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Conseils de révision


Actualités de juillet 2001

| Les suites de Beyrouth |

 

Nous apprenons la mort d'Israël Shahak, survenue le 3 juillet 2001. Nous la déplorons vivement, c'est une grande perte pour la cause de la liberté.

 

 

KARMA ZINZIN
C'est comme dans les caramels ou dans toutes les boutiques où on déblatère à pleins tubes, il y a des durs et les mous, les libéraux et les intégristes. Chez les exterminationnistes and Co, et surtout ceux qui se sont attachés à nos basques, il y a aussi des mous et des durs, des relativistes et des intégristes. On a déjà eu une sorte d'avant-goût de ce que pouvait faire un type comme ce Gilles Karmasyn qui s'est illustré, depuis des années, par ses manières de chien qui aboie à tout ce qui passe devant son jardinet. Les groupes de discussion qui ont eu le malheur de mettre sur le tapis tel ou tel aspect de la vulgate gazique ont vu rappliquer le Karmasyn qui se mettait à mordre tout le monde. Il frétille énormément et finit toujours par attaquer au mollet.
Ensuite, ce type qui n'a aucune formation dans aucune discipline de ce qu'on appelait jadis les humanités, s'est senti la science infuse et s'est autopromu expert des questions zolo sur le simple fait qu'il se dit juif. Il n'est pas le seul et cette qualité peut sembler bien mince quand il s'agit de choses sérieuses. Informaticien à la Bibliothèque nationale, il a ensuite créé un site Web où il a fait un rêve, celui de combattre le révisionnisme qui l'empêche de dormir. Avec deux autres sbires de son espèce, il a entrepris de se lamenter au pied du Mur sur les ravages que nous sommes réputés faire sur l'Internet, afin de faire tomber les sicles dans sa casquette trouée.
Non content de poursuivre de sa vindicte tout ce qui n'est pas strictement zolorthodoxe, il entreprend de dire la vérité. Ce zinzin vaticinant n'a pas besoin d'aller bien loin. Il garde tout. Toutes les inventions sado-saladiques des années 45-50, les chambres à gaz de Dachau, les Nuremberg Follies, les bétassoneries soviéto-polonaises, tout, il garde tout. Tout ce que les historiens les plus officiels ont jeté par dessus bord, toutes les concessions qu'ils ont bien été obligés de nous faire sans le dire, il le ramasse, le rafistole, et avec l'aide d'autres amateurs comme lui, il reconstuit son histoire de la déportation comme le facteur Cheval bâtissait le Palais des Rêves, avec tout ce qu'il trouvait par terre et qu'il ramenait, brouettée par brouettée. Et quand il tombe sur un paumé qui essaie de trier dans ce fatras de fatrasies, Zinzin accourt en aboyant, les crocs en avant, les babines écumantes.
C'est ce qui vient d'arriver à l'infortuné Christopher Hitchens, éditorialiste anglais perdu dans les immensités de l'Amérike, qui vient de rendre compte ou plutôt de broder à partir des deux ouvrages qui viennent de sortir sur le procès Irving (on va peut-être bientôt dire "le premier procès Irving"), ceux d'Evans et de Guttenplan. Hitchens qui a eu l'heur et l'avantage de dîner un jour à Washington avec le diabolique Faurisson (ce qu'ignore l'ignare Zinzin), a tâché de faire un peu le point dans ces sombres histoires zolotiques. Il a dit, bon, les gars, soyons calmes, faut voir les choses face, et ces choses sont au nombre de trois. Seriez-vous surpris d'apprendre, dit-il alors en déballant son sac, que 1/ il n'y avait pas de chambres à gaz ou de camps d'extermination sur le sol allemand, ni à Belsen, ni a Dachau, ni à Buchenwald; 2/ on n'a pas transformé de juifs en savon; 3/ les confessions de Rudolf Höss, commandant d'Auschwitz lui ont été extraites par la force et il dit avoir tué plus de juifs qu'il était "humainement" possible de le faire ???? Tout ça dans le Los Angeles Times, un journal à grande circulation, qui servirait à emballer le poisson s'il y avait encore des marchandes de poisson entre Hollywood et Santa Barbara.
Le sang jaune du Karmsyn n'a fait qu'un tour. Il s'est précipité sur les malheureux vieillards rose bonbon, tout propres sur eux, qui font les beaux jours de la résidence des Pïns et de la liste H-Holocauste réunies. Il a sommé ces nestors de conspuer Hitchens. Comme ils vivent en Amérique et qu'ils sont habitués à d'autres sortes d'excès de langage, ils nont laissé le zinzin se démener tout seul. Finalement un jeunot s'est avancé et a voulu faire l'hector, ce qui a déclenché une nouvelle charge de cavalerie. Seul l'équivalent américain de zinzin, celui qui se fait maintenant appeler "docteur" Keren a cru bon d'applaudir bruyamment. Mais les intégristes sont vus d'un sale oeil par l'estblishment. et Zinzin se retrouve tout seul, piteusement, sa gamelle renversée. Assis sur ses pattes de derrière, il pleure qu'on lui piétine son beau jardinet zolo style samaritaine 1949. Y pas de justice. Voir notre dossier zinzin. qui contient l'article de Hitchens.

UNSPARING PARTNERS

Suite de l'affaire Hitchens: Henry Kissinger a traité Hitchens de négateur de lolocoste, à plusieurs reprises semble-t-il, toujours à cause de son compte rendu cité plus haut, et Hitchens, qui a révélé à cette occasion qu'il était juif, menace de porter plainte: son principal argument pour prouver qu'il n'est pas négateur est d'ordre familial: l'oncle de sa femme (ciel! pourvu qu'elle ne divorce pas) a été chef de la résistance à Auschwitz (mouvement bien connu).

The New York Post, 21 juin 2001, "Page Six".

Henry K in Holocaust Flap

By Richard Johnson with Paula Froelich and Chris Wilson



Controversial columnist Christopher "Hellbound" Hitchens is vowing to sue Henry Kissinger if the former Secretary of State persists in calling him a Holocaust-denier. Hitchens started it with a scathing two-part series he penned for Harper's earlier this year that argued Kissinger should be put on trial for his role in the secret bombing of Laos and Cambodia.
Henry the K launched his counter-attack in an interview last week with talk show host Mitch Albom. "Well, Christopher Hitchens is a great fiction writer who accused Mother Teresa of human rights violations and denied that the Holocaust ever took place," Kissinger told Albom in a conversation broadcast last week on Msnbc.
An angry Hitchens fumed to Page Six: "Mr. Kissinger will be hearing from my attorney, who will tell him two things he already knows: what he said is false, malicious and defamatory, and if he says it again we will proceed against him in court.
"I take this very seriously," he declared. "It's unbelievably horrible."
Hitchens -- the Vanity Fair scribe who earned his demonic moniker for calling Mother Teresa a "ghoul" and a "lapdog to dictators," and saying Princess Diana used the poor and the sick as "accessories" -- has written in support of Holocaust "revisionist" David Irving's right to be published.
In a recent review of a book about Irving in the Los Angeles Times,
Hitchens summarized "the best case that the revisionists can make," which included assertions that there "were no gas chambers or extermination camps on German soil," "there were no Jews made into soap," and "the 'confession of Rudolf Höss,' commandant of Auschwitz, was extracted by force.
"These are, however, the now-undisputed findings of all historians and experts on the subject," Hitchens wrote. "And if they are sound, then it means that much 'eyewitness' testimony is wrong. It necessarily changes our attitude toward the everyday complicity of average Germans."
But Hitchens, who says both he and his wife Carol are Jewish, insists that he is far from a Holocaust revisionist.
"My wife's uncle was one of the leaders of resistance in Auschwitz,"
Hitchens says. "My mother's family had to leave. I can't let this stand. It's an insult to my family and my wife's family. It's a very damaging thing to have been said about me."
Hitchens, whose Harper's series has been turned into a book, "The Trial of Henry Kissinger," added: "It's amazing he refuses to comment about what I've said about him. He refuses to answer any of my charges." Kissinger could not be reached for further comment.

 

LA PELLE OU LA PIOCHE

L'appel qu'a fait David Irving du jugement curieux rendu contre lui par la justice de son pays, l'Angleterre, est en cours. Nous n'avons pas d'autres nouvelles que cet article:

 

Jewish Telegraphic Agency

British Holocaust denier seeks appeal of libel suit

By Richard Allen Greene



London, June 27 (JTA) - A British court is considering Holocaust denier David Irving's request to appeal his defeat last year in a libel suit he brought against an American scholar. [...] Irving's written request for an appeal had already been rejected, but he was granted the right to an oral request.
The Court of Appeal is expected to decide by the end of July whether to grant the appeal. Irving claims evidence that should have been permitted at the original trial was disallowed. James Libson of the law firm Mischon de Reya, which is advising Lipstadt, told The Lawyer magazine that Irving's case has no merit. "Irving is looking for anything to attack the judgment on," he said. "Our client would like this to be over now. It has taken up nearly six years of her life."
After representing himself last time, Irving now has a legal team
presenting his case. In four days of oral arguments earlier this month, Irving's lawyer, Adrian Davies, maintained that his client did not approve of the murder of Jews inthe Holocaust.
"Nowhere in the entire core of Mr. Irving's work has he said anything which remotely began to suggest that he thought the Nazis did a jolly good thing -- or even an excusable thing -- in rounding up all the Jews in Eastern Europe and putting them into camps," Davies said. He said Irving did not deny that Jews had died in concentration camps, but that the systematic murder of Europe's Jews was not Nazi policy until 1943. Davies said that while Irving might have "poor judgment" as a researcher, that did not make him a falsifier of history. [...]
Richard Rampton, defending Lipstadt, told the Court of Appeal that the weight of evidence against Irving in the original case was "absolutely crushing." It is unusual for an oral request for appeal to go on for days; they usually last a few hours. One source close to the case said Irving was trying to turn the appeal request into an appeal itself. If the court finds that Irving's request has no merit, it can deny him permission to appeal. In theory, he could fight that decision in the European Court of Human Rights in Strasbourg, France, on the basis that Britain refused him a fair trial.
A decision to grant Irving the right to appeal would not imply that the Court of Appeal thinks the original ruling was incorrect, only that there are grounds for re-examining it. Irving's own online diary of the case suggests that his lawyers think the case is going badly for him. Last Friday, Davies is quoted as telling Irving "at least we can go down with all guns firing."
"Go down?" Irving asks him.
"We're going down," Davies replies firmly.
<http://www.jta.org/story.asp?story=7986>




AU SUD DU RIO GRANDE

The Impact of the Holocaust in Latin America


By Ilan Stavans



[...]
The number of anthologies about the Nazi atrocities has multiplied in the United States in the last 25 years, after a period of silence immediately following World War II; today, the Holocaust is a permanent fixture in American-Jewish life, explored in documentaries, films, memoirs, museum exhibits, and more. Nothing like the Shoah business exists, even remotely, south of the Rio Grande.[...] At first glance, it may seem strange that the Nazi genocide has played so little role, to date, in the Latin American imagination. According to the World Jewish Congress, about half a million Jews live in Latin America, mainly in Argentina, Brazil, and Mexico, but also in countries like Guatemala, Peru, Costa Rica, and Colombia. That, in fact, is the fifth-largest concentration of Jewish population on the globe, after the United States, Israel, Russia and Central and Eastern Europe together, and France. Argentina alone has 250,000 Jews -- eighth in the congress's listing of national populations.

Il dit que c'est le début. Voir la suite:

JEUNE VEAU

C'était bien la peine. Quand ce jeune veau de Jospin est allé se faire caillasser la gueule par les Palestiniens à Bir Zeit, à la suite de ses déclarations scandaleuses sur la résistance à l'occupation israélienne, il voulait se faire bien voir desdits occupants, faire le bon zigue qui ne refuserait rien à un pauvre juif persécuté.
Pas de bol. On apprend un an après que les pitreries infames du jospinet ont coulé comme l'eau sur la plume des canards. Voyez l'impitoyable paragraphe consacré à ce mauvais guignol par le correspondant du Monde chez les Ziozionistes:

"Du voyage, l'année dernière, de M. Jospin et de ses déclarations chaleureuses à l'égard de l'Etat juif comme de ses critiques du Hezbollah libanais alors qu'Israël occupait encore le sud du Liban, rien ne semble être resté. Si elle l'a jamais su, l'opinion publique israélienne paraît avoir oublié que Paris avait alors amorcé un changement de taille dans sa politique moyen-orientale, décidé à écouter Israël pour y être enfin entendu, à économiser ses leçons pour mieux faire valoir son point de vue." (12 mai 2001, p. 15)

Verba volant et caillassa aussi.


LES ORGANES, VERSION AMÉRICAINE


Demjanjuk: Examining his human rights violations


By Alfred de Zayas (extrait)



The justice Department's handling of the case against John Demjanjuk, charged with being Treblinka's Ivan the Terrible, should be proof that a review is needed of the methods used by the department's Office of Special Investigations (O.S.I.). [...]

On November 17, 1993, the Sixth Circuit Court of Appeals in Cincinnati [...] held that "the O.S.I. attorneys acted with reckless disregard for their duty to the court" and that they had committed "fraud on the court."
Demjanjuk [...] returned to the United States in September 1993. Demjanjuk's ordeal, however, is not over: He was stripped of U.S.citizenship in 1981 and he is now fighting to regain it. If he fails, he will face deportation proceedings.
[...] Applying the Dreyfus precedent to the Demjanjuk case, we start from the premise that everyone accused of a criminal offense is entitled to the presumption of innocence. While we all agree that Nazism was one of the most inhuman systems the world has known, where war crimes and crimes against humanity were perpetrated in an unprecedented scale, justice requires that only the guilty be punished. [...]
The nature of the proceedings against Demjanjuk, the hostile atmosphere that accompanied the extradition, the surrender for trial in Israel, the initial trial in Israel, the demonstrations of jubilation following his being sentenced to death in April 1988, the ensuing years of uncertainty, the continued detention for eight weeks following acquittal by the Israeli Supreme Court--all these elements, taken cumulatively, may be deemed to amount to cruel and degrading treatment. [...]
It is surprising that hitherto both the press and legal literature seem to have ignored the fact that Demjanjuk may have a justifiable claim for compensation; yet this is an established right in international law.
Alfred de Zayas is a visiting professor of international law at DePaul University School of Law in Chicago. A graduate of Harvard Law School and a member of the New York bar, he also holds a doctorate in history.
Texte complet dans: Human Rights: Journal of the Section of Individual Rights & Responsibilities, Winter94, Vol. 21 Issue 1.


CRACHER IN THE SOUPE

"And again I would like to remind readers that, as far as I know, none of the eminent of the Holocaust scholarly community has suggested there is anything wrong with the wording of the principal French national monument to the deported, and, more generally, there is a stunning lack of willingness within the Holocaust community and on this list to question the representations of the powerful. The semi official catalogue of the D.C. Holocaust Museum misrepresents the Bible, the history of the word 'holocaust', and the word's present connotations on its first page. No academic scholar has written a serious review of the factuality of the catalogue/book or of the Museum. In the DC Museum's galleries the impression conveyed to most visitors of Soviet losses in 1941 is off by a factor of ten -- the Museum has its agenda of minimizing competition with Jewish losses just as official France has an agenda of maximizing the 'glorious resistance' and hiding such 'minor' matters as a 100,000 dead Jews and Roma under the carpet. And scholars agendas are to often to get grants, to get invited to conferences, to get along and ahead by going along and not questioning the really powerful ...

Jon Petrie (sur H-Holocaust !!!)


LA NÉO-GESTAPO AU BOULOT


Porträt Horst Mahler: Der Rechts-Anwalt NPD


Beweismaterial wird versiegelt



15. Juni 2001. Das Bundesverfassungsgericht (BVG) lässt die beim NPD-Anwalt Horst Mahler sichergestellten Daten und Unterlagen bis auf weiteres versiegeln. Dies gab das Gericht am Freitag bekannt. Die Berliner Staatsanwaltschaft hatte am 11. Juni wegen des Verdachts der Volksverhetzung Mahlers Büro und Privaträume durchsuchen lassen.
Zudem wurden Teile der NPD-Parteizentrale durchsucht, in denen Mahler Räume nutzt. Dem Anwalt, der die NPD im Verbotsverfahren vor dem BVG vertritt, wird vorgeworfen, antisemitische und ausländerfeindliche Texte ins Internet gestellt zu haben.
Die NPD wollte in Karlsruhe per einstweiliger Anordnung durchsetzen, dass das gegen sie laufende Verbotsverfahren ausgesetzt und das beschlagnahmte Material dem BVG übergeben wird. Bis zu einer Entscheidung über diesen Antrag muss die Berliner Staatsanwaltschaft nun auf Anweisung der Karlsruher Richter dieses Material versiegeln und beim Amtsgericht Tiergarten hinterlegen.
NPD fürchtet Zugriff auf Prozess-Strategie
Die NPD hatte ihren Aussetzungsantrag damit begründet, dass ein rechtsstaatliches Verfahren kaum noch möglich sei. Das Landeskriminalamt Berlin und die Staatsanwaltschaft hätten sich Zugriff auf die Informationen zur Strategie der NPD im Verbotsverfahren verschafft.
Die beschlagnahmten und kopierten Datenträger Mahlers enthielten hochsensible Daten "insbesondere im Bereich der gegen die Partei gerichteten Geheimdiensttätigkeiten". Falls diese Daten bekannt würden, bedeute dies eine "katastrophale Schwächung" der NPD im Verbotsverfahren.
FAZ 15 Juni 2001
<http://www.faz.net/IN/INtemplates/faznet/default.asp?tpl=uptoday/content.asp&doc={237E8160-E671-4125-8EC5-213468C14A9E}&rub={9E7BDE69-469E-11D4-AE7B-0008C7F31E1E}>

Mahler-Akten werden versiegelt

Berechtigt


So rasch und entschieden reagiert das Bundesverfassungsgericht nur selten. Am Montag hat die Berliner Staatsanwaltschaft Wohnung und Kanzlei des Rechtsanwalts Horst Mahler sowie Büros der NPD durchsucht. Vorwurf: Verdacht der Volksverhetzung. Am Dienstag hat Mahler sich beim Verfassungsgericht beschwert. Zwei Werktage später weist das Gericht die Staatsanwaltschaft an, alle sichergestellten Unterlagen unverzüglich zu versiegeln, zu hinterlegen und "den Vollzug dem Bundesverfassungsgericht anzuzeigen''. Die tiefe Verärgerung über das Berliner Vorgehen ist jedem Wort der dürren Karlsruher Presseerklärung zu entnehmen.
Die Empörung ist berechtigt. Mahler vertritt die NPD als Anwalt in einem besonders sensiblen Prozess. Es geht um nicht weniger als das Verbot einer Partei. Die Vorgesetzten der Berliner Staatsanwälte sind Partei in diesem Verfahren. Unter anderem der Bundesrat, und damit auch das Land Berlin, haben den Verbotsantrag gestellt. Wenn Mahlers Büro und NPD-Räume durchsucht werden, lässt sich nicht vermeiden, dass die Fahnder Einblick in Unterlagen zum Verbotsverfahren bekommen, und zwar in den Kernbereich der Verteidigungsstrategie der NPD. Der Verdacht, dass eine Prozesspartei Einblick in die Strategie des Gegners nehmen kann, liegt auf der Hand. Die ekelhaften und hetzerischen Veröffentlichungen Mahlers, wegen derer ausgerechnet jetzt durchsucht wurde, stehen seit vielen Monaten unbeanstandet und sichtbar im Internet. Die NPD ist eine extremistische und gefährliche Partei. Aber in diesem Land erkennen nur noch wenige, dass ein Rechtsstaat sich aufgibt, wenn er bei der Bekämpfung seiner Gegner die selbst gesetzten Regeln missachtet.

Von Stefan Geiger, Stuttgarter Zeitung, 16.06.2001

TROTZ

Qu'est-ce qu'on apprend ? Que le greluchon a été trotszkyste, et même peut-être qu'il l'est toujours. Et chez qui ? Chez Lambert! Le plus con, le plus borné sectaire front bas dogmatique paranoïaque! Faut le faire. C'est "sympa" dit Glavany qui espère être le premier ministre le jour où le greluchon jospinique passerait président. Sympa? Lambert? Clown au cirque de Glavany ? Très peu!
Le Monde se croit obligé de tartiner des pages entières sur Lambert, l'OCI, le pété, et autres vastes machines inventées par le Staline du pauvre, Joseph Lambert, coocooné toute sa vie comme permanent de FO à la Sécu, dont les râclements de pantoufles n'ont jamais effrayé une bourgeoisie, pourtanbt tourmentée par de multiples venettes survenues au cours du siècle écoulé. D'ailleurs Le Monde laisse échapper que dans les derniers temps, un peu à l'image de David Rousset, formidable trotskyste devenu gaga gaulliste à mi-parcours, les grands penseurs de chez Lambert magouilleraient avec le RPR. Tout est possible ave c ces irréalistes absolus. Mais une chose est sûre: quand des gens comme les lambertistes prennent le pouvoir, il se passe le Cambodge ou la Corée du Nord. Si les tchékistes de l'OCI n'ont tué personne, s'ils n'ont pas affamé des régions entières, c'est qu'ils n'ont pas eu l'occasion, et s'ils n'en ont pas eu le pouvoir, et c'est parce qu'ils n'ont jamais eu la moindre idée de ce qu'il fallait faire pour arrivert au pouvoir. Ils ont donc pris le raccourci génial du vieux Léon, l'entrisme. Mais Léon Davidovitch voulait "entrer" dans le PC pour en reprendre le contrôle qu'il n'avait pas su garder après la mort de Lénine. Tandis que Lambert voulait entrer partout, et surtout au PS quand il a vu que c'est une bonne bouzine porteuse. C'est pourquoi il fallait téléguider délicatement des éphèbes ambitieux qui voulaient arriver vite, comme ce pauvre greluchon amateur de caillasses. Ce qu'il a en commun avec la pieuvre lambertiste, c'est le goût de la destruction. Il a énormément contribué à détruire l'éducation nationale, quand il a été ministre et quand il y a collé son valet de pied Allègre pour continuer l'ouvrage. Il détruit l'emploi et l'industrie avec ses lois sociales bidon et son libéralisme blairien. Jospin est le cadeau pourri offert àla grande déesse Kali, reine de la destruction, par le vieux brahmane au regard sanglant, Lambert, tigre raté, feulant dan son antre. On l'entend ricaner d'ici, ce Shere Khan du prolétariat.

PLUS CON TU MEURS

On avait raté celle-là. Merci au lecteur qui nous l'envoie.


A deux reprises, le samedi 20 janvier sur France 3 dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel On peut pas plaire à tout le monde et le dimanche 21 sur Canal + durant l'émission de Karl Zéro Le vrai faux journal, Arno Klarsfeld, [faux juif vrai patineur] interpellé sur le débat portant sur l'opportunité du maintien en détention de Maurice Papon, a clairement exprimé que les positions du MRAP étaient motivées par son antisémitisme.
Devant cette ignominie blessante et gravement diffamatoire à l'encontre du MRAP, de ses valeurs, de ses combats, du respect de ses militants, le MRAP a décidé de poursuivre Arno Klarsfeld pour diffamation devant le tribunal correctionnel.
Me Pierre MAIRAT défendra les intérêts du MRAP, qui demande de France 3 et de Canal + un droit de réponse à ces affirmations offensantes.
Paris, le lundi 22 janvier 2001

On connaît pas la suite de ce délectable débat...

COURRIER D'UNE INTELLIGENCE SUPÉRIEURE

"serge bencheriet" <[email protected]> To:
<[email protected]>
Subject: ça pour un momnument de mensonges
Date: Thu, 14 Jun 2001 21:05:18 +0200
vous devez vraiement voir un psychiatre : si vous avez des enfants normaux, un jour ils vont vous cracher à la gueule...
il est vrai que vous arrivez tout juste à émettre des borborygmes.
faites attention : les pillards arabes ne respectent rien : hitler le fou disait que "c'est la 45e race sous les crapauds" il s'est attaqué aux juifs paece que comme d'habitude les minables
sont jaloux de l'inteeligence supérieure...


LETTRE OUVERTE

de Vincent Reynouard à ceux qui, dans le Limousin, organisent la répression antirévisionniste

Après les saisies opérées il y a cinq jours, votre cause devient de plus en plus indéfendable.
Certes, vous pourrez sourire en lisant cela. En effet, ce n'est pas chez vous que les chiens de garde du Système sont venus, mais chez moi. Et ce n'est pas contre vous qu'un procès pour " apologie de crime de guerre " semble se préparer, mais contre moi. Cependant, je raisonne à long terme. Car dans ce genre d'affaire, nos petites personnes importent peu. Ce qui importe, c'est ce que l'Histoire retiendra. Et que retiendra-t-elle ? Qu'à partir de 1997, une équipe de libres chercheurs a entrepris de contester la version officielle d'un fait : qu'elle a publié ouvertement un livre ; que ses arguments étaient rationnels; qu'elle n'a pas prêché la haine; qu'elle a même tendu la main à ses adversaires; qu'elle a appelé au débat loyal. Et l'Histoire retiendra que dans le même temps, en face, on a refusé tout débat, on a insulté, on a demandé (et obtenu) des interdictions, des saisies, des procès...
Avez-vous déjà songé aux conclusions qu'en tireront ceux qui, dans une quinzaine d'années, lorsque vous aurez cessé d'empoisonner l'atmosphère avec votre haine partisane, étudieront l'Histoire avec sérénité? Pouvez-vous croire qu'aucun d'entre eux ne se dira : " Mais que disait donc V. Reynouard pour susciter une telle animosité? Ses écrits méritaient-ils d'être interdits? L'auteur méritait-il d'être pourchassé avec une telle violence? " Pour répondre à ces questions, ces jeunes historiens iront consulter nos publications. Ils compareront nos arguments aux vôtres. Alors ils comprendront pourquoi vous n'aviez pas le choix, pourquoi vous deviez comme tous les menteurs, faire taire celui qui dénonçait haut et fort vos artifices.
Mais je suis sûr de ne rien vous apprendre en écrivant cela. Cette analyse, vous l'avez faite depuis longtemps. C'est pourquoi plus vos rangs se clairsèment et plus votre propagande auprès des jeunes s'intensifie (visites dans les établissements scolaires, multiplication des concours, voyages pédagogiques dans les " lieux de mémoire "). Car vous n'avez pas le choix : vous savez qu'un jeune qui analysera l'Histoire avec sérénité nous donnera raison. Par conséquent, vous vous démenez afin de léguer aux jeunes générations les mêmes sentiments de haine partisane qui vous animent depuis 1944, afin que, comme vous, elles ne puissent jamais juger avec sérénité. C'est ce que vous appelez " transmettre les valeurs de la Résistance ", " passer le flambeau ", " garder intacte la Mémoire " (1). La perpétuation de l'état d'esprit qui régnait à la " Libération ", voilà le prix à payer pour maintenir les dogmes officiels et faire admettre au peuple qu'on puisse pourchasser, châtier et ruiner des citoyens uniquement parce qu'ils sont coupables d'exprimer des opinions dissidentes. Certes, les pelotons d'exécution n'existent plus, mais les tribunaux chargés de faire appliquer les lois dites " antiracistes " et " antirévisionnistes " ressemblent aux Cours de Justice qui, après la guerre, fabriquaient à la chaîne des " morts vivants " (citoyens condamnés à l'" indignité nationale ")
Permettez-moi donc de sourire lorsque je vous vois vous présenter en apôtres de la liberté et de la tolérance. Ce que vous souhaitez léguer aux jeunes générations, c'est une société dictatoriale, où l'on pourra certes choisir sa destination de vacances et son programme télé du soir, mais où toute remise en cause des vérités officielles de principe sera sévèrement réprimée.
Ce qui me rassure, toutefois, c'est que vous nous fournissez en même temps les armes pour secouer le joug. Car une fois débarrassé de tout verbiage, ce que vous appelez l'idéal de la Résistance se résume ainsi : " rébellion contre l'autorité " (car Vichy était l'autorité). Dès 1947, Maurice Bardèche écrivait à François Mauriac :
" [...] vous avez semé pour l'avenir un germe de rébellion permanent, vous avez justifié toutes les mutineries à venir. Vous avez fait triompher le principe que, dans toute crise grave, l'individu est désormais juge de l'honneur et de l'intérêt national, qu'il lui est permis de refuser l'obéissance et même de combattre le pouvoir légitime au nom de sa propre conception de l'honneur et de l'intérêt du pays, que non seulement cette rébellion est permise, mais qu'elle est même obligatoire, et que quiconque n'aura pas été rebelle, sera poursuivi pour sa loyauté " (2).
Aujourd'hui, vous voilà pris à votre propre piège, car en refusant d'obéir à vos lois et en menant une guérilla intellectuelle, nous ne faisons qu'appliquer les principes par lesquels vous justifiez toutes les actions commises sur le sol national entre 1941 et 1944.
Je sais ce que vous me répondrez : " Nous, nous luttions pour une cause juste. Vous, vous êtes les partisans d'une idéologie criminelle ". Vous avez parfaitement le droit de tenir un tel discours. Mais ce droit implique un devoir : celui de justifier votre assertion et , surtout, de laisser à l'accusé (celui auquel on reproche de soutenir une idéologie criminelle) la possibilité de se défendre librement. Or, ce droit, vous nous le refusez. Plusieurs fois, j'ai réclamé un débat avec mes contradicteurs, que ce soit sur Oradour ou, plus généralement, sur le bilan des régimes démocratiques comparé à celui des régimes fascistes. Vous ne m'avez jamais répondu, préférant vous réfugier dans les jupes de la Justice. Ce seul fait démontre votre hypocrisie.
Voilà pourquoi, loin de constituer une défaite, mon bureau partiellement vidé (64 caisses d'ouvrages et de papiers personnels saisis, cela se voit) est pour moi une victoire sur le plan intellectuel. Reste à la faire connaître aux gens encore capables de réfléchir. Nous y travaillerons.
Veuillez croire, Messieurs, en l'expression de mes sentiments attristés
Le 21 mai 2001
Signé : Vincent Reynouard.

(1) Le 7 juillet 2000, les lauréats du Concours scolaire de la Résistance et de la Déportation furent emmenés au camp du Struthof. A l'issue du voyage, une des élèves déclara: "Ce fut pour tous une émouvante leçon de mémoire" (voy. "Le Déporté pour la Liberté", avril 2001, p. 19). Cette déclaration résume tout. L'utilisation de l'adjectif "émouvante" démontre que durant leur voyage les jeunes n'ont pas été appelés à réfléchir (comme doit le faire tout historien) mais à ressentir. Voilà d'ailleurs pourquoi la demoiselle n'a pas parlé d'une "leçon d'Histoire" mais d'une "leçon de mémoire".
(2) Voy. Maurice Bardèche, Lettre à François Mauriac, La Pensée Libre, 1947, p. 64.

Rappelons que Vincent Reynouard est l'auteur de Le Massacre d'Oradour. Un demi-siècle de mise en scène.

Nous avons relaté le mois dernier la perquisition effectuée par les déménageurs de la maréchaussée belge. Dans Le Populaire du Centre, un torchon local, du 26 mars 2001, Daniel Boisserie, député tout aussi local, qui était venu gémir sur le paillasson du premier ministre à propos de la vidéo de Reynouard, fait état d'une réponse de Jospin-la-caillasse: "Croyez bien que je partage votre émotion, j'ai pris bonne note de votre démarche et de la mesure prise par le préfet de la haute-Vienne. Comme vous le savez, j'attache une importance toute particulière au devoir de mémoire et aux dangers que représentent, pour la jeunesse, les travaux révisionnistes et négationnistes". Et le démocrate post-lambertiste de conclure: "Ce sont les raisons pour lesquelles j'ai signalé votre correspondance à Mme Marylise Lebranchu, garde des Sceaux, ministre de la Justice, en lui demandant de vous tenir directement informé des suites qui pourraient être réservées à cette affaire". (Brancher quelqu'un, en bon français, veut dire le pendre). On a donc confirmation que les dossiers des révisionnistes, ou supposés tels, sont gérés directement par Matignon, quand la dilapidation des fonds secrets leur laisse un moment. La suite ne s'est pas fait attendre: Lettre de La Caillasse fin mars, débarquement des flics à Bruxelles chez Reynouard en mai, audition du même à Limoges le 20 juin, où on lui signale qu'il est sous contrôle judiciaire et qu'il sera interrogé (et peut-être, bien sûr, inculpé) en septembre. Amenez la guillotine. Quand il y a un coup bas à porter aux libertés, les socialistes arrivent toujours les premiers. Pour les questions sociales, revenez le siècle prochain.


JAPONIAISERIES

Les criminels en fuite qui gèrent le site <amnistia> (aministie pour leur pomme d'abord) pompent un travail universitaire qui a l'unique mais énorme avantage de "dénoncer" le "révisionnisme" qui, paraît-il; sévit au Pays du soleil levant. En voici un échantillon:

"Dès le milieu des années 90, les falsificateurs de l'histoire se concentrent en un "mouvement national" (kokumin undô) autour du double pôle constitué par "Comité" et par "l'Assemblée Japonaise" (nihonkaigi) (18), eux-mêmes épaulés par le Sankei Shimbun et les politiques sus-mentionnés (19). Concrètement, l'ensemble de ces mouvements se retrouvent autour de "la Conférence de Liaison pour l'Amélioration des Manuels" (kyôkasho kaizen renrakukyôgikai), fondée en avril 2000 afin de réunir toutes les tendances révisionnistes (20). L'activité concrête du mouvement national à partir de 1997 a consisté en la publication et la distribution de plus de 400 imprimés sur 4 ans et la tenue de quelques 700 conférences ou symposiums par an sur l'ensemble du pays où le "Comité" a étendu 48 sections locales (21).
L'activité de propagande se diversifie en plusieurs directions. Du côté cinématographique, on remarque la réalisation du film Pride (1998) qui dépeint les criminels de guerre de classe A et Tôjô Hideki, qui dirigea l'union sacrée de 1941 à 1944, comme des héros et nie les dommages et crimes de guerre (22). D'autre part, outre la publication de nombreux livres, des dessinateurs de bandes dessinées sont utilisés afin d'augmenter la popularité auprès de jeunes (voir en infra). Ne limitant pas leur attaques aux manuels et au système éducatif (jugé source de tous les maux de la société), le mouvement national s'en prend également aux expositions et publications réalisées par le Centre des Archives de Guerre et par le Muséum pour la Paix, ainsi qu'à des films comme Nankin 1937 (1995) (23) ou le film coréen Murmures (1995) (24).


On y bite pas grand'chose mais ça donne l'impression d'un beau pays...

PETITES PHRASES INOBSERVÉES

Professor Horst Moeller of the Institut für Zeitgeschichte tries to laugh off the fact that even Goldhagen doubts the existence of mass-killing gas chambers.
Extract:

FOCUS: Ein anderes Thema: Ein Historiker hat behauptet, der Einsatz von Gas bei der Ermoderung der Juden sei, anders als weithin angenommen ein "nebensächliches Phänomen" gewesen. Die "Leistungsfähigkeit" der Gaskammern werde "starke übertrieben". Hat der Mann Recht?
-- [Prof. Dr Horst] MÖLLER [leitet das Münchner Institut für Zeitgeschichte]: Das würde ich nicht sagen. Die systematische Vergasung in eigens dafür errichteten Vernichtungslagern ist das Kriterium, das die Singularität des Massenmords an den Juden oder an einem Teil der Juden -- ein großer Teil ist ja auch erchossen -- ausmacht. Insofern halte ich die Bezeichnung "nebensächliches Phänomen" für völlig unangemessen.
-- FOCUS: Das steht in Daniel Goldhagens Buch "Hitlers willige Vollstrecker".
-- MÖLLER: Ich bin keine Anhänger des Goldhagen-Buchs. Der Massenmord is auf dreierlei Weise erfolgt: erstens die Morde vor allem durch Einsatzgruppen, SS-Divisionen oder Polizeibataillone, in geringerem Umfang auch einzelne Wehrmachteinheiten, also Massenhafte Erschießungen. Zweitens die durchaus gezielte, aber indirekte Tötung durch Krankheiten, mangelhafte Ernährung, Schwerstarbeit unter extrem Bedingungen. Drittens der Massenmord mit Hilfe der Gaskammern. Das sind die Hauptformen. Ich würde keine davon als nebensächlich bezeichnen.
-- FOCUS: Finden Sie es merkwürdig, daß diese Sätze in der wilden Diskussion des Goldhagen-Buchs völlig unbeachtet blieben?
-- MÖLLER: Es gibt viele solche unbeachteten Sätze. Das beginnt damit, daß etwa Hannah Arendt vom Klassenmord der Bolschewiki und vom Rassenmord der Nationalsozialisten sprach, also durchaus eine Parallelisierung vornahm. Bei Sebastian Haffner kann man manche ähnliche Formulierungen wie bie Ernst Nolte lesen. Bestimmte Äußerungen bleiben in der öffentlichen Reaktion bei uns unbeachtet oder unkritisiert, wenn sie von bestimmten Leuten stammen. [...].
Focus, June 2001,No. 23/2001, page 58.

 

DÉFINI-SION

Révisionnisme:
Synonyme: Négationisme. Ce dit de la thèse des "historiens" mettant en cause la shoah (génocide commis par les nazi durant la deuxième guerre mondiale, à l'encontre des juifs, tziganes et autres). Pour eux, il n'y a pas eu génocide, la mortalité des camps étant du aux diverses épidémies. Ce serait même une invention des sionistes pour pouvoir accaparer Israël. Anti-sionistes donc, ils sont aussi (ils s'en défendent), largement anti-sémites (plutôt anti-juifs, vu qu'il y a des arabes, donc des sémites, négationistes). Ils se basent sur le procès de Nuremberg, procès militaire et fait à la va-vite, et dont certaines conclusions sont, par ailleurs, totalement réfutés par l'ensemble des historiens actuels (Il n'y a pas eu de chambres à gaz à Dachau ou dans les camps de concentration, mais "seulement" dans les camps d'exterminations). Il y a, entre autre, parmi les révisionnistes, d'anciens "gauchistes" anti-sionistes qui font tout pour démontrer que les sionistes n'ont rien à faire en Palestine. En allant, donc, jusqu'à affirmer que les chambres à gaz n'ont jamais existé. Car, si il n'y a pas crime, il ne peut y avoir de "réparations". Mais la connerie des uns (sionisme; Arafat comparé à Hitler alors que ce n'est jamais qu'un dictateur en herbe...), ne pardonne pas la connerie des autres. Sinon, ce sont surtout des êtres aigris d'extrême droite, tendance paranos, voyant des complots partout, judéo-maçonnico-communistes de préférence. Une loi est sortit tout spécialement pour eux (plutôt contre, en fait): La loi Gayssot (du ministre (PCF) du même nom). Les opposant à la thèse du génocide Arméniens sont parfois taxés de révisionnisme. Mais il s'agit surtout d'un problème de définition.
<
http://www.chez.com/ptitben/lexique/revision.shtml>

STALINO-CHRISTIQUE

Voici, dans la rubrique "Il y a cinquante ans dans Le Monde" ce que ces névropathes écrivaient le 1er juin 1951:

"Désireux de rappeler aux générations futures l'immense saignée de la nation et soucieux de conserver en même temps un témoignage irrécusable des procédés nazis, le gouvernement populaire polonais [communiste] a décidé que le camp d'Auschwitz deviendrait le musée international des peuples opprimés. Pourquoi faut-il, hélas ! que cette réalisation sacrée ait été l'occasion d'une regrettable profanation? Car, pour servir une certaine propagande, on a osé profaner le silence auquel avaient droit quatre millions d'êtres humains qui furent exterminés en ce lieu. [Ce baratin était donc déjà solidement ancré avant l'ouverture du camp comme "musée".]
Des slogans y développent une thèse unilatérale. On évoque les excès policiers anglais, français, américains; lers camps de concentration de l'Afrique du Sud au temps des Boers [non, c'était le temps des Anglais qui internaient les Boers...] , ceux des Indes, ceux de Franco; on s'étend sur l'impitoyable cruauté de la guerre de Corée, mais il n'est pas question des répressions sauvages dont se sont rendus coupable ici ou là les communistes russes, chinois, vietnamiens, nord-coréens, et l'on se garde bien de montrer les camps de concentration hyprocritement baptisés camps de travail, qu'on pourrait actuellement porter à l'actif des gouvernements russe et polonais.
Jusqu'ici la politique avait respecté les cimetières. A Auschwitz on a planté le portrait de Staline dans la chair vivante des supliciés. A Auschwitz, où le Christ crucifié n'a pas droit de cité, c'est un Christ pensant, les mains appuyées sur une bêche de jardinier, qui depuis des siècles se dresse au carrefour des chemins, un Christ résigné qui n'ose disputer à Staline le titre glorieux de libérateur des peuples."
Charles Favrel.


On voit qu'entre janvier 45 et l'été 51, les Russes ont eu le temps de préparer la mise en scène d'Auschwitz, la grande scénographie qui allait être le boutoir le plus efficace pour percer le rideau de fer et attirer la petite foule politiquement importante des anciens déportés de l'Ouest à venir faire le "pélerinage" sanctificateur. On comprend bien, en lisant Rassinier, qui vient de commencer à écrire à ce moment-là, que le grand problème qui nécessite un révisionnisme historique actif, c'est le mensonge stalinien qui a mis 6 ans à digérer Auschwitz pour en donner une version utilisable dans le combat. On remarquera qu'il n'est pas question des juifs parce que la lente montée du judéocentrisme n'est pas encore amorcée. C'est l'Etat d'Israël qui va la fabriquer peu à peu comme instrument de survie. Quand il s'imposera, surtout après 1967, il gardera la structure de la représentation stalinienne, au prix de très minimes corrections. Il est tout à fait extraordinaire de voir aujourd'hui le judaïsme américain, qui avait parfois été tenté d'éprouver des tendresses pour la Russie natale, même stalinisée, reprendre à son compte la fabulation concoctée par les commissaires politiques de la fin des années 40. Ce sont les gros totors qui ont le plus besoin d'une petite visite dans le garage révisionniste.


ENVOYEZ DES MURS

A propos de l'affaire Yahoo: un universitaire américain conseille à la France de faire de la possession d'objets nazis un délit mais trouve étrange que ses tribunaux cherchent à contrôler l'internet: à flic, flic et demi? Il propose comme seul moyen le retrait par Yahoo des objets nazis en vente sur son site, ce que le site a fini par faire, cédant ainsi (o horror, horror, horror) à la ridicule justice du ridicule pays de la ridicule ligne Maginot. Anecdote: le texte se termine par une menace: de telles mesures pourraient décourager les "investissements en internet" en France: quand on connaît le taux de récession des actions internet en Bourse, on a vraiment peur qu'une telle catastrophe s'abatte sur notre beau pays!

Wishing for walls


By Scott Bradner Network World, 12/11/00


It would be easy to dismiss the French court action against Yahoo as a manifestation of ignorance of Internet technology, a throwback to the time of Minitel or as being as well thought out as the Maginot line. But it seems the French court did know what it was doing, and that bodes ill for the future of the Internet, at least in France.
It was not all that long ago that France could point with some pride to Minitel as the first general-use data network for the public. Minitel was a widely used text-based communications system with thousands of available services.
It was also a closed network. It was confined to the borders of France and was not connected to other networks. Thus, it was easy for the French government or French courts to control what people could see when using Minitel. [...]
A few weeks ago, a French court told Yahoo that it had to make sure no French Internet users could view or buy Nazi materials on Yahoo Web sites. This would have been easy to do in the old Minitel days, but not so easy with the Internet. In particular, it would be trivial for any French Internet user to circumvent any barrier Yahoo could erect other than removing the Nazi material altogether.
The court was told that any Yahoo-erected electronic Maginot line would not be particularly effective, but the court said it would be effective enough. If Yahoo does not comply, the fine is about $13,000 per day -- not a big deal, but a bad precedent indeed.
There are over 180 countries on the Internet. If the French action holds, (it may be overturned on appeal), it sets the precedent that would permit any country to define their own rules on what people can see or do on the Net. Companies that provide Internet-based services would then have to use different rules depending on where in the world the user was located. This would make doing business complicated, expensive and, if you don't know the rule of the moment for every locale, risky. This uncertainty will do little to increase Internet investment in places like France.
France has a reason to want to restrict Nazi materials. But it might be better off penalizing the possession of such materials, which is in its jurisdiction, rather than pretending to make a difference by closing a door standing by itself with no house around it to keep out the wind.
Disclaimer: Harvard has lots of doors, but some wind escapes anyway. The above wind is mine alone.
Bradner is a consultant with Harvard University's University Information Systems. He can be reached at
[email protected]
<
http://www.nwfusion.com/columnists/2000/00194354.html>


FLICAILLON


Contenu illicite : Faut-il obliger les FAI à bloquer l'accès aux sites racistes ?

par Frédéric Vladyslav


Marc Knobel est en passe de devenir une figure de la lutte contre le racisme sur Internet, si ce n'est déjà fait. Membre du comité directeur de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), il s'est illustré lors de l'"affaire Yahoo". Le voici de nouveau sur le devant de la scène médiatique, cette fois-ci en tant que président de J'accuse, Action internationale pour la justice (AIPJ), une jeune association dont l'objet est "de combattre le racisme sous toutes ses formes et sa diffusion par l'Internet en particulier, défendre les intérêts moraux, l'honneur et la mémoire des victimes de génocides et crimes contre l'humanité et d'assister ou de représenter les victimes de discriminations ethniques ou religieuses". En plus de l'hébergeur domicilié en Alaska, AIPJ assigne en référé l'Afa (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet) et treize de ses membres (Bouygues Télécom, AOL, Club-Internet, Infonie, LibertySurf, Noos, France Télécom Interactive, etc.).
Des contraintes juridiques et techniques
En mai dernier, l'association leur adressait une lettre avec mise en demeure demandant d'empêcher l'accès à un ensemble de sites dénommé front14.org (le portail réunit plus de 400 sites racistes et néonazis). "Déjà, le procédé n'était pas très cordial", commence par faire remarquer Jean-Christophe Le Toquin, délégué permanent de l'Afa. "Nous avons reçu la réponse de l'Afa le 11 juin", explique de son côté Marc Knobel, "un refus motivé dans lequel ils disaient globalement qu'il n'y avait rien de possible en se permettant en plus de nous donner des conseils". L'Afa évoque des contraintes à la fois juridiques et techniques pour expliquer son refus de satisfaire la demande d'AIPJ. "Pour empêcher l'accès à un site extérieur à un abonné, il faut analyser l'ensemble du trafic", affirme Jean-Christophe Le Toquin, "nous ne souhaitons pas, pour des raisons à la fois juridiques et techniques, mettre en place une surveillance généralisée". Il poursuit : "Nous sommes convaincus de notre interdiction de surveiller, qui est renforcée par le projet de loi LSI qui ressort opportunément. Nous ne sommes pas responsables des contenus qui transitent par nos réseaux."
Devant la réponse de l'Afa, Marc Knobel a organisé une conférence de presse. "On est obligé de faire tout un tapage puisqu'ils ne veulent pas prendre de décision", se justifie-t-il. Mais Jean-Christophe Le Toquin a eu vent de la réunion et s'y est invité. Ont suivi deux heures de débat. "Je n'ai pas vu émerger une solution qui soit claire", raconte Marc Knobel tandis que Jean-Christophe Le Toquin estime que ses interlocuteurs ont "bien perçu qu'il s'agissait d'un sujet complexe". Finalement, ce vendredi 15 juin, l'AIPJ a assigné les FAI en référé et a mis le texte de l'assignation en ligne sur son site. "Je l'ai vu le matin", explique Jean-Christophe Le Toquin, "on ne l'avait même pas encore reçu". Le texte en question est très dur, certaines comparaisons paraissent douteuses. "On est proche du grotesque", regrette le délégué permanent de l'Afa.
Surveillance interdite
Le juge Jean-Jacques Gomez, celui-là même qui était chargé de l'affaire Yahoo, devra dire si les FAI doivent bloquer l'accès aux sites en question. Face à l'impossibilité technique invoquée par l'Afa, Marc Knobel a du mal a retenir sa colère. "J'en ai assez qu'on me rabâche qu'il y a des problème techniques", lance-t-il, "on a l'impression d'avoir des machines devant nous, ils ont les moyens, s'ils veulent le faire, ils le peuvent". Ce à quoi Jean-Christophe Le Toquin rétorque : "Si on en avait la possibilité, on le ferait." Il prend l'exemple de certains newsgroups : "Quand un juge nous demande de ne plus en relayer tel ou tel, techniquement cela ne pose aucune difficulté. Ici, ils demandent de passer outre la réalité technique et de privilégier un combat éthique -- tout à fait légitime -- mais pour cela le juge doit renverser les principes du Parlement européen". Le délégué de l'Afa fait référence à la directive sur le commerce électronique qui doit être ratifiée en France, celle-ci confirme que les FAI n'ont pas le droit d'effectuer de surveillance. "Dans un contexte rationnel, le juge va le confirmer", espère-t-il.
"D'autres associations vont nous rejoindre", prévient de son côté Marc Knobel, qui souligne qu'il y a urgence. Il évoque la "nécessité de la lutte" et le "devoir de militer". "Il appartient à un mouvement de protestation, même individuellement, de combattre", déclare-t-il, fustigeant le manque de civisme "symptomatique de notre société actuelle". Et quand Jean-Christophe Le Toquin regrette la "publicité" faite par l'AIPJ et reproche à l'association d'"attirer l'oeil" vers ces contenus, Marc Knobel confirme qu'il a reçu des e-mails de "beaucoup de gens horrifiés" qui "ne pensaient pas que c'était possible", mais il estime qu'"il est bon que les gens sachent". Le débat est ouvert.

"Toute l'actualité" 15 juin 2001

 

LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)


Jean Plantin a été convoqué devant son jurdy de maîtrise, plus de dix ans après sa soutenance, pour la "resoutenir". Comme il ne s'est pas présenté, son diplôme lui a été retiré. Question: combien de titulaires de maîtrise seraient capables de resoutenir dix ans après, avec succès, un diplôme qu'ils ont, en général, soutenu péniblement après douze mois de travail acharné et peu profitable. Cela nous paraît un précédent dangereux, étant donné le niveau des diplômes que les professeurs d'université sont obligés de délivrer pour continuer à obtenir des crédits... Nous avons un dossier de presse, d'où il ressort que les malheureux journalistes n'envisagent pas du tout l'extension possible du précédent mais s'ébaudissent d'une nouvelle extension du délit d'opinion.

 

Gilles Guyot : "Assez de boue sur l'Université Lyon 3"

 

par Mariette Grande



Le président de Lyon 3 a décidé d'un dépôt de plainte contre X pour diffamation. Un "X" qui vise très directement le collectif d'associations qui avait une fois de plus dénoncé, la veille, les tentations négationnistes et les dérives d'extrême droite de l'Université. "Trop, c'est trop, d'être ainsi traînés dans la boue" pour Gilles Guyot qui, lors d'une conférence de presse, a réaffirmé l'indépendance de son université. Et le soutien du ministère.
Le Progrès, 8 juin (extrait)

Autre article, non signé, même page:

"Plantin: jury (re)convoqué le 27 juin". Régis Ladous et Claude Prud'homme) ont, jusqu'à présent toujours refusé de se retrouver "pour ce pénible désaveu de leur propre travail". Les affolés ne savant plus ou donner de leur tête vide.
Le 14 juin 2001, Jean Plantin a reçu une lettre recommandée avec A.R. signée de Gilles Guyot, président de l'université Lyon-III. Cette lettre l'invite à se présenter devant le jury composé de Régis Ladous et Claude Prud'homme le mercredi 27 juin 2001 à 14h 30, salle Guillien, au 15 quai Claude-Bernard, 69007 Lyon. Jean Plantin est tout bonnement invité à venir soutenir une nouvelle fois le mémoire de maîtrise d'histoire sur Paul Rassinier qu'il avait soutenu en juin 1990 et pour lequel il avait obtenu la mention "Très bien"!

Il ne s'est pas présenté. La radio annonce le 28 juin 2001, que le mémoire est "annulé". Ils ont prétendu ne plus avoir le texte! C'est Ubu à Fourvière. Quand aux lopettes qui se prêtent à ces simagrées, ils ne méritent pas la fatigue qu'il y aurait à leur botter cent fois les fesses.

Le négationnisme ronge toujours Lyon-III


Après un mémoire sur "la race", enquête sur les liens de la fac avec l'extrême droite.


Par Olivier Bertrand



Elles veulent en finir avec l'ambiguïté. Cette semaine, plusieurs associations lyonnaises vont demander au ministère de l'Education nationale la mise en place d'une commission d'historiens, chargée d'étudier le poids de l'extrême droite au sein de l'université Lyon-III (Jean-Moulin). L'ampleur des dérapages négationnistes et néonazis des années 1990 n'est pas encore connue (1), mais l'on sait que des enseignants d'extrême droite continuent d'assurer, en plus de leurs cours, le recrutement et la promotion de leurs amis. En outre, un collectif d'associations (2) va également réclamer l'annulation du diplôme de maîtrise de Pascal Garnier, aujourd'hui militant de la Ligue savoisienne et "repenti de l'extrême droite", selon ses termes. Ce serait le deuxième cas après celui de Jean Plantin, dont la maîtrise avait été annulée en novembre 2000 par Lyon-II (3). La maîtrise de Garnier, truffée de références antisémites, a reçu la mention bien en 1990 de la part des professeurs qui avaient validé le DEA de Plantin. Le parcours des deux étudiants montre l'étonnante porosité entre l'université et les milieux d'extrême droite, ainsi que le rôle ambigu joué par leur directeur de recherche commun, un mandarin dont la réputation ne le rendait guère suspect de sympathies négationnistes.
Bière et chants nazis. Dès son arrivée à Lyon-III, au début des années 80, Pascal Garnier croise un grand nombre d'enseignants marqués politiquement. Notamment Pierre Vial, qui anime le courant néopaïen du Front national, Jean-Paul Allard, qui a validé en 1985 la première thèse négationniste française, ou encore Jean Varenne, cofondateur du Grece (Groupement de recherche et d'étude pour la civilisation européenne), mouvement des intellectuels de la nouvelle droite. Ce dernier recrute Garnier au Grece. En ville, l'élève retrouve en outre certains de ses maîtres dans des mouvements d'extrême droite. Il appartient également à Edelweiss, un groupuscule fondé par Pierre Vial&nbsp: randonnées en montagne, soirées à boire de la bière en chantant des chants nazis et entraînement au tir dans les monts du Lyonnais.
Pour sa maîtrise, Pascal Garnier se rapproche de Régis Ladous, un professeur plus proche de la démocratie chrétienne que de la droite dure. Ladous peine à expliquer ce choix et surtout les raisons pour lesquelles il a accepté ce drôle d'étudiant. "Quand je suis arrivé à la fac, j'étais très con, reconnaît-il. Il n'y a pas d'autre mot. Je croyais qu'un garçon de 20 ans ne devait jamais être considéré comme perdu. Eh bien, non. Un garçon de 20 ans peut être aussi dangereux et aussi fossilisé qu'un vieux salaud de 60 ans. Mais convenez que ce n'est pas facile à reconnaître, quand on a voulu être enseignant." Pascal Garnier travaille avec Ladous sur "Le thème de la race dans l'Emancipation nationale", journal collaborationniste de Jacques Doriot. Il empile les réflexions antisémites et fait longuement l'éloge de Georges Montandon, "raciologue" français qui se livrait à des expertises pour les SS pendant la guerre, dans les "cas douteux d'aryanité". Pascal Garnier décrit le personnage comme un "esprit nuancé et subtil". Il décroche la mention bien du jury qui validera plus tard le DEA de Plantin.
L'année suivante, Garnier n'obtient curieusement que 3/20 à son DEA, pour un mémoire pourtant moins sulfureux que la maîtrise. Son directeur de recherche prétend que l'étudiant a présenté un travail qui n'avait rien à voir avec celui qui avait été préparé. "A mon avis, estime Garnier, en parlant de ses professeurs, il a pris peur: l'affaire Notin venait d'éclater à Lyon (4), il fallait devenir prudent. Mais avant ça, plus les sujets étaient sulfureux et plus Ladous était intéressé." L'enseignant répond qu'il a "appris à ne pas craindre les voisinages sulfureux, à condition que cela reste des voisinages". Mais, du voisinage à l'encerclement...
En 1992, Régis Ladous participe à la tenue d'un colloque, coorganisé à Lyon par le Cesnur, mouvement italien fondé en 1988 pour étudier les "nouveaux mouvements religieux", formule pudique qui désigne les sectes. L'époque est au syncrétisme. Mouvements d'extrême droite, intégristes religieux et responsables de sectes se rapprochent, avec parfois la bienveillance d'universitaires. A la tribune, on retrouve des professeurs lyonnais, mais aussi un militant néonazi, responsable du mouvement radical Nouvelle Résistance.
"Dérives". Régis Ladous assure qu'il s'est écarté du Cesnur après trois colloques, dès qu'il a constaté les "dérives" de son directeur, Massimo Introvigne, un avocat proche des mouvements catholiques traditionalistes de l'extrême droite italienne. Mais auparavant, Ladous aura aidé le Cesnur, comme Garnier ou Plantin, dans leur quête de légitimité universitaire. Son nom apparaît en effet dans les statuts du Cesnur, déposés en 1990 à Foggia. Il a fait partie du "comité scientifique" du Cesnur de 1990 à 1993, avec une poignée d'autres professeurs européens et américains, comme ce chercheur californien parti en 1995 enquêter au Japon sur l'attentat au gaz sarin attribué à la secte Aum dans le métro de Tokyo. Le voyage avait été payé par la secte elle-même.
"Si tout cela est vrai, Régis Ladous doit à présent s'expliquer sur ces éléments", estime Pierre Hémon, secrétaire national de Ras l'front. "Nous voulons comprendre s'il a été manipulé ou s'il était conscient de ce qu'étaient les étudiants et associations qu'il a soutenus." Les ambiguïtés du professeur compliquent en effet nettement la lutte contre le négationnisme à Lyon. Car Régis Ladous appartient par ailleurs à l'association René-Cassin, engagée à l'université contre l'extrémisme et le négationnisme. Jusqu'à la révélation de l'"affaire Plantin", il dirigeait également l'Institut d'histoire du christianisme, une institution lyonnaise dont le précédent directeur travaille aujourd'hui auprès du Vatican. De nombreux mandarins s'étonnent, mais sont embarrassés. Récemment, le président de Lyon-III a demandé à Régis Ladous de réunir à nouveau le jury qui avait validé le DEA de Plantin. Une décision que la plupart des associations luttant contre l'extrême droite analysent comme une diversion, pour ne pas répondre aux questions plus structurelles posées par l'encombrante présence de cette composante au sein de l'université. Régis Ladous refuse d'obtempérer, estimant que Plantin sortirait gagnant d'un bras de fer.
"Spirale". Pendant que leur ex-directeur d'études se débat, Jean Plantin est devenu éditeur et Pascal Garnier a continué quelques années sa route au sein de l'extrême droite. Plusieurs fois, Garnier a croisé ses anciens professeurs dans les universités d'été de Synergies européennes, mouvement né d'une scission du Grece. Il a intégré la Ligue savoisienne en 1997, tout en continuant ses activités à l'extrême droite jusqu'à l'été 1998. Avant de décrocher. Aujourd'hui, il estime s'être "laissé entraîner dans une spirale par des professeurs qui ont laissé des étudiants démolir leur avenir sans jamais payer. C'était mon voyage au bout de l'extrême droite".

(1) Plusieurs mémoires ont disparu de l'université, dont la bibliothèque a depuis été incendiée, en juillet 1999.
(2) Hippocampe (association étudiante), la Ligue des droits de l'homme et l'association Laïcité et République demandent l'annulation de la maîtrise de Pascal Garnier et s'associent à Ras l'front, SOS Racisme, le cercle Marc-Bloch, l'Union des étudiants juifs de France et l'Unef-ID pour réclamer celle du DEA de Plantin.
(3) Cet étudiant négationniste a été condamné le 13 mars 2001 par la Cour de cassation pour "contestation de crimes contre l'humanité".
(4) En 1990, l'enseignant Bernard Notin avait publié un texte négationniste et antisémite dans une revue financée par le CNRS.
Libération, 5 juin 2001

 

L'extrême droite de la fac renforce ses rangs


Des enseignants de Lyon-III collaborent à des revues troubles


Par Olivier Bertrand



L'extrême droite a-t-elle disparu de l'université lyonnaise? Ou est-elle seulement un peu plus prudente? Le 24 mars 1999, la préfecture du Rhône a enregistré la création d'une Société internationale des études indo-européennes, dont le bureau compte quatre professeurs de Lyon-III. Cinq mois plus tôt, ces derniers avaient été obligés de dissoudre à l'université leur Institut d'études indo-européennes, sous la pression d'une enquête universitaire et d'associations d'étudiants. L'institut recyclait les thèses de la nouvelle droite.
Jean-Paul Allard préside la nouvelle structure, dont le siège se trouve chez lui et dont le secrétaire général est Jean Haudry, professeur à la retraite, cofondateur du Grece et candidat MNR aux dernières cantonales. Autre membre du bureau, Jean-Pierre Grazioli, qui fréquentait dans les années 80 les groupuscules nationalistes lyonnais et a ouvert depuis une librairie d'extrême droite à Nancy. Ville où l'homme s'est fait arrêter au début de l'année avec deux militants du Gud. Tous trois sont soupçonnés d'avoir distribué des tracts racistes à Nancy. Une information judiciaire est ouverte.
L'épouse de Grazioli, Isabelle Rozet, appartient également à la Société internationale des études indo-européennes. Ancienne étudiante de Jean-Paul Allard, elle est devenue maître de conférences et a été embauchée à Lyon-III après avoir dirigé l'institut d'allemand de Nancy-II. Elle écrit dans diverses revues d'extrême droite, comme Antaios ou Enquête sur l'histoire, où collaborent également Pierre Vial, Jean-Paul Allard et Bernard Lugan. Ce dernier, enseignant à Lyon-III, se faisait remarquer dans les années 90 en se déguisant pour mardi gras avec un casque et un fouet et chantait des chants coloniaux à ses étudiants. Le 27 mars, le bureau de Lyon-III a décidé l'avancement de ce professeur folklorique au rang de maître de conférences "hors classe". Au nom de son "implication dans l'établissement" et de son ancienneté. Le comité d'administration devait choisir dans une liste de 46 postulants, dont 14 avaient une ancienneté supérieure. Sur 18 votants, 11 ont choisi Bernard Lugan.
Libération

 

Onze ans après, la maîtrise du négationniste Jean Plantin a été annulée



Lyon, de notre correspondante. Onze après avoir validé le mémoire de maîtrise d'histoire contemporaine du négationniste Jean Plantin, L'université Jean-Moulin de Lyon est finalement revenue sur sa décision, mercredi 27 juin. Les deux enseignants qui composaient à l'époque ce jury, Claude Prudhomme et Régis Ladous, ont attribué au mémoire «la mention inacceptable à la demande expresse de l'administtration universitaire, et sous réserve de légalité», amlgré l'absence de l'auteur.
[Remarque: les deux foies jaunes insistent pour dire que ce n'est pas eux qui annulent, mais qu'ils reçoivent des ordres. Et qu'ils ne sont pas sûrs que ces ordres soient légaux; ils veulent dire qu'ils sont sûrs que ces ordres sont illégaux mais qu'ils n'ont pas l'autorité voulue pour le dire publiquement...]
Le 30 juin 1990, alors que l'université Lyon-III traversait une crise profonde après l'affaire Notin, premier cas de négationnisme révélé dans l'université [ on voit que cette nouille ne connaît pas le dossier et qu'elle ne lit pas le journal où elle écrit] Jean Plantin avait obtenu la mention "très bien" pour ses travaux sur Paul Rassinier, socialiste, pacifiste et révisionniste. Le mémoire, présenté comme une étude objective [le "présenté comme" vaut son pesant de hannetons] de la naissance du négationisme chez Rassinier, validait en réalité ses thèses. [Cette nouille parle sans avoir lu le texte sur lequel elle bave. On pourrait rire en brin si on l'obligeait à dire ce que sont les "thèses" de Rassinier.] La supercherie [quelle supercherie ? ] ne sera révélée qu'en 1999 à l'occasion du procès intenté contre Jean Plantin, devenue éditeur de revue négationniste, condamné pour contestation de crimes contre l'humanité. Depuis, les association de lutte contre l'extrême-droite n'ont cessé de réclamer à la direction de l'université l'annulation de la maîtrise. Alors que l'université Lyon-II avait pu annuler en décembre 2000 un autre DEA de Jean Plantin, qui n'avait pas été signé par le recteur [voici une nouvelle invention ] , le président de l'université Jean-Moulin, Gilles Guyot, avait conclu des recommandations du ministère de l'éducation nationale qu'il devait reconvoquer le jury. [Mesure qui n'a aucun fondement, ni juridique ni réglementaire et qui prélude évidemment à l'annulation, au moins potentielle, de tous les diplômes délivrés par l'Université, qui les rend ainsi révocables à merci. Dans un grand pas en avant dans un monde toujours plus orwellien, les gens qui ont fait des études pourront se voir privés des fruits de ces études par recours au "politiquement correct" qui régnera 10, 20 ou 50 ans plus tard. On sera donc diplomé "sous condition" d'allégeance continue et constamment renouvelée aux idéologies régnantes. On se prend à regretter le bon temps de l'Union soviétique et du proletkult.]
Comment les deux enseignants ont-il pu ne pas voir les thèses défendues par Jean Plantin? [Cette nouille n'a aucun souvenir d'une époque récente où on avait le droit, dans les universités, de défendre les thèsses que l'on voulait et que l'on était jugé sur la façon de les présenter et de les défendre. Depuis qu'elle était devenue laïque, l'université avait renoncé à fabriquer une vérité officielle. On voit que ce temps s'achève. ] Tour à tour, ils ont profité de l'occasion pour tenter de justifier leur manque de vigilance. [C'est le crime qu'on n'a pas encore réussi à leur faire payer, mais ça ne va pas tarder.] Claude Prudhomme, maître de conférence, a renvoyé la responsabilité de ce dérapage sur son collègue, professeur et directeur de la rechercher. [Pas joli joli ce prudhomme qui ne mérite pas son nom .] Rappelant qu'il avait condamné dès avril 1990 les tentatives qui visaiant à nier le génocide et son ampleur, il a expliqué que Régis Ladous lui avait donné «l'assurance que le sujet choisi par Plantin n'avait pas de rapport avec les affaires en cours». Au cours de la soutenance, il avait demandé au candidat une mise au point écrite levant certaines équivoques, notamment sur «la propension à ne pas distinguer l'exposé des thèses de Rassinier et les analyses historiques» [ce qui ne veut rien dire, même dans ce jargon ridicule ].

«J'assume cette erreur»
Régis Ladous s'étant engagé à obtenir une nouvelle rédaction de la conclusion, il avait, comme c'est la pratique, signé un procès-verbal sans attendre d'en vérifier lui-même les termes. [Il faut présumer que cette nouille qui ne sait pas écrire veut désigner les "termes" de la nouvelle conclusion, et non ceux du procès-verbal, comme l'indiquerait une grammaire qu'elle ignore. Ces gens-là écrivent avec leurs pieds et pensent avec leur hippocampe, comme on dit à Lyon. ] «J'assume cette erreur» a-t-il conclu. Régis Ladous avait jugé satisfaisantes les nouvelles conlusions qui, selon M. Prud'homme, venaient «accroître la confusion et introduire des formulations inacceptables». Régis Ladous s'est défendu maladroitement en expliqsuant qu'il avait été victime [Ce foie jaune ne sait pas que si on n'est pas juif, dans ces affaires, on n'est pas victime. ] d'une «tentative d'entrisme parfaitement réussie de la part des négationnistes. [Comme celle de Jospin, par exemple? ] Ses explications n'ont pas convaincu les professeurs, membres de l'Association René-Cassin [René Cassin est l'un des immortels auteurs de l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, de 1948, qui étend sur l'AAARGH sa bienfaisante protection ], ni les associations qui luttent contre l'extrême-droite, comme SOS-Racisme [jadis payé par l'Elysée, ] le cercle Marc-Bloch [usurpateurs du nom du célèbre historien, qui n'appréciait pas les cagots ], Ras l'front ou Hippocampe, qui rappellent que Régis Ladous fut membre, comme l'a indiqué Libération le 5 juin 2001 [C'est là que la nouille du Monde prend ses informations...] du très contesté [par qui ? ] Cesnur (Centre d'études des nouveaux mouvements religieux, proche de l'extrême-droite italienne). Dès l'annonce de la décision du jury, le président Gilles Guyot s'est réjoui de cette décsion. «L'affaire est close» a-t-il déclaré. Pour les associations qui continuent de l'accuser de «complaisance vis-à-vis des réseaux d'extrême droite dans l'univserité», c'est, au contraire, l'occasion de mettre sur pied une commission extérieure d'historiens capables de faire toute la lumière sur les différentes affaires qui ternissent la réputation de l'université Jean-Moulin depuis pmlus d'une décennie. [On pourrait avantageusement confier cette commission à l'ahuri Denainckx, qui a déjà fait, à sa façon, la compilation demandée, avec poteaux à la clé. ]
Sophie Landrin.
Le Monde
, 29 juin 2001.


Maîtrise négationniste: la repentance du jury

En 1990, Lyon-III avait accordé une mention très bien à Plantin.


Par Olivier Bertrand



«Ça aurait été plus vite si SOS Racisme avait réagi plus tôt» [sic].


Régis Ladous, président du jury



La chaise est restée vide. Convoqué hier après-midi à l'université Lyon-III, l'éditeur négationniste Jean Plantin a refusé de venir. Onze ans après avoir obtenu sa maîtrise d'histoire, il estime ne pas devoir défendre à nouveau son travail, truffé de références négationnistes. Car, chose rare, le jury qui lui avait accordé une mention «très bien» était reconvoqué hier, le ministre de l'Education nationale ayant suggéré cette procédure après un recours de SOS Racisme.
Le 30 juin 1990, le professeur Régis Ladous présidait le jury. Hier, il était à nouveau là, gêné, en compagnie de Claude Prud'homme, deuxième membre du jury, présent lui aussi lors de la première session. Les mains tremblantes et la voix pâle, Ladous a lancé devant la salle pleine et la chaise vide : «Le jury était convoqué à 14 h 30. Il est 14 h 37, nous allons procéder.» A ses côtés, Claude Prud'homme s'est alors dressé pour lire une longue déclaration, renvoyant les responsabilités sur son voisin. En 1990, Régis Ladous lui aurait «donné l'assurance» que le sujet de Plantin n'avait «pas de rapport avec les affaires (négationnistes, ndlr) en cours». Pourtant, lors de la soutenance, Claude Prud'homme s'était étonné du manque de recul de Plantin sur les thèses négationnistes. Il avait demandé «que le candidat fasse [dans sa conclusion] une mise au point écrite levant toute équivoque». Mais Claude Prud'homme avait signé le procès-verbal sans attendre la nouvelle rédaction. «Une erreur que je suis prêt à assumer», a-t-il lâché hier. Car l'étudiant avait certes repris ses demandes, mais «en les détournant de leur sens». Cela n'avait pas troublé Régis Ladous. «La seconde version a paru suffisante au directeur de recherche», a asséné hier Prud'homme.
Confusion. Régis Ladous s'est alors levé, pour une tentative d'autojustification confuse. Il a parlé de Staline, des pogroms roumains, sans que la salle comprenne où il désirait en venir. Et jamais de Plantin, ni de la maîtrise accordée. «Le jury va se retirer pour délibérer, a-t-il lancé pour conclure. A moins que monsieur Plantin soit à présent dans la salle ? Peut-être faut-il lui envoyer une ambulance ?» Son collègue s'est alors énervé : «On a suffisamment plaisanté avec ça.» Dix minutes plus tard, les deux hommes annonçaient une «mention "inacceptable" à la demande expresse des autorités universitaires».
Après la soutenance, Régis Ladous s'est approché de quelques-uns de ses pairs, qui se tenaient, visages fermés, au premier rang. «Tu vois, ça y est», a-t-il dit à un professeur. Réponse glaciale : «C'est un peu tard. Tu aurais pu le faire plus tôt. Tu nous aurais épargné bien des offenses.» Quelques minutes plus tard, devant la presse, Régis Ladous indiquait avoir accepté de se déjuger «sous la pression médiatique», et lâchait bizarrement : «Ça aurait été plus vite si SOS Racisme avait réagi plus tôt.»
A pic. Le président de Lyon-III s'est réjoui de l'annulation qui tombe à point pour lui. Attaqué depuis des mois par les associations sur la présence de l'extrême droite à Lyon-III, Gilles Guyot se flatte d'avoir reconvoqué le jury. Et dénonce ses adversaires «qui nuisent à l'image de notre université». Lundi, ils ont décoché une nouvelle flèche en distribuant lors d'une conférence de presse une dénonciation pénale expédiée au parquet par la chambre régionale des comptes. Celle-ci vient de découvrir que Lyon-III a tenté en décembre de financer l'impression d'une revue d'extrême droite, éditée par l'association internationale d'études indo-européennes, structure montée en 1999 par une poignée d'enseignants de l'université (Libération du 5 juin 2001). Le président affirme qu'il n'était pas au courant. Une «affirmation peu crédible», pour la chambre régionale des comptes.
Libération, 28 juin 2001.


Devenu rareté bibliographique, le mémoire de maîtrise de Jean Plantin sur Rassinier, est évidemment disponible sur l'AAARGH à l'adresse suivante:
<http://aaargh-international.org/fran/archRassi/depr/jp900630.html>

ASCENDANT PEAU DE BALLE

La presse fait tout un foin à propos de la thèse soutenue "en Sorbonne" (en fait à l'université de Paris V), par une figure du troupeau des pipeuses de Mitterrand, dont beaucoup voudraient enfin la célébrité que leurs dévouements anciens auraient dû leur procurer, astrologue more sorbonnico. Tout le bottin de la sociologie a été convoqué par les illustres Zig et Puce (Baudelot et Establet) pour ronchonner en commun contre ceux qui "abaissent la sociologie". Quelques dignitaires chenus comme Touraine ou Desjeux ont doctement lu le pensum de l'impétrante désastreuse des astres. Les commentaires qu'ils ont à faire ne nous intéressent pas ici car ils n'auraient de sens que s'ils comparaient les 900 pages pondues par cette dame avec les centaines d'autres thèses que l'on accepte dans les universités françaises sur des sujets qui ne font lever aucun sourcils déontologique (cf. l'affaire Plantin, ci-dessus). Le vrai scandale est là, produit par un système où les directeurs de recherches passent 10 minutes par an avec les thésards, empochent une médiocre prime de direction (800 F) et passent quelques heures, la veille de la soutenance, à parcourir des monceaux de considérations obtuses et de putasserie artificieuses. il n'y a pas une thèse sur dix qui mérite d'être considérée comme telle. On est dans l'inflation diplomatique jointe au malthusianisme des arrivés. Que le système permette de faire passer une thèse sur l'astrologie dans le moulinet de la socio montre simplement que le système est pourri au delà de toute thérapeutique. Il permet par exemple à d'aimables rigolos du genre Maffesoli de devenir "professeur à la Sorbonne". Si le corps enseignant n'était pas déjà lui-même composé, grâce aux copineries de la "gauche" au pouvoir, pour une grande moitié de fumistes, d'arrivistes et de sacristains soifards, ce genre de chose n'arriverait pas.

POOR OLD DEBILE (A letter to Dear Dr. Lipstadt)

Un révisionniste s'étonne des contradictions de la pov'Lipstadt qui accuse de racisme ceux qui pensent comme elle: elle considère comme criminelles les pratiques exogamiques des juifs et conspuent les groupes américains qui proscrivent les mariages mixtes. Allez vous y retrouver! Mais que ça ne l'empêche pas de continuer à toucher...

I have just finished reading D.D. Guttenplan's The Holocaust on Trial. There is one passage in the book that really struck me. On page 209, Guttenplan wrote: "..it was hard not to feel queasy listening to Rampton quiz Irving about his attitude to 'intermarriage between the races'--on behalf of a defendant [Dr. Lipstadt] who has written, 'We know what we fight against: anti-Semitism, and assimilation [of Jews with non-Jews], intermarriage [between Jews and non-Jews] and Israel-bashing."
In your book, Denying the Holocaust (
106, 144, passim), you condemned white revisionists who oppose white racial integration and intermarriage with nonwhites. Yet, you -- Deb Lipstadt -- oppose Jewish assimilation and intermarriage with non-Jews. Guttenplan has pointed out that you wished you could have gone down to the Southern United States in the 1960s to march and facilitate the integration of Blacks and whites in the South (p.61-62). In 1964 or 1965, you participated in a civil rights march in Harlem. Yet, you are an ardent supporter of the Jewish State of Israel where racial segregation between Jews and Arabs is a fact of life, and the civil rights of Israeli Arabs are violated as a matter of course. You push for racial equality and racial integration here in America--but you ardently support Israel where racial inequality is an established part of the social order. Please read the book, Israel: an Apartheid State, by Israeli academic Uri Davis.
As the expert on extremism, Laird Wilcox, has pointed out, one of the characteristics of an extremist is that he/she promotes hypocritical double standards and feels no guilt for so doing. I am afraid, Dr. Lipstadt, that this applies to you. You appear to have no qualms about promoting a racial double standard in regard to Jews and non-Jews.
Really Dr. Lipstadt, you should sit down and engage in some self-examination.
Paul Grubach, 13 June 2001


RÉVIZOS THÉOLOGIQUES


Le Monde, 17 mai 2001
Comme une lettre ouverte des juifs aux chrétiens

Le mensuel "L'Arche", édité par le Fonds social juif unifié, s'inquiète du silence des chrétiens après les déclarations de responsables palestiniens remettant en cause l'histoire du peuple juif


On croyait les relations entre juifs et chrétiens au beau fixe depuis la "déclaration de repentance" des évêques de France, en 1995, et le voyage du pape Jean Paul II en Israël, en 2000. Le numéro de mai du mensuel L'Arche, édité par le Fonds social juif unifié (FSJU), se présente comme une sorte de lettre ouverte "à nos amis chrétiens". Son directeur, Meïr Waintrater, s'inquiète du "silence"des chrétiens face à ce qu'il appelle "le révisionnisme théologico-politique"de plusieurs responsables palestiniens.
Le grand mufti de Jérusalem a ainsi dénié au peuple juif tout lien historique et religieux avec Jérusalem et avec le mont du Temple
[Note de l'AAARGH: c'est ainsi que les sionistes appellent l'esplanade des mosquées de Jérusalem, qu'ils prétendent, sans que la moindre recherche archéologique leur ait jamais donné raison, construire sur le site du temple des juifs rasé par les Romains en 79.]. "Au seul énoncé des propos du mufti, tout chrétien aurait dû protester, estime M. Waintrater. La présence de Jésus au Temple n'est-elle pas au centre du récit évangélique ? Et ce Temple de Jérusalem dont parlent les Evangiles n'est-il pas le Temple des juifs ?" [Note de l'AAARGH: Oui, mais il est où, ce temple ? ]
"Nous ne voulons pas invoquer la repentance de l'Eglise pour défendre la politique du gouvernement israélien, affirme le directeur de L'Arche.Nous disons tout autre chose : celui qui nie le lien des juifs à la terre d'Israël, celui-là reprend et prolonge l'antique discours de négation dont la repentance de l'Eglise devait être l'éclatant désaveu." En écho, l'ancien grand rabbin de France René-Samuel Sirat déplore "le silence retentissant de la part de nos amis avec qui nous militons depuis vingt-cinq ou trente ans dans les amitiés interreligieuses, judéo-chrétiennes ou judéo-musulmanes".
Et il s'exclame : "Quand on dit dans les Evangiles que Jésus a prêché dans le Temple, où était ce Temple ? Etait-il sur la Lune ou sur Jupiter ?"
[Note de l'AAARGH: ce n'est pas parce que Jésus est réputé avoir prêché dans un temple que c'est vrai, premièrement, ce sont les chrétiens qui le disent, et deuxièmement s'il a prêché dans un temple, rien ne dit que ce temple était justement là où se trouvent aujourd'hui les mosquées! Ça c'est de la logique supérieure mais c'est vrai que nous, qui ne sommes pas juifs, forcément sommes moins intelligents et moins humains.]
"L'hostilité à Israël"
Le rabbin Philippe Haddad exprime une pensée semblable lorsqu'il explique que "reconnaître la judéité de Jésus va de pair avec la reconnaissance de la judéité des juifs et l'authenticité de leur propre mémoire et de leurs propres lieux de mémoire".
Et il ajoute : "Dans les moments difficiles que traversent le peuple d'Israël et la communauté de la Diaspora, martelés par les médias, le juif demande au chrétien (à ses porte-parole officiels): "Pourquoi m'as-tu abandonné ?""
Le rabbin David Rosen, président du Conseil international des chrétiens et des juifs, va plus loin encore. Pour lui, "l'hostilité à Israël reflète, dans une certaine mesure, une approche foncièrement antijuive". L'Eglise catholique doit reconnaître "que les réactions d'Israël, même si elles sont parfois discutables, sont par essence des réactions à une violence qui lui a été imposée". De son côté, Raphaël Draï se prend à douter des changements de comportement de l'Eglise catholique à l'égard du judaïsme. Pour lui, certains commentaires sur Israël en milieu catholique restent marqués par "une longue tradition disqualificatrice qui assimile le peuple juif et le traître Judas, définitivement déchu de sa qualité d'homme".
Dans le même numéro de L'Arche, un article qualifie de "fort peu diplomatiques" les propos tenus au mois d'avril par le grand rabbin Ovadia Yossef, guide spirituel du parti ultraorthodoxe séfarade Shass.
Celui-ci parlait des "Arabes" dans les termes suivants : "Que le Saint Nom amène sur leur tête ce qu'ils méritent, que leur semence soit perdue, qu'ils soient annihilés, qu'ils soient vaincus et exclus du monde... Il est interdit de les prendre en pitié, il faut leur envoyer des missiles en quantité, les éliminer, ces malfaisants, ces damnés..." Embarrassé, le Shass a expliqué après coup que le rabbin Yossef visait seulement "les assassins et les terroristes".
[Note de l'AAARGH: comme on le sait, pour les sionistes, tout Palestinien, chrétien ou musulman, est un assassin et un terroriste puisqu'il occupe par la force la terre des juifs.]
Xavier Ternisien

On apprend, c'est en dernière minute, que le rabbin a vu (en rêve) le Messie, vendredi 29 juin, et qu'ils ont taillé tous les deux une petite bavette. L'esplanade des mosquée était débarrassée de tous les gentils. En Israël, on s'accorde à voir dans ce rêve un signe de l'approche de la salvation... Ici, on attend surtout de savoir ce qu'en pense L'Arche.

LES VENDUS

Il y a quelques mois, nous signalions un texte dû à la diligence d'un certain Philippe Corcuff qui calomniait bassement les révisionnistes . (cf. ON REDOUTE LE DOUTE dans les actualités du mois de janvier 2001). On voit réapparaître ce "sociologue formé en partie par Pierre Bourdieu et membre de la Ligue communiste révolutionnaire" (Le Monde, 22 juin 2001, p. 12) parmi ces "intellectuels" qui se vendent aux entreprises friquées pour faire le charlot auprès des salariés. Ce Corcuff, donneur de leçons sur le révisionnisme, à l'instar de tout un tas de petits graveleux dans son genre, "anime des formations" dans les grosses boîtes, très grassement payé. Comme c'est un révolutionnaire en peau de lapin, il veille à ce que "les différentes catégories socio-professionnelles y soient représentées." Peut-on être plus tristement lamentable?


RESZO: LE RETOUR

 

Jewish World Review, June 6, 2001

Reszo Kasztner: Villain or hero?

by Richard Z. Chesnoff



What would you do if you found out your community of 1 million souls was being deported to Nazi death camps, but you had a chance to save some on the condition you did not warn the others?
That was the horrible dilemma facing Hungarian Jewish leader Reszo Kasztner after the Nazis invaded Budapest in 1944. Europe's last intact Jewish community was to be the Holocaust's next victim, and murder-mastermind Adolf Eichmann was wasting no time in packing Hungarian Jews into cattle cars for Auschwitz.
Kasztner, a dashing journalist and Zionist leader, tried to end all deportations by negotiating a "blood for wares" bargain with Eichmann. The German war machine was in trouble, and in exchange for $10 million and 10,000 trucks (for use on the Eastern front, the Nazis said), Eichmann himself promised to halt the Hungarian killings.
Predictably, Kasztner failed to get Allied backing for the deal. But eventually, he raised a multimillion- dollar ransom of gold, jewelry, diamonds and cash that bought thousands of Jewish lives. Among them were 1,684 Jews who boarded a train in Budapest that finally reached the safety of Switzerland. Kasztner chose those who made it to freedom.
To those he saved and their descendants, Kasztner became a hero, a Jewish Oskar Schindler who made a difficult but responsible moral choice. To others, especially those whose families he chose not to save, Kasztner became a villain, a man who played G-d and consorted with the devil.
Accused after the war of being a collaborator by another Hungarian Jew, he was the center of a tendentious Israeli libel trial during the early 1950s and eventually was assassinated in Tel Aviv by men convinced he had betrayed his own people.
But had he? For almost 50 years, there has been little or no discussion of Kasztner. While Schindler, Swedish diplomat Raoul Wallenberg and others became icons of righteousness for their role in saving Jewish lives, Kasztner was almost a taboo subject. Holocaust museums paid scant if any attention to him. In "The Final Days," Steven Spielberg's Academy Award-winning documentary about the Hungarian Holocaust, there is no mention of Kasztner.
That's about to change. Urged on by several New Yorkers --- notably Vera and Imre Hecht (as a teenager, Vera was on the Kasztner train to freedom) --- the Museum of Jewish Heritage at Battery Park is holding a symposium on Kasztner on tomorrow from 3 p.m. to 7 p.m. It's titled "Uncertain Redemption" and will be open to the public.
The debate, which promises to be heated, includes Hungarian Holocaust survivors and several experts on Kasztner --- among them City University Prof. Egon Mayer, whose father and mother (who was pregnant with him) also were aboard Kasztner's train.
The new and well-deserved interest in the Kasztner story doesn't end there. Award-winning producer Gaylen Ross and her French colleague Anne Feinsilber are preparing a documentary film on Kasztner and his moral dilemma. They have found hundreds of survivors and descendants of those he saved but are looking for more. Their e-mail address: <
[email protected]>.
History sometimes takes time to surface --- but it always does. So what would you have done?


<http://jewishworldreview.com/richard/chesnoff.html>


Commentaire de David Irving, sur son site (<http://www.fpp.co.uk>): I have sent this message to the award winning producer Gaylen Ross: "You may not welcome advice or assistance from me, but here goes: There is a totally unnoticed file on Kasztner and the trucks deal in the British Public Record Office. It is a half inch thick file, formerly top secret, of the British-intercepted letters that passed between him and Joel Brand and their contact man in Palestine. I am surprised the 'experts' have not spotted it. I spent an afternoon reading it about four years ago, but as you know the Holocaust is not my subject so I took no notes."

Il nous paraît évident que le "cas" Käsztner est destiné à revenir sur le devant de la scène. C'est par cette histoire qu'on peut accéder à la réalité de la politique sioniste dans l'Europe dominée par les nazis. La collaboration nazi-sioniste, représenté par le personnage tragique de Käsztner, a été validée, après-coup, par le soutien que le jeune Etat d'Israël a apporté à Käsztner dans un procès célèbre de 1955. Or les minutes du procès ont été publiés, en hébreu. Plusieurs affaires de pièces de théâtre (dont l'une écrite par Ben Hecht, peut-être de la même famille que les personnes citées plus haut) ont soulevé d'énormes scandales, tant à Londres qu'à New York, parce que les sionistes ont fait des campagnes violentes pour empêcher ces pièces d'être jouées. Les pièces ont d'ailleurs été retirées de l'affiche. Rappelons que Rassinier, dans un appendice à son livre Le véritable procès Eichmann a établi que les Israéliens ont trafiqué le texte du rapport Käsztner qu'ils ont fait publier en Allemagne pour les besoins du procès Eichmann. Nous y reviendrons. La patate reste très chaude.

PHILO ZOZO

Jerusalem ( May 30, 2001, 16.56) -- Le sémillant Langue de Blois, battu mais content d'être ministre de l'Inéducation nationale, s'est rendu à Jérusalem pour recevoir un hochet bien mérité, un diplôme de docteur honoris causa en, tenez-vous bien, philosophie, de l'université hébrïque. C'est la récompense pour avoir vidé Berger? Ces Zébreux sont de grands farceurs.

APRÈS ARISTOTE

Qu'est-ce que le cyber révisionnisme ?


Il a toujours existé des personnes convaincues que les théories scientifiques dominantes étaient fausses. Depuis l'avènement du Net, ces personnes disposent maintenant d'un moyen d'expression formidable et on voit partout fleurir des sites prétendant réexpliquer la physique fondamentale. C'est ce que j'appelle le cyber-révisionnisme.
Pourquoi parler du cyber-révisionnisme ?
Faites donc un petit test. Allez sur Yahoo et cherchez les sites de physique fondamentale (dans les domaines Relativité, ou Origine de l'Univers) et comptez combien de sites proposent "une réfutation des théories actuelles", ou une "réinterprétation de ceci-celà". Quelques exemples ?
L'auteur propose "une remise en question des bases de la physique actuelle". Théorie sur la propagation des photons qui remet en cause la théorie d'Einstein. Un universitaire dénonce "un système scientifique qui censure les réfutations du Big Bang vérifiables par tout possesseur d'une calculette scientifique". Nouvelle approche sur l'origine de la matière -- Document en PDF présentant la vision de l'auteur.
Le nombre de sites de ce type référencés est impressionnant en proportion puisqu'il représente la moitié environ des sites donnés par Yahoo.
Que dire du cyber-révisionnisme ?
C'est vrai, j'appartiens au courant de pensée dominant en matière de physique fondamentale. Mon but n'est pas pour autant d'envoyer au bûcher ces gens ! (Ca m'est d'ailleurs impossible...essayez donc et ces pauvres martyrs se réclameront de Galilée pour dire que les vrais grands génies ont été rejetés en leurs temps). J'aimerai ici donner quelques éléments qui permettent d'analyser sainement ce genre de sites. Remettre en question certaines idées, certains résultats, est un moteur essentiel de l'avancée de la recherche, mais raconter n'importe quoi et montrer une méconnaissance manifeste des théories qu'on prétend critiquer est une autre chose...surtout quand la moitié des sites scientifiques disponibles au grand public tient ce type de discours !
Que racontent les cyber-révisionnistes ?
Généralement, la cible préférée des cyber-révisionniste est la Théorie de la Relativité, ainsi que ses extensions astrophysiques et cosmologiques. Pourquoi ? Je pense que c'est à la fois parce que c'est une des théories scientifiques les plus connues (Einstein est toujours la figure emblématique du génie) et parce qu'elle est "facilement" criticable en ce sens que ses prédictions sont facilement énonçables, heurtent le sens commun, et ses implications philosophique sont considérable (notamment à travers la théorie du Big Bang). Naturellement, personne ne s'attaque à la mécanique newtonienne (qui reproduit parfaitement l'expérience quotidienne que nous avons de la matière). De même peu de personnes remettent en question la mécanique quantique (son formalisme mathématique est trop compliqué et ses prédictions trop techniques).

<
http://www.ens-lyon.fr/~dlouapre/physique/cyber_rev.html>

JAMAIS ASSEZ

Voici le résumé d'un article de la revue Science, t. 292, n° 5524, p. 1979, 15 juin 2001

 

Recherche nazie: l'institut Max Planck présente ses excuses.

Berlin. Depuis cinquante ans, les rescapés des cruelles expériences menées dans les camps nazis de la mort réclament des excuses des sociétés scientifiques allemandes. Le 7 juin, quelques victimes ont finalement obtenu des excuses formelles du directeur du principal institut de recherche fondamentale du pays, l'institut Max Planck, au nom de l'institut de l'empereur Guillaume auquel il a succédé et dont certains membres ont participé aux funestes recherches. Cependant, la déclaration du président de l'institut Max Planck, Hubert Markl, ne clôt pas l'affaire des atrocités nazies commises au nom de la science: les historiens redoublent d'effort pour trouver des traces de ces activités.

Va falloir qu'il crachent au bassinet aussi, ces types-là. Mais c'est bien naïf: d'abord on s'excuse, et après on cherche les preuves: ceux qu'ils appellent des historiens ressemblent plutôt à des policiers dirigés par un juge instruisant à charge; les historiens, eux, trouvent d'abord et publient ensuite.


Nazi Research: Max Planck Offers Historic Apology


Robert Koenig

Berlin--For half a century, survivors of cruel experiments at Nazi death camps have been seeking a formal apology from Germany's scientific societies. On 7 June, a few of those victims finally got an explicit apology from the head of the country's premier basic research organization, the Max Planck Society, on behalf of its forerunner, the Kaiser Wilhelm Society, some of whose scientists were implicated in the nefarious research. However, the statement from Max Planck president Hubert Markl won't close the book on Nazi-era atrocities committed in the name of science: Historians are redoubling their efforts to document these activities.




DENKMAL IN BERLIN

Seit dem 1. Juni ist die neue Websites des Förderkreises zur Errichtung eines Denkmales für die ermordeten Juden Europas Online. Die Berliner Initiative, die unter der Führung von Lea Rosh seit Jahren für das Denkmal in Berlin kämpft bietet jetzt auch die Möglichkeit an, online für das Denkmal zu spenden. Die Website wurde in ehrenamtlicher Arbeit von der Berliner Kreativagentur Im Stall für den Förderkreis erstellt.
<http://www.holocaust-denkmal-berlin.de/>
<http://www.imstall.com>


PAS VALAQUEMENT CORRECT

Le Monde, 1er juin 2001, page VIII

"Négationnisme" en Roumanie



Plusieurs éditeurs roumains ont protesté dès l'ouverture de la Foire du livre de Bucarest, le 23 mai, après avoir constaté la présence de livres de propagande nazie, interdits en Europe -- dont Mein Kampf d'Adolf Hitler -- sur les stands. La vente s'est poursuivie sans encombre en dépit des protestations des maisons d'édition, de nombreux écrivains et d'intellectuels, comme le représentant de l'association des éditeurs de Roumanie, l'écrivain Gabriel Liiceanu, qui a dénoncé la vente de ces livres néo-nazis et antisémites, traduits du français. Le directeur de l'Office national des expositions, M. Mihai Oroveanu, s'est lui aussi indigné de ces pratiques et a souhaité que la Roumanie s'aligne sur les lois européennes. Le parquet a annoncé le 28 mai qu'il allait ouvrir une enquête... Le code pénal roumain prévoit des peines de 6 mois à 5 ans de prison pour "la propagande nationaliste-chauvine et l'incitation à la haine raciale", ce qui n'empêche pas des maisons d'édition, comme Antet et Beladi, de diffuser un large échantillon d'ouvrages négationnistes, antisémites et néo-nazis.
La presse négationniste est également largement représentée. C'est la deuxième affaire en dix jours: l'ambassade d'Israël avait porté plainte après la parution d'un livre de blagues à caractère violemment antisémite.

 


UNE CONNE APPELLE AU SECOURS

C'est tellement bête qu'on ne le traduit pas: c'est une bonne femme américaine qui s'affuble du titre de docteur et qui demande qu'on lui explique, pour faciliter sa thèse d'Etat, si la persécution des juifs par les nazis (qu'elle ne manque pas d'appeler "holocauste") était vraiment unique et propose son petit argument pour le prouver. Consternant, non ?

Dr. Phyllis Soybel; <[email protected]>

I am currently working on my Senior Thesis on the Deniers of the Holocaust, and how and whay they beleive what they believe. As I was doing my research there was one question that I cannot seem to find an answer too. The question that I have is what makes the Jewish Holocaust stand out above the rest? The deniers seem to downplay the importance of this historical event, and they say that it is just another holocaust added to the list.
I believe that this Holocaust rises above the rest because of the planning and carrying out done by the Nazi's. They murdered nearly half of the Jewish population in Europe. The fact that this was planned out ahead of time is why it's the most important, but I was wondering if there was another reason that I may have missed. Please Help.



CORÉE GRAPHIE

Les Suédois ont des rennes, de l'aquavit, peut-être le père Noël, et un premier ministre qui s'appelle Persson. C'est pas de sa faute. Celui qui porte ainsi à juste titre le nom d'un illustre inconnu nous a empatouillé, au début de l'année, dans un énorme préchi-précha, bien dans le genre protestant scandinavre, sur un truc que lesdits Suédois n'ont pas eu à connaître, le Grand Zolo (d'ailleurs, ils sont généralement accusés de sympathies nazies). On s'est dit, à l'époque, que Léon Bloy dont nous révérons la sainte mémoire, n'avait peut-être pas eu tort de souhaiter ouvertement l'extermination des protestants, surtout les scandinavres, comme le plus sûr moyen de sauver leurs vilaines âmes pleines d'erreurs dogmatiques. Enfin, ces Suédois avaient voulu faire la leçon à tout le monde et on voyait bien qu'ils entendaient s'arroger une sorte d'hégémonie morale, après quelques autres.
Et puis à peine ce demi-Viking arrivé sur le trône de l'Europe, voilà qu'il se précipite en Corée du Nord, à Pyongyang-les-Bains, pour aller secouer la louche du fiston Kim Jong Il ("il" comme "île"; Faut préciser, parce qu'à France Inter, ils disent 'Kim Jongue deux"). On a vu la trogne hilare de ce Persson assurer que l'Europe allait se rapprocher de la Corée du Nord et passer la main dans le dos, bien raide, des apparatchiks en terre cuite qui entoure le Grand leader vénéré. Pour un prof de morale, ça tombait dans le burlesque le plus complet. Zolo, plus jamais ça, et patati et patala, et on s'abiboche avec un régime qui a déjà à son ardois entre un million et deux millions de morts de faim et de mauvais traitement. Tout être humain normal vivant depuis quarante ans en Corée du Nord trouverait que le régime hitlérien c'est du nanan. Alors les Zolomaniaques, qu'est-ce qu'ils font? Ils se "rapprochent", ces foutus cochons!


L'AHURI SAUTE EN PISTE

Il faut toujours qu'il se signale. L'ahuri des poubelles avait abondamment conchié les éditions de l'Harmattan qui, contrairement à beaucoup d'autres, ne s'étaient pas laissé faire. Elles avaient sommé <Amnistia.net>, le seul endroit où l'ahuri semble pouvoir écrire, de publier un "droit de réponse", ce que les petits criminels en fuite qui tiennent le site avaient bien été obligés d'accepter. Mais l'ahuri s'était senti chatouillé et avait porté plainte. Début juin, il a été débouté.

Quelques jours plus tard, il s'est pointé à un "salon du polar et des merdes noires" dont il est, paraît-il, un fleuron. Las, ses victimes l'attendaient. Et elles sont nombreuses ses victimes. Tout un remugle de plumitifs fustigés comme étant des poteaux des révisionnistes, voulaient lui examiner la tripaille. Malgré ses deux malabars, l'ahuri s'est fait un peu piétiner la tronche et il a battu surtout la retraite. Voir ci-dessous.

Enfin, la semaine suivante, il apparaissait au tribunal où il avait cité Serge Thion pour calomnie. Le monde à l'envers. Là, il avait remis ses culottes courtes pour jouer au petit garçon avec la raie sur le côté. Il n'est pas sûr que le tribunal s'y laisse prendre.

Bref, le mois de juin n'est pas fameux pour les ahuris qui feraient mieux de rester à l'ombre dans leur poubelle.


Dans sa rage vulpine, l'ahuri a tenu aussi à s'attaquer à l'imprimeur Corlet. Ce dernier a dit publiquement qu'il allait engager, à sa sortie de prison, un assassin célèbre qui vient de purger une très longue peine pour le meurtre d'un enfant. Corlet, qui est chrétien, a dit à la télévision, qu'il fallait donner une chance au type qui sort de taule. L'ahuri a cru bon de se joindre au choeur des poujadistes et des rancis qui trouvent ça suspect et anormal pour la simple raison que Corlet fut l'imprimeur, pendant longtemps, de la Vieille Taupe, et aussi de milliers d'autres clients (c'est un très gros imprimeur normand). On voit jusque dans quels cloaques réac pousse la haine des imbéciles.

On remarquera que ce site "amnistia" qui joue les redresseurs de tort et les "antifascistes", n'a jamais un mot pour qualifier les exactions de l'armée israélienne. Palestine, connais pas; ça dit bien ce que sont ces gens-là: des flics au service du pouvoir.

COMME UN PET SAVONNEUX


Le Monde, 22 juin 2001, suppl. Le Monde des livres; p. VIII.

Règlements de comptes à OK Polar



Depuis quelques années, le monde du polar français ressemble à un champ de mines. Les enfants de Jean-Patrick Manchette se déchirent dans la presse ou sur Internet. Vendredi 15 juin, lors du Festival du roman policier et du roman noir, place de la Bastille à Paris, un débat où devait participer Didier Daeninckx sur les "prises de figure politique du polar" a rapidement dégénéré.
Guy Dardel, directeur de la radio associative Fréquence Paris Plurielle, également auteur de romans policiers, s'est installé à la tribune pour demander à Didier Daeninckx de s'expliquer sur "les calomnies qu'il colportait à son sujet", le présentant comme négationniste et pédophile. Daeninckx a démenti avoir tenu de tels propos sur lui
[Note de l'AAARGH: il tient ces mêmes propos sur tout un chacun...]. L'ambiance s'est agravée. L'écrivain a quitté la tribune. Dans la bousculade, il a été, selon les uns, "frappé et jeté à terre", selon les autres il n'a pas été "molesté".
Peu après ces événements, deux communiqués-pétitions ont ont circulé. Le premier est signé Guy Dardel, Maurice Rajsfus, Thierry Jonquet, Gérard Delteil, Jean-Pierre Bastid, Alexis Violet, Serge Quadruppani, Jean-Christophe Brochier, Hervé Delouche, etc. "Un certain nombre de victimes des précédentes calomnies [de Daeninckx] ont tenu à l'accompagner pour marquer leur solidarité", explique le texte de soutien à Guy Dardel. "Cette bousculade n'aurait pas eu lieu si ses sbires étaient restés calmes", poursuit ce texte qui reproche à Daeninckx d'avoir choisi "la fuite".
[Note de l'AAARGH: Prudent, il s'était amené encadré par deux gorilles].
Les organisateurs, Gérard Moreau, de la librairie Epigrammes, et Gilbert Wasserman, de la revue Mouvements, ont réagi avec Gérard Bobillier, directeur de Verdier [[Note de l'AAARGH: éditeur du Talmud], et Enrico Porsia
[Note de l'AAARGH: assassin italien en fuite], directeur de la rédaction d'aministia.net, proche de Daeninckx, contre ce "texte mensonger", en dénonçant un "commando d'un quarantaine de personnes" qui " a interdit par la force" les débats. [Note de l'AAARGH: D'habitude, c'est l'ahuri qui prend la tête de ce genre de commandos, par exemple au Salon du Livre.] Ce texte a été signé par Jean-Bernard Pouy [Note de l'AAARGH: qui ne cache pourtant pas en privé le souci que lui cause l'état mental de l'ahuri des poubelles], Fédéric H. Fajardie, Dominique Manotti, Pascal Dessaint, Maud Tabachnik, Pïerre Drachline, etc.
La plupart des signataires de ces deux textes se connaissent depuis longtemps. Ils se sont croisés dans les couloirs du polar et du militantisme, chez les communistes, les trotskistes, les "maos", les "autonomes", les situationnistes ou les anars.
[Note de l'AAARGH: Ecrire des polars, c'est surtout un moyen de se faire du fric sans travailler...] Le "néo-polar" vient de là. Une bonne partie s'est retrouvée à l'association anti-Front national, Ras l'Front, et a participé à la collection du Poulpe.
Tout a éclaté au milieu des années 90, quand Didider Daeninckx a attaqué Gilles Perrault et Serge Quadruppani,
provoquant un tollé dans le monde du polar et de l'extrême-gauche (Le Monde du 8 juin 1996). Depuis, c'est pour lui une priorité: "La dérive d'une partie de l'ultra-gauche sur le négationnisme doit être racontée." Il accumule les documents et les dénonciations, se faisant de nombreux ennemis. Il a porté plainte pour "menace de mort", après la publication d'un message anonyme sur le site de Marc-Edouard Nabe, demandant: "Qui se joint à moi pour fonder un commando pour faire exploser la tête de cet enculé?" Il attaque également Thierry Jonquet pour "harcèlement et diffamation", car celui-ci lui a envoyé 40 e-mails d'injures en trois mois. "Ce sont des messages ironiques pour dénoncer ses méthodes", explique Thierry Jonquet. Les deux hommes étaient à la fois amis et rivaux. Daeninckx a écrit Meurtres popur mémoire, Jonquet, Du passé, faisons table rase.
Alain Salles.

 


Message publié le le 16/05/2001 à 16:01:09 par Roger Martin:

Avant de menacer les gens de leur faire "eclater la gueule", on doit s'assurer qu'on est capable de le faire seul. Et toi, Marcel, petite hyène d'internet,au chaud sous ta couette, tu as besoin de rameuter le ban et l'arrière-ban des foetus nazillons céliniens pour ta ratonnade... Fais Gaffe, Daeninckx a des amis. J'en suis, et j'en suis fier. Et renseigne-toi un peu avant d'agir inconsidérément et pense à la formule de Paul Vaillant-Couturier : Pour un oeil les deux yeux, pour une dent toute la gueule...
<
http://www.oragora.com/cgi/forum479.cgi?numforum=4794>

 

CONFESSIONS D'UN MANGEUR DE CONFITURE

Le site MEDITO qui s'adresse à une clientèle de médecins a cru bon de sortir de ses compétences pour fabriquer un dossier anti-révisionniste, dont nous avons reçu de multiples copies. Voici quelques fichiers parmi ceux qu'on nous signale:
<http://www.medito.com/b2circ84.htm>Editorial - Numéro exceptionnel, entièrement consacré aux camps de la mort et au négationnisme, aux médecins et "hopitaux"
<http://www.medito.com/hi1106k.htm>La médecine et les camps.
[Note de l'AAARGH: Ce texte constitue une falsification délibérée du témoignage du professeur Marc Klein, de la faculté de médecine de Strasbourg, dont il cite quelquess bribes en prétendant qu'on ne le trouve nulle part. Or ce texte essentiel se trouve sur le site de l'aaargh depuis plus de deux ans. Klein est un excellent témoin qui fait systématiquement la diffférence entre ce qu'il a vu (un camp parfaitement bien tenu) et les rumeurs (les chambres à gaz) auxquelles il dit croire bien que n'ayant pas la moindre preuve de leur véracité. Lisez ce texte.
<http://www.medito.com/hi1206k.htm>Le Rewier ou hôpital du camp : Auschwitz Odette Abadi [On dit "Revier"]
<http://www.medito.com/hi1306k.htm>1er Témoignage de Suzanne Birnbaum sur le Revier "hopital" d'Auschwitz - Inédit sur Internet
<http://www.medito.com/hi0706k.htm>Peut-on lire les écrits contestant les crimes contre l'humanité ? la loi Gayssot critiquée
<http://www.medito.com/hi0706k2.htm>Un plaidoyer pour la loi Gayssot [C'est Karmazinzin, voir plus haut]
<http://www.medito.com/hi1506k.htm>Les négationnistes - falsificateurs de l'histoire
<http://www.medito.com/hi0706k3.htm>Pas de débat avec les interlocuteurs de mauvaise foi ou les illuminés
<http://www.medito.com/hi0806k.htm>Révisionnisme, négationnisme et les anti
<http://www.medito.com/hi0906k.htm>Examinons quelques positions négationnistes :

etc. Tout ça, c'est du bricolage d'amateur, qui occupent ainsi leurs week-ends dans leurs villas de Deauville.

Ils se sont trouvé, comme collaborateurs, la lie des baratineurs, ceux qui ne peuvent même plus écrire dans les publications de gare dédiées à "l'histoire". En voici un, bien répertorié:


Le général A. Rogerie a été déporté dans les camps, dont ceux d'Auschwitz-Birkenau, Dora... Il s'inquiète de la diffusion des textes négationnistes qui explose sur Internet. En 1945 il publie "Vivre c'est vaincre" avec le bandeau "j'ai été témoin de l'Holocauste". André Rogerie. Il nous a adressé à ses frais un bon nombre de documents pour faciliter ce dossier médito.

Texte du général Rogerie

Depuis de nombreuses années, des individus peu scrupuleux, qui se proclament révisionnistes", nient :
les réalités du monde nazi
la sauvagerie des camps de concentration
et l'existence même des chambres à gaz homicides.
ce phénomène a pris de l'ampleur, non par le nombre des représentants de cette nouvelle secte, mais grâce à la mise en oeuvre de moyens de propagande très importants, diffusés au nom d'un "centre international pour la recherche historique et l'information". [??????????] De plus en plus, ces négateurs professionnels diffusent leur mauvaise foi dans tous les milieux, c'est ainsi qu'on peut citer :
l'envoi de dépliants à tous les Députés et Sénateurs,
l'expédition de documents auprès de particuliers choisis,
une liste de questions avec leurs réponses adressées aux lycées et collèges avec cette phrase: " convient de contrebalancer en classe les études faites sur l'Holocauste et qui sont maintenant imposées aux écoliers " l'envoi de lettres d'insultes assure à ceux qui témoignent sur les crimes nazis, et maintenant le mensonge de ces négateurs est déversé dans le monde entier par l'intermédiaire Internet.
Deux raisons essentielles semblent motivées cet acharnement à nier les vérités historiques les plus certaines et les moins contestables, avec une haine farouche et une grossièreté déconcertante : La nostalgie du nazisme, un antisémitisme forcené.
Il est bon de ne pas négliger ce phénomène et de connaître les méthodes qui sont utilisées par ces individus sans scrupules.
Pour s'imposer dans le monde actuel, ces négateurs emploient un certain nombre de procédés dont les principaux sont les suivants :
ils ont appelé leur corporation " institut de recherche historique ", ce qui fait sérieux, alors que ce ne sont pas des historiens.
Ils présentent des arguments de façon péremptoire, en pensant que les lecteurs n'iront pas vérifier leurs affirmations mensongères ;
ils récusent tous les témoignages qui les contredisent sous un prétexte quelconque, c'est ainsi que le témoignage écrit du commandant du camp d'Auschwitz, qui pourtant sait de quoi il parle, est annoncé comme irrecevable car il été, d'après les négateurs, écrit sous la contrainte ;
ils pratiquent l'amalgame en comparant des éléments dramatiques passés avec le génocide commis par les nazis, événements, qui pour être dramatiques, n'ont aucune commune mesure avec l'ampleur des crimes commis par les nazis ;
ils s'affublent du nom de " révisionnistes ", pour essayer de faire croire qu'ils luttent, comme Emile Zola dans l'affaire Dreyfus, pour rétablir une vérité historique alors qu'ils sont des falsificateur de l'histoire ;
ils considèrent toutes les preuves connues comme autant d'impostures créées par des menteurs, allant jusqu'à déclarer que ce sont les juifs qui ont déclaré la guerre à Hitler.
Ils trouvent des pseudo scientifiques pour démontrer que le Zyklon B. ne pouvait pas tuer des hommes. Etc. etc.
S'il s'agissait de gens honnêtes cherchant la vérité, celle-ci pourrait leur être facilement prouvée avec toutes archives et documents historiques irréfutables qui existent, mais il n'y a pas lieu de perdre son temps avec les négationnistes car ils ne cherchent pas la vérité et ils ne veulent surtout pas la connaître. Ils sont inaccessibles aux arguments, ils possèdent leur vérité irréfutable dont ils ne veulent démordre aucun prix. On ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif.

Mais vous pouvez aussi intervenir sans être inscrit sur les forums : cliquez | <http://www.0plus0.com/forums.htm>100 forums | puis forum medito le plus adéquat. Ou en envoyant un message à
<[email protected]> en précisant bien le nom du dossier. Contact : <[email protected]>


Le général André Rogerie est un vrai déporté mais faux témoin bien connu. On a lu son Vivre, c'est vaincre, paru en 1946 et réimprimé en 1988. Il n'a que vaguement entendu parler des chambres à gaz et est incapable d'en dire quoi que ce soit de tenable. Il a vécu avec les des protecteurs puissants et dit qu'à Birkenau, il "a été moins malheureux que partout ailleurs" (p. 87) parce qu'il mangeait très bien, et qu'il avait de bonne confitures. Les médecins s'honoreraient à mettre cette vieille baderne au fumier.


L'ART DE LÉCHER LES PAILLASSONS

De quoi se tourner vers la religion orthodoxe qui, elle, n'a jamais eu d'armée et n'a jamais trahi...

DICI n· 10, 1 rue des Prébendes -14210 Gavrus, <[email protected]>

Satisfaction après la rencontre de New York



Chastre, 24 mai 2001 (APIC) L'association internationale à but pédagogique "Chrétiens et Juifs pour un enseignement de l'Estime -- CJE", dont le siège social est situé à Chastre en Belgique, -- vient d'exprimer "sa profonde appréciation pour les remarquables contributions au dialogue entre catholiques et juifs dont témoignent les textes et déclarations de la 17ème réunion du Comité International de Liaison entre Catholiques et Juifs, tenue à New York du 1 au 3 mai".
CJE salue particulièrement la déclaration du cardinal Walter Kasper, nouveau président de la Commission du Vatican pour les relations religieuses avec le judaïsme, "qui a su, avec tact et une grande maîtrise théologique, dissiper le malaise qu'avaient causé certains passages du document «Dominus lesus», incorrectement interprétés comme conditionnant le salut des juifs à la conversion au christianisme".
L'association des chrétiens et juifs "pour un enseignement de l'Estime" relève, dans le texte du cardinal Kasper. plusieurs phrases tirées des enseignements officiels de l'Eglise catholique depuis quatre décennies, toutes épinglées pour leur valeur d'estime à l'égard du peuple juif et du judaïsme.
"Dans l'esprit de l'Eglise, le judaïsme est unique parmi les religions du monde, parce qu'il est "la racine du bon olivier sur laquelle ont été greffées les branches de l'olivier sauvage des Gentils" (cf. Rm 11,17-24)... nos deux communautés religieuses sont unies et étroitement liées au niveau même de leurs identités religieuses"... "La religion juive ne nous est pas 'extrinsèque', mais elle est, d'une certaine manière, 'intrinsèque' à notre religion. Nous avons donc, avec le judaïsme, un rapport que nous n'avons avec aucune autre religion".
Jean Paul II lui-même avait insisté pour que, dans l'enseignement, la religion juive ne soit pas présentée "comme une simple réalité historique et archéologique", puisqu'elle est une "réalité vivante étroitement associée à l'Eglise", car la réalité du peuple de Dieu dans laquelle les juifs se reconnaissent depuis plus de deux mille ans "n'a jamais été révoquée", expliquait le pape.

L'ancienne théorie n'a plus cours
Aussi le cardinal Kasper a-t-il insisté à New York: "L'ancienne théorie de la substitution n'a plus cours depuis le Concile Vatican II. Pour nous, chrétiens d'aujourd'hui, l'alliance avec le peuple juif est un héritage vivant... Il ne peut y avoir une simple coexistence entre les deux alliances. Les juifs et les chrétiens, de par leur identité respective spécifique, sont intimement liés les uns aux autres. L'Eglise croit que le judaïsme, c'est-à-dire la réponse fidèle du peuple juif à l'alliance irrévocable de Dieu, est salvifique pour eux, parce que Dieu est fidèle à ses promesses".
L'association CJE commente, de son côté: "De telles expressions témoignent, s'il en était besoin, de ce que le dialogue entre catholiques et juifs n'est pas un simple échange de propos conciliants, ni une tentative plus ou moins subtile d'imposer au partenaire ses convictions religieuses. Les avancées qu'elles révèlent -- et dont l'influence se traduit désormais au niveau théologique -- confirment la conviction inébranlable des artisans et des experts de ce dialogue que le tournant radical inauguré par la Déclaration 'Nostra Aetate', du Concile Vatican II, et confirmé par les documents subséquents, débouchera, tôt ou tard, dans des retrouvailles fraternelles, que ce mystérieux oracle préfigure peut-être: "à vos frères: mon peuple..." (apic/ciplpr)

Sur ce mystère du peuple Juif, DICI recommande la lecture du livre du Père Meinvielle Les Juifs dans le mystère de l'Histoire. Vous pourrez prendre connaissance dans les prochains jours du chapitre 1 sur le site <
http://www.le-combat-catholique.com/> ainsi que le livre de Monsieur Le Caron: Dieu est-il antisémite? aux éditions Fideliter.

 

 

GLACIEUX




La chasse aux révisionnistes


par Robert Faurisson


 
Aujourd'hui même, Serge Thion à Paris et Vincent Reynouard à Limoges passent en jugement [Note de l'AAARGH: l'affaire Thion n'est pas une affaire révisionniste: Didier Daenincks a porté plainte contre lui, en diffamation, parce que Thion a affirmé sur son site de défense que Daenincks était un des instigateurs de la campagne qui l'a fait révoquer du CNRS. cf supra.]. Pour moi, je reçois de Michel Favre, juge d'instruction à Fribourg (Suisse), une ordonnance pénale me signifiant une condamnation à un mois de prison ferme pour un article révisionniste. Cet article était paru dans une brochure éditée en août 2000 par l'association "Vérité et justice" (CP 355, CH-1618 Châtel Saint Denis). Les trois responsables de l'association font actuellement l'objet d'une procédure judiciaire qui leur permet d'être entendus.
Quant à moi, je n'avais été avisé d'aucune procédure contre ma personne. Le juge d'instruction ne m'avait averti ni prévenu de rien. Il ne m'a ni convoqué ni entendu. Il m'a, si l'on peut dire, condamné par correspondance. D'aucuns s'étonneront du procédé. C'est ignorer que, lorsqu'il s'agit de réprimer ceux qui provoquent l'ire des organisations juives ou sionistes, il n'y a plus ni foi, ni loi, ni droit. Sont payés pour le savoir les personnes que ces organisations appellent selon les cas, soit "négationnistes de l'Holocauste", soit "criminels de guerre" ou "criminels contre l'humanité", soit encore "terroristes palestiniens". Le Talmud, Klarsfeld et Sharon dictent leur loi.
Notre juge fribourgeois me paraît moins Basile que les magistrats français à la Simone Rozès, à la Pierre Drai ou à la Françoise Simon qui, eux, m'avertissent, me convoquent, font semblant de m'entendre et me condamnent, quelque argument je puisse invoquer pour ma défense. Demain, par pli RAR, j'informerai Michel Favre de ce que je ne fais pas opposition à son ordonnance; je me tiens à la disposition du canton de Fribourg en vue d'exécuter ma peine. Si j'avais la candeur de faire opposition et de comparaître devant un tribunal suisse, je serais traité comme l'ont été avant moi des révisionnistes suisses: d'abord, je me verrais signifier que toute défense de nature révisionniste constitue une récidive; puis, mon avocat ne pourrait user que d'arguties juridiques et plaider les circonstances atténuantes; enfin, tout témoin sur le fond serait, sur réquisition du ministère public, immédiatement inculpé. Ma peine serait alors de douze à quinze mois de prison et les amendes et frais atteindraient des montants considérables. Quant à faire valoir ma qualité de Français, il n'y faut pas songer: les autorités françaises, pour complaire au Grand Sanhedrin, coopéreraient avec la Suisse comme je les ai vues collaborer contre moi, dans le cas Anne Frank, avec un tribunal néerlandais. Au reste, je n'ai ni le temps, ni l'argent ni plus la santé pour ces marathons judiciaires voués à l'échec.
En Suisse comme en France et en bien d'autres pays du monde, les organisations juives ont obtenu par pressions continues le vote de lois spéciales qui permettent de poursuivre ceux qui ne croient pas à l'histoire casher de la seconde guerre mondiale avec son génocide des juifs et ses chambres à gaz nazies (à ne pas confondre avec les fours crématoires dont personne ne conteste l'existence ainsi que l'utilité dans des camps ravagés par les épidémies). En France, la loi Fabius-Gayssot du 13 juillet 1990 prévoit contre les sceptiques (le simple doute constitue un délit) une peine d'un mois à un an de prison, une amende de 2.000 à 300.000 F et d'autres peines encore. En Suisse, une loi identique sévit depuis 1995. Bien entendu, ces lois sont impudemment qualifiées d'antiracistes par leurs auteurs et leurs exécutants.
Il me faut bien ici préciser pour l'information du lecteur qu'à l'instar de mes autres articles révisionnistes celui qui me vaut aujourd'hui condamnation s'inspirait de la phrase de soixante mots que j'avais prononcée en décembre 1980 à la station de radio Europe 1 devant Ivan Levaï: "Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs forment un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l'Etat d'Israël et le sionisme international et dont les principales victimes sont le peuple allemand -- MAIS NON PAS SES DIRIGEANTS -- et le peuple palestinien tout entier".
En son jargon, au pays des "Suisses glacieux" (Céline), notre juge dit "d'instruction" prononce que, selon lui, dans mon cas, "un pronostic favorable ne peut pas être posé". Il veut dire qu'on ne peut, de ma part, attendre ni repentir, ni repentance. Que voilà un juge clairvoyant! Il doit savoir que dix agressions physiques et un flot de condamnations judiciaires, des saisies-assignations et une récente perquisition, une interdiction professionnelle, des flots d'ignominies déversées par la presse nationale ou internationale (en particulier, par Le Monde, journal oblique ) n'ont eu pour effet que de me renforcer dans ma détermination, et cela d'autant plus que, sur le plan de l'argumentation scientifique, nous en sommes toujours à la situation du 21 février 1979 où, précisément dans ce journal, une "déclaration d'historiens" revenait à dire qu'on était incapable de me répondre sur le sujet des chambres à gaz nazies.
Je continuerai mon Intifada révisionniste.

NB: A Lyon, les organisations juives mènent contre les universités de Lyon-II et de Lyon-III , soupçonnées de révisionnisme, une campagne si virulente que, les uns après les autres, les responsables de ces universités sont devenus des chiens couchants et manifestent la plus déshonorante soumission. Par exemple, Jean Plantin est convoqué par le président de l'université de Lyon-III à venir se présenter de nouveau devant le jury qui, il y a onze ans, lui avait décerné la mention Très Bien pour un mémoire de maîtrise sur Paul Rassinier. Les organisations juives et ceux qui les suivent exigent l'annulation de ce mémoire et de cette maîtrise. Le président n'invoque, pour agir ainsi, ni loi, ni règlement, ni disposition administrative. On n'a rien inventé de mieux au Royaume d'Absurdie.
 


ROBORATIF

On nous signale une publication sise à Marseille et répondant au nom mystérieux de PLPL, soit Pour Lire Pas Lu. On y trouve ça:


La bourgeoisie écrit l'histoire



La chaîne «éducative» La Cinquième vient de confier une série documentaire de vingt-six épisodes de treize minutes à deux jeunes réalisateurs talentueux : les très nécessiteux Alexandre Adler, directeur éditorial de Courrier international, et Jean-Marie Colombani, directeur du Monde (alias Raminagrobis, directeur du quotidien vespéral des marchés, le QVM). Depuis vingt ans, la bourgeoisie réserve le domaine de l'histoire à ses féaux les plus zélés. Ceux qui ne cessent de psalmodier que les grèves mènent au goulag et que seul le capitalisme permet d'engraisser dans la joie.
Le narrateur de ces récits télévisés entrecoupés d'entretiens est Alexandre Adler, dont l'histoire retiendra peut-être le sobriquet ciselé par certains correspondants étrangers de Courrier international, « Triple-Crème », moins à cause de son caractère -- réputé acariâtre -- que de son goût immodéré pour les plats en sauce.
[Note de l'AAARGH: A l'aaargh, il est connu comme le "porc multicarte".] Si les lecteurs de PLPL connaissent bien les frasques de «Ramina», certains ignorent encore le vrai talent d'Alexandre Triple-Crème: impressionner les gogos en racontant des histoires abracadabrantes, mais avec un sérieux d'évêque.
Triple-Crème adore les puissants: il s'est proclamé «clintonien fanatique» pendant la présidence Clinton -- «sa politique a laissé s'accomplir la marche à l'euro. Il mérite qu'on le défende: il en va de l'avenir de la démocratie en Occident 1». Puis il a mendié Matignon pour être, en compagnie de la Laisse d'Or de ce numéro de PLPL , l'«invité personnel» de Lionel Jospin au séminaire des sociaux-renégats de Florence en novembre 1999 2 ; un an plus tôt, il avait parrainé, avec Isabelle Juppé et Alain Minc, un «Observatoire de l'extrémisme». Adler sera bushiste, bayroutien ou sarkozyste si ses repas d'affaires l'exigent.
D'ailleurs, impatient de se faire inviter à la Maison Blanche, il fait déjà la retape de l'assassin niais du Texas: «Bush n'est pas celui qu'on croit. 3» En attendant d'aller dévorer des hamburgers-frites à Washington, Triple-Crème est un médiavore parisien plein de surface: le samedi, il jacasse sur France Culture avec Raminagrobis-Colombani; le mardi, il se dandine sur Ar ; la chaîne Histoire lui aurait réservé un lit de camp à double ressort près des studios; il fait également office de conseiller à Historia; enfin, c'est l'un des «éditorialistes associés» du Monde.
Dernièrement, Triple-Crème n'était pas dans son assiette: sans doute un peu barbouillé, il s'étranglait contre «les violences agitatoires des illuminés communautaristes de Seattle et de Prague, [...] le cartel populiste Vénézuela-Cuba-Haïti, [...] les josébovistes et autres adeptes du Falunqong» (Le Monde, 23.11.00)
C'est donc à ce grand dissident des ondes que La Cinquième a décidé de confier une série d'émissions consacrée à l'histoire de la Cinquième République 4. Avec son ami Ramina, Alexandre ne pouvait pas décevoir. Il n'a pas déçu.
Chacun des vingt-six épisodes repose sur l'interview d'«un grand témoin». Vingt-six témoins et combien d'ouvriers, de syndicalistes ou de communistes? Très précisément zéro! Peu importe, plusieurs des convives de Raminagrobis et de Triple-Crème connaissent de très près le monde du travail: Raymond Barre, Jean-Claude Trichet, Jack Lang, Edouard Balladur, Daniel Cohn-Bendit. Sans oublier Alain Juppé, BHL et son attaché de presse moustachu, Edwy Plenel, Roi du téléachat sur LCI.
Pour présenter sa série, La Cinquième précise: «L'entretien est conduit par Jean-Marie Colombani, dans un lieu propice à créer une ambiance chaleureuse [sic], voire de confidence: domicile, salon personnel 5 » En réalité, l'histoire des quarante dernières années recoupe comme par miracle le carnet d'adresses de Ramina et de Triple-Crème. Le 11 janvier dernier, la série a commencé par le plan Barre. Colombani raffole de Raymond: «L'homme pour qui j'ai eu beaucoup de sympathie, c'est incontestablement Raymond Barre qui à mes yeux alliait beaucoup de la rigueur d'analyse et du courage politique. 6» [...]
Le 18 janvier, pour évoquer «l'époque gauchiste», Colombani a eu une idée de génie: interroger un «étudiant de vingt ans en Mai 1968». Il s'agit donc de BHL, Laisse d'Or de PLPL, éditorialiste associé au Monde (comme Adler) et critique agenouillé des livres les plus ratés de Raminagrobis [ndlr : Jean-Marie Colombani] et du Roi du téléachat [ndlr : Edwy Plenel]. Assis sur un coin de divan encombré de coussins, chemise en soie et poil gominé, c'est avec une voix pénétrée que BHL raconte la révolution. Colombani boit ses paroles. Pour lui, «BHL, il a raison tout le temps. Si on le prend comme la figure de l'intellectuel en France, lui il ne s'est jamais trompé. Il a toujours épousé des justes causes alors que d'autres avaient dérivé vers le maoïsme, vers des causes qui tendaient à faire l'apologie de la violence 7».
Edwy Plenel sur l'affaire Greenpeace: «Je fais un article bourré d'erreurs, bourré de bêtises, qui vaudra des droits de réponse, qui évoque des pistes qui étaient fausses...»
Pendant que Ramina dodeline de bonheur, BHL, grand ami de Pinault, de Lagardère et de Dominique Strauss-Kahn, résume ainsi l'«apport du gauchisme» : «Consensus sur les droits de l'homme, idéal démocratique.» Une fois que ses dirigeants avaient compris que «quand on va au bout d'une révolution on débouche sur l'horreur et la barbarie extrême, le gauchisme a été à l'origine d'un formidable courant réformiste». Bref, le mérite du gauchisme, ce serait, selon BHL, conseiller intellectuel de Robert Hue, d'avoir assuré la victoire de la sauvagerie capitaliste.
Mais le clou du spectacle -- et de l'histoire de la Cinquième République -- c'est le Roi du téléachat. En effet, pour évoquer «l'affaire Greenpeace», Edwy Plenel a consenti, le 15 février, à répondre aux questions de Raminagrobis. La première: «Edwy Plenel, vous étiez journaliste au Monde à l'époque. Comment en venez-vous à traiter de ce sujet ?» On imagine l'impatience presque frénétique avec laquelle le directeur du Monde guette la réponse du directeur de la rédaction du Monde... Sans doute encouragé par l'éclat de sa belle cravate rouge à papillons jaunes, Edwy, digne fils spirituel de Pierre Bellemarre, démarre au quart de tour: «C'est comme un jeu. On me demande en catastrophe de me mettre sur cette affaire. Je fais un article bourré d'erreurs, bourré de bêtises, qui vaudra des droits de réponse, qui évoque des pistes qui étaient fausses.» «Informé» par une source «qui buvait beaucoup de whisky» et fier de son scoop «bourré d'erreurs, bourré de bêtises» (qui lui vaudra, outre «des droits de réponse», une réputation de journaliste d'«investigation»...), Edwy gesticule devant les caméras de la Cinquième. Car il doit maintenir éveillé un Colombani qui, sans doute parce qu'il connaît son Plenel par coeur, se laisse aller à l'assoupissement barriste. Mais le RTA (Roi du téléachat) a du métier, surtout quand il démarche son produit préféré, lui-même. Raminagrobis ne s'endort pas. Et la Cinquième (République) fut sauvée.
Bientôt, des professeurs d'histoire
[Note de l'AAARGH: il s'agit sans doute des futurs "professeurs des écoles", déformés dans les IUFM inventés par Jospin, c'est-à-dire des instituteurs. Les vrais professeurs d'histoire, eux, qui sont agrégés, ne considèrent pas la télévision comme leur Evangile mais comme une source de l'histoire de la période à laquelle elle sévit; l'émission d'Adler sera une source de l'histoire d'Adler et de la télévision en l'an 2001.], sensibles à l'estampille d'une chaîne éducative, utiliseront la série de Ramina et Triple-Crème pour enseigner à leurs élèves le plan Barre, Mai 1968 ou l'affaire Greenpeace... Puis ils leur recommanderont les émissions d'Arte ou de La Cinquième dénonçant la propagande totalitaire et le bourrage de crâne des enfants.

1. Le Monde, 25.08.1998. 2. Le Monde, 21-22.11.99. Les autres invités «personnels» sont Pierre Nora, censeur chez Gallimard, Laure Adler, ancienne groupie de Mitterrand à l'Elysée et Laisse d'Or de PLPL, Jacques Julliard, Serge July et Christine Ocktrent. 3. Courrier international, 08.03.01. 4. « Vive la République », « sur une idée de Jean-Marie Colombani et Alexandre Adler », est diffusé tous les jeudis à 16 heures 30 depuis le 11 janvier 2001. 5. Dossier de presse de l'émission. 6. Commentaire, no 92, hiver 2000. 7. «Bouillon de culture », France 2, 03.05.96.
<
http://homme-moderne.org/plpl/>


Autre exemple de ce qu'on trouve dans ce canard pas possible:

PLPL a relu Verbatim du plagiaire Jacques Attali. Ce livre, qui détourne à des fins lucratives des informations appartenant au domaine public, comportait d'autres singularités. PLPL les livre en exclusivité galactique.
Dans Verbatim I (Fayard, 1993), le conseiller spécial de Mitterrand écrivait:
7 juin 1981. « Au Tchad, Hissène Habré progresse vers le Sud. François Mitterrand : "Habré n'est pas un ami de la France. Je n'aime pas cet homme. Il est entre les mains des Américains. Mais nous devons le soutenir s'il gagne. Ce qui compte, c'est l'unité du Tchad. Sinon, toutes les frontières africaines voleront en éclats. Pour l'instant, nous soutenons le gouvernement légitime, celui de Goukouni." » (p. 34).
7 juin 1982 : « Goukouni Oueddeï quitte N'Djamena pour Tripoli. Hissène Habré entre en vainqueur dans la capital tchadienne. François Mitterrand : "Je n'aime pas cet homme. Il est entre les mains des Américains. Mais nous devons le soutenir parce qu'il incarne maintenant le pays dans son ensemble. Ce qui compte, c'est l'unité du Tchad. Si on ne la protège pas, c'est toutes les frontières de l'Afrique qui voleront en éclats." » (p. 247).
PLPL livre en exclusivité un extrait du tome VIII de Verbatim (à paraître aux éditions F. Mérogis)
7 juin 2001 : « Je sors du bureau du juge les menottes au poignets. Quelques instants plus tard, je l'entends questionner mon ami Jean-Christophe sur ses relations avec un chef d'État africain. Jean-Christophe Mitterrand : "Je n'aimais pas cet homme. Il était entre les mains des Américains. Mais nous devions le soutenir s'il gagnait. Ce qui comptait, c'est l'unité du Tchad. Sinon, toutes les frontières africaines auraient volé en éclats." » (p. 324)


Ces gens-là n'hésitent pas à vaticiner:

Plus nous serons nombreux, plus vite nous accomplirons nos objectifs: purger le monde des médias qui mentent, des patrons qui plastronnent et de la gauche qui se vend. Bénévole, l'équipe de rédaction de PLPL est chaque jour plus forte. Sa détermination est granitique. Bientôt le crépuscule des idiots sera universel.
Vive la Sardonie libre ! Vive PLPL ! ! Abonnement à PLPL : 100 F pour 10 numéros . Règlement à l'ordre de PLPL adressé à : PLPL, BP 2326, F-13213 Marseille cedex 02 Courrier électronique <
r[email protected]> Site Internet <http://www.plpl.org>


19 CLAQUES

On dit qu'il suffit de 19 clics pour arriver tout au bout des centaines de millions de pages qui forment aujourd'hui la constallation Internet. Il y a donc un canard en ligne, un webzine comme disent certains, qui s'appelle "19 clics". Voici son adresse:
<http://19.clics.free.fr/>
Dans le numéro ici évoqué, le 11, du 17 octobre 2000, un mec pas trop con nommé Francis Linart fait un papier intitulé «Les négationnistes sur le net : au delà de l'affaire Yahoo.» Nous avons cet article. Il y fait quelques remarques comme celle-ci: à propos de l'affaire Yahoo, "C'est un sujet -- comme le montre le forum du Nouvel Observateur -- qui irrite beaucoup d'internautes: le topos des "contenus illicites" et l'appel à la répression ou à la régulation trouvent ici une justification politiquement correcte qui camoufle mal une volonté d'officialiser, ou d'institutionnaliser le net, au seul profit des puissances dominantes en matière d'expression." Si vous ne savez pas ce qu'il veut dire par là, demandez-le lui (<f
rancis.linart@caramail.com>).
Plus loin, on peut savourer cette réflexion:

"Alliances contre nature?
Peut-on pour autant dire, comme Gerald Pancaer [en réalité "Panczer"], que le "web illustre également les alliances "contre-nature" et les passerelles entre ultras "rouges" et "bruns"?
C'est aller un peu vite en besogne, pour au moins trois raisons.
1/ Pour l'essentiel, ce n'est pas aux libertaires, mais aux "libertariens" que les négationnistes tendent la main. S'il y a des libertariens de gauche, "progressistes", le libertarisme est plutôt un courant de la nouvelle droite, qui s'est signalé par son engagement derrière la présidence Reagan.
2/ A la différence des alliances précédentes, celle ci ne porte pas sur le fond, mais sur la liberté d'expression. On ne peut pas confondre, sans amalgame, l'opposition à toute législation limitant l'expression publique -- comme la loi Gayssot -- et le ralliement explicite aux thèses des "Eichmann de papier".
3/ On ne trouve aucun élément sérieux permettant de prouver que certains courants libertaires sur le net répondraient favorablement aux appels du pied des négationnistes. Il faut dire que ces appels sont grossiers: Bradley Smith mêle sa propre image à celle de Georges Orwell. Aaargh publie l'intégrale des communiqués de Myriam Marzouki, animatrice de l'Iris (Internet solidaire)[Ce n'est pas vrai]. Mais c'est à sens unique. Les sites libertaires américains, par exemple, ne renvoient pas sur les sites négationnistes de campagne contre la censure.
Si on veut parler d'alliances contre nature, il faut rendre compte d'un phénomène plus large: comment le négationnisme qui méprisait si ouvertement la démocratie s'est-il reconverti en avocat des droits de l'homme et des libertés publiques, et avec quels succès?
Succès des negationnistes
En effet, grâce à leur présence sur le net, les négationnistes ont engrangé quelques succès incontestables. Le principal, c'est qu'ayant réussi à s'approprier le thème de la liberté d'expression sur le net, ils ont ainsi reconquis le terrain perdu avec les formes classiques de communication. Cette situation crée un trouble évident dans le monde de l'internet".

Le mecton fait aussi référence à un texte paru pendant l'été 2000 sur U-zine, qui charcute la notion si répandue de "Internet=nazis" qui transfixe et abomine beaucoup d'autres gens que nous, en particulier toute un tas de franges plus ou moins libertaroïdes, qui se sent coincée entre le marteau du chantage au nazisme et l'enclume du révisionnisme pur et dur. Nous avons récupéré ce texte de Mona Chollet qui montre ingénument toutes les contradictions de ceux qui devraient et refusent de défendre notre droit, et les calomnies qu'on emploie pour nous refuser ce droit en les obligeant à se taire.


L'ARMEE ALLEMANDE ET L'HOLOCAUSTE

Jusqu'à présent, la plupart des Allemands soutenaient que lolocoste avait été perpétré par les SS, tandis que l'armée allemande se contentait du rôle de combattant héroïque contre les hordes staliniennes communistes [Note de l'AAARGH: le mot "horde" désigne les armées à cheval des nomades des steppes; il n'a rien de péjoratif mais la caractéristique d'une horde, c'est qu'elle envahit un pays qui ne lui a rien demandé: or dans le cas qui nous intéresse, ce sont bien les armées qualifiées de "hordes" qui défendaient leur territoire brutalement et brusquement envahi par l'héroïque Wermacht. Ah politique, politique, où nous conduis-tu!]. Il y a deux ans, une grande exposition très détaillée, qui a suscité un tollé en Allemagne, a révélé qu'il s'agissait d'un mensonge monstrueux. En novembre 2001, une exposition complémentaire intitulée "la Wermacht et la guerre d'extermination, 1941-1944" ouvrira à Berlin. Le président de la commission qui contrôle et organise les deux expositions est notre invité ce soir. il s'agit du Pr Gerhard Hirschfeld, éminent historien de lolocoste et de l'armée allemande pendant la seconde guerre mondiale; il discutera du rôle essentiel de la Wermacht dans la catastrophe. [suit l'adresse d'un théâtre en Australie].
Until recently, most Germans maintained that the Holocaust was perpetrated by the SS, with the Wehrmacht (German military) role being confined to a heroic struggle on the Eastern Front against Stalin's communist hordes. Two years ago, a large and detailed exhibition, which caused a furore in Germany, exposed the monstrous nature of this lie. In November 2001, a supplementary exhibition entitled "The Wehrmacht and the War of Extermination, 1941-44" will open in Berlin. The Chair of the committee supervising and scrutinising both exhibitions is our guest this evening, Professor Gerhard Hirschfeld -- an eminent historian of
the Holocaust and the German army in World War II -- who will discuss the Wehrmacht's essential part in the Shoah.
7 30 pm Wednesday 11 July 2001, The Theatrette, Sydney Jewish Museum, 148 Darlinghurst Road, Darlinghurst, Sydney
No charge, no appeal


2


SOUS LES PIERRES LA PALESTINE



DUR TRAVAIL

 

Government requests to reveal confidential 1982 massacre files

 

By Moshe Reinfeld, Haaretz Correspondent



The government requested of the security forces an official opinion regarding the question of whether to release confidential reports on the 1982 Sabra and Chatilla massacre, in which pro-Israeli Christian militiamen killed hundreds of Palestinians in the Lebanese refugee camps of Sabra and Chatilla. The request was submitted by State Prosecutor Edna Arbel, in response to a petition filed by MK Zahava Gal-on (Meretz, soi-disant gauche parlementaire).
Gal-on filed the petition while Ehud Barak was prime minister. It was aimed against Prime Minister Ariel Sharon, who was defense minister at the time of the 1982 massacre.
The state prosecution said it had approached the security forces at the beginning of January to ask for an opinion on the matter. It will, however, take six months for all the necessary material to be collected and for the government to receive its answer.
Ha'aretz, 31 mai 2001.
<
http://www2.haaretz.co.il/breaking-news/homenews/365200.stm>

CINÉMA VÉRITÉ

La chaîne anglaise BBC a diffusé, le 17 juin, un documentaire provenant d'une enquête minutieuse menée par ses journalistes sur l'affaire du massacre de Sabra et Chatila; ils ont obtenu des aveux sans retenue des proches du premier ministre terroriste Sharon qui établissent sa responsabilité dans le massacre. De plus en plus de voix s'élèvent pour réclamer la traduction de l'assassin devant un tribunal international et son inculpation pour crime contre l'humanité. En Belgique, les choses sont allées suffisamment loin pour que Sharon annule la visite qu'il devait y faire dans la première semaine de juillet. Les Israéliens écument... Quant à nous, nous avons regardé la BBC et nous avons vu cette émission. Elle est absolument remarquable. C'est une enquête neutre, commentée sobrement. Si le dossier est accablant, c'est que la réalité est accablante. La place de Sharon, depuis 40 ans, est au bout d'une corde. C'est un "serial killer". Certes, avec ou sans lui, la politique israélienne est la même et nous avons la faiblessse de penser qu'en général la politique de la gauche, quand elle est au pouvoir en Israël, est ce qui se fait de pire dans la saloperie et l'hypocrisie. Mais ceux qui cherchent à blanchir Sharon, comment les appeler? Des révisionnistes? Des négationnistes? Des néo-nazis?

Israel Furious at BBC for Sharon Claim


By Brian Whitaker in Jerusalem and Vikram Dodd



Israeli officials attacked the BBC yesterday for a Panorama programme which concludes that the prime minister, Ariel Sharon, could be tried for war crimes in connection with the massacre of Palestinians in Lebanon in 1982. Israel army radio said efforts were being made to prevent the programme being broadcast on Sunday, or to include an Israeli reply in it.
After Israel invaded Lebanon in 1982, its forces, under Mr Sharon's command as defence minister, allowed Lebanese Christian allies to enter the refugee camps of Sabra and Shatila.
More than 1,000 Palestinians were massacred by the Phalangist militias. But the Israeli justice minister, Meir Sheetrit, said the programme made by Fergal Keane, The Accused, was proof of the BBC's consistently "anti-Israel" and "pro-Palestinian" bias.
Gideon Meir, the Israeli foreign ministry's deputy director of communications, said: "The programme is a scandal. It's a systematic decision of theirs [the BBC] that is entirely against Israel. There's no doubt we'll have to consider our path towards the BBC."
A BBC spokeswoman said it deplored the Israeli threats and stood by the programme.
Panorama interviewed Mr Sharon's foreign press adviser, Raanan Gissin, for the programme, but an Israeli foreign ministry spokesman said: "It was not done in a bona fide, fair or professional way... "They wrote a letter saying the programme was about Sabra and Shatila in the light of humanitarian law, but didn't mention war crimes. " "I'm 100% sure that if Gissin had known, he would not have given the interview.
"Somebody is manipulating the BBC by raising this specific subject. It's a public trial of the prime minister -- the whole idea looks to us unfair." He said Mr Meir's remarks did not threaten reprisals against the BBC as a whole. "We have constant dialogue with the BBC. We're speaking about Panorama and the fact that BBC1 is going to host it." In London, the Israel press attache, David Schneeweiss, said: "We've been in touch with the BBC at all levels to find out what the programme's about. One has to question why they are focusing on old news. These events happened 20
years ago."[...]
In a statement, the BBC said: "This week's Panorama is a legitimate analysis of a human rights issue. It looks at the question of ultimate legal responsibility for the massacres... at a time when Ariel Sharon was defence minister. "Panorama asked Prime Minister Sharon for an interview about the issues raised, and that offer still stands. The programme contains a contribution from Raanan Gissin, who was made fully aware of the issues which would feature in the programme."
The Guardian, Friday June 15, 2001.

ARIEL LAVÉ PLUS BLANC

A ceux qui se réjouissent à l'idée qu'on va juger Sharon en Belgique, un lecteur belge nous envoie deux articles qui devraient tranquilliser les criminels (sauf les révisionnistes). Extrait: "Ce n'est pas demain que la justice belge entamera le procès d'Ariel Sharon. Le gouvernement, ministre des Affaires étrangères (Louis) Michel en tête, s'inquiète en effet des conséquences diplomatiques de la multiplication de plaintes à l'encontre d'hommes d'Etat en exercice. Un avant-projet de loi est dès lors quasi rédigé, avons-nous appris, qui modifiera les lois de 1993 et 1999 pour freiner, sinon barrer, ce type de poursuites. Ce type de loi, dite de procédure et de compétence, devrait en pratique éviter au Premier ministre israélien d'être poursuivi." (Le Soir, 19 juin 2001) Voir les articles.


Rappelons au vain peuple des juristes que la fameuse Convention sur le Génocide, élaborée en 1948 et entrée en vigueur une dizaine d'années plus tard, ratifiée par tous les pays européens, fait obligation à toutes les autorités de s'emparer, sur leur territoire, de tout auteur de faits qualifiables de génocide, et de le juger illico presto, sur leur propre territoire, même si les faits ont eu lieu en Patagonie extérieure ou en Poldévie. Il n'est par conséquent aucun besoin d'une loi spéciale, belge ou autre, de 93 ou de l'an 3000. Il suffit d'appliquer les textes internationaux tels qu'ils ont été signés. Le fait est que les Etats ne les appliquent pas, parce qu'ils pourraient bien s'appliquer d'abord à eux mêmes. La France a décrété l'amnistie sur ses forfaits en Algérie, mais rien n'aurait empêché, disons l'Autriche, ou l'Islande de saisir tel ou tel représentant français et de le juger pour "génocide". Et ne parlons pas de la famille Bush, criminelle notoire. Eh bien ce sont des choses qui ne se font pas. Sauf aux ennemis terrassés et faibles, comme Milosevitch, qui va se retrouver devant le tribunal de La Haye, sans ses petits camarades de jeu ex-yougoslaves, qui en ont autant sur la patate que lui. Cette justice n'est pas juste.


BASES SECRÈTES

Au sujet de l'énorme présence militaire américaine au Proche-Orient, entièrement secrète, et des exercices militaires auxquels elle se livre régulièrement.

The Underground Military


William M. Arkin


[...]
Israel: Capital of Classified Bases
At the same time Peru was in the headlines, there were press reports that the United States and Israel had conducted an unusual joint military exercise in the Negev desert. Jane's Defence Weekly called it Israel's "first" exercise with the U.S. Air Force. The Jerusalem Post called it a "marked boost in military cooperation." Neither assertion is true, but that is the problem of an underground military policy. It is hard to know exactly what is going on.
In fact, the United States and Israel have a regular series of military exercises, going under the code names Juniper Stallion, Juniper Cobra, Noble Shirley, and other Juniper variations. A month before March's Juniper Stallion exercise, another American contingent was in Israel for Juniper Cobra, a tactical missile defense exercise which included test-firing Patriot missiles while the U.S. Navy Aegis destroyer USS Porter operated off the coast. The exercise, perhaps coincidentally, ended just five days before the February 16 U.S. and British air attacks against Iraqi air defense sites.
Last year's Juniper Stallion exercise involved the aircraft carrier battle group USS Eisenhower, and was from March 19-26. Eight U.S. aircraft operated from Nevatim airfield in Israel and U.S. Navy SEALs [commandos de marine] went ashore to train with their Israeli counterparts. During Juniper Stallion 2000, according to the Eisenhower public affairs office, U.S. aircraft were able to drop live bombs at two desert ranges in Israel, giving crews valuable experience given the temporary prohibition from dropping live ordnance on Vieques Island in Puerto Rico.
Juniper Stallion 99, held in August 1999, was an even more extensive, and secret, exercise. U.S. Air Force munitions personnel from Italy were deployed to officially non-existent sites where they inspected and maintained the $500 million worth of ammunition the United States keeps in Israel for wartime contingencies. Their bases, called Sites 51, 53, and 54, don't appear on any map. Their specific locations are classified and highly sensitive.
And it's not just munitions. The United States has "prepositioned" vehicles, military equipment, even a 500-bed hospital, for U.S. Marines, Special Forces, and Air Force fighter and bomber aircraft at at least six sites in Israel, all part of what is antiseptically described as "U.S.-Israel strategic cooperation."
Such cooperation may or may not enhance American security, may or may not be a prudent part of planning to defend a close friend. The extent of U.S. involvement may or may not be known and understood by U.S. decision-makers and the Congress. But the reason for all the secrecy is clear: All around Israel, in Egypt, Jordan, Saudi Arabia, Oman, and the Gulf states, the U.S. has newly built up an enormous and yet officially non-existent military presence.

Special to <washingtonpost.com> Monday, May 7, 2001

DANS LES SOUTES DE L'ETAT JUIF

Nous avons un excellent papier d'un militaire américain, Warner D. Farr, médecin-colonel, chirurgien de l'armée de l'air, sur les armes nucléaires israélienne, ce qu'il appelle, le "saint des saints du troisième temple", daté de septembre 1999. C'est du bon travail de compliation de ce qu'on appelle les "sources ouvertes". Il confirme que la guerre de 1973, dite Guerre du Kippour, s'est arrêtée à la suite d'un chantage nucléaire israélien. On attend toujours celui qu'ils pourraient faire sur Gaza ou Ramallah!

 

MERGITUR

Answers Overdue about USS Liberty


by Charley Reese



June 8, 1967, is a day that really ought to live in infamy. On that day, Israeli jets and torpedo boats attacked the U.S. Navy intelligence ship, the Liberty, in international waters. Thirty-four Americans were killed and 171 wounded.
The attack, beyond doubt deliberate, is bad enough, but the real infamy is that on that very day, the U.S. government conspired with the Israeli government to cover up the truth. Before any American had talked to the ship, U.S. politicians were rushing to the press to peddle the Israeli claim that the attack was a mistake. They claim they thought it was an Arab ship.
This cover-up continues. Alone among all the maritime disasters and attacks, the attack on the USS Liberty, clearly marked and sailing in calm seas under clear skies, is the only one that Congress has never made the subject of a public inquiry. At the time of the attack, the survivors were ordered never to speak of it.
After they retired, however, they gathered and for decades have been collecting information and asking for a public inquiry. All of their requests are stonewalled.
The standard government boilerplate sent to people is that these are old charges and there is no evidence to back them. That is a bald-faced lie.
There are several sources of information: One is the USS Liberty Homepage: <http://www.uss liberty.org/jim/ussliberty>. Another is the book Assault on the Liberty by Jim Ennes, the officer on deck at the time of the attack. A third is another excellent book, The USS Liberty, Dissenting History vs. Official History, by Dr. John E. Borne.
History Undercover on the History Channel is scheduled to air a documentary about the attack and cover-up on Aug 9. Even though this program is completed and scheduled, I am skeptical that it will be aired. Those who support Israel have proven in the past to be effective in censoring negative information about Israel. After all, it is they who have frightened Congress into abandoning its duty.
The cover-up itself is full of mysteries and questions that need to be answered. Survivors have from separate sources information that a U.S. submarine was present during the attack and photographed it through its periscope. The U.S. government continues to deny this, though the sources claim to have been crew members of the sub.
Why is this denied? Why, if the sub were present, did it not surface and offer assistance to the USS Liberty, in grave danger of sinking from a large hole blasted in its side by an Israeli torpedo? The ship would have sunk but for the heroic efforts of her officers and the
surviving crew members. The Israelis used machine guns, cannon fire, rockets, napalm and torpedoes in an attack that lasted more than an hour, crew members say. They also deliberately destroyed the ship's life rafts. Clearly, they intended to sink the ship with all hands lost. Their apology and compensation do not change the facts.
The Liberty didn't sink, and the Israelis abruptly ended the attack. Survivors believe they did so because they had learned that the jets had been launched from a U.S. aircraft carrier 300 miles away. But those jets were recalled by a direct order from Washington. Why? If they had been allowed to proceed, the attack by torpedo boats could have been prevented. Why are more than 6,000 pages of documents still classified?
Survivors and the American people deserve to know the answers. Orlando Sentinel, 3 juin, 2001
 


LA GAUCHE ISRAÉLIENNE: UN AUTRE BOBARD

La pseudo-gauche israélienne est "contrainte" d'admettre qu'Arafat et tous les Palestiniens n'ont qu'un souhait, chasser les juifs de ce qu'elle appelle Israël et que les Palestiniens s'obstinent à appeler la Palestine. Peu à peu, tous les groupes qui participent au gouvernement israélien abandonnent les accords d'Oslo et reviennent (ou font semblant de revenir) à une position radicalement délirante: le droit historique des juifs à toute la Palestine et celui, corrélé, de tuer tous les Palestiniens, "terroristes et assassins".

One of the founding members of Peace Now, Edna Shabtai, has publicized a letter she wrote to former MK Geulah Cohen. Shabtai states in the letter that she now recognizes that the Palestinian entity wishes nothing more than to eradicate the Jewish presence in Israel. Shabtai later explained, "Now, after the past nine months, everyone whose eyes are just a little bit open can see where Arafat is headed: towards the conquest of all of Eretz Yisrael, and the return of all Palestine to the Palestinians. For us, this is a death decree... I keep thinking about Abba Kovner's call to Lithuanian Jewry on Jan. 1, 1942, which began, "Jewish youth, don't trust those who are leading you astray... Don't go like sheep to the slaughter." We must recognize what we are headed for if we allow our hands to be tied and our eyes to be bound..." [...]
Government Minister Shlomo Benizri (Shas) also expressed full remorse yesterday for his support of Oslo.
Arutz-7

LE DÉBUT DE LA FIN (SUITE)

L'ambassadeur d'Israël en France, depuis décembre, est un universitaire distingué, M. Elie Barnavi, qui ne fait pas figure d'extrémiste. Il ne semble pas beaucoup plus représentatif du tueur galonné qui l'a nommé, Barak, que du meurtrier de masse qui lui a succédé Sharon. On peut supposser que M. Barnavi ne tue pas lui-même, quoiqu'il représente un régime qui assassine tous les jours toutes sortes de gens. Il préfère prendre la plume. Il le fait dans Le Monde du 6 juin qui se trouve être, par pur hasard, l'aniversaire de l'invasion du Liban, en 1982, quand le même Sharon prit l'ascendant sur le pyschopathe Begin en cherchant une issue militaire au problème posé par l'existence et les activités de la résistance palestinienne. Barnavi appelle son papier "Kamikazes", par rapport à un dessin de Plantu qui ne lui a pas plu. Nous, il y a mille ans que Plantu a cessé de nous faire rire ou même sourire. C'est un dessinateur soumis et c'est pour ça qu'il reste dans ce canar écoeurant. Pour Barnavi on ne peut pas "établir une équivalence morale" entre l'attentat de Tel Aviv et les "implantations juives en Judée Samarie". En effet, on ne peut pas mettre sur le même plan le crime continu, atroce de la privation de tous les droits et un geste de révolte, de résistance et de désespoir provoqué par cette même privation qui dure depuis plus de 50 ans.
Le raffiné parisien qui se manifeste en M. Barnavi explique que "l'islamisme radical palestinien est on ne peut plus explicite: tuer les juifs partout où ils se trouvent afin de «libérer» l'ensemble de la Palestine, de la mer au Jourdain". On voit que M. Barnavi n'a pas encore sombré dans la langue diplomatique. Ce qu'il dit est absolument véridique. Sauf qu'il y a nul besoin d'être "islamiste", quand on est Palestinien, pour s'attacher à ce but. Si M. Barnavi connaît un autre moyen de fait partir les juifs de là où ils n'ont aucun droit à se trouver, droit dont ils n'ont jamais d'ailleurs profité, préférant toujours la ruse et la force à l'applicatuion d'un hypothétique droit de résidence conditionnel, il devrait nous le signaler. Nous en ferions aussitôt part à nos amis palestiniens. Ils seraient ravis de l'apprendre.
M. Barnavi va au bout se son idée: "Qu'Israël s'accroche aux colonies de peuplement ou qu'il y renonce, qu'il se retire de tous les territoires ou non, peu importe: le «combat» se poursuivra jusqu'à ce que le dernier juif de Palestine ait pris le chemin de l'exil ou se soit noyé dans la Méditerranée". On ne peut pas mieux dire. Sauf le mot exil qu'il vaudrait mieux remplacer par "rentrer à la maison".
Il appelle ça un "scandale moral", le pauvre chéri.
Non, le scandale est dans l'existence même d'un Etat théocratique raciste colonialiste militariste, qui vole laterre et assassine les enfants. Ce n'est pas un scandale "moral". C'est un scandale tout court.
Barnavi a compris ce que veulent les légitimes habitants de la Palestine. de plus en plus de juifs le comprennent aussi. Cette compréhension est le début de la sagesse dans ce moment qui est le début de la fin.


LA VENGEANCE DE LA BALANCE

An Israeli General Security Service agent -- 45 year-old Col. Yehuda Edri of Ma'ale Adumim -- today became the latest victim of the ongoing PLO mini-war against Israel. Traveling with his bodyguards this morning along on the Tunnels Road in Gush Etzion, Edri was on his way to meet with an Arab contact with whom he had worked for some time. At the northern tunnel, a vehicle stopped and the contact, Hassan Abu Sha'ayra, got out. The Arab approached Edri's vehicle, drew a handgun, and fired at Edri and the passengers at point-blank range. Col. Edri died immediately while one of his bodyguards was injured moderately in the neck and jaw. Informant-turned-terrorist Abu Sha'ayra then began to flee the scene, but an alert second (uninjured) guard accompanying Edri pursued the terrorist and shot and killed him. Abu Sha'ayra had previously spent approximately two years in a Palestinian Authority prison for collaborating with Israeli security agents.
Arutz 7, 14 juin 2001


LES SCIES DE LA SYRIE

Résumé du Rapport du CMIP (Center for Monitoring the Impact of Peace), Juin 2001, 477 Madison Avenue, 10th Floor, New York, N.Y. 10022 U.S.A. (212) 572 55 66 <http://www.edume.org/>
La paix est devenue le choix stratégique déclaré de la Syrie depuis la Conférence de Madrid de 1991. La présente étude, initiée par le Centre pour Diriger l'Impact de Paix (CMIP), a entrepris de déterminer à quel point l'idée de paix avec Israël était devenue partie intégrante du programme scolaire officiel de Syrie. Soixante-huit manuels scolaires classes 1-12, sur divers sujets, qui ont tous fait partie du programme scolaire syrien pendant l'année 2000, ont été examinés dans cette étude. Les réelles cotations arabes utilisées dans ce rapport seront disponibles de la semaine prochaine sur le site <
http://www.edume.org/> .

Les conclusions sont les suivantes:
Le conflit israélo-arabe est un thème majeur dans le programme scolaire syrien et est traité dans la plupart des manuels scolaires. L'essence du conflit est le droit à l'existence d'Israël, pas de ses frontières. En fait, le conflit est peint comme une lutte prophétique pour l'existence entre la nation arabe touteentière et une entité juive-sioniste s'est établie en Palestine.
Pas un seul mot favorable aux Juifs n'a été trouvé dans les manuels scolaires syriens. On dénie aux Juifs les caractéristiques d'une nation, ils sont détachés de leurs ancêtres et de la terre de Palestine, et leur religion est raciste. Ils sont peints comme ennemis des Arabes depuis l'Antiquité, de l'Islam depuis son commencement, de toute l'espèce humaine, des prophètes et de Dieu lui-même. La haine des nations du monde envers eux est justifiée. L'Holocauste est justifié, pourtant sa importance est exagérée par les Juifs. Il y a un passage dans les manuels scolaires qui appelle à leur élimination.
Le sionisme est représenté comme un mouvement raciste et agressif basé sur les fausses assertions que les Juifs sont un peuple relié à la Palestine. Le sionisme exploite la religion juive pour exercer le contrôle sur de régions vastes de la patrie arabe.
Israël est dépeint comme une entité étrangère et artificielle et n'est pas reconnu comme un état légitime. Sa place sur la carte est toujours indiquée sous le nom de Palestine. L'Etat d'Israël est foncièrement mauvais. Il ressemble à un cancer qui s'étend et il est aussi la source de problèmes innombrables qui sont arrivés aux Arabes, à commencer par l'usurpation de la Palestine, jusqu'à empêcher la réalisation de l'unité arabe et à entraver le progrès économique arabe, et jusqu'à terminer par la tentative d'effacer l'identité nationale Palestinienne et Arabe. La société israélienne est pleine de malice envers les Arabes et les israéliens sont démonisés
Jérusalem est, et a toujours été, une ville arabe. Les Juifs ne sont pas mentionnés comme ses habitants, ni dans le passé ni dans les temps présents. Leurs lieux saints dans la ville ne sont pas mentionnés à la différence de ceux des Musulmans et des Chrétiens. La présence des Juifs à Jérusalem est celle d'occupants étrangers que les Arabes et Musulmans devraient évincer. Une telle opération prend les caractéristiques d'une purification, depuis que les Juifs profanent l'endroit par leur simple présence en ce lieu.
Faire la paix avec Israël veut dire se rendre et est rejeté comme un acte de traîtrise. D'un autre côté, participer au processus de la paix actuel est présenté comme une continuation de la vieille lutte contre le sionisme et Israël par d'autres moyens. A aucun endroit, l'expression "paix avec Israël " n'apparaît et la Syrie n'est pas connue comme s'étant engagée à reconnaître le droit d'Israël d'exister dans ses frontières d'avant 1967.
La libération de Palestine est dépeinte comme un but majeur de Syrie, de même que le devoir de tout Arabe et tout musulman. Les manuels scolaires syriens ne dissimulent pas le fait que la libération entière de la Palestine est synonyme de la liquidation d'Israël qui est mentionnée comme un des buts du parti Ba'ath souverain. C'est aussi un acte de purification, car c'est, en purifiant Palestine de la saleté " sioniste ", un moyen de réaffirmer la dignité arabe et musulmane.
La lutte contre Israël est une " guerre sainte "-Djihad qui est le devoir de chaque Musulman.
Dans ce contexte, le martyre est une valeur exaltée dans les manuels scolaires syriens diffusés par le Président Hafez Assad lui-même et il est inculqué dans les esprits des étudiants de diverses façons.
En conclusion, adopter et soutenir les activités terroristes contre Israël sont un thème répétitif. Bien que le terme " terreur" ne soit jamais lui-même utilisé dans ce contexte et que de telles activités soient décrites comme des opérations contre des cibles militaires, les cas portés à l'attention de l'étudiant dans les manuels scolaires se réfèrent à des attaques contre des civils, réelles ou ont imaginaires.
(Sicsicsic. Traduction en français faite évidemment par la cellule de propagande de New York)


ÇA SE RÉPAND

 

The Jerusalem Post, 10 juin 2001.

In a state of denial


par Elli Wohlgelernter



It would seem, from any logical perspective, that Holocaust denial would be counter-productive in the Palestinian/Arab struggle against Israel. After all, regardless of the facts argued over land, territories, borders and ownership within this region, contending that it wasn't six million murdered in the Holocaust, but three or one, is a non-starter to all but neo-Nazis and crackpots; and claiming that Chelmno, Dachau and Auschwitz were merely disinfection sites, simply calls into question and makes a mockery of every other part of the Arabs' claims against Israel.
One might think that, but according to anti-Semitism watchdog groups, Middle East experts and university professors, logic doesn't hold when it comes to the Arab campaign against anything connected with Israel. That is why a group like the Jordanian Writers' Association could convene a twice-postponed conference in Amman last month on Holocaust Revisionism.
"It shows the depth of their anti-Semitism and their hatred of the Jews, and the depth to which their hatred overcomes their logic," says Deborah Lipstadt, Dorot Professor of Modern Jewish and Holocaust Studies at Emory University.
Moreover, says Lipstadt -- who successfully defended against a libel lawsuit brought in London last year by notorious Holocaust denier and anti-Semite David Irving -- arguing against Holocaust facts "also shows their tactical stupidity. If I was an Arab PR adviser, I'd say cut this out, this makes no sense. It's a loser from their perspective. But hatred makes you do totally irrational things. What makes them do it? Either their hatred of Jews overrides everything else, or there is a disconnect -- the people who are doing it are not thinking tactically."
The symposium in Amman took on a life of its own even before it assembled. It started with a much-ballyhooed international conference sponsored by the Holocaust-denying Institute for Historical Review (IHR), entitled Revisionism and Zionism, that was scheduled to take place in Beirut in late February.
Lebanon Prime Minister Rafiq Hariri personally intervened to have the conference cancelled, saying "Lebanon has more important things to do than holding conferences that hurt its international standing and smear its name."
Coming to the IHR's defense was the Jordanian Writers' Association, which has long been active in countering normalization efforts with Israel, including punishing members who have interacted with Israelis. They organized their own forum entitled, What Happened to the Revisionist Historians Conference in Beirut, scheduled for April 8.
That symposium was canceled by the Jordanian government, coming as it did two days before King Abdullah was scheduled to meet with US President George W. Bush, amid fears that it would cause the king much embarrassment.
It was canceled again in early May, before finally taking place on May 13 before an audience of 200. They heard, according to The Jordan Times, from people like Lebanese journalist Hayat Atiyah, who explained that historical revisionism is not an ideology, but a position, supported by facts and meticulous analyses, on a specific historical event - the Holocaust.
A Jordanian journalist, Arafat Hijazi, criticized 14 Arab intellectuals who signed a leaflet asking the Lebanese government to cancel the Beirut conference because revisionist research "has nothing to do with the Palestinian cause."
Among the 14 intellectuals were Palestinian nationalist poet Mahmoud Darwish and Lebanese Selah Statiya, wrote The Jordan Times, in addition to the Lebanese novelist Elias Khouri, known for his writing on Palestinian refugee camps.
Indeed, even a hardliner such as Columbia Professor Edward Said came out strongly against the conference and against advocating any kind of Holocaust denial.
Ibrahim Alloush, a JWA member, media coordinator of the Association against Zionism and Racism and editor of an Arab web site that disseminates Holocaust denial (www.fav.net), said revisionists do not deny that Jews died in World War II.
"[Revisionists] do say, however, that hundreds of thousands of Jews died along with the 45 million who perished in that war."
Furthermore, he said, the "myths of the Holocaust" are extremely important for the Zionist movement, providing a justification for the rape of Palestine.
"In human history, the argument of the uniqueness of Jewish deaths provides a justification for Israel and the Zionist movement to violate every ethical and legal code in the book, and to persecute opponents, like the revisionist historians and the Arabs, without any reprimand, even with sympathy, from the West."
Such rhetoric has been condemned by Said and others for both historical and political reasons. Hussein Ibish, communications director of the Arab-American Anti-Discrimination Committee, says that in the Arab world in general, "it is still an extremely small minority who are even willing to listen to the claims of Holocaust denials. It may be a growing group, but I think it's still a very small group."
He points out that it was the Arab intellectuals in Lebanon and the media who pressured Hariri to cancel the event, and that even though the government may have overstepped its constitutional authority in doing so, there was no objection from the people in Lebanon.
"In the end, the overwhelming majority of educated Arabs who have any kind of grasp of history, who are educated in history, I don't think they are gong to listen to this," Ibish says. "I think the overwhelming majority of Arabs, and Palestinians, understand that we have no stake whatever in humoring this ridiculous idea. The historical record is absolutely clear. And one can quibble about details, but the fact that a massive genocide took place during the last few years of the Second World War in Europe, involving an all-out attempt to exterminate Jewish Europeans, gypsies, and eventually Slavs and others, is just beyond question, and I think most Arabs know it."
What prompts Holocaust deniers, he says, is a reasoning that says the Holocaust, in the United States, "has been such a powerful propaganda tool for those who would excuse all Israeli excesses -- and it has been effective in the United States, I think there is no doubt about it - so therefore, the way to counter it is to embrace Holocaust denial.
"I think that that is one argument that won't work. I can see the logic, but I think it's absolutely flawed in its core, as well as being morally dubious to say the least. It is surprising to me that anybody would find it necessary to go to such lengths to dispute unquestionable historical facts, for narrow political debating point advantages. It's dumb. It's bad intellectually and bad strategically."
Historically, says Professor Yoram Meital of Ben-Gurion University, the issue of the Holocaust and attitudes toward Nazism have existed in Egypt's public discourse since the late 1930s.
"Since that time, for the last seven decades, specific individuals and groups -- not all Egyptian society -- for them the Holocaust serves as a mechanism to formulate contemporary symbols and values. Over time, attitudes towards the Holocaust and Nazism has changed.
"In the 1930s and 1940s, this discourse focused on the question of Nazism and Holocaust as part of an Egyptian debate about political freedom, about liberalism against fundamentalism.
"But in our days, after the birth of the Israeli state, this discourse has changed. I would say, unfortunately, that certain sectors of Egyptian society identify completely and misuse completely the Holocaust, comparing Nazism with Zionism, the State of Israel and Israeli policy towards the Palestinians."
Meital says care should be taken not to portray all the Egyptians or all the Arabs or all the Muslims as taking part in this simplistic misuse of the Holocaust and Nazism.
But the fear of many is that even if it is being promoted by a minority, it is also seeing exposure in public arenas, such as the Egyptian government daily Al-Akhbar, where columnist Ahmad Ragab reiterates his thanks to Hitler twice in April: "[Insistently] for the second time, thanks to Hitler, of blessed memory, who, on behalf of the Palestinians, revenged in advance, against the most vile criminals on the face of the earth. Although we do have a complaint against him for his revenge on them was not enough," he wrote on April 25.
On May 11, the Egyptian pharmacists' union called for a boycott of US drug company Eli Lilly and Co. for supporting survivors of the Holocaust living in Israeli communities. The union urged pharmacists across the Arab world to boycott a list of drugs including Zyprexa, which it said Lilly was providing free to survivors suffering from schizophrenia in three Israeli communities.
Meital says that there have been a number of writers and novelists who have stood up against those individuals and sectors that support Holocaust denial.
"What Said tried to say is that, yes, Israel is doing very terrible things against the Palestinians, but denying the Holocaust is something totally different; that you cannot put it in one basket - that the Germans mistreated the Jews, and this is the very same as what the Jews are doing to the Palestinians," says Meital. "So we don't have a monolithic attitude to this question of denying the Holocaust, we have a very intensive discourse on this. If you examine caricatures, or cartoons, articles, books, you can see that denying of the Holocaust is a very small portion of this discourse."
But that it is even part of any discourse at all has many Jewish professionals wondering why. Further is the irony that the deniers use in their argument: "The Nazis weren't terrible, and the Israelis are just as bad;" "It didn't happen, but whatever happened wasn't enough;" and "the Holocaust didn't happen, but Sharon is worse than the Nazis."
Moreover, if the Arab world's embrace of Holocaust denial has no rationale tactically, the professionals do see it as part of the Arab world's basic strategic thinking: deny, deny, deny, not just the Holocaust, but anything connecting the Jewish people to Israel.
So when Holocaust deniers argue vociferously, using the standard rhetoric about the "Holohoax" and "Hollowcause" that has been a staple of anti-Semites since even before the end of World War II, it inevitably gets linked to everything from Temple Mount denial to Exodus denial to Torah denial.
Rabbi Abraham Cooper, associate dean of the Simon Wiesenthal Center, says deniers of the Holocaust join their argument together with two other classic anti-Semitic forgeries.
"Israel, Jews and Judaism are being delegitimized," Cooper says, "by the mainstream Arab world's embracing of three 'big lies' - the Blood Libel of the Middle Ages, which claims that Jews murder Christian children to use their blood to bake matza; The Protocols of the Elders of Zion, a late 19th century hate text which alleges that there is a Jewish plot to control the world, and which is widely distributed in the Arab world; and now the denial that the Nazis systematically murdered six million European Jews during the Second World War."
To delegitimize the Jewish people, says Cooper -- who is personally attacked on Arab chat lists as "Rabbi Cobra" -- you have to deconstruct their history, beginning with the Exodus, "all the way down through the annals of history. And one of the things you have to deconstruct is the Holocaust. So if people were not gassed at Auschwitz, and the whole thing was just part of the Protocols approach -- 'they can't be trusted,' 'they have no legitimacy,' 'they're not even the real Jews' - that sets the stage for decoupling the Jewish people completely from the Holy Land."
"I don't see Holocaust denial as an item in and of itself, separated from the total attack that the Palestinians are doing," says Itamar Marcus, director of Palestinian Media Watch, an independent, non-profit organization that monitors and translates the Palestinian media and issues free reports. "The Palestinians are trying to deny our roots, our legitimacy, every single bit of our heritage. When they talk about the distant past, they talk about us never having been here in Israel; when they talk about the recent past, they talk about us being a colony."
Marcus says part of the campaign is to transfer sympathy and victimhood from the Jews to the Palestinians, because they see themselves as the only victims.
"They want to take away anything that anybody can have empathy with, or give legitimacy to, the Jews, and that is how Holocaust denial should be seen. It's not something that they historically are going to check out, or will defend with historical facts."
An example, he says, is the story being circulated last month that Israel was dropping poison candy on Palestinian children.
"It's all part of the same thing -- anything negative they can paste onto the Jews they will do; anything that will bring sympathy or empathy for the Jews, they must erase." [...]
Abraham Foxman, national director of the Anti-Defamation League, sees it not as a matter of cart and horse, but the overall picture - of which Holocaust denial is a relatively small part - that is the concern, and how it impacts on the Middle East today and in the future.
"The historical facts of the past, you either accept or you don't accept," says Foxman. "Fine. It's our history, it's our pain. They don't have to accept our history and our pain in terms of living with peace. [Holocaust denial] is just one element of the incitement to hate, but it's not a major element of the hate. It's just another reason why you should hate Jews, 'because they lie, and they make up facts of their histories, and so on.'"
Holocaust denial, he says, has a political purpose for the Arabs, "but in the sense of anti-Semitism, it only goes to reinforce the anti-Semitic canard, 'the Jews lie. And look how huge their lie is, that they can invent a story that six million of them were killed.' But that's a historical issue of the past. The venom is that Jews don't deserve to live, don't deserve to have life, are not like everybody else, that they are the infidels of all infidels."
Foxman reiterated his call first made in February that Israel, the organized Diaspora Jewish community and the West hold the Arab world answerable to the higher standard of intolerance applied to Western countries.
"We have to begin taking it more seriously, we have to say there are consequences. If we demand of Russia to act in a certain way, and France, and Germany, and Austria, we should demand of them to deal with it seriously."
For Lipstadt serious protests against Holocaust denial must first come from the US. "What we should be hearing from our State Department, as much as it's going to be involved, is: 'you want confidence builders? OK, we're not going to talk about withdrawal, we're not talking about putting down arms. But this? This is certainly not a 'confidence builder': this is a confidence shatterer.'"
Her fear for the future are Arab students walking around saying they know that there was no Holocaust, because they learned it in their textbooks. "A colleague of mine said, 'The bombs last a minute, and they can do terrible damage. But this stuff is an incendiary device that lasts generations.'"

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http://www.jpost.com/Editions/2001/06/10/Features/Features.27849.html>



LES VICTIMES

Les associations sionistes sont toujours très embêtées: malgré tous les efforts consacrés par ces milliardaires à ce qu'ils appellent "la guerre d'image" que les Palestiniens mèneraient avec succès contre Israël depuis des mois: elles n'ont toujours pas réussi à faire triompher la propagande sur la réalité, les "six millions" sur les Palestiniens assassinés, les camps de concentration sur les Palestiniens chassés de leurs maisons, les chambres à gaz sur les balles à fragmentation, etc.

Time for Action

 
In the current series of provocations and retaliations, the Palestinians are still winning the propaganda battle for the sympathy and support of the world. They are aided and abetted by a more subtle enemy: the so-called even-handed news media in print and on television. I believe time has come for us to take these dangerous, one-sided newsmakers to task in the only way we can and the only language they understand. It is time for all Jews to call the Los Angeles Times and other publications andthreaten to cancel their subscriptions immediately and tell why if asked. It is time for Jews to consider boycotting their advertisers and their clients who tolerate the defamation of Israel and to stop buying products which help subsidize the lies. It is time to picket the news studios and headquarters which churn out lopsided news, making Israel out as the villain if she simply refuses to fold her tents and silently steal away from the world scene.

Rabbi Jacob Pressman, Rabbi Emeritus, Temple Beth Am
Letters, The Jewish Journal of Greater Los Angeles, 15 juin 2001
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http://www.jewishjournal.com/home/preview.php3?id=7031>


ANALYSE

Le texte intitulé "Oslo - OLP - Autorité palestinienne - Israël: quelques précisions" de Gershon Bashkin, directeur d'une officine de renseignement politique israélienne spécialisée dans la dissection des politiques palestiniennes, présente un intérêt certain car l'auteur jette un regard assez froid sur les récents événements, non dépourvus de critiques pour tous les côtés. Il met en relief un certain nombre de points qui sont généralement oubliés des commentaires paresseux de la presse.
L'aaargh présente ce document, émanant d'un conseiller du gouvernement israélien, à titre documentaire. Nous ne partageons certainement aucune des opinions qui y sont exprimées. Nous appelons au démantèlement de toutes les institutions dites "israéliennes".


FURIE CONTRE URY

Cela fait bien 40 ans, sinon plus, qu'Uri Avneri sème sa zone sur la scène politique israélienne. Il a même été député pendant un certain temps. Il avait un canard qui s'appelait Ha Olam Hazeh, quelque chose comme "ce monde-ci". Il a longtemps fait campagne pour l'abolition de la Loi du retour et la transformation des Israéliens en "citoyen hébreux" d'un Etat local où tous les citoyens auraient les mêmes droits. Il a pris des contacts avec l'OLP à une époque où c'était de la haute trahison. Il a été en taule. Bref, ce n'est pas la gauche larmoyante, institutionnelle, qui finit toujours par se ranger aux côtés du pouvoir quand on agite la gamelle. Ces temps-ci Uri Aveneri a écrit dans un journal contrôlé par l'Autorité palestinienne, Al Hayat al jadidida, au titre néo-sioniste "La nouvelle vie", que la nouvelle Intifada, avec son cortège de violences, avait apporté d'énormes bénéfices à la lutte palestinienne et qu'il fallait qu'elle continue. Un rabbin parlementaire, Chaim Druckman, du Parti national-religieux a demandé au procureur en chef, le bel Eliacin Rubenstein, d'engager des poursuites.


GAMIN


Ode à Farris

ou

le retour d'un chevalier


par

Israël Shamir



Personne ne peut entrer dans la bande de Gaza ni en sortir. La bande est entourée de fil de fer barbelé, les portails sont cadenassés, et même avec des documents appropriés, personne ne peut visiter la plus grande prison de haute sécurité au monde où vivent plus d'un million de Palestiniens. L'armée israélienne, autrefois une armée légendaire, est devenue une simple gardienne de prison. La stratégie de Tsahal avait été formulée dès les années 1930 : "Il n'est pas nécessaire de tuer un million, tuez les meilleurs et le reste se transformera en bétail". Cette méthode avait d'abord été appliquée par les Anglais avec leurs alliés juifs lors du soulèvement des Palestiniens en 1936. Depuis cette époque, des milliers parmi les meilleurs des fils et des filles de ce pays, l'élite potentielle des Palestiniens, ont été exterminés. Et de nouveau l'armée israélienne est chargée d'appliquer le même plan-cadre, pour "calmer les indigènes rétifs" en tuant, par routine, des opposants potentiels.
Le travail n'est pas difficile : l'armée la plus grande et la plus puissante du Proche-Orient, une grande puissance nucléaire, dispose de toutes les armes du monde, alors que les Palestiniens, dans cette prison, n'ont que des pierres et des armes à feu légères. Récemment, les Israéliens ont saisi en mer une cargaison d'armes en route pour Gaza. L'armée s'est glorifiée d'une grande victoire, mais exprima une "inquiétude". Elle a raison d'être inquiète. Depuis 1973, l'armée israélienne avait rarement eu à se soucier d'une réaction armée. Les soldats juifs se sont habitués à un travail facile : descendre des enfants sans armes.
Gaza est une réalité de science-fiction rappelant quelques films de série B, du genre "une planète-prison". La clôture en fil de fer barbelé contient un secret : la volonté non brisée d'un peuple. C'est un décor de film de série B, mais les hommes et les femmes sont des êtres d'élite.
Un message secret a filtré hors de Palestine grâce à un porteur âgé de 13 ans, Farris Ode. Ce fut un jeune David palestinien que nous avons vu confronter le Goliath juif dans les faubourgs de Gaza, grâce à la photographie immortelle de Laurent Rebours, de l'agence AP. Farris sans peur lançait ses pierres sur le monstre d'acier avec la grâce d'un St George, le saint bien-aimé des Palestiniens. Il s'en prit à l'ennemi avec la nonchalance de l'enfant d'un village chassant un chien enragé. Cette photographie fut prise le 29 octobre et quelques jours après, le 8 novembre, un tireur israélien l'assassina froidement.
Il nous laisse l'image d'un héros, un poster à placer à côté de celui de Che Guevara, un nom à prononcer en même temps que celui de Gavroche, le courageux enfant révolutionnaire des barricades de Paris dans le roman de Victor Hugo, "Les misérables", symbole de l'esprit humain invincible et invaincu.
Il vient d'un temps autre, un temps où l'héroïsme n'était pas un mot sale, lorsque des hommes allaient à la guerre pour combattre et mourir pour une noble cause. On peut considérer comme un symbole que son prénom, Farris, signifie chevalier, et que son nom de famille signifie "retour de". Et son image nous fait penser réellement au retour du brave chevalier du temps jadis. Cet esprit n'a strictement rien en commun avec l'hédonisme commercial vulgaire, principale idéologie de notre temps, que nous livre en abondance la culture pop américaine.
Le message que nous laisse Farris est l'échec de la stratégie israélienne d'extermination de l'élite. Ce jeune résistant est né pendant l'occupation militaire israélienne et il est mort en défiant les soldats de Tsahal.
Ce message d'espoir n'a pas été compris immédiatement par les amis de la Palestine, étant donné que nous étions accoutumés à l'idée de la souffrance et du martyre des Palestiniens. Dans nos écrits, nous avions pris l'habitude de répéter inconsciemment notre propre de vue, celui de victimes malheureuses méritant la compassion et la pitié. Mais la pitié n'est vraiment pas ce que nous devons éprouver pour les Palestiniens. De l'admiration, de l'amour, de la solidarité, du respect dû aux héros, même le sentiment qu'ils ont quelque chose que nous n'avons pas, oui, mais pas de pitié. Si vous avez pitié d'eux, autant avoir de la pitié pour les trois cents guerriers du roi Léonidas qui tombèrent en défendant les Thermophiles, ou pour les soldats russes qui arrêtèrent les chars de Guederian avec leurs corps, ou même pour Gary Cooper dans "High Noon". Les héros n'ont pas besoin de pitié, ils sont pour nous des exemples destinés à nous élever.
Au début, nous eûmes de la peine à trouver une juste place pour l'image de Farris. L'histoire de la souffrance était illustrée par l'image de Mohamed Dora, accroupi, mourrant devant nos yeux, un compagnon enfantin de la fillette vietnamienne nue courant pour échapper de l'enfer des bombes au napalm.
L'image du retour du chevalier, Farris Ode, appartient à une famille différente : celle d'un héros. Il a sa place à côté des "Marines" d'Iwo Jima, ou dans une église à côté de son compatriote, St Georges. En effet, le saint guerrier avait été martyrisé et enterré en Palestine, pas loin de Farris, dans la crypte de la vieille église byzantine à Lydda.
Les ennemis des Palestiniens ont mieux compris cette réalité que les sympathisants des Palestiniens à New York. La presse américaine dominée par les juifs fit tous les efforts possibles pour effacer la mémoire de Farris, étant donné qu'ils ne trouvaient pas de leur côté de héros équivalent à celui de la bande de Gaza. Le site MSNBC.com a diffusé un concours abject pour la photographie la plus importante de l'année, proposant un choix entre Mohamed Dora le Martyre et une photographie de chiens (il vous donne toujours un choix, mais quel que soit le choix que vous faites, il est faux). Le consul d'Israël à Los Angeles et beaucoup qui étaient pour Israël votèrent pour les chiens, alors que ceux qui étaient pour les Palestiniens votèrent pour Muhamed Dora. La photographie qui aurait dû être proposée, celle de Farris, ne fut pas présentée au public.
Mais cela n'était pas assez, et le Washington Post envoya son correspondant en Palestine, Lee Hockstader, pour déboulonner la mémoire de l'adolescent assassiné. Ce chiffon de l'AIPAC [American Israel Public Affairs Committee, le lobby iraélien aux Etats Unis] donna carte blanche à Hockstader. Les reportages de Hockstader devraient être étudiés dans les écoles de journalisme dans des cours sur la désinformation. Lorsque des chars israéliens et des hélicoptères armés bombardèrent Bethléhem, Hockstader écrivit : "Dans la ville biblique Bethléhem (il n'osa pas écrire ville de la Nativité), des soldats israéliens et palestiniens se battirent avec des chars, des missiles, des hélicoptères, des mitrailleuses et des pierres". Je pense que si Hockstader devait raconter la seconde guerre mondiale, on trouverait les Etats Unis et le Japon se battant à coups de bombes atomiques, ou des Juifs et des Allemands se tuant les uns les autres avec des bonbonnes de Zyklon B. vue plus extensif, constatant que les chefs militaires locaux semblent, dans leurs attaques,
Hockstader justifia consciencieusement les attaques de populations civiles par les Israéliens en écrivant que "le porte-parole de l'armée israélienne dit que les attaques sont limitées et ont un caractère essentiellement défensif. Mais le gouvernement israélien a un point de vue plus large, et dans leurs attaques les chefs militaires locaux ont une grande liberté de man_uvre à la poursuite d'un ennemi insaisissable". S'il prend, dans ses reportages, "un point de vue plus large" pour ce qui est des agressions israéliennes, les Palestiniens, eux, sont décrits juste comme des terroristes fous: "Les Palestiniens ont menacé de faire payer le prix de ce qu'ils considèrent comme une guerre d'agression. Un représentant du mouvement de résistance islamique Hamas déclara qu'il y aurait d'autres attentats-suicides et d'autres attaques au mortier contre Israël".
François Smith, un de ceux qui observent les agissements de Hockstader, a mis ce message sur la toile : "Il me vexe en croyant que je suis assez sot pour croire ce qu'il écrit. Ne quittez pas des yeux Lee Hockstader. Je pense qu'il a un objectif".
En fait, il est certain qu'il a un objectif : consolider la domination juive et noircir les Palestiniens. Déboulonner Farris entre parfaitement dans ce projet. Hockstader s'est rendu à Gaza et rapporta que Farris était un mauvais garçon qui n'obéissait pas à sa maman et à son papa, qu'il faisait des mauvais coups à l'école, qu'il fut un adolescent casse-cou, qui cherchait absolument à se faire tuer; et qu'un tireur israélien serviable exécuta simplement ce désir. Hockstader soigna les détails : l'adolescent fut abattu alors qu'il était en train de soulever une pierre et il devait par conséquent être tué; sa gloire posthume était due "au tintamarre autour de sa mort"; et, de toute façon, sa mère eut "un chèque de 10 000 dollars du président irakien Sadam Hussein".
Hockstader n'avait pas pris de risque. S'il avait osé inférer que les colons de Hébron avaient souhaité la mort de leur enfant tué, ou que la réaction israélienne était "un tintamarre", ou tout juste évoqué un gros chèque que les parents auraient reçu des mains du boucher de Sabra et Chatilla - Hockstader n'aurait pas quitté Israël vivant, et Katherine Graham, propriétaire du Washington Post aurait regretté tout cela jusqu'à la fin de ses jours.
Les Juifs ont réussi à réduire leurs ennemis à rien, et pas seulement par la magie des mots. Lord Moyne, ministre britannique au Proche-Orient, des douzaines de soldats et d'officiers et des centaines de dirigeants palestiniens ont été assassinés par les Juifs dans leur course pour dominer la Terre Saine dans les années 1940 jusqu'à ce que les Anglais, terrorisés, mirent les voiles à Haifa, le 15 mai 1948. Même actuellement, à San Francisco, deux pacifistes, membres du clergé, le prêtre catholique Labib Kobti et le rabbin juif Michael Lerner, reçoivent des menaces de mort venant de groupes terroristes juifs, des menaces qu'ils prennent très au sérieux.
Les Palestiniens sont des agriculteurs et des citadins plutôt paisibles. Ils savent comment cultiver les olives et la vigne, comment fabriquer un zir, une cruche dans laquelle l'eau reste fraîche même lors du plus chaud hamsin. Leur belle maçonnerie en pierre décore chaque coin de Palestine. Ils écrivent des poèmes et vénèrent leurs sépultures sacrées. Ce ne sont pas des guerriers, certainement pas des tueurs. C'est avec étonnement et incrédulité que dans une presse dominée par les Juifs, ils se voient décrits comme de sanguinaires terroristes. Mais ces agriculteurs sont tout à fait capables de nous donner une leçon d'héroïsme dès que quelque ennemi tente de leur prendre leur terre. Les Palestiniens l'ont prouvé depuis plusieurs siècles, du temps légendaire des Juges, lorsque leurs ancêtres durent se battre avec des envahisseurs venant d'outre-mer.
Dans les années 1930, un fervent nationaliste juif d'origine russe, Vladimir Zeev Jabotinsky, fondateur du parti politique de Sharon, écrivit (en sa langue maternelle russe) un roman historique, Samson. Il utilisa l'histoire biblique de celui qui commit un attentat-suicide qui tua trois mille hommes et femmes (Livre des juges, 18:27) et mourut avec eux. Il y a quelques années de cela, ce roman fut publié en Israël en hébreu moderne, et un critique de presse publia dans Davar une observation sur un fait aberrant.
Pour Jabotinsky, les Anglais étaient les Philistins d'aujourd'hui, les Israélites devenant les Juifs. Mais pour un lecteur israélien d'aujourd'hui, ce roman est une glorification du combat des Palestiniens contre la domination juive. Les Philistins, peuple hautement civilisés, avec une technologie militaire supérieure, envahisseurs arrivés par la mer, hédonistes habitants de la plaine côtière et conquérants guerriers des hauteurs fit penser le critique aux Palestiniens montagnards d'aujourd'hui.
Cela est tout à fait plausible, car les Palestiniens sont les vrais descendants du peuple d'Israël biblique, de ces indigènes qui embrassèrent la foi dans le Christ et dans Mohamed, et restèrent en Terre Sainte sans discontinuer.
Les Israéliens le savent bien. Dans les laboratoires de génétique de Tel Aviv, ceux qui sont à la recherche du "DNA juif" publient fièrement tous leurs résultats qui confirment constamment la relation existant entre le sang des Juifs et celui des Palestiniens. Ils savent que la prétention des Juifs quant au fier nom d'Israël est pour le moins douteuse. Comme Richard III, nous avons mis la sur le titre et sur la couronne, et, tout comme Richard III, nous ne nous sentons pas en sécurité aussi longtemps que les héritiers légitimes sont en vie. C'est là ce qui explique la manière inexplicablement cruelle dont nous traitons les indigènes palestiniens.
Les Israéliens veulent être les Palestiniens. Nous avons adopté leur cuisine et nous servons leur falafel et leur hummus comme si c'était là nos plats ethniques. Nous avons adopté le cactus indigène, le sabra, qui pousse autour de leurs villages, comme noms pour ceux d'entre nous qui sommes nés dans ce pays. Notre langue, l'hébreu moderne, se constitua avec des centaines de mots palestiniens. Il nous faut tout simplement leur demander pardon, les embrasser comme des frères longtemps perdus et apprendre d'eux. C'est le seul rayon d'espoir qui luise dans l'obscurité présente.
Les travaux d'archéologues israéliens montre clairement qu'il y a trois mille ans, les tribus montagnardes des Bénés Israël de la Bible en étaient arrivés à un modus vivendi avec le peuple de la mer vivant sur la côte, et que, ensemble, ces enfants de Samson et de Dalila devinrent les géniteurs de ceux qui composèrent la Bible, des apôtres du Christ et des Palestiniens actuels. La technologie très évoluée des Philistins et l'amour des montagnards pour notre terre aride produisirent ensemble le miracle spirituel de l'ancienne Palestine. Il n'est pas impossible, et il est même hautement souhaitable, que l'histoire se répète, et la glorieuse image du jeune Farris, affrontant le char, se mêlera aux images du roi David et de St Georges dans l'esprit et dans les livres de classes de nos enfants palestiniens.
(traduit en français par Manfred-Christian Stricker)

Doute et certitude





par
Israël Shamir

3 juin 2001
La discothèque russe, le Dolphi, dévastée par l'explosion de vendredi soir, se situe sur le rivage de Manshieh, un quartier palestinien en ruines de Jaffa, non loin de là où j'habite. Quand mes fils étaient adolescents, leurs amis avaient l'habitude d'y aller. Ce sont des jeunes innocents, arrivés sur le littoral palestinien avec leurs parents après le démantèlement de l'Union soviétique. Ces jeunes parlent le russe, leurs contacts avec les jeunes Israéliens, filles et garçons du même âge, sont très limités, autant que leur intérêt pour ce qui se passe dans le pays. Nombre d'entre eux sont blonds avec les yeux bleus, certains ont le look "punk" qui date un peu, et ils boivent plus que de raison. Ils se qualifient eux-mêmes de "génération perdue". Très peu sont juifs au regard de tout critère raisonnable d'appartenance. D'ailleurs, la radio israélienne a fait savoir qu'il serait tout à fait impossible d'enterrer les victimes dans le sanctuaire que représente le cimetière juif. Leur destin dans l'État juif n'est pas facile: ils sont censés servir dans l'armée mais celle-ci se montre réticente à l'idée de leur faire prononcer leur sermon d'allégeance sur l'Évangile. S'ils meurent, on les enterre au-delà de l'enceinte, avec les suicidés.
Tout comme les minorités druze et circassienne, la communauté russe, forte d'un million de personnes, n'est de toute évidence pas un partenaire pour les tenants de la suprématie juive. Les Russes font l'objet de discriminations. Mal rémunérés, leurs emplois ne leur assurent aucune garantie de revenu. Ils payent des intérêts énormes (trois fois plus élevés qu'aux États-Unis) pour les prêts qui leur sont consentis à titre "d'allocation d'installation" ou "d'aide au prêt hypothécaire". Nombre de Russes font baptiser leurs enfants, et les jolies jeunes femmes de cette communauté se marient souvent avec des Palestiniens. De fait, en dépit des règles de séparation, les Russes qui épousent des Palestiniens sont aussi nombreux que ceux qui épousent des Israéliens. C'est pourquoi il importe de souligner à quel point les circonstances de l'explosion demeurent entourées d'un nuage de mystère.
Infopal a exprimé des doutes quant à savoir si "un quelconque mouvement islamique était ou non capable de mener une action aussi vigoureuse, étant donné que la plupart des attentats-suicides de ces derniers jours n'avaient entraîné ni victimes ni dégâts graves". En revanche, les forces de sécurité israéliennes ont le savoir-faire et les moyens nécessaires pour provoquer d'un seul coup une réorientation majeure d'alliance chez la communauté russe. Elles ont prouvé leur absence totale de scrupules en 1949, lorsqu'elles ont bombardé la synagogue de Bagdad afin de précipiter le départ des Juifs irakiens pour Israël. Dans les années 90, elles ont fait courir des rumeurs de pogroms imminents à Moscou, ce qui a conduit les parents des enfants du Dolphi à décider de partir pour Tel-Aviv. D'ailleurs, Madeleine Albright a déjà qualifié de "moyen justifiable" le fait de tuer des enfants non juifs. Bien sûr, elle parlait des enfants irakiens qui mouraient à cause de l'embargo imposé par les États-Unis mais à Tel-Aviv, ses amis en ont tiré leurs propres conclusions.
Dans bien des années, les Palestiniens éclairciront les circonstances mystérieuses de la vague d'attentats-suicides ratés de 2001. Ils découvriront qui avait ciblé la discothèque russe (et pourquoi), ou bien les quartiers hassidiques les plus défavorisés de Jérusalem, ou autres lieux à la marge. Ils découvriront alors les raisons pour lesquelles les seuls attentats "couronnés de succès" visaient avant tout des jeunes qui, dans leur grande majorité, n'étaient pas juifs.
Mais le doute ainsi exprimé n'est pas le seul. Susanne Scheidt (Italie) s'interroge de façon parfaitement légitime:
"Comment se fait-il que, l'été dernier, alors qu'aucun soulèvement palestinien n'était en vue, nous avons pu lire dans la presse de nombreux articles selon lesquels, chaque fois que des Palestiniens se présentaient sur la plage de Tel-Aviv, le maillot de bain dans leur sac, ils étaient immédiatement repérés par la police israélienne et éconduits?" Est-il possible qu'un Palestinien avec un sac à dos puisse se faufiler dans la queue d'une discothèque sans être de connivence avec les services de sécurité? Jusqu'à présent, nous avons des doutes. Voyons si nous pouvons les transformer en certitude.
L'an dernier, nous avons assisté à une redoutable guerre des gangs pour la mainmise sur les night clubs russes. Les belligérants avaient pour habitude de jeter des grenades à main à l'intérieur des clubs en concurrence, ce qui se traduisait par un certain nombre de victimes. Les propriétaires de discothèques de Tel-Aviv se battent pour un même marché. Leurs méthodes ne sont pas excessivement policées. Il ne serait pas impossible de laisser entendre que l'attaque mortelle de l'entrée de la discothèque russe fût le résultat d'une guerre des gangs, et non le fait d'un kamikaze palestinien. Il y a un an, une effroyable explosion s'est produite à la station de métro moscovite Pouchkine, qui a immédiatement été imputée à des terroristes tchétchènes. On a su par la suite que la station avait été visée par des fauteurs de racket, les commerçants ayant refusé de payer la rançon de la protection.
S'il s'avère que l'attentat est effectivement dû à une bande rivale originaire de la ville voisine de Netania, par exemple, les avions des forces de défense israéliennes vont-ils la bombarder? L'armée va-t-elle assiéger Netania? Le Conseil municipal de Netania va-t-il être dénoncé en tant qu'organisation terroriste? Pas du tout! Cette méthode de punition collective est réservée aux seuls Palestiniens. Ce qui est une erreur. Gaza devrait être traitée de la même manière que Netania, Mahmud et Anton devraient avoir les mêmes droits que Doron et Boris. Il est fort probable qu'alors, ni suspicion ni doute ne soit plus fondés.
Il convient de nous inscrire en faux non seulement face aux hypothèses prématurées d'une participation palestinienne mais aussi face au racisme que sous-tend la notion de sanction collective. Les Israéliens vont un peu vite en la matière. Lorsqu'un seul et unique terroriste juif a abattu un diplomate allemand à Paris en 1938, le gouvernement nazi a réagi en déclenchant la "Nuit de cristal " , pogrom massif où des centaines de Juifs ont trouvé la mort. Lorsqu'un terroriste pro-irakien isolé a abattu un diplomate israélien en 1982, le gouvernement israélien a déclenché l'invasion israélienne au Liban, qui a fait quarante mille victimes. Ces méthodes étaient probablement en usage à l'époque de Gengis Khan, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Le lendemain de l'attentat-suicide, la populace israélienne a voulu lyncher des Palestiniens et détruire les mosquées de Jaffa. La police s'est opposée à leur avancée et les médias israéliens en ont fait leurs choux gras. Pour ma part, je ne vois aucune raison de féliciter la police: elle savait, comme nous tous, que l'on peut compter sur l'armée israélienne pour lyncher la foule palestinienne. Pas de doute là dessus: les Palestiniens seront visés simplement parce qu'ils appartiennent au même groupe ethnique que le soi-disant terroriste.
Nul n'exige "des Juifs" qu'ils payent pour les malversations de Milken, Rich ou Maxwell, ni pour les massacres perpétrés par Sharon. "Le peuple palestinien" n'a pas à payer pour les dérapages de certains individus. Alors qu'on peut encore raisonnablement douter de l'identité des poseurs de bombe, une chose est sure: les sanctions collectives fondées sur la notion d'ethnie constituent un crime contre l'humanité.
(Traduit par Annie Coussemant)
http://www.solidarite-palestine.org/

Le Sunday Times du 24 juin indique que le porteur de la bombe, qui ignorait peut-être que c'était une bombe télécommandée, a été amené sur place par des éléments des services spéciaux israéliens. Shamir a complété son article en anglais.


UNE BONNE CHOSE

Nous apprenons la création d'une Coordination pour la décolonisation de toute la Palestine (CDTP) dont voici la charte:

"La Coordination est ouverte à toutes les organisations, groupes, ou personnes qui acceptent de se mobiliser en faveur de son objectif: celui des combattants palestiniens du Jourdain à la Méditerranée, unis dans leur volonté irréductible de libérer toute la Palestine et de rétablir leur patrie dans ses frontières historiques d'avant 1948.
La vocation anticolonialiste de la Coordination lui fait obligation de soutenir et d'aider, autant que faire se peut, la lutte héroïque du peuple palestinien contre les sionistes.
Son action se limite au soutien à la guerre de libération nationale palestinienne et il s'interdit toute forme d'ingérience, directe ou indirecte, dans les affaires intérieures de la résistance du peuple palestinien, tant à l'étape actuelle de la lutte armée, qu'après la défaite de l'entité sioniste.
La Coordination proclame son attachement aux principers universels du droit des peuples à la liberté, à l'indépendance et à la souveraineté dans leur patrie historique.
Paris, mai 2001.
Contact: CDPT, 7 boulevard d'Algérie, 75019 Paris. Tél;: 06 13 99 28 86.

Un certain nombre d'organisations ont déjà apporté leur signature. L'AAARGH, qui n'est pas une organisation politique, approuve entièrement cette charte qui recoupe son point de vue humaniste sur la question de la Palestine.



Parutions



§== Un révizo raciste, y'en a; c'est assez rare pour être signalé. Voyez les articles de Revilo Pendleton OLIVER (1908-1994). Il y a à boire et à manger, mais enfin il y a des amateurs à qui il convient de signaler qu'un site, géré par un certain Kevin Strom, a engrangé un certain nombre de textes d'Oliver
<http://www.revilo-oliver.com/>

§== faux architecte et vrai baratineur. Le dénommé van Pelt, déjà payé dans les 200.000 $ pour avoir fait l'expert au service de la Lipstadt au procès Irving, l'an dernier, avait juré ses grands dieux qu'il n'en tirerait pas un livre. Mais l'appât du gain a été le plus fort:
Indiana University Press announces plans to publish Van Pelt's report on the Lipstadt trial and his expert evidence
On annonce donc la sortie de
The Case for Auschwitz / Evidence from the Irving Trial, de Robert Jan van Pelt
Il se vante:
In this absorbing account of the much publicized David Irving libel trial, an expert witness analyses the historical evidence for the gas chambers at Auschwitz and refutes negationists' claims to the contrary. [printed catalog text: "... and refutes Holocaust deniers' claims that they didn't exist"]
Forthcoming, Cloth, 0-253-34016-0, $45.00 Ouch ! (dans les 350 F...)
illus.,

§== Brute Brits. Les pires dans le domaine pourtant vaste de l'inhumanité, la saloperie sociale, le massacre et la torture de ceux qui ne vivent pas prosternés, pires que Staline ret Hitler réunis, pire que Kim Il Sung et les flics impériaux du maoïsme, mille fois pire que les inquisiteurs et les conquistadors, il y a les Anglais. Les gouvernement anglais. Ceux qui ont écrabouillé l'Ecosse, avant l'Irlande, qui ont organisé le génocides des Amerindiens, qui ont déporté des dizaines de millions d'Africains vers les Iles, qui ont dominé l'Inde en utilisant les uns contre les autres, qui ont piégé le Moyen Orient et fusillé les Chypriotes. Si on regarde dans le détail ce que ces gouvernement ont fait et ce qu'ils continuent à faire à notre époque, on voit qu'ils ont une très longue expérience dans le dépouillement, l'abaissement et la lente torture de l'être humain, et qu'ils règnent sans partage dans ce domaine de la technique politique. Ce n'est pas par hasard si notre ami Orwell a écrit 1984 en se fondant sur son expérience, non pas de l'Union soviétique, où il n'a jamais mis les pieds, mais de l'Angleterre qu'il connaissait par tous les milieux. C'est pourquoi il faut prêter attention à un livre qui décrit ce que les Anglais ont fait, au cours de la période récente en Irlande du Nord. On ne saura pas tout mais le tableau présenté par Peter Taylor, dans Brits , Bloomsbury, 446 p., 17 £, donne une idée d'ensemble des la répression qui s'est abattue sur l'Ulster depuis 1969, et des méthodes employées par les Anglais pour maintenir leur infernale présence coloniale sur une terre qu'ils martyrisent depuis près de huit siècles.
On voit émerger quelques pics dans les horreurs dont l'armée française s'est rendue coupable en Algérie, mais en Ulster l'armée de professionnels, donc de mercenaires, utilisée comme police par les gouvernement anglais, a encore beaucoup à nous apprendre. Il semble que diverses enquêtes soient en cours, comme celle qui porte sur le "Bloody Sunday" et d'autres. Le ministère de le défense anglais essaie par tous les moyens, juridiques et autres, d'empêcher les publications. Mais peu à peu les squelettes sortent des placards. Il est temps de décréter que le gouvernement anglais est un organisme criminel, comme la SS, qui porte atteinte à la paix et qui a commis tant de crimes contre l'humanité qu'il serait bien temps de le dissoudre.
Toujours dans le registre de l'humanisme si particulier qui est propre à l'Empire britannique et aux mesures qui permettent d'y faire règner l'ordre, un malencontreux a cru bon de tirer deux pages d'un livre d'un certain Geoff Simons, sur l'Irak, et la façon très aérienne dont les Anglais ont écrasé les Kurdes, dans les années 20, peu après qu'ils se soient installés en maîtres à Baghdad. Le plus curieux c'est qu'on retrouve, dans les farouches partisans des bombardement de destruction totale des villages kurdes, les Winston Churchill, les "Bomber" Harris, qui allaient ensuite exercer sur les villes allemandes les précieuses compétences qu'ils avaient acquises en Iraq. Voir ces pages. Il y a une logique dans ces choses.

§== corvée de bois. On l'aura assez brocardé le BHV avec ses liquettes plein vent, sa gueule d'aminche et ses gros comptes en banque de marchand de bois. Il vient de se payer quatre voyages dans de très sales coins, pour voir "les guerres oubliées": Burundi, Colombie, Sri Lanka, Angola, Soudan. Avoir en face de soi tous les matins la trombine de la poupée Barbie réclamant dans son sabir acidulé son Tonimalt, c'est une bonne raison de fiche le camp à l'autre bout du monde. Et bien, pour une fois, il faut le dire, malgré quelques accès de logorrhée et quelques bouffées d'autosatisfaction, c'est un bon boulot, une description ras des pâquerettes. Nous qu'on connaît ces sales coins-là aussi, on dit que c'est de l'authentique. Cétait dans Le Monde et ça se trouve sur leur site <http://www.lemonde.fr/conflitsbhl>

§== Le pavé de l'urss. On annonce la sortie de Staline, Hitler et les juifs, de Laurent Rucker, au PUF. On aimerait avoir l'avis de notre chère Margarete Buber-Neumann.

§== Conf faf. On Sunday 27 May in Trieste the party Fascismo e Libertà held a revisionist gathering in a public hall before an audience of 35 persons. Those in attendance were of all ages and backgrounds, from young workers to retired professionals. "Guillaume Fabien" introduced Vincent Reynouard, who gave a masterful and richly documented presentation in which he developed all the essential points of the revisionist argument, and expressed his belief that it is henceforth time to move on to a "new phase" of revisionist activity.
Le titre même du parti, "fascisme et liberté" nous semble croquignolet!!! On trouvera un compte rendu du speech de Reynouard dans Rinascita , du 30 mai 2001, p. 12, "Importante conferenza revisionista a Trieste", article signé Pio De Martin qui se termine ainsi:
"Ai pessimisti egli ricorda che, anche se revisionismo subisce ostacoli un po' in tutta Europa, il vento può cambiare per interventi imponderabili."

§== Autre conf faf. Sous la houlette de Willis Carto, fasciste invétéré, voleur et calomnisateur professionnel, une conférence intitulée Second International Conference on Alternative History and the First Amendment s'est tenue à Washington du 15 au 17 juin 2001. Elle a réuni Jürgen Graf, Russell Granata, Germar Rudolf, Fred Leuchter, Dr. Dragon, Frederik Töben, Richard Kege, et quelques autres. On a parlé de l'Holocauste, de la bombe d'Oklahoma City et de divers autres sujets. On ne connaît pas encore le contenu des exposés.
Dans son canard, Spotlight, Carto prétend que l'IHR veut ve n dre ses fichiers d'adresses à la milice juive ADL. Ce type est fou à lier.

§==petits massacres entre ennemis. "L'affaire Tantoura en Israël" par Ilan Pappé (historien israélien dit révisioniste, pas par nous).
Cet article relate la polémique, universitaire et judiciaire, suscitée en Israël par une thèse de doctorat s'appuyant sur la tradition orale -- les témoignages enregistrés d'Arabes et de Juifs -- pour prouver qu'un massacre a bien été commis par les forces israéliennes dans le village côtier de Tantoura à la fin mai 1948. Alors que le chercheur Teddy Katz est lui-même sioniste, cette affaire démontre jusqu'où l'ordre établi en Israël est prêt à aller pour décourager toute recherche présentant la guerre de 1948 comme un " nettoyage ethnique". L'article aborde également la thèse elle-même et décrit le déroulement du massacre, indiscutable, tel qu'il peut être reconstitué à partir des informations disponibles. Il est suivi de quelques extraits de transcriptions. Revue d'études palestiniennes n· 28 (nouvelle série) été 2001
(CR de Point d'information Palestine, numéro 152 )

§== A vos plumes. Call for papers:
Holocaust and Genocide Studies is the premier forum for work on the extensive body of literature and documentation on the Holocaust and genocide. It features essays and reviews that cut across the disciplines of history, literature, economics, religious studies, anthropology, political science, sociology, and others. HGS also considers how insights into the Holocaust apply to other genocides. Articles compel readers to confront the entire range of human behavior, to contemplate the moral dimensions of science and technology in our society, and to reconsider the concept of state and the consequences of our methods of political and social organization.
Holocaust and Genocide Studies welcomes the submission of articles for editorial consideration. Submission involves the tacit assurance that the material has not been published and will not be simultaneously submitted or published elsewhere. To be accepted for publication, all articles must pass a peer review by at least two experts in the field.
The Editors
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Washington DC 20024-2126

§== Chronique des entubeurs. Communiqué de presse d'IRIS - 25 juin 2001

Un pas de fourmi en avant, un pas de géant en arrière :
 
la LSI demeure loin d'une vision démocratique de la société


Le projet de loi sur la " société de l'information " (LSI) a été adopté par le Conseil des ministres le 13 juin 2001 et transmis à l'Assemblée nationale le 14 juin [1]. Le texte a été ré-écrit et restructuré, mais on note peu de modifications de fond, malgré les avis rendus par les autorités consultées [2].
Les dérives à la fois ultralibérales et sécuritaires dénoncées par l'association Imaginons un réseau Internet solidaire (Iris) dans son analyse de l'avant-projet [3] demeurent. Pour contribuer à éviter ces dangers, l'association a adressé son rapport aux groupes parlementaires, qui devraient examiner le projet de loi à l'automne 2001, après que la Commission des Affaires culturelles
aura rendu son rapport.

Quelques rares avancées :
On note quelques rares avancées par rapport à l'avant-projet, en
accord avec trois recommandations d'Iris :
-- Le dépôt légal (article 10) devient soumis à l'accord de l'éditeur ou du producteur de contenus uniquement, et les personnes qui stockent ces contenus (fournisseurs d'hébergement) sont à présent exclues du champ de l'article.
-- Les intermédiaires techniques d'accès et d'hébergement (article 11) n'ont plus obligation de délation, puisqu'ils ne sont plus désormais " tenus d'informer promptement les autorités publiques compétentes des activités ou informations illicites dont ils acquièrent connaissance dans l'exercice de leur activité ". On note ici un salutaire retour au droit commun.
-- Les données relatives aux communications conservées pour les besoins de facturation et de paiement par les opérateurs de télécommunications (article 14) ne peuvent être transmises qu'à des " tiers concernés directement par la facturation ou le recouvrement ", donc à cette seule fin, et non plus à n'importe quel tiers. Par ailleurs, lorsque les opérateurs veulent utiliser ces données pour commercialiser leurs propres services de télécommunications, le consentement exprès de l'abonné est toujours requis, mais s'accompagne désormais d'une limitation dans le temps de la valeur de ce consentement ; cette durée ne peut aller au-delà de la fin de la période contractuelle d'abonnement.
Iris se félicite de ces avancées, bien qu'elles demeurent encore trop timides et surtout partielles. En effet, les problèmes principaux identifiés par Iris - comme par certaines des autorités consultées - en matière de responsabilité des intermédiaires et de conservation des données restent posés.

Un recul important pour satisfaire le CSA :
La communication en ligne était déclarée " libre " par l'article 10 de l'avant-projet. Elle devient " libre dans les conditions prévues à l'article 1er de la loi [sur] la liberté de communication " dans l'article 6 du projet.
Cette nouvelle formulation ne signifie rien moins que le contrôle total du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) sur Internet.
La communication publique en ligne devient ainsi libre moyennant " le respect de la dignité humaine, de la liberté et de la propriété d'autrui ", ce qui allait évidemment sans dire mais va peut-être mieux, après tout, en le disant.
Mais surtout, les conditions prévues à l'article 1er de la loi sur la liberté de communication disposent que le CSA " garantit l'exercice de cette liberté dans les conditions définies par la présente loi [...]. Il peut adresser aux éditeurs et distributeurs de services de communication audiovisuelle des recommandations relatives au respect des principes énoncés dans la présente loi ".
Iris ne peut accepter qu'une autorité administrative à la compétence ainsi subrepticement élargie se substitue à l'autorité judiciaire comme au législateur pour contrôler l'expression des citoyens. Les prérogatives du CSA doivent rester limitées aux secteurs de la radio et de la télévision, de même que celles de l'ART, par exemple, demeurent limitées aux infrastructures de télécommunication.
Cette rédaction de l'article 6 du projet de loi doit absolument être modifiée, d'autant qu'elle participe ainsi à la confusion entretenue entre communication publique en ligne et communication audiovisuelle. Elle est, au final, dénuée de sens : que peut bien signifier, s'agissant de la liberté de communication publique en ligne, notamment dans un contexte d'autopublication, que son exercice ne peut être limité que par " le caractère pluraliste de l'expression des courants de pensée et d'opinion " ou encore par " la nécessité de développer une industrie nationale de production audiovisuelle " ?!
Poursuivant son action en faveur de la mobilisation et de la vigilance de tous les acteurs, et dans le souci de permettre à tous de bien saisir les enjeux de la LSI, Iris enrichit son dossier d'information sur le texte. Le dossier comprend désormais une partie " évolution du texte " permettant de suivre étape par étape et article par article les transformations du texte. Ce document est disponible à l'adresse suivante : <http://www.iris.sgdg.org/actions/lsi/evol/>

Références :
[1] Assemblée nationale. Dossier LSI.
http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/societe_information.asp
[2] IRIS. Dossier LSI. Avis disponibles : ART, CNCDH, CNIL, CSA.
http://www.iris.sgdg.org/actions/lsi/
[3] IRIS. Rapport LSI-APL. " Avant-projet de loi sur la "société
de l'information" : analyse et recommandations d'IRIS ". 21 mai
2001.
http://www.iris.sgdg.org/documents/rapport-lsi-apl/
[4] IRIS. Communiqué de presse. " Avant-projet de loi sur la
"société de l'information" : IRIS demande des modifications pour
éviter des dérives à la fois ultra-libérales et sécuritaires ". 21
mai 2001.
http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-lsi-apl0501.html

Contact IRIS : [email protected] - Tel/Fax : 0144749239
Date: Mon, 25 Jun 2001 16:57:00 +0200
<
http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-lsi-pl0601.html>


Ajoutons ces perles distillées par l'un des pourceaux socialistes responsables du projet de loi, Christian Pierret, Staatsekretär à l'industrie, sachant que le rapporteur sera Patrick Bloche, dit "Grosse Loche", chef-en-chef des socialistes parisiens, et phare de la Gay Pride! Ce Pierret dit au Monde (27 juin, p. VIII): "Pour un bon républicain, la loi protège la liberté et son absence l'asservit. On a voulu faitre un texte qui exprime plus la capacité de développer la liberté que de l'encadrer. L'éthique évolue, mais à chaque époque, il y a des règles. Le Net peut être un moyen d'échanger, de discuter sur ces questions sociétales difficile. [Par exemple, faut-il empaler les députés socialistes en place de Grève?] En même temps, il ne peut pas être un moyen de transgressions de règles, qui certes changent, et dont il est un facteur d'évolution. [Essayez de comprendre ces sophismes melliflus.] [Voici l'aveu central: ] L'internaute peut en effet être choqué, s'il a la conviction que l'on peut tout dire sur le Net. [Cette patate a déjà vingt ans de retard.] dans notre conception , le Net sert à faire évoluer le droit positif [Il a dû avoir du mal à décrocher sa capacité en droit], il est un instrument de liberté, mais, à un moment donné de l'histoire, il y a des valeurs [jospiniques] de société qu'il convient de protéger par des règles. Ces règles doivent être suffisamment dynamiques pour promouvoir plus de liberté mais pas moins d'éthique". L'éthique de ces gens-là, c'est clair, c'est le Goulag. Tu dis pas ce qu'il faut dire et, ploc, les règles t'envoient au trou. Ils rêvent tous d'un article 58-7 imité du code pénal soviétique. Nous n'y sommes certes pas encore, mais ils en prennent le chemin.

§==page. Sur <http://www.russgranata.com/> on trouvera la page la plus complète et la plus à jour sur les travaux de Carlo Mattogno, disponibles sur le Web. On sait que l'auteur italien n'a pas d'activités sur Internet et ses textes sont mis en ligne par des lecteurs intéressés. D'où une certaine dispersion.

§== Vieille bombe. Seuls les barbons goutteux se souviendront qu'un certain Moshé Sharett, né Chatok en Russie en 1984, mort en 1965, a été pendant huit ans ministre des affaires étrangères d'Israël, sous le national-socialiste Ben Gourion, et ensuite premier ministre (1954-55). Cet excellent homme, qui ne manquait pas d'habileté, tenait un journal. Ce journal, couvrant les années 53-57, a été publié par son fils Kova en huit volums, en hébreu, vers 1979, Yoman Ishi, Ma'ariv, Tel-Aviv.

Cette publication a soulevé de violentes querelles, les socialistes essayant par tous les moyens de l'empêcher. En effet, on peut voir, grâce à ce journal comment fonctionnait l'esprit des dirigeants sionistes, et en premier lieu celui du fûhrer Ben Gourion. Livia Rokach, la fille d'une ancien ministre de l'Intérieur du cabinet Sharett, devenue italienne, a alors entrepris de sélectionner quelques passages qui montrent que la version officielle de l'histoire israélienne est totalement bidon. Quand aujourd'hui on nous bassine avec les pseudo-révisionnistes israéliens, on oublie tout simplement les papiers de Moshé Sharett.

La publication de sa brochure, Israel's Sacred Terrorism, a été assez mouvementée. Finalement, nous en avions une version de 1980, préfacée par Noam Chomsky et publiée aux Etats-Unis par l'Association des universitaires diplômés arabes-américains. Quelqu'un a eu l'excellent idée de reproduire ce texte sur Internet, ce qui n'a pas échappé à nos vigilances. Nous indiquons le site, mais nous avons recopié ce document crucial.

http://chss.montclair.edu/english/furr/essays/rokach.html


§==Canular
. Voir le faux site zundel:

<http://www.geocities.com/cplotte/zundelsite.html>


§== Télé(re)vision. Il y a de sales quarts d'heure. On zappe négligemment avant d'aller au page et on tombe sur une chaîne nouvelle et non-identifiée, TFJ. On tend l'oreille, on équarquille: il s'agit de la Télévision française juive. Sur TPS, canal 111. Sans prévenir, on est tout-à-coup soumis au bombardement israélien. On a des vieux films de propagande de l'armée israélienne, des fonds de tiroir du ministère du tourisme, une superbe reportage sur la visite en Israël des dirigeants de la Fédération sépharade de France, avec leurs gueules de marchands de chaussures, des "infos" ânonnées par des présentatrices porcines, une bonne partie desdites info consistant en la reprise des nouvelles de la télé israélienne, dont les images sont totalement floues, mais le commentaire traduit à la volée très instructif, sur fond de tirs de mitrailleuses, d'explosions de grenades et des hululements divers. La vie en Israël, c'est maintenant le cauchemar bien installé. On veut montrer aux malheureux sépharades un quartier arabe peuplé de vilains, et les guides, qui ont les chocottes, les font rembarquer fissa de peur de prendre une balle dans les fesses, malgré le mur de béton qui borde la route! Bref, on voit Israël et, accessiorement, les juifs français qui bavent d'amour pour cette monstruosité. Ce spectacle est extrêmement édifiant. On voit des ministres, des officiels, des députés, de hauts-fonctionnaires de l'Etat d'Israël: on a affaire à une bande de nullards, de médiocres, de congénitaux absolument épouvantables. On comprend soudain que cette fameuse aliyah, cette "montée" émigratoire vers Israël a fonctionné comme une sélection naturelle: les plus crétins sont partis s'installer dans ce coin pourri, les moins idiots sont resté à Paris, New York ou Moscou.
Le sport favori sur TFJ est le "démasquage". Pour eux, tout le monde se "démasque", c'est à dire montre sa vraie nature d'antisémite en n'approuvant pas haut et fort le régime israélien. Toute la presse est "masquée". Par exemple, la télé belge, RTBF "est une télévision antisémite notoire", dit un porte-parole de l'armée, un gavroche allumé qui vend sa salade à toute vitesse. Katsav, iranien et président de l'Etat israélien, dit, on ne sait pourquoi: "C'est la première fois en 20 ans qu'il y a une véritable liberté de culte dans ce pays". Un ministre ajoute doctement: "Il faudrait beaucoup de psychologues pour comprendre Arafat". C'est vrai. Ils croyaient qu'Arafat allait accepter toutes leurs "propositions" (qui sont exactement les mêmes que celles qu'ils avaient signées il y a 20 ans à Camp David et qu'ils n'avaient pas tenues). On voit les fanatiques du Shass. On voit Ralph Pinto, qui a longtemps orienté l'info sur France-Inter, et Haim Musicant, du CRIF, belle tête de veau avec des grandes oreilles rouges, expliquer que tous les autres sont des antisémites masqués, qui se sont révélés un jour ou l'autre. Rocard, il faut pas oublier certains articles qu'il a écrits quand il était à la tête du PSU!!! "A Lyon, il y a des révisionnistes qui sont pires que des révisionnistes". C'est télé-Sentier, sépharade à 80%, et ça vole très bas. Mettez devant n'importe qui, même un juif, au bout de trois jours il sera totalement antisémite.
Exemple: "Maintenant, c'est Krivine qui orchestre toutes les manifestations contre Israël. Krivine et Le Pen, c'est la même chose. Y'a plus besoin du Front national puisqu'ils ont Krivine!".
Le nouveau chef du CRIF, Cuckierman, a expliqué que "tout le monde" est venu aux manifs contre la présence du président syrien, Bachar al Assad. Il veut dire que toutes les organisations "de la communauté" sont présentes en force. 7000 personnes, c'est leur estimation. Avec les gens de province, disons, 10.000 personnes. La communauté juive en France, telle qu'on en parle dans les journaux et les milieux politiques, ce n'est pas 500; ou 600 ou 700.000 personnes (chiffres hautement fantaisistes) mais 10.000 personnes. Ce sont eux qui, avec cette cohorte, essaient de changer le cours de la politique française, d'exploiter tous les filons financiers engendrés par une culpabilisation soigneusement travaillée. 10.000 dont probablement 8.000 viennent d'Alger ou des villes d'Afrique du Nord. C'est la faute à Crémieux, ou à ceux qui ont voté avec Crémieux, il y a plus d'un siècle. L'humanisme et la générosité, ça risque toujours de vous retomber sur la gueule. Regardez cette télé, et croyez-en vos yeux.

§== Catalogue. Le catalogue de Noontide Press est sorti. C'est la maison d'édition et de diffusion de l'Institute of Historical Review. Révisionnisme US, et aussi racisme US. Le plus original sans doute est la collection de bandes audio et video où l'on retrouve les fameuses conférences organisées en Californie. Il est consultable sur <http://www.noontidepress.com>. On peut commander à
<[email protected]>

§== Orient très proche. Sortie du numéro 14 de A contre-nuit, le bulletin animé par Roger Garaudy. On y trouvera différents textes sur la nouvelle Intifada. 69 rue de Sucy, 94430 Chennevières sur Marne, France

§==Autre côté. Sortie du numéro 17 de L'Autre Histoire, qui réclame un "devoir de mémoire" pour ceux qui ont été assassinés par les communistes entre 1939 et 1945. C'est pas politiquement correct mais c'est humainement juste. Quand on est du mauvais côté du fusil, on passe victime. Et les victimes réclament qu'on se souvienne qu'elles ont été victimes. C'est un numéro assez breton, ce qui n'étonnera pas ceux qui l'ont déjà lu: c/o La Licorne bleue, 3 bis rue Jules Vallès, 75011, <[email protected]>

§==Bulletin. Le Révisionniste, c'est ainsi que s'appelle désormais le "bulletin d'information du VHO", qui a sorti deux numéros. Dans le numéro 2, du 30 mai, des nouvelles précises de ce qui arrive aux familles Reynouard et Berger, avec des documents; l'affaire du faux témoin de Zolo, Deli Strummer, et le conte de R. Faurisson, "Le pêcheur, la carpe et le révisionniste".
Signalons aussi, puisque tout ça vient du même éditeur, VHO, Postbus 60, B-2600 Berchem 2, la sortie de VHO-info, numéro 3 de mai 2001, en flamand-néerlandais, avec des articles de la presse européenne.

§== thiois. Parution du numéro 1, mai 2001, de la cinquième année des Vierteljahreshefte für freie Geschichtforschung dirigés par Germar Rudolf, 120 grandes pages. Rudolf l'ouvre sur une réflexion sur révisionnisme et sionisme, qui vous a un parfum de Beyrouth. Un gros dossier sur l'affaire, peu connue en France, de Tyler Kent, un chiffreur de l'ambssade américaine à Londres qui fut arrêté par les Anglais et détenu pendant tout le temps de la guerre. Ce dossier était paru en 1983 dans le JHR. Ce dossier et quelques autres articles tournent autour de Roosevelt, Churchill et leurs machinations guerrières.. Lubomyr Prytulak, des archives ukrainiennes sur le Web (<www.ukar.org> ** Vaut le détour) écrit au clown triste Elie Wiesel. De brèves traductions de Faurisson et Plantin. Et la deuxième partie de la "chasse au Germar", racontée par l'intéressé. A la fin du chapitre 2, il arrive en Amérique. Hallélujah! Ce numéro se trouve en ligne sur le site <vho.org> comme les autres.

§== Cinémoche. On connaît Costa-Gavras, spécialisé dans les films de propagande politique. Il vient de tourner, paraît-il, un film avecMathieu Kassovitz et Bruno Ganz surla pièce de Rolf Hochhut, Le Vicaire, sortie vers 1964. On sait que cette pièce qui est une distortion complète de la réalité a eu une descendance nombreuse. Il ne se passe pas de semaines sans que des livres ou des articles furibards viennent prendre à partie l'ombre de Pie XII. Les révisionnistes, avec Rassinier en tête, on combattu ces vues produites par des estomacs malades, (Opération "Vicaire: texte intégral sur ce site) et qui ignorent comme les juifs italiens ont su remercier le pape après la guerre. Mais, comme on le sait les révisionnistes ont du mal à se faire entendre. Le film doit être cochonné car l'auteur de la pièce, Hochhut, très remonté contre l'hellène, semble s'inquiéter sérieusement; il a été jusqu'à téléphoner à la Vielle Taupe.
Dans tous les cas, nos batteries sont prêtes. Nous avons le livre de rassinier, L'Opération "Vicaire" en français, en espagnol, et très bientôt en allemand.

§== La Judentum. Le catalogue du Leo Baeck Institut spécialisé dans l'histoire des juifs allamands, comprenant ses archives, sa bibliothèque et sa collection de périodiques peut être maintenant consulté en ligne: <http://www.lbi.org/mclinkpage.html>

§== Cyclopédie. The Jewish weekly Forward (29 June) has a review (p 12) of the recent Holocaust books of Peter Novick, Yehuda Bauer, and Walter Laqueur. It is claimed that Ernst Nolte responded to an invitation of "Holocaust deniers" to attend a conference by saying that he would only attend if Bauer also attended. Laqueur's The Holocaust Encyclopedia is 733 pages and has a "copious entry" on gas chambers, attempting to refute revisionists.
(Note d'Arthur R. Butz, 30 juin 2001)

§== Les Zobsédés. L'affaire Robert, qui n'en est pas une:
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/CR/robert.html>. Les élucubration du Raslfront lyonnais:
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/ RLF 69>
Voir "Lyon et le révisionnisme: 20 ans d'amour et d'eau rance"
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/copy_of_index.html>
Vous direz pourquoi y aller? Vous allez bien au zoo, des fois, le dimanche, non?

§==Libre pour les libres:

[La faute au nom de Nietzsche est d'origine...

 

Nietzche source ouverte.
"Que tout soit libre pour les libres" Cet extrait d'un aphorisme de Nietzche pourrait être adopté comme maxime par les partisans du libre, qu'il s'agisse de logiciels ou de publication.
Elle figure d'ailleurs logiquement au début de l'ouvrage qu'une équipe animée par Paolo D'Iorio consacre au projet HyperNietzche. L'invention de l'hypertexte ne doit rien aux groupes économiques, ni aux programmes publics.[...] la tendance à la privatisation des archives et des données, la volonté de supprimer le droit de copie privée numérique, voire le droit de citation, l'extension de la brevetabilité, l'hégémonie des portails et moteurs commerciaux forment autant de limitations de l'espace public de la recherche. Dans ces conditions, l'utilisation du web tel qu'il est, sans attendre un nouveau pallier d'innovation, ni d'éventuel grand programme de financement public, est devenue la seule piste réaliste pour les chercheurs.
Le projet de l'HyperNietzche est intéressant parce qu'il dépasse la seule problématique de la publication, ou pré-publication, telle que la pratique par exemple le Los Alamos National Laboratory. L'HyperNietzche est à la fois un média de prépublication, d'archives partagées et un instrument de travail scientifique en réseau.
Le projet a deux volets: d'un côté l'hypertexte (l'instrument intellectuel), de l'autre, l'open source (les règles d'usage de cet instrument). L'hypertexte comprend les matériaux "primaires" (textes de Nietzche, avec leurs différentes variantes), les auteurs (philosophes travaillant ou ayant travaillé sur Nietzche), et les contributions. Les contributions sont organisées selon leur proximité au texte de Nietzche: transcriptions de ses cours, chemins (parcours de lecture), commentaires (courts textes rapportés à des extraits de Nietzche), essais (commentaires plus généraux). Il est ainsi possible de suivre une interprétation de Deleuze, en la rapportant aux différentes éditions, ou archives du texte.
L'open source fonctionne de la manière suivante. L'Association HyperNietzche ne reprend que des textes dont les auteurs lui ont concédé le droit de publier en ligne. Autrement dit, l'auteur ne renonce qu'à une chose: donner l'exclusivité de son texte à un éditeur en particulier. L'auteur choisit aussi la licence d'utilisation de sa contribution. Free Knowledge: l'auteur cède à tout utilisateur tous ses droits, y compris celui d'exploitation commerciale, évidemment à titre non exclusif. Open Knowledge: l'utilisation est libre seulement à des fins d'enseignement et de recherche. L'exploitation commerciale doit être autorisée. Limited Knowledge: l'utilisateur ne dispose que des droits classiques de citation et de copie privée à usage personnel. Dans tous les cas, le droit moral de l'auteur doit être respecté.
L'ouvrage publié par les P.U.F présente de manière détaillée les aspects intellectuels, et juridiques du projet. Francis Linart
Source: HyperNietzche, Paolo D'Iorio, Presses Universitaires de France, 2000, Collection Ecritures Electroniques, dirigée par Béatrice Didier et Nathalie Ferrand. Prix: 157FF.
[Note de l'AAARGH: on a du mal à croire qu'un tel projet comporte, dans son nom même, une faute d'orthographe aussi évidente???]
<
http://19.clics.free.fr/Numero12/2000-11-12.htm>




+++++++++++++
Informations extraites du site AAARGH, maintenant présent en quatre points du Web:
<http://aaargh-international.org>
<http://aaargh.vho.org/>
<
http://www.abbc.com/aaargh/index.html>
<http://www.reviso.org>


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(Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. 2000/C 364/01. Nice, 7 décembre 2000)

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