27 juin 1992
("Fernandel, moins l'intelligence")
Les révisionnistes feront état de cette lettre dans tous les procès qui leur seront intentés.
Monsieur,
Vous vous dîtes soucieux d'entraver le progrès du révisionnisme historique et, en particulier, vous déplorez qu'on doute de plus en plus de la réalité des prétendues chambres à gaz hitlériennes.
Vous ne m'êtes jamais apparu comme une lumière. Vous donnez même l'impression de la bêtise (associée avec un type de roublardise qu'on trouve quelquefois chez certains représentants de commerce). Mais peut-être comprendrez-vous tout de même l'observation-- très simple-- que je me permets de vous soumettre:
Les bonnes gens doutent de plus en plus de la réalité de cette arme prodigieuse tout simplement parce qu'on ne cesse de leur en parler sans jamais la montrer! C'est la coquecigrue! C'est la soucoupe volante! C'est, en bien plus grave, les enfants belges aux mains coupées!
En une époque où tout se montre et s'étale à la télévision, jamais la télévision ne nous montre ce que pouvait bien être la magique chambre à gaz, celle qui défie toutes les lois de la physique et de la chimie, en particulier les lois qui régissent l'emploi de l'acide cyanhydrique, composante essentielle du ZyklonB. Pas une photographie. Pas un dessin. Pas une maquette. Plus un seul journaliste, plus un seul présentateur de télé, plus un seul historien (voyez Hilberg ou Pressac) n'ose nous présenter ces chambres à gaz "en l'état d'origine", en "état de reconstitution" ou "à l'état de ruines" (des ruines sont parlantes) qu'à Auschwitz, Birkenau, Majdanek, Mauthausen et ailleurs on est bien obligé de laisser à la vue des touristes puisque, aussi bien, juste après la guerre, quand les mensonges les plus éhontés avaient libre cours, on avait décidé de baptiser "chambres à gaz [homicides]" des chambres froides de morgues, un abri antiaérien, une salle de douches, etc.
Et puis répondez aux expertises Leuchter (Boston), de Cracovie (!), Lüftl (Vienne), Rudolf (Stuttgart) qui prouvent surabondamment que ces locaux n'ont jamais pu être des chambres à gaz homicides. Montrez-nous la coquecigrue! Ou ce que Science et Vie appelle la "Blurg" (Baliverne lamentable à l'usage réservé aux gogos). Bien à vous et à votre collaborateur Patrick Gaubert.
Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.
Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.