AAARGH
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Pire que Jospin,
ça n'existe pas
Les pantins qui gouvernent la France ne sont pas à un ridicule près: les imbéciles déclarations de Jospin en Palestine le jeudi 24 février 2000 l'attestent. S. Thion nous a envoyé un texte qui résume bien nos positions.
L'audience d'appel du procès Plantin a eu lieu à Lyon le 9 février 2000. Nous avons un article de Lyon Figaro qui en rend compte.
Soudainement, les guignols européens font semblant de paniquer. Il se pourrait qu'entre dans le strudel gouvernemental un parti, dit populiste, que d'aucuns appellent néo-nazi, dirigé par un jeune premier, Jörg Haider. Tous ces braves socedem, y compris Chirac plus socedem que nature, comme toujours excessif et brouillon, oublient fort opportunément que ce même parti, tout aussi populiste et néo-nazi, a déjà participé au strudel gouvernemental viennois; mais à l'époque, c'était sous la houlette de Bruno Kreiski, juif et socedem pure pomme. Personne n'avait protesté et l'Autriche avait survécu.
Imaginons que Haider devienne chancelier. Imaginons qu'il veuille se mêler des affaires des autres (comme les autres sont en train de le faire dans les affaires autrichiennes). Par exemple, il pourrait juger que ce qui se passe en Poldévie ex-yougoslave, à 12 minutes d'avion de chez lui, ne lui plaît pas. Imaginons qu'il envoie la puissante aviation autrichienne bombarder nuit et jour les gens, les routes, les ponts, les chemins de fer, les cinémas, les hôpitaux, et tout le reste avec des pétards laser et autres cochonneries volantes électroniques. Alors là, nous en serions bien d'accord, là, vraiment, il serait temps de crier au fasciste et de prendre des mesures de rétorsion.
Communiqué diffusé sur Infozone : (sic et resic)
Depuis quelques mois, plusieurs associations du 11e arrondissement -- dont la section locale de la LDH -- tentent de faire fermer la librairie révisionniste "La Licorne Bleue". Un nouveau rassemblement aura lieu le Samedi 5 fevrier, 14h
Chers petits camarades antifascistes, vous faites TRÈS EXACTEMENT ce que faisaient les SA et les SS en Allemagne (et que font maintenant les gouvernements chrétien-social-démocrates): fermer les librairies et brûler les livres. Nous vous félicitons d'adhérer si étroitement à votre modèle... HEIL DUPONT-LA-JOIE!!!
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[Le texte suivant est chez nous depuis longtemps, égaré sous une pile de papiers... Mille excuses!]
Génocides
en tout genre en Espagne
L'Espagne poursuit Pinochet en justice, et s'apprête dans la foulée à inculper également les généraux argentins qui ont assassiné de nombreux citoyens espagnols. Les chefs d'accusation sont formulés ainsi : génocide, tortures et terrorisme. Sur le premier point, voici les informations données par le journal ABC :
"Quant au génocide -- le point le plus important parce que de son existence dépend l'attribution juridictionnelle à l'Espagne -- la Cour refuse que la définition comme persécution contre "un groupe national, ethnique, racial ou religieux" impose une interprétation restrictive de la conduite génocidaire, ce qui accorderait l'impunité à des actions "aussi odieuses que l'extermination systématique par le pouvoir ou par une bande quelconque soit de malades du sida, en tant que groupe distinct, soit des vieillards, également en tant que groupe bien différencié, soit encore des étrangers qui résident dans un pays donné".
Le tribunal suprême défend une "conception sociale" du génocide, dans l'esprit de ce qu'entend la communauté internationale, selon laquelle il s'agit d'un "crime consistant en l'extermination, totale ou partiale, d'une race ou d'un groupe humain, par la mort ou la neutralisation de ses membres". Sans distinguos, insiste-t-elle, c'est un crime contre l'humanité que l'exécution d'actions destinées à exterminer un groupe humain, quelles que soient les caractéristiques qui différencient le groupe".
En outre, la cour n'admet pas que la Convention pour la prévention et la sanction du délit de génocide, que l'Espagne a souscrite en 1968, limite les agissements d'aucun des Etats signataires alors que dans son article 6 (invoqué par le procureur pour refuser la juridiction espagnole) elle établit que les faits seront jugés par un "tribunal compétent de l'Etat sur le territoire duquel l'acte a été commis". [...]
Il s'agit donc simplement pour l'Espagne d'exercer la juridiction que lui attribue le principe des poursuites internationales de délits comme le génocide qui, dans le cas particulier, a été commis non seulement contre des Argentins, mais aussi contre cinq cents Espagnols. (ABC du 5 novembre 1998)
Le journal El País développe ces réflexions, citant plus largement la position élaborée en séance plénière à la chambre pénale de la "Audiencia Nacional". Selon le tribunal suprême de la nation espagnole, c'est la loi organique du pouvoir judiciaire en son article 23, paragraphe 4 qui donne la définition du délit de génocide ci-dessus, ajoutant :
"C'est ainsi que le génocide est entendu socialement sans qu'une formulation typique soit nécessaire". "C'est en 1964 que l'Assemblée générale des nations unies (résolution No 96) a accepté la recommandation de la sixième commission et a reconnu que le génocide est un crime relevant du droit des gens. [...] En 1984 les nations ont été conviées à signer la convention pour la prévention et la sanction du délit de génocide. La convention considère le génocide comme un délit relevant du droit international, contraire à l'esprit et aux objectifs des Nations Unies, et condamné par le monde civilisé".
Les opposants à l'idée que ce serait là un chef d'inculpation pour les généraux argentins soulignent que ceux-ci ont tué massivement et sans viser vraiment une communauté ethnique, religieuse ou politique précise. Les tenants des poursuites rétorquent qu'il s'agissait bien d'un groupe différencié, quoique très hétérogène,
"composé des citoyens qui ne correspondaient pas au type imaginé par les mandataires de la répression comme approprié à l'ordre nouveau qu'ils instauraient dans le pays. Le groupe réunissait des citoyens opposés au régime, mais aussi des citoyens indifférents. La répression ne visait pas à modifier l'attitude du groupe, mais à sa destruction."
Et le journal d'ajouter :
"Nous savons pourquoi dans la convention de 1984 les persécutions [ne mentionnent que les groupes définis par la race et la religion,] excluant le terme "politique" ou l'expression "ou autres" (du texte de 1964), dans son article 2 [sur les caractéristiques des groupes qui font l'objet de la destruction proprement génocidaire]. Mais le silence n'équivaut pas à une exclusion indéfectible [de groupes de gens assassinés en secret comme les Argentins et les Espagnols par ordre de gouvernements militaires, par exemple]." Caractéristique de la situation génocidaire est "la production d'insécurité, de trouble ou de peur affectant un groupe ou l'ensemble de la population, à caractère téléologique (c'est à dire en conflit avec l'ordre juridique en vigueur lorsque la bande armée prit le pouvoir)".
On ne peut que souhaiter que le terrorisme d'Etat soit condamné, et que justice soit rendue à ceux qui en ont été victimes, en Argentine, au Chili, en Palestine ou ailleurs, jadis, en ce moment même et à l'avenir. En général les Etats savent se doter de lois qui garantissent l'impunité à leurs dirigeants, avec ou sans inculpation de génocide. En tout cas, les puissants de ce monde sauront se défendre, et il ne leur sera pas difficile de montrer que les termes "crime contre l'humanité" ou "génocide" ne correspondent pas à des concepts fondés en droit. Mais pour les particuliers, la situation est différente, et il faut savoir que tout suspect de révisionnisme peut parfaitement se retrouver un beau matin inculpé de génocide!
Le tribunal de Barcelone s'entraîne déjà à manier l'inculpation de génocide dans son acception la moins restrictive, puisque le libraire Pedro Varela est accusé du délit de génocide pour avoir vendu des publications révisionnistes, qui, si on en croit l'analyse des juristes qui ont pris cette initiative, auraient pour but l'extermination et/ou la neutralisation d'un groupe différencié, et qui ne se compose probablement pas seulement de citoyens espagnols, mais peut-être de millions de gens répartis sur toute la planète.
Tous les juristes sérieux sont d'accord pour regretter cet usage aussi arbitraire que dangereux d'un mot entré récemment dans le dictionnaire, aux acceptions élastiques, et grâce auquel on peut aussi se permettre une justice rétroactive, comme avec l'expression que nous préférons en France, le "crime contre l'humanité". Cependant, si les tribunaux instaurent l'habitude de s'en servir pour faire condamner des révisionnistes, pourquoi les révisionnistes ne s'en serviraient-ils pas?
Ils constituent un groupe qui traverse les frontières, et dont on ne peut pas prétendre qu'ils tombent sous le coup d'une législation contre les sectes ou les partis politiques incitant à la violence, au crime ou au terrorisme, puisque leur seul lien est d'être victimes de persécutions, sans qu'ils partagent la même religion, ni la même origine ethnique, ni des projets politiques subversifs. Nul ne contestera que tout soit fait pour les neutraliser en tant que tels -- les proclamations officielles de nombreux groupes de pression le reconnaissent bien volontiers -- et qu'il y ait de la part des inquisiteurs une intention téléologique, c'est à dire d'éradication définitive, au delà de ce que les lois en vigueur permettent de sanctionner. Les plus aimables de nos opposants qualifient les révisionnistes de "petite bande de cinglés", ce qui nous rapprocherait, par la maladie mentale, des malades du sida donnés comme exemple par ABC. Dans les pays qui ont été dotés d'une loi comparable à la loi Gayssot, loi profondément raciste, une cour internationale pourrait bien donner suite aux plaintes des révisionnistes victimes de génocide caractérisé, par voies légales et intimidations concomitantes, le lien entre actions officielles et parallèles devant être tenu secret, comme en Argentine.
... A suivre.
Note de lecture : Dans une interview donnée à un journal argentin, La Nacion du 23 août 1998, Vidal-Naquet, toujours prêt à sortir une ânerie pseudo-historique, affirme -- et c'est repris en titre -- que les juifs argentins sont les seuls à s'être opposés à la dictature des généraux. (El historiador francès, que asegura que los judios fueron la base de la resistencia a la ultima dictafura en la Argentina ...) On peut s'attendre que la prochaine fois, quelqu'un lui souffle que les juifs ont été les seules victimes des généraux argentins.
L'ADN JUIF
Autrefois, il y avait des vilains racistes. Ils disaient que les juifs sont une race. C'était par pure malveillance. On a appris ensuite que les juifs ne formaient pas du tout une race. Ils formaient des communautés. Bon, comme ça, c'était clair. Les racistes avaient tort et les communautaristes avaient raison. C'était clair.
Et puis voilà t'il pas qu'en écoutant ce qui se dit aux States dans certains milieux, on serait près d'identifier un ADN juif. Un de ces trucs génétiques qu'il faut absolument avoir, les juifs en aurait un et les autres un autre... Comme un machin racial, quoi. Seulement, la nouvelle vient de certains milieux juifs des States, d'un certain Charles Bronfman, que certains qualifierait d'héritier d'une dynastie de gangsters, mais que, dans ces milieux-là, on appelle un philanthrope. Evidemment, il y des gens pour pousser de hauts cris et dire que tout ça est inepte et que ça sent le racisme. Mais il en faudrait plus pour arrêter les tordus bétaroïdes fanatiques qui sont très nombreux et très influents dans les synagogues des States. Ils cherchent une explication au fait que les juifs se sentiraient reliés aux autres juifs sans avoir à faire appel à cette vieille baderne de Yahveh qui manquent d'attraits hollywoodiens. Parler de race, aux States, c'est normal, courant et ça ne mange pas de pain. Alors pourquoi pas nous? se disent-ils. Tête des autres.
ESCLAVE, UN BOULOT D'ENFER
Tirer du pognon aux Allemands, est un sport auquel se livrent certains depuis cinquante ans. Mais ils trouvent régulièrement de nouvelles raisons d'extraire de bons et gras deutschmark des coffres de la vieille Germanie. Si vous voulez savoir comme marche le commerce des (anciens) esclaves du travail forcé, allez voir : Vous y trouverez une liste des 130 entreprises qui ont accepté de raquer. Le but du jeu est de leur extorquer 5 milliards de Marks. A 4 F le mark , vous faites le calcul. Pour l'instant, ils n'en sont encore qu'à la moitié. Les Allemands sont très radins, on le voit bien, ils ont de ces réticences suspectes.
Dans le livre de Kurt Tauber, Beyond Eagle and Swastika, Vol. 2, [notes], 1372, n. 66, on trouve des statistiques provenant du ministère fédéral de la justice (c'est-à-dire de la servilité imposée):
De 1945 à juillet 1964, Les Alliés ont condamné 5.025 accusés nazis, dont 806 à mort, dont 486 ont été exécutés. Les autres peines ont été commuées.
Jusqu'en janvier 1964, les tribunaux allemands ont jugé 12.882 cas de nazisme. Il y a eu 5.445 procès avec 42% de condamnations, 4033 acquittements (31%). Sur ces 5455 condamnations, il y a eu 88 peines de mort. Elle a ensuite été abolie.
En ce qui concerne les atrocités et les crimes contre l'humanité commis par les armées françaises au Maroc, en Indochine, à Madagascar et en Algérie, le nombre de procès devant la justice militaire a été strictement égal à zéro, le nombre de condamnés aussi. En Israël, c'est pareil. C'est parce que les Arabes, un peu feignants, n'ont pas encore gagné la guerre.
Nos amis berlinois qui font l'excellente revue qui s'appelle Sleipnir sont victimes de toutes sorte de harassements judiciaires, quand ce ne sont pas tout simplement des voyous envoyés par la police pour voler les papiers et les ordinateurs. Il doivent à nouveau passer en procès les 6, 16, 23 février, les 1er, 8 et 15 mars, toujours au tribunal du Zoo (ça ne s'invente pas), Turmstrasse 91, à 9 h. le matin. Entrée gratuite. Ne pas jeter de cacahuètes.
Comme ils avaient constaté un nombre effarant d'irrégularités dans les procédures employées contre eux, et en particulier des atteintes très précises aux droits garantis par les lois sur la presse, nos amis de Sleipnir ont porté leurs doléances devant la cour constitutionnelle fédérale. Ils avaient à se plaindre des agissements du procureur local, M. Feuerberg ("Montagne de feu", ça ne s'invente pas non plus). Il faut savoir qu'en Allemagne il n'existe pas de juge d'instruction et que les enquêtes sont dirigées directement par le procureur. Alors pour parer à l'embarras d'avoir à se justifier devant la haute cour, Feuerberg re-poursuit Sleipnir pour, tenez-vous bien, "diffamation de l'Etat" (c'est-à-dire pour avoir porté plainte contre lui!!!). La Justice allemande, c'est comme les fourmis de 18 mètres, ça n'existe pas.
Vous pouvez demander des explications au procureur: Staatsanwaltschaft I press office ou: Landgericht Berlin-Tiergarten (Moabit), dossier (215) 81 Js 2701/96 Ls (61/97). (la dernière fois que quelqu'un en a demandé de vive voix, il a fait plusieurs mois de prison... Cf infra.)
Un autre procureur qui mériterait une petite croix de fer: c'est le petit Klein de Mannheim: après la sortie de prison de Töben et le procès grotesque qui l'avait précédée, où Töben et son avocat avaient refusé d'ouvrir la bouche, Klein a dit à un journaliste qu'il n'avait pas de sympathie pour eux: "S'ils avaient répété devant le tribunal des choses qui sont contre la loi, je les aurais à nouveau mis en accusation". (Sydney Morning Herald, 13 Nov. 99) C'est le secret du mouvement perpétuel. Même chez les talibans, la justice doit être plus juste.
L'estimable Agence télégraphique juive nous apprend que les Grands Bretons ne jouiront pas de notre excellent gayssotine. Blair la voulait férocement. Mais le milieu politique lui a fait savoir qu'il paraissait "difficile de maintenir un équilibre entre la mise hors-la-loi de déclarations [révisionnistes] offensantes tout et l'assurance que la liberté d'expression n'en subisse pas des restrictions anormales". En France, par exemple, on n'a pas de ces cas de consciences. On met hors-la loi et on déclare que la liberté d'expression est pleine et entière. Ces Anglais sont d'un lourdingue! Ce n'est certainement pas un hasard si cette décision, que l'on attendait depuis longtemps, intervient au moment du procès Irving.
Pour compenser un peu la peine que cette décision pourrait faire à certains groupes de lamentation, le gouvernement de sa Majesté a décidé de fabriquer un Jour de l'Holocoste, qui est à peu près exactement ce que l'Anglais Orwell, qui s'appelait lui aussi -- mais un peu plus tôt -- Mr Blair, avait prévu, dans son livre 1984 sous le nom de "Jour de la Haine". On est donc bien dans la continuité.
Devant une trentaine de professeurs sereins et respectueux, Roger Garaudy a offert, le 15 janvier 2000, une conférence publique sur le thème de la mondialisation, dans une université publique belge, où il a développé entre autres idées exprimées dans la revue A contre-nuit, la nécessité d'organiser, à partir de la base, le boycott des produits américains, typique arme des faibles, utilisée avec grand succès par Gandhi, qui réussit à ruiner l'industrie textile de Manchester. Comme on s'étonnait des louanges qu'il exprimait à propos d'organes comme Le Monde Diplomatique ou Marianne, il a expliqué qu'il y avait toujours lieu de travailler avec des gens qui ne partagent pas les mêmes opinions, l'enjeu principal étant la définition de deux camps: celui des collaborateurs et celui des résistants à l'"américanisme". Comme on insistait sur la piètre reconnaissance de ces médias quant à son apport à la cause palestinienne et à la reconquête d'une histoire désaliénée pour tous les occidentaux, il a répondu que les organisations juives qu'il dérange ne représentent que 10% des juifs de France, et 1% de ceux des Etats-Unis, et que les propos d'Eward Said ne lui avaient jamais paru avoir la moindre importance. Il continue donc à donner l'exemple d'une pratique qui concilie générosité humaniste, religiosité "symphonique", lucide analyse des rapports de force, de la logique de guerre et des objectifs néo-coloniaux de l'américanisme, qui est le véritable fond de la mondialisation. Aux antipodes de toute pensée cynique ou rancunière, il a insisté sur l'autre mondialisation possible, souhaitable dans la mesure où elle peut réaliser plus de justice sociale.
SOUS LE SIGNE DE SATAN
On apprend dans le livre d'Israël Shahak et Norton Mezvinsky, Jewish Fundamentalism in Israel, 1999, pp. 154-155, que les autorités qui régissent l'enseignement israélien ont jugé que le signe plus "+" représentait une croix et donc qu'il risquait de corrompre les petits Israéliens qui entraient à l'école et qui devaient, évidemment, apprendre à compter. On a donc remplacé le signe "+" par un "T" majuscule. Les auteurs font remarquer que si une telle colossale ânerie avait été le fait d'un régime genre Taliban, ou Chine en Révolution culturelle, toute la presse en aurait parlé. Mais comme c'est en Israël, motus et bouche cousue.
Il a lu le résumé du livre de James Bacque concernant le traitement de l'Allemagne dans l'immédiat après-guerre:
Merci, Monsieur.
PARITÉ
On nous bassine sérieusement avec la parité hommes-femmes. Il semble même que certaines mesures soient bientôt transcrites dans les règlements des élections. C'est tomber dans l'absurde. Imaginons que l'on étende ce principe de la parité. Par exemple, à ceux qui se reconnaissent dans le vocable "juif" ou "musulman". La proportion de ces personnes dans la population totale serait de l'ordre, respectivement, de 1% et de 5%. L'Assemblé nationale par conséquent devrait comporter un maximum de 6 juifs (3 hommes, 3 femmes) et un minimum de 30 musulmans... (15 hommes et 15 femmes) Et si on appliquait ces sages mesures aux fonctionnaires, au monde professionnel, etc., on voit tout de suite où ça mènerait... La parité est à l'exact opposé de ce que la république appelait l'Egalité, quantité bien oubliée, jamais pratiquée, mais dont le principe nous semblait bon. Les juifs crieraient au numerus clausus. Ils émigreraient en masse. Ce serait un gross malheur.
Le 11 janvier s'est tenu l'une des plus grandes manifestations jamais tenues en Israël avec la participation de près d'un demi-million de personnes. Le but était de demander à Barak, premier ministre socedem et assassin notoire, de ne pas signer d'accord avec les Syriens. Certes, la droite y était majoritaire, mais les observateurs ont relevé la présence de très nombreuses composantes de la vie politique israélienne, y compris de nombreux électeurs de Barak, les plus fanatiques étant peut-être les néo-Israélien venus de Russie qui "ne veulent pas quitter le Golan"! Ils remplaceront peut-être les néo-Israéliens américains sur les marges du fanatisme meurtrier.
Dans la presse extérieure à Israël, on n'a pas du tout parlé de cette manifestation non politiquement correcte. Pour pas faire de peine à Clinton?
Il paraît qu'on peut en voir une vidéo sur à cette adresse.
Nous avons, de source israélienne, une nouvelle contribution à ce qui pourrait être la chronique du début de la fin. C'est une analyse de ce que représente l'image du personnage qui occupe actuellement le poste de président de la république, et de sa dégradation irréversible. Israël n'est plus ce qu'il était...
LÉGÈRE CORRECTION DE TIR
Dans un texte consacré au faussaire Willkomirski Serge Thion avait écrit la phrase suivante:
Il s'est attiré les remarques d'une lectrice américaine que cette comparaison a choquée.
From: [email protected],
5 janvier.
Thion affirme qu'il n'ya rien de commun entre les deux personnages, et qu'il voulait simplement dire que, dans certains cas, l'usage d'un pseudonyme relevait d'une farce conçue et réalisée pour l'amusement. Ce qui n'est pas le cas de ce misérable Suisse. Mais en France, on peut espérer que les lecteurs connaissent Romain Gary ET Emile Ajar et sachent qu'à un certain moment, l'un a caché l'autre.
Il convient de noter à ce propos que, convaincu de la falsification, l'éditeur allemand Suhrkamp n'a retiré, à regrets, que quelques centaines d'exemplaires cartonnés de la vente; les brochés sont encore vendus. "Nous sommes très déçus d'avoir à prendre cette décision, déclare Nadine Meyer, directrice de la collection "Jüdischer", nous sommes tristes et désolés". Mais pas un mot d'excuse pour avoir pris les lecteurs-acheteurs pour des demeurés. Suhrkamp ne parle pas de rembourser ceux qu'il a dupés. (The New York Times, 14 octobre 1999)
Les visiteurs, (un million par an) qui vont dans le camp de Dachau, rencontrent habituellement, près de la "chambre à gaz" un vieillard, un survivant du camp, Martin Zaidenstadt, 83 ans, qui, sans être guide officiel, accoste les visiteurs et les adjure de ne pas croire au petit panneau qui indique que la chambre à gaz n'a jamais fonctionné. Il leur dit qu'il a lui-même entendu les râles des gazés.
Un journaliste américain s'est toqué de ce vieillard insistant. Il a voulu raconter sa vie, écrire un livre, il a enquêté un peu, et il a fini par s'apercevoir que tout était faux, que le Martin n'avait jamais été interné à Dachau, et tout ça était du pipeau, mais aussi que lui, le journaliste américain n'était pas tellement innocent parce que son grand-père avait quitté son village autrichien de Förolach en 1909, que ce village avait bien accueilli les nazis et que donc... complétez la phrase!
Il raconte ce tissu d'âneries dans un livre: The Last Survivor, In Search of Martin Zaidenstadt, de Timothy W. Ryback, New York, Pantheon, 1999, 196 p., 21 $. Mais il faut avoir de l'argent à jeter par les fenêtres.
Pour les autres faussaires qui ont monté l'exposition sur la Wehrmacht qui a circulé quatre ans en Allemagne, repliée en catastrophe, voir le magazine allemand Focus 45, 1999 sous le titre "Demontage der Dilettanten"., p. 20-24. Et le grand article de l'historien polonais Bogdan Musial, qui a réussi là où les révisionnistes avaient échoué, dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 30 octobre 1999. Beaucoup de photos de cadavres, devant lesquels se trouvent des soldats allemands, viennent de massacres opérés par le KGB pendant la retraite des troupes soviétiques, face à l'offensive allemande. Accablant.
Or nos archives produisent le document suivant, que nous avons par ailleurs trouvé sur le serveur déjànews, à l'adresse
http://x33.deja.com/[ST_rn=bg]/getdoc.xp?AN=486129923&CONTEXT=949758575.191168530&hitnum=51
Ce Tirreau est impoli, il dément à tort; aurait-on tort de le juger dément? En tout cas, c'est un drôle d'internaute, s'il ne sait pas que tout est archivé ! On voit comment procède ces gens-là: ils accusent les autres de ne pas vérifier leurs sources, quand elles sont là, publiques et accessibles de n'importe quel endroit du monde.
Ceux qui voudraient avoir des nouvelles de Frederik Töben devaient aller visiter le site de l'Institut d'Adelaide qui a une nouvelle adresse.
On y trouve un récit des quelques jours qui ont suivi sa sortie de prison. Et dans la lettre (newsletter) parue pendant son emprisonnement, No 96-97 une tentative de démonstration que le communisme et le bolchevisme sont des inventions démoniaques juives. Des listes de responsables politiques doivent en fournir la preuve. Il nous semble que ces listes, mêmes si elles étaient indiscutables, ne prouveraient rien d'autre que la présence de nombreux juifs dans le mouvement révolutionnaires de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, ce que chacun sait.
Mais puisqu'il est grosso modo interdit de traiter de ces choses, sous peine d'accusations infamantes, qui se chargera d'étudier ces questions avec pertinence? Faut-il attendre que tous les survivants aient disparu? Ne pas peiner les mémémoires?
En novembre dernier, cela a fait quatre ans que Günter Deckert est en prison pour crime d'opinion. Il a été d'abord condamné pour avoir traduit, au cours d'une réunion privée, les propos de Fred Leuchter qui expliquait en anglais ce qu'il avait vu et fait à Auschwitz. Deckert est professeur d'anglais et a participé à la vie publique dans un petit parti de droite. Les juges allemands ont ensuite régulièrement ajouté des mois de prison supplémentaires sous des prétextes tous aussi ridicules les uns que les autres. Sortira-t-il cette année? Au prochain millénaire?
Il existe une petite publication de soutien. Vous pouvez vous abonner pour 20 DM par an à Deckert-Depesche, Postfach 101 117, D-69451 Weinheim. Vous pouvez aussi lui écrire, il connaît bien le français.
Nos livres d'histoire nous apprennent que les invasions normandes ont fait d'effroyables ravages. Ces livres exagèrent. Ces histoires sont racontées par des moines qui possèdaient de grandes richesses dans leurs abbayes et qui voyaient d'un mauvais oeil ces salauds de Norvégiens et de Suèdois qui raflaient les trésors. Mais les révisionnistes sont intervenus.
Pendant la deuxième guerre mondiale, la Suède était neutre. On pourrait se dire qu'ils étaient beaucoup moins stupides que les autres puisqu'ils ont pu échapper à cette gigantesque tuerie. C'est maintenant seulement qu'ils ont honte. En effet, on a décidé en haut lieu que les Suèdois ne s'en sortiraient pas comme ça, et qu'il fallait voir à ce qu'ils crachent aus bassinet et qu'ils rendent aux Israéliens les trésors des abbayes normandes. Enfin, vous voyez, des masses de pognon. Parce qu'on a trouvé qu'il y avait deux ou trois cents gugusses qui, pendant la guerre, étaient allés subrepticement se faire enrôler dans les SS. Il est donc évident que "la classe politique suédoise est en train de réaliser qu'elle ne peut plus demeurer aveugle et sourde à ce qui s'est passé dans le royaume pendant la Seconde Guerre mondiale. 'La Suède doit s'attaquer à la période nazie", a déclaré Alf Svenson. Celui-ci, président du parti chrétien-démocrate, est le premier à avoir lancé cet appel mardi au gouvernement, faisant écho au centre Simon Wiesenthal de Jérusalem qui vient de demander à la Suède de régler ses comptes avec son passé."
Voilà, il suffisait de le dire: les racketteurs professionnels ont des fins de mois difficiles. Ils présentent l'addition, l'arme au poing. C'est plus simple comme ça.
(Libération, samedi et dimanche 9 janvier 2000, p. 11.)
"Comment se fait-il que tout le monde ne soit pas décoré? Où est l'homme qui oserait dire: 'Je ne connais aucun ministre'?" (Jules Renard, Journal, 2 juillet 1902)
Dans la liste des légions d'honneur parue dans le Monde du 311299, on trouve, par exemple, celle qui nous assène régulièrement la gayssotine, l'exquise Martine Ract-Madoux, de la 17e chambre, et d'autres... S'attaquer aux révisionnistes qui ne peuvent pas se défendre, c'est comme participer à un combat de boxe où l'adversaire aurait les mains liées derrière le dos. Mais il y a des gens pour en profiter; c'est non seulement une source d'emplois (centres wiesenthaliens, polices variées, chercheurs genre nadines frescos) mais aussi de titres universitaires (Brayard, Igounet, Mostovoy, etc.) et de rubans de la Légion d'honneur (Vidal-Naquet, Lanzmann, Ract-Madoux, et beaucoup d'autres). Ce n'est pas sans une énorme rigolade qu'on apprend que Brayard et Igounet vont apparaître comme "experts" au procès que fait Henri Roques à Vidal-Naquet qui l'a accusé de ne pas avoir écrit sa thèse lui-même et de ne pas savoir l'allemand. Des experts de cet acabit, on en trouve plein les paquets de Bonux.
Jacques Baynac, un ancien de la Vieille Taupe première manière traîne ce lourd passé comme une casserole. Il s'est donc fait traiter de "révisionniste" par quelques minables plumitifs de l'Express, Eric Conan et le directeur Denis Jeambar. Il a suivi l'exemple de Bernard Lugan. et comme lui il a touché le jackpot, dommages et intérêts, la rondelette somme de 150.000 Francs. Nous conseillons donc à tous nos amis, qui ont eu un jour affaire avec nous, comme ce pauvre Baynac, de se faire traiter dans les journaux. Rien de plus facile. Quelques mots de travers, des opinions juste un peu borderline. Et hop, vous poursuivez, drelin, drelin, par ici la monnaie. Il paraît que Baynac a promis le champagne.
Rappelons que Baynac avait écrit, en septembre 1996, dans Le Nouveau Journal de Genève,
Ce succès de Baynac contre L'Express
(où Conan avait d'ailleurs écrit "A
Auschwitz-I, tout est faux")
est la preuve qu'on peut dire qu'il est impossible de prouver
l'existence des chambres à gaz sans être traité
comme un paria. C'est d'ailleurs ce qu'a
fait Van Pelt à Londres en janvier 2000, devant le tribunal
qui juge Lipstadt...
HAINE
Il y a toujours un livre de John Le Carré sur le point de sortir. On ressort donc souvent les propos qu'il tint le 3 mai 1993 devant l'association du barreau de Boston: "[...] Dans mon pays, et peut-être également dans le vôtre, les industries de prestation de la critique ont presque noyé la magie de la création. Nos intellectuels sont trop pleins de haine: notre presse fait ses délices des exécutions publiques. Nous nous empoisonnons de malveillance. Cependant nous ne prenons pas de risques. Nous ne sommes pas courageux. Notre orthodoxie ne nous offre aucune issue".
LOURDAUD
De tous les absurdes pantins qui ont succédé à l'ineffable faiseur qu'était André Malraux, le plus bas-de-képi a sûrement été le frère d'un superbe ivrogne de cinéma, Léotard, mais le plus amusant puceau aura été Douste-Blazy qui a voulu nous faire payer le prix de sa conversion à la pollitque -- parce que la médecine l'emmerdait. La Culture lui allait comme une mitre à un cochon. En novembre 1996, il a participé ès-qualités à un colloque organisé par le Centre de Documentation Juive Contemporaine, une officine bien connue dans la fabrication des vérités politiques en histoire. Pris d'un élan sublime, le Doudouste s'est écrié:
Sainte Mère!! Il a dit ça? Heureusement qu'il a abandonné la médecine. Cette nouille informe ignore donc que la science est justement la discussion des faits établis? Et il croit qu'en histoire, il y aurait des "vérités" qu'on ne discute pas? Mais de quel trou à rat sort un type pareil? Pourquoi cette nullité atterrante? promu Sinistre de la Culture...
Nous avons récupéré un récit de l'affaire du professeur Berger. Il avait montré à ses élèves une photo de l'Express (des tas de morts dans un camp allemand) en leur montrant que la légende était mensongère. Il a été aussitôt dénoncé, arrêté, interrogé, gardé à vue, relâché, convoqué et suspendu. Franchement, il vaut mieux voler quelques milliards à Elf, à l'ARC ou ailleurs, que de dire à des élèves qu'une légende fausse est une légende fausse. L'institution ne supporte pas. La revue V.H.O. France Informations lui a consacré un long article, que nosu reproduisons.
Les hasards de la navigation sur Internet nous ramènent un document de célébration du vingtième anniversaire de la mort d'Henri Curiel, le 4 mai 1998. Curiel était un communiste égyptien indépendant, stalinien, qui avait monté un réseau de soutien aux militants anti-colonialistes, totalement inféodé à Moscou, vaguement sioniste, et surtout truffé d'indicateurs de police. Un jour, il a été assassiné, probablement par une police parallèle. Ce froid manipulateur avait su s'entourer d'une cour de crétins naïfs qui soutenaient des entreprises plus ou moins clandestines dont Curiel cachait soigneusement la réalité miteuse. Beaucoup de gens ont été tués ou mis en prison pour satisfaire à la vanité de ce Béria de salon. Depuis sa mort, son rôle a été largement éclairici, en dépit des menaces de poursuites régulièrement agitées par les cohortes d'égéries qu'il a laissées derrière lui.
Dans la liste des signataires, on relève, outre beaucoup d'anciens du réseau et de communistes bon teint, la plupart des juifs égyptiens de Paris et quelques trotskystes infiltrés, les noms d'Alexandre Adler, porc à casquette multiple, Lucie et Raymond Aubrac, agents d'on ne sait quels communismes, Julien Brunn, pseudo-gauchiste qui fut taliban (non! qui fut à Libé), Henri Bulawko, plaisantin biscornu, Monique Chemilier-Gendreau, qui veut contrôler l'Internet (c'est le moment!) Mgr Jacques Gaillot, toujours in partibus, Ilan Halevy, olpiste parisien, Albert Jacquard, prêcheur, Claude Julien, toujours plus à la retraite, Marcel-Francis Kahn, âne bâté, Claude Lanzmann, immortel copain de Mitterrand, Charles Malamoud., copain de Vidal-Naquet (curieusement absent de cette liste), René Monzat, dénonciateur professionnel, Claude Mutafian, algébriste devenu Arménien militant sur le tard, Maurice Rajsfus, policier trotzkyste (ou trotzkyste policier, au choix), Madeleine Rebérioux, gallinacée dans les ligues, Antoine Spire, plagiaire, et beaucoup d'autres, connus et inconnus, pour faire masse.
PURIFICATEURS
On a vu une nouvelle expression faire florès récemment dans Le Monde du 15 janvier, sous la plume d'un échappé de Roumanie, un certain Edgar Reichmann qui s'est fait une spécialité des hymnes dithyrambiques à la gloire des juifs roumains, une spécialité que personne ne semble lui disputer. Il rend compte du numéro de la revue Les Temps Modernes (nov-déc. 1999) qui "publient un dossier sur le vent de révisionnisme qui souffle en Europe centrale. La période de la Shoah y est l'objet d'une réécriture inquiétante dont le nationalisme et l'antisémitisme ne sont pas absents." Quelle horreur! Un certain Braham, professeur à New York dénonce un certain nombre de "personnalités respectables" de Hongrie qui font des choses affreuses: "relativisation de la Shoah, amalgame entre les pertes de la communauté juive et celles de la population civile durant la guerre [Un vrai scandale en effet...], mise en parallèle des crimes nazis et des crimes communistes [shocking!], etc. Et en Roumanie il y aurait un conflit entre "des intellectuels démocrates [qui] s'apposent à la minimisation de la Shoah en Roumanie" et d'autres dont Reichmann oublie de développer le point de vue. Ces intellectuels démocrates, il faut les chercher à la loupe.
Pour attaquer David Irving et se lamenter à son tour de ces affreux événements balkaniques, le romancier péruvien et politicamente corretto Mario Vargas-Llosa intitule son article dans El Pais, Los Purificadores. [Note de l'AAARGH: texte intégral sur le site.] C'est du plagiat. On peut être un excellent romancier et un politicien vraiment nul. Varga-Llosa en a déjà donné maintes preuves.
Nos lecteurs n'auront sans doute pas besoin que nous apportions la preuve que nous ne sommes pas de bons journalistes. Il va falloir qu'ils acceptent une certaine élasticité dans le concept d'actualité. Par exemple, nous avons laissé passer une nouvelle aussi importante que réjouissante, il y a un peu plus d'un an, en décembre 1998. Il s'agissait de l'ahurissante décision d'un tribunal d'Amsterdam qui consiste à interdire le texte de Faurisson sur le Journal d'Anne Frank, "ainsi que tout autre matériel contenant les mêmes idées", sous peine d'une amende de 75.000 Francs; ça se trouve dans un article de Libération, bourrées d'idioties diverses et variées, signée par une pauvre cruche nommée Sophie Perrier, que nous ne trouvons guère pétillante. Par exemple, tout en déplorant que les Pays-bas ne disposent pas de la gayssotine, elle dit que la législation batave a des lois très strictes sur le racisme. Si on veut bien nous démontrer qu'il y a un rapport quelconque entre le racisme et l'analyse littéraire du Journal d'Anne Frank semblable à celui qui existerait, par exemple, entre les phases de la lune et la cuisson des lentilles, alors nous accepterions volontiers ce point de vue pataphysique.
Les vampires du nom d'Anne Frank (les bureaucrates de la fondation du même nom) espèrent "que ce jugement servira de base pour empêcher toute remise en question du Journal à l'étranger". Ils voient grand. Mais ils ne volent pas loin. (Libération, 11 décembre 1998, p. 45: c'est la page "culture", oui, oui.)
THERMINATOR ET CINÉMAS
Les journaux ont fait tout un foin pour un des ces lamentables navets qui se multiplient pour tirer un petit profit rapide de la shoanisation générale. Un incertain Najman a filmé sa mère, Solange, rescapée des camps; rescapée depuis plus de 50 ans, ça pèse lourd. (Documentaire sur Arte) Mais le plus drôle c'est qu'elle va chaque année en cure aux frais des Boches. En effet, comme le dit le journaliste du Monde qui n'en croit pas ses oreilles, les Allemands, (Adenauer, le valet des Alliés) ont signé un accord en 1952 qui offre une cure thermale à tous les juifs qui ont survécu à la déportation [Note de l'AAARGH: sur cet accord, cf l'annexe de L'Opération vicaire. Le rôle de Pie XII devant l'Histoire texte intégral sur le site.]. Il trouve cet accord "tout à fait sidérant". Nous aussi. Parce que si vous n'êtes pas juif mais que vous avez survécu à la déportation, tintin la cure. Une seule chose est rassurante, c'est la réflexion du caissier du palace: "S'il manque un seul papier, avec les schleus, on est foutu!". Et pourtant, des papiers schleus, il en manque quelques tonnes pour remplir les dosssiers de la LICRA...
Toujours pour exploiter la même veine,
on nous a refilé Jakob le Menteur. Tiens, mais au
fait, pourquoi "le menteur"? Il a fallu que Le
Monde du 10 octobre donne deux
articles sur le même film, médiocre, à
leurs dires, signés Mandelbaum et Blumenfeld, à
deux pages d'écart. Goy s'abstenir. "Toujours plus
haut" disait le baron de Coubertin. Il devait penser aux
sommets de la connerie.
Le 8 décembre dernier, le tribunal de Nanterre a condamné des sociétés faisant fonction de provider pour des dizaines de milliers sites web. L'un d'entre eux donnait des photos d'une fille mannequin, Lynda Lacoste, nue. Ce n'est pas la première de ces salopes qui se font photographier à poil et qui vont réclamer ensuite des sommes faramineuses aux journaux ou aux sites web qui publient ces photos qu'ils n'ont pas dû trouver sur un banc dans le métro. C'est la nième tentative de la justice pour forcer les providers à se transmuer en flics. Les pauvres, ils voudraient bien mais il n'y arrivent pas. Jospin le Grand, lui, il a promis une loi.
SUR LES DENTS
La police juive de l'Anti Defamation League est sur les dents. Le révisionniste Bradley Smith propose à des journaux estudiantins, fabriqués sur les campus, de passer une publicité concernant l'Holocauste ou son récent journal qui s'appelle The Revisionist. Au cours des années ces annonces sont parues à Brandeis (une grande université judaïque), Georgetown, Notre-Dame, Duke, Cornell, refusées en Caroline du Sud, à Rice, Delaware, Georgia, quand les sbire de l'ADL arrivent assez vite et avec des moyens de chantage assez fort localement pour faire taire les étudiants qui sont en général assez révoltés par l'idée qu'on leur impose une censure. Le dernier hourvari a eu lieu à Hofstra University, dans l'Etat de New York. Voir The New York Times du 17 novembre 1999.
VERT-DE-GRIS
Toute personne raisonnablement instruite des affaires du siècle sait que les premiers mouvements écologistes sont nés en Allemagne, vers les débuts du XXe siècle, surtout après la première guerre mondiale, et que, pour une bonne part, ils se sont fondus dans le creuset où a bouillonné ce qui devait devenir le parti national-socialiste dirigé par Adolf Hitler.
Seuls les Verts, qui sont souvent des gauchistes reconvertis, l'ignorent ou affectent avec véhémence de l'ignorer. Il faut donc saluer l'effort de réflexion dont témoigne un article paru dans le canard gauchiste américain, Z Magazine, d'octobre 1999: Steve Chase: Green Stormtroopers in the Streets of Berlin? Confronting the eco-fascist tradition in the German experience. Il y aurait beaucoup à rajouter pour peindre un tableau complet, sans pour autant tomber dans les accusations imbéciles à la jean-Luc Ferry qui veulent faire de l'écologie un simple avatar du nazisme et de ses projets (supposés) de destruction. Cet article témoigne au moins du fait que certains Verts peuvent, outre Atlantique, envisager sans panique le bouillon de culture dont ils sont les produits actuels. Mais en France?
Ceux qui ne lisent pas chaque jour le Journal officiel de la République française auront raté celui du 16 janvier 2000 et son annonce, p. 811, d'un arrêté du 12 janvier 2000 "portant interdiction de circulation, de distribution et de mise en vente d'une publication étrangère" (NOR: INTD0000042A) Il s'agit du bulletin fait par Vincent Reynouard Nouvelle Vision, bulletin confidentiel d'information révisionniste, "rédigé à l'aide d'une documentation étrangère et imprimé à l'étranger, est un écrit étranger." Ensuite, blabla sur propagande pro-hitlérienne dont nous extrayons cette phrase curieuse: [cette publication] "présente les promoteurs de l'idéologie nazie ainsi que les chefs militaires allemands comme des victimes d'historiens dits 'exterminationnistes'".
Voici une phrase qui ne veut strictement rien dire et qui est manifestement d'origine étrangère. Un arrêté qui comporte des phrases d'origine étrangère est manifestement lui-même d'origine étrangère. Nous le décrétons donc nul et non avenu sur l'ensemble du territoire.
Colloque sur l'antisémitisme organisé par le MRAP
organisé par le MRAP le samedi 5 février,
de
13 h 30 à 17 h 30 (Pour le lieu et pour obtenir une invitation,
téléphoner
au 01 53 38 99 99) :
"L'antisemitisme est loin
d'avoir disparu.
L'antisémitisme est loin d'avoir disparu, bien au contraire.
Aujourd'hui
avec les nouveaux moyens de communication, il se manifeste souvent
aux travers de certaines publications, et ouvertement sur les
sites internet néo-nazis et paléo-républicains.
La Shoah est de nouveau remise en cause, les juifs accusés
de tous les
maux.
Les mouvements extrémistes font école dans les universités.
Un devoir de
vigilance et de mémoire s'impose.
C'est pour faire le point sur cette situation, nous informer de
son danger
et des moyens de le contrer, que le Mouvement contre le racisme
et pour
l'amitié entre les peuples organise une DEMI-JOURNEE D'ETUDE
(Une jounée entière serait trop fatiguante)
" Comment la falsification
de l'Histoire conduit à la renaissance de
l'antisémitisme sous toutes ses formes "
Le SAMEDI 5 FEVRIER DE 13 H 30 à 17 H 30
Au programme :
Pourquoi-pas cette journée ? par Pierre KRAUSZ - Professeur à l'Université de Limoges Membre du Bureau National - Président de séance.
Première partie "
Histoire et conséquence du négationnisme "
-- Histoire du négationnisme, par Nadine FRESCO - Historienne,
si on veut, et chargée de recherche au CNRS
-- Le négationnisme hier,
aujourd'hui et demain, par Claude BURGELIN - Professeur de Lettres,
Université Lyon II
-- Quand le négationnisme s'invite à l'Université,
par Didier DAENINCKX --
Ecrivaillon
-- Un négationnisme en échec : la reconnaissance
du 17 octobre 61 - Ce que
dit la Loi et ce qu'elle peut, par Maître Pierre MARANT
- Avocat et Président du MRAP
Deuxième partie "
L'antisémitisme et ses conséquences "
-- L'antisémitisme sous ses divers aspects, par François
de FONTETTE -
Historien, juriste, que sais-je.
-- Les conséquences du procès Papon, par Maître
Alain LEVY - Avocat
Troisième partie "
L'antisémitisme aujourd'hui "
-- L' antisémitisme et le négationnisme dans les
moyens de communications
ultra-modernes, par Gilles KARMASYN
Invitation obligatoire à
retirer au MRAP - 43, bd Magenta - Paris 10ème
Tel 01 53 38 99 99 - Fax 01 40 40 90 98 avant le 3 février
2000
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et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
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de recevoir et de répandre, sans considération de
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adoptée par l'Assemblée générale de
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