AAARGH

| Accueil général | Accueil Rassinier |

***************

 

Haïr Paul Rassinier




Souvenez-vous : c'était en juillet 1914, il fallait assassiner Jaurès
pour déclencher une guerre ad majorem capitalistorum beneficium...

Jaurès, oui, le fondateur de la SFIO...


Rassinier, c'est l'épine au pied des mythographes : voilà un homme, pacifiste engagé et militant, qui fait taire ses principes pour entrer dans la résistance, est arrêté, torturé, déporté et rentre en France après la guerre, invalide à 100 %? Évidemment, ça fait mal à notre petit Vidal-Naquet (pour en prendre un au hasard), petit juif de quatorze ans qui assiste indifférent à la déportation de ses parents (qui n'étaient pas des résistants, eux, bien que n'étant pas non plus pacifistes) et se transforme quarante plus tard en donneur de leçons (je connais ces détails sur Vidal-Naquet parce que j'ai lu ses Mémoires --sans rire, c'est vrai, il a écrit des mémoires où il raconte tout ça). La morale chrétienne (après tout, c'est la meilleure qu'on connaisse avec la morale bouddhiste, qui n'a pas tellement cours là où je me place) réprouve les jugements téméraires et nous nous tairons donc pudiquement sur la valeur respective de Rassinier, "un petit homme", et de Vidal-Naquet, un grand juif. Une fois de plus, le lecteur jugera lui-même.


Paul Rassinier, on le sait, a joué un rôle déterminant dans l'élaboration de ce que l'on appelle le « révisionnisme » et que les illettrés appellent le "négationnisme". (C'est, en vérité, un compliment. Rappelons que la négation, dans les philosophies dialectiques, est l'essence même du progrès humain et historique : c'est la négation de la thèse, dite antithèse, qui mène à la synthèse, qui, niée à son tour, provoque une nouvelle antithèse suivie d'une nouvelle synthèse. 80 % des Français passent leur bac aujourd'hui et connaissent donc ce ba-ba de la philosophie hégéliano-marxiste.)

Nous avons pensé que tous ceux qui s'intéressaient à ces questions pouvaient souhaiter juger sur pièces et nous avons donc ouvert cette "archive Rassinier" qui a pour vocation de rassembler tous les textes écrits et publiés par Paul Rassinier, sans que cela implique, évidemment, que nous ayons à les approuver dans chacune de leurs phrases. Cette archive est très loin d'être déjà remplie, mais nous y travaillons. Nous n'avons pas d'idoles et nous acceptons tout à fait que l'on critique Rassinier. Si nous avions été son contemporain, nous aurions sans doute eu mille occasions de le faire. Mais, disparu en 1967, il appartient désormais à l'histoire.

Deux livres et de nombreux articles sont récemment parus qui témoignent de la haine avec laquelle des gens qui n'ont rien vécu de la période de la guerre s'arrogent le droit de porter des jugements sur Rassinier. Nous allons donc parler de ces publications qui nous visent indirectement et qui croient naïvement détruire le révisionnisme par la preuve que Rassinier ne serait pas un saint du calendrier !

Un seul mot pour conclure: nous avons lu Rassinier et l'avons trouvé intéressant. Mais nous pensons par nous-mêmes et nous invitons les lecteurs à faire de même.

Premiers braillements, 1996

En 1996, paraît un premier livre, Comment l'idée vint à M. Rassinier, préfacé par le spécialiste de l'antiquité juive et de la préface à cachet, Vidal-Naquet, nous vous proposons trois comptes-rendus: deux articles du Monde (16 février 1996 et 7 juillet 1996,) assortis des commentaires de l'AAARGH, l'autre du révisionniste Roques (17K). Il convient d'y ajouter, pour mémoire, un texte signé Jacques Dupont et publié dans le recueil des textes de Faurisson, à la date du 20 février 1996, et qui « réalise une prouesse » : il ignore totalement l'oeuvre et les découvertes de Rassinier et s'étend complaisamment sur celle de l'auteur et de quelques autres de ses amis­ pour reprocher à Brayard de les ignorer... Au pays des aveugles, les aveugles de naissance sont rois ?

1999, la fresque

Fresco est une personne bien connue du demi-monde parisien, qui lui prête d'innombrables aventures, à défaut de pouvoir lui imputer une quelconque oeuvre scientifique. Amie proche de Serge Thion, elle est bouleversée de découvrir en 1979 qu'il pense que les chambres à gaz sont un objet d'histoire comme la monarchie cambodgienne ou le racisme en Afrique du Sud. Elle comprend alors qu'il est « antisémite », ce qui est un crime contre l'humanité, et décide d'employer le reste de sa vie non pas à prouver l'existence des chambres à gaz mais à fabriquer des antisémites. Son trajet atteint un apogée en janvier 1999, date de la parution de son mode d'emploi sans pareil, Fabrication d'un antisémite, Paris, Le Seuil, 1999, 756 pages. C'est en vente libre et nous nous le sommes donc procuré sans tarder. Nous n'avons pas encore fini de le lire, c'est pourquoi nous ne pouvons encore vous en proposer de compte rendu -- ce qui est visiblement un phénomène général; les quelques articles consacrés à ce manuel tant attendu ne font rien d'autre que de signaler sa parution. Pour mémoire, nous vous les proposons, en attendant notre analyse de l'oeuvre. Comme la taille de l'ouvrage nous interdit de le mettre sur notre site nous avons choisi parmi la longue bibliographie de l'auteur qui ne compte pas moins de cinq articles, quatre textes représentatifs de sa méthode :

Le dossier de presse du livre (hiver 1999)

La presse, de droite comme de gauche, selon la formule consacrée, a rendu compte du livre de Fresco par tout un tas de petits articles qui ont un point commun: la gêne que tout lecteur, même le plus exterminationniste, ressent devant cet ouvrage d'un auteur qualifié par tous d'« historienne ». Il suffit de retrouver le sens des mots et des termes pour rectifier l'erreur et voir de quoi il s'agit en réalité : Nadine Fresco est licenciée en histoire et chargée de recherche au CNRS; elle collabore à une revue nommée Le Genre humain dont aucun historien n'a jamais entendu parler. Elle n'est ni agrégée d'histoire, ni docteur en histoire, ni docteur ès-lettres mention histoire; elle n'a jamais enseigné l'histoire et n'a jamais appartenu à la faculté d'histoire de quelque université que ce soit. L'amitié avec Georges Duby qu'on lui prête dans certains milieux semble être son seul rapport avec le milieu des historiens. La qualité d'historienne que lui reconnaît Vidal-Naquet émane d'un personnage dont le statut d'historien, bien qu'officiel au début de sa carrière, est devenu de plus en plus douteux avec les années: voici un spécialiste de l'antiquité juive qui ne publie rien dans ce domaine depuis vingt ans; (sa contribution antérieure était d'ailleurs bien modeste). Son véritable métier depuis le début de l'affaire révisionniste en 1979, est celui de gardien de mémoire et préfacier à cachet; il n'a jamais été professeur d'université et sa réputation dans les milieux historiens n'est pas des plus flatteuses.

Les travaux de Nadine Fresco ne la classent pas davantage dans la profession d'historienne que ses titres académiques: elle a publié, à notre connaissance, cinq titres, dont deux articles des Temps modernes, un dans Le Monde, un article Rassinier dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier de Jean Maitron, édition de 1991, et l'actuel chef d'oeuvre. Si on compare cette bibliographie ridicule pour une femme de cinquante ans à celle d'un Philippe Ariès, qui était aussi un autodidacte de l'histoire, n'étant ni agrégé ni docteur, on rougit de colère ou l'on éclate de rire (suivant le respect que l'on accorde à la notion de mérite personnel et le mépris que l'on a pour les innombrables parasites qui constituent le demi-monde intellectuel parisien) et on remet la dame Fresco à sa place: une parmi les centaines de « chargés » (ou « directeurs ») de recherche du CNRS et de la Maison des sciences de l'homme recrutés sans titre sur intervention de relations bien placées (ce qui ne veut pas dire que tous soient dans ce cas-là; il y a d'excellents chercheurs au CNRS). Rappelons que Fresco était la nièce de Manès Sperber...

Une fois Nadine Fresco déchue de sa revendication académique, son ouvrage devient transparent et il suffit de s'en tenir au titre: elle cherche à fabriquer un antisémite et à cette fin elle gribouille plus de sept cents pages que ses zélateurs trouvent ratées. Nous l'avons classée une fois pour toutes dans le genre littéraire Pourquoi qu'lez ôtes y m'aiment pas.

Les analyses de l'AAARGH et de ses amis

Ailleurs

Un fragment (en anglais) qui casse du sucre sur le dos de Rassinier, tiré du livre contre les révisionniste de Poor Old Debbie, alias Deborah Lipstad, une sorte de Fresco américaine qui a été contrainte à l'affrontement, à Londres, par David Irving, qui s'estime diffamé par son livre. Le procès qil lui a fait (et qu'il perdu) à donner lieu à un déploiement d'artillerie creuse dont nous avons abondamment rendu compte (premier trimestre 2000).



Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.

Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.

Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.




[email protected]

| Accueil général | Accueil Rassinier |