1998
La presse américaine a fini par se résoudre à démentir l'utilisation de gaz à des fins homicides. CNN et l'hebdomadaire Time ont présenté des excuses le 2 juillet 1998. La présentatrice de CNN Bobbie Battista a parlé de "cauchemar journalistique". Elle ne semblait pas faire allusion au cauchemar qui consiste à recevoir, comme lecteur ou comme spectateur, les imbécilités concoctées par des journalistes avide de gloriole. Malgrés "huit mois d'investigation", les journalistes, apprend-on maintenant, "ne disposaient pas d'éléments probants" (Le Monde, 04.07.98). Peter Arnett, l'une des "stars" de CNN" aurait été blâmé. Trois producteurs auraient quitté la chaîne. Time a présenté aussi des excuses. Son directeur général, Walter Issacson, a dit: "Nous avons conclu que les faits ne corroboraient pas les allégations".
"Quel est le véritable coupable ?" s'interroge Laurent Zecchini, journaliste au Monde, un journal qui avait reproduit, sans les critiquer, les allégations sur l'usage de gaz pour tuer des civils, dont l'invraisemblance était pourtant parfaitement visible, en tout cas immédiatement perceptible pour les habitués du révisionnisme. "L'érosion de la déontologie professionnelle des journalistes? La pression de la concurrence, qui incite à la négligence s'agissant du recoupement des "sources"? Ces différents motifs sont avancés pour tenter d'expliquer une série de bavures journalistiques récentes qui, après CNN et Time, a éclaboussé des journaux comme le Boston Globe, The New Republic et le Cincinnati Enquirer. Tous les médias incriminés ont cependant fait amende honorable, signe que la profession journalistique n'a pas perdu le réflexe d'être son propre censeur." Sans parler de tous les journaux, y compris Le Monde, qui ne font nullement amende honorable.
Car cette histoire de gaz concerne l'armée américaine accusée d'avoir gazé au sarin certains de ses propres déserteurs dans des villages laotiens, pendant la guerre du Viêt-Nam. Nullement l'administration allemande accusée d'avoir utilisé le Zyklon-B et d'avoir tué des prisonniers dans les camps de concentration de l'époque nazie.
Cette histoire prouve au moins une chose: les militaires américains sont moins idiots, ou moins impuissants que les administrations allemandes, quand il s'agit de réagir aux canards de la presse.
Parmi les joies qu'apporte le printemps, il ne faut pas bouder celles que recèle un petit ouvrage coquin, publié dans une improbable collection marseillaise appelée "axolotl", sorte de salamandre aveugle des grottes mexicaines, qui porte le titre biscornu de "Paroles à la bouche du présent". Il est dirigé par une sorte d'axolotl nommée Natacha Michel. Voici la première phrase de ce livre; nous jurons solennellement que ce n'est pas une plaisanterie et que cette phrase est authentique: "En vue qu'une attirance s'exerce contre le pire, fut proposé que, le 14 octobre 1996, à la maison des écrivains, treize personnes déclarent contre le négationnisme, devant une salle".
Et le reste est à l'avenant. Un autre exemple? "Car le négationnisme, cette faible main de pierre, ne peut risquer sa marche à clameur de loup qu'autorisé par une ample variété de révisionnismes d'entour"... Après un long moment passé à se tordre de rire devant les excrétats de cette ânerie cataphysique, on se demande de quelle langue c'est traduit. Les paris sont ouverts mais il semble que le pétchénègue possède le genre de syntaxe qui semble sous-jacente aux propos natacho-micheliens. Les langues circonvoisines, qui possèdent beaucoup de traits en commun avec le pétchénègue -- le couman, le protorusse, le slavonique oriental, l'ukrainien subcarpathique, sont également candidates.
Tant que les révisionnistes ne se voient opposer que des penseuses de cet acabit (elle est directrice au collège international de "phiosophie", c'est authentique), ils peuvent faire la sieste sur la plage. Vive la fiosophie et les pommes de terre frites!
SPORT ET REVISIONNISME
On a longtemps dit que le sport de masse, les grandes cérémonies collectives, avec défilés, drapeaux au vent, hymnes et saluts, avaient été inventés par les totalitarismes installés, soviétique, nazi et fasciste qui avaient repris et amplifié ce que le militarisme prussien avait déjà systématisé sous forme de "gymnastique" quand les traités du XIXe siècle interdisaient à la Prusse d'entretenir une grande armée permanente. Elle avait observé cet interdit en développant les connaissances techniques de son corps d'officiers et en étendant l'usage de la gymnastique dans la population civile afin d'avoir des recrues "en forme" pour le jour d'une mobilisation de masse éventuelle. Ce qui se produisit en 1870.
On ne parle plus de ces origines troubles. Les prétendues démocraties, là comme ailleurs, montrent de quoi elles sont capables. Le sport envahit tout, et en tout premier lieu l'espace et le temps que les membres putatifs de l'opinion publique consacrent à leur information. Cette évolution, commencée il y a une quinzaine d'années, n'est pas limitée à la France ou à l'Europe. Les quotidiens japonais ont vu aussi tripler, quintupler, la place du sport dans leurs colonnes.
C'est le même mouvement qui transforme l'esprit des citoyens en tableau de compétitions et qui transforme les athlètes en robots alimentés par la chimie. Tout au début de la coupe du monde de football, l'ancien joueur argentin Maradona a dit que tout était arrangé pour que la France gagne la coupe. Un mois plus tard, les événements lui donnaient pleinement raison. La France alignait une équipe qui n'avait pas pu se qualifier pour cette compétition depuis douze ans, qui n'avait que des résultats médiocres. Au cours de la compétition elle-même, elle n'a jamais fait montre de qualités éclatantes. Dans les derniers matches, les Croates et les Brésiliens faisaient, face à elle, montre d'une étonnante passivité. On ne peut pas échapper au sentiment que Maradona, expert en traficotages, est peut-être le révisionniste qui a déclaré, au bon moment, que le roi était nu. Personne ne réagit. L'aveuglement des foules fait le reste.
BEAUF EN DOPE
Le malaise du joueur de futibol brésilien Ronaldo, le jour de la finale, ne laisse pas beaucoup de choix. Les déboires d'une équipe de bicyclettistes dans le Tour de France sont encore plus explicites. Les quelques anciens sportifs qui veulent éviter la mort précoce de Jacques Anquetil et qui veulent bien parler le disent: tous les "athlètes de haut niveau", c'est-à-dire les professionnels de l'exhibition physique, les "gladiateurs" comme ils se nomment eux-mêmes parfois, sont obligés, pour apparaître toujours "en forme", d'user de produits chimiques, dits aussi "dopants". Ce n'est pas seulement la glorieuse incertitude du sport qui est mise à mal. C'est la manipulation qui consiste à fabriquer de fausses vedettes pour la consommation spectaculaire. Que ces malheureux bagnards soient promis à une mort précoce ou à des vies de douleur importe assez peu: ils ont choisi une forme d'argent facile et n'ont qu'à payer le prix.
Mais ce qui est le plus fou est la dissonance
entre l'héroïsation par les pouvoirs en place des
sportifs ("Zidane président!"), bourrés
de stéroïdes, d'anabolisants et autres dopants et
cache-dopants, et la condescendance ou la haine exprimée
par ces mêmes pouvoirs envers les drogués, bourrés
de stimulants et d'anesthésiants. Mais il y a une différence:
les drogués se cament pour eux-mêmes alors que les
sportifs se cament pour nous. L'opprobre pour les uns, la gloire
pour les autres. Au final, comme ils disent, une humanité
shootée, bourrée, allumée qui finira de vivre
sous Tranxène, ou sous la table...
REVISIONNISME ET TELEVISON
On voit de drôles de choses dans les étranges lucarnes. Au moment où Chirac, le 14 juillet, adoubait Zidane, ou lui pompait son fluide charismatique, on ne sait, une face sinistre se tournait vers le président. On aurait dit un tireur de larfeuille s'approchant de sa victime. C'était Ivan Levai, qui a tant fait de bien à l'avancement du révisionnisme. En décembre, on le voyait diner au Florian [café de la place Saint-Marc à Venise, note de l'AAARGH; tout le monde n'y passe pas ses dimanches] avec Julliard, du Nouvel-Observateur. Ces gens ont la bonne vie. Et puis juste avant on avait vu un révisionniste notoire à la télé: l'un des quelques chefs d'Etat révisionnistes avérés: Franco Tujman, roi des Croates. C'est tous les jours un nouveau spectacle.
APRES LA DICTATURE
Sic transit gloria: Svetlana, la fille de Staline, avait fait trembler l'empire par la menace de ses révélations dans les années 70. Aujourd'hui, elle vit à New York chez sa fille. Elle déclare aux journaux: "Je me lève à sept heures du matin, je nourris les deux chats et je prépare le petit-déjeuner pour ma fille Olga qui travaille le matin chez un fleuriste et le soir dans un restaurant". Ce qui prouve que la pire des dictatures mène toujours, à la longue, à la pire des normalités. Ce qui prouve également qu'à l'Ouest aussi, il faut plusieurs boulots pour survivre. Que dirait la fille d'Adolf Hitler aujourd'hui?
ABUS DE PETITE FUMEE
Le Monde était autrefois un journal sérieux. Il y a longtemps qu'il a perdu le manteau troué qui protégeait sa vertu. Il annonce le 21-22 juin 1998 le décès de Carlos Castaneda, auteur de livres à succès comme L'Herbe du diable et la petite fumée, et la suite. Ces livres se présentaient comme une sorte de quête initiatique, poursuivie par un pseudo-étudiant en anthropologie, allant de Californie aux Mexique pour chercher les enseignements d'un prétendu maître faisant un usage plus ou moins contrôlé de produits assez stupéfiants. Personne, sauf peut-être quelques journalistes, ne s'est jamais laissé prendre à ces grossières fictions. Il faut que dans Le Monde une incertaine Juliette de Dieuleveult termine sa rubrique nécrologique par ces mots, alors véritablement stupéfiants: "Une question reste en suspens: a-t-on eu affaire à un scientifique de génie ou à un charlatan? ... L'homme a emporté dans la tombe son secret."
Certes, les fraudes les plus énormes passent très bien dans les journaux. Certains ont pu croire longtemps que l'auteur du Troisième oeil était un lama tibétain qui signait Lobsang Rampa: c'était un ancien major de l'armée des Indes. Castaneda était un fumiste, dans tous les sens du terme. Il n'y a dans le pauvre monde que Le Monde pour se donner le ridicule de l'ignorer.
PETITS PAUVRES
On nous demande de l'aide. Nous avons reçu une demande d'assistance. Des pauvres se sont fait dépouiller. Il faut les secourir. Nous nous joignons bien volontiers à l'oeuvre humanitaire ainsi poursuivie par le World Jewish Congress (501 Madison Avenue, NY 10022 et 78 Champs Elysées). En effet les affreux nazis ont pillé les collectionneurs juifs pendant la guerre. "La valeur des objets d'art volés par les nazis est encore plus grande que celle de l'or qui est au centre de notre campagne contre les banques suisses." En France les nazis ont confisqué 100.000 oeuvres d'art, dont 39.000 n'ont pas été retrouvées. Le gouvernement français en a vendu 14.000 en 1949, sans donner un sou aux héritiers légitimes. Il faut donc signer une pétition à envoyer au président Chirac qui commence ainsi: "J'ai été très déçu d'apprendre que des objets d'art pillés par les Nazis figurent encore dans les musées français. Bien que je salue les travaux de la Commission Mattéoli sur les biens des victimes de l'Holocauste, je vous supplie de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour accélérer ces recherches et opérer des restitutions morales et matérielles à des familles qui ont déjà trop souffert." On ne voit pas pourquoi le bienheureux qui applaudit quand il entend crier, à l'Elysée, "Zidane président", n'obtempérerait pas.
Insistez peut-être plus sur le matériel que sur le moral... Pour l'or suisse, la presse nous apprend que le Congrès demande 1,5 milliard de dollars, pour les nécessiteux, of course. Si les oeuvres d'art valent bien davantage, on voit comme le Congrès va nous taxer vite fait. Le Congrès juif mondial en profite d'ailleurs pour tendre sa sébille: il faut faire une contribution "pour aider le Congrès juif mondial à étendre ses enquêtes sur les oeuvres d'art, l'or et les autres valeurs qui ont été volées par les nazis".
On apprend ainsi que cette honorable institution salarie des "chercheurs" qui "examinent au prix des pires difficultés, boite après boite, les documents de l'époque nazie pour exhumer les tromperies, les mensonges et les secrets qui ont été dissimulés pendant beaucoup trop longtemps". Ceci prouve d'ailleurs que les nazis étaient très forts puisqu'ils arrivaient à dissimuler des tromperies en les enfermant dans des boites de documents. Nous pouvons donc reprendre l'espoir de voir ces valeureux chercheurs trouver enfin dans les boites de documents la preuve de l'existence des chambres à gaz, un secret "trop longtemps dissimulé".
Parmi les autres secrets plus ou moins dissimulés se trouve l'épineuse question des marchands d'art juifs qui sont restés à Paris sous l'Occupation et qui ont fait de fructueuses affaires avec les Allemands. Certains d'entre eux ont obtenu une sorte de certificat qui attestait de leur "qualité d'Aryen d'honneur". On pourrait par exemple citer le cas de M. Pierre Berès, marchand très connu, qui tenait table ouverte dans son hôtel de la rue du Bac, une puissance sur la place de Paris. Il a "fait" nombre de successions d'artistes célèbres, après la guerre, comme Roland Dumas, d'ailleurs. La source? Lui-même, il l'a dit à qui voulait l'entendre. Le Congrès juif mondial voudra-t-il l'entendre? Quels autres intéressants secrets les boîtes (de Pandore) vont-elles libérer?
SOUTIEN PARLEMENTAIRE
On sait que le gouvernement israélien refuse de donner ce qu'il avait promis de donner à maintes reprises depuis les "accords" de camp David, à savoir un soupçon d'autonomie pour les Palestiniens. Le gouvernement américain, composé pour moitié de militants sionistes, avait cru devoir faire des remarques sur cette infinie procrastination. Pour mettre les choses au point une bonne fois pour toutes, le premier ministre israélien s'est déplacé à Washington pour y recueillir "le soutien inconditionnel du Congrès américain" (Le Monde, 28 mai 1998). Clinton a été renvoyé à sa niche. Le leader républicain du Congrès, Newt Gingrich a déclaré à la tribune de la Knesset: "Nous ne pouvons pas autoriser des non-Israéliens à se substituer aux généraux auxquels Israël fait confiance pour sa sécurité". Goyim raus!
La remarque est particulièrement idoine puisque le successeur de Rabin et Perès à la tête du parti travailliste est un ancien général, Ehud Barak. A son charme naturel, il convient d'ajouter le fait qu'il a participé aux premières infiltrations de commandos à Beyrouth, dans les années qui ont précédé la guerre; ils étaient chargés d'assassiner des dirigeants palestiniens dans leur lit. Le nouveau chef de la gauche est donc, personnellement, non politiquement, un meurtrier et un terroriste avéré. Coupable mais pas responsable. C'est ça la sécurité!
Parmi les observateurs étrangers qui étaient venus assister au grand procès du professeur Faurisson (1981-83), il y avait une ancienne infirmière hongroise, Gitta Honeyman Sereny. Elle avait fait un livre étrange et intéressant en interrogeant, dans sa prison allemande, le commandant du camp de Treblinka, Franz Stangl, mort juste avant l'ouverture de son procès. Elle avait seulement négligé de poser les bonnes questions.
Ses méthodes d'investigation viennent de recevoir un grand coup de projecteur en Angleterre où elle réside depuis longtemps. Une certaine Mary Bell avait défrayé la chronique judiciaire en 1968: âgée alors de onze ans, elle avait tué deux enfants plus jeunes qu'elle. Elle est sortie de prison en 1980 et a mené depuis lors une vie normale; elle a une fille. Gitta Sereny sort un livre, Cries Unheard, basé sur des entretiens avec cette jeune femme (âgée aujourd'hui de quarante et un ans). Mais ce qui soulève une tempête en Angleterre ( The Daily Telegraph, 30 avril 1998), c'est qu'elle a payé Mary Bell: 50.000 livres. Etranges méthodes. Lanzmann aussi payait ses nazis pour être filmés. Que valent les témoignages stipendiés??? Et les chercheurs qui payent leurs informateurs, comme de vulgaires flics?
Laure Adler, une Auvergnate qui essaie de se faire passer pour juive dans le monde merdiatique, et qui a figuré dans le régiment des pompeuses de l'Elysée sous Mitterrand, va publier une biographie de Marguerite Duras. Les journaux résonnent des échos de la dispute entre Jorge Semprun et les durassiens pour savoir qui a dénoncé qui au parti (communiste) en 1950. Peu nous chaut. Ces gens-là étaient tous plus ou moins stalinisés et ils ont beaucoup oeuvré pour le mensonge politique par la suite. Nous savons que Semprun est gêné aux entournures quand on évoque Rassinier devant lui.
Non, ce qui est intéressant c'est d'apprendre que la mère Duras, elle aussi ancienne pompeuse de Mitterrand avant sa présidence, qui pendant de nombreuses années donnait des leçons de morale et de politique, dans Libération et ailleurs, avait travaillé, pendant la guerre, à la Commission de contrôle des éditeurs, qui était une officine allemande. Il n'y a pas de sot métier mais quand on commence dans la vie par une commission de contrôle de la pensée, il est évident qu'on est tenté de continuer.
Du 24 mars:
L'ECHELON SUPERIEUR
On apprend grâce aux révélation d'une commission du Parlement européen que les Américains espionnent toutes les communications satellitaire européennes -- le programme Echelon --, ce qui couvre une part grandissante des conversations téléphoniques, des fax et des messageries électroniques. On savait que cela existait mais le dispositif a été réorienté pour surveiller de plus près l'Europe occidentale après la chute du prétendu communisme. Il faut donc que chacun fasse l'effort de se rendre compte que Big Brother écoute en enregistre tout et que la seule défense individuelle est et sera l'usage de moyens de cryptage. Les systèmes actuels qui comportent des "clés" dites "à 64 bits" seraient efficaces si les compagnies américaines qui les produisent ne donnaient par avance 24 bit de ces 64 bits aux services de renseignements américains. Un système à 40 bits peut être cassé par des spécialistes sans grande difficulté. Il faut donc s'orienter vers des systèmes à 128 bits et les diffuser autour de nous. Le gouvernement français veut que les clés soient données à une "organisme de confiance" qui les donnera, évidemment, aux flicards qui le demanderont poliment. C'est là où on voit que le gouvernement français est principalement composé d'hurluberlus.
Sur l'espionnage satellitaire, le seul livre complet est publié en Nouvelle-Zélande!!! Il s'appelle Secret Power - New Zealand's Role in the International Spy Network, par Nicky Hager, published by Craig Potton Publishing, PO Box 555, Nelson, New Zealand.
Il est préfacé par l'ancien premier ministre David Lange. En voici les contenu
Chapter 1 1984
Chapter 2 Hooked up to the spy network: the UKUSA system
Chapter 3 The power of the Dictionary: inside ECHELON
Chapter 4 Fighting the Cold War: the rold of UKUSA
Chapter 5 The GCSB, ANZUS and a nuclear-free New Zealand
Chapter 6 Behind closed doors: what happens inside the GCSB
Chapter 7 The organisation: secret structures of the GCSB
Chapter 8 Secret squirrels: who runs the GCSB
Chapter 9 Station NZC-332: electronic eavesdropping from Tangimoana
Chapter 10 Under the radome: what happens at Waihopai
Chapter 11 The facts in the filofax: military signals intelligence missions
Chapter 12 What are the secrets? The intelligence product
Chapter 13 Who watches the watchers? Overseeing the intelligence agencies
Chapter 14 Leaving the intelligence alliance
FAURISSON PARTOUT
"Imaginons un Faurisson ministre, un Faurisson président, un Faurisson général, un Faurisson ambassadeur, un Faurisson président de la Commission d'histoire turque" écrit, visiblement miné par cette vision, celui que Le Monde qualifie pompeusement d'historien (23 avril 1998), Pierre Vidal-Naquet, dont la forfaiture intellectuelle a depuis longtemps été établie par les révisionnistes. Il a récemment échoué à faire une préface à l'édition américaine du livre qui liquide complètement le malheureux Goldhagen.
C'est au prix d'énormes difficultés que ce livre a survécu aux tentatives de torpillages: il réunit deux contributions de Norman Finkelstein et Ruth Bettina Birn sous le titre A Nation On Trial, The Goldhagen Thesis and Historical Truth, New York, Henry Holt, (115 W 18st Street, NY, NY 10011), 1998, 148 p. Du naquetoïde perdu, il ne reste qu'un fragment en exergue: sur le livre de Goldhagen "les auteurs de ce volume expriment des doutes sérieux, que je partage... Ce livre rééquilibre la balance." Une fois de plus, Vidal-Naquet, qui reste le dernier partisan de Pressac, est à la traîne des révisionnistes: il y a plusieurs mois que la contribution de Finkesltein et celle de Birn sont visibles et lisibles sur le site de l'AAARGH.
Ce dont se vante moins le soi-disant pourfendeur du sionisme, c'est de se faire éditer en Israël. Un lecteur de Tel Aviv nous signale une "conférence" publiée par la Van Leer Foundation en 1992 à Jérusalem ainsi qu'une traduction en hébreu de son "Eichmann de papier" dans la revue Zemanim, été 1985 (p. 110-124). Il est revenu baver sur les révisionnistes français en 1995, causerie publiée par le "Proyekt le-heker ha-antishemiyut be-yamenu" de l'université de Tel-Aviv. Y'a du shekel à palper, y'a bon.
LE BON REVISIONNISME
Il y a des secteurs où l'on révise furieusement. "Dans une Eglise catholique moins frileuse qu'hier sur les questions d'exégèse" (Le Monde 17 avril 1998), une femme est "réviseuse" de la Bible. La Bible de Jérusalem qu'on nous présentait il y a peu comme le chef d'oeuvre de l'exégèse oecuménique a besoin de révision. Nous, nous pouvons comprendre cela. Mais l'étrange n'est pas là. D'après le sinsitre Henri Tincq, "la nouveauté pour l'Ancien (Testament) est dans le retour très rigoureux aux textes massorétiques, c'est-à-dire à la version hébraïque telle qu'elle avait été fixée (...) et interprétées par les érudits juifs (les massorètes) du VIe au IXe siècle après Jésus-Christ." Voici donc ce qu'apporte l'air du temps: la Bible chrétienne, issue de la Septante grecque et de la Vulgate de saint Jérôme sont à jeter à la poubelle. Les chrétiens doivent se soumettre à la révision juive qui a suivi la clôture du Talmud. En fait, tout ce qui a été développé par les chrétiens depuis Paul et les premiers conciles est frappé de nullité. Le judéo-christianisme, qui n'a jamais existé que dans l'esprit enfiévré des idéologues politiques, prend soudain une consistance: il suffit d'adopter la vision que les inventeurs du rabinisme comme religion nouvelle élaborée après la chute du Temple, principalement en réaction à l'expansion du christianisme, ont donné de ce qui les a dominés dans tout le moyen-orient jusqu'à l'irruption de l'islam. Faute de contrôler ces mouvements énormes que furent le christianisme et l'islam, les penseurs du rabinisme, désormais nommé judaïsme, se sont barricadés derrière des interprétations extraordinairement délirantes, qui allaient aboutir aux différentes cabales. C'est ce courant que les "exégètes" proposent aujourd'hui comme nouveau canon de la lecture. A quoi s'ajoutent des considérations qui feraient de Saint Paul un partisan de l'égalité entre hommes et femmes. Le délire est total.
A la question "où vont les catholiques?", la réponse est claire: à la synagogue. Pourquoi? Demandez-leur.
Une consolation tout de même: les catholiques ne lisent pas la Bible; ils se contentent du Nouveau Testament et de l'enseignement de l'Eglise romaine. Or, sachez-le, les Evangiles rapportent bien que Jésus-Christ a été conspué et condamné à mort par les ennemis de la Vérité, les juifs; contrairement à une idée répandue par eux, d'ailleurs, jamais l'Eglise catholique n'a renoncé à cet enseignement. Faurisson consacre un texte à ce mythe. Ce sont les divers protestants qui ont pour motto "Sola fides, sola scriptura".
AAARGH IST GUT
Il semble que l'on reconnaisse la qualité de notre travail. La dernière livraison de l'excellente revue trimestrielle en allemand qui est consacrée au révisionnisme, Vierteljahreshefte für freie Geschichtforschung, (Cahiers trimestriels pour une libre recherche historique) publiée par la VHO, Postbus 60, B-2600 Berchem 2, Belgique, reprend des textes du Temps irréparable et du site AAARGH en version allemande. Il en va de même de la dernière livraison du Journal of Historical Review, mais en anglais. Un autre texte, traduit en italien, sert de préface à la réédition augmentée de Il caso Faurisson e il Revisonismo olocaustico, avec des textes de Noam Chomsky, Robert Faurisson, Serge Thion et une introduction de Cesare Saletta, Graphos, Campetto, 4, I-16123 Genova, Italie. Il s'appelle "Non morite idioti!". Vaste programme.
Du 28 février:
Au cours du mois de janvier, le plus grand journal du soir de toute la Scandinavie, Aftonbladet, qui paraît à Stockholm, a publié toute une série de photos qui montrait des "néo-nazis", armés et cagoulés, paradant, la nuit, devant le domicile de deux personnalités connues, une journaliste de la télévision, Alexandra Pascalidous, et le porte parole de la police locale, Cleas Cassels. Ces photos étaient parvenues par la poste, dit la rédaction d'Aftonbladet, mais elles se trouvaient déjà sur Internet. Elles prouvaient l'existence de menaces pesant sur les "mondialistes" et sur la police.
Le reste des media s'est emparé de cette affaire très grave. On dénonça d'abondance le nazisme et le négationnisme. Des centaines de témoins de l'Holocauste commencèrent à pulluler sur les écrans, les pages des journaux, les émissions de radio, demandant tous davantage d'indemnisations et surtout d'information. Le gouvernement, douloureusement ému à l'idée que les témoins authentiques allaient bientôt disparaître, décidait le création d'un "Centre de formation de jeunes témoins", destinés à succéder aux adultes qui font quotidiennement le tour des écoles suédoises pour fournir leur témoignage, assez bien payé, aux nouvelles générations d'écoliers.
Le gouvernement suédois, dans un grand élan humaniste, décidait de financer la formation de cette nouvelle génération de témoins en débloquant 12 millions de francs.
Malheureusement, on a appris le 24 février que cinq jeunes gens ont été arrêtés par la police et ont avoué qu'ils avaient joué ces scènes nocturnes, contre paiement de 20.000 francs par Aftonbladet.Les photos ont été développées dans le labo du journal, qui appartient à la grande centrale syndicale social-démocrate, LO. Confrontés à ces accusations, le journaliste et le rédacteur en chef du journal, Anders Gerdin, ont dû reconnaître la fraude. Les articles sur "les menaces de mort des néo-nazis" avaient été écrits avant même que les photos soient prises. Aftonbladet avait envoyé ces photos à divers groupes crypto-nazis qui les ont mises sur Internet. Le procureur, N. E. Schultz, a dit que c'était le journaliste d'Aftonbladet qui était responsable de l'appel au meurtre.
Voila comment la grande presse veut nous donner des leçons!!!!
Du 20 février:
POULPE OU CALAMAR FRIT?
La presse nous apprend que "le Poulpe étend ses tentacules sur la Toile". Il existe donc un site qui est centré sur une de ces imbécillités policières auxquelles des écrivains sans talent sont bien obligés de recourir pour échapper provisoirement au RMI. Peu nous chaut. L'innommable Dédé Bellepou en fait partie et il a, sur ce site, une page qui "tient à jour le combat du jeune Poulpe contre la vieille Taupe". On trouve ça sur un site gratuit, <www.mygale.org/~le poulpe/taupe.html>. Deux maigrelets communiqués vieux de six mois, c'est bien mince. Pour faire la guerre, il faudrait des munitions, des arguments, des constructions, quelque chose qui fasse sens. Et là rien, le vide complet: une sorte d'image virtuelle de l'intérieur du crâne de Daeninckxxx, un sahara tiédasse... Lors d'une réunion récente organisée par les institutions sionistes, il a dit qu'il fallait dénoncer toujours davantage; et de revenir sur Gilles Perrault, sur Jean-François Steiner... A croire que ce sont les révisionnistes qui ont sélectionné leurs adversaires.
GESTAPO OU JOURNALISTAPO ?
Le Monde du 4 février 1998 rapporte que les services fiscaux du Bundestag s'intéressent au don fait en 1995 d'une grosse somme d'argent par un Français à un mouvement politique allemand d'extrême-droite, la Deutsche Volksunion: "Les autorités fédérales allemande surveillent de près ce parti dont la principale activité consiste à répandre des thèses négationnistes..." On voit le genre. Ce n'est pas Derrick. Pourtant, il nous semble que s'il y avait des mouvements politiques dont la principale activité consisterait à répandre des thèses négationnistes, nous aurions dû en entendre parler. Mais peut-être sommes-nous très mal informés.
Le fisc veut l'adresse du donateur français. Celui-ci, malade, quasi grabataire, ne veut pas la donner par peur des représailles. Les avocats de la DVU ont donc produit des attestations de différents citoyens français qui ont eu à connaître des menaces exercées par certains groupes, comme le Bétar. Ce dossier de l'administration allemande a été transmis, dans des conditions étranges, au journaliste français qui a entrepris de menacer à son tour directement les auteurs des attestations. Avant de rédiger un article de dénonciation, il a téléphoné aux auteurs d'attestations, en leur enjoignant de retirer leur signature et en les menaçant de livrer leur nom au public et aux groupes liberticides. L'utilisateur de ces méthodes gestapistes écrit dans Le Monde et se nomme Luc Rosenzweig. Il paraît que les journalistes ont un "code de déontologie". Quelle rigolade!
Quant au donateur qui ne veut pas donner son adresse, on voit que sa méfiance est totalement justifiée. L'Etat allemand sait qu'il peut compter sur des journalistes comme intermédiaires qui actionnent les groupes de sicaires juifs pour compléter le terrorisme d'Etat. Chacun à sa place.
TOTALITARISME ACTUEL
Lorsque nous affirmons que le sionisme est le dernier grand totalitarisme du XXe siècle, certains esprits maussades rechignent à voir les choses en face.
En voici, si besoin est, une démonstration de plus. On a compté depuis pas mal d'années dans les rangs du révisionnisme américain, un certain David Cole. Il est surtout connu pour avoir tourné une vidéo à Auschwitz dans laquelle un membre éminent du Musée d'Auschwitz reconnaît avec réticence ce que le professeur Faurisson avait établi depuis longtemps, à savoir que le crématoire présenté comme une chambre à gaz dans le premier camp d'Auschwitz (Stammlager) a été reconstruit après la guerre. Surtout, et c'était important dans le contexte américain, David Cole se présentait comme juif. Ceci lui a a valu toutes sortes de pressions, de menaces, articulées en particulier par une organisation sionistes quasi-militaire, appelée JDL (Jewish Defence League), où l'on trouve des gros bras, des espions et des terroristes patentés, bien connus des services de police qui les protègent en général, et des dirigeants des organisations communautaires qui font appel à ses services de temps à autres.
Dernièrement, les menaces à l'égard de Cole s'étaient précisées. La JDL de Los Angeles faisait circuler sur Internet un message offrant une récompense financière à qui donnerait l'adresse de Cole et le décrivait en ces termes: "Cole est une maladie, une aberration horrible qui se répand comme une tumeur cancéreuse". "Tout comme nous devons nous débarrasser du monstre Cole, nous devons éliminer le mot "révisionnisme" de notre vocabulaire. Ce mot affreux et Cole lui-même doivent être entièrement éliminés." On remarquera cette vieille habitude du fascisme de comparer ses ennemis à des "maladies".
Devant ces menaces de mort qui semblaient se préciser, David Cole est allé à Canossa. Il a signé une lettre d'abjuration le 2 janvier, posté sur le newsgroup "alt.revisionism" le 14 janvier. On peut en voir des extraits autographiés sur le site de la JDL.
En voici une traduction:
"Cette déclaration vise à clarifier ma position en ce qui concerne l'Holocauste et la négation de l'Holocauste. Comme le savent tous ceux qui suivent l'affaire de la négation de l'Holocauste, j'ai été très connu de 1991 à 1994 dans le mouvement en tant que négateur juif de l'Holocauste (prétendument "révisionniste"). Ces trois dernières années, j'ai cessé d'être associé à ce mouvement car j'ai réalisé que j'avais tort et que le chemin que prenait mon existence était auto-destructeur et qu'il blessait autrui. J'ai passé ces dernières années dans le silence au sujet de l'époque où j'étais dans le mouvement des négateurs, un silence principalement dû à ma honte de ce que j'avais fait de ma vie et à mon désir de prendre des distances par rapport à cette vie.
Néanmoins, alors que j'étais dans ce silence de la honte, on m'a fait comprendre que je n'avais pas été aussi loin que je l'aurais dû pour faire une déclaration publique, claire et complète et dire exactement quelle est ma position.
Mon plus vif espoir est d'y parvenir par la présente déclaration.
Je voudrais dire pour que cela soit bien entendu qu'il ne se pose à moi aucune question concernant le déroulement de l'Holocauste des juifs européens pendant la deuxième guerre mondiale, et l'utilisation de chambres à gaz par les nazis dans leur tentative de commettre un génocide à l'encontre des juifs. Les juifs ont été assassinés dans des chambres à gaz où l'on utilisait le Zyklon B ou le monoxyde de carbone dans des camps en Europe de l'Est et en Europe de l'Ouest (à Auschwitz, par exemple, c'était le Zyklon B). Les preuves sont écrasantes, on ne peut pas s'y tromper.
Les nazis avaient l'intention de tuer tous les juifs d'Europe et le bilan final de cette tentative de génocide se monte à six millions. Cette atrocité, qui est unique par ses dimensions et son étendue, ne doit jamais être oubliée.
Pendant les quatre ans où j'ai été négateur, j'ai été tenaillé par la haine et le mépris de moi-même, un fait que beaucoup de mes critiques ont été prompts à souligner. En effet, cette haine de moi-même était évidente à beaucoup mais j'étais trop aveugle pour la voir. La haine que j'éprouvais pour moi-même, je la détournais sur mon peuple. J'étais séduit par des absurdités pseudo-historiques, des idées qui avaient l'air habiles mais qui étaient vides et des phrases-pièges. Lorsque mes yeux se sont finalement ouverts, grâces à de bons et gentils amis qui avaient refusé de me laisser tomber même aux pires moments, j'ai été horrifié par ce que j'avais fait. Si j'avais suivi mon instinct, j'aurais fui sans me retourner mais je comprends maintenant que je dois aux gens à qui j'ai porté tort une répudiation énergique des vues que j'ai partagées. Je dois de profondes excuses non seulement aux nombreuses personnes que j'ai irritées, aux membres de ma famille et à mes amis que j'ai blessés, mais surtout aux survivants de l'Holocauste qui méritent notre respect et notre compassion, et non d'être à nouveau traités en victimes.
Je présente donc à tous les gens mentionnés plus haut mes plus humbles et mes plus sincères excuses. Je suis désolé de ce que j'ai fait et des blessures que j'ai causées.
Tout comme je dois expliciter mes vues, il m'incombe de clarifier la question des "documentaires" vidéo et des apparitions publiques que j'ai réalisés entre 1991 et 1994. Ces "documentaires" ne sont que des saloperies tournées en vidéo, remplies de haine de soi et d'idioties pseudo-intellectuelles. Mes séances devant les média ne sont qu'une source d'embarras. Mon regard glacé, mes raisonnements spécieux qui tournaient en rond lors de mes séances à la télévision auraient dû, je l'espère, avertir tout spectateur un peu astucieux que l'homme qu'il voyait avait perdu le sens de la réalité.
On a signalé à mon intention le fait que Bradley Smith continue à utiliser l'une de mes vidéos dans les placards publicitaires qu'il fait passer dans des journaux estudiantins. Je voudrais donc ajouter les précisions suivantes: cette vidéo est diffusée sans mon consentement et je la dénonce comme ne valant rien. Bradley Smith n'est pas historien et la négation n'est pas un "domaine historique". Les étudiants devraient s'adresser ailleurs pour en savoir plus sur l'Holocauste. A ces étudiants je dirais: prenez des livres comme celui de Hilberg, La Destruction des juifs européens, de Yahil, The Holocaust, et Dawidowicz, The War against the Jews pour avoir des informations correctes. Si votre bibliothèque universitaire n'a pas ces ouvrages, demandez qu'on les commande. Ne prêtez aucune attention à des vidéos "David Cole", sauf à les dénoncer comme frauduleuses.
C'est avec reconnaissance que j'accueille cette occasion de faire une déclaration. Elle est faite librement et sans contrainte et c'est de moi-même, et même avec bonheur, que je la transmets à M. Irv Rubin de la Ligue de Défense juive pour qu'il en fasse la diffusion la plus large possible. Cette déclaration est l'expression de mes vues la plus récente et la plus complète et elle rend caduque tous mes écrits, vidéos et autres déclarations réalisées auparavant. J'espère qu'il n'y aura plus de confusion sur ma position. Je vous remercie de me donner l'occasion de mettre les choses au point."
(On trouvera le texte de la lettre en anglais avec de nombreux autres documents relatif à l'affaire David Cole sur la partie anglaise du site)
Une chose saute aux yeux: cette lettre a été dictée, comme étaient dictées les confessions par le Guépéou, l'Inquisition et quelques autres services qui croient changer les choses en forçant de pauvres diables à changer de mots. Sanglant dérisoire.
LES DETENEURS DU SENS
D'autre veulent aussi changer les mots qui les gênent. Le Monde des 1er et 2 février 1998 procure une lettre collective intitulée "Détournement de sens". Elle dit ceci: "Dans son édition du 13 janvier, Le Monde a titré un article rapportant divers soutiens arabes à Roger Garaudy de la manière suivante: "Le philosophe antisioniste Roger Garaudy reçoit le soutien de journaux arabes". Ce titre ne présente pas, sur l'affaire qu'il traite, les qualités d'objectivité dont vous vous réclamez. En qualifiant Roger Garaudy de "philosophe antisioniste", vous le présentez par le qualificatif dont Roger Garaudy désire être désigné.
"Vous auriez pu vous limiter aux mots "le philosophe Roger Garaudy...", ou encore titrer "le philosophe antijuif". L'adjectif "antisioniste" ne sert ici que de masque lexical pour un projet qui a peu de chose à voir avec la critique de la politique de l'actuel gouvernement de l'Etat d'Israël, ni même la critique de ses principes fondateurs. Utiliser l'euphémisme "antisioniste" dans votre titre confine au détournement de sens tout comme le titre de "philosophe" semble impropre pour les travaux de M. Garaudy. Vous avez donc fait un choix qui met en cause la déontologie journalistique et dont les effets politiques sont particulièrement graves. L'honnêteté intellectuelle est d'abord une question de vocabulaire."
C'est signé: Elisabeth de Fontenay, Alain Finkelkraut, Henri Raczymow, Jacques Tarnero, Michel Zaoui.
Ces gens, qui ne voudraient donc sans doute pas être qualifiés de sionistes, préféreront sans doute qu'on les appelle "juifs", pour ne pas mettre de masque lexical sur leur démarche. Ceci concerne évidemment aussi Mme de Fontenay qui porte un patronyme de duchesse balzacienne mais qui apparaît toujours comme la suivante de Finkelkraut quand il veut se donner des gants beurre frais pour ses interventions sionistes. Tarnero a témoigné contre Garaudy. Raczymow vient de se signaler par une attaque hystérique contre ceux qui porteraient atteinte au sacro-saint dogme de l'unicité de la Shoah. Zaoui plaide contre Papon. Les plats butors du Monde ont aussitôt présenté leurs plus plates excuses. Le journal "prenait à son compte -- écrit le valet de service -- d'une manière injustifiée, la version donnée par le prévenu. Ce titre était donc pour le moins malheureux". D'ailleurs, ajoute-t-il, Lanzmann leur a téléphoné dans le même sens. (On sait que le pauvre Lanzmann, ne sachant pas écrire, téléphone).
Voilà une petite bande qui se réunit et qui décide comment les gens doivent être nommés dans les journaux. Ils se font les garants de la déontologie journalistique, un truc totalement bidon, alors qu'ils ne sont pas même journalistes, mais notables du monde des lettres. Ils tombent assez mal. Les antisémites existent, sans aucun doute. Certains, probablement, se cachent derrière le vocable "antisioniste". Ils sont bien obligés de se cacher, loi Pleven oblige. Si on préfère qu'ils ne se cachent pas, il n'y a qu'à abolir la loi Pleven. C'est simple. Mais dans le cas de Garaudy, ces vestales de la sémiologie se trompent complètement: Garaudy est une sorte de monothéiste qui est bien obligé de prendre le judaisme au sérieux. Sa conviction théologique est que les juifs sont porteurs de quelque chose qui a rapport au divin. Inutile de dire que nous tenons de telles propositions pour pures sornettes. Mais Garaudy ne peut pas être antijuif. C'est même probablement un amour immodéré pour les grandeurs, de lui seul connues, du judaisme qui le pousse à fustiger l'Etat d'Israël, qui représente aux yeux de beaucoup de juifs religieux eux-mêmes l'antithèse du judaisme comme spiritualité (coups de matraque, tortures, assassinats). Il écrit un livre qui n'est "révisionniste" que pour une petite partie. Tout le reste traite des "fondements" de l'Etat d'Israël.
C'est un Etat qu'il rejette. Or le fondement de cet Etat est le sionisme, il serait vraiment culotté de pas le reconnaître. La démarche de cette petite bande de politico-sémanticiens consiste donc en fait à interdire à quiconque l'emploi non-autorisé du terme sioniste. Seuls les sionistes estampillés auraient le droit de se caractériser ainsi, entre eux, droit refusé à leurs critiques qui ne pourraient pas se réclamer de l'antisionisme, masque lexical par nature. Donc, au conflit politique que l'on croyait produit par l'antagonisme entre les sionistes, qui veulent s'approprier la Palestine, et les anti-sionistes qui entendent s'y opposer, nos sémanticiens de salon préfèrent substituer l'opposition manichéenne entre les juifs et les antisémites, c'est à dire entre les bons et les méchants.
Il y a belle lurette que nous avons compris qu'il fallait inverser
la proposition qu'un penseur myope appelé Jean-Paul Sartre
avait formulée dans sa profonde ignorance des réalités
sociales: il disait que le juif est constitué par le regard
de l'antisémite. On a ici une preuve parmi mille autres
que la réalité est exactement à l'opposé:
ce sont des juifs qui inventent et constituent les antisémites.
Ils essaient de donner un corps à leur phantasme. On ne
doute pas qu'ils parviennent effectivement à susciter l'antisémitisme.
Tout observateur sait que les grands procès, du genre Barbie,
Touvier et autres Papon créée de nouvelles générations
de gens qui en apprennent à la fois le dégoût
de ce qu'ils perçoivent comme une tentative de domination
idéologique et le besoin de le cacher en raison de la répression
qui l'entoure. L'insolence de ces pseudo-intellectuels est une
marque de ce désir de domination du sens des mots et de
l'impunité que leur assure la terreur soft qui règne
dans le monde des lettres, des arts et des spectacles.
26 janvier 1998 :
LES OBSTINÉS DE L'IGNORANCE
Depuis quelques jours la presse fait grand cas d'un "retentissant article" récemment paru à Berlin dans une revue confidentielle Werkstattgeschichte (atelier d'histoire), No 18 (1997). Cet article en allemand est intitulé "La conférence de Wannsee, le sort des juifs allemands et la décision politique de principe de la mise à mort de tous les juifs d'Europe". Il est dû à "une jeune chercheur de 34 ans" (on ne nous dit pas s'il a toutes ses dents) nommé Christian Gerlach. (Il est amusant de noter qu'un "lieutenant Gerlach", de la SS, apparaît dans l'histoire d'Oradour-sur-Glane et dans le livre récemment interdit par le cabinet du ministre Chevènement (Mouvement des Citoyens) de Vincent Reynouard sur le Massacre d'Oradour.)
Ce Gerlach a trouvé l'arche. Dans un agenda de Himmler, il a trouvé, "donné par Hitler, l'ordre d'extermination des juifs présents dans la sphère d'influence allemande." (Citations extraites d'un article du pauvre Nicolas Weil dans Le Monde du 24 janvier 1998). Cet ordre, il peut le dater. Il le fixe au 12 décembre 1941, lors d'une conférence qui réunit Hitler et d'importants dirigeants nazis. Nous n'avons pas de compte rendu de cette conférence, mais Gerlach a trouvé à la date du 18 décembre cette note dans l'agenda de Himmler: "Question juive. Les exterminer comme des partisans". (Judenfrage/ als Partisanen auszurotten). D'abord ce n'est pas la question juive, mais la "question des juifs". Ensuite, s'il s'agit de les exterminer, de les "déraciner" c'est "en tant que partisans", ce qui restreint au moins l'ampleur de la question à ce qui se passait derrière les lignes allemandes en Russie. Cela veut donc dire que tout juif pris avec les partisans sera exterminé. Car les dirigeants nazis semblent supposer que tous les juifs d'URSS n'ont qu'une envie, celle de se joindre aux partisans qui harcèlent l'armée allemande sur ses arrières. Cette vue assez paranoïaque des choses a entraîné une politique que l'on connaît, celles des commandos spéciaux chargés de nettoyer le terrain en arrière des lignes, les fameux Einsatzgruppen. Des milliers de juifs ont été fusillés et nommés "partisans" après coup dans les rapports militaires.
Comment de cette banalité bien connue saute-t-on à l'idée de l'ordre de Hitler de tuer tous les juifs? C'est très simple, si l'on en croit Nicolas Weil. "Pour le chercheur allemand, l'allusion aux ''partisans'' ne peut avoir qu'un sens plus général. Il porterait sur le traitement qui doit être maintenant réservé à la ''question juive'' dans son ensemble. les juifs, faut-il comprendre, devront tous subir le sort réservé aux partisans -- autrement dit: l'exécution."
Un petit tour de passe-passe sémantique. On lit "partisan", on traduit "tous les juifs". Fastoche. Pour valider cette ânerie, on fait aussitôt référence à la conférence de Wannsee qui a l'avantage de se tenir un mois plus tard, le 20 janvier 1942.
Il y a fondamentalement deux attitude possible devant le "protocole" de cette réunion: ou on lit le texte, ou on invente ce que l'on veut. Sous la pression révisionniste, la plupart des historiens ont fini par lire le texte: il ne parle que de déportations à l'Est, de régénérescence par le travail, en acceptant les pertes humaines impliquées dans la déportation et la mise au travail manuel des juifs déportés. Rien d'autre, pas d'extermination, pas d'autre solution que le déplacement vers l'Est.
Ceux qui inventent y ont vu ce qu'ils voulaient voir.Comme
les petits bricoleurs du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles.
Comme beaucoup d'autres dont nous ne ferons pas l'accablante liste.
D'ailleurs on ne peut pas reprocher à des gens qui ne lisent
pas les documents d'inventer leur contenu. Ce pauvre Nicolas Weil
ne peut pas ne pas être au courant. Il essaie une fois de
plus de noyer le poisson et d'induire ses lecteurs en erreur.
Systématiquement et volontairement. Il ne s'agit que d'accréditer
la rumeur selon la quelle on aurait enfin trouver l'authentique
charte de l'Holocauste. Ce mécanisme de la rumeur est vieux
comme la guerre; on le connaît très bien. On assiste
en direct, grâce à ces deux obstinés de l'ignorance,
à la naissance d'une nouvelle rumeur, tout aussi fondée
que celle des chambres à gaz. Il suffit de truquer quelques
mots et de lancer ça sur tous les médias pendant
quelques jours. Quelques millions de personnes le croiront. Voilà
les moyens dérisoires de la guéguerre que nous imposent
ces nuls...
21 janvier:
"NOS MEILLEURS ENNEMIS"
Traduction d'une messagerie israélienne (Arutz-7)
Il est intéressant de noter que la tâche qui consiste à retirer la Terre des juifs de la Nation des juifs incombe à qui? A des juifs!. En commençant par la Secrétaire d'Etat elle-même, Mme Albright et le ministre russe des Affaires étrangères -- un agent du KGB, un stalinien de la pire espèce, depuis toujours ennemi des juifs et ami des Arabes -- dont le véritable nom est Finkelstein! Le bras droit d'Albright, qui lui fournit ses idées empoisonnées, est Martin Indyk, un juif issu d'un foyer traditionnaliste [nommé ambassadeur en Israël, bien que non-Américain, par Bill Clinton], Sandy Berger -- conseiller de Clinton pour la sécurité nationale, juif, Dennis Ross, un juif traditionnaliste de Peace Now, le fouet prêt à l'emploi, et d'autre encore, Miller, Kutzer, tous des juifs! Et même le principal représentant de la CIA en Israël, celui qui siège dans notre conseil de sécurité et qui sera l'arbitre final de notre sécurité: il s'appelle Moskowitz! Dans l'histoire de la persécution des juifs, le Goy a toujours eu en main un fouet juif. Pour paraphraser un dicton bien connu: "J'ai des très bons ennemis juifs"
Evidemment, il faut que ce soit la faute des Gentils (goyyim) ....
[SOME OF MY BEST ENEMIES...
Interesting: the task of removing of the Land of the Jews from the Nation of the Jews has fallen to the hands of none other than -- Jews! Starting with Secretary Albright herself, and the Russian Foreign Minister Primakov -- a KGB agent, a Stalinist of the worst type, a long-time enemy of the Jews and friend of the Arabs -- whose original name is Finkelstein! Albright's right-hand man, who provides her with poisonous ideas -- Martin Indyk, a Jew from a traditional home. Sandy Berger - Clinton's National Security advisor -- a Jew, of "Peace Now" Dennis Ross - the outstretched whip - a traditional Jew. And others - Miller, Kurtzer, and others - all Jews! And even the top CIA representative in Israel, the one who will sit in the security committee, and will be the final arbiter of our national security -- none other than Moskowitz! Throughout the history of Jewish persecution, the goy always held in his hand a Jewish whip. To paraphrase a well-known adage,"Some of my best enemies are Jews".]
Source: Arutz-Sheva Educational Radio is a project of Bet-El Yeshiva Center Institutions. News and Op-Eds may be reproduced in any form with credit to Arutz Sheva. Visit our Web Site on the Virtual Jerusalem Server: <http://www.a7.org>. Broadcast on Sept. 7, 1997 / Elul 5, 5757.
16 janvier 1998:
INTERNET
A Roger Garaudy qui justifiait la disparition du nom de Faurisson entre la première et la seconde édition de son livre par le prétexte qu'il ne voulait pas encombrer le livre de noms "peu connus à l'étranger", le président du tribunal, M. Montfort, lui a rétorqué: "Mais il y a Internet". M. le président, welcome parmi nous!
IMPETRANTS
Dans l'assez grand nombre de personnes qui n'ont pas pu entrer lors de l'audience du 15 janvier du procès Garaudy, au Palais de Justice de Paris, un type à lui tout seul résumait tous les délits possibles de sale gueule. Cette cyranesque laideur n'était autre que celle de Dédé Bellepou qui venait se renseigner sur le révisionnisme. Il faut admirer le courage du petit dénonciateur. Souvent les dénonciateurs préfèrent rester anonyme. Il n'y a pas qu'à Venise que se trouve la bocca del segreto. Dédé, lui, expose sa laideur morale et physique. Elle doit le protéger. L'autre jour, à la radio, il prononçait le nom d'Auschwitz comme "Aosouitche", rimant avec sandwich. On voit bien à tous ces détails qu'il est lui-même une créature de roman à trois sous.
GAYSSOTINE
On apprend, par un page hagiographique benoîtement insérée dans le journal des sacristies, Le Monde, que l'infâme Gayssot, signataire d'une loi que lui, pauvre malheureux, aurait été bien en peine de rédiger, qu'il est né dans un village de la région de Béziers (Bézièrce) nommé Puissalicon. Il est avantageux de savoir que nous devons la gayssotine à un puissaliconnard.
POUR L'EXTERMINATION
Un lecteur que nous connaissons nous a envoyé cet extrait d'un livre:
"L'idée centrale est juste : qu'il s'agit non de savoir si la minorité juive a tel ou tel caractère, mais si elle existe. Juste aussi l'idée qu'elle a pour lien une certaine mentalité répondant à l'absence d'hérédité chrétienne.
"En revanche il est dangereux de regarder ces données comme stables et de leur faire correspondre un modus vivendi stable. L'existence d'une telle minorité ne constitue pas un bien ; l'objectif doit donc être d'en provoquer la disparition, et tout modus vivendi doit être une transition vers cet objectif. A cet égard, en reconnaître officiellement l'existence est très mauvais car cela la cristallise."
Simone Weil, rapport sur un texte envoyé à Londres par des groupes de résistants : "Bases d'un statut des minorités françaises non chrétiennes et d'origine étrangères. Rapport réalisé alors qu'elle travaillait pour les services civils des forces francaises libres, à Londres, en 1942.
Cité dans : Simone Pétrement, La Vie de Simone Weil, Fayard, p. 477.
UN MITRE TRES CULOTTE
Jean-Marie Lustiger, évêque de son état, est un de ces mutants qui peut-être annoncent l'avenir. Ni chair ni poisson, c'est un juif catholique. Que les catholiques se débrouillent avec cet amphibie, c'est leur problème. Mais il se permet une sortie dans la revue des jésuites, Etudes, de janvier 1998 dans laquelle il nous attaque directement: "Dès lors, le négationnisme qui dénie les faits ou le révisionnisme qui les "trafique" en faisant des juifs les artisans de leur propre destruction (Pan sur la soeur Hannah Arendt), ne sont pas à inscrire au compte du scepticisme ou de la relativité des opinions humaines." Malgré son aspect dogmatique et pétrifiant, cette idée est du genre saugrenu. "Ils deviennent significatifs d'une tentation universelle", poursuit-il, en faisant de nous une sorte de figure du Diable, à laquelle pourtant on le soupçonne de ne point croire. "Ils sont les figures du mensonge qui toujours nie pour fuir la vérité." Et bien nous invitons le béat Jean-Marie ou l'un de ses frères pour traquer le mensonge sur ce site!!! Nous ne nions guère, il faut bien le dire, nous affirmons et ne fuyons rien, surtout pas une église qui n'a rien dans le ventre et pas grand chose de plus dans la tête.
ARTICLE 19. <Everyone has
the right to freedom of opinion and expression; this right includes
freedom to hold opinions without interference and to seek, receive
and impart information and ideas through any media and regardless
of frontiers.>
The Universal Declaration of Human Rights, adopted by the United
Nations General Assembly on December 10, 1948,
ARTIKEL 19 der Menschenrechte:
<Jederman hat das Recht auf Freiheit der Meinung und der Meinungsäußerung;
dieses Recht umfaßt die unbehinderte Meinungsfreiheit und
die Freiheit, ohne Rücksicht auf Staatsgrenzen Informationen
und Gedankengut durch Mittel jeder Art sich zu beschaffen, zu
empfangen und weiterzugeben.>
Vereinigten Nationen, 10 Dezember 1948.
ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté
d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas
être inquiété pour ses opinions et celui de
chercher, de recevoir et de répandre, sans considération
de frontière, les informations et les idées par
quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée
par l'Assemblée générale de l'ONU à
Paris, le 10 décembre 1948
ARTICULO 19 <Todo individuo
tiene derecho a la libertad de opinión y de expresión;
este derecho incluye el de no ser molestado a causa de sus opiniones,
el de investigar y recibir informaciones y opiniones, y el de
difundidrlas, sin limitación de fronteras, por cualquier
medio de expresión.>
Declaracion universal de los derechos humanos, adoptada por la
Asamblea General de las Naciones Unidas el 10 de diciembre de
1948 en París