"Par le temps qui court je ne reconnais qu'une vertu,
ni le courage, ni la volonté du martyre, ni l'abnégation,
ni l'aveuglement, mais seulement la volonté de comprendre.
Le seul honneur qui nous reste est celui de l'entendement."
Paul Nizan, Les Conséquences du refus, 24 octobre 1939.
Ce livre n'est pas un pamphlet, ni un règlement de comptes entre écrivains. Ce n'est pas davantage une enquête "policière" sur un personnage de la scène littéraire et médiatique.Jusqu'à la parution dans le journal Le Monde, le 8 juin 1996, d'un article de Gilles Perrault soutenant deux personnages qui participèrent à la croisade négationniste engagée par Robert Faurisson, j'avais de lui l'image d'un écrivain-enquêteur rigoureux, engagé dans les combats du siècle, même si nous nous étions trouvés quelquefois en désaccord. Au cours des mois qui ont suivi sa prise de position, de nombreuses personnes lui ont écrit, lui faisant parvenir les documents qui prouvaient de manière incontestable qu'il était mal informé sur ses protégés, qu'il se trompait lourdement sur l'analyse de leurs engagements. Il n'a jamais répondu à ces lettres amicales, et ne s'est exprimé, dans la presse, que pour confirmer l'essentiel de ce qu'il avançait dans Le Monde.
Cela m'a longtemps paru inconcevable.
Que pouvait avoir de commun l'auteur de L'Orchestre rouge, de Notre ami le roi, avec ces assassins de la mémoire ?
Je me souviens du moment où, discutant avec ma compagne, je l'ai entendue prononcer ces paroles anodines en apparence, mais chargées d'une incroyable violence iconoclaste : "Et si, en fait, Gilles Perrault était d'accord avec eux ?" Je lui en ai voulu de l'avoir simplement pensé. Puis, cette phrase m'a taraudé, des jours entiers, jusqu'à ce que je me décide à sortir de mes rayonnages de bibliothèque tous les ouvrages portant sa signature. J'ai relu Le Pull-over rouge, j'ai relu Un homme à part.
La première surprise de taille est venue de la lecture d'une préface à Naître coupable, naître victime, dans laquelle Gilles Perrault s'aligne sur la position de l'avocat Jacques Vergès lors du procès Barbie, et se laisse aller à quelques considérations banalisant la Shoah. [Lesquelles?? il ne dit pas lesquelles.] J'ai alors décidé de rassembler le maximum des écrits de Gilles Perrault -- romans, essais, préfaces, articles --, les discours, conférences, émissions de radio, de télévision, les films et les scénarios. Mon seul luxe a été le temps. N'importe quel citoyen disposant de cette denrée rare aurait pu trouver l'ensemble des informations qui m'ont permis d'apercevoir les fils étranges reliant "notre ami" aux soudards de la guerre d'Algérie, aux activistes barbouzes de La Main rouge, aux services du contre-espionnage français, aux journaux d'extrême droite, aux fascistes flamands, à l'ultragauche négationniste...
En septembre 1997, Gilles Perrault décide de faire la lumière sur son parcours en éditant un livre d'entretiens autobiographiques chez Arléa. La lumière y est noire. L'essentiel demeure masqué. Des pans entiers de son itinéraire sont passés sous silence, des compagnonnages fondamentaux occultés. Le titre à lui seul donne le sens de l'entreprise : Le Goût du secret.
Je mesure combien il est désespérant de voir mettre à nu la face cachée d'un homme auréolé du prestige du Juste, alors que prospèrent les meurtrières idées d'hier. Publiant le résultat de ce travail, je veux simplement affirmer en quoi il est illusoire de prétendre les combattre si, comme l'écrivait Bertolt Brecht, "ce sont nos ennemis qui marchent à notre tête".
Malheur aux peuples qui ont besoin de héros
J'ai rencontré pour la première fois le nom de Gilles Perrault sur la couverture d'un livre, L'Orchestre rouge, à la fin des années soixante. Comme des centaines de milliers de personnes, j'ai alors découvert le formidable fonctionnement de ce réseau de militants communistes de toutes origines qui est parvenu à espionner la machine nazie, certains de ses membres réussissant l'exploit de s'installer au coeur même d'un des systèmes les plus autosurveillés de l'histoire! Pourquoi ne pas le dire? Avec ce livre, Gilles Perrault est devenu pour moi une sorte de mythe, un modèle, ce qui se faisait de mieux en journalisme. Avant Günter Wallraff, ce citoyen allemand qui s'est "transformé" pendant deux années en Turc corvéable à merci pour mieux dénoncer l'esclavage moderne imposé aux immigrés, Gilles Perrault donnait l'impression de vivre ses enquêtes, de communier avec les personnages réels, sinon d'épouser du moins d'accompagner leurs révoltes, leurs combats pour la dignité. L'exemple à suivre. Puis j'ai lu Un homme à part, le livre sur Henri Curiel, ce militant communiste égyptien, juif propalestinien, assassiné à Paris, le 4 mai 1978, par des tueurs d'extrême droite qui n'ont jamais été identifiés. Et Le Pull-over rouge, qui prenait à revers une opinion publique favorable à la peine de mort.
A la fin des années quatre-vingt, nos chemins ont fini par se croiser. Nous nous sommes trouvés ensemble avec le chanteur Renaud, en 1989, dans la campagne "Ça suffat comme ci", pour exiger l'annulation de l'écrasante dette du tiers-monde, puis à l'occasion de la création d'un club de débat et de réflexion proche de la Ligue Communiste Révolutionnaire, le SPRAT, initiales de la Société Pour Résister à l'Air du Temps. Nous avons manifesté ensemble contre la guerre du Golfe, puis milité côte à côte dans le mouvement antifasciste Ras l'Front. Nous nous sommes découvert des désaccords. Ainsi, lorsqu'il a appelé les soldats français "à la désertion et au sabotage de la machine de guerre française", lors de la campagne de reconquête du Koweit. Sachant vaguement qu'il avait été parachutiste en Algérie, pendant son service militaire, je pensais qu'il n'était pas le mieux qualifié pour tenir un tel discours. [Ceci voudrait dire que DD, du fond de sa poubelle est plus qualifié et surtout qu'il désapprouvait l'appel au sabotage de la machine de guerre française, appel auquel nous nous étions naturellement joints.] Cela ne m'avait pas empêché de signer un texte de soutien lorsqu'il fut menacé de poursuites judiciaires. Nouveau désaccord quand Gilles Perrault, au cours d'une conversation à l'espace Voltaire lors d'un salon du livre antifasciste, a minimisé au cours d'une conversation la gravité d'un violent article antisémite de son ami le chanteur Renaud, ou lorsqu'il a été question qu'il se présente aux élections présidentielles de 1995. J'estimais que la gauche, qui alignait déjà Lionel Jospin, Robert Hue, Dominique Voynet et Arlette Laguillier n'avait rien à gagner à accentuer ses divisions. Il ne sera, en fait, qu'un éphémère candidat à la candidature. Je n'ai transformé aucune de ces questions en motif de rupture. Le renom de Gilles Perrault faisait qu'elles m'apparaissaient comme de minuscules éraflures sur l'armure inoxydable du défenseur des Justes Causes. J'ai classé ces divergences au rayon des accessoires.
Je me reproche aujourd'hui cet aveuglement devant un personnage sacralisé. La confrontation m'aurait libéré plus tôt de la fascination que l'apparence de son travail exerçait sur moi. Et il a fallu qu'il prenne la défense de deux personnages englués dans leur long activisme négationniste, Serge Quadruppani et Gilles Dauvé, pour que mes yeux se dessillent. Avec davantage d'esprit critique, j'aurais pris beaucoup plus rapidement conscience qu'un Gilles Perrault en cachait un autre. Plusieurs autres... Comme beaucoup, j'avais choisi celui qui me convenait le mieux. En fait, il y avait eu un Perrault parachutiste volontaire, présent en Algérie au moment de la bataille d'Alger, expliquant posément cinq années plus tard que le soudard utilisateur de gégène et le journaliste dénonçant les exactions étaient responsables, tous deux, de l'usage de la torture! [Il doit y avoir des pages que cet obtus a sautées.] Un Perrault faisant apparaître comme malheureusement inévitables les viols des femmes algériennes par la soldatesque, un Perrault fasciné par la discipline fasciste, un Perrault mettant dans le même sac bourreaux et victimes, un Perrault journaliste d'extrême droite, un Perrault "arrangeur" littéraire, un Perrault socialiste, un Perrault antisocialiste, un Perrault stalinien, un Perrault antistalinien, un Perrault antifasciste, un Perrault faisant liste commune avec des fascistes flamands et alsaciens, un Perrault s'amusant d'être accusé de travailler pour le KGB, un Perrault écrivant ses livres grâce aux largesses documentaires de la DST, un Perrault remercié pour ses bons et loyaux services par un directeur de ce même service, et donc pour finir, puisqu'il faut toujours boire le calice jusqu'à la lie, un Perrault responsable du réseau de lutte contre le Front National, Ras l'Front, couvrant de son autorité des auteurs d'écrits banalisant le génocide du peuple juif par les nazis.
Je sais combien cette simple énumération pourra susciter d'incrédulité. Il m'a suffi d'en faire état quelquefois en public pour mesurer qu'il en coûte de bousculer les idoles. C'est qu'en soulignant publiquement ma propre naïveté, je mets à nu celle de ceux qui m'écoutent, qui me lisent.
Il nous avait fallu, à l'époque, batailler trois interminables années pour qu'on s'intéresse enfin au travail qu'avec la journaliste Mariette Bernard nous avions accumulé sur les rouges-bruns, sur ces contacts mortels entre certains communistes staliniens en déshérence et l'extrême droite fascisante. Le Canard enchaîné, puis Le Monde ont par la suite publié des enquêtes très précises, et la direction du parti communiste a dû reconnaître la réalité de ces dérives, les dénoncer. Il ne se passe pas une semaine, aujourd'hui, sans que la presse rapporte le basculement d'un militant de la CGT, de Force ouvrière, de la CFTC, du côté du Front National et de ses succursales associatives ou syndicales. Sans même parler de l'affaire Garaudy et du naufrage de l'abbé Pierre.
Peut-être ne me pardonnera-t-on pas de regarder en face cette statue progressiste vénérée depuis trente ans. Si elle a tenu debout si longtemps, c'est bien qu'elle avait sa place dans le paysage, qu'elle jouait un rôle totémique. Avec Gilles Perrault, nous avions notre conscience morale, notre conscience antifasciste, produit miracle à la recette tenue jalousement secrète, qui effaçait les lâchetés, les renoncements quotidiens.
Le plus surprenant, dans cette remise en cause, c'est qu'elle me fut imposée par la tentative de publication d'un roman policier dans la collection "Le Poulpe", créée par l'écrivain Jean-Bernard Pouy aux éditions Baleine...
Une statue en trompe-l'oeil
C'est en effet au début de février 1996, alors qu'éclatait l'affaire Garaudy-abbé Pierre, que les toutes jeunes éditions Baleine refusèrent de publier dans leur collection consacrée au détective libertaire et antifasciste Le Poulpe [Vous avez déjà vu un flic libertaire? ], un livre de Gilles Dauvé, apporté et défendu par Serge Quadruppani, auteur de plusieurs romans noirs, et de quelques essais. La direction des éditions Baleine avait arrêté sa décision après avoir pris la mesure de l'activisme négationniste de Gilles Dauvé. Il fut en effet rapidement établi que cet individu, plus connu sous le pseudonyme de Jean Barrot, avait participé à l'élaboration des principaux textes niant la réalité et les moyens de l'extermination des Juifs d'Europe, exonérant le régime nazi de son racisme d'État. Il s'agit par exemple d'un article d'une cinquantaine de pages publié dans la revue négationniste La Guerre sociale, et intitulé "De l'exploitation dans les camps, à l'exploitation des camps".
On peut y lire :
"Les déportations massives de Juifs et de non-Juifs ont surtout eu lieu en 1942-1944, car l'Allemagne avait alors besoin de toutes ses forces dans une guerre qu'elle commençait à perdre. Elle mobilise le travail en le rendant obligatoire. Il faut remplacer les travailleurs allemands partis au front par des prisonniers, des déportés et des volontaires."
Chaque mot est à peser, à décrypter, dans cette littérature de l'immonde. Pour l'auteur, l'Allemagne de 1942 est peuplée de "Juifs et de non-Juifs". L'esclavage concentrationnaire devient "une mobilisation du travail", et le fait que des Juifs peuvent remplacer des travailleurs allemands indique d'évidence que les premiers ne peuvent être allemands !
Barrot-Dauvé ajoute que :
"Certains qui sont passés de camps en camps ont été jusqu'à dire que ceux de la France ou de la Grande-Bretagne pouvaient être pires que les camps allemands. Ce jugement peut paraître excessif, mais établir une comparaison n'est pas dénué de sens."
puis :
"Himmler déplorait en 1943 la mort de plusieurs centaines de milliers de prisonniers russes qui auraient pu travailler. L'Allemagne a construit les camps tandis que la France se bornait à réquisitionner les Noirs pour travailler pour elle. Exclus parce que socialement inutiles au développement du capital, les déportés étaient obligés de travailler: quelle société se résout de bon coeur à entretenir à ne rien faire ceux qu'elle exclut ?"
ou encore:
"Même durant la guerre, les nazis ne se sont jamais complètement résignés à cet immense gâchis que représentaient l'internement et la décimation des Juifs."
L'assassinat de masse devient un immense gâchis auquel on ne se résigne pas, et l'extermination une "décimation", terme non innocent qui signifie la mise à mort d'une personne sur dix, désignée par le sort. Décimation? Le projet nazi était la disparition totale de Juifs européens, et il a été exécuté dans la proportion de 96 % dans le cas de la Pologne.
Gilles Dauvé trouve également les responsables de l'antisémitisme: les Juifs eux-mêmes.
"Les nazis ont d'abord cherché à faire émigrer leurs Juifs et y ont partiellement réussi en mettant sur les bras des Etats voisins bon nombre de Juifs rendus apatrides qui allaient y exacerber le problème juif.»
Les thèses racistes sont appelées à la rescousse:
"Ceux qui nous répètent, un traité de génétique à la main, que le racisme est une absurdité, et particulièrement en ce qui concerne les Juifs, ne peuvent expliquer que par la "folie", "l'irrationalité meurtrière" du nazisme et le phénomène social du racisme, qu'ils ramènent à une perversion de l'esprit. Mais le racisme a aussi sa cause dans l'être social du groupe qui en est la victime, et il existe une correspondance courante entre une identité ethnique et une fonction sociale."
Que serait venu faire l'auteur de tels textes dans la collection "Le Poulpe" sinon la pervertir? [Diable, pervertir une assui noble création?] Ce personnage d'enquêteur libertaire et antifasciste, dont chacune des aventures est écrite par un auteur différent, aurait été totalement déconsidéré par la présence de ce militant négationniste. Le texte de Dauvé fut donc écarté [bien qu'il ait, lui aussi, certainement, peint un flic libertaire antifaf et tout...]. Au cours des semaines qui suivirent cette décision des éditeurs, au printemps 1996, une violente polémique interne agita le petit monde du polar, ainsi que le mouvement antifasciste Ras l'Front, suite à la diffusion d'une lettre de Serge Quadruppani qui m'était adressée, mais fut diffusée par ses soins à plusieurs dizaines d'exemplaires, et dans laquelle il prenait la défense de son ami Gilles Dauvé :
"Quand je t'ai fait remarquer que, auteur à succès et pourfendeur reconnu des bruns-rouges, tu disposais d'un pouvoir décisif contre un auteur débutant comme Gilles, issu d'un courant de pensée ultraminoritaire dont les positions sont aisément déformables par les médias, tu m'as répondu que ça ne te regardait pas. Je pense, moi, que, en attendant que les gens puissent se passer d'eux, c'est la responsabilité des intellectuels de se rendre compte du pouvoir dont ils disposent pour en user avec une extrême prudence." [Où l'on voit l'état de dégradation du pauvre Quadruppani qui prend DD pour un "intellectuel". Quelle misère!]
Pour la petite histoire, Gilles Dauvé, auteur débutant, a commencé à publier au tout début des années soixante-dix,alors que mon premier livre a paru une décennie plus tard, en 1982. Et, parlant des intellectuels, le "en attendant que les gens puissent se passer d'eux" vous a un petit air totalitaire qui fait froid dans le dos...
De nombreuses personnes découvrirent à cette occasion l'existence de "l'ultragauche", une mouvance politique restreinte dont une partie avait versé, dès la fin des années soixante, dans l'antisémitisme et la négation de la Shoah, influencée par les livres d'un auteur révisionniste, Paul Rassinier. Nadine Fresco rappelle qu'en 1966,
"un an avant sa mort, Rassinier fut contacté par Robert Faurisson, qui devait devenir, dix ans plus tard, la figure médiatique en France de l'entreprise lancée par ceux qui se proclament "révisionnistes" et que les historiens qualifient plutôt désormais de "négateurs" ou "négationnistes". Par l'entremise de R. Faurisson, mais plus encore par celle d'ex-militants d'ultragauche regroupés autour de Pierre Guillaume et de sa maison d'édition La Vieille Taupe, Paul Rassinier fut décoré post mortem du titre, au demeurant mérité, de père fondateur de cette révision de l'histoire d'un genre particulier, qui décrète que les gazages dans les camps nazis n'ont jamais eu lieu et que le génocide n'a été, de fait, qu'une escroquerie politico-financière fabriquée de toutes pièces par les Juifs au lendemain de la Seconde Guerre mondiale."
Début mars 1996, dans un deuxième courrier, Serge Quadruppani me qualifiait de censeur stalinien pour avoir mené, avec l'aide d'historiens, de documentalistes, de sociologues, une enquête approfondie sur les nombreux écrits de Gilles Dauvé. Il faut dire que cela nous avait conduits à nous pencher sur les siens puisque tous deux avaient collaboré de longues années aux mêmes textes pour les mêmes revues révisionnistes. Il m'accusait également d'avoir interdit la parution du roman de son ami Gilles Dauvé, alors que je n'ai jamais eu un tel pouvoir et que j'avais simplement prévenu l'éditeur du "Poulpe" que je retirerais mon ouvrage, Nazis dans le métro, si Gilles Dauvé était publié dans la même collection que celle qui m'accueillait. Travaillant à l'époque avec le photographe Willy Ronis sur un ouvrage consacré au Front Populaire, je laissai les choses en l'état tandis que mes adversaires brouillaient les pistes, irriguant systématiquement le monde du polar de leurs mensonges. Je ne pris conscience que plusieurs semaines plus tard d'un certain isolement qui me permit, maigre consolation, de faire le compte de mes amis et, accessoirement, d'alléger mon carnet d'adresses. [Voilà engagée la lutte des Voraces contre les Coriaces à la dédé. DD n'a pas que des mais, semblt-il, dans son acrnet d'adresses.] Certains, en effet, ne pouvaient croire que Serge Quadruppani, qui se donnait des allures de militant libertaire exemplaire, toujours au premier rang des manifestations en faveur des sans-papiers, pût professer des thèses couramment classées à l'extrême droite.
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Extrait du Chapitre Un de l'opusculet de Didier des poubelles, intitulé Le Goût de la vérité. Réponse à Gilles Perrault, 158 p., paru en novembre 1997 chez Verdier, la maison des ex-gauchistes à kippa reconvertis dans la vente du Talmud. Les commentaires en bold entre crochets sont de la rédaction de l'AAARGH.
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