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Didier Daeninckx a introduit un souffle nouveau dans la lutte combien nécessaire contre le révisionnisme historique et pour la censure impitoyable des idées intolérables.
C'est en particulier en grande partie à lui que l'on doit la condamnation par la justice française du livre de Roger Garaudy: Les Mythes Fondateurs de la politique israélienne. C'est lui, en effet, qui est parvenu à ce procurer le n·2 de La Vieille Taupe, et a dénoncer son existence à la face du monde, ce qui a permis la réalisation de plus de trente éditions dans le monde, dont l'édition qui a pu être condamnée.
On continue hélas à pouvoir se procurer ce texte, ainsi que le Droit de réponse contre le lynchage médiatique de Roger Garaudy et de l'abbé Pierre, en envoyant un chèque de 120,00 F à la Librairie du Savoir, 5, rue Malebranche, Paris 5·.
Mais, s'il n'en tenait qu'à lui, ce repère de vipères lubriques serait démocratiquement anéanti.
Il était d'ailleurs présent, en compagnie de Monsieur Richard Sabban et des fiers combattants du Maccabi-Inter, pour soutenir le combat de Mme Fainberg au Palais de justice de Paris, le 4 février 1998, contre cette librairie. Mais les gendarmes (dignes successeurs de leurs prédécesseurs de Vichy) ont hélas fait sortir le libraire et ses témoins par une porte dérobée pour leur éviter la raclée programmée qu'ils méritaient.
C'est Didier qui a renoué enfin avec les traditions et les méthodes éprouvées du journalisme de combat, dans L'Humanité, en dénonçant le rôle central de Serge Thion et de la Vieille Taupe dans les réseaux pédophiles! (L'Humanité, mercredi 25 juin 1997, page 14)
Il donnait ainsi l'exemple à tous de ce que doit être un combat sans compromis pour l'existence des chambres à gaz, comme il avait donné l'exemple, au 17· (et dernier) Salon du livre, lors de l'assaut qui avait permis de chasser le stand de SANH.
C'est pourquoi on déplore et on s'étonne de l'absence de Didier sur un nouveau front où son expérience et sa détermination serait particulièrement nécessaire.
Le 9 janvier 1998, l'ignoble Pierre Guillaume, à l'audience où Didier était présent, a remis au tribunal et à la presse un dossier dont le premier texte commençait par: "Je n'ai plus confiance en la justice de mon pays." Or ce texte comportait une note sibylline; "Habracadabrah ...Plus généralement, on trouvera certains éléments susceptibles de contribuer à l'intelligence de la pratique de la Vieille Taupe, mêlés à d'autres, dans Le jour des Fourmis, de Bernard Werber, Paris 1992."
Quand on connaît l'usage du langage codé que fait la Vieille Taupe, à l'instar de ses maîtres et précurseurs nazis, le moindre détail ne doit pas être négligé. On peut se demander dans quelle mesure la vieille taupe n'a pas utilisé ce moyen pour diffuser dans la population une partie de ses thèses quand on sait que ce livre trône au centre de la vitrine de la Librairie du Savoir (Librairie Roumaine Antitotalitaire) à coté d'un livre sur Guingouin! (détail qui ne devrait pas non plus être négligé).
Ce Bernard Werber est un individu louche, qui a quitté Le Nouvel Observateur dans des conditions qu'on aimerait voir préciser. Il publie aux éditions Albin-Michel, où l'ignoble Pierre Guillaume était directeur de collection, et son premier livre: Le Livre secret des fourmis. Encyclopédie du savoir relatif et absolu est illustré par un certain Guillaume Aretos...
Dans ses conditions, on peut s'étonner et légitimement s'inquiéter de voir dans L'Humanité Hebdo n·16, du 5 au 11 mars 1998, page 71, un article fort élogieux signé Nicolas Duffour et intitulé: "La révolution des Fourmis a commencé".
La Vieille Taupe aurait-elle noyauté L'Humanité Hebdo. Ce n'est pas impossible!
Quand on sait que Roger Garaudy n'est pas resté sans contact et sans influence sur certains au P.C. et que René Vauthier, le cinéaste récompensé par le MRAP pour l'ensemble de son oeuvre antiraciste, à témoigné en faveur de Roger Garaudy à son procès, de façon particulièrement circonstanciée... Or René Vauthier est toujours membre du P.C. Il s'est même vanté devant le tribunal d'avoir dit "au camarade Gayssot ce qu'il pensait de sa loi"!
Il faut dénoncer sans tarder cette pénétration intolérable et contre nature!
Que fait Didier? Nous avons besoin de lui!
L'émancipation des travailleurs sera l'oeuvre des intellectuels eux-mêmes (et de leurs écrits vains)