AAARGH
| Accueil
général | Accueil
français |
***********
Actualités
de juillet 2000
Sortie
du livre de Finkelstein, The Holocaust Industry
En juillet 2000, un dossier
sur le livre de Norman Finkelstein, The Holocaust Industry,
sorti en juillet en Angleterre et aux Etats-Unis; ce livre, qui
soulève un bon vrai tollé dans la nomenklatura sioniste,
affirme que la construction idéologique autour de l'extermination
des juifs par les nazis date de la guerre des six jours, qu'elle
a pour but de légitimer le terrorisme israélien
et qu'elle est la source d'un profit immoral pour les organisations
sionistes, tandis que les victimes, au nom desquelles l'extorsion
de fonds est diligentée, ne reçoivent rien. Ne
manquez pas cette querelle.
A
QUELLE SAUCE MANGER INTERNET?
- Les dernières nouvelles rassemblée
par IRIS (Meryem Marzouki):
"Vous trouverez
ci-dessous un point de la situation concernant la responsabilité
des intermédiaires techniques et la corégulation,
notre réaction à un jugement récent, et
quelques annonces de séminaires et nouveaux sites à
consulter.
- Sommaire complet
de cette lettre:
- 1. Loi sur la liberté
de communication au Sénat le 27 mai
2. Mission Christian Paul sur la corégulation achevée
le 11 mai
3. Directive européenne sur le commerce électronique
votée le 4 mai
4. Affaire Yahoo, jugement du 22 mai : « Cachez cette svastika
que je ne saurais voir »
5. Ouverture du site DELIS (Droits et libertés face à
l'informatisation de la société)
6. Mardis Acrimed : ACtion-CRitique-MEDias le 6 juin
7. Séminaire Jussieu : Informatique, Réseaux et
Société le 14 juin
-
- Adresse de cette lettre
sur le web :
http://www.iris.sgdg.org/les-iris/lbi/lbi-230500.html
Vous pouvez retrouver le dossier complet d'Iris, régulièrement
mis à
jour, à : http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm
Vous y trouverez en particulier un tableau montrant l'évolution
de la
loi depuis la première lecture à l'Assemblée
nationale :
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/iris-tab-evol.html
Apport d'Iris sur la corégulation disponible à
:
http://www.iris.sgdg.org/documents/rapport-coreg
Affaire
Yahoo, jugement du 22 mai : « Cachez cette svastika que
je ne saurais voir »
Le tribunal correctionnel de
Paris, sous la présidence de Jean-Jacques Gomez, a rendu
son jugement le 22 mai 2000: la société américaine
Yahoo Inc., assignée en référé par
la LICRA et l'UEJF pour vente aux enchères d'objets nazis
sur son site, devra mettre en place d'ici au 24 juillet 2000 les
moyens techniques nécessaires pour empêcher l'accès
à ces ventes à partir de la France.
La LICRA et l'UEJF sont satisfaites. Marc Knobel, pour la LICRA,
a ainsi déclaré à ZDNet que « si la
solution technique est impossible à trouver, Yahoo sera
obligé de retirer les ventes litigieuses ».
Ben voyons ! Si la solution technique est impossible à
trouver (et c'est bien le cas), Yahoo Inc. va plutôt faire
valoir non seulement cette état de fait, mais aussi que
le premier amendement de la Constitution américaine lui
garantit le droit de continuer cette activité. La bataille
juridique s'annonce longue, fastidieuse et infructueuse.
La solution technique est évidemment impossible à
trouver : tout d'abord, ce n'est pas le site consulté (ici,
yahoo.com) qui peut empêcher l'accès, mais le fournisseur
d'accès de la personne qui veut consulter le site. Ensuite,
il s'agit d'empêcher l'accès des Français,
ou à partir du territoire français (puisque c'est
une loi française que l'on applique). On attend de la LICRA,
de l'UEJF, et du tribunal correctionnel de Paris qu'ils nous définissent
le territoire français sur Internet... Une fois que ce
sera fait, on attend des mêmes qu'ils nous expliquent comment
empêcher l'accès des Français ou à
partir du territoire français à un contenu quelconque
est compatible avec la liberté d'information des Français
et des personnes résidant sur le territoire Français.
Un jugement absurde suite à une assignation tout aussi
absurde. Le même Marc Knobel, conscient de l'absurdité
de la demande, déclarait le 12 avril 2000, toujours à
ZDNet : « j'aimerai bien, un jour, pouvoir obtenir une réponse
morale à une question morale... ».
LA FIN DE L'INTERNET FRANCAIS?
Paris, 16 juin (AFP) -- L'Assemblée nationale a précisé
jeudi soir la responsabilité civile et pénale des
hébergeurs de services internet, en adoptant un amendement
au projet de loi sur la réforme de l'audiovisuel, examiné
en nouvelle lecture dans la soirée au palais Bourbon.
L'amendement, déposé à l'initiative du PS
Patrick Bloche, stipule qu'un hébergeur de services internet,
agissant "à titre gratuit ou onéreux",
n'est "pénalement ou civilement responsable du fait
du contenu de ces services" que s'il "n'a pas agi promptement
pour empêcher l'accès à ce contenu"
après avoir été saisi par une autorité
judiciaire. Il est aussi tenu responsable s'il n'a "pas
procédé aux diligences appropriées"
après avoir été "saisi par un tiers
estimant que le contenu qu'il héberge est illicite ou
lui cause un préjudice".
L'amendement de M. Bloche ne traite pas de la responsablité
des fournisseurs d'accès au réseau internet, estimant
que celle-ci était déjà "bien délimitée
par le droit en vigueur". Il stipule toutefois que les fournisseurs
d'accès sont tenus d'informer leurs abonnés de
l'existence de logiciels de filtrage, et de leur proposer "au
moins un de ces logiciels".
-
-
PLANTIN
PLANTÉ
Jean Plantin, éditeur
d'Akribeia, a été condamné en appel
par deux arrêts: le premier pour avoir nommé des
ouvrages révisionnistes, interdits par le ministre de l'Intérieur,
de vente aux mineurs, d'exposition et de publicité (loi
de 1949 sur les écrits dangereux pour la jeunesse) ; le
second pour contestation du génocide des juifs (loi Gayssot
de 1990 sur la liberté de la presse).
J. Plantin est deux fois condamné
à six mois de prison avec sursis. Ses deux ordinateurs,
qui avaient été saisis chez lui par la police, lui
sont définitivement confisqués. En outre, il lui
faudra verser plus de 140.000 F. Cette somme, exorbitante pour
un éditeur sans ressources, comprend, en plus des amendes
(40.000 F), les dommages-intérêts obtenus par le
B'naï B'rith, richissime organisation juive, ainsi que par
la LICRA et SOS-Racisme. S'y ajoutent les frais d'avocats de ces
associations et les droits fixes de procédure. Ce total
ne comprend pas les sommes que J. Plantin a dû verser pour
sa défense et celles que lui réclameront les huissiers
de justice.
Enfin, J. Plantin se voit interdire
pour trois ans son activité d'éditeur (interdiction
professionnelle calquée sur le Berufsverbot allemand).
On peut joindre J. Plantin à
l'adresse suivante: 45/3, Route de Vourles, 69230 SAINT GENIS
LAVAL, 0478563648.
ACTION
REPORT
David Irving (on work in progress):
"I am currently working on a 32 pp fully illustrated Action
Report on the trial, legal size, which will go to the printer
next week; that occupies a lot of my time. People on my list will
get it sent anyway, anybody else should send me $10 for it incl.
shipping. Feel free to mention this fact in your next circular
letter. It contains my entire trial diary, and many of the key
documents illustrated. Next: the transcripts themselves."
FOCAL PUBLICATIONS, PO Box 1707,
Key West, FL 33041-1707, USA.
Ou: 81 Duke Street, London, W1M
5DJ, Royaume uni, ou:
[email protected].
TO
BE GAYSSOT OR NOT TO BE
http://jta.virtualjerusalem.com/index.exe?0006224
Les Anglais refusent de voter
une loi contre le révisionnisme:
- Don't try
to legislate against Holocaust denial, lawyers say
By Richard Allen Greene
LONDON, June 22 (JTA) -- Passing a new law outlawing Holocaust
denial is not the best way to combat the problem, says a panel
of British lawyers. The recommendation came about two months
after British Holocaust denier David Irving lost a multimillion-dollar
libel case against American historian Deborah Lipstadt in London.
Holocaust denial is "fanciful, inconsequential stuff,"
said Anthony Julius, who chaired the panel of experts and led
Lipstadt's legal defense.
"The present risk that Holocaust deniers pose can best be
dealt with by education," he added.
The Institute for Jewish Policy Research delivered the report
to BritishHome Secretary Jack Straw earlier this month -- on
the same day London's Imperial War Museum opened a new permanent
exhibition on the Holocaust. Straw welcomed the report, calling
it "very helpful" and promised to look carefully at
its recommendations, which include a call for a "drive to
raise public awareness of the Holocaust." The report, the
result of 18 months of work, argues that outlawing Holocaust
denial "could be seen as an illegitimate infringement on
the right to freedom of expression."
It also points to the problem of adequately defining Holocaust
denial and observes that there is no evidence that legal prohibitions
in countries that outlaw denial have had an impact on the problem.
"Notwithstanding the harms inflicted by hate speech, freedom
of expression is a primary right in a democratic society and
applies especially to speech that is offensive, disturbing or
shocking," the report says.
The report recognizes that Holocaust denial is "not offensive
solely to Jews," but "to all who are informed about
the facts of the Holocaust," and that "Holocaust denial
has an implicit intent to engender hatred."
At the same time, the authors of the report say Holocaust denial
is not a significant problem in Britain, despite the publicity
surrounding the Irving trial.
On the contrary, "there may have been a slight decrease
in the distribution of Holocaust-denial material in the United
Kingdom in the 1990s," according to the report.
British law prohibits inciting racial hatred, but "no one
has been
prosecuted specifically for producing or disseminating Holocaust-denial
literature," according to the report.
The report argues that "current legislation is inadequate
for countering the harms caused by those who deny the Holocaust."
But, the report continues, "The prosecution of cases under
Holocaust-denial legislation would bring its own risks. The most
obvious of these is probably the danger that cases would provide
valuable publicity for the Holocaust deniers."
The six lawyers who wrote the report solicited testimony from
experts on Holocaust denial, freedom of speech and Jewish law,
as well as from Holocaust survivors. Holocaust denial is a crime
in Austria, Belgium, France, Germany, Spain and Switzerland,
as well as in Israel.
- ( The report, Combating
Holocaust Denial through Law in the United Kingdom, is available
at:
- http://www.jpr.org.uk/publications/reports/
)
SWEET
DADAIS
L'incompressible Poirot-Delpech,
chroniqueur judiciaire du Monde sous Mérovée,
chroniqueur théâtral sous Henri II, mis à
la retraite sous Louis XVIII, continue à déposer
tous les mois sur les pages du Monde les petits sacs de
mots qu'il confectionne sur le banc de son asile de vieux. Dernièrement
(24 mai), il a fait une excursion à Jérusalem avec
le club troisième âge du quartier. Le prétexte
en était que le cardinal Decourtray, officiant au temple
du dieu Lug, aurait "renoué
l'amitié judéo-chrétienne". Le verbe "renouer" laisse
rêveur. Quant à l'amitié, elle ressemble à
celle de la couleuvre pour les oeufs du poulailler.
Cette vieille andouille croit
par exemple qu'il y a dans le coin "trois monothéismes".
Sans compter les divisions parmi les chrétiens et les autres,
il y a, toujours dans le coin, d'autres candidats à cette
croyance bizarre, plus incroyable que le premier animisme venu,
par exemples, les druzes, les baha'i, les sabéens, et beaucoup
d'autres...
L'amitié judéo-chrétienne,
vue par cette nouille idolâtre et radsoc, est personnifiée
par la conjonction néotrinitaire de Théo Klein,
panjudaïste naïf, Shimon Peres, israélien nucléaire,
et Mgr Lustiger, juif catholique et surtout cathodique. Quand
le fameux "renouement" de l'amitié judéo-chrétienne
se passe entre trois Ashkénazes, dont les ancêtres
viennent probablement du même village galicien, on voit
tout de suite de quoi il s'agit.
Cette "nouvelle alliance"
(entre les fils de Lévy) va permettre de "ne pas laisser l'oubli recouvrir
les tombes vides de la Shoah: l'oubli lié au temps qui
passe, mais aussi les falsificateurs volontaires du négationnisme,
qu'on dirait enhardis par la disparition prochaine des témoins". Totor-Delpech, de l'Académie
française, va empêcher le temps de passer, ce qui
va embêter les négationnisteurs qui attendent justement
que tout passe, tout lasse et tout casse. Il est heureusement
secondé par le fourmillement des chercheurs français
au Proche-Orient, qu'on a subtilement choisi de faire diriger
par un germaniste (Ausweis bitte!), qui sont là
pour "laver
le concept de laboratoire et le CNRS des soupçons qu'ils
suscitent dans les salons parisiens", allusion fine à la campagne de calomnies
qui circule dans ces salons contre Serge Thion, auteur de l'inoubliable
formule de la "nouille idolâtre" qui colle à
Poirot et à quelques séides. On voit que l'Académichien
français ne manque pas de régler ses vieux comptes
et de se servir à la curée. Il en rajoute d'ailleurs
une louche: "C'est
grâce à de tels foyers d'intelligence (merci pour
le CNRS) que le cosmopolitisme a des chances de vaincre la mystique
attardée et sanglante de la terre nationale."
Comment ce malheureux égaré
peut-il écrire une telle phrase en ce lieu sans voir qu'elle
s'emboîte aussi parfaitement au plus attardé et au
plus sanglant de tous les nationalismes, celui qui promet au "peuple
juif" une terre qu'il fait arracher, arpent par arpent, jour
par jour, à ses légitimes propriétaires palestiniens,
sans que l'encre se coagule dans son stylo?
On ignorait jusqu'à lui
que la recherche française avait pour but de promouvoir
le cosmopolitisme. On ne saisit pas clairement les origines de
la haine de Poirot pour ceux qui aiment leur terre natale. Mais
on voit bien l'idéologie percer sous le badinage: "[A Yad Vashem, lieu
de commémoration], les photos d'Auschwitz récapitulent
celles du monde entier".
Tout est dit, tout est avoué. L'axe du monde passe par
ces deux sommets, Jérusalem, le Bien inaugural, et Auschwitz,
le Mal terminal. Entre les deux, le reste est palinodie. Ceci
a, en outre l'avantage, d'expliquer pourquoi ce sont les juifs
polonais qui dominent le sionisme.
Poirot a des élans de
style. Il écrit: "Le Christ souffre et meurt dans des dédales
de bazars... des intersections improbables... L'apaisement des
cénotaphes... morveux d'avoir continué leur petit
bonhomme de chemin..."
C'est du Flaubert du Dictionnaire,
le grand style Fenouillard, la nullité académique
dans sa nudité. Quelqu'un voudra-t-il refermer le cercueil?
CNRS
CRS
Dans le même numéro
du Monde (24 mai), on peut lire la prose d'un chercheur
du CNRS qui semble parfaitement conforme aux voeux de Poirot,
en tant qu'inspecteur des idées reçues. Ce Sébastien
Roché expose l'idée qu'en matière de "sécurité",
l'Etat est "ringard", qu'il faut laisser ce souci au
secteur privé et que les riches, ayant plus de soucis que
les pauvres, paieront le degré de sécurité
qu'ils jugereont conforme à leur besoin. Il propose donc
que l'Etat ne fasse plus obstacle au développement des
polices, milices et armées privées. (Il ne parle
pas d'armée, mais l'idée y est.) Voici donc un "foyer
d'intelligence" qui nous propose d'abolir mille ans de construction
de l'Etat et de la loi, et le retour à une sorte de Moyen-Age
électronique. De tels chercheurs, transmués en Robocop,
lavent évidemment de tout soupçon. Le MRAP peut
se rassurer. Une nouvelle génération de chercheurs-flics
est en train de monter. La police partout et d'abord dans la pensée:
nous sommes extrêmement bien placés pour voir qu'elle
s'installe peu à peu, à la demande instante de tous
ceux qui ont déjà accaparé une once de pouvoir.
INTOX
On nous signale qu'on joue à
Moscou, au Théâtre moscovite pour la jeunesse, le
Journal d'Anne Frank. La traduction est due à G.
Albers et Victor Louis. Ce V. Louis était (il est mort
récemment) une vieille fripouille de journaliste, juif,
que le KGB employait de temps à autres, et depuis longtemps,
pour intoxiquer les correspondants de la presse occidentale à
Moscou. Doit-on s'étonner de voir le nom de ce spécialiste
de l'intoxe associé à la production du Journal
au théâtre?
MONTÉE
Quel que soit le domaine où
l'esprit exerce ses activités, on constate une forte montée
de l'intolérance. Si ce phénomène est facile
à repérer, il est plus difficile à expliquer:
le niveau et la violence des conflits internationaux ont subi
de nettes diminutions.
On pourrait y voir un effet secondaire
de la grande unification mondialiste en cours: dans les pays catholiques
européens, le catholicisme a subi d'immenses reculades
en l'espace de deux à trois générations.
La sensibilité catholique avec son système de confession
et de rémission des péchés est alors peu
à peu remplacée par une sorte de mixture protestante-juive,
beaucoup plus rigide et rigoriste, qui ne connaît à
peu près plus le pardon. Dans ce contexte, on se pardonne
à soi même, mais pas aux autres. Voir la "culture"
mixte d'un idividu comme Bill Clinton, par exemple. Les pays les
plus décatholicisés, comme la France, sont les plus
atteints. Ceux qui se sont débarrassés du catholicisme
plus tard, comme les Italiens, ou les Polonais, sont nettement
moins atteints, et donc moins culpabilisables par les manipulateurs
patentés de l'intolérance, qui est toujours un système
à sens unique.
NEGEA-THION
La campagne continue:
Le Monde:
- Le CNRS engage
une action contre le chercheur négationniste Serge Thion
Il lui est notamment reproché d'avoir diffusé
ses idées sur Internet
La directrice générale du CNRS, Catherine Bréchignac,
a décidé d'engager une action contre Serge Thion,
chercheur en sociologie et figure centrale du négationnisme
français. Dans l'édition du 2 juin de Libération,
elle déclare s'être résolue à agir
"pour des raisons d'éthique". Alertée
à l'automne 1998 par les instances d'évaluation
du CNRS sur l'activité du chercheur, elle a, d'une part,
mis en place une commission d'enquête interne à
l'organisme et s'apprête, d'autre part, à "avertir
le procureur de la République".
Né en 1942, Serge Thion, illustre, de façon caricaturale,
les dérives idéologiques d'un chercheur au départ
plutôt proche de "l'ultra-gauche". Il s'est d'abord
fait connaître par des travaux de sociologie et d'analyse
politique dénonçant l'apartheid en Afrique (Le
Pouvoir pâle ou le racisme sud-africain, 1969) ou livrant
des analyses percutantes sur le Sud-Est asiatique (Des Courtisans
aux partisans, 1971).
En 1979, lorsqu'éclate l'affaire Faurisson, il prend le
parti du négateur de l'existence des chambres à
gaz. Dès lors, il devient l'un des porte-parole les plus
actifs du négationnisme. Il persuade le linguiste américain
Noam Chomsky de signer une préface au Mémoire
contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire de Robert
Faurisson, publié par La Vieille Taupe. Il nie également
le génocide commis par le régime des Khmers rouges
dirigés par Pol Pot.
"OUTIL DE TRAVAIL"
L'avènement d'Internet lui ouvre un nouveau terrain de
propagande. Et c'est ce qui décide la direction du CNRS
à s'intéresser à ses agissements. Il lui
est reproché, notament, par le MRAP, "d'utiliser
le CNRS comme un outil de travail pour diffuser ses idées
racistes et négationnistes". Ses détracteurs,
qui ont réalisé un dossier détaillé
sur le sujet (www.amnistia.net), l'accusent en particulier d'alimenter
un site baptisé Aaargh (Association des anciens amateurs
de récits de guerre et d'holocauste). Après le
récent voyage au Proche-Orient de Lionel Jospin, on pouvait
y lire une diatribe contre "l'irrépressible besoin
des socilaistes de se mettre à plat ventre devant tout
ce qui pourrait avoir l'air juif". Serge Thion se défend
de tout lien avec ce site Internet. L'historien François
Bédarida, chargé par la direction du CNRS de la
commission d'enquête interne, assure pourtant disposer
de "la preuve formelle que les textes négationnistes
signés de Serge Thion sur Internet ont bien été
déposés par lui". Pour les instances du CNRS,
la limite de la "liberté de la recherche" paraît
donc avoir été franchie.
Catherine Bréchignac laisse à la justice le soin
de décider si les activités privées -- hors
du temps de travail -- de Serge Thion tombent sous le coup de
la loi. De son côté, l'instance d'évaluation
scientifique du CNRS, qui a examiné, au mois de mars,
le travail du chercheur, a conclu, à l'unanimité
moins une voix, à "une insuffisance professionnelle
pour les deux dernières années". Le CNRS envisage
donc de demander au nouveau ministre de la recherche, Roger-Gérard
Scharzenberg, qui a été saisi du dossier, une sanction
pouvant aller jusqu'à la révocation.
Pierre Le Hir
(Le Monde, samedi 3 juin 2000, p. 36).
On voit donc que le journaliste du Monde a comme source
la lecture de Libération. Les journalistes ont
l'habitude de reproduire leur ignorance par ces procédés
incestueux.
Libération
- Le CNRS finit
par dire non au négationniste
- Le chercheur
Serge Thion fait l'objet d'une enquête interne.
Par SYLVESTRE HUET
Le vendredi 2 juin 2000
Catherine Bréchignac, directrice générale
du CNRS, a décidé de rendre publique -- lire l'interview
ci-contre -- l'action qu'elle mène depuis plus de deux
ans contre Serge Thion, chercheur au CNRS depuis 1971, l'un des
piliers du négationnisme français. Et si la physicienne
rompt avec la discrétion jusqu'alors de mise, c'est qu'elle
est outrée qu'on puisse la soupçonner de la moindre
indulgence vis-à-vis de Serge Thion, l'un des 11 000 chercheurs
de l'organisme qu'elle dirige.
Il est vrai que le CNRS ne peut guère se féliciter
de compter Serge Thion dans ses effectifs. Caractéristiques
du personnage, ces phrases signées de lui que l'on peut
trouver sur l'Internet (1), à propos de la récente
visite de Lionel Jospin en Israël: «L'irrépressible
besoin des socialistes de se mettre à plat ventre devant
tout ce qui pourrait avoir l'air juif est également bien
connu [...] Jospin mouille quand il serre sur son c_ur ce genre
de meurtrier (Ehud Barak, ndlr) [...] alors ils lui ont caillassé
la gueule à Bir Zeit [...] et ce crétin liberticide
de Gayssot en a pris plein la gueule aussi. Merci à nos
camarades palestiniens.»
Dérive.
Né en 1942, Serge Thion est une figure centrale et prolifique
du négationnisme français. Dès 1979, il
prend fait et cause, jusque devant la justice, pour Robert Faurisson
qui nie l'existence des chambres à gaz dans les camps
et l'extermination des juifs par les nazis. Une défense
menée au nom de la «liberté du chercheur»
et abondamment détaillée par Thion dans son pamphlet
Vérité historique ou vérité politique?
Une prise de position alors surprenante, de la part d'un
chercheur qui s'était fait connaître par des ouvrages
sur l'apartheid (le Pouvoir pâle) ou l'Asie du Sud-Est
revendiqués comme marxistes et anticolonialistes.
Sa dérive intellectuelle conduira ce «révolutionnaire»,
animateur du groupe la Vieille Taupe (une expression de Marx
pour signifier la révolution et désignant dans
ce cas une librairie du Quartier latin), de l'ultragauche à
la propagande négationniste et révisionniste. Son
plus beau coup étant, en 1981, d'obtenir de Noam Chomsky,
le linguiste américain, la signature d'une pétition
en faveur de la «liberté académique»
de Faurisson. Serge Thion tentera aussi de nier le caractère
génocidaire du régime cambodgien de Pol Pot, essentiellement
pour faire le parallèle avec un autre génocide
-- la Shoah -- et les envelopper du même «doute scientifique».
Ménage.
Avec l'arrivée de l'Internet, considéré
comme «une chance inestimable pour les travaux révisionnistes»,
peut-on lire sur un site alimenté par Serge Thion, ces
textes ont trouvé une nouvelle diffusion. Et soulevé
une vive réaction de la directrice générale
du CNRS qui manifeste sa volonté de faire le ménage,
malgré les difficultés administratives et juridiques
que Serge Thion, protégé par son statut de fonctionnaire,
ne manquera pas d'utiliser comme il le fait depuis vingt ans.
Responsable de la commission d'enquête diligentée
par Catherine Bréchignac, l'historien François
Bédarida annonce que son rapport est pour «très
bientôt». Et qu'il contient la «preuve formelle
que les textes négationnistes signés de Serge Thion
sur Internet ont bien été déposés
par lui». Pour l'historien, le CNRS doit «se poser
le problème majeur des limites de la liberté de
la recherche. Le CNRS n'a pas d'orthodoxie historique mais ne
peut admettre les transgressions de la méthode scientifique.
De plus, Serge Thion a réussi pendant longtemps à
dresser une cloison étanche entre son activité
scientifique et son militantisme négationniste. Toute
action à son encontre exige du discernement, car si les
sanctions sont moralement justifiées elles ne peuvent
être juridiquement arbitraires.».
(1) Sur le site de l'Association des anciens amateurs de récits
de guerre et d'holocauste. Une information complète sur
le sujet peut être trouvée sur www.amnistia.net
[Il est assez révélateur
que le journaliste de Libération, qui ne connaît
rien au problème qu'il traite, présente comme de
"l'information" le tissu de calomnie et de mensonge
que l'on trouve sur le site amnistia. C'est un coup à se
voir retirer sa carte professionnelle.]
- ------------------------------------------------------------------------
- Catherine
Bréchignac, directrice générale du CNRS
- «J'ai
décidé d'agir pour des raisons d'éthique»
Recueilli par SYLVESTRE HUET
«S'il est prouvé que les activités à
titre privé de Serge Thion tombent sous le coup de la
loi, c'est à la justice d'intervenir. J'espère
qu'elle le fera.»
THIERRY DUDOIT
Avertie en 1998 des activités de Serge Thion, Catherine
Bréchignac a aussitôt demandé une enquête
et s'est retournée vers la justice.
Directrice générale du CNRS, Catherine Bréchignac
rend publique son action à l'encontre de Serge Thion,
chargé de recherche au CNRS.
Qu'allez-vous faire de Serge Thion?
La loi Gayssot interdit la négation des crimes contre
l'humanité, si Serge Thion y contrevient, il doit subir
les conséquences prévues par cette loi. Si vous
connaissez une personne qui bafoue la loi, vous devez en avertir
le procureur de la République, ce que je suis en train
de faire. Cette action ne date pas d'aujourd'hui. Les instances
d'évaluation du CNRS en charge de ce chercheur m'ont alertée
à l'automne 1998 sur l'activité de Serge Thion.
Dès le 18 novembre 1998, j'ai donc, sur avis du comité
d'éthique du CNRS, mis en place une commission destinée
à enquêter sur un site web. En particulier de déterminer
si les textes répréhensibles répertoriés
sur ce site l'avaient été via des moyens de communication
provenant d'un agent du CNRS. Dans le passé, Serge Thion
avait déjà utilisé le site de la Maison
des sciences de l'homme, institution qui ne relève pas
du CNRS, pour diffuser des textes non scientifiques.
D'autre part, à ma demande et à celle du département
sciences de l'homme et de la société, la section
du comité national dont il dépend l'a évalué
en mars dernier et a conclu, à l'unanimité moins
une voix, à une insuffisance professionnelle pour les
deux dernières années. J'envisage donc de donner
suite à cette procédure et de convoquer une commission
administrative paritaire qui devra recommander une suite, une
sanction éventuellement, à cette évaluation.
De quelles sanctions Thion est-il menacé?
Je n'accuse pas Serge Thion, je souhaite demander à la
justice de déterminer s'il a, en tant que chercheur CNRS,
publié des textes négationnistes. Si l'enquête
interne démontre qu'il utilise son temps de travail pour
d'autres activités que sa recherche, il doit être
sanctionné à ce titre comme n'importe quel chercheur
du CNRS qui ne justifierait pas son salaire. Si ces activités
ressortissent du négationnisme, j'entends bien faire respecter
la loi. Je demanderai au ministre de prendre une sanction qui
peut aller jusqu'à la révocation. En outre, s'il
est prouvé que ses activités à titre privé,
en dehors de son temps de travail, tombent sous le coup de la
loi, c'est à la justice d'intervenir. J'espère
qu'elle le fera.
Comment expliquer que Serge Thion soit toujours au CNRS?
Je dirige le CNRS depuis l'automne 1997. J'ai découvert
cette affaire, il faut l'avouer très éloignée
de mes préoccupations de physicienne, à l'automne
1998. J'ai agi aussitôt. Je suis le premier directeur général
à l'avoir fait, en accord avec la direction du département
des sciences de l'homme et de la société. Je ne
protège aucun négationniste et j'imagine mal que
mes prédécesseurs aient pu le faire.
Où travaille Serge Thion?
En 1994, Serge Thion a été affecté au centre
d'anthropologie de la Chine du Sud et de la péninsule
indochinoise. Cette unité a été fermée
fin 1999 pour cause de production scientifique insuffisante.
Serge Thion a proposé d'être affecté à
une nouvelle unité travaillant sur la péninsule
indochinoise, la section 36 lui a donné un avis favorable
mais, compte tenu de la procédure en cours, cette affectation
n'a pas été prononcée.
Avez-vous des consignes ministérielles?
Je n'ai pas de consigne particulière du ministère.
Serge Thion a 58 ans, il est donc proche de la retraite et j'aurais
pu décider de laisser le temps faire son oeuvre, j'ai
décidé d'agir pour des raisons d'éthique,
une éthique indispensable à l'activité de
recherche scientifique.
Libération, 2 juin 2000.
Ces pseudo-informations ont été
reprises ensuite, bien entendu, par les mêmes procédés
de copie et de recopie incestueuses par le Canard enchaîné
du 14 juin.
BONHEUR
SUISSE
Editorial de (24) heures,
quotidien sis à Lausanne, 33 av. de la Gare.
- UN PROCÈS
UTILE POUR LA DÉMYSTIFICATION
On peut à bon droit, comme l'a fait le procureur général
du canton de Vaud hier, se demander si le procès intenté
à Gaston-Armand Amaudruz n'est pas contre-productif. En
ce sens qu'il offre à ce négationniste notoire
une tribune inespérée et une auréole de
martyr propre à étendre encore son audience. Et
c'est vrai que, ce lundi, l'accusé a pu exposer en long,
en large et en travers ses ahurissantes théories.
Tel qu'il a été envisagé et mené
par tous les acteurs, ce procès a néanmoins tout
son sens, même si la camarilla qui entoure le vieil homme
obstiné y voit l'émergence d'un système
"stalinien" (!). Il l'a moins, à vrai dire,
par le strict examen de l'ordonnance de renvoi, au ras de laquelle
s'est confiné le défenseur, que par la mise en
perspective qu'il permet du négationnisme et de ses adeptes,
par la mise en évidence de ses effets pervers effectifs
ou potentiels, qui n'apparaissent pas toujours à l'évidence
de prime abord.
Car loin de se résorber de lui-même, de succomber
à la répétition sempiternelle des mêmes
vieilles lunes, le mouvement incarné par Amaudruz -- qu'il
en soit un grand leader ou un tout petit chef -- perdure. On
note même, comme l'a relevé à l'audience
la vice-présidente de la commission fédérale
contre le racisme Boël Sambuc, une résurgence de
l'intolérance, tant à l'égard des juifs
que d'autres catégories d'étrangers. Le discours
négationniste s'instille dans de jeunes esprits.
Il convient donc d'en démonter les ressorts, d'en analyser
et réanalyser les tenants et aboutissants. Rien là-dedans
ne participe du souci de la vérité historique.
Tout concours au contraire à banaliser les crimes du régime
nazi pour mieux faire l'apologie de son idéologie autoritaire,
totalitaire et raciste au suprême degré. Il y a
hélas encore du pain sur la planche pour démystifier
l'imposture négationniste. Le procès de Lausanne
y aura contribué.
Michel Perrin
(24) heures, Jeudi 6 avril 2000, p. 2.
Cependant,
L'Express- feuille d'avis de Neuchatel, du samedi 15 avril
2000, nous avise que le libraire genevois qui avait mis en vente
l'ouvrage de Garaudy, Les Mythes fondateurs de la politique
israélienne, a été acquitté par
la Cour de justice. La LICRA locale a été condamnée
à payer la moitié des frais de justice et à
une indemnité de 4000 F (suisses, soit environ 16.000 FF)
au libraire à titre de dépens. La Cour genevoise
a dénié à la LICRA et à deux "survivants"
la qualité de partie civile (p. 15).
Comme tous ces petits événements ne faisaient pas
une bonne impression sur l'esprit de ceux qui ont décidé
de saigner la Suisse à blanc en la faisant cracher au bassinet
éternel, ils ont décidé de lui faire, à
cette Suisse semi-réticente, le coup classique du sondage.
La recette est simple. Vous prenez une population, vous la secouez
bien, et vous échantillonnez; sur cette échantillon,
vous posez quelques questions idiotes mais astucieusement formulées.
Vous secouez une nouvelle fois et vous tirez la conclusion quand
la situation est bien chaude: cette population est d'une ignorance
crasse à l'égard du génocide des juifs et
il convient de la rééduquer entièrement.
Voyez L'Epress- feuille d'avis de Neuchatel du 16 mars
2000. 57% des sondés pensent, paraît-il, que l'antisémitisme
est un problème grave mais 32% seulement savent ce qu'est
la "Shoah". Et tout est de la même eau. Conclusion
de la conclusion: 81% des sondés réclament à
cor et à cris que l'on enseigne l'"holocoste"
dans les écoles cantonales. Quod erat demonstrandum.
Cette façon de prendre toujours les gens pour des cons
est signée American Jewish Committee de New York, qui a
financé ce sondage-bidon.
BOURREURS DE MOU
On annonce la tenue d'une
université d'été sur l'enseignement de l'histoire
de la Shoah pour les professeurs de lycées, "toutes
disciplines confondues", du 9 au 13 juillet, "avec des
intervenants de différents pays" (devinez lesquels).
Avec le soutien de l'APHG (Ass. des prof d'hist.-géo.)
, de la Fondation Jacob Buchman et de la région Ile-de-France.
Vous ne saviez pas à quoi servent vos impôts?
Renseignements et inscriptions: Centre de documentation juive
contemporaine: 01-42--77-44-72.
MORTEL PROCÈS
On apprend que le professeur
Werner Pfeifenberger, enseignant dans une école professionnelle
de Münster, en Westphalie, s'est suicidé à
Vienne le 13 mai. Il avait publié un article en 1995 dans
une revue du parti libéral autrichien, intitulé
"Ennemis perpétuels -- nationalisme et internationalisme".
il y exprimait des vues inorthodoxes sur les origines de la deuxième
guerre mondiale, qui, dans un premier temps, lui avaient valu
un non lieu de la part du procureur de Vienne. Ensuite, ayant
perdu un procès en diffamation contre un journaliste, il
s'est retrouvé accusé à nouveau. Il semble
que la perspective d'un procès injuste, pouvant déboucher
sur 5 ans de prison pour "réhabilitation" l'a
poussé vers ce geste fatal. (Voir Münstersche Zeitung
et le Bild de Stuttgart du 23 mai 2000).
LES BEAUTÉS
DU NOUVEAU MONDE
- Central
Park Wilding: It's About Race, Stupid!
by Nicholas Stix
Toogood Reports, June 22, 2000. URL: http://www.frontpagemag.com/archives/racerelations/stix06-27-00p.htm
Race is the 800-pound gorilla no one wants to talk about, in
New York City's Central Park wilding spree. But all the tiptoeing
around it merely underscores its ubiquity.
Every single one of the 33 suspects is black or Hispanic. A decisive
majority is black. Though police refuse to divulge the racial
breakdown ofthe victims, it appears that the victims of the most
serious attacks were overwhelmingly white (though the media keep
running videos of smiling black and Hispanic girls being splashed
with water, as if that was what the wilding was all about).
The story is that the men went on a wilding spree from about
2 pm until 6:30 or so, in broad daylight, in a park full of tens
of thousands of visitors, with a thousand or so police officers
within shouting distance. The perpetrators sprayed women with
water, before proceeding to rob them, rip their clothes off,
grope their genitalia, and in several cases, manually rape them
(forcing their fingers into unwilling women's vaginas).
In the case of a French couple visiting the city, the mob held
down the husband, who could see half-a-dozen members strip his
wife naked, and then take turns jamming their fingers into her.
Feminist organizations were quick to protest. NOW, in particular,
organized a protest on Sunday, June 18, in which its supporters
attacked the police!
The problem for NOW is that none - as in zero - of the perpetrators
were white. No "privileged, white, heterosexual males"
had had the decency to accommodate feminists by attacking at
least one white female. As recent history has shown, a black
man could rape, murder and dismember a white woman and no feminist
organization would decry black racism.
Feminists see themselves in alliance with black and Hispanic
groups, an alliance that has been profitable in terms of power,
propaganda, lucrative lawsuits, set-aside programs and discriminatory
policies favoring women. However, it has also exacted a terrible
price. For while white women have stuck to the bargain, blacks
-- who have profited as much from it as the white women have
-- have not.
And so, blacks (especially black women) routinely stab feminists
in the back, by celebrating black violence against white women,
whether in supporting O.J. Simpson, and cheering his 1996 acquittal
of killing his wife, Nicole; by turning the black men who gang-raped
and beat almost to death a young woman in the 1989 Central Park
Jogger case into folk heroes, and then engaging in a year-long
campaign of public vilification against the victim; and finally
in refraining from any criticism of the men who attacked white
women on June 11, while roundly condemning the majority-white
police force.
Every time such an assault takes place, white feminists are forced
to eat crow by blacks' -- especially black women's -- embrace
of the attackers. And white feminists have proved yet again --
as they did through their unflinching support of serial sexual
abuser Bill Clinton -- that there is no depth to which they will
not sink, to avoid criticizing those whom they perceive to be
their political allies.
NOW President Patricia Ireland released a statement arguing,
"Congress must pass the Local Law Enforcement Enhancement
Act to extend hate crimes protection to women and pass the reauthorization
and expansion of the Violence Against Women Act" which,
"would fund training for police and other law enforcement
and court personnel, among other things "
Since blacks and Hispanics are in practice routinely exempted
from prosecution under hate crimes statutes, Ireland's demands
would have had no effect on the Central Park attackers.
The only point I can see in Ireland's proposal is as a source
for soft, federal patronage jobs for middle-class women -- "training."
I sought to broach these issues with the folks at NOW. Val Henning
of NOW's press office called back, asking "what constituency
does Toogood Reports serve?" I answered, "I really
wouldn't know," thinking to myself that I had always written
for an "audience" of everyone who could read the language.
That was the last I heard from NOW.
Hearing me speak constantly of white female victims, you may
be asking, But what about the two black victims? To which I say,
"What black victims?"
In less than 48 hours, Ashanna Cover and Josina Lawrence, of
Somerset, New Jersey, were able to round up a high-priced attorney,
get the most high-profile "civil rights" leader in
the nation on their side, file a multimillion-dollar lawsuit,
and hold a press conference. But somehow, they never found the
time to cooperate with the police.
At their press conference, Cover and Lawrence were accompanied
by the Rev. Al Sharpton. Having Al Sharpton as one's spokesman
automatically brings with it a credibility problem. When the
NYPD brass sought to interview the women, and have them look
through mug shots of all the officers on duty in the area where
the women said the first two cops they encountered brushed them
off, the women refused to cooperate.
None of the other victims or witnesses has identified Cover or
Lawrence. Neither Cover nor Lawrence has identified any attackers
who assaulted them, nor any of the police officers whom they
insist refused to help them. Can you say, "Quick, sealed,
tax-free, cash settlement"?
In January, 1991, I was attacked on a Brooklyn-bound subway by
a gang of three blacks and two Hispanics. A white, NYPD detective
I spoke with at the transit bureau that night in January, 1991,
acknowledged that the attack was obviously racially motivated,
a "bias" crime," but "there are some things
you can't say," due to the political climate. The detective
also reported that such racially motivated attacks by blacks
against whites occur every single day in New York City.
The media and the city's PR machine notwithstanding, the climate
has gotten considerably stormier in the intervening nine-and-a-half
years. Just imagine, if no one had bothered to tape the events
in Central Park on June 11.
© Copyright 2000 by Toogood Reports
Posted on FrontPagemag.com 6/27/00
LA
FATIGUE DE LA CULPABILITÉ
- Reimagining
Hitler
Putting a positive spin on Nazi history means some Germans
are closing the book on their past, says Erna Paris
By Erna Paris
It was a long time coming but, since the 1970s, the government
of the former Federal Republic of Germany has made a determined
attempt to teach German children about the Nazi era. Students
are not spared the details of what their parents' or grandparents'
generation did, or witnessed as bystanders. Before their school
days are finished, almost all of them will have visited a concentration
camp -- a policy that has created a large minority of vigilant
people who watch nervously for any change in social attitudes
that might signal a revival of fascism.
The shift on the educational front followed earlier structural
changes to the constitution: In the immediate postwar period,
a new "basic law" was enacted stressing unconditional
individual rights and curtailing the possibility of overly centralized
power. Major memorials to the victims of Nazism have been created.
Holocaust denial has been criminalized.
Yet a trace of the old poison persists. Call it guilt fatigue
or shame overload -- whatever its name, some prominent people
are giving Nazi history a positive spin, and they seem to have
plenty of public support.
Chief among the revisionists is historian Ernst Nolte, the man
who created the maelstrom called the "historians' debate,"
which seized German intellectual circles in the mid-1980s. Mr.
Nolte claimed then that every major nation has had its Hitler
era and suggested that Stalin's gulags were "more original"
than Hitler's designs for racial extermination (in that "class
murder" on the part of the Bolsheviks preceded Nazi death
camps). And he wrote that the Jews were, in a sense, indebted
to Hitler for showing the need for the creation of an independent
Jewish state.
Underlying this revisionist agenda was the burden of German guilt.
Mr. Nolte wondered at the time whether all the talk about "the
guilt of the Germans" deliberately overlooked the Nazi talk
about "the guilt of the Jews" -- as though the continuing
national discussion over history and memory might be compared
with confabulated Nazi propaganda.
Fifteen years later, he is at it again -- and his ideas seem
to have become dangerously more mainstream in the interim. Earlier
this month, Mr. Nolte was awarded the prestigious Konrad Adenauer
Prize for literature, an honour reserved for works that will
"contribute to a better future."
The Munich-based Deutschland Foundation that administers the
award is no extremist fringe group. That's what is so disturbing.
It is connected to the right wing of the centrist Christian Democratic
Party that used to be headed by Helmut Kohl. Among Germany's
postwar leaders, Mr. Kohl did the most to establish a climate
of repentance and make amends, but, now that he is gone, those
close to the party are promoting a quite different message about
their country's history.
I travelled extensively through Germany not too long ago as part
of my research for a book on the way people remember, or choose
not to remember, difficult periods in their national history.
I found continued suffering -- and anger -- over the Holocaust.
A few older individuals still denied the past in the way of the
immediate postwar period: One person told me that all the Jews
of her community moved to Israel in 1941 when the Gestapo made
the town Judenrein (free of Jews); another said the Jews were
now "living in the countryside." On the other hand,
a great many people among the ever-vigilant minority had committed
their lives to making amends and teaching young people about
what had taken place in their country. Many of them were openly
ashamed and still grieving.
This widespread culture of shame has angered Mr. Nolte. He and
millions of others now think it is time for Germany to become
what they call a "normal" country.
In accepting his prize, Mr. Nolte daringly claimed that Hitler's
anti-Semitism had a "rational core." Nazism was anti-Bolshevik,
he said, and the Jews "supported Bolshevism." His generalization
about the political proclivities of Jews was a scandal in itself,
but the deeper outrage was his attempt to publicly rehabilitate
Hitler by returning to, and praising, his racist propaganda.
Equally disturbing, Mr. Nolte was immediately supported by another
well-known historian, Horst Moller, the director of the Institute
for Contemporary History.
Mr. Nolte's boldness may represent merely the most visible indication
of a growing guilt fatigue, because there are other signs. In
1994, the American Jewish Committee published a study, Current
German Attitudes Toward Jews and Other Minorities, in which 1,434
respondents were interviewed from western and eastern Germany.
Although there are few Jews in the country, 20 per cent of the
respondents thought Jews had "too much influence" in
German society, and 40 per cent believed that "the Holocaust
is not relevant today." These attitudes existed despite
high levels of factual knowledge: Eighty-seven per cent could
accurately define the Holocaust and 92 per cent knew that Auschwitz,
Dachau and Treblinka were concentration camps. True, 60 per cent
of those polled did want to preserve the memory of the Holocaust,
but the numbers were disturbingly high in a country with an attempted
genocide in its contemporary history.
I suspect they would be even higher today. In 1998, the renowned
writer Martin Walser was presented with the annual Peace Prize
by the German Association of Publishers and Booksellers at the
Frankfurt Book Fair. Then in his 70s, Mr. Walser had started
his career by pleading for a recognition of collective responsibility
for the Hitler era; but, in his acceptance speech, he lamented
(like Mr. Nolte) that German guilt was a "moral stick"
used to beat the German people and that Auschwitz had been instrumentalized
as "a permanent exhibition of our shame." He received
a standing ovation from the German publishers and writers at
the fair -- not a constituency that marches about in jackboots.
Within the context of German Second World War memory, the powerful
revisionism of Mr. Nolte is profoundly unsettling. As his ideas
filter from the margins of the extreme right toward the conventional
centre, the rest of us stand forewarned. <end>
Toronto author Erna Paris has won seven awards for her books,
feature writing and radio documentaries. Her next book, Long
Shadows: Truth, Lies and History, will be published in September
by Knopf.
The Globe and Mail, Tuesday, June 27, 2000
-
PUBLICATIONS
- Signalons, le numéro
6 et dernier de la revue Akribeia. Au sommaire:
Chronologie succincte de l'affaire Plantin (suite). Nouveaux
arrêtés d'interdiction. La Commission de surveillance
et de contrôle de la vérité historique. Le
mythe des flammes qui jaillissent des cheminées et des
crématoires. Georges Marchais, gardien de la vérité
historique. Le mythe du savon fabriqué à partir
de la graisse humaine.
Des analyses de Jean-Marie Boisdefeu, De Gaulle, Churchill, Auschwitz
et, surtout, Ernest Nolte et le révisionnisme.
Enfin, les traditionnelles et toujours très utiles "Notes
de lecture".
La revue annonce "une pause", le développement
des activités des éditions Akribeia, et le lancement
d'un "Cercle antitotalitaire", de nature privée,
qui aura probablement un bulletin intérieur.
Renseignements: Akribeia, 45/3 route de Vourles, 69230 Saint-Genis-Laval.
(ISSN: 1285-0942)
-
- Les victoires intellectuelles
du révisionnisme,
petit livre (160 p.),
publié par VHO, BP 60, B-2600 Berchem 2, Belgique, en
mai 2000. Au sommaire:
Robert Faurisson: "Procès Papon: le professeur Michel
Bergès découvre, soudain, la réalité
de la vie des juifs de France sous l'occupation", p. 1-13,
daté du 15 mars 2000.
Vincent Reynouard et Carlos Porter, "Procès Papon
et cécité intellectuelle", p. 15-23. Compte-rendu
du livre de H. de Beaufort, Affaire Papon, la contre-enquête.
Vincent Reynouard, "les révisionnistes dans la tempête",
p. 25-50, qui porte essentiellement sur les affaires de répression
pénale en Suisse.
- Herbert Verbeke, "Procès
Jean-Louis Berger", p. 51-160. On a là un compte-rendu
détaillé de l'audience, par un témoin, qui
insère de nombreuses digressions documentaires en contre-point
de certains affirmations étonnantes des parties civiles.
Il détaille aussi les témoignages des experts appelés
à la barre, comme Alain Bihr, un traine-savate qui a réussi
l'exploit de s'associer, quasi en même temps, à
la bande des quadruppanistes chapeautée par Gilles Perrault,
et à Didier Denainxxx, pourfendeur de la même bande.
Il a fait étalage d'une ignorance assez vulgaire. Le clou,
si l'on peut dire, a été la déposition d'un
universitaire connu, Pierre Ayçoberry, spécialiste
de l'Allemagne, mais qui a montré que toute cette histoire
de camps et d'extermination était, dans son esprit, quelque
chose d'aussi vague et brumeux que certain et incontestable.
Que de pareilles loques intellectuelles soient professeurs d'université
vous donne une furieuse envie de devenir pâtre dans les
Hautes-Alpes. On nous dira qu'on exagère. Voici un exemple,
concernant un reproche fait à M. Berger, celui d'avoir
commenté une photo représentant des cadavres de
prisonniers du camp de Nordhausen bombardé par les Alliés.
"Les déportés, -- dit Ayçoberry --
étaient des mourants [ce qui est parfaitement faux, par
ailleurs] . Donc les Alliés ont tué des mourants.
En omettant ce fait, J.-L. Berger a dit une demi-vérité,
donc un demi-mensonge, donc un mensonge." Berger est condamné
et Ayçoberry peut aller continuer à sucrer ses
fraises.
- Maître Nisand, avocat
de la LICRA a, pour sa part, déclaré:
"Si cette thèse (la thèse révisionniste)
était un tant soit peu avérée, toute notre
histoire de l'après-guerre serait bouleversée.
Il n'y aurait plus de raison de critiquer Hitler. Si les juifs
s'étaient rendus coupables d'une telle abomination (la
propagation du mythe de la Shoah), il faudrait refaire la Solution
finale, car ce peuple qui est à l'origine du procès
de Nuremberg et de l'Union européenne devrait être
tué" (p.133).
- On reçoit, avec le retard
traditionnel, les derniers numéros de The Journal of
Historical Review (18, 5/6, Sept.-Dec. 1999) avec des textes
de Faurisson et Garaudy en anglais et un compte rendu par Greg
Raven du film sur Fred Leuchter, Mr. Death.
Dans le numéro suivant (19/1) daté de jan.-févr.
2000, la traduction anglaise de l'introduction de R. Faurisson
à Écrits révisionnistes (1999), et
des textes tournant autour du procès Irving.
PO BOx 2739, Newport Beach, CA 92659, USA.
-
- Egalement avec quelque retard,
dû à une replongée dans la clandestinité
de son directeur Germar Rudolf, parution du dernier numéro
de Vierteljahreshefte für freie Geschichtsforschung
(4/1, juin 2000), 120 grandes pages denses, en allemand, portant
en partie sur le procès Irving, avec un article de Mattogno
qui met en pièce le livre de van Pelt et D. Dwork sur
Auschwitz, de 1270 à nos jours, et une démolition
du témoignage du même van Pelt par Germar Rudolf,
qui avait circulé sur le Net pendant le procès.
D'autres textes de Mattogno, Jürgen Graf, Michael Hoffman
II, sur l'Angleterre et Churchill, sur la tempête anti-révisionniste
au Danemark, des notes de lecture et d'actualité. C'est
toujours une somme et le point des recherches de pointes menées
à travers le monde.
Castle Hill Publishers, PO Box 118, Hastings TN 34 3ZQ, Royaume
Uni. Voir http://www.vho.org/VffG.html. Email: [email protected].
- Dépitées de ne
pas avoir mis la main sur Germar, les autorités allemandes
se sont vengées symboliquement. A la suite d'une décision
d'un tribunal, une forte escouade de police s'est présentée
le 19 avril 2000 au siège des éditions Grabert,
à Tübingen, pour y saisir le premier livre de Germar
Rudolf, Vorlesungen über Zeitgeschichte, paru en
1993 et qui s'était tranquillement épuisé
depuis lors. Le livre, sept ans, après, est condamné,
semble-t-il, pour "incitation", le fourre-tout de ces
feignants de juristes allemands. Il y a longtemps qu'il a disparu
des librairies pour réapparaître sur le site VHO.ORG.
En outre, Germar annonce la parution en anglais d'une version
corrigée des Grundlagen et une dernière
version corrigée également de son Rapport en allemand.
Les pendores allemands ont encore beaucoup de marche à
pied devant eux.
CANULAR
Histoire de rire un brin,
des révisionistes inconnus (ils auront leur stèle
un jour) avaient envoyé un brochure de VHO à plusieurs
établissement scolaires avec une lettre, présentant
la brochure comme destinée à la formation pédagogique,
avec en-tête d'une farfelue "Fondation Mémoire
et Vérité sur la Déportation". Dans
les "régions", comme on dit maitenant, on sait
parfois s'amuser.
Chevènement, à
peine sorti du coma, avait interdit la brochure! Ils ont déclenché
une avalanche, sous la forme d'un article de 2 pages dans Le
Nouvel Observateur, du 25 mai, titrées: "Quand
les négationnistes attaquent l'école" d'une
Anne Fohr. Pas de jeux de mots, s'il vous plaît.
Elle décrit la panique
de profs qui s'apercoivent que leurs élèves peuvent
se documenter tout seuls sur Internet; ça leur fout les
foies, à ces profs, qui eux-mêmes ne connaissent
pas grand chose à la question. "Voilà dix ans
que l'école s'interroge sur la "juste" façon
d'enseigner tout cela en une paire d'heures annuelles"...
note, accablée, la mère Fohr. Elle a donc interrogé
un type nommé Dominique Borne, "doyen du groupe histoire
et géo de l'inspection générale", qui
avait fait partie des bagages de Jospin à Stockholm, pour
la conférence sur l'holocauste pour tous. Il dit, le type:
"L'enseignement de cette période est très
difficile et mériterait sans doute une trève de
la critique ambiante. Aucune autre question n'agite et ne
mobilise autant nos professeurs. Mais quoi qu'ils fassent, ce
n'est jamais bien ou assez. -- Pourquoi? demande l'éberluée.
-- Parce que la société attend de l'école
qu'elle remplisse un devoir de mémoire, qu'elle sacralise
l'extermination, en disant aux élèves: 'Nous
faisons de vous les témoins de cette période, vous
devez passer le flambeau...' Or son rôle est d'abord un
devoir d'histoire: 'Voilà ce que l'on sait, ce qu'on peut
dire sur cet événement, que peut-il nous apprendre?'
Pour armer les élèves d'une compréhension
de cette période, un enseignant doit ainsi éviter
la fascination devant l'horreur, la complaisance dans l'émotion,
la pseudo-leçon de morale, donner leur juste
place aux témoins, restituer les erreurs historiques,
ne pas faire de l'histoire en noir et blanc. Sortir du cléricalisme,
laïciser cet enseignement est la meilleure façon de
combattre le négationnisme en classe." Ce type propose
donc d'appliquer intégralement le programme révisionniste,
sans le dire. Nous comprenons qu'il aura beaucoup de mal à
"laîciser", ce qui, en bon français, veut
dire "dé-judaïser". Rien de plus éloigné
du laïc, n'est-ce pas, qu'une vision juive, ou catholique,
ou etc.
LA
LIGNE GÉNÉRALE
Jean-François Kahn,
histrion bien connu, se permet des sorties que sa situation sociale
garantit sans danger. Il sait jusqu'où il peut aller et
ne dépasse jamais la ligne.
Dans un récent numéro
de Marianne, il dénonce l'intolérance montante
de ce qu'il appelle "les nouveaux staliniens". Il commence
donc avec un baratin sur les procès de Moscou et l'idée
qu'il y avait alors une "ligne" dont il ne fallait pas
dévier.
Il dit que cela s'applique aujourd'hui:
il cite le cas de l'écrivain Pascal Bruckner qui dit que
la critique de la politique américaine cache un antisémitisme
larvé.
- "Or, ces dernières
semaines, poursuit-il, cette perversion de la controverse démocratique
a pris une nouvelle dimension". On s'aperçoit (!!!)
dans la presse qu'il y a une grande différence entre ce
qui s'est réellement passé de sanglant au Kossovo
et ce qu'en disait la presse de l'époque, ce qui déclenche
chez les "nouveaux staliniens" des réflexes
purgatifs:
"Jacques Julliard, dans le Nouvel Observateur, avait
écrit en substance: 'Loin de moi l'idée de vous
comparer à Faurisson!' L'idée, en fait, n'était
pas si loin. Une tribune publiée dans Le Monde,
une autre plus absconse dans libération, une chronique
dans Le Point, franchirent allègrement la ligne.
Constater la vérité officielle à propos
du Kossovo, opposer les écrits d'hier à la réalité
d'aujourd'hui, recouper les chiffres, pointer soit la légèreté
médiatique soit le bourrage de crâne étaient
totalement assimilés à ce "révisionnisme"
qui consiste à contester l'existence des chambres à
gaz, à minimiser ou à nier l'horreur de la Shoah.
Une telle attitude était, par conséquent, criminelle.
Quelques jours plus tard, Nicole Duroy écrivait en passant
dans Télérama: "l'article 'révisionniste'
d'Elisabeth Lévy..."
[...] Au fond, de quoi s'agit-il? Tout simplement de tuer dans
l'oeuf la contestation, d'étouffer d'emblée la
discussion, de protéger le discous "unique"
contre toute remise en cause. Rien ne doit pouvoir se mettre
en travers de la "pensée juste". Donc, toute
"déviation" doit être diabolisée.
Les campagnes médiatiques sont faites pour cela.
[...]
Marianne, p. 18-19, 22-28 mai 2000.
Pour notre part, nous n'avons
pas eu à attendre un an pour voir la pyramide de mensonges
qui s'entassait dans la presse au moment de l'offensive de l'OTAN.
Il est d'autant plus amusant de voir les collaborateurs bien propres
sur eux de Marianne, comme ce Benoît Duteurtre, qui
se fait qualifier de "Faurisson de la critique musicale"
parce qu'il émet des critiques sur la bande à Boulez.
Et d'autres encore. Mais peut-on qualifier un Faurisson de "faurisson"
?
ÉCRITS
VAINS
L'une des plus récentes
victimes de ces censeurs est l'écrivain Renaud Camus, qui
vient d'ouvrir un site: http://perso.wanadoo.fr/renaud.camus/affaire.html.
Il regroupe une trentaines d'articles
qui montrent les entrailles de l'intelligentsia parisienne: attention,
ce spectacle est à la fois fascinant et répugnant;
il est interdit aux moins de 35 ans.
Un autre cas est celui d'un rocker
tourné écrivain, genre prolo de banlieue. Nommé
Maurice Dantec, il est venu à la littérature par
un pion de sa boîte, Jean-Bernard Pouy, créateur
de la masion Poulpe-Denainxxx et autres imbéciles. Ce dantec
a écrit des poars furieux et selance maintenant l'observation
politico-métaphysique où il entreprend d'exploiter
l'énorme fonds de son vaste ignorance. Voir Le Théâtre
des opérations, dont le 1er chapitre est visible sur
www.chapitre.com. [Font partie des salauds qui vous obligent à
accepter leurs cookies de merde.] Cette littérature d'autodidacte
qui régurgite avant la digestion nous paraît totalement
illisible. Voici ce qu'on trouve dans ce premier chapitre:
- "Je suis pour
ma part persuadé que les empires « précolombiens
» étaient les dépositaires et, plus que cela
encore, les héritiers, donc les acteurs vivants d'un élan
civilisationnel multimillénaire remontant aux plus lointains
confins de l'histoire, qui s'était brisé en Europe
avec le nihilisme chrétien devenu pouvoir temporel, et
qui avait entre-temps édifié en Amérique
centrale, au Chili et au Pérou une civilisation scientifique
et religieuse d'une très haute et très rare complexité". On ne poursuivra
pas la lecture de cette très haute ânerie, garantie
par Gallimardeux.
Il déclare au journal
Le Monde (1er juin 2000, p. 15) qu'il n'y a plus que sur
Internet "que la liberté d'expression est garantie.
Il se battrait même pour que les négationnistes aient
de le droit de s'exprimer [ce que ne ferait certainement pas la
bande des poulpeux], comme Chomsky l'a fait avant lui. Lequel
Chomsky à ses yeux n'est qu'un autre négationniste
lui-même, puisqu'il ne reconnaît pas le génocide
cambodgien, qu'il définit comme une simple répression.
On voit qu'il reste encore très loin derrière Chomsky.
Alors on attend qu'il se batte pour nous, au lieu d'annoncer à
son de trompe qu'ils le ferait. C'est le bon moment. Momo, au
boulot!
Tous les mois, la page
actualité est archivée.
| Juin
1997 | Juillet 1997
| Août 1997 | Septembre 1997 | | Octobre
1997 | Novembre 1997
| Janvier 1998 | Février
1998 | Avril 1998 |
Juin 1998 | Juillet
1998 | Septembre 1998
| Octobre 1998 | Novembre
1998 | Janvier 1999
| Février 1999 |
Mars 1999 | Avril
1999 | Mai 1999 | Juin 1999 | Juillet
1999 | Août 1999
| Septembre 1999 | Octobre
1999 | Novembre 1999
| Décembre 1999 |
Janvier 2000 I février
2000 I mars 2000 I avril
2000 I
Ce texte a été affiché sur
Internet à des fins purement éducatives, pour encourager
la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation
mesurée par le Secrétariat international de l'Association
des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste
(AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat
est <[email protected]>.
L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.
Afficher un texte sur le Web équivaut
à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque
publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail.
Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et
nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur
qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à
ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y
a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité
des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois
qui instituent une censure spécifique dans certains pays
(Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres),
nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent
car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.