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Actualités
de décembre 2000
ARROSEUR
ARROSÉ
La puissante cabale des censeurs s'était
éjouie bruyamment lorsque la Cour d'appel de Paris, le
15 décembre 1999 avait statué sur un "litige"
opposant l'UEJF et la LICRA à l'artiste crétinoïde
Jean-Louis Costes. La Cour d'appel avait affirmé qu'en
choisissant de maintenir ses textes sur son site, l'auteur avait
chaque jour renouvelé sa volonté de les diffuser.
Elle en avait conclu que toute publication sur le Net est "continue"
et peut donc faire l'objet de poursuites judiciaires sans date
de prescription. On avait dansé sous les mézouzahs.
Arguant de cette décision, voilà-ti-pas
que Carl Lang, numéro 2 du Front national. remet en cause
le principe de la prescription abrégée. On sait
que les procédures en diffamation ne peuvent être
engagées au-delà de trois mois après la date
de publication d'un article ou d'un livre. Ce délai a même
été réduit à huit jours en ce qui
concerne les émissions de radio et de télévision.
Carl Lang vient d'engager des poursuites
en diffamation contre le Réseau Voltaire. Il conteste la
présence dans le site d'archives de l'association d'une
notice biographique qu'elle avait publié le 24 juin 1999.
Il ne conteste pas l'article lui-même, qui est protégé
par la prescription, mais sa mise en ligne dans une bibliothèque
électronique (http://www.reseauvoltaire.net).
Du côté du Réseau
Voltaire, son président, Thierry Meyssan, fait valoir que
la mise en ligne des anciens numéros des publications de
l'association ne constitue pas une nouvelle publication, et a
fortiori encore moins une "publication continue",
mais un archivage sur un support nouveau. Il rappelle que la
copie sur microfilm de journaux anciens et leur mise à
disposition dans des bibliothèques ne peuvent être
considérées comme une nouvelle publication.
Il souligne que si la doctrine juridique de la "publication
continue" était confirmée, il deviendrait impossible
de continuer à exploiter des archives sur le Net.
[ C'est exactement
le travail de l'AAARGH.]
Ces salonnards trouvaient très
bien qu'on applique cette décision inique à des
gens qui ne leur plaisent pas. Mais s'il s'agit de leur administrer
la même médecine, ils se rebiffent et hurlent à
la lune.
Voir notre
document associé
sur la liberté de la presse.
Cette analyse, due à un certain Arno, montre le
rôle délétère de la Ligue des
Droits de l'Homme (Quel Homme?): "Grâce à
la tenacité de la LDH, c'est désormais l'extrême-droite
qui fait des procès aux antifascistes. Belle victoire !"
Le procureur de la République
n'a pas requis, estimant qu'il appartenait au tribunal de trancher
la question du statut juridique des archives sur le Net. Le jugement
a été mis en délibéré au 6
décembre 2000. (Voir aussi Libération, du
9 novembre 2000,
"En
ligne, la diffamation à perpet ?" par Marie-Joëlle
Gros
ZDNet, "Le
n·2 du FN tente de museler la presse sur le Net",
par Jérôme Thorel
L'article incriminé par Carl Lang.
TON
NOM N'EST PAS ÉCRIT
Le 11 juillet dernier, un certain Nicolas
Tenzer écrivait dans Le Monde un article intitulé
"Qu'est-ce qu'une politique de gauche?" La question
se pose en effet.
On a remarqué le paragraphe suivant:
- "Reste une quatrième
valeur: la liberté, la plus difficile à définir
et à mettre en pratique. D'un côté, il s'agit
d'une valeur de gauche de par son origine -- le combat pour la
liberté, qui remonte au moins au XVIe siècle --
et de par sa destination -- la liberté est le corollaire
du projet d'émancipation, de la vérité et
de l'égalité elle-même. De l'autre, la liberté
défie la conception d'un ordre social réglé,
recrée potentiellement inégalités et oppressions,
refait surgir la force et l'irrationalité. La gauche
ne conçoit donc souvent la liberté que limitée,
voire très circonscrite".
Ce type écrit dans la dentelle.
SANS
PRENDRE DE GAND
En gros titre, sur six colonnes, dans
la Gazet von Antwerpen (la Gazette d'Anvers) du 20 septembre
2000 ce titre:
"Schaf de straffen af voor wie de
holocaust ontkent" (Supprimer les peines pour ceux
qui nient l'holocauste).
Sous-titre: "Le professeur Koen
Raes veut combattre les idées par les idées).
Quelques extraits traduits du néerlandais:
- Gand. - "Le mieux
est de supprimer la loi sur le négationnisme. L'on doit
combattre les idées par les idées et non par la
répression." Telle est l'opinion du professeur Koen
Raes (de l'université de Gand), expert réputé
en science éthique et rédacteur en chef de l'organe
socialiste Samenleving en Politiek.
- (...) "Une loi négationniste
n'est pas nécessaire. En plus, cette loi rend difficile
toute recherche historique. La loi suggère que la vérité
historique au sujet du génocide commis par les nazis est
un fait établi. Il n'en est pas ainsi. Il y a encore de
nombreuses sources inexplorées, entre autres dans l'ex-Union
soviétique. Constamment de nouvelles données se
font jour qui doivent pouvoir être étudiées."
(...) L'expert estime qu'il n'appartient pas à l'Etat
de protéger une autre vérité. "Quand
une vérité est imposée sous la contrainte,
alors surgit l'impression que cette vérité n'est
que fort peu convaincante. C'est apporter de l'eau au moulin
de ceux qui la nient." (...) Raes pense que les instances
supérieures ne doivent intervenir que si certaines opinions
provoquent un dommage public par le fait qu'elles incitent à
l'intolérance.
Cependant, en France, un Gayssot,
fort satisfait de sa petite personne, explique doctement aux journalistes
de France Cul (26 nov.) accourus dans son appartement de Béziers,
loué pour les élections municipales, que ce qu'il
aime par dessus tout, c'est la liberté. Ce type a vécu
15 ans dans l'ombre de Marchais. C'est un clone jovial. Qui ne
fait pas rire du tout.
COLLUSION
Un détail nous avait échappé,
heureusement récupéré sur le site du Réseau
Voltaire. Il s'agit de leur dépêche 97/0443 du 29
septembre 1997. Elle dit ceci: "Une pétition circule
actuellement qualifiant de "calomnieuse" l'assertion
selon laquelle le philosophe d'ultra-gauche Serge Quadrupani serait
"négationniste". Cette initiative semble répondre
à la publication du Jeune poulpe et la vieille taupe,
de Didier Daeninckx (cf. RV 97/0418). En tête de la pétition
figure la signature de l'historien Pierre Vidal-Naquet.
Or, dans un courrier, adressé à Didier Daeninck
et rendu public par lui, Pierre Vidal-Naquet
renvoie dos à dos les polémistes et dément
avoir signé cette pétition."
Autrement dit, Vidal-Croquet passe la
main dans le dos de l'ahuri des poubelles. Il lui montre qu'ils
ont des objectifs communs et que les autres nouilles quadrupanesques
ne comptent pas.
PLANTINGRADES
- Lyon-II
renie enfin le DEA négationniste
-
L'université
veut annuler le diplôme obtenu en 1991 par Jean Plantin.
-
- Par Olivier Bertrand
- L'université Lyon-II
va tenter de reprendre au négationniste Jean Plantin le
DEA qu'elle lui a accordé en 1991. Le procès de
l'ancien étudiant, devenu éditeur d'une revue négationniste,
avait permis de découvrir, en 1999, que ses diplômes
étaient entachés d'irrégularités.
Le conseil d'administration de Lyon II avait rapidement voté
une demande d'annulation que le président de l'université
n'avait pas honorée. Vendredi, le conseil s'est à
nouveau prononcé, à une très large majorité
(39 pour, 2 contre, 1 abstention), pour l'annulation du diplôme.
Ses membres ont découvert à l'occasion de cette
séance que le DEA de Plantin n'était pas encore
définitif. L'ex-étudiant n'est en effet jamais
venu retirer son attestation. [Cette affirmation est totalement
fausse. Ed.] Le délai de prescription n'est donc
pas entamé.
- Le négationniste
avait d'abord obtenu une maîtrise à Lyon III, en
1991. Mais son directeur de recherche lui avait permis de changer
sa conclusion après la soutenance, ce qui est interdit.
Malgré de nombreuses références aux Annales
d'histoire révisionniste, revue à laquelle
Plantin collaborait dès 1987, il avait obtenu une mention
"très bien". [nous avons le texte
complet du mémoire]
L'année
suivante, à Lyon II, Plantin présente pour son
DEA un mémoire intitulé: "Les épidémies
de typhus exanthématique dans les camps de concentration
nazis", thème classique chez les négationnistes.
Le procès-verbal porte la signature de trois professeurs,
mais l'un d'entre eux reconnaîtra n'avoir pas assisté
à cette soutenance. Une nouvelle faute, sur laquelle va
s'appuyer la procédure d'annulation.
- Requête sans
suite
- Après ces révélations,
le conseil d'administration de Lyon II vote, le 22 mai 1999,
une première demande d'annulation (30 voix pour, 8 abstentions).
Mais le président de Lyon II, Bruno Gelas, choisit de
ne pas donner suite. Il explique aujourd'hui que la direction
des services juridiques du ministère de l'Education nationale
l'a découragé à engager une procédure.
SOS-Racisme lui écrit cependant, en janvier 2000, pour
lui demander de respecter la délibération. Et six
mois plus tard, faute de réponse, l'association attaque
devant le tribunal administratif la "décision implicite
de rejet" de sa requête.
- Bruno Gelas choisit alors
de nier les dysfonctionnements. Dans le mémoire expédié
en septembre au tribunal administratif, en réponse à
SOS-Racisme, Gelas couvre son université. Rien ne prouve,
écrit-il, que le mémoire de Plantin reprenait des
thèses négationnistes, puisqu'il n'a pas été
conservé par l'université. Quant à la soutenance,
elle s'est déroulée normalement, puisque le procès-verbal
"comporte bien la signature des 3 membres du jury".
Impossible, dès lors, d'annuler le diplôme (Libération
du 2 octobre). Depuis, Bruno Gelas a légèrement
infléchi son discours. Il reconnaît "avoir
sous-estimé l'aspect symbolique de cette affaire".
Le 3 octobre, dans une longue lettre aux personnels de l'université,
il a déploré "l'acharnement contre Lyon II"
des organisations antiracistes, mais révélé
qu'un des signataires du procès-verbal de soutenance du
DEA de Plantin lui avait "confirmé par écrit
qu'il était absent de Lyon le jour de la soutenance".
Il a promis de consulter à nouveau son conseil d'administration.
- Souveraineté
- Devant celui-ci, vendredi,
le président a répété ses arguments.
Il craint que l'annulation du diplôme de Plantin , "sous
la pression de la presse et des associations", ne remette
en cause la souveraineté de l'université. Marie-Thérèse
Geffroy, élue RPR et représentante à
Lyon II du conseil régional, lui a répondu
que la société civile faisait justement confiance
à l'université, tant que celle-ci restait capable
de reconnaître elle-même ses erreurs. [Admirons
cette ébauche de Sainte Alliance, entre le RPR et les
trois fantômes qui se nomment SOS-Racisme] Une position
partagée par l'un des vice-présidents, pour qui
"l'université sortira grandie" de la procédure
d'annulation. Reste que la démarche n'est pas sûre
d'aboutir. L'université peut "rapporter le diplôme"
tant que Plantin n'a pas retiré son attestation définitive.
Elle peut ensuite annuler l'épreuve de soutenance. Mais
l'ancien étudiant pourra déposer un recours. Les
erreurs commises du fait de l'université profitent plutôt
aux étudiants. Vendredi, le président craignait
qu'un recours victorieux ne renforce la légitimité
de Plantin. Pour Isabelle Dumestre, secrétaire générale
de l'Unef-ID à Lyon, "il existe un risque encore
plus important. Que Plantin reste le seul négationniste
pouvant se prévaloir en France d'un diplôme d'histoire,
sans réaction de l'université".
- Libération, 6 novembre 2000
- ==========================
-
- L'université Lyon-II envisage
l'annulation du DEA d'un révisionniste
- Le conseil d'administration
de l'université Lyon-II a demandé, vendredi 3 novembre,
l'annulation de la soutenance du mémoire de DEA de Jean
Plantin consacré au typhus dans les camps de concentration
nazis. Sans revenir sur le contenu du document, les administrateurs
invoquent une irrégularité formelle.
- Après plusieurs
mois d'atermoiements ou de silences, l'université Lumière-Lyon-II
a examiné, vendredi 3 novembre, un sujet qui, depuis plusieurs
années, est venu entacher sa réputation. A l'issue
d'une déclaration du président de l'université,
Bruno Gelas, le conseil d'administration lui a demandé
de "procéder à l'annulation de l'épreuve
de soutenance du mémoire de diplôme de DEA de Jean
Plantin". Condamné à deux reprises, en 1999,
pour ses écrits révisionnistes, ce dernier avait
obtenu un DEA d'histoire dans des conditions que les administrateurs
de l'université jugent contestables, invoquant "une
irrégularité constatée, affectant la soutenance,
au regard des textes en vigueur (absence d'un des membres du
jury)". Cette proposition d'annulation a recueilli 39 voix
pour, 2 contre et 1 abstention.
- Une telle initiative était
attendue depuis le mois de mai 1999 par diverses organisations
-- au premier rang desquelles figurait l'UNEF-ID --, indignées
que Jean Plantin puisse se prévaloir, à l'avenir,
de ses titres universitaires lyonnais pour publier une revue
révisionniste intitulée "Akribeïa"
(qui signifie "exactitude" en grec). [Affirmation
idiote. Plantin n'avait pas besoin de "se prévaloir"
de quoi que ce soit pour publier une revue!] En 1990,
- l'université Lyon-III
lui avait en effet décerné la mention "très
bien" après la soutenance de son mémoire de
maîtrise, consacré à l'un des pionniers du
négationnisme en France, Paul Rassinier. Un an plus tard,
à Lyon-II, le même M. Plantin avait obtenu un DEA
pour son étude relative aux "épidémies
de typhus exanthématiques dans les camps de concentration
nazis" entre 1933 et 1945. Au mois d'avril 1999, alors que
leur ancien étudiant était poursuivi devant la
justice, les enseignants qui l'avaient suivi durant sa maîtrise
et son DEA, Régis Ladous, professeur à Lyon-III,
et Yves Lequin, directeur du DEA d'histoire moderne et contemporaine
de Lyon-II, avaient remis leur démission. [Démissions
de leurs positions de directeurs de ceci-cela, et non pas du
tout de leurs positions d'enseignants universitaires. Leur lâcheté
est rétribuée comme il faut.]
- Vendredi, l'intervention
du président Gelas a été jugée "symboliquement
forte" par l'UNEF-ID. Elle positionne désormais clairement
l'université Lyon-II par rapport aux critiques qui lui
ont souvent été adressées, ces dernières
années, d' "abriter" en son sein des défenseurs
des thèses négationnistes. Car le cas de Jean Plantin
est loin d'être le seul qui, sur cette période historique,
ait permis de prendre en défaut les universités
lyonnaises.
- Une décision
politique
- Le chef de file du courant
révisionniste français, Robert Faurisson, a été
maître de conférences à Lyon-II, à
la fin des années 70; c'est à Lyon-III que l'un
de ses disciples nantais, Henri Roques, avait obtenu la mention
"très bien" pour une thèse contestant
explicitement l'existence des chambres à gaz [Cette
thèse portait sur l'étude des "Confessions"
du SS Kurt Gerstein et a été soutenue à
Nantes; texte
complet sur le site.]; Bernard Notin, autre figure du mouvement négationniste,
fut, lui aussi, maître de conférences dans cette
université; enfin, en 1998, l'Institut d'études
indo-européennes, rattaché à Lyon-III, avait
été dissous après avoir subi de nombreuses
critiques, dont celles d'un collectif d'étudiants qui
le présentaient comme un "laboratoire idéologique
de l'extrême droite universitaire".
- Aussi solennelle soit-elle,
la procédure qui va maintenant s'engager pour annuler
l'épreuve de soutenance de M. Plantin pourrait toutefois
ne pas changer grand-chose à son statut scientifique et
universitaire. "Un diplôme universitaire ne peut être
annulé que dans les deux mois qui suivent sa délivrance,
qu'il s'agisse d'une fraude constatée dans l'inscription
ou d'une irrégularité survenue dans les modalités
de passation des épreuves", rappelle un spécialiste
du droit administratif. [Ce droit n'a pas été
appliqué au cas de Roques] "En aucun cas
il ne peut l'être en raison du contenu des travaux évalués,
son appréciation étant laissée à
la discrétion du jury."
- Lauréat contesté,
M. Plantin pourrait donc porter le contentieux devant le tribunal
administratif. Au cours des deux heures de débats qui
ont précédé le vote, les risques de voir
l'affaire prendre une telle tournure ont d'ailleurs été
soupesés. En définitive, le conseil d'administration
de l'université a estimé que "le jeu en valait
la chandelle", ainsi que l'a rapporté un de ses membres
à l'issue de la séance. Le président de
Lyon-II doit désormais informer M. Plantin de cette décision.
Théoriquement, il devrait convoquer de nouveau un jury.
Une telle hypothèse est toutefois peu probable, d'autant
que le mémoire incriminé n'est plus consultable
aujourd'hui: l'université comme les enseignants affirment
ne plus l'avoir en leur possession.
- La décision du
conseil d'administration de Lyon-II semble donc revêtir
un caractère plus politique que juridique. [Merci
pour cet aveu.] "L'université en sortira
grandie", ont commenté certains des administrateurs.
De son côté, la communauté universitaire
de Lyon-III, qui doit se réunir en conseil d'administration
au début du mois de décembre, n'a pas encore reçu
d'ordre du jour où figurerait une démarche identique
à celle de Lyon-II.
- Stéphane Le Bars
- Le Monde, 5-6 novembre 2000, p. 9
Après la Pologne, Ubu est devenu
roi de Lyon. Il faut signaler à ces sourcilleux cerbères
que Plantin a probablement passé son bac et qu'on ne voit
pas très bien comment un type soupçonné de
révisionnisme aurait eu le droit de passer son bac. A force
d'annuler la réalité par des arrêtés
totalement surréels, ils en arriveront à annuler
son extrait de naissance et alors là tout sera clair: Jean
Plantin n'aura pas existé et il ne risquera donc pas d'avoir
constesté des choses qui elles-mêmes n'auront existé
que sur le mode de la non-existence de Plantin. Et l'on fera grâce
au lecteur des développements qu'il nous serait loisible
de faire si l'on faisait entrer Plantin et son DEA dans la catégorie,
promise à un sulfureux avenir, de l'existence virtuelle
dont l'existence même est soumise au même régime
des annulations potentielles et du surgissement des inexistences
virtuelles. Ouf!
A peine démarrée, la procédure
est entrée dans le mur. L'université a informé
Plantin de l'annulation de son diplome, et, quelques jours plus
tard, elle a précipitamment annulé son annulation
parce qu'elle avait découvert, par miracle, que Plantin
avait le droit de discuter cette annulation.
On remarque que, dans cette affaire absolument
exorbitante qui révèle l'étendue de la servilité
qui règne dans le corps enseignant universitaire, il semble
que personne n'ait osé s'insurger publiquement devant ce
déni de toutes les traditions académiques et des
libertés du même nom. SOS-Racisme, voyez-vous, a
jugé le travail du jury d'universitaire et, sans motiver
sa décision (prérogative exorbitante de puiss ance
publique) l'a condamné sans appel! SOS-Racisme, vous savez
l'association qui tient ses assemblées générales
dans des cabines téléphoniques... On savait que
Lyon était un cloaque où bouillonnent les remugles
terroristes du politiquement correct, mais l'absence du moindre
sursaut de dignité chez les universitaires lyonnais montre
qu'ils n'ont que ce qu"ils méritent. Honni soit qui
Lyon y pense.
DISNEY
À DACHAU
Le CODOH après avoir examiné
les photos aériennes présentées par le centre
Simon Wiesenthal de Los Angeles, a constaté qu'elles avaient
été transformées pour faire croire à
la présence de fours crématoires en activité.
Mais comme ça se passe aux Etats-Unis, on a le droit de
raconter ce qu'on veut et il ne faudrait pas croire qu'on va en
parler à la TV: finalement, la liberté d"e
dire ce qu'on veut quand on nÕa pas l'argent nécessaire
pour faire une campagne de publicité, à quoi ça
sert?
- Revisionist Ad
Challenges the Integrity of the Simon Wiesenthal Center On Major
US Campus
-
-
- The Committee for Open
Debate on the Holocaust (CODOH) has placed a controversial advertisement
in the Temple University student newspaper, The Temple
News. The ad, challenging the integrity of the
Simon Wiesenthal Center,
is the latest in a series that CODOH has used to help create
an open debate on college campuses with regard to the Holocaust
question.
- The advertisement hinges
on a clear cut case of fraud perpetrated by the Simon Wiesenthal
Center of Los Angeles, a leading voice of the Holocaust Industry,
and one that is especially dependent on Holocaust Industry income.
Rabbi Marvin Hier, for example, head of the SWC, has both his
wife and son on the payroll. Together they drew a cool $520,000
in 1995 (Holocaust Industry, Norman G. Finkelstein, London,
2000, p. 92). Who says you can't make money off of Jewish suffering?
- The advertisement makes
it clear why the Simon Wiesenthal Center has a "Dachau meets
Disneyland" reputation to uphold. The ad focuses on a comparison
of two photos, one the original published in 1981, the other
the copy and caption long portrayed on the SWC Website-until
exposed by revisionists!
- The fraudulent version
of the photo features smoke that has been added in the background
to make it appear that thousands of persons were being cremated.
The problem: the artist has the painted-in smoke emerging, not
from a crematorium chimney, but from a fence post!
- The ad reads in part:
- Proof of "gas chambers?"
- Original photo published
in The Auschwitz Album (New York: Random House, 1981),
p. 126 (photo 183). It shows Hungarian Jews shortly after their
arrival at Auschwitz. They appear to be relaxed.
- Falsified Photo. In 1997
the Simon Wiesenthal Center [SWC] posted the same photo on its
Website captioned: "As these prisoners were being processed
for slave labor, many of their friends and families were being
gassed and burned in the ovens in the crematoria. The smoke can
be seen in the background." It is dated "June 0, [sic]
1944."
- The smoke is faked. It's
been airbrushed in. There is no smoke to be seen in any Allied
photo taken of Auschwitz and Birkenau during 1944. It is well
known that crematoria do not emit such smoke. In this ludicrous
and fraudulent artwork the "smoke" appears to be coming
from a fence post.
- After this fakery was
exposed on the World Wide Web, the SWC cut the ONE LINE in its
caption referring to "smoke," and the altered photo
was replaced with the original. [see http://motlc.wiesenthal.com/gallery/pg22/pg0/pg22035.html].
- The SWC left the altered
photo in another location, however, to exploit the all too vivid
imaginations of students and journalists. [see http://motlc.wiesenthal.org/albums/palbum/p00/a0007p2.html]
- Do a browser Search or
Find for "Hungarian arrivals" after to reach the photo,
about 2/3 of the way down the page in the left column.
- This is one among scores
of instances [see http://www.codoh.org/] where those representing
the Holocaust Industry have used faked photos, faked captions,
and faked sources for photos to "prove" the unique
monstrosity of Germans. Why does the outrageously profitable
Holocaust Industry continually falsify World War II incidents
to supposedly "prove" that for which it claims to have
"tons" of evidence?
- The world awaits proof
(real proof) that during World War II the Germans gassed ONE
human being as part of a program of ethnic genocide. For a fresh
insight to these issues, see David Irving's brilliant and courageous
closing statement to the British High Court at: www.codoh.com.
- Ignore the Thought Police.
Read the evidence. Judge for yourself.
- 06 November 2000
- CODOH, O Box 439016, San
Diego CA 92143, USA
- On the Web: (www.codoh.com)
THE
POOR OLD DEBBIE SHOW
Avec tout le fric qu'elle a récolté,
mais avec l'aide de l'American Jewish Committee, l'infortunée
Lipstad vient de se payer un site web tout neuf pour exploiter
son nouveau fonds de commerce. Les amateurs que nous sommes ne
manqueront pas de profiter des longues soirées d'hiver
pour y faire un tour: <http://www.HolocaustDenialOnTrial.org>
Comme il faut battre le fer quand il
est chand, la télévision publique américaine
(PBS, présente presque partout aux Etats-Unis) a réalisé
un film sur le procès Irving-Lipstadt, c'est-à-dire
un film joué par des acteurs qui incarnent les protagonistes
de l'affrontement qui a eu lieu au début de l'année
2000! C'est ce que les techniciens appellent un docudrame, par
opposition à un documentaire. L'insertion dans ce contexte
de "re-création" de films "réels",
c'est-à-dire tournés sur le vif (tel ou tel meeting,
par exemple, où David Irving a fait une apparition) rend
les limites du genre difficile à cerner pour ceux qui ne
connaissent pas le dossier. On peut en dire autant du film de
Morris sur Leuchter. Tout cela alimente un courant de discussions
plus ou moins polémiques entre ceux qui exigent des documents
authentiques et ceux qui se contentent du brouet aux ingrédients
plus ou moins frelatés que le monde du showbiz nous distille
tous les jours à haute dose. Il est à parier que
cette émission de PBS arrivera un jour jusqu'à nos
côtes.
ON
EST PARTOUT
Les films, les journaux, et maintenant
la radio...
Une émission en cinq parties sur
le "négationnisme" a été diffusée
sur France Cult de 8h30 à 9h., du 6 au 10 novembre 2000,
titrée Le négationnisme ou l'abus d'oubli.
On y retrouvait tous les vieux chevaux de retour de l'anti-révisionnisme,
qui n'est pas encore passible d'une future et éventuelle
loi néo-Gayssot. Surtout, comme d'habitude, les fanatiques
n'ont pas donné la parole à un quelconque partisan
du révisionnisme. C'est pour ça que leurs palinodies
n'ont jamais aucune portée. Ils s'empêchent eux-mêmes
de réduire leurs adversaires, c'est-à-dire nous,
les révizors, à néant puisqu'ils ne les laissent
pas exposer leurs arguments. Ils croient donc nécessaire
de se lamenter, d'insulter, de déformer ("Le négationnisme
trouve ses racines dans le nazisme") sans jamais convaincre
d'autres personnes que les fanatiques de leur clan.
Ils obtiennent le silence, ils étouffent
les voix, et, dans ce vide sidéral et sidérant,
ils s'agitent comme des marionnettes inaudibles.
Sans cesse, ils doivent revenir sur le
sujet et enfoncer toujours davantage de portes ouvertes. Voici
le programme de cet intéressant et éclairant exercice
sans style:
- Le Négationnisme
ou l'abus d'oubli,
par Jean-Marc Turine, réalisation Bruno Sourcis. Semaine
du 6 Novembre 2000
-
- "Le révisionnisme,
écrit Pierre Vidal-Naquet, est la doctrine selon laquelle
le génocide par l'Allemagne nazie des Juifs et des Tziganes
n'a pas existé mais relève du mythe, de l'affabulation,
de l'escroquerie.
- Le négationniste
Faurisson, se fondant sur une interprétation des documents
historiques, les trafiquant, les manipulant, déclarait
le 17 décembre1980 que "les prétendues chambres
gaz hitlériennes et le prétendu génocide
forment un seul et méme mensonge historique qui a permis
une gigantesque escroquerie politico-financiére dont les
principaux bénéficiaires sont l'Etat d'Israël
et le sionisme international, et les principales victimes le
peuple allemand -- non ses dirigeants -- et le peuple palestinien
tout entier".
-
- Lundi : Généalogie
d'un mensonge avec Maxime Steinberg et Valérie Igounet,
historiens et le témoignage de Simone Lagrange, ancienne
déportée
- Mardi : Le négationnisme,
de l'extréme-droite à l'ultra-gauche avec Pierre
Vidal-Naquet, Valérie Igounet, historiens et Jacques Tarnéro,
sociologue et le témoignage d'anciens déportés
- Mercredi : Les années
quatre-vingt, années charniére avec Jacques Tarnéro,
Pierre Vidal-Naquet, Valérie Igounet et Maxime Steinberg
et le témoignage de Simone Lagrange
- Jeudi : Les preuves nazies
du génocide avec Maxime Steinberg et Pierre Vidal-Naquet
et le témoignage d'anciens déportés
- Vendredi : Faut-il en
parler ? avec Jacques Tarnéro, Pierre Vidal-Naquet, Valérie
Igounet et Maxime Steinberg et le témoignage d'anciens
déportés
Heureusement qu'il ne se posent la question
qu'à la fin. On a entendu Tatanero partir en guerre contre
ce qu'il appelle les "resucées" des Protocoles
des sages de Sion, un texte qui turlupine Turine. Il a cette
magnifique envolée: "C'est bien plus grave de dire
que les juifs ne sont pas morts que de dire <mort aux juifs>".
En outre, nous sommes extrêmement perfides et pervers. Vidal-Casquet
a dit que la série Holocaust avait été
un "horrible transfert de la réalité en marchandise".
shoah-business!!!
Il en est bien d'accord. Et puis on a entendu Valérie Igounet,
gamine simplette, qui s'exprime comme une collégienne de
14 ans; elle commence toutes ses phrases par "ce que je veux
dire..." et les achève par un "quoi" traînard
et alangui. Au milieu, on trouve "i'dit", "c'est
clair que", "on va dire", "ch'crois que"
et les inévitables "pseudo dérapages qui sont
pas des dérapages". Cette môme est archi-nulle
et parle un franco-banlieusard qui fait florès aujourd'hui
dans les classes de sixième. Et Garaudy? "Quelle est
cette déviance chez lui?". Tatanero a eu le terrible
mot de la fin: "Si Israël est fondé sur une imposture,
il n'y a plus l'ombre d'un espoir de dialogue". Effectivement.
Matraqueurs, abandonnez ici tout espoir...
BARBIE
BARBANT
Ils passent le procès du citoyen
bolivien Klaus Altmann, vendu par les Boliviens, acheté
par les Français, que le minable Klarsfeld a eu la trouille
d'assassiner (il a dû penser que les prisons boliviennes
manqueraient de caviar). Ce procès résume les plus
formidables distorsions que le droit français ait connu
depuis Vichy. Napoléon, quand il voulait tuer le duc d'Enghien,
le faisait cravater, ramener à Paris dare-dare et fusiller
séance tenante dans les fossés du chateau de Vincennes.
Il ne tripotait pas le Code. Les organisations juives ont eu leur
procès en fabriquant un crime qui n'existait pas dans le
droit français, en réputant des faits passibles
de ce crime inexistant afin de proclamer, au mépris de
toutes les tradictions juridiques, que ces crimes étaient
tout d'un coup devenus impresciptiblees, etc, etc. C'est cette
horreur judiciaire qu'on veut montrer aux enfants pour les édifier.
Il semble imprudent d'apprendre aux enfants qu'on peut se moquer
des principes de cette façon. Devenus grands, ils pourraient
s'emparer de ceux qui se disent responsables des événements
d'aujourd'hui et te les coller au poteau pour toutes sortes de
crimes et de délits qu'ils inventeront à ce moment
là et qui seront rétroactivement, barbiquement,
applicables à ces bellâtres qui n'en pourront mais.
Pour camoufler tout ce salmigondis, la
télé (chaîne Histoire) et la Justice (ou son
apparence) ont convenu d'encadrer soigneusement la momie et les
pleureuses du procès, grâce aux commentaires savantissimes
de la stultissime charcutière de la télé
et du Web, la femme à Strauss-Kahn, la copine à
Jean-Pierre Faye, la sangsue lascive de Michel Field, la Sinclair
en personne et en saindoux. Et en prime, dans le film, on verra
la tronche de Truche la Triche.
Le procès de Barbie sur http://www.histoire.fr
http://www.histoire.fr/jaune/html/fevenement.htm
PERRACHE
On a reçu ce tract qui semble
donner la température de certains milieux de Lyon. Il est
le quatrième d'une série dont nous n'avons pas les
3 premiers. On sent que ceux qui en veulent toujours plus sont
en train de se mettre à dos ceux qui en ont plus qu'assez.
Lyon, capitale
de la Résistance et du Révisionnisme (4)
-
-
- Affaire Ladous, affaire
Lequin, Affaire Comte, affaire Gelas. Affaire Lewkowicz, affaire
Berger, affaire Thion. Affaire de Palestine.
- Au sein des universités
lyonnaises et en dehors d'elles, la répression hébraïque
s'aggrave et la résistance révisionniste s'affirme.
- En apparence l'occupant
continue de dicter sa loi, mais les occupés, se rendant
compte que toute concession à Israël provoque toujours
plus d'exigences de sa part, refusent plus que jamais de s'incliner.
- Après Régis
Ladous, Yves Lequin et Bernard Comte, la dernière victime
en date sur le plan local n'est autre que notre collègue
Bruno Gelas. Le président de Lyon 2, qui n'en pense pas
un mot, avait cru habile de dénoncer en paroles la résistance
révisionniste. Immanquablement, l'occupant a réclamé
des gages concrets et, pour commencer, l'annulation du DEA de
Jean Plantin. B. Gelas a expliqué que c'était impossible
et, dans une longue lettre que beaucoup d'entre nous ont reçue,
il a clairement donné ses raisons.
- Mais l'occupant a frappé
du poing sur la table, et, avec lui, ses milices (SOS-Racisme,
l'Union des étudiants juifs de France, le cercle Marc
Bloch...).
- Bruno Gelas a pris peur.
Il a fini par s'incliner. Aussi vient-il d'entamer la procédure
d'annulation du DEA de J. Plantin! Là encore il se trouve
obligé de dire le contraire de ce qu'il pense et de faire
le contraire de ce qu'il voulait.
-
- On ne lui jettera pas
la pierre. C'est à l'occupant et à ses milices
qu'il convient de réserver les pierres de notre Intifada.
-
- Les deux candidats à
sa succession, prévue en mars 2001, vont à leur
tour, devoir affronter les maîtres-chanteurs.
- Jusqu'à présent,
Didier Daeninckx, dit "Didier Dénonce", feignait
de croire que l'incendie criminel de notre bibliothèque
était dû aux résistants révisionnstes.
Il savait pourtant que les incendiaires ne pouvaient être
que des "Vengeurs" désireux de châtier
Lyon 2 et Lyon 3 coupables, à leur yeux, de recéler
dans la bibliothèque interuniversitaire des ouvrages ou
des thèses révisionnistes. Aujourd'hui il jette
le masque et reconnaît implicitement que le crime venait
de ses amis.
- En effet, le voici qui
dirige maintenant ses attaques contre des universitaires toulousains
(dont Jean de Quissac) en les avertissant que leur bibliothèque
universitaire, à son tour, POURRAIT BIEN ÊTRE, ELLE
AUSSI, DÉTRUITE PAR UN INCENDIE (voir, sur son site «http://www.amnistia.net»,
le texte intitulé: "Les réécritures
de l'histoire à la fac de Toulouse").
- En dehors de Lyon, l'indignation
contre les procédés de l'occupant ne fait que croître.
A Paris, le 8 septembre, le révisionniste Henri Lewkowicz
a été condamné à subir une expertise
psychiatrique avec possibilité d'internement psychiatrique
pour avoir, en tant que petit-fils de déportés
juifs disparus à Auschwitz, proclamé que les chambres
à gaz nazies sont un «bobard». A Metz, le
27 septembre, Jean-Louis Berger, eneignant le français
et le latin dans un collège, a été condamné
à un an de prison avec sursis et à verser 200.000
F pour avoir révélé à ses élèves
que le moyen utilisé contre lui par la cabale anti-révisionniste
était un faux: une photographie censée montrer
des cadavres de déportés juifs d'un camp de concentration
allemand montrait en réalité les victimes d'un
bombardement américain sur la caserne de Nordhausen, en
avril 1945. Il va être radié de l'enseignement.
A Paris, le 4 octobre, l'Israélienne Geneviève
Berger, récemment promue par Lionel Jospin directrice
du CNRS, a obtenu la révocation à vie, pour révisionnisme,
du sociologue et historien Serge Thion. Ce dernier est un authentique
militant antiraciste. En 1969, il avait publié Le Pouvoir
pâle contre la politique d'apartheid et de bantoustans
alors menée en Afrique du Sud par les Blancs contre les
non-Blancs. Aujourd'hui une politique identique est menée
par les Juifs contre les non-Juifs en terre de Palestine avec
les résultats que l'on sait.
- En France comme en Palestine,
le mensonge, l'arrogance et les crimes contre la liberté
conduisent à la révolte.
-
- Université Lumière
(Lyon 2)
- Université Jean
Moulin (Lyon 3)
BOUCHERIES
Y'a du souci à s'faire !
- "Le lolocauste a
été une période obscène de l'histoire
de notre nation. J'entends, dans l'histoire de ce siècle.
Mais nous "vivons tous dans ce sicèle. Je ne vivais
pas dans ce siècle." G. W. Bush, gouverneur du Texas,
15 sept. 1995
- "Nous sommes prêts
à n'importe quel événement imprévu
qui pourrait ou ne pourrait pas arriver." Id., 22 sept.
1997
-
- "The Holocaust was
an obscene period in our nation's history. I mean in this century's
history. But we all lived in this century. I didn't live in this
century." Governor George W. Bush, Jr., 15 Sept. 1995
- "We are ready for
any unforeseen event that may or may not occur." Governor
George W. Bush, Jr., 22 Sept. 1997
DU
CRIME CONTRE L'HUMANITÉ, TOUT FRAIS, TOUS LES JOURS
Ce qui se passe en Palestine est monstrueux.
Il faut comprendre quelle est la pratique des Israéliens
quand ils essaient de mater la rébellion que leur politique
dite "de paix" a provoquée. Ils essaient d'éviter
de faire des morts. Les morts, ce n'est pas beau à voir
et ça s'infiltre dans la presse internationale; ça
fait sale. On a donc entraîné des bataillons spéciaux
de l'armée à éviter les morts et à
multiplier le nombre de blessés. Pour ce faire, on utilise
des projectiles plus ou moins enrobés de caoutchouc. Et
on donne aux soldats des fusils à lunette: ils visent les
membres mais surtout les yeux. Les hôpitaux palestiniens
ont subi une prodigieuse augmentation de blessés aux
yeux.
Si l'on avait des tribuanaux internationaux
réels, il serait facile de démontrer que les pratiques
répressives des Israéliens sont, en fait, des actes
de torture, aux séquelles souvent irréversibles.
Israël est le seul Etat au monde à pratiquer toutes
sortes de tortures, sur un fondement de politique raciste. Les
Accords d'Oslo ont abouti à la fabrication de plus d'une
centaines de petits bantoustans. Rappelons que le gouvernement
israélien a toujours entretenu les rapports les plus étroits
avec l'Afrique du Sud du temps où elle pratiquait l'apartheid.
Les hommes politiques de l'apartheid était chaleureusement
reçus à Tel-Aviv et il existait une intense collaboration
des deux industries d'armement, y compris dans le domaine nucléaire.
Aujourd'hui, nous
avons plusieurs récits et analyses sur la politique des
tireurs israéliens (snipers) et sur les
tortures qui étaient pratiquées sur le enfants à
Khiam, prison israélienne installée au Sud Liban,
et récemment libérée.
Quelques nouveaux sites web qui font
la propagande de l'Etat du Crime contre l'Humanité, Israël::
<http://www.honestreporting.net/join.htm>
<http://www.iwitnessisrael.com>
<http://www.helpingisrael.com>
<http://www.rotter.net/israel/>
<http://www.israelbehindthenews.com>
MON
GÉNOCIDE EST PLUS GROS QUE LE TIEN (2)
Le Sénat français a voté,
le 8 novembre, la "reconnaissance du génocide arménien".
Cette formule est absolument stupide. On ne voit pas que les chenus
notables agricoles de la République française aurait
la moindre compétence pour se prononcer sur des questions
d'histoire, en l'occurence ce qui s'est passé vers 1915-16
dans la Turquie encore ottomane. Ces pauvres types réagissent
à des pressions politiques diverses. Rappelons que l'avocat
des assassins de l'ASALA, dans les années 80, était
un certain Patrick Devedjian, aujourd'hui porte parole du RPR
et donneur de leçons pas chères.
N'entrons pas ici, pour le moment, dans
la question proprement historique. Remarquons seulement qu'il
s'agit encore d'une entourloupe rétroactive. Le terme de
génocide a été inventé par un obscur
juif polonais en 1944, et le mot a perfusé très
lentement dans les années 50-60. L'appliquer aux années
1915-16 ne peut être une opération juridique. C'est
donc de l'idéologie.
En fait, c'est un autre pas en avant
pour faire avancer les revendications territoriales des Arméniens
sur des territoires actuellement turcs. C'est donc un acte de
guerre que la Turquie a déjà traité par des
moyens militaires en 1895, 1915 et identiquement à l'avenir.
Est-ce que les Arméniens aiment se faire dérouiller
par les Turcs (ou les Kurdes)? Ils ont choisi le plus sûr
chemin pour y arriver.
On sait, d'après les pratiques
des gouvernements turcs (de droite comme de gauche) envers les
revendications kurdes, qu'ils sont parfaitement capables des pires
atrocités, y compris le meurtre de masse. Dans une bonne
partie du pays, il règne encore la terreur, la torture
généralisée, les déplacement forcés
de population et autres horreurs connexes. Qu'estce que cherchent
les leaders arméniens, dans leur confortable exil, en excitant
ainsi Ankara et les militaires turcs? A verser le sang des autres
(en Arménie et en Turquie) pour toucher des dividendes
politiques? Le cas du Haut-Karabagh n'est-il donc pas une leçon?
Huit cent mille réfugiés turcs azéris
ne démontrent-ils pas la vraie nature de l'humanisme politique
des nationalistes arméniens? Qu'est que les sénateurs
français ont à faire dans ce cercle de craie caucasien
bouillonnant de haine et de de meurtres collectifs? Faut-il encore
les exciter? Ces infortunés vieillards ne devraient-ils
pas retouner à leurs perfs et à leurs roupillons?
VERSIONS
À THÈME
Interview de Bernard Lewis, juif anglais
devenu américain, décrit par certains comme un "grand
orientaliste"(cf
dans Finkelstein le récit de ses relations avec le massacre
des Arméniens).
- "-- Pourquoi cles
Turcs refusent-ils toujours de reconnaître le génocide
arménien?
- -- Vous voulez dire reconnaître
la version arménienne de cette histoire?"
- (Le Monde, 16 novembre
1993, p. 2)
PETIT
CACA NOËL
-
Une pétition circule actuellement
à Strasbourg, demandant à la municipalité
de renoncer à associer la ville de Bethléem (Territoires
palestiniens) à l'opération "Strasbourg capitale
de Noël".
Ce texte qu'on peut trouver notamment
sur le forum du site internet du judaïsme alsacien (www.sdv.fr/judaisme)
"Attention
dérapage!"
- [...] "dans le
contexte actuel, associer la ville de Bethléem à
"Strasbourg, capitale de Noël" serait une opération
politique incompatible avec l'esprit de Noël".
"Nous voulons faire savoir d'urgence au maire de Strasbourg
que nous refusons que cette opération, qui attire plus
de 2 millions de visiteurs, ne devienne une plate-forme politique
pro-palestinienne", commente le mot d'accompagnement.
-
- Echange de délégations
- Bethléem avait
été associé l'an dernier à "Strasbourg,
capitale de Noël". Le marché de Noël avait
fait une part importante aux artisans de la petite ville palestinienne.
Au cours d'un concert à la cathédrale, Roland Ries,
alors maire de Strasbourg, avait remis symboliquement le titre
de "Capitale de Noël" à Jihan Anastas,
jeune adjointe au maire de Bethléem. Celle-ci doit revenir
à Strasbourg cette année à la tête
d'une délégation pour l'inauguration du marché
de Noël, "une visite culturelle et religieuse, pas
politique", précisait-elle hier soir au téléphone.
Par ailleurs, une délégation strasbourgeoise devrait
prochainement aller à Bethléem inaugurer les dix-sept
piliers sculptés l'an dernier en Alsace dans de la pierre
palestinienne et installés dans les rues de la petite
ville.
A
BAS LES SAPINS DE NOËL
- D'après La Sentinelle
d'Orlando, journal de Floride, du 11 novembre 2000, le maire
de Saint Pétersbourg (!) en Floride a interdit les décorations
de fêtes et les célébrations de Noël
parce qu'un sergent a déposé plainte contre les
expositions de Noël.
- Il n'y aura donc ni arbre
de Noël, ni père Noël, ni vitrine ayant une
quelconque religieuse connotation. "Je veux être certain
que nous respectons les croyances religieuses de chacun, de façon
à n'insulter personne", a déclaré le
chef de la police, Golias David.
- Le sergent Greg. Totz,
un sous-officier de 25 ans, a déposé sa plaint"e
pour discrimination religieuse devant la Commission pour l'égalité
de l'emploi [sic] au mois d'octobre. Totz, qui est juif, s'était
déjà plaint que les manifestations de Noël
soient trop ostentatoires.
- According to the Orlando
Sentinel, November 11, 2000, the St. Petersburg, Florida
Police Department has banned holiday decorations and [Christmas]
celebrations this year after a sergeant filed a religious discrimination
complaint over Christian displays.
- This means no Christmas
tree, no Santa Claus, no displays of any kind with a religious
connotation. "I want to make sure we're sensitive to everybody`s
religious beliefs, so we don't offend anybody," Police Chief
Goliath Davis III said.
- Sgt. Greg Totz, a 25-year
veteran officer, filed a religious discrimination complaint with
the Equal Employment Opportunity Commission in mid-October. Totz,
who is Jewish, has complained in the past about overtly Christian
displays.
Est-ce que la Floride est le cinquante-deuxième
Etat d'Israël? Pourvu que Liebermann, soit coélu,
la totalité des états des Etats-Unis sera enfin
libérée de la charogne chrétienne.
LA
CHAMBRE À GAZ EST AU CATALOGUE
Extrait des minutes du procès
de Nuremberg:
- Le fabricant de machines
à laver, de cafetières Krupp et des chambres à
gaz nazies,, a employé comme esclaves plus de soixante-dix
mille personnes dans des usines qui fabriquaient des armes pour
les nazis. L'entreprise avait même une usine à l'intérieur
de l'infâme camp de concentration d'Auschwitz où
l'on fabriquait des obus, et une autre à Ravensbruck.
- Krupp- Makers of washing
machines, coffee makers, and the Nazi gas chambers. Krupp
used over 70,000 people as slave labor in factories making armaments
for the Nazis. It even operated a plant inside the infamous Auschwitz
concentration camp which manufactured fuses, and another at the
Ravensbreuck camp.
Quotes from the war crimes tribunal transcripts:*
"<http://www.holocaust-history.org/works/imt/01/htm/t136.htm>
FAURISSON
PARADE
Dans le Journal du dimanche du
3 novembre 2000 un assez long article signé Marc Desvignes
et intitulé "A Nancy, les néo-nazis paradent".
Un seul intertitre, en gros caractères:
Il y a une semaine, la jeunesse d'extrême
droite défilait en plein centre-ville aux cris de "Immigration
invasion" et "Faurisson"! Un signe supplémentaire
de l'augmentation des actes antisémites et révisionnistes
dans la région.
Faudrait raser Nancy.
AU
TROU DANS LA GRUYÈRE
"La Gruyère" (Suisse),
n· 123, 24 octobre 2000
- Révisionnisme
à Châtel
-
Perquisition chez
Berclaz
-
-
- Par une "information
aux médias", le révisionniste René-Louis
Berclaz à Châtel-St-Denis a fait savoir que la "police
de la pensée du canton de Fribourg" allait procéder
une nouvelle fois à une perquisition à son domicile,
siège de l'Association Vérité & Justice,
dont il est le secrétaire. Lundi matin, deux inspecteurs
de la Sûreté ont perquisitionné chez lui
sur mandat officiel du juge d'instruction Michel Favre. "Ces
messieurs ont été des plus corrects, je tiens à
le relever", dit René-Louis Berclaz en précisant
qu'ils ont saisi "un exemplaire en français et deux
en allemand" de la brochure éditée par l'association
Le Procès Amaudruz, une parodie de justice, [PROCHAINEMENT
SUR NOS ÉCRANS] qui a notamment été
envoyée au Centre islamique de Genève. Il s'agit
de la seconde perquisition opérée cette année.
La première a eu lieu en juin. "Une dizaine d'exemplaires"
du "Contre-Rapport Bergier", brochure qui avait été
envoyée en mai aux parlementaires fédéraux
par l'association, ont été séquestrés,
dit Berclaz. C'est le conseiller national et ancien rédacteur
en chef du Courrier, Patrice Mugny, qui a enclenché
la machine judiciaire en déposant plainte contre l'association.
René-Louis Berclaz a été condamné
en septembre 1998 par le Tribunal de la Veveyse à quatre
mois d'emprisonnement avec sursis de trois ans pour violation
de l'article 261bis du Code pénal sur la discrimination
raciale. Il a fait recours: la Cour de cassation l'a partiellement
admis, en libérant Berclaz d'un des chefs d'accusation,
mais en confirmant la condamnation. Dans cette affaire, René-Louis
Berclaz avait été inculpé pour diffusion
d'un prospectus publicitaire grâce auquel on pouvait commander
le Rapport Rudolf. Cette brochure se targue de prouver,
par l'analyse chimique, que les chambres à gaz n'ont jamais
existé à Auschwitz: les Juifs entassés dans
ce camp d'extermination auraient succombé au typhus et
à la pénurie de nourriture engendrée par
le blocus...
-
- Constitution et Code
pénal
- Dans la nouvelle affaire
révélée hier, René-Louis Berclaz
brandit la Constitution fédérale et ses "droits
fondamentaux". "Toute personne a droit d'exprimer et
de répandre librement son opinion, de recevoir des informations,
de se les procurer aux sources accessibles et de les diffuser",
clame-t-il. Dans le même ordre de "droits", il
revendique "la liberté de la recherche scientifique
qui, en principe, englobe l'histoire", ainsi que la "liberté
d'association". "Il y a, argue-t-il, un problème
d'incompatibilité entre les droits fondamentaux et le
Code pénal." On verra ce qu'en disent les juges et
les avocats... "Il faut que les gens sachent que les Juifs
sont partout. C'est une question de proportion." Antisémite,
Berclaz? "Non, mais on peut se déclarer antisioniste",
nuance-t-il.
-
- "Victime"
en quelque sorte
- Pour Vérité
& Justice, il revendique le statut "d'association à
but humanitaire": "On essaie de défendre les
personnes qui tombent sous le coup de l'antiracisme." Cette
association a pour vice-président Philippe Brennenstuhl,
d'Orbe, et pour président le Bâlois Jürgen
Graf, dont l'ouvrage L'Holocauste au scanner, interdit en France, a été répandu
en 300.000 exemplaires dans sa version russe, la Russie n'étant
pas, paraît-il, muselée par une "police de
la pensée". Selon ses propres termes, l'ouvrage saisi
hier "dénonce, preuves à l'appui, l'inquiétante
dérive totalitaire de notre Etat de droit au profit d'un
lobby terroriste qui se croit tout permis, en Palestine comme
en Suisse: l'entité sioniste". A Châtel-St-Denis
depuis cinq ans, René-Louis Berclaz est sans activité
professionnelle: "Je vis de l'aide sociale, tout simplement
parce que je ne peux plus travailler", la faute, dit-il,
à sa condamnation et aux nouvelles affaires qui pèsent
sur lui: "La présomption d'innocence ne compte pas!"
Berclaz se considère-t-il comme une "victime"
du système? "Je vous laisse apprécier! Beaucoup
de personnes seraient ravies que j'aille me faire voir ailleurs.
Mais j'entends bien rester ici, à Châtel-St-Denis!"
conclut-il.
- Marie-Paule Angel
Note de l'aaargh: M. Berclaz reprend le chiffre de 300.000 exemplaires
d'une version russe d'Holocauste au scanner qui serait
diffusés en Russie. Nous avons déjà remarqué
l'apparition de cette étonnante affirmation. Nous nous
sommes informés à bonne source, c'est-à-dire
auprès de ceux qui ont édité la brochure
de Graf qui est actuellement disponible en Russie. Nous devons
à l'exactitude de dire que cette brochure de 116 pages,
intitulée Mif o kholokoste a été publié
en 2000 par la maison d'édition Vitiaz, à Moscou,
19 rue Kliazminskaya (tél. 486 80 82), ISBN 5-86503-055-7.
Traduit par O. A. Platonov. Selon une vieille habitude héritée
de l'époque soviétique, le tirage est indiqué:
10.000 exemplaires. Et il en reste encore beaucoup dans les stocks
de l'éditeur.
L'origine de ces "300.000"
exemplaires inexistants reste mystérieuse.
DANS
LE LAC (LÉMAN)
Tribunal cantonal. Recours partiellement
admis
AMAUDRUZ OBTIENT
UNE DRASTIQUE REDUCTION DE PEINE
-
-
- Gaston-Armand Amaudruz
n'était pas présent hier à la Cour de cassation
pénale du Tribunal cantonal. Dommage pour lui, car il
aurait bu du petit lait à l'écoute des trois juges
et surtout du président Paul-Eugène Rochat, Juges
qui ont largement admis son recours contre sa condamnation à
un an de prison ferme infligée en avril dernier par le
Tribunal du district de Lausanne. Et qui ont réduit drastiquement
la peine à trois mois, sans sursis certes, mais il s'en
est fallu de peu. Les indemnités pour tort moral allouées
en première instance, de même que les dépens
destinés à indemniser les avocats des parties civiles
ont été sévèrement réduits.
- Ce n'est pas la première
fois que dans des affaires impliquant les dispositions réprimant
la discrimination raciale la Cour de cassation joue en mineur.
Elle l'a fait à tel point hier que le juge rapporteur
lui-même s'est inscrit en faux contre l'avis de ses collègues
selon lequel les propos d'Amaudruz ne sont que "rabâchage
d'arguments usés qui ne convaincront que ceux qui sont
déjà convaincus". Selon Raymond Grec, pareille
conception revient à minimiser le comportement d'Amaudruz
et l'influence de ses idées.
- Cela constitue un encouragement
et une incitation pour ceux qui seraient tentés de rejoindre
les mouvements racistes et antisémites qui font souvent
la une de l'actualité.
- "Si Amaudruz est
une figure centrale de l'extrême droite, alors l'extrême
droite ne représente pas grand chose", rétorque
Laurent de Mestral, le plus enclin à la mansuétude.
Seuls sont retenus à charge, en définitive, trois
articles écrits dans Le Courrier du continent"
Car Amaudruz "n'a pas à être puni pour quarante
ans d'activité" et tout ce qu'il a pu dire ou écrire
avant l'entrée en vigueur des dispositions contre le racisme.
Il peut penser ce qu'il veut et le dire à des amis. Ce
qu'il n'a pas le droit de faire, c'est d'exprimer publiquement,
comme il l'a fait, ses convictions racistes (la loi sanctionne
un "délit d'expression, non d'opinion").
- La Cour estime que, pour
obtenir le sursis, "le justiciable n'a pas à changer
d'avis". Si Amaudruz n'en a pas bénéficié
hier, c'est à cause du pied de nez qu'il avait fait au
tribunal de district en diffusant un tract dans lequel il disait
"je persiste et signe". Et celui qui, ainsi, proclame
son intention de violer la loi ne peut être admis au bénéfice
d'un pronostic favorable. Amaudruz, au demeurant, a parfaitement
compris le sens de cette loi qu'il conteste. "En feignant
de ne pas nous en apercevoir, nous serions ridicules", a
dit le président Rochat. Ajoutant qu'en infligeant une
peine excessive, c'est plus la norme pénale que l'accusé
que l'on met en danger.
- Les associations parties
civiles, dont la LICRA, n'obtiennent finalement qu'un franc symbolique
d'indemnité pour tort moral. Et leurs avocats qui ont
été "autant de procureurs lors du procès"
voient leurs dépens ramenés globalement de 53.000
à 6.500 francs. Philippe Grumbach, conseiller de la Fédération
des fils et filles de déportés juifs de France,
se disait très choqué par ce qu'il avait
entendu à l'audience. Un recours des associations apparaît
cependant problématique. C'est de facto au procureur général
qu'il appartiendra de décider si l'on en reste là
ou pas.
- Michel Perrin
-
- 24 Heures, Suisse, 21 novembre 2000
IL
TOURNE CASAQUE
- "Le prix Nobel de
la paix Elie Wiesel a beau prêcher sur les antennes françaises
les joies du cosmopolitisme et du multiculturalisme, le discours
qu'il a tenu dimanche à Chicago devant l'Assemblée
générale des communautés juives unies, exaltait
un communautarisme que certains de ses amis jugeraient "étriqué".
Devant les dirigeants d'associations et de riches donateurs --
800 millions de dollars ont été récoltés
en 1999 par cette Assemblée pour les causes qui leur
sont chères -- M. Wiesel a déclaré: "Les
juifs en Israël ont besoin de nous, ils ont besoin d'aide,
ils ont besoin d'espoir", "nous ne formons qu'une communauté".
L'homme de gauche s'est employé a exalter le sentiment
communautaire, émaillant son discours de références
bibliques sur la nécessité de l'union des enfants
d'Israël. "En des temps reculés nous ne formions
qu'une seule communauté [É], je me sens plus proche
d'un juif du Kazakhstan ou du Yémen que de certaines personnes
qui habitent ma rue".
Nous n'en sommes pas surpris. C'est réciproque.
Le banquet, auquel assistait Ehoud Barak, aurait rapporté,
cette année, deux milliards de dollars. Juste
pour les fusils à lunette et les faux frais.
SANGSUES
- Le Conseil exécutif
de la juiverie australienne a demandé que Frédéric
Töben, directeur de l'Institut d'Adélaïde, et
son assistante Olga Scully, soient traduits devant la Cour fédérale
australienne à cause de leur refus de retirer des documents
"antisémites" du site internet de l'Institut.
- The Executive Council
of Australian Jewry has applied to take Adelaide Institute Director,
Dr Fredrick Toben, and Associate Olga Scully, before Australian
Federal Court in view of their refusal to remove "anti-Semitic"
material from the Adelaide Institute website at http://www.adelaideinstitute.org.
Le Conseil juif d'Australie croit qu'il
fait la loi. En cas de réticence, comme celle de l'Institut
d'Adelaïde, le Conseil juif en appelle à la justice.
Toujours la persécution par la prosécution. Ruiner
les gens. Shakespeare en parlait déjà.
RIEN
À FAIRE
Y-at-il des limites à l'imbécillité?
On peut répondre qu'elles reculent sans cesse. Un plumitif
inconnu, un certain Paul Dreyfus, se fend brusquement d'une sorte
de biographie de Pol Pot: Pol Pot, le bourreau du Cambodge,
héroïquement publié par la maison Stock. Passons
sur le zillion d'erreurs de toutes sortes. Il mentionne, p. 179,
une coutume aussi charmante qu'ancienne qui consiste à
manger le foie de ses ennemis. Il expliquer que "Pol Pot n'y était pour rien. Il allait
commettre assez d'horreurs pour qu'il ne soit pas besoin d'en
rajouter en l'accusant d'anthropologie".
Ce Dreyfus n'est pas une affaire.
SONDERCIRCUIT
On se souvient peut-être d'une
lettre ouverte envoyée vers 1995 par Serge Thion au premier
ministre britannique de l'époque, un oublié nommé
John Major, pour lui donner un précieux conseil: devant
l'énorme quantité de vaches folles à sacrifier,
il fallait faire appel au spécialiste incontesté
de l'incinération, le pharmacien Jean-Claude Pressac.
Les Anglais n'écoutèrent
pas ce sage conseil. Ils ont donc subi une épidémie
ravageuse.
Les Français font face à
une situation qui s'agrave d'autant plus que des tests rapides
décèlent des cas d'encéphalopathie spongiforme
bovine en nombre croissant, sans avoir à attendre que la
maladie se délcare. Un article du Monde du 14 novembre
évoquait le problème de l'incinération: "Les
cimenteries brûlent déjà 200.000 tonnes de
farines par an". Or, indique le journal, l'interdiction des
farines animales pourrait créer le besoin d'incinérer
250.000 tonnes de plus. Le journal ne se demande pas pourquoi
il faudrait d'abord réduire les carcasses en farine avant
de les brûler. Un encadré précise qu'il faudrait
détruire un million de tonnes de farines et de graisse
chaque année: il manque la capacité de brûler
350.000 tonnes et les capacités de stockage supplémentaire
se montent seulement à 200.000 tonnes. Par conséquent,
on va mettre 150.000 dans la nature... Pressac
sera le sauveur suprême.
Mais l'article se termine par une interrogation:
- "Aujourd'hui, un
mystère demeure: où et comment sont détruites
les farines provenant d'animaux atteints d'encéphalite
spongiforme bovine (ESB) ou de bovins qu'il a fallu abattre parce
qu'ils ont fréquenté la même prairie ou la
même étable que la vache pestiférée?
Les cimentiers répondent évasivement: "Nous
ne savons rien de ce circuit spécial..."
Effectivement, on a vu, à la télévision,
des opérations menées de nuit, des camions qui s'éloignent
entourés de gendarmes... C'est du Sonderbehandlung,
incontestablement. Ce coup-ci, il faut demander à Vidal-Codet
de décoder.
SPIRITES
Ceux qui auraient pu développer
un scepticisme devant les
exemples donnés par nous ici le mois dernier de la croyance
rabbinique en la métempsychose pourraient utilement
méditer sur la rubique "conférences" du
journal Le Monde du 10 novembre 2000:
- "A l'invitation du
Bné Brit Ben-Gourion, le professeur Maurice-Ruben Hayoun
traitera du thème suivant: La symbolique de l'âme
et la vie dans l'au-delà dans la kabale. La transmigration
des âmes (Gilgoul) et leur évocation (yskor).
- Le jeudi 16 novembre 2000,
à 20 h 15, mairie du 16e arrondissement, 71 avenue Henri-Martin,
Paris-16e. Renseignements et insciptions, tél.: 01 40
82 26 02. E-mail: [email protected]
Où l'on voit donc que les juifs
rabbiniques ne sont en fait que des disciples d'Alan Kardec, à
moins que ce soit l'inverse. Où l'on voit aussi le long
chemin qui sépare ces juifs rabbiniques de ce qu'on appelle
généralement la Bible et des emprunts qu'ils ont
dû faire à la gnôse et à certains courants
chrétiens.
Le conférencier va-t-il évoquer
les âmes en public? Il peut le faire. Combien de
prétendus juifs sont-ils familiers de ces élucubrations?
Très peu, sans doute. Alors que croient les autres?
LE
JUSTE PRIX
Annette Wieviorka vient de recevoir le
prix "Mémoire de la Shoah" pour, tenez-vous bien,
"l'ensemble de son oeuvre". Il est vrai que la pauvre
chérie se démène et court partout où
on pourrait parler de son "oeuwre". Mais enfin, sans
être jaloux, on pourrait faire observer que nous méritons
ce prix beaucoup plus que la lugubre. En effet, l'ensemble de
notre oeuvre est particulièrement favorable à une
réhabilitation et un nettoyage de façade de cette
vieille chose qu'ils appellent "shoah" et qui subit
les outrages, non seulement du temps, mais aussi des déformateurs,
antinégateurs, correcteurs, et autres klarsfeldeurs de
métier.
SHOAH
BUSINESS AND JOBS
Une anonyme institution de recherche
et d'enseignement sur l'histoire de la Shoah (loi 1901) recherche
LE RESPONSABLE DE SA BIBLIOTHÈQUE (H/F, EN CDI)
- Votre profil:
- -- Bibliothécaire
de formation, disposant de bonnes connaissances sur la SHOAH.
- -- Francophone, Anglais
et Allemand indipensables, Hébreu et/ou Yiddish souhaité.
- Postes basés (au
pluriel) à Paris centre. Ecrire au Monde publicité
sous réfé. 135.
Le Centre de Documentation Juive Contemporaine
(CDJC),
qui ne veut pas dire son nom, a maintenant récupéré
tellement de pognon, donné par Jospin et sa bande, qu'ils
ne savent plus quoi en faire. Ils en sont à recruter par
les petites annonces. On va raser quelques immeubles, à
deux pas de l'Hôtel de Ville, pour leur faire de la place.
Pharaounique!
Deux membres de l'AAARGH ont immédiatement
posé leur candidature. Ils (ou elles) ont évidemment
les connaissances requises. Le yiddish n'est pas terrible mais
le ladino est bon...
FILMS
D'après la section "Films"
de l'Institut Yad Vashem, on a tourné, entre 1985 et 1995
plus de mille films sur l'Holocauste, exactement 1194.
Ce qui fait une moyenne de 119 films par an. Soit environ 1 tous
les trois jours. Imaginons ce qui pourrait se passer si on se
décidait, enfin, à parler vraiment de la Shoah...
DÉSOPILE
OU FACE?
Le film Autopsie d'un mensonge, la
3472ème machine à détruire les révisionnistes,
doit sortir en salle le 17 janvier 2001. L'avant-première
se fera à l'Assemblée nationale. Pour être
"partenaire officiel" de cette sauterie sur moquette
saumon, il en coûtera 250.000 F, ce qui permettrait d'avoir
son logo sur le carton d'invitation. Après quelques réflexions,
l'AAARGH a décidé de ne pas faire partie de ces
"partenaires officiels", en dépit de la possibilité
d'avoir 50 de nos invités dans un carré VIP. Grâce
à ce film d'une très belle venue, et due à
un bredouilleur nommé Tatarnero, le Noir Tatar, on admirera
les bobines de plusieurs personnalités hautement compétentes
et représentatives comme Alain Finkelkraut, antimarcioniste
de toujours, Tahar Ben Jelloun, serveur de thé à
la menthe dans le mellah de Paris, Claude Lanzmann, pithécanthrope
au zoo de Vincennes, Annette Wieviorka, touwours aussi luguwre,
Elias Sanbar, danseur mondain, Pierre-André Taguieff, révisionniste
marrane, etc. etc. Encore une soirée désopilante.
HIS
NAME IS BOND
Soit un auteur de pièces de théâtre,
anglais, nommé Edward Bond. Il écrit une pièce
en 1995, pour les jeunes, Auprès de la mer intérieure.
Logiquement, il détermine que le meilleur endroit pour
situer une action destinée à éduquer les
jeunes est le seuil d'une chambre à gaz. Subventions garanties.
Un Amerloque vient mettre ce chef d'oeuvre en scène à
Gennevilliers, un ville connue pour son usine à
gaz, mais pas de chambres.
Cet Amerloque a peur de commettre un
impair et demande à l'auteur s'il faut représenter
les portes de la chambre à gaz. Question classique de l'iconographie
de la religion nouvelle. Le Bond ne fait qu'un bond: il répond
en évoquant et en invoquant un fameux tableau de Manet,
qui s'appelle "La Gare du Nord", assez bleuté,
matinal, hivernal, où se developpe, en arrière plan,
la fumée des locos qu'on ne voit pas. C'est ça que
veut dire l'auteur: il faut montrer la fumée mais cacher
la machine. Ces artistes sont absolument trouducutants, comme
dirait un autre grand artiste.
HOLOKAUST
ÜBER ALLES
- Les six parties qui constituent
le documentaire télévisé allemand Holokaust
se trouvent maintenant en ligne à l'adresse: http://www.amgot.org/hist/
-
- Ce site contient d'autres
documentaires, en français et en anglais, sur le thème
du lolocauste.
- All six parts of the German
'Holokaust' TV documentary are now on line at http://www.amgot.org/hist/ along with the 'Abschlussdiskussion'.
- This site includes other
Holocaust-related TV documentaries in French and English.
On remarquera la délicatesse du
choix du nom du site Amgot (American military government
of occupied territories), c'était le gouvernement militaire
de la France prévu en 1944 par nos chers alliés
yanquis. Les pires ennemis de de Gaulle lui reconnaîtront
au moins de nous avoir évité ça et d'avoir
limité la casse anglo-américaine à la destruction
totale de nombreuses villes, certaines fort belles, toutes innocentes.
Mais il y a des nostalgiques de l'Amgot... un certain Roger Wiesenbach
qui aurait certainement préféré une solide
kommandantur made in USA... L'Amgot aurait pu s'installer Hôtel
Lutétia, par exmple...
GESHEFT
Dans les journaux, cette annonce:
- Survivants
de l'holocauste ! annonce importante!
-
- Les survivants de l'Holocauste
ayant séjourné en camps de concentration
ou dans un ghetto sont invités à s'inscrire
afin de recevoir des indemnités du Fonds Allemand pour
le Travail Forcé.
- Yaffa Golan Investments
& Finances Ltd
- 4 Ha Negev Str., PO BOx
37154 Tel Aviv 66186 Israël.
- http://www.holocaustclaims.com
Et ce vilain Finkelstein
qui dit que le fric est détourné...
HOLOCAUSTE
ANTIPODISTE
Enorme tohu bohu en Nouvelle-Zélande.
Un ministre, Sandra Lee, a utilisé le terme "holocauste"
pour désigner le sort dramatique qui a frappé les
Maoris, habitants polynésiens de l'archipel, installés
là dix ou quinze siècles avant l'arrivée
des Européens. Un ensemble de guerres coloniales, et intertribales
du XIXe siècle, alimentées par la Grande-Bretagne,
a abouti à une terrible chute de la démographie,
chute agravée par les maladies introduites par les Blancs,
à partir du contact qui eut lieu vers la fin du XVIIIe
siècle.
L'émotion a pris de l'ampleur
quand le premier ministre, Helen Clark, a purement et simplement
interdit à ses ministres d'utiliser le terme en relation
avec l'histoire locale. Le mot de génocide a connu
à peu près les mêmes vicissitudes. Les protestations
contre cette censure bizarre se sont multipliées. Les représentants
de la population maorie, aujourd'hui très minoritaire,
mais habitée depuis quelques décennies d'une désir
de renouveau et de reconnaissance, ont jeté les hauts cris.
"Le mot est très approprié" a dit Peter
Love, président de la Ngati Te Whiti Hapu Society. Certains
ont aussitôt précisé que ces guerres avaient
fait un nombre limité de morts, que la raison de la dépopulation
sont à chercher dans les conditions de santé, et
que la fin de la vie autonome des Maoris doit être cherchée
dans la politique de confiscation des terres. Bref, la polémique
historique bat son plein aux antipodes, avec des révisionnistes
patentés et tout ce qu'ils faut d'arrière-plans
politiques, dûs, en grande partie, à une sorte de
renaissance politique des Maoris, parallèle à celle
des Aborigènes australiens dont les téléspectateurs
ont pu se faire une courte idée en regardant les Jeux Olympiques
de Sydney.
Passons sur le grotesque des prétentions
du premier ministre, qui a l'air aussi stupide d'un côté
de la Terre que de l'autre. On voit que les mots sont hautement
symboliques et on comprend pourquoi de puissantes forces politiques
sont prêtes à toutes les extrémités
pour s'en assurer le contrôle. Nous, ici, on dépolitise
les mots, on les passe à la machine et on les ressort tout
propres, comme neufs, prêts à resservir. C'est comme
une laverie qui élimine la crasse idéologique avec
les enzymes gloutons de la critique dévoreuse. Et on est
pas cher, avec ça!
Canterbury News
(plusieurs numéros de novembre 2000)
http://www.stuff.co.nz
PARUTION
Un type nommé Adrien Le Bihan,
qui n'avait pas grand chose à faire et qui se demandait
comment exploiter les filons de l'actualité a eu l'idée
bizarre de faire un livre sur les livre d'or du musée d'Auschwitz
pour voir ce que les grands du monde avaient pu écrire
comme conneries lors des visites obligées qu'il doivent
rendre à ces lieux, qui leur permettent de faire financer
leurs campagnes électorales. Ce Le Bihan n'a pas pu échapper
à une préface de Vidal-Plouquet
qui est rendue obligatoire pour tous les ouvrages traitant des
camps en vertu, sans doute, d'une annexe secrète à
la loi Gayssot.
Enfin, c'est ce qu'on nous a dit.
Le Bihan se fout de la gueule des pauvres
chefs d'Etat et autres célebrités parce qu'il est,
lui, un connard inconnu. Vidal-Criquet
dit qu'il "disqualifie" les signataires et qu'il "a
raison". Autrement dit, ce livre, Auschwitz graffiti,
128 p., Librio, était totalement inutile, ce dont on se
doutait auparavant.
Mais l'olibrius a poussé le zèle
jusqu'à s'inquiéter de gens qui n'ont pas signé
le livre d'or, comme Robert Faurisson. Il mène une enquête
loufoque, retrouvant des "témoins" du séjour
de Faurisson en 1976 à Cracovie et Auschwitz. Voici le
style : Un "soir, le chauffeur de taxi surprit Faurisson
dans sa chambre dans une curieuse posture. Il avait éteint
la lumière électrique et allumé des bougies.
A quelle sorte de messe noire se livrait le professeur de littérature?
Quelle sorte de papiers consultait-il à la lueur des bougies?
C'est resté un mystère."
Prodigieux, non?
Dans la catégorie des âneries
monumentales qui servent surtout à exploiter le filon de
la chochoah et promouvoir les carrières de types très
ordinaires, il faut ranger Philippe Mesnard, sous-assistant de
littérature à Marne-la-Vallées (quel destin!)
avec Consciences de la Shoah -- critique des dicours et des
représentations, aux éditions Kimé, 423
p., dont une centaine de pages consacrées à toutes
sortes de gloses sur le révisionnisme, qui ne dépassent
pas le niveau moyen observable dans des exégèses
qui n'ont jamais le souci de commencer par décrire et expliciter
l'objet qu'il vont détruire du feu roulant de leur critique.
Ils sont dix mille, à Paris, à tortiller de la sorte
autour du pot. Ce Mesnard n'est pas plus toxique que les autres.
Une seule citation suffira à donner la mesure de sa vaste
inconsistance: "On sait (on ne doit plus l'ignorer) que le
régime de la preuve se prête au négationnisme"
(p. 286). Mais qui aura le temps d'avaler toute cette effrayante
médiocrité?
Enfin, un guide pour identifier les faux
et les faussaires zolo. Un Amer Loque vient de publier un petit
livre intitulé Counterfeiting The Holocaust : A Historical
and Archival Examination of Holocaust Artifacts, by Alec Tulkoff
(88 pages, Schiffer Publishing, ; ISBN: 0764311093 ). Voyez à
ma zone. On pourrait traduire le titre par: "Contrefaçons
de l'Holocauste: examen historique et archivistique des objets
de l'Holocauste". En effet, il y a un marché où
l'on vend toutes les misérables guenilles que les survivants
ont oubliées dans leurs greniers, les morceaux de savon
rapportés outre-Atlantique par des soldats américains,
et autres memorabilia, sous-produits des pillages effectués
par les GIs, chaussures, wagons, poêles de fonte, vieilles
briques verdies, barbelés rouillés, brouettes en
bois, dont raffolent les centaines de musées zolo qui poussent
dans la Prairie comme champignons après l'ondée
légère. Seulement, ces choses sont si prisées
qu'il y a des contrefacteurs, qui, ceux-la, ne seront pas punis
par les articles 442-1 et 442-2 qui prévoient 30 ans de
prison. Maintenant, voudra-t-on trier toute cette quincaille ridicule?
Les prix montent. Le faux, dans le fond, ça gêne
qui?
AÏE!
HITLER!
- 24 novembre 2000, Daniel
Olbrychcki, un grand acteur polonais, est entré au musée
de Zacheta, grand musée de Varsovie, où se tient
une exposition intitulée "Nazis" et qui proposent
une série de photographies d'acteurs célèbres,
tirées de films sur la Seconde guerre mondiale, représentant
des nazis en uniforme.
- Olbrychcki a sorti un
sabre et s'est mis à déchirer les photos qui le
représentaient lui-même, ainsi que Stanislas Mikulski,
Jan Englert, Boguslas Lind et Jean-Paul Belmondo. Il était
accompagné d'une équipe de télévision
qui a filmé toute la scène.
- Le motif est que les organisateurs
de l'exposition n'avait pas sollicité ou reçu la
permission de ces acteurs pour utiliser leurs portrits. De plus,
le titre de l'exposition était ambigu et sous-entendait
que les artistes représentés avaient de fait des
sympathies nazies.
- L'exposition a été
montée par Piotr Uklanski. Son but, qui n'était
pas mentionné dans le programme, était de montrer
comment les moyens de communication peuvent créer de faux
héros. L'exposition, qui avait déjà suscité
de nombreuses controverses, n'a pas rouvert après cet
incident.
- Last Friday, November
24, Daniel Olbrychcki (a celebrated Polish actor) walked into
an exhibition at Zacheta, a major museum in Warsaw. The exhibition,
titled "Nazis", consists of a series of photographs
of famous actors portraying Nazis in uniforms from WWII movies.
- Olbrychcki suddenly pulled
a saber and proceeded to slash the photographs of himself, Stanislaw
Mikulski, Jan Englert, Boguslaw Lind and Jean-Paul Belmondo.
Olbrychcki had a TV crew on hand to film the whole incident.
- The motive: The organizers
of the exhibition did not seek nor did they receive a permission
from the actors to use their portraits. Also, the title of the
exhibition could be taken to imply that the featured artists
in fact were sympathetic of the Nazis.
- The exhibition was created
by Piotr Uklanski. The purpose (not stated in the program)
was to depict how public media can create false heroes. The exhibition
created much controversy before the incident. It remains closed
in the aftermath of the incident.
- Pawel Chadzynski
HANNAH
À TOUTES LES SAUCES
Il n'est jamais trop tard pour se plonger
avec délices dans un grand bain de bêtise contemporaine.
On ne vous avait pas parlé, en janvier dernier, d'une querelle
d'Allemands qui se passe à Dresde où a été
créé un Institut Hannah-Arendt de recherche sur
le Totalitarismus. Le directeur, ancien de l'équipe qui
épluche les archives de la Stasi, et qui est donc probablement
une sorte de flic, a eu la malencontreuse idée d'étendre
ses recherches vers la période anté-communiste,
à savoir la période nazie. La Dresdner Bank a donné
son accord pour financer des recherches sur ses activités
passées. L'Institut a recruté un historien, Uwe
Backes, décrit comme proche de la nouvelle école
historique allemande, dite "révisionniste" --
"ce qui ne veut pas dire négationniste" ajoute
Daniel Vernet, gros tas international au journal Le Monde,
qui rend compte de cette affaire (14 janvier 2000). Ce Backes
a appuyé un historien qui a voulu "appliquer à
la résistance anti-nazie une typologie morale élaborée
pour l'étude du comportement sous la dictature communiste".
Halte-là! Le torchon s'est mis à brûler. Backes
s'est vu mis en accusation pour "révisionnisme historique";
on lui a reproché d'avoir une "attitude douteuse vis-vis
de la Shoah et de poursuivre des objectifs allant au delà
de la délégitimation de la résistance au
nazisme", résistance qui est aujourd'hui le maigrichon
shibboleth suprême, on s'en doute. Le plus cocasse, c'est
que le directeur de l'Office de protection de la Constitution
(c'est la Gestapo moderne qui fait la police de la pensée
outre-Rhin) a téléphoné au directeur de l'Institut
pour lui affirmer que Backes n'était ni "révisionniste"
ni "négationniste". Blanchissage en gros. Tous
ces gens ont dû, finalement, quitter cet Institut qui n'est
plus du tout Totalizant.
LA
BAISSE EST EN HAUSSE
L'antisémitisme est-il une "valeur"
en hausse, se demande Olivier Guland, journaliste à Tribune
juive, dans les colonnes du Monde (28 mars 2000). Selon
un sondage, dit-il, "31% des Français pensent que
"les juifs ont trop de pouvoir" dans notre pays. C'est
7% de plus que l'année précédente. Ce chiffre
est d'autant plus inquiétant que l'antisémitisme
était globalement en baisse depuis plusieurs décennies".
C'est bien la première fois qu'un
gars de cette mouvance nous dit que l'antisémitisme était
en baisse. Tous les choffars qui nous chauffaient les oreilles
nous disaient très exactement le contraire, que ça
montait, et dangereusement. Donc, ce pied tendre, pour nous dire
que ça monte est obligé de nous dire que ça
descendait. Quelle bande de rigolos!
Et puis, il y a l'endroit où l'oreille
poilue perce sous la coiffe en dentelles:
- "A force de faire
croire à l'existence d'une World Company qui se
moquerait de la volonté des peuples, on suggère
que la mondialisation serait le fruit d'une volonté délibérée,
d'une manipulation ourdie par un petit groupe d'hommes et de
femmes, dont l'influence serait aussi prodigieuse qu'insaisissable".
Volià: il n'est ni le premier
ni le seul à nous insinuer que dénoncer le capitalisme,
c'est faire de l'antisémitisme. Pourtant, on donne assez
de prix Nobel bien grasouillets à des "économistes"
pour nous prouver que l'économie est une science qui obéit
à des lois et qu'à ce titre, elle ne dépend
en rien de la volonté humaine...
Où l'on voit que l'antisémitisme
a de beaux jours devant lui.
LES
ASSASSINS DU SITE "AMNISTIA" S'OCCUPENT DE PURIFICATION
IDÉOLOGIQUE
Extrait de leur site:
A Venise, manifestation
de deux mille étudiants contre un prof négationniste
-
- Mercredi 25 octobre deux
mille étudiants des lycées de Venise et Mestre
sont descendus dans la rue pour demander la révocation
de Francesco Damiani, professeur d'histoire et de lettres à
l'institut technique pour le tourisme de Mestre.
- Francesco Damiani, qui
enseigne dans cet institut depuis dix ans, n'a jamais caché
ses idées fascistes. En effet ce professeur avait pour
habitude de "documenter" ses cours en amenant des affiches
de l'époque mussolinienne qui incitaient à poursuivre
les partisans et à s'enrôler dans les chemises noires,
et, il n'était pas rare qu'il rentre en classe en faisant
le salut fasciste. Quant à sa conception de l'histoire,
il avait soutenu devant ses étudiants, à maintes
reprises, que "Auschwitz n'était qu'une invention
des Américains pour légitimer la guerre".
- Suite à de nombreuses
protestations l'académie régionale avait déjà
ouvert une enquête... qui devait cependant conclure que
le professeur Damiani n'avait rien fait de très grave
car il "avait simplement effectué une comparaison,
à des fins didactiques, de l'écriture de l'histoire
traditionnelle avec celle révisionniste".
- [...] Exacerbés
par l'absence de réactions de la part des institutions,
les étudiants ont ainsi décrété une
journée de grève en défilant dans les rues
de Mestre au cri de "Damiani raciste!". Une pétition
a été remise au principal du lycée technique
"Gritti" où ils demandent au ministre de l'éducation
nationale, Tullio de Mauro, de révoquer ce professeur
fasciste et antisémite qui est soutenu publiquement par
Alleanza Nazionale: la nouvelle version du parti des nostalgiques
du Duce dont le leader est Gianfranco Fini et l'allié
Silvio Berlusconi, le magnat de la presse et ancien "frère"
de la loge P2. [...]
LIVRE
PAS BON POUR NOUS
Histoire n'est pas mémoire, disait
Foucault (cité par un catalogue des éditions de
Minuit en 1982; aujourd'hui, l'éditeur se garderait bien
d'introduire une telle distinction, sans même parler de
l'attribuer à Foucault, dont il faudrait alors dénoncer
l'antisémitisme ! Vous parlez d'une affaire dans les écoles
américaines !)
Une commission
du Parlement israélien recommande l'interdiction
-
- La commission du parlement
israélien pour l'Education a demandé hier que l'on
interdise l'usage d'un manuel d'histoire de la classe de neuvième,
intitulé Un Monde de changement. Le président
de la commission Zébulon l'Aiglon (Zevulun Orlev), a déclaré
à Arutz-7 que cette décision, prise à
l'unanimité, aurait valeur de précédent,
puisque c'était la première fois que la Commission
prenait une telle initiative: "Nous pensons que le livre
n'atteint en rien son but qui est de remplir les buts éducatif
et moraux du pays [sic]. On note l'absence complète
de certaines parties sur le sionisme, les juifs dispersés,
la totalité de l'histoire des juifs soviétiques,
aucune allusion à l'immigration des juifs éthiopiens,
à la lutte contre les Britanniques avant la guerre d'indépendance,
au contexte de la guerre des Six jours; et même le lolocauste
était présenté de façon distordue."
Le livre ne contient pas de portrait de Ben Gourion, le premier
premier ministre israélien, ni aucune mention des autres
meneurs sionistes, du ghetto de Varsovie ou des nombreuses attaques
terroristes qu'Israël a subies au fil du temps.
- La décision de
la commission n'a qu'une valeur consultative puisqu'aucune loi
n'a été adoptée dans ce domaine, mais L'Aiglon
(Orlev) dit: "La décision a une valeur morale et
il me semble impossible pour le ministre de l'Education de passer
outre. Dès hier soir, j'ai entendu dire que le ministre
avait nommé une commission pour examiner le livre..."
A la question de savoir comment ce livre avait pu être
adopté alors que l'Aiglon Orlev était directeur
général au ministère de l'Education, ce
dernier répond: "Oui, la question mérite d'être
posée, en effet. Il se trouve que les livres écrits
par des auteurs extérieurs sont examinés avec le
plus grand soin, mais comme ce livre avait été
commandé directement par le ministère et rédigé
sous son autorité, à ce titre, il n'avait pas subi
les vérifications nécessaires. Cette affaire nous
a permis de découvrir l'existence d'un défaut du
système."
Knesset committee
recommends book ban
- The Knesset Education
Committee recommended yesterday that a 9th-grade history textbook,
entitled "World of Changes," be disqualified from use.
Committee Chairman Zevulun Orlev (NRP) told Arutz-7 that
the unanimous decision was precedent-setting, in that it was
the first time the Committee had taken such action on its own:
"We felt that the book simply did not attain the goal of
fulfilling the country's educational and values goals. It
is missing entire sections on Zionism, Diaspora Jewry, the entire
story of Soviet Jewry, no mention of Ethiopian Jewry's aliyah
[immigration], the struggle with the British before the War of
Independence, the background to the Six-Day War -- even the
Holocaust was presented in a distorted way." The book
has no picture of David Ben-Gurion, Israel's first Prime Minister,
nor any mention of other Zionist leaders, the Warsaw Ghetto,
or the many terrorist attacks that Israel suffered over the years.
- The Committee's recommendation
is not binding, as no legislation was passed on the matter, but,
Orlev said, "It has moral authority, and I can't imagine
the Education Ministry ignoring it. Already last night I heard
that the Ministry had established a committee to review the book..."
When asked how the book had been approved in the first place,
given the fact that Orlev himself was Director-General of the
Education Ministry at the time, he responded, "Yes, this
is a good question. It turns out that books that are written
by outside authors are reviewed very carefully, but this particular
book was originally commissioned by the Ministry and was written
on its behalf, and as such did not undergo the required checks.
It was this book that helped us discover this flaw in the system."
-
- Arutz 7, 21 nov 2000
PASSEPORT,
SIOUPLAIT!
- Communiqué
de presse d'IRIS - 21 novembre 2000
-
-
- Le tribunal de grande
instance de Paris a rendu son ordonnance le 20 novembre 2000
sur la demande d'interdiction sélective d'accès
à des pages présentes sur le site de vente aux
enchères de la société américaine
Yahoo! Inc. Le juge a ordonné à la société
américaine de vérifier la nationalité des
visiteurs de son site en utilisant des moyens techniques fondés
sur leurs adresses Internet et en leur demandant une déclaration
sur l'honneur de nationalité. Un système
de filtrage par mots-clés devrait alors empêcher
les Français de consulter certaines pages du site.
-
- Une non-réponse
technique infantilisante et inopérante
- Loin d'obliger la société
commerciale américaine à se conformer à
une "exigence éthique et morale que partagent toutes
les sociétés démocratiques" [Note de l'AAARGH: on a bien sûr
interrogé toutes ces sociétés en vu du jugement
!], selon les propos
du juge Jean-Jacques Gomez cité par une dépêche
de l'agence Reuters, ce jugement ne fait que renforcer l'hypocrisie
d'une société qui refuse de penser les fondements
d'une communauté universelle, et préfère
des réponses superficielles inopérantes. Loin de
pénaliser la société commerciale Yahoo!
Inc., qui sait si bien se plier aux diktats des pays les plus
répressifs afin d'y commercer en paix, ce jugement outrepasse
la loi française qui réprime l'exhibition et la
vente publiques d'objets nazis mais non le regard qui se pose
sur l'objet interdit. La simple utilisation d'outils de consultation
anonyme de sites web comme ceux proposés gratuitement
sur le site www.anonymizer.com démontre son inanité.
- Ce jugement dénie
aux utilisateurs d'Internet leurs droits les plus élémentaires
de citoyens, en les obligeant à déclarer leur
nationalité ou en la faisant établir sur la foi
d'un numéro de machine. Il les réduit à
la condition de mineurs irresponsables soumis à
un système de filtrage logiciel sur mots-clés.
Ce jugement prive surtout des êtres humains de leur bien
le plus précieux : leur capacité de citoyens à
penser une communauté universelle refusant le racisme
par d'autres moyens qu'un ensemble de filtres techniques.
-
- Un tribunal ne fait
pas l'Histoire
- Iris n'a jamais fait preuve
d'aucune complaisance vis-à-vis des racistes et des négationnistes,
et sait au contraire lutter contre eux, dans le respect des libertés
et des droits fondamentaux. [Note
de l'AAARGH: C'est absolument faux puisqu'IRIS refuse de constater
que les droits fondamentaux des révisionnistes sont bafoués
en France.] L'association a toujours affirmé
son rejet d'une prétendue liberté d'expression
qui ferait fi de la responsabilité de chacun dans la communauté
universelle. [Note
de l'AAARGH: En clair, ça veut dire que chacun est libre
et responsable d'appliquer des mesures de censure contre les
dissidents, quels qu'ils soient.] C'est
pourquoi Iris ne se laissera jamais prendre aux intimidations
des extrémistes ni aux prétextes fallacieux visant
à réduire les droits des citoyens : on ne lutte
pas contre l'indignité des racistes et des négationnistes
en utilisant leurs
- méthodes. [Note de l'AAARGH: Quelles méthodes?
Demandons-nous autre chose que la simple possibilité de
discuter en échangeant des arguments? Alors peut-être,
quand ils parlent de négationnistes, ces gens ne pensent-ils
pas du tout à nous, qui nous contentons d'appliquer banalement
les méthodes des sciences humaines ?]
-
- On retiendra en effet
de cette affaire l'acharnement borné de la LICRA
et de l'UEJF qui, depuis 1996, n'ont de cesse que d'infantiliser
et d'humilier les citoyens, dans le but de les mettre sous
tutelle, en instrumentalisant une presse avide de sensationnel,
en exerçant une pression toujours plus forte sur les politiques
comme sur les intermédiaires techniques, et en jouant
sur l'émotion suscitée dans la population. Iris
regrette vivement que le MRAP ait rejoint la LICRA et l'UEJF
sur l'affaire Yahoo! Inc., tout en notant que le MRAP a une position
plus contrastée et s'est déjà attelé
à promouvoir d'autres réponses au racisme et au
négationnisme. [Note
de l'AAARGH: On aimerait savoir lesquelles, à part l'aboiement
de loin...] Contrairement à l'absurdité
d'une réponse superficielle et médiatique à
un problème de fond, ces réponses sont mieux à
même de forger la dignité de l'appartenance à
une communauté universelle de citoyens. [Blablabla]
- Opposée à
cette injure faite à tous les citoyens de ce pays, et
à cette justification offerte par le prétendu pays
des droits de l'homme à toutes les censures à venir,
Iris continue son travail de réflexion et de sensibilisation
pour que des réponses autres que techniques soient opposées
à l'incitation à la haine sous toutes ses formes.
- C'est aussi l'objectif
du débat, co-organisé avec le MRAP, qui réunira
des associations antiracistes lors des troisièmes Assises
de l'Internet non marchand et solidaire (http://www.assises.sgdg.org).
- [email protected]
-
- La reproduction de la
minute de l'ordonnance du juge Gomez est disponible sur Juriscom.net
(PDF) :
- http://www.juriscom.net/txt/jurisfr/cti/tgiparis20001120.htm
Les Américains commencent à
s'émouvoir de cette tentative d'interférence. L'Information
Technology Association of America (ITAA, qui regroupe vingt-six
mille entreprises du secteur a publié le commentaire suivant:
"Ce jugement ignore
à la fois la liberté d'expression et la nature planétaire
d'Internet. [...] En cherchant à contrôler l'accès
à Internet, ce tribunal essaie en fait de contrôler
la pensée des internautes en France, ainsi que l'action
des prestataires aux Etats-Unis et ailleurs." (http://www.itaa.org)
La chose se complique si l'on sait qu'il existe des dizaines de
sites de ventes aux enchères, qui tous, sont susceptibles
de vendre des "objets nazis" (si tant est qu'on puisse
définir la chose) et qu'ils sont interconectés par
des "méta-serveurs" comme Bidxs ou Metaiq. Ces
connards de juges ont le choix entre foncer dans le mur ou donner
des coups d'épée dans l'eau. (Voir plus loin DU
RIFIFI DANS LA SHUL , dix questions
à l'UEJF).
IMPERIUM
On voit en Allemagne, depuis plusieurs
mois, se dessiner une manoeuvre très simple, qui consiste
à interdire un parti politique d'extrême-droite,
juste pour la raison qu'il est d'extrême-droite. On nous
bassine énormément sur les "attentats racistes"
supposément commis par cette extrême droite. A la
télévision, surtout en Allemagne, affluent soudain
de très bizarres "repentis" qui nous débitent
leur petite histoire. Si certains actes peuvent effectivement
être attribués à des skinheads, l'équation
skinhead = extrême droite est un trucage assez révélateur.
Le principal attentat, celui qui a fait plusieurs morts chez des
réfugiés ex-soviétiques, juifs nous dit-on,
à Düsseldorf, est resté environné de
mystère. On n'en connait pas les auteurs, mais comme le
dit généralement la presse, ça n'a pas d'importance.
Les bizarreries de cette affaire, qui sert de locomotive au mouvement
de suppression de la démocratie formelle, nous donnent
à penser que c'est une provocation et que les services
secrets doivent être au parfum. D'ailleurs, en Allemagne,
les attentats racistes ne visent pas les gens venus de Russie,
mais plutôt des Africains ou d'autres "basanés"
venus du Tiers Monde. Tuer des juifs, c'est une innovation récente
et plus que suspecte.
On a vu ensuite les forces politiques,
Schröder en tête, défiler dans la rue pour demander
l'interdiction de ce parti NPD.
Nous nous fichons du NPD comme d'une
guigne, comme d'ailleurs de tous les partis allemands et de tous
les partis politiques en général, qui nous paraissent
des officines où se trame le malheur des peuples. Mais
cette rage qui prend l'Allemagne officielle d'interdire un parti
politique régulièrement constitué, après
que deux partis, déjà, aient été interdits
par la Bundesrepublik, montre que le virus de l'autoritarisme
est encore actif sous les couches de vernis américain (ça
fait un tout assez dégueu, passez-moi l'expression). L'existence
du NPD ne menace même pas, comme Le Pen a pu un instant
le faire en France, les sinécures établies. Ce parti
n'est qu'une crotte de pigeon sur l'océan de leur merdocratie.
C'est le pouvoir qui leur monte à la tête. Ils sont
démangés par le faste impérial: règner
sur un univers où le soleil ne se couche pas. Pauvres tarés!
PARUTION
Ils se grattent où ça les
démange: on nous signale la parution d'une étude
de Götz Nordbruch, Die arabische Rezeption des National-Sozialismus
im Spiegel der Reaktionen auf Les Mythes fondateurs
de la Politique Israélienne von Roger Garaudy, publié
à Berlin par l'Institut für Sozialwissenschaften,
Humbold-Universität, Philosophische Fakultät III, 2000,
109 p. Soit, "La réception arabe du national-socialisme
à la lumière des réactions au livre de Garaudy..."
Encore un qui a tout verstanden...
Signalons d'Esther Benbassa, qui a écrit
récemment un article iconoclaste dans Libération
(reproduit dans les actualités
d'octobre 2000) une Histoire des Juifs de France,
aux Editions du Seuil, 2000, 396 p.
POT
Denis Peschanski vous invite à
la soutenance de sa thèse pour l'obtention du titre de
docteur d'Etat
- Les camps francais
d'internement 1938-1946
- le mercredi 29 novembre
2000 à 9h15, salle Liard (Sorbonne), 17 rue de la Sorbonne,
75005 Paris
- Jury : Antoine Prost (directeur
de thèse, spécialiste de... l'éducation
en France), Jean-Pierre Azéma (récent orphelin
d'un collabo sérieux) , François Bedarida (spécialiste
de l'Angleterre), Robert Frank, José Gotovitch, Pierre
Laborie
- (Ce doit être la
fine équipe qui a publié Pressac aux CNRS Editions...
Belle réussite!!!)
- --
- Denis Peschanski
- Centre d'histoire sociale
du XXe siècle (CNRS - Université Paris 1)
- Home: 32 rue Jean Mermoz,
92340 Bourg-la-Reine
- tél. et fax : 33
(0)1 46 64 04 27 mobile : 33 (0)6 85 66 20 87
- ATTENTION ! Nouvelle adresse:
[email protected]
LES
PIEDS NICKELÉS
L'effarante, obtinée, maladive,
consternante envie de tout censurer, de tout supprimer, de tout
effacer qui ne serait pas à la gloire immaculée
des sectateurs du Nom imprononçable! Ces types veulent
baillonner tout le monde sauf eux! La preuve? lisez leur texte.
C'est écrit dedans, noir sur blanc, à toutes les
pages.
"Les textes négationnistes
francophones sont apparus [sur le Net] à partir de l'été
1995, précédés par une série de blagues
antisémites et racistes émises à partir de
la Belgique dans un forum francophone consacré à
l'humour. " (p. 18)
Un joyeuse bande de lascars s'attaque
au sujet tabou par excellence: "Le négationnisme sur
Internet -- Genèse, stratégies, antidotes".
pour ce faire, ils occupent 60 pages de la Revue de l'histoire
de la Shoah, un rhabillage tardif de cet excellent Monde
Juif qui, sous la direction de l'impayable Wellers,
nous faisait si souvent rire. Sur les trois, deux sont des Israéliens,
ingénieurs, anciens militaires, en mission en France, dans
des conditions obscures. Il s'agit de Ribouldingue Panczer et
Filochard Fingerhut. Le troisième, Croquignol Karmasyn,
est peut-être français mais il parle hébreu.
(Il a laissé des traces sur Internet, entre autres une
demande de traitement de texte en freeware pour Mac en hébreu,
en mars 1996...) Il est spécialisé dans les "systèmes
d'information" à la Bibliothèque nationale.
Panczer utilise le matériel de son labo de minéralogie
et Fingerhut a accès à l'informatique de l'IRCAM.
Tous ces gens travaillent donc avec le matériel de l'Etat.
Ils passent la moitié de leur vie à traquer le révizo
sur le Net, à enregistrer tout ce qui bouge, à constituer
des archives monumentales et à faire du lobbying pour obtenir
les moyens de nous faire disparaître de la surface de la
planète virtuelle Internet. La spécialité
de Croquignol Karmasyn est de s'inflitrer dans tous les forums
de discussion et par tous les moyens, tantôt mielleux, tantôt
brutaux, d'obtenir que les gens qui auraient éprouvé
un instant l'envie d'exprimer une idée plus ou moins révisionniste,
rentrent dans leur trou et n'osent plus sortir une oreillle, se
sachant repérés par la police de la pensée.
On a ainsi retrouvé un exemple de ces attaques insidieuses:
- J'avais découvert
sur votre page (rocbo/silver/Galactus/ga_sites.htm) des liens
vers des sites négationnistes.
- Je suis personnellement
très hostile au fait de donner des liens vers de tels
sites. Mais vous faites ce que vous voulez.
- Néanmoins, il pourrait
être plus sain de les accompagner, si vous tenez à
tout prix à conserver les références à
ces ignominies, de sites "antidotes".
- Je vous propose:
- http://www.phdn.org/
- http://www.anti-rev.org/
- http://www.nizkor.org/
- http://www.holocaust-history.org/
- Bien évidemment,
vous ferez ce que vous voudrez. Mais comme j'ai longtemps été
un aficionados des héros Marvel, je ne pouvais pas laisser
passer ça...
- Cordialement, Gilles Karmasyn
- Responsable de PHDN: http://www.phdn.org/
(comme pas hazard...)
L'article que les trois Pieds Nickelés
viennent de commettre a essentiellement pour but de faire pleurer
la bonne Communauté, qui est en train de ramasser un paquet
de pognon des Français et des Suisses, afin de monter une
petite industrie anti-révisionniste, avec bureaux, employés,
voiture, téléphone et costards trois pièces,
dont les Pieds Nickelés seraient évidemment les
plus pharamineux représentants. Ce n'est pas en publiant
dans cette revue, qui doit avoir quatre cents lecteurs par trimestre,
à tout casser, qu'ils atteindront les masses. Mais c'est
une bonne carte de visite pour collecter des fonds. Toute la conclusion
du papier a la forme d'une sébille.
On ne cherchera pas ici à signaler
le fourmillement d'erreurs et d'inexactitudes que produisent avec
vigueur nos intrépides Pieds Nickelés. Nous voulons
seulement mentionner le diagnostic de la situation du révisionnisme
sur Internet, telle qu'elle est perçue par ces trois spécialistes
de l'anti-révisionnisme militant: elle est catastrophique
-- pour eux (p. 53). A la même page, il admettent que les
révisionnistes, à force de travail, ont "submergé"
le Web, "pour ce qui est de la langue française".
Ils passent ensuite en revue les divers moyens "de lutte"
contre nos modestes personnes: a) le droit. Ils se plaignent du
manque de "volonté politique" pour appliquer
une répression plus rigoureuse... b) la technique: "Les
solutions techniques existent et leur mise en place ne relève
que d'une volonté politique et d'un effort d'information"
(p. 57). c) L'éducation. Une politique de "préparation
des élèves" (euphémisme pour "lavage
de cerveaux) "doit être élaborée à
un niveau national.
Enfin, ils sont obligés de passer
Vidal-Chiclet
par pertes et profits, avec tous les égards dûs à
sa valeur préhistorique, mais ils constatent qu'il faut
discuter ce que disent les révisionnistes: "il ne
faut pas se voiler la face: aujourd'hui, le grand public peut
être exposé, est exposé aux affabulations
négationnistes. Lorsque la législation suffisait
à contenir le discours négationniste, la posture
du silence suffisait, de par la seule existence des études
de Pierre Vidal-Naquet,
Nadine Fresco et Alain Finkelkraut . Ce n'est plus le cas."
(p. 61-2). Il faut apporter une réponse. "Qui a lu
Hilberg?"
demandent-ils, soudain pathétiques.
"Mais, ajoutent-ils, il faut être
réaliste: démonter "l'argumentaire"
est un travail considérable. Une falsification négationniste
s'énonce en une phrase. Elle se réfute et se démonte
en vingt. C'est la raison même pour laquelle un débat
est impossible. Néanmoins, il est aujourd'hui nécessaire
d'effectuer ce travail" (p. 63). "En français,
hélas, pleurnichent-ils, l'entreprise de démontage
des menssonges négationnistes n'est entamée, sur
l'Internet, que sur un seul site, et de façon modeste".
(Croquignol Karmasyn parle de lui-même.) Dans la conclusion,
on arrive à ces phrases proprement ahurissantes: "Quel
est l'impact de l'existence, voire de la domination des sites
web négationnistes sur le public? Aujourd'hui, on ne le
mesure pas. Mais on peut être sûr qu'il sera de plus
en plus important, à mesure que le nombre d'utilisateurs
augmentera et que son utilisation deviendra familière"
(p. 64). Les journaux, ces jours-ci, parlent de 300 millions d'internautes
aujourd'hui, et d'un milliard dans cinq ans. Les trois
fins limiers terminent sur un cri d'angoisse: "On peut agir.
Il le faut. Il faut s'en donner les moyens. Rapidement".
Yaka, yaka, yaka. Yaka avoir une volonté politique. Ils
déplorent son absence.
Tant que l'affaire est dans les mains
de ces Pieds Nickelés, on pourra dormir sur sur nos quarante-six
oreilles.
LES
PERLES ROULENT LENTEMENT
Elles roulent lentement, mais elles nous
arrivent. Nous avions raté la livraison de janvier-février
2000 d'une importante publication appelée Le journal
de la résistance -- France d'abord, n* 1108-1109, 78
rue Saint-Blaise à Paris dans le 20e.
Elle qualifie les supposés négationnistes
de "traîtres à leur pays et à l'humanité".
Ils rêvent de nous fusiller dans le dos, ces charmants égrotants.
Ils rapportent les paroles d'un recteur
Joulard qui a parlé lors d'un "colloque". Voici
les propos que lui prête cet admirable canard:
- "Un jour, un journaliste
m'a interrogé à Besançon: «En tant
que Recteur, Chancelier des Universités, que feriez-vous
si vous appreniez que vous avez dans votre Académie un
professeur qui nie la solution finale?»
- J'ai répondu: Avant
de raisonner du point de vue moral ou juridique, je raisonnerais
du point de vue scientifique. Je pense qu'un mathématicien
qui dirait que deux ou deux font cinq ou huit [sic] ferait
une faute professionnelle. Ce ne serait pas un mathématicien.
- Je ne mésestime
pas du tout la nécessité d'une position morale,
mais il faut d'abord lutter sur le plan scientifique, les gens
qui falsifient l'histoire ne sont pas des historiens, et c'est
en tant que tels qu'il faut leur interdire l'enseignement.
Cela ne diminue en rien la condamnation morale d'une telle attitude.
Le devoir d'historien est d'abord un devoir de rigueur scientifique."
Il y a des coups de pieds à l'académie
qui se perdent. Alors maintenant, à l'agrégation
d'histoire, il va falloir rajouter une épreuve: interrogatoire
musclé dans les locaux du Bnai Brith, durée de la
préparation douze heures, durée de l'exposé
trente minutes, durée de l'interrogatoire deux heures.
Ça va rajouter aux frais d'organisation du concours...
L'ESPION
QUI VENAIT DU FROID SUISSE
Encore des histoires d'espions israéliens
incompétents...
Mossad's Tannenbaum
"bungles" again
-
-
- On 18 October, Israeli
officials have acknowledged that the Hezbollah leader, Sheikh
Hassan Nasrallah, may be telling the truth when he says an Israeli
businessman and reserve officer was lured to Lebanon and captured
there. Israel initially said that Elhanan Tannenbaum, 56, a reserve
colonel, had gone missing in Switzerland and been kidnapped in
Europe, branding it a flagrant violation of international law.
- Mr. Tannenbaum has been
at the center of an international incident before. He was arrested
by the Swiss in 1998 during a failed attempt to bug the phone
of Abdallah el-Zein, a Swiss citizen of Lebanese origin whom
Mossad believed had links with Hezbollah. Then operating under
the pseudonym of "Matti Goldberg", the retired artillery
colonel was one of five Mossad agents picked up after a neighbor
spotted two of them kissing and cuddling in a car during the
early hours of the morning. The team had mistakenly thought that
such behavior would distract attention from what the others were
doing, thoroughly misunderstanding Switzerland's Calvinist tradition.
The police descended upon them, but four, including Tannenbaum,
were released once it became clear they had broken into the wrong
building. El-Zein had moved three years before, another dubious
"feather in the cap" of Mossad for good operational
intelligence. Indeed, the Israeli press called the affair, which
ignited an international storm, "Bunglegate". Danny
Yatom was forced to resign as head of the Mossad, and was replaced
by Sir Isiah Berlin's nephew, the former diplomat, Ephraim Halevy.
- Tannenbaum, who was living
at Liebefeld, near Berne, was withdrawn and assigned to the Mossad
training school at Herzelia on the outskirts of Tel Aviv, undoubtedly
to pass on his doubtful "skills". Earlier this year,
the fifth member of the squad was convicted of political espionage
and using false papers, and was given a one-year suspended sentence
by the Swiss Supreme Court. In the meantime, Danny Yatom, appointed
Prime Minister Ehud Barak's security adviser, had recalled Tannenbaum
to active service and further exploits. He was given cover as
a "consultant" to Rafael, one of Israel's leading arms
manufacturers. Ten days ago Tannenbaum telephoned the Mossad
station in the heavily-guarded El Al complex at Amsterdam's Schipol
Airport, which controls the agency's European operations, to
tell them he had developed what he claimed were "important
contacts". That call, which was made from Lausanne, Switzerland,
was the last the Israelis had from him.
- On Sunday, 15 October,
Hezbollah leader Nasrallah appeared on television across the
Arab world to gleefully announce the 56- year old reserve officer's
capture. Tannenbaum, he said, had been lured to Beirut from Brussels
by a Hezbollah agent who promised to supply him with intelligence.
Israeli Cabinet minister, Binyamin Ben-Eliezer, dismissed Nasrallah's
claim as a "fantastical story", saying "there
is no connection between reality and the figment of imagination
described here ... This is a private businessman whose trip was
made in part for personal reasons, and there is no reason to
go into those details", Ben-Eliezer told Israel's Channel
2.
- But in the 16 October
edition of the Israeli daily, "Ha'aretz", it emerged
that Shin Bet, the Israeli internal security service, have won
a court injunction which bypasses the normal military censorship
to prevent reporting of the case. Israeli security officials
told Associated Press that the kidnapping took place in Switzerland.
They told a story of a Swiss police "mole", angered
by the light sentence handed out to Tannenbaum's fellow "Bunglegate"
conspirator, who might have betrayed him to the Muslim faction
fighters. Swiss federal police spokesman, Rolf Debrunner, said
he could not confirm the reports that the abduction took place
on Swiss territory.
- What's certain is that
Yatom will once again have to face hard questions, not the least
of them being why he chose to send an agent whose cover had been
thoroughly blown back into harm's way. Hezbollah are not in the
business of handing down suspended sentences, and the chances
of Tannebaum's ever seeing his wife and family again do not look
good.
-
- Intelligence, n* 373, 23 October 2000, p. 1
CHASSE
AU SNARK
Sur la liste H-Holocaust, un bibliothécaire
fait part de la découverte d'une de ses lectrices, une
artiste qui étudie l'oeuvre de Marcel Duchamp. Elle prétend
y avoir découvert des propos et des images antisémites.
Le bibliothécaire voudrait savoir si d'autres personnes
sont au courant, si Duchamp était un antisémite
connu ou un sympathisant nazi. Ils ont regardé des biographies,
qui ne confirment rien. Ils s'affolent
- Any suggestions would
be welcome!
- Lesley Williams, Evanston
Public Library
- [email protected]
COURRIER
Voici une lettre d'un lecteur aux demandes
duquel, malheureusement, nous ne sommes pas en mesure de répondre.
L'AAARGH est un site de documentation, qui met à la disposition
des hommes de bonne volonté des textes introuvables, interdits
ou censurés de diverse manière. Nous avons bien
entendu des opinions, mais il y a à l'AAARGH autant d'opinions
que de personnes; ces opinions sont privées parce que nous
sommes contraints par la législation qui existent dans
plusieurs pays à un anonymat strict. Nous ne pouvons nous
prévaloir de titres et de compétences que nous serions
bien en peine de démontrer. Que nos lecteurs nous considèrent
comme une bibliothèque (astucieusement conçue, nous
l'espérons) et rien de plus. Merci en tout cas à
ce lecteur pour son intérêt.
de <[email protected]> To: [email protected]
- Bonjour,
- je me pose des questions
sur le révisionnisme, principalement parce que le tabou
autour de la question me semble dissimuler des choses. Je viens
notamment de voir le film "Mr Death" sur Fred Leuchter,
et la mise en scène... est justement une bonne mise en
scène, manipulatrice à souhait. A part cela, je
n'avais jamais trouvé d'arguments valable pour contrer
ce que j'avais lu entre autres dans le livre de Garaudy, "les
mythes fondateurs..."
- Or ce soir je viens de
trouver ce document sur ce site:
- http://www.phdn.org/negation/leuchfaq.html
[C'est justement Croquignol Karmasyn qui traduit un truc
piqué sur le site Nizkor, un site animé par les
rabbins de Vancouver.]
- Et cela remet pas mal
en cause ce que je pouvais penser.
- Pourriez vous le commenter
? [Non, on ne peut pas faire ça pour tous les lecteurs.
On fournit le matériel et c'est vous, lecteurs, qui commentez.]
- Je ne suis pas pour ma
part un partisan de l'un ou de l'autre bord. Je trouve l'action
de certains financiers et profiteurs juifs délétère
et néfaste pour notre pays, j'ai lu bcp de choses sur
rothschild & compagnie, et je sais tout ce qui se passe avec
les groupes qui complotent pour un gouvernement mondial.
- En revanche, si le révisionisme
se base sur des faits justifibles, cela peut être un bon
moyen de démontrer les intérêts des lobbys
juifs. Mais si de l'autre côté ce n'est pas si justifié,
et qu'il y a eu des enquêtes un peu légères
comme le rapport Leuchter, cela peut porter préjudice
à l'action menée contre ces financiers juifs, en
ridiculisant le combat mené contre eux, même si
cela ne rend pas ce combat non moins légitime.
- Que répondez vous
à cela ? Trouvez vous des failles dans les arguments avancés
sur ce site dont je vous ai parlé ? Je n'ai rien trouvé
de tel sur votre site. [On s'occupera de répondre
à ces gens-là quand on aura un petit
moment de libre. Mais le mieux, c'est que les lecteurs comparent
par eux-mêmes.]
- Je joins en attachement
à la fois une copie de la page, et d'autres documents
sur les groupes mondialistes, groupes que vous connaissez sans
doute, mais que vous pourrez diffuser si vous le souhaiter. J'ai
fait une petite synthèse des données que j'avais
sur eux, et de ce qu'ils présentent sur leur site officiel.
[Pour dire vrai, la question du "mondialisme"
ne nous préoccupe pas directement.]
-
- Cordialement.
-
- ps : en revanche, même
si je remets un peu en question certains points du révisionnisme,
cela ne change en rien le fait que certains profitent de l'argent
juteux de "l'holocauste", et qu'il y ait eu des falsifications
de documents de la part de wiesenthal sur son site internet,
comme j'ai pu le constater grâce à David Irving.
C'est cela que je trouve nécessaire dans le révisionnisme
: un vrai débat ! Je remets un peu en doute ce que vous
dites, tout comme vous remettez en doute l'histoire officielle.
J'espère que vous aurez plus d'arguements que l'histoire
officielle, et que vous vous accepterez le dialogue !
- C'est comme cela que l'on
fait avancer les choses. Ce n'est pas la peine de s'entêter
dans des trucs faux de toute manière, cela ne change rien
au reste du contexte.
- Un exemple de ce que je
trouve réfutable dans le document de vos adversaires,
bien que cela ne veuille rien dire en soit, cela prouve qu'ils
peuvent donner des arguements [les pommeaux de douche] dans le
but de montrer le soi disant "machiavelisme" allemand,
qui sont spécieux :
- "Certains des orifices
de ventilations sont encore visibles dans les ruines des chambres
à gaz. Les plans incluent même les pommeaux de douches
qui étaient placés dans les chambres à gaz
afin de tromper les victimes"
- puis :
- "Une chambre à
gaz, d'environ 210 mètres carrés [ou 236,78 m2,
selon les sources] de surface pouvaient facilement contenir quelques
centaines de personnes, qui y étaient introduites jusqu'aux
limites de sa contenance."
- "La méthode
pour tuer était simple; les gens étaient entassés
dans les chambres à gaz, et les gaz d'échappement
de moteurs puissants y étaient dirigées."
- ->> en ce cas comment
peut-on "tromper" des victimes s'ils étaient
tassés dans les pièces, ils étaient évident
que ce n'était pas pour une douche puisqu'il n'y avait
pas de place pour se doucher ? La raison d'être des pommeaux
de douche n'existe plus dans ce cas. Pourquoi en avoir parlé,
si ce n'est pour ajouter au côté larmoyant ??
- Sinon :
- "En fait, il y a
eu une étude sur le sujet, dont les résultats sont
consignés dans « The Toxicity of Fumes from a Diesel
Engine Under Four Different Running Conditions », Pattle
et al., British Journal of Industrial Medicine, 1957, Vol 14,
p. 47-55. (« La toxicité des fumées d'un
moteur diesel dans quatre conditions de fonctionnement différentes
»). Ces chercheurs firent un certain nombre d'expériences
durant lesquelles des animaux d'espèces différentes
furent exposés aux fumées de moteur diesel, et
ils en étudièrent les résultats.
- Lors des expériences,
le tuyau d'échappement d'un petit moteur diesel (568 cc,
6 BHP) était relié à une chambre de 10 mètres
cube de volume dans laquelle les animaux étaient introduits.
Dans étousé les cas les animaux sont morts"
- ->> visiblement
il n'y a pas que les nazis qui s'amusent à étudier
la souffrance des êtres vivants...
- "Le volume des chambres
d'extermination de Treblinka entre bien sûr en ligne de
compte. Ce volume était de 60 mètres cube, soit
6 fois celui des expériences britanniques, mais la différence
de taille entre les moteurs est bien plus élevée
qu'un facteur 6. "
- ->> cela ne me paraît
pas bien scientifique ce genre de relation... en plus avant ils
ont fait un discours sur le fait que l'on ne pouvait comparer
l'extermination des poux et des humains, et là ils utilisent
des animaux, sans des pièces de tailles différentes
et avec des véhicules différents pour injecter
le gaz.
- Mais tout ne semble pas
aussi léger dans leurs affirmations, et il serait bon
que vous vous penchiez sur la question.
- Par contre je vois aussi
que dans les 11 millions de juifs d'Europe (encore vivants !),
ils comptent : URSS 5 000 000 . Y a t il eu des déportations
de juifs d'urss ? Je n'en ai jamais entendu parler. Cela ramène
si on ne les compte pas le nombre de juifs à justement
6 millions... ce qui prouve qu'il ne peut pas avoir 6 millions
de morts, puisqu'il reste encore des "survivants" autre
que d'origine russe en europe, sans compter tous ceux partis
en israel et usa.
- Ils comptent aussi : Autriche
43 700 (avant la déportation je pense, ou alors je me
trompe mais leurs explications ne sont pas claires, ils disent
en fait "Dans le cadre de cette solution finale du Problème
- Juif Européen,
sont concernés environ 11 millions de juifs. Ils sont
répartis entre les différents pays comme suit:/.../"
) Et plus loin : Nombre de juifs disparus /.../ Autriche - 53
000
- Soit plus de disparus
que de juifs concernés par la solution finale !!!
- Leurs tableaux sont bizarres
tout de même.
- ps 2 : savez vous où
on peut trouver en France le livre : The Hoax of the 20th
century de Arthur Butz ? Existe t il une traduction française
de cet ouvrage ? [La traduction française n'est
pas encore disponible. On peut commander le livre en anglais
à l'IHR en Californie et en allemand à VHO, BP
60, Berchem-2, Belgique.]
SORTIE
DE TAULE
Rechtsextremist Deckert aus
Gefängnis entlassen Bruchsal
- (dpa) - Der Rechtsextremist
Günter Deckert ist nach Verbüßung einer fünfjährigen
Freiheitsstrafe aus der Justizvollzugsanstalt Bruchsal entlassen
worden.
- Das teilte die JVA auf
Anfrage mit. Aus Sicherheitsgründen sei die Freilassung
einen Tag vorverlegt worden, hieß es. Der ehemalige Gymnasiallehrer
Deckert steht nach seiner Entlassung jedoch noch unter Führungsaufsicht.
Der Ex-Vorsitzende der NPD saß seit 1995 wegen Volksverhetzung,Beleidigung
und anderer Delikte hinter Gitter.
Le révisionniste allemand Günter
Deckert, ancien professeur de lettres, ancien président
du parti NPD, a été relâché après
5 ans de prison. Il avait été d'abord condamné
à deux ans pour avoir traduit en public une conférence
donnée par Fred Leuchter. Divers artifices avaient ensuite
permis à ce qu'il faut bien appeler les chiens de magistrats
allemands d'ajouter des peines dont le total a fini par faire
cinq ans. Deckert n'avait commis aucun délit qui aurait
été punissable dans aucun autre autre pays. (nos renseignements sur l'affaire.)
LA VENGEANCE
DE JOSPIN DES PRÉS
- Serge Thion: Jospins Rache
(Zum Rausschmiß Serge Thions aus dem CNRS)
- Nach Peter Töpfer
nun ein weiterer europäischer Anarchist von Berufsverbot
betroffen
- <http://www.nationale-Anarchie.de/AAARGH/A_Frankreich/ThiJospinsRache/thijospinsrache.html>
-
- deutsche AAARGH: Das nA-Flugblatt
zum Toben-Skandal
- Frederick Toben, in Australien
lebend, saß in Deutschland im Knast für seine <http://www.adelaideinstitute.org/>Adelaide
Institute Site.
- (Siehe hierzu auch die
diversen Kommentare auf <http://www.freespeech.org/sleipnir>Sleipnir und <http://vho.org/VffG/2000/1/Gruender97-100.html>Der Prozeß gegen Dr.
Fredrick Toben von
ww.vho.org.)
- <http://www.nationale-anarchie.de/AAARGH/A_Deutschland/TobenFlugi/tobenflugi.html>
Et tout le reste sur www.nationale-anarchie.de
Adresse juridiques très bonnes
à consulter
http://www.article11.net/tex/index.php3
http://www.canevet.com/accueil/index.htm
PANIQUE
À BORD
Où l'on se plaint de Kershaw (un
historien anglais très prudent) mais de façon un
peu obscure:
- Néanmoins, dans
la quatrième édition du livre de Kershaw, publiée
cette année, qui est un instrument de travail sur le IIIe
Reich pour les étudiants d'histoire, on trouve cette affirmation
(et d'autres de la même veine): "Hitler lui-même
n'a pris qu'une part relativement modeste dans la formulation
publique de cette politique, que ce soit durant les années
1930 ou pendant la solution finale elle-même... Les variations
de la politique antijuive avant la guerre et jusquÕen
1941, d'où est sortie la solution finale, contredisent
l'idée d'un plan ou d'un programme."
- Il est impossible, même
au prix d'un grand effort d'imagination, de concilier cette affirmation
avec l'ensemble du livre de Kershaw publié récemment
(Hitler/2) et la façon dont il rend compte de Hitler
et de la question judéo-bolchévique (entre autres).
Pour les étudiants aussi bien que pour les chercheurs,
en particulier, il faut lire les deux livres en même temps
de façon à jouir d'une vision plus globale non
seulement de la personne de Hitler mais aussi de l'historien
Kershaw.
- Ces prises de position
contradictoires de Kershaw dans deux livres publiés la
même année méritent d'être signalées
et expliquées aux étudiants qui pourraient ne pas
comprendre les problèmes très sérieux que
cela pose à l'interprétation historique et les
positions prises par les historiens.
- Je suis peut-être
démodé mais il me semble absolument inadmissible
qu'un historien cherche à être dans deux écoles
d'interprétation opposées et dans un domaine de
l'histoire contemporaine essentiel, et publie deux affirmations
aussi contradictoires la même année.
Le problème, c'est qu'il ne cite
que l'une de ces affirmations!
- [...] "However, in
the fourth edition of Kershaw's "The Nazi Dictatorship:
Problems and Perspectives of Interpretation" published this
year and a key reference work for university students of the
Nazi Third Reich, we find the following statement (and others
in a similar vein): 'Hitler himself took relatively little part
in the overt formulation of that policy, either during the 1930s
or even the genesis of the Final Solution itself....The vagaries
of anti-Jewish policy both before the war and in the period 1939-41,
out of which the Final Solution evolved, belie any notion of
plan or programme.
- By no stretch of the imagination
does that statement collate with the thrust of Kershaw's present
volume [= Hitler/2] and its treatment of Hitler and the
Jewish-Bolshevik question (among other questions). For students
and researchers in particular, then, both volumes (this, and
"The Nazi Dictatorship") should be read in conjunction
with one another in order to gain a wider perspective, not only
of Hitler the man but also of Kershaw the historian".
- This quite contradictory
position of Kershaw's in two publications published in the very
same year needs to be pointed out and explained to students who
might not otherwise be aware of the serious issues it raises
in terms of historical interpretation and the positions adopted
by historians.
- Perhaps I am slightly
old-fashioned, but it seems to me completely unacceptable that
an historian tries to keep his feet firmly in such opposing camps
of interpretation on such a key subject in modern history --
and actually publishes such contradictory statements in the very
same year!
- Dr John P Fox
- School of History at the
University of Kent at Canterbury (England), The Independent
on Sunday, London, 29 October 2000.
NOUVELLES
DES TROUS
- From: Harry Mazal <[email protected]>
- I am presently in London
doing some research before departing for another couple of weeks
in Auschwitz and, time allowing, in Sobibor as well.
- While in Auschwitz I will
make some final observations regarding the holes on the roof
of the gas chamber of Krema II. During an earlier visit this
year my colleagues and I identified three of these holes. The
purpose of this visit will be to locate the last one of the Zyklon
introduction holes. The prospects of this happening are good
due to the unique metrological method that we are employing.
- On another matter...
- During my visit here I
have been told that David Irving has moved all of his archives
to the United States with the possible intent of taking up residence
there. It appears that he has not filed an appeal with the higher
court in his suit against Prof. Lipstadt and Penguin books.
- Sic transit...
- Harry W. Mazal OBE
ETOUFFOIR
Schroeder éteint
accidentellement la flamme commémorant la Shoah
-
- mardi 31 octobre - 19h47
- JERUSALEM (AFP) - Le chancelier
allemand Gerhard Schroeder a éteint accidentellement mardi
la flamme du Mémorial de l'Holocauste qui brûle
à la mémoire des six millions de juifs exterminés
par les nazis, a constaté un correspondant de l'AFP.
- Le chancelier allemand,
qui effectue une tournée au Proche-Orient, a actionné
du mauvais côté la manette qui contrôle l'intensité
de la flamme dans le Hall du Souvenir à Yad Vashem à
Jérusalem, a-t-on expliqué de même source.
- Le Premier ministre israélien
Ehud Barak a essayé en vain de rallumer la flamme, qui
brûle près d'une crypte contenant les cendres de
victimes de l'Holocauste, et ce n'est qu'après quelques
minutes qu'elle a été rallumée par un employé
de Yad Vashem avec un briquet.
On voit que les Allemands, quand il s'agit
des juifs, font tout de travers.
LA
TORTURE ET JOSPIN DES PRÉS
Justement, puisqu'on causait des tortures
pratiquées à Khiam et ailleurs par les excellent
amis de Jospin, Barak et autres chefs militaires israéliens
qu'il admire tant, on pourrait dire un mot de la molle polémique
qui a surgi en France à propos de l'usage de la torture
par l'armée française durant la guerre d'Algérie.
Remarquons d'abord qu'il s'agit encore
une fois d'enfoncer des portes ouvertes. La torture pratiquée
par nos vaillantes troupes d'élite est un fait qui a entré
la conscience des Français en 1958, au moment où
le récit d'Henri Alleg, La Question, a été
interdit par le gouvernement. Publié par les Editions de
Minuit, il a connu une énorme diffusion "sous le manteau".
Par la suite, la question de la torture n'a jamais plus quitté
l'actualité, sous une forme ou sous une autre. Les noms
de beaucoup d'officiers tortionnaires ont été connus.
L'usage systématqiue de la torture
a été ordonné par le gouvernement, qui était
principalement socialiste. L'implication de Mitterrand, ministre
de l'Intérieur en 1954, à une époque où
il ne prétendait pas encore s'être converti au "socialisme"
reste à étudier.
Il est donc totalement absurde d'entendre
dire que l'on "découvre" le problème de
la torture. Ce qui est nouveau, c'est qu'après quelques
témoignages récents d'Algériens et d'Algériennes,
et les propos tenus par Boutefliqa, président algérien,
lors de son voyage en France disant que les Algériens,
eux aussi, avaient une mémoire, quelques officiers supérieurs
français ont parlé et ont reconnu les faits qu'ils
étaient bien les seuls et les derniers à ne pas
avoir reconnus. Ceci ne nous remplit pas d'admiration pour le
"courageux aveu" qu'ils font aujourd'hui. Ils se sont
conduits comme des sauvages et ils restent, à nos yeux,
des sauvages. Ils passent des aveux d'autant plus gratuits qu'ils
sont couverts, depuis 35 ans, par une loi d'amnistie en béton
armé. Ils ne risquent absolument rien. Les communistes,
qui ont voté les pleins pouvoirs à Guy Mollet, président
du conseil, en 1956, feraient mieux de fermer leur gueule. Leur
complicité politique avec Mollet est un fait patent. Quand
le livre d'Alleg est sorti, ils regardaient de l'autre côté.
Alleg était pourtant un militant communiste, membre du
PC algérien, qui était une sous-crotte du PCF.
Le plus ahurissant de tous ces guignols
a encore été ce pauvre Jospin. Il n'en rate pas
une. Il a expliqué qu'il ne fallait surtout pas créer
une commission d'enquête parlementaire -- histoire de ne
pas mettre en cause le parti socialiste -- mais qu'il fallait
laisser cette question d'histoire aux historiens. Pourtant, les
historiens sont fermement priés par les socialistes, français
et européens, de ne pas se pencher de trop près
sur les histoires d'Holocauste, sinon il leur en cuira. La loi
Gayssot, dont les paragraphes antirévisionistes ont été
rédigés par des avocats socialistes, est quand même
passée sous un gouvernement socialiste; elle est signée
Mitterrand, Rocard, Fabius et toute la bande. Après avoir
baillonné les historiens, les avoir jeté dans des
culs-de-basse fosse, il faudrait maintenant leur faire confiance.
C'est vrai qu'il s'agirait d'attaquer des militaires qui sont
vraisemblablement des gens de droite... Cette manoeuvre est écoeurante.
Si l'on veut vraiment se pencher sur cette question, il faut identifier
les hauts responsables socialistes. Par exmple, l'intègre
Pierre Joxe. Que faisait-il pendant son temps de service en Algérie?
Il était à la Sécurité Militaire.
Et les autres? Bonnes questions pour les historiens. Mais l'idiot
Jospin ne sort pas sans laisse et il avait été bien
préparé par ses maîtres-chiens: on l'a entendu
aux informations prononcer une phrase d'une bêtise hallucinante,
qui expliquait qu'il n'était pas question ici de devoir
de repentance mais simplement de vérité et de faits:
ce qu'il fallait découvrir, c'est si tout ça était
vrai. Ce qui nous amène à conclure que quand les
choses ne sont pas vraies, c'est-à-dire lorsqu'elles n'ont
pas eu lieu, alors ceux qui ne les ont pas commises doivent se
repentir. Joli, non?
Isnard, dans le Monde, dit qu'il
n'y a pas ou peu d'archives photographiques au Service historique
de l'armée, mais qu'il y en peut-être au Service
cinématographique des armées. Nous sommes en mesure
de le confirmer. Chaque jour, pendant toute la guerre, le Service
dépêchait auprès des unités sur le
terrain des cinéastes qui filmaient. Ils rapportaient chaque
soir des kilomètres de pellicule. Beaucoup de cinéastes
français ont fait leurs premières armes ainsi. Si
on veut bien chercher dans ces archives, on retrouvera tout, noir
sur blanc, filmé, en clair. Il n'y aura besoin d'aucun
baratin, d'aucune jospinerie; il n'y aura qu'à regarder.
RIFIFI
DANS LA SHUL
10 questions à l'UEJF (orthograf d'origine)
- Ecrit par Laurent Martinez
le 02 Août, 2000 à 10:32:55:
- Pour info, voici un message
envoyé sur le forum de l'UEJF (Union des étudiants
juifs de France) où même les membres commencent
à se poser des questions sur les intentions réelles
de ses jeunes et ambitieux responsables (cf les fils "Le
silence coupable du BEN" et "Ce qu'est vraiment l'UEJF",
tous deux initiés par des membres de l'UEJF) !
- ****************************************************
- D a t e : 01/08/2000 -
10:32:45 (Heure de Paris) S u j e t : Le silence coupable du
BEN A u t e u r : Laurent Martinez
- Voici la liste de mémoire
(non exhaustive donc) des questions que j'ai posé à
l'UEJF ces derniers mois et qui sont restées sans réponse!
Je précise: je ne dis pas que l'UEJF ne m'a pas répondu
que j'étais un "facho", ou qu'elle ne m'a pas
RECITE toujours les mêmes arguments que je contrecarrais
déjà dans mes questions. J'insiste, ces questions
n'ont jamais reçu de VRAIS réponses directes !!
- 1) Pourquoi l'UEJF attaque
Multimania en Justice (hébergeur qui a retiré 2
fois le site raciste en 24 heures) avec l'argument que l'anonymat
sur Internet est à combattre alors qu'une simple plainte
contre X a permis de retrouver l'auteur du site très facilement?
- L'identification est la
base du protocole Internet et le mythe de l'anonymat facile qui
sert d'argument à l'UEJF est de la pure désinformation!
- 2) Pourquoi l'UEJF crie
à une "négligence sans borne" (je cite
PK, le vice président de l'UEJF, c'est également
le motif de l'accusation en justice) de la gestion du site Multimania
qui n'a prévu aucun système d'identification quand
sur le site même de l'UEJF, le forum permet encore moins
d'identification?
- 3) Pourquoi l'UEJF
qui prétend se battre contre le racisme n'adresse en fait
que les problèmes d'antisémitismes?
- 4) Pourquoi l'UEJF utilise-t-elle
comme une base de son argumentation le mythe "Internet est
espace de non droit" quand les législateurs et les
experts en droit s'accordent tous à dire que Internet
n'est pas un espace de non droit ?
- Je cite, par exemple,
Christian Paul, député chargé de la mission
de la corégulation de l'Internet : "L'Internet n'est
pas un espace hors du droit. [...]"
- 5) Comment l'UEJF prétend-elle
RESOUDRE le racisme latent qui pourrait naitre des enchères
américaines (YAHOO France respecte la Loi française
dans ses enchères) HEBERGEE par Yahoo.COM (qui n'est pas
vendeur) quand la solution qu'elle propose n'empêchera
absolument pas cette vente, ni même ne la réduira,
mais simplement la cachera aux yeux de certains internautes débutants
et malchanceux?
- 6) Comment se fait-il
que l'UEJF dénonce le manque de bonne volonté de
Yahoo.com dans ce système de filtrage quand les 4 solutions
proposées par Yahoo au procés sont plus complètes
et plus efficace (bien qu'incomplète et inefficace) que
la solution pointé par la LICRA : Infosplit (www.infosplit.com)
?
- Pour info, j'ai testé
personnellement la solution InfoSplit qui a echoué pour
moi dans 40% des cas me localisant alors à Milan ou à
New-York !?! Sachant qu'avec la volonté de détourner
le système, on peut le faire facilement dans 100% des
cas (www.anonymiser.com).
- 7) Comment défendre
une logique qui voudrait que Yahoo.com, société
américaine, respecte la Loi française sachant qu'en
prolongeant cette logique on arriverait à une situation
absurde ou TOUS les sites Internet devrait respecter les lois
de TOUS les pays !?!?
- 8) Comment défendre
une logique qui rendrait illégal que Yahoo.fr pointe sur
Yahoo.com sans avertissement lorsqu'on sait que directement ou
indirectement TOUS les sites pointes sur Yahoo.com puisque le
Web est un réseau fortement maillé basé
sur les liens hypertextes?
- Là encore c'est
combattre la nature même d'Internet que de s'attaquer DE
CETTE FACON au racisme. Chaque lien Internet mène potentiellement
vers des contenus illicite, c'est absurde d'envisager vouloir
mettre en garde les Internautes à chaque lien! Mieux vaut
apprendre les nouvelles règles de prudence et d'esprit
critique qu'il est bon de suivre sur Internet! Mieux vaut faire
appel au sens de la responsabilité des gens plutôt
que les considérer comme des enfants et décider
à leur place de ce qui est bien et mal!
- Ce dernier argument vaut
aussi pour la question précédente (7)! Pour info,
c'est la voie que vient de choisir l'Allemagne, le pays où
les lois anti-racistes sont les plus rigoureuses au monde!
- 9) Pourquoi l'UEJF a-t-elle
censuré le message de Gilles Karmasyn, l'auteur d'un site
contre le révisionnisme qui faisait de la pub pour
les deux sites suivants : http://www.phdn.org et http://www.anti-rev.org
?? Pourquoi l'UEJF ne s'associe-t-elle pas à ces combats
contre le racisme qui utilisent la communication comme "arme"
?
- Que l'UEJF veuille aussi
utiliser d'autres méthodes, pourquoi pas, mais qu'elle
censure cette méthode reste absolument incompréhensible
pour moi et m'empêche de voir toute volonté et motivations
sincères derrière les actions de l'UEJF!!
- Initialement, j'avais
cru à une méconnaissance d'Internet de la part
de l'UEJF qui la conduisait à mener des actions qui si
elle n'avait pas la moindre chance de combattre le racisme étant
donné la nature d'Internet, avait toute les chances de
freiner Internet en France! Cela fait de nombreux mois maintenant
que j'ai pu expliquer Internet à certains memebres du
BEN. Il ne peut donc plus maintenant s'agir de méconnaissance
mais bien d'une volonté destructrice d'Internet appuyée
par la phrase de PK, vice président de l'UEJF "La
république est off line". Internet représentant
la liberté d'expression, il est compréhensible
qu'il déplaise à des gens extremistes qui ne supportent
pas qu'une autre opinion que la leur survive (on est loin de
l'anti-racisme et même de l'antisémitisme). Les
censures sauvages qui abondent sur ce forum nous poussent à
avoir sincèrement cette opinion de l'UEJF !
- Le manque total d'efficacité
contre le racisme des actions de l'UEJF me conduit à penser
qu'en fait, les intentions de l'UEJF sont ailleurs ! Les cibles
de l'UEJF (Multimania, Yahoo) alors qu'il y a tant de travail
à faire contre les vrais expressions nazis sur Internet
qui ELLES représentent un vrai danger (comme le soulignait
Gilles Karmasyn) me conduit à penser que la célébrité
seule de l'association et par la même occasion de leurs
responsables motive l'UEJF !
- Enfermé dans ces
motivations malsincères, l'UEJF ne réalise pas
qu'elle fait le jeu des expressions racistes sur Internet. Effectivement,
la nature même d'internet a été conçu
pour résister à des attaques physiques du réseau,
il est donc impossible de le brider ! C'est un fait !! Ainsi,
les expressions racistes auront d'autant plus de facilité
à s'y propager que la liberté d'expression anti-raciste
aura de la difficulté à s'exprimer ! Cette difficulté
s'exprimera en conséquences des actions de l'UEJF qui
indirectement empêche l'existance d'hébergeur non
commerciaux et de moteurs de recherche comme Yahoo ! Lorsque
la France n'aura plus que des hébergeurs dont les contenus
seront "propres" mais à but seulement lucratif,
lorsque Yahoo sera inaccesible pour les français, comment
utiliser Internet pour lutter contre ceux qui l'utilisent pour
propager la haine raciale ? Ceux-ci sont de toute façon
hors la Loi et les barrières ridicules que tente d'opposer
l'UEJF n'aura donc aucun effet ! STRICTEMENT AUCUN ! Si l'UEJF
imagine une barrière concrêtement efficace, qu'elle
m'explique. Tiens j'en fais ma 10eme question : 10) Quelles sont
les barrières _concrêtes_ que l'UEJF pense pouvoir
mettre en place sur Internet contre les expressions racistes
?
- Heureusement, je le repette,
cette situation extremiste d'un Internet bridé, si elle
est le prolongement virtuel des actions de l'UEJF, ne pourra
pas exister sur Internet puisqu'il est impossible de le brider
! Simplement, j'aimerais que le futur d'Internet ne soit pas
un endroit ou il faut être expert ou non-français
pour pouvoir s'y exprimer ! J'aimerais que l'IMMENSE capacité
de communication offerte par Internet reste entière !
- Les "salauds"
utiliseront se moyen également, c'est inévitable,
mais contrairement à ce que désinforme l'UEJF c'est
beaucoup plus facile de tracer un raciste ou un pédophile
sur Internet que n'importe ou ailleurs ! Loin d'être un
danger, C'EST UNE CHANCE ! De nombreux réseaux pédophiles
sont tombés GRACE à Internet. Il serait tellement
facile de faire tomber également de nombreux réseaux
racistes. Mais pour ça il faut UTILISER Internet et pas
se battre contre ! A bon entendeur ....
-
- http://www.mmedium.com/forum/mmedium/messages/292.html
SPIRALE
FATALE
Il fallait voir le match Renaud Camus/Antoine
Spire dans l'émission de Thierry Ardisson sur Paris
Première le 27 novembre. Camus vient de publier, en
rafale, trois livres, dont deux sur "l'affaire" qui
a ému le bourbier parisien au printemps. (Voir
nos actualités). L'un des trois s'appelle Corbeaux.
Antoine Spire, ancien permanent du PCF, et pendant vingt ans chien
courant à l'émission Panorama de France-Cul a, lui
aussi, écrit un livre, interpellé, qu'il dit, par
le fait que Camus l'a rangé parmi les "juifs"
qui surabondaient dans ladite émission, ce qui est un fait
que nul, on l'espère, ne voudra contredire. Il falait voir
la gueule du personnage, sa tronche de valet fourbe, figée
par un sourire faussement servile. En face, Camus, avec sa gueule
de Lyautey regardant la ligne bleuse de l'Atlas marocain, costard
impeccable, voix douce et oeil de faïence de Mogador.
Spire a écrit un livre sur les
"origines" pour dire qu'un homme n'est pas entièrement
contenu dans ses origines, une pensée qui n'est évidemment
pas celle de Camus. Il faut dire que le Spire n'a pas eu la tâche
facile avec un père d'origine rabbinique qui s'est converti
au catholicisme. Ce petit péteux a même été
élevé comme thala. Ses frères et lui se sont
empressés de se convertir au stalinisme. Comme quoi, les
origines...
Selon une habitude rôdée
depuis plus de vingt ans, qui lui a valu, finalement de se faire
jeter de France Cul, Spire ne cesse pas d'aboyer, de couper ses
interlocuteurs et de les engluer dans une logorrhée qui
finit par faire taire n'importe de qui, de dégoût.
Le malheureux Camus battit de l'aile et sombra. Il avait eu le
temps de dire que toutes les citations de lui que faisait
Spire étaient fausses, controuvées, réécrites.
Spire eu le front de se justifier en disant que ses formules étaient
"équivalentes" à ce qu'écrivait
Camus!!! Autrement dit, qu'il écrivait mieux que Camaus
ce que Camus pensait. Faut le faire! Ardisson, toujours faux derche,
penchait du côté parisien, c'est-à-dire du
côté spiral. Lui qui a de bonnes fiches, il négligea
de rappeler au téléspectateur que Spire avait été
exclu de l'Université, à Bordeaux, pour plagiat
et fabrication de faux. C'est ça aussi, les origines.
HOLOCAMERICA
Frankfurter Allgemeine Zeitung
The Americanization
of the Holocaust
-
-
- By Detlef Junker
-
-
- Those who travel through
the United States in search of the American culture of remembrance
(Erinnerungskultur) would be well-advised to carry along
Friedrich Nietzsche's famous 1872 essay "On the Advantage
and Disadvantage of History for Life." Therein he warned
Germans against exaggerating the usefulness of an academic history
that strives for supposed objectivity. He argued that only a
"pre-academic" history, one that arises from present
necessities, can help in establishing national identity, as it
would be called today. As an anti-Enlightenment philosopher,
Nietzsche recommended that nations acquire history foremost in
a monumental and heroic, then in a critical and, finally, in
an antiquarian manner. In the first, peoples and individuals
enshrine their own great past as an inspiration for the future.
In the second, they condemn the past and criticize its deficiencies,
again as a way of gaining the impulse for new action. In the
third, they preserve and conserve the past as a reminder of their
roots. Nietzsche's view may provide the key for explaining one
of the most fascinating phenomena of the present culture of remembrance
in the United States: the omnipresence of the Holocaust in American
politics and culture, that is, the Americanization of the Holocaust.
During the past 30 years the Holocaust has moved from the periphery
to the center of American culture. Foreign visitors encounter
almost everywhere Holocaust-related products of research and
education, as institutionalized in museums, memorials, research
centers, universities and schools. In the process, however, the
Shoah has been politicized, trivialized and commercialized. Above
all, the Holocaust has become the center of Jewish identity in
the United States. In a poll published in 1999 by the American
Jewish Committee, 98 percent of American Jews said they consider
the Holocaust to be an important or very important part of their
identity, whereas only 15 percent stated that they observe Jewish
religious obligations and traditions. In large part due to this
shift in the self-perception of what has in many ways been, since
1945, America's most successful minority, the Holocaust has
gained a totally new meaning in American society. It was
predictable that the tension between the Americanization of the
Holocaust and its meaning to the identity of American Jews at
some point would initiate a new wave of reflection and criticism.
Exactly this reaction now seems to be developing among American
intellectuals. In the past, individual Jewish authors began objecting
that the Americanization of the Holocaust amounted to a "dejudaization"
of the mass annihilation and that the term "Holocaust"
was being used to describe any evil visited upon anyone, anywhere.
In recent years, works by Tim Cole, Hilene Flanzbaum, Edward
Linenthal, Peter Novick, Jeffrey Alan Shandler and James E. Young
have presented an empirical basis for this criticism. Norman
Finkelstein's book, The Holocaust Industry [traduction
française],
recently garnered headlines by exaggerating certain dimensions
of this very complex process. A few examples should serve to
illustrate the many aspects of the Americanization of the Holocaust.
- Inaugurated in 1993, the
United States Holocaust Memorial Museum in Washington, D.C. has
become one of the most successful museums in American history.
It now draws more than two million visitors each year. Initiated
in a gesture of appeasement to American Jews in 1978 by Jimmy
Carter, who hoped to make amends domestically after supplying
Saudi Arabia with F-15 military aircraft, the museum has become
a national shrine. It shows Americans what it means to be American
by drastically demonstrating what it means not to be an American.
At the outset, critics doubted whether it made sense for a museum
in the U.S. capital to document the worst crime ever committed
by a foreign nation on a foreign continent. The advisory board
responsible for detailing the museum's mission replied: "This
museum belongs at the center of American life because America,
as a democratic civilization, is the enemy of racism and its
ultimate expression, genocide. As an event of universal significance,
the Holocaust has special importance for Americans: In act and
word the Nazis denied the deepest tenets of the American people."[Note
de l'AAARGH: surtout les Amérindiens ou plut$ôpt
ceux qui ne sont pas morts de faim après la destruction
de millions de bisons par l'armée yankee.] Today there
are more than 100 Holocaust museums and research centers nationwide,
and a Holocaust monument in nearly every major U.S. city, including
New York, Boston, Detroit, Los Angeles, Tampa Bay, Houston and
Dallas. The trend seems to be growing. Americans seem
to have in a sense taken trusteeship of one of the worst crimes,
many believe the worst crime, in European history. The omnipresence
of the Holocaust is evident in the coverage devoted to the subject
in the two most politically influential U.S. newspapers, the
New York Times and the Washington Post. In 1996, for
example, the New York Times published more than 500 Holocaust-related
articles, the Washington Post more than 300. Here, too,
the trend seems to be growing. Of course, the influence of the
written word is far surpassed by that of the visual media: cinema,
television, comics and the Internet. The most outstanding example
of recent years is Steven Spielberg's 1993 film Schindler's
List, which won seven Academy Awards and was, during its
U.S. network broadcast in 1997, accompanied by a disclaimer stating
that there would be no commercial breaks -- an exceptional event
for the United States. Several other major Holocaust projects
are being prepared, including a Spielberg film about Anne Frank.
- The Holocaust has become
an integral part of American infotainment and political soap
operas. Survivors
of the Holocaust tell their stories on the trashy Jerry Springer
show. Members of the pro-life movement draw parallels between
aborted fetuses and those murdered in Auschwitz. Even a cookbook
of recipes from a concentration camp has found a public. The
present focus on the Holocaust in the United States presents
a radical contrast to the situation from World War II, when the
genocide was actually taking place, through the 1960s, the peak
of the Cold War. Although Franklin D. Roosevelt spoke often to
the American people about the menace unfolding around the globe
in the years from 1937 to 1941, he never once publicly referred
to the threat confronting the Jews in Europe and in the Third
Reich. He was convinced he could not afford to do so, in part
because of the anti-Semitism then widespread in the United States.
This was also one of the reasons why immigration quotas were
never raised to allow Jewish refugees into the United States.
Nowadays it is often overlooked that during World War II American
attention was drawn primarily to the global conflict being fought
on five continents and seven oceans, a conflict that cost 50
to 60 million lives. The concept of the Holocaust as a unique
event had not yet entered the American consciousness. In May
1945, a majority of Americans estimated that a total of only
one million people, Jews and non-Jews, had been murdered in the
Nazi concentration camps. By the early 1950s, approximately 100,000
Jewish survivors of the genocide had moved to the United States.
Yet they remained practically invisible. In a culture of victors,
war heroes and faith in progress, no one was interested in their
stories of suffering. The majority of American Jews did not want
to be regarded as victims. Their main goal was to be accepted
as equal American citizens. In the late 1940s, the leading Jewish
organizations rejected a proposal to build a Holocaust memorial
in New York, arguing that it was not in the Jewish interest to
be eternally depicted as a weak and defenseless people. The emergence
of the Cold War did not make Holocaust memories more opportune.
The theory of totalitarianism posited Nazism and communism as
a common front against the democratic West. In the course of
U.S. Senator Joseph McCarthy's witch-hunt against communists
in America, it transpired that quite a few of the country's fellow
travelers were Jewish. Especially in the Southern states, "commies,
niggers and Jews" were often denounced in the same breath.
During this time, the genocide against the Jews was seldom mentioned
in political debate. The Cold War, moreover, made West Germany
into an important American ally. Although, from 1945 to the present,
the memory of the Third Reich has always played an outstanding
role in American policy toward Germany, the U.S. government felt
compelled to suspend its initial policy of de-Nazification in
light of the growing East-West conflict. Between 1949 and 1955,
Allied policymakers gradually ceded control over the way German
politics dealt with the past, prefering instead to control the
politics of the present. The more pressing issue, in the Allied
view, was to oversee the rearmament of West Germany and its integration
into the West. Starting in the early 1960s, a series of events
and developments served to reverse this situation and initiate
what can now be called "the Americanization of the Holocaust."
In the beginning was the picture. If it had not been for television,
such a transformation would not have been possible. A turning
point came with the 1961 trial of Adolf Eichmann in Jerusalem,
which received heavy coverage on American television. For the
first time Americans were exposed to the devastating accounts
of survivors and became aware of the full dimensions of the genocide.
Presumably just as important were the threats to Israel's survival
during the Six-Day War of 1967 and the Yom Kippur War of 1973.
The Arab-Israeli conflict served to more closely associate the
two until-then largely separate pillars of the Jewish-American
"civil religion": Israel and the Holocaust. The fear
of a new disaster for the Jewish people reinforced their resolution
to never again remain silent, to never again stand by and watch.
For many Jewish communities, that fear provided a new raison
d'être. The Holocaust became an ecumenical movement
-- a source of unity within the great diversity of the Jewish-American
people. In practical terms, the newly aroused interest in the
Holocaust proved to be very useful in raising donations for Israel,
in increasing membership in Jewish organizations and demonstrating
the necessity of their programs. In the words of a spokesman
for the
Simon Wiesenthal Center
in California: "The Holocaust works every time." Many
people today argue that the decisive breakthrough in the Americanization
of the Holocaust came with the broadcast in 1978 of the four-part
miniseries "Holocaust," which was watched by nearly
100 million Americans. Jewish organizations financed advertising
for the series, much to the dismay of Elie Wiesel, perhaps the best-known Holocaust
survivor, who condemned this as a "trivialization"
of the Holocaust and an insult to its survivors. Still, all this
might have never led to the present form of the Holocaust's treatment
in America if not for the cultural revolution that occurred in
the United States during the 1960s. That, in any case, is one
of Peter Novick's most stimulating theses. The content of this
revolution involved a shift from a dominant culture of winners
and heroes to a culture that also gave voice to losers and victims.
As a result of the Vietnam War, the civil rights movement, and
the revolutionary changes in U.S. immigration policy, the Nietzschean
critical approach to history began to gain ground against the
heroic-patriotic version. This more critical view of the American
past has been used ever since as a moral weapon by minorities
and women in the political fight for social recognition, privileges
and rights. Novick sees in all this a competition for the "gold
medal in the Victimization Olympics," a contest in which
American Jews can maintain an insurmountable lead, as long as
they can convince Americans of the unique and incommensurable
quality of the Holocaust. All other crimes, including those in
American history, become secondary. A number of African-American
leaders are indignant at the extent to which Jews have succeeded
in anchoring the Holocaust in U.S. public awareness. Even John
Hope Franklin, an extraordinarily respected African-American
historian and adviser to U.S. President Bill Clinton on racial
issues, describes slavery as "America's own Holocaust."
Other minorities also want a greater acknowledgement of America's
"other side." The murderous consequences of the European
conquest of the Western hemisphere were recently termed the "American
Holocaust" by a U.S. researcher who is also a native of
Hawaii. Equally problematic are the slaughter and dispossession
of the Native Americans, slavery and the apartheid system that
reigned in the American South until just a generation ago, and
the long history of anti-Asian immigration policies. Novick argues
that this new victim culture has contributed substantially to
the Americanization of the Holocaust. The transformation has
enabled survivors of the mass murder to open up and share their
memories with the public. After the war, they practically hid
themselves; now, they are in universal demand as speakers and
witnesses to history. The term "survivor" has become
an honorary title. Hadassah Liebermann, the wife of the Democratic
vice-presidential candidate, gains a special aura of dignity
and respect by introducing herself to voters as a "child
of Holocaust survivors." While the cultural revolution of
the 1960s fortified the critical approach to history and the
acceptance of a victim culture, the most important reason for
the popularity of the Holocaust among the 98 percent of Americans
who are not Jewish seems to be that it enables the United States
to reconfirm its old role as the world's savior [Note de l'AAARGH: mais zut, on
croyait que c'étaient les Soviétiques qu'avaient
repoussé l'armée allemande envahi l'Allemagne et
libéré Auschwitz?]. Recalling the atrocities of a foreign nation,
of Germany, helps to externalize evil and confirm one's own heroic-patriotic
perception of history. The reason for the Americanization of
the Holocaust can primarily be traced to the fact that the genocide
of European Jews simultaneously offers Americans both a critical
and heroic perspective on history. Despite the new victim culture
and the increased popularity of critical historical theory, the
overwhelming majority of Americans still view their history in
triumphal terms. According to recent polls, 70 percent of Americans
regard themselves as "patriotic" or "very patriotic."
While still critical of some aspects of U.S. history, this majority
celebrates its past with robust self-confidence, as the progressive
development of freedom and a call to future generations to fulfill
the American mission. American history is encapsulated in this
ideology of mission. To use Nietzsche's term, the country's past
is enveloped in a "shrouded atmosphere" that protects
it against serious criticism and bestows upon it the ability
to contribute to the American national identity and secure this
identity from the "other" or "outsider" and
all that is alien to America. The Americanization of the Holocaust,
the constant struggle against absolute evil, gives the American
nation the perpetual opportunity to revalidate the necessity
of its liberal-democratic mission. The two million visitors to
the Holocaust museum in Washington, D.C. experience this dialectic
at close range. After confronting overwhelming scenes of inhumanity
in the museum, they reemerge in the commemorative center of the
nation's capital, amid the monuments of the American mission.
-
- The author is the Curt
Engelhorn Foundation Professor of American History at the University
of Heidelberg.
- Oct. 20. Frankfurter
Allgemine Zeitung.
DERNIÈRE
MINUTE
Le Monde
publie une lettre de Serge Thion en droit de réponse. Ce
genre de chose n'était pas arrivé depuis longtemps.
Voici la lettre, parue dans le numéro du 29 novembre, en
page 28, dans la rubrique "aujourd'hui", tout en bas:
-
- Une lettre
de Serge Thion
-
-
- Les passages coupés
par Le Monde sont entre crochets. Les mots rajoutés
sont en italique. Les suppressions de fins de paragraphe sont
signalées par [-->].
-
-
- Vous dites que mon dossier
"entachait depuis longtemps l'image" du CNRS. [En réalité,]
mes activités de chercheur spécialisé dans
les questions indochinoises ont mérité le satisfecit
de tous les rapporteurs qui ont eu à rendre compte de
mon travail, depuis 30 ans, à la commission de sociologie.
Ce que j'écris en dehors du laboratoire relève,
éventuellement, de la justice. Or, je n'ai jamais été
poursuivi. [-->] Vous dites que j'étais considéré
"ces derniers temps, par l'administration comme sans affectation".
En réalité, l'administration a dissous, [deux ans
avant la date normale,] prématurément le
laboratoire où je travaillais et qui ne voulait pas m'exclure,
et a refusé d'entériner mon accueil dans un autre
laboratoire, accueil pourtant accepté par la commission
[36] dont je dépendais. [Ceci montre sa préméditation.]
- [Vous affirmez que "dès
son entrée au CNRS, il incarne les dérives idéologiques
d'une frange de l'ultra-gauche". Or] je suis entré
au CNRS en 1971. Mes positions politiques étaient connues.
[Mes positions politiques] Elles sont demeurées
constantes. L'idée de ["dérive"] dérives
idéologiques est sans fondement. [-->] Vous dites:
"Il met en avant, devant la justice, sa qualité de
chercheur au CNRS". C'est inexact. Le président du
tribunal, en 1981, m'a demandé de décliner, en
tant que témoin, mon identité et ma profession.
- Vous dites: "il prend
la défense du régime Pol Pot". C'est très
exactement le contraire de la vérité. J'ai été
l'un des premiers à qualifier ce régime de "barbare".
J'ai dû vaincre une énorme résistance dans
la rédaction [du journal] de Libération,
pour parvenir à publier un compte rendu du livre du père
Ponchaud, le 7 mars 1977. [Qui dit mieux?] [-->] Je continue
néanmoins à penser que le terme de "génocide"
ne s'applique pas aux massacres de masse qui ont eu lieu au Cambodge.
[J'avais commencé ma phrase par ceci: "Si les mots
ont un sens..."] [-->] L'affirmation selon laquelle j'aurais
"alimenté" un site Internet "en textes
antisémites" est une calomnie [pure]. Je n'ai évidemment
jamais écrit de tels textes.
- Vous citez [une phrase
d']un communiqué du MRAP qui me reproche "l'utilisation
de matériel " du CNRS. Le CNRS ne m'a jamais fourni
le moindre matériel. J'ajoute que si le MRAP avait des
preuves de tout ce qu'il avance, il aurait dû me poursuivre
devant les tribunaux, ce qu'il s'est abstenu de faire.
- Vous mentionnez la commission
d'enquête dirigée par M. Bédarida sans dire
que cette commission ne m'a jamais entendu. [Vous remarquez que
les] Ses conclusions n'ont pas été rendues
publiques. [Je dois donc vous dire que] je les ai rendues publiques
moi-même, en y ajoutant les commentaires qui me semblent
s'imposer, sur un site Internet créé à cet
effet, <http://perso.wanadoo.fr/cnrsvsst> [L'ensemble du
dossier de ma révocation s'y trouve et vous pouvez le
consulter.]
Les méchants diront que Le
Monde a peur: il y a quelques semaines, L'Histoire a
été condamnée pour avoir publié en
le tronquant un droit de réponse de Faurisson.
++++++++++++++++++++
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l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.