AAARGH
Emil Lachout, révisionniste autrichien auteur d'un document qui montre l'impossibilité d'une chambre à gaz homicide à Mauthausen. L'auteur a été considéré par la justice autrichienne comme irresponsable mentalement. La page Vigilants de l'AAARGH a un article du Monde juif-Revue d'histoire de la shoah sur le révisionnisme en Autriche qui le présente en détails.
Baron Lagerfelt, diplomate suédois ami de von Otter, il était en poste à Londres en 1945 et c'est lui qui a prié son ami de confirmer d'urgence l'essentiel de ce que Gerstein disait dans son rapport, (et non de témoigner librement) dont il avait eu connaissance par la Commission des crimes de guerre de l'ONU, en juillet 1945. Voir l'exposé de l'affaire par Henri Roques.
Hermann Langbein, interné juif d'Auschwitz, il était secrétaire particulier du docteur Eduard Wirths, médecin-chef d'Auschwitz (et chef direct des prétendues exterminations par les gaz) et y vécut confortablement pendant deux ans, alors qu'il affirme, que sauf à voler les rations des autres détenus, il était impossible d'y survivre plus de quatre mois ; il n'a cependant jamais été accusé de quoi que ce soit. Néanmoins président du Comité international des Anciens d'Auschwitz, il a combattu avec acharnement Rassinier. Son récit, loin d'être une chronique judiciaire, est une oeuvre partisane. Il prétend avoir rendu compte du procès dit [des gardiens] d'Auschwitz ou encore procès de Francfort (1963-1965), où il témoigna, dans Der Auschwitz-Prozess, Wien, Europa Verlag, 1965, 2 tomes.; Rassinier fait le récit de ce procès (auquel il a assisté d'un bout à l'autre) et de son témoignage. C'est à la veille de sa comparution qu'il affirma dans la presse que les fours crématoires d'Auschwitz avait une capacité de 4.756 cadavres par jour.Il est en outre co-auteur, avec Kogon et Rueckerl, du livre Chambres à gaz, secrets d'Etat, qui devait faire taire définitivement les révisionnistes. Il utilise Gerstein comme source. Sur les douteux états de service des auteurs de ce pamphlet, voir H. Roques.
Claude Lanzmann, excité exterminationniste. Il a commencé sa carrière connue l'a continuée comme factotum de Sartre et de Beauvoir qui l'avaient placé comme journaliste à France-Dimanche, (voir, par ex., sa présence au Comité anti-apartheid de 1963;) directeur des Temps modernes, il a fulminé contre les révisionnistes dès le premier jour, après s'être violemment dressé contre la dramatique américaine Holocaust, en 1978. La suite de l'histoire montra qu'il préparait, souterrainement, un chef-d'oeuvre de fiction intitulé Catastrophe (titre original hébreu: Shoah), film dans lequel il fait parler des survivants des camps et attise leur délire. Dans un entretien avecVSD (9 juillet 1987, p. 11) où Claude Lanzmann révèle, non sans plaisir, les filouteries dont il a usé pour interroger les "témoins" allemands qu'on voit dans son film. Il est d'ailleurs connu pour avoir dit qu'il n'y a pas un seul document dans son film parce que, s'il en avait trouvé, il les aurait détruits (voir , à la rubrique Spielberg, le texte paru dans Le Monde, 3 mars 1994, p. VII, dossier consacré au film de Spielberg, La liste de Schindler). Sorte de mégalomane de basse-cour, il criaille partout qu'après lui il ne reste plus rien et que l'histoire est clivée par son film: il y a l'avant-Catastrophe et l'après-Catastrophe. Voir ce qu'en disait S. Thion en 1980, à l'occasion de la préface qu'il venait de donner au livre de Filip Muller, Trois ans dans une chambre à gaz... puis à propos d'articles imbéciles dans Les Temps modernes. Il est intéressant aussi de voir ce qu'écrivent de lui les autres excités, qui le détestent. Outre son refus des documents, il affirme en juin 1997 qu'il refuse de comprendre, dans un entretien avec Le Monde.(juin 1997), puis en juin 1999, dans le récit d'une descente aux enfers vu du point de vue des morts (version française ou version originale anglaise) (un film sur le délégué de la Croix-Rouge qui n'a vu à Auschwitz que des juifs bien nourris et bien portants, et qui est par conséquent un menteur) que «[...] La Liste de Schindler construit un pont. C'est une distortion absolue de la vérité historique, en dépit du fait que l'histoire d'Oskar Schindler est vraie.»En En 2001, il commet un nouveau film Sobibor qu'il présente en séance spéciale au festival de Cannes, la même année. Nous avons un dossier de presse avec un article de L'Humanité et un compte rendu de l'AFP et un entetien avec un journal allemand. Avant de se livrer à son éloge habituel de l'armée israélienne, brave tueuse d'enfants palestiniens désarmés, l'auteur nous révèle que ce puissant document repose "sur un témoignage unique"! Testis unus, testis verus? Rappelons le cas du témoin véridique, vedette de la littérature de guerre, finalement démasqué: Bruno Grosjean alias Benjamin Wilkomirski dont nous vous avons plusieurs fois entretenus... Comme tout le monde, ce brave "témoin" est la preuve vivante que ce qu'il affirme est faux: il raconte qu'il se trouvait à Minsk, dans un camp où on exterminait tous les malades mais, qu'atteint du typhus, il est ... envoyé dans le camp voisin. Peut-être croirait-on plus facilement ceds "témoins" si, au lieu de dire qu'on exterminait tous les malades, ils disaient qu'on tuait souvent les malades... On apprend aussi qu'à Sobibor, les Allemands élevaient des oies pour couvrir les cris des juifs (les autres ne criaient pas, trop médiocres sans doute pour ça). Quant à L'Humanité, elle qualifie avec cette sûreté de jugement qu'elle avait déjà du temps de Lénine, Staline, Brejnev, Andropov, Gorbatcvhev et Eltsin, de "corpus colossal de cette oeuvre capitale pour la compréhension de notre temps".
En août 2000, il se répand en vomissements contre Finkielkraut et Renaud Camus, qui a dit qu'il y avait beaucoup de juifs à la radio, ce qui est la preuve qu'il veut commettre des crimes contre l'humanité. Il commet un poulet dans Le Monde, illisible jusqu'à la fin, un éloge dithyrambique de son film Catastrophe. Ne pas manquer cet exercice peu courant de mégalomanie aggravée de sartrisme.
Il re-sévit en février 2001 à propos de la guerre en Palestine, attaqué cette fois par d'autres juifs du Canada.
Walter Laqueur, spécialiste des relations internationales, directeur de l'Institut d'Histoire Contemporaine à la Wiener Library de Londres et auteur de The Terrible Secret, Londres, Weidenfeld et Nicolson, 1980, 262p. (traduction française, Le terrifiant secret, Gallimard, 1981), qui affirme que tout le monde était au courant du massacre des juifs dès 1941 et accuse tous les gouvernements de ne pas avoir désormais fait la guerre pour sauver les juifs. Voir l'analyse de S. Thion et un compte-rendu de l'ouvrage par R.Faurisson.
Jacques Le Goff, historien français spécialiste d'histoire médiévale; longtemps directeur de la revue Annales. Economie, sociétés, civilisations et directeur de recherche à l'Ecole des Hautes Etudes en sciences sociales, fondée par Fernand Braudel et haut lieu de la pensée prête-à-porter. Jouit d'un d'un grand pouvoir et du prestige qui l'accompagne dans les milieux à la mode du prêt-à-porter. Signataire, en février 1979, de la "Déclaration des trente-quatre"
Emmanuel Le Roy Ladurie, né vers 1930, fils d'un ministre vychiste passé à la résistance en 1943; ancien stalinien. Historien, a fait sa thèse sur les paysans du Languedoc; spécialiste de la période moderne. Professeur au Collège de France. Collabore à plusieurs organes de presse. Personnage extrêmement médiatique. Sa seule contribution à l'affaire révisionniste est une marque d'imbécillité: il a signé la "Déclaration des trente-quatre" des trente-quatre historiens en 1979.
Joel Le Tac, député RPR de Paris. Il a publié, dans France-Soir du 25 novembre 1978, ses souvenirs parfaitement imaginaires des "gazages" homicides du Struthof. Voir le texte et l'étude de R. Faurisson sur les "confessions" de Kramer.
Fred Leuchter, expert américain, commis au procès de Zundel à Toronto: ingénieur, spécialiste de la construction de chambres à gaz, il a cherché à apporter, par une série d'analyses chimiques, la preuve rationnelle et matérielle que l'on n'avait pas pu procéder à des gazages massifs dans les morgues d'Auschwitz. Il a effectué deux expertises en 1988 et 1989 (la première à Auschwitz, Birkenau et Majdanek, la seconde à Dachau, Mauthausen et au château d'Hartheim). Malheureusement, pou des raisons évidentes, il a dû travailler trop vite. Les deux rapports sont disponibles sur le site de l'AAARGH et sur celui de Zundel (premier rapport Leuchter | rapport Leuchter 2) Le premier rapport a été publié en français dans les Annales d'histoire révisionniste, n° 5, 1988: Fred A. Leuchter, "Rapport technique sur les présumées chambres à gaz homicides", p. 51-102. La traduction du second, publiée dans la Revue d'histoire révisionniste, 1, 1990, avec une préface de R.Faurisson, est disponible. Le grand mérite de ce rapport est de montrer que seule une enquête archéologique rigoureuse, menée avec les moyens et l'expérience de la police scientifique, pourra établir ce que l'on peut connaître de ces camps et des massacres qui y auraient eu lieu. Les travaux doivent être faits par des scientifiques et publiés par des vulgarisateurs afin que les historiens puissent ensuite confronter les résultats scientifiques compréhensibles aux sources et documents divers. Le rapport, tel qu'il est, a le mérite d'exister; il a suscité de nombreuses critiques. Nous donnons un article de Pressac, Les carences et incohérences du rapport Leuchter (15 décembre 1988) ainsi que le résumé du livre de Graf et Mattogno sur Majdanek, (où Leuchter n'a passé que deux heures) qui prend acte des critiques de Pressac et se fonde sur une étude archéologique et archivistique du camp et de ses prétendues chambres à gaz. Accès au texte anglais | 1 | 2 |
Pour toutes ces questions, voir notre page Techniques.
En 2000, un cinéaste américain consacre un film à Leuchter. Nous avons un entretien avec lui.
Primo Levi, (1919-1987), chimiste italien déporté de 1943 à 1945 à Auschwitz puis à Buchewnwald; a fait, à partir de 1947, une carrière tardive d'écrivain en exploitant le filon concentrationnaire. Il fait partie des milliers de miraculés du système concentrationnaire (il travaille d'abord à Auschwitz III puis, malade au moment de l'évacuation de Buchenwald, il est libéré par les Soviétiques. (La Trêve (La Tregua , 1963; Se questo è un uomo (Si c'est un homme), 1947 sont des récits de cette période. Il pose alors au moraliste, sans que l'on comprenne bien ce qui, dans son histoire, l'y autorise, et se prétend une conscience de notre temps.
Liberté pour l'histoire: en décembre 2005, un collectif d'historiens lance une pétition nommée "Liberté pour l'histoire", dans laquelle ces dix-neuf charlatants réclament l'abolition des lois qu'ils appellent mémorielles; ils révèlent vite leur vrai visage: à la page Police de la pensée de l'AAARGH, le lecteur trouvera tout ce qu'il faut sur la question.
Deborah Lipstadt, aka "Poor old Debbie". Universitaire américaine, maître de conférences de religion juive) à l'université Emory à Atlanta (Géorgie); dépourvue de doctorat (cf sa biographie donnée par Atlantic Monthly, février 2000), à laquelle on peut ajouter le stupéfiant "témoignage" qu'elle a rédigé pour le procès Irving et notre commentaire); exterminationniste; enseigne l'histoire juive moderne à l'université de Californie de Los Angeles. Cf sa biographie (très édulcorée) dans The Independent du 12 janvier 2000. Malgré sa croyance aux chambres à gaz, elle dénonce l'histoire du savon juif comme rumeur fausse (Los Angeles Times, 16 mai 1981). Voir le récit de R. Faurisson. Elle a été la première à accepter de discuter avec les révisionnistes qu'elle honnit et dans son livre, Denying the Holocaust: The Growing Assault On Truth and Memory, Emory University, Atlanta (Géorgie), 1993, elle accuse Irving d'inxompétence et de sollicitation des sources. Irving lui intente alors un procès qui se juge à Londres à partir du 11 janvier 2000. Nous avons tout un dossier sur l'affaire avec, notamment, quelques articles (Los Angeles Times, 7 janvier 2000, en anglais et dans notre traduction française; et The Guardian) qui font le point sur la querelle entre exterminationnistes et révisionnistes. Le premier, qui interroge surtout les exterminationnistes, contient des déclarations stupéfiantes de Lipstadt et Van Pelt (qui ne comprennent pas comment on peut avoir le droit de débattre de l'extermination des juifs.). L'article est tout à fait équitable, bien que superficillement favorable aux exterminationnistes. Nous suivrons ce procès de près car, d'une part tous les experts vont s'y affronter et, d'autre part, c'est la première fois qu'il y a un procès révisionniste en Angleterre où vient d'éclater l'affaire Rudolf et où Tony Blair, après avoir promis pendant sa campagne le vote d'une loi antirévisionniste, a reculé. A suivre donc Le site de David Irving contient toutes les informations relatives au procès depuis le début. Vous le trouverez ici. D'autres sites tiennent un compte rendu plus ou moins détaillé; excellent, celui de Raeto West, avec les minutes du procès (arrêtées, pour une cause inconnue de nous, au neuvième jour) et les analyses de l'auteur du site, Raeto West; avec une revue de presse très complète et des informations qui viennent directement du sac de la victime persécutée survivante, Nizkor.
Loi Fabius-Gayssot (tout sur la loi à la page Gayssot de l'AAARGH): amendement à la loi sur la presse de 1981, adoptée par le Parlement français le 12 juillet 1990, à l'initiative du grand rabbin de France et des organisations juives. Elle prévoit des peines de prison et de fortes amendes pour quiconque contesterait les crimes condamnés par le tribunal militaire international de Nuremberg. Depuis 1990, elle a abondamment servi à faire condamner les révisionnistes. L'avocat Eric Delcroix lui a consacré, en 1995, un livre entier qui lui a valu condamnation par les tribunaux et mise en examen devant l'ordre des avocats en 1996. L'AAARGH vous en propose le texte intégral, comprenant notamment le texte de la loi, son application et les réflexions qu'elle inspire au juriste qu'est Delcroix. Ce livre est essentiel à la compréhension du système français contemporain. R. Faurisson a aussi consacré à la loi plusieurs textes: avant son adoption et après. Cf aussi un texte d'A. Courouve, dans le cadre de l'affaire Sautet (septembre 1998).
En décembre 2005, un collectif d'historiens lance une pétition nommée "Liberté pour l'histoire", dans laquelle ces dix-neuf charlatants réclament l'abolition des lois qu'ils appellent mémorielles; ils révèlent vite leur vrai visage: à la page Police de la pensée de l'AAARGH, le lecteur trouvera tout ce qu'il faut sur la question.
Walter Lüftl, ancien expert de tribunal et président de la chambre fédérale des ingénieurs, auteur d'une étude sur les chambres à gaz à l'issue de laquelle il conclut à l'impossibilité de leur fonctionnement comme chambres d'extermination humaine (rapport Lüftl, 1991). Il a dû alors démissionner de ses fonctions officielles mais les poursuites judiciaires ont échoué en 1992, le ministère de la justice autrichien ayant décidé qu'il avait agi mû par des doutes personnels et non à des fins de propagande. Cf l'article du Monde juif de 1999 sur les révisionnistes autrichiens.
Sean McBride, Anglais fondateur d'Amnesty international, déclare avoir refusé pendant la guerre de croire aux horreurs dont on accusait les Allemands. Voir ce qu'en dit R. Faurisson.
Madagascar: pendant plusieurs années, le gouvernement nazi a envisagé l'installation de tous les juifs allemands, dont il ne voulait pas et qui, dans leurs institutions sionistes, réclamaient un foyer national, à Madagascar. C'est ce qu'on appelle endlösung, ou solution finale. L'historiographie exterminationniste fait semblant de croire que ce plan, tout à fait officiel et qui a provoqué de longues négociations entre le gouvernement allemand et le gouvernement de Vichy, a été subrepticement remplacé, à la suite d'un hochement de tête (hypothèse (!) de Browning), par l'ordre d'exterminer physiquement tous les juifs. Rassinier a longuementétudié l'affaire du plan de Madagascar; cf notamment les annexes d'Ulysse trahi par les siens. Rassinier fait bon droit de ces prétentions ; voir à l'article solution finale, comment cette invention divise encore et toujours les exterminationnistes, dont les moins fanatiques reconnaissent depuis longtemps (à la suite de Kubovy en 1960) qu'elle n'est qu'affabulation.
Majdanek-Lublin, camp de concentration polonais, réputé camp d'extermination par les exterminationnistes, bien qu'Hilberg reconnaisse l'absence totale de preuve de l''existence d'une chambre à gaz dans ce camps : les Allemands "ont pris soin de ne rien laisser derrière eux après la guerre" (Hilberg, Entretien avec Le Nouvel Observateur, 3 Juillet 1982, page 71, colonne C). Raul Hilberg, dans La Destruction des Juifs d'Europe (Fayard, 1988), évalue le nombre total des morts juives dans ce camp à 50 000 (p. 774 et 1045).
Doyen Malvy, professeur de médecine, administrateur provisoire de l'université de Nantes en 1986, lorsque fut annulée la thèse de Roques, qui avait reçu, d'un jury présidé par un professeur de cette académie, la mention "Très bien".Il a déclaré, le 5 mai 1986, au quotidien Ouest-France:, à propos de cette affaire:"Je souhaite seulement indiquer que les propos exprimés dans une thèse n'engagent que son auteur et en aucun cas l'université dans laquelle la thèse est soutenue. J'ai parcouru ce travail. Il n'y a, hélas, aucune ambiguité sur la conclusion qui ressort de l'analyse des textes étudiés... Personnellement, cette lecture m'a profondément troublé; chacun en comprendra aisément les raisons: j'avais vingt ans en 1942 et, en 1945, j'étais en Pologne. J'ai eu entre les mains, enveloppé dans des cornets de papier journal, avec ou sans étiquette, ce qui porte un nom: des cendres". récit dans l'archive Roques.
Bernard Mark, directeur de l'Institut historique juif de Varsovie autour de 1980, dénoncé par l'historien Michel Borwicz comme fabricateur (Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, janvier 1962, p. 93), spécialiste de la découverte de "manuscrits". Il a publié un texte connu sous le nom de l'"Auteur inconnu", Editions du musée d'Auschwitz, 1972; puis en 1982, sa veuve publie un livre traduit en français chez Plon, Des voix dans la nuit, 1982, recueil de sept textes prétendument découverts à Auschwitz, dont celui de l'"auteur inconnu," qui a perdu son anonymat et s'appelle désormais Leib Langfus. Voir l'analyse de R. Faurisson.
Hans Marsalek, détenu de Mauthausen qui procéda à l'interrogatoire du directeur du camp, Ziereis, alors qu'il agonisait. Le rapport de Marsalek, baptisé "confession de Ziereis", fut délivré de mémoire en avril 1946, soit onze mois après l'interrogatoire et la mort de Ziereis. Marsalek fait avouer à Ziereis qu'il y eut des gazages homicides à Mauthausen , chose que dénient maintenant les historiens exterminationnistes (Olga Wormser-Migot et Y.Bauer, par exemple). Voir le récit de R.Faurisson. en 1986, celui, plus détaillé, de Christie et les réponses embarrassées d'Hilberg à ce sujet, au procès Zündel de 1985.
Marx, La question juive, 1843.
Louis Martin-Chaufier, anncien déporté, journaliste et littérateur "engagé", communiste puis anticommuniste. Auteur d'un témoignage, L'Homme et la Bête, Paris, Gallimard, 194?, que Rassinier expose comme mensonger dans Le mensonge d'Ulysse.
Arno J. Mayer, (1926-), historien juif américain exterminationniste, professeur d'histoire européenne à l'université de Princeton (Etats-Unis). "Collègue et ami", de Vidal-Naquet (Les Assassins de la Mémoire, éditions La Découverte, p. 203, n. 21) , qui déclare lui devoir beaucoup (ib. p. 216, n. 12)., il semble qu'il ait provoqué de violentes réactions de la part d'un collègue israélien au cours du colloque international de la Sorbonne présidé par François Furet et Raymond Aron (29 juin-2 juillet 1982). Son exposé ne figure pas dans les actes du colloque (L'Allemagne nazie et le génocide juif, Gallimard/Le Seuil, 1985, 607 p.). Dans un livre publié en 1988, Why Did the Heavens not Darken ? The "Final Solution" in History, New York, Pantheon Books, 1988, xviii-193 p. et se réclamant de Raul Hilberg (E.-U.), Hans Mommsen (RFA) et Pierre Vidal-Naquet (France), il déclare: "Sources for the study of the gas chambers are at once rare and unreliable" (p. 362).En même temps qu'il fait la distinction, rarissime chez les exterminationnistes bien que fondamental chez les historiens, entre la "mémoire" juive et l'"histoire", il déplore l'existence d'un culte de la mémoire qui, avec les déformations que celle-ci impose à la réalité historique, est devenu "trop sectaire" (p. 16). Il a été immédiatement accusé de falsification, de distorsion, de révisionnisme et d'avoir "tourné en dérision la mémoire et l'histoire" (Daniel Goldhagen, "False Witness", The New Republic, 17 avril 1989, p. 39-44). En 1989, il a aussi déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung que la plupart des morts d'Auschwitz étaient morts de cause naturelle et de maladies épidémiques. (cité par D. Irving, conclusions dans le procès Lipstadt, mars 2000).
Mensonge historique : expression créée par Rassinier, comme antonyme du «fait historique », pour désigner la solution finale ; c'est la conclusion de son étude complète du dossier des six millions et des chambres à gaz, à laquelle il faut absolument se référer (Le véritable Procès Eichmann,texte intégral sur le site). A la page 111, il déclare en conclusion à son chapitre sur les crimes contre l'humanité à Nuremberg : « En tout cas, s'il était un jour établi qu'en plein milieu du XXe siècle, un fait historique de cette importance-qui implique de toutes façons la participation, bourreaux et victimes mêlées, de millions de personnes dont 6 millions sont mortes exterminées dans des chambres à gaz ou d'autre aussi horrible manière - ne peut être étayé que par un si petit nombre de documents et de témoins au surplus de qualité aussi douteuse, on pourrait alors affirmer sans aucune chance de commettre la moindre erreur qu'il s'agit, non pas d'un fait, mais d'un mensonge historique: la plus tragique et la plus macabre imposture de tous les temps. » Rassinier avait tout dit... L'expression a été abondamment utilisée, hors de son contexte, notamment par R. Faurisson qui en fait l'articulation d'une de ses « petites phrases » qui lui valut un procès retentissant.
Vincent Monteil, historien français spécialiste reconnu de l'Islam, résistant en 1940, emprisonné par Vichy il passe ensuite en Afrique du Nord et devient membre des Forces françaises libres, ami de G.Tillion et de G. de Gaulle, observateur de l'ONU en Palestine en 1948, (voir son bref récit) il se convainc alors "du caractère de plus en plus raciste, terroriste et de type nazi de l'Etat juif (c'est son nom officiel)". Il dénonce l'état d'Israël dans un livre, Dossier secret sur Israel: le terrorisme, Paris, Ed. Guy Authier, 1978 [introuvable, sauf sur le site de l'AAARGH] puis, en 1981, prend vigoureusement parti, non seulement pour la liberté de recherche de R. Faurisson mais encore pour ses thèses, dans un texte publié par P.Guillaume dans l'ouvrage Intolérable intolérance, éd. de la Différence, 1981, (textes de J.G. Cohn-Bendit, E.Delcroix, C;Karnoouh, V.Monteil et J.L.Tristani), disponible sur le site de l'AAARGH.
Morgenthau, Henry Jr., 1891-1967, U.S. secretary of the treasury during his 12 years in office (1934-45) under President Franklin D. Roosevelt, éditeur d'un journal agricole, devient un ami intime de Roosevelt (ce sont des voisins de campagne). Membre de l'équipe Roosevelt lorsqu'il devient gouveneur de l'état de New York (1929-33) et participe activement aux campagnes de gouverneur puis de président de Roosevelt (1928 et 1932).
D'abord opposé au New Deal, il se laisse convaincre et finance le programme et sa suite logique, la seconde guerre mondiale. Animé d'une soif de vengeanc"e inextinguible, il est l'auteur d'un plan de destruction systématiqu"e de l'Allemagne et de son économie, qu'il souhaite ramener au XIe siècle; par des méthodes très douteuses, il réussit à faire adopter son plan par Roosevelt malgré l'opposition de tous les autres ministres (septembre 1944) qui souhaitent un peu plus de souplesse; le plan a finalement été retiré et peu après la mort de Roosevelt, Morgenthau démissionne; Truman était sous la coupe de personnages comme Forrestal dont le but était au contraire demaintenir une Allemagne assez forte pour soutenir la politique de guerre froide et de containment. Nous avons un dossier sur Morgenthau contenant le plan, en quatre pages, avec des commentaires par Morgenthau lui-même; les extraits des mémoires de Cordell Hull, Henry Stimson, Hopkins (Sherwood) et Forrestal sur la question, ainsi qu'un article du Journal of Historical Review 9 (1989), qui étudie l'affaire.
Quelques années après les révisionnistes, l'opinion publique semble découvrir les questions soulevées par l'invasion de l'Europe par les Anglo-Américains en 1944: un ouvrage paraît sur les véritables intentions de Roosevelt. Nous avons un compte rendu en français et en anglais.
Filip Muller (Mueller), faux témoin, auteur d'un ouvrage intitulé Trois ans dans une chambre à gaz d'Auschwitz, témoignage de l'un des seuls rescapés des commandos spéciaux, Paris, Pygmalion, 1980. Il prétend avoir été membre, pendant trois, d'un Sonderkommando chargé d'alimenter les "chambres à gaz" et décrit également des "fosses crématoires" qui auraient permis de brûler quatre cents cadavres empilés les uns sur les autres dans une fosse et d'en recueillir la graisse bouillante dans des chaudrons. Préfacé par Claude Lanzmann, l'ouvrage, oeuvre d'un nègre allemand du nom d'Helmut Freitag (Carlo Mattogno, "The Filip Müller's Plagiarism" repris dans Auschwitz : un caso di plagio, Edizioni la Sfinge, Parme, 1986) a été immédiatement analysé et ridiculisé par S. Thion et J.G. Cohen-Bendit qui ont mis au jour toutes les invraisemblances qu'il recèle. L'ouvrage a été immortalisé par le prix Bernard Lecache, décerné par la LICRA. L'AAARGH vous propose le texte de S. Thion et J.G. Cohen-Bendit et l'analyse, contemporaine, de R. Faurisson. Même Pressac, dans Auschwitz : technique and operation of the gas chambers, (1989), dit que son récit doit être lu "comme un roman fondé sur une histoire vraie" (p. 181) (voir l'analyse de R. Faurisson dans son compte-rendu du livre).
Niemöller,
Martin (1892-1984). officier de marine allemand durant la
première guerre mondiale, il devient pasteur par la suite;
d'abord sympathisant nazi et anti-communiste, il se brouille avbec
les nazis quand ils subordonnent le pouvoir spirituel au pouvoir
temporel. Il est arrêté en 1937 et condamné
à sept mois de prison puis envoyé en camp de concentration
en 1938. Il en sort à la Libération et poursuit
une brillante carrière ecclésiastique. Il est célèbre
pour avoir décrit ainsi les persécutions nazies,
replaçant celle des juifs à sa place: "D'abord
ils vinrent arrêter les communistes, mais comme je n'en
étais pas, je me suis tu. Puis ils vinrent arrêter
les socialistes et les syndicalistes mais comme je n'étais
ni l'un ni l'autre, je me suis tu. Puis ils vinrent arrêter
les juifs mais comme je n'étais pas juif, je me suis tu.
Et quand ils vinrent m'arrêter, il n'y avait plus personne
pour me défendre." Les exterminationnistes qui citent
ce passage le transforment parfois pour mettre les juifs en tête...
Sa formulation exacte a été fournie par la femme
de Nimöller, Sibylle Sarah Niemoeller von Sell.
Bernard Notin, économiste, maître de conférences à l'université de Lyon, qui fut poursuivi pour avoir mis en doute la véracité de la thèse exterminationniste dans une note de bas de page d'un article "Le rôle des médiats dans la vassalisation nationale: omnipotence ou impuissance?", Economies et Sociétés, Cahiers de l'I.S.M.E.A., janvier 1990; le ministre de l'éducation nationale Jospin avait déjà décidé de l'exclure de l'université, mais il fallait élaborer une procédure ad hoc, les universitaires étant protégés par leur statut contre les lubies et censures des politiciens. On réunit donc, en juillet 1990, une instance spécialement créée pour l'occasion, un "conseil de discipline" qui décida simplement une suspension d'un an avec demi-traitement. On se souvient avec grand intérêt de l'annonce faite sur toutes les ondes, dès la réunion du conseil de discipline, de la condamnation de Notin à l'exclusion définitive...qui n'eut pas lieu; comme si la condamnation avait déjà été prononcée ailleurs, en secret... On ne parla pas alors de "présomption d'innocence". Il me souvient ausi, en écrivant ces lignes, que le même journaliste vedette de TF1 (plus tard condamné pour corruption mais encore en poste à ce jour, 1997), qui annonçait triomphalement la création du conseil de discipline ("une première") pour juger Notin, avec en bandeau au bas de l'écran le titre "Falsification de l'histoire", adopta ensuite un ton atterré et funèbre pour évoquer le cas d'un médecin qui, ayant avoué avoir donné volontairement la mort à ses patients, avait été exclu de l'ordre des médecins, et donc interdit d'exercice, pour un an; on nous rappela alors que l'instance qui l'avait jugée, le conseil de l'ordre, était une institution créée par le régime de Vichy, et par conséquent une institution archaïque et bien évidemment illégale; le journaliste ne nous cachait guère sa sympathie pour le médecin-criminel (objectivement criminel, même si l'on est favorable à l'euthanasie, ce qui est le cas de l'auteur de ces lignes). La différence de traitement entre ces deux informations, une condamnation pour des faits inexistants légalement par une instance créée après les faits, donc en contradiction essentielle avec le principe juridique nullum crimen, nulla poena sine lege, base de toute justice, et celle de la condamnation pour un délit légalement constitué, l'euthanasie, par une instance parfaitement légale, le Conseil de l'Ordre, n'aurait-elle pas dû, dans un pays normal, être inverse? Voir le récit de la Veille Taupe. et celui de la RHR, 1, 1990. B. Notin, après sa suspension, n'a jamais pu reprendre ses cours: des commandos l'en ont empêché. On l'a ensuite empêché de prendre un poste dans une université marocaine et il a fini par se rétracter publiquement. Enfin, en septembre 19998, le Conseil d'Etat refuse d'annuler la sanction disciplinaire suspendant son avancement pour deux ans.
Dr Miklos Nyisli, auteur d'un faux témoignage sur les "expériences médicales" faites par les nazis à Auschwitz et publié en 1953 dans la revue de Jean-Paul Sartre, Les Temps Modernes, sous le titre de Médecin à Auschwitz . Rassinier qui l'analyse d'abord dans Le Véritable Procès Eichmann (avec correspondance avec l'éditeur) puis dans Le Drame des juifs européens , montre que Médecin à Auschwitz est une oeuvre fabriquée par un certain Tibère Kremer qui l'a attribuée à un certain Dr Miklos Nyiszli et a publié des versions contradictoires de ce qu'il appelle les mémoires de Nyiszli. Il qualifie ainsi l'entreprise : « [...] un faux témoignage sur ce camp qui restera une des plus abominables gredineries de tous les temps. » Personne (ou presque) n'ose plus évoquer ce témoignage invraisemblable. L'Encyclopædia Judaica (1971) ne le mentionne pas et l'Encyclopædia of the Holocaust (Yad Vashem, 1990) fait de lui un vague subordonné du docteur Mengele, lui-même centre d'une vaste florescence mythologique, et ne cite pas son livre. Pressac l'accuse d'une "énorme erreur technique" (voir l'analyse de Rassinier puis le passage Pressac à propos de M.Nyiszli et la réponse de Faurisson dans son compte-rendu du livre Technique and Operation of the gas chambers)-et
orchestre de détenues de Birkenau: son existence est connue par le livre de Fania Fénelon, Sursis pour l'orchestre, Stock, 1976, p. 30-23; il était dirigée par Alma Rosé, une juive allemande qui eut droit, d'après Fania Fénelon, à d'extraordinaires funérailles.
Ordre de Hitler: dès l'origine, les prétentions de certains exterminationnistes (mais certains seulement, car Kubovy, par exemple, a toujours affirmé le contraire; cf. le texte, La Terre retrouvée, du 15 décembre 1960, et infra) à l'existence de cet ordre ont été battues en brèche. En réponse aux sollicitations de textes et aux affirmations infondées d'Hilberg, Rassinier publiait en 1964 Le Drame des juifs européens où il déclarait notamment : « D'ailleurs, sur tous ces ordres d'extermination donnés par Hitler qui reviennent toutes les cinquante ou cent pages dans le livre de M.Raul Hilberg, à toutes les dates, à tout propos et hors de propos, comme sur les plans méthodiques en découlant, la lumière est aujourd'hui faite et, en 1961, M.Raul Hilberg était seulement en retard d'une découverte historique: ainsi que je l'ai déjà dit, dans La Terre Retrouvée (Paris) du 15 décembre 1960, le Dr Kubovy, Directeur du Centre mondial de documentation juive contemporaine de Tel Aviv a convenu qu'il n'existait aucun ordre d'extermination de Hitler, Himmler, Heydrich, Goering, etc. » (Le Drame des juifs européens, ch. 1, p. 30) Nous vous invitons vous reporter à l'analyse complète de Rassinier. Depuis, cette légende est restée l'un des points-clés de la « discussion » sur la « solution finale » qui divise les exterminationnistes se séparent en deux groupes sur ce point précis: les intentionnalistes (ou hitléristes) qui font de Hitler le maître d'oeuvre de l'"extermination" qu'il a décidée et lancée par un ordre (au cours de la "conférence de Wannsee", le 20 janvier 1942, "a silly story" d'après Y. Bauer); les fonctionnalistes (ou structuralistes) qui pensent que le "génocide" est né des circonstances, dans le contexte de l'antisémitisme hitlérien, et s'est organisé spontanément, à partir d'initiatives individuelles locales. Le premier "témoin" de l"ordre de Hitler" est sans doute Eugen Kogon, qui affirme l'existence de l'"ordre" d'exécuter des juifs malades dans des chambres à gaz, en se fondant des "documents" que personne n'a jamais vus et qui sont de plus fort sibyllins. (voir l'analyse [et les documents] par Rassinier, dans Le Mensonge d'Ulysse, de cette affirmation de Kogon). Le fait est que nous n'avons aucune trace d'un ordre quelconque. C'est pourquoi existe cette distinction au sein de l'école exterminationniste. Voir l'article "solution finale" du dictionnaire de l'AAARGH.
Pour les avatars récents de cette Arlésienne, cf notre exposé des révélations faites par Irving, avec les documents du dossier, à propos de Hilberg, qui lui aurait écrit en 1977 au plus tard, qu'il considérait qu'il n'y avait pas la moindre trace écrite.
Voir aussi les atermoiements d'Hilberg, révélés au procès de Zündel à Toronto et analysés par Faurissonen 1985. puis, en 1988, cette audavieuse affirmation: l'ordre a été donné par télépathie!
Nouvelle révélation en 2004 dans un livre de "l'historien" anglais Browning: c'est en 1941, au moment de ses succès en Union soviétique, que Hitler aurait décidé d'exterminer les juifs soviétiques. Aucun ordre n'a sans doute jamais été donné, Hitler préférant "les bourreaux qui lisent dans ses pensées" et mettent en œuvre ses désirs intimes sans qu'il ait besoin de les exposer nettement. Évidemment, aucune preuve à l'appui... Cf. le compte rendu du livre, The origins of the Final Solution, 2004.
Baron Goran von Otter, secrétaire de la légation de Suède de Berlin pendant la guerre; Gerstein l'a rencontré dans un train en août 1942 et l'a informé du prétendu massacre des juifs dans les chambres à gaz; il se plaint qu'on ne l'ait pas cru. Voir son récit, dans l'édition d'Henri Roques. Après la guerre, Otter n'a pas témoigné spontanément mais à la demande expresse d'un de ses amis; il a confirmé la rencontre mais semble avoir considéré les "informations" de Gerstein comme une de ces rumeurs qui couraient à l'époque. Depuis, il s'est transformé en défenseur acharné de saint Gerstein. Voir, en annexe à la thèse d'H.Roques, une étude précise du cas, et notamment, les réponses d'Otter à Alain Decaux en 1983.