AAARGH

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Actualités de mai 2000

RÉVISIONNISME :

AFFAIRE BERGER

J.-L. Berger a été condamné, le 15 mai 2000, à dix mois de prison avec sursis, peine à laquelle s'ajoutent des dommages-intérêts pour un montant de près de 80.000F. Nous avons un article du Monde du 17 mai 2000. Nous avions rendu un compte détaillé de cette affaire en février.

AFFAIRE GRAF et AFFAIRE BERCLAZ

Le tribunal fédéral suisse a confirmé la condamnation de Jürgen Graf, l'auteur de L'Holocauste au scanner à quinze mois de prison ferme pour "discrimination raciale". (arrêté du 22 mars 2000). Sans commentaire. Les lecteurs pourront juger eux-mêmes en se reportant au livre de Graf, texte intégral sur le site.

Par ailleurs, Berclaz, président de l'association "Vérité et justice", dont la condamnation pour avoir diffusé le rapport Rudolf, avait été confirmée en novembre 1999, C'est la raison pour laquelle J.-L. Berclaz a, par lettre du 28 mars 2000 adressée au ministère public de la Confédération, déposé une plainte pour "abus d'autorité" à l'encontre des cinq juges fédéraux qui l'ont condamné: l'intention délictueuse des juges est évidente, écrit Berclaz: "en refusant d'examiner le rapport Rudolf sur le fond, et en refusant a priori d'en admettre les conclusions, à savoir l'impossibilité technique et scientifique des chambres à gaz homicides sous le Troisième Reich, les juges dénoncés se font les complices d'un groupe de personnes spéculant sur une légende cruelle".

Berclaz et Graf sont membres fondateurs de "Vérité et justice".

 

LE METIER DES MENTEURS EST DE MENTIR

Le Boston Globe du 3 avril 2000, sous la signature d'un Jeff Jacoby parle des mémoires que rédige Elie Wiesel, baratineur de choc, dont And the Sea is Never Full est paru aux Etst-Unis. Il y prétend qu'il ne parle jamais de leurs parents avec ses soeurs, Bea et Hilda!!!

Il raconte aussi que le soir de la remise du prix Nobel à Oslo en 1986, il y avait une parade avec des gens, venus de toute la Norvège, portant des torches allumées, pour lui rendre hommage. Il a entendu un journaliste dire: "Depuis Schweitzer, il n'avait rien eu de tel".

Le premier inconvénient de cette histoire est qu'elle contredit une autre version du même événement, qu'il avait confiée au Courrier Picard, le 9 février 1996, alors qu'il était venu collecter un de ses deux cents doctorats honoris causa à l'université de Picardie. Là, il avait dit qu'il y avait dans la rue d'Oslo des centaines de révisionnistes qui manifestaient contre lui.

Faurisson a déjà relevé ce mensonge: les révisionnistes étaient trois, dont Faurisson; ils ont distribué des tracts; ils se sont assurés que ces tracts arrivaient jusqu'à Wiesel et à Danièle Mitterrand qui était là pour lui cirer les pompes. (RF: "Elie Wiesel: un mensonge de plus", 9 février 1996, Ecrits révisionnistes, p. 1750).

Dans les mémoires de Wiesel, la sarabande des révisionnistes a disparu. Elle fait place à une joyeuse parade des porteurs de torches. Le second inconvénient est que cette version est tout aussi fausse que l'autre. Il n'y avait pas de parade, pas de torches, personne dans la rue pour admirer le mythomane, juste quelques passants affairés et trois révisionnistes qui se fendaient la pipe. Ils sont au moins trois à en témoigner.

Même à un âge avancé, avec son très confortable compte en banque, il ne peut pas s'empêcher de fabuler. Cette mythomanie compulsive relève de la psychiatrie de secteur.

Ce bouffon est venu devant la commission des affaires étrangères du Sénat américain pour dire que "la haine monte et qu'il n'aurait pas cru qu'elle allait monter si vite" (Associated Press, 5 avril) "Les néo-nazis sont partout, je ne sais pas qui les finance, mais ils sont actifs, ils s'expriment, et on les trouve partout". C'est le délire paranoïaque!


LES PLAIDEURS

The Age, Saturday 1 April 2000.
 
Attorneys representing the Tribe of Abraham filed suit against God in New York's Southern District Court on Monday, citing 117 specific instances of breach of covenant.
The Israelites are seeking $4.2 trillion in punitive and compensatory damages. "My client, the Children of Israel, entered into this covenant with the Defendant in good faith," said Marvin Sachs, the Manhattan lawyer bringing the suit on behalf of the Israelites. "They were assured, in writing, that in exchange for their exclusive worship of Him, they would be designated His chosen people and, as such, would enjoy His divine protection and guidance for eternity. Yet, practically from the moment this covenant was signed, the Defendant has exhibited a blatant and wilful disregard for its terms."
According to Sachs, the Israelites have not received the protection they were promised in the covenant. "Despite the presence of numerous 'chosen people' clauses throughout this covenant, my client has suffered countless tragedies over the past 5000 years, from the destruction of the Holy Temple in Jerusalem to the Spanish Inquisition to the Holocaust. Does that sound like protection to you? Clearly, the Creator had no intention of honoring His legal and binding agreement with us from the start."
Continued Sachs: "The covenant also states that the plaintiff is be entitled to all the lands of the Earth. This, too, has not occurred.
Furthermore, it states that the plaintiff will become more numerous than the dust thereof. This has not occurred, either, assuming, of course, that the world contains more than 14 million particles of dust."
Sachs then produced a Torah scroll and said: "I was raised to believe that this is more than just a piece of paper. What about Him?"
Court officers visited the Defendant atop Mount Sinai early this morning, serving Him with papers and setting the legal machinery in motion. Though He has declined comment, lawyers in His employ have already cited multiple points of contention with the Israelite argument, questioning the authenticity of the 1000-year-old hand-inscribed documents and taking issue with the selection of New York, "a city of Israelites", as the trial site.
Kevin Harrigan, chief legal counsel for the Lord, called a press conference on Tuesday to read a personal statement from his Client: "Where was Marvin Sachs when I created the Heavens and the Earth? Where was Marvin Sachs when I laid the cornerstone of creation, and all the morning stars sang together? Can Marvin Sachs bind the influences of the Pleiades and loose the bands of Orion? Can Marvin Sachs call forth the snow or the small rain or the great storm? He should not be so quick to sit in judgment, he who knows not the ordinances of Heaven nor their dominion of the Earth."
Added Harrigan: "We'll agree to minor malfeasance. The Creator pays you a token $15,000 settlement, plus your filing fees, and we go easy on you."
Despite the Lord's confidence, the Israelites say they have a case. "For 5760 years, the plaintiffs have honored their side of the contract, worshipping the Defendant with total devotion," Sachs said. "But in return they have gotten nothing. "They trusted Him to protect them, and He threw them to everyone from the Egyptians to the Cossacks to the Nazis to the Palestinians. I'd have a hard time believing that anyone even remotely familiar with the plaintiff's history would argue that they're not victims of detrimental reliance."
Harrigan responded that God's case is clear under the provisions of New York's commercial code. "We have yet to determine whether the Jews are arguing for the Covenant of Abraham, which covers homeland and birthright issues, the Davidic Covenant, under which they say they were guaranteed a Messiah, or some combination of the two. But one thing is clear: standard assumptions for any legal contract in this district specifically state that the Defendant is not responsible for acts of God."
Harrigan said: "I must also point out that the plaintiff has been given a homeland and offered at least one viable Messiah. If the plaintiff chooses not to accept them for whatever reason, it demonstrates that no meeting of the minds was truly possible and that they acted in bad faith, and the covenant is therefore rendered null and void."
Harrigan went on to note that the Lord has not ruled out filing a breach-of-covenant countersuit against the Israelites, claiming they "have failed to worship the Lord in an acceptably faithful manner". Among the evidence cited: a 70 per cent rise in interfaith marriage among Jews since 1900 and last year's turnout of just 36 per cent at worldwide Yom Kippur services.
At press time, the Israelites were moving forward with their case, undaunted by the fact that the Supreme Deity has never lost a trial. "My client has been searching for answers for a long time," Sachs said. "And they will continue to seek the truth -- no matter what the cost in legal fees." <end>


CHANDELLE VERTE

Le professeur Dariusz Ratajczak avait été condamné pour la forme après avoir publié à son compte un petit livre, Thèmes dangereux, contenant un bref exposé du point de vue révisionniste. L'auteur, qui ne se dit pas lui-même révisionniste, affirme qu'il entend seulement présenter plusieurs points de vue qui existent réellement. En mars 1999, il avait tiré 320 exemplaires, surtout destinés aux étudiants en histoire de l'université d'Opole où il enseigne.

En septembre, il en a fait une seconde édition, chez un petit éditeur de Varsovie. Le tirage est de 30.000. Des extraits paraissent dans la presse: pas de plan d'extermination, le chiffre de six millions est à diviser par deux, etc. Les phrases les plus percutantes sont été mises en note par l'éditeur.

Début avril, l'université l'a flanqué à la porte, avec interdiction d'enseigner pendant trois ans. Il est l'objet de diverses attaques dans le milieu universitaire. Néanmoins, certains prennent sa défense, comme Ryszard Bender (professeur à l'université catholique de Lublin) sur les ondes de la radio la plus écoutée en Pologne, Radio-Maryja qui a deux à trois millions d'auditeurs.

Ensuite, la justice s'est remise en branle. Le 14 avril, la cour d'appel d'Opole a cassé le premier jugement et a déféré le professeur devant un autre tribunal. Ce qui prouve que la Pologne n'est plus nulle part: elle est dans cette Europe, rêvée par Hitler et réalisée par les sociaux-démocrates.


MAIS QUE FAIT DONC LA POLICE?

Heureusement, le site Amnistia est là pour désigner à la vindicte publique les criminels contre L'Humanité. Ce mois-ci, ce sont Gilles Perrault et Serge Thion qui sont mis sur la sellette.


Le goût de la préface
par Didier Daeninckx, écrivaillon

 
Quand notre ami Gilles Perrault, l'enquêteur minutieux, préface l'ami de Jörg Haider, l'ami de Maurice Papon, et les amis des négationnistes français et tunisiens.

Vendredi 25 février 2000

Tout juste dévêtu de son uniforme de parachutiste colonial engagé dans les sinistres combats contre les indépendantistes algériens, Gilles Perrault ne rechignait pas, dans son livre Les Parachutistes, en 1961, à justifier le recours à la torture pour une armée confrontée à la guérilla. Oublieux de ce passé, il publiait il y a dix ans Notre ami le Roi un livre sur le Maroc d'Hassan II dans lequel il dénonçait le principe qui avait autrefois son approbation. Il vient de préfacer Notre ami Ben Ali, un livre nécessaire contre les exactions commises par le régime du dictateur tunisien. Un autre ouvrage sur le même sujet, toujours préfacé par l'infatigable défenseur des nobles causes, n'a pas bénéficié du même écho, et nous avons à coeur de réparer cette injustice.
Il s'agit de Supplice tunisien, le jardin secret du général Ben Ali, paru aux éditions de La Découverte. L'auteur, Ahmed Manaï, occupa de très hautes fonctions officielles sous le règne de Bourguiba et pendant les premiers temps de celui de son successeur. La rupture fut consommée en 1989, quand Ahmed Manaï décide de se présenter aux élections générales. Il connaîtra bientôt le calvaire des opposants tunisiens. Le problème est que Gilles Perrault ne sourcille pas quand, dès les premières pages du livre dont il veut qu'il soit "largement lu chez nous", Ahmed Manaï présente ainsi le premier homme sur lequel il s'appuie pour constituer sa liste:
"Mon premier colistier était Abdel Hamid Bedioui, un professeur de français, originaire de Monastir, la quarantaine passée. Il avait une expérience du terrain, acquise lors de sa participation aux élections partielles de janvier 1988. Il s'était forgé à cette occasion une réputation de battant et de fin tacticien".
Gilles Perrault qui en 1988 figurait dans la liste des parrains de la revue antifasciste Article 31 ne pouvait ignorer qui était Abdel Hamid Bédioui (également orthographié Bdioui), d'autant que les informations furent reprises par l'hebdomadaire Politis dont Gilles Perrault est aussi parrain. Que disaient ces articles? Tout simplement que Abdel Hamid Bdioui, grâce à des complicités d'extrême-droite dans l'université lyonnaise avait pu obtenir un diplôme de doctorat d'état pour une thèse antisémite dans laquelle il s'appuie sur "Les Protocoles des Sages de Sion", traite le MRAP de mouvement "judéo-bolchévique" et la LICRA d'organisation "judéo-capitaliste"!
La liste Manaï-Bdioui de 1989 obtint le ralliement du parti islamiste Ennahdha, et le mouvement fondé par Ahmed Manaï n'hésita pas à apporter son soutien à Roger Garaudy.
Gilles Perrault nous avait déjà habitué à préfacer de curieux personnages comme son ami de trente-cinq ans, l'ancien parachutiste d'Algérie Jean-François Steiner, auteur de Treblinka, témoin de Papon à Bordeaux, et récent organisateur de sa tentative de fuite en Suisse. (Voir l'enquête "De Treblinka à Bordeaux").
On se souvient également de sa préface à "Naître coupable, naître victime" de Peter Sichrovsky, une figure de l'extrême-gauche autrichienne passée avec armes et bagages au service de Jörg Haider, et qui siège aujourd'hui au parlement européen pour le parti néo-fasciste au pouvoir à Vienne. (Voir l'enquête "De Treblinka à Bordeaux").
On n'a pas oublié non plus sa préface au livre des fourriers d'ultra-gauche de Robert Faurisson, Libertaires et ultra-gauche contre le négationnisme dans lequel Elie Wiesel est traité de "témoin douteux" et où, dans la première version vite retirée des presses, l'un des principaux rédacteurs de textes négationnistes de la grande époque n'hésitait pas à maintenir que les chambres à gaz étaient "un gigantesque détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale". (Voir l'enquête "Négation des camps et promotion de la pédophilie").
Grand concours: à la recherche de la préface perdue
A ce jour, Gilles Perrault a écrit environ deux cents préfaces! La plupart nous sont inconnues, et elles doivent réserver de nombreuses surprises. A vos greniers! Les dix premiers lecteurs d'Amnistia à nous en faire parvenir de nouvelles recevront un exemplaire dédicacé par l'auteur de "Le goût de la vérité".
A vous de jouer!

www.amnistia.net, journal quotidien illustré, contact: [email protected]


Toutes ces amusantes informations sont à mettre au crédit de l'ahuri des poubelles, bien évidemment. Mais il y a mieux. Quand on soulève précautioneusement le couvercle de la poubelle où vit ce scribouillard, on est surpris par le remugle. En analysant le bouquet qui s'en échappe, on le sent dominé par le fiel de la noire jalousie. Qu'on en juge:


Le négationniste habite au CNRS
Serge Thion, la taupe antisémite de la maison des sciences de l'homme...
Didier Denainxxx

Jeudi 13 avril 2000

Le 17 juin 1999, le syndicat Force Ouvrière des chercheurs du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) demande aux électeurs de ne pas voter pour la liste qu'il présente à la commission paritaire! On vient de s'apercevoir qu'un des candidats, Serge Thion, est un des plus actifs militants négationnistes français. Si la démarche du syndicat est louable, on peut s'étonner du retard mis à prendre conscience de l'activité principale de Serge Thion depuis vingt ans et cela au coeur même de la recherche: la propagande négationniste, la réhabilitation de l'antisémitisme.
Né en 1942, Serge Thion est d'abord connu pour ses travaux de sociologie et d'analyse politique sur l'Afrique (Le pouvoir pâle ou le racisme sud-africain, Le Seuil 1969) le sud-est asiatique (Des courtisans aux partisans, Gallimard 1971).
Dès qu'éclate l'affaire Faurisson, avec la parution d'un article dans Le Monde en décembre 1979, il fait partie de cette frange de l'ultra-gauche déjantée qui, autour de La Vieille Taupe, décide de soutenir le professeur de littérature lyonnais. Dans les mois qui suivent, il publie un livre "Vérité historique, vérité politique" et se porte en justice aux côtés de Faurisson en mettant en avant sa qualité de chercheur au CNRS. Dans la foulée, les éditions Edern Hallier lui offrent une tribune, "Khmers Rouges", un ouvrage dans lequel il nie, au temps présent cette fois, le génocide commis par les troupes de Pol Pot. Ergotant sur les chiffres, malmenant la démographie, il conclut concernant le génocide:
"Le mythe est lancé, rien sans doute ne l'arrêtera. on en connaît d'autres exemples qui ont aussi la vie dure. Si les mots ont un sens, il n'y a certainement pas eu de génocide au Cambodge".
En 1980, il parvient à faire passer un article dans Les Temps Modernes (n·404), s'attirant cette pique de Jean-Paul Sartre:
"Nous avons appris que Thion défendait les thèses du sinistre Faurisson qui nie, on le sait, la réalité de l'extermination et l'existence des chambres à gaz. Ceci nous amène évidemment à demander à nos lecteurs d'accueillir avec réserves les informations communiquées par Thion sur l'Indochine".
C'est Serge Thion qui négocie avec Noam Chomsky, autre négateur du génocide khmer rouge, une préface du linguiste américain au "Mémoire en défense contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire" de Robert Faurisson publié par la Vieille Taupe. Il se déplace aux États-Unis pour interwiever Chomsky, en compagnie de Pierre Guillaume. Le voyage à Boston, en juin 1981, de ceux qui se présentent encore comme d'intransigeants révolutionnaires sera financé par le patron du Figaro-Magazine, Louis Pauwels, qui accueille à cette époque tous les seconds couteaux de la Nouvelle Droite dans les colonnes de son hebdomadaire.
En 1985, Serge Thion, de retour d'un autre voyage, en Éthiopie, travaille avec le néo-nazi pédophile Michel Caignet (voir l'enquête "Négation des camps et promotion de la pédophilie") à la mise au point de la traduction d'un classique du négationnisme, "Le Mythe d'Auschwitz" de Wilhelm Stäglich pour le compte de la Vieille Taupe. Il ne se passe plus un an sans que Thion ne relance les thèses des négateurs. Articles dans "Les Annales d'histoire révisionniste", création d'une revue, "Maintenant le communisme" où Serge Thion figure en compagnie d'un militant bordelais d'extrême-droite, Jean-Christophe Alexandridis, responsable d'une revue néo-nazie Le Tonnerre et de Perspectives euro-arabes qui soutient Saddam Hussein. Serge Thion publie ensuite la "Gazette du Golfe et des banlieues" au moment du conflit avec l'Irak. La guerre contre Saddam Hussein le verra créer un comité de soutien à un vieil ami de Normandie, Gilles Perrault, qui vient d'appeler les soldats français à la "désertion" et "au sabotage de la machine de guerre".
Dès les débuts d'Internet, Serge Thion utilise le réseau mondial pour diffuser la propagande négationniste. Tout d'abord à l'aide d'un bulletin photocopié "Global Patelin", rédigé en piochant dans les sites américains. Cette lettre est directement liée au CNRS puisque l'adresse pour la correspondance est celle du bureau parisien de Serge Thion: "[email protected]" (voir aussi l'article "L'internationale négationniste sur le Net").
Aucune réaction de l'institution, alors qu'on ne compte déjà plus, à ce moment, le nombre de salariés sanctionnés par leur employeur pour avoir utilisé le matériel informatique de l'entreprise à des fins privées. En 1996, probablement encouragé par cette impunité, le chercheur passe à une phase supérieure: la fourniture de nombreux textes au site Aaargh, un cri de bande dessinée dont les initiales, là, signifient "Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste". Le site est hébergé par le fondamentaliste marocain Ahmed Rami, de Radio Islam, et pour tenter d'échapper aux lois françaises, ils émettent depuis un serveur américain d'Atlanta (Georgie). Cette base de données véritablement nazie propose pêle-mêle "Les Protocoles des Sages de Sion", les archives Thion, celles de Faurisson, de Pierre Guillaume, de Roger Garaudy, les textes interdits de Céline, ainsi que de véritables appels au meurtre comme celui qui visait le secrétaire national du Mrap, Mouloud Aounit, traité de "marionnette juive" à laquelle on promettait le sort des moutons, à l'Aïd!
Le 17 septembre 1998, les membres de la commission des droits de l'Homme et Questions Éthiques du laboratoire de Physique se réunissaient pour protester contre la diffusion, à l'adresse personnelle de 39 chercheurs de l'Académie des Sciences, de tracts figurant par la suite sur le site Aaargh de Serge Thion.
Ils attiraient l'attention du Comité d'Éthique du Cnrs sur l'activisme négationniste de ce chercheur en sociologie et soulignaient l'utilisation des moyens de l'institution pour diffuser ses thèses.
Dix-huit mois plus tard, le 27 février 2000, Serge Thion se félicitait en ces termes de voir le premier ministre, Lionel Jospin, agressé par des jets de pierres lors de son voyage au Moyen-Orient:
"L'irrépressible besoin des socialistes de se mettre à plat ventre devant tout ce qui pourrait avoir l'air juif..." et parlait ainsi du premier ministre israélien Ehud Barak: "Il (Jospin) s'enflamme pour de si parfaites répliques de l'élite nazie".
Cela fait donc vingt longues années que ceux qui ont en charge la recherche française tolèrent l'expression du racisme le plus violent, la publicité insistante des assassins de la mémoire, qu'ils acceptent, par leur silence, que les moyens mis à disposition par la République soient détournés de leur usage, que les titres de "chercheur au Cnrs" servent à impressionner les juges lors des procès, les lecteurs qui font confiance à ce sigle quand ils le voient au bas d'un article, d'une pétition.
Les protections dont bénéficie Serge Thion n'ont que trop duré!
L'assassin de la mémoire doit quitter le Cnrs.

©amnistia! www.amnistia.net

L'association du petit délateur de banlieue avec les membres d'une organisation d'assassins italiens, manipulés par les services secrets italiens (d'ascendance nettement fasciste) ne peut manquer de prêter à sourire.


PERSE ET POLICE

D'après une officine panoptique de l'université de Tel-Aviv, l'Institut Stephen Roth (13 mars 2000), Radio Iran est devenu un forum pour la négation de l'Holocauste. Radio Iran a interviewé des gens comme Ahmed Rami, Ernst Zündel, Roger Garaudy, David Irving, Ingrid Rimland et Fredrick Toben. D'après Ernst Zündel, un congrès international de négationnistologie doit se tenir au printemps 2000 en Iran. (Sources: "Archiv-Notizen," February 2000; Zundelsite, March 1999, February 2000; "Journal of Historical Review," July/August 1999.)

Le Teheran Times du 12 avril a pris résolument fait et cause pour David Irving au lendemain de son échec devant les tribunaux. Il a cité des auteurs qui ont prouvé que l'Holocauste n'avait pas existé et que c'était une fraude perpétrée par les sionistes pour faire chanter l'Occident. Comment peut-on être persan?

L'Institut Stephen Roth sait aussi que Roger Garaudy a été vigoureusement défendu par une femme écrivain turque, Gulay Gokturk dans les colonnes d'un grand journal turc, publié en anglais, nommé Sabah ("Le Matin") les 23 et 24 décembre 1998.

Cette officine, décidément très utile, nous apprenait, le 27 juillet 1998, à nous qui ne sortons pas assez, qu'il circulait des cassettes vidéo négationnistes en Hongrie, et qu'elles y faisaient un tabac. Il s'agit de la vidéo où le petit David Cole interviewe Piper du musée d'Auschwitz. La firme "Turul Video," le présente comme "the most amazing documentary film of all time," et "the whole legend of 'the gas chambers' - facts and lies."

Le 18 août, un journaliste qui s'occupait de la diffusion, Gabor Bencsik, a dû démissionner de l'association des journalistes. Le chef de la communauté juive de Hongrie a demandé qu'on fasse une loi pour interdire le révisionnisme.

L'institut cherche des dénonciateurs, professionnels ou amateurs. Refilez l'adresse à Denainxxx, il y a peut-être un peu de pâtée à lamper.

E-mail: [email protected], or Fax: 972-3-6408383, or Wiener Library, Tel Aviv University, POB 39040, Ramat Aviv, Tel Aviv 69978, Israel.

 

SÉGRÉGATION

Au camp de Natzweiler Struthof, il y a une cérémonie pour les anciens déportés français et communistes, en juin, et une autre pour les anciens déportés étrangers et français-pas-communistes en septembre.

 

PANACÉE

A month or so ago, Israel Charny, a well-known genocide researcher, gave a presentation at the University of Toronto. His topic was "Standing Up to Holocaust Denial." The talk was very interesting although in my naivette I had hoped that Dr. Charny would offer some advice how to stand up to Holocaust denials in real life. Unfortunately, there was nothing of sort though I do not blame Dr. Charny for skipping the issue. Perhaps there is no universal panacea for this infection.
 
Alexander Prusin <[email protected]>
Department of History, University of Toronto


NAZE BRIC-A-BRAC


L'Union des étudiants juifs de France poursuit en justice Multimania
 
PARIS, 11 avr (AFP) - L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a assigné en justice pour le 19 avril, devant le tribunal de Nanterre, la société Multimania, premier site internet français de communauté, pour avoir hébergé un site néo-nazi, a indiqué mardi à l'AFP l'avocat de l'UEJF. Me Stéphane Lilti, représentant l'UEJF, accuse Multimania de négligences, demande un franc de dommages et intérêts ainsi que l'application de mesures destinées à prévenir l'ouverture de sites du même type par des clients anonymes.
Par ailleurs et concernant le même site, l'Union des étudiants juifs de France a déposé plainte contre X à Paris pour "incitation à la haine raciale, apologie de crimes contre l'humanité et appels aux meurtres". Selon Me Lilti, une enquête préliminaire vient d'être confiée par le parquet de Paris à la police.
La personne ayant créée le site serait, selon lui, une personne résidant dans le nord de la France. Multimania aurait hébergé le site à son insu et ne connaissait pas l'identité du créateur.
Les sites de communauté, en plus de fournir l'accès à d'autres sites, permettent aux internautes de créer leurs propres pages, de dialoguer, d'envoyer des cartes de voeux, et de visiter les pages des autres.
Me Lilti a également précisé que l'UEJF s'associait à la démarche de la LICRA qui a assigné Yahoo en justice, le 15 mai à Paris, pour protester contre la vente aux enchères sur son site d'objets nazis.

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Vente d'objets nazis sur l'internet: la LICRA poursuit Yahoo en justice

PARIS, 11 avr (AFP) - La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a indiqué mardi avoir assigné devant la justice française la société Yahoo, 2ème réseau de sites le plus visité sur l'internet, pour protester contre la vente sur son site d'objets nazis. Dans un communiqué transmis à l'AFP, la LICRA indique qu'elle assigne en référé la société Yahoo. Inc, domiciliée en Californie, à comparaître le 15 mai devant le Tribunal de grand instance de Paris. Cette action en justice doit permettre, selon l'organisation, de "prendre les mesures nécessaires pour empêcher l'exhibition et la vente sur le site de Yahoo d'objets nazis dans tout le territoire national et ce sous astreinte définitive de 100.000 euros par jour de retard à compter de l'ordonnance à intervenir".
Selon la LICRA, le site Yahoo.com Auctions "met aux enchères quotidiennement de 500 à plus de 1.000 objets ou trophées nazis ou néo-nazis décrits comme n'importe quel objet marchand (uniformes, drapeaux frappés de la croix gammée, film sur la thème des tortures nazies ou une boîte de Zyklon B).
"Chacun d'entre eux est très précisément décrit et, pour en promouvoir la vente, Yahoo Auctions met en évidence, au début de chaque page les clichés des objets les plus marquants", souligne la LICRA. Le 19 février, la LICRA avait appelé au boycott des sites Yahoo, estimant "intolérable" que des "objets du culte" du nazisme soient en vente libre sur l'internet. Elle en avait appelé "aux dirigeants de plusieurs pays" et "à la conscience de tous les démocrates", afin que des dispositions soient prises pour interdire ce commerce "ignoble". Yahoo est le deuxième réseau de sites le plus visité sur Internet après America Online (AOL). En décembre, Yahoo recevait 120 millions de visiteurs par jour en moyenne pour 465 millions de pages.

 


VAUDOU VAUDOIS

Nous disposons de quelques articles, tirés surtout de la presse suisse, qui parlent du procès de M. Amaudruz, qualifié par Le Monde de "vétéran du négationnisme suisse". Nous ne connaissons M. Amaudruz que de nom. Les quelques pages de son bulletin que nous avons vues confirment qu'il se situe dans l'héritage raciste qui n'est pas le nôtre. Nous ne partageons donc aucune des idées politiques de M. Amaudruz et nous les désapprouvons. Mais tant qu'il n'incite à tuer personne, nous n'avons aucun scrupule à défendre son droit de vivre. Il a écrit en 1949 un petit livre dont le titre dit tout: Ubu justicier au premier procès de Nuremberg, Charles de Jonquière, Paris, 181 p. Nous acceptons comme précurseurs tous ceux qui, de quelques points de vue qu'ils se soient placés, ont critiqué ce monstre juridique que fut le Tribunal de Nuremberg. La parenté avec Ubu nous semble extrêmement judicieuse.
Vétéran, il l'est. Il a soutenu un point de vue favorable au nazisme depuis 1946, dans une Suisse qui était neutre et où les sympathies pour l'Allemagne nazie étaient couvertes par la liberté d'expression des citoyens de la Confédération. Tout cela a changé. La Suisse a voulu se débarrasser de sa principale tare qui était, justement, d'être helvétique. Maintenant, grâce à des lois ad hoc, la Suisse est un sous-bled paumé, en voie de sous-développement, où les indigènes sont sous la coupe des mafias financières qui se sont déjà imposées dans les grands pays. Guillaume Tell est inscrit au chômage. On peut enfin condamner un vieillard qui a trois cents lecteurs tous les mois. Si les Suisses croient échapper au racket de cette façon-là, ils se gourent.

Affaire Garaudy

 
Le Temps, Samedi 15 avril 2000

Affaire Garaudy: un libraire genevois est acquitté

Sylvie Arsever



Le responsable de la libraire Al Diwan, à Genève ne s'est pas rendu coupable de discrimination raciale en vendant une dizaine d'exemplaires du livre de Roger Garaudy Les mythes fondateurs de la politique israélienne. Condamné par le Tribunal de police genevois à une amende de 1000 francs, le libraire a été acquitté en appel par la Cour de justice. Les juges ont estimé qu'il n'avait pas agi publiquement, une condition pour que la diffusion de propos racistes ou négationnistes tombe sous le coup de la loi pénale.
Le libraire avait commandé une dizaine d'exemplaires du livre sans connaître son contenu, puis les avait retirés des rayons après avoir appris qu'il était négationniste. Il a toutefois continué à le remettre à ceux qui le lui demandaient jusqu'à épuisement de son stock. Ce comportement, estiment les juges, ne constitue pas une diffusion publique.
La Cour genevoise a également pris position sur l'un des points les plus controversés de la nouvelle norme antiraciste: celle de savoir qui peut se constituer partie civile contre un négationniste. Les juges adoptent une position très restrictive. Pour eux, seule peut être admise comme partie civile une personne qui est directement visée par une injure raciste ou un acte discriminatoire. Par nature, le racisme comporte certes une forme d'injure collective. Mais admettre comme plaignants tous les membres de la communauté touchée irait trop loin. La diffusion de thèses négationnistes n'est pas dirigée contre une personne précise et elle lèse, avant tout, la paix publique.
Ce raisonnement amène les juge à écarter tous les plaignants, soit aussi bien un rescapé d'Auschwitz, Otto Klein et Gerhard Riegner, dont une partie de la famille a disparu dans les camps, que la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA).
Pour l'avocat du libraire, Me Jean-Pierre Garbade, cette décision montre que la norme antiraciste n'est pas une muselière, contrairement à ce que clame l'extrême droite, et qu'elle peut se concilier avec le droit des citoyens de s'informer. Pour Me Philipppe Grumbach, qui représentait les parties civiles, leur mise à l'écart est choquante surtout pour Otto Klein qui a souffert dans sa chair de la Shoah.
«Il est indispensable à une bonne application de la loi que les associations puissent agir en justice, estime-t-il. Il faudrait introduire cette possibilité dans la loi.»


LES NOUVEAUX BIZUTHS
Il faut bien leur trouver un nom. On voit apparaître dans tous les médias une nouvelle couche de gens, disons entre 20 et 35 ans, qui écrivent, parlent, commentent et qui semblent avoir plusieurs traits communs qui pourraient les définir comme une génération. Ces anciens cocoonés sont de gauche, naturellement, puisque la gauche, c'est le confort du pouvoir, depuis vingt ans et peut-être pour encore longtemps, une gauche conservatrice, de droit divin, une gauche plutôt caviar, qui ne sent pas sous les bras, qui fréquente le Club Med, la quiquette frileuse à cause du Sida, qui juge la société américaine en avance sur nous, une gauche qui ne supporte pas les critiques, qui trouve que l'euro et la bourse c'est vraiment formidable, que réparation est due aux juifs pour les siècles à venir, qu'Israël est un petit peuple courageux qui mérite tout notre soutien, qui juge que l'Afrique est un passé douloureux, que la Russie est en train de devenir démocratique et que le marché chinois est plein d'attraits.
Mais ce qui caractérise aussi cette génération, c'est que les mots, les idées et mêmes les sentiments de ce qu'il est convenu d'appeler "la politique" ne sont rien, ne valent rien et doivent être impitoyablement éliminés au profit d'une nouvelle pensée inoxydable, celle de la morale et des droits de l'homme. Tous ces jeunes gens et jeunes femmes, qui n'ont jamais rien fait d'autre dans leur vie que de lire quelques journaux et regarder la télé, se croient en mesure de juger de la politique, de la vie et de l'action de ceux qui se sont crus appelés à parvenir dans des postes où l'on prend des décisions -- ou des apparences de décisions. On pourrait dire beaucoup de mal des politiques, et on ne s'en prive pas ici. Mais il faut choisir: ou le gouvernement des pragmatiques, des réalistes plus ou moins véreux et plus ou moins combinards, qui essaient d'arranger les choses et de faire avancer les problèmes, ou celui des moralistes, des puritains qui vont appliquer des grilles d'interprétation abstraites et régulariser les problèmes en coupant les têtes de tout ce qui dépasse. Ces jeunes idéologues excités, qui ne comprennent pas grand chose aux mécanismes réels de la société, sont très exactement de petits Pol Pot: ils savant ce qui est bien et, le cas échéant, l'appliqueront, les yeux fermés.
Certes, nous ne sommes pas menacés car ces zozos ne sauront pas prendre le pouvoir (quoique Jospin présente avec eux certaines analogies). Mais ils prennent le pouvoir dans le monde culturel.
Le cas de la Yougoslavie est ainsi très révélateur: pour les vieux routiers, la politique balkanique est tout sauf une affaire de morale; on sait que tous les protagonistes, issus de la décomposition de la fédération yougoslave, avaient à peu près tous le même programme: constituer ou reconstituer des entités nationales sur des corps sociaux informes par le moyen d'antagonismes fondateurs. Qui diable, au cours de l'histoire, aurait entendu parler d'une identité aussi saugrenue que celle de "Bosnie"? D'autre part, un oeil exercé ne pouvait manquer de voir à l'oeuvre, dans les nouvelles convulsions balkaniques (fort semblables à celles des années 1860-1914) la main des étrangers, non seulement européens, comme autrefois, mais venant aussi de plus loin, Amérique, Iran, sans compter les meneurs traditionnels, Russes et Turcs. Bref, toutes les géopolitiques étaient convoquées au festin.
Et on a vu surgir de jeunes puceaux de la politique qui ont quitté leur lycée pour s'engager dans des affaires médiatiques ou humanitaires (manipulées, évidemment, mais ils ne pouvaient pas le voir) et qui ont eu la révélation manichéenne: il y a des bons (nous, l'Occident, les démocraties, Mitterrand, l'OTAN, etc.) et les mauvais (principalement les Serbes, mais aussi les Russes, les islamistes, etc.). Frappés par cette révélation, et armés de leurs idées simplistes, ces gens envahissent les médias et donnent des leçons. C'est pourquoi, en référence à leur virginité d'âme, on peut les appeler les nouveaux bizuths. Des incultes qui ont les signes extérieurs, les références convenue, la faconde de l'intellectuel, qui n'ont jamais rien fait de leur vie facile, se voient octroyer par une monde de débiles -- celui de la presse -- le droit de morigéner et de donner des leçons.
On a ainsi, dans Libération du 14 avril, une page entière écrite par une de ces larves bizuthiques qui s'intitule: "Kossovo: l'imposture Noam Chomsky". Le propos est effarant: dépeindre Chomsky en flic stalinien pour nous revendre en douce la politique de l'OTAN comme expression de la morale universelle! Ce bonhomme, Yves Laplace, est un inconnu qui a pondu deux livres inconnus sur la Yougoslavie, l'un chez Finkelkraut, qui est le précurseur et le père putatif de ces bizuths, l'autre au Seuil, qui est le temple du politiquement correct. Mais ces bizuths sont partout, dans les émissions culturelles de la radio et de la télévision: ils sont "jeunes" et le jeunisme ambiant les porte au pinacle.
Ils est à craindre qu'il nous cassent les pieds pendant une longue période à venir. Il est peut-être temps de relire Josué et de considérer l'extermination des bizuths.

Conférence révisionniste

Après des années de procès pour des histoires de gros sous, l'Institue for historical Review de Californie reprend ses activités et annonce sa treizième conférence qui aura lieu le 27 et le 28 mai. Elle se place sous les auspices de David Irving et de son procès ­ en dépit du refus d'Irving d'être associé aux révisionnistes et du remarquable silence des participants pendant le procès. On annonce la présence de Butz, Raven, Faurisson, Graf, Rudolf...




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