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Henri Lewkowicz, âgé de 56 ans est un petit-fils de déportés morts à Auschwitz qui ne croit pas en l'existence des chambres à gaz homicides. Il s'explique dans une cassette vidéo intitulée: Un petit-fIls de déporté raconte. Entretien avec Henri Lewkowicz (disponible à VHO, BP 60, B-2600 Berchem 2, Belgique, contre 166 FF)
Le 3 juin dernier vers 6 h, H. Lewkowicz apprit que l'invité de l'émission Radio-comm c'est vous, sur France-Inter à 8 h 45, était Jean-Marie Le Pen. Les auditeurs qui le souhaitaient pouvaient appeler dès maintenant afin de poser leurs questions au candidat. Il a alors appelé et a expliqué à la standardiste qu'en tant que petit-fils de déportés morts à Auschwitz, il souhaitait dire à J.-M. Le Pen que les chambres à gaz n'étaient pas un détail. Celle-ci lui répondit qu'au cas où sa question serait sélectionnée, on le rappellerait quelques minutes avant l'émission.
Probablement heureux de pouvoir mettre Jean-Marie Le Pen en difficulté, l'organisateur de l'émission, Stéphane Paoli, sélectionna sa question. A 8 h 30, H. Lewkowicz fut contacté par France-Inter. On l'avertit qu'il poserait sa question après une première auditrice. Vers 8 h 50, il put s'exprimer, en direct. Voici le compte rendu in extenso de son intervention:
A ce moment, S. Paoli s'écria à l'adresse de la régie: «Arrêtez là!» et la voix d'Henri Lewkowicz fut coupée à l'antenne. Le journaliste précisa ensuite à J.-M. Le Pen qu'il n'avait pas à répondre à cette question.
Alors que sa voix était déjà coupée, Henri Lewkowicz, qui l'ignorait, déclarait: «[Les chambres à gaz c'est un mensonge, un mensonge] une contre vérité historique, une contre vérité historique. Écoutez. Mes grands-parents, mes grands-parents sont morts dans un camp de concentration, je ne sais pas de quelle façon ils sont morts dans un camp de concentration, mais je suis sûr qu'ils ne sont pas morts gazés, parce que les chambres à gaz, c'est un bobard, c'est un mensonge. Il n'a existé aucune chambre à gaz homicide dans aucun camp de concentration allemand pendant le seconde guerre mondiale, et, Monsieur Le Pen, je suis prêt à venir témoigner à votre procès si vous faites appel.»
Le lendemain, S. Paoli s'est excusé à l'antenne et a déclaré que les propos d'H. Lewkowicz étaient ceux d'un malade.
[Extrait de VHO France Informations, bulletin confidentiel d'informations révisionnistes, numéro 13-14, 12 juin 1999, disponible à VHO (Fondation européenne pour le libre examen historique), BP 60, B-2600 Berchem 2, Belgique]
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