to the inquiry on Kelly's death or it wouldn't have been forwarded.
- So this 'tactical support'
began at 2:30pm on the 17th, about one hour before Dr. Kelly
left the house on his final walk. It ended at 9:30am the following
morning about the time DC Coe and his men left the death scene.
The obvious question is, to what was TVP giving tactical support?
The name given the effort was 'Operation Mason.'
- If you would like to
receive Medium Rare articles directly, please contact the author
at <[email protected]>
- Part One of Two, Medium
Rare, 14 octobre 2003.
- <http://www.rense.com/general43/kelly.htm>
BIFRONS
- Etats-Unisraël:
le monstre à deux têtes
- Ernst Zündel
(écrit en prison)
-
- (...) Le corps politique
américain est affublé de deux têtes. Celle
du capitalisme wasp et celle du lobby juif au service des intérêts
israéliens. On assiste donc, situation terrible pour un
Etat, à la lutte frontale, au sommet du pouvoir, entre
deux forces opposées.
- D'un côté,
les nationaux, en tout cas le "complexe militaro-industriel
américain", préoccupé par ses intérêts
dans le pétrole et les ressources du secteur et représenté
par Bush, Cheney, hommes de Haliburton, de la Bechtel Corp.,
etc.
- De l'autre, le lobby juif.
- Les goyim veulent
s'emparer du pétrole et des métaux précieux
non seulement de l'Irak mais de toute la région, y compris
de l'Iran, de l'Arabie Séoudite, du Koweit, de Bahrein,
toutes régions productrices de pétrole, ainsi que
de l'Afghanistan (porte ouverte à cet océan de
pétrole, sur le bassin de la mer Caspienne)!
- Ce butin, Bush et les
cercles capitalistes américains gentils le convoitent
depuis deux décennies parce que la Chine, l'Inde, le Pakistan
et l'Asie du Sud-Est se "motorisent" à une telle
vitesse que dans moins de dix ans ces pays engloutiront en une
seule année tout le pétrole produit actuellement
dans le monde!
- L'Amérique doit
donc contrôler les ressources sous peine d'en être
privée en même temps que l'Angleterre et toute l'Europe
industrielle qui s'immobiliseraient d'un coup, avec des répercussions
économiques jamais vues dans toute l'histoire de l'humanité.
(...)
- Mais pour obtenir ce pétrole
les Américains doivent tenir la région. Sans stabilité,
pas de pétrole!
- Les Israéliens,
en l'occurrence la Cinquième Colonne israélienne,
les juifs américains, les "néo-cons",
installés aux plus hauts échelons du gouvernement,
en particulier dans les think tanks, les services de renseignement
et les médias, ont besoin, au contraire, d'un Moyen-Orient
divisé, déstabilisé et chaotique.
- Voilà le pourquoi
du 11-Septembre: Il fallait un nouveau Pearl Harbour! Pour les
Goyim, un prétexte au vol des richesses du Moyen-Orient.
Pour les juifs, un motif de jeter l'Irak dans le chaos.
- Les "armes de destruction
massives de Saddam" ont fait l'affaire. On le sait aujourd'hui,
grâce à des agents israéliens et juifs, c'est-à-dire
des sources en provenance de la clique Likoud-Sharon, Wolfowitz,
Perl, Rumsfeld.
- Les Israéliens
voulaient détruire Saddam Hussein parce qu'il était
le seul dirigeant de la région assez impitoyable et astucieux
pour tenir un peuple constitué de tribus antagonistes,
comme les belliqueux Kurdes, et de fanatiques religieux. Saddam
gouvernait avec une poigne de fer, parce qu'il n'y a pas d'autre
moyen de garantir la stabilité de ce pays, et ce de temps
immémorial.
- Les juifs savent d'autre
part que l'Amérique est en faillite financièrement,
qu'elle est devenue une poudrière de problèmes
raciaux prête à exploser en cas de dépression
ou de hausse massive du chômage et qu'il leur fallait donc
agir vite!
- Wolfowitz, Perl, Kristol
et autres ont donc exploité la tragédie du 11-Septembre
et instrumentalisé la vague antimusulmane qui a suivi
comme l'avaient prévu les concepteurs des attentats.
- Les néo-cons savaient
ne disposer que d'une petite marge avant que la politique du
cartel Bush-Cheney ne se chevauche avec la leur. Ils devaient
agir au cours de la première partie du mandat de Bush
parce que les bénéfices recueillis par Bush à
la suite du 11-Septembre commençaient à s'estomper!
(...)
- Au contraire, les huiles
du Pentagone voulaient attendre, mieux se préparer, obtenir
davantage de troupes, etc.
- On se souvient de ce débat:
l'état-major voulait au moins 200.000 à 250.000
soldats, Powell demandait la participation des Nations unies.
- Voyant, partout dans le
monde, des millions de gens descendre dans les rues contre la
guerre, les néo-cons ont décidé de précipiter
les choses en fabriquant de faux rapports d'agences de renseignement.
- Leurs mensonges ont entraîné
les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dans la guerre avec la complicité
de deux dirigeants "poids plumes", Bush et Blair, avides
de gloire à bon marché (et des bénéfices
subséquents...).
- Ainsi, l'Irak et ses vingt
et un millions d'habitants réduits à l'état
de peuple du Quart-Monde par la Guerre du Golfe de 1991 et par
treize années de sanctions mortelles a été
réduit en poussière.
- L'Israël voulait
écraser Saddam Hussein à l'aide de la machine militaire
américaine, parce que depuis vingt-cinq ans il était
pour eux une source d'irritation constante.
- Mais ils voulaient aussi
effrayer et intimider, par l'exemple de la dévastation
complète de l'Irak, les autres nations arabes. Un peu
comme le traitement qu'on me fait subir aujourd'hui où
je sers d'épouvantail aux groupes patriotiques.
- Ainsi, les Arabes ont-ils
aujourd'hui la mesure de l'influence que Tel-Aviv exerce sur
Washington. Ils savent que l'Etat juif peut à volonté
les faire étriper par son Golem, par son pitbull américain!
- Kadhafi l'a compris le
premier qui n'a jamais voulu s'y frotter, même après
que Reagan eut bombardé la Libye.
- D'ailleurs, après
l'écrasement de l'Irak, Kadhafi, qui avait toujours refusé
d'endosser la responsabilité de l'attentat de Lockerbie,
a accepté de verser 2,7 milliards de dollars de dédommagements
aux ayants-droit des 270 victimes, et de reconnaître humblement
"la responsabilité des actes de ses représentants"
(Newsweek, premier septembre 2003, p. 4). On peut être
bien tranquille que c'est le traitement infligé à
l'Irak qui l'a décidé à lâcher cet
argent et ces excuses: la terreur est un langage que les gens
du Moyen-Orient comprennent mieux que personne! (...)
- Les Israéliens
et le lobby juif ont atteint leur premier objectif: Saddam est
parti. Son armée est détruite.
- L'Israël va faire
maintenant ce qu'il a fait au Liban, en 1982: déstabiliser
la région pour que tout le monde se batte contre tout
le monde. Si un dirigeant religieux ou politique d'envergure
parvient à émerger et à rassembler, il sera
tué. Tout simplement.
- Voilà quarante
siècles que cette politique est appliquée, comme
le prouve un livre de Nachman Ben-Yehuda publié il y a
dix ans: Political Assassinations by Jews, A Rhetorical Device
for Justice, State University of New York Press, 1993.
- On se souvient de la fameuse
Affaire Lavon (1) : les Israéliens s'apprêtaient
à faire sauter en Egypte des consulats américains
et des agences de presse pour faire porter le chapeau aux "têtes
chaudes musulmanes de Nasser". Ils ont été
pris, poursuivis, pendus! (...)
- On se souvient que Menahem
Begin a fait sauter le quartier général britannique
en Palestine, l'Hôtel King David, ce qui a entraîné
une foule de morts et de blessés, civils et militaires.
Que Shamir et son gang d'assassins ont tué Lord Moyne,
un fonctionnaire des Nations unies, sans le moindre scrupule
et sans que cela entraîne les moindres répercussions
pour eux. Que Moshe Dayan a massacré des civils innocents
à Deir Yassin, comme Sharon à Sabra et à
Chatila, et à Jénine, et toujours dans une impunité
totale, pas de sanctions, pas de procès pour crimes de
guerre! Rien!
- (...) Les "frappes
ciblées" contre des personnalités religieuses
ou politiques et contre des agents de la sécurité
ont toujours fait partie et font toujours partie de la politique
israélienne, comme les mutilations et les blessures infligées
en brisant volontairement les os des détenus (2) , en
"cagoulant" les prisonniers (technique adoptée
par les Américains en Afghanistan et en Irak) et en les
mettant dans des camps de concentration comme les Américains
le font aujourd'hui à Guantanamo, en refusant aux prisonniers
des procès légaux, le bénéfice de
l'habeas corpus, la liberté de parole, la liberté
de réunion, la liberté d'association, etc.
- Ce sont les armes utilisées
par l'occupation israélienne depuis 1948 en Palestine,
et c'est ce que font aujourd'hui les Américains!
- Si les peuples libres
ne veulent pas voir ça, ou, quand ils le voient, ne semblent
pas en comprendre la signification, c'est simplement parce que
les médias et le système éducatif les a
rabaissés à un niveau jusqu'alors jamais vu dans
le monde "civilisé". Ces populations sont manipulées
émotionnellement, psychologiquement et même mentalement
au point qu'elles ne peuvent plus raisonner et encore moins agir
dans le sens de leurs intérêts. Et cela vaut les
individus comme pour les sociétés et les Etats.
(...) Comment cela va-t-il se traduire pour l'Irak et le rôle
des Etats-Unis maintenant? (...)
- (1) Du nom du ministre
israélien de la défense en 1953, Pinhas Lavon,
qui fut contraint à la démission après la
révélation du scandale.
- (2) Pendant la première
Intifada, les télévisions du monde entier diffusèrent
un reportage où l'on voyait des militaires israéliens
briser à coups de crosse les bras et les jambes de jeunes
Palestiniens raflés .
- Le Libre Journal (4
place Franz-Liszt, 75010 Paris), n· 301 du 17 septembre
2003, p. 4-6.
STUPÉFIANTE ASCENSION
- Succès
et échec
- par Israël
Shamir
-
- Interview accordée
par Israël Shamir à M. Kostas Karaiskos, rédacteur
en chef de l'hebdomadaire grec Antifonitis, au sujet des
partitions territoriales, de l'ascension des juifs en Russie
et du devoir de résister au sionisme, 15 septembre 2003.
- Q: Cher M. Shamir, après
avoir travaillé de nombreuses années comme écrivain
et journaliste, vous surprenez, un beau jour, tout le monde,
par votre opinion hérétique et audacieuse. Que
s'est-il passé? Comment un écrivain juif installé
peut-il parler ouvertement du racisme de l'Etat d'Israël,
du droit des Palestiniens à résister et à
retourner en Palestine, des crimes américains en Irak,
etc.?
- R: Il n'y a rien d'étrange
à cela, dans les moments critiques traversés par
mon pays d'adoption -- le temple vivant de Dieu, la Terre sainte,
cette charmante et délicieuse s_ur de la Grèce,
si semblable au Péloponnèse ou à la Crète
-- puisque ce pays a été détruit sous nos
yeux par les forces armées démentes de Sharon.
Ce qu'il y a d'étrange, c'est que je sois resté
calme jusqu'à aussi récemment. Mais l'instinct
de survie fait de nous tous des couards, et de plus, l'Homme
est optimiste par nature. Aussi longtemps que l'enfant ne pleure
pas, nous n'accordons pas beaucoup d'attention à son inconfort
éventuel. Aussi longtemps que les Palestiniens sont restés
cois, on pouvait penser: "bien, sans doute, ils peuvent
faire face, et donc le pays peut faire face aussi".
- Mais l'Intifada fut le
signal que ce peuple extrêmement pacifique et patient est
poussé vers une mort lente, et qu'avec eux la Palestine
est pour de bon condamnée. J'avais l'impression que chaque
balle tirée par l'armée israélienne tuait
mes frères, et que chaque olivier brûlé,
chaque maison rasée, chaque église démolie
endommageait le tissu même de notre existence. Cela n'a
aucun sens de vivre, si notre terre est détruite: cette
vérité vaut partout. Les objections et les critiques,
au demeurant ô combien légitimes, ne suffisaient
plus.
- Q: Votre thèse sur le conflit
israélo-palestinien est qu'il ne peut connaître
un terme qu'à la condition que soit édifié
un Etat unifié, garantissant l'égalité à
tous ses citoyens. Pensez-vous que cette solution soit plus réaliste
que le cadre de résolution fondé sur deux Etats?
Quelles pourraient être les premières étapes
de la mise en application de la solution que vous préconisez?
- R: A en juger à votre question,
on croirait qu'il existe un Israël et une Palestine séparés,
que Shamir voudrait unifier. Mais ce n'est pas le cas. Nous avons
"seul Etat", et nous l'avons pratiquement toujours
eu. La Palestine n'est demeurée partagée que pendant
un laps de temps très court à l'échelle
historique: de 1948 à 1967. Mais, avant et après
cette parenthèse, nous (les différentes communautés
vivant en Palestine) vivions ensemble dans un seul beau pays
situé entre le Jourdain et la Méditerranée.
Ce pays ne peut être divisé, car il est trop exigu
et ses habitants vivent dans en étroite proximité
les uns avec les autres. De plus, sans les Palestiniens, la Palestine
est morte.
- Comme Chypre avant la
partition de 1974, nous sommes toujours un seul pays, et l'idée
du partage de la Palestine est aussi erronée que celle
de partager Chypre. Aujourd'hui, alors même que les communautés
chypriotes s'efforcent de se réconcilier, nous ne devons
pas, au contraire, prôner la partition de la Palestine!
Nous devons mutuellement tirer les leçons de nos erreurs:
la partition de Chypre n'a rien apporté de bien aux Chypriotes,
et nous ne devons pas tenter l'opération ici, en Palestine.
L'énorme tragédie du partage territorial entre
la Grèce et la Turquie, avec ses transferts de population,
est la preuve vivante qu'il s'agissait d'une mauvaise manière
de résoudre le problème posé.
- A chaque fois que je
voyage en Méditerranée orientale, je regrette profondément
qu'il n'y ait plus de Grecs à Izmir (Smyrne), et plus
de Turcs à Thessalonique (Salonique). A Constantinople,
les églises Sainte-Sophie et Sainte Irène rappellent
encore aujourd'hui le passé orthodoxe de la capitale byzantine,
et les mosquées de Rhodes pleurent leur gloire passée.
Cette tragédie, nous la vivons encore aujourd'hui, car
les Grecs représentaient un élément important
et dirigeant dans l'Empire ottoman, successeur des Byzantins.
Les Turcs étaient des soldats et des bergers, les Grecs
incarnaient l'Etat et le commerce. Une pièce de monnaie
a été frappée, en 1455, à Constantinople
son côté face porte l'inscription "Mehmet,
Sultan des Croyants", en arabe, et son côté
pile porte, en grec, l'inscription: "Mehmet, Empereur des
Orthodoxes." L'Empire ottoman était à l'image
de cette pièce de monnaie, et sous la direction des guerriers
turcs et des ministres grecs, il assura la paix et la prospérité
en Méditerranée. L'Occident, jaloux de ses succès,
s'employa à les saper.
- De la mise à sac
de Constantinople (par les Croisés), en 1204, à
l'incendie de Smyrne, en 1921, l'Occident impérialiste
a tenté de désintégrer notre belle Méditerranée
orientale, et finit par y réussir. De la partition gréco-turque
surgit Mustafa Kemal Atatürk, et sa politique brisa (pour
un temps) l'esprit des Turcs, en faisant d'eux les instruments
de l'Amérique, en leur interdisant d'adorer Dieu et même
de revêtir leur costume national. La Grèce fut soumise
par l'armée britannique durant de très nombreuses
années. Les Grecs représentaient la réelle
force dynamique de l'Empire ottoman. Dans leur Etat indépendant,
ils sont au service des touristes occidentaux.
- Rétrospectivement,
on comprend que le dépècement de l'Empire ottoman
a été une erreur extrêmement coûteuse,
dont nous devons encore acquitter le prix. Le partage de
Chypre, le partage de l'Irlande, le partage de l'Inde -- autant
de partages imposés par l'Occident impérialiste,
qui, tous, ont conduit au désastre. Assez! Pour moi, le
partage de la Palestine doit être absolument évité,
et les vrais problèmes résolus en promouvant l'égalité,
la démocratie, l'amour de notre pays et de sa joie de
vivre. Sans doute le non-partage de la Palestine marquera-t-il
un tournant dans l'histoire de l'Humanité.
- Q: Vladimir Guzinski, baron des
médias russes, a été arrêté
à Athènes et son extradition vers la Russie est
imminente. D'autres membres immensément riches de la communauté
juive de Russie sont également poursuivis par la justice
(Berezovsky, Khodorkovski), et d'autres encore restent en bons
termes avec Poutine et les autorités russes (Abramovitch,
Chubais). Vous êtes né et vous avez travaillé
en Russie, vous connaissez ce pays et sa culture. Comment expliquez-vous
le pouvoir illimité qui s'est trouvé rassemblé
entre les mains de certains juifs après 1989? Pensez-vous
que Poutine soit en train d'imposer certaines limites à
leur pouvoir, ou bien est-il simplement en train de faire un
peu le ménage?
- R: L'ascension des juifs dans la
Russie post-soviétique est un phénomène
absolument stupéfiant. Six, sur sept, des hommes les plus
riches en Russie sont juifs, et ils sont extrêmement influents
dans les médias, dans la banque, dans le contrôle
des ressources naturelles. Il n'est pas facile d'expliquer pourquoi
Chernoy, simple comptable juif de Tashkent, qui percevait un
salaire mensuel de cent roubles, est devenu le propriétaire
de toute l'industrie de l'aluminium en Russie!
- Une explication cependant
existe: elle est d'essence religieuse. Lorsqu'ils sont riches,
les Orthodoxes en conçoivent un sentiment de honte. Ils
se souviennent de la proportion entre une aiguille et un chameau.
Ils savent que les riches sont rarement des gens honnêtes.
Ils sont honteux du pouvoir, car on leur a enseigné: les
derniers ici, seront les premiers, dans l'au-delà. Cette
qualité du christianisme orthodoxe a été
en partie héritée par le communisme, c'est pourquoi
le communisme a réussi, en Russie. (Il aurait réussi
en Grèce, aussi, mais l'Angleterre a écrasé
les communistes au cours de la guerre civile qui a immédiatement
fait suite à la Seconde guerre mondiale, dans votre pays).
- Les juifs non-réformés
et les calvinistes n'ont pas de ces inquiétudes. Ils recherchent
le pouvoir, car l'Ancien Testament leur dit: "le maître
de tes frères, et ils inclineront le front devant toi".
Ils sont persuadés que la richesse matérielle est
un signe de bénédiction. C'est la raison pour laquelle
ils sont prêts à s'emparer de tout ce qui leur tombe
sous la main. Sur un registre moins religieux, je citerai Victor
Pelevin, un écrivain russe contemporain:
-
- "des temps troublés,
un homme rusé et sans scrupules s'en tire mieux qu'un
homme honnête, car il s'adapte très rapidement aux
changements. A un certain niveau de malhonnêteté
et de rouerie, on prévoit les changements à venir
très à l'avance, et l'on s'adapte d'autant plus
rapidement. Les pires voyous s'adaptent aux changements avant
même qu'ils ne se produisent dans la réalité.
Ces pires voyous sont le moteur du changement, car ils ne se
contentent pas de prévoir l'avenir: ils lui donnent forme.
Ces voyous sans scrupules, éhontés et arrivistes
convainquent les autres que leur prévision est correcte,
après quoi le changement peut survenir." [i]
- En d'autres termes, le
"succès" d'un groupe au détriment des
autres est un signe de son absence de scrupules. Mais, de manière
plus pragmatique, les juifs russes doivent leur succès
à leurs relations étroites avec les juifs américains.
Quand les juifs américains sont entrés dans le
grand jeu du partage des dépouilles de la Russie, ils
avaient besoin d'associés locaux, et les juifs russes
étaient disponibles, pour jouer ce rôle-là.
Ainsi, cette prééminence des juifs russes est encore
pire qu'elle ne paraît, car les prééminents
sont extrêmement pro-américains et pro-capitalistes.
Ils soutiennent la domination occidentale, ils combattent l'Eglise
orthodoxe russe, et ils prônent ce qu'ils appellent la
"modernité", ce mélange toxique à
base de CNN, de MTV et de FMI.
- Ils jouissent du soutien
de juifs américains très influents. Khodorkovsky
bénéficie du soutien de juifs influents aussi différents
entre eux et mutuellement hostiles que Richard Perle et George
Soros. Le New York Times du 23 juillet dernier rapporte,
de Moscou: "le conseiller politique clé à
Washington, Richard Pearl, s'est assis en face d'un analyste
politique russe éminent, cette semaine, au cours d'une
réunion très importante, il a prodigué le
conseil non sollicité suivant: "tomber la compagnie
pétrolière Ioukos, le géant russe de l'énergie,
laissez-la aux prises avec ses juges, dans le bras de fer judiciaire
actuel." (Ioukos désigne Khodorkovsky). Charles Grand,
un homme de Soros, a écrit: "Aujourd'hui, en termes
purement utilitaristes, Khodorkovsky est un agent du Bien, en
Russie. Il apporte son soutien direct et indirect à beaucoup
d'organisations et d'individus qui s'efforcent d'élever
les standards du capitalisme, de la société civile
et de la démocratie, en Russie. Il veut rendre la Russie
plus occidentale, ce qui est, de mon point de vue, ce dont elle
a le plus grand besoin".
- Quand Poutine a pris
des mesures à l'encontre de Gusinsky, le New York Times
de Sulzberger a exhorté à "défendre
la liberté de la presse indépendante" -- autre
nom de code pour désigner la presse détenue par
des juifs -- et l'on sait bien que le New York Times n'a
jamais défendu Zavtra ni les autres médias
russes d'opposition.
- Mais les juifs ordinaires,
je devrais plutôt dire les Russes d'origine juive -- et
ils sont des millions -- c'est une autre histoire. Je les rencontre:
ils sont professeurs de musique, journalistes, économistes
ce sont des gens normaux. Ils rejettent le Nouvel Ordre Mondial
et regrettent la chute de l'Union soviétique. Même
les oligarques sont des gens normaux: Berezovsky s'est converti
au christianisme orthodoxe, il a épousé une Russe,
il soutient l'opposition nationale, et qui sait? Peut-être
a-t-il changé sa manière de concevoir la vie? Il
faut absolument rejeter toute approche manichéenne: la
réalité est toujours plus compliquée que
tous les schémas, toujours trop simplistes.
- [i]: Plus un homme est
rusé et malhonnête, plus la vie lui sourit. Cela,
précisément parce qu'il s'habitue plus rapidement
que les hommes honnêtes au changement. Il est un certain
niveau de ruse malhonnête qui permet à celui qui
l'a atteint de prédire les changements avant même
qu'ils ne se soient produits, ce qui lui permet de s'habituer
à ces changements d'une manière significativement
plus rapide que tous les autres.
- Les gredins les plus
raffinés se préparent aux changements avant même
que ces changements n'aient commencé à se profiler.
Mais il faut savoir que tous les changements, en ce monde, se
produisent exclusivement grâce à cette bande de
gredins sophistiqués. Car, en réalité, ils
ne prédisent nullement l'avenir: ils le modèlent,
en rampant dans la direction à partir de laquelle, estiment-ils,
soufflera le vent. Après quoi, il ne reste au vent, naturellement,
d'autre possibilité que de souffler de l'endroit de leur
choix. On parle bien ici des gredins les plus ignobles, les plus
rusés et les plus éhontés qui soient, et
pourtant ils sont capables de convaincre tout le monde que le
vent souffle, précisément, de l'endroit vers lequel
ils s'étaient, quant à eux, discrètement
dirigés.
QU'EN PENSE ANNE FRANK ?
- "U.S.
to Revoke Alleged Nazi's Citizenship"
- Commentary by
Bradley R. Smith
-
- "The Justice Department
asked a federal court in Milwaukee on Tuesday to revoke the citizenship
of Josias Kumpf, 78, of Racine Wisconsin." The Justice Department
alleges that 60 years ago Kumpf served as an armed guard at the
Sachsenhausen Concentration Camp near Berlin, and later at the
Trawniki Training camp in Poland. At both camps it is charged
that Jews and others were deliberately killed. Kumpf claims,
"I didn't kill nobody, I don't even kill a fly. I was 17.
I was taken over there and told I had to do it, otherwise they
shoot me."
- What would Anne Frank
say?
- Anne's father, Otto,
collaborated with the Nazis during WWII, profiting financially
by doing business with the German army. After the war, he was
forgiven.
- What would Anne say
about her own father having collaborated with the Nazis?
- Would Anne agree that
her father should have been judged by one standard, while others,
like Josias Kumpf, should be judged by a different standard-a
double standard?
- Would Anne be on the
side of forgiveness for men like Josias Kumpf, or would she argue
that, unlike her own father, they should never be forgiven?
- What would Anne Frank
think about how the Holocaust story has been exploited, and is
still being exploited, to further special-interest political
and cultural agendas?
- Should agencies of the
U.S. Government, like the Office of Special Investigations (OSI),
have double standards for judging men who collaborated with the
killing of unarmed civilians? Should the OSI judge Americans
by one standard, and "foreigners" by a different one?
- Excerpted from Robert
Fisk's Pity the Nation [Andre Deutsch: London, 1990, pp.
398-399]:
- I sat in his office
[of Israeli Foreign Ministry official, Bruce Kashdan] the Israeli
flag on its roof., and asked him what he thought the dead of
the Holocaust might have said had they seen Chatila. What
would Anne Frank have said? Her diary, which I first read
at school as a 12-year-old., showed that she believed in the
essential goodness of humans. She died of typhus at Bergen-Belsen
in 1945, after being betrayed to the Nazis ...
- What would Anne Frank
have said, I asked, if she had walked with me through the entrance
of Chatila on the morning of 18 September and had seen what I
saw there?
- Kashdan thought about
this for a long time. 'Well,' he said, 'I don't think she would
have understood it. Lebanon is so complex a place.' We looked
at each other. He must have known how unsatisfactory, how weak
his answer was. Anne Frank had written with disgust of how the
Germans planned to 'cleanse' Utrecht of Jews. 'As if the Jews
were cockroaches,' she had written in her diary, employing the
same word that General Rafael Eitan would use to describe the
Palestinians of the West Bank shortly after his retirement.*
No, I doubted very much if Anne Frank would have failed to understand
what happened at Chatila. I had a shrewd suspicion what she might
have said. And so, I think, did Kashdan...
- * Speaking to an Israeli
Knesset committee in 1983, Eitan boasted that after Israel had
further multiplied its West Bank settlements, ' all the Arabs
will be able to do is scuttle around like drugged cockroaches
in a bottle.'
- See The Times,
15 April 1983.
- Bradley R. Smith is
director of Committee for Open Debate on the Holocaust. Author
of Break His Bones: The Private Life of a Holocaust Revisionist.
<www.breakhisbones.com>
- See story in The
Washington Post, 30 sept. 2003
- <http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A25747-2003Sep30.html>
LES CARPETTES DU MAROC
Brièvement, il y eut un espoir.
Un espoir que le fils, élevé dans le sérail
recuit de haines diverses de Hassan II, serait différent
du père. Qu'il pourrait ressembler à son grand-père,
Mohammed V, aimé du peuple. Le petit salaud froid de Hassan
II lui, était craint, redouté. On connaissait sa
nature de serpent venimeux. Il se comportait comme un truand.
Il prélevait sur toutes les affaires qui se faisaient au
Maroc une dîme personnelle. Il la prélevait aussi
sur les Marocains vivant à l'étranger. C'était
la Mafia couronnée. Hypocrite, sceptique, méprisant,
Hassan jouait au commandeur des croyants comme un acteur de second
rang dans un feuilleton télévisé. Il faisait
partie des hommes les plus riches du monde, grâce à
son système de phynances directement copié sur celui
du Père Ubu. Il vivait dans un faste aussi caché
que désordonné. Quand il venait à Paris,
il louait l'hôtel Crillon et il faisait venir ses meubles
par avion. Ses opposants, il les brisait ou les tuait. Ses serviteurs
aussi, ceux qui faisaient ses coups bas pour lui, il les liquidait
quand ils avaient trop servi. A côté d'une petite
clique qui profitait des faveurs royales, le peuple est entré
dans la misère. Les Marocains se sont appauvris, personnellement,
individuellement, pendant que les niveaux de vie des pays voisins
s'élevaient peu à peu. Il a envahi l'ancienne colonie
espagnole du Sahara en chassant la population locale des Sahraouis.
Il s'est vendu aux Français et aux Américains pour
qu'on le laisse en paix terroriser les gens et leur extorquer
toujours plus de fric. Il a établi des liens étroits
avec les génocidaires israéliens, qui avaient toutes
les portes ouvertes chez lui. Il s'est entouré d'une petite
camarilla où brillaient des juifs de cour richissimes.
Beaucoup de Marocains ont dû se résoudre à
constater que les juifs, pourtant peu nombreux à être
restés dans un pays qui les a toujours accueillis généreusement,
(il resterait 4000 juifs au Maroc) dominaient le pays en manipulant
la marionnette royale, trop occupée à ses menus
plaisirs.
Au bout de vingt ans, des fantômes
sont sortis du bagne de Tazmamart et d'ailleurs, chancelants,
aveuglés. Hassan disait à la télévision
française, avec un fin sourire, que les bagnes étaient
"son jardin secret". Royal sadisme. Parmi les pires
voleurs et les pires criminels contre l'humanité, Hassan
II du Maroc, chef du Maghzen, héritier du trône alaouite,
méritait une corde en or. Il est mort avant que passe la
justice. Mais sa mémoire est déjà exécrée
par le menu peuple, pressuré, victimes d'une police brutale
et corrompue.
Qu'a fait le fils ? Il n'a rien changé.
Il a enfilé les babouches paternelles. Il a maintenu le
système en place, tout en remerciant quelques voyous particulièrement
voyants qui figuraient parmi les sicaires de son père.
Il a fait quelques discours, lénifiants, chèvre-chou.
Il a promis des réformes. Il n'a pas rendu l'argent,
l'énorme trésor accumulé en Suisse et
aux Etats-Unis par son voleur de père. Il s'est marié.
Les mêmes juifs de cour sont toujours là. Les bases
américaines, la "coopération" française,
la dictature et ses sbires, tout est resté en place. L'ombre
de la statue est sur le trône.
Chirac, qui assoit depuis toujours une
partie de sa fortune politique sur les colonies (ne disons même
pas les ex-colonies) est venu à maintes reprises conforter
le petit salopard qui remplace le grand. On arrive à un
siècle de tripotage français des autorités
marocaines. La conquête est de 1912, mais les intrigues
allaient bon train déjà avant. A cette occasion,
le "royaume chérifien" (une filiation bien imaginaire)
a annoncé qu'il allait renouer avec la clique des massacreurs
de la Palestine, qu'il n'y avait rien de plus urgent que d'aller
lécher le cul du brav'général Charogne. On
a invité le ministre israélien des affaires étrangères,
qui répond au pseudo de Shalom, et qui est un bougre de
Gabès, dans le sud tunisien. Prudent, Mohammed VI l'a reçu
à Tétouan, ancienne colonie espagnole, à
300 km de la capitale. Il faut, toutes affaires cessantes, rouvrir
les portes du monde arabe aux sanguinaires sionistes, qui sont
le dos au mur et qui s'empêtrent dans les massacres, sans
en trouver l'issue. Comme son père, le nouveau roi fait
de son pays un espace de jeu pour les juifs israéliens,
un auxiliaire de tous les colonisateurs. Un désastre pour
le Maroc et les Marocains. Mais nul ne pourrait dire que le fils
du brigand l'emportera en enfer.
MAILBOX
LURIE Christophe <[email protected]>
a écrit:
- >Hi...hi...hi....
comme vous êtes drôle, amusant, plein d'humour, vis
à vis des radios putassières, des régimes
démocratiques comme celui de Saddam Hussein, des cagoulés
à l'entrée des mosquées, sans doute postés
là pour protéger d'eux même les pauvres chiites,
des policiers en civil affables et accueillants etc...etc...
- Continuez, votre revue
est pleine d'enseignement pour les pauvres journalistes à
la botte des "amères loques".... Il me tarde
de vous lire sur les charniers découverts en Irak, sans
doute une pure création des américains, qui cherchaient
les armes de destruction massive.
- Ha, comme cette lecture
m'a amusé.
- Cordialement
- CL
[Christophe Lurie cause dans le poste
à France Inter. Il a été a Baghad dans les
premiers temps de l'occupation américaine. ces jours-ci
il cause de Jérusalem. Nous avons corrigé 4 fautes
d'orthographe dans sa missive de 4 lignes et nous en avons laissé
quelques autres, pour la couleur locale. ]
Contents d'avoir l'occasion de te retourner
le compliment. On a bien ri pendant tes balades à Baghdad
à la recherche des pauvres malheureux qui battaient des
mains en voyant arriver les Ricains (on nous a déjà
fait le coup en 44 ici, bonbons cigarettes, au Viet-Nam en 65-66,
même tabac). T'as le droit de les aimer. Quand il y a une
guerre, on finit toujours par être d'un côté
ou de l'autre, sans rien idéaliser. Et en dépit
des joueurs de biniou dans ton genre, les Américains finiront
par se barrer la queue entre les jambes. Les Irakiens les tueront,
les tromperont et leur videront les poches. Saigon, Phnom Penh,
Beyrouth, Téhéran, Mogadiscio... Tu rigoles moins
me semble-t-il. Bonjour chez toi.
ggb
Quant aux charniers, ceux de Saddam doivent
être considérables, mais que dire des 300.000 morts
de Desert Storm, des morts du blocus et des 20 ou 30.000 massacrés
de l'année 2003 par Bush 2 ? Si on se borne à faire
des comptes, qui est le pire ?
NN
@**@**@ Pas loufoque. Mais Al-Oufok, publication électronique
du Mouvement démocratique arabe. Dédiée à
l'Intifada ... Ils publient du Shamir, par exemple !
<http://www.aloufok.net/>
@**@**@ Nouveau site
des "AmitiÈs franco- irakiennes"
<http://www.iraqtual.com>
Avec son bulletin d'informations "France
-Irak ActualitÈs"
@**@**@ Le Fric de
l'or noir. Contracts for the post-invasion reconstruction
of Iraq -- the largest reconstruction effort since World War II
-- are being handed out to U.S. companies with strong ties to
the Bush administration. Many have a long history of contributing
to the Republican Party.
<http://www.cooperativeresearch.org/wot/iraq/postwarcontracts.html>
@**@**@ Steel Not Seen
As Factor in WTC Collapse
<http://www.kansascity.com/mld/kansascity/news/breaking_news/6632329.htm>
@**@**@ Union française
pour la cohésion nationale
(mouvement citoyen- parution au Journal
Officiel du 21 juin 2003) Ils en ont marre de l'anti-islamisme...
"Pas un seul des élus pour lesquels nous avons voté
ne s'est élevé pour contrer ce racisme islamophobe
: soit ils participent à l'agression, soit, complices,
ils se taisent. Et cela, quelque soit leur appartenance politique.
"
<http://www.ufcn.org/tlgen1.php3?ppage=1>
@**@**@ Si les Américains
savaient (ce qui se passe en Palestine)...
<http://www.ifamericansknew.org/>
@**@**@ Autre polygraphe en chaleur, Mel Vadeker:
Ethnométhodologies, sciences cognitives
et simulations:
<http://perso.club-internet.fr/vadeker/articles/articles.htm#cyberculture>
@**@**@ Textes classiques des sciences
sociales.
La collection compte maintenant 754 oeuvres
originales de 262 auteurs différents:
<http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/>
@**@**@ Kabala ve Masonluk.
On y parle aussi beaucoup de la terreur israélienne. En
turc.
<http://www.masonluk.net/kabala_masonluk_06.html>
Idem, mais cette fois-ci en bahasa indonesia
<http://www.harunyahya.com/indo/artikel/028.htm>
Ou alors là, mais il faudrait causer
bosniaque. Remarquez qu'avec le serbe on se débrouille:
<http://www.islambosna.com/stranica.php?view_id=129&kategorija=4>
Sinon, allez faire un tour à Langues'O.
@**@**@ Résultats
du tir aux pigeons, en Iraq:
<http://lunaville.org/warcasualties/Summary.aspx>
@**@**@ Prime Mover.
Articles which propose the Zionist lobby is the 'prime mover'
behind the push to invade Iraq
<http://feralnews.com/links/iraq_war_and_zionism.html>
Excellente série d'articles.
@**@**@ Une homme et un auteur pour qui nous avons une énorme
gratitude, c'est l'auteur et publiciste américain Alfred
Lilienthal. Il a commencé à se rendre compte
qu'Israël était une branche pourrie, qui allait infecter
tout le Moyen Orient et coûter des fortunes aux pauvres
Américains, dès le début. Son premier
article est paru dans le Reader's Digest en 1949, "Israel's
Flag Is Not Mine," !!!! Il a écrit le premier réquisitoire,
un livre simple et très fort, parfaitement lisible aujiurd'hui:
What Price Israel ? (1953) On peut en lire les deux premiers
chapitres en ligne. Et un grand compendium The Zionist Connection,
plusieurs fois réédité. On y trouve tout.
Il a tout compris et tout dit. Il aura très bientôt
90 ans et il continue la lutte. Cet homme est admirable et ses
livres sont précieux. On trouve des extraits et ses principaux
articles sur son site:
<http://www.alfredlilienthal.com/>
Il a donné ses archives sur le
Moyen Orient (1936-1997) à la Hoover Institution, à
Stanford. Une mine.
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ARTICLE 19
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et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.