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Une résolution anti-israélienne menace une réunion de l'ONU

THE WASHINGTON TIMES, 23 juillet 2001

New-York.­ Des pays arabes ont adopté une résolution pour une conférence prochaine de l'ONU dans lequel ils condamnent les colonis israéliens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, qu'ils qualifient de "crime contre l'humanité". Ce texte menace de faire échouer la conférence toute entière.

La déclaration, qui suggère qu'il y a une équivalence morale entre les colonies et lolocoste, a été insérée dans le gros document qui va servir de base à la discussion menée par plus de cent quatre-vingt-pays à la Conférence de l'ONU contre le racisme, qui s'ouvrira le mois prochain à Durban, en Afrique du Sud.

Pour les Etats-Unis et Israël, cela rappelle les anciennes résolutions de l'ONU qui déclaraient que le sionisme était une forme de racisme et ont constitué le dogme de l'ONU de 1975 à 1991.

L'adoption de ce langage "a transformé la conférence contre le racisme en conférence raciste contre Israël", a déclaré l'adjoint du ministre de l'intérieur israélien, un rabbin nommé Michel Melchior, dans un entretien avec le Washington Times. "Les pays arabes essaient de parvenir par là à enlever toute légitimité à Israël, au sionisme et à la foi juive" [Note de l'AAARGH: bel amalgame: on ne voit pas pourquoi re connaître que la Palestine est aux Palestiniens serait interdire de croire que Moïse s'est échappé d'Egypte ou que les Babyloniens ont conquis la Palestine.], a déclaré le rabbin après avoir été reçu à la Maison blanche, au ministère des affaires étrangères et au parlement.

D'après des diplomates qui ont pu lire la version la plus récente de la déclaration destinée à la conférence, qui a fait l'objet de négociations au début du mois à Genève, les colonies israéliens dans les zones palestiniennes [Note de l'AAARGH: ils appellent ainsi les régions qu'ils ont volées en 1967, et celles qu'ils ont colées en 1948 sont désignées sous le nom d'Israël, prénom d'un patriarche hébreu légendaire.]plsont qualifiées "d'occupation étrangère" et de "crime contre l'humanité". On les compare aussi à la politique d'apartheid qu'a pratiquée autrefois l'Afrique du Sud.

Les Etats-Unis ont commencé à peser sur leurs alliés par des voies diplomatiques pour faire disparaître ce langage lors de la réunion préparatoire qui commencera la semaine prochaine à Genève. Mais les autorités américaines ont refusé de dire combien de leurs alliés traditionnels les suivront. "Ce n'est pas aussi simpliste que la formule "sionisme=racisme", qui est démodé et que personne n'utilise plus", a déclaré un homme politique américain. Toujours sous le couvert de l'anonymat, il a ajouté :"C'est un discours très dur contre Israël et la politique israélienne." Il a dit aussi que si les partisans de ce discours s'entêtaient, "la conférence mondiale serait gravement atteinte." Il a souligné également que les Nations-Unies elles-mêmes n'étaient pas responsables de ce discours qui est tenu par un certain nombre de pays arabes qui se servent de la conférence à des fins politiques [Note de l'AAARGH: ils devraient pas. Ya qu'Israël et les Etats-Unis qu'ont l'droit d'avoir des visées politiques. Les Arabes, ils n'ont qu'à crever la bouche ouverte.]

Les Européens s'inquiètent aussi de ce discours, car pour eux la conférence de Durban n'est pas faite pour condamner tel ou tel pays.

"Les propositions que que nous voyons émerger pour Durban, par exemple l'équivalence entre le sionisme et le racisme, seraient inacceptables même si notre objet était de passer en revue l'attitude des pays individuellement", déclare un diplomate européen. "Durban est l'occasion de nous attaquer concrètement aux questions de race. Un discours aussi enflammé va exactement à contre-courant."

Cependant, le bloc de l'Union européenne avec ses quinze pays a l'intention condamner les manquements aux droits de l'homme et la politique israélienne au Proche-Orient, d'une façon qui déplaît souvent à Washington. Le même diplomate européen disait également, cette semaine, que la position commune de l'Union européenne était de condamner le racisme, plus que les racistes présumés, mais certains fonctionnaires américains considèrent que l'Europe a une attitude trop prudente parce qu'elle cherche à jouer un rôle au Proche-Orient [Note de l'AAARGH: ce que veut dire le mec, c'est que l'Europe refuse catégoriquement d'approuver Israël et entend continuer à jouer le rôle de pacificateur qu'elle a mené dans la conclusion des accords d'Oslo, alors que les Américano-Israéliens voudraient imposer seuls leur volonté aux Palestiniens. Rappelons que les négociations qui ont mené aux accords d'Oslo ont été menées entièrement par des hommes politiques européens, qu'ils ont été conclus en Europe et que le résultat s'est imposé aux Américains qui n'ont pu faire autrement que de les ratifier: c'est alors qu'on a vu le "monstre", le "terroriste", etc. Arafat, interdit de séjour partout, reçu en grande pompe à la Maison blanche où il fut traité comme un hôte de marque, exactement comme le chef terroriste Pérès.]

La Ligue arabe a déclaré que ses membres étaient de plus en plus inquiets de la violence quotidienne entre les Palestiniens et les Israéliens. "Le sionisme est une théorie raciste et la Ligue arabe soutiendra toute condamnation à son encontre", a dit à New York Ali Abbas, l'ambassadeur de la Ligue arabe à l'ONU. Il a dit aussi que les pays arabes étaient prêts à discuter certains passages du texte, "mais en aucun cas ce qui concerne les colonies".

Le secréta!ire général des Nations unies, Kofi Annan, et le haut commissaire aux droits de l'homme, Mary Robinson, se sont également déclarés opposés à une condamnation explicite d'Israël à la conférence.

Mme Robinson, qui se trouvait à Washington le mois dernier, a demandé au ministre des affaires étrangères Colin Powel d'assister à la conférence, qui risque de n'être qu'une réunion de second plan, au lieu de l'événement spectaculaire qu'elle devait constituer à l'origine.

"Je n'ai pas caché mon opposition et je ferai tout ce que je pourrai pour empêcher lqu'on aborde le sujet "sionisme=racisme"; cette question appartient au passé", a dit Mme Robinson dans un entretien récent. "Il serait tout à fait déplacé de rouvrir un sujet à la fois douloureux et source de zizanie; cela empêcherait la conférence de Durban de marquer le moindre progrès. "

L'ambassadeur d'Afrique du Sud en Egypte, Frank Mdlalose, a prévenu, lors d'une réunion arabe au Caire la semaine dernière, que le langage adopté pour la version actuelle de la déclaration pourrait faire échouer la conférence de Durban. L'Afrique du Sud, en tant qu'hôte de la conférence et président du mouvement des non-alignés, subit une pression internationale énorme visant à la contraindre à obtenir un accord entre les différents blocs.

La déclaration anti-israélienne est le dernier en date des obstacles, en apparence insurmontables, que rencontre la conférence qui doit avoir lieu du 30 août au 7 septembre 2001. Washington a dit que si ces propos n'étaient pas abandonnés, les Etats-Unis n'iraient pas à la conférence ou y enverraient des délégués fantoches. Mais les Israéliens ont dit qu'ils iraient de toute façon.

"Vous dites que ce ne sont que des mots, mais nous respectons beaucoup le langage [Note de l'AAARGH: beaucoup plus que la vie des sous-hommes palestiniens.]M", a dit le rabbin Melchior. "Nous existons uniquement à cause d'un mot de Dieu. Nous savons ce que les mots peuvent créer. Auschwitz a commencé avec des mots, comme toutes les formes de racisme. Tout a commencé avec de la haine et de l'incitation et continué par des attaques physiques." [Note de l'AAARGH: et y a des gens qui ne comprennent pas pourquoi le révisionnisme est une lutte essentielle dans le monde politique d'aujourd'hui!]

 

Anti-Israel text threatens U.N. meeting

Betsy Pisik

THE WASHINGTON TIMES | July 23, 2001

 

NEW YORK -- An Arab-sponsored text for an upcoming U.N. conference condemns Israeli settlements in the West Bank and Gaza as a "crime against humanity." It threatens to derail the entire conference.

The statement, suggesting a moral equivalency between the settlements and the Holocaust, is inserted in the weighty document that more than 180 nations will debate at the U.N. World Conference Against Racism, which begins late next month in Durban, South Africa.

To the United States and Israel, it smacks of earlier U.N. resolutions equating Zionism and racism, which was part of official U.N. dogma from 1975 until its repeal in 1991.

Insertion of the language "has turned the conference against racism into a racist conference against Israel," said Israeli Deputy Foreign Minister Rabbi Michael Melchior in an interview with The Washington Times.

"There is an attempt from the Arab countries to make this a major step in the total delegitimization of Israel, Zionism and the Jewish faith," said Rabbi Melchior after meetings with the White House, State Department and lawmakers.

According to diplomats who have seen the most recent draft text for Durban, negotiated earlier this month in Geneva, Israeli settlements in Palestinian areas are labeled as a "foreign occupation" and a "crime against humanity." They are also compared to the apartheid policies of South Africa's past.

The United States has begun pressuring its allies through diplomatic channels to remove the language at a preconference meeting starting next week in Geneva.

But U.S. officials declined to say how many of their traditional allies will go along. "It's not as simplistic as Zionism equals racism," said a U.S. official. "That's old-speak, they don't use that any longer.

"This is harsh language about Israel and Israeli policies," added the official, who spoke on condition of anonymity. He said that if the proponents of the language persist, "the world conference itself could be badly destabilized."

The official also stressed that the United Nations itself should not be blamed for the language, which is sponsored by a group of Arab nations who are using the U.N. conference to score political points. Several U.N. officials have denounced the paragraphs.

The Europeans are also uneasy about the language, saying the Durban conference is not the place for country-specific condemnations.

"The sorts of proposals we are seeing for language at Durban, for example equating Zionism with racism, would be completely unacceptable even if we were to deal with country-specific issues," said a European diplomat. "Durban is an opportunity to tackle racial issues constructively. This type of inflammatory language goes in exactly the opposite direction."

However, the 15-nation European Union bloc has been willing to condemn human rights violations and Israeli policies in the region, often going further than Washington would like.

The European diplomat said this week that the common E.U. position was to condemn racism, rather than its supposed practitioners. But some American officials are concerned that Europe, still trying to find a role in the Middle East, is proceeding too cautiously.

The Arab League says its members are increasingly concerned about the daily violence between Palestinians and Israelis.

"Zionism is a racist theory that the Arab League will support any condemnation of," said Ali Abbas, the league's deputy U.N. ambassador in New York. He said that Arab states are willing to be flexible on some of the text, "but not on the problem of settlements."

U.N. Secretary-General Kofi Annan and High Commissioner for Human Rights Mary Robinson have also opposed an explicit condemnation of Israel at the conference.

Mrs. Robinson, visiting Washington late last month, appealed to Secretary of State Colin L. Powell to attend the conference, which is threatening to turn into a low-level gathering instead of the high-profile event originally envisioned.

"I've made it very clear that are opposed to and want to do everything I can to stop any question of a theme of Zionism as racism that was something that was dealt with in the past," Mrs. Robinson said in a recent interview.

"It will be totally inappropriate to reopen something that would be both hurtful and divisive and prevent the Durban conference from making any kind of progress."

South Africa's ambassador to Egypt, Frank Mdlalose, warned an Arab meeting in Cairo last week that language in the present version of the text could derail the Durban conference.

South Africa, as the host of the conference and chair of the Non-Aligned Movement, is under enormous international pressure to build consensus between various blocs.

The anti-Israeli language is the latest in a number of seemingly intractable obstacles to the conference, which is slated for Aug. 30 to Sept. 7.

Washington has indicated that unless specific language is deleted it will consider boycotting the conference or at least sending a delegation of very low

rank. But the Israelis said they will be there one way or another.

"You say it is only words, but we have a lot of respect for language," Rabbi Melchior said. "We only exist for a word from God. We've seen what words create. Auschwitz began with words, same as all forms of racism. It all began with hatred and incitement and developed into physical attacks."

http://asp.washtimes.com/printarticle.asp?action=print&ArticleID=20010723_77660315


 

La conférence de l'ONU sur le racisme va peut-être déraper

AP-NY-07-25-01 1649EDT

by ED JOHNSON, Associated Press Writer

 

LONDRES (Associated Press.­ Une conférence de l'ONU contre le racime risque de déraper à cause des discussions autour du terme "holocauste" et des différends concernant les dommages-intérêts pour l'esclavage et le colonialisme, annonçait Amnistie internationale mercredi dernier [25 juillet 2001].

Dans un raopport publié mercredi, l'association de défense des droits de l'homme examine le système judiciaire fédéral et étatique des Etats-Unis, qu'il qualifie de "dominé par la discrimination raciale" et demande au gouvernement Bush de mettre un terme aux discussions qui ont miné la préparation de la conférence sur le racisme [Note de l'AAARGH: ni Amnistie internationale ni ole gouvernement américain n'ont évidemment le moindre droit de "mettre fin aux discussions", ou le moindre pouvoir de le faire. Cette conférence est organisée par l'ONU qui est une association libre d'états libres de mener quelque discussion qu'ils souhaitent quand ils le souhaitent. Les Etats-Unis se le sont encore vu rappeler en mai, quand ils ont été exclus de la commission des droits de l'homme de cette institution. A l'époque, ils avaient déclaré qu'ils feraient tout pour être réélus la prochaine fois. Ce geste d'Amnistie internationale ne risque pas de servir leur cause très décriée.]

Claudio Cordone, directeur de programme [?] d'Amnistie internationale a déclaré qu'au cours des réunions préliminaires à la conférence, des états membres avaient lancé un débat sur le point de savoir si le terme "holocauste" doit être réservé exclusivement aux atrocités nazies contre les juifs, ou s'applique à tous les génocides en général [Note de l'AAARGH: quelque chose me dit qu'en fait, des états-membres ont déclaré que ce terme s'appliquait à tous les génocides, alors que les Américains et les Israéliens ont déclaré que la persécution des juifs par les nazis étaient uniquement unique et incomparable.]

Il a déclaré également que les réunions préparatoires à l'ouverture, le 31 août 2001, de la Conférence mondiale des Nations unies contre le racisme, la iscrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance qui y est associée, avaient été perturbées aussi par les disputes sur le juste traitement à accorder aux séquelles du commerce des esclaves et du colonialisme.

D'après Cordone, les discussions pourraient amener certains pays à réduire leur participation à la conférence de Durban (Afrique du Sud), ce qui rendrait difficile de parvenir à un accord.

"Si cela arrivait, le monde aurait perdu une occasion unique de trransformer son comb at contre le racisme et abandonner avec éclat les victimes de discriminations," a-t-il dit.

D'après Amnistie internationale, on a perdu du temps à débattre du sens du mot "holocauste", à l'initiative de plusieurs pays arabes. "La discussion de cette question est une preuve d'indifférence aux sentiments des rescapés de lolocoste et n'a aucune utilité dans la lutte contre le racisme [Note de l'AAARGH: on vous dit pas où ils se mettent les sentiments des rescapés du terrorisme israélien, du vol des terres palestiniennes depuis 1948 et de la discrimination entre juifs et chrétiens ou musulmans en israélien: c'est pas d'la race, c'est d'la r'ligion.] Ils créent un climat de division qui risque de miner tous les aspects de la conférence," a dit Cordone.

Mercredi également, l'état d'Israël s'est plaint de ce qu'il appelle les efforts des pays arabes pour le diaboliser à la conférence, en raison de la façon dont il traite les Palestiniens.

"A en croire les propositions en cours, l'état d'Israël serait le seul pays au monde à enfreindre les principes de la justice et à pratiquer le racisme, le génocide, la purification ethnique et un nouvel apartheid', a dit l'adjoint au ministre des affaires étrangères israélien [un rabbin]. La discussion de cette question est une preuve d'indifférence aux sentiments des rescapés de lolocoste et n'a aucune utilité dans la lutte contre le racisme [Note de l'AAARGH: on ne dira sûrement pas que c'est le seul, mais on dira certainement que c'est en Israël que la situation est la plus grave et la plus ancienne, à part évidemment l'Irlande.]

"Je pense qu'il y a quelques autres pays qui ont aussi des ennuis", a-t-il dit aux ambassadeurs étrangers à Jérusalem [Note de l'AAARGH: mystérieuse déclaration qu'on est sans doute censé comprendre à demi-mot.]

On a aussi beaucoup discuté des séquelles de l'esclavage. Le mois dernier, une réunion à Genève, s'est soldée au bout de quinze jours par un échec: il s'agissait de décider si les pays dont la prospérité est née de l'esclavage et du colonialsme doivent demander pardon des souffrances qu'ils ont causées et payer des dommages-intérêts [Note de l'AAARGH: voilà-t-il pas que tous ces Noirs vont se croire aussi importants que des rescapés de lolocoste et réclamer du fric! On voit q'y-zont pas fait leurs études dans les bonnes universités américaines où on leur aurait appris à raisonner raisonnablement.]

Les Africains réclament les deux mais les nations occidentales menées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada résistent [Note de l'AAARGH: c'est un mensonge pur et simple. Ce sont les Etats-Unis, l'Angleterre et le Canada qui résistent, les autres ne disent rien ou sont plutôt d'accord.] Cordone soutient que ces discussions devraient avoir lieu dans un autre cadre.

Le gouvernement de Bush doit faire des efforts pour supprimer le racisme dans son pays et à l'étranger et saisir cette occasion de dépasser les discours creux sur la race qu'ont tenus les gouvernements américains précédents; il doit participer activement au débat à la Conférence mondiale contre le racisme", a dit Gérar Lemelle, membre de la direction américaine d'Amnistie internationale.

Le rapport d'Amnistie internationale sur le système judiciaire américain fait état de cas de traitements racistes et donne des preuves que le taux d'emprisonnement est plus fort pour certaines minorités.

"Il faut qu'il y ait un sursaut de volonté politique. Les pays doivent saisir cette occasion d'aborder ces questions très importantes", a dit José Luis Diaz, porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux dro!its de l'homme, qui organise la conférence mondiale. "Je pense que personne au monde ne pardonnerait aux états d'avoir laissé passer cette occasion."

 

U.N. Racism Conference May be Derailed

AP-NY-07-25-01 1649EDT

ED JOHNSON, Associated Press

LONDON (Associated Press) -- A U.N. conference against racism is in danger of being derailed by arguments over the term Holocaust and disputes over reparations for slavery and colonialism, Amnesty International said Wednesday.

In a report released Wednesday, the human rights group detailed U.S. federal and state justice systems, which it said are ''riddled with racial discrimination,'' and called on the Bush administration to resolve disputes that have marred preparations for the racism conference.

In meetings ahead of the conference, member states have argued over whether Holocaust should refer specifically to Nazi atrocities against the Jews, or genocide in general, Amnesty's international program director Claudio Cordone said Wednesday.

Preparations for the Aug. 31 opening of the World Conference Against Racism, Racial Discrimination, Xenophobia and Related Intolerance have also been bogged down by disputes over how to deal with the legacy of the slave trade and colonialism, he said.

Cordone said the disputes could push countries to downgrade their participation at the conference in Durban, South Africa, and make it harder to reach a common platform.

''If at all that happens the world will have missed a unique opportunity to make a difference in the fight against racism, letting down the victims of discrimination in a spectacular way,'' he said.

According to Amnesty, time has been wasted debating the meaning of Holocaust -- an issue raised by several Arab countries.

''The controversy over this issue is insensitive to the feelings of survivors of the Holocaust and is of no use to the fight against racism. They are creating a climate of division that risks undermining all aspects of the conference,'' Cordone said.

Also Wednesday, Israel complained of what it said were efforts by Arab countries to demonize it at the conference over its treatment of the Palestinians.

''According to proposals now on the table, Israel is the only country in the world which is breaching world principles of justice and is practicing racism, practicing genocide, practicing ethnic cleansing, practicing neo-apartheid,'' said Israel's Deputy Foreign Minister Michael Melchior.

''I think there are a couple of other countries which also have some problems,'' he told foreign ambassadors in Jerusalem.

There have also been disputes on the issue of slavery's legacy. Last month, a two-week meeting in Geneva ended in deadlock over whether countries that prospered from slavery and colonialism should formally apologize for the suffering they caused -- and pay compensation.

Africans want both, but Western nations led by the United States, Britain and Canada are resisting. Such arguments should be resolved in a different forum, Cordone argued.

''The Bush administration must participate in efforts to eradicate racism at home and abroad and must seize the opportunity to move beyond the empty rhetoric on race of previous administrations by vigorously joining the debate at the World Conference against Racism,'' said Gerald Lemelle, of Amnesty International USA.

Amnesty's report on U.S. justice systems included cases of racial profiling and evidence of disproportionate rates of minority incarceration.

The U.N. acknowledged Wednesday there was a danger that the conference could be derailed, but said there was enough common ground for it to be a success.

''There has to be a leap of political will. Countries are going to have to seize this opportunity to tackle these very important issues,'' said Jose Luis Diaz, spokesman for the Office of the U.N. High Commissioner for Human Rights -- which is acting as the preparatory committee for the world conference.

''I think people around the world won't forgive countries for missing such an opportunity.''

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On the Net:

Amnesty International: http://www.amnesty.org/

U.N. Conference against Racism: http://www.un.org/WCAR/

 

 

 

 

 


L'adresse électronique de ce document est: http://aaargh-international.org/fran/actu/actu001/doc2001/durban010723.html

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Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.


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