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Actualités
d'août 2000
ALLONS
A LONDON
Il s'est tenu une sorte de
grand raout antirévisionniste entre Londres et Oxford du
16 au 23 juillet. Une cinquantaine de films, presque autant de
réalisateurs, des écrivains et des universitaires,
un ex-nazi de bazar (Ingo Hasselbach) pour décorer, et,
en prime Lipstad et son mentor, qui s'est soigneusement abstenu
de paraître dans le procès Irving, Yehuda Bauer.
Le clou a été la venue de Finkelstein et de son
livre sur l'industrie de l'Holocauste, programmé pour sortir
au milieu de cette joyeuse sarabande [cf
actualités de juillet]. Lanzmann , qui devait présenter
une des sous-crottes tirée de ses stocks d'invendus shoaniques
[à ce sujet, cf actualités de
juin 1999] (il en a au moins 350 heures, ce qui promet pas
mal d'autres sous-crottes) s'est barré en claquant la porte,
selon son habituelle muflerie, parce qu'il ne supporte pas la
présence de Finkelstein, qui nous plaît beaucoup,
à nous. Voir le programme
des réjouissances.
GROSSE
COMMISSION
Il existe aux Etats-Unis
une commission qui est chargée de "déclassifier",
ce qui veut dire en français, mettre à la disposition
du public, des documents dits secrets de la seconde guerre mondiale.
Il y a même une loi qui fait obligation aux administrations
de déclassifier tout document qu'elles détiendraient
et qui aurait un rapport quelconque avec les crimes nazis (Nazi
War Crimes Disclosure Act). Ces crimes ont pris une très
grande actualité: les formules de dispense de visa, pour
les Européens, demandent explicitement si l'impétrant
s'est rendu coupable de crimes nazis!!!
Les Archives américaines (National Archives and Records
Administration, NARA) ont commencé le 26 juin à
sortir des documents de l'OSS, le précurseur de la CIA,
400.000 pages. On peut consulter les documents aux Archives, à
College Park, dans le Maryland. Pour l'instant, trois historiens
ont eu accès, les professeurs Richard Breitman and Timothy
Naftali, consultants auprès du Nazi War Crimes Disclosure
Act Working Group and Greg Bradsher, archiviste au NARA, qui a
rédigé un papier intitulé "A Description
of Selected Portions of Boxes 440-446, Boston Series Reports and
Related Records". Un millier de documents remis à
Alan Dulles à Berne par Fritz Kolbe, une source américaine
implantée dans le ministère allemand des affaires
étrangères.
Et toujours pas de nouvelles des chambres à gaz. Heureusement,
il reste encore plusieurs millions de pages à déclassifier.
L'ASSAG
y trouvera peut-être sa pitance.
LA
RéSURRECTION DE ROGER GARAUDY
Les médias nous faisaient
croire que Roger Garaudy n'était qu'un vieux mythe des
années soixante-dix, enterré dans le fatras du stalinisme
périmé. Pour ceux qui ne l'auraient pas totalement
oublié, signalons que des livres -- nés de la dernière
averse -- le mentionnent dans les listes des plus ténébreux
suppôts de l'extrême-droite européenne, histoire
d'éloigner par le "relent" tous les naïfs
qui pourraient avoir de la curiosité pour ce personnage
de 86 ans, auteur de plus de cinquante volumes dont certains dépassèrent
des tirages de 100.000 exemplaires, et qui représente depuis
plus de vingt ans la pointe de la réflexion musulmane en
Occident.
C'est à ce titre, reconnu par tout le sud de la Méditerranée
à partir de l'Andalousie, que les Editions L'Harmattan,
spécialisées dans la pensée anticolonialiste
et non européenne, avaient publié son ouvrage Islam
d'Occident. Cordoue, une capitale de l'esprit (1987). Or,
depuis son livre Palestine, terre des promesses divines
(1982), les éditeurs français le boycottaient, selon
l'usage qu'ils respectent de s'aplatir devant toute pression faisant
état de possibles interprétations "antisémites"
à propos des textes les plus variés. Les éditions
L'Harmattan donnent une nouvelle preuve de leur indépendance
en faisant paraître ces jours-ci l'ouvrage collectif auquel
Roger Garaudy apporte la principale contribution :
Le XXIème siècle, suicide planétaire ou
résurrection ?
On y trouve les réflexions de Yehudi Menuhin et du rabbin
Elmer Berger, qui ont été tous deux des antisionistes
véhéments, celles de Michel Lelong, Leonardo Boff
, Helder Camara et Ramon Pannikar, pour ce qui est des religieux
chrétiens représentant une rénovation dans
le catholicisme, par leur insistance sur la justice sociale à
l'échelle mondiale et l'abandon de l'ethnocentrisme en
matière de théologie. La convergence des auteurs
est soulignée par deux textes de Garaudy, qui prouve une
fois de plus son sens de la formule lapidaire: "La foi est
une raison sans frontières", "Ce qui importe,
ce n'est pas ce qu'un homme dit de sa foi, c'est ce que cette
foi fait de lui", ou encore "Le sacré, c'est
la plénitude du réel". Il rappelle aussi que
"l'essentiel est de se souvenir que le mythe est une nécessaire
métaphore, et de ne pas le confondre avec l'histoire".
L'ouvrage propose des solutions audacieuses aux problèmes
concrets de l'oecuménisme et du dialogue entre croyances
et dogmes peu compatibles. Tous les auteurs insistent en outre
sur les hypocrisies dont se servent tant les politiques que les
religieux poir ne pas affronter les problèmes de la justice
élémentaire. C'est sur ce plan militant que s'est
tenue la conférence de presse offerte par Michel Lelong
et Roger Garaudy à l'occasion de la signature du livre,
le mardi 13 juin 2000.
Michel Lelong a rappelé que toutes les religions s'accordent
sur un principe: Dieu n'accepte pas les prières de ceux
qui ne pratiquent pas la justice. Logiquement, il fait état
de son intention de continuer à soutenir les revendications
du peuple palestinien et à résister à la
diabolisation de Roger Garaudy; en 1982, tous deux avaient gagné,
en première instance, en appel et en cassation, le procès
que leur intentait la LICRA, malgré le fait que dès
cette époque, les autorités ecclésiastiques
avaient mandaté un témoin à charge, c'est-à-dire
à la botte de la LICRA; en 1996, lors du procès
intenté à Roger Garaudy pour son livre Les mythes
fondateurs de la politique israélienne, le journal
La Croix avait contribué au lynchage médiatique
de l'abbé Pierre et de l'auteur. Contre les progrès
du totalitarisme dans les sociétés dites démocratiques,
le père Lelong défend le concept de liberté
de pensée et d'expression, et dénonce la chasse
aux sorcières qui se pratique dans la société
française comme au sein de l'Eglise. Il a salué
la présence du président de la République
aux obsèques du président syrien, le premier à
avoir "appris aux autres que l'on peut se maintenir debout
face à Israel". Les Arabes, comme tous les peuples,
et contrairement à ce que voudraient nous faire croire
les médias français, ne se contenteront jamais des
miettes de la société de consommation à laquelle
veut les faire rêver l'Occident, tout en aggravant leur
martyre bien réel par des choix économiques et militaires
concrets. Le père Lelong tient à l'action à
l'intérieur des institutions, qui sont décisives
pour former l'opinion publique; aussi, un autre de ses terrains
de combat est celui de l'école laïque, qui installe
actuellement des lacunes graves dans la culture commune à
la jeunesse, en refusant de leur faire connaître les différentes
spiritualités qui ont soutenu chaque peuple à travers
les vicissitudes de son histoire; en outre un déficit d'éducation
morale s'instaure, qui n'est nullement compensé par la
démagogie de l'instruction dite civique.
La salle est intervenue pour signaler tous les cas récents
où les nouveaux nazis, se prétendant bien-pensants,
ont essayé d'empêcher Michel Lelong et Roger Garaudy
de s'exprimer en public, universités et cercles religieux,
en France, en Belgique, en Espagne, au Maroc. Les auteurs ont
renchéri sur certains commentaires soulignant l'escroquerie
que constitue l'action du MRAP, qui, comme les autres organes
se prétendant anti-racistes, ne contribue jamais à
la réconciliation de communautés ou d'individus
chez qui le ressentiment ou les phobies s'expriment de façon
aberrante par la violence irrationnelle, mais se bornent à
tout mettre en oeuvre pour coller l'étiquette de racistes
sur les ennemis qu'ils souhaient abattre, et contribuent donc
à propager et à renforcer le racisme.
Roger Garaudy a repris des thèmes qui lui sont chers, et
qui visent à une "mondialistaion à visage humain"
dont les développements sont à lire dans la revue
A Contre-nuit,
puis il a signalé qu'on venait de lui refuser un droit
de réponse dans la presse -- pour la douzième fois
! -- et qu'il présentait un recours en cassation à
l'encontre du procureur responsable de sa condamnation de 1998,
qui a fait oeuvre de falsificateur en invoquant de façon
inexacte des citations de Martin Broszat contenues dans son livre
pour l'incriminer, et en raisonnant de façon parfaitement
raciste comme si les morts non juifs ne pesaient pas dans la balance
des massacres d'innocents [ce recours
a été rejeté sous prétexte que le
faux du procureur ne constituait qu'une "erreur matérielle
d'un subalterne"... "Selon que vous serez puissant ou misérable"...] Il a
montré que le procédé de falsification, assorti
de discrimination a priori, rappelle ceux qui avaient couvert
de honte la justice française lors de l'affaire Dreyfus.
A ce propos, on a rappelé aussi qu'il y avait une répression
particulière sur certains sujets, au delà de la
connivence quasi générale avec l'étouffement
de la pensée; ainsi tous les présents se sont réjouis
de ce que M. Alain Finkielkraut puisse, ces jours-ci, se permettre
de défendre le droit de M. Renaud Camus à l'expression,
ce que d'autres n'osent pas faire pour ne pas risquer de passer
pour des antisémites, et de critiquer le "Shoah Business";
mais il ne faudrait pas oublier qu'il avait cru bon de crier avec
les loups en 1996, avec tous les ignorants prétentieux
qui, ne voulant pas lâcher leur Zyklon B, ont été
bien d'accord pour asphyxier Roger Garaudy, par exemple... Il
était venu "témoigner" contre son ancien
maître, qu'il traitait de "marcioniste" au grand
effarement du président.
On peut s'étonner que, contrairement à ce qui s'est
passé dans toutes les librairies ayant accepté de
vendre Les mythes fondateurs de la politique israélienne,
et qui ont été victimes d'agressions impunies, aucun
groupuscule musclé ne soit apparu pour empêcher cette
conférence de presse de se tenir: en fait trois voitures
de police bien visibles avaient été mandatées...
Il nous est agréable de constater que la police a donc
concrètement contribué à la défense
des libertés publiques, non seulement pour ce qui est de
la protection des biens matériels et de la propriété
privée, mais aussi dans un domaine où l'on peut
regretter que la loi Gayssot soit souvent invoquée pour
protéger des malfaiteurs.
Le XXIème siècle, suicide planétaire ou
résurrection ? 130 p, Librairie l'Harmattan, 16 rue
des écoles , Paris 75005. Prix public : 75 F.
On peut commander à l'Association pour le Dialogue des
Cultures, 69, rue de Sucy, 94430, Chennevières sur Marne.
LES
CAMUSARDS
Informé de ce que
nous avons dit le mois dernier de son affaire, Renaud Camus a
prudemment omis d'ajouter nos commentaires à la collection
déjà grassouillette qu'il a rassemblée sur
son site ad hoc. Nous ne nous en formaliserons pas car
nous recommandons nous-mêmes cette prudence, mère
de toutes les sûretés. Signalons
l'existence d'un site des lecteurs de Camus.
Le livre, Campagne de France, hâtivement retiré
des librairires par Fayard, y revient orné de blancs dus
à ce que Le Canard enchaîné avait coutume,
quand il cancannait à gauche, d'appeler les "ciseaux
d'Anastasie". Il est également décoré
d'une préface de Claude Durand, un éditeur qui mériterait
bien de s'appeler Durandal. Cette préface introduit une
sorte de petite sociologie portable des réseaux parisiens,
qui a fait frémir la Bovary du Monde, la mère
Savigneau. Raison de plus pour recommander ce
texte dont nous avons copie. Il contient notamment un récit
de l'affaire.
PPDA
II
Pendant qu'il fait une
campagne effrénée contre Serge Thion, accusé
à tort et à travers de tous les maux qui affligent
les censeurs, Didier Denainks...ks...ks, connu aussi comme le
Pol Pot d'Aubervillers (PPDA), à cause de ses liens
avec un communisme extrêmement primaire, a été
pris la main dans le sac. Toujours désireux de capitaliser
sur le dos des victimes juives de la guerre, il s'est acoquiné
avec un dessinateur israélien, Assaf Hanouka, pour publier
un volume de bandes dessinées, qui raconte les aventures
d'un footballeur, juif tunisien, qui aurait participé aux
compétitions en 1938. Arrêté, évidemment,
par la police française, il est interné à
Drancy, bien sûr, et déporté à Auschwitz,
comme de bien entendu. (Carton jaune, éditions du
Masque). Le seul inconvénient est que l'ami Dédé
Bellepou s'est tellement inspiré d'un manuscrit, à
lui soumis, d'un certain André Nahum, ancien maire-adjoint
de Sarcelles, que celui-ci hurle au plagiat et assigne l'écrivaillon
d'Aubervillierrs en justice.
La source de cette délicieuse info? Actualité
juive, 652, 6 avril 2000. On comprend qu'après cette
forfaiture, il éprouve le besoin de se reblanchir en attaquant
des révisionnistes sur le site amnistia.net.
LA
DILIGENCE POUR INTERNET CORRAL
Communiqué de presse
d'IRIS, suite au vote définitif de la loi "liberté
de communication". Ce communiqué est accompagné
d'une analyse plus complète et d'un bilan, disponible à:
http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/bilan.
Adresse de ce communiqué sur le web : http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-anfinal0700.html
- Communiqué
de presse d'IRIS - 2 juillet 2000
Le vote définitif de la loi sur la liberté de communication,
intervenu le 28 juin 2000, a complètement dénaturé
l'amendement Bloche. Plus d'un an après son vote en première
lecture à l'Assemblée nationale, celui-ci a été
successivement modifié au fil des modifications successives
et au gré des pressions corporatistes et des transactions
politiciennes.
Une mauvaise loi, à dénoncer et à combattre
Les «diligences appropriées» demandent toujours
à être précisées dans la loi, conformément
à l'article 34 de la Constitution. Les paroles d'une ministre
ou d'un député lors des débats législatifs
ne peuvent déterminer ni l'action d'un fournisseur, ni
l'interprétation des juges.
Les ministres et les parlementaires passent, seule la loi écrite
demeure.
L'identification préalable reste toujours aussi hypocrite
et liberticide. Elle n'apporte rien par rapport à la conservation
des données de connexion, si ce n'est d'immenses dangers
potentiels.
La seule avancée obtenue est l'introduction du secret
des données de connexion, en référence aux
atteintes aux droits de la personne résultant des fichiers
ou des traitements informatiques.
IRIS tient à saluer les efforts du groupe Communiste,
Républicain et Citoyen du Sénat pour éviter
ce texte liberticide et espère que le Conseil constitutionnel,
saisi par des parlementaires de l'opposition, rappellera que
toute disposition pouvant affecter les libertés publiques
doit être précisée dans la loi.
Mobilisation pour la révision de l'amendement Bloche
Le vote de la loi liberté de communication ne doit pas
freiner le mouvement d'opposition à ces mesures. IRIS
appelle à la mobilisation la plus large, en France et
à l'étranger, afin que l'amendement Bloche soit
réexaminé dans son intégralité lors
de la discussion sur la loi société de l'information.
IRIS appelle tous les collectifs et toutes les personnes à
ajouter leur signature à la «Déclaration
des acteurs d'Internet», initiative conjointe lancée
par IRIS et le R@S pour demander la révision de l'intégralité
de l'amendement Bloche. Les signatures sont recueillies et affichées
à l'adresse : http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/declaration.html.
D'autre part, IRIS recommande de montrer l'inutilité et
l'hypocrisie de l'identification préalable en appelant
tous les utilisateurs non professionnels d'Internet à
indiquer aux fournisseurs d'hébergement les coordonnées
suivantes: Nom: Tartuffe, Prénom: Amendement, Adresse:
Assemblée nationale.
IRIS rappelle que les fournisseurs n'ont pas obligation de vérifier
cette identité, et qu'aucune sanction n'est prévue
pour la fourniture d'une fausse identité. La recherche
de l'identité réelle d'un utilisateur, pour les
nécessités d'une éventuelle enquête,
est assurée par la conservation des données de
connexion.
Pour plus d'information :
-- Bilan et analyse de la loi : http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm/bilan.html
-- Dossier d'IRIS sur la loi : http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-comm
Extrait d'IRIS
- Arrêtons
le ping-pong jurisprudentiel et législatif !
- IRIS - 26
mai 2000
Or que fait le législateur français ?
Le législateur français a adopté, le 27
mai 1999 en première lecture à l'Assemblée
nationale, un texte en faveur de la démocratie et des
libertés marquant un tournant dans l'histoire de l'Internet
français, et même international. Ce texte, équilibrant
les libertés et les responsabilités de chacun,
était soutenu par le gouvernement, et il a été
salué par la majorité des acteurs. Il ne restait
qu'à l'étendre à la responsabilité
pénale.
Mais certains intérêts particuliers se sont
ensuite fait entendre. Certains groupes de pression se
sont exprimés publiquement, d'autres moins publiquement,
en allant jusqu'à suggérer à des conseillers
ministériels que les données de consultation
de sites négationnistes soient retenues comme
significatives d'une adhésion à ces thèses,
ou encore jusqu'à proposer des amendements permettant
à des associations ayant capacité à se porter
partie civile d'imposer aux intermédiaires techniques
la suppression de contenus qu'ils hébergeraient.
Fort heureusement, ces groupes de pression n'ont pas été
suivis sur ces folles exigences: comment en effet identifier
et dévoiler les négationnistes pour lutter
contre eux, par exemple en participant à des actions pédagogiques
ou encore en les empêchant d'infiltrer certaines associations
afin de les détourner de leurs objectifs, sans prendre
connaissance des sites sur lesquels ils s'expriment ?
Comment donner à des associations, aussi légitimes
soient-elles, les pouvoirs d'un juge sans instaurer une
justice privée dans notre pays?
En revanche, ces groupes de pression ont réussi à
se faire entendre avec un résultat plus pernicieux, et,
depuis, les articles de la loi sur la liberté de communication
portant sur la responsabilité des intermédiaires
techniques ne cessent d'être modifiés, que ce soit
sous l'impulsion du gouvernement, des sénateurs ou des
députés. Sur la question de la responsabilité
des intermédiaires, l'examen de la loi ballote à
présent tout autant que la jurisprudence.
LA
GRIFFE DU SARTREUX
Extraordinaire numéro
de Lanzmann,
attaquant dans Le Monde du 1er juillet 2000, Alain Finkelkraut
qui s'est lancé dans la défense de l'écrivain
inconnu nommé Renaud Camus. Ecrire presque une page entière
du journal! On sait bien que ce pauvre type en est incapable.
Il a déjà du mal à lire. Mais aux Temps
Modernes, on a l'habitude des substituts. C'est Lanzmann qui
écrivait ou faisait écrire les derniers billets
de Sartre et qui les signait "Sartre" pendant que que
celui-ci agonisait. Dans ce dernier texte, on reconnaît
aisément la plume du fidèle mamelouck Redeker, dit
Raide-Equerre, prof de philo au Bon-Marché. Lanzmann a
donné son imprimatur, à moins qu'il soit déjà,
lui aussi, à l'agonie. Le
texte s'appelle "Ils sont partout" et témoigne
du fait que les politiquement corrects commencent à sentir
qu'il y a une sourde résistance à leurs arrogances.
Nous en acceptons l'augure, mais il reste un long chemin à
faire pour se débarrasser de ceux qui veulent instaurer
quelque chose que l'on pourrait appeler une "judéocratie
intellectuelle" dont Lanzmann est un des plus grotesques
représentants. Signalons la fin de l'article, hennissement
paranoïaque sur l'incomparable grandeur lanzmannienne qui
a donné au monde l'incomparable film Catastrophe, incomparable
succès des nuits passées dans l'avion à attendre
qu'il tombe.
Il a fait aussi donner sa brigade légère pour attaquer,
dans Le Monde, le malheureux Bensoussan, directeur de la
Revue d'histoire de la Shoah et sucesseur du bienheureux
Wellers, qui avait eu le malheur d'"historiciser la Shoah",
se mettant ainsi à la traîne de personnages aussi
douteux que Martin Broszat et Ernst Nolte -- des Boches, il faut
bien le dire -- qui auraient essayé de cantonner la Shoah
dans le cadre étroit des événement historiques.
(Le Monde, 7 juillet 2000) Ce qui est un truc scandaleux
à ne faire sous aucun prétexte. Quand Lanzmann ne
sera plus là, on aura moins d'occasions de rigoler.
Histoire d'avoir le beurre et l'argent du beurre, cet égaré
de Bensoussan écrit, par exemple: "Oui, la Shoah est
un fait d'histoire et d'histoire seulement. Pas une catastrophe
métaphyique, pas une survenue mystique, mais un événement-césure,
une rupture de fond dans l'histoire humaine." Ce qui revient
au même. La prise de Baghdad par les Mongols n'est-elle
pas une "événement-césure"? Nous
empêche-t-il de dormir ? Mais ce qui lui vaut condamnation
ex cathedra, c'est la phrase suivante: "La sacralisation
de la Shoah et le vocabulaire quasi mystique dont use Lanzmann
sont le plus sûr chemin de la relativisation qui menace
cette catastrophe". On voit que ces deux chauves se disputent
le peigne de l'unicité absolue de la Shose.
Dans leur réponse,"La Shoah face à l'Histoire"
(avec les majuscules), Lilian Kandel (zoziologue), Robert Redeker
(filozof) et Gérard Wajcman (psukanalist) essaient de rebecqueter
Lanzmann grâce à l'inoxydable Superdupont de l'anti-révisionnisme,
Sa Grandeur légionnaire Pierre Vidal-Naquet
soi-même qui, ainsi convoqué, répond au tribunal
de l'histoire: "la seule grande oeuvre historique française
[payée par les contribuables israéliens] sur le
massacre (...) n'est pas un livre mais un film, Shoa."
Fermez le ban. Nous reproduirons ces âneries, quand nous
aurons le temps.
SOUS
LA PEAU DU PATRIOTE
Le film "The Patriot"
a soulevé une intéressante discussion en Amérique
parmi les tenants des réparations éternelles.
Ils ont dit qu'attribuer à l'armée anglaise de la
fin du XVIIIe siècle des atrocités qu'elle n'avait
certainement pas commises pouvait être une façon
cachée de rendre les atrocités nazies de notre temps
plus acceptables. Ce film serait donc une entreprise révisionniste.
D'ailleurs ce film utilise une "imagerie Blut und Boden"
(Le Sang et la Terre); il fait appel aux films de la propagande
antibritannique des nazis. Une analyse détaillée
montre que l'histoire centrale des atrocités corresppondrait
terme à terme avec les activités de la division
SS "Das Reich" à Oradour. Ce film, par conséquent,
réhabilite implicitement les nazis en les comparant avec
les Anglais dépeints comme les pires monstres de l'histoire.
Eh oui ! C'est comme ça qu'on raisonne chez les "spécialistes
de l'Holocauste"; ça bouillonne sous la kipa.
NEGA-THION
CONTINUE
Le fait du jour -
lundi 12 juin 2000
Antisémitisme
-
- Un universitaire
négationniste mis à l'index
Catherine Bréchignac, directrice générale
du CNRS, a pris une mesure rarissime: l 'ouverture d 'une procédure
interne à l'encontre d'un chercheur en sociologie, Serge
Thion. Cette figure centrale du négationnisme français
avait diffusé ses "idées" sur la Toile.
Catherine Bréchignac a décidé d'agir "pour
des raisons éthiques", indique-t-elle. Elle a été
alertée dès l 'automne 1998 par les instances d'évaluation
du CNRS. Après enquête et réflexion, elle
est convaincue que Serge Thion ne peut continuer à exercer
ses fonctions comme par le passé. Une procédure
interne a été engagée. Parallèlement,
le procureur de la République a été saisi.
Le chercheur est accusé d 'avoir sciemment utilisé
les outils informatiques dont il dispose dans le cadre de ses
activités professionnelles pour élaborer et diffuser
des sites web négationnistes. Interrogée par Libération,
Catherine Bréchignac a été particulièrement
ferme: "Si l 'enquête démontre que Thion utilise
son temps de travail pour autre chose que la recherche, il doit
être sanctionné comme tout chercheur qui ne justifierait
pas son salaire. Si ces activités relèvent du négationnisme,
j'entends bien faire respecter la loi. Je demanderai au ministre
de prendre une sanction qui peut aller jusqu'à la révocation.
En outre, s'il est prouvé que ses activités, à
titre privé, tombent sous le coup de la loi, c 'est à
la justice d'intervenir. J'espère qu'elle le fera."
Serge Thion est né en 1942. Son parcours est symptomatique
des dérives haineuses d'une certaine gauche tiers-mondiste.
Marxiste, auteur de plusieurs ouvrages sur le colonialisme et
"l'impérialisme" américain, il a animé
la tristement célèbre librairie parisienne La Vieille
Taupe, spécialisée dans la propagande antisioniste
et négationniste. Il n 'a cessé de militer en faveur
du chef de file du "révisionnisme" à
la française, Robert Faurisson.
Serge Thion doute aussi de la réalité du génocide
cambodgien perpétré par Pol Pot et ses complices.
Alliant l 'infamie à la lâcheté, il a utilisé
jusqu'à présent deux méthodes pour conserver
sa place douillette de chercheur au CNRS: son statut très
protégé de fonctionnaire, et l'anonymat de ses
textes sur Internet. Mais toutes les preuves semblent aujourd'hui
réunies contre lui, s'agissant des sites qu'il a créés
sur la Toile. En surfant sur l 'un d'entre eux, on pouvait lire
récemment, à propos du voyage de Lionel Jospin
au Proche-Orient, une diatribe contre "l'irrépressible
besoin des socialistes de se mettre à plat ventre devant
tout ce qui pourrait avoir l 'air juif".
C 'est à Roger-Gérard Schwartzenberg, ministre
de la Recherche, qu'il incombe d'ordonner, au final, sa révocation.
Le plus tôt sera le mieux.
M.L.
[C'est du pompage de journaux
et de PPDA II]
- Actualités Loisirs
Vacances 2000 en Israël: Colonies, Séminaires ...
Actualités Jeunes Rejoignez Planet-Shalom pour créer
une dynamique à votre image. proposez, échangez
et informez
Guide pratique des Cérémonies Prières Rituels
Liste de cadeaux Carnet d'adresses
Des Guides pratiques, des Encyclopédies et de nombreuses
rubriques utiles s'ouvriront au fil des prochaines semaines.
Planet-Shalom etPlanet Kosher sont présents toute la semaine
sur les ondes Écoutez la fréquence juive FM 94.8
Source: http://www.planet-shalom.net/Portail/editoriaux/000612_antisemitisme.htm
PUBLICATIONS
Affaire Irving
On trouve sur son site son dernier bulletin d'information (Action
report) et le texte du jugement du jude Gray en format PDF.
You can read the latest comprehensive summary documented by David
Irving of his most recent outreach work (and struggle to defend
his honour as a world-class historian), if you go to this link:
http://www.fpp.co.uk/trial/diary
Vous pouvez trouver aussi la traduction anglaise (avec une sorte
de mise à jour) de l'important livre édité
il y a plusieurs années par GERMAR RUDOLF sous le titre
de Grundlagen. Sous le titre Dissecting the Holocaust,
The Growing Critique of "Truth" and Memory, 608
p. (grandes pages), 140 illustrations, par l'éditeur américain
Theses and Dissertations Press, PO Box 64, Capshaw, AL 35412,
USA. Le prix semble être 55 $, ajouter-en dix pour le port.
La sortie du livre est prévue pour cet été.
Sur Internet: www.tadp.org.
On y trouvera des explications sur cette nouvelle entreprise où
semblent se conjuguer les talents de Robert Countess et Germar
Rudolf. (Voir "about us").
Signalons un nouvel ouvrage du
révisionniste américain Michael Hoffmann II sur
le Talmud dans le texte: JUDAISM'S STRANGE GODS. 6 x 9 quality
softcover. 144 pages. First edition. Special, pre-publication
sale price: $8.50 plus only $1.50 shipping in the US. U.S. patrons
send $10.00 total.
Foreign patrons remit $15.00
total in US funds from a US bank. Or pay by VISA or Master Card
by faxing your acct. number, expiration date and authorized name
and address as they appear in your credit card details, to: 208-777-2612.
JOYEUX
DRILLE
EDWARD SAID PARTICIPATES
IN LEBANESE INTIFADA
Rocks continue to fly from Lebanon into Israel, at the Fatma
Gate in Metullah. An Israeli soldier is hospitalized in moderate
condition after being hit by a rock, and another soldier was
lightly injured. The French News Agency AFP circulated a photograph,
taken two days ago, of American-Arab scholar Edward Said throwing
a stone at Israeli soldiers across the Lebanese-Israeli border.
Arutz Sheva 06
07 00
LETTRE
D'AMÉRIQUE
- Ce week-end ce sont des
ateliers d'activistes offerts gracieusement en préparation
des manifestations et autres actions engagées que l'on
s'attend à voir poindre à l'occasion de la convention
républicaine qui doit se tenir à la fin du mois
de juillet en notre bonne ville de Philadelphie. Des gens qui
organisèrent les actions de Seattle autour de la réunion
de l'Organisation Mondiale du Travail et Washington autour de
la réunion du F.M.I. sont venus pour organiser ou plutôt
canaliser les énergies à Philadelphie. Le même
genre d'ateliers expliquant comment tenir des actions non-violentes-directes,
les droits du protestataire, comment s'adresser aux médias,
les soins d'urgence, comment organiser des actions à long
ou court terme, et plein d'autres sujets corollaires sont aussi
organisés à Los Angeles en préparation de
la convention démocrate.
La journée s'est terminée avec un très beau
spectacle offert par des artistes engagés. La qualité
et la diversité de ces artistes était formidable.
C'est aussi une occasion de rencontrer des gens, en majorité
jeunes, mais de tous ages, qui sont intéressés
par un progrès social. Les points communs qui rassemblent
ces gens sont suffisamment forts pour permettre une certaine
cohésion quoique nous nous rendons tous bien compte que
nos buts sont tous très différents. C'est un peu
comme en 1968 en France. Un sentiment non-conformiste diffus
semble traverser et unir les gens qui étaient là,
bien plus qu'une théorie politique ou une autre. Pour
les USA c'est complètement nouveau. Les anciens de l'activisme
me disent en confidence qu'ils n'ont pas eu ce genre de "sang
nouveau" de participation et d'intérêt depuis
plus de vingt ans! 1968 était une révolte contre
la guerre au Vietnam faite surtout autour de la résistance
et de la peur d'être enrôlé. En France c'était
"une autre façon de vivre" que les gens voulaient.
C'est exactement ce qui se passe ici.
CABINETS
NOIRS
8 juillet 2000
- http://www.zdnet.fr/actu/soci/a0015049.html?nl
Source ZNet France
- Le FBI contrôle
les tuyaux des FAI
[FAI: fournisseur d'accès internet]
NTT, l'équivalent de France Télécom au Japon,
a annoncé son intention de racheter le fournisseur d'accès
américain Verio pour près de 40 milliards de francs.
Verio a quelques 200 points d'accès sur le territoire
américain, héberge près de 400 000 sites,
mais surtout dispose d'un backbone, autrement dit d'un énorme
tuyau d'acheminement des données numériques. Et
c'est bien ce qui gêne le FBI.
Les policiers fédéraux se sont donc émus
auprès du Département du Trésor américain
à propos de «préoccupations relatives à
la sécurité nationale», d'après le
Wall Street Journal Le Federal Bureau of Investigation
a-t-il le droit d'intercepter des e-mails sur le backbone d'un
FAI japonais, fût-il sur le territoire américain
?
Le FBI pratique déjà ce genre d'écoute électronique
en plaçant des dispositifs d'interception sur les backbones
des fournisseurs d'accès. Si celui de Verio «tombe
aux mains» de NTT, il faudra certainement demander l'autorisation
au propriétaire pour pratiquer ce genre d'écoutes.
Autrement dit, le FBI devra demander l'autorisation du gouvernement
japonais, détenteur de 53 % de NTT, pour continuer à
pratiquer des écoutes sur son propre sol
Un porte-parole de NTT a assuré au gouvernement américain
que sa société ferait tout pour satisfaire les
États-Unis. Le sommet annuel du G8 à Okinawa, le
21 juillet, devrait donner l'occasion aux Japonais et aux Américains
de débattre du problème.
La mondialisation inquiète le FBI
Le FBI s'inquiète, d'une manière générale,
des répercussions de la mondialisation dans les rachats
d'entreprises nationales par des sociétés étrangères.
Pour les rachats de sociétés de télécoms,
le FBI a pour habitude d'exiger que les employés s'occupant
des "bretelles" (les systèmes d'interception)
soient des citoyens américains et que le siège
social ne soit pas délocalisé dans un centre offshore
(l'obtention de mandats d'écoute est impossible dans ce
cas).
- Il est à noter
que la semaine dernière, les policiers américains
étaient sur le point de déclencher la sonnette
d'alarme quand Deutsche Telekom était pressenti pour racheter
Sprint, avant de se rabattre sur l'anglais Qwest.
Par Sylvain Simoneau
http://www.zdnet.fr/actu/soci/a0015049.html?nl
Source ZNet France
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- 13 juillet 2000
Téléflicage
: le FBI devient saignant
Après les boîtes noires greffées d'office
sur les fournisseurs d'accès internet (FAI) en Russie,
ceux qui s'apprêtent à l'être au Royaume-Uni,
voici révélé le "sniffer" Carnivore,
qui serait déjà utilisé par la police fédérale
américaine pour placer les fournisseurs d'accès
plus facilement sur écoute.
Une éponge à absorber l'info
Révélé par l'édition en ligne
du Wall Street Journal du 11 juillet, Carnivore serait
un système de recherche sophistiqué -- un module
à la fois matériel et logiciel -- à installer
sur une machine reliée aux fournisseurs d'accès.
Une véritable éponge à capter les paquets
IP pour reconstituer les messages échangés (courriers,
mais aussi les sites visités, adresses IP, etc.). Le journal
affirme que Carnivore est en vigueur depuis début 1999
(un secret bien gardé, donc) et qu'il a été
utilisé dans 100 cas d'enquêtes criminelles.
Né dans les laboratoires scientifiques du FBI a Quantico
(Virginie), Carnivore est là pour attraper "the meat"
(la viande), substantifique moëlle de l'information. Le FBI
fait dans la poésie : la version antérieure du dispositif,
capable d'aspirer (seulement) 6 Go de données toutes les
heures, était dénommé "Omnivore".
Doute et suspicion
Selon le Wall Street Journal, le pot aux roses a été
dévoilé par des officiers fédéraux
il y a deux semaines dans la capitale américaine "devant
un parterre d'industriels médusés", le FBI
voulant accélérer les discussions en vue de normaliser
les procédures d'écoutes. Jusqu'ici, seule la Russie
a reconnu utiliser, dans le cadre de son dispositif Sorm (Sorm-2
est en vigueur actuellement), un dispositif obligatoire pour rester
à l'écoute des FAI. Le projet Rip Bill défendu
par le gouvernement Blair s'en rapprocherait, mais il est décrié
(lire notre actualité du 12 juillet). Et rappelons que
l'European Telecommunications Standard Institute (ETSI) travaille
au nom de tous les opérateurs pour adapter les matériels
télécoms aux procédures d'écoutes
légales.
Malgré l'assurance du FBI de travailler dans l'esprit de
la loi sur les interceptions, un vent de doute et de suspicion
plane aux États-Unis, selon les témoignages apportés
le 12 juillet par le Wall Street Journal suite à
ses révélations.
Par Jerome Thorel
Ne reculant devant aucun frais,
nous fournissons l'article du Wall Street Journal:
- ISPs bite
back at Carnivore
ISPs and privacy advocates are furious at the FBI's planned
surveillance scheme -- some say they won't cooperate.
By Nick Wingfield and Don Clark, WSJ Interactive Edition, July
12, 2000 6:52 AM PT
Internet-service providers and privacy advocates are concerned
about the implications of a new electronic surveillance system
devised by the Federal Bureau of Investigation, with some providers
vowing to resist if they are asked to install it on their networks.
The FBI system, a sophisticated combination of hardware and software
the agency has dubbed Carnivore, must be connected directly to
an ISP's network. Once it is connected, Carnivore has the potential
to keep tabs on all of the communications on the network. The
FBI has said it will use the system only with valid court orders
and that Carnivore will allow it to narrowly target its investigations.
However, ISPs, industry representatives and privacy advocates,
responding to a report in The Wall Street Journal about
the FBI system, criticized the potential for excessive monitoring
of online communications. "We have some deep concerns as
we look at this harder," said Jeff Richards, executive director
of the Internet Alliance, a trade association for Internet providers
that counts America Online Inc., Earthlink Inc. and WorldCom
Inc.'s UUNET division among its members.
The Carnivore system is believed to be able to single out all
sorts of electronic traffic of a person being investigated. Besides
e-mail, that includes instant-messaging systems, visits to Web
sites and Internet relay chat sessions, a form of communication
favored by hackers trying to mask their identities.
It isn't clear, however, whether Carnivore can overcome some
of the sophisticated scrambling systems that have been developed
for the Internet. Scrambling data to make it hard to read is
an obvious response for people worried about their messages being
caught up in the FBI vacuum cleaner. Such data-scrambling wouldn't
necessarily prevent the FBI from knowing the message's destination,
security experts said.
To better protect their cyber-trails, users would have to seek
services designed to protect anonymity on the Internet. For example,
Zero-Knowledge Systems, Montreal, sells users online pseudonyms
for use when conducting business online.
Little control over the system Critics of the FBI system fear
Internet-service providers will have little guarantee that Carnivore
is doing only what the FBI says it is doing. Because the FBI
seems to need little assistance in running the system, technicians
for the ISPs can't do much to monitor whether FBI agents are
limiting their investigations to an individual named in a court
order.
"The FBI takes the position of, 'Trust us, we're the government.
Open your entire network to us,' " says Barry Steinhardt,
associate director for the American Civil Liberties Union, which
sent a critical letter about Carnivore to members of Congress.
"There's no way for an ISP to know what they're doing."
One ISP that hadn't been contacted by the FBI about Carnivore
said it normally complies with court orders from law-enforcement
agencies for the communications of specific individuals. But
the ISP said it wouldn't comply with an order to install Carnivore
on its network. "I would have to say we would fight such
a court order," said Ehud Gavron, the chief technology officer
of RMI.Net Inc., an ISP based in Denver with 110,000 subscribers.
"We would not want the privacy of all users to be compromised
on the basis of witch hunts for one user."
The FBI argues that state and federal judges closely scrutinize
its wire-tapping activities and that the product of any telephone
or Internet intercept must be open to outside audit. The bureau
says that it developed the Carnivore system precisely to address
the same privacy concerns that many Internet providers have.
FBI technicians also have tried in recent weeks to explain to
industry specialists how Carnivore works, partly to allay fears
that the system might be open to abuse.
Still, there is a drive afoot in the Internet industry to create
a more open solution that could replace Carnivore. Industry experts
argue that creating their own device would lessen suspicions
and allow for quicker modifications as Internet protocols change.
The FBI says that a small number of Internet providers already
have built-in capacities to meet federal wiretap requests. Carnivore
is required for those that don't have the ability to do the wiretaps
themselves.
-- Neil King Jr. contributed to this article.
LES
EMBELLISSEURS
- Date: Mon, 10 Jul 2000
16:12:27 -0500
Reply-To:H-NET List for History of the Holocaust
One of the sad parts (of the many sad parts) of the holocaust
is the attempt by some to either embellish their own role or
(and even worse and sometime by embellishing their own inevitable)
to denigrate the role of others. This is a tendency which all
humans have but which somehow (and unjustly, I think) one finds
particularly offensive in comrades who have escaped from the
jaws of horror and destruction together or by joint effort. There
is, I think, an expectation that those who survived the holocaust
are somehow "better" or "purified" when the
truth may, in fact (and as Primo Levi has pointed out) the very
opposite. Somehow we expect Jews or the State of Israel to be
better than others and often we tend to find excuses for evil
that they bring about merely because they happen to be Jewish
people or states -- a form of reverse anti-Semitism no prettier
than its original kind.
Dr. Erich H. Loewy <[email protected]>
Professor and Endowed Alumni Association Chair of Bioethics Associate
in Philosophy, University of California, Davis.
SIDA
ET RÉVISIONNISME
Les récentes déclarations
du président sud-africain Thabo Mbeki sur le SIDA ont provoqué
une sorte de scandale, amplifié par la 13e Conférence
internationale sur le SIDA qui se tenait à Durban, pour
la première fois en Afrique, là où la maladie
fait les ravages les plus grands.
Que disait l'excellent Thabo? Que le lien entre la présence
du virus HIV dans l'organisme et l'ensemble de symptomes qu'on
appelle le SIDA n'est pas établi. En d'autres termes, on
ne sait pas quelles sont les conséquences de la présence
du virus HIV (un antivirus, pour être plus exact), et la
maladie appelée SIDA -- ou plutôt les maladies opportunistes
qui s'installent à la suite de l'effondrement du système
immunitaire pourraient avoir des causes différentes, liées
au mode de vie, et en particulier à l'usage des drogues.
Thabo faisait référence aux idées développées
depuis une dizaine d'années par un groupe hétéroclite
de chercheurs américains, dont les plus connus sont Peter
Duesberg et David Rasnick. Lorsqu'ils ont rendu publics les résultats
de leurs travaux et de leurs réflexions, ces chercheurs
ont été immédiatement stigmatisés,
traînés dans la boue, mis en quarantaine, privés
de crédits et expulsés de la communauté des
chercheurs du monde médical.
Les révisionnistes ont
été intéressés par le cas de ces chercheurs.
Selon toutes les apparences, les procédés de diabolisation
qui sont utilisés contre les révisionnistes pour
les empêcher de s'exprimer et de convaincre ont été
employés aussi contre ces chercheurs sortis de l'orthodoxie
qui, seule, rapporte crédits, gloire médiatique
et carrières. Les parallèles allaient très
loin. Il nous a donc semblé naturel de ressentir une solidarité
avec des chercheurs qui se heurtaient aux mêmes procédés
déloyaux qui sont utilisés constament contre nous.
Bien qu'elle ne trouve aucune
expression matérielle, cette solidarité est toujours
là. Mais en même temps, il nous a paru nécessaire
de réfléchir au fond de l'affaire. Nous avons recueilli
l'aveu, dans des études sur cette question par des esprits
assez ouverts, comme par exemple, un très long article
paru il y a quelques années dans la New York Review
of Books, que les scientifiques sont effectivement dans l'impossibilité,
aujourd'hui, de démontrer qu'il existe un lien de cause
à effet direct entre la présence du virus HIV et
le déclenchement de la maladie appelée SIDA. Deux
aspects du problème soulignent la pertinence de cette remarque:
aujourd'hui, personne n'est capable d'expliquer complètement
le fonctionnement de ce virus quand il est présent dans
l'organisme. Si on le pouvait, on pourrait sans doute l'empêcher
et même le détruire, on pourrait guérir le
SIDA. Après plus de quinze ans d'efforts et de crédits
énormes, on ne le peut toujours pas. Deuxièmement,
on connaît des cas où la présence du virus
n'entraîne pas la maladie. Ou ne l'entraïne pas encore.
Certains porteurs, dits séropositifs, le sont depuis dix
ou quinze ans, et il est possible de penser qu'ils seront porteurs
encore très longtemps, sans irruption de la maladie.
Par conséquent, le point
de départ de Peter Duesberg et de ses partisans est une
réalité que l'immense majorité de ceux qui
sont engagés dans la recherche connaissent mais ils préfèrent
n'en tirer aucune conséquence. En revanche, les considérations
sur le fait que le genre de vie pourrait bien être la cause
ultime du SIDA ne sont pas accompagnées, dans les écrits
que certains qualifient de "révisionnistes" de
Duesberg et compagnie, de preuves qui emporteraient l'adhésion.
Beaucoup de ce qu'ils disent paraît tout-à-fait acceptable
et doit jouer dans certains cas. Mais ce qui provoque l'hostilité,
c'est que les conclusions qu'il conviendrait de tirer de leurs
démonstrations, si on les acceptait, devraient amener à
rejeter notre mode de vie consumériste, le régime
de la liberté sexuelle et l'usage des stupéfiants,
c'est-à-dire tout ce qui fait l'Amérique d'aujourd'hui,
sa société merdique, ses obèses, ses dealers,
ses taulards, ses flics, son obsession des adjuvants médicamenteux,
son rêve apollinien de jeunesse physique éternelle,
tout ce qu'on appelle sick en Amérique, c'est-à-dire
ce qui est à la fois fou et maladif. Duesberg et les autres
fournissent ainsi, sans aucunement le vouloir, une base théorique,
scientifique, à une sorte de critique radicale et néo-puritaine
de l'American Way of Life, qui est une sorte de dogme aux
USA et d'idéal social dans une bonne partie du monde. On
comprend que le rejet de la thèse de Duesberg est
de nature plus idéologique que scientifique.
Pourtant, après avoir
examiné, non pas les réalités scientifiques
qui apparaissent au fond des cornues, mais les arguments de cette
controverse, qui a agité beaucoup de bons esprits aux Etats-Unis,
et pas du tout en France, nous sommes arrivés à
la conclusion qu'il valait mieux accepter l'hypothèse d'un
lien, encore à démontrer, entre la présence
du HIV et le SIDA. Nous croyons plus sage de postuler que la nature
de ce lien est de cause à effet. Mais il est totalement
scandaleux et il pourrait même être criminel d'ostraciser
et de priver de crédits de recherche ceux qui insistent
sur le fait que ce lien n'est pas démontré et qui
veulent chercher ailleurs les causes du SIDA. Il est manifeste
que les recherches menées jusqu'à présent
n'ont pas débouché sur une compréhension
complète. Les déboires du professeur Montagner,
obligé de s'exiler à New York pour travailler, montrent
l'existence d'un inquiétante et stupide orthodoxie plus
ou moins consensuelle et alignée sur les fournisseurs de
crédits de recherche. Ces recherches ont eu des effets
extraordinairement bénéfiques dans d'autres domaines,
en particulier dans les techniques de dépistages divers,
et on ne peut jamais savoir ce que seront les effets secondaires
des recherches scientifiques. La diabolisation, dans ces domaines,
est toujours révélatrice de la crispation des autorités
qui contrôlent la distribution des richesses et du pouvoir.
Nous comprenons la tentation,
pour un leader africain comme Thabo, de résister à
toutes les insinuations qui accompagnent la thèse couramment
distribuée d'une origine "africaine" du SIDA
(accident de la vaccination contre la polyomélite avec
des cellules de chimpanzé, par exemple). Cette thèse,
qui n'est pas improbable, porte en elle des effets de culpabilisation
des Africains, qui sont par ailleurs les victimes les plus nombreuses
de l'épidémie. On conçoit qu'ils s'en défendent.
Ce qui est donc semblable dans
le cas des "révisionnistes" du SIDA et de ceux
de l'"Holocauste", c'est l'épais brouillard idéologique
qui suit leur éjection des positions légitimantes
dans le débat scientifique. C'est que les mêmes causes
produisent les mêmes effets.
Sans dogmatisme et sans exclusion,
nous nous rangeons néanmoins dans l'école de pensée
qui occupe aujourd'hui la position dominante.
Le SIDA est en passe de devenir
une catastrophe majeure dans les sociétés du Tiers-Monde.
Le lien avec les sexualités débridées ne
semble pas faire de doute. Tous les éléments de
cette controverse peuvent se trouver sur Internet. (Se rappeler
que SIDA en anglais se dit AIDS).
Il reste quelques points à
souligner. Il faut qualifier sans hésiter de criminelles
les organisations comme Act Up qui refusent l'identification des
malades du SIDA. Les tests devraient être obligatoires dans
toutes les circonstances où il y a pratique médicale
et vie collective. Les résultats devraient être communiqués
aux patients et à leurs proches. Refuser ce savoir, c'est
aider à la propagation du mal. Act Up et ses clones sont
composés d'imbéciles dangereux.
Il existe des médicaments
qui freinent le développemùent de la maladie ou
la transmission entre la mère et son enfant. Ces médicaments
coûtent extrêmement cher (plus de 1500 F par mois).
Ils ne sont efficaces que sous une surveillance médicale
rapprochée, impossible dans une société pauvre.
Par conséquent, on ne soigne pas les 80 ou 90% de malades
qui vivent dans le tiers-monde. On voit se démener tout
un tas d'organisation de l'ONU ou des ONG, mais ces gens-là
font un peu de prévention et beaucoup de blabla. Aucun
soin. En général, les hôpitaux renvoient les
malades crever chez eux. C'est tout.
Il existe des conventions internationales
qui permettent aux Etats de fabriquer des médicaments en
cas d'urgence, sans avoir l'agrément des détenteurs
de licence. Autrement dit, sur le plan juridique, la piste est
libre. L'état d'urgence est avéré et incontestable.
Les Etas ont le droit de recopier des médicaments et de
les vendre à très bas prix à leurs ressortissants.
A part le Brésil qui a commencé à le faire,
les autres Etats ne le font pas. Pourquoi? Parce que les Américains,
grands défenseurs du droit de propriété,
et en particulier de la propriété intellectuelle,
ont menacé tous les Etats du tiers-monde qui se lanceraient
dans ces fabrications des pires rétorsions. Toutes les
licences sont américaines, on s'en doute.
Le gouvernement amércain
a donc, une fois de plus, montré son visage bestial d'ennemi
de l'humanité souffrante, son rôle de gardien féroce
des tas d'or qu'il utilise pour sa jouissance exclusive. Le libéralisme
montre, une fois de plus, qu'il est l'ennemi juré du genre
humain.
UN
FRIC FOU
Le premier ministre Jospin
a annoncé le 10 juillet un nouveau plan d'action pour accélérer
le passage de la France à Internet. Il a prévu un
petit pactole de quatre milliards de Francs. On va créer
des écoles d'Internet, on obligera les chômedus à
se brancher, on va mettre 7000 bécanes à la disposition
du public, bref, le fric va couler à flot. Et pour quel
résultat? Pour augmenter encore le nombre de lecteurs de
l'AAARGH. Ils sont maintenant environ cinq mille par jour. Grâce
à Jospin, toutes les écoles vont être branchées
et tous ces jeunes à qui on demandera de rédiger
un topo sur les horreurs de la déportation se retrouveront
en train de pomper Rassinier et Faurisson. La vie des profs va
devenir infernale. Jospin révizo, le peuple aura ta peau.
BADABOUM
En juillet nous avons signalé
la publication du livre de Finkelstein, The Holocaust Industry.
Nous avons
ouvert un dossier sur la question. Voici un nouvel élément:
- The Holocaust Industry,
Reflections on the
Exploitation of Jewish Suffering, is published by Verso,
London.
- The Holocaust
Industry:
- Reflections
on the Exploitation of Jewish Suffering
- by Victor
Sebestyen
Doctor Norman Finkelstein, a humanities professor at Columbia
University in New York, claims some Jewish leaders are exploiting
the Holocaust and peddling deliberate lies about Nazi atrocities.
He argues that the pursuit of reparations from Swiss banks and
German industrialists for survivors of the death camps is "an
outright extortion racket" which will result in an increase
of anti-semitism in Europe and America; that the majority of
people who claim to have survived the concentration camps are
fakes, and that it is time to call a halt to building new Holocaust
memorials and museums, such as the exhibition opened by the Queen
at the Imperial War Museum last month.
But his most controversial challenge to world Jewry is an attack
on the article of faith held by Jews and gentiles throughout
the West -- that the Holocaust was a unique event that cannot
be compared with anything else in history. This belief, argues
Finkelstein, which few people dare to challenge, is ruthlessly
being used by Jews to justify Israel's appalling human rights
record and create an environment of fear where nobody, either
in academia or politics, can discuss the Holocaust honestly and
rationally.
Only a Jew could have written this book and found a reputable
publisher for it. Only a Jew could have been brave enough to
call it The Holocaust Industry, a title which in itself will
cause offence. If David Irving had made these claims, he might
have found himself once again appearing in the Royal Courts of
Justice; the leader of US Muslims Louis Farrakhan would have
been placed by American public opinion even further beyond the
pale and if Jörg Haider had spoken like this, he would have
ensured yet harsher EU sanctions against Austria.
Yet it is hard to level against Finkelstein one of the vilest
charges that can be made against anybody in a liberal democracy:
Holocaust denial. His father and mother were survivors of the
Warsaw ghetto and Nazi death camps and all the rest of their
family were exterminated at Treblinka. He is a product of the
Holocaust, which, he claims, is why he is battling against its
use "not to remember Jewish martyrdom, but for the purposes
of Jewish aggrandizement".
Finkelstein's tone is often angry and scathing. Sometimes he
over-states his case or uses language so far removed from normal
academic discourse that some might be tempted to doubt his credentials.
But he deserves to be heard, and not only because of his background.
He is making some profound points that many younger and more
thoughtful Jews have quietly been attempting to debate, but whose
voices have been stilled by the establishment, particularly in
the US.
History Lessons
The Holocaust, he argues, was barely mentioned in America,
or anywhere outside the Jewish State, for the first two decades
after the war, when memories were freshest. "I do not remember
the Nazi Holocaust ever intruding on my childhood. The main reason
for this was that no one outside my family seemed to care about
what happened," he says.
It was only after the Six-Day War in 1967 that the Holocaust
"industry" began to boom. "I sometimes think that
the worst thing that ever happened to the Nazi Holocaust was
that American Jewry discovered it."
This "discovery", insists Finkelstein, had nothing
to do with fear for the survival of Israel, which after all had
spectacularly smashed its enemies in under a week and occupied
land along its borders seven times its own size.
The Holocaust was "reinvented" mainly to underpin US
strategic interests. Israel became America's surrogate in the
Middle-East and the Holocaust was used to justify the alliance
and, later, Israel's policy towards its Arab neighbours.
"The Holocaust has proven to be an indispensable ideological
weapon. Through its deployment, one of the world's most formidable
powers, with a horrendous human rights record, has cast itself
as a 'victim state' and the most influential 'ethnic group' in
the US has likewise acquired victim status.
"Considerable dividends accrue from this specious victimhood
-- in particular immunity to criticism, however justified. Those
enjoying this immunity have not escaped the moral corruptions
that typically attend it."
Holocaust ideology
It was the US Jewish elite which turned the Nazi holocaust
into the Holocaust. Here Finkelstein enters his most controversial
waters and treads on the most tender sensibilities. Jewish leaders,
led by people such as Simon Wiesenthal, above left, and Elie
Wiesel, argue that the Nazi extermination of the Jews was a unique
event -- and uniquely irrational. Wiesel, for example, has maintained
that it is a "religious mystery " unknowable and inexplicable.
That, Finkelstein claims viciously, doesn't stop Wiesel charging
a standard $25,000 plus a chauffeur-driven car on the lecture
circuit in an attempt to explain it.
So entrenched is the belief in the uniqueness of Hitler's crimes
against the Jews that even to challenge it, according to some
powerful academics such as Deborah Lipstadt, right, -- victor
over David Irving in the libel courts -- amounts to Holocaust
denial. Yet the conviction is itself irrational, argues Finkelstein.
No historical event is unique. And, dangerously, it leads to
myth-making and distortion.
The uniqueness claim also gives Jews an undeserved "sovereignty
over suffering" and Hitler a place in demonology categorically
different from Stalin, Mao Tse Tung or Pol Pot. This political
correctness has become so extreme on some campuses that to compare
the Nazi death camps with an atrocity such as the slaughter of
10 million Africans in the Congo as a result of the Belgian ivory
and rubber trade, is met with accusations of Holocaust denial.
The "industry" has built dozens of Holocaust memorials
and museums throughout the world, yet there isn't one to the
handicapped victims of Nazism. A higher proportion of Europe's
gipsies than Jews were slaughtered claims Finkelstein, and there's
no memorial to them. Washington DC has a big Holocaust museum,
but nothing for victims of the slave trade or of the genocide
against American Indians.
Holocaust Fraud
Among the reams of schlock (Finkelstein's word) in Holocaust
literature, there are lies -- most notoriously Benjamin Wilkomirski's
book Partings, written in the Seventies, which became
a huge best-seller and a vital text in the "industry".
Wilkomirski claimed to have been a child survivor of Auschwitz,
when in fact he isn't Jewish and spent the war growing up quietly
in Switzerland.
Thousands of others falsely claim to be survivors of death camps,
claims Finkelstein. There were, he says, about 100,000 when war
ended, and about a quarter died within two months. Yet the "industry"
has claimed that since the early Nineties, 10,000 have been dying
a month. "It would mean there were eight million in 1945,
but there were only seven million Jews in German-occupied Europe
before the war."
Blood Money
Finkelstein is most scathing about the business end of the industry.
"The current campaign...to extort money from Europe in the
name of 'needy Holocaust victims' has shrunk the moral stature
of their martyrdom to that of a Monte Carlo casino," he
writes. Switzerland and Germany were the target of a "shakedown".
After a 15-year battle, the Swiss banks last year agreed to pay
more than $200 million in compensation for "blood money"
allegedly looted from Jewish Holocaust victims before and during
the last war. The figure, he argues, was far less than the $7
billion to $20 billion victims had claimed in a series of court
actions and probably five times higher than was actually due.
Finkelstein says little of the money will ever be seen by victims;
like much of the $12 billion compensation paid by Germany over
the past 50 years, Jewish organisations will use it to open more
museums and set up more departments of Holocaust studies at universities.
In the US, maintains Finkelstein, the Holocaust is "taught"
at schools and colleges in far greater depth than the Civil War,
the defining moment of US history. The pursuit now of compensation
from former Eastern bloc countries such as Poland shows the "industry"
has "gone berserk". It could fuel antisemitism that
already shows dangerous signs of increasing.
Finkelstein concludes: "The challenge today is to restore
the Holocaust as a rational subject of inquiry. Only then can
we really learn from it. The abnormality of the Nazi Holocaust
springs not from the event itself but from the exploitative industry
that has grown around it. The noblest gesture for those who perished
is to preserve their memory, learn from their suffering and let
them, finally, rest in peace."
It's a stirring call. But peace is the last thing that will break
out among Jewry with the publication of this book.
Source : London Evening Standard, Tuesday, July
11, 2000.
Reproduit sur le site d'Irving: http://www.fpp.co.uk/docs/trial3/EvStd110700.html
Voir
nos informations.
***
- The battle
for the Holocaust legacy
- Anne Applebaum
In the travelling over the past fifteen years or so, I reckon
I have visited several dozen memorials to Hitler's destruction
of the Jews. I have been to Yad Vashem, the Holocaust museum
in Jerusalem; to the Polish museums and memorials commemorating
Auschwitz, Treblinka, and the Warsaw ghetto; to uncounted monuments
and plaques, wrecked synagogues and wrecked Jewish cemeteries
in other parts of Eastern Europe, Germany and the former Soviet
Union, all testifying to the terrifying absence of a nation which
once was a major part of European culture.
But although my family lives in Washington, DC and I go there
frequently, I have never been to visit that city's Holocaust
museum. I know where it is: on the Mall, not far from the Capitol,
the Lincoln Memorial, the Jefferson Memorial. I also know, from
having read about it, that its exhibits are professionally presented,
that its curators are first-rate.
Nevertheless, I've always thought it highly inappropriate for
such a museum to be erected in such a place. The Holocaust was
an Israeli tragedy, a German tragedy, a Polish tragedy. The Holocaust
was not an American tragedy. Americans knew little about it while
it was happening, did little to stop it at the time, felt little
about it in the immediate aftermath.
And now it turns out that I am not the only one who has been
quietly irritated by the museum's existence. Norman Finkelstein,
a professor at Columbia University in New York, has just published
a book whose title reflects something a bit more robust than
quiet irritation: The Holocaust Industry: Reflections on the
Exploitation of Jewish Suffering.
In it, Finkelstein argues not only that the Washington Holocaust
museum is inappropriate, but that the majority of people who
now claim to be Holocaust survivors are fakes; that the American
Jewish institutions dedicated to squeezing compensation from
European governments and industries are keeping most of the money
for themselves; that David Irving is a nauseating man but a good
historian; that the insistence on the Holocaust's uniqueness
has suppressed rational discussion of the history of the events
themselves.
Nor is Finkelstein's book the first to broach this subject. Peter
Novick, another American academic, has also recently published
a less abrasive book-- The Holocaust in American Life
-- arguing that the legacy of the Holocaust has been deliberately
manipulated in America and used for political ends, largely by
American Jewish organisations.
And there are others: it turns out, in fact, that a growing number
of people have been bothered not only by the air of self-righteousness
and silence surrounding the memorialisation of the Holocaust,
but by the crass commercialisation too. Not only can you contribute
to Steven Spielberg's bank account by going to see Schindler's
List, for the full experience you can now go on the Schindler's
List tour of Krakow -- or a cookbook of recipes left by the women
of the Terezin concentration camp; or, to put on your bedside
table, a railway spike from Treblinka embedded in lucite.
But judging from the generally positive reviews and excerpts,
it is Finkelstein's book which is going to start the debate about
this subject in Britain, which is unfortunate. Although many
of his charges are well-founded -- he is right that the spectacle
of American lawyers soaking the German and Swiss governments
in recent years has been particularly egregious - Finkelstein's
tone borders on the hysterical and he is unnecessarily insulting:
not everyone who has dedicated their life to preserving the memory
of the Holocaust is motivated by personal interest and greed.
Worse, he pins most of the blame on the Jewish community -- the
"Holocaust Industry" -- virtually guaranteeing an angry,
unthinking response; whereas I think the problem is, in fact,
far more widespread.
The Holocaust is now not only the most important event in American
Jewish memory, it is becoming the only significant foreign event
that anyone in America can remember at all. Hollywood is obsessed,
the shelves in most major bookstores groan with Holocaust books,
the subject of "Holocaust studies" has its own separate
department in many American universities. The only sure way to
garner attention in America for any other tragedy, historical
or contemporary, is to compare it to the Holocaust: this is how
the war in Kosovo was justified, and this is how, in the grand
battle for superior victim status, other ethnic groups draw attention
to themselves too.
Why? My guess is that popular interest in the Holocaust reflects
the fact that it is viewed as the most extreme example of racism.
Condemning it is not only morally easy, the very act of condemning
it also helps, in an extremely undemanding way, to justify, and
to glorify, America's multi-cultural society: "It could
never happen here," we say, patting ourselves on the back,
forgetting that plenty of other unpleasant things do happen here.
The anti-apartheid movement caught on in America for precisely
the same reasons: it is far easier to denounce racism far away
than it is to confront the modern reality of the American ghettoes,
or the history of the slave trade, or the destruction of the
native Indians. Neither of those two genuinely American tragedies,
I would note (as does Finkelstein), yet have a museum of their
own in Washington, near the Lincoln Memorial onthe Mall.
In the way that these things have of floating across the Atlantic,
in recent years Britain has picked up some of the same disease.
Britain now has, for example, an official Holocaust Day. Why
not a day dedicated, say, to the (British) destruction of the
natives of Tasmania? Is it because that subject is a bit more
ambiguous, a bit harder to digest? Peculiarly, the legal definition
of "war crime" in Britain is limited to those committed
by Nazis. What about former Stalinist, or Rwandan, or Serbian
war criminals resident in Britain? Is it that we were not always
quite on the side of the angels when Stalinist, Rwandan, or Serbian
massacres were taking place?
The real tragedy, it seems to me, is that in our search for unambiguous
"evil" to denounce, heroes to praise and villains to
despise, our understanding of what actually happened in wartime
Europe has slowly become distorted. To immerse yourself in any
way in the history itself is to understand that while the morality
of the Final Solution was not ambiguous, the societies constructed
in Nazi-occupied Europe were among the most morally confusing
ever to come into being. It is neither satisfying nor simple
to contemplate the behaviour of the anti-Semitic Polish nun who
considered it her duty to save Jewish children; or the Jewish
policemen who organised the trains to Treblinka from the Warsaw
ghetto; or the German officer who, having served Hitler loyally,
then brought food and blankets to a Jew whom he accidentally
discovered in hiding at the end of the war. In real life, even
the sainted Oskar Schindler was motivated largely by the desire
to make profits out of cheap Jewish labour.
By turning the memory of the Holocaust into an almost religious
fetish, by refusing to debate its history or to compare it intelligently
with other mass murders, by assigning blame to entire nations,
we turn both the victims and the perpetrators into symbols, robbing
them of their humanity. We also rob ourselves of the only real
justification for the museums and memorials and university courses:
the ability to understand how it actually happened, and how it
could happen again. <end>
Source: Sunday Telegraph, 16 juillet 2000.
http://www.dailytelegraph.co.uk/dt?ac=003116181210505&rtmo=VPZ55xxx&atmo=mSp
aHaQR&pg=/00/7/16/do04.html
CAUSEREIES
AU COIN DU FEU
On a reçu la litse des
interventions à la conférence de l'Institute of
Historical Review tenue en mai 2000 en Californie. Avec l'équipement
idoine, on peut même entendre des fichiers-son sur le site
de l'IHR (www.ihr.org)
Samedi 27 mai
Greg Raven, Welcome and Opening Remarks
Mark Weber, Keynote Address: Challenges in a New Century
Arthur Butz, Historical Past vs. Political Present
Dimanche 28 mai
Fredrick Toben, My Political Imprisonment in Germany
Jürgen Graf, The Fate of Unregistered Auschwitz Inmates
Ernst Zündel, My Struggle In Canada
Theodore O'Keefe, A Skeptical Look at `Schindler's List'
John Bennett, On the Front Lines
David Irving, My London Trial
Pete McCloskey, Machinations of the Anti-Defamation League
Lundi 29 mai
Charles Provan, The Unknown Dr. Nyiszli: Auschwitz Witness
Robert Faurisson, My Revisionist Method
Germar Rudolf, Life and Work as a Political Refugee
John Sack, Blacklisting My Book, An Eye for An Eye
Glayde Whitney, Changing Views on Race and Society
Raven and Weber, Closing Remarks and Adjournment
CAILLASSAGES
EN CONTINU
- ROCKS SPARK IDF
COMPLAINT
The Israeli Defense Force has lodged a complaint with the United
Nations on the situation on Israel's northern border since the
May withdrawal. The petition presented today lists 43 incidents
of stone-throwing at soldiers and residents of Israel from the
Lebanese side of the border fence, plus attempts to cut and penetrate
the fence. A number of IDF soldiers have been hurt recently by
rocks hurled at them near the Fatma Gate outside Metullah. IDF
sources added that the attacks make daily life for northern residents
difficult, and especially hamper their ability to tend their
fields and orchards along the border.
TOUR
D'HORIZON ZONZON
- Internet,
communication politique et action citoyenne
[...]
L'internationale négationniste sur le Net
Le réseau internet est le médium le plus utilisé
par les groupuscules négationnistes car, d'un coût
modeste, il offre l'avantage de l'internationalité, de
la rapidité et surtout d'une absence apparente de législation.
Les activistes "révisionnistes", après
avoir créé des forums de discussions thématiques
(news group) tels que alt.revisionism, où leurs arguments
étaient systématiquement contrés par des
cybernautes vigilants, se sont installés
de préférence sur des pages web ne nécessitant
pas de débats.
Ces principales pages web sont parmi d'autres, l'Institute for
Historical Review pour la "révision historique"
de Greg Raven (Californie); le Zundelsite (site de la réfutation
de l'Holocauste), géré par Ernst Zundel, un germano-canadien
dont le logo est une croix gammée "épurée",
noire sur fond rouge et blanc. Ceux-ci diffusent les articles
de la Revue d'histoire révisionniste française
où l'on retrouve les trop connus Henri Roques, André
Martin, Serge Thion, David Irving, J.-F. Beaulieu, etc.
Les négationnistes européens rattrapent leur retard;
récemment ont été créés le
Wilhem Tell Revisionismus en Suisse, Graphos en Italie et Sleipnir
en Allemagne.
Bien entendu tous ces sites révisionnistes sont interconnectés
et se font mutuellement de la publicité.
La stratégie et le discours obsessionnel des négationnistes
sur le web ne diffèrent guère de ceux de leurs
publications papier. Leurs constantes sont la recherche d'une
légitimité scientifique, la tentative d'infiltration
des milieux universitaires, un antisémitisme virulent
déguisé sous un antisionisme militant, le mythe
d'un complot judéo-politico-journalistique, une alliance
"rouges-bruns" et la proclamation frénétique
de la liberté d'expression.
Tous ces serveurs web ont la caractéristique de revendiquer
la liberté d'expression et de se réclamer du premier
amendement de la Constitutiondes Etats-Unis. Ils arborent le
blue ribbon, le ruban bleu en faveur de la liberté absolue
d'expression sur internet.
C'est le cas du site FAEM ("Machine à exercer le
premier amendement") de David McCalden. Ce Californien se
réfère au premier amendement de la Constitution
des Etats-Unis d'Amérique prônant la "liberté
d'expression" et favorise la diffusion des textes révisionnistes.
Contre-offensive sur le Net
Face à ces sites révisionnistes, on trouve
un certain nombre de serveurs actifs argumentant systématiquement
les affirmations, amalgames et autres désinformations
pseudo-scientifiques mêlant idéologies d'extrême
droite et tiers-mondisme ultragauchiste."
[Extrait de "L'internationale négationniste sur le
Net" par Gérard Panczer: http://www.amnistia.net/news/articles/plusnews/dossnega.htm]
Sites antinegationistes
Le Centre Simon Wiesenthal 12 (Californie) et ses "Réponses
aux révisionnistes historiques"
http://www.wiesenthal.com/resource/revision.htm
Le site de Daniel Keren avec ses "Réponses aux négateurs
de l'Holocauste" (Holocaust Denial and the Big Lie)
gopher://israel.nysernet.org:71/00/holocaust/Answers
Le site de Hilary Ostrov
http://haven.uniserve.com/~hostrov/denial.html
Le site Shamash :
http://www.shamash.org/holocaust/
Le projet Nizkor ("Nous nous souviendrons!" en hébreu)
de Ken McVay met en connexion les sites négationnistes
et ceux réfutant leurs arguments.
http://lycos-tmp2.psc.edu/text/reviews/12_10027.htm
Le CHR (Coalition pour la dignité humaine, Portland, Etats-Unis)
rapporte régulièrement les faits et gestes des
organisations négationnistes.
http://www.publiceye.org/pra/magazine/holodeni.html
Communauté On-Line et Michel Fingerhut dans ses excellentes
"Ressources documentaires sur le génocide nazi et
sa négation" mettent régulièrement
à jour les articles et ouvrages traitant du négationnisme
http://www.ircam.fr/~fingerhu/anti-rev/
Gilles Karmasyn analyse la pratique de l'histoire et les dévoiements
négationnistes
http://myweb.worldnet.fr/~gilkarm/index.html
Les sites racistes et révisionnistes sont répertoriés
dans :
Haine sur le net: le côté obscur du net
http://www.vir.com/Shalom/hatred.html
Un regard sur la haine
http://www.hatewatch.org/revision.html
Lire aussi Exploiting the World Wide web
http://www.adl.org/sih/SIH-holocaust.html#E
Sur Amnistia : les chroniques extremement documentées
de Didier Daeninx :
Négationnistes: les Eichmann de papier - le dossier
http://www.amnistia.net/news/articles/plusnews/dossnega.htm
Source:
http://www.temps-reels.org/dossiers/iac/extdroite.htm
NEGATIF
Dans les Dernières
Nouvelles d'Alsace du 2 juillet, on voit, paraît-il,
le général Bigeard devant la plaque d'une rue portant
son nom, à lui donnée par un village alsacien. Dans
une interview, il dit que la torture était nécessaire
en ajoutant: "Ça ne fait pas mal (...) C'était
une façon technique, et le plus propre possible, voilà!".
La torture qui ne fait pas mal, c'est une invention vraiment récente!
Cette torture utilisée
de manière routinière par l'armée française
pendant la guerre d'Algérie (les autres d'avant, aussi,
mais on a oublié) a fait l'objet de toutes les dénégations.
Le premier ministre, les ministres, les chefs militaires, les
politiciens, toute la clique dirigeante niait, tous les jours
en et toutes occasions. Les journaux qui en parlaient étaient
saisis, le matin, à l'heure du laitier. Ceux qui écrivaient
étaient inquiétés, parfois traduits devant
des tribunaux militaires pour "atteinte au moral de l'armée".
On en vint à torturer jusque dans les commissariats de
police de quartier, à Paris et en banlieue. C'était
une gangrène et ce nom atroce a été donné
à un petit livre, publié par les Editions de Minuit,
qui en donnait des exemples avérés. Livre interdit
à son tour, bien sûr.
On peut dire que la IVe République
en est morte. Car la révélation de l'usage systématique
de la torture, révélation étendue aux six
coins de l'hexagone par son interdiction même, créait
une sorte de passerelle d'équivalence entre son système
parlementaire tremblotant et vain et l'Allemagne nazie occupante
quand elle nous tenait sous sa botte. Tout ce qui exaltait la
résistance, y compris la lutte armée contre l'occupant
devait fatalement, si nous avions bien reçu la leçon,
se retourner contre cette suite de paltoquets gémissants
qui s'appelaient en ronflant "présidents du conseil".
Succédant aux panzers, la bagnole cahotante de la IVe eut
tôt fait de rendre l'âme dans les mains de ceux qui
l'avaient instaurée.
La Ve ne fit pas mieux. La torture,
elle s'en accommoda. Malraux, qui la dénonçait la
veille, la glissa sous le tapis le lendemain. Ceux qui manoeuvrait
la gégène avaient reçu des ordres socialistes,
ils reçurent des ordres gaullistes. La guerre se finit
parce que la torture n'est pas le moyen de la gagner.
Aujourd'hui, les tortionnaires
peuvent plastronner. Ils ont été couverts d'honneurs,
promus ministres ou autres choses, ils peuvent même en parler
négligemment, comme on évoque de bons souvenirs
de jeunesse. Quelques universitaire strasbourgeois s'en affolent
(Le Monde, 14 juillet, p. 13). Saisis d'effroi, voici ce
qu'ils en disent: "Est-il besoin de rappeler qu'à
l'instar des discours négationnistes, les propos tenus
par le général Bigeard ne peuvent en aucun cas être
regardés comme une opinion? Justifier la torture n'est
pas une opinion, mais une offense faite à la conscience
universelle et un délit passible des tribunaux. En tant
qu'acte barbare et négateur de la dignité humaine,
la torture a été définie comme un rime contre
l'humanité. La justifier à quelque titre que ce
soit, c'est légitimer de tels crimes."
On voit bien que ce sont d'imberbes
naïfs. Ils font cette confusion puérile entre la chose
et le mot qui désigne la chose. Ils nous ressortent leur
article de bazar: "la torture a été définie
comme un crime contre l'humanité". Par qui? comment?
Cette ânerie juridique, on s'en fout. La torture est un
crime. Point. Le plus élémentaire des codes pénaux
le sait, au Kamtchatka comme en Patagonie. Et ces mêmes
vertueux sont les premiers à dire qu'une opinion n'est
pas une opinion mais un crime, "passible des tribunaux".
Ils détruisent la mince branche sur laquelle ils sont perchés.
En refusant de voir qu'un chat est un chat, ils se rangent, de
ce fait, parmi ceux qui nient le droit, ou son rôle protecteur,
et ils se glissent du côté de celui qui en tire des
conséquences pratiques en collant le patient dans une baignoire.
Leur protestation vertueuse a autant de justification que le type
qui actionne la gégène en disant que c'est pour
protéger sa femme et ses enfants.
On peut découper le droit
en morceaux mais si les propos de Bigeard sont intolérables,
croient-ils que leurs propos, négateurs de la liberté
d'opinion, le soient moins?
Bigeard peut parler comme il
le fait parce qu'il a été amnistié. Par le
régime de la Ve république, le nôtre, sur
l'initiative de de Gaulle , reprise plus tard par Mitterrand.
Cette amnistie avait un sens politique. Bouteflika vient de rappeler,
en France, que la guerre d'Algérie a eu lieu. On attend,
de tous les Grands Célébrateurs du Souvenir et de
la Mémoire de la Deuxième Guerre et de la Shose
Holocaustiquée qu'ils viennent aussi célébrer
les massacres de villages algériens, le napalm, les commandos
aéroportés, les "nettoyages de mechtas",
les baignoires de la Villa Susini, et les harkis, qui ne seraient
pas des collaborateurs, comme vient de le répéter
celui qui, justement, est le président de la Ve République,
héritier, comme les socialistes, de cette guerre, qu'ils
ont faite, fifty fifty, dans le sang éclaboussant. Les
harkis -- qui n'étaient pas tous volontaires -- ont été
des collaborateurs d'une armée tortionnaire. Qu'ils se
débrouillent avec leur passé.
Les vertueux d'aujourd'hui, toujours
entre deux thalassos, nous font marrer, quand ils ne donnent pas
le vômi.
MORT
D'UN FAUX-TÉMOIN
Jan Karski est mort le 13
juillet 2000 à Washington. De tous les soi-disant témoins
convoqués devant les caméras de Lanzmann, Karski
était le moins mauvais, le plus convaincant peut-être:
il avait "vu" le ghetto de Varsovie, de l'intérieur.
Ensuite, il avait pénétré, sous un déguisement,
dans un camp d'extermination.
Il a fallu longtemps pour comprendre
que tout ça était bidon, qu'il n'avait fait que
rapporter ce que les groupes juifs lui avaient demandé
de rapporter au gouvenrment polonais en exil, qu'il était
très exactement ce que son titre de l'époque disait
de lui: c'était un courrier. Comme Michel Strogoff. Il
n'avait pas à y mettre son grain de sel. Des petits malins,
révisionnistes de surcroît, se sont donc intéressés
à son histoire. ils ont déterré son premier
rapport au gouvernement polonais en exil sur l'état de
la question juive en Pologne occupée. Ce n'est pas exactement
ce à quoi on aurait pu s'attendre.
Son intervention la plus décisive
a porté sur le témoignage qu'il a donné sur
le camp de Belzec. Il en parle dans Shoah. Malheureusement,
il a été obligé de reconnaître, devant
ses biographes E. Thomas Wood et Stanislaw Jankowski, dans Karski:
How One Man Tried to Stop the Holocaust (New York: John Wiley
& Sons, 1994) que, en fait, son voyage d'enquête s'était
terminé à Izbica Lubelska, à une cinquantaine
de kilomètres de Belzec. Témoin oculaire à
50 bornes de distance. Voilà comment on se fout de la gueule
des gens. Les demeurés du Monde ne sont pas au courant:
dans la notice hagiographique du 19 juillet, Jacques Isnard écrit
qu'il a infiltré "un camp de la mort polonais".
Pur baratin. Mais quelle belle carrière!!! On vous fait
grâce des litanies sur ce Juste des Justes, honoré
par Israël. A rendre jaloux l'affreux Wiesel. Nous
avons le dossier.
TUNGSTÈNE
QUI TUE
- The World
Jewish Congress announced that Spain will likewise contribute
$1.5 million to a Holocaust Survivor fund
Spain's decision to contribute to the fund reflected its sense
of responsibility for its role in the Second World War, because
Spain provided the Nazis with tungsten used in armor-piercing
shells, the WJC said.
Elan Steinberg, WJC executive director, had good things to say
about Spain. "They (Spain) were absolutely objective and
identified the moral issue here. This is not a question of whether
it was legal or not. It is a shining example to other countries,''
he said.
Est-ce que les juifs étaient
exécutés avec des obus au tungstène? Ça
expliquerait bien des lacunes de la documentation.
LES RELENTS
DE PIERRE LOTI
Les amateurs d'exotisme, d'ésotérisme
et de secrets d'initiés sont nombreux. Peut-être
moins nombreux, proportionnellement, chez les révisionnistes,
mais l'esprit qui cherche à se délasser peut parfois
céder aux attraits du mystère.
Il faut donc saluer l'apparition
sur le Net des Domneh. Ils descendent en droit ligne des partisans
de celui qui se présenta, non sans un certain succès,
comme le Messie aux communautés juives de la Méditerrannée,
vers le milieu du XVIIe siècle, Sabbatai Zevi. Obligés
de se convertir à l'islam, Sabbatai et ses disciples inaugurèrent
une sorte de judaïsme caché, cabbaliste, qui en fit
des marranes de l'islam. Selon certaines rumeurs, ils existeraient
encore. On a même dit qu'Atatatürk était d'origine
domneh. Mais que ne dit-on pas? En tout cas, il y a une filiation
entre Sabbatai et les Frankistes, autres mystiques juifs d'Europe
orientale, à ne pas confondre avec l'obédience trotzkyste
du même nom...
Les amateurs qui ne veulent pas
bronzer idiots liront le superbe livre de Gershom Sholem, Sabbataï
Tsevi, le messie mystique, Verdier, 1983, 972 pages.
Voici le bout de la piste sur
le Net:
http://www.kheper.auz.com/topics/Kabbalah/Donmeh.htm
To this day, pockets of radical Kabbalists throughout the world,
but particularly in Asia Minor, covertly worship Sabbatai as the
Promised Messiah and an incarnation of the Godhead. However, to
my knowledge, and in my experience of Sabbatianism (which spans
over 40 years),DONMEH-L is the only collective of Sabbatian/Frankist
"fellow travellers" West of Turkey, and certainly the
only one on the Internet.
Voir aussi http://members.xoom.com/XOOM/domneh/index.htm
STALINE
MADE IN USA
- The West Prefers
Its Dictators Red
- by Robert Harris
Here are two little tales of modern history that tell us a lot
about the world we live in and which, by chance, happened to
surface together last week.
The first concerns the historian Vladimir Brovkin, whose story
is described in a fascinating article in the current issue of
the American magazine The New Republic. Brovkin's specialist
field is Soviet history (he is "perhaps the West's finest
scholar of that period", according to Robert Conquest) and
last year he was invited to submit a proposal for a study of
the Gulag system.
The academic work was to be published by Yale University Press
as part of its Annuals of Communism series -- a prestigious project
designed to make newly released Soviet documents more widely
available to scholars.
- Brovkin's idea was to
produce several volumes which would, he wrote, "explain
how and why a monstrous system of mass terror came into being,
developed, and ultimately was phased out". The editor of
the Yale series was enthusiastic ("I strongly support your
work and your point of view"), but on August 19 he wrote
to Brovkin to tell him that he couldn't do the books after all.
- The reason, it now emerges,
was that Brovkin's academic peers on the Yale advisory panel
thought he was too hostile to the Soviet Union. When the editor
circulated Brovkin's proposal for consideration he was admonished
by one colleague for "its excessively anti-Bolshevik tone...I
have no doubt that the system was repressive and that millions
suffered and died at its hands. But do you really want to publish
three volumes of documents that do nothing else but beat this
fact into the reader's consciousness?" It would, he said,
"piss off a lot of people". Another shocked Sovietologist
insisted that the Gulag prisoners were in any case only sent
there "in accordance with the laws of the land".
- As The New Republic points
out, this is not an isolated incident of "historical correctness".
Brovkin has been unable to find a full-time teaching post anywhere
in America, while historians who are more sympathetic to the
old Soviet Union are everywhere ascendant: historians like Robert
W Thurston, who argues that "Stalin was not guilty of mass
first-degree murder from 1934 to 1941"; Professor J Arch
Getty of the University of California, who numbers the victims
of Stalin's purges in "thousands" rather than the widely
accepted millions; Mark von Hagen of Columbia, who described
the Gulag as containing "the kinds of criminals who are
incarcerated in every viable state"; Donald J Raleigh, who
bemoans recent attempts "to demonise Vladimir Lenin";
and Sheila Fitzpatrick of the University of Chicago, who applauds
the "high social mobility" of the Stalin era.
The point about all this is not so much that these historians
are wrong (although I think they are) or that they are entitled
to their views. It is that they all, in their various ways, offer
apologies for, or seek to excuse, aspects of a murderous system
that killed more people than Hitler's. And they do so,
moreover, in a way which -- were they to apply similar arguments
to the Third Reich -- would certainly lose them their jobs and
would possibly land them in prison.
Which brings us to the week's second tale from history. On Tuesday
the European parliament decided, by 420 votes to 20, to suspend
the legal immunity of one of its members, Jean-Marie Le Pen,
the leader of the French National Front. This clears the way
for Le Pen to be tried in Bavaria for remarks that he made there
last December. "I have said and I repeat, at the risk of
being sacrilegious, that the gas chambers are a detail of the
history of the second world war," he said.
- "If you take a 1,000-page
book on (the war) the concentration camps take up only two pages
and the gas cham bers 10 to 15 lines. This is what one calls
a detail."
- Now, it is not the function
of this column to defend the views of French fascists, or any
other kinds of fascist for that matter. But I cannot for the
life of me, having puzzled over it for several days, see how
Le Pen's behaviour is essentially much different from that of
the American Sovietologists. One side dismisses an overemphasis
on the Gulag as "anti-Bolshevik", the other calls the
Holocaust "a detail". Both invite us to consider the
Nazi and communist regimes in a wider context. Indeed, it is
arguable that Le Pen is less offensive than the Americans because
his Bavarian speech did not (as far as I know) get into the revisionist
game of questioning the numbers killed, which revisionist Sovietologists
do all the time. It would be tempting to dismiss all this as
another classic example of the left's capacity for Orwellian
double-think -- millions killed by fascism equals evil, millions
killed by communism equals justified by the necessities of history
-- but that is too easy. Look at that vote in the European parliament:
such a majority must mean that almost the entire centre-right
also voted for the suspension of Le Pen's immunity. Similarly,
it is right-wing politicians, traditionally, who have been most
willing to turn a blind eye to the crimes of communist mass-murderers:
one thinks of Churchill's letter of "sympathy and regret"
on the death of Josef Stalin, or the warm embraces Richard Nixon
and Edward Heath bestowed upon Mao Tse-tung.
No. Regretfully, there is only one conclusion to be drawn: that
the whole of western political morality is founded on the
most gross hypocrisy. The 840-page Black Book of Communism
- -compiled by six French academics and published in Paris
nearly a year ago but still not available here -- estimates that
communism has killed four times as many people as Nazism: roughly
100m to Hitler's 25m.
- Yet it is only the Nazis
we seem to bother about. They are the "warning from history",
the useful totem of evil before which we can make our routine
gestures of loathing and disgust. Why is this? Is it because
Stalin's cause was somehow nobler than Hitler's? (Possibly so:
one can, I suppose, name some noble men and women who used to
be communists; it is hard to think of any decent ex-fascists.)
But the fundamental reason is surely simpler and less palatable.
It is that communism defeated fascism. If the war had turned
out the other way, I suspect we would now live in a mirror world,
in which western statesmen would visit Albert Speer's Berlin,
proclaiming their belief in detente and trade.
- Of course, they might
raise matters of human rights as well, as Tony Blair did in China
last week (whose death toll from communism, incidentally, is
65m so far) but you can be confident that it would always be
off-camera, behind closed doors, as it was with the British in
Beijing a few days ago.
- So the lesson of the
week is to choose your dictator wisely. What you say about
Hitler in chilly Bavaria may put you in a prison cell. But say
the same thing about Stalin in sunny California and your reward,
my boy, will be a comfortable tenure in Soviet studies.
Source: Sunday Times (London), 11 Octobre 1998 (Our emphasis)
http://www.frontpagemag.com/archives/leftism/harris07-20-00p.htm
Posted on www.frontpagemag.com, le 20 juillet 2000
Related Stories:
Robert Conquest, "`Dispassion' About Stalinism Distorts
Its Horrors," Wall Street Journal, March 4, 1999
Jacob Heilbrunn, "Historical Correctness," The New
Republic, October 12, 1998
Richard Grenier, "Academics Rewrite Soviet History,"
Washington Times, October 7, 1998
MENTEUSE DÉMASQUÉE
Les zolocaustiqués jettent du
lest avant l'arrivée des révizos
- Popular Holocaust
Survivor Doubted
Thursday June 22 10:21 AM ET BALTIMORE (AP) - A Jewish group
has removed a popular Holocaust survivor from its list of recommended
speakers after experts said they found inaccuracies in her wartime
accounts.
`"This is an attempt at getting to the truth, at making
sure we give no ammunition to the deniers of the Holocaust,
and making sure that children are given the historical truth,''
said Arthur Abramson, executive director of the Baltimore Jewish
Council, the community relations and political arm of The Associated
Jewish Community Federation of Baltimore.
An expert review cast doubt on the harrowing descriptions of
concentration camp life by Deli Strummer, 78, who has become
known throughout Maryland for her spellbinding tales.
Strummer acknowledged during an interview with The (Baltimore)
Sun that she made "innocent errors'' and getting dates
wrong, but remained adamant about the truthfulness of her accounts.
The experts who reviewed Strummer's story and historical records
say she probably was a captive of the Nazis. Strummer says her
name was Adele Aufrichtig in the 1940s, and there are records
of a woman by that name born in 1922 in to a Jewish father and
Christian mother and deported from Vienna in 1943.
Records are unclear on what happened to Aufrichtig after that,
but Lawrence L. Langer, an expert in Holocaust testimony, said,
"My hunch is 95 percent that (Strummer) is Adele Aufrichtig.''
But Strummer has said she spent nine months in Auschwitz, while
records suggest that if she was there, it was for no longer than
eight days. Strummer has since said she was probably in Auschwitz
for about three weeks.
Langer also said Strummer's claim that she saw Nazi guards at
Auschwitz line up children and shoot them for target practice
in front of their mothers was "highly unlikely.''
Historian Raul Hilberg said Strummer's claim of seeing bones
in a gas chamber is "invented,'' since research shows it
would have been impossible for her to see bones in a shower or
even a gas chamber. [Un argument typiquement révisionniste...]
Langer said Strummer's dramatic account of her liberation
from a gas chamber at Mauthausen on May 5, 1945, also is inaccurate.
Records show that the last gassing there took place April 28.
Strummer said she's "disgusted'' at the scrutiny she's fallen
under.
`"I didn't think about timing,'' she said. ``All I wanted
was to tell the world, 'Please don't let this happen again.'''
For more than 12 years, the Baltimore Jewish Council has supported
Strummer's speaking activities. She was featured in two documentaries
and on video presentations for two Holocaust libraries.
<http://www.associated.org> Associated Press
LETTRE
D'UN LECTEUR DE PHÉNIX
- In A. Gene Kelso's letter
(July 6), references were made to the "Jewish Holocaust."
In his letter, Mr. Kelso opines that it was caused by "evil
in the hearts of evil people who twisted reason with Hitler's
'big lies.'"
- The "big lie"
in this instance is that the so-called "Holocaust"
ever took place at all.
- If by "Holocaust"
one means the alleged systematic attempt by the Germans to annihilate
the Jews of Europe, principally by means of lethal gas chambers,
the fact is that there is not a shred of credible evidence to
support such a claim.
- There is no verifiable
physical evidence to prove the existence of even one "gas
chamber" in any of the concentration camps operated by the
Germans in World War II. There is no medical postmortem evidence
that even one person, much less millions, was "gassed"
in any of those camps.
- Each of the camps had
small delousing facilities that were used for fumigating clothing,
bedding, and other materials that might possibly harbor deadly
typhus bearing lice. Typhus was the big killer in all of the
camps and Zyklon-B was the insecticide used in the effort to
control it. No serious claim is made that the delousing facilities
were used to "gas" prisoners. Wartime conditions, with
critical shortages of food, medical supplies, and sanitation
materials (Including Zyklon-B), had resulted in catastrophic
spread of typhus and other deadly diseases.
- It was typhus that ended
the life of Anne Frank at the Bergen-Belsen camp. Anne had previously
been interned at Auschwitz and, when the advancing Soviet forces
were approaching that camp, she was, along with many others,
relocated to Bergen-Belsen. Had Auschwitz been an "extermination
camp", it hardly needs to be said that Anne would not have
survived her experience there.
- Typhus was out of control
at Bergen-Belsen then and when it was taken over by the British
soon after.
- Promoters of the "Holocaust"
legend have been forced to acknowledge that the number of victims
at Auschwitz was much less than had been previously claimed.
Stone or concrete tablets at the site had proclaimed some four
million victims. The tablets have since been scraped clean and
the present number is now maintained to be around one million.
Interestingly, that concession has not at all affected the total
number of six million which seems to be ensconced as some kind
of religious dogma.
- George Orwell once wrote,
"At any given moment there is an orthodoxy, a body of ideas
which it is assumed all right-thinking people will accept without
question. It is not exactly forbidden to say this or that or
the other, but it is 'not done.' ...Any one who challenges the
prevailing orthodoxy finds himself silenced with surprising effectiveness.
A genuinely unfashionable opinion is almost never given a fair
hearing, either in the popular press or in the highbrow periodicals."
I'm hoping that the Phoenix New Times is an exception
to the rule.
Jack Martin
Scottsdale
Phoenix New Times <phoenixnewtimes.com> Letters,
July 20, 2000
DISPARITION
Il semble qu'un exemplaire
des Écrits révisionnistes de R. Faurisson
ait atteint le château de Vincennes. Le célèbre
SHAT, service historique de l'armée de terre, aurait refusé
d'en prendre livraison. Réaction:
Monsieur
le Chef du Service historique de l'armée de terre
BP 107
00481 Armées
Votre 22.03.2000*003319
Mon général,
Il paraît qu'un ouvrage portant sur le révisionnisme,
c'est-à-dire sur la question de ce qui s'est passé
dans les camps allemands pendant la seconde guerre mondiale "ne
concerne pas [vos] fonds".
Certains prétendent qu'à cette époque-là
l'armée française avait totalement disparu. Votre
lettre le confirme.
Veuillez agréer, mon Général, l'expression,
de nos sentiments affligés
Pour le
chef du service historique de l'AAARGH
et par
délégation
ACHTUNG
Udo Walendy, le fameux révisionniste
allemand, est retourné en prison. Il a longtemps dirigé
une très intéressante revue mensuelle, Historischen
Tatsachen (Faits historiques) et a écrit un livre qui,
depuis plus de quinze ans, a beaucoup circulé, en particulier
devant divers tribunaux, Wahrheit für Deutschland,
"Vérité pour l'Allemagne", où il
examine l'épineuse question de la culpabilité.
Les services secrets, dit "de
protection de la Constitution" (une nouvelle déesse
allemande, beaucoup moins rigolote que l'antique Freya) publient
chaque année un rapport. F. Töben, dans son journal
de voyage (w.adelaideinstitute.org) cite l'extrait concernant
ce livre:
"Es gibt kein
Buch ueber die Kriegsschuldfrage das mit so vielen Detailen zu
sammengesetzt ist wie das von Walendy, wobei die Details alle
richtig sind. Es beduerfte eine Historikerkommission die ein
Buch zusammenstellen, mit den vielen Auslassungen (?) von Walendy,
und das die Details erleutert. Da es ein solches Buch nicht gibt,
ist das Buch so gefaehrlich, denn ein jugendlicher, der ein zweites
oder drittes Buch zur Kriegsschuldfrage in der Hand nehmt, koennte
dem Walendy hoechstens wiedersprechen, ihn aber nicht widerlegen.
Die Bundespruefstelle ist der Auffassung, wie Professor Wolfgang
Benz vom Antisemtismus Institute in Berlin, der in seinen Buch,
Die Auschwitzleugner, geschrieben hat, das es eine neue
Masche der Rechtsradikalen sei mit solch einer Fuelle von Fussnoten
und Quellennachweise zu arbeiten, angesichts ihrer Fuelle der
Jugendlichen alles garnicht mehr nachpruefen koennen. Deshalb
muss das Buch erneut of den Index."
"Le livre de Walendy est le seul qui traite de la question
de la "faute de guerre" à l'aide de beaucoup
de détails, qui sont tous exacts. Il faudrait qu'une commission
d'historiens fasse un livre qui rassemble les nombreuses omissions
de Walendy et qui explique tous les détails. Puisqu'un
tel livre n'existe pas, celui de Walendy est dangereux. Les jeunes
qui lisent un deuxième ou un troisième ouvrage
portant sur la question de la "faute de guerre" peuvent
au mieux contredire Walendy mais ne sont pas en mesure de le
réfuter. Notre service est d'accord avec le professeur
Benz, de l'Institut de l'Antisémitisme de Berlin, qui
a écrit dans son livre Die Auschwitzleugner, "Les
négateurs d'Auschwitz", que l'extrême-droite
a inventé une nouvelle supercherie qui consiste à
employer beaucoup de notes de bas de page et de références
bibliographiques que les jeunes, débordés, ne peuvent
plus vérifier. C'est pourquoi ce livre doit être
replacé sur la liste des livres interdits à la
jeunesse."
C'est vrai. C'est ignoble de
mettre des notes en bas de page. C'est un truc réactionnaire.
Si vous ne voulez pas être interdits en Allemagne (indiziert),
faites comme les éditeurs français, supprimez les
notes de bas de page. Comme ça, les jeunes, les cons et
les services secrets pourront vous lire sans avoir à vérifier
tout le temps.
STADE
TERMINALE
La chaîne Arte est
le lieu d'expression de tous les aigris, aigrefins et aigricoles
qui peuplent la sous-classe de l'intelligentsia parisienne, avec
une dose d'injection rhénane percutanée. Il est
par conséquent normal de voir se multiplier tout soudain
les "témoins" des chambres à gaz, à
toute heure du jour et de la nuit. Il est également fatal
de passer un film qui a fait un bide il y a deux ans, Terminale,
qui appelle au meurtre des professeurs révisionnistes.
Nous avions déjà décrété que
l'incertain Girod, auteur de cette lente et laborieuse concoction
serait tenu responsable si d'aventure d'imbéciles spectateurs
croyaient utile de passer aux actes, protégés par
l'impunité que leur promet, dans le film, la police. Il
vaut la peine de souligner que l'auteur du scénario de
cette triste pantalonnade est un intellectuel aussi patenté
qu'avide gloire merdiatique, Gérard Miller, clown triste
à la télé le soir, et triste psychanalyste
à la ville le jour. Son amateurisme vulgaire est le plus
sûr garant que personne ne verra ce navet à vocation
criminelle.
CES
LOBBYS EXISTENT-ILS ?
Les municipales approchent.
A Paris, Tibéri tremble dans son fauteuil. Il a besoins
d'alliés. La Mairie a donc procédé à
des opérations de création de noms de rues, ou de
fragments de rue, de croisements baptisés "place",
par exemple "Allée des Justes de France" (une
partie de la rue Grenier sur l'Eau), une place Capitaine Alfred
Dreyfus dans le 15e; elle a donné de solides subventions
à des travaux dans la synagogue de la rue des Victoires.
On ne sait pas s'il y a un lobby, mais Tibéri, lui, le
croit. La gauche ne peut pas être en reste. Le rocardophore
Jean-Paul Huchon, président du conseil régional
de l'Ile-de-France, a présenté en avril, devant
cette auguste assemblée, un rapport (CP 00.68) visant la
"Sensibilisation des lycéens à l'histoire de
la Shoah -- Convention avec l'Association "Le mémorial
du martyr juif inconnu". Ce projet de bourrage des crânes
se réclame de "l'esprit de tolérance",
on connaît la chanson dont la musique est écrite
par le centre Wiesenthal de Los Angelès, appelé,
incroyablement, "musée de la tolérance".
Il s'agirait de fabriquer un "mur" avec les noms des
76.000 juifs déportés comptés par Klarsfeld,
qui ne coûterait que cent millions de Francs, payés
à 50% par l'Etat, 40% par la Ville de Paris et le reste
par la région. Ensuite, il faut recruter dans soixante
lycées de la région parisienne des groupes de 40
élèves qui sont cornaqués et abreuvés
de bonnes paroles par des professionnels du baratin. Les plus
motivés des élèves, sur examen de leurs lettres
de motivation, gagneront un voyage à Auschwitz (pour les
160 premiers inscrits), encadrés par d'anciens déportés
(on suppose que ce seront d'anciens kapos). Ils pourront toujours
essayer de faire comme les lycéns israéliens qui,
l'an dernier, ont loué les services de plusieurs stripteaseuses
polonaises.
Greluchon ajoute: Le coût
prévisionnel du programme ainsi estimé se monte
à 844.500 Francs. La participation financière de
la Région prendra la forme d'une subvention à l'association
de 565.750 Francs, imputée sur le chapitre 943-2 "Etablissements
scolaires", rubrique 656 "Action de soutien à
la vie lycéenne".
La Convention, en page 1, parlant
d'Auschwitz: "génocide spécifique et unique",
note que "certaines voix s'attachent à relativiser
ou nier cet événement". Le point 2.8 note
que l'Association "mémorial..." s'engage à
indiquer dans toute opération de promotion et d'information
que "cette action est réalisée avec le concours
financier de la Région Ile-de-France" et à
y apposer le logo de la Région." L'art. 4 prévoit
que le versement se fera à la banque Rotschild et Cie.
Le signataire de la convention, au nom du Mémorial, est
Eric de Rotschild. Le ministère de l'Education nationale,
lui, n'est mentionné nulle part.
RÉVISIONNISME
TOUS AZIMUTS?
Rivarol va bientôt atteindre son numéro
2500. Nous ne partageons généralement pas les idées
de la rédaction mais nous apprécions, outre le style,
le fait que ce journal soit l'un des rares à soutenir les
révisionnistes. Nous n'oublions pas que Rassinier a écrit,
sous un pseudonyme transparent, dans Rivarol. Le journal
vient d'ouvrir un site web (www.rivarol.com) où l'on trouve
cette présentation
2500 semaines
de combat national -- Révisionnisme tous azimuts
Lancé en janvier 51 par l'équipe fondatrice de
la revue Ecrits de Paris à laquelle s'étaient
joints les jeunes loups Antoine Blondin, Julien Guernec (François
Brigneau) et Maurice Gaït (condisciple de Bardèche
et de Pompidou à l'Ecole normale supérieure), RIVAROL
publiera en octobre prochain son n· 2500.
2500 semaines de combat
incessant contre l'imposture, la désinformation, les puissances
établies et pour la sauvegarde de notre mémoire,
2500 semaines de révisionnisme tous azimuts qui n'ont
pas émoussé les griffes et les dents d'une équipe
(aujourd'hui dirigée par Camille Galic) toujours renouvelée.
Et toujours redoutable aux yeux de l'anti-France comme en témoigne
la douzaine de procès intentés ces dernières
années par le Mrap, la Licra, la Ligue des Droits de l'homme
et autres lobbies, dans le but proclamé de ruiner ce journal
trop attaché à la survie du monde occidental, et
de le faire disparaître.
Quinquagénaire
mais toujours jeune, RIVAROL tient toujours le coup, avec les
dessins de Chard, les plus percutants (et les plus poursuivis)
de la presse européenne, les éditoriaux et les
chroniques d'A.D.G., d'Angelelli, de Moudenc, de Belesta, de
Petrus Agricola ou du mystérieux Souriceau, qui vous montrent
avec une ironie dévastatrice le dessous des cartes.
(Re)découvrez-le
vite, dans les kiosques chaque vendredi, ou par abonnement. Bienvenue
au club des mal-pensants et fiers de l'être!
Mais on n'écrit pas
<Roger GARAUDY : Le procès du scionnisme israélien>.
Et il n'y a rien à gagner à essayer de faire croire
que les tortures pratiquées pendant la guerre d'Algérie
relèvent de l'Anti-France. C'est la France qui ne devait
pas le faire.
AUX
CHIOTTES LA MÉMOIRE
Eyal Sivan, cinéaste
israélien, qui a récemment présenté
un film colorisé sur le procès Eichmann, Un spécialiste,
avec un m'as-tu-vu nommé Rony Brauman, a raconté,
à la radio, début juillet, comment il avait "découvert"
les pellicules du fameux procès de 1961. On se souvient
que, pour la première fois, un procès était
intégralement filmé. (Pour Nuremberg, il n'existe
que quelques brèves séquences). Les cinéastes
avaient accès, en Israël, à quelques dizaines
d'heures, pour les besoins des "documentaires" et autres
rituels. Sivan, s'étant demandé où se trouvait
la totalité des enregistrements de ce magnifique "objet
de mémoire" ne trouvait pas de réponse. Il
fallut une longue et rocambolesque enquête pour découvrir
un amas de bandes dans des chiottes désaffectées,
dans les caves de l'Université hébraïque. Ces
bandes, tournées en vidéo des années 60,
étaient illisibles. Il fallait de l'argent pour les retranscrire.
La richissime Fondation Spielberg sauta sur l'occasion. Et acheta
les bandes pour les faire retranscrire. Mais les droits demeuraient
la propriété de l'Université. Finalement,
avec beaucoup de dollars made in USA on put sauver cette mémoire
dont ils nous bassinent les oreilles tous les jours.
On sait enfin où se trouve
le fameux "memory hole" où tombent tant de choses
dans l'oubli: c'est dans la cave de l'université hébraïque;
il n'y a plus qu'à tirer la chaîne.
L'ALLEMAGNE
SE DÉGONFLE
D'après la Jewish
Telegraphic Agency, du 25 juillet 2000, l'Allemagne renonce
à empêcher ses citoyens de se connecter à
des sites "néo-nazis" sur Internet. C'est le
ministre adjoint à l'Intérieur, Brigitte Zypries,
chargée des questions d'Internet, qui vient de le dire.
Il y a quelques zozos, de ce côté-ci du Rhin, qui
feraient mieux de méditer cette piteuse retraite des néo-totalitaires
allemands.
LIVRE
ANTI-REVISO
(compte rendu)
- Denying History:
Who Says the Holocaust Never Happened and Why Do They Say It?
By Michael Shermer and Alex Grobman, University of California
Press, 312 p., $42.50
You will not find a more straightforward Holocaust book than
Denying History: Who Says the Holocaust Never Happened and
Why Do They Say It. The authors' basic argument is this:
The extermination of six million Jews during the Second World
War is a historical fact. Those who deny it are wrong.
It's hardly a provocative thesis. But ask yourself this: Would
you be able to refute a Holocaust denier? The fact of the Holocaust
is like the spherical Earth: Every reasonable person accepts
it, but few can prove it. That is why Skeptic magazine
publisher Michael Shermer teamed up with historian Alex Grobman
to write Denying History. They believe thinking people
have a duty to fight Holocaust denial head on; and they want
them to come to the battle armed with historical facts.
When the eyes of the public are upon them -- such as during the
1985 trial of Canadian Holocaust denier Ernst Zündel, or
the famous 1994 Donahue episode that pitted two Holocaust deniers
against Shermer and an Auschwitz survivor -- deniers often get
the best of staged confrontations. The most prominent deniers
know a lot about the Holocaust, especially arcane subjects like
the chemistry of Zyklon-B gas and the architecture of gas chambers.
Many of the sound bites they spit out are quite true. It is a
fact, for instance, that the Nazis never manufactured soap from
Jewish bodies on a mass scale -- contrary to urban legend. Deniers
are also correct when they claim that there is no known Holocaust
order bearing Hitler's signature. David Irving, the on-again
off-again denier who recently lost a defamation suit in Britain,
has never had to make good on his $1,000 challenge to any historian
who could produce such a document.
But, as Denying History makes clear, there is still a
mountain of evidence proving the nature and scale of the Holocaust.
The Nazis' use of gas chambers has been established by, among
countless other sources, the 1946 Nuremberg confession of Auschwitz
commandant Rudolf Höss, as well as the 250-page autobiographical
manuscript he wrote while awaiting execution. The estimate of
six million killed is supported by a spate of historical studies,
and also by Nazi physician Wilhelm Hoettel, who testified at
Nuremberg that: "In the various concentration camps approximately
four million Jews had been killed, while about two million were
killed in other ways."
None of this evidence convinces the true denier, of course. He
is, by necessity, a conspiracy theorist. To him, every confession
was coerced, every photograph faked. As the authors of Denying
History demonstrate in psychological profiles of today's
most prominent deniers, they see the "holohoax" as
a plot by Jews (or, "the traditional enemies of truth"
as they are commonly referred to in denier circles) to discredit
the Nazi regime and the German people. "There are certain
aspects of the Third Reich that are very admirable [such as its
eugenics and euthanasia programs] and I want to call people's
attention to these," Zündel told Shermer and Grobman
in an interview. What the Holocaust has done, he argues, is to
"bar so many thinkers from re-looking at the options that
National Socialism German-style offers."
It is tempting to mock these confused men (there is a great essay
to be written on why there does not exist a single preeminent
female denier). But Denying History betrays no contempt
for its subjects. The authors believe everyone has a right to
be heard; and they treat Holocaust deniers with clinical detachment.
This attitude reflects the authors' position of intellectual
strength. Hatred for Holocaust deniers is compounded by the helpless
fear that the pseudo-historians' specious lies may spread. When
one is armed with concrete knowledge, however, that fear is lessened
and hatred gives way to pity.
SOURCE : National Post, July 22, 2000, p. B8.
COUPABLE
Un certain Jerry Oppenheimer
publie un livre sur le couple Clinton (State of a Union: inside
the complex marriage of Bill and Hillary Clinton, Harper and
Collins). Il veut démontrer que Hillary est antisémite.
Il découvre que la grand-mère paternelle de Hillary
manifestait une violente antipathie envers les juifs et les catholiques.
Donc, le père d'Hillary a pu entendre des propos antisémites
dans sa jeunesse. Donc, la fille... CQFD. C'est l'Amérique.
GULLIVER
Retour des chasseurs de Yahoo!
M. Yang, cofondateur de Yahoo avait pourtant dit que "nous
n'allons pas changer le contenu de nos sites aux Etats-Unis parce
que quelqu'un en France nous le demande." Knobel, professionnel
multicarte du politiquement korrekt (wiesenthal, licra et sûrement
beaucoup d'autres) a eu cette phrase magnifique de naïve
connerie: "L'Internet doit-il devenir un déversoir
immonde en prise directe avec le monde et un espace de liberté
tous azimuts fonctionnant sous le diktat du premier amendement
américain?" (Libération, 24 juillet
2000) Pouvait-il mieux avouer son dépit, son refus du monde
réel et de cette liberté précaire qu'assure
le premier amendement aux seuls Américains? On sait assez
que la principale force qui cherche à abroger cet amendement
est le lobby juif américain, qui paie le salaire de ce
Knobel, probablement en détournant l'argent allemand.
Ces gens-là veulent interdire
que l'on vende aux Etats-Unis des objets nazis, que l'on trouve
d'ailleurs en vente libre au Marché aux Puces à
Saint Ouen, et ailleurs en France. Le MRAP, monté sur ses
ergots, cocorique pour un "boycott mondial" de Yahoo!
Rien de moins! En vérité, ils cherchent un moyen
judiciaire de prendre le contrôle d'Internet. Bonne chance,
les gars!
LES
ARISTOS
Dans son Autobiographie
1914-1941, paru chez Stock, lord Bertrand Russell, grand homme
et fondateur du Tribunal qui a porté son nom, avec Sartre
et sa bande, reprend des lettres qu'il écrivait en 1920,
en sortant d'un voyage en URSS. Il écrivait ceci:
"En partie à
cause de sa maladie (Allen), en partie parce que j'ai détesté
les Bolcheviks, ce temps passé en Russie m'a été
infiniment pénible, mais cela restera une des expériences
les plus intéressantes de ma vie. Le bolchevisme est une
bureaucratie étroitement tyrannique, avec un système
d'espionnage plus élaboré et plus terrible que
celui des tsars, et une aristocratie aussi insolente et insensible,
composée de juifs américanisés." (p.
140).
On a oublié, hors de la
Russie, cette qualification des dirigeants du parti bolchevik:
juifs américainisés. Il s'explique plus loin dans
la même lettre: "C'est une nation [les Russes] d'artistes
du haut en bas jusqu'au plus simple paysan; le dessein des Bolcheviks
est d'en faire des industriels, et aussi yankees que possible".
Ce rêve est aujourd'hui celui des libéraux et du
congrès juif mondial qui voudraient bien gouverner la Russie
par fantoches interposés.
DÉLATION
ACADÉMIQUE
Il y avait, parmi les sujets
du bac, en philo, un piège à révisionnistes:
"La mémoire suffit-elle à l'historien?"
Dans l'académie de Nïmes, les correcteurs des copies
ont reçu pour instruction académique de "transmettre
toute copie à caractère révisionniste ou
raciste à l'Inspecteur pédagogique régional
qui se réserve le droit de poursuites judiciaires".
Bientôt on fera passer les élèves de maternelle
par un QCM et un détecteur de mensonge. Il faut épurer
les couches jeunes. D'ailleurs on se demande s'il vaut mieux que
les policiers surveillent les jurys du bac ou si les Inspecteurs
pédagogiques ne devraient pas entrer dans la police, à
la sous-direction de la police de la pensée. A quand les
certificats de non-révisionnisme?
CATA
LENTS
Le 31 juillet 2000, la principale
cour d'appel de Catalogne, l'Audiencia Provincial 3, a infirmé
le verdict prononcé contre Pedro Varela le 16 novembre
1998, le condamnant à cinq ans de prison pour "négation
de l'holocauste". Présidée par doña
Ana Indelmo, la cour a estimé que la loi sur "la négation
de l'holocauste" (art. 607 du code pénal) viole la
liberté d'expression garantie par la constitution espagnole.
Maintenant, c'est la cour suprême
qui est saisie.
Quel beau pays!
COMMENT
OPÈRE LA POLICE DE LA PENSÉE
(premier stade: repérage)
Upstream ([email protected])
is a conservative list with many contributors --s ome of them
sometimes critical of Israel and the American support it receives.
Lately, one contributor, Marge O'Brien ([email protected]) has
been posting a lot of material to which she gives a decidedly
anti-Jewish spin -- usually to the effect that Jews have far
too much power in American government and corporate life. Recently
she posted, through Upstream, a book by David Duke. I have e-mailed
both her and Upstream trying to get into some dialogue but my
contributions have not been posted on the Upstream list and O'Brien
has e-mailed privately (after ignoring two prior messages from
me) to say only that, if I choose, I can argue with her on the
Upstream list. Since Upstream has neither posted nor privately
reponded to queries I sent directly to them I am somewhat confounded.
Can anyone enlighten me as to who these people are
and how one ought to assess their purposes? Ms. O'Brien is easier
to figure out than is Upstream as a large undertaking.
Milton Rosenberg <[email protected]>
EN
SUPPLÉMENT
"Le tribunal correctionnel
de Grenoble a ordonné, jeudi, 27 juillet, une supplément
d'information dans une affaire de négationnisme mettant
en cause Georges Theil, un conseiller régional (FN) de
Rhône-Alpes. M. Theil avait comparu, le 6 juillet, devant
le tribunal correctionnel de Grenoble pour "contestation
de l'existence de crimes contre l'humanité" (Le
Monde du 8 juillet). Dans un e-mail diffusé sur Internet
en janvier, l'élu qualifiait les chambres à gaz
de "rumeur" et de "fantasme" ". (Le
Monde, 29 juillet 2000).
Ce vieux gamin avait cru qu'il pouvait faire des facéties
sur une liste de discussion en utilisant un pseudonyme. Son fournisseur
d'accès a eu tôt fait de le dénoncer à
la kommandantur. On est en France, faudrait pas oublier!
ILS
SONT PARTOUT
La justice iranienne a rendu
son verdict dans l'affaires des "dix juifs iraniens"
accusés d'espionnage. Toute la campagne sioniste tend à
vider de son sens et à disqualifier la procédure
iranienne. On connaît le mode d'emploi. Le Monde
du 4 juillet ajoute: "Il y eut des éditoriaux-lapidation
de la presse conservatrice, condamnant les prévenus avant
qu'ils aient été jugés, [on sait que Le
Monde n'oserait pas faire ça, par exemple, à
des personnes soupçonnées de révisionnisme]
et remettant en question la Shoah." Comment
peut-on être persan?
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