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Actualités
d'octobre 2000
Peut-on ouvrir un périodique juif sans
y lire un article sur l'antisémitisme ou la Shoah?
Esther Benbassa, Libération, 11
septembre 2000
Peut-on ouvrir un périodique sans y
lire un article sur l'antisémitisme ou la Shoah?
aaargh, 11 septembre 2000.
CECI EST UNE OCCASION
COMME UNE AUTRE DE RAPPELER QUE LES PALESTINIENS FONT FACE AU
DERNIER FASCISME EN ARMES DE NOTRE PLANÈTE ET QUE NOUS
SOMMES TOTALEMENT SOLIDAIRES DE CE COMBAT.
Le 28 octobre,
nous ajoutons un
texte de Sege Thion, vieux militant des causes arabes.
Nous AVONS UN
PETIT DOSSIER QUI DECRIT LA SITUATION: un excellent article du Sunday Times du 8
octobre 2000,
qui fait un exposé sans évoquer une seule fois "Tsahal",
mais en parlant de ce qui se passe réellement et de l'agression
insupportable dont sont victimes les pays arabes de la part de
l'état d'occupation et des Etats-Unis. Le Conseil de sécurité
de l'ONU a condamné officiellement l'agression israélienne.
Nous avons aussi des
réactions et des analyses de nos amis arabes: l'état d'Israël,
il est bon de s'en souvenir, n'a aucune légitimité;
c'est un état colonial qui ne survit que par l'aide des
pays occidentaux. Il n'y a qu'une seul but: abolir l'état
d'Israël et rendre la Palestine à ses habitants légitimes.
QUATRE
ANS
C'est le quatrième anniversaire
de l'AAARGH . Nous avons commencé à mettre des textes
en ligne en octobre 1996. Débuts balbutiants. Il nous semblait
qu'il fallait explorer un continent nouveau et nous mettre au
travail pour que, dans un avenir plus ou moins proche , les esprits
curieux trouvent la documentation minimale sur le révisionnisme.
Nous croyons avoir bien commencé à remplir ce contrat.
Un bref décompte des livres disponibles sous forme compressée
(zip) nous a montré, à notre grande surprise, qu'il
y en avait déjà plus de cinquante sur ce
site. Sans compter le reste. Un "expert" appointé
par le CNRS prétend qu'il y a 20.000 pages de texte disponibles
sur l'AAARGH. C'est sans doute là une estimation généreuse.
Nous n'avons pas compté. Mais nous voyons surtout qu'il
reste encore beaucoup à faire pour mettre à la disposition
du public une bibliothèque complète, donnant tous
les textes importants sur le révisionnisme, ceux qui le
défendent et le promeuvent comme ceux qui le critiquent
et l'abominent. Nous ne sommes pas neutres pour autant. Nous sommes
partisans et nous ne le cachons pas. Mais nous pensons que pour
convaincre il faut discuter, connaître les vues de l'adversaire
pour en démontrer la fragilité, sinon la fausseté.
Nous remarquons que les sites anti-révisionnistes -- et
il y en a un paquet -- sont dans l'incapacité absolue de
faire la même chose. C'est pourquoi les lecteurs qui veulent
savoir de quoi il retourne viennent chaque jour plus nombreux
visister notre site. Une très grossière estimation
nous donne à croire que le site a reçu entre deux
et trois millions de visites en 4 ans. (Des visites, pas nécessairement
des visiteurs) Quelle publication sur papier , en France, aurait
pu avoir ce genre d'audience?
Pour ce quatrième anniversaire,
nous sommes en mesure de proposer une traduction
française inédite du livre de Finkelstein qui
remue le monde des zolocaustiques. C'est même la seule qui
existe, à l'heure actuelle. Elle circule à toute
vapeur. C'est un vrai cadeau d'anniversaire .
Pendant ce temps la répression
continue. En France, les révisionnistes ne peuvent plus
écrire ni parler. On les met à la porte de leur
travail. On les insulte grossièrement. Ils n'ont aucun
moyen de défense, sinon le petit clignotant qui indique
qu'ils ont peut-être raison sur plusieurs sujets essentiels,
centraux dans l'idéologie de notre temps. D'un côté
Klarsfeld, assassin raté, inlassable dénonciateur,
brûlant de haine, se fait décorer par ce benêt
de président de la république banano-française.
De l'autre, les quelques poignées de révisionnistes
français et étrangers qui, dans l'ombre, fabriquent
l'AAARGH, s'octroient un pinte de bon sang en considérent
le spectacle qui les entoure: tout va bien, tout se passe comme
prévu; encore une petite cinquantaine d'années d'efforts,
et nous toucherons au but. Et peut-être même avant.
TENUES
LÉGÈRES ET TENUES RAYÉES
Autant le féminisme qui
travaillait les entrailles des bonnes bourgeoises américaines
ou françaises des années 70-80 pouvait prêter
à sourire, autant celui qui surgit dans des situations
de véritable oppression des femmes garde tout son sens.
L'auteur, Andrea Dworkin, parle de la société israélienne.
Ce qu'elle a à en dire est terrifiant. Nous conseillons
vivement à nos amis de lire la totalité de l'article
de Dworkin (voir l'URL à la fin de l'extrait) pour mieux
saisir le contexte dans lequel se joue cette horreur si peu connue
en dehors d'Israël: la "pornographie holocaustique",
un genre spécial, qui n'amuse pas les femmes en Israël.
- Pornography
- You have to see it
to believe it and even seeing it might not help. I've been sent
it over the years by feminists in Israel -- I had seen it --I
didn't really believe it. Unlike in the United States, pornography
is not an industry. You find it in mainstream magazines and advertising.
It is mostly about the Holocaust. In it, Jewish women are sexualized
as Holocaust victims for Jewish men to masturbate over. Well,
would you believe it, even if you saw it?
- Israeli women call
it "Holocaust pornography." The themes are fire, gas,
trains, emaciation, death.
- In the fashion layout,
three women in swimsuits are posed as if they are looking at
and moving away from two men on motorcycles. The motorcycles,
black metal, are menacingly in the foreground moving toward the
women. The women, fragile and defenseless in their near nudity,
are in the background.
- Then the women, now
dressed in scanty underwear, are shown running from the men,
with emphasis on thighs, breasts thrust out, hips highlighted.
Their faces look frightened and frenzied. The men are physically
grabbing them. Then the women, now in new bathing suits, are
sprawled on the ground, apparently dead, with parts of their
bodies severed from them and scattered around as trains bear
down on them. Even as you see a severed arm, a severed leg, the
trains coming toward them, the women are posed to accentuate
the hips and place of entry into the vaginal area.
- Or a man is pouring
gasoline into a woman's face. Or she's posed next to a light
fixture that looks like a shower head. Or two women, ribs showing,
in scanty underwear, are posed in front of a stone wall, prisonlike,
with a fire extinguisher on one side of them and a blazing open
oven on the other. Their body postures replicate the body postures
of naked concentration camp inmates in documentary photographs.
- Of course, there is
also sadism without ethnicity, outside the trauma of history
-- you think Jewish men can't be regular good ol' boys? The cover
of the magazine shows a naked woman spread out, legs open, with
visual emphasis on her big breasts. Nails are driven through
her breasts. Huge pliers are attached to one nipple. She is surrounded
by hammers, pliers, saws. She has what passes for an orgasmic
expression on her face. The woman is real. The tools are drawn.
The caption reads: Sex in the Workshop.
- The same magazine published
all the visual violence described above. Monitin is a
left-liberal slick monthly for the intelligentsia and upper class.
It has high productions and aesthetic values. Israel's most distinguished
writers and intellectuals publish in it. Judith Antonelli in
The Jewish Advocate reported that Monitin "contains
the most sexually violent images. Photos abound of women sprawled
out upside -- down as if they have just been attacked."
- Or, in a magazine for
women that is not unlike Ladies' Home Journal, there is
a photograph of a woman tied to a chair with heavy rope. Her
shirt is torn off her shoulders and upper chest but her arms
are tied up against her so that only the fleshy part of the upper
breasts is exposed. She is wearing pants -- they are wet. A man,
fully dressed, standing next to her, is throwing beer in her
face. In the United States, such photographs of women are found
in bondage magazines.
- For purists, there
is an Israeli pornography magazine. The issue I saw had a front-page
headline that read: ORGY AT YAD VASHEM. Yad Vashem is the
memorial in Jerusalem to the victims of the Holocaust. Under
the headline, there was a photograph of a man sexually entangled
with several women.
- What does this mean
-- other than that if you are a Jewish woman you don't run to
Israel, you run from it?
- I went to the Institute
for the Study of Media and Family on Herzelia Street in Haifa:
an organization built to fight violence against women. Working
with the rape-crisis center (and desperately fund-raising to
stay alive), the institute analyzes the content of media violence
against women; it exposes and fights the legitimacy pornography
gets by being incorporated into the mainstream.
- There is outrage on
the part of women at the Holocaust pornography -- a deep, ongoing
shock; but little understanding. For me, too. Having seen it
here, having tried to absorb it, then seeing stacks of it at
the institute, I felt numb and upset. Here I had slides; in Israel
I saw the whole magazines -- the context in which the photographs
were published. These really were mainstream venues for violent
pornography, with a preponderance of Holocaust pornography.
That made it worse: more real, more incomprehensible. A week
later, I spoke in Tel Aviv about pornography to an audience that
was primarily feminist. One feminist suggested I had a double
standard: didn't all men do this, not just Israeli men? I said
no: in the United States, Jewish men are not the consumers of
Holocaust pornography; black men aren't the consumers of plantation
pornography. But now I'm not sure. Do I know that or have I just
assumed it? Why do Israeli men like this? Why do they do it?
They are the ones who do it; women aren't even tokens in the
upper echelons of media, advertising, or publishing -- nor are
fugitive Nazis with new identities. I think feminists in Israel
must make this why an essential question. Either the answer will
tell us something new about the sexuality of men everywhere or
it will tell us something special about the sexuality of men
who go from victim to victimizer. How has the Holocaust been
sexualized for Israeli men and what does this have to do with
sexualized violence against women in Israel; what does it have
to do with this great, dynamic pushing of women lower and lower?
Are Jewish women going to be destroyed again by Nazis, this time
with Israeli men as their surrogates? Is the sexuality of Israeli
men shaped by the Holocaust? Does it make them come?
- I don't know if Israeli
men are different from other men by virtue of using the Holocaust
against Jewish women, for sexual excitement. I do know that the
use of Holocaust sex is unbearably traumatic for Jewish women,
its place in the Israeli mainstream itself a form of sadism.
I also know that as long as the Holocaust pornography exists
only male Jews are different from those pitiful creatures on
the trains, in the camps. Jewish women are the same. How, then,
does Israel save us?
- Extrait de Israel:
Whose Country Is It Anyway? by Andrea Dworkin, First published
in Ms. magazine, Volume I, Number 2, September/October
1990. Nous avons évoqué ce texte le mois dernier;
une version française est paru dans Nouvelles questions
féministes
- http://www.igc.org/Womensnet/dworkin/IsraelI.html
Voir aussi, sur la sexualité
des femmes dans les camps : womensex.htmlWomen's
Sexuality in WWII Concentration Camps: ... Tool for Survival ...
Tool for Oppresion. An Oral History Project for UC Berkeley's
English 1B, Section 7 By Johanna Micaela Jacobsen, http://www.itp.berkeley.edu/~hzaid/johanna/paper2.simpletext.html
PISSER CORRECTEMENT
Young women in Sweden, Germany,
and Australia have a new cause: They want men to sit down while
urinating. This demand comes partly from concerns about hygiene
--"avoiding the splash factor" -- but, as Jasper Gerard
reports in the English Spectator, "more crucially because
a man standing up to urinate is deemed to be triumphing in his
masculinity, and by extension, degrading women." One argument
is that if women can't do it, then men shouldn't either. Another
is that standing upright while relieving oneself is "a nasty
macho gesture," suggestive of male violence. A feminist group
at Stockholm University is campaigning to ban all urinals from
campus, and one Swedish elementary school has already removed
them. In Australia, an Internet survey shows that 17 percent of
those polled think men ought to sit, while 70 percent believe
they should be allowed to stand. Some Swedish women are pressuring
their men to take a stand, so to speak. Yola, a 25-year-old Swedish
trainee psychiatrist, says she dumps boyfriends who insist on
standing. "What else can I do?" said her new boyfriend,
Ingvar, who sits.
US News and World Report, 21 August 2000
http://www.usnews.com/usnews/issue/000821/21john.htm
PHOSPHORE
- "En opposition
au rationalisme cartésien, la séparation établie
par Vico entre le vrai et le certain pourrait être retracée
jusqu'à la différence entre le vrai et la prétention
à la validité de l'école de Francfort. Et
l'entreprise de Habermas pourrait être la dernière
tentative pour réconcilier le règne de la Raison
avec les variations de l'intersubjectivité.
- Mais aujourd'hui,
le principal défi aux sciences sociales est le révisionnisme
historique, qui tout à la fois leur emprunte leur positivisme
et voudrait s'arroger leur prétention critique. Au moment où les survivants
s'éteignent, où la mémoire devient histoire,
le découplage de l'herméneutique et de l'éthique
permet le révisionnisme.
- Aussi la transmission
ne doit pas être régie seulement par une éthique
de l'accord, comme dans la dialectique de Schleiermacher, ni
même de l'assentiment comme pour le jeune Dilthey. Plus
généralement, il nous semble que la translation
ouvre une éthique du discord."
- François RASTIER
http://www.msh-paris.fr/texto/nouveautes/FR_Communication/partieIII-V.html
COUCOUS
SUISSES
Nous avons un jugement suise
qui se termine par la phrase suivante:
"Au vu de ce qui précède,
la confiscation de rapport Rudolf doit être ordonnée,
quand bien même René-Louis Berclaz n'est pas punissable
de l'avoir diffusé."
Voir
le jugement.
(Tiré de: http://www.gra.ch/prozesse/artach13.html)
RÉFÉRENCES
SUR LE OUÈBE
voir sur Sleipnir
http://www.nadir.org/nadir/periodika/jungle_world/_99/11/15a.htm
Catalogue des livres de l'Institute
of Historical Review:
http://www.noontidepress.com/catalog/jhr.html
Croyances concernant la guerre (Kossovo)
dans le No 8 des Cahiers de médiologie:
http://www.mediologie.com/numero8/index.htm
les textes sont là
Un crétin nommé
Videlier:
http://www.multimania.com/sncslyon/enter/videlier1.html
Vidal-Truquet en espagnol:
http://www.excelsior.com.mx/0004/000428/tym05.html
No Hubo Genocidio..., no Existió
Solución Final
Para el Revisionista, Todo
Cuanto se Hable de Ello es Falso
* Vidal Naquet, en su Libro,
Hace una Impugnación a los Defensores de Hitler
PIERRE VIDAL NAQUET, Escritor (ils ne le traitent pas d'historien).
Werner Cohn, l'auteur d'une très
basse attaque sionarde contre Chomsky a fini, deux ans après
nous, par mettre son ramassis de ...
http://www.wernercohn.com/Chomsky.html
Vichy,
la justice et les Juifs
un livre de Richard H. Weisberg, professeur
en droit institutionnel, premièrement publié en
1996 par NYU Press, traduit en français et publié
en 1998 par les Editions des archives contemporaines
- Description du livre
tirée du résumé
- La participation de
la France de Vichy à la politique antisémite de
l'Allemagne nazie est depuis longtemps au coeur des débats.
A un moment où la France, après avoir accumulé
les démentis, accepte de reconnaître sa part de
responsabilité dans l'Holocauste et son rôle dans
la déportation et l'extermination de 75.000 Juifs indésirables
sur son territoire, Richard Weisberg dresse ici un inventaire
complet et accablant des aides apportées à l'Occupant
par les représentants de la justice française pendant
les années sombres du gouvernement de Vichy. A Vichy comme
en Allemagne, des lois discriminatoires ont institutionnalisé
l'antisémitisme. Ces lois antijuives n'ont rencontré
que peu de résistance auprès de la communauté
juridique, et les avocats ont très vite adopté
le discours de l'exclusion, outrepassant l'intention première
et le contexte littéral de cette législation, ainsi
que les précédents nazis. A partir de sources d'archives
encore inexploitées, d'entretiens personnels et de recherches
historiques, Richard Weisberg explique comment fonctionnait au
quotidien cette persécution légalisée, qui
prenait de court les Allemands eux-mêmes. Il développe
également un argument intéressant, selon lequel
les lois de Vichy s'expliqueraient, dans un pays de tradition
catholique, par un phénomène de rejet fondé
sur une conception erronée du Talmud.
Richard H. Weisberg est professeur
en droit constitutionnel à l'université Yeshiva
à New York (chaire Floersheimer, faculté de droit
Benjamin N. Cardozo ) et auteur, entre autres, de Poethics,
and Other Strategies of Law and Literature. Le livre est une
traduction faite en 1998 par Lise-Eliane Pomier et Yves Coleman
tirée du livre Vichy Law and the Holocaust in France
(1996).
Affaire
Einhorn
Pour ceux qui s'intéressent
à l'affaire de l'ancien hippie réfugié en
France sous l'accusation du meurtre de sa petite amie, Ira Einhorn,
il y a certainement plusieurs côtés à cette
affaire. La gauche semble se porter vigoureusement à son
aide, bien que Jospin ait signé une autorisation d'extradition.
Mais son innocence pourrait n'être pas aussi nettement établie
que beaucoup de conformistes semblent le penser, pour dire le
moins. Rappelez-vous que Vidal-Truquet a pour habitude de soutenir
et ensuite de rétracter son soutien. Voir http://www.amgot.org/einhorn.htm
Publications
Le livre de David Hoggan , le
classique américain du révisionnisme, introuvable
chez les libraires: The Myth of the Six Million est
dispo nible sur le Web:
http://www.vho.org/GB/Books/tmotsm/index.html#toc
Le même site VHO continue
à mettre à la disposition des numéros entiers
de du Journal of Historical Review. Il entame aussi une
publication des six numéros de la Revue d'Histoire révsionniste.
Le premier numéro est là: <http://www.vho.org/F/j/RHR/index.html>
Voici un s ite qui fédère
d'autres sites qui présentent des documents historiques
, souvent, hélas, traduits en anglais. Mais on ne saurait
trop vous recommander d'aller y flânet et y glaner: <http://library.byu.edu/~rdh/eurodocs/homepage.html>
SAINTE
MEMAINE
C'est l'âge sans doute;
93 balais, c'est quelque chose. Elle en a vu. Est-ce pour cette
seule raison que l'on assiste à une sorte d'embaumement
pré-mortuaire, une construction de l'hagiographie de Germaine
Tillion: rééditions en rafale, série d'émissions
à la radio, numéro spécial de la revue Esprit
(février 2000), avec toutes les décoctions
de Vidal-Raquette, réfuté de partout, biographie
annoncée de Jean Lacouture, journaliste viré de
partout, ancien éditeur de Serge Thion et copain de Nadine
Fresco. Le Monde lui consacre une page (10-11 septembre
2000) où se trouvent, pour nous, l'explication de son rôle
singulier dans la mythographie concentrationnaire: la photo de
sa mère orne, paraît-il, son livre sur Ravensbrück,
Le Seuil, mai 1988, avec cette légende: "Mme Emilie
Tillon, ma mère, arrêtée pour résistance
le 13 août 1942, gazée à Ravensbrück
le 2 mai 1945". Elle partage donc avec Vidal-Rackett ce pseudo-savoir:
comment sont morts les parents. Elle est pourtant la seule à
croire qu'il y aurait eu une chambre à gaz dans ce camp.
Aucun historien ne la suivra sur ce terrain, sauf Vidal-Paquet,
qui a commencé par dire qu'il n'y en avait pas à
Ravensbrück et qui s'est ravisé, (c'est un raviseur
régulier) pour ne pas faire de peine à la grande
dame [voir notre
article Tillion]. Cette photo et cette légende ne
figuraient pas dans l'édition précédente
de son livre au Seuil, en 1973. Ni dans les éditions qui
avaient encore davantage précédé, pour remonter
au mince récit qui avait paru à la Bâconnière
en 1946. Elle ne disait d'ailleurs pas, à l'époque
que sa mère avait été gazée; elle
mentionnait seulement les "fours crématoires".
C'est un phénomène maintes fois observé que
de voir les mémoires s'étoffer au fur et à
mesure que le temps passe; Filip Müller
en est un autre exemple. Vrba
aussi.
A part cette plaquette de 1946,
Germaine Tillion avait fait oeuvre "scientifique" en
publiant ses notes et ses observations des camps dans un article
aussi célèbre que généralement méconnu,
intitulé "Réflexions sur l'étude de
la déportation", paru dans la Revue d'histoire
de la Deuxième Guerre mondiale, n* 15-16, juillet-septembre
1954, p. 3-38. Nous avons relu ligne à ligne ce travail
de l'ethnographe professionnelle jetée dans les camps nazis
par un funeste coup du sort. Nous avons été atterrés
par le salmigondis qu'elle fait en mélangeant les observations
personnelles, les faits rapportés plus ou moins recoupés,
les rumeurs accueillies comme pain bénit: notre grande
dame de l'ethnographie gobe presque tout, montre qu'elle est singulièrement
dépourvue d'esprit critique et qu'elle est principalement
emportée par la passion victimaire, le très fort
besoin sentimental de la solidarité entre ex-détenues
et un souci minimal de la vérité. Pourtant, il lui
arrive aussi de dire que certains témoignages sont plus
que douteux. Quels que soient les mérites de sa carrière
après la déportation, et l'incontestable courage
qu'elle a manifesté dans l'affaire algérienne, on
refusera le procès de canonisation qui est en cours et
on se bornera à recommander son article de 1954 comme un
exemple de ce que les meilleurs esprits, au moment de témoigner,
perdent leurs brillantes qualités pour se ravaler au rang
de partisans, amers et vindicatifs. Cet article a été
repris dans son livre de 1973 (p. 142 sq.) mais avec tant de retouches
et de corrections peu visibles, que nous recommandons la lecture
de l'original et non celle des repentirs de plume incessants.
Nous publions l'article
de 1954, qui n'a pas été réédité
tel quel: à le lire on comprend pourquoi.
PEAUX
DE LAPIN, PEAUX...
On se souvient de ces histoires
d'abat-jour en peau de détenus, l'un des fleurons de la
mythologie des camps. Le modèle de cette histoire remonte
certainement très haut. Dans son Journal, Samuel
Pepys (prononcez "piips"; voir le livre du proto-révisionniste
Arthur Ponsonby sur lui, publié en 1928) raconte, à
la date du 10 avril 1661, qu'il visite la cathédrale de
Rochester. "En sortant, nous avons remarqué les portes,
recouvertes, dit-on, de peaux de Danois". L'éditeur
ajoute: "Selon une tradition locale, ces portes auraient
été tendues de peaux de pirates danois."
L'époque des raids danois
était passée depuis longtemps. Ceci montre au moins
une chose: les Anglais sont des nazis qui devraient payer des
compensations aux juifs danois qui en furent évidemment
les victimes.
EXPERT
ÈS SALOPERIE
Il faut regarder la saloperie
en face
- Entretien de
L'Evénement du jeudi avec Bernard-Henri Lévy
- L'EdJ: Vous avez détesté
le livre de Renaud Camus...
-
- Bernard-Henri Lévy: Je déteste absolument
l'antisémitisme qu'on entend dans Campagne de France.
Et je suis très en colère quand certains affectent
de nier ou de minimiser le caractère odieux de ces pages.
-
- Vous regrettez
pourtant que ce livre ait été retiré de
la vente...
-
- C'est vrai. Parce que
je suis contre la censure. Et parce que ce retrait n'a rien arrangé,
bien au contraire. On a évacué le problème
en enlevant le livre des librairies. On a retiré l'objet
du scandale et empêché qu'on aille au bout de la
question. Aujourd'hui, de bons et beaux esprits pétitionnent
en faveur de Renaud Camus, se contentent d'émettre des
"réserves" sur des pages, des propos, absolument
pestilentiels! Des réserves? Mais c'est ici que je suis
effaré. Il ne devrait pas s'agir de réserves, mais
d'horreur, de répulsion, d'urgence à dénoncer!
Bref, il faut penser à la fois les deux choses, même
si c'est compliqué. Premièrement, les pages en
question du livre de Renaud Camus sont antisémites --
donc Renaud Camus est antisémite: on est antisémite
pour ce qu'on fait, pour ce qu'on écrit, et seulement
pour cela. Renaud Camus pratique un très vieil antisémitisme
français, empreint de maurrassisme, qui considère
qu'un juif -- un étranger, un métèque --
est incapable d'entendre les subtilités de la culture
française. C'est stupide, c'est abject, il n'y a aucun
débat là-dessus. Pour autant, et deuxièmement,
ce livre ne devrait pas être retiré ou censuré.
Je ne crois pas qu'on puisse combattre la haine par la censure
ou par la loi. je ne crois pas qu'on puisse efficacement "interdire"
le mal. C'est ma conviction depuis toujours. A l'époque
de SOS Racisme, j'étais contre l'interdiction du Front
national. Quand j'entendais des antiracistes se faire fort d'"éradiquer
le racisme", j'étais épouvanté. La
morale et la politique ne relèvent pas de la médecine.
Croire qu'on peut, qu'on doit "guérir" une société,
c'est déjà adopter le vocabulaire, le point de
vue de l'ennemi... Donc on n'interdit pas. On répond,
on désigne, on fustige, on argumente, on dénonce,
on démonte, sans faire la politique de l'autruche.
-
- Ce refus de la
censure est-il simplement d'ordre pragmatique, politique? Ou
y a-t-il également dans votre position un choix d'écrivain,
un acte de soumission envers la littérature?
-
- Bien sûr! On
ne "caviarde" pas l'oeuvre d'un écrivain --
et Renaud Camus est, hélas, un écrivain. Il faut
la prendre telle quelle, avec sa part d'ombre, son ignominie
parfois. Sinon on triche. On joue. On fait semblant. Amputer
un auteur, blanchir son oeuvre, l'expurger, c'est trahir la vérité...
On ne peut pas faire comme si Céline n'avait pas écrit
Bagatelles pour un massacre. Par ailleurs, où s'arrêtera-t-on?
Où est la "maxime", au sens kantien, qui permettra
de ne censurer "que" l'antisémitisme d'un écrivain?
Quand, et où, bloquera-t-on le couperet? J'ajoute enfin
que, à censurer, on s'arrange, on se masque la réalité.
Je ne me fais pas d'illusions sur mon pays. La tradition antisémite
fait partie de l'histoire de la France. Je la combats. Mais je
sais que ce combat ne sera jamais tout à fait gagné...
Quand Paul Thibaud, ancien directeur de la revue Esprit,
dit, en parlant de moi: «Quand j'entends le mot "Lévy",
je sors mon revolver», je sens bien que tout n'est pas
réglé, que c'est un combat qui durera au-delà
de nos vies... Mais revenons à Renaud Camus. Ce qu'il
écrit me rappelle cette réalité française.
Si j'interdis son texte, si je l'efface, je me donne bonne conscience
à peu de frais. J'efface ce Camus? J'efface le mal? La
bête immonde est morte? Trop facile. On proclame Renaud
Camus le salaud unique. Et, en même temps qu'il est pointé
du doigt, on communie dans la réhabilitation glauque de
Chardonne.
-
- Quand avez-vous
découvert que des maîtres de la littérature
étaient racistes, antisémites?
-
- Je l'ai toujours su.
Adolescent, j'ai lu, comme tout le monde, Paul Morand, Bernanos,
Giraudoux... C'était déprimant de voir que l'activité
humaine que je plaçais le plus haut pouvait aller de concert
avec la haine de ce que j'étais, moi, jeune juif épris
de textes. [Note
de l'AAARGH: BHL est un vantard: il n'est pas juif; seul son
père l'était.
C'est donc un "prétendu juif".] Cette sensation s'est prolongée à
l'âge adulte quand j'ai lu l'Histoire de l'antisémitisme
de Léon Poliakov, alors que je préparais Le
Testament de Dieu. Pour quelqu'un comme moi, lire Poliakov
est d'une tristesse absolue: si peu d'écrivains avaient
donc échappé à cette haine? Même Zola,
parfois, s'était laissé corrompre? Et puis, enfin,
j'ai lu Céline. J'ai lu Céline, et je l'ai aimé.
Plus que ça, il a transformé, autant que Proust,
ma vision de la littérature. Le Céline que, jusqu'à
l'âge de 30 ans, je refusais de lire! Le Céline
d'après-guerre, Rigodon, Nord, D'un Château l'autre.
Le cas Céline, voilà. J'ai appris que je pouvais
aimer des écrivains qui étaient aussi des canailles.
[Note de l'AAARGH:
mais on peut, comme BH Lévy être une canaille et
ne pas être un véritable écrivain.]
-
- Comment vous
êtes-vous arrangé avec cette contradiction ?
-
- En l'acceptant. En
résistant à la double tentation contraire de ne
pas les lire du tout, ou d'oublier leur face noire. Premier risque,
première imbécillité: brûler
Céline, ou étudier la philosophie en occultant
Hegel et Heidegger, comme l'a fait, par exemple, Jankélévitch.
Deuxième écueil: la complaisance, l'empathie, la
sympathie malsaine: Pierre Assouline et sa façon de nous
dire, dans Le Fleuve Combelle: "Je veux faire partie
du club même s'il ne veut pas de moi. "
- Propos recueillis par
Claude Askolovitch, L'Evénement du jeudi, 25 mai
2000.
LA
DOULEUR DE L'AMPUTÉ
Lettre de Stéphane Zagdanski
sur le site de Renaud Camus:
"Primo, quoi
que vous ayez écrit, vous serez toujours moins antisémite
que le fameux Général de Gaulle ou le non moins
fameux Mitterrand (je fais toutes les citations et les commentaires
qu'il faut dans mon petit opuscule, publié chez Pauvert-Fayard;
demandez à Durand de vous le faire parvenir si vous ne
l'avez pas...), et toujours moins lâche sur la question
des expurgations que l'autre Camus, tant admiré de Jean
Daniel, qui pour ne pas déplaire à la Gestapo publia
en 1942 L'homme révolté amputé
de son chapitre sur le juif Kafka...
Ces humanistes nous feront toujours
pleurer.
SOUS
L'OMBRE, LA PLAGE
- Le Soir, Bruxelles, 15 juin 2000
- L'ombre du
nazisme assombrit les plages de Normandie
-
-
- En Normandie, deux lieux
dédiés à la mémoire du débarquement,
deux musées symboles de la lutte contre le nazisme et
le fascisme, suscitent la polémique. En avril dernier,
trois étudiants mettent la main, dans les rayonnages de
la boutique du Mémorial pour la paix, à Caen, sur
une quarantaine d'ouvrages d'auteurs connus pour leurs idées
d'extrême droite, notamment David Irving et Roger Garaudy.
Le premier, spécialiste britannique de la Seconde Guerre
mondiale, a été jugé antisémite,
raciste et négationniste de l'holocauste par la Haute
Cour de Londres le 11 avril 2000. Le second a été
reconnu coupable en France, en 1998, de contestation de crimes
contre l'humanité.
- Les étudiants
soulignent la contradiction: ces auteurs ont-ils leur place
dans un lieu de mémoire à vocation pédagogique?
- La découverte
fait en tout cas assez de bruit pour que les livres incriminés
soient retirés de la librairie et de la médiathèque.
Définitivement. La décision a été
prise par le conseil scientifique du Mémorial,
qui réunit une vingtaine d'historiens, chercheurs, universitaires
et bibliothécaires, et elle a été entérinée
par son conseil d'administra tion. [LES SCIENTIFIQUES RECONNAISSENT AINSI QUE
CE MUSÉE DE CAEN EST BIEN CE QU'IL NOUS APPARAÎT
LORSQU'ON LE VISITE: UNE PROPAGANDE EFFRÉNÉE POUR
LA POLITIQUE DES ALLIÉS. LE RIDICULE CROBARD QUI "ILLUSTRE"
L'AFFAIRE DES CHAMBRES À GAZ TÉMOIGNE D'UN BESOIN
DÉSEPÉRÉ DE NE PAS SE POSER DE QUESTION,
MALGRÉ L'ABSURDITÉ DE LA REPRÉSENTATION
ET DU SPECTACLE. C'EST À PEU PRÈS AU NIVEAU DU
MEMORIAL MUSEUM DE WASHINGTON, QUI N'EST UN CHEF D'OEUVRE QUE
DANS LE DOMAINE DE LA FUMISTERIE; SAISISSONS L'OCCASION DE FÉLICITER
POUR SA PARTICIPATION À CETTE OPÉRATION DE CENSURE
L'HISTORIENNE ANNETTE WIEWORKA, MEMBRE DE CE CONSEIL NOMMÉ
"SCI ENTIFIQUE" SANS DOUTE PAR UNE DE CES ANTIPHRASES
DONT LES NORMANDS ONT LE SECRET.] Je ne voulais pas que quelques ouvrages jettent
le trouble sur la vocation du Mémorial , insiste Jacques
Belin, directeur du musée. Son président, le maire
de Caen Jean-Marie Girault (UDF), considère, quant à
lui, que s'il y a eu ce conflit mondial, c'est parce qu'il y
a eu "Mein Kampf". [LE
MAIRE DE CAEN EST ÉVIDEMMENT UN EXPERT. CE SONT BIEN POURTANT
LES COUARDS DE L'ARMÉE BRITANNIQUE QUI ONT DÉTRUIT
CAEN, SANS LA MOINDRE JUSTIFICATION, EN 1944: on le dit dans
l'album sur la ville que vend la librairie dudit Mémorial.
IL FAUDRAIT CHERCHER SI CHURCHILL N'AURAIT PAS ÉCRIT "MY
FIGHT -- AGAINST CAEN ".]
Les visiteurs doivent aussi avoir connaissance des thèses
qui se développent, cela fait partie de l'information.
- Au musée de la
Bataille de Normandie, à Bayeux, le débat se focalise
depuis deux ans sur un homme: Philippe Chapron, nommé
par la Mairie en 1981 pour organiser le musée, et par
ailleurs élu du Front national. Depuis son élection
en 1998 au Conseil régional, trois associations -- Ras
l'Front, l'Association liberté et tolérance (ALT)
[TOUJOURS LES
ANTIPHRASES NORMANDES!!!]
et la Ligue des droits de l'homme -- distribuent régulièrement
des tracts réclamant son départ. Qu'un tel lieu
soit dirigé par un élu d'un parti qui prône
des idées xénophobes et racistes est une injure
à la mémoire de ceux qui ont sacrifié
ici leur vie, s'insurge Michel Hérard, président
de l'ALT. Tandis que Philippe Chapron regrette l'amalgame entre
des activités politiques et un poste aux fonctions techniques,
le maire de Bayeux, Jean-Léonce Dupont (UDF), s'oppose
à une chasse aux sorcières.
- Un comité scientifique
constitué d'historiens et de témoins de l'époque
devrait néanmoins voir le jour, pour apporter une réflexion
sur les collections et l'évolution du musée et
représenter une autorité morale . Une garantie
contre les aberrations?
- Caroline GOURDIN
[EST-CE NOTRE FAUTE
SI CETTE CONNE S'APPELLE "GOURDIN"; FAUT PAS SE MOQUER
DES INFIRMES, C'EST VRAI, MAIS QUAND MÊME...]
SUR
ALAPAGE
- sur Les chiffonniers
de l'histoire
- "L'affaire Garaudy-abbé
Pierre a ramené sur le devant de la scène les négateurs
de l'histoire, ceux qui avec acharnement s'emploient à
nier la politique nazie d'extermination des Juifs et des Tsiganes
pendant la Seconde Guerre mondiale, à mettre en doute
le génocide, à banaliser l'horreur, afin de mieux
distiller les vieux fantasmes de l'antisémitisme et du
racisme. Qui sont-ils? D'où viennent-ils? De quels soutiens
et de quelles complaisances bénéficient-ils? De
quels errements de la société se nourrissent-ils?
Documents à l'appui, ce livre aborde la trajectoire et
les réseaux du négationnisme, des rescapés
de la défaite nazie jusqu'à La Vieille Taupe, Garaudy
et l'usage spectaculaire de l'abbé Pierre, en passant
par Faurisson et ses "fantassins de La Guerre sociale".
Il présente leurs thèmes, leurs méthodes,
la pratique éprouvée du coup médiatique,
l'analyse de leurs publications et constitue la somme attendue
sur les nouveaux fossoyeurs de l'histoire, les antisémitismes
de toujours.
- ISBN 2907993461, Paru
en décembre 1996
- Poids 1 grammes
1 gramme, c'est bien tout ce que
ça pèse.
L'AUTRE
TÊTARD
Les Lanzmann sont-ils tous des judéocentristes
berlurés?
N'oublie jamais qui nous sommes, de Jacques Lanzmann, le frère
aîné, vient de paraître aux aux éditions
Plon. En voici le résumé produit par l'éditeur:
- LA TRIBU PERDUE: Aux
confins de l'Inde et de la Birmanie, au pied de l'Himalaya, quelques
centaines d'hommes et de femmes se disent les derniers héritiers
d'une tribu perdue. Ils ont traversé trois mille ans d'Histoire
en gardant intacts leur foi en Dieu et leur espoir en Israël.
Ce sont les Manassés, des Juifs légendaires. [C'est un pur baratin. ces
Indiens ne sont pas plus juifs que les pingouins du Pôle
Sud.] De la prise de Samarie par Salmanassar
l'Assyrien à celle de Jérusalem par Nabuchodonosor.
De leur exil babylonien à leur odyssée derrière
Cyrus et les autres rois perses. De leur épopée
avec Alexandre le Grand qui les mènera au coeur de l'Inde
et de la Chine à leurs pérégrinations le
long de la Route de la Soie. Des royaumes qu'ils ont fondés
chez les Kirghizes, les Khazars et dans la Péninsule arabique,
et qui n'appartiennent plus qu'aux vents, à leur rencontre
avec Gengis Khan puis Tamerlan. Des croisades à l'Inquisition,
de la découverte du Nouveau Monde à celle des hauts
plateaux tibétains. De l'islam au bouddhisme, de l'hindouisme
au christianisme anglican, ils sont passés partout là
où le monde se faisait et se défaisait, ils ont
tremblé, payé de leur sang, clamé leur soif
de liberté jusqu'à la fin du XXe siècle.
[Tout ce baratin
est le produit de fantasmes ridicules. Il n' y a pas un mot de vrai.
Demandez à Vidal-Paquet] La saga de tous ces exodes où se mêlent
les bonheurs les plus grands comme les plus terribles drames,
les amours les plus célestes comme les plus interdits,
nous est racontée aujourd'hui par ces hommes que l'on
croyait disparus. Telle une immense palpitation, elle est vécue
à travers un seul et unique héros, un juif éternel
prénommé Saül. [Il a dû piquer l'idée à
cet autre luminaire, Marek Halter]. Génération
après génération, il accomplira la mission
sacrée ordonnée par le premier des Manassés
agonisant sur les remparts de Samarie, plus de sept cents ans
avant l'ère chrétienne: "N'oublie jamais qui
nous sommes." Saül, métamorphosé à
l'infini, est devenu pour l'éternité le bras et
l'esprit qui venge Israël de ses malheurs passés.
Dans les pires tragédies comme les plus belles victoires.
Et jusqu'au bord du néant.
Commentaire de l'aaargh: Dans Tintin, il y a longtemps,
il y avait déjà un héros transgénérationnel
nommé Timour... Ce Lanzmann-là, qui a fait pas mal
de petits boulots nous a vendu d'abord sa salade de cul: il était
le directeur-fontadeur de Lui. Il a pondu des romans de
gare. Les histoires de cul n'ont qu'un temps. Rangé des
voitures, il nous a vendu la marche à pied, le voyage sac
au dos. Arrivé au bord du gâtisme, impuissant à
triquer comme à marcher, il nous vend maintenant l'Eternel
juif. Son frère et lui ne peuvent pas se pifer mais, finalement,
après tous ces méandres, ils en arrivent à
la seule bonne recette: l'éternelle, adorable, incompressible
supériorité des juifs sur tous les autres tarés
qui n'ont pas la chance d'être juifs... Merveilleux, non?
LE
PORC N'EST PAS CASHER
A Rosenwiller, dans le Bas-Rhin,
une famille d'agriculteurs a voulu installer une petite porcherie.
Ces pauvres égarés avaient oublié que leurs
locaux se trouvent à 400 mètres d'un cimetière
juif. Le vice-président du consistoire départemental,
Rolf Baer, a aussitôt protesté contre cette atteinte
à la loi juive: "Pour nous, [les juifs], le porc est
doublement abject. C'est non seulement une bête interdite
[parmi beaucoup d'autres...] mais elle est aussi souvent utilisée
dans les caricatures antisémites." Il compte s'opposer
par tous les moyens à l'installation de la porcherie.
Cet homme a raison. Le porc est
antisémite par nature. C'est prouvé par le fait
que les sémites ne le mangent pas. Donc, pour ne pas offenser
nos frères juifs, il faut supprimer les porcs, "doublement
abjects". Fermer les charcuteries, retirer des rayons les
tranches de jambon et les saucissons, génocider les verrats
et les ouvriers des usines de salaison, complices, censurer l'histoire
des trois petits cochons, fermer les journaux cochons, interdir
le jeu de boules et restaurer le sabbat. Au moins. Parce qu'au
fond, la seule chose à faire, c'est de proclamer la fréquentation
du porc, sous quelque forme que ce soit, crime contre l'humanité.
ARTICLE
ANTISÉMITE
- Mondher Sfar:
un négationniste tunisien "de gauche"
-
- "Les très
respectables éditions du Cerf ont ajouté l'an dernier
à la liste des éditeurs dont elles assurent la
diffusion un nouveau nom: les éditions Sfar. Au catalogue,
quatre ouvrages intitulés respectivement "Le Coran
est-il authentique?", "Le Coran, !a Bible et l'Orient
ancien", "Lettre à Yamina sur le Coran"
et "L'autre Marx". Ces livres ont un seul et même
auteur: Mondher Sfar, que la fiche de l'éditeur nous présente
en ces termes: "Chercheur tunisien, est docteur en philosophie
de la Sorhonne et diplômé en histoire. Il est spécialisé
dans l'étude des systèmes de pensée et dans
l'anthropologie religieuse". M. Sfar est aussi un militant:
adversaire du régime tunisien actuel, il anime un "Collectif
de la communauté tunisienne en Europe" qui participe
à des campagnes pour les droits de l'homme en Tunisie.
- Une impossibilité
idéologique
- Mais la bibliographie
de Mondher Sfar ne se limite pas à ses livres diffusés
par les éditions du Cerf. Il y a dix ans exactement paraissait
le premier numéro de la "Revue d'histoire révisionniste".
Cette revue, qui faisait suite aux "Annales d' histoire
révisionniste" publiées par Pierre Guillaume,
était placée sous la direction d'un vieux fasciste
nommé Henri Roques (auteur d'une thèse négationniste,
soutenue devant un auditoire complaisant ou complice, et annulée
ensuite par le ministère de l'Education nationale). Daté
de mai-juin-juillet 1990, le premier numéro de la revue
comportait des articles de tout le gratin négationniste:
outre Henri Roques, il y avait au sommaire l'"antisioniste"
français Serge Thion, le néo-nazi germano-canadien
Ernst Zündel, le pseudo-ingénieur américain
Fred Leuchter, l'incontournable Robert Faurisson et... Mondher
Sfar. L'éditorial de la revue salue ainsi l'arrivée
de cette nouvelle recrue dans le camp négationniste: "Depuis
longtemps, les intellectuels du monde arabo-musulman s'intéressaient
au révisionnisme. Aujourd'hui, Mondher Sfar, d'origine
tunisienne, franchit le pas et entre de plein pied dans un domaine
où il devient indispensable que s'exprime, à son
tour, la subtilité d'esprit des intellectuels de la double
culture, islamique et européenne." Plus prosaïque,
Valérie Igounet explicite ce message, dans son "Histoire
du négationnisme en France", en indiquant que Mondher
Sfar "se donne pour tâche la diffusion du message
négationniste dans les pays arabes". Le premier article
de M. Sfar dans la "Revue d'histoire révisionniste"
est intitulé "Chambre à gaz, enfer sacré
de Faust". II y attaque "les tenants de la thèse
du Génocide, terrorisés à l'idée
d'un débat historique public sur la véracité
ou la plausibilité du Génocide", et qui seraient
désormais contraints "d'élever le Génocide
à la dignité d'un mythe reconnu et revendiqué
comme tel le plus officiellement du monde". Or, dit M. Sfar,
"le révisionnisme rejette à la fois l'idée
et le fait du Génocide comme impossibilités matérielles
parce que le Génocide est surtout une impossibilité
idéologique, et il est une impossibilité idéologique
parce que la race est un concept mythique qui n'a de réalité
que pour un esprit mythique, non pour un esprit positif et scientifique".
Ayant ainsi décrété la non-existence idéologique
de la Shoah, notre auteur expose la véritable identité
des auteurs de ce mythe: "L'idée du Génocide
a été inventée par le mouvement juif racial
dans le but de vaincre le judaïsme européen émancipé
et assimilé". Ce "mouvement juif racial"
n'a pas seulement inventé le Génocide: il a inventé
le nazisme lui-même, car "il est difficile de dire
qui des Allemands ou des Juifs -- à supposer que cette
distinction ait eu un sens -- ont contribué le plus à
l'élaboration de ce qui s'appellera génériquement
le national-socialisme". Ces thèmes seront développés
par Mondher Sfar dans un autre article, paru dans le deuxième
numéro de la "Revue d'histoire révisionniste",
daté d'août-septembre-octobre 1990. Il y revient
sur l'argument de la parenté entre "le nazisme juif"
et l'hitlérisme, ceux-ci ayant tous deux pour objectif
"la séparation radicale des Juifs et des Aryens sur
une base purement raciale". De ces considérations
historiques il passe ensuite à la période contemporaine:
"La logique juive nazie est entièrement accomplie
de nos jours avec l'avènement d'une race juive distincte
de l'humanité et régie par des pratiques spécifiques,
des exceptions et des privilèges entrés dans les
moeurs républicaines et démocratiques "universalistes",
sans que personne y trouve à redire. (...) Le judaïsme
contemporain apparaît comme un nazisme égocentrique
qui rejette violemment, après l'avoir acceptée
et justifiée, toute tentative de reconstruction raciale
aryenne comme étant l'incarnation du mal absolu, mais
qui tolère et encourage même la racialisation des
autres cultures humaines dans le but évident de normaliser
son propre statut racial exceptionnel." C'est pourquoi "la
revendication humaniste du judaïsme contemporain est une
imposture historique et idéologique". Plus loin dans
le même article, M. Sfar nous livre son interprétation
non plus seulement de "l'invention du Génocide"
mais des causes de la seconde guerre mondiale. Cette interprétation
est conforme aux thèses les plus radicales des néonazis:
ce sont les Juifs qui ont voulu la guerre. "En avril 1933,
les nazis, par représailles contre la déclaration
de guerre économique lancée pur des instances juives
mondiales, décidèrent une fournée de boycottage
des magasins juifs d'Allemagne (un jour de sabbat !). Le Quartier
général du judaïsme mondial misa alors sur
une carte jugée autrement plus rentable à moyen
terme et plus capable d'accélérer l'avènement
de l'Etal juif: la carte de la guerre mondiale, celle-là
même qui avait montré son efficacité durant
la première guerre mondiale avec la Déclaration
Balfour, laquelle avait donné pour la première
fois ses lettres de noblesse aux idées sionistes."
C'est ainsi, selon Mondher Sfar, que "le judaïsme sioniste
mondial" a déclaré la guerre à l'Allemagne.
Et cette guerre, il l'a gagnée." Le combat racial
qui a opposé les deux Titans du racisme s'est simplement
achevé par la victoire du judaïsme sur l'aryanisme.
Désormais, toute expression de l' "identité"
aryenne est frappée d'interdit, et tout questionnement
à son sujet est devenu tabou. Seule l'expression, musclée
ou non, de l' "identité" juive est permise.
Simple victoire d'une "race" sur une autre." La
conclusion est un morceau d'anthologie, une synthèse entre
le négationnisme, l'antisémitisme classique, l'antisionisme
moderne et le discours néo-nazi: "Aujourd'hui, cette
victoire de la "race" juive sur la "race"
aryenne s'est transmuée en une victoire sur l'humanité
entière. C'est l'humanité entière qui est
rendue, grâce à cette paranoïa raciale, responsable
collectivement et pour l'éternité d'un crime génocidaire
hallucinant produit d'un esprit racial. Tel est le nouveau visage
de "la menace du fascisme juif" en 1990, une menace
qui n'a peut-être jamais été aussi actuelle
et aussi grave qu'aujourd'hui. (...) Le plus important péril
mondial qui menace de nos jours la paix dans le monde est bien
le fascisme juif qui exerce aujourd'hui son influence délétère
et insidieuse sous couvert des principes mêmes qu'il combat:
la liberté, l'humanisme et l'universalisme."
- "Pas Antisémite"
- Dans le sixième
numéro de la Revue d'histoire révisionniste,
daté de mai 1992, Mondher Sfar publie un nouvel article
attaquant "les prêtres de l'Holocauste" qui "ont
élevé la Mémoire d'Auschwitz au rang d'une
religion dont l'universalité est loin d'être atteinte
par les trois religions monothéistes réunies".
II dénonce le "combat des croyants dans la chambre
à gaz" comme " une aventure tragi-comique, pathétique
mais non moins maléfique et dangereuse", et va un
pas plus loin encore dans la négation de la Shoah en expliquant
que les camps nazis n'étaient, après tout, pas
si terribles que ça: "Les camps étaient une
institution de concentration et d'internement de certaines catégories
de populations civiles à risque. Ils étaient soumis
à une discipline quasi militaire et devaient assurer plus
ou moins leur auto-suffisance matérielle. En outre l'obligation
de fournir de la main-d'uvre pour l'industrie militaire ou civile.
Rien dans cela ne dénote une volonté particulière
d'homicide ou d'extermination de masse." Mais le sixième
numéro de la Revue d'histoire révisionniste
fut aussi le dernier: la revue se saborda en raison des poursuites
dont ses rédacteurs étaient victimes au titre de
la loi Gayssot. Nous ne savons pas dans quelle mesure M. Sfar
a poursuivi son activité visant, selon les termes de Valérie
Igounet, à "la diffusion du message négationniste
dans les pays arabes". Interrogé par L'Arche,
il a déclaré ne plus avoir rien écrit depuis
lors sur ce sujet: mais il ne renie pas ses textes négationnistes
de 1990-92, et considère qu'ils ne sont en rien antisémites.
Ses livres publiés en France portent, on l'a vu, sur le
Coran. Il se définit par ailleurs comme "un homme
de gauche" et son activité militante consiste surtout
à signer et faire signer des pétitions pour le
respect des droits de l'homme en Tunisie. Des "droits de
l'homme" à géométrie variable: ils
ne concernent pas ces "populations civiles à risque"
-- pour reprendre l'élégante expression employée
jadis par M. Sfar -- qui ont disparu dans la Shoah.
- Henri Pasternak
- L'Arche, n* 507, mai 2000, p. 42-44.
VISEUR
RÉTRO
Comme on ne lit pas l'Huma très souvent, on
avait raté ça:
- L'incitation au
meurtre d'un " chercheur " négationniste
- Racisme.
- Un sociologue
du CNRS appelle, sur Internet, à lapider Lionel Jospin
et Jean-Claude Gayssot.
-
- Le texte, capté
sur Internet, est un tissu d'injures, d'antisémitisme
et de menace. Le titre? " Des caillasses pour sa gueule
". La cible? Le premier ministre, Lionel Jospin. L'auteur
de cet appel à l'agression? Un "chercheur en sciences
humaines" au CNRS, dénommé Serge Thion. Lequel
n'est pas un inconnu. Activiste négationniste notoire,
Thion pollue le Web avec le site négationniste français
qu'il a créé, "AAARGH" (Association des
anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste)
sur lequel se retrouvent et s'organisent tout ce que la France
compte de néo-nazis, de frontistes et de faussaires "contestant"
l'existence des camps de concentration.
- Le texte en question,
daté du 27 février 2000, commente le récent
voyage du Premier ministre en Israël en ces termes: "On
sait que nous sommes gouvernés par des imbéciles.
On les choisit pour... L'irrépressible besoin des socialistes
de se mettre à plat ventre devant tout ce qui pourrait
avoir l'air juif est également bien connu et très
documenté. Jospin en était à son sixième
voyage en Israël, le premier en tant que premier ministre..."
- Appartenant à
cette frange de l'extrême droite qui s'affirme propalestinienne
par haine antisémite, Serge Thion qualifie d'assassin
Ehoud Barak, le premier ministre israélien, et ajoute:
"Jospin mouille quand il serre sur son coeur ce genre de
meurtrier. Il s'enflamme pour de si parfaites répliques
de l'élite nazie..." La phrase suivante s'apparente
à un véritable appel au lynchage: "Alors ils
[des extrémistes palestiniens - NDLR] lui ont caillassé
la gueule à Bir Zeit. Et ce crétin liberticide
de Gayssot en a pris plein la gueule aussi. Ils ont bien fait.
Merci à nos camarades palestiniens. Le nazisme a duré
12 ans. Le sionisme dure depuis 100 ans.".
- Faut-il que Serge Thion
se sente protégé par sa hiérarchie, pour
oser revendiquer une telle prose. Car cette fois-ci, il a signé
son texte, ce qui n'est guère dans son habitude. On retrouve
ici un nouvel exemple de la haine que les négationnistes
vouent à Jean-Claude Gayssot, initiateur, en tant que
député et au nom du groupe communiste, de la loi
du 30 juin 1990 qui permet de sanctionner la négation
publique des crimes contre l'humanité. Cette loi, tant
redoutée par l'extrême droite, complète celle
de 1972, adoptée à une époque où
personne n'imaginait qu'on puisse nier l'existence des camps
d'extermination nazis.
- Le site AAARGH est
coutumier du fait raciste et de l'incitation au meurtre. En 1997,
il accueillait un communiqué d'un soit disant Comité
franco-islamique de libération qui accusait "les
organisations sionistes -- sous les noms desquelles se camoufle
la mafia juive -- telle la LICRA, le MRAP et la Ligue des droits
de l'homme" d'oeuvrer "depuis plusieurs années
pour détruire la liberté d'expression en France,
dans le seul but d'assurer la domination sioniste en France par
la préservation des mythes fondateurs de l'Etat d'Israël
et d'obtenir la censure des recherches et la répression
des historiens révisionnistes..." Dans le même
texte, Mouloud Aounit, président du MRAP, est directement
menacé d'une pseudo justice divine, en ces termes: "Qu'Allah
réserve aux ''musulmans'' qui le trahissent et se soumettent
à ceux qui s'opposent à Lui, tel la marionnette
juive Mouloud Aounit, et à tous ceux qui usurpent la défense
de l'Islam, le sort des moutons à l'Aïd". Qui
devait fournir le couteau?. Jusqu'à présent, les
activités de Serge Thion n'ont jamais ému la direction
du CNRS. Pourtant, ce sociologue chargé de recherche sur
l'Indochine et le Cambodge (1) a l'habitude de rendre inséparables
ses activités professionnelles et négationnistes.
Il utilise régulièrement son titre de chercheur
pour cautionner ses élucubrations et n'hésite pas
à utiliser son e-mail professionnel à des fins
de propagande. Une situation qui perdure et qu'il appartiendra
à Roger-Gérard Schwartzenberg, le tout nouveau
ministre de la Recherche, d'apprécier à sa juste
valeur.
- Serge Garde.
- (1) Serge Thion est
affecté au CACSPI, UPR nø 413, au CNRS.
- L'Humanité, 29 Avril 2000 - rubrique SOCIÉTÉ.
Note de l'AAARGH: On voit bien que les attaques particulièrement
violentes qui visent depuis deux ans Serge Thion, auteur de divers
écrits révisionnistes depuis vingt ans, proviennent,
pour l'essentiel, d'éléments de l'appareil de pouvoir
du parti communiste, solidement implanté, grâce aux
socialistes, dans les organes de l'Etat. On y trouve ainsi une
confluence des filières néo-staliniennes dont Didier
Daeninckx est la partie émergée, avec les brigadistes
repliés en France, L'Huma, le MRAP, la CGT et ses affiliés
dans le domaine syndical de la recherche, et tout un tas de d'individus
satellisés par le PC. Ils essaient de montrer leur force
en s'attaquant à une cible isolée mais, pour l'instant,
ils n'ont pas eu le moindre succès.
METS
TON PSYCHOSE
Le rabbin israélien Ovadia
Joseph a fait la une des journaux mondiaux en disant que les victimes
de "l'Holocauste", c'était bien fait pour leur
gueule, ils avaient péché, eux ou ceux qu'ils réincarnaient.
Il a ajouté que les Palestiniens n'étaient pas des
humains, mais des sortes d'animaux; propos déjà
connus dans la bouche des principaux chefs du Likoud, tous disciples
du révisionniste Jabotinski.
Il s'est trouvé des hordes
de commentateurs juifs, en Europe et en Amérique, pour
traiter cet excellent rabbin de vieux con réactionaire,
de relique du passé et de menteur, non pas d'ailleurs,
pour ses réflexions sur les Palestiniens, généralement
oubliées ou pardonnées, que pour ses remarques sur
les "victimes" zolo. On ne voit pas bien pourquoi on
reprocherait à un religieux de croire que les victimes
des affaires humaines ont été sélectionnées
(sur la rampe?) par le dieu irascible dont les Livres nous font
le portrait effrayant à chaque page. C'est un truc que
les croyants de toutes les boutiques théomaniaques ont
utilisé depuis la nuit des temps.
On a souligné parfois
le fait que le saint homme était le gourou du parti Shas
(peut-on dire "Shas, péché nature"?) qui
possède une vingtaine de lascars à la Knesset et
qui est donc en mesure de faire et de défaire les cabinets,
ce qui oblige les autorités à lui parler poliment.
Mais deux faits ont été
généralement passé sous silence par les éminents
commentateurs judéocentristes parce qu'ils les gênent
aux entounures. D'abord, Ovadia Joseph est le rabbin le plus respecté,
le plus écouté et le plus influent d'Israël.
C'est le contraire d'un marginal. C'est une très haute
autorité morale, dans le pays.
Deuxièmement, la croyance
en la métempsychose n'a rien d'étranger au judaïsme
réel. Il faut bien dire que l'écrasante majorité
des juifs, ou prétendus juifs, ne connaissent à
peu près rien à la religion qui est censée
être la leur. Ils ont lu quelques pages de la Thora, quelques
paragraphes du Talmud, quelques décoctions lyophilisées
des Targums; on fait quelques rites en vitesse, et en voiture
Simonne.
La religion est le seul lien
qui puisse passer pour un principe reliant les juifs les uns aux
autres mais il reste très effacé, presque virtuel,
remplacé, au cours du XXe siècle, successivement,
par le sionisme (un nationalisme abstrait) puis par la religion
zolocaustiquienne, un dolorisme élaboré dans les
années 60.
Les juifs, et ceux qu'ils appellent
parfois "les Autres", peuvent donc ignorer en toute
bonne foi que la religion de leurs ancêtres proches, ceux
qui sont sortis des ghettos au XIXe siècle, est une concoction
médiévale, où se mélangent des approches
scholastiques de fragments de textes entièrement détournés
de leur sens originel, des méthodes de computation, dites
cabbalistiques, qui relèvent de logiques symboliques échevelées,
le tout mélangé, assaisonné, d'une forte
dose de magie. La métempsychose juive est fortement
teintée de magie, ainsi que de nombreux rituels. On voit
évidemment des courants dits "modernes" ou "réformés"
qui se piquent de rationalisme et s'efforcent d'épurer
le discours et la pratique synagoguales de ce qui peut être
perçu comme des archaïsmes. De nombreuses sectes,
comme les Loubavitchi et toutes celles qui ont encore un lien
avec le hassidisme, en revanche, conservent une place, large mais
discrète, aux pratiques proprement magiques, que les gens
convenables préfèrent appeler "ésotériques".
Ovadia Joseph est l'ancien grand
rabbin sépharade. C'est à ce titre qu'il a "légalisé"
l'admission des Falashas éthiopiens, en croyant -- ou en
feignant de croire -- à la fable des Dix tribus perdues,
qui permet tous les tours de passe-passe. (On sait que les Falashas
ne sont pas du tout juifs, quelle que soit la définition
qu'on donne de ce mot).
La métempsychose ou transmigration
des âmes s'appelle, en hébreu, gilgul nishamot.
On ne la trouvera pas dans le Talmud. C'est une invention relativement
tardive, peut-être un sous-produit du cabbalisme, de l'époque
de la Renaissance, quoi qu'en disent certains. On trouvera quelques
références supplémentaires dans l'essai de
Gershom Scholem, "Gilgul: The Transmigration of Souls",
repris dans son ouvrage On the Mystical Shape of the Godhead:
Basic Concepts in the Kabbalah. Pour quelques détails,
voir les explications de l'éminent
rabbin Brandwein qui vous donneront une idée de
la semoule dans laquelle ces pauvres mecs sont en train de pédaler.
TALMUD
OU TAS DE BOUE
Lisez et faites lire cette tentative de cerner ce qu'est réellement
la religion des gens qui se disent juifs, et que l'on pourrait
appeler "rabbinisme": un livre du révisionniste
catholique et américain Michael Hoffman:
Judaism's Strange Gods
peut s'acheter en
ligne à:
<http://www.hoffman-info.com/cgi-bin/store/commerce.cgi?item=83>
ou: Independent History and Research
PO Box 849, Coeur d'Alene, Idaho
83816, USA.
LE
DROIT C'EST LA FORCE
Loi 2000-719
Voici vingt pages serrées
pour décrire tout ce que vous n'avez pas le droit de faire
dans le cadre de la modification apportée à la loi
du 30 septembre 1986 génialement qualifiée de "relative
à la liberté de communication". Ouch!!! Elle
parle beaucoup du Conseil supérieur de l'Audiovisuel, un
dinosaure que nos voisins ne nous envient pas. Tout ça
est assez monstrueux, mais ce qui nous intéresse, à
savoir les galipettes sur Internet, n'occupe que l'article premier.
En France, on mélange toujours tout; le reste des 19 autres
pages est consacré à la télévision.
Que les amateurs aillent voir eux-mêmes. Voici ce qui nous
intéresse:
- Article 1er
- Le titre II de la loi
no 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté
de communication est complété par un chapitre VI
ainsi rédigé:
- « Chapitre VI
- « Dispositions
relatives aux services de communication en ligne autres que de
correspondance privée
- « Art. 43-7.
- Les personnes physiques ou morales dont l'activité est
d'offrir un accès à des services de communication
en ligne autres que de correspondance privée sont tenues,
d'une part, d'informer leurs abonnés de l'existence de
moyens techniques permettant de restreindre l'accès à
certains services ou de les sélectionner, d'autre part,
de leur proposer au moins un de ces moyens.
- « Art. 43-8.
- Les personnes physiques ou morales qui assurent, à titre
gratuit ou onéreux, le stockage direct et permanent pour
mise à disposition du public de signaux, d'écrits,
d'images, de sons ou de messages de toute nature accessibles
par ces services, ne sont pénalement ou civilement responsables
du fait du contenu de ces services que:
- « - si, ayant
été saisies par une autorité judiciaire,
elles n'ont pas agi promptement pour empêcher l'accès
à ce contenu;
-
- Dispositions déclarées
non conformes à la Constitution par décision du
Conseil constitutionnel no 2000-433 DC du 27 juillet 2000.
- « Art. 43-9.
- Les prestataires mentionnés aux articles 43-7 et 43-8
sont tenus de détenir et de conserver les données
de nature à permettre l'identification de toute personne
ayant contribué à la création d'un contenu
des services dont elles sont prestataires.
- « Ils sont également
tenus de fournir aux personnes qui éditent un service
de communication en ligne autre que de correspondance privée
des moyens techniques permettant à celles-ci de satisfaire
aux conditions d'identification prévues à l'article
43-10.
- « Les autorités
judiciaires peuvent requérir communication auprès
des prestataires mentionnés aux articles 43-7 et 43-8
des données mentionnées au premier alinéa.
Les dispositions des articles 226-17, 226-21 et 226-22 du code
pénal sont applicables au traitement de ces données.
- « Un décret
en Conseil d'Etat, pris après avis de la Commission nationale
de l'informatique et des libertés, définit les
données mentionnées au premier alinéa et
détermine la durée et les modalités de leur
conservation.
- « Art. 43-10.
- I. - Les personnes dont l'activité est d'éditer
un service de communication en ligne autre que de correspondance
privée tiennent à la disposition du public:
- « - s'il s'agit
de personnes physiques, leurs nom, prénom et domicile;
- « - s'il s'agit
de personnes morales, leur dénomination ou leur raison
sociale et leur siège social;
- « - le nom du
directeur ou du codirecteur de la publication et, le cas échéant,
celui du responsable de la rédaction au sens de l'article
93-2 de la loi no 82-652 du 29 juillet 1982 sur la communication
audiovisuelle;
- « - le nom, la
dénomination ou la raison sociale et l'adresse du prestataire
mentionné à l'article 43-8.
- « II. - Les personnes
éditant à titre non professionnel un service de
communication en ligne autre que de correspondance privée
peuvent ne tenir à la disposition du public, pour préserver
leur anonymat, que le nom, la dénomination ou la raison
sociale et l'adresse du prestataire mentionné à
l'article 43-8, sous réserve de lui avoir communiqué
les éléments d'identification personnelle prévus
au I. »
Autrement dit, si vous voulez ouvrir
un site en France, vous serez fliqués à mort. Si
vous voulez être peinards, vous allez vous greffer sur un
serveur à l'étranger. C'est simple, fallait y penser.
La liberté de communication, dans la France de l'année
2000, ça leur donne des boutons à ceux qui nous
gouvernent. Ils veulent pouvoir faire le big brother et trier
nos idées eux-mêmes parce que nous, disent-ils, on
serait pas capables et on pourrait en garder qui ne seraient pas
convenables. Autrement dit, la liberté, dans ce beau
pays de France, c'est de faire ce qu'on vous dit de faire.
Sinon, le trou. Capito?
voir dossier IRIS:
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/
décision conseil constitutionnel:
http://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2000/2000433/2000433dc.htm
Texte final de la loi du 1
er août 2000:
http://www.legifrance.gouv.fr/citoyen/jorf_nor.ow?numjo=MCCX9800149L
Voir aussi l'
article de Marie-Anne Frison-Roche, Le Monde, 5 septembre 2000
POST
CONNERIE
- pomo=post modernism
- From: Marty Kelley <[email protected]>
- I don't know whether
you were planning on having your students read Pomo theory as
well as lit, but you might also consider Jean Lyotard's Le
Différend, which uses the Faurisson Holocaust-denial
case as a springboard for discussing pomo and how we know
whether something happened (Lyotard, of course, does recognize
the historicity of the Holocaust). It might be too much of a
digression, however, to go into the fracas over whether Paul
DeMan was a tacit collaborator during the Occupation.
Marty Kelley
- Faculty of Language and
Culture, Osaka University
CO-TRAVAIL?
- Lettre de Serge
THION
- à Page deux,
éditeur de Lausanne <[email protected]>
- Le 11 août 2000
- Messieurs,
- J'ai pris connaissance
hier de l'ensemble du dossier que vous avez placé sur
Internet sous le titre "Débat sur «le Nouvel
humanisme militaire»".
- J'y suis mis en cause
à plusieurs reprises et à plusieurs comptes. Il
me semble à vous lire que je puis compter sur votre probité,
que vous revendiquez hautement, et vous demander de bien vouloir
intégrer dans votre page la mise au point qui me semble
s'imposer.
- En effet, je remarque
que les parties prenantes de ce débat cherchent, pour
la millième fois, à déterminer exactement
quelle sorte de connivence, ou de complicité Noam Chomsky aurait manifesté, il
y a bientôt vingt ans, avec le révisonnisme, appelé
grotesquement par certains "négationnisme".
Plusieurs fois par semaine, Noam Chomsky prend la parole dans
des réunions publiques à thème politique.
A chaque fois, il se trouve une ou plusieurs personnes pour accuser
Chomsky de s'être commis avec des révisionnistes
en laissant publier un texte comme avant-propos au Mémoire
en défense du professeur Faurisson. Il lui faut donc,
depuis vingt ans, une grande constance pour répondre aux
attaques imbéciles de ceux qui cherchent, par ce biais,
usé jusqu'à la corde, à disqualifier son
discours politique. Le personnage qui a déclenché
ce pseudo "débat" est typique: partisan des
massacres américains, jouisseur de bombardements, il trouve
insupportable la critique que fait Chomsky de la politique américaine. C'est son
droit. Le reste, c'est-à-dire les insinuations de collusion
avec les "bruns" relève de la pure malveillance
et doit être traité, à mon, avis, par le
mépris.
- Vous avez cru bon de
les prendre au sérieux et de discuter sur divers points
de détails d'événements passés il
y a vingt ans, dont vous n'avez pas cherché à savoir
ce que j'en ai dit, alors que je suis toujours cité comme
la cheville ouvrière. J'en ai donné une version
détaillée dans un livre paru en 1993, Une
allumette sur la banquise, qui se trouve sur Internet.
- En revanche, vous semblez
attribuer une importance aux propos de Pierre Vidal-Naquet sur
le sujet. Pourtant, à maintes reprises, Noam Chomsky a affirmé catégoriquement
que Vidal-Naquet était un menteur et
qu'il fournissait une version fausse de cette affaire, comme
d'ailleurs l'ensemble de l'intelligentsia et de la presse française,
ce qui explique pourquoi Chomsky se refuse à venir en
France et à parler avec les journalistes. Quand il a voulu
faire des mises au point, elles ont été jetées
aux oubliettes. Quelques années plus tard, elles ont été
publiés dans une brochure de Spartacus, par les bons soins
de Pierre Guillaume, Réponses
inédites à mes détracteurs parisiens, disponible également
sur Internet. Vous qui faites références à
vos soigneuses diligences dans cette affaire, vous avez négligé
de recourir à ces éléments de source, qui
sont faciles à trouver. De même, vous avez posé
des questions à Chomsky mais vous avez négligé
de m'en poser sur ce sujet.
- La question, après
plusieurs séances de raffinage et de dilution, revient
à savoir si Chomsky et moi-même avons "travaillé
ensemble" -- ce qui serait à imputé à
crime à Chomsky -- ou seulement "été
en liaison", ce qui serait nettement plus véniel.
- Je trouve cette discussion
oiseuse, byzantine et absurde. Vous avez interrogé Chomsky
qui se souvient vaguement qu'il aurait pu me citer dans son travail
récapitulatif sur le Cambodge, paru dans le volume II
de The Political Economy of the Human Rights (paru en
1979). Il n'a rien trouvé dans l'index et dit qu'il n'a
pas regardé les notes. Il se souvient vaguement d'un reportage
sur le Laos que j'aurais écrit dans Le Monde et
qu'il aurait pu citer.
- Sa mémoire le
trompe. Je n'ai pratiquement jamais rien écrit sur le
Laos, et surtout pas dans Le Monde, où j'ai, en
revanche, publié le récit d'une enquête sur
le terrain dans les zones khmères rouges, en avril 1972.
Il doit confondre avec les reportages de Jacques Decornoy sur
les "zones libérées" du Laos, parus dans
Le Monde vers la même époque, et qu'il a
cités dans des textes antérieurs à celui
de 1979. Ces reportages ont d'ailleurs été traduits
en anglais (McCoy, Adams & Shurman, Laos Reader, Harper
& Row, 1970).
- Quant à savoir
si nous avons ou non "travaillé" ensemble, il
suffit de se reporter à la première note du chapitre
sur le Cambodge, note qui se trouve p. 343, et qui commence par
la phrase suivante:
- "We would like
[le livre est écrit avec E. S. Herman] to thank Stephen
Heder, Ben Kiernan, Torben Retboll, Laura Summers, Serge Thion
and Michael Vickery for important information and very helpful
comments on an earlier draft of this chapter".
- Je vous laisserai le
soin de disséquer cette phrase que vous pourrez certainement
"contrôler dans votre bibliothèque" ,
de mesurer finement ce qu'elle contient de "travail"et
d'en établir une interprétation qui confirmerait
que vous êtes bien "politiquement corrects" au
moment où vous publiez Chomsky, ce dont je vous félicite,
car je partage entièrement son point de vue sur le Kossovo
et sur beaucoup d'autres sujets politiques, depuis très
longtemps. Je signale, parce que c'est assez révélateur,
que ce volume sur l'Indochine, traduit en français, n'a
pas pu être publié par Albin Michel, comme il était
prévu, à cause des campagnes de presse contre Chomsky,
attaqué -- déjà -- pour les même motifs
qui poussent M. Laplace à chercher à vous mordre.
- De surcroît,
je constate que vos prétentions affirmées de connaître
le Cambodge sont rendues très fragiles par votre référence
à l'ouvrage de Kiernan, comme étant le "meilleur"
sur la question. (Le Génocide au Cambodge 1975-1979,
Gallimard 1998, 1996 pour l'édition américaine
qui s'intitulait de façon moins oppportuniste: The
Pol Pot Regime, Race, Power, and Genocide in Cambodia under the
Khmer Rouge, 1975-1979). Tous les spécialistes de
la question vous diront que c'est au contraire le plus mauvais
de ses livres, un vieux fond de tiroir qu'il a ressorti pour
des questions de carrière à Yale, où il
a dû abandonner le Cambodge au profit d'une sorte de lugubre
"spécialisation" dans le génocide tous
azimuts. Le fait qu'il a invité récemment Chomsky
à parler (du Kossovo) dans une réunion publique
n'ajoute rien à l'affaire.
- Il y aurait encore
beaucoup à dire sur un "débat" qui fait
partie, en réalité, d'une procédure inquisitoriale,
à laquelle vous avez fini, librement, par vous rallier.
Votre gloire n'augmentera pas du fait que vous avez voulu plier
Chomsky aux exigences puériles d'un contradicteur qui
exprime le désir latent de l'establishement de faire taire
les empêcheurs de massacrer en rond, comme Chomsky et une
petite bande de complices anarchisants dont je fais partie depuis
40 ans, que cela plaise ou non, à vous ou à d'autres.
- Croyez, Messieurs,
à mes sentiments les meilleurs.
L'ARROGANCE
DE L'IGNORANCE CRASSE
La question, sur H-Holocauste
est le plus souvent de se décerner la médaille du
"bon génocide" ou de la "singularité
unique". Exemple:
- From: John Fox <[email protected]>
- I would suggest that
Ed Behrendt and others who think like him make themselves thoroughly
familiar with the documented histories of the Ottoman genocide
of the Armenians in 1915 and the Rwanda genocide of 1994 before
pontificating about the German government [sic] organising the
"only" pre-planned genocide in the twentieth century.
- There is, by now, no
excuse whatsoever for further ignorance about all other genocides
of the twentieth century and the mechanics of their formulation
and implementation.
- Riposte:
- Neither the Turks nor
the Rwandans had a Wannsee conference to plan the genocide.
They built no killing centers like Treblinka, or Belzec. They
had no "Roads to Heaven" as at the Ninth Fort and Ponary.
I am quite aware of the genocide of the Armenians and of the
Tutsis. I challenge John Fox to name the killing grounds, or
the official in charge of genocide (read Adolf Eichmann).
- Ed Behrendt is absolutely
correct. Only the Germans set up the machinery, built
the gas chambers, set up the system of obfuscation (Nacht
und Nebel) that called a gas chamber a shower and said "relocation
to labor in the east" instead of "murder."
- I am aghast at the
continuing presence here of people who want to compare the Holocaust
to other genocides. I simply cannot see the relevance.
- Stephen G. Esrati,
P.O. Box 20130, Shaker Heights, OH 44120
TRAVAILLEURS
DU CASQUE
On se souvient de ce qu'un long
pinaillage digne des Plaideurs avait abouti à déclarer
la thèse soutenue à Nantes par Henri Roques nulle
et non avenue, ce qui sauvait l'Université, digne héritière
des fanatiques de la Sorbonne, de reconnaître que la recherche
n'avait pas de tabous.
On se souvient moins qu'un ministricule
d'occasion, valet de chambre toutes mains de Chirac, nommé
Alain Devaquet, se faisait passer pour le ministre de la recherche
et qu'il prononça l'anathème ex-cathedra,
lors d'une conférence de presse tenue sur les pentes de
la Montagne Sainte Geneviève, dans les locaux de l'ancienne
Ecole polytechnique.
Mais on ignore généralement
que l'abominable chercheur au CNRS Serge Thion était présent
ce jour-là, avec quelques autres. Ce fait semble avoir
échappé à la meute de limiers attachés
à ses basques, sous la haute autorité morale du
commissaire Denainxxx, connu aussi sous le sobriquet de "Pol
Pot d'Aubervilliers". Ces fins limiers reprochent, entre
mille maux exposés sur leur site <amnistia.org>,
à Thion d'exciper de sa qualité (si c'est une qualité)
de "chercheur au CNRS". Malgré le soin porté
à leurs recherches, ils ne produisent que quelques bien
maigres occurences. Peut-être ces fins limiers étaient-ils
en train de conchier leurs couches, le 2 juillet 1986, quand Serge
Thion, fort désireux d'assister à la conférence
de presse du ministre, c'est-à-dire de son supérieur
hiérarchique en ligne directe, se présenta à
l'entrée en excipant de sa qualité de chercheur
au CNRS. La gent poulaga, un peu éberluée, comme
il convient, s'en alla rapporter ce fait étrange au ministre
lui-même, qui, après en avoir délibéré
in petto, donna un ordre d'expulsion manu militari.
Aux dires des témoins,
Thion était ravi d'avoir ainsi éxplicité
la véritable nature de la politique ministérielle
et de son rapport avec les finesses du droit: le ministricule
ne voulait aucune contestation ni discussion et employait les
matraques pour s'assurer une solitaire et dérisoire tranquilité
d'âme.
Tout cela, connu des révisionnistes,
méritait d'être porté à la connaissance,
sans doute, de la meute qui semble manquer d'exemples concrêts
à l'appui de ses divagations.
Mais ce que l'on ne savait pas
publiquement, c'est ce que Le Monde révèle
le 9 septembre 2000, en dernière page, par une sorte d'inadvertance:
Devaquet est un frère du Grand Orient. Lorsqu'il fut pris
à partie par les manifestations étudiantes, il négocia
en douce avec le vice-président de l'UNEF-ID, Alain Bauer,
récemment élu "grand maître" (on
ne dira pas assez le grotesque des appellations mégalomanes
chez les francs-macs). On croit avoir affaire à un penseur
casqué du RPR et, sous ce masque, on a un type aux idées
et aux allégeances secrètes et inconnues.
Aujourd'hui on fait des lois
-- liberticides -- contre les "sectes". Et rien contre
les francs-macs? Etrange contradiction.
EL
HOLOCAUSTO Y SUS DETRACTORES
- Para los que no sepan
de qué va el tema de esta página les informaremos
que el Revisionismo histórico trata de examinar los datos
y los hechos acontecidos bajo el gobierno nacionalsocialista
de los campos de concentración bajo una perspectiva aséptica,
no tendenciosa y científica. No se trata de exculpar por
completo de responsabilidades en atrocidades cometidas por el
bando alemán en el campo de batalla (en ambos lados los
hubo) sino de limpiar falseamientos, mentiras atroces, hechos
tergiversados, personas y pruebas manipuladas, que han dado la
ocasión perfecta para el aniquilamiento de la ética
de supervivencia del pueblo alemán y más tarde
todo el europeo.
- Suceso histórico,
este el del Holocausto, que por lo demás sirve de maná
inagotable a un pueblo como el israelita que sobrevive gracias
a las aportaciones del estado alemán por víctimas
de guerra.
- Esta no será
una página más sobre revisionismo, no. Servirá
tan sólo como referencia para la entrada a webs con mucha
mayor capacidad de ofrecer información y en los cuales
decenas de investigadores revisionistas, muchos de ellos judíos
o que forman parte del mundo de la izquierda política,
han arriesgado la vida en muchos de los casos (tres atentados
con bomba al IHR, incendios, sabotajes, y palizas a otros) por
defender su derecho a la libertad de expresión y a pensar
como quieran.
- Lo dicho: hay tanta
información disponible que es estéril duplicar
esfuerzos, por lo que os ofrecemos la posibilidad de hacer un
pequeño tour para que juzguéis y saquéis
conclusiones por vosotros mismos.
- El primero de ellos
es una web creada por los fundadores del revisionismo moderno
y traducida al español (generalmente todo lo relacionado
con revisionismo se encuentra redactado al inglés)
- http://aaargh-international.org/espa/solavaya.html
- El segundo es un enlace
a una página donde podrás encontrar toda la información
sobre Holocausto convenientemente ordenada, así como enlaces
a otros sites de innegable interés (también antinazis)
- http://www.codoh.com/index.html
- Continuemos con la web
de Ernst Zundel, historiador canadiense, que ofrece la mejor
información actualizada de la temática revisionista.
- http://www.lebensraum.org/index.html
- Aquí te ofrecemos
un site con importante información y videos de David Irving,
Fred Leuchter y otros realmente interesantes.
- Revisionismo.com
- Y por último
visitemos la web del experto en documentos fotográficos
John Ball, donde dispones también de vídeos diversos
en Real Player, y que sirven para ilustrar sus teorías
ya de por sí
muy fáciles de entender y ver.
- Air photo evidence
- Esperamos vuestros
comentarios de estos enlaces en nuestro Libro de Visitas
- http://members.nbci.com/hiperboreano/hiperboreano/asgard.htm
RETOUR
DU RETOURNEMENT
Voir le magazine de l'establishment
juif intellectuel conservateur Commentary de septembre
2000: ces porte-voix du lobby commencent à sentir
le roussi. Ils traitent Finkelstein par le mépris et le
prennent seulement pour un symptome: ils se sentent obligés
de reconnaître qu'il y a eu des abus et que tout cet extraordinaire
battage médiatique pourrait bien, finalement, se retourner
contre les juifs. Ce que nous disons depuis des années,
soit dit en passant. Voir
cette extraordinaire série d'aveux dans Holocaust
Reparations -- A Growing Scandal, de Gabriel Schoenfeld,
rédacteur en chef de ce mensuel très lu aux Etats-Unis.
http://www.commentary.org/about.html
KUND
K COMPANY
L'un des rares avocats qui n'ait
pas, au cours des ans, abandonné le dossier des poursuites
contre les révisionnistes, à Paris, s'appelle Maître
Charles Korman. Il plaide toujours pour la LICRA, c'est un avocat
brillant, la mauvaise foi soudée au corps, qui nous donne
régulièrement des plaidoiries habilement indignées.
Cependant qu'à New York, plus exactement à Brooklyn,
le juge qui s'occupe du juteux dossier de la poursuite par les
organisations juives des banques suisses s'appelle le Judge Edward
R. Korman. Et puis, dans nos références bibliographiques,
nous trouvons ceci: Korman, G., "The Holocaust in American
Historical Writing", Societas 2, Summer 1972, p. 251-270.
Doit-on en conclure que tous les Korman pensent et font la même
chose? A quoi cela tient-il? Ces coïncidences sont certainement
dues au hasard.
TRAINTRAIN
& BIG MONEY
- Dear Members ( H-Hol),
- I have just attached
my grandfather to a lawsuit against the SNCF (French Railway).
I don't know if anyone has heard of it, but if you think you
qualify , please get in touch with me and I'll give you the
details. The qualifications are that you or your relatives were
arrested in France and deported to any holding camp in France
by the SNCF first and /or then , to any German concentration
camp by SNCF (French Railway. For example , my grandfather was
arrested in Nice on D-Day June 6,1944 and transported to Camp
Noe and then by SNCF to Buchenwald on Convoy#81 on July 30,1944.)
This is a civil suit originating in New York. Anyone interested
with suspicion of , or especially proof to show that the SNCF
was involved in the transportation of you or your relatives during
the war to any holding camps or German Concentration camps,please
contact me at:
- [email protected] , Cassandra
Kirby-Conahay Freund
- Sat, 9 Sep 2000
LE
GROS FLOUZE
Finkelstein sérénade:
les documents sont trouvables.
Rapport Volcker en francais,
intitulé Rapport sur les comptes dormants des victimes
des persécutions nazies dans les banques suisses, 27
pages, est disponible sur le Net:
http://www.icep-iaep.org/final_report/ICEP_Report_french.pdf
Voir http://www.icep-iaep.org/final_report/
pour les annexes (112 pages)
et
http://www.icep-iaep.org/final_report/ICEP_Report_Appendices_A-W.pdf
pour les appendices (217 pages),
y compris le "memorandum of understanding" entre les
groupes juifs et les banques suisses
ICEP, 6 December 1999 -- The
Independent Committee of Eminent Persons, 20 rue de Candolle (3rd
Floor), 1205 Genève, SUISSE
email: [email protected]
& www.icep-iaep.org
PRESQU'OBSCÈNE
Comte rendu d'un livre d'Omer
Bartov, auteur israélien, par Michael Marrus, historien
juif canadien (Extrait ) :
- To his credit,
Bartov rejects the mystifications that one often finds in writing
on the Holocaust -- for instance, the notion that it is fundamentally
inexplicable, or that only survivors can grasp its deeper significance.
At the same time, he seems humbled by the enormity of the crime,
confessing that ''the event as a whole defies the imaginative
capacities of the human mind.'' A searcher rather than a finder,
Bartov seems perpetually dissatisfied with the banalized representations
of the Holocaust in the academy and in popular culture. He levels
withering criticism at those who seek to establish a moral equivalence
between Soviet and Nazi crimes. He finds something ''almost obscene''
in the ''constant rehashing'' of arguments in Germany about how
to commemorate the Holocaust. In his reckoning, nobody, except
a few anguished survivors like the Israeli writer Ka-Tzetnik,
gets it quite right.
[Alors pouquoi les autres en
parlent tant ?]
Mirrors of destruction, War,
Genocide, and Modern Identity,
OUP, 302 p.
New York Times, 10 septembre 2000. Nous
avons l'article complet.
SERFS
OLYMPIQUES
Il a vraiment l'air gêné,
le Daniel Vernet, qui fait gros tas international au journal Le
Monde (1er septembre 2000). Il rend compte d'un livre écrit
par un confrère, un grand reporter, Michel Meyer, qui a
été onze ans correspondant de la télévision
français à Bonn, a fait l'interprête pour
Willi Brandt, est devenu directeur de l'information à Radio
France, et manitou du nouveau gadget, Radio Bleue. Une pointure
dans la profession. Il écrit Le Démon est-il
allemand ?(Grasset, 418 p.) C'est un bouquin sur les Allemands.
On devrait dire les Boches, tant le livre ressemble aux pires
productions des années 14-18... On y parle des "cerveaux
limbiques et reptiliens de l'Alemagne", d'une "pensée
sauvage" qui va inonder le néocortex germanique, de
la "fureur teutonique" au réveil inéluctable,
de l'hostilité constantes aux Lumières, de "vieux
fonds animistes" des tribus "barbares" qui composent
l'Allemagne, bref, un salmigondis imbécile de tous les
clichés racistes que véhiculaient les canards merdiques
de la Grande Guerre. Et on trouve aujourd'hui un "grand journaliste"
pour reproduire ce tissu d'inepties! Daniel Vernet , ennuyé,
trémoussant, lui tapote gentiment sur les doigts, mais
en évitant de fâcher le puissant collègue.
Si un quidam s'avisait d'écrire dans un livre le quart
de la moitié des âneries racistes de ce Meyer sur
le sujet des juifs, il aurait la LICRA et le MRAP sur son paillasson
le lendemain. Il irait droit en cabane. Qu'est-ce qui donne à
ce Meyer cette impunité-là? Pourquoi sommes-nous
entourés d'imbéciles toxiques pareils?
A
GOGO
Le sport est bien le plus répugnant
opium de notre époque. Depuis qu'on l'a laissé envahir
par l'argent, la mort rôde. Interrogé à la
radio, le directeur d'une clinique de la région lyonnaise
où aboutissent nombre de "sportifs de haut niveau"
rangés des voitures, a volontiers cassé le morceau:
90 à 95 % de ces "sportifs de haut niveau" sont
gavés de dopants variés. Le dopage intensif descend
de plus en plus bas, jusqu'aux compétitions régionales,
où les sportifs sont plutôt de bas niveau. Une bonne
partie devient toxico. La moyenne de durée de vie de ces
gens là dépasse peu la cinquantaine. Les jeunes
connards que nous voyons sur les pistes vont donc faire très
rapidement des petits vieux précoces, qui peineront à
promener leur chien, et qui, bourrés de rhumatisme et de
thromboses, claqueront comme des papillons brûlés
par les lampes. On ne s'en réjouira pas. Le sport tue énormément
(accidents de toutes sortes), rend bancal ou idiot ceux qui le
font à fond, d'abord pour la gloriole, ensuite pour le
fric. Une Marie-Josée Perec touche dans les quatre millions
par an; ça fait rêver pas mal de ploucs. Et puis
faire de vieux os, ils s'en foutent, ils sont jeunes. C'est la
glorieuse certitude du sport: vainqueurs, médaillés,
exaltés, puis dépassés, oubliés, estropiés
et, toujours plus vite, enterrés. Bientôt, les jeux
Olympiques des cadavres avec courses de macchabées, sauts
de squelettes, marathon des ossements . Médailles de granit,
de béton, de plastoc.
DÉBOULONNER
LE RÉVISIONNISME
- Debunking the
Deniers
- By Michael
Aushenker, Staff Writer
-
-
- Michael Shermer's quest
to probe the psyches of Holocaust deniers culminates in a new
book.
- All evil, to crazy Ahab,
were visibly personified, and made practically assailable in
Moby Dick. He piled upon the whale's white hump the sum of all
the general rage and hate felt by his whole race from Adam down.
-"Moby Dick"
- Before a rapt audience,
author Michael Shermer read a passage from Herman Melville's
metaphor-laden classic, but this was not a discourse on classic
literature. The venue was the Los Angeles Museum of the Holocaust,
and Shermer was using the excerpt to illustrate the psychology
of the anti-Semite, as he does in his new book, co-written with
Alex Grobman: "Denying History: Who Says the Holocaust Never
Happened and Why Do They Say It?" (University of California
Press).
- "The deniers need
the Jews as much as Captain Ahab needed the white whale,"
the authors write. Published with grants channeled through the
Holocaust Museum, a beneficiary agency of The Jewish Federation
of Greater Los Angeles, "Denying History" strives to
debunk Holocaust revisionists such as the Institute for Historical
Review (IHR) and acolytes Mark Weber, David Irving, Robert Faurisson,
Ernst Zudel and David Cole, the last Holocaust denier of Jewish
descent.
- "Denying History"
explores the motivations of men perpetrating manipulative and
erroneous information; a tradition going back to the influential
revisionist Paul
Rassinier,
a French socialist who made the transition from helping World
War II Jews to refuting death-toll numbers. In the process, the
book dismantles the arguments of "historians" who would
like people to believe that no organized policy resembling the
Endlosung ("Final Solution of the Jewish Question")
existed among the Nazis; that gas chambers and crematoria were
not employed in genocide but were used for delousing clothing
and the disposal of bodies felled by disease, respectively; and
that the well-corroborated estimate of 6 million Jewish deaths
has been inflated from a figure closer to 300,000 to 2 million.
- From the Pasadena offices
of Skeptic magazine, which he edits, Shermer told The
Journal that "people like David Irving, they're not
fringe nuts. They know their stuff. They've studied the Holocaust,
they're very bright, they know how to make their arguments."
And that kind of command over information makes them especially
dangerous, as they are equally convincing when manipulating facts.
- Perhaps the most edifying
part of co-writing "Denying History" for Shermer has
been learning "how ideologues operate. How they distort,
how you can take one little factoid and subvert the truth."
The author admits that he doesn't believe "Denying History"
will convert any Holocaust deniers. But it's "that vast
middle ground" of people unarmed with knowledge of the Holocaust
and susceptible to gullibility that Shermer is worried about.
And "the Internet feeds that like crazy," he says.
- "The deeper message
of our book is that history can be a science," says Shermer.
"It should be conducted vigorously."
Le type qui faisait profession
de "scepticisme" se fait payer par le rabbin Marvin
Hier, l'un des plus riches et des plus grossiers propagandistes
qui soit, directeur du Simon Wiesenthal Museum of Intolerance.
On le connaît ce Shermer,
il a fait des discussions publiques et privées avec Mark
Weber, Robert Faurisson et d'autres. Et maintenant cette basse
propagande. On verra son livre; s'il n'est pas trop con, on en
rendra compte.
The Jewish Journal of Greater Los Angeles, 8 September
2000
http://www.jewishjournal.com/art2.09.08.00.html
MOTS
CASHERS
Ressource on line de termonologie
juive, de plus en plus utile à la compréhension
de notre époque (en anglais)
http://www.rrz.uni-hamburg.de/rz3a035/jew_term.html
DISCUSSION
AVEC ZIMMERMANN
Voir notre "dossier technique".
Zimmermann est une grenouille qui cherche à se faire aussi
grosse que le boeuf. Ce type n'est pas historien, n'a pas de formation
technique et ne lit pas l'allemand. Mais il veut donner des leçons.
Voici sa dernière arrogance, la fin de sa "réponse
à Mattogno":
- Over the
years Mattogno has emerged as the top gun of Holocaust denial.
His research is far more sophisticated than Robert Faurisson's
and method of argumentation and writing ability far superior
to Arthur Butz. However, look beneath the veneer and one will
see the same bag of tricks employed by all deniers going back
to Paul
Rassinier
-- the godfather of modern Holocaust denial -- and his successors:
the absurd conspiracy theories of forgery and evidence manipulation
when there are no longer any implausible rationalizations, and
the stretching of some evidence and ignoring of other evidence.
Mattogno assures us that he has more works on the way, so we
can look forward to the familiar pattern. However, in the final
analysis, he will be no more successful than in the past.
Voir
la d ernière
version: 9 septembre 2000
http://www.holocaust-history.org/auschwitz/response-to-mattogno/
Zimmermann annonce toujours son
bouquin comme "à paraître prochainement".
CRASHER
DANS LA SOUPE
La Shoah comme
religion
Par ESTHER BENBASSA
-
- Les juifs nord-africains,
qui eurent la chance d'échapper à l'extermination
sans avoir toujours mené la belle vie pendant les années
noires, prennent en Israël le chemin de la religiosité
radicale.
- Deux livres récemment
parus aux Etats-Unis font couler beaucoup d'encre, celui de Peter
Novick, The Holocaust in American Life (éd. Houghton
Misslin 1999) et, tout dernièrement, celui, fort provocateur,
de Norman Finkelstein, The Holocaust Industry (éd.Verso
2000). Tous deux évoquent la place pathologique que la
Shoah en est venue à occuper dans la vie américaine,
identifiant, chacun à sa manière, ses perversions
et ses distorsions. Plus proches de nous, quelques joutes littéraires
de nos penseurs parisiens font écho à certaines
des préoccupations de ces auteurs américains. Quelle
est donc la fonction assignée aujourd'hui à la
Shoah dans l'identité juive? Quel sens donner à
une omniprésence allant bien au-delà de sa signification
réelle comme événement historique et de
ses répercussions tragiques sur le destin juif contemporain?
Il ne s'agit pas, ici, de remettre en question ce que fut la
Shoah, ni le nombre de ses victimes, ni le poids de ses souffrances,
mais de mesurer les dangers que courent ceux qui en font l'élément
majeur de leur identité, soit pour remplacer la tradition
et la culture juives perdues, soit, tout simplement, pour se
situer dans la différence.
- Je suis une praticienne
de l'histoire des juifs, qui écris cette histoire et l'enseigne.
Quelle ne fut ma surprise le jour où, à ma sortie
d'un amphithéâtre bondé, un étudiant
me poursuivit pour me dire: «Comment est-il possible que
vous enseigniez la Shoah sans pleurer, le sourire aux lèvres?»
Pendant des semaines, cet auditeur me persécuta pour me
rappeler sa vérité. Pour dispenser un savoir acceptable
sur ce sujet, il convenait de se transformer en Sarah Bernhardt
et de ressentir au plus fort l'émotion, pour la communiquer.
En fait, on me renvoyait là à l'ineffabilité
de la Shoah. Mais comment vivre avec ce poids? Il ne s'agit plus,
ici, de partager les vicissitudes d'une histoire commune, mais
de s'infliger fantasmatiquement les souffrances d'un peuple pour
avoir le droit d'en faire partie. Le prix est plus qu'élevé.
- La guerre des Six
Jours, en 1967, a marqué un tournant pour nombre de juifs,
suscitant un retour à différentes formes de judéité.
Israël et la Shoah, qu'on appelait alors l'Holocauste et
qu'on nomme encore ainsi aux Etats-Unis, s'entremêlent
pour devenir des éléments essentiels de l'identité
des ex-juifs imaginaires. Comme s'ils venaient combler une béance
de judaïsme traditionnel. Au fil des années, la mémoire
du passé, la mémoire de la Shoah se sont imposées
jusqu'à parfois étouffer, aujourd'hui, la vie.
Jusqu'à légitimer une étonnante tendance
à la victimisation. C'est ainsi que, dans un Occident
où l'antisémitisme est actuellement loin de représenter
un quelconque danger pour le quotidien des juifs, on traque
chaque mot suspect, chaque phrase, le moindre cyberdérapage.
On n'a jamais revêtu les habits de la victime avec autant
de complaisance que maintenant. Peut-on ouvrir un périodique
juif sans y lire un article sur l'antisémitisme ou la
Shoah?
- La victimisation
immunise le juif contre toute critique et immunise par là
même Israël. Gare
à ceux qui enfreignent cette règle, vite traités
d'antisémites, même lorsqu'ils sont eux-mêmes
juifs! Une attitude diasporique éloquente, lorsqu'on la
compare à la distanciation avec laquelle certains Israéliens
commencent à regarder leur passé, y compris la
Shoah, et leur mythologie nationale. Ces derniers ont sans doute
moins besoin d'une identité juive que les juifs de la
diaspora, sur qui pèse l'épée de Damoclès
d'une assimilation réelle ou imaginaire. Avec l'Intifada,
la place d'Israël dans l'identité juive a cependant
été quelque peu ébranlée. Restent
l'antisémitisme et le souvenir de la Shoah, qui préservent
la cohésion du groupe. La nouvelle religion séculière
a besoin d'exégèses, comme l'ancienne. Livres,
mémoires, témoignages, colloques, commémorations
étoffent son contenu, lui donnent une assise. Ses entrepreneurs
publics veillent sur son temple. A la pratique religieuse,
aux devoirs du culte, se substitue l'incontournable devoir de
mémoire. L'unicité de la Shoah est offensivement
brandie, quitte à occulter d'autres génocides,
âprement distingués de celui des juifs. Elle
joue un peu le rôle, dans cette nouvelle religion séculière,
de l'élection du peuple juif dans la religion traditionnelle.
- De leur côté,
face aux victimes et à leurs descendants, les bien-pensants
expient en ranimant la flamme du souvenir. La presse non juive,
les intellectuels, les politiciens, dans une sorte de désir
de purification, s'immiscent dans un culte qui renforce la
victimisation des adeptes de la nouvelle religion et leur confère,
en dernière analyse, le statut de juifs. Le cercle est
vicieux, on n'en sort pas. A cela s'ajoutent des intérêts
divers, pas toujours des plus nobles, et qui ne concernent
guère les rescapés ou le simple quidam juif. On
croit que la Shoah rapporte, sous forme de papier ou de parole.
On entre là de plain-pied dans ce que les Américains
nomment le Shoah business. L'acharnement récent sur les
banques suisses, au sujet des comptes en déshérence,
a ainsi pris des proportions qui agacèrent plus d'un non-juif
et plus d'un juif. Aujourd'hui, surtout aux Etats-Unis, la philanthropie
juive s'exerce amplement au nom de la pérennisation de
la mémoire de la Shoah. L'argent afflue pour créer
des chaires sur l'antisémitisme et le génocide,
pour financer des musées, des recherches. Comme si rien
d'autre n'était important ou n'avait existé. Un
exemple suffira: qui se penchera sur le sort des juifs dans les
pays de l'Est après la chute du communisme rencontrera
des dizaines de travaux subventionnés par des organismes
de recherche juifs, et dans leur majorité consacrés
à l'antisémitisme. A croire que, dans ces pays,
l'anéantissement des juifs, déjà peu nombreux,
est proche! Et pourtant il n'en est rien, ces travaux eux-mêmes
le reconnaissent. Mais il est quasi impératif de voir
ou de chercher à voir le mal partout, puisque les institutions
donatrices vivent de ce mal. Peut-on sans risque écrire
un livre ou prononcer une conférence sur les juifs ou
sur le judaïsme où l'on n'aligne pas les expulsions
et les persécutions? La réponse est non. L'histoire
des juifs est appréhendée sur fond de l'expérience
de la Shoah. On attend qu'elle soit écrite dans cette
perspective, elle doit d'abord servir à expliquer le cataclysme.
Par démagogie, certains ouvrages flattent cette vision
téléologique des choses.
- Cette récupération
historique ne date pas d'aujourd'hui. Après l'indifférence
à laquelle furent en butte, à leur arrivée
en Israël, les survivants de la Shoah, vint le temps de
la commémoration, instaurée en 1951. Le génocide
est traditionnellement présenté comme la justification
ultime du sionisme et de la fondation d'Israël, dans le
cadre d'une reconstruction historiographique où cette
fondation, en 1948, devient la fin heureuse de l'histoire des
juifs. Les "nouveaux historiens" israéliens,
ceux qu'on appelle aussi les "post-sionistes", ont,
pour leur part, montré comment la Shoah fut utilisée
pour renforcer les sentiments nationalistes et la mise en avant
dans le conflit israélo-arabe. Arafat n'a-t-il pas souvent
été comparé à Hitler? Cette division
du monde entre bons et mauvais, victimes et bourreaux, juifs
et antisémites brouille les pistes et masque les réalités.
Dans cette vision manichéenne, les vraies victimes sont
les ashkénazes. Comme ils ont été les seuls
artisans du sionisme et les seules chevilles ouvrières
de l'Etat d'Israël. On connaît les conséquences
de cette mythologie au sein de la société israélienne,
érigeant les séfarades, en l'occurrence les juifs
originaires des terres d'islam, en "autres", comme
les Palestiniens. Une exclusion qui continue à influer
sur la vie politique du pays.
- En 1977, les exclus
d'hier firent venir au pouvoir le Likoud pour faire payer au
Parti travailliste le traitement humiliant qu'il leur avait infligé.
Aujourd'hui, le Shas exprime une sorte de retour du refoulé,
avec les excès qu'on connaît et qui mettent en péril
la paix future. Ces séfarades ne sont pas non plus en
tête des victimes du génocide. Certes, on oublie
que les séfarades des Balkans furent exterminés
dans leur quasi-totalité et que des villes comme Salonique,
Belgrade, Sarajevo, avec des populations juives considérables,
se retrouvèrent, au lendemain de la guerre, Judenrein
("pures de juifs"). Morts une première fois
dans les camps, une seconde fois dans la mémoire. Pas
assez victimes, sont-ils des juifs? Oui, mais... Le bon juif,
le vrai juif serait-il celui qui a le plus souffert? Et, pour
cela, le passage par les camps serait-il nécessaire?
- A défaut
de pouvoir embrasser la religion séculière de la
Shoah, les
juifs nord-africains, qui eurent la chance d'échapper
à l'extermination sans pour autant avoir toujours mené
la belle vie pendant les années noires, prennent en Israël
le chemin de la religiosité radicale. A défaut
de devenir de bons Israéliens, parce que ni ashkénazes,
ni d'origine européenne, ni pionniers sionistes, ni totalement
laïques, les voilà au moins de bons juifs par la
grâce du Shas. Tandis qu'en France, certains de leurs homologues,
jeunes et moins jeunes, en sont plus ou moins réduits
à la culpabilisation, faute d'ancêtres anéantis
qui les justifieraient. Par-delà le lobby de la Shoah,
ses récupérations politiques et intellectuelles,
ses faiseurs larmoyants, ses compromissions financières,
son centre Simon-Wiesenthal à Los Angeles, sorte de
Disneyland du génocide, par-delà ses faussaires
comme Jerzy Kosinski et Benjamin Wilkomirski, et par-delà
son "industrie", qu'en est-il vraiment de la Shoah,
de celle vécue dans la chair? Une définitive
banalisation la guette, dans ce flot de paroles et d'images qui
vouent les rescapés à la solitude. Et si, un
jour, à son tour, comme Israël récemment,
la Shoah perdait, elle aussi, en diaspora, sa force identitaire,
avec quoi comblera-t-on le vide? Halte à l'instrumentalisation!
N'est-il pas temps de transmettre ce qu'est, au vrai, le judaïsme:
la vie, l'éthique et le respect des morts?
[C'est nous qui soulignons. Pour nous, spectateurs
de cette nouvelle religion, le judaïsme évoque plutôt
la mort (des Arabes), le cynisme absolu (des chantages sur lesquels
Iraël se fonde), la mise en esclavage des morts et l'égocentrisme
le plus débridé. Pour que des gens pareils passent
aux aveux, il faut que le fond de leur calebasse soit percé
d'une gros trou. aaargh]
Esther Benbassa est directrice
d'études à l'Ecole pratique des hautes études,
où elle est titulaire de la chaire d'histoire du judaïsme
moderne, et auteur notamment d'Israël imaginaire (avec
J.-C. Attias, Flammarion, 1998) et d'une Histoire des juifs
de France (Seuil, 2e éd., 2000). Elle a des "amphithéâtres
bondés", ce qui est rare à l'Ecole pratique...
Libération, lundi 11 septembre 2000
Il y a eu une réponse
d'un ancien idiot de l'EdJ, Szafran, qui traite Benbassa
d'anti-ashkénaze. Elle a répondu. Voir Libé.
Outre cette haine irrémissible entre askhénazes
et sépharades, on trouve, chez Finkelstein, l'expression
du mépris traditionnel des juifs d'Europe centrale "civilisés"
envers les juifs d'Europe de l'Est, "barbares". Le sectarisme
et le particularisme, fondés sur la haine et le refus de
l'autre, n'ont aucune limite. Vive la République, une et
indivisble!
CASSOULET
Grâce à CRISPINIUS,
qui est une archive allemande d'articles de presse consacrés
à des sujets d'histoire, on a trouvé la recette
de ce savoureux cassoulet de sciencepotiron aux saucisses de sartrouse
- Mercredi 10 Mai
2000 TOULOUSE (31)
- «Ombres blanches»:
l'histoire du négationnisme en France
- A la suite de la
parution du livre de Valérie Igounet, titulaire d'un doctorat
d'histoire de l'Institut d'études politiques de Paris:
"L'Histoire du négationnisme en France" (Seuil)
la librairie "Ombres blanches" organise une rencontre
ce mercredi à 18 heures, dans ses locaux et a invité
l'auteur.
- Le débat
sera animé par Robert Redecker, membre du comité
de rédaction de la revue "Les Temps Modernes ".
- Valérie Igounet
démontre que le négationnisme -- c'est le terme
appliqué aux historiens qui remettent en cause l'authenticité
de la Shoah -- est une métamorphose moderne de l'antisémitisme.
Derrière cette "apprente folie interprétative"
il s'agit de nier les fondement shistoriques [sic] de l'Etat
israélien. Le livre fait également une incursion
du côté espagnol -- où l'un des plus importants
centres de diffusion de propagande néonazie était
la librairie Europa à Barcelone -- et en Italie où
l'extrême droite et certaines fractions del a gauche ont
été touchés par cette doctrine.
- * Rencontre à
18 heures, Ombres blanches, rue Gambetta.
- http://www.crispinius.com/nfh2/news/
- La Dépêche
du Midi
GLAS
GLAS
Le film Mr Death sort le 11 octobre en France
Froid comme la
mort
Lussier, Marc-André
- Le sombre personnage
auquel s'attarde le documentariste Errol Morris dans son plus
récent film fait partie d'une catégorie bien particulière
d'individus: ceux qui répondent à leur propre logique
interne, prisonniers d'un monde où les fabulations mentales
deviennent, dans leur esprit, pure vérité.
- L'ennui, c'est qu'on
sent le réalisateur de The Thin Blue Line fasciné
par la démarche singulière de son "intervenant",
tout autant que saisi d'un profond malaise face à des
propos qui remettent en cause les faits historiques de l'un des
plus sombres épisodes du XXe siècle.
- L'Américain
Fred A. Leuchter, Jr. se dit ingénieur. Dans les États
où s'exerce la peine capitale, on a souvent fait appel
à "l'expertise" de ce dernier afin de mettre
au point divers instruments d'exécution, parmi lesquels
des chaises électriques, des systèmes d'injection,
et autres extraordinaires babioles. Cet "humble serviteur"
s'enorgueillit même d'avoir trouvé des moyens plus
"humains" de donner la mort.
- La fréquence
des exécutions au pays de George W. Bush ont bien sûr
permis à Leuchter de se monter un commerce florissant.
Sa prestigieuse carrière fut toutefois "assombrie"
par un procès canadien.
- En 1988, Ernst Zündel,
un néo-nazi accusé d'avoir publié de la
littérature haineuse au Canada, sollicite les services
de Leuchter afin que ce dernier se rende à Auschwitz.
Son rôle serait de trouver sur place des indices qui pourraient
prouver que jamais de gaz mortels ne furent utilisés là,
et que l'Holocauste ne serait, en fait, qu'une vue de l'esprit.
- L'ingénieur,
qui se dit alors plutôt neutre, accepte sa "mission",
entraînant pour l'occasion sa nouvelle épouse dans
un voyage de noces aussi insensé que morbide. Ne trouvant
pas de traces significatives dans ses "indices" recueillis
illégalement (Morris utilise alors de véritables
scènes filmées à l'époque par une
équipe envoyée par Zündel), Leuchter conclut
qu'aucun gaz mortel n'a pu être employé. Pire, selon
son inspection "personnelle" des ruines du camp, il
estime impossible l'installation de chambres à gaz à
cet endroit.
- The Leuchter
Report, document
dans lequel il livre le compte rendu de sa visite, a bien sûr
été rejeté par la Cour. Ce "rapport"
a pourtant réussi à se faire connaître par
des modes de distribution souterrains, à tel point
qu'on estime aujourd'hui à quelques millions le nombre
d'exemplaires distribués.
- Véritable
source d'inspiration pour les groupes d'extrême droite
et néo-nazis, qui trouvent là-dedans une caution
à leurs thèses révisionnistes, The Leuchter
Report a entraîné la chute de son auteur qui,
pourtant, croit toujours dur comme fer à ses conclusions.
- Morris met l'accent
sur les contradictions du personnage, tentant parfois, en juxtaposant
certaines scènes, d'ajouter des pointes d'ironie ou d'humour
noir. Au fur et à mesure que les bobines défilent,
on sent toutefois le cinéaste de plus en plus intimidé
par les propos outrageants de Leuchter. Comme s'il ne pouvait
faire autrement que de laisser toute la place au discours de
l'ingénieur. Bien sûr, le célèbre
documentariste tente de tempérer le tout en donnant parfois
la parole à des opposants, mais ses efforts restent bien
modestes.
- Mr. Death: The
Rise and Fall of Fred A. Leuchter, Jr., qui, prévoient les observateurs,
devrait décrocher une nomination pour l'oscar du meilleur
documentaire, donne carrément froid dans le dos. (Samedi
12 février 2000)
- MR. DEATH: THE RISE
AND FALL OF FRED A. LEUCHTER, JR. de Errol Morris Images: Peter
Donohue. Montage: Karen Schmeer. Musique: Caleb Sampson. 1 h30.
RICOEUR
DE POULET
C'est la grande mode qui nous
revient d'Outre-Atlantique où il fait figure de dieu français,
à Chicago: les intellos américains, qui ont déjà
dû se farcir Sartre, Lévi-Strauss, Foucauld, Todorov,
Derrida, en sont maintenant à faire de l'herméneutique
jusqu'au ricoeurement. Nous, nous n'avons pas à être
à la mode, surtout celle de Santa Fé ou de Coca-Cola
(Atlanta) . Nous connaissons les descendants de Mounier et nous
savons que dans tous les coups durs, au pied de tous les murs,
ils montrent toujours leur vraie nature: mi-chair mi-poisson.
Ce sont des amphibies, parfaitement capables de lâcher quelques
traits contre les orthodoxies et les establishements au pouvoir,
mais tout en se faisant bien voir comme parfaitement récupérables
et recyclables par le même susdit establishment. Il n'y
a qu'à lire Esprit pour se faire une idée
de dommages faits par leurs morsures de quenottes.
C'est pourquoi le nouveau livre
de Ricoeur, annoncé au son de toutes les trompe, pour ne
pas dire de tous les trompeurs, ne nous dit rien qui vaille. La
Mémoire, l'histoire, l'oubli, Le Seuil, 676 p., c'est
pourtant un programme qui nous concerne. Nous ne l'avons pas encore
lu mais à voir les comptes rendus un peu embarrassés
mais finalement très élogieux de personnages comme
Alexandra Laignel-Lavastine, nouille judéolâtre molle
(on préférait son oncle, un révisionniste
pur et dur), Marc-Olivier Baruch, dépositaire au procès
Papon, Annette Wieviorka, lugubre distilleuse de témoignages,
on ne peut que se dire que ce gros livre doit être encore
une de ces chèvrechouties dont la scène parisienne
est friande.
En attendant mieux, voir
les articles mentionnés.
Notons le progrès
que fait implicitement l'horrible notion de "communauté":
l'article du Monde désigne sous ce nom les "témoins"
et les "historiens", qu'il invite à se rencontrer.
On avait toujours pensé que les témoins étaient
le matériau sur lequel travaillent les historiens (ou la
police). Eh bien non, ce sont deux communautés!
PARUTIONS
Signalons la sortie, aux presses
de l'Instittue of Historical Review, d'une nouvelle traduction,
révisée à fond, de l'ouvrage célèbre
de Roger Garaudy, The Founding Myths of Modern Israel.
Il existait déjà une traduction qui avait circulé
sur le Net (http://codoh.com/zionweb/zionmythgar.html) et une
autre réalisée par une groupe dont nous ne conniassions
rien, UASR Publishing group (1997). Mais dans cette nouvelle traduction,
augmentée d'une préface de Theodore O'Keefe, les
citations ont été soigneusement vérifiées.
Ce livre continue une carrière étonnante à
travers le monde. ISBN 0-939484-75-7, 230 p.
Prix 13.95 $, PO Box 2739, Newport
Beach, CA 92659, USA.
Voici un premier compte rendu
canadien:
- THE COLLINS COLUMN, September
26, 2000
- GOD YES, HOLOCAUST
NO
-
- Doug Collins
- This is a review of a
book which, as far as I am aware, has never been reviewed in
the mainstream North American press, even though it caused a
sensation in Europe when it was published in France. Its title
is "The Founding Myths of Modern Israel," and it was
written by the French scholar Roger Garaudy.
- The only reason we can
read it now is that it has been put out in English by the Institute
For Historical Review in California. (Assuming, that it isn't
seized by the Canadian censors as "hate literature.")
- [...]
- As Garaudy states: "The
only arguments that have been used against the [Holocaust] revisionists
have been refusal to debate, physical attack, censorship, and
repression". He should know. In 1998 a French court fined
him $40,000 for having written Founding Myths, which he calls
a "heresy history".
- An Egyptian Nobel Laureate
in literature wondered at the time why it is that you can deny
the existence of God, but not the Holocaust as described by the
ax-grinders. That applies also here in Wimpland, where you can
find yourself up before a "human rights commission"
for doing so.
- Garaudy shows that it
is not Judaism that is at fault but Zionism, and he expresses
no hostility to Jews as such. Judaism is a humanitarian religion,
he says, while Zionism can be, and has been, ruthless nationalism.That
is what explains the brutal expulsion of Palestinians from what
used to be their country, plus the outrageous attacks on Lebanon
involving thousands of deaths, not to mention murderous actions
like the one in 1948 on Deir Yassin, designed by Menachem Begin
to terrify Palestinians into fleeing.
- Begin became a prime minister
of Israel, yet was described by the first prime minister, Ben
Gurion, as "clearly a Hitlerian type. He is a racist willing
to destroy all the Arabs for the sake of the completeness of
the country, sanctifying all means for the sake of the sacred
end...". Interestingly, too, Garaudy compares the view that
the Jews are "God's chosen people" with Hitler's view
of the superiority of the German race.
- Yitzak Shamir, another
terrorist who became a prime minister, tried to collaborate with
the Nazis.The persecution of the Jews took second place to the
creation of Israel.
- "The [Zionist] preoccupation
with building a strong Jewish state made them much more anti-British
than anti-Nazi,"states Garaudy. It was in 1941 that the
British arrested Shamir "for terrorism and collaboration
with the Nazi enemy". He is at pains to point out, however,
that the great majority of Jews were active in the fight against
Hitler. Still, Shamir's early antics were not something we heard
much about once Israel became a state.
- Garaudy also deals with
"myths on the Holocaust" that are put out daily by
the propaganda machine, the main purpose of which is to make
it dangerous to challenge Zionist policies.
- There was, he states emphatically,
no Hitler order for the extermination of the Jews (which is not
to say that he thought that Hitler was some kind of Teutonic
Boy Scout); Rudolf Hoess, the commandant at Auschwitz, was beaten
to a pulp in order to make him say that he had overseen the killing
of over two-and-a half million Jews; and no "final solution"
was decided at the Wannsee Conference.
- Others have been convincing
on the same points. Robert Faurisson, Europe's leading revisionist,
was run out of his university. He was also hauled before the
French courts and nearly killed by Jewish thugs. Deny God, yes,
deny the six million of the Holocaust, no.
- Unfortunately for his
critics, Garaudy's whole background is anti-Nazi. He fought in
the French Army in 1940, joined the Resistance after the defeat
of France, became a prominent Communist deputy in the French
National Assembly, rejected Communism in 1968 and converted to
Islam, but, it is stated in the Foreword, "has never ceased
to proclaim his anti-racialist, internationalist, and socialist
beliefs".
- "Founding Myths:
has been denounced by the Zionist Organization of America and
other Jewish groups as "the number one threat to Israel".
Which is a confession that what Garaudy has to say must have
some substance to it. It is also a proclamation that revisionists
must be silenced and ruined.
La tenue d'une conférence
internationale en mai et la sortie d'un livre sont les signes
d'une renouveau des activités de l'IHR, que nous attendions
depuis quelques années. Les déboires du procès
avec Willis Carto appartiennent donc au passé.
Cependant, l'équipe Reynouard travaille
en Belgique et vient de produire plusieurs brochures:
Les fanatiques de la "Mémoire"
ou les nouveaux pharisiens,
71 p., avec au sommaire:
-- nouvelles du front du révsionnisme
(tracts à Bayeux)
-- Les juifs vont-ils eux-mêmes
susciter l'antisémitisme?
-- Du côté des imprudents,
des impudents et des faussaires
-- Le procès en appel
de Jean-Louis Berger
-- Les oublis de la "Mémoire":
récits des bombardements de Hambourg, Hiroshima et Bruxelles.
On relèvera le passage
suivant, décrivant la fin de l'audience du procès
Berger:
"Dans la salle, des antirévisionnistes
interpellent le prévenu: "Au bûcher!",
lança, sans rire, l'un d'entre eux. "Il faudrait le
pendre haut et court", vociféra un second; "Il
n'en vaut même pas la peine" ajouta un troisième.
S'adressant à Mme Berger qui, en compagnie de sa fille,
allait rejoindre son mari, une femme déclara: "Je
plains votre fille. D'ailleurs, vous ne devriez pas avoir le droit
d'avoir des enfants"."
Il paraît que la haine
serait de notre côté...
Deuxième brochure: Non
à la contre religion de l'holocauste, 48 p. Le titre
rend compte du sujet.
Les
dernières pages comportent un entretien avec Vincent Reynouard,
qui s'intitule "Peut-on être catholique et révisionniste?"
Ce problème n'est pas le nôtre mais nous avons noté
deux pages (42-43) portant sur l'affaire Galilée. Saisissons
ce mince prétexte pour dire que les révisionnistes,
en général, sont prompts à citer Galilée
comme une sorte de précédent, comme un modèle
de leur propre situation de persécutés. Cela ne
s'applique, en réalité, qu'aux caricatures grossières
de l'affaire Galilée qui ont circulé dans les milieux
progressistes ou laïques, dont le plus beau parangon est
la pièce de Brecht, Galileo Galilei. Seulement,
dans cette circonstances, les révisionnistes, y compris
Philippe Delcourt dans son livre Les vérités
indésirables, publié par la Vieille Taupe, n'ont
pas fait leur travail de révisionnistes. Ils ne sont pas
allés aux sources. Faurisson en parle également
comme d'une fait connu par une sorte de "judicial notice"
implicite. C'est là une grave erreur. Il existe pourtant
tout un corpus de recherches que l'on peut consulter et dont on
peut tirer profit si, au prélable, on veut bien se frotter
de théologie, de latin d'église, de philospohie
grecque et scolastique, de cosmographie et de mathématiques,
et d'histoire des sciences de la Renaissance. Les révisionnistes
ne connaissent pas le dossier et Reynouard, en tant que catholique,
a tendance à dire moins de bêtises que les autres.
Mais il est encore loin de saisir même les concepts qui
sont au centre de cette querelle.
L'article de Maria Schmidt dans
le numéro 4/2 de Vierteljahreshefte für freie Geschichtsforschung,
qui porte justement le titre de la pièce de Brecht,
ne vaut pas beaucoup mieux. Comme beaucoup d'amateurs, elle
a lu un livre sur le sujet et se croit autorisée à
nous décrire l'affaire. Pourquoi ne pas s'adresser à
ceux qui savent, et non à ceux qui font semblant? Pourquoi
être pointilleux dans un domaine et laxiste dans un autre?
Révisionnistes, ne tombez pas dans un sommeil dogmatique!
Troisième brochure, datée
du 23 septembre 2000, sous le titre général de Big
Brother étend son empire. Il semble que Reynouard évite
d'afficher un nom générique à ses brochures,
qui en ferait un périodique que le ministère de
l'intérieur français se hâterait d'interdire,
comme étant de provenance belge, donc étrangère.
Chaque livraison est indépendante ce qui prend de court,
à chaque fois, les censeurs attitrés.
Dans ces 52 pages, on trouve
surtout de la politique, concernant la reculade autrichienne des
totors de l'Europe unie et une at taque contre S alvatore Allende
pour rebriquer le malheureux Pinochet. Reynouard fait là
ce que l'on peut reprocher à l'intellectuel parisien: parler
de ce qu'il ne connaît pas parce qu'il a lu UN livre.
C'est assez désolant.
C'est dans cette brochure qu'on
apprend, p. 32, quel est le verdict qui touche Lewkowicz; voir
la partie suivante: BACK TO USSR
Pas de prix indiqué. Diffusion:
VHO, BP 60, B-2600 Berchem 2, Belgique.
Nos amis suisses de Vérité
et Justice ont également compilé une brochure, intitulée
Le Procès Amaudruz, une parodie de justice, contenant
un compte rendu du procès de Gaston-Armand Amaudruz tenu
les 3, 4 et 5 avril 2000 à Lausanne, une critique du jugement
par le jugé, un commentaire de Jürgen Graf et un texte
de Robert Faurisson, intitulé "Ce que j'aurais dit
à la barre, sous serment" s'il avait été
autorisé à parler.
On constate avec effarement que
le procureur et les avocats helvètes sont d'une ignorance
et d'une bêtise absolument bovines. En outre, ils sont manifestement
nourris de ragots par la police politique suisse qui doit être
particulièrement basse de plafond. La brochure reprend
donc quelques arguments du procès pour faire des mises
au point. Elle reproduit aussi les âneries racistes d'Amaudruz,
qui n'est pas un méchant bougre mais qui a des idées
pour le moins simplettes. Enfin, on notera que le tribunal a prononcé
la destruction des livres saisis en 1995 chez Amaudruz.
Nous, quand on voit les "antinazis" qui brûlent
des bouquins, ça nous fait toujours marrer. Notez que
c'est une pratiquement courante, aujourd'hui même, en France,
en Belgique, en Allemagne, en Suisse... Ceux-là mêmes,
les sinistres, qui viennent nous donner des leçons de"tolérance"
se réjouissent en brûlant des livres!!!
Pas de prix. Case postale 355,
CH-1618 Châtel-Saint-Denis, Suisse.
"Quand la vérité
n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie". Nous
aimons cet aphorisme. Le proque suisse dit qu'il est de Prévert.
Il en a bien l'air.
Signalons la livraison de juin 2000 des
"cahiers trimestriels pour une libre recherche historique",
car tel est la traduction du titre de la revue dirigée
par Germar Rudolf, Vierteljahreshefte für freie Geschichtsforschung.
Les 60 premières pages tournent autour du procès
Irving et sont particulièrement sévères pour
le principal témoin de la Lipstadt, le pseudo-architecte
Van Pelt. On trouvera ensuite des articles techniques sur les
gazages et sur Treblinka, des articles sur l'Angleterre dans la
guerre, sur Vlassov, sur l'unité 731 de l'armée
impériale japonaise, sur le procès de Töben
en Allemagne, sur la tempête anti-révisionniste qui
a agité le petit monde des historiens danois et les rubriques
habituelles. 120 grandes pages.
Notons également la deuxième
livraison de l'année 2000 de la même revue, qui parle
de l'Allemagne et des martyrs de la bienpensance, de ce qui est
arrivés aux juifs déportés à Auschwitz
et qui n'ont pas été immatriculés (Jürgen
Graf), et des textes de Beaulieu sur Lanzmann, de Rolf-Joseph
Eibicht, de Robert Countess, de cet Anglais bizarre qui s'appelle
Alexander Baron, avec le tract de Faurisson contre Elie Wiesel,
un grand faux témoin. 120 grandes pages.
C'est de loin la meilleure publication
périodique sur le révisionnisme. ISSN 1370-7507
disponible à Castle Hill Publishers, PO Box 118, Hastings
TN34 3ZQ, Royaume Uni, ou sur Internet à
<www.vho.org>
Signalons
la parution de The Encyclopedia of the Holocaust, éditée
par Robert Rozett, 528 p., une publication de Yad Vashem, Israel'
s national Holocaust memorial authority, avec Facts On File Inc.
de New York.
Signalons enfin un livre qui
dérange: QUI A TUE YITZHAK RABIN ? de Barry Chamish,
traduit de l'anglais par Pierre Lurçat, paru chez OEIL
/ Francois-Xavier de Guibert éd., 1999. Sous-titre: Une
scandaleuse manipulation pour changer le cours de l'histoire.Il
analyse toutes les incohérences de l'histoire officielle.
Il montre que des éléments des services secrets
ont manipulé toutes cette histoire. Le livre est encore
trouvable pour 120 F. On y apprend aussi, incidemment, que Itzak
Rabin, à 71 ans, portait un implant pénien. On attribuera
donc aux gémissements voyants de sa veuve Léah un
aspect quelque peu mécanique.
Depuis, l'auteur, journaliste
israélien dissident, a eu la surprise de voir l'axe de
direction de sa voiture scié par des malveillants.
UN
JUIF EN COLÈRE
C'est un professeur en retraite
qui veut s'expliquer: il pense que ceux qu'il appelle ses "congénères"
se mettent en danger en répandant toutes sortes de mensonges.
Il entreprend donc d'adjurer ses coreligionnaires de cesser toutes
ces propagandes, dans leur prore intérêt. Il entend
donc faire acte de philosémitisme. Et pour ce faire, il
écrit -- par exemple, au MRAP. Une lettre privée.
Strictement privée. Il donne même à sa lettre
un caractère "secret". Mal lui en prend. Les
Mrapistes, qui sont le produit de la fermentation d'un éjaculat
de stalinozoïdes dans une enceinte confinée post-communiste,
se sont dépéchés d'aller porter la missive
secrète au bureau des sergents de ville. Le malheureux
scripteur ignorait tout du nouveau code pénal et de son
article R 624-3 qui dit: "La diffamation non publique,
commise envers une personne ou un groupe de personnes à
raison de leur origine... contravention de la 4e classe".
Ce qui compte c'est le caractère "non public",
rajouté par les badintériens et autres amateurs
de l'étouffement des libertés publiques (et non
publiques). En foi de quoi, Roger Dommergue Polacco de Ménasce
a été condamné par le tribunal. Il proteste,
il donne une interview et nous
donnons évidemment un écho à sa protestation.
BACK
IN USSR
La dix-septième chambre
vient de se signaler par un spectaculaire retour aux méthodes
de la justice soviétique de l'ère brejnévienne
qui avait développé l'habitude d'envoyer les dissidents,
non plus dans les camps de l'est, mais dans les hôpitaux
psychiatriques où leurs pensées dissidentes faisaient
l'objet d'une normalisation chimique forcée .
En effet, le 8 septembre 2000,
Henri Lewkowicz, dénoncé à la police par
le journaliste-donneur Stéphane Paoli, de France-Inter,
pour avoir dit dans son téléphone que "les
chambres à gaz, ce n'est pas un détail, c'est un
bobard" a été condamné à trois
mois de prison avec sursis (deux ans de mise à l'épreuve),
500 F d'amende (il est au RMI), 1 F de dommages et intérêts
aux ligues avides et donc désappointées, et à
l'obligation de se soumettre à des examens psychiatriques
avec devoir de suivre le traitement qui pourra être décidé
par les médecins, pouvant aller jusqu'à l'hospitalisation.
Voilà un homme qui vit
comme les euphémismes modernes le désignent, c'est-à-dire
comme un "marginal". Ils sont quelques millions dans
ce pays et quelques centaines de millions, ou plus, dans le monde.
En tant que tel, on peut dire qu'il est oublié de tout
le monde. Mais le jour où il prononce le mot absolument
sacrilège de "bobard", les autorités entreprennent
aussitôt de le détruire en tant qiu'être humain.
Comme il vit du RMI, on ne peut pas lui prendre ses possessions
terrestres. Comme il n'a pas de profession, on ne peut pas le
faire mettre à la porte. Comme il a la réputation
d'être juif, ce qu'il n'est d'aucune façon, bien
qu'ayant des ancêtres paternels juifs, on ne peut pas le
convaincre d'antisémitisme. Mais il faut l'empêcher
de nuire. Il faut le discréditer. Donc, s'il est juif,
il est un juif fou, ou plus simplement, un fou -- que l'on va
faire enfermer. La preuve qu'il est fou est justement qu'il croit
que les chambres à gaz sont un bobard, ce qui est bien
plus grave que de se prendre pour Napoléon.
Nous avions rendu compte de l'audience
qui a eu lieu en mars.[cf
tous nos documents sur l'affaire] C'est à une grande
première en France que nous venons d'assister. Un nouvelle
ère néo-brejné vienne a débuté.
Hosannah.
DOCTEUR
ÈS ZOLO
On peut enfin passer des doctorats
ès zolocauste!!!
Il y a des coins, comme le New
Jersey où l'enseignement zolocaustique est obligatoire
au collège et au lycée; il faut donc former des
profs de zolo et 10.000 profs sont déjà en recyclage.
Ce qui se fait dans le New Jersey a toutes chances de s'étendre
au reste des Etats-Unis. Déjà dix états,
dont la Pennsylvanie ont voté dans ce sens. Et si ça
se fait en Amérique, cinq ans plus tard, ça se fera
chez nous. Va falloir recruter.
- West Chester University
plans to offer a master's degree in Holocaust and genocide studies
in the fall, making it the second public university in the country
and the only one in the state to offer the degree. The other,
Richard Stockton College in New Jersey, began offering a master's
degree in 1998. Five states, including New Jersey, have mandated
the teaching of the Holocaust in middle and high schools. Ten
states, including Pennsylvania, have passed resolutions recommending
that it be taught. Ten thousand teachers were sent to workshops
and training programs at Holocaust resource cen ters at colleges
in the state.
Justement au moment où
on se demande si la violence doit être montrée aux
jeunes ????
DES
BOULONS DANS LE MUESSLI
- Suisse, septembre 2000
- Non au micro-goulag!
-
- "Plusieurs événements
survenus dernièrement nous indiquent qu'un régime
dit démocratique ne craint plus de montrer ouvertement
son véritable visage. Derrière le masque du libéralisme,
une dictature met en place la réprssion en criminalisant
l'opposition nationale sous couvert d'appliquer une loi dite
antiraciste. Depuis 1995, date de l'instauration de cette loi,
la répression a frappé surtout des personnes isolées:
condamnés pénalement, embastillés, drappés
d'ostracisme, discriminés socialement et professionnellement
par les prétendus apôtres de la "tolérance",
les "racistes", marqués du sceau de l'infamie,
devaient jouer le rôle d'épouvantail afin de dissuader
quiconque aurait la tentation d'utiliser activement sa matière
grise. Pourquoi réfléchir, quand une société
"tolérante" et "généreuse"
permet à chacun de s'éclater en participant à
une "Street Parade" du genre de celle qui a réuni
le dimanche 13 août dernier à Zürich près
de 500.000 microcéphales lobotomisés au son des
tam-tam électroniques et des petites pillules roses? Les
esclaves -- nouveaux ou anciens -- n'ont ni faille, ni patrie,
ni histoire, mais il faut bien laisser les plus dociles se défouler
après le travail. Pour les autres, il suffira de resserrer
d'un cran la muselière, en saisissant le prétexte
du chahutage du conseiller fédéral Kaspar Villiger
par des skinheads à l'occasion de la Fête nationale
du Premier Août au Grütli. Cet incident a été
monté en épingle par les médias afin de
désigner publiquement les cibles à abattre: skinheads,
groupes de réflexion, partis politiques et autres associations
infréquentables. Tous sont désignés à
la vindicte populaire et à l'extermination virtuelle,
car la répression veut s'en prendre maintenant aux collectivités
dissidentes. Mais quand le conseiller national écologiste
Patrice Mugny incite à la haine et à la violence
en suscitant l'agression physique des représentants de
l'UDC réunis en congrès à Genève
le 19 août dernier, on devine qui sera la prochaine cible:
rien de moins que le premier parti politique de Suisse! Concrètement,
cela signifie que le Département fédéral
de justice et police est mis sous pression afin d'étendre
le champ d'application de la norme pénale antiraciste
à la sphère privée. C'est pourquoi la conseillère
fédérale Ruth Metzler vient de mandater l'Office
fédéral de la police afin qu'il examine dans quelle
mesure la loi-muselière permettrait de réprimer
certains actes qui sont encore protégés par le
droit de réunion ou le droit à la propriété
privée. Une telle extension signifierait tout simplement
la fin des libertés individuelles et la porte oiuverte
à tous les dérapages. Les procès Amaudruz et Graf, dont V&J (Vérité
et Justice ) a publié les comptes rendus détaillés,
nous donnent un avant goût de ce qui attend la dissidence.
Ces événements confirment la nécessité
d'une association comme V&J, car les témoignages
et les informations que nous collectons constituent une base
documentaire indipensable pour organiser la riposte. Cette évolution
montre que V&Javait vu juste, car le combat s'est
déplacé du terrain politique au terrain juridique.
La norme pénale antiraciste offre une base légale
pour asseoir la répression politique, mais les leçons
de l'Histoire nous montrent que les lois d'exception sont surtout
le symptome d'une faiblesse endémique du système
dominant, lequel se montrant incapable de convaincre, en est
réduit à contraindre et à réprimer
pour s'imposer. Il n'en reste pas moins que dans l'immédiat
la situation s'agrave dangereusement et nécessite le regroupement
de ceux qui sont conscients de l'inquiétante dérive
totalitaire de notre Etat de droit. C'est pourquoi V&J
lance un appel aux victimes de cette répression afin qu'ils
participent à une "Table ronde" en vue d'organiser
un front de défense uni. Il faut à tout prix sortir
du piège juridique dans lequel on veut enfermer l'oppos
ition et porter le débat sur la place publque et le terrain
politique. Il y va de la survie de nos libert és et, comme
toujours dans notre pays, face à un danger commun, l'union
fait la force!
- Bulletin d'information
de l'Association Vérité et Justice, Case postale 355, CH-1618 Châtel
Saint denis, Suisse.
AMNISTIE
POUR LES CRIMINELS
Les assassins et les plagiaires
réunis dans le site amnistia ont décidé de
passer sur papier. Voici leur pub:
- Il y a déjà
deux ans que amnistia.net s'est évadée sur le Web.
Maintenant, notre rédaction a décidé de
s'évader aussi sur le papier. Nous allons "amnistier"
les enquêtes "interdites": par tous les moyens!
- Voici notre revue. Richement
illustrée, trimestrielle, 96 pages d'informations
sans concessions. Dans notre premier numéro, un
dossier minutieux qui démasque des réseaux négationnistes
infiltrés dans des institutions prestigieuses. Et, en
exclusivité, la nouvelle enquête de Didier Daeninckx:
Les réécritures de l'Histoire à la fac
de Toulouse - Waffen-SS français, collaborateurs en tous
genres, pèlerinage d'extrême droite.
- amnisti a.net/Les enquêtes
interdites n* 1 - septembre 2000
- sommaire
- Amnistiez vos préjugés,
laissez respirer vos pensées
- Les assassins de l'Histoire:
une enquête de Didier Daeninckx et Enrico Porsia
- Serge Thion, le chercheur
négationniste habite au CNRS
- Yahoo.fr et les sites
négationnistes
- Négation des camps
et promotion de la pédophilie
- Ethique en toc au CNRS
- Quand le négationnisme
s'invite à l'université
- L'affaire Goulven Pennaod,
le druide nazi de Lyon III
- L'affaire Lumière
noire sur Marc Bloch
- L'affaire Alexis Carrel,
un Prix Nobel précurseur des chambres à gaz
- L'affaire Bernard Notin,
l'antisémite suspendu
- L'affaire Abdelhamid Bdioui,
un doctorat antisémite à Lyon III
- L'affaire Jean Plantin,
le bébé éprouvette du négationnisme
- Exclusif
- Les réécritures
de l'Histoire à la fac de Toulouse:
- Waffen-SS français,
collaborateurs en tous genres, pèlerinage d'extrême
droite - par Didier Daeninckx
- En direct de la rédaction
- Dossier Corse, par Enrico
Porsia:
- Coalitions contre nature
- Quand deux anciens du
Flnc se débarrassent de leurs responsabilités
- Panoramiques... ta mère,
par Didier Daeninckx
- Soudan: la faim comme
arme de guerre, un reportage de Ettore Malanca
- Ras l'front et le béret
français, par Valère Staraselski
- Les ateliers d'écriture
de la DST, par Didier Daeninckx
Ce qu'on voudrait savoir c'est
d'où vient le pognon.
122
MOIS
[Suivent des extraits de "groupes
de discussion" auxquels il est constant que nous ne participons
pas.]
- Subject: Loi Gayssot :
122 mois d'infamie
- From: "jmlallau"
<[email protected]>
- Date: Wed, 13 Sep 2000
23:11:19 +0200
- Newsgroups: fr.soc.politique,fr.soc.histoire
- Il y a cent vingt-deux
mois ce jour, était promulguée la loi dite loi
Gayssot du 13 juillet 1990 qui stipule en son article 24 bis
les énormités ci-après :
- "Seront punis des
peines prévues par le sixième alinéa de
l'article 24
- (emprisonnement d'un an
et amende de 300 000 francs, augmentés de diverses peines
annexes) ceux qui auront contesté [.....] l'existence
d'un ou de plusieurs crimes contre l'humanité tels que
définis par l'article 6 du statut du tribunal militaire
international annexé à l'accord de Londres du 8
août 1945 et qui ont été commis soit par
les membres d'une organisation déclarée criminelle
en application de l'article 9 dudit statut, soit par une personne
reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française
ou
- internationale".
Amen.
- Subrepticement, le droit
français est ainsi devenu tributaire des "statuts"
d'un tribunal militaire, prétendu international, institué
par une coalition d'Etats sortis victorieux d'une guerre implacable,
dont tous les membres ont été choisis parmi les
seuls vainqueurs et avaient mission de juger [....] les seuls
vaincus,...ce qui réduit singulièrement le caractère
d'universalité qu'on voudrait lui attribuer maintenant,
et auquel ce tribunal lui-même n'avait pas osé prétendre
lorsque Robert H. Jackson, président du tribunal déclarait
à l'audience du 26 juillet 1946 : "Les Alliés
se trouvent encore techniquement en état de guerre avec
l'Allemagne...En tant que tribunal militaire, ce tribunal représente
une continuation des efforts de guerre des nations alliées".
- Un tel tribunal, appelé
à juger sans appel des "criminels" désignés,
ne possédait aucune vocation particulière pour
établir la véracité définitive et
irrévocable des faits et évènements auxquels
avaient été mêlées les personnes dont
il s'était fait juge. Il ne pouvait interdire sans ridicule
toute recherche historique ultérieure sur des évènements
controversés. Il y a 122 mois, la loi Gayssot comblait
cette lacune.
- D'après : Supplément
à la "Tribune des Athées" (03330 BELLENAVES)
intitulé : Pour la liberté d'expression : abrogation
de la loi Gayssot ! Adaptation libre : Jean-Marie Lallau, civis
Regni Francorum
- Suit un énorme
paquet de messages, y compris le professionnel Karmazyn. Il est
intéressant de noter que les gayssolâtres ont cru
bon de changer le nom du fil, de la suite des messages
sur un thème déterminé. On va voir le niveau!
Exemple :
- Subject: Negationnisme
: Des dizaines d'annees d'infamie (Etait : "Loi Gayssot
: 122 mois d'infamie")
- From: "Opinion"
<[email protected]>
- Date: Thu, 14 Sep 2000
00:21:41 +0200
- Newsgroups: fr.soc.politique,fr.soc.histoire
- "jmlallau" <jmlallau@wanadoo.fr>
a dégueulé dans le message news:
- [email protected]...
- > Il y a cent vingt-deux
mois ce jour, était promulguée la loi dite loi
- > Gayssot du 13 juillet
1990 qui stipule en son article 24 bis les >vérités
ci-après :
- Régulièrement,
les ordures négationnistes vomissent leurs discours de
haine, et essaient de faire passer leur antisémitisme
dans les faits. Mais ces merdes ne se rendent pas comptes qu'ils
ne font que s'autocongratuler et que leur discours ordurier est
extrêmement minoritaire. Ces nostalgiques du nazisme aimeraient
bien faire revivre un certain passé, et pour eux le meilleur
moyen serait de le nier. Mais ces moins que rien n'y arriveront
heureusement pas.
- A <http://nooz.org/fr.soc.histoire/
> vous trouverez le reste des interventions.
- Dans un autre groupe,
d eux pauvres sont en train de "chatter":
- Vous avez écrit
que les centres de rétention hollandais, c'était
"Auschwitz sans les chambres à gaz", non ? Vu
votre niveau intellectuel je pense que vous devez pouvoir facilement
vous renseigner sur les conditions de détention à
Auschwitz. Au passage, meurt-on de typhus dans les centres de
rétention hollandais? Quel y est le taux de mortalité?
Combien d'exécution sommaires y sont-elles pratiquées
chaque année ?
- En ce qui concerne les
accusations de "négationnisme", en ayant moi-même
été victime je sais à quel point ça
peut être énervant, mais logiquement elles viennent
de gens qui ne savent pas lire, ou qui sont dressés à
identifier certains mots dans des écrits sans avoir la
capacité d'en comprendre le sens général,
et donc vous ne devriez pas trop vous inquiéter. Et puis
si vous suivez l'actualité française vous savez
sans doute que l'émergence d'une certaine force politique
soucieuse de "désacraliser" la shoah (comme
vous l'écrivez dans votre post de justification initial)
dans une optique de récupération au profit d'une
idéologie particulièrement nauséabonde
tend à rendre parfois difficilement supportable tout discours
allant, même marginalement, dans le même sens.
- (PAUVRE CHOCHOTTE)
- A 04:26 23/07/98 +0200,
Christine Prat a écrit :
- (...)>Enfin, je demanderais
a ceux qui rejoignent le debat en cours de route de ne pas citer
mon nom s'ils ne prennent pas la peine de lire mes messages et
de les citer correctement et se contentent de reagir a ce que
d'autres en ont dit. Ainsi, ceux qui pretendent que j'ai "assimile"
les camps de detentions pour demandeurs d'asile aux camps d'exterminations
sont des menteurs et ceux qui souhaitent commenter leurs messages
sont pries soit de relire les miens, soit de ne pas me nommer.
- Christine
- P.S. Je me demande combien
de gens, parmi ceux qui m'accusent de negationisme, ont consacre
autant de temps que moi a prendre contact avec des gens et des
associations, un peu partout dans le monde (de la Californie
a Jerusalem en passant par l'Europe) pour les avertir des agissements
de Thion et Cie et les prevenir de ce que le livre de Garaudy
etait une cochonnerie, avant qu'il ne soit traduit dans leurs
langues. (Je pense que quelques personnes, sur cette liste, s'en
souviendront...)
- >Christine Prat
- >Fax : (+31 20) 623
65 22) POB 16545, 1001 RA Amsterdam
- >E-mail: [email protected]
University of Amsterdam
- [ Elle a pas de bol. Depuis,
Garaudy se vend partout. ..]
- http://atlas.bok.net/zpajol/archive/199807/msg00162.html
POL
POT: LE RETOUR
On a trouvé, sur le site
http://www.amnistia.net/news/enquetes/harmatt/harmatt.htm
un texte qui attaque les éditions
de l'Harmattan parce qu'elles ont publié un livre portant
la signature de Garaudy! Ces gens sont pour qu'on détruise
les livres qui ne leur plaisent pas. Ce sont des fascistes, au
sens banal du terme.
Voir
Sciences inhumaines à l'Harmattan --
Les éditions tiers-mondistes vont-elles passer sous la
botte des négationnistes du groupe Garaudy? par Didier
Daeninckx , 18 septembre 2000
Cette réaction saloperie
a suscité une réaction immédiate:
- Synergies
Européennes
- Le 18 septembre 2000
- Solidarité
avec les éditions L'Harmattan (Paris)
-
- On le sait: la France
est le pays le plus inquisitorial d'Europe.
- Aujourd'hui, dans le collimateur:
les éditions L'Harmattan, dont le caractère scientifique
est absolument indéniable, dont le combat pour la revalorisation
des héritages du Tiers-Monde est légendaire, dont
l'esprit de liberté mérite d'être souligné
et encouragé, tant le nombre de thèses originales
et peu commercialisables ont trouvé dans cette maison
un éditeur bienveillant et courageux.
- L'inquisiteur Didier Daeninckx
vient de publier un ignoble pamphlet contre cette maison d'édition,
qui nous a profondément révulsés et que
nous avons lu avec dégoût et mépris (sur
le site: http://www.amnistia.net/news/enquetes/harmatt/harmatt.htm ).
- Notre humanisme de l'ouverture
à l'Autre, hérité de Herder, notre volonté
de préserver intactes les cultures et les religiosités
qui structurent les sociétés humaines dans le monde,
nous amènent aujourd'hui à manifester notre solidarité
avec cet éditeur parisien, victime d'un complot particulièrement
abject.
- Notre solidarité
va également aux intellectuels ignominieusement diffamés
par Didier Daeninckx, un de ces journalistes haineux qui fait
la honte de son pays et qui n'apporte rien ni débat ni
à la science. Notre soutien et nos encouragements vont
donc à Roger Garaudy, impitoyablement persécuté,
à Madame Isabelle Coutant-Peyre, directrice de la revue
"A Contre-Nuit", dont nous avons maintes fois souligné
l'excellence, à Madame Maria Poumier, professeur d'espagnol
à Paris VIII/Saint-Denis, à Madame Geneviève
Clancy, professeur d'esthétique, et au R.P. Michel Lelong.
- Nous appelons nos amis,
dans le monde entier à envoyer leur soutien à cet
éditeur injustement diffamé, en envoyant un message
de sympathie: [email protected] .
- Daeninckx demande d'envoyer
des "protestations". Faisons diamétralement
le contraire.
- Que vive la liberté
d'expression! Que périsse la nouvelle inquisition! Que
vivent les différences qui font la richesse de notre monde!
Que périsse la haine envers cette splendide multiplicité!
ON
N'EST PAS À UNE GUERRE PRÈS
Le candidat démocrate
à la vice présidence américaine, Joe Liberman,
a une épouse en secondes noces, Hadassah. Elle était
récemment invitée à l'inauguration d'un monument
à la mémoire des soldats du Tennessee tombés
en Europe au cours de la Première Guerre mondiale. Elle
a proclamé sa gratitude à ces soldats "qui ont libéré
ma mère à Dachau et Auschwitz"... [ "... who actually liberated my
mother in Dachau and Auschwitz." (Salon Magazine)]
EMPRUNT?
Finkelstein, dans son livre sur
L'Industrie de l'Holocauste utilise abondamment le mot
shakedown, qui veut dire "secouer quelqu'un pour faire
tomber l'argent de ses poches et le lui piquer". Mais est-il
possible qu'il ait de mauvaises lectures? Nous retrouvons dans
nos vastes archives un texte du publiciste d'extrême droite
américain, William Pierce, qui s'intitule " The
Holocaust Shakedown " ( American Dissident Voices Broadcast
of January 2, 1999 -- http://www.natvan.com or http://natall.com
).
William Pierce est l'auteur d'un
livre interdit en France, The Turner Diaries , dont on
a dit qu'il était une sorte de bible pour les milices américaines
qui veulent défendre "les Blancs" ou "les
Aryens". Il décrit une insurrection contre le pouvoir
fédéral, vendu au multiculturalisme. C'est un roman
et Chevènement à l'air d'un con qui supprime les
romans. Mais faut-il rendre à César ?
LES
PSYCHOTIQUES VOUS SALUENT BIEN
Le 20 septembre, Pierre Guillaume,
de la Vielle Taupe, passait encore une fois en jugement, à
la XVIIe Chambre, à Paris, toujours pour un fameux tract,
dit de Brigitte Bardot, datant
de 1996 qui lui a déjà valu des condamnations
(jugement du 2 avril 1999) au mépris de la règle
non bis in idem, pour des morceaux de phrases différents.
Bref, le truc habituel, avec, au surplus, cette fois, dans les
parties civiles, les Etudiants juifs. Les avocats ne firent pas
mystère du fait que les officines qu'ils représentent
sont assez nécessiteuses et qu'elles comptaient bien, pour
stipendier leurs maigres permanents, renflouer leurs caisses qui
sonnent le creux aux dépens de la richissime Vieille Taupe.
Pour la plus grande gloire de l'étique professionnel.
Vint le moment amusant, celui
des temps modernes. La cour voulut voir de visu l'énorme
méfait que représ entait le tract sur Brigitte Bardot
sur le site de Radio Islam, puisqu'Ahmed Rami, gestionnaire de
ce site, était co-inculpé. Le bon peuple ignore
peut-être que pour déterminer l'appartenance exacte
de ce tract, la police française a subventionné
le déplacement à Stockholm d'une escouade de policiers
parisiens dirigée par une sémillante fliquesse antillaise
et a payé au prix de l'or des traducteurs officiels pour
fournir à la police suèdoise des traductions en
suèdois de centaines de pages en français placées
sur le site de Radio Islam en Suède . Ces flics suédois,
probablement abrutis par l'aquavit, ne parvinrent pas à
distinguer l'objet d'une délit, aux termes de la loi suédoise.
La fliquesse put néanmoins interroger Rami, en présence
de ses collègues suédois, mais il ne put fournir
aucun renseignement utile. Songeons aux frais de séjour,
aux gueuletons des poulets, tout ça aux frais de la princesse.
Et on dit que le budget de la Justice est insuffisant!!!
Donc, il fallait que la cour
et les partie voient de leur yeux. Dans une salle derrière
celle de l'audie nce, on arrima un ordinateur qui voulut bien
se brancher sur le site de cette diabolique entreprise: au grand
désespoir des personnes présentes, on apprit alors
que le site avait reçu, en quinze jours, plus d'un million
de visites. Un avocat parla aussi du site des "psychotiques
antisémites de l'AAARGH". Un autre avocat fit remarquer
aigrement qu'il ne s'agissait plus de la distribution de quelques
tracts autour de l'antre de Pierre Guillaume, mais bien d'un fait
établi à l'échelle mondiale... On a senti
poindre comme une humidité sous certaines robes...
Jugement le mois prochain.
PHOTOMONTAGES
Nous avons la chance de disposer
enfin sur le Net d'un article "classique" d'Udo Walendy
sur les truquages photos dans les publications sur la deuxième
guerre mondiale. Il a même été traduit en
français par cet excellent Jean-François Beaulieu,
un informaticien canadien qui contribue aux travaux révisionnistes
depuis longtemps. Le Canada, c'est loin, PPDA ne pourra pas lui
faire perdre son boulot...
Que prouvent
les photographies montrant les persécutions subies par
les juifs?
par
UDO WALENDY
Traduit
de l'anglais par J.-F. Beaulieu
Ce document, agrémenté
de nombreuses photos sera plus facile à télécharger
si vous allez directement sur le site VHO où il se trouve:
http://vho.org/F/c/WalendyPhoto.html
CHIGAGO
STYLE
- We had some excitement
here last night. David Irving was in town (19 sept.). A dinner
was organized for him and about 15 people in a nice Italian restaurant.
No sooner did we get there than a bunch of demonstrators, some
hooded, barged into the room throwing chairs at the guests, turning
tables, shouting insults... It was a very ugly scene. I was afraid
that it might turn into a typical American shooting affair. Fortunately,
the police arrived very fast and when we left about a couple
of hours later, the hoodlums were gone but a police van was still
stationed at the door.
ESPIONS
SAGES
The Iranian Appeals Court today
reduced the sentences meted out to some of the ten Iranian Jews
convicted of spying for Israel. Two 13-year sentences were lowered
to 9 and 7 years, respectively, while an 11-year sentence was
reduced to 7 years, and another 10-year sentence was reduced to
8 years.
The ten men received prison terms
ranging from 4-13 years on July 1.
GRATITUDE
JUIVE
- MK Hendel appreciates
brotherhood
- MK (Member of Knesset)
Tzvi Hendel (National Union-Yisrael Beiteinu) and his wife, were
seriously injured in a car accident in Glasgow, Scotland two
weeks ago. Recovering from an eight-hour operation that was performed
last week, the Knesset Member spoke to Arutz-7 today and lavished
praise on the Jewish communities in Israel and in Glasgow for
all the help they had offered him and his wife:
- "Thank G-d, we are
doing well, but I have to say that the most important thing you
learn from an experience such as this is the true significance
of the phrases you hear all your life, such as 'All of Israel
is responsible for one another,' and 'All of Israel are brothers...'
You cannot imagine the extent of the great help that was extended
to us - starting with the Israeli Embassy, and the consulate,
the Knesset, and the doctor, and the Jewish community here, and
the family that adopted us, and the shaliach (emissary from Israel),
and the rabbis - truly great people. Not only Jews, but everyone
- we truly see that G-d created everyone in His image..."
When asked about his eight-hour operation, Hendel answered, "I
knew nothing about it. When I woke up, I asked if the operation
had started, and they told me it had ended yesterday..."
Les Ecossais là-dedans
? Macach oualou.
Arutz-7
VICTIME
DU RÉVISIONNISME
La déesse de Baltimore
est tombée. Deli Strummer, survivante des camps, qui tirait
un innocent bénéfice de ses concférences
dans les écoles, de ses livres et de son apparition dans
les manifestations de la communuaté juive de Baltimore.
Elle faisait ses conférences depuis vingt ans.
Celle qui s'était appelée
Adele Aufrichtig a sans doute bien été déportée.
Mais à force de raconter ses aventures à des enfants,
amateurs de suspense, elle a en rajouté des tonnes et des
tonnes. Et ça a fini par se voir. Le judenrat local
a fait appel aux experts, dont notre ami Raul H., viennois lui
aussi. Et ensuite, patatras. Le
Washington Post raconte cette lamentable histoire. Et
la chute de Deli. Dans un monde patrouillé par les révisionistes,
a dit Abramson de Baltimore, on ne peut pas laisser des gens raconter
n'importe. Ça ne fait pas les affaires du rabbin Gavriel
Neumann: peu importent les faits et les détails, ce qui
compte, pour lui, c'est l'émotion personnelle du témoin
survivant. Le reste, on s'en fout...
Mais pourquoi pas un mot sur
un baratineur enjoliveur professionnel comme Elie Wiesel???
Finkelstein a pointé ses canons sur lui.
Il n'y en a plus pour longtemps.
Sale temps pour les menteurs et les mythomanes. On voit la sueur
perler sur le front de Vidal-Criquet.
http://washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A54092-2000Sep21.html
Où
VA SE NICHER LA TRANSCENDANCE?
- Life-size anti-semitism
in Cleveland
- A large anti-Semitic mural,
painted on a building in Cleveland, Ohio, has raised the ire
of local Jews. The mural quotes a "prophecy of [18th century
American statesman] Benjamin Franklin" with the words, "Jews
Appreciate Nothing and Expect Everything." The pictures
amidst the words show a series of Jews "squeezing"
the world for dollars. Atop the pictures appears a phone number
for contributions, and the words "In Loving Memory of Pvt.
Esmiel M. Ayad." The local Jewish Defense League chapter
([email protected]), which reported on the pictures,
stated that the building is owned by Cleveland Arab businessman
Abe Ayad. The mural also depicts a Jewish Holocaust survivor
walking around with a back-pack of dollars.
- "This is more than
an outrage," writes the JDL, "and this abomination
cannot be allowed to remain in public view. The message sent
by this public painting transcends any principle or spirit of
freedom of speech."
SOAP
OPERA
Les révisionnistes sont
décidémment partout, et en particulier dans le crâne
creux des conservateurs du Médusé mémorial
de l'Holocauste à Washington. Un pauvre type d'Atlanta
qui, comme beaucoup de jeunes juifs ayant fui l'Europe s'était
retrouvé dans l'armée américaine occupant
l'Allemagne, avait rapporté en souvenir trois barres de
savon "humain", pour tout dire réputé
juif. On connaît cet épouvantable baratin. Il l'oublie
dans son sous-sol. En 1970, il s'aperçoit que sa femme
fait la lessive avec. Affolé, il téléphone
au rabin du coin et ils inhument pieusement le savon au pied d'un
"mémorial" idoine. Un certain Hirsch participe
à la cérémonie. Trente ans plus tard, il
écrit un bouquin, probablement pour se lamenter du terrible
sort des juifs, et il consacre quelques pages à ce souvenir
détergent. Tout ça est normal, mille fois catalogué,
pas de quoi en faire un plat, à chacun ses rituels bizarres
et si les juifs préfèrent enterrer des savonnettes
plutôt que de les utiliser dans leurs salles de bain, c'est
bien leur droit, il n'y a qu'à respecter ce petit particularisme
culturel.
Mais ce pauvre Hirsch, qui ne
se mouche pas du pied, veut faire une petite séance de
signature au Médusé Mémorial, d'ici (DC).
Et le Médusé Mémorial
lui refuse. Que cette histoire de savon, elle est pas vraie, qu'on
lui tuyaute à ce Hirsch, cette andouille avec ses andouillers.
Que c'est prouvé, et tout, et que ça va encore faire
jaser les vilains négationnistes qui nous surveillent.
Pas de ça, lisette.
Nous avons un
petit dossier de presse croquignolet avec le passage du
livre de Hirsch, le récit de sa mésaventure méduséenne
par l'Atlanta Constitution et et le lien avec la page de
nos petits ennemis de Nizkor, qui critiquent les révisionnistes
qui se marrent comme des baleines. Chez Nizkor et chez Deborah
Lipstad, on se veut "prudents": évidemment, disent-ils,
il n'y a pas de preuves. Mais attendons. Ne portons pas de jugements
-- qui pourraient fâcher des "survivants"... C'est
toujours comme ça chez ces gens-là: quand y a pas
de preuves, il faut attendre. Nous, on attend depuis 55 ans...
Faut pas être à un siècle près, ça
fait mesquin.
http://www.nizkor.org/features/techniques-of-denial/soap-01.html
LE TEUTON REMONTE
- "Germany's Jewish
leader Paul Spiegel said anti-Semitic views have become increasingly
common among the political, industrial and cultural elite since
German writer Martin Walser's 1998 speech expressing frustration
that images of the Holocaust were used against Germans."
- Colleen Barry, Associated
Press, September 21, 2000
http://www.newsday .com/ap/international/ap873.htm
Switzerland's finance
minister fired an official from his ministry because of anti-Semitic
articles he wrote for an Internet site. Last week, Swiss media
joined the nation's Jewish leaders in calling for the dismissal
of Hanspeter Sutter, who wrote that if Hitler had "killed
all the Jews, Switzerland would not have to pay billions to Holocaust
survivors."
- Jewish telegraphic Agency,
September 26, 2000.
Pourtant, c'est logique.
DELIRIUM
TRÈS MINCE
Voici la dernière déjection
du Pol Pot d'Aubervilliers:
- "Il y a un peu plus
d'un an, la bibliothèque interuniversitaire de Lyon était
détruite par les flammes. Quatre cent mille livres, dont
des dizaines de milliers de textes originaux partaient en fumée.
- Les enquêteurs ne
tardèrent pas à découvrir des traces d'hydrocarbures
dans les décombres, signe évident d'un acte criminel.
Depuis, on se pose des questions entre Rhône et Saône,
sur ce que les incendiaires voulaient détruire. L'une
des hypothèses les plus fréquemment évoquées
concerne la secte négationniste, implantée à
Lyon 2 et à Lyon III, qui aurait voulu effacer les traces
trop voyantes de ses forfaits. "
Ce n'est pas Aubervilliers, mais Charenton.
ROCK
AROUND AUSCHWITZ
La discothèque System
accueille les jeunes garçons et filles qui se défoncent
aux sonorités des musiques fabriquées pour cette
fonction. Le fait que cette discothèque accueille des Polonais
dont la réputation d'ivrognerie n'est plus à faire
ne pose pas de problème particulier. Mais la presse s'est
déchaînée lorsqu'on s'est avisé que
cette discothèque était sise "rue des Légions"
à deux pas du camp d'Auschwitz. "Nous aussi, nous
avons le droit de nous amuser" a déclaré une
fille en minijupe. (Le Point, 22 septembre 2000, p. 30).
C'est vraiment trop fort. Vouloir s'amuser sans la permission
du congrès juif mondial!!! Un responsable polonais demande:
"Doit-on fermer toute la ville (43.000 hab.) et la transformer
en lieu de mémoire". Je veux, mon neveu. On ne comprend
d'ailleurs pas que les Polonais continuent à exister, eux
dont le pays est nulle part.
POULETS
BARBIE
On lit dans la revue Histoire
d'octobre:
"C'est l'événement
télévisuel de l'automne. Du 29 octobre au 2 décembre,
Histoire (accessible sur le cable et le bouquet TPS) propose,
en clair, 60 des 175 heures du procès de Klaus Barbie.
Soit deux heures de diffusion quotidienne, de 18h15 à 20h15,
avec rediffusion le soir même à 23h. (...) Celle-ci
présentera également les images sur son site Internet
(www.histoire.fr). Histoire s'est engagée auprès
du tribunal à diffuser de facon chronologique les moments
sélectionnés, à les expliquer et à
les mettre en perspective. [Y'A BON EXPLICATION POUR CRÉTIN
SPECTATEUR!!! PEUT PAS COMPRENDRE TOUT SEUL] Mais aussi à
ne pratiquer aucun "remontage" des extraits. (...) En
outre, Histoire programmera, la veille de la première
diffusion et le lendemain de la dernière, deux émissions
spéciales présentées par Anne Sinclair [LA
TRÈS COMPÉTENTE MADAME STRAUSS-KAHN, çA VA
ÊTRE CROQUIGNOLET]. La première reviendra sur les
raisons de ce procès, son contexte historique, les notions
de crime contre l'humanité et d'imprescribilité.
La seconde traitera du devoir de mémoire, mais aussi de
l'avenir du Tribunal pénal international [QUE L'ARMÉE
FRANçAISE NE GOÛTE QUE MODÉRÉMENT...]."
SITUATION INTERIEURE FRANÇAISE
L'AAARGH ne pouvait rester
silencieuse en ces temps de grondements sociaux. Nous n'avons
aucune idée de ce qui pourrait se passer en France, aujourd'hui,
pour mettre fin à l'atmosphère épouvantable
qui règne sur le pays depuis quelques années mais
nous ne pouvons nous empêcher d'attendre LA REVOLUTION.
Et, en atttendant, la sagesse chinoise nous a inspiré ce texte sur la clique qui nous mène
à la baguette: voleuse, menteuse, servile et contente
d'elle-même ("Je refuse de négocier", disent-ils
depuis vingt ans, ces ministres qui ne sont élus par personne
et qui prétendent tirer de cette vacuité une légitimité
sans pareil, un pouvoir personnel qui ne parle qu'à la
première personne du singulier). A rapprocher de nos commentaires
sur le livre de Finkelstein, dont nous donnons la traduction
française.
Tous les mois, la page
actualité est archivée.
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1997 | Novembre 1997
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1998 | Avril 1998 |
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de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.