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La haine de Rassinier, comme si vous y êtiez



Un lecteur averti, qui fréquente les groupes de discussion, ce que nous ne faisons pas, nous envoie ce qu'ils appellent un "post", un message parmi beaucoup d'autres qui signalent une polémique. D'un côté un certain R. Etienne qui défeznd la mémoire de Rassinier, de l'autre un certain G. Karmasyn qui a poussé le sens du devoir jusqu'à monter un site web entièrement conscréé à la lutte contre le révisionnisme, où, pour l'essentiel, il reprend et traduit des argumentaires débilos du pseudo-McVay publiés sur le site Nizkor. Nous repoduisons cet "échange" à titre exceptionnel, pour que nos fidèles lecteurs disposent d'une certaine notion de ces polémiques en cours, mais nous n'avons pas l'intention d'y participer dans les "listes de discussion".



<[email protected]>
Subject: Re: Les Chroniques du Redresseurs de Mort II
Date: Wed, 10 Nov 1999 13:05:13 +0100

Le Wed, 10 Nov 1999 01:23:58 +0100, [email protected] (Gilles Karmasyn)
ecrit :

GK décide donc de remettre le couvert sur Rassinier en recopiant un post dejà produit et auquel j'avais déjà répondu. Pour rendre clair au lecteur, je ne reprendrais donc pas toutes les citations faites par Gilles; le lecteur pourra les retrouver en remontant le thread.
Rien de bien neuf sur la vision différente que nous avons -- nous deux -- sur Rassinier. Je me bornerai donc à répondre de nouveau aux principaux mensonges colportés par la clique qui a attendu la mort de Rassinier pour lui sauter à la gorge, en rajoutant qulques points par rapport à ma précédente réponse.

> Rassinier, s'il fut de gauche à un moment donné, s'il fut déporté pour [...]

Notez le "si", conditionnel qui dénote bien que les détracteurs de Rassinier ont tout de même du mal à gommer totalement le passé héroïque et glorieux (il n'aimerait pas ce genre de compliment) de Rassinier. Mais ce "si" est aussi une méthode qui tend à *minimiser* la portée de ses actes. Cette méthode -- curieusement -- est parfaitement décrite sur le site de Gilles Karmasyn comme étant une méthode "négationniste". Dont acte.

> Le fasciste Maurice Bardèche a prononcé l'éloge funèbre de Rassinier.

Classique de la débilité mentale. C'est le genre d'accusation: puisque vous fréquentez des fascistes, c'est donc que vous êtes fasciste. Raisonnement de haine, opposé à tout humanisme et à toute charité... (Aimez votre prochain...etc..) "Je n'attache pas d'importance aux opinions politiques des gens" écrivait Rassinier à Kogon, car il pensait -- lui -- que les opinions politiques des gens n'étaient pas *figées*, et que l'intelligence pouvait faire évoluer les esprits. [...]

> Contrairement à une erreur de Pierre Vidal-Naquet, le témoignage de Paul
> Rassinier est une imposture. Les anciens déportés de Dora en ont témoigné,
> eux qui ont lu le témoignage de Rassinier.

Oh, mais les anciens de Dora ont bien témoigné *sur* Rassinier, comme le reconnaît Brayard à la page 55 de son livre (en note évidemment!) en citant le "compte rendu élogieux du Passage de la ligne" par un ancien de Dora dans le journal L'École émancipée du 26 novembre 1949:

----------témoignage-------------
C'était durant les trois derniers mois de notre captivité, les plus durs, à cause de la faim atroce qui nous avait réduits à l'état de squelette. Son emploi auprès des SS lui procurait quelques suppléments de ravitaillement : il les distribuait. Que de fois, avec mon ami B. nous allions vers le block où nous savions qu'il nous attendait avec son aimable sourire et le pain ou les pommes de terre qu'il nous gardait ! Il fut pour nous lumière et vie. Ce geste fraternel n'est-il pas témoin du sentiment intact d'une âme forte qui eût reculé le terme du rythme de décomposition au-delà de la mort pour le briser victorieusement".
---------------------------------------------

> Il faut lire l'ouvrage remarquable d'André Sellier, Histoire du camp de
> Dora
, Editions la Découverte, 1998. Lorsque Rassinier ne travestit pas [...]
> Sellier écrit par ailleurs:
> « [Rassinier] néglige d'insister sur le fait qu'il s'est
> trouvé lui-même, en réalité, associé à une sorte de mafia
> interne au camp lui assurant la sauvegarde de ses colis et
> des séjours à répétition au Revier [l'infirmerie] .»

Mensonge et falsification ! La vérité consiste à rappeler que Rassinier fut torturé pendant des jours après son arrestation par la police allemande (la gestapo selon Brayard, la Feldgendarmerie selon Fresco) et qu'il eut un rein éclaté, ce qui explique que son état nécessitât de fréquents séjours au Revier. Franchement, je ne connais pas la bio de ce Sellier, qui vient cracher sur les tombes avec tant de lâcheté, et ce en 1998, soit trente ans après la mort de Rassinier... Ca doit être le genre de mec "courageux" (sic) prêt à
bavarder facilement sous la torture, mais de préférence avant que ça ne devienne trop dur. S'il avait été arrêté par la gestapo en octobre 43 -comme le fut Rassinier -- il aurait probablement balançé tout son réseau. Beurk:-((
Rassinier -- lui -- fut torturé pendant quinze jours mais ne balança personne. De cette torture, il gardera de graves séquelles tout le restant de sa vie, ce qui n'empêche pas Sellier de lui reprocher ses séjours au Revier.. re-beurk:-(
Son épouse et son fils furent aussi arrêtés et incarcérés pendant deux mois. Rassinier fut ensuite transféré au camp de Buchenwald, puis à celui de Dora. Ce genre d'héroïsme soulève toujours des rancunes parmi ceux qui sont entrés dans les Kommandanturs et et qui en sont ressortis aussi vite pour rejoindre leur maison. Peut-être que la Papa Sellier était de ceux-là:-((

> (Sellier p. 179)
> à un Kommando de terrasse. Le 8 avril 1944 il entre au
> Revier de Dora et y reste dans des conditions
> privilégiées, jusqu'en avril 1945. Ce séjour n'est

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Quel salaud!

[...]
> Sellier et Nadine Fresco ont demandé à d'anciens déportés de Dora ce

^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Quelle menteuse! Voir plus haut ce qu'en pensent réellement les anciens de Dora.

> qu'ils pensaient du «témoignage» de Rassinier. Le résultat vaut son pesant
> de cacahuètes:
[...]
> réseau. " Les kapos, ces détenus à brassard dont parle
> Rassinier, sont classés, notamment dans les récits des
> anciens déportés, selon la couleur du triangle cousu
> sur leur veste, vert pour les déportés de droit commun,
> rouge pour les détenus politiques. A Dora, les Rouges
Par quelle curieuse sélection idéologique, reproche-t-elle à Rassinier ce qui ne semble pas la troubler, par exemple chez Primo Lévi : "On reste plus perplexe devant la manière dont les proéminents politiques d'Auschwitz, qu'ils fussent allemands, polonais ou russes, ont pu rivaliser de brutalité avec les criminels de Droit commun." (Si c'est un homme, Julliard, édition Pocket, p. 98)

> sont très peu nombreux, contrairement à ce qui se passe
> à Buchenwald. " Les rares communistes, à Dora, c'était
> les fortes têtes, ils ne devaient pas être très
> appréciés dans le parti. " " Le mot Häftlingsführung
> n'existait pas. Celui de SS-Führung existait, mais
> était rarement utilisé. On parlait de SS. " " Il me

En effet, le choix de Rassinier, à savoir Häftlingsführung, "pose problème" -- d'après Brayard (et Fresco reprend ça) -- bien qu' "à défaut d'être historiquement attesté", il paraisse "authentique" (p.74). Notons qu'il aura fallu attendre 1996 et la perspicacité de Florent Brayard pour que ce terme qu'aucun des déportés de Buchenwald et Dora ayant lu Le Mensonge d'Ulysse n'avait pris la peine de relever (pas même E. Kogon) devienne douteux et suscite une glose dont le principal mérite est de contribuer à fausser l'analyse des intentions de Rassinier !

> semble n'avoir jamais parlé d'autre chose que de SS,
> sans leur accoler le terme de Führung. Il est évident
> pour moi que la hiérarchie des détenus dépendait
> entièrement des SS, c'est-à-dire du commandement du
> camp, trop heureux de s'en remettre aux détenus de
> l'organisation interne. " Le fait est que, dans le
> livre de Rassinier, "le passage sur les SS est d'une
> exceptionnelle discrétion. Tout est fait pour minimiser
> leur rôle[40] ". " Le terme de Häftlingsführung est un
> terme de SS. Le fait que Rassinier ait repris dans son

D'autres qui "minimisent" le rôle de SS, alors.... D. Rousset, Primo Levi ! David Rousset dans une interview à Histoire magazine déclarait en 1980: "On discuta ferme chez les S.S. et un grand tournant fut pris qui consista à transférer la gestion des camps aux politiques, c'est-à-dire aux politiques allemands. Ces derniers étaient composés en majorité d'ouvriers qualifiés, le plus souvent communistes. Les exigences du travail ont donc permis aux communistes allemands de prendre le pouvoir dans les camps. Cela ne se fit pas paisiblement, tant s'en faut, mais au travers d'affrontements parfois sauvages entre droit commun et politiques allemands. Mais quand nous, les non-Allemands, sommes arrivés dans les camps, cette révolution était pratiquement achevée partout. Toute la gestion concentrationnaire, au moins dans les grands camps, était alors administrée de l'intérieur par les politiques allemands." (Histoire magazine, n· 8, p. 12 et 13). Également pour Auschwitz, Primo Levi : "Quant aux S.S., il y en a, mais pas beaucoup, ils n'habitent pas dans le camp et on ne les voit que rarement. Nos véritables maîtres, ce sont les triangles verts qui peuvent faire de nous ce qu'ils veulent, et puis tous ceux des autres catégories qui acceptent de les seconder, et ils sont légion." (Si c'est un homme, Julliard, édition Pocket, p. 33.)

[...]
> n'aurait pas pu survivre sans protection. " "Il a dû
> avoir un traitement de faveur. Je suis passé plusieurs
> fois au Revier, mais jamais aussi longtemps. " " Huit
> mois au Revier? Et il en est sorti vivant? " S'agissant

Il en est sorti avec une infirmité à vie, crétin ! Est-ce que des anciens de Dora peuvent ignorer cela ?

[...]
> simplement en offrant un paquet de cigarettes. De plus,
> les colis ont cessé vers juillet-août 1944, et ce
> sésame n'existait donc plus de manière officielle. " "

Erreur ! Si l'on veut considérer que les colis en provenance de Belfort (libéré le 20 novembre 44) se sont arrêtés courant octobre 44. Cela n'empêche pas la Frasque de reprendre ce MENSONGE, lequel démontre bien la malveillance des témoignages sollicités par elle. Brayard donnait déjà ce mensonge, mais -- le plus amusant -- c'est qu'il se contredisait lui-même entre son texte et ses renvois en notes de bas de page ! Il reconnaît lui-même que les colis familiaux furent relayés pour les détenus français par les colis de la Croix-Rouge, ce qui donna lieu à des trafics par les détenus communistes, dont Marcel Paul comme l'a écrit E. Kogon dans l'Enfer organisé. Rassinier en parle d'ailleurs dans Le Mensonge d'Ulysse, p. 162. Les témoins de la Frasque semblent avoir oublié cela... Une mémoire sélective, très sélective:-((

[...]
> (Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite, Seuil, 1999, p. 517-520)

Un monument de parano aiguë et de mensonge par omission/sélection. Il faut absolument lire la critique qu'en font les révisionnistes sur les sites internet. [Note de l'AAARGH: et pas seulement eux, cf notre page « Haïr Paul Rassinier » qui contient le dossier de presse du livre, très peu favorable dans l'ensemble, bien que l'on s'efforce de le cacher.]

> Si ce n'était que la piètre qualité du témoignage et des analyses de
> Rassinier, ce ne serait pas le plus grave. Mais Rassinier a sciemment

Pour en juger, les lecteurs francophones doivent savoir qu'à présent, toute la production de Rassinier se trouve en ligne sur internet, sauf ses articles d'avant-guerre qui continuent à se compléter. Cela devrait réjouir Y. Rolandeau qui disait -- il y a trois ans -- que les révisionnistes n'osaient même plus se reporter à Rassinier. Si tel était le cas, on ne verrait pas la horde antirévisionniste se déchaîner comme elle le fait en ce moment pour assassiner (par l'écrit malfaisant) un homme, et ce trente ans après sa mort physique, allant jusqu'à organiser des réunions en Province pour promouvoir le bon livre de Nadine.

[...]
> La façon dont Rassinier présente généralement sa résistance est un
> mensonge éhonté. En 1954, dans la réédition du Mensonge d'Ulysse, il écrit > de lui-même:
> « l'auteur fut parmi les fondateurs du Mouvement
> Libération-Nord en France, le fondateur du Journal
> clandestin La IVe République auquel les radios de
> Londres et d'Alger firent les honneurs en son temps,
> déporté de la Résistance (19 mois) à Buchenwald et
> Dora. Invalide à 100 % + 5 degrés des suites, il est
> titulaire de la carte de Résistant no 1.016.0070, de la
> médaille de vermeil de la Reconnaissance française et
> de la Rosette de la Résistance, qu'il ne porte
> d'ailleurs pas. »
>
> Tout est mensonge, tout est inventé.

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GK est-il conscient en écrivant cela ? On peut se le demander. Ainsi, il aura fallu attendre seize ans pour que Vidal-Naquet s'en rende compte en propulsant Brayard ! Pfuuitt ! Pierre Vidal Naquet ne semblait pas être de cet avis lorsque paraît Le Mensonge d'Ulysse de Rassinier, du moins en ce qui concerne sa partie sur le témoignage de l'auteur et son vécu dans les camps; au contraire:
"Un livre comme Le Mensonge d'Ulysse de Paul Rassinier doit être mentionné ici: excellent comme témoignage de l'auteur sur ce qu'il a vécu, intéressant quand il critique les autres témoins de Buchenwald et de Dora et met en lumière les responsables de l'appareil politique dirigé principalement par les déportés communistes, il devient franchement absurde et haineux, dès lors qu'il traite de ce qu'il n'a aucunement connu : les camps d'extermination et principalement Auschwitz."
Au passage, on s'étonnera encore que P.Vidal-Naquet ne se soit pas décidé à exposer publiquement ses critiques lui-même; il a choisi de le faire par Brayard interposé. Dommage, il eût été intéressant de le voir venir nous expliquer ce qui lui permettait seize ans plus tard de reconnaître enfin la puissance d'illusion diabolique de Paul Rassinier... Il écrit en effet:
"L'originalité -- la perversité -- de Rassinier est ailleurs, elle est dans le fait qu'il exonère les S.S. et le régime hitlérien de toute responsabilité dans ce que les camps ont eu de pire."
(Introduction, p.14).
[Note de l'AAARGH : nous ne le répéterons jamais assez, il manque dans tout cela un jalon indispensable que personne n'ajamais pu fournir,; il s'agit de l'étape au cours de laquelle Rassinier, de résistant déporté et torturé par les nazis, devient nazi lui-même. Quand commence-t-il à approuver ses bourreaux ? Sous la torture ? Est-ce pour cela que Vidal-Naquet, vierge de toute résistance (même la révolte semble absence dans son récit de l'arrestation de ses parents, premier volume de ses Mémoires, références oubliées pour l'occasion), est, lui, resté vierge de tout nazisme ?]
"Perversité" telle -- donc -- qu'il lui fallut seize longues années pour en percer le jeu, sans compter tous ceux qui, à la sortie du Mensonge d'Ulysse, des l'historiens Dommanget et Prudhommeaux à Jean Puissant, de Correspondance Socialiste Internationale au Libertaire et à Maurice Joyeux faillirent à déceler l'exonération des fautes nazies contenue dans le livre de Rassinier et son approche du problème concentrationnaire.
Pourquoi cette attaque tant d'années après sa mort? Et GK (qui vient ici nous reco-piller André Sellier et la Frasque, lesquels se réveillent en 1998) affirme ici haut et fort une accusation qu'il est in-ca-pa-ble de prouver sans reco-piller sur les plus grands menteurs que sont -- sur ce sujet -- les auteurs dont il vient de nous gratifier.

> Nous avons un certain nombre d'affirmations faites par Rassinier:
> -- Rassinier fondateur de Libération-Nord
> -- Rassinier résistant dès juin 1941 auprès des Volontaires de la Liberté
> -- Rassinier "le" fondateur du journal la IVe République (avec honneurs de
> Londres)
> -- Rassinier titulaire de la médaille vermeil de la Reconnaissance
> française et de la Rosette de la résistance
>
> Mensonges, mensonges et mensonges.
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Il manque pas d'air !

> Rappel:

Non! Reco-pillages, tout simplement.

> Au début de la guerre, Rassinier se réjouit plutôt de l'armistice, prédit
> la défaite de l'Angleterre et raille les "bellicistes". Cette attitude
> perdure jusqu'en 1942. (Fresco, Fabrication d'un antisémite, p. 358).

Et alors ? C'est normal pour un pacifiste convaincu qui assortissait sa "philosophie de Tolstoï et de Gandhi". Pas étonnant qu'il s'élève contre la guerre et les nationalismes. [Note de l'AAARGH : il suffit de lire Les responsables de la seconde guerre mondiale pour comprendre pourquoi Rassinier a cette attitude. Il pense que les Anglais ont voulu la guere mais ne l'ont pas préparée, comme tous les autres Alliés.]
Suivent des considérations sur le pacifisme munichois de Rassinier (qu'il a toujours revendiqué), [Note 3 :
cf. par exemple Défense de l'homme no 23, Aux frontières de la désespérance] et la dérive malheureuse de son ami socialiste Paul Faure. En effet comme le dit si bien Brayard "Contrairement à un certain nombre de ses amis, Paul Rassinier ne versa pas dans la collaboration" (p. 28), ce qui laisse toujours la possibilité de lui reprocher ses amitiés, n'est-ce pas ?

> En mars 1942 Rassinier fait paraître un article dans le Rouge et Bleu,
> hebdomadaire la gauche collaborationiste créé par Charles Spinasse, dont
> le premier numéro date de novembre 1941. La ligne principale de cet
> hedomadaire que lisait Rassinier: pacifisme et anti-communisme. (Fresco,
> p. 369).
>Dans son article, Rassinier dresse un réquisitoire contre la
> IIIème république et réaffirme son pacifisme, allant même jusqu' fustiger
> « l'absurde guerre de 39 », non pas celle déclenchée par Hitler, mais bien
> celle assumée par la France!
(Fresco, p. 385).

Et alors? Dites, GK, la distance est-elle si grande entre la collaboration et le fait d'écrire en mars 1942 dans la revue du socialiste-collaborateur Spinasse un article où "(...) [ Rassinier ] fustigeait la responsabilité des élites dans le déclenchement de la guerre." (p. 28) ? Il faut un début à tout; commencez par mettre en cause les élites et vous finirez national-socialiste, comme vous le diront tous les parlementaires .... ou comme cherchent à l'insinuer certains en voulant expliquer "comment on fabrique un antisémite":-)

[...] (Snip sur des banalités que pas même Rassinier ne contesterait:
Rassinier-pacifiste, Rassinier-grande gueule, Rassinier et son rôle
*pacisfiste* dans la Résistance ...etc...)

> -- 1er mensonge: fondateur de Libération Nord.
> Le mouvement Libération-Nord est né à l'automne 1941, issu de la parution
> depuis décembre 1940 du journal clandestin Libération. Rassinier n'aurait
> pu en faire partie à sa création, car au début, en étaient explicitement
> exclus les anciens socialistes proches du pacifiste intégral Paul Faure ou
> du collaborateur mou Charles Spinasse !
(Fresco, p. 401 et p. 713 n. 306).

CQFD. Nadine a trouvé cet argument choc qu'elle ne démontre pas. Voyez comment fonctionne la méthode hypercritique que d'aucuns me reprochent !

> L'engagement de Rassinier date approximativement de l'automne 1942.
> Libération Nord, s'est fondé sans lui un an plus tôt. Rassinier a menti
> d'une façon éhontée en prétendant avoir été un « parmi les fondateurs du
> Mouvement Libération-Nord ».

Ah, bon? "approximativement" dites-vous (ou dit-elle, la Frasque) et -- bien sûr -- le cachet de la poste faisant foi:-)
C'est complètement débile. Tout le monde sait que les mouvements de résistance étaient divers et multiples, et qu'ils se sont créés dans le plus grand secret. Or sur ce point, pour Rassinier, les témoins interrogés ne sont pas en mesure de savoir ce qui se passait à côté ou au-dessus d'eux. Mais avec votre méthode hypercritique, on peut raconter n'importe quoi, et comme Rassinier est mort, on ne risque plus d'être contredit. Mais -- au fait -- pourquoi ne décrouvrez-vous cela qu'en 1988 ? Car, que vous le vouliez ou pas, l'engagement de Rassinier en résistance date de juin 1941 auprès des Volontaires de la Libérté et en 1942 à Libération-Nord. Lui seul pourrait dire le mois, mais il est vrai que les affirmations de Rassinier valent ce qu'elles valent, c'est-à-dire bien peu de chose aux yeux de ses détracteurs qui ont attendu sa mort pour le piétiner. Brayard, cependant, dans une note 3 page 29 de son livre, cite un
rapport sur les maquis de la région dont l'auteur a été dès 1942 placé sous l'autorité de Paul Rassinier. Si -- dès 1942 -- Rassinier était déjà un chef de réseau résistant, on peut facilement en déduire que son engagement date d'avant.

> -- 2ème mensonge: Rassinier résistant dès juin 1941 auprès des "Volontaires
> de la Liberté".

Le fait que ce groupe ait pris naissance à Paris et que Rassinier ne rencontre les Parisiens qu'en 43, le fait qu'à cette occasion il rencontre Cochery et remplisse des renseignements sur un dossier ne prouvent absolument pas les délires de la Frasque pour dater son engagement de janvier 43. C'est de la pure hypercritique en action...

> Dans son article du 8 novembre 1946, Rassinier écrivait encore de lui-même
> (narcicisme grave):
> « en 1923, à 17 ans, il adhère au parti communiste et y
> fonde "le Semeur", le 1er journal de la région dont il
> est le rédacteur en chef jusqu'en 1932 »
(Rassinier,
> La IVe République, 8 novembre 1946, cité par Fresco, p. 489)

[...] Vilains reco-pillages de Karmasyn:-((
Malgré les délires mensongers de la Frasque (reco-pillés par Karmasyn) on jugera avec un meilleur avec intéret de l'apport de Rassinier (et Jacob) au Semeur en se reportant à un article du journal de la Fédération communiste indépendante du Doubs Le Travailleur dans son n· 3, 1932, p. 1... qui se termine ainsi:
"Le Semeur, ce journal pour lequel nous nous sommes battus, ce journal dans lequel nous avions placé tous nos espoirs il y a 9 ans, qui avait réussi grâce à l'énergie de quelques militants à redevenir ce qu'il était au moment de son lancement, est disparu. Toutes les équivoques sont dissipées et l'ombre d'un passé douloureux ne se portera pas sur un avenir plein d'espoirs pour le prolétariat et le mouvement que nous lançons. Le Travailleur, notre journal commun, reste. (...)"
Et sur la même page, parait alors la première contribution hebdomadaire de P.Rassinier, qui fait suite à un article paru dans le précédent numéro du Semeur.
Is that correct Karmasyn?
Pourquoi la Frasque ment-elle ?

> -- 3ème mensonge: Rassinier « le fondateur du journal clandestin La IVe
> République
auquel les radios de Londres et d'Alger firent les honneurs en
> son temps »

"Ce qui est sûr, c'est que son combat ne fut pas armé; Rassinier prit en charge la publication d'un journal clandestin, La Quatrième République, dont le premier numéro sortit le 1er novembre 1943." dixit Brayard !

> Les Volontaires de la Liberté désirent en 1943 publier un véritable
> journal. *Ils* en choisissent le titre: La IVe République. Il leur manque
> un éditeur/imprimeur. Rassinier sera celui-là.

Tiens, comme par hasard, les Parisiens choisissent l'illustre inconnu Rassinier qui vient juste de les connaitre et de s'inscrire en leurs rangs... Mais cela n'a pas l'air de surprendre La Frasque qui n'y voit -- elle -- qu'un besoin purement fonctionnel !

> Le premier numéro parait en
> novembre 1943. Rassinier est arrêté le 30 novembre avant la parution du
> second numéro ! Un seul numéro paru !

Ca, c'est la part du destin. Cela ne démontre rien, sinon qu'elle et vous, avez la hargne. [Note de l'AAARGH : ça devient vraiment très drôle. On reproche à Rassinier de n'avoir pas été résistant parce qu'il était arrêté et entre les mains des tortionnaires.]

> Les relations entre les étudiants parisiens et Rassinier furent très
> orageuses. Toujours aussi imbu, Rassinier supporte mal que des blanc-becs
> le commandent, les Parisiens appréciant peu son "populisme" et sa volonté
> de diriger ce qui était leur journal
(Fresco, p. 410). Pierre Cochery,
> fondateur des Volontaires de la Liberté n'a que mépris pour Rassinier: en
> 1946 il le qualifie tout simplement de « racaille ».
(Fresco, p. 715, n.
> 323)

Et vous, la hargne, vous dis-je. [Note de l'AAARGH : a priori, si l'on devait choisir entre deux camps, celui du travailleur provincial militant depuis toujours et celui des étudiants parisiens, on n'hésiterait pas longtemps ! Quant au populisme, on sait ce que ce reproche désigne dans la bouche des révolutionnaires bourgeois : tous les révolutionnaires prolétaires.]

Non vraiment, Rassinier n'a pas été "le" fondateur du journal en question,
> même s'il a assuré la parution d'un numéro. Et un mensonge de plus.

Non, on se serait passé d'un reco-pilleur de mensonges.

> Dans son article déjà cité, paru, justement, dans la IVe République du 8
> novembre 1946, Rassinier écrivait encore: que la IVe République avait été
> « diffusée à 200000 exemplaires dans toute la France ». C'est "seulement"
> quarante fois la quantité réelle...
(Fresco, p. 565). Encore un mensonge,
> donc.

Das ist propagand ! Mais il est vrai que GK n'a découvert que récement ce qu'était la propagande de guerre:-)
Avant que je lui apprenne, il ignorait que cela pût exister.

> 1945. Le 14 juillet parait à Belfort la IVe République dont le directeur
> est Paul Rassinier.

[ snip se reporter aux délires de la Frasque .....]

> ... C'est tout simplement dégueulasse.
> Rassinier faussaire.

Non, normal puisqu'il était le fondateur de ce journal.
[....] snip sur vomissements pillés par Karmasyn chez la Frasque.

> -- 4ème mensonge: Rassinier « titulaire de la médaille vermeil de la
> Reconnaissance française et de la Rosette de la résistance ».

[...] snip sur vomissements pillés par Karmasyn chez la Frasque.
Je suis peu enclin à saisir toutes les nuances qu'elle formule.S'agirait-il uniquement d'attaques ad hominem ou bien me trompais-je?

> Dans le même texte, Rassinier écrit aussi « [j'ai été] envoyé au camp de
> Dora où je suis resté deux ans ». C'est donc sans le moindre scrupule que
> Rassinier rajoute 11 mois, car il n'y est resté que 13 mois. Rassinier est
> un menteur.

De l'hypercritique chez la Frasque, encore et encore.
Quand on a rien de sérieux à se mettre sous la dents, c'est bien pratique;j'espère que ça lui permet de se gratter le cul:-)

> Rassinier est aussi un plagiaire. Il a allègrement pompé l'antisémite
> Henry Coston (qui éditait par ailleurs le premier ouvrage de Rassinier)
> pour fustiger « les banques israélites »
(Fresco, Fabrication d'un
> antisémite, p. 552).

GK et la Frasque sont très sélectifs dans leurs viles attaques contre le défunt.... Victor Méric -- qui combattit dans le camps des dreyfusards -- se verra lui aussi taxé d'antisémitisme pour avoir par exemple déclaré quelques années après l'affaire:
"Ces dreyfusards ardents à organiser le chambardement général, pour un capitaine juif et millionnaire et, sitôt vainqueurs, remisant leurs promesses, s'installant dans les sinécures, pataugeant dans l'assiette au beurre, reniant et poursuivant de leur haine féroce les auxiliaires de la veille."

> Les mensonges de Rassinier sont légions. Il écrit dans Rivarol sous un
> pseudonyme des articles élogieux sur... Rassinier. Lors d'un procès il nie
> écrire dans Rivarol. Il est confondu. Rassinier est un menteur.

Toujours aussi sélectifs, les compères GK/Fresco/Brayard! Ils ne semblent pas se remémorer que Souvarine -- "l'une des grandes figures -- mais rebelle -- de la culture communiste en France" (dixit Brayard p. 25, note 8)... doive encourir les mêmes reproches qu'ils formulent à Rassinier pour avoir lui aussi écrit et fait l'éloge de ses propres oeuvres dans un journal d'extrème-droite, sous le pseudonyme éloquent de Motus...

> Je pourrais multiplier les exemples.

Dites plutôt que vous pourriez encore reco-piller quelques mensonges ou quelques attaques polémiques et personnelles envers celui qui ne peut plus vous répondre. Dites plutôt que vous pourriez nous scanner -- comme le fît l'Euthydème -- tout un chapitre (ou plusieurs) de la Frasque.

> La plupart des affirmations de Rassinier sont des mensonges. Nadine Fresco
> a vérifié elle, ainsi qu'André Sellier. Le verdict est sans appel.

Et GK qui a toujours raconté qu'il n'affirmait rien sans l'avoir vérifié lui-même (je le cite de mémoire) vient là de nous avouer qu'il se borne à croire la Fresco et Sellier.
Sa "rigueur" vient d'en prendre un bon coup en reco-pillant, tel
l'Euthydème -- les mensonges des autres.

Snip
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" Tu dis qu'il faut brûler mon livre;
" Les tiens auront un meilleur sort,
" Ils mourront de leur belle mort !"
J-B. Rousseau


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