AAARGH

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Actualités de février 2001

CONSEILS DE RÉVISION


 

TEL LE PHÉNIX, L'AAARGH RENAÎT DE SES CENDRES


 

PAPIERS GLACÉS


Esquire Magazine Publishes Breakthrough Report on Revisionism


[La revue Esquire publie un article inhabituel sur le révisionnisme]

 
 
The February 2001 issue of the nationally circulated Esquire magazine has a breakthrough, nine page article on World War Two revisionism by the veteran Jewish journalist, John Sack.
Sack, 70, is himself a victim of Jewish censorship and repression over his book, An Eye for an Eye, an account of post-war mass murder of helpless Germans.
In Esquire, Sack reports on revisionism, the Institute for Historical Review and the Jewish reaction to revisionism. Sack concentrates on revisionists Robert Countess, Ernst Zündel, David Irving, and the revisionist who believes in the gas chambers, Charles Provan. Sack's report emphasizes less the forensic and technical side of the revisionists (which, alas, he persists in calling by the Orwellian term, denier), and more in the analysis of the psychology and epistemology of revisionism and its opposition.
Michael Hoffmann
[Le numéro de février 2001 de la revue américaine Esquire, dont la diffusion est nationale, comporte un article de neuf pages qui fera date; il est de John Sack, un journaliste juif chevronné, et porte sur le révisionnisme appliqué à la Seconde guerre mondiale.
Sack, qui a 70 ans, est lui-même victime de la censure et de la répression juive pour son livre, Oeil pour oeil, qui décrit les massacres d'Allemands sans défense après la guerre.
Dans son article d'Esquire, Sack parle du révisionnisme, de l'Institute for Historical Review et de la réaction juive au révisionnsme. Il parle longuement de plusieurs révisionnistes, Robert Countess, Ernst Zündel, David Irving et Charles Provan, le révisionniste qui croit au chambres à gaz. Le récit de Sack s'attache moins aux aspects techniques et matériels du révisionnisme (qu'il persiste, hélas, à désigner du vocable orwellien de "dénégation") qu'à l'analyse de la psychologie et de l'épistémologie du révisionnisme et de l'opposition au révisionnisme.
Michael Hoffman]

Esquire magazine, February, 2001. C'est curieux à voir. Nous avons le texte complet.

 

L'IMAGE SANS LE SON

Comme le disent nos journaux, une expo photo va "renouveler notre regard" sur la Shoah. Il est bon, de temps en temps, de se faire "renouveler le regard", aller chez l'ophtalmo, ou changer l'ampoule des phares. Un fois rajustés, les bigleux redécouvrent le monde. Il n'y a que ceux qui voient bien qui sont privés de ce petit bonheur, qui ne dure d'ailleurs pas.

Il s'agit donc de photos sur la "Shoah". Non, il ne s'agit pas de nous "monstrer" le Chosa, mais de nous monstrer les photos; pas montrer des choses par la photo, mais seulement montrer des photos. De la Chose. Si c'est trop subtil pour vous, éteignez tout et restez au lit .

Ces photos, évidemment, on les connaît déjà. On les a vues mille fois. Mais ce qui change, ou ce que l'on nous dit qui a changé, c'est l'atmosphère dans laquelle on est dorénavant censé les regarder: on se débarrasse -- ou on prétend se débarrasser -- des sédiments accumulés sur l'interprétation, ou plutôt les circonstances qui ont présidé à la prise de ces clichés: autrement dit, parce que que c'est peut-être trop subtil pour vous (voir plus haut), on change le baratin autour des clichés, en reconnaissant plus ou moins sournoisement que les baratins antérieurs n'étaient pas bons, pas vrais et pas justes. On le remplace par un truc vrai et juste. Par exemple, on nous montrait des photos de "femmes nues" allant être gazées sur fond de fumée "de bûcher" (plus ou moins enterré). La photo était prise "à partir de la chambre à gaz". Bon. Maintenant, on nous dit toujours que c'est pris à partir de la chambre à gaz, ce qui montre que les chambres à gaz avaient des portes qui ouvraient sur le jardin, comme votre salle à manger ou votre garage. Et on nous donne les noms des cinq types qui auraient pris part à cette opération photo pour le compte de la "résistance polonaise". L'appareil photo serait arrivé "au fond d'un baquet de soupe". Et on nous demande d'avaler ce salmigondis.

On recycle une partie des salades concoctées par les Soviétiques, nappées dans une sauce Disney, avec les frères Grippetout déguisés en nazis et les bons résistants jouant les neveux de Donald. Comme le dit un vague Clément Chéroux: "Il est aujourd'hui nécessaire de remplacer l'usage symbolique par une utilisation historique de l'image" -- ce qui correspond parfaitement au programme révisionniste!!! Il ajoute: "Pour cela, il faut redonner aux photographies leur valeur documentaire, qui a généralement été enfouie sous des générations de reproductions. Il faut entreprendre une véritable archéologie du document photographique" (Télérama, 10 janvier 2001, p. 10.) On pourrait supprimer la fin de sa phrase et dire: il faut entreprendre une véritable archéologie d'Auschwitz (comme le réclamait Rassinier) pour déposer les créations à la Viollet-le-Duc des commissions soviétiques qui ont remanié le camps dans les années 45-55, afin de retrouver l'état d'origine, celui de la fin de la guerre (janvier 45). Nous signalions, il y a quelque temps, l'étrange attitude de Van Pelt dans le fim sur Leuchter: à l'affirmation que les analyses chimiques prouvaient qu'il n'y avait pas eu de gazages humains dans les prétendues chambres à gaz, Van Pelt répondait qu'il était normal qu'on n'ait rien trouvé puisque ces chambres à gaz étaient des fausses et que les briques des vraies avaient serv!i à construire des maisons qu'il montrait, non loin du camp. Et nous posions la question: pourquoi diable cet homme, qui se prétend le grand spécialiste d'Auschwitz, ne mène-t-il pas de mission archéologique sur ces maisons? Voulez-vous vraiment qu'on réponde à cette question?

Mais ce qui frappe encore davantage la grande presse et les fans zolo (fan veut dire fanatiques, ne l'oublions pas) c'est que ces photos "ne montrent pas l'extermination". Ni les nazebroques, ni les juifs, ni les "résistants polonais" ni les reporters des armées alliées, n'ont pris les clichés qui nous montreraient l'icône du grand dieu zolo. C'est toujours l'histoire de l'idole cachée (voir nos chapitres précédents). Il s'agit, comme dit le bouffon de l'université de Marne-la-Vallée, Philippe Mesnard, de "représenter l'irreprésentable"... Voir toute cette macédoine pseudophilo en train de mijoter dans un numéro de Télérama (notre document joint). Voir aussi l'article qui suitt:


ZOLIES ZIMAZES ZOLO


La Shoah et ces images qui nous manquent

par Jacques Mandelbaum


 
L'exposition de photographies "Mémoire des camps", qui se tient actuellement à l'hôtel de Sully, pose, comme l'atteste le débat qu'elle a d'emblée suscité, la question du rôle et de l'utilisation de l'image dans la mémoire d'une période particulièrement sombre de l'histoire du monde occidental. [...]
...les images prises (lors de la libération des camps) firent pourtant l'objet d'utilisations souvent aléatoires sur le plan historique, depuis les photos de presse et les actualités cinématographiques diffusées sur le moment, jusqu'aux grands films de montage ultérieur, tel l'inoubliable Nuit et brouillard, d'Alain Resnais (1956).
[...] Toutes les images connues, s'agissant de ce crime-là, sont donc, sinon fausses, du moins inappropriées. [...] ...des photographies du camp prises à sept mille mètres d'altitude, le 4 avril 1944, par des avions de reconnaissance américains, dont les lecteurs déchiffrèrent toutes choses existantes, sauf la présence des chambres à gaz.
[...] Consacrée dans son immense majorité, par la force des choses, aux photographies de l'univers concentrationnaire, (cette exposition) est littéralement hantée par l'absence quasi totale de photos relatives à l'extermination [...]. Si voir, c'est croire, comment admettre dès lors, s'agissant de la Shoah, que l'image est précisément ce qui manque?

Le Monde, 25 janvier 2001


Cet article a suscité une réaction de Robert Faurisson, que voici:


La Shoah: des images de fiction et une simple croyance?

 
 
L'exposition de photographies "Mémoire des camps", qui se tient actuellement à Paris, à l'hôtel de Sully, suscite l'inquiétude de certains milieux juifs. Cette exposition, où l'on s'est préoccupé d'éliminer quelques faux un peu trop voyants, rend criante, au siècle matérialiste de l'image, de la photographie et de la télévision, l'absence de toute photographie et de tout élément matériel qui prouverait que les juifs ont été les "victimes d'une extermination industriellement programmée". Ces derniers mots sont de Jacques Mandelbaum, journaliste attitré du Monde. Dans un article intitulé: "La Shoah et ces images qui nous manquent" (25 janvier 2001, p.17), il ne cache pas sa perplexité.
Il écrit qu'"on ne dispose pas d'images [vraies] qui rendent compte de ce crime". Il parle, à propos d'Auschwitz, d'"images de propagande" soviétique. Il ajoute:
Certaines de ces images [de propagande soviétique] n'en furent pas moins réutilisées plus tard comme de véritables documents d'archives. Toutes les images connues, s'agissant de ce crime-là, sont donc, sinon fausses, du moins inappropriées. Y compris, et peut-être surtout, celles des monceaux de cadavres découverts dans les camps de concentration, dont la spectaculaire horreur est encore loin de compte.

 

 
Il rappelle qu'en raison même de l'inexistence d'images vraies on a eu "la possibilité d'en produire par le biais de la fiction" et il pense que la fiction "est en passe de s'imposer". Nous voici donc, selon lui, réduits au "pathos consolateur de la fiction". Les organisateurs de cette exposition osent affirmer, après Jean-Claude Pressac, que telle photographie avait été prise à Auschwitz depuis une chambre à gaz. Sceptique, le journaliste demande: "depuis une chambre à gaz ou depuis un autre bâtiment?".
 
En dépit des objections des révisionnistes à ce sujet, certains auteurs avaient osé prétendre que, sur des photographies prises par des aviateurs alliés en 1944 au-dessus du complexe d'Auschwitz, on pouvait distinguer les bâtiments des chambres à gaz homicides. J. Mandelbaum constate que, sur ces photographies, on peut déchiffrer d'Auschwitz toutes les "choses existantes, sauf la présence des chambres à gaz". Il revient sur "l'insupportable manque des images [vraies] de l'extermination" et il évoque une polémique entre auteurs exterminationnistes "littéralement hantée par l'absence quasi totale de photos relatives à l'extermination". Au passage, il s'en prend à "la maladresse des organisateurs" de l'exposition.
 
Somme toute, cette Shoah, dont il maintient, bien sûr, le caractère historique, se réduit pour le moment, d'une part, à des images fictives (il dit: des "images largement inappropriées") et, d'autre part, à une croyance, elle-même fondée sur des images de fiction.
 
Il conclut:
Si voir, c'est croire, comment admettre dès lors, s'agissant de la Shoah, que l'image [vraie] est précisément ce qui manque?

 

 
 
Cette dernière question, qui est claire, et toutes ces remarques, qui ne manquent pas de vigueur, s'extraient à grand-peine d'un amas au style pâteux. Le journaliste multiplie les contorsions de langage et s'exprime en un français de yeshiva. Il cherche simultanément à sauver la mise holocaustique et, peut-être bien aussi, à préserver ses arrières et les arrières de son journal. Ainsi Le Monde, le jour où il faudra larguer le mythe de la Shoah, pourra-t-il se prévaloir de cet article de J. Mandelbaum et de quelques autres articles tout aussi obliques.
 
Il y a plus de vingt ans, sous la poussée révisionniste, Pierre Vidal-Naquet et ses coreligionnaires ont commencé à battre en retraite et à dénoncer quelques-uns des plus gros mensonges de leur propagande. Au fil des ans, ils ont pris l'habitude de mettre ces inventions fallacieuses sur le compte des communistes, des Russes ou des Polonais. Ici, il appert que c'est aux Soviétiques que le journaliste du Monde impute la fausse monnaie d'Auschwitz.

Robert Faurisson, 25 janvier 2001.


On annonce, à la Bibliothèque nationale, construite par le pharaon Mitrandosis Ier, de la 72e dynastie, une sorte de causerie typanisante sur les camps, le 7 mars, avec Brayard, l'athlète de la pensée molle, Clément Chéroux, kommissaire aux images, Christian Delage et Anne Grynberg, toutes personnes extrêmement qualifiées pour plagier ce que d'autres ont déjà copié sur ce que d'autres, avant eux, avaient écrit par ouï-dire d'après ce que d'autres avaient dit pour se venger ou simplement se pavaner sous les sunlights.

Il y a aussi une exposition de photos "sur l'antisémitisme" à la mairie du XXe. Nos espions ont noté que sur le dernier panneau (n· 30 : "L'Antisémitisme en France après la deuxième guerre mondiale"), on voit une partie d'une page de l'aaargh qui expose principaux thèmes du travail de Faurisson depuis vingt ans, citant notamment La « question de fond » de Faurisson : les chambres à gaz" suivi du titre: La question de fond: l'inexistence des chambres à gaz". Cette reproduction est accompagnée de la légende suivante:

"Pendant des années Robert Faurisson a été le révisionniste le plus prolifique et le plus influent de France. La majeure partie de ses oeuvres sont maintenant diffusées via Internet, car cela rend quasiment impossible toute poursuite. Ce site Web français est situé aux Etats-Unis."

On parle de la prochaine sortie d'une brochure sur cette exposition, puis d'un film. Le contact de l'association responsable (ADEA : association pour la distribution de l'exposition sur l'antisémitisme) est <d[email protected]>.


FIN EFFROYABLE OU EFFROI SANS FIN?


Voici un anglais d'origine arabe qui écrit dans The Guardian qu'Israël n'a aucune légitimité de quelque ordre que ce soit et que cette affirmation doit être le fondement de toute négociation en Palestine. Il avait déjà affirmé, dans sa jeunesse, que la persécution des juifs par les nazis,[ transformée en vérité religieuse sous le nom "d'holocauste"] servait de couverture azux atrocités israéliennes, ce qui lui avait valu les insultes qu'on connaît bien ici. Iol affirme qu'Israël était illégitime dès avant sa fondation, que toutes les décisions qui ont présidées à sa création à partir de 1916 étaient contraires au droit international et que la Palestine a été volée aux Palestiniens par des bandes terroristes armées sionistes. La théorie de la "promesse" repose sur le mépris systématique de tous les autres humains et tant que les sionistes n'y auront pas renoncé, ce sera la guerre perpétuelle.

Israël n'a aucun droit à l'existence mais il y aurait des chances de paix si les Israéliens abandonnaient leurs prétentions bibliques.

Israel simply has no right to exist

Peace might have a real chance without Israelis' biblical claims

 
Special report: Israel and the Middle East, by Faisal Bodi

 
Several years ago, I suggested in my students' union newspaper that Israel shouldn't exist. I also said the sympathy evoked by the Holocaust was a very handy cover for Israeli atrocities. Overnight I became public enemy number one. I was a Muslim fundamentalist, a Jew-hater, somebody who trivialised the memory of the most abominable act in history. My denouncers followed me, photographed me, and even put telephone calls through to my family telling them to expect a call from the grim reaper. Thankfully, my notoriety in Jewish circles has since waned to the extent that recently I gave an inter-faith lecture sponsored by the Leo Baeck College, even though my views have remained the same. Israel has no right to exist. I know it's a hugely unfashionable thing to say and one which, given the current parlous state of the peace process, some will also find irresponsible. But it's a fact that I have always considered central to any genuine peace formula.
Certainly there is no moral case for the existence of Israel. Israel stands as the realisation of a biblical statement. Its raison d'être was famously delineated by former prime minister Golda Meir. "This country exists as the accomplishment of a promise made by God Himself. It would be absurd to call its legitimacy into account."
That biblical promise is Israel's only claim to legitimacy. But whatever God meant when he promised Abraham that "unto thy seed have I given this land, from the river of Egypt unto the great river, the Euphrates," it is doubtful that he intended it to be used as an excuse to take by force and chicanery a land lawfully inhabited and owned by others.
It does no good to anyone to brush this fact, uncomfortable as it might be, under the table. But that has been the failing with Oslo. When it signed the agreement, the PLO made the cardinal error of assuming that you could bury the hatchet by rewriting history. It accepted as a starting point that Israel had a right to exist. The trouble with this was that it also meant, by extension, an acceptance that the way Israel came into being was legitimate. As the latest troubles have shown, ordinary Palestinians are not prepared to follow their leaders in this feat of intellectual amnesia.
Israel's other potential claim to legitimacy, international recognition, is just as dubious. The two pacts which sealed Palestine's future were both concluded by Britain. First we signed the Sykes-Picot agreement with France, pledging to divvy up Ottoman spoils in the Levant. A year later, in 1917, the Balfour Declaration promised a national home for the Jewish people. Under international law the declaration was null and void since Palestine did not belong to Britain - under the pact of the League of Nations it belonged to Turkey.
By the time the UN accepted a resolution on the partition of Palestine in 1947, Jews constituted 32% of the population and owned 5.6% of the land. By 1949, largely as a result of paramilitary organisations such as the Haganah, Irgun and Stern gang, Israel controlled 80% of Palestine and 770,000 non-Jews had been expelled from their country.
This then is the potted history of the iniquities surrounding its own birth that Israel must acknowledge in order for peace to have a chance. After years of war, peace comes from forgiving, not forgetting; people never forget but they have an extraordinary capacity to forgive. Just look at South Africa, which showed the world that a cathartic truth must precede reconciliation.
Far from being a force for liberation and safety after decades of suffering, the idea that Israel is some kind of religious birthright has only imprisoned Jews in a never-ending cycle of conflict. The "promise" breeds an arrogance which institutionalises the inferiority of other peoples and generates atrocities against them with alarming regularity. It allows soldiers to defy their consciences and blast unarmed schoolchildren. It gives rise to legislation seeking to prevent the acquisition of territory by non-Jews.
More crucially, the promise limits Israel's capacity to seek models of coexistence based on equality and the respect of human rights. A state based on so exclusivist a claim to legitimacy cannot but conceive of separation as a solution. But separation is not the same as lasting peace; it only pulls apart warring parties. It does not heal old wounds, let alone redress historical wrongs.
However, take away the biblical right and suddenly mutual coexistence, even a one-state solution, doesn't seem that far-fetched. What name that coexistence will take is less important than the fact that peoples have forgiven and that some measure of justice has been restored. Jews will continue to live in the Holy Land -- as per the promise -- as equals alongside its other rightful inhabitants.
If that kind of self-reproach is forthcoming, Israel can expect the Palestinians to be forgiving and magnanimous in return. The alternative is perpetual war.

The Guardian <[email protected]> 3 Jan. 2001


RATONNADE

"The funeral procession [for Binyamin and Talia Kahane] rapidly degenerated into a riot. In King George Street, young [Jewish] men burst into a kebab bar and chased terrified Arab workers up to the second story, while the crowd outside chanted: 'Lynch! Lynch!'"
-- Eric Silver, "Acts of Vengeance," The Jewish Journal of Greater Los Angeles, January 5, 2001
[Le cortège funèbre [de Benjamin et Talia Kahane] a rapidement dégénéré en émeute. De jeunes juifs ont fait irruption dans un restaurant de kébab de la rue du Roi George et chassé les employés arabes terrifiés jusquÕau premier étage, tandis que la foule, dehors, hurlaient: "Pendez-les, pendez-les!"]

A ce propos, nous avons le compte rendu d'un journaliste anglais qui est venu rendre visite aux fafs du Bétar, à Paris. Curieusement, c'est pas dans les journaux français qu'on trouve ça, mais dans les colonnes de la version anglaise de Al Ahram, le grand journal égyptien. Prenez ça comme une visite au zoo; ne jetez pas de cacahuètes. L'article commence par l'aveu de la surprise ressentie par le journaliste: "J'aurais pensé qu'une association qui arpente Paris en hurlant des slogans racistes et qui publie des communiqués dans lesquelles elle revendique des passages à tabac d'Arabes serait plutôt discrète, pte même entièrement clandestine. Evidemment, le Front national fait ce genre de choses et on le trouve dans l'annuaire. Mais ils agissent au nom du peuple français. Le Bétar agit au nom d'Eretz Israel." Encore une fois, on mesure ici toute la différence entre la France et l'Angleterre: là-bas, ce n'est certainement pas mieux qu'ici mais l'impunité n'existe pour personne. Toutes les milices armées sont interdites, y compris les sionistes. Au paradis des serial killer, Scotland Yard poursuit indistinctement les criminels, quelle que soit leur religion. Voici le credo de ces brutes: "The real Jew, for the Betar, isn't the most pious or the most ethnically pure: he's the one who is most inhabited by the 'will to Jewishness', and most ready to translate that will into an act of physical force." [Le vrai juif, pour le Bétar, n'est pas le plus pieux ou le plus pur ethniquement: c'est celui qui possède le plus de Volonté d'être juifet celui qui est prêt à treansformer cette volonté en action physique violente."]


MAUVAIS JUIF

Date: Sat, 6 Jan 2001 09:13:25 -0700
An Israeli ex-pat living in London writes to The Guardian
Sir,
Ahdaf Soueif rightly asked "how can people, people with souls, tolerate this" (Living under Israeli occupation, 18 December). As an Israeli now living abroad I can only say that there is no reason for tolerating "this". Judy Blanc's reply "they're not aware" is charitable, but inaccurate.
A wealth of data has been published in the Israeli popular press; it has also received Israeli TV coverage. Most Israelis also have access to first hand sources, i.e. friends and family serving in the Israeli army (many of them would have served themselves).
Many Israelis are aware of the facts but prefer inaction. This is because Israeli routine has hardly been affected by the shattering of Palestinian lives. On the other hand, publicly criticising Israeli aggression would disturb their comfort and make them targets of verbal terrorism in cyberspace and elsewhere.
Courageous Israelis who dare to speak up (e.g. over 100 signed Jews Against the Occupation petition at http://www.PetitionOnline.com/JvO1/petition.html)
are branded self-haters. Some of these verbal terrorists revert to anti-Semitic abuse. One such incident left my father traumatised, when in 1988 a group of Jewish Kahana supporters told him "What a shame the Nazis didn't finish you off". My father, who escaped Nazi Germany to London and lost relatives in concentration camps, was attacked in Tel Aviv because he dared to protest against the Israeli repression of Palestinians.
Many complacent Israelis will speak up when the Western media no longer accepts Israeli official spin, gloss and the verbal terrorism of being branded anti-Semites. Ahdaf Soueif's article eloquently describes the conditions and aspirations of the Palestinian people living under Israeli occupation. It is a timely reminder to complacent Israelis that being publicly implicated by Israeli aggression against the mostly unarmed Palestinians would necessarily be worse than being branded self-haters.
Yael Oren Kahn, <[email protected]>

 

[Monsieur, Ahdaf Soueif demandait à juste titre "comment des êtres dotés d' âme pouvaient tolérer cela" (Vivre sous l'occupation israélienne, 18 décembre 2000). Israélien vivant désormais à l'étranger, tout ce que je peux dite cest qu'il n'y a aucune raison de le tolérer. La réponse de Judy Blanc, d'après laquelle "ils ne se rendent pas compte", est charitable mais fausse.
D'innombrables faits ont été publiés dans la presse populaire israélienne ainsi qu'à la télévision. La plupart des israéliens ont aussi accès à des sources d'information directes, c'est-à-dire des amis et des parents enrôlés dans l'armée israélienne (beaucoup y ont d'ailleurs eux-mêmes fait leur temps).
Beaucoup d'Israéliens se rendent parfaitement compte mais préfèrent ne rien faire, cela parce que la vie quotidienne, ne Israël, n'a presque pas été affectée par le bouleversement des vies palestiniennes. D'autre part, la critique ouverte de l'agression israélienne dérangerait leur bien-être et les désignerait comme cibles du terroristme verbal sur internet et ailleurs.
Les Israéliens courageux qui ont l'uadace de prendre la parole (par exemple, plus de cent personnes ont signé la pétition Les juifs contre l'occupation, http://www.PetitionOnline.com/JvO1/petition.html, sont qualifiés d'ennemis de soi-même. Ds certains cas, le terrorçisme verbal recourt aux injures antisémites. Mon père a été durablement choqué par un incident de ce type après qu'en 1988, des partisans de Kahana lui ont dit "qu'il était dommage vraiment que les nazis ne se soient pas débarrassés de lui." Mon père, qui s'est évadé à Londres de l'Allemagne nazie et qui a perdu des membres de sa famille dans les camps de concentration, a été attaqué à Tel-Aviv parce qu'il osait protester contre la répression israélienne à l'égard des Palestiniens.
Beaucoup d'israéliens prendront la parole lorsque la presse occidentale cessera d'accepter le discours officiel israélien, ses prétentions et le terrorisme verbal qui les traite d'antisémites. L'article d'Ahdaf Soueif décrit avec beaucoup d'éloquence les conditions de vie des palestiniens vivant sous occupation israélienne et leurs aspirations. Cela devrait faire comprendre aux Israéliens complaisants qu'être la victime de l'agression israélienne contre des Palestiniens désarmés est bien pire que d'être traitéd'ennemi de soi-même.
Yael Oren Kahn, <[email protected]

PARUTIONS

§== Nous avions signalé le mois dernier la revue L'autre histoire, sans en donner l'adresse; toute correspondance: La Licorne bleue, 3 bis rue Jules Vallès, 75011 Paris, <[email protected]>

§== Sortie du volume 1 des Etudes révisionnistes", une publication privée réservée au membres adhérents du Cercle antitotalitaire. Renseignements disponibles à CHC, 45/3 route de Vourles, 69230 St Genis Laval. s.l.n.d [fin 2000].

Cette importante publication (478 pages) comporte les textes de Robert Faurisson de 1999 et 2000, donnés comme une sorte de suite aux Ecrits révisionnistes, en 4 volumes, parus en 1999 et dont une seconde édition, "revue et corrigée" est annoncée pour mars 2001. Cet ensemble est suivi de l'entretien de R. Faurisson avec Valérie Igounet, présent sur le site et de la lettre de Paul Durand à la même donzelle. On trouve ensuite la correspondance échangée par Paul Rassinier et Robert Faurisson, soit douze lettres. Suit la contribution de Jürgen Graf à la conférence révisionniste de Californie en 2000, "Qu'advint-il des juifs déportés à Auschwitz et qui n'y furent pas enregistrés?". Ensuite, deux articles de Jack Wikoff, "Hitler et les Arméniens" et "Le mythe d'une extermination des homosexuels"; une note de J.-M. Boisdefeu, "A propos des jumeaux d'Auschwitz" et une traduction d'un des rares textes de synthèse parus ces dernières années aux Etats-Unis, de Samuel Crowell, "La chambre à gaz de Sherlock Holmes", soit une centaine de pages d'un texte qui n'a peut-être pas encore trouvé son dernier état. C'est une excellente introduction à nos arcanes. Après une "chronologie succincte de l'affaire Plantin (suite)" qui réjouira les anciens amateurs des Plaideurs, on trouve un pièce attendue depuis longtemps, une "Bibliographie révisionniste sur la 'solution finale de la question juive' et sur le révisionnisme". C'est un instrument très bien fait et très complet qui rendra les plus signalés services. Nous tâcherons, dans un avenir proche, de mettre cet instrument à la disposition. Enfin, de judicieuses "notes de lectures", auquelles nous avait habitués la défunte revue Akribéia, viennent compléter le tout.

§== Sortie du numéro 12 (nov.-déc. 2000) d'A Contre-Nuit, avec un long article de Roger Garaudy sur la théologie de la libération. (Association pour le dialogue des cultures, 69 rue de Sucy, 94430 Chennevières/marne).

§==Signalons l'amusante bataille entre les héritiers putatifs de Guy Debord, son historien de cour attitré, Jean-François Martos, et sa veuve éplorée, qui a vendu les droits sur la correspondance du grand homme en voie de statufication, pour la somme rondelette de 480.000 Francs. Elle défend son bistec. Voir, de Martos, Sur l'interdiction de ma "Correspondance avec Guy Debord", édité à compte d'auteur par Le fin mot de l'histoire, BP 274, 75866 Paris, cedex 18, <[email protected]>.

On s'amusera de voir les postpérisitu se bouffer le nez avec les cataprositu et les antipostparasitu, et quelques autres tribus de la même eau. Au moins, il y a du blé à se faire. Au passage, on voit mentionnés Quadruppani et quelques autres de nos amis. L'ahuri des poubelles est attendu dans ce bourbier pour bientôt. Debord, faisant le diva, a probablement mérité tout ça.


OR JUIF OU OR NAZI?

Rézo Voltaire:

Cette semaine, notre sélection de signets est consacrée aux dommages de guerre des nazis et à la restitution des biens juifs.

====Etats-Unis

[AN] Department of State : Holocaust Issues

http://www.state.gov/www/regions/eur/holocausthp.html

[AN] National Archives and Records Administration : Searching for Documents on Nazi Gold

http://www.nara.gov/nara/research/nazigold.html

[AN] "Preliminary Study on U.S. and Allied Efforts To Recover and Restore Gold and Other Assets Stolen or Hidden by Germany During World War II " (May 1997)

http://www.state.gov/www/regions/eur/rpt_9705_ng_links.html

[AN] "U.S. and Allied Wartime and Postwar Relations and Negotiations With Argentina, Portugal, Spain, Sweden, and Turkey on Looted Gold and German External Assets and U.S. Concerns About the Fate of the Wartime Ustasha Treasury " (June 1998)

http://www.state.gov/www/regions/eur/rpt_9806_ng_links.html

====France

[FR] Ministère des Affaires étrangères Archives diplomatiques

http://www.france.diplomatie.fr/archives/dossiers/ornazi.html

[FR] Ministère de la Culture Musées nationaux Récupération

http://www.culture.gouv.fr/documentation/mnr/pres.htm

[FR] " Rapport de la mission d'étude sur la spoliation des juifs en

France " Présenté par Jean Matteoli (avril 2000)

http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/cgi-bin/multitel/CATALDOC/framegenerique

?gauche=g_somMR&principal=texte_generique&p1=repertoire&val1=rapports&p2=fichier&val2=matteoli2000.htm&MID=5TOeOeVOblrr

[FR] "Eléments de réflexion sur l'indemnisation des veuves et orphelins des déportés juifs de France " Rapport de l'Inspection générale des Anciens combattants (janvier 2000)

http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/cgi-bin/multitel/CATALDOC/frame_generique?gauche=g_somMR&principal=texte_generique&p1=repertoire&val1=rapports&p2=fic

hier&val2=masseret.htm&MID=7TOAOerwbl7S

====Royaume-Uni

[AN] British Bankers'Association : Restore UK

http://www.restoreuk.org.uk/

[AN] Public Record Office : Nazi Gold

http://www.pro.gov.uk/popularhistory/nazigold.htm

====Suisse

[FR/AL] Archives fédérales suisses

http://www.admin.ch/bar/

[FR] Banque nationale suisse : Transactions sur or pendant la SGM

http://www.snb.ch/f/publikationen/gold_trans/text_gold.html

[FR] Fondation suisse de la solidarité (Parlement suisse)

http://www.parlament.ch/f/Nachrichtelose_Vermoegen/Avoirs_en_desherence.htm

[AN] Swiss-American Chamber of Commerce : Dormant Accounts, Nazi Gold and Loot

http://www.amcham.ch/dormant/index.htm

[FR] Task Force fédérale

http://www.taskforce.ch/Choice/f.htm

[FR] Union des banques suisses

http://www.ubs.com/f/index.html

[FR] " Rapports intégraux de la Commission Bergier "

Commission indépendante d'experts désignée par l'Assemblée fédérale

http://www.uek.ch/findex.htm

====Presse

[AN] CNN : Vatican drawn into scandal over Nazi-era gold

http://www.cnn.com/WORLD/9707/22/nazi.gold/

[FR] L'Express : Spoliation des biens juifs

http://www.lexpress.fr/Express/Info/France/Dossier/spoliation/Dossier.asp

[AN] Frontline : Nazi Gold

http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/nazis/

[AN] Giussani : Swizerland and the Holocaust Assets

http://www.giussani.com/holocaust-assets/welcome.html

[FR] Libération: A la poursuite de l'or nazi

http://www.liberation.fr/ornazi/

[FR] Le Monde : la spoliation des biens juifs

http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,2307-6-QUO-2037,00.html

[FR] Télévision suisse romande : Fonds juifs et or nazi

http://www.tsr.srg-ssr.ch/docu/fondsj.html

[FR] Webdo : Nouveaux regards sur la Suisse

http://www.webdo.ch/39-45/edito.html

[FR/AL] Bibliographie de la Bibliothèque nationale suisse

http://www.snl.ch/ch_33-45/biblio.htm

-----------------------------

SOURCES OUVERTES, Veille documentaire relative à la promotion des libertés et de la laïcité. Publication hebdomadaire du Réseau Voltaire. Edition du 18 décembre 2000, # 33. <[email protected]>

<http://www.reseauvoltaire.net>


L'aaargh condamne avec la dernière énergie toute idée que l'argent exercerait un attrait quelconque sur ceux qui parlent au nom des malheureuses victimes juives...


MANQUE D'ADRESSES

Librairie du Vatican en ligne

http://www.IXTmedia.com/

Hayward se trouve aussi à

http://geocities.com/revisionism1/index.html; en html et en pdf

'The Grey Zone': A Holocaust Horror Story Without a Schindler" by Kristin Hohenadel, un nouveau film, dans le New York Times du 7 janvier 2001,

http://partners.nytimes.com/2001/01/07/arts/07HOHE.html?pagewanted=all


www.peacefire.org: c'est là qu'on trouve les logiciels pour inactiver les filtres.

A new program, simply called Peacefire, has been released on this site which can disable all popular Windows censorware (SurfWatch, Cyber Patrol, Net Nanny, CYBERsitter, X-Stop, PureSight and Cyber Snoop) with the click of a button. This software is being released in response to the passage of a bill by Congress that requires the use of blocking software in schools and libraries that receive federal funds.


Si vous croyez devoir contourner des systèmes qui interdisent des accès (dans les régimes totalitaires avérés comme aussi dans les régime totalitaires inavoués), trouvez les solutions chez les hackers spécialistes du piratage nécessaire sur Internet quand il s'agit de l'exercice des libertés: ils ont créé un site dit du "culte de la vache morte" à <www.cultdeadcow.com>. C'est le stade ultime de la vache folle.


QUELQUES ENNEMIS MINEURS

Links Against Holocaust denial

ADL's New Holocaust Denial Online Guide

http://www.adl.org/frames/front_holocaust_denial.html

ADL 1997 Press Release on Brad Smith

http://www.adl.org/presrele/HolNa_52/3079-52.html

ADL's 1998-99 Update on Brad Smith

http://www.adl.org/issue_holocaust/smith_campaign_98_99.html

Ben Austin's Denial and Deniers Page

http://www.mtsu.edu/%7Ebaustin/denial.htm

Benseon Apple's Analysis of Denial in the J.E.T. Webpage (Australian)

http://www.geocities.com/CapitolHill/1442/hol_den.htm

Canadian Jewish Congress Press Release, Ottawa, November 26, 1998,

On new laws to combat Holocaust denial

http://www.cjc.ca/Press-Releases/pr981126.htm

Deborah Butler's Holocaust Denial in England (Law)

http://webjcli.ncl.ac.uk/1997/issue4/butler4.html

The Einsatzgruppen's "How to be a Revisionist Scholar"

http://www.netbistro.com/electriczen/revisionism.html

The Einsatzgruppen's "Holocaust Denial & the Big Lie"

http://www.netbistro.com/electriczen/denial/biglie.htm

Forgive but Never Forget's section on denial

http://www.geocities.com/CapitolHill/Lobby/4430/deny_web.htm

Frank Miele's Giving the Devil His Due (Skeptics)

http://www.skeptic.com/02.4.miele-holocaust.html

Film: Holocaust Denial vs Freedom of Speech (about Faurisson in France)

http://www.nfb.ca/FMT/E/MSN/33/33856.html

Hilary Ostrov's "Litter on the Highway"

http://www.netbistro.com/electriczen/denial/hohd.html

Jewish Student Online Resource Center on Denial

http://www.us-israel.org/jsource/Holocaust/denial.html

Lin Collette's Encountering Holocaust Denial Essay

http://www.publiceye.org/pra/magazine/holodeni.html

One Man's Mind on denial

http://www.geocities.com/Athens/4747/HRStart.html

McCarthy, Ostrov, and Zündel

http://www.cyber24.com/htm2/4_217.htm

Richard Green's Homepage

http://world.std.com/~rjg/

William Samelson's Essay

http://www.mazal.org/archive/samelson/refuting.htm

Skeptic's Dictionary: Hol. Denial and nazism

http://www.dcn.davis.ca.us/~btcarrol/skeptic/nazism.html

Simon Wiesenthal Center's Responses to Revisionist Arguments

http://www.wiesenthal.com/resource/revision.htm

Queer Resources Directory on Revisionism

http://mother.qrd.org/qrd/www/RRR/revision.html

Holocaust Denial Individuals and Organizations

http://www.geocities.com/Athens/Rhodes/5338/psa/info-on-denial.html

Cette compilation est due à une ennemie vigilante et hypocrite, Cecelia Clancy, <[email protected]>



DERNIÈRE COHNERIE À PARIS


1/SÉANCE AU PATRONAGE

C'est le 17 janvier que sortira, en principe, le film documentaire "Autopsie d'un mensonge", produit par Joël Foulon, de LiliProductions, et écrit par Jacques Tarnero (du "Monde"). Lili Productions présente ainsi ce film:

Ce film documentaire pour le cinéma est un geste de combat. Il s'inscrit dans une démarche de préservation de la mémoire et de la vérité contre un mensonge majeur des temps modernes: la négation de la Shoah. "Autopsie d'un mensonge" dénonce le fait révisionniste qui se développe dans un monde sans repères en mettant à (sic) jour la fausseté et la perversité du propos négationniste qui dépasse largement quelques néonazis.
Depuis une cinquantaine d'années, avec des variations d'intensité, ce phénomène s'est inscrit dans le paysage intellectuel. Réduit à des attitudes extrémistes en Occident, il s'est répandu dans le monde arabo-musulman porté par le renouveau des idées antisémites et la résurgence des "Protocoles des sages de Sion".
En quatre parties, "Autopsie d'un mensonge" montre comment le négationnisme s'est improvisé "science" et risque, notamment via Internet, d'être banalisé. Ce film milite pour donner force au serment de l'après Auschwitz: Plus jamais ça. Il s'adresse donc autant à un public averti qu'aux jeunes générations et montre que la lecture de l'histoire ne peut être salie, détournée, criminalisée, faussée.
LILIPRODUCTIONS, 14 rue Mandar, 75002 Paris, Tél.: 01 40 26 94 90, Fax: 01 40 26 94 93. Courriel: <[email protected]>.
 
Ce documentaire a reçu, entre autres, le soutien, parfois sous forme de lettres dithyrambiques, de:
Ministère des affaires étrangères / Secrétariat d'Etat à la défense (Rose-Marie Antoine) / Présidence de l'Assemblée nationale (Raymond Forni et Loïc Rousseau) / Présidence du Parlement européen / Mémorial pour la Paix de Caen (Emmanuel Thiébot) / Jack Lang / Centre européen de recherche et d'action sur le racisme et l'antisémitisme / Congrès juif européen / LICRA (Richard Serero) / MRAP (Pierre Mairat) / Ligue des droits de l'homme / Fondation Eric de Rothschild / Ambassade d'Israël à Paris / Ligue française de l'enseignement / Fédération de l'éducation nationale (FEN) (Jean-Claude Barbarant) / Fédération des syndicats unifiés de l'éducation nationale (FSU) / Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE) (Georges Dupon-Lahitte) / Média-Programme de l'Union européenne / Centre national de la cinématographie / Canal Plus / Centre national de documentation pédagogique de la rue d'Ulm (Robert Jammes) / Ligue française de l'enseignement et de l'éducation permanente (Eric Favey) / Association des professeurs d'histoire et de géographie (Hubert Tison) / Institut de recherches historiques, économiques, sociales, culturelles (Louis Weber) / France Libertés (Fondation Danielle Mitterrand) (Pauline Dubuisson) / Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) (Henri Hajdenberg).

On va sûrement nous montrer enfin une photo ou un dessin de la chambre à gaz nazie.... Enfin!...

 

2/JUS DE NAVET

Le cadavre bouge encore

Autopsie d'un mensonge. Le négationnisme disséqué dans un documentaire approximatif

 
Documentaire français de Jacques Tarnero et Bernard Cohn. (1 h 40.)

Le titre même de ce documentaire laisse songeur, car il suffit de visionner les témoignages réunis par Jacques Tarnero et Bernard Cohn pour se convaincre que le négationnisme est loin d'être mort, que -- comme l'explique, entre autres, Claude Lanzmann -- Internet permet à ceux qui propagent la négation du génocide des juifs par l'Allemagne nazie de poursuivre leur besogne.
A cette imprécision du titre correspond une imprécision de méthode. Le film est constitué pour l'essentiel d'entretiens, avec une majorité d'intellectuels et quelques témoins du génocide. Mais parmi les intellectuels s'est glissé Jacques Tarnero, l'un des deux auteurs, qui semble ainsi parler exactement du même endroit que ceux qu'il a interrogés. Cette dérogation aux règles élémentaires du débat accentue encore la confusion du film, qui emprunte plusieurs pistes pour expliquer la genèse du négationnisme, avant de s'éloigner du coeur du problème pour s'attacher à des débats annexes, sur la qualification des souffrances infligées par Israël aux Palestiniens, sur la nature des sentiments de Jean-Paul II à l'égard de la communauté juive.
Les interventions de Jacques Tarnero sont extrêmement sévères à l'égard de l'extrême gauche. Il relève entre autres que ce sont les trois anciens pays membres de l'Axe qui ont produit les plus virulents des groupes armés d'ultra-gauche et que ceux-ci se sont attaqués à Israël. Mais un peu plus loin, le commentaire signale que l'un des textes fondateurs du négationnisme a été écrit par un militant d'extrême droite en Grande-Bretagne, pays qui n'a pas éprouvé directement le génocide. Cette contradiction, et elle n'est pas la seule, est laissée béante.
Témoignage inepte
De même on garde longtemps l'impression que les auteurs ont décidé de ne pas donner la parole aux négationnistes, jusqu'à ce que surgisse le soliloque de l'un d'entre eux. Ce représentant unique est si inepte dans l'énonciation de ses ignominies que sa présence à l'écran accentue encore la confusion. Mesurée à cette aune, la perversion intellectuelle qu'est le négationnisme paraît alors plus ridicule, plus anodine qu'elle ne l'aurait été si l'on avait montré les plus célèbres de ses représentants, l' "historien" britannique David Irving, par exemple.
Cette accumulation de maladresses et d'approximations finit par défaire les intentions pédagogiques des auteurs, laissant le spectateur en possession d'une somme d'informations considérable mais guère utilisable.
T.S. [Thomas Sotinel]
Le Monde, 18 janvier 2001, p. 29

3/ENCORE UN IMPOSTEUR

Le type blème et bouffi qui prétend avoir fait le film qui s'intitule macabrement Autopsie d'un mensonge, le négationnisme, s'appelle, paraît-il Jacques Tarnero. En réalité il jacasse beaucoup devant la caméra et sa longue "prestation" n'est pas pour rien dans l'ennui que secrète ce film. Il a été en fait réalisé par un certain Bernard Cohn. Alors que le Monde réclamait la présence des révisionnistes dans ce film, pour le rehausser un peu, Libération dit qu'ils n'ont pas été invités, ce qui prouve une fois de plus que les plumitifs écrivent sans savoir. Ce Cohn a en effet bassiné à peu près tous les révisionnistes français de quelque notoriété pour qu'ils viennent figurer dans son film. Malheureusement, ils l'ont à peu près tous envoyé promener. Parler dans un film pour se retrouver demain en cabane? "Mais non, vous aurez des garanties, c'est un film!", pleurnichait ce Cohn, qui, pourtant n'inspirait aucune confiance. Il suait l'hypocrisie. Il ne voulait pas, à l'évidence, faire un film SUR le révisionnisme, mais CONTRE. En essayant de piéger les révizos. Fais-y-le tout seul, qu'y-ziont dit.

C'est ce qu'il a fait, avec les sinistres trombines de Jouanneau, l'auteur, lui aussi bouffi, des paragraphes liberticides de la loi Gayssot; Georges Fontenis, nanar frelaté retraité à qui Rassinier a envoyé un jour un livre et qui se fait maintenant un turf de baver dessus; Finkielkraut, échappé de Charenton, vaticinant, secoué de soubresauts baroques produits pas une neurologie cahotique ("Les juifs sont morts, on ne peut pas le nier, les juifs sont morts!" lui, y doit être bouddhiste); des professionnels du bourrage de crâne à Izieu; Ivan Levaï, beau visage de fouine, toujours le tartuffe qui regrettera sa vie durant d'avoir un jour invité Faurisson à parler trois minutes; Raphaël Drai, pied-noir m'as-tu-vu, qui pose devant les livres à tranche dorée qu'il a achetés au mètre, auteur de plusieurs bouquins où il s'évertue à démontrer que les juifs, tels le soviétique Popov, de fameuse mémoire, ont tout inventé: la loi, la liberté, la démocratie, la Ve république et les pommes de terre frites, sans oublier les arts de toute espèce, comme disait Voltaire (ce bon vieil antisémite); Taguieff, sous-pontife blablatant et néologiste furieux, il travaille dans les fiches comme d'autres à la mine; Lanzmann, fatigué, contemplant les égoûts qui confluent pour former Internet -- certains sont câblés, lui est accablé; la mère Wievorka, toujours prudente, serrant les fesses, comme une aveugle traversant un marécage; et quelques autres tartarins, palotins, pantins et turlupins vomis par les froides steppes de la Pologne.

Les plus ignobles étaient les Arabes de service qui sont allés volontairement servir sous ce drapeau israélien, comme Tahar Ben Jelloun, vieil hilote du Nouvel Obs, qui vient de se signaler en écrivant tout soudain un livre sur le bagne privé du roi Hassan II du Maroc, bagne qu'il avait soigneusement négligé de dénoncer du temps où "notre ami le roi" faisait crever ceux qui n'avaient point l'heur de plaire au sadique couronné. Les vrais déportés de Tazmamart lui ont claqué le beignet et Tahar, déjà embarrassé par une affaire d'esclavage domestique, a dû ramper devant les caméras pour demander l'aman, que personne, d'ailleurs, n'a songé à lui accorder. L'autre fiotte est un danseur mondain très répandu, Elias Sanbar, Palestinien d'opérette, qui juge nécessaire de produire une série de petits mensonges pour faire croire à ses patrons parisiens que l'opinion palestinienne n'aurait pas versé dans le révisionnisme, ce qui est pourtant un fait établi par les observatoires israéliens eux-mêmes, moins empêtrés dans le "judaïquement correct" qui semble obséder les Palestiniens officiels de Paris et d'ailleurs.

Ce Tarnero se donne pour "sociologue". Depuis vingt ans qu'il nous pompe l'air, il semble qu'il ait écrit une brochure sur le racisme, aux éditions Milan, qui ne parvient pas à atteindre la centième page. C'est à peu près tout ce qu'on peut mettre sur son compte, si l'on excepte les innombrables apparitions que fait ce jacque dans tous les colloques proto, para et péri-communautaires. Il s'agraphe généreusement la qualité de "chercheur-associé au CNRS". Mais il y un a hic. Il n'existe pas de "chercheur-associé" au CNRS. Il y a des "labos associés", mixtes, où peuvent coexister des "chercheurs du CNRS" et d'autres personnes qui dépendent d'autres institutions. Si l'on est chercheur au CNRS, on peut se dire "chercheur au CNRS". Si l'on est chercheur ailleurs, on ne peut pas se dire "chercheur-associé", c'est une imposture. Quand il faut entrer dans les détails, ce Tarmero dit qu'il travaille dans un labo de recherche "sur les communautés juives de la diaspora". Voilà le pot aux roses! C'est un chercheur bidon, qui remue de l'air mais n'écrit jamais, financé par des institutions juives pour faire de la propagande juive. C'est d'ailleurs ce qui occupe la moitié du film sur le "négationnisme". Il faut bien faire la publicité de ceux qui ont financé la production.

Et puis, dans le Carnet du Monde, entre le 6e Salon des études en Israël et une conférence du Mouvement juif libéral de France, on trouve, le 27 janvier 2001, l'annonce d'une palabre (Israël... un Etat de trop?) avec les mêmes zozos, mais où, soudainement, le Tarnero apparaît comme "historien".

C'est vrai qu'il en faut un tas de titres ronflants pour cacher le vide de la pensée et la hargne ânonnante de ces professionnels de la Propagande. Quand à la boîte de production, Lilliprod, elle présente carrément Tarnero comme journaliste au Monde. C'est Fregoli.

La tronche de malade de Tarnero (attention aux âmes sensibles) est visible sur le Web:

http://www.memoire2000.asso.fr/festival97/page4.html

On peut le huer à son adresse:

<[email protected]>


IDIOT SANGUINAIRE

Quant à Lanzmann, toujours directeur d'une revue qu'il ne lit pas (Les Temps Modernes) il fait une postface à un avant-propos (n* 610) pour gémir que s'il avait su, il aurait empêché qu'on publie dans la revue dont il est le bienheureux héritier, deux auteurs, Etienne Balibar et Monique Chemillier-Gendreau, qui ont commis le sacrilège de signer un papier appelé "Une neutralité coupable" sur le "conflit israélo-palestinien" dans Le Monde du 11 octobre. Y a des gens qui ne hurlent pas de joie à voir les massacreurs israéliens au travail sur les enfants. Lanzmann est de gauche, rappelons-le, proche des socialistes. Fêté dans les salons.

Le même Lanzmann se fait claquer le beignet dans...Canadian Jewish News, le journal des juifs canadiens. D'abord, il commence par se répandre en imprécations contre les Palestiniens dans l'oreille de Sheldon Kirshner, Staff Reporter:


Toront.­ Claude Lanzmann croit que les Palestiniens ont lancé une campagne concertée pour obliger les pays occidentaux à intervenir dans la dispute entre les Arabes et les Israéliens en faveur des Arabes. "Les Palestiniens veulent internationaliser le conflit pour reproduire ce qui s'est produit au Kosovo, dit Lanzmann, un réalisateur de cinéma de réputation internationale, faisant allusion aux combats qui se déroulent actuellement sur la rive droite du Jourdain et dans la bande de Gaza. Lanzmann, qui est très étroitement lié à Israël, a suggéré que les dirigeants palestiniens suivaient une stratégie visant l'intervention occidentale dans les territoires disputés. [...]
Lanzmann, dont le film Pourquoi Israël a été projeté pour la première fois aux Etats-Unis le deuxième jour de la guerre de 1973, est très pessimiste en ce qui concerne la situation actuelle. "Tout devient plus difficile", dit Lanzmann, qui se trouvait au centre d'études juives de l'université d'York pour discuter de son dernier film, Un Visiteur venu du monde des Vivants (?) [Note de l'AAARGH: ce film est déjà sorti aux Etats-Unis en 1999. Nous avons un article-entretien avec Lanzmann, en anglais et en français, du Washington Post, juin 1999] . "Pour les Arabes, Israël est un "péché originel".
Les Palestiniens, a-t-il asséné au cours d'un entretien, avant sa conférence, n'ont pas peur d'avoir beaucoup de morts. "Israël utilisera de plus en plus la force et le monde condamnera Israël. Les Palestiniens le savent." Ce qui étonne beaucoup dans cette violence des Palestiniens, c'est que le premier ministre israélien, Barak, était prêt à faire des concessions énormes", dit Lanzmann. [...] En France, Israël a été très largement condamné par les intellectuels de gauche. "Ils ne s'en sont pas pris à Arafat. Le discours est de plus en plus de parti-pris." La réputation d'Israël en France est noircie. Israël est "le meurtrier d'enfants". La presse française n'a pas choisi une approche équilibrée. "Mais c'est une vieille histoire", dit-il, exaspéré. [Où l'on voit que qu'il se rallie entièrement au point de vue de Finkielkraut] Il écarte avec mépris les négateurs de lolocoste, en disant "que ces gens-là ne l'intéressent pas. Pour moi, cette affaire n'a aucune importance." Lanzmann, brusque et distant, n'avait aucune envie de discuter de son dernier film qu'il termine en ce moment. "Disons que c'est une histoire d'amour. Vous le verrez bientôt." [Note de l'AAARGH: alors là, franchement, ça m'étonnerait!]
 
Toronto -- Claude Lanzmann believes that the Palestinians have launched a concerted campaign to pressure Western countries to intervene in the Arab-Israeli dispute at Israel's expense. "The Palestinians want to internationalize the conflict, to recreate what happened in Kosovo," said Lanzmann, an internationally renowned French filmmaker, in reference to the current fighting in the West Bank and the Gaza Strip. Lanzmann, who has close ties to Israel, suggested that the Palestinian leadership is pursuing a strategy which turns on Western intervention in the disputed territories. [...]
Lanzmann, whose 1973 film, "Israel Why," premiered in the United States on the second day of the Yom Kippur War, expressed pessimism about the present situation. "It is becoming more difficult," said Lanzmann, who was here to discuss his latest movie, "A Visitor from the Living," at York University's Centre for Jewish Studies. "To the Arabs, Israel is an 'original sin.'"
The Palestinians, he intimated in an interview prior to his lecture, do not fear the prospect of high casualties. "Israel will use more and more force and the world will condemn Israel. The Palestinians know it." What is so astonishing about the Palestinians' resort to violence is that Israeli Prime Minister Ehud Barak was ready for such huge concessions, Lanzmann said. [...] In France, Israel has been widely condemned by left-wing intellectuals. "They have not attacked (Yasser) Arafat. The discussion is more and more one-sided." Israel's image in France has been blackened. Israel is "the killer of children." The French media have not adopted a balanced approach. "But this is an old story," he observed in exasperation. [Où l'on voit que qu'il se rallie entièrement au point de vue de Finkielkraut].[...] Contemptuously dismissing Holocaust deniers, he said, "I'm not interested in these people. For me, it's not really an issue." A gruff and aloof, Lanzmann was reluctant to discuss his newest film, which he is just finishing. "Let's say it is a love story. You will see it soon." <end>

Canadian Jewish News ,9 nov. 2000, p. 26.

Il est furieux et il fait écrire trois mois plus tard au même canard:

 
Dans votre numéro du 9 novembre 2000, vous avez publié un entretien de Sheldon Kirshner avec moi. Ses questions et mes réponses ont été supprimées et je ne reconnais pas ce que je lui ai dit ni la substance de ma pensée dans l'étrange mélange que constitue le résumé qu'il a écrit pour vos lecteurs. Dans cet article, je fais figure de fasciste juif, s'exprimant comme un journaliste pressé et sec. Il semble que M. Kirschner n'ait pas vu mes films ni lu mes livres et qu'il ignore complètement qui je suis et quel est la cause de toute ma vie.
Claude Lanzmann
Réponse de la rédaction: la revue assure que Kirshner a rapporté fidèlement [ce qu'a dit Lanzmann] et qu'il a posé des questions directes sur le sujet de l'entretien, l'intifada. Kirshner a déjà eu deux entretiens avec Lanzmann depuis six ans, il a vu trois de ses films, dont Shoah. On ne peut pas lui reprocher d'ignorer qui est Lanzmann et la cause de toute sa vie.
Canadian Jewish News, 25 Jan. 2001
In your issue of Nov. 9, 2000, you published an interview of me by Sheldon Kirshner. His questions and my answers are suppressed and I don't recognize what it was I said to him nor the substance of my thoughts in the strange summary mixture he wrote for your readers. In that article, I appear as a kind of Jewish fascist, speaking like a hurried and dry journalist. Apparently, Mr. Kirshner did not see my films, did not read my books and is completely ignorant of my personality and of my whole life project.
Claude Lanzmann
(Editor's note: The CJN is satisfied that Kirshner reported accurately and asked straightforward questions about the main subject at hand, the intifidah. Kirshner has interviewed Lanzmann twice in the past six years and has seen three of his films, including Shoah. He is hardly ignorant of Lanzmann's personality or his life project.)

Le journaliste ne précise pas s'il a lu les "livres" de Lanzmann, parce que, bien sûr, Lanzmann n'a jamais écrit de "livre"... Sans nègre, il serait bien en peine dépasser trois pages. C'est un ancien de France-Dimanche.

 

QUI DOIT PAYER LES ESPIONS?


Ecoutes: la Constitution épargne les opérateurs

 
Jérôme Thorel

 
En examinant la loi de finances rectificative pour 2000, dans sa décision du 29 décembre, le Conseil constitutionnel a rassuré les principaux opérateurs français de télécommunications.
Le coût de la surveillance
Le Parlement entendait en effet changer la donne en matière d'écoutes des communications. Le code des télécommunications prévoit, "par les nécessités de la sécurité publique", que chaque opérateur mette son matériel à jour afin d'autoriser toute forme d'interception des messages - analogiques ou numériques, transportant de la voix ou des données.
Jusqu'ici le financement de cette activité était assuré par l'Etat. Mais la loi de finances rectificative, selon sa dernière mouture du 15 novembre 2000, cherchait à inverser la donne: "Les opérateurs mettent en place et assurent la mise en oeuvre des moyens nécessaires aux interceptions [...]. Les investissements réalisés à cette fin sont à leur charge." La "mise en place des nouveaux réseaux (Boucle Locale Radio, GPRS, UMTS)" était mise en avant pour justifier cette proposition.
Mesure recalée par les "sages"
Mais le Conseil constitutionnel n'a pas retenu ces dispositions. Dans leur décision du 29 décembre, les "sages" se sont référés au principe de «l'égalité devant les charges publiques». Ainsi, s'il est légitime «d'imposer aux opérateurs () de mettre en place et de faire fonctionner les dispositifs techniques permettant les interceptions (), les dépenses en résultant ne sauraient () incomber directement aux opérateurs.»
Interrogé par ZDNet fin novembre, Richard Lalande, directeur général adjoint de Cegetel, trouvait plutôt étrange que de telles charges puissent être imposées au secteur privé. «C'est un problème de confidentialité [dans lequel] une séparation des compétences est nécessaire», expliquait-il en tant que président de l'Afopt, l'Association française des opérateurs privés de télécommunications. Pour lui, dégager un budget nécessite une transparence de gestion qui pourrait mettre à mal la confidentialité de tels ou tels installations ou systèmes d'écoutes.
Adieu charges, adieu subvention
En revanche, le texte du Parlement ne se contentait pas de réclamer aux opérateurs se cracher au bassinet. Il était prévu «une ouverture de crédit en loi de finances rectificative pour 2000, d'un montant de 250 millions de francs (...) pour couvrir les dépenses effectuées sur les réseaux mobiles existants ouverts au public». Il s'agissait donc de subventionner les opérateurs pour qu'ils puissent assurer eux-même la mise à jour de leur matériel. Un détail qui est resté curieusement absent des arguments déployés par l'Afopt pour contrer la loi de finances.
11 janvier 2001

http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=17628&nl=zdsecurite

 

Allemagne: polémique sur la protection des données privées. Pour leurs enquêtes, les autorités policières veulent garder trace des échanges en ligne. Ce projet de surveillance par FAI (= fournisseur d'accès internet) interposé provoque un tollé.

http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=17605&nl=zdsecurite

 

MATTOGNO PRÉCISE

Un malentendu affole les révisionnistes: Jürgen Graf, qui était récemment à Moscou, a eu un entretien avec l'hebdomadaire russe monarchiste Le Messager russe. Dans une traduction anglaise de l'entretien, où l'on distingue mal entre ce qui appartient à Mattogno de ce qui appartient à Graf, ce dernier prête à Mattogno l'opinion qu'il y a eu un million deux cent mille morts à Auschwitz. Mattogno, interrogé par Granata, rectifie: il parlait du nombre total de déportés et non du nombre de morts. Ouf !

Background (Russ Granata)

In one of Ingrid Rimland's recent "Revisionist Week In Review" Z-grams she noted: There is interesting revisionist news from Russia. Revisionist historian Jürgen Graf was recently in Moscow and gave an interview with the Russian weekly Russkij Vestnik. This interview was just published, and an English translation can be found at the URL:
http://anti-imperialist.webjump.com/reports/graf.html
An examination of this interview shows that it is actually of both Jürgen Graf and Carlo Mattogno.The on-line version strangely seems to show that Carlo Mattogno, author of several important revisionist books and articles actually believes the orthodox view that 1.2 million people were murdered at Auschwitz. We read the following exchange:
Q: And they were sold illegally, in violation of Russian law... Now, during the 55th anniversary of the victory over Germany, they've been making a big deal of the 6 million Jewish victims. In Auschwitz there was once a memorial plaque claiming that 4 million died there, for the most part Jews.
But now our TV commentators are telling us that 2.5 million died at Auschwitz. What happened to the other 1.5 million?
GRAF: I'd like to mention that the official figure in Poland is now 1,200, 000. Mattogno, who is relying strictly on German documents, is in agreement with that figure.
Q: Is that figure just for Jews, or is that for all victims in Auschwitz?
MATTOGNO: That's for all victims, and it's my belief that roughly half of them were Jews.
Q: What was the fate of those prisoners who passed through Auschwitz, but were not registered there?
MATTOGNO: Many prisoners were sent on to camps in the Baltic States,and the Germans registered them there. We don't know the exact figure, but it's around 600,000. I'd like to add that according to the official story all of these prisoners were killed in gas chambers immediately upon arrival at Auschwitz.
But we know better, of course. As far as the '4 million' figure is concerned: that number contradicts even the statements of witnesses. That was the conclusion of the Soviet commission after the liberation of the camp, which relies on supposed capacity of the crematoria. Not on the real capacity, of course, because the Soviet commission exaggerated their capacity by 10 to 12 times. Then the commission multiplied their figure by the number of days the camp was in existence, and on that basis is was decided that 4 million had died there. Two weeks later the commission began interrogating former camp prisoners, and strangely enough all of them repeated the figure of 4 million. Thus that number became accepted as official. I must add that not one serious historian in the West now takes the 4 million figure seriously. For example, Hilberg asserts in his work that 1 million Jews and 300,000 non-Jews died at Auschwitz.
Revisionists were quite shocked to read Graf's alleged claim that Mattogno is in agreement with the figure that 1.2 million were killed at Auschwitz. Mattogno seems to be in agreement with Graf adding that half of the 1.2 million or approximately 600,000 Jews were murdered in Auschwitz.
This strange "interview" touched off the need for an inquiry into the accuracy of the words that was being attributed to Graf and Mattogno.

Carlo Mattogno corrected the record with an important letter penned to fellow revisionist Russell Granata. In this letter he declared emphatically, "I never declared to be in agreement with the figure of 1,200,000."

Mattogno's Letter of Correction to Russell Granata
Caro Russell,
a Mosca, nel corso dell'intervista summenzionata, ho parlato con l'intervistatore tramite Jürgen, che faceva da interprete. Evidentemente l'intervistatore, non avendo conoscenze specifiche della materia, incorso in alcuni fraintendimenti. Ti prego di rassicurare A.Butz e le altre persone interessate inviando loro una traduzione di questa rettifica.

24 ottobre 2000.
A Mosca non ho mai dichiarato di essere d'accordo con la cifra di 1.200.000 MORTI. Ovviamente si parlava del numero dei DEPORTATI ad Auschwitz, che evidentemente l'intervistatore ha confuso con il numero dei morti.
Nell'intervista non ho mai menzionato la cifra di 600.000 e non so da dove essa sia scaturita. La domanda dell'intervistatore riguardava il numero dei morti ad Auschwitz e la percentuale degli Ebrei tra di essi ed io ho avanzato la cifra di circa 150.000 morti e una percentuale approssimativa del 50%.
Carlo Mattogno.

www.codoh.com


MON MORT MORMON

Les mormons sont une secte américaine confidentielle qui se réclame du christianisme et s'est rendue célèbre depuis quelques années parce qu'elle met à contribution les moyens modernes d'archivage et de recherche pour découvrir des candidats à sa principale mission sur terre, le baptême des morts. Cette occupation inoffensive rejoint les besoins des fanatiques, de plus en plus nombreux, de la généalogie amateur. Las, la démarché cesse d'être inoffensive quand les nouveaux baptisés (on imagine la valeur en soi de cet acte!) ne sont plus des hommes ordinaires mais des êtres supérieurs, titulaires par droit de naissance du droit d'aller assassiner les Palestiniens: vous avez reconnu toute personne dont la mère est juive. Un juif s'étant aperçu que ses ancêtres, morts en déportation, avaient été baptisés de cette façon et un débat s'est allumé entre les mormons et les juifs; finalement les mormons ont débaptisé les juifs en question. Mais une partie des juifs se pose une question cruciale, dont l'urgence est équivalente à la nécessité de protéger Bronfman contre les mesures d'apartheid antisémite: je traduis ici le dernier paragraphe de la communication du dénommé Daniel Leeson:

"Un second groupe [partie au débat] disait que ce baptême rétroactif n'avait aucune valeur pour la loi juive; si les mormons veulent le faire, quelle importance? Cet acte n'a pas de sens pour un juif. [...]
Mais qu'arrivera-t-il demain? Si l'Eglise mormone devait un jour devenir suffisamment forte pour jouir de pouvoir politique comparable à celui dont jouissait l'Eglise catholique en Italie au XIXe siècle, des juifs ne pourraient-ils être considérés automatiquement comme des mormons parce que leurs ancêtres auraient été baptisé rétroactivement? Dans les faits, nul ne connaît les conséquences à venir du baptême des juifs."

Et dire qu'il y a des juifs qui pensent que les autres sont jaloux d'eux à cause de leur intelligence supérieure... Vous êtes jaloux, vous?

Daniel Leeson <[email protected]>
[...]
The Mormon Church headquartered in Salt Lake City, has a religious rite relative to the baptism of the dead which, of course, includes the Jewish dead. Any Mormon may, in theory, perform a retroactive baptism on any direct ancestor. Thus it was, and is, a common practice to find Mormons who were converts to that faith baptizing their ancestors and this applies equally to Jews who converted to the Mormon faith, too.
Recently it was discovered that wholesale baptisms took place on holocaust victims. One Jewish survivor was doing genealogical research on his ancestors and discovered that his grandparents, both very religious Jews who died as Jews in the Holocaust, had been baptized into the Mormon faith retroactively and, incidentally, not even by a direct descendant as required by the Mormon faith, but by a simple bystander who chose to do this thing. So what the rules were for Mormons and what the practice was were two different things.
A considerable hue and cry went up on this matter and it was the subject of months of discussion on a number of Jewish oriented bulletin boards. The arguments eventually reduced themselves to two camps. One group said, this must be stopped and such baptisms reversed (which was, with the cooperation of the Mormon church, what finally happened). It was the second group whose argument I wish to emphasize.
They said, "Such retroactive baptisms have no standing in Jewish law. If the Mormon church wishes to do such a thing, so what? Such an act is meaningless for Jews." (This is my condensation of a lot of comments of this nature, not a direct quote.) [...]
But what of tomorrow? If the Mormon Church were ever to become strong enough to wield the kinds of political power that the Catholic Church had in Italy in the 19th century, could a number of Jews then be considered automatic Mormons because their ancestors had been retroactively baptized? In effect, the future consequences of retroactive baptism of Jews is unknown.
 
Dan Leeson
<[email protected]> On H-Holocaust 14 Jan 01 (extracts)


L'HAINE TRICOTÉE

C'est fini. Les effroyables connards de "Hatewatch", qui se croyaient investis de la mission divine de coller des étiquettes de "haine" à tous les sites qui ne leur plaisaient pas, mettent la clé sous la porte. Ils avaient d'abord essayé de se planquer derrière la façade d'une prestigieuse université américaine qui avait fini par les lourder. Ensuite, ils ont fait la manche dans les kommunautés en geignant très fort. Mais ça n'a pas rempli le bol de riz et ils doivent fermer. Dommage, on trouvait toujours des choses intéressantes chez ces pauvres abêtis. Voici leur déclaration d'autosabordage:

Now, in 2001, the news is much more encouraging than any of us expected. Hate groups have done an extremely poor job of using the Internet to increase their membership. They have utterly failed to gain widespread acceptance for their belief that bigotry, hate and violence are viable responses to human diversity. This is not to say that we no longer have cause for concern. The advent of the "lone wolf" gunman whose hatred may be fed by hate group propaganda, bigoted organizations who use e-commerce to support their hateful enterprises, and the newly emerging racist cyberterrorist, all will continue to present great challenges to law enforcement and online civil rights. And with this, the struggle continues.
It has been an amazing journey for me, and one that will continue with my new project www.Paragraph175.org. I would like to thank the staff at HateWatch and all those who have assisted in our work for their generosity and dedication. I am honored to have worked with some of today's most committed and courageous civil rights activists. But there is still work to be done. It is my hope that others may be inspired by HateWatch's example and to continue the fight against bigotry in all its forms, working toward ensuring civil rights for all.
David Goldman [email protected]
Executive Director, HateWatch, January 16, 2001

 

LES PRIX BAISSENT

Un certain Roni Tzalach, citoyen israélien, s'est fait assassiner dans la zone de Gaza, où il n'avait rien à faire, le 13 janvier. Le gouvernement israélien a décidé une sanction: fermeture de l'aéroport de Gaza. Commentaire désabusé d'un membre de la Knesset, Tzvi Hendel: "Maintenant, la mort d'un juif vaut une journée de fermeture de l'aéroport..." Les prix baissent. Quand ça vaudra cinq minutes de fermeture, il sera temps de partir.

Arutz, 17 janvier 2001

FINKELSTEIN

Publication en Allemagne d'un livre sur l'extorsion
Norman Finkelstein, un universitaire new-yorkais de 47 ans, se trouvait à Berlin le 7 février pour le lancement de l'édition allemande de son livre, L'Industrie de l'holocauste, (traduction française intégrale sur le site). Le livre montre comment les associations juives se servent de l'holocoste pour extorquer aux gouvernements européens des milliards de "compensation" infinie.
Il avait déjà suscité une controverse à l'occasion de la déprogrammation par une télévision régionale d'un documentaire exposant ses positions. L'émission, qui aurait dû passer le 5 février, comprend des intretiens avec Finkelstein, des "rescapés de l'olocoste" et des universitaires qui expliquent comment les milliards de dollars de compensation sont détournés par les associations juives. Une version expurgée de ce documentaire devrait être projetée bientôt.
"Je pense qu'il est honteux que la télévision allemande ne les laisse pas parler", a déclaré Finkelstein lors d'une conférence de presse. "Il y a une sorte de pensée unique qui renhd difficile une discussion libre et honnête des thèmes que j'aborde."
Son livre de deux cent trente-quatre pages est truffé d'expressions que les Allemands n'oseraient jamais employer en public, même le petit nombre d'entre eux qui ose affirmer qu'il faut que l'Allemagne cesse de se laisser extorquer de l'argentK.
Les groupes juifs "exagèrent sans limites" le nombre de rescapés de l'holocauste, a dit Finkelstein mercredi. ""Une poignée de juifs américains ont en effet misé sur l'holocauste pour faire chanter l'Europe."
Un des dirigeants de la communauté juive de Francfort a accusé Finkelstein de répandre une "théorie du complot" et reproché à l'éditeur de publier un "livre minable".
"Le principale source d'antisémitisme est l'industrie de l'holocauste avec ses méthodes éhontées d'extorsion de fondsé, a rétorqué Finkelstein.
 
"Holocaust Extortion" Book Published in Germany
Norman Finkelstein, a 47-year-old New York academic, was in Berlin on Wednesday, Feb. 7 to promote the German edition of his book ``The Holocaust
Industry.'' The book documents how Jewish organizations use the Holocaust to blackmail European governments into paying billions in never-ending
"compensation."
He already stirred controversy after a regional TV station pulled a documentary featuring his theories. The program, originally due to run Feb.
5, shows interviews with Finkelstein, "Holocaust survivors" and academics on how billions of dollars in compensation is mishandled by Jewish
organizations. A censored version is slated to be aired later.
``I think it's shameful that German television will not let them be heard,'' Finkelstein said at a news conference. ``There's a kind of political correctness which makes difficult an open and honest discussion of the issues I raise,'' he said.
His 234-page book, is peppered with language that few Germans would dare to use in public, even the minority who dare to assert that it is time for
Germany to stop paying extortion money.
Jewish groups ``wildly inflate'' the numbers of Holocaust survivors, Finkelstein said Wednesday. ``A handful of American Jews have effectively
hijacked theHolocaust to blackmail Europe,'' he added.
The head of the Jewish community in Frankfurt, Salomon Korn, accused Finkelstein of spreading a ``conspiracy theory,'' and criticized the
publisherfor releasing a ``shabby'' book.
`The main fomenter of anti-Semitism is the Holocaust industry with its ruthless extortion tactics,'' Finkelstein countered.


CLOU

L'envoyé de Clinton pour faire cracher au bassinet les banques suisses et tout ce qui possède un portefeuille au delà de l'Atlantique se nommait Stuart Eizenstat. Cet homme de fer a déclaré récemment au Jerusalem Post qu'il avait vu, dans la poursuite des réclamations financières un moyen "d'enfoncer un clou dans le cercueil cerceuil du révisionnisme historique" (to put ".. the nail in the coffin of historical revisionism" about the Holocaust). Il a ensuite ajouté qu'il voyait bien que les "réparations" zolo ne semblaient pas préoccuper la nouvelle administration Bush.

On va manquer de clous.

LES PAUVRES MALHEUREUX

Le p'tit Bill Clinton, qui n'a pas fait d'études d'histoire (ça doit pas exister aux Etats-Unis), ne sait pas que rien d'humain n'est éternel: il est donc allé signer une loi qui autorise de façon permanente le musée américain de lolocoste. Apparemment, il ne sait pas qu'une loi peut être abrogée par une autre...

Ses raisons de rendre permanent ce mausolée révèlent la véritable nature de la passion des gouvernements américains, depuis Carter, pour la commémoration de la persécution des juifs par les nazis: "Lorsque les survivants seront partis [Note de l'AAARGH: il ne peut pas dire mort, un Américain ne peut pas être soumis à ce commun destin de l'humanité de base.], notre Nation conservera cette institution américaine vitale pour mettre en lumière le potentiel le plus sombre de l'humanité et nous inspiré vigilance éternelle."

Et en effet, grâce à cette vigilance éternelle, les contestataires américains qui menaçaient le système au début des années soixante-dix en rappelant sans cesse l'apartheid légal des Noirs américains, sans parler du refus de la guerre colonialo-impérialiste du Viet-Nam et de la condamnation de la société de consommation, se sont convaincus qu'ils vivaient dans le pays le plus parfait du monde et qu'il fallait collaborer d'urgence avec ses gouvernements démocratiquement élus (cf les récentes "élections" présidentielles américaines).

"I am pleased to sign into law H.R. 4115, which would permanently authorize the United States Holocaust Memorial Museum.
"One of my earliest acts as President was to dedicate the Museum, and since then almost 15 million people have visited the institution, which serves as a constant and painful reminder that racism, anti-Semitism, and all forms of hatred are ever-present dangers, and that indifference to hatred makes each of us complicit in some way. Each generation must be taught these critical lessons anew, and therefore the Museum's special emphasis on reaching America's young people is vitally important for our country's future.
"The Museum has become a moral compass that must endure, especially as the Holocaust recedes in time. When the survivors are gone, our Nation will have this vital American institution to illuminate humanity's darkest potential and to inspire our eternal vigilance.
"William J. CLINTON
"The White House," October 12, 2000.

AVEUX

The Americanization of the Holocaust, by Hilene Flanzbaum (Editor), Paperback - (May 1999) 288 pages
Table of Contents
Introduction: The Americanization of the Holocaust
1. The Imaginary Jew and the American Poet By Hilene Flanzbaum
2. Aliens in the Wasteland: American Encounters with the Holocaust on 1960s Science Fiction Television By Jeffrey Shandler
3. Imagining Survivors: Testimony and the Rise of Holocaust Consciousness By Henry Greenspan
4. America's Holocaust: Memory and the Politics of Identity By James E. Young
5. Inheriting the Holocaust: Jewish American Fiction and the Double Bind of the Second-Generation Survivor By Andrew Furman
6. Surviving Rego Park: Holocaust Theory from Art Spiegelman to Berel Lang By Amy Hungerford
7. "Three Thousand Miles Away": The Holocaust in Recent Works for the American Theater By Joyce Antler
8. The Cinematic Triangulation of Jewish American Identity: Israel, America, and the Holocaust By Sara R. Horowitz
9. Reflections on the Holocaust from Nebraska By Alan E. Steinweis
10. "You Who Never Was There": Slavery and the New Historicism -- Deconstruction and the Holocaust By Walter Benn Michaels
11. Suffering as a Moral Beacon: Blacks and Jews By Laurence Mordekhai Thomas
12. Play Will Make You Free: Reprising The Triumph of the Will in Chicago's Nike Town

Quand un truc comme ça est carré dans l'oignon avec tous ses crochets et ses ventouses, y'a plus moyen de se l'extraire. C'est Alien 5 Ou l'Amérique ou le sionisme en crèvera, mais il faudrait bien que l'un des deux en crève.


TROUS DE MÉMOIRE

Il y a eu, quelque part aux Etats-Unis, une conférence de l'"Association des langues vivantes; une partie était consacré aux études juives (on ne voit pas très bien de quelle langue il peut s'agir). Les juifs sérieux se sont plaints de la façon dont les enfants des rescapés de la persécution nazie parlait de cette dernière, tandis qu'un conférencier noir a comparé certains éléments de cette persécution, rappelée partout aux Etats-Unis par une proligfération tous azimuts des musées qui lui sont consacrés, "à leur propre expérience en Amérique. On a lu dans Finkelstein qu'il y avait même des Noirs assez arrogants et prétentieux pour prétendre que le gouvernement américain devait les indemniser pour l'esclavage, au même titre qu'il obligeait les banques européennes à indemniser les juifs, ou bien qu'il devait leur consacrer un musée, parce qu'après tout, l'esclavage des Noirs, ça fait partie de l'histoire des Etats-Unis et de leurzs crimes fondateurs.

Jewish studies and beyond at annual gathering of the Modern Language Association

by Daniel Belasco - Staff Writer

 
... The Jewish sessions that attracted the greatest attention were the two successive panels "The Second Generation: The Holocaust in National Memory," held on the first day of the conference. Eight panelists critiqued recent literature from Holland, Germany, Poland, Israel and the United States to assess how children of Holocaust survivors personalize events and traumas that occurred before their birth.
"Work on memory in particular has been a factor in modern languages right now, and for the last five years or so," says session coordinator Marianne Hirsch, professor of French and Italian at Dartmouth. "Holocaust studies is at the forefront of that."
Hirsch said there was a "fabulous" response to her open call for papers. "You organize these things to see what people are working on, what's out there, and to start a dialogue," she says. "The other remarkable thing was looking at who showed up in the audience" of about 100 people. Major scholars like Geoffrey Hartman told Hirsch they enjoyed the panels because "they like to hear new voices. The sessions at the MLA, especially those with an open call for papers, are not just the same group of people talking to each other."
Harvard professor Susan Suleiman provocatively titled her talk "The 1.5 Generation." In typical MLA style, she undermined the panel's assumptions by questioning the existence of "generational consciousness." The health of Holocaust studies, and thus Jewish memory in general, depends upon a wide range of accounts by individuals of "fine distinctions and thick descriptions" of age, gender, class and nationality, Suleiman's conclusion resonates with the new fascination with Jewish diversity.
With Holocaust memorials proliferating across America, Matthew Calihman, a doctoral student at Washington University in St. Louis, spoke about how they speak to a diverse U.S. population. His paper "Black American Intellectuals and Holocaust Memory" was the last of the two sessions, and addressed how blacks have critiqued fascism since the 1930s (ignited by Italy's conquest of Ethiopia) and analogized elements of the Holocaust, from concentration camps to the Nuremberg Laws, to their own experience in America. In the end, Calihman affirmed Suleiman's call for particularity by concluding that the comparison denies the particularity of both experiences.

The New York Jewish Week, 18 jan. 2001
<www.thejewishweek.com/news/newscontent.php3?artid=3945>

 

N'OUBLIEZ PAS LE GUIDE

Ce court texte rappelle qu'"en 1979, on ne voyait les enfants polonais qu'à Auschwitz. [...] Désormais, on les emmène à Birkenau, ce qui est un changement. [...] "Birkenau était abandonné tandis qu'on avait restauré et qu'on faisait tout pour conserver Auschwitz I Mais les choses ont changé et certains baraquement à Bila ont été restaurés... Le musée s'intéresse davantage à tout ce qui concerne lolocoste et les juifs.sous le régime communiste, les enfants [polonais] allaient visiter Auschwitz pour pouvoir mesurer les horreurs du fascisme opposées aux bienfaits du communisme, et cela malgré le massacre des officiers polonais par les Soviétiques au début de la guerre. Désormais, on les amène là pour de toutes autres raisons. Spielberg est pour beaucoup dans ce changement, à la fois avec son film lui-même et son tournage à Cracovie et dans les environs ainsi qu'à Birkenau. Il y a un nouveau respect pour les juifs, que certains appellent judéophilie. On a ici un élément d'analyse très important sur l'histoire de l'idéologie des camps: pendant plusieurs décennies, les camps ont été considérés comme un monument à la résistante communiste au nazisme et ce que l'on mettait en évidence dans les musées qui se présentaient comme des camps authentiques, c'était la lutte communiste. Désormais, ce sont les juifs qui occupent la première place: l'afffaire est exposée très obscurément dans le livre passionnant de J.P-P. Chaumont, La Concurrence des victimes, Paris, 1996. C'est la raison pour laquelole un Conan pouvait déclarer dans L'Express, en 1995, qu'"à Auschwitz I, tout y est faux." En effet, Auschwitz I, c'est le lieu de détention des communistes et admettre que ce camp est un faux, c'est affirmer que la lutte communiste contre le nazisme (bien réelle, qu'onse souvienne du rôle de l'Union soviétique dans la guerre et la libération de l'Europe!) n'a jamais existé. Quant on parle des concessions apparentes des exterminationnistes, il faut absolument tenir compte de la réalité complexe de l'idéologie qui s'est développée autour des camps de concentration et qui dépasse largement son aspect aujourd'hui le plus hurlé, la persécution des juifs.

Almost all schoolchildren in Poland are taken to Auschwitz and Birkenau. Back in 1979, one would see them only in Auschwitz. You know, acting like kids, the girls giggling, the boys playing pranks and teasing the girls. And then they would be taken to the Block 11 courtyard and things would change. Its gate can be seen at: http://www.remember.org/jacobs/Paint-W.html. The black shooting wall is tremendously impressive and jolting, sitting there as it does... loaded with flowers and candles.
Soon they are on the second floor exhibit, I don't remember the block #, where the shoes are... thousands of them in a case. See http://www.remember.org/jacobs/ShoeHeap.html .There you will see shock and disbelief and even some tears, especially in the smaller room with the children shoes in the case.
Today they do take them to Birkenau. This is a change. Some of them go to BIa, or BIb, the women's camps. See map at: http://www.remember.org/camps/birkenau/index.html . You might also be interested an a then and now photo of women marching to work at the entrance to BIb . A photo of this is at: http://www.remember.org/camps/birkenau/bir-womens-gate-01.html
And yes, quite a few only go to the quarantine camp BIIa on the right as you walk in to Brzezinka (Birkenau) and go into the toilets at http://www.remember.org/camps/birkenau/bir-latrines-02.html . In past years, Birkenau lay in disrepair and neglect while Auschwitz I was restored and maintained. But that has changed. Now some blocks in BIIa have been restored... There is more interest at the museum on matters Holocaust and the Jews. For a map of the relative distance of these two camps see:
http://www.remember.org/camps/birkenau/bir-introduction.html
Under the Communists, kids were taken to the camp to expose the horrors of fascism and in contrast to communism. Never mind the slaughter of the Polish officers by the Soviets at the beginning of the war in the Katyn Forest, see:
http://www.geocities.com/Athens/Troy/1791/ . Today they are taken to these places for other reasons. Spielberg did a lot to change that, both the film and the shooting of it in and around Krakow and then in Birkenau. There is a new found respect for Jews. Some call it Judeophilia. Perhaps... [...]
Alan Jacobs Thu, 18 Jan 2001, < [email protected] >

1799 PAGES BOURRÉES À CRAQUER DE VÉRITÉS VRAIES


Le musée d'Auschwitz vient de publier la version anglaise, augmentée, d'une étude de 1995, fondée sur l'exploitation des archives soviétiques et polonaises, qui fait le point des recherches officielles sur ce camp, dix ans après que l'on ait définitivement abandonné l'idée que les principaux ennemis des Allemands en guerre étaient les communistes et qu'on ait décidé que la guerre mondiale avait été menée exclusivement contre les juifs. Il est ainsi "établi"qu'un million six cent mille personnes y ont été déportées, au moins un million cent mille y sont morts, dont 960.000 juifs. Ces chiffres seraient nouveaux et révélerait une vérité sur la persécution des juifs qu'auraient occultée les autorités communistes, antisémites comme il se doit. Malheureusement pour ces gens-là, il y a l'AAARGH, qui lit Rassinier: une brochure de l'Institut d'affaires juives du Congrès juif mondial, publiée en 1961, et qui affirmait que 900.000 juifs étaient morts à Auschwitz (nous avons cette brochure, qui sera bientôt sur le site); l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, de son côté, parlait en 1964 de "quelques centaines de miliers de morts" (nous avons cet article, en allemand et en français.). Rassinier avait exposé tout cela à l'époque, dans un livre que les révisionnistes écartent généralement avec mépris parce que les calculs de l'auteur (grand invalide torturé par les Allemans et qui vivant au lit, avait du mal, tout seul qu'il était à mener ses recherches, à aller fouiller les archives) ne sont pas exacts; il s'agit du Drame des juifs européens, texte intégral sur le site; complété par Ulysse trahi par les siens.]; pour les passages concernant la question du nombre de morts, cf notre article quatre millions de morts.]

Un peu plus loin d'ailleurs, dans l'article même, ces chiffres sont contredits: une Mme Swiebocka déclare que "malgré toutes ces recherches nouvelles, certaines questions épineuses ne reçoivent pas de réponse, notamment le nombre de victimes." De même, on chercherait en vain dans l'ouvrage, qui étudie abondamment les dossiers individuels des SS affectés au camp, un seul ordre de massacre: le livre se contente de signaler qu'il n'y a pas eu un seule punition pour refus d'exécuter un tel ordre. Mais cela s'explique facilement: les SS en fuite ont pris la peine de détruire "les millions" de documents qui se rapportaient aux exterminations. Cet exploit dans la destruction (pas surprenant de la part de personnes affectées à l'extermination) rappelle les cadavres de Timisoara: en une seule nuit, on avait torturé avant de les tuer puis de les recoudre quarante mille personnes ! Bien sûr, après enquête, il s'agissait en fait de cinquante cadavres morts à l'hôpital après une opération...

Enfin, on ne peut que regretter que cette étude des archives, dont la quasi-totalité ("des millions de documents") aurait été détruite, n'ait pas été complété par une étude archéologique qui aurait certainement compensé, au moins en partie, les lacunes documentaires. La suggestion de Van Pelt, dans le film sur Leuchter, d'après laquelle les matériaux des chambres à gaz auraient servi à construire, après la guerre, les maisons du village alentour, se ser ait certainement trouvée vérifiée et on aurait enfin la preuve de la présence du Zyklon B sur ces briques.

Nous avons l'article que le New York Times a publié sur le livre, le 28 janvier 2001, [en anglais et en français].


LE GROS POGNONS DES MYTHES ERRANTS

 

L'abbé Pierre, les Mitterrand et l'Afrique

par Virginie Fauroux et Eric Decouty

 
Même si le témoin n'a rien à voir avec l'affaire, son histoire risque fort d'intéresser les juges Philippe Courroye et Isabelle Prévost-Desprez, en charge de l'enquête sur les ventes d'armes à l'Angola. C'est en observant dans les médias les développements judiciaires de ce dossier que l'abbé Pierre, le fondateur d'Emmaüs, s'est souvenu d'une histoire vieille de cinq ans. «Je ne me rappelle pas précisément la date, mais c'était très peu de temps après la mort de François Mitterrand», en janvier 1996, dit-il.
Un beau jour, «deux évêques proches de Mobutu (NDLR: l'ancien président du Congo) sont venus me voir, alors qu'ils allaient à Rome. Ils ont spécialement fait un détour par la France pour me rencontrer. Ils voulaient absolument m'avertir de choses très graves. D'après eux, Jean-Christophe Mitterrand menait un très grand train de vie au côté de Mobutu. Sans rapport avec ses activités officielles. Mais surtout, ils l'accusaient de faire de gros profits financiers sur des ventes d'armes à l'Angola. Et d'après eux, ce pays les revendait au Rwanda», à l'époque en plein génocide, poursuit l'abbé Pierre. «Ils m'ont expliqué que l'Angola avait du pétrole, ce qui lui permettait d'acheter des armes. Mais surtout, ces deux évêques voulaient que j'alerte la famille Mitterrand pour essayer de mettre un terme à cela et éviter que n'éclate un énorme scandale.»
A peine surpris, le prêtre se met aussitôt, et dans la plus totale discrétion, en relation avec des proches de l'ancien président de la République. «J'ai donné un rendez-vous secret, chez une de mes nièces, à Danielle Mitterrand», avec qui le curé est ami de longue date. «J'ai dit à Danielle Mitterrand la chose suivante: par amitié on me demande de vous informer sur certaines activités de votre fils en Afrique. On me dit aussi que ça va mal finir et qu'il faut faire quelque chose», poursuit l'abbé Pierre. La réponse est courtoise mais ferme. «Je connais mon fils, il a une conscience exemplaire», réplique Danielle Mitterrand, avant de mettre un terme à leur entretien. Cinq ans plus tard, l'abbé Pierre se dit persuadé que la femme de l'ancien président «était sincère». Avec le recul, il reconnaît toutefois qu'«elle faisait preuve d'un aveuglement total et qu'elle ne voulait pas croire à la gravité de la situation». Et dans un accès d'optimisme: «Je pense qu'après notre conversation elle a essayé de prendre la mesure des véritables activités de son fils.»
Que savaient exactement les deux évêques venus à la rencontre de l'abbé Pierre sur les activités de Jean-Christophe Mitterrand en Afrique? Par qui étaient-ils envoyés? Seuls détails que le prêtre veut bien donner, pour l'instant: «Ils appartenaient à un diocèse du Zaïre» (NDLR: l'ancien nom de la République démocratique du Congo), sans vouloir pour autant révéler leurs noms. Quant à la famille Mitterrand, sollicitée à plusieurs reprises par Le Figaro depuis mercredi, la réponse est catégorique: «Il n'y a jamais eu de rendez-vous avec l'abbé Pierre sur une quelconque affaire de vente d'armes.»
Par l'entremise de Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, l'avocat de Jean-Christophe, Danielle Mitterrand nous a ainsi fait répondre qu'elle avait «beaucoup de respect pour l'abbé Pierre, (qu'elle) ne cache pas avoir rencontré à plusieurs reprises, et notamment en 1996», l'année du décès de l'ancien président de la République. «En revanche, je n'ai jamais eu avec lui le moindre entretien secret, même si nous avons eu des conversations privées», indique Danielle Mitterrand. Au cours de ces rencontres, «il ne m'a jamais parlé de ventes d'armes, ni des activités de Jean-Christophe en Afrique, ni de prêtres venus de Congo ou d'histoires de ce genre... Affirmer le contraire est complètement faux. Je suis catégorique», termine l'épouse de l'ancien chef de l'Etat.
Dans l'entourage de la famille Mitterrand, on ajoute encore que l'abbé Pierre «fait peut-être certaines confusions»... Reste que le prêtre, à qui nous avons fait confirmer les détails de cette histoire à plusieurs reprises, demeure formel, sans pour autant porter un jugement sur Jean-Christophe Mitterrand et sa famille, à qui il maintient, «malgré toutes ces affaires, respect et amitié». Dans le contexte, le témoignage de l'abbé Pierre ainsi que ceux des deux évêques venus du Congo pourraient intéresser les juges Courroye et Prévost-Desprez, qui tentent plus que jamais d'éclaircir le rôle réel de Jean-Christophe Mitterrand en Afrique.

Le Figaro, 19 janvier 2001, page 1


DÉGONFLAGE

Sans commentaires, à propos d'un juif ex-opposant à Israël pour des raisons de logique révolutionnaire:

[...] "Pour beaucoup, son nom reste toutefois attaché à un autre livre, Le Sionisme contre Israël, publié chez Maspero en 1969 . Des pages qui paraissent aujourd´hui bien datées, dans lesquelles l´auteur partait de la conviction d´une "contradiction insurmontable" entre "le nationalisme sioniste et l´internationalisme prolétarien". Une bible, à l´époque, pour tout jeune militant trotskiste. Mais quand on évoque cette période de sa vie, l´homme, déjà secret, se ferme. "Depuis le début de l´Intifada, je me suis donné pour règle de ne plus parler des relations israélo-palestiniennes", coupe-t-il sèchement . "Le sujet est aujourd´hui piégé", consent-il tout de même à ajouter. "On ne peut rien en dire qui ne serve finalement à alimenter une machine de guerre antisémite. C´est un peu comme gratter une allumette à côté d´un baril de poudre." Le négationnisme, en l´occurrence celui d´extrême gauche, est à l´évidence passé par là. Nous n´en saurons pas plus.
Pour l´heure, Nathan Weinstock préfère se passionner pour des textes hassidiques d´auteurs inconnus des XVIe et XVIIe siècles. [...]

Alexandra Laignel-Lavastine
Le Monde, 19 janvier 2001 (extrait)


T'ES MIS CHAUD À RAS

On se souvient que parmi les horeurs des dix dernière années figurat en bonne place la purification ethnique menée par les Serbes et notamment les massacres d'Albanais (installés sur le territoire et revendiquant la souveraineté sous prétexte qu'ils sont devenus majoritaires: ça vous rappelle la Palestine ou les Etats-Unis, n'est-ce pas, ou encore l'Afrique du Sud?)

Las !voici que des experts finnois, dépêchés à la quête des preuves, n'en trouvent pas: les quarante cadavres découverts à Racak (Kosovo), n'ont pas été défigurés; on n'a aucune preuve qu'il s'agit d'Albanais massacrés par l'armée serbe; un seul, semble-t-il, a été exécuté.

Comme on le sait, tout accusé est présumé innocent jusquÕà preuve formelle du contraire... N'empêche que Milosevic est un monstre sanguinaire, la preuve, tous ces Albanais qu'il a fait exécuter sauvagement à Racak...

Finnish experts find no evidence of Serb massacre of Albanians

 
 
Finnish forensic experts in a final report on the circumstances of the deaths two years ago of some 40 people in the village of Racak in Kosovo found no evidence of a massacre by Serb security forces, a German newspaper reported Wednesday.
Berliner Zeitung said the report, which was made available to the Berlin paper prior to its publication, found no evidence that ethnic Albanian civilians had been executed by Serbian security forces in Racak. The report by experts Juha Rainio, Kaisa Lalu and Antti Penttila would soon be published in the forensic magazine Forensic Science International, it said.
The bodies were found on January 15, 1999 in the hills above the village in the troubled Serbian province.
The Organisation for Security and Cooperation in Europe (OSCE) said in spring 1999 it had found evidence for slayings of unarmed civilians in Racak, many of whom were found disfigured and shot at close range.
The alleged massacre strengthened Western resolve against then Yugoslav strongman Slobodan Milosevic despite official denials that Serbian forces had been behind the killings.
Belgrade authorities at the time insisted the bodies were slain rebels of the Kosovo Liberation Army which they said had deliberately set up the scene to make OSCE observers believe there had been a massacre.
"Only now does the truth come out, at that time no one believed us," a source in the Serbian Interior Ministry said Wednesday. Rainio, Lalu and Penttila belonged to a panel of Finnish experts led by Helena Ranta that was asked by the European Union in spring 1999 to investigate the killings. The probe was carried out along with Serbian and Belarussian experts.
The report said the panel was unable to confirm that the victims were villagers from Racak. The experts were also unable to reconstruct the "events" prior to the autopsies of the bodies.
The report said even the exact site of the incident had not been established either.
The three experts said there had been no evidence that the bodies had been disfigured after their deaths. The 40 bodies that had been examined had been found to show between one and 20 bullet wounds. Only in one case did they find traces of gun smoke that might point to an execution
Deutsche Presse-Agentur, 17 janvier 2001.

Encore un génocide qui fout le camp! On va bientôt être en manque.


MOCHE COUP A MOSCOU

Rififi dans la communauté juive de Moscou, appauvrie comme l'uranium par tous ces départ vers la terre promise de l'Intifada. Le délégué permanent américain des Loubavitch à Moscou, Avrohom Berkowitz, s'est fait attraper dans une synagogue par trois costauds qui lui ont tenu la tête sous l'eau dans la bassin des ablutions. Il s'est est sorti en faisant le mort. Il semble que les Loubavitch, déjà solidement installés dans la synagogue Marina Rosha essaient de s'emparer des autres synagogues de Moscou. Donc c'est la baston, entre juifs tendance USA et juifs tendance mafia locale. Heureusement qu'à Paris, on n'a pas ces problèmes. Quand les Loubavitch font signe qu'ils voudraient quelque chose, des terrains, des centaines de briques, etc., le maire, Chirac ou un autre, se précipite pour leur donner tout ça sur un plateau. Il faut jamais dire non à ces gens-là.


L'AVENIR D'UNE NÉGATION


Dans le cadre de l'humiliation constante de la religion chrétienne, largement majoritaire en Europe et en Amérique, et à ce titre, totalement dépourvue de protection contre les avanies les plus insensées, voici le programme d'une "Conférence de spécialistes sur lolocoste et les Églises" (on sait pas pourquoi ça parle jamais de "lolocoste et les rabbins": on a pourtant d'intéressantes données sur la question, cf un article de 1997, dans l'original anglais et dans notre traduction française.) Ici, curieusement, on parle beaucoup du danger que présente le révisionnisme pour la question.

The 31st Annual Scholars' Conference on the Holocaust & the Churches


Bulletin # 3 - Program Highlights
March 3 - 6, 2001 - Saint Joseph's University, Philadelphia
This year the Scholars' Conference operates on the "think-tank" model, with no call for abstracts, or reading of summaries of papers. The plan is to have discussions of specific themes in depth, with Convener and Lead Discussants. There are, however, continuing groups, as well as an extended Seminar -- "The Cutting Edge" -- operating more on the usual plan of papers and questions.
Special Features. The opening assembly will be addressed by Irving Greenberg, Chairman of the U.S. Holocaust Memorial Museum.Yaffa Eliach, Distinguished Professor at Brooklyn College, will give the message at the closing Conference Luncheon.
The Future of Denial. The flood of neo-Nazi, anti-semitic, and Holocaust denial sites on the Web, as well as the rise of terrorist groups, makes this theme most timely. Convener of the symposium is Laurinda Stryker (St. Cloud State), with lead discussants so far enrolled: Susan Pentlin (Southwest Missouri State), Shelly Shapiro ("Survivors and Friends"), (L'une des persécutrices de Leuchter) Robert Melson (Purdue), Ilya Altman (Russia), Paul Bartrop (Australia), Ephraim Kaye (Israel),(le fumiste de Yad Vashem) Yitzchak Kerem (Greece)... [...]
Post-SHOAH Education. The complicity of the universities in the Nazi genocide of the Jews has been thoroughly documented, and the role of the school teachers ("K-12") in recruitment for the Hitlerjugend and the Bund deutscher Mädel is well known. The implications for professional ethics are now being spelled out, and applied to the contemporary scene. [...]
Conference Office at Saint Joseph's University:
TEL 610/660-1240 - FAX 610/660-1241


ZORRO PAS ZOLO

La reine Elizabeth décline l'invitation à une cérémonie sur l'Holocauste


 
LONDRES, 25 jan (AFP) - La reine Elizabeth n'assistera pas à la cérémonie officielle samedi à Londres à la mémoire des victimes de l'Holocauste pour des raisons de calendrier et sera représentée par son fils le prince Charles, a-t-on appris jeudi auprès du palais de Buckingham. Selon le Times, la reine a été officiellement invitée par le ministère de l'Intérieur, organisateur de la cérémonie. Mais la souveraine n'a pas souhaité interrompre son séjour dans sa résidence de Sandringham, où elle reste traditionnellement jusqu'au 6 février, anniversaire de son accession au trône, a expliqué le quotidien. Samedi, jour de la cérémonie sur l'Holocauste, la reine participera à une chasse organisée par son mari le prince Philip, écrit le quotidien. [...]
Outre le prince Charles, le premier ministre Tony Blair et plusieurs personnalités politiques, religieuses et du monde du spectacle participeront à cette cérémonie d'une heure qui aura lieu au Parlement. Cette "Journée de l'Holocauste", la première du genre dans ce pays, sera principalement consacrée au génocide des juifs pendant la Seconde guerre mondiale, ainsi qu'aux victimes de génocides depuis cette période.

 

Elle a raison, c'te queen. Ce qu'elle génocide, elle, c'est les renards, pas les juifs. Pour les manteaux, ça fait une grosse différence.


CONTINUE

Nous avions cité, le mois dernier, le jugement qui abolissait de fait la prescription des affaires de presse sur Internet, au motif d'un concept aussi nouveau que destructeur, d'une "publication continue". Nous sommes donc libres d'annoncer que le Parquet s'est rangé à notre avis et qu'il a décidé de faire appel du jugement qui a fait lever un vent de panique au sein du Réseau Voltaire et de la Compagnie des minitels roses, qui le finance.

LES RÉGULATEURS

Il se prépare des choses pas catholiques dans les soutes obscures de la jospinie. Les brillants zénarques qui nous dirigent vont accoucher d'une "instance de corégulation d'Internet". Il n'est pas sûr que la chose, malgré son nom, soit tellement rigolote. Voir les détails données par Iris. S'il fallait choisir entre les tendances naturellement fascisantes des socialistes français et le bordel organisé par les grandes compagnies financières, notre inclinaison serait vite prise. Le frénétique désir de tout fliquer qui agite ces agités du bocal nous dessine un horizon formé de mille bastilles. Ceux qui ont le fric et veulent en jouir, réclament, imposent ou obtiennent la liberté qui leur est nécessaire pour se mettre les doigts de pied en éventail. Nous espérons que ces gros totors gagneront face aux kommissaires socialo, pour la raison simple que sur la face de cette planète, il n'y a pas pire comme hypocrites vachards.



RÉVISANT VIZIR


Des nouvelles de Téhéran: on y publie dans le journal que le plus grand, peut-être, des mensonges de l'histoire a été avalisé à Nuremberg par le recours à un unique témoignage, les confessions de Hoess, contradictoires et obtenues sous la torture. Cf notre dossier sur la question.

Au même moment, le chef de l'Etat, Khameini, annonce que "seul moyen de résoudre le problème du Proche-Orient est la destruction du régime sioniste".

A Zionist Conspiracy: the Auschwitz Lie

By M. Soroush-Nejad

 
Perhaps the biggest lie in history took a formal shape in 1946 during the Nuremberg trials where the allied victors, in a concerted effort to validate the Jewish suffering before and during the 2nd World War, tried to justify their somewhat hypocritical judgement against defeated Germany by relying almost solely on the so-called confessions of the first commandant of Auschwitz, Rudolf Hoess.
Hoess, who had disappeared after the end of the war and assumed the name Franz Lang, was living in hiding on a farm in northern Germany. He was discovered and captured by his hunters in 1946 and was brought for interrogation to the Nuremberg headquarters.
His inquisition was led and conducted by a notorious team of British torture specialists under the direction of a Jewish sergeant in the army called Bernard Clark.
After three days of intensive grilling, his inquisitor subsequently managed to get a statement from him in which he evidently confessed to having gassed 2.5 million people, with a total of three million during his period as commandant of the camp until the end of November 1943.
These figures obtained under duress were the first big blunder of Clark and his fellow inquisitors. The Polish born historian Franciszek Piper, the director of the historical department of the Auschwitz museum, puts the number of prisoners sent to Auschwitz from April 1940 to January 1945 at 1.3 million. According to his confession, Hoess had visited the camps Belzec and Treblinka in June 1941. In reality, Belzec was opened in March 1942 and Treblinka in July 1942. So, the cornerstone of the official Auschwitz version is a confession obtained by means of torture. We shall demonstrate in follow-up articles the real history of Auschwitz and of the Jewish fate during World War II.

Tehran Times, 25 janvier 2001
http://tehrantimes.com/Description.asp?Da=1/25/01&Cat=13&Num=2


Results of Leader's Meeting With Syrian President
TEHRAN The Leader of the Islamic Revolution Ayatollah Seyed Ali Khamenei here on Thursday said that the only way to settle the Middle East problem is the elimination of the Zionist regime.

Même source.

 

AU YOYO

Nous avions évoqué la conférence organisée à l'automne dernier par David Irving à Cincinnati, sur les bords de l'Ohio. Nous avons trouvé un récit qui permet de se faire une idée de ce qu'il s'y est dit.


PAUVRE URANIUM

Nous avons un excellent résumé de l'affaire du massacre des populations civiles innocentes bien qu'irakiennes (innocentes, oui, puisqu'elles n'ont pas été jugées coupables).

 

MISSA EST?

[tract circulant à Paris en janvier 2001. Le texte de la post-face de Steiner se trouve sur le site de l'AAARGH depuis plus d'un an.]


AFFAIRE PAPON
 
LA CONTRE-ENQUÊTE

Un scandale à quatre points de vue...


Postface de Jean-François Steiner*

 
Cette contre-enquête confirme à la fois ce que je savais et ce que je pressentais, mais c'est une confirmation éclatante:
-- Papon est entièrement innocent et je dirais même, encore plus innocent que le ne le pensais.
-- Ce procès a été, comme je l'avais dit au cours de ma déposition, une sinistre comédie.
C'est un scandale à un quadruple point de vue: éthique, politique, psychologique et théologique.

Au point de vue éthique:
On condamne un innocent au nom du martyre d'autres innocents et je me sens directement concerné. L'association des fils et filles de déportés étant partie civile, c'est en mon nom que Papon a été poursuivi et condamné. Que l'on utilise la mort de mon père pour condamner un innocent, je considère cela comme révoltant.

Au point de vue politique:
Je pense qu'il est maladroit et dangereux, de la part de mes coreligionnaires, de s'acharner ainsi et de donner l'impression que la communauté juive, tout entière, poursuit de sa vindicte un vieil homme, qui, aux yeux des Français, n'est pas plus coupable qu'un autre. La majorité des Français, qui ne connaît pas le dossier, n'est pas persuadée de l'innocence de Papon, mais pensait aussi que son «crime» ne valait pas une telle condamnation.
Pour la majorité des Français, Papon a d'abord été «imprudent». Mais que cette imprudence lui vaille dix ans de prison, la prison à vie étant donné son âge, alors que ses chefs (à la préfecture) n'ont pas été inquiétés et que les responsables nazis ont été seulement condamnés à cinq et sept ans de prison, je pense que c'est une extraordinaire maladresse. Je crois, à l'instar de quelques membres éminents de la communauté juive que le principal résultat de ce procès sera d'augmenter l'antisémitisme. Les Grecs disaient déjà: «Les dieux rendent fous ceux qu'ils veulent perdre.»

Au point de vue psychologique:
On a beaucoup parlé, au moment du procès, du travail de deuil nécessaire pour les survivants du génocide: je pense que ce procès est beaucoup plus la manifestation d'un deuil pathologique. On a le sentiment que tous les gens qui poursuivent Maurice Papon, en dehors de ceux qui le poursuivent pour des raisons politiques, se servent de lui beaucoup plus pour nourrir leur mélancolie que pour s'en guérir.
Je crois, d'après mon expérience personnelle, que le seul moyen de faire le deuil des victimes qui nous sont proches, c'est justement de renoncer à la vengeance, de ne plus nourrir cet esprit de vengeance. En effet, ce procès est plus un acte de vengeance qu'un acte de justice. J'ajouterai une autre perspective qui ne concerne pas seulement les juifs, mais l'ensemble des forces qui se sont déchaînées contre Maurice Papon: à travers lui, c'est l'image du père que l'on veut abattre, cette clef de voûte de l'appareil psychique des individus. Pour moi, ce procès s'inscrit dans un vaste phénomène d'éclatement de la civilisation.

Au point de vue théologique:
Je trouve navrant qu'une grande partie de mes coreligionnaires attache plus d'importance à ce qui s'est passé à Auschwitz qu'à ce qui s'est passé au mont Sinaï où la loi nous a été donnée. Le culte d'Auschwitz qui se développe dans la communauté juive est un culte de la mort, et en ceci, il est absolument contraire à l'essence du judaïsme (1), religion de la vie. Le choix de la vie est d'ailleurs l'ultime commandement de Dieu prescrit aux hébreux par la bouche de Moïse, à la veille d'entrer au pays de Canaan: «Vois, dit-il, j'ai mis devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Tu choisiras la vie.

-----------ooooooo-----------

* Jean-François Steiner, son père est mort en déportation, il est l'auteur de Treblinka.


Ce texte, qui fait de Jean-François Steiner, naguère chantre de la religion de l'holocauste avec son livre Treblinka, un avatar de Bernard Lazare, et de François-Xavier de Guibert, l'éditeur, un avatar de P.-V. Stock, l'éditeur dreyfusard, constitue la postface au livre de Hubert de Beaufort: Affaire Papon, la contre-enquête, avec la participation de Michel Bergès, préface de Léon Boutbien, Paris, Mars 1999, 358 pages, nomb. ill. 130,00 F. Il peut être obtenu par correspondance en écrivant à La Vieille Taupe, B. P. 98, 75223 Paris cedex 05 en joignant un chèque de 130,00 à l'ordre de Pierre Guillaume (port compris). Le livre de Maurice Papon: La Vérité n'intéressait personne, entretien avec Michel Bergès sur un procès contre la mémoire. Paris, octobre 1999, 358 pages, 140,00 F, peut être obtenu dans les mêmes conditions. Les deux livres ensemble peuvent être obtenus au prix de 250,00 F, port compris.
Ces deux livres renouvellent complétement le dossier de ce que l'ont croyait savoir sur Papon et sur l'affaire Papon. Il rendent la révision de sa condamnation absolument inéluctable, et font de son incarcération un scandale insupportable. Ils constituent une chance historique pour le révisionnisme historique.

IN GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI

 
(1) "L'essence du judaïsme", cela se discute. Sur ce sujet, on lira avec profit le livre fondamental d'Israël Shahak: Histoire juive -- Religion Juive, le poids de trois millénaires, (100,00 F) et celui d'Alberto D'Anzul: Judaïsme et altérité (100,00 F) qui peuvent également être obtenus par correspondance à La Vieille Taupe.
Selon El Dakhel Inch Allah (l'athée totalement soumis à Dieu qui n'existe pas mais qui Est) le fait de proclamer: «Celui que NOUS TOUS venons de crucifier est entièrement innocent, et je dirais même, encore plus innocent que je ne le pensais.» constitue bien plutôt l'essence même du message chrétien. Et le mystère de l'Incarnation l'essence même de la théologie catholique traditionnelle.
Ite, Missa est. (allez, la messe est dite).
In lingua rumena: «Christos a înviat! - Adevarat Înviat!»


A VOS GRATTOIRS

La rumeur court que les Palestiniens sont en train de détruire les preuves archéologiques de la présence religieuse des juifs à Jérusalem, sur le Mont du Temple, dont tout le monde sait qu'elles n'existent pas (on le dit même à la télévision française à l'heure des informations!): la police israélienne dément mais comme dans toutes les affaires d'antisémitisme, l'urgence oblige à des mesures préventives...

Temple Mount Emergency


The Antiquities Authority convened today for an emergency meeting, in light of the heavy damage caused to the Temple Mount by the most recent Moslem Waqf construction there. No decisions were made, however. In compliance with an order by Prime Minister Barak, the Waqf has halted work there, but has given no guarantee as to how long it will do so. Police Chief Shlomo Aharonishki denied today that any "new" excavations are being carried out on the Temple Mount. Other sources, though, maintain that the Moslems have dug two tunnels: one, about 50 meters long, connects the Al Aksa Mosque to Solomon's Stables, and another, some 35 meters long, leads out of the Ramah at the Dome of the Rock -- the raised portion on which most experts believe the Holy Temples were centered. The tons of dirt are taken out of the Temple Mount via a secret entrance dug in Solomon's Stables about a year ago. In addition, construction, excavation, and flooring have been carried out on the Mount's eastern side, near Mercy Gate. See "
http://www.templemount.org/solstables.html" for map.
Arutz, 22 janvier 2001.

Voyez ce qui suit:

LA LOI DU RETOUR À L'ENVOYEUR

Voici la traduction anglaise d'un entretien du journal allemand Die Welt avec le mufti palestinien: cet horrible antisémite affirme qu'il n'y a pas la moindre trace archéologique d'une présence religieuse juive à l'emplacement de la mosquée Al-Aqsa (mont du Temple) et que les revendications sionistes de ce souveraineté sur ce lieu n'ont pas la moindre légitimité. Le mur des Lamentations a été fabriquée de toutes pièces comme lieu saint du judaïsme à la suite d'une décision de la Société des nations, en 1930 (!) et le mufti refuse catégoriquement toute fouille en profondeur du mont du Temple, lieu saint musulman. Il repousse également toute idée d'une internationalisation de Jérusalem, qui conduirait à une occupation coloniale de la ville par le monde entier. Die Welt accuse les Palestiniens d'usage abusif de la violence dans leur lutte contre Israël et leur donne en exemple la résistance passive de Gandhi qui aurait conduit à la décolonisation de l'Inde (comme si cette dé"colonisation, assortie d'une division criminelle sur des fondements religieux, était un phénomène isolé et hors de la contingence historique mondiale!) Le mufti répond que depuis 1967, personne dans le monde n'écoute plus les Palestiniens malgré les résolutions de l'ONU condamnant Israël. Il revendique le retour des Palestiniens évincés de tout le territoire de la Palestine et non pas seulement des terres volées en 1967. Voici la fin de l'entretien:

Die Welt.­ Et il n'y a pas de place pour les Israéliens?
 
Sabri.­ Pour les juifs qui vivaient ici autrefois, il y aura une place, bien entendu. Mais tous les juifs qui sont venus ici de tous les coins du monde doivent retourner d'où ils viennent. Les juifs allemands doivent rentrer en Allemagne (riresd). Après tout, vous les aimez vraiment beaucoup, n'est-ce pas?
Die Welt.­ Cela signifie-t-il qu'il n'y a pas de place pour un état juif?
Sabri.­ Je n'ai pas parlé de cela dans ma fatwa. J'ai simplement dit que les réfugiés devaient rentrer chez eux. Je n'ai pas parlé des frontières.
 

The Palestinian Authority Mufti:

Jews from Germany Should Return There


 
The PA Mufti, 'Ikrima Sabri, was interviewed by the German Die Welt on the issues of Jerusalem, the Jews and the Arab-Israeli conflict:
 
Die Welt: The new Intifada is named after the Al-Aqsa Mosque which is on the Temple Mount. On January 4, the Chief Rabbinate declared that Jewish Halacha (Religious Law) prohibits "the transfer of sovereignty over the Temple Mount to foreigners, whether directly or indirectly", for it is the holiest place for the Jewish people. Four days later, you declared in a Fatwa that the place is Muslim in its entirety. Is this an unsolvable contradiction?
Sabri: There is not [even] the smallest indication of the existence of a Jewish temple on this place in the past. In the whole city, there is not even a single stone indicating Jewish History. Our right, on the other hand, is very clear. This place belongs to us for 1500 years. Even when it was conquered by the Crusaders, it remained Al-Aqsa, and we got it back soon afterwards. The Jews do not even know exactly where their temple stood. Therefore, we do not accept that they have any rights, underneath the surface or above it.
Die Welt: It is agreed among archeologists that the Wailing-Wall is part of the foundation of Herod's temple. The Bible and other antique sources report about this place in detail. Why can't you respect the Jewish connection to this place?
Sabri: It is the art of the Jews to deceive the world. But they can't do it to us. There is not a single stone in the Wailing-Wall relating to Jewish History. The Jews cannot legitimately claim this wall, neither religiously nor historically. The Committee of the League of Nations recommended in 1930, to allow the Jews to pray there, in order to keep them quiet. But by no means did it acknowledge that the wall belongs to them.
Die Welt: Why don't you allow Israeli scientists to dig there to look for possible remnants and proofs for or against the existence of the Jewish temple?
Sabri: We categorically reject all excavations under the Al-Aqsa mosque, because they would endanger the historical buildings on the site. Besides, they have already dug everywhere. All they could find were remnants of buildings from the Omayyad-period. Everything they excavated was related to Arabs and Muslims.
Die Welt: King Hussein once proposed "Divine Sovereignty" over Temple Mount, in order to reduce the tensions between peoples and religions there.
Sabri: We accept God's sovereignty. That is why this mosque is called Al-Aqsa. Allah himself gave it this name. Allah wants the place to belong to the Muslims and to no one else. This is acceptable to us.
Die Welt: Would you agree, if necessary, to the internationalization of the city, in order to manage these unsolvable problems?
Sabri: An internationalized Jerusalem would be worse for us than a Zionist Jerusalem. In such a case, the entire world, and not only one state, would be against us. This would be a regression to colonial times.
Die Welt: On March 23, the Pope said in Jerusalem: "Religion must never be an excuse for the use of force especially when religious identity overlaps with cultural and national identity." How would you answer him?
Sabri: Any religious man would agree with that. We also believe that religion is not the reason for the hatred between peoples. Only those without religion ignore that. But who are they? Who occupies and destroys other peoples and their property?
Die Welt: The Intifada is also violent. Wasn't the peaceful resistance with which Gandhi ended British colonialism in India, more successful?
Sabri: We have fought for peace without using violence since 1967. But no one listened to us. We won resolutions in the UN, but no one lifted a finger for us.
Die Welt: In your July 2000 Fatwa you declared: "We insist on the Right of Return for all the 1948 refugees and prohibit them from getting compensations for [the loss] of the Holy Land, for it has no price. What are the borders of this Holy Land that you refer to?
Sabri: From an Islamic point of view, it stretches from the Mediterranean to the Jordan [River]. It is Palestine in its entirety.
Die Welt: And there is no place for the Israelis?
Sabri: For the Jews who lived here before, there will be a place, of course. But all those Jews who came here from all over the world, must return to the places from where they came. The Jews from Germany should return to Germany. (laughs) After all, you like them so much, don't you?
Die Welt: Does this mean, that there is no place here for a Jewish state?
Sabri: I didn't address this issue in my Fatwa. All I said was that the refugees must return. I didn't say anything about the borders.
 
Die Welt (Germany) January, 17, 20001.
Traduction: Middle East Media Research Institute (MEMRI)
P.O. Box 7837, Washington DC, 20038-7837
E-mail: <[email protected]> Website: <www.memri.org>



TRAQUE ET DÉTRAQUE

Au choix, parmi les dernières déjections de l'ahuri des poubelles (dont vient d'apprendre qu'il avait porté plainte pour antisémitisme contre L'Harmattan, son gestionnaire de site et le poète... arabe (ce n'est sans doute pas un sémite) qui est intervenu dans la querelle que l'ahuri a allumée il y a quelques mois:


Les silences, omissions et amalgames de

l'éditeur de Roger Garaudy


 
Vendredi 15 décembre, en fin d'après midi, un huissier de justice agissant pour le compte de Denis Pryen, PDG des éditions de l'Harmattan et de l'une de ses proches collaboratrices, madame Geneviève Clancy, a remis deux droits de réponses concernant nos trois articles parus les 18 septembre (Sciences inhumaines à l'Harmattan), 26 octobre (Une dérive antijuive aux éditions de l'Harmattan) et 2 novembre derniers (L'Harmattan, une affaire qui tourne). Les lecteurs d'amnistia.net peuvent, dès aujourd'hui, prendre connaissance de l'intégralité de ces droits de réponse sur notre site: Ces deux textes appellent les remarques suivantes de la part de la rédaction d'amnistia.net:
Ce qui est instructif, dans les deux textes de l'Harmattan, c'est en fait ce qui ne s'y trouve pas. [...] Au lieu de répondre à ces questions qui motivent notre crainte qu'un groupe proche des milieux négationnistes tente une OPA idéologique sur les éditions de l'Harmattan, Denis Pryen essaie de prendre notre argumentation en défaut sur des points annexes. [...] Madame Clancy nous reproche curieusement de l'avoir bombardée "directrice de collection". Pour elle, ce serait la preuve que nous la désignerions comme l'instigatrice de l'infiltration des négationnistes à l'Harmattan. Nous n'avons jamais pointé de responsabilité particulière, mais simplement posé le problème d'une dérive qui engage l'ensemble d'une maison d'édition. En lui donnant ce tire de "directrice" nous n'avons fait que reproduire celui qui lui est octroyé par son éditeur, Denis Pryen, en première page du catalogue de la collection "Poètes des Cinq Continents".
Cette dérive éditoriale a reçu une éclatante confirmation: lors du lancement de l'ouvrage de Garaudy, les locaux de l'Harmattan accueillaient les aficionados auxquels se mêlaient le ban et l'arrière ban des lecteurs de La Vieille Taupe. On diffusait la revue de Garaudy et Poumier, A Contre Nuit devant les caméras de la télévision iranienne qui a pu diffuser un sujet, dans son journal télévisé, à la gloire de cette "enclave gauloise qui résiste, à Paris, à l'invasion sioniste". Nous avions noté la présence de Maître Isabelle Coutant-Peyre, avocate du terroriste antisémite Carlos et de Roger Garaudy, ancienne collaboratrice de Jacques Vergès, lui-même avocat des mêmes clients. Elle se plaint, sur le site de l'Harmattan, de voir rappelé cette proximité, oubliant que c'est ainsi qu'elle aimait qu'on la présente, autrefois, comme à la page 239 de Vergès, le Maître de l'ombre de Bernard Violet.
Cette proche de l'Harmattan est moins pointilleuse quand elle accorde une très longue interview au mensuel d'extrême-droite Nation-Europe (n* 11) dans laquelle elle rend hommage au courage, à la force de caractère de Carlos, et attribue les charges qui pèsent sur lui à une manipulation de preuves par les services secrets israéliens: "C'est un procès truqué! Pourquoi? C'est un dossier fabriqué par le Mossad et par la DST". Dans le numéro précédent, c'est Roger Garaudy qui s'y collait, en direct de Tripoli.
En dépit de cette accumulation de faits précis et argumentés qui montrent une réelle faiblesse des éditions de l'Harmattan devant la pression exercée par un groupe déterminé, Denis Pryen ne trouve en conclusion de son droit de réponse que l'argument classique: "Nous avons publié nombre de livres sur le peuple juif et la Shoah". Amnistia.net ne l'a jamais mis en doute, mais nous pensons qu'un seul texte antisémite salit, par son ignominie, tout un catalogue. Denis Pryen est-il de ceux qui pensent que l'objectivité c'est 5 minutes de paroles aux victimes et 5 minutes aux bourreaux? Un livre de Primo Levi d'un côté, un de Garaudy de l'autre? Qui peut accepter, en toute connaissance de cause, d'endosser le même dossard que les négateurs? Personne espérions-nous. Il s'en est pourtant trouvé, aux éditions de l'Harmattan: un certain Salam Al Hamdani qui se dit poète, ce dont sa prose ordurière fait largement douter. Il écrit, concernant Didier Daeninckx, auteur de Meurtres pour mémoire, un livre qui fit beaucoup pour révéler [Comme s'il y avait eu un seul honnête homme pour l'ignorer !] le massacre des Algériens, en octobre 1961, par la police de Maurice Papon: "N'aimez-vous pas les Arabes parce que vous êtes un Israélien intégriste? Si c'est le cas alors là je vous réponds en tant que poète arabe: monsieur Didier Daeninckx, allez vous faire foutre, vous et votre état xénophobe d'Israël". S'il suffisait d'une seule confirmation de ce que nous avançons dans nos trois articles, ces lignes abjectes, [il est en effet fort abject de dire que les Palestiniens sont des xenoi, alors que tout le monde sait que ce ne sont pas des hommes !] qui devraient normalement figurer sur le site d'Ahmed Rami ou de Serge Thion, auraient suffi.
[Daeninckxxx a toujours une petite délation sous son tire-jus, ça peut toujours servir.]
www.aministia.net, 18 décembre 2000.

 

CHEMINS DE CROIX

Dans la promotion du 1er janvier 2001, de la Légion d'Honneur, on relève les nominations de Joseph Six-Trucs, grand rabbin et inventeur de fausses nouvelles, Régine Desforges, porteuse de bas à couture et plagiaire notoire, Annette Wievorka, lugubre diseuse de mauvaise awenture, quelques ministres et, enfin, les frères Jacques! Dans la catégorie des amuseurs publics, Vidal-Coquet n'est plus seul.


LE CHEVALIER BLANC EST TOUT TACHÉ

Comme il y a des bagnoles qui ne marchent qu'au super, il y a des types qui ne marchent qu'à la haine. C'est le cas de Vidal-Crochet qui bout de haine quand le nom d'un révisionniste vient à passer devant lui. Il faut qu'il morde. C'est plus fort que lui. Quand il a écrit ses mémoires, monument boursoufflé de vanité, il a cru nécessaire de démolir Henri Roques. Il a écrit, dans une note en bas de page (c'est toujours là que se trouve l'essentiel), que Roques, ne sachant pas l'allemand, ne pouvait pas avoir écrit lui-même sa thèse sur Gerstein, dite la thèse de Nantes, annulée par le ministricule Devaquet, à la suite d'une campagne de presse lancée par Vidal-Vaquet soi-même [texte intégral sur le site de l'AAARGH].

Las! Le Roque a ses aspérités. Il a porté plainte en diffamation. Vidal-Soufflet en était estomaqué. Son avocat, Roland Rappaport, un vieux dur moultes fois recuit dans tous les moules staliniens, a procrastiné durement, réclamant mille papiers. Vidal avait invoqué comme "source" de son mensonge un certain Michel Sergent, qui est sans doute le seul pressaquiste encore en vie. Ce Sergent allait attester qu'il ne lui avait jamais soufflé de pareilles âneries et que le grand Vidal-Papet avait toujours dédaigné de le recevoir. Alors, serré aux entournures et coincé dans ses retranchement, le tarzan du cherche-midi a fait appel aux petits rapaces qu'il a paternellement nourris, et qui vinrent, comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, s'abattre devant la Ract-Madoux, bonne connaisseuse de nos dossiers: Fresco, Igounet, Brayard, battant de leurs petites ailes, picorant sans grâce, devaient bredouiller en choeur que Roques était un monstre et élever vite fait une petite statue à leur bon maître Vidal-Simplet.

Hélas! Trois fois hélas! Le bon vieux Popoport avait beau lancer ces imprécations, attester le Ciel que si Vidal-Parfait perdait sa cause, on brocarderait dans les banlieues, on conchierait gaiment ses augustes écrits, on cesserait d'avoir confiance dans les chambres à gaz qui s'effondreraient comme un vulgaire nasdaq, rien n'y fit. Après vingt cinq mois de coups tordus et d'atermoiments, le jugement est tombé: Vidal-Claquet a pris la gifle. Il est condamné, lui le chevalier blanc, la conscience de notre siècle, l'immacilé concepteur, le parangon des vertus biendisantes... à 1 F de dommages-intérêts et 10.000 de dédommagement. Il est patenté calomniateur, ce que nous savions depuis très longtemps. Fera-t-il appel? Les paris sont ouverts. Nous parions nos éperons et nos bottes qu'avec son égo gonflé à l'hélium, il ne se laissera pas clouer au pilori. Attendons voir. Les tomates sont prêtes. Et quelques oeufs sont à pourrir.


SOUVENIR SOUVENIR


Reproduction d'un article sur ce groupe:

La Vieille Taupe

 

Quand Socialisme ou Barbarie eut rejeté pour de bon la théorie révolutionnaire «classique», une minorité en sortit et se regroupa en 1963 autour du journal Pouvoir Ouvrier. PO voulait reprendre les bons aspects de S. ou B., en ignorant le fil conducteur qui reliait les origines de S. ou B. à sa déviation ultérieure. PO était en-deçà de la gauche allemande sur bien des points: les syndicats, le parti, l'impérialisme et la question nationale, etc. En fait, y coexistaient des tendances ultragauche, unies seulement sur les questions du caractère capitaliste de la Russie et de la gestion ouvrière. A sa tête se trouvait Véga, un des anciens de la gauche italienne qui avaient rejoint S. ou B. peu après sa fondation. Mais ces ex-«bordiguistes» n'avaient rien apporté de bordiguiste à S. ou B., n'ayant trouvé dans la gauche italienne qu'un léninisme plus pur que celui des trotskystes, complété par les thèses sur le capitalisme d'Etat et la gestion ouvrière. Mensuel polycopié au millier de lecteurs, PO était fait comme s'il avait été lu par 100.000 prolétaires chaque semaine. Rares étaient les articles de fond. Souvent ces derniers étaient l'oeuvre de Pierre Souyri, sous le pseudonyme de Brune, qui était l'auteur de deux textes essentiels sur la Chine parus dans S. ou B. En 1965, Pierre Guillaume, membre de S. ou B. puis de PO, fonde la librairie la Vieille Taupe, rue des Fossés-Saint-Jacques à Paris. Autour d'elle s'agrège un pôle de réflexion et d'activité où l'on s'intéresse autant à l'I.S., qui entretint quelque temps des rapports avec la V.T., qu'à la gauche italienne, connue alors presque uniquement à travers le filtre du Parti Communiste International (PCI). P. Guillaume prend part, par exemple, à l'édition en anglais du texte de l'I.S. sur les émeutes de Watts. PO, se sentant sans doute vulnérable au point de craindre que ce (second) pôle pût menacer l'unité et la vie du groupe, organise un procès délirant, en septembre 1967, à la suite duquel Pierre Guillaume et Jacques Baynac sont exclus pour «travail fractionnel»... Une bonne demi-douzaine d'autres membres démissionnent. Il se forme ainsi un groupe informel que tout le monde appelle «La Vieille Taupe». Dès ses origines, la librairie refuse une étiquette doctrinale. Ce n'est ni le local de PO (tant que P. Guillaume en est membre), ni sa librairie. A une époque où il est difficile de se procurer les textes révolutionnaires essentiels, peu nombreux sur «le marché», épuisés, etc., elle veut d'abord y faciliter l'accès. Le simple fait de sélectionner des textes de Marx, Bakounine, l'I.S., Programme Communiste (organe du PCI), les textes de l'ultra-gauche, prend en 1965 un sens théorique et politique. A sa façon, la Vieille Taupe participe à la synthèse théorique indispensable à toutes les époques. Elle dépasse les sectes sans rassembler tout ce qui est «à gauche du PC», comme Maspéro (à qui il arriva de refuser de vendre Voix Ouvrière, ancêtre de l'actuel L.O., parce que ce journal se montrait trop hostile aux partis et syndicats de gauche!). En 1967, la librairie racheta les restes considérables du fonds Costes, seul vrai éditeur de Marx en France avant-guerre, quand le PCF se préoccupait plus de publier Thorez et Staline. Début 1968, Le Capital étant épuisé aux Editions Sociales, le seul lieu où l'on peut s'en procurer les trois livres est la VT. La librairie diffuse les invendus de S. ou B., mais aussi les Cahiers Spartacus, qui avaient publié beaucoup de titres après la guerre, sur l'ensemble du mouvement ouvrier de l'extrême-gauche à l'extrême-droite. Des milliers d'exemplaires de Luxembourg, Prudhommeaux..., qui dormaient depuis des années dans une cave de la mairie du Ve arrondissement sont ainsi de nouveau offerts au public. La VT ne niait pas le besoin de cohérence. Elle estimait seulement qu'on ne pouvait l'atteindre ni à partir d'un seul des courants radicaux (tous unilatéraux) d'alors, ni en se mettant à l'écoute des ouvriers (comme ICO), ni en étudiant les formes qu'avait prises le capitalisme moderne (comme l'aurait souhaité Souyri, qui se tint à l'écart des remous provoqués par la scission de PO). Mais par une appropriation théorique de l'ensemble des courants de la gauche communiste (et donc aussi du sol historique sur lequel ils avaient vu le jour), de l'I.S., et par une réflexion sur le communisme et en particulier sur l'apport de Marx. Le petit groupe hétérogène sorti de PO eut peu ou n'eut pas d'activités «publiques» dans les mois qui précédèrent mai 68. Pour l'essentiel, il lut collectivement Le Capital et commença à assimiler les composantes de la gauche communiste, ainsi que l'I.S. La VT n'était pas un groupe; c'était plutôt le lieu de passage de divers fils, avec une dominante anti-léniniste où la venue d'Invariance créait une perplexité nouvelle. Il serait absurde de prétendre que l'existence de ce petit regroupement ait joué un rôle décisif en mai 68 ou après. Ce qui s'est passé là, dans des conditions privilégiées parce qu'on y profitait des expériences transmises par divers groupes ayant déjà passé au crible une foule d'idées et de faits, s'est bien sûr produit aussi ailleurs -- souvent dans la confusion, parfois peut-être avec plus de clarté. L'important c'est que le processus de maturation théorique sans lequel la secousse de 1968 serait allée moins loin, ait concerné ces points-là: le communisme, la fonction de la démocratie, la spontanéité prolétarienne, et non pas la kyrielle de faux problèmes véhiculés même par une partie de l'ultra-gauche (conscience, direction, gestion, autorité, etc.). Mai 68 n'était pas une révolution (!), mais ce que fut ce mouvement n'aurait pas existé sans cette maturation-là.

http://www.geocities.com/~johngray/roman10.htm


POT AU NOIR

La radio 786 est une station de radio sud-africaine, à prédominance musulmane. Il y a une forte minorité musulmane dans le pays. Récemment, au cours d'une émission sur l'idéologie sioniste, un historien nommé Yacoub Zaki a tenu les propos suivants:"J'accepte le fait qu'un million de juifs soient morts pendant la Seconde Guerre mondiale, mais je conteste qu'ils aient été assassinés et qu'ils aient été tués par le gaz". Que croyez-vous qu'il se passa? Le Jewish Board of Deputies, sorte de sanhédrin local, a porté plainte an disant que cette radio "propageait la haine". En Afrique du Sud, tout le monde se souvient que le Board, en tant que tel, a toujours soutenu l'apartheid et se réjouissait hautement des excellentes relations (ventes de diamant, achat d'armes, coopération militaire nucléaire) entre l'Afrique du Sud de l'apartheid et l'Etat d'Israël, qui possède aussi des lois d'apartheid.

A ceux qui voudraient contester ce dernier point, il serait possible de rappeler qu'à l'heure actuelle, un certain nombre de Palestiniens arabes, restés sous le contrôle militaire israélien en 1948, devenus partiellement citoyens israéliens au cours des temps, sont encore sous le coup d'une interdiction de revenir dans leur village d'origine, d'où ils ont été déplacés en 1948. Ceci concerne actuellement 240.000 personnes, toutes porteuses de la citoyenneté israélienne. C'est pas l'apartheid, ça?

 

BOIS SEC A TERRE

Nous avons sûrement eu tort de ne pas nous occuper davantage de ce qui se passe sur le front de "la lutte anti-sectes". L'invention monstrueuse d'un délit "de manipulation mentale" doit ouvrir la porte à toutes les inquiétudes. Il paraîtrait que le Parlement aurait renoncé à définir ce que serait, juridiquement, une "secte". Alors les basses crapules du Service de Contrôle de la Pensée cherchent d'autres biais pour supprimer les misérables libertés dont nous jouissons, fort modérément, il faut le dire, encore ajourd'hui.

Interrogé à la radio, le père Vernette, porte-parole de l'Eglise catholique, fait confiance au législateur. Mais il admet tout à fait que dans les composants du nouveau délit qui reste encore à définir entièrement, figure "la manipulation des Livres Saints". Dans le droit fil de cette pensée, on voit très bien une extension, désirée par certains, de la loi Gayssot qui punirait de trois ans de taule la "contestation de Livres Saints" dont le texte ne varietur aurait été établi de toute éternité. C'est le moment de faire des provisions de bois parce qu'il se prépare de nouveau des bûchers

 

PATASOPHIE

Il y a des gens qui sont dotés par la nature des plus remarquables facultés intellectuelles, qui sont des puits de science et qui peuvent être, dans certaines circonstances, de parfaits crétins. L'un ces cas cliniques les plus connus en France est celui d'Alain Badiou, philosophe, descendant de quatre grands-parents instituteurs. Il avait interrompu une première carrière de penseur et de romancier, extrêmement prometteuse, dans les années 60, pour devenir une brute maoïste totalement décervelée. Il ne s'en remit jamais complètement et fit, par la suite, le philosophe à Vincennes, devenu l'université de Paris VIII-Saint Denis, généralement contrôlée par les cervelets du PCF et leurs satellites gauchistes. Il avait participé à une "journée" de haine contre le révisionnisme qui avait donné lieu à la poubellification (un mot de Lacan apprécié par Badiou) d'un curieux opusculet, Paroles à la bouche du présent. paru dans la capitale de la galéjade en 1997. Il y avait, dans son pataquès pataphysique, une phrase, p. 180, qui méritait d'être épinglée: "Il me semble que nous pouvons dire aujourd'hui que trois types d'arguments, face à la singularité nazie, s'avèrent incapables de déraciner le révisionnisme, ou de construire le lieu d'une déclaration intangible quant à ce qui a eu lieu. Peut-être peut-on les nommer: l'argument de l'impensable, l'argument de l'interruption [on n'écrira plus après Auschwitz...], et l'argument du Mal absolu." L'avertissement de Badiou est resté sans effet et donc le révisionnisme n'a pas été "déraciné" et la déclaration intangible n'est pas encore descendue des empyrées. L'ascenseur ne fonctionne plus.

Mais la nature de la croyance du philopatasophe Badiou apparaît avec netteté dans un petit livre, qui n'est pas, au demeurant, dépourvu de mérites, et qui s'intitule Saint Paul -- la fondation de l'universalisme, PUF, 1997. Attention, ce n'est pas du Descartes! Ainsi, p. 47, il décline l'invitation à faire de la "mémoire" la gardienne du sens. Il en conclut que, "à l'évidence, la 'mémoire' ne tranche aucune question. Il y a toujours un moment où ce qui importe est de déclarer en son nom propre que ce qui a eu lieu a eu lieu, et de le faire parce que ce qu'on envisage quant aux possibilités actuelles d'une situation l'exige. C'est bien la conviction de Paul: le débat sur la résurrection [du Christ] n'est pas plus à ses yeux un débat d'historiens et de témoins que ne l'est aux miens l'existence des chambres à gaz".

Nous y sommes. Badiou (et pas mal de gens à son instar) ne s'intéressent pas aux historiens ou aux témoins des chambres à gaz. Ils s'en foutent, ils en ont eu la révélation comme le futur Saint Paul sur la route de Damas. C'est une méthode beaucoup plus simple et nous nous étonnons de ne pas y avoir pensé plus tôt. Si la chambre à gaz, pour un esprit aussi rationaliste, athée militant et même antireligieux, que celui de Badiou, a la même existence révélée que la résurrection, le soleil de Fatima ou les médailles de Sainte Rita, alors le tourisme en Pologne est sauvé et le petit gesheft des intellectuels parisiens est promis à un bel avenir.

C'est la patasophie qui nous sauvera. Ainsi, par exemple, un certain Yirmiyahu Yovel, très très connu entre Jérusalem et New York, d'après le Nouvel Obs du 11-17 janvier 2001, nous explique que non, non, Nietzsche n'était pas antisémite, comme le croient quelques troupeaux d'illetrés, mais qu'il "en vint également à donner aux juifs un rôle capital dans sa pensée philosophique et politique: ce sont eux qui allaient être les régénérateurs de l'Europe et les catalyseurs de ce fameux surhomme dont il annonçait la venue". (Les Juifs selon Hegel et Nietsche, Seuil, 344 p.). Alors qu'un vain peuple croyait que le "surhomme" était le prototype de l'affreux nazi, voilà-ty-pas que c'est le juif? On apprend beaucoup de choses en lisant les journaux. Et on n'aura garde d'oublier la remarque de Karl Kraus: "Avant de trouver des surhommes, on devrait trouver des hommes",... et non des patasophistes.


RADIO PARIS MENT

On a l'habitude. Depuis la guerre, on sait que la radio ment. Ce beau dimanche 28 janvier, on a eu, sur France-Inter, radio d'Etat s'il en fut, de 9h10 à 9h55 une émission d'un certain Simon Tivol, nommée Interception. Cet égaré cherchait à savoir pourquoi, entre Saône et Rhône, le "négationnisme," avait fait tant de ravages dans les universités. Il avait dépêché à Lyon un sonderkommando dirigé par le lieutenant Laurent Canonico. On eu droit à la lamentable lamentation, remémorant les illuminés qui laminent les maux et minent les monuments aux morts, menant en un moment aux mous marasmes des minus maniaques.

C'était le vingtième resucée des mêmes exigences des fascistes roses de l'agglomération lyonnaise, qui réclament à cor et à cris l'épuration du monde universitaire et sa mise en conformité avec les dogmes du dernier totalitarisme. On a déjà vu tout ça dans la nébuleuse Golias-Daeninxxx-trotzkards-néostals et autres camouflés derrière des associations bidons et grassement subventionnées, comme l'UNEF-ID, l'UEJF, SOS-Racisme, République et laïcté, Hippocampe, avec sans doute le RCA (Rassemblement des Crétins des Alpes) et autres associations de Jeannettes et de de Coeur-vaillant. On a donc eu les sons nasillards d'Igounet (genre Axelle Red), de Noëlle Fréry, l'avocate de toute la bande, qui veut que les procureurs se spécialisent dans le délit négationniste sur Internet, de Claude Burgelin, qui trouve que Lyon est occupé par des s"alons catholiques rances" qui "sont en bout de course"; Isabelle Dumestre, destinataire d'un tract que nous avons reproduit en janvier, et, en prime, cette vielle forcenée qui s'appelle Simonne Lagrange, starisée dans le Barbie Show (autre grande attraction lyonnaise), crevant l'écran dans le film de Tarnero, qui explique qu'il y a dix ans, elle a envahi, avec ses-copains-juifs-qui-ne-sont-pas-des-nervis, le cours de Bernard Notin: "J'ai pas porté la main sur lui, parce qu'il était trop sale", dit-elle, avec son physique de charcutière mammelue qui évoque irrésistiblement la chanson de Brassens, Au marché de Brive-la-Gaillarde. Elle veut que les vilains négas aillent à Auschwitz voir "les ongles des enfants dans le ciment des chambres à gaz". C'est pas de pot. Ils y ont été et ils ont pas vu les ongles. C'est dommage, c'était la preuve.

Tout ce petit monde s'est un peu emmêlé les pinceaux sur l'affaire du Yéyé. Le Yéyé, semble-t-il, dans le jargon des traboules, est plus exactement le I.E.I.E, institut d'études indo-européennes, une petite officine qui servait à quelques maniaques à travailler dans l'ancestral. "Indo-européen" pour les cuistres lyonnais, ça sent le soufre, on peut même dire que ça fait nazi. Le seul dommage est que les Allemands, habituellement, emploient, pour cette notion linguistique plus ou moins ethnicisée, le terme de Indo-germanisch. On ne va pas épiloguer ici davantage, mais il faut quand même rappeler que le "monde indo-européen" est un champ de recherche parfaitement légitime, qu'il occupe de la place dans l'archéologie, la linguistique, la préhistoire et l'histoire, les musées, les enseignements universitaires, les revues savantes, etc. et que ses notions de base font régulièrement l'objet de réflexions critiques et de mises en questions scientifiques. En outre, les fins limiers qui ont épluché les rares publications du Yéyé ne semblent pas y avoir trouvé de quoi nourrir leur Moloch judiciaire. Ils ont bien été obligés de le reconnaître dans le poste. Les pressions exercées par les incultes de gauche ont donc abouti, sans justification sur le fond, à faire fermer le Yéyé, qui était sans aucun doute possible un repaire de gens de droite. C'est exactement comme ça qu'il faut faire si ce que l'on souhaite est d'avoir une université inculte mais de gauche et politiquement correcte, dotée enfin de la Pensée Unique. On y arrive.

Le Tivol s'est étonné que les négas aient réussi à "inverser la charge de la preuve". Et aussitôt, il affirme: "Nous avons décidé de ne pas diffuser une interview de Robert Faurisson". C'est évidemment un mensonge de plus. C'est Faurisson qui, par lettre recommandée, a enjoint aux fabriquants de cette émission de ne pas diffuser les quelques propos qu'il avait, par une longanimité insigne, accordés au bleubite Canonico. (Que les Bac-moins-deux de la radio prennent leurs dicos. On leur recommande "insigne" qui les étonnera.) Alors, à la place, on a eu Brayard qui va bientôt publier un livre qu'il a eu la sagesse de faire écrire par d'autres que lui sur "le génocide des juifs" (chez Complexe), un sujet qui, il est vrai, souffre singulièrement de l'indifférence des historiens. Les explications de Brayard sont d'une rare confusion parce qu'il n'a pas la moindre idée des raisons qui ont fait que tant de non-événements se seraient passés au pays de Guignol. L'ultra-gauche, dit-il, c'est très peu de personnes. Mais ils produisent des discours et on en parle. C'est un terrible constat. En tout cas, le puceau n'ose nommer personne, n'ose pas dénoncer ouvertement. L'atmosphère n'est pas à la curée, il voudrait pas se retrouver devant le tribunal...

Plus radical est "le fondateur" et le "numéro 1" de "Hippppocamppe", qui répond au nom, très XVIe, de Pierre-Jérôme Biscarra (?). Lui, il veut purement et simplement éliminer de l'université les gens qui ne lui reviennent pas, qu'il appelle l'extrême-droite. On ne sait trop ce qu'en seraient les limites. Il lui paraît plus difficle de s'attaquer "au flanc de l'ultra-gauche" qui fonctionne "au bénéfice de modes de fonctionnement qui sont eux très très douteux". On ne sait pas très bien ce qu'est l'idiôme de Pierre-Jérôme, mais ce n'est probablement pas du français, peut-être du biscarotte. On a eu aussi le rare plaisir d'entendre le délateur professionnel Videlier qui se demande comment l'université a pu donner des diplômes à Plantin, un négationniste "qui venait d'être condamné". Tout le monde sait, et Videlier aussi, que Plantin a été condamné 8 ans après son dipôme et que contrairement à ce que les censeurs pourraient espérer, rien n'empêche un condamné, même pour un crime atroce valant perpétuité, de passer des examens et d'obtenir des diplômes; il n'est même pas obligé, pour cela, de signer une lettre d'excuses à ses victimes. Mais ce petit mensonge pas cher permet de jeter l'opprobre sur l'université que tous ces incultes haïssent avec ferveur. Gilles Guyot, président de Lyon 3, essaie de défendre son fromage mais se fait vite qualifier d'extrême-droite. Pensez donc, il a osé affirmer que la liberté d'expression des universitaires était garantie par la loi et par la Constitution, à condition de ne pas violer la loi. Quelle horreur! Quand ils entendent "liberté d'expression", tous ces gauchards de salon tirent leur revolver.

On a aussi entendu quelques phrases prononcée par le professeur Allard à la conclusion de la soutenance de la thèse de Roques, à Nantes, en 1985. Mais les vigilants de la radio d'Etat ont prévenu qu'ils avaient coupé la bande son pour ne pas nous faire entendre "des rires".

C'est eux qui nous font rire.

MON GÉNOCIDE EST PLUS GROS QUE LE TIEN (3)

"We stress that the genocide of six million Jews in the Holocaust in World War Two should not be compared to any other event and should not be overshadowed by so-called genocide claims," the Turkish Jewish community said in a statement issued from the office of Turkey's chief rabbi. Turkey has evolved into Israel's closest military and political ally in the Middle "East.

LA FOULE QUI ROULE PAS

Le 27 janvier, on attendait, d'après la presse locale, 45.000 personnes pour une manifestation présidée par M. Thierse, président du Bundestag, pour la Journée du Souvenir de l'Holokaust.

Il est venu 200 personnes.

BACKLASH

Une dépêche de Beata Pasek, d'Associated Press, datée de Varsovie, le 27 janvier 2001, raconte que l'on a rouvert des procès intentés à des gardiens de camps de concentration, des Polonais qui avaient dirigé ces camps après la guerre, au moment où l'on a interné des Allemands par dizaines de milliers. Au delà des cas individuels, les historiens locaux semblent s'entendre sur un chiffre de plus de 100.000 civils allemands internés juste après la guerre, dans les camps construits par les nazis. On estime que 15.000 personnes y ont péri; les autres ont été libérées dans les années 50.

Israël refuse toujours l'extradition du chef du camp de Swietochlowice, Salomon Morel, en arguant de la prescription et du fait que les atrocités reprochées à Morel ne tombent pas sous le coup de la loi israélienne sur le génocide. Il semble bien que massacrer des Allemands, ou des Arabes, n'est pas punissable par la loi israélienne. Cette loi, d'ailleurs, si elle était traduite et rendue accessible, ferait dresser les cheveux sur la tête de tout ce que cette petite planète contient de juristes...

OU VA NOTRE PHYNANCE?

L'excellent lettre Faits et Documents du 1er janvier (BP 254-09, 75424 Paris cedex 09) nous fournit le budget 2000 de la LICRA. Il se monte à la coquette somme de 3.190.000 F, trois millions de fois celui de l'aaargh. La loi dispose que les subventions d'une association ne peuvent dépasser 75% de son budget. Dans le cas de la LICRA, on atteint 74,92163%. Le décompte est le suivant: ont craché au bassinet le Fonds d'Action sociale, pour 1.200.000, le cabinet du premier ministre caillassé, pour 220.000, le ministère de la Justice pour 200.000 F, le ministère Jacklangiste, pour 200.000, le ministère de la Jeunesse et des Sports (les cocos paient avec notre fric) pour 100.000 F, la Kultur pour 100.000 et la Ville de Paris, élections obligent, pour la somme modique de 370.000.

Pour prétendre que la LICRA peut elle-même lever 25% de son budget, elle prétend recevoir 800.000 F de cotisations de ses adhérents. C'est évidemment un grossier mensonge, qui n'est là que pour fournir une feuille de vigne juridique. En réalité, la LICRA, qui est une organisation mafieuse au service d'intérêts très privés et très particuliers, est financée à hauteur de 95%, sinon plus, par un Etat qui dépense sans contrôle et sans demander leur avis aux contribuables. C'est du détournement de biens sociaux à grande échelle, organisé en sous-main par Jospin et ses affidés. S'il y avait une Justice, elle fourrerait tous ces aigrefins en cabane.


PAS VU PAS PRIS

Barak, vers la mi-décembre, faisait remarquer à la presse israélienne qu'il y avait une léger décours de la "violence" -- comme ils disent -- dans les Territoires occupés. Celà est dû, a-t-il dit, à des activités de l'armée "qu'on ne voit pas "(that don't always meet the eye). Cela désigne clairement la campagne d'assassinat des cadres palestiniens, supposés responsables des événements, par les services secrets. Barak et toute cette soi-disant gauche israélienne, les copains à Jospin, ont toujours eu un faible pour les campagnes d'assassinats discrets, invisibles, vite faits bien faits. On comprend que les socialistes français les envient.

C'EST À NOUS

Dans le Chicago Jewish News du 5 janvier 2001, on trouve l'éditorial de Joseph Aaron. Il débute ainsi:

"I've often said that this generation of Jews is the most fortunate generation of Jews in all of Jewish history. We have a sovereign state of Israel. We have the United States of America. We have freedom and the right to live as Jews. All of us. Everywhere".
J'ai souvent dit que cette génération de juifs était le génération de juifs le plus chanceuse de toute l'histoire juive. Nous avons l'Etat souverain d'Israël. Nous avons les Etats-Unis d'Amérique. Nous avons la liberté et le droit de vivre en juifs. Tous. Partout.

On vous épargne la suite.


UNE JUSTE ÉQUILIBRISTE


Devoir de mémoire et droit de résistance


 
"En décidant de publier une série d'articles sur l'implication de certains dirigeants de la gauche dans le coup d'Etat manqué contre Hassan II en 1972, trois hebdomadaires marocains indépendants se sont attiré le courroux de leur gouvernement. Définitivement interdit le 2 décembre, l'hebdomadaire Demain a décidé de poursuivre sa publication la semaine suivante sur Internet. Cette initiative devrait se prolonger dans les jours qui viennent par son installation sur un nouveau serveur qui lui permettra de reparaître de manière régulière.
Considéré par beaucoup comme l'outil de tous les révisionnismes, Internet prouve une fois encore qu'il n'est pas seulement un repaire de «pédo-nazis», un jouet négligemment placé entre les mains d'une poignée de fanatiques nostalgiques mais qu'il est aussi un instrument au service de la démocratie, de la liberté d'expression et même de la mémoire. Car c'est bien pour avoir lutté contre l'oubli que ces journaux ont été censurés et c'est bien pour lutter contre l'oubli qu'Internet a été mis à contribution. [...]
De la forêt amazonienne à la Russie, en passant par Timor, la Chine ou le Chiapas, le réseau Internet permet de résister à l'oppression et à l'oubli en contournant la censure imposée par des Etats dictatoriaux ou par des groupes de pression sur les médias traditionnels. Même si certains s'obstinent à abuser de cette liberté [Hou! les vilains!] chère aux internautes à des fins de propagande et d'incitation à la haine, sa fonction d'alerte, de sensibilisation et de mobilisation de la communauté internationale reste une de ses valeurs fondatrices. Certains tentent pourtant aujourd'hui d'imposer une législation d'exception sur Internet dans son ensemble en s'appuyant sur un phénomène tellement marginal que quasiment personne n'en connaissait l'existence avant qu'il soit publiquement dénoncé.
S'engager dans la voie du contrôle et de la censure au nom du rejet des horreurs d'hier, n'est-ce pas nier ce même devoir de mémoire qui nous impose aujourd'hui de résister avec la même virulence aux horreurs prévisibles de demain? «Plus jamais ça!», avons-nous inlassablement répété depuis plus d'un demi-siècle. Loin de toute précipitation fondée sur des considérations techniques, il est aujourd'hui urgent de prendre le temps de réfléchir sur la nature de ce nouveau média, sur le juste équilibre à trouver entre mémoire et liberté d'expression."

Olivier Blondeau <[email protected]>

Le Monde 10 janvier 2001


Nous réclamons, bien sûr, contre tous ceux qui veulent étrangler la liberté en général et la nôtre en particulier, la protection de l'article 11 de la nouvelle Charte européenne:

ARTICLE 11-1: Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.

(Charte des droit fondamentaux de l'Union européenne. 2000/C 364/01. Nice, 7 décembre 2000) Il est clair que la loi Gayssot est annulée par cette Charte. Nous attendons que les autorités françaises, allemandes et autres, en tirent les conséquences concrêtes qui s'imposent.

 


 


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ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.


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