1. Pourtant, le World Almanac de 1945 n'en
note que 240.000 (p. 494).
2. C'est encore
un des machiavélismes de Nuremberg que, chaque fois que
les accusateurs produisaient une accusation dont ils ne voulaient
pas ou ne pouvaient pas divulguer la source, ils employaient l'expression
«en toute connaissance de cause» ou «de source
certaine» - c'était généralement le
cas quand la source était juive - à charge pour
les accusés de prouver leur innocence. Car, à Nuremberg,
ce n'était pas l'accusation qui devait faire la preuve
de la culpabilité, mais l'accusé qui devait faire
celle de son innocence. A l'exception près, s'entend.
3. Les juifs tchécoslovaques
passés en Hongrie y ont été arrêtés
péle-mêle avec leurs coreligionnaires polonais et
yougoslaves sans distinction de nationalité. Les survivants
et les déportés qui résulteront des calculs
au chapitre de la Hongrie ne pourront non plus être distingués
les uns des autres puisqu'aucune donnée ne le permet. Ceci
qui peut avoir son importance au plan des pertes par nationalité,
n'en a aucune au plan des pertes européennes et c'est ce
que nous recherchons.