AAARGH
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Conseils
de révision
Actualités
d'avril 2001
"At the State Department
we used to predict that if Israel's prime minister should announce
that the world is flat, within 24 hours Congress would pass a
resolution congratulating him on the discovery", Don Bergus,
retired US diplomat
Mahmoud
Tewfiq Helles came to the grave of his 13-year-old son, Mohammed,
who was shot on Friday by Israeli troops during clashes with
stone-throwing youths near the Netzarim settlement, a pocket
of several hundred Jewish settlers in Gaza. "This is the
feast of sacrifice, and we have sacrificed in this intifada,"
he said. ''So many young people, our jobs, our lives. Everything
is gone."
Boston
Globe, 7 mars
2001,p. A01
Un juif a le droit d'arracher le foie de n'importe quel non-juif
si cela doit lui sauver la vie, puisque la vie d'un juif est infiniment
plus précieuse que celle d'un non-juif
Rabbin Isaac Guinzburg,
dans The Jewish Week, mars 2001.
First the
Revisionists where not aknowledged, they simply did not exist.
Then, they were laughed at and ridiculed. After that they were
perscuted, beaten-up and jailed.Now, they are feared. -- MK
L'AAARGH est maintenant
présente sur trois sites:
<http://aaargh-international.org>
<http://aaargh.vho.org/>
<http://www.abbc.com/aaargh/index.html>
Appel
urgent de l'université de Bir Zeit, en Palestine
Le 10 mars 2001
- Qu'on laisse
notre peuple vivre!
Nous, cadres et employés de l'université Birzeit
lançons un appel à nos collègues et amis
du monde entier de nous aider à faire entendre notre message
simple mais urgent : qu'on laisse notre peuple vivre! Nous ferons
entendre ce message par des marches pacifiques de protestation
contre les soldats et les chars israéliens qui nous empêchent
de rejoindre notre université par la seule route accessible
et qu'ils viennent de fermer. Les villages environnants coupés
de leurs moyens d'existence, des soins médicaux, des écoles
et des marchés sont également grandes. La seule
réponse aux protestations ont été jusqu'ici
des balles et des grenades lacrymogènes. Nous avons besoin
de vous pour que notre message soit entendu par le monde entier.
La vague de violences contre les populations palestiniennes a
atteint des proportions qu'elles n'avaient jamais eues auparavant.
La stratégie israélienne de siège des villes
et des villages par coupure des routes et le creusement de fossés
s'accentue de manière telle que les besoins vitaux élémentaires
des populations ne peuvent plus être satisfaits.
Cette stratégie a maintenant touché l'université
de Birzeit, empêchant les enseignants et les élèves
d'atteindre les salles de cours, les laboratoires et la vie universitaire.
Le 7 mars 2001, en pleine nuit, l'armée israélienne
a détruit des portions de la seule route reliant l'université
de Ramallah, creusant des tranchées et arrachant environ
400 m de macadam. Ces destructions touchant la seule route reliant
la ville de Ramallah au village de Birzeit et 33 autres villages
comptant environ 65 000 personnes a complètement perturbé
la vie quotidienne. Aujourd'hui aucune voiture, ambulance ou
transport alimentaire ne peut circuler entre Birzeit et les villages
environnants. La plupart des zones d'habitation palestiniennes
ont été fermées hermétiquement, sans
aucune considération pour les lois et conventions internationales
concernant les populations civiles, en particulier la 4e convention
de Genève. Ces mesures répondent entièrement
à la définition de crimes de guerre. Ces actions
entrent parfaitement dans le cadre d'une stratégie à
long terme qu'Israël applique à la fois à
la Bande de Gaza et à la Cisjordanie. Cette stratégie
a été appliquée par des gouvernements israéliens
successifs, de Barak comme de Sharon, afin de mater toute la
population et l'amener à accepter l'inacceptable.
Nous vous demandons d'AGIR MAINTENANT :
1/ Demandez un arrêt immédiat des mesures d'encerclement
2/ Demandez une protection internationale pour les populations
de Palestine
3/ Exigez qu'Israël respecte les lois internationales
Université de Birzeit, PO Box 14, Birzeit, West Bank,
Palestine
<www.birzeit.edu> Relations publiques: <[email protected]>
L'APARTHEID
FAIT DU SUR PLACE
Nous avions signalé que la Cour suprême israélienne avait fait une entaille dans la loi de la judéisation des terres. On sait que le fondement de la pratique sioniste est qu'une terre devenue juive, de quelque façon que ce soit, doit le rester pour toujours. Or la Cour, dans un arrêt important, avait autorisé la famille palestinienne Kadan du village de Baka el Garbiyé, que les juifs ont "purifié ethniquement" et se sont approprié sous le nom de Katzir, à revenir sur place. Néanmoins, cette famille n'avait pas été autorisée à revendiquer le terrain qui était le sien avant l'expropriation forcée par les juifs. Mais la Cour, un an plus tard, met un bémol à cette décision historique, qui est un premier et très timide petit pas vers le démantèlement du sionisme dogmatique. Elle stipule que pour se faire accepter à Katzir la famille Kadan doit passer par la même procédure que les familles juives qui ont obtenu de résider à Katzir. Autrement dit, les Kadan, Palestiniens autochtones, doivent se présenter comme des immigrants venus de Moldavie ou d'Argentine, et attendre que leurs droits soient respectés par ceux-là mêmes qui les foulent aux pieds tous les jours. Ce n'est pas demain que la famille Kadan sera dans ses murs.
MANIF
La manifestation de solidarité avec
le peuple palestinien pour le Jour de la Terre, du 31 mars 2001,
de la Nation à la Bastille, s'est déroulée
sans incident notable. Les provocateurs sionistes "de gauche"
n'ont pas eu le loisir de saboter et ont été expulsés.
Nous avons un compte rendu de Serge
Thion.
LIBÉRASION
En France et dans le monde entier, un des
grands combats contemporains est de criminaliser l'antisionisme
en l'équiparant à l'antisémitisme, lui-même
progressivement criminalisé depuis la fin du XIXe.
Il y a dix-huit mois, la revue de vulgarisation L'Histoire,
dans l'éditorial d'un numéro présentant
le pauvre livre de la pauvre Igounet (Valérie,
non-agrégée mais docteur en histoire de l'Ecole
des sciences politiques: vérité historique ou vérité
politique?), condamnait fermement le révisionnisme parce
qu'il était en réalité un antisionisme. Il
est bien évident qu'à l'aaargh, nous sommes parfaitement
d'accord: le révisionnisme est politique et son enjeu est
l'abolition de l'état criminel d'Israël. De là
à dire que nous sommes des antisémites, il n'y a
évidemment qu'un pas mais entre le dire et le prouver,il
reste un abîme.
Quant à assimiler antisémitisme et antisionisme,
il faut aussi le gros culot habituel aux organisations sionistes
qui n'ont toujours pas réussi à désarmer
leurs adversaires, sans doute parce qu'ils constituent la quasi-totalité
des habitants de la planète. Même le New York
Times -- qualifié de "journal aux mains des juifs"
par Norman Finkelstein, Peter Novick ou Israël Shamir --
ardent défenseur du droit absolu d'Israël à
faire n'importe quoi, est obligé d'en convenir: en publiant
un article du Congrès central des rabbins des Etats-Unis
et du Canada, il rappelle qu'il existe une secte juive qui considère
le sionisme comme une hérésie complète et
refuse l'idée que "l'élection divine du peuple
juif" pourrait se traduire par le don d'une "Terre sainte"
matérielle, par exemple la Palestine. Pour ces gens-là
le sionisme est un crime contre Dieu. Nous avons cet article en français et en
anglais.
C'est l'occasion de rappeler qu'il y a énormément
de juifs (peut-être sont-ils la majorité) qui sont
antisionistes (sans pour autant appartenir à ce regroupement
dit des "juifs de la Tora" qui compte cent cinquante
communautés dans le monde) par principe et qui n'ont aucune
confiance dans les organisations et les institutions sionistes.
D'ailleurs, la plupart des juifs ne vivent pas en Israël...
et la volonté des sionistes de faire croire que tout antisioniste
est antisémite et que donc tout juif est sioniste a pour
premières victimes ces juifs qui, une fois de plus, sans
qu'on leur demande leur avis, servent de caution à une
politique criminelle qu'ils condamneraient exactement comme les
non-juifs s'ils n'étaient, comme eux, interdits de parole.
Mais un des effets de la guerre palestinienne actuelle est visiblement
de faire sauter des verrous vieux de vingt ans: il redevient possible,
ici et là, de critiquer Israël, même si les
organisations idéologiques protestent et répandent
leur propagande partout. Le livre
de Finkelstein , les articles
de Chamir, ceux que l'on publie un peu partout dans la
presse anglaise, américaine ou canadienne, en sont l'expression.
Un timide balbutiement s'est fait entendre au début du
mois de mars en France: à la suite de la plainte portée
contre le livre de Finkelstein par l'association "Avocats
sans frontières", l'éditeur français
a dû se défendre publiquement et il l'a fait dans
Libération, où il a publié une
tribune affirmant le droit de critiquer Israël. On peut
toujours rêver et croire que c'est un signe avant-coureur.
MURDER
INC.
Depuis le début de la seconde intifada, on nous parle régulièrement de la guerre mais les articles que vous soumet l'aaargh sont très souvent d'origine anglo-saxonne. Ce n'est pas un hasard, en Angleterre, aux Etats-Unis, en Israël même, la situation actuelle fait l'objet d'un débat car, si, comme s'en plaignait très vigoureusement Robert Fistk il y a quelques mois, les organisations sionistes cherchent partout à empêcher la critique (rappelons aussi que la thèse de Finkelstein repose sur la justification de l'interdit critique par "L'Holocauste"), elles n'y réussissent pas partout, loin de là. Ce mois-ci nous vous proposons deux articles qui illustrent cet état de fait: l'organisation internationale de jeunesse chrétienne "Union chrétienne de jeunes gens" connue sous son nom anglais YMCA, et qui consiste en un ensemble d'associations nationales coiffées par une association mondiale dont le siège est à Genève, a envoyé, comme beaucoup d'autres, une commission d'enquête en Palestine. Cette commission a ensuite rendu un rapport sans équivoque dans sa condamnation d'Israël (on le trouve notamment sur le site Internet suisse de l'UCJG,
<http://www.ymca.int/programs/Declarations/Palestine_Report
Nov2000.htm>). Nous n'avons pas traduit ce rapport
d'une dizaines de pages, en revanche nous avons un article (en français et en
anglais) du Jerusalem Post du mois de février
rapportant l'intervention des organisations sionistes américaines
auprès des associations nationales pour qu'elles cessent
de cotiser à l'organisation mondiale jusqu'à
ce que le rapport soit retiré. C'est sans doute ce que
ces gens-là appellent "la guerre d'image", qu'Israël
aurait perdue depuis le mois d'octobre, défaite qui expliquerait
pourquoi on raconte partout que l'armée israélienne
tire sur des civils sans armes pour les tuer ou les rendre infirmes
(nous vous avons parlé
le mois dernier des réactions sionistes à cette
guerre d'image). Nous avons aussi un article (en
français et en anglais)
du Village Voice, canard des intellectuels contestataires
new-yorkais, aussi accablant que le rapport de l'YMCA: la rédaction
de la revue a aussi envoyé des enquêteurs en Palestine
et en Jordanie et, victime du "déficit d'image"
dont les Palestiniens accablent les gentils Israéliens
rescapés de l'unicité unique du génocide
nazi, elle a jugé bon de publier ce texte accablant qui
décrit les blessures infligées volontairement
aux jeunes Palestiniens pour les rendre infirmes, c'est-à-dire
stratégiquement, pour diminuer le nombre des combattants
sans augmenter celui des victimes; il y a toutes les explications
nécessaires sur les armes utilisées et les "justifications"
avancées par l'armée israélienne. Curieusement,
aucune organisation sioniste n'a protesté contre le Village
Voice. Comme nous sommes très mauvaises langues, nous
croyons que c'est parce que l'YMCA est une organisation chrétienne
et qu'en tant que telle on peut la traîner dans la boue,
c'est particulièrement bien vu chez les juifs d'après
l'écrivain israélien Chamir .
TGC
-- TRÈS GRANDE CHAMBRE A GAZ
(France-Culture)
Gazages expérimentaux
à Gaza
Polémique entre Israéliens et Palestiniens depuis
que l'Intifada a démarré au sujet de l'utilisation
ponctuelle par l'armée israélienne de gaz qui auraient
des effets sur le système nerveux pour les personnes qui
les inhalent, accusations sur lesquelles Raphaël Kraft (RK)
a enquêté dans la bande de Gaza. (une voix gémissante:
au nom de Dieu le puissant)
(RK:) Ce jeune homme de seize ans en pleine crise de convulsions
est en observation depuis dix jours à l'Hôpital
de Khan Younis au sud de la bande de Gaza. Il a inhalé
un gaz encore inconnu des personnels médicaux palestiniens.
Les symptômes qu'il présente sont communs à
la plupart des deux cent quinze autres cas recensés par
les différents hôpitaux de Khan Younis.
Hélène, Docteur volontaire dans une ONG de Gaza a rendu visite à quelques unes des victimes:
"Tout au début, ils ont des troubles respiratoires
et des troubles oculaires. Ce qui s'est rajouté à
cela ce sont des des brûlures et des douleurs au niveau
de l'estomac et des crampes digestives et des coliques et des
douleurs très importantes au Tout cela s'est accompagné
de vomissements et plusieurs jours après les gens continuaient
à présenter des crises douloureuses abdominales
d'avoir des nausées et d'avoir des vomissements. Cela
c'est tout à fait nouveau et les autres manifestations
importantes soit ces manifestations neuromusculaires ces spasmes
ces crises, ces mouvements incoordonnés contrastant avec
des périodes d'hypotonie importantes, qui font que les
personnes très atteintes ne peuvent pas se lever et se
tenir sur leurs jambes. C'est effectivement très dramatique
et cela n'existe pas avec les gaz lacrymogènes qui étaient
connus jusqu'à présent."
(RK:) Dans la journée du 12 février,
l'armée israélienne pilonne plusieurs habitations
du camp des réfugiés de Khan Younis à l'arme
lourde. 85 blessés sont transportés à l'Hôpital
Nasser de la ville. L'Armée utilise ce que son porte-parole
affirme alors être un « écran de fumée
noir ». Le lendemain, la télévision
palestinienne diffuse les images des premières victimes
lors de leurs crises les plus violentes. L'armée et les
médias israéliennes accusent l'Autorité
Palestiniennes de propagande contre Israël, et démentent
avoir utilisé un nouveau type de gaz. Le 13 puis le 18
février un total de 130 autres personnes se rendent à
l'Hôpital. Elles présentent les mêmes symptômes
que les premières victimes. A nouveau, elles sont originaires
de ce même quartier de Touffah dans le camp de réfugiés
de Khan Younis. Parmi elles, Mohamed, qui a reçu un projectile
contenant du gaz sur sa maison : «gaz était
noir. Il avait un goût sucré comme du miel »
dit-il. L'ogive qu'il tient dans la main mesure vingt-cinq centimètres
de long et six centimètres de diamètre. Les projectiles
contenant le gaz ont été envoyés au hasard
sur les maisons, parfois de nuit. La fumée noire alors
dégagée sur les habitations laisse croire à
un début d'incendie : les habitants accourent
et s'exposent aux gaz.
Le Docteur Ismaïl de l'Hôpital européen de Gaza: «gaz est peut-être utilisé pour la première fois (xxx) comme un gaz de combat. Les victimes viennent de Khan Younis et vous savez que c'est une zone tampon entre les colonies et notre population. Mon impression, c'est qu'il s'agit d'une expérience faite sur des êtres humains. Utiliser quelque chose de nouveau sur des êtres humains est difficilement acceptable.»
(RK) Les habitants du quartier de Touffah disent avoir vu trois gaz différents durant les trois attaques. Un gaz noir, un autre jaune et blanc, et un gaz qu'ils appellent «arc-en-ciel» multicolore. En effet certaines des victimes présentent certains symptômes que d'autres n'ont pas. Certains ont par exemple des plaques rouges sur le corps alors que d'autres ont des boutons. Les docteurs sont confus:
Dr Ismaïl: «regard des symptômes, il s'agirait de différents gaz. Ne connaissant pas la composition de ce gaz, nous ne savons pas quoi administrer aux patients. Nous aimerions qu'il soit analysé pour au moins savoir quels seront les effets à long terme. Les extraits sanguins envoyés à l'étranger pour analyse ne sont toujours disponibles. Seuls les symptômes des deux cent seize victimes recensées constituent une preuve. Les projectiles carbonisés n'ont pas été collectés par les Autorités. Ils passent de main en main dans les rues étroites du camp des réfugiés dans lequel vivent 56 000 personnes sur une superficie de 1,5 Km". Aujourd'hui, les patients ont quitté l'hôpital, mais les symptômes persistent.
Fin du reportage de Raphaël Kraft, envoyé spécial
de France Culture à Gaza. Les Informations sur France-Culture,
le lundi 5 mars 2001 à 18h:
L'âne bâté, Marcel-Francis
Kahn, avait fait des études autrefois sur les gaz lacrymogènes
et leur toxicité. Il est à l'association médicale
franco-palestinienne. Qu'est-ce qu'il attend pour aller faire
des prélèvements et des analyses??? Qu'on le débâte?
UN HOMME SANS
QUALITÉS
Depuis quelques mois circulent sur Internet les articles de l'auteur
Israël Chamir, Israélien d'origine russe, que nous
avons utilisés plusieurs fois. Sa critique de la politique
d'apartheid et d'occupation de l'Etat sioniste est si radicale
et repose sur une analyse historique si logique qu'on se demande
comment elle peut continuer à s'exprimer. En France, il
y a longtemps que les organisations sionistes se seraient attaquées
à lui et auraient ordonné son bannissement de tous
les lieux publics, tout en le faisant condamner à des amendes
ruineuses. Sa thèse est que les juifs sont un peuple originaire
d'Europe centrale dont les relations avec la Palestine sont purement
mythiques et dont l'Etat raciste n'a par conséquent aucune
légitimité. Il affirme que le pays appartient aux
Palestiniens, qui sont soit des chrétiens (depuis deux
mille ans) soit des musulmans (plus récemment) et que l'Etat
d'Israël les oblige à vivre dans des conditions bien
pires que celles que faisaient aux juifs, par exemple, l'empire
russe: ce sont les sionistes qui ont introduit dans le pays l'intolérance
et la haine religieuse, le mépris d'autrui, la discrimination.
Il dit aussi que rien n'arrêtera les Palestiniens dans la
guerre actuelle parce qu'elle est légitime et juste. Il
n'est pas révisionniste mais c'est un honnête homme
et la lecture de ses articles nous réchauffe le coeur:
il ne nous parle pas de la souffrance passée des juifs
(qui est incontestable mais passée) mais de la souffrance
actuelle des Palestiniens (qui est insupportable parce
qu'actuelle).
Nous vous proposons ce mois-ci deux textes, une réponse
à un journal canadien qui réclamait la fin de la
guerre et une mise au point sur l'exploitation par la presse de
la prétendue destruction du tombeau de Joseph, prétendu
lieu saint juif, par les musulmans. Pour ce qui concerne la question
religieuse en Palestine, il a écrit un autre texte que
nous avons traduit déjà le mois dernier, Les
Fleurs de Galilée. (en
français et en
anglais) qui dénonce et condamne sans ménagements
l'intolérance religieuse juive, dont il donne des preuves.
PETITES
CONTRADICTIONS ENTRE AMIS
Edwin Black, l'auteur du livre sur IBM qui
aurait facilité le travail des nazis, et qui nous paraît
un livre radicalement stupide, est du genre hargneux qui ne supporte
pas la moindre critique. Il répond tous azimuths. Il a
ainsi répondu dans Le Monde (du 28 février
2001) sous le titre révélateur: "A ceux qui
m'ont mal lu". Il mentionne le travail d'un certain Aly,
publié en 1984, et cite, en l'approuvant, cet Aly: "Ce
n'est pas l'idéologie du sang et du sol ni le principe
des canons et du beurre qui ont permis aux nationaux-socialistes
de mettre en oeuvre leur emprise et leurs activités destructrices.
C'est l'utilisation des chiffres bruts, des cartes perforées,
de l'expertise statistique et des cartes d'identification qui
a rendu tout cela possible. Toute colonne de travailleurs forcés
existait déjà en tant que colonne numérotée.
Toute action d'extermination était précédée
par un enregistrement".
Ces types sont en plein délire. Si toute action f'extermination
était précédée d'un enregistrement,
où est cet enregistrement? Comment se fait-il qu'il ne
soit pas trouvable dans les archives?
Comment expliquer que, dans le même temps, les Sovétiques
déportaient des quantités autrement plus grandes
de gens en URSS, que les Japonais déplacaient d'énormes
populations en Chine, en faisant tout avec de simples bouliers,
qui étaient encore en usage en Russie et dans toute l'Asie
jusqu'aux années 70 ? Les bouliers, les nazis en ont eus
aussi, dans leur jeunesse... Mais évidemment, Black est
américain et il a dû apprendre à l'école
que jusqu'à l'arrivée de la merveilleuse invention
d'IBM, on ne savait pas compte (sans parler des machines à
calculer du XVIIe siècle qui là, ne peuvent qu'être
ignorées puisqu'elles sont françaises).
POIGNANT
POIGNON
Un groupe de survivants du Zolo, profitant
de l'air du temps, font un procès au gouvernement américain
pour n'avoir pas bombardé le camp d'Auschwitz pendant la
seconde guerre mondiale. Ils réclament seulement quarante
milliards de dollars. On ne voit pas pourquoi ces clowns se gêneraient...
La vie est chère à Miami.
- JTA | News at a Glance
| March 28, 2001: A group of Holocaust survivors filed a lawsuit
seeking $40 billion in damages from the United States for not
bombing the Auschwitz concentration camp during World War II,
according to the French news agency Agence France-Presse. The
survivors contended that the failure to bomb the camp contributed
to the genocide of millions of Jews.
SPARTACUS:
LE RETOUR
Une session de la Commission des droits de l'homme se tient actuellement
avec pour objet, notamment, la préparation de la Conférence
mondiale contre le racisme, convoquée début septembre
à Durban en Afrique du Sud. On lit dans la presse étrangère
comme dans la presse française que les choses se passent
très mal mais ce qui est digne d'intérêt pour
la presse étrangère est singulièrement omis
par Le Monde, qui ne parle que des horribles violations
des droits de l'homme dans d'horribles pays comme la Chine ou
l'Iran. Au Canada, on est beaucoup plus explicite et on ne craint
pas de dire en toutes lettres qu'une coalition de pays d'Afrique,
d'Asie et d'Amérique latine s'est formée contre
l'Europe et l'Amérique du Nord, sans oublier son fidèle
allié Israël, pour réclamer la condamnation
de ce dernier comme raciste ainsi que des réparations pour
tous les dommages qui ont été infligés à
l'Afrique par la traite des Noirs. Le Canada et les Etats-Unis,
révoltés d'une telle insolence, exigent de leur
côté que la Conférence examine le système
des castes en Inde, qui attenterait beaucoup plus gravement aux
droits de l'homme, et menacent de se retirer de toute l'affaire
si les esclaves révoltés persistent dans leurs revendications.
Les mauvaises langues se réjouissent de la réclamation
financière africaine: enfin, les banques américaines
vont pouvoir s'aligner sur les banques suisses et montrer leur
immense humanité en satisfaisant immédiatement aux
revendications des "rescapés nécessiteux de
l'holocauste". On est impatient de voir combien les quatorze
millions de déportés réduits en esclavage
(estimation du groupe africain de l'ONU) vont rapporter. Si l'on
se fie à ce que les six petits millions de victimes juives
ont coûté aux Allemands, ça va faire de quoi
payer largement les millions du traitement du SIDA extorqués
par les laboratoires américains aux Africains.
Nous ne sommes pas pour cette manie des réparations financières
de dommages moraux mais il s'agit là d'une affaire différente:
on pourrait proposer que la mondialisation se fasse sur des bases
justes, c'est-à-dire en commençant par la restitution
aux anciennes colonies de l'équilibre économique
que l'Europe, suivie de ses émanations américano-océaniques,
leur a volé pour garantir son hégémonie.
On pourrait, par exemple, abolir toutes les dettes internationales,
publiques et privées, de ces pays. On pourrait imaginer
aussi que la De Beers rende à l'Afrique du Sud les diamants
qu'elle lui a volés...
Nous avons un article du National Post (en
français et en anglais)
qui expose les discussions autour des revendications du Tiers
Monde ainsi qu'un répugnant
article d'une Canadienne outrée de ces ignobles prétentions
et surtout de ce qu'on pourrait considérer Israël
comme raciste (et les Palestiniens comme des hommes). L'article
se termine par "Mais
s'il s'avère, et c'est très vraisemblable, qu'il
ne s'agit encore d'une manoeuvre pour accuser Israël et l'Occident
de tous les malheurs du monde, tout en réclamant des tas
d'argent occidental en "compensation", alors le mieux
est de laisser les fauteurs de haine se réunir entre eux."
[But if,
as appears more likely than not at this point, it's just another
platform to blame Israel and the west for all the troubles of
the world -- while demanding gobs of western money for "compensation"
-- then the best thing to do is to allow the assorted hatemongers
to have a conversation among themselves..."]
La presse français, après
avoir obstinément gardé le silence, évoque
finalement la question du bout des lèvres parce que Chirac
(qui,après tout est un personnage assez conséquent
dans la vie publique française) en a parlé lors
d'une session de la Commission des droits de l'homme de l'ONU
à Genève, au cours de laquelle il a non seulement
octroyé son soutien de principe à la démarche
du Tiers-Monde mais aussi évoqué les horreurs que
subissent les Palestiniens; ça ne coûte rien, direz-vous,
il n'empêche qu'il est le seul à le faire, à
l'heure où le gouvernement américain et le gouvernement
américain "menacent" de sécher la conférence...
Le Monde, toujours malhonnête, a évoqué
l'affaire des réparations à l'occassion de l'évocation
de l'ouverture de la session, en disant "L'affaire se présente assez mal pour
l'instant, certains semblant vouloir saisir cette occasion pour
s'en prendre aux pays ex-esclavagistes et ex-colonisateurs, voire
leur réclamer des réparations." (Le Monde, 31 mars 2001). On avait compris,
non pas que "certains semblaient..." mais que les réunions
préparatoires des trois "régions" du tiers
monde avaient abouti à l'adoption de textes exigeant les
réparations et la condamnation du sionisme...
L'ÉGALITÉ
N'EST POUR TOUS
La bande à Klarsfeld, petit assassin rentré (il
a voulu assassiner Barbie mais il s'est dégonflé,
ce qui en droit français fait de lui un assassin tout de
même), est allée trépigner devant le Conseil
d'Etat parce que huit orphelins de déportés politiques
ont introduit un recours contre le décret du 13 juillet
2000 qui organise l'indemnisation des seuls orphelins de déportés
juifs. Ces immondes salopards prétendent que l'égalité
n'est pas respectée. Eux il touchent que dalle et les juifs
empochent 180.000 F, juste de quoi s'acheter une petite Mercedès.
Ce qui est vraiment incroyable, et que souligne à juste
titre Me Porcinet Klarsfeld, c'est que des types quelconques osent
se comparer à de bienheureux rescapés nécessiteux
du zolocoste.
NATURALISATION
Céline à René Thorwarth
en décembre 1938: "Je
crois qu'à présent tout est dit. Que le destin s'accomplisse.
Il suffit bien de regarder autour de soi pour se rendre compte
que le Français est devenu aux 3/4 juif. Si vénal,
si mufle [sic], si veule... La proie du juif enthousiaste. L'esprit
est à présent juif. L'ambition du Français
est de devenir juif. C'est lui qui se fait naturaliser juif.
Voici le plus triste de l'Histoire."
Souligné par l'auteur. On connaît pas mal de cas,
en effet...
Cependant, la Freudgesellschaft, siégeant à
Vienne, Autriche, a annulé une conférence que devait
faire devant ce "savant" aréopage le professeur
palestinien de New York Edward Saïd parce qu'il a été
photographié en train de jeter une pierre, à la
frontière libanaise, sur des installations militaires israéliennes.
On devrait envoyer des navires chargés de galets bretons
dans le port de Gaza.! (Sur Saïd, voir plus loin "les
Faussaires)
<http://www.nytimes.com/2001/03/10/arts/10PROF.html>
PAS
CACHER LE PAS KASHER
Une grave question se pose pour les habitants de New-York: vont-ils,
en appréciant les aptitudes du candidat Havesi au poste
de maire de la ville, donner la préférence à
sa parenté biologique (ses parents sont d'une famille de
rabbins célèbres et des rescapés de la persécution
nazie contre les juifs) et à son activité publique
en faveur des associations juives (il a joué un rôle
important dans l'extorsion de fonds aux banques suisses, en menaçant
d'organiser leur blocus) ou bien à sa parenté d'alliance
(il a commis le crime de "l'intermarriage" en épousant
une catholique et leurs enfants n'ont pas subi les rites de passage
juifs)? Il est bien entendu hors de question pour tous ces démocrates
de se demander, au moment de voter, si le programme de ce candidat
pour la ville de New York est meilleur que celui des autres et
si quelque chose dans son activité antérieure indique
qu'il a les qualités d'un maire. Un rabbin a pourtant cru
devoir affirmer que les choses devraient se passer ainsi, mais
tous les autres, y compris les spécialistes de "science
politique", affirment que dans une élection, la question
de l'identité est essentielle. Cette affaire d'exogamie
a déjà joué un tour à la carrière
de ce M. Havesi: il a été exclu de la compétition
pour la présidence d'une association juive parce que sa
femme était catholique. Les malheureux habitants de New
York ont le choix entre deux juifs et deux autres candidats dont
l'appartenance religieuse n'est pas révélée
par le magazine dont nous tirons l'information. Toujours d'après
lui, les juifs choisiront entre les deux juifs... mais il ne dit
pas si les autres "communautés" pratiquent la
même cooptation tribale ou si c'est une exclusivité
des quartiers juifs. Voici le mot de la fin de l'article: "Il
[Havesi] est fier d'être juif, il adopte toujours le point
de vue juif, il est lié aux associations juives, je pense
que c'est l'essentiel", déclare le président
d'une association juive qui finance largement la campagne. ("He's
a proud Jew, he stands up for Jewish issues, he's identified with
Jewish organizations, I think that should be that.") Remplacer
juif par allemand ou russe, publiez ça dans la presse et
vous verrez le résultat.
Source: le magazine (juif) new-yorkais The Forward,
3 mars 2001,
<http://www.forward.com/issues/2001/01.03.16/news4.html>
L'ÉTALON
DE TEL-AVIV
Shlomo Goren, ancien grand rabbin d'Israël
le dit en tout simplicité: l'étalon du bien et du
mal pour l'humanité tout entière, c'est le peuple
d'Israël. Voilà. Il suffit de le savoir et tout ira
bien. Voyez ce petit extrait de son dernier prêche: "L'étalon mondial
pour mesurer le bien et le mal, le progrès et la régression,
les hauts et les bas de l'humanité, c'est le peuple d'Israël.
La façon dont les nations du monde nous traitent, d'une
part, et les tensions éthiques au sein d'Am Israël
d'autre part, sont les facons pour le monde de mesurer s'il progresse
vers son but ultime ou s'il est s'en éloigne. " [The worldwide standard
for measuring good and bad, progress and retreat, the highs and
lows of mankind -- is the People of Israel. The way in which the
nations of the world relate to us, on the one hand, and the ethical
tensions within Am Yisrael itself, on the other, are the ways
in which the world can measure whether it is progressing towards
the ultimate goal, or whether it is in a stage of reversal."] Tout ce que font les autres doit être rapporté
à l'étalon de Am Yisrael, la mère-nation
par excellence. Les antisémites, faudrait les inventer.
Yeshivat Beit El website <http://yeshiva.org.il/>
website de l'école de la maison de dieu, tout simplement.
VIEILLES
LUNES
Nous vous soumettons le compte rendu
du livre de Reinach dont voici la conclusion:
-
- Les racines
de l'antisémitsme antique -- lecture de Th Reinach
Conclusion Il
faut se rendre à l'évidence le peuple juif n'est
pas aimé par les lettrés de l'antiquité.
La façon dont ces derniers pensent l'origine des Hébreux,
dont ils décrivent les rites réels ou imaginés
et dont ils expriment l'animosité à leur égard,
oblige à avancer une raison qui peut nous paraitre évidente
aujourd'hui et qui est sous jacente dans le discours des anciens.
Le mode religieux juif met en péril la communauté
antique. Cette dernière est basée culturellement
essentiellement sur une tolérance religieuse. S'il y a
une hiérarchie dans les dieux, il n'y a pas de négation
des dieux locaux mais une intégration dans le panthéon.
Les Romains n'auraient pas demandé mieux que d'accueillir
dans leur temple le dieu des juifs. Mais IWH est un dieu jaloux.
Ainsi le monothéisme apparaît comme un facteur de
désagrégation du monde civilisé. Il n' y
aurait qu'une seule divinité. Que ferait-on alors de toutes
les autres? En conséquence il faut combattre par tous
les moyens le peuple qui a un tel dieu; même si comme Sénèque
le dit: le mal est fait "le vaincu a donné ses lois
aux vainqueurs."
Pourtant la citation qui termine la dernière partie, celle
de Rutilus Namatianus date de quatre cent après Jésus
Christ. Le Christianisme a conquis l'Empire, c'est un monothéisme,
mais il n' a pas altéré la violence du discours
porté sur les Juifs. La religion chrétienne confrontée
à la concurrence juive semble avoir repris à son
compte les propos des anciens.
Ce qui est frappant c'est de voir que toute l'argumentation de
l'antisémitisme moderne est déjà présente
chez les anciens: le meurtre rituel comme dans le Protocole des
Sages de Sion; le vaincu parasitant le vainqueur comme dans le
Nazisme. S'il n'est pas construit de façon aussi systématique
que dans les écrits nationaux socialistes il n'en est
pas moins effrayant. Que faire devant un mal aux racines si profondes,
si anciennes?
<http://www.plusloin.org/textes/juif.htm>
OUTRE
Nous avions signalé en février
la présence dans le film de Tard-Néron de "Raphaël
Drai, pied-noir m'as-tu-vu, qui pose devant les livres à
tranche dorée qu'il a achetés au mètre, auteur
de plusieurs bouquins où il s'évertue à démontrer
que les juifs, tels le soviétique Popov, de fameuse mémoire,
ont tout inventé: la loi, la liberté, la démocratie,
la Ve république et les pommes de terre frites". Il
est en effet l'auteur de pensums à pisser de rire intitulés
La sortie d'Egypte: L'invention de la liberté (par
les juifs) ou La Traversée du désert: l'invention
de la responsabilité (par les juifs). Cette outre vide
a sans doute tenu à confirmer notre sentence en donnant
le 12 mars une conférence au Centre communautaire de Paris
sur le thème: "Tyrannie, liberté et naissance
de l'Etat de Droit dans le récit de l'Exode".
Il faudrait aussi signaler son long ressassement une Lettre
ouverte au cardinal Lustiger, sur l'autre révisionnisme,
où il exhale ses rancoeurs rancies contre le christianisme
qu'il cherche par tous les moyens à passer par la trappe.
Le dernier chapître s'intitule "ne plus dire «Ancien
testament» mais Thora". C'est le programme de la judaïsation
générale. Hors de la conversion, point de salut.
UN
BOULON DANS LE YAOURT
Dans le Washington Post du 1er mars,
Richard Cohen déplore une décision prise par Bill
Clinton juste avant son départ de la Maison Blanche: celle
de la nomination au conseil d'administration de l'US Holocaust
Memorial Museum d'une Afro-Américaine, Maya Angelou. Cette
dernière avait plus ou moins soutenu "l'antisémite"
et "raciste" Farrakhan et avait participé à
la fameuse marche de "un million de personnes" organisée
par ce dernier.
On sait que Farrakhan a pour habitude de parler de l'Holocauste
en le qualifiant de "prétendu Holocauste" et
des juifs en les traitant d'"imposteurs", et le journaliste
ne comprend pas bien que M. Angelou, qui a, un jour, "prêté
son nom et son prestige" à ce "raciste"
fasse partie aujourd'hui du conseil d'administration de ce musée.
Blemishes on the Holocaust Museum, Washington Post, 1er
mars 2001 Page A19
<http://washingtonpost.com/ac2/wp-dyn/A6001-2001Feb28?language=printer>
Affaire
Rich (suite)
Cependant, l'un des aspects les plus embarrassants
de ce dernier jour du clintonisme, pour les judéocrates
américains, a été l'implication dans les
demandes d'amnistie pour l'escroc international Marc Rich du directeur
de ce fichu Zolocausse Mémorial Muzée, un rabbin
comme de bien entendu, le Rav Irving "Yitz" Greenberg,
qui a compromis le Muzée en écrivant sa requête
sur le papier à en-tête dudit Muzée
zolo (cf les actualités
de mars 2001, avec des articles traduits sur l'affaire). Déjà
qu'ils avaient eu tant mal à se dégotter un directeur
présentable, sioniste dans le sens du poil, et voilà
t'y pas que c'est un pourri. Et maintenant des noires louches.
Y a des gens que ça révulse. Nous, ça nous
bidonne. Et pour couronner tout ça, voilà que des
organisations juives réclament sa démission parce
"qu'avec sa lettre
à Clinton sur du papier à en-tête du musée
de lolocoste réclamant la grâce du financier en fuite,
il a mêlé le musée de lolocoste à une
polémique qui a nui à sa réputation, dit
le New York Jewish Week."
Jewish Telegraphic Agency, News at a Glance | April 06,
2001[" by writing
to Clinton on
Holocaust museum stationery asking that he pardon the fugitive
financier, Greenberg embroiled the Holocaust museum in a controversy
that has damaged its reputation, according to the New York
Jewish Week.]
Voir "Marc Rich and the Jewish question", by Eliahu
Salpeter, extrait de Ha'aretz op-ed, 7 mars 2001
<http://www3.haaretz.co.il/eng/htmls/kat11_3.htm>
Les retombées de l'affaire Rich sont multiples. Dans la
presse étazunienne, les dégâts sont visibles
aussi; voir la façon dont le
magnat de la presse Conrad Black a traité l'éditorialiste
Taki et les réactions de ce dernier.
Les organisations juives américaines sont bien embêtées: alors que depuis vingt ans, feuilletons télévisés et littérature à l'appui, elles cherchent désespérément à substituer à l'image du juif manieur d'argent impitoyable celle l'image du juif "intellectuel" et moralement exemplaire, voici qu'une fois de plus, l'actualité vient les contredire purement et simplement avec ce qu'elles appellent d'un euphémisme "la controverse du financier en fuite". L'affaire Rich n'a pas fini de les occuper (c'est une façon comme une autre d'éviter le sujet brûlant de l'assassinat des Palestiniens et de l'occupation militaire de leur pays) et les rebondissements récents nous font beaucoup rigoler. On avait vu le mois dernier
qu'une commission parlementaire américaine avait décidé
d'entendre les principaux figurants de l'affaire. Le sieur
Foxman, président du Congrès juif mondial, principale
organisation terroriste sioniste, a dû ainsi s'expliquer
devant les députés et, ô surprise; figurez-vous
que ce monsieur, qui est très courageux lorsqu'il s'agit
d'encourager les bandes armées israéliennes à
tirer sur des gamins armés de fronde, a tourné casaque
et "fait repentance". C'est très étonnant
car on se demande quel bénéfice des gens dont la
culture (inspirée probablement de Genghis Khan, sans le
courage) est fondée sur le refus du pardon espèrent
tirer d'une rétractation déprécatoire. Sans
doute ce fourbe compte-t-il sur l'obligation chrétienne
du pardon des offenses pour se tirer de ce mauvais pas. Mais comme
il n'a pas dû fréquenter beaucoup les écoles
chrétiennes, il ignore tout de la différence entre
l'attrition et la contrition, qu'à part les molinistes,
personne ne lui pardonnera; plus loin, la théologie chrétienne
déclare que le jugement appartient à Dieu seul mais
là, on va entrer dans une casuistique bien ennuyeuse: M.
Foxman croit-il en Dieu? S'il y croit, est-ce le dieu des chrétiens
ou celui des juifs qu'il adore? Si c'est celui des chrétiens,
ce n'est pas devant une commission parlementaire qu'il devra se
justifier mais devant Dieu. S'il n'y croit pas, qui espère-t-il
berner avec ses cris d'orfraie?Nous
avons un article en anglais.
Enfin il n'a pas été tellement
entendu par ses coreligionnaires: un éditorialiste du New
York Times réclame aujourd'hui carrément sa
démission d'un côté (Jewish Telegraphic
Agency, News at a Glance, 26 mars 2001), d'un autre un certain
rabbin Daniel Lapin, président de l'association "Pour
la tradition" (Toward Tradition) lui octroie le "Our
Own Worst Enemy Award" (prix de notre pire ennemi).
On dirait qu'il ne convainc pas grand monde, à l'aaargh
ou ailleurs! Mais de son côté, il n'y a sûrement
qu'une chose qui compte: avoir convaincu Clinton et mis son compète
escroc à l'abri de la justice. La fin justifie les moyens,
comme disent les jésuites.
HELVÈTES
À LA BOTTE
Les trois principaux fournisseurs suisses d'accès à
internet ont reçu la visite de la police. Elle chassait,
non pas le célèbre dahu, mais les pages Web hostiles
à Israël, en particulier celles qui trouvaient exagérées
les réclamations financières des rançonneurs
professionnels. Les gestionnaires des sites mis en cause ont également
reçu la visite des poulagas des quatre-cantons. L'offensive
policière était orchestrée par Israël
Samuel Althof, président d'un groupuscule appelé
Aktion Kinder des Holocaust qui a bien précisé
que le but était de chasser les pages qu'il appelle "néo-nazies".
Il affirme qu'il a fallu six mois de travail pour traquer 754
pages qui critiquent Israël.
De: <[email protected]>
Pour d'autres information, voir Michael Walsh sur <http://www.ety.com/HRP>
Parallèlement, si l'on peut dire, la police a fermé
le site suisse catholique traditionnaliste <romandit.ch>
qui avait le grand tort de critiquer la Gay Pride et l'avènement
de l'homosexualité.
Nous pourrions tous, en manière de rétorsion, prendre
un feutre et oblitérer la Suisse de toutes nos cartes.
JAMAIS
Revoir à la télé cette
vieille girouette de Dominique Jamet vous met toujours un peu
mal à l'aise, avec sa tête de méchant des
séries B. Le 16 mars sur Paris Première, il a déclaré
qu'en France il n'y avait que trois questions qui "faisaient
problème". Il les a citées dans l'ordre:
1/ le négationnisme
2/ la pédophilie
3/ les vaches folles.
Ceci donnait aussitôt à penser
qu'il était probablement négationniste, peut-être
un peu pédophile mais sûrement vache folle.
LA
BUCHE ET LA VACHE
Nous recevons beaucoup de courriers qui
s'accordent tous plus ou moins pour dire ceci:
- To <[email protected]>
Subject: Vache folle et fievre diverses
Date: Fri, 23 Mar 2001 14:41:38 -0500
Dans le cas de la vache folle, les autorites francaises n'arrivent
pas a ce debarrasser de 500 000 tonnes de farines animales bien
qu ils disposent d'usines incineratrices hautements performantes.
Delai 3 ans environ.
Dans le cas de la fievre aphteuse aucune vache, porc ou mouton
ne brule tout seul alimente par sa propre graisse poutant en
quantite superieur a celle d'un detenu de camp de concentration.
Pour quelques centaines d'animaux des centaines de tonnes de
charbon ou de bois sont necessaire a leurs destruction. Les bucher
sont ammenages le long de remblais ou a meme le sol. Aucune fosse
apparement.
Qui croire? La logique revisionniste ou celle des extermionationnistes.
Devons-nous continuer a croire sur parole la these des "camps
de vacances" ou celle des camps de la mort.Ou ce trouve
la verite entre les deux?
Nos enfants doivent apprendre le Journal d'Anne
Frank,apprendront-ils
celui de Lewin Meyer?
Je desire rester incognito.Merci
ROCHER
Les éditions du Rocher ont fait
savoir qu'elle succombaient aux pressions qui leur enjoignaient
de retirer de leur programme de publication un livre d'un auteur
communiste, M. Llabres, sur La Dépêche du Midi,
le grand journal toulousain, au temps de l'Occupation, et le rôle
de René Bousquet, râfleur du Vel d'Hiv et copain
à Mitterrand. Le fils du propriétaire du journal
de cette époque est un politicard bien connu, Jean-Michel
Baylet (on prononce Baylet comme baïonnette), haute personnalité
de parti radical de gauche. Ce Baylet, dont le livre donne à
entendre que sa mère couchait avec Bousquet (on a bien
le droit), a envoyé un avocat pour menacer les éditions
du Rocher. Le maître chanteur, en l'occurrence, et le terme
est assez choisi, fut maître Jean-Denis Bredin, très
lié à la mitterrandie et à l'affaire Dreyfus.
Mais ça ne suffisait pas. Alors, l'autre luminaire du parti
radical "de gôche", Roger-Gérard Schwarzenberg,
ministricule de la recherche pour figurer dans les futures coalitions
"plurielles", envoya carrément un membre de son
cabinet pour menacer de faire péter le Rocher, qui a jeté
l'éponge. Aux dernières nouvelles, notre excellent
confrère Claude Durand a décidé d'accueillir
le livre chez Fayard.
On voit bien les moeurs du josbobinard: Shwarzie est là
pour les basses oeuvres. Il menace un éditeur pour rendre
service à son copain radsoc. Il envoie quelqu'un de son
harem à la tête du CNRS pour exécuter Thion
en place de Grève. Il y a tellement d'affaires au sérail
que tous les membres du cabinet de Schwarzie n'y suffiront pas.
Il va falloir passer des petites annonces dans Libé.
L'ÉPURATION
DES MORTS
La puissante organisation mondiale des ingénieurs
de l'électricité et de l'électronique (Institute
of Electrical and Electronics Engineers --IEEE), a donné
son prix à un ingénieur allemand nommé Erwin
Marx (1893-1980) qui s'est beaucoup consacré, vers 1933-34,
à la politique d'enfouissement des lignes électriques,
ce qui n'a pas peu contribué ensuite à l'effort
de guerre allemand. On en trouve les détails dans une biographie
de Marx procurée par le Dr. Helmut Maier, publiée
à Stuttgart en 1993 (en allemand) ISBN 3-928186-11-6. Or
ce Marx (peut-être lui aussi d'origine juive) se révèle
avoir été un ardent partisan de Hitler. Il a adhéré
au parti en 1937.
Soumise aussitôt au bombardement rituel des Gardiens-cohen
du Temple, cette organisation IEEE a refusé de révoquer
son prix sous le fallacieux prétexte qu'il aurait fallu
démontrer que ce Marx s'était personnellement rendu
coupable de crimes de guerre ou qu'il avait lui-même tué
des gens. Les censeurs se sont étranglés d'indignation
devant cette insolence des électriciens.
La chasse à l'ingénieur électrique est donc
ouverte. Tous les moyens du chantage et de la diffamation vont
être mis en oeuvre. Ça va barder dans les transfos
s'ils font de la résistance.
Voir:
<http://ktechw3.ktech.com/~ppps/PulsedPower/PulsedPower.html>
JEUNESSE
PRINTANIÈRE
Certains journaux avaient fait mine de s'offusquer
quand, dans une attaque contre Jospin, S.
Thion avait traité Ehoud Barak d'assassin patenté.
Le vendredi 16 mars, France 3 a présenté, à
0 h. 15 un documentaire, datant de quelques années, "La
liste Golda", encensant l'effroyable Golda Meir, premier
ministre d'Israël, qui avait donné pour tâche
à ses services d'assassiner tous les Palestiniens qui avaient
pris part à la prise d'otage au village olympique de Munich.
On a eu droit à la petite histoire d'Ehoud Barak, racontée
par lui-même avec complaisance et 1991; avant d'être
infiltré à Beyrouth pour aller commettre des meurtres,
il a été déguisé en femme afin de
passer pour l'épouse d'un de ses collègues tueurs
nommé Betzer. Au cours de cette opération baptisée
"jeunesse printanière", qui a fait une cinquantaine
de morts chez les Palestiniens, Barak a personnellement participé
à l'assassinat nocturne de Kamal Adwan, Youssef al Nadjar
et Kamal Nasser. Il racontait ça avec un fin sourire. Y
a pas de doute, il était très content de lui-même.
Jospin a dû sentir cette belle nature de travelo gore et
ça lui a donné la gaule. Faudrait pas croire qu'on
arrive au pouvoir sans ressentir des émotions.
L'AIRE DU TEMPS
Samedi 16 décembre, "Tout le
monde en parle", France 2
"Pierre Arditi
[le comédien socialo] a des goûts littéraires
surprenants. Il avoue vouer une passion quasi exclusive à
Robert Brasillach: "Je l'ai découvert sur le tard,
et je dois dire que j'ai eu tort. C'est un manque de culture
de ma part. [...] Je voudrais être le chantre de cette
parole qu'on a tendance à éteindre. L'antisémitisme
ne me choque plus. C'est dans l'air du temps, alors pourquoi
pas ?" Même s'il s'agit d'une "interview mensonge",
ça fait quand même bizarre à entendre."
Minute, mercredi 20 décembre 2000, No1981-1982,
p. 15, rubrique "La Télé les rend fous".
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (3)
Lyon: silence,
on brûle!
On sait où trouver les coupables de l'incendie criminel
de la Bibliothèque interuniversitaire de Lyon. Dans la
nuit du 11 au 12 juin 1999, un violent incendie ravage la bibliothèque
interuniversitaire de Lyon. Il détruit 300.000 ouvrages
sur 450.000. En particulier -- ce point vaut d'être noté
-- des thèses, par dizaines de milliers, sont parties
en fumée. Sur le moment, l'incendie est décrit
comme accidentel. En France comme à l'étranger
il suscite une vive émotion. Les présidents des
deux universités, Bruno Gelas pour l'université
Lumière (ou Lyon-II) et Gilles Guyot pour l'Université
Jean-Moulin (ou Lyon-III) multiplient les déclarations
sur la catastrophe.
Du silence gêné...
Coup de théâtre! Le 22 juillet 1999, la presse annonce
que le parquet de Lyon a ouvert une information contre X pour
destruction volontaire par incendie. Le jeune juge Stéphane
Noël est chargé de l'instruction. Il saisit la brigade
criminelle de la SRPJ de Lyon. La nouvelle devrait provoquer
l'indignation et un flot de commentaires. De Paris à Lyon,
du premier ministre et du ministre de l'Education nationale jusqu'aux
instances locales, tout le haut personnel politique, administratif
ou universitaire devrait normalement réagir dans les termes
les plus vifs contre cet acte criminel et contre ses auteurs.
Or, les journalistes lyonnais en feront la remarque, c'est le
silence général, la gêne palpable, le refus
de commenter.
Un an plus tard, en juillet 2000, on apprend par une indiscrétion
que l'enquête a progressé. Elle a établi
que la localisation du premier feu, le mode de propagation de
l'incendie et, enfin, des traces d'une espèce d'hydrocarbures
absente des produits utilisés dans les deux universités
ont confirmé l'emploi d'un accélérant.
Seul Bruno Gelas lèvera un court instant un coin de voile
sur cette découverte.
...au silence délibéré.
Le silence se fait alors encore plus pesant. A telle enseigne
qu'aujourd'hui la population lyonnaise, dans son ensemble, semble
avoir oublié que Lyon, en juin 1999, a connu l'un des
plus formidables incendies criminels de son histoire. On est
en droit de s'interroger. Pourquoi ce silence, aujourd'hui, du
ministre Jack Lang? Pourquoi ce mutisme de Lyon-II et de Lyon-III?
Pourquoi cette indifférence des autorités politiques
locales, que celles-ci appartiennent à la majorité
ou à l'opposition? Pourquoi Raymond Barre s'est-il tu?
Pourquoi laisse-t-on le juge d'instruction Stéphane Noël
et le SRPJ opérer comme au temps du cabinet noir? Pourquoi
les journalistes évitent-ils de mener une enquête,
soit sur commande d'une autorité médiatique, soit
de leur propre initiative?
- On sait, qu'ils agissent!
La raison de ce silence et de cette démission est évidente.
Les coupables sont à rechercher du côté des
enragés qui, surtout à partir de janvier 1999,
ont orchestré contre Lyon-II et Lyon-III une stridente
campagne de haine, de diffamation et de délation. Ils
appartiennent à la frange des justiciers qui ont accusé
la Bibliothèque interuniversitaire de détenir des
thèses ou des écrits révisionnistes,
dont ceux de Jean Plantin. Ces zélotes s'agitent dans
des officines -- subventionnées -- qui, tour à
tour ou en même temps, ont pris pour cibles les professeurs
Bruno Gelas, Gilles Guyot, Yves Lequin, Régis Ladous,
Bernard Comte, Jean-Paul Allard (voir Rivarol du 2 mars),
et d'autres encore, après la destruction par leurs prédécesseurs
des carrières de Robert Faurisson, de Pierre Zind, de
Bernard Notin et d'autres universitaires révisionnistes.
On remarquera que, pour ces vengeurs, tout est prétexte
à manifestations, perturbations, déclarations enflammées
et clameurs d'indignation, tout, sauf, précisément,
un formidable incendie criminel qu'ils avaient déploré
quand il paraissait accidentel et sur lequel ils se taisent obstinément
depuis qu'il s'est révélé être de
nature criminelle. Quand cessera ce silence complice? Quand les
média ouvriront-ils une enquête sur l'incendie criminel
et la recherche de ses auteurs? Quand les autorités politiques,
administratives et judiciaires ainsi que des candidats aux actuelles
élections municipales et cantonales assumeront-ils, enfin,
leurs responsabilités?
- Roland Bocage
Rivarol, 9 mars 2001, p. 5.
Peu après la sortie de cet article,
un flic lyonnais, en charge du dossier, a téléphoné
à Rivarol pour se renseigner. L'article, dit-il,
contient des informations qu'il ne possèdait pas... La
maison poulaga roupille. Mais lit les journaux pour se tenir au
jus. Ganimard n'est pas loin.
Quand à l'ectoplasme transparent qui vient d'entrer à
la mairie de Lyon, Collomb, il a aussitôt, avant même
de poser ses fesses sur la moleskine, réclamé qu'on
roue Allard.
A propos de Lyon, on relève cet entrefilet dans Rivarol
du 30 mars 2001, p. 4
- Harcèlement démocratique
Nous avons ici
à plusieurs reprises (Rivarol. des 22 déc.
et 2 mars) évoqué la campagne hystérique
menée par l'UEJF et l'Unef-ID à Lyon-III pour obtenir
sous prétexte de négationnisme l'éviction
de Jean-Paul Allard, alors que ce professeur de germanique ancien
n'a pas une fois évoqué le révisionnisme
en cours, ainsi que l'attestent d'ailleurs les enquêtes
administratives. Cette frénésie ("La chasse
à Jean-Paul Allard est ouverte", titrait cyniquement,
le 1er mars, le correspondant lyonnais d'Actualité
juive) a fini par payer: le 17 mars, l'universitaire était
hospitalisé en urgence pour un accident vasculaire cérébral
et il lui faudra subir une longue rééducation pour
recouvrer un usage normal de la parole. A l'heure où les
syndicats mobilisent contre le harcèlement professionnel,
s'en trouvera-t-il un seul pour défendre le Pr Allard?
Il est vrai que, dans son cas, il s'agit de "democratic
harassment", auquel tout est permis.
Et puis, justrement, sur ce sujet, on attendait la déclaration
de Jacklang, qui n'est plus de Blois. il avait promis qu'il allait
prendre des sanctions pour calmer les joyeux pantouflards qui
occupaient un coin de Lyon-III. Et puis rien, peau de balle.
Il les a roulés dans la farine animale. Il a été
se faire battre ailleurs. Un pantouflard ne fait pas le printemps.
HUMOUR LYONNAIS
(C'est comme un pardessus en peau
de yak, c'est lourdingue mais ça tient chaud.)
- "Les
négationnistes n'ont jamais existé"
Une version contestée par les révisionnistes
-
- Dans un discours prononcé
hier devant un parterre de professeurs de l'université
de Lyon II, Robert Faurisson a de nouveau provoqué l'émoi.
Evoquant les récents déboires de deux directeurs
de mémoire accusés d'avoir cautionné un
mémoire anti-négationniste, le vieux maître
de conférence a nié l'existence d'un quelconque
mouvement, voire d'une pensée négationniste.
- "Je l'affirme,
les négationnistes n'ont jamais existé, et s'ils
existent, n'ont d'aucune façon été victime
de répression, de poursuites judiciaires ou d'indignation
de la part des médias () Cette histoire de négationnisme
a été montée de toutes pièces, il
s'agit d'un complot, au même titre que la prétendue
Shoah. "
- Ce n'est pas la première
fois que l'Université de Lyon II (et III) est le théâtre
de graves dérives anti-négationnistes. En 1981
était créé l'Institut d'études anti-indo-europénnes,
où siégeaient de futurs membres de SOS Racisme
et du magazine Globe. Plus tard, en 1985, Henri Roques
soutient devant des universitaires une thèse mettant en
doute les témoignages concernant l'existence de lieux
de rencontres négationnistes. En 1990 Bernard Notin, maître
de conférences à Lyon III, publie une diatribe
contre les Indo-européens, où il met en doute l'existence
du négationnisme. Pourtant, selon de nombreux observateurs,
les négationnistes existent bel et bien, et ce depuis
au moins 1945.
- Interrogé à
l'issue de la conférence, Robert Faurisson n'a pas souhaité
s'exprimer: "Je ne vois pas de quoi vous voulez parler"
a-t-il simplement déclaré, ajoutant ironiquement:
"Voyez-vous, moi-même qui vous parle en ce moment,
je n'existe pas. Alors les poursuites judiciaires, hein, ça
m'est bien égal!" Une pirouette qui n'a rien d'étonnant,
émanant du théoricien de l'anti-négationnisme.
Effectivement, selon Faurisson, non seulement tout est dans tout,
mais tout est également dans rien. Par conséquent,
rien est dans tout. En revanche, et c'est une surprise, rien
n'est pas dans rien.
Une philosophie qui ne convainc pas tout le monde. Les réactions
ne se sont en effet pas fait attendre: les révisionnistes,
dans un communiqué laconique, ont immédiatement
fait savoir qu'ils contestaient les thèses de Faurisson.
Vous trouverez ça dans un canard qui s'appelle "l'examineur".
<http://www.examineur.com/num1/negation.htm>
Exact peut-être pas, mais mineur sans aucun doute...
LETTRE AUX SERVITEURS
DE L'INFÂME
- Madame, Monsieur,
Une fois de plus, on vous somme de ramper sous la férule
de la nouvelle caste sacerdotale. Car il existe en France (en
particulier) une race supérieure de bien pensants qui
tue par mort civile, prison et ruine les lettrés désignés
comme hérétiques. Que ce soit par obéissance
à des ordres, par inculture ou par corruption, un personnel
étatique nombreux exerce désormais la fonction
de bourreau chargé de purifier la pensée ...
Depuis l'Empire romain, la terreur intellectuelle est toujours
menée en référence à la «loi»
de l'ancien testament. Le joug de la loi doit peser sur les blasphémateurs,
les hérétiques et les idolâtres, qualificatifs
que le nouveau clergé a remplacé par antisémites,
fascistes, racistes. Ainsi, on cherche à vous convaincre
que la généralisation de cette loi tyrannique est
un progrès quand il s'agit d'une infamie grâce à
laquelle des sectes religieuses tuent toute pensée. Depuis
presque 2000 ans, la liste des victimes de la terreur intellectuelle
orchestrée par le parti dévot est longue, tant
du fait de l'église que du temple réformé,
de la synagogue que de la mosquée et du bolchévisme...
Vous ne collaborerez plus à cette ignominie pour les raisons
habituelles de tout honnête homme, et en particulier:
1 - Les législations religieuses Foyer (1972) - Gayssot
(1990) etc. donnent le statut de race supérieure à
des groupes privés: c'est un racisme institutionnel qui
transforme les humains en un troupeau d'esclaves sommés
d'ânonner les pensées pieuses qui conviennent à
la race supérieure. Or l'esprit missionnaire qui se cache
derrière ces lois n'a aucun respect pour l'autonomie des
hommes, leurs pensées, sentiments et émotions.
Seules les vérités révélées
par la caste sacerdotale comptent. Cette législation est
un crime contre les humains qui pensent. En acceptant de participer
à l'entreprise de purification de la pensée, vous
devenez le complice de ces criminels.
2 - Pour tout Européen, l'émulation est la condition
de tout ce qui mérite notre admiration, et notre étude.
L'accord de toutes les opinions est le rêve des hommes
ignorants qui en outre veulent soumettre le monde au pouvoir
des croyants. Cette guerre sainte, qu'il nous est demandé
de mener, affaiblit l'Etat qui est conquis par toutes les puissances
mieux organisées à travers le monde. La législation
mosaïque, imposée à tous les européens,
instaure une guerre partisane et fait de l'Etat un instrument
de terreur au profit de la communauté des croyants. «Une
foi, une loi, un Roi» affirmaient les réformés
au XVIe siècle. L'Etat consistoire est-il votre idéal?
3 - La loi mosaïque transforme les magistrats en bourreaux.
Si c'est un art de triompher de soi-disant mal-pensants par la
terreur judiciaire, les bourreaux de la magistrature seraient
les plus savants des docteurs. Que ne ferme-t-on les universités?
A moins qu'il ne soit affirmé, comme Saint-Augustin s'appuyant
sur la loi de l'ancien testament, que l'action contraignante
du pouvoir civil dans l'établissement des nouvelles vérités
révélées repose sur l'action du dehors vers
le dedans. Mais quelle gnominie que d'affirmer la supériorité
de l'opinion de certains sur tous les autres!
4 - Il existe un lien entre la tyrannie dans l'ordre de la pensée
et la corruption, en sorte que le soupçon de crapulerie
pourrait aussi se porter sur vous.
-- Le dissident russe Alexandre Zinoviev rappelle que «les
hommes cherchent d'autant plus à renaître officiellement
meilleurs qu'ils deviennent pires dans la réalité.»
Chacun sait à quel point la corruption règne aujourd'hui
en France et dans l'ensemble de l'Occident. S'auto-proclamer
pur anti-révisionniste par exemple ne permettrait-il pas
de camoufler toutes sortes de canailleries ?
-- Les lois de 1972, 1990... permettent des répressions
de masse. Ce système a entraîné la création
dans toute la société (et dans toute l'Europe)
d'organisations spécialisées pour mener à
bien ces répressions. C'est évidemment une force
qui a tendance à échapper au contrôle. Elle
finira par vous broyer si elle le juge utile ou si vous cessez
de la servir. Le monopole de la répression intellectuelle
permet à ces organisations de brutes de monnayer (de vendre)
aussi leur «indulgence.» Il en était de même
du temps de l'Eglise ou du parti bolchévique. Combien
coûte cette protection d'un genre si particulier?.
- Voilà pourquoi,
Madame, Monsieur, vous revendiquerez la déconfessionnalisation
de l'Etat et montrerez du courage en refusant d'être un
tueur au service du parti de l'infâme. Car il est de votre
devoir de protéger les lettrés contre les entreprises
liberticides menées par une nouvelle caste sacerdotale
dont nous connaissons tous, depuis des siècles, l'obscurantisme,
la vanité et l'intolérance.
- Echephron
LA
JOSPUTAIN DE MICROSOFT
Contrefaçon:
Microsoft souffle son texte à Jospin
Par Guillaume Bonjean
Chez Microsoft
France, la lutte anti-piratage suppose une «influence auprès
des pouvoirs publics» et une «action proactive sur
la presse», si l'on en croit un mémo interne récupéré
par nos confrères du Register.
Le magazine britannique publie une note, datée du 5 mars,
dans laquelle Guillaume Tostain, responsable de la cellule anti-piratage
de Microsoft-France, fait le point sur l'action de son équipe
à l'intention de ses homologues européens.
Une campagne clé en main
Son principal sujet de fierté: «la plus belle réalisation
du semestre, l'engagement de Jospin au Milia». Microsoft
se vante ainsi d'avoir fourni «une campagne clé
en main [...] au ministère de l'Industrie»,
campagne annoncée par Jospin et qui devrait culminer en
automne par une série de spots publicitaires visant à
affirmer l'engagement du gouvernement sur la question de la contrefaçon
des contenus numériques.
Au ministère de l'Industrie, l'entourage de Christian
Pierret nous affirme que l'initiative du gouvernement est le
résultat des travaux du Comité national anti-contrefaçon
(CNAC), une émanation du ministère. Ce groupe de
travail (injoignable) présidé par la député
socialiste Brigitte Douay travaille - c'est le cas de le dire
- «en étroite collaboration avec les secteurs concernés»,
selon les communiqués de presse du ministère.
Contacté par ZDNet France, Alain Ecuvillon, membre de
la cellule anti-piratage française de Microsoft peste
contre ce «piratage» des correspondances privées
de sa société mais reconnaît les faits. Il
estime même normal de «faire la promotion»
des intérêts de Microsoft auprès des pouvoirs
publics. Pour lui, le fait d'influencer les élus est «un
moyen comme un autre» de défendre son entreprise.
Tout va bien, donc.
L'action de Microsoft ne se limite évidemment pas à
manipuler le gouvernement. Les entreprises aussi ont droit à
un traitement de faveur. Afin de les inciter à mettre
en conformité leur parc logiciel, Tostain recommande de
ce côté «une pression progressive, soit deux
lettres puis un contact téléphonique, avec un message
de plus en plus directif, mais non agressif». Cela afin
de préserver «la nouvelle image» de BSA (Business
Software Alliance), le bras armé de Microsoft dans la
lutte anti-piratage, critiqué par le passé pour
ses méthodes plutôt musclées. Autre point
évoqué dans le mémo de Tostain: comment
faire passer la pilule du Microsoft Product Activation (MPA)
auprès «de la presse et du grand public».
Il est vrai que convaincre le bon peuple qu'une technologie anti-piratage
requérant l'identification téléphonique
de chaque client lors de l'installation peut être bénéfique
à tous n'aura rien d'une partie de plaisir. Heureusement,
avec une petite «action proactive de BDDP Corporate [une
des agences de relations publiques de Microsoft France, NDLR]
sur la presse info et la presse éco», tout devrait
là aussi aller beaucoup mieux.
Vos conclusions, monsieur Ecuvillon? «Toutes ces informations
sont plus ou moins connues, nous aurions juste préféré
qu'elles soient présentées d'une autre manière».
ZDNet France 10 mars
<http://www.zdnet.fr/cgi-bin/a_actu.pl?ID=18621&nl=zdsecurite>
ON
A LES GOEBBELS QU'ON MÉRITE
Réaction au compte rendu de la conférence révisionniste
de l'IHR par John Sack: rappelons que l'auteur de ce compte rendu
est juif, qu'il a participé à la conférence
où il n'a rien vu de plus dangereux que d'aimables porteurs
de maillots ornés du mot d'orxdre "No holes, no holocaust"
(pas de trous, pas d'holocauste) et qu'il ne voit pas pourquoi
il ne serait pas reconnu à ces gens-là la même
liberté d'expression qu'à n'importe quelle autre
minorité. Ça fait un drame, évidemment, dans
les officines sionistes, pour qui qui considèrent "cette dénégation
ou élimination de l'holocauste est dévastatrice
pour les forces de modération et de réconciliation
du Proche Orient. Les haïsseurs comptent sur la mémoire
collective élusive de la société pour balayer
les crimes du passé et réhabiliter le legs de Hitler.
Les négateurs de l'holocoste, de quelque religion ou nationalité
qu'ils soient, s'efforcent de parachever l'oeuvre des sections
de choc SS qui, d'après le rescapé de lolocoste
Primo Lévi, narguaient ainsi les déportés
des camps de la mort: "Quelle que soit l'issue de la guerre,
nous avons gagné la guerre contre vous; il ne restera plus
aucun d'entre vous pour témoigner; mais même si certains
survivaient le monde ne les croirait pas." [c'est fou, cette
puissance prophétique du SS moyen; on est étonné
que le nom de Rassinier ne soit pas énoncé clairement,
il corroborerait l'exactitude de ce récit -- qui, tel quel,
ressemble à un voeu pie!] Aujourd'hui les marchands de
haine et les négateurs de lolocoste croient qu'ils peuvent
réécrire l'histoire. Nous avons l'obligation de
rejeter leurs "gros mensonges" parce que, comme lannonçait
le philosophe George Santayana, "ceux qui ne peuvent pas
se souvenir du passé sont condamnés à le
reproduire." [on ne sait pas qui
est ce "philosophe", mais c'est visiblement un grand
penseur !]
Holocaust
deniers spread their lies in Middle East
by Abraham Cooper
and Harold Brackman
Veteran war reporter
John Sack recently penned an Inside the Bunker account for Esquire magazine -- not of Adolf Hitler's last
days, but of the lives of those who today deny that the Nazis
ever intended to annihilate the Jews. Sack presents a sympathetic
"insider's view" of a California convention of the
Institute for Historical Review (IHR), the organized front for
Holocaust revisionists who deny the reality of Hitler's Final
Solution.
Sack's prose is satirical, but his serious purpose is to score
the Jewish critics of Holocaust deniers. Though not denying the
Holocaust, Sack dismisses the deniers as no more dangerous than
devotees of flying-saucer cults. Pictured as harmless Germanophiles,
they emerge through Sack's prose as heroic martyrs to the cause
of free speech, allegedly under assault by organized Jews.
Perhaps Sack and the editors of Esquire don't take Holocaust
denial seriously, but the rest of the world views matters differently.
[Rest of the world= we the Jews]
Many countries are concerned about the resurgence of Nazism and
have made it a crime to defame the memory of the dead. Americans
may not agree with these laws on free-speech grounds, but we
all can applaud last year's declaration of the Stockholm International
Forum on the Holocaust, which encourages all European states
to include the study of the Holocaust "in all its dimensions"
in the curriculums of their schools. [The result of Israel's
arm-twisting politics]
Unfortunately, however, too many in the mainstream Arab and Muslim
worlds teach their children just the opposite: that there
was no Holocaust. This is why the supposedly harmless IHR
has, for the first time, scheduled a gathering in the Middle
East: a conference March 31 through April 3 in Beirut titled,
"Revisionism and Zionism." The event is coordinated
by Jürgen Graf, a professional bigot who fled Switzerland
in 1998 for Tehran after being sentenced by a Swiss court for
denying the Holocaust.
A frightening fusion
From Tehran to Baghdad to Damascus to Gaza to Cairo, the
Holocaust-denial ideology has been fused with "holy war"
gospel by those dedicated to delegitimatize the Jewish people
and destroying the state of Israel. A few examples:
- According to Palestinian
intellectual Abdallah Horani, "instead of talking about
the so-called Holocaust, (we) should have followed the doubts
(about it) that are gaining momentum in the international arena
and among leading European intellectuals."
- Sheik Nafez Azzam of the
"Palestinian Jihad" movement in Gaza insists that any
"intention to teach the Holocaust in the Palestinian schools
contradicts the natural order of the universe."
- Columnist Anis Mansour,
writing in Egypt's official Al-Ahram newspaper, says it should
"become clear to the world that what happened to the Jews
of Germany, Poland and Russia was justified."
Sustenance for haters
Such denial or dismissal of the Holocaust is devastating
for the forces of moderation and reconciliation in the Middle
East. [Which ones ???]
Haters are counting on society's collective lapsed memory to
whitewash the crimes of the past and rehabilitate Hitler's legacy.
Holocaust deniers, whatever their nationality or religion, are
trying to complete the work of SS storm troopers who, according
to Holocaust survivor Primo Levi, taunted death-camp inmates:
"However this war may end, we have won the war against you;
none of you will be left to bear witness; but even if someone
were to survive, the world will not believe him."
Today's hate merchants and Holocaust deniers believe that they
can reinvent history. Our obligation is to reject their "big
lies" because, as philosopher George Santayana warned, "Those
who cannot remember the past are condemned to repeat it."
USA Today, 8 March 2001
LE
CHAGRIN DU BELGE
Le 26 février, interviewé
par une télévision néerlandaise, M. Roeland
Raes, vice-président du Vlaams Blok (mouvement nationaliste
flamand), manifestait ses doutes quant au nombre des victimes
juives de la seconde guerre mondiale.
Ses propos soulevaient un véritable tollé dans les
médias et la majorité du Vlaams Blok se désolidarisait
de son vice-président en se prononçant contre ses
déclarations; son président, Frank Van Hecke, allait
jusqu'à qualifier les propos de R. Raes d'"imbécillités"
sur la chaîne de télévision flamande.
Le 5 mars, le parti tenait son conseil et, sous la pression des
députés Filip De Winter et Gerolf Annemans, R. Raes
démissionnait de toutes les fonctions qu'il occupait au
sein du parti; dans la foulée il démissionnait également
de son poste de sénateur.
A noter qu'en 1995 R. Raes avait, comme tous les élus du
Vlaams Blok de l'époque, voté la fameuse loi muselière
belge Eerdekens-Mayeur.
Voir The Guardian, 9 March 2001, l'article de Andrew Osborn
<[email protected]>
HYPOTAUPE
Un lieu mythique
et problématique : La Vielle Taupe
A propos d'un glissement: Pour ceux de ma génération,
la librairie "la Vieille Taupe" était le lieu,
le seul lieu à Paris où nous pouvions trouver cette
littérature marxiste anti-stalinienne. Voici quelques
textes écrits par ceux qui participèrent à
son histoire. Le fondateur et animateur, Pierre Guillaume dont
on abordera la trajectoire plus loin, évoque ici (pdf)
ce qui entoura la naissance et la vie de cette librairie. (origine
du texte) A propos de ces mêmes événements
voici des écrits théoriques interressants même
si peu digestes, édités dans les années
80 par une (?) personne issue du "Mouvement communiste"
dans la revue "La banquise". Il est remarquable qu'à
aucun moment dans son texte P.G. ne fasse mention de ces personnes.
A propos de cette revue, il faut se reporter à ce qu'en
dit Serge Quadruppani.
L' évolution de cette librairie et celle de son animateur
vers des thèses révisionnistes nous ont laissé
un goût amer dans la bouche. Il s'agira aussi de comprendre
ce qui s'est passé. Pour cette recherche j'ai rassemblé
des textes publiés sur le net à ce propos. Voici
donc des explications de ce passage d'une position révolutionnaire
radicale à la défense de Faurrisson, initiateur
de la remise en cause des chambres à gaz, au début
des années79/ 80 [Note de l'AAARGH: Tous les lecteurs de l'AAARGH
savent que que
la Vieille Taupe n'a fait que reprendre le flambeau de Rassinier,
qui a élaboré pendant vingt ans des analyses impitoyables
sur l'idéologie dérivée de la seconde guerre
mondiale, et que Faurisson a simplement
isolé certaines thèses de Rassinier. Cette contestation
s'inscrit donc dans une analyse anticommuniste radicale d'extrême
gauche dès le début. Seule l'ignorance et
le travestissement des faits (ou leur oubli pur et simple) permettent
de parler de glissement et de goût amer!]. Ce qui nous intéresse ici, n'est pas
de savoir s'il y a eu ou pas des chambres à gaz, mais
comment à partir de positions révolutionnaires
-type ultra gauche- on peut arriver sous prétexte de liberté
d'information, à avoir partie liée avec le reliquat/semence
de la peste brune.
La
vielle taupe et l'affaire Faurrisson
Chronologie d'une
négation Si vous êtes à la recherche d'arguments
"techniques" à propos de cete affaire vous pouvez
vous reporter à cette conférence donnée
par le professeur Pierre Ayçoberry de l'université
Marc Bloch de Strasbourg
Un visiteur me signale deux sites utiles à consulter sur
ce sujet du négationnisme. En voici les adresses : "http://www.phdn.org/" "http://www.anti-rev.org/".
Pour autant cela m'amène à m'interroger sur l'antinégationisme
que je ne peut m'empêcher de relier à l'antifascisme,
et donc à m'inscrire en faux contre ses tenants. Je vais
tenter de m'expliquer, tout en sachant bien les risques que je
prends. Je crois que l'anti-négationisme considère
la chose comme son tout et non pas comme la manifestation d'un
conflit qui se passe ailleurs. L'horreur absolue n'est pas la
Shoa mais le système social qui l'a permis, et ce systeme
social, le nazisme est le fruit de conflits nés au sein
du capitalisme et de l'impérialisme militaire. Lutter
contre le négationisme sans lutter pour une justice sociale,
sans refuser de participer aux entreprises d'aliénation,
sans objecter à la violence organisée, est pour
le moins un signe d'un grand aveuglement si ce n'est d'une hypocrisie
insigne. D'autre part comme l'antifascisme était muet,
et l'est resté, quand aux crimes du "communisme"
les anti-négationistes sont singulièrement silencieux
vis à vis de la guerre coloniale qui se passe en Israël-Palestine,
et encore plus vis à vis des thèses racistes de
l'extrème droite juive qui elle suit fidèlement
les traces de Jabotinski.
<http://www.plusloin.org/Projet/taupe.html>
Lire l'article Socialisme
Ou Barbarie -- une revue iconoclaste
dans la France d'après-guerre, par Philippe Gottraux. C'est notre parenté
lointaine.
<http://www.plusloin.org/textes/sob.html>
BANQUISE,
AVANT LA DÉBACLE
La Banquise
aussi est sur le net. On y trouve des choses comme ça:
Y a-t-il une
question juive ?
Quand le gouvernement de Vichy, adoptant les lois raciales du
IIIe Reich, imposa le port de l'étoile jaune aux juifs
(ce qu'aucun historien révisionniste ne s'est encore aventuré
à nier) il se trouva un client de bistrot parisien pour
coudre à son revers le symbole de feutre surmonté
du mot "Auvergnat". On sait qu'à l'initiative
du roi, le peuple danois tout entier promit d'en faire autant
et que, devant cette menace, le port de l'étoile jaune
ne fut jamais instauré au Danemark occupé. On se
souvient encore que des dizaines et des dizaines de milliers
de manifestants ont défilé à Paris un beau
jour de mai 68 au cri de "Nous sommes tous des juifs allemands!".
On voudrait que ces trois exemples -- le courage du gavroche,
le civisme démocratique danois et l'élan révolutionnaire
parisien -- suffisent à répondre par la négative
à la question qui sert de titre et qui pourrait passer
pour une manière de provocation si elle n'annonçait
fort bien la problématique communiste face à l'anti
et au philosémitisme.
Même si l'on adopte le point de vue raciste -- ou simplement
racial -- que la science d'aujourd'hui a plus ou moins réduit
à néant (il existe plus de différences entre
deux individus pris au hasard au sein de la population suédoise
qu'entre les caractéristiques statistiques de cette dernière
et de la population camerounaise par exemple. Cf. Albert Jacquard
entre cent autres, Eloge de la différence, éd.
du Seuil) il n'existe pas de race juive. Vingt siècles
d'histoire, de migrations, de conversions, de brassages ont abouti
à la situation présente dans laquelle existent
au moins trois groupes distincts (sans oublier les juifs d'Ethiopie
et les juifs chinois que l'Etat d'Israël refuse de considérer
comme juifs). Les Ashkénazes (allemands) dont la langue
est le yiddish, dialecte allemand, "originaires" d'Europe
orientale, tantôt polonais, tantôt russes, tantôt
austro-hongrois selon les fluctuations de l'histoire des empires,
après avoir été probablement byzantins puis
ottomans. Ce sont les plus nombreux, ils représentent
environ les trois quarts de la population juive mondiale. On
explique que, de quelques milliers, ils soient brusquement devenus
plusieurs millions, par la conversion massive de toute une population
turco-mongole, les Khasars (Dunlop et surtout A. Koestler, La
treizième tribu). Face aux Ashkénazes "occidentaux"
(puisqu'originaires d'Europe orientale!), les Sépharades
(Espagnols) orientaux, dont la langue fut l'arabe dans le royaume
maure d'Andalousie et qui, chassés par les rois catholiques,
emportèrent un dialecte espagnol, le ladino, dans tout
le pourtour du bassin méditerranéen (empire ottoman)
et jusqu'à Istanbul (où une infime minorité
le pratique encore aujourd'hui). Troisième groupe assimilé
à tort au second, les juifs arabes du Maghreb (Occident),
Tunisie, Maroc, Algérie et du Maschreq (Orient), Egypte,
Yemen, Syrie, Irak etc. et dont la langue est (était,
jusqu'à leur déracinement, leur transport et leur
concentration en Israël par les sionistes ashkénazes
désireux de remplacer le prolétariat arabe indigène
pendant les années cinquante) l'arabe.
On voit bien que l'identité raciale entre ces probables
turco-mongols et ces possibles berbères convertis relève
d'un mythe et confine au délire. Reste le judaïsme
religion. Mais comment expliquer alors qu'un athée français
antisioniste puisse être juif ?
Jusqu'à la constitution de l'empire russe en Europe orientale,
et jusqu'à la fin de l'empire ottoman en pays musulman,
de multiples ethnies et confessions différentes cohabitèrent
sans trop de heurts pendant les périodes de paix et de
prospérité, tandis qu'aux époques troublées,
les minorités étaient évidemment les premières
visées par l'agitation. La société capitaliste
qui repose sur la concurrence et l'uniformisation a produit cet
antisémitisme de concurrence qui en période d'exacerbation
de celle-ci tend à l'élimination des éléments
les moins uniformisés. L'antisémitisme hitlérien
cimenta les classes en alliant le socialisme des imbéciles
-- l'identification du juif au grand capital, par les prolétaires
et les classes moyennes, et l'antisémitisme des grands
bourgeois, trop heureux de se débarrasser d'une partie
de leurs semblables et concurrents.
En fait, tout ce qui précède, et qu'on pourrait,
non sans intérêt, prolonger et approfondir à
l'infini, relève de l'histoire, de la sociologie, de la
géographie humaine et politique. Mais il n'est pas possible
de ne pas voir que, depuis le XIXe siècle, qui a vu apparaître
à la fois l'antisémitisme moderne et le sionisme,
la prétendue question juive et les diverses manières
de la poser et de poser son existence relèvent de la pure
et simple manipulation politique. Depuis les tsars qui ne se
privèrent pas d'exploiter autant qu'ils le pouvaient l'hostilité
de leurs populations paysannes slaves et slavophones à
l'encontre des communautés juives yiddischophones, longtemps
protégées par les rois de Pologne, jusqu'aux puissances
occidentales qui, au plus fort du mouvement colonial et impérialiste
utilisèrent le problème juif à la fois pour
tenter de résoudre la question d'Orient et de parachever
le démembrement de l'empire ottoman, tous les dirigeants
semblent s'être donné le mot pour préparer
le terrain au démagogue qui sut faire de l'antisémitisme
l'un de ses principaux thèmes de propagande dans un pays
où la question juive était sur le point d'être
résolue par l'assimilation pure et simple des citoyens
de confession israélite: l'Allemagne de Hitler.
Mais que ce soit pour protéger les citoyens contre les
juifs (Hitler) ou les juifs contre l'antisémitisme totalitaire
(alliance des démocraties et du sionisme), c'est avant
tout et une fois encore l'existence du racket étatique
que la prétendue question juive sert à justifier.
Les manipulateurs ennemis -- politiciens sionistes et antisémites
-- avaient en commun d'invoquer en renfort de leurs manipulations
une mythique communauté de destin juive et une étanchéité
du judaïsme aux autres cultures qui relevait elle aussi
du mythe. L'Etat d'Israël représente l'aboutissement
de ce processus. car c'est, évidemment ce super-protecteur
qui assure désormais à lui seul la perpétuation
de la question juive dans le monde entier. Conduit par la logique
de sa situation et de sa nature belliciste à soutenir
partout les pires régimes exploiteurs et terroristes étatiques
-- Afrique du Sud, Amérique latine -- l'Etat d'Israël
ne peut que susciter des sentiments anti-israéliens et
antisionistes chez les exploités du monde entier, tout
en s'acharnant à dénoncer partout (parfois même
à juste raison) un antisémitisme qu'il prétend
combattre mais dont il a besoin pour survivre. Face aux innombrables
attentats et provocations antisémites de ces dernières
années, il suffit de poser la question "à
qui profite le crime?" pour être rangé dans
le camp de l'antisémitisme avant même d'avoir eu
le temps de lui apporter un semblant de réponse.
Sur tout cela, qui est atroce, il n'est pas question de s'aveugler
mais, de même que, sans nier l'existence de l'inflation
qui aggrave sans cesse le sort des exploités, les communistes
n'ont pas à étudier gravement la question de l'inflation,
parce qu'ils oeuvrent à la destruction pure et simple
de l'économie et à la fin de son règne réifiant
sur les hommes, de même, parce qu'ils travaillent à
l'avènement de la communauté humaine, n'ont-ils
pas à se pencher sur la question juive parce qu'ils dénoncent
en son existence même une survivance de la préhistoire
de l'humanité. Homo sapiens sapiens n'est pas un
nom juif ni périgourdin. Quand, enfin sujet et maître
de l'histoire, l'homme communiste se retournera sur son passé
(s'il en éprouve parfois le besoin), il se sentira probablement
plus proche de cet Homo sapiens avec lequel il aura renoué
pour le réaliser enfin, que de l'épuisant mais
peut-être inévitable détour par tant de juifs
et de Bretons.
Un nombre immense de questions réelles se poseront à
l'humanité quand elle prendra en main son destin. Il est
de notre devoir et de notre intérêt d'étudier
toutes celles que nous croyons d'ores et déjà entrevoir.
Moeurs, famines, production, répartition des tâches,
gigantesque bouleversement de l'appareil productif, reconversion
ou élimination de telle ou telle technique, de tel ou
tel média, réorganisation communiste des communications,
etc. Voilà quelques-unes des questions qui se poseront
à l'humanité communiste et que les communistes
doivent donc se poser. Mais, malgré son cortège
d'atrocités, malgré sa splendeur et sa misère,
la question juive est typiquement l'une de ces questions qui
disparaîtront d'elles-mêmes et qui donc, littéralement,
ne se posent pas.
A lire : le livre remarquable d'Ilan Halevi, Question
juive, aux Editions de Minuit.
La Banquise No 2 p. 61-63
<http://www.geocities.com/troploin0/800x600/question.htm>
On trouve dans les mêmes parages un site consacré
aux écrits de Dauvé, l'un des inspirateurs de La
Banquise. Ce site se trouve:
<http://www.geocities.com/troploin0/index.htm>
On peut y lire également une réponse de Gilles Dauvé
à l'ahuri des poubelles qui avait énormément
conchié cette revue au blanc immaculé. C'est un
texte qui s'appelle bizarrement "Le
fichisme ne passera pas."
<http://www.geocities.com/troploin0/800x600/fichisme.htm>
voir doc 04
Textes de Dauvé, Jacques Camatte, Otto Rühle, Anton
Pannekoek et quelques autres mages de l'ultra-gauche sur:
<http://www.geocities.com/~johngray/indx1.htm#barrot>
Qui sont les négationnistes se demande un certain Natanson:
<http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/qui_sont_les_negationnistes.htm>
-
HÉRÉDOSTALINIEN
L'ahuri des poubelles explique qu'il est
"révolté", non pas parce que le spectacle
des injustices de ce bas-monde l'incommoderait, mais parce qu'il
a deux grand-pères. Les "halls d'usine" ont perdu
un hérédo de grande valeur.
"D'autre part, Marianne me qualifie d'habitude de "stalinien"
terme que je récuse. Aujourd'hui, je serais passé
de l'autre côté de la barricade Gay-Lussac: me voici
"soixante-huitard"! Je le récuse aussi. Ma révolte
contre l'ordre établi vient de beaucoup plus loin: d'un
grand-père anarchiste déserteur de 1917, d'un autre
grand-père communiste, compagnon de Charles Tillon et opposé
au pacte germano-soviétique. Habitué des halls d'usine
dès 1966, à peine âgé de 17 ans, je
me battais déjà contre les maîtres du moment.
Je revendique donc le titre de "soixante-huitôt".
"Le racolage de Marianne", 6 mars 2001, sur <amnistia.net> Contre
quels "maîtres" se bat-il aujourd'hui ?
CHASSÉ
ALPIN
Georges Theil, conseiller régional FN de Rhône-Alpes,
a été condamné à 20.000 F d'amende
par le tribunal de Grenoble pour avoir dit, sur le Web, que les
chambres à gaz étaizent "radicalement impossibles".
Il fait appel. Il reste poursuivi pour un outrage similaire, sur
dénonciation de SPS-Racisme, officine spécialisée
qui, faute de recevoir les suside de l'Elysée, a recours
à divers petits chantages pour payer ses permanents. En
1998, M. Thail avait répondu à une interview parue
dans la Deutsche Wochen Zeitung de Munich (le 24 juillt).
A la question "Que répondez-vous à un Allemand
qui dit de lui-même: J'ai honte d'être allemand ?",
il avait répondu: "Eh bien je lui réponds:
"Comme Français, je trouve honteux que tu récites
si bien la leçon que tes maîtres t'ont inculquée
afin de mieux t'exploiter" (Und ich als Franzose empfinde
es als beschämend, daß Du die Lektion, die Dir von
Deinen Lehrern eingeflößt wurde, um Dich nach Belieben
ausbeuten zo können, so ausgezeichnet gelernt hast).
VIEUX,
RÉVIZO, JUIF, ISRAÉLIEN...
Michael Elkins vient de mourir à 84 ans. Journaliste au
Jerusalem Post, il a couvert les événement
de la région depuis le procès Eichmann, pour la
BBC. En 1971 il a publié un livre, Forged in Fury,
sur les soi-disant vengeurs juifs qui pistaient les anciens nazis.
En 1996, ce livre a été réédité
avec une préface où il mettait en cause le sacro-saint
dogme des Sixc Millions. Il prétendait qu'il était
impossible de fixer un chiffre mais que la seule chose certaine
était qu'il n'y avait pas eu six mlillions de morts in
ze Holo."The
dimensions of the Holocaust are terribly important, but whether
it was five million dead or four million or three, the enormity
of the crime and the weight of the tragedy maintains"([Forged in Fury, Londres, Judy Piatkus éd.
1996, p. xiii). C'est exactement ce que disait Rassinier trente-cinq
ans plus tôt...
LE
MONDE PAS TRÈS
FUTÉ
- "Le quotidien Le
Monde a publié dans son édition datée
du 29 novembre une correspondance de Serge Thion, prétendu
"chercheur", révoqué le 1er novembre
2000 du CNRS en raison de son activisme négationniste
sur la Toile. Curieusement, le journal du soir n'a pas retranché
de cette singulière "mise au point" l'adresse
du site "personnel" de Serge Thion et, dès lors,
le lecteur internaute du Monde a toutes les chances de
finir son parcours sur Radio Islam, l'un des plus gros serveurs
négationnistes qui soient, hébergeur de "La
Vieille Taupe", des faux Protocoles des Sages de Sion, des
délires de Garaudy, Faurisson, etc. Cela donne, en quelque
sorte, à Serge Thion la possibilité d'étendre
à l'infini -- et jusqu'à la nausée -- sa
"mise au point". Pas très futé de la
part du Monde..."
Pas très futé non plus de la part du CNRS, qui a
recruté vers 1970, fonctionnarisé en 1984 et finalement
révoqué en... 2000, au bout de trente ans, ce "prétendu
chercheur". On peut lire ses prétendus livres qui
font prétendue autorité sur un prétendu site:
http://www.abbc.com/totus/index.html.
<http://www.minirezo.net/breve228.html>
Le site de Thion: <http//geocities.com/thions>
YAHOO
A PLAT VENTRE
Il existe authentiquement la rubrique
suivante sur Yahoo.fr:
- Contre le négationnisme
et le révisionnisme
Elle indique
quatre sites:
Négationnisme au Collège de France - Article de
Catherine Coquio, dans Libération, sur l'élection
du turcologue Gilles Veinstein au Collège de France. Négationnisme
et théorie des populations stables : le cas du génocide
arménien - Par Frédéric Paulin, doctorant
EHESS, dans le cadre du Groupe de recherches populations et politique
du Laboratoire de démographie historique (EHESS/CNRS).
Négationnistes : les Eichmann de papier - Dossier de la
revue "Amnistia" à laquelle coopère notamment
Didier Daeninckx : affaire Lyon III, le cas Serge Thion, Internet
et négationnisme. Pratique de l'histoire et dévoiements
négationnistes - Réfutation des thèses négationnistes.
Documentation brute et analyses. Université Lyon2 et les
négationnistes (L') - Mise sur la sellette, l'Université
présente sa défense.
Le plus croquignolet est l'avertissement des pleutres de Yahoo!:
- Avertissement: en poursuivant votre recherche
sur Yahoo! US, vous pouvez être amené à consulter
des sites révisionnistes dont le contenu constitue une
infraction à la loi française et dont la consultation,
si vous la poursuivez, est passible de sanctions, comme cela
est indiqué dans nos Conditions d'Utilisation du Service
auxquelles nous vous demandons de vous reporter avant utilisation
du lien ci-dessous.
<http://fr.dir.yahoo.com/Sciences_humaines/Histoire/Par_themes/Contre_le_negationnisme_et_le_revisionnisme/>
A propos
de l'affaire Yahoo, certains font du ramadam:
- "Questions: et
si la Licra et l'UEJF n'étaient pas les mieux placées
pour défendre la liberté et le respect d'autrui
sur le Net ? Et si leur intransigeance systématique n'était
pas autre chose qu'une démonstration de force hystérique
émanant de gens qui ne tolèrent pas que l'on
ait un point de vue différent du leur ? Un peu fachos
aussi, la
Licra et l'UEJF ? [...] Il en va de même avec l'affaire
Yahoo!. En imposant un système de filtrage (aussi approximatif
soit-il) au moteur de recherche américain, la loi française
introduit une discrimination entre les internautes. Les français,
eux et seulement eux, sont désormais reconnus comme des
citoyens du web de deuxième zone, puisque jugés
immatures et incapables de se forger leurs propres opinions.
Sans parler du dangereux précédent ainsi créé:
dans la mesure où une grande démocratie (ouaf !)
comme la France impose sans complexe un système de filtrage
de l'information, pourquoi les dictatures avérées
se gèneraient-elles
pour en faire de même ? Et au nom de quoi, désormais,
notre pays pourra-t-il invoquer la liberté d'expression
dans les pays qui en sont dépourvus ? Ces dangers,
la Licra et l'UEJF, bien-pensantes associations polarisées
exclusivement sur la défense de leur propres intérets,
ne les ont sans doute pas perçus. Ou alors, plus grâve,
elles se sont délibérément assises dessus.
Résultat: dans ce jugement, l'intéret privé
(celui d'une frange extrémiste de la communauté
juive) a triomphé de l'intéret public (celui de
l'ensemble des internautes français).
"Je déteste vos idées, mais je suis prêt
à me battre pour que vous puissiez les exprimer".
Cet aphorisme pascalien [????] , les responsables
de la Licra et de l'UEJF ne le partagent manifestement pas. Pour
eux, il semble au contraire qu'on ne puisse combattre l'intolérance
que par une autre forme d'intolérance. Ce n'est,
de l'avis de nombre de personnalités de toutes obédiences
politiques et religieuses, pas la façon la plus intellligente
de traiter le problème du révisionnisme et du négationnisme.
D'autant que cette méthode ne fait en définitive
que concourir à la publicité inespérée
d'"idées" qui feraient mieux d'être passées
sous silence pour finir par sombrer dans les poubelles de la
conscience humaine.
Ce n'est parce pas parce que les juifs ont vécu des abominations
sans nom il y a cinquante ans que les plus jusqu'au boutistes
d'entre eux ont le droit de s'ériger en censeurs institutionnels,
prompts à traîner devant les tribunaux tout ceux
qui ont l'heur de prononcer une phrase les contrariant. Un peu
plus de discernement, de recul, voire d'humour, serait bienvenu.
Cela s'appelle la sagesse. Mais peut-être est-ce trop demander
?
C'est prudemment signé Walter Pépéka,
(mais pas 007) et visible sur:
<http://www.lorgane.com/yahoo.html>
APPELS
David Irving s'est lancé dans
l'aventure. il a fait appel du jugement de l'année dernière
qui le déboutait grossièrement. Cette fois-ci, il
a pris deux avocats et fera appel à des témoins,
en particulier Germar Rudolf. Il a besoin de 200.000 livres, soit
environ 2 millions de Francs. C'est le prix de cette chose qu'ils
appellent "justice". Vous en pensez sûrement la
même chose que nous. Gagnée ou perdue, cette bataille
sera intéressante. Il lance donc un appel:
Fighting my way
into the Court of Appeal
This is me, David Irving, e-mailing you. I mention that I am
doing it in person (I say that, because sometimes people ask:
"Do you really do it all yourself? Is that really you answering?"
-- "Yes!") (And incidentally, you will see that my
personal website, which was shut off for two weeks until Monday
under ADL pressure, is back online again at <http://www.fpp.co.uk/online.html>.
The Appeal.
You asked me some time ago to send you updates by e-mail on what's
happening (and there is an "appeal" at the end).
As you know I am engaged in probably the biggest legal action
involving Real History that has ever been fought: the battleground
is the Law Courts building in London; the opposing lines drawn
up are in some ways more formidable than at Agincourt, or Waterloo,
or Kursk.
On the one side, skulking in the darkness, are the massed battalions
of the old version of history, as propagated by the traditional
enemies of the truth: their champion is the unlikely figure of
a professor of religion, or of history, at Emory University in
Atlanta, Georgia. Her name is Deborah Lipstadt, but that is unimportant
-- what matters is the sinister people lurking behind her, who
have funded the action against me so far to the extent of Six
Million dollars.
We won all the initial rounds (up to April last year) before
the lower judges; we then stunningly lost the crucial battle
before Mr Justice Gray, a novice judge in the High Court. We
have won every further round since then, and as recently as last
Friday March 2 we persuaded the Court of Appeal to abandon the
ambush it had mysteriously set, under which the appeal hearing
was suddenly announced for March 19 -- this coming March 19!
-- a date we could not possibly have met, as we are still briefing
our trial counsel.
The Court of Appeal, confronted with our expert lawyers' arguments,
has agreed to a new later date, June 11, and this is so much
in our favour that Lipstadt's junior Counsel, the renowned Anthony
Julius (who negotiated Princess Diana's divorce for her), was
heard to turn to his senior Counsel and bleat: "That is
a disaster!"
And a disaster it is for them. After the extraordinary and perverse
judgment handed down by Sir Charles Gray in April last year,
which resounded around the world, none of my enemies expected
me to fight back. They at once began a round of lectures around
the world -- particularly in Europe and North America, gloating
over the judgment, smearing my name (they hoped irrevocably),
and revealing piece by piece their own tactics, their own venality,
and, as is now clear, their stupidity too.
Their expert witnesses, who were paid up to a quarter of a million
dollars each to give their "neutral" evidence, have
now revealed themselves in their true colours: Prof. Richard
Evans wrote a book about me titled "Lying about Hitler."
It was so libellous that his U.K. publishers Wm. Heinemann have
just announced that they will not publish it for that reason;
Prof. Hajo Funke, the defendants' "neutral" German
expert on rightist organisations, gave his first and so far as
we know only interview about the trial for Neues Deutschland,
the former East German Soviet newspaper!
More dramatically, their own behind-the-scenes experts revealed
that they all realised what a close shave they had had, and that
until Gray read out his judgment they had seriously feared defeat
at my hands. Professor David Cesarani, a historian dubbed "Ratface"
even by his friends, told Die Zeit, a liberal German magazine,
that my cross examination of their Auschwitz expert Prof. Van
Pelt caused them scary moments when Pelt proved incapable of
explaining the logistics of disposing of fifty thousand tons
of corpses in three weeks in one building at Auschwitz using
only a small Sonderkommando; fortunately for them, the judge
willingly overlooked Pelt's failure to explain.
Lipstadt herself explained to an all-day Toronto university seminar
on the trial, three or four weeks ago, that the reason that her
legal team had decided not to call any Auschwitz survivors into
the witness stand was that they knew that "Mr Irving would
tear them to shreds" in cross examination. [...]
I can safely reveal those two bits of Intelligence to you because
you have shown an early and honest and genuine interest in this
case. The rest of our proposed legal tactics we are keeping to
ourselves.
Getting now to the point of this letter: In the first round of
this battle, calculating that it was better to have a historian
who was a poor lawyer than to have a lawyer who was a poor historian,
I acted in person (and earned grudging praise in the newspapers
even from the judge and opposing leading Counsel for this). This
time round however we are engaging not only Adrian Davies as
junior Counsel, who has already won every subsequent skirmish
against these foes; we shall also instruct a leading Counsel
(or "Silk" as he is called in the English bar) who
is an expert in a very different field from libel. And this is
something our enemies will not expect.
Which brings me back to the first words of this letter: "The
Appeal." It is not only the appeal formally directed to
begin on June 11 this year before the English Court of Appeal
-- and I may add that the presiding judge, Lord Justice Pill,
has already last week shown himself fairly disposed to our honest
cause; it is a personal appeal to you, as a supporter of the
fight that I am waging.
I have necessarily set a target of over $200,000 to be raised
over the next five weeks to engage the legal experts and pay
the costs of this appeal, which are already considerable. I started
raising this sum when I came over to the West Coast of the USA
last week. We are already nearly one-quarter of the way to this
target. When the appeal is heard, over five days from June 11,
it will become, just like the final days of the trial itself
last April, the subject of the most intense media glare. TV cameras,
transmitters, news teams, photographers, will line up all the
way down the street outside the Law Courts.
The battle for true debate, which our enemies fought so hard
to avoid, has forced them right out into the open. If it ends
in victory, the appeal court judges will in fact there and then
order the gloating "victors" of the moment, Lipstadt
and her publishers, to pay colossal damages and put her book
and the version of history that she peddles in the trashcan they
deserve. Win or lose -- and perish the latter thought! -- this
final superhuman battle hammers one more hefty nail into the
coffin of the self-serving, phoney history that is now being
forced upon us and our children. It will be the beginning of
the end of what Norman Finkelstein has so rightly called an Industry.
But I can no longer carry this entire burden myself. I must turn
to you, and all my other friends, with an appeal to support this
battle not only to the best of your ability, but beyond. I and
my legal team cannot a second time go into this battle under-armed
and under-equipped with the means to fight. Give us the tools!
The other side have Stephen Spielberg, the World Jewish Congress
and Edgar Bronfmann bankrolling them. I have behind me just a
few great and courageous friends, and many hundreds of lesser
but no less grave ones. I am not going to keep making appeals
to you all: this is the only such appeal that I shall make for
this big battle. This is the Big One. The contribution that I
ask you to make today is one-of-a-kind; so please think of a
figure, and then multiply it by a figure that takes that uniqueness
into account. I pledge that I will never reveal your names, even
if that refusal incurs the severest forms of punishment against
me.
How can you contribute most swiftly? You can pledge for the future
weeks, and you can send something right now. If you are on the
Internet -- the weapon that our enemies have learned to fear
the most -- you can go to my own personal website at http://www.focal.org/help
and punch the appropriate buttons. Or you may prefer one of the
options at the end of this letter. I will personally acknowledge
all support that reaches me -- but it must be in good time!
Thanks,
David Irving, Saturday, March 17, 2001 <[email protected]>
Methods (anonymous if you wish): mail cash or check in any currency
you choose to me at David Irving, 81 Duke Street, London W1K
5PE, or to my US address at P O Box 1707, Key West, FL 30041;
Or: Transfer payments by bank transfer directly to: David Irving,
Deutsche Bank, Essen, BLZ 360 700 50, Kto. Nr. 192 0929 (Verwendungszweck:
"Gerichtskosten"); Or: Make a direct wire transfer
to the account of "David Irving," at Barclays Bank
plc, 212 Regent Street, London W1A 4BP (banking Swift-code BARC
GB 22), sort code 20-71-74, account number 9026 3923, stating
as the purpose: "Appeal Costs"; Or: Transfer payments
by bank transfer directly to: "David Irving Legal Fighting
Fund" at First State Bank, Key West, FL 33041-1579, USA,
bank ref. number 067 000 438, account number 0100 297 447, stating
as the purpose: "Appeal Costs".
Voir les commentaires
du militant anti-révisionniste Shermer sur Irving et son
compte-rendu d'une réunion tenue en Californie par Irving
pour son appel de fonds. L'article commence par cette
phrase: "Bien
que Lipstadt ait été incapable de prouver plusieurs
de ses allégations au sujet d'Irving (la loi anglaise oblige
le défendeur à prouver qu'il n'a pas diffamé
le plaignant), le juge lui a donné raison parce que la
tendance générale du travail d'Irving est de blanchir
les nazis et particulièrement Hitler." Le juge a donc violé la loi, en donnant
raison à la défenderesse qui avait tort. Tant pis
pour le plaignant, qui avait raison...
Voir aussi le premier chapitre du nouveau livre de Shermer,
signalé le mois dernier, consultable sur <http://www.ucpress.edu/books/pages/8295/8295.ch01.html>
Pour toute l'affaire du procès, nous renvoyons à
notre dossier très complet. Cf
aussi infra , des comptes rendus de publications sur le sujet.
CACHE-SEXE
- From lHomme Moderne
<moderne@xxxxxxxxxxxxxxxxx> (sic)
Bonjour à tous,
voilà les sites négationnistes en question, le
boulot de serge thion, chercheur eu cnrs, qui a des ennuis avec
son administration à ce sujet (en gros, pour l'avoir,
ils vont prétexter qu'il ne bosse plus sur ses recherches
-il est spécialiste de l'asie-, utilisant le temps qui
lui est rétribué par l'état français
pour sa propagande nauséabonde). http://www.abbc.com/aaargh/fran/fran.html
1/ le mag de l'homme moderne est pour la liberté d'expression
(et pas seulement d'opinion au sens où vous l'entendez)
TOTALE et sans restriction AUCUNE; qualifier cette idée
d'"américaine" -en supposant que cet adjectif
suffit à disqualifier tout discours, sympa pour des artistes
contemporains, dont la création est irriguée par
les avancées formelles américaines- c'est un peu
cours : c'est, depuis toujours, la position des anarchistes et
de tas d'autres... Pour combattre des idées, il faut les
réfuter, argumenter et faire ses propositions.
2/ Dire que le négationnisme est un délit, ne suffit
pas à le disqualifier : une loi c'est une loi, rien de
plus, elle ne fonde pas une morale, elle peut être mauvaise.
Des gens très bien ont combattu la loi Gayssot (<http://www.jura.uni-sb.de/france/Law-France/l90-615.htm>), voir par exemple la position
de l'exemplaire -comme toujours- Pierre vidal-naquet (assez bien
résumée par Mme Rebérioux, dans la page
indiquée ci-dessus). Pour combattre le négationnisme,
il faut éduquer, expliquer, démontrer ce que fut
le génocide perpétré par les nazis, pas
nécessairement en polémiquant directement avec
les négationnistes qui ne le méritent pas et n'attendent
que ça.
3/ Les propos de R. Camus méritaient de mauvaises critiques
littéraires, ou des remarques négatives dans des
critiques plus élogieuses pour le reste de son travail,
c'est selon qu'on l'apprécie ou pas par ailleurs. On n'interdit
pas un livre ! Les intellectels français ont abandonné
tout engagement autre qu'un droitdel'hommisme de base, cache-sexe
d'une soummission générale au capitalisme. Ceux
qui soutiennent les sans-papiers, les comités de chômeurs,
luttent contre les souffrances au travail, etc. n'ont pas pétitionné
contre Camus, ils avaient mieux à faire.
4/ je vous propose d'expurger vos bibliothèques de tous
les livres qui contiennent des remarques antisémites :
vous pouvez balancer pratiquement tous ceux publiés avant
1946 en France, bonne pêche.
éric chabert
Fri, 16 Jun 2000
PAS
NÉGA
On entend plus beaucoup parler de Vipère-Naquet.
Juste quelques préfaces par ci par là. Il a pas
voulu préfacer Finkelstein. Il a choisi le silence. Alors
il en parle. A Libé, le 28 mars: "j'estime que c'est un mauvais livre et qu'il
aurait mieux valu ne pas le publier et ne pas en parler". On voit qu'il a fait l'erreur de ne pas compter
avec l'aaargh et sa
traduction quasi-immédiate de Finkelstein. Et il ajoute:
"Tout mauvais
livre n'est pas un livre antisémite". Il en est même d'excellents qui le sont,
si l'on pense à quelques auteurs célèbres.
Il termine en disant que le livre de Norman F est "injuste, parfois stupide et
brutal, il n'est pas négationniste".
Heureusement que Vafaire-Caquet nous le dit. Autrement, comment
l'aurait-on su?
Un lecteur nous signale qu'il est passé aux aveux, sans
gégêne dans Politis, 540, 18 mars 1999: '"[...] D'où mon article
dans Esprit: «Un Eichmann de papier» qui a
eu un retentissement considérable et a empêché,
je crois, quantité de gens de tomber dans la mode négationniste.
Mais il a fallu continuer. Entrait bien sûr en jeu dans
ce combat le devoir de mémoire: mes parents étaient
morts dans une chambre à gaz, mais aussi mon identité
juive, quelque peu réveillée, et aussi la nécessaire
élucidation historienne du génocide." Voilà, Monsieur le Professeur Tire-le-Loquet
nous pompe l'air parce qu'il a perdu ses parents. Et qu'il est
juif. Et s'il était patagon? Et si ses parents l'avaient
abandonné parce qu'il était trop moche? C'est une
forme de morale très particulière, de type tribal,
avec laquelle le christianisme ou le bouddhisme nous ont fait
rompre mais qui resurgit soudainement. Il est urgent de lutter
contre et de revenir à l'universalisme du salut et de l'expérience
humaine: que dirait-on si on remplaçait la déclaration
des droits de l'homme par la déclaration des droits du
juif, ou du musulman, ou du chrétien? Et si "la nécessaire
élucidation historienne" passe par le devoir de mémoire,
comment faire si on n'a pas de souvenirs de la période
qu'on cherche à élucider?
C'est d'autant plus rigolo que, sur un autre thème, il
a dit à l'inouilloubliable Régis Debray que l'historien
devait surmonter son "origine". Extrait d'un entretien
avec les Cahiers de médiologie (numéro 8,
"Croyances en guerre ?"):
- "Et quand les journaux
d'extrême droite on commencé à parler de
la torture, je [Vidal-Crochet] leur ai signalé qu'ils
avaient eu quelques oublis. Le seul à réagir convenablement
a été Philippe Ariès dans la Nation française.
Il est vraiment le seul.
DEBRAY: On peut donc surmonter son groupe d'appartenance?
VIDAL: Oui. Si on est historien, on le doit. Et la plupart
qui travaillent aujourd'hui sur la Guerre d'Algérie parviennent
à le faire."
Mais peut-on surmonter son appartenance
au groupe juif? Il vient de prouver qu'il ne l'avait pas fait!!!
Qu'il n'a même pas essayé!
Et en plus,
comme si souvent, il se croit obligé de donner raison à
Serge Thion sur la question de la qualification des événements
du Cambodge comme "génocide", thème d'une
petite campagne qui a servi dans l'opération d'expulsion
de Thion CNRS. Voici ce que dit, avec vingt ans de retard, le
Poussah du Cherche-Midi: "Les
Khmers Rouges photographiaient chaque victime avant leur exécution,
y compris durant les scènes de torture. Étymologiquement,
ce n'était pas un génocide, encore que la distinction
qu'il faisait entre "peuple nouveau" et "peuple
ancien" montrait bien qu'il y avait une catégorie
à éliminer."
PHOTO
MATEURS
Nous avons parlé le mois dernier
de l'exposition de photos sur les camps qui se tient à
Paris. Le New York Times, à qui rien de juif n'est
étranger (Finkelstein, toujours mauvaise langue, dit que
c'est parce qu'il appartient à des juifs. Tribal?), rend
compte, le 14 mars, sous la plume d'Alan Riding, de cette exposition
en soulignant le fait qu'elle attire des critiques, le plus excité
étant évidemment Sa Balourdise Lanzmann Premier:
- 'Memoir of
the Camps': Images of Unspeakable Horror Stir Voices to Debate
Paris, March 13 [...] But the exhibition has been sharply attacked
by some World War II historians and former deportees. They say
that in its effort to clarify, the exhibition has sown confusion
by not differentiating between concentration camps set up in
Germany soon after Hitler seized power in 1933 and extermination
camps established later in Poland that used gas chambers to eliminate
Jews. The effect is to blur the distinction between the victims
of executions, abuse, disease and famine, and the victims of
genocide, specifically Jews and Gypsies.
The loudest criticism has come from Claude Lanzmann, the director
of "Shoah," the 1985 documentary about Hitler's "final
solution." "I have spent my life separating concentration
camps from extermination camps because the reality is that there
is not one image of the camps of Belzec, Sobibor and Chelmno
and almost nothing of Treblinka," he said of those extermination
camps in Poland. "The images here do not suffice to write
the story of the camps."
Mr. Chéroux responded that his purpose was not to present
a history of the camps but a history of the photographs of the
camps. "There is enormous power in these images, but we
didn't want people merely to be shocked by them, which is the
way they are normally presented, as part of a pedagogy of horror,"
he said. "We wanted to treat them as documents Mr. Lanzmann
has also challenged this approach. "I already knew all the
photos that are on view," he said in an interview with Le
Monde. "The real problem here is, what is the role of
photography? What can it testify to? The issue is not documentation,
as Chéroux believes, but truth."
The show's organizers said research had enabled them to clear
up some errors. For example, one photograph long thought to show
a Nazi officer bulldozing bodies into a mass grave is now
believed to show a British soldier burying bodies to forestall
the outbreak of disease. The exhibition also demonstrates how
some pictures were edited or touched up after the war to increase
their impact as propaganda.
But some experts are also challenging the captions on some photographs
in the show. For example, two images on loan from the State Museum
of Auschwitz-Birkenau show a pile of bodies being burned and
are said to have been taken by members of the Polish resistance
from inside a gas chamber beside Crematorium No. 5 at Birkenau.
"No one can affirm that," said Mr. Lanzmann. "No
one knows." [...] The contemporary section of the show
has also come under fire. Designed to underscore the importance
of memory, it includes 35 black-and- white photographs by Michael
Kenna of what remains of the Nazi camps. Jeffrey A. Wolin and
Gilles Cohen focus on camp survivors, while Naomi Tereza Salmon
presents enlarged color photographs of false teeth, shaving brushes
and glasses. Mr. Lanzmann criticized Mr. Kenna's aesthetic approach
and dismissed Ms. Salmon's work as fetishistic, but other critics
have been less harsh. Mr. Chéroux, 30, said he included
these works less as art than as documents that illustrate how
memory links the present to events more than a half-century
ago.
<http://www.nytimes.com/2001/03/14/arts/14ARTS.html?pagewanted=2>
C'est pas un beau ramassis d'âneries, ça? Le bulldozer
est anglais, tout le monde le sait et Alain Resnais, qui le cache
dans Nuit et brouillard fait un montage mensonger volontairement.
Chéroux nage en plein anachronisme. Lanzmann est comme
d'habitude.
Commentaire d'Alan Jacobs <[email protected]>
de Cybrary of the Holocaust, <http://www.remember.org>
- I don't think Lanzmann
speaks for anyone but Claude Lanzmann. His movie had many <nationalistic>
distortions as has been debated on this list before [H-Hol].
Ron Rozenbaum pretty much said it regarding Lanzmann's ego and
self assignment as the expert on the Holocaust. If there
is a contrary position to take, one can bet Lanszmann will take
it. If one is familiar with my own work, it is easy to see I
think atheistic photos have their place. Lanzmann is of the sock
with horror school: keep piling on the worst of the horror. Many
people can't, or won't take this, not initially anyway. My position
has been to not show too many scenes of bodies and bones, but
rather symbolic objects, that allude to them, thus conjuring
imaginary images that oft times have more lasting effect [...]
Nous disons "cul et chemise". Lui, il dit "Lanzmann
est dans la chaussette avec l'école de l'horreur: toujours
entasser les pires horreurs." En somme, y'a pas que nous
à trouver que Lanzmann est bas de plafond.
NÉO-STASI
Il faut visiter l'Informationsdienst gegen
Rechtsextremismus, le "service d'information sur l'extrémisme
de droite" réalisé par une obscure officine
allemande:
<http://www.idgr.de/lexikon/bio/t/t.html>
On y trouve des fiches individuelles parfois fort détaillées.
On y a produit aussi un argumentaire anti-révisionniste
qui n'est pas cochon-cochon:
<http://www.h-ref.de/lit/h/harwood/6million.shtml>
et quelques documenbts comme le fameux "Kommissarbefehl"
souvent mentionné, rarement cité:
<http://www.ns-archiv.de/krieg/sowjetunion/kommissar.shtml>
Et puis tout d'un coup, les inconnus qui font ce site explosent
de haine envers feu le grand mufti de Jerusalem!!!! Les affreux
sionistes se révèlent dans leurs petites haines
recuites. Pauvres types! Si on veut se faire une idée de
ce personnage qui a beaucoup servi de tête de Turc à
la propagande sioniste, on a un
compte rendu de deux livres sur lui par Eric Rouleau.
Mais si on veut des renseignements sur les victimes allemandes
de la répression idéologique allemande, il vaut
mieux s'adresser ailleurs, par exemple à
<http://www.hng-nachrichten.com/hng/archiv/text008.html>
Pour la liste des livres interdits avec les dates des actes judiciaires
ayant entraîné ces interdictions:
<http://www.hng-nachrichten.com/hng/bibliothek/text007.html>
CHEVAL DE TROIE À
HUIT PATTES
- Noch ein trojanisches
Pferd: Sleipnir
-
Die aus Berlin kommende Zeitschrift Sleipnir, benannt
nach dem achtbeinigen Roß des Germanengottes Odin, ist
eine weitere Publikation, die sich der Querfrontstrategie widmet.
Zu diesem Zweck u.a. Texte von Linken und Linksliberalen - etwa
von Ralf Giordano - ohne deren Wissen nachgedruckt, um den Anschein
zu erwecken, bei dem Blatt handle es sich um ein gemeinsames
Diskussionsforum von Rechten und Linken. Gleichzeitig fällt
das Blatt durch seine Verbindungen zum Hardcore der Internationalen
Revisionistenszene auf, die seit Jahren in ihren Machwerken die
Leugnung des Holocaust verbreiten. So verbreitet der `Verlag
der Freunde' von Andreas Röhler -- der auch Sleipnir vertreibt
-- ein Buch des französischen Holocaustleugners Serge Thion.
Weiterhin bestehen Kontakte zu den auf diesem Gebiet einschlägig
bekannten Deutsch-Kanadier Ernst Zündel, Michael Koll (Deutschland),
Prof. Dr. Reuben Clarence Lang (USA) und Roger Garaudy (Frankreich).
Ein weiterer international bekannter Revisionist aus Frankreich,
Robert Faurisson, verweigert seine Zusammenarbeit mit Sleipnir,
da diese einen Text von ihm unautorisiert und schlecht übersetzt
abgedruckt hatte. Weiterhin bauen Röhler und sein Mitarbeiter
Peter Töpfer Kontakte ins Lager militanter Neofaschisten
auf: u.a. zu Manfred Roeder (verurteilter Naziterrorist), Hans-Christian
Wendt, Frank Schwerdt (beide ehem. `die Nationalen'), Christian
Worch (Gesinnungsgemeinschaft der neuen Front) oder Gary Lauck
(NSDAP/AO -- derz. in Haft). Ebenfalls interessant ist die enge
Zusammenarbeit zwischen Sleipnir und den `Unabhängigen Freundeskreisen,
bzw. deren Organ `Unabhängige Nachrichten', an das Röhler
in Berlin Geschäftsräume untervermietet hat. Und wo
die `Unabhängigen Nachrichten' sind, ist auch Josef Klumb
nicht weit, er schreibt mittlerweile auch in Sleipnir und gibt
in Briefen an Röhler mal wieder seinen Antisemitismus zum
besten: ,Dieser Alfred Schobert ... lebt und arbeitet nur für
bzw. gegen mich ... schätze er ist ein Mitarbeiter der ADL
-- der Hund". ADL steht für Anti Diffamation League,
eine jüdische Organisation, die sich gegen Antisemitismus
einsetzt. Neben Klumb finden sich im Dunstkreis von Sleipnir
aber noch weitere Bekannte, nämlich die Querfrontaktivisten
Horst Mahler und Reinhold Oberlercher. So hat Röhler nicht
nur die Montagsdemo von Mahler unterstützt, sondern teilt
ihm auch per Brief freundlich mit, daß Gary Lauck von der
NSDAP/AO aus dem Knast gerne eine Brieffreundschaft mit ihm pflegen
würde. Und Oberlercher, der übrigens in Berlin im Deutschen
Kolleg aktiv ist (einer rechtsextremen Kaderschmiede, die aus
dem JF-Lesekreis-Berlin hervorgegangen ist), betätigt sich
als Vielschreiber in Sleipnir. Schließlich bleibt der Sleipnir-Autor
Michael Koth zu erwähnen, der Vorsitzender der `Partei der
Arbeit Deutschlands' (PdAD) ist, einer Splitterpartei, die das
Ziel einer Sammlung `nationaler Kommunisten' verfolgt und sich
an der Kommunistischen Partei Nordkoreas orientiert. Diese Gruppe,
die ohne Frage noch nie im Verdacht stand emanzipatorisch zu
sein, nähert sich mittlerweile der NPD an. Auch Sleipnir
scheint mehr und mehr zu einem NPD-Organ zu werden, was beutet,
daß die ursprüngliche Querfrontstrategie gescheitert
ist, wenn sich diese Tendenz durchsetzt. Aus dem NPD Bundesvorstand
kommt übrigens auch Hans Günter Eisenecker, der Anwalt
von Andreas Röhler, der sich zur Zeit wegen Volksverhetzung
vor Gericht verantworten muß.
<http://www.nadir.comlink.de/nadir/initiativ/daneben/track2.htm>
GOBE-LUNE
On voit partout la plaisanterie éculée
selon laquelle les révisionnistes pourraient être
comparés à des gens qui croient que la terre est
plate. Le message suivant, envoyé récemment à
l'aaargh par un lecteur canadien, montre qu'on peut très
bien se convaincre de l'existence des chambres à gaz et
être en même temps un fameux gobe-lune.
I am against all
forms of censorship on the Internet, for freedom of expression
is sacred, especially in a medium such as Internet where you
have the choice to switch to another page when you are not in
agreement (that is less so the case with radio and T.V. which
many people hear quite forcibly [Note de l'AAARGH: notons que pour
le mec, le livre n'existe même pas!]). I am for instance of the opinion
that the Apollo Moonlanding was a fake and before the advent
of the Internet is was quite impossible to voice that opinion
outside very closed circles. For the same reason, I am for the
freedom of expression of all who deny Holocaust. But let me tell
you that I believe that the Holocaust took place nevertheless,
and will be never forgotten. I want all freedom of expression
to be given to Holocaust-deniers for I believe that it is through
this very freedom of expression that the remembrance of the Holocaust
will endure for the centuries to come even when the Jewish media
power is no longer there to back the thesis, when for instance
the Orientals will be the first and all once-prosperous Western
people, Jewish and anti-Jewish alike, be despicable in their
eyes. Don't complain you are censored, for the Apollo-Moonlanding
deniers, of whom I am, are being subject to far more censorship,
far more mockery, far more accusations of being retarded or paranoid.
I side with you as long as you claim for total freedom of expression,
for I think I lack even more attention than you, for I think
that your very efforts of denying Holocaust, in as much as they
are sincere, will end up bringing more and more proofs that actually
five to six millions Jews died in the Nazi Empire along with
many more millions of other unwanted persons, such as the Gypsies,
from whom I descend partially, such as the so-called schizophrenics,
among whom I have been classed for not being able to hold a profitable
job and for harbouring opinions such as Apollo-denial. One test
one should demand in Netiquette is the link-sharing, and you
should share links with organisations such as the Nikzor Project
which sincerely want to bring all the proofs the Holocaust has
taken place. [We of course have such a link but they do
not) I am totally opposed to the "Jewish" media
who want to silence you for they would be the prime responsible
for the people no longer taking the Holocaust thing seriously
and even thinking it is after all the normal course of things
in the life of all peoples. The Jews were not alone in suffering
the Holocaust, that is well-understood. Many other Holocausts
have been happening since, and many more millions died under
Stalin than under Hitler. But the Nazi Holocaust is of an archetypal
character, for for the first time in modern history the project
was enacted to suppress in cold blood a whole people out of pure
supposedly scientific considerations. It is possible for instance
to righfully compare Ariel Sharon to a Nazi General. Hadn't it
be for the Holocaust, he could have just said he was conquering
Palestine exactly in the same way the English destroyed the American
Indians, and his task would have been even easier, for want of
a Holocaust standard so to speak.
Nous sommes évidemment pour la liberté d'expression,
y compris pour ceux qui croient que le débarquement sur
la lune s'est déroulé dans un hangar en Arizona.
Nous connaissons ce point de vue, que nous ne partageons pas et,
charitablement, nous ne demanderons pas ses preuves à l'auteur
de cette lettre (pas plus que nous ne lui demanderons la preuve
que "cinq à six millions de juifs sont morts dans
l'empire nazi).
DERNIÈRES
NOUVELLES DE LA BELETTE
Elie Wiesel critique l'antisemitisme qui
ferait rage, d'après lui, dans les milieux juifs de gauche.
Il a ajouté que les juifs ne devraient pas se servir du
fait qu'ils juifs comme d'une excuse pour condamner Israël.
- Nobel Peace Prize winner
Elie Wiesel criticized "anti-Semitism in Jewish leftist
circles" in America and what he called their "desire
to please the outside world." Speaking at the opening session
of the American Israel Public Affairs Committee's annual policy
conference, Wiesel said Jews should not use their Jewishness
as an excuse to condemn Israel.
- Jewish Telegraphic
Agency, 19 mars
2001.
Il est bon de rappeler les propos haineux à l'égard
de l'Allemagne, tenus en toute impunité, de ce répugnant
personnage: "Every
Jew, somewhere in his being, should set apart a zone of hate --
healthy, virile hate -- for what the German personifies and for
what persists in the German. To do otherwise would be a betrayal
of the dead."
On peut lire à la
page Wiesel de l'AAARGH ce que pensent de lui les juifs normaux,
ceux qui n'ont en eux aucune région réservée
à la haine éternelle pour qui que ce soit.
ECHEC
AUX ARCHIBIGOTS
- United States Chess
Federation began including crosses by the names of those in the
obituaries section. I wrote to the editor and they both published
my letter and responded to it in the most recent issue of the
USCF magazine. Here are both items.
Letter from Leeson to USCF
"I call your attention to Chess Life's use of a Maltese
Cross as symbolic of the deaths of members of the USCF and suggest
that such a symbol is not appropriate for individuals who are
not Christian. (See p. 16 in the Jan./Feb. issue.)
"Recognizing the fact that a cross of some kind has become
a de facto standard to indicate the death of a person, I still
suggest that its use is awkward and inappropriate when applied
to the death notice of a non-Christian. I respectfully suggest
that you consider the use of no symbols at all, or else select
one that has no theological connotations."
Response from USCF on p. 7 of the April 2001 issue:
"I disagree. The Christian cross has become a chess symbol.
You will find it on the crown of every chess king. In any game
score you will find a + for check. That's a cross as well. It
is a universal symbol for all chessplayers, regardless of religion."
Dan Leeson <[email protected]>
FAURISSON
RECOPIÉ PAR LE QUID ?
- Auschwitz-Birkenau :
à 30 km au sud de Katowice. 3 camps : Auschwitz I : camp
de concentration destiné aux politiques décidé
le 27-4-1940 par Himmler ; 4-5- début de sa construction
; 14-6 1er convoi de Polonais ; Auschwitz II-Birkenau (camp d'extermination
construit octobre 1941 à 3 km au nord-ouest de Auschwitz
I) ; Auschwitz II-Monowitz (camp de travail construit l'été
1942, industrie d'armement et usine de caoutchouc). 1945-27-1
libéré par les Russes 1.200.000. D'autres
chiffres ont circulé : Nuit et brouillard (film
d'Alain Resnais, en 1955 ; conseillers : Henri Michel et Olga
Wormser) : 9.000.000 ; document officiel de la Rép.
française (Office de recherches des crimes de guerre en
1945) : 8 000 000 ; selon Raphaël Feigelson : 7.000.000
; Tibère Kremer (préfacier de Miklos Nyiszli, en
1951) : 6 000 000 ; le Monde (du 20-4-1978) : 5.000.000
dont 90 % de Juifs ; Henry Mandelbaum (en 1945) ; 4.500.000
; document soviétique du 6-5-1945 (utilisé par
le tribunal de Nuremberg) : 4.000.000 (nombre inscrit
sur le monument d'Auschwitz-Birkenau ; rectifié en 1995,
par 1.500.000) ; Miriam Novitch (en 1967) : 4.000.000
(dont 2 700 000 Juifs) ; rabbin Moshe Weiss en 1991 : plus de
4 000 000 (dont 3 000 000 Juifs) ; Rudolf Höss (ancien Cdt
du camp d'Auschwitz) en 1946 : 3.000.000 (jusqu'au 1-12-1943)
; Rudolf Vrba (procès Eichmann) en 1961 : 2.500.000
; Léon Poliakov (en 1951), Georges Wellers (en 1973),
Lucy Dawidowicz (en 1975) : 2.000.000 de Juifs gazés
; Yehuda Bauer (dir. de l'Institute of Contemporary Jewry, université
hébraïque de Jérusalem, en 1989) : 1.600.000
(dont 1 352 980 Juifs) ; Lech Walesa : 1.500.000 ;
Georges Wellers (en 1983) : 1.471.595 (dont 1 352 980
Juifs) ; Raul Hilberg (en 1985) : 1.250.000 (dont 1 000
000 de Juifs) ; Gerald Reitlinger (The Final Solution,
en 1953) : 850.000 ; Jean-Claude Pressac (Die Krematorien
von Auschwitz, en 1994) : 630.000 à 710.000
dont 470 000/550 000 gazés ; Faurisson ("révisionniste")
: 150 000 en tout (dont environ 100 000 Juifs, la plupart
morts du typhus).
Les lecteurs de l'AAARGH, qui ont lu Rassinier, auront tout de
suite vu que cette liste omet le bilan très bas du Congrès
juif mondial (1961) et de l'Institut d'histoire contemporaine
de Munich (1964). On peut se reporter à notre article sur
la question: quatre
millions.
<http://communes.quid.fr/WEB/HISTOIRE/FR/Q018850.HTM#N12>
******
Premier
amendement
Chacun sait que les Etats-Unis ont le droit
de bombarder n'importe qui au nom de la liberté car ils
sont le seul pays au monde où la liberté soit réalisée.
Le symbole de cet état de fait est l'existence du premier
amendement à la Constitution américaine, qui garantit
la liberté d'expression à tout homme. C'est au nom
de cette liberté que nous fournissons à nos lecteurs,
en même temps que les travaux des révisionnistes
(avec lesquels nous ne sommes pas toujours d'accord, loin de là),
certains travaux des exterminationnistes, en particulier lorsqu'ils
s'inscrivent dans le cadre d'une controverse dont il nous paraît
élémentaire, d'un point de vue logique, de fournir
tous les éléments. C'est le principe de la discussion
scientifique: on lit tout le monde pour se faire une opinion préalable.
L'intérêt d'Internet est de permettre la consultation
simultanée, à la maison, de tous les points de vue.
Malheureusement, aux Etats-Unis, vous n'avez le droit de lire
que si vous avez payé l'auteur et l'auteur a le droit de
vous empêcher de lire ce qu'il a écrit: c'est ce
qu'on appelle l'interdiction de l'opinion. Dans le cadre de cette
interdiction, nous avons reçu ce mois-ci plusieurs messages
comminatoires visant à supprimer de nos pages quelques
textes (par ailleurs sans grand intérêt pour la science).
La menace est la même que celle qu'ont subie les banques
suisses: "Obtempérez ou nous vous ruinerons par des
procès." Comme nous n'avons vraiment pas l'impression
d'engraisser ces gros rats, nous avons obtempéré
et maintenant, tant pis pour eux: les lecteurs de Mattogno ne
sauront pas ce que ses adversaires ont à lui répondre.
Y en a qui disent que toute cette affaire, c'est une industrie
et que si elle ne rapportait plus rien, elle disparaîtrait
immédiatement. Vous
avez lu Finkelstein?
aaargh
- COPYRIGHT
AND COPYWRONG
We have received an avalanche of emails in a matter of two
hours.
----- Original
Message -----
From: Richard J Green <[email protected]>
Sent: Monday, March 19, 2001 8:04 PM
Subject: copyright infringement
To whom it may concern,
The page, http://aaargh.vho.org/engl/opponents/greenblue.html,
is my intellectual property. By hosting this page, you are infringing
upon my copyright. I am instructing you to remove this page within
5 days.
HALF an hour later
----- Original Message -----
From: John Drobnicki <[email protected]>
Sent: Monday, March 19, 2001 8:33 PM
Subject: Copyright violation
To whom it may concern:
On your web site at
http://aaargh.vho.org/fran/inst/bib/NIZKORlibraries.html
you have reproduced an article written by me on the acquisition
of Holocaust-denial materials by libraries. You may not know
it, but that article was published in Public & Access Services
Quarterly, Vol. 1, No. 1 (1995): 5-40, and is copyrighted by
myself and The Haworth Press <http://www.haworthpressinc.com/>.
Permission for it to appear on the Nizkor Project server, and
ONLY the Nizkor Project server, was granted by me. I have not
consented for it to appear on your web site.
By hosting this page, you are infringing upon my copyright. Thus,
I am instructing you to remove the file from your server within
5 days. Please
note that I am not concerned with the rest of your site and am
in no way trying to censor your expression; I only want my own
copyrighted material to be removed. You may feel free to replace
the file with a link to Nizkor's authorized version:
http://www.nizkor.org/ftp.cgi/bibliographies/biblio.20a
I thank you in advance for your cooperation.
John A. Drobnicki Associate Professor & Head of Reference
Services York College, The City University of New York http://www.york.cuny.edu/~drobnick/
"I speak for no one but myself."
TWO hours later:
From: <[email protected]>
Sent: Monday, March 19, 2001 9:49 PM
Subject: Copyright Violation
I have recently learned that VHO, like aaargh before it, is violating
copyright material. You may be aware that aaargh was kicked off
of its site for these violations. If VHO does not remove the
below cited material, I will file the following complaint with
Rietta.
Dear Sir?Ms
It has come to my attention that Rietta is the ISP for the website
which has reproduced the following: http://aaargh.vho.org/fran/techniques/bodydisposal.html.
Please be advised that I am the author of this essay and never
gave permission to have it reproduced. Therefore, my copyrights
have been violated. I am a member of the California bar and unless
this material is withdrawn I will file a lawsuit against Rietta.
You should also be aware that aaargh was kicked off by its prior
host for violating the copyrights of a number of authors, including
myself. Other vilations are as follows.
http://aaargh.vho.org/engl/hay/hayindex.html [incl. Hayward's
entire thesis]
http://aaargh.vho.org/fran/inst/bib/NIZKORlibraries.html [my
thesis] http://aaargh.vho.org/engl/dl/dlindex.html [Dr. Lipstadt's
entire book] http://aaargh.vho.org/engl/opponents/greenblue.html
[Rich Green's essay] http://aaargh.vho.org/engl/opponents/PVNEichpaper.html
[article by Vidal-Naquet]
All of these authors will be filing a class action lawsuit unless
the situation is remedied immediately.
Sincerely Yours
John C. Zimmerman
AAARGH REPLIES
First of all, M. Zimmerman is a liar. He is inventing "that
aaargh was kicked off of its site for these violation".
This is pure nonsense. A company bought a company and the whole
domain, of which aaargh was a part has been wiped out by the
new owners. There was no explanation, no warning, no demand.
We did not bother to ask for reasons. Pure and simple censorship.
Secondly, we do not believe in the existence of "intellectual
property". We believe that educated people have to share
their views and ideas with the rest of mankind, as ideas are
a common property of the human race. "Intellectual property"
is a legal concept, which, beyond its intrinsic absurdity, has
its role in economy. It is recognized by courts and we know it.
But consider how 30 million people have joyfully trampled the
so-called intellectual property of musicians in appropriating
music with Napster.
Thirdly, we have systematically introduced, on our website, views
which are opposed, or highly critical of the views we support.
We have conceived this website, more than 4 years ago, as an
arena for a very important intellectual debate on several historical
and political questions. We believe in the virtue of examination,
discussion and comparison. We are rationalists and we believe
that we may find common grounds with those whom we perceive and
who perceive us as intellectual enemies. This is all the more
necessary because we deal with events replete with human sufferings,
violent deaths, and all sorts of horrors. Our adversaries are
totally unable to follow us in the field of open discussion.
Four, we do not extract any material benefit from this activity
as we sell nothing. Displaying a text from one of our adversaries
costs us some energy and a small amount of money. There is no
way to retrieve this energy and this money which are given away
free to readers and people interested in trying to make up their
mind about difficult subjects.
Five, we respect authorship and "intellectual property"
by always attributing the responsability of texts to authors.
We name them, and advise our readers to buy, whenever possible,
the texts we display, from publishers and bookshops. We just
received M. Zimmerman book and in our "April actualities"
we'll advise readers to buy it. But this could escape Mr. Zimmerman
who unfortunately cannot read French or German.
Six, there is here an obvious conspiracy. No chance that these
messages could be sent independently. It seems Mr Zimmerman wants
to build a case and is trying to get support in consorting with
colleagues at Nizkor or similar sites, which are dedicated to
the struggle against revisionists. These people made a habit,
for this purpose, to distort revisionist views which they do
not allow on their site. Mr. Zimmerman himself is grossly distorting
revisionist views at almost every page of his writings. Our readers
will appreciate this absolute lack of intellectuel honesty.
We are requested by Zimmerman and Cy to censor their own writing.
We'll gladly comply. We have not found much, in Mr Zimmerman's
writings, to be be proud of, and we understand that he wishes
to restrain the number of his readers.
Seven, to limit ourselves to the case of Mr. Zimmerman, a Las
vegas lawyer, an amateurish historian, a linguistic invalid,
who pretends to be the first (!!!) to refute revisionist arguments
(he says in his jargon "denier" although we deny nothing,
we maintain views different from his), we thought that we could
spend some time and energy in entering a discussion with him
and elaborating a critique of his writings to which our reader
would take part in being able to visualize his contribution and
our response to it.
Obviously, this perpective makes Mr. Zimmerman fret a lot. His
attitude smacks very much of intellectual cowardice. It is his
right to make a fool of himself in showing how frightened he
is by the very debate he is conducting in his book for over 400
p.! We are not part of that bigotry.
Let's wipe away Zimmerman and his likes back to their own obscurity.
21 March 2001
PEDOZOLOPHILIE
- L'ASBL (organisation
de Liège) Les Territoires de la Mémoire est un
Centre permanent d'Education à la Tolérance et
à la Résistance.
Elle propose à un public large (enfants, jeunes et adultes)
une réflexion active sur les thèmes liés
à la citoyenneté, à la démocratie,
au racisme, à la xénophobie, à l'exclusion
et au respect de l'Autre. Elle fonde son action sur une série
d'outils dont l' élément central est une exposition
permanente qui a adopté la forme d'un Parcours Symbolique
consacré à la déportation sous le régime
nazi.Toutefois, à l'heure où les fascismes et les
intégrismes de toutes sortes resurgissent, l'exploitation
du souvenir et le "devoir de mémoire" ne sont
pas suffisants. Le Centre entend sensibiliser les plus jeunes
à ces dangers en contribuant à leur éducation
à la tolérance par le biais d'une démarche
critique.
La démarche de l'ASBL est loin d'être "passéiste",
au contraire, elle entend s'ouvrir aux diverses réalités
du monde.
Le Parcours Symbolique a pour sujet la déportation durant
la Seconde guerre mondiale dans les camps de concentration et
d'extermination nazis. Il est composé de stations qui
présentent le cheminement des déportés dans
l'enfer concentrationnaire. Le visiteur ne reste pas passif,
il est immergé dans une scénographie qui le sensibilise
au respect de la dignité humaine.
Ah les bons vieux chemins de croix des
enfances catholiques, heureusement modernisés par ce parcours
de stations cathodiques... Mais ces gens n'en ont jamais assez.
Il leur faut toujours une expansion impériale:
- Notre association Territoires
de la Mémoire est en effet à l'initiative de la
création de la Fédération Européenne
des Centres de Mémoire (FECM) qui a vu le jour en octobre
1997 à Liège. Au départ de cette organisation,
un simple constat: aucun lien structurel, hors des relations
personnelles d'estime et d'amitié qui peuvent se lier
lors des rencontres et des visites réciproques, ne relie
les nombreux lieux qui, dans toute l'Europe, perpétuent
la mémoire des horreurs des totalitarismes, et visent
à préserver et à promouvoir les valeurs
démocratiques fondées sur les Droits de l'Homme.
Or, il est clair que chacun gagnerait à s'inscrire dans
un réseau qui coordonnerait et réunirait les efforts
de tous.
Nous avons donc suggéré la création, en
Europe, d'un lieu privilégié d'échange d'informations,
de confrontation d'expériences et de pratiques. Un lieu
qui puisse également devenir le point de départ
d'un véritable réseau bibliographique et d'un centre
de diffusion et d'édition. Un creuset pour l'organisation
d'événements à vocation internationale,
pour favoriser la conception et la diffusion de différents
projets, l'échange d'étudiants, de scientifiques...
Bref, il s'agissait de rendre possible, ensemble, ce qui dépasse
les moyens logistiques, financiers ou matériels de chacun
en particulier, sans porter atteinte à la spécificité
ou à l'indépendance de quiconque.
La Fédération que nous appelions de nos voeux devrait
par son existence et par son action, participer pleinement d'une
Europe de la Culture et des Droits de l'Homme qui, notamment
par la prise en compte critique du passé et du présent,
représente également les valeurs non-marchandes,
la tolérance et la démocratie La Fédération
Européenne des Centres de Mémoire [...]
La Fédération Européenne des Centres de
Mémoire (FECM) a vu le jour en octobre 1997 à Liège.
<http://www.territoires-memoire.be/>
Sur leur vision du révisionnisme
<http://www.territoires-memoire.be/publications/am/aidememoire/am9/am9_5.htm>
MI-PORTION
Le film de Morris sur Leuchter vient de
passer à la télévision autralienne. Mais
en partie seulement. Il en manquait un bon bout. C'est la solution
d'avenir: couper tout ce qui dépasse, raboter le reste,
ils arriveront bien à présenter toute cette salade
sans que personne ne critique plus. Mais on ne sait pas à
cette heure s'ils ont rajouté le passage que nous attendons tous, où Van
Pelt annoncerait qu'une commission archéologique internationale
vient d'être nommée par l'ONU pour vérifier
la présence de Zyklon B sur les briques des prétendues
chambres à gaz qui ont servi à construire les maisons
du village voisin qu'il montre dans le film.
PATATES
ET ZOLO
On a un peu trop tendance à l'oublier,
les "terroristes" de l'IRA ne sont jamais que les Palestiniens,
huit siècles après... Rappelons que l'Angleterre,
dont les prétentions internationales sont inversement proportionnelles
à sa puissance réelle, essaie vainement, depuis
huit ou neuf siècles (en fait depuis la conquête
normande) d'élargir son territoire au détriment
de celui des autres, qui n'ont pas la moindre intention de se
laisser faire. C'est ainsi qu'ils ont essayé de conquérir
la France (!), l'Ecosse, l'Irlande, puis les terres colonisées
par d'autres en Amérique, en Afrique et en Asie pour finalement
se trouver à la tête d'un impressionnant ensemble
territorial composé de l'île grande-bretonne et d'une
partie de l'Irlande en révolte constante. Pourtant, Dieu
sait si les rois d'Angleterre ont pris les mesures nécessaires,
pendant huit cents ans, pour essayer d'asseoir leur pouvoir ailleurs.
Prenons l'exemple de l'Irlande: les premières tentatives
de conquête de cette île datent du XIIe siècle;
depuis, elles n'ont jamais cessé; les temps forts, du point
de vue anglais, ont été le brillant règne
de Cromwell qui a éliminé les propriétaires
irlandais pour les remplacer par des Anglais. Les Irlandais ont
tenu bon et le pouvoir anglais n'a finalement et brièvement
réussi à vaincre leur résistance qu'au début
du XIXe siècle où ils durent entrer dans le "royaume
uni d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande", au prix de quelques
engagements des Anglais qu'ilsse sont empressés de violer;
la lutte irlandaise pour l'indépendance s'est organisée
dès 1820 et cent ans de guerre plus tard, les Anglais ont
dû se retirer lamentablement d'Irlande; entre temps, ils
avaient essayé d'exterminer les Irlandais (comme l'avait
fait Cromwell deux cents ans plus tôt) dans le cadre de
ce que l'on appelle du bel euphémisme de "la grande
famine": dans les années 1840, les pommes de terre,
aliment de base des Irlandais, ont eu une maladie et les Anglais
ont mis sur pied une armée destinée à détruire
le ravitaillement qui entrait en Irlande, ce qui a provoqué
une hécatombe (quelques décennies plus tard, les
Américains feront la même chose avec les Amérindiens
en exterminant six cent mille bisons, aliment de base des Indiens).
Curieusement, cette tentative de génocide (comme toutes
les entreprises anglaises, heureusement, ce fut un échec)
est rigoureusement ignorée de tous nos devoirdemémorialistes
et autres réparateurs incorporés. Et pourtant, contrairement
aux juifs, qui n'étaient pas recensés et dont on
ne peut donc connaître le nombre de disparus pendant la
seconde guerre mondiale, les Irlandais, eux, étaient recensés
par le gouvernement anglais et il est donc très simple
de calculer le nombre de morts. Et voilà, c'est fait: on
arrive à plus de cinq millions... mais bien sûr,
comme ils n'ont pas été exterminés à
la suite d'un ordre de Hitler qui les aurait amenés dans
des camps de concentration du centre de l'Europe pour les tuers,
ça ne compte pas comme crime contre l'humanité.
Mais c'est sans doute à cause de ça que les juifs
anglais ne réussissent pas à faire voter la loi
antirévisionniste qu'ils réclament à cor
et à cris.
Carte des charniers identifiés (1845-1850)
<http://people.ne.mediaone.net/theboon/1024-map.gif>
Tous les détails sur ce grand massacre colonial anglais:
<http://people.ne.mediaone.net/theboon/index.htm>
- Toll of Irish
Holocaust. (Le
bilan de l'Holocauste irlandais - la Grande famine de 1840-1845)
- The 1841 census of Ireland
revealed a population of 10,897,449. This figure includes the
correction factor established by that year's official partial
recount. When, between 1779 and 1841, the U.S. population increased
by 640 percent, and England's is estimated to have increased,
despite massive emigration to its colonies, by 100 percent, it
is generally accepted that Ireland's population increase was
172%. The average annual component of this 172% increase is x
in the formula (1+ x) = 1 + 172%; thus 0.0163, or 1.63%. Accepting
that this 1.63% rate of annual population increase continued
until mid-1846 (one human gestation after the late-1845 beginning
of removal of Ireland's food), the 1846 population was 11,815,011.
Assuming that rate continued, the population in 1851, absent
the starvation, would have been approximately 12,809,841. However;
the 1851 census recorded a population of 6,552,385; thus there
was a "disappearance" of 6,257,456. This population-loss
figure of 6,257,456 is scarcely susceptible to significant challenge,
being derived directly from the British government's own censuses
for Ireland. It is reasonable to assume that the rigor established
in the recount of 1841 became the standard for the 1851 census;
so that any residual undercount would be systemic, affecting
1841 and 1851 proportionately (and, if known, would increase
the murder total). These 6,257,456 include roughly 1,000,000
who successfully fled into exile and another 100,000 unborn between
1846 and 1851 due to malnutrition-induced infertility. Of the
100,000 who fled to Canada in 1847, only 60,000 were still alive
one month after landing.(11) Among the 40,000 dead was Henry
Ford's father's mother who died en route from Cork or in quarantine
on Quebec's Grosse Ile. Thus; though from 1845 through 1850,
6,257,456 "disappeared," the number murdered is approximately
1.1 million fewer; i.e., 5.16 millions. Consequently; if Britain's
census figures for Ireland are correct the British government
murdered approximately 5.16 million Irish men, women and children;
making it the Irish Holocaust. This number, 5.16 million, exceeds
the high end of the range (4.2 to 5.1m) of serious estimates
of the number of Jews murdered by Nazis. The least reliable
component of the foregoing arithmetic is the number assumed to
have successfully fled. If the fleers who survived prove to number,
say, 900,000 instead of 1,000,000, the murder count will have
to be corrected from 5.16 to 5.26 millions. This amount of adjustment,
up or down, of the 5.16 millions murdered is determinable by
sensitive review of the immigration records of the U.S., Canada,
Argentina, and Australia; and of government records on the Irish
who fled to Britain at the time. We invite bona fide documentation
of the foregoing; whether in confirmation or rebuttal. Economists
and historians are disqualified if their published work on the
events of 1845-1850 covers up the British army's central role
therein. Such individuals lack the standing to participate in
this truth-quest.
To our knowledge nobody else has ever published the above arithmetic
or named the food removal regiments and battleships. Evidence
that other truth-telling accounts exist would be greatly appreciated.
Irish academia shuns and slurs Tom Gallagher's Paddy's Lament
and Englishwoman Cecil Woodham-Smith's The Great Hunger
for mentioning the Food Removal. Woodham-Smith fudged, but not
enough to satisfy the cover-up cabal. For example; she reported
that the 1841 partial recount established a correction factor
of one-third for the 1841 census figure; but she used the uncorrected
figure to calculate! By this and other fudges she arrived at
a population-loss of only 2.5 million. She allocated only half
a page to the core facts of the Genocide; the food removal data,
while using some two hundred pages to describe British government
"relief measures" as if they were something other than
cosmetic exercises; a cover-up. But just as Telefis Eireann out-Britished
Yorkshire TV by refusing to co-premiere the latter's 1993 exposé
of the 5/17/74 British bombings of Dublin/Monaghan streets that
murdered 33 and maimed 253; and as the Irish police menace the
survivors of that bombing instead of arresting the known British
perpetrators; so do Irish historians out-British Woodham-Smith
by ostracizing her for exposing the Food Removal. They out-do
themselves in describing the "benefit" of the Irish
Holocaust; how Britain reduced poverty in Ireland ( by murdering
those it had impoverished! They promote the notion that only
the blighted potato crop belonged to the Irish while Ireland's
abundant livestock, grains, etc., all "belonged" to
mostly absentee English landlords. By that insane standard all
of the property and production of Europe and Asia, excepting
starvation rations for workers, would belong to W.W.II GIs and
their heirs (or to the Axis had it won).
Paddy's Lament; by Thomas Gallagher.
The Great Hunger; by Cecil Woodham-Smith, Londres, Hamish
Hamilton, 1962
LE
CHAR DE L'ETAT NE S'ARRÊTE PAS AU FEU ROUGE
- Rendez-vous le 11 avril 2001, à
9.00 devant le Landgericht Berlin, salle 154
Der belgische Verleger
Verbeke verschickte an die Berliner Humboldt-Universität
eine Zeitschrift des Titels "Vierteljahreshefte für
freie Geschichtsforschung", eine dort beschäftigte
Frau Wilke sandte das Heft aus bislang unbekannten Gründen
an die Staatsanwaltschaft.
Obwohl ich für diese Zeitschrift in keiner Weise verantwortlich
zeichne, durchsuchte die Berliner Polizei rechtswidrig ohne gültigen
Durchsuchungsbeschluß meine Redaktionsräume, um schließlich
willkürlich ein paar Hefte des Titels "Antwort auf
die Goldhagen- und Spielberglügen" zu beschlagnahmen,
die ich -- wie vermutlich auch die Humboldtuniversität --
vom nämlichen Verleger unverlangt und kostenlos zugesandt
bekam. Ich hatte diese Hefte wegen ihres Titels nicht in meinen
Buchdienst aufgenommen; andererseits aber eine spätere Verwendung
im Rahmen wissenschaftlicher, beruflicher unter weiterer entsprechend
§ 86 III StGB geschützter Tätigkeit für möglich
gehalten und diese daher nicht vernichtet, sondern im Redaktionsraum
aufbewahrt.
Richterin Brinkmann unterdrückte im erstinstanzlichen Verfahren
die Beweise für meine durch § 86 III StGB geschützte
Tätigkeit und verurteilte mich, das Gewaltmonopol des Staates
mißbrauchend, ungeachtet der Illegalität bereits der
Durchsuchung "wegen Vorrätighalten", indem Sie
sich über das gesetzliche Verbot des Angriffs auf die Freiheit
wissenschaftlicher, beruflicher und entsprechender Betätigung
hinwegsetzte.
Wegen der Verletzung dieser Grundrechtsgarantien war bereits
die Anklageschrift illegal und hätte niemals zugelassen
werden dürfen.
Heimliches und eigentliches Ziel der Staatsanwaltschaft ist es
offenbar, das weitere Erscheinen der Zeitschrift "Sleipnir",
die bislang vor Gericht erfolglos angegriffen wurde, zu verhindern.
Bitte helfen Sie, den Mißbrauch des Staatsapparates
zu stoppen.
Andreas Röhler (Hrsg.),
Sleipnir, <http://www.freespeech.org/sleipnir> <s[email protected]>
Berlin, den 24. März 2001
COPPOLAMA
Francis Ford Coppola va présenter
une "version définitive" de son film Apocalypse
Now. Il réintègre des scènes qui avaient
été coupées au montage. C'est banal. Mais
ce fou mégalomane avait déclaré à
Cannes en 1979: "Mon film n'est pas un film. Il ne parle
pas du Vietnam. Il est le Vietnam. Sa trajectoire reflète
celle de l'Amérique au Vietnam". Coppola est la réincarnation
de cette Amérique, grande perdue dans le Vietnam petit.
Sauf qu'il n'y a pas un mot de vrai dans ce film. Coppola n'est
pas allé au Vietnam. Le film n'a pas été
tourné au Vietnam. Il n'y a pas un seul Vietnamien dedans.
Toute cette affaire est une fraude écoeurante, raciste,
stupide, totalement ignorante de la réalité. Bien
pire que la propagande des films de l'époque hitlérienne.
Qu'on ne puisse pas le dire dans la presse vingt-deux ans après
est le signe de l'effrayante régression des mentalités
et des exigences intellectuelles, exactement proportionnelle à
la progression du nombre de bacheliers par génération.
II
§== Pulp Fiction: Le
livre de l'expert bidon Richard Evans que Lipstatd avait utilisé
dans son procès contre Irving, l'année dernière
à pareille époque, a pondu un livre sur le procès.
Il vient de sortir aux Etats-Unis, mais l'éditeur anglais
a été saisi, au moment de la sortie, d'une soudaine
diarrhée verte à la pensée qu'Irving pouvait
faire à ce livre encore un procès en diffamation
(libel). Il a donc envoyé le livre au pilon!!!
avant même qu'il sorte!
"Published now in the USA, the book has been pulped by British
publisher Wm. Heinemann Ltd -- because it libels Mr Irving"
Here is another first -- and bonus spin-off of the Irving-Lipstadt
trial.
To my knowledge, no book has ever been pulled and pulped that
attacked a Revisionist writer. What book? Lying About Hitler:
History, the Holocaust and the David Irving Trial by Richard
Evans. (Basic Books, New York, $27.00), 336 pp. ISBN:0-465-02152-2
Nous avons un bref aperçu de notre collègue Samuel
Crowell:
A few impressions
gleaned from a ten minute browse (I did not want to buy the book).
The book uses a large typeface; of its 336 pages only about 240
are text. A book is "stretched" this way to make it
appear more substantial than it is, but in this case stretching
did not even put it in the same league as the most slender Harry
Potter book. The book seems to have been printed on acid-free
paper that guarantees that it will still be readable 500 years
from now, but I think that was an unnecessary provision in this
case.
The book is in five sections: two are devoted to Hitler and the
Jews, one to Holocaust Denial, one to Dresden, and a chapter
to the Judgment of the trial. There are copious end-notes, but
Evans does not use them to touch on digressive matters or expand
his thinking, unlike, for example, Peter Novick, David Irving
himself, and others. Thus there's little to chew on besides the
text.
The text itself is a rehash of the expert report Evans that provided
for the Lipstadt defense, delivered in a diffident and chatty
tone. At least in this respect, Evans seems to have modulated
the rhetoric that marred his expert opinions on David Irving
and Joel Hayward.
This milder approach is evident in the section on Holocaust Denial,
which occupies some forty-five pages in the middle of the book.
Evans now takes pains to avoid the spittle-flying name-calling
that characterizes most authors on the subject. "Deniers",
as he calls them, are described relatively fairly; there are
references to Arthur Butz and Robert Faurisson, and Evans resists
the temptation to call the revisionists names, e.g., crackpots,
and fruitcakes -- a temptation which Peter Novick was not able
to resist.
Evans also avoids ascribing moral or political agendas to revisionists.
In this chapter, as throughout the book, however, Evans uses
Holocaust Denial to attack Irving. He emphasizes particular elements
of "Denial", like the number of victims, or the penchant
of revisionists to use ridicule. By going through the videotaped
lectures of Irving, he then finds material to fit his own definition,
and behold, he has found a "Holocaust denier". The
quantity of either detail or actual argument is slender.
Perhaps needless to say, I could find nothing in this book find
anything about the controversies surrounding the missing "holes
in the roof of Crematorium II" at Auschwitz, or the air
raid shelters either.
Auschwitz expert Robert van Pelt himself will be sore to find
that he rates only two entries in the book's index: on page 199,
for example, that Pelt recommended that Evans not look Irving
in the eye, in order to avoid "getting angry."
I walked away from the bookstore disappointed. With most of the
book taken up by materials on Dresden, Holocaust Denial, and
the Judgment in the Lipstadt-Irving case, it seems almost dishonesty
in advertising to call this book Lying About Hitler. The
main character of the book is not Hitler at all, but David Irving.
Perhaps Lying About David Irving would have been a better indication
of the book's contents.
§== Propagande rouge: les
amères loques en sont à se replier sur les films
de propagande confabriqués par les staliniens de la belle
époque: The two films made by the Soviets 'Liberation of
Auschwitz' and 'Liberation of Majdanek' are available (voir <Amazon.co.uk>)
§== Un biographie salée de
George Bush le père, membre de la fraternité "Os
et crânes", forban du pétrole:
<http://www.kmf.org/williams/bushbook.html>
§== My ghetto is rich.
La Chronicle of Higher Education icite cette phrase tirée
d'un article de Jennifer Ruark: "He's Got Mail: a Scholar's
Campaign to Unearth the Writings of the Medicis" dans son
numéro du 16 février 2001. Ceci concerne le Medicis
Archive Project (<http://www.medici.org>):
"By the end of 2011, they hope to offer electronically searchable
descriptions of each of the archive's 6,429 volumes. In addition,
they are tracking all references to Jews and Jewish matters, and
Ms. [Ippolita - the project's vice-president] Morgese is preparing
a scholarly edition of the report from the Grand Ducal Commission,
which instituted the first Jewish ghetto in 1570-71"
§== Sortie du Journal
of Historical Review, vol.19, numéro 6, nov.-déc;
2000. On y trouve:
Arthur R. Butz. "Historical Past Vs. Political Present, p.
12. // Doug Collins. "God Yes, Holocaust No, p. 35. Richard
H. Curtiss. "Report of Israeli Eavesdropping on White House
Telephones Gets Varying Media Treatment," p. 36. // Robert
Faurisson. "The Diary of Anne Frank: Is It Genuine?, p. 2.
An update. // Robert Faurisson. "'Mr. Death' [Letter], p.
55. // Mohamed Hasanein Heikal. "Foreword to the Arabic Edition
of Garaudy's The Founding Myths of Modern Israel,"
p. 30. // Adolf Hitler. "'Barbarossa' Proclamation [Document],
p. 48. // Wolfgang Strauss. Unternehmen Barbarossa Und Der Russische
Historikerstreit. Reviewed by Daniel W. Michaels. p. 40. // Operation
Barbarossa and the Russian Historians' Dispute, Examining Stalin's
1941 plan to attack Germany.
Mark Weber. "John Sack's Defective Esquire Article,"
p. 26.
§== Taré liégeois.
Le Catalogue. "Rédigé par Philippe Raxhon,
historien à l'Université de Liège. Véritable
livre de réflexion historique, ses 200 pages traitent de
manière approfondie les racines et la montée du
nazisme avec la mise en place d'un Etat où la brutalité
et la politique ne font qu'un. Le système concentrationnaire,
le processus de déportation, la solution finale, le
négationnisme et le combat pour la mémoire sont
étudiés et analysés à travers la synthèse
d'une époque tragique abondamment illustrée avec
près de 300 documents photographiques."
Prix : 850 BEF (21,07 euros)
<http://www.territoires-memoire.be/publications/>
Voir plus haut, "pédozolophilie".
§== Révisionnisme juif:
Empoisonneurs à moitié.
- "Monika Muggli
has kindly sent a review from the Sueddeutsche Zeitung of
a new book that states that the Jewish avengers killed no one
in the bread poisoning in the Nuremberg POW cage, but that 2,000
former SS men were affected.
Until I read her note, I did not know that the POW cage was in
the former SS internment camp Langwasser, based at the Nazi parade
ground in Nuremberg.
The book being reviewed is: Jim G. Tobias, Peter Zinke: Nakam
-- Jüdische Rache an NS-Tätern, Konkret Literatur
Verlag, Hamburg 2000. 173 Seiten, 30 Mark. Tobias and Zinke name
the avenger group as Nakam (Vengeance). Michael Elkins
named it "The Wrath of God," a name I borrowed in my
novel. But a TV documentary a few years back, called the group
Din (Justice). Tobias and Zinke also say the actual poisoning
was done by Dov Shenkal, who is identified as a Haganah agent
who had been infiltrated into Nakam to prevent reaction
by the United States. According to the book, Shenkal diluted
the poison and was responsible for stopping the plan to poison
the Nuremberg drinking water.
Stephen Esrati <[email protected]> (sur H-Holocaust)
§== Vente en ligne. On
trouve plusieurs classiques révisionnistes chez Historical
Review Press en Angleterre:
<http://www.ety.com/HRP/books/revbks.htm>
Par exemple, DID SIX MILLION REALLY DIE? Richard Harwood. Pb 28pp
(cover photo left), magazine format.. £1.00p // THE DISSOLUTION
OF EASTERN EUROPEAN JEWS, W. Sanning. Pb 120pp. £5.95 //
FALSEHOOD IN WARTIME Arthur Ponsonby MP. Pb, 192pp. First published
in 1928 £4.95 // FLASHPOINT, Ingrid Weckert. Pb 179pp. A
careful reconstruction of what actually happened on the night
of 9th November 1938 -- the famous `Crystal Night' £4.95
// THE ZIONIST FACTOR, Ivor Benson. Pb 205pp. Extremely well researched
-- a mine of information. £5.95
et beaucoup d'autres à HRP Historical Review Press, Box
62, Uckfield/East Sussex, TN22 IZY, Royaume uni, ou directement
à: <[email protected]>
§== Jews against Zionism;
Le sionisme comme oeuvre satanique. les rabbins orthodoxes ont
beaucoup à dire. Par exemple sur le rôle des sionistes
dans l'holocauste
<http://www.jewsnotzionists.org/holocaust.html>
Ils n'hésitent à publier l'offre de collaboration
des Lehi (prédécesseur du Likoud) avec l'Allemagne
nazie (Original document in German Auswertiges Amt Archiv, Bestand
47-59, E224152 and E234155-58. Complete original text published
in: David Yisraeli, The Palestinian Problem in German Politics
1889-1945 (Israel: 1947) pp. 315-317). Voir Garaudy.
Et un intéressant article sur les juifs iraniens: Iran
remains home to Jewish enclave, by Barbara Demick, KNIGHT-RIDDER,
September 30,1997 <http://www.jewsnotzionists.org/iranianjews.html>
§== Nouvelles gloses du procès Irving
Voir le site Irving et sa page spéciale
sur le professeur Evans:
<http://www.fpp.co.uk/Legal/Penguin/experts/Evans/DTel200301.html>
avec le compte rendu du livre de Guttenplan par ledit Evans.
Compte-rendu du livre de la vipérine Eva Menasce de la
Faz (Frankfurter Allgemeine Zeitung):
- Starrköpfig
-- oder gar wahnsinnig ?
- Heinrich Senfft
Wenn man davon absieht, daß es immer ein Fehler ist, sich
selbst vor Gericht zu vertreten: Es war eindrucksvoll, den vor
dem Londoner High Court immer im blauen Nadelstreifenanzug erscheinenden
David Irving auftreten zu sehen; ganz alleine gegen eine Phalanx
von Anwälten, Sachverständigen und Hilfskräften
der Professorin Deborah Lipstadt aus Georgia und des Londoner
Penguin Verlages. Da stand der Mann -- an jedem Verhandlungstag
fünf Stunden -- und stellte seine in der Nacht sorgfältig
vorbereiteten Fragen. Detailbesessen versuchte er die im Zeugenstand
stehenden Experten mir Einzelheiten in die Ecke zu drängen,
zu verunsichern und zu erschöpfen. Gutachterzeugen der Verteidigung
waren in erster Linie der Cambridge-Professor Richard J. Evans,
der amerikanische Historiker Christopher Browning und der deutsche
Gelehrte Peter Longerich.
Als Zuschauer fragte man sich: Ist Irving starrköpfig --
oder gar wahnsinnig, gegen die historische Fachwelt anzutreten?
Aber es war nicht sicher, dass er seinen Prozess gegen die Historikerin
Lipstadt verlieren würde. Sie hatte Irving in ihrem Buch
Denying the Holocaust 1994 den prominentesten und gefährlichsten
Holocaust-Leugner genannt, da er die systematische Ausrottung
der Juden und deren Tod in den Gaskammern bestreitet. Irving
wollte diesen Vorwurf nicht auf sich sitzen lassen und klagte.
Aber er musste im Laufe des Prozesses Fehler und Irrtümer
einräumen, die er freilich nicht wissentlich oder gar willentlich
begangen habe: Vieles sei eine Frage der Interpretation. Aber
wer mochte daran glauben, wenn er zum Beispiel aus einem Berliner
Befehl nach Riga nur den ersten Teil zitierte: »Die Massenerschießungen
haben sofort aufzuhören" -- indes den zweiten wegließ:
" -- das soll in Zukunft vorsichtigen gemacht werden"?
Zuschauerin und Reporterin war auch Eva Menasse, die für
die FAZ berichtete: Sie fing vor allem die Atmosphäre der
Verhandlung vorzüglich ein. Nun hat sie den Prozess zum
Gegenstand eines Buches gemacht, das den Bogen weiter spannen
möchte: Sie versucht sich an einem biographischen Porträt
Irvings, das aber merkwürdig blass bleibt und nicht wirklich
erklärt wie aus einem zunächst beachteten historischen
Schriftsteller der verbohrte Holocaust-Leugner und Rechtsextremist
wurde, dem es in einem Schlussplädoyer sogar widerfuhr,
Richter Charles Gray (rechts) anstatt mit "My Lord"
mit "Mein Führer" anzureden, bevor er seine Klage
-- aber nicht deswegen -- mit seltener Eindeutigkeit verlor und
sich finanziell ruiniert sah.
Frau Menasse porträtiert auch Deborah Lipstadt und ihr Buch;
sie schildert die Vorgeschichte der Klage Irvings und die personelle
Ver?echtung der Anwälte und des Richters, und sie will das
komplizierte englische Beleidigungsrecht erklären. Aber
das alles wirkt schnell und angelesen, ist kaum verarbeitet und
verwirrend dargestellt. Der Leser tut gut daran, sich möglichst
rasch dem Kernstück des Buches zuzuwenden, den für
die Buchform leicht überarbeiteten spannenden Reportagen,
die Frau Menasse für ihre Zeitung schrieb, während
Irving sich jeden Tag kostenlos von einem sympathisierenden Taxifahrer
zum Gericht kutschieren ließ, das ihm schließlich
im Urteil bescheinigte, alles, was Frau Lipstadt über ihn
gesagt hatte, sei richtig.
Freilich: Nicht der Holocaust stand vor Gericht, sondern Irvings
Bücher. Christopher Browning antwortete auf Irvings Frage,
wo er die Grenze ziehen wolle: Wenn es ein kontinuierliches Muster
der Verfälschung gebe, wenn die "Irrtümer"
und "Fehler" immer in dieselbe Richtung wiesen, wenn
der Leser irregeführt werde. Aber seine Show hat Irving
acht Wochen lang gehabt -- und sieht sich nun als Märtyrer.
Soll er.
Eva Menasse: Der Holocaust vor Gericht -- Der Prozess um David
Irving, Siedler Verlag, Berlin 2000; 192 S., 29,90 DM
Die Zeit, Hamburg, 9 nov 2000.
§== Bon plan. Parution d'un récit du procès
Irving, DD Guttenplan, The Holocaust on Trial,
Londres, Granta, £17.99, disponible à <Amazon.uk>;
Bref compte-rendu dans The Independent:
- History,
truth and the Final Solution
- By Michael Arditti
15 March 2001. Pontius Pilate's question "What is truth?"
has rarely echoed with more urgency than in the period since
the Holocaust. The Third Reich's extermination of Jews, homosexuals,
gypsies and other Independent "degenerates" has become
the supreme 20th-century crime. And yet there are those who seek
to deny not only its unique horror but even that it took place.
Forty million people died during the Second World War. As DD
Guttenplan remarks: "To attempt to construct a hierarchy
of such suffering is obscene." Nevertheless, there is a
distinction to be made in regard to those killed in the death
camps, which, in the view of the survivor who showed me around
Theresienstadt, relates to the combination of German efficiency
and German racialism. In Guttenplan's view, it relates to "the
attempt to eliminate an entire population group".
The problem for historians is that the chain of responsibility
was obscured. Himmler, in a speech to SS officers, referred to
the extermination of the Jews as "a glorious page in our
history, one that has never been written and can never be written".
Even Hans Franck, the Nazi governor of Poland, was turned back
when he tried to visit Auschwitz. As defeat became inevitable,
those responsible worked desperately to hide the truth.
The truth was further muddied by the British and American governments'
reluctance to acknowledge it. During the war, they refused for
political reasons to make public the existence of the camps.
After the war, they viewed reports of the Auschwitz atrocities
as Soviet propaganda. This was, in part, because in the camps
liberated by the British and Americans, Jews were in a minority,
but also because of the rapid escalation of the Cold War. Even
now, there are those who claim to regard the gas chambers as
fabrications. After all, if so many once accepted "facts"
< such as Jewish corpses being melted down for soap < have
been exposed as myths, why not the gas chambers? This strikes
right to the heart of the Nazi evil, for, as Guttenplan writes,
"the gas chamber is both the emblem of Nazi inhumanity and
the ultimate obstacle to any rehabilitation of the Nazi period".
The most prominent of these "revisionists" is David
Irving, lauded for his books The Destruction of Dresden
and Hitler's War. Irving has never denied the Holocaust,
describing it as "one of the greatest and still most unexplained
tragedies of the century". What he has denied is that Hitler
authorised the Final Solution and that there was an extermination
programme at Auschwitz. He claims that "more women died
on the back seat of Senator Edward Kennedy's car than in the
gas chambers of Auschwitz".
In her 1994 study Denying the Holocaust, the American
academic Deborah Lipstadt accused Irving both of bending historical
evidence until "it conforms with his ideological leanings"
and of being "one of the most dangerous spokespersons for
Holocaust denial". Faced with a loss of professional credibility,
Irving sued Lipstadt and her publishers, Penguin.
Guttenplan's meticulous account of the libel trial takes us through
the legal processes and intricate historical arguments with exemplary
clarity. He succinctly describes the key players on the defence
team and dubs the judge, Charles Gray, "a leaner, more lugubrious
version of Nigel Hawthorne". At the core is his portrait
of Irving, increasingly incriminating himself as he refers to
Hitler as "Adolf" and the judge as "Mein Führer".
By the end, it is impossible to disagree with the judge's conclusion
that "Irving is anti-Semitic" and "a racist",
whose "falsification of the historical record was deliberate"
and "motivated by a desire to present events in a manner
consistent with his own ideological beliefs".
When Irving left the court with his character and reputation
in tatters, Pilate's question might appear to have been answered.
But, with the proliferation of new media in which the dissemination
of lies goes unchecked, it will continue to resound. I recently
logged onto an internet site dedicated to "Julius Streicher,
hero and martyr".
It is my understanding that books about the trial are also forthcoming
from Martin Gardner and, of course, Lipstadt herself.
<http://www.independent.co.uk/enjoyment/Books/Reviews/2001-03/thursbook150301.shtml>
Le site de David Irving est revenu
en ligne aussi. L'ADL, qui est la police de la pensée
juive aux Etats-Unis s'était plaint du détournement
de son logo sur le site d'Irving. La chose n'était pas
vraie, mais le provideur, Verio Inc., a eu les foies et a viré
le site. Faute de loi Gayssot aux US, les satanisateurs auront
de plus en plus recours à des tactique semi-légales
de ce genre là, en essayant d'étendre au maximum
des notions juridiques comme le copyright. Voir
Action Report, le périodique de David Iring, ,
24 mars 2001, No 18 (81 Duke Street, London W1K 5PE, Royaume-Uni.)
§== Le papa de big brother.
-- Un site Orwell, tenu par un ou une Kara Chiodo, qui possède
l'énorme avantage de ne pas se contenter de présenter
des textes sur Orwell, mais des textes d'Orwell lui-même.
Nous y avons trouvé "1984", en entier (en anglais
of course) et en PDF (bientôt sur ce site), les Notes
on Nationalism; qui contiennent quelques subtiles remarques
sur les improbables "fours à gaz". Et beaucoup
d'autres perles pour les pourceaux.
<http://home.clara.net/infotrad/antiwar/index.html>
Voir ensuite Free speech et hate speech.
§== Radio. Nous avons
mentionné en leur temps les émission de France-Culture
sur le "négationnisme du 6 au 10 novembre 2000. Un
(ou une?) quidam nommé P.
Mallard en a fait un compte-rendu plus détaillé.
Comme ça, on peut voir à quoi passent nos impôts.
§== Détruire le révisionnisme:
La 892ème machine à détruire le révisonnisme
vient de sortir des chaînes de production. John C. Zimmerman
a écrit: Holocaust Denial. Demographics, Testimonies
and Ideologies, qui sort à University Press of America,
(une boîte qui n'a, en fait d'éditeur universitaire,
que les apparences), 4720 Boston Way, Lanham, Maryland 20706,
USA, 406 p. Il explique qu'il n'est pas historien (il enseigne
dans un College of Business à Las Vegas; imaginez les étudiants...),
qu'un historien n'aurait jamais écrit un livre comme le
sien puisqu'il entend examiner et réfuter les arguments
des révisionnistes et il approuve le fait qu'un historien
n'aurait pas fait ce livre. Il trouve le livre de Lipstadt très
bien mais il veut faire juste le contraire: réfuter. Comme
il ne lit ni l'allemand, ni le français ni aucune autre
langue que son sabir ango-torchon, il peut déjà
ignorer pas mal de choses sans éprouver de scrupule. On
n'a pas eu le temps encore de scruter c'truc, mais ça commence
mal: comme il a déterminé que le meilleur livre
révisionniste était celui de Sanning ("La dissolution
des juifs d'Europe orientale", qui n'existe pas en français),
il consacre ses deux premiers chapitre à la démographie
des juifs d'Europe orientale. Et il se croit obligé de
citer le protocole de Wannsee, en faisant les coupes classsiques
que en altèrent le sens, toujours de la même façon.
Autrement dit, ce type qui prétend réfuter les révisionnistes
commence par utiliser contre eux un document capital, qu'ils ont
analysé sous tous les angles et dont ils ont cerné
la signification, sans faire aucune référence ni
mener aucune discussion sur les arguments que les révisionnistes
opposent à la falsification dont il se rend immédiatement
coupable. Autrement dit ou ce type est un imbécile, ou
c'est un hypocrite particulièrement retors. Il n'est pas
exclu qu'il soit les deux à la fois. Mais nos lecteurs
en jugeront par eux-mêmes, sachant que ce livre prétend
être LE SEUL à examiner les arguments des révisionnistes
(une chose frappée de tabou chez les historiens) et à
les réfuter. On trouvera donc des chapitres sur les chambres
à gaz, les crématoires (déjà évoqué
à la page d'accueil des "Rapports techniques"
; il passe en revue aussi les témoignages
et fait examiner les photos aérienne par un sien expert.
En dépit de sa naïve et puérile prétention,
ce livre mérite examen et nous accueillerons les recensions,
s'il y en a.
Voir, plus haut, "Copyright and copywrong" où
ce Zimmerman formule des exigences de roquet.
§== Rectification. Nous avons
pu donner l'impression, le mois dernier, que le livre de Pierre
Péan, qui venait de sortir, concernait le vol 130 de la
Panam qui a explosé au dessus de Lockerbie. Nous n'avions
pas encore le livre en main. Son sous-titre suffira à "rectifier
le tir", si l'on nous permet ce macabre jeu de mots: Manipulations
africaines -- Qui sont les vrais coupables de l'attentat du vol
UTA 772. Il s'agit donc bien du vol UTA qui a explosé
le 19 septembre 1989 au dessus du Ténéré,
causant 170 morts. Mais on est frappé, en examinant ces
deux affaires, de leur parallélisme, jusque dans certains
détails. Péan montre que les enquêtes ont
été manipulées par les Américains,
pour leurs fins politiques propres (plutôt "sales"),
et que la Libye n'est pas le principal responsable. Le juge Bruguière
n'est, donc, dans tout ça, qu'un assez laid valet de bas
étage, un chienchien font l'échine est d'une infinie
souplesse. Qiuant à l'association des victimes, c'est vite
devenu un petit lobby idéologique dans la main du pouvoir.
§== Librairie. Signalons l'existence
d'un éditeur italien qui s'est mise au révisionisme.
Il publie la brochure de Harwood et le premier Nuremberg de Bardèche.
Il annonce des traductions de Graf, Porter, Stäglich ed oltri...
EFFESI, via Balbi Piovera 7, I-16149 Genova, Italie.
<http://effepi.bizland.com/revisionismo.htm>
§== Voltaire sans réseau.
Les oeuvres de Voltaire, celui que les membres d'un réseau
à forte teneur pédophile ont essayé de s'approprier,
sont disponibles en ligne. <http://www.voltaire-integral.com/index.html>
Elle existent aussi sur un CD-Rom qui coûte 260 F chez René-Daniel
Boudin, 1 rue du petit Paris, 36220 Tournon Saint Martin. Si les
gens de ce réseau étaient moins incultes, ils sauraient
que Voltaire a écrit des choses très incorrectes
sur nos amis les juifs. Et justement, si on ne veut pas se taper
les oeuvres complètes, on peut trouver ces écrits
incorrects, en tout cas ceux qui sont dans le Dictionnaire
philosophique, à:
<http://www.voltaire-integral.com/19/juifs.htm>
Caveat ! Le lecteur se souviendra que Voltaire, quand il
critique les juifs ("une bande d'Arabes voleurs"), vise
en réalité l'Eglise catholique, qui charrie des
textes juifs et se présente comme héritière
de ces textes.
§== Zakouski.
La brochure de Jürgen Graf en russe, Myth o holokaust,
celle qui n'a pas été tirée à 100.000
exemplaires, est lisible sur le Web:
<http://www.fortunecity.co.uk/library/thrillers/174/elib/grafy000/index.htm>
§== Suchi:
Le fameux article de Chomsky, His right to say it, qui
explique pourquoi Chomsky a pris par principe la défense
de Faurisson, paru dans The Nation, le 28 février1981,
est disponible en japonais à:
<http://home.att.ne.jp/sun/RUR55/J/chom.htm>
§==Rami-fication: Après
sa mésaventure, le rachat brutal de son fournisseur d'accès,
l'équipe de Radio-Islam, autour d'Ahmed Rami a frappé
fort: 14 sites portent dorénavant radio-islam et le site
"ahmed.rami":
http://www.abbc.com
http://www.abbc2.com
http://www.abbc3.com
http://www.abbc.net
http://www.radioislam.org
http://www.radioislam.net
http://www.rami.tv
http://www.ahmedrami.com
http://www.ahmedrami.net
http://www.ahmedrami.org
http://www.rami.nu
http://ahmed-RAMI.ifrance.com
http://www.ifrance.com/ahmed-RAMI
http://ahmed-rami.webjump.com
§== Signalons une
nouvelle brochure, de fabrication Reynouard et de diffusion VHO
(BP 60, B-2600 Berchem 2) , datée du 1er mars, 74 p. intitulée
Contre la censure, les mensonges et le racket international,
qui comporte une "Lettre ouverte à Pierre Mutz"
de V. Reynouard. Mutz est le préfet de la Haute-Vienne
qui vient d'interdire la distribution, dans son département,
d'une cassette vidéo sur Oradour, réalisé
avec Reynouard. (Voir "Zolie Zenzure zolo" dans Conseils
de révision du mois dernier, mars 2001). Comment un
préfet peut s'affranchir des lois en décrétant
qu'il suspend la loi sur la presse de 1881 sur la Haute-Vienne
toute seule, est un miracle administratif qui, en des temps normaux,
vaudrait suspension illico.
Mais l'affaire d'Oradour n'en serait pas à cette première
exception. Quand il s'est agi de juger les fauteurs du massacre
d'Oradour, il se posa un insoluble problème juridique:
on ne pouvait pas traiter sur le même pied les nationaux
allemands impliqués et les Français incorporés
de force en raison de leur origine alsacienne. Les magistrats
civils et militaires avaient proclamé leur incompétence.
Il a fallu voter en 1948 une loi spéciale, une loi d'exception
qui créait "une responsabilité collective avec
effet rétroactif". Un monstre juridique totalement
contraire à toutes nos traditions juridiques. Elle était
parfaitement anti-constitutionnelle. Elle fut néanmoins
votée à l'unanimité et elle permit d'envoyer
les soldats alsaciens présents à Oradour dans les
rangs de la Wehrmacht devant les juges de Bordeaux. Et de faire
d'Oradour un insoluble problème franco-français.
Il fallut amnistier en quatrième vitesse. (Voir Jean-Jacques
Fouché, "La déception des témoins",
in Le Génocide des Juifs entre procès et histoire,
sous la direction du puceau Brayard, éd. Complexe, 2000,
p. 200.) Aujourd'hui, ces connards de l'administration jouent
les Père La Vertu. Il y a des réverbères
qui se sentent seuls.
§== Ils font leur cinéma. Chronos Film GmbH, Am Hochwald 30/3; 14532 Kleinmachnow;
Allemagne. Fondée en 1961 à Berlin, cette firme
aurait rassemblé la plus importante collection de films
concernant les victimes du nazisme. Entre autres:
The History of the Jews -Antisemitism
-Holocaust
The Yellow Star (Oscar Nomination) Dieter Hildebrandt (90 Min.)
DM 49,95 // A Lesson in History (Geschichtsstunde in Israel)
Irmgard von zur Mühlen (45 Min.) DM 39,95 // The History
of the Jews of Estonia, Bengt und Irmgard von zur Mühlen
(60 Min.) DM 39,95 // Jews Unter the Red Star Birobidjan,
Irmgard von zur Mühlen (60 Min.) DM39,95 // Die Geschichte
Palästinas, Jochen Bauer/Lothar Rühl (90 Min.) DM
49,95 //
Alltag in Palästina, Jochen Bauer (4 Folgen a 30 Min.)
DM 49,95 // Jerusalem at the Turn of the Century, Christiane
Schütz (15 Min) DM29,95 // The History of the Jews of
Kischinew (1992), Michael Kloft/Bengt von zur Mühlen
(60 Min.) DM 39,95 // A Portrait of Ben Gurion, Bengt von
zur Mühlen (30 Min.) DM 29,95 // Scholem Aleichem,
(only Russian), Wladimir Dwinski (90 Min.) DM 49,95.
Liberation of Camps
The Liberation of Auschwitz, Irmgard von zur Mühlen
(60 Min.) DM 39,95 // Majdanek 1944 -Victims, Bengt und
Irmgard von zur Mühlen (60 Min.) DM39,95 // Bergen-Belsen
Liberation, Jurgen Corleis (45 Min.) DM 39,95 // Buchenwald
-Report on Reactions, Jochen Bauer (30 Min. colour/Farbe)
DM29,95
Crime and Punishment
Krasnodar -The Trial of 1943, Bengt von zur Mühlen
(60 Min.) DM 39,95 // Der Charkow-Prozeß 1943, Jost
von Morr (45 Min.) DM 39,95 // The Trial of Babi Yar (1946),
Bengt von zur Mühlen (60 Min.) DM 39,95 // The Resistance
Trial in Paris 1942, TF 1 (60 Min.) (en français).)
DM 39,95 // Das Tribunal von Nurnberg, Jost von Morr (90
Min) DM 49,95 // Ministerialbeamte im III. Reich, Der Nurnberger
WilhelmstraBe-Prozess, Jost von Morr (45 Min.) DM 39,95 //
Der Nurnberger Arzteprozess, Jost von Morr (45 Min.) DM
39,95 // Das Schlimmste verhindern, Der Nurnberger Industriellenprozess
-- Flick, Krupp und IG Farben, Jost von Morr (45 Min.) DM
39,95 // Malmedy- Gericht der Sieger, Jost von Morr (45
Min.) DM 39,95
ORIGINAL FIlM DOCUMENTS GERMAN ORIGIN 1933-1944 Newsreels, documentaries
and stock footage Jewish boykott in Germany, April 1st, 1933;
proclamation of the Nuernberg Laws by Göring, 1935,
the burning of the Synagogues, 1938; forced immigration to the
US, Australia, France, Belgium, Holland and Switzerland.
BRITISH AND AMERICAN ORIGIN 1944/1945 The liberation of concentration
camps "Buchenwald" -"Dachau" -"Flossenburg"
-"Mauthausen" -)"Bergen-Belsen" (copyright
by Imperial War Museum and British Movietonews) -and different
labour and concentration camps approx. 15 hours
RUSSIAN AND POLISH ORIGIN 1943-1945 "Auschwitz" -"Majdanek"
-and other camps and prisons in the Soviet Union and Poland approx.
6 hours
WAR CRIME TRIALS 1945-1951 AMERICAN, BRITISH AND GERMAN: Concentration
Camps: "Buchenwald" -"Dachau" -"Ravensbriick"
"Sachsenhausen "Newsreels, stockfootag eapprox. 2 hours
INTERNATIONAL WAR CRIME TRIALS:
"The Nuemberg Main Trial" -"12 Subsequent Nuernberg
Trials" 1945-1949 approx. 40 hours
SOVIET AND POLISH WAR CRIME TRIALS, 1944-1951
Krasnodar 1943, Charkow 1943, Lublin 1944, Riga 1945/46, Minsk
1946, Kiew 1946, Smolensk 1947 and others approx. 5 hours
Pour les longues soirées d'hiver, quand il reviendra.
LA DÉROUTE
DE BEYROUTH
Tous les mois, la page
actualité est archivée.
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car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.