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Voyez les ECHOS
RADAR qui mettent en relief quelques
éléments de l'actualité qui nous semblent
particulièrement significatifs de notre époque.
Nos amis lecteurs sont invités à nous envoyer leurs
propres "échos radar" par courrier électronique. |
L'ACTUALITE DE JANVIER 2000
****
PROCÈS IRVING-LIPSTADT
- Notre dossier, mis à jour très
souvent, se trouve à la
page David Irving. [mise à jour le 31 janvier 2000
à 16h].
L'AFFAIRE KALEJS
- Ce Letton d'origine, âgé
actuellement de 86 ans, citoyen australien depuis la fin de la
guerre, est pourchassé depuis des années par la
haine des associations juives qui l'accusent d'avoir été
membre d'un commando d'exécution en Lituanie. Les preuves,
c'est le moins qu'on puisse dire, semblent manquer. Nous vous
donnerons prochainement un dossier sur cette affaire. En attendant,
nous avons lu dans le journal anglais The Guardian un
point de vue qui accuse le charivari lituanien d'être destiné
à dissimuler les exactions israéeliennes et nous
vous le donnons en avant-première. (version
anglaise et notre traduction
française).
PROCÈS
IRVING-LIPSTADT
Le procès que David Irving, l'historien
spécialiste de Hitler, intente à Déborah
Lipstadt
qui l'accuse dans un de ses livres de solliciter les sources,
va bientôt s'ouvrir. Divers journaux anglo-saxons en parlent.
Le Los Angeles Times annonce l'événement
avec un article résumant l'affaire révisionniste
(7 janvier 2000). Il contient entre autres ces deux perles:
- "Van Pelt,
who is considered one of the world's leading authorities on Auschwitz,
prepared an 800-page report on the death camp for the trial.
"The whole idea of trying to prove the Holocaust is, for
me, a kind of ridiculous exercise. But in some ways, it forces
historians to show what they can do. I think the case has forced
me . . . to look at things I preferred not to look at in the
past," he said." [...]"I can deal with Himmler. I can
deal with Hoess. There's a certain kind of naive honesty in what
they do, however evil it is," Van Pelt said. "But the
contortions and complete fabrications of these deniers is obscene.(Van Pelt, qui est considéré
comme un des meilleurs spécialistes mondiaux d'Auschwitz,
a préparé un rapport de huit cents pages pour le
procès. "La seule idée d'essayer de prouver
l'Holocauste est, à mes yeux, un exercice ridicule. Mais,
par certains côtés, cela force les historiens à
montrer ce qu'ils peuvent faire. Je pense que le procès
m'a obligé à considérer des choses que je
préférais ne pas considérer autrefois. [...]
« Je peux m'occuper de Himmler. Je peux m'occuper
de Hoess. Il y a une sorte d'honnêteté naïve
dans ce qu'ils ont fait, même si c'est très mal »,
dit Van Pelt. « Mais les contorsions et les inventions
pures et simples de ces négateurs est [sic] obscène. »)
- "Since when, Lipstadt wants to know, does anyone in
the name of academic inquiry have the right to claim there is
"another side" to the Holocaust debate? And why is
there even a debate? (« Depuis
quand, demande Lipstadt, a-t-on le droit, au nom de l'enquête
universitaire, de prétendre qu'il y a "une autre
partie" au débat sur l'holocauste ? Et pourquoi,
d'ailleurs, y a-t-il un débat ? »)
Un historien qui déclare que la
seule idée de devoir prouver que l'objet historique dont
il est "un des meilleurs spécialistes mondiaux"
est un exercice ridicule est-il un historien ou un idéologue ?
Un humain qui préfère les assassins aux critiques
est-il sain d'esprit ? Nous avons l'article du Los Angeles
Times (en version
originale anglaise et en ds notre
traduction française) et il faut le lire parce qu'il
est très modéré, ce qui est rare dans la
grande presse, et aussi parce qu'il fait état des derniers
arguments exterminationnistes: la preuve de l'extermination des
juifs n'existe que si l'on admet que toutes les décisions
ont été prises dans le plus grand secret, c'est
désormais officiel (on le savait depuis la thèse
du nod de Christopher Browning, mais on aime bien lire
ça dans la presse), et c'est faire preuve de mauvaise foi,
nous dit-on, que de faire semblant de l'ignorer... C'est ce que
l'on appelle un testimonium e silentio et les historiens,
en général, ont HORREUR de ça...
Nous avons aussi l'article paru dans le
journal de « gauche » anglais, The
Guardian, le 8 janvier 2000. ainsi que deux articles du Sunday Times du 9 janvier 2000,
qui font le point sur la personnalité de David Irving et
les enjeux du procès.
Toute l'affaire Irving est détaillée
sur le site de David Irving, dont l'adresse est http://www.fpp.co.uk.
Et nous avons par ailleurs sur le site le livre où Lipstadt
accuse Irving, Denying
the Holocaust... (avec
le passage exact, p. 161.) Nous ouvrons nous aussi une page Irving où nous mettrons à votre disposition tous es textes et articles importants, traduits aussi souvent que possible.
DEUX MILLE
Est-ce que les 2000 ans à venir seront aussi plein de conneries
et d'absurdités que les 2000 ans qui viennent de s'écouler?
Si oui, on pourrait tirer le rideau tout de suite.
GROS DANGER
Le B'nai Brith australien, qui est une sorte de franc-maçonnerie
exclusivement juive et qui se veut instrument de pouvoir, et surtout
son Anti-Defamtion Commission, qui en est une Gestapo virtuelle,
ont déterminé que "trois formes de haine"
seront les plus menaçantes pour l'avenir de la communauté:
la négation de l'Holocauste, le racisme New Age et le Mouvement
d'identité chrétienne (Australian Jewish News,
Sydney, 10 décembre 1999). Nous ne savons rien des second
et troisième. "La logique de la négation de
l'Holocauste est aussi simple qu'absurde. En niant la Shoah, les
antisémites peuvent dire que la haine des juifs est une
affaire mineure et relativement sans dommage." Devant de
telles affirmations, peut-on dure de quel côté se
trouve la haine et le racisme?
LA BANALITE DU BIEN
Une maison d'édition italienne vient de publier le fameux
discours de Martin Walser où il disait gentiment mais nettement
que l'holocauste, il en avait, comme des millions d'Allemands,
plein les bottes. A quand l'édition française?
Gentile lettore, in questi giorni le Edizioni di Ar hanno pubblicato
-- in traduzione italiana, accompagnata dal testo tedesco -- un
libro che in Germania ha suscitato moltissime polemiche:
Martin Walser, "La banalità del bene". Edizione
italiana e traduzione a cura di F. Coppellotti. Con un elogio
di F. Schirrmacher e una
considerazione critica di F. Coppellotti. L. 10.000.
Con il titolo "La banalità del bene" si presenta
la predica critica che l'Autore ha tenuto l'11 ottobre 1998 nella
Paulskirche di Francoforte. La predica era incentrata sullo sfruttamento
politico della memoria dell'olocausto.
[...] Da: Libreria AR <[email protected]>
Justement les Allemands publient aussi les éléments
de la controverse entre Walser et l'ignoble Bubis, qui s'est ensuite
hâté d'aller mourir et se faire enterrer en Israël,
"pour qu'on laisse sa tombe tranquille":
Die Walser-Bubis-Debatte, eine Dokumentation. Hersg. Frank
Schirrmacher, Suhrkamp, 1999, ISBN 3-518-41073-3.
PETITESSE
Le professeur Ratajcak, dont nous avons déjà parlé,
a été relaxé pour un court chapitre de son
livre "Sujets dangereux" qui résumait le point
de vue des révisionnistes. Le tribunal d'Opole a considéré
que la diffusion de son livre était trop restreinte (500
ex.) pour présenter un danger. Faites des livres mais ne
les vendez pas. On se demande si la suspension des cours de cet
enseignant à l'université est aussi suspendue. Il
paraît que les responsables de la communauté juive
ont protesté. Il y a donc une communauté juive en
Pologne?
AGITATION DANS LE
LANDERNEAU DU GÉNOCIDE
Le génocide est un truc qui se vend de mieux en mieux.
Si vous avez un livre à fourguer, genre "La cuisine
de ma tante", intitulez-le "La cuisine de ma tante et
le génocide des patates". Succès assuré.
Voyez quelques ouvrages récents:
Nuits serbes et brouillards occidentaux, introduction à
la complicité de génocide, par Jean-Franklin
Narodetzki, aux éditions de l'Esprit frappeur; quatrième
de couverture: "La
"purification ethnique" n'aurait jamais pu se produire
en Bosnie sans la complicité des États occidentaux
et de leur bras armé, les casques bleus de l'ONU. Les manoeuvres
diplomatiques n'ont servi qu'à donner du temps aux agresseurs.
L'embargo sur les armes imposé par l''ONU a garanti une
écrasante supériorité militaire aux États
serbes et croate. Les troupes internationales ont pratiquement
assisté ces derniers dans leur stratégie d'extermination.
L'État français, loin d'oeuvrer pour la paix comme
il le prétendait, a en réalité soutenu systématiquement
la politique grand-serbe génocidaire. L'Association internationale
contre le génocide, dont l'auteur de ce livre est le secrétaire,
a demandé au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
de considérer le général français
Bernard Janvier comme complice du général Mladic
et de M. Karadzic."
Il va se faire des amis. C'est pas tout. Voir aussi:
Coquio Catherine, (textes réunis par) : Parler des camps,
penser les génocides, Albin Michel , 1999, 680 p.
Ce livre qui se donne le ridicule de vouloir "penser"
les génocide (mais sûrement pas de les "panser")
donne la parole à des luminaires tout à fait extravagants,
qui parlent de ce qu'il ne connaissent évidemment que par
quelques misérables lectures, comme Catherine Coquio, Imre
Kertesz ("Le XXe siècle est une machine à liquider
permanente"), Yves Ternon, un chirurgien fou dont nous reparlerons,
Enzo Traverso, belle âme lugubre dont on peut lire quelques
élucubration sur le site des tsahalistes anti-révisionnistes
(Fingerhut), Georges Bensoussan ("Pour une lecture politique
de la Shoah-ah-ah"), Tzvetan Todorov ("La morale des
historiens", il s'en fout, il n'est pas historien), Marek
Sliwinski, psychologue polonais qui ayant interrogé dix-huit
familles au Cambodge, vingt ans après les événements,
prétend tout vous expliquer sur le Cambodge, et beaucoup
d'autres, parfaits inconnus, probables deugistes en mal de DES,
tartinant des pomposités sous les titres affolants de "Après
Auschwitz: quel régime possible?", "Le sang du
ciel de Piotr Rawicz ou la littérature comme <composition
sur une décomposition>" (on vous le recommande),
"Le code poétique de l'extermination" et autres
billevesées de pantouflards, suçotant leur gâteaux
au cholestérol et se recopiant les uns les autres. Ces
gens-là n'ont jamais vu un cadavre de leur vie... mais
ils pontifient.
LA PHILO DANS LES MANUELS
DU KGB
(EXTRAIT D'UN JUGEMENT DU TRIBUNAL DE PARIS)
- SUR L'ACTION CIVILE:
- En application de l'article 48-2 de la
loi du 29 juillet 1881, l'Association des professeurs de philosophie
qui n'a pas pour objet d'entretenir le souvenir et de défendre
la mémoire des déportés n'est pas recevable
à agir, sur le fondement de l'article 24 bis du même
texte. [DIT LOI GAYSSOT]
- Il en est de même des sept professeurs,
destinataires des propos de M.r GUILLAUME, qui se sont constitués
parties civiles; leur préjudice ne découle pas
directement du délit de contestation de crimes contre
l'Humanité, même si l'envoi de telles correspondances
leur a causé un désagrément certain; leur
demande sera donc déclarée irrecevable. [ILS AVAIENT
RECU DE LA CORRESPONDANCE...]
- ****
- PAR CES MOTIFS
- Le tribunal statuant publiquement, en
matière Correctionnelle, en premier ressort et par jugement
contradictoire à signifier à l'encontre de Pierre
Noël Charles GUILLAUME, prévenu ; par jugement
contradictoire (art. 424 du CPP) à
Page n· 7
A l'égard d'Edith FUCHS, Annie-Claude GOLSE, Jean-Michel
MUGLIONI, Martine VERLAHC, Geneviève LAUNAY. Pierre GARINO,
Charles COUTEL, l'ASSOClATION DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE,
parties civiles;
A l'audience du 12 avril 1999, 17e CHAMBRE....
RECHERCHE
- Si vous avez perdu des parents pendant
la guerre, adressez-vous à:
International Tracing Service -- Internationaler Suchdienst
Grosse Allee 5-9
34454 Arolsen
Germany
Téléphone 0049-5691-6037;
fax 0049-5691-5525
et allez voir les banques suisses. Votre fortune est faite.
TEREZIN - ZIN - ZIN
- Il paraît qu'aucun juif français
n'a été déporté à Terezin
(Theresienstadt). C'était un endroit pour les bourgeois,
les richards, les gens bien... Les Français n'étaient
pas assez bien, peut-être. C'était donc une bonne
raison pour que le gouvernement français subventionne
un livre d'art, avec des centaines de photos en couleur pleine
page:
LE MASQUE DE LA BARBARIE, Le ghetto Theresienstadt 1941-1945\Préface
de Milan Kundera, Ouvrage réalisé sous la direction
de Sabine Zeitoun et Dominique Foucher, avec un CD de compositeurs
ayant vécu à Terezin, Editions de la Ville de Lyon
et du Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation.
Formidable comme cadeau de Noël!
UN SUISSE GONFLÉ
- Le Sonntag Zeitung, un canard
assez peu lu en dehors de Zurich, nous apprend le 5 décembre
1999 qu'un étudiant zurichois en histoire, du nom de Palomino
Schulz, s'est attiré l'ire d'une procureuse de Berlin
qui l'accuse d'avoir violé "la norme pénale
anti-raciste". La justice helvétique, surprise dans
son sommeil, s'est empressée de lancer une enquête.
Il y avait de quoi. Ce Palomino avait entrepris de nier l'extermination
des juifs et, abomination suprême, de la nier sur le site
pour "les juifs d'Europe Centrale qui parlent allemand",
Ha Galil Online (ce qui, entre nous veut dire La Galilée
en ligne) qui propose un "forum" de discussion. Le
journal dit que l'étudiant s'est révélé
"acribique" (akribisch) sur les sources révisionnistes,
dans les livres et sur Internet. Le gérant de HaGalil
a déclaré que sous le court manteau de la scientificité
on apportait une négation massive de l'ôlocoste
et qu'il s'agissait d'une stratégie des "néo-nazis"
pour "dominer" Internet. L'université de Zurich
a "condamné" ces agissements qui portent atteinte
"à sa bonne réputation". Il est assez
rare, notons-le, que les Suisses soient aussi rigolos.
Voir le texte de Palomino Schulz.
Sur ce même site, on remarque un appel de jeunes juifs
polonais:
Dear Friends,
we, post-war Jews from Poland, diving in the web-ocean in our
Jewish Submarine under the command of Captain Chaim Piast, would
like to pay your attention to our web-site, where one can watch
and hear the 2 hours of Shoah-Film of Claude Lanzmann.
Blajbt gezund and Shalom
Julian S. Bielicki
pierwyj starszyj lejtienant of the Jewish Submarine
Ce qui veut dire qu'ils ont réussi à réduire
à deux heures les neuf longues heures de salmigondis lanzmannesque.
Mieux que les Jivaros.
"Vorschläge, Kritik, Kommentare? We'll be happy to
hear from you! [email protected]"
PENTE
SAVONNEUSE
- Dans le n·1 de la nouvelle série
de L'Evénement du Jeudi (du 18 au 24 novembre 1999),
page 7, M. Maurice Szafran, au début de son éditorial
intitulé "A propos d'influence et de responsabilité",
écrit, en parlant du film Fight club : "Un
réalisateur, aussi doué soit-il -- et Fincher déborde
de talent -- a-t-il le droit de jouer au niais en prétendant
ignorer qu'à Auschwitz les nazis récupéraient
la graisse humaine pour la transformer en savon, alors que son
héros fabrique du savon à partir de résidus
de liposuccion ?..."
La presse a relaté, en effet, que le réalisateur
"ignorait" que les nazis fabriquaient du "savon
juif" mais que, maintenant, dûment chapitré
par les détenteurs officiels du savoir garanti, il allait
s'excuser.
C'est bien le fonctionnement de ce qu'il faudrait appeler le
"Mythe d'Ariane" parce qu'il comporte, comme la belle
fusée du même nom, plusieurs étages:
Premier étage: toutes les grosses conneries de la propagande
de guerre sont maintenues telles quelles, y compris chambres
à gaz, savon, camps de la mort, usines de la mort et tout
le toutim.
Deuxième étage de la fusée: les
historiens et autres universitaires reconnaissent bien volontiers
que cette histoire de savon n'a pas lieu d'être, que
les chambres à gaz, il vaut mieux éviter le sujet,
que les six millions, c'est du vrai de vrai mais que dans le
détail, il peut y avoir eu des erreurs de compte, comme
à Auschwitz où on corrige le chiffre du premier
étage (quatre
millions) en un chiffre du deuxième étage (un
à 1,5 million).
Enfin, troisième étage, entièrement privé,
dans lequel tel ou tel universitaire de haut niveau, du Collège
de France ou d'ailleurs, veut bien reconnaître que tous
ces éléments sont très douteux, que la propagande
a tout bousillé, qu'une chatte n'y reconnaîtrait
pas ses petits, que 6 millions est absurdement symbolique, mais
qu'il importe surtout de se taire, de ne pas faire de peine aux
anciens déportés et, mais là on ne peut
plus du tout parler, on expire presque dans un simple regard
qui dit: "il ne faut pas faire de la peine aux juifs"
-- chose indicible mais pensée avec une force qui suinte
d'une trouille verdâtre.
Rassurez vous, valeureux athlètes de la pensée,
dormez sur vos bulletins de salaire, nous ne ferons pas d'outing.
Vous êtes trop nombreux...
PIECE
POUR UN PROCES
- On sait que le procès de Lewkowicz,
qui avait osé téléphoner à France-Inter
pour dire à Le Pen que les chambres à gaz n'étaient
qu'un "bobard"a été fixé au 2
mars 2000. On remarque, à ce propos, que si procès
il y a, c'est que quelqu'un a dénoncé ledit Lewkowicz
à la police. Le seul qui était en mesure de le
faire, connaissant le numéro de téléphone
du perturbateur, était le journaliste Stéphane
Paoli. Il faut donc afficher le fait que S. Paoli est un auxiliaire
de la police, déontologie et blablatique mises à
part.
Nous avons retrouvé dans nos pharamineuses archives une
lettre de ce perturbateur dont
une copie avait circulé en 1993. La voici.
-
Chef d'oeuvre d'imbécillité
- Nous avons reçu LE PETIT BOUQUET
No 600,
- mardi 21 Dec 1999, <[email protected]>
. Nous y avons ajouté un titre:
- C'est l'histoire d'une photo, d'un homme,
d'une époque. Trois ouvriers, en bleu de travail, posent
devant un mur de boites de conserve. Celui du centre porte un
de ces antiques masques à gaz, le second a entre les mains
l'une de ces boites de fer si banales d'apparence. Le troisième
se contente de regarder l'objectif. On ne distingue pas ce qui
est écrit sur l'étiquette de la conserve. Avec
une loupe, on y lirait le mot "Poison" écrit
en gras, et puis aussi "Zyklon B". Le gaz mortel des
camps de concentration nazis. Cette photo a été
prise en 1942 à l'intérieur de l'usine Ugine de
Villiers-Saint-Sépulchre (Oise) par un ingénieur
chimiste, François Copie, qui y travaillait. Ce dernier
a fait d'autres clichés des stocks de Zyklon B, arraché
les étiquettes et caché ces preuves avant de prendre
le maquis. Plus de 50 ans après, L'Humanité
publie ces photos et l'enquête qui les accompagne. Oui,
"la France a bien fourni les camps nazis". Oui, le
groupe Ugine a "massivement produit dans son usine de Villiers-Saint-Sépulchre
le gaz utilisé pour exterminer les déportés
dans les camps de concentration nazis". La Libération
venue, François Copie a tenté de transmettre ses
documents, pour que l'on sache. "Ils n'intéressèrent
personne". C'est une historienne, Annie Lacroix-Riz, professeur
d'histoire à l'université de Paris VII, qui a dévoilé
la vérité. "Cette
universitaire a découvert qu'en février 1941 le
groupe Ugine avait "aryanisé" et réorganisé
dans l'Oise, une entreprise devenue franco-allemande dont 49%
des parts étaient contrôlées par la Degesch,
filiale du trust allemand IG-Farben, principal producteur du
Zyklon B. Le capital de cette société fut rapidement
multiplié par dix, puis par cinq en un an et demi, ce
qui ne laissait pas de doutes sur l'importance de sa production". Publiée une première fois en 1996
dans les colonnes de L'Humanité, cette révélation
avait fait l'effet d'un pavé dans la mare. Confrontée
à de violentes attaques, Annie Lacroix-Riz n'a pas pour
autant abandonné son sujet, et des preuves supplémentaires
sont venues confirmer ses propos. En mars 1997, elle met la main
sur des documents nazis, noyés dans les archives de l'hôtel
Majestic qui abritait à Paris le commandement de l'administration
militaire allemande. "Dans
un rapport daté du 24 février 1941, le délégué
nazi à la chimie, par ailleurs directeur d'IG-Farben,
le nommé Kolb, annonçait qu'une des sociétés
fondées avec Ugine sera spécialisée dans
la fabrication et la réalisation de moyens de gazage et
de bases d'acide cyanhydrique pour gazage". "Aucun ambiguïté" possible,
conclut L'Humanité. "La responsabilité française
est incontournable. A la Libération, le PDG d'Ugine, M.
Painvin, "présentait comme un acte de quasi-résistance
le fait d'avoir conservé la direction du site de Villiers". En 1996, un autre historien alimente la polémique
en reprenant l'argument avancé par le groupe Ugine : "le Zyklon B, gaz peu stable,
était difficilement transportable et, même s'il
y eut livraison, c'était sur réquisition".
"Comme si les Allemands devaient réquisitionner ce
dont ils étaient copropriétaires", s'exclame L'Humanité. "Tant qu'il s'agit de compter
les morts, l'historien ne rencontre guère de problèmes", explique Annie Lacroix-Riz. "Mais s'il s'agit de compter l'argent, stop!
Tabou. La polémique sur mes travaux s'est focalisée
sur le Zyklon B, mais ce n'est qu'un révélateur.
Je n'ai jamais eu de sympathie pour les concierges qui ont dénoncé
les juifs de leurs immeubles mais ce que j'ai découvert
est d'une toute autre dimension: Vichy n'a pas eu besoin de pousser
le patronat à collaborer avec les nazis". Il aura fallu un courrier adressé par
les enfants de François Copie à Annie Lacroix-Riz
pour que l'on découvre ces incroyables photos, aujourd'hui
publiées dans son ouvrage consacré aux Industriels
et banquiers sous l'Occupation (publié chez Armand
Colin).
Notre grain de sel: Cette connerie est consternante. On devrait féliciter
les industriels d'avoir ainsi contribué à l'assainissement
des conditions de vie des gens d'Europe centrale, et en particulier
la vie de ceux qui étaient internés dans les camps,
il y en avaient plus de mille, petits et grands, pour qui les
mesures sanitaires strictes, comme la désintectisation
des baraques, des vêtements et des lieux publics permettaient
d'échapper aux grandes épidémies. Quand on
n'a pas pu faire ces traitements, pour des raisons matérielles
liées aux bombardements alliés de la fin de la guerre,
on a eu Bergen-Belsen, et les scènes cauchemardesques que
les Anglais ont (complaisamment) filmées et qui sont reprises
dans maints films, comme Nuit et Brouillard. Cette Riz-Lacroix
est sûrement une historienne mais avant tout une militante
communiste. Son travail a une portée essentiellement idéologique.
Nous l'avons repérée depuis longtemps, c'est une
professionnelle du kgb universitaire. Le Zyklon-B n'a jamais été
utilisé pour tuer des gens et il n'aurait d'ailleurs pas
permis de le faire à grande échelle. Vive le Zyklon
B et les pommes de terres frites !!!
LE COLOSSE DU VERMONT
- Signalons la parution d'un livre de Jürgen
Graf consacré à une étude de l'opus magnum
de Raul Hilberg, La Destruction des juifs européens.
C'est en allemand, ça s'appelle "Un géant
aux pieds d'argile", Riese auf tönernen Füßen;
Raul Hilberg und sein Standardwerk über den "Holocaust",
paru chez Castle Hill Publishers, (POBox 118, Hastings TN34 3ZQ,
Royaume uni) pour la somme de 20 DM, dans les 70 à 80
F. Ce petit livre (160 p.) se termine par un chapitre sur "la
débâcle de Hilberg" au procès de Toronto,
en 1985. Il se trouve justement que l'AAARGH a produit une
traduction inédite en français du résumé
de l'intervention de Hilberg. C'est un morceau de choix pour
les amateurs qui nous entourent.
Il faut signaler une adaptation française de l'étude
de Carlos Porter sur le procès de Tokyo, beaucoup moins
bien connu des historiens que celui de Nuremberg, auquel il prétendait
faire pendant.
Carlos Porter et Vincent Reynouard, Délire au procès
de Tokyo, ou De la valeur des témoignages et des procès
d'après-guerre, 40 p., 1999, VHO, (PB 60, B-2600 Berchem
2, Belgique), 40 FF.
VIDEO
- Des étudiants allemands ont reconstitué
en images virtuelles des synagogues détruites par les
nazis. Voir
le site internet.
Evidemment, le gouvernement allemand subventionne grassement.
"Ils veulent reconstruire les synagogues que leurs pères
ont brûlées" dit Salomon Korn, membre du conseil
central des juifs allemands. A quand le génocide virtuel?
PHOTOS
- Le Net procure de plus en plus de renseignements,
de documents et de photos. Une entreprise américaine s'est
donné pour tâche de fabriquer une sorte de couverture
encyclopédique des connaissances: about.com (about
dot com, comme ils disent, les Yankees). Sur chaque domaine
du savoir, cette boîte engage une sorte de modérateur-documentaliste
qui doit répondre aux questions et accumuler des données.
Et il était inévitable que le fameux Olocoste soit
perçu comme une élément du paysage médiatique.
Ils ont donc engagé une certaine Jennifer Rosenberg pour
faire le cicerone. Tout y est évidemment politiquement
très clean. Mais
on y trouvera toutes sortes de documents, de liens et de photos,
de Nuremberg, des camps, etc.
AUDIO
- On peut se procurer d'intéressantes
cassettes audio -- en anglais -- chez un original américain,
fort cultivé, doué d'une plume acerbe, qui s'appelle
Michael Hoffman. Par exemple: "The Scientist and the Gas
Chambers", "Victor's Justice", "Overcoming
Holocaust Newsspeak", et beaucoup d'autres. Il publie aussi
une Revisionist History Newsletter, qui touche à
toutes sortes de sujets. Michael Hoffman est un artisan qui vit
de ses productions et donc il les vend. Demandez son catalogue
à Independent History & Research, Box 849 Coeur
d'Alène, Idaho 83816, USA. "Coeur d'Alène"
est le nom que des Jésuites français donnèrent,
au XVIIe siècle, à une tribu amérindienne.
Elle a disparu mais le nom est resté. C'était l'époque
où l'Amérique du Nord a failli être française.
Imaginez la catastrophe...
Michael possède un site Internet:
<www.hoffman-info.com/bookstore.html> Donnez lui le bonjour
de notre part.
ROUGE-BRUN
- Nous comprenons très bien les
Rouge-Brun, ceux, du moins, qui ne sont pas des inventions de
journalistes ou des étiquettes pour ostraciser les gens.
Ce que nous comprenons est la chose suivante: on ne peut pas
abandonner l'exigence d'une véritable justice sociale
dans un monde dominé par ce que le capitalisme produit
de plus absurde et de plus ignoble: la finance, surtout la haute
finance. C'est pour le côté rouge. On ne
peut pas abandonner non plus le rôle fédérateur
et vaguement protecteur qu'avaient les Etats, avant même
d'être des Etats-Nations, en laissant le domaine du politique
à des fantoches manipulés par la dite haute-finance.
Le politique doit rester aux mains des politiques qui sont censés
représenter le bien commun. Toute ânerie libérale
qui prétend le contraire doit être immédiatement
mise à la poubelle. C'est le côté brun,
encore que ce soit une appellation très exagérée
puisque, pour s'en tenir à l'échiquier français,
cette mouvance regrouperait les "souverainistes", les
"républicains" et autres "nationalistes"
qui proviennent, comme chacun sait de la gauche, du centre, de
la droite et, quelques uns, de l'extrême droite. Ce champ
politique n'a en vérité qu'une existence potentielle.
Il est loin d'être unifié, structuré, pensé,
mais quelques individus s'agitent, comme Alain de Benoît,
Bové, Pasqua, Garaudy, Debré, les opposants aux
bombardements américains sur Pétaouchnok, et quelques
autres. En face, le pouvoir de l'argent, symbolisé par
le gouvernement anonyme de la Banque Centrale Européenne,
siégeant symboliquement à Francfort, la place des
changeurs depuis quatre cents ans, est garantie par l'effacement
des politiques, la dérision qu'ils encourent justement
par leur pusillanimité et leur suffisance.
- Parmi les individus qui sont montés
au créneau, il faut compter Horst Mahler. Inconnu en France,
il est très connu en Allemagne; il provient de la Fraction
armée rouge. En tant qu'avocat de la Bande à Baader,
assassiné par l'Etat allemand, il a fait de longues années
de prison. Il a créé un petit mouvement ("Unser
Land" -- Notre Pays) et tient maintenant un discours radicalement
critique vis-à-vis de l'Allemagne et des pouvoirs qui
y sont établis. En conséquence, il a été
attaqué et brutalisé à Francfort par une
bande de nervis le 21 novembre dernier. Comme on s'en doute,
ces nervis au service du grand capital se proclament "antifascistes".
Qui est le brun?
- Nous avons, dans
son texte original allemand, une remarquable "lettre"
envoyée par Horst Mahler au chancelier sozi Gerhard Schröder.
Les
textes de Mahler se trouvent en ligne.
-
- LETTRE OUVERTE DE H.
MAHLER A G. SCHRÖDER
L'auteur, cherchant à éliminer les causes de ce
qu'il appelle la vassalisation de l'Allemagne, est amené
à réviser l'histoire, ou plus exactement, il demande
aux autorités politiques de dire que les événements
du passé ont une tout autre signification que celle qui
est couramment acceptée par eux. Et à la racine,
Mahler voit le Traité de Versailles, le désir des
Anglo-Saxons et des banques juives américaines de détruire
l'Allemagne comme concurrent économique. Dès lors,
tout s'enchaîne: le traité de Versailles provoque,
par un jeu de bandes, le déclenchement de la deuxième
guerre mondiale, qui, elle-même pourrait préluder
à la troisième.
On voit par là à quel point le révisionnisme
général, et la question des chambres à gaz
n'est qu'un de ses éléments, est nécessaire
à la libération des Européens du joug américain,
imposé par des moyens militaires, politiques, financiers,
culturels, sociaux: l'american way of life, dont Mahler
voudrait qu'on la répudie.
Il termine en conseillant à Schröder de refuser cette
vassalité et de partir en exil pour organiser la résistance.
On voit que Baader et Meinhof ne sont pas complètement
morts... Lisez l'original allemand,
il est là.
MONSIEUR PLUME
- Une de nos nouilles idolâtres professionnelles,
P. Kéchichian n'a pas encore atteint l'âge béni
de la retraite. C'est à lui qu'incombe évidemment
de dire tout le mal qu'une rédaction composée principalement
de jeunes veaux croit devoir penser d'un livre de "dialogue"
entre des collabos durs à cuire, Lucien Rebatet et Pierre-Antoine
Cousteau. Notre brave nouille dit bien que Les Décombres
fut un best-seller antisémite en 1942 et reconnaît
que le même Rebatet, sortant de prison en 1952, publia
chez Gallimard un roman, Les Deux Etendards "dont même quelques
uns de ses ennemis politiques penseront du bien"; (Le Monde, 12 novembre 1999). Parce qu'il
ne peut pas dire, la nouille, que c'est un des plus grands
romans de notre temps. Voilà. Il faut le dire, même
si la rédaction du Monde tremble sur ses bases.
Et nous le disons en tant qu'ennemis politiques de Rebatet, qui
est mort, en 1972.
UN PLAGIAIRE AU REBUT
- Antoine Spire était un petit fanatique
parmi les cadres "culturels" du Parti communiste dont
il fut longtemps permanent. Comme il voulait briller malgré
sa profonde médiocrité, il alla s'inscrire à
l'université de Bordeaux et prétendit soutenir
on ne sait quelle thèse qui lui aurait donné un
parchemin. Las! On flaira vite la supercherie. Le petit enfoiré
avait recopié une autre thèse déjà
écrite et soutenue par un autre quidam. Il fut donc condamné,
more sorbonico, comme plagiaire, menteur et voleur.
- Rendu gaillard par cette petite aventure,
il est entré aux Editions sociales, puis à France-Culture,
d'abord comme représentant "culturel" du PCF
à l'émission Panorama. Les années
passèrent. Il s'était fait une spécialité
de couper ses interlocuteurs et de parler avec assurance de livres
qu'il n'avait pas lus, de tous les livres, mêmes les plus
obscurs publiés à Bratislava ou en Patagonie; le
faiseur total. Ayant quitté le Parti, il s'était
rallié à une sorte de socialisme sioniste passe-muraille.
Un hasard ayant amené à la tête de France
Culture un pseudo-historien venu de l'extrême-droite et
qui cherche toujours à se blanchir, Patrice Gélinet,
Spire négocia et obtint une émission à une
heure de bonne écoute. Cela s'est appelé "Staccato",
la façon de Spire de parler. Les parti pris de ce prétentieux
devinrent alors omniprésents. Relas! Un autre coup d'Etat
amena un changement de direction. Spire dut prendre la porte.
Que fit-il? Il organisa des pétitions pour son retour,
signées d'Elie Wiesel, de Michel Zaoui, d'Henri Leclerc,
de Jacques Derrida, Noël Mamère, bref, tout le gotha
socialo-fabiusien qui se mit à chialer en choeur qu'ils
voulaient le retour du plagiaire. (Le Monde, 3 sept. 1999)
-- publicité payée, intitulée "La
cadence de la Liberté". Les plagiaires ont de l'estomac...
YIDDISH UBER ALLES
- William Safire est certainement l'un
des plus fins observateurs des usages que les Américains
imposent, plus ou moins brutalement, à leur langue, à
leur idiome (lingo). Ses chroniques valent leur pesant
de roueries diverses. Le 11 octobre 1999 (International Herald
Tribune) il mentionne la formule "go figure"
(aller figurer = va savoir), en usage chez certains jeunes électeurs
que les partis veulent séduire. En anglais, dit son informateur
Sol Steinmetz, il faut mettre un "et" entre deux verbes,
comme dans "go and eat something" (va manger
quelque chose). Mais les immigrants yiddish ont laissé
tomber le "et". Ils ont dit: "go eat something"
pour traduire "gey es epes". (Geh essen etwas,
en hochdeutsch). Et ainsi de suite; Safire remarque que la proportion
de juifs aux Etats-Unis est passée de 5 à 2% et
que le nombre de locuteurs du yiddish est devenu très
petit. "Et pourtant
les yiddishismes (Big Deal, For sure, etc.) ont coulé
à flot dans l'anglais parlé en général". Les Américains ne s'en rendent même
plus compte. Bizarre, non?
QUI DECIDERA DES DECIDEURS?
- Tout en d"engageant sans le dire
sur les trace du cypto-révisionniste Nolte, les historiens
français essaient de slalomer en douceur. Henry Rousso
dirige un ouvrage intitulé Stalinisme et nazisme, histoire
et mémoire comparées. Beaucoup de ses collègues
n'auraient jamais voulu entendre parler d'une sujet aussi sacrilège,
il y a seulement dix ans. Mais il faut parfois aborder des sujets
brûlants, comme celui qui revient toujours: mais qui a
bien pu décider d'exterminer les juifs? Burrin a son truc:
la décision fut prise dans un cadre interministériel
(Le Monde, 10 décembre 1999, p. VI). Mais lequel?
Où sont les éléments? Sapré Burrin,
il va pas nous refaire le coup de Wannsee, quand même?
On en est pas là?
Pour les amateurs de comparaison, c'est soudain l'inflation:
après Ian Kershaw et Moshe Lewin, Stalinism and Nazism,
Cambridge University Press, 1997, voici Nazisme et communisme,
présenté par Marc Ferro, Hachette. Et même
un zigoto pas triste, fumiste de naissance, Thierry Wolton, Rouge-brun,
le mal du siècle, Lattès. Ne lisez ces âneries
que si vous êtes vraiment obligés. Sinon, plongez-vous
plutôt dans Tarzan ou Alexandre Dumas...
LA REINE DU SABBAT
- Mme Ségolène Royal, qui
mériterait certes de s'appeler plutôt Mme Prudhomme,
a solennellement rappelé que les écoliers ne pouvaient
pas justifier leur absence le samedi matin par des raisons religieuses.
Elle a pris pour ce faire le cas d'un lycéen de Versailles
qui avait demandé une dispense du samedi. Coup de chance:
c'est un adventiste du septième jour... (Le Monde,
10 décembre 1999) On a frôlé l'accident...
AUTOCROATE
- La mort d'un tyran, ancien général
communiste, instigateur d'une affreuse guerre balkanique, permet
de débarrasser la planète d'un malfaisant sanguinaire.
"Père de la nation" croate, Franjo Tudjman était
un type sinistre. Pour ajouter à tous ses agréments,
on nous dit qu'il était révisionniste. Il aurait
voulu réhabiliter l'Etat oustachi, de fâcheuse mémoire.
Et bien, nous en concluons qu'il y a des révisionnistes
qui le sont pour de fort mauvaises raisons, des raisons aussi
mauvaises que celles de nos adversaires, fondées sur le
sentiment communautaire par-dessus tout, sur le mépris
de la réalité, sur certaines formes de fanatisme...
Nous voyons cela très bien chez nos adversaires et nous
le voyons aussi dans ce qu'une vaine gloriole nous ferait appeler
"nos rangs". Nous n'en tirons aucune satisfaction.
LE CONTRE-NETTOYAGE ETHNIQUE
- Un digne universitaire de New York, qui
s'appelle Henry R. Huttenbach, fait un petit bulletin qui s'appelle
The Genocide Forum. Bon. Vous voyez le genre. Dans son
numéro de sept.-oct 99, il fait le raisonnement suivant:
imaginons qu'après la guerre, les Alliés fassent
revenir en Allemagne les 250.000 juifs allemands en exil, munis
de leurs droits à récupérer leurs biens,
qu'ils ferment les yeux sur l'existence de bandes juives armées
et qu'elles sèment la terreur. On ne sait pas ce qui ce
serait produit.
Et bien, dit Huttenbach, c'est ce qui arrive au Kossovo.
Le parallèle est plus intéressant que ne le croit
Huttenbach lui-même. Car dans les armées alliées,
il y avait un grand nombre de juifs, dont la majorité
venait des pays occupés par l'Allemagne ou étaient
allemands eux-mêmes: 500.000 dans l'armée rouge
et 450.000 dans l'armée américaine. Lorsqu'il s'est
agi ensuite d'administrer l'Allemagne vaincue, les Alliés
ont fait appel en priorité aux juifs allemands et autrichiens
qui avaient pris anciennement refuge chez eux. N'importe quel
petit écrivaillon juif allemand se retrouvait à
la direction d'une province ou d'un gau. Il est assez
curieux qu'aucune étude des attitudes et des actes de
revanche commis par ces juifs de retour n'ait encore été
réalisée. Nous en proposons gratuitement le sujet
à tous ces étudiants en histoire qui se battent
les flancs pour trouver des sujets originaux. Celui-la est garanti
vierge. Et la doc ne manquera pas.
LE JUSTE PRIX
- Parmi les milles choses qu'il faudrait
réviser dans ce bas-monde, il y a, en priorité
la Justice, ou plutôt l'Administration de la Justice. Par
exemple en Belgique. L'abominable affaire Dutroux a permis de
soulever un peu le couvercle sur des histoires totalement écoeurantes
de sadiques qui torturent et tuent des enfants, sport raffiné
d'une certaine élite belge. Un livre hallucinant rend
compte de la façon dont les enquêtes policières
ont à la fois mis au jour des histoires monstrueuses et
contribué à les écarter de l'action de la
loi, ce qui revient à protéger les coupables avérés.
L'explication par le complot serait assez dérangeante,
mais l'explication par l'incapacité complète de
tous les appareils judiciaires et policiers de l'Etat est encore
beaucoup plus inquiétante. Voir le livre de Annemie Bulté,
Douglas De Coninck et Marie-Jeanne Van Heeswyck, Les dossiers
X -- Ce que la Belgique ne devrait pas savoir sur l'affaire Dutroux,
1999, Editions EPO, Chaussée de Haecht 255, B-1030 Bruxelles,
Tel: 32 (0)2/215 66 51; Fax 32 (0)2/215 66 04 Email: <[email protected]>
Comme le dit un enquêteur: "La gendarmerie ne demandait pas mieux que
de démanteler un grand réseau de pédophiles,
mais de préférence un réseau sans gendarmes" (p. 252).
CARRIÈRE D'UNE
RATÉE
- Comment peut-on faire carrière,
devenir "docteur en histoire" en s'épargnant
le labeur long et pénible de l'historien? En recopiant
les journaux. Pas bête. Une certaine Igounet s'est taillé
une petite spécialité en faisant une "Histoire
du négationnisme en France". Histoire bidon. L'Histoire,
la vraie, la difficile, consisterait à travailler sur
ce qui s'est passé pendant la deuxième guerre mondiale.
Mais il faut du temps, énormément de travail, des
compétences linguistiques, etc. Quand on est médiocre,
provinciale et paresseuse, on n'a rien de tout ça. On
fait comme Chirac, des Sciences Po. Pas fatigant. Et donc, en
recopiant des coupures de presse, on arrive à distiller
toute une série d'articles dans des revues qui paient,
on passe un "doctorat en histoire" et on va publier
un livre, au Seuil. Mazette! C'est la gloire. On va passer à
la radio, on va faire des signatures, on va passer chez Pivot
(il va falloir prévoir la robe). C'est le paradis 2000.
Nous qui sommes les animaux en cage que cette zoologue vient
observer, nous n'aimons pas beaucoup cette façon d'éviter
l'essentiel (les questions soulevées -- légitimement
-- par les auteurs révisionnistes) pour ne traiter que
de l'accessoire (ce que font les révisionnistes, qui ne
relève que de la petite histoire). Igounet se contente
de croire ou d'affecter de croire que les historiens bien-pensants
ont tout résolu. Elle ne se salit pas les mains avec les
vrais documents, toujours poussiéreux. Elle se contente
d'inventer un sens, une motivation à ce qu'elle croit
qu'ont fait ou pas fait les révisionnistes. Elle colle
des chevilles partout pour donner un aspect cohérent à
ce qui ne l'était sûrement pas dans la réalité
des individus, chez qui le maître-mot a longtemps été
"la politique". Mais la politique, à Sciences
Po, on ne peut pas savoir ce que c'est puisque par définition
on n'en fait pas. Et ce qu'elle appelle imbécilement le
négationnisme n'est pas un mouvement, donc il n'a pas
d'archives, de concertation qui lui donnerait une sorte de corps
social que l'historien tâcherait de cerner. Elle n'a donc
pas d'objet constitué à décrire. L'objet,
il va falloir qu'elle l'invente pour faire et vendre un livre.
Ce qui est sûr est que nos objections n'auront pas droit
de cité. Elle navigue dans l'impunité.
Alors, nous aussi nous apprendrons sans doute quelques détails
dérisoires d'une histoire qu'elle raconte et dont nous
sommes au moins certains qu'elle n'est pas la nôtre puisque
nous ne sommes pas agis par elle. Nous la faisons.
Cf. de Valérie Igounet, qui répète
sans arrêt qu'elle est "docteur en histoire",
"Le cas Faurisson. Itinéraire d'un négationniste",
L'Histoire, n* 238, décembre 1999, p. 73-77. La
rubrique "Pour en savoir plus", qui complète
l'article, ne comporte, comme d'habitude, aucun ouvrage révisionniste.
Nous n'existons pas. Mais elle fait notre histoire... La revue
publie une photo d'une page du site Zundel, mais on a maquillé
la photo pour faire disparaître l'adresse du site. Voilà
où ils en sont de leurs petits tripatouillages...
RELAXE,
MAX
- Vincent Reynouard a été
relaxé en appel à Rennes, le 10 décembre
1998; il avait été condamné à Nantes
à trois mois de prison ferme et 10.000 Francs d'amende
pour avoir diffusé un livre de chimie consacré
à Auschwitz, le rapport Rudolf [texte intégral
sur le site.]. A Nantes, ce n'est
pas tout les jours qu'on peut manier la gayssotine. Reynouard
a bénéficié du laxisme des tribunaux parce
qu'en matière de presse la prescription est de trois mois
et que le délai avait été dépassé.
En revanche, l'avocat de Reynouard et de la plupart des révisionnistes,
Maître Delcroix a été suspendu, avec sursis,
par la commission de discipline du Conseil de l'Ordre des avocats.
Poursuivi pour avoir écrit des choses in-dicibles dans
La Police de la pensée contre le Révisionnisme.
Du jugement de Nuremberg à la loi Fabius --Gayssot [texte intégral
sur le site.] Me Delcroix, attrait
en justice par diverses judéo-ligues, avait été
condamné à payer une amende de 20.000 F, d'où
saisine du Conseil de l'Ordre puisqu'un de leurs membres avait
"fait l'objet d'une condamnation pénale pour contestation
de crimes contre l'humanité". La liberté de
penser ou de s'exprimer est évidemment totalement étrangère
à ces gens-là. Il faut citer le passage moliéresque
où le Conseil des baveux reprochent à Delcroix
les termes d'une plaidoirie:
- "Considérant que Monsieur
Delcroix [on ne donne plus du "cher maître"]
a déclaré à la barre du Tribunal être
révisionniste "individus
au nombre desquels je me flatte de compter"
et a "revendiqu[é]
même cette appellation"
Que cette déclaration qui ne procède pas d'un droit
de critique en elle-même, mais qui constitue une provocation,
fait injure au serment de l'avocat [le serment d'Hypocrite?]
quand bien même ce propos n'aurait-il pas été
tenu dans le cadre de l'activité de l'avocat, le comportement
d'un avocat étant indivisible pour le juge disciplinaire..."
- Le reste est de la même eau. Il
y a énormément de coups de pieds au cul
qui se perdent.
BOGUE
L'affaire du bogue de l'an 2000 aura coûté cher à
beaucoup d'entreprises. Mais dans leur zèle réparateur,
les informaticiens auront encore gardé leur côté
mesquin. Ils ont converti les dates en écriture à
4 chiffres. Mais que va-t-il se passer le 31 décembre 9999
aux alentours de minuit?
+++++++++++++++++
+++++++++++++++++++++++++++++++
Tous les mois, la page actualité
est archivée.
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mesurée par le Secrétariat international de l'Association
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nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur
qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à
ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y
a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité
des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois
qui instituent une censure spécifique dans certains pays
(Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres),
nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent
car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.