Les agissements contre le libraire Pedro Varela
Les 16 et 17 octobre se sont déroulées à Barcelone des manifestations appelant à la férocité dans le jugement qui s'ouvrait contre le libraire Pedro Varela, accusé de génocide. Outre les organisations responsables de la mobilisation, on a pu constater la présence de Shimon Samuels, responsable du Centre Simon Wiesenthal, bien escorté par des agents israéliens et la télévision de ce pays, éclairant parfaitement le caractère de vengeance que voulait se donner la manifestation contre les révisionnistes qui mettent le sionisme en évidence. On y vit également Carlos Benarroch, de l'Association judéo-chrétienne, proférant sans rougir "on ne peut ni oublier ni pardonner, seuls peuvent le faire ceux qui sont morts, pas nous".
Le procureur a demandé en la personne de Mlle Ana J. Crespo deux peines de prison de deux ans et une amende 900.000 pesetas, sous prétexte d'"apologie du génocide" et d'"incitation à la haine raciale". Il a été affirmé également que le prévenu est accusé du "délit continu de génocide, de discrimination et d'incitation à la haine et à la violence pour des motifs racistes".
Les parties civiles composées de l'Association juive ATID de Barcelone, SOS Racisme et son représentant M. Jordi Galdeano ont demandé une sanction "à caractère exemplaire", et la Communauté israélite de Barcelone en la personne de M. Ferrer a demandé, quant à elle, des sanctions qui totalisent huit ans de prison. Le magistrat Santiago Vidal dispose d'un délai de 30 jours pour rendre sa sentence, dans un procès particulièrement complexe, étant donnée l'inexactitude de la législation sur les points cités plus haut, qui met dans le même sac, sous l'épigraphe "génocide" celui qui commet un assassinat massif ou qui le défend, celui qui doute qu'un certain génocide ait eu lieu ou, comme c'est le cas ici, celui qui vend des livres qu'il n'a ni édités ni écrits lui-même, sur la question en débat. La sentence sera la première de ce genre en Espagne.
L'interrogatoire et la défense
La défense a été assurée par MM. José Maria Ruiz Puerta et Eduardo Arias. Leurs arguments ont amené les parties civiles elles-mêmes à reconnaître que leur analyse de la loi concernée était magistrale. Dès le début du procès, on avait perdu du temps à commenter le flou de la nouvelle législation et les conséquences dangereuses d'une éventuelle application. La défense a demandé l'annulation du procès, qui porte atteinte à des droits fondamentaux. Elle a souligné que la police catalane (appelée Mossos) avait fait un inventaire sélectif de volumes hors contexte lors de la perquisition, et qu'on ne devrait pas condamner une personne pour ce qu'elle dit ou pense tant que cela ne constitue pas une incitation au crime. Et encore moins pour le fait de vendre des livres où ce sont d'autres personnes qui s'expriment.
L'historien anti-nazi Xavier Casals, auteur du volume Antinazis en Espagne, professeur de l'Université Ramon Llull, déclarait dans El Temps que "accepter que le système politique puisse couvrir l'action d'antidémocrates (totalitaires et racistes) est difficile, mais c'est là précisément une garantie de sa solidité" (Avui, 15 octobre 98, p.59).
L'accusé a fait face et a déclaré: "Je considère nécessaire de réviser l'histoire, parce qu'elle n'est pas scellée et que tout doit être objet de révision". Puis "tout historien a le devoir de douter de tout et de réviser ce qui a été dit jusqu'au présent sur tout événement historique. Les révisionnistes doutent que soient vrais les chiffres et les moyens des persécutions attribuées à l'Allemagne national-socialiste". Il a affirmé avoir vendu pas moins de 232 titres, (factures jointes) sur des sujets étrangers à la deuxième guerre mondiale, comme Le Capital de Karl Marx, ou le Journal d'Anne Frank, et que ce sont toujours les lecteurs qui choisissent ce qu'ils souhaitent lire. Il a reconnu être l'auteur d'une étude où on démontre qu'Anne Frank mourut du typhus et non pas sous forme de savonnette, ce qui ne l'empêche pas de regretter sa disparition, mais que l'histoire ne doit pas être manipulée par des intérêts politiques et économiques. Ce texte a été distribué aux habitants de la rue Sénèque de Barcelone, parce que les habitants de Barcelone ne sont pas d'accord pour que l'on remplace le grand philosophe cordouan par Anne Frank.
L'accusation fit projeter des fragments d'une vidéo, trouvée en exemplaire unique dans les biens du libraire, que celui-ci avait demandé aux archives fédérales allemandes pour se documenter en vue d'une thèse de doctorat d'histoire contemporaine. L'accusé a fait remarquer que le terme "raciste" est devenu un synonyme d'"assassin", et que personne n'aborde le sens véritable des termes comme "fasciste", "raciste", "révisionniste" en dehors du sens que les médias et les parties intéressées veulent qu'ils aient dans l'esprit de tous, sans rapport avec la vérité. Il a affirmé: "Je ne suis pas un génocideur, et je n'incite à aucun génocide, je me borne à vendre les idées des auteurs". La défense maintenait qu'il s'agissait d'un procès politique où était jugé l'ex-président de CEDADE pour ce qu'il représente. L'axiome selon lequel il n'y a pas de pouvoir tyrannique qui ne se démasque en faisant des crimes de certaines opinions se confirme sous nos yeux. L'accusé conclut en signalant: "On m'a donné le mauvais rôle dans ce film, et je suis le bouc émissaire pour conjurer un sentiment alarmiste expressément créé dans le public. Quand on veut se débarrasser de son chien, on l'accuse de la rage, ce qui justifie la répression aux yeux du public. Je combats, je réprouve et j'attaque toute espèce de génocide. Je n'ai jamais assassiné personne et je ne propose ni génocide ni assassinat d'aucune minorité ethnique ou religieuse".
Il s'est défendu en tant qu'historien, affirmant avoir "le devoir moral de faire savoir la vérité, comme le médecin a le devoir de soigner chacun même si cela doit avoir des conséquences fâcheuses pour certains, dont lui-même. J'ai le devoir de continuer à examiner le passé. On nous dit que les sorcières ou les communistes sont très maléfiques, mais on ne nous empêche pas d'écouter ce qu'ils ont à dire, de lire leurs textes, de découvrir ce qu'ils voulaient et disaient, de savoir ce que faisaient leurs ministres".
Selon le nouveau code pénal le rôle des libraires est confus: "Quels sont les livres interdits? Que dois-je faire lorsque demain mon distributeur m'apportera de nouveaux exemplaires de Mein Kampf? Dois-je le dénoncer? S'il avait eu connaissance d'une liste de livres défendus lors de la perquisition dans sa librairie, il ne les aurait pas vendus, mais cette liste n'existe pas. Ainsi, on veut que citoyens et libraires s'habituent à l'insécurité et à une vulnérabilité totale. La police s'est introduite à son domicile privé et lui a confisqué sa bibliothèque privée, preuve qu'il s'agit bien d'une opération de terrorisme d'Etat.
La presse a tenté de disqualifier Varela, mais l'accusé dut aider le juge à trouver la formulation correcte des questions pertinentes. Le procureur n'a pas pu obtenir les réponses illogiques qu'il voulait obtenir de l'accusé, qui a affirmé que les livres sur le révisionnisme "devraient être une lecture obligatoire parce que l'histoire est toujours révisable". L'holocauste est chargé d'impacts sentimentaux et politiques jusqu'à aujourd'hui. Mais les Allemands, qui ont commis certains crimes, n'ont pas été les seuls, ni les plus criminels. Les Soviétiques et les Alliés aussi ont commis des génocides. Les révisionnistes se bornent à discuter des chiffres, non du fait avéré et indiscuté qu'il y ait eu des persécutions injustes contre certaines minorités, et il y en a eu dans chaque camp".
S'adressant au magistrat il lui dit que s'il croyait que l'accusé était un assassin et un génocideur, qu'il le traite en conséquence. "En un sens nous sommes condamnés à nous entendre, le libraire et ancien président de CEDADE transfiguré en génocideur, le peuple juif persécuté changé en persécuteur et les tenants des libertés convertis en promoteurs de la répression". Dans "le grand théâtre de ce monde, chacun doit jouer son rôle le mieux possible, la vie n'a pas d'autre sens que de nous amener à éviter d'avoir à rougir devant Dieu le jour de notre mort", proclama Varela dans la tradition de la grande littérature espagnole. "Je suis chrétien et croyant, et les décisions humaines me touchent de façon superficielle. Donner témoignage de la vérité est l'aspiration la plus haute pour nous, même s'il faut pour cela payer un prix élevé. Il est un tribunal devant lequel nous aurons tous à comparaître et c'est le seul que nous ayons à redouter. Un seul est le législateur et juge, et il peut nous sauver ou nous perdre." "Mais toi qui es-tu pour juger ton prochain?" (Saint-Jacques 4 - 12) "Car sans miséricorde sera jugé celui qui ne fait pas miséricorde. La miséricorde est supérieure au jugement". (Saint-Jacques 2 - 13)"
La sentence
L'emprisonnement, 750.000 pesetas d'amende, le paiement des frais du procès et de l'accusation, l'incinération de tout le matériel confisqué et des 20.900 livres saisis (d'une valeur de 10 millions de pesetas.). Dans le lot il se trouve des livres qui ne figurent pas au sommaire et des exemplaires de la bibliothèque privée de l'accusé, des photographies et des objets personnels.
Sur le nouveau délit de génocide,
signalons que le seul génocide donnant lieu à la
persécution des libraires est le célèbre
"Holocauste" (les 60 millions de chrétiens victimes
du goulag soviétiques vous saluent, les millions d'Allemands
de Dresde, de Hambourg, et autres victimes du feu et de l'après-guerre
de Hiroshima et Nagasaki, les Indiens des prairies massacrés
par les libéraux américains etc., rien de tout cela
ne sera dénoncé. Le chiffre des six millions que
la sentence voudrait rendre article de foi obligatoire n'est déjà
plus pris au sérieux par l'historiographie officielle,
comme le montre l'un des livres vendus à la librairie Europa,
Les Mythes fondateurs de la politique israélienne,
de Roger Garaudy, dans la traduction en castillan.
Les réactions intéressantes dans les médias
L'historien d'Oxford Ernandez-Armesto affirmait dans ABC (25 08 98) que bien souvent des versions mythiques d'événements s'avèrent fausses, mais si on les traite assez vigoureusement et qu'un certain nombre de gens finissent par le croire, elles deviennent vérité: c'est le cas aux Etats-Unis, où depuis un siècle on a fait croire à tout le monde que le cuirassé Maine, qui explosa mystérieusement en février 1898 dans la rade de La Havane et déclencha la première guerre impérialiste des Etats-Unis contre une puissance européenne, avait été coulé par les Espagnols; les autorités et la presse ont mobilisé la population américaine pour soutenir l'entrée en guerre des Etats Unis avec le slogan Remember The Maine. Et le cours de l'histoire est souvent infléchi plus par les perceptions de certains faits que par les faits eux-mêmes. A la question: Qu'est-ce que la vérité?, il répondait en observant que nous expérimentons actuellement un monde où l'on nie la réalité. La vérité scientifique n'est pas l'impact sentimental ni la vérité qu'autorise une institution de grand poids comme l'Eglise.
Le jour de la sentence, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l'erreur judiciaire et la falsification linguistique. Sur la chaîne de radio COPE, à laquelle participe M. Jimenez Losantos, on put entendre que le juge ne devait pas avoir toute sa tête et que la sentence était extrêmement dangereuse, parce qu'elle implique un régime dictatorial qui empêche la pluralité. Un des invités put dire qu'un juge qui n'aimerait pas les communistes pourrait dire qu'ils ont tué 100 millions de personnes, et faire fermer en conséquence toutes les librairies communistes. D'autres se demandaient comment savoir qui interdit quels livres, et comment le public pourrait-il savoir ce qu'est le nazisme si on ne lui permet pas d'acheter les ouvrages des nazis. Enfin on regretta publiquement que la pensée voit rétrécir son champ d'exercice, et que l'on envoie tranquillement les hétérodoxes en prison. Tout le monde exprima l'espoir que lors du jugement en appel cette insanité soit corrigée, et que Varela soit absous. Les intellectuels présents affirmèrent que si quelqu'un voulait défendre l'idée que la lune était carrée, c'était son droit, même s'il était à contre-courant du main stream. Il n'en serait pas de même si quelqu'un incitait au braquage de banques, au détroussement des passants ou aux assassinats, choses que M. Varela ne recommande évidemment pas.
Sur Onda Cero, dans l'émission de Luis del Olmo, Alonso Rojo développa les mêmes arguments et ajouta: "Il va falloir brûler la chanson de geste du Cid et le Quichotte et mettre en prison 80% des libraires qui vendent le marquis de Sade et la collection Sourire Vertical; on ne doit pas pénaliser le fait de vendre des livres." Quand on lui suggéra que Varela était poursuivi pour diffusion du national-socialisme, Oneto répondit: c'est l'Inquisition! Les idées ne sont pas des délits, reprit Rojo, et Juan Morano, qui n'était pourtant pas d'accord avec ce dernier, mit en doute le fondement juridique de la sentence. Tandis que Luis del Olmo s'acharnait sur Varela, Rojo les traita tous de cinglés, et réclama la camisole de force pour le juge (voir El Periódico, 18 11 1998). Dans le même sens, se sont exprimés respectivement dans les quotidiens El Mundo et ABC du 18 11 98 Jimenez Losantos et Jaime Campmany.
Récemment, le quotidien ABC (mardi 29.09.98) offrait sous le titre suivant "On découvre que l'un des témoignages les plus applaudis sur l'holocauste est un faux" une information sur le livre de l'écrivain juif Benjamin Wilkomirski; celui-ci avait été traité à égalité avec les grands classiques de l'"holocauste", pour ce qui est de la célébrité, des honneurs, des récompenses internationales etc. Les révélations de la Weltwoche sont tombées comme une bombe, en Suisse, en Allemagne, en Israël, aux Etats-Unis et dans toute l'Europe, où les plus éminents spécialistes ont été pris au dépourvu et se sont montrés fort désarmés. Plusieurs spécialistes éminents de cette grande littérature holocaustique s'étaient aventurés à l'époque à dire que bien des pages du livre de Wilkomirski étaient pure littérature. L'auteur avait répondu indigné en insistant sur la véracité de sa mémoire d'enfant et de son témoignage. Depuis les révélations de la Weltwoche, il est devenu impossible de défendre ce faux-témoignage total. La nouvelle a été reproduite dans d'autres périodiques, dont le quotidien El País. Suivant la sentence prononcée contre Varela, le juge Santiago Vidal devrait bien envoyer en prison le directeur de ABC, l'auteur de l'article, la direction de Weltwoche et tous les marchands de journaux qui ont diffusé ce numéro du journal, pour incitation au génocide
Aspects de la nouvelle censure
Dans l'esprit de la nouvelle loi, du procès et de la campagne de presse on observe une volonté de censure évidente, et typique des nains de l'intellect, qui ont toujours existé sous tous les régimes politique. Mais autrefois ils n'émargeaient pas à l'association Juges pour la démocratie, ni ne demandaient à passer pour des "progressistes". Esprits mesquins qui n'auraient pas assez de caractère pour se salir les mains et nous fournir le nouvel Index des livres interdits, ce qui faciliterait le travail aux libraires et aux lecteurs. Ils se bornent à envoyer les représentants de l'Etat se saisir de ce qui leur chante, puis fort démocratiquement, décident d'envoyer au feu ces quelques 21.000 livres. Expéditif!
Toujours est-il qu'on continue à ne pas savoir quels livres sont interdits en Espagne et où siège le Grand Inquisiteur à consulter pour éviter de se retrouver inopinément étiqueté "génocideur".
On nous dit que la librairie n'offre pas un achalandage pluriel, mais ce n'est pas un argument. Il y a des librairies spécialisées dans le sport, la pornographie ou l'aéronautique. D'ailleurs, vous pouvez trouver à la Librairie Europa des titres tels que Le Capital, par Karl Marx, ou le Journal d'Anne Frank (d'autres n'en font pas autant dans l'autre sens) et des ouvrages de culture générale et de réflexion, voire de philosophie, que les clients viennent nous acheter. Il ne s'agit pas pour nous d'une façade, mais le flair des censeurs est si subtil
Il y a des librairies qui vendent des manuels pour apprendre à bricoler des explosifs maison, comment empoisonner l'eau des villes ou mettre le feu aux forêts, ouvrages vendus sous couvert de la liberté d'expression. Et voilà que désormais vous ne pourrez plus trouver certains titres nulle part. La librairie Europa escompte des acheteurs une assimilation responsable des contenus qui l'intéressent, et n'assume pas la responsabilité de ceux-ci. Tant qu'il n'existe pas de livres interdits en Espagne, ni une liste de livres à poursuivre, ni un bureau de la censure officielle, nous ne croyons pas avoir le droit d'empêcher les gens de savoir que certains titres existent. En somme, on nous interdit de douter, et on nous envoie en prison comme de vulgaires criminels, ce qui est un argument brutal mais peu convainquant. Dans la mesure où on m'interdit de douter, un doute m'assaille.
Comment cela est-il possible?
Une seule explication à la condamnation d'un innocent pour génocide, en toute monstruosité: les médias ne sont pas libres. Ils donnent accès à une information partielle et partiale, mais en outre ils ne donnent pas les moyens de comprendre. Le problème c'est le manque de compréhension, disait Noam Chomsky dans un entretien récent publié par El Pais. La justice est politisée, comme elle l'a toujours été, et c'est le pouvoir politique qui établit ce qui doit être condamné ou pas. C'est ce qu'on appelle aujourd'hui le "politiquement correct", un vilain masque hypocrite pour ce qui s'est toujours fait. Mais autrefois les rois et les empereurs ne prétendaient pas que la liberté d'expression était le fondement de leur régime. Et c'est le pouvoir économique dans l'ombre qui choisit le pouvoir politique et manipule les médias. Le principal instigateur et bénéficiaire de toute cette affaire a été, reste, et sera le sionisme, ce qui est un autre problème. La dictature médiatique est dangereuse parce qu'elle crée l'illusion que nous sommes bien informés. Le système construit un univers cybernétique qui fait croire aux gens qu'ils participent à des tas d'univers imaginaires, qu'ils y ont des rapports avec d'autres êtres humains, et que là est le réel. Mais comme le disait Chomsky dans le même article, sur les points essentiels on nous désinforme très bien.
Novembre 1998.
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