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Voyez les ECHOS RADAR qui mettent en relief quelques éléments de l'actualité qui nous semblent particulièrement significatifs de notre époque. Nos amis lecteurs sont invités à nous envoyer leurs propres "échos radar" par courrier électronique.

L'ACTUALITE DE JANVIER 2000

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PROCÈS IRVING-LIPSTADT

Notre dossier, mis à jour très souvent, se trouve à la page David Irving. [mise à jour le 31 janvier 2000 à 16h].

L'AFFAIRE KALEJS

Ce Letton d'origine, âgé actuellement de 86 ans, citoyen australien depuis la fin de la guerre, est pourchassé depuis des années par la haine des associations juives qui l'accusent d'avoir été membre d'un commando d'exécution en Lituanie. Les preuves, c'est le moins qu'on puisse dire, semblent manquer. Nous vous donnerons prochainement un dossier sur cette affaire. En attendant, nous avons lu dans le journal anglais The Guardian un point de vue qui accuse le charivari lituanien d'être destiné à dissimuler les exactions israéeliennes et nous vous le donnons en avant-première. (version anglaise et notre traduction française).

PROCÈS IRVING-LIPSTADT

Le procès que David Irving, l'historien spécialiste de Hitler, intente à Déborah Lipstadt qui l'accuse dans un de ses livres de solliciter les sources, va bientôt s'ouvrir. Divers journaux anglo-saxons en parlent. Le Los Angeles Times annonce l'événement avec un article résumant l'affaire révisionniste (7 janvier 2000). Il contient entre autres ces deux perles:

Un historien qui déclare que la seule idée de devoir prouver que l'objet historique dont il est "un des meilleurs spécialistes mondiaux" est un exercice ridicule est-il un historien ou un idéologue ? Un humain qui préfère les assassins aux critiques est-il sain d'esprit ? Nous avons l'article du Los Angeles Times (en version originale anglaise et en ds notre traduction française) et il faut le lire parce qu'il est très modéré, ce qui est rare dans la grande presse, et aussi parce qu'il fait état des derniers arguments exterminationnistes: la preuve de l'extermination des juifs n'existe que si l'on admet que toutes les décisions ont été prises dans le plus grand secret, c'est désormais officiel (on le savait depuis la thèse du nod de Christopher Browning, mais on aime bien lire ça dans la presse), et c'est faire preuve de mauvaise foi, nous dit-on, que de faire semblant de l'ignorer... C'est ce que l'on appelle un testimonium e silentio et les historiens, en général, ont HORREUR de ça...

Nous avons aussi l'article paru dans le journal de « gauche » anglais, The Guardian, le 8 janvier 2000. ainsi que deux articles du Sunday Times du 9 janvier 2000, qui font le point sur la personnalité de David Irving et les enjeux du procès.

Toute l'affaire Irving est détaillée sur le site de David Irving, dont l'adresse est http://www.fpp.co.uk. Et nous avons par ailleurs sur le site le livre où Lipstadt accuse Irving, Denying the Holocaust... (avec le passage exact, p. 161.) Nous ouvrons nous aussi une page Irving où nous mettrons à votre disposition tous es textes et articles importants, traduits aussi souvent que possible.

DEUX MILLE

Est-ce que les 2000 ans à venir seront aussi plein de conneries et d'absurdités que les 2000 ans qui viennent de s'écouler? Si oui, on pourrait tirer le rideau tout de suite.

GROS DANGER

Le B'nai Brith australien, qui est une sorte de franc-maçonnerie exclusivement juive et qui se veut instrument de pouvoir, et surtout son Anti-Defamtion Commission, qui en est une Gestapo virtuelle, ont déterminé que "trois formes de haine" seront les plus menaçantes pour l'avenir de la communauté: la négation de l'Holocauste, le racisme New Age et le Mouvement d'identité chrétienne (Australian Jewish News, Sydney, 10 décembre 1999). Nous ne savons rien des second et troisième. "La logique de la négation de l'Holocauste est aussi simple qu'absurde. En niant la Shoah, les antisémites peuvent dire que la haine des juifs est une affaire mineure et relativement sans dommage." Devant de telles affirmations, peut-on dure de quel côté se trouve la haine et le racisme?


LA BANALITE DU BIEN

Une maison d'édition italienne vient de publier le fameux discours de Martin Walser où il disait gentiment mais nettement que l'holocauste, il en avait, comme des millions d'Allemands, plein les bottes. A quand l'édition française?

Gentile lettore, in questi giorni le Edizioni di Ar hanno pubblicato -- in traduzione italiana, accompagnata dal testo tedesco -- un libro che in Germania ha suscitato moltissime polemiche:
Martin Walser, "La banalità del bene". Edizione italiana e traduzione a cura di F. Coppellotti. Con un elogio di F. Schirrmacher e una
considerazione critica di F. Coppellotti. L. 10.000.
Con il titolo "La banalità del bene" si presenta la predica critica che l'Autore ha tenuto l'11 ottobre 1998 nella Paulskirche di Francoforte. La predica era incentrata sullo sfruttamento politico della memoria dell'olocausto.
[...] Da: Libreria AR <[email protected]>
Justement les Allemands publient aussi les éléments de la controverse entre Walser et l'ignoble Bubis, qui s'est ensuite hâté d'aller mourir et se faire enterrer en Israël, "pour qu'on laisse sa tombe tranquille":
Die Walser-Bubis-Debatte, eine Dokumentation. Hersg. Frank Schirrmacher, Suhrkamp, 1999, ISBN 3-518-41073-3.

PETITESSE

Le professeur Ratajcak, dont nous avons déjà parlé, a été relaxé pour un court chapitre de son livre "Sujets dangereux" qui résumait le point de vue des révisionnistes. Le tribunal d'Opole a considéré que la diffusion de son livre était trop restreinte (500 ex.) pour présenter un danger. Faites des livres mais ne les vendez pas. On se demande si la suspension des cours de cet enseignant à l'université est aussi suspendue. Il paraît que les responsables de la communauté juive ont protesté. Il y a donc une communauté juive en Pologne?

AGITATION DANS LE LANDERNEAU DU GÉNOCIDE

Le génocide est un truc qui se vend de mieux en mieux. Si vous avez un livre à fourguer, genre "La cuisine de ma tante", intitulez-le "La cuisine de ma tante et le génocide des patates". Succès assuré.
Voyez quelques ouvrages récents:

Nuits serbes et brouillards occidentaux, introduction à la complicité de génocide, par Jean-Franklin Narodetzki, aux éditions de l'Esprit frappeur; quatrième de couverture:
"La "purification ethnique" n'aurait jamais pu se produire en Bosnie sans la complicité des États occidentaux et de leur bras armé, les casques bleus de l'ONU. Les manoeuvres diplomatiques n'ont servi qu'à donner du temps aux agresseurs. L'embargo sur les armes imposé par l''ONU a garanti une écrasante supériorité militaire aux États serbes et croate. Les troupes internationales ont pratiquement assisté ces derniers dans leur stratégie d'extermination. L'État français, loin d'oeuvrer pour la paix comme il le prétendait, a en réalité soutenu systématiquement la politique grand-serbe génocidaire. L'Association internationale contre le génocide, dont l'auteur de ce livre est le secrétaire, a demandé au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie de considérer le général français Bernard Janvier comme complice du général Mladic et de M. Karadzic."

Il va se faire des amis. C'est pas tout. Voir aussi:
Coquio Catherine, (textes réunis par) : Parler des camps, penser les génocides, Albin Michel , 1999, 680 p.
Ce livre qui se donne le ridicule de vouloir "penser" les génocide (mais sûrement pas de les "panser") donne la parole à des luminaires tout à fait extravagants, qui parlent de ce qu'il ne connaissent évidemment que par quelques misérables lectures, comme Catherine Coquio, Imre Kertesz ("Le XXe siècle est une machine à liquider permanente"), Yves Ternon, un chirurgien fou dont nous reparlerons, Enzo Traverso, belle âme lugubre dont on peut lire quelques élucubration sur le site des tsahalistes anti-révisionnistes (Fingerhut), Georges Bensoussan ("Pour une lecture politique de la Shoah-ah-ah"), Tzvetan Todorov ("La morale des historiens", il s'en fout, il n'est pas historien), Marek Sliwinski, psychologue polonais qui ayant interrogé dix-huit familles au Cambodge, vingt ans après les événements, prétend tout vous expliquer sur le Cambodge, et beaucoup d'autres, parfaits inconnus, probables deugistes en mal de DES, tartinant des pomposités sous les titres affolants de "Après Auschwitz: quel régime possible?", "Le sang du ciel de Piotr Rawicz ou la littérature comme <composition sur une décomposition>" (on vous le recommande), "Le code poétique de l'extermination" et autres billevesées de pantouflards, suçotant leur gâteaux au cholestérol et se recopiant les uns les autres. Ces gens-là n'ont jamais vu un cadavre de leur vie... mais ils pontifient.

LA PHILO DANS LES MANUELS DU KGB
(EXTRAIT D'UN JUGEMENT DU TRIBUNAL DE PARIS)

SUR L'ACTION CIVILE:
En application de l'article 48-2 de la loi du 29 juillet 1881, l'Association des professeurs de philosophie qui n'a pas pour objet d'entretenir le souvenir et de défendre la mémoire des déportés n'est pas recevable à agir, sur le fondement de l'article 24 bis du même texte. [DIT LOI GAYSSOT]
Il en est de même des sept professeurs, destinataires des propos de M.r GUILLAUME, qui se sont constitués parties civiles; leur préjudice ne découle pas directement du délit de contestation de crimes contre l'Humanité, même si l'envoi de telles correspondances leur a causé un désagrément certain; leur demande sera donc déclarée irrecevable. [ILS AVAIENT RECU DE LA CORRESPONDANCE...]
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PAR CES MOTIFS
Le tribunal statuant publiquement, en matière Correctionnelle, en premier ressort et par jugement contradictoire à signifier à l'encontre de Pierre Noël Charles GUILLAUME, prévenu ; par jugement contradictoire (art. 424 du CPP) à
Page n· 7
A l'égard d'Edith FUCHS, Annie-Claude GOLSE, Jean-Michel MUGLIONI, Martine VERLAHC, Geneviève LAUNAY. Pierre GARINO, Charles COUTEL, l'ASSOClATION DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE, parties civiles;
A l'audience du 12 avril 1999, 17e CHAMBRE....

RECHERCHE

Si vous avez perdu des parents pendant la guerre, adressez-vous à:
International Tracing Service -- Internationaler Suchdienst
Grosse Allee 5-9
34454 Arolsen
Germany
Téléphone 0049-5691-6037;
fax 0049-5691-5525
et allez voir les banques suisses. Votre fortune est faite.

TEREZIN - ZIN - ZIN

Il paraît qu'aucun juif français n'a été déporté à Terezin (Theresienstadt). C'était un endroit pour les bourgeois, les richards, les gens bien... Les Français n'étaient pas assez bien, peut-être. C'était donc une bonne raison pour que le gouvernement français subventionne un livre d'art, avec des centaines de photos en couleur pleine page:
LE MASQUE DE LA BARBARIE, Le ghetto Theresienstadt 1941-1945\Préface de Milan Kundera, Ouvrage réalisé sous la direction de Sabine Zeitoun et Dominique Foucher, avec un CD de compositeurs ayant vécu à Terezin, Editions de la Ville de Lyon et du Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. Formidable comme cadeau de Noël!

UN SUISSE GONFLÉ

Le Sonntag Zeitung, un canard assez peu lu en dehors de Zurich, nous apprend le 5 décembre 1999 qu'un étudiant zurichois en histoire, du nom de Palomino Schulz, s'est attiré l'ire d'une procureuse de Berlin qui l'accuse d'avoir violé "la norme pénale anti-raciste". La justice helvétique, surprise dans son sommeil, s'est empressée de lancer une enquête. Il y avait de quoi. Ce Palomino avait entrepris de nier l'extermination des juifs et, abomination suprême, de la nier sur le site pour "les juifs d'Europe Centrale qui parlent allemand", Ha Galil Online (ce qui, entre nous veut dire La Galilée en ligne) qui propose un "forum" de discussion. Le journal dit que l'étudiant s'est révélé "acribique" (akribisch) sur les sources révisionnistes, dans les livres et sur Internet. Le gérant de HaGalil a déclaré que sous le court manteau de la scientificité on apportait une négation massive de l'ôlocoste et qu'il s'agissait d'une stratégie des "néo-nazis" pour "dominer" Internet. L'université de Zurich a "condamné" ces agissements qui portent atteinte "à sa bonne réputation". Il est assez rare, notons-le, que les Suisses soient aussi rigolos.
Voir le texte de Palomino Schulz.

Sur ce même site, on remarque un appel de jeunes juifs polonais:
Dear Friends,
we, post-war Jews from Poland, diving in the web-ocean in our Jewish Submarine under the command of Captain Chaim Piast, would like to pay your attention to our web-site, where one can watch and hear the 2 hours of Shoah-Film of Claude Lanzmann.
Blajbt gezund and Shalom
Julian S. Bielicki
pierwyj starszyj lejtienant of the Jewish Submarine

Ce qui veut dire qu'ils ont réussi à réduire à deux heures les neuf longues heures de salmigondis lanzmannesque. Mieux que les Jivaros.

"Vorschläge, Kritik, Kommentare? We'll be happy to hear from you! [email protected]"

PENTE SAVONNEUSE

Dans le n·1 de la nouvelle série de L'Evénement du Jeudi (du 18 au 24 novembre 1999), page 7, M. Maurice Szafran, au début de son éditorial intitulé "A propos d'influence et de responsabilité", écrit, en parlant du film Fight club : "Un réalisateur, aussi doué soit-il -- et Fincher déborde de talent -- a-t-il le droit de jouer au niais en prétendant ignorer qu'à Auschwitz les nazis récupéraient la graisse humaine pour la transformer en savon, alors que son héros fabrique du savon à partir de résidus de liposuccion ?..."
La presse a relaté, en effet, que le réalisateur "ignorait" que les nazis fabriquaient du "savon juif" mais que, maintenant, dûment chapitré par les détenteurs officiels du savoir garanti, il allait s'excuser.
C'est bien le fonctionnement de ce qu'il faudrait appeler le "Mythe d'Ariane" parce qu'il comporte, comme la belle fusée du même nom, plusieurs étages:
Premier étage: toutes les grosses conneries de la propagande de guerre sont maintenues telles quelles, y compris chambres à gaz, savon, camps de la mort, usines de la mort et tout le toutim.
Deuxième étage de la fusée: les historiens et autres universitaires reconnaissent bien volontiers que cette histoire de savon n'a pas lieu d'être, que les chambres à gaz, il vaut mieux éviter le sujet, que les six millions, c'est du vrai de vrai mais que dans le détail, il peut y avoir eu des erreurs de compte, comme à Auschwitz où on corrige le chiffre du premier étage (quatre millions) en un chiffre du deuxième étage (un à 1,5 million).
Enfin, troisième étage, entièrement privé, dans lequel tel ou tel universitaire de haut niveau, du Collège de France ou d'ailleurs, veut bien reconnaître que tous ces éléments sont très douteux, que la propagande a tout bousillé, qu'une chatte n'y reconnaîtrait pas ses petits, que 6 millions est absurdement symbolique, mais qu'il importe surtout de se taire, de ne pas faire de peine aux anciens déportés et, mais là on ne peut plus du tout parler, on expire presque dans un simple regard qui dit: "il ne faut pas faire de la peine aux juifs" -- chose indicible mais pensée avec une force qui suinte d'une trouille verdâtre.
Rassurez vous, valeureux athlètes de la pensée, dormez sur vos bulletins de salaire, nous ne ferons pas d'outing. Vous êtes trop nombreux...

PIECE POUR UN PROCES

On sait que le procès de Lewkowicz, qui avait osé téléphoner à France-Inter pour dire à Le Pen que les chambres à gaz n'étaient qu'un "bobard"a été fixé au 2 mars 2000. On remarque, à ce propos, que si procès il y a, c'est que quelqu'un a dénoncé ledit Lewkowicz à la police. Le seul qui était en mesure de le faire, connaissant le numéro de téléphone du perturbateur, était le journaliste Stéphane Paoli. Il faut donc afficher le fait que S. Paoli est un auxiliaire de la police, déontologie et blablatique mises à part.
Nous avons retrouvé dans nos pharamineuses archives une lettre de ce perturbateur dont une copie avait circulé en 1993. La voici.
 

Chef d'oeuvre d'imbécillité

Nous avons reçu LE PETIT BOUQUET No 600,
mardi 21 Dec 1999, <[email protected]> . Nous y avons ajouté un titre:
C'est l'histoire d'une photo, d'un homme, d'une époque. Trois ouvriers, en bleu de travail, posent devant un mur de boites de conserve. Celui du centre porte un de ces antiques masques à gaz, le second a entre les mains l'une de ces boites de fer si banales d'apparence. Le troisième se contente de regarder l'objectif. On ne distingue pas ce qui est écrit sur l'étiquette de la conserve. Avec une loupe, on y lirait le mot "Poison" écrit en gras, et puis aussi "Zyklon B". Le gaz mortel des camps de concentration nazis. Cette photo a été prise en 1942 à l'intérieur de l'usine Ugine de Villiers-Saint-Sépulchre (Oise) par un ingénieur chimiste, François Copie, qui y travaillait. Ce dernier a fait d'autres clichés des stocks de Zyklon B, arraché les étiquettes et caché ces preuves avant de prendre le maquis. Plus de 50 ans après, L'Humanité publie ces photos et l'enquête qui les accompagne. Oui, "la France a bien fourni les camps nazis". Oui, le groupe Ugine a "massivement produit dans son usine de Villiers-Saint-Sépulchre le gaz utilisé pour exterminer les déportés dans les camps de concentration nazis". La Libération venue, François Copie a tenté de transmettre ses documents, pour que l'on sache. "Ils n'intéressèrent personne". C'est une historienne, Annie Lacroix-Riz, professeur d'histoire à l'université de Paris VII, qui a dévoilé la vérité. "Cette universitaire a découvert qu'en février 1941 le groupe Ugine avait "aryanisé" et réorganisé dans l'Oise, une entreprise devenue franco-allemande dont 49% des parts étaient contrôlées par la Degesch, filiale du trust allemand IG-Farben, principal producteur du Zyklon B. Le capital de cette société fut rapidement multiplié par dix, puis par cinq en un an et demi, ce qui ne laissait pas de doutes sur l'importance de sa production". Publiée une première fois en 1996 dans les colonnes de L'Humanité, cette révélation avait fait l'effet d'un pavé dans la mare. Confrontée à de violentes attaques, Annie Lacroix-Riz n'a pas pour autant abandonné son sujet, et des preuves supplémentaires sont venues confirmer ses propos. En mars 1997, elle met la main sur des documents nazis, noyés dans les archives de l'hôtel Majestic qui abritait à Paris le commandement de l'administration militaire allemande. "Dans un rapport daté du 24 février 1941, le délégué nazi à la chimie, par ailleurs directeur d'IG-Farben, le nommé Kolb, annonçait qu'une des sociétés fondées avec Ugine sera spécialisée dans la fabrication et la réalisation de moyens de gazage et de bases d'acide cyanhydrique pour gazage". "Aucun ambiguïté" possible, conclut L'Humanité. "La responsabilité française est incontournable. A la Libération, le PDG d'Ugine, M. Painvin, "présentait comme un acte de quasi-résistance le fait d'avoir conservé la direction du site de Villiers". En 1996, un autre historien alimente la polémique en reprenant l'argument avancé par le groupe Ugine : "le Zyklon B, gaz peu stable, était difficilement transportable et, même s'il y eut livraison, c'était sur réquisition". "Comme si les Allemands devaient réquisitionner ce dont ils étaient copropriétaires", s'exclame L'Humanité. "Tant qu'il s'agit de compter les morts, l'historien ne rencontre guère de problèmes", explique Annie Lacroix-Riz. "Mais s'il s'agit de compter l'argent, stop! Tabou. La polémique sur mes travaux s'est focalisée sur le Zyklon B, mais ce n'est qu'un révélateur. Je n'ai jamais eu de sympathie pour les concierges qui ont dénoncé les juifs de leurs immeubles mais ce que j'ai découvert est d'une toute autre dimension: Vichy n'a pas eu besoin de pousser le patronat à collaborer avec les nazis". Il aura fallu un courrier adressé par les enfants de François Copie à Annie Lacroix-Riz pour que l'on découvre ces incroyables photos, aujourd'hui publiées dans son ouvrage consacré aux Industriels et banquiers sous l'Occupation (publié chez Armand Colin).

Notre grain de sel: Cette connerie est consternante. On devrait féliciter les industriels d'avoir ainsi contribué à l'assainissement des conditions de vie des gens d'Europe centrale, et en particulier la vie de ceux qui étaient internés dans les camps, il y en avaient plus de mille, petits et grands, pour qui les mesures sanitaires strictes, comme la désintectisation des baraques, des vêtements et des lieux publics permettaient d'échapper aux grandes épidémies. Quand on n'a pas pu faire ces traitements, pour des raisons matérielles liées aux bombardements alliés de la fin de la guerre, on a eu Bergen-Belsen, et les scènes cauchemardesques que les Anglais ont (complaisamment) filmées et qui sont reprises dans maints films, comme Nuit et Brouillard. Cette Riz-Lacroix est sûrement une historienne mais avant tout une militante communiste. Son travail a une portée essentiellement idéologique. Nous l'avons repérée depuis longtemps, c'est une professionnelle du kgb universitaire. Le Zyklon-B n'a jamais été utilisé pour tuer des gens et il n'aurait d'ailleurs pas permis de le faire à grande échelle. Vive le Zyklon B et les pommes de terres frites !!!

LE COLOSSE DU VERMONT

Signalons la parution d'un livre de Jürgen Graf consacré à une étude de l'opus magnum de Raul Hilberg, La Destruction des juifs européens. C'est en allemand, ça s'appelle "Un géant aux pieds d'argile", Riese auf tönernen Füßen; Raul Hilberg und sein Standardwerk über den "Holocaust", paru chez Castle Hill Publishers, (POBox 118, Hastings TN34 3ZQ, Royaume uni) pour la somme de 20 DM, dans les 70 à 80 F. Ce petit livre (160 p.) se termine par un chapitre sur "la débâcle de Hilberg" au procès de Toronto, en 1985. Il se trouve justement que l'AAARGH a produit une traduction inédite en français du résumé de l'intervention de Hilberg. C'est un morceau de choix pour les amateurs qui nous entourent.

Il faut signaler une adaptation française de l'étude de Carlos Porter sur le procès de Tokyo, beaucoup moins bien connu des historiens que celui de Nuremberg, auquel il prétendait faire pendant.
Carlos Porter et Vincent Reynouard, Délire au procès de Tokyo, ou De la valeur des témoignages et des procès d'après-guerre, 40 p., 1999, VHO, (PB 60, B-2600 Berchem 2, Belgique), 40 FF.

VIDEO

Des étudiants allemands ont reconstitué en images virtuelles des synagogues détruites par les nazis. Voir le site internet.
Evidemment, le gouvernement allemand subventionne grassement. "Ils veulent reconstruire les synagogues que leurs pères ont brûlées" dit Salomon Korn, membre du conseil central des juifs allemands. A quand le génocide virtuel?

PHOTOS

Le Net procure de plus en plus de renseignements, de documents et de photos. Une entreprise américaine s'est donné pour tâche de fabriquer une sorte de couverture encyclopédique des connaissances: about.com (about dot com, comme ils disent, les Yankees). Sur chaque domaine du savoir, cette boîte engage une sorte de modérateur-documentaliste qui doit répondre aux questions et accumuler des données. Et il était inévitable que le fameux Olocoste soit perçu comme une élément du paysage médiatique. Ils ont donc engagé une certaine Jennifer Rosenberg pour faire le cicerone. Tout y est évidemment politiquement très clean. Mais on y trouvera toutes sortes de documents, de liens et de photos, de Nuremberg, des camps, etc.

AUDIO

On peut se procurer d'intéressantes cassettes audio -- en anglais -- chez un original américain, fort cultivé, doué d'une plume acerbe, qui s'appelle Michael Hoffman. Par exemple: "The Scientist and the Gas Chambers", "Victor's Justice", "Overcoming Holocaust Newsspeak", et beaucoup d'autres. Il publie aussi une Revisionist History Newsletter, qui touche à toutes sortes de sujets. Michael Hoffman est un artisan qui vit de ses productions et donc il les vend. Demandez son catalogue à Independent History & Research, Box 849 Coeur d'Alène, Idaho 83816, USA. "Coeur d'Alène" est le nom que des Jésuites français donnèrent, au XVIIe siècle, à une tribu amérindienne. Elle a disparu mais le nom est resté. C'était l'époque où l'Amérique du Nord a failli être française. Imaginez la catastrophe...
Michael possède un site Internet:
<www.hoffman-info.com/bookstore.html> Donnez lui le bonjour de notre part.

ROUGE-BRUN

Nous comprenons très bien les Rouge-Brun, ceux, du moins, qui ne sont pas des inventions de journalistes ou des étiquettes pour ostraciser les gens. Ce que nous comprenons est la chose suivante: on ne peut pas abandonner l'exigence d'une véritable justice sociale dans un monde dominé par ce que le capitalisme produit de plus absurde et de plus ignoble: la finance, surtout la haute finance. C'est pour le côté rouge. On ne peut pas abandonner non plus le rôle fédérateur et vaguement protecteur qu'avaient les Etats, avant même d'être des Etats-Nations, en laissant le domaine du politique à des fantoches manipulés par la dite haute-finance. Le politique doit rester aux mains des politiques qui sont censés représenter le bien commun. Toute ânerie libérale qui prétend le contraire doit être immédiatement mise à la poubelle. C'est le côté brun, encore que ce soit une appellation très exagérée puisque, pour s'en tenir à l'échiquier français, cette mouvance regrouperait les "souverainistes", les "républicains" et autres "nationalistes" qui proviennent, comme chacun sait de la gauche, du centre, de la droite et, quelques uns, de l'extrême droite. Ce champ politique n'a en vérité qu'une existence potentielle. Il est loin d'être unifié, structuré, pensé, mais quelques individus s'agitent, comme Alain de Benoît, Bové, Pasqua, Garaudy, Debré, les opposants aux bombardements américains sur Pétaouchnok, et quelques autres. En face, le pouvoir de l'argent, symbolisé par le gouvernement anonyme de la Banque Centrale Européenne, siégeant symboliquement à Francfort, la place des changeurs depuis quatre cents ans, est garantie par l'effacement des politiques, la dérision qu'ils encourent justement par leur pusillanimité et leur suffisance.
Parmi les individus qui sont montés au créneau, il faut compter Horst Mahler. Inconnu en France, il est très connu en Allemagne; il provient de la Fraction armée rouge. En tant qu'avocat de la Bande à Baader, assassiné par l'Etat allemand, il a fait de longues années de prison. Il a créé un petit mouvement ("Unser Land" -- Notre Pays) et tient maintenant un discours radicalement critique vis-à-vis de l'Allemagne et des pouvoirs qui y sont établis. En conséquence, il a été attaqué et brutalisé à Francfort par une bande de nervis le 21 novembre dernier. Comme on s'en doute, ces nervis au service du grand capital se proclament "antifascistes". Qui est le brun?
Nous avons, dans son texte original allemand, une remarquable "lettre" envoyée par Horst Mahler au chancelier sozi Gerhard Schröder. Les textes de Mahler se trouvent en ligne.
 
LETTRE OUVERTE DE H. MAHLER A G. SCHRÖDER

L'auteur, cherchant à éliminer les causes de ce qu'il appelle la vassalisation de l'Allemagne, est amené à réviser l'histoire, ou plus exactement, il demande aux autorités politiques de dire que les événements du passé ont une tout autre signification que celle qui est couramment acceptée par eux. Et à la racine, Mahler voit le Traité de Versailles, le désir des Anglo-Saxons et des banques juives américaines de détruire l'Allemagne comme concurrent économique. Dès lors, tout s'enchaîne: le traité de Versailles provoque, par un jeu de bandes, le déclenchement de la deuxième guerre mondiale, qui, elle-même pourrait préluder à la troisième.
On voit par là à quel point le révisionnisme général, et la question des chambres à gaz n'est qu'un de ses éléments, est nécessaire à la libération des Européens du joug américain, imposé par des moyens militaires, politiques, financiers, culturels, sociaux: l'american way of life, dont Mahler voudrait qu'on la répudie.
Il termine en conseillant à Schröder de refuser cette vassalité et de partir en exil pour organiser la résistance. On voit que Baader et Meinhof ne sont pas complètement morts... Lisez l'original allemand, il est là.

MONSIEUR PLUME

Une de nos nouilles idolâtres professionnelles, P. Kéchichian n'a pas encore atteint l'âge béni de la retraite. C'est à lui qu'incombe évidemment de dire tout le mal qu'une rédaction composée principalement de jeunes veaux croit devoir penser d'un livre de "dialogue" entre des collabos durs à cuire, Lucien Rebatet et Pierre-Antoine Cousteau. Notre brave nouille dit bien que Les Décombres fut un best-seller antisémite en 1942 et reconnaît que le même Rebatet, sortant de prison en 1952, publia chez Gallimard un roman, Les Deux Etendards "dont même quelques uns de ses ennemis politiques penseront du bien"; (Le Monde, 12 novembre 1999). Parce qu'il ne peut pas dire, la nouille, que c'est un des plus grands romans de notre temps. Voilà. Il faut le dire, même si la rédaction du Monde tremble sur ses bases. Et nous le disons en tant qu'ennemis politiques de Rebatet, qui est mort, en 1972.

UN PLAGIAIRE AU REBUT

Antoine Spire était un petit fanatique parmi les cadres "culturels" du Parti communiste dont il fut longtemps permanent. Comme il voulait briller malgré sa profonde médiocrité, il alla s'inscrire à l'université de Bordeaux et prétendit soutenir on ne sait quelle thèse qui lui aurait donné un parchemin. Las! On flaira vite la supercherie. Le petit enfoiré avait recopié une autre thèse déjà écrite et soutenue par un autre quidam. Il fut donc condamné, more sorbonico, comme plagiaire, menteur et voleur.
Rendu gaillard par cette petite aventure, il est entré aux Editions sociales, puis à France-Culture, d'abord comme représentant "culturel" du PCF à l'émission Panorama. Les années passèrent. Il s'était fait une spécialité de couper ses interlocuteurs et de parler avec assurance de livres qu'il n'avait pas lus, de tous les livres, mêmes les plus obscurs publiés à Bratislava ou en Patagonie; le faiseur total. Ayant quitté le Parti, il s'était rallié à une sorte de socialisme sioniste passe-muraille. Un hasard ayant amené à la tête de France Culture un pseudo-historien venu de l'extrême-droite et qui cherche toujours à se blanchir, Patrice Gélinet, Spire négocia et obtint une émission à une heure de bonne écoute. Cela s'est appelé "Staccato", la façon de Spire de parler. Les parti pris de ce prétentieux devinrent alors omniprésents. Relas! Un autre coup d'Etat amena un changement de direction. Spire dut prendre la porte. Que fit-il? Il organisa des pétitions pour son retour, signées d'Elie Wiesel, de Michel Zaoui, d'Henri Leclerc, de Jacques Derrida, Noël Mamère, bref, tout le gotha socialo-fabiusien qui se mit à chialer en choeur qu'ils voulaient le retour du plagiaire. (Le Monde, 3 sept. 1999) -- publicité payée, intitulée "La cadence de la Liberté". Les plagiaires ont de l'estomac...

YIDDISH UBER ALLES

William Safire est certainement l'un des plus fins observateurs des usages que les Américains imposent, plus ou moins brutalement, à leur langue, à leur idiome (lingo). Ses chroniques valent leur pesant de roueries diverses. Le 11 octobre 1999 (International Herald Tribune) il mentionne la formule "go figure" (aller figurer = va savoir), en usage chez certains jeunes électeurs que les partis veulent séduire. En anglais, dit son informateur Sol Steinmetz, il faut mettre un "et" entre deux verbes, comme dans "go and eat something" (va manger quelque chose). Mais les immigrants yiddish ont laissé tomber le "et". Ils ont dit: "go eat something" pour traduire "gey es epes". (Geh essen etwas, en hochdeutsch). Et ainsi de suite; Safire remarque que la proportion de juifs aux Etats-Unis est passée de 5 à 2% et que le nombre de locuteurs du yiddish est devenu très petit. "Et pourtant les yiddishismes (Big Deal, For sure, etc.) ont coulé à flot dans l'anglais parlé en général". Les Américains ne s'en rendent même plus compte. Bizarre, non?

QUI DECIDERA DES DECIDEURS?

Tout en d"engageant sans le dire sur les trace du cypto-révisionniste Nolte, les historiens français essaient de slalomer en douceur. Henry Rousso dirige un ouvrage intitulé Stalinisme et nazisme, histoire et mémoire comparées. Beaucoup de ses collègues n'auraient jamais voulu entendre parler d'une sujet aussi sacrilège, il y a seulement dix ans. Mais il faut parfois aborder des sujets brûlants, comme celui qui revient toujours: mais qui a bien pu décider d'exterminer les juifs? Burrin a son truc: la décision fut prise dans un cadre interministériel (Le Monde, 10 décembre 1999, p. VI). Mais lequel? Où sont les éléments? Sapré Burrin, il va pas nous refaire le coup de Wannsee, quand même? On en est pas là?
Pour les amateurs de comparaison, c'est soudain l'inflation: après Ian Kershaw et Moshe Lewin, Stalinism and Nazism, Cambridge University Press, 1997, voici Nazisme et communisme, présenté par Marc Ferro, Hachette. Et même un zigoto pas triste, fumiste de naissance, Thierry Wolton, Rouge-brun, le mal du siècle, Lattès. Ne lisez ces âneries que si vous êtes vraiment obligés. Sinon, plongez-vous plutôt dans Tarzan ou Alexandre Dumas...

LA REINE DU SABBAT

Mme Ségolène Royal, qui mériterait certes de s'appeler plutôt Mme Prudhomme, a solennellement rappelé que les écoliers ne pouvaient pas justifier leur absence le samedi matin par des raisons religieuses. Elle a pris pour ce faire le cas d'un lycéen de Versailles qui avait demandé une dispense du samedi. Coup de chance: c'est un adventiste du septième jour... (Le Monde, 10 décembre 1999) On a frôlé l'accident...

AUTOCROATE

La mort d'un tyran, ancien général communiste, instigateur d'une affreuse guerre balkanique, permet de débarrasser la planète d'un malfaisant sanguinaire. "Père de la nation" croate, Franjo Tudjman était un type sinistre. Pour ajouter à tous ses agréments, on nous dit qu'il était révisionniste. Il aurait voulu réhabiliter l'Etat oustachi, de fâcheuse mémoire. Et bien, nous en concluons qu'il y a des révisionnistes qui le sont pour de fort mauvaises raisons, des raisons aussi mauvaises que celles de nos adversaires, fondées sur le sentiment communautaire par-dessus tout, sur le mépris de la réalité, sur certaines formes de fanatisme... Nous voyons cela très bien chez nos adversaires et nous le voyons aussi dans ce qu'une vaine gloriole nous ferait appeler "nos rangs". Nous n'en tirons aucune satisfaction.

LE CONTRE-NETTOYAGE ETHNIQUE

Un digne universitaire de New York, qui s'appelle Henry R. Huttenbach, fait un petit bulletin qui s'appelle The Genocide Forum. Bon. Vous voyez le genre. Dans son numéro de sept.-oct 99, il fait le raisonnement suivant: imaginons qu'après la guerre, les Alliés fassent revenir en Allemagne les 250.000 juifs allemands en exil, munis de leurs droits à récupérer leurs biens, qu'ils ferment les yeux sur l'existence de bandes juives armées et qu'elles sèment la terreur. On ne sait pas ce qui ce serait produit.
Et bien, dit Huttenbach, c'est ce qui arrive au Kossovo.
Le parallèle est plus intéressant que ne le croit Huttenbach lui-même. Car dans les armées alliées, il y avait un grand nombre de juifs, dont la majorité venait des pays occupés par l'Allemagne ou étaient allemands eux-mêmes: 500.000 dans l'armée rouge et 450.000 dans l'armée américaine. Lorsqu'il s'est agi ensuite d'administrer l'Allemagne vaincue, les Alliés ont fait appel en priorité aux juifs allemands et autrichiens qui avaient pris anciennement refuge chez eux. N'importe quel petit écrivaillon juif allemand se retrouvait à la direction d'une province ou d'un gau. Il est assez curieux qu'aucune étude des attitudes et des actes de revanche commis par ces juifs de retour n'ait encore été réalisée. Nous en proposons gratuitement le sujet à tous ces étudiants en histoire qui se battent les flancs pour trouver des sujets originaux. Celui-la est garanti vierge. Et la doc ne manquera pas.

LE JUSTE PRIX

Parmi les milles choses qu'il faudrait réviser dans ce bas-monde, il y a, en priorité la Justice, ou plutôt l'Administration de la Justice. Par exemple en Belgique. L'abominable affaire Dutroux a permis de soulever un peu le couvercle sur des histoires totalement écoeurantes de sadiques qui torturent et tuent des enfants, sport raffiné d'une certaine élite belge. Un livre hallucinant rend compte de la façon dont les enquêtes policières ont à la fois mis au jour des histoires monstrueuses et contribué à les écarter de l'action de la loi, ce qui revient à protéger les coupables avérés. L'explication par le complot serait assez dérangeante, mais l'explication par l'incapacité complète de tous les appareils judiciaires et policiers de l'Etat est encore beaucoup plus inquiétante. Voir le livre de Annemie Bulté, Douglas De Coninck et Marie-Jeanne Van Heeswyck, Les dossiers X -- Ce que la Belgique ne devrait pas savoir sur l'affaire Dutroux, 1999, Editions EPO, Chaussée de Haecht 255, B-1030 Bruxelles, Tel: 32 (0)2/215 66 51; Fax 32 (0)2/215 66 04 Email: <[email protected]>

Comme le dit un enquêteur:
"La gendarmerie ne demandait pas mieux que de démanteler un grand réseau de pédophiles, mais de préférence un réseau sans gendarmes" (p. 252).

CARRIÈRE D'UNE RATÉE

Comment peut-on faire carrière, devenir "docteur en histoire" en s'épargnant le labeur long et pénible de l'historien? En recopiant les journaux. Pas bête. Une certaine Igounet s'est taillé une petite spécialité en faisant une "Histoire du négationnisme en France". Histoire bidon. L'Histoire, la vraie, la difficile, consisterait à travailler sur ce qui s'est passé pendant la deuxième guerre mondiale. Mais il faut du temps, énormément de travail, des compétences linguistiques, etc. Quand on est médiocre, provinciale et paresseuse, on n'a rien de tout ça. On fait comme Chirac, des Sciences Po. Pas fatigant. Et donc, en recopiant des coupures de presse, on arrive à distiller toute une série d'articles dans des revues qui paient, on passe un "doctorat en histoire" et on va publier un livre, au Seuil. Mazette! C'est la gloire. On va passer à la radio, on va faire des signatures, on va passer chez Pivot (il va falloir prévoir la robe). C'est le paradis 2000.
Nous qui sommes les animaux en cage que cette zoologue vient observer, nous n'aimons pas beaucoup cette façon d'éviter l'essentiel (les questions soulevées -- légitimement -- par les auteurs révisionnistes) pour ne traiter que de l'accessoire (ce que font les révisionnistes, qui ne relève que de la petite histoire). Igounet se contente de croire ou d'affecter de croire que les historiens bien-pensants ont tout résolu. Elle ne se salit pas les mains avec les vrais documents, toujours poussiéreux. Elle se contente d'inventer un sens, une motivation à ce qu'elle croit qu'ont fait ou pas fait les révisionnistes. Elle colle des chevilles partout pour donner un aspect cohérent à ce qui ne l'était sûrement pas dans la réalité des individus, chez qui le maître-mot a longtemps été "la politique". Mais la politique, à Sciences Po, on ne peut pas savoir ce que c'est puisque par définition on n'en fait pas. Et ce qu'elle appelle imbécilement le négationnisme n'est pas un mouvement, donc il n'a pas d'archives, de concertation qui lui donnerait une sorte de corps social que l'historien tâcherait de cerner. Elle n'a donc pas d'objet constitué à décrire. L'objet, il va falloir qu'elle l'invente pour faire et vendre un livre. Ce qui est sûr est que nos objections n'auront pas droit de cité. Elle navigue dans l'impunité.
Alors, nous aussi nous apprendrons sans doute quelques détails dérisoires d'une histoire qu'elle raconte et dont nous sommes au moins certains qu'elle n'est pas la nôtre puisque nous ne sommes pas agis par elle. Nous la faisons.
Cf. de Valérie Igounet, qui répète sans arrêt qu'elle est "docteur en histoire", "Le cas Faurisson. Itinéraire d'un négationniste", L'Histoire, n* 238, décembre 1999, p. 73-77. La rubrique "Pour en savoir plus", qui complète l'article, ne comporte, comme d'habitude, aucun ouvrage révisionniste. Nous n'existons pas. Mais elle fait notre histoire... La revue publie une photo d'une page du site Zundel, mais on a maquillé la photo pour faire disparaître l'adresse du site. Voilà où ils en sont de leurs petits tripatouillages...

RELAXE, MAX

Vincent Reynouard a été relaxé en appel à Rennes, le 10 décembre 1998; il avait été condamné à Nantes à trois mois de prison ferme et 10.000 Francs d'amende pour avoir diffusé un livre de chimie consacré à Auschwitz, le rapport Rudolf [texte intégral sur le site.]. A Nantes, ce n'est pas tout les jours qu'on peut manier la gayssotine. Reynouard a bénéficié du laxisme des tribunaux parce qu'en matière de presse la prescription est de trois mois et que le délai avait été dépassé.

En revanche, l'avocat de Reynouard et de la plupart des révisionnistes, Maître Delcroix a été suspendu, avec sursis, par la commission de discipline du Conseil de l'Ordre des avocats. Poursuivi pour avoir écrit des choses in-dicibles dans La Police de la pensée contre le Révisionnisme. Du jugement de Nuremberg à la loi Fabius --Gayssot [
texte intégral sur le site.] Me Delcroix, attrait en justice par diverses judéo-ligues, avait été condamné à payer une amende de 20.000 F, d'où saisine du Conseil de l'Ordre puisqu'un de leurs membres avait "fait l'objet d'une condamnation pénale pour contestation de crimes contre l'humanité". La liberté de penser ou de s'exprimer est évidemment totalement étrangère à ces gens-là. Il faut citer le passage moliéresque où le Conseil des baveux reprochent à Delcroix les termes d'une plaidoirie:
"Considérant que Monsieur Delcroix [on ne donne plus du "cher maître"] a déclaré à la barre du Tribunal être révisionniste "individus au nombre desquels je me flatte de compter" et a "revendiqu[é] même cette appellation"
Que cette déclaration qui ne procède pas d'un droit de critique en elle-même, mais qui constitue une provocation, fait injure au serment de l'avocat [le serment d'Hypocrite?] quand bien même ce propos n'aurait-il pas été tenu dans le cadre de l'activité de l'avocat, le comportement d'un avocat étant indivisible pour le juge disciplinaire..."
Le reste est de la même eau. Il y a énormément de coups de pieds au cul qui se perdent.

BOGUE

L'affaire du bogue de l'an 2000 aura coûté cher à beaucoup d'entreprises. Mais dans leur zèle réparateur, les informaticiens auront encore gardé leur côté mesquin. Ils ont converti les dates en écriture à 4 chiffres. Mais que va-t-il se passer le 31 décembre 9999 aux alentours de minuit?
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