AAARGH

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Actualités de juillet 2000

Sortie du livre de Finkelstein, The Holocaust Industry

En juillet 2000, un dossier sur le livre de Norman Finkelstein, The Holocaust Industry, sorti en juillet en Angleterre et aux Etats-Unis; ce livre, qui soulève un bon vrai tollé dans la nomenklatura sioniste, affirme que la construction idéologique autour de l'extermination des juifs par les nazis date de la guerre des six jours, qu'elle a pour but de légitimer le terrorisme israélien et qu'elle est la source d'un profit immoral pour les organisations sionistes, tandis que les victimes, au nom desquelles l'extorsion de fonds est diligentée, ne reçoivent rien. Ne manquez pas cette querelle.

A QUELLE SAUCE MANGER INTERNET?

Les dernières nouvelles rassemblée par IRIS (Meryem Marzouki):

"Vous trouverez ci-dessous un point de la situation concernant la responsabilité des intermédiaires techniques et la corégulation, notre réaction à un jugement récent, et quelques annonces de séminaires et nouveaux sites à consulter.
Sommaire complet de cette lettre:
1. Loi sur la liberté de communication au Sénat le 27 mai
2. Mission Christian Paul sur la corégulation achevée le 11 mai
3. Directive européenne sur le commerce électronique votée le 4 mai
4. Affaire Yahoo, jugement du 22 mai : « Cachez cette svastika que je ne saurais voir »
5. Ouverture du site DELIS (Droits et libertés face à
l'informatisation de la société)
6. Mardis Acrimed : ACtion-CRitique-MEDias le 6 juin
7. Séminaire Jussieu : Informatique, Réseaux et Société le 14 juin
 
Adresse de cette lettre sur le web :
http://www.iris.sgdg.org/les-iris/lbi/lbi-230500.html
Vous pouvez retrouver le dossier complet d'Iris, régulièrement mis à
jour, à :
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm
Vous y trouverez en particulier un tableau montrant l'évolution de la
loi depuis la première lecture à l'Assemblée nationale :
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/iris-tab-evol.html

Apport d'Iris sur la corégulation disponible à :
http://www.iris.sgdg.org/documents/rapport-coreg

Affaire Yahoo, jugement du 22 mai : « Cachez cette svastika que je ne saurais voir »

Le tribunal correctionnel de Paris, sous la présidence de Jean-Jacques Gomez, a rendu son jugement le 22 mai 2000: la société américaine Yahoo Inc., assignée en référé par la LICRA et l'UEJF pour vente aux enchères d'objets nazis sur son site, devra mettre en place d'ici au 24 juillet 2000 les moyens techniques nécessaires pour empêcher l'accès à ces ventes à partir de la France.
La LICRA et l'UEJF sont satisfaites. Marc Knobel, pour la LICRA, a ainsi déclaré à ZDNet que « si la solution technique est impossible à trouver, Yahoo sera obligé de retirer les ventes litigieuses ».
Ben voyons ! Si la solution technique est impossible à trouver (et c'est bien le cas), Yahoo Inc. va plutôt faire valoir non seulement cette état de fait, mais aussi que le premier amendement de la Constitution américaine lui garantit le droit de continuer cette activité. La bataille juridique s'annonce longue, fastidieuse et infructueuse.
La solution technique est évidemment impossible à trouver : tout d'abord, ce n'est pas le site consulté (ici, yahoo.com) qui peut empêcher l'accès, mais le fournisseur d'accès de la personne qui veut consulter le site. Ensuite, il s'agit d'empêcher l'accès des Français, ou à partir du territoire français (puisque c'est une loi française que l'on applique). On attend de la LICRA, de l'UEJF, et du tribunal correctionnel de Paris qu'ils nous définissent le territoire français sur Internet... Une fois que ce sera fait, on attend des mêmes qu'ils nous expliquent comment empêcher l'accès des Français ou à partir du territoire français à un contenu quelconque est compatible avec la liberté d'information des Français et des personnes résidant sur le territoire Français.
Un jugement absurde suite à une assignation tout aussi absurde. Le même Marc Knobel, conscient de l'absurdité de la demande, déclarait le 12 avril 2000, toujours à ZDNet : « j'aimerai bien, un jour, pouvoir obtenir une réponse morale à une question morale... ».

 

LA FIN DE L'INTERNET FRANCAIS?


Paris, 16 juin (AFP) -- L'Assemblée nationale a précisé jeudi soir la responsabilité civile et pénale des hébergeurs de services internet, en adoptant un amendement au projet de loi sur la réforme de l'audiovisuel, examiné en nouvelle lecture dans la soirée au palais Bourbon. L'amendement, déposé à l'initiative du PS Patrick Bloche, stipule qu'un hébergeur de services internet, agissant "à titre gratuit ou onéreux", n'est "pénalement ou civilement responsable du fait du contenu de ces services" que s'il "n'a pas agi promptement pour empêcher l'accès à ce contenu" après avoir été saisi par une autorité judiciaire. Il est aussi tenu responsable s'il n'a "pas procédé aux diligences appropriées" après avoir été "saisi par un tiers estimant que le contenu qu'il héberge est illicite ou lui cause un préjudice".
L'amendement de M. Bloche ne traite pas de la responsablité des fournisseurs d'accès au réseau internet, estimant que celle-ci était déjà "bien délimitée par le droit en vigueur". Il stipule toutefois que les fournisseurs d'accès sont tenus d'informer leurs abonnés de l'existence de logiciels de filtrage, et de leur proposer "au moins un de ces logiciels".
 
 

PLANTIN PLANTÉ
Jean Plantin, éditeur d'Akribeia, a été condamné en appel par deux arrêts: le premier pour avoir nommé des ouvrages révisionnistes, interdits par le ministre de l'Intérieur, de vente aux mineurs, d'exposition et de publicité (loi de 1949 sur les écrits dangereux pour la jeunesse) ; le second pour contestation du génocide des juifs (loi Gayssot de 1990 sur la liberté de la presse).

J. Plantin est deux fois condamné à six mois de prison avec sursis. Ses deux ordinateurs, qui avaient été saisis chez lui par la police, lui sont définitivement confisqués. En outre, il lui faudra verser plus de 140.000 F. Cette somme, exorbitante pour un éditeur sans ressources, comprend, en plus des amendes (40.000 F), les dommages-intérêts obtenus par le B'naï B'rith, richissime organisation juive, ainsi que par la LICRA et SOS-Racisme. S'y ajoutent les frais d'avocats de ces associations et les droits fixes de procédure. Ce total ne comprend pas les sommes que J. Plantin a dû verser pour sa défense et celles que lui réclameront les huissiers de justice.

Enfin, J. Plantin se voit interdire pour trois ans son activité d'éditeur (interdiction professionnelle calquée sur le Berufsverbot allemand).

On peut joindre J. Plantin à l'adresse suivante: 45/3, Route de Vourles, 69230 SAINT GENIS LAVAL, 0478563648.

 

ACTION REPORT

David Irving (on work in progress): "I am currently working on a 32 pp fully illustrated Action Report on the trial, legal size, which will go to the printer next week; that occupies a lot of my time. People on my list will get it sent anyway, anybody else should send me $10 for it incl. shipping. Feel free to mention this fact in your next circular letter. It contains my entire trial diary, and many of the key documents illustrated. Next: the transcripts themselves."

FOCAL PUBLICATIONS, PO Box 1707, Key West, FL 33041-1707, USA.

Ou: 81 Duke Street, London, W1M 5DJ, Royaume uni, ou:

[email protected].


TO BE GAYSSOT OR NOT TO BE
http://jta.virtualjerusalem.com/index.exe?0006224

Les Anglais refusent de voter une loi contre le révisionnisme:

Don't try to legislate against Holocaust denial, lawyers say

By Richard Allen Greene
LONDON, June 22 (JTA) -- Passing a new law outlawing Holocaust denial is not the best way to combat the problem, says a panel of British lawyers. The recommendation came about two months after British Holocaust denier David Irving lost a multimillion-dollar libel case against American historian Deborah Lipstadt in London.
Holocaust denial is "fanciful, inconsequential stuff," said Anthony Julius, who chaired the panel of experts and led Lipstadt's legal defense.
"The present risk that Holocaust deniers pose can best be dealt with by education," he added.
The Institute for Jewish Policy Research delivered the report to BritishHome Secretary Jack Straw earlier this month -- on the same day London's Imperial War Museum opened a new permanent exhibition on the Holocaust. Straw welcomed the report, calling it "very helpful" and promised to look carefully at its recommendations, which include a call for a "drive to raise public awareness of the Holocaust." The report, the result of 18 months of work, argues that outlawing Holocaust denial "could be seen as an illegitimate infringement on the right to freedom of expression."
It also points to the problem of adequately defining Holocaust denial and observes that there is no evidence that legal prohibitions in countries that outlaw denial have had an impact on the problem.
"Notwithstanding the harms inflicted by hate speech, freedom of expression is a primary right in a democratic society and applies especially to speech that is offensive, disturbing or shocking," the report says.
The report recognizes that Holocaust denial is "not offensive solely to Jews," but "to all who are informed about the facts of the Holocaust," and that "Holocaust denial has an implicit intent to engender hatred."
At the same time, the authors of the report say Holocaust denial is not a significant problem in Britain, despite the publicity surrounding the Irving trial.
On the contrary, "there may have been a slight decrease in the distribution of Holocaust-denial material in the United Kingdom in the 1990s," according to the report.
British law prohibits inciting racial hatred, but "no one has been
prosecuted specifically for producing or disseminating Holocaust-denial literature," according to the report.
The report argues that "current legislation is inadequate for countering the harms caused by those who deny the Holocaust."
But, the report continues, "The prosecution of cases under Holocaust-denial legislation would bring its own risks. The most obvious of these is probably the danger that cases would provide valuable publicity for the Holocaust deniers."
The six lawyers who wrote the report solicited testimony from experts on Holocaust denial, freedom of speech and Jewish law, as well as from Holocaust survivors. Holocaust denial is a crime in Austria, Belgium, France, Germany, Spain and Switzerland, as well as in Israel.
( The report, Combating Holocaust Denial through Law in the United Kingdom, is available at:
http://www.jpr.org.uk/publications/reports/ )


SWEET DADAIS

L'incompressible Poirot-Delpech, chroniqueur judiciaire du Monde sous Mérovée, chroniqueur théâtral sous Henri II, mis à la retraite sous Louis XVIII, continue à déposer tous les mois sur les pages du Monde les petits sacs de mots qu'il confectionne sur le banc de son asile de vieux. Dernièrement (24 mai), il a fait une excursion à Jérusalem avec le club troisième âge du quartier. Le prétexte en était que le cardinal Decourtray, officiant au temple du dieu Lug, aurait "renoué l'amitié judéo-chrétienne". Le verbe "renouer" laisse rêveur. Quant à l'amitié, elle ressemble à celle de la couleuvre pour les oeufs du poulailler.

Cette vieille andouille croit par exemple qu'il y a dans le coin "trois monothéismes". Sans compter les divisions parmi les chrétiens et les autres, il y a, toujours dans le coin, d'autres candidats à cette croyance bizarre, plus incroyable que le premier animisme venu, par exemples, les druzes, les baha'i, les sabéens, et beaucoup d'autres...

L'amitié judéo-chrétienne, vue par cette nouille idolâtre et radsoc, est personnifiée par la conjonction néotrinitaire de Théo Klein, panjudaïste naïf, Shimon Peres, israélien nucléaire, et Mgr Lustiger, juif catholique et surtout cathodique. Quand le fameux "renouement" de l'amitié judéo-chrétienne se passe entre trois Ashkénazes, dont les ancêtres viennent probablement du même village galicien, on voit tout de suite de quoi il s'agit.

Cette "nouvelle alliance" (entre les fils de Lévy) va permettre de "ne pas laisser l'oubli recouvrir les tombes vides de la Shoah: l'oubli lié au temps qui passe, mais aussi les falsificateurs volontaires du négationnisme, qu'on dirait enhardis par la disparition prochaine des témoins". Totor-Delpech, de l'Académie française, va empêcher le temps de passer, ce qui va embêter les négationnisteurs qui attendent justement que tout passe, tout lasse et tout casse. Il est heureusement secondé par le fourmillement des chercheurs français au Proche-Orient, qu'on a subtilement choisi de faire diriger par un germaniste (Ausweis bitte!), qui sont là pour "laver le concept de laboratoire et le CNRS des soupçons qu'ils suscitent dans les salons parisiens", allusion fine à la campagne de calomnies qui circule dans ces salons contre Serge Thion, auteur de l'inoubliable formule de la "nouille idolâtre" qui colle à Poirot et à quelques séides. On voit que l'Académichien français ne manque pas de régler ses vieux comptes et de se servir à la curée. Il en rajoute d'ailleurs une louche: "C'est grâce à de tels foyers d'intelligence (merci pour le CNRS) que le cosmopolitisme a des chances de vaincre la mystique attardée et sanglante de la terre nationale."

Comment ce malheureux égaré peut-il écrire une telle phrase en ce lieu sans voir qu'elle s'emboîte aussi parfaitement au plus attardé et au plus sanglant de tous les nationalismes, celui qui promet au "peuple juif" une terre qu'il fait arracher, arpent par arpent, jour par jour, à ses légitimes propriétaires palestiniens, sans que l'encre se coagule dans son stylo?

On ignorait jusqu'à lui que la recherche française avait pour but de promouvoir le cosmopolitisme. On ne saisit pas clairement les origines de la haine de Poirot pour ceux qui aiment leur terre natale. Mais on voit bien l'idéologie percer sous le badinage: "[A Yad Vashem, lieu de commémoration], les photos d'Auschwitz récapitulent celles du monde entier". Tout est dit, tout est avoué. L'axe du monde passe par ces deux sommets, Jérusalem, le Bien inaugural, et Auschwitz, le Mal terminal. Entre les deux, le reste est palinodie. Ceci a, en outre l'avantage, d'expliquer pourquoi ce sont les juifs polonais qui dominent le sionisme.

Poirot a des élans de style. Il écrit: "Le Christ souffre et meurt dans des dédales de bazars... des intersections improbables... L'apaisement des cénotaphes... morveux d'avoir continué leur petit bonhomme de chemin..."

C'est du Flaubert du Dictionnaire, le grand style Fenouillard, la nullité académique dans sa nudité. Quelqu'un voudra-t-il refermer le cercueil?

CNRS CRS

Dans le même numéro du Monde (24 mai), on peut lire la prose d'un chercheur du CNRS qui semble parfaitement conforme aux voeux de Poirot, en tant qu'inspecteur des idées reçues. Ce Sébastien Roché expose l'idée qu'en matière de "sécurité", l'Etat est "ringard", qu'il faut laisser ce souci au secteur privé et que les riches, ayant plus de soucis que les pauvres, paieront le degré de sécurité qu'ils jugereont conforme à leur besoin. Il propose donc que l'Etat ne fasse plus obstacle au développement des polices, milices et armées privées. (Il ne parle pas d'armée, mais l'idée y est.) Voici donc un "foyer d'intelligence" qui nous propose d'abolir mille ans de construction de l'Etat et de la loi, et le retour à une sorte de Moyen-Age électronique. De tels chercheurs, transmués en Robocop, lavent évidemment de tout soupçon. Le MRAP peut se rassurer. Une nouvelle génération de chercheurs-flics est en train de monter. La police partout et d'abord dans la pensée: nous sommes extrêmement bien placés pour voir qu'elle s'installe peu à peu, à la demande instante de tous ceux qui ont déjà accaparé une once de pouvoir.


INTOX

On nous signale qu'on joue à Moscou, au Théâtre moscovite pour la jeunesse, le Journal d'Anne Frank. La traduction est due à G. Albers et Victor Louis. Ce V. Louis était (il est mort récemment) une vieille fripouille de journaliste, juif, que le KGB employait de temps à autres, et depuis longtemps, pour intoxiquer les correspondants de la presse occidentale à Moscou. Doit-on s'étonner de voir le nom de ce spécialiste de l'intoxe associé à la production du Journal au théâtre?

 

MONTÉE

Quel que soit le domaine où l'esprit exerce ses activités, on constate une forte montée de l'intolérance. Si ce phénomène est facile à repérer, il est plus difficile à expliquer: le niveau et la violence des conflits internationaux ont subi de nettes diminutions.

On pourrait y voir un effet secondaire de la grande unification mondialiste en cours: dans les pays catholiques européens, le catholicisme a subi d'immenses reculades en l'espace de deux à trois générations. La sensibilité catholique avec son système de confession et de rémission des péchés est alors peu à peu remplacée par une sorte de mixture protestante-juive, beaucoup plus rigide et rigoriste, qui ne connaît à peu près plus le pardon. Dans ce contexte, on se pardonne à soi même, mais pas aux autres. Voir la "culture" mixte d'un idividu comme Bill Clinton, par exemple. Les pays les plus décatholicisés, comme la France, sont les plus atteints. Ceux qui se sont débarrassés du catholicisme plus tard, comme les Italiens, ou les Polonais, sont nettement moins atteints, et donc moins culpabilisables par les manipulateurs patentés de l'intolérance, qui est toujours un système à sens unique.


NEGEA-THION
La campagne continue:


Le Monde:
Le CNRS engage une action contre le chercheur négationniste Serge Thion


Il lui est notamment reproché d'avoir diffusé ses idées sur Internet

La directrice générale du CNRS, Catherine Bréchignac, a décidé d'engager une action contre Serge Thion, chercheur en sociologie et figure centrale du négationnisme français. Dans l'édition du 2 juin de Libération, elle déclare s'être résolue à agir "pour des raisons d'éthique". Alertée à l'automne 1998 par les instances d'évaluation du CNRS sur l'activité du chercheur, elle a, d'une part, mis en place une commission d'enquête interne à l'organisme et s'apprête, d'autre part, à "avertir le procureur de la République".
Né en 1942, Serge Thion, illustre, de façon caricaturale, les dérives idéologiques d'un chercheur au départ plutôt proche de "l'ultra-gauche". Il s'est d'abord fait connaître par des travaux de sociologie et d'analyse politique dénonçant l'apartheid en Afrique (Le Pouvoir pâle ou le racisme sud-africain, 1969) ou livrant des analyses percutantes sur le Sud-Est asiatique (Des Courtisans aux partisans, 1971).
En 1979, lorsqu'éclate l'affaire Faurisson, il prend le parti du négateur de l'existence des chambres à gaz. Dès lors, il devient l'un des porte-parole les plus actifs du négationnisme. Il persuade le linguiste américain Noam Chomsky de signer une préface au Mémoire contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire de Robert Faurisson, publié par La Vieille Taupe. Il nie également le génocide commis par le régime des Khmers rouges dirigés par Pol Pot.

"OUTIL DE TRAVAIL"
L'avènement d'Internet lui ouvre un nouveau terrain de propagande. Et c'est ce qui décide la direction du CNRS à s'intéresser à ses agissements. Il lui est reproché, notament, par le MRAP, "d'utiliser le CNRS comme un outil de travail pour diffuser ses idées racistes et négationnistes". Ses détracteurs, qui ont réalisé un dossier détaillé sur le sujet (www.amnistia.net), l'accusent en particulier d'alimenter un site baptisé Aaargh (Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste). Après le récent voyage au Proche-Orient de Lionel Jospin, on pouvait y lire une diatribe contre "l'irrépressible besoin des socilaistes de se mettre à plat ventre devant tout ce qui pourrait avoir l'air juif". Serge Thion se défend de tout lien avec ce site Internet. L'historien François Bédarida, chargé par la direction du CNRS de la commission d'enquête interne, assure pourtant disposer de "la preuve formelle que les textes négationnistes signés de Serge Thion sur Internet ont bien été déposés par lui". Pour les instances du CNRS, la limite de la "liberté de la recherche" paraît donc avoir été franchie.
Catherine Bréchignac laisse à la justice le soin de décider si les activités privées -- hors du temps de travail -- de Serge Thion tombent sous le coup de la loi. De son côté, l'instance d'évaluation scientifique du CNRS, qui a examiné, au mois de mars, le travail du chercheur, a conclu, à l'unanimité moins une voix, à "une insuffisance professionnelle pour les deux dernières années". Le CNRS envisage donc de demander au nouveau ministre de la recherche, Roger-Gérard Scharzenberg, qui a été saisi du dossier, une sanction pouvant aller jusqu'à la révocation.
Pierre Le Hir
(Le Monde, samedi 3 juin 2000, p. 36).

On voit donc que le journaliste du Monde a comme source la lecture de Libération. Les journalistes ont l'habitude de reproduire leur ignorance par ces procédés incestueux.

Libération

Le CNRS finit par dire non au négationniste

Le chercheur Serge Thion fait l'objet d'une enquête interne.

Par SYLVESTRE HUET
Le vendredi 2 juin 2000

Catherine Bréchignac, directrice générale du CNRS, a décidé de rendre publique -- lire l'interview ci-contre -- l'action qu'elle mène depuis plus de deux ans contre Serge Thion, chercheur au CNRS depuis 1971, l'un des piliers du négationnisme français. Et si la physicienne rompt avec la discrétion jusqu'alors de mise, c'est qu'elle est outrée qu'on puisse la soupçonner de la moindre indulgence vis-à-vis de Serge Thion, l'un des 11 000 chercheurs de l'organisme qu'elle dirige.
Il est vrai que le CNRS ne peut guère se féliciter de compter Serge Thion dans ses effectifs. Caractéristiques du personnage, ces phrases signées de lui que l'on peut trouver sur l'Internet (1), à propos de la récente visite de Lionel Jospin en Israël: «L'irrépressible besoin des socialistes de se mettre à plat ventre devant tout ce qui pourrait avoir l'air juif est également bien connu [...] Jospin mouille quand il serre sur son c_ur ce genre de meurtrier (Ehud Barak, ndlr) [...] alors ils lui ont caillassé la gueule à Bir Zeit [...] et ce crétin liberticide de Gayssot en a pris plein la gueule aussi. Merci à nos camarades palestiniens.»
Dérive.
Né en 1942, Serge Thion est une figure centrale et prolifique du négationnisme français. Dès 1979, il prend fait et cause, jusque devant la justice, pour Robert Faurisson qui nie l'existence des chambres à gaz dans les camps et l'extermination des juifs par les nazis. Une défense menée au nom de la «liberté du chercheur» et abondamment détaillée par Thion dans son pamphlet Vérité historique ou vérité politique? Une prise de position alors surprenante, de la part d'un chercheur qui s'était fait connaître par des ouvrages sur l'apartheid (le Pouvoir pâle) ou l'Asie du Sud-Est revendiqués comme marxistes et anticolonialistes.
Sa dérive intellectuelle conduira ce «révolutionnaire», animateur du groupe la Vieille Taupe (une expression de Marx pour signifier la révolution et désignant dans ce cas une librairie du Quartier latin), de l'ultragauche à la propagande négationniste et révisionniste. Son plus beau coup étant, en 1981, d'obtenir de Noam Chomsky, le linguiste américain, la signature d'une pétition en faveur de la «liberté académique» de Faurisson. Serge Thion tentera aussi de nier le caractère génocidaire du régime cambodgien de Pol Pot, essentiellement pour faire le parallèle avec un autre génocide -- la Shoah -- et les envelopper du même «doute scientifique».
Ménage.
Avec l'arrivée de l'Internet, considéré comme «une chance inestimable pour les travaux révisionnistes», peut-on lire sur un site alimenté par Serge Thion, ces textes ont trouvé une nouvelle diffusion. Et soulevé une vive réaction de la directrice générale du CNRS qui manifeste sa volonté de faire le ménage, malgré les difficultés administratives et juridiques que Serge Thion, protégé par son statut de fonctionnaire, ne manquera pas d'utiliser comme il le fait depuis vingt ans.
Responsable de la commission d'enquête diligentée par Catherine Bréchignac, l'historien François Bédarida annonce que son rapport est pour «très bientôt». Et qu'il contient la «preuve formelle que les textes négationnistes signés de Serge Thion sur Internet ont bien été déposés par lui». Pour l'historien, le CNRS doit «se poser le problème majeur des limites de la liberté de la recherche. Le CNRS n'a pas d'orthodoxie historique mais ne peut admettre les transgressions de la méthode scientifique. De plus, Serge Thion a réussi pendant longtemps à dresser une cloison étanche entre son activité scientifique et son militantisme négationniste. Toute action à son encontre exige du discernement, car si les sanctions sont moralement justifiées elles ne peuvent être juridiquement arbitraires.».
(1) Sur le site de l'Association des anciens amateurs de récits de guerre et d'holocauste. Une information complète sur le sujet peut être trouvée sur www.amnistia.net

[Il est assez révélateur que le journaliste de Libération, qui ne connaît rien au problème qu'il traite, présente comme de "l'information" le tissu de calomnie et de mensonge que l'on trouve sur le site amnistia. C'est un coup à se voir retirer sa carte professionnelle.]

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Catherine Bréchignac, directrice générale du CNRS

«J'ai décidé d'agir pour des raisons d'éthique»

Recueilli par SYLVESTRE HUET

«S'il est prouvé que les activités à titre privé de Serge Thion tombent sous le coup de la loi, c'est à la justice d'intervenir. J'espère qu'elle le fera.»
THIERRY DUDOIT
Avertie en 1998 des activités de Serge Thion, Catherine Bréchignac a aussitôt demandé une enquête et s'est retournée vers la justice.
Directrice générale du CNRS, Catherine Bréchignac rend publique son action à l'encontre de Serge Thion, chargé de recherche au CNRS.
Qu'allez-vous faire de Serge Thion?
La loi Gayssot interdit la négation des crimes contre l'humanité, si Serge Thion y contrevient, il doit subir les conséquences prévues par cette loi. Si vous connaissez une personne qui bafoue la loi, vous devez en avertir le procureur de la République, ce que je suis en train de faire. Cette action ne date pas d'aujourd'hui. Les instances d'évaluation du CNRS en charge de ce chercheur m'ont alertée à l'automne 1998 sur l'activité de Serge Thion. Dès le 18 novembre 1998, j'ai donc, sur avis du comité d'éthique du CNRS, mis en place une commission destinée à enquêter sur un site web. En particulier de déterminer si les textes répréhensibles répertoriés sur ce site l'avaient été via des moyens de communication provenant d'un agent du CNRS. Dans le passé, Serge Thion avait déjà utilisé le site de la Maison des sciences de l'homme, institution qui ne relève pas du CNRS, pour diffuser des textes non scientifiques.
D'autre part, à ma demande et à celle du département sciences de l'homme et de la société, la section du comité national dont il dépend l'a évalué en mars dernier et a conclu, à l'unanimité moins une voix, à une insuffisance professionnelle pour les deux dernières années. J'envisage donc de donner suite à cette procédure et de convoquer une commission administrative paritaire qui devra recommander une suite, une sanction éventuellement, à cette évaluation.
De quelles sanctions Thion est-il menacé?
Je n'accuse pas Serge Thion, je souhaite demander à la justice de déterminer s'il a, en tant que chercheur CNRS, publié des textes négationnistes. Si l'enquête interne démontre qu'il utilise son temps de travail pour d'autres activités que sa recherche, il doit être sanctionné à ce titre comme n'importe quel chercheur du CNRS qui ne justifierait pas son salaire. Si ces activités ressortissent du négationnisme, j'entends bien faire respecter la loi. Je demanderai au ministre de prendre une sanction qui peut aller jusqu'à la révocation. En outre, s'il est prouvé que ses activités à titre privé, en dehors de son temps de travail, tombent sous le coup de la loi, c'est à la justice d'intervenir. J'espère qu'elle le fera.
Comment expliquer que Serge Thion soit toujours au CNRS?
Je dirige le CNRS depuis l'automne 1997. J'ai découvert cette affaire, il faut l'avouer très éloignée de mes préoccupations de physicienne, à l'automne 1998. J'ai agi aussitôt. Je suis le premier directeur général à l'avoir fait, en accord avec la direction du département des sciences de l'homme et de la société. Je ne protège aucun négationniste et j'imagine mal que mes prédécesseurs aient pu le faire.
Où travaille Serge Thion?
En 1994, Serge Thion a été affecté au centre d'anthropologie de la Chine du Sud et de la péninsule indochinoise. Cette unité a été fermée fin 1999 pour cause de production scientifique insuffisante. Serge Thion a proposé d'être affecté à une nouvelle unité travaillant sur la péninsule indochinoise, la section 36 lui a donné un avis favorable mais, compte tenu de la procédure en cours, cette affectation n'a pas été prononcée.
Avez-vous des consignes ministérielles?
Je n'ai pas de consigne particulière du ministère. Serge Thion a 58 ans, il est donc proche de la retraite et j'aurais pu décider de laisser le temps faire son oeuvre, j'ai décidé d'agir pour des raisons d'éthique, une éthique indispensable à l'activité de recherche scientifique.

Libération, 2 juin 2000.

Ces pseudo-informations ont été reprises ensuite, bien entendu, par les mêmes procédés de copie et de recopie incestueuses par le Canard enchaîné du 14 juin.

BONHEUR SUISSE

Editorial de (24) heures, quotidien sis à Lausanne, 33 av. de la Gare.

UN PROCÈS UTILE POUR LA DÉMYSTIFICATION


On peut à bon droit, comme l'a fait le procureur général du canton de Vaud hier, se demander si le procès intenté à Gaston-Armand Amaudruz n'est pas contre-productif. En ce sens qu'il offre à ce négationniste notoire une tribune inespérée et une auréole de martyr propre à étendre encore son audience. Et c'est vrai que, ce lundi, l'accusé a pu exposer en long, en large et en travers ses ahurissantes théories.
Tel qu'il a été envisagé et mené par tous les acteurs, ce procès a néanmoins tout son sens, même si la camarilla qui entoure le vieil homme obstiné y voit l'émergence d'un système "stalinien" (!). Il l'a moins, à vrai dire, par le strict examen de l'ordonnance de renvoi, au ras de laquelle s'est confiné le défenseur, que par la mise en perspective qu'il permet du négationnisme et de ses adeptes, par la mise en évidence de ses effets pervers effectifs ou potentiels, qui n'apparaissent pas toujours à l'évidence de prime abord.
Car loin de se résorber de lui-même, de succomber à la répétition sempiternelle des mêmes vieilles lunes, le mouvement incarné par Amaudruz -- qu'il en soit un grand leader ou un tout petit chef -- perdure. On note même, comme l'a relevé à l'audience la vice-présidente de la commission fédérale contre le racisme Boël Sambuc, une résurgence de l'intolérance, tant à l'égard des juifs que d'autres catégories d'étrangers. Le discours négationniste s'instille dans de jeunes esprits.
Il convient donc d'en démonter les ressorts, d'en analyser et réanalyser les tenants et aboutissants. Rien là-dedans ne participe du souci de la vérité historique. Tout concours au contraire à banaliser les crimes du régime nazi pour mieux faire l'apologie de son idéologie autoritaire, totalitaire et raciste au suprême degré. Il y a hélas encore du pain sur la planche pour démystifier l'imposture négationniste. Le procès de Lausanne y aura contribué.
Michel Perrin

(24) heures, Jeudi 6 avril 2000, p. 2.

Cependant, L'Express- feuille d'avis de Neuchatel, du samedi 15 avril 2000, nous avise que le libraire genevois qui avait mis en vente l'ouvrage de Garaudy, Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, a été acquitté par la Cour de justice. La LICRA locale a été condamnée à payer la moitié des frais de justice et à une indemnité de 4000 F (suisses, soit environ 16.000 FF) au libraire à titre de dépens. La Cour genevoise a dénié à la LICRA et à deux "survivants" la qualité de partie civile (p. 15).

Comme tous ces petits événements ne faisaient pas une bonne impression sur l'esprit de ceux qui ont décidé de saigner la Suisse à blanc en la faisant cracher au bassinet éternel, ils ont décidé de lui faire, à cette Suisse semi-réticente, le coup classique du sondage. La recette est simple. Vous prenez une population, vous la secouez bien, et vous échantillonnez; sur cette échantillon, vous posez quelques questions idiotes mais astucieusement formulées. Vous secouez une nouvelle fois et vous tirez la conclusion quand la situation est bien chaude: cette population est d'une ignorance crasse à l'égard du génocide des juifs et il convient de la rééduquer entièrement. Voyez L'Epress- feuille d'avis de Neuchatel du 16 mars 2000. 57% des sondés pensent, paraît-il, que l'antisémitisme est un problème grave mais 32% seulement savent ce qu'est la "Shoah". Et tout est de la même eau. Conclusion de la conclusion: 81% des sondés réclament à cor et à cris que l'on enseigne l'"holocoste" dans les écoles cantonales. Quod erat demonstrandum. Cette façon de prendre toujours les gens pour des cons est signée American Jewish Committee de New York, qui a financé ce sondage-bidon.

BOURREURS DE MOU
On annonce la tenue d'une université d'été sur l'enseignement de l'histoire de la Shoah pour les professeurs de lycées, "toutes disciplines confondues", du 9 au 13 juillet, "avec des intervenants de différents pays" (devinez lesquels). Avec le soutien de l'APHG (Ass. des prof d'hist.-géo.) , de la Fondation Jacob Buchman et de la région Ile-de-France. Vous ne saviez pas à quoi servent vos impôts?
Renseignements et inscriptions: Centre de documentation juive contemporaine: 01-42--77-44-72.

MORTEL PROCÈS

On apprend que le professeur Werner Pfeifenberger, enseignant dans une école professionnelle de Münster, en Westphalie, s'est suicidé à Vienne le 13 mai. Il avait publié un article en 1995 dans une revue du parti libéral autrichien, intitulé "Ennemis perpétuels -- nationalisme et internationalisme". il y exprimait des vues inorthodoxes sur les origines de la deuxième guerre mondiale, qui, dans un premier temps, lui avaient valu un non lieu de la part du procureur de Vienne. Ensuite, ayant perdu un procès en diffamation contre un journaliste, il s'est retrouvé accusé à nouveau. Il semble que la perspective d'un procès injuste, pouvant déboucher sur 5 ans de prison pour "réhabilitation" l'a poussé vers ce geste fatal. (Voir Münstersche Zeitung et le Bild de Stuttgart du 23 mai 2000).


LES BEAUTÉS DU NOUVEAU MONDE

Central Park Wilding: It's About Race, Stupid!


by Nicholas Stix
Toogood Reports, June 22, 2000. URL: http://www.frontpagemag.com/archives/racerelations/stix06-27-00p.htm

Race is the 800-pound gorilla no one wants to talk about, in New York City's Central Park wilding spree. But all the tiptoeing around it merely underscores its ubiquity.
Every single one of the 33 suspects is black or Hispanic. A decisive majority is black. Though police refuse to divulge the racial breakdown ofthe victims, it appears that the victims of the most serious attacks were overwhelmingly white (though the media keep running videos of smiling black and Hispanic girls being splashed with water, as if that was what the wilding was all about).
The story is that the men went on a wilding spree from about 2 pm until 6:30 or so, in broad daylight, in a park full of tens of thousands of visitors, with a thousand or so police officers within shouting distance. The perpetrators sprayed women with water, before proceeding to rob them, rip their clothes off, grope their genitalia, and in several cases, manually rape them (forcing their fingers into unwilling women's vaginas).
In the case of a French couple visiting the city, the mob held down the husband, who could see half-a-dozen members strip his wife naked, and then take turns jamming their fingers into her.
Feminist organizations were quick to protest. NOW, in particular, organized a protest on Sunday, June 18, in which its supporters attacked the police!
The problem for NOW is that none - as in zero - of the perpetrators were white. No "privileged, white, heterosexual males" had had the decency to accommodate feminists by attacking at least one white female. As recent history has shown, a black man could rape, murder and dismember a white woman and no feminist
organization would decry black racism.
Feminists see themselves in alliance with black and Hispanic groups, an alliance that has been profitable in terms of power, propaganda, lucrative lawsuits, set-aside programs and discriminatory policies favoring women. However, it has also exacted a terrible price. For while white women have stuck to the bargain, blacks -- who have profited as much from it as the white women have -- have not.
And so, blacks (especially black women) routinely stab feminists in the back, by celebrating black violence against white women, whether in supporting O.J. Simpson, and cheering his 1996 acquittal of killing his wife, Nicole; by turning the black men who gang-raped and beat almost to death a young woman in the 1989 Central Park Jogger case into folk heroes, and then engaging in a year-long campaign of public vilification against the victim; and finally in refraining from any criticism of the men who attacked white women on June 11, while roundly condemning the majority-white police force.
Every time such an assault takes place, white feminists are forced to eat crow by blacks' -- especially black women's -- embrace of the attackers. And white feminists have proved yet again -- as they did through their unflinching support of serial sexual abuser Bill Clinton -- that there is no depth to which they will not sink, to avoid criticizing those whom they perceive to be their political allies.
NOW President Patricia Ireland released a statement arguing, "Congress must pass the Local Law Enforcement Enhancement Act to extend hate crimes protection to women and pass the reauthorization and expansion of the Violence Against Women Act" which, "would fund training for police and other law enforcement and court personnel, among other things "
Since blacks and Hispanics are in practice routinely exempted from prosecution under hate crimes statutes, Ireland's demands would have had no effect on the Central Park attackers.
The only point I can see in Ireland's proposal is as a source for soft, federal patronage jobs for middle-class women -- "training." I sought to broach these issues with the folks at NOW. Val Henning of NOW's press office called back, asking "what constituency does Toogood Reports serve?" I answered, "I really wouldn't know," thinking to myself that I had always written for an "audience" of everyone who could read the language.
That was the last I heard from NOW.
Hearing me speak constantly of white female victims, you may be asking, But what about the two black victims? To which I say, "What black victims?"
In less than 48 hours, Ashanna Cover and Josina Lawrence, of Somerset, New Jersey, were able to round up a high-priced attorney, get the most high-profile "civil rights" leader in the nation on their side, file a multimillion-dollar lawsuit, and hold a press conference. But somehow, they never found the time to cooperate with the police.
At their press conference, Cover and Lawrence were accompanied by the Rev. Al Sharpton. Having Al Sharpton as one's spokesman automatically brings with it a credibility problem. When the NYPD brass sought to interview the women, and have them look through mug shots of all the officers on duty in the area where the women said the first two cops they encountered brushed them off, the women refused to cooperate.
None of the other victims or witnesses has identified Cover or Lawrence. Neither Cover nor Lawrence has identified any attackers who assaulted them, nor any of the police officers whom they insist refused to help them. Can you say, "Quick, sealed, tax-free, cash settlement"?
In January, 1991, I was attacked on a Brooklyn-bound subway by a gang of three blacks and two Hispanics. A white, NYPD detective I spoke with at the transit bureau that night in January, 1991, acknowledged that the attack was obviously racially motivated, a "bias" crime," but "there are some things you can't say," due to the political climate. The detective also reported that such racially motivated attacks by blacks against whites occur every single day in New York City.
The media and the city's PR machine notwithstanding, the climate has gotten considerably stormier in the intervening nine-and-a-half years. Just imagine, if no one had bothered to tape the events in Central Park on June 11.
© Copyright 2000 by Toogood Reports
Posted on FrontPagemag.com 6/27/00


LA FATIGUE DE LA CULPABILITÉ

Reimagining Hitler

Putting a positive spin on Nazi history means some Germans are closing the book on their past, says Erna Paris

By Erna Paris
It was a long time coming but, since the 1970s, the government of the former Federal Republic of Germany has made a determined attempt to teach German children about the Nazi era. Students are not spared the details of what their parents' or grandparents' generation did, or witnessed as bystanders. Before their school days are finished, almost all of them will have visited a concentration camp -- a policy that has created a large minority of vigilant people who watch nervously for any change in social attitudes that might signal a revival of fascism.
The shift on the educational front followed earlier structural changes to the constitution: In the immediate postwar period, a new "basic law" was enacted stressing unconditional individual rights and curtailing the possibility of overly centralized power. Major memorials to the victims of Nazism have been created. Holocaust denial has been criminalized.
Yet a trace of the old poison persists. Call it guilt fatigue or shame overload -- whatever its name, some prominent people are giving Nazi history a positive spin, and they seem to have plenty of public support.
Chief among the revisionists is historian Ernst Nolte, the man who created the maelstrom called the "historians' debate," which seized German intellectual circles in the mid-1980s. Mr. Nolte claimed then that every major nation has had its Hitler era and suggested that Stalin's gulags were "more original" than Hitler's designs for racial extermination (in that "class murder" on the part of the Bolsheviks preceded Nazi death camps). And he wrote that the Jews were, in a sense, indebted to Hitler for showing the need for the creation of an independent Jewish state.
Underlying this revisionist agenda was the burden of German guilt. Mr. Nolte wondered at the time whether all the talk about "the guilt of the Germans" deliberately overlooked the Nazi talk about "the guilt of the Jews" -- as though the continuing national discussion over history and memory might be compared with confabulated Nazi propaganda.
Fifteen years later, he is at it again -- and his ideas seem to have become dangerously more mainstream in the interim. Earlier this month, Mr. Nolte was awarded the prestigious Konrad Adenauer Prize for literature, an honour reserved for works that will "contribute to a better future."
The Munich-based Deutschland Foundation that administers the award is no extremist fringe group. That's what is so disturbing. It is connected to the right wing of the centrist Christian Democratic Party that used to be headed by Helmut Kohl. Among Germany's postwar leaders, Mr. Kohl did the most to establish a climate of repentance and make amends, but, now that he is gone, those close to the party are promoting a quite different message about their country's history.
I travelled extensively through Germany not too long ago as part of my research for a book on the way people remember, or choose not to remember, difficult periods in their national history. I found continued suffering -- and anger -- over the Holocaust. A few older individuals still denied the past in the way of the immediate postwar period: One person told me that all the Jews of her community moved to Israel in 1941 when the Gestapo made the town Judenrein (free of Jews); another said the Jews were now "living in the countryside." On the other hand, a great many people among the ever-vigilant minority had committed their lives to making amends and teaching young people about what had taken place in their country. Many of them were openly ashamed and still grieving.
This widespread culture of shame has angered Mr. Nolte. He and millions of others now think it is time for Germany to become what they call a "normal" country.
In accepting his prize, Mr. Nolte daringly claimed that Hitler's anti-Semitism had a "rational core." Nazism was anti-Bolshevik, he said, and the Jews "supported Bolshevism." His generalization about the political proclivities of Jews was a scandal in itself, but the deeper outrage was his attempt to publicly rehabilitate Hitler by returning to, and praising, his racist propaganda. Equally disturbing, Mr. Nolte was immediately supported by another well-known historian, Horst Moller, the director of the Institute for Contemporary History.
Mr. Nolte's boldness may represent merely the most visible indication of a growing guilt fatigue, because there are other signs. In 1994, the American Jewish Committee published a study, Current German Attitudes Toward Jews and Other Minorities, in which 1,434 respondents were interviewed from western and eastern Germany. Although there are few Jews in the country, 20 per cent of the respondents thought Jews had "too much influence" in German society, and 40 per cent believed that "the Holocaust is not relevant today." These attitudes existed despite high levels of factual knowledge: Eighty-seven per cent could accurately define the Holocaust and 92 per cent knew that Auschwitz, Dachau and Treblinka were concentration camps. True, 60 per cent of those polled did want to preserve the memory of the Holocaust, but the numbers were disturbingly high in a country with an attempted genocide in its contemporary history.
I suspect they would be even higher today. In 1998, the renowned writer Martin Walser was presented with the annual Peace Prize by the German Association of Publishers and Booksellers at the Frankfurt Book Fair. Then in his 70s, Mr. Walser had started his career by pleading for a recognition of collective responsibility for the Hitler era; but, in his acceptance speech, he lamented (like Mr. Nolte) that German guilt was a "moral stick" used to beat the German people and that Auschwitz had been instrumentalized as "a permanent exhibition of our shame." He received a standing ovation from the German publishers and writers at the fair -- not a constituency that marches about in jackboots.
Within the context of German Second World War memory, the powerful revisionism of Mr. Nolte is profoundly unsettling. As his ideas filter from the margins of the extreme right toward the conventional centre, the rest of us stand forewarned. <end>
Toronto author Erna Paris has won seven awards for her books, feature writing and radio documentaries. Her next book, Long Shadows: Truth, Lies and History, will be published in September by Knopf.

The Globe and Mail, Tuesday, June 27, 2000
 

PUBLICATIONS

 
Herbert Verbeke, "Procès Jean-Louis Berger", p. 51-160. On a là un compte-rendu détaillé de l'audience, par un témoin, qui insère de nombreuses digressions documentaires en contre-point de certains affirmations étonnantes des parties civiles. Il détaille aussi les témoignages des experts appelés à la barre, comme Alain Bihr, un traine-savate qui a réussi l'exploit de s'associer, quasi en même temps, à la bande des quadruppanistes chapeautée par Gilles Perrault, et à Didier Denainxxx, pourfendeur de la même bande. Il a fait étalage d'une ignorance assez vulgaire. Le clou, si l'on peut dire, a été la déposition d'un universitaire connu, Pierre Ayçoberry, spécialiste de l'Allemagne, mais qui a montré que toute cette histoire de camps et d'extermination était, dans son esprit, quelque chose d'aussi vague et brumeux que certain et incontestable. Que de pareilles loques intellectuelles soient professeurs d'université vous donne une furieuse envie de devenir pâtre dans les Hautes-Alpes. On nous dira qu'on exagère. Voici un exemple, concernant un reproche fait à M. Berger, celui d'avoir commenté une photo représentant des cadavres de prisonniers du camp de Nordhausen bombardé par les Alliés. "Les déportés, -- dit Ayçoberry -- étaient des mourants [ce qui est parfaitement faux, par ailleurs] . Donc les Alliés ont tué des mourants. En omettant ce fait, J.-L. Berger a dit une demi-vérité, donc un demi-mensonge, donc un mensonge." Berger est condamné et Ayçoberry peut aller continuer à sucrer ses fraises.
Maître Nisand, avocat de la LICRA a, pour sa part, déclaré:
"Si cette thèse (la thèse révisionniste) était un tant soit peu avérée, toute notre histoire de l'après-guerre serait bouleversée. Il n'y aurait plus de raison de critiquer Hitler. Si les juifs s'étaient rendus coupables d'une telle abomination (la propagation du mythe de la Shoah), il faudrait refaire la Solution finale, car ce peuple qui est à l'origine du procès de Nuremberg et de l'Union européenne devrait être tué" (p.133).
 
Dépitées de ne pas avoir mis la main sur Germar, les autorités allemandes se sont vengées symboliquement. A la suite d'une décision d'un tribunal, une forte escouade de police s'est présentée le 19 avril 2000 au siège des éditions Grabert, à Tübingen, pour y saisir le premier livre de Germar Rudolf, Vorlesungen über Zeitgeschichte, paru en 1993 et qui s'était tranquillement épuisé depuis lors. Le livre, sept ans, après, est condamné, semble-t-il, pour "incitation", le fourre-tout de ces feignants de juristes allemands. Il y a longtemps qu'il a disparu des librairies pour réapparaître sur le site VHO.ORG. En outre, Germar annonce la parution en anglais d'une version corrigée des Grundlagen et une dernière version corrigée également de son Rapport en allemand. Les pendores allemands ont encore beaucoup de marche à pied devant eux.

 

CANULAR
Histoire de rire un brin, des révisionistes inconnus (ils auront leur stèle un jour) avaient envoyé un brochure de VHO à plusieurs établissement scolaires avec une lettre, présentant la brochure comme destinée à la formation pédagogique, avec en-tête d'une farfelue "Fondation Mémoire et Vérité sur la Déportation". Dans les "régions", comme on dit maitenant, on sait parfois s'amuser.

Chevènement, à peine sorti du coma, avait interdit la brochure! Ils ont déclenché une avalanche, sous la forme d'un article de 2 pages dans Le Nouvel Observateur, du 25 mai, titrées: "Quand les négationnistes attaquent l'école" d'une Anne Fohr. Pas de jeux de mots, s'il vous plaît.

Elle décrit la panique de profs qui s'apercoivent que leurs élèves peuvent se documenter tout seuls sur Internet; ça leur fout les foies, à ces profs, qui eux-mêmes ne connaissent pas grand chose à la question. "Voilà dix ans que l'école s'interroge sur la "juste" façon d'enseigner tout cela en une paire d'heures annuelles"... note, accablée, la mère Fohr. Elle a donc interrogé un type nommé Dominique Borne, "doyen du groupe histoire et géo de l'inspection générale", qui avait fait partie des bagages de Jospin à Stockholm, pour la conférence sur l'holocauste pour tous. Il dit, le type: "L'enseignement de cette période est très difficile et mériterait sans doute une trève de la critique ambiante. Aucune autre question n'agite et ne mobilise autant nos professeurs. Mais quoi qu'ils fassent, ce n'est jamais bien ou assez. -- Pourquoi? demande l'éberluée. -- Parce que la société attend de l'école qu'elle remplisse un devoir de mémoire, qu'elle sacralise l'extermination, en disant aux élèves: 'Nous faisons de vous les témoins de cette période, vous devez passer le flambeau...' Or son rôle est d'abord un devoir d'histoire: 'Voilà ce que l'on sait, ce qu'on peut dire sur cet événement, que peut-il nous apprendre?' Pour armer les élèves d'une compréhension de cette période, un enseignant doit ainsi éviter la fascination devant l'horreur, la complaisance dans l'émotion, la pseudo-leçon de morale, donner leur juste place aux témoins, restituer les erreurs historiques, ne pas faire de l'histoire en noir et blanc. Sortir du cléricalisme, laïciser cet enseignement est la meilleure façon de combattre le négationnisme en classe." Ce type propose donc d'appliquer intégralement le programme révisionniste, sans le dire. Nous comprenons qu'il aura beaucoup de mal à "laîciser", ce qui, en bon français, veut dire "dé-judaïser". Rien de plus éloigné du laïc, n'est-ce pas, qu'une vision juive, ou catholique, ou etc.

LA LIGNE GÉNÉRALE
Jean-François Kahn, histrion bien connu, se permet des sorties que sa situation sociale garantit sans danger. Il sait jusqu'où il peut aller et ne dépasse jamais la ligne.

Dans un récent numéro de Marianne, il dénonce l'intolérance montante de ce qu'il appelle "les nouveaux staliniens". Il commence donc avec un baratin sur les procès de Moscou et l'idée qu'il y avait alors une "ligne" dont il ne fallait pas dévier.

Il dit que cela s'applique aujourd'hui: il cite le cas de l'écrivain Pascal Bruckner qui dit que la critique de la politique américaine cache un antisémitisme larvé.

"Or, ces dernières semaines, poursuit-il, cette perversion de la controverse démocratique a pris une nouvelle dimension". On s'aperçoit (!!!) dans la presse qu'il y a une grande différence entre ce qui s'est réellement passé de sanglant au Kossovo et ce qu'en disait la presse de l'époque, ce qui déclenche chez les "nouveaux staliniens" des réflexes purgatifs:
"Jacques Julliard, dans le Nouvel Observateur, avait écrit en substance: 'Loin de moi l'idée de vous comparer à Faurisson!' L'idée, en fait, n'était pas si loin. Une tribune publiée dans Le Monde, une autre plus absconse dans libération, une chronique dans Le Point, franchirent allègrement la ligne. Constater la vérité officielle à propos du Kossovo, opposer les écrits d'hier à la réalité d'aujourd'hui, recouper les chiffres, pointer soit la légèreté médiatique soit le bourrage de crâne étaient totalement assimilés à ce "révisionnisme" qui consiste à contester l'existence des chambres à gaz, à minimiser ou à nier l'horreur de la Shoah. Une telle attitude était, par conséquent, criminelle. Quelques jours plus tard, Nicole Duroy écrivait en passant dans Télérama: "l'article 'révisionniste' d'Elisabeth Lévy..."
[...] Au fond, de quoi s'agit-il? Tout simplement de tuer dans l'oeuf la contestation, d'étouffer d'emblée la discussion, de protéger le discous "unique" contre toute remise en cause. Rien ne doit pouvoir se mettre en travers de la "pensée juste". Donc, toute "déviation" doit être diabolisée. Les campagnes médiatiques sont faites pour cela.
[...]
Marianne, p. 18-19, 22-28 mai 2000.

Pour notre part, nous n'avons pas eu à attendre un an pour voir la pyramide de mensonges qui s'entassait dans la presse au moment de l'offensive de l'OTAN. Il est d'autant plus amusant de voir les collaborateurs bien propres sur eux de Marianne, comme ce Benoît Duteurtre, qui se fait qualifier de "Faurisson de la critique musicale" parce qu'il émet des critiques sur la bande à Boulez. Et d'autres encore. Mais peut-on qualifier un Faurisson de "faurisson" ?

ÉCRITS VAINS

L'une des plus récentes victimes de ces censeurs est l'écrivain Renaud Camus, qui vient d'ouvrir un site: http://perso.wanadoo.fr/renaud.camus/affaire.html.

Il regroupe une trentaines d'articles qui montrent les entrailles de l'intelligentsia parisienne: attention, ce spectacle est à la fois fascinant et répugnant; il est interdit aux moins de 35 ans.

Un autre cas est celui d'un rocker tourné écrivain, genre prolo de banlieue. Nommé Maurice Dantec, il est venu à la littérature par un pion de sa boîte, Jean-Bernard Pouy, créateur de la masion Poulpe-Denainxxx et autres imbéciles. Ce dantec a écrit des poars furieux et selance maintenant l'observation politico-métaphysique où il entreprend d'exploiter l'énorme fonds de son vaste ignorance. Voir Le Théâtre des opérations, dont le 1er chapitre est visible sur www.chapitre.com. [Font partie des salauds qui vous obligent à accepter leurs cookies de merde.] Cette littérature d'autodidacte qui régurgite avant la digestion nous paraît totalement illisible. Voici ce qu'on trouve dans ce premier chapitre:

"Je suis pour ma part persuadé que les empires « précolombiens » étaient les dépositaires et, plus que cela encore, les héritiers, donc les acteurs vivants d'un élan civilisationnel multimillénaire remontant aux plus lointains confins de l'histoire, qui s'était brisé en Europe avec le nihilisme chrétien devenu pouvoir temporel, et qui avait entre-temps édifié en Amérique centrale, au Chili et au Pérou une civilisation scientifique et religieuse d'une très haute et très rare complexité". On ne poursuivra pas la lecture de cette très haute ânerie, garantie par Gallimardeux.

Il déclare au journal Le Monde (1er juin 2000, p. 15) qu'il n'y a plus que sur Internet "que la liberté d'expression est garantie. Il se battrait même pour que les négationnistes aient de le droit de s'exprimer [ce que ne ferait certainement pas la bande des poulpeux], comme Chomsky l'a fait avant lui. Lequel Chomsky à ses yeux n'est qu'un autre négationniste lui-même, puisqu'il ne reconnaît pas le génocide cambodgien, qu'il définit comme une simple répression. On voit qu'il reste encore très loin derrière Chomsky. Alors on attend qu'il se batte pour nous, au lieu d'annoncer à son de trompe qu'ils le ferait. C'est le bon moment. Momo, au boulot!




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