AAARGH

| Accueil général | Accueil français | La police de la pensée | Actualité janvier 2000 |

 


Qui est Deborah Lipstadt ?
ou la carrière d'une judéo-juive.



A voir les photos, Deborah Lipstadt ressemble plus à une terrassier portugais qu'à une fille sortie des beaux quartiers. Son équipe de défense, à Londres, lui a strictement interdit d'ouvrir la bouche. Elle ne parlera pas au procès, pas même comme "témoin assermenté" et elle ne peut pas dire un mot à un journaliste. Il faut supposer que son équipe a jugé sa bêtise suffisamment prodigieuse pour en arriver à une mesure aussi drastique, face à la véritable bête de scène qu'est David Irving, régulièrement accablé par un tourbillon de journaleux, tous plus israéliens les uns que les autres.

Il n'est pas inintéressant de lire le petit curriculum vitae qu'elle a fait parvenir au tribunal, parce qu'il décrit un type humain dont personne en Europe ne pourrait soupçonner l'existence.

Elle est née en 1947 à New York. Son père a émigré d'Allemagne avant le nazisme, attiré sans doute par la "terre promise" du bon dollar. Sa mère vient d'une famille juive polonaise qui avait émigré au Canada au début du siècle, pour les mêmes raisons.

Elle prétend que son père venait d'une "éminente" lignée de rabbins, ce qui est une revendication assez générale chez les juifs américains. S'il fallait prendre au sérieux ces enfantillages, il faudrait présumer que dans le shtettl, il y avait vingt rabbins pour un tailleur. Or donc son père était représentant et sa mère s'occupait du commerce des objets rituels juifs.

Durant le nazisme, son père fit de vains efforts pour faire sortir ses cinq soeurs d'Allemagne. Mais après la guerre, ellles étaient toujours vivantes, "dans d'autres pays" non précisés, et il a pu faire venir quatre d'entre elles aux Etats-Unis. C'est tout pour les horreurs de l'Holocauste en ce qui concerne la famille.

Les parents voulaient que leurs enfants aient une bonne éducation et une bonne éducation juive. Deborah, sa soeur et son frère purent ainsi fréquenter des écoles privées juives, cependant que leurs parents participaient à toutes sortes d'activités communautaires centrées sur les synagogues. C'est ce qu'elle appelle "un foyer traditionnel juif". Elle a commencé des études universitaires au City College de New York. On peut présumer que c'était la première fois qu'elle côtoyait des gens qui n'étaient pas juifs. Cette expérience toute nouvelle n'a pas dû l'enchanter car au bout de deux ans, elle part en Israël et s'inscrit à l'Université Hébraïque. Elle y est surprise par la guerre des Six Jours, en 1967, et décide de rester un an de plus. Elle suit alors des "cours" sur l'Holocauste (qui ne s'appelle pas encore l'holocauste) et l'histoire du Troisième Reich. On peut mettre des guillemets autour du mot "cours", non pas pour dénigrer les compétences des enseignants, mais parce que l'Université Hébraïque est un des hauts-lieux de l'élaboration de l'interprétation de l'histoire qui doit servir à la refondation d'Israël, c'est-à-dire le passage progressif d'un système nationalitaire, "progressiste", en rupture avec le monde de la disapora, qui a fourni pendant 50 ans l'énergie du sionisme, à une conception doloriste, fondant les ressources d'Israël sur la culpabilisation de l'univers tout entier, tenu pour responsable d'un événement métaphysique relabélisé "Holocauste", dont Eichamnn est le Grand Satan, un peu comme Haïlé Selassié était le "Rastafari" des religionnaires jamaïcains.

Mise à cuire dans ce bouillon de culture, Deborah Lipstatd a vu sa carrière toute tracée: sa vie traditionnelle juive à New York allait se perpétuer dans une activité traditionnelle juive aux Etats-Unis: En rentrant elle se précipite à l'université Brandeis, qui est le centre par excellence de la vie académique juive américaine, très richement dotée par les millionnaires juifs. Qu'étudie-t-elle? On vous le donne en mille! Elles fait des "études juives". C'est là, dit-elle , qu'elle commence à s'intéresser sérieusement à l'Holocauste. Elle se fait de l'argent de poche en dirigeant une organisation de jeunesse juive. Elle a été recrutée, avant d'avoir fini son doctorat, par l'université de Washington pour y lancer un "programme d'études juives". A cette époque, beaucoup d'universités ont soudainement ressenti le besoin de lancer des programmes d'études noires, donc il fallait compenser et on a lancé aussi des programmes d'études juives. Elle a ensuite été recrutée en Californie. Dans son CV, la question du doctorat disparaît dans les sables mouvants. Il semble probable qu'elle n'a jamais passé son Ph.D bien que ce ne soit pas dit clairement. Irving, lui, affirme qu'il n'a pas le moindre diplôme. Lipstad le cache.

Elle passe aussi sous silence le livre qu'elle a écrit sur "la presse amérciane et la survenue de l'Holocaust, 1933-1945", qui s'appelle Beyond Belief (Au delà de la croyance), paru en 1986 (Free Press). C'est une collection d'extraits de coupures de journaux qui vise à montrer que la presse savait très bien ce qui se passait en Allemagne et que l'opinion publique et le gouvernement américains ont été coupables envers les juifs. Classique opération de culpabilisation et de tiroir-caisse au profit d'Israël. on voit là L'Université Hébraïque à l'oeuvre. Ce livre montre aussi la curieuse façon qu'ont ces gens-là de traiter l'histoire: d'un côté, une recherche pour savoir ce qui s'est dit, ce qui s'est fait, dans un domaine restreint, celui de la presse amércaine, mais enfin c'est une question d'histoire, et de l'autre, non pas ce qui s'est réllement passé dans le Troisième Reich, qui serait aussi une question d'histoire, mais la vulgate qui a cours aujourd'hui dans les milieux universitaires qui en traitent, essentiellement juifs américains (les étrangers n'ont pas cours). Là, pas de travail historique: on se contente d'entériner les versions qui circulent et font l'objet d'une sorte de consensus mou. Laqueur (auteur de The Terrible Secret sur le même sujet et ancien directeur de la Wiener Library d'où a été chassé Irving) travaillait déjà comme ça. Disposant d'une "vérité" établie par ce consensus mou, il repassait les éléments du passé pour discriminer entre les "bons" qui renforçaient d'avance la version actuelle des événements, et les mauvais qui s'étaient trompés et disaient autre chose que ce qu'il est convenu de dire aujourd'hui. Le passé est donc contradictoire, mais de façon interne, et la vérité d'aujourd'hui, elle, ne souffre d'aucune contradiction. Merveille des merveilles.

Tout soudain, cette bonne vielle Lipsatd se trouve propulsée à l'université Emory, à Atlanta, une vénérable institution extrêmement friquée. Un richard nommé Dorot a donné un million et demi de dolars à l'université pour la fondation d'une chaire dite "d'études juives modernes et d'Holocauste". Oy oy! Ça fait un beau tas de dollars. Et Debbie peut s'asseoir dessus. On voit qu'elle a pris la bonne direction. L'Holocauste est un magnifique business. (cf notre article sur le shoah-business et l'article récent de Cesarani, actuel directeur de la Wiener Library, sur la question, History on trial, ) Elle a été nommé aussi dans l'équipe qui a préparé la création du Holocaust Museum à Washington, une petite affaire qui a subtilisé environ 130 millions de dollars au contribuable américain. On lui a demandé de préparer un film sur "les réactions à l'Holocauste". En en 1994, un an après avoir été nommée à Emory, elle a été nommée au conseil d'aministration du Musée par décret présidentiel. La gloire! Vive l'Holocauste! Si elle avait travailler sur l'arrivée des Lumières dans les shtettl de Podolie, elle n'aurait rien connu de la grande vie de l'élite friquée. Dans ce cadre, elle s'est occupée de ce qu'on appelle pompeusement "l'Education", c'est à dire du bourrage de crâne des quelque quatre cent mille écoliers qu'on dépêche, comme du bétail, dans le Musée de l'holocauste chaque année, cornaqués par des guides noirs, car il faut montrer que le musée n'est pas seulement pour les juifs et justifier les énormes subventions fédérales.

Si on fait le bilan, on voit que cette pauvre femme a vécu et vit à peu près exlusivement dans un milieu juif, mais surtout un milieu exclusivement préoccupé par la défense et la promotion d'une sorte d'exception juive, de supériorité des plantes et des exigences morales et financières de juifs américains: c'est que qu'on pourrait appeler le monde judéo-juif, qui se finance en détournant une porportion énorme des sommes déjà colossales qu'elle récole en terrorisant les juifs avec des histoires d'holocauste, comme on terrorisait les enfants des shtettles avec des histoire de revenants et de dibouk. Il y a une crédulité, une imbécillité juive tout à fait spécifique qui, dans la plupart des cad, aboutit à une parlysie intellectuelle lorsque le mot "juif" est prononcé. Cette police juive de la pensée, que dénonçait l'ancien commissaire stalinienne Annie Kriegel (cf notre article), s'applique d'abord aux juifs eux-mêmes. Lipstadt est le type même du faux savant qui règne par cette terreur. Ses travaux "universitaires" sont d'une nullité consternante. Elle ne connaît rien à l'histoire de l'Europe et de l'Allemagne. Elle ne traite que d'une image fixée pour l'éternité et elle n'est concernée que par ceux qui ne sont point en train d'adorer l'icône. Ceux-là il faut les pourfendre. mais cette pauvre fille ne lit ni l'allemand ni le français, rien d'autre que l'anglais et l'hébreu; ça lui suffit. Elle n'a pas beaucoup de recherches à faire elle-même, elle drague dans les dossiers de policie politique entretenu par les grandes agences juives d'espionnage et de répression de la libre expression que sont l'ADL et autres officines du B'nai Brith. Mais ces dossiers sont préparés par des étudiants ignares, que l'on remplace facilement. Le résultat est très loin de valoir les millions de dolalrs que coûtent ces officines, condamnées à maintes reprises par des tribunaux américains pour espionnage et diffamation. Lipsatd, totalement enfermée dans ce monde délirant voué à la "défense imaginaire" d'un "peuple" tout aussi imaginaire, n'est que le paravent psueod-universitaire d'un vaste sytème de délation, de pression et de suppression de l'esprit cirtique, aux Etats-Unis et dans le monde. Le provès Irving ne montrera pas les dessous de ces incroyables associations qui cherchent à l'écraser pour l'exemple. Le dernier totalitarisme de notre temps se trouve là. Que le commissaire Lipsatd gagne ou perde, tout reste à faire pour démanteler cette machine folle.


L'adresse électronique de ce document est :

<http://aaargh-international.org/fran/polpen/dirving/jjlipstadt.html

 


Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.

Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.

Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.


[email protected]

| Accueil général | Accueil français | La police de la pensée | Actualité janvier 2000 |