AAARGH

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Conseils de révision


Actualités d'avril 2001

PARUTIONS | LA DÉROUTE DE BEYROUTH |



Un juif a le droit d'arracher le foie de n'importe quel non-juif si cela doit lui sauver la vie, puisque la vie d'un juif est infiniment plus précieuse que celle d'un non-juif
Rabbin Isaac Guinzburg, dans The Jewish Week, mars 2001.



L'AAARGH est maintenant présente sur trois sites:

<http://aaargh-international.org>
<http://aaargh.vho.org/>
<http://www.abbc.com/aaargh/index.html>


Appel urgent de l'université de Bir Zeit, en Palestine



Le 10 mars 2001

Qu'on laisse notre peuple vivre!


Nous, cadres et employés de l'université Birzeit lançons un appel à nos collègues et amis du monde entier de nous aider à faire entendre notre message simple mais urgent : qu'on laisse notre peuple vivre! Nous ferons entendre ce message par des marches pacifiques de protestation contre les soldats et les chars israéliens qui nous empêchent de rejoindre notre université par la seule route accessible et qu'ils viennent de fermer. Les villages environnants coupés de leurs moyens d'existence, des soins médicaux, des écoles et des marchés sont également grandes. La seule réponse aux protestations ont été jusqu'ici des balles et des grenades lacrymogènes. Nous avons besoin de vous pour que notre message soit entendu par le monde entier.
La vague de violences contre les populations palestiniennes a atteint des proportions qu'elles n'avaient jamais eues auparavant. La stratégie israélienne de siège des villes et des villages par coupure des routes et le creusement de fossés s'accentue de manière telle que les besoins vitaux élémentaires des populations ne peuvent plus être satisfaits.
Cette stratégie a maintenant touché l'université de Birzeit, empêchant les enseignants et les élèves d'atteindre les salles de cours, les laboratoires et la vie universitaire.
Le 7 mars 2001, en pleine nuit, l'armée israélienne a détruit des portions de la seule route reliant l'université de Ramallah, creusant des tranchées et arrachant environ 400 m de macadam. Ces destructions touchant la seule route reliant la ville de Ramallah au village de Birzeit et 33 autres villages comptant environ 65 000 personnes a complètement perturbé la vie quotidienne. Aujourd'hui aucune voiture, ambulance ou transport alimentaire ne peut circuler entre Birzeit et les villages environnants. La plupart des zones d'habitation palestiniennes ont été fermées hermétiquement, sans aucune considération pour les lois et conventions internationales concernant les populations civiles, en particulier la 4e convention de Genève. Ces mesures répondent entièrement à la définition de crimes de guerre. Ces actions entrent parfaitement dans le cadre d'une stratégie à long terme qu'Israël applique à la fois à la Bande de Gaza et à la Cisjordanie. Cette stratégie a été appliquée par des gouvernements israéliens successifs, de Barak comme de Sharon, afin de mater toute la population et l'amener à accepter l'inacceptable.
Nous vous demandons d'AGIR MAINTENANT :
1/ Demandez un arrêt immédiat des mesures d'encerclement
2/ Demandez une protection internationale pour les populations de Palestine
3/ Exigez qu'Israël respecte les lois internationales

Université de Birzeit, PO Box 14, Birzeit, West Bank, Palestine
<
www.birzeit.edu> Relations publiques: <[email protected]>


L'APARTHEID FAIT DU SUR PLACE

Nous avions signalé que la Cour suprême israélienne avait fait une entaille dans la loi de la judéisation des terres. On sait que le fondement de la pratique sioniste est qu'une terre devenue juive, de quelque façon que ce soit, doit le rester pour toujours. Or la Cour, dans un arrêt important, avait autorisé la famille palestinienne Kadan du village de Baka el Garbiyé, que les juifs ont "purifié ethniquement" et se sont approprié sous le nom de Katzir, à revenir sur place. Néanmoins, cette famille n'avait pas été autorisée à revendiquer le terrain qui était le sien avant l'expropriation forcée par les juifs. Mais la Cour, un an plus tard, met un bémol à cette décision historique, qui est un premier et très timide petit pas vers le démantèlement du sionisme dogmatique. Elle stipule que pour se faire accepter à Katzir la famille Kadan doit passer par la même procédure que les familles juives qui ont obtenu de résider à Katzir. Autrement dit, les Kadan, Palestiniens autochtones, doivent se présenter comme des immigrants venus de Moldavie ou d'Argentine, et attendre que leurs droits soient respectés par ceux-là mêmes qui les foulent aux pieds tous les jours. Ce n'est pas demain que la famille Kadan sera dans ses murs.

MANIF

La manifestation de solidarité avec le peuple palestinien pour le Jour de la Terre, du 31 mars 2001, de la Nation à la Bastille, s'est déroulée sans incident notable. Les provocateurs sionistes "de gauche" n'ont pas eu le loisir de saboter et ont été expulsés. Nous avons un compte rendu de Serge Thion.

LIBÉRASION

En France et dans le monde entier, un des grands combats contemporains est de criminaliser l'antisionisme en l'équiparant à l'antisémitisme, lui-même progressivement criminalisé depuis la fin du XIXe. Il y a dix-huit mois, la revue de vulgarisation L'Histoire, dans l'éditorial d'un numéro présentant le pauvre livre de la pauvre Igounet (Valérie, non-agrégée mais docteur en histoire de l'Ecole des sciences politiques: vérité historique ou vérité politique?), condamnait fermement le révisionnisme parce qu'il était en réalité un antisionisme. Il est bien évident qu'à l'aaargh, nous sommes parfaitement d'accord: le révisionnisme est politique et son enjeu est l'abolition de l'état criminel d'Israël. De là à dire que nous sommes des antisémites, il n'y a évidemment qu'un pas mais entre le dire et le prouver,il reste un abîme.
Quant à assimiler antisémitisme et antisionisme, il faut aussi le gros culot habituel aux organisations sionistes qui n'ont toujours pas réussi à désarmer leurs adversaires, sans doute parce qu'ils constituent la quasi-totalité des habitants de la planète. Même le New York Times -- qualifié de "journal aux mains des juifs" par Norman Finkelstein, Peter Novick ou Israël Shamir -- ardent défenseur du droit absolu d'Israël à faire n'importe quoi, est obligé d'en convenir: en publiant un article du Congrès central des rabbins des Etats-Unis et du Canada, il rappelle qu'il existe une secte juive qui considère le sionisme comme une hérésie complète et refuse l'idée que "l'élection divine du peuple juif" pourrait se traduire par le don d'une "Terre sainte" matérielle, par exemple la Palestine. Pour ces gens-là le sionisme est un crime contre Dieu. Nous avons cet article en français et en anglais.
C'est l'occasion de rappeler qu'il y a énormément de juifs (peut-être sont-ils la majorité) qui sont antisionistes (sans pour autant appartenir à ce regroupement dit des "juifs de la Tora" qui compte cent cinquante communautés dans le monde) par principe et qui n'ont aucune confiance dans les organisations et les institutions sionistes. D'ailleurs, la plupart des juifs ne vivent pas en Israël... et la volonté des sionistes de faire croire que tout antisioniste est antisémite et que donc tout juif est sioniste a pour premières victimes ces juifs qui, une fois de plus, sans qu'on leur demande leur avis, servent de caution à une politique criminelle qu'ils condamneraient exactement comme les non-juifs s'ils n'étaient, comme eux, interdits de parole. Mais un des effets de la guerre palestinienne actuelle est visiblement de faire sauter des verrous vieux de vingt ans: il redevient possible, ici et là, de critiquer Israël, même si les organisations idéologiques protestent et répandent leur propagande partout. Le livre de Finkelstein , les articles de Chamir, ceux que l'on publie un peu partout dans la presse anglaise, américaine ou canadienne, en sont l'expression. Un timide balbutiement s'est fait entendre au début du mois de mars en France: à la suite de la plainte portée contre le livre de Finkelstein par l'association "Avocats sans frontières", l'éditeur français a dû se défendre publiquement et il l'a fait dans Libération, où il a publié une tribune affirmant le droit de critiquer Israël. On peut toujours rêver et croire que c'est un signe avant-coureur.

MURDER INC.
Depuis le début de la seconde intifada, on nous parle régulièrement de la guerre mais les articles que vous soumet l'aaargh sont très souvent d'origine anglo-saxonne. Ce n'est pas un hasard, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Israël même, la situation actuelle fait l'objet d'un débat car, si, comme s'en plaignait très vigoureusement Robert Fistk il y a quelques mois, les organisations sionistes cherchent partout à empêcher la critique (rappelons aussi que la thèse de Finkelstein repose sur la justification de l'interdit critique par "L'Holocauste"), elles n'y réussissent pas partout, loin de là. Ce mois-ci nous vous proposons deux articles qui illustrent cet état de fait: l'organisation internationale de jeunesse chrétienne "Union chrétienne de jeunes gens" connue sous son nom anglais YMCA, et qui consiste en un ensemble d'associations nationales coiffées par une association mondiale dont le siège est à Genève, a envoyé, comme beaucoup d'autres, une commission d'enquête en Palestine. Cette commission a ensuite rendu un rapport sans équivoque dans sa condamnation d'Israël (on le trouve notamment sur le site Internet suisse de l'UCJG,
<http://www.ymca.int/programs/Declarations/Palestine_Report Nov2000.htm>). Nous n'avons pas traduit ce rapport d'une dizaines de pages, en revanche nous avons un article (en français et en anglais) du Jerusalem Post du mois de février rapportant l'intervention des organisations sionistes américaines auprès des associations nationales pour qu'elles cessent de cotiser à l'organisation mondiale jusqu'à ce que le rapport soit retiré. C'est sans doute ce que ces gens-là appellent "la guerre d'image", qu'Israël aurait perdue depuis le mois d'octobre, défaite qui expliquerait pourquoi on raconte partout que l'armée israélienne tire sur des civils sans armes pour les tuer ou les rendre infirmes (nous vous avons parlé le mois dernier des réactions sionistes à cette guerre d'image). Nous avons aussi un article (en français et en anglais) du Village Voice, canard des intellectuels contestataires new-yorkais, aussi accablant que le rapport de l'YMCA: la rédaction de la revue a aussi envoyé des enquêteurs en Palestine et en Jordanie et, victime du "déficit d'image" dont les Palestiniens accablent les gentils Israéliens rescapés de l'unicité unique du génocide nazi, elle a jugé bon de publier ce texte accablant qui décrit les blessures infligées volontairement aux jeunes Palestiniens pour les rendre infirmes, c'est-à-dire stratégiquement, pour diminuer le nombre des combattants sans augmenter celui des victimes; il y a toutes les explications nécessaires sur les armes utilisées et les "justifications" avancées par l'armée israélienne. Curieusement, aucune organisation sioniste n'a protesté contre le Village Voice. Comme nous sommes très mauvaises langues, nous croyons que c'est parce que l'YMCA est une organisation chrétienne et qu'en tant que telle on peut la traîner dans la boue, c'est particulièrement bien vu chez les juifs d'après l'écrivain israélien Chamir .

TGC -- TRÈS GRANDE CHAMBRE A GAZ

(France-Culture)

Gazages expérimentaux à Gaza



Polémique entre Israéliens et Palestiniens depuis que l'Intifada a démarré au sujet de l'utilisation ponctuelle par l'armée israélienne de gaz qui auraient des effets sur le système nerveux pour les personnes qui les inhalent, accusations sur lesquelles Raphaël Kraft (RK) a enquêté dans la bande de Gaza. (une voix gémissante: au nom de Dieu le puissant)
(RK:) Ce jeune homme de seize ans en pleine crise de convulsions est en observation depuis dix jours à l'Hôpital de Khan Younis au sud de la bande de Gaza. Il a inhalé un gaz encore inconnu des personnels médicaux palestiniens. Les symptômes qu'il présente sont communs à la plupart des deux cent quinze autres cas recensés par les différents hôpitaux de Khan Younis.
Hélène, Docteur volontaire dans une ONG de Gaza a rendu visite à quelques unes des victimes:
"Tout au début, ils ont des troubles respiratoires et des troubles oculaires. Ce qui s'est rajouté à cela ce sont des des brûlures et des douleurs au niveau de l'estomac et des crampes digestives et des coliques et des douleurs très importantes au Tout cela s'est accompagné de vomissements et plusieurs jours après les gens continuaient à présenter des crises douloureuses abdominales d'avoir des nausées et d'avoir des vomissements. Cela c'est tout à fait nouveau et les autres manifestations importantes soit ces manifestations neuromusculaires ces spasmes ces crises, ces mouvements incoordonnés contrastant avec des périodes d'hypotonie importantes, qui font que les personnes très atteintes ne peuvent pas se lever et se tenir sur leurs jambes. C'est effectivement très dramatique et cela n'existe pas avec les gaz lacrymogènes qui étaient connus jusqu'à présent."
(RK:) Dans la journée du 12 février, l'armée israélienne pilonne plusieurs habitations du camp des réfugiés de Khan Younis à l'arme lourde. 85 blessés sont transportés à l'Hôpital Nasser de la ville. L'Armée utilise ce que son porte-parole affirme alors être un «&nbspécran de fumée noir&nbsp». Le lendemain, la télévision palestinienne diffuse les images des premières victimes lors de leurs crises les plus violentes. L'armée et les médias israéliennes accusent l'Autorité Palestiniennes de propagande contre Israël, et démentent avoir utilisé un nouveau type de gaz. Le 13 puis le 18 février un total de 130 autres personnes se rendent à l'Hôpital. Elles présentent les mêmes symptômes que les premières victimes. A nouveau, elles sont originaires de ce même quartier de Touffah dans le camp de réfugiés de Khan Younis. Parmi elles, Mohamed, qui a reçu un projectile contenant du gaz sur sa maison&nbsp: «gaz était noir. Il avait un goût sucré comme du miel&nbsp» dit-il. L'ogive qu'il tient dans la main mesure vingt-cinq centimètres de long et six centimètres de diamètre. Les projectiles contenant le gaz ont été envoyés au hasard sur les maisons, parfois de nuit. La fumée noire alors dégagée sur les habitations laisse croire à un début d'incendie&nbsp: les habitants accourent et s'exposent aux gaz.
Le Docteur Ismaïl de l'Hôpital européen de Gaza: «gaz est peut-être utilisé pour la première fois (xxx) comme un gaz de combat. Les victimes viennent de Khan Younis et vous savez que c'est une zone tampon entre les colonies et notre population. Mon impression, c'est qu'il s'agit d'une expérience faite sur des êtres humains. Utiliser quelque chose de nouveau sur des êtres humains est difficilement acceptable.»
(RK) Les habitants du quartier de Touffah disent avoir vu trois gaz différents durant les trois attaques. Un gaz noir, un autre jaune et blanc, et un gaz qu'ils appellent «arc-en-ciel» multicolore. En effet certaines des victimes présentent certains symptômes que d'autres n'ont pas. Certains ont par exemple des plaques rouges sur le corps alors que d'autres ont des boutons. Les docteurs sont confus:
Dr Ismaïl: «regard des symptômes, il s'agirait de différents gaz. Ne connaissant pas la composition de ce gaz, nous ne savons pas quoi administrer aux patients. Nous aimerions qu'il soit analysé pour au moins savoir quels seront les effets à long terme. Les extraits sanguins envoyés à l'étranger pour analyse ne sont toujours disponibles. Seuls les symptômes des deux cent seize victimes recensées constituent une preuve. Les projectiles carbonisés n'ont pas été collectés par les Autorités. Ils passent de main en main dans les rues étroites du camp des réfugiés dans lequel vivent 56 000 personnes sur une superficie de 1,5 Km". Aujourd'hui, les patients ont quitté l'hôpital, mais les symptômes persistent.

Fin du reportage de Raphaël Kraft, envoyé spécial de France Culture à Gaza. Les Informations sur France-Culture, le lundi 5 mars 2001 à 18h:

L'âne bâté, Marcel-Francis Kahn, avait fait des études autrefois sur les gaz lacrymogènes et leur toxicité. Il est à l'association médicale franco-palestinienne. Qu'est-ce qu'il attend pour aller faire des prélèvements et des analyses??? Qu'on le débâte?

UN HOMME SANS QUALITÉS
Depuis quelques mois circulent sur Internet les articles de l'auteur Israël Chamir, Israélien d'origine russe, que nous avons utilisés plusieurs fois. Sa critique de la politique d'apartheid et d'occupation de l'Etat sioniste est si radicale et repose sur une analyse historique si logique qu'on se demande comment elle peut continuer à s'exprimer. En France, il y a longtemps que les organisations sionistes se seraient attaquées à lui et auraient ordonné son bannissement de tous les lieux publics, tout en le faisant condamner à des amendes ruineuses. Sa thèse est que les juifs sont un peuple originaire d'Europe centrale dont les relations avec la Palestine sont purement mythiques et dont l'Etat raciste n'a par conséquent aucune légitimité. Il affirme que le pays appartient aux Palestiniens, qui sont soit des chrétiens (depuis deux mille ans) soit des musulmans (plus récemment) et que l'Etat d'Israël les oblige à vivre dans des conditions bien pires que celles que faisaient aux juifs, par exemple, l'empire russe: ce sont les sionistes qui ont introduit dans le pays l'intolérance et la haine religieuse, le mépris d'autrui, la discrimination. Il dit aussi que rien n'arrêtera les Palestiniens dans la guerre actuelle parce qu'elle est légitime et juste. Il n'est pas révisionniste mais c'est un honnête homme et la lecture de ses articles nous réchauffe le coeur: il ne nous parle pas de la souffrance passée des juifs (qui est incontestable mais passée) mais de la souffrance actuelle des Palestiniens (qui est insupportable parce qu'actuelle).
Nous vous proposons ce mois-ci deux textes, une réponse à un journal canadien qui réclamait la fin de la guerre et une mise au point sur l'exploitation par la presse de la prétendue destruction du tombeau de Joseph, prétendu lieu saint juif, par les musulmans. Pour ce qui concerne la question religieuse en Palestine, il a écrit un autre texte que nous avons traduit déjà le mois dernier, Les Fleurs de Galilée. (en français et en anglais) qui dénonce et condamne sans ménagements l'intolérance religieuse juive, dont il donne des preuves.

PETITES CONTRADICTIONS ENTRE AMIS

Edwin Black, l'auteur du livre sur IBM qui aurait facilité le travail des nazis, et qui nous paraît un livre radicalement stupide, est du genre hargneux qui ne supporte pas la moindre critique. Il répond tous azimuths. Il a ainsi répondu dans Le Monde (du 28 février 2001) sous le titre révélateur: "A ceux qui m'ont mal lu". Il mentionne le travail d'un certain Aly, publié en 1984, et cite, en l'approuvant, cet Aly: "Ce n'est pas l'idéologie du sang et du sol ni le principe des canons et du beurre qui ont permis aux nationaux-socialistes de mettre en oeuvre leur emprise et leurs activités destructrices. C'est l'utilisation des chiffres bruts, des cartes perforées, de l'expertise statistique et des cartes d'identification qui a rendu tout cela possible. Toute colonne de travailleurs forcés existait déjà en tant que colonne numérotée. Toute action d'extermination était précédée par un enregistrement".
Ces types sont en plein délire. Si toute action f'extermination était précédée d'un enregistrement, où est cet enregistrement? Comment se fait-il qu'il ne soit pas trouvable dans les archives?
Comment expliquer que, dans le même temps, les Sovétiques déportaient des quantités autrement plus grandes de gens en URSS, que les Japonais déplacaient d'énormes populations en Chine, en faisant tout avec de simples bouliers, qui étaient encore en usage en Russie et dans toute l'Asie jusqu'aux années 70 ? Les bouliers, les nazis en ont eus aussi, dans leur jeunesse... Mais évidemment, Black est américain et il a dû apprendre à l'école que jusqu'à l'arrivée de la merveilleuse invention d'IBM, on ne savait pas compte (sans parler des machines à calculer du XVIIe siècle qui là, ne peuvent qu'être ignorées puisqu'elles sont françaises).

POIGNANT POIGNON

Un groupe de survivants du Zolo, profitant de l'air du temps, font un procès au gouvernement américain pour n'avoir pas bombardé le camp d'Auschwitz pendant la seconde guerre mondiale. Ils réclament seulement quarante milliards de dollars. On ne voit pas pourquoi ces clowns se gêneraient... La vie est chère à Miami.

JTA | News at a Glance | March 28, 2001: A group of Holocaust survivors filed a lawsuit seeking $40 billion in damages from the United States for not bombing the Auschwitz concentration camp during World War II, according to the French news agency Agence France-Presse. The survivors contended that the failure to bomb the camp contributed to the genocide of millions of Jews.

SPARTACUS: LE RETOUR
Une session de la Commission des droits de l'homme se tient actuellement avec pour objet, notamment, la préparation de la Conférence mondiale contre le racisme, convoquée début septembre à Durban en Afrique du Sud. On lit dans la presse étrangère comme dans la presse française que les choses se passent très mal mais ce qui est digne d'intérêt pour la presse étrangère est singulièrement omis par Le Monde, qui ne parle que des horribles violations des droits de l'homme dans d'horribles pays comme la Chine ou l'Iran. Au Canada, on est beaucoup plus explicite et on ne craint pas de dire en toutes lettres qu'une coalition de pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine s'est formée contre l'Europe et l'Amérique du Nord, sans oublier son fidèle allié Israël, pour réclamer la condamnation de ce dernier comme raciste ainsi que des réparations pour tous les dommages qui ont été infligés à l'Afrique par la traite des Noirs. Le Canada et les Etats-Unis, révoltés d'une telle insolence, exigent de leur côté que la Conférence examine le système des castes en Inde, qui attenterait beaucoup plus gravement aux droits de l'homme, et menacent de se retirer de toute l'affaire si les esclaves révoltés persistent dans leurs revendications. Les mauvaises langues se réjouissent de la réclamation financière africaine: enfin, les banques américaines vont pouvoir s'aligner sur les banques suisses et montrer leur immense humanité en satisfaisant immédiatement aux revendications des "rescapés nécessiteux de l'holocauste". On est impatient de voir combien les quatorze millions de déportés réduits en esclavage (estimation du groupe africain de l'ONU) vont rapporter. Si l'on se fie à ce que les six petits millions de victimes juives ont coûté aux Allemands, ça va faire de quoi payer largement les millions du traitement du SIDA extorqués par les laboratoires américains aux Africains.
Nous ne sommes pas pour cette manie des réparations financières de dommages moraux mais il s'agit là d'une affaire différente: on pourrait proposer que la mondialisation se fasse sur des bases justes, c'est-à-dire en commençant par la restitution aux anciennes colonies de l'équilibre économique que l'Europe, suivie de ses émanations américano-océaniques, leur a volé pour garantir son hégémonie. On pourrait, par exemple, abolir toutes les dettes internationales, publiques et privées, de ces pays. On pourrait imaginer aussi que la De Beers rende à l'Afrique du Sud les diamants qu'elle lui a volés...
Nous avons un article du National Post (en français et en anglais) qui expose les discussions autour des revendications du Tiers Monde ainsi qu'un répugnant article d'une Canadienne outrée de ces ignobles prétentions et surtout de ce qu'on pourrait considérer Israël comme raciste (et les Palestiniens comme des hommes). L'article se termine par "
Mais s'il s'avère, et c'est très vraisemblable, qu'il ne s'agit encore d'une manoeuvre pour accuser Israël et l'Occident de tous les malheurs du monde, tout en réclamant des tas d'argent occidental en "compensation", alors le mieux est de laisser les fauteurs de haine se réunir entre eux." [But if, as appears more likely than not at this point, it's just another platform to blame Israel and the west for all the troubles of the world -- while demanding gobs of western money for "compensation" -- then the best thing to do is to allow the assorted hatemongers to have a conversation among themselves..."]

La presse français, après avoir obstinément gardé le silence, évoque finalement la question du bout des lèvres parce que Chirac (qui,après tout est un personnage assez conséquent dans la vie publique française) en a parlé lors d'une session de la Commission des droits de l'homme de l'ONU à Genève, au cours de laquelle il a non seulement octroyé son soutien de principe à la démarche du Tiers-Monde mais aussi évoqué les horreurs que subissent les Palestiniens; ça ne coûte rien, direz-vous, il n'empêche qu'il est le seul à le faire, à l'heure où le gouvernement américain et le gouvernement américain "menacent" de sécher la conférence... Le Monde, toujours malhonnête, a évoqué l'affaire des réparations à l'occassion de l'évocation de l'ouverture de la session, en disant "L'affaire se présente assez mal pour l'instant, certains semblant vouloir saisir cette occasion pour s'en prendre aux pays ex-esclavagistes et ex-colonisateurs, voire leur réclamer des réparations." (Le Monde, 31 mars 2001). On avait compris, non pas que "certains semblaient..." mais que les réunions préparatoires des trois "régions" du tiers monde avaient abouti à l'adoption de textes exigeant les réparations et la condamnation du sionisme...

L'ÉGALITÉ N'EST POUR TOUS
La bande à Klarsfeld, petit assassin rentré (il a voulu assassiner Barbie mais il s'est dégonflé, ce qui en droit français fait de lui un assassin tout de même), est allée trépigner devant le Conseil d'Etat parce que huit orphelins de déportés politiques ont introduit un recours contre le décret du 13 juillet 2000 qui organise l'indemnisation des seuls orphelins de déportés juifs. Ces immondes salopards prétendent que l'égalité n'est pas respectée. Eux il touchent que dalle et les juifs empochent 180.000 F, juste de quoi s'acheter une petite Mercedès. Ce qui est vraiment incroyable, et que souligne à juste titre Me Porcinet Klarsfeld, c'est que des types quelconques osent se comparer à de bienheureux rescapés nécessiteux du zolocoste.

NATURALISATION

Céline à René Thorwarth en décembre 1938: "Je crois qu'à présent tout est dit. Que le destin s'accomplisse. Il suffit bien de regarder autour de soi pour se rendre compte que le Français est devenu aux 3/4 juif. Si vénal, si mufle [sic], si veule... La proie du juif enthousiaste. L'esprit est à présent juif. L'ambition du Français est de devenir juif. C'est lui qui se fait naturaliser juif. Voici le plus triste de l'Histoire."


Souligné par l'auteur. On connaît pas mal de cas, en effet...

Cependant, la Freudgesellschaft, siégeant à Vienne, Autriche, a annulé une conférence que devait faire devant ce "savant" aréopage le professeur palestinien de New York Edward Saïd parce qu'il a été photographié en train de jeter une pierre, à la frontière libanaise, sur des installations militaires israéliennes. On devrait envoyer des navires chargés de galets bretons dans le port de Gaza.! (Sur Saïd, voir plus loin "les Faussaires)

<http://www.nytimes.com/2001/03/10/arts/10PROF.html>

PAS CACHER LE PAS KASHER
Une grave question se pose pour les habitants de New-York: vont-ils, en appréciant les aptitudes du candidat Havesi au poste de maire de la ville, donner la préférence à sa parenté biologique (ses parents sont d'une famille de rabbins célèbres et des rescapés de la persécution nazie contre les juifs) et à son activité publique en faveur des associations juives (il a joué un rôle important dans l'extorsion de fonds aux banques suisses, en menaçant d'organiser leur blocus) ou bien à sa parenté d'alliance (il a commis le crime de "l'intermarriage" en épousant une catholique et leurs enfants n'ont pas subi les rites de passage juifs)? Il est bien entendu hors de question pour tous ces démocrates de se demander, au moment de voter, si le programme de ce candidat pour la ville de New York est meilleur que celui des autres et si quelque chose dans son activité antérieure indique qu'il a les qualités d'un maire. Un rabbin a pourtant cru devoir affirmer que les choses devraient se passer ainsi, mais tous les autres, y compris les spécialistes de "science politique", affirment que dans une élection, la question de l'identité est essentielle. Cette affaire d'exogamie a déjà joué un tour à la carrière de ce M. Havesi: il a été exclu de la compétition pour la présidence d'une association juive parce que sa femme était catholique. Les malheureux habitants de New York ont le choix entre deux juifs et deux autres candidats dont l'appartenance religieuse n'est pas révélée par le magazine dont nous tirons l'information. Toujours d'après lui, les juifs choisiront entre les deux juifs... mais il ne dit pas si les autres "communautés" pratiquent la même cooptation tribale ou si c'est une exclusivité des quartiers juifs. Voici le mot de la fin de l'article: "Il [Havesi] est fier d'être juif, il adopte toujours le point de vue juif, il est lié aux associations juives, je pense que c'est l'essentiel", déclare le président d'une association juive qui finance largement la campagne. ("He's a proud Jew, he stands up for Jewish issues, he's identified with Jewish organizations, I think that should be that.") Remplacer juif par allemand ou russe, publiez ça dans la presse et vous verrez le résultat.

Source: le magazine (juif) new-yorkais The Forward, 3 mars 2001,
<http://www.forward.com/issues/2001/01.03.16/news4.html>

L'ÉTALON DE TEL-AVIV

Shlomo Goren, ancien grand rabbin d'Israël le dit en tout simplicité: l'étalon du bien et du mal pour l'humanité tout entière, c'est le peuple d'Israël. Voilà. Il suffit de le savoir et tout ira bien. Voyez ce petit extrait de son dernier prêche: "L'étalon mondial pour mesurer le bien et le mal, le progrès et la régression, les hauts et les bas de l'humanité, c'est le peuple d'Israël. La façon dont les nations du monde nous traitent, d'une part, et les tensions éthiques au sein d'Am Israël d'autre part, sont les facons pour le monde de mesurer s'il progresse vers son but ultime ou s'il est s'en éloigne. " [The worldwide standard for measuring good and bad, progress and retreat, the highs and lows of mankind -- is the People of Israel. The way in which the nations of the world relate to us, on the one hand, and the ethical tensions within Am Yisrael itself, on the other, are the ways in which the world can measure whether it is progressing towards the ultimate goal, or whether it is in a stage of reversal."] Tout ce que font les autres doit être rapporté à l'étalon de Am Yisrael, la mère-nation par excellence. Les antisémites, faudrait les inventer.

Yeshivat Beit El website <http://yeshiva.org.il/> website de l'école de la maison de dieu, tout simplement.

VIEILLES LUNES

Nous vous soumettons le compte rendu du livre de Reinach dont voici la conclusion:

 
Les racines de l'antisémitsme antique -- lecture de Th Reinach



Conclusion
Il faut se rendre à l'évidence le peuple juif n'est pas aimé par les lettrés de l'antiquité. La façon dont ces derniers pensent l'origine des Hébreux, dont ils décrivent les rites réels ou imaginés et dont ils expriment l'animosité à leur égard, oblige à avancer une raison qui peut nous paraitre évidente aujourd'hui et qui est sous jacente dans le discours des anciens. Le mode religieux juif met en péril la communauté antique. Cette dernière est basée culturellement essentiellement sur une tolérance religieuse. S'il y a une hiérarchie dans les dieux, il n'y a pas de négation des dieux locaux mais une intégration dans le panthéon. Les Romains n'auraient pas demandé mieux que d'accueillir dans leur temple le dieu des juifs. Mais IWH est un dieu jaloux. Ainsi le monothéisme apparaît comme un facteur de désagrégation du monde civilisé. Il n' y aurait qu'une seule divinité. Que ferait-on alors de toutes les autres? En conséquence il faut combattre par tous les moyens le peuple qui a un tel dieu; même si comme Sénèque le dit: le mal est fait "le vaincu a donné ses lois aux vainqueurs."
Pourtant la citation qui termine la dernière partie, celle de Rutilus Namatianus date de quatre cent après Jésus Christ. Le Christianisme a conquis l'Empire, c'est un monothéisme, mais il n' a pas altéré la violence du discours porté sur les Juifs. La religion chrétienne confrontée à la concurrence juive semble avoir repris à son compte les propos des anciens.
Ce qui est frappant c'est de voir que toute l'argumentation de l'antisémitisme moderne est déjà présente chez les anciens: le meurtre rituel comme dans le Protocole des Sages de Sion; le vaincu parasitant le vainqueur comme dans le Nazisme. S'il n'est pas construit de façon aussi systématique que dans les écrits nationaux socialistes il n'en est pas moins effrayant. Que faire devant un mal aux racines si profondes, si anciennes?

<http://www.plusloin.org/textes/juif.htm>




OUTRE

Nous avions signalé en février la présence dans le film de Tard-Néron de "Raphaël Drai, pied-noir m'as-tu-vu, qui pose devant les livres à tranche dorée qu'il a achetés au mètre, auteur de plusieurs bouquins où il s'évertue à démontrer que les juifs, tels le soviétique Popov, de fameuse mémoire, ont tout inventé: la loi, la liberté, la démocratie, la Ve république et les pommes de terre frites". Il est en effet l'auteur de pensums à pisser de rire intitulés La sortie d'Egypte: L'invention de la liberté (par les juifs) ou La Traversée du désert: l'invention de la responsabilité (par les juifs). Cette outre vide a sans doute tenu à confirmer notre sentence en donnant le 12 mars une conférence au Centre communautaire de Paris sur le thème: "Tyrannie, liberté et naissance de l'Etat de Droit dans le récit de l'Exode". Il faudrait aussi signaler son long ressassement une Lettre ouverte au cardinal Lustiger, sur l'autre révisionnisme, où il exhale ses rancoeurs rancies contre le christianisme qu'il cherche par tous les moyens à passer par la trappe. Le dernier chapître s'intitule "ne plus dire «Ancien testament» mais Thora". C'est le programme de la judaïsation générale. Hors de la conversion, point de salut.



UN BOULON DANS LE YAOURT

Dans le Washington Post du 1er mars, Richard Cohen déplore une décision prise par Bill Clinton juste avant son départ de la Maison Blanche: celle de la nomination au conseil d'administration de l'US Holocaust Memorial Museum d'une Afro-Américaine, Maya Angelou. Cette dernière avait plus ou moins soutenu "l'antisémite" et "raciste" Farrakhan et avait participé à la fameuse marche de "un million de personnes" organisée par ce dernier.
On sait que Farrakhan a pour habitude de parler de l'Holocauste en le qualifiant de "prétendu Holocauste" et des juifs en les traitant d'"imposteurs", et le journaliste ne comprend pas bien que M. Angelou, qui a, un jour, "prêté son nom et son prestige" à ce "raciste" fasse partie aujourd'hui du conseil d'administration de ce musée.

Blemishes on the Holocaust Museum, Washington Post, 1er mars 2001 Page A19
<http://washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A6001-2001Feb28?language=printer>

Affaire Rich (suite)

Cependant, l'un des aspects les plus embarrassants de ce dernier jour du clintonisme, pour les judéocrates américains, a été l'implication dans les demandes d'amnistie pour l'escroc international Marc Rich du directeur de ce fichu Zolocausse Mémorial Muzée, un rabbin comme de bien entendu, le Rav Irving "Yitz" Greenberg, qui a compromis le Muzée en écrivant sa requête sur le papier à en-tête dudit Muzée zolo (cf les actualités de mars 2001, avec des articles traduits sur l'affaire). Déjà qu'ils avaient eu tant mal à se dégotter un directeur présentable, sioniste dans le sens du poil, et voilà t'y pas que c'est un pourri. Et maintenant des noires louches. Y a des gens que ça révulse. Nous, ça nous bidonne. Et pour couronner tout ça, voilà que des organisations juives réclament sa démission parce "qu'avec sa lettre à Clinton sur du papier à en-tête du musée de lolocoste réclamant la grâce du financier en fuite, il a mêlé le musée de lolocoste à une polémique qui a nui à sa réputation, dit le New York Jewish Week." Jewish Telegraphic Agency, News at a Glance | April 06, 2001[" by writing to Clinton on
Holocaust museum stationery asking that he pardon the fugitive financier, Greenberg embroiled the Holocaust museum in a controversy that has damaged its reputation, according to the New York Jewish Week.]


Voir "Marc Rich and the Jewish question", by Eliahu Salpeter, extrait de Ha'aretz op-ed, 7 mars 2001

<http://www3.haaretz.co.il/eng/htmls/kat11_3.htm>


Les retombées de l'affaire Rich sont multiples. Dans la presse étazunienne, les dégâts sont visibles aussi; voir la façon dont le magnat de la presse Conrad Black a traité l'éditorialiste Taki et les réactions de ce dernier.

Les organisations juives américaines sont bien embêtées: alors que depuis vingt ans, feuilletons télévisés et littérature à l'appui, elles cherchent désespérément à substituer à l'image du juif manieur d'argent impitoyable celle l'image du juif "intellectuel" et moralement exemplaire, voici qu'une fois de plus, l'actualité vient les contredire purement et simplement avec ce qu'elles appellent d'un euphémisme "la controverse du financier en fuite". L'affaire Rich n'a pas fini de les occuper (c'est une façon comme une autre d'éviter le sujet brûlant de l'assassinat des Palestiniens et de l'occupation militaire de leur pays) et les rebondissements récents nous font beaucoup rigoler. On avait vu le mois dernier qu'une commission parlementaire américaine avait décidé d'entendre les principaux figurants de l'affaire. Le sieur Foxman, président du Congrès juif mondial, principale organisation terroriste sioniste, a dû ainsi s'expliquer devant les députés et, ô surprise; figurez-vous que ce monsieur, qui est très courageux lorsqu'il s'agit d'encourager les bandes armées israéliennes à tirer sur des gamins armés de fronde, a tourné casaque et "fait repentance". C'est très étonnant car on se demande quel bénéfice des gens dont la culture (inspirée probablement de Genghis Khan, sans le courage) est fondée sur le refus du pardon espèrent tirer d'une rétractation déprécatoire. Sans doute ce fourbe compte-t-il sur l'obligation chrétienne du pardon des offenses pour se tirer de ce mauvais pas. Mais comme il n'a pas dû fréquenter beaucoup les écoles chrétiennes, il ignore tout de la différence entre l'attrition et la contrition, qu'à part les molinistes, personne ne lui pardonnera; plus loin, la théologie chrétienne déclare que le jugement appartient à Dieu seul mais là, on va entrer dans une casuistique bien ennuyeuse: M. Foxman croit-il en Dieu? S'il y croit, est-ce le dieu des chrétiens ou celui des juifs qu'il adore? Si c'est celui des chrétiens, ce n'est pas devant une commission parlementaire qu'il devra se justifier mais devant Dieu. S'il n'y croit pas, qui espère-t-il berner avec ses cris d'orfraie?Nous avons un article en anglais.

Enfin il n'a pas été tellement entendu par ses coreligionnaires: un éditorialiste du New York Times réclame aujourd'hui carrément sa démission d'un côté (Jewish Telegraphic Agency, News at a Glance, 26 mars 2001), d'un autre un certain rabbin Daniel Lapin, président de l'association "Pour la tradition" (Toward Tradition) lui octroie le "Our Own Worst Enemy Award" (prix de notre pire ennemi). On dirait qu'il ne convainc pas grand monde, à l'aaargh ou ailleurs! Mais de son côté, il n'y a sûrement qu'une chose qui compte: avoir convaincu Clinton et mis son compète escroc à l'abri de la justice. La fin justifie les moyens, comme disent les jésuites.



HELVÈTES À LA BOTTE
Les trois principaux fournisseurs suisses d'accès à internet ont reçu la visite de la police. Elle chassait, non pas le célèbre dahu, mais les pages Web hostiles à Israël, en particulier celles qui trouvaient exagérées les réclamations financières des rançonneurs professionnels. Les gestionnaires des sites mis en cause ont également reçu la visite des poulagas des quatre-cantons. L'offensive policière était orchestrée par Israël Samuel Althof, président d'un groupuscule appelé Aktion Kinder des Holocaust qui a bien précisé que le but était de chasser les pages qu'il appelle "néo-nazies". Il affirme qu'il a fallu six mois de travail pour traquer 754 pages qui critiquent Israël.

De: <[email protected]> Pour d'autres information, voir Michael Walsh sur <http://www.ety.com/HRP>
Parallèlement, si l'on peut dire, la police a fermé le site suisse catholique traditionnaliste <romandit.ch> qui avait le grand tort de critiquer la Gay Pride et l'avènement de l'homosexualité.
Nous pourrions tous, en manière de rétorsion, prendre un feutre et oblitérer la Suisse de toutes nos cartes.


JAMAIS

Revoir à la télé cette vieille girouette de Dominique Jamet vous met toujours un peu mal à l'aise, avec sa tête de méchant des séries B. Le 16 mars sur Paris Première, il a déclaré qu'en France il n'y avait que trois questions qui "faisaient problème". Il les a citées dans l'ordre:

Ceci donnait aussitôt à penser qu'il était probablement négationniste, peut-être un peu pédophile mais sûrement vache folle.


LA BUCHE ET LA VACHE

Nous recevons beaucoup de courriers qui s'accordent tous plus ou moins pour dire ceci:

To <[email protected]>
Subject: Vache folle et fievre diverses
Date: Fri, 23 Mar 2001 14:41:38 -0500
Dans le cas de la vache folle, les autorites francaises n'arrivent pas a ce debarrasser de 500 000 tonnes de farines animales bien qu ils disposent d'usines incineratrices hautements performantes. Delai 3 ans environ.
Dans le cas de la fievre aphteuse aucune vache, porc ou mouton ne brule tout seul alimente par sa propre graisse poutant en quantite superieur a celle d'un detenu de camp de concentration.
Pour quelques centaines d'animaux des centaines de tonnes de charbon ou de bois sont necessaire a leurs destruction. Les bucher sont ammenages le long de remblais ou a meme le sol. Aucune fosse apparement.
Qui croire? La logique revisionniste ou celle des extermionationnistes. Devons-nous continuer a croire sur parole la these des "camps de vacances" ou celle des camps de la mort.Ou ce trouve la verite entre les deux?
Nos enfants doivent apprendre le
Journal d'Anne Frank,apprendront-ils celui de Lewin Meyer?
Je desire rester incognito.Merci


ROCHER
Les éditions du Rocher ont fait savoir qu'elle succombaient aux pressions qui leur enjoignaient de retirer de leur programme de publication un livre d'un auteur communiste, M. Llabres, sur La Dépêche du Midi, le grand journal toulousain, au temps de l'Occupation, et le rôle de René Bousquet, râfleur du Vel d'Hiv et copain à Mitterrand. Le fils du propriétaire du journal de cette époque est un politicard bien connu, Jean-Michel Baylet (on prononce Baylet comme baïonnette), haute personnalité de parti radical de gauche. Ce Baylet, dont le livre donne à entendre que sa mère couchait avec Bousquet (on a bien le droit), a envoyé un avocat pour menacer les éditions du Rocher. Le maître chanteur, en l'occurrence, et le terme est assez choisi, fut maître Jean-Denis Bredin, très lié à la mitterrandie et à l'affaire Dreyfus. Mais ça ne suffisait pas. Alors, l'autre luminaire du parti radical "de gôche", Roger-Gérard Schwarzenberg, ministricule de la recherche pour figurer dans les futures coalitions "plurielles", envoya carrément un membre de son cabinet pour menacer de faire péter le Rocher, qui a jeté l'éponge. Aux dernières nouvelles, notre excellent confrère Claude Durand a décidé d'accueillir le livre chez Fayard.
On voit bien les moeurs du josbobinard: Shwarzie est là pour les basses oeuvres. Il menace un éditeur pour rendre service à son copain radsoc. Il envoie quelqu'un de son harem à la tête du CNRS pour exécuter Thion en place de Grève. Il y a tellement d'affaires au sérail que tous les membres du cabinet de Schwarzie n'y suffiront pas. Il va falloir passer des petites annonces dans Libé.


L'ÉPURATION DES MORTS

La puissante organisation mondiale des ingénieurs de l'électricité et de l'électronique (Institute of Electrical and Electronics Engineers --IEEE), a donné son prix à un ingénieur allemand nommé Erwin Marx (1893-1980) qui s'est beaucoup consacré, vers 1933-34, à la politique d'enfouissement des lignes électriques, ce qui n'a pas peu contribué ensuite à l'effort de guerre allemand. On en trouve les détails dans une biographie de Marx procurée par le Dr. Helmut Maier, publiée à Stuttgart en 1993 (en allemand) ISBN 3-928186-11-6. Or ce Marx (peut-être lui aussi d'origine juive) se révèle avoir été un ardent partisan de Hitler. Il a adhéré au parti en 1937.
Soumise aussitôt au bombardement rituel des Gardiens-cohen du Temple, cette organisation IEEE a refusé de révoquer son prix sous le fallacieux prétexte qu'il aurait fallu démontrer que ce Marx s'était personnellement rendu coupable de crimes de guerre ou qu'il avait lui-même tué des gens. Les censeurs se sont étranglés d'indignation devant cette insolence des électriciens.
La chasse à l'ingénieur électrique est donc ouverte. Tous les moyens du chantage et de la diffamation vont être mis en oeuvre. Ça va barder dans les transfos s'ils font de la résistance.
Voir:
<http://ktechw3.ktech.com/~ppps/PulsedPower/PulsedPower.html>


JEUNESSE PRINTANIÈRE

Certains journaux avaient fait mine de s'offusquer quand, dans une attaque contre Jospin, S. Thion avait traité Ehoud Barak d'assassin patenté. Le vendredi 16 mars, France 3 a présenté, à 0 h. 15 un documentaire, datant de quelques années, "La liste Golda", encensant l'effroyable Golda Meir, premier ministre d'Israël, qui avait donné pour tâche à ses services d'assassiner tous les Palestiniens qui avaient pris part à la prise d'otage au village olympique de Munich. On a eu droit à la petite histoire d'Ehoud Barak, racontée par lui-même avec complaisance et 1991; avant d'être infiltré à Beyrouth pour aller commettre des meurtres, il a été déguisé en femme afin de passer pour l'épouse d'un de ses collègues tueurs nommé Betzer. Au cours de cette opération baptisée "jeunesse printanière", qui a fait une cinquantaine de morts chez les Palestiniens, Barak a personnellement participé à l'assassinat nocturne de Kamal Adwan, Youssef al Nadjar et Kamal Nasser. Il racontait ça avec un fin sourire. Y a pas de doute, il était très content de lui-même.
Jospin a dû sentir cette belle nature de travelo gore et ça lui a donné la gaule. Faudrait pas croire qu'on arrive au pouvoir sans ressentir des émotions.


L'AIRE DU TEMPS

Samedi 16 décembre, "Tout le monde en parle", France 2


"Pierre Arditi [le comédien socialo] a des goûts littéraires surprenants. Il avoue vouer une passion quasi exclusive à Robert Brasillach: "Je l'ai découvert sur le tard, et je dois dire que j'ai eu tort. C'est un manque de culture de ma part. [...] Je voudrais être le chantre de cette parole qu'on a tendance à éteindre. L'antisémitisme ne me choque plus. C'est dans l'air du temps, alors pourquoi pas ?" Même s'il s'agit d'une "interview mensonge", ça fait quand même bizarre à entendre."


Minute, mercredi 20 décembre 2000, No1981-1982, p. 15, rubrique "La Télé les rend fous".


LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES (3)



Lyon: silence, on brûle!


On sait où trouver les coupables de l'incendie criminel de la Bibliothèque interuniversitaire de Lyon. Dans la nuit du 11 au 12 juin 1999, un violent incendie ravage la bibliothèque interuniversitaire de Lyon. Il détruit 300.000 ouvrages sur 450.000. En particulier -- ce point vaut d'être noté -- des thèses, par dizaines de milliers, sont parties en fumée. Sur le moment, l'incendie est décrit comme accidentel. En France comme à l'étranger il suscite une vive émotion. Les présidents des deux universités, Bruno Gelas pour l'université Lumière (ou Lyon-II) et Gilles Guyot pour l'Université Jean-Moulin (ou Lyon-III) multiplient les déclarations sur la catastrophe.
Du silence gêné...
Coup de théâtre! Le 22 juillet 1999, la presse annonce que le parquet de Lyon a ouvert une information contre X pour destruction volontaire par incendie. Le jeune juge Stéphane Noël est chargé de l'instruction. Il saisit la brigade criminelle de la SRPJ de Lyon. La nouvelle devrait provoquer l'indignation et un flot de commentaires. De Paris à Lyon, du premier ministre et du ministre de l'Education nationale jusqu'aux instances locales, tout le haut personnel politique, administratif ou universitaire devrait normalement réagir dans les termes les plus vifs contre cet acte criminel et contre ses auteurs. Or, les journalistes lyonnais en feront la remarque, c'est le silence général, la gêne palpable, le refus de commenter.
Un an plus tard, en juillet 2000, on apprend par une indiscrétion que l'enquête a progressé. Elle a établi que la localisation du premier feu, le mode de propagation de l'incendie et, enfin, des traces d'une espèce d'hydrocarbures absente des produits utilisés dans les deux universités ont confirmé l'emploi d'un accélérant. Seul Bruno Gelas lèvera un court instant un coin de voile sur cette découverte.
...au silence délibéré.
Le silence se fait alors encore plus pesant. A telle enseigne qu'aujourd'hui la population lyonnaise, dans son ensemble, semble avoir oublié que Lyon, en juin 1999, a connu l'un des plus formidables incendies criminels de son histoire. On est en droit de s'interroger. Pourquoi ce silence, aujourd'hui, du ministre Jack Lang? Pourquoi ce mutisme de Lyon-II et de Lyon-III? Pourquoi cette indifférence des autorités politiques locales, que celles-ci appartiennent à la majorité ou à l'opposition? Pourquoi Raymond Barre s'est-il tu? Pourquoi laisse-t-on le juge d'instruction Stéphane Noël et le SRPJ opérer comme au temps du cabinet noir? Pourquoi les journalistes évitent-ils de mener une enquête, soit sur commande d'une autorité médiatique, soit de leur propre initiative?
On sait, qu'ils agissent! La raison de ce silence et de cette démission est évidente. Les coupables sont à rechercher du côté des enragés qui, surtout à partir de janvier 1999, ont orchestré contre Lyon-II et Lyon-III une stridente campagne de haine, de diffamation et de délation. Ils appartiennent à la frange des justiciers qui ont accusé la Bibliothèque interuniversitaire de détenir des thèses ou des écrits révisionnistes, dont ceux de Jean Plantin. Ces zélotes s'agitent dans des officines -- subventionnées -- qui, tour à tour ou en même temps, ont pris pour cibles les professeurs Bruno Gelas, Gilles Guyot, Yves Lequin, Régis Ladous, Bernard Comte, Jean-Paul Allard (voir Rivarol du 2 mars), et d'autres encore, après la destruction par leurs prédécesseurs des carrières de Robert Faurisson, de Pierre Zind, de Bernard Notin et d'autres universitaires révisionnistes. On remarquera que, pour ces vengeurs, tout est prétexte à manifestations, perturbations, déclarations enflammées et clameurs d'indignation, tout, sauf, précisément, un formidable incendie criminel qu'ils avaient déploré quand il paraissait accidentel et sur lequel ils se taisent obstinément depuis qu'il s'est révélé être de nature criminelle. Quand cessera ce silence complice? Quand les média ouvriront-ils une enquête sur l'incendie criminel et la recherche de ses auteurs? Quand les autorités politiques, administratives et judiciaires ainsi que des candidats aux actuelles élections municipales et cantonales assumeront-ils, enfin, leurs responsabilités?
Roland Bocage

Rivarol, 9 mars 2001, p. 5.

Peu après la sortie de cet article, un flic lyonnais, en charge du dossier, a téléphoné à Rivarol pour se renseigner. L'article, dit-il, contient des informations qu'il ne possèdait pas... La maison poulaga roupille. Mais lit les journaux pour se tenir au jus. Ganimard n'est pas loin.
Quand à l'ectoplasme transparent qui vient d'entrer à la mairie de Lyon, Collomb, il a aussitôt, avant même de poser ses fesses sur la moleskine, réclamé qu'on roue Allard.

A propos de Lyon, on relève cet entrefilet dans Rivarol du 30 mars 2001, p. 4


Harcèlement démocratique

Nous avons ici à plusieurs reprises (Rivarol. des 22 déc. et 2 mars) évoqué la campagne hystérique menée par l'UEJF et l'Unef-ID à Lyon-III pour obtenir sous prétexte de négationnisme l'éviction de Jean-Paul Allard, alors que ce professeur de germanique ancien n'a pas une fois évoqué le révisionnisme en cours, ainsi que l'attestent d'ailleurs les enquêtes administratives. Cette frénésie ("La chasse à Jean-Paul Allard est ouverte", titrait cyniquement, le 1er mars, le correspondant lyonnais d'Actualité juive) a fini par payer: le 17 mars, l'universitaire était hospitalisé en urgence pour un accident vasculaire cérébral et il lui faudra subir une longue rééducation pour recouvrer un usage normal de la parole. A l'heure où les syndicats mobilisent contre le harcèlement professionnel, s'en trouvera-t-il un seul pour défendre le Pr Allard? Il est vrai que, dans son cas, il s'agit de "democratic harassment", auquel tout est permis.

Et puis, justrement, sur ce sujet, on attendait la déclaration de Jacklang, qui n'est plus de Blois. il avait promis qu'il allait prendre des sanctions pour calmer les joyeux pantouflards qui occupaient un coin de Lyon-III. Et puis rien, peau de balle. Il les a roulés dans la farine animale. Il a été se faire battre ailleurs. Un pantouflard ne fait pas le printemps.


HUMOUR LYONNAIS
(C'est comme un pardessus en peau de yak, c'est lourdingue mais ça tient chaud.)

"Les négationnistes n'ont jamais existé"

Une version contestée par les révisionnistes
 
Dans un discours prononcé hier devant un parterre de professeurs de l'université de Lyon II, Robert Faurisson a de nouveau provoqué l'émoi. Evoquant les récents déboires de deux directeurs de mémoire accusés d'avoir cautionné un mémoire anti-négationniste, le vieux maître de conférence a nié l'existence d'un quelconque mouvement, voire d'une pensée négationniste.
"Je l'affirme, les négationnistes n'ont jamais existé, et s'ils existent, n'ont d'aucune façon été victime de répression, de poursuites judiciaires ou d'indignation de la part des médias () Cette histoire de négationnisme a été montée de toutes pièces, il s'agit d'un complot, au même titre que la prétendue Shoah. "
Ce n'est pas la première fois que l'Université de Lyon II (et III) est le théâtre de graves dérives anti-négationnistes. En 1981 était créé l'Institut d'études anti-indo-europénnes, où siégeaient de futurs membres de SOS Racisme et du magazine Globe. Plus tard, en 1985, Henri Roques soutient devant des universitaires une thèse mettant en doute les témoignages concernant l'existence de lieux de rencontres négationnistes. En 1990 Bernard Notin, maître de conférences à Lyon III, publie une diatribe contre les Indo-européens, où il met en doute l'existence du négationnisme. Pourtant, selon de nombreux observateurs, les négationnistes existent bel et bien, et ce depuis au moins 1945.
Interrogé à l'issue de la conférence, Robert Faurisson n'a pas souhaité s'exprimer: "Je ne vois pas de quoi vous voulez parler" a-t-il simplement déclaré, ajoutant ironiquement: "Voyez-vous, moi-même qui vous parle en ce moment, je n'existe pas. Alors les poursuites judiciaires, hein, ça m'est bien égal!" Une pirouette qui n'a rien d'étonnant, émanant du théoricien de l'anti-négationnisme. Effectivement, selon Faurisson, non seulement tout est dans tout, mais tout est également dans rien. Par conséquent, rien est dans tout. En revanche, et c'est une surprise, rien n'est pas dans rien.
Une philosophie qui ne convainc pas tout le monde. Les réactions ne se sont en effet pas fait attendre: les révisionnistes, dans un communiqué laconique, ont immédiatement fait savoir qu'ils contestaient les thèses de Faurisson.


Vous trouverez ça dans un canard qui s'appelle "l'examineur".
<http://www.examineur.com/num1/negation.htm>
Exact peut-être pas, mais mineur sans aucun doute...

LETTRE AUX SERVITEURS DE L'INFÂME

Madame, Monsieur,
Une fois de plus, on vous somme de ramper sous la férule de la nouvelle caste sacerdotale. Car il existe en France (en particulier) une race supérieure de bien pensants qui tue par mort civile, prison et ruine les lettrés désignés comme hérétiques. Que ce soit par obéissance à des ordres, par inculture ou par corruption, un personnel étatique nombreux exerce désormais la fonction de bourreau chargé de purifier la pensée ...
Depuis l'Empire romain, la terreur intellectuelle est toujours menée en référence à la «loi» de l'ancien testament. Le joug de la loi doit peser sur les blasphémateurs, les hérétiques et les idolâtres, qualificatifs que le nouveau clergé a remplacé par antisémites, fascistes, racistes. Ainsi, on cherche à vous convaincre que la généralisation de cette loi tyrannique est un progrès quand il s'agit d'une infamie grâce à laquelle des sectes religieuses tuent toute pensée. Depuis presque 2000 ans, la liste des victimes de la terreur intellectuelle orchestrée par le parti dévot est longue, tant du fait de l'église que du temple réformé, de la synagogue que de la mosquée et du bolchévisme...
Vous ne collaborerez plus à cette ignominie pour les raisons habituelles de tout honnête homme, et en particulier:
1 - Les législations religieuses Foyer (1972) - Gayssot (1990) etc. donnent le statut de race supérieure à des groupes privés: c'est un racisme institutionnel qui transforme les humains en un troupeau d'esclaves sommés d'ânonner les pensées pieuses qui conviennent à la race supérieure. Or l'esprit missionnaire qui se cache derrière ces lois n'a aucun respect pour l'autonomie des hommes, leurs pensées, sentiments et émotions. Seules les vérités révélées par la caste sacerdotale comptent. Cette législation est un crime contre les humains qui pensent. En acceptant de participer à l'entreprise de purification de la pensée, vous devenez le complice de ces criminels.
2 - Pour tout Européen, l'émulation est la condition de tout ce qui mérite notre admiration, et notre étude. L'accord de toutes les opinions est le rêve des hommes ignorants qui en outre veulent soumettre le monde au pouvoir des croyants. Cette guerre sainte, qu'il nous est demandé de mener, affaiblit l'Etat qui est conquis par toutes les puissances mieux organisées à travers le monde. La législation mosaïque, imposée à tous les européens, instaure une guerre partisane et fait de l'Etat un instrument de terreur au profit de la communauté des croyants. «Une foi, une loi, un Roi» affirmaient les réformés au XVIe siècle. L'Etat consistoire est-il votre idéal?
3 - La loi mosaïque transforme les magistrats en bourreaux. Si c'est un art de triompher de soi-disant mal-pensants par la terreur judiciaire, les bourreaux de la magistrature seraient les plus savants des docteurs. Que ne ferme-t-on les universités? A moins qu'il ne soit affirmé, comme Saint-Augustin s'appuyant sur la loi de l'ancien testament, que l'action contraignante du pouvoir civil dans l'établissement des nouvelles vérités révélées repose sur l'action du dehors vers le dedans. Mais quelle gnominie que d'affirmer la supériorité de l'opinion de certains sur tous les autres!
4 - Il existe un lien entre la tyrannie dans l'ordre de la pensée et la corruption, en sorte que le soupçon de crapulerie pourrait aussi se porter sur vous.
-- Le dissident russe Alexandre Zinoviev rappelle que «les hommes cherchent d'autant plus à renaître officiellement meilleurs qu'ils deviennent pires dans la réalité.» Chacun sait à quel point la corruption règne aujourd'hui en France et dans l'ensemble de l'Occident. S'auto-proclamer pur anti-révisionniste par exemple ne permettrait-il pas de camoufler toutes sortes de canailleries ?
-- Les lois de 1972, 1990... permettent des répressions de masse. Ce système a entraîné la création dans toute la société (et dans toute l'Europe) d'organisations spécialisées pour mener à bien ces répressions. C'est évidemment une force qui a tendance à échapper au contrôle. Elle finira par vous broyer si elle le juge utile ou si vous cessez de la servir. Le monopole de la répression intellectuelle permet à ces organisations de brutes de monnayer (de vendre) aussi leur «indulgence.» Il en était de même du temps de l'Eglise ou du parti bolchévique. Combien coûte cette protection d'un genre si particulier?.
Voilà pourquoi, Madame, Monsieur, vous revendiquerez la déconfessionnalisation de l'Etat et montrerez du courage en refusant d'être un tueur au service du parti de l'infâme. Car il est de votre devoir de protéger les lettrés contre les entreprises liberticides menées par une nouvelle caste sacerdotale dont nous connaissons tous, depuis des siècles, l'obscurantisme, la vanité et l'intolérance.
Echephron




LA JOSPUTAIN DE MICROSOFT

Contrefaçon: Microsoft souffle son texte à Jospin


Par Guillaume Bonjean



Chez Microsoft France, la lutte anti-piratage suppose une «influence auprès des pouvoirs publics» et une «action proactive sur la presse», si l'on en croit un mémo interne récupéré par nos confrères du Register.
Le magazine britannique publie une note, datée du 5 mars, dans laquelle Guillaume Tostain, responsable de la cellule anti-piratage de Microsoft-France, fait le point sur l'action de son équipe à l'intention de ses homologues européens.
Une campagne clé en main
Son principal sujet de fierté: «la plus belle réalisation du semestre, l'engagement de Jospin au Milia». Microsoft se vante ainsi d'avoir fourni «une campagne clé en main [...] au ministère de l'Industrie», campagne annoncée par Jospin et qui devrait culminer en automne par une série de spots publicitaires visant à affirmer l'engagement du gouvernement sur la question de la contrefaçon des contenus numériques.
Au ministère de l'Industrie, l'entourage de Christian Pierret nous affirme que l'initiative du gouvernement est le résultat des travaux du Comité national anti-contrefaçon (CNAC), une émanation du ministère. Ce groupe de travail (injoignable) présidé par la député socialiste Brigitte Douay travaille - c'est le cas de le dire - «en étroite collaboration avec les secteurs concernés», selon les communiqués de presse du ministère.
Contacté par ZDNet France, Alain Ecuvillon, membre de la cellule anti-piratage française de Microsoft peste contre ce «piratage» des correspondances privées de sa société mais reconnaît les faits. Il estime même normal de «faire la promotion» des intérêts de Microsoft auprès des pouvoirs publics. Pour lui, le fait d'influencer les élus est «un moyen comme un autre» de défendre son entreprise. Tout va bien, donc.
L'action de Microsoft ne se limite évidemment pas à manipuler le gouvernement. Les entreprises aussi ont droit à un traitement de faveur. Afin de les inciter à mettre en conformité leur parc logiciel, Tostain recommande de ce côté «une pression progressive, soit deux lettres puis un contact téléphonique, avec un message de plus en plus directif, mais non agressif». Cela afin de préserver «la nouvelle image» de BSA (Business Software Alliance), le bras armé de Microsoft dans la lutte anti-piratage, critiqué par le passé pour ses méthodes plutôt musclées. Autre point évoqué dans le mémo de Tostain: comment faire passer la pilule du Microsoft Product Activation (MPA) auprès «de la presse et du grand public». Il est vrai que convaincre le bon peuple qu'une technologie anti-piratage requérant l'identification téléphonique de chaque client lors de l'installation peut être bénéfique à tous n'aura rien d'une partie de plaisir. Heureusement, avec une petite «action proactive de BDDP Corporate [une des agences de relations publiques de Microsoft France, NDLR] sur la presse info et la presse éco», tout devrait là aussi aller beaucoup mieux.
Vos conclusions, monsieur Ecuvillon? «Toutes ces informations sont plus ou moins connues, nous aurions juste préféré qu'elles soient présentées d'une autre manière».

ZDNet France 10 mars
<
http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=18621&nl=zdsecurite>


ON A LES GOEBBELS QU'ON MÉRITE


Réaction au compte rendu de la conférence révisionniste de l'IHR par John Sack: rappelons que l'auteur de ce compte rendu est juif, qu'il a participé à la conférence où il n'a rien vu de plus dangereux que d'aimables porteurs de maillots ornés du mot d'orxdre "No holes, no holocaust" (pas de trous, pas d'holocauste) et qu'il ne voit pas pourquoi il ne serait pas reconnu à ces gens-là la même liberté d'expression qu'à n'importe quelle autre minorité. Ça fait un drame, évidemment, dans les officines sionistes, pour qui qui considèrent
"cette dénégation ou élimination de l'holocauste est dévastatrice pour les forces de modération et de réconciliation du Proche Orient. Les haïsseurs comptent sur la mémoire collective élusive de la société pour balayer les crimes du passé et réhabiliter le legs de Hitler. Les négateurs de l'holocoste, de quelque religion ou nationalité qu'ils soient, s'efforcent de parachever l'oeuvre des sections de choc SS qui, d'après le rescapé de lolocoste Primo Lévi, narguaient ainsi les déportés des camps de la mort: "Quelle que soit l'issue de la guerre, nous avons gagné la guerre contre vous; il ne restera plus aucun d'entre vous pour témoigner; mais même si certains survivaient le monde ne les croirait pas." [c'est fou, cette puissance prophétique du SS moyen; on est étonné que le nom de Rassinier ne soit pas énoncé clairement, il corroborerait l'exactitude de ce récit -- qui, tel quel, ressemble à un voeu pie!] Aujourd'hui les marchands de haine et les négateurs de lolocoste croient qu'ils peuvent réécrire l'histoire. Nous avons l'obligation de rejeter leurs "gros mensonges" parce que, comme lannonçait le philosophe George Santayana, "ceux qui ne peuvent pas se souvenir du passé sont condamnés à le reproduire." [on ne sait pas qui est ce "philosophe", mais c'est visiblement un grand penseur !]

 

Holocaust deniers spread their lies in Middle East

by Abraham Cooper and Harold Brackman



Veteran war reporter John Sack recently penned an Inside the Bunker account for Esquire magazine -- not of Adolf Hitler's last days, but of the lives of those who today deny that the Nazis ever intended to annihilate the Jews. Sack presents a sympathetic "insider's view" of a California convention of the Institute for Historical Review (IHR), the organized front for Holocaust revisionists who deny the reality of Hitler's Final Solution.
Sack's prose is satirical, but his serious purpose is to score the Jewish critics of Holocaust deniers. Though not denying the Holocaust, Sack dismisses the deniers as no more dangerous than devotees of flying-saucer cults. Pictured as harmless Germanophiles, they emerge through Sack's prose as heroic martyrs to the cause of free speech, allegedly under assault by organized Jews.
Perhaps Sack and the editors of Esquire don't take Holocaust denial seriously, but the rest of the world views matters differently. [Rest of the world= we the Jews]
Many countries are concerned about the resurgence of Nazism and have made it a crime to defame the memory of the dead. Americans may not agree with these laws on free-speech grounds, but we all can applaud last year's declaration of the Stockholm International Forum on the Holocaust, which encourages all European states to include the study of the Holocaust "in all its dimensions" in the curriculums of their schools. [The result of Israel's arm-twisting politics]
Unfortunately, however, too many in the mainstream Arab and Muslim worlds teach their children just the opposite: that there was no Holocaust. This is why the supposedly harmless IHR has, for the first time, scheduled a gathering in the Middle East: a conference March 31 through April 3 in Beirut titled, "Revisionism and Zionism." The event is coordinated by Jürgen Graf, a professional bigot who fled Switzerland in 1998 for Tehran after being sentenced by a Swiss court for denying the Holocaust.
A frightening fusion
From Tehran to Baghdad to Damascus to Gaza to Cairo, the Holocaust-denial ideology has been fused with "holy war" gospel by those dedicated to delegitimatize the Jewish people and destroying the state of Israel. A few examples:
According to Palestinian intellectual Abdallah Horani, "instead of talking about the so-called Holocaust, (we) should have followed the doubts (about it) that are gaining momentum in the international arena and among leading European intellectuals."
Sheik Nafez Azzam of the "Palestinian Jihad" movement in Gaza insists that any "intention to teach the Holocaust in the Palestinian schools contradicts the natural order of the universe."
Columnist Anis Mansour, writing in Egypt's official Al-Ahram newspaper, says it should "become clear to the world that what happened to the Jews of Germany, Poland and Russia was justified."

Sustenance for haters
Such denial or dismissal of the Holocaust is devastating for the forces of moderation and reconciliation in the Middle East. [Which ones ???]
Haters are counting on society's collective lapsed memory to whitewash the crimes of the past and rehabilitate Hitler's legacy. Holocaust deniers, whatever their nationality or religion, are trying to complete the work of SS storm troopers who, according to Holocaust survivor Primo Levi, taunted death-camp inmates: "However this war may end, we have won the war against you; none of you will be left to bear witness; but even if someone were to survive, the world will not believe him."
Today's hate merchants and Holocaust deniers believe that they can reinvent history. Our obligation is to reject their "big lies" because, as philosopher George Santayana warned, "Those who cannot remember the past are condemned to repeat it."

USA Today, 8 March 2001


LE CHAGRIN DU BELGE

Le 26 février, interviewé par une télévision néerlandaise, M. Roeland Raes, vice-président du Vlaams Blok (mouvement nationaliste flamand), manifestait ses doutes quant au nombre des victimes juives de la seconde guerre mondiale.
Ses propos soulevaient un véritable tollé dans les médias et la majorité du Vlaams Blok se désolidarisait de son vice-président en se prononçant contre ses déclarations; son président, Frank Van Hecke, allait jusqu'à qualifier les propos de R. Raes d'"imbécillités" sur la chaîne de télévision flamande.
Le 5 mars, le parti tenait son conseil et, sous la pression des députés Filip De Winter et Gerolf Annemans, R. Raes démissionnait de toutes les fonctions qu'il occupait au sein du parti; dans la foulée il démissionnait également de son poste de sénateur.
A noter qu'en 1995 R. Raes avait, comme tous les élus du Vlaams Blok de l'époque, voté la fameuse loi muselière belge Eerdekens-Mayeur.

Voir The Guardian, 9 March 2001, l'article de Andrew Osborn
<[email protected]>


HYPOTAUPE

 

Un lieu mythique et problématique : La Vielle Taupe



A propos d'un glissement: Pour ceux de ma génération, la librairie "la Vieille Taupe" était le lieu, le seul lieu à Paris où nous pouvions trouver cette littérature marxiste anti-stalinienne. Voici quelques textes écrits par ceux qui participèrent à son histoire. Le fondateur et animateur, Pierre Guillaume dont on abordera la trajectoire plus loin, évoque ici (pdf) ce qui entoura la naissance et la vie de cette librairie. (origine du texte) A propos de ces mêmes événements voici des écrits théoriques interressants même si peu digestes, édités dans les années 80 par une (?) personne issue du "Mouvement communiste" dans la revue "La banquise". Il est remarquable qu'à aucun moment dans son texte P.G. ne fasse mention de ces personnes. A propos de cette revue, il faut se reporter à ce qu'en dit Serge Quadruppani.
L' évolution de cette librairie et celle de son animateur vers des thèses révisionnistes nous ont laissé un goût amer dans la bouche. Il s'agira aussi de comprendre ce qui s'est passé. Pour cette recherche j'ai rassemblé des textes publiés sur le net à ce propos. Voici donc des explications de ce passage d'une position révolutionnaire radicale à la défense de Faurrisson, initiateur de la remise en cause des chambres à gaz, au début des années79/ 80
[Note de l'AAARGH: Tous les lecteurs de l'AAARGH savent que que la Vieille Taupe n'a fait que reprendre le flambeau de Rassinier, qui a élaboré pendant vingt ans des analyses impitoyables sur l'idéologie dérivée de la seconde guerre mondiale, et que Faurisson a simplement isolé certaines thèses de Rassinier. Cette contestation s'inscrit donc dans une analyse anticommuniste radicale d'extrême gauche dès le début. Seule l'ignorance et le travestissement des faits (ou leur oubli pur et simple) permettent de parler de glissement et de goût amer!]. Ce qui nous intéresse ici, n'est pas de savoir s'il y a eu ou pas des chambres à gaz, mais comment à partir de positions révolutionnaires -type ultra gauche- on peut arriver sous prétexte de liberté d'information, à avoir partie liée avec le reliquat/semence de la peste brune.
La vielle taupe et l'affaire Faurrisson
Chronologie d'une négation Si vous êtes à la recherche d'arguments "techniques" à propos de cete affaire vous pouvez vous reporter à cette conférence donnée par le professeur Pierre Ayçoberry de l'université Marc Bloch de Strasbourg
Un visiteur me signale deux sites utiles à consulter sur ce sujet du négationnisme. En voici les adresses : "
http://www.phdn.org/" "http://www.anti-rev.org/".
Pour autant cela m'amène à m'interroger sur l'antinégationisme que je ne peut m'empêcher de relier à l'antifascisme, et donc à m'inscrire en faux contre ses tenants. Je vais tenter de m'expliquer, tout en sachant bien les risques que je prends. Je crois que l'anti-négationisme considère la chose comme son tout et non pas comme la manifestation d'un conflit qui se passe ailleurs. L'horreur absolue n'est pas la Shoa mais le système social qui l'a permis, et ce systeme social, le nazisme est le fruit de conflits nés au sein du capitalisme et de l'impérialisme militaire. Lutter contre le négationisme sans lutter pour une justice sociale, sans refuser de participer aux entreprises d'aliénation, sans objecter à la violence organisée, est pour le moins un signe d'un grand aveuglement si ce n'est d'une hypocrisie insigne. D'autre part comme l'antifascisme était muet, et l'est resté, quand aux crimes du "communisme" les anti-négationistes sont singulièrement silencieux vis à vis de la guerre coloniale qui se passe en Israël-Palestine, et encore plus vis à vis des thèses racistes de l'extrème droite juive qui elle suit fidèlement les traces de Jabotinski.

<
http://www.plusloin.org/Projet/taupe.html>

Lire l'article
Socialisme Ou Barbarie -- une revue iconoclaste dans la France d'après-guerre, par Philippe Gottraux. C'est notre parenté lointaine.
<
http://www.plusloin.org/textes/sob.html>

BANQUISE, AVANT LA DÉBACLE

La Banquise aussi est sur le net. On y trouve des choses comme ça:

Y a-t-il une question juive ?


Quand le gouvernement de Vichy, adoptant les lois raciales du IIIe Reich, imposa le port de l'étoile jaune aux juifs (ce qu'aucun historien révisionniste ne s'est encore aventuré à nier) il se trouva un client de bistrot parisien pour coudre à son revers le symbole de feutre surmonté du mot "Auvergnat". On sait qu'à l'initiative du roi, le peuple danois tout entier promit d'en faire autant et que, devant cette menace, le port de l'étoile jaune ne fut jamais instauré au Danemark occupé. On se souvient encore que des dizaines et des dizaines de milliers de manifestants ont défilé à Paris un beau jour de mai 68 au cri de "Nous sommes tous des juifs allemands!".
On voudrait que ces trois exemples -- le courage du gavroche, le civisme démocratique danois et l'élan révolutionnaire parisien -- suffisent à répondre par la négative à la question qui sert de titre et qui pourrait passer pour une manière de provocation si elle n'annonçait fort bien la problématique communiste face à l'anti et au philosémitisme.
Même si l'on adopte le point de vue raciste -- ou simplement racial -- que la science d'aujourd'hui a plus ou moins réduit à néant (il existe plus de différences entre deux individus pris au hasard au sein de la population suédoise qu'entre les caractéristiques statistiques de cette dernière et de la population camerounaise par exemple. Cf. Albert Jacquard entre cent autres, Eloge de la différence, éd. du Seuil) il n'existe pas de race juive. Vingt siècles d'histoire, de migrations, de conversions, de brassages ont abouti à la situation présente dans laquelle existent au moins trois groupes distincts (sans oublier les juifs d'Ethiopie et les juifs chinois que l'Etat d'Israël refuse de considérer comme juifs). Les Ashkénazes (allemands) dont la langue est le yiddish, dialecte allemand, "originaires" d'Europe orientale, tantôt polonais, tantôt russes, tantôt austro-hongrois selon les fluctuations de l'histoire des empires, après avoir été probablement byzantins puis ottomans. Ce sont les plus nombreux, ils représentent environ les trois quarts de la population juive mondiale. On explique que, de quelques milliers, ils soient brusquement devenus plusieurs millions, par la conversion massive de toute une population turco-mongole, les Khasars (Dunlop et surtout A. Koestler, La treizième tribu). Face aux Ashkénazes "occidentaux" (puisqu'originaires d'Europe orientale!), les Sépharades (Espagnols) orientaux, dont la langue fut l'arabe dans le royaume maure d'Andalousie et qui, chassés par les rois catholiques, emportèrent un dialecte espagnol, le ladino, dans tout le pourtour du bassin méditerranéen (empire ottoman) et jusqu'à Istanbul (où une infime minorité le pratique encore aujourd'hui). Troisième groupe assimilé à tort au second, les juifs arabes du Maghreb (Occident), Tunisie, Maroc, Algérie et du Maschreq (Orient), Egypte, Yemen, Syrie, Irak etc. et dont la langue est (était, jusqu'à leur déracinement, leur transport et leur concentration en Israël par les sionistes ashkénazes désireux de remplacer le prolétariat arabe indigène pendant les années cinquante) l'arabe.
On voit bien que l'identité raciale entre ces probables turco-mongols et ces possibles berbères convertis relève d'un mythe et confine au délire. Reste le judaïsme religion. Mais comment expliquer alors qu'un athée français antisioniste puisse être juif ?
Jusqu'à la constitution de l'empire russe en Europe orientale, et jusqu'à la fin de l'empire ottoman en pays musulman, de multiples ethnies et confessions différentes cohabitèrent sans trop de heurts pendant les périodes de paix et de prospérité, tandis qu'aux époques troublées, les minorités étaient évidemment les premières visées par l'agitation. La société capitaliste qui repose sur la concurrence et l'uniformisation a produit cet antisémitisme de concurrence qui en période d'exacerbation de celle-ci tend à l'élimination des éléments les moins uniformisés. L'antisémitisme hitlérien cimenta les classes en alliant le socialisme des imbéciles -- l'identification du juif au grand capital, par les prolétaires et les classes moyennes, et l'antisémitisme des grands bourgeois, trop heureux de se débarrasser d'une partie de leurs semblables et concurrents.
En fait, tout ce qui précède, et qu'on pourrait, non sans intérêt, prolonger et approfondir à l'infini, relève de l'histoire, de la sociologie, de la géographie humaine et politique. Mais il n'est pas possible de ne pas voir que, depuis le XIXe siècle, qui a vu apparaître à la fois l'antisémitisme moderne et le sionisme, la prétendue question juive et les diverses manières de la poser et de poser son existence relèvent de la pure et simple manipulation politique. Depuis les tsars qui ne se privèrent pas d'exploiter autant qu'ils le pouvaient l'hostilité de leurs populations paysannes slaves et slavophones à l'encontre des communautés juives yiddischophones, longtemps protégées par les rois de Pologne, jusqu'aux puissances occidentales qui, au plus fort du mouvement colonial et impérialiste utilisèrent le problème juif à la fois pour tenter de résoudre la question d'Orient et de parachever le démembrement de l'empire ottoman, tous les dirigeants semblent s'être donné le mot pour préparer le terrain au démagogue qui sut faire de l'antisémitisme l'un de ses principaux thèmes de propagande dans un pays où la question juive était sur le point d'être résolue par l'assimilation pure et simple des citoyens de confession israélite: l'Allemagne de Hitler.
Mais que ce soit pour protéger les citoyens contre les juifs (Hitler) ou les juifs contre l'antisémitisme totalitaire (alliance des démocraties et du sionisme), c'est avant tout et une fois encore l'existence du racket étatique que la prétendue question juive sert à justifier. Les manipulateurs ennemis -- politiciens sionistes et antisémites -- avaient en commun d'invoquer en renfort de leurs manipulations une mythique communauté de destin juive et une étanchéité du judaïsme aux autres cultures qui relevait elle aussi du mythe. L'Etat d'Israël représente l'aboutissement de ce processus. car c'est, évidemment ce super-protecteur qui assure désormais à lui seul la perpétuation de la question juive dans le monde entier. Conduit par la logique de sa situation et de sa nature belliciste à soutenir partout les pires régimes exploiteurs et terroristes étatiques -- Afrique du Sud, Amérique latine -- l'Etat d'Israël ne peut que susciter des sentiments anti-israéliens et antisionistes chez les exploités du monde entier, tout en s'acharnant à dénoncer partout (parfois même à juste raison) un antisémitisme qu'il prétend combattre mais dont il a besoin pour survivre. Face aux innombrables attentats et provocations antisémites de ces dernières années, il suffit de poser la question "à qui profite le crime?" pour être rangé dans le camp de l'antisémitisme avant même d'avoir eu le temps de lui apporter un semblant de réponse.
Sur tout cela, qui est atroce, il n'est pas question de s'aveugler mais, de même que, sans nier l'existence de l'inflation qui aggrave sans cesse le sort des exploités, les communistes n'ont pas à étudier gravement la question de l'inflation, parce qu'ils oeuvrent à la destruction pure et simple de l'économie et à la fin de son règne réifiant sur les hommes, de même, parce qu'ils travaillent à l'avènement de la communauté humaine, n'ont-ils pas à se pencher sur la question juive parce qu'ils dénoncent en son existence même une survivance de la préhistoire de l'humanité. Homo sapiens sapiens n'est pas un nom juif ni périgourdin. Quand, enfin sujet et maître de l'histoire, l'homme communiste se retournera sur son passé (s'il en éprouve parfois le besoin), il se sentira probablement plus proche de cet Homo sapiens avec lequel il aura renoué pour le réaliser enfin, que de l'épuisant mais peut-être inévitable détour par tant de juifs et de Bretons.
Un nombre immense de questions réelles se poseront à l'humanité quand elle prendra en main son destin. Il est de notre devoir et de notre intérêt d'étudier toutes celles que nous croyons d'ores et déjà entrevoir. Moeurs, famines, production, répartition des tâches, gigantesque bouleversement de l'appareil productif, reconversion ou élimination de telle ou telle technique, de tel ou tel média, réorganisation communiste des communications, etc. Voilà quelques-unes des questions qui se poseront à l'humanité communiste et que les communistes doivent donc se poser. Mais, malgré son cortège d'atrocités, malgré sa splendeur et sa misère, la question juive est typiquement l'une de ces questions qui disparaîtront d'elles-mêmes et qui donc, littéralement, ne se posent pas.
A lire : le livre remarquable d'Ilan Halevi, Question juive, aux Editions de Minuit.


La Banquise No 2 p. 61-63
<http://www.geocities.com/troploin0/800x600/question.htm>
On trouve dans les mêmes parages un site consacré aux écrits de Dauvé, l'un des inspirateurs de La Banquise. Ce site se trouve:
<http://www.geocities.com/troploin0/index.htm>
On peut y lire également une réponse de Gilles Dauvé à l'ahuri des poubelles qui avait énormément conchié cette revue au blanc immaculé. C'est un texte qui s'appelle bizarrement "Le fichisme ne passera pas."
<http://www.geocities.com/troploin0/800x600/fichisme.htm>
voir doc 04
Textes de Dauvé, Jacques Camatte, Otto Rühle, Anton Pannekoek et quelques autres mages de l'ultra-gauche sur:
<http://www.geocities.com/~johngray/indx1.htm#barrot>
Qui sont les négationnistes se demande un certain Natanson:
<http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/qui_sont_les_negationnistes.htm>

 

HÉRÉDOSTALINIEN

L'ahuri des poubelles explique qu'il est "révolté", non pas parce que le spectacle des injustices de ce bas-monde l'incommoderait, mais parce qu'il a deux grand-pères. Les "halls d'usine" ont perdu un hérédo de grande valeur.

"D'autre part, Marianne me qualifie d'habitude de "stalinien" terme que je récuse. Aujourd'hui, je serais passé de l'autre côté de la barricade Gay-Lussac: me voici "soixante-huitard"! Je le récuse aussi. Ma révolte contre l'ordre établi vient de beaucoup plus loin: d'un grand-père anarchiste déserteur de 1917, d'un autre grand-père communiste, compagnon de Charles Tillon et opposé au pacte germano-soviétique. Habitué des halls d'usine dès 1966, à peine âgé de 17 ans, je me battais déjà contre les maîtres du moment. Je revendique donc le titre de "soixante-huitôt".

"Le racolage de Marianne", 6 mars 2001, sur <amnistia.net> Contre quels "maîtres" se bat-il aujourd'hui ?


CHASSÉ ALPIN
Georges Theil, conseiller régional FN de Rhône-Alpes, a été condamné à 20.000 F d'amende par le tribunal de Grenoble pour avoir dit, sur le Web, que les chambres à gaz étaizent "radicalement impossibles". Il fait appel. Il reste poursuivi pour un outrage similaire, sur dénonciation de SPS-Racisme, officine spécialisée qui, faute de recevoir les suside de l'Elysée, a recours à divers petits chantages pour payer ses permanents. En 1998, M. Thail avait répondu à une interview parue dans la Deutsche Wochen Zeitung de Munich (le 24 juillt). A la question "Que répondez-vous à un Allemand qui dit de lui-même: J'ai honte d'être allemand ?", il avait répondu: "Eh bien je lui réponds: "Comme Français, je trouve honteux que tu récites si bien la leçon que tes maîtres t'ont inculquée afin de mieux t'exploiter" (Und ich als Franzose empfinde es als beschämend, daß Du die Lektion, die Dir von Deinen Lehrern eingeflößt wurde, um Dich nach Belieben ausbeuten zo können, so ausgezeichnet gelernt hast).

VIEUX, RÉVIZO, JUIF, ISRAÉLIEN...
Michael Elkins vient de mourir à 84 ans. Journaliste au Jerusalem Post, il a couvert les événement de la région depuis le procès Eichmann, pour la BBC. En 1971 il a publié un livre, Forged in Fury, sur les soi-disant vengeurs juifs qui pistaient les anciens nazis. En 1996, ce livre a été réédité avec une préface où il mettait en cause le sacro-saint dogme des Sixc Millions. Il prétendait qu'il était impossible de fixer un chiffre mais que la seule chose certaine était qu'il n'y avait pas eu six mlillions de morts in ze Holo.
"The dimensions of the Holocaust are terribly important, but whether it was five million dead or four million or three, the enormity of the crime and the weight of the tragedy maintains"([Forged in Fury, Londres, Judy Piatkus éd. 1996, p. xiii). C'est exactement ce que disait Rassinier trente-cinq ans plus tôt...

LE MONDE PAS TRÈS FUTÉ

"Le quotidien Le Monde a publié dans son édition datée du 29 novembre une correspondance de Serge Thion, prétendu "chercheur", révoqué le 1er novembre 2000 du CNRS en raison de son activisme négationniste sur la Toile. Curieusement, le journal du soir n'a pas retranché de cette singulière "mise au point" l'adresse du site "personnel" de Serge Thion et, dès lors, le lecteur internaute du Monde a toutes les chances de finir son parcours sur Radio Islam, l'un des plus gros serveurs négationnistes qui soient, hébergeur de "La Vieille Taupe", des faux Protocoles des Sages de Sion, des délires de Garaudy, Faurisson, etc. Cela donne, en quelque sorte, à Serge Thion la possibilité d'étendre à l'infini -- et jusqu'à la nausée -- sa "mise au point". Pas très futé de la part du Monde..."


Pas très futé non plus de la part du CNRS, qui a recruté vers 1970, fonctionnarisé en 1984 et finalement révoqué en... 2000, au bout de trente ans, ce "prétendu chercheur". On peut lire ses prétendus livres qui font prétendue autorité sur un prétendu site: http://www.abbc.com/totus/index.html.

<http://www.minirezo.net/breve228.html>
Le site de Thion: <http//geocities.com/thions>


YAHOO A PLAT VENTRE

Il existe authentiquement la rubrique suivante sur Yahoo.fr:

Contre le négationnisme et le révisionnisme
Elle indique quatre sites:
Négationnisme au Collège de France - Article de Catherine Coquio, dans Libération, sur l'élection du turcologue Gilles Veinstein au Collège de France. Négationnisme et théorie des populations stables : le cas du génocide arménien - Par Frédéric Paulin, doctorant EHESS, dans le cadre du Groupe de recherches populations et politique du Laboratoire de démographie historique (EHESS/CNRS). Négationnistes : les Eichmann de papier - Dossier de la revue "Amnistia" à laquelle coopère notamment Didier Daeninckx : affaire Lyon III, le cas Serge Thion, Internet et négationnisme. Pratique de l'histoire et dévoiements négationnistes - Réfutation des thèses négationnistes. Documentation brute et analyses. Université Lyon2 et les négationnistes (L') - Mise sur la sellette, l'Université présente sa défense.


Le plus croquignolet est l'avertissement des pleutres de Yahoo!:

Avertissement: en poursuivant votre recherche sur Yahoo! US, vous pouvez être amené à consulter des sites révisionnistes dont le contenu constitue une infraction à la loi française et dont la consultation, si vous la poursuivez, est passible de sanctions, comme cela est indiqué dans nos Conditions d'Utilisation du Service auxquelles nous vous demandons de vous reporter avant utilisation du lien ci-dessous.

<
http://fr.dir.yahoo.com/Sciences_humaines/Histoire/Par_themes/Contre_le_negationnisme_et_le_revisionnisme/>


A propos de l'affaire Yahoo, certains font du ramadam:

"Questions: et si la Licra et l'UEJF n'étaient pas les mieux placées pour défendre la liberté et le respect d'autrui sur le Net ? Et si leur intransigeance systématique n'était pas autre chose qu'une démonstration de force hystérique émanant de gens qui ne tolèrent pas que l'on ait un point de vue différent du leur ? Un peu fachos aussi, la
Licra et l'UEJF ? [...] Il en va de même avec l'affaire Yahoo!. En imposant un système de filtrage (aussi approximatif soit-il) au moteur de recherche américain, la loi française introduit une discrimination entre les internautes. Les français, eux et seulement eux, sont désormais reconnus comme des citoyens du web de deuxième zone, puisque jugés immatures et incapables de se forger leurs propres opinions. Sans parler du dangereux précédent ainsi créé: dans la mesure où une grande démocratie (ouaf !) comme la France impose sans complexe un système de filtrage de l'information, pourquoi les dictatures avérées se gèneraient-elles
pour en faire de même ? Et au nom de quoi, désormais, notre pays pourra-t-il invoquer la liberté d'expression dans les pays qui en sont dépourvus ? Ces dangers, la Licra et l'UEJF, bien-pensantes associations polarisées exclusivement sur la défense de leur propres intérets, ne les ont sans doute pas perçus. Ou alors, plus grâve, elles se sont délibérément assises dessus. Résultat: dans ce jugement, l'intéret privé (celui d'une frange extrémiste de la communauté juive) a triomphé de l'intéret public (celui de l'ensemble des internautes français).
"Je déteste vos idées, mais je suis prêt à me battre pour que vous puissiez les exprimer". Cet aphorisme pascalien [????] , les responsables de la Licra et de l'UEJF ne le partagent manifestement pas. Pour eux, il semble au contraire qu'on ne puisse combattre l'intolérance que par une autre forme d'intolérance. Ce n'est, de l'avis de nombre de personnalités de toutes obédiences politiques et religieuses, pas la façon la plus intellligente de traiter le problème du révisionnisme et du négationnisme.
D'autant que cette méthode ne fait en définitive que concourir à la publicité inespérée d'"idées" qui feraient mieux d'être passées sous silence pour finir par sombrer dans les poubelles de la conscience humaine.
Ce n'est parce pas parce que les juifs ont vécu des abominations sans nom il y a cinquante ans que les plus jusqu'au boutistes d'entre eux ont le droit de s'ériger en censeurs institutionnels, prompts à traîner devant les tribunaux tout ceux qui ont l'heur de prononcer une phrase les contrariant. Un peu plus de discernement, de recul, voire d'humour, serait bienvenu. Cela s'appelle la sagesse. Mais peut-être est-ce trop demander ?


C'est prudemment signé Walter Pépéka, (mais pas 007) et visible sur:
<http://www.lorgane.com/yahoo.html>


APPELS

David Irving s'est lancé dans l'aventure. il a fait appel du jugement de l'année dernière qui le déboutait grossièrement. Cette fois-ci, il a pris deux avocats et fera appel à des témoins, en particulier Germar Rudolf. Il a besoin de 200.000 livres, soit environ 2 millions de Francs. C'est le prix de cette chose qu'ils appellent "justice". Vous en pensez sûrement la même chose que nous. Gagnée ou perdue, cette bataille sera intéressante. Il lance donc un appel:


Fighting my way into the Court of Appeal



This is me, David Irving, e-mailing you. I mention that I am doing it in person (I say that, because sometimes people ask: "Do you really do it all yourself? Is that really you answering?" -- "Yes!") (And incidentally, you will see that my personal website, which was shut off for two weeks until Monday under ADL pressure, is back online again at <http://www.fpp.co.uk/online.html>.

The Appeal.
You asked me some time ago to send you updates by e-mail on what's happening (and there is an "appeal" at the end).
As you know I am engaged in probably the biggest legal action involving Real History that has ever been fought: the battleground is the Law Courts building in London; the opposing lines drawn up are in some ways more formidable than at Agincourt, or Waterloo, or Kursk.
On the one side, skulking in the darkness, are the massed battalions of the old version of history, as propagated by the traditional enemies of the truth: their champion is the unlikely figure of a professor of religion, or of history, at Emory University in Atlanta, Georgia. Her name is Deborah Lipstadt, but that is unimportant -- what matters is the sinister people lurking behind her, who have funded the action against me so far to the extent of Six Million dollars.
We won all the initial rounds (up to April last year) before the lower judges; we then stunningly lost the crucial battle before Mr Justice Gray, a novice judge in the High Court. We have won every further round since then, and as recently as last Friday March 2 we persuaded the Court of Appeal to abandon the ambush it had mysteriously set, under which the appeal hearing was suddenly announced for March 19 -- this coming March 19! -- a date we could not possibly have met, as we are still briefing our trial counsel.
The Court of Appeal, confronted with our expert lawyers' arguments, has agreed to a new later date, June 11, and this is so much in our favour that Lipstadt's junior Counsel, the renowned Anthony Julius (who negotiated Princess Diana's divorce for her), was heard to turn to his senior Counsel and bleat: "That is a disaster!"
And a disaster it is for them. After the extraordinary and perverse judgment handed down by Sir Charles Gray in April last year, which resounded around the world, none of my enemies expected me to fight back. They at once began a round of lectures around the world -- particularly in Europe and North America, gloating over the judgment, smearing my name (they hoped irrevocably), and revealing piece by piece their own tactics, their own venality, and, as is now clear, their stupidity too.
Their expert witnesses, who were paid up to a quarter of a million dollars each to give their "neutral" evidence, have now revealed themselves in their true colours: Prof. Richard Evans wrote a book about me titled "Lying about Hitler." It was so libellous that his U.K. publishers Wm. Heinemann have just announced that they will not publish it for that reason; Prof. Hajo Funke, the defendants' "neutral" German expert on rightist organisations, gave his first and so far as we know only interview about the trial for Neues Deutschland, the former East German Soviet newspaper!
More dramatically, their own behind-the-scenes experts revealed that they all realised what a close shave they had had, and that until Gray read out his judgment they had seriously feared defeat at my hands. Professor David Cesarani, a historian dubbed "Ratface" even by his friends, told Die Zeit, a liberal German magazine, that my cross examination of their Auschwitz expert Prof. Van Pelt caused them scary moments when Pelt proved incapable of explaining the logistics of disposing of fifty thousand tons of corpses in three weeks in one building at Auschwitz using only a small Sonderkommando; fortunately for them, the judge willingly overlooked Pelt's failure to explain.
Lipstadt herself explained to an all-day Toronto university seminar on the trial, three or four weeks ago, that the reason that her legal team had decided not to call any Auschwitz survivors into the witness stand was that they knew that "Mr Irving would tear them to shreds" in cross examination. [...]
I can safely reveal those two bits of Intelligence to you because you have shown an early and honest and genuine interest in this case. The rest of our proposed legal tactics we are keeping to ourselves.
Getting now to the point of this letter: In the first round of this battle, calculating that it was better to have a historian who was a poor lawyer than to have a lawyer who was a poor historian, I acted in person (and earned grudging praise in the newspapers even from the judge and opposing leading Counsel for this). This time round however we are engaging not only Adrian Davies as junior Counsel, who has already won every subsequent skirmish against these foes; we shall also instruct a leading Counsel (or "Silk" as he is called in the English bar) who is an expert in a very different field from libel. And this is something our enemies will not expect.
Which brings me back to the first words of this letter: "The Appeal." It is not only the appeal formally directed to begin on June 11 this year before the English Court of Appeal -- and I may add that the presiding judge, Lord Justice Pill, has already last week shown himself fairly disposed to our honest cause; it is a personal appeal to you, as a supporter of the fight that I am waging.
I have necessarily set a target of over $200,000 to be raised over the next five weeks to engage the legal experts and pay the costs of this appeal, which are already considerable. I started raising this sum when I came over to the West Coast of the USA last week. We are already nearly one-quarter of the way to this target. When the appeal is heard, over five days from June 11, it will become, just like the final days of the trial itself last April, the subject of the most intense media glare. TV cameras, transmitters, news teams, photographers, will line up all the way down the street outside the Law Courts.
The battle for true debate, which our enemies fought so hard to avoid, has forced them right out into the open. If it ends in victory, the appeal court judges will in fact there and then order the gloating "victors" of the moment, Lipstadt and her publishers, to pay colossal damages and put her book and the version of history that she peddles in the trashcan they deserve. Win or lose -- and perish the latter thought! -- this final superhuman battle hammers one more hefty nail into the coffin of the self-serving, phoney history that is now being forced upon us and our children. It will be the beginning of the end of what Norman Finkelstein has so rightly called an Industry.
But I can no longer carry this entire burden myself. I must turn to you, and all my other friends, with an appeal to support this battle not only to the best of your ability, but beyond. I and my legal team cannot a second time go into this battle under-armed and under-equipped with the means to fight. Give us the tools!
The other side have Stephen Spielberg, the World Jewish Congress and Edgar Bronfmann bankrolling them. I have behind me just a few great and courageous friends, and many hundreds of lesser but no less grave ones. I am not going to keep making appeals to you all: this is the only such appeal that I shall make for this big battle. This is the Big One. The contribution that I ask you to make today is one-of-a-kind; so please think of a figure, and then multiply it by a figure that takes that uniqueness into account. I pledge that I will never reveal your names, even if that refusal incurs the severest forms of punishment against me.
How can you contribute most swiftly? You can pledge for the future weeks, and you can send something right now. If you are on the Internet -- the weapon that our enemies have learned to fear the most -- you can go to my own personal website at http://www.focal.org/help and punch the appropriate buttons. Or you may prefer one of the options at the end of this letter. I will personally acknowledge all support that reaches me -- but it must be in good time!
Thanks,
David Irving, Saturday, March 17, 2001 <[email protected]>

Methods (anonymous if you wish): mail cash or check in any currency you choose to me at David Irving, 81 Duke Street, London W1K 5PE, or to my US address at P O Box 1707, Key West, FL 30041; Or: Transfer payments by bank transfer directly to: David Irving, Deutsche Bank, Essen, BLZ 360 700 50, Kto. Nr. 192 0929 (Verwendungszweck: "Gerichtskosten"); Or: Make a direct wire transfer to the account of "David Irving," at Barclays Bank plc, 212 Regent Street, London W1A 4BP (banking Swift-code BARC GB 22), sort code 20-71-74, account number 9026 3923, stating as the purpose: "Appeal Costs"; Or: Transfer payments by bank transfer directly to: "David Irving Legal Fighting Fund" at First State Bank, Key West, FL 33041-1579, USA, bank ref. number 067 000 438, account number 0100 297 447, stating as the purpose: "Appeal Costs".


Voir les commentaires du militant anti-révisionniste Shermer sur Irving et son compte-rendu d'une réunion tenue en Californie par Irving pour son appel de fonds. L'article commence par cette phrase:
"Bien que Lipstadt ait été incapable de prouver plusieurs de ses allégations au sujet d'Irving (la loi anglaise oblige le défendeur à prouver qu'il n'a pas diffamé le plaignant), le juge lui a donné raison parce que la tendance générale du travail d'Irving est de blanchir les nazis et particulièrement Hitler." Le juge a donc violé la loi, en donnant raison à la défenderesse qui avait tort. Tant pis pour le plaignant, qui avait raison...
Voir aussi le premier chapitre du nouveau livre de Shermer, signalé le mois dernier, consultable sur <http://www.ucpress.edu/books/pages/8295/8295.ch01.html>

Pour toute l'affaire du procès, nous renvoyons à notre dossier très complet. Cf aussi infra , des comptes rendus de publications sur le sujet.

CACHE-SEXE

 

From lHomme Moderne <moderne@xxxxxxxxxxxxxxxxx> (sic)
Bonjour à tous,
voilà les sites négationnistes en question, le boulot de serge thion, chercheur eu cnrs, qui a des ennuis avec son administration à ce sujet (en gros, pour l'avoir, ils vont prétexter qu'il ne bosse plus sur ses recherches -il est spécialiste de l'asie-, utilisant le temps qui lui est rétribué par l'état français pour sa propagande nauséabonde).
http://www.abbc.com/aaargh/fran/fran.html
1/ le mag de l'homme moderne est pour la liberté d'expression (et pas seulement d'opinion au sens où vous l'entendez) TOTALE et sans restriction AUCUNE; qualifier cette idée d'"américaine" -en supposant que cet adjectif suffit à disqualifier tout discours, sympa pour des artistes contemporains, dont la création est irriguée par les avancées formelles américaines- c'est un peu cours : c'est, depuis toujours, la position des anarchistes et de tas d'autres... Pour combattre des idées, il faut les réfuter, argumenter et faire ses propositions.
2/ Dire que le négationnisme est un délit, ne suffit pas à le disqualifier : une loi c'est une loi, rien de plus, elle ne fonde pas une morale, elle peut être mauvaise. Des gens très bien ont combattu la loi Gayssot (<
http://www.jura.uni-sb.de/france/Law-France/l90-615.htm>), voir par exemple la position de l'exemplaire -comme toujours- Pierre vidal-naquet (assez bien résumée par Mme Rebérioux, dans la page indiquée ci-dessus). Pour combattre le négationnisme, il faut éduquer, expliquer, démontrer ce que fut le génocide perpétré par les nazis, pas nécessairement en polémiquant directement avec les négationnistes qui ne le méritent pas et n'attendent que ça.
3/ Les propos de R. Camus méritaient de mauvaises critiques littéraires, ou des remarques négatives dans des critiques plus élogieuses pour le reste de son travail, c'est selon qu'on l'apprécie ou pas par ailleurs. On n'interdit pas un livre ! Les intellectels français ont abandonné tout engagement autre qu'un droitdel'hommisme de base, cache-sexe d'une soummission générale au capitalisme. Ceux qui soutiennent les sans-papiers, les comités de chômeurs, luttent contre les souffrances au travail, etc. n'ont pas pétitionné contre Camus, ils avaient mieux à faire.
4/ je vous propose d'expurger vos bibliothèques de tous les livres qui contiennent des remarques antisémites : vous pouvez balancer pratiquement tous ceux publiés avant 1946 en France, bonne pêche.
éric chabert

Fri, 16 Jun 2000


PAS NÉGA

On entend plus beaucoup parler de Vipère-Naquet. Juste quelques préfaces par ci par là. Il a pas voulu préfacer Finkelstein. Il a choisi le silence. Alors il en parle. A Libé, le 28 mars: "j'estime que c'est un mauvais livre et qu'il aurait mieux valu ne pas le publier et ne pas en parler". On voit qu'il a fait l'erreur de ne pas compter avec l'aaargh et sa traduction quasi-immédiate de Finkelstein. Et il ajoute: "Tout mauvais livre n'est pas un livre antisémite". Il en est même d'excellents qui le sont, si l'on pense à quelques auteurs célèbres. Il termine en disant que le livre de Norman F est "injuste, parfois stupide et brutal, il n'est pas négationniste". Heureusement que Vafaire-Caquet nous le dit. Autrement, comment l'aurait-on su?
Un lecteur nous signale qu'il est passé aux aveux, sans gégêne dans Politis, 540, 18 mars 1999:
'"[...] D'où mon article dans Esprit: «Un Eichmann de papier» qui a eu un retentissement considérable et a empêché, je crois, quantité de gens de tomber dans la mode négationniste. Mais il a fallu continuer. Entrait bien sûr en jeu dans ce combat le devoir de mémoire: mes parents étaient morts dans une chambre à gaz, mais aussi mon identité juive, quelque peu réveillée, et aussi la nécessaire élucidation historienne du génocide." Voilà, Monsieur le Professeur Tire-le-Loquet nous pompe l'air parce qu'il a perdu ses parents. Et qu'il est juif. Et s'il était patagon? Et si ses parents l'avaient abandonné parce qu'il était trop moche? C'est une forme de morale très particulière, de type tribal, avec laquelle le christianisme ou le bouddhisme nous ont fait rompre mais qui resurgit soudainement. Il est urgent de lutter contre et de revenir à l'universalisme du salut et de l'expérience humaine: que dirait-on si on remplaçait la déclaration des droits de l'homme par la déclaration des droits du juif, ou du musulman, ou du chrétien? Et si "la nécessaire élucidation historienne" passe par le devoir de mémoire, comment faire si on n'a pas de souvenirs de la période qu'on cherche à élucider?
C'est d'autant plus rigolo que, sur un autre thème, il a dit à l'inouilloubliable Régis Debray que l'historien devait surmonter son "origine". Extrait d'un entretien avec les Cahiers de médiologie (numéro 8, "Croyances en guerre ?"):

"Et quand les journaux d'extrême droite on commencé à parler de la torture, je [Vidal-Crochet] leur ai signalé qu'ils avaient eu quelques oublis. Le seul à réagir convenablement a été Philippe Ariès dans la Nation française. Il est vraiment le seul.
DEBRAY: On peut donc surmonter son groupe d'appartenance?
VIDAL: Oui. Si on est historien, on le doit. Et la plupart qui travaillent aujourd'hui sur la Guerre d'Algérie parviennent à le faire."

Mais peut-on surmonter son appartenance au groupe juif? Il vient de prouver qu'il ne l'avait pas fait!!! Qu'il n'a même pas essayé!

Et en plus, comme si souvent, il se croit obligé de donner raison à Serge Thion sur la question de la qualification des événements du Cambodge comme "génocide", thème d'une petite campagne qui a servi dans l'opération d'expulsion de Thion CNRS. Voici ce que dit, avec vingt ans de retard, le Poussah du Cherche-Midi: "Les Khmers Rouges photographiaient chaque victime avant leur exécution, y compris durant les scènes de torture. Étymologiquement, ce n'était pas un génocide, encore que la distinction qu'il faisait entre "peuple nouveau" et "peuple ancien" montrait bien qu'il y avait une catégorie à éliminer."

PHOTO MATEURS

Nous avons parlé le mois dernier de l'exposition de photos sur les camps qui se tient à Paris. Le New York Times, à qui rien de juif n'est étranger (Finkelstein, toujours mauvaise langue, dit que c'est parce qu'il appartient à des juifs. Tribal?), rend compte, le 14 mars, sous la plume d'Alan Riding, de cette exposition en soulignant le fait qu'elle attire des critiques, le plus excité étant évidemment Sa Balourdise Lanzmann Premier:

'Memoir of the Camps': Images of Unspeakable Horror Stir Voices to Debate


Paris, March 13 [...] But the exhibition has been sharply attacked by some World War II historians and former deportees. They say that in its effort to clarify, the exhibition has sown confusion by not differentiating between concentration camps set up in Germany soon after Hitler seized power in 1933 and extermination camps established later in Poland that used gas chambers to eliminate Jews. The effect is to blur the distinction between the victims of executions, abuse, disease and famine, and the victims of genocide, specifically Jews and Gypsies.
The loudest criticism has come from Claude Lanzmann, the director of "Shoah," the 1985 documentary about Hitler's "final solution." "I have spent my life separating concentration camps from extermination camps because the reality is that there is not one image of the camps of Belzec, Sobibor and Chelmno and almost nothing of Treblinka," he said of those extermination camps in Poland. "The images here do not suffice to write the story of the camps."
Mr. Chéroux responded that his purpose was not to present a history of the camps but a history of the photographs of the camps. "There is enormous power in these images, but we didn't want people merely to be shocked by them, which is the way they are normally presented, as part of a pedagogy of horror," he said. "We wanted to treat them as documents Mr. Lanzmann has also challenged this approach. "I already knew all the photos that are on view," he said in an interview with Le Monde. "The real problem here is, what is the role of photography? What can it testify to? The issue is not documentation, as Chéroux believes, but truth."
The show's organizers said research had enabled them to clear up some errors. For example, one photograph long thought to show a Nazi officer bulldozing bodies into a mass grave is now believed to show a British soldier burying bodies to forestall the outbreak of disease. The exhibition also demonstrates how some pictures were edited or touched up after the war to increase their impact as propaganda.
But some experts are also challenging the captions on some photographs in the show. For example, two images on loan from the State Museum of Auschwitz-Birkenau show a pile of bodies being burned and are said to have been taken by members of the Polish resistance from inside a gas chamber beside Crematorium No. 5 at Birkenau. "No one can affirm that," said Mr. Lanzmann. "No one knows." [...] The contemporary section of the show has also come under fire. Designed to underscore the importance of memory, it includes 35 black-and- white photographs by Michael Kenna of what remains of the Nazi camps. Jeffrey A. Wolin and Gilles Cohen focus on camp survivors, while Naomi Tereza Salmon presents enlarged color photographs of false teeth, shaving brushes and glasses. Mr. Lanzmann criticized Mr. Kenna's aesthetic approach and dismissed Ms. Salmon's work as fetishistic, but other critics have been less harsh. Mr. Chéroux, 30, said he included these works less as art than as documents that illustrate how memory links the present to events more than a half-century ago.
<http://www.nytimes.com/2001/03/14/arts/14ARTS.html?pagewanted=2>


C'est pas un beau ramassis d'âneries, ça? Le bulldozer est anglais, tout le monde le sait et Alain Resnais, qui le cache dans Nuit et brouillard fait un montage mensonger volontairement. Chéroux nage en plein anachronisme. Lanzmann est comme d'habitude.

Commentaire d'Alan Jacobs <[email protected]> de Cybrary of the Holocaust, <http://www.remember.org>

I don't think Lanzmann speaks for anyone but Claude Lanzmann. His movie had many <nationalistic> distortions as has been debated on this list before [H-Hol]. Ron Rozenbaum pretty much said it regarding Lanzmann's ego and self assignment as the expert on the Holocaust. If there is a contrary position to take, one can bet Lanszmann will take it. If one is familiar with my own work, it is easy to see I think atheistic photos have their place. Lanzmann is of the sock with horror school: keep piling on the worst of the horror. Many people can't, or won't take this, not initially anyway. My position has been to not show too many scenes of bodies and bones, but rather symbolic objects, that allude to them, thus conjuring imaginary images that oft times have more lasting effect [...]


Nous disons "cul et chemise". Lui, il dit "Lanzmann est dans la chaussette avec l'école de l'horreur: toujours entasser les pires horreurs." En somme, y'a pas que nous à trouver que Lanzmann est bas de plafond.


NÉO-STASI

Il faut visiter l'Informationsdienst gegen Rechtsextremismus, le "service d'information sur l'extrémisme de droite" réalisé par une obscure officine allemande:
<http://www.idgr.de/lexikon/bio/t/t.html> On y trouve des fiches individuelles parfois fort détaillées. On y a produit aussi un argumentaire anti-révisionniste qui n'est pas cochon-cochon:
<http://www.h-ref.de/lit/h/harwood/6million.shtml>
et quelques documenbts comme le fameux "Kommissarbefehl" souvent mentionné, rarement cité:
<http://www.ns-archiv.de/krieg/sowjetunion/kommissar.shtml>
Et puis tout d'un coup, les inconnus qui font ce site explosent de haine envers feu le grand mufti de Jerusalem!!!! Les affreux sionistes se révèlent dans leurs petites haines recuites. Pauvres types! Si on veut se faire une idée de ce personnage qui a beaucoup servi de tête de Turc à la propagande sioniste, on a un compte rendu de deux livres sur lui par Eric Rouleau.


Mais si on veut des renseignements sur les victimes allemandes de la répression idéologique allemande, il vaut mieux s'adresser ailleurs, par exemple à
<http://www.hng-nachrichten.com/hng/archiv/text008.html>
Pour la liste des livres interdits avec les dates des actes judiciaires ayant entraîné ces interdictions:
<http://www.hng-nachrichten.com/hng/bibliothek/text007.html>


CHEVAL DE TROIE À HUIT PATTES

Noch ein trojanisches Pferd: Sleipnir
 


Die aus Berlin kommende Zeitschrift Sleipnir, benannt nach dem achtbeinigen Roß des Germanengottes Odin, ist eine weitere Publikation, die sich der Querfrontstrategie widmet. Zu diesem Zweck u.a. Texte von Linken und Linksliberalen - etwa von Ralf Giordano - ohne deren Wissen nachgedruckt, um den Anschein zu erwecken, bei dem Blatt handle es sich um ein gemeinsames Diskussionsforum von Rechten und Linken. Gleichzeitig fällt das Blatt durch seine Verbindungen zum Hardcore der Internationalen Revisionistenszene auf, die seit Jahren in ihren Machwerken die Leugnung des Holocaust verbreiten. So verbreitet der `Verlag der Freunde' von Andreas Röhler -- der auch Sleipnir vertreibt -- ein Buch des französischen Holocaustleugners Serge Thion. Weiterhin bestehen Kontakte zu den auf diesem Gebiet einschlägig bekannten Deutsch-Kanadier Ernst Zündel, Michael Koll (Deutschland), Prof. Dr. Reuben Clarence Lang (USA) und Roger Garaudy (Frankreich). Ein weiterer international bekannter Revisionist aus Frankreich, Robert Faurisson, verweigert seine Zusammenarbeit mit Sleipnir, da diese einen Text von ihm unautorisiert und schlecht übersetzt abgedruckt hatte. Weiterhin bauen Röhler und sein Mitarbeiter Peter Töpfer Kontakte ins Lager militanter Neofaschisten auf: u.a. zu Manfred Roeder (verurteilter Naziterrorist), Hans-Christian Wendt, Frank Schwerdt (beide ehem. `die Nationalen'), Christian Worch (Gesinnungsgemeinschaft der neuen Front) oder Gary Lauck (NSDAP/AO -- derz. in Haft). Ebenfalls interessant ist die enge Zusammenarbeit zwischen Sleipnir und den `Unabhängigen Freundeskreisen, bzw. deren Organ `Unabhängige Nachrichten', an das Röhler in Berlin Geschäftsräume untervermietet hat. Und wo die `Unabhängigen Nachrichten' sind, ist auch Josef Klumb nicht weit, er schreibt mittlerweile auch in Sleipnir und gibt in Briefen an Röhler mal wieder seinen Antisemitismus zum besten: ,Dieser Alfred Schobert ... lebt und arbeitet nur für bzw. gegen mich ... schätze er ist ein Mitarbeiter der ADL -- der Hund". ADL steht für Anti Diffamation League, eine jüdische Organisation, die sich gegen Antisemitismus einsetzt. Neben Klumb finden sich im Dunstkreis von Sleipnir aber noch weitere Bekannte, nämlich die Querfrontaktivisten Horst Mahler und Reinhold Oberlercher. So hat Röhler nicht nur die Montagsdemo von Mahler unterstützt, sondern teilt ihm auch per Brief freundlich mit, daß Gary Lauck von der NSDAP/AO aus dem Knast gerne eine Brieffreundschaft mit ihm pflegen würde. Und Oberlercher, der übrigens in Berlin im Deutschen Kolleg aktiv ist (einer rechtsextremen Kaderschmiede, die aus dem JF-Lesekreis-Berlin hervorgegangen ist), betätigt sich als Vielschreiber in Sleipnir. Schließlich bleibt der Sleipnir-Autor Michael Koth zu erwähnen, der Vorsitzender der `Partei der Arbeit Deutschlands' (PdAD) ist, einer Splitterpartei, die das Ziel einer Sammlung `nationaler Kommunisten' verfolgt und sich an der Kommunistischen Partei Nordkoreas orientiert. Diese Gruppe, die ohne Frage noch nie im Verdacht stand emanzipatorisch zu sein, nähert sich mittlerweile der NPD an. Auch Sleipnir scheint mehr und mehr zu einem NPD-Organ zu werden, was beutet, daß die ursprüngliche Querfrontstrategie gescheitert ist, wenn sich diese Tendenz durchsetzt. Aus dem NPD Bundesvorstand kommt übrigens auch Hans Günter Eisenecker, der Anwalt von Andreas Röhler, der sich zur Zeit wegen Volksverhetzung vor Gericht verantworten muß.

<
http://www.nadir.comlink.de/nadir/initiativ/daneben/track2.htm>


GOBE-LUNE

On voit partout la plaisanterie éculée selon laquelle les révisionnistes pourraient être comparés à des gens qui croient que la terre est plate. Le message suivant, envoyé récemment à l'aaargh par un lecteur canadien, montre qu'on peut très bien se convaincre de l'existence des chambres à gaz et être en même temps un fameux gobe-lune.


I am against all forms of censorship on the Internet, for freedom of expression is sacred, especially in a medium such as Internet where you have the choice to switch to another page when you are not in agreement (that is less so the case with radio and T.V. which many people hear quite forcibly [Note de l'AAARGH: notons que pour le mec, le livre n'existe même pas!]). I am for instance of the opinion that the Apollo Moonlanding was a fake and before the advent of the Internet is was quite impossible to voice that opinion outside very closed circles. For the same reason, I am for the freedom of expression of all who deny Holocaust. But let me tell you that I believe that the Holocaust took place nevertheless, and will be never forgotten. I want all freedom of expression to be given to Holocaust-deniers for I believe that it is through this very freedom of expression that the remembrance of the Holocaust will endure for the centuries to come even when the Jewish media power is no longer there to back the thesis, when for instance the Orientals will be the first and all once-prosperous Western people, Jewish and anti-Jewish alike, be despicable in their eyes. Don't complain you are censored, for the Apollo-Moonlanding deniers, of whom I am, are being subject to far more censorship, far more mockery, far more accusations of being retarded or paranoid. I side with you as long as you claim for total freedom of expression, for I think I lack even more attention than you, for I think that your very efforts of denying Holocaust, in as much as they are sincere, will end up bringing more and more proofs that actually five to six millions Jews died in the Nazi Empire along with many more millions of other unwanted persons, such as the Gypsies, from whom I descend partially, such as the so-called schizophrenics, among whom I have been classed for not being able to hold a profitable job and for harbouring opinions such as Apollo-denial. One test one should demand in Netiquette is the link-sharing, and you should share links with organisations such as the Nikzor Project which sincerely want to bring all the proofs the Holocaust has taken place. [We of course have such a link but they do not) I am totally opposed to the "Jewish" media who want to silence you for they would be the prime responsible for the people no longer taking the Holocaust thing seriously and even thinking it is after all the normal course of things in the life of all peoples. The Jews were not alone in suffering the Holocaust, that is well-understood. Many other Holocausts have been happening since, and many more millions died under Stalin than under Hitler. But the Nazi Holocaust is of an archetypal character, for for the first time in modern history the project was enacted to suppress in cold blood a whole people out of pure supposedly scientific considerations. It is possible for instance to righfully compare Ariel Sharon to a Nazi General. Hadn't it be for the Holocaust, he could have just said he was conquering Palestine exactly in the same way the English destroyed the American Indians, and his task would have been even easier, for want of a Holocaust standard so to speak.


Nous sommes évidemment pour la liberté d'expression, y compris pour ceux qui croient que le débarquement sur la lune s'est déroulé dans un hangar en Arizona. Nous connaissons ce point de vue, que nous ne partageons pas et, charitablement, nous ne demanderons pas ses preuves à l'auteur de cette lettre (pas plus que nous ne lui demanderons la preuve que "cinq à six millions de juifs sont morts dans l'empire nazi).

DERNIÈRES NOUVELLES DE LA BELETTE

Elie Wiesel critique l'antisemitisme qui ferait rage, d'après lui, dans les milieux juifs de gauche. Il a ajouté que les juifs ne devraient pas se servir du fait qu'ils juifs comme d'une excuse pour condamner Israël.

Nobel Peace Prize winner Elie Wiesel criticized "anti-Semitism in Jewish leftist circles" in America and what he called their "desire to please the outside world." Speaking at the opening session of the American Israel Public Affairs Committee's annual policy conference, Wiesel said Jews should not use their Jewishness as an excuse to condemn Israel.
Jewish Telegraphic Agency, 19 mars 2001.


Il est bon de rappeler les propos haineux à l'égard de l'Allemagne, tenus en toute impunité, de ce répugnant personnage:
"Every Jew, somewhere in his being, should set apart a zone of hate -- healthy, virile hate -- for what the German personifies and for what persists in the German. To do otherwise would be a betrayal of the dead."

On peut lire à la page Wiesel de l'AAARGH ce que pensent de lui les juifs normaux, ceux qui n'ont en eux aucune région réservée à la haine éternelle pour qui que ce soit.


ECHEC AUX ARCHIBIGOTS

United States Chess Federation began including crosses by the names of those in the obituaries section. I wrote to the editor and they both published my letter and responded to it in the most recent issue of the USCF magazine. Here are both items.
Letter from Leeson to USCF
"I call your attention to Chess Life's use of a Maltese Cross as symbolic of the deaths of members of the USCF and suggest that such a symbol is not appropriate for individuals who are not Christian. (See p. 16 in the Jan./Feb. issue.)
"Recognizing the fact that a cross of some kind has become a de facto standard to indicate the death of a person, I still suggest that its use is awkward and inappropriate when applied to the death notice of a non-Christian. I respectfully suggest that you consider the use of no symbols at all, or else select one that has no theological connotations."

Response from USCF on p. 7 of the April 2001 issue:
"I disagree. The Christian cross has become a chess symbol. You will find it on the crown of every chess king. In any game score you will find a + for check. That's a cross as well. It is a universal symbol for all chessplayers, regardless of religion."


Dan Leeson <[email protected]>

FAURISSON RECOPIÉ PAR LE QUID ?

Auschwitz-Birkenau : à 30 km au sud de Katowice. 3 camps : Auschwitz I : camp de concentration destiné aux politiques décidé le 27-4-1940 par Himmler ; 4-5- début de sa construction ; 14-6 1er convoi de Polonais ; Auschwitz II-Birkenau (camp d'extermination construit octobre 1941 à 3 km au nord-ouest de Auschwitz I) ; Auschwitz II-Monowitz (camp de travail construit l'été 1942, industrie d'armement et usine de caoutchouc). 1945-27-1 libéré par les Russes 1.200.000. D'autres chiffres ont circulé : Nuit et brouillard (film d'Alain Resnais, en 1955 ; conseillers : Henri Michel et Olga Wormser) : 9.000.000 ; document officiel de la Rép. française (Office de recherches des crimes de guerre en 1945) : 8 000 000 ; selon Raphaël Feigelson : 7.000.000 ; Tibère Kremer (préfacier de Miklos Nyiszli, en 1951) : 6 000 000 ; le Monde (du 20-4-1978) : 5.000.000 dont 90 % de Juifs ; Henry Mandelbaum (en 1945) ; 4.500.000 ; document soviétique du 6-5-1945 (utilisé par le tribunal de Nuremberg) : 4.000.000 (nombre inscrit sur le monument d'Auschwitz-Birkenau ; rectifié en 1995, par 1.500.000) ; Miriam Novitch (en 1967) : 4.000.000 (dont 2 700 000 Juifs) ; rabbin Moshe Weiss en 1991 : plus de 4 000 000 (dont 3 000 000 Juifs) ; Rudolf Höss (ancien Cdt du camp d'Auschwitz) en 1946 : 3.000.000 (jusqu'au 1-12-1943) ; Rudolf Vrba (procès Eichmann) en 1961 : 2.500.000 ; Léon Poliakov (en 1951), Georges Wellers (en 1973), Lucy Dawidowicz (en 1975) : 2.000.000 de Juifs gazés ; Yehuda Bauer (dir. de l'Institute of Contemporary Jewry, université hébraïque de Jérusalem, en 1989) : 1.600.000 (dont 1 352 980 Juifs) ; Lech Walesa : 1.500.000 ; Georges Wellers (en 1983) : 1.471.595 (dont 1 352 980 Juifs) ; Raul Hilberg (en 1985) : 1.250.000 (dont 1 000 000 de Juifs) ; Gerald Reitlinger (The Final Solution, en 1953) : 850.000 ; Jean-Claude Pressac (Die Krematorien von Auschwitz, en 1994) : 630.000 à 710.000 dont 470 000/550 000 gazés ; Faurisson ("révisionniste") : 150 000 en tout (dont environ 100 000 Juifs, la plupart morts du typhus).


Les lecteurs de l'AAARGH, qui ont lu Rassinier, auront tout de suite vu que cette liste omet le bilan très bas du Congrès juif mondial (1961) et de l'Institut d'histoire contemporaine de Munich (1964). On peut se reporter à notre article sur la question:
quatre millions.
<http://communes.quid.fr/WEB/HISTOIRE/FR/Q018850.HTM#N12>

******

Premier amendement

Chacun sait que les Etats-Unis ont le droit de bombarder n'importe qui au nom de la liberté car ils sont le seul pays au monde où la liberté soit réalisée. Le symbole de cet état de fait est l'existence du premier amendement à la Constitution américaine, qui garantit la liberté d'expression à tout homme. C'est au nom de cette liberté que nous fournissons à nos lecteurs, en même temps que les travaux des révisionnistes (avec lesquels nous ne sommes pas toujours d'accord, loin de là), certains travaux des exterminationnistes, en particulier lorsqu'ils s'inscrivent dans le cadre d'une controverse dont il nous paraît élémentaire, d'un point de vue logique, de fournir tous les éléments. C'est le principe de la discussion scientifique: on lit tout le monde pour se faire une opinion préalable. L'intérêt d'Internet est de permettre la consultation simultanée, à la maison, de tous les points de vue. Malheureusement, aux Etats-Unis, vous n'avez le droit de lire que si vous avez payé l'auteur et l'auteur a le droit de vous empêcher de lire ce qu'il a écrit: c'est ce qu'on appelle l'interdiction de l'opinion. Dans le cadre de cette interdiction, nous avons reçu ce mois-ci plusieurs messages comminatoires visant à supprimer de nos pages quelques textes (par ailleurs sans grand intérêt pour la science). La menace est la même que celle qu'ont subie les banques suisses: "Obtempérez ou nous vous ruinerons par des procès." Comme nous n'avons vraiment pas l'impression d'engraisser ces gros rats, nous avons obtempéré et maintenant, tant pis pour eux: les lecteurs de Mattogno ne sauront pas ce que ses adversaires ont à lui répondre. Y en a qui disent que toute cette affaire, c'est une industrie et que si elle ne rapportait plus rien, elle disparaîtrait immédiatement. Vous avez lu Finkelstein?

aaargh

COPYRIGHT AND COPYWRONG


We have received an avalanche of emails in a matter of two hours.
----- Original Message -----
From: Richard J Green <[email protected]>
Sent: Monday, March 19, 2001 8:04 PM
Subject: copyright infringement
To whom it may concern,
The page, http://aaargh.vho.org/engl/opponents/greenblue.html, is my intellectual property. By hosting this page, you are infringing upon my copyright. I am instructing you to remove this page within 5 days.

HALF an hour later
----- Original Message -----
From: John Drobnicki <[email protected]>
Sent: Monday, March 19, 2001 8:33 PM
Subject: Copyright violation

To whom it may concern:
On your web site at
http://aaargh.vho.org/fran/inst/bib/NIZKORlibraries.html
you have reproduced an article written by me on the acquisition of Holocaust-denial materials by libraries. You may not know it, but that article was published in Public & Access Services Quarterly, Vol. 1, No. 1 (1995): 5-40, and is copyrighted by myself and The Haworth Press <http://www.haworthpressinc.com/>. Permission for it to appear on the Nizkor Project server, and ONLY the Nizkor Project server, was granted by me. I have not consented for it to appear on your web site.
By hosting this page, you are infringing upon my copyright. Thus, I am instructing you to remove the file from your server within 5 days. Please
note that I am not concerned with the rest of your site and am in no way trying to censor your expression; I only want my own copyrighted material to be removed. You may feel free to replace the file with a link to Nizkor's authorized version:
http://www.nizkor.org/ftp.cgi/bibliographies/biblio.20a
I thank you in advance for your cooperation.
John A. Drobnicki Associate Professor & Head of Reference Services York College, The City University of New York http://www.york.cuny.edu/~drobnick/ "I speak for no one but myself."

TWO hours later:
From: <[email protected]>
Sent: Monday, March 19, 2001 9:49 PM
Subject: Copyright Violation
I have recently learned that VHO, like aaargh before it, is violating copyright material. You may be aware that aaargh was kicked off of its site for these violations. If VHO does not remove the below cited material, I will file the following complaint with Rietta.

Dear Sir?Ms
It has come to my attention that Rietta is the ISP for the website which has reproduced the following: http://aaargh.vho.org/fran/techniques/bodydisposal.html.
Please be advised that I am the author of this essay and never gave permission to have it reproduced. Therefore, my copyrights have been violated. I am a member of the California bar and unless this material is withdrawn I will file a lawsuit against Rietta. You should also be aware that aaargh was kicked off by its prior host for violating the copyrights of a number of authors, including myself. Other vilations are as follows.
http://aaargh.vho.org/engl/hay/hayindex.html [incl. Hayward's entire thesis]
http://aaargh.vho.org/fran/inst/bib/NIZKORlibraries.html [my thesis] http://aaargh.vho.org/engl/dl/dlindex.html [Dr. Lipstadt's entire book] http://aaargh.vho.org/engl/opponents/greenblue.html [Rich Green's essay] http://aaargh.vho.org/engl/opponents/PVNEichpaper.html [article by Vidal-Naquet]
All of these authors will be filing a class action lawsuit unless the situation is remedied immediately.
Sincerely Yours
John C. Zimmerman

AAARGH REPLIES
First of all, M. Zimmerman is a liar. He is inventing "that aaargh was kicked off of its site for these violation". This is pure nonsense. A company bought a company and the whole domain, of which aaargh was a part has been wiped out by the new owners. There was no explanation, no warning, no demand. We did not bother to ask for reasons. Pure and simple censorship.
Secondly, we do not believe in the existence of "intellectual property". We believe that educated people have to share their views and ideas with the rest of mankind, as ideas are a common property of the human race. "Intellectual property" is a legal concept, which, beyond its intrinsic absurdity, has its role in economy. It is recognized by courts and we know it. But consider how 30 million people have joyfully trampled the so-called intellectual property of musicians in appropriating music with Napster.
Thirdly, we have systematically introduced, on our website, views which are opposed, or highly critical of the views we support. We have conceived this website, more than 4 years ago, as an arena for a very important intellectual debate on several historical and political questions. We believe in the virtue of examination, discussion and comparison. We are rationalists and we believe that we may find common grounds with those whom we perceive and who perceive us as intellectual enemies. This is all the more necessary because we deal with events replete with human sufferings, violent deaths, and all sorts of horrors. Our adversaries are totally unable to follow us in the field of open discussion.
Four, we do not extract any material benefit from this activity as we sell nothing. Displaying a text from one of our adversaries costs us some energy and a small amount of money. There is no way to retrieve this energy and this money which are given away free to readers and people interested in trying to make up their mind about difficult subjects.
Five, we respect authorship and "intellectual property" by always attributing the responsability of texts to authors. We name them, and advise our readers to buy, whenever possible, the texts we display, from publishers and bookshops. We just received M. Zimmerman book and in our "April actualities" we'll advise readers to buy it. But this could escape Mr. Zimmerman who unfortunately cannot read French or German.
Six, there is here an obvious conspiracy. No chance that these messages could be sent independently. It seems Mr Zimmerman wants to build a case and is trying to get support in consorting with colleagues at Nizkor or similar sites, which are dedicated to the struggle against revisionists. These people made a habit, for this purpose, to distort revisionist views which they do not allow on their site. Mr. Zimmerman himself is grossly distorting revisionist views at almost every page of his writings. Our readers will appreciate this absolute lack of intellectuel honesty.
We are requested by Zimmerman and Cy to censor their own writing. We'll gladly comply. We have not found much, in Mr Zimmerman's writings, to be be proud of, and we understand that he wishes to restrain the number of his readers.
Seven, to limit ourselves to the case of Mr. Zimmerman, a Las vegas lawyer, an amateurish historian, a linguistic invalid, who pretends to be the first (!!!) to refute revisionist arguments (he says in his jargon "denier" although we deny nothing, we maintain views different from his), we thought that we could spend some time and energy in entering a discussion with him and elaborating a critique of his writings to which our reader would take part in being able to visualize his contribution and our response to it.
Obviously, this perpective makes Mr. Zimmerman fret a lot. His attitude smacks very much of intellectual cowardice. It is his right to make a fool of himself in showing how frightened he is by the very debate he is conducting in his book for over 400 p.! We are not part of that bigotry.
Let's wipe away Zimmerman and his likes back to their own obscurity.
21 March 2001


PEDOZOLOPHILIE

L'ASBL (organisation de Liège) Les Territoires de la Mémoire est un Centre permanent d'Education à la Tolérance et à la Résistance.
Elle propose à un public large (enfants, jeunes et adultes) une réflexion active sur les thèmes liés à la citoyenneté, à la démocratie, au racisme, à la xénophobie, à l'exclusion et au respect de l'Autre. Elle fonde son action sur une série d'outils dont l' élément central est une exposition permanente qui a adopté la forme d'un Parcours Symbolique consacré à la déportation sous le régime nazi.Toutefois, à l'heure où les fascismes et les intégrismes de toutes sortes resurgissent, l'exploitation du souvenir et le "devoir de mémoire" ne sont pas suffisants. Le Centre entend sensibiliser les plus jeunes à ces dangers en contribuant à leur éducation à la tolérance par le biais d'une démarche critique.
La démarche de l'ASBL est loin d'être "passéiste", au contraire, elle entend s'ouvrir aux diverses réalités du monde.
Le Parcours Symbolique a pour sujet la déportation durant la Seconde guerre mondiale dans les camps de concentration et d'extermination nazis. Il est composé de stations qui présentent le cheminement des déportés dans l'enfer concentrationnaire. Le visiteur ne reste pas passif, il est immergé dans une scénographie qui le sensibilise au respect de la dignité humaine.


Ah les bons vieux chemins de croix des enfances catholiques, heureusement modernisés par ce parcours de stations cathodiques... Mais ces gens n'en ont jamais assez. Il leur faut toujours une expansion impériale:

Notre association Territoires de la Mémoire est en effet à l'initiative de la création de la Fédération Européenne des Centres de Mémoire (FECM) qui a vu le jour en octobre 1997 à Liège. Au départ de cette organisation, un simple constat: aucun lien structurel, hors des relations personnelles d'estime et d'amitié qui peuvent se lier lors des rencontres et des visites réciproques, ne relie les nombreux lieux qui, dans toute l'Europe, perpétuent la mémoire des horreurs des totalitarismes, et visent à préserver et à promouvoir les valeurs démocratiques fondées sur les Droits de l'Homme. Or, il est clair que chacun gagnerait à s'inscrire dans un réseau qui coordonnerait et réunirait les efforts de tous.
Nous avons donc suggéré la création, en Europe, d'un lieu privilégié d'échange d'informations, de confrontation d'expériences et de pratiques. Un lieu qui puisse également devenir le point de départ d'un véritable réseau bibliographique et d'un centre de diffusion et d'édition. Un creuset pour l'organisation d'événements à vocation internationale, pour favoriser la conception et la diffusion de différents projets, l'échange d'étudiants, de scientifiques... Bref, il s'agissait de rendre possible, ensemble, ce qui dépasse les moyens logistiques, financiers ou matériels de chacun en particulier, sans porter atteinte à la spécificité ou à l'indépendance de quiconque.
La Fédération que nous appelions de nos voeux devrait par son existence et par son action, participer pleinement d'une Europe de la Culture et des Droits de l'Homme qui, notamment par la prise en compte critique du passé et du présent, représente également les valeurs non-marchandes, la tolérance et la démocratie La Fédération Européenne des Centres de Mémoire [...]
La Fédération Européenne des Centres de Mémoire (FECM) a vu le jour en octobre 1997 à Liège.


<http://www.territoires-memoire.be/>
Sur leur vision du révisionnisme
<http://www.territoires-memoire.be/publications/am/aidememoire/am9/am9_5.htm>

MI-PORTION

Le film de Morris sur Leuchter vient de passer à la télévision autralienne. Mais en partie seulement. Il en manquait un bon bout. C'est la solution d'avenir: couper tout ce qui dépasse, raboter le reste, ils arriveront bien à présenter toute cette salade sans que personne ne critique plus. Mais on ne sait pas à cette heure s'ils ont rajouté le passage que nous attendons tous, où Van Pelt annoncerait qu'une commission archéologique internationale vient d'être nommée par l'ONU pour vérifier la présence de Zyklon B sur les briques des prétendues chambres à gaz qui ont servi à construire les maisons du village voisin qu'il montre dans le film.

PATATES ET ZOLO

On a un peu trop tendance à l'oublier, les "terroristes" de l'IRA ne sont jamais que les Palestiniens, huit siècles après... Rappelons que l'Angleterre, dont les prétentions internationales sont inversement proportionnelles à sa puissance réelle, essaie vainement, depuis huit ou neuf siècles (en fait depuis la conquête normande) d'élargir son territoire au détriment de celui des autres, qui n'ont pas la moindre intention de se laisser faire. C'est ainsi qu'ils ont essayé de conquérir la France (!), l'Ecosse, l'Irlande, puis les terres colonisées par d'autres en Amérique, en Afrique et en Asie pour finalement se trouver à la tête d'un impressionnant ensemble territorial composé de l'île grande-bretonne et d'une partie de l'Irlande en révolte constante. Pourtant, Dieu sait si les rois d'Angleterre ont pris les mesures nécessaires, pendant huit cents ans, pour essayer d'asseoir leur pouvoir ailleurs. Prenons l'exemple de l'Irlande: les premières tentatives de conquête de cette île datent du XIIe siècle; depuis, elles n'ont jamais cessé; les temps forts, du point de vue anglais, ont été le brillant règne de Cromwell qui a éliminé les propriétaires irlandais pour les remplacer par des Anglais. Les Irlandais ont tenu bon et le pouvoir anglais n'a finalement et brièvement réussi à vaincre leur résistance qu'au début du XIXe siècle où ils durent entrer dans le "royaume uni d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande", au prix de quelques engagements des Anglais qu'ilsse sont empressés de violer; la lutte irlandaise pour l'indépendance s'est organisée dès 1820 et cent ans de guerre plus tard, les Anglais ont dû se retirer lamentablement d'Irlande; entre temps, ils avaient essayé d'exterminer les Irlandais (comme l'avait fait Cromwell deux cents ans plus tôt) dans le cadre de ce que l'on appelle du bel euphémisme de "la grande famine": dans les années 1840, les pommes de terre, aliment de base des Irlandais, ont eu une maladie et les Anglais ont mis sur pied une armée destinée à détruire le ravitaillement qui entrait en Irlande, ce qui a provoqué une hécatombe (quelques décennies plus tard, les Américains feront la même chose avec les Amérindiens en exterminant six cent mille bisons, aliment de base des Indiens). Curieusement, cette tentative de génocide (comme toutes les entreprises anglaises, heureusement, ce fut un échec) est rigoureusement ignorée de tous nos devoirdemémorialistes et autres réparateurs incorporés. Et pourtant, contrairement aux juifs, qui n'étaient pas recensés et dont on ne peut donc connaître le nombre de disparus pendant la seconde guerre mondiale, les Irlandais, eux, étaient recensés par le gouvernement anglais et il est donc très simple de calculer le nombre de morts. Et voilà, c'est fait: on arrive à plus de cinq millions... mais bien sûr, comme ils n'ont pas été exterminés à la suite d'un ordre de Hitler qui les aurait amenés dans des camps de concentration du centre de l'Europe pour les tuers, ça ne compte pas comme crime contre l'humanité. Mais c'est sans doute à cause de ça que les juifs anglais ne réussissent pas à faire voter la loi antirévisionniste qu'ils réclament à cor et à cris.

Carte des charniers identifiés (1845-1850)
<http://people.ne.mediaone.net/theboon/1024-map.gif>
Tous les détails sur ce grand massacre colonial anglais:
<http://people.ne.mediaone.net/theboon/index.htm>

Toll of Irish Holocaust. (Le bilan de l'Holocauste irlandais - la Grande famine de 1840-1845)
The 1841 census of Ireland revealed a population of 10,897,449. This figure includes the correction factor established by that year's official partial recount. When, between 1779 and 1841, the U.S. population increased by 640 percent, and England's is estimated to have increased, despite massive emigration to its colonies, by 100 percent, it is generally accepted that Ireland's population increase was 172%. The average annual component of this 172% increase is x in the formula (1+ x) = 1 + 172%; thus 0.0163, or 1.63%. Accepting that this 1.63% rate of annual population increase continued until mid-1846 (one human gestation after the late-1845 beginning of removal of Ireland's food), the 1846 population was 11,815,011. Assuming that rate continued, the population in 1851, absent the starvation, would have been approximately 12,809,841. However; the 1851 census recorded a population of 6,552,385; thus there was a "disappearance" of 6,257,456. This population-loss figure of 6,257,456 is scarcely susceptible to significant challenge, being derived directly from the British government's own censuses for Ireland. It is reasonable to assume that the rigor established in the recount of 1841 became the standard for the 1851 census; so that any residual undercount would be systemic, affecting 1841 and 1851 proportionately (and, if known, would increase the murder total). These 6,257,456 include roughly 1,000,000 who successfully fled into exile and another 100,000 unborn between 1846 and 1851 due to malnutrition-induced infertility. Of the 100,000 who fled to Canada in 1847, only 60,000 were still alive one month after landing.(11) Among the 40,000 dead was Henry Ford's father's mother who died en route from Cork or in quarantine on Quebec's Grosse Ile. Thus; though from 1845 through 1850, 6,257,456 "disappeared," the number murdered is approximately 1.1 million fewer; i.e., 5.16 millions. Consequently; if Britain's census figures for Ireland are correct the British government murdered approximately 5.16 million Irish men, women and children; making it the Irish Holocaust. This number, 5.16 million, exceeds the high end of the range (4.2 to 5.1m) of serious estimates of the number of Jews murdered by Nazis. The least reliable component of the foregoing arithmetic is the number assumed to have successfully fled. If the fleers who survived prove to number, say, 900,000 instead of 1,000,000, the murder count will have to be corrected from 5.16 to 5.26 millions. This amount of adjustment, up or down, of the 5.16 millions murdered is determinable by sensitive review of the immigration records of the U.S., Canada, Argentina, and Australia; and of government records on the Irish who fled to Britain at the time. We invite bona fide documentation of the foregoing; whether in confirmation or rebuttal. Economists and historians are disqualified if their published work on the events of 1845-1850 covers up the British army's central role therein. Such individuals lack the standing to participate in this truth-quest.
To our knowledge nobody else has ever published the above arithmetic or named the food removal regiments and battleships. Evidence that other truth-telling accounts exist would be greatly appreciated. Irish academia shuns and slurs Tom Gallagher's Paddy's Lament and Englishwoman Cecil Woodham-Smith's The Great Hunger for mentioning the Food Removal. Woodham-Smith fudged, but not enough to satisfy the cover-up cabal. For example; she reported that the 1841 partial recount established a correction factor of one-third for the 1841 census figure; but she used the uncorrected figure to calculate! By this and other fudges she arrived at a population-loss of only 2.5 million. She allocated only half a page to the core facts of the Genocide; the food removal data, while using some two hundred pages to describe British government "relief measures" as if they were something other than cosmetic exercises; a cover-up. But just as Telefis Eireann out-Britished Yorkshire TV by refusing to co-premiere the latter's 1993 exposé of the 5/17/74 British bombings of Dublin/Monaghan streets that murdered 33 and maimed 253; and as the Irish police menace the survivors of that bombing instead of arresting the known British perpetrators; so do Irish historians out-British Woodham-Smith by ostracizing her for exposing the Food Removal. They out-do themselves in describing the "benefit" of the Irish Holocaust; how Britain reduced poverty in Ireland ( by murdering those it had impoverished! They promote the notion that only the blighted potato crop belonged to the Irish while Ireland's abundant livestock, grains, etc., all "belonged" to mostly absentee English landlords. By that insane standard all of the property and production of Europe and Asia, excepting starvation rations for workers, would belong to W.W.II GIs and their heirs (or to the Axis had it won).

Paddy's Lament; by Thomas Gallagher.
The Great Hunger; by Cecil Woodham-Smith, Londres, Hamish Hamilton, 1962


LE CHAR DE L'ETAT NE S'ARRÊTE PAS AU FEU ROUGE

Rendez-vous le 11 avril 2001, à 9.00 devant le Landgericht Berlin, salle 154

Der belgische Verleger Verbeke verschickte an die Berliner Humboldt-Universität eine Zeitschrift des Titels "Vierteljahreshefte für freie Geschichtsforschung", eine dort beschäftigte Frau Wilke sandte das Heft aus bislang unbekannten Gründen an die Staatsanwaltschaft.
Obwohl ich für diese Zeitschrift in keiner Weise verantwortlich zeichne, durchsuchte die Berliner Polizei rechtswidrig ohne gültigen Durchsuchungsbeschluß meine Redaktionsräume, um schließlich willkürlich ein paar Hefte des Titels "Antwort auf die Goldhagen- und Spielberglügen" zu beschlagnahmen, die ich -- wie vermutlich auch die Humboldtuniversität -- vom nämlichen Verleger unverlangt und kostenlos zugesandt bekam. Ich hatte diese Hefte wegen ihres Titels nicht in meinen Buchdienst aufgenommen; andererseits aber eine spätere Verwendung im Rahmen wissenschaftlicher, beruflicher unter weiterer entsprechend § 86 III StGB geschützter Tätigkeit für möglich gehalten und diese daher nicht vernichtet, sondern im Redaktionsraum aufbewahrt.
Richterin Brinkmann unterdrückte im erstinstanzlichen Verfahren die Beweise für meine durch § 86 III StGB geschützte Tätigkeit und verurteilte mich, das Gewaltmonopol des Staates mißbrauchend, ungeachtet der Illegalität bereits der Durchsuchung "wegen Vorrätighalten", indem Sie sich über das gesetzliche Verbot des Angriffs auf die Freiheit wissenschaftlicher, beruflicher und entsprechender Betätigung hinwegsetzte.
Wegen der Verletzung dieser Grundrechtsgarantien war bereits die Anklageschrift illegal und hätte niemals zugelassen werden dürfen.
Heimliches und eigentliches Ziel der Staatsanwaltschaft ist es offenbar, das weitere Erscheinen der Zeitschrift "Sleipnir", die bislang vor Gericht erfolglos angegriffen wurde, zu verhindern.
Bitte helfen Sie, den Mißbrauch des Staatsapparates zu stoppen.
Andreas Röhler (Hrsg.),
Sleipnir, <http://www.freespeech.org/sleipnir> <s[email protected]>
Berlin, den 24. März 2001




COPPOLAMA

Francis Ford Coppola va présenter une "version définitive" de son film Apocalypse Now. Il réintègre des scènes qui avaient été coupées au montage. C'est banal. Mais ce fou mégalomane avait déclaré à Cannes en 1979: "Mon film n'est pas un film. Il ne parle pas du Vietnam. Il est le Vietnam. Sa trajectoire reflète celle de l'Amérique au Vietnam". Coppola est la réincarnation de cette Amérique, grande perdue dans le Vietnam petit.
Sauf qu'il n'y a pas un mot de vrai dans ce film. Coppola n'est pas allé au Vietnam. Le film n'a pas été tourné au Vietnam. Il n'y a pas un seul Vietnamien dedans. Toute cette affaire est une fraude écoeurante, raciste, stupide, totalement ignorante de la réalité. Bien pire que la propagande des films de l'époque hitlérienne. Qu'on ne puisse pas le dire dans la presse vingt-deux ans après est le signe de l'effrayante régression des mentalités et des exigences intellectuelles, exactement proportionnelle à la progression du nombre de bacheliers par génération.


II


PARUTIONS



§== Pulp Fiction: Le livre de l'expert bidon Richard Evans que Lipstatd avait utilisé dans son procès contre Irving, l'année dernière à pareille époque, a pondu un livre sur le procès. Il vient de sortir aux Etats-Unis, mais l'éditeur anglais a été saisi, au moment de la sortie, d'une soudaine diarrhée verte à la pensée qu'Irving pouvait faire à ce livre encore un procès en diffamation (libel). Il a donc envoyé le livre au pilon!!! avant même qu'il sorte!
"Published now in the USA, the book has been pulped by British publisher Wm. Heinemann Ltd -- because it libels Mr Irving"
Here is another first -- and bonus spin-off of the Irving-Lipstadt trial.
To my knowledge, no book has ever been pulled and pulped that attacked a Revisionist writer. What book? Lying About Hitler: History, the Holocaust and the David Irving Trial by Richard Evans. (Basic Books, New York, $27.00), 336 pp. ISBN:0-465-02152-2
Nous avons un bref aperçu de notre collègue Samuel Crowell:


A few impressions gleaned from a ten minute browse (I did not want to buy the book). The book uses a large typeface; of its 336 pages only about 240 are text. A book is "stretched" this way to make it appear more substantial than it is, but in this case stretching did not even put it in the same league as the most slender Harry Potter book. The book seems to have been printed on acid-free paper that guarantees that it will still be readable 500 years from now, but I think that was an unnecessary provision in this case.
The book is in five sections: two are devoted to Hitler and the Jews, one to Holocaust Denial, one to Dresden, and a chapter to the Judgment of the trial. There are copious end-notes, but Evans does not use them to touch on digressive matters or expand his thinking, unlike, for example, Peter Novick, David Irving himself, and others. Thus there's little to chew on besides the text.
The text itself is a rehash of the expert report Evans that provided for the Lipstadt defense, delivered in a diffident and chatty tone. At least in this respect, Evans seems to have modulated the rhetoric that marred his expert opinions on David Irving and Joel Hayward.
This milder approach is evident in the section on Holocaust Denial, which occupies some forty-five pages in the middle of the book. Evans now takes pains to avoid the spittle-flying name-calling that characterizes most authors on the subject. "Deniers", as he calls them, are described relatively fairly; there are references to Arthur Butz and Robert Faurisson, and Evans resists the temptation to call the revisionists names, e.g., crackpots, and fruitcakes -- a temptation which Peter Novick was not able to resist.
Evans also avoids ascribing moral or political agendas to revisionists. In this chapter, as throughout the book, however, Evans uses Holocaust Denial to attack Irving. He emphasizes particular elements of "Denial", like the number of victims, or the penchant of revisionists to use ridicule. By going through the videotaped lectures of Irving, he then finds material to fit his own definition, and behold, he has found a "Holocaust denier". The quantity of either detail or actual argument is slender.
Perhaps needless to say, I could find nothing in this book find anything about the controversies surrounding the missing "holes in the roof of Crematorium II" at Auschwitz, or the air raid shelters either.
Auschwitz expert Robert van Pelt himself will be sore to find that he rates only two entries in the book's index: on page 199, for example, that Pelt recommended that Evans not look Irving in the eye, in order to avoid "getting angry."
I walked away from the bookstore disappointed. With most of the book taken up by materials on Dresden, Holocaust Denial, and the Judgment in the Lipstadt-Irving case, it seems almost dishonesty in advertising to call this book Lying About Hitler. The main character of the book is not Hitler at all, but David Irving. Perhaps Lying About David Irving would have been a better indication of the book's contents.

§== Propagande rouge: les amères loques en sont à se replier sur les films de propagande confabriqués par les staliniens de la belle époque: The two films made by the Soviets 'Liberation of Auschwitz' and 'Liberation of Majdanek' are available (voir <Amazon.co.uk>)

§== Un biographie salée de George Bush le père, membre de la fraternité "Os et crânes", forban du pétrole:
<http://www.kmf.org/williams/bushbook.html>

§== My ghetto is rich. La Chronicle of Higher Education icite cette phrase tirée d'un article de Jennifer Ruark: "He's Got Mail: a Scholar's Campaign to Unearth the Writings of the Medicis" dans son numéro du 16 février 2001. Ceci concerne le Medicis Archive Project (<http://www.medici.org>): "By the end of 2011, they hope to offer electronically searchable descriptions of each of the archive's 6,429 volumes. In addition, they are tracking all references to Jews and Jewish matters, and Ms. [Ippolita - the project's vice-president] Morgese is preparing a scholarly edition of the report from the Grand Ducal Commission, which instituted the first Jewish ghetto in 1570-71"

§== Sortie du Journal of Historical Review, vol.19, numéro 6, nov.-déc; 2000. On y trouve:
Arthur R. Butz. "Historical Past Vs. Political Present, p. 12. // Doug Collins. "God Yes, Holocaust No, p. 35. Richard H. Curtiss. "Report of Israeli Eavesdropping on White House Telephones Gets Varying Media Treatment," p. 36. // Robert Faurisson. "The Diary of Anne Frank: Is It Genuine?, p. 2. An update. // Robert Faurisson. "'Mr. Death' [Letter], p. 55. // Mohamed Hasanein Heikal. "Foreword to the Arabic Edition of Garaudy's The Founding Myths of Modern Israel," p. 30. // Adolf Hitler. "'Barbarossa' Proclamation [Document], p. 48. // Wolfgang Strauss. Unternehmen Barbarossa Und Der Russische Historikerstreit. Reviewed by Daniel W. Michaels. p. 40. // Operation Barbarossa and the Russian Historians' Dispute, Examining Stalin's 1941 plan to attack Germany.
Mark Weber. "John Sack's Defective Esquire Article," p. 26.

§== Taré liégeois. Le Catalogue. "Rédigé par Philippe Raxhon, historien à l'Université de Liège. Véritable livre de réflexion historique, ses 200 pages traitent de manière approfondie les racines et la montée du nazisme avec la mise en place d'un Etat où la brutalité et la politique ne font qu'un. Le système concentrationnaire, le processus de déportation, la solution finale, le négationnisme et le combat pour la mémoire sont étudiés et analysés à travers la synthèse d'une époque tragique abondamment illustrée avec près de 300 documents photographiques."
Prix : 850 BEF (21,07 euros)
<http://www.territoires-memoire.be/publications/>
Voir plus haut, "pédozolophilie".

§== Révisionnisme juif: Empoisonneurs à moitié.

"Monika Muggli has kindly sent a review from the Sueddeutsche Zeitung of a new book that states that the Jewish avengers killed no one in the bread poisoning in the Nuremberg POW cage, but that 2,000 former SS men were affected.
Until I read her note, I did not know that the POW cage was in the former SS internment camp Langwasser, based at the Nazi parade ground in Nuremberg.
The book being reviewed is: Jim G. Tobias, Peter Zinke: Nakam -- Jüdische Rache an NS-Tätern, Konkret Literatur Verlag, Hamburg 2000. 173 Seiten, 30 Mark. Tobias and Zinke name the avenger group as Nakam (Vengeance). Michael Elkins named it "The Wrath of God," a name I borrowed in my novel. But a TV documentary a few years back, called the group Din (Justice). Tobias and Zinke also say the actual poisoning was done by Dov Shenkal, who is identified as a Haganah agent who had been infiltrated into Nakam to prevent reaction by the United States. According to the book, Shenkal diluted the poison and was responsible for stopping the plan to poison the Nuremberg drinking water.
Stephen Esrati <[email protected]> (sur H-Holocaust)

§== Vente en ligne. On trouve plusieurs classiques révisionnistes chez Historical Review Press en Angleterre:
<http://www.ety.com/HRP/books/revbks.htm>
Par exemple, DID SIX MILLION REALLY DIE? Richard Harwood. Pb 28pp (cover photo left), magazine format.. £1.00p // THE DISSOLUTION OF EASTERN EUROPEAN JEWS, W. Sanning. Pb 120pp. £5.95 // FALSEHOOD IN WARTIME Arthur Ponsonby MP. Pb, 192pp. First published in 1928 £4.95 // FLASHPOINT, Ingrid Weckert. Pb 179pp. A careful reconstruction of what actually happened on the night of 9th November 1938 -- the famous `Crystal Night' £4.95 // THE ZIONIST FACTOR, Ivor Benson. Pb 205pp. Extremely well researched -- a mine of information. £5.95
et beaucoup d'autres à HRP Historical Review Press, Box 62, Uckfield/East Sussex, TN22 IZY, Royaume uni, ou directement à: <[email protected]>

§== Jews against Zionism; Le sionisme comme oeuvre satanique. les rabbins orthodoxes ont beaucoup à dire. Par exemple sur le rôle des sionistes dans l'holocauste
<http://www.jewsnotzionists.org/holocaust.html>
Ils n'hésitent à publier l'offre de collaboration des Lehi (prédécesseur du Likoud) avec l'Allemagne nazie (Original document in German Auswertiges Amt Archiv, Bestand 47-59, E224152 and E234155-58. Complete original text published in: David Yisraeli, The Palestinian Problem in German Politics 1889-1945 (Israel: 1947) pp. 315-317). Voir Garaudy.
Et un intéressant article sur les juifs iraniens: Iran remains home to Jewish enclave, by Barbara Demick, KNIGHT-RIDDER, September 30,1997 <http://www.jewsnotzionists.org/iranianjews.html>

§== Nouvelles gloses du procès Irving



Voir le site Irving et sa page spéciale sur le professeur Evans:
<http://www.fpp.co.uk/Legal/Penguin/experts/Evans/DTel200301.html>
avec le compte rendu du livre de Guttenplan par ledit Evans.
Compte-rendu du livre de la vipérine Eva Menasce de la Faz (Frankfurter Allgemeine Zeitung):

Starrköpfig -- oder gar wahnsinnig ?

Heinrich Senfft

Wenn man davon absieht, daß es immer ein Fehler ist, sich selbst vor Gericht zu vertreten: Es war eindrucksvoll, den vor dem Londoner High Court immer im blauen Nadelstreifenanzug erscheinenden David Irving auftreten zu sehen; ganz alleine gegen eine Phalanx von Anwälten, Sachverständigen und Hilfskräften der Professorin Deborah Lipstadt aus Georgia und des Londoner Penguin Verlages. Da stand der Mann -- an jedem Verhandlungstag fünf Stunden -- und stellte seine in der Nacht sorgfältig vorbereiteten Fragen. Detailbesessen versuchte er die im Zeugenstand stehenden Experten mir Einzelheiten in die Ecke zu drängen, zu verunsichern und zu erschöpfen. Gutachterzeugen der Verteidigung waren in erster Linie der Cambridge-Professor Richard J. Evans, der amerikanische Historiker Christopher Browning und der deutsche Gelehrte Peter Longerich.
Als Zuschauer fragte man sich: Ist Irving starrköpfig -- oder gar wahnsinnig, gegen die historische Fachwelt anzutreten? Aber es war nicht sicher, dass er seinen Prozess gegen die Historikerin Lipstadt verlieren würde. Sie hatte Irving in ihrem Buch Denying the Holocaust 1994 den prominentesten und gefährlichsten Holocaust-Leugner genannt, da er die systematische Ausrottung der Juden und deren Tod in den Gaskammern bestreitet. Irving wollte diesen Vorwurf nicht auf sich sitzen lassen und klagte. Aber er musste im Laufe des Prozesses Fehler und Irrtümer einräumen, die er freilich nicht wissentlich oder gar willentlich begangen habe: Vieles sei eine Frage der Interpretation. Aber wer mochte daran glauben, wenn er zum Beispiel aus einem Berliner Befehl nach Riga nur den ersten Teil zitierte: »Die Massenerschießungen haben sofort aufzuhören" -- indes den zweiten wegließ: " -- das soll in Zukunft vorsichtigen gemacht werden"?
Zuschauerin und Reporterin war auch Eva Menasse, die für die FAZ berichtete: Sie fing vor allem die Atmosphäre der Verhandlung vorzüglich ein. Nun hat sie den Prozess zum Gegenstand eines Buches gemacht, das den Bogen weiter spannen möchte: Sie versucht sich an einem biographischen Porträt Irvings, das aber merkwürdig blass bleibt und nicht wirklich erklärt wie aus einem zunächst beachteten historischen Schriftsteller der verbohrte Holocaust-Leugner und Rechtsextremist wurde, dem es in einem Schlussplädoyer sogar widerfuhr, Richter Charles Gray (rechts) anstatt mit "My Lord" mit "Mein Führer" anzureden, bevor er seine Klage -- aber nicht deswegen -- mit seltener Eindeutigkeit verlor und sich finanziell ruiniert sah.
Frau Menasse porträtiert auch Deborah Lipstadt und ihr Buch; sie schildert die Vorgeschichte der Klage Irvings und die personelle Ver?echtung der Anwälte und des Richters, und sie will das komplizierte englische Beleidigungsrecht erklären. Aber das alles wirkt schnell und angelesen, ist kaum verarbeitet und verwirrend dargestellt. Der Leser tut gut daran, sich möglichst rasch dem Kernstück des Buches zuzuwenden, den für die Buchform leicht überarbeiteten spannenden Reportagen, die Frau Menasse für ihre Zeitung schrieb, während Irving sich jeden Tag kostenlos von einem sympathisierenden Taxifahrer zum Gericht kutschieren ließ, das ihm schließlich im Urteil bescheinigte, alles, was Frau Lipstadt über ihn gesagt hatte, sei richtig.
Freilich: Nicht der Holocaust stand vor Gericht, sondern Irvings Bücher. Christopher Browning antwortete auf Irvings Frage, wo er die Grenze ziehen wolle: Wenn es ein kontinuierliches Muster der Verfälschung gebe, wenn die "Irrtümer" und "Fehler" immer in dieselbe Richtung wiesen, wenn der Leser irregeführt werde. Aber seine Show hat Irving acht Wochen lang gehabt -- und sieht sich nun als Märtyrer. Soll er.

Eva Menasse: Der Holocaust vor Gericht -- Der Prozess um David Irving, Siedler Verlag, Berlin 2000; 192 S., 29,90 DM
Die Zeit, Hamburg, 9 nov 2000.
§== Bon plan. Parution d'un récit du procès Irving, DD Guttenplan, The Holocaust on Trial, Londres, Granta, £17.99, disponible à <Amazon.uk>; Bref compte-rendu dans The Independent:

History, truth and the Final Solution

By Michael Arditti


15 March 2001. Pontius Pilate's question "What is truth?" has rarely echoed with more urgency than in the period since the Holocaust. The Third Reich's extermination of Jews, homosexuals, gypsies and other Independent "degenerates" has become the supreme 20th-century crime. And yet there are those who seek to deny not only its unique horror but even that it took place. Forty million people died during the Second World War. As DD Guttenplan remarks: "To attempt to construct a hierarchy of such suffering is obscene." Nevertheless, there is a distinction to be made in regard to those killed in the death camps, which, in the view of the survivor who showed me around Theresienstadt, relates to the combination of German efficiency and German racialism. In Guttenplan's view, it relates to "the attempt to eliminate an entire population group".
The problem for historians is that the chain of responsibility was obscured. Himmler, in a speech to SS officers, referred to the extermination of the Jews as "a glorious page in our history, one that has never been written and can never be written". Even Hans Franck, the Nazi governor of Poland, was turned back when he tried to visit Auschwitz. As defeat became inevitable, those responsible worked desperately to hide the truth.
The truth was further muddied by the British and American governments' reluctance to acknowledge it. During the war, they refused for political reasons to make public the existence of the camps. After the war, they viewed reports of the Auschwitz atrocities as Soviet propaganda. This was, in part, because in the camps liberated by the British and Americans, Jews were in a minority, but also because of the rapid escalation of the Cold War. Even now, there are those who claim to regard the gas chambers as fabrications. After all, if so many once accepted "facts" < such as Jewish corpses being melted down for soap < have been exposed as myths, why not the gas chambers? This strikes right to the heart of the Nazi evil, for, as Guttenplan writes, "the gas chamber is both the emblem of Nazi inhumanity and the ultimate obstacle to any rehabilitation of the Nazi period".
The most prominent of these "revisionists" is David Irving, lauded for his books The Destruction of Dresden and Hitler's War. Irving has never denied the Holocaust, describing it as "one of the greatest and still most unexplained tragedies of the century". What he has denied is that Hitler authorised the Final Solution and that there was an extermination programme at Auschwitz. He claims that "more women died on the back seat of Senator Edward Kennedy's car than in the gas chambers of Auschwitz".
In her 1994 study Denying the Holocaust, the American academic Deborah Lipstadt accused Irving both of bending historical evidence until "it conforms with his ideological leanings" and of being "one of the most dangerous spokespersons for Holocaust denial". Faced with a loss of professional credibility, Irving sued Lipstadt and her publishers, Penguin.
Guttenplan's meticulous account of the libel trial takes us through the legal processes and intricate historical arguments with exemplary clarity. He succinctly describes the key players on the defence team and dubs the judge, Charles Gray, "a leaner, more lugubrious version of Nigel Hawthorne". At the core is his portrait of Irving, increasingly incriminating himself as he refers to Hitler as "Adolf" and the judge as "Mein Führer". By the end, it is impossible to disagree with the judge's conclusion that "Irving is anti-Semitic" and "a racist", whose "falsification of the historical record was deliberate" and "motivated by a desire to present events in a manner consistent with his own ideological beliefs".
When Irving left the court with his character and reputation in tatters, Pilate's question might appear to have been answered. But, with the proliferation of new media in which the dissemination of lies goes unchecked, it will continue to resound. I recently logged onto an internet site dedicated to "Julius Streicher, hero and martyr".
It is my understanding that books about the trial are also forthcoming
from Martin Gardner and, of course, Lipstadt herself.
<http://www.independent.co.uk/enjoyment/Books/Reviews/2001-03/thursbook150301.shtml>

Le site de David Irving est revenu en ligne aussi. L'ADL, qui est la police de la pensée juive aux Etats-Unis s'était plaint du détournement de son logo sur le site d'Irving. La chose n'était pas vraie, mais le provideur, Verio Inc., a eu les foies et a viré le site. Faute de loi Gayssot aux US, les satanisateurs auront de plus en plus recours à des tactique semi-légales de ce genre là, en essayant d'étendre au maximum des notions juridiques comme le copyright. Voir Action Report, le périodique de David Iring, , 24 mars 2001, No 18 (81 Duke Street, London W1K 5PE, Royaume-Uni.)


§== Le papa de big brother. -- Un site Orwell, tenu par un ou une Kara Chiodo, qui possède l'énorme avantage de ne pas se contenter de présenter des textes sur Orwell, mais des textes d'Orwell lui-même. Nous y avons trouvé "1984", en entier (en anglais of course) et en PDF (bientôt sur ce site), les Notes on Nationalism; qui contiennent quelques subtiles remarques sur les improbables "fours à gaz". Et beaucoup d'autres perles pour les pourceaux.
<http://home.clara.net/infotrad/antiwar/index.html>
Voir ensuite Free speech et hate speech.

§== Radio. Nous avons mentionné en leur temps les émission de France-Culture sur le "négationnisme du 6 au 10 novembre 2000. Un (ou une?) quidam nommé P. Mallard en a fait un compte-rendu plus détaillé. Comme ça, on peut voir à quoi passent nos impôts.


§== Détruire le révisionnisme: La 892ème machine à détruire le révisonnisme vient de sortir des chaînes de production. John C. Zimmerman a écrit: Holocaust Denial. Demographics, Testimonies and Ideologies, qui sort à University Press of America, (une boîte qui n'a, en fait d'éditeur universitaire, que les apparences), 4720 Boston Way, Lanham, Maryland 20706, USA, 406 p. Il explique qu'il n'est pas historien (il enseigne dans un College of Business à Las Vegas; imaginez les étudiants...), qu'un historien n'aurait jamais écrit un livre comme le sien puisqu'il entend examiner et réfuter les arguments des révisionnistes et il approuve le fait qu'un historien n'aurait pas fait ce livre. Il trouve le livre de Lipstadt très bien mais il veut faire juste le contraire: réfuter. Comme il ne lit ni l'allemand, ni le français ni aucune autre langue que son sabir ango-torchon, il peut déjà ignorer pas mal de choses sans éprouver de scrupule. On n'a pas eu le temps encore de scruter c'truc, mais ça commence mal: comme il a déterminé que le meilleur livre révisionniste était celui de Sanning ("La dissolution des juifs d'Europe orientale", qui n'existe pas en français), il consacre ses deux premiers chapitre à la démographie des juifs d'Europe orientale. Et il se croit obligé de citer le protocole de Wannsee, en faisant les coupes classsiques que en altèrent le sens, toujours de la même façon. Autrement dit, ce type qui prétend réfuter les révisionnistes commence par utiliser contre eux un document capital, qu'ils ont analysé sous tous les angles et dont ils ont cerné la signification, sans faire aucune référence ni mener aucune discussion sur les arguments que les révisionnistes opposent à la falsification dont il se rend immédiatement coupable. Autrement dit ou ce type est un imbécile, ou c'est un hypocrite particulièrement retors. Il n'est pas exclu qu'il soit les deux à la fois. Mais nos lecteurs en jugeront par eux-mêmes, sachant que ce livre prétend être LE SEUL à examiner les arguments des révisionnistes (une chose frappée de tabou chez les historiens) et à les réfuter. On trouvera donc des chapitres sur les chambres à gaz, les crématoires (déjà évoqué à la page d'accueil des "Rapports techniques" ; il passe en revue aussi les témoignages et fait examiner les photos aérienne par un sien expert. En dépit de sa naïve et puérile prétention, ce livre mérite examen et nous accueillerons les recensions, s'il y en a.
Voir, plus haut, "Copyright and copywrong" où ce Zimmerman formule des exigences de roquet.

§== Rectification. Nous avons pu donner l'impression, le mois dernier, que le livre de Pierre Péan, qui venait de sortir, concernait le vol 130 de la Panam qui a explosé au dessus de Lockerbie. Nous n'avions pas encore le livre en main. Son sous-titre suffira à "rectifier le tir", si l'on nous permet ce macabre jeu de mots: Manipulations africaines -- Qui sont les vrais coupables de l'attentat du vol UTA 772. Il s'agit donc bien du vol UTA qui a explosé le 19 septembre 1989 au dessus du Ténéré, causant 170 morts. Mais on est frappé, en examinant ces deux affaires, de leur parallélisme, jusque dans certains détails. Péan montre que les enquêtes ont été manipulées par les Américains, pour leurs fins politiques propres (plutôt "sales"), et que la Libye n'est pas le principal responsable. Le juge Bruguière n'est, donc, dans tout ça, qu'un assez laid valet de bas étage, un chienchien font l'échine est d'une infinie souplesse. Qiuant à l'association des victimes, c'est vite devenu un petit lobby idéologique dans la main du pouvoir.

§== Librairie. Signalons l'existence d'un éditeur italien qui s'est mise au révisionisme. Il publie la brochure de Harwood et le premier Nuremberg de Bardèche. Il annonce des traductions de Graf, Porter, Stäglich ed oltri... EFFESI, via Balbi Piovera 7, I-16149 Genova, Italie.
<http://effepi.bizland.com/revisionismo.htm>

§== Voltaire sans réseau. Les oeuvres de Voltaire, celui que les membres d'un réseau à forte teneur pédophile ont essayé de s'approprier, sont disponibles en ligne. <http://www.voltaire-integral.com/index.html> Elle existent aussi sur un CD-Rom qui coûte 260 F chez René-Daniel Boudin, 1 rue du petit Paris, 36220 Tournon Saint Martin. Si les gens de ce réseau étaient moins incultes, ils sauraient que Voltaire a écrit des choses très incorrectes sur nos amis les juifs. Et justement, si on ne veut pas se taper les oeuvres complètes, on peut trouver ces écrits incorrects, en tout cas ceux qui sont dans le Dictionnaire philosophique, à:
<http://www.voltaire-integral.com/19/juifs.htm>
Caveat ! Le lecteur se souviendra que Voltaire, quand il critique les juifs ("une bande d'Arabes voleurs"), vise en réalité l'Eglise catholique, qui charrie des textes juifs et se présente comme héritière de ces textes.

§== Zakouski. La brochure de Jürgen Graf en russe, Myth o holokaust, celle qui n'a pas été tirée à 100.000 exemplaires, est lisible sur le Web:
<http://www.fortunecity.co.uk/library/thrillers/174/elib/grafy000/index.htm>

§== Suchi: Le fameux article de Chomsky, His right to say it, qui explique pourquoi Chomsky a pris par principe la défense de Faurisson, paru dans The Nation, le 28 février1981, est disponible en japonais à:
<http://home.att.ne.jp/sun/RUR55/J/chom.htm>

§==Rami-fication: Après sa mésaventure, le rachat brutal de son fournisseur d'accès, l'équipe de Radio-Islam, autour d'Ahmed Rami a frappé fort: 14 sites portent dorénavant radio-islam et le site "ahmed.rami":
http://www.abbc.com

http://www.abbc2.com
http://www.abbc3.com
http://www.abbc.net
http://www.radioislam.org
http://www.radioislam.net
http://www.rami.tv
http://www.ahmedrami.com
http://www.ahmedrami.net
http://www.ahmedrami.org
http://www.rami.nu
http://ahmed-RAMI.ifrance.com
http://www.ifrance.com/ahmed-RAMI
http://ahmed-rami.webjump.com

§== Signalons une nouvelle brochure, de fabrication Reynouard et de diffusion VHO (BP 60, B-2600 Berchem 2) , datée du 1er mars, 74 p. intitulée Contre la censure, les mensonges et le racket international, qui comporte une "Lettre ouverte à Pierre Mutz" de V. Reynouard. Mutz est le préfet de la Haute-Vienne qui vient d'interdire la distribution, dans son département, d'une cassette vidéo sur Oradour, réalisé avec Reynouard. (Voir "Zolie Zenzure zolo" dans Conseils de révision du mois dernier, mars 2001). Comment un préfet peut s'affranchir des lois en décrétant qu'il suspend la loi sur la presse de 1881 sur la Haute-Vienne toute seule, est un miracle administratif qui, en des temps normaux, vaudrait suspension illico.
Mais l'affaire d'Oradour n'en serait pas à cette première exception. Quand il s'est agi de juger les fauteurs du massacre d'Oradour, il se posa un insoluble problème juridique: on ne pouvait pas traiter sur le même pied les nationaux allemands impliqués et les Français incorporés de force en raison de leur origine alsacienne. Les magistrats civils et militaires avaient proclamé leur incompétence. Il a fallu voter en 1948 une loi spéciale, une loi d'exception qui créait "une responsabilité collective avec effet rétroactif". Un monstre juridique totalement contraire à toutes nos traditions juridiques. Elle était parfaitement anti-constitutionnelle. Elle fut néanmoins votée à l'unanimité et elle permit d'envoyer les soldats alsaciens présents à Oradour dans les rangs de la Wehrmacht devant les juges de Bordeaux. Et de faire d'Oradour un insoluble problème franco-français. Il fallut amnistier en quatrième vitesse. (Voir Jean-Jacques Fouché, "La déception des témoins", in Le Génocide des Juifs entre procès et histoire, sous la direction du puceau Brayard, éd. Complexe, 2000, p. 200.) Aujourd'hui, ces connards de l'administration jouent les Père La Vertu. Il y a des réverbères qui se sentent seuls.

§== Ils font leur cinéma. Chronos Film GmbH, Am Hochwald 30/3; 14532 Kleinmachnow; Allemagne. Fondée en 1961 à Berlin, cette firme aurait rassemblé la plus importante collection de films concernant les victimes du nazisme. Entre autres:

The History of the Jews -Antisemitism -Holocaust
The Yellow Star
(Oscar Nomination) Dieter Hildebrandt (90 Min.) DM 49,95 // A Lesson in History (Geschichtsstunde in Israel) Irmgard von zur Mühlen (45 Min.) DM 39,95 // The History of the Jews of Estonia, Bengt und Irmgard von zur Mühlen (60 Min.) DM 39,95 // Jews Unter the Red Star Birobidjan, Irmgard von zur Mühlen (60 Min.) DM39,95 // Die Geschichte Palästinas, Jochen Bauer/Lothar Rühl (90 Min.) DM 49,95 //
Alltag in Palästina, Jochen Bauer (4 Folgen a 30 Min.) DM 49,95 // Jerusalem at the Turn of the Century, Christiane Schütz (15 Min) DM29,95 // The History of the Jews of Kischinew (1992), Michael Kloft/Bengt von zur Mühlen (60 Min.) DM 39,95 // A Portrait of Ben Gurion, Bengt von zur Mühlen (30 Min.) DM 29,95 // Scholem Aleichem, (only Russian), Wladimir Dwinski (90 Min.) DM 49,95.
Liberation of Camps
The Liberation of Auschwitz
, Irmgard von zur Mühlen (60 Min.) DM 39,95 // Majdanek 1944 -Victims, Bengt und Irmgard von zur Mühlen (60 Min.) DM39,95 // Bergen-Belsen Liberation, Jurgen Corleis (45 Min.) DM 39,95 // Buchenwald -Report on Reactions, Jochen Bauer (30 Min. colour/Farbe) DM29,95
Crime and Punishment
Krasnodar -The Trial of 1943
, Bengt von zur Mühlen (60 Min.) DM 39,95 // Der Charkow-Prozeß 1943, Jost von Morr (45 Min.) DM 39,95 // The Trial of Babi Yar (1946), Bengt von zur Mühlen (60 Min.) DM 39,95 // The Resistance Trial in Paris 1942, TF 1 (60 Min.) (en français).) DM 39,95 // Das Tribunal von Nurnberg, Jost von Morr (90 Min) DM 49,95 // Ministerialbeamte im III. Reich, Der Nurnberger WilhelmstraBe-Prozess, Jost von Morr (45 Min.) DM 39,95 // Der Nurnberger Arzteprozess, Jost von Morr (45 Min.) DM 39,95 // Das Schlimmste verhindern, Der Nurnberger Industriellenprozess -- Flick, Krupp und IG Farben, Jost von Morr (45 Min.) DM 39,95 // Malmedy- Gericht der Sieger, Jost von Morr (45 Min.) DM 39,95
ORIGINAL FIlM DOCUMENTS GERMAN ORIGIN 1933-1944 Newsreels, documentaries and stock footage Jewish boykott in Germany, April 1st, 1933; proclamation of the Nuernberg Laws by Göring, 1935,
the burning of the Synagogues, 1938; forced immigration to the US, Australia, France, Belgium, Holland and Switzerland.
BRITISH AND AMERICAN ORIGIN 1944/1945 The liberation of concentration camps "Buchenwald" -"Dachau" -"Flossenburg" -"Mauthausen" -)"Bergen-Belsen" (copyright by Imperial War Museum and British Movietonews) -and different labour and concentration camps approx. 15 hours
RUSSIAN AND POLISH ORIGIN 1943-1945 "Auschwitz" -"Majdanek" -and other camps and prisons in the Soviet Union and Poland approx. 6 hours
WAR CRIME TRIALS 1945-1951 AMERICAN, BRITISH AND GERMAN: Concentration Camps: "Buchenwald" -"Dachau" -"Ravensbriick" "Sachsenhausen "Newsreels, stockfootag eapprox. 2 hours
INTERNATIONAL WAR CRIME TRIALS:
"The Nuemberg Main Trial" -"12 Subsequent Nuernberg Trials" 1945-1949 approx. 40 hours
SOVIET AND POLISH WAR CRIME TRIALS, 1944-1951
Krasnodar 1943, Charkow 1943, Lublin 1944, Riga 1945/46, Minsk 1946, Kiew 1946, Smolensk 1947 and others approx. 5 hours

Pour les longues soirées d'hiver, quand il reviendra.

LA DÉROUTE DE BEYROUTH


 


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