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Voyez les ECHOS
RADAR qui mettent en relief quelques
éléments de l'actualité qui nous semblent
particulièrement significatifs de notre époque.
Nos amis lecteurs sont invités à nous envoyer leurs
propres "échos radar" par courrier électronique. |
L'ACTUALITE DE NOVEMBRE 1999
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La censure d'Internet:
le rêve, toujours recommencé, de ceinturer la pensée...
et tant pis pour les pauvres
- Le révisionniste
australien Frederick Töben a été condamné
le 10 novembre 1999 à dix mois de prison à Mannheim
(et libéré sous caution le 12). La décision
du tribunal est une victoire pour Internet, puisqu'elle écarte
de son ressort toutes les activités internet de l'accusé.
- On a donné lecture de l'acte d'accusation.
Presque tous les éléments accusatoires sont repris
du site Internet géré en Australie par l'accusé.
Nous avons publié dans sa version
originale allemande cet acte d'accusation (aaargh), procuré
par le procureur Hans Haiko Klein, une sorte de spécialiste
du politiquement correct, version fédérale allemande.
On a reproché à Toben des phrases qui, dans tout
autre pays du monde, n'auraient pas valu un pet de lapin. L'Allemagne
s'enfonce dans le grotesque et le kafkaïesque. La gestapo
voulait, paraît-il, contrôler les esprits. Mais que
fait aujoud'hui cette institution ridicule qui s'appelle la justice
allemande?
Pour obtenir le minimum, l'accusé et son avocat avaient
choisi de ne pas ouvrir la bouche. En effet, il est déjà
arrivé que des défenseurs se voient ensuite reprocher
devant la cour des propos qu'ils avaient tenus dans le cadre
de la défense de leurs clients. Tout propos supplémentaire
tenu soit par l'un soit par l'autre pouvait très bien
être sanctionné judicairement, soit tout de suite,
soit plus tard. Voilà où en est la "justice"
allemande. Les nazis avaient probablement plus de tenue. On penserait
plutôt à une comparaison avec les Soviétiques.
Le procureur avait réclamé deux ans et quatre mois.
Cette tactique du silence a donc été payante.
Néanmoins, le verdict n'est pas sans intérêt.
Les journaux allemands que nous avons consultés restent
évasifs. (Voir l'article du Mannheimer Morgen ) Mais le grand journal australien Sydney Morning Herald
est plus bavard. Il explique que le juge a bien
voulu prendre en considération les textes incriminés
qui avaient circulé sur papier, mais en ce qui concerne
Internet, il a dit qu'on ne pouvait se procurer un texte qu'en
allant le chercher soi-même; il a donc exclu le site web
de l'Institute d'Adelaide des considérations du son jugement. Le procureur Klein semble furieux et a déclaré qu'un tel jugement allait encourager les extrémistes (notoires, forcément) à saper les (bonnes) lois de l'Allemagne fédérale qui visent à protéger la "mémoire de l'Holocauste". Il semble qu'il veuille faire appel, mais il est probable que Töben sortira de prison. Nous donnons l'article
australien en anglais.
C'est le principe même de cette affaire qui est effrayant;
imaginons que l'on soit d'accord pour réprimer les menées
extrémistes, même au prix de la limitation des libertés.
C'est une position prise par beaucoup de gens. Et bien, même
dans ce contexte, le procès de Töben est fondé
sur un amalgame mensonger: il est tout le contraire d'un extrémiste:
c'est un centriste conservateur bon teint, calme, pondéré,
pour ne pas dire pondéreux dans sa démarche rationaliste.
Il croit, ou il croyait, à la justice; il avait recours
à elle. C'est le Monsieur-tout-le-monde rêvé
par les instituts de sondage.
Ce sont les juges et les procureurs qui sont intellectuellment
des marginaux, des excités, des pantins désaxés
par l'idéologie, des extrémistes dangereux. Est-ce
qu'une justice relativement indépendante du pouvoir politique
doit obligatoirement devenir l'otage des fumistes et des magouilleurs?
Chers lecteurs, ceci est une vraie question.
- Cf l'index des pages actualité
de l'AAARGH pour tout
ce qui concerne l'affaire Töben. et; plus généralement,
l'échec des tentatives de contrôle d'Internet.
Le numéro 2600 de Télérama
(13-19 novembre 1999), dans son supplément parisien
consacré à Internet, page III, donne l'information
suivante:
- Au Forum des Images, Internet, c'est du sérieux. L'ex-Vidéothèque de Paris a édicté" un règlement visant à responsabiliser l'utilisateur. Son identité relevée, celui-ci sera tenu pour responsable en cas de connexion sur un site au contenu litigieux. Car, malgré le manque d'intimité, on vient aussi dans ces lieux publics pour consulter l'interdit : «Les gens se conectent par exemple sur des sites qu'ils ne peuvent pas voir au travail ou à domicile », note Franck, directeur du Web Bar.
On est gêné de penser que, dans une grrrran-an-an-ande démocratie où les élus ont toute liberté de voler, de mentir et de trahir, la dichotomie privé-public, si contraire à l'idée de liberté, en ce qu'elle instaure une sphère privée dans laquelle tout est permis (y compris violer ou tuer ses enfants, battre ou tuer sa femme on assiste rarement à l'inverse, battre ou tuer son mari) et une seconde, publique, dans laquelle tout est interdit (y compris consulter des sites Internet), cette dichotomie, donc, vieux poncif de la science politique, non seulement revient au premier plan mais semble une donnée acquise et indiscutable de notre expérience du monde. Est-il étonnant que des gens veuillent consulter des sites interdits sur leur lieu de travail (et probablement à juste titre, un agent d'assurances n'étant pas payé pour consulter des sites de poésie ou de pêche à la ligne) dans des lieux publics ? Une fois de plus, on bute sur la réalité de nos «démocraties» : seuls les riches sont libres (en l'occurrence, ceux qui ont un Mac à la maison pourront consulter l'AAARGH, mais pas ceux qui sont réduits au PC de la Vidéothèque). Fallait pas être pauvre...
- Une fois de plus, Télérama, sorte de condensé du Monde pour ceux qui n'ont pas le temps de lire le journal tous les jours mais veulent néanmoins être tenus au fait du politiquement correct, nous rend le prix de l'abonnement au centuple.
Sollicitation
On a appris, non sans quelques ricanements, que la fameuse exposition
sur les crimes de la Wehrmacht qui circule en Allemagne, aux dépens
d'un milliardaire du tabac, a été fermée.
En effet, longtemps après les révisionnistes, quelques
historiens de l'establishment d'Europe orientale, polonais, hongrois
et allemands, ont montré qu'un certain nombre de photos
étaient détournées de leur origine. A l'instant
où ces critiques, évidentes depuis le début,
en 1995, ont atteint la grande presse allemande (voir Die Welt
am Sonntag, du 24 octobre 1999), comparant cette exposition à celles qu'organisaient les défunts régimes communistes, les magouilleurs ont fermé leur exposition. Elle ne partira pas pour New York, où elle était prévue à la Cooper Union. (Voir Le Monde, du 6 novembre,
p. 5). Et si ces historiens s'avisaient d'analyser les photos
de chambres à gaz? Horrescemus referentes.
Publications
- Il faut signaler la sortie du numéro
5 de la revue Akribeia. Outre ses habituelles notes de
lecture, toujours fort intéressantes, la revue comprend
une "Chronologie succincte de l'affaire Plantin", avec
un "grotesque rapport des RG". On y apprend des tas
de choses, en particulier sur la veulerie de certains milieux
universitaires. Par exemple, les luminaires du Centre Pierre-Léon,
de Lyon, qui se font passer pour des historiens et qu'on retrouve
dans toutes les chasses au révisionnistes -- qui sont
devenues comme une sorte de nouvelle spécialité
lyonnaise, -- ont pondu une déclaration aux alentours
du 12 mai 1999. Dans cette déclaration les bienheureux
luminaires du Centre Pierre-Léon font un singulier aveu
qui occupe le point 4 de leur déclaration solenelle: "Nous
rappelons qu'il n'existe pas de sujet interdit en histoire [ce
qui est une pantalonnade, à l'ombre de la loi Gayssot].
Il reste plus que jamais nécessaire de continuer à
travailler sur l'histoire du Génocide [avec une majuscule,
on se demande pourquoi] pour préciser, face aux mensonges
des négationnisstes, les conditions de l'extermination
par les nazis de six millions de juifs européens. [...]"
Voilà une bonne nouvelle. Les luminaires historiens vont
"préciser les conditions". Ils ont trouvé
les 6 millions! On attend leurs travaux de précision.
On promet solennellement qu'ils seront reproduits sur l'aaargh.
Puisque nous aussi nous essayons de "préciser".
Donc, eux et nous, nous poursuivons les mêmes buts. La
seule différence entre eux et nous, c'est qu'ils ne sont
pas encore accusés de révisionnisme, mais notre
expérience enseigne que, s'ils travaillent sérieusement,
cela ne saurait tarder.
- La revue reproduit le décret du
6 mai 1939 et la loi du 16 juillet 1949 qui permettent d'interdire
des publications, en France, par acte administratif, en réputant
telle publication comme étant d'origine étranngère
ou portant atteinte à la jeunesse. Et elle ajoute une
liste des publications ainsi interdites par fiat ministériel:
environ 1750 interdictions pour cause d'origine étrangère,
et 4360 publications qui risqueraient de perturber nos chères
têtes blondes. Ces listes étaient introuvables,
bien que les publications révisionnistes y aient leur
place. Comme ça, on sait qu'on est bien gardés.
Akribeia, 45/3 route de Vourles, 69230 Saint-Genis-Laval.
Le numéro 5: 100F franco.
- Deux publications chez VHO à Anvers
(VHO, BP 60, B-2600 Berchem 2). La première s'intitule
Alliierte Kriegsverbrechen und Verbrech gegen die Menschlichkeit,
300 p., soit "Crimes de guerre alliés et crimes contre
l'humanité," témoignages recueillis en 1946
dans le camp d'internés allemands No 91, à Darmstadt,
et dans beaucoup d'autres camps, et publié en 1953 à
-- devinez où -- Buenos Aires. Il s'agit des mille petits
crimes de l'occupation, viols, violences, vols, rien que d'ordinaire,
dans le fond, mais que les alliés ont oublié aujourd'hui.
Sur mille histoires comme celles-ci, il en remonte une de temps
en temps à la lumière du jour, comme celle de ce
convoi ferroviaire de biens pillés (forcément pillés
chez les juifs) qu'une unité américaine a su faire
disparaître à son profit. Relisez Catch-22
pour savoir comment on faisait cela. Alors la presse amércaine
finit par en parler, 54 ans après les faits. Et il y a
tout le reste, dont elle ne parle pas. Ce livre, lui, en parle.
-
- Parution de la traduction française,
réalisée par Jean Plantin, d'une étude de
Carlo Mattogno sur Auschwitz: le premier gazage, ou ce
qu'en disent les autorités, 184 p. (édition italienne
en 1992) C'est un travail exemplaire de critique des sources.
Signalons l'ouverture d'une archive Mattogno dans la partie italienne
du site aaargh.
Colloque
- Il s'est tenu à Paris, le 6 novembre
1999, un petit colloque révisionniste. On a ainsi entendu
René-Louis Berclaz, animateur d'une association suisse
qui s'appelle "Vérité et Justice". Il
a parlé d'un auteur suisse dont l'ouvrage a été
saisi et détruit par les autorités suisses, le
Dr. Mathez (1897-1974), maurrassien, auteur du livre Le Passé,
les Temps présents et la Question juive. 728 p., publié
en 1965, condamné en 1969. "Dans ses considérants, la Cour déclare
que la publication d'un livre antisémite n'est pas, juridiquement,
plus condamnable que celle d'un ouvrage prosémite. Au
surplus, le tribunal considère qu'il n'a pas à
se prononcer sur la valeur historique de ce livre. En revanche,
le jugement déclare que les écrits de Mathez constituent
une provocation au crime et violent la liberté de croyance". Sic. La partie civile était la Fédération
suisse des communautés israélites. Il faut donc
comprendre que le refus d'adhérer à la représentation
juive de l'histoire sacrée de l'Holocauste et du monde
duement holocaustiqué porte atteinte à la liberté,
ou plutôt à l'obligation de croire en ladite représentation.
Si on voulait justifier l'antisémitisme, on ne s'y prendrait
pas autrement. M. Berclaz a alors passé en revue les pratiques
actuelles qui, en Suisse, font de la Constitution, une lettre
morte.
- Ensuite Jürgen Graf, suisse lui
aussi, a dit que les révisionnistes ne devaient pas se
contenter de démolir des inteprétations erronées,
ce qui était déjà fait et faisait courir
le risque de la répétition. Il fallait, dit-il,
proposer des explications, par exmple sur le sort des juifs déportés.
Un très boin sujet est la déportation des juifs
hongrois intervenue entre mai et juillet 1944. On est très
loin, d'abord, d'une unanimité sur les chiffres. Graf
a montré qu'il existait des archives qui permettraient
de résoudre ces questions, mais que si certaines sont
ouvertes, d'autres, très importantes aussi, ne le sont
pas.
Éric Delcroix a montré comment le droit français
a cessé d'être impartial et comment il a obligé
le juge à abdiquer sa souveraineté.
M. Jean-Louis Berger est venu raconter comment il a été
suspendu d'enseignement pour avoir montré à ses
élèves comment L'Express avait procédé
à un montage photographique: dénonciation, gendarmes,
nuits en prison; il parle clairement, doucement, mais montre
bien aussi que vivre dans les rails de la pensée politiquement
correcte imposée par l'administration, est au-dessus de
ses forces.
Enfin, Robert Faurisson est venu dire qu'il n'avait remporté
que des victoires illusoires, dans ses combats contre les ligues
et les tribunaux. A chaque fois, ce qui pouvait sembler une victoire,
un waterloo des adversaires, était suivi d'une long silence
où se dissipait peu à peu le sens de cette victoire
et les acquis qu'on lui prêtait. Il s'est ensuite prononcé
pour une révisionnisme sans complexe, intégral
et renouvelé. Il n'a pas manqué, suivant sa lassante
habitude, de donner des leçons à certains révisionnistes,
ce qui n'a pas manqué de provoquer un certain agacement
chez la vieille garde.
Les conclusions ont été tirées par Vincent
Reynouard.
Les débats devraient être publiés un jour
prochain.
L'affaire
Papon
- Papon est nul. Il a toujours été
nul. Comme fonctionnaire à la préfecture de Bordeaux,
il a été nul. Il voulait faire quelque chose pour
les juifs qu'on déportait mais ça ne s'est pas
vu. Comme résistant, il a été nul. Comme
préfet à Constantine, il a été nul.
Comme préfet de police à Paris, il a ordonné
des massacres, ce qui est vraiment nul. Comme sous-ministre du
Budget, il n'a laissé aucun souvenir. Nul.
Comme accusé, il n'a pas su embourber complètement
son procès. Quinze ans de procédure, et il est
toujours dans le box des nuls. Devant les témoins, il
a été nul: il n'a pas su leur dire: et vous, que
saviez-vous de tout ça? Ses défenseurs ont été
nuls. Ils auraient pu pulvériser toute cette bande de
proférateurs agitant leurs songeries absurdes et leurs
ignorances crasses. Les avocats ont plaidé la nullité,
la leur. Découvrant au dernier moment que les jeux étaient
faits (la cour de cassation ayant rejeté son pourvoi,
la cour de Bordeaux qui l'avait condamné a ordonné
qu'il soit mis en prison en octobre 1999), Papon est parti faire
un petit voyage en Suisse, très court. Les flics l'avaient
perdu. Ils attendaient qu'il téléphone. Ce nul,
caché sous le pseudonyme très discret de Robert
de La Rochefoucault, s'est empressé de téléphoner.
Deux heures après, les poulets étaient sur lui.
Décidément, un nullard. On est bien d'accord.
- Seulement, en droit, français,
romain ou poldève, la nullité n'est pas un crime.
Imaginez que ce le soit...
Les média, le premier ministre et les autres ont chanté
victoire. Ils ont parlé de victoire du droit, du Droit,
sans doute, avec une majuscule dans la voix. Alors rappelons
par quelle gymnastique le Droit s'en est sorti victorieux.
Il a d'abord fallu tordre le cou à une vielle règle
très ancrée dans nos traditions, la prescription,
ce qui représente une voltige assez cavalière.
Il a fallu ensuite qualifier les contreseings administratifs
de "crime contre l'humanité", ce qui représente
un assez joli tour de trapèze volant. Il a fallu ensuite
appliquer ladite notion de crime contre l'humanité à
des actes qui avaient été commis longtemps avant
que ladite notion ne devînt à la mode: il a donc
fallu appliquer un texte de façon rétroactive,
ce qui est formellement interdit dans toutes les déclarations
des droits de l'homme (ce
qui, signalons-le pour le piquant de la chose, est considéré
par Broszat comme la première étape de l'établissement
de l'« absolutisme » nazi, une grande difficulté
pour l'esprit juridique allemand, même nazi. Cf M. Broszat,
L'État hitlérien, version française,
Paris, Fayard, p. 473. Ajoutons que le vote de la loi de rétroactivité,
en 1966, avait suscité un tollé dans les milieux
juridiques). Il a donc fallu piétiner
lesdites déclarations, ce qui représente aussi
une sorte de grand soleil à la barre fixe. Il a fallu
ensuite, muni de tous ces intruments, juger. Avec un dossier
vide et des pleunichards plein la salle. On aurait acquitté
un voleur de poule qui aurait eu un dossier trois fois plus lourd.
Ne parlons pas des avocats des parties civiles, enflés,
grotesques, pontifiants, tous les matins arnaqués par
un branlotin à roulette, le petit Klarsfeld, jeune frappe
mondaine et télévisuelle qui essaie de se faire
passer pour juif. Il aura fallu aussi qu'une bienheureuse amnistie
vienne entourer les faits et gestes de Papon pendant la guerre
d'Algérie et le rôle de brute tortionnaire et meurtrière
qui a été le sien. Les vrais crimes de sang, les
vrais crimes de meurtre de masse commis sur ordre de Papon, couvert,
certes, par le gouvernement de l'époque, dirigé
par de Gaulle, ceux-là, la justice n'a pas eu à
les connaître : et c'est dans la logique de l'État
moderne, où le commandement de l'autorité supérieure
est un fait justificatif de l'infraction, au même titre
que la force majeure ou la légitime défense
ce qui signifie qu'il la fait disparaître on peut se référer
à n'importe quel manuel de droit pénal général,
au chapitre Responsabilité). Bref, pour que le
Droit sorte victorieux de cette épreuve, il aura fallu
d'abord se débarrasser du Droit et de ses traditions,
le piétinier, oublier les crimes réels au profits
de crimes anciens qui n'ont pas été avérés
par quinze ans de procédure, pour enfin le ridiculiser
par le recours à des histrions du genre Klarsfeld.
Pourquoi ce cirque? Klarsfeld senior, le vrai subcarpathique
d'origine, l'a expliqué: Papon était puissant.
Ou passait pour l'être. Il fallait l'abattre. La clique
y aura mis vingt ans. Mais elle aura réussi à faire
la démonstration qu'aucun homme politique, si puissant
soit-il, ne peut refuser de plier devant les injonctions du mouvement
sioniste. Mitterrand le savait très bien. Quand il dénonçait,
en privé, le lobby, c'est à cette bande
de truands médiatiques qu'il pensait. En trente ans, ces
gens-là en sont arrivés au point où ils
voulaient en venir: ils accréditent l'idée que
non seulement les Français étaient pétainistes,
non seulement la droite était une sorte d'avatar du nazisme,
mais la gauche, les résistants, de Gaulle, Moulin, tous
les autres, étaient peu ou prou antisémites, et
surtout co-responsables d'une déportation gigantesque,
et qu'il faut maintenant payer. Les Français, la
France, l'Etat, la nation, tous mouillés jusqu'au cou
dans de sales affaires de confiscations, de déportation
et de meurtre, tous devront payer pendant des générations
à venir, pour renforcer Israël, renflouer les caisses
des associations juivres, payer des pensions à la douzième
génération, bref, faire des juifs les rois du monde,
un fantasme qui est généralement prêté
par les juifs à ceux qu'ils créent dans leur imaginaire,
les antisémites...
L'affaire de la vache
folle
- L'affaire de la vache folle prend de
plus en plus de proportions. Jospin fait de la résistance.
Boufferons-nous du steak aux prions?
Si l'on avait écouté Serge Thion, tous ces problèmes
seraient résolus depuis longtemps. En effet, le contentieux
vient du fait que les Anglais ne peuvent pas détruire
les troupeaux où apparaissent des cas d'encéphalite
spongiforme. Ils prétendent qu'ils ne peuvent pas physiquement
détruire de telles masses de matière organique.
Ils ont des entrepôts où ils stockent des vaches
malades tuées. On a même vu à la télévision
qu'il y avait des fuites, que ces entrepôts n'étaient
pas étanches, que des matières s'en échappaient,
porteuses peut-être du prion démoniaque.
Serge Thion, il y a plusieurs années, avait proposé
une solution au premier ministre d'alors qui s'appelait John
Major. Il avait prévu les conséquences d'un éventuel
refus de Major, conséquences que nous voyons se déployer
aujourd'hui sous nos yeux. En fait, cette lettre ouverte s'adresse
aussi bien à Tony Blair. Qu'on
nous permette d'y renvoyer le lecteur, en raison de son actualité
renouvelée.
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