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LA GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
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Numéro 35 -- 28 janvier 2004
>[email protected]<
http://ggb.0catch.com
Nouvelles en français et en anglais
Créée en 1991 par Serge Thion
News in French and English
Established 1991 by Serge Thion
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IL N'Y A PAS DE SÉMITES
IL Y A DES SÉMITOPHONES
BIENTÔT DES "ANTISÉMITOPHONES" ?
LIBÉREZ ZACARIAS MOUSSAOUI
LIBÉREZ SADDAM ET TOUS LES PRISONNIERS IRAKIENS
FREE THE 800 GUANTANAMO BROTHERS
CHIRAC EN HAUTE COUR
US GO HOME
100,000 Iraqis took to Baghdad's streets, shouting:
"YES, YES TO ELECTIONS. NO, NO TO SELECTION."
NOS VOEUX A LA PRESSE : CREVEZ, CHAROGNES !
Ce numéro de la Gazette a été réalisé avec le concours, volontaire ou involontaire, de Ginette Hess-Skandrani, Steven Plaut, Silvia Cattori, Israël Shamir, Ali Mrabet, Ariana Eunjong Cha, Jabbar Al Kubaysi, Mike Creswell, Henri Farreny, Norbert Levinger, Naomi Klein, et beaucoup d'autres...
"They are all Jews. The Americans are all Jews and mercenaries. We know their religion."
Un chauffeur de taxi, à Baghdad.
Up to now nearly everyone who so much as admitted that the Arabs have reason for their hatred and fear of Israel was in danger of being smeared as anti-Semitic, or even accused of Nazi sympathies. Freda Utley, Will the Middle East Go West ? 1956.
Ceux des juifs français qui se cantonnent aujourd'hui dans un statut ambigu devraient enfin reconnaître qu'ils sont français, et non pas israéliens, et que les Israéliens ne sont pas tous juifs. Suzanne Citron, Le Monde, 7 janvier 2004.
The American government is leading the country towards hell.
Oussama Ben Laden, ABC, mai 1998.
Un conformisme palestinophile s'est étendu sur les sociétés d'Europe de l'Ouest, où un "antisionisme" fanatique a saisi une grande partie de l'opinion.
PH Taguieff, hypernéosioniste, upjf, janvier 2004.
«They throw their shit out the windows.»
Digusted Israeli soldier speaking
of the Jewish settlers in Hebron. Dec. 2003.
<http://harpers.org/NoExit.html>
- Appel contre l'occupation de l'Irak
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- RAMENEZ LES TROUPES A LA MAISON MAINTENANT!
- METTEZ FIN A L'OCCUPATION COLONIALE DE L'IRAK,
- DE LA PALESTINE ET DE PARTOUT AILLEURS !
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- Le 20 mars 2004, le premier anniversaire de l'invasion U.S./U.K de l'Irak , les gens des villes du monde entier se rassembleront pour exiger :
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- "Mettez fin à l'Occupation - Ramenez les Troupes à la
- maison MAINTENANT! "
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- Aux USA, les principales manifestations sont prévues à New York, Los Angeles, San Francisco et de nombreuses autres villes.
- Nous manifesterons le 20 mars pour soutenir le droit du peule irakien à l'autodétermination sans condition. Depuis que l'invasion a commencé, des dizaines de milliers d'Irakiens ont été tués. Des milliers de soldats des États-Unis et de Grande-Bretagne ont été tués ou blessés. Le peuple irakien résiste à l'occupation. Les Irakiens veulent que les soldats étrangers qui occupent leur pays s'en aillent, pas demain mais aujourd'hui. En nombre croissant, les soldats américains et leurs familles réclament que les troupes rentrent à la maison MAINTENANT. Ces soldats ont été envoyés pour tuer et être tué dans une guerre qui était basé sur le mensonge et la fraude perpétrés par le gouvernement Bush. Il n'y a qu'une seule solution: arrêter l'occupation maintenant! Nous croyons, selon les paroles du Conseil National des Américains arabes, que "l'internationalisation de l'occupation donne une nouvelle couverture commercialisable au colonialisme et que cela ne doit pas être accepté comme une option viable par le mouvement populaire mondial."
- Nous manifesterons aussi le 20 mars en solidarité avec le peuple palestinien et son droit à l'autodétermination, incluant le droit de retourner dans leurs maisons et sur leur terre. La manifestation du 20 mars vient seulement dix jours avant l'anniversaire de l'historique du 30 mars 1976, Jour de la Terre en Palestine. Appeler à la liberté, au droit au retour et à l'auto-détermination du peuple palestinien le 20 mars est une nécessité politique essentielle , sans laquelle la fin des occupations coloniales ne peut pas être entièrement réalisée. L'invasion et l'occupation américaine de l'Irak par les USA sont partie intégrante du grand projet colonial de l'administration visant les peuples du Moyen-Orient. Tandis que l'administration Bush dépense 2 milliards de dollars par semaine pour occuper l'Irak, elle dépense 15 millions de dollars chaque jour pour soutenir la guerre d'Israël contre le peuple palestinien.
- Nous manifesterons le 20 mars pour casser le "USA Patriot Act" et mettre fin à la répression aveugle des communautés d'immigrants américains-arabes, sud-asiatiques, et musulmans. Nous défendrons le droit à la liberté de parole et nous nous opposerons à la guerre que livrent Bush et Ashcroft à la Déclaration des Droits de l'Homme.
- Nous manifesterons le 20 mars pour exiger la fin des plans "Endless War" [Guerre sans Fin] de l'administration Bush pour la domination du monde. Nous sommes pour cessent l'intervention, l'occupation et les menaces des USA contre la Corée, la Colombie, l'Afghanistan, Cuba, l'Iran, le Zimbabwe, le Vénézuela, la Syrie, les Philippines, Haïti et le reste du monde.
- Seul le mouvement populaire apporte l'espoir qu'un défi efficace peut être lancé à la course à la guerre de l'administration Bush. Tandis que le Parti démocrate présente des candidats pour se mesurer à Bush pour la présidence, il est d'accord avec Bush pour le maintien des troupes US en Irak et soutient l'aide continue à Israël dans sa guerre contre le peuple palestinien. Le 20 avril 2002, 100.000 personnes ont défilé en une manifestation historique à Washington sous la banderole "Libérez la Palestine." Six mois plus tard, le 26 octobre 2002, des centaines de milliers de personnes ont manifesté contre la guerre d'agression contre l'Irak. Le 18 janvier, les 15-16 février, le 15 mars, le 22 mars, le 12 avril et le plus récemment le 25 octobre 2003, des dizaines de millions de personnes sont sorties dans les rues dans le monde entier pour dire non à la campagne de guerre de l'administration Bush. Le 13 décembre à Rome a eu lieu la première manifestation internationale de soutien à la résistance irakienne. C'est une guerre monumentale menée par les peuples du monde qui veulent l'autodétermination, la justice et la paix. La solidarité mondiale est la pièce centrale du nouveau mouvement de masse qui s'est dressé pour résister aux forces du militarisme et du colonialisme. Le résultat de cette lutte aura un impact sur les générations à venir.
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- Tous dans la rue le 20 mars 2004
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- Appel publié par (signataires initiaux): Coalition A.N.S.W.E.R. [Act Now to Stop War & End Racism = Agissez maintenant pour stopper la guerre et le racisme] - Arab Muslim American Federation [ Fédération américaine arabe musulmane] - Alliance Palestine Libre - Muslim American Society Freedom Foundation - Muslim Student Association
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- POUR PLUS D'INFORMATION :
- <http://www.InternationalANSWER.org>
- <[email protected]>
Voir la liste des interventions militaires américaines dans le monde.
édito
I Mensonge sournois
C'est celui de J. Chirac: lors de la présentation de ses voeux de fin d'année, il a dit que "partout, la France avait assumé fortement et clairement ses responsabilités pour la paix et le respect du droit". Il a oublié de dire qu'il a lui-même transgressé la paix et le respect du droit en envoyant des commandos de l'armée française mener des opérations d'assassinat et de massacre en Afghanistan, un pays avec lequel nous étions en paix, justement. Il passe sous silence le soutien un peu honteux qu'il a fini par faire voter aux Nations Unies pour entériner l'invasion coloniale de l'Iraq. Chirac doit être jugé par la Haute Cour pour "atteinte à la paix" (qui a valu condamnation à mort à Nuremberg) et trahison (envoi illégal de soldats chargé de protéger les Français dans des endroits où ils peuvent se faire tuer). Pendant les débats de la Haute Cour, la présidence sera assumée provisoirement par le président du Sénat. Tout est prévu par les textes ! Pas de souci, comme on dit aujourd'hui.
II Les "civilisés" et les sauvages
L'incroyable Bubush, parlant récemment sur une base militaire, à une foule de soldats enguirlandés, a prononcé la phrase suivante, que quelqu'un a écrite pour lui car il ne peut pas faire tout seul des phrases compliquées: "La défaite des terroristes en Iraq doit être la cause que soutient le monde civilisé". C'est un travestissement total. On ne voit pas pourquoi le reste du monde serait concerné par les lamentables résultats qu'une invasion de l'Iraq commise par les Américains seuls, contre l'avis quasi unanime de la communauté internationale. Personne n'était d'accord avant, malgré les chantages frénétiques, et personne n'est d'accord après. Tenons pour quantité négligeable les cabots anglais ou polonais qui marchent sur les pas de leur maître en frétillant de la queue.
Appeler "terroristes" ceux à qui la loi internationale reconnaît le droit de s'opposer à une occupation militaire par les armes, ceux qui dans tous les cas méritent de recevoir l'appellation de "résistants", bien timidement employée par la presse qui préfère, le plus souvent, se soumettre à la phraséologie américaine, nous renvoie aux pratiques des occupants allemands de l'Europe pendant la seconde guerre mondiale, ou à la guerre d'Algérie, guerre sans nom, qui ne reconnaissait que des "rebelles" (avec les guillemets), ou les "fellaghas" (toujours avec des guillemets). Finalement, le gouvernement français a été contraint de "reconnaître" (avec des guillemets) la légitimité absolue de ce combat, puisqu'il a remis l'Algérie indépendante, le 2 juillet 1962, aux mains desdits "rebelles". Les Etats répressifs et agressifs utilisent toujours le même vocabulaire jusqu'au moment où leur tyrannie est renversée, ce qui ne manque jamais d'arriver, les exemples abondent.
Mais là où le paradoxe éclate dans sa plus brillante imbécillité, c'est quand Bush, simiesque et semi-analphabète, prétend incarner la "civilisation" au moment où il passe au hachoir des gens qui ne lui ont rien fait. Si l'on avait une sorte de thermomètre pour mesurer l'état de civilisation des différentes régions du monde, on le verrait geler à l'approche des USA et monter très haut dans les régions mésopotamiennes, où la plupart des traits fondamentaux de la civilisation post-néolithique ont été élaborés, raffinés et mis en doctrine aux troisième et au second millénaire avant notre ère, longtemps avant la Chine, longtemps avant la peuplade hébreue, longtemps avant la Grèce, Rome et l'advenue du christianisme et de l'islam. Si nous devons tout ou presque à nos merveilleux ancêtres sumériens, akkadiens, assyriens et autres, qui ont pensé pour nous dans un passé lointain, il reste que les habitants actuels de l'Iraq, façonnés par ce passé prestigieux, remodelé par les Perses et les Arabes musulmans, qui se saisirent de la culture grecque et de la philosophie du grand Aflatoun (Platon, chez nous), qu'ils nous ont gentiment refilé, avec la chimie et les mathématiques, sont des gens d'une civilisation exquise, d'une moralité rigoureuse et d'un savoir qu'envieraient plus d'un ministre de l'éducation. A côté de ces gens à l'esprit délié et aux convictions fortes, les Américains font figure d'attardés mentaux, de débiles profonds. Leur niveau de culture est sans doute le plus bas du monde. L'existence de quelques universités ne doit pas cacher la sidérale inculture de l'Américain moyen, nourri de films de troisième ordre, remplis de croyances magiques et de mythologie démoniaque, quand ce n'est pas simplement de football américain arrosé à la bière. C'est dans les bas-fonds, sinon même dans les barrios ruraux du Mexique voisin, que l'armée va chercher ses recrues. On comprend que Bush aime les soldats: il partage leur nullité absolue, et leur sauvagerie innée.
On n'oubliera pas que les Etats-Unis se sont fondés sur le plus gigantesque vol de terre de toute l'histoire, et sur le massacre prémédité des habitants, dits à l'époque "Peaux-Rouges". Ce massacre génocidaire hante l'esprit de l'Amérique, et il n'est pas près de s'oublier. Quand ils partaient en mission de bombardement au Viêt-Nam, dans les zones de tir sans discrimination, les militaires américains employaient le terme de "Indian Territory". Ce sont les mêmes unités (cavalerie devenue blindée) qui ont massacré les Indiens, authentiques possesseurs du sol nord-américain, qui massacrent aujourd'hui les Irakiens, après en avoir massacré beaucoup d'autres, comme les habitants de Caen, de Royan, de Nantes, de toutes les villes d'Italie, parce qu'ils avaient peur de combattre leurs ennemis.
La sauvagerie est une spécialité américaine, montrée tous les jours aux yeux abrutis des jeunes Américains sur leurs satanés écrans de télévision. La "sous-culture" américaine transforme des êtres humains a priori normaux, en ivrognes, en brutes obèses armées jusqu'aux dents et en assassins ordinaires. Demandez à Michael Moore et voyez la chronique judiciaire. Un pays de sauvages. Monsieur Bush est un chien enragé que, dans n'importe quel pays réellement civilisé, on enverrait à la fourrière pour une piqure libératrice.
26 janvier 2004.
1 - La Palestine martyrisée par les sauvages
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CONTRIBUTION AU DÉBAT DE LA CONFÉRENCE DE LYON
- sur l'Etat Unique en Palestine
- 17 janvier 2004
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- Pour un seul Etat démocratique en Palestine-Israël
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- Par Ginette Hess Skandrani
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- Faut-il opposer la proposition d'un Etat unique pour tous à celle de deux Etats séparés?
- Il me semble, qu'après quatre guerres, deux Intifada,, des milliers de massacres, des centaines de milliers de déportations, des milliers de maisons et de champs détruits plusieurs négociations manipulations baptisées pour la paix, tout a raté. La résistance continue toujours et le peuple palestinien se relève à chaque fois que quelques âmes bien pensantes veulent lui faire baisser la tête. Il sait bien que sa cause est juste et finira par gagner. En ce début de 2004, nous savons tous qu'il ne se présente d'autre solution en Palestine, que celle d'un Etat unique pour tous, pluriel, multiethnique, multiculturel et démocratique avec des droits et des devoirs partagés pour tous ses habitants quelle que soit leur religion, leur appartenance, leur pratique ou leur non-pratique. Deux Etats, dont l'un: l'Israël détiendrait 78% des terres en continu, maintiendrait les colonies de peuplement, le mur de la honte, les routes de contournement chez son voisin et posséderait toujours les armes de destruction massive prenant en otage tous les peuples de la région et, l'autre, le palestinien avec 22 % (moins le mur, les colonies et les routes de contournement), désarmé, morcelé, parcellisé, sans aucun débouché vers l'extérieur, désarmé et esclavagisé par son voisin.... ne me semble pas viable.
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- Un petit peu d'histoire :
- La résolution 181, votée le 29 novembre 1947 par l'Assemblée générale de la toute jeune ONU instaure la partition de la Palestine par 33 votes pour, dont celles des Etats-Unis, de l'Union soviétique et de la France, 13 contre et 10 abstentions, dont celle du Royaume-Uni. C'est cette résolution imposée par les grandes puissances du moment qui est responsable de la Nakba. Il faut rappeler qu'à cette époque, une grande partie des peuples de la planète n'étaient pas souverains et n'avaient donc pas voix au chapitre. Toutes les manoeuvres et pressions exercées par les grandes puissances occidentales auront été bonnes pour obtenir la majorité requise des deux tiers.
- La résolution 181 crée :
- ° Un Etat juif sur 56, 47 % de la Palestine pour 498 000 juifs.
- ° Un Etat arabe sur 43,53 % du territoire pour 807 000 Palestiniens et 10 000 juifs.
- ° Un régime de tutelle internationale pour Jérusalem avec 105 000 Palestiniens et 100 000 juifs.
- Cette résolution jugée illégale et illégitime a toujours été dénoncée par l'ensemble du Monde arabe car :
- ° Le peuple le plus concerné par ce vote, le peuple palestinien, peuple autochtone dans toutes ses composantes, n'a jamais été consulté sur le partage de sa terre.
- ° Le Monde arabe étant encore largement colonisé et ne pouvant donc s'exprimer officiellement alors qu'il était tout autant concerné par le devenir de cette région n'a pu prendre part au vote.
- ° Et surtout l'ONU a outrepassé son rôle en créant artificiellement un Etat sur la terre d'un peuple qui s'y accrochait et continue encore aujourd'hui à s'y accrocher désespérément.
- Le mandat britannique a pris fin la 14 mai 1948 et le lendemain, les sionistes ont proclamé unilatéralement l'Etat d'Israël.
- En quelques jours les Palestiniens sont devenus minorité au sein d'une entité étrangère, sans changer de lieu, sans avoir été consultés. La fin du mandat colonial britannique annonçait leur aliénation existentielle. Comment auraient-ils pu accepter passivement ce hold-up ?
- Déjà avant mai 1948, les persécutions anti-palestiniennes, marquées par le massacre de Deir Yassine dans la nuit du 9 au 10 avril où l'Irgoun de Bégin et le groupe Stern de Shamir massacrèrent plus de 300 civils endormis, entraînent la fuite d'environ 300 000 personnes, sans qu'aucun pays arabe ne proteste. 380 villages furent comme Deir-Yassine rayés définitivement de la carte.Après une tentative de trêve marquée par l'assassinat du médiateur de l'ONU, le Comte Bernadotte, par le groupe Stern, la première guerre Israélo-arabe consacrait la victoire d'Israël, les pays arabes préférant signer des armistices séparés en n'acceptant que des frontières de fait.La défaite arabe a permis à l'Etat juif de s'agrandir et a redessiné une nouvelle configuration de la Palestine :
- ° L'Etat d'Israël avec 12 % de Palestiniens restés sur place ;
- ° Une Palestine sous influence égyptienne (la Bande de Gaza)
- ° Une Palestine annexée à la Transjordanie dans le royaume hachémite de Jordanie ( la Cisjordanie).
- Ces deux morceaux de Palestine s'appelleront dorénavant "Territoires occupés".La Palestine ancestrale a été atomisée, ses habitants exilés sur leurs propres terres, dotés du statut de réfugiés, assistés par l'UNRWA (organisme d'assistance des Nation Unies pour les réfugiés), parqués dans des camps concentrationnaires à Gaza ou en Cisjordanie qui en accueillent près de 700 000.
- Dès lors, on distingue les Palestiniens de l'intérieur ceux des territoires occupés en 48, ceux des territoires occupés en 67 et ceux de l'extérieur (les réfugiés, auxquels on peut ajouter la diaspora disséminée dans le Monde arabe, eu Europe et aux USA ou ailleurs).
- Le 11 mai 1949, Israël est admis au sein de l'Onu et est à ce jour, le seul Etat devenu membre sans avoir eu à déposer une carte de ses frontières. Il contrôle environ 80 % de la Palestine et rejette immédiatement
- l'internationalisation de Jérusalem votée par l'Onu. Dans le même temps, en application de la "loi du retour", les juifs qui s'installent sont automatiquement naturalisés alors que les "réfugiés" "(nouveau nom des Palestiniens) qui y sont nés n'ont pas le droit d'y revenir.
- Les Palestiniens n'ont jamais accepté cet état des lieux et ont toujours organisé la résistance à l'occupation avec obstination et détermination et parfois des actions fortes et spectaculaires selon les conjonctures.
- Si nous voulons nous engager sur la proposition d'un seul Etat démocratique sur la terre historique de Palestine il faut avant tout, dire que nous voulons décoloniser toute la Palestine et donc démanteler les structures d'Israël et là-dessus, nous ne pouvons transiger.
- Il faudra aussi nous poser des questions sur le démantèlement des colonies et de ces horribles routes de contournement qui zigzaguent entre les champs, les villages et les maisons palestiniennes. Et ne parlons pas de ce mur barbare qui nous rappelle, à nous autres européens de si sinistres souvenirs.
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- La résistance palestinienne
- Cette résistance a toujours existé. Mais elle ne nous apparaissait pas dans nos lucarnes, puisque le peuple palestinien était nié dans son existence, donc sa résistance ne pouvait qu'être traitée d'inexistante ou forcément de terroriste.
- L'Intifada de 1987, avec le soulèvement de l'ensemble de la population, les enfants lanceurs de pierres, les femmes largement engagées dans l'autosuffisance alimentaire, les familles boycottant les produits israéliens, organisant les entraides, les grands-mères et grands pères soutenant l'infrastructure de la résistance,, a donné une autre image de ce peuple spolié depuis si longtemps.
- Les accords d'Oslo, comme tous ceux qui ont suivi, y compris l'Arlésienne de Genève, que nous n'avions pas soutenue, ont été une énième tentative de soumettre la résistance.L'Intifada Al Aqsa est certainement plus organisée et différente de la première.
- La résistance prend aujourd'hui plusieurs formes. Nous devons la soutenir globalement et dans toutes ses composantes, car elle est juste. Et résister à l'occupant est non seulement un droit mais aussi un devoir. Nous comprenons fort bien que les attaques-kamikazes puissent choquer quelques-uns, mais elles ne sont certainement pas plus choquantes que les F16, les missiles envoyés dans les maisons. Nous n'avons pas à critiquer la forme de résistance que choisissent les Palestiniens.
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- Les réfugiés palestiniens
- Intervenir pour un Etat unique en Palestine, implique évidemment d'exiger le droit au retour des réfugiés La résolution 194 adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies le 11 décembre 1948 spécifie dans son paragraphe 11 : "Il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, que des indemnités doivent être payées au titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers ou pour tout bien perdu et endommagé".
- Cette résolution pourtant acceptée par Israël pour pouvoir accéder à l'ONU n'a jamais été appliquée. Encore aujourd'hui, après 55 ans d'errances des réfugiés et plusieurs guerres subies, l'Etat juif refuse toujours d'en discuter.
- Actuellement, selon l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) organisation crée en 1949, les réfugiés Palestiniens et leurs descendants, sont au nombre, de l'ordre de trois millions et demi de personnes dont 30 % vivent dans des camps. Le sort de ces réfugiés constitue depuis plus d'un demi-siècle le plus grand problème humanitaire jamais résolu, la honte des Nations Unies et de la Communauté internationale et surtout un problème de sécurité majeure, ayant eu des répercussions régionales énormes et jouant un rôle central pour la paix dans le Moyen-Orient. Ce problème s'est encore accentué depuis la colonisation de l'Irak, vu que les Palestiniens qui s'étaient intégrés dans la population irakienne ont été ramenés dans des camps et revivent dans le plus complet dénuement.
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- Les prisonniers palestiniens
- Nous devons aussi soutenir la campagne lancée par l'association Palestine en marche pour la Libération des prisonniers. Dans un rapport (2/2004) de Nadi al-asir al-filistini (Club du prisonnier palestinien) :
- 7254 Prisonniers dispersés dans 15 prisons israéliennes,
- 311 prisonniers jugés à la peine de prison à vie et 319 dont
- la peine dépasse 15 ans de prison. Parmi ces prisonniers se trouvent beaucoup de femmes et d'enfants.
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- Le désarmement d'Israël devient urgent
- N'oublions pas qu'Israël possède des armes de destruction massive L'armement nucléaire israélien a été dénoncé dès 1986 par l'ingénieur israélien Mordachaï Vanunu, dans le Sunday Times des 5 et 12 octobre 1986. Cela fait 17 ans qu'il croupit en prison et au secret. C'est dans le complexe nucléaire de Dimona, planqué dans le désert du Neguev, ayant plusieurs étages souterrains qu'Israël a produit une centaine d'ogives nucléaires. Ces ogives ont certainement triplé depuis lors puisque personne, ni dans la région, ni parmi les "pays qui veulent donner des leçons au peuple irakien" ne s'en est inquiété. Le silence officiel, la protection des autres puissances nucléaires, le barrage des informations reste à ce jour total.L'usine est cachée dans le désert et produit des ogives nucléaires depuis 1966. Entre-temps, elle a certainement, d'après certains articles échappés dans une certaine presse israélienne, fabriqué des armes thermonucléaires d'une capacité suffisante pour détruire des villes entières. Nous savons aussi que l'armée israélienne utilise ponctuellement des gaz qui auraient des effets sur le système nerveux pour les personnes qui les inhalent. Accusation sur laquelle s'était fondé un journaliste de France culture pour mener une enquête dans la Bande de Gaza. Nous avions déjà, lors d'un voyage en Palestine été affronté à ce genre de gaz qui pue comme des oeufs brouillés et est d'une couleur jaunâtre très bizarre. Ce ne sont certainement pas des gaz lacrymaux. Les femmes nous disaient que ce gaz faisait avorter les femmes enceintes et était responsable de l'étouffement des personnes âgées ou de ceux qui avaient des problèmes respiratoires.
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- Conclusion
- Ce sont quelques bases sur lesquelles nous avons créé l'association La Pierre et L'Olivier en 1990 et nous n'avons jamais transigé sur ces principes. Nous n'avons pas soutenu les accords d'Oslo ni aucun des suivants, car nous sommes restés fidèles aux propositions de la charte de l'OLP : Un Etat laïc et démocratique sur toute la terre de Palestine. Pour nous cette charte n'a pas été jugée caduque.
- Nous ne sommes plus très nombreuses aujourd'hui, il ne reste que des femmes. Peut-être sont-elles plus engagées, plus anticolonialistes ou tout simplement plus fidèles aux principes. Nous n'en savons rien. Mais nous savons que nous ne pourrons jamais renier ce que nous avons toujours défendu
- Nous désirons amener notre contribution au débat sur un seul Etat démocratique en Palestine-Isrël, tout en restant vigilantes et en surveillant de près le génocide du peuple palestinien programmé et réalisé au fil des années et des occupations successives. Nous devons continuer à dénoncer partout le projet de disparition d'un peuple autochtone sur cette terre riche de milliers d'années d'histoire et de diversité.
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- 9 janvier 2004
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE.
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- Les adhérents français de l'association pour un seul Etat démocratique en Palestine/Israël, dont le siège est à Lausanne, réunis à Lyon à l'occasion de la conférence de Sami Aldeeb, président de l'association, ont décidé de se constituer en réseau pour promouvoir l'association en France.
- La démarche de la majorité des adhérents présents à Lyon, s'inscrit dans la continuité de la lutte anticolonialiste dont ils ont été des militants actifs.
- Ils affirment qu'aucun démocrate ne peut justifier sur le plan du droit et de la justice une colonisation de peuplement.
- Ce constat implique la remise en cause de la résolution non obligatoire de l'ONU de 1947 qui a décidé la partition du territoire palestinien sans consultation des populations palestiniennes. Cette décision n'a aucune validité juridique, l'ONU n'ayant aucune compétence sur la souveraineté de la Palestine, ni la possibilité d'attenter au droit à l'autodétermination des populations palestiniennes.
- La réflexion du réseau s'inscrit dans le long terme (surpopulation et pénurie d'eau potable) et dans un contexte politique international dominé par l'entreprise impériale US.
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- Contacts en France
- Ile-de-France: Ginette Skandrani, <[email protected]>
- Rhône-Alpes: Jean Brière, <[email protected]>
- Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon: Fausto Guidice,
- <[email protected]>
- Provence-Alpes Côte d'Azur, Chérif Boudelal,
- <[email protected]>
- L'adhésion à l'association pour un seul Etat démocratique en Palestine/Israël est individuelle, elle se fait directement au siège de l'association†: Ochettaz 17, 1025 Saint Sulpice, Suisse. <[email protected]>
- Voir <http://www.one-democratic-state.org>
PROCÈS D'OPINION
- The David Irving Trial In Israel
- by Steven Plaut, free calumniator
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- In the now world-famous libel suit between Holocaust Denier David Irving and Dr. Deoborah Lipstadt, Irving sued Lipstadt and her publisher. Lipstadt had written that Irving was a Nazi apologist and admirer of Hitler. [...]
- The judgment in the case was handed down in April, 2000. The court foundfor the defendant's (meaning Lipstadt). The British court found that herassertions were simply statements of fact. The judge confirmed that Irvinghad served as an apologist for Neonazis and anti-Semites, and rejected hisdenials that he is an extremist, racist and anti-Semite. (It continues tobe a fact that he regularly appears before and writes for anti-Semitic audiences.) The court ordered Irving to pay 150,000 pounds sterling in damages for his baseless suit against Lipstadt. The judgment and the legal costs are estimated by the Guardian to have cost Irving between one and two million pounds and to have forced him into bankruptcy.
- The British court said effectively that it is not libelous to tell the truth about a fanatic extremist. It is not libelous to denounce him in strong terms. Extremists may not use the court as a club to stifle denunciations of their behavior and writings by those who are vehemently critical of their views.
- It is one of the bizarre twists of the political scene in Israel that a David Irving Trial of sorts is taking place there at the moment. It is a trial that bears many similarities to the actual David Irving Trial in Britain. To begin with, it involves a political extremist suing for libel a courageous critic who labeled him an anti-Semite and fanatic because of his writings and political behavior.
- The Israeli plaintiff is himself a writer, who has often been cited andfeatured on the personal web site of the British David Irving. His writings have been published on Neonazi and Holocaust Denier web sites, as well as in other anti-Semitic and Islamist fundamentalist journals and web sites.
- The defendant argues that the plaintiff is attempting to use the court as a club to suppress free speech in an anti-democratic manner: the plaintiff has filed a frivolous nuisance suit to bully his critics so that they will be afraid to denounce the plaintiff's political views and behavior. There are other significant similarities between the two trials. In both, the plaintiff has a record of praising and promoting the views of people commonly seen as Holocaust Deniers. In both, the plaintiff's associates with extremist anti-Semitic organizations and with individuals widely considered to be anti-Semites, and collaborate with them in publishing their views. Both plaintiffs are venomously critical of Israel and its leaders and have expressed "understanding" for anti-Israel terrorism. In both cases the extremist plaintiffs claim that their good names as researchers were damaged by those who attack their behavior and denounce their writings and opinions. In both cases, no attempt was made to prove that actual material damages were suffered by the plaintiff.
- In short, both plaintiffs in the two David Irving Trials used the frameworkof a libel suit to try to force their critics into silence. There is one important difference though. The Israeli 'David Irving' is himself an Israeli and a Jew.
- Moreover, while David Irving was never on the faculty of a bona fide academic institution, the plaintiff in the Israeli David Irving Trial is. He is Dr. Neve Gordon, from the Department of Political Science at Ben-Gurion University. The defendant in Gordon's libel suit is the professor, columnist and writer, Prof. Steven Plaut. He is on the faculty of the University of Haifa.
- Neve Gordon teaches political science at Ben Gurion University; he is a member of a department that is nearly wall-to-wall leftist. He holds a Ph.D. from Notre Dame University, a Catholic school in Indiana. Most of the articles he has published are politicalized and/or devoted to attacking Israeli policies and/or denounce Israel as a terrorist country. The Middle East Quarterly has declared him to be one of Israel's academic extremists.
- Gordon goes beyond the chic support for the PLO and its positions so common today among Israeli academic leftists. Gordon has allied himself and collaborated with a wide variety of anti-Semites and anti-Semitic organizations. He used to lead the Physicians for Human Rights in Israel (despite not being a MD himself), a pro-Arab organization so extreme that it has been publicly denounced by the Israel Medical Association. It was condemned as an openly anti-Semitic organization by Prof. Gerald Steinberg of Bar Ilan University, who, together with 200 other people, signed a petition to that effect.
- Gordon also maintains a long-term ongoing collaboration with Alexander Cockburn, the anti-Israel Far Leftist American [actually British] columnist and publisher of Counterpunch magazine. Cockburn has been repeatedly denounced as an anti-Semite by The New Republic and by a variety of other journals and columnists, including the Seattle Times, Declaration Foundation, Prof. Edward Alexander, LewRockwell.Com, LeftWatch, and Christian Action for Israel. Cockburn has openly given credence to reports that Jews spread anthrax in the US and that Israel was part of a conspiracy to topple the World Trade Center. Cockburn insists Jews conspire to control the media. Gordon has published a large number of articles attacking Israel in Counterpunch.
- Gordon is active in a Far-Left Israeli organization with the Arabic name Taayush, which in Gordon's own words (cited in an interview) is a seditious organization that "opposes Arab-Jewish coexistence". But Gordon's screeds appeal to an audience that goes beyond the mere vocal critics of Israel. Gordon's articles have been published and cited on a wide variety of neonazi, Holocaust Denial, and Islamist fundamentalist newspapers and websites. On several neonazi web sites, a work by Gordon is cited right after a citation from Hitler himself, making for curious footnote bedfellows.
- Gordon has published articles attacking Israel in the Egyptian anti-Semitic daily Al-Ahram, which routinely spreads anti-Jewish blood libels. Gordon's articles have been published by al-Jazeera, the same Iraqi-subsidized Arab news agency that airs the speeches of Bin Laden and broadcast the shots of the Allied troops being murdered by Saddam's Republic Guards during the recent war. The Holocaust-denying Radio Islam internet web site carries the writings of Gordon alongside its reprinting of The Protocols of the Elders of Zion. Radio Islam also indulges in traditional medieval anti-Jewish blood libels, and Der Stürmer-like cartoons showing Jews drinking blood.
- Gordon's articles have been published on the <Electronic Intifada>, a pro-terror web site, and on the web site of the anti-Jewish Islamist pro-Hamas CAIR organization in the US. While Gordon claims that he himself did not place his articles on some of these more anti-Semitic web sites, the fact that the articles appealed to the operators of those sites sufficiently for them to carry them speaks volumes about their contents. Gordon is one of the few Israelis whose writings are cited with honor on the web site of David Irving himself, the convicted British Holocaust Denier.
- In his writings, Gordon repeatedly insists Israel is a fascist state and a terrorist state, engaging in state terrorism that is no different morally from the mass atrocities of Palestinian and other terrorists. [This can be seen everyday on the TV screens. ] He has denounced Israeli fascism not only in English but also on web sites in German and Italian. Not only has he denounced Ariel Sharon and Benjamin Netanyahu as war criminals, he has attacked leftist Labor-Party Ultra-Oslo-Dove Ehud Barak. [Himself a self-confessed murderer ] Gordon has written that Bibi Netanyahu is the continuation of Yigal Amir, the murderer of Yitzhak Rabin, and is a spy, criminal or terrorist. He insists Sharon delights in the deaths of Arabs and Jews. He was one of the signers of the petitions before the recent Iraq war declaring that Israel was planning to perpetrate atrocities and massive crimes against humanity once the war broke out. Ben-Dror Yemini, a columnist at Maariv, has denounced all such signatories as being the Israeli equivalents of Lord Haw-Haw, the British traitor and lackey of Hitler during World War II. Gordon repeatedly endorses insubordination and mutiny by Israelis refusing to serve in the military and is active in political groups supporting the mutineers. He has compared Israel to apartheid South Africa and has called the Zionist Organization of America in the United States racist.
- Gordon has repeatedly endorsed general boycotts against Israel and his articles are carried by pro-boycott web sites, magazines and organizations. He has expressed sympathy for the bi-national state solution, in which Israel would cease to exist as a Jewish state. He has expressed understanding for terrorism because it is caused by injustice. He has repeatedly insisted that Israel - and specifically Prime Minister Ehud Barak - only understands violence, implying that Arabs should engage in more of it. He considers Israel the main culprit responsible for Middle East violence, and insists this was so even when Barak was Prime Minister. Gordon's politics are so extremist that one of the professors at Notre Dame, where Gordon got his Ph.D. has denounced him venomously in writing and wished him to be blown up by terrorists in an Israeli mall. [We share all these views and we consider Gordon as a mild moderate expressing world's public opinion outrage at the genocidal activities of the Israeli military clique. ]
- Gordon has been active among those Israeli and international Leftists seeking to interfere with Israeli military operations against Palestinian terrorists in the territories. He has worked with Taayush and the International Solidarity Movement (ISM) in trying to prevent Israeli actions against terrorism there, and - according to his own admission - he was arrested for this at least once.
- After the Netanya Passover Massacre of 2002, Israel launched Operation Defensive Wall against the terrorists. During that operation, Gordon was one of the group of Far Leftists who illegally infiltrated Israeli army lines and entered Arafat's besieged headquarters in Ramallah to prevent Israel from arresting the wanted terrorists holed up there, and trying to block IDF attempts to attack Arafat's offices. On February 2, 2002, Israel's Haaretz daily carried a large photo of Gordon in a warm embrace with Arafat in his besieged Ramallah headquarters, clasping hands together in a heart-warming show of solidarity. These hands of Arafat being clasped with affection by Gordon were the very same that signed the orders for the murders of hundreds of Israelis. No photo of Gordon showing solidarity with the victims of Arafat's terror was ever printed in the paper.
- The most dramatic manifestation of Gordon's political extremism is his promotion and praise of the scribblings of Norman Finkelstein. Finkelstein is by now fairly well know for his book The Holocaust Industry and other writings in which he trivializes and mocks the Holocaust and claims that virtually all Holocaust survivors are liars, thieves, and cheats. [Pure invention. The guy has not read the book. ] Finkelstein has been denounced as a Holocaust Denier, neonazi, Holocaust trivializer, anti-Semite, fraud, pseudo-researcher, and worse, by nearly every reviewer in every legitimate medium that has discussed him and his book. [And now they say there is no Jewish control of the media... ] He was fired from jobs at two New York area academic institutions and now is employed by a Catholic college in Chicago. The NY Times has compared Finkelstein's book to the Protocols of the Elders of Zion. The British Guardian claims Finkelstein is an anti-Semite and a Holocaust Denier. The Washington Post declares Finkelstein an anti-Semite with ties to Nazis. Moment magazine, the ADL, the World Jewish Congress, Elie Wiesel, Prof. Edward Alexander, Alan Dershowitz, the Canadian Jewish News, the web site on Anti-Semitism at the University of Tel Aviv, Dennis Prager, the Jerusalem Report, Jonah Daniel Goldhagen, and many others have denounced Finkelstein as a nazi, Holocaust Denier, fraud, and/or anti-Semite. Finkelstein is also on record endorsing Arab terror and the destruction of Israel.
- Finkelstein has become the featured hero of virtually every Holocaust Denial and Neonazi web site on earth. He is the Nazi's pet Jewish historian, whose research proves there was never any Holocaust of Jews by the Germans at all. The Neonazis insist his writings prove that talk about a Holocaust is all a Zionist hoax.
- As it turns out, Neve Gordon from Ben-Gurion University has published articles in the leftist magazine The Nation, in Israel's Haaretz, and on several web sites that not only sing Finkelstein's praises and endorse many of the themes in Finkelstein's books, but has actually compared Finkelstein favorably to the Prophets of the Bible. Finkelstein himself is so proud of Gordon's praise that he features one of Gordon's articles on his own personal web site. Gordon may in fact be the only academic at a bona fide university in the world who acknowledges Finkelstein as a serious researcher.
- All of which brings us to Gordon's libel suit against Professor Plaut. On various occasions Plaut has criticized Gordon's political opinions and political behavior on the internet. Gordon regards such criticism of himself as libel. In rather typical leftist manner, Gordon seems to believe that the most extremist, fanatic and outrageous behavior and opinions of leftists must be protected as free speech, but criticism by non-leftists must be suppressed, using the courts and lawyers as an anti-democratic bully club.
- Leftists in many countries use the filing of frivolous nuisance libel suits as a guerilla tactic to suppress the free speech of their critics. Gordon's libel suit against Prof. Plaut is based mainly on two short sets of comments that Plaut wrote on the internet about Gordon and his friends. In one, Plaut described Gordon as a groupie of Holocaust Denier Norman Finkelstein. In Gordon's suit he intentionally mistranslates this into Hebrew as if Plaut were saying that Gordon is walking in the furrow of Holocaust Deniers. The fact that Gordon describes Norman Finkelstein as the moral equivalent of Biblical Prophets would seem to make his describing Gordon as a groupie of Finkelstein factually unchallengeable.
- The other comment of Prof. Plaut's that upset Gordon was in an internet posting reporting the actions of the human shields entering Arafat's headquarters to defend wanted Palestinian terrorists during Operation Defensive Shield. Plaut reported that Gordon himself had entered the headquarters with these people and was thus to be found among the Judenrat wannabes. Haaretz had just published Gordon's photo in his solidarity embrace with Arafat. Describing people who appoint themselves as representatives and liaisons to mass murderers of Jews might legitimately be described as Judenrat wannabes. But Gordon and his Arab lawyer from East Jerusalem insist it is libelous.
- Plaut also described Gordon as a fanatic anti-Semite because of his endorsements of Finkelstein's ideas and writings. In any case, if proof were needed that this is so, a very large host of anti-Jewish, neonazi and Holocaust-Denial web sites and newspapers themselves regard Gordon as sufficiently anti-Semitic to publish his writings. (In one of the more amusing features of Gordon's suit, he insists that Prof. Plaut also libeled him in several articles about him that were not published by Plaut at all but that Gordon believes were inspired by Plaut.) In short, Gordon has decided that Plaut will play the role of Deborah Lipstadt in Israel's analogue to the David Irving trial. Plaut is represented by Israeli Attorney Dr. Haim Misgav.
- Everything Plaut has written about Gordon is simply an assessment of Gordon's own political writings and behavior. Gordon is a public figure - an Op-Ed columnist, a representative of several radical political organizations, a very public hand-holder of Yassir Arafat - and criticism of his political opinions and political actions is a legitimate expression of free speech. Plaut's criticisms and denunciations of Gordon's behavior and writings were evoked by Gordon's own political behavior, exactly as were Deborah Lipstadt's denunciations of David Irving. Actually, Plaut has never met Gordon and knew nothing about him before the suit, other than from his political writings and actions.
- In recent years, filing frivolous libel suits has become a common form of harassment in Israel, where free speech on the right is sometimes weakly-protected and where libel laws allow attempts at suing for all sorts of things that are regarded as protected speech in most other democratic systems. In a (in)famous recent case, a leftist professor of philosophy at Tel Aviv University sued four people, including two other professors, for libel. He lost and was ordered to pay the defendant's a large sum for court costs and damages. The David Irving Trial of Israel is likely to have a similar outcome.
- Free speech in Israel is under assault and the defeat of frivolous libel suits is a crucial part of its protection. Meanwhile, readers who would like to tell the authorities at Ben Gurion University what they think of Gordon's writings and behavior should write to Professor Avishay Braverman, President of Ben Gurion University, Beer Sheba 84105 Israel. Letters to the American Associates of Ben Gurion University (AABGU) should be sent to 1430 Broadway, 8th Floor, New York, NY 10018. Zvi Alon is President of AABGU and Seth Moskowitz is the Executive Vice-President. (phone: 212-687-7721; fax: 212-302-6443; email: [email protected])
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- Prof. Plaut's email address is <[email protected]>
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- American Daily, Steven Plaut, 26 décembre 2003.
- <http://www.americandaily.com/item/4107>
LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE
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"Notre devoir est de dire ce que l’on croit juste"
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- Interview de d'Israël Shamir par Silvia Cattori
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- Pourquoi cette sorte de conspiration du silence autour d’Israël Shamir ?
- Est-ce parce que ses idées seraient scandaleuses ? Ou parce que ses dénonciations viseraient juste ? Israël Shamir est une voix parmi d’autres. Faut-il la censurer ?
- Ces questions m’ont amenée à le rencontrer. Et à me dire que donner la parole à un Israélien, qui se bat, avec ses idées et sa sensibilité, en défense des Palestiniens, ne veut pas dire nécessairement adhérer à tout ce qu’il pense.
- D’origine russe, de nationalité israélienne, Israël Shamir vit à Jaffa, en Israël. Accusé d’antisémitisme, par ceux-là mêmes qu’il dénonce, l’homme ne se laisse pas intimider. Ses idées jettent une lumière crue sur le système raciste d’apartheid et de domination qu’Israël, a mis en place. Mais aussi sur les dangers que le monde encourt s’il ne se rebelle pas contre ces agents pro-israéliens qui, partout dans le monde, soutiennent l’indéfendable et ne font qu’exacerber les conflits.
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- Silvia: M. Shamir, je vous remercie d’avoir accepté cette interview. Vous êtes aimé des uns, détesté des autres. Le fait est que vos opinions en révulsent plus d’un. Et pas seulement en Israël. Cela ne vous préoccupe pas ?
- I. Shamir: Nous sommes en guerre. Nous sommes au début de la troisième guerre mondiale. Ce n’est pas le moment de faire de gentils discours. Ce que je dis doit être dit. Ce serait étrange si je racontais des histoires à l’eau de rose, alors que la guerre fait rage, en Palestine et en Irak. Ce qui me préoccupe c’est ce qui risque de se produire contre l’Iran et la Syrie.
- Silvia: Vous pensez que l’Irak n’est pas assez? Que les Etats-Unis ne vont pas s’arrêter là?
- I. Shamir: Je crois qu’ils veulent aller plus loin. Ce ne sont, ni la perte de quelques hélicoptères, ni la mort des soldats qui vont les freiner. Les boys qu’ils ont envoyés se battre là-bas, sont issus de milieux défavorisés. Du moment qu’il n’y a ni des juifs ni des enfants de familles privilégiées qui se font tuer, cela ne les touche pas.
- Silvia: Quelle est la part d’Israël dans cette volonté de domination ?
- I. Shamir: Ce n’est pas Israël qui dirige. Ce sont les dirigeants juifs américains et tous ceux qui, aux Etats-Unis, adhèrent à leurs idées. Ce sont eux la source des grands malheurs que nous connaissons aujourd’hui.
- Silvia: Vous voulez dire que leur volonté est de créer des troubles partout ?
- I. Shamir: Oui, partout. Nous voyons qu’ils mentent tout le temps. Nous devons toujours garder à l’esprit que ces gens ne disent jamais la vérité.
- Silvia: Quel est l'intérêt de déclencher une troisième guerre mondiale ? Quel est le but final ? A qui cette guerre profiterait-elle ?
- I. Shamir: La troisième guerre mondiale vise à établir un grand empire judéo-américain, pour subjuguer le monde, pour tuer l'esprit, compléter le déracinement de l’homme, selon les mots de Simone Weil.
- Silvia: Vous combattez l’occupation israélienne et soutenez la création d’un seul Etat en Palestine/Israël. D’autres le font aussi. En quoi ce que vous dites se distingue-t-il de ce que d’autres affirment ?
- I. Shamir: Dire que l’on est contre l’occupation, ce n’est pas suffisant. Ce slogan n’est pas approprié. Sharon lui aussi affirme être contre l’occupation. La fin de l’occupation ne résoudra pas les problèmes. Ce qu’il faut obtenir est le démantèlement de l’apartheid, rien de moins. Si on veut en finir avec l’apartheid, qui discrimine les non juifs, la solution doit passer par un Etat unique qui assure des droits égaux à toutes les communautés. Donc je soutiens l’idée d’un Etat pour tous les Palestiniens, natifs et adoptifs !
- Silvia: Qu'en est-il des lignes de fractures dans la société israélienne ?
- I. Shamir: Cela consiste en de nombreuses petites communautés, mais le schisme est important se situe entre les "Israéliens" - que sont les colons d'avant 1950 et leurs enfants - et le reste. Les "Israéliens" sont la minorité dirigeante.
- Silvia: Faut-il soutenir plus activement depuis l’extérieur les Israéliens qui se battent contre la politique d’oppression de leur gouvernement ?
- I. Shamir: C’est une bataille très importante ici. Mais la bataille ne pourra jamais être gagnée ici aussi longtemps que vous n’aurez pas gagné chez vous. Il est plus important que, dehors, les gens s’engagent à combattre les pro-israéliens qui, dans leurs pays respectifs, appuient et protègent Israël. C’est aux Etats-Unis, mais aussi en France, en Allemagne, en Italie, pour ne citer que ces pays, que se situent les plus grands enjeux. C’est donc dans ces pays-là qu’il faut lutter et combattre ces agents pro-israéliens, de toutes vos forces.
- Silvia: Dans le monde d'aujourd'hui, où les Etats-Unis dictent le ton, quelle probabilité peut-il y avoir que leurs dirigeants changent d'attitude, cessent de soutenir aveuglément Israël ?
- I. Shamir: Une probabilité très faible. Les candidats aux élections sont en compétition pour afficher leur amour et leur loyauté aux juifs. Les choses pourraient changer - mais pas si facilement - lorsque les Etats-Unis seront isolés, lorsque le dollar s’effondrera, lorsque l’Europe trouvera ses alliés à l’Est plutôt qu’à l’Ouest, lorsque l’esprit se réveillera, alors oui. Cela peut changer demain. Mais il n’y aura jamais aucun changement par la foire des élections aux Etats-Unis. Les décisions doivent être prises par la France, l’Allemagne, la Russie, le monde de l’Islam, la Chine.
- Silvia: Le camp de la paix, les accords de Genève, la déclaration de Jérusalem, qu’apportent-ils comme contribution ?
- I. Shamir: Ce que font les gens qui se battent ici en Israël c’est peu, c’est loin d’être assez. Combattre l’occupation ne suffit pas. L’Etat d’apartheid d’Israël doit être banni comme il l’a été en Afrique du Sud. Si demain Israël proclame la fin de l’occupation en Palestine, un Etat indépendant avec des petites enclaves, cela ne réglera rien du tout. Le problème c’est l’apartheid. Quant aux accords de Genève, on en a vu d’autres. Ces accords ne servent à rien. La déclaration de Jérusalem ne sert à rien. Toutes ces initiatives ne veulent rien dire. N’amènent à aucun résultat.
- Silvia: 350.000 Israéliens ont signé le texte qui refuse un Etat aux Palestiniens. Cela a-t-il une quelconque signification ?
- I. Shamir: Cela ne veut rien dire. L’idée d’un Etat palestinien n’est pas une bonne idée. Je ne m’occupe pas de savoir combien de gens son contre.
- Silvia: Comment vos opinions sont-elles reçues en Israël ?
- I. Shamir: Je ne suis pas publié dans la presse israélienne, en hébreu. Mais je suis toujours publié dans les médias locaux de langue russe.
- Silvia: Vous êtes sur une liste noire ?
- I. Shamir: Oui, depuis 1993. Pour avoir appelé au retour des réfugiés palestiniens.
- Silvia: Agissez-vous dans le cadre d’un mouvement ?
- I. Shamir: J’essaie de favoriser un lieu de rencontre entre les extrêmes.
- Silvia: C’est là toute votre ambiguïté peut-être ?
- I. Shamir: Probablement. Mais unir toutes les forces est une absolue nécessité. Selon la dialectique d’Hegel des idées extrêmes peuvent se rencontrer sur certains points.
- Silvia: juif émigré en Israël depuis plus de quarante ans, vous sentez-vous Israélien ?
- I. Shamir: Ce genre de sentiment n’existe pas ici. Israël n’est pas un pays homogène. Il y a plusieurs communautés qui ont leurs idées propres. Je ne sais pas à quelle communauté j’appartiens. Mais si je dois répondre à votre question je dirais que je me sens appartenir à la communauté russe, qui est ici une communauté forte d’un million de personnes.
- Silvia: Les soldats d’origine russe qu’Israël envoie sévir en Palestine, se montrent souvent d’une rare cruauté, ai-je constaté.
- I. Shamir: Ils ne sont pas plus cruels que les autres. Parfois oui.
- Silvia: Le silence des Israéliens en général, quant aux abus de leurs soldats en Palestine vous surprend-t-il ?
- I. Shamir: Il faut savoir que la société israélienne est fondée sur de fausses bases. Cette attitude de déni persistera jusqu’au jour où les Israéliens finiront par comprendre que l’unique porte de sortie est la fin de l’apartheid, est d’accepter de vivre sur cette terre de façon égalitaire. Cette absence de considération humaine en Israël, face à tant d’injustices contre les Palestiniens, est possible parce qu’il y a dans l’esprit des gens ici, cette idée si profondément ancrée, qu’il existe entre juifs et non juifs des différences aussi grandes qu’entre humains et animaux.
- Silvia: Vous touchez là un point crucial. Vos éditeurs en France ont fait l'objet de menaces de la part de la Licra qui vous accuse d'antisémitisme. Craignez-vous que bientôt plus personne ne veuille accepter de diffuser vos écrits, si vous persistez à dire ce que vous dites ?
- I. Shamir: 3000 exemplaires de mon livre L’autre visage d’Israël ont été brûlés, en effet.
- Ceux qui cherchent à faire taire par l’anathème et l’intimidation les gens qui dans le monde partagent mes idées, démontrent clairement que ces idées ont frappé au bon endroit, qu’elles ont mis l’accent sur des points où ces "forces" se savent vulnérables. Et je vous ferai remarquer que Norman Finkelstein avant moi a fait l'objet des mêmes manoeuvres d'intimidation; il n'empêche que son livre L'industrie de l'holocauste n'a pas été réfuté, et qu'il a été d'autant plus lu qu'il a été dénigré par nos ennemis.
- Silvia: Dans ce contexte passionnel n’y a-t-il pas une autre manière de dire les choses ?
- I. Shamir: Ils ne tolèrent aucune critique. Il y a de leur point de vue une manière "acceptable" de parler d’Israël. Si vous dites qu’en Israël il y a quelques problèmes, mais qu’hormis ces petits problèmes, comme l’occupation, les choses ne vont pas si mal, vous n’aurez pas d’ennuis. Donc vous devez dire avant toute chose que les juifs sont "wonderful ". Moi je dis non et non. Je ne me plie pas à cette façon de dire les choses. Voilà pourquoi on veut me faire taire. Je dis que les juifs ne sont pas "wonderful" du tout. Je ne parle pas des juifs en tant qu’êtres humains. Je parle des idées dont ils sont porteurs ; du paradigme juif, qui à mon avis est totalement néfaste. Or, si Israël est une sorte de point focal de ce paradigme, nous sommes en présence d’un phénomène qui est bien plus vaste. D’un phénomène qui ne se limite pas à la question palestinienne. Je me réfère à un tout, qui n’est pas localisé à Jenin ou à Naplouse. Il s’agit de quelque chose qu’il faut prendre en compte aussi bien à Paris qu’à Genève. Quand, chez vous en Europe vous attirez l’attention sur des personnages comme Alain Finkielkraut, vous avez vu juste. Ce genre de personnage, est, par ses positions, partie prenante de l’oppression israélienne. Aussi longtemps que les gens n’auront pas compris que ces personnes - qui ont constamment accès aux médias et agitent l’opinion autour de l’antisémitisme - font partie d’un tout, qu’ils sont partie de toute une machinerie qu’il faut combattre absolument - une machinerie que nul n’est autorisé à voir comme telle - ils ne seront pas en mesure de lutter à bon escient.
- Silvia: Qu’est-ce qui vous a amené à une pareille confrontation ?
- I. Shamir: J’étais juif originellement. J'ai fait acte de conversion au christianisme il y a un peu plus d'un an. Mais il ne s’agit pas de ce que l’on est à la naissance. C’est quelque chose qui est plus profond que l’idéologie. L’homme a un enracinement profond dans la chose théologique. Il y a toujours une profonde implication théologique dans le fondement de toute culture. On croit souvent que ces problèmes peuvent être mis de côté. Mais les choses profondément enracinées finissent par remonter à la surface tôt ou tard. Ces croyances font partie d’une lutte éternelle. Mais aujourd’hui elles sont devenues plus fortes que quoi que ce soit d’autre. C’est ce que vous êtes en train d’expérimenter en France et partout ailleurs où les idées juives s’imposent. Et nous l’expérimentons ici aussi. Nous mettons ici le doigt sur certains aspects qui doivent êtres connectés. Les juifs ont des mauvaises croyances. Comme cette idée qu’un non juif ne doit pas être traité comme son propre voisin. Cette idée a fini par s’imposer dans la manière de gérer les relations dans la société en général. Aussi, une partie importante de ce paradigme juif consiste à laisser entendre qu’il faut combattre toutes les autres religions. J’ai appris qu’en Irak, les Américains vont publier des nouveaux livres d’écoles, d’où toutes les références au Coran seront bannies.
- Silvia: Vous voulez dire que les conseillers pro - israéliens de Bush ont partie liée avec cette décision ?
- I. Shamir: Les juifs sont à l’origine de cette idée. Il ne s’agit pas d’être né avec certains gènes ou chromosomes, non. Il s’agit d’une idéologie à laquelle on adhère ou pas. Ces gens qui ont soutenu la guerre contre l’Irak sont les disciples de L. Strauss, de l’université de Chicago. L. Strauss est un penseur juif très influent qui a fait école dans ces milieux néo libéraux. Il a répandu l’idée qu’il est nécessaire de combattre l’islam et le christianisme. C’est pourquoi dans leur esprit, c’est d’une certaine façon d’une guerre de religion qu’il s’agit. Eux, en ce moment, croient qu’ils peuvent vaincre le monde entier. Ce paradigme juif est suicidaire. Et la société qui se construit là-dessus finira par s’effondrer. Nous parlons donc d’un vaste effondrement, celui de toute la civilisation. Ce qui se passe en Palestine est une sorte de projet pilote du nouvel ordre qui se met en place. Raison pour laquelle il est très important de le combattre partout. Ce que les occupants font en Palestine et en Irak est intrinsèquement lié à ce qui se trame en France, aux Etats-Unis, dans tous les pays. Il est impossible de vaincre ces "forces" localement. Les Palestiniens ne peuvent pas gagner seuls. Ils ne pourront pas gagner ici tant que nous ne vaincrons pas dehors, chez vous. Quand M. Prodi s’excuse auprès d’Israël au nom des gens qui ont désigné l’Etat hébreu comme une menace, il faut le combattre, au même titre qu'Alain Finkielkraut, que je ne connais que par les écrits, soit dit en passant.
- Silvia: Les défenseurs d’Israël ont donc tout intérêt à faire monter la tension entre communautés ?
- I. Shamir: Oui. C’est pourquoi plus le temps passe, plus ils se montrent agressifs. L’idée est de provoquer des réactions. Ils poussent leurs adversaires à se soulever et ensuite ils ont des bons arguments pour contre-attaquer, pour les confondre, les diffamer. Leur stratégie est de maintenir haute la tension politique. La stratégie d’Israël n’est pas différente de celle que pratiquent ses alliés au-dehors, en France, aux Etats-Unis ou en Suisse. Quand l‘adversaire est trop calme, Israël envoie des avions bombarder la Syrie. Israël veut toujours plus. C’est pourquoi il risque d’envoyer, un de ces jours, ses avions bombarder Gaza ou l’Iran. Et quand il obtient une réaction, il aura alors de bons prétextes pour riposter de façon massive et élargir le conflit. C’est de la même façon que les alliés pro-israéliens procèdent régulièrement à Paris, à New York, partout.
- Silvia: Mais quand la vérité éclate ne sont-ils pas en difficulté ?
- I. Shamir: Nous sommes en difficulté, pas eux.
- Silvia: Mais les gens ne commencent-ils pas à voir clair ?
- I. Shamir: Vous commencez à voir. Mais pas les gens en général. Il y a une grande lutte qui doit être menée partout. Cette lutte doit être gagnée. Sans quoi tout le monde connaîtra l'enfer. Pas seulement ceux qui vivent sur ce morceau de terre, mais la terre entière.
- Silvia: Une lutte dirigée contre qui précisément ?
- I. Shamir: La plus grande source des malheurs que nous connaissons se situe aux Etats-Unis. Il faut donc combattre tous ces gens qui dans vos pays représentent ou défendent ces judéo américains qui vont nous mener en enfer. Si vous les désignez comme tels, vous les affaiblissez. Il faut que la France, la Suisse, l’Europe, coupent le cordon, se déconnectent totalement des Etats-Unis. C’est cet objectif-là qu’il faut atteindre. Il faut comprendre que les Etats-Unis, sous l’impulsion des juifs américains, ont décidé de commencer la troisième guerre mondiale. Il suffit de constater avec quelle insistance, en ce moment, les artisans de cette machination font pression contre l’Iran. Pour combattre cette guerre judéo américaine il faut faire en sorte que des pays comme la France se détachent de ces forces.
- Silvia: La France s’est déjà passablement distancée, non ? Que faire de plus ?
- I. Shamir: Pas assez. Un premier objectif serait qu’en France, en Europe, des voix fortes s’élèvent pour faire cesser ces attaques mensongères destinées à nous préparer à une guerre contre l’Iran. S’ils veulent faire des inspections nucléaires, Israël doit être le premier pays à visiter. Les Européens doivent refuser toute entrée en matière sur des inspections en Iran aussi longtemps qu’ils n’ont pas obtenu d’Israël qu’il en fasse autant. Il faut s’engager à protéger l’Iran, à protéger la Syrie et se détacher totalement des Etats-Unis, pour les isoler.
- Le deuxième objectif est de combattre cette présence dominante dans les médias. Ceux qui dénoncent les manoeuvres et les mensonges des agents pro - israéliens ont pleinement raison. Il est important de leur démontrer qu’il y a ici ou là, aujourd’hui, des gens qui sont capables de voir, d’identifier dans les organes de presse ou les partis politique où se dissimulent les agents qui appuient le camp de l’ennemi. Ceux qui se dressent pour dire que c’est un faux débat, qu’il faut les ignorer, qu’ils ne sont pas intéressants, ils cherchent à les protéger en vérité. Ils sont les alliés des agents de l’ennemi et, à ce titre, ils doivent êtres écartés.
- Silvia: Ce que vous affirmez ici va vous attirer encore plus de foudres et d’ennemis ?
- I. Shamir: Quand vous répondez aux affirmations mensongères d’Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et bien d’autres, c’est bien, vous avez entièrement raison. Les idées véhiculées par ce genre de personnages doivent être combattues, doivent être au centre de la lutte à mener. Ici c’est la guerre des pierres contre les balles réelles. En Europe, c’est la guerre des idées qui doit être menée. La guerre des idées est aussi importante à mener que la guerre des pierres.
- Silvia: Etes-vous nombreux en Israël à voir les choses ainsi ?
- I. Shamir: Je ne sais pas. Je ne voudrais pas tabler là-dessus. L’approche des juifs est de se considérer comme une force bénéfique. Or, dans mon opinion, ils ne sont pas bénéfiques du tout. Tout au contraire, ce sont des forces dangereuses. Quand je dis "forces" je ne parle pas de toute la population. Il y a une différence entre les gens et les projets de ceux qui sont au commandement général. Il s’agit de la volonté d’une haute entité qui peut s’exprimer d’une multitude de façons.
- Silvia: Vous semblez parler de forces terrifiantes ?
- I. Shamir: Oui, vous avez raison, elles sont terrifiantes. Mais cela dit, il est possible de les vaincre. Dès l’instant où l’on reconnaît la force de son adversaire c’est facile de le vaincre. Si vous gagnez en Europe, on peut gagner ici.
- Silvia: Avez-vous peur ?
- I. Shamir: Je n’ai peur de rien. (Rire) Pourquoi dois-je avoir peur ? Notre devoir est de dire ce que l’on croit juste.
- Silvia: L’idée demeure que pour tous ceux dont l’intérêt est d’apporter un soutien aux va-t-en guerre israéliens ou américains, vous êtes l’homme à abattre.
- I. Shamir: Vous avez pu constater que je suis une personne douce et sereine.
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- Jérusalem, décembre 2003
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ÇA PLONGE
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- Israeli immigration hits 15-year low amid violence, stalled economy
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- JERUSALEM (AP) - Immigration to Israel hit a 15-year low in 2003 and population growth was the lowest in a decade, the Central Bureau of Statistics said Wednesday. The figures, apparently the result of an ailing economy and more than three years of Palestinian-Israeli violence, were bad news for Israel, built on the concept of large-scale Jewish immigration to the ancient homeland. Immigration dropped by 32 per cent to 23,000 this year from 34,000 in 2002, the bureau said in an annual year-end statement. The last time immigration was so low was in 1988, when only 13,000 people moved to the country, a bureau official said.
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- <http://www.cbc.ca/cp/world/031231/w123136.html>
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Remarquez qu'ils ne donnent jamais les chiffres de l'émigration. Elle augmente sévère!!! Ils foutent le camp, et ils ont bien raison. Pourquoi se faire déchiqueter ? Pour les beaux yeux du brav'général Charogne ? Pour cette petite fripouille de Chtcharansky ? Pour les militaires corrompus ? Pour le mossad pourri ? Pour Abe Foxman, le gangster ? Giv'em a break.
PARANOIA CABBALISTE, OU LE DÉSIR JUIF
Nous avons un article intéressant datant de quelques années déjà. Ça ne nous intéresse qu'à cause d'Israël, faut-il le préciser? Lisez-le parallèlement au texte de Benny Morris... (cf. infra)
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Quelles sont les raisons qui font que nous sommes au bord du gouffre ?
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- Rabbin Michael Laitman. En premier lieu, le peuple juif a de tous temps été l'acteur principal de l'Histoire de l'Humanité, le Créateur (si nous continuons l'analogie théâtrale) ne change pas les acteurs choisis pour les principaux rôles. Comme vous le savez, nous avons donné notre accord pour tenir ce rôle principal et nous avons catégoriquement refusé au cours des quatre derniers millénaires de quitter la scène historique, même pour peu de temps. Tout ce qui nous arrive est la conséquence de notre capacité ou incapacité à tenir notre rôle.
Voir paranoia
FASCISME INTELLECTUEL
Nous fournissons aux lecteurs de La Gazette le texte de l'entretien de Benny Morris avec un journaliste de Haaretz, ainsi que le droit de réponse qu'a fait paraître l'historien quelques jours plus tard (les deux traduits par nos soins). Pour ceux qui connaissent bien le sionisme, les ouvrages de l'auteur ne révèlent rien. En revanche, leur republication aujourd'hui, accompagnée de ces deux commentaires, est symptomatique de l'affolement qu'éprouvent les sionistes de tout bord, y compris ceux que jusqu'à présent une sorte d'effarouchement moral empêchait de s'afficher comme tels. On peut aujourd'hui se vanter, comme le fait Morris, d'une "purification ethnique", affirmer haut et clair qu'il y a deux types d'humanité, "eux et nous" et que tout est permis à l'un pour parvenir à ses buts de domination. Les textes sont si répugnants que même l'avant-garde du sionisme français,le journal Le Monde, s'est senti obligé d'évoquer le scandale provoqué par Morris en Israël; nous lui laissons la parole:
- "Que dit aujourd'hui Benny Morris ? Que certaines circonstances dans l'histoire "justifient le nettoyage ethnique", que, "entre le nettoyage et le génocide - la destruction de notre peuple -, je préfère le nettoyage", que Ben Gourion a commis "une erreur historique" en ne "nettoyant pas la totalité du pays jusqu'au Jourdain", que "les Arabes israéliens sont une bombe à retardement" pour Israël, que "le monde arabe", dans son ensemble, "est barbare", et que les Palestiniens ne sont rien de moins que des "tueurs en série" Gilles Paris, Le Monde, 30 janvier 2004.
Il faut absolument lire et faire lire ce texte, parce que c'est la promesse que le sionisme fait aujourd'hui au monde entier: si certains avaient pu penser que l'assassinat des internationaux était un hasard, ils comprendront. Cf. notre brochure Morris. Cet entretien n'est pas une surprise pour les lecteurs de la Gazette: en 2002 déjà, Morris avait fait d'étranges déclarations.
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PETIT MASSACRE ENTRE JUIFS
Un lecteur va au cinéma :
- Dans le cadre de mes pérégrinations cinématographiques, je suis allé au festival du cinéma israélien qui s'est tenu au Cinéma des cinéastes, Paris 17°. On pouvait y voir un film documentaire intitulé L'Apocalypse des teigneux de David Belhassen. Toutes les informations qui suivent proviennent directement de ce film, qui a été une véritable découverte pour moi.
- Dans les années 50, environ 100.000 enfants d'immigrés séfarades récemment arrivés ont été parqués dans des centres de traitement de la teigne pour y être soignés de cette affection (qu'ils en soient victimes ou non, d'ailleurs).
- Il faut savoir que la teigne est une maladie qui guérit spontanément (sans aucun traitement) à la puberté et que le corps médical le savait pertinemment.
- Le traitement consistait en:
- - une épilation à la cire du cuir chevelu
- - une épilation à la pince par les soins d'une infirmière, je suppose pour achever le travail
- - un traitement aux rayons X du crâne (environ 350 rad par séance), réitéré 2 ou 3 fois si le résultat n'était pas satisfaisant !
- Evidemment, la plupart de ces enfants sont morts prématurément de cancer, tumeurs, etc. Au dire du cinéaste, qui se classe lui-même dans la frange d'extrême extrême droite israélienne, ce traitement médical a fait plus de morts que toutes les guerres israéliennes réunies (victimes israéliennes bien entendu). Quant aux survivants, leur vie est ruinée par toutes sortes de troubles physiques et psychologiques (maux de tête, stérilité, impuissance...)
- Le corps médical connaissait la dangerosité des rayons X, à tel point que les toubibs avaient demandé une augmentation de salaire, compte tenu des risques, car ils étaient susceptibles de recevoir une dose de 0,25 rad (par jour ? par séance ? ce n'était pas précisé dans le film) !
- A cette époque, Israël était dans une crise économique gravissime, et l'argent manquait partout, cependant les fonds très importants que suppose une telle opération ont été trouvés. Une chape de plomb s'est abattue sur ces événements. Aucune archive n'est consultable, aucun dossier médical n'est visible. Pourtant, ils sont bien rangés dans les couloirs du ministère de la Santé.
- Quant à savoir les raisons d'un tel traitement, c'est assez obscur. Une des pistes pourrait être que le médecin chef (dont je ne me souviens plus du nom, mais qui est cité plusieurs fois dans le film) était ashkénaze, et faisait preuve d'un racisme virulent envers les juifs d'Afrique du nord.
- Dernièrement, une association de survivants a vu le jour dans le but d'obtenir des réparations du gouvernement israélien, mais a énormément de mal à se faire entendre. Ils supposent que le gouvernement cherche à gagner du temps, le nombre de victimes diminuant rapidement avec les années. Une commission parlementaire a cependant été nommée, à la suite de la projection du film dans quelques rares cinémathèques en Israël, pour ouvrir une enquête.
- Dans le débat qui a suivi la projection, David Belhassen a expliqué qu'il avait longuement hésité à montrer son film en France. Il avait peur que des antisémites s"emparent du sujet pour nuire à Israël. Il est vrai que toute personne qui ne serait ni juive ni israélienne et qui commettrait un tel film se ferait immédiatement taxer d'antisémitisme, et sans doute censurer. Un des problèmes de nos sociétés occidentales est effectivement d'obtenir que la parole et les écrits deviennent libres quels qu'en soient les protagonistes.
- P.S : d'après mon grand Larousse 1964, la teigne se traite effectivement par radiothérapie, sans précisions sur la dose.
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Nous avons trouvé ceci:
- L'Apocalypse des teigneux, de David Belhassen et Asher Hemias; Genre : Documentaire , israélien , en couleurs; Durée : 46 minutes; Réalisé en : 2003
- Tous publics.
Résumé: Dans les années 1950, sous l'influence d'une doctrine médicale en vogue en Europe et en Amérique, près de cent mille enfants d'émigrés d'Afrique du Nord, furent traités aux rayons X dans des camps d'éradication de la teigne en Israël. [Voir les appareils de désinfection à onde courte trouvés à Auschwitz...] Des milliers d'entre eux périrent des effets secondaires ou devinrent stériles ou cancéreux. Cette tragédie fut longtemps occultée. [Toujours cette profonde honnêteté qui caractérise les instances juives... ]
<http://fr.movies.yahoo.com/agenda/cinhachettefilm9152940.html>
- During the 1950s, about 100,000 children of immigrants (mainly from North Africa), were treated by radiation (X-ray) for Ringworm. At that time, the medical world was trapped by the perception of Eugenizm [Il y aurait donc un "eugénisme" juif ? inspiré peut-être d'Alexis Carrel ? ] and regarded Ringworm as a degenerative illness and as a danger to humanity. Later on, it was revealed that these «treatments» caused the deaths of thousands of children, and high rates of infertility and cancer among the survivors. For decades, this tragic story was kept hidden from the public, and this is the first opportunity to see it on screen.
<http://www.isratim2004.com/english/details.php?id=26>
- Israel compensates for ringworm treatment
- The Israeli government has announced that it will give financial compensation to former patients with ringworm who were given radiation treatment and who then developed cancer. In common with other countries, Israel treated patients with ringworm over four decades ago with high dose radiation. Now the Israeli government -- while insisting that radiation was then a "treatment of choice" for the fungal disease -- has decided to compensate these victims or their dependants financially.
- The compensation results from a law passed by the Knesset (parliament) after a group of patients who had had ringworm showed evidence of a direct link between the radiation and their tumours. Money, in the form of one off grants or monthly pensions, depending on the severity of the disability, will be distributed on a case by case basis. Immigrants who underwent such radiation treatment may file applications for compensation in district health offices. Only those who arrived between January 1946 and December 1960, received radiation treatment, and later developed cancer may apply.
- A committee of experts will decide on each case and set disability ratings. People found to have between 40% and 74% disability will receive one rate, while those with over 75% disability will receive a higher rate. Monthly allowances may also be awarded. Those with less disability may also receive assistance, as may survivors of victims.
- Most of the victims arrived in Israel as children during the years of mass immigration before the founding of the state or during the next decade. Nearly all were immigrants from north Africa, Asia, and the Middle East and were given radiation treatment by government order only a few days after their arrival.
- Aviv Yosef, head of the Association of Ringworm Radiation Victims, said that he was given radiation treatment after arriving at an immigration camp near Haifa. He was 16 and had come from Syria. "The nurse shaved our heads and poured hot wax on to remove all the hairs from their roots. Then we were sent for radiation. I myself never had ringworm," he said. "Nobody explained why they were doing this to us, and no one asked our permission." Yosef stopped working in 1977 because he developed a brain tumour.
- When cancer appeared in a number of families as early as the 1960s they noted their common past as patients with ringworm and demanded an investigation. Initial epidemiological studies were not conclusive, Yosef said, but the government has recently accepted responsibility.
- Yosef said that about 20.000 immigrant children with ringworm (and a number who had been misdiagnosed) were irradiated; some were even treated in their native countries, but under Israeli auspices, before they emigrated.
- Professor Baruch Modan, an epidemiologist at Sheba Hospital, was one of those who investigated the matter in the 1960s. "Radiation was used to treat ringworm in many countries from the US to Norway, Portugal, and Morocco. We have records that it was used way back in 1917 at Hadassah Hospital in Jerusalem."
- Professor Modan and his colleagues compared matched groups of patients with ringworm who were irradiated with control groups who were not; those who were irradiated showed on average twice the incidence of cancer. Most of the cancers affected the brain, head, and neck.
- Cancers of the brain were four to eight times more likely to appear in those who were given radiation treatment.
- --Judy Siegel-Itzkovich, medical correspondent, Jerusalem Post.
- British Medical Journal, 11 février 1995.
2 - Guantanamo ou le déni du droit
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Le vent a commencé à tourner. Les critiques contre l'abominable déni du droit commis par le gang Bush soulèvent de plus en plus de protestations. On en prendra comme témoignage la page 14 du Monde du 17 janvier, titrée "La fronde des gardiens des libertés" qui note le réveil des grandes organisations américaines qui prétendent être des défenseurs des droits de l'homme, signée Patrick Jarreau.
COMMENT ON INVENTE LE TERRORISME
- Ecrit en prison par Ali Mrabet, au Maroc (extrait)
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- La Salafia est une nébuleuse, un épouvantail dont l'appareil sécuritaire s'est servi pour théoriser le complot islamiste. Durant les procès de l'été contre les islamistes salafistes, les Marocains ont découvert que les "groupes" de la Salafia Jihadia étaient éparpillés à travers le royaume. Même si ces groupes n'avaient apparemment aucun lien entre eux, à part celui de la haine envers le régime et l'Occident, il fallait absolument leur trouver un guide, ou du moins un inspirateur.
- Les services secrets en ont trouvé deux : Hassan Kettani et Abou Hafs, deux jeunes prédicateurs, devenus à leur corps défendant les théoriciens de la Salafia Jihadia. Kettani et Abou Hafs étaient détenus bien avant les attentats de mai. Je n'ai pas pu les rencontrer, mais d'autres taulards du quartier A les ont fréquentés. Hassan Kettani est un "alem", un docteur de la foi. Considéré comme le protégé du Dr Abdelkrim Khatib, le patron théorique du Parti de la justice et du développement [PJD, islamiste], il a défrayé la chronique quelques jours après les attentats terroristes du "septembre 2000" quand il a dicté, avec son oncle Driss et une quinzaine de prestigieux oulémas, une fatwa appelant les autorités à ne pas s'allier avec les Etats-Unis dans leur guerre contre l'Afghanistan et interdisant aux musulmans de se recueillir dans des églises comme l'avaient fait des dizaines de dignitaires marocains en signe de solidarité avec les victimes.
- Cette fatwa avait été mal digérée par le palais, qui avait réagi en intimidant certains oulémas signataires ou en en destituant d'autres. Hassan Kettani fut relevé de son poste d'imam d'une mosquée de Salé et accusé de "déviationnisme", puis arrêté et poursuivi pour ce "crime" quand les bombes explosèrent à Casablanca.
- C'est ainsi que ce fils de bonne famille, dont l'un des frères a été ministre sous Hassan II, passa, par la magie des services secrets, du statut d'hérétique à celui de théoricien de la Salafia. Avant d'être condamné à vingt ans de prison, il lança au tribunal: "La seule explosion dont je peux parler, c'est mon explosion de rire à la lecture des accusations portées contre moi."
- L'autre compère, Abou Hafs, a été jugé en compagnie de Kettani. De son vrai nom Abdelouahed Rafiki, il avait été arrêté et condamné à plusieurs mois de prison, accusé d'être le guide spirituel d'un groupe de jeunes fanatiques qui écumaient une banlieue misérable de Fès à la recherche de mécréants. Si Abou Hafs n'est pas un alem selon les canons officiels et s'il n'a pas le bagage intellectuel de Kettani, il est tout de même diplômé de charia islamique à l'université Fahd de Riyad et il prêche un islam rigoriste qui attire les jeunes. Les autorités lui reprochent d'avoir influencé des membres de la Salafia Jihadia.
- A la prison, les hôtes du quartier A se souviennent de Kettani et d'Abou Hafs comme de deux jeunes religieux discrets mais ouverts aux conversations, même les plus osées. Avant qu'il ne soit séparé des droits communs et transféré à Casablanca pour le procès, Kettani officiait comme imam le vendredi dans l'immense salle des visites. Des gardiens assurent que le jeune religieux faisait toujours salle comble et qu'il avait de l'ascendant sur les prisonniers, dont certains disent avoir retrouvé le "droit chemin" grâce à lui.
- "Si je crie «Allah Akbar», c'est qu'on me torture" La plupart des observateurs qui ont suivi le procès de Kettani et d'Abou Hafs estiment que les deux hommes ont été sacrifiés sur l'autel de la raison d'Etat et qu'aucune preuve matérielle de leur implication dans les attentats du 6 mai n'a été apportée par le parquet. Pis, les témoins qui auraient entendu leurs prêches, élément clé de l'accusation, n'ont pas été appelés à la barre en dépit des protestations des avocats de la défense.
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28/11/03 - Maroc : Carnets de prison d'Ali Lmrabet
<http://www.courrierinternational.com/mag/Afr.htm>
Ali Mrabet est sorti de prison en janvier. Rien n'a changé, la lutte continue.
AFFAMER AVANT DE FAIRE CONSOMMER
- Iraqis Face Tough Transition to Market-Based Agriculture
- By Ariana Eunjung Cha
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- Kut, Iraq -- The Americans came in the summer with suitcases full of dollars and bought the wheat harvest from miles around. Farmer Faleh Abbas walked away from the sale pleased with the price and pleased that his hard work would help feed his people. But very little of the wheat he and his colleagues grew ended up as food.
- Some was stored in silos, some was processed as feed for livestock. The rest was trucked away to be burned and buried.
- Officials of the U.S.-led occupation authority said they felt they had to buy the Iraqi wheat because the nation's 5 million agricultural workers, roughly half the labor force, had come to expect such help after decades of living in a largely socialist state. But the officials worried that some of the grain was of such low quality that it would gum up the mills and couldn't be used for bread. So they destroyed it. [Let's us recall this part of the world invented wheat cultivation about 8000 years ago...]
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- The gap in the food supply was made up with $190 million worth of wheat from Kansas, Oklahoma and Texas, courtesy of the U.S. government.
- How food will be produced and distributed in the new Iraq is among the biggest challenges the interim authority faces as it tries to reform the slew of state-run or state-subsidized industries that existed under the previous government.
- Under Saddam Hussein, Iraqis depended on subsidies and handouts as a way of life. The Coalition Provisional Authority is determined to change that and create a capitalist economy where the state provides little, if any, support, except to the neediest.
- As security has continued to be a problem, the authority has had to back away from some of its earlier plans. It gave seeds to farmers as it had hoped not to, and delayed a plan to replace monthly food rations with credits. But it continues to maintain that laissez faire is the future of the country.
- "It's been hugely paternalistic here based on the misguided belief that if you [subsidize] them, farmers would produce. But when you give everything for nothing, people don't appreciate it," said Trevor Flugge, an Australian who until recently was the authority's senior civil administrator for agriculture. [This position is a reward for agricultural Australia being a slavish underdog with their American masters. ]
- In the old Iraq, the state provided seeds, fertilizer, pesticides, sprinklers, tractors and other necessities to farmers at a low cost, often a third or even a fourth of the market price. It leased land for 1 cent per donam, about six-tenths of an acre, a year. It bought the country's main crops, wheat and barley, at a fixed price, whether they were usable or not. And it ground up the grain and handed it out as flour to the people free. Each month, every family received a basket of flour, sugar, tea and other necessities. [Now you know why people regret Saddam...]
- Occupation authority officials are debating whether the subsidies to Iraqi farmers will continue and, if so, for how long. Much of the argument, one agriculture adviser said, is between "the economists" and "the military," with the economists wanting laissez faire as soon as possible and the military worried that yanking subsidies too soon could lead to social unrest, which would further destabilize the country.
- Since the end of the war, the United Nations has taken the lead on food, and the system remained pretty much the same. But in November, it transferred to the CPA control of the program that allowed Iraq to exchange oil for food and other essential supplies when sanctions were in effect.
- The authority inherited $3 billion from the program. What it does with the money will be closely watched by the rest of the world because the United States and Australia, the two countries taking the lead on rehabilitating the Iraqi agriculture sector, are also the two leading exporters of wheat. Their farmers could benefit from the shape of Iraq's agricultural industry.
- Abbas is a farmer just like his father and his father's father, going back as far as anyone can remember. He lives on a 30-donam plot southeast of Baghdad in the country's heartland between the Tigris and Euphrates rivers, a place of winter wheat and date palms, where lines of cows and sheep wander as they please.
- The land is legendary for its bounty, the subject of passages in the Koran and countless poems. Oil may have been the muscle behind Iraq's economy, but agriculture, while accounting for only about 6 percent of the gross national product, was the country's soul.
- So it was especially painful for farmers when Hussein's government cut down trees and drained the swamps a dozen years ago after the Persian Gulf War. It invested little in irrigation, and the network fell into disrepair, leaving the already salty land even saltier.
- That was part of the reason Iraq, which as recently as the 1950s was self-sufficient in agriculture, was forced to import more and more food. The sanctions imposed after the 1991 war meant that Iraq had to import more than half its food supply.
- But farmers were all but guaranteed a comfortable, if not luxurious, life. Even the smallest farms could produce an income of $3,000 a year. Many government workers, soldiers and teachers made less than $100 a year.
- A single season's harvest was plenty to support Abbas, 30, his wife and three children; his brother, Saleh Abbas, 39, his wife and their three children; and his father and mother.
- "People were making so much money that the incentive to work harder, to increase production -- it wasn't there," said Salam Iskender, the new head of the agriculture section for the Wasit governorate, which includes Kut.
- As a result, the yield in some regions plummeted from one ton of wheat per donam to a third of that and, particularly in the past two years, a large percentage of the crop came up "black," meaning it couldn't be eaten.
- Of the 1.25 million tons, or $118 million worth, of wheat the occupation authority purchased last summer, a third was inedible, according to a U.N. report.
- The CPA hopes to break the cycle of dependence. The idea is that reducing subsidies will force farmers to invest more of their own money and have more of a stake in the outcome of their crops, providing the foundation for a capitalist economy the authority hopes will blossom after it departs in July.
- "In fixing electricity, you can build a powerhouse and the problem is solved. But in agriculture you have to change the culture, and you don't do that overnight," Flugge said.
- Abbas and other farmers say they are somewhat baffled by what they have heard about the coming free economy.
- When he first visited the agriculture office for his governorate after the 2003 war, he found the doors smashed and the windows in pieces. The staff was gone. All the tractors, plows, chemicals and other materials that had been stored for the next planting season had disappeared.
- Abbas managed to cobble together enough money to buy what he needed to harvest the summer wheat and take it to the state silo. To his relief, the authorities agreed to buy it, but it was only a temporarily reprieve.
- In October, he heard from fellow farmers that the U.S.-led administration would provide only a small amount of fertilizer and pesticides this year -- and nothing else. (The occupation authority later decided it would also give seeds to farmers.) And in the near future, the government would provide no subsidies at all and it wouldn't promise to buy all the wheat.
- "We are afraid of the free economy. We don't understand it. If we grow crops, who will help us and who will buy it?" Abbas said.
- Mohammed Abdul Hussein, director of the Kut chapter of the General Federation of Iraqi Farmers, said reduction of subsidies will force people to abandon agriculture. "If the government will not supply seeds and fertilizer, the farmers, they will not farm," he said
- CPA officials say they are confident that won't happen. In fact, they say they have a plan to make life even better for farmers.
- The U.S. Agency for International Development awarded a contract, worth as much as $40 million, in October to Bethesda-based Development Alternatives Inc. It is designed to revitalize the agriculture sector by providing training in marketing and food processing, and by offering micro-loans.
- The target is an increase of at least 20 percent in the production of grains, a 50 percent increase in profits for 1,000 commercial companies and a doubling of productivity for 30,000 farm families. [See the silly bureaucrats ? Worse than Saddam's. ]
- Flugge said the strategy that aid groups have used for years -- providing farmers with supplies -- is all wrong. He said the new government instead will provide help in the form of technology and education and that "the market" will take care of the rest. His goal is a farming sector modeled after the American one, which is subsidized on outputs, rather than inputs.
- To that end, the authority will stop paying for supplies, but will pay more for wheat. "We are trying to redirect support for agriculture," said Lloyd Harbert, an American who is a senior CPA adviser assigned to the ministry of agriculture.
- The ministry of agriculture has recommended a price of $140 a ton for the next harvest, up from $105 a ton. The idea is to encourage farmers to increase the quality and yields of their crops so they'll make more money.
- Even those who understand and believe in the CPA's vision of a capitalist market for agriculture worry that if there truly is an open market, the local family farmers who dominate the sector here will not be able to compete. Foreign agribusinesses that mass-produce commodities such as wheat will dominate, they fear.
- Before the war, Iraq was Australia's third-largest market for wheat. Iraq also imported grains from India and Russia. The CPA agreed to honor the contracts signed by the Hussein regime.
- The fact that the authority imported U.S. wheat after the war as it destroyed Iraqi wheat has made some question potential conflicts of interest facing those trying to help Iraq. "Will U.S. and Australians coming help develop and improve agriculture or create competition?" said Ahmed Hayder Zubaidi, the dean of the College of Agriculture at Baghdad University. [...]
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- Special correspondent Omar Fekeiki contributed to this report.
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- The Washington Post, January 22, 2004; Page A01
Les journaux disent que, depuis l'invasion américaine, 450.000 voitures ont été introduites en Iraq...
LA RÉSISTANCE IRAKIENNE
29 décembre 2003
- Le Front de la Résistance Irakienne sera bientôt proclamé
- Interview de Jabbar al-Kubaysi
- Jabbar al-Kubaysi est le chef de l'Alliance Patriotique Irakienne, regroupement qui cherche à unifier le mouvement de résistance irakien en un seul Front politique de Résistance et Libération Nationale.
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- Question: Quelles sont tes considérations sur l´arrestation de Saddam Hussein ?
- Jabbar al-Kubaysi: Il était évident que Saddam était sous l´effet des drogues qu´on lui a données en violation flagrante des plus élémentaires droits de l´homme. Selon mes informations Saddam avait été déjà capturé deux semaines plus tôt. Les puissances occupantes ont utilisé ce temps pour le préparer et pour mettre en scène le spectacle médiatique qui nous a été servi. Sans l´aide des services iraniens l´arrestation n´aurait pas été possible. Souvent les hommes des services iraniens apparaissent dans des uniformes kurdes.
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- Q. : Etant donné le fait que Tikrit est une ville entièrement arabe, la participation des peshmergas kurdes à l´arrestation, a-t-elle été une surprise ?
- JK : le leadership kurde est en pleine alliance avec les occupants américains, qui les emploient comme infanterie à bon marché. Si on se déplace de quelques dizaines de kilomètres au nord de Bagdad, on peut voir les soldats kurdes qui tiennent des barrages sur la route et qui effectuent des perquisitions, tandis que les soldats américains donnent les ordres. Il ne s´agit pas d´une nouveauté, mais l´occupation vient de mieux établir cette situation.
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- Q : L´arrestation de Saddam Hussein, aura-t-elle comme conséquence un recul de la résistance ?
- JK : Non, au contraire, dans quelques semaines vous verrez déjà un renforcement du mouvement de résistance. Pour quelques ba'asistes son arrestation a peut-être été une déception provisoire. Bien que Saddam n´exerçât aucune fonction de commande, il représentait toujours l´autocratie et la domination de son clan. De nombreux membres du parti qui pour cette raison sont jusqu´ici demeurés passifs, rejoindront maintenant la résistance. La fragmentation du parti Baath ayant atteint son stade final, chacun décidait selon sa propre volonté sans attendre la chaîne de commande qui, de toute façon, depuis l'effondrement du régime n´était plus opérationnelle.
- Concernant les courants islamiques, un prétexte important [qu´ils avaient] pour ne pas coopérer avec les autres forces de la résistance est tombé. N´ayant pas oublié le régime de Saddam, beaucoup d´entre eux étaient peu disposés à collaborer avec des gens soupçonnés d´être des partisans de leur ancien ennemi. Les leaders islamiques pourraient continuer à utiliser cet argument mais maintenant il a définitivement perdu sa force. Je pense que les différents courants de la résistance finiront par se rapprocher en gagnant ainsi de l élan.
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- Q : Abdullah Öcalan a capitulé, est-il possible de prévoir aussi la capitulation de Saddam?
- JK : Certainement non. Les images montrées par les Américains le montrent comme une machine privée de sa volonté par les médicaments. Mais toutes les fois qu´il a semblé être en contrôle de soi, il a refusé la coopération avec ses tortionnaires.
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- Q : Que pensez-vous du procès que les Etats-Unis ont annoncé vouloir instituer contre Saddam Hussein?
- JK : C'est de la pure propagande. Il n'y a aucun système juridique légal en Irak. L´occupation est illégale, aussi que tous les juges installés par Paul Bremer. Le peuple ne les respectera pas. Comment peut-il espérer que le criminel Ahmad Chalabi, marionnette des Etats-Unis, condamné pour avoir volé des millions de dollars, puisse exercer la loi? Ridicule! Quoi qu'il en soit, ils n'oseront pas conduire même un procès faux sans une préparation et des falsifications soignées, ce qui va prendre au moins un an. Ils craignent que Saddam puisse révéler beaucoup de secrets contredisant leurs mensonges de propagande.
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- Q : Comment évoluent-ils vos efforts de former un front de la résistance ?
- JK : Après des mois d´entretiens intensifs nous pourrons dans quelques semaines proclamer la formation du front de la résistance. Nous avons déjà presque finalisé la déclaration programmatique. Les éléments principaux seront: 1) La libération de l'Irak de l´occupation et le retrait complet de toutes les troupes étrangères même celles qui ont reçu le mandat par l'ONU. 2) Toute autorité irakienne installée par les occupants, à savoir le prétendu Conseil de Gouvernement de Bremer, est illégitime et sera rejetée et combattue. 3) La collaboration avec les occupants est interdite. Les policiers et tous les gens au service des occupants seront invités à le quitter. 4) Les agresseurs anglo-américains doivent nous payer des dommages. 5) Le front de la résistance aura comme tâche l'établissement d´un gouvernement démocratique.
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- Q : Que pensez-vous d'une assemblée constituante démocratique et anti-impérialiste ?
- JK : C'est encore une question ouverte que nous devons discuter.
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- Q : Quels courants font partie du front ?
- JK : Outre notre Alliance Patriotique Irakienne il y a différentes forces démocratiques nationales comme par exemple les nassériens menés par Omar Nadmi et Subhi Abdul Hamid, Irak notre Maison d'Abdel Latif al-Mailmayah ou le Rassemblement Indépendant Irakien présidé par l´ingénieur Khaled al-Maini. Il y a également le Comité Islamique dirigé par Harith al-Aldari. Les négociations avec un groupe qui a abandonné le Parti Communiste dans les mi-Soixante, appelé ICP (commande centrale) et mené par Ibrahim Allawi sont proches à un résultat positif.
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- Q : Et le groupe de Muqtada al-Sadr? A-t-il capitulé?
- JK : Non, le terme capitulation est trop fort, mais l´énorme pression iranienne le fait hésiter. Je parle non seulement de la pression politique exercée par Téhéran mais également de la présence directe des milliers et milliers d´agents iraniens principalement dans l'est et le sud du pays. Nous avons eu deux réunions avec Muqtada pendant lesquelles il a affirmé qu'il résistera à l´occupation pacifiquement. Cela signifie qu'il refuse la résistance militaire. Mais personne ne peut croire que les Etats-Unis peuvent être convaincus sans l´autodéfense armée. Que signifient "moyens légaux" dans une situation d´occupation illégale? Notre résistance armée est entièrement légale selon le droit international et la charte de l'Onu, aussi que selon la loi islamique et nos valeurs nationales. Nous n'accepterons jamais l´ordre de désarmer et de nous limiter à des actions pacifiques édentées comme le prétend Muqtada. Cependant, nous continuerons à essayer de le convaincre.
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- Q : Y a-t-il des groupes religieux chiites dans le front?
- JK : Non, pas pour l'instant, bien que le groupe du cheik décédé al-Madani eût accepté de nous rejoindre. Mais comme leurs leaders, les deux frères du cheik, ont été arrêtés par les occupants américains, leurs partisans hésitent. En tout cas nous avons de nombreuses autorités religieuses individuelles et des cheiks et ils ont une influence considérable. Cependant, il serait une erreur de les présenter comme groupes politiques religieux chiites. Leur place est vide et nous continuerons nos efforts mais sans les attendre.
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- Q : Le parti Baath est-il également dans le front?
- JK : Il n'y a aucune représentation officielle du parti. Ils sont tous occupés à se cacher. Cependant de nombreux membres du parti ont rejoint le front ou le soutiennent.
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- Q : Et les forces Kurdes?
- JK : Ce qui se produit dans les secteurs kurdes est incroyable. La collaboration avec les Américains affecte non seulement le leadership mais aussi une grande partie de la population. Ceci explique pourquoi nous ne sommes pas arrivés, malgré plusieurs essais, à trouver une force kurde prête à joindre le front de résistance. Cependant nos portes sont encore ouvertes.
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- Q : Beaucoup d'activistes pacifistes aussi bien que beaucoup d'Arabes ont placé leur espoir sur la France et l'Allemagne. Quel bilan tirez-vous de leur rôle?
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- JK : Nous devons baser notre lutte de libération entièrement sur notre peuple et sur la solidarité des mouvements populaires dans le monde arabe et ailleurs. Les gouvernements européens peuvent ne pas avoir été d'accord sur l´agression unilatérale, mais ils ne sont certainement pas intéressés à soutenir notre lutte de résistance. Regardez [ le Président français Jacques ] Chirac. Il a officiellement reçu [le Secrétaire Général de l'Union Patriotique du Kurdistan ] Jalal Talabani et [ le membre du Conseil Suprême de la Révolution Islamique en Irak ] al-Hakim, des traîtres qui coopèrent avec les occupants. Nous ne l'oublierons pas. Et [ le chancelier allemand Gerhardt ] Schröder n´est pas mieux. Il a félicité le président des États-Unis pour la capture d'un autre président. Pourquoi n'a-t-il pas protesté contre cet acte illégal et criminel? Puisque nous sommes un pays du tiers-monde on nous refuse notre droit à l'autodétermination et à la souveraineté.
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- Q : Quel message voulez-vous transmettre au mouvement pacifiste?
- JK : Il y a quelques jours au Caire s´est déroulée la conférence contre l´occupation du mouvement contre la guerre. L'Irakien qui a participé à la conférence n'a pas entièrement approuvé la résistance. Il a aussi rencontré le premier ministre japonais qui est sur le point d'envoyer des troupes en Irak et lors de la réunion il a affirmé que ceux qui ont tué les deux diplomates japonais sont des criminels. Ce n'est pas acceptable. Toutes les forces d´occupation et leurs aides sont les cibles légitimes de la résistance. Afin de se sauver ils doivent partir de notre pays autrement ils seront sujets à des attaques armées. En général le congrès a fait appel à laisser le passé derrière nous et à commencer une nouvelle période. Mais comment pouvons nous oublier l'agression, l'invasion et l´occupation ? Toute notre politique commence à partir de ce fait concret. Je demande au mouvement pacifiste de se ranger. La neutralité n'est pas possible. Nous continuerons à combattre jusqu'à ce que notre patrie soit libérée. C'est notre droit et notre devoir. Ceux qui sont vraiment pour la paix et la justice doivent accepter notre droit à l'autodétermination et doivent soutenir la résistance. Tous les autres aident d'une manière ou d'une autre l'ennemi impérialiste.
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- Q : Et aux Arabes?
- JK : Nous savons que la grande majorité des Arabes soutient la résistance en Irak aussi bien qu'en Palestine car nous sommes tous les fils de la même nation. La résistance continuera à grandir et à nous unifier. Nous combattrons ensemble jusqu'à ce que les envahisseurs soient partis.
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- Q : Seriez-vous capables de recevoir une délégation internationale de solidarité en soutien de la résistance?
- JK : Oui. Nous invitons tous les activistes pacifistes honnêtes à exprimer leur solidarité. En venant dans l´Irak occupé ils peuvent seulement choisir les occupants ou la résistance. Il n'y a aucune autre alternative.
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- <http://www.antiimperialista.com/view.shtml?category=all&id=1072720031&keyword=+>
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LES CULS BÉNIS PASSENT À L'ATTAQUE
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Les baptistes du Sud doivent faire plus grâce à la "porte ouverte" en Irak
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par Mike Creswell (International Mission Board - 2003)
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- Les baptistes de la Southern Baptist Convention (Etats-Unis) ont prié pendant des années pour que l'Irak s'ouvre à l'Evangile. Maintenant les adeptes des baptistes du Sud ont un accès illimité à un des pays qui était jusqu'à présent le plus fermé. Aussi que font-ils ?
- Pas assez, selon l'International Mission Board (le Conseil de la Mission Internationale) dont les membres risquent leur vie pour satisfaire les besoins humanitaires et pour diffuser l'Evangile en Irak. "Je dois reconnaître que je suis déçu que nous ayons si peu de membres ici" dit l'un d'entre eux dont l'identité, pour des raisons de sécurité, n'a pas été dévoilée.
- Alors que l'IMB fournit du travail à plus de 1500 groupes dans plus de 100 pays, il est incapable de répondre rapidement et de manière adéquate à ce qui n'est qu'une opportunité passagère en Irak de manifester son engagement financier. John Brady qui dirige le travail de l'IMB au Moyen Orient et en Afrique du Nord admet que la situation crée des frustrations. "Cela me crève le coeur de voir ces occasions devant nous et de savoir quelles décisions nous allons prendre" dit-il.
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- La journée "porte ouverte"
- "Aujourd'hui est une journée porte ouverte. Dieu a ouvert les portes, non seulement en Irak mais aussi dans des centaines de lieux à travers le monde musulman. Si nous voulons passer cette porte, les baptistes du Sud doivent décider que cela vaut le coût de sacrifier quelque chose" ajoute-t-il.
- Dans un an ou deux, ces occasions seront mortes, avertit-il. "Beaucoup de gens sont prêts à venir; nous avons seulement besoin d'argent pour les y envoyer". Le Conseil a dû faire face à un écueil financier cette année, dans la mesure où le nombre de nouveaux missionnaires en provenance des réseaux étrangers s'est accru plus que les dons des Eglises. Les dirigeants continuent de nommer de nouveaux missionnaires, pensant que les Baptistes du sud augmenteront leur soutien en proportion. Ce qu'ils ne firent pas... De plus les Eglises du sud et les conventions ont offert un pourcentage moindre de leurs revenus au Cooperative Program, le système de donations qui finance les causes de l'Etat, nationale ou internationale. Le Cooperative Program est la principale source de financement de l'IMB. Si, par exemple, les baptistes avaient contribué au Program, comme il y a vingt ans, dans la même proportion, l'IMB aurait reçu un montant additionnel de 40 millions de dollars, suffisant pour couvrir les frais du personnel expatrié, peut-être suffisant pour financer plus de missions en Irak.
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- Une Guerre pour les âmes
- Les baptistes du sud doivent comprendre qu'une guerre pour les âmes est engagée, continue Brady. Alors même que les dirigeants islamiques essaient de consolider leur emprise sur le pays, des groupes cultuels comme les mormons ou les témoins de Jéhovah envoient des centaines de missionnaires en Irak pour prêcher leur pseudo-christianisme.
- Dieu gagnera en Irak, dit Brady, car des travailleurs de Dieu arrivent en Irak, du Brésil, de la Corée du Sud, et d'autres pays pour diffuser l'Evangile. Mais, il se dit désireux de voir les baptistes du Sud être une partie du plan de Dieu pour l'Irak. Je suis fier que des baptistes saisissent cette occasion car ils veulent voir s'étendre le royaume de Dieu. "Si vous voulez investir votre argent, votre vie, vos prières dans le Royaume de Dieu, aujourd'hui, c'est le moment. Nous avons besoin de gens qui prient, d'argent; nous avons besoin de gens qui viennent ici et disent "Je viens pour investir dans ce que Dieu m'a montré et qui est une porte ouverte".
- "Je remercie ceux des baptistes qui ont, année après année, versé généreusement pour des missions, mais à ceux qui n'ont jamais donné au Lottie Moon Offering". C'est l'année où il faut dire "peut-être, je me passerai d'acheter cinq CD pour investir dans l'éternité". Peut-être, vous direz-vous, cette année "je ne boirai plus de milk shakes pendant une année afin de faire un don. La seule manière pour les baptistes d'aller de l'avant est de prendre leurs responsabilités et de répondre à ces occasions".
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- Traduction†: Xavière Jardez
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- Lire aussi:
- L'axe de la guerre des civilisations -- Sommet historique pour sceller l'Alliance des guerriers de Dieu
- <http://www.reseauvoltaire.net/article10834.html>
- Meet the new zionists -- The Guardian, 28/10/02
- <http://www.guardian.co.uk/israel/Story/0,2763,820528,00.html>
- Israël et le mouvement chrétien intégriste des USA, par Xavière Jardez (France-Irak Actualités n* 7, juillet 2002)
- Les Eglises évangélistes et la conversion des Musulmans (France-Irak Actualités n* 14, juillet 2003.
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- AFI (Amitiés franco-irakiennes), n° 17, 20 janvier 2004.
4 - Les mystères de New York
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LES MYSTÈRES DE TOULOUSE
- Toulouse et son Monde du silence!
- Lettre ouverte au Monde :
de la part d'Henri Farreny, lecteur du Monde travaillant à
l’Institut National Polytechnique de Toulouse (précision de courtoisie)
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- Toulouse, vendredi 31 octobre 2003
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- [...] Voilà près de deux ans, Christian Moretto et moi avons écrit : "Toulouse : chronique d’un désastre annoncé " (paru à la mi-décembre 2001, chez Cepadues). Beaucoup de médias ont présenté ou au moins signalé l’ouvrage. Pas Le Monde.
- Dans ce livre nous affirmons (thèse) et démontrons (preuves) que c’est l’État (c’est-à-dire des directeurs de services, des préfets, des ministres...) qui, garant légal de la sécurité des citoyens, a délibérément et durablement violé la réglementation dont il avait la charge et ainsi permis que soient réunies les conditions d’une catastrophe meurtrière et dévastatrice.
- J’ai présenté cette thèse et les preuves-clefs à l’occasion de dizaines et dizaines de réunions, devant toutes sortes de publics, y compris devant le préfet de la région Midi-Pyrénées et le directeur de la DRIRE Midi-Pyrénées, le président du conseil régional, le président du conseil général de Haute-Garonne, le maire de Toulouse et devant la Commission Parlementaire d’Enquête (on peut accéder au procès-verbal des auditions à l’adresse web suivante :
- <http://www.assemblee-nat.fr/documents/index-enquete-rapports.asp#instalindus>
- Aucune de ces personnalités administratives ou politiques, je dis bien aucune, ne m’a contredit. Aucun journaliste non plus. Mais dans les milieux administratifs, politiques et médiatiques on est très embarrassé par le dossier de la Zone Chimique Toulouse-Sud et plus encore par le dossier national des risques industriels majeurs. A gauche comme à droite et même chez les écologistes, beaucoup de responsables ont laissé faire depuis des années (le plus souvent par simplisme/manque de rigueur, négligence, indisponibilité/ cumul de mandats...; quelquefois par opportunisme/ conformisme, conflits d'intérêts...). Après la catastrophe, pour fuir leurs responsabilités, certains ont lancé des leurres aux autres. Il en est qui se sont leurrés tous seuls. Les forces populaires (associations territoriales ou thématiques, partis syndicats et autres collectivités professionnelles) ont été, de facto, divisées, opposées, épuisées; le mouvement de douleur et d’indignation a été dévoyé, pour l’essentiel, vers des cibles secondaires; aujourd’hui il s’est presque entièrement évanoui dans les sables.
- Conséquences, très brièvement :
- 1) les premiers coupables (physiques et moraux) ne sont pas inquiétés,
- 2) le niveau de danger n’a pas changé sur la plupart des sites à risques industriels majeurs,
- 3) la revendication simple (mais si subversive) de contrôle des risques par des assemblées tirant leur représentativité et leur efficacité du suffrage direct a été étouffée dans l’oeuf,
- 4) une extraordinaire occasion de progrès civique a été gâchée...
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- Avant que Christian Moretto et moi écrivions notre livre, j’avais proposé au Monde le principe d’une contribution pour ses pages-débats sur le thème "Catastrophe de Toulouse: à la recherche de l’épicentre". Le Monde n’y a donné aucune suite (aucune discussion, avec nous en tout cas). Le 18 septembre 2003, au titre de co-auteur dudit livre, j’étais invité sur le plateau de FR3 en conclusion de l’émission "Pièces à conviction" qui marquait le deuxième anniversaire de la catastrophe de Toulouse. M. Dominique Dhombres, rendant compte de cette émission dans Le Monde, n’a absolument rien dit des thèmes sur lesquels sa collègue de FR3 m’a interrogé longuement. Prolongeant la pratique du Monde en cette affaire depuis deux ans, M. Dhombres tait aussi bien l’énoncé de principe de l’accusation grave que je porte contre l’État, que tout fait précis qui informerait ses lecteurs quant à la responsabilité de base, majeure, irréfutable de l’État dans la genèse et l’impact de la catastrophe, comme dans la dissimulation scandaleuse des dégâts intervenus à la SNPE (Société nationale des Poudres et Explosifs -- secteur hypercritique du phosgène).
- Les contributions d'autres invités de cette émission ont été tout autant ignorées dans la chronique de M. Dhombres qu’elles l’avaient été jusque-là dans les autres rubriques du Monde entier. N’était-il pas souhaitable, ne serait-il pas souhaitable encore, que Le Monde donne la parole à M. Jean-Marie Arnaudiès, professeur de mathématiques spéciales en retraite, qui a conduit une somme de travaux remarquables concernant le positionnement et la datation des explosions du 21 septembre 2001 ? N’était-il pas pertinent et ne serait-il pas encore pertinent que Le Monde informe ses lecteurs quant aux questions que soulèvent les photographies de M. Jean-François Tirat, ancien photographe de guerre, enseignant à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse ?
- Par rapport aux plumes occasionnellement ou régulièrement invitées dans Le Monde, sans parler des plumes attachées à son service, serions-nous M. Arnaudiès, M. Tirat ou moi-même (et nos semblables censurés), trop mauvais ? Trop diplômés... ou pas assez ? Trop libres... ou stipendiés ? Trop quoi ?
- Craindrait-on de notre part des affabulations comparables à celles de cet article paru dans les colonnes du Monde le 17 juin 2003 (à propos d’un autre "Mystère de Toulouse": l’affaire Alègre) qui conduisit la direction du journal à "se séparer" d’un des auteurs dudit article mais ne la dissuada pas de promouvoir l’autre comme directeur-adjoint de la rédaction ? Restons sérieux.
- A ce stade une question épineuse émerge, je vous la livre, Madame, Monsieur, respectueusement mais sans détour: Le Monde (ses responsables en tête bien sûr) nourrirait-il quelques complexes, individuels ou collectifs, excessifs, vis-à-vis des provinciaux besogneux mais citoyens désintéressés, rigoureux et tenaces que nous sommes ?
- Si la réponse à cette première question était nettement négative il m’en viendrait une deuxième, encore plus épineuse : lorsque Le Monde cache la thèse et les preuves qui accusent l’État, s’agit-il de davantage qu'une incompétence, je veux dire un silence organisé, une ligne éditoriale ? C’est à vous de le dire Madame, Monsieur du Monde. Cela vous est-il possible, sous une forme ou une autre ?
- Encore un mot.
- Au printemps 2002 j’ai aimablement interpellé M. le directeur de la rédaction du Monde et lui ai remis publiquement, en mains propres, un (nouvel) exemplaire de notre ouvrage susmentionné; c’était dans le cadre de la semaine "100 % à gauche", organisée par la LCR ; cette année-là M. Plenel présentait Secrets de jeunesse. Devant un auditoire qui m’a semblé très gauche, M. le directeur de la rédaction s’est immédiatement excusé: "Que Le Monde n’ait pas parlé de ce livre est une évidente anomalie. Je m’en occupe dés demain".
- J'ignore ce qu’a fait M. le directeur de la rédaction pour tenir son engagement public une fois rentré à Paris. Peut-être s’est-il battu comme un lion pour que le journal qu’il anime se rapproche du portrait diffusé via les prospectus d'abonnement :
- " Le Monde, l’indépendance au service d’une information rigoureuse. Le Monde ajoute le souci de la diversité des points de vue, car ils permettent aux lectrices et aux lecteurs de forger leur propre jugement. Pluralité, accès également à la multiplicité de nos sources ; c'est ce que Le Monde s'engage à vous offrir " ? Peut être.
- Par contre :
- 1) je constate que l’ "évidente anomalie" reconnue en public par M. Plenel n'a pas été corrigée un an et demi plus tard ;
- 2) je constate que M. le directeur de la rédaction ne m’a pas répondu lorsque par un courrier électronique courtois je me suis rappelé à son bon souvenir ;
- 3) je constate que M. le médiateur du Monde, ne m’a pas répondu non plus lorsque je l’ai sollicité à ce sujet ;
- 4) je constate que concernant d'autres faits, d’autres témoignages, d’autres analyses de la catastrophe du 21 septembre 2001, Le Monde a maintenu vaillamment le cap dans le sillage du commandant Cousteau (non, non M. Plenel, pas Guevara ; que viendrait-il faire dans cette galère ?), oui Cousteau : " Le monde du silence " (et aussi : " Le monde sans soleil "), plutôt que dans le sillage du grand amiral (Hubert Beuve-Méry bien sûr M. Plenel, pas Colomb...).
- Il faut donc prendre acte: Le Monde a son enfer et "Toulouse, chronique d'un désastre annoncé" y a été précipité ; comme La face cachée du Monde, comme Ma part du Monde, comme Le cauchemar médiatique et comme Le pouvoir du Monde; comme d'autres documents dérangeants, tels livres, tels articles, tels courriers de lecteur... Du beau monde dans l’enfer du Monde ? Vraisemblablement. [...]
- Contacts :
- <[email protected]>
SUITE:
Toulouse, catastrophe du 21/9/01
- Plainte de la SNPE contre un citoyen qui veut savoir
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- Depuis le 1er décembre 2003, la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE) poursuit en justice Henri Farreny, co-auteur avec Christian Moretto de Toulouse AZF, chronique d'un désastre annoncé (paru chez Cepadues en décembre 2001).
- Henri Farreny est professeur à l’Institut National Polytechnique de Toulouse, ancien élu à la mairie de Ramonville et au Conseil régional de Midi-Pyrénées, ancien membre du Secrétariat Permanent pour la Prévention des Problèmes Industriels (SPPPI).
- Henri Farreny est cité en correctionnelle, à Paris, le 13 janvier 2004 pour une prétendue "complicité de diffamation". Complice de qui ? On l’ignore : il semble que la SNPE ne poursuive personne d’autre.
- Motif juridique de la plainte: la SNPE n’admet pas qu’on dise qu’elle a dissimulé des dégâts dans ses installations techniques
- La SNPE conteste les déclarations d’Henri Farreny dans l’émission “Pièces à conviction” du 18 septembre 2003 sur France 3 intitulée “AZF deux ans après, retour sur une catastrophe”. La SNPE avait refusé de participer à cette émission. On trouvera la transcription complète des propos d’Henri Farreny à l’adresse internet : <http://vivevoix.site.voila.fr>
- Motif réel de la plainte :
- la SNPE craint d’être mise en cause dans la genèse de la catastrophe
- Depuis 2 ans la SNPE s’inquiète des témoignages et démonstrations qui, dans le dossier d’instruction, accréditent la thèse d’une première explosion qui se serait produite dans son établissement de Toulouse, voisin d’AZF, environ 8 s avant l’explosion d’une partie du nitrate d’ammonium stocké chez AZF. Dans le préambule de la plainte, la SNPE évoque une campagne à ce sujet.
- Cependant elle n’en souffle mot dans l’énoncé des griefs contre Henri Farreny. Et pour cause : Henri Farreny n’a jamais travaillé sur l’hypothèse de 2 explosions ; par contre il a revendiqué un débat sans tabou, un débat transparent, et il a défendu le droit (et le devoir pour certains) d’investigation.
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- Protéger et conquérir le droit de savoir
- La réalité des déclarations du poursuivi :
- Depuis deux ans Henri Farreny souligne les responsabilités déterminantes de l’Etat ; il estime que c’est parce que des ministres, des préfets, des hauts fonctionnaires n’ont pas correctement appliqué les réglementations en vigueur, qu’ont pu être réunies les conditions du désastre du 21 septembre 2001.
- Concernant la SNPE Henri Farreny a maintes fois dénoncé la dissimulation des dégâts importants intervenus dans les installations techniques les plus sensibles du pôle chimique : les locaux de stockage du phosgène. Peuvent témoigner de cette dissimulation : le rapport de la visite du SPPPI du 23/10/01, le rapport de l’Inspection Générale de l’Environnement (IGE) du 24/10/01, le PV des auditions par la Commission parlementaire d’Enquête des 28 et 29/11/01. Il a constamment demandé que les industriels, SNPE comme AZF, coopèrent sans réserve pour que toute la lumière soit faite et les leçons tirées.
- On trouvera des documents sur ces sujets à l’adresse : http://vivevoix.site.voila.fr
- [...]
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- Depuis deux ans Henri Farreny, avec d'autres personnes et associations,
- pose des questions gênantes :
- Pourquoi le nitrate d'ammonium n'a-t-il pas été traité comme un risque Seveso ?
- Pourquoi le Plan Particulier d’Intervention (PPI)
- n'a-t-il pas été révisé tous les 5 ans depuis 1989 ?
- Pourquoi les risques inhérents aux cuves de phosgène ont-ils été escamotés ?
- Pourquoi les dégâts intervenus dans les installations techniques les plus dangereuses de la plate-forme chimique Sud ont-ils été cachés au public ?
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On remarquera, au bas de la pétition demandant le retrait de la plainte, à côté de signatures prestigieuses comme celle de Robert Redeker, porteur de pot de chambre chez Claude Lanzmann, Krivine (mais c'est Jean-Paul), Lang (mais c'est Jérôme), Monteil (mais c'est Claude), Roques (mais c'est Sylvain), celle de Serge Thion, "ancien chercheur au CNRS, révoqué politique".
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- CONFIRMATION OFFICIELLE : LA SNPE A RETIRÉ SA PLAINTE
- Continuons à agir pour connaître la vérité et en tirer les leçons
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- A la demande de la SNPE je devais comparaître aujourd’hui 13 janvier à Paris, en correctionnelle, pour “complicité de diffamation”.
- Depuis un mois, un magnifique mouvement de solidarité s’est développé. Hier 12 janvier [2004], le directeur général adjoint du groupe SNPE m’a fait parvenir un courrier par lequel il m’informe avoir “proposé au Président de SNPE, qui a accepté, de faire cesser la procédure en justice que la société avait engagée contre” moi. Maître Etelin me confirme ce mardi 13 que les avocats de la SNPE ont effectué les démarches de désistement.
- Je remercie tous ceux qui, sous des formes diverses, m’ont apporté leur soutien. Je sais bien, tout le monde savait, que l’enjeu dépassait ma personne : ce sont le droit de dire, le droit de chercher et finalement le droit de savoir, qui étaient en cause.
- Je crois que la direction de la SNPE a bien fait de se désengager : parce que j’ai rapporté des faits parfaitement vérifiables : des témoins qualifiés les confirment sans équivoque; parce que le mouvement de solidarité était déjà très large et pouvait certainement s’amplifier considérablement d’ici l’audience de fond, attendue pour juin 2004; parce que diverses et fortes interventions (d’associations, de personnalités) poussaient la SNPE à faire machine arrière, afin que son image ne se dégrade pas davantage et qu’elle puisse garder des interlocuteurs à Toulouse et ailleurs.
- Comme citoyens responsables, tous ensemble, continuons à agir pour que la vérité sur la catastrophe de Toulouse soit connue et les leçons tirées, ici et ailleurs.
- Né dans l’urgence, le site “vivevoix” ( http://vivevoix.site.voila.fr ) a joué un grand rôle pour la mobilisation et donc pour le recul de la SNPE.
- Chers amis, avec votre concours, ce site peut se transformer et se développer comme une plate-forme pour une information pluraliste de qualité sur tout ce qui a trait au drame du 21 septembre 2001 et ses suites. Le site reste donc ouvert. Aux consultations et aux contributions.
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- Henri Farreny
DEUX GRANDES TOURS EN TROIS PETITS TOURS
- Many people have asked me, what are the best 9/11 sites? This is a sampling of some of them. Study them. Hone your arguments. Talk to people.
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- http://physics911.org/net/modules/
- http://www.serendipity.li/wtc.html#what_actually_happened
- http://www.serendipity.li/wot/anti-war.htm)
- http://serendipity.ptpi.net/wot/holmgren/11.htm
- http://911research.wtc7.net
- http://wtc7.net
- http://911research.wtc7.net/talks/wtc7>
- http://nyc.indymedia.org/front.php3?article_id=82574&group=webcast
- http://www.informationclearinghouse.info/article4582.htm
- http://www.radiofreeamerica.tv/video/2003-12-12/911-group.swf
- http://news.globalfreepress.com/
- http://www.911-strike.com/
- http://www.libertypost.org/cgi-bin/readart.cgi?ArtNum=22004
- http://home.comcast.net/~skydrifter/exp.htm
- http://whatreallyhappened.com/blackmail.html
- http://disc.server.com/discussion.cgi?disc=149495;article=45885;title=APFN
- http://www.wsws.org/articles/2001/oct2001/bond-o05.shtml
- http://www.cooperativeresearch.org/timeline/main/dayof911.html
- http://www.media-criticism.com/Baltimore_Sun_911_Letter_09_2003.html
- http://portland.indymedia.org/front.php3?article_id=44629&group=webcast
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- (Apologies to the many good ones excluded; I'm only one guy. These are just a few of the ones I happened to have used.)
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- Etrait d'un papier de John Kaminski <[email protected]>
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Voir aussi: "THE most comprehensive list of links to debunk the official 9/11 story I have yet found":
<http://perso.wanadoo.fr/jpdesm/pentagon/investigation77.htm>
PETITS GÉNOCIDES OUBLIÉS
- Les Acadiens obtiennent un mea culpa tardif
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- Près de deux siècles et demi après la déportation des Acadiens, Ottawa a reconnu mercredi les "torts historiques" infligés à ces Canadiens francophones. C'est le dernier cadeau de Noël de Jean Chrétien à ses concitoyens de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick. "Attendu que, le 28 juillet 1755, la Couronne, dans le cadre de l'administration des affaires de la colonie britannique de la Nouvelle-Ecosse, a pris la décision de déporter les Acadiens..." Une "proclamation royale" désigne le 28 juillet comme jour de commémoration du grand dérangement, nom donné à la déportation massive des Acadiens entre 1755 et 1763. Ce texte du gouvernement du Canada reconnaît "les torts historiques" infligés aux Acadiens.
- Lorsque la colonie française de l'Acadie, aujourd'hui partagée entre les provinces de la Nouvelle-Ecosse et du Nouveau-Brunswick, passe sous le joug britannique au XVIIIe siècle, Londres voit d'un mauvais oeil ces paysans catholiques et francophones qui refusent l'allégeance à la Couronne. Plus de 10.000 Acadiens sont embarqués de force vers l'Angleterre ou les colonies britanniques de la côte américaine. Plus de la moitié d'entre eux mourront dans des camps de prisonniers ou durant la traversée.
- Depuis des décennies, les Acadiens tentaient en vain de faire reconnaître leurs souffrances par l'Angleterre. Ils n'ont réussi qu'à moitié. Seul le gouvernement du Canada officialise leurs malheurs. La reine Elisabeth II ne signera pas la proclamation royale et ne viendra probablement pas la lire en 2005 pour la commémoration du grand dérangement, comme l'y invite Sheila Copps, le ministre du Patrimoine canadien. "Ensemble, nous travaillons à nous réconcilier avec notre passé, nous tournons la page sur l'un des moments les plus sombres de notre histoire collective", a déclaré le ministre. "Nous ne pouvons pas effacer les erreurs du passé mais nous pouvons créer un meilleur Canada en les comprenant", a-t-elle ajouté.
- La reconnaissance du grand dérangement intervient alors que le Canada et la France vont célébrer en 2004 le 400e anniversaire du premier établissement français en Amérique du Nord et à quelques jours du bicentenaire de la cession par Napoléon Bonaparte aux Etats-Unis de la Louisiane, territoire où de nombreux Acadiens s'installèrent et où ils sont à l'origine de la culture cajun.
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- Le Figaro, 12 décembre 2003
- <http://www.lefigaro.fr/international/20031212.FIG0268.html>
LES FASCISTES JUIFS
- Mercredi 31 Décembre 2003
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- Lettre ouverte aux médias et aux démocrates de France
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- Les sbires de la LDJ (ligue de défense juive) et du Betar, deux organisations d'extrémistes pro-israéliens, ont organisé une ratonnade en plein jour au sein même du Tribunal Administratif de Paris le mardi 30 décembre 2003.
- Peut-on garder le silence sur de tels actes de racisme déchaîné ?
- Peut-on laisser les agresseurs filer dans l'impunité ? Dans la rue de Fourcy, dans la rue de Jouy et à l'intérieur du Tribunal Administratif de Paris à deux pas du métro Saint Paul (ligne 1) à 15h15 un groupe d'une vingtaine de nervis casqués et masqués (excepté pour leurs meneurs au premier rang) ont pourchassé et agressé sauvagement les membres d'une association étudiante de Nanterre (AGEN) qui se rendaient à une audience pour la sauvegarde de leurs locaux menacés par une décision de la direction de Nanterre.
- Quelques étudiants se rendent à l'audience et ils sont alors pris en chasse ; dans la cour du Tribunal Administratif ont lieu les premiers actes de brutalités: un étudiant est frappé lourdement à la tête avec une matraque et son sang gicle et se répand sur les pavés et plus tard sur les murs de l'accueil du tribunal, un autre qui vient à son secours est molesté avec un coup de poing américain et une barre.
- Alors que ces premières victimes s'extraient du guet-apens et se réfugient au sein du tribunal les agresseurs pénètrent dans l'accueil du tribunal, projettent les membres du personnel qui gênent leur sale besogne et continuent leur chasse à l'homme dans les couloirs. Pourtant rapidement les agresseurs font demi-tour. Pour se disperser après leurs actes de sauvagerie au vu et au su de tous ? Non ! Ils sont rappelés par leurs guetteurs qui ont repéré deux membres du syndicat rejoignant le tribunal par la rue de Fourcy. Les deux syndicalistes seront passés à tabac par la horde de fascistes pro-israéliens qui s'acharnent sur l'étudiant au faciès arabe. Ce dernier est grièvement blessé au visage depuis lors. Des plaintes ont été déposées au commissariat du 4ème arrondissement.
- La partie des agresseurs qui agissait à visage découvert est largement connue sur la scène publique, présente dans de multiples manifestations publiques et parade en toute impunité après chaque ratonnade. Or, parmi ceux-ci, à la tête de la meute, sont reconnus par les victimes de l'agression des éléments actifs de l'UEJF Nanterre en compagnie de leurs acolytes du Betar et de la LDJ. La pseudo-dénonciation par l'UEJF des "radicaux" de l'extrême-droite sioniste prend tout son sens: il s'agit simplement d'un partage des tâches bien compris malgré les dénégations vertueuses. Dans cette affaire des membres de l'UEJF Nanterre ont commandité et servi de guides pour désigner les personnes à agresser.
- Finalement les agresseurs réussissent aisément à se disperser en direction de la rue des Rosiers et de rue de Rivoli sans être inquiétés. Certains policiers arrivés plus tard sur les lieux osent l'explication suivante: ces hordes sont sur leur territoire et peuvent difficilement être inquiétées ! On ne peut imaginer pire justification.Aussi grave que la fuite réussie ou l'impunité, c'est le lourd silence autour de cette affaire qui ne cesse d'inquiéter.
- Comment expliquer qu'une telle agression au sein même d'une institution de la République fasse si peu de bruit ?
- Force est de constater que l’énième agression raciste de ces groupuscules s'est déroulée sans mettre en émoi particulier les grands médias.
- Est-ce à dire que dans la France actuelle la haine et la brutalité raciste anti-arabe ne sont pas condamnables au même titre que toutes les autres formes de racisme ?
- Est-ce à dire que dans la France actuelle il y a deux poids deux mesures selon l'identité des victimes et des agresseurs ?
- CONTACTS : 06 80 18 57 94 e-mail : a<[email protected]>
- AGEN Association Générale des Etudiants de Nanterre
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- Mercredi 21 janvier 2004 à 20h15:
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- Les quatre syndicalistes étudiants blessés qui ont porté plainte ( suite au guet-apens du 30-12-2003) et un témoin des faits, quittaient les locaux de la police judiciaire (Bd Bessière, Paris 17ème) à la suite d'une identification-confrontation avec un des principaux agresseurs, Anthony Attal alors placé en garde à vue
- Rapidement, sur le Boulevard Bessière trois véhicules se portent à leur hauteur, des individus sortent d'une des voitures et menacent à nouveau les victimes des brutalités tout en proférant des injures racistes. Ces individus qui rôdaient autour de la PJ sont venus manifestement pour soutenir leur chefaillon interpellé et pour réitérer une chasse à l'homme. Lorsqu'ils sont sortis des véhicules ils ont tenté d'agresser les quatre membres de l'AGEN à l'aide de leurs barres de fer et de leurs matraques mais les syndicalistes ont pu s'engouffrer à temps dans la station de métro de Porte de Saint-Ouen.
- Parmi les amateurs de lynchage se trouve un individu connu et étudiant à Nanterre: il s'agit de Benjamin Cymerman, secrétaire national de l'UEJF et ex-président de la section Nanterre de cette organisation sioniste. La participation active de Mr Cymerman au repérage des "cibles" ( la plupart du temps d'origine arabe mais aussi des anticolonialistes de toutes origines) et sa participation aux agressions directes est désormais avérée. Ces faits démontrent, une fois de plus et à visage découvert, la collusion pratique entre des membres éminents de l'UEJF et les bandes fascistes LDJ-Betar.
- Enfin, les procédés d'intimidation et de terreur procèdent largement d'un sentiment de totale impunité qui a cours dans les milieux violents pro-israéliens. A quand un démenti judiciaire et politique ? Nous rejoignons l'appel du MRAP et de la LDH qui demandent la dissolution des ligues fascistes LDJ et Betar-Tagar et la condamnation de tous les responsables et complices actifs des agressions.
-
- AGEN
DIEUDONNÉ EST-IL ANTISÉMITE ?
- Les faits : lors d'une émission télévisée présentée par M. Fogiel au mois de décembre dernier, Dieudonné est apparu déguisé dans un hybride de terroriste et de rabbin orthodoxe, et il a terminé son sketch par le salut nazi au cri de "Isra-heil"
- Analysons sa réplique finale chez Fogiel : "Isra-heil"
- - Une telle formulation serait déjà condamnable s'il ne s'agissait que d'une banalisation du nazisme (souvenons-nous des étudiants de mai 68 qui criaient "CRS-SS"). Si l'on traite de nazi tout ce qui nous déplaît, pour les futures générations, le nazisme ne sera qu'un épisode condamnable au milieu de tant d'autres et donc dans le fond pas si grave. [Ajoutons: si l'on traite d'antisémite tout ce qui nous déplaît, pour les futures générations, l'antisémitisme ne sera qu'un épisode condamnable au milieu de tant d'autres et donc dans le fond pas si grave. ]
- - Quelles sont les vraies implications de cette juxtaposition contre-nature ?
- - Tout d'abord, en aucune façon on ne peut comparer Israël à l'Allemagne nazie, même si l'on réprouve la politique de son gouvernement : il s'agit d'un pays démocratique, membre de l'ONU. [L'Allemagne de 1933 était aussi un pays démocratique membre de la SDN. ] Son armée assure sa défense comme n'importe quelle armée. [Justement non: aucune autre armée ne se livre à un tel massacre de civils innocents. ] Elle est régie par un code moral très strict que n'a aucune autre armée au monde, [Ignoble baratin. Ce code n'a aucune application et ceux qui veulent l'appliquer se retrouvent en prison. ] et contrairement à la plupart des autres armées dans les conflits récents (France en Algérie, Etats-unis au Viet-nam, Russie en Tchétchénie...), on n'a jamais dénoncé de viols, de tortures, de pillages, de massacre de masse de civils, d'épuration ethnique, etc... [Mais si, toutes les organisations humanitaires et des droits de l'homme passent leur temps à dénoncer les exactions de la soldatesque israélienne qui viole peu, qui vole beaucoup, qui torture abondamment, qui massacre le coeur léger, qui assassine femmes et enfants, qui coupe les arbres et vole la terre. Depuis les Mongols, on n'avait pas vu ça. ] La couverture médiatique et émotionnelle de ce conflit est telle, que s'ils avaient existé nous le saurions à coup sûr. [Ouvre tes yeux et tes oreilles, pauvre con ! ]
- - Alors pourquoi l'Etat d'Israël et lui seul est comparé à l'Allemagne nazie par toute la propagande arabe, relayée en France par certains intellectuels, voire un humoriste comme Dieudonné ? [C'est à cause de ce qu'elle fait, tous les jours. Les témoins sont légion. ]
- - Symboliquement ce qui est nazi doit être combattu par tous et disparaître, ce message simplificateur est très clair.
- - Les juifs, victimes emblématiques du nazisme sont en Israël eux-mêmes des nazis donc ils n'ont pas le droit de se revendiquer comme victimes. [Et bien oui. Quand on se met à faire le bourreau, on ne peut plus revendiquer la place de la victime. C'est simple, non ? ]
- Dans le fond sont-ils vraiment des victimes car c'est à la suite de la Shoa qu'ils ont créé leur pays ?
- Dans le fond n'ont-ils pas exagéré délibérément leurs souffrances pour en tirer bénéfice ? [C'est plus que probable et même tout-à-fait certain. ]
- Tout cela a-t-il vraiment existé ? les sionistes n'ont-ils pas collaboré avec les nazis dans leur projet machiavélique ? Le révisionnisme est là. [Et il est là avec des documents qui montrent que les sionistes ont essayé de collaborer avec les nazis parce qu'ils partageaient la même opinion sur la nécessité de séparer les juifs des non-juifs, projet repris aujourd'hui par le gouvernement de l'Etat juif qui érige un Mur de séparation.]
- -En France des esprits simples, sans repères et endoctrinés assimilent les juifs aux Israéliens (voir l'ahurissante explosion d'actes antisémites commis par des individus d'origine maghrébine en France qui jouent à être des Palestiniens). [La raison en est la solidarité revendiquée et manifestée par les instances de la communauté juive avec les massacreurs de Tel-Aviv. ] Si les Israéliens sont des nazis, tous les juifs le sont et doivent être attaqués.
- Et voilà comment on justifie et on déculpabilise l'antisémitisme le plus abject. Les nostalgiques de Pétain se régalent sans doute, ils ne vont pas tarder à redresser la tête. [Ils auront du mal car ils ont au moins 80 ans... ] Sous l'étiquette d'antisionisme, l'antisémitisme revient, il est là. Nous n'avons pas oublié les leçons si douloureuses de l'Histoire et nous le combattrons.
- Dieudonné ne s'est pas moqué des juifs, il ne s'est pas moqué d'Israël, il a confirmé l'équation perverse Israël=nazi, il est responsable et doit être combattu.
- DIEUDONNE EST BIEN ANTISÉMITE !
-
- Norbert Levinger (Roanne) 13/01/04
- <http://www.col.fr/article-437.html>
@**@**@ Livre. On reproche souvent, dans certains milieux nobles, à Ernst Zündel d'avoir écrit un livre apologétique sur Hitler
Voici ce qu'il convient de savoir sur l'auteur du texte de ce livre:
The Hitler We Loved and Why --- Excerpted from the book of the same name. Authors: Christof Friedrich (Ernst Zündel) and Eric Thomson. Eric wrote the text and Ernst supplied the pictures. Ernst received a considerable sum of money as the beneficiary of a will for this book. Since Eric was employed by Ernst at the time, Ernst received all of the money. This was legal, but in my book, very unethical. That's not surprising to anyone who pays attention to the antics of the blightwing.
Il en ressort que Zündel n'a pas écrit une ligne de ce livre. Eric Thompson est une sorte d'ultra-nazebroque, légèrement atrabilaire. A prendre avec beaucoup de précautions. Allergiques à l'urticaire s'abstenir:
<http://www.jrbooksonline.com/HTML-docs/hitlove.htm>
@**@**@ Base. Une très riche base de données sur les articles concernant la Palestine. Remarquable source:
Palestine: Information with Provenance / Stop the landgrab/apartheid wall / The best map of the West Bank / Translations from the Hebrew media / Investigative News Radio / Decide for yourself! We give the background on every author, speaker, journal or broadcaster whose opinions you find here.
On trouve aussi beaucoup de vidéo-clips sur des interventions au sujet de la Palestine, des cartes, des dessins, etc. C'est fait par les étudiant de Cork:
<http://student.cs.ucc.ie/cs1064/jabowen/IPSC/php/db.php>
"This page is not part of the official University College Cork website. This page is part of a research database of opinions on Palestine and related topics which is maintained by members of the UCC Palestine Solidarity Campaign, which comprises a group of students and staff in the university. The emphasis in this research project is on provenance -- we aim to provide as much information as possible on the background of the people whose opinions are in the database, so that readers can make up their own minds on the credibility that they wish to attach to these opinions."
@**@**@ Israël après la Palestine: Superbe exposition de photos sur le futur "foyer national juif" qui se développera surtout quand les soi-disant Israéliens devront quitter la Palestine ravagée par leur inhumanité: le BIROBIDJAN, le nouvel Eldorado, la "terre des opportunités", l'endroit où enfin les juifs n'auront plus peur d'être juifs. En avant ! L'an prochain au Birobidjan !
<http://birobidzhan.swarthmore.edu/>
@**@**@ Armes de Destruction Massive. Des Loques. The Riegle Report:
U.S. Chemical and Biological Warfare-Related Dual Use Exports to Iraq and their Possible Impact on the Health Consequences of the Gulf War
A Report of Chairman Donald W. Riegle, Jr. and Ranking Member Alfonse M. D'Amato of the Committee on Banking, Housing and Urban Affairs with Respect to Export Administration, United States Senate, 103d Congress, 2d Session, May 25, 1994
<http://www.gulfweb.org/bigdoc/report/riegle1.html>
@**@**@ Ultra-gauche.
Histoire générale de l'ultra-gauche. Auteur: Christophe Bourseiller
Editions: Denoël. Collection: Impacts, Pages: 546
Ce livre du génial Christophe Bourseiller, auteur du mythique "Les ennemis du système" voici quelques années, présente pour la première fois l'histoire d'un autre communisme. Ni trotskistes, ni maoïstes, ni anarchistes, les protagonistes de l'ultra-gauche furent encore moins des "communistes orthodoxes ". Sont-ils au final les grands perdants d'un siècle de barbarie? De l'Union soviétique à la France, de la Hollande à l'Allemagne en passant par l'Italie, ces agrégats minuscules d'intellectuels, de philosophes, de poètes et d'activistes ont exercé une influence déterminante, à la fois culturelle et politique. À contre-courant des modes, des idéologies et des engouements médiatiques, ils ont, souvent au péril de leur vie, analysé, dénoncé, combattu le totalitarisme, qu'il soit rouge ou brun Anton Pannekoek, Karl Korsch, Herman Gorter, Otto Rühle, Paul Mattick, Benjamin Péret, Cornelius Castoriadis, Claude Lefort, Maximilien Rubel, Guy Debord, Raoul Vaneigem, Daniel Guérin, Pierre Guillaume, Serge Thion: tels furent, parmi d'autres, les acteurs de ce combat clandestin De la Révolution russe à l'insurrection spartakiste, de la guerre d'Espagne à Mai 68, voici l'histoire de ces mouvements, souvent informels, qui furent les ennemis acharnés de tous les goulags.
Vu de droite.....
<http://shop.upsylon.com/cgi-bin/libre-diff/05387.html>
@**@**@ Progès de la démocratie en Iraq
U.S. Restricts Demonstrations In Iraq :
A statement issued by the U.S.-led authority and broadcast by the Iraqi media network Wednesday, December 31, said no individual or group is allowed to organize marches or demonstrations or even gather in streets, public places or buildings at any time without a prior from the occupation command.
<http://www.islam-online.net/English/News/2004-01/01/article04.shtml>
@**@**@ Subject: Re: est ce vrai ?
Date: Wed, 7 Jan 2004 11:11:14 +0100
Bonjour,
il est toujours amusant de voir l'utilisation abusive que l'on fait du terme censure. Si vous vous étiez simplement rendus sur la page des archives du mois de publication de cet article, à savoir le mois de novembre, vous vous seriez rendu compte que ces dites archives ne sont pas encore complètes. Pas encore complètes ne voulant pas dire jamais, leur publication s'effectuant progressivement au fur et à mesure.
<http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/>
Alors pourquoi nous disent-ils que le numéro du mois dernier est mis en ligne au moment où sort celui du mois suivant ? A la date du 27 janvier, le dossier des articles de décembre 2003 n'est pas disponible. Au Diplo, les réveillons durent longtemps. Et puis, "progressivement au et à mesure, ça fait un peu enrhumé du ciboulot, non?
Le fichier demandé <http://www.monde-diplomatique.fr/2003/12> ne figure pas sur ce serveur.
L'article de Cook s'y trouve effectivement:
<http://www.monde-diplomatique.fr/2003/11/COOK/10652>
@**@**@ Petite leçon de massacre à l'américaine. Vous prenez un Apache, des lunettes de vision nocturne et vous canardez. N'oubliez pas d'achever les blessés, c'est plus propre. Résultat:
<http://www.thecia.net/users/stewarte/apachehit.mpg>
Il faut savoir que "Roger" signifie "compris et "hit him" "tue-le".
@**@**@ Le Retour.
The Palestine Right to Return Coalition (Al-Awda is Arabic for "THE RETURN") is a broad-based non-partisan global democratic association of thousands of grassroots activists and organizational representatives concerned for the Palestinian Refugees Right of Return. The purposes for which PRRC is formed are educational and charitable and relate to human rights of Palestinian Refugees. Goals include:
1. Educate the US public and the international community on legal and moral issues vis-a-vis Palestinian refugees based on The Universal Declaration of Human Rights, International Law and through the implementation of United Nations Resolutions upholding the inalienable right of Palestinians to return to their homeland and to restitution of all their confiscated and destroyed property
2. Educate non- profit Human Rights Organizations (National and International) and any group seeking such information on the plight of the Palestinian refugees.
3. Extend and coordinate educational efforts and initiatives for social justice and Palestinian rights beyond their defined geographic locations, thereby leveraging the power of networking while linking together and empowering dispersed activities.
4. Help the refugees with empowerment projects and humanitarian aid when and where needed.
And much, much more on <http://www.al-awda.org>
@**@**@ Dénonciation. Site juif antisémite qui dénonce "7000 juifs" qui déplaisent aux adorateurs du veau d'or israélien:
Below is a Self-Hating Israel-Threatening LIST [admirez le jeu de mot sur "SHIT" ] of nearly 7,000 Jews. Despite what they may or may not say, they are NOT friends of Israel. Unfortunately, they are but the "tip of the iceberg" and so will keep adding more names and photos. If YOU know of other disgraceful, Israel-bashing Judenrats, feel free to pass on to us their names and information as to why they should be included on this list. (They don't even have to be famous!) You will remain anonymous.
<http://masada2000.org/shit-list.html>
@**@**@ Infowar.
La guerre israélienne de l'information, Denis Sieffert et Joss Dray, aux éditions La Découverte, 128 pages -8 euros - ISBN : 2-7071-3839-81
La guerre, avant d'être une affaire militaire, est une affaire de mots. Ils ont joué un rôle majeur dans l'offensive déclenchée, le 28 février 2002, par l'armée israélienne contre les villes palestiniennes. On sait à quel point, à cette occasion, elle a placé l'information sous contrôle. Mais on sait moins que l'offensive a été préparée par un long travail de délégitimation de l'Autorité palestinienne. Cette entreprise de désinformation commence dès le lendemain de la négociation de Camp David Il, en juillet 2000 : le "refus" de Yasser Arafat d'accepter la "généreuse" proposition israélienne de restitution de 97%des territoires occupés va devenir une vérité acceptée par l'ensemble de l'opinion internationale. Or, comme le démontrent les auteurs de ce livre, il s'agit d'un pur mensonge, suivis de bien d'autres. Pourquoi ont-ils pu être aussi largement repris par la presse mondiaie, et française en particulier? Pour répondre à cette question, les auteurs ont décrypté la presse écrite et audiovisuelle, révélant comment, au même moment, les mêmes réécritures de l'histoire ou de l'actualité immédiate apparaissent dans la plupart des médias. Et en les confrontant aux témoignages de Palestiniens qu'ils ont recueillis, ils montrent à quel point le souci d'une prétendue objectivité peut devenir un obstacle à la vérité. Loin de tout parti pris militant, ce livre salutaire est aussi un appel à la responsabilité de ceux qui manient la parole publique, pour leur rappeler que les mots et les images peuvent tuer.
Denis Sieffert, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Politis, a réalisé plusieurs reportages au Proche-Orient depuis 1986, au Liban, en Palestine et Israel.
Joss Dray, photographe, est l'auteur de nombreuses expositions sur la mémoire du peuple palestinien, ainsi que de chroniques sur des cites de banlieue. Elle a participé à plusieurs ouvrages, dont Femmes aux mille portes (avec Lella Houari, EPO-Syros, 1996) et Caravane des quartiers (avec Béatrice Castoriano et Medhi Laflaoui, Fondation Abbé Pierre, 1999).
@**@**@ Sawtun yunadina. L'ancien chercheur révoqué politique Serge Thion, que certains attendaient peut-être dans des manifestations parisiennes, -- les journaux l'ont souvent évoqué comme le spectre de Hamlet -- a donné une allocution, intitulée "Le Travail du révisionnisme" devant l'Union des écrivains palestiniens dans une capitale du Proche Orient arabe. Cependant, il a aussi donné son point de vue, assez régulièrement, sur les ondes de la radio iranienne (IRIB), programme en français, (6180 Khz sur 49 m et 6155 Khz sur 31m vers 18 h. 30 GMT), écoutée au Proche-Orient et surtout en Afrique. D'autres commentateurs français sont également sollicités: Olivier Roy, Dominique Wolton, Paul-Marie de la Gorce, Thierry Meyssan, Mohamed Latrèche, Jacques Borde, Henri Weber, Alain de Benoist, Nadine Rosa-Rosso, etc. On peut entendre les émissions sur Internet:
<http://www.irib.ir/worldservice/FRENCHRADIO/default.htm>
@**@**@ Les vraies photos de la capture de Saddam Hussein [reçu par email du Syndicat de Soldats]
Les photos de la "capture" de Saddam Hussein prises par les soldats - et diffusées par Mothers Against War - montrent que tout ce qu'on nous a raconté sur sa traque était de la propagande. (Note: j'ai posté cette page sur mon site perso et Wanadoo me l'a fermé, j'ai reposté sur Yahoo et sur Easynet, et les pages ont été supprimées, j'ai mis les photos sur Indymedia et elles ont été enlevées... en désespoir de cause je vous envoie le fichier ZIP par mail.)
Photos archivées :
<http://perso.club-internet.fr/gregoire.seither/revue/archives/saddam_capt/>
Site en anglais:
<http://absent.org/~jgw/pictures/unusual/2003-saddam-capture/index.html>
@**@**@ Baghdad, photo aérienne, énorme. Planez au-dessus de la ville:
<http://www.spaceimaging.com/gallery/iraq/baghdad_overview.jpg>
@**@**@ Soyons de bons nègres. Ceux d'entre nous qui n'auraient jamais eu l'impression d'être des "nègres" dans notre propre pays peuvent se donner à bon marché le grand frisson du dépaysement et de la dépossession dans une France transformée en terrain de visite touristique pour nos bons maîtres qui veulent visiter leur pays sans être trop gênés par les "indigènes". L'ambassade de France auprès de l'entité sioniste vient de produire un guide touristique pour faciliter le voyage des juifs dans une terre qu'ils considèrent comme judaïsée depuis toujours: Guide for the Jewish Traveler. C'est en anglais et ça vaut son pesant de carpe farcie:
<http://www.ambafrance-il.org/downloads/guide.pdf>
@**@**@ Ils sont à la masse.
Don't think and drive.
That was the message sent out by the FBI to roughly 18,000 law enforcement agencies on Christmas Eve. The alert urged police pulling over drivers for traffic violations, and conducting other routine investigations, to keep their eyes open for people carrying almanacs. Why almanacs? Because they are filled with facts--population figures, weather predictions, diagrams of buildings and landmarks. And according to the FBI Intelligence Bulletin, facts are dangerous weapons in the hands of terrorists, who can use them to "to assist with target selection and pre-operational planning."
But in a world filled with potentially lethal facts and figures, it seems unfair to single out almanac readers for police harassment. As the editor of The World Almanac and Book of Facts rightly points out, "The government is our biggest single supplier of information." Not to mention the local library: A cache of potentially dangerous information weaponry is housed at the center of almost every American town. The FBI, of course, is all over the library threat, seizing library records at will under the Patriot Act.
Noami Klein, extrait, 8 janvier 2004.
<http://www.thenation.com/doc.mhtml?i=20040126&s=klein>
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