AAARGH

Notes du texte Bricolage et gazouillages à Auschwitz et Birkenau (1), R.Faurisson, 1990

1. Traduction de Why Did the Heavens not Darken ? The Solution » in History, New York, Pantheon, 1988. Voy.R.Faurisson, "USA: un universitaire juif s'engage dans la voie révisionniste", Rivarol, 9 juin 1990, p.9.


2. Le texte anglais dit exactement: "Les sources pour l'étude des chambres à gaz sont à la fois rares et douteuses [ou: non fiables]" (Sources for the study of the gas chambers are at once rare and unreliable (Why..., op. cit., p.362).

3 .Voy., ci-dessous, Additif 1, p. 145.
4 . Notre potard manie la gaffe. Je recommande à ce point de vue la page 558. Il y raconte qu'on ne voulait pas ajouter foi à sa première thèse (les Krema-IV et V ont été conçus sans intention criminelle) mais qu'heureusement quelqu'un vint à son secours, quelqu'un qui le "lança" et lui permit de présenter cette thèse au Colloque de la Sorbonne de 1982, quelqu'un enfin, veut-il bien nous confier, qui trouva son "exposé clair et remarquable". Ce "quelqu'un" qui se trouvait donc soutenir en 1982 une thèse dont Pressac lui-même prend aujourd'hui le contrepied n'était autre que Pierre Vidal-Naquet!
5 . A la page 500, il nous présente trois panneaux de bois "étanches au gaz" dont il n'indique pas la provenance mais qui, probablement, appartenaient à une chambre à gaz de désinfection. Il fait remarquer que la barre de blocage est "fixée par deux vis dont les têtes sont dirigées vers l''INTÉRIEUR et les écrous vers l 'EXTÉRIEUR" (souligné dans le texte). Et il ajoute: "Sans commentaires", donnant ainsi à entendre, sans le dire expressément (Pressac use beaucoup de la prétérition), que ces panneaux appartenaient à une chambre à gaz homicide et que, si les écrous avaient été "dirigés vers l'intérieur", les victimes auraient dévissé la barre de blocage et se seraient libérées!

6. En cas de bombardement, la porte d'un abri anti-aérien est censée prévenir deux effets, parmi d'autres, de l'explosion des bombes: la succion de l'oxygène contenu dans l'abri et la pénétration du CO dans ce même abri.

7. Cette constatation qui ruine sa thèse, il la fait au moins à trois reprises. A la page 224, il écrit: système de ventilation du Leichenkeller-1 [la chambre à gaz homicide] avait été initialement conçu pour une morgue, avec l'air frais entrant près du plafond et l'air froid malsain refoulé près du sol. Son utilisation comme chambre à gaz exigeait tout juste le contraire, avec l'air frais entrant près du sol et l'air chaud saturé d'acide cyanhydrique refoulé près du plafond. Mais les SS et [l'ingénieur Prüfer] choisirent de maintenir le système de ventilation d'origine de la "morgue" pour la chambre à gaz, espérant que ce serait suffisamment efficace." A la page 289, il rappelle cette "réalité technique" d'un système de ventilation "conçu de façon inappropriée pour une chambre à gaz ». A la page 489, il écrit enfin: niveaux [respectifs] des entrées d'air (en haut) et des orifices d'extraction (en bas) prouvent que le système était conçu pour une morgue située en sous-sol et non pour une chambre à gaz, où l'extraction de l'air délétère CHAUD devrait se situer dans la partie SUPÉRIEURE."


8. Voy. Vergasung der Koks" (la gazéification du coke) dans un ouvrage technique sur les crématoires paru en 1907: Handbuch der Architektur (Heft 3 : Bestattungsanlagen), Stuttgart, Alfred Körner Verlag, 1907, p.239. Je relève dans cet ouvrage de nombreuses informations sur "Leichenkeller", "Leichenkammer", "Leichenhalle", "Sezierraum" (salle de dissection), sur les règles d'hygiène, d'aération, de désinfection, sur les précautions particulières concernant les cadavres infectés (salle séparée avec aération particulière et température inférieure), sur les douches, sur la salle du médecin, sur la salle de lavage, sur la durée des crémations. En fin de compte, les Krema-II et III de Birkenau étaient tout simplement "classiques".


9 Il a raison de rappeler, au sujet de cette pratique (banale en temps de guerre où l'on procède partout à la "récupération des métaux non ferreux"), que la "récupération de l'or sur les cadavres est de pratique courante, même si cela peut être tenu pour répugnant" (p.294)  les carabins d'amphithéâtre savent qu'il ne s'agit pas là d'une activité spéciale aux SS!


[email protected]