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Dossier de presse

Installation de la commission sur le racisme et le négationnisme

lundi 11 février 2002

 


 

S o m m a i r e

Communiqué de presse

Lettre de mission de Jack Lang à Henry Rousso

Note d'intention sur la mission consacrée au racisme et au négationnisme au sein de l'université Jean Moulin, Lyon

Biographie des membres de la commission :

- Henry Rousso, président
- Annette Becker
- Philippe Burrin
- Daniel Filâtre
- Pierre-André Taguieff
- Florent Brayard



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Lettre de mission de Jack Lang à Henry Rousso (15 novembre 2001)


Monsieur le Directeur,


Depuis une quinzaine d'années, un certain nombre d'affaires ayant rapport au racisme et au négationnisme ont traversé l'université française. Ce fut notamment le cas à l'université Jean Moulin, Lyon III. Les étudiants, les personnels universitaires et, plus généralement, l'opinion ont pu avoir le sentiment que toute la lumière n'avait pas été faite sur ces affaires, ce qui a suscité les rumeurs, la suspicion et aussi le mécontentement.

Il est temps de permettre le retour à la sérénité. Celle?ci passe notamment par la mise au jour objective des faits. Un travail de cet ordre avait été conduit, il y a quelques années, pour l'Université Lumière Lyon II, par le professeur Bernard Comte. II apparaît aujourd'hui souhaitable qu'une recherche analogue soit menée à propos de l'Université Lyon III.

 

C'est pourquoi je vous demande, Monsieur le professeur, de bien vouloir présider et animer une commission historique chargée de faire la lumière sur le racisme et le négationnisme qui ont pu trouver leur expression au sein de l'Université Lyon III.

II s'agira pour vous, en reconstituant l'"histoire du problème" et en proposant une interprétation fondée sur des sources fiables, d'éviter pour l'avenir le double écueil d'une occultation ?volontaire ou involontaire ? du passé et d'une polarisation injustifiée sur ces questions.

C'est à cette condition que votre enquête historique permettra à cette grande université de renforcer le rôle qui est le sien et de développer le rayonnement qu'elle mérite.

II vous reviendra de choisir les membres qui vous assisteront dans cette mission. Pour la mener à bien, voas bénéficierez de l'aide active des directions concernées du Ministère.

Je souhaiterais que vous puissiez être en mesure de me rendre votre rapport en janvier 2003.

 

Je vous prie de croire, Monsieur le professeur, à toute ma considération.



Note d'intention sur la mission consacrée au racisme et au négationnisme au sein de l'université Jean Moulin, Lyon III

par Henry Rousso


La mission que le ministre de l'Éducation nationale a décidé de mettre en place sur les problèmes liés au racisme et au négationnisme à l'université de Lyon III a pour but une mise au jour objective des faits, et le souci de reconstituer " l'histoire du problème ", comme il est précisé dans la lettre de mission, en date du 15 novembre 2001, adressée à Henry Rousso, président de cette mission.

Cela signifie que cette mission entend mener une enquête de nature scientifique et non une investigation ayant une quelconque dimension normative. C'est évidemment aux différentes autorités de tutelle qu'il appartiendra de décider de la suite à donner au rapport final, le rôle de la mission consistant à fournir un document public aussi objectif que possible.

La méthode mise en place est donc celle à l'oeuvre dans une enquête historique traditionnelle portant sur le passé le plus proche :

- recueil de témoignages des différents protagonistes, venus de tous les horizons : universitaires, chercheurs, étudiants, élus, membres d'associations, journalistes, etc.

- dépouillement des diverses sources publiques disponibles : presse, littérature grise, ouvrages, etc.

- dépouillement des archives publiques ou privées que la mission pourra recueillir auprès des diverses instances qui ont eu à connaître le problème, ou encore auprès des différents acteurs individuels ou collectifs.


Il est important de souligner que la mission entend porter son effort de manière privilégiée sur ce dernier point, sans méconnaître les obstacles éventuels, et ce afin d'offrir autant que possible une meilleure connaissance de ce qui s'est passé, et de proposer, le cas échéant, d'autres points de vue possibles que ceux qui se sont exprimés à chaud et in situ : c'est la logique même d'une enquête historique.


Les hypothèses de travail adoptées pour l'instant, et qui constituent une grille de lecture provisoire, se situent sur quatre registres distincts :

- il s'agira d'abord de prendre la mesure du phénomène négationniste proprement dit, de son implantation à Lyon III, de ses liens avec d'autres réseaux, avec le souci de replacer la situation lyonnaise dans un contexte plus large, afin d'en évaluer son éventuelle spécificité ; cela signifie aborder une période qui s'étend de la fin des années 70 à nos jours ;

- il faudra également s'interroger de manière plus large sur les modalités de pénétration des idéologies racistes et xénophobes au sein de l'université, en établissant les liens éventuels avec la situation politique locale, régionale ou nationale de ces vingt dernières années, un deuxième axe de travail directement lié au premier ;

- il sera indispensable de se pencher sur certains modes de fonctionnement de l'université, en particulier sur la gestion et les procédures d'évaluation (commissions de spécialistes, jurys de mémoires ou de thèses, etc.), en s'attachant à mettre en valeur, là encore, une éventuelle singularité ; il est nécessaire de replacer la situation de Lyon III dans le contexte général du fonctionnement des universités en France (d'où le souci de s'adjoindre dans un avenir très proche les compétences d'un ou d'une spécialiste de ces questions, sans doute un sociologue ou un politiste).

- enfin, il est apparu important de s'interroger sur la manière dont le problème du négationnisme est devenu un problème public, parfois d'ampleur nationale, en intégrant dans le champ d'analyse la médiatisation, la mobilisation étudiante, l'attitude des différents pouvoirs publics, les réactions de l'opinion publique.

Ces hypothèses sont bien entendu susceptibles d'évoluer. Elles reflètent en l'état l'esprit général de cette mission qui entend être à l'écoute de tous ceux qui voudront bien lui apporter leur aide, avec le souci vigilant de garder son indépendance d'esprit et sa liberté de parole, en conformité avec l'éthique scientifique et universitaire.



Biographie des membres de la commission


Henry ROUSSO, président

Né en 1954, Henry Rousso est agrégé d'histoire et ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud. Ses travaux portent sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, de la mémoire collective, et sur l'épistémologie de l'histoire du passé proche. Il est directeur de recherche au CNRS, et dirige depuis 1994, l'Institut d'histoire du temps présent (CNRS). Il enseigne également à Paris-X-Nanterre. Il a été professeur invité ou chercheur associé au Center for European Studies (Harvard University, 1986-1987 et 1995), à la New York University (1992), au Dartmouth College (1994). Il a été également secrétaire général du Comité international d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale (1990-2000), et il est membre du comité de rédaction de Vingtième siècle. Revue d'Histoire, Passato e Presente (Italie), Droit et société, Hagar. International Social Science Review (Israël). Il est chevalier de l'ordre national du mérite.

Parmi ses principaux ouvrages, dont plusieurs ont été traduits, on peut citer : Un Château en Allemagne. Sigmaringen, 1944-1945 (Paris, Ramsay, 1980 ; rééd. : Pétain et la fin de la Collaboration, Sigmaringen, 1944-1945, Bruxelles, Complexe, 1984), La Collaboration. Les noms, les thèmes, les lieux (Paris, MA, 1987), Les Années noires. Vivre sous l'Occupation (Paris, Découvertes/ Gallimard, 1992), Le Syndrome de Vichy de 1944 à nos jours (Éd. du Seuil, 1987 et Points/Histoire Seuil, 1990), Vichy, un passé qui ne passe pas (avec Éric Conan, Fayard, 1994 et Folio/Histoire, Gallimard, 1996), La Seconde Guerre mondiale. Guide des sources conservées en France, 1939-1945 (avec Brigitte Blanc et Chantal de Tourtier-Bonazzi, Paris, Archives nationales, 1994), La Hantise du passé. Entretien avec Philippe Petit (Textuel, 1998), Vichy, l'événement, la mémoire, l'histoire (Folio-Histoire, Gallimard, 2001). Il a dirigé ou co-dirigé une dizaine d'ouvrages collectifs, parmi lesquels on peut citer le plus récent : Stalinisme et nazisme. Histoire et mémoire comparées (Bruxelles/Paris, Complexe/IHTP, 1999).

Adresse :

Institut d'histoire du temps présent (IHTP-CNRS)

ENS Cachan - 61 Avenue du Président Wilson - 94235 Cachan cedex

tél. : 01 47 40 68 00 - fax : 01 47 40 68 05

mél : [email protected]


Annette BECKER

Historienne, professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-X Nanterre, Annette Becker travaille sur la Première Guerre mondiale, en particulier dans le domaine de l'histoire culturelle. Elle co-dirige le centre de recherche de l'Historial de la Grande Guerre (Péronne, Somme.), qui a été à l'origine d'un renouvellement de l'historiographie de la guerre, et elle est chercheure associée à l'Institut d'histoire du temps présent (CNRS).

Elle est également membre du Conseil Scientifique du Centre d'Études d'Histoire de la Défense, et membre du jury du concours national de la Résistance et de la déportation. Elle a été professeur ou chercheur associée à l'université de Westminster et à l'Institute for advanced Studies de Princeton (2000-2001). Elle est chevalier des palmes académiques et de l'Ordre national du mérite, et elle a été tout récemment membre du Conseil national des universités (section 22).

Parmi ses principaux ouvrages, dont plusieurs ont été traduits, on peut citer : Les monuments aux morts, mémoire de la Grande Guerre (Paris, Errance, 1988), La Guerre et la foi, de la mort à la mémoire, 1914-1930 (Paris, A. Colin, 1994), Oubliés de la Grande Guerre; Humanitaire et culture de guerre, populations occupées, déportés civils, prisonniers de guerre (Paris, Éd. Noêsis, 1998), La Grande Guerre (Paris, Découvertes/Gallimard, 1998, en coll. avec Stéphane Audoin-Rouzeau), 14-18, Retrouver la guerre (Paris, Gallimard, 2000, en coll. avec Stéphane Audoin-Rouzeau, prix Ernest Lémonon de l'Académie des Sciences morales et politiques), France and World War I (Cambridge University Press, 2002, en coll. avec Leonard Smith et Stéphane Audoin-Rouzeau). Elle va publier en 2003 un ouvrage consacré au sociologue Maurice Halbwachs, et à sa femme, Jeanne Halbwachs, et ses travaux actuels portent sur la Seconde Guerre mondiale et la Shoah.

Adresse :

mél : [email protected]


Philippe BURRIN

Né en 1952, de nationalité suisse, Philippe Burrin est un des grands spécialistes au plan international de l'histoire du nazisme, du fascisme et de Vichy. Docteur ès sciences politiques de l'Université de Genève (1985), il est actuellement professeur d'histoire des relations internationales à l'Institut universaitaire des hautes études internationales de Genève. Il a été professeur invité ou chercheur associé dans plusieurs grandes universités ou centres d'études avancées (Université de Lausanne, 1993-1994, Center for European Studies, Harvard University, 1994-1995, IEP de Paris, 1999-2000, Centre de recherche français de Jérusalem, février 2000, Wissenschaftskolleg de Berlin, 2000-2001, Johann Wolfgang Goethe-Universität à Francfort sur le Main, 2001-2002. Il est membre du comité de rédaction de Vingtième siècle. Revue d'histoire, de Relations internationales, de History and Memory. Studies in Representation of the Past. Il a obtenu le Max-Planck Forschungspreis, en 1997.

Parmi ses principaux ouvrages, dont la plupart ont été traduits en plusieurs langues, on peut citer : La dérive fasciste. Doriot, Déat, Bergery 1933-1944 (Paris, Éd. du Seuil 1986), Hitler et les Juifs. Genèse d'un génocide (Paris, Points/Histoire Seuil, 1995 ; 1e édition : 1989 ; prix François Millepierres, de l'Académie Française, 1990), La France à l'heure allemande 1940-1944, Paris, Points/Histoire Seuil, 1997 ; 1e édition: 1995), Fascisme, nazisme, autoritarisme, Paris, Éd. du Seuil, Points/Histoire, 2000. Il a publié également de très nombreux articles dans des revues françaises, allemandes, américaines. Il termine actuellement une recherche de grande ampleur sur l'occupation nazie en Europe.

Adresse :

Institut universitaire des hautes études internationales

132 rue de Lausanne, case postale 36 - CH 1211 Genève 21

mél : [email protected]


Daniel FILÂTRE

Né en 1952, Daniel Filâtre est professeur de sociologie à l'université de Toulouse-Le Mirail. Il est président de l'Association des sociologues enseignants du supérieur, et membre de nombreux comités d'expertise ou scientifiques, notamment auprès du ministère de l'Éducation nationale.

Il est également membre du conseil scientifique du réseau de recherche sur l'enseignement supérieur. Il a occupé de très nombreuses responsabilités au sein de son université dans les dix dernières années : directeur de l'UFR des sciences sociales (1992-1997), président de la commission du budget (1994-1996), rapporteur de la commission des finances (1996-1997), membre du bureau de l'Université (1996-1999), du conseil d'administration (1994-1998) et du conseil scientifique.

Ses recherches portent sur la gouvernance, l'évaluation des universités, et leurs relations avec l'environnement local et régional, sujets dont il est l'un des meilleurs spécialistes français. Parmi ses travaux, on compte de nombreux rapports de recherche : Programme de recherche-expérimentation " Villes et université " , Les politiques universitaires des collectivités locales, ministère de l'Équipement/Plan Urbain/Conseil Régional Midi-Pyrénées, 1991-1993, Les politiques universitaires des collectivités locales, rapport au Plan urbain, Programme Ville-Universités et Conseil Régional Midi-Pyrénées, 1994, Programme de echerche-évaluation-Université 2000. Les effets des implantations nouvelles, DATAR, 1995-1997, Programme de recherche, Université 2000 en Midi-Pyrénées - L'apparition d'un système régional d'enseignement supérieur, CCRDT, Conseil Régional Midi-pyrénées, 1996-1997, Mode de gouvernement de l'université et formation des équipes dirigeantes, Rapport d'étude pour l'université de Cergy-Pontoise, octobre 2000, en coll. avec Catherine Soldano. Il a soutenu en 1998, une habilitation à diriger des recherches à l'Université de Toulouse-Le Mirail sur le thème : L'université face à ses territoires. Parmi ses principales publications, on peut citer : Capacité de gouvernance et territoire régional : l'exemple des politiques locales d'enseignement supérieur, Actes du colloque de la Science Régionale-ASRLDF, Bordeaux, 2001, en coll. avec Christelle Manifet ; Citoyenneté locale et appropriation urbaine : l'exemple d'une relation particulière, la ville et les étudiants, Actes du colloque La Rue, Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 2001, Les politiques territoriales d'enseignement supérieur et Les territoires à la conquête de l'université (à paraître).

Adresse :

Institut de Sciences sociales Raymond Ledrut, Université de Toulouse-Le Mirail

5, allée A. Machado, 31028 Toulouse Cedex 1, France

tél : (+33) 05 61 50 37 54 - fax : (+33) 05 61 50 46 60

mél : f[email protected]


Pierre-André TAGUIEFF

Né en 1946, politologue et historien des idées, Pierre-André Taguieff est l'un des meilleurs analystes du racisme, de l'antisémitisme et du nationalisme. Directeur de recherche au CNRS (CEVIPOF, CNRS/FNSP), il enseigne également à l'Institut d'études politiques de Paris, dans le DEA consacré à la "pensée politique".

Collaborateur de nombreuses revues françaises et étrangères, directeur de deux collections aux Éditions Berg International, il est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages. On lui doit notamment La Force du préjugé. Essai sur le racisme et ses doubles (Paris, La Découverte, 1998, Gallimard, 1990), Les protocoles des Sages de Sion. Faux et usages d'un faux (Paris, Berg International, 1992, 2 vol.), Sur la Nouvelle droite (Paris, Descartes et Cie, 1994), Les fins de l'antiracisme (Paris, Michalon, 1995), Le racisme (Paris, Flammarion, 1997), La couleur et le sang. Doctrines racistes à la française (Paris, Mille et une nuits, 1998, Fayard, 2002), Face au Front national (Paris, La Découverte, 1998), L'Effacement de l'avenir (Paris, Gallilée, 2000), Du progrès (Paris, Librio, 2001), Résister au bougisme. Démocratie forte contre mondialisation techno-marchande (Paris, Mille et une nuits/Fayard, 2001). Son dernier ouvrage, sorti en janvier 2002, s'intitule : La nouvelle judéophobie (Paris, Mille et une nuits/Fayard).

Il a également dirigé plusieurs ouvrages collectifs : Face au racisme (Paris, La Découverte, 2 vol., 1991), L'antisémitisme de plume (Paris, Berg International, 1999) ; et en co-direction avec Gil Delannoi : Théories du nationalisme (Paris, Kimé, 1991) et Nationalismes en perspective (Paris, Berg International, 2001).


Florent BRAYARD

Il sera chargé du secrétariat scientifique de la mission.

Né en 1967, Florent Brayard est historien. Il va soutenir dans le courant du mois de mars, à l'Institut d'Études Politiques de Paris, une thèse d'histoire contemporaine intitulée: " La "Solution finale de la question juive". Historiographie, technique de mise à mort et chronologie ", sous la direction de Jean-Pierre Azéma. Il est actuellement boursier de l'Institut Historique Allemand de Paris et chercheur associé à l'Institut d'Histoire du Temps Présent (CNRS). Il fait partie d'une jeune génération d'historiens français qui ont investi le champ de l'histoire du nazisme. Après avoir commencé par travailler sur le négationnisme, ses recherches portent à l'heure actuelle sur l'histoire de la génèse, du déclenchement et de la mise en oeuvre du génocide, ainsi que sur l'histoire de l'Occupation. Il a récemment publié : Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance du révisionnisme (Paris, Fayard, 1996) et Le Génocide des juifs entre procès et histoire. 1943-2000, ouvrage collectif sous sa direction (Bruxelles/Paris, Complexe/IHTP, 2000).

Adresse : tél : 01 47 40 68 33

mél : [email protected]


Source:

<http://www.education.gouv.fr/presse/2002/racismedp.htm#note>

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