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Actualités
de février 2001
CONSEILS DE RÉVISION
'We fight not
for glory nor for wealth nor honours; but only and alone we fight
for freedom,
which no good man surrenders but with his life.'
Scottish
Declaration of Independence
[Nous ne nous
battons ni pour la gloire ni pour la fortune ni pour des honneurs.
nous ne nous battons que pour la liberté,
qu'un honnête homme ne quitte u'en même temps que
la vie.
Déclaration
d'indépendance écossaise]
Il se prépare en France quelque chose qui
risque fort d'aider les négationnistes à sortir
de leur trou: malgré tous les avertissements des gens
les plus sérieux, on projette en effet de donner aux
collégiens un enseignement spécifique de la Shoah,
détaché de l'enseignement de l'histoire. Si
l'on crée un catéchisme de la Shoah, alors le négationnisme
peut connaître un regain. Car tout ce qui est catéchisé
est fait pour être profané.
A. Finkielkraut,
Libération, 21 janvier.
TEL
LE PHÉNIX, L'AAARGH RENAÎT DE SES CENDRES
PAPIERS GLACÉS
Esquire
Magazine Publishes Breakthrough Report on Revisionism
[La revue Esquire publie un article inhabituel
sur le révisionnisme]
-
-
- The February
2001 issue of the nationally circulated Esquire magazine
has a breakthrough, nine page article on World War Two revisionism
by the veteran Jewish journalist, John Sack.
- Sack, 70, is
himself a victim of Jewish censorship and repression over his
book, An Eye for an Eye, an account of post-war mass murder
of helpless Germans.
- In Esquire,
Sack reports on revisionism, the Institute for Historical Review
and the Jewish reaction to revisionism. Sack concentrates on
revisionists Robert Countess, Ernst Zündel, David Irving,
and the revisionist who believes in the gas chambers, Charles
Provan. Sack's report emphasizes less the forensic and technical
side of the revisionists (which, alas, he persists in calling
by the Orwellian term, denier), and more in the analysis of the
psychology and epistemology of revisionism and its opposition.
- Michael Hoffmann
- [Le numéro
de février 2001 de la revue américaine Esquire,
dont la diffusion est nationale, comporte un article de neuf
pages qui fera date; il est de John Sack, un journaliste juif
chevronné, et porte sur le révisionnisme appliqué
à la Seconde guerre mondiale.
- Sack, qui a
70 ans, est lui-même victime de la censure et de la répression
juive pour son livre, Oeil pour oeil, qui décrit
les massacres d'Allemands sans défense après la
guerre.
- Dans son article
d'Esquire, Sack parle du révisionnisme, de l'Institute
for Historical Review et de la réaction juive au révisionnsme.
Il parle longuement de plusieurs révisionnistes, Robert
Countess, Ernst Zündel, David Irving et Charles Provan,
le révisionniste qui croit au chambres à gaz. Le
récit de Sack s'attache moins aux aspects techniques et
matériels du révisionnisme (qu'il persiste, hélas,
à désigner du vocable orwellien de "dénégation")
qu'à l'analyse de la psychologie et de l'épistémologie
du révisionnisme et de l'opposition au révisionnisme.
- Michael Hoffman]
Esquire magazine,
February, 2001. C'est curieux à voir. Nous
avons le texte complet.
L'IMAGE
SANS LE SON
Comme le disent nos journaux, une expo photo
va "renouveler notre regard" sur la Shoah. Il est bon,
de temps en temps, de se faire "renouveler le regard",
aller chez l'ophtalmo, ou changer l'ampoule des phares. Un fois
rajustés, les bigleux redécouvrent le monde. Il
n'y a que ceux qui voient bien qui sont privés de ce petit
bonheur, qui ne dure d'ailleurs pas.
Il s'agit donc de photos sur la "Shoah".
Non, il ne s'agit pas de nous "monstrer" le Chosa, mais
de nous monstrer les photos; pas montrer des choses par la photo,
mais seulement montrer des photos. De la Chose. Si c'est trop
subtil pour vous, éteignez tout et restez au lit .
Ces photos, évidemment, on les connaît
déjà. On les a vues mille fois. Mais ce qui change,
ou ce que l'on nous dit qui a changé, c'est l'atmosphère
dans laquelle on est dorénavant censé les regarder:
on se débarrasse -- ou on prétend se débarrasser
-- des sédiments accumulés sur l'interprétation,
ou plutôt les circonstances qui ont présidé
à la prise de ces clichés: autrement dit, parce
que que c'est peut-être trop subtil pour vous (voir plus
haut), on change le baratin autour des clichés, en reconnaissant
plus ou moins sournoisement que les baratins antérieurs
n'étaient pas bons, pas vrais et pas justes. On le remplace
par un truc vrai et juste. Par exemple, on nous montrait des photos
de "femmes nues" allant être gazées sur
fond de fumée "de bûcher" (plus ou moins
enterré). La photo était prise "à partir
de la chambre à gaz". Bon. Maintenant, on nous dit
toujours que c'est pris à partir de la chambre à
gaz, ce qui montre que les chambres à gaz avaient des portes
qui ouvraient sur le jardin, comme votre salle à manger
ou votre garage. Et on nous donne les noms des cinq types qui
auraient pris part à cette opération photo pour
le compte de la "résistance polonaise". L'appareil
photo serait arrivé "au fond d'un baquet de soupe".
Et on nous demande d'avaler ce salmigondis.
On recycle une partie des salades concoctées
par les Soviétiques, nappées dans une sauce Disney,
avec les frères Grippetout déguisés en nazis
et les bons résistants jouant les neveux de Donald. Comme
le dit un vague Clément Chéroux: "Il est
aujourd'hui nécessaire de remplacer l'usage symbolique
par une utilisation historique de l'image" -- ce qui
correspond parfaitement au programme révisionniste!!! Il
ajoute: "Pour cela, il faut redonner aux photographies leur
valeur documentaire, qui a généralement été
enfouie sous des générations de reproductions. Il
faut entreprendre une véritable archéologie du document
photographique" (Télérama, 10 janvier
2001, p. 10.) On pourrait supprimer la fin de sa phrase et dire:
il faut entreprendre une véritable archéologie d'Auschwitz
(comme le réclamait Rassinier) pour déposer les
créations à la Viollet-le-Duc des commissions soviétiques
qui ont remanié le camps dans les années 45-55,
afin de retrouver l'état d'origine, celui de la fin de
la guerre (janvier 45). Nous signalions, il y a quelque temps,
l'étrange attitude de Van Pelt dans le fim sur Leuchter:
à l'affirmation que les analyses chimiques prouvaient qu'il
n'y avait pas eu de gazages humains dans les prétendues
chambres à gaz, Van Pelt répondait qu'il était
normal qu'on n'ait rien trouvé puisque ces chambres à
gaz étaient des fausses et que les briques des vraies avaient
serv!i à construire des maisons qu'il montrait, non loin
du camp. Et nous posions la question: pourquoi diable cet homme,
qui se prétend le grand spécialiste d'Auschwitz,
ne mène-t-il pas de mission archéologique sur ces
maisons? Voulez-vous vraiment qu'on réponde à cette
question?
Mais ce qui frappe encore davantage la grande
presse et les fans zolo (fan veut dire fanatiques, ne l'oublions
pas) c'est que ces photos "ne montrent pas l'extermination".
Ni les nazebroques, ni les juifs, ni les "résistants
polonais" ni les reporters des armées alliées,
n'ont pris les clichés qui nous montreraient l'icône
du grand dieu zolo. C'est toujours l'histoire de l'idole cachée
(voir nos chapitres précédents). Il s'agit, comme
dit le bouffon de l'université de Marne-la-Vallée,
Philippe Mesnard, de "représenter l'irreprésentable"...
Voir toute cette macédoine pseudophilo en train de mijoter
dans un numéro de Télérama (notre
document joint). Voir aussi l'article qui suitt:
ZOLIES ZIMAZES ZOLO
La Shoah
et ces images qui nous manquent
par Jacques Mandelbaum
-
- L'exposition
de photographies "Mémoire des camps", qui se
tient actuellement à l'hôtel de Sully, pose, comme
l'atteste le débat qu'elle a d'emblée suscité,
la question du rôle et de l'utilisation de l'image dans
la mémoire d'une période particulièrement
sombre de l'histoire du monde occidental. [...]
- ...les images
prises (lors de la libération des camps) firent pourtant
l'objet d'utilisations souvent aléatoires sur le plan
historique, depuis les photos de presse et les actualités
cinématographiques diffusées sur le moment, jusqu'aux
grands films de montage ultérieur, tel l'inoubliable Nuit
et brouillard, d'Alain Resnais (1956).
- [...] Toutes
les images connues, s'agissant de ce crime-là, sont donc,
sinon fausses, du moins inappropriées. [...] ...des photographies
du camp prises à sept mille mètres d'altitude,
le 4 avril 1944, par des avions de reconnaissance américains,
dont les lecteurs déchiffrèrent toutes choses existantes,
sauf la présence des chambres à gaz.
- [...] Consacrée
dans son immense majorité, par la force des choses, aux
photographies de l'univers concentrationnaire, (cette exposition)
est littéralement hantée par l'absence quasi totale
de photos relatives à l'extermination [...]. Si voir,
c'est croire, comment admettre dès lors, s'agissant de
la Shoah, que l'image est précisément ce qui manque?
- Le Monde, 25 janvier 2001
Cet article a suscité une réaction
de Robert Faurisson, que voici:
La Shoah: des images
de fiction et une simple croyance?
-
-
- L'exposition
de photographies "Mémoire des camps", qui se
tient actuellement à Paris, à l'hôtel de
Sully, suscite l'inquiétude de certains milieux juifs.
Cette exposition, où l'on s'est préoccupé
d'éliminer quelques faux un peu trop voyants, rend criante,
au siècle matérialiste de l'image, de la photographie
et de la télévision, l'absence de toute photographie
et de tout élément matériel qui prouverait
que les juifs ont été les "victimes d'une
extermination industriellement programmée". Ces derniers
mots sont de Jacques Mandelbaum, journaliste attitré du
Monde. Dans un article intitulé: "La Shoah
et ces images qui nous manquent" (25 janvier 2001, p.17),
il ne cache pas sa perplexité.
- Il écrit
qu'"on ne dispose pas d'images [vraies] qui rendent compte
de ce crime". Il parle, à propos d'Auschwitz, d'"images
de propagande" soviétique. Il ajoute:
- Certaines de
ces images [de propagande soviétique] n'en furent pas
moins réutilisées plus tard comme de véritables
documents d'archives. Toutes les images connues, s'agissant de
ce crime-là, sont donc, sinon fausses, du moins inappropriées.
Y compris, et peut-être surtout, celles des monceaux de
cadavres découverts dans les camps de concentration, dont
la spectaculaire horreur est encore loin de compte.
-
- Il rappelle
qu'en raison même de l'inexistence d'images vraies on a
eu "la possibilité d'en produire par le biais de
la fiction" et il pense que la fiction "est en passe
de s'imposer". Nous voici donc, selon lui, réduits
au "pathos consolateur de la fiction". Les organisateurs
de cette exposition osent affirmer, après Jean-Claude
Pressac, que telle photographie avait été prise
à Auschwitz depuis une chambre à gaz. Sceptique,
le journaliste demande: "depuis une chambre à gaz
ou depuis un autre bâtiment?".
-
- En dépit
des objections des révisionnistes à ce sujet, certains
auteurs avaient osé prétendre que, sur des photographies
prises par des aviateurs alliés en 1944 au-dessus du complexe
d'Auschwitz, on pouvait distinguer les bâtiments des chambres
à gaz homicides. J. Mandelbaum constate que, sur ces photographies,
on peut déchiffrer d'Auschwitz toutes les "choses
existantes, sauf la présence des chambres à gaz".
Il revient sur "l'insupportable manque des images [vraies]
de l'extermination" et il évoque une polémique
entre auteurs exterminationnistes "littéralement
hantée par l'absence quasi totale de photos relatives
à l'extermination". Au passage, il s'en prend à
"la maladresse des organisateurs" de l'exposition.
-
- Somme toute,
cette Shoah, dont il maintient, bien sûr, le caractère
historique, se réduit pour le moment, d'une part, à
des images fictives (il dit: des "images largement inappropriées")
et, d'autre part, à une croyance, elle-même fondée
sur des images de fiction.
-
- Il conclut:
- Si voir, c'est
croire, comment admettre dès lors, s'agissant de la Shoah,
que l'image [vraie] est précisément ce qui manque?
-
-
- Cette dernière
question, qui est claire, et toutes ces remarques, qui ne manquent
pas de vigueur, s'extraient à grand-peine d'un amas au
style pâteux. Le journaliste multiplie les contorsions
de langage et s'exprime en un français de yeshiva. Il
cherche simultanément à sauver la mise holocaustique
et, peut-être bien aussi, à préserver ses
arrières et les arrières de son journal. Ainsi
Le Monde, le jour où il faudra larguer le mythe
de la Shoah, pourra-t-il se prévaloir de cet article de
J. Mandelbaum et de quelques autres articles tout aussi obliques.
-
- Il y a plus
de vingt ans, sous la poussée révisionniste, Pierre
Vidal-Naquet et ses coreligionnaires ont commencé à
battre en retraite et à dénoncer quelques-uns des
plus gros mensonges de leur propagande. Au fil des ans, ils ont
pris l'habitude de mettre ces inventions fallacieuses sur le
compte des communistes, des Russes ou des Polonais. Ici, il appert
que c'est aux Soviétiques que le journaliste du Monde
impute la fausse monnaie d'Auschwitz.
- Robert Faurisson,
25 janvier 2001.
On annonce, à la Bibliothèque
nationale, construite par le pharaon Mitrandosis Ier, de la 72e
dynastie, une sorte de causerie typanisante sur les camps, le
7 mars, avec Brayard, l'athlète de la pensée molle,
Clément Chéroux, kommissaire aux images, Christian
Delage et Anne Grynberg, toutes personnes extrêmement qualifiées
pour plagier ce que d'autres ont déjà copié
sur ce que d'autres, avant eux, avaient écrit par ouï-dire
d'après ce que d'autres avaient dit pour se venger ou simplement
se pavaner sous les sunlights.
Il y a aussi une exposition de photos "sur
l'antisémitisme" à la mairie du XXe. Nos espions
ont noté que sur le dernier panneau (n· 30 : "L'Antisémitisme
en France après la deuxième guerre mondiale"),
on voit une partie d'une page de l'aaargh qui
expose principaux thèmes du travail de Faurisson depuis
vingt ans, citant notamment La « question de fond »
de Faurisson : les chambres à gaz" suivi
du titre: La question de fond: l'inexistence des chambres à
gaz". Cette reproduction est
accompagnée de la légende suivante:
- "Pendant
des années Robert Faurisson a été le révisionniste
le plus prolifique et le plus influent de France. La majeure
partie de ses oeuvres sont maintenant diffusées via Internet,
car cela rend quasiment impossible toute poursuite. Ce site Web
français est situé aux Etats-Unis."
On parle de la prochaine sortie d'une brochure
sur cette exposition, puis d'un film. Le contact de l'association
responsable (ADEA : association pour la distribution de l'exposition
sur l'antisémitisme) est <d[email protected]>.
FIN
EFFROYABLE OU EFFROI SANS FIN?
Voici un anglais d'origine arabe qui écrit dans The
Guardian qu'Israël n'a aucune légitimité
de quelque ordre que ce soit et que cette affirmation doit être
le fondement de toute négociation en Palestine. Il avait
déjà affirmé, dans sa jeunesse, que la persécution
des juifs par les nazis,[ transformée en vérité
religieuse sous le nom "d'holocauste"] servait de couverture
azux atrocités israéliennes, ce qui lui avait valu
les insultes qu'on connaît bien ici. Iol affirme qu'Israël
était illégitime dès avant sa fondation,
que toutes les décisions qui ont présidées
à sa création à partir de 1916 étaient
contraires au droit international et que la Palestine a été
volée aux Palestiniens par des bandes terroristes armées
sionistes. La théorie de la "promesse" repose
sur le mépris systématique de tous les autres humains
et tant que les sionistes n'y auront pas renoncé, ce sera
la guerre perpétuelle.
Israël
n'a aucun droit à l'existence mais il y aurait des chances
de paix si les Israéliens abandonnaient leurs prétentions
bibliques.
Israel
simply has no right to exist
Peace
might have a real chance without Israelis' biblical claims
-
- Special
report: Israel and the Middle East, by Faisal Bodi
-
- Several years
ago, I suggested in my students' union newspaper that Israel
shouldn't exist. I also said the sympathy evoked by the Holocaust
was a very handy cover for Israeli atrocities. Overnight I became
public enemy number one. I was a Muslim fundamentalist, a Jew-hater,
somebody who trivialised the memory of the most abominable act
in history. My denouncers followed me, photographed me, and even
put telephone calls through to my family telling them to expect
a call from the grim reaper. Thankfully, my notoriety in Jewish
circles has since waned to the extent that recently I gave an
inter-faith lecture sponsored by the Leo Baeck College, even
though my views have remained the same. Israel has no right
to exist. I know it's a hugely unfashionable thing to say
and one which, given the current parlous state of the peace process,
some will also find irresponsible. But it's a fact that I
have always considered central to any genuine peace formula.
- Certainly there
is no moral case for the existence of Israel. Israel stands as
the realisation of a biblical statement. Its raison d'être
was famously delineated by former prime minister Golda Meir.
"This country exists as the accomplishment of a promise
made by God Himself. It would be absurd to call its legitimacy
into account."
- That biblical
promise is Israel's only claim to legitimacy. But whatever God
meant when he promised Abraham that "unto thy seed have
I given this land, from the river of Egypt unto the great river,
the Euphrates," it is doubtful that he intended it to be
used as an excuse to take by force and chicanery a land lawfully
inhabited and owned by others.
- It does no
good to anyone to brush this fact, uncomfortable as it might
be, under the table. But that has been the failing with Oslo.
When it signed the agreement, the PLO made the cardinal error
of assuming that you could bury the hatchet by rewriting history.
It accepted as a starting point that Israel had a right to exist.
The trouble with this was that it also meant, by extension, an
acceptance that the way Israel came into being was legitimate.
As the latest troubles have shown, ordinary Palestinians are
not prepared to follow their leaders in this feat of intellectual
amnesia.
- Israel's other
potential claim to legitimacy, international recognition, is
just as dubious. The two pacts which sealed Palestine's future
were both concluded by Britain. First we signed the Sykes-Picot
agreement with France, pledging to divvy up Ottoman spoils in
the Levant. A year later, in 1917, the Balfour Declaration promised
a national home for the Jewish people. Under international law
the declaration was null and void since Palestine did not belong
to Britain - under the pact of the League of Nations it belonged
to Turkey.
- By the time
the UN accepted a resolution on the partition of Palestine in
1947, Jews constituted 32% of the population and owned 5.6% of
the land. By 1949, largely as a result of paramilitary organisations
such as the Haganah, Irgun and Stern gang, Israel controlled
80% of Palestine and 770,000 non-Jews had been expelled from
their country.
- This then is
the potted history of the iniquities surrounding its own birth
that Israel must acknowledge in order for peace to have a chance.
After years of war, peace comes from forgiving, not forgetting;
people never forget but they have an extraordinary capacity to
forgive. Just look at South Africa, which showed the world that
a cathartic truth must precede reconciliation.
- Far from being
a force for liberation and safety after decades of suffering,
the idea that Israel is some kind of religious birthright has
only imprisoned Jews in a never-ending cycle of conflict. The
"promise" breeds an arrogance which institutionalises
the inferiority of other peoples and generates atrocities against
them with alarming regularity. It allows soldiers to defy their
consciences and blast unarmed schoolchildren. It gives rise to
legislation seeking to prevent the acquisition of territory by
non-Jews.
- More crucially,
the promise limits Israel's capacity to seek models of coexistence
based on equality and the respect of human rights. A state based
on so exclusivist a claim to legitimacy cannot but conceive of
separation as a solution. But separation is not the same as lasting
peace; it only pulls apart warring parties. It does not heal
old wounds, let alone redress historical wrongs.
- However, take
away the biblical right and suddenly mutual coexistence, even
a one-state solution, doesn't seem that far-fetched. What name
that coexistence will take is less important than the fact that
peoples have forgiven and that some measure of justice has been
restored. Jews will continue to live in the Holy Land -- as per
the promise -- as equals alongside its other rightful inhabitants.
- If that kind
of self-reproach is forthcoming, Israel can expect the Palestinians
to be forgiving and magnanimous in return. The alternative
is perpetual war.
- The Guardian <[email protected]>
3 Jan. 2001
RATONNADE
- "The funeral
procession [for Binyamin and Talia Kahane] rapidly degenerated
into a riot. In King George Street, young [Jewish] men burst
into a kebab bar and chased terrified Arab workers up to the
second story, while the crowd outside chanted: 'Lynch! Lynch!'"
- -- Eric Silver,
"Acts of Vengeance," The Jewish Journal of Greater
Los Angeles, January 5, 2001
- [Le cortège
funèbre [de Benjamin et Talia Kahane] a rapidement dégénéré
en émeute. De jeunes juifs ont fait irruption dans un
restaurant de kébab de la rue du Roi George et chassé
les employés arabes terrifiés jusquÕau premier
étage, tandis que la foule, dehors, hurlaient: "Pendez-les,
pendez-les!"]
A ce propos, nous avons le compte
rendu d'un journaliste anglais qui est venu rendre visite aux
fafs du Bétar, à Paris. Curieusement, c'est
pas dans les journaux français qu'on trouve ça,
mais dans les colonnes de la version anglaise de Al Ahram,
le grand journal égyptien. Prenez ça comme une visite
au zoo; ne jetez pas de cacahuètes. L'article commence
par l'aveu de la surprise ressentie par le journaliste: "J'aurais
pensé qu'une association qui arpente Paris en hurlant des
slogans racistes et qui publie des communiqués dans lesquelles
elle revendique des passages à tabac d'Arabes serait plutôt
discrète, pte même entièrement clandestine.
Evidemment, le Front national fait ce genre de choses et on le
trouve dans l'annuaire. Mais ils agissent au nom du peuple français.
Le Bétar agit au nom d'Eretz Israel." Encore une fois,
on mesure ici toute la différence entre la France et l'Angleterre:
là-bas, ce n'est certainement pas mieux qu'ici mais l'impunité
n'existe pour personne. Toutes les milices armées sont
interdites, y compris les sionistes. Au paradis des serial
killer, Scotland Yard poursuit indistinctement les criminels,
quelle que soit leur religion. Voici le credo de ces brutes: "The
real Jew, for the Betar, isn't the most pious or the most ethnically
pure: he's the one who is most inhabited by the 'will to Jewishness',
and most ready to translate that will into an act of physical
force." [Le vrai juif, pour le Bétar, n'est pas
le plus pieux ou le plus pur ethniquement: c'est celui qui possède
le plus de Volonté d'être juifet celui qui est prêt
à treansformer cette volonté en action physique
violente."]
MAUVAIS
JUIF
- Date: Sat,
6 Jan 2001 09:13:25 -0700
- An Israeli
ex-pat living in London writes to The Guardian
- Sir,
- Ahdaf Soueif
rightly asked "how can people, people with souls, tolerate
this" (Living under Israeli occupation, 18 December). As
an Israeli now living abroad I can only say that there is no
reason for tolerating "this". Judy Blanc's reply "they're
not aware" is charitable, but inaccurate.
- A wealth of
data has been published in the Israeli popular press; it has
also received Israeli TV coverage. Most Israelis also have access
to first hand sources, i.e. friends and family serving in the
Israeli army (many of them would have served themselves).
- Many Israelis
are aware of the facts but prefer inaction. This is because Israeli
routine has hardly been affected by the shattering of Palestinian
lives. On the other hand, publicly criticising Israeli aggression
would disturb their comfort and make them targets of verbal terrorism
in cyberspace and elsewhere.
- Courageous
Israelis who dare to speak up (e.g. over 100 signed Jews
Against the Occupation petition at http://www.PetitionOnline.com/JvO1/petition.html)
- are branded
self-haters. Some of these verbal terrorists revert to anti-Semitic
abuse. One such incident left my father traumatised, when in
1988 a group of Jewish Kahana supporters told him "What
a shame the Nazis didn't finish you off". My father,
who escaped Nazi Germany to London and lost relatives in concentration
camps, was attacked in Tel Aviv because he dared to protest against
the Israeli repression of Palestinians.
- Many complacent
Israelis will speak up when the Western media no longer accepts
Israeli official spin, gloss and the verbal terrorism of being
branded anti-Semites. Ahdaf Soueif's article eloquently describes
the conditions and aspirations of the Palestinian people living
under Israeli occupation. It is a timely reminder to complacent
Israelis that being publicly implicated by Israeli aggression
against the mostly unarmed Palestinians would necessarily be
worse than being branded self-haters.
- Yael Oren Kahn,
<[email protected]>
- [Monsieur, Ahdaf Soueif demandait à juste
titre "comment des êtres dotés d' âme
pouvaient tolérer cela" (Vivre sous l'occupation
israélienne, 18 décembre 2000). Israélien
vivant désormais à l'étranger, tout ce que
je peux dite cest qu'il n'y a aucune raison de le tolérer.
La réponse de Judy Blanc, d'après laquelle "ils
ne se rendent pas compte", est charitable mais fausse.
- D'innombrables
faits ont été publiés dans la presse populaire
israélienne ainsi qu'à la télévision.
La plupart des israéliens ont aussi accès à
des sources d'information directes, c'est-à-dire des amis
et des parents enrôlés dans l'armée israélienne
(beaucoup y ont d'ailleurs eux-mêmes fait leur temps).
- Beaucoup d'Israéliens
se rendent parfaitement compte mais préfèrent ne
rien faire, cela parce que la vie quotidienne, ne Israël,
n'a presque pas été affectée par le bouleversement
des vies palestiniennes. D'autre part, la critique ouverte de
l'agression israélienne dérangerait leur bien-être
et les désignerait comme cibles du terroristme verbal
sur internet et ailleurs.
- Les Israéliens
courageux qui ont l'uadace de prendre la parole (par exemple,
plus de cent personnes ont signé la pétition Les
juifs contre l'occupation, http://www.PetitionOnline.com/JvO1/petition.html, sont qualifiés
d'ennemis de soi-même. Ds certains cas, le terrorçisme
verbal recourt aux injures antisémites. Mon père
a été durablement choqué par un incident
de ce type après qu'en 1988, des partisans de Kahana lui
ont dit "qu'il était dommage vraiment que les nazis
ne se soient pas débarrassés de lui." Mon
père, qui s'est évadé à Londres de
l'Allemagne nazie et qui a perdu des membres de sa famille dans
les camps de concentration, a été attaqué
à Tel-Aviv parce qu'il osait protester contre la répression
israélienne à l'égard des Palestiniens.
- Beaucoup d'israéliens
prendront la parole lorsque la presse occidentale cessera d'accepter
le discours officiel israélien, ses prétentions
et le terrorisme verbal qui les traite d'antisémites.
L'article d'Ahdaf Soueif décrit avec beaucoup d'éloquence
les conditions de vie des palestiniens vivant sous occupation
israélienne et leurs aspirations. Cela devrait faire comprendre
aux Israéliens complaisants qu'être la victime de
l'agression israélienne contre des Palestiniens désarmés
est bien pire que d'être traitéd'ennemi de soi-même.
- Yael Oren Kahn,
<[email protected]
PARUTIONS
§== Nous avions signalé le mois dernier la revue
L'autre histoire, sans en donner l'adresse; toute correspondance:
La Licorne bleue, 3 bis rue Jules Vallès, 75011 Paris,
<[email protected]>
§== Sortie du volume 1 des Etudes révisionnistes",
une publication privée réservée au membres
adhérents du Cercle antitotalitaire. Renseignements disponibles
à CHC, 45/3 route de Vourles, 69230 St Genis Laval. s.l.n.d
[fin 2000].
Cette importante publication (478
pages) comporte les textes de Robert Faurisson de 1999 et 2000,
donnés comme une sorte de suite aux Ecrits révisionnistes,
en 4 volumes, parus en 1999 et dont une seconde édition,
"revue et corrigée" est annoncée pour
mars 2001. Cet ensemble est suivi de l'entretien de R. Faurisson
avec Valérie Igounet, présent
sur le site et de la
lettre de Paul Durand à la même donzelle. On
trouve ensuite la correspondance échangée par Paul
Rassinier
et Robert Faurisson, soit douze lettres. Suit la contribution
de Jürgen Graf
à la conférence révisionniste de Californie
en 2000, "Qu'advint-il des juifs déportés à
Auschwitz et qui n'y furent pas enregistrés?". Ensuite,
deux articles de Jack Wikoff, "Hitler et les Arméniens"
et "Le mythe d'une extermination des homosexuels"; une
note de J.-M. Boisdefeu, "A propos des jumeaux d'Auschwitz"
et une traduction d'un des rares textes de synthèse parus
ces dernières années aux Etats-Unis, de Samuel Crowell,
"La chambre à gaz de Sherlock Holmes", soit une
centaine de pages d'un texte qui n'a peut-être pas encore
trouvé son dernier état. C'est une excellente introduction
à nos arcanes. Après une "chronologie succincte
de l'affaire Plantin (suite)"
qui réjouira les anciens amateurs des Plaideurs,
on trouve un pièce attendue depuis longtemps, une "Bibliographie
révisionniste sur la 'solution finale de la question juive'
et sur le révisionnisme". C'est un instrument très
bien fait et très complet qui rendra les plus signalés
services. Nous tâcherons, dans un avenir proche, de mettre
cet instrument à la disposition. Enfin, de judicieuses
"notes de lectures", auquelles nous avait habitués
la défunte revue Akribéia, viennent compléter
le tout.
§== Sortie du numéro 12 (nov.-déc. 2000)
d'A Contre-Nuit, avec un long article de Roger Garaudy
sur la théologie de la libération. (Association
pour le dialogue des cultures, 69 rue de Sucy, 94430 Chennevières/marne).
§==Signalons l'amusante bataille entre les héritiers
putatifs de Guy Debord, son historien de cour attitré,
Jean-François Martos, et sa veuve éplorée,
qui a vendu les droits sur la correspondance du grand homme en
voie de statufication, pour la somme rondelette de 480.000 Francs.
Elle défend son bistec. Voir, de Martos, Sur l'interdiction
de ma "Correspondance avec Guy Debord", édité
à compte d'auteur par Le fin mot de l'histoire, BP 274,
75866 Paris, cedex 18, <[email protected]>.
On s'amusera de voir les postpérisitu
se bouffer le nez avec les cataprositu et les antipostparasitu,
et quelques autres tribus de la même eau. Au moins, il y
a du blé à se faire. Au passage, on voit mentionnés
Quadruppani et quelques autres de nos amis. L'ahuri des poubelles
est attendu dans ce bourbier pour bientôt. Debord, faisant
le diva, a probablement mérité tout ça.
OR JUIF OU OR NAZI?
Rézo Voltaire:
Cette semaine, notre sélection de
signets est consacrée aux dommages de guerre des nazis
et à la restitution des biens juifs.
====Etats-Unis
[AN] Department of State : Holocaust Issues
http://www.state.gov/www/regions/eur/holocausthp.html
[AN] National Archives and Records Administration
: Searching for Documents on Nazi Gold
http://www.nara.gov/nara/research/nazigold.html
[AN] "Preliminary Study on U.S. and
Allied Efforts To Recover and Restore Gold and Other Assets Stolen
or Hidden by Germany During World War II " (May 1997)
http://www.state.gov/www/regions/eur/rpt_9705_ng_links.html
[AN] "U.S. and Allied Wartime and Postwar
Relations and Negotiations With Argentina, Portugal, Spain, Sweden,
and Turkey on Looted Gold and German External Assets and U.S.
Concerns About the Fate of the Wartime Ustasha Treasury "
(June 1998)
http://www.state.gov/www/regions/eur/rpt_9806_ng_links.html
====France
[FR] Ministère des Affaires étrangères
Archives diplomatiques
http://www.france.diplomatie.fr/archives/dossiers/ornazi.html
[FR] Ministère de la Culture Musées
nationaux Récupération
http://www.culture.gouv.fr/documentation/mnr/pres.htm
[FR] " Rapport de la mission d'étude
sur la spoliation des juifs en
France " Présenté par
Jean Matteoli (avril 2000)
http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/cgi-bin/multitel/CATALDOC/framegenerique
?gauche=g_somMR&principal=texte_generique&p1=repertoire&val1=rapports&p2=fichier&val2=matteoli2000.htm&MID=5TOeOeVOblrr
[FR] "Eléments de réflexion
sur l'indemnisation des veuves et orphelins des déportés
juifs de France " Rapport de l'Inspection générale
des Anciens combattants (janvier 2000)
http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/cgi-bin/multitel/CATALDOC/frame_generique?gauche=g_somMR&principal=texte_generique&p1=repertoire&val1=rapports&p2=fic
hier&val2=masseret.htm&MID=7TOAOerwbl7S
====Royaume-Uni
[AN] British Bankers'Association : Restore
UK
http://www.restoreuk.org.uk/
[AN] Public Record Office : Nazi Gold
http://www.pro.gov.uk/popularhistory/nazigold.htm
====Suisse
[FR/AL] Archives fédérales
suisses
http://www.admin.ch/bar/
[FR] Banque nationale suisse : Transactions
sur or pendant la SGM
http://www.snb.ch/f/publikationen/gold_trans/text_gold.html
[FR] Fondation suisse de la solidarité
(Parlement suisse)
http://www.parlament.ch/f/Nachrichtelose_Vermoegen/Avoirs_en_desherence.htm
[AN] Swiss-American Chamber of Commerce
: Dormant Accounts, Nazi Gold and Loot
http://www.amcham.ch/dormant/index.htm
[FR] Task Force fédérale
http://www.taskforce.ch/Choice/f.htm
[FR] Union des banques suisses
http://www.ubs.com/f/index.html
[FR] " Rapports intégraux de
la Commission Bergier "
Commission indépendante d'experts
désignée par l'Assemblée fédérale
http://www.uek.ch/findex.htm
====Presse
[AN] CNN : Vatican drawn into scandal over
Nazi-era gold
http://www.cnn.com/WORLD/9707/22/nazi.gold/
[FR] L'Express : Spoliation des biens
juifs
http://www.lexpress.fr/Express/Info/France/Dossier/spoliation/Dossier.asp
[AN] Frontline : Nazi Gold
http://www.pbs.org/wgbh/pages/frontline/shows/nazis/
[AN] Giussani : Swizerland and the Holocaust
Assets
http://www.giussani.com/holocaust-assets/welcome.html
[FR] Libération: A la poursuite
de l'or nazi
http://www.liberation.fr/ornazi/
[FR] Le Monde : la spoliation des
biens juifs
http://www.lemonde.fr/doss/0,2324,2307-6-QUO-2037,00.html
[FR] Télévision suisse romande
: Fonds juifs et or nazi
http://www.tsr.srg-ssr.ch/docu/fondsj.html
[FR] Webdo : Nouveaux regards sur la Suisse
http://www.webdo.ch/39-45/edito.html
[FR/AL] Bibliographie de la Bibliothèque
nationale suisse
http://www.snl.ch/ch_33-45/biblio.htm
-----------------------------
SOURCES OUVERTES, Veille documentaire relative
à la promotion des libertés et de la laïcité.
Publication hebdomadaire du Réseau Voltaire. Edition du
18 décembre 2000, # 33. <[email protected]>
<http://www.reseauvoltaire.net>
L'aaargh condamne avec la dernière
énergie toute idée que l'argent exercerait un attrait
quelconque sur ceux qui parlent au nom des malheureuses victimes
juives...
MANQUE D'ADRESSES
Librairie du Vatican en ligne
http://www.IXTmedia.com/
Hayward se trouve aussi à
http://geocities.com/revisionism1/index.html; en html et en pdf
'The Grey Zone': A Holocaust Horror Story
Without a Schindler" by Kristin Hohenadel, un nouveau film,
dans le New York Times du 7 janvier 2001,
http://partners.nytimes.com/2001/01/07/arts/07HOHE.html?pagewanted=all
www.peacefire.org:
c'est là qu'on trouve les logiciels pour inactiver les
filtres.
A new program, simply called Peacefire,
has been released on this site which can disable all popular Windows
censorware (SurfWatch, Cyber Patrol, Net Nanny, CYBERsitter, X-Stop,
PureSight and Cyber Snoop) with the click of a button. This software
is being released in response to the passage of a bill by Congress
that requires the use of blocking software in schools and libraries
that receive federal funds.
Si vous croyez devoir contourner des systèmes
qui interdisent des accès (dans les régimes totalitaires
avérés comme aussi dans les régime totalitaires
inavoués), trouvez les solutions chez les hackers spécialistes
du piratage nécessaire sur Internet quand il s'agit de
l'exercice des libertés: ils ont créé un
site dit du "culte de la vache morte" à <www.cultdeadcow.com>.
C'est le stade ultime de la vache folle.
QUELQUES ENNEMIS MINEURS
Links Against Holocaust denial
ADL's New Holocaust Denial Online Guide
http://www.adl.org/frames/front_holocaust_denial.html
ADL 1997 Press Release on Brad Smith
http://www.adl.org/presrele/HolNa_52/3079-52.html
ADL's 1998-99 Update on Brad Smith
http://www.adl.org/issue_holocaust/smith_campaign_98_99.html
Ben Austin's Denial and Deniers Page
http://www.mtsu.edu/%7Ebaustin/denial.htm
Benseon Apple's Analysis of Denial in the
J.E.T. Webpage (Australian)
http://www.geocities.com/CapitolHill/1442/hol_den.htm
Canadian Jewish Congress Press Release,
Ottawa, November 26, 1998,
On new laws to combat Holocaust denial
http://www.cjc.ca/Press-Releases/pr981126.htm
Deborah Butler's Holocaust Denial in England
(Law)
http://webjcli.ncl.ac.uk/1997/issue4/butler4.html
The Einsatzgruppen's "How to be a Revisionist
Scholar"
http://www.netbistro.com/electriczen/revisionism.html
The Einsatzgruppen's "Holocaust Denial
& the Big Lie"
http://www.netbistro.com/electriczen/denial/biglie.htm
Forgive but Never Forget's section on denial
http://www.geocities.com/CapitolHill/Lobby/4430/deny_web.htm
Frank Miele's Giving the Devil His Due (Skeptics)
http://www.skeptic.com/02.4.miele-holocaust.html
Film: Holocaust Denial vs Freedom of Speech
(about Faurisson in France)
http://www.nfb.ca/FMT/E/MSN/33/33856.html
Hilary Ostrov's "Litter on the Highway"
http://www.netbistro.com/electriczen/denial/hohd.html
Jewish Student Online Resource Center on
Denial
http://www.us-israel.org/jsource/Holocaust/denial.html
Lin Collette's Encountering Holocaust Denial
Essay
http://www.publiceye.org/pra/magazine/holodeni.html
One Man's Mind on denial
http://www.geocities.com/Athens/4747/HRStart.html
McCarthy, Ostrov, and Zündel
http://www.cyber24.com/htm2/4_217.htm
Richard Green's Homepage
http://world.std.com/~rjg/
William Samelson's Essay
http://www.mazal.org/archive/samelson/refuting.htm
Skeptic's Dictionary: Hol. Denial and nazism
http://www.dcn.davis.ca.us/~btcarrol/skeptic/nazism.html
Simon Wiesenthal Center's Responses to Revisionist
Arguments
http://www.wiesenthal.com/resource/revision.htm
Queer Resources Directory on Revisionism
http://mother.qrd.org/qrd/www/RRR/revision.html
Holocaust Denial Individuals and Organizations
http://www.geocities.com/Athens/Rhodes/5338/psa/info-on-denial.html
Cette compilation est due à une ennemie
vigilante et hypocrite, Cecelia Clancy, <[email protected]>
DERNIÈRE
COHNERIE À PARIS
1/SÉANCE AU
PATRONAGE
C'est le 17 janvier que sortira, en principe,
le film documentaire "Autopsie d'un mensonge", produit
par Joël Foulon, de LiliProductions, et écrit par
Jacques Tarnero (du "Monde"). Lili Productions présente
ainsi ce film:
- Ce film documentaire
pour le cinéma est un geste de combat. Il s'inscrit dans
une démarche de préservation de la mémoire
et de la vérité contre un mensonge majeur des temps
modernes: la négation de la Shoah. "Autopsie d'un
mensonge" dénonce le fait révisionniste qui
se développe dans un monde sans repères en mettant
à (sic) jour la fausseté et la perversité
du propos négationniste qui dépasse largement quelques
néonazis.
- Depuis une
cinquantaine d'années, avec des variations d'intensité,
ce phénomène s'est inscrit dans le paysage intellectuel.
Réduit à des attitudes extrémistes en Occident,
il s'est répandu dans le monde arabo-musulman porté
par le renouveau des idées antisémites et la résurgence
des "Protocoles des sages de Sion".
- En quatre parties,
"Autopsie d'un mensonge" montre comment le négationnisme
s'est improvisé "science" et risque, notamment
via Internet, d'être banalisé. Ce film milite pour
donner force au serment de l'après Auschwitz: Plus jamais
ça. Il s'adresse donc autant à un public averti
qu'aux jeunes générations et montre que la lecture
de l'histoire ne peut être salie, détournée,
criminalisée, faussée.
- LILIPRODUCTIONS,
14 rue Mandar, 75002 Paris, Tél.: 01 40 26 94 90, Fax:
01 40 26 94 93. Courriel: <[email protected]>.
-
- Ce documentaire
a reçu, entre autres, le soutien, parfois sous forme de
lettres dithyrambiques, de:
- Ministère
des affaires étrangères / Secrétariat d'Etat
à la défense (Rose-Marie Antoine) / Présidence
de l'Assemblée nationale (Raymond Forni et Loïc Rousseau)
/ Présidence du Parlement européen / Mémorial
pour la Paix de Caen (Emmanuel Thiébot) / Jack Lang /
Centre européen de recherche et d'action sur le racisme
et l'antisémitisme / Congrès juif européen
/ LICRA (Richard Serero) / MRAP (Pierre Mairat) / Ligue des droits
de l'homme / Fondation Eric de Rothschild / Ambassade d'Israël
à Paris / Ligue française de l'enseignement / Fédération
de l'éducation nationale (FEN) (Jean-Claude Barbarant)
/ Fédération des syndicats unifiés de l'éducation
nationale (FSU) / Fédération des conseils de parents
d'élèves (FCPE) (Georges Dupon-Lahitte) / Média-Programme
de l'Union européenne / Centre national de la cinématographie
/ Canal Plus / Centre national de documentation pédagogique
de la rue d'Ulm (Robert Jammes) / Ligue française de l'enseignement
et de l'éducation permanente (Eric Favey) / Association
des professeurs d'histoire et de géographie (Hubert Tison)
/ Institut de recherches historiques, économiques, sociales,
culturelles (Louis Weber) / France Libertés (Fondation
Danielle Mitterrand) (Pauline Dubuisson) / Conseil représentatif
des institutions juives de France (CRIF) (Henri Hajdenberg).
On va sûrement nous montrer enfin
une photo ou un dessin de la chambre à gaz nazie.... Enfin!...
2/JUS
DE NAVET
Le cadavre bouge
encore
- Autopsie
d'un mensonge. Le négationnisme disséqué
dans un documentaire approximatif
-
- Documentaire
français de Jacques Tarnero et Bernard Cohn. (1 h 40.)
- Le titre même
de ce documentaire laisse songeur, car il suffit de visionner
les témoignages réunis par Jacques Tarnero et Bernard
Cohn pour se convaincre que le négationnisme est loin
d'être mort, que -- comme l'explique, entre autres, Claude
Lanzmann -- Internet permet
à ceux qui propagent la négation du génocide
des juifs par l'Allemagne nazie de poursuivre leur besogne.
- A cette imprécision
du titre correspond une imprécision de méthode.
Le film est constitué pour l'essentiel d'entretiens, avec
une majorité d'intellectuels et quelques témoins
du génocide. Mais parmi les intellectuels s'est glissé
Jacques Tarnero, l'un des deux auteurs, qui semble ainsi
parler exactement du même endroit que ceux qu'il a interrogés.
Cette dérogation aux règles élémentaires
du débat accentue encore la confusion du film,
qui emprunte plusieurs pistes pour expliquer la genèse
du négationnisme, avant de s'éloigner du coeur
du problème pour s'attacher à des débats
annexes, sur la qualification des souffrances infligées
par Israël aux Palestiniens, sur la nature des sentiments
de Jean-Paul II à l'égard de la communauté
juive.
- Les interventions
de Jacques Tarnero sont extrêmement sévères
à l'égard de l'extrême gauche. Il relève
entre autres que ce sont les trois anciens pays membres de l'Axe
qui ont produit les plus virulents des groupes armés d'ultra-gauche
et que ceux-ci se sont attaqués à Israël.
Mais un peu plus loin, le commentaire signale que l'un des textes
fondateurs du négationnisme a été écrit
par un militant d'extrême droite en Grande-Bretagne, pays
qui n'a pas éprouvé directement le génocide.
Cette contradiction, et elle n'est pas la seule, est laissée
béante.
- Témoignage
inepte
- De même
on garde longtemps l'impression que les auteurs ont décidé
de ne pas donner la parole aux négationnistes, jusqu'à
ce que surgisse le soliloque de l'un d'entre eux. Ce représentant
unique est si inepte dans l'énonciation de ses ignominies
que sa présence à l'écran accentue encore
la confusion. Mesurée à cette aune, la perversion
intellectuelle qu'est le négationnisme paraît alors
plus ridicule, plus anodine qu'elle ne l'aurait été
si l'on avait montré les plus célèbres de
ses représentants, l' "historien" britannique
David Irving, par exemple.
- Cette accumulation
de maladresses et d'approximations finit par défaire les intentions
pédagogiques des auteurs, laissant le spectateur en possession
d'une somme d'informations considérable mais guère
utilisable.
- T.S. [Thomas
Sotinel]
- Le Monde, 18 janvier 2001, p.
29
3/ENCORE UN IMPOSTEUR
Le type blème et bouffi qui prétend
avoir fait le film qui s'intitule macabrement Autopsie d'un
mensonge, le négationnisme, s'appelle, paraît-il
Jacques Tarnero. En réalité il jacasse beaucoup
devant la caméra et sa longue "prestation" n'est
pas pour rien dans l'ennui que secrète ce film. Il a été
en fait réalisé par un certain Bernard Cohn. Alors
que le Monde réclamait la présence des révisionnistes
dans ce film, pour le rehausser un peu, Libération dit
qu'ils n'ont pas été invités, ce qui prouve
une fois de plus que les plumitifs écrivent sans savoir.
Ce Cohn a en effet bassiné à peu près tous
les révisionnistes français de quelque notoriété
pour qu'ils viennent figurer dans son film. Malheureusement, ils
l'ont à peu près tous envoyé promener. Parler
dans un film pour se retrouver demain en cabane? "Mais non,
vous aurez des garanties, c'est un film!", pleurnichait ce
Cohn, qui, pourtant n'inspirait aucune confiance. Il suait l'hypocrisie.
Il ne voulait pas, à l'évidence, faire un film SUR
le révisionnisme, mais CONTRE. En essayant de piéger
les révizos. Fais-y-le tout seul, qu'y-ziont dit.
C'est ce qu'il a fait, avec les sinistres
trombines de Jouanneau, l'auteur, lui aussi bouffi, des paragraphes
liberticides de la loi Gayssot; Georges Fontenis, nanar frelaté
retraité à qui Rassinier a envoyé un jour un livre
et qui se fait maintenant un turf de baver dessus; Finkielkraut,
échappé de Charenton, vaticinant, secoué
de soubresauts baroques produits pas une neurologie cahotique
("Les juifs sont morts, on ne peut pas le nier, les juifs
sont morts!" lui, y doit être bouddhiste); des professionnels
du bourrage de crâne à Izieu; Ivan Levaï, beau
visage de fouine, toujours le tartuffe qui regrettera sa vie durant
d'avoir un jour invité Faurisson à parler trois
minutes; Raphaël Drai, pied-noir m'as-tu-vu, qui pose devant
les livres à tranche dorée qu'il a achetés
au mètre, auteur de plusieurs bouquins où il s'évertue
à démontrer que les juifs, tels le soviétique
Popov, de fameuse mémoire, ont tout inventé: la
loi, la liberté, la démocratie, la Ve république
et les pommes de terre frites, sans oublier les arts de toute
espèce, comme disait Voltaire (ce bon vieil antisémite);
Taguieff, sous-pontife blablatant et néologiste furieux,
il travaille dans les fiches comme d'autres à la mine;
Lanzmann,
fatigué, contemplant les égoûts qui confluent
pour former Internet -- certains sont câblés, lui
est accablé; la mère Wievorka, toujours prudente,
serrant les fesses, comme une aveugle traversant un marécage;
et quelques autres tartarins, palotins, pantins et turlupins vomis
par les froides steppes de la Pologne.
Les plus ignobles étaient les Arabes
de service qui sont allés volontairement servir sous ce
drapeau israélien, comme Tahar Ben Jelloun, vieil hilote
du Nouvel Obs, qui vient de se signaler en écrivant
tout soudain un livre sur le bagne privé du roi Hassan
II du Maroc, bagne qu'il avait soigneusement négligé
de dénoncer du temps où "notre ami le roi"
faisait crever ceux qui n'avaient point l'heur de plaire au sadique
couronné. Les vrais déportés de Tazmamart
lui ont claqué le beignet et Tahar, déjà
embarrassé par une affaire d'esclavage domestique, a dû
ramper devant les caméras pour demander l'aman,
que personne, d'ailleurs, n'a songé à lui accorder.
L'autre fiotte est un danseur mondain très répandu,
Elias Sanbar, Palestinien d'opérette, qui juge nécessaire
de produire une série de petits mensonges pour faire croire
à ses patrons parisiens que l'opinion palestinienne n'aurait
pas versé dans le révisionnisme, ce qui est pourtant
un fait établi par les observatoires israéliens
eux-mêmes, moins empêtrés dans le "judaïquement
correct" qui semble obséder les Palestiniens officiels
de Paris et d'ailleurs.
Ce Tarnero se donne pour "sociologue".
Depuis vingt ans qu'il nous pompe l'air, il semble qu'il ait écrit
une brochure sur le racisme, aux éditions Milan,
qui ne parvient pas à atteindre la centième page.
C'est à peu près tout ce qu'on peut mettre sur son
compte, si l'on excepte les innombrables apparitions que fait
ce jacque dans tous les colloques proto, para et péri-communautaires.
Il s'agraphe généreusement la qualité de
"chercheur-associé au CNRS". Mais il y un a hic.
Il n'existe pas de "chercheur-associé" au CNRS.
Il y a des "labos associés", mixtes, où
peuvent coexister des "chercheurs du CNRS" et d'autres
personnes qui dépendent d'autres institutions. Si l'on
est chercheur au CNRS, on peut se dire "chercheur au CNRS".
Si l'on est chercheur ailleurs, on ne peut pas se dire "chercheur-associé",
c'est une imposture. Quand il faut entrer dans les détails,
ce Tarmero dit qu'il travaille dans un labo de recherche "sur
les communautés juives de la diaspora". Voilà
le pot aux roses! C'est un chercheur bidon, qui remue de l'air
mais n'écrit jamais, financé par des institutions
juives pour faire de la propagande juive. C'est d'ailleurs ce
qui occupe la moitié du film sur le "négationnisme".
Il faut bien faire la publicité de ceux qui ont financé
la production.
Et puis, dans le Carnet du Monde, entre
le 6e Salon des études en Israël et une conférence
du Mouvement juif libéral de France, on trouve, le 27 janvier
2001, l'annonce d'une palabre (Israël... un Etat de trop?)
avec les mêmes zozos, mais où, soudainement, le Tarnero
apparaît comme "historien".
C'est vrai qu'il en faut un tas de titres
ronflants pour cacher le vide de la pensée et la hargne
ânonnante de ces professionnels de la Propagande. Quand
à la boîte de production, Lilliprod, elle présente
carrément Tarnero comme journaliste au Monde. C'est
Fregoli.
La tronche de malade de Tarnero (attention
aux âmes sensibles) est visible sur le Web:
http://www.memoire2000.asso.fr/festival97/page4.html
On peut le huer à son adresse:
<[email protected]>
IDIOT
SANGUINAIRE
Quant à Lanzmann, toujours directeur
d'une revue qu'il ne lit pas (Les Temps Modernes) il fait
une postface à un avant-propos (n* 610) pour gémir
que s'il avait su, il aurait empêché qu'on publie
dans la revue dont il est le bienheureux héritier, deux
auteurs, Etienne Balibar et Monique Chemillier-Gendreau, qui ont
commis le sacrilège de signer un papier appelé "Une
neutralité coupable" sur le "conflit israélo-palestinien"
dans Le Monde du 11 octobre. Y a des gens qui ne hurlent
pas de joie à voir les massacreurs israéliens au
travail sur les enfants. Lanzmann est de gauche, rappelons-le,
proche des socialistes. Fêté dans les salons.
Le même Lanzmann se fait claquer le
beignet dans...Canadian Jewish News, le journal des juifs
canadiens. D'abord, il commence par se répandre en imprécations
contre les Palestiniens dans l'oreille de Sheldon Kirshner, Staff
Reporter:
- Toront.
Claude Lanzmann croit que les Palestiniens ont lancé une
campagne concertée pour obliger les pays occidentaux à
intervenir dans la dispute entre les Arabes et les Israéliens
en faveur des Arabes. "Les Palestiniens veulent internationaliser
le conflit pour reproduire ce qui s'est produit au Kosovo, dit
Lanzmann, un réalisateur de cinéma de réputation
internationale, faisant allusion aux combats qui se déroulent
actuellement sur la rive droite du Jourdain et dans la bande
de Gaza. Lanzmann, qui est très étroitement
lié à Israël, a suggéré
que les dirigeants palestiniens suivaient une stratégie
visant l'intervention occidentale dans les territoires disputés.
[...]
- Lanzmann, dont
le film Pourquoi Israël a été projeté
pour la première fois aux Etats-Unis le deuxième
jour de la guerre de 1973, est très pessimiste en ce qui
concerne la situation actuelle. "Tout devient plus difficile",
dit Lanzmann, qui se trouvait au centre d'études juives
de l'université d'York pour discuter de son dernier film,
Un Visiteur venu du monde des Vivants (?) [Note de l'AAARGH: ce
film est déjà sorti aux Etats-Unis en 1999. Nous avons un article-entretien avec Lanzmann,
en anglais et en français, du Washington Post, juin
1999] . "Pour les Arabes,
Israël est un "péché originel".
- Les Palestiniens,
a-t-il asséné au cours d'un entretien, avant sa
conférence, n'ont pas peur d'avoir beaucoup de morts.
"Israël utilisera de plus en plus la force et le monde
condamnera Israël. Les Palestiniens le savent." Ce
qui étonne beaucoup dans cette violence des Palestiniens,
c'est que le premier ministre israélien, Barak, était
prêt à faire des concessions énormes",
dit Lanzmann. [...] En France, Israël a été
très largement condamné par les intellectuels de
gauche. "Ils ne s'en sont pas pris à Arafat. Le discours
est de plus en plus de parti-pris." La réputation
d'Israël en France est noircie. Israël est "le
meurtrier d'enfants". La presse française n'a pas
choisi une approche équilibrée. "Mais c'est
une vieille histoire", dit-il, exaspéré. [Où
l'on voit que qu'il se rallie entièrement au point de
vue de Finkielkraut] Il écarte avec mépris les
négateurs de lolocoste, en disant "que ces gens-là
ne l'intéressent pas. Pour moi, cette affaire n'a
aucune importance." Lanzmann, brusque et distant, n'avait
aucune envie de discuter de son dernier film qu'il termine en
ce moment. "Disons que c'est une histoire d'amour. Vous
le verrez bientôt." [Note de l'AAARGH: alors là, franchement,
ça m'étonnerait!]
-
- Toronto --
Claude Lanzmann believes that the Palestinians have launched
a concerted campaign to pressure Western countries to intervene
in the Arab-Israeli dispute at Israel's expense. "The Palestinians
want to internationalize the conflict, to recreate what happened
in Kosovo," said Lanzmann, an internationally renowned French
filmmaker, in reference to the current fighting in the West Bank
and the Gaza Strip. Lanzmann, who has close ties to Israel,
suggested that the Palestinian leadership is pursuing a strategy
which turns on Western intervention in the disputed territories.
[...]
- Lanzmann, whose
1973 film, "Israel Why," premiered in the United States
on the second day of the Yom Kippur War, expressed pessimism
about the present situation. "It is becoming more difficult,"
said Lanzmann, who was here to discuss his latest movie, "A
Visitor from the Living," at York University's Centre for
Jewish Studies. "To the Arabs, Israel is an 'original sin.'"
- The Palestinians,
he intimated in an interview prior to his lecture, do not fear
the prospect of high casualties. "Israel will use more and
more force and the world will condemn Israel. The Palestinians
know it." What is so astonishing about the Palestinians'
resort to violence is that Israeli Prime Minister Ehud Barak
was ready for such huge concessions, Lanzmann said. [...] In
France, Israel has been widely condemned by left-wing intellectuals.
"They have not attacked (Yasser) Arafat. The discussion
is more and more one-sided." Israel's image in France has
been blackened. Israel is "the killer of children."
The French media have not adopted a balanced approach. "But
this is an old story," he observed in exasperation. [Où
l'on voit que qu'il se rallie entièrement au point de
vue de Finkielkraut].[...] Contemptuously dismissing Holocaust
deniers, he said, "I'm not interested in these people.
For me, it's not really an issue." A gruff and aloof, Lanzmann
was reluctant to discuss his newest film, which he is just finishing.
"Let's say it is a love story. You will see it soon."
<end>
- Canadian
Jewish News ,9
nov. 2000, p. 26.
Il est furieux et il fait écrire
trois mois plus tard au même canard:
-
- Dans votre
numéro du 9 novembre 2000, vous avez publié un
entretien de Sheldon Kirshner avec moi. Ses questions et mes
réponses ont été supprimées et je
ne reconnais pas ce que je lui ai dit ni la substance de ma pensée
dans l'étrange mélange que constitue le résumé
qu'il a écrit pour vos lecteurs. Dans cet article, je
fais figure de fasciste juif, s'exprimant comme un journaliste
pressé et sec. Il semble que M. Kirschner n'ait pas vu
mes films ni lu mes livres et qu'il ignore complètement
qui je suis et quel est la cause de toute ma vie.
- Claude Lanzmann
- Réponse
de la rédaction: la revue assure que Kirshner a rapporté
fidèlement [ce qu'a dit Lanzmann] et qu'il a posé
des questions directes sur le sujet de l'entretien, l'intifada.
Kirshner a déjà eu deux entretiens avec Lanzmann
depuis six ans, il a vu trois de ses films, dont Shoah.
On ne peut pas lui reprocher d'ignorer qui est Lanzmann et la
cause de toute sa vie.
- Canadian
Jewish News, 25
Jan. 2001
- In your issue
of Nov. 9, 2000, you published an interview of me by Sheldon
Kirshner. His questions and my answers are suppressed and I don't
recognize what it was I said to him nor the substance of my thoughts
in the strange summary mixture he wrote for your readers. In
that article, I appear as a kind of Jewish fascist, speaking
like a hurried and dry journalist. Apparently, Mr. Kirshner did
not see my films, did not read my books and is completely ignorant
of my personality and of my whole life project.
- Claude Lanzmann
- (Editor's note:
The CJN is satisfied that Kirshner reported accurately and asked
straightforward questions about the main subject at hand, the
intifidah. Kirshner has interviewed Lanzmann twice in the past
six years and has seen three of his films, including Shoah. He
is hardly ignorant of Lanzmann's personality or his life project.)
Le journaliste ne précise pas s'il
a lu les "livres" de Lanzmann, parce que, bien sûr,
Lanzmann n'a jamais écrit de "livre"... Sans
nègre, il serait bien en peine dépasser trois pages.
C'est un ancien de France-Dimanche.
QUI
DOIT PAYER LES ESPIONS?
Ecoutes:
la Constitution épargne les opérateurs
-
- Jérôme
Thorel
-
- En examinant
la loi de finances rectificative pour 2000, dans sa décision
du 29 décembre, le Conseil constitutionnel a rassuré
les principaux opérateurs français de télécommunications.
- Le coût
de la surveillance
- Le Parlement
entendait en effet changer la donne en matière d'écoutes
des communications. Le code des télécommunications
prévoit, "par les nécessités de la
sécurité publique", que chaque opérateur
mette son matériel à jour afin d'autoriser toute
forme d'interception des messages - analogiques ou numériques,
transportant de la voix ou des données.
- Jusqu'ici le
financement de cette activité était assuré
par l'Etat. Mais la loi de finances rectificative, selon sa dernière
mouture du 15 novembre 2000, cherchait à inverser la donne:
"Les opérateurs mettent en place et assurent la mise
en oeuvre des moyens nécessaires aux interceptions [...].
Les investissements réalisés à cette fin
sont à leur charge." La "mise en place des nouveaux
réseaux (Boucle Locale Radio, GPRS, UMTS)" était
mise en avant pour justifier cette proposition.
- Mesure recalée
par les "sages"
- Mais le Conseil
constitutionnel n'a pas retenu ces dispositions. Dans leur décision
du 29 décembre, les "sages" se sont référés
au principe de «l'égalité devant les charges
publiques». Ainsi, s'il est légitime «d'imposer
aux opérateurs () de mettre en place et de faire fonctionner
les dispositifs techniques permettant les interceptions (), les
dépenses en résultant ne sauraient () incomber
directement aux opérateurs.»
- Interrogé
par ZDNet fin novembre, Richard Lalande, directeur général
adjoint de Cegetel, trouvait plutôt étrange que
de telles charges puissent être imposées au secteur
privé. «C'est un problème de confidentialité
[dans lequel] une séparation des compétences est
nécessaire», expliquait-il en tant que président
de l'Afopt, l'Association française des opérateurs
privés de télécommunications. Pour lui,
dégager un budget nécessite une transparence de
gestion qui pourrait mettre à mal la confidentialité
de tels ou tels installations ou systèmes d'écoutes.
- Adieu charges,
adieu subvention
- En revanche,
le texte du Parlement ne se contentait pas de réclamer
aux opérateurs se cracher au bassinet. Il était
prévu «une ouverture de crédit en loi de
finances rectificative pour 2000, d'un montant de 250 millions
de francs (...) pour couvrir les dépenses effectuées
sur les réseaux mobiles existants ouverts au public».
Il s'agissait donc de subventionner les opérateurs pour
qu'ils puissent assurer eux-même la mise à jour
de leur matériel. Un détail qui est resté
curieusement absent des arguments déployés par
l'Afopt pour contrer la loi de finances.
- 11 janvier
2001
- http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=17628&nl=zdsecurite
Allemagne:
polémique sur la protection des données privées.
Pour leurs enquêtes, les autorités policières
veulent garder trace des échanges en ligne. Ce projet de
surveillance par FAI (= fournisseur d'accès internet) interposé
provoque un tollé.
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=17605&nl=zdsecurite
MATTOGNO
PRÉCISE
Un malentendu affole les révisionnistes:
Jürgen Graf, qui était récemment à Moscou,
a eu un entretien avec l'hebdomadaire russe monarchiste Le
Messager russe. Dans une traduction anglaise de l'entretien,
où l'on distingue mal entre ce qui appartient à
Mattogno de ce qui appartient à Graf, ce dernier prête
à Mattogno l'opinion qu'il y a eu un million deux cent
mille morts à Auschwitz. Mattogno, interrogé par
Granata, rectifie: il parlait du nombre total de déportés
et non du nombre de morts. Ouf !
Background (Russ
Granata)
- In one of Ingrid
Rimland's recent "Revisionist Week In Review" Z-grams
she noted: There is interesting revisionist news from Russia.
Revisionist historian Jürgen Graf was recently in Moscow
and gave an interview with the Russian weekly Russkij
Vestnik. This interview was just published, and an English
translation can be found at the URL:
- http://anti-imperialist.webjump.com/reports/graf.html
- An examination
of this interview shows that it is actually of both Jürgen
Graf and Carlo Mattogno.The on-line version strangely seems to
show that Carlo Mattogno, author of several important revisionist
books and articles actually believes the orthodox view that 1.2
million people were murdered at Auschwitz. We read the following
exchange:
- Q: And they
were sold illegally, in violation of Russian law... Now, during
the 55th anniversary of the victory over Germany, they've been
making a big deal of the 6 million Jewish victims. In Auschwitz
there was once a memorial plaque claiming that 4 million died
there, for the most part Jews.
- But now our
TV commentators are telling us that 2.5 million died at Auschwitz.
What happened to the other 1.5 million?
- GRAF: I'd like
to mention that the official figure in Poland is now 1,200, 000.
Mattogno, who is relying strictly on German documents, is in
agreement with that figure.
- Q: Is that
figure just for Jews, or is that for all victims in Auschwitz?
- MATTOGNO: That's
for all victims, and it's my belief that roughly half of them
were Jews.
- Q: What was
the fate of those prisoners who passed through Auschwitz, but
were not registered there?
- MATTOGNO: Many
prisoners were sent on to camps in the Baltic States,and the
Germans registered them there. We don't know the exact figure,
but it's around 600,000. I'd like to add that according to the
official story all of these prisoners were killed in gas chambers
immediately upon arrival at Auschwitz.
- But we know
better, of course. As far as the '4 million' figure is concerned:
that number contradicts even the statements of witnesses. That
was the conclusion of the Soviet commission after the liberation
of the camp, which relies on supposed capacity of the crematoria.
Not on the real capacity, of course, because the Soviet commission
exaggerated their capacity by 10 to 12 times. Then the commission
multiplied their figure by the number of days the camp was in
existence, and on that basis is was decided that 4 million had
died there. Two weeks later the commission began interrogating
former camp prisoners, and strangely enough all of them repeated
the figure of 4 million. Thus that number became accepted as
official. I must add that not one serious historian in the West
now takes the 4 million figure seriously. For example, Hilberg
asserts in his work that 1 million Jews and 300,000 non-Jews
died at Auschwitz.
- Revisionists
were quite shocked to read Graf's alleged claim that Mattogno
is in agreement with the figure that 1.2 million were killed
at Auschwitz. Mattogno seems to be in agreement with Graf adding
that half of the 1.2 million or approximately 600,000 Jews were
murdered in Auschwitz.
- This strange
"interview" touched off the need for an inquiry into
the accuracy of the words that was being attributed to Graf and
Mattogno.
- Carlo Mattogno
corrected the record with an important letter penned to fellow
revisionist Russell Granata. In this letter he declared emphatically,
"I never declared to be in agreement with the figure of
1,200,000."
- Mattogno's
Letter of Correction to Russell Granata
- Caro Russell,
- a Mosca, nel
corso dell'intervista summenzionata, ho parlato con l'intervistatore
tramite Jürgen, che faceva da interprete. Evidentemente
l'intervistatore, non avendo conoscenze specifiche della materia,
incorso in alcuni fraintendimenti. Ti prego di rassicurare A.Butz
e le altre persone interessate inviando loro una traduzione di
questa rettifica.
- 24 ottobre
2000.
- A Mosca non
ho mai dichiarato di essere d'accordo con la cifra di 1.200.000
MORTI. Ovviamente si parlava del numero dei DEPORTATI ad Auschwitz,
che evidentemente l'intervistatore ha confuso con il numero dei
morti.
- Nell'intervista
non ho mai menzionato la cifra di 600.000 e non so da dove essa
sia scaturita. La domanda dell'intervistatore riguardava il numero
dei morti ad Auschwitz e la percentuale degli Ebrei tra di essi
ed io ho avanzato la cifra di circa 150.000 morti e una percentuale
approssimativa del 50%.
- Carlo Mattogno.
- www.codoh.com
MON
MORT MORMON
Les mormons sont une secte américaine
confidentielle qui se réclame du christianisme et s'est
rendue célèbre depuis quelques années parce
qu'elle met à contribution les moyens modernes d'archivage
et de recherche pour découvrir des candidats à sa
principale mission sur terre, le baptême des morts. Cette
occupation inoffensive rejoint les besoins des fanatiques, de
plus en plus nombreux, de la généalogie amateur.
Las, la démarché cesse d'être inoffensive
quand les nouveaux baptisés (on imagine la valeur en soi
de cet acte!) ne sont plus des hommes ordinaires mais des êtres
supérieurs, titulaires par droit de naissance du droit
d'aller assassiner les Palestiniens: vous avez reconnu toute personne
dont la mère est juive. Un juif s'étant aperçu
que ses ancêtres, morts en déportation, avaient été
baptisés de cette façon et un débat s'est
allumé entre les mormons et les juifs; finalement les mormons
ont débaptisé les juifs en question. Mais une partie
des juifs se pose une question cruciale, dont l'urgence est équivalente
à la nécessité de protéger Bronfman
contre les mesures d'apartheid antisémite: je traduis ici
le dernier paragraphe de la communication du dénommé
Daniel Leeson:
- "Un second
groupe [partie au débat] disait que ce baptême rétroactif
n'avait aucune valeur pour la loi juive; si les mormons veulent
le faire, quelle importance? Cet acte n'a pas de sens pour un
juif. [...]
- Mais qu'arrivera-t-il
demain? Si l'Eglise mormone devait un jour devenir suffisamment
forte pour jouir de pouvoir politique comparable à celui
dont jouissait l'Eglise catholique en Italie au XIXe siècle,
des juifs ne pourraient-ils être considérés
automatiquement comme des mormons parce que leurs ancêtres
auraient été baptisé rétroactivement?
Dans les faits, nul ne connaît les conséquences
à venir du baptême des juifs."
Et dire qu'il y a des juifs qui pensent
que les autres sont jaloux d'eux à cause de leur intelligence
supérieure... Vous êtes jaloux, vous?
- Daniel Leeson
<[email protected]>
- [...]
- The Mormon
Church headquartered in Salt Lake City, has a religious rite
relative to the baptism of the dead which, of course, includes
the Jewish dead. Any Mormon may, in theory, perform a retroactive
baptism on any direct ancestor. Thus it was, and is, a common
practice to find Mormons who were converts to that faith baptizing
their ancestors and this applies equally to Jews who converted
to the Mormon faith, too.
- Recently it
was discovered that wholesale baptisms took place on holocaust
victims. One Jewish survivor was doing genealogical research
on his ancestors and discovered that his grandparents, both very
religious Jews who died as Jews in the Holocaust, had been baptized
into the Mormon faith retroactively and, incidentally, not even
by a direct descendant as required by the Mormon faith, but by
a simple bystander who chose to do this thing. So what the rules
were for Mormons and what the practice was were two different
things.
- A considerable
hue and cry
went up on this matter and it was the subject of months of discussion
on a number of Jewish oriented bulletin boards. The arguments
eventually reduced themselves to two camps. One group said, this
must be stopped and such baptisms reversed (which was, with the
cooperation of the Mormon church, what finally happened). It
was the second group whose argument I wish to emphasize.
- They said,
"Such retroactive baptisms have no standing in Jewish law.
If the Mormon church wishes to do such a thing, so what? Such
an act is meaningless for Jews." (This is my condensation
of a lot of comments of this nature, not a direct quote.) [...]
- But what of
tomorrow? If the Mormon Church were ever to become strong enough
to wield the kinds of political power that the Catholic Church
had in Italy in the 19th century, could a number of Jews then
be considered automatic Mormons because their ancestors had been
retroactively baptized? In effect, the future consequences of
retroactive baptism of Jews is unknown.
-
- Dan Leeson
- <[email protected]>
On H-Holocaust 14 Jan 01 (extracts)
L'HAINE
TRICOTÉE
C'est fini. Les effroyables connards de
"Hatewatch", qui se croyaient investis de la mission
divine de coller des étiquettes de "haine" à
tous les sites qui ne leur plaisaient pas, mettent la clé
sous la porte. Ils avaient d'abord essayé de se planquer
derrière la façade d'une prestigieuse université
américaine qui avait fini par les lourder. Ensuite, ils
ont fait la manche dans les kommunautés en geignant très
fort. Mais ça n'a pas rempli le bol de riz et ils doivent
fermer. Dommage, on trouvait toujours des choses intéressantes
chez ces pauvres abêtis. Voici leur déclaration d'autosabordage:
- Now, in 2001,
the news is much more encouraging than any of us expected. Hate
groups have done an extremely poor job of using the Internet
to increase their membership. They have utterly failed to gain
widespread acceptance for their belief that bigotry, hate and
violence are viable responses to human diversity. This is not
to say that we no longer have cause for concern. The advent of
the "lone wolf" gunman whose hatred may be fed by hate
group propaganda, bigoted organizations who use e-commerce to
support their hateful enterprises, and the newly emerging racist
cyberterrorist, all will continue to present great challenges
to law enforcement and online civil rights. And with this, the
struggle continues.
- It has been
an amazing journey for me, and one that will continue with my
new project www.Paragraph175.org. I would like to thank
the staff at HateWatch and all those who have assisted in our
work for their generosity and dedication. I am honored to have
worked with some of today's most committed and courageous civil
rights activists. But there is still work to be done. It is my
hope that others may be inspired by HateWatch's example and to
continue the fight against bigotry in all its forms, working
toward ensuring civil rights for all.
- David Goldman
[email protected]
- Executive Director,
HateWatch, January 16, 2001
LES
PRIX BAISSENT
Un certain Roni Tzalach, citoyen israélien,
s'est fait assassiner dans la zone de Gaza, où il n'avait
rien à faire, le 13 janvier. Le gouvernement israélien
a décidé une sanction: fermeture de l'aéroport
de Gaza. Commentaire désabusé d'un membre de la
Knesset, Tzvi Hendel: "Maintenant, la mort d'un juif vaut
une journée de fermeture de l'aéroport..."
Les prix baissent. Quand ça vaudra cinq minutes de fermeture,
il sera temps de partir.
Arutz,
17 janvier 2001
FINKELSTEIN
- Publication
en Allemagne d'un livre sur l'extorsion
- Norman Finkelstein,
un universitaire new-yorkais de 47 ans, se trouvait à
Berlin le 7 février pour le lancement de l'édition
allemande de son livre, L'Industrie de l'holocauste, (traduction
française
intégrale sur le site). Le livre montre comment les associations
juives se servent de l'holocoste pour extorquer aux gouvernements
européens des milliards de "compensation" infinie.
- Il avait déjà
suscité une controverse à l'occasion de la déprogrammation
par une télévision régionale d'un documentaire
exposant ses positions. L'émission, qui aurait dû
passer le 5 février, comprend des intretiens avec Finkelstein,
des "rescapés de l'olocoste" et des universitaires
qui expliquent comment les milliards de dollars de compensation
sont détournés par les associations juives. Une
version expurgée de ce documentaire devrait être
projetée bientôt.
- "Je pense
qu'il est honteux que la télévision allemande ne
les laisse pas parler", a déclaré Finkelstein
lors d'une conférence de presse. "Il y a une sorte
de pensée unique qui renhd difficile une discussion libre
et honnête des thèmes que j'aborde."
- Son livre de
deux cent trente-quatre pages est truffé d'expressions
que les Allemands n'oseraient jamais employer en public, même
le petit nombre d'entre eux qui ose affirmer qu'il faut que l'Allemagne
cesse de se laisser extorquer de l'argentK.
- Les groupes
juifs "exagèrent sans limites" le nombre de
rescapés de l'holocauste, a dit Finkelstein mercredi.
""Une poignée de juifs américains ont
en effet misé sur l'holocauste pour faire chanter l'Europe."
- Un des dirigeants
de la communauté juive de Francfort a accusé Finkelstein
de répandre une "théorie du complot"
et reproché à l'éditeur de publier un "livre
minable".
- "Le principale
source d'antisémitisme est l'industrie de l'holocauste
avec ses méthodes éhontées d'extorsion de
fondsé, a rétorqué Finkelstein.
-
- "Holocaust
Extortion" Book Published in Germany
- Norman Finkelstein,
a 47-year-old New York academic, was in Berlin on Wednesday,
Feb. 7 to promote the German edition of his book ``The Holocaust
Industry.'' The book documents how Jewish organizations use the
Holocaust to blackmail European governments into paying billions
in never-ending
"compensation."
- He already
stirred controversy after a regional TV station pulled a documentary
featuring his theories. The program, originally due to run Feb.
- 5, shows interviews
with Finkelstein, "Holocaust survivors" and academics
on how billions of dollars in compensation is mishandled by Jewish
organizations. A censored version is slated to be aired later.
- ``I think it's
shameful that German television will not let them be heard,''
Finkelstein said at a news conference. ``There's a kind of political
correctness which makes difficult an open and honest discussion
of the issues I raise,'' he said.
- His 234-page
book, is peppered with language that few Germans would dare to
use in public, even the minority who dare to assert that it is
time for
Germany to stop paying extortion money.
- Jewish groups
``wildly inflate'' the numbers of Holocaust survivors, Finkelstein
said Wednesday. ``A handful of American Jews have effectively
hijacked theHolocaust to blackmail Europe,'' he added.
- The head of
the Jewish community in Frankfurt, Salomon Korn, accused Finkelstein
of spreading a ``conspiracy theory,'' and criticized the
publisherfor releasing a ``shabby'' book.
- `The main fomenter
of anti-Semitism is the Holocaust industry with its ruthless
extortion tactics,'' Finkelstein countered.
CLOU
L'envoyé de Clinton pour faire cracher
au bassinet les banques suisses et tout ce qui possède
un portefeuille au delà de l'Atlantique se nommait Stuart
Eizenstat. Cet homme de fer a déclaré récemment
au Jerusalem Post qu'il avait vu, dans la poursuite des
réclamations financières un moyen "d'enfoncer
un clou dans le cercueil cerceuil du révisionnisme historique"
(to put ".. the nail in the coffin of historical revisionism"
about the Holocaust). Il a ensuite ajouté qu'il voyait
bien que les "réparations" zolo ne semblaient
pas préoccuper la nouvelle administration Bush.
On va manquer de clous.
LES
PAUVRES MALHEUREUX
Le p'tit Bill Clinton, qui n'a pas fait
d'études d'histoire (ça doit pas exister aux Etats-Unis),
ne sait pas que rien d'humain n'est éternel: il est donc
allé signer une loi qui autorise de façon permanente
le musée américain de lolocoste. Apparemment, il
ne sait pas qu'une loi peut être abrogée par une
autre...
Ses raisons de rendre permanent ce mausolée
révèlent la véritable nature de la passion
des gouvernements américains, depuis Carter, pour la commémoration
de la persécution des juifs par les nazis: "Lorsque
les survivants seront partis [Note de l'AAARGH: il ne peut pas
dire mort, un Américain ne peut pas être soumis à
ce commun destin de l'humanité de base.], notre Nation
conservera cette institution américaine vitale pour mettre
en lumière le potentiel le plus sombre de l'humanité
et nous inspiré vigilance éternelle."
Et en effet, grâce à cette
vigilance éternelle, les contestataires américains
qui menaçaient le système au début des années
soixante-dix en rappelant sans cesse l'apartheid légal
des Noirs américains, sans parler du refus de la guerre
colonialo-impérialiste du Viet-Nam et de la condamnation
de la société de consommation, se sont convaincus
qu'ils vivaient dans le pays le plus parfait du monde et qu'il
fallait collaborer d'urgence avec ses gouvernements démocratiquement
élus (cf les récentes "élections"
présidentielles américaines).
- "I am
pleased to sign into law H.R. 4115, which would permanently authorize
the United States Holocaust Memorial Museum.
- "One of
my earliest acts as President was to dedicate the Museum, and
since then almost 15 million people have visited the institution,
which serves as a constant and painful reminder that racism,
anti-Semitism, and all forms of hatred are ever-present dangers,
and that indifference to hatred makes each of us complicit in
some way. Each generation must be taught these critical lessons
anew, and therefore the Museum's special emphasis on reaching
America's young people is vitally important for our country's
future.
- "The Museum
has become a moral compass that must endure, especially as the
Holocaust recedes in time. When the survivors are gone, our Nation
will have this vital American institution to illuminate humanity's
darkest potential and to inspire our eternal vigilance.
- "William
J. CLINTON
- "The White
House," October 12, 2000.
AVEUX
- The Americanization
of the Holocaust,
by Hilene Flanzbaum (Editor), Paperback - (May 1999) 288 pages
- Table of Contents
- Introduction:
The Americanization of the Holocaust
- 1. The Imaginary
Jew and the American Poet By Hilene Flanzbaum
- 2. Aliens
in the Wasteland: American Encounters with the Holocaust on 1960s
Science Fiction Television By Jeffrey Shandler
- 3. Imagining
Survivors: Testimony and the Rise of Holocaust Consciousness
By Henry Greenspan
- 4. America's
Holocaust: Memory and the Politics of Identity By James E.
Young
- 5. Inheriting
the Holocaust: Jewish American Fiction and the Double Bind of
the Second-Generation Survivor By Andrew Furman
- 6. Surviving
Rego Park: Holocaust Theory from Art Spiegelman to Berel Lang
By Amy Hungerford
- 7. "Three
Thousand Miles Away": The Holocaust in Recent Works for
the American Theater By Joyce Antler
- 8. The Cinematic
Triangulation of Jewish American Identity: Israel, America, and
the Holocaust By Sara R. Horowitz
- 9. Reflections
on the Holocaust from Nebraska By Alan E. Steinweis
- 10. "You
Who Never Was There": Slavery and the New Historicism --
Deconstruction and the Holocaust By Walter Benn Michaels
- 11. Suffering
as a Moral Beacon: Blacks and Jews By Laurence Mordekhai
Thomas
- 12. Play
Will Make You Free: Reprising The Triumph of the Will in Chicago's
Nike Town
Quand un truc comme ça est carré
dans l'oignon avec tous ses crochets et ses ventouses, y'a plus
moyen de se l'extraire. C'est Alien 5 Ou l'Amérique ou
le sionisme en crèvera, mais il faudrait bien que l'un
des deux en crève.
TROUS DE MÉMOIRE
Il y a eu, quelque part aux Etats-Unis,
une conférence de l'"Association des langues vivantes;
une partie était consacré aux études juives
(on ne voit pas très bien de quelle langue il peut s'agir).
Les juifs sérieux se sont plaints de la façon dont
les enfants des rescapés de la persécution nazie
parlait de cette dernière, tandis qu'un conférencier
noir a comparé certains éléments de cette
persécution, rappelée partout aux Etats-Unis par
une proligfération tous azimuts des musées qui lui
sont consacrés, "à leur propre expérience
en Amérique. On a lu dans Finkelstein qu'il y avait même
des Noirs assez arrogants et prétentieux pour
prétendre que le gouvernement américain devait les
indemniser pour l'esclavage, au même titre qu'il obligeait
les banques européennes à indemniser les juifs,
ou bien qu'il
devait leur consacrer un musée, parce qu'après tout,
l'esclavage des Noirs, ça fait partie de l'histoire des
Etats-Unis et de leurzs crimes fondateurs.
Jewish
studies and beyond at annual gathering of the Modern Language
Association
- by
Daniel Belasco - Staff Writer
-
- ... The Jewish
sessions that attracted the greatest attention were the two successive
panels "The Second Generation: The Holocaust in National
Memory," held on the first day of the conference. Eight
panelists critiqued recent literature from Holland, Germany,
Poland, Israel and the United States to assess how children of
Holocaust survivors personalize events and traumas that occurred
before their birth.
- "Work
on memory in particular has been a factor in modern languages
right now, and for the last five years or so," says session
coordinator Marianne Hirsch, professor of French and Italian
at Dartmouth. "Holocaust studies is at the forefront of
that."
- Hirsch said
there was a "fabulous" response to her open call for
papers. "You organize these things to see what people are
working on, what's out there, and to start a dialogue,"
she says. "The other remarkable thing was looking at who
showed up in the audience" of about 100 people. Major scholars
like Geoffrey Hartman told Hirsch they enjoyed the panels because
"they like to hear new voices. The sessions at the MLA,
especially those with an open call for papers, are not just the
same group of people talking to each other."
- Harvard professor
Susan Suleiman provocatively titled her talk "The 1.5 Generation."
In typical MLA style, she undermined the panel's assumptions
by questioning the existence of "generational consciousness."
The health of Holocaust studies, and thus Jewish memory in general,
depends upon a wide range of accounts by individuals of "fine
distinctions and thick descriptions" of age, gender, class
and nationality, Suleiman's conclusion resonates with the new
fascination with Jewish diversity.
- With Holocaust
memorials proliferating across America, Matthew Calihman, a doctoral student
at Washington University in St. Louis, spoke about how they speak
to a diverse U.S. population. His paper "Black American
Intellectuals and Holocaust Memory" was the last of the
two sessions, and addressed how blacks have critiqued fascism
since the 1930s (ignited by Italy's conquest of Ethiopia)
and analogized elements of the Holocaust, from concentration
camps to the Nuremberg Laws, to their own experience in America.
In the end, Calihman affirmed Suleiman's call for particularity
by concluding that the comparison denies the particularity of
both experiences.
- The New
York Jewish Week,
18 jan. 2001
- <www.thejewishweek.com/news/newscontent.php3?artid=3945>
N'OUBLIEZ
PAS LE GUIDE
Ce court texte rappelle qu'"en 1979,
on ne voyait les enfants polonais qu'à Auschwitz. [...]
Désormais, on les emmène à Birkenau, ce qui
est un changement. [...] "Birkenau était abandonné
tandis qu'on avait restauré et qu'on faisait tout pour
conserver Auschwitz I Mais les choses ont changé et certains
baraquement à Bila ont été restaurés...
Le musée s'intéresse davantage à tout ce
qui concerne lolocoste et les juifs.sous le régime communiste,
les enfants [polonais] allaient visiter Auschwitz pour pouvoir
mesurer les horreurs du fascisme opposées aux bienfaits
du communisme, et cela malgré le massacre des officiers
polonais par les Soviétiques au début de la guerre.
Désormais, on les amène là pour de toutes
autres raisons. Spielberg est pour beaucoup dans ce changement,
à la fois avec son film lui-même et son tournage
à Cracovie et dans les environs ainsi qu'à Birkenau.
Il y a un nouveau respect pour les juifs, que certains appellent
judéophilie. On a ici un élément d'analyse
très important sur l'histoire de l'idéologie des
camps: pendant plusieurs décennies, les camps ont été
considérés comme un monument à la résistante
communiste au nazisme et ce que l'on mettait en évidence
dans les musées qui se présentaient comme des camps
authentiques, c'était la lutte communiste. Désormais,
ce sont les juifs qui occupent la première place: l'afffaire
est exposée très obscurément dans le livre
passionnant de J.P-P. Chaumont, La Concurrence des victimes,
Paris, 1996. C'est la raison pour laquelole un Conan pouvait
déclarer dans L'Express, en 1995, qu'"à
Auschwitz I, tout y est faux." En effet, Auschwitz
I, c'est le lieu de détention des communistes et admettre
que ce camp est un faux, c'est affirmer que la lutte communiste
contre le nazisme (bien réelle, qu'onse souvienne du rôle
de l'Union soviétique dans la guerre et la libération
de l'Europe!) n'a jamais existé. Quant on parle des concessions
apparentes des exterminationnistes, il faut absolument tenir compte
de la réalité complexe de l'idéologie qui
s'est développée autour des camps de concentration
et qui dépasse largement son aspect aujourd'hui le plus
hurlé, la persécution des juifs.
- Almost all
schoolchildren in Poland are taken to Auschwitz and Birkenau.
Back in 1979, one would see them only in Auschwitz. You know,
acting like kids, the girls giggling, the boys playing pranks
and teasing the girls. And then they would be taken to the Block
11 courtyard and things would change. Its gate can be seen at:
http://www.remember.org/jacobs/Paint-W.html. The black shooting
wall is tremendously impressive and jolting, sitting there as
it does... loaded with flowers and candles.
- Soon they are
on the second floor exhibit, I don't remember the block #, where
the shoes are... thousands of them in a case. See http://www.remember.org/jacobs/ShoeHeap.html .There you will see
shock and disbelief and even some tears, especially in the smaller
room with the children shoes in the case.
- Today they
do take them to Birkenau. This is a change. Some of them go to
BIa, or BIb, the women's camps. See map at: http://www.remember.org/camps/birkenau/index.html
. You
might also be interested an a then and now photo of women marching
to work at the entrance to BIb . A photo of this is at: http://www.remember.org/camps/birkenau/bir-womens-gate-01.html
- And yes, quite
a few only go to the quarantine camp BIIa on the right as you
walk in to Brzezinka (Birkenau) and go into the toilets at http://www.remember.org/camps/birkenau/bir-latrines-02.html . In past years, Birkenau
lay in disrepair and neglect while Auschwitz I was restored and
maintained. But that has changed. Now some blocks in BIIa have
been restored... There is more interest at the museum on matters
Holocaust and the Jews. For a map of the relative distance
of these two camps see:
- http://www.remember.org/camps/birkenau/bir-introduction.html
- Under the Communists,
kids were taken to the camp to expose the horrors of fascism
and in contrast to communism. Never mind the slaughter of the
Polish officers by the Soviets at the beginning of the war in
the Katyn Forest, see:
- http://www.geocities.com/Athens/Troy/1791/
. Today
they are taken to these places for other reasons. Spielberg did
a lot to change that, both the film and the shooting of it in
and around Krakow and then in Birkenau. There is a new found
respect for Jews. Some call it Judeophilia. Perhaps... [...]
- Alan Jacobs
Thu, 18 Jan 2001, < [email protected] >
1799
PAGES BOURRÉES À CRAQUER DE VÉRITÉS
VRAIES
Le musée d'Auschwitz vient de publier la version anglaise,
augmentée, d'une étude de 1995, fondée sur
l'exploitation des archives soviétiques et polonaises,
qui fait le point des recherches officielles sur ce camp, dix
ans après que l'on ait définitivement abandonné
l'idée que les principaux ennemis des Allemands en guerre
étaient les communistes et qu'on ait décidé
que la guerre mondiale avait été menée exclusivement
contre les juifs. Il est ainsi "établi"qu'un
million six cent mille personnes y ont été déportées,
au moins un million cent mille y sont morts, dont 960.000 juifs.
Ces chiffres seraient nouveaux et révélerait une
vérité sur la persécution des juifs qu'auraient
occultée les autorités communistes, antisémites
comme il se doit. Malheureusement pour ces gens-là, il
y a l'AAARGH, qui lit Rassinier: une brochure de l'Institut d'affaires
juives du Congrès juif mondial, publiée en 1961,
et qui affirmait que 900.000 juifs étaient morts à
Auschwitz (nous avons cette brochure, qui sera bientôt sur
le site); l'Institut d'histoire contemporaine de Munich, de son
côté, parlait en 1964 de "quelques centaines
de miliers de morts" (nous
avons cet article, en allemand et en français.). Rassinier
avait exposé tout cela à l'époque, dans un
livre que les révisionnistes écartent généralement
avec mépris parce que les calculs de l'auteur (grand invalide
torturé par les Allemans et qui vivant au lit, avait du
mal, tout seul qu'il était à mener ses recherches,
à aller fouiller les archives) ne sont pas exacts; il s'agit
du Drame des juifs européens, texte
intégral sur le site; complété par Ulysse trahi par les siens.];
pour les passages concernant la question du nombre de morts, cf
notre article quatre
millions de morts.]
Un peu plus loin d'ailleurs, dans l'article
même, ces chiffres sont contredits: une Mme Swiebocka déclare
que "malgré toutes ces recherches nouvelles, certaines
questions épineuses ne reçoivent pas de réponse,
notamment le nombre de victimes." De même, on chercherait
en vain dans l'ouvrage, qui étudie abondamment les dossiers
individuels des SS affectés au camp, un seul ordre de massacre:
le livre se contente de signaler qu'il n'y a pas eu un seule punition
pour refus d'exécuter un tel ordre. Mais cela s'explique
facilement: les SS en fuite ont pris la peine de détruire
"les millions" de documents qui se rapportaient aux
exterminations. Cet exploit dans la destruction (pas surprenant
de la part de personnes affectées à l'extermination)
rappelle les cadavres de Timisoara: en une seule nuit, on avait
torturé avant de les tuer puis de les recoudre quarante
mille personnes ! Bien sûr, après enquête,
il s'agissait en fait de cinquante cadavres morts à l'hôpital
après une opération...
Enfin, on ne peut que regretter que cette
étude des archives, dont la quasi-totalité ("des
millions de documents") aurait été détruite,
n'ait pas été complété par une étude
archéologique qui aurait certainement compensé,
au moins en partie, les lacunes documentaires. La suggestion de
Van Pelt, dans le film sur Leuchter, d'après laquelle les
matériaux des chambres à gaz auraient servi à
construire, après la guerre, les maisons du village alentour,
se ser ait certainement trouvée vérifiée
et on aurait enfin la preuve de la présence du Zyklon B
sur ces briques.
Nous avons l'article que le New York
Times a publié sur le livre, le 28 janvier 2001, [en anglais et en français].
LE
GROS POGNONS DES MYTHES ERRANTS
L'abbé
Pierre, les Mitterrand et l'Afrique
- par
Virginie Fauroux et Eric Decouty
-
- Même
si le témoin n'a rien à voir avec l'affaire, son
histoire risque fort d'intéresser les juges Philippe Courroye
et Isabelle Prévost-Desprez, en charge de l'enquête
sur les ventes d'armes à l'Angola. C'est en observant
dans les médias les développements judiciaires
de ce dossier que l'abbé Pierre, le fondateur d'Emmaüs,
s'est souvenu d'une histoire vieille de cinq ans. «Je ne
me rappelle pas précisément la date, mais c'était
très peu de temps après la mort de François
Mitterrand», en janvier 1996, dit-il.
- Un beau jour,
«deux évêques proches de Mobutu (NDLR: l'ancien
président du Congo) sont venus me voir, alors qu'ils allaient
à Rome. Ils ont spécialement fait un détour
par la France pour me rencontrer. Ils voulaient absolument m'avertir
de choses très graves. D'après eux, Jean-Christophe
Mitterrand menait un très grand train de vie au côté
de Mobutu. Sans rapport avec ses activités officielles.
Mais surtout, ils l'accusaient de faire de gros profits financiers
sur des ventes d'armes à l'Angola. Et d'après eux,
ce pays les revendait au Rwanda», à l'époque
en plein génocide, poursuit l'abbé Pierre. «Ils
m'ont expliqué que l'Angola avait du pétrole, ce
qui lui permettait d'acheter des armes. Mais surtout, ces deux
évêques voulaient que j'alerte la famille Mitterrand
pour essayer de mettre un terme à cela et éviter
que n'éclate un énorme scandale.»
- A peine surpris,
le prêtre se met aussitôt, et dans la plus totale
discrétion, en relation avec des proches de l'ancien président
de la République. «J'ai donné un rendez-vous
secret, chez une de mes nièces, à Danielle Mitterrand»,
avec qui le curé est ami de longue date. «J'ai dit
à Danielle Mitterrand la chose suivante: par amitié
on me demande de vous informer sur certaines activités
de votre fils en Afrique. On me dit aussi que ça va mal
finir et qu'il faut faire quelque chose», poursuit l'abbé
Pierre. La réponse est courtoise mais ferme. «Je
connais mon fils, il a une conscience exemplaire», réplique
Danielle Mitterrand, avant de mettre un terme à leur entretien.
Cinq ans plus tard, l'abbé Pierre se dit persuadé
que la femme de l'ancien président «était
sincère». Avec le recul, il reconnaît toutefois
qu'«elle faisait preuve d'un aveuglement total et qu'elle
ne voulait pas croire à la gravité de la situation».
Et dans un accès d'optimisme: «Je pense qu'après
notre conversation elle a essayé de prendre la mesure
des véritables activités de son fils.»
- Que savaient
exactement les deux évêques venus à la rencontre
de l'abbé Pierre sur les activités de Jean-Christophe
Mitterrand en Afrique? Par qui étaient-ils envoyés?
Seuls détails que le prêtre veut bien donner, pour
l'instant: «Ils appartenaient à un diocèse
du Zaïre» (NDLR: l'ancien nom de la République
démocratique du Congo), sans vouloir pour autant révéler
leurs noms. Quant à la famille Mitterrand, sollicitée
à plusieurs reprises par Le Figaro depuis mercredi, la
réponse est catégorique: «Il n'y a jamais
eu de rendez-vous avec l'abbé Pierre sur une quelconque
affaire de vente d'armes.»
- Par l'entremise
de Me Jean-Pierre Versini-Campinchi, l'avocat de Jean-Christophe,
Danielle Mitterrand nous a ainsi fait répondre qu'elle
avait «beaucoup de respect pour l'abbé Pierre, (qu'elle)
ne cache pas avoir rencontré à plusieurs reprises,
et notamment en 1996», l'année du décès
de l'ancien président de la République. «En
revanche, je n'ai jamais eu avec lui le moindre entretien secret,
même si nous avons eu des conversations privées»,
indique Danielle Mitterrand. Au cours de ces rencontres, «il
ne m'a jamais parlé de ventes d'armes, ni des activités
de Jean-Christophe en Afrique, ni de prêtres venus de Congo
ou d'histoires de ce genre... Affirmer le contraire est complètement
faux. Je suis catégorique», termine l'épouse
de l'ancien chef de l'Etat.
- Dans l'entourage
de la famille Mitterrand, on ajoute encore que l'abbé
Pierre «fait peut-être certaines confusions»...
Reste que le prêtre, à qui nous avons fait confirmer
les détails de cette histoire à plusieurs reprises,
demeure formel, sans pour autant porter un jugement sur Jean-Christophe
Mitterrand et sa famille, à qui il maintient, «malgré
toutes ces affaires, respect et amitié». Dans le
contexte, le témoignage de l'abbé Pierre ainsi
que ceux des deux évêques venus du Congo pourraient
intéresser les juges Courroye et Prévost-Desprez,
qui tentent plus que jamais d'éclaircir le rôle
réel de Jean-Christophe Mitterrand en Afrique.
- Le Figaro, 19 janvier 2001, page
1
DÉGONFLAGE
Sans commentaires, à propos d'un
juif ex-opposant à Israël pour des raisons de logique
révolutionnaire:
- [...] "Pour
beaucoup, son nom reste toutefois attaché à un
autre livre, Le Sionisme contre Israël, publié
chez Maspero en 1969 . Des pages qui paraissent aujourd´hui
bien datées, dans lesquelles l´auteur partait de
la conviction d´une "contradiction insurmontable"
entre "le nationalisme sioniste et l´internationalisme
prolétarien". Une bible, à l´époque,
pour tout jeune militant trotskiste. Mais quand on évoque
cette période de sa vie, l´homme, déjà
secret, se ferme. "Depuis le début de l´Intifada,
je me suis donné pour règle de ne plus parler
des relations israélo-palestiniennes", coupe-t-il
sèchement . "Le sujet est aujourd´hui piégé",
consent-il tout de même à ajouter. "On ne
peut rien en dire qui ne serve finalement à alimenter
une machine de guerre antisémite. C´est un peu
comme gratter une allumette à côté d´un
baril de poudre." Le négationnisme, en l´occurrence
celui d´extrême gauche, est à l´évidence
passé par là. Nous n´en saurons pas plus.
- Pour l´heure,
Nathan Weinstock préfère se passionner pour des
textes hassidiques d´auteurs inconnus des XVIe et XVIIe
siècles. [...]
- Alexandra Laignel-Lavastine
- Le Monde, 19 janvier 2001 (extrait)
T'ES
MIS CHAUD À RAS
On se souvient que parmi les horeurs des
dix dernière années figurat en bonne place la purification
ethnique menée par les Serbes et notamment les massacres
d'Albanais (installés sur le territoire et revendiquant
la souveraineté sous prétexte qu'ils sont devenus
majoritaires: ça vous rappelle la Palestine ou les Etats-Unis,
n'est-ce pas, ou encore l'Afrique du Sud?)
Las !voici que des experts finnois, dépêchés
à la quête des preuves, n'en trouvent pas: les quarante
cadavres découverts à Racak (Kosovo), n'ont pas
été défigurés; on n'a aucune preuve
qu'il s'agit d'Albanais massacrés par l'armée serbe;
un seul, semble-t-il, a été exécuté.
Comme on le sait, tout accusé est
présumé innocent jusquÕà preuve formelle
du contraire... N'empêche que Milosevic est un monstre sanguinaire,
la preuve, tous ces Albanais qu'il a fait exécuter sauvagement
à Racak...
Finnish
experts find no evidence of Serb massacre of Albanians
-
-
- Finnish forensic
experts in a final report on the circumstances of the deaths
two years ago of some 40 people in the village of Racak in Kosovo
found no evidence of a massacre by Serb security forces, a German
newspaper reported Wednesday.
- Berliner
Zeitung
said the report, which was made available to the Berlin paper
prior to its publication, found no evidence that ethnic Albanian
civilians had been executed by Serbian security forces in Racak.
The report by experts Juha Rainio, Kaisa Lalu and Antti Penttila
would soon be published in the forensic magazine Forensic
Science International, it said.
- The bodies
were found on January 15, 1999 in the hills above the village
in the troubled Serbian province.
- The Organisation
for Security and Cooperation in Europe (OSCE) said in spring
1999 it had found evidence for slayings of unarmed civilians
in Racak, many of whom were found disfigured and shot at close
range.
- The alleged
massacre strengthened Western resolve against then Yugoslav strongman
Slobodan Milosevic despite official denials that Serbian forces
had been behind the killings.
- Belgrade authorities
at the time insisted the bodies were slain rebels of the Kosovo
Liberation Army which they said had deliberately set up the scene
to make OSCE observers believe there had been a massacre.
- "Only
now does the truth come out, at that time no one believed us,"
a source in the Serbian Interior Ministry said Wednesday. Rainio,
Lalu and Penttila belonged to a panel of Finnish experts led
by Helena Ranta that was asked by the European Union in spring
1999 to investigate the killings. The probe was carried out along
with Serbian and Belarussian experts.
- The report
said the panel was unable to confirm that the victims were villagers
from Racak. The experts were also unable to reconstruct the "events"
prior to the autopsies of the bodies.
- The report
said even the exact site of the incident had not been established
either.
- The three experts
said there had been no evidence that the bodies had been disfigured
after their deaths. The 40 bodies that had been examined had
been found to show between one and 20 bullet wounds. Only in
one case did they find traces of gun smoke that might point to
an execution
- Deutsche
Presse-Agentur,
17 janvier 2001.
Encore un génocide qui fout le camp!
On va bientôt être en manque.
MOCHE COUP A MOSCOU
Rififi dans la communauté juive de
Moscou, appauvrie comme l'uranium par tous ces départ vers
la terre promise de l'Intifada. Le délégué
permanent américain des Loubavitch à Moscou, Avrohom
Berkowitz, s'est fait attraper dans une synagogue par trois costauds
qui lui ont tenu la tête sous l'eau dans la bassin des ablutions.
Il s'est est sorti en faisant le mort. Il semble que les Loubavitch,
déjà solidement installés dans la synagogue
Marina Rosha essaient de s'emparer des autres synagogues de Moscou.
Donc c'est la baston, entre juifs tendance USA et juifs tendance
mafia locale. Heureusement qu'à Paris, on n'a pas ces problèmes.
Quand les Loubavitch font signe qu'ils voudraient quelque chose,
des terrains, des centaines de briques, etc., le maire, Chirac
ou un autre, se précipite pour leur donner tout ça
sur un plateau. Il faut jamais dire non à ces gens-là.
L'AVENIR
D'UNE NÉGATION
Dans le cadre de l'humiliation constante de la religion chrétienne,
largement majoritaire en Europe et en Amérique, et à
ce titre, totalement dépourvue de protection contre les
avanies les plus insensées, voici le programme d'une "Conférence
de spécialistes sur lolocoste et les Églises"
(on sait pas pourquoi ça parle jamais de "lolocoste
et les rabbins": on a pourtant d'intéressantes données
sur la question, cf un article de 1997, dans l'original
anglais et dans notre traduction
française.) Ici, curieusement, on parle beaucoup du
danger que présente le révisionnisme pour la question.
The
31st Annual Scholars' Conference on the Holocaust & the Churches
- Bulletin #
3 - Program Highlights
- March 3 - 6,
2001 - Saint Joseph's University, Philadelphia
- This year the
Scholars' Conference operates on the "think-tank" model,
with no call for abstracts, or reading of summaries of papers.
The plan is to have discussions of specific themes in depth,
with Convener and Lead Discussants. There are, however, continuing
groups, as well as an extended Seminar -- "The Cutting Edge"
-- operating more on the usual plan of papers and questions.
- Special Features.
The opening assembly will be addressed by Irving Greenberg, Chairman
of the U.S. Holocaust Memorial Museum.Yaffa Eliach, Distinguished
Professor at Brooklyn College, will give the message at the closing
Conference Luncheon.
- The Future
of Denial.
The flood of neo-Nazi, anti-semitic, and Holocaust denial
sites on the Web, as well as the rise of terrorist groups,
makes this theme most timely. Convener of the symposium
is Laurinda Stryker (St. Cloud State), with lead discussants
so far enrolled: Susan Pentlin (Southwest Missouri State), Shelly
Shapiro ("Survivors and Friends"), (L'une des persécutrices
de Leuchter) Robert Melson (Purdue), Ilya Altman (Russia), Paul
Bartrop (Australia), Ephraim Kaye (Israel),(le fumiste de Yad
Vashem) Yitzchak Kerem (Greece)... [...]
- Post-SHOAH
Education. The complicity of the universities in the Nazi genocide
of the Jews has been thoroughly documented, and the role of the
school teachers ("K-12") in recruitment for the Hitlerjugend
and the Bund deutscher Mädel is well known. The implications
for professional ethics are now being spelled out, and applied
to the contemporary scene. [...]
- Conference
Office at Saint Joseph's University:
- TEL 610/660-1240
- FAX 610/660-1241
ZORRO
PAS ZOLO
La reine
Elizabeth décline l'invitation à une cérémonie
sur l'Holocauste
-
- LONDRES, 25
jan (AFP) - La reine Elizabeth n'assistera pas à la cérémonie
officielle samedi à Londres à la mémoire
des victimes de l'Holocauste pour des raisons de calendrier et
sera représentée par son fils le prince Charles,
a-t-on appris jeudi auprès du palais de Buckingham. Selon
le Times, la reine a été officiellement
invitée par le ministère de l'Intérieur,
organisateur de la cérémonie. Mais la souveraine
n'a pas souhaité interrompre son séjour dans sa
résidence de Sandringham, où elle reste traditionnellement
jusqu'au 6 février, anniversaire de son accession au trône,
a expliqué le quotidien. Samedi, jour de la cérémonie
sur l'Holocauste, la reine participera à une chasse organisée
par son mari le prince Philip, écrit le quotidien. [...]
- Outre le prince
Charles, le premier ministre Tony Blair et plusieurs personnalités
politiques, religieuses et du monde du spectacle participeront
à cette cérémonie d'une heure qui aura lieu
au Parlement. Cette "Journée de l'Holocauste",
la première du genre dans ce pays, sera principalement
consacrée au génocide des juifs pendant la Seconde
guerre mondiale, ainsi qu'aux victimes de génocides depuis
cette période.
Elle a raison, c'te queen. Ce qu'elle génocide,
elle, c'est les renards, pas les juifs. Pour les manteaux, ça
fait une grosse différence.
CONTINUE
Nous avions cité, le mois dernier,
le jugement qui abolissait
de fait la prescription des affaires de presse sur Internet,
au motif d'un concept aussi nouveau que destructeur, d'une "publication
continue". Nous sommes donc libres d'annoncer que le Parquet
s'est rangé à notre avis et qu'il a décidé
de faire appel du jugement qui a fait lever un vent de panique
au sein du Réseau Voltaire et de la Compagnie des minitels
roses, qui le finance.
LES
RÉGULATEURS
Il se prépare des choses pas catholiques
dans les soutes obscures de la jospinie. Les brillants zénarques
qui nous dirigent vont accoucher d'une "instance de corégulation
d'Internet". Il n'est pas sûr que la chose, malgré
son nom, soit tellement rigolote. Voir les détails données
par Iris. S'il fallait choisir entre les tendances naturellement
fascisantes des socialistes français et le bordel organisé
par les grandes compagnies financières, notre inclinaison
serait vite prise. Le frénétique désir de
tout fliquer qui agite ces agités du bocal nous dessine
un horizon formé de mille bastilles. Ceux qui ont le fric
et veulent en jouir, réclament, imposent ou obtiennent
la liberté qui leur est nécessaire pour se mettre
les doigts de pied en éventail. Nous espérons que
ces gros totors gagneront face aux kommissaires socialo, pour
la raison simple que sur la face de cette planète, il n'y
a pas pire comme hypocrites vachards.
RÉVISANT
VIZIR
Des nouvelles de Téhéran: on y publie dans le journal
que le plus grand, peut-être, des mensonges de l'histoire
a été avalisé à Nuremberg par le recours
à un unique témoignage, les confessions de Hoess,
contradictoires et obtenues sous la torture. Cf
notre dossier sur la question.
Au même moment, le chef de l'Etat,
Khameini, annonce que "seul moyen de résoudre le problème
du Proche-Orient est la destruction du régime sioniste".
A Zionist
Conspiracy: the Auschwitz Lie
- By
M. Soroush-Nejad
-
- Perhaps the
biggest lie in history took a formal shape in 1946 during the
Nuremberg trials where the allied victors, in a concerted effort
to validate the Jewish suffering before and during the 2nd World
War, tried to justify their somewhat hypocritical judgement against
defeated Germany by relying almost solely on the so-called confessions
of the first commandant of Auschwitz, Rudolf Hoess.
- Hoess, who
had disappeared after the end of the war and assumed the name
Franz Lang, was living in hiding on a farm in northern Germany.
He was discovered and captured by his hunters in 1946 and was
brought for interrogation to the Nuremberg headquarters.
- His inquisition
was led and conducted by a notorious team of British torture
specialists under the direction of a Jewish sergeant in the army
called Bernard Clark.
- After three
days of intensive grilling, his inquisitor subsequently managed
to get a statement from him in which he evidently confessed to
having gassed 2.5 million people, with a total of three million
during his period as commandant of the camp until the end of
November 1943.
- These figures
obtained under duress were the first big blunder of Clark and
his fellow inquisitors. The Polish born historian Franciszek
Piper, the director of the historical department of the Auschwitz
museum, puts the number of prisoners sent to Auschwitz from April
1940 to January 1945 at 1.3 million. According to his confession,
Hoess had visited the camps Belzec and Treblinka in June 1941.
In reality, Belzec was opened in March 1942 and Treblinka in
July 1942. So, the cornerstone of the official Auschwitz version
is a confession obtained by means of torture. We shall demonstrate
in follow-up articles the real history of Auschwitz and of the
Jewish fate during World War II.
- Tehran Times, 25 janvier 2001
- http://tehrantimes.com/Description.asp?Da=1/25/01&Cat=13&Num=2
- Results of
Leader's Meeting With Syrian President
- TEHRAN The
Leader of the Islamic Revolution Ayatollah Seyed Ali Khamenei
here on Thursday said that the only way to settle the Middle
East problem is the elimination of the Zionist regime.
Même source.
AU
YOYO
Nous avions évoqué la conférence
organisée à l'automne dernier par David Irving à
Cincinnati, sur les bords de l'Ohio. Nous
avons trouvé un récit qui permet de se faire une
idée de ce qu'il s'y est dit.
PAUVRE
URANIUM
Nous avons un
excellent résumé de l'affaire du massacre des
populations civiles innocentes bien qu'irakiennes (innocentes,
oui, puisqu'elles n'ont pas été jugées coupables).
MISSA
EST?
[tract circulant à Paris en janvier
2001. Le texte de la post-face de
Steiner se trouve sur le site de l'AAARGH depuis plus d'un an.]
- AFFAIRE
PAPON
-
- LA
CONTRE-ENQUÊTE
- Un
scandale à quatre points de vue...
- Postface
de Jean-François Steiner*
-
- Cette contre-enquête
confirme à la fois ce que je savais et ce que je pressentais,
mais c'est une confirmation éclatante:
- -- Papon
est entièrement innocent et je dirais même,
encore plus innocent que le ne le pensais.
- -- Ce procès
a été, comme je l'avais dit au cours de ma déposition,
une sinistre comédie.
- C'est un scandale
à un quadruple point de vue: éthique, politique,
psychologique et théologique.
- Au point
de vue éthique:
- On condamne
un innocent au nom du martyre d'autres innocents et je me sens
directement concerné. L'association des fils et filles
de déportés étant partie civile, c'est en
mon nom que Papon a été poursuivi et condamné.
Que l'on utilise la mort de mon père pour condamner un
innocent, je considère cela comme révoltant.
- Au point
de vue politique:
- Je pense qu'il
est maladroit et dangereux, de la part de mes coreligionnaires,
de s'acharner ainsi et de donner l'impression que la communauté
juive, tout entière, poursuit de sa vindicte un vieil
homme, qui, aux yeux des Français, n'est pas plus coupable
qu'un autre. La majorité des Français, qui ne connaît
pas le dossier, n'est pas persuadée de l'innocence de
Papon, mais pensait aussi que son «crime» ne valait
pas une telle condamnation.
- Pour la majorité
des Français, Papon a d'abord été «imprudent».
Mais que cette imprudence lui vaille dix ans de prison, la prison
à vie étant donné son âge, alors que
ses chefs (à la préfecture) n'ont pas été
inquiétés et que les responsables nazis ont été
seulement condamnés à cinq et sept ans de prison,
je pense que c'est une extraordinaire maladresse. Je crois, à
l'instar de quelques membres éminents de la communauté
juive que le principal résultat de ce procès sera
d'augmenter l'antisémitisme. Les Grecs disaient déjà:
«Les dieux rendent fous ceux qu'ils veulent perdre.»
- Au point
de vue psychologique:
- On a beaucoup
parlé, au moment du procès, du travail de deuil
nécessaire pour les survivants du génocide: je
pense que ce procès est beaucoup plus la manifestation
d'un deuil pathologique. On a le sentiment que tous les gens
qui poursuivent Maurice Papon, en dehors de ceux qui le poursuivent
pour des raisons politiques, se servent de lui beaucoup plus
pour nourrir leur mélancolie que pour s'en guérir.
- Je crois, d'après
mon expérience personnelle, que le seul moyen de faire
le deuil des victimes qui nous sont proches, c'est justement
de renoncer à la vengeance, de ne plus nourrir cet esprit
de vengeance. En effet, ce procès est plus un acte de
vengeance qu'un acte de justice. J'ajouterai une autre perspective
qui ne concerne pas seulement les juifs, mais l'ensemble des
forces qui se sont déchaînées contre Maurice
Papon: à travers lui, c'est l'image du père que
l'on veut abattre, cette clef de voûte de l'appareil psychique
des individus. Pour moi, ce procès s'inscrit dans un vaste
phénomène d'éclatement de la civilisation.
- Au point
de vue théologique:
- Je trouve navrant
qu'une grande partie de mes coreligionnaires attache plus d'importance
à ce qui s'est passé à Auschwitz qu'à
ce qui s'est passé au mont Sinaï où la loi
nous a été donnée. Le culte d'Auschwitz
qui se développe dans la communauté juive est un
culte de la mort, et en ceci, il est absolument contraire à
l'essence du judaïsme (1), religion de la vie. Le choix
de la vie est d'ailleurs l'ultime commandement de Dieu prescrit
aux hébreux par la bouche de Moïse, à la veille
d'entrer au pays de Canaan: «Vois, dit-il, j'ai mis devant
toi la vie et le bien, la mort et le mal. Tu choisiras la vie.
- -----------ooooooo-----------
- * Jean-François
Steiner, son père est mort en déportation, il est
l'auteur de Treblinka.
- Ce texte,
qui fait de Jean-François Steiner, naguère chantre
de la religion de l'holocauste avec son livre Treblinka, un avatar de Bernard
Lazare, et
de François-Xavier de Guibert, l'éditeur, un avatar
de P.-V. Stock, l'éditeur dreyfusard, constitue la postface
au livre de Hubert de Beaufort: Affaire Papon, la contre-enquête,
avec la participation de Michel Bergès, préface
de Léon Boutbien, Paris, Mars 1999, 358 pages, nomb. ill.
130,00 F. Il peut être obtenu par correspondance en écrivant
à La Vieille Taupe, B. P. 98, 75223 Paris cedex 05
en joignant un chèque de 130,00 à l'ordre de
Pierre Guillaume (port compris). Le livre de Maurice Papon: La
Vérité n'intéressait personne, entretien
avec Michel Bergès sur un procès contre la mémoire.
Paris, octobre 1999, 358 pages, 140,00 F, peut être obtenu
dans les mêmes conditions. Les deux livres ensemble peuvent
être obtenus au prix de 250,00 F, port compris.
- Ces deux livres
renouvellent complétement le dossier de ce que l'ont croyait
savoir sur Papon et sur l'affaire Papon. Il rendent la révision
de sa condamnation absolument inéluctable, et font
de son incarcération un scandale insupportable. Ils constituent
une chance historique pour le révisionnisme historique.
- IN
GIRUM IMUS NOCTE ET CONSUMIMUR IGNI
-
- (1) "L'essence
du judaïsme", cela se discute. Sur ce sujet, on lira
avec profit le livre fondamental d'Israël Shahak: Histoire
juive -- Religion Juive, le poids de trois millénaires,
(100,00 F) et celui d'Alberto D'Anzul: Judaïsme et
altérité (100,00 F) qui peuvent également
être obtenus par correspondance à La Vieille Taupe.
- Selon El Dakhel
Inch Allah (l'athée totalement soumis à Dieu qui
n'existe pas mais qui Est) le fait de proclamer: «Celui
que NOUS TOUS venons de crucifier est entièrement
innocent, et je dirais même, encore plus innocent que
je ne le pensais.» constitue bien plutôt l'essence
même du message chrétien. Et le mystère de
l'Incarnation l'essence même de la théologie catholique
traditionnelle.
- Ite, Missa
est.
(allez, la messe est dite).
- In lingua rumena:
«Christos a înviat! - Adevarat Înviat!»
A
VOS GRATTOIRS
La rumeur court que les Palestiniens sont
en train de détruire les preuves archéologiques
de la présence religieuse des juifs à Jérusalem,
sur le Mont du Temple, dont tout le monde sait qu'elles n'existent
pas (on le dit même à la télévision
française à l'heure des informations!): la police
israélienne dément mais comme dans toutes les affaires
d'antisémitisme, l'urgence oblige à des mesures
préventives...
Temple
Mount Emergency
The Antiquities Authority convened today for an emergency meeting,
in light of the heavy damage caused to the Temple Mount by the
most recent Moslem Waqf construction there. No decisions were
made, however. In compliance with an order by Prime Minister
Barak, the Waqf has halted work there, but has given no guarantee
as to how long it will do so. Police Chief Shlomo Aharonishki
denied today that any "new" excavations are being carried
out on the Temple Mount. Other sources, though, maintain that
the Moslems have dug two tunnels: one, about 50 meters long,
connects the Al Aksa Mosque to Solomon's Stables, and another,
some 35 meters long, leads out of the Ramah at the Dome of the
Rock -- the raised portion on which most experts believe the
Holy Temples were centered. The tons of dirt are taken out of
the Temple Mount via a secret entrance dug in Solomon's Stables
about a year ago. In addition, construction, excavation, and
flooring have been carried out on the Mount's eastern side, near
Mercy Gate. See "http://www.templemount.org/solstables.html" for map.
- Arutz, 22 janvier 2001.
Voyez ce qui suit:
LA
LOI DU RETOUR À L'ENVOYEUR
Voici la traduction anglaise d'un entretien
du journal allemand Die Welt avec le mufti palestinien:
cet horrible antisémite affirme qu'il n'y a pas la moindre
trace archéologique d'une présence religieuse juive
à l'emplacement de la mosquée Al-Aqsa (mont du Temple)
et que les revendications sionistes de ce souveraineté
sur ce lieu n'ont pas la moindre légitimité. Le
mur des Lamentations a été fabriquée de toutes
pièces comme lieu saint du judaïsme à la suite
d'une décision de la Société des nations,
en 1930 (!) et le mufti refuse catégoriquement toute fouille
en profondeur du mont du Temple, lieu saint musulman. Il repousse
également toute idée d'une internationalisation
de Jérusalem, qui conduirait à une occupation coloniale
de la ville par le monde entier. Die Welt accuse les Palestiniens
d'usage abusif de la violence dans leur lutte contre Israël
et leur donne en exemple la résistance passive de Gandhi
qui aurait conduit à la décolonisation de l'Inde
(comme si cette dé"colonisation, assortie d'une division
criminelle sur des fondements religieux, était un phénomène
isolé et hors de la contingence historique mondiale!) Le
mufti répond que depuis 1967, personne dans le monde n'écoute
plus les Palestiniens malgré les résolutions de
l'ONU condamnant Israël. Il revendique le retour des Palestiniens
évincés de tout le territoire de la Palestine et
non pas seulement des terres volées en 1967. Voici la fin
de l'entretien:
- Die Welt.
Et
il n'y a pas de place pour les Israéliens?
-
- Sabri. Pour les juifs
qui vivaient ici autrefois, il y aura une place, bien entendu.
Mais tous les juifs qui sont venus ici de tous les coins du monde
doivent retourner d'où ils viennent. Les juifs allemands
doivent rentrer en Allemagne (riresd). Après tout, vous
les aimez vraiment beaucoup, n'est-ce pas?
- Die Welt. Cela signifie-t-il
qu'il n'y a pas de place pour un état juif?
- Sabri. Je n'ai pas parlé
de cela dans ma fatwa. J'ai simplement dit que les réfugiés
devaient rentrer chez eux. Je n'ai pas parlé des frontières.
-
The
Palestinian Authority Mufti:
Jews
from Germany Should Return There
-
- The PA Mufti,
'Ikrima Sabri, was interviewed by the German Die Welt
on the issues of Jerusalem, the Jews and the Arab-Israeli conflict:
-
- Die Welt: The new Intifada is
named after the Al-Aqsa Mosque which is on the Temple Mount.
On January 4, the Chief Rabbinate declared that Jewish Halacha
(Religious Law) prohibits "the transfer of sovereignty over
the Temple Mount to foreigners, whether directly or indirectly",
for it is the holiest place for the Jewish people. Four days
later, you declared in a Fatwa that the place is Muslim in its
entirety. Is this an unsolvable contradiction?
- Sabri: There is not [even]
the smallest indication of the existence of a Jewish temple on
this place in the past. In the whole city, there is not even
a single stone indicating Jewish History. Our right, on the other
hand, is very clear. This place belongs to us for 1500 years.
Even when it was conquered by the Crusaders, it remained Al-Aqsa,
and we got it back soon afterwards. The Jews do not even know
exactly where their temple stood. Therefore, we do not accept
that they have any rights, underneath the surface or above it.
- Die Welt: It is agreed among
archeologists that the Wailing-Wall is part of the foundation
of Herod's temple. The Bible and other antique sources report
about this place in detail. Why can't you respect the Jewish
connection to this place?
- Sabri: It is the art of the
Jews to deceive the world. But they can't do it to us. There
is not a single stone in the Wailing-Wall relating to Jewish
History. The Jews cannot legitimately claim this wall, neither
religiously nor historically. The Committee of the League of
Nations recommended in 1930, to allow the Jews to pray there,
in order to keep them quiet. But by no means did it acknowledge
that the wall belongs to them.
- Die Welt: Why don't you allow
Israeli scientists to dig there to look for possible remnants
and proofs for or against the existence of the Jewish temple?
- Sabri: We categorically reject
all excavations under the Al-Aqsa mosque, because they would
endanger the historical buildings on the site. Besides, they
have already dug everywhere. All they could find were remnants
of buildings from the Omayyad-period. Everything they excavated
was related to Arabs and Muslims.
- Die Welt: King Hussein once proposed
"Divine Sovereignty" over Temple Mount, in order to
reduce the tensions between peoples and religions there.
- Sabri: We accept God's sovereignty.
That is why this mosque is called Al-Aqsa. Allah himself gave
it this name. Allah wants the place to belong to the Muslims
and to no one else. This is acceptable to us.
- Die Welt: Would you agree, if
necessary, to the internationalization of the city, in order
to manage these unsolvable problems?
- Sabri: An internationalized
Jerusalem would be worse for us than a Zionist Jerusalem. In
such a case, the entire world, and not only one state, would
be against us. This would be a regression to colonial times.
- Die Welt: On March 23, the Pope
said in Jerusalem: "Religion must never be an excuse for
the use of force especially when religious identity overlaps
with cultural and national identity." How would you answer
him?
- Sabri: Any religious man would
agree with that. We also believe that religion is not the reason
for the hatred between peoples. Only those without religion ignore
that. But who are they? Who occupies and destroys other peoples
and their property?
- Die Welt: The Intifada is also
violent. Wasn't the peaceful resistance with which Gandhi ended
British colonialism in India, more successful?
- Sabri:
We
have fought for peace without using violence since 1967. But
no one listened to us. We won resolutions in the UN, but no one
lifted a finger for us.
- Die Welt: In your July 2000 Fatwa
you declared: "We insist on the Right of Return for all
the 1948 refugees and prohibit them from getting compensations
for [the loss] of the Holy Land, for it has no price. What are
the borders of this Holy Land that you refer to?
- Sabri: From an Islamic point
of view, it stretches from the Mediterranean to the Jordan [River].
It is Palestine in its entirety.
- Die Welt: And there is no place
for the Israelis?
- Sabri: For the Jews who lived
here before, there will be a place, of course. But all those
Jews who came here from all over the world, must return to the
places from where they came. The Jews from Germany should
return to Germany. (laughs) After all, you like them so much,
don't you?
- Die Welt: Does this mean, that
there is no place here for a Jewish state?
- Sabri: I didn't address this
issue in my Fatwa. All I said was that the refugees must return.
I didn't say anything about the borders.
-
- Die Welt (Germany) January,
17, 20001.
- Traduction:
Middle East Media Research Institute (MEMRI)
- P.O. Box 7837,
Washington DC, 20038-7837
- E-mail: <[email protected]>
Website: <www.memri.org>
TRAQUE
ET DÉTRAQUE
Au choix, parmi les dernières déjections
de l'ahuri des poubelles (dont vient d'apprendre qu'il avait porté
plainte pour antisémitisme contre L'Harmattan, son gestionnaire
de site et le poète... arabe (ce n'est sans doute pas un
sémite) qui est intervenu dans la querelle que l'ahuri
a allumée il y a quelques mois:
Les
silences, omissions et amalgames de
l'éditeur
de Roger Garaudy
-
- Vendredi 15
décembre, en fin d'après midi, un huissier de justice
agissant pour le compte de Denis Pryen, PDG des éditions
de l'Harmattan et de l'une de ses proches collaboratrices, madame
Geneviève Clancy, a remis deux droits de réponses
concernant nos trois articles parus les 18 septembre (Sciences
inhumaines à l'Harmattan), 26 octobre (Une dérive
antijuive aux éditions de l'Harmattan) et 2 novembre
derniers (L'Harmattan, une affaire qui tourne). Les lecteurs
d'amnistia.net peuvent, dès aujourd'hui, prendre
connaissance de l'intégralité de ces droits de
réponse sur notre site: Ces deux textes appellent les
remarques suivantes de la part de la rédaction d'amnistia.net:
- Ce qui est
instructif, dans les deux textes de l'Harmattan, c'est en fait
ce qui ne s'y trouve pas. [...] Au lieu de répondre à
ces questions qui motivent notre crainte qu'un groupe proche
des milieux négationnistes tente une OPA idéologique
sur les éditions de l'Harmattan, Denis Pryen essaie de
prendre notre argumentation en défaut sur des points annexes.
[...] Madame Clancy nous reproche curieusement de l'avoir bombardée
"directrice de collection". Pour elle, ce serait la
preuve que nous la désignerions comme l'instigatrice de
l'infiltration des négationnistes à l'Harmattan.
Nous n'avons jamais pointé de responsabilité particulière,
mais simplement posé le problème d'une dérive
qui engage l'ensemble d'une maison d'édition. En lui donnant
ce tire de "directrice" nous n'avons fait que reproduire
celui qui lui est octroyé par son éditeur, Denis
Pryen, en première page du catalogue de la collection
"Poètes des Cinq Continents".
- Cette dérive
éditoriale a reçu une éclatante confirmation:
lors du lancement de l'ouvrage de Garaudy, les locaux de l'Harmattan
accueillaient les aficionados auxquels se mêlaient le ban
et l'arrière ban des lecteurs de La Vieille Taupe.
On diffusait la revue de Garaudy et Poumier, A Contre Nuit
devant les caméras de la télévision iranienne
qui a pu diffuser un sujet, dans son journal télévisé,
à la gloire de cette "enclave gauloise qui résiste,
à Paris, à l'invasion sioniste". Nous avions
noté la présence de Maître Isabelle Coutant-Peyre,
avocate du terroriste antisémite Carlos et de Roger Garaudy,
ancienne collaboratrice de Jacques Vergès, lui-même
avocat des mêmes clients. Elle se plaint, sur le site de
l'Harmattan, de voir rappelé cette proximité, oubliant
que c'est ainsi qu'elle aimait qu'on la présente, autrefois,
comme à la page 239 de Vergès, le Maître
de l'ombre de Bernard Violet.
- Cette proche
de l'Harmattan est moins pointilleuse quand elle accorde une
très longue interview au mensuel d'extrême-droite
Nation-Europe (n* 11) dans laquelle elle rend hommage
au courage, à la force de caractère de Carlos,
et attribue les charges qui pèsent sur lui à une
manipulation de preuves par les services secrets israéliens:
"C'est un procès truqué! Pourquoi? C'est un
dossier fabriqué par le Mossad et par la DST". Dans
le numéro précédent, c'est Roger Garaudy
qui s'y collait, en direct de Tripoli.
- En dépit
de cette accumulation de faits précis et argumentés
qui montrent une réelle faiblesse des éditions
de l'Harmattan devant la pression exercée par un groupe
déterminé, Denis Pryen ne trouve en conclusion
de son droit de réponse que l'argument classique: "Nous
avons publié nombre de livres sur le peuple juif et la
Shoah". Amnistia.net ne l'a jamais mis en doute,
mais nous pensons qu'un seul texte antisémite salit, par
son ignominie, tout un catalogue. Denis Pryen est-il de ceux
qui pensent que l'objectivité c'est 5 minutes de paroles
aux victimes et 5 minutes aux bourreaux? Un livre de Primo Levi
d'un côté, un de Garaudy de l'autre? Qui peut accepter,
en toute connaissance de cause, d'endosser le même dossard
que les négateurs? Personne espérions-nous. Il
s'en est pourtant trouvé, aux éditions de l'Harmattan:
un certain Salam Al Hamdani qui se dit poète, ce dont
sa prose ordurière fait largement douter. Il écrit,
concernant Didier Daeninckx, auteur de Meurtres pour mémoire,
un livre qui fit beaucoup pour révéler [Comme
s'il y avait eu un seul honnête homme pour l'ignorer !]
le massacre des Algériens, en octobre 1961, par la
police de Maurice Papon: "N'aimez-vous pas les Arabes parce
que vous êtes un Israélien intégriste? Si
c'est le cas alors là je vous réponds en tant que
poète arabe: monsieur Didier Daeninckx, allez vous faire
foutre, vous et votre état xénophobe d'Israël".
S'il suffisait d'une seule confirmation de ce que nous avançons
dans nos trois articles, ces lignes abjectes, [il
est en effet fort abject de dire que les Palestiniens sont des
xenoi, alors que tout le monde sait que ce ne sont pas
des hommes !] qui devraient normalement figurer sur le site
d'Ahmed Rami ou de Serge Thion, auraient suffi.
- [Daeninckxxx
a toujours une petite délation sous son tire-jus, ça
peut toujours servir.]
- www.aministia.net, 18 décembre
2000.
CHEMINS DE CROIX
Dans la promotion du 1er janvier 2001, de
la Légion d'Honneur, on relève les nominations de
Joseph Six-Trucs, grand rabbin et inventeur de fausses nouvelles,
Régine Desforges, porteuse de bas à couture et plagiaire
notoire, Annette Wievorka, lugubre diseuse de mauvaise awenture,
quelques ministres et, enfin, les frères Jacques! Dans
la catégorie des amuseurs publics, Vidal-Coquet n'est plus
seul.
LE
CHEVALIER BLANC EST TOUT TACHÉ
Comme il y a des bagnoles qui ne marchent
qu'au super, il y a des types qui ne marchent qu'à la haine.
C'est le cas de Vidal-Crochet
qui bout de haine quand le nom d'un révisionniste vient
à passer devant lui. Il faut qu'il morde. C'est plus fort
que lui. Quand il a écrit ses mémoires, monument
boursoufflé de vanité, il a cru nécessaire
de démolir Henri Roques.
Il a écrit, dans une note en bas de page (c'est toujours
là que se trouve l'essentiel), que Roques, ne sachant pas
l'allemand, ne pouvait pas avoir écrit lui-même sa
thèse sur Gerstein, dite la thèse de Nantes, annulée
par le ministricule Devaquet, à la suite d'une campagne
de presse lancée par Vidal-Vaquet soi-même [texte
intégral sur le site de l'AAARGH].
Las! Le Roque a ses aspérités.
Il a porté plainte en diffamation. Vidal-Soufflet en était
estomaqué. Son avocat, Roland Rappaport, un vieux dur moultes
fois recuit dans tous les moules staliniens, a procrastiné
durement, réclamant mille papiers. Vidal avait invoqué
comme "source" de son mensonge un certain Michel Sergent,
qui est sans doute le seul pressaquiste encore en vie. Ce Sergent
allait attester qu'il ne lui avait jamais soufflé de pareilles
âneries et que le grand Vidal-Papet
avait toujours dédaigné de le recevoir. Alors, serré
aux entournures et coincé dans ses retranchement, le tarzan
du cherche-midi a fait appel aux petits rapaces qu'il a paternellement
nourris, et qui vinrent, comme un vol de gerfauts hors du charnier
natal, s'abattre devant la Ract-Madoux, bonne connaisseuse de
nos dossiers: Fresco,
Igounet, Brayard,
battant de leurs petites ailes, picorant sans grâce, devaient
bredouiller en choeur que Roques
était un monstre et élever vite fait une petite
statue à leur bon maître Vidal-Simplet.
Hélas! Trois fois hélas! Le
bon vieux Popoport avait beau lancer ces imprécations,
attester le Ciel que si Vidal-Parfait perdait sa cause, on brocarderait
dans les banlieues, on conchierait gaiment ses augustes écrits,
on cesserait d'avoir confiance dans les chambres à gaz
qui s'effondreraient comme un vulgaire nasdaq, rien n'y fit. Après
vingt cinq mois de coups tordus et d'atermoiments, le jugement
est tombé: Vidal-Claquet a pris la gifle. Il est condamné,
lui le chevalier blanc, la conscience de notre siècle,
l'immacilé concepteur, le parangon des vertus biendisantes...
à 1 F de dommages-intérêts et 10.000 de dédommagement.
Il est patenté calomniateur, ce que nous savions depuis
très longtemps. Fera-t-il appel? Les paris sont ouverts.
Nous parions nos éperons et nos bottes qu'avec son égo
gonflé à l'hélium, il ne se laissera pas
clouer au pilori. Attendons voir. Les tomates sont prêtes.
Et quelques oeufs sont à pourrir.
SOUVENIR
SOUVENIR
Reproduction d'un article sur ce groupe:
La Vieille
Taupe
-
- Quand Socialisme
ou Barbarie eut rejeté pour de bon la théorie révolutionnaire
«classique», une minorité en sortit et se
regroupa en 1963 autour du journal Pouvoir Ouvrier. PO
voulait reprendre les bons aspects de S. ou B., en ignorant le
fil conducteur qui reliait les origines de S. ou B. à
sa déviation ultérieure. PO était en-deçà
de la gauche allemande sur bien des points: les syndicats, le
parti, l'impérialisme et la question nationale, etc. En
fait, y coexistaient des tendances ultragauche, unies seulement
sur les questions du caractère capitaliste de la Russie
et de la gestion ouvrière. A sa tête se trouvait
Véga, un des anciens de la gauche italienne qui avaient
rejoint S. ou B. peu après sa fondation. Mais ces ex-«bordiguistes»
n'avaient rien apporté de bordiguiste à S. ou B.,
n'ayant trouvé dans la gauche italienne qu'un léninisme
plus pur que celui des trotskystes, complété par
les thèses sur le capitalisme d'Etat et la gestion ouvrière.
Mensuel polycopié au millier de lecteurs, PO était
fait comme s'il avait été lu par 100.000 prolétaires
chaque semaine. Rares étaient les articles de fond. Souvent
ces derniers étaient l'oeuvre de Pierre Souyri, sous le
pseudonyme de Brune, qui était l'auteur de deux textes
essentiels sur la Chine parus dans S. ou B. En 1965, Pierre Guillaume,
membre de S. ou B. puis de PO, fonde la librairie la Vieille
Taupe, rue des Fossés-Saint-Jacques à Paris. Autour
d'elle s'agrège un pôle de réflexion et d'activité
où l'on s'intéresse autant à l'I.S., qui
entretint quelque temps des rapports avec la V.T., qu'à
la gauche italienne, connue alors presque uniquement à
travers le filtre du Parti Communiste International (PCI). P.
Guillaume prend part, par exemple, à l'édition
en anglais du texte de l'I.S. sur les émeutes de Watts.
PO, se sentant sans doute vulnérable au point de craindre
que ce (second) pôle pût menacer l'unité et
la vie du groupe, organise un procès délirant,
en septembre 1967, à la suite duquel Pierre Guillaume
et Jacques Baynac sont exclus pour «travail fractionnel»...
Une bonne demi-douzaine d'autres membres démissionnent.
Il se forme ainsi un groupe informel que tout le monde appelle
«La Vieille Taupe». Dès ses origines, la librairie
refuse une étiquette doctrinale. Ce n'est ni le local
de PO (tant que P. Guillaume en est membre), ni sa librairie.
A une époque où il est difficile de se procurer
les textes révolutionnaires essentiels, peu nombreux sur
«le marché», épuisés, etc.,
elle veut d'abord y faciliter l'accès. Le simple fait
de sélectionner des textes de Marx, Bakounine, l'I.S.,
Programme Communiste (organe du PCI), les textes de l'ultra-gauche,
prend en 1965 un sens théorique et politique. A sa façon,
la Vieille Taupe participe à la synthèse théorique
indispensable à toutes les époques. Elle dépasse
les sectes sans rassembler tout ce qui est «à gauche
du PC», comme Maspéro (à qui il arriva de
refuser de vendre Voix Ouvrière, ancêtre
de l'actuel L.O., parce que ce journal se montrait trop hostile
aux partis et syndicats de gauche!). En 1967, la librairie racheta
les restes considérables du fonds Costes, seul vrai éditeur
de Marx en France avant-guerre, quand le PCF se préoccupait
plus de publier Thorez et Staline. Début 1968, Le Capital
étant épuisé aux Editions Sociales, le seul
lieu où l'on peut s'en procurer les trois livres est la
VT. La librairie diffuse les invendus de S. ou B., mais aussi
les Cahiers Spartacus, qui avaient publié beaucoup
de titres après la guerre, sur l'ensemble du mouvement
ouvrier de l'extrême-gauche à l'extrême-droite.
Des milliers d'exemplaires de Luxembourg, Prudhommeaux..., qui
dormaient depuis des années dans une cave de la mairie
du Ve arrondissement sont ainsi de nouveau offerts au public.
La VT ne niait pas le besoin de cohérence. Elle estimait
seulement qu'on ne pouvait l'atteindre ni à partir d'un
seul des courants radicaux (tous unilatéraux) d'alors,
ni en se mettant à l'écoute des ouvriers (comme
ICO), ni en étudiant les formes qu'avait prises le capitalisme
moderne (comme l'aurait souhaité Souyri, qui se tint à
l'écart des remous provoqués par la scission de
PO). Mais par une appropriation théorique de l'ensemble
des courants de la gauche communiste (et donc aussi du sol historique
sur lequel ils avaient vu le jour), de l'I.S., et par une réflexion
sur le communisme et en particulier sur l'apport de Marx. Le
petit groupe hétérogène sorti de PO eut
peu ou n'eut pas d'activités «publiques» dans
les mois qui précédèrent mai 68. Pour l'essentiel,
il lut collectivement Le Capital et commença à
assimiler les composantes de la gauche communiste, ainsi que
l'I.S. La VT n'était pas un groupe; c'était plutôt
le lieu de passage de divers fils, avec une dominante anti-léniniste
où la venue d'Invariance créait une perplexité
nouvelle. Il serait absurde de prétendre que l'existence
de ce petit regroupement ait joué un rôle décisif
en mai 68 ou après. Ce qui s'est passé là,
dans des conditions privilégiées parce qu'on y
profitait des expériences transmises par divers groupes
ayant déjà passé au crible une foule d'idées
et de faits, s'est bien sûr produit aussi ailleurs -- souvent
dans la confusion, parfois peut-être avec plus de clarté.
L'important c'est que le processus de maturation théorique
sans lequel la secousse de 1968 serait allée moins loin,
ait concerné ces points-là: le communisme, la fonction
de la démocratie, la spontanéité prolétarienne,
et non pas la kyrielle de faux problèmes véhiculés
même par une partie de l'ultra-gauche (conscience, direction,
gestion, autorité, etc.). Mai 68 n'était pas une
révolution (!), mais ce que fut ce mouvement n'aurait
pas existé sans cette maturation-là.
- http://www.geocities.com/~johngray/roman10.htm
POT
AU NOIR
La radio 786 est une station de radio sud-africaine,
à prédominance musulmane. Il y a une forte minorité
musulmane dans le pays. Récemment, au cours d'une émission
sur l'idéologie sioniste, un historien nommé Yacoub
Zaki a tenu les propos suivants:"J'accepte le fait qu'un
million de juifs soient morts pendant la Seconde Guerre mondiale,
mais je conteste qu'ils aient été assassinés
et qu'ils aient été tués par le gaz".
Que croyez-vous qu'il se passa? Le Jewish Board of Deputies,
sorte de sanhédrin local, a porté plainte an disant
que cette radio "propageait la haine". En Afrique du
Sud, tout le monde se souvient que le Board, en tant que
tel, a toujours soutenu l'apartheid et se réjouissait hautement
des excellentes relations (ventes de diamant, achat d'armes, coopération
militaire nucléaire) entre l'Afrique du Sud de l'apartheid
et l'Etat d'Israël, qui possède aussi des lois d'apartheid.
A ceux qui voudraient contester ce dernier
point, il serait possible de rappeler qu'à l'heure actuelle,
un certain nombre de Palestiniens arabes, restés sous le
contrôle militaire israélien en 1948, devenus partiellement
citoyens israéliens au cours des temps, sont encore sous
le coup d'une interdiction de revenir dans leur village d'origine,
d'où ils ont été déplacés en
1948. Ceci concerne actuellement 240.000 personnes, toutes
porteuses de la citoyenneté israélienne. C'est
pas l'apartheid, ça?
BOIS
SEC A TERRE
Nous avons sûrement eu tort de ne
pas nous occuper davantage de ce qui se passe sur le front de
"la lutte anti-sectes". L'invention monstrueuse d'un
délit "de manipulation mentale" doit ouvrir la
porte à toutes les inquiétudes. Il paraîtrait
que le Parlement aurait renoncé à définir
ce que serait, juridiquement, une "secte". Alors les
basses crapules du Service de Contrôle de la Pensée
cherchent d'autres biais pour supprimer les misérables
libertés dont nous jouissons, fort modérément,
il faut le dire, encore ajourd'hui.
Interrogé à la radio, le père
Vernette, porte-parole de l'Eglise catholique, fait confiance
au législateur. Mais il admet tout à fait que dans
les composants du nouveau délit qui reste encore à
définir entièrement, figure "la manipulation
des Livres Saints". Dans le droit fil de cette pensée,
on voit très bien une extension, désirée
par certains, de la loi Gayssot qui punirait de trois ans de taule
la "contestation de Livres Saints" dont le texte ne
varietur aurait été établi de toute éternité.
C'est le moment de faire des provisions de bois parce qu'il se
prépare de nouveau des bûchers
PATASOPHIE
Il y a des gens qui sont dotés par
la nature des plus remarquables facultés intellectuelles,
qui sont des puits de science et qui peuvent être, dans
certaines circonstances, de parfaits crétins. L'un ces
cas cliniques les plus connus en France est celui d'Alain Badiou,
philosophe, descendant de quatre grands-parents instituteurs.
Il avait interrompu une première carrière de penseur
et de romancier, extrêmement prometteuse, dans les années
60, pour devenir une brute maoïste totalement décervelée.
Il ne s'en remit jamais complètement et fit, par la suite,
le philosophe à Vincennes, devenu l'université de
Paris VIII-Saint Denis, généralement contrôlée
par les cervelets du PCF et leurs satellites gauchistes. Il avait
participé à une "journée" de haine
contre le révisionnisme qui avait donné lieu à
la poubellification (un mot de Lacan apprécié par
Badiou) d'un curieux opusculet, Paroles à la bouche
du présent. paru dans la capitale de la galéjade
en 1997. Il y avait, dans son pataquès pataphysique, une
phrase, p. 180, qui méritait d'être épinglée:
"Il me semble que nous pouvons dire aujourd'hui que trois
types d'arguments, face à la singularité nazie,
s'avèrent incapables de déraciner le révisionnisme,
ou de construire le lieu d'une déclaration intangible quant
à ce qui a eu lieu. Peut-être peut-on les nommer:
l'argument de l'impensable, l'argument de l'interruption [on n'écrira
plus après Auschwitz...], et l'argument du Mal absolu."
L'avertissement de Badiou est resté sans effet et donc
le révisionnisme n'a pas été "déraciné"
et la déclaration intangible n'est pas encore descendue
des empyrées. L'ascenseur ne fonctionne plus.
Mais la nature de la croyance du philopatasophe
Badiou apparaît avec netteté dans un petit livre,
qui n'est pas, au demeurant, dépourvu de mérites,
et qui s'intitule Saint Paul -- la fondation de l'universalisme,
PUF, 1997. Attention, ce n'est pas du Descartes! Ainsi, p. 47,
il décline l'invitation à faire de la "mémoire"
la gardienne du sens.
Il en conclut que, "à l'évidence, la 'mémoire'
ne tranche aucune question. Il y a toujours un moment où
ce qui importe est de déclarer en son nom propre que ce
qui a eu lieu a eu lieu, et de le faire parce que ce qu'on envisage
quant aux possibilités actuelles d'une situation
l'exige. C'est bien la conviction de Paul: le débat sur
la résurrection [du Christ] n'est pas plus à ses
yeux un débat d'historiens et de témoins que
ne l'est aux miens l'existence des chambres à gaz".
Nous y sommes. Badiou (et pas mal de gens
à son instar) ne s'intéressent pas aux historiens
ou aux témoins des chambres à gaz. Ils s'en foutent,
ils en ont eu la révélation comme le futur Saint
Paul sur la route de Damas. C'est une méthode beaucoup
plus simple et nous nous étonnons de ne pas y avoir pensé
plus tôt. Si la chambre à gaz, pour un esprit aussi
rationaliste, athée militant et même antireligieux,
que celui de Badiou, a la même existence révélée
que la résurrection, le soleil de Fatima ou les médailles
de Sainte Rita, alors le tourisme en Pologne est sauvé
et le petit gesheft des intellectuels parisiens est promis à
un bel avenir.
C'est la patasophie
qui nous sauvera. Ainsi, par exemple, un certain Yirmiyahu Yovel,
très très connu entre Jérusalem et New York,
d'après le Nouvel Obs du 11-17 janvier 2001, nous
explique que non, non, Nietzsche n'était pas antisémite,
comme le croient quelques troupeaux d'illetrés, mais qu'il
"en vint également à donner aux juifs un rôle
capital dans sa pensée philosophique et politique: ce sont
eux qui allaient être les régénérateurs
de l'Europe et les catalyseurs de ce fameux surhomme dont il annonçait
la venue". (Les Juifs selon Hegel et Nietsche, Seuil,
344 p.). Alors qu'un vain peuple croyait que le "surhomme"
était le prototype de l'affreux nazi, voilà-ty-pas
que c'est le juif? On apprend beaucoup de choses en lisant les
journaux. Et on n'aura garde d'oublier la remarque de Karl Kraus:
"Avant de trouver des surhommes, on devrait trouver des hommes",...
et non des patasophistes.
RADIO PARIS MENT
On a l'habitude. Depuis la guerre, on sait
que la radio ment. Ce beau dimanche 28 janvier, on a eu, sur France-Inter,
radio d'Etat s'il en fut, de 9h10 à 9h55 une émission
d'un certain Simon Tivol, nommée Interception. Cet
égaré cherchait à savoir pourquoi, entre
Saône et Rhône, le "négationnisme,"
avait fait tant de ravages dans les universités. Il avait
dépêché à Lyon un sonderkommando dirigé
par le lieutenant Laurent Canonico. On eu droit à la lamentable
lamentation, remémorant les illuminés qui laminent
les maux et minent les monuments aux morts, menant en un moment
aux mous marasmes des minus maniaques.
C'était le vingtième resucée
des mêmes exigences des fascistes roses de l'agglomération
lyonnaise, qui réclament à cor et à cris
l'épuration du monde universitaire et sa mise en conformité
avec les dogmes du dernier totalitarisme. On a déjà
vu tout ça dans la nébuleuse Golias-Daeninxxx-trotzkards-néostals
et autres camouflés derrière des associations bidons
et grassement subventionnées, comme l'UNEF-ID, l'UEJF,
SOS-Racisme, République et laïcté, Hippocampe,
avec sans doute le RCA (Rassemblement des Crétins des Alpes)
et autres associations de Jeannettes et de de Coeur-vaillant.
On a donc eu les sons nasillards d'Igounet (genre Axelle Red),
de Noëlle Fréry, l'avocate de toute la bande, qui
veut que les procureurs se spécialisent dans le délit
négationniste sur Internet, de Claude Burgelin, qui trouve
que Lyon est occupé par des s"alons catholiques rances"
qui "sont en bout de course"; Isabelle Dumestre,
destinataire d'un tract que nous avons reproduit en janvier,
et, en prime, cette vielle forcenée qui s'appelle Simonne
Lagrange, starisée dans le Barbie Show (autre grande attraction
lyonnaise), crevant l'écran dans le film de Tarnero, qui
explique qu'il y a dix ans, elle a envahi, avec ses-copains-juifs-qui-ne-sont-pas-des-nervis,
le cours de Bernard Notin:
"J'ai pas porté la main sur lui, parce qu'il était
trop sale", dit-elle, avec son physique de charcutière
mammelue qui évoque irrésistiblement la chanson
de Brassens, Au marché de Brive-la-Gaillarde. Elle
veut que les vilains négas aillent à Auschwitz voir
"les ongles des enfants dans le ciment des chambres à
gaz". C'est pas de pot. Ils y ont été et ils
ont pas vu les ongles. C'est dommage, c'était la preuve.
Tout ce petit monde s'est un peu emmêlé
les pinceaux sur l'affaire du Yéyé. Le Yéyé,
semble-t-il, dans le jargon des traboules, est plus exactement
le I.E.I.E, institut d'études indo-européennes,
une petite officine qui servait à quelques maniaques à
travailler dans l'ancestral. "Indo-européen"
pour les cuistres lyonnais, ça sent le soufre, on peut
même dire que ça fait nazi. Le seul dommage est que
les Allemands, habituellement, emploient, pour cette notion linguistique
plus ou moins ethnicisée, le terme de Indo-germanisch.
On ne va pas épiloguer ici davantage, mais il faut
quand même rappeler que le "monde indo-européen"
est un champ de recherche parfaitement légitime, qu'il
occupe de la place dans l'archéologie, la linguistique,
la préhistoire et l'histoire, les musées, les enseignements
universitaires, les revues savantes, etc. et que ses notions de
base font régulièrement l'objet de réflexions
critiques et de mises en questions scientifiques. En outre, les
fins limiers qui ont épluché les rares publications
du Yéyé ne semblent pas y avoir trouvé de
quoi nourrir leur Moloch judiciaire. Ils ont bien été
obligés de le reconnaître dans le poste. Les pressions
exercées par les incultes de gauche ont donc abouti, sans
justification sur le fond, à faire fermer le Yéyé,
qui était sans aucun doute possible un repaire de gens
de droite. C'est exactement comme ça qu'il faut faire si
ce que l'on souhaite est d'avoir une université inculte
mais de gauche et politiquement correcte, dotée enfin de
la Pensée Unique. On y arrive.
Le Tivol s'est étonné que
les négas aient réussi à "inverser la
charge de la preuve". Et aussitôt, il affirme: "Nous
avons décidé de ne pas diffuser une interview de
Robert Faurisson". C'est évidemment un mensonge de
plus. C'est Faurisson qui, par lettre recommandée, a enjoint
aux fabriquants de cette émission de ne pas diffuser les
quelques propos qu'il avait, par une longanimité insigne,
accordés au bleubite Canonico. (Que les Bac-moins-deux
de la radio prennent leurs dicos. On leur recommande "insigne"
qui les étonnera.) Alors, à la place, on a eu Brayard
qui va bientôt publier un livre qu'il a eu la sagesse de
faire écrire par d'autres que lui sur "le génocide
des juifs" (chez Complexe), un sujet qui, il est vrai, souffre
singulièrement de l'indifférence des historiens.
Les explications de Brayard sont d'une rare confusion parce qu'il
n'a pas la moindre idée des raisons qui ont fait que tant
de non-événements se seraient passés au pays
de Guignol. L'ultra-gauche, dit-il, c'est très peu de personnes.
Mais ils produisent des discours et on en parle. C'est un terrible
constat. En tout cas, le puceau n'ose nommer personne, n'ose pas
dénoncer ouvertement. L'atmosphère n'est pas à
la curée, il voudrait pas se retrouver devant le tribunal...
Plus radical est "le fondateur"
et le "numéro 1" de "Hippppocamppe",
qui répond au nom, très XVIe, de Pierre-Jérôme
Biscarra (?). Lui, il veut purement et simplement éliminer
de l'université les gens qui ne lui reviennent pas, qu'il
appelle l'extrême-droite. On ne sait trop ce qu'en seraient
les limites. Il lui paraît plus difficle de s'attaquer "au
flanc de l'ultra-gauche" qui fonctionne "au bénéfice
de modes de fonctionnement qui sont eux très très
douteux". On ne sait pas très bien ce qu'est l'idiôme
de Pierre-Jérôme, mais ce n'est probablement pas
du français, peut-être du biscarotte. On a eu aussi
le rare plaisir d'entendre le délateur professionnel Videlier
qui se demande comment l'université a pu donner des diplômes
à Plantin, un négationniste "qui venait d'être
condamné". Tout le monde sait, et Videlier aussi,
que Plantin a été condamné 8 ans après
son dipôme et que contrairement à ce que les censeurs
pourraient espérer, rien n'empêche un condamné,
même pour un crime atroce valant perpétuité,
de passer des examens et d'obtenir des diplômes; il n'est
même pas obligé, pour cela, de signer une lettre
d'excuses à ses victimes. Mais ce petit mensonge pas cher
permet de jeter l'opprobre sur l'université que tous ces
incultes haïssent avec ferveur. Gilles Guyot, président
de Lyon 3, essaie de défendre son fromage mais se fait
vite qualifier d'extrême-droite. Pensez donc, il a osé
affirmer que la liberté d'expression des universitaires
était garantie par la loi et par la Constitution, à
condition de ne pas violer la loi. Quelle horreur! Quand ils entendent
"liberté d'expression", tous ces gauchards de
salon tirent leur revolver.
On a aussi entendu quelques phrases prononcée
par le professeur Allard à la conclusion de la soutenance
de la thèse de Roques, à Nantes, en 1985. Mais les
vigilants de la radio d'Etat ont prévenu qu'ils avaient
coupé la bande son pour ne pas nous faire entendre "des
rires".
C'est eux qui nous font rire.
MON
GÉNOCIDE EST PLUS GROS QUE LE TIEN (3)
"We stress that the genocide of six
million Jews in the Holocaust in World War Two should not be compared
to any other event and should not be overshadowed by so-called
genocide claims," the Turkish Jewish community said in
a statement issued from the office of Turkey's chief rabbi. Turkey
has evolved into Israel's closest military and political ally
in the Middle "East.
LA
FOULE QUI ROULE PAS
Le 27 janvier, on attendait, d'après
la presse locale, 45.000 personnes pour une manifestation présidée
par M. Thierse, président du Bundestag, pour la Journée
du Souvenir de l'Holokaust.
Il est venu 200 personnes.
BACKLASH
Une dépêche de Beata Pasek,
d'Associated Press, datée de Varsovie, le 27 janvier 2001,
raconte que l'on a rouvert des procès intentés à
des gardiens de camps de concentration, des Polonais qui avaient
dirigé ces camps après la guerre, au moment où
l'on a interné des Allemands par dizaines de milliers.
Au delà des cas individuels, les historiens locaux semblent
s'entendre sur un chiffre de plus de 100.000 civils allemands
internés juste après la guerre, dans les camps construits
par les nazis. On estime que 15.000 personnes y ont péri;
les autres ont été libérées dans les
années 50.
Israël refuse toujours l'extradition
du chef du camp de Swietochlowice, Salomon Morel, en arguant de
la prescription et du fait que les atrocités reprochées
à Morel ne tombent pas sous le coup de la loi israélienne
sur le génocide. Il semble bien que massacrer des Allemands,
ou des Arabes, n'est pas punissable par la loi israélienne.
Cette loi, d'ailleurs, si elle était traduite et rendue
accessible, ferait dresser les cheveux sur la tête de tout
ce que cette petite planète contient de juristes...
OU
VA NOTRE PHYNANCE?
L'excellent lettre Faits et Documents
du 1er janvier (BP 254-09, 75424 Paris cedex 09) nous fournit
le budget 2000 de la LICRA. Il se monte à la coquette somme
de 3.190.000 F, trois millions de fois celui de l'aaargh. La loi
dispose que les subventions d'une association ne peuvent dépasser
75% de son budget. Dans le cas de la LICRA, on atteint 74,92163%.
Le décompte est le suivant: ont craché au bassinet
le Fonds d'Action sociale, pour 1.200.000, le cabinet du premier
ministre caillassé, pour 220.000, le ministère de
la Justice pour 200.000 F, le ministère Jacklangiste, pour
200.000, le ministère de la Jeunesse et des Sports (les
cocos paient avec notre fric) pour 100.000 F, la Kultur pour 100.000
et la Ville de Paris, élections obligent, pour la somme
modique de 370.000.
Pour prétendre que la LICRA peut
elle-même lever 25% de son budget, elle prétend recevoir
800.000 F de cotisations de ses adhérents. C'est évidemment
un grossier mensonge, qui n'est là que pour fournir une
feuille de vigne juridique. En réalité, la LICRA,
qui est une organisation mafieuse au service d'intérêts
très privés et très particuliers, est financée
à hauteur de 95%, sinon plus, par un Etat qui dépense
sans contrôle et sans demander leur avis aux contribuables.
C'est du détournement de biens sociaux à grande
échelle, organisé en sous-main par Jospin et ses
affidés. S'il y avait une Justice, elle fourrerait tous
ces aigrefins en cabane.
PAS
VU PAS PRIS
Barak, vers la mi-décembre, faisait
remarquer à la presse israélienne qu'il y avait
une léger décours de la "violence" --
comme ils disent -- dans les Territoires occupés. Celà
est dû, a-t-il dit, à des activités de l'armée
"qu'on ne voit pas "(that don't always meet the eye).
Cela désigne clairement la campagne d'assassinat des cadres
palestiniens, supposés responsables des événements,
par les services secrets. Barak et toute cette soi-disant gauche
israélienne, les copains à Jospin, ont toujours
eu un faible pour les campagnes d'assassinats discrets, invisibles,
vite faits bien faits. On comprend que les socialistes français
les envient.
C'EST
À NOUS
Dans le Chicago Jewish News du 5
janvier 2001, on trouve l'éditorial de Joseph Aaron. Il
débute ainsi:
- "I've
often said that this generation of Jews is the most fortunate
generation of Jews in all of Jewish history. We have a sovereign
state of Israel. We have the United States of America.
We have freedom and the right to live as Jews. All of us. Everywhere".
- J'ai souvent
dit que cette génération de juifs était
le génération de juifs le plus chanceuse de toute
l'histoire juive. Nous avons l'Etat souverain d'Israël.
Nous avons les Etats-Unis d'Amérique. Nous avons
la liberté et le droit de vivre en juifs. Tous. Partout.
On vous épargne la suite.
UNE
JUSTE ÉQUILIBRISTE
Devoir
de mémoire et droit de résistance
-
- "En décidant
de publier une série d'articles sur l'implication de certains
dirigeants de la gauche dans le coup d'Etat manqué contre
Hassan II en 1972, trois hebdomadaires marocains indépendants
se sont attiré le courroux de leur gouvernement. Définitivement
interdit le 2 décembre, l'hebdomadaire Demain a
décidé de poursuivre sa publication la semaine
suivante sur Internet. Cette initiative devrait se prolonger
dans les jours qui viennent par son installation sur un nouveau
serveur qui lui permettra de reparaître de manière
régulière.
- Considéré
par beaucoup comme l'outil de tous les révisionnismes,
Internet prouve une fois encore qu'il n'est pas seulement un
repaire de «pédo-nazis», un jouet négligemment
placé entre les mains d'une poignée de fanatiques
nostalgiques mais qu'il est aussi un instrument au service de
la démocratie, de la liberté d'expression et même
de la mémoire. Car c'est bien pour avoir lutté
contre l'oubli que ces journaux ont été censurés
et c'est bien pour lutter contre l'oubli qu'Internet a été
mis à contribution. [...]
- De la forêt
amazonienne à la Russie, en passant par Timor, la Chine
ou le Chiapas, le réseau Internet permet de résister
à l'oppression et à l'oubli en contournant la censure
imposée par des Etats dictatoriaux ou par des groupes
de pression sur les médias traditionnels. Même si
certains s'obstinent à abuser de cette liberté
[Hou! les vilains!] chère aux internautes à
des fins de propagande et d'incitation à la haine, sa
fonction d'alerte, de sensibilisation et de mobilisation de la
communauté internationale reste une de ses valeurs fondatrices.
Certains tentent pourtant aujourd'hui d'imposer une législation
d'exception sur Internet dans son ensemble en s'appuyant sur
un phénomène tellement marginal que quasiment personne
n'en connaissait l'existence avant qu'il soit publiquement dénoncé.
- S'engager dans
la voie du contrôle et de la censure au nom du rejet des
horreurs d'hier, n'est-ce pas nier ce même devoir de mémoire
qui nous impose aujourd'hui de résister avec la même
virulence aux horreurs prévisibles de demain? «Plus
jamais ça!», avons-nous inlassablement répété
depuis plus d'un demi-siècle. Loin de toute précipitation
fondée sur des considérations techniques, il est
aujourd'hui urgent de prendre le temps de réfléchir
sur la nature de ce nouveau média, sur le juste équilibre
à trouver entre mémoire et liberté d'expression."
- Olivier Blondeau
<[email protected]>
- Le Monde 10 janvier 2001
Nous réclamons,
bien sûr, contre tous ceux qui veulent étrangler
la liberté en général et la nôtre en
particulier, la protection de l'article 11 de la nouvelle Charte
européenne:
ARTICLE 11-1: Toute
personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit
comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir
ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et
sans considération de frontières.
(Charte des droit fondamentaux
de l'Union européenne. 2000/C 364/01. Nice, 7 décembre
2000) Il est clair que la loi Gayssot est annulée par cette
Charte. Nous attendons que les autorités françaises,
allemandes et autres, en tirent les conséquences concrêtes
qui s'imposent.
Tous les mois, la page
actualité est archivée.
| Juin
1997 | Juillet 1997
| Août 1997 | Septembre 1997 | | Octobre
1997 | Novembre 1997
| Janvier 1998 | Février
1998 | Avril 1998 |
Juin 1998 | Juillet
1998 | Septembre 1998
| Octobre 1998 | Novembre
1998 | Janvier 1999
| Février 1999 |
Mars 1999 | Avril
1999 | Mai 1999 | Juin 1999 | Juillet
1999 | Août 1999
| Septembre 1999 | Octobre
1999 | Novembre 1999
| Décembre 1999 |
Janvier 2000 I février
2000 I mars 2000 I avril 2000 I mai
2000 | Juin 1999 | Juillet 2000 | | Août
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Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.