AAARGH
David irving a perdu son procès; il prépare l'appel. Nous sommes de tout coeur avec lui car une grande injustice a été commise envers lui aujourd'hui, qui ne fait que parachever une ignoble campagne. Qu'il soit d'extrême droite ou d'ailleurs ne nous intéresse pas: c'est un homme libre que l'on a cherché à atteindre.
L'historien britannique Keegan
Cet historien conservateur, figure de l'establishment anglais, avait refusé de témoigner volontairement au procès Lipstadt; David Irving avait dû le contraindre manu militari à venir (procédure classique en Angleterre). Il avait émis, à plusieurs reprises, des jugements très favorables au travail d'Irving. Son témoingage avait été, malheureusement, très peureux. Dans un article publié dès le lendemain du jugement (et que nous avons ainsi que nos commentaires à la page Irving), il déclare que Lipstadt était inconnue des historiens avant le procès et que la plupart d'entre eux voudront l'oublier immédiatement, qu'il est heureux qon ne l'ait pas interrogé sur ce qu'il pense du travail de Lipstadt et qu'en revanche, Irving a encore beaucoup de choses à dire. Si l'on avait besoin de la moindre preuve de l'existence du complot des organisations terroristes sionistes menées par Lipstadt contre Irving, on l'aurait là: visiblement, M. Keegan a été intimidé à la barre...
Keegan est, après Hobsbawm, le second historien anglais à condamner le travail de Lipstadt et défendre celui d'Irving... (cf infra pour Hobsbawm )
Le livre d'Igounet, petite nana de Sciences po, est sorti la semaine dernière. Il fait l'histoire d'une chose qui s'appellerait le négationnisme en France. Un de nos lecteurs nous a en donnné un compte rendu qui va au coeur du sujet.
ARTICLE DE L'HISTORIEN ANGLAIS HOBSBAWN
Eric Hobsbawm, le célèbre historien britannique, vient de faire une tournée du monde médiatique français à l'occasion de la sortie de son livre sur le XXe siècles, qui a soulevé des controverses assez aiguës -- au point que la parution du livre a longtemps paru improbable. Il vient de donner un texte sur le procès Irving. Il est paru dans le journal "de gauche" italien La Reppublica le 29 mars: pour la première fois, un historien se penche objectivement sur la nature du débat entre révisionnistes et exterminationnistes; malgré ses positions nettement exterminationnistes, Hobsbawn dénonce le fanatisme, l'idéologie et l'incompétence qui arment les exterminationnistes. Il remarque que Lipstadt n'est aucunement historienne et qu'aucun historien véritable ne s'est déplacé pour le procès à part sans doute Irving qui, malgré ses sympathies nazies évidentes (dit Hobsbawn), connaît le dossier, les archives et le régime politique nazi, ce qui n'est pas le cas de Lipstadt. A marquer d'une pierre rouge. Nous avons la traduction française de l'article, ainsi que l'original italien et la traduction espagnole.
PROCÈS IRVING
Nous avons reçu la nouvelle suivante de Londres: le jugement dans le procès Lipstadt-Irving sera rendu le 11 avril à 10h30; ce n'est pas une date certaine, il y aura peut-être un retard.
CULTURE
Il faut toujours citer la Bible. Ça fait cultivé.
Par exemple, Michée, III, 9-12
"Ecoutez maintenant ceci, chefs de la maison de Jacob, et vous, conducteurs de la maison d'Israël, qui avez la justice en abomination et qui pervertissez tout ce qui est droit.
On bâtit Sion de sang, et Jérusalem d'iniquité.
Ses chefs jugent pour des cadeaux; les sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes prophétisent pour de l'argent; cependant ils s'appuient sur l'Eternel, en disant: L'Eternel n'est-il pas parmi nous? Il ne viendra point de mal sur nous.
C'est pourquoi, à cause de vous, Sion sera labourée comme un champ; Jérusalem sera réduite en ruines et la montagne du temple en haute forêt."
Bien vu, Michée!
LES
TAUPES VOUS SALUENT BIEN
On se souvient de l'article du Monde, "Une taupe révisionniste
à Berlin" (Le Monde, 13 février 1998)
qui dénonçait la présence du chercheur G.
Rittersporn au Centre Marc Bloch à Berlin, sous l'accusation
de révisionnisme. Ayant fait son mea culpa ("un
livre -- non identifié -- a résolu la question des
chambres à gaz") et "légèrement"
insisté sur sa famille juive, Rittersporn a successivement
obtenu une pétition de soutien de ses chers collègues,
la condamnation du journaliste allemand qui avait rapporté
ses propos en toute bonne foi, des dommages et intérêts
payés par le journal berlinois, une démarche de
A. Kaspi, à l'époque directeur des sciences humaines
au CNRS, auprès du Quai d'Orsay pour obtenir la réintégration
du chercheur au centre Marc-Bloch à Berlin. Ce qui fut
fait. Par conséquent, les petits malins qui se sont servi
des crétins lyonnais de Golias et du SNCS ont perdu
sur toute la ligne. Il est des cas ou le révisionnisme
peut rapporter gros. Se rapporter au dossier
Rittersporn de l'aaargh pour l'ensemble de l'affaire pas très
brillante, avec tous les textes.
GRENOUILLE
BELGE
Titre du Monde : "La Belgique se veut en pointe dans
la défense des droits de l'homme à l'échelle
planétaire". On pense aussitôt à cette
fameuse grenouille qui voulait se faire plus grosse que le boeuf.
Avec les gamelles qu'ils trimballent, tueurs du Brabant, assassinats
politiques, affaire Dutroux et affaires de pédophiles meurtriers,
avortement de la justice, déconsidération de la
gendarmerie, luttes des services, déglingage générale
des institutions en triple, lâcheté rwandaise, les
dirigeants belges ont de quoi balayer devant leur porte. Ou alors
ils sont pris dans un excès de trappiste...
Ils n'ont pas aimé que Haider qualifie le gouvernement
belge de "pourri". C'est pourtant l'évidence
même.
On annonçait le 26 janvier (Le Soir) que trois libraires
allaient passer devant le 55e chambre du tribunal correctionnel
de Bruxelles (ce qui montre qu'il y a au moins 54 autres chambres
à Bruxelles...) pour avoir vendu une revue, qui nous est
inconnue (Final Combat), comportant un article niant la
réalité du "génocide juif". "Il
s'agit, ajoute le canard vespéral, du premier examen d'un
dossier de négationnisme sur base de la loi du 23 mars
1995 tendant à réprimer la négation, la minimisation
(mais non pas la maximisation), la justification ou l'approbation
du génocide commis par le régime national-socialiste
allemand pendant la seconde guerre mondiale", pouvant aller
jusqu'à un an de prison. Le fait qu'un loi vieille de 5
ans n'ait pas encore été appliquée montre
la prudence, pour ne pas dire la cautèle de la grenouille
belge. Et puis le procès a été remis sine
die. Déçus, nous sommes. Mais l'espoir renaît
quand on apprend que des délégations de futurs policiers
belges sont envoyés à Mauthausen et Dachau, pour
entretenir le "devoir de mémoire" (Le Soir,
7 février). Grâce à ces instructives visites,
les flics sauront maintenant comment on monte un camp de concentration
en moins de deux.
LE
KANGOUROU FANTÔME
Vers 1994, un roman eut un vif succès en Australie, The
Hand that Signed the Paper. Ecrit par une Hélène
Demidenko, d'origine ukrainienne, il relatait les aventures d'un
jeune paysan ukrainien, pris dans les tourmentes de la deuxième
guerre mondiale, tueur de juifs, amoureux, jeune chien fou dans
la débâcle. Le livre a reçu plusieurs prix
littéraires. Il a aussi soulevé une polémique
car il semblait dire que les juifs d'Ukraine n'avaient eu que
ce qu'ils méritaient, que leur participation massive aux
pouvoirs bolcheviks les avaient rendus très impopulaires.
Après de violents débats, le président de
la communauté juive en vint à rencontrer le président
de la communauté ukrainienne et une sorte d'armistice ambigu
et momentané fut trouvé. Quand, patatras, une journaliste
nommée Bone découvrit que l'auteur n'était
ni juive ni ukrainienne, mais une bonne fille wasp, étudiante
en littérature à l'université du Queensland,
Hélène Darville. Les Ukrainiens n'étant plus
directement en cause, la presse se déchaîna contre
cette Darville qui fut aussitôt décrite comme anti-sémite,
fascisante et tutti quanti.
Le scandale fut entretenu par les professionnels de la chose.
Il y en a là-bas comme ici. Darville publia quelques textes
qui parlaient d'autre chose. Le temps passa. Et puis soudain son
fantôme sembla se matérialiser au procès de
David Irving. Un grand magazine de Sydney, Style, dirigé
par un certain F. Marx, annonça un prochain article de
Darville sur le sujet. Les tambours se mirent aussitôt à
rouler. Des chroniqueurs de la presse juive crurent la reconnaître.
Le Sydney Morning Herald publia (28 février) une
violente attaque de Robert Manne contre l'article avant même
sa parution, lui reprochant bruyamment de pencher du côté
d'Irving, sacrilège d'autant plus grand qu'Irving avait
proprement mouché ce Robert Manne au cours d'une émission
de télévision en Australie, avant d'y être
interdit de séjour. DD
Guttenplan qui ambitionne d'écrire un livre sur le
procès Irving a identifié Darville et l'a consciencieusement
espionnée, rendant compte de ses renseignements aux pantins
de Nizkor, une vieille officine financée par les Hommes
de Néowiesenthal. Il semble que la Darville, qui n'est
pas à un pseudo près, aurait envoyé des messages
sur alt.revisionism sous le nom de Chas Stavros qui montrait que
quelqu'un espionnait Guttenplan. Tout ceci prouve que les faussaires
ne sont pas tous du même côté, bien que l'écrasante
majorité soient des thuriféraires de l'Holocause-toujours.
Et qu'une jeune femme rousse, avec des lunettes, peut encore s'amuser
à Londres, malgré la sinistrose blairiste.
Un premier article est paru: "The high price of free speech,"
dans le Courier-Mail australien, 4 mars 2000, affiché
sur le site de D. Irving, <www.fpp.co.uk/online.html>.
Elle y dit: "Je crois que les démocraties devraient
subir le test de la présence de D. Irving" (Il est
interdit d'entrée au Australie, au Canada, en Allemagne,
grâce aux effort d'une lobby international qui n'existe
pas et qui n'a pas de nom prononçable.)
Nous avons l'article publié par Darville dans Australian
Style en mars 2000 et l'éditorial de F. Marx d'avril, faisant état des tentatives de censure.
L'ARGENT
DE LA CAME
Le projet de budget américain, pour l'année à
venir, refuse de financer l'effacement des dettes ou les opérations
des Casques bleus, mais alloue 1,6 milliard de dollars pour "étendre
la guerre contre la drogue en Colombie". Les USA sont donc
engagés dans une "guerre" en Colombie. Qui coûte
déjà un gros tas de fric. Et nous, ici, on n'est
pas au courant. On doit pas lire les bons journaux.
ATLAS
ASSEZ MOYEN
L'un des plus grands voleurs de l'Afrique est enfin mort. Hassan
II et son sourire sarcastique quand il évoquait ses ennemis
torturés ont disparu. L'accession de son fils au trône
est enveloppée de maintes questions. La tyrannie va-t-elle
continuer?
Parmi les petits signes d'ouverture, on peut compter le dialogue-affrontement
qui a opposé, en février, sur la chaine de télévision
qatarie Al-Jazira, très populaires dans tout le monde arabe,
Abderrafie Jawhari, responsable de l'USFP, la soi-disant "gauche"
marocaine, actuellement au pouvoir, et notre ami et collègue
Ahmed Rami, exilé politique depuis bientôt 30 ans
pour sa participation à une tentive de coup d'Etat contre
le sultan rouge, rouge du sang du peuple. Le moins qu'on puisse
dire est que Rami a balayé ce pâle opportuniste.
Il a insisté à plusieurs reprises en réclamant
"pour les Marocains les mêmes droits que les juifs
ont au Maroc". Aussitôt la meute se déchaîne.
Robert Assaraf, chef autoproclamé des juifs marocains,
se répand en lamentations. (Voir Jeune Afrique - l'idiot,
7-13 mars 2000, numéro 2043) "Ne faudrait-il pas aujourd'hui
mobiliser les Juifs du Maroc, dispersés à travers
le monde, afin de lancer un procès public contre Ahmed
Rami, devenu fasciste et antisémite pour gagner le soutien
des islamistes?"
Toujours ces procédés de basse police. L'article
est intitulé "Maroc: de l'islamisme à l'antisémitisme".
L'islamisme est le seul mouvement politique que ces gens-là
ne peuvent ni acheter, ni infiltrer, ni briser. Comme ils tirent
des bénéfices immenses du régime actuel,
on comprend qu'ils redoutent ceux qui veulent le faire tomber.
Pour notre part, il est absolument clair que seuls les islamistes,
au Maroc et dans beaucoup de pays musulmans, ont une capacité
d'opposition à la domination américaine-européenne-israélienne.
Il suffit, pour s'en convaincre de lire leurs analyses et leurs
propositions, qui se trouvent rarement exposées dans les
journaux, et pour cause. Il nous est donc agréable de donner la parole à l'un des
principaux leaders islamistes du Maroc, le cheikh Abdessalam Yassine.
On soulignera la hauteur de vues dont il témoigne.
On nous reproche déjà une prétendue alliance
brun-rouge. En fait, nous sommes pour une alliance arc-en-ciel,
en ajoutant le vert (islamiste), le jaune (bouddhiste), le noir
africain, et toute le reste des peuples qui gémissent sous
le joug, toujours et partout le même.
NOSTRADAMUS
"Papon, qui n'a pas le sou, loge dans une écurie.
Il y invite des gens à déjeuner. Il a une table
et deux bancs. Il a laissé les araignées: ça
orne".
Ce passage étrangement prémonitoire -- du Journal
de Jules Renard pour 1903 (Bouquins, p. 679) -- donne à
penser qu'il existe une connivence cachée entre Papon et
Lewkowicz.
A propos de Lewkowicz, le tribunal devait rendre sentence au 30
mars. Et puis, comme il avait braillé qu'il n'avait pas
vu toutes les pièces (il n'a pas d'avocat), la donzelle
mondragon qui préside le tribunal a eu chaud aux fesses,
lui a promis la pièce et a renvoyé en juin.
SANGLOTS
LONGS
Le dimanche après midi, sur France Inter, il y a une émission
appellée "Cosmopolitaine", animée par
Paula Jacques, juive égyptienne, détail qu'elle
n'oublie pas de nous faire connaître, et ancienne de la
mouvance Action directe, détail qu'elle oublie de nous
faire connaître. Elle avait invité ce jour-là,
fin février, une greluche qui parlait de la maison d'Anne
Frank à Amsterdam. On sait que l'affaire Anne Frank agite
le monde merdiatique avec un dessin animé japonais nippon
ni mauvais avec lequel de petits malins ont voulu se faire un
petit abus de bien sociaux. La greluche a dit qu'à Amsterdam,
la maison d'Anne Frank était facile à trouver: il
n'y a pas de pancartes mais, en s'approchant, on rencontre
de plus en plus de gens qui sanglotent. Elle l'a dit.
LE
POINT DE VUE DE SOLJÉNITSINE
On nous interroge sur les événements de Russie et
de Tchéctchénie. Nous croyons que les Russes devraient
laisser le Caucase aux Caucasiens mais que les Tchéchènes
-- au moins ceux qui ont relancé les actions militaires
au Daghestan -- sont des gens qui veulent instaurer des dictatures
nouvelles et qui se servent de la population tchétchène
dans ce but; nous pensons aussi que l'indépendance de la
Tchétchénie est rigoureusement inenvisageable dans
le contexte de prise d'hégémonie que les États-Unis
infligent à tous les petits pays. Pour le reste, nous partageons
l'essentiel des vues de Soljénitsine qu'il nous est agréable
d'accueillir sur nos pages. Nous avons reçu ce texte le
19 mars 2000. Il
semble que l'interview ait été donnée à
Fritjof Meyer, Jorg R. Mettke and Martin Doerry pour l'hebdomadaire
Der Spiegel.
BABILLARD
Prenant la parole devant le sommet holocaustique mondial à
Stockholm, le 27 janvier, Victor Youchenko, le premier ministre
de l'Ukraine a annoncé que son gouvernement allait appuyer
l'initiative prise par la Confédération juive d'Ukraine
d'ériger un monument pour l'Holocauste à Kiev. Il
a dit que le peuple ukrainien comprenait les souffrances des juifs
parce qu'il avait souffert aussi sous Staline. Il a dit qu'à
Babi Yar avaient péri plus de 100.000 victimes de plusieurs
nationalités, la majorité étant des juifs.
Il n'a pas mentionné les geysers de sang bien connu de
l'historiographie respectueuse. Il a ajouté qu'il y avait
actuellement 480.000 juifs en Ukraine, 300 organisations juives
et 70 synagogues. On comprend l'urgent besoin d'un monument zolo.
D'ailleurs pourquoi un seul? [cf les articles Ehrenburg et Grosman du dictionnaire de l'AAARGH.]
CARNAVAL
A L'ITALIENNE
Trento, 11 mars. La police a confisqué un char de Mardi-Gras
dans la ville de Storo sur lesquel dansaient ensemble des détenus
en vêtement rayé et des gardes nazis, sous une bannière
représentant une poignée de mains et des colombes
sortant à tire d'aile d'un crématoire. Ce char s'appelle
"la vie est plus belle que jamais", a dit le maire de
Storo, Pippo Scaglia. Il s'est trouvé des organisations
juives à Rome pour trouver que ce char heurtait des sensibilités
juives et que sa stupidité et son antisémitisme
heurtait tous les Italiens. La presse en avait fait toute un histoire,
allant jsuqu'à inventer un slogan pour ce char: "Arbeit
Macht Frei - Hauswitz 2000" (en all: Haus maison,
witz: astuce, jeu de mot.) Les célèbres carabiniers
sont arrivés en avance et ont mis le char sous équestre.
Depuis, ils se grattent la tête sous le bicorne pour savoir
si ce char est à la base d'un délit quelconque.
LA
BÊTE DE CIRQUE EST FATIGUÉE
Le 26 septembre 1998, le Spiegel publiait une "interview"
donnée à un journaliste soi-disant indépendant,
Bruno Schirra, par un octogénaire, ex-médecin dans
les camps aux côtés, paraît-il, du célèbre
Dr. Mengele, le Dr. Münch. Cette vieille bête de retour
avait été jugée et acquittée dès
le lendemain de la guerre. Des détenus avaient plaidé
sa cause! Il a ensuite été de tous les procès
comme bouffon à charge de ses anciens camarades. Son cas
est donc très connu.
Mais, toujours avides de sensation, des journalistes sont venu
extraire des propos incendiaires. Nous
avons soulevé cette affaire à l'époque.
Après le Spiegel, Daniel Mermet, clown de gauche
à la radio d'Etat, en avait fait un énorme pataquès,
pendant huit jours, comme s'il avait trouvé le dernier
des mohicans nazis et que ce nazi était directement responsable
des pires choses. Le fils de Münch avait écrit poliment
pour dire que ces propos l'étonnaient et que son père
n'avait plus toute sa tête. Le raffut était tel que
le parquet de Francfort ouvrait une information. Dix-huit mois
plus tard, une dépêche de l'Associated Press du 11
mars 2000 nous apprend que le parquet abandonne les poursuites,
faute de preuves et en raison de l'état de santé
de l'interviewé, atteint, en fait, de la maladie d'Alzheimer.
Personne ne songe à demander des comptes aux salopards
du genre Schirra ou Mermet qui vont voir un vieillard malade,
sénile, lui font dire ce que leurs phantasmes -- ou leurs
intérêts -- leur dictent, qui poussent les flics
et les procureurs à persécuter leur "source,
et qui, après s'être taillé une réputation
d'antinazi de carton-pâte, ramassent le pognon et continuent
à faire l'intéressant, en cherchant d'autres victimes
à racketter. En toute impunité. Et les mines de
sel, on les rouvre quand?
JUDICIEUX
C'est l'avis de Robert Paraz. Dans un de ses polars argotiques
qui étaient à la mode vers 1952 et qu'il écrivait
pour rester libre d'écrire le reste, Une fille du tonnerre,
on relève, p. 204 de la réédition du Sycomore,
préfacé par Léo Mallet (mazette!):
"[...] Quand on cherche avec du dollar au bout des doigts,
on trouve.
-- C'est comme la chambre à gaz qu'on fait visiter à
Dachau, qui a été construite d'après les
indications de la Radio de Londres...
-- Touche pas à ça, Lévy, tu vas passer pour
un ennemi des lumières. On ne pourra savoir la vérité
historique que quand il ne restera plus aucun survivant."
Il prévoyait ça en 1951, le gars. Il avait été
gazé, le gars. Il en connaissait un bout, ce Paraz-là.
NOUVELLES
DU MONDE ARABE
Trois dépêches:
1/Anti-Defamation League, la Gestapo juive américaine.
2/MEMRI Special Dispatch
- No. 77 - February 16, 2000.
Middle East Media and Research Institute (MEMRI) 1815 H Street,
NW Suite 404 Washington, DC 20006 Phone: (202) 955-9070 Fax: (202)
955-9077 E-mail: [email protected]
Website: www.memri.org
[MEMRI holds copyrights on all translations. Materials may only
be cited with proper attribution.]
SOMMES NOUS TOUS DES JUIFS ALLEMANDS?
La communauté juive allemande se reconstitue énormément.
Elle reçoit une très grosse transfusion de "juifs"
ex-soviétiques. S'il faut en croire les chiffres qui courent
en Israël même, la moitié de ces juifs ne le
sont d'aucune façon. Mais ça facilite le départ
d'un pays en ruine. Le Soir de Bruxelles (10 janvier 2000)
explique que 90% des "immigrants juifs [en Allemagne] vivent
en outre de l'aide sociale et attendent un soutien financier des
communautés juives. Or ces dernières sont elles-mêmes
surendettées [grâce à la folie des grandeurs
de Bubis]. A ces difficultés s'ajoutent des problèmes
d'ordre linguistique et surtout identitaires. Ainsi, selon Michael
Liokumowitsch, membre de la communauté juive de Berlin,
un océan sépare les anciens membres des nouveaux.
Les premiers sont souvent restés en Allemagne avec mauvaise
conscience et se sont construits une identité fragile.
Les nouveaux arrivants espèrent au contraire mener en Allemagne
une vie plus facile et digne qu'avant."
Se la couler douce aux dépens des autres juifs déjà
sur place. Formidable combine. Le plus amusant, si l'on peut dire,
est que dans cette histoire ce sont des juifs qui se font couillonner
par des goyim qui jouent au juif. Plus on y joue, plus on gagne,
c'est évident.
LE
DEBUT DE LA FIN
Nombreux sont les signes qui annoncent le début de la fin
d'Israël. Il faudrait, un jour, en faire la chronique. Mais
il vient de s'en produire un qui fait souffrir les sionistes au
plus profond d'eux-mêmes. Un rabbin de droite (si cette
qualification a un sens), Aharon Dov Halperin, directeur d'un
hebdomadaire appelé Kfar Chabad, expose une décision
récente de la Cour Suprême israélienne. Elle
a décidé, début mars, que l'Agence juive
avait eu tort de refuser à une famille arabe (israélienne)
le droit d'acheter une terre dans une "communauté"
juive à Katzir. Le rabbin Halperin note qu'il ne s'agit
pas seulement d'un conflit privé. Cette décision
remet en cause le fonctionnement et le but même de l'Agence
juive qui est l'intrument que le mouvement sioniste a créé
dès son origine pour acheter et s'emparer par tous les
moyens de la terre palestinienne avec une règle absolue:
ne jamais en aliéner la moindre parcelle à des non-juifs.
Les surfaces acquises avant 1948 n'étaient pas très
considérables. La victoire militaire qui allait réellement
fonder Israël en 1948 permettait de récupérer,
au profit de l'Agence juive, toutes les terres, communales ou
communes, qui ne faisaient pas l'objet d'une appropriation privée
enregistrée dans le cadastre ottoman puis britannique.
Cette dépossession s'est pousuivie activement pendant plus
de cinquante ans, en utilisant l'expropriation judiciaire, la
confiscation administrative, les nécessités supposées
de la défense ou de la sécurité, etc. L'Agence
juive est un monstre juridique qui n'a d'équivalent nulle
part. C'est la machine du vol systématisé de la
terre des autres.
Son existence et sa pratique étaient au fondement de la
résolution des Nations Unies qui ont condamné le
sionisme comme un "racisme" le 17 octobre 1975. Les
Israéliens se sont démenés comme des diables
trempés dans l'eau bénite pour obtenir des Nations
Unies l'annulation de cette résolution en 1991. Elle s'appuyait
sur le fait que l'Agence juive confisquait des terres au seul
profit des juifs et sur la Loi du Retour, qui permet à
n'importe quel juif du monde entier d'être reconnu comme
citoyen israélien, qualité déniée
aux autochtones arabes.
La Cour suprême vient ainsi de renverser un siècle
de jurisprudence sioniste. Elle s'apprête même à
retirer tout fondement légal à la fameuse politique
des installations juives (settlements) car elle a dit,
dans son jugement, que si elle ne traitait pas la question de
manière rétroactive, c'est uniquement parce que
le requérant n'avait pas demandé à la cour
de se prononcer sur cette question.
La porte est ouverte. Si cette décision est maintenue,
si l'appareil politique de l'Etat n'entre pas en conflit avec
son propre sommet judiciaire, les demandes vont pleuvoir. La politique
d'apartheid menée par l'administration, via l'Agence juive
et sa politique d'airain, va être submergée. Les
Israéliens, qui exercent à l'encontre des Arabes
un des racismes les plus virulents de notre planète, vont
devoir leur faire une place au sein même des communautés
organisées comme des forteresses avec patrouilles en armes
et territoires réservés. Cela prendra du temps,
mais le rabbin Halperin prévoit que le prochain assaut
judiciaire visera la Loi du Retour, elle aussi intensément
raciste, et qu'elle ne résistera pas plus que le loi sur
la terre. C'est le début de la fin, le rabbin le voit bien,
lui aussi, et tous les sionistes avec lui. Ce pauvre rabbin essaie
de comprendre la logique de cette décision. S'agit-il d'un
pas en avant vers une démocratie plus grande? Il a sous
la main une autre décision de la même Cour suprême
qui interdit à un juif de s'installer dans un lieu prévu
pour y installer des bédouins.
Parce qu'il appartient au vieux monde des sionistes qui règne
encore sur les communautés extérieures, il n'arrive
pas à se représenter le pari pascalien que font
obscurément certains dirigeants de l'entreprise Israël:
démanteler Israël, renoncer progressivement à
toutes ses institutions particulières de protection d'un
mythique "peuple juif" pour pouvoir rester dans la région.
Car, très franchement, quel pays, à part le Birobidjan,
serait disposé à accueillir quatre ou cinq millions
de juifs d'un seul coup?
Voir aussi l'article du juriste franco-israélien Claude
Klein, "La fin de l'Agence juive?", Le Monde,
29 mars 2000, p. 17. qui se termine ainsi: "Déjà,
le ministre de la justice a fait savoir qu'il exigerait le démantèlement
pur et simple de l'Agence juive." Avant le démantèlement
pur et simple d'Israël? Patience.
SONDAGE
OU CLYSTÈRE ?
D'après l'un de ces sondages grotesques financé
par une institution bidon dépendant du premier ministre
et qui serait supprimée d'un trait de plume si les sondages
sollicités allaient dans le sens inverse, les Français
seraient "racistes". Voici ce qu'en dit un commentateur
moyen: "L'image que la France se donne d'elle-même
fait froid dans le dos. 69% des Français se déclarent
«plutôt racistes», «un peu racistes»
ou «pas très racistes». Les «pas racistes
du tout» sont seulement 29%, soit 7 points de moins que
l'an dernier, et une sorte de record: c'est le pourcentage le
plus faible depuis dix ans. 63 % jugent qu'il y a trop d'Arabes
en France (12 points de plus que l'an dernier) et 21% estiment
même qu'il y a trop de juifs (plus 7 points)." "Au
total, 61 % des sondés estiment qu'il y a trop de personnes
d'origine étrangère en France.... 31% des Français
jugent que les juifs ont trop de pouvoir dans le pays."
Ça ne ne s'explique pas simplement, ajoute l'empafé.
"Pour Nonna Mayeur, chercheuse au Cevipof, le centre d'études
de la vie politique française, il s'agit là d'un
événement conjoncturel qui déborde l'antisémitisme
ordinaire. «Peut-être la fuite de Maurice Papon en
Suisse a-t-elle été vécue par une partie
de l'opinion comme de l'acharnement sur un vieillard, analyse
la chercheuse, et la médiatisation des indemnités
des biens juifs confisqués sous l'Occupation a sans doute
renforcé les préjugés sur les juifs et l'argent.
Cette poussée antisémite retombera sans doute aussi
vite qu'elle est montée et n'apparaîtra plus dans
le baromètre.»" Le Cévipopof a parlé.
Les gens pensent que les juifs ont trop de pouvoir parce qu'ils
ont vu qu'ils avaient trop de pouvoir; ça leur passera;
ils s'habitueront.
Passons sur le reste. Ce qui est monstrueux dans ce nouvel accès
de politiquement correct c'est évidemment d'attacher arbitrairement
une connotation raciste à une observation aussi banale
que: "il y a trop d'étrangers". Il n'y a rien
d'extraordinaire ni rien relatif à une quelconque notion
de "race" à penser qu'une société
peut vouloir perdurer et constater qu'un afflux d'étranger,
au delà d'une certain seuil, change sa nature. Lévi-Strauss
l'a magistralement démontré, Mitterrand l'a dit
explicitement, et presque tout le monde le pense. La vraie discussion
commencerait sur la hauteur à laquelle on place la barre.
Assimiler ce genre de réflexion à du racisme est
un amalgame qui ressortit au terrorisme. Trois délégués
de l'institution qui a commandé le sondage étaient
sur France Inter l'autre soir (30 mars): Ils n'ont qu'un mot à
la bouche: réprimer. On croirait entendre le Guépéou.
Ils veulent changer le mode d'administration de la preuve devant
les tribunaux. Ils veulent faire la chasse au "raciste".
Mais, nous dira-ton, qu'est-ce qu'un raciste? Le sondage répond
à cette question. "Louis-Harris a classé les
sondés en quatre types: les assiégés (19
%), les inquiets (32 %), les intégrationnistes (28 %),
les militants antiracistes (21 %). Les assiégés
sont plutôt âgés, habitent dans des communes
rurales, leur niveau de diplôme est sensiblement inférieur
à la moyenne et ils appartiennent plutôt aux classes
populaires. Ils sont très majoritairement catholiques,
nettement à droite, ont le sentiment que la société
fonctionne mal et pensent à 98 % qu'il y a trop d'étrangers
en France. (Par Franck Johannes, jeudi 16 mars 2000)
Voilà. Il suffit de désigner la cible: il n'y a
que 21% de citoyens qui sont corrects; les autres, il n'y a qu'à
les éliminer pour obtenir un pays purifiés, enfin
débarrassés de tous les relents de racisme. Ces
commissaires de la pensée antiraciste correcte raisonnent
exactement comme Pol Pot.
Quand les Français manifestaient un racisme virulent, tout
au long de la guerre d'Algérie (1954-1962), on n'en parlait
pas. Le racisme, c'était l'Amérique, avec sa ségrégation.
Maintenant, le nombre de racistes n'a jamais été
aussi bas. Mais on nous bassine de plus en plus fort tous les
jours. Quant à l'Amérique, c'est positivement un
paradis...
CARNET MONDAIN
Deborah Lipstadt will be in St. Louis May 19-20 for three appearances
at Congregation Temple Israel, Saint Louis.
Call (314) 432-8050 for information. Trois apparitions, ça
va être palpitant.
FAUSSAIRE
OUI, MAIS EN PLUS PLAGIAIRE
Un certain Jacob Tsur a fait sur Internet la révélation
suivante: <Je suis tombé sur un livre qui s'appelle
"Le Cinquième champ", je savais que c'était
le nom d'une section de Maidanek. Je l'ai comparé avec
Fragments (de Grosjean alias Wilkomirski) et j'ai vu que
Fragments est un plagiat de ce livre. L'auteur en est Chawa
Kaufmann, qui vit dans une maison de retraite.>
Si vous voulez en savoir plus, demandez à
Jacov Tsur <j[email protected]>
La course au Nobel du faux est engagée: Le NASDAQ de la
connerie holocaustique a passé la barre des 3000 points.
Voici un écho qui nous arrive de la Sillyshoah Valley:
While Wilkomirski pretended to write history and lied, what do
you guys make of Tova Reich's short story in the March issue of
The Atlantic Monthly, which was admittedly fiction?
It deals with two Holocaust survivors, who live on the proceeds
of a company called Holocaust Connections, Inc., and whose daughter
has not only converted to Roman Catholicism but has become a nun
at the Carmelite monastery in Auschwitz.
All the illustrations of the article feature people wearing yellow
stars, including the Jewish nun, whose image is made to appear
as if she has a halo.
You can read it and look at the pictures on the web site of the
magazine: http://theatlantic.com/issues/2000/03/reich.htm
LETTRE
From: "mills family" <[email protected]>
To: "Russ Granata" <[email protected]>
Subject: Re: Carlo Mattogno answers Robert Faurisson
Date: Sun, 13 Feb 2000 22:47:38 +1100
Thank you for sending me a copy of the item by Carlo Mattogno.
I had previously read an article by him on cremation capacity
at Auschwitz, and found it very informative. I note that orthodox
historians such as Professor Van Pelt now seem to regard the work
by Mattogno as the main challenge to the establishment history
of Auschwitz.
It appears that revisionist historiography has now matured to
the point where it is possible for researchers like Mattogno to
criticise the flaws in earlier revisionist writings that were
too dogmatic in their rejection of establishment history. That
is a welcome development, since in my opinion it has been those
very flaws, as for example in the Leuchter Report, that have allowed
orthodox historians to dismiss all revisionist writing as extremist
and unworthy of consideration.
Michael Mills
L'auteur, Mills, s'est fait écharper parce qu'il a donné
des avis à Irving pour sa défense, tout en participant
à la liste H-Holocaust. Comme il a une adresse internet
qui désigne un ordinateur de la fonction publique australienne,
plusieurs participants de la liste ont suggéré,
comme une sorte de routine, de le dénoncer au gouvernement
australien et de le faire foutre à la porte. Ils commencent
toujours par là.
DROIT
ET NÉGATIONNISME
Il y a dix ans, quand la loi Gayssot est passée, il y a
eu comme un voile de honte qui s'est étendu sur le monde
intellectuel. Nombreux furent ceux qui n'ouvrirent pas le bec.
Quelques uns dirent que la loi était mauvaise, pour cacher
la part qu'ils avaient eue dans son inspiration. Rares furent
ceux qui approuvèrent, en dehors des ligueurs habituels.
Il y a cinq ans, il fut question de la refaire. Mais si certains
voulaient l'atténuer ou la supprimer, d'autres, en nombre
égal, voulaient la durcir. Aujourd'hui, on voit apparaître
une nouvelle génération de bon vrais libéraux
qui rejoignent les communistes pour penser que cette loi est vraiment
excellente et oser le dire. Voici un exemple de ce que l'on peut
faire avec un jeu de Légo où les cubes sont remplacés
par des concepts juridique. Ce
document est à verser dans votre dossier de tératologie
maoïste (nous soulignons quelques phrases). Malheureusement,
nous devons ajouter qu'il a été publié dans
les Annales Mais que peut-ton attendre de sérieux
de cet ex-phare de la pensée historienne reconvertie depuis
bien des années dans la mode du boulevard Raspail? Ainsi
nous découvrons que la liberté d'expression est
limitable, puisque c'est prévu par la loi. Imaginez-vous
Descartes ou Voltaire admettant la censure sous prétexte
qu'elle était légale et que l'homme qui affirmait
que «le bon sens est la chose du monde la mieux partagée»
aurait reconnu aux «grandeurs d'établissement»
le droit de distinguer entre le public conscient et le public
inconscient ? Il y a bien longtemps que les historiens se sont
désabonnés des Annales. Symboliquement, je
raconterai que je me suis désabonnée après
y avoir lu un article totalement imbécile sur l'histoire
des larmes... Aujourd'hui, les Annales vont beaucoup plus
loin: voici que pour discuter une loi qui limite la liberté
de la recherche historique, objet des Annales, elles convoquent
non pas un historien mais un juriste. Bientôt sans doute
elles fusionneront avec la Revue de droit public et la
Gazette des prisons.
JEAN-PAUL SENIUS
Dans Le Monde du 20 mars, une photo du Pape: il a une croix
sur une tige qui lui sert peut-être de crosse épiscopale.
Sur cette croix d'allure moderne, le Christ est crucifié
les bras en V. Il nous semblait avoir appris à l'école
que ces croix en V étaient jansénistes, qu'elles
indiquaient que seule une partie de l'humanité, touchée
par la grâce divine, serait sauvée. Alors que le
Christ traditionnel, ayant les bras à l'horizontale, embrasserait
ainsi la totalité des êtres. Doit-on en conclure
que Jean-Paul II est au fond un janséniste caché?
Justifierait-il les pires suppositions des sédévacantistes?
LA
PIPE AU PAPA DU PAPE PIE PUE
Avant d'aller faire sa tournée du West-Birobidjan, le pape
avait serré quelques boulons. Il avait fait une grosse
excuse générale et absolutoire, sans mentionner
spécifiquement les Zolocaustiqués. Et il avait mis
en marche le processus de béatification de Pie XII, qui
est la cible d'une incessante et violente campagne des mêmes
Zolos. C'est pourquoi un solide jésuite allemand avait
été chargé de donner le la. Il a dit, en
gros, qu'on pouvait tourniquer la question autant qu'on le voulait,
il restait que les juifs, de l'époque, avaient fait tuer
le Christ. Qu'il ne démordait pas. Que c'est écrit
là. Qu'il n'y avait pas de quoi en faire un plat avec les
juifs d'aujourd'hui. Mais il a provoqué une explosion de
haine et de fureur chez les Zolos: Wiesel, honoris causa de tout
et de rien, a gémi encore plus fort que d'habitude (''I
am amazed. I'm shocked and outraged,'' Holocaust expert Elie Wiesel
said in a Canadian Press story Friday.)
On remarquera qu'il est promu "spécialiste de l'Holocauste",
lui qui a pu écrire tout un livre (La Nuit) sur
Auschwitz sans voir les chambres à gaz! Exploit typiquement
révisionniste! On notera les procédés scandaleux
mais absolument typiques et revendiqués des journalistes.
Ils cherchent toujours "la petite phrase" qui fera mouche.
Les heures de non-phrase, ils les mettent à la poubelle.
Le Vatican reste ferme sur ses positions. Les Zolos veulent faire
abolir. Ils veulent obliger l'Eglise à abandonner ce qu'elle
sait de son propre passé. Abolition de la mémoire.
Remplacement de la mémoire catholique par une autre mémoire
de fabrication juive. Voilà le programme que se sont fixés
quelques groupes d'intellectuels juifs depuis plus de cinquante
ans. Nous y reviendrons car cette affaire dépasse le sort
de l'Eglise, dont nous ne sommes nullement chargés et qui,
à vrai dire, nous est plutôt indifférent.
Qu'elle se débrouille.
Vatican City (By Frances d'Emilio, Associated
Press Writer <[email protected]>) -- A prominent Jesuit insisted
Saturday that his remarks that ''the Jews have killed Christ''
were taken out of context and he expressed dismay that he was
made to sound anti-Semitic.
Jewish organizations have been outraged at the comments by the
Rev. Peter Gumpel, who was appointed by the Vatican to lead the
cause for beatification of Pius XII, the wartime pontiff accused
by many Jews of not speaking out against the Holocaust.
The Vatican, which defends Pius XII as a man who pursued peace
discreetly, is considering him for beatification, the last formal
step before the process toward sainthood can begin.
Pope John Paul II, who on Monday begins a week's pilgrimage to
the Holy Land, including Israel, has made improving relations
with Jews a priority of his papacy.
Much of the ground for better ties was laid in 1965 under Paul
VI, with a Vatican statement that said the Jews cannot be collectively
blamed for the crucifixion of Jesus.
In an interview broadcast on Thursday on CBC television and also
aired Friday on ''CBS Evening News,'' Gumpel said it is ''an undeniable
historical fact'' that Jews killed Christ.
ILS
SE TIRENT LA BARBICHETTE
Rappelons que Peter Novick est l'auteur d'un livre à succès,
assez ravageur, The Holocaust in American Life, Houghton
Mifflin, New York, 1999, qui analyse le tripotage de l'Holocauste
aux Etats-Unis. Il ne fait pas plaisir à tout le monde.
Il dit, en passant, beaucoup de mal des révisionnistes
(p. 270 sq.). Il est l'auteur d'un livre sur l'Epuration en France,
traduit en français (L'Epuration française, 1944-1949,
Balland, 1985, 364 p.)
Date: Mon, 20 Mar 2000
<[email protected]>
From: Peter Novick <[email protected]>
Traduisons la phrase centrale: If
believed, it is (rightly) sufficient to expel the person so designated
from any civilized community of discourse. <Si on accorde
créance [à l'accusation de révisionnisme],
elle suffit (à juste titre) à expulser la personne
ainsi désignée de toute communauté de discours
civilisée.> C'est un bel aveu d'intolérance.
Nous sommes heureux d'informer nos lecteurs que nous n'appartenons
ni à cette communauté ni à cette civilisation
de fanatiques qui excluent le questionnement comme base du savoir.
Mais pour puissants qu'ils soient encore aujourd'hui, ces pseudo-civilisés
ne sont qu'une petite minorité.
TRUCHEMENT
Pierre Truche, celui qui a tordu le coup à la jurisprudence
française en matière d'imprescriptibilité,
revient, à la radio, sur le procès Barbie où
il faisait les parquets. Il dit qu'il fallait condamner sur des
preuves individuelles. Des gens avaient vu Barbie sur le quai
d'une gare; ils l'avaient bien reconnu. Il y avait un document
(trafiqué mais là n'est pas la question) signé
Barbie. Comment prouver que cette signature engageait bien la
responsabilité de Barbie et qu'elle n'était pas
un simple paraphe administratif de couverture? La preuve, d'après
Truche, a consisté à faire venir des juges allemands
qui ont dit, oui, oui, une signature engage son auteur. Le Truche
c'est la triche. Voilà quel genre de conneries on entend
dans la bouche de l'un des magistrats les plus emplumés
de France. (France Cul, 25 mars 2000, le matin).
VACHERIE
Dans Le Monde du 24 mars, notre ami Gilles Perrault donne
des verges pour se faire battre. Il rend compte d'un livre de
mémoire d'enfance écrit par Dominique Jamet, fils
d'un collabo notoire et lui-même écrivain de droite
qui a toujours essayé de se faire adopter à gauche.
Il s'est calmé quand Mitterrand l'a nommé à
la tête de la nabuchodonosorienne Bibliothèque de
France. En montrant ainsi de la sympathie pour ces remugles de
Vichy, Perrault va encore une fois exciter le malheureux ahuri
des poubelles, Dédé Denainxxx qui dispose maintenant
d'un site où il peut étaler ses dénonciations
furibardes des amis cachés des révisionnistes --
qui sont encore beaucoup plus nombreux que ne le croit dans ses
pire cauchemars le néo-gestapiste Denainxxxx. Voir http://www.amnistia.net/news/articles/plusnews/dossnega.htm
On y relève les traces des activités policières
des ces intellectuels casqués:
ou encore ceci
amnistia: 70 rue Myrha 75018. Ce site
s'appelle "amnistia" parce que les auteurs, anciens
brigadistes, c'est-à-dire anciens assassins, ont été
condamnés en Italie. Ce qui leur donne évidemment
le droit de venir nous seriner leur interprétation de la
loi!!! Poveretti...
On trouve aussi là l'image de la couverture d'une sorte
de cahier qui s'intitule:
Pour la mémoire: contre-rapport. Les dix affaires qui
ébranlèrent le monde universitaire lyonnais (1978-1999)
Par le Collectif Cercle Marc Bloch, Golias, Ras-Le-Front, SOS-Racisme
Livre rouge pour en finir avec le négationnisme et les
contre-vérités du "rapport Comte", décembre
1999
On ne sait si cette brochure existe vraiment, mais on trouve l'aveu
ingénu qu'elle a été paraphrasée par
l'affreux DD Denainxxx sous forme de livre:
Le Poulpe. Ethique en toc, publié (???) par Baleine,
en 2000, commandable avec Alapage. Nous n'avons pas vérifié,
malgré l'approche du 1er avril...
L'AHURI DES POUBELLES
-- RETOUR RATÉ
L'Humanité du 17 Mars 2000 publie cette petite mise au point:
JOURNALISME
ET COMPLICITÉ DE GÉNOCIDE
On n'a pas entendu les journalistes faire tellement de battage.
Pourtant, Le Monde vient de se faire condamner pour une
sorte de complicité de génocide. Vous serez surpris:
des journalistes qui s'appliqueraient à massacrer? Non,
ils couvrent; ils taisent; ils déforment, ils désinforment.
Par goût du sang? Non, par complicité avec les services
secrets français, avec le pouvoir français, avec
la politique française, avec le président français
qui incarne cette belle et bonne politique, qui consiste, en Afrique,
à maintenir d'une main de fer des régimes assassins,
corrompus jusqu'à la moëlle, tortionnaires, exacteurs,
bien pires que les régimes fascistes dont ils ont copié
les méthodes de politique de masse, parce qu'ils durent
éternellement et qu'ils sont cachés à l'opinion
modiale par une flotte de journalistes véreux, pourris
par leur complicité avec les régimes banano-policiers.
L'Afrique est une grande dégoûtation quand on la
regarde de près. Mais ce qu'on y voit au premier coup d'oeil
c'est le pullullement des agents de tous poils, des réseaux
Foccart, Mitterrand, Chirac, Pasqua et autres manitous de la pompe
à phynance. L'à-fric. L'Afrique à fric. Et
la soupe au sang. Pour maintenir ces régimes ignobles,
il faut les armer, les encadrer, les entraîner et les faire
massacrer. C'est ce qui s'est passé au Rwanda en 1994 et
ce n'était pas la première fois. Mais là,
ça s'est vu. Il a fallu le dire. Plus de 500.000 morts
d'un seul coup, peut-être davantage. Ça commence
à faire des chiffres. On n'est pas loin des méthodes
industrielles. Pourtant tout s'est fait de manière artisanale.
Il s'agissait de tuer tous les opposants présumés
ou supposés d'un régime qui avait l'heur de plaire
à la clique Mitterrand, c'est-à-dire à la
France. Il n'y a eu que Le Monde pour s'empêcher
pendant plusieurs mois de parler de "génocide".
On est délicat sur les mots chez ces gens-là. Ils
nous donnent des leçons de vocabulaire politique. Ils nous
appellent "négationnistes" plutôt que "révisionnistes"
pendant qu'eux, ils planquent un petit génocide rwandais
sous le tapis. Ils ont eu le front de poursuivre un malheureux
entomologiste qui avait écrit un livre pour les mettre
à nu, devant le monde. Ils ont réclamé des
sous pour diffamation. Mal leur en a pris; le tribunal les a condamnés.
Plaf!!! Le Monde condamné pour complicité
de génocide! Beuve-Méry doit se retourner dans sa
tombe. Nous avons le jugement.
Et l'introduction du petit livre de Jean-Paul Gouteux qui
raconte coment Le Monde se fait le docile serviteurs des
services. Et une petite biblio en prime.
Evidemment, ils ont fait appel. Mais la claque est sonore. On
l'entend de loin. Rappelons que pendant plus de vingt ans, le
spécialiste au Monde des affaires africaines était
Philippe Decraene, un type totalement pourri, qui se faisait payer
ses voyages par les dictateurs africains à qui il passait
toujours de la pommade, qui s'est retrouvé, quand Le
Monde a fini par le virer, directeur du CHEAM, une officine
destinée à former les informateurs français
des services spéciaux, parce que Paulette, sa femme était
secrétaire de Mitterrand, peut-être la seule du harem
élyséen qui ne taillait pas des flûtes.
Et puis on a eu un exercice d'un rare cynisme: la Commission d'enquête
parlementaire, imitée des Belges, en moins bien, mais présidée
par un mince paltoquet: Paul Quilès, ancien factoton de
Mitterrand et vaguement ex-ministre des armées. Le cambrioleur
nommé président d'une commission d'enquête
sur le vol. Ce faquin a dit: "Dans tous les cas, il ne sera
pas question pour la France d'aller faire repentance à
Kigali". Les choses étaient claires. On a noyé
le poisson. Devant tout le monde. La LICRA et le MRAP n'ont pas
ouvert leurs foutus clapets. Les nègres peuvent bien crever
en masse du moment que flotte le drapeau français dans
l'azur africain... Et tous ces hystériques du Zolo et du
"plus jamais ça", ils sont absents, à
la piscine Deligny, en train de se faire dorer. Dégeulbif.
Ce qui s'est passé au Rwanda et ce qui se passe ailleurs,
hier comme aujourd'hui, dans l'Afrique dite francophone, est totalement
répugnant, et dans un monde où l'on croit qu'il
faut traîner devant les tribunaux un type qui a mis des
gens dans un train pour Paris, il y a plus de 50 ans, il faudrait
passer en jugement la totalité de la classe politique française,
la très grosse majorité de la haute administration
française, l'ensemble des patrons de grandes entreprises
nationalisées, la totalité des agents payés
par les services dans différents milieux d'affaires et
dans toutes les administrations, y compris le Bureau des recherches
géologiques et minières, etc., des milliers de gens
qui gèrent la France aujourd'hui et qui sont mouillés
jusqu'au cou dans le grand complot qui consiste à faire
le silence sur les atrocités qui se commettent partout
pour maintenir les "équilibres politiques", l'"influence
de la France", la résistance à la "pression
américaine", pour ne rien dire de la digue opposée
à l'ex "pénétration sino-soviétique".
Cinquante-cinq ans après la mort de Hitler, on commet des
crimes semblables tous les jours en Afrique, payés, encadrés
et cachés par le gouvernement de la France. Ils appellent
ça "coopération". Nous appelons ça:
"Crimes contre l'humanité". Le dossier est très
épais. Nous attendons seulement les procureurs, les juges
d'instruction et les tribunaux. Là, pour le moment, que
dalle. Le Monde s'est fait pincer. Les autres suivront
un jour. Nous les épinglerons sur Internet.
Comme pour confirmer son rôle de simple extension des services
secrets français, Le Monde du 29 mars 2000
publie un extraordinaire article sur un mystérieux rapport,
non-officiel, rédigé en 1997 par un certain Michael
Hourrigan, ancien enquêteur pour le tribunal international
d'Arusha, qui doit juger les responsables rwandais du génocide.
Manifestement intoxiqué, ce Hourrigan a rédigé
trois feuillets accusant Paul Kagamé, l'actuel chef du
parti qui a reconquis le Rwanda à l'issues des événements
terribles de 1994, d'avoir fait abattre l'avion du président
de l'époque, Habyarimana, fantoche du mitterrandisme africain.
Pour accréditer cette ânerie vraiment incroyable,
Le Monde ressort les ahurissantes déclarations faites
à l'époque par un ex-gendarme aventurier, Paul Barril,
faux dénonciateur et vrai manipulé, qui était
au service, à cette époque-là, du clan le
plus dur des massacreurs, celui qui entoure la femme de Habyarimana,
protégée et exflitrée par lesdits services
français. Ce rapport n'avait pas été pris
en considération par le Tribunal. Il ressort, dit le journal,
à la demande de Kofi Annan, actuel secrétaire général
des Nations Unies, mais, surtout, à l'époque, directeur
des opérations de l'ONU pour l'Afrique, et l'un des principaux
responsables du désastre, par sa politique imbécile
et criminelle de retrait des Nations Unies au moment où
le génocide prenait de l'ampleur. Toutes ces manipulations
donnent le tournis. Le Monde, dans les main d'une équipe
d'affairistes et de trotzkystes (ce qui est souvent synonyme)
sans scrupules est devenue une officine utilisées pour
les basses besognes. Totalement répugnant, quand on pense
aux naïfs -- genre Gouteux -- qui croient à la mythologie
de ce canard, qui a toujours été infiltré
par les services. Pensez à Edouard Sablier et à
quelques autres.
"Dans ces pays-là,
un génocide, c'est pas trop important", a dit Mitterrand, pendant l'été
1994 (propos tenu à des proches et rapporté par
Patrick de Saint-Exupéry dans une série d'articles
publiés dans Le Figaro, 12-15 janvier 1998.) Il
avait bien raison: aucune instance français ou internationale
ne lui en a fait reproche. On applaudit à l'arrestation
de Pinochet, mais personne ne réclame celle de Balladur,
premier ministre français à l'époque des
faits, ni celle de Léotard, ministre de la défense.
Citons encore un livre qui s'emploie à documenter l'action
de la vingtaine de réseaux d'influence, de corruption,
d'assassinats et de trafics en tous genre qui forment le fonds
de la politique française en Afrique, dynamisée
par la collusion des socialistes et des gaullistes: François-Xavier
Vershave, La Françafrique. Le plus long scandale de
la République, Paris, Stock, 1998-99, 380 p.
En voici le liminaire:
N'y a t'il pas de quoi aller déterrer la momie de Jarnac,
et celle de la mère Rebérioux, subitement muette?
Verschave, animé des meilleures intentions, celles que
nous partageons, à savoir l'irrépressible besoin
de savoir la vérité vraie, ("ceux qui se sont efforcés de regarder
en face cette réalité, en ressortent brûlés", p. 25) de la dire et de la défendre
contre les menteurs de tous acabits, ne peut manquer de dénoncer
ceux qui cherchent à camoufler ces atroces noirceurs et
en particulier les responsabilités écrasantes de
l'Etat français dans la mise en place et le déclenchement
du génocide au Rwanda. Pour qualifier ces tentatives de
jeter un voile pudique sur ces montagnes de crimes, il emploie
le mot "révisionnisme". Il fait, comme certains
auteurs, Prunier et d'autres, des comparaisons avec la politique
des nazis envers les juifs. Mais comme toujours, les spécialistes
de l'Afrique devraient se cantonner à leur domaine d'excellence.
Ils ne connaissent rien à l'histoire européenne,
sauf ce qu'ils en lisent dans les journaux et qui est rédigé
sous l'emprise et l'influence des partisans du génocide
des Palestiniens. "Le
révisionnisme est consubstantiel au génocide" écrit-il. Il n'est qu'une nécessité
du travail de l'historien qui doit démêler les mensonges.
Mais dans le contexte des attaques de tout genre contre le révisionnisme
qui s'attache à éclaircir la question de ce qui
s'est réellement passé dans les camps et celle de
l'instrumentalisation d'une certaine mythologie qui entoure ces
événements uniformément atroces, on ne s'étonne
pas de voir le révisionnisme décrit comme un instrument
de génocide. C'est l'inversion de sens propre aux coups
de force idéologiques. La confusion atteint son comble
quand Verschave parle, p. 25, "d'occultation-révision"
alors que nous croyons avoir montré, par un énorme
travail publié depuis vingt ou trente ans, que la révision
est une désoccultation. Ce qui s'est passé devant
un tribunal londonien, pendant les deux premiers mois de cette
année, le prouve encore une fois, et abondamment [cf
notre dossier Irving]
A ce détail conceptuel près, ce livre nous paraît
excellent: il est à lire d'urgence. C'est un gourdin que
vous pouvez asséner sur la tête d'un gaulliste ou
d'un socialiste, si vous en rencontrez -- ce qui ne nous arrive
pas. On ne sait pas où ils nichent.
LA
LICRA CENSURE LES ANTI-RÉVISIONNISTES
L'inénarrable Videl-Baquet
n'a pas pu écrire la préface du livre d'Igounet
sur l'histoire du révisionnisme: il était au jury
de la thèse. Alors il fait ce que personne n'oserait faire
dans le monde universitaire: Il fait le compte rendu dans Le Monde (24 mars).
Et il dénonce la censure. Une ligue a retardé
la parution du livre pendant trois mois. Elle ne voulait pas de
l'interview de Faurisson, annexée au texte. Il aura fallu
réimprimer les 700 pages, ce qui aura coûté
bonbon aux andouilles du Seuil. Cette ligue, Videl-Baquet
n'ose pas la nommer. Il a les chocottes. Il se dégonfle
sérieux. C'est un mou. Or, qui dit chantage dit LICRA.
C'est connu. C'est constitutif. Lecache était un maître-chanteur.
Son successeur, Jean Pierre-Bloch, était un autre maître-chanteur.
Les auteurs, les éditeurs, les universitaires, les journalistes
doivent savoir qui est le patron dans ce Paris pourri. C'est la
LICRA qui décide ce qu'on publiera et comment on le publiera.
Grâce au chantage. Ils devront tous coucher avec cette vieille
Anastasie, nymphomane déplumée. Welcome dans la
république banano-licraïque.
Finalement le livre est sorti le 29 mars. On ne l'a pas encore
lu. Mais la bête a souffert pendant l'accouchement. Les
246 premières pages sont imprimées sur une papier
légèrement bleuté. Les 455 suivantes sur
un papier plus blanc. On a dû arracher des pages du premier
tirage, recomposer et tirer à nouveau. Un vrai massacre.
Décidément, le révisionnisme est un luxe.
Encore plus dégonflée que ses mentors, la pauvrette
avoue, piteusement, dans une note, p. 28, que ses entretiens (avec
Bardèche, Faurisson, Garaudy, Guillaume, Roques) n'ont
pas été retranscrits dans cet ouvrage "pour
des raisons juridiques".
UN
GAYSSOTIN SIMPLE ET HEUREUX
Dans Le Figaro du 22 mars, à la page Société
(9), un historien très establishment commente l'actualité
révisionniste. Il fait comme beaucoup d'autres: il invente
un révisionnisme à sa sauce personnelle qu'il rejette
comme absurde. Ce type-là, Jean-Pierre Azéma, se
fatigue pas les méninges:
"A partir de quelques informations inexactes glanées
ici ou là sur les camps de concentration -- par exemple,
l'affirmation selon laquelle il y avait des chambres à
gaz dans tous les camps de concentration -- ils trouvent
un angle d'attaque: puisque l'on ne saurait prouver l'existence
des chambres à gaz, c'est donc que tout ce qui a été
dit et écrit sur l'extermination des juifs est faux. Ce
raisonnement suit la théorie des dominos: une thèse
tombe, toutes les thèses tombent".
On comprend l'effroi de ce pauvre mec. Et ils nous refile tout
son vieux bazar, les Allemands ont tout détruit, Sonderbehandlung
et Endlösung, Gerstein et tout le toutim. Il a pas
honte de bluffer une pauvre fille comme cette Véziane de
Vezins (un nom qui fait plutôt maison close...) et qui recopie
ce radotage. Elle l'interroge sur la loi Gayssot. Il lui sort:
"La loi Gayssot
interdit la propagation des thèses négationnistes
mais elle permet les travaux historiques".
En tout cas, les siens sont sûrement à l'abri. Au
moment même où les ligues, en utilisant la loi Gayssot,
censurent une thèse universitaire!!! C'est pourtant visible,
ça, non? "Elle
ne m'enchante pas pour autant --
ajoute-t-il avec des mines de curé -- car elle peut donner l'impression qu'il existe
une vérité historique d'Etat".
Il ne l'ignore donc pas mais ça ne l'empêchera pas
de continuer à écrire avec son casque à pointe
bic.
LIVRE
On peut signaler la parution d'un livre intituté Holocaust
Affirmers, "ceux qui affirment l'existence de l'H."
En somme, les opposants de ceux qui, de leur côté,
tendraient à nier l'existence de l'H. Sous-titré:
Their ideologies, their methodologies, their antecedents, their
raison d'être.
Il est écrit par Alexander Baron, auteur indépendant
et inclassable de la droite britannique: 257 p., 1998, pas d'ISBN;
On peut le commander à InfoTextManuscripts, 93 c Venner
Road, Sydenham, London SE265HU ou <[email protected]>
Sur la 4ème de couverture, on lit:
Il dit aussi que chaque médaille a son revers: there are two sides to every coin.
ARDENNES
Brochure de Herbert Verbeke, du 15 mars 2000, intitulée
L'histoire, la vraie, sera écrite par les révisionnistes.
On y parle de la "tentative révisionniste sur le concours
de la Résistance", concours organisé comme
instrument de bourrage des crânes. La VHO, fondation belge
révisionniste, avait proposé de fournir des documents
aux collèges pour ce concours. Un certain Philippe Comby
a tout de suite compris que la patrie était en danger.
Président de la section châlonnaise de la LICRA,
il a fait ce qu'un licraïste doit toujours commencer par
faire, porter plainte à la police. L'inspecteur d'académie,
Daniel Salines, en a fait dans sa culotte; il a pondu une lettre
circulaire -- ces pontes sont toujours douloureuses -- appelant
à une extrême vigilance. Mais les divisions blindées
de la VHO n'ont pas franchi les Ardennes. Pour cette fois.
Verbeke commente:
"Lorsque les révisionnistes diffusent des textes anonymes,
on les accuse de lâcheté; lorsqu'ils les signent
et qu'ils proposent de venir s'expliquer, on les accuse d'adopter
une attitude inqualifiable... et on saisit la justice."
La brochure traite aussi de divers sujets, les calomnies de certains
journaux de déportés, l'affaire Wilkormirski, etc.
VHO, BP 60, B-2600 Berchem-2, Belgique.
LES CRIMES PRÉVUS
PAR ORWELL
Dans 1984, notre ami George Orwell avait prévu la
chose. Jospin le caillassé devait l'illustrer à
Yad Vashem le 24 février dernier en déclarant: "... ceux qui essaient de
falsifier l'histoire [c'est nous, of
course], commettent
un nouveau crime. Pas un crime contre les corps, pas un crime
physique, mais un crime de la pensée". (Venant de Jospin, toute opinion, de quelque
nature qu'elle soit, sur "la pensée", fait mourir
de rire... ou frémir de pitié, suivant qu'on est
gauchiste ou chrétien).
Merci Tonton George, d'avoir tout prévu.
STARMANIA
D'après les journaux, le site web de la "star"
de la chanson Mylène Farmer reçoit 4000 visites
par semaines. Le site AAARGH, qui est aussi une vedette dans son
genre, reçoit, en moyenne, sur un mois, 4400 visites par
jour. Nous sommes donc 7,7 fois plus populaires que la star.
Bientôt les Oscars.
LE
DUR SORT DES CAILLASSEURS
29 février, reçu le deux mars. L'auteur enseigne
à Bir Zeit, là où les étudiants ont
caillassé cette andouille de Jospin. Dans ce texte, PA
désigne l'Autorité palestinienne, dirgée
par Arafat, BZU Bir Zeit University, IDF, Israeli Defense Force,
l'armée israélienne.
LE
PÔLE SUD PARLE AUX FRANçAIS
Le contrôle d'Internet occupe beaucoup d'esprits. Dans la
pénombre des palais nationaux, il se concocte d'ubuesques
contructions législatives qui ne sont pas à piquer
des hannetons. Les socialistes qui mènent le jeu (majorité
parlementaire, rapporteurs, ministres) cherchent, non pas à
prendre le pouvoir sur Internet, mais à le donner aux ligues,
aux sectes et aux lobbies, gratuitement et sans contre-partie.
Voici le commentaire qu'en fait le 20 mars 2000 l'association
IRIS :
Malgré des précautions toutes rhétoriques (« l'autorité judiciaire demeurant seule juge du caractère illicite du contenu en cause »), la nouvelle rédaction proposée par Patrick Bloche met bel et bien tout contenu critique ou déplaisant à la merci de la première mise en demeure adressée à un fournisseur d'hébergement. La notion de "diligences appropriées" restant à l'appréciation de tribunaux dont les décisions sont pour le moins variables [4], le fournisseur d'hébergement aura vite fait de se plier à n'importe quelle mise en demeure par simple lettre recommandée ou par voie d'huissier, pour supprimer tout contenu litigieux sans aucune possibilité de procédure contradictoire: il est plus que probable en effet que, dans de nombreux cas, l'autorité judiciaire ne sera même pas saisie, l'auteur de la mise en demeure ayant obtenu satisfaction par le "nettoyage" ainsi diligentement effectué." La note [4] renvoie à un communiqué du 16 décembre.
Vous trouverez tous les documents afférents à cette
sinistre entreprise sur le site d'IRIS:
-- Responsabilité des intermédiaires techniques:
le député Patrick Bloche renie ses propres amendements.
Communiqué de presse Iris, 20 mars 2000.
<http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-caf-an0300.html>
-- Tableau comparatif des dispositions adoptées par l'Assemblée
nationale en première et en deuxième lecture.
<http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/iris-tableau-an2.html
>
-- Suivi des travaux parlementaires sur loi sur la liberté
de communication. Dossier complet d'Iris, régulièrement
mis à jour.
<http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm>.
-- Campagne de protestation et contact:
Meryem Marzouki ([email protected])
- Tél : 0144749239.
Ces gens-là, tout en se réclamant de la liberté d'expression, ne verraient certainement aucun inconvénient à ce qu'on supprime la nôtre. Cette informaticienne tunisienne avait participé à la fondation de l'AUI en 96, -- un truc qui devait déjà défendre la liberté sur Internet -- mais elle avait rejeté les demandes d'adhésions de révisionnistes notoires. Cette Marzouki démontrait ainsi que des gens qui s'engagent dans la bataille pour la liberté d'expression commencent aussitôt, pour se donner une sorte de respectabilité, par la dénier aux révisionnistes. C'est pour leur chapelle qu'ils se battent. Nous n'avons donc pas d'illusions, mais cela ne nous empêche pas de reconnaître que ces censeurs aux petits pieds font un excellent travail. Nos lecteurs, internautes par vocation, et même, nous pouvons le dire, Aaarghonautes par dilection, peuvent consulter, sur le site IRIS, tous les documents législatifs, y compris les compte rendu analytiques des débats à l'Assemblée nationale: c'est la cuisine du pouvoir et les chaudrons fumants où ces bonnes âmes de cannibales socialistes espèrent nous mettre à mijoter.
Pour nous la situation est simple: notre rédaction, entièrement
composée d'étrangers de tous poils, de tous acabits
et de toutes couleurs s'est délocalisée au Pôle
Sud; de là, nous rayonnons dans l'éther. Nous sommes
légers comme l'ozone et si on nous ferme la porte, nous
entrerons par la fenêtre.
EXCUSES PUBLIQUES
Ce qui nous est présenté
comme étant le plus gros marchand de livres sur le Net,
Amazon.com, est l'objet de campagnes régulières
des Zolos pour que la boîte retire certains livres de la
vente. Par exemple, Mein Kampf, d'un petit politicien autrichien
nommé Adolf Haidler (nom réel de son grand-père).
A ces excités du bocal, Amazon envoie une réponse-type:
"Thank you for
writing to us about this matter. We have great respect for your
concerns; one of our goals as a retailer, however, is to offer
our customers access to every item in print, as well as a complete
catalog of music. With several million items in our catalog, it
is unfortunate but inevitable that a few titles may offend some
of our customers. We hope you will understand that our goal of
universal access makes it impossible for us to remove items from
our catalog -- including of course any items which we as individuals
dislike."
Commentaire également tupisch d'une Zolo:
Tempête dans le Landerneau judéo-parisien. Jean Kahn, qui est couvert de prestiges divers, président du consistoire central, ne peut pas pifer Moïse Cohen, président du consistoire de Paris. C'est un schéma classique. Kahn a dit à Cohen: "Si Auschwitz n'avait pas existé, il y a de fortes chances que vous l'auriez créé." Le Monde (31 mars 2000, p. 12) appelle ça un "dérapage". Le milieu se tétanise à mort. Le gefilte fisch se convulse en pleine poêle. Une délégation de kohanim est venue prier Kahn de bien vouloir démissionner. Le vieux se rebiffe et se recampe. Il insiste, il maintient. Y a du rififi. Les shofar vont chauffer.
Nous, quand on les voit se jeter Auschwitz
à la gueule, on se marre doucement, on comprend bien qu'ils
sont timbrés, que le ciboulot est sérieusement atteint,
qu'il faudrait tous les fourrer à Sainte-Anne, et on se
pose des questions: En quoi consiste donc le consistoire?
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Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.