Paris, le 3 juin 1990
Monsieur le Recteur,
Vous voudrez bien, je vous prie, trouver ci-joints un exemplaire de la première et récente livraison de la Revue d'Histoire Révisionniste ainsi qu'un dépliant intitulé "Faut-il interdire les révisionnistes?"
Je me permets d'appeler votre attention sur l'alinéa suivant de la page 7 de notre revue:
Depuis longtemps, les intellectuels du monde arabo-musulman s'intéressaient au révisionnisme. Aujourd'hui, Mondher Sfar, d'origine tunisienne, franchit le pas et entre de plain pied dans un domaine où il devient indispensable que s'exprime, à son tour, la subtilité d'esprit des intellectuels de la double culture, islamique et européenne (p. 38-50). Ahmed Rami, de son côté, Berbère d'origine marocaine et vivant à Stockholm, a repris le flambeau transmis par Ditlieb Felderer. Avec une vigueur peu commune, il a réussi, par ses publications et par son action à la tête de Radio Islam, à lancer un débat historique aux répercussions internationales (voy. rubrique "Suède", p. 1724).
Il vous intéressera peut-être de savoir que, le 17 décembre 1980, lors d'un entretien avec Yvan Levai sur les ondes d'"Europe 1", je résumais en une phrase de soixante mots les conclusions des recherches révisionnistes. Voici cette phrase, que je faisais précéder d'une mise en garde pour signaler qu'aucun de ces mots ne m'était inspiré par une sympathie ou une antipathie politiques:
Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des Juifs forment un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière dont les principaux bénéficiaires sont l'Etat d'IsraeÐÒl et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand, mais non pas ses dirigeants, et le peuple palestinien tout entier.
Je souhaite qu'une lecture attentive de tous ces mots et de leur agencement permette de voir que je ne reprends nullement à mon compte la thèse du "complot juif". Pour nous, il n'existe pas de "complot juif" ni, d'ailleurs, de "complot contre les juifs". Il existe, tout au plus, une conjuration des imaginations, une croyance générale, une conviction sincère. De plus, je ne prends la défense ni de l'Allemagne ni du peuple palestinien, mais de la vérité, un bien grand mot peut-être, que je définirais comme "ce qui est vérifiable", "ce qui est exact", "ce qui est le contraire du mensonge". Parmi les victimes "non principales" de ce mensonge historique, il va de soi que figurent les jeunes générations juives élevées dans les croyances aberrantes de la religion de l'"Holocauste".
Dans une lettre publiée par Le Monde du 2 juin (p. 2),
M. Théo Klein qui, à la fois, critique et sollicite
M. Hamadi Essid en appelle à l'union des Arabes et des
juifs contre le révisionnisme. C'est précisément
cette lettre et cet appel qui m'ont inspiré l'idée
de vous écrire.
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