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Conseils
de révision
Actualités
de juillet 2001
Nous
apprenons la mort d'Israël Shahak, survenue le 3 juillet
2001. Nous la déplorons vivement, c'est une grande perte
pour la cause de la liberté.
Cette attitude
relève d'une conception où l'Holocauste est moins
un événement historique réel qu'une métaphore
universelle du mal et de la douleur qui transcende la réalité.
Samuel Apple, Jerusalem Report Magazine, 10 mai 2001
Depuis le
8 septembre 2000, l'armée israélienne a entièrement
détruit 4 000 maisons ainsi que d'autres bâtiments,
dont 328 fermes et hangars, 29 élevages de poulets, 30
mosquées et 12 églises. Les opérations de
l'armée israélienne ont entraîné le
déplacement de 4 000 familles palestiniennes. La famille
palestinienne moyenne comporte dix membres, dans la bande de
Gaza, et six en Cisjordanie
Gershon Baskin
On compte
d'ores et déjà plus de 10.000 appartements vides
dans les colonies. (idem)
KARMA
ZINZIN
C'est comme dans les caramels ou dans toutes les boutiques où
on déblatère à pleins tubes, il y a des durs
et les mous, les libéraux et les intégristes. Chez
les exterminationnistes and Co, et surtout ceux qui se sont attachés
à nos basques, il y a aussi des mous et des durs, des relativistes
et des intégristes. On a déjà eu une sorte
d'avant-goût de ce que pouvait faire un type comme ce Gilles
Karmasyn qui s'est illustré, depuis des années,
par ses manières de chien qui aboie à tout ce qui
passe devant son jardinet. Les groupes de discussion qui ont eu
le malheur de mettre sur le tapis tel ou tel aspect de la vulgate
gazique ont vu rappliquer le Karmasyn qui se mettait à
mordre tout le monde. Il frétille énormément
et finit toujours par attaquer au mollet.
Ensuite, ce type qui n'a aucune formation dans aucune discipline
de ce qu'on appelait jadis les humanités, s'est senti la
science infuse et s'est autopromu expert des questions zolo
sur le simple fait qu'il se dit juif. Il n'est pas le seul et
cette qualité peut sembler bien mince quand il s'agit de
choses sérieuses. Informaticien à la Bibliothèque
nationale, il a ensuite créé un site Web où
il a fait un rêve, celui de combattre le révisionnisme
qui l'empêche de dormir. Avec deux autres sbires de son
espèce, il a
entrepris de se lamenter au pied du Mur sur les ravages que nous
sommes réputés faire sur l'Internet, afin de
faire tomber les sicles dans sa casquette trouée.
Non content de poursuivre de sa vindicte tout ce qui n'est pas
strictement zolorthodoxe, il entreprend de dire la vérité.
Ce zinzin vaticinant n'a pas besoin d'aller bien loin. Il garde
tout. Toutes les inventions sado-saladiques des années
45-50, les chambres à gaz de Dachau, les Nuremberg Follies,
les bétassoneries soviéto-polonaises, tout, il garde
tout. Tout ce que les historiens les plus officiels ont jeté
par dessus bord, toutes les concessions qu'ils ont bien été
obligés de nous faire sans le dire, il le ramasse, le rafistole,
et avec l'aide d'autres amateurs comme lui, il reconstuit son
histoire de la déportation comme le facteur Cheval bâtissait
le Palais des Rêves, avec tout ce qu'il trouvait par terre
et qu'il ramenait, brouettée par brouettée. Et quand
il tombe sur un paumé qui essaie de trier dans ce fatras
de fatrasies, Zinzin accourt en aboyant, les crocs en avant, les
babines écumantes.
C'est ce qui vient d'arriver à l'infortuné Christopher
Hitchens, éditorialiste anglais perdu dans les immensités
de l'Amérike, qui vient de rendre compte ou plutôt
de broder à partir des deux ouvrages qui viennent de sortir
sur le procès Irving (on va peut-être bientôt
dire "le premier procès Irving"), ceux d'Evans
et de Guttenplan. Hitchens qui a eu l'heur et l'avantage de dîner
un jour à Washington avec le diabolique Faurisson (ce qu'ignore
l'ignare Zinzin), a tâché de faire un peu le point
dans ces sombres histoires zolotiques. Il a dit, bon, les gars,
soyons calmes, faut voir les choses face, et ces choses sont au
nombre de trois. Seriez-vous surpris d'apprendre, dit-il alors
en déballant son sac, que 1/ il n'y avait pas de chambres
à gaz ou de camps d'extermination sur le sol allemand,
ni à Belsen, ni a Dachau, ni à Buchenwald; 2/ on
n'a pas transformé de juifs en savon; 3/ les confessions
de Rudolf Höss, commandant d'Auschwitz lui ont été
extraites par la force et il dit avoir tué plus de juifs
qu'il était "humainement" possible de le faire
???? Tout ça dans le Los Angeles Times, un journal
à grande circulation, qui servirait à emballer le
poisson s'il y avait encore des marchandes de poisson entre Hollywood
et Santa Barbara.
Le sang jaune du Karmsyn n'a fait qu'un tour. Il s'est précipité
sur les malheureux vieillards rose bonbon, tout propres sur eux,
qui font les beaux jours de la résidence des Pïns
et de la liste H-Holocauste réunies. Il a sommé
ces nestors de conspuer Hitchens. Comme ils vivent en Amérique
et qu'ils sont habitués à d'autres sortes d'excès
de langage, ils nont laissé le zinzin se démener
tout seul. Finalement un jeunot s'est avancé et a voulu
faire l'hector, ce qui a déclenché une nouvelle
charge de cavalerie. Seul l'équivalent américain
de zinzin, celui qui se fait maintenant appeler "docteur"
Keren a cru bon d'applaudir bruyamment. Mais les intégristes
sont vus d'un sale oeil par l'estblishment. et Zinzin se retrouve
tout seul, piteusement, sa gamelle renversée. Assis sur
ses pattes de derrière, il pleure qu'on lui piétine
son beau jardinet zolo style samaritaine 1949. Y pas de justice.
Voir notre dossier zinzin.
qui contient l'article de Hitchens.
UNSPARING
PARTNERS
Suite de l'affaire Hitchens: Henry Kissinger
a traité Hitchens de négateur de lolocoste, à
plusieurs reprises semble-t-il, toujours à cause de son compte rendu cité
plus haut, et Hitchens, qui a révélé à
cette occasion qu'il était juif, menace de porter plainte:
son principal argument pour prouver qu'il n'est pas négateur
est d'ordre familial: l'oncle de sa femme (ciel! pourvu qu'elle
ne divorce pas) a été chef de la résistance
à Auschwitz (mouvement bien connu).
- The New York Post, 21 juin 2001, "Page Six".
Henry K in Holocaust
Flap
By Richard Johnson
with Paula Froelich and Chris Wilson
Controversial columnist Christopher "Hellbound" Hitchens
is vowing to sue Henry Kissinger if the former Secretary of State
persists in calling him a Holocaust-denier. Hitchens started
it with a scathing two-part series he penned for Harper's earlier
this year that argued Kissinger should be put on trial for his
role in the secret bombing of Laos and Cambodia.
Henry the K launched his counter-attack in an interview last
week with talk show host Mitch Albom. "Well, Christopher
Hitchens is a great fiction writer who accused Mother Teresa
of human rights violations and denied that the Holocaust ever
took place," Kissinger told Albom in a conversation
broadcast last week on Msnbc.
An angry Hitchens fumed to Page Six: "Mr. Kissinger
will be hearing from my attorney, who will tell him two things
he already knows: what he said is false, malicious and defamatory,
and if he says it again we will proceed against him in court.
"I take this very seriously," he declared. "It's
unbelievably horrible."
Hitchens -- the Vanity Fair scribe who earned his demonic
moniker for calling Mother Teresa a "ghoul" and a "lapdog
to dictators," and saying Princess Diana used the poor and
the sick as "accessories" -- has written in support
of Holocaust "revisionist" David Irving's right to
be published.
In a recent review of a book about Irving in the Los Angeles
Times,
Hitchens summarized "the best case that the revisionists
can make," which included assertions that there "were
no gas chambers or extermination camps on German soil,"
"there were no Jews made into soap," and "the
'confession of Rudolf Höss,' commandant of Auschwitz, was
extracted by force.
"These are, however, the now-undisputed findings of all
historians and experts on the subject," Hitchens wrote.
"And if they are sound, then it means that much 'eyewitness'
testimony is wrong. It necessarily changes our attitude toward
the everyday complicity of average Germans."
But Hitchens, who says both he and his wife Carol are Jewish,
insists that he is far from a Holocaust revisionist.
"My wife's uncle was one of the leaders of resistance
in Auschwitz,"
Hitchens says. "My mother's family had to leave. I can't
let this stand. It's an insult to my family and my wife's
family. It's a very damaging thing to have been said about
me."
Hitchens, whose Harper's series has been turned into a
book, "The Trial of Henry Kissinger," added: "It's
amazing he refuses to comment about what I've said about him.
He refuses to answer any of my charges." Kissinger could
not be reached for further comment.
LA
PELLE OU LA PIOCHE
L'appel qu'a fait David Irving du jugement
curieux rendu contre lui par la justice de son pays, l'Angleterre,
est en cours. Nous n'avons pas d'autres nouvelles que cet article:
- Jewish Telegraphic
Agency
British Holocaust
denier seeks appeal of libel suit
By Richard Allen
Greene
London, June 27 (JTA) - A British court is considering Holocaust
denier David Irving's request to appeal his defeat last year
in a libel suit he brought against an American scholar. [...]
Irving's written request for an appeal had already been rejected,
but he was granted the right to an oral request.
The Court of Appeal is expected to decide by the end of July
whether to grant the appeal. Irving claims evidence that should
have been permitted at the original trial was disallowed. James
Libson of the law firm Mischon de Reya, which is advising Lipstadt,
told The Lawyer magazine that Irving's case has no merit.
"Irving is looking for anything to attack the judgment on,"
he said. "Our client would like this to be over now. It
has taken up nearly six years of her life."
After representing himself last time, Irving now has a legal
team
presenting his case. In four days of oral arguments earlier this
month, Irving's lawyer, Adrian Davies, maintained that his client
did not approve of the murder of Jews inthe Holocaust.
"Nowhere in the entire core of Mr. Irving's work has he
said anything which remotely began to suggest that he thought
the Nazis did a jolly good thing -- or even an excusable thing
-- in rounding up all the Jews in Eastern Europe and putting
them into camps," Davies said. He said Irving did not deny
that Jews had died in concentration camps, but that the systematic
murder of Europe's Jews was not Nazi policy until 1943. Davies
said that while Irving might have "poor judgment" as
a researcher, that did not make him a falsifier of history. [...]
Richard Rampton, defending Lipstadt, told the Court of Appeal
that the weight of evidence against Irving in the original case
was "absolutely crushing." It is unusual for an oral
request for appeal to go on for days; they usually last a few
hours. One source close to the case said Irving was trying to
turn the appeal request into an appeal itself. If the court finds
that Irving's request has no merit, it can deny him permission
to appeal. In theory, he could fight that decision in the European
Court of Human Rights in Strasbourg, France, on the basis that
Britain refused him a fair trial.
A decision to grant Irving the right to appeal would not imply
that the Court of Appeal thinks the original ruling was incorrect,
only that there are grounds for re-examining it. Irving's own
online diary of the case suggests that his lawyers think the
case is going badly for him. Last Friday, Davies is quoted as
telling Irving "at least we can go down with all guns firing."
"Go down?" Irving asks him.
"We're going down," Davies replies firmly.
- <http://www.jta.org/story.asp?story=7986>
AU
SUD DU RIO GRANDE
The Impact of
the Holocaust in Latin America
By Ilan Stavans
[...]
The number of anthologies about the Nazi atrocities has multiplied
in the United States in the last 25 years, after a period of
silence immediately following World War II; today, the Holocaust
is a permanent fixture in American-Jewish life, explored in documentaries,
films, memoirs, museum exhibits, and more. Nothing like the Shoah
business exists, even remotely, south of the Rio Grande.[...]
At first glance, it may seem strange that the Nazi genocide has
played so little role, to date, in the Latin American
imagination. According to the World Jewish Congress, about
half a million Jews live in Latin America, mainly in Argentina,
Brazil, and Mexico, but also in countries like Guatemala, Peru,
Costa Rica, and Colombia. That, in fact, is the fifth-largest
concentration of Jewish population on the globe, after the United
States, Israel, Russia and Central and Eastern Europe together,
and France. Argentina alone has 250,000 Jews -- eighth in the
congress's listing of national populations.
Il dit que c'est le début. Voir
la suite:
JEUNE
VEAU
C'était bien la peine. Quand ce jeune
veau de Jospin est allé se faire caillasser la gueule par
les Palestiniens à Bir Zeit, à la suite de ses déclarations
scandaleuses sur la résistance à l'occupation israélienne,
il voulait se faire bien voir desdits occupants, faire le bon
zigue qui ne refuserait rien à un pauvre juif persécuté.
Pas de bol. On apprend un an après que les pitreries infames
du jospinet ont coulé comme l'eau sur la plume des canards.
Voyez l'impitoyable paragraphe consacré à ce mauvais
guignol par le correspondant du Monde chez les Ziozionistes:
- "Du voyage, l'année
dernière, de M. Jospin et de ses déclarations chaleureuses
à l'égard de l'Etat juif comme de ses critiques
du Hezbollah libanais alors qu'Israël occupait encore le
sud du Liban, rien ne semble être resté.
Si elle l'a jamais su, l'opinion publique israélienne
paraît avoir oublié que Paris avait alors amorcé
un changement de taille dans sa politique moyen-orientale, décidé
à écouter Israël pour y être enfin entendu,
à économiser ses leçons pour mieux faire
valoir son point de vue." (12 mai 2001, p. 15)
Verba volant et caillassa aussi.
LES
ORGANES, VERSION AMÉRICAINE
Demjanjuk: Examining
his human rights violations
By Alfred de
Zayas (extrait)
The justice Department's handling of the case against John Demjanjuk,
charged with being Treblinka's Ivan the Terrible, should be proof
that a review is needed of the methods used by the department's
Office of Special Investigations (O.S.I.). [...]
On November 17, 1993, the Sixth Circuit Court of Appeals in Cincinnati
[...] held that "the O.S.I. attorneys acted with reckless
disregard for their duty to the court" and that they had
committed "fraud on the court."
Demjanjuk [...] returned to the United States in September 1993.
Demjanjuk's ordeal, however, is not over: He was stripped of
U.S.citizenship in 1981 and he is now fighting to regain it.
If he fails, he will face deportation proceedings.
[...] Applying the Dreyfus precedent to the Demjanjuk case, we
start from the premise that everyone accused of a criminal offense
is entitled to the presumption of innocence. While we all agree
that Nazism was one of the most inhuman systems the world has
known, where war crimes and crimes against humanity were perpetrated
in an unprecedented scale, justice requires that only the guilty
be punished. [...]
The nature of the proceedings against Demjanjuk, the hostile
atmosphere that accompanied the extradition, the surrender for
trial in Israel, the initial trial in Israel, the demonstrations
of jubilation following his being sentenced to death in April
1988, the ensuing years of uncertainty, the continued detention
for eight weeks following acquittal by the Israeli Supreme Court--all
these elements, taken cumulatively, may be deemed to amount to
cruel and degrading treatment. [...]
It is surprising that hitherto both the press and legal literature
seem to have ignored the fact that Demjanjuk may have a justifiable
claim for compensation; yet this is an established right in international
law.
Alfred de Zayas is a visiting professor of international
law at DePaul University School of Law in Chicago. A graduate
of Harvard Law School and a member of the New York bar, he also
holds a doctorate in history.
Texte complet dans: Human Rights: Journal of the Section of
Individual Rights & Responsibilities, Winter94, Vol.
21 Issue 1.
CRACHER
IN THE SOUPE
- "And again I would
like to remind readers that, as far as I know, none of the eminent
of the Holocaust scholarly community has suggested there is anything
wrong with the wording of the principal French national monument
to the deported, and, more generally, there is a stunning lack
of willingness within the Holocaust community and on this
list to question the representations of the powerful. The
semi official catalogue of the D.C. Holocaust Museum misrepresents
the Bible, the history of the word 'holocaust', and the word's
present connotations on its first page. No academic scholar
has written a serious review of the factuality of the catalogue/book
or of the Museum. In the DC Museum's galleries the impression
conveyed to most visitors of Soviet losses in 1941 is off by
a factor of ten -- the Museum has its agenda of minimizing
competition with Jewish losses just as official France has an
agenda of maximizing the 'glorious resistance' and hiding such
'minor' matters as a 100,000 dead Jews and Roma under the carpet.
And scholars agendas are to often to get grants, to get invited
to conferences, to get along and ahead by going along and
not questioning the really powerful ...
Jon Petrie (sur H-Holocaust !!!)
LA
NÉO-GESTAPO AU BOULOT
Porträt
Horst Mahler: Der Rechts-Anwalt NPD
Beweismaterial
wird versiegelt
15. Juni 2001. Das Bundesverfassungsgericht (BVG) lässt
die beim NPD-Anwalt Horst Mahler sichergestellten Daten und Unterlagen
bis auf weiteres versiegeln. Dies gab das Gericht am Freitag
bekannt. Die Berliner Staatsanwaltschaft hatte am 11. Juni wegen
des Verdachts der Volksverhetzung Mahlers Büro und Privaträume
durchsuchen lassen.
Zudem wurden Teile der NPD-Parteizentrale durchsucht, in denen
Mahler Räume nutzt. Dem Anwalt, der die NPD im Verbotsverfahren
vor dem BVG vertritt, wird vorgeworfen, antisemitische und ausländerfeindliche
Texte ins Internet gestellt zu haben.
Die NPD wollte in Karlsruhe per einstweiliger Anordnung durchsetzen,
dass das gegen sie laufende Verbotsverfahren ausgesetzt und das
beschlagnahmte Material dem BVG übergeben wird. Bis zu einer
Entscheidung über diesen Antrag muss die Berliner Staatsanwaltschaft
nun auf Anweisung der Karlsruher Richter dieses Material versiegeln
und beim Amtsgericht Tiergarten hinterlegen.
NPD fürchtet Zugriff auf Prozess-Strategie
Die NPD hatte ihren Aussetzungsantrag damit begründet,
dass ein rechtsstaatliches Verfahren kaum noch möglich sei.
Das Landeskriminalamt Berlin und die Staatsanwaltschaft hätten
sich Zugriff auf die Informationen zur Strategie der NPD im Verbotsverfahren
verschafft.
Die beschlagnahmten und kopierten Datenträger Mahlers enthielten
hochsensible Daten "insbesondere im Bereich der gegen die
Partei gerichteten Geheimdiensttätigkeiten". Falls
diese Daten bekannt würden, bedeute dies eine "katastrophale
Schwächung" der NPD im Verbotsverfahren.
FAZ 15 Juni 2001
<http://www.faz.net/IN/INtemplates/faznet/default.asp?tpl=uptoday/content.asp&doc={237E8160-E671-4125-8EC5-213468C14A9E}&rub={9E7BDE69-469E-11D4-AE7B-0008C7F31E1E}>
Mahler-Akten werden versiegelt
- Berechtigt
So rasch und entschieden reagiert das Bundesverfassungsgericht
nur selten. Am Montag hat die Berliner Staatsanwaltschaft Wohnung
und Kanzlei des Rechtsanwalts Horst Mahler sowie Büros der
NPD durchsucht. Vorwurf: Verdacht der Volksverhetzung. Am Dienstag
hat Mahler sich beim Verfassungsgericht beschwert. Zwei Werktage
später weist das Gericht die Staatsanwaltschaft an, alle
sichergestellten Unterlagen unverzüglich zu versiegeln,
zu hinterlegen und "den Vollzug dem Bundesverfassungsgericht
anzuzeigen''. Die tiefe Verärgerung über das Berliner
Vorgehen ist jedem Wort der dürren Karlsruher Presseerklärung
zu entnehmen.
Die Empörung ist berechtigt. Mahler vertritt die NPD als
Anwalt in einem besonders sensiblen Prozess. Es geht um nicht
weniger als das Verbot einer Partei. Die Vorgesetzten der Berliner
Staatsanwälte sind Partei in diesem Verfahren. Unter anderem
der Bundesrat, und damit auch das Land Berlin, haben den Verbotsantrag
gestellt. Wenn Mahlers Büro und NPD-Räume durchsucht
werden, lässt sich nicht vermeiden, dass die Fahnder Einblick
in Unterlagen zum Verbotsverfahren bekommen, und zwar in den
Kernbereich der Verteidigungsstrategie der NPD. Der Verdacht,
dass eine Prozesspartei Einblick in die Strategie des Gegners
nehmen kann, liegt auf der Hand. Die ekelhaften und hetzerischen
Veröffentlichungen Mahlers, wegen derer ausgerechnet jetzt
durchsucht wurde, stehen seit vielen Monaten unbeanstandet und
sichtbar im Internet. Die NPD ist eine extremistische und gefährliche
Partei. Aber in diesem Land erkennen nur noch wenige, dass ein
Rechtsstaat sich aufgibt, wenn er bei der Bekämpfung seiner
Gegner die selbst gesetzten Regeln missachtet.
Von Stefan Geiger, Stuttgarter Zeitung, 16.06.2001
TROTZ
Qu'est-ce qu'on apprend ? Que le greluchon
a été trotszkyste, et même peut-être
qu'il l'est toujours. Et chez qui ? Chez Lambert! Le plus con,
le plus borné sectaire front bas dogmatique paranoïaque!
Faut le faire. C'est "sympa" dit Glavany qui espère
être le premier ministre le jour où le greluchon
jospinique passerait président. Sympa? Lambert? Clown au
cirque de Glavany ? Très peu!
Le Monde se croit obligé de tartiner des pages entières
sur Lambert, l'OCI, le pété, et autres vastes machines
inventées par le Staline du pauvre, Joseph Lambert, coocooné
toute sa vie comme permanent de FO à la Sécu, dont
les râclements de pantoufles n'ont jamais effrayé
une bourgeoisie, pourtanbt tourmentée par de multiples
venettes survenues au cours du siècle écoulé.
D'ailleurs Le Monde laisse échapper que dans les
derniers temps, un peu à l'image de David Rousset, formidable
trotskyste devenu gaga gaulliste à mi-parcours, les grands
penseurs de chez Lambert magouilleraient avec le RPR. Tout est
possible ave c ces irréalistes absolus. Mais une chose
est sûre: quand des gens comme les lambertistes prennent
le pouvoir, il se passe le Cambodge ou la Corée du Nord.
Si les tchékistes de l'OCI n'ont tué personne, s'ils
n'ont pas affamé des régions entières, c'est
qu'ils n'ont pas eu l'occasion, et s'ils n'en ont pas eu le pouvoir,
et c'est parce qu'ils n'ont jamais eu la moindre idée de
ce qu'il fallait faire pour arrivert au pouvoir. Ils ont donc
pris le raccourci génial du vieux Léon, l'entrisme.
Mais Léon Davidovitch voulait "entrer" dans le
PC pour en reprendre le contrôle qu'il n'avait pas su garder
après la mort de Lénine. Tandis que Lambert voulait
entrer partout, et surtout au PS quand il a vu que c'est une bonne
bouzine porteuse. C'est pourquoi il fallait téléguider
délicatement des éphèbes ambitieux qui voulaient
arriver vite, comme ce pauvre greluchon amateur de caillasses.
Ce qu'il a en commun avec la pieuvre lambertiste, c'est le goût
de la destruction. Il a énormément contribué
à détruire l'éducation nationale, quand il
a été ministre et quand il y a collé son
valet de pied Allègre pour continuer l'ouvrage. Il détruit
l'emploi et l'industrie avec ses lois sociales bidon et son libéralisme
blairien. Jospin est le cadeau pourri offert àla grande
déesse Kali, reine de la destruction, par le vieux brahmane
au regard sanglant, Lambert, tigre raté, feulant dan son
antre. On l'entend ricaner d'ici, ce Shere Khan du prolétariat.
PLUS
CON TU MEURS
On avait raté celle-là. Merci
au lecteur qui nous l'envoie.
A deux reprises, le samedi 20 janvier sur France 3 dans l'émission
de Marc-Olivier Fogiel On peut pas plaire à tout le
monde et le dimanche 21 sur Canal + durant l'émission
de Karl Zéro Le vrai faux journal, Arno Klarsfeld,
[faux juif vrai patineur] interpellé sur le débat
portant sur l'opportunité du maintien en détention
de Maurice Papon, a clairement exprimé que les positions
du MRAP étaient motivées par son antisémitisme.
Devant cette ignominie blessante et gravement diffamatoire à
l'encontre du MRAP, de ses valeurs, de ses combats, du respect
de ses militants, le MRAP a décidé de poursuivre
Arno Klarsfeld pour diffamation devant le tribunal correctionnel.
Me Pierre MAIRAT défendra les intérêts du
MRAP, qui demande de France 3 et de Canal + un droit de réponse
à ces affirmations offensantes.
Paris, le lundi 22 janvier 2001
On connaît pas la suite de ce délectable
débat...
COURRIER
D'UNE INTELLIGENCE SUPÉRIEURE
- "serge bencheriet"
<[email protected]> To:
<[email protected]>
Subject: ça pour un momnument de mensonges
Date: Thu, 14 Jun 2001 21:05:18 +0200
vous devez vraiement voir un psychiatre : si vous avez des enfants
normaux, un jour ils vont vous cracher à la gueule...
il est vrai que vous arrivez tout juste à émettre
des borborygmes.
- faites attention : les
pillards arabes ne respectent rien : hitler le fou disait que
"c'est la 45e race sous les crapauds" il s'est attaqué
aux juifs paece que comme d'habitude les minables
sont jaloux de l'inteeligence supérieure...
LETTRE
OUVERTE
- de Vincent Reynouard
à ceux qui, dans le Limousin, organisent la répression
antirévisionniste
Après les saisies opérées il y a cinq jours,
votre cause devient de plus en plus indéfendable.
Certes, vous pourrez sourire en lisant cela. En effet, ce n'est
pas chez vous que les chiens de garde du Système sont
venus, mais chez moi. Et ce n'est pas contre vous qu'un procès
pour " apologie de crime de guerre " semble se préparer,
mais contre moi. Cependant, je raisonne à long terme.
Car dans ce genre d'affaire, nos petites personnes importent
peu. Ce qui importe, c'est ce que l'Histoire retiendra. Et que
retiendra-t-elle ? Qu'à partir de 1997, une équipe
de libres chercheurs a entrepris de contester la version officielle
d'un fait : qu'elle a publié ouvertement un livre ; que
ses arguments étaient rationnels; qu'elle n'a pas prêché
la haine; qu'elle a même tendu la main à ses adversaires;
qu'elle a appelé au débat loyal. Et l'Histoire
retiendra que dans le même temps, en face, on a refusé
tout débat, on a insulté, on a demandé (et
obtenu) des interdictions, des saisies, des procès...
Avez-vous déjà songé aux conclusions qu'en
tireront ceux qui, dans une quinzaine d'années, lorsque
vous aurez cessé d'empoisonner l'atmosphère avec
votre haine partisane, étudieront l'Histoire avec sérénité?
Pouvez-vous croire qu'aucun d'entre eux ne se dira : " Mais
que disait donc V. Reynouard pour susciter une telle animosité?
Ses écrits méritaient-ils d'être interdits?
L'auteur méritait-il d'être pourchassé avec
une telle violence? " Pour répondre à ces
questions, ces jeunes historiens iront consulter nos publications.
Ils compareront nos arguments aux vôtres. Alors ils comprendront
pourquoi vous n'aviez pas le choix, pourquoi vous deviez comme
tous les menteurs, faire taire celui qui dénonçait
haut et fort vos artifices.
Mais je suis sûr de ne rien vous apprendre en écrivant
cela. Cette analyse, vous l'avez faite depuis longtemps. C'est
pourquoi plus vos rangs se clairsèment et plus votre propagande
auprès des jeunes s'intensifie (visites dans les établissements
scolaires, multiplication des concours, voyages pédagogiques
dans les " lieux de mémoire "). Car vous n'avez
pas le choix : vous savez qu'un jeune qui analysera l'Histoire
avec sérénité nous donnera raison. Par conséquent,
vous vous démenez afin de léguer aux jeunes générations
les mêmes sentiments de haine partisane qui vous animent
depuis 1944, afin que, comme vous, elles ne puissent jamais juger
avec sérénité. C'est ce que vous appelez
" transmettre les valeurs de la Résistance ",
" passer le flambeau ", " garder intacte la Mémoire
" (1). La perpétuation de l'état d'esprit
qui régnait à la " Libération ",
voilà le prix à payer pour maintenir les dogmes
officiels et faire admettre au peuple qu'on puisse pourchasser,
châtier et ruiner des citoyens uniquement parce qu'ils
sont coupables d'exprimer des opinions dissidentes. Certes, les
pelotons d'exécution n'existent plus, mais les tribunaux
chargés de faire appliquer les lois dites " antiracistes
" et " antirévisionnistes " ressemblent
aux Cours de Justice qui, après la guerre, fabriquaient
à la chaîne des " morts vivants " (citoyens
condamnés à l'" indignité nationale
")
Permettez-moi donc de sourire lorsque je vous vois vous présenter
en apôtres de la liberté et de la tolérance.
Ce que vous souhaitez léguer aux jeunes générations,
c'est une société dictatoriale, où l'on
pourra certes choisir sa destination de vacances et son programme
télé du soir, mais où toute remise en cause
des vérités officielles de principe sera sévèrement
réprimée.
Ce qui me rassure, toutefois, c'est que vous nous fournissez
en même temps les armes pour secouer le joug. Car une fois
débarrassé de tout verbiage, ce que vous appelez
l'idéal de la Résistance se résume ainsi
: " rébellion contre l'autorité " (car
Vichy était l'autorité). Dès 1947, Maurice
Bardèche écrivait à François Mauriac
:
- " [...] vous avez
semé pour l'avenir un germe de rébellion permanent,
vous avez justifié toutes les mutineries à venir.
Vous avez fait triompher le principe que, dans toute crise grave,
l'individu est désormais juge de l'honneur et de l'intérêt
national, qu'il lui est permis de refuser l'obéissance
et même de combattre le pouvoir légitime au nom
de sa propre conception de l'honneur et de l'intérêt
du pays, que non seulement cette rébellion est permise,
mais qu'elle est même obligatoire, et que quiconque n'aura
pas été rebelle, sera poursuivi pour sa loyauté
" (2).
- Aujourd'hui, vous voilà
pris à votre propre piège, car en refusant d'obéir
à vos lois et en menant une guérilla intellectuelle,
nous ne faisons qu'appliquer les principes par lesquels vous
justifiez toutes les actions commises sur le sol national entre
1941 et 1944.
Je sais ce que vous me répondrez : " Nous, nous luttions
pour une cause juste. Vous, vous êtes les partisans d'une
idéologie criminelle ". Vous avez parfaitement le
droit de tenir un tel discours. Mais ce droit implique un devoir
: celui de justifier votre assertion et , surtout, de laisser
à l'accusé (celui auquel on reproche de soutenir
une idéologie criminelle) la possibilité de se
défendre librement. Or, ce droit, vous nous le refusez.
Plusieurs fois, j'ai réclamé un débat avec
mes contradicteurs, que ce soit sur Oradour ou, plus généralement,
sur le bilan des régimes démocratiques comparé
à celui des régimes fascistes. Vous ne m'avez jamais
répondu, préférant vous réfugier
dans les jupes de la Justice. Ce seul fait démontre votre
hypocrisie.
Voilà pourquoi, loin de constituer une défaite,
mon bureau partiellement vidé (64 caisses d'ouvrages et
de papiers personnels saisis, cela se voit) est pour moi une
victoire sur le plan intellectuel. Reste à la faire connaître
aux gens encore capables de réfléchir. Nous y travaillerons.
Veuillez croire, Messieurs, en l'expression de mes sentiments
attristés
Le 21 mai 2001
Signé : Vincent Reynouard.
(1) Le 7 juillet 2000, les lauréats du Concours scolaire
de la Résistance et de la Déportation furent emmenés
au camp du Struthof. A l'issue du voyage, une des élèves
déclara: "Ce fut pour tous une émouvante leçon
de mémoire" (voy. "Le Déporté
pour la Liberté", avril 2001, p. 19). Cette déclaration
résume tout. L'utilisation de l'adjectif "émouvante"
démontre que durant leur voyage les jeunes n'ont pas été
appelés à réfléchir (comme doit le
faire tout historien) mais à ressentir. Voilà d'ailleurs
pourquoi la demoiselle n'a pas parlé d'une "leçon
d'Histoire" mais d'une "leçon de mémoire".
(2) Voy. Maurice Bardèche, Lettre à François
Mauriac, La Pensée Libre, 1947, p. 64.
Rappelons que Vincent Reynouard est l'auteur
de Le Massacre
d'Oradour. Un demi-siècle de mise en scène.
Nous avons relaté le mois dernier
la perquisition effectuée par les déménageurs
de la maréchaussée belge. Dans Le Populaire du
Centre, un torchon local, du 26 mars 2001, Daniel Boisserie,
député tout aussi local, qui était venu gémir
sur le paillasson du premier ministre à propos de la vidéo
de Reynouard, fait état d'une réponse de Jospin-la-caillasse:
"Croyez bien que je partage votre émotion, j'ai pris
bonne note de votre démarche et de la mesure prise par
le préfet de la haute-Vienne. Comme vous le savez, j'attache
une importance toute particulière au devoir de mémoire
et aux dangers que représentent, pour la jeunesse, les
travaux révisionnistes et négationnistes".
Et le démocrate post-lambertiste de conclure: "Ce
sont les raisons pour lesquelles j'ai signalé votre correspondance
à Mme Marylise Lebranchu, garde des Sceaux, ministre de
la Justice, en lui demandant de vous tenir directement informé
des suites qui pourraient être réservées à
cette affaire". (Brancher quelqu'un, en bon français,
veut dire le pendre). On a donc confirmation que les dossiers
des révisionnistes, ou supposés tels, sont gérés
directement par Matignon, quand la dilapidation des fonds secrets
leur laisse un moment. La suite ne s'est pas fait attendre: Lettre
de La Caillasse fin mars, débarquement des flics à
Bruxelles chez Reynouard en mai, audition du même à
Limoges le 20 juin, où on lui signale qu'il est sous contrôle
judiciaire et qu'il sera interrogé (et peut-être,
bien sûr, inculpé) en septembre. Amenez la guillotine.
Quand il y a un coup bas à porter aux libertés,
les socialistes arrivent toujours les premiers. Pour les questions
sociales, revenez le siècle prochain.
JAPONIAISERIES
Les criminels en fuite qui gèrent
le site <amnistia> (aministie pour leur pomme d'abord) pompent
un travail universitaire qui a l'unique mais énorme avantage
de "dénoncer" le "révisionnisme"
qui, paraît-il; sévit au Pays du soleil levant. En
voici un échantillon:
- "Dès le
milieu des années 90, les falsificateurs de l'histoire
se concentrent en un "mouvement national" (kokumin
undô) autour du double pôle constitué par
"Comité" et par "l'Assemblée Japonaise"
(nihonkaigi) (18), eux-mêmes épaulés par
le Sankei Shimbun et les politiques sus-mentionnés (19).
Concrètement, l'ensemble de ces mouvements se retrouvent
autour de "la Conférence de Liaison pour l'Amélioration
des Manuels" (kyôkasho kaizen renrakukyôgikai),
fondée en avril 2000 afin de réunir toutes les
tendances révisionnistes (20). L'activité concrête
du mouvement national à partir de 1997 a consisté
en la publication et la distribution de plus de 400 imprimés
sur 4 ans et la tenue de quelques 700 conférences ou symposiums
par an sur l'ensemble du pays où le "Comité"
a étendu 48 sections locales (21).
L'activité de propagande se diversifie en plusieurs directions.
Du côté cinématographique, on remarque la
réalisation du film Pride (1998) qui dépeint les
criminels de guerre de classe A et Tôjô Hideki, qui
dirigea l'union sacrée de 1941 à 1944, comme des
héros et nie les dommages et crimes de guerre (22). D'autre
part, outre la publication de nombreux livres, des dessinateurs
de bandes dessinées sont utilisés afin d'augmenter
la popularité auprès de jeunes (voir en infra).
Ne limitant pas leur attaques aux manuels et au système
éducatif (jugé source de tous les maux de la société),
le mouvement national s'en prend également aux expositions
et publications réalisées par le Centre des Archives
de Guerre et par le Muséum pour la Paix, ainsi qu'à
des films comme Nankin 1937 (1995) (23) ou le film coréen
Murmures (1995) (24).
On y bite pas grand'chose mais ça donne l'impression d'un
beau pays...
PETITES
PHRASES INOBSERVÉES
- Professor Horst Moeller
of the Institut für Zeitgeschichte tries to laugh off the
fact that even Goldhagen doubts the existence of mass-killing
gas chambers.
Extract:
FOCUS: Ein anderes Thema: Ein Historiker hat behauptet, der Einsatz
von Gas bei der Ermoderung der Juden sei, anders als weithin
angenommen ein "nebensächliches Phänomen"
gewesen. Die "Leistungsfähigkeit" der Gaskammern
werde "starke übertrieben". Hat der Mann Recht?
-- [Prof. Dr Horst] MÖLLER [leitet das Münchner Institut
für Zeitgeschichte]: Das würde ich nicht sagen. Die
systematische Vergasung in eigens dafür errichteten Vernichtungslagern
ist das Kriterium, das die Singularität des Massenmords
an den Juden oder an einem Teil der Juden -- ein großer
Teil ist ja auch erchossen -- ausmacht. Insofern halte ich die
Bezeichnung "nebensächliches Phänomen" für
völlig unangemessen.
-- FOCUS: Das steht in Daniel Goldhagens Buch "Hitlers willige
Vollstrecker".
-- MÖLLER: Ich bin keine Anhänger des Goldhagen-Buchs.
Der Massenmord is auf dreierlei Weise erfolgt: erstens die Morde
vor allem durch Einsatzgruppen, SS-Divisionen oder Polizeibataillone,
in geringerem Umfang auch einzelne Wehrmachteinheiten, also Massenhafte
Erschießungen. Zweitens die durchaus gezielte, aber indirekte
Tötung durch Krankheiten, mangelhafte Ernährung, Schwerstarbeit
unter extrem Bedingungen. Drittens der Massenmord mit Hilfe der
Gaskammern. Das sind die Hauptformen. Ich würde keine davon
als nebensächlich bezeichnen.
-- FOCUS: Finden Sie es merkwürdig, daß diese Sätze
in der wilden Diskussion des Goldhagen-Buchs völlig unbeachtet
blieben?
-- MÖLLER: Es gibt viele solche unbeachteten Sätze.
Das beginnt damit, daß etwa Hannah Arendt vom Klassenmord
der Bolschewiki und vom Rassenmord der Nationalsozialisten sprach,
also durchaus eine Parallelisierung vornahm. Bei Sebastian Haffner
kann man manche ähnliche Formulierungen wie bie Ernst Nolte
lesen. Bestimmte Äußerungen bleiben in der öffentlichen
Reaktion bei uns unbeachtet oder unkritisiert, wenn sie von bestimmten
Leuten stammen. [...].
Focus, June 2001,No. 23/2001, page 58.
DÉFINI-SION
- Révisionnisme:
Synonyme: Négationisme.
Ce dit de la thèse des "historiens" mettant
en cause la shoah (génocide commis par les nazi durant
la deuxième guerre mondiale, à l'encontre des juifs,
tziganes et autres). Pour eux, il n'y a pas eu génocide,
la mortalité des camps étant du aux diverses épidémies.
Ce serait même une invention des sionistes pour pouvoir
accaparer Israël. Anti-sionistes donc, ils sont aussi (ils
s'en défendent), largement anti-sémites (plutôt
anti-juifs, vu qu'il y a des arabes, donc des sémites,
négationistes). Ils se basent sur le procès de
Nuremberg, procès militaire et fait à la va-vite,
et dont certaines conclusions sont, par ailleurs, totalement
réfutés par l'ensemble des historiens actuels (Il
n'y a pas eu de chambres à gaz à Dachau ou dans
les camps de concentration, mais "seulement" dans les
camps d'exterminations). Il y a, entre autre, parmi les révisionnistes,
d'anciens "gauchistes" anti-sionistes qui font tout
pour démontrer que les sionistes n'ont rien à faire
en Palestine. En allant, donc, jusqu'à affirmer que les
chambres à gaz n'ont jamais existé. Car, si il
n'y a pas crime, il ne peut y avoir de "réparations".
Mais la connerie des uns (sionisme; Arafat comparé à
Hitler alors que ce n'est jamais qu'un dictateur en herbe...),
ne pardonne pas la connerie des autres. Sinon, ce sont surtout
des êtres aigris d'extrême droite, tendance paranos,
voyant des complots partout, judéo-maçonnico-communistes
de préférence. Une loi est sortit tout spécialement
pour eux (plutôt contre, en fait): La loi Gayssot (du ministre
(PCF) du même nom). Les opposant à la thèse
du génocide Arméniens sont parfois taxés
de révisionnisme. Mais il s'agit surtout d'un problème
de définition.
<http://www.chez.com/ptitben/lexique/revision.shtml>
STALINO-CHRISTIQUE
Voici, dans la rubrique "Il y a cinquante
ans dans Le Monde" ce que ces névropathes écrivaient
le 1er juin 1951:
- "Désireux
de rappeler aux générations futures l'immense saignée
de la nation et soucieux de conserver en même temps un
témoignage irrécusable des procédés
nazis, le gouvernement populaire polonais [communiste]
a décidé que le camp d'Auschwitz deviendrait le
musée international des peuples opprimés.
Pourquoi faut-il, hélas ! que cette réalisation
sacrée ait été l'occasion d'une regrettable
profanation? Car, pour servir une certaine propagande, on a osé
profaner le silence auquel avaient droit quatre millions d'êtres
humains qui furent exterminés en ce lieu. [Ce baratin
était donc déjà solidement ancré
avant l'ouverture du camp comme "musée".]
Des slogans y développent une thèse unilatérale.
On évoque les excès policiers anglais, français,
américains; lers camps de concentration de l'Afrique du
Sud au temps des Boers [non, c'était le temps des
Anglais qui internaient les Boers...] , ceux des Indes,
ceux de Franco; on s'étend sur l'impitoyable cruauté
de la guerre de Corée, mais il n'est pas question des
répressions sauvages dont se sont rendus coupable ici
ou là les communistes russes, chinois, vietnamiens, nord-coréens,
et l'on se garde bien de montrer les camps de concentration hyprocritement
baptisés camps de travail, qu'on pourrait actuellement
porter à l'actif des gouvernements russe et polonais.
Jusqu'ici la politique avait respecté les cimetières.
A Auschwitz on a planté le portrait de Staline
dans la chair vivante des supliciés. A Auschwitz,
où le Christ crucifié n'a pas droit de cité,
c'est un Christ pensant, les mains appuyées sur une bêche
de jardinier, qui depuis des siècles se dresse au carrefour
des chemins, un Christ résigné qui n'ose disputer
à Staline le titre glorieux de libérateur des peuples."
Charles Favrel.
On voit qu'entre janvier 45 et l'été 51, les Russes
ont eu le temps de préparer la mise en scène d'Auschwitz,
la grande scénographie qui allait être le boutoir
le plus efficace pour percer le rideau de fer et attirer la petite
foule politiquement importante des anciens déportés
de l'Ouest à venir faire le "pélerinage"
sanctificateur. On comprend bien, en lisant Rassinier, qui vient
de commencer à écrire à ce moment-là,
que le grand problème qui nécessite un révisionnisme
historique actif, c'est le mensonge stalinien qui a mis 6
ans à digérer Auschwitz pour en donner une version
utilisable dans le combat. On remarquera qu'il n'est pas question
des juifs parce que la lente montée du judéocentrisme
n'est pas encore amorcée. C'est l'Etat d'Israël qui
va la fabriquer peu à peu comme instrument de survie. Quand
il s'imposera, surtout après 1967, il gardera la structure
de la représentation stalinienne, au prix de très
minimes corrections. Il est tout à fait extraordinaire
de voir aujourd'hui le judaïsme américain, qui avait
parfois été tenté d'éprouver des tendresses
pour la Russie natale, même stalinisée, reprendre
à son compte la fabulation concoctée par les commissaires
politiques de la fin des années 40. Ce sont les gros totors
qui ont le plus besoin d'une petite visite dans le garage révisionniste.
ENVOYEZ
DES MURS
A propos de l'affaire Yahoo: un universitaire
américain conseille à la France de faire de la possession
d'objets nazis un délit mais trouve étrange que
ses tribunaux cherchent à contrôler l'internet: à
flic, flic et demi? Il propose comme seul moyen le retrait par
Yahoo des objets nazis en vente sur son site, ce que le site a
fini par faire, cédant ainsi (o horror, horror, horror)
à la ridicule justice du ridicule pays de la ridicule ligne
Maginot. Anecdote: le texte se termine par une menace: de telles
mesures pourraient décourager les "investissements
en internet" en France: quand on connaît le taux de
récession des actions internet en Bourse, on a vraiment
peur qu'une telle catastrophe s'abatte sur notre beau pays!
Wishing for walls
By Scott Bradner
Network World, 12/11/00
It would be easy to dismiss the French court action against Yahoo
as a manifestation of ignorance of Internet technology, a throwback
to the time of Minitel or as being as well thought out as the
Maginot line. But it seems the French court did know what it
was doing, and that bodes ill for the future of the Internet,
at least in France.
It was not all that long ago that France could point with some
pride to Minitel as the first general-use data network for the
public. Minitel was a widely used text-based communications system
with thousands of available services.
It was also a closed network. It was confined to the borders
of France and was not connected to other networks. Thus, it was
easy for the French government or French courts to control what
people could see when using Minitel. [...]
A few weeks ago, a French court told Yahoo that it had to make
sure no French Internet users could view or buy Nazi materials
on Yahoo Web sites. This would have been easy to do in the old
Minitel days, but not so easy with the Internet. In particular,
it would be trivial for any French Internet user to circumvent
any barrier Yahoo could erect other than removing the Nazi material
altogether.
The court was told that any Yahoo-erected electronic Maginot
line would not be particularly effective, but the court said
it would be effective enough. If Yahoo does not comply, the fine
is about $13,000 per day -- not a big deal, but a bad precedent
indeed.
There are over 180 countries on the Internet. If the French action
holds, (it may be overturned on appeal), it sets the precedent
that would permit any country to define their own rules on what
people can see or do on the Net. Companies that provide Internet-based
services would then have to use different rules depending on
where in the world the user was located. This would make doing
business complicated, expensive and, if you don't know the rule
of the moment for every locale, risky. This uncertainty will
do little to increase Internet investment in places like France.
France has a reason to want to restrict Nazi materials. But it
might be better off penalizing the possession of such materials,
which is in its jurisdiction, rather than pretending to make
a difference by closing a door standing by itself with no house
around it to keep out the wind.
Disclaimer: Harvard has lots of doors, but some wind escapes
anyway. The above wind is mine alone.
Bradner is a consultant with Harvard University's University
Information Systems. He can be reached at [email protected]
<http://www.nwfusion.com/columnists/2000/00194354.html>
FLICAILLON
- Contenu illicite
: Faut-il obliger les FAI à bloquer l'accès aux
sites racistes ?
- par Frédéric
Vladyslav
Marc Knobel est en passe de devenir une figure de la lutte contre
le racisme sur Internet, si ce n'est déjà fait.
Membre du comité directeur de la Licra (Ligue internationale
contre le racisme et l'antisémitisme), il s'est illustré
lors de l'"affaire Yahoo". Le voici de nouveau sur
le devant de la scène médiatique, cette fois-ci
en tant que président de J'accuse, Action internationale
pour la justice (AIPJ), une jeune association dont l'objet
est "de combattre le racisme sous toutes ses formes et sa
diffusion par l'Internet en particulier, défendre les
intérêts moraux, l'honneur et la mémoire
des victimes de génocides et crimes contre l'humanité
et d'assister ou de représenter les victimes de discriminations
ethniques ou religieuses". En plus de l'hébergeur
domicilié en Alaska, AIPJ assigne en référé
l'Afa (Association des fournisseurs d'accès et de services
Internet) et treize de ses membres (Bouygues Télécom,
AOL, Club-Internet, Infonie, LibertySurf, Noos, France Télécom
Interactive, etc.).
Des contraintes juridiques et techniques
En mai dernier, l'association leur adressait une lettre avec
mise en demeure demandant d'empêcher l'accès à
un ensemble de sites dénommé front14.org (le portail
réunit plus de 400 sites racistes et néonazis).
"Déjà, le procédé n'était
pas très cordial", commence par faire remarquer Jean-Christophe
Le Toquin, délégué permanent de l'Afa. "Nous
avons reçu la réponse de l'Afa le 11 juin",
explique de son côté Marc Knobel, "un refus
motivé dans lequel ils disaient globalement qu'il n'y
avait rien de possible en se permettant en plus de nous donner
des conseils". L'Afa évoque des contraintes à
la fois juridiques et techniques pour expliquer son refus de
satisfaire la demande d'AIPJ. "Pour empêcher l'accès
à un site extérieur à un abonné,
il faut analyser l'ensemble du trafic", affirme Jean-Christophe
Le Toquin, "nous ne souhaitons pas, pour des raisons à
la fois juridiques et techniques, mettre en place une surveillance
généralisée". Il poursuit : "Nous
sommes convaincus de notre interdiction de surveiller, qui est
renforcée par le projet de loi LSI qui ressort opportunément.
Nous ne sommes pas responsables des contenus qui transitent
par nos réseaux."
Devant la réponse de l'Afa, Marc Knobel a organisé
une conférence de presse. "On est obligé
de faire tout un tapage puisqu'ils ne veulent pas prendre de
décision", se justifie-t-il. Mais Jean-Christophe
Le Toquin a eu vent de la réunion et s'y est invité.
Ont suivi deux heures de débat. "Je n'ai pas vu émerger
une solution qui soit claire", raconte Marc Knobel tandis
que Jean-Christophe Le Toquin estime que ses interlocuteurs ont
"bien perçu qu'il s'agissait d'un sujet complexe".
Finalement, ce vendredi 15 juin, l'AIPJ a assigné les
FAI en référé et a mis le texte de l'assignation
en ligne sur son site. "Je l'ai vu le matin", explique
Jean-Christophe Le Toquin, "on ne l'avait même pas
encore reçu". Le texte en question est très
dur, certaines comparaisons paraissent douteuses. "On
est proche du grotesque", regrette le délégué
permanent de l'Afa.
Surveillance interdite
Le juge Jean-Jacques Gomez, celui-là même qui était
chargé de l'affaire Yahoo, devra dire si les FAI doivent
bloquer l'accès aux sites en question. Face à l'impossibilité
technique invoquée par l'Afa, Marc Knobel a du mal a retenir
sa colère. "J'en ai assez qu'on me rabâche
qu'il y a des problème techniques", lance-t-il, "on
a l'impression d'avoir des machines devant nous, ils ont les
moyens, s'ils veulent le faire, ils le peuvent". Ce à
quoi Jean-Christophe Le Toquin rétorque : "Si on
en avait la possibilité, on le ferait." Il
prend l'exemple de certains newsgroups : "Quand un juge
nous demande de ne plus en relayer tel ou tel, techniquement
cela ne pose aucune difficulté. Ici, ils demandent de
passer outre la réalité technique et de privilégier
un combat éthique -- tout à fait légitime
-- mais pour cela le juge doit renverser les principes du Parlement
européen". Le délégué de l'Afa
fait référence à la directive sur le commerce
électronique qui doit être ratifiée en France,
celle-ci confirme que les FAI n'ont pas le droit d'effectuer
de surveillance. "Dans un contexte rationnel, le juge va
le confirmer", espère-t-il.
"D'autres associations vont nous rejoindre", prévient
de son côté Marc Knobel, qui souligne qu'il y a
urgence. Il évoque la "nécessité
de la lutte" et le "devoir de militer".
"Il appartient à un mouvement de protestation, même
individuellement, de combattre", déclare-t-il, fustigeant
le manque de civisme "symptomatique de notre société
actuelle". Et quand Jean-Christophe Le Toquin regrette la
"publicité" faite par l'AIPJ et reproche à
l'association d'"attirer l'oeil" vers ces contenus,
Marc Knobel confirme qu'il a reçu des e-mails de "beaucoup
de gens horrifiés" qui "ne pensaient pas
que c'était possible", mais il estime qu'"il
est bon que les gens sachent". Le débat est ouvert.
"Toute l'actualité" 15 juin 2001
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
Jean Plantin a été convoqué devant son jurdy
de maîtrise, plus de dix ans après sa soutenance,
pour la "resoutenir". Comme il ne s'est pas présenté,
son diplôme lui a été retiré. Question:
combien de titulaires de maîtrise seraient capables de resoutenir
dix ans après, avec succès, un diplôme qu'ils
ont, en général, soutenu péniblement après
douze mois de travail acharné et peu profitable. Cela nous
paraît un précédent dangereux, étant
donné le niveau des diplômes que les professeurs
d'université sont obligés de délivrer pour
continuer à obtenir des crédits... Nous avons un
dossier de presse, d'où il ressort que les malheureux journalistes
n'envisagent pas du tout l'extension possible du précédent
mais s'ébaudissent d'une nouvelle extension du délit
d'opinion.
Gilles Guyot
: "Assez de boue sur l'Université Lyon 3"
par Mariette
Grande
Le président de Lyon 3 a décidé d'un dépôt
de plainte contre X pour diffamation. Un "X" qui vise
très directement le collectif d'associations qui avait
une fois de plus dénoncé, la veille, les tentations
négationnistes et les dérives d'extrême droite
de l'Université. "Trop, c'est trop, d'être
ainsi traînés dans la boue" pour Gilles Guyot
qui, lors d'une conférence de presse, a réaffirmé
l'indépendance de son université. Et le soutien
du ministère.
Le Progrès, 8 juin (extrait)
Autre article, non signé, même
page:
- "Plantin: jury
(re)convoqué le 27 juin". Régis Ladous et
Claude Prud'homme) ont, jusqu'à présent toujours
refusé de se retrouver "pour ce pénible désaveu
de leur propre travail". Les affolés ne savant plus
ou donner de leur tête vide.
Le 14 juin 2001, Jean Plantin a reçu une lettre recommandée
avec A.R. signée de Gilles Guyot, président de
l'université Lyon-III. Cette lettre l'invite à
se présenter devant le jury composé de Régis
Ladous et Claude Prud'homme le mercredi 27 juin 2001 à
14h 30, salle Guillien, au 15 quai Claude-Bernard, 69007 Lyon.
Jean Plantin est tout bonnement invité à venir
soutenir une nouvelle fois le mémoire de maîtrise
d'histoire sur Paul Rassinier qu'il avait soutenu en juin 1990
et pour lequel il avait obtenu la mention "Très bien"!
Il ne s'est pas présenté.
La radio annonce le 28 juin 2001, que le mémoire est "annulé".
Ils ont prétendu ne plus avoir le texte! C'est Ubu à
Fourvière. Quand aux lopettes qui se prêtent
à ces simagrées, ils ne méritent pas la fatigue
qu'il y aurait à leur botter cent fois les fesses.
Le
négationnisme ronge toujours Lyon-III
Après
un mémoire sur "la race", enquête sur les
liens de la fac avec l'extrême droite.
Par Olivier Bertrand
Elles veulent en finir avec l'ambiguïté. Cette semaine,
plusieurs associations lyonnaises vont demander au ministère
de l'Education nationale la mise en place d'une commission d'historiens,
chargée d'étudier le poids de l'extrême droite
au sein de l'université Lyon-III (Jean-Moulin). L'ampleur
des dérapages négationnistes et néonazis
des années 1990 n'est pas encore connue (1), mais l'on
sait que des enseignants d'extrême droite continuent d'assurer,
en plus de leurs cours, le recrutement et la promotion de leurs
amis. En outre, un collectif d'associations (2) va également
réclamer l'annulation du diplôme de maîtrise
de Pascal Garnier, aujourd'hui militant de la Ligue savoisienne
et "repenti de l'extrême droite", selon ses termes.
Ce serait le deuxième cas après celui de Jean Plantin,
dont la maîtrise avait été annulée
en novembre 2000 par Lyon-II (3). La maîtrise de Garnier,
truffée de références antisémites,
a reçu la mention bien en 1990 de la part des professeurs
qui avaient validé le DEA de Plantin. Le parcours des
deux étudiants montre l'étonnante porosité
entre l'université et les milieux d'extrême droite,
ainsi que le rôle ambigu joué par leur directeur
de recherche commun, un mandarin dont la réputation ne
le rendait guère suspect de sympathies négationnistes.
Bière et chants nazis. Dès son arrivée
à Lyon-III, au début des années 80, Pascal
Garnier croise un grand nombre d'enseignants marqués politiquement.
Notamment Pierre Vial, qui anime le courant néopaïen
du Front national, Jean-Paul Allard, qui a validé en 1985
la première thèse négationniste française,
ou encore Jean Varenne, cofondateur du Grece (Groupement de recherche
et d'étude pour la civilisation européenne), mouvement
des intellectuels de la nouvelle droite. Ce dernier recrute Garnier
au Grece. En ville, l'élève retrouve en outre certains
de ses maîtres dans des mouvements d'extrême droite.
Il appartient également à Edelweiss, un groupuscule
fondé par Pierre Vial : randonnées en montagne,
soirées à boire de la bière en chantant
des chants nazis et entraînement au tir dans les monts
du Lyonnais.
Pour sa maîtrise, Pascal Garnier se rapproche de Régis
Ladous, un professeur plus proche de la démocratie chrétienne
que de la droite dure. Ladous peine à expliquer ce choix
et surtout les raisons pour lesquelles il a accepté ce
drôle d'étudiant. "Quand je suis arrivé
à la fac, j'étais très con, reconnaît-il.
Il n'y a pas d'autre mot. Je croyais qu'un garçon de 20
ans ne devait jamais être considéré comme
perdu. Eh bien, non. Un garçon de 20 ans peut être
aussi dangereux et aussi fossilisé qu'un vieux salaud
de 60 ans. Mais convenez que ce n'est pas facile à reconnaître,
quand on a voulu être enseignant." Pascal Garnier
travaille avec Ladous sur "Le thème de la race dans
l'Emancipation nationale", journal collaborationniste
de Jacques Doriot. Il empile les réflexions antisémites
et fait longuement l'éloge de Georges Montandon, "raciologue"
français qui se livrait à des expertises pour les
SS pendant la guerre, dans les "cas douteux d'aryanité".
Pascal Garnier décrit le personnage comme un "esprit
nuancé et subtil". Il décroche la mention
bien du jury qui validera plus tard le DEA de Plantin.
L'année suivante, Garnier n'obtient curieusement que 3/20
à son DEA, pour un mémoire pourtant moins sulfureux
que la maîtrise. Son directeur de recherche prétend
que l'étudiant a présenté un travail qui
n'avait rien à voir avec celui qui avait été
préparé. "A mon avis, estime Garnier, en parlant
de ses professeurs, il a pris peur: l'affaire Notin venait d'éclater
à Lyon (4), il fallait devenir prudent. Mais avant ça,
plus les sujets étaient sulfureux et plus Ladous était
intéressé." L'enseignant répond qu'il
a "appris à ne pas craindre les voisinages sulfureux,
à condition que cela reste des voisinages". Mais,
du voisinage à l'encerclement...
En 1992, Régis Ladous participe à la tenue d'un
colloque, coorganisé à Lyon par le Cesnur, mouvement
italien fondé en 1988 pour étudier les "nouveaux
mouvements religieux", formule pudique qui désigne
les sectes. L'époque est au syncrétisme. Mouvements
d'extrême droite, intégristes religieux et responsables
de sectes se rapprochent, avec parfois la bienveillance d'universitaires.
A la tribune, on retrouve des professeurs lyonnais, mais aussi
un militant néonazi, responsable du mouvement radical
Nouvelle Résistance.
"Dérives". Régis Ladous assure
qu'il s'est écarté du Cesnur après trois
colloques, dès qu'il a constaté les "dérives"
de son directeur, Massimo Introvigne, un avocat proche des mouvements
catholiques traditionalistes de l'extrême droite italienne.
Mais auparavant, Ladous aura aidé le Cesnur, comme Garnier
ou Plantin, dans leur quête de légitimité
universitaire. Son nom apparaît en effet dans les statuts
du Cesnur, déposés en 1990 à Foggia. Il
a fait partie du "comité scientifique" du Cesnur
de 1990 à 1993, avec une poignée d'autres professeurs
européens et américains, comme ce chercheur californien
parti en 1995 enquêter au Japon sur l'attentat au gaz sarin
attribué à la secte Aum dans le métro de
Tokyo. Le voyage avait été payé par la secte
elle-même.
"Si tout cela est vrai, Régis Ladous doit à
présent s'expliquer sur ces éléments",
estime Pierre Hémon, secrétaire national de Ras
l'front. "Nous voulons comprendre s'il a été
manipulé ou s'il était conscient de ce qu'étaient
les étudiants et associations qu'il a soutenus."
Les ambiguïtés du professeur compliquent en effet
nettement la lutte contre le négationnisme à Lyon.
Car Régis Ladous appartient par ailleurs à l'association
René-Cassin, engagée à l'université
contre l'extrémisme et le négationnisme. Jusqu'à
la révélation de l'"affaire Plantin",
il dirigeait également l'Institut d'histoire du christianisme,
une institution lyonnaise dont le précédent directeur
travaille aujourd'hui auprès du Vatican. De nombreux mandarins
s'étonnent, mais sont embarrassés. Récemment,
le président de Lyon-III a demandé à Régis
Ladous de réunir à nouveau le jury qui avait validé
le DEA de Plantin. Une décision que la plupart des associations
luttant contre l'extrême droite analysent comme une diversion,
pour ne pas répondre aux questions plus structurelles
posées par l'encombrante présence de cette composante
au sein de l'université. Régis Ladous refuse d'obtempérer,
estimant que Plantin sortirait gagnant d'un bras de fer.
"Spirale". Pendant que leur ex-directeur d'études
se débat, Jean Plantin est devenu éditeur et Pascal
Garnier a continué quelques années sa route au
sein de l'extrême droite. Plusieurs fois, Garnier a croisé
ses anciens professeurs dans les universités d'été
de Synergies européennes, mouvement né d'une scission
du Grece. Il a intégré la Ligue savoisienne en
1997, tout en continuant ses activités à l'extrême
droite jusqu'à l'été 1998. Avant de décrocher.
Aujourd'hui, il estime s'être "laissé entraîner
dans une spirale par des professeurs qui ont laissé des
étudiants démolir leur avenir sans jamais payer.
C'était mon voyage au bout de l'extrême droite".
(1) Plusieurs mémoires ont disparu de l'université,
dont la bibliothèque a depuis été incendiée,
en juillet 1999.
(2) Hippocampe (association étudiante), la Ligue des droits
de l'homme et l'association Laïcité et République
demandent l'annulation de la maîtrise de Pascal Garnier
et s'associent à Ras l'front, SOS Racisme, le cercle Marc-Bloch,
l'Union des étudiants juifs de France et l'Unef-ID pour
réclamer celle du DEA de Plantin.
(3) Cet étudiant négationniste a été
condamné le 13 mars 2001 par la Cour de cassation pour
"contestation de crimes contre l'humanité".
(4) En 1990, l'enseignant Bernard Notin avait publié un
texte négationniste et antisémite dans une revue
financée par le CNRS.
Libération, 5 juin 2001
L'extrême
droite de la fac renforce ses rangs
Des enseignants
de Lyon-III collaborent à des revues troubles
Par Olivier Bertrand
L'extrême droite a-t-elle disparu de l'université
lyonnaise? Ou est-elle seulement un peu plus prudente? Le 24
mars 1999, la préfecture du Rhône a enregistré
la création d'une Société internationale
des études indo-européennes, dont le bureau compte
quatre professeurs de Lyon-III. Cinq mois plus tôt, ces
derniers avaient été obligés de dissoudre
à l'université leur Institut d'études indo-européennes,
sous la pression d'une enquête universitaire et d'associations
d'étudiants. L'institut recyclait les thèses de
la nouvelle droite.
Jean-Paul Allard préside la nouvelle structure, dont le
siège se trouve chez lui et dont le secrétaire
général est Jean Haudry, professeur à la
retraite, cofondateur du Grece et candidat MNR aux dernières
cantonales. Autre membre du bureau, Jean-Pierre Grazioli, qui
fréquentait dans les années 80 les groupuscules
nationalistes lyonnais et a ouvert depuis une librairie d'extrême
droite à Nancy. Ville où l'homme s'est fait arrêter
au début de l'année avec deux militants du Gud.
Tous trois sont soupçonnés d'avoir distribué
des tracts racistes à Nancy. Une information judiciaire
est ouverte.
L'épouse de Grazioli, Isabelle Rozet, appartient également
à la Société internationale des études
indo-européennes. Ancienne étudiante de Jean-Paul
Allard, elle est devenue maître de conférences et
a été embauchée à Lyon-III après
avoir dirigé l'institut d'allemand de Nancy-II. Elle écrit
dans diverses revues d'extrême droite, comme Antaios
ou Enquête sur l'histoire, où collaborent
également Pierre Vial, Jean-Paul Allard et Bernard Lugan.
Ce dernier, enseignant à Lyon-III, se faisait remarquer
dans les années 90 en se déguisant pour mardi gras
avec un casque et un fouet et chantait des chants coloniaux à
ses étudiants. Le 27 mars, le bureau de Lyon-III a décidé
l'avancement de ce professeur folklorique au rang de maître
de conférences "hors classe". Au nom de son
"implication dans l'établissement" et de son
ancienneté. Le comité d'administration devait choisir
dans une liste de 46 postulants, dont 14 avaient une ancienneté
supérieure. Sur 18 votants, 11 ont choisi Bernard Lugan.
Libération
Onze
ans après, la maîtrise du négationniste Jean
Plantin a été annulée
Lyon, de notre correspondante. Onze après avoir validé
le mémoire de maîtrise d'histoire contemporaine
du négationniste Jean Plantin, L'université Jean-Moulin
de Lyon est finalement revenue sur sa décision, mercredi
27 juin. Les deux enseignants qui composaient à l'époque
ce jury, Claude Prudhomme et Régis Ladous, ont attribué
au mémoire «la mention inacceptable à la
demande expresse de l'administtration universitaire, et sous
réserve de légalité», amlgré
l'absence de l'auteur.
[Remarque: les deux foies jaunes insistent pour dire que
ce n'est pas eux qui annulent, mais qu'ils reçoivent des
ordres. Et qu'ils ne sont pas sûrs que ces ordres soient
légaux; ils veulent dire qu'ils sont sûrs que ces
ordres sont illégaux mais qu'ils n'ont pas l'autorité
voulue pour le dire publiquement...]
Le 30 juin 1990, alors que l'université Lyon-III traversait
une crise profonde après l'affaire Notin, premier cas
de négationnisme révélé dans l'université
[ on voit que cette nouille ne connaît pas le dossier
et qu'elle ne lit pas le journal où elle écrit]
Jean Plantin avait obtenu la mention "très bien"
pour ses travaux sur Paul Rassinier, socialiste, pacifiste
et révisionniste. Le mémoire, présenté
comme une étude objective [le "présenté
comme" vaut son pesant de hannetons] de la naissance
du négationisme chez Rassinier, validait en réalité
ses thèses. [Cette nouille parle sans avoir lu le
texte sur lequel elle bave. On pourrait rire en brin si on l'obligeait
à dire ce que sont les "thèses" de Rassinier.]
La supercherie [quelle supercherie ? ] ne sera
révélée qu'en 1999 à l'occasion du
procès intenté contre Jean Plantin, devenue éditeur
de revue négationniste, condamné pour contestation
de crimes contre l'humanité. Depuis, les association de
lutte contre l'extrême-droite n'ont cessé de réclamer
à la direction de l'université l'annulation de
la maîtrise. Alors que l'université Lyon-II avait
pu annuler en décembre 2000 un autre DEA de Jean Plantin,
qui n'avait pas été signé par le recteur
[voici une nouvelle invention ] , le président
de l'université Jean-Moulin, Gilles Guyot, avait conclu
des recommandations du ministère de l'éducation
nationale qu'il devait reconvoquer le jury. [Mesure qui
n'a aucun fondement, ni juridique ni réglementaire et
qui prélude évidemment à l'annulation, au
moins potentielle, de tous les diplômes délivrés
par l'Université, qui les rend ainsi révocables
à merci. Dans un grand pas en avant dans un monde toujours
plus orwellien, les gens qui ont fait des études pourront
se voir privés des fruits de ces études par recours
au "politiquement correct" qui régnera 10, 20
ou 50 ans plus tard. On sera donc diplomé "sous condition"
d'allégeance continue et constamment renouvelée
aux idéologies régnantes. On se prend à
regretter le bon temps de l'Union soviétique et du proletkult.]
Comment les deux enseignants ont-il pu ne pas voir les thèses
défendues par Jean Plantin? [Cette nouille n'a aucun
souvenir d'une époque récente où on avait
le droit, dans les universités, de défendre les
thèsses que l'on voulait et que l'on était jugé
sur la façon de les présenter et de les défendre.
Depuis qu'elle était devenue laïque, l'université
avait renoncé à fabriquer une vérité
officielle. On voit que ce temps s'achève. ] Tour
à tour, ils ont profité de l'occasion pour tenter
de justifier leur manque de vigilance. [C'est le crime
qu'on n'a pas encore réussi à leur faire payer,
mais ça ne va pas tarder.] Claude Prudhomme, maître
de conférence, a renvoyé la responsabilité
de ce dérapage sur son collègue, professeur et
directeur de la rechercher. [Pas joli joli ce prudhomme
qui ne mérite pas son nom .] Rappelant qu'il avait
condamné dès avril 1990 les tentatives qui visaiant
à nier le génocide et son ampleur, il a expliqué
que Régis Ladous lui avait donné «l'assurance
que le sujet choisi par Plantin n'avait pas de rapport avec les
affaires en cours». Au cours de la soutenance, il avait
demandé au candidat une mise au point écrite levant
certaines équivoques, notamment sur «la propension
à ne pas distinguer l'exposé des thèses
de Rassinier et les analyses historiques» [ce qui
ne veut rien dire, même dans ce jargon ridicule
].
«J'assume cette erreur»
Régis Ladous s'étant engagé à obtenir
une nouvelle rédaction de la conclusion, il avait, comme
c'est la pratique, signé un procès-verbal sans
attendre d'en vérifier lui-même les termes. [Il
faut présumer que cette nouille qui ne sait pas écrire
veut désigner les "termes" de la nouvelle conclusion,
et non ceux du procès-verbal, comme l'indiquerait une
grammaire qu'elle ignore. Ces gens-là écrivent
avec leurs pieds et pensent avec leur hippocampe, comme on dit
à Lyon. ] «J'assume cette erreur»
a-t-il conclu. Régis Ladous avait jugé satisfaisantes
les nouvelles conlusions qui, selon M. Prud'homme, venaient «accroître
la confusion et introduire des formulations inacceptables».
Régis Ladous s'est défendu maladroitement en expliqsuant
qu'il avait été victime [Ce foie jaune ne
sait pas que si on n'est pas juif, dans ces affaires, on n'est
pas victime. ] d'une «tentative d'entrisme parfaitement
réussie de la part des négationnistes. [Comme
celle de Jospin, par exemple? ] Ses explications n'ont
pas convaincu les professeurs, membres de l'Association René-Cassin
[René Cassin est l'un des immortels auteurs de l'article
19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme,
de 1948, qui étend sur l'AAARGH sa bienfaisante protection
], ni les associations qui luttent contre l'extrême-droite,
comme SOS-Racisme [jadis payé par l'Elysée,
] le cercle Marc-Bloch [usurpateurs du nom du célèbre
historien, qui n'appréciait pas les cagots ],
Ras l'front ou Hippocampe, qui rappellent que Régis Ladous
fut membre, comme l'a indiqué Libération le
5 juin 2001 [C'est là que la nouille du Monde
prend ses informations...] du très contesté
[par qui ? ] Cesnur (Centre d'études des
nouveaux mouvements religieux, proche de l'extrême-droite
italienne). Dès l'annonce de la décision du jury,
le président Gilles Guyot s'est réjoui de cette
décsion. «L'affaire est close» a-t-il déclaré.
Pour les associations qui continuent de l'accuser de «complaisance
vis-à-vis des réseaux d'extrême droite dans
l'univserité», c'est, au contraire, l'occasion de
mettre sur pied une commission extérieure d'historiens
capables de faire toute la lumière sur les différentes
affaires qui ternissent la réputation de l'université
Jean-Moulin depuis pmlus d'une décennie. [On pourrait
avantageusement confier cette commission à
l'ahuri Denainckx, qui a déjà fait, à sa
façon, la compilation demandée, avec poteaux à
la clé. ]
Sophie Landrin.
Le Monde, 29 juin 2001.
Maîtrise
négationniste: la repentance du jury
En 1990, Lyon-III
avait accordé une mention très bien à Plantin.
Par Olivier Bertrand
«Ça
aurait été plus vite si SOS Racisme avait réagi
plus tôt» [sic].
Régis Ladous,
président du jury
La chaise est restée vide. Convoqué hier après-midi
à l'université Lyon-III, l'éditeur négationniste
Jean Plantin a refusé de venir. Onze ans après
avoir obtenu sa maîtrise d'histoire, il estime ne pas devoir
défendre à nouveau son travail, truffé de
références négationnistes. Car, chose rare,
le jury qui lui avait accordé une mention «très
bien» était reconvoqué hier, le ministre
de l'Education nationale ayant suggéré cette procédure
après un recours de SOS Racisme.
Le 30 juin 1990, le professeur Régis Ladous présidait
le jury. Hier, il était à nouveau là, gêné,
en compagnie de Claude Prud'homme, deuxième membre du
jury, présent lui aussi lors de la première session.
Les mains tremblantes et la voix pâle, Ladous a lancé
devant la salle pleine et la chaise vide : «Le jury était
convoqué à 14 h 30. Il est 14 h 37, nous
allons procéder.» A ses côtés, Claude
Prud'homme s'est alors dressé pour lire une longue
déclaration, renvoyant les responsabilités sur
son voisin. En 1990, Régis Ladous lui aurait «donné
l'assurance» que le sujet de Plantin n'avait «pas
de rapport avec les affaires (négationnistes, ndlr) en
cours». Pourtant, lors de la soutenance, Claude Prud'homme
s'était étonné du manque de recul de Plantin
sur les thèses négationnistes. Il avait demandé
«que le candidat fasse [dans sa conclusion] une mise au
point écrite levant toute équivoque». Mais
Claude Prud'homme avait signé le procès-verbal
sans attendre la nouvelle rédaction. «Une erreur
que je suis prêt à assumer», a-t-il lâché
hier. Car l'étudiant avait certes repris ses demandes,
mais «en les détournant de leur sens». Cela
n'avait pas troublé Régis Ladous. «La seconde
version a paru suffisante au directeur de recherche»,
a asséné hier Prud'homme.
Confusion. Régis Ladous s'est alors levé,
pour une tentative d'autojustification confuse.
Il a parlé de Staline, des pogroms roumains, sans que
la salle comprenne où il désirait en venir. Et
jamais de Plantin, ni de la maîtrise accordée. «Le
jury va se retirer pour délibérer, a-t-il lancé
pour conclure. A moins que monsieur Plantin soit à présent
dans la salle ? Peut-être faut-il lui envoyer une ambulance
?» Son collègue s'est alors énervé
: «On a suffisamment plaisanté avec ça.»
Dix minutes plus tard, les deux hommes annonçaient une
«mention "inacceptable" à la demande expresse
des autorités universitaires».
Après la soutenance, Régis Ladous s'est approché
de quelques-uns de ses pairs, qui se tenaient, visages fermés,
au premier rang. «Tu vois, ça y est»,
a-t-il dit à un professeur. Réponse glaciale :
«C'est un peu tard. Tu aurais pu le faire plus tôt.
Tu nous aurais épargné bien des offenses.»
Quelques minutes plus tard, devant la presse, Régis Ladous
indiquait avoir accepté de se déjuger «sous
la pression médiatique», et lâchait bizarrement
: «Ça aurait été plus vite si SOS
Racisme avait réagi plus tôt.»
A pic. Le président de Lyon-III s'est réjoui
de l'annulation qui tombe à point pour lui. Attaqué
depuis des mois par les associations sur la présence de
l'extrême droite à Lyon-III, Gilles Guyot se flatte
d'avoir reconvoqué le jury. Et dénonce ses adversaires
«qui nuisent à l'image de notre université».
Lundi, ils ont décoché une nouvelle flèche
en distribuant lors d'une conférence de presse une dénonciation
pénale expédiée au parquet par la chambre
régionale des comptes. Celle-ci vient de découvrir
que Lyon-III a tenté en décembre de financer
l'impression d'une revue d'extrême droite, éditée
par l'association internationale d'études indo-européennes,
structure montée en 1999 par une poignée d'enseignants
de l'université (Libération du 5 juin 2001).
Le président affirme qu'il n'était pas au courant.
Une «affirmation peu crédible», pour la chambre
régionale des comptes.
Libération, 28 juin 2001.
Devenu rareté bibliographique,
le mémoire de maîtrise de Jean Plantin sur Rassinier,
est évidemment disponible sur l'AAARGH à l'adresse
suivante:
<http://aaargh-international.org/fran/archRassi/depr/jp900630.html>
ASCENDANT
PEAU DE BALLE
La presse fait tout un foin à propos
de la thèse soutenue "en Sorbonne" (en fait à
l'université de Paris V), par une figure du troupeau des
pipeuses de Mitterrand, dont beaucoup voudraient enfin la célébrité
que leurs dévouements anciens auraient dû leur procurer,
astrologue more sorbonnico. Tout le bottin de la sociologie a
été convoqué par les illustres Zig et Puce
(Baudelot et Establet) pour ronchonner en commun contre ceux qui
"abaissent la sociologie". Quelques dignitaires chenus
comme Touraine ou Desjeux ont doctement lu le pensum de l'impétrante
désastreuse des astres. Les commentaires qu'ils ont à
faire ne nous intéressent pas ici car ils n'auraient de
sens que s'ils comparaient les 900 pages pondues par cette dame
avec les centaines d'autres thèses que l'on accepte dans
les universités françaises sur des sujets qui ne
font lever aucun sourcils déontologique (cf. l'affaire
Plantin, ci-dessus). Le vrai scandale est là, produit par
un système où les directeurs de recherches passent
10 minutes par an avec les thésards, empochent une médiocre
prime de direction (800 F) et passent quelques heures, la veille
de la soutenance, à parcourir des monceaux de considérations
obtuses et de putasserie artificieuses. il n'y a pas une thèse
sur dix qui mérite d'être considérée
comme telle. On est dans l'inflation diplomatique jointe au malthusianisme
des arrivés. Que le système permette de faire passer
une thèse sur l'astrologie dans le moulinet de la socio
montre simplement que le système est pourri au delà
de toute thérapeutique. Il permet par exemple à
d'aimables rigolos du genre Maffesoli de devenir "professeur
à la Sorbonne". Si le corps enseignant n'était
pas déjà lui-même composé, grâce
aux copineries de la "gauche" au pouvoir, pour une grande
moitié de fumistes, d'arrivistes et de sacristains soifards,
ce genre de chose n'arriverait pas.
POOR
OLD DEBILE (A letter to Dear Dr. Lipstadt)
Un révisionniste s'étonne
des contradictions de la pov'Lipstadt qui accuse de racisme ceux
qui pensent comme elle: elle considère comme criminelles
les pratiques exogamiques des juifs et conspuent les groupes américains
qui proscrivent les mariages mixtes. Allez vous y retrouver! Mais
que ça ne l'empêche pas de continuer à toucher...
- I have just finished reading
D.D. Guttenplan's The Holocaust on Trial. There is one
passage in the book that really struck me. On page 209, Guttenplan
wrote: "..it was hard not to feel queasy listening to Rampton
quiz Irving about his attitude to 'intermarriage between the
races'--on behalf of a defendant [Dr. Lipstadt] who has written,
'We know what we fight against: anti-Semitism, and assimilation
[of Jews with non-Jews], intermarriage [between Jews and non-Jews]
and Israel-bashing."
In your book, Denying the Holocaust (106, 144, passim), you condemned white
revisionists who oppose white racial integration and intermarriage
with nonwhites. Yet, you -- Deb Lipstadt -- oppose Jewish assimilation
and intermarriage with non-Jews. Guttenplan has pointed out that
you wished you could have gone down to the Southern United States
in the 1960s to march and facilitate the integration of Blacks
and whites in the South (p.61-62). In 1964 or 1965, you participated
in a civil rights march in Harlem. Yet, you are an ardent supporter
of the Jewish State of Israel where racial segregation between
Jews and Arabs is a fact of life, and the civil rights of Israeli
Arabs are violated as a matter of course. You push for racial
equality and racial integration here in America--but you ardently
support Israel where racial inequality is an established part
of the social order. Please read the book, Israel: an Apartheid
State, by Israeli academic Uri Davis.
As the expert on extremism, Laird Wilcox, has pointed out, one
of the characteristics of an extremist is that he/she promotes
hypocritical double standards and feels no guilt for so doing.
I am afraid, Dr. Lipstadt, that this applies to you. You appear
to have no qualms about promoting a racial double standard in
regard to Jews and non-Jews.
Really Dr. Lipstadt, you should sit down and engage in some self-examination.
Paul Grubach, 13 June 2001
RÉVIZOS
THÉOLOGIQUES
Le Monde, 17 mai 2001
- Comme une
lettre ouverte des juifs aux chrétiens
- Le mensuel "L'Arche",
édité par le Fonds social juif unifié, s'inquiète
du silence des chrétiens après les déclarations
de responsables palestiniens remettant en cause l'histoire du
peuple juif
On croyait les relations entre juifs et chrétiens au beau
fixe depuis la "déclaration de repentance" des
évêques de France, en 1995, et le voyage du pape
Jean Paul II en Israël, en 2000. Le numéro de mai
du mensuel L'Arche, édité par le Fonds social
juif unifié (FSJU), se présente comme une sorte
de lettre ouverte "à nos amis chrétiens".
Son directeur, Meïr Waintrater, s'inquiète du "silence"des
chrétiens face à ce qu'il appelle "le révisionnisme
théologico-politique"de plusieurs responsables
palestiniens.
Le grand mufti de Jérusalem a ainsi dénié
au peuple juif tout lien historique et religieux avec Jérusalem
et avec le mont du Temple [Note de l'AAARGH: c'est ainsi que les sionistes appellent l'esplanade des mosquées de Jérusalem, qu'ils prétendent, sans que la moindre recherche archéologique leur ait jamais donné raison, construire sur le site du temple des juifs rasé par les Romains en 79.]. "Au seul énoncé des propos
du mufti, tout chrétien aurait dû protester, estime
M. Waintrater. La présence de Jésus au Temple n'est-elle
pas au centre du récit évangélique ? Et
ce Temple de Jérusalem dont parlent les Evangiles n'est-il
pas le Temple des juifs ?" [Note de l'AAARGH: Oui, mais il est où,
ce temple ? ]
"Nous ne voulons pas invoquer la repentance de l'Eglise
pour défendre la politique du gouvernement israélien,
affirme le directeur de L'Arche.Nous disons tout autre
chose : celui qui nie le lien des juifs à la terre d'Israël,
celui-là reprend et prolonge l'antique discours de
négation dont la repentance de l'Eglise devait être
l'éclatant désaveu." En écho, l'ancien
grand rabbin de France René-Samuel Sirat déplore
"le silence retentissant de la part de nos amis avec qui
nous militons depuis vingt-cinq ou trente ans dans les amitiés
interreligieuses, judéo-chrétiennes ou judéo-musulmanes".
Et il s'exclame : "Quand on dit dans les Evangiles que Jésus
a prêché dans le Temple, où était
ce Temple ? Etait-il sur la Lune ou sur Jupiter ?"
[Note de l'AAARGH:
ce n'est pas parce que Jésus est réputé
avoir prêché dans un temple que c'est vrai, premièrement,
ce sont les chrétiens qui le disent, et deuxièmement
s'il a prêché dans un temple, rien ne dit que ce
temple était justement là où se trouvent
aujourd'hui les mosquées! Ça c'est de la logique
supérieure mais c'est vrai que nous, qui ne sommes pas
juifs, forcément sommes moins intelligents et moins humains.]
"L'hostilité
à Israël"
Le rabbin Philippe
Haddad exprime une pensée semblable lorsqu'il explique
que "reconnaître la judéité de Jésus
va de pair avec la reconnaissance de la judéité
des juifs et l'authenticité de leur propre mémoire
et de leurs propres lieux de mémoire".
Et il ajoute : "Dans les moments difficiles que traversent
le peuple d'Israël et la communauté de la Diaspora,
martelés par les médias, le juif demande au chrétien
(à ses porte-parole officiels): "Pourquoi m'as-tu
abandonné ?""
Le rabbin David Rosen, président du Conseil international
des chrétiens et des juifs, va plus loin encore. Pour
lui, "l'hostilité à Israël reflète,
dans une certaine mesure, une approche foncièrement
antijuive". L'Eglise catholique doit reconnaître
"que les réactions d'Israël, même si elles
sont parfois discutables, sont par essence des
réactions à une violence qui lui a été
imposée". De son côté, Raphaël
Draï se prend à douter des changements de comportement
de l'Eglise catholique à l'égard du judaïsme.
Pour lui, certains commentaires sur Israël en milieu catholique
restent marqués par "une longue tradition disqualificatrice
qui assimile le peuple juif et le traître Judas, définitivement
déchu de sa qualité d'homme".
Dans le même numéro de L'Arche, un article
qualifie de "fort peu diplomatiques" les propos tenus
au mois d'avril par le grand rabbin Ovadia Yossef, guide spirituel
du parti ultraorthodoxe séfarade Shass.
Celui-ci parlait des "Arabes" dans les termes suivants
: "Que le Saint Nom amène sur leur tête ce
qu'ils méritent, que leur semence soit perdue, qu'ils
soient annihilés, qu'ils soient vaincus et exclus du monde...
Il est interdit de les prendre en pitié, il faut leur
envoyer des missiles en quantité, les éliminer,
ces malfaisants, ces damnés..." Embarrassé,
le Shass a expliqué après coup que le rabbin Yossef
visait seulement "les assassins et les terroristes".
[Note de l'AAARGH:
comme on le sait, pour les sionistes, tout Palestinien, chrétien
ou musulman, est un assassin et un terroriste puisqu'il occupe
par la force la terre des juifs.]
Xavier Ternisien
On apprend, c'est en dernière minute,
que le rabbin a vu (en rêve) le Messie, vendredi 29 juin,
et qu'ils ont taillé tous les deux une petite bavette.
L'esplanade des mosquée était débarrassée
de tous les gentils. En Israël, on s'accorde à voir
dans ce rêve un signe de l'approche de la salvation... Ici,
on attend surtout de savoir ce qu'en pense L'Arche.
LES
VENDUS
Il y a quelques mois, nous signalions un
texte dû à la diligence d'un certain Philippe Corcuff
qui calomniait bassement les révisionnistes . (cf.
ON REDOUTE LE DOUTE dans les actualités du mois de janvier
2001). On voit réapparaître ce "sociologue
formé en partie par Pierre Bourdieu et membre de la Ligue
communiste révolutionnaire" (Le Monde, 22 juin
2001, p. 12) parmi ces "intellectuels" qui se vendent
aux entreprises friquées pour faire le charlot auprès
des salariés. Ce Corcuff, donneur de leçons sur
le révisionnisme, à l'instar de tout un tas de petits
graveleux dans son genre, "anime des formations" dans
les grosses boîtes, très grassement payé.
Comme c'est un révolutionnaire en peau de lapin, il veille
à ce que "les différentes catégories
socio-professionnelles y soient représentées."
Peut-on être plus tristement lamentable?
RESZO:
LE RETOUR
Jewish World
Review, June 6,
2001
Reszo Kasztner:
Villain or hero?
by Richard Z.
Chesnoff
What would you do if you found out your community of 1 million
souls was being deported to Nazi death camps, but you had a chance
to save some on the condition you did not warn the others?
That was the horrible dilemma facing Hungarian Jewish leader
Reszo Kasztner after the Nazis invaded Budapest in 1944. Europe's
last intact Jewish community was to be the Holocaust's next victim,
and murder-mastermind Adolf Eichmann was wasting no time in packing
Hungarian Jews into cattle cars for Auschwitz.
Kasztner, a dashing journalist and Zionist leader, tried to end
all deportations by negotiating a "blood for wares"
bargain with Eichmann. The German war machine was in trouble,
and in exchange for $10 million and 10,000 trucks (for use on
the Eastern front, the Nazis said), Eichmann himself promised
to halt the Hungarian killings.
Predictably, Kasztner failed to get Allied backing for the deal.
But eventually, he raised a multimillion- dollar ransom of gold,
jewelry, diamonds and cash that bought thousands of Jewish lives.
Among them were 1,684 Jews who boarded a train in Budapest that
finally reached the safety of Switzerland. Kasztner chose those
who made it to freedom.
To those he saved and their descendants, Kasztner became a hero,
a Jewish Oskar Schindler who made a difficult but responsible
moral choice. To others, especially those whose families he chose
not to save, Kasztner became a villain, a man who played G-d
and consorted with the devil.
Accused after the war of being a collaborator by another Hungarian
Jew, he was the center of a tendentious Israeli libel trial during
the early 1950s and eventually was assassinated in Tel Aviv by
men convinced he had betrayed his own people.
But had he? For almost 50 years, there has been little or no
discussion of Kasztner. While Schindler, Swedish diplomat Raoul
Wallenberg and others became icons of righteousness for their
role in saving Jewish lives, Kasztner was almost a taboo subject.
Holocaust museums paid scant if any attention to him.
In "The Final Days," Steven Spielberg's Academy Award-winning
documentary about the Hungarian Holocaust, there is no mention
of Kasztner.
That's about to change. Urged on by several New Yorkers --- notably
Vera and Imre Hecht (as a teenager, Vera was on the Kasztner
train to freedom) --- the Museum of Jewish Heritage at Battery
Park is holding a symposium on Kasztner on tomorrow from 3 p.m.
to 7 p.m. It's titled "Uncertain Redemption" and will
be open to the public.
The debate, which promises to be heated, includes Hungarian Holocaust
survivors and several experts on Kasztner --- among them City
University Prof. Egon Mayer, whose father and mother (who was
pregnant with him) also were aboard Kasztner's train.
The new and well-deserved interest in the Kasztner story doesn't
end there. Award-winning producer Gaylen Ross and her French
colleague Anne Feinsilber are preparing a documentary film on
Kasztner and his moral dilemma. They have found hundreds of survivors
and descendants of those he saved but are looking for more. Their
e-mail address: <[email protected]>.
History sometimes takes time to surface --- but it always does.
So what would you have done?
<http://jewishworldreview.com/richard/chesnoff.html>
Commentaire de David Irving, sur son site (<http://www.fpp.co.uk>):
I have sent this message to the award winning producer Gaylen
Ross: "You may not welcome advice or assistance from me,
but here goes: There is a totally unnoticed file on Kasztner and
the trucks deal in the British Public Record Office. It is a half
inch thick file, formerly top secret, of the British-intercepted
letters that passed between him and Joel Brand and their contact
man in Palestine. I am surprised the 'experts' have not spotted
it. I spent an afternoon reading it about four years ago, but
as you know the Holocaust is not my subject so I took no notes."
Il nous paraît évident que le "cas" Käsztner
est destiné à revenir sur le devant de la scène.
C'est par cette histoire qu'on peut accéder à la
réalité de la politique sioniste dans l'Europe dominée
par les nazis. La collaboration nazi-sioniste, représenté
par le personnage tragique de Käsztner, a été
validée, après-coup, par le soutien que le jeune
Etat d'Israël a apporté à Käsztner dans
un procès célèbre de 1955. Or les minutes
du procès ont été publiés, en hébreu.
Plusieurs affaires de pièces de théâtre (dont
l'une écrite par Ben Hecht, peut-être de la même
famille que les personnes citées plus haut) ont soulevé
d'énormes scandales, tant à Londres qu'à
New York, parce que les sionistes ont fait des campagnes violentes
pour empêcher ces pièces d'être jouées.
Les pièces ont d'ailleurs été retirées
de l'affiche. Rappelons que Rassinier, dans un appendice à
son livre Le
véritable procès Eichmann a établi
que les Israéliens ont trafiqué le texte du rapport
Käsztner qu'ils ont fait publier en Allemagne pour les besoins
du procès Eichmann. Nous y reviendrons. La patate reste
très chaude.
PHILO
ZOZO
Jerusalem ( May 30, 2001, 16.56) -- Le sémillant
Langue de Blois, battu mais content d'être ministre de l'Inéducation
nationale, s'est rendu à Jérusalem pour recevoir
un hochet bien mérité, un diplôme de docteur
honoris causa en, tenez-vous bien, philosophie, de l'université
hébrïque. C'est la récompense pour avoir vidé
Berger? Ces Zébreux sont de grands farceurs.
APRÈS
ARISTOTE
Qu'est-ce que
le cyber révisionnisme ?
Il a toujours existé des personnes convaincues que les
théories scientifiques dominantes étaient fausses.
Depuis l'avènement du Net, ces personnes disposent maintenant
d'un moyen d'expression formidable et on voit partout fleurir
des sites prétendant réexpliquer la physique fondamentale.
C'est ce que j'appelle le cyber-révisionnisme.
Pourquoi parler du cyber-révisionnisme ?
Faites donc un petit test. Allez sur Yahoo et cherchez les sites
de physique fondamentale (dans les domaines Relativité,
ou Origine de l'Univers) et comptez combien de sites proposent
"une réfutation des théories actuelles",
ou une "réinterprétation de ceci-celà".
Quelques exemples ?
L'auteur propose "une remise en question des bases de la
physique actuelle". Théorie sur la propagation des
photons qui remet en cause la théorie d'Einstein. Un universitaire
dénonce "un système scientifique qui censure
les réfutations du Big Bang vérifiables par tout
possesseur d'une calculette scientifique". Nouvelle approche
sur l'origine de la matière -- Document en PDF présentant
la vision de l'auteur.
Le nombre de sites de ce type référencés
est impressionnant en proportion puisqu'il représente
la moitié environ des sites donnés par Yahoo.
Que dire du cyber-révisionnisme ?
C'est vrai, j'appartiens au courant de pensée dominant
en matière de physique fondamentale. Mon but n'est
pas pour autant d'envoyer au bûcher ces gens ! (Ca
m'est d'ailleurs impossible...essayez donc et ces pauvres
martyrs se réclameront de Galilée pour dire
que les vrais grands génies ont été rejetés
en leurs temps). J'aimerai ici donner quelques éléments
qui permettent d'analyser sainement ce genre de sites. Remettre
en question certaines idées, certains résultats,
est un moteur essentiel de l'avancée de la recherche,
mais raconter n'importe quoi et montrer une méconnaissance
manifeste des théories qu'on prétend critiquer
est une autre chose...surtout quand la moitié des sites
scientifiques disponibles au grand public tient ce type de discours
!
Que racontent les cyber-révisionnistes ?
Généralement, la cible préférée
des cyber-révisionniste est la Théorie de la Relativité,
ainsi que ses extensions astrophysiques et cosmologiques. Pourquoi
? Je pense que c'est à la fois parce que c'est une des
théories scientifiques les plus connues (Einstein est
toujours la figure emblématique du génie)
et parce qu'elle est "facilement" criticable en ce
sens que ses prédictions sont facilement énonçables,
heurtent le sens commun, et ses implications philosophique sont
considérable (notamment à travers la théorie
du Big Bang). Naturellement, personne ne s'attaque à la
mécanique newtonienne (qui reproduit parfaitement l'expérience
quotidienne que nous avons de la matière). De même
peu de personnes remettent en question la mécanique quantique
(son formalisme mathématique est trop compliqué
et ses prédictions trop techniques).
<http://www.ens-lyon.fr/~dlouapre/physique/cyber_rev.html>
JAMAIS
ASSEZ
Voici le résumé d'un article
de la revue Science, t. 292, n° 5524, p. 1979, 15 juin
2001
-
Recherche nazie:
l'institut Max Planck présente ses excuses.
- Berlin. Depuis cinquante
ans, les rescapés des cruelles expériences menées
dans les camps nazis de la mort réclament des excuses
des sociétés scientifiques allemandes. Le 7 juin,
quelques victimes ont finalement obtenu des excuses formelles
du directeur du principal institut de recherche fondamentale
du pays, l'institut Max Planck, au nom de l'institut de l'empereur
Guillaume auquel il a succédé et dont certains
membres ont participé aux funestes recherches. Cependant,
la déclaration du président de l'institut Max Planck,
Hubert Markl, ne clôt pas l'affaire des atrocités
nazies commises au nom de la science: les historiens redoublent
d'effort pour trouver des traces de ces activités.
Va falloir qu'il crachent au bassinet aussi,
ces types-là. Mais c'est bien naïf: d'abord on s'excuse,
et après on cherche les preuves: ceux qu'ils appellent
des historiens ressemblent plutôt à des policiers
dirigés par un juge instruisant à charge; les historiens,
eux, trouvent d'abord et publient ensuite.
Nazi Research:
Max Planck Offers Historic Apology
- Robert Koenig
Berlin--For half a century, survivors of cruel experiments at
Nazi death camps have been seeking a formal apology from Germany's
scientific societies. On 7 June, a few of those victims finally
got an explicit apology from the head of the country's premier
basic research organization, the Max Planck Society, on
behalf of its forerunner, the Kaiser Wilhelm Society, some of
whose scientists were implicated in the nefarious research. However,
the statement from Max Planck president Hubert Markl won't
close the book on Nazi-era atrocities committed in the name of
science: Historians are redoubling their efforts to document
these activities.
DENKMAL IN BERLIN
Seit dem 1. Juni ist die neue Websites des
Förderkreises zur Errichtung eines Denkmales für die
ermordeten Juden Europas Online. Die Berliner Initiative, die
unter der Führung von Lea Rosh seit Jahren für das Denkmal
in Berlin kämpft bietet jetzt auch die Möglichkeit an,
online für das Denkmal zu spenden. Die Website wurde in ehrenamtlicher
Arbeit von der Berliner Kreativagentur Im Stall für den Förderkreis
erstellt.
<http://www.holocaust-denkmal-berlin.de/>
<http://www.imstall.com>
PAS
VALAQUEMENT CORRECT
Le Monde, 1er juin 2001, page VIII
"Négationnisme"
en Roumanie
Plusieurs éditeurs roumains ont protesté dès
l'ouverture de la Foire du livre de Bucarest, le 23 mai, après
avoir constaté la présence de livres de propagande
nazie, interdits en Europe -- dont Mein Kampf d'Adolf
Hitler -- sur les stands. La vente s'est poursuivie sans encombre
en dépit des protestations des maisons d'édition,
de nombreux écrivains et d'intellectuels, comme le représentant
de l'association des éditeurs de Roumanie, l'écrivain
Gabriel Liiceanu, qui a dénoncé la vente de ces
livres néo-nazis et antisémites, traduits du
français. Le directeur de l'Office national des expositions,
M. Mihai Oroveanu, s'est lui aussi indigné de ces pratiques
et a souhaité que la Roumanie s'aligne sur les lois
européennes. Le parquet a annoncé le 28 mai
qu'il allait ouvrir une enquête... Le code pénal
roumain prévoit des peines de 6 mois à 5 ans de
prison pour "la propagande nationaliste-chauvine et l'incitation
à la haine raciale", ce qui n'empêche pas des
maisons d'édition, comme Antet et Beladi, de diffuser
un large échantillon d'ouvrages négationnistes,
antisémites et néo-nazis.
La presse négationniste est également largement
représentée. C'est la deuxième affaire
en dix jours: l'ambassade d'Israël avait porté plainte
après la parution d'un livre de blagues à caractère
violemment antisémite.
UNE CONNE APPELLE
AU SECOURS
C'est tellement bête qu'on ne le traduit
pas: c'est une bonne femme américaine qui s'affuble du
titre de docteur et qui demande qu'on lui explique, pour faciliter
sa thèse d'Etat, si la persécution des juifs par
les nazis (qu'elle ne manque pas d'appeler "holocauste")
était vraiment unique et propose son petit argument pour
le prouver. Consternant, non ?
- Dr. Phyllis Soybel;
<[email protected]>
I am currently working on my Senior Thesis on the Deniers of
the Holocaust, and how and whay they beleive what they believe.
As I was doing my research there was one question that I cannot
seem to find an answer too. The question that I have is what
makes the Jewish Holocaust stand out above the rest? The deniers
seem to downplay the importance of this historical event, and
they say that it is just another holocaust added to the list.
I believe that this Holocaust rises above the rest because of
the planning and carrying out done by the Nazi's. They murdered
nearly half of the Jewish population in Europe. The fact that
this was planned out ahead of time is why it's the most important,
but I was wondering if there was another reason that I may have
missed. Please Help.
CORÉE GRAPHIE
Les Suédois ont des rennes, de l'aquavit,
peut-être le père Noël, et un premier ministre
qui s'appelle Persson. C'est pas de sa faute. Celui qui porte
ainsi à juste titre le nom d'un illustre inconnu nous a
empatouillé, au début de l'année, dans un
énorme préchi-précha, bien dans le genre
protestant scandinavre, sur un truc que lesdits Suédois
n'ont pas eu à connaître, le Grand Zolo (d'ailleurs,
ils sont généralement accusés de sympathies
nazies). On s'est dit, à l'époque, que Léon
Bloy dont nous révérons la sainte mémoire,
n'avait peut-être pas eu tort de souhaiter ouvertement l'extermination
des protestants, surtout les scandinavres, comme le plus sûr
moyen de sauver leurs vilaines âmes pleines d'erreurs dogmatiques.
Enfin, ces Suédois avaient voulu faire la leçon
à tout le monde et on voyait bien qu'ils entendaient s'arroger
une sorte d'hégémonie morale, après quelques
autres.
Et puis à peine ce demi-Viking arrivé sur le trône
de l'Europe, voilà qu'il se précipite en Corée
du Nord, à Pyongyang-les-Bains, pour aller secouer la louche
du fiston Kim Jong Il ("il" comme "île";
Faut préciser, parce qu'à France Inter, ils disent
'Kim Jongue deux"). On a vu la trogne hilare de ce Persson
assurer que l'Europe allait se rapprocher de la Corée du
Nord et passer la main dans le dos, bien raide, des apparatchiks
en terre cuite qui entoure le Grand leader vénéré.
Pour un prof de morale, ça tombait dans le burlesque le
plus complet. Zolo, plus jamais ça, et patati et patala,
et on s'abiboche avec un régime qui a déjà
à son ardois entre un million et deux millions de morts
de faim et de mauvais traitement. Tout être humain normal
vivant depuis quarante ans en Corée du Nord trouverait
que le régime hitlérien c'est du nanan. Alors les
Zolomaniaques, qu'est-ce qu'ils font? Ils se "rapprochent",
ces foutus cochons!
L'AHURI
SAUTE EN PISTE
Il faut toujours qu'il se signale. L'ahuri
des poubelles avait abondamment conchié les éditions
de l'Harmattan qui, contrairement à beaucoup d'autres,
ne s'étaient pas laissé faire. Elles avaient sommé
<Amnistia.net>, le seul endroit où l'ahuri
semble pouvoir écrire, de publier un "droit de réponse",
ce que les petits criminels en fuite qui tiennent le site avaient
bien été obligés d'accepter. Mais l'ahuri
s'était senti chatouillé et avait porté plainte.
Début juin, il a été débouté.
Quelques jours plus tard, il s'est pointé
à un "salon du polar et des merdes noires" dont
il est, paraît-il, un fleuron. Las, ses victimes l'attendaient.
Et elles sont nombreuses ses victimes. Tout un remugle de plumitifs
fustigés comme étant des poteaux des révisionnistes,
voulaient lui examiner la tripaille. Malgré ses deux malabars,
l'ahuri s'est fait un peu piétiner la tronche et il a battu
surtout la retraite. Voir ci-dessous.
Enfin, la semaine suivante, il apparaissait
au tribunal où il avait cité Serge Thion pour calomnie.
Le monde à l'envers. Là, il avait remis ses culottes
courtes pour jouer au petit garçon avec la raie sur le
côté. Il n'est pas sûr que le tribunal s'y
laisse prendre.
Bref, le mois de juin n'est pas fameux pour
les ahuris qui feraient mieux de rester à l'ombre dans
leur poubelle.
Dans sa rage vulpine, l'ahuri a tenu aussi à s'attaquer
à l'imprimeur Corlet. Ce dernier a dit publiquement qu'il
allait engager, à sa sortie de prison, un assassin célèbre
qui vient de purger une très longue peine pour le meurtre
d'un enfant. Corlet, qui est chrétien, a dit à la
télévision, qu'il fallait donner une chance au type
qui sort de taule. L'ahuri a cru bon de se joindre au choeur des
poujadistes et des rancis qui trouvent ça suspect et anormal
pour la simple raison que Corlet fut l'imprimeur, pendant longtemps,
de la Vieille Taupe, et aussi de milliers d'autres clients (c'est
un très gros imprimeur normand). On voit jusque dans quels
cloaques réac pousse la haine des imbéciles.
On remarquera que ce site "amnistia"
qui joue les redresseurs de tort et les "antifascistes",
n'a jamais un mot pour qualifier les exactions de l'armée
israélienne. Palestine, connais pas; ça dit bien
ce que sont ces gens-là: des flics au service du pouvoir.
COMME UN PET SAVONNEUX
Le Monde,
22 juin 2001,
suppl. Le Monde des livres; p. VIII.
Règlements
de comptes à OK Polar
Depuis quelques années, le monde du polar français
ressemble à un champ de mines. Les enfants de Jean-Patrick
Manchette se déchirent dans la presse ou sur Internet.
Vendredi 15 juin, lors du Festival du roman policier et du roman
noir, place de la Bastille à Paris, un débat où
devait participer Didier Daeninckx sur les "prises de figure
politique du polar" a rapidement dégénéré.
Guy Dardel, directeur de la radio associative Fréquence
Paris Plurielle, également auteur de romans policiers,
s'est installé à la tribune pour demander à
Didier Daeninckx de s'expliquer sur "les calomnies qu'il
colportait à son sujet", le présentant comme
négationniste et pédophile. Daeninckx a démenti
avoir tenu de tels propos sur lui [Note de l'AAARGH: il tient ces mêmes
propos sur tout un chacun...].
L'ambiance s'est agravée. L'écrivain a quitté
la tribune. Dans la bousculade, il a été, selon
les uns, "frappé et jeté à terre",
selon les autres il n'a pas été "molesté".
Peu après ces événements, deux communiqués-pétitions
ont ont circulé. Le premier est signé Guy Dardel,
Maurice Rajsfus, Thierry Jonquet, Gérard Delteil, Jean-Pierre
Bastid, Alexis Violet, Serge Quadruppani, Jean-Christophe Brochier,
Hervé Delouche, etc. "Un certain nombre de victimes
des précédentes calomnies [de Daeninckx] ont tenu
à l'accompagner pour marquer leur solidarité",
explique le texte de soutien à Guy Dardel. "Cette
bousculade n'aurait pas eu lieu si ses sbires étaient
restés calmes", poursuit ce texte qui
reproche à Daeninckx d'avoir choisi "la fuite".
[Note de l'AAARGH:
Prudent, il s'était amené encadré par deux
gorilles].
Les organisateurs, Gérard Moreau, de la librairie Epigrammes,
et Gilbert Wasserman, de la revue Mouvements, ont réagi
avec Gérard Bobillier, directeur de Verdier [[Note de
l'AAARGH: éditeur du Talmud], et Enrico
Porsia [Note de
l'AAARGH: assassin italien en fuite], directeur de la rédaction d'aministia.net,
proche de Daeninckx, contre ce "texte mensonger", en
dénonçant un "commando d'un quarantaine de
personnes" qui " a interdit par la force" les
débats. [Note
de l'AAARGH: D'habitude, c'est l'ahuri qui prend la tête
de ce genre de commandos, par exemple au Salon du Livre.] Ce texte a été
signé par Jean-Bernard Pouy [Note de l'AAARGH: qui ne cache pourtant pas
en privé le souci que lui cause l'état mental de
l'ahuri des poubelles],
Fédéric H. Fajardie, Dominique Manotti, Pascal
Dessaint, Maud Tabachnik, Pïerre Drachline, etc.
La plupart des signataires de ces deux textes se connaissent
depuis longtemps. Ils se sont croisés dans les couloirs
du polar et du militantisme, chez les communistes, les trotskistes,
les "maos", les "autonomes", les situationnistes
ou les anars. [Note
de l'AAARGH: Ecrire des polars, c'est surtout un moyen de se
faire du fric sans travailler...] Le "néo-polar" vient de là.
Une bonne partie s'est retrouvée à l'association
anti-Front national, Ras l'Front, et a participé à
la collection du Poulpe.
Tout a éclaté au milieu des années 90, quand
Didider Daeninckx a attaqué Gilles Perrault et Serge Quadruppani,
provoquant
un tollé dans le monde du polar et de l'extrême-gauche (Le Monde du 8 juin 1996). Depuis, c'est
pour lui une priorité: "La dérive d'une partie
de l'ultra-gauche sur le négationnisme doit être
racontée." Il accumule les documents et les dénonciations,
se faisant de nombreux ennemis. Il a porté plainte pour
"menace de mort", après la publication d'un
message anonyme sur le site de Marc-Edouard Nabe, demandant:
"Qui se joint à moi pour fonder un commando pour
faire exploser la tête de cet enculé?" Il attaque
également Thierry Jonquet pour "harcèlement
et diffamation", car celui-ci lui a envoyé 40 e-mails
d'injures en trois mois. "Ce sont des messages ironiques
pour dénoncer ses méthodes", explique Thierry
Jonquet. Les deux hommes étaient à la fois amis
et rivaux. Daeninckx a écrit Meurtres popur mémoire,
Jonquet, Du passé, faisons table rase.
Alain Salles.
Message publié le le 16/05/2001 à 16:01:09 par Roger
Martin:
- Avant de menacer les
gens de leur faire "eclater la gueule", on doit s'assurer
qu'on est capable de le faire seul. Et toi, Marcel, petite hyène
d'internet,au chaud sous ta couette, tu as besoin de rameuter
le ban et l'arrière-ban des foetus nazillons céliniens
pour ta ratonnade... Fais Gaffe, Daeninckx a des amis. J'en suis,
et j'en suis fier. Et renseigne-toi un peu avant d'agir inconsidérément
et pense à la formule de Paul Vaillant-Couturier : Pour
un oeil les deux yeux, pour une dent toute la gueule...
<http://www.oragora.com/cgi/forum479.cgi?numforum=4794>
CONFESSIONS
D'UN MANGEUR DE CONFITURE
Le site MEDITO qui s'adresse à une
clientèle de médecins a cru bon de sortir de ses
compétences pour fabriquer un dossier anti-révisionniste,
dont nous avons reçu de multiples copies. Voici quelques
fichiers parmi ceux qu'on nous signale:
<http://www.medito.com/b2circ84.htm>Editorial
- Numéro exceptionnel, entièrement consacré
aux camps de la mort et au négationnisme, aux médecins
et "hopitaux"
<http://www.medito.com/hi1106k.htm>La
médecine et les camps. [Note
de l'AAARGH: Ce texte constitue une falsification délibérée
du témoignage du professeur Marc Klein, de la faculté
de médecine de Strasbourg, dont il cite quelquess bribes
en prétendant qu'on ne le trouve nulle part. Or ce texte
essentiel se trouve sur le site de l'aaargh depuis plus de deux
ans. Klein est un excellent témoin qui fait systématiquement
la diffférence entre ce qu'il a vu (un camp parfaitement
bien tenu) et les rumeurs (les chambres à gaz) auxquelles
il dit croire bien que n'ayant pas la moindre preuve de leur véracité. Lisez
ce texte.
<http://www.medito.com/hi1206k.htm>Le
Rewier ou hôpital du camp : Auschwitz Odette Abadi [On dit
"Revier"]
<http://www.medito.com/hi1306k.htm>1er
Témoignage de Suzanne Birnbaum sur le Revier "hopital"
d'Auschwitz - Inédit sur Internet
<http://www.medito.com/hi0706k.htm>Peut-on
lire les écrits contestant les crimes contre l'humanité
? la loi Gayssot critiquée
<http://www.medito.com/hi0706k2.htm>Un
plaidoyer pour la loi Gayssot [C'est Karmazinzin, voir plus haut]
<http://www.medito.com/hi1506k.htm>Les
négationnistes - falsificateurs de l'histoire
<http://www.medito.com/hi0706k3.htm>Pas
de débat avec les interlocuteurs de mauvaise foi ou les
illuminés
<http://www.medito.com/hi0806k.htm>Révisionnisme,
négationnisme et les anti
<http://www.medito.com/hi0906k.htm>Examinons
quelques positions négationnistes :
etc. Tout ça, c'est du bricolage
d'amateur, qui occupent ainsi leurs week-ends dans leurs villas
de Deauville.
Ils se sont
trouvé, comme collaborateurs, la lie des baratineurs, ceux
qui ne peuvent même plus écrire dans les publications
de gare dédiées à "l'histoire".
En voici un, bien répertorié:
Le général
A. Rogerie a été déporté dans les
camps, dont ceux d'Auschwitz-Birkenau, Dora... Il s'inquiète
de la diffusion des textes négationnistes qui explose
sur Internet. En 1945 il publie "Vivre c'est vaincre"
avec le bandeau "j'ai été témoin de
l'Holocauste".
André Rogerie. Il nous a adressé à ses
frais un bon nombre de documents pour faciliter ce dossier
médito.
Texte du général Rogerie
Depuis de nombreuses années, des individus peu scrupuleux,
qui se proclament révisionnistes", nient :
les réalités du monde nazi
la sauvagerie des camps de concentration
et l'existence même des chambres à gaz homicides.
ce phénomène a pris de l'ampleur, non par le nombre
des représentants de cette nouvelle secte, mais grâce
à la mise en oeuvre de moyens de propagande très
importants, diffusés au nom d'un "centre international
pour la recherche historique et l'information". [??????????]
De plus en plus, ces négateurs professionnels diffusent
leur mauvaise foi dans tous les milieux, c'est ainsi qu'on peut
citer :
l'envoi de dépliants à tous les Députés
et Sénateurs,
l'expédition de documents auprès de particuliers
choisis,
une liste de questions avec leurs réponses adressées
aux lycées et collèges avec cette phrase: "
convient de contrebalancer en classe les études faites
sur l'Holocauste et qui sont maintenant imposées aux écoliers
" l'envoi de lettres d'insultes assure à ceux qui
témoignent sur les crimes nazis, et maintenant le mensonge
de ces négateurs est déversé dans le monde
entier par l'intermédiaire Internet.
Deux raisons essentielles semblent motivées cet acharnement
à nier les vérités historiques les plus
certaines et les moins contestables, avec une haine farouche
et une grossièreté déconcertante : La nostalgie
du nazisme, un antisémitisme forcené.
Il est bon de ne pas négliger ce phénomène
et de connaître les méthodes qui sont utilisées
par ces individus sans scrupules.
Pour s'imposer dans le monde actuel, ces négateurs emploient
un certain nombre de procédés dont les principaux
sont les suivants :
ils ont appelé leur corporation " institut de recherche
historique ", ce qui fait sérieux, alors que ce ne
sont pas des historiens.
Ils présentent des arguments de façon péremptoire,
en pensant que les lecteurs n'iront pas vérifier leurs
affirmations mensongères ;
ils récusent tous les témoignages qui les contredisent
sous un prétexte quelconque, c'est ainsi que le témoignage
écrit du commandant du camp d'Auschwitz, qui pourtant
sait de quoi il parle, est annoncé comme irrecevable car
il été, d'après les négateurs, écrit
sous la contrainte ;
ils pratiquent l'amalgame en comparant des éléments
dramatiques passés avec le génocide commis par
les nazis, événements, qui pour être dramatiques,
n'ont aucune commune mesure avec l'ampleur des crimes commis
par les nazis ;
ils s'affublent du nom de " révisionnistes ",
pour essayer de faire croire qu'ils luttent, comme Emile Zola
dans l'affaire Dreyfus, pour rétablir une vérité
historique alors qu'ils sont des falsificateur de l'histoire
;
ils considèrent toutes les preuves connues comme autant
d'impostures créées par des menteurs, allant jusqu'à
déclarer que ce sont les juifs qui ont déclaré
la guerre à Hitler.
Ils trouvent des pseudo scientifiques pour démontrer que
le Zyklon B. ne pouvait pas tuer des hommes. Etc. etc.
S'il s'agissait de gens honnêtes cherchant la vérité,
celle-ci pourrait leur être facilement prouvée avec
toutes archives et documents historiques irréfutables
qui existent, mais il n'y a pas lieu de perdre son temps avec
les négationnistes car ils ne cherchent pas la vérité
et ils ne veulent surtout pas la connaître. Ils sont inaccessibles
aux arguments, ils possèdent leur vérité
irréfutable dont ils ne veulent démordre aucun
prix. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.
Mais vous pouvez aussi intervenir sans être inscrit sur les forums : cliquez | <http://www.0plus0.com/forums.htm>100 forums | puis forum medito le plus adéquat. Ou en envoyant un message à
- <[email protected]> en précisant bien le nom du dossier. Contact : <[email protected]>
Le général André Rogerie est un vrai déporté
mais faux témoin bien connu. On a lu son Vivre, c'est
vaincre, paru en 1946 et réimprimé en 1988.
Il n'a que vaguement entendu parler des chambres à gaz
et est incapable d'en dire quoi que ce soit de tenable. Il a vécu
avec les des protecteurs puissants et dit qu'à Birkenau,
il "a été moins malheureux que partout ailleurs"
(p. 87) parce qu'il mangeait très bien, et qu'il avait
de bonne confitures. Les médecins s'honoreraient à
mettre cette vieille baderne au fumier.
L'ART
DE LÉCHER LES PAILLASSONS
De quoi se tourner vers la religion orthodoxe
qui, elle, n'a jamais eu d'armée et n'a jamais trahi...
- DICI
n· 10, 1 rue des Prébendes -14210 Gavrus, <[email protected]>
Satisfaction
après la rencontre de New York
Chastre, 24 mai 2001 (APIC) L'association internationale à
but pédagogique "Chrétiens et Juifs pour un
enseignement de l'Estime -- CJE", dont le siège social
est situé à Chastre en Belgique, -- vient d'exprimer
"sa profonde appréciation pour les remarquables contributions
au dialogue entre catholiques et juifs dont témoignent
les textes et déclarations de la 17ème réunion
du Comité International de Liaison entre Catholiques et
Juifs, tenue à New York du 1 au 3 mai".
CJE salue particulièrement la déclaration du cardinal
Walter Kasper, nouveau président de la Commission du Vatican
pour les relations religieuses avec le judaïsme, "qui
a su, avec tact et une grande maîtrise théologique,
dissiper le malaise qu'avaient causé certains passages
du document «Dominus lesus», incorrectement interprétés
comme conditionnant le salut des juifs à la conversion
au christianisme".
L'association des chrétiens et juifs "pour un enseignement
de l'Estime" relève, dans le texte du cardinal Kasper.
plusieurs phrases tirées des enseignements officiels de
l'Eglise catholique depuis quatre décennies, toutes épinglées
pour leur valeur d'estime à l'égard du peuple
juif et du judaïsme.
"Dans l'esprit de l'Eglise, le judaïsme est unique
parmi les religions du monde, parce qu'il est "la racine
du bon olivier sur laquelle ont été greffées
les branches de l'olivier sauvage des Gentils" (cf. Rm 11,17-24)...
nos deux communautés religieuses sont unies et étroitement
liées au niveau même de leurs identités religieuses"...
"La religion juive ne nous est pas 'extrinsèque',
mais elle est, d'une certaine manière, 'intrinsèque'
à notre religion. Nous avons donc, avec le judaïsme,
un rapport que nous n'avons avec aucune autre religion".
Jean Paul II lui-même avait insisté pour que, dans
l'enseignement, la religion juive ne soit pas présentée
"comme une simple réalité historique et archéologique",
puisqu'elle est une "réalité vivante étroitement
associée à l'Eglise", car la réalité
du peuple de Dieu dans laquelle les juifs se reconnaissent depuis
plus de deux mille ans "n'a jamais été révoquée",
expliquait le pape.
L'ancienne théorie n'a plus cours
Aussi le cardinal Kasper a-t-il insisté à New
York: "L'ancienne théorie de la substitution n'a
plus cours depuis le Concile Vatican II. Pour nous, chrétiens
d'aujourd'hui, l'alliance avec le peuple juif est un héritage
vivant... Il ne peut y avoir une simple coexistence entre
les deux alliances. Les juifs et les chrétiens, de par
leur identité respective spécifique, sont intimement
liés les uns aux autres. L'Eglise croit que le judaïsme,
c'est-à-dire la réponse fidèle du peuple
juif à l'alliance irrévocable de Dieu, est salvifique
pour eux, parce que Dieu est fidèle à ses promesses".
L'association CJE commente, de son côté: "De
telles expressions témoignent, s'il en était besoin,
de ce que le dialogue entre catholiques et juifs n'est pas un
simple échange de propos conciliants, ni une tentative
plus ou moins subtile d'imposer au partenaire ses convictions
religieuses. Les avancées qu'elles révèlent
-- et dont l'influence se traduit désormais au niveau
théologique -- confirment la conviction inébranlable
des artisans et des experts de ce dialogue que le tournant radical
inauguré par la Déclaration 'Nostra Aetate', du
Concile Vatican II, et confirmé par les documents subséquents,
débouchera, tôt ou tard, dans des retrouvailles
fraternelles, que ce mystérieux oracle préfigure
peut-être: "à vos frères: mon peuple..."
(apic/ciplpr)
Sur ce mystère du peuple Juif, DICI recommande la lecture
du livre du Père Meinvielle Les Juifs dans le mystère
de l'Histoire. Vous pourrez prendre connaissance dans les
prochains jours du chapitre 1 sur le site <http://www.le-combat-catholique.com/> ainsi que le livre de Monsieur
Le Caron: Dieu est-il antisémite? aux éditions
Fideliter.
GLACIEUX
La chasse aux
révisionnistes
par Robert Faurisson
-
- Aujourd'hui même,
Serge Thion à Paris et Vincent Reynouard à Limoges
passent en jugement [Note
de l'AAARGH: l'affaire Thion n'est pas une affaire révisionniste:
Didier Daenincks a porté plainte contre lui, en diffamation,
parce que Thion a affirmé sur son site de défense
que Daenincks était un des instigateurs de la campagne
qui l'a fait révoquer du CNRS. cf supra.].
Pour moi, je reçois
de Michel Favre, juge d'instruction à Fribourg (Suisse),
une ordonnance pénale me signifiant une condamnation à
un mois de prison ferme pour un article révisionniste.
Cet article était paru dans une brochure éditée
en août 2000 par l'association "Vérité
et justice" (CP 355, CH-1618 Châtel Saint Denis).
Les trois responsables de l'association font actuellement l'objet
d'une procédure judiciaire qui leur permet d'être
entendus.
- Quant à moi,
je n'avais été avisé d'aucune procédure
contre ma personne. Le juge d'instruction ne m'avait averti ni
prévenu de rien. Il ne m'a ni convoqué ni entendu.
Il m'a, si l'on peut dire, condamné par correspondance.
D'aucuns s'étonneront du procédé. C'est
ignorer que, lorsqu'il s'agit de réprimer ceux qui provoquent
l'ire des organisations juives ou sionistes, il n'y a plus ni
foi, ni loi, ni droit. Sont payés pour le savoir les personnes
que ces organisations appellent selon les cas, soit "négationnistes
de l'Holocauste", soit "criminels de guerre" ou
"criminels contre l'humanité", soit encore "terroristes
palestiniens". Le Talmud, Klarsfeld et Sharon dictent leur
loi.
- Notre juge fribourgeois
me paraît moins Basile que les magistrats français
à la Simone Rozès, à la Pierre Drai ou à
la Françoise Simon qui, eux, m'avertissent, me convoquent,
font semblant de m'entendre et me condamnent, quelque argument
je puisse invoquer pour ma défense. Demain, par
pli RAR, j'informerai Michel Favre de ce que je ne fais pas opposition
à son ordonnance; je me tiens à la disposition
du canton de Fribourg en vue d'exécuter ma peine. Si
j'avais la candeur de faire opposition et de comparaître
devant un tribunal suisse, je serais traité comme l'ont
été avant moi des révisionnistes suisses:
d'abord, je me verrais signifier que toute défense de
nature révisionniste constitue une récidive; puis,
mon avocat ne pourrait user que d'arguties juridiques et plaider
les circonstances atténuantes; enfin, tout témoin
sur le fond serait, sur réquisition du ministère
public, immédiatement inculpé. Ma peine serait
alors de douze à quinze mois de prison et les amendes
et frais atteindraient des montants considérables. Quant
à faire valoir ma qualité de Français, il
n'y faut pas songer: les autorités françaises,
pour complaire au Grand Sanhedrin, coopéreraient avec
la Suisse comme je les ai vues collaborer contre moi, dans le
cas Anne Frank, avec un tribunal néerlandais. Au reste,
je n'ai ni le temps, ni l'argent ni plus la santé pour
ces marathons judiciaires voués à l'échec.
- En Suisse comme en France
et en bien d'autres pays du monde, les organisations juives ont
obtenu par pressions continues le vote de lois spéciales
qui permettent de poursuivre ceux qui ne croient pas à
l'histoire casher de la seconde guerre mondiale avec son génocide
des juifs et ses chambres à gaz nazies (à ne pas
confondre avec les fours crématoires dont personne ne
conteste l'existence ainsi que l'utilité dans des camps
ravagés par les épidémies). En France, la
loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990 prévoit contre les
sceptiques (le simple doute constitue un délit) une peine
d'un mois à un an de prison, une amende de 2.000 à
300.000 F et d'autres peines encore. En Suisse, une loi identique
sévit depuis 1995. Bien entendu, ces lois sont impudemment
qualifiées d'antiracistes par leurs auteurs et leurs exécutants.
- Il me faut bien ici
préciser pour l'information du lecteur qu'à l'instar
de mes autres articles révisionnistes celui qui me vaut
aujourd'hui condamnation s'inspirait de la phrase de soixante
mots que j'avais prononcée en décembre 1980 à
la station de radio Europe 1 devant Ivan Levaï: "Les
prétendues chambres à gaz hitlériennes et
le prétendu génocide des juifs forment un seul
et même mensonge historique qui a permis une gigantesque
escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires
sont l'Etat d'Israël et le sionisme international et dont
les principales victimes sont le peuple allemand -- MAIS NON
PAS SES DIRIGEANTS -- et le peuple palestinien tout entier".
- En son jargon, au pays
des "Suisses glacieux" (Céline), notre juge
dit "d'instruction" prononce que, selon lui, dans mon
cas, "un pronostic favorable ne peut pas être posé".
Il veut dire qu'on ne peut, de ma part, attendre ni repentir,
ni repentance. Que voilà un juge clairvoyant! Il doit
savoir que dix agressions physiques et un flot de condamnations
judiciaires, des saisies-assignations et une récente perquisition,
une interdiction professionnelle, des flots d'ignominies déversées
par la presse nationale ou internationale (en particulier, par
Le Monde, journal oblique ) n'ont eu pour effet que de
me renforcer dans ma détermination, et cela d'autant plus
que, sur le plan de l'argumentation scientifique, nous en sommes
toujours à la situation du 21 février 1979 où,
précisément dans ce journal, une "déclaration
d'historiens" revenait à dire qu'on était
incapable de me répondre sur le sujet des chambres à
gaz nazies.
- Je continuerai mon Intifada
révisionniste.
- NB: A Lyon, les organisations
juives mènent contre les universités de Lyon-II
et de Lyon-III , soupçonnées de révisionnisme,
une campagne si virulente que, les uns après les autres,
les responsables de ces universités sont devenus des chiens
couchants et manifestent la plus déshonorante soumission.
Par exemple, Jean Plantin est convoqué par le président
de l'université de Lyon-III à venir se présenter
de nouveau devant le jury qui, il y a onze ans, lui avait décerné
la mention Très Bien pour un mémoire de
maîtrise sur Paul Rassinier. Les organisations juives et ceux qui les suivent
exigent l'annulation de ce mémoire et de cette maîtrise.
Le président n'invoque, pour agir ainsi, ni loi, ni règlement,
ni disposition administrative. On n'a rien inventé de
mieux au Royaume d'Absurdie.
-
ROBORATIF
On nous signale une publication sise à
Marseille et répondant au nom mystérieux de PLPL,
soit Pour Lire Pas Lu. On y trouve ça:
La bourgeoisie
écrit l'histoire
La chaîne «éducative» La Cinquième
vient de confier une série documentaire de vingt-six épisodes
de treize minutes à deux jeunes réalisateurs talentueux
: les très nécessiteux Alexandre Adler, directeur
éditorial de Courrier international, et Jean-Marie
Colombani, directeur du Monde (alias Raminagrobis, directeur
du quotidien vespéral des marchés, le QVM). Depuis
vingt ans, la bourgeoisie réserve le domaine de l'histoire
à ses féaux les plus zélés. Ceux
qui ne cessent de psalmodier que les grèves mènent
au goulag et que seul le capitalisme permet d'engraisser dans
la joie.
Le narrateur de ces récits télévisés
entrecoupés d'entretiens est Alexandre Adler, dont l'histoire
retiendra peut-être le sobriquet ciselé par certains
correspondants étrangers de Courrier international,
« Triple-Crème », moins à cause de
son caractère -- réputé acariâtre
-- que de son goût immodéré pour les plats
en sauce. [Note
de l'AAARGH: A l'aaargh, il est connu comme le "porc multicarte".] Si les lecteurs de PLPL connaissent
bien les frasques de «Ramina», certains ignorent
encore le vrai talent d'Alexandre Triple-Crème: impressionner
les gogos en racontant des histoires abracadabrantes, mais avec
un sérieux d'évêque.
Triple-Crème adore les puissants: il s'est proclamé
«clintonien fanatique» pendant la présidence
Clinton -- «sa politique a laissé s'accomplir la
marche à l'euro. Il mérite qu'on le défende:
il en va de l'avenir de la démocratie en Occident 1».
Puis il a mendié Matignon pour être, en compagnie
de la Laisse d'Or de ce numéro de PLPL , l'«invité
personnel» de Lionel Jospin au séminaire des sociaux-renégats
de Florence en novembre 1999 2 ; un an plus tôt, il avait
parrainé, avec Isabelle Juppé et Alain Minc, un
«Observatoire de l'extrémisme». Adler sera
bushiste, bayroutien ou sarkozyste si ses repas d'affaires l'exigent.
D'ailleurs, impatient de se faire inviter à la Maison
Blanche, il fait déjà la retape de l'assassin niais
du Texas: «Bush n'est pas celui qu'on croit. 3» En
attendant d'aller dévorer des hamburgers-frites à
Washington, Triple-Crème est un médiavore parisien
plein de surface: le samedi, il jacasse sur France Culture avec
Raminagrobis-Colombani; le mardi, il se dandine sur Ar ; la chaîne
Histoire lui aurait réservé un lit de camp à
double ressort près des studios; il fait également
office de conseiller à Historia; enfin, c'est l'un
des «éditorialistes associés» du Monde.
Dernièrement, Triple-Crème n'était pas dans
son assiette: sans doute un peu barbouillé, il s'étranglait
contre «les violences agitatoires des illuminés
communautaristes de Seattle et de Prague, [...] le cartel populiste
Vénézuela-Cuba-Haïti, [...] les josébovistes
et autres adeptes du Falunqong» (Le Monde, 23.11.00)
C'est donc à ce grand dissident des ondes que La Cinquième
a décidé de confier une série d'émissions
consacrée à l'histoire de la Cinquième République
4. Avec son ami Ramina, Alexandre ne pouvait pas décevoir.
Il n'a pas déçu.
Chacun des vingt-six épisodes repose sur l'interview d'«un
grand témoin». Vingt-six témoins et combien
d'ouvriers, de syndicalistes ou de communistes? Très précisément
zéro! Peu importe, plusieurs des convives de Raminagrobis
et de Triple-Crème connaissent de très près
le monde du travail: Raymond Barre, Jean-Claude Trichet, Jack
Lang, Edouard Balladur, Daniel Cohn-Bendit. Sans oublier Alain
Juppé, BHL et son attaché de presse moustachu,
Edwy Plenel, Roi du téléachat sur LCI.
Pour présenter sa série, La Cinquième précise:
«L'entretien est conduit par Jean-Marie Colombani, dans
un lieu propice à créer une ambiance chaleureuse
[sic], voire de confidence: domicile, salon personnel 5 »
En réalité, l'histoire des quarante dernières
années recoupe comme par miracle le carnet d'adresses
de Ramina et de Triple-Crème. Le 11 janvier dernier, la
série a commencé par le plan Barre. Colombani raffole
de Raymond: «L'homme pour qui j'ai eu beaucoup de sympathie,
c'est incontestablement Raymond Barre qui à mes yeux alliait
beaucoup de la rigueur d'analyse et du courage politique. 6»
[...]
Le 18 janvier, pour évoquer «l'époque gauchiste»,
Colombani a eu une idée de génie: interroger un
«étudiant de vingt ans en Mai 1968». Il s'agit
donc de BHL, Laisse d'Or de PLPL, éditorialiste associé
au Monde (comme Adler) et critique agenouillé des
livres les plus ratés de Raminagrobis [ndlr : Jean-Marie
Colombani] et du Roi du téléachat [ndlr : Edwy
Plenel]. Assis sur un coin de divan encombré de coussins,
chemise en soie et poil gominé, c'est avec une voix pénétrée
que BHL raconte la révolution. Colombani boit ses paroles.
Pour lui, «BHL, il a raison tout le temps. Si on le prend
comme la figure de l'intellectuel en France, lui il ne s'est
jamais trompé. Il a toujours épousé des
justes causes alors que d'autres avaient dérivé
vers le maoïsme, vers des causes qui tendaient à
faire l'apologie de la violence 7».
Edwy Plenel sur l'affaire Greenpeace: «Je fais un article
bourré d'erreurs, bourré de bêtises, qui
vaudra des droits de réponse, qui évoque des pistes
qui étaient fausses...»
Pendant que Ramina dodeline de bonheur, BHL, grand ami de Pinault,
de Lagardère et de Dominique Strauss-Kahn, résume
ainsi l'«apport du gauchisme» : «Consensus
sur les droits de l'homme, idéal démocratique.»
Une fois que ses dirigeants avaient compris que «quand
on va au bout d'une révolution on débouche sur
l'horreur et la barbarie extrême, le gauchisme a été
à l'origine d'un formidable courant réformiste».
Bref, le mérite du gauchisme, ce serait, selon BHL, conseiller
intellectuel de Robert Hue, d'avoir assuré la victoire
de la sauvagerie capitaliste.
Mais le clou du spectacle -- et de l'histoire de la Cinquième
République -- c'est le Roi du téléachat.
En effet, pour évoquer «l'affaire Greenpeace»,
Edwy Plenel a consenti, le 15 février, à répondre
aux questions de Raminagrobis. La première: «Edwy
Plenel, vous étiez journaliste au Monde à
l'époque. Comment en venez-vous à traiter de ce
sujet ?» On imagine l'impatience presque frénétique
avec laquelle le directeur du Monde guette la réponse
du directeur de la rédaction du Monde... Sans doute
encouragé par l'éclat de sa belle cravate rouge
à papillons jaunes, Edwy, digne fils spirituel de Pierre
Bellemarre, démarre au quart de tour: «C'est comme
un jeu. On me demande en catastrophe de me mettre sur cette affaire.
Je fais un article bourré d'erreurs, bourré de
bêtises, qui vaudra des droits de réponse, qui évoque
des pistes qui étaient fausses.» «Informé»
par une source «qui buvait beaucoup de whisky» et
fier de son scoop «bourré d'erreurs, bourré
de bêtises» (qui lui vaudra, outre «des droits
de réponse», une réputation de journaliste
d'«investigation»...), Edwy gesticule devant les
caméras de la Cinquième. Car il doit maintenir
éveillé un Colombani qui, sans doute parce qu'il
connaît son Plenel par coeur, se laisse aller à
l'assoupissement barriste. Mais le RTA (Roi du téléachat)
a du métier, surtout quand il démarche son produit
préféré, lui-même. Raminagrobis ne
s'endort pas. Et la Cinquième (République) fut
sauvée.
Bientôt, des professeurs d'histoire [Note de l'AAARGH: il s'agit sans doute des
futurs "professeurs des écoles", déformés
dans les IUFM inventés par Jospin, c'est-à-dire
des instituteurs. Les vrais professeurs d'histoire, eux, qui
sont agrégés, ne considèrent pas la télévision
comme leur Evangile mais comme une source de l'histoire de la
période à laquelle elle sévit; l'émission
d'Adler sera une source de l'histoire d'Adler et de la télévision
en l'an 2001.], sensibles
à l'estampille d'une chaîne éducative, utiliseront
la série de Ramina et Triple-Crème pour enseigner
à leurs élèves le plan Barre, Mai 1968 ou
l'affaire Greenpeace... Puis ils leur recommanderont les émissions
d'Arte ou de La Cinquième dénonçant la propagande
totalitaire et le bourrage de crâne des enfants.
1. Le Monde, 25.08.1998. 2. Le Monde, 21-22.11.99.
Les autres invités «personnels» sont Pierre
Nora, censeur chez Gallimard, Laure Adler, ancienne groupie de
Mitterrand à l'Elysée et Laisse d'Or de PLPL, Jacques
Julliard, Serge July et Christine Ocktrent. 3. Courrier international,
08.03.01. 4. « Vive la République », «
sur une idée de Jean-Marie Colombani et Alexandre Adler
», est diffusé tous les jeudis à 16 heures
30 depuis le 11 janvier 2001. 5. Dossier de presse de l'émission.
6. Commentaire, no 92, hiver 2000. 7. «Bouillon
de culture », France 2, 03.05.96.
<http://homme-moderne.org/plpl/>
Autre exemple de ce qu'on trouve dans ce canard pas possible:
- PLPL a relu Verbatim
du plagiaire Jacques Attali. Ce livre, qui détourne à
des fins lucratives des informations appartenant au domaine public,
comportait d'autres singularités. PLPL les livre en exclusivité
galactique.
Dans Verbatim I (Fayard, 1993), le conseiller spécial
de Mitterrand écrivait:
7 juin 1981. « Au Tchad, Hissène Habré progresse
vers le Sud. François Mitterrand : "Habré
n'est pas un ami de la France. Je n'aime pas cet homme. Il
est entre les mains des Américains. Mais nous devons le
soutenir s'il gagne. Ce qui compte, c'est l'unité du Tchad.
Sinon, toutes les frontières africaines voleront en éclats.
Pour l'instant, nous soutenons le gouvernement légitime,
celui de Goukouni." » (p. 34).
7 juin 1982 : « Goukouni Oueddeï quitte N'Djamena
pour Tripoli. Hissène Habré entre en vainqueur
dans la capital tchadienne. François Mitterrand : "Je
n'aime pas cet homme. Il est entre les mains des Américains.
Mais nous devons le soutenir parce qu'il incarne maintenant le
pays dans son ensemble. Ce qui compte, c'est l'unité du
Tchad. Si on ne la protège pas, c'est toutes les frontières
de l'Afrique qui voleront en éclats." »
(p. 247).
PLPL livre en exclusivité un extrait du tome VIII de Verbatim
(à paraître aux éditions F. Mérogis)
7 juin 2001 : « Je sors du bureau du juge les menottes
au poignets. Quelques instants plus tard, je l'entends questionner
mon ami Jean-Christophe sur ses relations avec un chef d'État
africain. Jean-Christophe Mitterrand : "Je n'aimais pas
cet homme. Il était entre les mains des Américains.
Mais nous devions le soutenir s'il gagnait. Ce qui comptait,
c'est l'unité du Tchad. Sinon, toutes les frontières
africaines auraient volé en éclats." »
(p. 324)
Ces gens-là n'hésitent pas à vaticiner:
- Plus nous serons nombreux,
plus vite nous accomplirons nos objectifs: purger le monde des
médias qui mentent, des patrons qui plastronnent et de
la gauche qui se vend. Bénévole, l'équipe
de rédaction de PLPL est chaque jour plus forte. Sa détermination
est granitique. Bientôt le crépuscule des idiots
sera universel.
Vive la Sardonie libre ! Vive PLPL ! ! Abonnement à PLPL
: 100 F pour 10 numéros . Règlement à l'ordre
de PLPL adressé à : PLPL, BP 2326, F-13213 Marseille
cedex 02 Courrier électronique <r[email protected]> Site Internet <http://www.plpl.org>
19
CLAQUES
On dit qu'il suffit de 19 clics pour arriver
tout au bout des centaines de millions de pages qui forment aujourd'hui
la constallation Internet. Il y a donc un canard en ligne, un
webzine comme disent certains, qui s'appelle "19 clics".
Voici son adresse:
<http://19.clics.free.fr/>
Dans le numéro ici évoqué, le 11, du 17 octobre
2000, un mec pas trop con nommé Francis Linart fait un
papier intitulé «Les négationnistes sur le
net : au delà de l'affaire Yahoo.» Nous
avons cet article. Il y fait quelques remarques comme celle-ci:
à propos de l'affaire Yahoo, "C'est un sujet -- comme
le montre le forum du Nouvel Observateur -- qui irrite
beaucoup d'internautes: le topos des "contenus illicites"
et l'appel à la répression ou à la régulation
trouvent ici une justification politiquement correcte qui camoufle
mal une volonté d'officialiser, ou d'institutionnaliser
le net, au seul profit des puissances dominantes en matière
d'expression." Si vous ne savez pas ce qu'il veut dire
par là, demandez-le lui (<francis.linart@caramail.com>).
Plus loin, on peut savourer cette réflexion:
- "Alliances contre
nature?
- Peut-on pour autant
dire, comme Gerald Pancaer [en réalité "Panczer"],
que le "web illustre également les alliances "contre-nature"
et les passerelles entre ultras "rouges" et "bruns"?
- C'est aller un peu
vite en besogne, pour au moins trois raisons.
- 1/ Pour l'essentiel,
ce n'est pas aux libertaires, mais aux "libertariens"
que les négationnistes tendent la main. S'il y a des libertariens
de gauche, "progressistes", le libertarisme est plutôt
un courant de la nouvelle droite, qui s'est signalé par
son engagement derrière la présidence Reagan.
- 2/ A la différence
des alliances précédentes, celle ci ne porte pas
sur le fond, mais sur la liberté d'expression. On ne peut
pas confondre, sans amalgame, l'opposition à toute législation
limitant l'expression publique -- comme la loi Gayssot -- et
le ralliement explicite aux thèses des "Eichmann
de papier".
- 3/ On ne trouve aucun
élément sérieux permettant de prouver que
certains courants libertaires sur le net répondraient
favorablement aux appels du pied des négationnistes. Il
faut dire que ces appels sont grossiers: Bradley Smith mêle
sa propre image à celle de Georges Orwell. Aaargh publie
l'intégrale des communiqués de Myriam Marzouki,
animatrice de l'Iris (Internet solidaire)[Ce n'est pas
vrai]. Mais c'est à sens unique. Les sites libertaires
américains, par exemple, ne renvoient pas sur les sites
négationnistes de campagne contre la censure.
- Si on veut parler d'alliances
contre nature, il faut rendre compte d'un phénomène
plus large: comment le négationnisme qui méprisait
si ouvertement la démocratie s'est-il reconverti en avocat
des droits de l'homme et des libertés publiques, et avec
quels succès?
- Succès des
negationnistes
- En effet, grâce
à leur présence sur le net, les négationnistes
ont engrangé quelques succès incontestables. Le
principal, c'est qu'ayant réussi à s'approprier
le thème de la liberté d'expression sur le net,
ils ont ainsi reconquis le terrain perdu avec les formes classiques
de communication. Cette situation crée un trouble évident
dans le monde de l'internet".
Le mecton fait aussi référence
à un texte paru pendant l'été 2000 sur U-zine,
qui charcute la notion si répandue de "Internet=nazis"
qui transfixe et abomine beaucoup d'autres gens que nous, en particulier
toute un tas de franges plus ou moins libertaroïdes, qui
se sent coincée entre le marteau du chantage au nazisme
et l'enclume du révisionnisme pur et dur. Nous
avons récupéré ce texte de Mona Chollet
qui montre ingénument toutes les contradictions de ceux
qui devraient et refusent de défendre notre droit, et les
calomnies qu'on emploie pour nous refuser ce droit en les obligeant
à se taire.
L'ARMEE
ALLEMANDE ET L'HOLOCAUSTE
- Jusqu'à présent,
la plupart des Allemands soutenaient que lolocoste avait été
perpétré par les SS, tandis que l'armée
allemande se contentait du rôle de combattant héroïque
contre les hordes staliniennes communistes [Note de l'AAARGH: le mot "horde"
désigne les armées à cheval des nomades
des steppes; il n'a rien de péjoratif mais la caractéristique
d'une horde, c'est qu'elle envahit un pays qui ne lui a rien
demandé: or dans le cas qui nous intéresse, ce
sont bien les armées qualifiées de "hordes"
qui défendaient leur territoire brutalement et brusquement
envahi par l'héroïque Wermacht. Ah politique, politique,
où nous conduis-tu!].
Il y a deux ans, une grande exposition très détaillée,
qui a suscité un tollé en Allemagne, a révélé
qu'il s'agissait d'un mensonge monstrueux. En novembre 2001,
une exposition complémentaire intitulée "la
Wermacht et la guerre d'extermination, 1941-1944" ouvrira
à Berlin. Le président de la commission qui contrôle
et organise les deux expositions est notre invité ce soir.
il s'agit du Pr Gerhard Hirschfeld, éminent historien
de lolocoste et de l'armée allemande pendant la seconde
guerre mondiale; il discutera du rôle essentiel de la Wermacht
dans la catastrophe. [suit l'adresse d'un théâtre
en Australie].
- Until recently, most
Germans maintained that the Holocaust was perpetrated by the
SS, with the Wehrmacht (German military) role being confined
to a heroic struggle on the Eastern Front against Stalin's communist
hordes. Two years ago, a large and detailed exhibition, which
caused a furore in Germany, exposed the monstrous nature
of this lie. In November 2001, a supplementary exhibition
entitled "The Wehrmacht and the War of Extermination,
1941-44" will open in Berlin. The Chair of the committee
supervising and scrutinising both exhibitions is our guest this
evening, Professor Gerhard Hirschfeld -- an eminent historian
of
the Holocaust and the German army in World War II -- who will
discuss the Wehrmacht's essential part in the Shoah.
7 30 pm Wednesday 11 July 2001, The Theatrette, Sydney Jewish
Museum, 148 Darlinghurst Road, Darlinghurst, Sydney
No charge, no appeal
2
SOUS LES PIERRES
LA PALESTINE
DUR TRAVAIL
Government requests
to reveal confidential 1982 massacre files
By Moshe Reinfeld,
Haaretz Correspondent
The government requested of the security forces an official opinion
regarding the question of whether to release confidential reports
on the 1982 Sabra and Chatilla massacre, in which pro-Israeli
Christian militiamen killed hundreds of Palestinians in the Lebanese
refugee camps of Sabra and Chatilla. The request was submitted
by State Prosecutor Edna Arbel, in response to a petition filed
by MK Zahava Gal-on (Meretz, soi-disant gauche parlementaire).
Gal-on filed the petition while Ehud Barak was prime minister.
It was aimed against Prime Minister Ariel Sharon, who was defense
minister at the time of the 1982 massacre.
The state prosecution said it had approached the security forces
at the beginning of January to ask for an opinion on the matter.
It will, however, take six months for all the necessary material
to be collected and for the government to receive its answer.
Ha'aretz, 31 mai 2001.
<http://www2.haaretz.co.il/breaking-news/homenews/365200.stm>
CINÉMA
VÉRITÉ
La chaîne anglaise BBC a diffusé,
le 17 juin, un documentaire provenant d'une enquête minutieuse
menée par ses journalistes sur l'affaire du massacre de
Sabra et Chatila; ils ont obtenu des aveux sans retenue des proches
du premier ministre terroriste Sharon qui établissent sa
responsabilité dans le massacre. De plus en plus de voix
s'élèvent pour réclamer la traduction de
l'assassin devant un tribunal international et son inculpation
pour crime contre l'humanité. En Belgique, les choses sont
allées suffisamment loin pour que Sharon annule la visite
qu'il devait y faire dans la première semaine de juillet.
Les Israéliens écument... Quant à nous, nous
avons regardé la BBC et nous avons vu cette émission.
Elle est absolument remarquable. C'est une enquête neutre,
commentée sobrement. Si le dossier est accablant, c'est
que la réalité est accablante. La place de Sharon,
depuis 40 ans, est au bout d'une corde. C'est un "serial
killer". Certes, avec ou sans lui, la politique israélienne
est la même et nous avons la faiblessse de penser qu'en
général la politique de la gauche, quand elle est
au pouvoir en Israël, est ce qui se fait de pire dans la
saloperie et l'hypocrisie. Mais ceux qui cherchent à blanchir
Sharon, comment les appeler? Des révisionnistes? Des négationnistes?
Des néo-nazis?
Israel Furious
at BBC for Sharon Claim
By Brian Whitaker
in Jerusalem and Vikram Dodd
Israeli officials attacked the BBC yesterday for a Panorama programme
which concludes that the prime minister, Ariel Sharon, could
be tried for war crimes in connection with the massacre of Palestinians
in Lebanon in 1982. Israel army radio said efforts were being
made to prevent the programme being broadcast on Sunday, or to
include an Israeli reply in it.
After Israel invaded Lebanon in 1982, its forces, under Mr Sharon's
command as defence minister, allowed Lebanese Christian allies
to enter the refugee camps of Sabra and Shatila.
More than 1,000 Palestinians were massacred by the Phalangist
militias. But the Israeli justice minister, Meir Sheetrit, said
the programme made by Fergal Keane, The Accused, was proof
of the BBC's consistently "anti-Israel" and "pro-Palestinian"
bias.
Gideon Meir, the Israeli foreign ministry's deputy director of
communications, said: "The programme is a scandal. It's
a systematic decision of theirs [the BBC] that is entirely against
Israel. There's no doubt we'll have to consider our path towards
the BBC."
A BBC spokeswoman said it deplored the Israeli threats and stood
by the programme.
Panorama interviewed Mr Sharon's foreign press adviser,
Raanan Gissin, for the programme, but an Israeli foreign ministry
spokesman said: "It was not done in a bona fide,
fair or professional way... "They wrote a letter saying
the programme was about Sabra and Shatila in the light of humanitarian
law, but didn't mention war crimes. " "I'm 100%
sure that if Gissin had known, he would not have given the
interview.
"Somebody is manipulating the BBC by raising this specific
subject. It's a public trial of the prime minister --
the whole idea looks to us unfair." He said Mr Meir's
remarks did not threaten reprisals against the BBC as a whole.
"We have constant dialogue with the BBC. We're speaking
about Panorama and the fact that BBC1 is going to host
it." In London, the Israel press attache, David Schneeweiss,
said: "We've been in touch with the BBC at all levels
to find out what the programme's about. One has to
question why they are focusing on old news. These events
happened 20
years ago."[...]
In a statement, the BBC said: "This week's Panorama
is a legitimate analysis of a human rights issue. It looks at
the question of ultimate legal responsibility for the massacres...
at a time when Ariel Sharon was defence minister. "Panorama
asked Prime Minister Sharon for an interview about the issues
raised, and that offer still stands. The programme contains a
contribution from Raanan Gissin, who was made fully aware of
the issues which would feature in the programme."
The Guardian, Friday June 15, 2001.
ARIEL
LAVÉ PLUS BLANC
A ceux qui se réjouissent à
l'idée qu'on va juger Sharon en Belgique, un lecteur belge
nous envoie deux articles qui devraient tranquilliser les criminels
(sauf les révisionnistes). Extrait: "Ce n'est pas
demain que la justice belge entamera le procès d'Ariel
Sharon. Le gouvernement, ministre des Affaires étrangères
(Louis) Michel en tête, s'inquiète en effet des conséquences
diplomatiques de la multiplication de plaintes à l'encontre
d'hommes d'Etat en exercice. Un avant-projet de loi est dès
lors quasi rédigé, avons-nous appris, qui modifiera
les lois de 1993 et 1999 pour freiner, sinon barrer, ce type de
poursuites. Ce type de loi, dite de procédure et de compétence,
devrait en pratique éviter au Premier ministre israélien
d'être poursuivi." (Le Soir, 19 juin 2001) Voir les articles.
Rappelons au vain peuple des juristes
que la fameuse Convention sur le Génocide, élaborée
en 1948 et entrée en vigueur une dizaine d'années
plus tard, ratifiée par tous les pays européens,
fait obligation à toutes les autorités de
s'emparer, sur leur territoire, de tout auteur de faits qualifiables
de génocide, et de le juger illico presto, sur leur propre
territoire, même si les faits ont eu lieu en Patagonie extérieure
ou en Poldévie. Il n'est par conséquent aucun besoin
d'une loi spéciale, belge ou autre, de 93 ou de l'an 3000.
Il suffit d'appliquer les textes internationaux tels qu'ils ont
été signés. Le fait est que les Etats ne
les appliquent pas, parce qu'ils pourraient bien s'appliquer d'abord
à eux mêmes. La France a décrété
l'amnistie sur ses forfaits en Algérie, mais rien n'aurait
empêché, disons l'Autriche, ou l'Islande de saisir
tel ou tel représentant français et de le juger
pour "génocide". Et ne parlons pas de la famille
Bush, criminelle notoire. Eh bien ce sont des choses qui ne se
font pas. Sauf aux ennemis terrassés et faibles, comme
Milosevitch, qui va se retrouver devant le tribunal de La Haye,
sans ses petits camarades de jeu ex-yougoslaves, qui en ont autant
sur la patate que lui. Cette justice n'est pas juste.
BASES
SECRÈTES
Au sujet de l'énorme présence
militaire américaine au Proche-Orient, entièrement
secrète, et des exercices militaires auxquels elle se livre
régulièrement.
The Underground
Military
William M. Arkin
[...]
Israel: Capital of Classified Bases
At the same time Peru was in the headlines, there were press
reports that the United States and Israel had conducted an unusual
joint military exercise in the Negev desert. Jane's Defence
Weekly called it Israel's "first" exercise with
the U.S. Air Force. The Jerusalem Post called it a "marked
boost in military cooperation." Neither assertion is true,
but that is the problem of an underground military policy. It
is hard to know exactly what is going on.
In fact, the United States and Israel have a regular series of
military exercises, going under the code names Juniper Stallion,
Juniper Cobra, Noble Shirley, and other Juniper variations. A
month before March's Juniper Stallion exercise, another American
contingent was in Israel for Juniper Cobra, a tactical missile
defense exercise which included test-firing Patriot missiles
while the U.S. Navy Aegis destroyer USS Porter operated off the
coast. The exercise, perhaps coincidentally, ended just five
days before the February 16 U.S. and British air attacks against
Iraqi air defense sites.
Last year's Juniper Stallion exercise involved the aircraft carrier
battle group USS Eisenhower, and was from March 19-26. Eight
U.S. aircraft operated from Nevatim airfield in Israel and U.S.
Navy SEALs [commandos de marine] went ashore to train with their
Israeli counterparts. During Juniper Stallion 2000, according
to the Eisenhower public affairs office, U.S. aircraft were able
to drop live bombs at two desert ranges in Israel, giving crews
valuable experience given the temporary prohibition from dropping
live ordnance on Vieques Island in Puerto Rico.
Juniper Stallion 99, held in August 1999, was an even more extensive,
and secret, exercise. U.S. Air Force munitions personnel
from Italy were deployed to officially non-existent sites
where they inspected and maintained the $500 million worth
of ammunition the United States keeps in Israel for wartime contingencies.
Their bases, called Sites 51, 53, and 54, don't appear on
any map. Their specific locations are classified and highly
sensitive.
And it's not just munitions. The United States has "prepositioned"
vehicles, military equipment, even a 500-bed hospital, for U.S.
Marines, Special Forces, and Air Force fighter and bomber aircraft
at at least six sites in Israel, all part of what is antiseptically
described as "U.S.-Israel strategic cooperation."
Such cooperation may or may not enhance American security, may
or may not be a prudent part of planning to defend a close friend.
The extent of U.S. involvement may or may not be known
and understood by U.S. decision-makers and the Congress. But
the reason for all the secrecy is clear: All around Israel, in
Egypt, Jordan, Saudi Arabia, Oman, and the Gulf states, the U.S.
has newly built up an enormous and yet officially non-existent
military presence.
Special to <washingtonpost.com> Monday, May 7, 2001
DANS
LES SOUTES DE L'ETAT JUIF
Nous avons
un excellent papier d'un militaire
américain, Warner D. Farr, médecin-colonel, chirurgien
de l'armée de l'air, sur les armes nucléaires israélienne,
ce qu'il appelle, le "saint des saints du troisième
temple", daté de septembre 1999. C'est du bon travail
de compliation de ce qu'on appelle les "sources ouvertes".
Il confirme que la guerre de 1973, dite Guerre du Kippour, s'est
arrêtée à la suite d'un chantage nucléaire
israélien. On attend toujours celui qu'ils pourraient faire
sur Gaza ou Ramallah!
-
MERGITUR
Answers Overdue
about USS Liberty
by Charley Reese
June 8, 1967,
is a day that really ought to live in infamy. On that day, Israeli
jets and torpedo boats attacked the U.S. Navy intelligence ship,
the Liberty, in international waters. Thirty-four Americans were
killed and 171 wounded.
The attack, beyond doubt deliberate, is bad enough, but the real
infamy is that on that very day, the U.S. government conspired
with the Israeli government to cover up the truth. Before any
American had talked to the ship, U.S. politicians were rushing
to the press to peddle the Israeli claim that the attack was
a mistake. They claim they thought it was an Arab ship.
This cover-up continues. Alone among all the maritime disasters
and attacks, the attack on the USS Liberty, clearly marked and
sailing in calm seas under clear skies, is the only one that
Congress has never made the subject of a public inquiry. At the
time of the attack, the survivors were ordered never to speak
of it.
After they retired, however, they gathered and for decades have
been collecting information and asking for a public inquiry.
All of their requests are stonewalled.
The standard government boilerplate sent to people is that these
are old charges and there is no evidence to back them. That is
a bald-faced lie.
There are several sources of information: One is the USS Liberty
Homepage: <http://www.uss liberty.org/jim/ussliberty>.
Another is the book Assault on the Liberty by Jim Ennes,
the officer on deck at the time of the attack. A third is another
excellent book, The USS Liberty, Dissenting History vs. Official
History, by Dr. John E. Borne.
History Undercover on the History Channel is scheduled
to air a documentary about the attack and cover-up on Aug 9.
Even though this program is completed and scheduled, I am skeptical
that it will be aired. Those who support Israel have proven in
the past to be effective in censoring negative information about
Israel. After all, it is they who have frightened Congress into
abandoning its duty.
The cover-up itself is full of mysteries and questions that need
to be answered. Survivors have from separate sources information
that a U.S. submarine was present during the attack and photographed
it through its periscope. The U.S. government continues to deny
this, though the sources claim to have been crew members of the
sub.
Why is this denied? Why, if the sub were present, did
it not surface and offer assistance to the USS Liberty, in grave
danger of sinking from a large hole blasted in its side by an
Israeli torpedo? The ship would have sunk but for the heroic
efforts of her officers and the
surviving crew members. The Israelis used machine guns, cannon
fire, rockets, napalm and torpedoes in an attack that lasted
more than an hour, crew members say. They also deliberately destroyed
the ship's life rafts. Clearly, they intended to sink the ship
with all hands lost. Their apology and compensation do not change
the facts.
The Liberty didn't sink, and the Israelis abruptly ended the
attack. Survivors believe they did so because they had learned
that the jets had been launched from a U.S. aircraft carrier
300 miles away. But those jets were recalled by a direct order
from Washington. Why? If they had been allowed to proceed, the
attack by torpedo boats could have been prevented. Why are more
than 6,000 pages of documents still classified?
Survivors and the American people deserve to know the answers.
Orlando Sentinel, 3 juin, 2001
-
LA
GAUCHE ISRAÉLIENNE: UN AUTRE BOBARD
La pseudo-gauche israélienne est
"contrainte" d'admettre qu'Arafat et tous les Palestiniens
n'ont qu'un souhait, chasser les juifs de ce qu'elle appelle Israël
et que les Palestiniens s'obstinent à appeler la Palestine.
Peu à peu, tous les groupes qui participent au gouvernement
israélien abandonnent les accords d'Oslo et reviennent
(ou font semblant de revenir) à une position radicalement
délirante: le droit historique des juifs à toute
la Palestine et celui, corrélé, de tuer tous les
Palestiniens, "terroristes et assassins".
- One of the founding
members of Peace Now, Edna Shabtai, has publicized a letter she
wrote to former MK Geulah Cohen. Shabtai states in the letter
that she now recognizes that the Palestinian entity wishes
nothing more than to eradicate the Jewish presence in Israel.
Shabtai later explained, "Now, after the past nine months,
everyone whose eyes are just a little bit open can see where
Arafat is headed: towards the conquest of all of Eretz Yisrael,
and the return of all Palestine to the Palestinians. For us,
this is a death decree... I keep thinking about Abba Kovner's
call to Lithuanian Jewry on Jan. 1, 1942, which began, "Jewish
youth, don't trust those who are leading you astray... Don't
go like sheep to the slaughter." We must recognize what
we are headed for if we allow our hands to be tied and our eyes
to be bound..." [...]
Government Minister Shlomo Benizri (Shas) also expressed full
remorse yesterday for his support of Oslo.
Arutz-7
LE
DÉBUT DE LA FIN (SUITE)
L'ambassadeur d'Israël en France, depuis
décembre, est un universitaire distingué, M. Elie
Barnavi, qui ne fait pas figure d'extrémiste. Il ne semble
pas beaucoup plus représentatif du tueur galonné
qui l'a nommé, Barak, que du meurtrier de masse qui lui
a succédé Sharon. On peut supposser que M. Barnavi
ne tue pas lui-même, quoiqu'il représente un régime
qui assassine tous les jours toutes sortes de gens. Il préfère
prendre la plume. Il le fait dans Le Monde du 6 juin qui
se trouve être, par pur hasard, l'aniversaire de l'invasion
du Liban, en 1982, quand le même Sharon prit l'ascendant
sur le pyschopathe Begin en cherchant une issue militaire au problème
posé par l'existence et les activités de la résistance
palestinienne. Barnavi appelle son papier "Kamikazes",
par rapport à un dessin de Plantu qui ne lui a pas plu.
Nous, il y a mille ans que Plantu a cessé de nous faire
rire ou même sourire. C'est un dessinateur soumis et c'est
pour ça qu'il reste dans ce canar écoeurant. Pour
Barnavi on ne peut pas "établir une équivalence
morale" entre l'attentat de Tel Aviv et les "implantations
juives en Judée Samarie". En effet, on ne peut pas
mettre sur le même plan le crime continu, atroce de la privation
de tous les droits et un geste de révolte, de résistance
et de désespoir provoqué par cette même privation
qui dure depuis plus de 50 ans.
Le raffiné parisien qui se manifeste en M. Barnavi explique
que "l'islamisme radical palestinien est on ne peut plus
explicite: tuer les juifs partout où ils se trouvent afin
de «libérer» l'ensemble de la Palestine, de
la mer au Jourdain". On voit que M. Barnavi n'a pas encore
sombré dans la langue diplomatique. Ce qu'il dit est absolument
véridique. Sauf qu'il y a nul besoin d'être "islamiste",
quand on est Palestinien, pour s'attacher à ce but. Si
M. Barnavi connaît un autre moyen de fait partir
les juifs de là où ils n'ont aucun droit à
se trouver, droit dont ils n'ont jamais d'ailleurs profité,
préférant toujours la ruse et la force à
l'applicatuion d'un hypothétique droit de résidence
conditionnel, il devrait nous le signaler. Nous en ferions aussitôt
part à nos amis palestiniens. Ils seraient ravis de l'apprendre.
M. Barnavi va au bout se son idée: "Qu'Israël
s'accroche aux colonies de peuplement ou qu'il y renonce, qu'il
se retire de tous les territoires ou non, peu importe: le «combat»
se poursuivra jusqu'à ce que le dernier juif de Palestine
ait pris le chemin de l'exil ou se soit noyé dans la Méditerranée".
On ne peut pas mieux dire. Sauf le mot exil qu'il vaudrait
mieux remplacer par "rentrer à la maison".
Il appelle ça un "scandale moral", le pauvre
chéri.
Non, le scandale est dans l'existence même d'un Etat théocratique
raciste colonialiste militariste, qui vole laterre et assassine
les enfants. Ce n'est pas un scandale "moral". C'est
un scandale tout court.
Barnavi a compris ce que veulent les légitimes habitants
de la Palestine. de plus en plus de juifs le comprennent aussi.
Cette compréhension est le début de la sagesse dans
ce moment qui est le début de la fin.
LA
VENGEANCE DE LA BALANCE
- An Israeli General Security
Service agent -- 45 year-old Col. Yehuda Edri of Ma'ale Adumim
-- today became the latest victim of the ongoing PLO mini-war
against Israel. Traveling with his bodyguards this morning along
on the Tunnels Road in Gush Etzion, Edri was on his way to meet
with an Arab contact with whom he had worked for some time.
At the northern tunnel, a vehicle stopped and the contact, Hassan
Abu Sha'ayra, got out. The Arab approached Edri's vehicle, drew
a handgun, and fired at Edri and the passengers at point-blank
range. Col. Edri died immediately while one of his bodyguards
was injured moderately in the neck and jaw. Informant-turned-terrorist
Abu Sha'ayra then began to flee the scene, but an alert second
(uninjured) guard accompanying Edri pursued the terrorist and
shot and killed him. Abu Sha'ayra had previously spent approximately
two years in a Palestinian Authority prison for collaborating
with Israeli security agents.
Arutz 7, 14 juin 2001
LES
SCIES DE LA SYRIE
- Résumé
du Rapport du CMIP (Center for Monitoring the Impact of Peace),
Juin 2001, 477 Madison Avenue, 10th Floor, New York, N.Y. 10022
U.S.A. (212) 572 55 66 <http://www.edume.org/>
La paix est devenue le choix stratégique déclaré
de la Syrie depuis la Conférence de Madrid de 1991. La
présente étude, initiée par le Centre pour
Diriger l'Impact de Paix (CMIP), a entrepris de déterminer
à quel point l'idée de paix avec Israël était
devenue partie intégrante du programme scolaire officiel
de Syrie. Soixante-huit manuels scolaires classes 1-12, sur divers
sujets, qui ont tous fait partie du programme scolaire syrien
pendant l'année 2000, ont été examinés
dans cette étude. Les réelles cotations arabes
utilisées dans ce rapport seront disponibles de la semaine
prochaine sur le site <http://www.edume.org/> .
Les conclusions sont les suivantes:
Le conflit israélo-arabe est un thème majeur dans
le programme scolaire syrien et est traité dans la plupart
des manuels scolaires. L'essence du conflit est le droit à
l'existence d'Israël, pas de ses frontières. En fait,
le conflit est peint comme une lutte prophétique pour
l'existence entre la nation arabe touteentière et une
entité juive-sioniste s'est établie en Palestine.
Pas un seul mot favorable aux Juifs n'a été trouvé
dans les manuels scolaires syriens. On dénie aux Juifs
les caractéristiques d'une nation, ils sont détachés
de leurs ancêtres et de la terre de Palestine, et leur
religion est raciste. Ils sont peints comme ennemis des Arabes
depuis l'Antiquité, de l'Islam depuis son commencement,
de toute l'espèce humaine, des prophètes et de
Dieu lui-même. La haine des nations du monde envers eux
est justifiée. L'Holocauste est justifié, pourtant
sa importance est exagérée par les Juifs. Il y
a un passage dans les manuels scolaires qui appelle à
leur élimination.
Le sionisme est représenté comme un mouvement raciste
et agressif basé sur les fausses assertions que les Juifs
sont un peuple relié à la Palestine. Le sionisme
exploite la religion juive pour exercer le contrôle sur
de régions vastes de la patrie arabe.
Israël est dépeint comme une entité étrangère
et artificielle et n'est pas reconnu comme un état légitime.
Sa place sur la carte est toujours indiquée sous le nom
de Palestine. L'Etat d'Israël est foncièrement mauvais.
Il ressemble à un cancer qui s'étend et il est
aussi la source de problèmes innombrables qui sont arrivés
aux Arabes, à commencer par l'usurpation de la Palestine,
jusqu'à empêcher la réalisation de l'unité
arabe et à entraver le progrès économique
arabe, et jusqu'à terminer par la tentative d'effacer
l'identité nationale Palestinienne et Arabe. La société
israélienne est pleine de malice envers les Arabes et
les israéliens sont démonisés
Jérusalem est, et a toujours été, une ville
arabe. Les Juifs ne sont pas mentionnés comme ses habitants,
ni dans le passé ni dans les temps présents. Leurs
lieux saints dans la ville ne sont pas mentionnés à
la différence de ceux des Musulmans et des Chrétiens.
La présence des Juifs à Jérusalem est celle
d'occupants étrangers que les Arabes et Musulmans devraient
évincer. Une telle opération prend les caractéristiques
d'une purification, depuis que les Juifs profanent l'endroit
par leur simple présence en ce lieu.
Faire la paix avec Israël veut dire se rendre et est rejeté
comme un acte de traîtrise. D'un autre côté,
participer au processus de la paix actuel est présenté
comme une continuation de la vieille lutte contre le sionisme
et Israël par d'autres moyens. A aucun endroit, l'expression
"paix avec Israël " n'apparaît et la Syrie
n'est pas connue comme s'étant engagée à
reconnaître le droit d'Israël d'exister dans ses frontières
d'avant 1967.
La libération de Palestine est dépeinte comme un
but majeur de Syrie, de même que le devoir de tout Arabe
et tout musulman. Les manuels scolaires syriens ne dissimulent
pas le fait que la libération entière de la Palestine
est synonyme de la liquidation d'Israël qui est mentionnée
comme un des buts du parti Ba'ath souverain. C'est aussi un acte
de purification, car c'est, en purifiant Palestine de la saleté
" sioniste ", un moyen de réaffirmer la dignité
arabe et musulmane.
La lutte contre Israël est une " guerre sainte "-Djihad
qui est le devoir de chaque Musulman.
Dans ce contexte, le martyre est une valeur exaltée dans
les manuels scolaires syriens diffusés par le Président
Hafez Assad lui-même et il est inculqué dans les
esprits des étudiants de diverses façons.
En conclusion, adopter et soutenir les activités terroristes
contre Israël sont un thème répétitif.
Bien que le terme " terreur" ne soit jamais lui-même
utilisé dans ce contexte et que de telles activités
soient décrites comme des opérations contre des
cibles militaires, les cas portés à l'attention
de l'étudiant dans les manuels scolaires se réfèrent
à des attaques contre des civils, réelles ou ont
imaginaires.
(Sicsicsic. Traduction en français faite évidemment
par la cellule de propagande de New York)
ÇA
SE RÉPAND
- The Jerusalem Post, 10 juin 2001.
In a state of
denial
par Elli Wohlgelernter
It would seem, from any logical perspective, that Holocaust
denial would be counter-productive in the Palestinian/Arab
struggle against Israel. After all, regardless of the facts argued
over land, territories, borders and ownership within this region,
contending that it wasn't six million murdered in the Holocaust,
but three or one, is a non-starter to all but neo-Nazis and crackpots;
and claiming that Chelmno, Dachau and Auschwitz were merely disinfection
sites, simply calls into question and makes a mockery of every
other part of the Arabs' claims against Israel.
One might think that, but according to anti-Semitism watchdog
groups, Middle East experts and university professors, logic
doesn't hold when it comes to the Arab campaign against anything
connected with Israel. That is why a group like the Jordanian
Writers' Association could convene a twice-postponed conference
in Amman last month on Holocaust Revisionism.
"It shows the depth of their anti-Semitism and their hatred
of the Jews, and the depth to which their hatred overcomes their
logic," says Deborah Lipstadt, Dorot Professor of
Modern Jewish and Holocaust Studies at Emory University.
Moreover, says Lipstadt -- who successfully defended against
a libel lawsuit brought in London last year by notorious Holocaust
denier and anti-Semite David Irving -- arguing against Holocaust
facts "also shows their tactical stupidity. If I was an
Arab PR adviser, I'd say cut this out, this makes no sense. It's
a loser from their perspective. But hatred makes you do totally
irrational things. What makes them do it? Either their hatred
of Jews overrides everything else, or there is a disconnect --
the people who are doing it are not thinking tactically."
The symposium in Amman took on a life of its own even before
it assembled. It started with a much-ballyhooed international
conference sponsored by the Holocaust-denying Institute for Historical
Review (IHR), entitled Revisionism and Zionism, that was scheduled
to take place in Beirut in late February.
Lebanon Prime Minister Rafiq Hariri personally intervened to
have the conference cancelled, saying "Lebanon has more
important things to do than holding conferences that hurt its
international standing and smear its name."
Coming to the IHR's defense was the Jordanian Writers' Association,
which has long been active in countering normalization efforts
with Israel, including punishing members who have interacted
with Israelis. They organized their own forum entitled, What
Happened to the Revisionist Historians Conference in Beirut,
scheduled for April 8.
That symposium was canceled by the Jordanian government, coming
as it did two days before King Abdullah was scheduled to meet
with US President George W. Bush, amid fears that it would cause
the king much embarrassment.
It was canceled again in early May, before finally taking place
on May 13 before an audience of 200. They heard, according to
The Jordan Times, from people like Lebanese journalist
Hayat Atiyah, who explained that historical revisionism is not
an ideology, but a position, supported by facts and meticulous
analyses, on a specific historical event - the Holocaust.
A Jordanian journalist, Arafat Hijazi, criticized 14 Arab intellectuals
who signed a leaflet asking the Lebanese government to cancel
the Beirut conference because revisionist research "has
nothing to do with the Palestinian cause."
Among the 14 intellectuals were Palestinian nationalist poet
Mahmoud Darwish and Lebanese Selah Statiya, wrote The Jordan
Times, in addition to the Lebanese novelist Elias Khouri, known
for his writing on Palestinian refugee camps.
Indeed, even a hardliner such as Columbia Professor Edward Said
came out strongly against the conference and against advocating
any kind of Holocaust denial.
Ibrahim Alloush, a JWA member, media coordinator of the Association
against Zionism and Racism and editor of an Arab web site that
disseminates Holocaust denial (www.fav.net), said revisionists
do not deny that Jews died in World War II.
"[Revisionists] do say, however, that hundreds of thousands
of Jews died along with the 45 million who perished in that war."
Furthermore, he said, the "myths of the Holocaust"
are extremely important for the Zionist movement, providing a
justification for the rape of Palestine.
"In human history, the argument of the uniqueness of Jewish
deaths provides a justification for Israel and the Zionist movement
to violate every ethical and legal code in the book, and to persecute
opponents, like the revisionist historians and the Arabs, without
any reprimand, even with sympathy, from the West."
Such rhetoric has been condemned by Said and others for both
historical and political reasons. Hussein Ibish, communications
director of the Arab-American Anti-Discrimination Committee,
says that in the Arab world in general, "it is still an
extremely small minority who are even willing to listen to the
claims of Holocaust denials. It may be a growing group, but I
think it's still a very small group."
He points out that it was the Arab intellectuals in Lebanon and
the media who pressured Hariri to cancel the event, and that
even though the government may have overstepped its constitutional
authority in doing so, there was no objection from the people
in Lebanon.
"In the end, the overwhelming majority of educated Arabs
who have any kind of grasp of history, who are educated in history,
I don't think they are gong to listen to this," Ibish
says. "I think the overwhelming majority of Arabs, and Palestinians,
understand that we have no stake whatever in humoring this ridiculous
idea. The historical record is absolutely clear. And one can
quibble about details, but the fact that a massive genocide took
place during the last few years of the Second World War in Europe,
involving an all-out attempt to exterminate Jewish Europeans,
gypsies, and eventually Slavs and others, is just beyond question,
and I think most Arabs know it."
What prompts Holocaust deniers, he says, is a reasoning that
says the Holocaust, in the United States, "has been such
a powerful propaganda tool for those who would excuse all Israeli
excesses -- and it has been effective in the United States, I
think there is no doubt about it - so therefore, the way to counter
it is to embrace Holocaust denial.
"I think that that is one argument that won't work. I can
see the logic, but I think it's absolutely flawed in its core,
as well as being morally dubious to say the least. It is surprising
to me that anybody would find it necessary to go to such lengths
to dispute unquestionable historical facts, for narrow political
debating point advantages. It's dumb. It's bad intellectually
and bad strategically."
Historically, says Professor Yoram Meital of Ben-Gurion University,
the issue of the Holocaust and attitudes toward Nazism have existed
in Egypt's public discourse since the late 1930s.
"Since that time, for the last seven decades, specific individuals
and groups -- not all Egyptian society -- for them the Holocaust
serves as a mechanism to formulate contemporary symbols and values.
Over time, attitudes towards the Holocaust and Nazism has changed.
"In the 1930s and 1940s, this discourse focused on the question
of Nazism and Holocaust as part of an Egyptian debate about political
freedom, about liberalism against fundamentalism.
"But in our days, after the birth of the Israeli state,
this discourse has changed. I would say, unfortunately, that
certain sectors of Egyptian society identify completely and misuse
completely the Holocaust, comparing Nazism with Zionism,
the State of Israel and Israeli policy towards the Palestinians."
Meital says care should be taken not to portray all the Egyptians
or all the Arabs or all the Muslims as taking part in this simplistic
misuse of the Holocaust and Nazism.
But the fear of many is that even if it is being promoted by
a minority, it is also seeing exposure in public arenas, such
as the Egyptian government daily Al-Akhbar, where columnist Ahmad
Ragab reiterates his thanks to Hitler twice in April: "[Insistently]
for the second time, thanks to Hitler, of blessed memory, who,
on behalf of the Palestinians, revenged in advance, against the
most vile criminals on the face of the earth. Although we do
have a complaint against him for his revenge on them was not
enough," he wrote on April 25.
On May 11, the Egyptian pharmacists' union called for a boycott
of US drug company Eli Lilly and Co. for supporting survivors
of the Holocaust living in Israeli communities. The union urged
pharmacists across the Arab world to boycott a list of drugs
including Zyprexa, which it said Lilly was providing free to
survivors suffering from schizophrenia in three Israeli communities.
Meital says that there have been a number of writers and novelists
who have stood up against those individuals and sectors that
support Holocaust denial.
"What Said tried to say is that, yes, Israel is doing very
terrible things against the Palestinians, but denying the
Holocaust is something totally different; that you cannot
put it in one basket - that the Germans mistreated the Jews,
and this is the very same as what the Jews are doing to the Palestinians,"
says Meital. "So we don't have a monolithic attitude to
this question of denying the Holocaust, we have a very intensive
discourse on this. If you examine caricatures, or cartoons, articles,
books, you can see that denying of the Holocaust is a very
small portion of this discourse."
But that it is even part of any discourse at all has many Jewish
professionals wondering why. Further is the irony that the deniers
use in their argument: "The Nazis weren't terrible, and
the Israelis are just as bad;" "It didn't happen, but
whatever happened wasn't enough;" and "the Holocaust
didn't happen, but Sharon is worse than the Nazis."
Moreover, if the Arab world's embrace of Holocaust denial has
no rationale tactically, the professionals do see it as part
of the Arab world's basic strategic thinking: deny, deny,
deny, not just the Holocaust, but anything connecting the Jewish
people to Israel.
So when Holocaust deniers argue vociferously, using the standard
rhetoric about the "Holohoax" and "Hollowcause"
that has been a staple of anti-Semites since even before the
end of World War II, it inevitably gets linked to everything
from Temple Mount denial to Exodus denial to Torah denial.
Rabbi Abraham Cooper, associate dean of the Simon Wiesenthal
Center, says deniers of the Holocaust join their argument together
with two other classic anti-Semitic forgeries.
"Israel, Jews and Judaism are being delegitimized,"
Cooper says, "by the mainstream Arab world's embracing of
three 'big lies' - the Blood Libel of the Middle Ages, which
claims that Jews murder Christian children to use their blood
to bake matza; The Protocols of the Elders of Zion, a late 19th
century hate text which alleges that there is a Jewish plot to
control the world, and which is widely distributed in the Arab
world; and now the denial that the Nazis systematically murdered
six million European Jews during the Second World War."
To delegitimize the Jewish people, says Cooper -- who is personally
attacked on Arab chat lists as "Rabbi Cobra" -- you
have to deconstruct their history, beginning with the Exodus,
"all the way down through the annals of history. And one
of the things you have to deconstruct is the Holocaust. So if
people were not gassed at Auschwitz, and the whole thing was
just part of the Protocols approach -- 'they can't be trusted,'
'they have no legitimacy,' 'they're not even the real Jews' -
that sets the stage for decoupling the Jewish people completely
from the Holy Land."
"I don't see Holocaust denial as an item in and of itself,
separated from the total attack that the Palestinians are doing,"
says Itamar Marcus, director of Palestinian Media Watch, an independent,
non-profit organization that monitors and translates the
Palestinian media and issues free reports. "The Palestinians
are trying to deny our roots, our legitimacy, every single bit
of our heritage. When they talk about the distant past, they
talk about us never having been here in Israel; when they talk
about the recent past, they talk about us being a colony."
Marcus says part of the campaign is to transfer sympathy and
victimhood from the Jews to the Palestinians, because they see
themselves as the only victims.
"They want to take away anything that anybody can have empathy
with, or give legitimacy to, the Jews, and that is how Holocaust
denial should be seen. It's not something that they historically
are going to check out, or will defend with historical facts."
An example, he says, is the story being circulated last month
that Israel was dropping poison candy on Palestinian children.
"It's all part of the same thing -- anything negative they
can paste onto the Jews they will do; anything that will bring
sympathy or empathy for the Jews, they must erase." [...]
Abraham Foxman, national director of the Anti-Defamation League,
sees it not as a matter of cart and horse, but the overall picture
- of which Holocaust denial is a relatively small part - that
is the concern, and how it impacts on the Middle East today and
in the future.
"The historical facts of the past, you either accept or
you don't accept," says Foxman. "Fine. It's our history,
it's our pain. They don't have to accept our history and our
pain in terms of living with peace. [Holocaust denial] is just
one element of the incitement to hate, but it's not a major element
of the hate. It's just another reason why you should hate Jews,
'because they lie, and they make up facts of their histories,
and so on.'"
Holocaust denial, he says, has a political purpose for the Arabs,
"but in the sense of anti-Semitism, it only goes to reinforce
the anti-Semitic canard, 'the Jews lie. And look how huge their
lie is, that they can invent a story that six million of them
were killed.' But that's a historical issue of the past. The
venom is that Jews don't deserve to live, don't deserve to have
life, are not like everybody else, that they are the infidels
of all infidels."
Foxman reiterated his call first made in February that Israel,
the organized Diaspora Jewish community and the West hold the
Arab world answerable to the higher standard of intolerance applied
to Western countries.
"We have to begin taking it more seriously, we have to say
there are consequences. If we demand of Russia to act in a certain
way, and France, and Germany, and Austria, we should demand of
them to deal with it seriously."
For Lipstadt serious protests against Holocaust denial must first
come from the US. "What we should be hearing from our State
Department, as much as it's going to be involved, is: 'you want
confidence builders? OK, we're not going to talk about withdrawal,
we're not talking about putting down arms. But this? This is
certainly not a 'confidence builder': this is a confidence shatterer.'"
Her fear for the future are Arab students walking around saying
they know that there was no Holocaust, because they learned it
in their textbooks. "A colleague of mine said, 'The bombs
last a minute, and they can do terrible damage. But this stuff
is an incendiary device that lasts generations.'"
<http://www.jpost.com/Editions/2001/06/10/Features/Features.27849.html>
LES
VICTIMES
Les associations sionistes sont toujours
très embêtées: malgré tous les efforts
consacrés par ces milliardaires à ce qu'ils appellent
"la guerre d'image" que les Palestiniens mèneraient
avec succès contre Israël depuis des mois: elles n'ont
toujours pas réussi à faire triompher la propagande
sur la réalité, les "six millions" sur
les Palestiniens assassinés, les camps de concentration
sur les Palestiniens chassés de leurs maisons, les chambres
à gaz sur les balles à fragmentation, etc.
Time for Action
-
- In the current series
of provocations and retaliations, the Palestinians are still
winning the propaganda battle for the sympathy and support
of the world. They are aided and abetted by a more subtle enemy:
the so-called even-handed news media in print and on television.
I believe time has come for us to take these dangerous, one-sided
newsmakers to task in the only way we can and the only language
they understand. It is time for all Jews to call the Los Angeles
Times and other publications andthreaten to cancel their subscriptions
immediately and tell why if asked. It is time for Jews to consider
boycotting their advertisers and their clients who tolerate
the defamation of Israel and to stop buying products which help
subsidize the lies. It is time to picket the news studios
and headquarters which churn out lopsided news, making Israel
out as the villain if she simply refuses to fold her tents
and silently steal away from the world scene.
Rabbi Jacob Pressman, Rabbi Emeritus, Temple Beth Am
Letters, The Jewish Journal of Greater Los Angeles, 15
juin 2001
<http://www.jewishjournal.com/home/preview.php3?id=7031>
ANALYSE
Le texte intitulé "Oslo - OLP
- Autorité palestinienne - Israël: quelques précisions"
de Gershon Bashkin, directeur d'une officine de renseignement
politique israélienne spécialisée dans la
dissection des politiques palestiniennes, présente un intérêt
certain car l'auteur jette un regard assez froid sur les récents
événements, non dépourvus de critiques pour
tous les côtés. Il met en relief un certain nombre
de points qui sont généralement oubliés des
commentaires paresseux de la presse.
L'aaargh présente ce document,
émanant d'un conseiller du gouvernement israélien,
à titre documentaire. Nous ne partageons certainement aucune
des opinions qui y sont exprimées. Nous appelons au démantèlement
de toutes les institutions dites "israéliennes".
FURIE
CONTRE URY
Cela fait bien 40 ans, sinon plus, qu'Uri
Avneri sème sa zone sur la scène politique israélienne.
Il a même été député pendant
un certain temps. Il avait un canard qui s'appelait Ha Olam
Hazeh, quelque chose comme "ce monde-ci". Il a longtemps
fait campagne pour l'abolition de la Loi du retour et la transformation
des Israéliens en "citoyen hébreux" d'un
Etat local où tous les citoyens auraient les mêmes
droits. Il a pris des contacts avec l'OLP à une époque
où c'était de la haute trahison. Il a été
en taule. Bref, ce n'est pas la gauche larmoyante, institutionnelle,
qui finit toujours par se ranger aux côtés du pouvoir
quand on agite la gamelle. Ces temps-ci Uri Aveneri a écrit
dans un journal contrôlé par l'Autorité palestinienne,
Al Hayat al jadidida, au titre néo-sioniste "La
nouvelle vie", que la nouvelle Intifada, avec son cortège
de violences, avait apporté d'énormes bénéfices
à la lutte palestinienne et qu'il fallait qu'elle continue.
Un rabbin parlementaire, Chaim Druckman, du Parti national-religieux
a demandé au procureur en chef, le bel Eliacin Rubenstein,
d'engager des poursuites.
GAMIN
Ode à
Farris
ou
le retour d'un
chevalier
par
Israël Shamir
Personne ne peut entrer dans la bande de Gaza ni en sortir. La
bande est entourée de fil de fer barbelé, les portails
sont cadenassés, et même avec des documents appropriés,
personne ne peut visiter la plus grande prison de haute sécurité
au monde où vivent plus d'un million de Palestiniens.
L'armée israélienne, autrefois une armée
légendaire, est devenue une simple gardienne de prison.
La stratégie de Tsahal avait été formulée
dès les années 1930 : "Il n'est pas nécessaire
de tuer un million, tuez les meilleurs et le reste se transformera
en bétail". Cette méthode avait d'abord été
appliquée par les Anglais avec leurs alliés juifs
lors du soulèvement des Palestiniens en 1936. Depuis cette
époque, des milliers parmi les meilleurs des fils et des
filles de ce pays, l'élite potentielle des Palestiniens,
ont été exterminés. Et de nouveau l'armée
israélienne est chargée d'appliquer le même
plan-cadre, pour "calmer les indigènes rétifs"
en tuant, par routine, des opposants potentiels.
Le travail n'est pas difficile : l'armée la plus grande
et la plus puissante du Proche-Orient, une grande puissance nucléaire,
dispose de toutes les armes du monde, alors que les Palestiniens,
dans cette prison, n'ont que des pierres et des armes à
feu légères. Récemment, les Israéliens
ont saisi en mer une cargaison d'armes en route pour Gaza. L'armée
s'est glorifiée d'une grande victoire, mais exprima une
"inquiétude". Elle a raison d'être inquiète.
Depuis 1973, l'armée israélienne avait rarement
eu à se soucier d'une réaction armée. Les
soldats juifs se sont habitués à un travail facile
: descendre des enfants sans armes.
Gaza est une réalité de science-fiction rappelant
quelques films de série B, du genre "une planète-prison".
La clôture en fil de fer barbelé contient un secret
: la volonté non brisée d'un peuple. C'est un décor
de film de série B, mais les hommes et les femmes sont
des êtres d'élite.
Un message secret a filtré hors de Palestine grâce
à un porteur âgé de 13 ans, Farris Ode. Ce
fut un jeune David palestinien que nous avons vu confronter le
Goliath juif dans les faubourgs de Gaza, grâce à
la photographie immortelle de Laurent Rebours, de l'agence AP.
Farris sans peur lançait ses pierres sur le monstre d'acier
avec la grâce d'un St George, le saint bien-aimé
des Palestiniens. Il s'en prit à l'ennemi avec la nonchalance
de l'enfant d'un village chassant un chien enragé. Cette
photographie fut prise le 29 octobre et quelques jours après,
le 8 novembre, un tireur israélien l'assassina froidement.
Il nous laisse l'image d'un héros, un poster à
placer à côté de celui de Che Guevara, un
nom à prononcer en même temps que celui de Gavroche,
le courageux enfant révolutionnaire des barricades de
Paris dans le roman de Victor Hugo, "Les misérables",
symbole de l'esprit humain invincible et invaincu.
Il vient d'un temps autre, un temps où l'héroïsme
n'était pas un mot sale, lorsque des hommes allaient à
la guerre pour combattre et mourir pour une noble cause. On peut
considérer comme un symbole que son prénom, Farris,
signifie chevalier, et que son nom de famille signifie "retour
de". Et son image nous fait penser réellement au
retour du brave chevalier du temps jadis. Cet esprit n'a strictement
rien en commun avec l'hédonisme commercial vulgaire, principale
idéologie de notre temps, que nous livre en abondance
la culture pop américaine.
Le message que nous laisse Farris est l'échec de la stratégie
israélienne d'extermination de l'élite. Ce jeune
résistant est né pendant l'occupation militaire
israélienne et il est mort en défiant les soldats
de Tsahal.
Ce message d'espoir n'a pas été compris immédiatement
par les amis de la Palestine, étant donné que nous
étions accoutumés à l'idée de la
souffrance et du martyre des Palestiniens. Dans nos écrits,
nous avions pris l'habitude de répéter inconsciemment
notre propre de vue, celui de victimes malheureuses méritant
la compassion et la pitié. Mais la pitié n'est
vraiment pas ce que nous devons éprouver pour les Palestiniens.
De l'admiration, de l'amour, de la solidarité, du respect
dû aux héros, même le sentiment qu'ils ont
quelque chose que nous n'avons pas, oui, mais pas de pitié.
Si vous avez pitié d'eux, autant avoir de la pitié
pour les trois cents guerriers du roi Léonidas qui tombèrent
en défendant les Thermophiles, ou pour les soldats russes
qui arrêtèrent les chars de Guederian avec leurs
corps, ou même pour Gary Cooper dans "High Noon".
Les héros n'ont pas besoin de pitié, ils sont pour
nous des exemples destinés à nous élever.
Au début, nous eûmes de la peine à trouver
une juste place pour l'image de Farris. L'histoire de la souffrance
était illustrée par l'image de Mohamed Dora, accroupi,
mourrant devant nos yeux, un compagnon enfantin de la fillette
vietnamienne nue courant pour échapper de l'enfer des
bombes au napalm.
L'image du retour du chevalier, Farris Ode, appartient à
une famille différente : celle d'un héros. Il a
sa place à côté des "Marines" d'Iwo
Jima, ou dans une église à côté de
son compatriote, St Georges. En effet, le saint guerrier avait
été martyrisé et enterré en Palestine,
pas loin de Farris, dans la crypte de la vieille église
byzantine à Lydda.
Les ennemis des Palestiniens ont mieux compris cette réalité
que les sympathisants des Palestiniens à New York. La
presse américaine dominée par les juifs fit tous
les efforts possibles pour effacer la mémoire de Farris,
étant donné qu'ils ne trouvaient pas de leur côté
de héros équivalent à celui de la bande
de Gaza. Le site MSNBC.com a diffusé un concours abject
pour la photographie la plus importante de l'année, proposant
un choix entre Mohamed Dora le Martyre et une photographie de
chiens (il vous donne toujours un choix, mais quel que soit le
choix que vous faites, il est faux). Le consul d'Israël
à Los Angeles et beaucoup qui étaient pour Israël
votèrent pour les chiens, alors que ceux qui étaient
pour les Palestiniens votèrent pour Muhamed Dora. La photographie
qui aurait dû être proposée, celle de Farris,
ne fut pas présentée au public.
Mais cela n'était pas assez, et le Washington Post
envoya son correspondant en Palestine, Lee Hockstader, pour déboulonner
la mémoire de l'adolescent assassiné. Ce chiffon
de l'AIPAC [American Israel Public Affairs Committee, le lobby
iraélien aux Etats Unis] donna carte blanche à
Hockstader. Les reportages de Hockstader devraient être
étudiés dans les écoles de journalisme dans
des cours sur la désinformation. Lorsque des chars israéliens
et des hélicoptères armés bombardèrent
Bethléhem, Hockstader écrivit : "Dans la ville
biblique Bethléhem (il n'osa pas écrire ville de
la Nativité), des soldats israéliens et palestiniens
se battirent avec des chars, des missiles, des hélicoptères,
des mitrailleuses et des pierres". Je pense que si Hockstader
devait raconter la seconde guerre mondiale, on trouverait les
Etats Unis et le Japon se battant à coups de bombes atomiques,
ou des Juifs et des Allemands se tuant les uns les autres avec
des bonbonnes de Zyklon B. vue plus extensif, constatant que
les chefs militaires locaux semblent, dans leurs attaques,
Hockstader justifia consciencieusement les attaques de populations
civiles par les Israéliens en écrivant que "le
porte-parole de l'armée israélienne dit que les
attaques sont limitées et ont un caractère essentiellement
défensif. Mais le gouvernement israélien a un point
de vue plus large, et dans leurs attaques les chefs militaires
locaux ont une grande liberté de man_uvre à la
poursuite d'un ennemi insaisissable". S'il prend, dans ses
reportages, "un point de vue plus large" pour ce qui
est des agressions israéliennes, les Palestiniens, eux,
sont décrits juste comme des terroristes fous: "Les
Palestiniens ont menacé de faire payer le prix de ce qu'ils
considèrent comme une guerre d'agression. Un représentant
du mouvement de résistance islamique Hamas déclara
qu'il y aurait d'autres attentats-suicides et d'autres attaques
au mortier contre Israël".
François Smith, un de ceux qui observent les agissements
de Hockstader, a mis ce message sur la toile : "Il me vexe
en croyant que je suis assez sot pour croire ce qu'il écrit.
Ne quittez pas des yeux Lee Hockstader. Je pense qu'il a un objectif".
En fait, il est certain qu'il a un objectif : consolider la domination
juive et noircir les Palestiniens. Déboulonner Farris
entre parfaitement dans ce projet. Hockstader s'est rendu à
Gaza et rapporta que Farris était un mauvais garçon
qui n'obéissait pas à sa maman et à son
papa, qu'il faisait des mauvais coups à l'école,
qu'il fut un adolescent casse-cou, qui cherchait absolument à
se faire tuer; et qu'un tireur israélien serviable exécuta
simplement ce désir. Hockstader soigna les détails
: l'adolescent fut abattu alors qu'il était en train de
soulever une pierre et il devait par conséquent être
tué; sa gloire posthume était due "au tintamarre
autour de sa mort"; et, de toute façon, sa mère
eut "un chèque de 10 000 dollars du président
irakien Sadam Hussein".
Hockstader n'avait pas pris de risque. S'il avait osé
inférer que les colons de Hébron avaient souhaité
la mort de leur enfant tué, ou que la réaction
israélienne était "un tintamarre", ou
tout juste évoqué un gros chèque que les
parents auraient reçu des mains du boucher de Sabra et
Chatilla - Hockstader n'aurait pas quitté Israël
vivant, et Katherine Graham, propriétaire du Washington
Post aurait regretté tout cela jusqu'à la fin
de ses jours.
Les Juifs ont réussi à réduire leurs ennemis
à rien, et pas seulement par la magie des mots. Lord Moyne,
ministre britannique au Proche-Orient, des douzaines de soldats
et d'officiers et des centaines de dirigeants palestiniens ont
été assassinés par les Juifs dans leur course
pour dominer la Terre Saine dans les années 1940 jusqu'à
ce que les Anglais, terrorisés, mirent les voiles à
Haifa, le 15 mai 1948. Même actuellement, à San
Francisco, deux pacifistes, membres du clergé, le prêtre
catholique Labib Kobti et le rabbin juif Michael Lerner, reçoivent
des menaces de mort venant de groupes terroristes juifs, des
menaces qu'ils prennent très au sérieux.
Les Palestiniens sont des agriculteurs et des citadins plutôt
paisibles. Ils savent comment cultiver les olives et la vigne,
comment fabriquer un zir, une cruche dans laquelle l'eau
reste fraîche même lors du plus chaud hamsin.
Leur belle maçonnerie en pierre décore chaque coin
de Palestine. Ils écrivent des poèmes et vénèrent
leurs sépultures sacrées. Ce ne sont pas des guerriers,
certainement pas des tueurs. C'est avec étonnement et
incrédulité que dans une presse dominée
par les Juifs, ils se voient décrits comme de sanguinaires
terroristes. Mais ces agriculteurs sont tout à fait capables
de nous donner une leçon d'héroïsme dès
que quelque ennemi tente de leur prendre leur terre. Les Palestiniens
l'ont prouvé depuis plusieurs siècles, du temps
légendaire des Juges, lorsque leurs ancêtres durent
se battre avec des envahisseurs venant d'outre-mer.
Dans les années 1930, un fervent nationaliste juif d'origine
russe, Vladimir Zeev Jabotinsky, fondateur du parti politique
de Sharon, écrivit (en sa langue maternelle russe) un
roman historique, Samson. Il utilisa l'histoire biblique
de celui qui commit un attentat-suicide qui tua trois mille hommes
et femmes (Livre des juges, 18:27) et mourut avec eux.
Il y a quelques années de cela, ce roman fut publié
en Israël en hébreu moderne, et un critique de presse
publia dans Davar une observation sur un fait aberrant.
Pour Jabotinsky, les Anglais étaient les Philistins d'aujourd'hui,
les Israélites devenant les Juifs. Mais pour un lecteur
israélien d'aujourd'hui, ce roman est une glorification
du combat des Palestiniens contre la domination juive. Les Philistins,
peuple hautement civilisés, avec une technologie militaire
supérieure, envahisseurs arrivés par la mer, hédonistes
habitants de la plaine côtière et conquérants
guerriers des hauteurs fit penser le critique aux Palestiniens
montagnards d'aujourd'hui.
Cela est tout à fait plausible, car les Palestiniens sont
les vrais descendants du peuple d'Israël biblique, de ces
indigènes qui embrassèrent la foi dans le Christ
et dans Mohamed, et restèrent en Terre Sainte sans discontinuer.
Les Israéliens le savent bien. Dans les laboratoires de
génétique de Tel Aviv, ceux qui sont à la
recherche du "DNA juif" publient fièrement tous
leurs résultats qui confirment constamment la relation
existant entre le sang des Juifs et celui des Palestiniens. Ils
savent que la prétention des Juifs quant au fier nom d'Israël
est pour le moins douteuse. Comme Richard III, nous avons mis
la sur le titre et sur la couronne, et, tout comme Richard III,
nous ne nous sentons pas en sécurité aussi longtemps
que les héritiers légitimes sont en vie. C'est
là ce qui explique la manière inexplicablement
cruelle dont nous traitons les indigènes palestiniens.
Les Israéliens veulent être les Palestiniens. Nous
avons adopté leur cuisine et nous servons leur falafel
et leur hummus comme si c'était là nos plats ethniques.
Nous avons adopté le cactus indigène, le sabra,
qui pousse autour de leurs villages, comme noms pour ceux d'entre
nous qui sommes nés dans ce pays. Notre langue, l'hébreu
moderne, se constitua avec des centaines de mots palestiniens.
Il nous faut tout simplement leur demander pardon, les embrasser
comme des frères longtemps perdus et apprendre d'eux.
C'est le seul rayon d'espoir qui luise dans l'obscurité
présente.
Les travaux d'archéologues israéliens montre clairement
qu'il y a trois mille ans, les tribus montagnardes des Bénés
Israël de la Bible en étaient arrivés à
un modus vivendi avec le peuple de la mer vivant sur la
côte, et que, ensemble, ces enfants de Samson et de Dalila
devinrent les géniteurs de ceux qui composèrent
la Bible, des apôtres du Christ et des Palestiniens actuels.
La technologie très évoluée des Philistins
et l'amour des montagnards pour notre terre aride produisirent
ensemble le miracle spirituel de l'ancienne Palestine. Il n'est
pas impossible, et il est même hautement souhaitable, que
l'histoire se répète, et la glorieuse image du
jeune Farris, affrontant le char, se mêlera aux images
du roi David et de St Georges dans l'esprit et dans les livres
de classes de nos enfants palestiniens.
(traduit en français par Manfred-Christian Stricker)
Doute et certitude
par Israël
Shamir
- 3 juin 2001
- La discothèque
russe, le Dolphi, dévastée par l'explosion de vendredi
soir, se situe sur le rivage de Manshieh, un quartier palestinien
en ruines de Jaffa, non loin de là où j'habite.
Quand mes fils étaient adolescents, leurs amis avaient
l'habitude d'y aller. Ce sont des jeunes innocents, arrivés
sur le littoral palestinien avec leurs parents après le
démantèlement de l'Union soviétique. Ces
jeunes parlent le russe, leurs contacts avec les jeunes Israéliens,
filles et garçons du même âge, sont très
limités, autant que leur intérêt pour ce
qui se passe dans le pays. Nombre d'entre eux sont blonds avec
les yeux bleus, certains ont le look "punk" qui date
un peu, et ils boivent plus que de raison. Ils se qualifient
eux-mêmes de "génération perdue".
Très peu sont juifs au regard de tout critère raisonnable
d'appartenance. D'ailleurs, la radio israélienne a fait
savoir qu'il serait tout à fait impossible d'enterrer
les victimes dans le sanctuaire que représente le cimetière
juif. Leur destin dans l'État juif n'est pas facile: ils
sont censés servir dans l'armée mais celle-ci se
montre réticente à l'idée de leur faire
prononcer leur sermon d'allégeance sur l'Évangile.
S'ils meurent, on les enterre au-delà de l'enceinte, avec
les suicidés.
- Tout comme les minorités
druze et circassienne, la communauté russe, forte d'un
million de personnes, n'est de toute évidence pas un partenaire
pour les tenants de la suprématie juive. Les Russes font
l'objet de discriminations. Mal rémunérés,
leurs emplois ne leur assurent aucune garantie de revenu. Ils
payent des intérêts énormes (trois fois plus
élevés qu'aux États-Unis) pour les prêts
qui leur sont consentis à titre "d'allocation d'installation"
ou "d'aide au prêt hypothécaire". Nombre
de Russes font baptiser leurs enfants, et les jolies jeunes femmes
de cette communauté se marient souvent avec des Palestiniens.
De fait, en dépit des règles de séparation,
les Russes qui épousent des Palestiniens sont aussi nombreux
que ceux qui épousent des Israéliens. C'est pourquoi
il importe de souligner à quel point les circonstances
de l'explosion demeurent entourées d'un nuage de mystère.
- Infopal a exprimé
des doutes quant à savoir si "un quelconque mouvement
islamique était ou non capable de mener une action aussi
vigoureuse, étant donné que la plupart des attentats-suicides
de ces derniers jours n'avaient entraîné ni victimes
ni dégâts graves". En revanche, les forces
de sécurité israéliennes ont le savoir-faire
et les moyens nécessaires pour provoquer d'un seul coup
une réorientation majeure d'alliance chez la communauté
russe. Elles ont prouvé leur absence totale de scrupules
en 1949, lorsqu'elles ont bombardé la synagogue de Bagdad
afin de précipiter le départ des Juifs irakiens
pour Israël. Dans les années 90, elles ont fait courir
des rumeurs de pogroms imminents à Moscou, ce qui a conduit
les parents des enfants du Dolphi à décider de
partir pour Tel-Aviv. D'ailleurs, Madeleine Albright a déjà
qualifié de "moyen justifiable" le fait de tuer
des enfants non juifs. Bien sûr, elle parlait des enfants
irakiens qui mouraient à cause de l'embargo imposé
par les États-Unis mais à Tel-Aviv, ses amis en
ont tiré leurs propres conclusions.
- Dans bien des années,
les Palestiniens éclairciront les circonstances mystérieuses
de la vague d'attentats-suicides ratés de 2001. Ils découvriront
qui avait ciblé la discothèque russe (et pourquoi),
ou bien les quartiers hassidiques les plus défavorisés
de Jérusalem, ou autres lieux à la marge. Ils découvriront
alors les raisons pour lesquelles les seuls attentats "couronnés
de succès" visaient avant tout des jeunes qui, dans
leur grande majorité, n'étaient pas juifs.
- Mais le doute ainsi
exprimé n'est pas le seul. Susanne Scheidt (Italie) s'interroge
de façon parfaitement légitime:
- "Comment se fait-il
que, l'été dernier, alors qu'aucun soulèvement
palestinien n'était en vue, nous avons pu lire dans la
presse de nombreux articles selon lesquels, chaque fois que des
Palestiniens se présentaient sur la plage de Tel-Aviv,
le maillot de bain dans leur sac, ils étaient immédiatement
repérés par la police israélienne et éconduits?"
Est-il possible qu'un Palestinien avec un sac à dos puisse
se faufiler dans la queue d'une discothèque sans être
de connivence avec les services de sécurité? Jusqu'à
présent, nous avons des doutes. Voyons si nous pouvons
les transformer en certitude.
- L'an dernier, nous avons
assisté à une redoutable guerre des gangs pour
la mainmise sur les night clubs russes. Les belligérants
avaient pour habitude de jeter des grenades à main à
l'intérieur des clubs en concurrence, ce qui se traduisait
par un certain nombre de victimes. Les propriétaires de
discothèques de Tel-Aviv se battent pour un même
marché. Leurs méthodes ne sont pas excessivement
policées. Il ne serait pas impossible de laisser entendre
que l'attaque mortelle de l'entrée de la discothèque
russe fût le résultat d'une guerre des gangs, et
non le fait d'un kamikaze palestinien. Il y a un an, une effroyable
explosion s'est produite à la station de métro
moscovite Pouchkine, qui a immédiatement été
imputée à des terroristes tchétchènes.
On a su par la suite que la station avait été visée
par des fauteurs de racket, les commerçants ayant refusé
de payer la rançon de la protection.
- S'il s'avère
que l'attentat est effectivement dû à une bande
rivale originaire de la ville voisine de Netania, par exemple,
les avions des forces de défense israéliennes vont-ils
la bombarder? L'armée va-t-elle assiéger Netania?
Le Conseil municipal de Netania va-t-il être dénoncé
en tant qu'organisation terroriste? Pas du tout! Cette méthode
de punition collective est réservée aux seuls Palestiniens.
Ce qui est une erreur. Gaza devrait être traitée
de la même manière que Netania, Mahmud et Anton
devraient avoir les mêmes droits que Doron et Boris. Il
est fort probable qu'alors, ni suspicion ni doute ne soit plus
fondés.
- Il convient de nous
inscrire en faux non seulement face aux hypothèses prématurées
d'une participation palestinienne mais aussi face au racisme
que sous-tend la notion de sanction collective. Les Israéliens
vont un peu vite en la matière. Lorsqu'un seul et unique
terroriste juif a abattu un diplomate allemand à Paris
en 1938, le gouvernement nazi a réagi en déclenchant
la "Nuit de cristal " , pogrom massif où des
centaines de Juifs ont trouvé la mort. Lorsqu'un terroriste
pro-irakien isolé a abattu un diplomate israélien
en 1982, le gouvernement israélien a déclenché
l'invasion israélienne au Liban, qui a fait quarante mille
victimes. Ces méthodes étaient probablement en
usage à l'époque de Gengis Khan, mais ce n'est
plus le cas aujourd'hui.
- Le lendemain de l'attentat-suicide,
la populace israélienne a voulu lyncher des Palestiniens
et détruire les mosquées de Jaffa. La police s'est
opposée à leur avancée et les médias
israéliens en ont fait leurs choux gras. Pour ma part,
je ne vois aucune raison de féliciter la police: elle
savait, comme nous tous, que l'on peut compter sur l'armée
israélienne pour lyncher la foule palestinienne. Pas de
doute là dessus: les Palestiniens seront visés
simplement parce qu'ils appartiennent au même groupe ethnique
que le soi-disant terroriste.
- Nul n'exige "des
Juifs" qu'ils payent pour les malversations de Milken, Rich
ou Maxwell, ni pour les massacres perpétrés par
Sharon. "Le peuple palestinien" n'a pas à payer
pour les dérapages de certains individus. Alors qu'on
peut encore raisonnablement douter de l'identité des poseurs
de bombe, une chose est sure: les sanctions collectives fondées
sur la notion d'ethnie constituent un crime contre l'humanité.
- (Traduit par Annie Coussemant)
- http://www.solidarite-palestine.org/
Le Sunday Times du 24 juin indique
que le porteur de la bombe, qui ignorait peut-être que c'était
une bombe télécommandée, a été
amené sur place par des éléments des services
spéciaux israéliens. Shamir a complété
son article en anglais.
UNE
BONNE CHOSE
Nous apprenons la création d'une
Coordination pour la décolonisation de toute la Palestine
(CDTP) dont voici la charte:
- "La Coordination
est ouverte à toutes les organisations, groupes, ou personnes
qui acceptent de se mobiliser en faveur de son objectif: celui
des combattants palestiniens du Jourdain à la Méditerranée,
unis dans leur volonté irréductible de libérer
toute la Palestine et de rétablir leur patrie dans ses
frontières historiques d'avant 1948.
La vocation anticolonialiste de la Coordination lui fait obligation
de soutenir et d'aider, autant que faire se peut, la lutte héroïque
du peuple palestinien contre les sionistes.
Son action se limite au soutien à la guerre de libération
nationale palestinienne et il s'interdit toute forme d'ingérience,
directe ou indirecte, dans les affaires intérieures de
la résistance du peuple palestinien, tant à l'étape
actuelle de la lutte armée, qu'après la défaite
de l'entité sioniste.
La Coordination proclame son attachement aux principers universels
du droit des peuples à la liberté, à l'indépendance
et à la souveraineté dans leur patrie historique.
Paris, mai 2001.
Contact: CDPT, 7 boulevard d'Algérie, 75019 Paris. Tél;:
06 13 99 28 86.
Un certain nombre d'organisations ont déjà
apporté leur signature. L'AAARGH, qui n'est pas une organisation
politique, approuve entièrement cette charte qui recoupe
son point de vue humaniste sur la question de la Palestine.
Parutions
§== Un révizo
raciste, y'en a; c'est assez rare
pour être signalé. Voyez les articles de Revilo Pendleton
OLIVER (1908-1994). Il y a à boire et à manger,
mais enfin il y a des amateurs à qui il convient de signaler
qu'un site, géré par un certain Kevin Strom, a engrangé
un certain nombre de textes d'Oliver
<http://www.revilo-oliver.com/>
§== faux architecte
et vrai baratineur.
Le dénommé van Pelt, déjà
payé dans les 200.000 $ pour avoir fait l'expert au service
de la Lipstadt au procès Irving, l'an dernier, avait juré
ses grands dieux qu'il n'en tirerait pas un livre. Mais l'appât
du gain a été le plus fort:
Indiana University Press announces plans to publish Van Pelt's
report on the Lipstadt trial and his expert evidence
On annonce donc la sortie de
The Case for Auschwitz / Evidence from the Irving Trial,
de Robert Jan van Pelt
Il se vante:
In this absorbing account of the much publicized David Irving
libel trial, an expert witness analyses the historical evidence
for the gas chambers at Auschwitz and refutes negationists'
claims to the contrary. [printed catalog text: "... and
refutes Holocaust deniers' claims that they didn't exist"]
Forthcoming, Cloth, 0-253-34016-0, $45.00 Ouch ! (dans
les 350 F...)
illus.,
§== Brute Brits. Les pires dans le domaine pourtant vaste de l'inhumanité,
la saloperie sociale, le massacre et la torture de ceux qui ne
vivent pas prosternés, pires que Staline ret Hitler réunis,
pire que Kim Il Sung et les flics impériaux du maoïsme,
mille fois pire que les inquisiteurs et les conquistadors, il
y a les Anglais. Les gouvernement anglais. Ceux qui ont écrabouillé
l'Ecosse, avant l'Irlande, qui ont organisé le génocides
des Amerindiens, qui ont déporté des dizaines de
millions d'Africains vers les Iles, qui ont dominé l'Inde
en utilisant les uns contre les autres, qui ont piégé
le Moyen Orient et fusillé les Chypriotes. Si on regarde
dans le détail ce que ces gouvernement ont fait et ce qu'ils
continuent à faire à notre époque, on voit
qu'ils ont une très longue expérience dans le dépouillement,
l'abaissement et la lente torture de l'être humain, et qu'ils
règnent sans partage dans ce domaine de la technique politique.
Ce n'est pas par hasard si notre ami Orwell a écrit 1984
en se fondant sur son expérience, non pas de l'Union soviétique,
où il n'a jamais mis les pieds, mais de l'Angleterre qu'il
connaissait par tous les milieux. C'est pourquoi il faut prêter
attention à un livre qui décrit ce que les Anglais
ont fait, au cours de la période récente en Irlande
du Nord. On ne saura pas tout mais le tableau présenté
par Peter Taylor, dans Brits , Bloomsbury, 446 p., 17 £,
donne une idée d'ensemble des la répression qui
s'est abattue sur l'Ulster depuis 1969, et des méthodes
employées par les Anglais pour maintenir leur infernale
présence coloniale sur une terre qu'ils martyrisent depuis
près de huit siècles.
On voit émerger quelques pics dans les horreurs dont l'armée
française s'est rendue coupable en Algérie, mais
en Ulster l'armée de professionnels, donc de mercenaires,
utilisée comme police par les gouvernement anglais, a encore
beaucoup à nous apprendre. Il semble que diverses enquêtes
soient en cours, comme celle qui porte sur le "Bloody Sunday"
et d'autres. Le ministère de le défense anglais
essaie par tous les moyens, juridiques et autres, d'empêcher
les publications. Mais peu à peu les squelettes sortent
des placards. Il est temps de décréter que le gouvernement
anglais est un organisme criminel, comme la SS, qui porte atteinte
à la paix et qui a commis tant de crimes contre l'humanité
qu'il serait bien temps de le dissoudre.
Toujours dans le registre de l'humanisme si particulier qui est
propre à l'Empire britannique et aux mesures qui permettent
d'y faire règner l'ordre, un malencontreux a cru bon de
tirer deux pages d'un livre d'un certain Geoff Simons, sur l'Irak,
et la façon très aérienne dont les Anglais
ont écrasé les Kurdes, dans les années 20,
peu après qu'ils se soient installés en maîtres
à Baghdad. Le plus curieux c'est qu'on retrouve, dans les
farouches partisans des bombardement de destruction totale des
villages kurdes, les Winston Churchill, les "Bomber"
Harris, qui allaient ensuite exercer sur les villes allemandes
les précieuses compétences qu'ils avaient acquises
en Iraq. Voir ces pages.
Il y a une logique dans ces choses.
§== corvée
de bois. On l'aura assez brocardé
le BHV avec ses liquettes plein vent, sa gueule d'aminche et ses
gros comptes en banque de marchand de bois. Il vient de se payer
quatre voyages dans de très sales coins, pour voir "les
guerres oubliées": Burundi, Colombie, Sri Lanka, Angola,
Soudan. Avoir en face de soi tous les matins la trombine de la
poupée Barbie réclamant dans son sabir acidulé
son Tonimalt, c'est une bonne raison de fiche le camp à
l'autre bout du monde. Et bien, pour une fois, il faut le dire,
malgré quelques accès de logorrhée et quelques
bouffées d'autosatisfaction, c'est un bon boulot, une description
ras des pâquerettes. Nous qu'on connaît ces sales
coins-là aussi, on dit que c'est de l'authentique. Cétait
dans Le Monde et ça se trouve sur leur site <http://www.lemonde.fr/conflitsbhl>
§== Le pavé
de l'urss. On annonce la sortie
de Staline, Hitler et les juifs, de Laurent Rucker, au
PUF. On aimerait avoir l'avis de notre chère Margarete
Buber-Neumann.
§== Conf faf. On Sunday 27 May in Trieste the party Fascismo
e Libertà held a revisionist gathering in a public hall
before an audience of 35 persons. Those in attendance were of
all ages and backgrounds, from young workers to retired professionals.
"Guillaume Fabien" introduced Vincent Reynouard, who
gave a masterful and richly documented presentation in which he
developed all the essential points of the revisionist argument,
and expressed his belief that it is henceforth time to move on
to a "new phase" of revisionist activity.
Le titre même du parti, "fascisme et liberté"
nous semble croquignolet!!! On trouvera un compte rendu du speech
de Reynouard dans Rinascita , du 30 mai 2001, p. 12, "Importante
conferenza revisionista a Trieste", article signé
Pio De Martin qui se termine ainsi:
"Ai pessimisti egli ricorda che, anche se revisionismo subisce
ostacoli un po' in tutta Europa, il vento può cambiare
per interventi imponderabili."
§== Autre conf
faf. Sous la houlette de Willis
Carto, fasciste invétéré, voleur et calomnisateur
professionnel, une conférence intitulée Second
International Conference on Alternative History and the First
Amendment s'est tenue à Washington du 15 au 17 juin
2001. Elle a réuni Jürgen Graf, Russell Granata, Germar
Rudolf, Fred Leuchter, Dr. Dragon, Frederik Töben, Richard
Kege, et quelques autres. On a parlé de l'Holocauste, de
la bombe d'Oklahoma City et de divers autres sujets. On ne connaît
pas encore le contenu des exposés.
Dans son canard, Spotlight, Carto prétend que l'IHR
veut ve n dre ses fichiers d'adresses à la milice juive
ADL. Ce type est fou à lier.
§==petits massacres
entre ennemis. "L'affaire
Tantoura en Israël" par Ilan Pappé (historien
israélien dit révisioniste, pas par nous).
Cet article relate la polémique, universitaire et judiciaire,
suscitée en Israël par une thèse de doctorat
s'appuyant sur la tradition orale -- les témoignages enregistrés
d'Arabes et de Juifs -- pour prouver qu'un massacre a bien été
commis par les forces israéliennes dans le village côtier
de Tantoura à la fin mai 1948. Alors que le chercheur Teddy
Katz est lui-même sioniste, cette affaire démontre
jusqu'où l'ordre établi en Israël est prêt
à aller pour décourager toute recherche présentant
la guerre de 1948 comme un " nettoyage ethnique". L'article
aborde également la thèse elle-même et décrit
le déroulement du massacre, indiscutable, tel qu'il peut
être reconstitué à partir des informations
disponibles. Il est suivi de quelques extraits de transcriptions.
Revue d'études palestiniennes n· 28 (nouvelle
série) été 2001
(CR de Point d'information Palestine, numéro 152 )
§== A vos plumes. Call for papers:
Holocaust and Genocide Studies is the premier forum for work on
the extensive body of literature and documentation on the Holocaust
and genocide. It features essays and reviews that cut across the
disciplines of history, literature, economics, religious studies,
anthropology, political science, sociology, and others. HGS also
considers how insights into the Holocaust apply to other genocides.
Articles compel readers to confront the entire range of human
behavior, to contemplate the moral dimensions of science and technology
in our society, and to reconsider the concept of state and the
consequences of our methods of political and social organization.
Holocaust and Genocide Studies welcomes the submission of articles
for editorial consideration. Submission involves the tacit assurance
that the material has not been published and will not be simultaneously
submitted or published elsewhere. To be accepted for publication,
all articles must pass a peer review by at least two experts in
the field.
The Editors
Holocaust and Genocide Studies, c/o Department of Academic Publications
Center for Advanced Holocaust Studies, United States Holocaust
Memorial Museum, 100 Raoul Wallenberg Place, SW
Washington DC 20024-2126
§==
Chronique des entubeurs. Communiqué de presse d'IRIS - 25 juin 2001
- Un pas de fourmi en
avant, un pas de géant en arrière :
-
- la LSI demeure loin
d'une vision démocratique de la société
Le projet de loi sur la " société de l'information
" (LSI) a été adopté par le Conseil
des ministres le 13 juin 2001 et transmis à l'Assemblée
nationale le 14 juin [1]. Le texte a été ré-écrit
et restructuré, mais on note peu de modifications de fond,
malgré les avis rendus par les autorités consultées
[2].
Les dérives à la fois ultralibérales et
sécuritaires dénoncées par l'association
Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris) dans son
analyse de l'avant-projet [3] demeurent. Pour contribuer à
éviter ces dangers, l'association a adressé son
rapport aux groupes parlementaires, qui devraient examiner le
projet de loi à l'automne 2001, après que la Commission
des Affaires culturelles
aura rendu son rapport.
Quelques rares avancées :
On note quelques rares avancées par rapport à
l'avant-projet, en
accord avec trois recommandations d'Iris :
-- Le dépôt légal (article 10) devient soumis
à l'accord de l'éditeur ou du producteur de contenus
uniquement, et les personnes qui stockent ces contenus (fournisseurs
d'hébergement) sont à présent exclues du
champ de l'article.
-- Les intermédiaires techniques d'accès et d'hébergement
(article 11) n'ont plus obligation de délation, puisqu'ils
ne sont plus désormais " tenus d'informer promptement
les autorités publiques compétentes des activités
ou informations illicites dont ils acquièrent connaissance
dans l'exercice de leur activité ". On note ici un
salutaire retour au droit commun.
-- Les données relatives aux communications conservées
pour les besoins de facturation et de paiement par les opérateurs
de télécommunications (article 14) ne peuvent être
transmises qu'à des " tiers concernés directement
par la facturation ou le recouvrement ", donc à cette
seule fin, et non plus à n'importe quel tiers. Par ailleurs,
lorsque les opérateurs veulent utiliser ces données
pour commercialiser leurs propres services de télécommunications,
le consentement exprès de l'abonné est toujours
requis, mais s'accompagne désormais d'une limitation dans
le temps de la valeur de ce consentement ; cette durée
ne peut aller au-delà de la fin de la période contractuelle
d'abonnement.
Iris se félicite de ces avancées, bien qu'elles
demeurent encore trop timides et surtout partielles. En effet,
les problèmes principaux identifiés par Iris -
comme par certaines des autorités consultées -
en matière de responsabilité des intermédiaires
et de conservation des données restent posés.
Un recul important pour satisfaire le CSA :
La communication en ligne était déclarée
" libre " par l'article 10 de l'avant-projet. Elle
devient " libre dans les conditions prévues à
l'article 1er de la loi [sur] la liberté de communication
" dans l'article 6 du projet.
Cette nouvelle formulation ne signifie rien moins que le contrôle
total du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) sur
Internet.
La communication publique en ligne devient ainsi libre moyennant
" le respect de la dignité humaine, de la liberté
et de la propriété d'autrui ", ce qui allait
évidemment sans dire mais va peut-être mieux, après
tout, en le disant.
Mais surtout, les conditions prévues à l'article
1er de la loi sur la liberté de communication disposent
que le CSA " garantit l'exercice de cette liberté
dans les conditions définies par la présente loi
[...]. Il peut adresser aux éditeurs et distributeurs
de services de communication audiovisuelle des recommandations
relatives au respect des principes énoncés dans
la présente loi ".
Iris ne peut accepter qu'une autorité administrative à
la compétence ainsi subrepticement élargie se substitue
à l'autorité judiciaire comme au législateur
pour contrôler l'expression des citoyens. Les prérogatives
du CSA doivent rester limitées aux secteurs de la radio
et de la télévision, de même que celles de
l'ART, par exemple, demeurent limitées aux infrastructures
de télécommunication.
Cette rédaction de l'article 6 du projet de loi doit absolument
être modifiée, d'autant qu'elle participe ainsi
à la confusion entretenue entre communication publique
en ligne et communication audiovisuelle. Elle est, au final,
dénuée de sens : que peut bien signifier, s'agissant
de la liberté de communication publique en ligne, notamment
dans un contexte d'autopublication, que son exercice ne peut
être limité que par " le caractère pluraliste
de l'expression des courants de pensée et d'opinion "
ou encore par " la nécessité de développer
une industrie nationale de production audiovisuelle " ?!
Poursuivant son action en faveur de la mobilisation et de la
vigilance de tous les acteurs, et dans le souci de permettre
à tous de bien saisir les enjeux de la LSI, Iris enrichit
son dossier d'information sur le texte. Le dossier comprend désormais
une partie " évolution du texte " permettant
de suivre étape par étape et article par article
les transformations du texte. Ce document est disponible à
l'adresse suivante : <http://www.iris.sgdg.org/actions/lsi/evol/>
Références :
[1] Assemblée nationale. Dossier LSI.
http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/societe_information.asp
[2] IRIS. Dossier LSI. Avis disponibles : ART, CNCDH, CNIL, CSA.
http://www.iris.sgdg.org/actions/lsi/
[3] IRIS. Rapport LSI-APL. " Avant-projet de loi sur la
"société
de l'information" : analyse et recommandations d'IRIS ".
21 mai
2001. http://www.iris.sgdg.org/documents/rapport-lsi-apl/
[4] IRIS. Communiqué de presse. " Avant-projet de
loi sur la
"société de l'information" : IRIS demande
des modifications pour
éviter des dérives à la fois ultra-libérales
et sécuritaires ". 21
mai 2001.
http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-lsi-apl0501.html
Contact IRIS : [email protected] - Tel/Fax :
0144749239
Date: Mon, 25 Jun 2001 16:57:00 +0200
<http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-lsi-pl0601.html>
Ajoutons ces perles distillées par l'un des pourceaux socialistes
responsables du projet de loi, Christian Pierret, Staatsekretär
à l'industrie, sachant que le rapporteur sera Patrick Bloche,
dit "Grosse Loche", chef-en-chef des socialistes parisiens,
et phare de la Gay Pride! Ce Pierret dit au Monde (27 juin,
p. VIII): "Pour un bon républicain, la loi protège
la liberté et son absence l'asservit. On a voulu faitre
un texte qui exprime plus la capacité de développer
la liberté que de l'encadrer. L'éthique évolue,
mais à chaque époque, il y a des règles.
Le Net peut être un moyen d'échanger, de discuter
sur ces questions sociétales difficile. [Par exemple,
faut-il empaler les députés socialistes en place
de Grève?] En même temps, il ne peut pas
être un moyen de transgressions de règles, qui certes
changent, et dont il est un facteur d'évolution. [Essayez
de comprendre ces sophismes melliflus.] [Voici l'aveu
central: ] L'internaute peut en effet être choqué,
s'il a la conviction que l'on peut tout dire sur le Net. [Cette
patate a déjà vingt ans de retard.] dans
notre conception , le Net sert à faire évoluer le
droit positif [Il a dû avoir du mal à décrocher
sa capacité en droit], il est un instrument de
liberté, mais, à un moment donné de l'histoire,
il y a des valeurs [jospiniques] de société
qu'il convient de protéger par des règles. Ces règles
doivent être suffisamment dynamiques pour promouvoir plus
de liberté mais pas moins d'éthique". L'éthique
de ces gens-là, c'est clair, c'est le Goulag. Tu dis pas
ce qu'il faut dire et, ploc, les règles t'envoient au trou.
Ils rêvent tous d'un article 58-7 imité du code pénal
soviétique. Nous n'y sommes certes pas encore, mais ils
en prennent le chemin.
§==page. Sur <http://www.russgranata.com/>
on trouvera la page la plus complète et la plus à
jour sur les travaux de Carlo Mattogno, disponibles sur le Web.
On sait que l'auteur italien n'a pas d'activités sur Internet
et ses textes sont mis en ligne par des lecteurs intéressés.
D'où une certaine dispersion.
§== Vieille
bombe. Seuls les barbons goutteux
se souviendront qu'un certain Moshé Sharett, né
Chatok en Russie en 1984, mort en 1965, a été pendant
huit ans ministre des affaires étrangères d'Israël,
sous le national-socialiste Ben Gourion, et ensuite premier ministre
(1954-55). Cet excellent homme, qui ne manquait pas d'habileté,
tenait un journal. Ce journal, couvrant les années 53-57,
a été publié par son fils Kova en huit volums,
en hébreu, vers 1979, Yoman Ishi, Ma'ariv, Tel-Aviv.
Cette publication a soulevé de violentes
querelles, les socialistes essayant par tous les moyens de l'empêcher.
En effet, on peut voir, grâce à ce journal comment
fonctionnait l'esprit des dirigeants sionistes, et en premier
lieu celui du fûhrer Ben Gourion. Livia Rokach, la
fille d'une ancien ministre de l'Intérieur du cabinet Sharett,
devenue italienne, a alors entrepris de sélectionner quelques
passages qui montrent que la version officielle de l'histoire
israélienne est totalement bidon. Quand aujourd'hui on
nous bassine avec les pseudo-révisionnistes israéliens,
on oublie tout simplement les papiers de Moshé Sharett.
La publication de sa brochure, Israel's
Sacred Terrorism, a été assez mouvementée.
Finalement, nous en avions une version de 1980, préfacée
par Noam Chomsky et publiée aux Etats-Unis par l'Association
des universitaires diplômés arabes-américains.
Quelqu'un a eu l'excellent idée de reproduire ce texte
sur Internet, ce qui n'a pas échappé à
nos vigilances. Nous indiquons le site, mais
nous avons recopié ce document crucial.
http://chss.montclair.edu/english/furr/essays/rokach.html
§==Canular. Voir
le faux site zundel:
<http://www.geocities.com/cplotte/zundelsite.html>
§== Télé(re)vision. Il y a de sales quarts d'heure. On zappe négligemment
avant d'aller au page et on tombe sur une chaîne nouvelle
et non-identifiée, TFJ. On tend l'oreille, on équarquille:
il s'agit de la Télévision française
juive. Sur TPS, canal 111. Sans prévenir, on est
tout-à-coup soumis au bombardement israélien. On
a des vieux films de propagande de l'armée israélienne,
des fonds de tiroir du ministère du tourisme, une superbe
reportage sur la visite en Israël des dirigeants de la Fédération
sépharade de France, avec leurs gueules de marchands de
chaussures, des "infos" ânonnées par des
présentatrices porcines, une bonne partie desdites info
consistant en la reprise des nouvelles de la télé
israélienne, dont les images sont totalement floues, mais
le commentaire traduit à la volée très instructif,
sur fond de tirs de mitrailleuses, d'explosions de grenades et
des hululements divers. La vie en Israël, c'est maintenant
le cauchemar bien installé. On veut montrer aux malheureux
sépharades un quartier arabe peuplé de vilains,
et les guides, qui ont les chocottes, les font rembarquer fissa
de peur de prendre une balle dans les fesses, malgré le
mur de béton qui borde la route! Bref, on voit Israël
et, accessiorement, les juifs français qui bavent d'amour
pour cette monstruosité. Ce spectacle est extrêmement
édifiant. On voit des ministres, des officiels, des députés,
de hauts-fonctionnaires de l'Etat d'Israël: on a affaire
à une bande de nullards, de médiocres, de congénitaux
absolument épouvantables. On comprend soudain que cette
fameuse aliyah, cette "montée" émigratoire
vers Israël a fonctionné comme une sélection
naturelle: les plus crétins sont partis s'installer dans
ce coin pourri, les moins idiots sont resté à Paris,
New York ou Moscou.
Le sport favori sur TFJ est le "démasquage".
Pour eux, tout le monde se "démasque", c'est
à dire montre sa vraie nature d'antisémite en n'approuvant
pas haut et fort le régime israélien. Toute la presse
est "masquée". Par exemple, la télé
belge, RTBF "est une télévision antisémite
notoire", dit un porte-parole de l'armée, un gavroche
allumé qui vend sa salade à toute vitesse. Katsav,
iranien et président de l'Etat israélien, dit, on
ne sait pourquoi: "C'est la première fois en 20 ans
qu'il y a une véritable liberté de culte dans ce
pays". Un ministre ajoute doctement: "Il faudrait beaucoup
de psychologues pour comprendre Arafat". C'est vrai. Ils
croyaient qu'Arafat allait accepter toutes leurs "propositions"
(qui sont exactement les mêmes que celles qu'ils avaient
signées il y a 20 ans à Camp David et qu'ils n'avaient
pas tenues). On voit les fanatiques du Shass. On voit Ralph Pinto,
qui a longtemps orienté l'info sur France-Inter, et
Haim Musicant, du CRIF, belle tête de veau avec des grandes
oreilles rouges, expliquer que tous les autres sont des antisémites
masqués, qui se sont révélés un jour
ou l'autre. Rocard, il faut pas oublier certains articles qu'il
a écrits quand il était à la tête du
PSU!!! "A Lyon, il y a des révisionnistes qui sont
pires que des révisionnistes". C'est télé-Sentier,
sépharade à 80%, et ça vole très bas.
Mettez devant n'importe qui, même un juif, au bout de trois
jours il sera totalement antisémite.
Exemple: "Maintenant, c'est Krivine qui orchestre toutes
les manifestations contre Israël. Krivine et Le Pen, c'est
la même chose. Y'a plus besoin du Front national puisqu'ils
ont Krivine!".
Le nouveau chef du CRIF, Cuckierman, a expliqué que "tout
le monde" est venu aux manifs contre la présence du
président syrien, Bachar al Assad. Il veut dire que toutes
les organisations "de la communauté" sont présentes
en force. 7000 personnes, c'est leur estimation. Avec les gens
de province, disons, 10.000 personnes. La communauté juive
en France, telle qu'on en parle dans les journaux et les milieux
politiques, ce n'est pas 500; ou 600 ou 700.000 personnes (chiffres
hautement fantaisistes) mais 10.000 personnes. Ce sont eux qui,
avec cette cohorte, essaient de changer le cours de la politique
française, d'exploiter tous les filons financiers engendrés
par une culpabilisation soigneusement travaillée. 10.000
dont probablement 8.000 viennent d'Alger ou des villes d'Afrique
du Nord. C'est la faute à Crémieux, ou à
ceux qui ont voté avec Crémieux, il y a plus d'un
siècle. L'humanisme et la générosité,
ça risque toujours de vous retomber sur la gueule. Regardez
cette télé, et croyez-en vos yeux.
§== Catalogue. Le catalogue
de Noontide Press est sorti. C'est la maison d'édition
et de diffusion de l'Institute of Historical Review. Révisionnisme
US, et aussi racisme US. Le plus original sans doute est la collection
de bandes audio et video où l'on retrouve les fameuses
conférences organisées en Californie. Il est consultable
sur <http://www.noontidepress.com>.
On peut commander à
<[email protected]>
§== Orient très
proche. Sortie du numéro
14 de A contre-nuit, le bulletin animé par Roger
Garaudy. On y trouvera différents textes sur la nouvelle
Intifada. 69 rue de Sucy, 94430 Chennevières sur Marne,
France
§==Autre côté. Sortie
du numéro 17 de L'Autre Histoire, qui réclame
un "devoir de mémoire" pour ceux qui ont été
assassinés par les communistes entre 1939 et 1945. C'est
pas politiquement correct mais c'est humainement juste. Quand
on est du mauvais côté du fusil, on passe victime.
Et les victimes réclament qu'on se souvienne qu'elles ont
été victimes. C'est un numéro assez breton,
ce qui n'étonnera pas ceux qui l'ont déjà
lu: c/o La Licorne bleue, 3 bis rue Jules Vallès, 75011,
<[email protected]>
§==Bulletin. Le
Révisionniste, c'est ainsi que s'appelle désormais
le "bulletin d'information du VHO", qui a sorti deux
numéros. Dans le numéro 2, du 30 mai, des nouvelles
précises de ce qui arrive aux familles Reynouard et Berger,
avec des documents; l'affaire du faux témoin de Zolo, Deli
Strummer, et le conte de R. Faurisson, "Le pêcheur,
la carpe et le révisionniste".
Signalons aussi, puisque tout ça vient du même éditeur,
VHO, Postbus 60, B-2600 Berchem 2, la sortie de VHO-info,
numéro 3 de mai 2001, en flamand-néerlandais, avec
des articles de la presse européenne.
§== thiois. Parution du numéro 1, mai 2001, de la cinquième
année des Vierteljahreshefte für freie Geschichtforschung
dirigés par Germar Rudolf, 120 grandes pages. Rudolf l'ouvre
sur une réflexion sur révisionnisme et sionisme,
qui vous a un parfum de Beyrouth. Un gros dossier sur l'affaire,
peu connue en France, de Tyler Kent, un chiffreur de l'ambssade
américaine à Londres qui fut arrêté
par les Anglais et détenu pendant tout le temps de la guerre.
Ce dossier était paru en 1983 dans le JHR. Ce dossier et
quelques autres articles tournent autour de Roosevelt, Churchill
et leurs machinations guerrières.. Lubomyr Prytulak, des
archives ukrainiennes sur le Web (<www.ukar.org>
** Vaut le détour) écrit au clown triste
Elie Wiesel. De brèves traductions de Faurisson et Plantin.
Et la deuxième partie de la "chasse au Germar",
racontée par l'intéressé. A la fin du chapitre
2, il arrive en Amérique. Hallélujah! Ce numéro
se trouve en ligne sur le site <vho.org>
comme les autres.
§== Cinémoche. On connaît
Costa-Gavras, spécialisé dans les films de propagande
politique. Il vient de tourner, paraît-il, un film avecMathieu
Kassovitz et Bruno Ganz surla pièce de Rolf Hochhut, Le
Vicaire, sortie vers 1964. On sait que cette pièce
qui est une distortion complète de la réalité
a eu une descendance nombreuse. Il ne se passe pas de semaines
sans que des livres ou des articles furibards viennent prendre
à partie l'ombre de Pie XII. Les révisionnistes,
avec Rassinier en tête, on combattu ces vues produites par
des estomacs malades, (Opération
"Vicaire: texte intégral sur ce
site) et qui ignorent comme les juifs italiens ont su remercier
le pape après la guerre. Mais, comme on le sait les révisionnistes
ont du mal à se faire entendre. Le film doit être
cochonné car l'auteur de la pièce, Hochhut, très
remonté contre l'hellène, semble s'inquiéter
sérieusement; il a été jusqu'à téléphoner
à la Vielle Taupe.
Dans tous les cas, nos batteries sont prêtes. Nous avons
le livre de rassinier, L'Opération "Vicaire"
en français,
en espagnol,
et très bientôt en allemand.
§== La Judentum. Le catalogue du Leo
Baeck Institut spécialisé dans l'histoire des juifs
allamands, comprenant ses archives, sa bibliothèque et
sa collection de périodiques peut être maintenant
consulté en ligne: <http://www.lbi.org/mclinkpage.html>
§== Cyclopédie. The
Jewish weekly Forward (29 June) has a review (p 12) of
the recent Holocaust books of Peter Novick, Yehuda Bauer, and
Walter Laqueur. It is claimed that Ernst Nolte responded to an
invitation of "Holocaust deniers" to attend a conference
by saying that he would only attend if Bauer also attended. Laqueur's
The Holocaust Encyclopedia is 733 pages and has a "copious
entry" on gas chambers, attempting to refute revisionists.
(Note d'Arthur R. Butz, 30 juin 2001)
§== Les Zobsédés. L'affaire
Robert, qui n'en est pas une:
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/CR/robert.html>.
Les élucubration du Raslfront lyonnais:
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/
RLF 69>
Voir "Lyon et le révisionnisme: 20 ans d'amour et
d'eau rance"
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/copy_of_index.html>
Vous direz pourquoi y aller? Vous allez bien au zoo, des fois,
le dimanche, non?
§==Libre pour
les libres:
[La faute au nom de Nietzsche est d'origine...
- Nietzche source ouverte.
"Que tout soit libre pour les libres" Cet extrait d'un
aphorisme de Nietzche pourrait être adopté comme
maxime par les partisans du libre, qu'il s'agisse de logiciels
ou de publication.
Elle figure d'ailleurs logiquement au début de l'ouvrage
qu'une équipe animée par Paolo D'Iorio consacre
au projet HyperNietzche. L'invention de l'hypertexte ne doit
rien aux groupes économiques, ni aux programmes publics.[...]
la tendance à la privatisation des archives et des données,
la volonté de supprimer le droit de copie privée
numérique, voire le droit de citation, l'extension de
la brevetabilité, l'hégémonie des portails
et moteurs commerciaux forment autant de limitations de l'espace
public de la recherche. Dans ces conditions, l'utilisation du
web tel qu'il est, sans attendre un nouveau pallier d'innovation,
ni d'éventuel grand programme de financement public, est
devenue la seule piste réaliste pour les chercheurs.
Le projet de l'HyperNietzche est intéressant parce qu'il
dépasse la seule problématique de la publication,
ou pré-publication, telle que la pratique par exemple
le Los Alamos National Laboratory. L'HyperNietzche est à
la fois un média de prépublication, d'archives
partagées et un instrument de travail scientifique en
réseau.
Le projet a deux volets: d'un côté l'hypertexte
(l'instrument intellectuel), de l'autre, l'open source (les règles
d'usage de cet instrument). L'hypertexte comprend les matériaux
"primaires" (textes de Nietzche, avec leurs différentes
variantes), les auteurs (philosophes travaillant ou ayant travaillé
sur Nietzche), et les contributions. Les contributions sont organisées
selon leur proximité au texte de Nietzche: transcriptions
de ses cours, chemins (parcours de lecture), commentaires (courts
textes rapportés à des extraits de Nietzche), essais
(commentaires plus généraux). Il est ainsi possible
de suivre une interprétation de Deleuze, en la rapportant
aux différentes éditions, ou archives du texte.
L'open source fonctionne de la manière suivante. L'Association
HyperNietzche ne reprend que des textes dont les auteurs lui
ont concédé le droit de publier en ligne. Autrement
dit, l'auteur ne renonce qu'à une chose: donner l'exclusivité
de son texte à un éditeur en particulier. L'auteur
choisit aussi la licence d'utilisation de sa contribution. Free
Knowledge: l'auteur cède à tout utilisateur tous
ses droits, y compris celui d'exploitation commerciale, évidemment
à titre non exclusif. Open Knowledge: l'utilisation est
libre seulement à des fins d'enseignement et de recherche.
L'exploitation commerciale doit être autorisée.
Limited Knowledge: l'utilisateur ne dispose que des droits classiques
de citation et de copie privée à usage personnel.
Dans tous les cas, le droit moral de l'auteur doit être
respecté.
L'ouvrage publié par les P.U.F présente de manière
détaillée les aspects intellectuels, et juridiques
du projet. Francis Linart
Source: HyperNietzche, Paolo D'Iorio, Presses Universitaires
de France, 2000, Collection Ecritures Electroniques, dirigée
par Béatrice Didier et Nathalie Ferrand. Prix: 157FF.
- [Note de l'AAARGH: on
a du mal à croire qu'un tel projet comporte, dans son
nom même, une faute d'orthographe aussi évidente???]
<http://19.clics.free.fr/Numero12/2000-11-12.htm>
+++++++++++++
Informations extraites du site AAARGH, maintenant présent
en quatre points du Web:
<http://aaargh-international.org>
<http://aaargh.vho.org/>
<http://www.abbc.com/aaargh/index.html>
<http://www.reviso.org>
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ARTICLE 11-1: Toute personne a
droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et
sans considération de frontières.
(Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
2000/C 364/01. Nice, 7 décembre 2000)