AAARGH
Nous avons des adversaires. Des gens qui sont en désaccord avec nous. Jusqu'ici, c'est assez banal. Ils nous traitent en ennemis. Inutile de rappeler ce qui mérite le nom de persécution. Les documents se trouvent ailleurs sur ce site et ce n'est pas le lieu ni le temps de se plaindre.
Nous ne nous connaissons pas d'ennemis véritables, sauf, sans doute, les partisans volontaires du mensonge et de la dissimulation, qui sont probablement peu nombreux. Les autres, nous allons les considérer comme des adversaires, des opposants. Leurs arguments méritent d'être connus et évalués. Nous allons donc leur donner la parole.
On nous dira: "Mais ces gens-là ont toutes les possibilités de se faire entendre, ils martèlent les médias jour à après jour, heure après heure..." Sans doute. Il est vrai. Mais là n'est pas la question. Nous souhaitons que ce site soit démonstratif. Nous croyons que le révisionnisme est rationnel, que ses arguments peuvent et doivent convaincre. C'est pourquoi nous croyons que les arguments qu'on lui oppose doivent être placés aussi près que possible des siens pour que la comparaison soit faite, pour qu'elle éclaire l'esprit du lecteur qui cherche sa vérité. La comparaison est un instrument très puissant. Non seulement, nous n'en avons pas peur mais nous l'appelons de nos voeux et nous l'organisons. Qui dit mieux?
Certes, à l'occasion, nous glisserons un commentaire ou une précision, généralement en lettres capitales, pour que le lecteur fasse bien la différence.
Nous ne vous promettons pas d'être exhaustifs. La taille de notre site serait très insuffisante. Mais nous tâcherons de faire des choix représentatifs. Tout d'abord, nous proposons des pages consacrées à nos adversaires les plus actifs: Hilberg, Pressac, Vidal-Naquet, Wiesel. et quelques autres (Baynac par exemple).
Au fil du temps, plusieurs catégories se dessineront sans doute.
Pour le moment, nous en voyons surtout trois:
-- Ceux qui parlent du révisionnisme et qui le condamnent, sans jamais aborder les questions de fond qui expliquent et justifient, croyons-nous, son existence. Nous les rassemblons dans la catégorie "Bavarde à côté du sujet". Des gens capables de disserter énormément sans jamais se poser la question de savoir ce qui est simplement vrai et ce qui simplement ne l'est pas. Il y a parmi eux plusieurs classes d'auteurs dont certains se livrent actuellement à de réjouissantes guerres picrocholines. C'est un spectacle à ne pas manquer. Il faut savoir en effet que depuis deux ou trois ans il se pratique une sorte de justice populaire dans certains bistrots parisiens. Des gens sont soupçonnés d'avoir eu des rapports, parfois dans un passé lointain, avec des "Révisionnistes", qui incarnent donc le diable. Or comme il se trouve que les "Révisionnistes" entretiennent encore aujourd'hui des rapports avec toutes sortes de gens dans ce qu'il est convenu d'appeler l'extrême-gauche, rapports discrets en raison de l'air du temps, les inqu isiteurs ne savent plus où donner de la tête. Le soupçon se généralise. Les excommunications pleuvent. Les uns et les autres s'ouvrent à nous de la turpitude de leurs adversaires. Nous les plaignons. Et parfois les caves se rebiffent! Chacun va chercher du renfort. L'honorable Vidal-Naquet, chevalier de la Légion d'honneur, est ainsi amené à soutenir d'anciens révisionnistes qui le sont peut-être encore sans l'avouer. On se demande pourquoi, dans certains lieux parisiens, l'atmosphère est nauséabonde. C'est que beaucoup de témoins redoutent un "procès populaire" et chient discrètement dans leur froc.
Cependant, le révisionnisme poursuit imperturbablement son chemin en faisant éclater comme des pastèques trop mûres les fragiles certitudes qui décorent la pseudo-modernité. Voyez donc la rubrique "Bavarde à côté du sujet".
-- Ceux qui veulent bien traiter du sujet. Ils ne sont pas très nombreux et leurs travaux n'ont pas emporté nos convictions. Mais en général les révisionnistes ont accordé beaucoup de soin et d'attention aux écrits qui se donnaient la peine d'aborder, ou d'essayer d'aborder les vraies questions historiques qui se posent à tous, révisionnistes et anti-révisionnistes. Comme le site de l'AAARGH s'est donné pour tâche de mettre à la disposition du public éclairé les éléments de la controverse, il nous paraît normal de déployer aussi les textes des auteurs qui combattent le révisionnisme sur son terrain et que les révisionnistes ont critiqué, parfois sévèrement. Nous avons trouvé qu'ils tombent en général dans la catégorie "Pourrait mieux faire". C'est donc à titre d'encouragement que nous les reproduisons, en soulignant les manques et les faiblesses.
Voyez "Pourrait mieux faire"
-- La petite tourbe des Vigilants requiert aussi notre attention. Leur principal boulot est de crier au loup. Sans persuadés sans le savoir que l'histoire est un éternel ressassement, ils se prennent pour des intellectuels des années 30 qui vont, cette fois-ci, empêcher la montée du fascisme dans le monde. Hélas, cette mode rétro a de sévères limites. Le monde a changé sur ses bases. Ils nous firent le coup à l'arrivée de de Gaulle. En mai 1958, nous défilâmes pour dire non au fascisme qui allait s'installer. Ce fut la cinquième république, régime autoritaire, violemment critiqué par ceux qui, comme Mitterrand ensuite, s'en accommodèrent avec délice.
Ils nous refirent le coup en avril 1961. Le "Front Uni Antifasciste" allait arrêter la bête immonde qui remuait dans les entrailles de l'Algérie pantelante. Ce furent les barbouzes et la police qui mirent à l'ombre les subversifs armés de l'OAS.
Périodiquement, comme les bouffées de chaleur de la ménopause, un certain nombre d'intellectuels (et d'intellectuelles) se rassemblent et tous ensemble crient au fascisme. Certes, les progrès électoraux de la vraie droite nationaliste (augmentation de 12 à 13% des votes en 25 ans!!!) peut sembler préoccupante. Elle menace surtout le système oligarchique et le syndicat des nantis du pouvoir. Il n'y a pas de vrai fascisme à l'horizon. Ce n'est pas de crier au loup qui fait advenir le loup.
Alors, se rabattant sur leur formation d'origine plus ou moins stalinienne, beaucoup d'intellectuels en peau de lapin forment des comités de vigilance, pâles imitations des comités d'épuration, qui servent à semer une certaine terreur, au moins l'espèrent-ils, dans le milieu intellectuel, terreur qui doit garantir les postes qu'ils occupent. Les révisionnistes forment une cible parfaite justement parce qu'ils ne possèdent aucun pouvoir institutionnel et que leur influence est de nature purement intellectuelle. On sait que sous Vichy des dizaines de milliers de gens ont écrit des lettres de dénonciation à la police. Et bien, ça continue. L'esprit jaloux et mesquin des Français peut donner libre cours, dans les journaux, à la dénonciation des individus qui ne pensent pas comme il faut, à commencer par les révisionnistes. Nous allons donner quelques exemples seulement de ce boyscoutisme grotesque parce qu'il faut bien s'amuser un peu dans la vie. Voyez "Les Vigilants".
Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.