AAARGH
Le témoignage posthume de M. Méry, en présence de M. Strauss-Kahn, présente au moins l'avantage d'avoir remis en mémoire ce que tout le monde savait et feignait d'ignorer : La totalité des partis politiques «démocratiques» ont été et sont financés par un racket sur les activités industrielles et économiques et ils sont tous complices.
Ce qui revient à dire que la population, dans sa totalité, est encadrée politiquement par des organismes «démocratiques» dont le financement n'a rien de démocratique.
On ose soutenir et justifier la moralité de ces pratiques banalisées, en prétendant, contre toute évidence d'ailleurs, qu'elles ne seraient pas l'occasion d'«enrichissements personnels». Mais qu'en est-il de la moralité de l'enrichissement collectif d'une couche parasitaire de politiciens professionnels qui ne doivent leur carrière qu'à leur participation à ces organisations du racket généralisé que sont les partis politiques.
Tous les marchés importants, toutes les décisions ayant des conséquences économiques et financières font donc l'objet de rétributions et corruptions diverses, dont la signification est ambivalente, car, si les puissances capitalistes et financières sont rackettées, elle acquièrent de ce fait, et du même mouvement, le contrôle symbiotique de la politique, et les moyens de récupérer sur le public leurs «faux frais», qui deviennent de ce fait des investissements.
Tous les secteurs de l'économie sont touchés.
On peut donc légitimement s'interroger quant à la participation de l'industrie de l'Holocauste* aux financements occultes des hommes et des partis politiques «démocratiques». Cette industrie génère des milliards. Quelle a donc été la contrepartie à l'ouverture complète (qui nécessitait une décision politique des autorités françaises) du marché français à cette industrie?
C'est en particulier, en 1995, une déclaration de Jacques Chirac, président nouvellement élu de la République française, reconnaissant la culpabilité et la responsabilité de l'État français dans la persécution des juifs dans la France vaincue et occupée, qui a ouvert la voie à des réclamations renouvelées et insatiables. C'est une loi qui porte le nom du «socialiste» Fabius, et du «communiste» Gayssot, promulgué par le «socialiste» Rocard, qui a accordé le monopole de la commercialisation de l'Holocauste aux marchands d'Orviétan, en allant jusqu'à interdire aux citoyens-consommateurs de vérifier la qualité de la marchandise et de réclamer en cas de tromperie ou de publicité mensongère.
Enfin, le 29 février 2000, l'Assemblée nationale française votait à l'unanimité l'institution du 16 juillet en «journée nationale de la mémoire des victimes de crimes racistes et antisémites de l'État français, et d'hommage aux justes de France». Le 16 juillet, anniversaire de la rafle du Vel d'hiv, avait déjà été instituée en journée commémorative officielle sous le septennat précédent. Mais, sous le règne de Mitterrand, c'est «l'autorité de fait» de Vichy qui avait été seule mise en cause. La nuance introduite par Chirac, maintenant avalisée par l'Assemblée nationale unanime, ouvre donc à l'industrie de l'Holocauste le nouveau chantier des réparations publiques, que seuls les Allemands connaissaient déjà sous le nom de Wiedergutmachung.
Ces hommes politiques «démocratiques» qui monnayent, pour le financement de leur parti «démocratique», l'ouverture d'un supermarché, la construction d'une école, de routes, de ponts, les marchés HLM, les contrats à l'exportation, les contrats pétroliers, les ventes d'armes, etc. auraient-ils ouvert le marché français à l'industrie de l'Holocauste, sans la moindre contrepartie? Ou la contrepartie n'est-elle pas tout simplement leur maintien au pouvoir?
Nul doute que les sommes énormes générées par l'industrie de l'Holocauste, qui, rappelons-le, ne vont à peu près jamais aux véritables victimes, ne vont pas manquer d'irriguer les politiciens «démocrates» partout où la «démocratie» sera menacée.
Pendant combien de temps encore le peuple français supportera-t-il ces financement occultes, et de payer lui-même pour être circonvenu par l'industrie de l'Holocauste? Alors qu'il commence à se rebeller contre le financement officiel de l'État lui-même, dès lors que l'État ne joue plus son rôle de protection de ses propres citoyens, le citoyen-consommateur ne supporte plus de financer l'État à 80% chaque fois qu'il fait le plein de carburant, parce que l'État qu'il finance ne protégeant plus que la démocratie abstraite et universelle, et néanmoins corrompue, ne protège plus les Français.
Dès lors l'État coûte trop cher pour ce qu'il vaut, et les services qu'il rend. Tout se tient. Ce dimanche 24 septembre 2000, Jacques Chirac, chef de l'État français, prétendument gaulliste, et Lionel Jospin, premier ministre, prétendument socialiste, invitaient conjointement le peuple français à avaliser leurs magouilles électorales «démocratiques». Avec le résultat que l'on sait.
Ces faits ne tardèrent pas à être interprétés comme des signes annonciateurs d'un grand changement. Bientôt le bruit se répandit que le mandat du ciel accordé à l'Empereur arrivait à expiration. Ensuite il advint ce que nul n'ignore.
Yang Tseu
*Voir Norman Finkelstein, L'Industrie de l'Holocauste (traduction française et texte anglais, avec nos commentaires).
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