AAARGH
Il faut bien le reconnaître, je suis mauvais prophète[1]. J’avais prévu et annoncé l’effondrement définitif du tabou et le retour de la liberté d’expression pour la fin de 2009. Il durera pourtant encore jusque demain, le 27 janvier 2010. Peut-être même durera-t-il au delà, car les yeux s’obstinent à ne pas voir et les oreilles ne veulent pas entendre…Mais s’il dure au-delà cela ne sera plus dû qu’à la pusillanimité des «révisionnistes», et aux prétextes qu’ils s’inventent pour ne pas oser être ce qu’ils sont, et dire ce qu’ils pensent, autrement qu’en petits comités «militants»(?) c’est-à-dire isolés volontairement. La censure ne résulte plus du tout de la force du tabou lui-même, ce tigre de papier qui a maintenant perdu toutes ses dents, ni de la puissance de ses zélotes. To be or not to be? Telle est bien la question. En fait, le tabou est mort le 31 mai 2009. L’homélie de la Pentecôte du bon Pape Benoît en la basilique Saint-Pierre de Rome, le dernier jour du mois de Marie, constituait le constat et l’annonce pour qui voulait l’entendre, de la mort du tabou, et du début de la fin du règne totalitaire de la fausse religion de la «shoah» grâce au retour du travail de l’histoire et du sens des réalités, en ce qui concerne l’histoire profane de la deuxième guerre mondiale, du moins. Son titre: VAINCRE LA PEUR était une paternelle injonction de dorénavant vaincre la peur qui était en nous car cette peur n’a plus de raison d’être, si nos intentions sont pures, c’est-à-dire si elles sont dénuées d’antisémitisme[2] ou de la recherche de pouvoirs quelconques. «Notre royaume n’est pas de ce monde» selon la doctrine constante du Christ, sinon de l’Église dont Benoît XVI est le berger materialiter (et peut-être formaliter, mais cela dépasse mes compétences actuelles). La confirmation éclatante de ce que cette homélie annonçait a été réalisée par la visite du bon Pape Benoît le 17 janvier, en la synagogue de Rome. Il y a confirmé la nécessité d’un dialogue entre les Juifs et les chrétiens. Mais à la condition que ce dialogue soit un véritable dialogue, ce qui suppose que chaque partie au dialogue puisse vraiment défendre son point de vue. Ce qu’a fait le Pape en rappelant combien l’Église et lui-même étaient attachés au rétablissement de la vérité historique en ce qui concerne le rôle de Pie XII devant l’histoire, pendant la deuxième guerre mondiale. La partie juive a pour sa part rappelé sa position bien connue concernant les prétendus «silences» de PieXII, et le vice-premier ministre de l’État juif a, rituellement, réclamé l’ouverture des archives du Vatican, bien qu’elles soient déjà largement plus ouvertes que les archives sionistes, et juives en général. Mais il semble avoir été insuffisamment remarqué que le Grand rabbin de Rome, Riccardo di Segni, avait finalement jugée «positive» la décision d’élever Pie XII au rang de «Vénérable». Ce qui dans ce cadre et devant un tel aréopage ressemblait fort à un «repli en bon ordre sur des positions soigneusement préparées à l’avance» selon les communiqués rituels de l’état-major quand il vient de subir une cuisante défaite. Plus surprenant encore: quelques jours plus tard l’interview de Serge Klarsfeld. Cet habituel boutefeu du sionisme militant prenait acte de la situation nouvelle. Il a dû en un temps record découvrir quelques mérites à Pie XII, qu’il contestait naguère encore: «Il n’y a aucune raison pour que Pie XII ne devienne pas Saint» et mieux encore: «N'occultons pas que Pie XII a eu des gestes discrets et efficaces pour aider les juifs», souligne l'historien Serge Klarsfeld © AFP (L’interview complet: http://www.lepoint.fr, ou ici avec les commentaires, en pdf, 25 janvier 2010) C’est Bernard Henri Lévy, philosophe se dit-il pour la plus grande misère de la philosophie, qui semble avoir été chargé de déblayer les nouvelles positions de repli des cadavres qui l’encombraient. Ce qu’il fit dans un article remarqué paru d’abord dans un grand journal italien [pdf ici]et reproduit le lendemain dans l’Osservatore Romano. Mais pour bien apprécier la signification de ces palinodies il est bon de revenir sur la situation qui prévalait naguère encore. Parmi les attaques permanentes dans les médiats contre les chrétiens (sauf les «chrétiens sionistes») mais plus particulièrement contre l’Église catholique, à coté de l’increvable préservatif, et l’accusation imbécile selon laquelle l’Église porterait une part de responsabilité dans la diffusion du SIDA[3], figurait la prétendue responsabilité de «l’antisémitisme chrétien» dans la «shoah», et notamment la responsabilité personnelle du Pape Pie XII et de son «silence». Cette responsabilité était même peu à peu devenue une vérité historique indiscutable, à en croire des allusions innombrables dans les médiats et toute une littérature en croissance rapide qui s’auto-intoxiquait par citations réciproques. L’influence juive y était parfaitement repérable, même si de nombreux catholiques, voire la majorité, avaient fini par se laisser convaincre… Si l’on se penche sur l’histoire de la colonisation progressive des mentalités catholiques par ces idées fausses, on découvre que le tournant décisif a été provoqué par un faux: «La prière de JeanXXIII pour les juifs», publiée comme authentique, six mois après la mort du Pape, par la revue Commentary[4]. Cette culpabilité à l’égard des «survivants» et descendants des «six millions de Juifs exterminés dans des chambres à gaz» il y a une cinquantaine d’années, avait fini par banaliser quelque peu la mort d’un seul Juif sur une croix[5], il y a deux mille ans. C’en était au point que de nombreux «catholiques», leurs prêtres et leurs évêques avaient jugé opportun et pédagogique d’oublier que si le Christ avait bien été crucifié par les Romains, c’était à la demande expresse du Grand Sanhédrin qui l’avait condamné pour blasphème, et que la tourbe juive de l’époque avait cherché à surmonter les réticences de Ponce Pilate en s’écriant «que son sang retombe sur nos têtes». En deux mots la culpabilité et la crainte de risquer d’alimenter «l’antisémitisme» avait conduit l’Église à renoncer à sa véritable mission au profit d’une mission «judéo-chrétienne», c’est-à-dire d’une mission mondaine manipulée par les «grands frères», dont le plan est d’ailleurs tout tracé[6]. C’est indiscutablement la pièce de Rolf Hochhuth intitulée Le Vicaire qui avait donné (en 1963) le coup d’envoi médiatique à cette opération dans laquelle confluaient divers puissants intérêts politiques, convergents à l’époque. C’est le film Amen, de Costa-Gavras, qui relança la machine médiatique. La position ferme, si peu diffusée par l’Église de France, adoptée par le Vatican contre la guerre du Golfe, avait fort mécontenté les tenants du nouvel ordre mondial USraélien. Quel meilleur moyen pour punir l’Église, qui apparaissait comme l’un des derniers pôles de résistance à leur emprise totalitaire et à leurs projets bellicistes, que de relancer massivement cette accusation d’avoir porté une responsabilité dans «l’extermination des Juifs européens», devenue entre temps un dogme républicain? Le film Amen bénéficia donc d’un lancement exceptionnel appuyé sur un énorme blasphème: l’affiche du film représentait la Croix (du Christ) en croix gammée! Non seulement cette provocation absolue, volontaire et revendiquée, suscita, en terre naguère chrétienne, infiniment moins de réactions que, quelques années plus tard, les caricatures du prophète Mohamed, ou de quelconques graffitis anonymes et furtifs sur une synagogue ou une mosquée! Les stratèges juifs de la «guerre des civilisations» (et de religion) pouvaient se réjouir: la solution finale du problème que la question du Christ posait encore au judaïsme semblait en vue… Il se trouvait même des prêtres et des évêques pour dire qu’il fallait comprendre… Et pour battre leur coulpe! Et je ne sache pas que beaucoup de Juifs protestèrent contre les falsifications historiques … Nique Bernard Henri les vît, à l’époque, ni qu’il les signalât. Cette campagne bénéficiait au contraire de l’approbation générale du lobby qui n’existe pas, et se développait à la grande satisfaction de la plupart des Juifs. Jusqu’au jour où … Zorro est arrivé, hé, hé… Sans se presser, hé, hé … Avec sa chemise blanche et son col ouvert! Et c’est ainsi que de diverses sources on appris: Notre philosophe Bernard-Henry Lévy vole au secours de Pie XII et de Benoît XVI dans le «Corriere della Sera», repris en intégralité dans l’«Osservatore Romano» daté du 21 janvier : - «Benoît XVI et Pie XII, victimes du préjugé.» «Assez de parti-pris contre Benoît XVI. Depuis son élection, on lui intente un procès en «ultraconservatisme», à coups de sous-entendus scabreux sur le «Pape allemand», l’«Adolf II» des «Guignols». On recommence au sujet de sa visite à la synagogue de Rome, en disant qu’il n’a ni trouvé les mots justes, ni fait les bons gestes. Rectifions: prière et roses rouges devant la plaque à la mémoire des 1021 Romains déportés, hommage au «visage des hommes, femmes et enfants» raflés pour «l’extermination du peuple de l’Alliance de Moïse», reprise intégrale de la prière de Jean-Paul II au Mur des Lamentations, pardon demandé au peuple juif dévasté par la fureur d’un antisémitisme aux vieilles racines catholiques, déclaration sur le caractère «irrévocable» du dialogue judéo-catholique, intention annoncée d’«approfondir» le «débat d’égal à égal avec les frères aînés»… Quant au cas très complexe de Pie XII, j’y reviendrai s’il le faut notamment sur Rolf Hochhuth, auteur en 1963 du Vicaire, qui lança la polémique sur le «silence de Pie XII», condamné plusieurs fois pour négationnisme. Je veux juste rappeler ici, comme l’a fait Laurent Dispot dans La Règle du Jeu, que je dirige, que le cardinal Pacelli, en 1937, fut le coauteur avec Pie XI de l’encyclique Mit brennender Sorge, encore aujourd’hui l’un des plus éloquents manifestes antinazis. Avant d’opter pour l’action clandestine, d’ouvrir en secret ses couvents aux juifs de Rome, le silencieux Pie XII prononça quelques allocutions radiophoniques (dont Noël 1941 et 1942) qui lui valurent l’hommage de Golda Meir: «durant les 10 ans de la terreur nazie, où notre peuple souffrit un martyre épouvantable, la voix du Pape s’éleva pour condamner les bourreaux». On s’étonnera surtout que, dans le silence assourdissant qui marqua le monde entier lors de la Shoah, on fasse porter tout le poids, ou presque, à celui qui, parmi les dirigeants d’alors: a) n’avait ni canons ni avions ; b) ne ménagea pas ses efforts pour faire part à qui avait des avions et des canons des informations dont il avait connaissance; c) sauva en personne, à Rome et ailleurs, un très grand nombre de ceux dont il était responsable. Pie et Benoît, Papes et boucs émissaires». (Traduction La Croix) À l’époque de la pièce de Hochhuth, l’ancien déporté et athée Paul Rassinier s’était trouvé bien seul pour prendre la défense du Pape calomnié, sur le terrain strictement historique des faits. Bien qu’à l’époque Mgr Roche l’en avait remercié et l’avait assuré que, bien qu’il fût athée, il serait probablement assis à la droite de Dieu. Il fallut pourtant attendre plus de quarante ans pour qu’un dignitaire de l’Église catholique, Mgr Barbarin, Archevêque de Lyon, ose faire une allusion publique transparente au livre de Paul Rassinier, L’Opération Vicaire, ou au dossier homonyme de la VT, au cours d’une émission sur France-Inter le jour de Noël 2008 (Voir, dans Bilan…(5bis)). Toutes les informations factuelles, sans la moindre exception, qu’utilise BHL pour rectifier la position, se trouvaient dans ce livre de Paul Rassinier, sauf «l’information» complètement fausse selon laquelle Rolf Hochhuth aurait été condamné plusieurs fois pour «négationnisme». Mais cette imbécillité est bien révélatrice: bon sang ne peut mentir! À peine notre B.-H. national vient-il de prendre acte du nouveau rapport de forces qui incite à ménager Pie XII et Benoît XVI, qu’il tente de faire porter le chapeau de la falsification à ce pauvre Rolf Hochhuth, en oubliant que le désinformateur lui-même avait été désinformé. Mais au surplus il tente d’associer, contre toute évidence, les «négationnistes», qui sont décidément une tête de Turc bien commode, à la falsification, dès lors qu’elle n’est plus niable. Haro sur le baudet négationniste! Falsificateur par définition! À l’époque du film Amen, la Vieille Taupe s’était trouvée aussi bien seule pour prendre la défense de l’Église, du Pape Pie XII, et du Pape Jean-Paul II, envers qui elle était particulièrement reconnaissante d’avoir condamné sans ambiguïté la guerre du Golfe. Ce pourquoi la VT avait diffusé dans la solitude et la déréliction, un dépliant de quatre pages signé d’un «Comité des insoumis et déserteurs de la troisième guerre mondiale» qui reproduisait notamment en première page l’affiche blasphématoire provocatrice. Mais aussi le logo de la section suisse de Pax Christi, et le logo de la petite taupe en train de lire un livre (en cachette de B.-H. peut-on supposer, à lire les dénonciations auxquelles il se livrait régulièrement dans les médiats). Elle avait également réédité le livre de Paul Rassinier dans un dossier homonyme hors commerce intitulé Amen, L’Opération Vicaire. Le rôle de Pie XII devant l’histoire, et un texte anonyme de 32 pages format A4, également intitulé Le Rôle de Pie XII devant l’histoire, avec un sous-titre: Favorable aux Alliés et secourable aux juifs, Pie XII était aussi révisionniste. Ce texte deviendra, le livre de Robert Faurisson, publié en français en Italie par les éditions Graphos, pour tourner la censure: Le Révisionnisme de Pie XII. Toutes choses réalisées sous le régime de la loi Fabius-Gayssot! Et sans financement externe! Ce qui, vous en conviendrez, ne relève pas uniquement de la philosophie, fût-elle fumeuse. L’ensemble de ces activités ne sont probablement pas complètement étrangères à l’évolution de la situation qui conduisit au bout du compte Serge Klarsfeld et Bernard-Henri Lévy à découvrir les vertus de la vérité historique, quand il n’y eut plus d’autres solutions plus «pédagogiques» à leur disposition. La Vieille Taupe se réjouit, quant à elle, si elle a pu contribuer à cette évolution, voire transformation (?) et elle leur confirme, pour l’avenir et pour leurs petits camarades, que les textes publiés par la Vieille Taupe peuvent être librement reproduits, traduits, ou adaptés, même sans indication d’origine. La vérité appartient à tous et à toutes. Si les girouettes tournent, c’est que le vent a tourné! Que s’est-il donc passé, qui fasse tourner le vent? Nous avons signalé l’homélie du Pape, du 31 mai 2009. Mais deux jours plus tôt, le 29 mai, le ministre des Affaires de l’État juif atterrissait à Moscou, où pendant plusieurs jours il multiplia les rencontres au plus haut niveau. Sa visite avait, comme il se doit, été soigneusement préparée. Qu’allait faire de si important en Russie ce ministre extrémiste, aux idées si peu présentables que le Premier ministre Netanyahou avait préféré le décharger des négociations avec les États-Unis? Devinez? Non? Eh bien lisez les communiqués des agences de presse. Par exemple: La Russie et Israël engagés à combattre le révisionnisme (MID) 19:00|29/ 05/ 2009 MOSCOU, 29 mai - RIA Novosti. La répression des tentatives de réviser l'histoire constitue un important volet de la coopération russo-israélienne, a déclaré vendredi à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID) Andreï Nesterenko. «La répression des tentatives de falsification de l'histoire, notamment la négation de la tragédie de l'Holocauste et la minimisation de la contribution déterminante de notre pays dans la victoire sur le fascisme, figurent parmi les axes majeurs de nos efforts conjoints», a indiqué le diplomate dans une interview accordée à l'agence à l'occasion de la visite en Russie du chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman. Cette mâle détermination pour défendre la Vérité était donc fièrement affichée quelques jours avant l’homélie fameuse, qui prenait acte du fait que la Vérité avait changé. Les responsables et observateurs politiques n’ont d’ailleurs probablement pas saisi immédiatement la signification de ce retour du réel, en dépit des efforts (ridiculement faibles, mais pas sans efficace) de la Vieille Taupe. Mais où, quand et comment, mieux qu’à Auschwitz, à l’occasion du prochain anniversaire de la «libération» du Camp d’Auschwitz-Birkenau par la vaillante Armée rouge, pourrait se matérialiser symboliquement un tel accord? C’est pourquoi il fut convenu que le Président Medvedev honorerait de sa présence, le 27 janvier 2010 les cérémonies commémoratives prévues se jour-là. Dorénavant, en plus de tout, les horribles révisionnistes sauraient qu’ils ont devant eux, en plus de la «Mémoire», les millions de poitrines russes pour faire rempart «contre la falsification de l’histoire». Et cette participation annoncée n’était que la première étape destinée à convaincre le plus possible de Chefs d’État de venir faire de cette commémoration une proclamation universelle de bons sentiments, dont Israël pensait bien tirer quelques profits collatéraux. Le 19 décembre 2009, Sa Sainteté le Pape proclamait, comme prévu «Vénérable» le Bon Pape Jean-Paul II. Mais, comme il n’était pas du tout prévu (même par la Vieille Taupe qui commençait à perdre la foi), il se permettait de proclamer «Vénérable» également PieXII, ce qui constituait un acte d’indépendance, autant dire de rébellion, à l’égard du Pouvoir juif, qui, de fait, n’existe que si l’on s’y soumet. Or le veto mis par Israël était de notoriété publique et avait été maintes fois répété, sans susciter la plus petite observation de Serge, nique Bernard-Henri objecte. Et le Pape avait osé passer outre! À Moscou on était particulièrement bien placé pour connaître la fragilité historique du dossier monté contre Pie XII; et pour savoir qu’il est des Vérités historiques qui peuvent durer longtemps même si elles sont complètement fausses, quand elles sont utiles. À la condition que ceux à qui elles sont utiles soient puissants. Mais semble-t-il, à Tel-Aviv aussi, on savait à quoi s’en tenir sur le dossier Pie XII. Sinon le repli stratégique du soldat Klarsfeld et du philosophe breveté par les médiats, n’aurait pas pu être aussi rapide. Si en plus de tout, Israël n’avait même plus les moyens de tenir en laisse l’Église marranisée et conciliarisée, au point qu’un Pape Allemand puisse oser défier les diktats mémoriels de l’État des Juifs, il devenait très imprudent de venir s’afficher en défenseur de la Vérité historique, avec un frère aîné incapable d’imposer le respect de son droit d’aînesse à ses frères cadets. Avec au surplus le risque de se faire prendre en flagrant délit de falsification, et de défense acharnée des falsificateurs, s’il prenait l’idée à des importuns d’approfondir les mécanismes des cette «Opération Vicaire» qui venait de capoter! Résultat: au lieu de l’aréopage de présidents et de personnalités, Benyamin Nétanyahou s’est retrouvé bien seul, et même quasiment tout seul, avec le Président Polonais, qui ne pouvait pas faire moins que d’être là, puisque Auschwitz est l’une des industries les plus rentables de la Pologne actuelle. Et c’est là que les choses commencent à devenir passionnantes. Petit retour en arrière. La révélation que le procès de béatification de PieXII suivait son cours a été, c’est certain, un véritable coup de tonnerre dont les conséquences n’ont pas tardé à se manifester, et elles se développeront encore longtemps. Je n’y reviens pas. Mais, dans l’ensemble, ON était près à admettre la béatification du bon Pape Polonais Jean-Paul II. Cela ne sortirait pas des limites de l’idéologiquement correct. Ce Pape avait, semble-t-il, donné des gages suffisants à la judéocratie et à l’État d’Israël, tant par sa fidélité conciliaire affichée, que lors de son voyage en Israël, à Yad Vashem, et au Mur des lamentations. Pourtant, si ON avait pris soin de lire attentivement[7] les bulletins confidentiels de la Vieille Taupe et accepté de comprendre ce qui y était écrit en toute lettre, ON aurait remarqué, dans le Bulletin confidentiel n°13, composé d’un simple recto/verso (c’était une période de vaches maigres pour la VT), le court dialogue imaginaire entre le Pape, devant le Mur des lamentations, et la vieille taupe dans ses galeries derrière le mur, rapporté par El Dakhel Inch’Allah. Alors que les antisémites et les antisionistes ne voulaient voir dans le voyage de Jean-Paul II en Israël que capitulations et compromissions, la vieille taupe avait dit au Pape «Je vous ai compris»!?! Mais qu’avait-elle donc compris? Elle avait compris que le Pape avait été au-delà même du possible pour donner satisfaction aux Juifs lors de son voyage en Israël, parce qu’il était nécessaire de leur donner tout ce qu’ils demandaient pour qu’ils comprennent que ce n’était pas ça qu’il voulaient! Certains grands Juifs l’avaient d’ailleurs compris très rapidement, dont le rabbin 6 trucs: dans le fond le Pape n’avait pas capitulé! Il n’avait pas complètement apostasié le message du Christ! Et d’ailleurs, les attaques perfides contre le Pape et contre l’Église reprirent incontinent dans les médiats, par toutes les courroies de transmission du lobby, dans les jours qui suivirent son voyage en Israël. Mais en plus elles s’intensifièrent et se radicalisèrent. Ce qui n’aurait évidemment pas été le cas si ON avait pensé que le Pape avait fait techouva et apostasié au profit de la nouvelle religion mondaine de la shoah et du «judéo-christianisme». Toutes ces questions et quelques autres avaient été développées dans Bulletin confidentiel n°16. Une note [note 11 de l’édition électronique] au bas de la page 5, aurait dû particulièrement attirer l’attention: note 3 «L’étude des messages subliminaux [prétendument] reçus par la Vieille Taupe en provenance du Pape materialiter Jean-Paul II fera l’objet d’un texte séparé. Les historiens du futur pourront, dans les archives du Vatican, comparer les messages émis et les messages [prétendument] reçus». Cette note présentait évidemment un aspect sibyllin. Par exemple l’emploi du mot materialiter pour qualifier le Pape, indique aux connaisseurs et à tous les théologiens, que la Vieille Taupe connaît plus ou moins les thèses dites «sedevacantistes» sans nécessairement les partager. Mais au surplus cette note contient la prétention revendiquée d’avoir décrypté des messages «subliminaux» prétendument émis par le Pape Jean-Paul II! Et à son intention! D’ailleurs le fameux «N’ayez pas peur!» de ce Pape était déjà mis en valeur dans ce même n°16. De plus la VT avait repris cette injonction au recto d’une carte qui comportait au verso le poème du judéothérapeute Wilhelm Stein. Enfin un dessin de Chard, reproduit en dernière page du Bulletin confidentiel n°19 prétend exprimer l’essentiel de la communication qui se serait établie entre Jean-Paul II et la Vieille Taupe! Foutaise que tout cela? Il délire! Eh bien, décidément l’histoire s’accélère et l’interprétation de la Taupe vient de se trouver, au moins pour l’essentiel, confirmée! Et pour vous en convaincre, lisez ce communiqué de l’AFP consultable à l’adresse: http://www.24heures.ch/actu/monde/shoah-telle-invention-juive-2010-01-25 «La Shoah en tant que telle est une invention juive» Polémique | Quelques jours après la visite de Benoît XVI en la synagogue de Rome, un évêque polonais à la retraite provoque un tollé avec ses déclarations négationnistes sur un site italien. AFP | 25.01.2010 | 15:39 «La Shoah en tant que telle est une invention juive», a affirmé lundi un évêque polonais à la retraite sur un site catholique traditionaliste italien, à deux jours du 65e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, journée mondiale de l’Holocauste. «S’il est indéniable que la majorité des morts dans les camps de concentration étaient des juifs, dans la liste il y a aussi des tziganes, des Polonais, des Italiens et des catholiques», a déclaré Mgr Tadeusz Pieronek, sur le site Pontifex.roma.it. «Il n’est donc pas permis de s’approprier cette tragédie pour faire de la propagande», a ajouté le prélat de 75 ans, qui fut ami du pape Jean Paul II, en affirmant qu’il «n’est pas historiquement vrai que dans les camps de concentration ce sont seulement des Juifs qui sont morts». «Il y a eu beaucoup de Polonais, mais cette vérité aujourd’hui est souvent ignorée», a poursuivi Mgr Pieronek. Pour Mgr Pieronek, ancien secrétaire et ex-porte-parole de l’épiscopat polonais, «alors on pourrait parler avec la même force et fixer une journée de la mémoire aussi pour les nombreuses victimes du communisme, les catholiques et chrétiens persécutés et ainsi de suite». «La Shoah, arme de propagande» La Shoah est «utilisée comme une arme de propagande et pour obtenir des avantages souvent injustifiés», a encore affirmé l’évêque. «Eux, les juifs, jouissent d’une bonne presse parce qu’ils sont soutenus par de puissants moyens financiers, un énorme pouvoir et l’appui inconditionnel des États-Unis et cela favorise une certaine arrogance que je trouve insupportable», a-t-il ajouté. «Certes, tout cela ne dément pas la honte des camps de concentration et les aberrations du nazisme», a-t-il dit. Dans l’article, il a aussi estimé qu’avec le «Mur» de séparation entre Israël et la Cisjordanie occupée, l’«on commet une injustice colossale à l’égard des Palestiniens qui sont traités comme des animaux et dont les droits (fondamentaux) sont pour le moins violés». «Mais on parle peu de ces faits dont sont complices les lobbies internationaux», ajoute Mgr Pieronek, qui demande qu’«on fasse une journée de la mémoire aussi pour eux» (les Palestiniens). Mais c’est la photo qui illustre cet article qui est bien intéressante: «Tadeusz Pieronek, à gauche, en compagnie de l'ancien secrétaire particulier de Jean-Paul II Stanislaw Dziwisz» Et surtout, comme toujours avec les photos, la «légende» qui l’accompagne:. Tout dans la mise en scène de la photo, comme dans le choix de cette photo-là plutôt qu’une autre, dénote une intention d’impliquer Jean-Paul II lui-même, puisque, après avoir rappelé dans le texte du communiqué que Mgr Pieronek «avait été ami de Jean-Paul II», on le présente encadrant un tableau de Jean-Paul II avec un «ancien secrétaire particulier de celui-ci, Stanislaw Dziwisz. En clair, si la Vieille Taupe était dans l’erreur, elle n’est plus seule… Mais ce n’est pas tout. Bien que le titre du l’article annonce que les déclaration de cet évêque ont provoqué un tollé, ce qui est beaucoup plus remarquable, c’est au contraire qu’au lieu de provoquer un tollé, cette déclaration a plutôt suscité un silence gêné, parce qu’il était impossible de la dénoncer sans lui faire de la publicité. Même si cet évêque pousse un peu loin le bouchon, un peu plus loin que la Vieille Taupe en tout cas, la plus grande partie de sa déclaration énonce des vérités vérifiables, mais qui n’étaient jusque là dicibles que par des fous délirants (comme Pierre Guillaume), des candidats au martyre (comme Faurisson), des nazis catholiques (comme Vincent Reynouard), et quelques autres énergumènes dont plusieurs se retrouvent en prison en Allemagne… Au lieu d’un tollé, c’est plutôt une tentative d’en minimiser l’importance que cette déclaration a suscitée partout. Ainsi a-t-on relevé dans l’un des rares médiats qui ait donné l’info que Mgr Pieronek était en retraite. ce qui est vrai. Mais ce médiat a omis de dire qu’il avait été proches de Jean-Paul II, et qu’il avait été le secrétaire et le porte-parole de l’épiscopat polonais. Ce qui n’était pas des informations complètement négligeables si ce médiat avait eu simplement pour but d’informer. Ce n’est donc pas n’importe qui, ce Monseigneur, et s’il dit des conneries, il faudra le montrer! Et ne pas se contenter de hausser les épaules comme quand la Vieille Taupe était bien seule[8] à dire les mêmes conneries. Précisons cependant que, même si ce prélat a parfaitement raison des dire que la «shoah» est bien devenue une arme de propagande, elle l’était effectivement déjà outrageusement devenue quand le mot fut inventé pour remplacer le mot «holocauste». Il n’en reste pas moins que les Juifs ont indiscutablement subi une persécution terrible, une déportation massive partielle, des massacres, des mauvais traitements, des conditions terribles dans les camps, la famine, une mortalité effroyable due à des causes diverses parmi lesquelles les épidémies et les conditions apocalyptiques de la débâcle allemande …Et bien d’autres choses encore. Toutes choses que la recherche historique établirait d’autant mieux qu’on ne lui imposerait pas de dogmes… qui, au surplus, la décrédibilisent. Toujours est-il que cet évêque a commis un blasphème épouvantable au regard de la religion de la Shoah, et qu’il ne s’est rien passé. Moins que rien! Moins que ne provoque une croix gammée anonyme sur la porte d’une mosquée… Mais je me répète! D’ailleurs, vous n’avez rien remarqué? Ce 27 janvier 2010? C’est pourtant un date anniversaire, pour la «Mémoire» et aussi pour la Vieille Taupe, qui a aussi de la mémoire. Le 27 janvier 2010, c’est évidement le 65e anniversaire de l’arrivé de l’Armée rouge à Auschwitz. Le camp avait été évacué en bon ordre par l’Armée allemande une dizaine de jours plus tôt. L’Armée allemande avait emmené avec elle, à pied, sur les routes, vers les camps de l’intérieur, tous les hommes valides dont elle craignait, semble-t-il, qu’ils ne s’engagent dans les corps francs constitués autour de l’Armée rouge, qui avaient la réputation (justifiée) d’exercer des représailles sauvages contre la population civile et les prisonniers de guerre allemands. Peut-être aussi voulait-elle conserver des otages et une monnaie d’échange dans les négociations avec les vainqueurs[9]. Il ne fait pas de doute que ces colonnes misérables, à pied dans l’hivers polonais et la débâcle allemande, subirent un enfer, et une mortalité plus élevée qu’au camp lui-même! Si bien que le 27 janvier, l’Armée rouge trouva sur place essentiellement des malades, des vieillards, des femmes et des enfants, dans des conditions pitoyables. Si vous souhaitez savoir le nombre approximatif des évacués et celui des «libérés» par l’Armée rouge, demandez-le à un «historien» breveté par le gouvernement, mais demandez aussi son avis à Faurisson. En cas de désaccord, ne vous inquiétez pas. En général, après avoir agoni Faurisson d’injures, au bout d’un an ou deux, les historiens officiels adoptent les chiffres de Faurisson, qui deviennent ainsi officiels, mais ils ne reconnaissent jamais qu’ils le doivent à Faufau. Mais même ça, ça va changer. Le 27 janvier c’est aussi une date anniversaire pour la Vieille Taupe. C’est l’anniversaire de la prise de conscience qui créa les conditions de sa renaissance! Quelle est la première des conditions nécessaire à une renaissance? À l’évidence c’est d’abord de mourir! Effectivement la Vieille Taupe était morte le 27 janvier 2005. Ce jour-là j’ai pris clairement conscience qu’il y avait, sinon quelque chose de pourri au royaume du Danemark, du moins quelque chose qui ne tournait pas rond dans le camp révisionniste lui-même. En vérité j’avais pris conscience de cela depuis un certain temps et je ne supportais plus la stérilité aussi bien de nos activités que de nos inactivités. Le problème résultait sans doute de l’immensité des problèmes qu’il fallait affronter, mais il devenait clair que le mouvement révisionniste, tel qu’il était, serait incapable d’affronter ces problèmes et s’enliserait dans un affrontement stérile avec le lobby juif. Les amis de la VT savent qu’après près de quinze ans d’une collaboration fructueuse et exemplaire, une première rupture était intervenue entre Faurisson et la Vieille Taupe en 1993. C’est après cette rupture qu’ont été publiés les 12 numéros de la revue LA VIEILLE TAUPE dont le n°2 contenait la première publication des Mythes fondateurs de la politique israélienne, de Roger Garaudy. Il a provoqué le scandale mondial que l’on sait. Il a permis pour la première fois au révisionnisme de sortir du ghetto dans lequel il survivait, et surtout de percer dans l’aire arabo-musulmane. Mais aussi le n°3: Histoire juive, religion juive, le poids de trois millénaires, d’Israël Shahak. Mais aussi le n°12, L’Industrie de l’Holocauste de Norman Finkelstein. Mais aussi le n°4, qui permis la diffusion du Rapport Rudolf à la barbe de Jean-Pierre Chevènement. Et dans les mêmes conditions la diffusion du livre de Vincent Reynouard: Le Massacre d’Oradour, un demi-siècle de mise en scène, qui a constitué le n°5-6-7. Mais aussi le n°9, Le Mythe de l’aviation italienne en France, sur les routes de l’exode en juin 1940, de Silvain S. Salvini, qui illustre la méthode révisionniste sur un mythe moins tabou, et donne à réfléchir. Puis le n°10, L’Holocauste des âmes de Grégoire Dumitresco. Mais aussi le n°11, Un Destin européen d’Isaac Adolphe Schlingelstrein, qui contient, parmi beaucoup d’autres choses, de véritables révélations sur Rolf Hochhuth et la pièce Le Vicaire. Et beaucoup d’autres choses encore. Et enfin le n°8, Judaïsme et altérité, d’Alberto D’Anzul que je réserve pour la fin, d’une part parce que c’est un livre clair et fondamental pour comprendre l’essence du judaïsme, qui a conduit des ennemis acharnés du révisionnisme à cesser leurs attaques contre la Vieille Taupe, mais aussi parce que c’est le livre qui a permis la réponse subliminale du B..... à la Vieille Taupe. La rupture avec Faurisson n’avait donc pas entraîné l’inactivité de la Vieille Taupe. Au contraire. Puis à l’occasion d’un procès j’avais tenu à manifester ma totale solidarité avec le Professeur injustement persécuté et nos relations s’étaient reconstituées, donnant lieu à une collaboration parfois excellente, mais qui s’est déconstruite à nouveau. C’est une autre histoire. Toujours est-il que c’est le 27 janvier 2005 au soir, à l’audition et à la vue du déluge extravagant de propagande hystérique qui avait envahi les médiats sous prétexte de commémoration que j’ai eu la Révélation et que j’ai pris les décisions qui allaient créer les conditions qui rendraient possible la Renaissance: le n°18. «Le 27 janvier 2005, la Vieille Taupe renonce au combat révisionniste» Ce communiqué était signé: La Vieille Taupe. Il est paru dans le n°341 de février 2005 du Libre Journal du regretté Serge de Beketch, et dans Rivarol. À quelque temps de là, je me suis rendu dans une librairie pour y rencontrer le Révérend père Blet (sj). Je lui ai avoué l’état désastreux dans lequel se trouvait la Vieille Taupe et je lui ai dit que la seule chose qui me paraissait pouvoir débloquer la situation, ce serait la poursuite officielle du procès en béatification de Pie XII. Le père Blet m’a affirmé que le procès suivrait normalement son cours, et qu’il progressait normalement… Je lui ai réaffirmé l’engagement irréfragable de la VT sur sa propre ligne: Pas d’antisémitisme, voire philosémitisme, mais antijudaïsme de plus en plus incandescent[10]. En quittant la librairie, je suis passé devant un prêtre ensoutané qui dédicaçait un livre. Je me suis présenté à lui en lui annonçant que, depuis le 27 janvier 2005, la Vieille Taupe avait cessé le combat révisionniste. Sa réaction (très polie) m’a cependant laissé comprendre qu’il méprisait légèrement le manque d’endurance du nid de réputés «athées gauchistes» qu’était la Vieille Taupe. C’est ainsi que j’ai découvert que ce prêtre dont je n’avais jamais entendu parler en 25 ans sur le front réviso, était donc probablement «révisionniste», mais comme il était un révisionniste vraiment très clandestin, il n’avait probablement pas plus idée de ce que subissent les révisionnistes affichés, que ceux qui sont à l’arrière ne savent ce qui se passe réellement au front[11]. C’est classique: «Armons-nous et partez!» La deuxième décision a consisté à organiser la première Sonderaktion de la Vieille Taupe, en revendiquant explicitement ces termes de Sonderaktion, effectuée par des Sonderkommando. La décision d’employer systématiquement les mots consacrés par la liturgie de la Mémoire par l’aristocratie des témoins incontestables reposait sur une stratégie spécifique. Toujours est-il que cela déboucha, un an plus tard, sur la publication du Bulletin n°18 dont voici un extrait: «La Vieille Taupe n’a pas dit qu’elle renonçait au combat contre la guerre. Elle n’a pas dit qu’elle renonçait au combat pour la liberté d’expression. Elle n’a même pas dit qu’elle renonçait à la recherche révisionniste, et vous allez en avoir bientôt la preuve éclatante. La Vieille Taupe cesse le combat révisionniste. La première raison est que le révisionnisme à irrémédiablement gagné la partie, et la Vieille Taupe ne participe pas aux batailles gagnées d’avance. La deuxième raison, dans ce cas précis, est que la poursuite de ce combat retarde la constatation universelle de cette évidence. Seule l’ambiance polémique, politique, hystérique, guerrière, imposée par la judéomanie ambiante continue à donner une efficacité pratique à l’argumentation débile des exterminationnistes. C’est la poursuite du combat qui leur fournit l’illusion d’exister.» (à suivre) Wilhelm Stein
P.S. du 10 février 201 Lorsque j’ai écrit le précédent texte (suite-6) consacré à la volte-face papiste de notre Bernard-Henri national, je n’avais pas encore lu le texte de Laurent Dispot, dont Bernard-Henri revendiquait clairement la coresponsabilité dans son propre texte (« Je veux juste rappeler ici, comme l’a fait Laurent Dispot dans La Règle du Jeu, que je dirige, que le cardinal Pacelli …etc. »). Je viens d’en prendre connaissance grâce à l’heureuse initiative de l’AAARGH qui vient opportunément de mettre ce texte mémorable en ligne (http://aaargh.codoh.info/fran/livres10/DispotPieXII.pdf). Je ne savais rien de ce Laurent Dispot et n’avais jamais rien lu de lui avant ce texte-là. Mais j’y ai trouvé la confirmation complète de ce que j’avais subodoré. Et fait en plus une curieuse constatation : Si Laurent retire bien du gril « antifasciste » le bon Pape Pie XII, ce n’est pas pour en tirer la conclusion que ce gril avait peut-être fait injustement de nombreuses victimes, et que serait peut-être venu le temps de réfléchir à l’usage abusif qui en avait été fait. Non ! Mais c’est pour faire monter sur le même bûcher, à la place de Pie XII et des catholiques, Luther et les protestants ! Le réquisitoire de ce petit inquisiteur contre le cinéaste Igmar Bergman vaut son pesant de cacahouète. D’ailleurs la substitution de Luther à Pie XII présente en outre l’avantage de pouvoir dresser au passage un réquisitoire contre toute l’histoire et la culture allemande, n’est-ce pas ? Luther responsable de la « Shoah » ! En voilà une idée nouvelle promise à un bel avenir, qui va permettre à pléthore de crétins de léviter sur place dans la contemplation de leurs propres pensées si profondes n’est-ce pas ? Et de communier dans l’exécration et la trépignation des « antisémites » en qui réside la source de tout le mal. Seulement voilà. Paul Rassinier est le premier historiquement à avoir pris la défense de Pie XII contre les abominables calomnies de Rolf Hochhuth, et à avoir relevé au contraire des accusations largement déversées, y compris par des protestants, contre le Pape et contre l’Église, que le catholicisme allemand, beaucoup plus que le protestantisme, avait été un pôle de résistance à la montée du nazisme. Il avait même écrit un livre, publié à La Table Ronde, en 1964, intitulé L’Opération Vicaire. Ce livre, la Vieille Taupe l’avait republié in extenso à l’intérieur d’un dossier éponyme lors de la sortie du film Amen. C’est parce qu’elle pressentait (dans la droite ligne de Rassinier) que la question de Pie XII deviendrait centrale et qu’elle serait l’occasion ou jamais de dévoiler les faussaires et les manipulateurs, que la VT avait consenti un effort exceptionnel dans lequel Pierre Guillaume avait failli laisser sa santé. Mais passons. Rassurez-vous, Laurent Dispot n’utilise pas ces sources impures pour documenter son virage à 180°, bien que le livre de Rassinier contienne tous les documents et les arguments qu’il invoque aujourd’hui, sans la moindre exception. Il est aisé de le vérifier. Laurent n’utilise que des sources pures. Il cite Léon Poliakov, dans Le Mythe aryen, dont il relève que telle phrase bien sentie condamnant Luther sans appel « a été publiée en 1971 » pour établir l’antériorité par rapport à je ne sais quoi…de « ce très bon professeur qui n’écrivait pas à la légère » « Dans l’Histoire de l’antisémitisme de Léon Poliakov, cette condamnation définitive de Luther est centrale. Elle continue de détonner en France, où les hommes des Lumières puis les intellectuels, pour les besoins de leur longue guerre civile contre le catholicisme, ont adopté un système du préjugé favorable à l’égard du protestantisme, traité comme une espèce de… laïcité ! ». Voilà une remarque de Laurent qui n’est pas dénuée de perspicacité et de pertinence. Nous y reviendrons. Passons à une autre source pure citée par le bon Laurent : « On dispose en France depuis 1976 d’un ouvrage historique de premier plan sur cette mutation mortifère dans le terreau de la mentalité protestante allemande de masse : Protestantisme et nationalisme en Allemagne de 1900 à 1945, de la germaniste Rita Thalmann. Elle y utilise un argument impressionnant, irréfutable au premier coup d’oeil : les cartes électorales, traitées par ordinateur, des progressions successives des nazis commune par commune, Land par Land, région par région. La différence de vote selon les deux confessions chrétiennes est évidente, et elle persiste sur la durée entre 1919 et la fin des élections après l’incendie du Reichstag : une montée régulière du ralliement au nazisme de la masse sociologique protestante. » Or cet argument fourni par l’étude attentive des cartes électorales, et la conclusion qui en découle, figure exactement dans le livre de Paul Rassinier. Il n’y manque que les trois mots « traitées par ordinateur ». Évidemment, les résultats électoraux qu’avait analysés Paul Rassinier pour son livre de 1964 n’avaient probablement pas été traités par ordinateur. Notez cependant qu’il était arrivé au même résultat que Rita et Laurent. Faisons retour maintenant sur la formulation dispotique : « On dispose en France depuis 1976 d’un ouvrage historique de premier plan sur… ». Remarquons d’abord combien cette formulation est rigoureusement exacte, puisque l’on disposait depuis 1964 des mêmes résultats, mais dans un ouvrage qui n’était pas « historique de premier plan », et même pas historique du tout, et de toute façon pas de premier plan, mais de trente troisième plan tout au plus, et dont on ferait mieux d’oublier l’existence ! Compris ! Car l’auteur ne faisait pas partie de ceux qui méritent que leurs travaux soient retenus, discutés et débattus, contrairement à Léon et Rita qui avaient su faire preuve de leur attachement à l’entretien de la mémoire de la shoah et à la prospérité du « seul état démocratique du Moyen Orient ». On peut donc se poser la question : Laurent n’a-t-il pas eu connaissance du livre de Rassinier et des publications de la Vieille Taupe, qui, en gros, sur le Pape Pie XII disaient la même chose que lui mais au prix de persécutions diverses et avec quelques années d’avance. Ou au contraire la formulation légèrement insolite, comme l’insistance sur les dates 1971 & 1976, dissimule-t-elle en la révélant, ou révèle-t-elle en la dissimulant, la dénégation d’une l’antériorité indéniable… Dans le cas de Laurent, nous ne trancherons pas. Faites vous votre propre idée vous-même. Mais quelle que soit la solution que vous adopterez, il n’en reste pas moins qu’en citant comme ses sources, Léon et Rita, Laurent reste quand même redevable de ses thèses actuelles, au moins indirectement, à Paul Rassinier car Léon et Rita, eux, connaissaient parfaitement bien l’œuvre de Paul Rassinier et n’hésitaient pas à utiliser de cette œuvre maudite ceux des éléments qu’ils y découvraient qui pouvaient être utilisés, de leur point de vue « mémoriel », ou pour l’avancement de leur carrière universitaire. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls dans ce cas. J’avais relevé entre autres, lors de sa sortie, le livre de Jean-François Forge, Éduquer contre Auschwitz, qui dénonce abondamment les révisionnistes, mais dont on peut repérer, à une lecture attentive, qu’il les a lus, même si il ne les cite jamais, comme source du moins. Et aussi le livre d’Arno Mayer, La solution finale dans l’histoire, où il prend acte de la critique révisionniste concernant la chambre à gaz d’Auschwitz, ce qui lui vaut une sévère remontée de bretelles de la part de son préfacier français P. V.-N., bien qu’il ait reconstitué immédiatement l’essence de l’idéologie juive : il suggère (chapitre XII) d’aller plutôt vers les camps de l’est de la Pologne, Treblinka, Belzec, Sobibor, Chelmnö, pour y trouver des traces authentiques de l’indiscutable extermination systématique des Juifs dans des chambres authentiques, ce qu’il propose quant à lui d’appeler « judéocide ». Pour en revenir à Rita, elle était prof d’histoire à Orléans, si mes souvenirs sont exacts, et elle développait la thèse selon laquelle l’incendie du Reichstag était une provocation manipulée par les « Nazis ». Je lui avais adressé une petite brochure anarchiste de l’époque rééditée par la Vieille Taupe, qui soutenait que Van der Lubbe (l’incendiaire) était un communiste ultra-gauche qui avait agi seul. Puis je lui avais adressé divers documents qui montraient comment avait été fabriquée la thèse de la « provocation nazie », et notamment le témoignage de Gustave Regler. Cette thèse s’est finalement imposée et a été adoptée par l’historiographie dominante à la suite d’un livre de l’historien allemand Momsen, et par Rita elle-même… Je ne sache pas qu’elle m’aie remercié ! Au contraire elle a dû penser que j’en était d ‘autant plus dangereux ! Tout cela s’est passé alors que la librairie « La Vieille Taupe » au 1, rue des Fossés Jacques, Paris V° était encore ouverte, sept ou huit ans avant que je n’entende parler du Professeur Faurisson. Pour conclure, j’ai eu la curiosité de taper « Laurent Dispot » dans le moteur de Recherche Google. Faites comme moi. Je me suis arrêté à Wikipédia : Laurent Dispot (né en 1950) est un journaliste et écrivain français. Il est le cofondateur du FHAR (Front homosexuel d'action révolutionnaire), créé en mars 1971. C’était peu mais c’était tout ce que disait Wikipédia. J’ai jeté un oeil sur les sites suivants qui parlaient de lui, mais je ne les pas ouverts. Le suivant, c’était Bellaciao. J’avais écrit récemment à ce site. Ils ont censuré ma courte lettre, où, entre autres choses, je leur proposais de leur apporter les preuves qu’Albert Camus était révisionniste, et qu’il avait entretenu une correspondance avec Paul Rassinier lui-même. Je suis pourtant persuadé qu’ils sont « contre la censure » et très très révolutionnaires, mais pas au point, quand même, de risquer de révolutionner leurs idées reçues et d’aller jusqu’à publier la vérité, si cela risquait de contribuer à faire redémarrer la pensée dans un sens où leur « organisation anarchiste » ne l’avait pas prévu. Enfin, juste en dessous, un troisième site. L’intitulé m’apprend que Laurent avait été un « Mao-spontex ». Je n’ouvre pas. J’en sais assez. Je comprends dès lors ce qui autorise cette crème d’andouille à donner des leçon à tout le monde, et je comprends surtout pourquoi à peine une position est-elle devenue intenable qu’il n’ait rien de plus pressé que d’instruire un nouveau procès de sorcière en changeant seulement de sorcières. Le problème serait justement de faire le nécessaire, pour que la conjoncture historique ne donne pas à de telles graines de commissaires politiques l’occasion d’exercer leurs talents. C’est bien pourquoi Chomsky a raison de placer la liberté d’expression UBER ALLES. En dessus en tout cas d’un résultat, fût-il vrai et exact, d’une quelconque recherche historique. Et maintenant la cerise sur le gâteau : j’avais reçu ce matin un courriel m’invitant à aller consulter l’adresse suivante : http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EkyVyFpyZkuqHBQOmU.shtml Allez-y, vous ne serez pas déçu du voyage. Mais surtout, la véritable nouveauté, ce n’est évidemment pas tant la déconfiture intellectuelle de ce donneur de leçons. C’est loin d’être la première. La véritable nouveauté c’est que France-Inter, aux informations de 13 heures se soit longuement fait l’écho de cette déconfiture. Décidément il y a quelque chose de changé ! Je vous l’avais bien dit : N’ayez pas peur ! Pierre Guillaume, mardi 9 février 2010 Wilhelm Stein [1] Cela est probablement dû au fait que tous les hommes ont tendance à juger par eux-mêmes et à se projeter eux-mêmes, à tort, à travers leurs jugements et appréciations. Pour ma part je n’ai jamais complètement renoncé à être ce que je suis, même quand cela a abouti à un internement psychiatrique. To be or not to be. Telle est bien la question. [2] A cet égard la lettre du 2 janvier 2007 de Mme Ségolène Royale en réponse à Michel Sergent, président de l’ADLRH mérite d’être relue attentivement. La lettre est une réaffirmation d’orthodoxie holocaustique et une défense de la loi Fabius-Gayssot sur deux pages. Il aurait été suicidaire qu’il en fût autrement à la veille d’élection. Ce sont les trois dernières lignes qui donnent à penser: «Il m’apparaîtrait même judicieux, de modifier l’article 24 bis en apportant la précision que le délit de contestation des crimes contre l’humanité, tels qu’ils sont formulés par le tribunal de Nuremberg, ne s’appliquerait qu’aux propos tenus par ceux qui «poursuivent des fins antisémites ou racistes». Tendait-elle la perche pour l’avenir? Ségolène est une fine mouche qui connaît la plage du Pigeonnier. [3] Cependant que l’idée de tests systématiques est présentée par les mêmes crétins comme un crime contre l’humanité potentiellement «discriminatoire» et équivalent à vouloir faire porter l’étoile jaune… [4] Commentary, mensuel de l’American Jewish Committee (New York, Chicago, Los Angeles) janvier 1965, n°1, vol.39, p.19-29; la «prière» figure à la page 21. Ce faux a été beaucoup habile que le «Protocole des Sages de Sion». [5] Ces «catholiques» semblent aussi avoir oublié la raison profonde pour laquelle la mort du Christ sur la Croix n’est pas «banale». Ce n’est pas dû à principalement à l’ampleur des souffrances comme l’imagine parfois un certain dolorisme chrétien, oublieux des souffrances d’innombrables autres crucifiés (tels les deux larrons sur le Golgotha et tels les six mille esclaves crucifiés par Crassus lors de la révolte de Spartacus), mais c’est uniquement dû au fait réellement inouï et créateur que le Christ ait accepté sa mort dans la déréliction et l’ait offerte pour racheter les péchés du monde, le faisant devenir ainsi ce qu’il était déjà. [6] Et d’ailleurs clairement exposé en de multiples livres, dont celui du sioniste rabique Paul Giniewski, L’Antijudaïsme chrétien. La Mutation. Éditions Salvator, Paris 2000, 689 p. [7] Oui, car ON les lit. Mais On ne prend pas suffisamment la Vieille Taupe au sérieux. C’est toujours la même chose: «la Vieille Taupe! Combien de divisions?». Mais c’est justement là sa force, la Vieille Taupe n’a pas de divisions! Elle n’est pas divisée contre elle-même. [8] C’est une manière de parler, puisque la Vieille Taupe n’a jamais été toute seule. Mais enfin, il n’y avait pas foule, n’est-ce pas? [9] Les négociations «secrètes» avaient commencé et les approches discrètes pour envisager les conditions du règlement final étaient en cours, qui aboutirent à la venue secrète à Berlin en avril 1945 (oui oui vous avez bien lu) pour rencontrer Himmler, d’une sommité du Congrès Juif Mondial, le sioniste Norbert Mazur. Tout ceci est bien expliqué dans un livre bien susceptible de provoquer un redémarrage de la pensée, raison pour laquelle les «historiens» se gardent bien de le critiquer: ils l’ignorent (Joseph Bellinger, La Mort de Himmler. Suicide ou assassinat? Traduit de l’anglais par Claude Martin.Éditions Akribeia, Saint-Genis-Laval, 2007, 488 p.). [10] Vous ne comprenez pas ce que cela veut dire? Eh bien liez le n°8 de la VT. 19 Euros. [11] S’ils s’obstinent ces cannibales à faire de nous des héros… Ils ne verront rien!