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Le camp de concentration de Majdanek  : quelques conclusions

Jürgen Graf

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Conférence donnée au congrès révisionniste international de l'Institut d'Adélaïde, le 8 août 1998.

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D'après les historiens orthodoxes de l'"holocauste", les Allemands ont mis sur pied six "camps d'extermination" en Pologne, où les juifs étaient systématiquement exécutés dans des chambres à gaz. L'un de ces prétendus centre d'extermination était Majdanek, près de Lublin.

Les historiens de l'"holocauste" prétendent que Majdanek était à la fois un camp de travail et une usine de mort. Entre septembre 1942 et octobre 1943, les Allemands sont censés avoir gazé beaucoup de juifs prisonniers, en partie avec du Zyklon-B, en partie avec du monoxyde de carbone. Qui plus est, les Allemands sont accusés d'avoir fusillé dix-huit mille juifs à Majdanek le 3 nov 43. C'était, prétend-on, le plus bestial des meurtres de masse commis dans un camp de concentration allemand en un seul jour.

Des dizaines de milliers de livres sur l'"holocauste" ont été publiés. On pourrait s'attendre à trouver une abondance d"études scientifiques sur ces six sites prétendus de meurtres de masse. En fait, les historiens exterminationnistes se sont presque exclusivement focalisés sur Auschwitz. Le chercheur qui s'intéresse à Majdanek découvre rapidement, avec étonnement, qu'il n'existe aucun livre sérieux sur ce camp dans les langues d'Europe de l'Ouest.

Malheureusement, les révisionnistes n'ont pas fait mieux. Le seul livre révisionniste sur Majdanek est celui de Josef Gideon Burg, Majdanek in alle Ewigkeit ? (Majdanek de toute éternité ?) (1). Burg était un juif allemand férocement anti-sioniste. Il accusait les sionistes d'exploiter les tragiques événements de Majdanek pour faire chanter les Allemands moralement et financièrement, et affirmait qu'il n'y avait pas eu de chambres à gaz dans ce camp. Burg, qui est mort en 1990, était un homme très courageux et honnête, mais malheureusement son livre, constitué de témoignages oculaires et d'articles de journaux, est dépourvu de toute valeur scientifique.

En 1988, Fred Leuchter écrivit son fameux rapport sur les prétendues chambres à gaz d'Auschwitz-I, Birkenau et Majdanek  (2). La dernière partie, qui traite de Majdanek, regorge d'erreurs. C'étaitt inévitable, puisque Leuchter n'a passé que deux heures au camp de Lublin. Les plus criantes de ses erreurs ont été signalées par Jean-Claude Pressac (3).

Alors que les hsitoriens occcidentaux, exterminationnistes ou révisionnistes, négligeaient complètement Majdanek, en revanche il existe une abondante littératre sur ce camp en Pologne. Comme peu de chercheurs occidentaux se donnent la peine d'apprendre le polonais, cette historiographie leur est inaccessible. Ceux qui le font peuvent apprécier la très bonne qualité des études des historiens polonais, sauf dans deux domaines cruciaux : l'évaluation du nombre de victimes et la réalité de la prétendue extermination de masse. Je donnerai plus bas quelques exemples pour démontrer par quels moyens frauduleux les historiens polonais justifient un ensemble incohérent de mensonges.

Mon ami italien Carlo Mattogno - qui est sans aucun doute le plus grand spécialiste mondial de l'"holocauste" ­ et moi-même avons décidé de faire le travail que tous les autres historiens n'ont pas fait. Notre livre KL Majdanek. Eine historische und technische Studie (Majdanek. Etude historique et technique) (4) sortira dans deux ou trois semaines. Le livre contient quelques excellentes photographies dont je suis obligé de me passer pour cette conférence. En juin 1997, Mattogno et moi avons passé quelque temps à Lublin. Notre livre est fondé essentiellement sur les sources suivantes :

- documents découverts dans les archives russes en 1995 (5)
- documents découverts dans les archives du musée de Majdanek ainsi que celles de la ville de Lublin ;
- l'historiographie polonaise ;
- une enquête de terrain sur le site de l'ancien camp.

Malheureusement, la documentation sur le camp de Lublin n'est en aucune façon aussi abondante qu'on le souhaiterait ; beaucoup de documents ont disparu ou ont été détruits avant la libération du camp. De sorte qu'il serait difficile d'écrire une "histoire de Majdanek". Je me contenterai d'un exemple : nous ne savons pas combien de prisonniers ont été déportés à Majdanek pendant les trois années de son existence et nous devons nous contenter d'estimations. Néanmoins, les documents existants nous permettent de déterminer le chiffre de mortalité du camp avec une précision satisfaisante et de réfuter le mythe des chambres à gaz homicides de même que la légende de la fusillade de masse de novembre 1943.

Quelques remarques à propos de la fonction des camps de concentration allemands.

De 1933 à 1939, les camps de concentration allemand n'avaient aucune fonction économique. Ils servaient à mettre à l'écart des criminels endurcis et des opposants politiques considérés comme une menace pour le gouvernement nazi. Le nombre des prisonniers du temps de paix est dans l'ensemble tout à fait bas. Par exemple, il n'y avait pas plus de sept mille cinq cents prisonniers des camps de concentration pendant l'été 1937 (6), essentiellement des criminels et des éléments dits "anti-sociaux" (prostituées, vagabonds, mendiants, etc).

Après le début de la guerre, de nombreux autres camps de concentration furent ouverts et le nombre des prisonniers augmenta terriblement. Outre les résistants aux nazis des pays occupés, les camps recevaient de nombreux prisonniers de guerre. La déportation massive des juifs commença à la fin de 1941.

Comme la guerre s'éternisait, le manque de main d'oeuvre devint un problème de plus en plus grave pour l'industrie allemande, de sorte que le rôle économique des camps de concentration s'imposa. Le 30 avril 1942, l'obergruppenführer Oswald Pohl, directeur du département de l'administration économique, écrivit à Himmler (7) :

 

En raison du typhus exanthématique et d'autres épidémies, mais aussi de la nourriture et de l'habillement insuffisants, le taux de mortalité dans les camps de concentration était extrêmement élevé. Le 28 décembre 1942, Richard Glücks, inspecteur des camps de concentration, déclara dans une circulaire envoyée à tous les commandants de camps (8) :

 

Les instructions de Glücks portèrent des fruits appréciables ; en huit mois, la mortalité dans les camps baissa de près de 80% (9)

En dehors de leur importance économique, les camps de concentration avaient aussi des fonctions de police. Dans beaucoup de pays occupés, les Allemands se heurtaient à de puissants mouvements de résistance armée qui représentaient une menace réelle pour leurs troupes et leur matériel.

D'après l'historien américain Richard C. Lucas, les résistants polonais infligèrent aux Allemands les dommages suivants entre janvier 1941 et juin 1944 : ils endommagèrent 6930 moteurs de locomotive, firent dérailler 732 trains, détruisirent 979 wagons, firent sauter 38 ponts, détruisirent 68 avions, incendièrent 15 usines, détruisirent 4623 véhicules militaires, accomplirent 25125 actes de sabotage et 5733 attaques contre l'armée allemande (10). Aucune puissance occupante n'aurait accepté cela. Comme toute puissance occupante avant et après, les Allemands répondirent aux activités terroristes des mouvements de résistance par une répression brutale contre la population civile. On déporta vers les camps non seulement les civils accusés de collusion avec la résistance mais aussi des otages., par dizaines de milliers.

Bref survol de l'histoire de Majdanek

Il y a beaucoup de mythes sur le troisième Reich. L'un d'entre eux veut que l'Etat nazi ait été une entité homogène, fortement centralisée, où toutes les décisions importantes émanaient des autorités suprêmes et étaient appliquées avec la dernière rigueur. La réalité est toute autre. On peut retenir l'histoire du camp de concentration de Majdanek, qui ne fut jamais organisé efficacement et n'eut jamais de fonction définie, comme exemple de la politique souvent irrationnelle et contradictoire des autorités nazies. Il fut toujours provisoire et son histoire est chaotique d'un bout à l'autre.

En juillet 1941, Himmler se rendit à Lublin. Le 21, il ordonna la construction d'un camp de concentration pouvant recevoir entre vingt cinq et cinquante mille prisonniers qui travailleraient dans les usines et ateliers du voisinage dirigés par les SS et la police (11). Himmler n'avait pas encore décidé si la construction du camp serait dirigée par Richard Glücks, l'inspecteur des camp de concentration, ou par son conseiller personnel, le général de brigade-SS Odilo Globocnik à qui Himmler avait déjà confié la réorganisation de la ville de Lublin et de ses environs. Quoi qu'il en soit, Globocnik se mit immédiatement au travail et commença à organiser la construction d'un nouveau camp au sud-est de Lublin, à cinq kilomètres du centre de la ville.

Le 30 août, le gouverneur de Lublin, Zörner, protesta violemment contre les activités de Globocnik et l'accusa de mettre sur pied un nouveau camp de concentration sans même l'avoir consulté.

Dans les premiers jours d'octobre, quelques juifs membres de l'armée polonaise qui étaient jusqu'alors internés dans l'"ancien camp de concentration" furent amenés sur le site du nouveau camp à construire. L'"ancien camp" était situé dans le centre même de Lublin ; ce n'était en fait qu'une prison avec des ateliers. Des prisonniers de guerre soviétiques venus des "stalags" des environs se joignirent aux prisonniers juifs. De fait, le nouveau camp s'appelait "camp de prisonniers de guerre de la Waffen-SS de Lublin" ; ce n'est qu'en 1943, alors que les prisonniers de guerre ne représentaient plus qu'une petite minorité qu'il prit le nom de "camp de concentration de Lublin". Les Polonais l'appelaient Majdanek d'après le quartier Majdan tatarski tout proche.

En juillet 1941, Himmler avait en vue un camp de vingt-cinq à cinquante mille prisonniers. Le 1er novembre, le chef du second département de la WVHA (construction), l'ober-führer Kammler, ordonna la cosntruction d'un camp pour cent vingt-cinq mille prisonniers (12) et cinq semaines plus tard il porta ce nombre à cent cinquante mille (13). Aucun de ces nombres ne fut jamais atteint ; Majdanek ne reçut jamais plus de vingt-trois mille prisonniers à la fois.

Le camp était construit dans une vaste plaine entre Lublin au Nord et les hameaux d'Abramowic et de Dziesiata au Sud. Ce choix était dû à des raisons pratiques. Comme la gare de Lublin était seulement à deux kilomètres, les prisonniers pouvaient être amenés à pied à leur arrivée. De plus, les baraques étaient construites tout à côté d'un ancien terrain d'aviation où le Deutsche Ausrüstungswerke, un ensemble industriel important, envisageait d'installer des ateliers et des usines où les prisonniers du camp pourraient travailler pour le Reich.

L'observateur le plus superficiel ne peut manquer de remarquer l'existence du camp. Josef Marszalek, l'historien officiel de Majdanek déclare ainsi :

"Le site est entièrement dégagé. Il n'y a aucun obstable naturel, rivière ou forêt. Géographiquement, le camp était visible de tous les côtés (14)."

Bien sûr, pour un "camp d'extermination", on ne peut imaginer plus mauvais choix : des massacres n'auraient pu y être dissimulés plus de deux jours. Quand on s'étonne qu'il n'existe pas un seul document prouvant qu'un seul juif aurait été gazé à Majdanek ­ ou dans n'importe quel autre camp de concentration ­ les historiens orthodoxes qui défendent les chambres à gaz prétendent que les Allemands, qui voulaient dissimuler leurs atrocités, donnaient leurs ordres verbalement ou, par écrit, en langage codé . Les mêmes historiens affirment que les Allemands ont établi une usine de mort à proximité d'une grande ville et de deux hameaux d'où n'importe qui pouvaient voir ce qui se passait dans le camp  !

D'après le plus ancien plan connu, daté du 7 octobre 1941, le camp devait être subdivisé en unités nommées "champs" (15). (cette disposition n'existait dans aucun autre camp de concentration allemand.) A la fin de novembre, la première rangée de baraques du champ I était prête. Les tâches manuelles élémentaires étaient effectuées par les prisonniers eux-mêmes, mais les ouvriers qualifiés provenaient d'entreprises privées, polonaises le plus souvent. Les documents des archives municipales de Lublin montrent que vingt-deux entreprises polonaises au moins travaillaient pour la Direction de la construction de la Waffen-SS et de la police de Lublin, l'administration chargée de la construction du camp. Un certain Michal Ochnik, directeur d'une entreprise polonaise, organisa la construction de la chambre d'épouillage qui, d'après les historiens orthodoxes, servit aussi de chambre à gaz pour l'extermination des juifs (16). Les ouvriers polonais civils qui travaillaient avec les prisonniers, quittaient le camp tous les soirs pour rentrer chez eux. Il va sans dire que si des massacres avaient eu lieu ils l'auraient immédiatement su et qu'en quelques jours, la nouvelle se serait répandue dans toute la Pologne.

La lettre du vice-ministre des transports Kleinmann à Himmler (7 mars 1942) constitue un document important pour l'histoire de Majdanek (17). Kleinmann se plaint que la gare de Lublin soit constamment bloquée par des trains de matériaux destinés à la construction du camp. Par ses conversations avec les officiels SS, Kleinmann savait que les SS voulaient construire une ville pour leurs familles et eux-mêmes près de Lublin. Cinq semaines plus tard, Himmler répondit que la construction de la ville SS envisagée ne se ferait qu'après la victoire finale. La capacité du camp serait réduite en raison du manque chronique de matériaux de construction.

Le chaos de la politique allemande à Majdanek ressort aussi du fait que le camp eut cinq commandants en trente-quatre mois d'existence : Karl Otto Koch, Max August Koegel, Hermann Florstedt, Martin Weiss et Arthur Liebebeschel. Ce changement constant de direction rendit tout développement cohérent du camp impossible.

Dès le départ, les autorités civiles de Lublin étaient hostiles à l'érection d'un camp aussi important à proximité immédiate de la ville. Ils avançaient que Majdanek requerrait une énorme quantité de charbon, de gaz et d'électricité, au détriment de l'approvisionnement de la population civile (18). En mars 1942, le maire-adjoint de Lublin, Steinbach, refusa catégoriquement la connexion du camp au réseau d'égout municipal. Cette décision eut des conséquences néfastes pour les prisonniers car les conditions d'hygiène du camp défiaient l'imagination et la mortalité y était vertigineuse. En mai 1942, une commission d'experts de l'Institut berlinois d'hygiène dénonça la situation sanitaire désastreuse et demanda le raccordement immédiat de Majdanek au réseau d'égout urbain (19).

Deux mois plus tard, la Direction de la construction accéda à la demande et le travail fut achevé en janvier 1943. A l'automne 1943, il y avait l'eau courante dans toutes les baraques.

D'après de nouveaux plans de mai 1942 ­ qui étaient déjà les quatrièmes  ! ­ Majdanek devait être divisé en huit champs (20).

La majorité des prisonniers étaient des citoyens polonais, juifs ou non. A partir du printemps de 1942, des prisonniers à court terme furent envoyés au camp en très grand nombre. On les appelait "zakladnicy", des otages. Ces "otages" étaient des civils arrêtés en représailles à des attaques armées de la résistance contre les soldats allemands. En général, on les relâchait au bout de quinze jours. On les forçait rarement à travailler.

En plus des Polonais juifs ou non, de nombreux juifs slovaques et tchèques furent déportés à Majdanek en 1942. Il y avait aussi des juifs d'Europe occidentale parmi les prisonniers. Ils avaient souvent été transférés à Majdanek via Auschwitz.

Comme la région de Lublin n'avait que peu d'industries militaires, Majdanek devint une sorte de camp de recrutement pour les ouvriers en 1942. D'après l'historiographie polonaise officielle, au moins quarante-cinq mille prisonniers furent envoyés dans les camps, les usines et les fermes à l'ouest de Lublin (21). Comme les conditions de vie à Majdanek étaient pires que dans les autres camp de concentration allemands, les prisonniers étrangers se portaient volontaires pour ces transferts, tandis que les Polonais répugnaient, en général, à quitter leur pays.

Majdanek comprenait six sous-camps, dont le plus important était le "camp de concentration Varsovie" créé après l'insurrection du ghetto au printemps de 1943 (22).

Vers la fin, Majdanek changea une fois de plus de nature. Il devint une sorte de "camp hôpital" où étaient transférés des prisonniers malades provenant de nombreux autres camps. Lorsque l'Armée rouge entra dans les faubourgs de Lublin le 22 juillet 1944, le camp ne contenait que mille cinq cents prisonniers, les autres ayant été évacués par les Allemands en retraite.

L'histoire de Majdanek est l'histoire de plans ambitieux dont aucun n'aboutit jamais. Les prisonniers étaient censés construire une ville pour les SS et leurs familles, mais cette ville SS demeura un château en Espagne. Une importante main d'oeuvre de cent cinquante mille prisonniers devait fournir à l'armée allemande un flot constant de matériel de guerre mais le nombre des prisonniers n'excéda jamais vingt-trois mille, et, ainsi que l'a calculé l'historienne polonaise Anna Wisniewska sur la base des documents allemands existants, la construction du camp lui-même absorbait plus des deux tiers du travail des prisonniers.

Le camp inachevé de Majdanek resta un torse énorme et hideux ; aujourd'hui encore, il défigure les abords du sud de Lublin. Depuis plus de cinquante ans, cet affreux torse sert à perpétuer la haine de l'Allemagne. Dès le début, les Polonais eurent recours à des expédients ridicules pour présenter le camp comme un "camp d'extermination". De nos jours encore, des visiteurs frissonnants contemplent des amas de chaussures que la propagande décrit comme ayant appartenu à des prisonniers assassinés. En fait, les Allemands avaient installé un grand atelier de cordonnerie où l'on réparait les chaussures usées provenant du front de l'Est. L'historien polonais Zdislaw Lukaszkiewicz l'a reconnu dès 1948 (24).

Le nombre des victimes

Comme je l'ai déjà dit, les historiens officiels considèrent à l'unanimité Majdanek comme un camp de travail et un centre d'extermination. Voyons les chiffres des victimes avancés par les autorités occidentales. Combien de prisonniers sont morts à Lublin  ?

- 1.380.000 d'après Lucy Dawidowicz (25) ;

­ 360.000 d'après Lea Rosh et Ebehard Jäckel (26) ;

­ 250.000 d'après Wolfgang Scheffler (27) ;

­ 200.00 ou plus d'après le tribunal de Dusseldorf, en Allemagne fédérale, où eut lieu le procès de Majdanek (28).

Certains auteurs ne s'intéressent qu'aux victimes juives, comme si les prisonniers polonais, russes et autres non-juifs qui succombèrent aux conditions terribles de Majdanek étaient sans importance aucune. Ainsi, Aharon Weiss fixe le chiffre des victimes juives entre cent vingt-cinq et deux cent mille (29), Martin Gilbert à cent vingt-cinq mille (30) et Raul Hilberg à 50.000 (31).

Bien sûr, aucun de ces auteurs n'a jamais pris la peine de prouver l'exactitude de ses estimations. Ils ont utilisé soit des chiffres polonais soit des chiffres russes qui se contredisent, parfois en les modifiant en fonction de leur goût personnel, parfois en inventant arbitrairement de nouveaux chiffres. Tel le degré scientifique des études sur l'"holocauste" en Occident.

Lorsque les Soviétiques libérèrent Majdanek en juillet 1944, ils affirmèrent qu'un million sept cent mille prisonniers étaient morts dans le camp (32). Au procès de Nuremberg, ce nombre fut ramené à un million cinq (33). Comme il était toujours aberrant, les Polonais communistes le rabaissèrent radicalement en 1948 par l'intermédiaire de Zdislaw Lukaszkiewicz, membre de la Commission centrale d'enquête sur les crimes allemands en Pologne. Lukaszkiewicz prétendait que trois cent soixante mille prisonniers avaient péri dans le camp. D'après lui, 60% des victimes étaient mortes de maladie ou de faim, 25 % avaient été assassinées dans des chambres à gaz, et les 15 % restants avaient été tués par d'autres moyens (fusillés, pendus, empoisonnés, etc.) (34).

Fondés exclusivement sur des témoignages oculaires et des extrapolations, les estimations de Lukaszkiewicz sont dépourvues de toute valeur scientifique. En 1981, Josef Marszalek, alors directeur du musée de Majdanek, publia l'histoire officielle du camp (35) qui fut traduite en anglais cinq ans plus tard (36). Marszalek confirmait l'estimation de Lukaszkiewicz de 360.000 victimes, mais alors que Lukaszkiewicz prétendait que deux cent seize mille prisonniers étaient morts de mort naturelle et cent quarante-quatre mille avaient été assassinés, Marszalek estimait les assassinats à deux cent mille et les morts naturelles à cent soixante mille.

Un exemple suffit à montrer la malhonnêteté des méthodes utilisées par Marszalek. A la page 124 de la version anglaise, il mentionne une lettre secrète d'Oswald Pohl à Himmler du 30 septembre 1943, dans laquelle Pohl évoque le taux de mortalité des camp de concentration (37). D'après cette lettre, 53.309 prisonniers étaient morts dans les dix-sept camps durant les six premiers mois de 1943. Cette lettre, strictement confidentielle, n'a pu être écrite pour des besoins de propagande, de sorte qu'on peut la considérer comme exacte. A la page même de son livre où il cite Pohl, Marszalek écrit qu'au cours des neuf premiers mois de 1943, il est mort en moyenne à Majdanek trois cents prisonniers par jour, soit cinquante-quatre mille morts entre le début de janvier et la fin de juin. En conséquence, le nombre de morts avancé par Marszalek pour Majdanek seulement est supérieur à celui, fondé sur un document, des dix-sept camps réunis  ! Telle est la valeur scientifique du livre de Marszalek.

Il y a quelques années, le chiffre officiel a encore été réduit. En 1992, l'historien polonais Czeslaw Rajca admit naïvement que le nombre des victimes avait été gonflé pour des raisons purement politiques. Le véritable bilan, affirmait-il, était de deux cent trente-cinq mille environ. Rajca écrit :

"En raison du manque de documents sur l'ampleur des crimes commis à Majdanek la seule façon rationnelle de déterminer le nombre des morts est de soustraire du nombre total des prisonniers ceux qui ont été transférés ailleurs, relâchés ou qui ont réussi à s'enfuir (38)."

D'après l'historiographie polonaise officielle, quarante-cinq mille prisonniers furent transférés dans d'autres camps, vingt mille relâchés et mille cinq cents réussirent à s'enfuir, tandis que mille cinq cents furent libérés par l'Armée rouge en juillet 1939 (39).

Le nombre des prisonniers est fondé sur des documents parce qu'ils furent enregistrés dans les camps de destination. Bien que l'historiographie polonaise ne dise pas sur quels documents le nombre de vingt mille prisonniers relâchés par les Allemands s'appuie, je l'accepte parce que je ne vois aucune raison politique possible de l'exagérer. Au contraire, c'est un argument de poids contre la théorie de l'extermination : tout prisonnier relâché aurait personnellement assisté à des massacres ou entendu parler d'eux par ses camarades. Autrement dit, les historiens polonais prétendent que les mêmes Allemands qui étaient si anxieux de dissimuler les massacres qu'ils n'émirent jamais un seul ordre de gazage écrit furent assez stupides pour relâcher vingt mille témoins de leurs atrocités pour qu'ils puissent raconter à tout le monde ce qu'ils avaient vu ou entendu  !

Quand il affirme que trois cent cinquante mille personnes furent envoyées à Majdanek, Rajca n'avance pas la moindre preuve. Sa seule source est un article de l'historienne polonaise Zofia Leszczynska de 1991, qui affirme que deux cent soixante quinze mille prisonniers au moins furent déportés à Majdanek, mais que le nombre véritable est beaucoup plus élevé (40). Comme elle ne précise pas ce qu'elle entend par "beaucoup plus élevé", Rajca fixe arbitrairement le nombre à trois cent mille. L'article de Z. Leszczynska a été publié dans un livre sur Majdanek qui recense 816 transferts de prisonniers vers ce camp. Dans 414 cas, le nombre exact de prisonniers est mentionné ; le total est de 81.500. Pour les 402 autres transferts, aucun chiffre n'est donné (41). L'examen des sources de Leszczynska montre que seules quelques-unes sont corroborées par des documents ; la plupart sont des témoignages oculaires, ce qui les invalide pratiquement. Par exemple, les chiffres fantastiquement élevés de Russes et d'Ukrainiens qui auraient été envoyés à Majdanek sont fondés exclusivement sur les rapports de la résistance pendant la guerre. Il est bien évident que la résistance avait intérêt à gonfler les chiffres de prisonniers pour rendre l'occupation allemande encore plus noire qu'elle ne l'était.

Malgré le caractère fragmentaire de la documentation qui a survécu à la guerre, on peut établir le bilan des morts avec exactitude grâce à huit documents : 1) le registre mortuaire des mois de mai à septembre 1942 ; 2) le Totenmeldung die Effektenkammer (les avis de décès de la chambre des biens et valeurs) pour quelques jours de l'automne 1942 ; 3) la liste des prisonniers morts en novembre et décembre 1942 ; 4) le Stärkemeldung (effectif du camp) pur quelques jours de 1942 ; 5) un registre de prisonniers morts en octobre 1943 ; 6) le registre mortuaire de mars et d'avril 1943 ; 7) le document de Nuremberg NO-5194 ; 8) le document de Nuremberg PS-1469.

Entre octobre et décembre 1941, sept cents prisonniers environ moururent à Majdanek. En 1942, le nombre approximatif est de 17.244, en 1943, 22.239 et entre janvier et juillet 1944, 1.900. Le nombre relativement bas pour 1944 est consécutif au début de l'évacuation du camp par les Allemands dès le début de l'année ­ ce qui, par ailleurs, ne les empêcha pas de transférer de nouveaux prisonniers à Majdanek, surtout des malades inaptes au travail. S'ils avaient réellement appliqué une politique d'extermination, ils auraient certainement éliminé les malades dans leurs camps d'origine plutôt que de les transférer à Majdanek. En tout, 42.200 prisonniers environ périrent au camp de Lublin. Bien que ce nombre soit terriblement élevé, il ne faut pas oublier qu'autant de civils allemands furent brûlés ou enterrés vifs dans les décombres de leurs maisons à Hambourg en quelques jours de juillet 1943. Au cours de la seconde guerre mondiale, les Occidentaux aussi bien que les Soviétiques ont commis des crimes beaucoup plus terribles que ceux des Allemands.

La maladie, principalement le typhus exanthématique mais aussi la tuberculose et la dysenterie, fut la principale cause du taux de mortalité très élevé à Majdanek. Ces maladies étaient dues par-dessus tout aux conditions sanitaires atroces ; comme je l'ai dit plus haut, les baraques n'eurent l'eau courante qu'à l'automne 1943. Cet état de fait rendit toute lutte contre les poux et la vermine responsables du typhus inutile. Les conditions de travail terribles et souvent inhumaines ­ surtout dans la première phase de construction du camp ­ firent aussi de nombreuses victimes.

D'après la lettre de Pohl à Himmler, 7,57% de la population masculine et 4,41 % de la population féminine des camps moururent en août 1943. A cette époque, Majdanek était beaucoup plus meutrier qu'Auschwitz où le taux de mortalité était de 3% pour les hommes et de 3,61% pour les femmes. Durant le même mois, aucun prisonnier ne mourut au camp de Hertogenbosch en Hollande, où il y avait vingt-cinq mille prisonniers, et à Dachau quarante prisonniers sur dix-sept mille cinq cents moururent, soit un taux de mortalité de 0,25%. Majdanek n'est pas un camp de concentration allemand typique. C'est le pire de tous.

Les chambres à gaz

Le 4 août 1944, quinze jours après la libération de Majdanek, une commission mixte soviético-polonaise se mit à enquêter sur les événements du camp de Lublin. Outre l'interrogatoire des SS capturés et des prisonniers libérés, la commission examina le nouveau crématoire, les prétendues chambres à gaz et certains objets découverts sur le territoire du camp, à savoir cinq bouteilles d'acier contenant du monoxyde de carbone et cent trente-cinq boîtes de Zyklon-B.

Le 23 août, la commission acheva son travail et soumit son rapport aux autorités soviétiques et polonaises. Ce document passionnant, que Mattogno et moi avons découvert dans les archives russes en 1995 (42), semble inconnu des historiens polonais ; en tout cas, il n'est jamais mentionné dans l'historiographie polonaise. Le texte de ce rapport est cité dans notre livre.

D'abord, quelques mots des crématoires. Le "vieux crématoire" fut mis en service en juin 1942. Il consistait en deux fours Kori mobiles chauffés à l'huile et avait été apporté de Sachsenhausen. L'oberscharführer-SS Erich Mussfeldt, qui était responsable de ce crématoire, déclara alors qu'il était prisonnier des Polonais que les deux fours avaient été mis hors service dès novembre 1943, en raison d'une pénurie de pétrole. D'après Mussfeldt, les cadavres des prisonniers morts dans le camp entre novembre 1942 etjanvier 1944 avaient été d'abord enterrés puis exhumés et incinérés dans une forêt des environs (43). Cependant, d'après le rapport d'un expert sanitaire qui inspecta Majdanek en janvier 1943, l'Hauptstrumführer-SS Krone, les fours étaient encore en service ce mois-là (44).

Le nouveau crématoire ne fut mis en service qu'en janvier 1944, on ignore quel jour exactement. Il consistait en cinq fours Kori au coke. La capacité maximale d'un four est de vingt cadavres par jour, mais ces messieurs de la commission soviético-polonaise eurent l'impudence de prétendre que six cent mille corps avaient été incinérés dans ces cinq fours pendant les six mois de leur existence ! En se fondant sur des arguments absurdes, la commission évalua la capacité quotidienne du crématoire à 1920 corps, soit un chiffre dix-neuf fois supérieur à la réalité. La commission, de plus, ne sait pas compter : même si les fours avaient eu l'incroyable capacité retenue, ils n'auraient pu incinérer que trois cent cinquante mille et non six cent mille cadavres, ainsi que le prétend la commission.

La commission soviético-polonaise découvrit six chambres à gaz à Majdanek. Plus tard, une septième fut découverte fort à propos dans le bâtiment du nouveau crématoire. Comme Jean-Claude Pressac le dit sarcastiquement :

«Le directeur-adjoint du musée a écrit à l'auteur de ces lignes que cette chambre à gaz a été utilisée "très peu, vraiment très très peu", ce qui veut dire pas du tout. On maintient la fiction pour ne pas heurter la croyance populaire qui veut que chaque crématoire ait eu sa chambre à gaz... Si des prisonniers avaient été tués au Zyklon-B dans cette pièce, sa situation à l'intérieur du bâtiment, entre une salle d'autopsie, un couloir et la morgue, aurait rendu une ventilation artificielle indispensable ; or il n'y a pas le moindre indice prouvant qu'une telle ventilation ait existé. Dans le cas d'une ventilation naturelle par courant d'air, il aurait fallu évacuer tout le crématoire pour une durée dificile à évaluer (45)

J'aimerais ajouter qu'il n'y aucune trace bleue sur les murs de cette ridicule chambre à gaz dont l'existence était passée inaperçue de la commission soviético-polonaise.

D'après cette commission, deux des six chambres à gaz homicides étaient dans une baraque. Les historiens polonais qui prétendent croire à l'existence de ces chambres à gaz ne savent même pas où elles se trouvaient ! Voilà pour ces deux abattoirs chimiques.

Les quatre autres chambres à gaz sont plus intéressantes. Elles étaient toutes situées dans la baraque 41, située près de l'entrée du camp, qui abritait une salle de bains et une chambre d'épouillage. C'est le premier bâtiment que visitent les touristes.

La première chambre à gaz mesure 17,1 m2. D'après la version officielles, les malheureux occupants de cette chambre à gaz étaient assassinés avec du monoxyde de carbone ou du Zyklon-B. Comme il n'y a pas de traces bleues sur les murs, le Zyklon-B n'a certainement jamais été employé dans cette pièce. Deux grandes bouteilles en acier contenant du monoxyde de carbone sont conservées dans une petite pièce adjacente d'où l'on peut observer la chambre à gaz par une petite fenêtre. On dit que le monoxyde de carbone était envoyé par un tuyau d'acier perforé qui va de la pièce adjacente à la chambre à gaz. Cependant, les deux bouteilles d'acier portent l'inscription CO2 et l'on sait que le gaz carbonique n'est pas mortel. Toute l'affaire est donc une escroquerie de bas étage. Mon ami Carlo Mattogno pense que la chambre à gaz était en fait un magasin d'armes et de munitions qu'un garde surveillait par la petite fenêtre de l'autre pièce.

La deuxième chambre à gaz mesure aussi 17,1 m2. La coloration bleue des murs prouve que du Zyklon-B y a été utilisé.

Il y a une ouverture dans le plafond par laquelle les granulés de Zyklon étaient censés être déversés dans la chambre à gaz. Cette ouverture était déjà mentionnée dans le rapport de la commission soviético-polonaise rédigé entre le 4 et le 23 août 1944.

Juste après la libération du camp, le journaliste soviétique Constantin Simonov a visité Majdanek. Il a interrogé les prisonniers libérés et décrit minutieusement les lieux dénommés chambres à gaz homicides. Simonov a aussi visité la baraque 42 qui contenait uner chambre d'épouillage. Malheureusement, cette baraque est fermée et inaccessible aux visiteurs. Ni Simonov ni personne d'autre n'a jamais prétendu que des humains furent gazés là. Dans la brochure Le camp d'extermination qu'il écrivit tout de suite après sa visite, Simonov mentionne des ouvertures dans le plafond de la chambre d'épouillage par lesquels le Zyklon-B était introduit (46). Mais en fait, ces ouvertures n'étaient pas été nécessaires dans une chambre d'épouillage où l'on aurait pu déposer le Zyklon-B directement sur le sol.

S'il y avait eu une quelconque ouverture dans les plafonds des prétendues chambres à gaz, Simonov, excellent observateur, l'aurait certainement vu et signalé ; mais il n'en dit rien. D'après lui, le gaz était introduit de la pièce voisine à travers des tuyaux d'acier qui faisaient le tour des chambres à gaz à 30 cm du plancher. Il déclare :

"Les gens, qui se tenaient nus les uns contre les autres n'occupaient pas beaucoup de place... On les faisait entrer dans la chambre, la porte d'acier était alors fermé... Une unité spéciale protégéer par des masques à gaz versait le Zyklon-B dans les tuyaux et le SS responsable de l'exécution surveillait le processus d'asphyxie (47)."

Ce passage est d'une im^portanc"e capitale. Comme je l'ai déjà dit, Simonov a rencontré les prisonniers libérés avant que la commission soviético-polonaise fût formée. Les ex-prisonniers n'ont pas dit à Simonov qu'ils avaient vu un SS verser les granulés de Zyklon-B dans les chambres à gaz par des ouvertures dans le toit. Ils lui ont dit que le gaz était envoyé dans des tuyaux. Qunad on connaît le mode d'emploi de l'insecticide le plus célèbre du monde, on comprend immédiatement que ce procédé est techniquement impossible. Autrement dit, jamais les prisonniers n'avaient assisté à un gazage.

La commission soviético-polonaise qui établit la version officielle des gazages quinze jours plus tard comprenait des professeurs de chimie et d'ingénierie. Il va sans dire que ces scientifiques et ces techniciens qualifiés savaient exactement comment se servir du Zyklon-B et n'eurent pas la bêtise de répéter le conte de fées naïf que Simonov, homme de la rue, avait eu l'imprudence de servir à ses lecteurs. En conséquence, la commission ordonna de pratiquer sans retard des ouvertures dans le toit des pièces qu'elle avaient baptisées chambres à gaz. Malheureusement, elle oublia la chambre à gaz numéro trois, une pièce de 35,2 m2 qui servait certainement de chambre d'épouillage, comme la coloration bleue des murs l'atteste. Les historiens polonais prétendent que les Allemands jetaient le Zyklon-B sur la tête des occupants avant de fermer la porte d'acier. Jean-Claude Pressac fait le commentaire suivant :

"Il est complètement irréaliste d'imaginer un SS muni d'un masque à gaz et tenant une boîte de Zyklon-B à la main jetant les granulés dans un espace de 30 cm entre les têtes des victimes et le plafond ­ les granulés auraient pu tomber à terre devant la chambre à gaz ­ et ensuite essayant de claquer la porte sans que les occupants condamnés fassent une tentative désesérée pour s'enfuir  (48)."

Les révisionnistes ne diraient pas mieux.

La quatrième et dernière chambre à gaz, située immédiatement à côté de la salle de bains, mesure 107,7 m2. Ses murs sont d'une coloration bleue intense. Le plafond comporte deux ouvertures rondes.

Je me rappelle très bien notre seconde visite à cette chambre à gaz le 27 juin de l'année dernière [1997]. Un groupe d'écoliers allemands écoutaient attentivement son instituteur lui expliquer comment les malheureux juifs allaient à la rencontre de leur sinistre destin dans cette chambre à gaz. Aucun de ces enfants, et pas davantage l'instituteur, ne remarqua une grande fenêtre dans cette même pièce. Il est évident que la première chose que les occupants de la chambre à gaz aurait faite aurait été de casser les vitres. L'objection que cette fenêtre n'existait peut-être pas pendant la guerre est réfutée par les marques bleues que l'huisserie de bois et qui sont la preuve que la fenêtre eixstait quand on a utilisé le Zyklon-B dans cette pièce. La seule explication possible est que cette pièce servait bien de chambre à gaz, mais seulement pour les poux et les puces ­ exactement comme l'attestent les documents allemands rescapés, d'après lesquels toutes les chambres à gaz servaient à la désinfection et à rien d'autre.

L'épisode avec les écoliers allemands est très décourageant. Il montre à quel point des êtres raisonnables peuvent être rendus idiots par une propagande habile et le raisonnement logique obscurci par des croyances de type pseudo-religieux. Le mythe de l'"holocauste", qui ne peut être logiquement soutenu par des arguments, ne peut survivre que comme religion. Les juifs l'ont compris. Leur réponse au Rapport Rudolf est La liste de Schindler*.

Les origines de l'histoire des chambres à gaz

Comme les pièces appelées chambres à gaz par les historiographes du palais n'ont pas pu servir au gazage massif d'êtres humains, ce qui signifie qu'il n'y eut jamais de massacres par le gaz à Majdanek, nous allons maintenant établir comment la légende naquit.

D'après la superstition populaire, les camps de concentration nazis étaient des lieux éloignés de tout et tout ce qui s'y passait était secret d'Etat. C'est faux dans l'ensemble et, dans le cas de Majdanek, cela l'est de fond en comble. Le transfert incessant de prisonniers vers d'autres camps, le nombre considérable de prisonniers relâchés (vingt mille d'après les sources polonaises officielles !), le voisinage immédiat d'une grande ville et la présence constante d'ouvriers civils ­ tout cela rendait radicalement impossible de dissimuler ce qui se passait dans le camp.

Après l'invasion de la Pologne par l'armée allemande etl'armée soviétique en septembre 1939, le gouvernement polonais s'enfuit à Londres. Dans les territoires occupés par l'Allemagne, une sorte de cabinet-fantôme nommé delegatura fut bientôt mis en place. Il fournit au gouvernement de Londres un flot ininterrompu d'informations sur les événements de Pologne et coopérait étroitement avec les différents mouvements de résistance, en particulier le mouvement pro-soviétique Armija krajowa (armée du pays). Comme les camps de concentration établis par les Allemands intéressaient particulièrement le gouvernement en exil et les résistants, beaucoup des rapports envoyés à Londres en parlaient.

En 1973, les historiens polonais Krystyna Marczewska et Wladyslaw Wazniewski publiaient un long article contenant les rapports sur Majdanek transmis par la Delegatura à Londres entre le 30 novembre 1941 et le 7 juillet 1944 (49).

La première mention d'une chambre à gaz apparaît dans un rapport du 15 décembre 1942 et consiste en une seule phrase :

"Une chambre à gaz et un crématoire sont en service."

On pourrait croire que l'apparition d'une arme aussi diabolique et extraordinaire provoquerait une explositon d'indignation, mais, étrangement, la Delegatura se contentait de cette phrase laconique. Pendant les cinq mois suivants, la chambre à gaz n'appraît sds aucun des vingt-cinq rapports envoyés par la Delegatura et traitant de Majdanek (15 décembre 1942-7 mai 1943). Il existe un document particulèrement intéressant : c'est une descritpion très longue, détaillée et extrêmement précise du camp de Lublin, qui date de la fin de janvier ou du début de février 1943. Les auteurs consacrent un court chapitre au sort des prisonnier juifs qui, indiquent-ils à juste titre, étaient traités beaucoup plus mal que les Polonais. Il n'y a pas une seule référence à une quelconque chambre à gaz homicide ou à des massacres dans ce rapport.

Maintenant, les gazages sont censés avoir commencé en septembre ou en octobre 1942. Pour les raisons exposées plus haut, il est inconcevable qu'un tel crime ait pu être dissimulé plus de quelques jours.

On connaît l'expression d'Arthur Butz : "Je ne vois pas d'éléphant dans ma cave. S'il y avait un éléphant dans ma cave, je le verrais certainement. Il n'y a donc pas d'éléphant dans ma cave."

Il aurait été impossible de dissimuler des gazages massifs à Majdanek. La Delegatura, qui était très bien informée sur le camp, ne parle jamais de gazages massifs pendant les sept premiers mois de leur existence (excepté la référence laconique et diversement ineterprétable à une chambre à gaz dans le rapport du 15 décembre 1942). Il n'y a donc pas eu de gazages massifs à Majdanek  !

Le 7 mai 1943, on a commencé à utiliser la propagande autour des gazages comme arme psychologique contre les Allemands et les chambres à gaz sont régulièrement mentionnées dans les rapports ultérieurs de la Delegatura. Ni la localisation des chambres à gaz ni le mode opératoire ne sont décrits en détail.

La première description détaillée de Majdanek comme camp d'extermination fut publiée par Abraham Silberschein, un juif vivant à Genève, au premier semestre 1944 (50). D'après lui, au moins deux millions de personnes avaient été exécutées au camp de Lublin à cette époque. Il est important de noter que la baraque 41, où se trouvaient quatre chambres à gaz d'après la version ultérieure, n'est jamais mentionnée par Silberschein.

Après la libération du camp, la commission soviético-polonaise accusa les Allemands d'avoir assassiné 1,7 million de personnes à Majdanek, essentiellement par gazage. Pour fonder cette terrible accusation, la commission citait quatre prisonniers allemands (qui furent plus tared exécutés après un simulacre de procès à la manière stalinienne) et neuf anciens prisonniers du camp ! Ces témoins attestaient l'existence de dix-neuf gazages pour un total d'un peu plus de quatre mille victimes. A une exception près (Theo Schölen), ils parlaient toujours de la chambre à gaz au singulier. Aucun ne situa jamais la chambre à gaz dans le camp, aucun ne mentionna le monoxyde de carbone ou le Zyklon-B comme gaz d'exécution. Il est évident que les témoins ne savaient pas exactement ce qu'ils devaient dire. La commission avait très certainement interrogé plus de neuf anciens prisonniers, mais, de toute évidence, les déclarations des autres étaient encore plus évasives et elle ne se soucia pas de les citer.

Le Rottenführer Theo Schölen confessé :

"Je sais que des gens étaient systématiquement tués dans les chambres à gaz [pluriel]. Des prisonniers soumis à mon commandement m'ont dit qu'ils avaient assisté à l'étouffement de cent cinquante enfants dans la chambre à gaz [singulier]."

Ainsi, les SS avaient appris les gazages par les prisonniers !Extracted from : Adelaide Institute Newsletter online, December 1998, No 84.
The
author has worked with a fellow revisionist historian and they both published a book in German :
Jürgen
Graf und Carlo Mattogno, KL Majdanek. Eine historische und technische Studie, 1998, Castle Hill Publishers, PO Box 118, Hastings, UK. See more on this book on the VHO website




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