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Bavarde à côté du sujet

Ils sont très nombreux.

Pour l'instant, dans un premier temps, nous allons donner des éléments d'une Guerre des Boutons qui sévit dans les milieux gauchistes de la vie parisienne.

Nous la connaissons sous le nom de Guerre des Voraces et des Coriaces. Les Voraces sont ceux qui cherchent à tout prix à se faire une petite carrière dans les Lettres et qui passent leur temps à s'excuser, à baisser leur culotte et à lécher toutes sortes de pompes pour faire oublier qu'il fut un temps dans leur vie où ils ont cru qu'ils ne chercheraient pas à faire carrière et qu'ils ont donc pris des positions politiques qui ne sont pas parfaitement correctes aux yeux des censeurs d'aujourd'hui. On y trouve les Gilles Perrault, les Serge Quadruppani, et d'autres contorsionnistes.

Les Coriaces sont ceux qui entendent faire régner la terreur et maintenir les positions de pouvoir qu'ils ont péniblement acquises et qui sont convoitées par les Voraces. On y trouve les Gayssot, les Klarsfeld, les Daeninckx, les Videlier et autres contributeurs occasionnels ou réguliers de l'Humanité ou du Monde Diplomatique. C'est une sorte de néo-stalinisme que les historiens auront plaisir à comparer avec l'ancien.

Il y en aura d'autres.

­­ En décembre 1999, les bavards remontent à l'assaut, avec une nouvelle recrue bien connue des révisionnistes, Valérie Igounet; désormais affublée du tittre de docteur en histoire (université inconnue), elle s'apprête à publier un livre sur l'histoire du révisionnisme en France et, en avant-première, a extrait un passage intitutlé Le Cas Faurisson, itinéraire d'un négationniste, apparu dans L'Histoire de décembre 1999. Nous avons le poulet bien doré, en attendant le livre, ainsi que l'éditorial qui révèle ­­ enfin ­­ pourquoi les Coriaces nous détestent tant: c'est parce que, voyez-vous, derrière cette perversion de l'esprit se cache un programme politique, la fin de l'état d'Israël. Alors, là, pour une fois, on est absolument d'accord ­­ sur le fond, s'entend, car notre antisionisme ne se cache pas: on ne voit que lui !

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Les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément nos amis. C'est un petit manifeste, qui date de 1992, sur lequel se sont réunis les Voraces. Il a fait naître des sentiments de vengeance chez ceux qui allaient devenir les Coriaces.

-- "Nouvelle affaire négationniste: Zones d'ombre et coup monté", par Philippe Videlier, qui se pare du titre d'"historien", Le Monde diplomatique, juin 1996, p.3 Ce Coriace découvre que non seulement la Vieille Taupe publie des livres, mais qu'en outre -- comble de l'horreur -- elle annonce qu'elle VA publier les livres en question.

-- Ce Videlier est d'ailleurs un "cas". C'est un délateur pathologique. Depuis plusieurs années, il s'attaque à tous ceux qui ne se soumettent pas à ses dénonciations permanente. Voir, par exemple, comment Le Canard Enchaîné se fait le thuriféraire de ce personnage, en septembre 1996. Le Figaro est plus prudent. Entre Guignols, les Lyonnais doivent s'entendre, surtout s'ils ont la même vocation policière. C'est pourquoi Christian Terras, connu sous le nom de Terras Boulba dans certaines traboules, vole au secours du videlier. Nous avons ajouté à ce document la "page Videlier" telle qu'elle apparaît sur le serveur de l'Ecole normale supérieure de Lyon. C'est un cas, on vous dit. Il était inévitable que l'horrible Dédé Bellepou courût à la rescousse de cet "historien" promis aux oubliettes... L'intervention musclée du patron des sciences humaines au CNRS, André Kaspi, un historien considéré comme particulièrement nul par ses confrères mais directeur des "Archives juives de France", a fait chou-blanc. Apparemment personne n'a voulu du trublion qui, en septembre 1997, s'épanche dans les colonnes de ce fleuron de la presse de gauche, [email protected].

-- Gilles Perrault couvre de son immense ombre tutélaire une poignée de Voraces apeurés, dans une préface qui lui vaudra beaucoup d'ennuis. Elle paraît en juin 1996.

-- Chronologie d'une négation, par Pierre Rabcor, qui est au début d'une petit livre publié par les Voraces "contre le négationnisme". "Rabcor" sent le pseudo à plein nez. On y reconnaît la racine "Rab" du slave "rabot" (travailleur) et le début du mot "correspondant". Ce nom devrait donc se lire: "correspondant ouvrier", proche de certains titres publiés par le Komintern dans les années 30. Il doit donc s'agir d'un vieux trotzkyste qui se déguise en jeune Vorace. La façon dont il reconstitue l'histoire du révisionnisme est particulièrement débile mais ne sera pas discutée ici.

-- Quelques éclaircissements sur La Banquise, de Serge Quadruppani. C'est l'un des chefs Voraces. Il a dirigé, dans un autrefois brumeux, une publication qui n'a guère dépassé la banlieue d'Orgeval et qui est oubliée de tous, sauf des fichiers tenus à jour par les Coriaces, qui entendent bien monter le procès des Voraces. Ce pauvre Quadruppani se met donc en demeure d'expliquer les "faiblesses" de sa Banquise et, tout en larmoyant, et de les mettre au compte des difficultés du temps. C'est un texte rigolo qui lui attirera les ennuis prévisibles : encore davantage d'insultes et d'avanies de la part des Coriaces, sous lesquelles il gémira toujours davantage.

-- Bilan et Contre-Bilan, de Gilles Dauvé. C'est la cible ultime des Coriaces, le grand manitou des Voraces, le penseur solitaire qui vient ici, en public, avouer qu'il a toujours eu raison. Ca ne lui portera pas chance. A ce propos, nous avons retrouvé dans les archives une lettre du professeur Faurisson à Gilles Dauvé, portant, justement, sur un numéro de La Banquise. Il ne paraît pas inintéressant de la relire aujourd'hui, à la lumière des "éclaircissements" généreusement fournis par les Voraces blanchis de frais.

-- Le général des Coriaces brandit son étendard: Le jeune poulpe et la vieille taupe, première et deuxième partie. Dédé Bellepou a décidé de faire régner sa terreur. Appuyé sur le PC, une édition de polar sous l'enseigne du "Poulpe", des accointances dans divers groupes qui donnent dans l'antifascisme de foire, il veut faire un exemple. C'est la déninxiation tous azimuths. Tordant.

Le jeune poulpe et la vieille taupe | 1 | 2 |

La Vieille Taupe aussi parle de Didier qui dénonce et raconte comment et surtout avec quel succès.

Comme il se croit obligé de citer un livre introuvable, Suicide, mode d'emploi, en déformant les choses, et que ce livre est souvent cité dans ces imbéciles controverses, nous avons cru utile de retrouver le passage du livre qui parle du révisionnisme: Extrait de Suicide, mode d'emploi

-- Il faut sans doute faire une place au connard littéraire qui éprouve le prurit de la bonne conscience et l'irrépressible désir de parler sans savoir. Nous en avons un magnifique specimen, à coller au dessus de la cheminée, sous les espèces d'un certain Michel Bounan, qui vient de commettre une ânerie de plus contre Céline. Il y a là un chapitre, intitulé "Révision", que nous jugeons très représentatif.

-- Cependant, apparaît une nouvelle race de déglingués de la cervelle : les étudiants.

On en a un exemple ici avec une certaine Valérie Igounet. Dans le cadre de ses études qui sentent le sciencepo à plein nez, voici quelqu'un qui va "faire de l'histoire", c'est-à-dire sagement empiler des citations, soigneusement coupées de leur contexte pour reconstruire une sorte d'image de la nécessité qui aurait amené certains acteurs de la vie publique à tenir tel ou tel propos. Cette reconstruction est délirante parce qu'elle n'a pas de rapport visible avec la vie réelle, celle des temps et des luttes dans lesquels sont pris les personnages de l'histoire. Igounet est un monstre froid qui épluche et catalogue des écrits en ignorant manifestement ce qu'il y a derrière de vie, de mort, de sang, de fièvre et de courses éperdues. Elle s'en fout, elle construit son laius de façon régulière, sous une forme qui ressemble à l'histoire mais ne serait que l'histoire des idées. Elle fait semblant d'être objective en étant froide mais elle travaille avec des gens de la mouvance du Chevalier Blanc de la Légion d'Honneur et distille ses mémoires universitaires en fragments publiés par Golias et Ras l'front, des publications d'impuissants frénétiques.

Sa présentation de l'histoire du révisionnisme, qu'elle met entre guillemets pour faire plus propre, dans les milieux d'extrême droite est extrêmement superficielle. On ne peut y glaner que quelques anecdotes et quelques phrases. Une chose néanmoins attire l'attention: c'est la personnalité de François Duprat, qu'elle cite 65 fois. Cet homme a joué un rôle très important dans l'introduction du révisionnisme en France, mais aussi très bref puisqu'il a été assassiné. Et à voir ce qu'il faisait, dans le discours frigide d'Igounet, on comprend qu'il fallait le tuer. C'est un hommage involontaire.

Ceux qui se servent de tout ça pour construire des petites carrières universitaires pépères nous dégoûtent un peu. Mais c'est probablement inévitable. Garçons, méfiez-vous des Igounet. Voyez

"Révisionnisme" et négationnisme au sein de l'extrême droite française: | 1 | 2 | 3 |

-- Dans l'Humanité, Dédé Bellepou remet ça. Il a trouvé un nouveau truc. Les révisionnistes seraient, potentiellement, des pédophiles. Il faut le crier sur les toits. Il s'est attiré les foudres de Serge Thion dans un bulletin du Temps irréparable.

-- Les supplétifs de la Bonne descente, un bistrot ringard de Belleville, ont réagi sous l'outrage fait aux Voraces. Ils dénoncent -- banalement -- la "chasse aux sorcières" et signent "Front de libération des Nainckx de Jardin". La signature est bonne mais le texte est plat.

-- Serge Quadruppani soi-même a blêmi. Il vient pleurnicher en embrassant les bottes de son bourreau: "Pourquoi faist-tu ça?". Il a intitulé cette bafouille sans nerf "Cher Didier", avec une petite pointe d'ironie. Lamentable.

Et puis il faut bien revenir de temps en temps à la case Départ. C'est pourquoi nous publions le texte des Voraces de 1983 intitulé "Le roman de nos origines". Nous avons cru bon de faire suivre ce doument de l'avertissement suivant:

Ce texte constitue l'essentiel du numéro 2 de La Banquise, paru lors du "deuxième trimestre 1983", à Paris. Après quelques numéros, la revue a disparu. Elle était rédigée par un collectif et le responsable de publication était Gilles Dauvé. Comme il se trouve que ce texte sert de base à toutes sortes de discours accusatoires et défensifs, dans l'affreuse mêlée oui se trouvent les Voraces, en grande parties auteurs de ce "roman de nos origines" et les Coriaces qui veulent les pendre à Montfaucon pour "révisionnisme", nous, les révisionnistes, les vrais, les poilus, blanchis sous le harnais, nous publions ce texte qui est, en partie, il est vrai, mais pour une petite partie seulement, à ranger dans nos origines aussi. Les auteurs sont traités de "branleurs vaneighemistes" par un autre "originaire". C'est une bonne qualification. Elle nous paraît juste. Ils pleurnichent aujourd'hui en disant que leur texte avait des "faiblesses". C'est le moins qu'on puisse dire.
Ce texte est long et ennuyeux. Ceux qui veulent aller tout de suite au croustillant devraient commencer avec la partie 3 où apparaît laVieille Taupe.Inutile de dire que ce texte expose un point de vue qui n'est pas le nôtre.

Pour caractériser cette époque et l'attitude de ceux qui ont pu rédiger de telles ams de foutaises, il faudrait revenir sur une phrase de ce texte qui dit presque tout:

"Sur la base d'un rejet instinctif de la société établie, on passe d'une révolte existentielle à une activité organisée en vue d'une révolution, à travers une série de ruptures de plus en plus à gauche. On fait la critique de tout, de toutes les formes d'existence et d'intervention prolétarienne, de tout le passé révolutionnaire ou pseudo-révolutionnaire glorifié et déformé, jusqu'à atteindre le point limite où la critique de tout englobe aussi la révolution et le prolétariat qu'on finit par rejeter comme des mythes, à moins qu'on ne les théorise de sorte qu'ils ne soient plus que des identités abstraites, des concepts philosophiques hors de portée de l'action humaine." (p.30)

Notons aussi que Vidal-Naquet s'y fait traiter de "personnalité démocrate", bien avant sa Légion d'Honneur. Mais, peu rancunier, dans ce cas-ci, il lutte maintenant avec ses petits poings aux côtés des Voraces, rosette au vent.

Voyez Le roman de nos origines: | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |

La querelle s'élargit. Nous apprenons que le mot "daene", en flamand, signifie "louper", "se planter" et donc que le nom de l'Ahuri des poubelles signifie "celui qui est en train de tromper". Il doit donc s'agir d'un pseudonyme. Nous demandons donc : qui se cache sous les apparences et la signature de Daeninckx ? Ne trouvons-nous devant un nouel Emile Ajar?

Patrick Besson, littérateur de gare et du PCF, vient jeter son pavé dans la mare avec un polar intitulé Didier dénonce (Gérard de Villiers, 59 F.) La presse dit que c'est le "portrait irtonique d'un adolescent qui passe son temps à ficher ses camarades de classe". Besson s'en explique au Figaro littéraire. Il dit que lire la prose de l'Ahuri des poubelles, c'est comme manger le vomi de McCarthy. Mais était-il besoin, pour le défendre, d'encenser Perrault, ce grotesque hagiographe d'Henri Curiel, tout aussi plein de fiel et de haine, à l'occasion, que son contempteur d'Aubervilliers? Pour nous, il sont dans le même sac. Il ne s'agit que de fermer le sac, le coudre et le battre longuement avec le bâton, selon la vieille méthode ottomane.

Cependant, Bellepou a continué à fouiller. Il exhibe naivement sa moisson dans un petit livre contre Gilles Perrault, chef présumé des Voraces, cible maintenant de sa délation systématique, intitulé Le Goût de la vérité. Nous avons un bout du chapirtre premier. Pour ajouter au tamtam médiatique, Libération se fend de trois pages qui sont plutôt favorables à Bellepou, qui exagère peut-être un peu.

Dans nos archives, nous avons retrouvé ce numéro de pitre de Chaunu, historien décoratif, l'un des plus impénitents bavards de notre temps. Toute sa forfanterie en une vingtaine de lignes. On plaint ceux qui vont se le chercher comme allié!

Aux dernières nouvelles, une vieille connaissance vient encore, à propos de Maurice Papon, faire preuve de sa radicale méconnaissance des faits. Une journlaliste de Libération attribue à Robert Faurisson des props de Papon alors que Faurisson citait des propos de Papon. C'est un peu compliqué pour les journalistes, reconnaissons-le, le type du Monde a fait la même bourde. En passant la donzelle qualifie l'AAARGH de "site négationniste, antisémite et néonazi". Nos visiteurs se rendront compte par eux-mêmes mais imaginez que nous demandions un "Droit de Réponse" à Libération ? Heureusement, nous connaissons la justice de ce pays et nous n'avons nulle énergie à perdre. Notre réponse c'est de publier l'article de la donzelle en question.

Un obscur, un sans grade vient au secours de ce qu'il croit être la victoire. Libération se met dans le vent et publie l'obscur Deleuse. Les Coriaces dominent le terrain, au moins en décembre de l'an de grâce 1997.

Ce devait bien arriver!!!! L'extrême-droite vient pêcher en eaux troubles. Un certain Gabriel Lindon dans National-Hebdo (il a dû piquer le nom quelque part...) Il faut dire que les eaux troubles sont assez nauséabondes. Mais on ne fait pas de bonne justice populaire sans casser des oeufs plus ou moins pourris... Vivent l'épuration et les épurateurs, vivent les pommes de terre frites!!! Merdam, merdam, merdam!!!

Impavides, nous attendons la suite...

 

 

 

 ARTICLE 19. <Everyone has the right to freedom of opinion and expression; this right includes freedom to hold opinions without interference and to seek, receive and impart information and ideas through any media and regardless of frontiers.>

The Universal Declaration of Human Rights, adopted by the United Nations General Assembly on December 10, 1948,

 

ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>

Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948



 

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