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Article du Journal du Dimanche, 28 février 1999, p. 7,
suivi d'observations de l'AAARGH.

 
La parquet de Lyon débusque un éditeur négationniste
 
Correspondance de Bernard Fromentin

 
Directeur de publication d'une revue négationniste éditée à Saint-Genis-Laval (Rhône), Jean Plantin vient d'être cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Lyon. Une enquête de la police judiciaire a été ouverte à l'initiative du parquet. Les 13 et 14 janvier, une perquisition au domicile de l'historien, éditeur d'Akribeia (soin minutieux, exactitude, en grec) a permis la saisie de disquettes informatiques indiquant l'ampleur des activités de cet homme de 32 ans, se présentant comme "éditeur à compte d'auteur".
La réaction immédiate via Internet du réseau négationniste international donne une idée de l'intérêt de l'enquête judiciaire. Elle devrait permettre d'établir pourquoi et comment la revue visée constituait le nouveau vecteur de la propagande négationniste, maintes fois condamnée pour avoir contesté l'existence des chambres à gaz dans les camps de concentration de l'Allemagne nazie. A la lecture des trois premiers numéros de la revue publiée depuis octobre 1997, il était évident que la relance du réseau passait par Saint-Genis-Laval. (Le Journal du Dimanche du 10 mai 1998).
Fin avril, le directeur de la publication d'Akribeia comparaîtra sur citation directe. D'ici là, le Conseil représentatif des associations juives de France (Crif) devrait se porter partie civile. L'éditeur est poursuivi pour publicité d'ouvrages interdits par le ministère de l'Intérieur en raison de leur dangerosité pour la jeunesse. Il encourt un an de prison et 250.000 francs d'amende.

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Quelques brèves observations de l'AAARGH:

A l'heure où paraît le torchon dominical, le directeur d'Akribeia n'a pas reçu de citation à comparaître.

Il faut en conclure que le journaliste a son strapontin dans le bureau du juge (ou vice-versa) et qu'accessoirement il se fait des piges pour le Conseil représentatif des associations juives de France.

Bernard Fromentin apporte toutes les confirmations voulues à ceux qui affirment que les journalistes ne sont généralement que des flics qui ont raté leur entrée dans la police pour pure pleutrerie.

Accessoirement, on voit que le journaliste-flic est branché Internet. Ils le sont tous, et nous saisissons l'occasion de saluer ici ces fidèles lecteurs. Ils y sont bien obligés puisque ce n'est pas en lisant leurs torchons respectifs qu'ils apprendront ce qui se trame sur la planète révisionniste.

Enfin, nous aimons bien le coup du "danger pour la jeunesse". C'est un vieux truc vichyste qui marche encore. Séquence nostalgie...


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