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du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
6 (mars 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils de révision
Actualités de mars 2002
oooOOO§§§OOOooo
GAS CHAMBERS: FROM THE CORE OF THE
CRUX
TO THE CHOIR OF THE CROOKS
oooOOO§§§OOOooo
BOURDIEU
CHEZ LES REVIZOS: UN INEDIT
Bourdieu était un nain de la pensée mais
un nain dogmatique. C'est pourquoi il a plu à quelques générations
de déboussolés, avides de carrière, comme lui. Aron,
qui l'avait nourri dans son sein, avait dit de lui ce qu'il fallait dire:
un petit chef arrogant. Sur le tard, après vingt ans de règne
de la gauche, sans risque, il s'est découvert un prurit d'action politique
et il a rejoué la partition que Sartre avant chantée au décours
de 68. Les idiots, les jeunes nés de la dernière pluie et les
coquins s'y sont laissé prendre.
Quand, à la suite du décès d'un
de ses anciens membres, la Vieille Taupe, ou les produits de la décomposition
du mouvement révolutionnaire qui se reconnaissaient encore plus ou
moins sous ce nom, publia une nécrologie de Maurice di Scuillo dans
le "carnet" du Monde, qui n'était pas sans rigueur
et sans force de pénétration, comme souvent les textes de la
Vieille Taupe (Le Monde du 4 septembre 1998). Il était signé, à très
juste titre "les copains de Maurice". Voir
ce texte
La vie des textes, par eux-mêmes, est souvent surprenante.
En tout cas, une dame patronnesse de la Maison des Sciences de l'Homme, collaboratrice
du direct(ment)eur de la Maison, Maurice Aymard, allait tout avaler, l'hameçon,
la ligne et les plombs. Anne Laurent se mit donc à écrire à diverses
personnes pour chosifier Maurice et en faire un bien culturel propre à revivifier
une gauche exsangue. Déjà, il n'y a guère, les médicastres
pressaient les momies égyptiennes pour en extraire une huile de jouvence.
La dame de la MSH voyait déjà "l'irruption de l'homme
quelconque comme héros littéraire" dont elle demandait à Didier
Bezace, directeur alors du Théatre de la Commune à Aubervilliers,
le pays des ahuris, de s'emparer: "Votre théâtre se constituant
comme une sorte de comité de vigilance, de point d'observation du
monde, et se tressant avec tous les autres textes du monde". Nous, quand
on entend ce jargon, on ne tresse pas, on se trisse. Les comité de
vigilance, on sait où ça mène, la Kolyma en quelques étapes.
La bonne dame, voulant vraiment faire une oeuvre,; et
promettant à Maurice une gloire posthume à laquelle il n'avait
nullement prétendu, et à laquelle il préférait
certainement son kil de rouge, avait écrit au seigneur Bourdieu en
son Collège de France, en lui envoyant la nécro en question.
Elle lui susurrait des trucs comme ceci: "Et je me suis dit qu'il y
avait de quoi faire une étude. Toute la séquence a des origines
populistes-anarchistes, et aussi des résonances années 70.
Les "copains de Maurice", c'est une population sans doute aisément
identifiable [Tu parles, la Vielle Taupe !!! ], une bande d'amis,
des militants de comités de quartier, etc. Mais la séquence
est aussi évidemment apparentée au mouvement des pétitionnaires
des hivers derniers, avec cette certaine solidarité informelle, cherchant
la forme sans le maître. On peut aussi penser, à son sujet, à l'irruption,
depuis les 15 dernières années, de l'homme quelconque comme
héros littéraire, ou comme sujet d'étude historique.
[On voit que cette dame manque de culture politique, sinon elle saurait
que l'Homme Quelconque, l'Uomo qualunquista, a été,
dans l'Italie d'après-guerre, une sorte de résurgence du fascisme.]
Et naturellement, la démarche est à corréler avec la
place et le rôle des médias tels qu'on les vit, et commence à les
analyser. Ce qui me semble intéressant à étudier, et
qui est un corpus tout prêt et facile à isoler, ce sont ces
cent personnes qui ont répondu [...].
Dans le nom de Bourdieu, il y a d'abord "bourde".
Présentée ainsi dans le jargon der Eigentlichkeit, il était
prêt à sauter en parachute à l'aveugle, au milieu des
révizos qui ne s'attendaient pas à recevoir cette gloire
sur la cafetière. Il prit sa plume et répondit:
"merci de m'avoir associé à l'aventure
des "copains de Maurice", qui m'avait échappé. Je
crois, comme vous, qu'il y a là un très beau sujet de recherche et
-- il faudrait trouver un ton et un style -- de publication. Je vais
en parler autour de moi -- mais vous-même, pourquoi pas ?
"Je serais heureux de recevoir (contre paiement évidemment)
une copie du livre et je pourrais peut-être aider à le faire
accéder à l'internet (vous pourriez en parler, de ma part, à Salah
Bouledja -- et à son ami Mejid -- au centre de sociologie européenne
de la MSH.
"Je vous remercie encore et je serais heureux de
savoir la suite..."
Il n'y a pas eu de suite. La Vieille Taupe et ses affidés
ne se souciaient pas de devenir un objet d'études pour des sociologues
en mal de justifications politiques. No Cobaye. Elle a refusé le canular
que ces pauvres gourdes avaient monté d'elles-mêmes. Elle n'avait
nulle envie de fréquenter des notables freakés de ce genre-là.
On tient à sa réputation dans le quartier.
HALTEROPHILIE
-
Préface à l'édition française
-
-
de son livre par Arthur R. Butz
-
-
- Mes recherches sur ce qu'on appelle "l'Holocauste
juif" ont commencé en 1972 et vingt-six ans ont passé depuis
la première publication de ce livre en Grande-Bretagne en 1976 sous
le titre de The Hoax of the Twentieth Century, "La Mystification
du vingtième siècle". Il s'est écoulé vingt-cinq
ans depuis la sortie d'une deuxième édition britannique,
légèrement révisée, et de la première édition
américaine en 1977 dont la présente édition française
est la traduction. Il s'y ajoute trois conférences que j'ai données
en 1979, 1982 et 1992.
-
- Je puise une certaine fierté dans
le fait que ce livre peut encore intéresser un quart de siècle
après sa publication. Néanmoins, l'âge de ce texte
ainsi que les grandes avancées qui sont intervenues par la suite
dans le révisionnisme, particulièrement en France sous l'impulsion
d'un savant brillant et courageux, Robert Faurisson, rendent nécessaire
un bref commentaire sur la valeur que peut avoir ce livre pour le lecteur
d'aujourd'hui. Comment peut-il se faire qu'un livre vieux d'un quart de
siècle ne soit pas entièrement dépassé aujourd'hui
? Qu'est-ce qu'un lecteur d'aujourd'hui peut en retirer ? Ne serait-il
pas préférable de réviser ce texte pour prendre en
compte ce qui s'est passé depuis sa sortie ?
- Dans la perspective qui est la nôtre
aujourd'hui, ce livre a des défauts et certaines personnes, dont
je suis, pourraient faire mieux maintenant. Alors même que je reconnais
ces défauts, je peux plaider ma cause en faisant remarquer que j'étais
un homme seul qui travaillait sans presque aucun secours. À l'exception
de Wilhelm Stäglich, les correspondants que j'avais avant la sortie
du livre en 1976 n'avaient pas alors laissé de trace significative
dans le travail du révisionnisme et ne l'ont pas fait non plus depuis.
Les textes à tendance révisionniste n'étaient pas
nombreux. Certains étaient exécrables, ce qui n'arrangeait
pas les choses. Du côté positif, on trouvait Paul Rassinier,
Thies Christophersen et Wilhelm Stäglich. À cette époque-là,
les écrits de Paul Rassinier, ancien déporté politique à Buchenwald,
avaient le double intérêt d'être une source, un récit
d'expériences personnelles, et un exposé du contexte historique
(aujourd'hui l'intérêt de Rassinier se limite à sa
qualité de source). Christophersen et Stäglich étaient
des Allemands qui avaient été stationnés dans la région
d'Auschwitz et ne valaient que comme sources, bien que Stäglich ait
plus tard écrit un livre de caractère historique. Mais même
en prenant en compte ces trois auteurs, le complexe historique n'était
pas là. Je vais expliquer ce point.
- Le style de mon livre est certainement
dépourvu d'élégance. Je crois que mon style s'est
beaucoup amélioré depuis mais, comme chez la plupart de ceux
qui ont reçu une éducation technique, il demeure, dans le
meilleur des cas, sec et sans grâces. Mais enfin, il a permis de
faire le travail.
- On voudra bien ne pas trouver immodeste
de ma part l'affirmation selon laquelle ce livre est le meilleur du genre
car il est le seul livre dans son genre. Si l'on compare mon livre aux
autres, on verra que mon approche est horizontale alors que la leur est
verticale. Des auteurs qui ont travaillé après moi ont choisi
des sujets bien délimités et ont creusé plus profond
que moi. Ces façons de faire verticales s'opposent à la mienne
qui est horizontale. J'ai tâché de couvrir tous les aspects
raisonnablement significatifs du problème. La question des chambres à gaz
n'était qu'une parmi d'autres. J'ai essayé de montrer ce
qui s'est passé autant que ce qui ne s'était pas passé.
J'ai montré l'importance du mouvement sioniste. J'ai discuté les
politiques des Alliés et les influences juives qui se sont exercées
sur elles. Les sources que j'ai utilisées, les procès de
Nuremberg, les rapports de la Croix-Rouge, les documents du Vatican, les
coupures de presse, semblent aller de soi aujourd'hui mais ce n'était
pas le cas à cette époque-là. Pour aider à comprendre
les premiers procès pour crimes de guerre, j'ai donné comme
paradigme les procès de sorcellerie.
- Je peux aussi revendiquer une autre
contribution apportée par ce livre, que l'on peut discuter parce
qu'aujourd'hui elle peut sembler ridicule. J'ai traité les camps
de concentration comme des institutions particulières qui existaient
en des lieux particuliers et les événements prétendus
qui s'y sont déroulés, s'ils s'y sont déroulés,
dans un espace réel et un temps réel. Par "espace réel",
j'entends un espace dans lequel nous évoluons tous, dans lequel
ce qui se passe à Auschwitz se passe en même temps que le
président Roosevelt tient des réunions à Washington,
que je vais à l'école, etc.
- Cela paraît si évident
que je pourrais sembler présomptueux de vouloir présenter
cela comme une perspective originale, mais attendez voir. L'impression
que j'ai tirée de mes lectures était que les événements
qui y étaient relatés auraient pu aussi bien se passer sur
la planète Mars, tant était sensible l'absence d'un contexte
plus large. Comme je le rappelle au lecteur dans le chapitre 5, "Une
guerre faisait rage pendant la seconde guerre mondiale."
- Prenez la présentation que je
fais d'Auschwitz, le principal camp que l'on dit "d'extermination".
J'ai commencé par décrire Auschwitz comme un camp qui remplissait
toutes les fonctions que remplissaient les autres camps allemands typiques
que l'on ne qualifie pas de camp d'extermination ; j'ai précisé ce
qu'étaient ces fonctions et j'ai présenté une carte
montrant où se trouvaient les camps allemands. Ensuite, j'ai décrit
les aspects uniques que présentait Auschwitz et les raisons pour
lesquelles les Alliés devaient s'intéresser à ce qui
s'y passait. J'ai donné des photos des fours crématoires
d'Auschwitz et d'autres camps. J'ai donné une carte de la région
d'Auschwitz et un plan de la partie "Birkenau" du camp d'Auschwitz.
Ce plan et les différentes cartes servent à montrer au lecteur
exactement où se trouvaient en Europe, en Pologne, à Auschwitz,
les prétendues grandes chambres à gaz. Ensuite j'ai pris
le cas d'un groupe particulier de juifs, les juifs hongrois, que j'ai examiné non
seulement du point de vue de ce qui s'est dit sur les camps allemands mais
aussi du point de vue de ce qui se passait en Hongrie. Pour moi, le problème
des juifs hongrois se posait autant comme un événement qui
se déroulait en Hongrie qu'un événement se passant à Auschwitz.
Et même, en me plaçant dans le cadre d'Auschwitz, je prenais
un angle de vue différent, celui des Alliés qui, à cette époque-là,
s'intéressaient beaucoup à Auschwitz en tant que zone industrielle à bombarder
et qui devaient photographier le camp dans ce but.
- Les photos ont été rendues
publiques trois ans après la sortie de mon livre et ont confirmé mes
conclusions, mais ce n'est pas là ce sur quoi je désire insister
maintenant. Ce qui importe ici est ma méthode qui, si invraisemblable
que cela puisse paraître, était la seule à cette époque
là à replacer Auschwitz dans son contexte historique. Certes,
une partie de ce que j'ai dit à ce sujet se trouvait déjà dans
des ouvrages plus anciens qui cherchaient à expliquer comment l'histoire
des "exterminations" s'était diffusée, mais c'étaient
des bribes et des morceaux qui se trouvaient en marge de ces récits.
Il fallait quand même aller pêcher à droite et à gauche.
Ainsi, par exemple, il semble évident qu'à une discussion
du problème d'Auschwitz, il faut joindre une carte de la région
et un plan de Birkenau : j'ai dû fabriquer la carte en compilant
plusieurs sources et emprunter le plan, non pas à l'un des ouvrages
classiques sur l'Holocauste, du genre Hilberg ou Reitlinger, mais à un
livre allemand consacré au procès des gardiens d'Auschwitz
en Allemagne en 1963-65. Hilberg, Reitlinger et les autres auteurs semblables étaient
très avares de cartes et de photos, sauf dans les livres uniquement
destinés à montrer des photos. On pourrait dire, en simplifiant à peine,
qu'ils vous vendaient ou un livre d'images, ou un livre de texte, mais
il n'y en avait pas qui mêlât les deux de façon profitable.
- Je crois que mes analyses ont provoqué un
travail de recherche sur certains sujets précis, même si personne
ne veut le reconnaître. Le scepticisme que j'ai affiché à propos
de la réalité du mystérieux "industriel allemand" qui,
selon le Congrès juif mondial, aurait passé des informations
en 1942 selon lesquelles on avait discuté de l'extermination des
juifs au quartier général de Hitler, pourrait avoir suscité les
enquêtes qui ont été faites ensuite pour déterminer
son identité. Walter Laqueur et Richard Breitman, dans Breaking
the Silence (1986) ont proposé Eduard Schulte, sans convaincre.
J'avais aussi insisté sur le fait que les Alliés n'avaient
guère bombardé Auschwitz, ce que Laqueur (The Terrible
Secret, 1980) et Martin Gilbert (Auschwitz and the Allies, 1981)
ont essayé d'expliquer, mais en vain.
- C'est dans mon livre, je crois, qu'on
parle pour la première fois de la possibilité de ces photos
de reconnaissance aérienne en 1944 et de leur utilité pour
nous1.
- Je crois également que mon livre
a provoqué, peut-être par des intermédiaires, la publication
de ces photos par la CIA en 1979, mais elle ne voudra pas le reconnaître.
- J'ai analysé les aspects spécifiques
du processus d'extermination à Auschwitz tel qu'il ressort des récits.
J'ai montré que les faits matériels spécifiques nécessitaient
une explication double pour des faits relativement ordinaires, comme les
transports, les sélections, les douches, la tonte des cheveux, le
Cyklon-B, les crématoires, etc., toutes choses réelles et
relativement ordinaires auxquelles on a donné une interprétation
parallèle. Avoir découvert cela ne donne pas grand mérite
aujourd'hui, mais à l'époque c'était méritoire.
C'est ça qui a fourni la trame de toutes les recherches révisionnistes
qui ont suivi sur le problème d'Auschwitz.
- Je considère que mon livre a
généralement "raison" encore aujourd'hui, surtout
dans le sens où les différentes parties historiques s'accordent
entre elles et elles s'accordent sans qu'il soit besoin de mystères
particuliers. Regardez comment les historiens conventionnels se débattent
avec tous leurs mystères. Comment et quand l'ordre d'extermination
fut-il donné ? Est-ce que cet ordre a même été donné ?
Pourquoi est-ce que les Alliés n'ont pas identifié ce qui était
(censé être) en train de se passer à Auschwitz ? Pourquoi
est-ce que le Pape n'a pas condamné directement l'extermination
physique, même après que les Allemands eurent été chassés
de Rome ? Pourquoi la presse alliée n'a pas donné plus d'importance
aux informations faisant état de l'extermination des juifs au lieu
de les enterrer dans les pages intérieures des grands journaux ?
- Cette analyse horizontale demeure unique
dans la production révisionniste. Le livre décrivait un complexe
historique et cette description demeure valide aujourd'hui. Il a rendu
les études spécialisées plus faciles parce que les
chercheurs n'avaient plus à se préoccuper de se replacer
dans un contexte plus large ; ils n'avaient qu'à renvoyer le lecteur
curieux à mon livre. Sans être parfait, mon travail le permettait.
La preuve en est que parmi les révisionnistes, qui voient certainement
les défauts du livre, il ne semble pas qu'il y ait une forte demande
pour un travail amélioré, intégrant de nouvelles données,
et il ne se profile aucun candidat pour le faire.
- Un exemple : on veut discuter la question
des chambres à gaz à Auschwitz. Mon vieux livre n'aide pas
beaucoup pour être à la page et il n'y aura pas beaucoup de
raisons de le citer. Il y a des écrits beaucoup plus récents
et plus concluants, notamment ceux de Faurisson, mais je n'imagine pas
que l'on puisse s'aventurer de façon assurée dans une controverse
de ce genre sans s'être doté au préalable d'une compréhension
du contexte historique général, tel qu'il est fourni par
mon livre. Par conséquent je ne peux pas imaginer un révisionnisme
de l'Holocauste sans recours à un livre tel que le mien, même
s'il n'est pas nécessaire d'y faire directement référence
aujourd'hui.
- Il reste le seul livre de son genre.
Il serait excellent de disposer d'un meilleur livre mais il me semble que
deux problèmes se posent. D'abord, un tel livre, s'il fallait l'écrire
en tenant compte de tout ce que nous savons maintenant, ne tiendrait pas
en un seul volume. C'est pourquoi je rejette l'idée de chercher à mettre
ce livre au niveau des connaissances actuelles. On passerait très
vite d'une mise à niveau à un travail entièrement
nouveau. Vouloir garder le contenu d'origine et l'organisation du livre
affaiblirait le projet de mise à niveau. Le meilleur instrument
pour mettre le lecteur au courant des dernières recherches révisionnistes
serait un recueil de textes provenant de divers auteurs, et non un ouvrage
venant d'une plume unique2.
- En second lieu, il y a un paradoxe :
une faiblesse du livre explique en partie sa force. Du point de vue qui
est le nôtre aujourd'hui, il semble que le livre présente
beaucoup de choses de façon maladroite. Cela vient de ce que je
n'ai pas écrit ce livre comme un expert de ces questions. Je l'ai écrit
comme un ouvrage de recherche normal : j'étais moi-même en
train d'essayer de comprendre, comme l'aurait fait n'importe quel lecteur
sérieux et intelligent. Par conséquent, le livre est empreint
d'une relation de perspective commune, et donc d'une sympathie mutuelle
entre l'auteur et le lecteur qui ne pourrait pas se faire sentir dans un
livre nouveau, écrit aujourd'hui à partir d'une position
d'expert s'adressant à un lecteur néophyte. C'est la seule
relation qui soit concevable aujourd'hui. Je crois que c'est ce qui explique
l'effet parfois bouleversant que possède le livre. De ce point de
vue, il reste contemporain, il continue à "avoir raison" et
il convient de ne pas lui faire subir de révision importante.
- Le fait que ce livre soit encore valable
aujourd'hui provient des distorsions et des fausses représentations
que font habituellement les médias. Le résultat en est que
des millions de gens sont tellement peu informés qu'un point de
vue daté de 1976 leur paraît encore une grande nouveauté en
2002.
- Je considère que ce livre a eu
autant de succès qu'on pouvait raisonnablement espérer, dans
les circonstances où nous nous trouvions, mais il faut le voir aussi
comme l'un des succès du phénomène du révisionnisme
de l'Holocauste, que personne ne peut s'attribuer en particulier. Il me
semble que c'était un phénomène qui était seulement
dans l'air du temps, qui devait se développer et que j'ai seulement
pris part à ce développement. J'ai abordé cette question
dans une conférence qui forme ici le supplément A. Pour dire
les choses encore plus clairement, j'insisterais sur le fait que les juifs
ont joué un rôle très important dans ce développement
; ils ont leur part de responsabilité. Ce sont eux qui ont choisi,
en 1977, de répandre la nouvelle de l'existence de ce livre obscur
aux quatre coins de l'univers. Qui aurait pu imaginer une publicité aussi
massive pour un livre écrit par un auteur inconnu, publié par
une maison inconnue, et à peine disponible aux Etats-Unis ? Ils
ont utilisé les positions de pouvoir qu'ils occupent dans les médias
pour rendre le sujet de "l'Holocauste" prioritaire dans l'esprit
de la masse des gens ; nous y avons droit au petit-déjeuner, au
déjeuner et au dîner. Les lecteurs les plus jeunes pourraient
croire que cette "holocaustomanie" qui pervertit les affaires
publiques remonte à la seconde guerre mondiale alors qu'on doit
en réalité la faire remonter seulement à 1978, à la
sortie du docu-drame Holocaust sur la chaîne de télévision
NBC. Il n'y a eu que les groupes juifs ou qui recrutent de façon
prédominante des membres juifs pour maintenir, sur le campus de
la Northwestern University (région de Chicago) un intérêt
actif pour mon travail sur "l'Holocauste". Ce genre de dépendance
mutuelle ne fonctionne que pour les choses qui devaient arriver.
- Au moment où j'ai écrit
ce livre, il existait peut-être une demi-douzaine de chercheurs sérieux
travaillant sur le révisionnisme de l'Holocauste, connus ou inconnus
de moi. Aujourd'hui, ils sont si nombreux qu'il serait impossible d'en
faire la liste ; quant aux lecteurs de la littérature révisionniste
existant sur l'Holocauste, dans toutes les langues, il faudrait les compter
certainement par centaines de milliers, peut-être même par
millions.
- On a rendu de nombreux hommages involontaires à notre
succès. Le plus spectaculaire est sans doute l'ouverture du Musée
mémorial de l'Holocauste à Washington. Un appel de fonds,
signé de Miles Lerman, "président de la Campagne nationale",
en 1992 rangeait explicitement les "révisionnistes" parmi
ceux que le Musée allait "contrer". La Musée a
ouvert en avril 1993 "dans le but de réfuter les tentatives
révisionnistes visant à réduire la portée de
l'Holocauste3". Comme si
cela ne suffisait pas, le Congrès a pris, sans opposition, une résolution
qui porte sur deux points : il "déplore" le révisionnisme
et "encourage l'oeuvre vitale réalisée par... le Musée4". Ce Musée est une histoire de fous qui rend un
hommage involontaire à nos travaux5.
- Le Musée ne sera pas le dernier
monument. En 1996 les sénateurs juifs Barbara Boxer et Arien Specter
remettaient un chèque d'un million de dollars de subvention fédérale
au réalisateur juif Steven Speilbeerg pour sa "Fondation d'histoire
visuelle des survivants de la Shoah", pour un projet consistant à enregistrer
en vidéo les récits des "survivants" de la Shoah
(un mot hébreu qui remplace Holocaust). Specter a dit clairement
que cette subvention devait servir à s'opposer au succès
considérable rencontré par les révisionnistes6.
- Le projet de Mémorial de l'Holocauste à Berlin
est encore un exemple du même genre. Il lance une campagne destinée à rassembler
des fonds, en juillet 2001, qui est centrée sur le danger du révisionnisme7.
- En matière de révisionnisme,
l'apostasie est rare. Les cas les plus voyants sont ceux de personnages
publics qui n'étaient pas véritablement révisionnistes
mais qui avaient fait des remarques qui semblaient l'approuver. On a eu
l'exemple, en 1996, de l'abbé Pierre qui a rétracté assez
vite ses remarques révisionnistes mais ses anciens amis ne lui pardonnent
pas8. Cette histoire montre bien les contraintes
qui pèsent sur le travail révisionniste.
- On trouvera une preuve décisive,
s'il en faut encore une, de notre succès dans le passage de lois,
dans plusieurs pays européens, qui font un crime de publier le point
de vue révisionniste sur l'Holocauste. Ce genre d'écrits
circulait librement en Europe jusqu'à ce que l'actuel mouvement
révisionniste commence à marquer des points à la fin
des années 70. Le lecteur de la présente édition française
en est réduit, à cause de cette loi liberticide, à lire,
soit une édition publiée sous le manteau, soit une version
disponible sur Internet, stockée sur un serveur qui se trouve aux
Etats-Unis, hors de portée de la loi française. Le plus candide
des lecteurs lui-même en saisira la raison : Ils ne veulent pas que
l'on sache ces choses ! Ils essaient d'empêcher le vent de l'histoire
de passer.
-
- Notre succès est incontestable
mais il nous reste un long chemin à faire. La force du monstre agonisant
reste considérable.
- Evanston, Illinois, janvier 2002.
-
1
- Certains affirment, sans en apporter
la preuve, que le capitaine de l'armée américaine Jakob Javits,
devenu plus tard sénateur, a utulisé les photos en 1944 pour
demander que l'on bombarde Auschwitz. Voir les lettres publiées
dans l'hebdomadaire juif new-yorkais Forward, 23 février
2001, p. 10, et 6 avril 2001, p. 16. Si cette affirmation est vraie, ces
photos sont tombées dans l'oubli jusqu'à ce que je postule
leur existence dans mon livre de 1976. J'incline à penser que cette
affirmation n'est pas vraie.
-
- 2 Ernst Gauss, éd., Dissecting
the Holocaust: The Growing Critique of "Truth" and "Memory",
Theses and Dissertation Press, PO Box 64, Capshaw, AL 35 742 (USA), 2000.
C'est une version augmentée du texte originellement publié sous
le titre de Grundlagen für Zeitgeschichte: Ein Handbuch über
strittige Fragen des 20. Jahrhunderts, Tübingen, Grabert, 1994,
livre saisi et détruit par les autorités allemandes.
- 3 Chicago Tribune,
23 avril 1993, section 1, p. 18.
- 4 Résolution
193 du Sénat, votée le 9 novembre 1995 et Résolution
316 de la Chambre des Représentants votée le 16 avril 1996.
- 5 C'est peut-être
le cas le plus révélateur: ce Musée, qui a fait tant
de publicité et dépensé tant de millions de dollars,
n'a pas réussi à donner la description d'une chambre à gaz.
Robert Faurisson a commenté ce fait et relaté avec humour
sa rencontre avec le directeur du Musée, Michael Berenbaum. Voir "Pas
de chambre à gaz nazie à l'Holocaust Memorial Museum
de Washington (30 août 1994), in Écrits révisionnistes,
1974-1998, vol. IV, p. 1606-1607.
- 6 Boston Globe,
24 juillet 1996, p. A6. Spielberg est entré dans le "Shoah
business" (formule calquée sur l'expression américaine: There
is no businees like show business) par le biais de son film La liste
de Schindler, qui n'a pas pu non plus représenter une chanmbre à gaz.
Si je prends en compte ses autres films et les autres scènes de
ce film-là, je n'attribuerais pas cet échec à un scrupule
excessif de la part de Spielberg. Il est assez homme de spectacle pour
avoir compris qu'une description complète d'un gazage avec le Cyklon-B,
en accord avec la légende et les possibilités physiques,
aurait été absurde, même pour lui. L'exécution
du travailleur juif qui dépasse son quota de travail relève
d'une bêtise habituelle, mais les gazages, cela faisait trop.
- 7 The New York
Times, 18 juillet 2001, p. A6.
- 8 The New York
Times, 1er mai 1996, p. A6; The Boston Globe, 23 juillet 1996,
p. A5.
-
Cette préface orne la deuxième édition du livre de Butz sur le site de l'aaargh.
UNE GIFLE
AU MINISTRE DE L'INTERIEUR
Maître Eric Delcroix, avocat de Vincent Reynouard,
vient d'obtenir de la Cour administrative d'appel de Paris l'annulation de
l'arrêté ministériel du 2 septembre 1997 pris par Jean-Pierre
Chevènement, ministre de l'intérieur, à l'encontre du
livre de Vincent Reynouard: Le Massacre d'Oradour. Un demi-siècle
de mise en scène, interdisant la diffusion en France de cet ouvrage. Voir
cet ouvrage sur le site aaargh
L'arrêté faisait application de l'article
14 de la loi du 29 juillet 1881 Depuis 1939, cet article 14 n'est constitué que
d'un simple décret signé Daladier. Il permettait au ministre
de l'intérieur d'interdire de vente, de diffusion et de circulation
tout ouvrage étranger, quel que soit le caractère de son extranéité,
c'est-à-dire quelle qu'en soit la composante étrangère:
langue utilisée, nationalité de l'éditeur, nationalité de
l'auteur ou origine des documents utilisés. Il s'agissait d'un des
derniers bastions de la censure préalable en France, avec la loi de
1949 qui, prétendument pour protéger la jeunesse, permet encore
d'entraver la diffusion de certains livres, même à l'adresse
d'une clientèle majeure.
Il est bon de se rappeler, à cette occasion, que
M. Chevènement, désormais candidat à la dictature suprême,
laissera son nom associé à la censure et à l'obscurantisme
puisqu'il fut l'un des signataires de la promulgation de la loi Fabius-Gayssot
(du 13 juillet 1990) devenue l'article 24 bis de cette même loi sur
la presse du 29 juillet 1881.
On attend maintenant que les mesures imbéciles
prises par le préfet de la Haute-Vienne à l'encontre des publications
annexes, y compris les vidéos, de Vincent Reynouard soient levées,
sous peine de sanction des tribunaux administratifs, qui semblent s'acheminer à petits
pas vers une normalisation qui raboterait les aspects les plus arbitraires
des règles françaises.
Voici un extrait du jugement:
- Vu la requête, enregistrée
au greffe de la cour le 26 novembre 1998, présentée pour
Vincent Reynouard (...) et l'association VHO (Vrij Historische Onderzoek
...) par Me Delcroix, avocat;
- Vincent Reynouard et VHO demandent à la
cour:
- 1) d'annuler le jugement (...) en date
du 29 mai 1998 par lequel le tribunal administratif de Paris a rejeté leur
demande tendant à l'annulation de l'arrêté du ministre
de l'intérieur du 2 septembre 1997 interdisant la circulation, la
distribution et la mise en vente sur le territoire français de la
publication intitulée "Le Massacre d'Oradour, un demi-siècle
de mise en scène";
- 2) d'annuler pour excès de pouvoir
cet arrêté; (...)
- Ils soutiennent que l'art. 14 al. 2
abusivement dit de la loi du 29 juillet 1991, issu du décret du
6 mai 1939 sur lequel prétend s'appuyer l'arrêté ministériel
contesté est devenu caduc; qu'il méconnaît l'article
10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme
et des libertés fondamentales proclamant la liberté d'expression;
que les motifs invoqués sont insusceptibles de correspondre aux
possibilités de limitation de la liberté d'expression prévues
par l'article 10-2 de la Convention européenne de sauvegarde des
droits de l'homme et des libertés fondamentales; que la décision
querellée, qui recèle une discrimination entre les ouvrages
français et étrangers est contraire au principe de l'égalité de
concurrence entre les opérateurs commerciaux des pays signataires,
proclamé par les traités de Rome et de Maastricht; que le
décret du 6 mai 1939 est contraire aux articles 11 et 17 de la déclaration
de 1789; qu'il a été implicitement abrogé par des
dispositions législatives ultérieures, et notamment le nouveau
code pénal; que la mesure d'interdiction en litige est constitutive
d'une voie de fait;
- Vu (...)
- Après avoir entendu au cours
de l'audience publique du 23 octobre 2001:
- - le rapport de M. Even, premier conseiller,
- - les observations de Me Delcroix, avocat,
pour Vincent Reynouard et VHO,
- - et les conclusions de M. Heu, commissaire
du Gouvernement; Considérant (...)
- Considérant que le régime
d'interdiction administrative institué en 1939 et inséré à l'article
14 précité de la loi du 29 juillet 1881 attribue compétence
au ministre de l'intérieur pour interdire (...); que la situation
très particulière régnant en 1939 pouvait justifier
un contrôle renforcé desdites publications, un régime à ce
point dérogatoire, discriminatoire et contraire à la liberté d'expression
ne présente plus, dans les circonstances actuelles, le caractère
d'une mesure nécessaire dans une société démocratique
au sens de l'alinéa 2 de l'article 10 de la Convention européenne
de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales;
qu'ainsi les dispositions précitées de l'article 14 de la
loi du 29 juillet 1881 ne sont pas compatibles avec les stipulations dudit
article 10; qu'il s'ensuit que l'arrêté attaqué du
ministre de l'intérieur du 2 septembre 1997, qui a été pris
sur le fondement de ces dispositions, est dépourvu de base légale;
que Vincent Reynouard et VHO sont, dès lors, fondés à soutenir
que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal
administratif de Paris a rejeté leur demande tendant à l'annulation
dudit arrêté; (...)
- DECIDE:
- Article 1er: Le jugement du tribunal
administratif de Paris en date du 29 mai 1998 et l'arrêté du
ministre de l'intérieur en date du 2 septembre 1997 sont annulés.
- Article 2: L'Etat versera la somme globale
de 1.000 euros à Vincent Reynouard et à VHO au titre de l'article
L761-1 du code de justice administrative.
- Article 3: Le présent arrêt
sera notifié à Vincent Reynouard, à VHO et au ministre
de l'intérieur. (...)
- Délibéré à l'issue
de l'audience du 23 octobre 2001.
Commentaire de Me Delcroix, qui a donc bien défendu
les libertés publiques: "Cet arrêt étant conforme à une
décision rendue le 17 juillet 2001 par la Cour européenne
des droits de l'homme (Ekin c/ France), je pense que nous pouvons considérer
qu'il n'y aura plus d'interdiction spécifique contre les ouvrages étrangers
en France." Nous avons nous aussi pris part à ce combat, maintenant
victorieux, en publiant le livre sur notre site. Nous attendons la levée
de l'interdiction d'autres ouvrages dont nous avons assuré l'accès
en contravention avec les mesures liberticides illégales et ianticonstitutionnelles
des gouvernements français (et allemands et autres).
UNE SUISSE
PAS NEUTRE
Quelles nouvelles de Vérité et Justice?
- La nécessité de V&J
se mesure à l'acharnement avec lequel on veut nous museler. Non
content de poursuivre pénalement les responsables de V&J, une
procédure civile est en cours visant à interdire et à spolier
V&J. Dans le cadre des poursuites pénales qui le frappent, Philippe
Brennenstuhl, vice-président de V&J, a écrit en date
du 30 décembre 2001 la lettre suivante à Pascal L'Homme,
président du Tribunal pénal de la Veveyse:
- Monsieur le Président,
- Par la présente, je vous confirme
mon intention de ne pas être représenté par un avocat.
- En effet, n'ayant qu'utilisé les
droits fondamentaux constitutionnels et ancestraux voulus par le peuple,
ma dignité humaine de citoyen suisse libre juge donc mon inculpation
et le procès à venir comme illégaux.
- Par conséquent, je ne veux pas
me rendre complice d'un procès politique, où la non-vérité et
la non-justice feraient en plus la part belle au sionisme international.
- C'est donc sans avocat-alibi que je
me rendrai à ce procès.
- Dans l'attente de cet événement,
recevez, Monsieur le Président, mes salutations.
- Bulletin d'information de l'Association
Vérité et Justice, No 13, de février 2002, p. 6. Association
Vérité & Justice, Case postale 355, CH-1618 Chatel
Saint Denis, Suisse.
TRAFIC D'ARCHIVES
-
Archives from World War II return
to Croatia
-
-
-
By Vlasta Kovac
-
- Zagreb, Croatia, Dec. 5 (JTA) After
10 years away from home, documents from Croatia´s most notorious
World War II concentration camp have returned home. The archives were returned
to the Jasenovac museum in a news conference Wednesday. Some 17,000 Jews
were tortured and killed in Jasenovac, known as the "Auschwitz
of the Balkans," as well as tens of thousands of Serbs, Roma --
commonly known as Gypsies -- and others.
- The collection was taken from the Jasenovac
museum for safekeeping during the civil war that ravaged the former Yugoslavia
in the early 1990s. It was turned over to the U.S. Holocaust Memorial Museum
in Washington last year.
- The return of the documents appears
to improve a situation that had become enmeshed in historic Balkan enmities.
When the war in Yugoslavia started in 1991 and the Yugoslav army entered
Jasenovac, Simo Brdar, a Bosnian Serb who formerly was assistant director
of the Jasenovac museum, took the archives to his home in the Serb-run
portion of Bosnia and Herzegovina.
- There he kept the trunks with the documents
until September 1999, showing them occasionally to foreign news crews.
- He then turned them over to Serbian
authorities in Bosnia. They did not initially inform Croatia because of
lingering resentment stemming from World War II, when Croatia´s Nazi
puppet state persecuted Serbs.
- In October 2000, Bosnian Serbian authorities
agreed to give the documents to the Holocaust museum in Washington for
a year to restore and inventory them, a plan that Croatian authorities
agreed to.
- In late November 2000, hundreds of thousands
of documents -- including more than 2,000 photographs, 70 taped oral histories
and thousands of other historical artifacts -- were shipped to the museum.
Some items were missing, and their whereabouts are still unknown. When
it became known last year that the Jasenovac documents were transported
to Washington, the Serbian Orthodox Church issued a statement saying that "all
the most important documents concerning Jasenovac have been removed and
taken to a safe place in one of the Serbian monasteries." The mistrust
between Croats and Bosnian Serbs still lingers, but church officials from
Serbia, Croatia and America have praised the museum´s efforts in
preserving the documents.
- "Your collective commitment is
truly appreciated," Father Irinej Dobrijevic, a senior official with
the Serbian church in North America, wrote to the museum. In addition to
keeping copies of the documents for itself, the Holocaust museum is
making copies for the Bosnian Serb archives in Banja Luka, the government
of Yugoslavia and the Yad Vashem Holocaust Memorial in Jerusalem.
- "Researchers around the world for
the first time are going to get accurate information about the history
of the Holocaust in Croatia, as well as what really happened in the
Jasenovac concentration camp,"said Arthur Berger, director of communications
for the U.S. Holocaust museum in Washington.
- The museum also has put up on its Web
site -- at <http//www.ushmm.org/jasenovac> -- a history of the Holocaust in Croatia,
a memorial to the Jasenovac camp and a section of oral histories in English,
Serbian and Croatian. Meanwhile, in Croatia, a permanent exhibition on
Jasenovac is being planned for next year. "There is still a lot of
research to be done," says Slavko Goldstein, who heads the Council
of the Jasenovac Memorial Grounds, which is made up of members of Croatia´s
Jewish, Serbian, and Roma communities and Jasenovac survivors.
- (JTA Staff Writer Peter Ephross in New
York contributed to this report.)
- <http://www.jta.org/page_view_story.asp?intarticleid=10621&intcategoryid=2>
TAGUIEFF
SAUVE LES JUIFS
PAT, le dégueulasse qui veut inverser les signes
de la réalité dans l'esprit des enfants (voir Conseils
de révisions de février 2002), pond un bouquin et tout
ce qu'il trouve comme plumitif pour lui passer la rhubarbe avant de lui
renvoyer le séné, c'est Rat d'équerre, le laquais
de Lanzmann, celui qui se tient derrière le carrosse et qui, à minuit,
se transforme en Minnie petite souris.
-
Taguieff, avertisseur d'incendie
-
-
- LA NOUVELLE JUDEOPHOBIE de Pierre-André Taguieff.
Fondation du 2 mars/Mille et une nuit, 238 p., 12 _ .
- Un constat sert d'amorce au dernier
livre de Pierre-André Taguieff : l'expansion planétaire d'une
déferlante judéophobe de type nouveau, n'épargnant
nullement la France. Le concept de "judéophobie" s'avère
intéressant : ce virulent phénomène se distingue aussi
bien de l'antisémitisme moderne, que du traditionnel et bimillénaire
antijudaïsme chrétien, tout en trahissant des traits communs
avec eux, ses ancêtres. Judéophobie : ce terme peu usité permet
de saisir que cette attitude relaie une longue histoire de haine, tout
en constituant simultanément un phénomène inédit.
- Dans quel contexte politique et idéologique
cette nouvelle judéophobie se déploie-t-elle ? On la rencontre
aussi bien dans une large frange des militants pro-palestiniens que dans "la
mouvance néo-chrétienne humanitaire", dans une bonne
fraction des "nouveaux anti-impérialistes" et autres néo-antimondialistes,
chez des "anarcho-trotskistes", chez des demi-soldes de feu le
communisme, qui substituent dans leur imaginaire le Palestinien au prolétaire,
et chez des "pacifistes". Le conflit israélo-palestinien
et la mondialisation de l'islam favorisent le recyclage de très
anciens fantasmes. Dans ce contexte resurgissent, peu déguisés,
l'idée conspirationniste d'un complot juif mondial (sous l'accusation
d'impérialisme américano-israélien, ou d'impérialisme
sioniste), l'amalgame entre le juif et la finance (en coagulant l'Amérique,
Israël et le capitalisme "mondialisateur"), l'accusation
de crimes contre les enfants (dynamisée par la mise en scène
de la mort du "petit Mohamed" et de la répression de la
seconde Intifada), le cliché de la perfidie (suggérer que
les victimes sont devenues des "bourreaux") et le fantasme du
maillage médiatique pro-sioniste (Drumont et sa "France juive" n'est
pas loin, sauf que, relookée, sa rhétorique est passée à gauche).
L'axe de rotation autorisant cette banalisation de la judéophobie
en la relatéralisant à gauche se situe dans la transformation
progressive d'Israël et du sionisme en repoussoirs absolus. Les voilà démonisés
- satanisés, même des forces de gauche en France, sombrant
dans la pensée magique - à tel point que le mot antisionisme "fonctionne
désormais, dans la plupart des contextes, comme un euphémisme" !
La critique contre l'Etat hébreu est toujours ontologique : l'Etat
d'Israël, coupable d'un "péché originel",
est le seul auquel on dénie le droit d'exister.
- Ce livre prend la figure d'un travail
philosophique qui "désocculte" le vrai, en déchire
le voile : rien n'est plus manifeste que cette judéophobie, rien
n'est plus présent, plus à l'oeuvre chaque heure et en plein
jour, et pourtant rien n'est moins signalé, rien n'est moins regardé,
rien n'est moins commenté. Cette judéophobie opère
au grand jour, ne se masque pas, et pourtant notre société feint
de ne la point voir, ou plutôt, elle la voit pour l'oublier séance
tenante, elle la voit sans la regarder.
- Schématisme et angélisme
- Le travail de Taguieff est une démarche
de vraie philosophie, suivant une méthode platonico-machiavélienne:
contraindre, comme Platon, le regard de son lecteur à se détourner
des ombres et faux-semblants qui le trompent, pour fixer son attention
sur la vérité effective (ou, pour parler machiavélien,
la "verità effetuale"), de ce phénomène
politique. On répute en effet l'antisémitisme mort, limitant
les hétérophobies actuelles au seul racisme anti-Arabes/anti-Noirs.
L'antiracisme demeure prisonnier d'un préjugé invétéré:
antisémitisme et racisme ne peuvent venir que de la droite et de
l'extrême droite. La "verità effetuale" est pourtant
différente de ce rêve politique: l'époque actuelle
s'inscrit en faux contre cette paresse de la pensée qui empêche
de déceler l'ambidextrie de ces pathologies politiques. L'une des
raisons de cette occultation s'élucide: ce phénomène
judéophobe nouveau brouille les schématismes canoniques sur
le racisme et l'antisémitisme. Un angélique rousseauisme
de pacotille organisait un partage en deux camps: les dominants économiques
et politiques avaient intérêt à favoriser ces idées
abjectes, destinées à opprimer une partie de l'humanité,
tandis que les dominés et les humiliés en étaient
forcément exempts. Sur le fond de ce dangereux angélisme
s'opère un vertigineux renversement: l'effet Durban, l'exploitation
de l'antiracisme à des fins antijuives.
- L'antiracisme serait-il sélectif
? La judéophobie nouvelle prospère chez ceux dont il est
estimé, à juste titre, qu'ils sont, dans les banlieues, les
victimes du racisme ordinaire (la quotidienne et hexagonale arabophobie).
La vigilance anti-antisémite réussit fort bien son office,
mobilisant à merveille, quand la judéophobie arrive de l'extrême
droite. Mais elle s'endort, frappée de paralysie, lorsque cette
judéophobie s'exprime par le canal des jeunes de banlieues, beurs
et africains, et, lorsque ses discours deviennent situables à gauche.
Cette judéophobie banlieusarde articule ses compréhensibles
ressentiments de vies en charpie à un climat planétaire (islamisme,
anti-israélisme, anti-américanisme, anti-mondialisme) dont
elle reprend les lieux communs, en les investissant localement. Pourtant,
c'est de ce côté-là de notre vie politique et idéologique
que la judéophobie prolifère désormais - Taguieff
diagnostiquant une accélération, nonobstant sa reformulation,
du passage de la droite à la gauche, de la haine contre les juifs.
- Le nouvel ouvrage de Taguieff s'inscrit
dans la continuité d'un long engagement, à gauche, contre
le racisme, qui, par honnêteté intellectuelle et exigence
d'efficacité, se signale par la mise en question des impasses et
illusions de l'antiracisme classique. Ce livre d'analyse et d'alerte, explosif
et savant, écrit par un avertisseur d'incendie, pourrait éveiller
ses lecteurs, empruntant une destinée de déniaisement politico-intellectuel
semblable à celle qu'emprunta, au début des années
1960, l'ouvrage disruptif de Pierre Fougeyrollas, Le Marxisme en question.
Il y aurait dès lors un avant et un après La Nouvelle Judéophobie.
- Robert Redeker
- Le Monde, 25 janvier 2002
Taguieff, le tripoteur pédomental, va sièger
dans la commission lyonnaise, cf. infra. Il va en prendre plein la tête.
oooOOO§§§OOOooo
LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
-
A Lyon, l'éditeur négationniste nargue ses juges
-
- Sur un site négationniste,
[Lequel ? Lequel ? ] les lecteurs peuvent commander les ouvrages
de Plantin par un chèque à son ordre, et à son adresse
personnelle.
- Lyon de notre correspondant. -- Comment
conjuguer injures et antisémitisme sans risquer de poursuites judiciaires?
L'éditeur négationniste Jean Plantin croit avoir trouvé la
solution. Condamné pour contestation de crime contre l'humanité,
il purge une interdiction d'éditer, mais continue de diffuser ses
ouvrages sans que le parquet de Lyon ne soit parvenu à le sanctionner.
- Diffamant. Théoriquement, Jean Plantin n'avait
plus le droit de publier à compter de juin 2000 (1). Depuis cette
date, il a pourtant sorti trois livres, dont Le Déshonneur de
trois magistrats lyonnais, texte diffamant les juges qui l'ont condamné en
appel (Libération du 24 avril 2000). Les magistrats ont porté plainte
et le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire pour
injure. Plantin a été entendu, le 16 août 2001, par
la police judiciaire, mais a refusé de s'expliquer, les faits étant,
selon lui, prescrits. Le livre indiquait "dépôt légal
octobre 2000", et la justice n'a eu connaissance des écrits
qu'au printemps 2001. Le parquet a classé.
- Restait l'interdiction de publier. Le
nom de Plantin n'apparaît plus en couverture depuis sa condamnation
et le dépôt légal serait effectué, selon le
parquet de Lyon, sous un autre nom à Paris. Plantin refuse de confirmer.
Un site négationniste continue pourtant de vanter les ouvrages qu'il
fait paraître. Les lecteurs peuvent les commander par un chèque à son
ordre, et à son adresse personnelle. Le site indique aussi que la
nouvelle collection prolonge celle que Plantin avait lancée avant
sa condamnation. [Ces grosses nouilles molles sont bien incapables
de donner le nom du site qu'ils épluchent si soigneusement. Pour
une raison bien simple: c'est l'aaargh. Le
site que tout le monde lit en cachette .]
- A peine la précédente
affaire classée, un nouveau livre vient de sortir, Etudes révisionnistes numéro
2. Celui-là ne comporte aucune mention de dépôt légal,
aucun nom, aucune date. Mais il est disponible, comme les autres, à l'adresse
donnée sur le site Internet. "Cela ne vous regarde pas, élude
Jean Plantin. Vous n'avez pas à avoir connaissance de ces livres.
Ce sont des ouvrages privés." Si c'était le cas, le
délai de prescription ne serait pas limité à trois
mois (ce délai est réservé aux délits de presse,
donc aux injures publiques).
- Le parquet a ouvert une nouvelle enquête
préliminaire pour "contestation de crimes contre l'humanité".
Le livre mêle en effet antisémitisme et négation de
l'Holocauste, parlant à de multiples reprises de "mythe" au
sujet de l'extermination des Juifs et des Tziganes. Robert Faurisson, qui
signe une soixantaine de pages, ne se donne même plus la peine de
recouvrir ses délires d'une apparence scientifique. L'ancien historien
lyonnais a été entendu à plusieurs reprises, ces derniers
mois. Installé dans l'Allier, il répond aux enquêteurs
qu'il refuse de "collaborer avec la police de Vichy".
- Insolvabilité. Ras l'Front et le Cercle Marc-Bloch s'indignent
des dernières parutions de Plantin, et s'étonnent que l'éditeur
continue de publier "des ouvrages coûteux", alors que plusieurs
associations attendent toujours les dommages et intérêts qu'il
a été condamné à verser. D'après elles,
Plantin a "organisé son insolvabilité". Il vit
chez sa mère et n'a, officiellement, aucune ressource. Marie-Noëlle
Fréry, avocate de SOS Racisme (association qui a fait condamner
Plantin pour contestation de crime contre l'humanité), vient d'écrire
au procureur de la République et au juge d'application des peines
pour leur signaler la dernière parution. L'avocate leur rappelle
que Plantin est sous le coup d'une peine d'emprisonnement de six mois avec
sursis et mise à l'épreuve. Elle souhaite, "au vu de
cette répétition de délits", obtenir la révocation
de ce sursis.
- (1) La cour d'appel de Lyon a condamné Jean
Plantin le 21 juin 2000. La Cour de cassation a rejeté son pourvoi
le 13 mars 2001.
- Olivier Bertrand
- Libération, 26
janvier 2002.
COUPER DEDANS
-
France probes 'far-right' university
-
- Several Lyon academics have denied aspects
of the holocaust
- A commission set up by the French Government
has begun investigating links between the University of Lyon and the far
right. The commission, consisting of historians and other academics, will
examine how a whole series of professors at the university have denied
aspects of the holocaust, or published openly racist theses.
- The six academics selected by the socialist-led
government will examine records dating back to the late 1970s in an attempt
to determine whether or not Lyon actively recruited people with extremist
views. Launching the commission's work, France's Education Minister Jack
Lang said that no-one wanted to restrict academic freedom, or the autonomy
of individual universities, but that the constitution forbids xenophobia
and holocaust denial, and that this was a greater principle.
- BBC Paris correspondent James Coomarasamy
says the commission has already proved highly controversial, even before
it has begun its work. Two academics refused to head it, while at Lyon
itself there is a feeling that the university has been unfairly represented,
and that the scandals there have been blown out of all proportion. The
commission is being headed by French historian Henry Rousso, director of
the National Center for Scientific Research. In a statement, the Education
Ministry said the purpose of the commission was to "propose an interpretation
based on reliable sources to avoid the double pitfalls of, intentionally
or not, concealing the past and unjustifiably polarizing the issue".
- 13 février 2002.
- <http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/europe/newsid_1815000/1815912.stm>
Les deux universitaires qui ont refusé de faire
le zouave pour complaire à la police politique iraélito-israélienne
sont René Rémond et Serge Bernstein.
PAS MAL,
LANDRIN
-
Jean Plantin, condamné deux
fois pour négationnisme, diffuse ses thèses sur Internet
-
- Lyon -- de notre correspondante. Condamné à deux
reprises pour contestation de crimes contre l'humanité, à de
la prison avec sursis et à des peines d'amende, à propos
du contenu de sa revue Akribeia, Jean Plantin continue à exercer
ses activités de manière souterraine et en toute impunité.
Le négationniste a trouvé en Internet une parade à l'interdiction
de publier qui le frappe. Le site "L'association des anciens amateurs
de récits de guerre et d'holocauste", domicilié à Chicago,
aux Etats-Unis, annonce, en effet, la parution du deuxième volume
d'une revue intitulée Etudes révisionnistes, que
les internautes sont invités à se procurer en adhérant
au Cercle antitotalitaire, pour un minimum de 23 euros, à l'ordre
exprès et à l'adresse de Jean Plantin, à Saint-Genis-Laval,
une commune de l'agglomération lyonnaise.
- "En connaissance de cause "
- Dans le bulletin d'adhésion au
Cercle antitotalitaire, il est noté que les adhérents "recevront
gratuitement le volume II des Etudes révisionnistes (...), une correspondance
privée que vous ne trouverez pas chez votre libraire habituel".
Puis il est ajouté: "Comme son nom l'indique clairement, ce
volume contiendra des arguments de nature révisionniste. Ceux qui
auront adhéré au Cercle antitotalitaire l'auront fait en
toute connaissance de cause et ne seront pas fondés à se
plaindre de son contenu."
- Cette revue de 480 pages accueille notamment
des "textes révisionnistes de Robert Faurisson de 2000 à 2001",
Le Mythe d'une extermination tzigane, par Otward Müller, ou encore
La Chronologie des affaires révisionnistes à Lyon, largement
consacrée aux démêlés judiciaires et universitaires
de Jean Plantin. Présenté comme un livre, avec une couverture
jaune, l'ouvrage ne comporte ni nom de l'imprimeur ni dépôt
légal.
- Pour l'avocate de SOS-Racisme, Marie-Noëlle
Fréry, Jean Plantin enfreint ainsi les dispositions de la loi qui
fait obligation de déposer en double exemplaire l'ouvrage à la
Bibliothèque nationale. L'avocate vient par ailleurs d'écrire
au procureur et au juge d'application des peines pour leur demander de
convoquer Jean Plantin afin de constater sa récidive et de révoquer
son sursis. Le Cercle Marc-Bloch, qui estime que "Jean Plantin
est au centre du réseau négationniste français et
international, qui lui apporte un soutien logistique", demande également
au procureur de la République de Lyon de "prendre les mesures
qui s'imposent pour faire appliquer la loi dans toute sa rigueur et mettre
le réseau de Plantin définitivement hors d'état de
nuire". En avril 2001, SOS-Racisme, Ras l'front et le Cercle Marc-Bloch,
après la publication du premier numéro de la revue, avaient
déjà lancé un appel au parquet pour mettre un coup
d'arrêt aux actes délictueux de Jean Plantin. Mais le parquet
de Lyon avait classé l'affaire sans suite.
- En juin 2001, l'université Lyon-III
avait fini par annuler, onze ans après sa soutenance, la maîtrise
de Jean Plantin, "Paul Rassinier: socialiste, pacifiste et révisionniste",
qui, en dépit de son contenu négationniste, avait obtenu
la mention "très bien". [Nous avons évidemment ce texte]
- Sophie Landrin
- Le Monde du 29 janvier 2002, p. 11
Voir "Conseil de révision "de décembre 2001, Studiare.
E LUGDUNO
LUX
-
Six chercheurs nommés pour
faire la lumière sur les dérives racistes à l'université.
-
- Lyon de notre correspondant. Jack Lang,
ministre de l'Education nationale, doit installer ce matin à Paris
une commission de six chercheurs chargés de "faire la lumière
sur le racisme et le négationnisme" au sein de l'université Lyon-III.
L'équipe sera dirigée par Henry Rousso, directeur de l'Institut
d'histoire du temps présent (IHTP), et spécialiste à la
fois de l'histoire politique et économique du régime de Vichy
et des rapports entre histoire, mémoire, droit et justice. Avant
lui, deux historiens de renom ont refusé de diriger la commission.
Lui-même s'est un peu fait prier avant d'accepter la mission.
- Double écueil. Henry Rousso ne sera pas seul. Il travaillera
avec le politologue Pierre-André Taguieff, l'historienne Annette
Becker, le sociologue Daniel Filatre (spécialiste du fonctionnement
des universités), l'historien suisse Philippe Burrin (spécialiste
de la France de Vichy) et l'historien Florent Brayard (spécialiste
du négationnisme). Ils s'intéresseront à "l'histoire
du problème", avant de proposer une interprétation permettant
d'éviter à l'avenir le "double écueil" de
l'"occultation" et de la "polarisation". Jusqu'à présent,
l'université avait toujours choisi d'occulter, refusant de voir
le problème. Ce qui avait polarisé l'attention. Comme les
autorités continuaient de nier ces dérives négationnistes,
des associations se sont alors chargées de les faire connaître,
plus bruyamment que ne l'auraient fait les mandarins.
- Ainsi, depuis sa création, Lyon-III
-- très marquée par l'extrême droite à sa naissance
-- a permis au Grece, mouvement intellectuel de la "nouvelle droite" française,
de trouver au sein de l'université une caution scientifique. Et
un terrain d'action. Puis elle a validé un nombre significatif de
mémoires très douteux. Certains sont clairement d'essence
négationniste, comme la maîtrise de l'éditeur Jean
Plantin, annulée tardivement (comme son DEA à Lyon-II): une
annulation qui ne s'est faite que sous la pression d'associations. D'autres
mémoires ont pu être soutenus, alors qu'ils se référaient
plus ou moins discrètement aux thèses des "raciologues" nazis,
et cela sans le moindre recul ni la moindre analyse. La commission devra étudier
ces dérives, mesurer leur ampleur et distinguer l'emprise négationniste de
ce qui pourrait relever de simples négligences mandarinales.
- Scories. Aujourd'hui, ces dérives ne semblent
plus avoir cours à Lyon-III. Mais l'université conserve un
gros noyau d'enseignants d'extrême droite, dont les deux principaux
leaders de la région, Bruno Gollnisch et Pierre Vial. Estimant que
la médiatisation "excessive" de ces affaires nuit à l'université lyonnaise,
d'anciens étudiants ou professeurs ont choisi de créer, début
janvier, une Association des amis de Lyon-III, afin de défendre
l'image de l'université. Pour le philosophe François Dagognet, à l'origine
de l'initiative, les affaires négationnistes sont "les scories
de la liberté universitaire". Bref, il faut tourner la
page.
- Olivier Bertrand
- Libération, 11 février 2002.
Les scories vous saluent bien.
TOUS LES
DéTAILS SUR LA GROSSE COMMISSION
Nous avons les documents publiés par le ministère
sur cette commission, y compris les biographies de ces superbes luminaires.
<http://www.education.gouv.fr/presse/2002/racismedp.htm>
LES AHURIS
SONT PAS CHAUDS
-
Le Cercle Marc Bloch: la commission
sur le négationnisme "ne réglera rien"
-
- Lyon, 11 fév (AFP) - Le Cercle
Marc Bloch a mis en doute l'utilité de la commission sur le racisme
et le révisionnisme à l'université Lyon III, mise
en place lundi par l'Education nationale, estimant qu'elle "ne réglera
rien".
- Rappelant qu'il a lui-même "largement
contribué à faire connaître à l'opinion le scandale
de l'infiltration négationniste dans l'université lyonnaise",
le Cercle Marc Bloch estime que la commission "ne réglera rien,
sinon satisfaire l'entre soi universitaire et mandarinal".
- Il ajoute "s'étonner que
le ministre prétende faire toute la lumière sur l'université après
avoir décoré son président de la légion d'honneur,
il y a juste un mois".
- Enfin, il affirme que le président
de la commission, Henri Rousso, "n'a pas les qualités d'impartialité requises
pour conduire une telle mission".
C'est bien sûr. Rousso n'est pas un fanatique
de l'épuration et, en tant qu'historien, il sait que les dossiers
révizos sont solides. Il n'a fait que le minimum exigible dans la
mise en scène de la réprobation anti-révisionniste.
Taguieff, malgré tout, reste un ambigu. Brayard est le genre puceau
timide. Les autres n'y connaissent rien. Cette commission, à notre
humble avis, ne réformera pas l'université, elle n'en a pas
les moyens, mais elle permettra de disqualifier tous les pseudo-gauchistes
lyonnais, ahuris et judéolâtres, dont la gauche officielle
souhaite se débarrasser. Il n'y a qu'à voir comment les socialos
du coin considèrent les emmerdeurs du genre sioniste. On en reparlera
dans une prochaine livraison des "grandes panurgies lyonnaises".
UNE LETTRE
To: <[email protected]>
- Monsieur le directeur,
- J'apprends que vous allez diriger une
commission d'enquête sur les activités révisionnistes
de l'université de Lyon III.
- Il me semblait avoir compris que la
majorité des historiens était hostile à la loi Gayssot.
Ne conviendrait-il donc pas d'abroger cette loi, de rétablir les
critères habituels du travail historique dans ce domaine, de laisser
les étudiants et chercheurs, professionnels ou amateurs, travailler
en toute liberté ?
- Je crains que les activités de
cette commission soient davantage politiques, dans le pire sens du terme,
que scientifiques. Même Mlle Valérie Igounet reconnaît
que les révisionnistes ont fait progresser l'historiographie.
- Autre aspect de la question, nous sommes
mal placés pour donner des leçons de droits de l'homme aux
pays islamistes si nous-mêmes en revenons à des persécutions
contre les révisionnistes qui rappellent celles exercées
contre Galilée et Buffon. Je pose la question de cette abrogation
aux candidats à l'élection présidentielle.
- Claude Courouve, Dr en philosophie,
auteur-éditeur (ISBN 2-86254), Auteur du Vocabulaire de l'homosexualité masculine,
Historien amateur dans le domaine de l'histoire de l'homosexualité en
France
- <[email protected]> 17 Feb 2002 15:49:11 EST
LE GANG DES
LYONNAIS
-
Pierre Vidal-Naquet à Lyon
-
-
-
par Robert Faurisson
-
-
- Ce lundi 25 février, à l'INSA
(Institut national des sciences appliquées) de Lyon-Villeurbanne,
Pierre Vidal-Naquet, historien de la Grèce antique et officier de
la légion d'honneur, prononcera une conférence, organisée
par la Maison d'Izieu, sur "La pseudo-science des négationnistes".
L'hebdomadaire Lyon capitale lui consacre un "portrait",
accompagné de propos recueillis par Raphaël Ruffier (20-26
février, p. 13).
-
- Ceux qu'il blâme et ceux qu'il
loue
-
- Dans ses propos, P. Vidal-Naquet s'en
prend d'abord, au sujet de Jean Moulin, à Thierry Wolton auquel
il a consacré un écrit dont le but, nous confie-t-il en propres
termes, "était de «tuer» intellectuellement Thierry
Wolton".
- Puis, il exprime son aversion pour les
révisionnistes, qu'il appelle des "négationnistes".
A ses yeux, tous ces gens, en particulier Faurisson, ne sont que des "assassins
de la mémoire" et des "fous", définitivement "fous".
- Pour P. Vidal-Naquet, Jean-Paul Allard
est un méprisable "complice des faussaires de l'histoire",
qui a présidé un jury de thèse (celle d'Henri Roques
sur Kurt Gerstein) "alors qu'il ne connaissait rien au problème".
P. Vidal-Naquet se vante d'avoir envoyé à J.-P. Allard (traqué tel
le cerf dans l'hallali) une missive portant : "La question qui se
pose, c'est de savoir si vous êtes plus lâche que bête
ou plus bête que lâche".
- A propos de l'africaniste Bernard Lugan,
il déclare : "Les spécialistes de l'Afrique disent que
ses ouvrages sont nuls, ça, je ne suis pas capable d'en juger".
Et d'ajouter : "Entre autres exploits, [B. Lugan] a déplacé le
lieu de la victoire de Charles Martel".
- Au sujet de Jean Haudry, P. Vidal-Naquet
affirme : "Le fait qu'il reçoive l'éméritat montre
qu'il y a toujours un noyau fasciste à l'intérieur de Lyon
III", université qui, à l'entendre, ressemblerait beaucoup à "un
repaire de nazis".
- Il avance que, dans un récent
passé, le président Goudet et "les autres" étaient
des gens d'extrême droite. Il en appelle à l'épuration
de Lyon III :
- "Il faut faire en sorte
que Lyon III soit peuplée de gens honnêtes. Pour l'instant,
il n'y a pas que des gens honnêtes. Ni Haudry, ni Lugan,
ni Allard ne sont honnêtes intellectuellement. Et jusqu'à présent
la direction [lisons : le président Gilles Guyot] les a
protégés."
-
-
- Pour mener à bien cette épuration,
P. Vidal-Naquet accorde sa confiance à l'Association Hippocampe,
gardienne de la Mémoire. Il accorde également sa totale
confiance à Henry Rousso, que Jack Lang vient de nommer à la
tête d'une commission spéciale chargée de faire la
lumière sur le racisme et le "négationnisme" au
sein de l'université Lyon III et dans l'environnement lyonnais.
Pour ladite association, P. Vidal-Naquet nourrit "la plus grande
estime". Quant à H. Rousso, il assure qu'il le voit "comme
un homme parfaitement sérieux et honorable".
-
- Une conférence pour rien
?
-
- Le journaliste de Lyon capitale lui
demande si ce n'était pas "pour répondre au négationnisme
de Faurisson" qu'il avait, en 1987, publié un livre intitulé : Les
Assassins de la mémoire. P. Vidal-Naquet rectifie: "Pas
pour répondre aux négationnistes mais pour démonter
leur discours. Montrer qu'il ne repose sur rien". Et d'ajouter cette
surprenante réflexion: "Aujourd'hui, cela ne vaut plus la
peine: il y a une masse gigantesque d'études historiques qui ont été publiées
depuis, notamment en Allemagne". Le propos étonne de la part
d'un homme qui s'apprête à prononcer une conférence
sur "La pseudo-science des négationnistes". Le titre
de la conférence ne donne-t-il pas à entendre que le professeur
Vidal-Naquet va, devant son auditoire, précisément "démonter
le discours" de ceux qu'il appelle des "négationnistes" ?
Ou bien faut-il penser vraiment qu'"aujourd'hui, cela ne vaut plus
la peine" ? Sa conférence vaudra-t-elle la peine ?
-
On se répète mais
on ne répond pas
-
- Dans Les Assassins de la mémoire,
le spécialiste de la Grèce antique ne faisait essentiellement
que reprendre une étude qu'il avait publiée en 1980 sous
le titre parlant de "Un Eichmann de papier" (Esprit,
septembre 1980, p. 8-56). Je dois confesser que j'étais cet Eichmann-là.
L'année suivante, sous le titre non moins parlant de "Un
Eichmann de papier. Anatomie d'un mensonge", il reprenait à nouveau
son étude dans un livre intitulé Les Juifs, la mémoire
et le présent (Petite collection Maspero, 1981, p.193-289).
Bref, notre professeur s'est beaucoup répété sans
pour autant, me semble-t-il, trouver de réplique aux arguments
que je lui avais opposés, en 1982, dans ma Réponse à Pierre
Vidal-Naquet (éditions de la Vieille Taupe). Il est vrai,
pour prendre un exemple, qu'à mon argumentation technique d'alors
sur la radicale impossibilité physique et chimique de l'existence
des chambres à gaz nazies, il m'avait, dès 1979, fait,
avec son ami Léon Poliakov et trente-deux universitaires, une
réponse qui m'était apparue comme un acte de capitulation
; il avait, en effet, alors écrit :
- "Il ne faut pas se demander
comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible
; il a été possible techniquement puisqu'il a eu
lieu." (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
-
On ne traduit pas mais on
trahit
-
- Par la suite, tous les documents
qu'il avait cru devoir invoquer afin de prouver l'existence des chambres à gaz
nazies et la réalité d'un programme d'extermination
physique des juifs s'étaient, à l'analyse, révélés
inoffensifs. Si, dans un document allemand apparaissait le mot de "déportation",
P. Vidal-Naquet ou ses amis traduisaient ce mot par... "extermination".
Là où les Allemands parlaient d'une "solution
finale de la question juive" par l'émigration ou l'expulsion
(procès-verbal de la réunion de Berlin-Wannsee, le
20 janvier 1942), on voulait nous faire croire à une solution
finale... par l'assassinat organisé. Là où il était
question de fours crématoires, on nous donnait à voir...
des chambres à gaz d'exécution. Là où figurait
en allemand le mot de "désinfection", le traducteur
faisait surgir... une exécution par le gaz. Là où un
camion à gaz (un gazogène) était dit "spécial",
la traduction créait de toutes pièces... un camion
spécialement équipé pour tuer des juifs.
-
-
On "décode" au
lieu de lire
-
- Mes contradicteurs avaient deux
façons de déformer le sens des documents originaux.
La première, en vogue au procès de Nuremberg, consistait,
pour le traducteur, à froidement altérer le sens des
mots allemands, sans nous prévenir de la manoeuvre. La seconde
revenait à nous avertir de la transformation. Pour cela, on
nous expliquait qu'il ne convenait pas de prendre les mots allemands
au pied de la lettre. Il fallait comprendre que les Nazis ou les
SS, soucieux de ne laisser aucune trace de leurs innombrables crimes,
avaient fait, dans leurs documents, grand usage d'euphémismes
et d'un langage bureaucratique dont seule l'apparence était
inoffensive. Heureusement des historiens sagaces étaient parvenus à déchiffrer
ce langage et, pour l'édification de lecteurs par trop candides,
le traduisaient en conséquence. Ils décodaient. Ils
décodaient très fort. Le procédé de ces
traducteurs très spéciaux était habile car le
lecteur, en pareille circonstance, a toutes chances de se sentir
flatté. Il a été mis dans la confidence. On
ne la lui fait plus. Il s'imagine avoir compris la duplicité teutonne
et les colossales finesses de la bureaucratie allemande. C'est ainsi,
par exemple, que le bon lecteur, instruit par ses bons maîtres,
croit que, dans la langue allemande du IIIe Reich, administrer un "traitement
spécial" doit finement se traduire en français
par ... "liquider". Quant aux historiens allemands d'aujourd'hui,
dûment "rééduqués" et chapitrés,
ils ont acquis le réflexe pavlovien : dans un document datant
du IIIe Reich, ils ont appris à ne plus laisser aux mots leur
sens normal mais à leur trouver une signification cachée.
Maintenant, chez eux, d'instinct, on traduit comme on trahit. Et
P. Vidal-Naquet, trop souvent, de leur emboîter le pas et de
prendre pour argent comptant le produit de leurs manipulations.
-
-
La fausse découverte
des télégrammes
-
- On en a un exemple dans son entretien
avec le journaliste lyonnais auquel, à propos de ce qu'il
appelle la "masse gigantesque d'études historiques qui
ont été publiées depuis [les années quatre-vingt],
notamment en Allemagne", il ose déclarer:
- "On a même
trouvé des télégrammes intérieurs
au Reich, que les Anglais avaient décryptés
et dans lesquels est donné le nombre de victimes de
Treblinka, Maïdanek ou Belzec... Par exemple on sait
maintenant grâce à ces télégrammes
qu'il y a eu 700 000 morts à Treblinka."
-
-
- Le sens commun nous avertit
que, si ces télégrammes avaient constitué pour
de bon une preuve écrite et irréfutable du
génocide des juifs et des chambres à gaz d'exécution
de Treblinka, de Majdanek et de Belzec, les médias
du monde entier auraient, jour et nuit, claironné la
nouvelle tant attendue. Les révisionnistes auraient été enfin
invités à la télévision pour
s'y voir confondre. Or, rien de tel ne s'est produit.
- L'examen des faits confirme
que P. Vidal-Naquet nous la baille belle. D'abord, ces télégrammes
ont été interceptés et déchiffrés
par des spécialistes britanniques il y a environ soixante
ans. A l'époque, les informations qu'ils contenaient
ont dû être immédiatement évaluées
et prises en considération par toutes les parties
intéressées : armée, économie,
propagande, et partagées avec les Américains.
En 1981, tout cela s'est trouvé expliqué dans
l'ouvrage de F.H. Hinsley, British Intelligence in the
Second World War / Its Influence on Strategy and Operations,
Volume Two, Londres, HMSO. Soit dit en passant, on découvre, à la
page 673 du livre en question, la phrase suivante : "There
were no references in the decrypts to gassing" (Dans
les pièces déchiffrées il n'était
pas fait mention de gazage).
-
Errements de deux amateurs
-
- En 2001, deux auteurs,
l'Allemand Peter Witte et le Britannique Stephen Tyas, commerçant
de son état, ont prétendu, comme tant d'autres,
qu'ils venaient d'exhumer un "nouveau document" (sic)
alors qu'il s'agissait d'une pièce depuis longtemps
connue. Leur étude est parue dans le périodique Holocaust
and Genocide Studies (Volume 15, Issue 3 [Winter 2001],
p. 468-486) sous le titre: "A New Document on the Deportation
and Murder of Jews during «Einsatz Reinhardt» 1942" (Un
nouveau document sur la déportation et l'assassinat
des juifs durant l'"Action Reinhardt", en 1942).
P. Witte en a publié un résumé en allemand
dans l'hebdomadaire Die Zeit du 10 janvier 2002 sous
le titre : "«...zusammen 1.274.166». Der
Funkspruch des SS-Sturmbannführers Hermann Höfle
liefert ein Schlüsseldokument des Holocaust" ("...
au total 1.274.166 [juifs assassinés]". Le radio-télégramme
du Commandant SS Hermann Höfle livre un document-clé de
l'Holocauste). Dès le début de leur étude,
les auteurs sont contraints d'admettre qu'en réalité le
document en question n'est pas aussi nouveau que venait de
l'assurer leur titre. Les Britanniques le connaissaient et
l'avaient déchiffré pendant la guerre. Mais,
voilà, nos deux auteurs estiment que le déchiffrement
n'avait été que "partiel". Pour eux,
les Britanniques avaient bien vu qu'il s'agissait de "déportations" mais
il leur avait échappé que ces déportations
signifiaient ... la mort de tous les déportés.
En réalité, les Britanniques avaient noté,
comme on peut le faire aujourd'hui, que le texte allemand
ne parlait que de "Umsiedlung", de "umgesiedelt" et
de "durchgeschleust", c'est-à-dire de "transfert",
de "transférés" et de personnes "passées
par" des camps de transit. Les Britanniques s'en étaient
tenus là et ils avaient bien fait.
-
-
Le serpent de mer de "l'Action
Reinhardt"
-
- Pour accréditer
leur propre version, les deux auteurs se permettent force
spéculations qu'ils présentent, la plupart
du temps, sous la forme d'assertions dénuées
de la moindre preuve. La plus voyante de leurs manières
de procéder réside dans l'affirmation, non
accompagnée de preuves, selon laquelle l'"Action
Reinhardt" désignait une opération massive
de déportation et d'assassinat de juifs qui aurait été ainsi
appelée en hommage à Reinhard Heydrich, mort
le 4 juin 1942 des suites d'un attentat. Or, ainsi que les
documents le prouvent, il s'agissait, en réalité,
d'une opération dont les quatre objectifs étaient
: 1/ le transfert de certaines populations polonaises ou
juives ; 2/l'utilisation de la main-d'oeuvre polonaise ou
juive (parfois dans des camps) ; 3/ l'exploitation de biens
confisqués à ces Polonais et à ces juifs
; 4/ la collecte des valeurs dissimulées ou encore
la saisie d'immeubles (pièce du procès de Nuremberg
PS-4024, qu'on trouve dans le volume XXXIV des documents
soumis au tribunal, aux pages 58-92). L'opération
avait été lancée peu avant la mort du
Protecteur de Bohême-Moravie et ne devait donc rien à son
prénom qui s'écrivait, d'ailleurs, sans le "t" final.
Comme le proposait l'historien Uwe Dietrich Adam, dont nos
deux auteurs ne citent ni le nom ni l'hypothèse, ce
nom de "Reinhardt" "évoque sans doute
plus vraisemblablement celui du secrétaire d'Etat
aux finances, Fritz Reinhardt", patronyme qui s'écrivait
avec un "t" final (Colloque de la Sorbonne de 1982, L'Allemagne nazie
et le génocide juif, Gallimard / Le Seuil, 1985,
p. 259, n. 70). Mais des serpents de mer comme celui de "l'action
Reinhardt ou de "la Conférence de Wannsee" ou
encore du "Témoignage Gerstein" ont la vie
longue.
-
-
Trop d'erreurs
-
- P. Vidal-Naquet a donc
repris à son compte une affirmation sans preuve avancée
par deux auteurs, dont un commerçant britannique,
lesquels, c'est le moins qu'on puisse dire, ont procédé en
amateurs quelque peu présomptueux. Il lui reste à se
repentir d'avoir accordé sa confiance à ces
auteurs comme cela lui est souvent arrivé dans le
passé. Je fais ici allusion à ses palinodies
1/ sur "le piège", où il a reconnu être
tombé, du livre Treblinka (déjà !),
un faux fabriqué par Jean-François Steiner
et Gilles Perrault ; 2/ sur Au nom de tous les miens,
oeuvre non point du faussaire Martin Gray mais de son nègre à gages,
le romancier Max Gallo ; 3/ sur le Journal d'Anne Frank qu'il
a jugé authentique, puis déclaré "trafiqué",
puis, à nouveau, jugé authentique ; 4/ sur
la prétendue innocence du violeur récidiviste
Luc Tangore ; 5/ sur Elie Wiesel qui, dit-il, "raconte
N'IMPORTE QUOI" dans La Nuit à propos
d'Auschwitz, et surtout 6/ sur Jean-Claude Pressac qui le
traite maintenant de "girouette" et qu'à son
tour il traite de "girouette". Je passe sur bien
d'autres palinodies.
-
-
Je propose à P.
Vidal-Naquet un débat public
-
- J'ai souvent proposé à P.
Vidal-Naquet un franc débat public dans les conditions
de son choix. Jusqu'ici il s'est dérobé. Pour
lui, on doit discuter sur le révisionnisme
mais on ne doit pas discuter avec les révisionnistes.
Autrement dit, il se déclare le plus fort mais
il refuse d'avoir à le prouver devant un public.
Aujourd'hui, à l'occasion de sa venue à Lyon,
je lui renouvelle mon offre. La rencontre aura lieu où il
lui plaira. Je suis prêt à en assumer les risques, à la
fois physiques et judiciaires, risques que n'encourt certes
pas mon adversaire. Je lui laisse, comme on dit, l'avantage
du soleil et du vent. A Lyon, la controverse autour du
révisionnisme et non sur le révisionnisme
dure depuis novembre 1978. Elle a connu des développements
spectaculaires dans les médias, dans la vie universitaire
et devant les tribunaux. Elle n'est pas près de s'éteindre.
Les affaires Plantin le prouvent. Or, jamais à Lyon,
le grand public n'a, jusqu'ici, été autorisé à voir
s'affronter face à face, sur le fond même
du sujet, les tenants de l'une et l'autre thèse:
la thèse exterminationniste et la thèse révisionniste.
Il est temps que cesse une si criante anomalie. Quitte, ce
faisant, à défier "une insupportable police
juive de la pensée" (Annie Kriegel), le moment
est venu d'un vrai débat public sur le fond.
Pourquoi pas à Lyon, capitale de la Résistance
et du Révisionnisme ?
-
- 23 février 2002.
oooOOO§§§OOOooo
AAARGH
-
Association des Anciens Amateurs
de Récits de Guerre et d'Holocauste
-
- Die Webseiten sind seit 1996 im Internet
präsent und bieten ein mehrsprachiges "revisonistisches" Angebot.
Für Webspace sorgt Ahmed Rami. Im deutschsprachigen Teil tritt ein
Verein der ehemaligen Liebhaber von Kriegs- und Holokaust-Erzählungen
auf, um vor allem über die behördlichen Maßnahmen gegen "Revisionisten" wie
Germar Rudolf, Günter Deckert und Andreas Röhler zu lamentieren.
Geworben wird für die einschlägigen Veröffentlichungen von
Robert Faurisson und Serge Thion. Eine enge Verbindung besteht auch zu
der Gruppe, die unter dem Namen "La Vieille Taupe" bekannt ist.
Deren Mitglieder sind Pierre Guillaume, Serge Thion und Roger Garaudy.
- AAARGH versucht dem "Revisionismus" ein
seriöses und harmloses Image zu verpassen, indem sie diesen frei von
rassistischer Ideologie darstellen will. Die tatsächlich propagierten
Texte sind dagegen offen antisemitisch und verschwörungstheoretisch.
- "Doch sie alle sind Opfer abgesprochener
und organisierter physischer, intellektueller, gerichtlicher Verfolgung
seitens all derer, die Israel unterstützen und die die politischen,
finanziellen und militärischen Privilegien, die Israel aus der parteiischen
und bruchstückhaften, von den Revisionisten als irrig und täuschend
betrachteten sicht der Geschehnisse des Zweiten Weltkrieges zieht, verteiden."[1]
- Zur Bekräftigung der angeblichen
Harmlosigkeit der angebotenen Texte und um den Eindruck der Ausgewogenheit
zu vermitteln, nahmen die Macher auch immer wieder unter Mißachtung
bestehender Urheberrechte die Veröffentlichungen anderer, seriöser,
Autoren auf ihre Webseiten. Dies hatte schließlich im November 2000
die Kündigung des Vertragsverhältnisses durch den Internet-Provider
von Ahmed Rami zur Folge. Die Webseiten werden seit März 2001 von
der Organisation Vrij Historisch Onderzoek (VHO) unter der Verantwortung
von Germar Rudolf gehostet. Gleichzeitig erhalten die französischen
Negationisten auch Webspace bei Bradley R. Smith eingeräumt. Beide
nutzen die Dienste des Internet-Service-Providers "Hosting4u".
Sämtliche monierte Beiträge erschienen zunächst wieder unverändert
unter den neuen Internet-Adressen, wurden dann aber nach Intervention der
betroffenen Autoren und nach Androhung von rechtlichen Schritten vom Netz
genommen.
- MC
- Anmerkungen:
- 1.Zit.nach: Wilhelm Lasek: "Revisionistische" Gruppen
und Personen im Internet, in: Das Netz des Hasses 1997, S.127
- Quellen: Wilhelm Lasek: in: Das Netz des Hasses 1997,
S.125-127; MC.
- Dokumentationsarchiv des österreichischen
Widerstandes (Hrsg.): Das Netz des Hasses. Rassistische, rechtsextreme
und neonazistische Propaganda im Internet. Deuticke, Wien 1997
On est
dans le dictionnaire!!!!
<http://www.idgr.de/lexikon/stich/a/aaargh/aaargh.html>
TOPOGRAPHIE
DE LA BÊTISE
Ces salauds n'ont pas de musée
de l'holocauste
- "Holocauste, le génocide
nazi et les raisons de sa commémoration". C'est le thème
de la plus grande exposition jamais organisée en Allemagne sur la "solution
finale", qui se tient jusqu'au 9 avril au Deutsches Historisches Museum
de Berlin. Cette exposition, qui s'ouvre aujourd'hui en marge des célébrations
du soixantième anniversaire de la conférence de Wannsee,
où avait été décidée la solution finale,
raconte l'extermination des Juifs sous le IIIe Reich et analyse les modalités
et le pourquoi de sa commémoration, dans les deux Allemagne et dans
le monde après 1945.
- Pour le commissaire de cette exposition,
c'est "la première, depuis soixante ans en Allemagne, qui se
penche de manière aussi exhaustive sur la question".
Il n'existe pas en Allemagne de musée consacré exclusivement à l'Holocauste,
mais une kyrielle de centres de documentation décentralisés,
sur les lieux mêmes de l'Holocauste, a souligné pour sa part
Reinhard Ruruep, président de la Fondation "Topographie de
la Terreur" qui gère l'un de ces centres, situé à l'emplacement
de l'ancien quartier général de la Gestapo à Berlin,
là où le 20 janvier 1942 furent décidées les
modalités de l'extermination des Juifs.
- Comme le rappelle l'exposition, il ne
s'agissait là que de la phase ultime d'une politique entamée
dès 1935 avec les lois de Nuremberg qui officialisaient la mise
au ban de la société des quelque 560.000 Juifs qui résidaient
en Allemagne sous la République de Weimar. Et les premières
exterminations systématiques de Juifs avaient commencé dès
l'automne 1941 sur le front oriental, dans des camions où étaient
injectés des gaz d'échappement.
- Affiches, instruments de mesures comme
des palettes d'yeux en verre destinées à déterminer
la couleur des yeux, certificats de filiations, photos et maquettes
de chambre à gaz documentent, sur un étage, l'horreur
du génocide. Sans concessions, le second étage de l'exposition
montre que la commémoration de l'Holocauste a été biaisée,
après 1945, par des motivations idéologiques ou psychologiques
qui ont beaucoup varié au fil des périodes ainsi que des
deux côtés du rideau de fer.
- L'exposition montre également
comment s'est instaurée progressivement une "ritualisation
de la mémoire" en RFA, après une première période,
dans les années 1950, dominée par la volonté d'oublier
et de "tirer un trait sur le passé". Des photos de profanations
de cimetières juifs et des extraits des livres d'or de la récente
exposition sur les crimes de la Wehrmacht, documentent, pour leur part,
la vivacité des débats qui secouent encore la société allemande,
tandis que les projets de monuments, comme celui du mémorial de
l'Holocauste à Berlin, fleurissent dans l'Allemagne réunifiée.
- AFP du 20 (?) janvier 2002
CHIC ! On va enfin les voir de visu, ces chambres à gaz !!!
CAMEMBERT
ET NUREMBERT
Pas mal de trucs de Nuremberg sont sur
<http://www.courttv.com/casefiles/nuremberg/>
TRAFICS D'ANCÊTRES
Les zolos ont fait tout un plat parce qu'ils avaient
trouvé sur le site de vente aux enchères de Yahoo, une rubrique,
parmi des centaines d'autres, où l'on vendait des objets marqués "nazis".
Il vaut beaucoup mieux trafiquer dans les objets marqués "juifs" qui
sont passablement plus cashers et admis par les plus hautes Zotorités.
On vous conseille donc le site Judaica Sales Online, P.O. Box 55,
St. Martin, Laval, Quebec, Canada H7V 3P4, Tel: (450) 687-0632, Fax: (450)
687-3143. Les collectionneurs apprécieront.
Voici quelques extraits du catalogue:
Antisemitic documents Austria 1922
1 Krone note printed on back in German "The gold
is in the Jewish bank, the shit remains in your hands." $45.00
France, 1930's, Label showing skull and "Out with
the Jews" $30.00
Germany 1930's, Square label with Swastika and German
words "Jews get out" $70.00
Germany 1930's, Apparent front cover of a booklet, showing
Star of David and German Words "Without Quality" indicating that
whoever buys at Jewish establishments, gets poor quality. RARE!!! $85.00
Germany 1941/2, One of a numbered series of gummed labels
published by the Nazi Party in Munich with various diatribes against the
Jews and how they were responsible for all the world's ills. These labels
were stuck on envelopes, windows, forms, etc. $40.00
U.S.A. 1930's, Anti-Semitic sticker showing Jewish merchant.
This sticker is of a type that was commonly given out with chocolates or
cigarettes during the 1920's and 1930's $35.00
Palestine, 1940, Pamphlet in French (typed and miemographed),
outlining goals amd aspirations of the Irgun in Eretz Israel. First we've
seen $40.00
Pour 40 dollars, la propagande des tueurs !!! C'est
donné. Et c'est vendu sur un site juif. Admirable !
<http://www.judaicasales.com/>
JUDEO-TORTIONNAIRES
-
Celui qui donne des leçons
sur le zolo qu'est pas beau
-
- Professor Alan Dershowitz (as we might
have expected) has spoken up vigorously on the subject, but making a rather
unusual point. He says a), torture happens; b), we are better off trying
to regulate torture, which is possible, than attempting to obliterate it,
which is not; therefore, c), we should proceed to legalize it. He has in
mind a "torture warrant." In specific situations, the person
who wishes to resort to torture would phone a judge who would grant a warrant.
What sort of situations? Not, says Dershowitz, torture intended to extract
confessions. No, only what one might call ticking-bomb cases. Muhammad
knows where the bomb is, it is due to go off in three hours and fifty minutes,
and he declines to tell you where it is...
Ces gens sont des moralistes, rappelez-vous le.
DERNIÈRES
NOUVELLES DE MOSCOU
-
Conférence sur le Mondialisme
et le Révisionnisme à Moscou
-
- Organisée par la Barnes Review,
de Washington, en collaboration avec l'"Encyclopédie de la
civilisation russe", de Moscou, une conférence internationale
s'est tenue les 26 et 27 janvier derniers à Moscou sur les thèmes
du Mondialisme et du Révisionnisme. Comme cette conférence
s'est déroulée sans la moindre anicroche, les médias
n'en ont pas pipé mot, alors que si elle avait été interdite,
comme ce fut le cas à Beyrouth, la presse en aurait fait ses choux
gras. V&J était représentée par Jürgen Graf,
président, et René-Louis Berclaz, secrétaire général.
Les orateurs russes ont dénoncé l'emprise croissante du lobby
juif, au détriment d'un peuple russe victime d'un véritable
génocide. Ce grand pays est volontairement tenu dans un état
de division et de semi-anarchie, ceci pour mieux le contrôler et
le dépouiller de ses immenses ressources naturelles. Les questions
relatives au révisionnisme peuvent être discutées librement
en Russie, car la Douma (le parlement russe) a, par trois fois, refusé une
loi réprimant la liberté d'expression, semblable à notre
article 261 bis du Code pénal, que la mafia juive voulait imposer
dans ce pays. Notons que Jürgen Graf, président de V&J,
eut droit à une "standing ovation" méritée,
dans une ambiance d'émotion et d'enthousiasme indescriptible! Pourquoi?
Tout simplement parce que plusieurs écrits de Jürgen Graf ainsi
que les brochures de V&J ont été traduits en russe et
massivement diffusés: en décrivant son expérience
des procès d'opinion en Suisse, Jürgen Graf, qui par ailleurs
parle couramment le russe, a ainsi contribué à ce que la
Russie échappe à une loi-muselière. La Russie a subi
plus de septante ans d'un régime judéo-bolchevique qui a
assassiné près de soixante millions de victimes: elle a déjà fait
l'expérience des procès staliniens et sait ce que signifient
les restrictions à la liberté d'expression. La Providence
a voulu que Jürgen Graf soit condamné en Suisse afin que cet
exemple puisse épargner la Sainte Russie. Mieux que quiconque, Jürgen
Graf est l'illustration vivante du principe qui veut que nul ne soit prophète
en son pays! L'accueil chaleureux et l'écoute attentive dont Jürgen
Graf bénéficie en Russie ne sauraient toutefois occulter
le fait que le président de V&J est contraint de vivre en exil
suite à la condamnation inique qui lui a été infligée
pour avoir fait état des dernières recherches sur l'"Holocauste",
recherches par ailleurs confirmées par la journaliste juive Gitta
Sereny: "Pourquoi donc, dans le monde entier, tous ces gens ont-ils
fait d'Auschwitz une vache sacrée?... Auschwitz était un
endroit terrible -- mais ce n'était pas un camp d'extermination" (The
Times du 29 août 2001).
Bulletin d'information de l'Association Vérité et
Justice, Suisse, No 13, février
2002, p. 1: Voir le compte rendu russe ci-dessous, paru dans la Pravda du
premier février 2002:
-
Les révisionnistes du monde
ont tenu un forum exceptionnel à Moscou
-
- A la veille du forum économique
mondial qui doit s'ouvrir prochainement à New York, une conférence
internationale sur les problèmes historiques dans le monde s'est
tenue à l'Académie des sciences humaines et sociales de Moscou
les 26 et 27 janvier. L'événement est pratiquement passé inaperçu
en Russie, en dépit du caractère exceptionnel de ce forum
et de son organisation remarquable. La conférence internationale était
organisée par les membres fondateurs de la revue américaine Barnes
Review et par la maison d'édition de l'Encyclopédie de
la civilisation russe (Moscou). Le chercheur suisse Jürgen Graf dirigeait
les séances de la conférence.
- Se sont retrouvés à ce
forum des chercheurs, des écrivains et des personnalités
en provenance de Russie, des Etats-Unis, d'Australie, de Suisse, d'Autriche,
de Suède et de Bulgarie. La participation de nombreux révisionnistes
célèbres faisait de ce forum une manifestation exceptionnelle. Les
révisionnistes sont les gens qui doutent de certains faits historiques
de la seconde guerre mondiale. En premier lieu sont concernés
le prétendu Holocauste et le nombre de ses victimes.
- Il y aurait beaucoup à dire sur
chacune des interventions des participants. Parmi les interventions les
plus intéressantes on peut noter celles de l'historien russe Oleg
Platonov, "Mondialisation et Christianisme", du philosophe Alexander
Zinoviev, "Nouvelle étape du mondialisme", du journaliste
américain Christopher Bollen, "Les événements
du 11 septembre et leurs conséquences". Une attention particulière
a été portée à l'intervention du journaliste
américain Michael Piper, "L'assassinat du président
Kennedy", qui a révélé une relation entre le
Mossad, service spécial israélien, et cet assassinat; à l'intervention
de Jürgen Graf, "Treblinka: analyse critique de la version officielle".
Après des recherches effectuées à l'aide d'un appareil
spécial électromagnétique à l'emplacement des
charniers censés contenir les morts des camps de concentration de
Treblinka et de Belzec, la version de ces charniers gigantesques s'est
effondrée: la recherche a révélé que le sol
n'avait pas été remué en ce lieu.
- L'un des participants au forum a déclaré à la
fin qu'il ne pouvait pas comprendre pourquoi toutes les recherches révisionnistes
ne suscitaient chez les juifs que menaces et injures. En effet, les recherches
démontrent que des millions de juifs n'ont pas été tués,
mais qu'ils sont vivants aujourd'hui.
- L'ancien ambassadeur de Yougoslavie
en Russie, Borislav Milosevitch, devait faire une intervention à la
conférence, mais le frère de l'ex-président de Yougoslavie,
malade, n'a pu se déplacer.
- Sergei Yugov
Traduit du russe par Maria Gousseva. Original en russe:
<http://pravda.ru/main/2002/01/31/36367.html>
PER BACCO
! FARCE ITALIENNE
A quoi on s'occupe dans une classe
italienne
- L'élève: Mi chiamo Selina e ho 18 anni. Sto frequentando
l'ultimo anno di ragioneria ed è arrivato il momento di pensare
concretamente al fatto che a giugno dovrò sostenere l'esame di maturità!
Per questo mi sono rivolta a voi. Per quanto riguarda la tesina d'esame
ho già un'idea in mente; vorrei affrontare un tema un po' diverso
dal solito: il Negazionismo. Ho già visitato parecchi siti
che trattano questo argomento e ho già trovato molte informazioni
a riguardo. Ho scritto a voi nella speranza di ricevere delle informazioni
più specifiche in quanto penso che per poter trattare questo tema
io debba essere piuttosto preparata ad esporre e spiegare tutte le tesi
sostenute dai negazionisti e di conseguenza poi confutarle. Grazie 1000
per qualsiasi informazione mi mandiate...
- Le prof: Diamo per scontato che, quando parli di Negazionismo
tu ti riferisca al dibattito sui crimini nazisti, ed in particolare lo
sterminio degli ebrei. Perché, come saprai, la discussione sta ormai
diventando trasversale e riguarda anche la sinistra (sta per uscire da
Mondadori un "libro nero" sul Pci). Il tema che hai scelto
per la tua tesina è in ogni modo assai vasto e ci pare arduo
parlare di tutte le tesi negazioniste e di tutti i loro promotori. Ci permettiamo
di darti un consiglio, che ti può rendere la vita più facile,
pur mantenendo il proposito di illustrare questa discussione. Lavorare
su due autori che sono rappresentativi del negazionismo: Ernst Nolte e
David Irving. [On voit que le prof est un cretino perfetto. Il croit
que le "révisionnisme" est représenté par
Nolte et Irving... ] Entrambi, pur in maniera diversa, Nolte con
un atteggiamento più pacato, se così si può dire,
Irving con posizioni a volte davvero deliranti, rappresentano bene chi
vuole contestare la veridicità di quanto è accaduto nei lager
e di quanto sia stato folle il nazismo. Il resto, in Italia o all'estero, è spesso
ciarpame di bassissimo profilo. Ecco alcuni testi che ti possono
aiutare a capire.
- E.Nolte, "Nazionalsocialismo e
bolscevismo. La guerra civile europea 1917-1945", ed. Sansoni
- E.Nolte, "Controversie. Nazionalsocialismo,
bolscevismo, questione ebraica nella storia del Novecento", ed.Corbaccio
- Moscati e Ottolenghi, "L'irritante
questione delle camere a gas", ed. Bompiani [Cet andouillissimo
n'est même pas capable d'identifier l'auteur de ce livre qui est
Valentina Pisanty ]
- P.P.Poggio, "Nazismo e revisionismo
storico", ed. Manifestolibri. Forse lo avrai già trovato nelle
tue ricerche in rete, tuttavia ti segnaliamo un sito italiano, <www.revisionismo.com> nel quale potrai trovare link su questo
tema.
- <http://www.inclasse.it/inclasse_scheda.php?ID=416>
NUIT CALINE
NUIT CRISTALLINE
-
Did gay affair provide a catalyst
for Kristallnacht?
-
-
-
Kate Connolly, The Guardian
-
- The assassination of a top German diplomat
which triggered Kristallnacht, the organised Nazi pogrom against Jews across
Germany, was not politically-motivated, as commonly believed, but the
result of a homosexual love affair between a Nazi diplomat and a young
Jewish man, according to a leading expert on the Third Reich. Hans-Jürgen
Döscher, considered Germany's foremost authority on the events of
November 9 1938 following the publication last year of his definitive history,
Reichskristallnacht, has gathered scores of documents and eyewitness accounts,
including the diaries of the French writer André Gide, to support
the theory.
- On November 7 1938, Herschel Grynszpan,
a Jew, walked into the German embassy in Paris and shot Ernst vom Rath,
a German diplomat, five times. Vom Rath died two days later. Nazi propagandists
condemned the shooting as a terrorist attack to further the cause of the
Jewish "world revolution", and the pogrom was launched. The attacks
-- called Kristallnacht (crystal night), an ironic reference to
the broken glass left on the streets -- led to the murder of 91 Jews, the
arrests of 26,000 others and the destruction of 177 synagogues. Until now,
it was widely believed that Grynszpan had intended to shoot the ambassador,
Count Johannes Welczek, in protest at the SS's expulsion of his parents
to Poland. But according to Professor Döscher, who teaches modern
history at Osnabrück University, Grynszpan's actions were a spontaneous
expression of anger over the broken promises of his lover, Vom Rath, not
a political gesture.
- In the updated edition of Reichskristallnacht,
due to be published in November, Prof Döscher claims that Vom Rath
was nicknamed Mrs Ambassador and Notre Dame de Paris as a result of his
homosexual antics. He and Grynszpan -- a "boy with a beautiful penetrative
gaze" -- met in Le Boeuf sur le Toit bar, a popular haunt for gay
men in the autumn of 1938 and became intimate.
- Grynszpan, who was in his late teens,
had been living illegally in Paris, and Prof Döscher states that 29-year-old
Vom Rath agreed to use his influential position to secure official papers
for his friend. When Vom Rath went back on his word, Grynszpan reacted
by storming into the German embassy on rue de Lille 78, demanding to see
him, and opening fire on him with a revolver. Grynszpan was arrested and
languished in jail in France until 1940, when he was handed over to the
Nazis, who planned a show trial which would be used to justify the outbreak
of the second world war.
- A combined report from the German foreign,
justice and propaganda ministries in January 1942 declared: "The purpose
of the trial should be to clarify to the German people and the world that
the international community of Jews is to blame for the outbreak of this
war." According to Prof Döscher, when Grynszpan learned of this
motivation for the trial in the early 40s, he revealed the real truth to
his Nazi captors. Fearing embarrassment and humiliation, they then stripped
Vom Rath of his martyrdom and scrapped their plans. Grynszpan was sent
to Sachsenhausen concentration camp and then disappeared. He was declared
dead in 1960.
- Prof Döscher gleaned his previously
unpublished evidence from court archives, reports from the propaganda ministry,
letters, diary extracts, and interviews with diplomats of the time. Most
startling are the diaries of Gide, in which the writer expresses his amazement
that the scandal failed to gain public attention. Vom Rath, Gide wrote, "had
an exceptionally intimate relationship with the little Jew, his murderer".
Referring to the fact that Vom Rath was both gay and had an affair with
a Jew, Gide later said: "The thought that a such highly-thought of
representative of the Third Reich sinned twice according to the laws of
his country is rather amusing." But that was not what amazed him most. "How
is it that the press failed to bring this scandal into the open?" he
asked.
- The Guardian, 31 October 2001
<http://www.guardian.co.uk/international/story/0,3604,583700,00.html>
oooOOO§§§OOOooo
L'affaire
du Vatican ou le dialogue à une voix
«Cette oeuvre théâtrale absurde
contre l'oeuvre pacifique de Pie XII» est une tentative «facile
et extraordinairement cynique» pour chercher un bouc émissaire. «Si
la thèse de Hochhuth était exacte, ni Hitler, ni Himmler,
ni Eichmann, ni les SS ne seraient responsables d'Auschwitz, de Dachau,
de Buchenwald, de Manthausen, de toutes les cruautés qui furent
commises dans chaque pays d'Europe au nom d'un régime diabolique.
Ce serait le Pape Pacelli. Le caractère épouvantable
d'un tel soupçon est inconcevable. Belle façon de "surmonter
le passé."»
L'Osservatore romano, 29 mars 1963, à la sortie de la pièce Le
Vicaire.
Pie XII a sa statue en bronze, avec de grosses lunettes hideuses, dans la basilique Saint Pierre, à Rome, ainsi que sa place devant la place Saint-Pierre et il nous est avis que ceux qui la déboulonneront ne sont pas nés.
A propos de la sortie du film Amen, le journal Le Monde, dans son éditorial
appelle "au dialogue". Mais ceux qui possèdent tous
les éléments pour critiquer et détruire de fond
en comble la thèse du film et de ceux qui le soutiennent au nom
d'intérêts plus ou moins avouables, ne peuvent pas prendre
la parole. Elle leur est déniée par la loi Gayssot. Le "dialogue" se
fera donc à une voix et les menteurs s'exprimeront en tout impunité.
TOUJOURS
UN PEU GAMMEE
-
"Amen", le prochain film
de Costa-Gavras, dont l'affiche scandalise l'Eglise
- L'affiche est signée Oliviero
Toscani, l'ancien publicitaire de Luciano Benetton, aujourd'hui en froid
avec le couturier italien. Sa dernière provocation sera, à partir
du 19 février, sur les murs et façades de cinéma de
Paris et de province: la croix des chrétiens fondue dans le même
graphisme rouge et noir que la croix gammée, cette svastika dont,
dès 1920, Hitler écrivait qu'elle symbolisait la "lutte
pour la victoire de l'homme aryen".
- La croix confondue avec le symbole du
régime nazi: l'affiche du prochain film de Costa-Gavras, Amen --
en salles à partir du 27 février -- qui traite du silence
de Pie XII pendant l'extermination des juifs, fait scandale dans l'épiscopat.
On avait déjà vu des keffiehs sur une croix chrétienne
dans une conférence propalestinienne à Beyrouth. Ou une femme
nue lovée contre le sexe du Christ crucifié sur l'affiche
du film Larry Flynt, traduit en justice en 1996. Mais personne n'avait
encore osé associer ainsi le symbole premier de la foi chrétienne
et celui du régime le plus monstrueux de l'histoire humaine.
- Quarante ans après Le Vicaire,
la pièce de théâtre de Rolf Hochhuth, qui avait soulevé de
nombreuses controverses et dont le film de Costa-Gavras est l'adaptation,
la polémique éclate à nouveau. Réuni en conseil
permanent mardi 12 février, l'épiscopat français a
vu l'affiche de Toscani et prépare une réaction, peut-être
judiciaire. Son secrétaire général, le Père
Stanislas Lalanne, dit au Monde qu'"une telle affiche blesse
gravement la sensibilité des catholiques par un amalgame insupportable
entre la croix du Christ et la barbarie nazie". C'est "une atteinte à la
dignité de tout croyant". L'affiche avait déjà été qualifiée
d'"odieuse", de "perverse", d'"indigne",
samedi 9 à Lyon, lors d'une session des Amitiés judéo-chrétiennes
de France. Ce qui désole l'épiscopat, c'est que l'affiche
de Toscani lui semble décalée par rapport au film de Costa-Gavras.
D'ailleurs, le Père Patrick Desbois, secrétaire du comité des
relations avec le judaïsme, juge qu'il s'agit d'un "bon film". Sans
faire grand cas des progrès de la recherche historique depuis Le
Vicaire (1963), [Quel aveu, mes aïeux... surtout de la part
de ces judéolâtres enragés.. ] Amen a
pour sujet l'insurrection de la conscience morale devant la Shoah,
traité à travers deux figures, l'une, historique, de l'officier
SS de confession protestante, Kurt Gerstein (Ulrich Tukur dans le film),
l'autre, purement fictive, d'un jeune diplomate jésuite, Ricardo
Fontana (Mathieu Kassovitz). Le film met en cause le mutisme de l'Eglise,
mais aussi de tout le monde occidental. Selon l'épiscopat, son affiche
ne servirait pas, en la caricaturant, la compréhension, encore moins
la réconciliation entre juifs et chrétiens. Costa-Gavras
se défend: "Cette affiche n'a aucun caractère délibérément
provocant: elle correspond au problème posé par le film."
- Henri Tincq
- Le Monde, 13 février 2002.
Ce que Tintincq cache soigneusement aux lecteurs du Monde,
c'est qu'au delà de cette mince affaire d'affiche du putassier ex-employé de
Benetton, spécialiste des jolies photos de merdes, il y a un double
scandale: celui des imputations mensongères, frauduleuses et proprement
scandaleuses de Hochhut, vieille chose protestante allemande qui partage
avec certains milieux juifs une rage de destruction de l'Eglise catholique,
et un autre scandale, tout à fait distinct, qui est de prendre ou
sérieux, ou de faire semblant de prendre au sérieux, les
déclaration faites après la guerre, par un malade mental,
ancien chargé d'hygiène publique dans la SS, Kurt Gerstein. Rassinier
fut le premier à lire de près les âneries de Gerstein, à dévoiler
les montages plus ou moins discrets qu'en faisaient les pseudo-historiens,
du genre Poliakov, et à analyser la politique vaticane, sans prévention,
son athéisme le protégeant des prises de partie dans ce domaine
[son livre se trouve en entier sur
le site].
Que cette pièce de 1963, ce tissu de contre-vérités,
de falsifications (un mot que nous n 'employons pas souvent ici) et de
pures et simple conneries de nature politique, retrouve une actualité,
quarante ans après qu'on l'a démonté trame par trame,
est proprement stupéfiant. Cela veut dire que le brouillard d'ignorance
s'est tellement épaissi que les discussions et les efforts d'éclaircissement
qui ont été faits par la génération précédente
ne sont nullement acquis, que tout est toujours sempiternellement à recommencer,
qu'il n'y a pas de culture ni de transmission du savoir. C'est peut-être
finalement la raison d'être de ce site. Un livre, c'est un objet
qui apparaît sur la scène intellectuelle, en paraissant chez
les libraires et qui disparaît parce qu'il a été acquis.
Il laisse des traces chez ceux qui l'ont lu. Mais bientôt, tout disparaît,
emporté par le flot des prétendues "nouveautés".
Alors un site, c'est une proposition de recours, un lieux de savoir disponible
où tant de livres et d'articles survivent à leur disparition
sur papier, ou à leur enfouissement dans les abymes des bibliothèques.
Costa-Gavras est une petit sectaire d'une gauche assez
infâme, celle qui ne peut survivre qu'au prix de la démonisation
des autres, de la prétention au magistère moral pendant qu'elle
fait massacrer tout ce qui lui résiste, des ouvriers de Fourmies
aux péquenots des montagnes de l'Afghanistan, qui ont le tort de
faire paître leurs foutues berbis sur le passage d'un oléoduc
virtuel très important pour les centres de profits de Manhattan
la bombée. Des gens comme ce Costa-Gavras, comme la vieille tante
Gluglu, comme BHV et tant d'autres, sont les maquereaux de la politique
et de l'idéologie impunitaire. Ils touchent pendant que les autres
font le trottoir et se font baiser. Répugnant.
Voir sur la fausse affaire Pie XII le
livre de Rassinier, "l'Opération Vicaire",
[également en pdf] et sur
le maboul Gerstein les travaux d'Henri
Roques, qui met tous les textes sous les yeux.
REMAKE DES
PLAIDEURS
-
La justice examine la demande d'interdiction
de l'affiche du film "Amen"
-
- Des catholiques traditionalistes exigent
le retrait de l'affiche du film de Costa-Gavras, qui fusionne la croix
gammée et la croix chrétienne.
- Que faut-il voir dans l'affiche du dernier
film de Costa-Gavras, Amen, en salles à partir du 27 février
? Un amalgame "insupportable et mercantile" entre la croix du
Christ et la barbarie nazie ou une incitation à poursuivre le débat
sur le silence de l'Eglise face aux crimes du IIIe Reich ? Dans l'hebdomadaire
chrétien La Vie (du 23 février), 23 personnalités
juives jugent "malsain cet amalgame de l'emblème nazi avec
un symbole religieux". En une semaine, la polémique soulevée
par ces cinq lignes rouges sur fond noir s'est déplacée du
Conseil permanent de l'épiscopat français, qui avait trouvé "odieuse" la
superposition de la croix gammée sur la croix chrétienne, à la
première chambre du tribunal de grande instance de Paris, où a été examinée
en référé, mardi 19 février, la demande d'interdiction
de l'affiche, formulée par une association de catholiques traditionalistes.
- Créée et présidée
par un membre du bureau politique du Front national, Bernard Anthony, l'Agrif
(Alliance générale contre le racisme et pour le respect de
l'identité française) se bat depuis quinze ans contre la
pornographie et pour la défense des "valeurs menacées
de notre civilisation". C'est à ce dernier titre que Me Wallerand
de Saint-Just a expliqué comment la "monstrueuse" affiche
constituait une "diffamation à l'égard de tous les chrétiens" ainsi
qu'une "offense gratuite et inutile aux sentiments religieux les plus
respectables". Me Jacques Trémollet de Villers enchaînait à son
tour sur la "douleur injuste"de ces croyants, pour qui "la
croix n'est pas seulement une image": "ce que nous portons sur
notre dos et prions à deux genoux, matin et soir, vous venez l'insulter
pour faire du fric", a-t-il lancé, hors de lui, à l'adresse
du réalisateur et du concepteur de l'affiche, Oliviero Toscani,
ancien publicitaire de Benetton.
- Avec la même ardeur, les deux
avocats de l'association se sont ensuite attaqués aux "accusations
fausses et vigoureusement contestables" du film, qui met en cause
le silence de la hiérarchie catholique lors de l'extermination des
juifs : si le pape Pie XII s'est bien abstenu de "déclarations
publiques extrêmement brutales", c'était pour éviter
que "les persécutions contre les juifs ne redoublent dans toute
l'Europe", détaille Me Wallerand de Saint-Just.
- Un débat historique
- Aux yeux de Me Georges Kiejman, avocat
du réalisateur et de sa société de production, la
réalité historique "éclairée par des études
récentes" est bien différente. "Le pape Pie XII
a été très rapidement informé de l'étendue
du désastre", assure-t-il, soulignant que certains collaborateurs
du pape ont préféré détruire leurs notes personnelles
plutôt que de laisser connaître leur attitude à l'époque.
La superposition des deux croix n'a, quant à elle, rien de nouveau: "Elle
a existé de 1933 à 1945 sans que personne s'en émeuve",
rappelle l'avocat. Avant d'être poursuivie en justice, l'affiche
avait d'ailleurs reçu l'approbation de la ministre de la justice,
Catherine Tasca.
- Déplorant l'absence de représentants
de la hiérarchie catholique à l'audience, le procureur de
la République, Pascal Le Fur, a estimé pour sa part qu'il
ne revenait pas au ministère public de trancher un débat
historique. L'affiche ? "Franchement, je ne me suis pas senti agressé",
confesse-t-il devant une salle bondée, avant de se prononcer contre
son interdiction. "A mon sens, poursuit-il, ceux qui devraient le
plus se plaindre, ce sont les protestants, qui apparaissent d'une lâcheté absolue
dans le film." Seul à n'avoir pas fait part de son sentiment,
le président du tribunal, Jean-Claude Magendie, doit rendre son
jugement jeudi 21 février.
- Alexandre Garcia
- Le Monde, 21 février 2002.
-
La justice rejette l'interdiction
de l'affiche du film "Amen"
-
- L'affiche du dernier film de Costa-Gavras, Amen,
où figurent la croix du Christ et une évocation de croix
gammée, sera maintenue sur les panneaux publicitaires en France.
La justice a en effet rejeté, jeudi, une demande d'interdiction
déposée par une association catholique.
- L'affiche du film Amen, de Constantin
Costa-Gavras, ne sera pas interdite malgré les critiques de personnalités
religieuses et l'action en justice d'une association catholique. La justice
a en effet fait savoir, jeudi 21 février, qu'elle y voyait davantage
un message d'espoir plutôt qu'un amalgame entre nazis et catholiques.
- "Une lecture ouverte de l'affiche
permet d'y découvrir une volonté de briser la croix nazie,
symbole du totalitarisme, et de replanter en terre, comme pour la réhumaniser,
la croix que continue de porter toute une communauté", a estimé le
président du tribunal de Paris, Jean-Claude Magendie. "Seule
une lecture fermée du message (...) peut donner à y voir
l'amalgame dénoncé entre la chrétienté et le
nazisme", a ajouté le magistrat.
- Alors que l'association catholique Agrif
(Alliance générale contre le racisme et pour le respect de
l'identité française et chrétienne) d'un côté,
les producteur, réalisateur et distributeur de l'autre, s'opposaient
sur l'utilité de fondre une croix chrétienne et une croix
gammée, le juge a proposé une autre lecture de cette image énigmatique.
- "L'affiche ne représente
pas une croix catholique prolongée d'une croix gammée",
a dit le magistrat, ajoutant que "l'amalgame entre la croix chrétienne
et la croix gammée n'est nullement patent, quelles qu'aient pu être
les intentions du concepteur de l'affiche", puisque la croix gammée
est incomplète, sa branche inférieure étant déployée
vers le bas.
- "Ça risque de détourner
les gens du film"
- L'Agrif, qui y voyait "une offense
gratuite, inutile et publique aux sentiments religieux les plus respectables",
a donc été déboutée par le juge des référés.
Ce dernier, dans son ordonnance, fait référence à deux
reprises à la déclaration de repentance de l'Eglise de France,
du 30 septembre 1997, par laquelle ses auteurs constataient -- en le déplorant
-- que des évêques avaient pu "acquiescer, par leur silence, à des
violations flagrantes des droits de l'homme et laisser le champ libre à un
engrenage mortifère".
- Soulignant que l'épiscopat français
avait tenu à donner un caractère public, largement médiatisé, à ce
texte, le magistrat en déduit que l'affiche "peut d'autant
moins illustrer une approbation de l'extermination des juifs de la part
de l'ensemble de la communauté catholique".
- "Toute l'attention a été donnée à l'affiche
et je pense que ça risque de détourner les gens du film",
a regretté, jeudi, le réalisateur Costa-Gavras. "Ce
serait très malheureux, parce que le débat se fait avec le
film, pas sur une affiche", a-t-il dit, en précisant qu'il
avait prévu une affiche de remplacement en cas d'interdiction.
- Cette décision s'inscrit dans
une jurisprudence constante. De nombreuses interdictions ont vainement été demandées
depuis une vingtaine d'années : l'affiche du film Ceci est mon
corps, en 2001, la couverture du livre INRI de Bettina Rheims,
montrant une femme torse nu dans la position du Christ en croix en 1998,
l'affiche du film Larry Flynt en 1997, présentant le magnat
du porno américain dans la même position, sur le pubis d'une
femme en string, une couverture de VSD en 1992, montrant une femme
quasiment nue sur une croix, une affiche de Benetton en 1991, représentant
une religieuse et un prêtre s'embrassant sur la bouche. Le seul succès
de l'Agrif en la matière a été l'interdiction, en
octobre 1984, de l'affiche du film Ave Maria, représentant
une jeune fille largement dénudée, attachée à une
croix.
- Le Monde, 22 février 2002. Avec AFP.
-
Rejet de la demande
-
- Pour le président du tribunal,
l'indignation des plaignants relève d'une "lecture fermée" du
message. La jurisprudence civile s'est enrichie, jeudi 21 février,
d'une surprenante notion: celle de la "lecture ouverte" ou "fermée" d'un
support publicitaire, en l'occurrence l'affiche controversée du
dernier film de Constantin Costa-Gavras, Amen, dont une association
de catholiques traditionalistes a réclamé en vain l'interdiction
immédiate devant le tribunal de grande instance de Paris (Le
Monde du 21 février).
- L'Agrif (Alliance générale
contre le racisme et pour le respect de l'identité française
et chrétienne) avait vu, dans l'affiche réalisée par
le photographe italien Oliviero Toscani, une superposition "monstrueuse" de
la croix gammée et de la croix chrétienne constituant une "offense
gratuite et inutile aux sentiments religieux les plus respectables".
L'épiscopat français et plusieurs personnalités de
la communauté juive s'étaient émus de cette "identification
intolérable du symbole de la foi chrétienne avec celui de
la barbarie nazie", selon les propos de Mgr Jean-Pierre Ricard, président
de la Conférence des évêques de France.
- Insensible à l'indignation des
ecclésiastiques, le président du tribunal de grande instance
de Paris, Jean-Claude Magendie, a balayé leurs critiques en estimant,
dans son ordonnance de référé rendue jeudi, qu'elles
relevaient d'une "lecture fermée" du message exprimé par
l'affiche, pouvant "seule donner à y voir l'amalgame dénoncé entre
la chrétienté et le nazisme et à y projeter une volonté de
scandaliser les sentiments religieux de toute une population".
- A ses yeux, "une lecture ouverte" du
dernier coup publicitaire de M. Toscani permet au contraire d'y découvrir "une
volonté de briser la croix nazie, symbole de totalitarisme, et de
replanter en terre, comme pour la réhumaniser, la croix que continue
de porter toute une communauté". Le magistrat en veut pour
preuve le fait que la svastika nazie est "incomplète",
l'une de ses branches n'étant pas coudée "mais déployée
vers le bas". Alors qu'Amen traite du silence observé par
le pape Pie XII face au génocide des juifs, son affiche serait "en
parfaite adéquation avec la pensée actuelle de l'épiscopat
français dans sa déclaration de repentance" prononcée à Drancy
le 30 septembre 1997, estime M. Magendie, qui ne voit aucun "trouble
illicite" justifiant son interdiction.
- "C'est de l'intellectualisme "
- Le président du tribunal serait-il
le seul à pouvoir lire ces cinq lignes rouges sur fond noir encadrant
le visage d'un prêtre et d'un officier nazi ? "Ce n'est plus
du droit, c'est de l'intellectualisme", s'emporte Me Wallerand de
Saint-Just, l'avocat de l'Agrif, désormais persuadé d'appartenir à la
catégorie des "gens fermés, obtus... cons, quoi",
qui, "à la seule exception de M. Magendie", n'auraient
pas saisi toute la portée symbolique de l'affiche. A l'inverse,
l'avocat du réalisateur, Me Georges Kiejman, se déclare "bluffé" par
cette "analyse sémiologique très brillante qui a été beaucoup
plus loin" que la sienne. Cette décision, poursuit-il, "place
d'un coup M. Magendie au niveau des grands présidents du tribunal
de Paris, tels Pierre Bellet ou Pierre Drai". Ce dernier nom est
cité avec la même admiration par les catholiques traditionalistes,
qui lui doivent l'une de leurs premières victoires devant les tribunaux:
en 1984, M. Drai avait interdit l'affiche du film Ave Maria de Jean-Luc
Godard, au prétexte que l'exposition d'une jeune fille nue sur une
croix constituait "un trouble manifestement illicite".
- Alexandre Garcia
- Le Monde, 23 février 2002
ENCORE UN
FILM FERROVIAIRE
-
"Amen": Costa-Gavras
force les silences de l'Eglise
-
- Au-delà de la polémique
suscitée par son affiche, qui superpose la croix chrétienne
et la croix gammée, le film du réalisateur de "Z" évoque,
d'une manière très documentée mais trop romancée,
l'attitude de l'Eglise face à la Shoah.
- Film français de Costa-Gavras.
Avec Ulrich Tukur, Mathieu Kassovitz, Ulrich Mühe, Michel Duchaussoy,
Ion Caramitru, Marcel Iures. (2 h 10.)
- Grâce à l'"effet
affiche", qui a joué à plein, il est à présent
difficile d'ignorer que le nouveau film de Costa-Gavras porte sur l'attitude
de l'Eglise face à l'extermination des juifs, évoquée
autour de deux personnages. L'un, qui a véritablement existé,
est un scientifique incorporé dans la SS, Kurt Gerstein, témoin
de la "solution finale" et qui, au nom de sa foi (protestante),
tenta de faire savoir ce qu'il avait vu pour l'empêcher. L'autre
est un personnage de fiction, jeune prêtre issu du sérail
qui essaie d'alerter le Vatican et d'obtenir du pape une prise de position
publique contre le génocide.
- Ce canevas était déjà celui
de la pièce Le Vicaire, de Rolf Kochhuth, qui fit scandale
en 1963. Pour en faire un film, le cinéaste de Z, son coscénariste,
Jean-Claude Grumberg, et ses interprètes déploient une intense énergie,
et une non moins grande exigence.
- Projet très ambitieux, Amen se
veut porteur de trois tensions de nature différente: la tension
tragique de la catastrophe historique que fut la Shoah; la tension critique
concernant l'attitude du pape (et, au-delà, de l'Eglise catholique,
des Eglises, des puissances - dont les Etats-Unis...) qui ne fit pas tout
ce qui était possible pour interrompre ou freiner la barbarie ;
la tension dramatique mise en place par la composition du récit
et le jeu des comédiens. Mais la mise en scène ne trouve
jamais le point de fusion de ces trois lignes de tension, qui donnerait
forme à une oeuvre de cinéma.
- La manière dont Costa-Gavras évoque
la Shoah est caractéristique de notre temps et de la personnalité du
cinéaste. Notre temps est celui où la question des images
a été retravaillée en profondeur à partir des
enjeux éthiques de la figuration d'Auschwitz. Le caractère
extrême et la singularité de l'extermination raciste -- son
industrialisation -- ont amplifié et dramatisé la réflexion
sur les procédures de la représentation et de la mise en
spectacle : le film fondateur de Claude Lanzmann, Shoah, et les
textes d'André Bazin, de Jacques Rivette, de Jean-Luc Godard, de
Serge Daney ont construit le socle d'une exigence renouvelée, qui
vaut pour toute mise en scène, mais trouve son centre de gravité lorsqu'il
s'agit du génocide nazi.
- A la différence d'un Steven
Spielberg, entièrement voué à la réussite spectaculaire
de son projet, ou d'un Roberto Benigni, qui fait du caractère extrême
de la situation une plus-value pour les effets qu'il recherche, Costa-Gavras
est un cinéaste attentif à ce débat et sensible aux
interrogations morales qu'il entraîne.
- Son film, à la différence
de ceux de ses illustres prédécesseurs, a la décence
de ne chercher aucun happy end. Son oeuvre montre qu'il s'est beaucoup
interrogé sur comment représenter, jusqu'où aller,
etc. En témoigne la scène, reprise du feuilleton Holocauste,
où nous voyons Gerstein observer par un oeilleton la mort de masse
dans les chambres à gaz : scène historiquement impossible,
mais qui symbolise cette "délégation du regard" que
tente le film comme solution éventuelle aux problèmes de
représentation que lui pose son sujet. Ensuite, les effets de flou,
d'éloignement, de distorsion, qui évitent de vraiment montrer
sans y renoncer tout à fait, confirment cet effort pour ne pas céder à l'obscénité d'une
reconstitution frontale de l'extermination et soulignent la difficulté qu'il
y a à trouver des solutions de cinéma qui éviteraient
ces laborieux artifices.
- S'appuyant manifestement sur une
documentation historique considérable, les auteurs du film accumulent
les scènes signifiantes pour problématiser la question de
la responsabilité des institutions et la capacité d'individus à modifier
la marche d'énormes machines politiques. On a pu reprocher naguère à Costa-Gavras
un certain simplisme, rien de tel ici. Le réalisateur tient au contraire à évoquer à la
fois la Shoah elle-même, la veulerie, le cynisme et la haine de ceux
qui la mettent en oeuvre, les renoncements de la population allemande (même
ceux qui, au début du film, s'opposent au meurtre des handicapés
par les nazis). Il souligne aussi la complaisance d'une partie des dignitaires
ecclésiastiques pour Hitler, ainsi que l'obsession anticommuniste
du pape qui le conduit à relativiser les autres questions. Enfin,
il met en avant la trop grande subtilité des jeux diplomatiques
quand l'urgence est à l'action immédiate, et décrit
le statut du témoin au coeur de la tragédie...
- Cette louable ambition de complexité produit
l'effet paradoxal de tendre à tout égaliser, en une sorte
de relativisme de la narration qui se satisferait in fine d'un "c'est
bien embrouillé tout ça...".
- Dans un long entretien accordé au
magazine Synopsis par le réalisateur et le scénariste,
Jean-Claude Grumberg explique : "Il y a deux manières d'envisager
ce type de film. On peut en faire un truc austère et presque universitaire.
Ou un grand spectacle hollywoodien... Il fallait qu'on trouve un entre-deux." [Voir <http://www.6nop6.com/revue/sommaire18.php3> L'entretien n'est pas encore en ligne. ]
Cet "entre-deux" n'existe pas, et Amen est au contraire
la combinaison d'un dossier universitaire et de procédés
de dramatisation hollywoodiens. Il y a pourtant une troisième manière:
inventer la mise en scène qui problématise une situation
complexe et aide chacun à mieux voir pour mieux penser.
- Ni la construction narrative, ni
la réalisation, ni le recours à des "trucs" de
mise en scène ne peuvent s'y substituer. On le voit bien avec ces
plans répétés de trains, alternant wagons fermés
et portes ouvertes sur le vide. La première fois qu'un wagon à bestiaux
vide apparaît, l'image est saisissante, réponse forte à la
question de la figuration de l'extermination. Répétée,
elle devient un "message illustré" (pendant que les trains
emportent leur cargaison humaine vers la mort, au Vatican on discute sans
fin) et un procédé visuel dont l'habileté de gimmick
embarrasse. [Lanzmann a déjà beaucoup donné au
documentaire ferroviaire et le public se lasse ] Et l'interprétation,
intense mais privée de profondeur par le besoin d'aller vite à de
si nombreux thèmes comme par le recours intenable à l'anglais
comme langue commune, reste sans emprise sur le projet.
- Les enjeux évoqués
par le film sont si tragiques qu'à de nombreuses reprises ses séquences
suscitent bien sûr l'émotion. Mais, à l'issue de la
projection, il reste à la fois une impression de trop-plein devant
l'accumulation (le dossier plus le spectacle) et de déception
laissée par l'espace resté vacant entre les deux.
- Jean-Michel Frodon
-
"Le genre de la fiction historique
impose beaucoup de simplifications".
-
- Entretien avec Jacques Nobécourt,
historien, spécialiste des rapports entre le Vatican et l'Allemagne
nazie
- Rédacteur au service étranger
du Monde de 1961 à 1983, correspondant en Italie de 1965 à 1974,
Jacques Nobécourt a suivi la polémique autour du Vicaire de
Rolf Hochhuth, dont il a tiré un ouvrage Le Vicaire et l'histoire.
Il a écrit plusieurs ouvrages d'histoire contemporaine, dont Le
Dernier Coup de dés de Hitler (Prix Historia 1963) et Le
Colonel de La Roque, ou Les Pièges du nationalisme chrétien(prix
d'histoire de l'Académie française 1997).
- Comment expliquez-vous le retentissement
du Vicaire, de Rolf
Hochhuth, qui inspire le film de Costa-Gavras ?
- La pièce arrivait au début
des années 1960, à un moment où la génération
des enfants de ceux qui avaient survécu ou n'étaient pas
revenus, de ceux qui avaient collaboré ou résisté,
commençait à réclamer des comptes à leurs parents.
Rolf Hochhuth s'adressait en particulier aux Allemands qui avaient tous,
ou à peu près, des comptes à régler avec le
régime national-socialiste. En faisant le procès du "silence" de
l'Eglise, il les mettait face à leur propre responsabilité dans
la guerre et le génocide: complicité, résistance ou
indifférence.
- Mais Hochhuth a fait ce travail dans
des conditions jugées insupportables par beaucoup. Pie XII y joue
le rôle du parfait bouc émissaire. Il y est traité d'une
manière telle que le spectateur décharge, sur le personnage
mythique de pape créé par le dramaturge, toute une partie
de son anxiété ou de sa mauvaise conscience. Or, si l'affrontement
entre Pie XII, Gerstein et Fontana sur le thème du silence est la
partie centrale de la pièce, elle n'est qu'une partie d'une réflexion
plus large sur les responsabilités et les complicités dans
l'extermination des juifs.
- Comment interprétez-vous la
reprise de ce thème par Costa-Gavras et son scénariste
Jean-Claude Grumberg ?
- Costa-Gravas et Grumberg assurent qu'ils
ont voulu revenir sur ce passé terrible pour traiter de problèmes
de conscience contemporains face à de tels drames. Les personnages
de Gerstein et de Fontana sont typiques de ces témoins de situations
de guerre et de génocide déchirés par ce qu'ils voient,
qui veulent témoigner et qui, pour témoigner, pour continuer à voir,
sont parfois obligés de se faire complices.
- Regardez les procès de prêtres
et de religieux au Rwanda : certains ont peut-être été coupables
de participation au génocide, mais d'autres étaient des témoins
que l'on a accusés d'avoir été complices.
- Le procès du "silence" de
l'Eglise catholique vous paraît-il bien traité ?
- L'auteur et le réalisateur se
sont indubitablement bien informés. Mais le genre de la fiction
historique impose beaucoup de simplifications, voire de simplismes. Par
exemple, le sens du message du pape de Noël 1942 est très déformé par
la version cinématographique. Pie XII y avait évoqué les "centaines
de milliers d'hommes qui, sans aucune faute de leur part, ont été condamnés à mort
ou à une extinction progressive du seul fait de leur nation ou de
leur race". Comment le spectateur saurait-il qu'Heydrich, chef de
la Gestapo, comprit ce que visait le non-dit pontifical et jugeait "le
message dirigé contre le Nouvel Ordre en Europe, présenté par
le national-socialisme. Il accuse virtuellement le peuple allemand d'injustice
envers les juifs et se fait lui-même le porte-parole des criminels
de guerre juifs". Ribbentrop donna même ordre à son ambassadeur
de protester contre cette rupture de "la traditionnelle attitude de
neutralité" et d'indiquer que l'Allemagne ne manquait pas "de
moyens physiques de représailles" ! [Après ça,
il n'y a plus qu'à retirer le film...]
- Croyez-vous à un progrès
possible de la recherche historique sur cette affaire ?
- Il faut poursuivre les recherches, en
particulier sur les correspondances du pape avec les nonces, Bernardini à Berne,
Valeri à Vichy, mais ira-t-on beaucoup plus loin sur l'établissement
des faits ? Quant à leur interprétation, tout, ou presque,
a été dit. On pourra continuer, avec indignation ou retenue, à traiter
du "silence" de Pie XII, mais la motivation profonde en restera
toujours son secret.
- Les raisons apparentes sont en général
admises : il n'a pas parlé plus fort pour ne pas se priver d'une
possibilité d'assistance plus grande à ceux qui étaient
persécutés. Il l'a fait aussi dans l'espoir que le Saint-Siège
serait associé après la guerre à la préparation
d'un nouvel ordre du monde et que soit évité à l'Allemagne
la capitulation sans conditions dont le nonce à Munich, Pacelli,
avait été le témoin effrayé après la
première guerre mondiale.
- Pour le reste, est-ce faire de l'histoire
que s'étayer sur des hypothèses ? [Tintincq
cause pas vraiment français ]
- Comment répondre à la
question de savoir si des juifs auraient été sauvés
si le pape avait davantage parlé ? Ou de savoir, à l'inverse,
combien il aurait fallu déplorer de représailles s'il avait
davantage protesté ? Les partisans de Pie XII diront toujours
qu'il a plus fait pour les juifs en agissant dans la discrétion
et ses adversaires rappelleront toujours les quelques cas où les
SS ont cédé, comme à Berlin où, en mars 1943,
1500 épouses chrétiennes de conjoints juifs ont fait huit
jours de sit-in devant les bureaux de la communauté juive, dans
la Rosenstrasse, pour obtenir le retour de leurs maris envoyés en
camps. Et ils furent libérés.
- Propos recueillis par Henri Tincq
- Le Monde, 27 février 2002.
<http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3398--264347-,00.html>
LE POINT
DE VUE STALINIEN
-
-
Pie XII, "pape de Hitler"
-
-
-
par Annie Lacroix-Riz
-
- Avec l'appui de Pie XII, l'Eglise
s'engagea activement à l'est de l'Europe dans l'extermination. [Bien
connus, les sonderkommandos de prêtres en soutane ornée
d'une croix gammée et armés de crucifix lance-roquettes,
qui se sont lancés à l'assaut des quartiers juifs!]
- La polémique qui se développe à propos
du film de Costa-Gavras Amen s'est concentrée jusqu'à présent
sur une affiche mêlant la croix catholique à la croix gammée.
Mieux vaudrait aborder le coeur du débat: l'attitude du Saint-Siège à l'égard
de "la destruction des juifs d'Europe" (Raul Hilberg) pendant
la seconde guerre mondiale.
- On lit dans Le Monde (14 février)
que le choix du cinéaste ferait fi des acquis de la recherche depuis
1963. Mais de nombreux travaux sont allés dans le sens de la pièce
de Rolf Hochhuth Le Vicaire et ont prouvé qu'elle contient
peu d'erreurs factuelles. [Affirmation totalement contraire à la
vérité ]
- L'image de Pie XII a-t-elle été définitivement établie
par les Actes et documents du Saint-Siège, sélection
de ses archives de guerre que le Vatican fit effectuer par une équipe
de quatre jésuites comprenant le célèbre Père
américain Graham, et dont le Père français Blet est
le dernier survivant ? Lancée pour apaiser la tempête soulevée
par Le Vicaire, cette publication de dix volumes (1965-1980) a été remise à l'ordre
du jour par un récent résumé du Père Blet (Pie
XII et la seconde guerre mondiale d'après les archives du Vatican,1998).
Elle ne saurait convaincre, les conditions de sa réalisation n'ayant
pu être contrôlées par des historiens. [Surtout
par des "historiens" du genre de cette Riz-Lacroix, esprit partisan
borné s'il en fut ]
- La dernière tentative, une "commission
internationale" paritaire de six historiens juifs et catholiques,
a abouti en juillet 2001 à un échec retentissant : l'obstination
du Vatican d'aujourd'hui à lui refuser l'accès à ses
archives originales l'a conduite à la dissolution après démission
de certains de ses membres, démission suivie d'une polémique
entre ses trois membres juifs et l'Eglise.
- Les "repentances" ne peuvent être
opposées au bilan de près de quarante ans de recherches fondées
sur des fonds originaux -- à défaut de ceux que le Saint-Siège
laisse obstinément fermés. Il fut riche en France et ailleurs
au milieu des années 1960, dominé notamment par Carlo Falconi
(Le Silence de Pie XII 1939-1945, essai fondé sur des documents
d'archives recueillis par l'auteur en Pologne et en Yougoslavie), Saül
Friedlander (Pie XII et le IIIe Reich), Gunther Lewy (The Catholic
Church and Nazi Germany) [Beau représentant du conservatisme
juif américain du type maccarthyste ] et, à un degré moindre
de recherche, Jacques Nobécourt, ancien correspondant du Monde en
Italie ("Le Vicaire" et l'histoire).
- Le débat fut ensuite anéanti
en France, au profit de panégyriques dont le récent ouvrage
du Père Blet offre le meilleur exemple. Ce qui domine en France
n'est pas l'insulte faite aux catholiques d'aujourd'hui, mais le mauvais
cas réservé aux récentes tentatives de recherche:
l'a bien montré l'accueil réservé en 1999 par les
grands médias au livre de John Cornwell, Le Pape et Hitler.
Ce travail, certes insuffisamment approfondi et qui accable le seul
Pie XII en exonérant le reste de la Curie, en particulier Pie XI,
dont le règne couvrit les six premières années des
misères des juifs allemands (sans parler de ceux de l'Europe orientale),
a cependant ajouté quelques pièces au dossier d'Eugenio Pacelli.
- Quel meilleur symbole de la difficulté à s'exprimer
librement en France sur le nonce et secrétaire d'Etat du Vatican
devenu pape que le conflit sur le titre initial de l'ouvrage, Le Pape
de Hitler (Hitler's Pope) ? [Cette crapule stalinienne ose
parler d'une "difficulté à s'exprimer librement en
France, pendant que son camarade de parti, Gayssot, signe des lois liberticides.
C'est le monde à l'envers. ] Car Eugenio Pacelli ne fut
pas le saint torturé par un "drame intérieur d'une
très rare acuité" (Xavier de Montclos) cher à l'historiographie
catholique institutionnelle. Pas davantage le "mouton noir" que
John Cornwell oppose à son prédécesseur Pie XI,
dressé en antinazi. Mis au service de la politique allemande du
Vatican, ce germanophile convaincu était surnommé Tedesco
(l'Allemand) en Italie et en Pologne. Nommé au printemps 1917, à la
demande de Berlin (tant il était considéré comme
sûr), nonce à Munich, il s'y entoura d'une camarilla d'extrême
droite, dans une région dont les traditions antisémites
valaient celles de l'Autriche à laquelle elle appartint jusqu'au
début du XIXe siècle.
- Le Reich assura depuis lors sa carrière.
Pacelli fut lié dès le début des années 1920,
comme le clergé bavarois placé sous ses ordres de fait, aux
groupuscules d'extrême droite qui pullulaient en Bavière:
il fréquentait beaucoup Ludendorff, intime de Hitler, dans ce havre
des terroristes du Reich qui avaient assassiné des ennemis politiques
symbolisant la République de Weimar. L'antisémitisme de l'Eglise
dans l'entre-deux-guerres est avéré, et on ne débat
que sur le fait de savoir s'il demeurait un antijudaïsme ou devenait
un antisémitisme racial (Völkisch). Celui de Pacelli unissait
les deux: sa correspondance bavaroise révèle son obsession
morbide des "juifs galiciens" bolcheviques. Comme tout Völkisch,
il voyait dans chaque juif un bolchevique, et inversement. [ De l'imaginaire
de qui parle-t-on ici ? ]
- Avocat infatigable des droits du Reich
contre Versailles, comme nonce à Munich puis dans le Reich (depuis
1920), puis comme secrétaire d'Etat du Vatican (février 1930),
il contribua largement, avec l'aval de ses supérieurs, Benoît
XV puis (depuis 1922) Pie XI, à la réunification sans exclusive
-- nazis inclus -- de la droite allemande. Il y mit assurément son
empreinte, mais ne fut jamais désavoué pour avoir fait la
carrière spectaculaire des éléments les plus nazis
de l'Eglise autrichienne, allemande ou de toute fraction de nationalité oeuvrant à la
liquidation de l'Europe des traités de 1919-1920. [Très
nombreux étaient ceux, à l'époque, qui pensaient que
les traités de Versailles étaient catastrophiques, comme
le suite l'a démontré...]
- Pacelli, comme Pie XI, connaissait le
sort des juifs du Reich depuis février 1933. Il interdit toute protestation
des Eglises nationales (la française comprise) contre la persécution,
notamment lors du boycott nazi des juifs du 1er avril 1933. Quand Pie XI
posa à Berlin, en septembre 1933, par une note officielle, la question
des juifs convertis (les autres n'intéressant pas Rome), il battit
en retraite dès que le conseiller d'ambassade allemand Klee le pria
de baisser le ton sur cette question "raciale". Devenu pape en
mars 1939, affichant son amour pour le Reich avec des élans qui
ravissaient l'ambassadeur allemand en poste depuis 1920, von Bergen, Pie
XII fut, dans l'exceptionnel poste mondial d'observation du Vatican, immédiatement
informé des atrocités allemandes: non pas à l'été 1942,
lorsque les Américains lancèrent une campagne de presse sur
l'extermination, alors dans sa phase la plus aiguë, mais dès
les premiers jours de l'occupation de la Pologne. [Sortir une ânerie
de cette taille, faut le faire ]
- On a beaucoup traité de ses silences
sur les victimes de l'Axe, populations assaillies, bombardées, Polonais,
juifs, Serbes, malades mentaux allemands assassinés par le régime
avant la guerre, etc. Mais Pie XII parla beaucoup depuis 1939, comme Benoît
XV pendant la guerre précédente: sur "les nécessités
vitales" du Reich, contre l'éventuel bombardement de Rome (depuis
l'été 1940) et, avec des sanglots dans la voix, contre celui
des villes allemandes, depuis 1942, contre la formule de "capitulation
sans conditions" de l'Allemagne projetée en 1943 par les Alliés,
etc.
- Il ne se contenta pas de se taire sur
les massacres ou de faire avec son secrétaire d'Etat, Maglione,
et son collaborateur, Montini, futur Paul VI, des bons mots lorsque les
Américains le prièrent de parler: l'extermination des
juifs était "exagérée par les Alliés" et
n'était pas avérée, il ne pouvait dénoncer
les "atrocités allemandes" sans dénoncer celles
des Soviets, etc. Avec son appui, l'Eglise s'engagea activement à l'est
de l'Europe dans l'extermination: franciscains de Croatie, massacreurs
des juifs et des Serbes, prélats ukrainiens, slovaques, hongrois,
roumains, etc., hérauts de la croisade contre les "judéo-bolcheviques".
Tous furent impliqués dans le pillage des biens des massacrés,
auquel le Vatican donna son aval écrit (en latin).
- Le cas de l'Ouest est mal connu, car
les liens de guerre entre les hiérarchies nationales et Rome n'y
furent pas disséqués après-guerre. Mais comment interpréter
le choix par Pie XII de l'Autrichien pro-nazi Hudal pour négocier
en octobre 1943 avec le commandement militaire allemand la déportation
des juifs de Rome organisée sous ses fenêtres ? "Question
délicate [et] désagréable pour les relations germano-vaticanes",
mais heureusement "liquidée" en moins de deux semaines,
commenta le nouvel ambassadeur du Reich, von Weiszäcker.
- Pie XII assuma doublement le soutien
apporté aux massacreurs. Pendant la guerre, il fêta leurs
représentants, ceux d'Ante Pavelitch en tête. Le texte de
conversion forcée des Serbes, autre génocide croate de la
guerre, ne fut d'ailleurs pas l'oeuvre du chef d'Etat bourreau, mais un
ordre d'inquisition contresigné par le secrétaire de la Congrégation
orientale (contre son gré, la chose est avérée), le
Français Tisserant, qui le reconnut après-guerre.
- Après la guerre, Pie XII organisa
avec Montini et Hudal le réseau de sauvetage des criminels de guerre,
les "Rat Lines", financés par les Etats-Unis, et logea
d'illustres "réfugiés", tels d'anciens ministres
de Mgr Tiso (dont Karel Sidor, auteur de la législation antijuive
de la Slovaquie "autonome" d'avant mars 1939).
- L'ardeur mise par Pie XII à sauver
les bourreaux pour les recycler sur place ou les expédier outre-mer
(via Gênes et son archevêque Siri) constitue une nouvelle preuve à charge
contre "le pape de Hitler".
Ce ramassis de ragots et de contre-vérités,
tirés de quelques livres récents, qui font partie d'une vaste
entreprise de démolition de l'Eglise catholique, déjà bien
avancée, montrent que cette péronnelle trafique le dossier
et se contente de recycler les conneries de la droite américaine,
juive et anti-catholique. Belle alliance du sceptre américain et
du goupillon communiste.
Annie Lacroix-Riz est professeur d'histoire contemporaine à l'université Paris-VII.
Elle a déjà distillé son venin dans un bouquin, Le
Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la
guerre froide, Paris, Armand Colin, 1996, 539 p. C'est surtout une militante du Parti Communiste Français, spécialiste de l'histoire de la CGT, et pour être à la fois "historienne" et militante du PCF, il faut une grande dose de crétinerie. Cette prétendue historienne avait "découvert", il y a quelques années, que les industries chimiques françaises avaient travaillé pour les Allemands pendant la guerre, et avaient livré du "Zyklon B", un insecticide connu depuis des décennies, et fabriqué en France, sous licence allemande depuis 1932, je dis bien "trente-deux". Ces platitudes sont particulièrement du goût d'un primaire mal dégrossi comme Daeninckx, qui en fait ses choux gras (voir
<http://www.amnistia.net/news/enquetes/zyklon/zyklon0.htm>)
C'est donc une enfonceuse de portes ouvertes, une gonzesse pour qui "l'histoire" n'est
qu'un prétexte à vider des querelles de basse politique.
Si des gens comme ça prenaient le pouvoir, ils feraient fonctionner
la guillotine à tour de bras. En attendant ce jour bénit,
ils écrivent dans Le Monde.
Le Monde, 26 février
2002
REFORME
-
«Un demi-silence plutôt
qu'un silence»
-
- Selon l'historien réformé français
Marc-André Charguéraud, qui vient de publier un livre sur
la question, le film de Costa-Gavras s'éloigne trop de la réalité historique.
- Le Temps: Que pensez-vous du film de Costa-Gavras?
- Marc-André Charguéraud: Le cinéaste juge Pie XII avec les yeux
d'un homme du XXIe siècle, et il prend nettement parti contre ce
pape. Cela dit, c'est un très bon film, qui s'avère très
convaincant. C'est pourquoi il est dangereux. En effet, pour un public
non averti, il est difficile de discerner le vrai de l'imaginaire. Or,
trop de personnages sont inventés, trop de situations décrites
n'ont jamais existé, trop de dialogues sortent de l'imagination
de Costa-Gavras. Le film accumule les scènes où le pape se
montre indécis et plus occupé de son faste que des vicissitudes
du monde. Cette façon de présenter les choses ne correspond
absolument pas à l'ascète tourmenté que fut sans conteste
possible Pie XII. Il y a également des citations tronquées.
Par ailleurs, Costa-Gavras suggère à plusieurs reprises que
la politique de Pie XII est favorable à l'Allemagne. C'est absolument
inexact. Dès la déclaration de la guerre, le pape prend
parti de façon répétée et sans équivoque
pour les Alliés par ses messages et ses actions.
- -- Costa-Gavras évoque l'attitude
d'un pape qui s'est abstenu pendant toute la durée des hostilités
de condamner publiquement les crimes nazis contre les juifs. A l'hebdomadaire
français «La Vie», il déclare voir dans le
silence de l'Eglise une «faillite morale». Le silence de
Pie XII peut-il être qualifié ainsi?
- -- Précisons tout d'abord que
le silence dont Pie XII est accusé n'est en aucune façon
une manifestation d'antisémitisme. En Pologne, Hitler a exterminé près
de 2 500 000 catholiques parce qu'ils étaient Slaves, et Pie XII
n'est pas intervenu. Ce qu'il n'a pas fait pour les siens, pourquoi l'aurait-il
fait pour les autres? La priorité de Pie XII était la survie
et la pérennité de l'Eglise. Son action s'inscrit dans cette
logique. Pour lui, c'était un objectif plus important qu'une dénonciation
bruyante mais inefficace des atrocités nazies. Pie XII n'a pas non
plus dénoncé le génocide que les catholiques croates,
les Oustachis, ont commis contre les Serbes orthodoxes en Croatie pendant
la Seconde Guerre mondiale. Or, ce génocide met en cause la conscience
morale de Rome de façon plus sérieuse que les silences de
Pie XII pendant la Shoah. Paradoxalement, ce sont les détracteurs
du Saint-Siège qui, par dessein politique, exagèrent l'empire
moral du pape pour ensuite rendre plus graves encore leurs dénonciations
des manquements moraux de l'Eglise catholique. C'est là une démarche
intellectuelle douteuse. Par ailleurs, faut-il vraiment voir dans la
papauté l'expression de la conscience universelle? Pendant deux
mille ans, l'Eglise s'est édifiée sans toujours respecter
les droits de l'homme tels qu'ils ont été proclamés
en 1948. L'Inquisition et les croisades en témoignent. Cela dit,
le pape aurait dû condamner clairement les crimes nazis, même
si ce geste n'avait pas le pouvoir de changer le cours des choses. Le monde
attendait cette parole, même si rien ne pouvait arrêter Hitler
dans sa folie meurtrière.
- -- Pourquoi alors le pape s'est-il
tu?
- -- En fait, il ne s'agit que de demi-silences.
Pie XII est intervenu à plusieurs reprises et ses déclarations
ont été parfaitement bien comprises par les acteurs de l'époque.
Le pape craignait d'une part un renforcement des mesures de répression
contre les catholiques allemands et, d'autre part, ses moyens d'expression étaient
limités. Les émissions de Radio Vatican ont été brouillées à partir
de 1941. La distribution de l'organe de presse du Vatican, L'Osservatore
romano, était contrôlée par les fascistes. Et les
courriers envoyés aux évêques étaient surveillés.
Ses discours étaient par ailleurs déformés par les
belligérants qui en faisaient des instruments de propagande. De
plus, Pie XII, comme nombre de ses contemporains, a sous-estimé l'ampleur
de la Shoah. Il savait que des centaines de milliers de juifs étaient
exterminés, mais, comme pour les autres témoins, cela
paraissait une histoire incroyable. [D'ailleurs, elle l'est toujours...]
- -- Mais les appels pour que le pape
dénonce les crimes des nazis ont été nombreux. Ils
venaient tant du monde catholique que du côté juif. D'autre
part, les Allemands redoutaient les prises de position du pape. Pie XII
savait donc que sa parole pouvait être une arme importante...
- -- Je n'en suis pas certain. Comme tout
le monde, le pape avait tendance à surestimer les réactions
de Hitler. Il y avait des limites à ne pas dépasser. Et le
fait de condamner publiquement les massacres n'aurait pas mis un terme
aux atrocités nazies. Un dictateur comme Hitler n'était pas
sensible à des condamnations morales. Ceux qui prétendent
que le pape aurait pu faire cesser le génocide par sa simple parole
ont tort.
- -- Pourtant, le film montre comment
la dénonciation publique de l'évêque de Münster,
Mgr Von Galen, contre l'euthanasie des handicapés, réussit à faire
cesser cette pratique. On peut donc légitimement penser que si
la hiérarchie catholique allemande avait protesté tout
aussi vigoureusement contre les atrocités commises contre les
juifs, le pire aurait pu être évité...
- -- Le mouvement contre l'euthanasie
n'a pas été initié par la hiérarchie catholique,
mais par les familles concernées. Par ailleurs, à l'époque
où commence la Shoah, les juifs constituaient une petite minorité,
dont la population allemande ne se préoccupait pas, et dont elle
ne connaissait pas le sort. Quant aux évêques allemands, ils
ne pouvaient demander à la population de se soulever contre les
déportations des juifs. C'était impensable en temps de guerre.
Mais Pie XII aurait dû demander à tous les fidèles
qui en avaient la possibilité d'aider et de secourir les juifs en
détresse.
- -- Pie XII n'élève
aucune protestation au moment où a lieu la déportation
des juifs de Rome. Comment expliquer ce silence alors que la rafle a
lieu sous ses fenêtres?
- --Le pape ne proteste pas publiquement,
mais il intervient par deux canaux auprès des Allemands pour faire
cesser d'autres arrestations. Sur l'ordre de Himmler, il n'y aura plus
de déportation de juifs de Rome. Par ailleurs, de septembre 1943 à la
libération de Rome, plus de 4000 juifs trouveront refuge dans les
bâtiments religieux de la ville. La Gestapo le sait. Ce n'est pas
le moment d'attiser la colère des nazis par des condamnations intempestives.
- Propos recueillis par Patricia Briel.
- Marc-André Charguéraud, Les
Papes, Hitler et la Shoah, 1932-1945, Labor et Fides, 168 p.
- Le Temps, Genève, 27 février 2002.
LUGUWRE
DECOUWERTE
-
Les "porteurs de nouvelles" sur
le génocide des juifs ne furent pas entendus
-
Quelques informateurs ont essayé d'atteindre
les autorités pour infléchir le cours de l'histoire
-
- Dans l'Europe occupée par Hitler,
la persécution, puis le meurtre des juifs furent visibles, à des
degrés divers, et malgré la volonté des nazis de garder "le
terrifiant secret"(Walter Laqueur). La masse des victimes, le nombre
important de ceux qui firent fonctionner, de près ou de loin, la
machine de mise à mort, implique que l'information était à portée
du regard. Il fallait donc d'abord consentir à être spectateur.
Pour que le spectateur devienne témoin, il fallait la volonté de
dire ce qui avait été vu. Pour que les faits perçus
fassent témoignage, puis information, il fallait un début
de compréhension, car "raconter, c'est expliquer" (Antoine
Prost). Voir, tenter de comprendre, faire savoir, parfois au risque de
sa vie, furent les tâches que s'assignèrent ceux que Raul
Hilberg appelle les "porteurs de nouvelles".
- Ils ne furent pas toujours crus;
leurs informations ne débouchèrent pas nécessairement
sur une action. Mais ils furent un certain nombre à prévenir
les juifs de ce qui les attendait; un certain nombre à tenter d'atteindre
les autorités diverses dont ils supposaient, à tort ou à raison,
qu'elles avaient le pouvoir d'infléchir le cours de l'histoire.
- Dans la diffusion de l'information,
la Résistance polonaise joua un rôle essentiel auprès
des alliés. Des rapports sur la situation du pays leur parvinrent
régulièrement dès le début de l'occupation
du pays à l'automne 1939, par le biais de ses courriers: ils rendaient
compte tout à la fois de l'état de l'opinion à l'égard
de la persécution contre les juifs (alors quelque 10 % de la population),
et de la persécution elle-même.
- A partir de 1942, le ton de ces rapports
changea. Alertée par les rumeurs sur les gazages des juifs, à Belzec
surtout, dont Kurt Gerstein fut le témoin oculaire, la Résistance
polonaise s'informa et apporta à Londres des renseignements d'une
grande précision. Nul n'a oublié Jan Karski (de son vrai
nom Jan Kosielewski), témoignant dans Shoah, le film de Claude
Lanzmann. Dans ses mémoires, publiés en 1944, il raconte
comment, à la demande du délégué polonais de
Londres et du commandant de l'armée clandestine, il rencontra à Varsovie,
en octobre 1942, deux éminentes personnalités de la communauté juive,
dirigeant l'une l'organisation sioniste, l'autre le Bund. [C'est
le type même du faux témoin qui ne fait que rapporter des
rumeurs propagées par des militants politiques... ]
- Le dirigeant du Bund, le parti socialiste
juif, Léon Feiner, le chargea d'un message: "Nous voulons que
vous disiez aux gouvernements polonais et alliés que nous sommes
sans défense en face des criminels allemands, que personne ne veut
venir à notre secours. Les chefs de la Résistance peuvent
sauver quelques-uns d'entre nous, mais ils ne peuvent sauver les masses.
Les Allemands n'essaient pas de nous réduire en esclavage, comme
ils le font pour d'autres; nous sommes exterminés systématiquement.
Notre peuple tout entier sera détruit. Un petit nombre sera sauvé,
peut-être, mais les trois millions de juifs polonais sont condamnés."
- Les deux hommes lui proposèrent
de visiter, au risque de sa vie, le ghetto pour contempler "le spectacle
d'un peuple expirant". Ce qu'il fit à deux reprises. Jan Karski
visita aussi les centres de mise à mort de Belzec et de Treblinka.
[C'est absolument faux. La luguwre fait ici un très gros mensonge...] En
novembre, il est à Londres et rapporte ce qu'il a vu. Puis il part
pour les Etats-Unis, où l'ambassadeur du gouvernement en exil fut
si bouleversé qu'il organisa une rencontre avec le président
Roosevelt.
- Si sa description de Belzec pose problème
-- ce qu'il décrit ne correspond pas à ce que nous savons
aujourd'hui, et cela pose le problème de la critique du témoignage
que l'on doit croiser avec d'autres sources, quand elles existent : ce
qu'il pense être Belzec est probablement un camp à proximité de
Lublin -- il n'en reste pas moins qu'il donna à Roosevelt mais aussi
au gouvernement polonais en exil et aux dirigeants des communautés
juives un témoignage sur la destruction des juifs de Pologne. On
sait aussi qu'il ne fut pas compris, que l'information ne fut pas réellement
prise en compte. Le 12 mai 1943, le leader bundiste Zygelbojm, que Karski
avait rencontré à Londres en octobre 1942, se suicidait: "Puisse
ma mort, écrivait-il dans sa dernière lettre, être
un cri contre l'indifférence avec laquelle le monde regarde la destruction
du monde juif, et ne fait rien pour l'arrêter."
- Dans son ouvrage L'Eglise et les
nazis, l'historien américain Michael Phayer établit
le calendrier de l'information sur le génocide des juifs qui parvint
au Vatican, d'octobre 1941, quand Pie XII reçoit les rapports
du chargé d'affaires Guisippe Burzio (Slovaquie), à décembre
1942, quand Mgr Springovics écrit au pape pour lui annoncer que
la majorité des juifs de Riga ont été tués,
en passant pas les informations transmises par l'intermédiaire
de ce porteur de nouvelles capital que fut Gerhardt Riegner, représentant
du Congrès juif mondial en Suisse. [Sa "fonction" explique
le reste..;]
- Reste que si nous savons maintenant
qui furent les porteurs de nouvelles -- parmi eux de nombreux diplomates
--, si, en ce qui concerne les dirigeants alliés, Churchill et Roosevelt
notamment, des études récemment menées grâce à la
très large ouverture des archives permettent d'appréhender
les circuits de l'information et sa réception, ce travail est rendu
impossible pour ce qui concerne le Vatican par la fermeture têtue
de ses archives de la période. [Voici encore un gros mensonge.
On a déjà fouillé une bonne partie de ces archives.
Voir ci-dessous ] Ainsi, nul historien n'a pu, à notre connaissance,
rechercher le rapport de l'officier SS Gerstein sur les opérations
de gazage au camp de Belzec.
- Annette Wieviorka
Parce qu'il n'y en a pas, ce qu'elle est nouille ct'e
gonzesse ! Pas plus que de rapport du baron von Otter dans les archives
du ministère suédois des affaires étrangères.
Parce que personne n'accordait de crédit à un fou manifeste,
mytho jusqu'à l'os, excité malade mental. PERSONNE n'a voulu
ou n'a pu confirmer les dires de cet ostrogoth. Lui, Gerstein, le père
du récit canonique des chambres à gaz. N'est-ce pas là un
fameux paradoxe ???
Le Monde, 27 février
2002.
<http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3398--264350-,00.html>
LES CAVES
DU VATICAN
D'après les journaux, le pape a demandé d'accélérer
le classement des archives pontificales concernant les rapports entre le
Saint-Siège et l'Allemagne. C'est-à-dire qu'il faut verser
aux archives des documents qui sont entassés en vrac et sont donc
plus ou moins introuvables. La totalité des archives concernant le
pontificat de Pie XI (1922-1939) devrait être accessible en 2003, et
celle du pontificat de Pie XII (1939-1958) en 2005. La presse, toujours malintentionnée,
dit que le pape "repousse l'ouverture" des archives alors qu'en
réalité il l'avance de plusieurs dizaines d'années.
Pour les affaires "normales", c'est-à-dire qui ne concernent
pas les juifs, l'ouverture des archives vaticanes a atteint, à l'heure
actuelle, la date de 1922.
LA VIEILLE
TAUPE L'OUVRE
-
Le pacifisme mobilisé et embrigadé au
service de la guerre impérialiste...!
-
-
- C'est dans le courant des années
quatre-vingt-dix, après la guerre du Golf, qu'a été conçu
le projet du film de Costa Gavras, en reprise de la pièce de Rolf
Hochhuth intitulée Le Vicaire. La position (si peu diffusée
par l'Eglise de France) adoptée par le Vatican contre cette guerre
criminelle avait fort mécontenté les tenants du nouvel ordre
mondial américano-sioniste, décidés à détruire
ce qui apparaissait comme l'un des derniers pôles de résistance à leur
emprise totalitaire.
- Le thème du film est simple:
Le Pape Pie XII porterait une responsabilité dans ce qu'il est maintenant
convenu d'appeler le génocide-holocauste-shoah. En ne dénonçant
pas avec suffisamment de fermeté cette atrocité là,
il aurait donc failli au devoir de résistance rétroactif
décrété par les vainqueurs en 1945.
- Il est absolument vrai que le Pape
Pie XII n'a jamais dénoncé ni les chambres à gaz,
ni l'extermination systématique et planifiée des juifs.
- Il a dénoncé avec fermeté toutes
les atrocités résultant de la guerre, et en particulier toutes
les atrocités commises contre les Juifs dont il ait eu connaissance.
Mais il a dénoncé aussi les atrocités commises par
les alliés, et c'est cela, en fait, qui fonde sa dignité et
sa respectabilité, mais lui vaut la haine des bellicistes de tout
poil. Paradoxe supplémentaire, Rolf Hochhuth, protestant, se réclame
lui du pacifisme intégral! Mais ne dénonce jamais le rôle
des Eglises protestantes, infiniment plus engagées au coté du
régime socialiste national que le catholicisme allemand.
- L'affiche provocatrice, qui associe
la croix du Christ à la crois gammée, et le titre du film, Amen renouvellent
l'accusation: Pie XII aurait finalement acquiescé à "l'extermination" des
Juifs.
- Indépendamment de l'instrumentalisation
monstrueuse qui est faite aujourd'hui de la pièce de Rolf Hochhuth,
qu'en fut-il vraiment?
- Nous reproduisons donc le texte intégral
d'un livre publié en 1965 par les éditions de la Table Ronde, L'Opération
Vicaire. Le Rôle de Pie XII devant l'histoire où était
analysée de façon exhaustive et scrupuleuse le rôle
du Vatican pendant la guerre, complété d'un dossier sur la
nouvelle opération en cours, Amen de Costa Gavras.
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de Pierre Guillaume.
L'utile Vincent Truffy de <http://www.lemonde.fr/surlenet> a
fourni, le 26 février, une liste de liens sur cette ridicule affaire:
- Le film de Costa-Gavras Amen, qui dénonce le
silence de Pie XII sur l'Holocauste, devait sortir en salle le 27 février.
- <http://www.amen-lefilm.com>
- Le Vatican donne accès aux allocutions et écrits
publics de ce pape.
C'est du travail de relations publiques. Mais on notera
que l'adaptation de la pièce de Hochhut, en 1963, était due à la
plume de Jorge Semprun, ancien coco, espécialiste du baratinage
autour des camps (il a connu Buchenwald) et menteur subtil. Quand une nouvelle
esbrouffe est montée, il est bien rare de ne pas repérer
Semprun en train de tourner autour.
<http://www.vatican.va/holy_father/pius_xii/index_fr.htm>
En 1998, l'Eglise publiait une déclaration intitulée "Souvenons-nous:
une réflexion sur la Shoah" [texte intégral sur
le site] exprimant ses "regrets" [Note de l'AAARGH: mais niant sa responsabilité collective
dans l'affaire de la persécution des juifs qui a encore besoin de
beaucoup d'études et de recherches, dit le pape.]
<http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3214-5255-149831-,00.html>
La polémique soulevée par ce document a
conduit à la constitution d'une commission composée de six
historiens -- trois juifs et trois chrétiens -- chargés de
déterminer ce que Pie XII connaissait de la "solution finale",
leur source unique étant les volumes des Actes et documents du Saint-Siège
relatifs à la seconde guerre mondiale collationnés par quatre
jésuites nommés par Paul VI en 1964. Le père Pierre
Blet en a publié un abrégé.
<http://www.ilestvivant.com/iev/140/140_26_1.htm>
[et surtout <http://www.editemma.com/iev/141/141_24_1.htm>]
En octobre 2000, estimant qu'ils n'avaient pas les moyens
de mener à bien leur mission avec cette seule source, les historiens
ont remis un rapport préliminaire posant 47 questions nécessitant
l'accès aux archives du Vatican.
<http://www.bnaibrith.org/cpp/randa/vatican.html>
Nous trouvons que ces questions sont, pour la plupart,
justifiées et, si on garde le contexte à l'esprit, pertinentes.
Des questions de ce genre se posent à toutes les autorités
de l'époque dont les archives ne sont pas entièrement accessibles,
et même après qu'elles aient été ouvertes.
Nous voudrions poser ces mêmes questions aux institutions sionistes
pour déterminer quel rôle exact elles ont joué dans
la tragédie qui a abouti à la disparition de millions d'êtres
humains. Quant les sionistes ouvriront leurs archives (y compris celles
de Herzl), alors on demandera aux autres d'en faire autant.
Jean Paul II a décidé, le 20 février
2002, d'ouvrir les archives secrètes du Vatican pour la période
1922-1939 (pontificat de Pie XI) permettant de répondre à quatre
des quarante-sept questions.
<http://www.vatican.va/news_services/press/vis/dinamiche/c0_fr.htm>
La référence n'est pas bonne.
Il ne mentionne pas que l'Université se joint
au chorus de falsificateurs et des marchands d'orviétan en organisant
une "exposition" sur l'aliéné Gerstein, par une ironie
peut-être involontaire puisque Gerstein s'est suicidé, ou a été suicidé, à la
prison du Cherche-Midi, sur l'emplacement de laquelle se dresse aujourd'hui
la Maison des Sciences de l'Homme, lieu de la chose:
- L'Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales ainsi que la Maison des Sciences de l'Homme accueillent l'exposition
consacrée à
- Kurt Gertstein, un résistant
en uniforme SS, du 18 février au 1er mars 2002.
- EHESS 54, bd Raspail 75006 Paris Renseignements
: 01 49 54 25 25
Dame pipi venue en voisine: Pierre Vidal-Roquet.
oooOOO§§§OOOooo
GROßßSSE
FARCßßE ALLEMANTE
Le gouvernement allemand cherchait le moyen, dans sa
sagesse "demokratisch" d'interdire un parti politique légal,
le NPD, dit d'extrême-droite (bien qu'on y trouve des gens d'extrême-gauche
comme Horst Mahler, un ancien de la Fraction armée rouge de Baader-Meinhof).
Ces manoeuvres scélérates ont capoté à dix jours
de l'audience de la cour constitutionnelle de Karlsruhe, quand on a appris
que la plupart des textes "racistes" et des chefs "racistes" qui
allaient témoigner devant la cour étaient des informateurs
de la police. Comme beaucoup de partis trozkystes ou pseudo-révolutionnaires,
comme le parti communiste américain, on s'aperçoit qu'une partie
des dirigeants travaillent pour les flics. On ne s'étonne pas de ces
provocations, mais, du coup, l'interdiction est remise au placard et les
lobbys juifs hurlent au charron, en criant au coup monté. Toute la
presse s'en est fait écho. Voir L'Agence télégraphique
juive [Jewish Telegraphic Agency], qui représente assez
bien la voix des lobbys: <http://www.jta.org/story.asp?id=020128-nazi>
IL A VU
CONSPIRACY
Encore une ânerie sur Wannsee
- Conspiracy up for sale on March 12. That's what HBO told
our librarian when she tried to order it this week.
- I saw the film last night as part of
the First Annual Jewish Film Festival here in San Antonio, Texas.
As far as drama, acting and production go, it is a splendid production.
The lighting, camera angles, lack of background music and characterization
of many of the protagonists is cinema craftsmanship at its very best. Branaugh,
in my opinion, is far too good-looking and charming to have played the
part of the homely, cold fish, Reinhardt Heydrich, and Tucci lacks the
weasely, obsequious character of Eichmann. It fails, however, as an historical
document. No matter how tempting it is to place words into the mouths of
each of the evil persons around that table, it is sheer speculation to
do so. The most powerful -- and perhaps the only -- accurate information
is contained in the few sheets of copy number 16 of the protocol discovered
in Luther's archives.
- The "Docudrama" will, no doubt,
make a wide public aware of the cold, calculating and brutally bureaucratic
machinery that legalized the death of millions. It might be suitable
to illustrate the event, but one must be careful to point out to students that
there is no record of the conversations and that the words put into the
mouths of the actors are purely speculative. The 15-page protocol,
sadly, tells it all.
- Harry W. Mazal OBE H-HOLO 28 janvier
02.
Il pourrait le dire au "Musée de la Tolérance" des
néowisenthaliens de Los Angelès, qui mettent en scène
Wannsee dans leur dernière vitrine.
CHRONOGRAPHES
BYZANTINS
Un lecteur doté de mémoire nous envoie
un passage d'un roman de Roger Peyrefitte, La Fin des ambassades, qui
eut un succès notable quand il sortit en 1953 chez Flammarion.
- L'action se passe pendant la guerre.
Un personnage, Me V. a la parole:
- "... j'ai une certaine connaissance
de l'histoire. Cela me sert, en ce moment, à mettre dans tout leur
jour les mensonges des aboyeurs de Londres et des folliculaires de la résistance.
Nous avons affaire à une meute d'intellectuels qui connaissent,
eux aussi, leur histoire ancienne et moderne et s'amusent à travestir
toutes les horreurs qu'ils y découvrent, pour les faire endosser à nos
bons amis. Ils prétendent, par exemple, que les Allemands étouffent
dans des chambres à gaz les juifs de leurs camps de concentration.
Savez-vous où ces érudits, doublés de plaisantins,
ont déniché cette perle ? Chez Valère-Maxime, qui
raconte qu'Hannibal fit étouffer dans la vapeur des bains les habitants
de Nucerie. Une feuille clandestine s'indigne que les jeunes détenus
de ces mêmes camps servent de mignons aux chefs de camp. Orih
pudor ! Savez-vous où ce torchon puise ce beau détail
? Chez les chronographes byzantins, qui nous disent qu'après la
chute de Constantinople, les jeunes garçons furent jetés
dans les harems des conquérants. [...] Ne viennent-ils pas de dire
qu'outre-Rhin, on brûle les déportés pour faire du
savon ? C'est donner un tour comique à la vieille rengaine de la "drôle
de guerre", que «l'Allemagne n'a pas de savon»".
(p. 265-266)
Voir le comique de cette affaire ! C'était
peut-être plus facile en 1953 que maintenant avec le poids accumulé de
ces sanctifications retartinées sans relâche et sans fin.
DOCUMENTS
INCONSULTABLES
- The release of British government documents
is an annual ritual which attracts journalists and researchers from across
the world. Most of the documents are covered by the "30 Year Rule" which
stipulates that no official paper should be made available for public scrutiny
until 30 years after its original production. Even then, there are numerous
exceptions, notably those involving security and intelligence which are
subject to a "75 Year Rule". Some documents of particular sensitivity
-- such as those concerning the alleged Nazi sympathies of members of
the British royal family during the Second World War -- are not
scheduled for release at any time.
Pourtant cette affaire explique bien des choses inexplicables,
comme par exemple la longue survie de Kim Philby et de ces compagnons d'Oxford
comme taupes soviétiques.
Intelligence, No 396,
21 January 2002, p. 10
GAZ À TOUS
LES ETAGES
Un fasciste en culottes courtes
(texte sic et resic)
- Didier Daeninckx ( assos Reflex), dans
son dernier ouvrage Le gout de la vérité, réponse à Gilles
Perrault démontre que Gilles Perrault (assos Ras l'front) est un
fasciste cammouflé qui déjà en cullotes courtes avait
de mauvaises fréquentations, Dissensus s'est donc
permis d'analyser son cas.
- Gaz à tous les étages
- La Publication par les éditions
Reflex de textes réunis sous le titre Libertaires et "ultra-gauche" contre
le négationnisme apporte d'intéressantes précisions
sur l'évolution du négationnisme, la maladresse de certains,
soupçonnés d'avoir été négationnistes
et surtout, sur la triste dérive de quelques autres, issus de l'ultra-gauche.
- En revanche, le cas du Grand inquisiteur
Didier Daeninckx n'est pratiquement pas abordé, qui nous semble
pourtant assez trouble. D'autant que sa politique de dénonciation
alimente généreusement la polémique sur les négationnistes,
qui en sont forcément les premiers bénéficiaires.
On comprend mal que cet individu qui admet ne connaître l'ultra-gauche
que depuis peu se laisse aller à donner des leçons de morale
et de rectitude politique, dans la mesure où lui-même, relève
du plus plat stalinisme. Cette engeance, qui ne craint aucun ridicule,
s'active à restaurer partout les pratiques policières dont
elle était le défenseur zélé en des temps plus
cléments (pour elle-même). Ces stals se refont même
une virginité en hurlant plus fort que quiconque contre le stalinisme " historique" et
se trouvent souvent les premiers à accéder aux archives soviétiques
si longtemps interdites. Vitupérant le négationnisme, Daeninckx
pourrait s' employer à nous éclairer sur son propre compte,
puisqu'il semble toujours prêt à braquer ses projecteurs sur
les origines des uns et des autres. Le politically correct version Daeninckx
ressemble aux théories esthétiques d'un Jdanov.
- On a tout intérêt à traiter
comme il le convient les Daeninckx oeil-d'après-Moscou et on est
en droit de s'interroger sur la mollesse d'une certaine ultra-gauche qui
n'a pas su dire qu'il s'agissait tout bêtement d'une de ces opérations
de déstabilisaion dont les stals sont coutumiers et dont l' efficacité est
avérée (pensons à la guerre d'Espagne, exemple des
plus connus). Un Guillaume leur permet d accréditer leur opération
de délation: les salopes contribuant au fond au même résultat,
le dernier nommé ayant, non sans habileté, joué un
rôle assez semblable, mais avec d'autres moyens,par rapport à l'ultra-gauche.
Foutant le merdier cherchant à mouiller tout le monde.
- Répondre à la confusion
habilement entretenue par les Daeninckx et les Guillaume, n'implique pas
la création de fronts anti-fascistes et autres couillonnades dont
les stals ont le brevet ! On nous reprochera sûrement de pratiquer
l' amalgame entre stals et nazis, laissons à d'autres le détail
et l'établissement d'une ligne de démarcation. S'il est malsain
de plaisanter comme je le fais sur un sujet aussi sérieux que
le négationnisme, il n'est pas moins douteux d'en exagérer
les ramifications jusqu'à le considérer comme un surgeon
naturel et plein d'avenir de l'ultra-gauche,en utilisant la méthode
paranoïaque d'assimilation: les amis de tes amis sont tes amis. Autrement
dit, puisqu'une minorité ou sein de l'ultra-gauche développa
des thèses révisionniste et négationnistes, toute
l'ultra-gauche est susceptible de contracter le virus, si ce n'est déjà fait.
Nul doute, oeil Daeninckx que tes éditeurs apprécieront à sa
juste valeur ton art des relations publiques, tant qu'il se trouvera des
organes tels que Le Monde pour te servir complaisamment de chambre
d' écho. Le jour où les indics voleront, tu seras chef
d' escadrille.
- En dehors de ton propre cas, relativement
banal et fort trivial, plus sérieuse que l'étalage de potins
aurait été l'étude de ce qui a amené une fraction
de l'ultra-gauche, aussi minime soit-elle, à pousser aussi loin
le bouchon. Elle aurait permis de ramener au grand jour quelques phénomènes
peu analysés, propres à la situation des intellectuels Et
dont George Orwell eut la ferme intuition.
- Dans la perspective de l'extrémisme
c'est assurément le sentiment d'impuissance qui crée le renégat
et c'est dans les époques de reflux de la révolution -- en
Allemagne a la montée du nazisme ou en Italie à celle du
fascisme, par exemple -- que s'opèrent des conversions des plus
spectaculaires, au nom d'une autre révolution (souvent de signe
inverse); d'autant que le passage dans le camp opposé n'implique
pas forcément l'abandon du camp prolétarien !
- Pour choisir un terrain historique moins
tragique, la fin des années 70 signifia pour l'ultra-gauche, en
France au moins, l'entrée dons l'indifférence, l'ébullition
provoquée par Mai 68 était retombée, ce qui se traduisit
symboliquement par l'avènenent du socialisme, la caricature la plus
aboutie de l'idée de gauche.
- Faute de pouvoir développer de
manière plus extrême sa théorie en relation avec une
pratique -- plus ou moins de bâtir une théorie du reflux utilisable
-- l'ultra-gauche dut céder le pas à une méta-critique
(dont Baudrillard est l'exemple le plus significatif, critique grimpant
sur ses propres épaules et qui n'en finit plus de décrire
le (son) vide absolu: cet au-delà du Tout, du spectacle, de l'économie,
du politique, de la modernité, de tout ce qu'on veut. N'ayant plus
affaire qu'à elle- même, elle se meut en un ciel critique
en comparaison duquel le post-hégélianisme décrit
par Marx , dans La Sainte Famille ressemble à un terrain
vague. Cette critique -là appartient à l'université et
n'en sortira jamais, l'ironie c'est qui elle puisse être considéré comme
le nec plus ultra de la théorie révolutionnaire.
- On conçoit que l'ultra-gauche
traditionnelle éprouvât un vif agacement, ses idées
ne suscitant plus grand engouement. (" les thèses de l'ultra-gauche
sur le capitalisme, la démocratie, le communisme et la Gemeinsweisen,
rappela avec humour François-Georges Lavaquerie, rencontraient peu
d'échos"), certains estimant que la place de l'IS. restait à prendre,
bien que tous se défendirent de le dire et parfois même de
le penser!
- Las de parler dans le vide et de ne
plus intéresser qu'eux-mêmes, certains forcèrent le
jeu du dévoilement jusqu'à se convaincre de découvrir
que le mensonge le plus abouti du capital était le "mensonge
juif", visant à justifier le triomphe définitif du capitalisme
après la seconde guerre mondiale, les vainqueurs étant donc
l' Amérique et la puissance de " l'argent juif".
- Derrière ce gratte-ciel théorique.
on aperçoit le vieil et sinistre édifice de l'antisémitisme
de toujours, dont David Bosc nous rappelait tout récemment l'existence,
parlant de "l'antisémitisme anarchiste, peu militant mais fortement
rivé, dès ses origines. "Depuis Proudhon jusqu'aux théoriciens
anarchistes qui "prirent appui sur l'assimilation de "juif" à "grand
Capital" (...) On parlait ainsi du "mouvement socialiste judaïsant" pour
désigner les adeptes de Marx et da Lossalle." (Georges Darien).
Bosc rappelle en outre "à quel point furent proches les socialistes-antisémites,
rangés derrière Drumont,. et les libertaires -- dont certains,
comme Malato et Zévaco. rêvaient d'une coalition." Aujourd'hui,
le vieil antisémitisme se trouve doté d'une nouvelle théorie,
flambante, bien que moins neuve qu'il n'y paraît, assimilant pourtant
certains aspects de la modernité. A force de rechercher le scandale
d'une subversion pour eux introuvable, l'ultra-gauche version Pierre Guillaume,
accoucha d'un vrai scandale, celui , qui rendait inacceptable l'ultra-gauche:
le négationnisme fut son épate-bourgeois. Chez Pierre Guillaume
et quelques ex-ultra-gauchistes le processus est logique: tant que l'on
parle d'eux, on concourt à perpétuer une politique du scandale
où ils ont toujours plus à gagner qu'à perdre. Leur
extrémisme enfin connu leur semblera toujours préférable à leur
obscur passé. [En voilà un gros malin qu'a tout compris... ]
- Découvrant un complot juif à la
racine de tous nos maux et surtout du mensonge global de l'après-
guerre, ils atteignirent à l'insupportable et telle était
leur version de la dialectique qu'ils touchaient là, et enfin, à la
vérité absolue puisque radicalement inacceptable et donc
totalement tue. Les chambres à gaz n'avaient jamais existé,
l'intoxicateur était le juif pardon le sionisme. A force d' effets
de manche et de publicité bien comprise, le clan Guillaume se retrouva
sur le terrain solide, connu, de l'antisémitisme international,
institutionnel et populaire, qui pouvait fort bien s'accommoder de tels
enragés et même y trouver quelque profit, tant ils mettaient
d'acharnement à multiplier les écrits.
- La poignée de révisionnistes
issue de l'ultra-gauche trouva à ses côtes le petit peuple
de la droite extrémiste, pas si petit d'ailleurs quand on considère
son implantation populaire, et pour des gens qui avaient généralement
perdu tout contact avec qui que ce soit (en dehors de leur secte) ce devait être
là un sentiment bien nouveau et très revigorant. Enfin, la
critique déchaînait les passions et trouvait même un
ennemi déclaré. La publicité faite à Faurisson
et le déchaînement d'une gauche bien pensante réclamant
censure et sanctions transforma des délires peu consistants en vérités
extrêmes.
- Plutôt que de se pâmer devant
un tel déploiement d'idées choc et d'engager le combat sur
le terrain à jamais miné des médias, il aurait mieux
valu considérer de près la mutation qui s'était opérée
au sein de nos sociétés. voir comment toute une partie de
la clientèle de la gauche avait pu passer dans le camp opposé --
non que cette gauche fût en quoi que ce soit révolutionnaire,
s'il est utile de le préciser --, comprendre aussi que la diabolisation
du fascisme était une réponse grossière et même
une erreur.
- L'ultra-gauche ne sut pas toujours appréhender
le "mouvement prolétarien" c`est-à-dire aussi le
mouvement interne au prolétariat, non celui qui l'entraînait
mécaniquement vers une issue révolutionnaire. Le temps n'est
plus et n'est jamais aux coquetteries de fonctions: libertaires et ultra-gauchistes
ont accompli tant bien que mal leur tour de XXe siècle, Ils sauront
se fondre dans le mouvement général afin de devenir eux-mêmes
ou disparaître.
- François B. Texte extrait du
numéro 6 de Dissensus
- Voir Le Grain de sable de Fabrice
Trochet:
- <http://www.geocities.com/CapitolHill/1770/dissens.htm>
LE MOISSONNEUR
DES LILAS
Un peuple entier à la faux
- Ecrit en 1947 et réédité en
1992, Cruelles Moissons est enfin traduit en français...
Après Morts pour raisons diverses, de James Bacque, paru
en 1990 aux éditions Sand (aujourd'hui totalement épuisé),
c'est le second livre d'enquête consacré aux exactions perpétrées
par les Américains en Allemagne et dans les camps de prisonniers
allemands installés par les Alliés de 1945 à 1947...
Le sujet est délicat; il pourrait paraître paradoxal mais, à la
lecture de ces enquêtes, il se révèle effrayant...
- Au moment où les USA interdisent
au Tribunal pénal international de montrer les photos des Serbes
déchiquetés par les bombes humanitaires, après le
génocide des enfants d'Irak soumis à un implacable embargo
de vivres et de médicaments, à l'heure où l'on s'interroge
sur la nécessité d'écraser l'Afghanistan sous un tapis
de bombes pour liquider quelques talibans, alors que le Pentagone supprime
de son site Internet les photos des déportés de Guantanamo
et annonce benoîtement la création d'une administration de
la propagande, ce livre se révèle d'une brûlante actualité.
- L'auteur y démontre comment, à partir
du diabolique plan génocidaire de Morgenthau, Roosevelt a planifié la
réduction de l'Allemagne à l'état de "pays
pastoral" volontairement surpeuplé par le rapatriement
forcé des Allemands de Pologne et des Sudètes, et donc
incapable d'assurer son autosuffisance alimentaire; le démantèlement
du capital par la destruction du tissu industriel, le pillage systématique
des propriétés allemandes et le métissage forcé devant
faire le reste pour aboutir à l'extinction de la "race allemande" tant
exécrée... Quand on entend Bush proclamer que les Etats-Unis
doivent diriger le monde, il n'est pas inutile de voir ce que la Grande
Démocratie Américaine (majuscules de rigueur) est capable
de faire subir à ses "ennemis", c'est-à-dire à quiconque
ne collabore pas à son propre asservissement. Le constat présenté par
l'auteur, corroboré par des témoignages d'officiers, de
journalistes, par des déclarations d'hommes politiques reproduites,
est celui de la programmation d'un génocide de près de
vingt millions de personnes civiles et de prisonniers condamnés
aux travaux forcés, détenus dans des camps sans abris et
sans nourriture ou presque, où la mortalité fut effroyable
par inanition ou épidémies. Dans certains camps 25% des
effectifs dans l'année!
- Le camp de Rheinberg pourrait s'enorgueillir
de tristes records supérieurs à celui d'Auschwitz où les
détenus disposaient au moins d'abris en dur et non pas, comme là,
de rares tentes, quand il ne s'agissait pas de trous individuels creusés
dans le sable pour se protéger tant bien que mal des intempéries.
L'obsession d'Eisenhower de chercher à maintenir les rations des
prisonniers au seuil infraliminaire de 800 calories est symptomatique et
attestée par de nombreux témoignages.
- Une page d'histoire soigneusement occultée
qu'il convient de faire revivre si l'on veut éviter que le fameux "devoir
de mémoire" ne devienne sélectif au point d'en être
raciste.
- Comme le souligne Keeling: "Ceux
que nous souhaitons gagner aux principes démocratiques constatent
notre aveuglement et n'éprouvent plus de respect pour leurs prétendus
professeurs. Nous devrons tôt ou tard décider si la démocratie
peut tolérer des doctrines qui la détruisent et, si ce n'est
pas le cas, comment elle peut les arrêter tout en restant une démocratie." A
méditer...
- A l'heure où l'on s'interroge
légitimement sur le statut des prisonniers afghans, où le
gendarme autoproclamé du monde se prépare à légaliser
l'usage de la torture pour les détenus "récalcitrants" lors
des interrogatoires, à l'heure du soutien inconditionnel de George
Bush junior aux pires exactions réitérées des sionistes
en Palestine, la cause paraît bien entendue... Cruelles Moissons est
un titre de 1947 qui fera immanquablement penser à "Moissons
essentielles", le premier nom du plan de la guerre d'Afghanistan rebaptisé "Liberté immuable"...
On constate ainsi que cinquante ans plus tard aucun progrès n'a été fait
dans le traitement du délire messianique qui est vraiment la maladie
honteuse de la politique américaine.
- Cruelles Moissons, un livre important, effrayant par le cynisme
du calcul qu'il démontre, mais très éclairant sur
la politique américaine d'occupation, l'AMGOT (Allied Military Governement
in Occupied Territories), ce "gouvernement militaire des territoires
occupés" que pratique si efficacement l'Israël, cet "exo-cerveau" des
Etats-Unis.
- Saint-Plaix
- Cruelles Moissons, par Ralph Franklin Keeling, Editions Akribéia,
45/3 route de Vourles, 69230 Saint-Geni-Laval. 21 _ franco.
Le Libre Journal, numéro
259, du 28 février 2002, p. 20.
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Edouard Limonov en prison
(rouge-brun, révisionniste
et russe!)
- Edouard Limonov est en prison (cellule
32 / Prison de Lefortovo / Moscou) et risque 20 ans de mitard dans les
geôles russes. Je ne vais vagir tout de suite à l'erreur judiciaire
-- reconnaissons que Limonov, rédacteur en chef d'un brûlot
néo-stalinien élégamment baptisé La Grenade,
[Limonka ] serait bien capable d'avoir voulu fonder, comme l'accusent
les services spéciaux russes, une "organisation terroriste
armée" en vue d'accomplir des attentats sur le territoire du
Kazakhstan.
- Il n'est pas question non plus de cautionner
ici ses douteuses activités politiques -- un communisme national
assumé --, ni de verser des larmes de circonstance; il s'agit simplement
de ne pas détourner la tête au moment où un écrivain,
dont la témérité un peu malsaine et le talent littéraire
ne font aucun doute, risque de subir le même sort que Blanqui dans
un pays où la présomption d'innocence demeure une subtilité occidentale
malmenée.
- Expulsé d'Union soviétique
dans les années 70 pour cause de dissidence -- il trouva alors refuge
dans les milieux d'extrême-gauche --, publié chez Albin Michel,
Ramsay, Le Dilettante, Le Rocher, L'Age d'Homme et Flammarion, ancien rédacteur
pyromane de L'Idiot international, Limonov est aussi citoyen français
depuis 1987 et on s'étonnera donc de la frilosité du consulat
français à Moscou, qui a mis plus de neuf mois à réagir,
alors que Limonov s'est vu infliger des conditions pénibles de détention
(l'accès à des médicaments contre son asthme lui a
ainsi été refusé).
- Après des mois de silence autour
de cette affaire -- rompu seulement par des brèves dans Minute,
No Pasaran et L'Humanité, une pétition, initiée
par la troïka Gofman / Besson / Paucard, circule et a déjà réuni
les signatures de Stéphane Denis, Benoît Duteurtre, Dominique
Gaultier, Gabriel Matzneff, Daniel Picouly, Thierry Séchan, Jean-Paul
Bertrand, Maria Rosanova... Cette initiative ayant été commentée
par la presse, notamment par PPDA sur le journal de TF1, on peut espérer
un dénouement heureux à cette péripétie. D'ici
là, je ne peux qu'inviter les curieux à se (re)plonger dans
les 17 livres du raté lumineux : "Moi, le hargneux, l'agité,
le méchant, qui pense beaucoup à la révolution ou
au terrorisme (...), je me suis préparé un avenir atroce,
je finirai mal, et dans des souffrances horribles, comme a dit le poète. "Je
mourrai dans les souffrances, en prison ou sous la potence".
- Bruno Deniel-Laurent <[email protected]>
- Article publié dans le numéro
5 de Cancer!
-
-
-
Communiqué du comité de
soutien à Edward Limonov
- Edward Limonova été expulsé d'URSS
en 1974 pour "dissidence poétique". Il est aujourd'hui
reconnu comme écrivain dans le monde entier, mais d'abord en Russie
et en France (dont il possède les deux nationalités). Il
est rentré à Moscou en 1993, pour aider à la reconstruction
de son pays natal. Il y a créé le Parti national-bolchévik
et un périodique, Limonka. Le 7 avril 2001, l'écrivain
franco-russe est arrêté par le FSB, organe du ministère
de l'Intérieur. De jeunes militants de son parti sont tombés
dans une provocation. Edward Limonov est enfermé dans la prison
moscovite de Lefortovo. Il allait être libéré le...
11 septembre. Mais le FSB le maintient en détention. Il risque 20
ans de prison.
- La place d'un écrivain qui n'a
ni tué, ni violé, ni volé n'est pas en prison. Sans
adhérer aux idées politiques d'Edward Limonov, ses amis,
ses éditeurs, ses confrères ne peuvent accepter son sort.
Les soussignés demandent au président Vladimir Poutine de
faire libérer Edward Limonov.
- PREMIERS SIGNATAIRES :
- ADG (romancier, journaliste), Christian
Authier (écrivain), Patrick Beaune (DG des Editions Champ Vallon),
Jérôme Béglé (journaliste), Gaston Bellemare
(président Ecrits des Forges / Festival International de la Poésie
- Québec), Jean-Paul Bertrand (PDG des éditions du Rocher),
Patrick Besson (écrivain), Henry Bonnier (écrivain), François
Bousquet (directeur des éditions l'Age d'Homme France), Jean-Christophe
Buisson (journaliste, écrivain), Vladimir Bukovsky (auteur), Jean
des Cars (historien), Anne Coldefy-Faucard (traductrice du russe, Pr. à la
Sorbonne), Philippe Conrad (historien), Gérard Courant (cinéaste),
Bruno Deniel-Laurent (rédacteur en chef de la revue "Cancer"),
Stéphane Denis (Prix Interallié 2001), Françoise Dépée
(chef du restaurant russe "Dominique"), Slobodan Despot (éditeur),
Vladimir Dimitrijevic (fondateur-directeur des éditions l'Age d'Homme),
François Dominique (écrivain, dr de collection), Benoît
Duteurtre (Prix Médicis 2001), Frédéric Dutourd (écrivain),
Francis Esménard (PDG des éditions Albin Michel), Nicolas
d'Estienne d'Orves (journaliste, écrivain), Yvonne Feleppa (éditions
Pétrelle), Olivier Frébourg (écrivain, éditeur),
Christiane Freustié (fondatrice du Prix Jean Freustié), Dominique
Gaultier (fondateur-directeur des éditions du Dilettante), François
Gibault (avocat, écrivain), Alexander Ginzburg (journaliste), Christian
Giudicelli (écrivain, juré du Prix Renaudot), Jean-Cyrille
Godefroy (éditeur), Patrick Gofman (journaliste, auteur), Laurent
Hallier (éditeur), Luce Jame (DG des éditions de Janus),
Anton Koslov (anthropologue), Kosta Kristitch (journaliste, écrivain),
Dominique Leconte (Editions du Scorff), Victor Loupan (journaliste, écrivain,
directeur des éditions des Syrtes), Alain Martin (directeur des éditions
Climats), Gabriel Matzneff (écivain), Noëlle Mouska (directrice éditoriale
d'Atout éditions), Pierre Moustiers (écrivain), Arkady Nedel
(Pr. de philosophie à l'EHESS), Eric Neuhoff (Prix du Roman de l'Académie
française 2001), Milena Nokovitch (écrivain), Anthony Palou
(écrivain), Alain Paucard (écrivain), Rémi Perrin
(éditeur), Jean Picollec (éditeur), Daniel Picouly (Prix
Populiste 2001), Maria V. Rosanova (veuve d'André Siniavski, éditrice),
Maxime Schmitt (producteur), Olga Schmitt (vice-présidente de "Citizen
K"), Thierry Séchan (parolier, écrivain), François
Sorlot (éditeur), Denis Tillinac (écrivain, éditeur),
Guy Trédaniel (éditeur), Dominique Venner (historien)...
- Contact : tél/rép/fax : 01 45 87 37 51
- <http://www.geocities.com/cancer999fr/limonov.htm>
- <[email protected]>
On a parlé aussi de Limonov dans une émission
de Serge de Beketch avec Patrick Gofman, qui a écrit dans Le
Choc du mois, sur Radio-Courtoisie le 31 janvier 2002. Gofman est un
ami de Limonov, né Savienko, en Ukraine, en 1943, fils d'un officier
subalterne du KGB et auteur de 33 livres, dont 17 parus en France, chez
de nombreux éditeurs.
Une délégation de l'aaargh a rencontré Limonov
en 2000 à Moscou. Ce fut un moment très amical, chaleureux
au cours duquel l'écrivain franco-russe a montré qu'il entendait
bien mener une action de nature exclusivement politique. Il faisait observer, à partir
de plusieurs cas concrets de militants mis en taule en province, dans des
conditions totalement exorbitantes de la législation russe, qu'il
n'y avait pas, malgré les apparences réformistes ou modernisantes,
de véritable droit en Russie, que l'arbitraire était toujours
le principe dominant du pouvoir. Il décrivait une situation, pour
les opposants comme lui, où règnait le plus traditionnel
des "organes", la police politique, toujours aussi présente
que dans le passé. Son cas allait, l'année suivante, fournir
une illustration claire de la vérité de ses affirmations.
Nous nous joignons, bien évidemment à cette
campagne visant à faire sortir l'ami Limonov de prison. Il est victime
d'un procès d'opinion.
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LE BON REVISIONNISME
EST TOUJOURS CELUI DU VOISIN
- Alien Wars: The Soviet Union's Aggressions
Against the World, 1919 to 1989 by Gen. Oleg Sarin and Col. Lev Dvoretsky (Novato,
Calif.: Presidio Press, 1996); 243 pages; $24.95.
- Historian Harry Elmer Barnes once explained
the meaning of historical revisionism. Revisionism, he said, "implies
an honest search for historical truth and the discrediting of misleading
myths that may be a barrier to peace and goodwill among nations... Revisionism
has been most frequently and effectively applied to correcting the historical
record relative to wars because truth is always the first war casualty."
- The interventionist spirit in American
foreign policy, especially during the last 60 years, has led the United
States into numerous misguided and disastrous adventures around the world.
Among the myths that still need revision are many pertaining to aspects
of the Cold War.
- For example, beginning in the 1930s,
leftists in America accused their opponents of being paranoid about communism
and the danger that there was "a communist under every bed." The
recently declassified Vonona documents, however, clearly show that Julius
and Ethel Rosenberg were Soviet spies (Julius's Soviet code name was "liberal");
and that Alger Hiss really was a Soviet agent, as were Harry Dexter White,
undersecretary of the treasury and one of the architects of the Bretton
Woods agreement, and Laughlin Currie, leading Keynesian economist and state
department official. Indeed, it appears that in the 1930s and 1940s there
were more than 200 Soviet agents in the Washington bureaucracies, many
of them in high positions.
- One of the other myths during the Cold
War was that the Korean War was started by South Korea in June 1950 or,
if it was initiated by North Korea, it was without the approval or support
of Stalin or Mao Zedong. A leading proponent of this view was the American
journalist I. F. Stone. It now turns out that Stone was on the Soviet payroll.
- Now that the Cold War is over and the
Soviet Union no longer exists, Russian and Western historians have begun
to get a look into many of the secret archives of the USSR. This has
enabled the beginning of Russian historical revisionism, a revisionism
that is putting to rest all of the lies of the Soviet state, from Lenin
to Gorbachev. For example, the Soviet government always denied that the
1939 Non-Aggression Pact between Stalin and Hitler contained a "secret
protocol" dividing up Eastern Europe. Not only has this finally been
admitted, but the Soviet originals of these documents have been on display
in Moscow.
- The most valuable work in this area
has been the "Cold War International History Project" sponsored
by the Woodrow Wilson International Center for Scholars in Washington,
D.C. Since 1992, they have published translations and summaries of a vast
number of released documents from the Soviet archives in their semiannual Bulletin,
which is available free upon request. And a number of Soviet and Western
scholars have been publishing histories of various periods and events during
the Cold War on the basis of these new archival materials. Useful studies
based on documents and previously unpublished memoirs from Communist China
have also begun to appear. All of this is helping to put better perspective
in many of the major events of the last half century.
- One of these recent works is Alien
Wars: The Soviet Union's Aggressions Against the World, 1919 to 1989 by
Gen. Oleg Sarin and Col. Lev Dvoretsky. It is not as detailed as many
of the more specialized studies or as thorough or well structured as
a definitive history of the period will eventually have to be. But it
offers many useful insights about Soviet foreign policy and Soviet actions
before and during the Cold War.
- The authors have an interesting chapter
on the Spanish Civil War, 1936-1939, and the extent to which the Republican
side was soon taken over by Stalin's agents. They also detail the amount
of Soviet military intervention in the war and how Stalin saw Spain as
a proving ground for new military technologies, just as Hitler and Mussolini
did in their support for the fascist side in the conflict.
- In their discussion of the origin of
the Second World War, the authors (like some other Russian historians in
recent years) argue that Stalin not only wanted to help start a war between
Hitler and Britain and France but was also planning to attack Nazi Germany
(probably in 1942) as the crucial stage leading to the communizing of Europe;
but Hitler beat Stalin to the punch by invading the Soviet Union first
in June 1941.
- They also detail the origins of the
Korean War. Their discussion, along with Soviet documents now available
through the Woodrow Wilson International Center, clearly demonstrate that
while the first proposals for a war to unify all of Korea under communist
rule came from North Korea's dictator, Kim Il Sung, he had the full financial
and military support of the Soviet Union. Stalin personally gave the official
go-ahead. He sent Soviet military advisors to help plan the strategy of
attack and conquest. After the war had begun and the tide had turned against
the North Koreans, Soviet military pilots went into action against the
U.S. Air Force from bases in Siberia and Manchuria in planes disguised
with North Korean and Chinese Communist markings.
- Another standard myth about the Korean
War is that the Chinese Communists decided to intervene only when U.S.
and UN troops began approaching the Manchurian-Korean border along the
Yalu River in October 1950. However, this is contradicted by recent works,
especially China's Road to the Korean War by Chen Jian (1994). After
Mao also gave the go-ahead to Kim Il Sung to start the war, Mao and the
Chinese communist military began preparations in July 1950 for participation
in the Korean War, as Mao's next step in taking the leadership in Asia
(with Stalin's approval) for the communization of the Far East.
- Sarin and Dvoretsky also explain the
extent of Soviet military and financial intervention in the Vietnam wars,
starting in 1946 through the fall of Saigon in 1975. Soviet advisors and
military personal not only assisted the Vietnamese communists; they also
flew aerial combat missions. They also flew combat missions for the Egyptians
in the 1967 Arab-Israeli War. The authors detail Soviet interventionism
in Somalia and Ethiopia and how the Soviet government changed whom it supported
as strategic opportunities shifted. They also describe Soviet motives and
purposes for placing nuclear missiles in Cuba in 1962, events behind Soviet
military intervention in Hungary in 1956 and Czechoslovakia in 1968, and
the disastrous war in Afghanistan.
- Soviet military adventurism after 1945
cost the lives of tens of thousands of ordinary Russians, who were sent
to advise or fight in foreign lands in the name of winning the world for
communism.
- Revisionist histories about Soviet foreign
adventurism are not valuable merely as a means for the Russians to face
the facts and realities of their own past. They also assist in better understanding
the events surrounding America's own interventionist policies during this
period. The lessons of history, Sarin and Dvoretsky hope at the end of
their book, can be "useful in helping prevent unfortunate consequences
in the future."
- Richard M. Ebeling, December 1996, The
Future of Freedom Foundation.
-
LES ZIGNOBLES
- Washington (CNN) -- A federal judge
in Cleveland stripped John Demjanjuk of his U.S. citizenship Thursday,
concurring with government allegations that he guarded Nazi concentration
camps during World War II.
- Demjanjuk -- who had been accused of
being "Ivan the Terrible," the notorious guard at the Treblinka
Nazi death camp in Poland -- has for years battled the government's efforts
to oust him, and he may appeal the latest decision. Prosecutors in this
case said Demjanjuk -- an 81-year-old Ukrainian -- had served willingly
as a guard at Nazi camps for more than two years during World War II. The
camps were Sobibor, Majdanek and Flossenburg. They said he participated
in the process by which thousands of Jews were murdered in Sobibor. When
he came to the United States, they said, he hid his past as a Nazi guard.
That made him ineligible for citizenship, they contended.
- In this case, prosecutors did not seek
to show that Demjanjuk was stationed in Treblinka or was Ivan the Terrible.
- Asked during a briefing in Washington
if the United States is no longer alleging that Demjanjuk is Ivan the Terrible,
Assistant Attorney General Michael Chertoff said the United States is not
taking a position on the matter. In this latest attempt to take away Demjanjuk's
citizenship and have him deported, U.S. District Judge Paul Matia ruled
the government successfully made its case that Demjanjuk entered the U.S.
illegally after World War II, and must leave.
- "Although the defendant claims
he was not at the camps indicated by the documentary evidence, he has not
given the court any credible evidence of where he was during most of World
War II," said Matia. "The government had the burden of proving
its contention to the court by clear, convincing and unequivocal evidence.
It did so."
- Demjanjuk was given 10 days to surrender
his passport and other government documents. It's not clear whether any
appeal would delay that deadline. Demjanjuk is free at the moment and is
expected to appeal the decision.
- 22 février 2002 CNN.com
LA CAILLASSE
A CHAUD AUX FESSES
Les affaires de la droite sont dans tous les journaux.
Mais Jospin-la-caillasse traîne pas mal de boulets. La meilleure
analyse, pour l'instant, provient du "réseau Voltaire" qui
n'est pas, on le sait, de nos intimes. En voici une bribe:
-
Richard Moatti, mécène
de Lionel Jospin
-
- Richard Moatti est né le 19 décembre
1941 à Alger. Il fut membre de la commission nationale de contrôle
du PS. "Apporteur d'affaires" pour le compte de Dumez-construction,
jusqu'à la fusion de Dumez et de la Lyonnaise des eaux, en 1990,
il serait aujourd'hui promoteur immobilier. Sous le nom de code de "Monsieur
X", il aurait été le destinataire, pour le compte des
jospiniens, des commissions perçues par la SAGES de Michel Reyt,
de manière à échapper au système URBA, ainsi
que des commissions perçues par Jean-Pierre Destrade auprès
des grands distributeurs. Ces opérations auraient été réalisées
par l'entremise de sociétés off shore, au Panama et au Luxembourg,
dont Richard Moatti serait l'ayant-droit économique.
- Ami de Lionel Jospin, il lui a présenté sa
seconde épouse, Sylviane Agacinski, dont la soeur, Sophie (elle-même épouse
de Jean-Marc Thibault) est sa voisine à Eygalières. Lionel
Jospin a en effet l'habitude de passer ses vacances chez Richard Moatti.
Ce dernier est propriétaire immobilier en PACA et aussi à Cintegabelle.
Lorsqu'en 1994-95, Lionel Jospin se porta candidat au poste de Premier
secrétaire du PS, c'est Richard Moatti qui lui fournit les moyens
nécessaires à sa campagne interne (avion privé,
voitures, etc.).
- Richard Moatti était notamment
administrateur de Réseaux Câblés de France (RCF), le
cinquième cablo-opérateur français (particulièrement
implanté dans la Nièvre et en PACA). En juin 1999, le groupe
Valvision a tenté de racheter RCF mais le contrat de cession a été annulé à la
demande d'un actionnaire qui a fait jouer son droit de préemption
pour revendre immédiatement RCF à l'américain UPC.
Cette affaire est aujourd'hui portée devant une Cour d'arbitrage
internationale.
- Aux dernières nouvelles, Richard
Moatti se serait éloigné de France. Il se partagerait entre
ses résidences en Suisse et au Royaume-Uni. Un exil qui ne facilitera
pas le travail des magistrats.
On trouve ça dans le dossier "Corruption:
quatre affaires qui peuvent faire tomber Jospin" sur le site
<http://www.asile.org/citoyens/numero03/corruption-jospin/jospin.htm> dirigé par
un Meyssan qui pourrait bien être de la famille du dirigeant ectoplasmique
du Réseau Voltaire, Thierry Meyssan.
On y trouve aussi ceci qui est une clé:
- L'affaire
Destrade
- Depuis l'arrestation et les révélations
de l'ex- député Jean-Pierre Destrade, en 1995, la justice
enquête sur un système de financement du PS et du MRG par
les grands distributeurs à l'occasion des obtentions d'autorisation
d'implantation d'hypermarchés. Il semble que l'argent, blanchis
dans les casinos que Jean-Pierre Destrade fréquentait, n'était
pas destiné aux partis eux-mêmes, mais à des courants
internes. Ainsi, Jean Glavany (actuel ministre de l'Agriculture) aurait été le
gestionnaire des sommes destinées aux jospinistes. La justice a également
saisi divers documents relatifs à un appartement de Jean-Pierre
Destrade utilisé par Lionel Jospin et Nicole Péry (aujourd'hui
secrétaire d'Etat chargé des Droits des femmes). Surtout,
les magistrats ont fini par identifier le présumé intermédiaire
entre les différents protagonistes: Richard Moatti, un intime de
Lionel Jospin.
On a donc tout ce qu'il faut pour dire que Jospin
ne palpe pas que les bosses que lui font les caillasses.
REGRESSION
RAPIDE DE TOUS LES DROITS
SOUS LES SOCIALISTES, HONTE DE LA GAUCHE
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-
La CNIL n'aura plus aucun mot à dire
sur les fichiers des Services Spéciaux
-
- La Commission nationale de l'informatique
et des libertés (Cnil) va devoir apprendre à conjuguer le
mot "souveraineté" au double conditionnel.
- Dans le projet de loi adopté en
première lecture par les députés le 30 janvier, la
notion de "fichiers de souveraineté" est clairement
définie comme "intéressant la sûreté de
l'Etat, la défense, la sécurité publique ou la répression
pénale, ainsi que les fichiers utilisant le numéro de sécurité sociale
ou portant sur la quasi-totalité de la population". La Cnil
aura toujours son mot à dire sur ces traitements administratifs,
mais cet avis n'aura plus à être pris en compte...
- Comme l'a annoncé la garde des
Sceaux Marylise Lebranchu devant les députés, ces fichiers "seront
autorisés par un acte réglementaire pris après avis
de la Cnil", mais "il ne sera plus exigé que cet avis
soit conforme, comme c'est actuellement le cas pour les traitements de
souveraineté, mais cet avis sera publié en même temps
que le décret autorisant le traitement, de manière à ce
que, le cas échéant, les observations ou les réserves
de la Cnil soient parfaitement connues".
- Thierry Jarlet, responsable de la communication
de la Cnil, rappelle que cette notion de souveraineté est imposée
par l'Union européenne (UE). La directive de 1995 sur la protection
des données à caractère personnel, que ce projet de
loi est censé transposer, ne couvre en effet pas tous les domaines.
Notamment est exclu, tout ce qui concerne le "troisième pilier" de
l'UE, à savoir les questions de police, justice, de sécurité et
de défense nationale. C'est sur ce même principe, qu'est discutée
en ce moment la révision d'une directive de 1997 sur la "vie
privée dans les communications électroniques".
- Par cette nouvelle disposition, les
députés viennent enfin de délier les mains de la DGSE
afin qu'elle puisse continuer à fournir de l'excellent travail.
- <http://fr.news.yahoo.com/020201/7/2gwxw.html> 5 février 2002
On change le Franc. On pourrait bien rebaptiser la
France. L'appeler Fliquelande, par exemple.
LES AVENTURES
DE PINPIN
L'interview non publiée de
Pierre Guillaume
- L'approche des élections présidentielles et la parution de plusieurs livres consacrés à la biographie de Lionel Jospin, notamment celui de Claude Askolovitch (août 2001), avaient conduit plusieurs journalistes à s'interroger sur les raisons pour lesquelles tous ses biographes faisaient silence sur les relations que "Lionel" avait entretenues avec Pierre Guillaume, le fondateur de la librairie La Vieille Taupe, et l'éditeur des historiens révisionnistes en France.
- Ces relations étaient parfaitement connues des initiés. De plus, elles sont publiques depuis la lettre ouverte du 25 mai 1997, qui avait circulé dans les rédactions et avait été reproduite en page centrale du journal de rue Le Réverbère (No114). Ces relations étaient d'ailleurs déjà publiques depuis la publication du No 1 de la revue La Vieille Taupe, diffusée au printemps 1995 par les NMPP (page 133).
- C'est pourquoi Pierre Guillaume donnait rendez-vous à l'un de ces journalistes de la presse que l'on dit "grande" par référence à ses tirages, le 9 septembre 2001 (21 Eloul 5762) à Thouars, pour lui remettre le texte d'un "seconde et dernière lettre ouverte" à Lionel Jospin, et pour lui permettre d'assister à la partie visible d'une "action spéciale" de la Vieille Taupe, et de prendre des photographies des temps forts de cette opération.
- A cette occasion, le journaliste remettait à Pierre Guillaume 16 questions d'une interview écrite qui devait être publiée in extenso ne varietur à la suite du reportage du journaliste dans une livraison de fin septembre ou de début octobre 2001 de l'hebdomadaire VSD.
- Le bombardement du Trade World Center, survenu le 9 septembre 2001, et l'actualité que cet événement monopolisait, ont différé de semaines en semaines cette publication [Note 1: La meilleure preuve que la Vieille Taupe n'est pour rien dans ce bombardement, c'est qu'il est venu entraver le déroulement de ses propres opérations], puis des pressions de toutes natures se sont exercées pour en empêcher la publication par une presse qui est... libre de se soumettre!
- La "Seconde et dernière lettre ouverte" à Lionel a donc connu, depuis le 9 septembre 2001 une diffusion spontanée, par internet et par photocopie.
- Un second journaliste de la "grande" presse s'est alors intéressé à cet affaire. Il a rédigé un article sous sa seule responsabilité, dont je ne connais pas la teneur. Il m'a téléphoné pour vérifier que son article ne contenait pas d'informations matériellement inexactes et il ne m'a pas caché que son principal objectif était de contribuer à faire battre Lionel Jospin aux présidentielles. Il pensait proposer son article à Valeurs Actuelles, qui, semble-t-il, après hésitations, n'a pas donné suite.
- Un ou deux mois plus tard, je recevais un coup de fil affolé d'une personne qui me connaît bien. Cette personne s'était trouvée par hasard attablée dans un café du cinquième arrondissement, à coté de deux journalistes qui parlaient de moi, et "l'un avait remis à l'autre un article concernant mes relations avec Jospin, pour être publié dans Le Figaro".
- Finalement, il n'en a rien été.
- Enfin un autre ami m'a récemment averti qu'il avait rencontré l'un des rares journalistes de La Vie qui conserve une culture catholique, selon lui, et que ce journaliste possédait une copie de ma seconde et dernière lettre à Lionel.
- Les rédactions de plusieurs grands médiats disposent donc d'informations qu'elles jugent importantes mais qu'elles décident, tous comptes faits, de garder sous le coude. D'après un quatrième ami, féru de tactique électorale, les chiraquiens, quant à eux, voudraient bloquer l'info pour le deuxième tour des élections.
- Quoi qu'il en soit, je livre au public cette interview, qui devait paraître dans VSD et dont la publication a été obviée par l'attentat du 11 septembre.
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Texte de l'interview
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- 1/ Quand et dans quelles circonstances
avez-vous rencontré Lionel Jospin ?
- Je n'ai pas gardé le souvenir
d'une première rencontre. Elisabeth Dannenmuller, sa première épouse,
avait été condisciple puis amie de mes soeurs. Elle a ensuite
habité au 29 rue Tournefort, chez un certain Lautrec qui sous-louait
au noir des chambres à des étudiants dans des locaux mis à sa
disposition par la ville de Paris pour une quelconque académie de
peinture. Lionel y a occupé une chambre. Plusieurs de ceux qui ont
participé aux activités de la première Vieille Taupe,
une librairie ultra-gauche que j'avais créée en compagnie
de Guy Debord, en septembre 1965, ont habité chez ce Lautrec, en
compagnie d'Elisabeth, après que Lionel ait quitté les lieux.
Tel fut le cas notamment de Jacques Baynac et de Denis Authier. Ce n'est
qu'après qu'Elisabeth eut renoué ses relations avec Lionel
que je l'ai rencontré assez régulièrement. Mais plusieurs
de mes proches, dont mon épouse, le connaissaient avant que je ne
le rencontre.
- 2/ Etiez-vous au courant de son
engagement lambertiste, et, à votre avis, quelle était
la profondeur de cet engagement, et vous paraît-il avoir perduré après
son adhésion au Parti socialiste ?
- Je savais qu'il était lambertiste,
avec un statut spécial pour préserver sa clandestinité,
avant de l'avoir rencontré personnellement.
- J'avais envers l'OCI une hostilité complète.
Je considérais ce groupe comme le plus louche des groupes trotskistes,
et ses méthodes de bluff et de manipulation comme des plus perverses
et dangereuses. En 1968 je m'étais opposé à l'OCI
dans plusieurs comités d'usine et à la RATP en particulier.
J'avais dénoncé leur technique de noyautage des assemblées,
chacun se présentant comme représentant des travailleurs
de ceci ou de cela, mais cachant soigneusement son appartenance à la
même organisation. Les travailleurs de tel ou tel secteur ignoraient,
bien entendu, qu'ils étaient "représentés" par
de tels "délégués". Ils parlaient partout
au nom de la classe ouvrière, surtout parmi les étudiants
ignares. Une fois, Renard, l'un de leur "leader ouvrier" en difficulté avec
une dizaine de lambertistes dans un amphi de Censier occupé, avait
lui-même cassé discrètement un de ses verres de lunettes
et s'était égratigné et ensanglanté l'arcade
sourcilière et la pommette, puis s'était mis à hurler,
pour reprendre l'avantage: "On a agressé un représentant
de la classe ouvrière!"
- J'ai même appris par la suite
qu'il avait fait le coup plusieurs fois, et qu'à l'intérieur
de l'organisation il ne craignait pas de se vanter de cette habileté.
Je peux d'ailleurs en raconter bien d'autres sur l'OCI.
- Mais Lionel, en tant que haut-fonctionnaire
et clandestin, ne participait pas à tout ça. Il était
en contact avec la direction pour des conciliabules où les réalités
du terrain ne devaient avoir guère de place.
- Je savais donc qu'il avait fait, et
faisait de l'"entrisme", c'est à dire du noyautage, au
P.S. avant même de l'avoir rencontré. Et je considérais
tout ça comme complètement absurde. Mais quand j'ai rencontré Lionel,
je l'ai trouvé ouvert, honnête, même scrupuleux, et
sympathique. Je n'ai jamais compris ce qu'il faisait dans ce panier de
crabes, ni comment il pouvait évoluer dans le P.S. et ses canailleries.
Je n'ignorais aucune des ambiguïtés de la biographie politique
de Mitterrand, que certains ont découvert, ou fait semblant de découvrir
un peu plus tard.
- 3/ N'avez-vous pas connu vous-même
Boris Fraenkel, le "cornac" de Jospin au Parti des travailleurs
?
- Boris Fraenkel est venu plusieurs
fois à la librairie. Il faisait l'important. Je l'ai trouvé prétentieux
et fat, mais j'ignorais à l'époque son rôle vis à vis
de Lionel. Il se proclamait disciple de Wilhelm Reich. Et je me dis que,
si c'est à travers ça que Lionel a cru connaître le
mouvement ouvrier révolutionnaire, c'est assez triste et déprimant.
Peut-être Fraenkel était-il passé à la Vieille
Taupe parce que Lionel lui en avait parlé. Il devait être
intrigué par ce que la Vieille Taupe représentait. Je me
souviens parfaitement d'une fois où je lui avait dit tout le mal
que je pensais de l'"entrisme", et de la social-démocratie...
et du trotskisme. Mais j'avais parlé en général, sans
du tout penser à Lionel.
- 4/ Vous dites avoir fait partie
du "très petit groupe de personnes qui aient connu la nature
présidentielle de [ses] ambitions politiques personnelles, à une époque
où [il faisait] encore de l'"entrisme" au parti socialiste".
- Vous écrivez également
que cette ambition "s'inscrivait dans la continuité d'un
rêve d'enfant". Comment pouvez-vous être aussi affirmatif
?
- J'avais dans mon entourage plusieurs
personnes qui connaissaient Lionel avant que je ne l'ai moi-même
rencontré. C'est par ces canaux que j'ai su ce que j'ai su. Mais
je ne peux pas en dire plus sans risquer d'identifier trop précisément
ma source, qui ne manquerait pas d'être elle-même suspectée
de révisionnisme, ce qui aujourd'hui entraîne toutes sortes
de persécutions.
- 5/ On sait que Lionel Jospin est
passé à côté de Mai 68 dont il n'a pas compris
l'importance. En avez-vous été témoin ?
- A ma connaissance, il n'a jamais prétendu
le contraire. Mais mon épouse se souvient de l'avoir rencontré en
mai 68, errant comme une âme en peine autour du Panthéon et
lui avouant qu'il était plutôt déboussolé par
ce qui se passait.
- Il y a eu une époque où il
cherchait à comprendre et à s'informer, sur les situationnistes
par exemple, mais l'idée de spontanéité et de créativité de
la classe ouvrière lui était impénétrable,
et il ne parvenait pas à comprendre ce qui ne se traduisait pas
en rapport de force dans le champ politique.
- 6/ Vous êtes à une époque
si proche de Lionel que vous partez en vacances avec lui - et d'autres
? -, été 1973, en Guadeloupe. Quels en sont vos souvenirs
?
- Non, nous ne sommes pas parti en vacances
ensemble. Le hasard a fait que j'allais en Guadeloupe pour la première
fois rencontrer mes beaux-parents et leur présenter ma fille, qui
avait onze mois. Lionel et Elisabeth y allaient en vacances. Elisabeth était
elle-même enceinte de six mois. C'était aussi quelque chose
qui la rapprochait de ma femme, et nous rapprochait tous, en dehors de
la politique. Nous en avons profité pour nous rencontrer et faire
plusieurs sorties ensemble. Lionel, qui est sportif et qui a des goûts
simples, souhaitait faire une randonnée en forêt et ne trouvait
pas de partenaires. Nous avons fait tous les deux une "trace" sur
les flancs de la Soufrière, distincte de l'ascension touristique
habituelle. Pendant les cinq heures de marche nous avons très peu
parlé, et pas du tout de politique ni de théorie révolutionnaire
(ce qui n'est pas du tout la même chose).
- 7/Vous semblez avoir eu, sur les
flancs de la Soufrière, une conversation en tête-à-tête
qui vous a marqué.
- Plus exactement au retour en voiture
sur Basse-Terre. Je me demandais justement comment ce type si honnête
et si sympathique pouvait grenouiller avec les trotskistes et les socialistes,
dont je me demandais d'ailleurs quels rapports ils avaient avec Trotsky
et le socialisme... mais c'est là une autre question.
- J'avais essayé de lui expliquer,
sans y parvenir, que les problèmes réels qui déterminent
les affrontement sociaux sérieux n'ont tout simplement aucun rapport
avec ce dont on parle en politique et qu'au surplus les acteurs en sont
rarement conscients. Ils ne deviennent conscients que quand ils agissent
et en prenant conscience de leur action. Dans ces conditions la politique,
et la démocratie sont des illusions et des mystifications. Quand
le mouvement social fait irruption et pose les problèmes réels,
non seulement il s'émancipe des cadres "démocratiques",
mais les organisations "démocratiques" ou "révolutionnaires" sont
les premiers obstacles qu'il rencontre sur son chemin. Lionel m'avait fait
en réponse une profession de foi politique, démocratique
et électoraliste qui m'avait paru parfaitement naïve mais totalement
sincère.
- 8/ Dans votre première lettre
ouverte, vous écrivez que si vos relations amicales ne devaient
rien à la politique, vous n'ignoriez rien l'un de l'autre. Cela
veut-il dire que Lionel Jospin connaissait parfaitement votre engagement
en faveur des révisionnistes ? Et qu'en pensait-il ?
- J'avais certainement dû évoquer
l'oeuvre de Rassinier que j'avais découvert en 1967-68, et fait
part de mes interrogations "révisionnistes", mais avant
1978 et l'éclatement de l'affaire Faurisson on ne peut pas parler
de ma part d'"engagement en faveur des révisionnistes" dont
j'ignorais l'existence. A l'époque la question n'était pas
taboue et la religion de l'holocauste n'avait pas envahi l'espace social.
Au surplus, j'avais fermé la Vieille Taupe en 1972 et je n'avais
plus aucune activité visible socialement depuis cette date. C'est
donc à lui qu'il faudrait poser la question pour la période
72-78.
- Quand l'affaire Faurisson a éclaté publiquement,
en septembre 78, j'ai été discret et je lui ai fait parvenir
quelques documents, dont le Mensonge d'Ulysse que j'avais réédité en
avril 1979. J'ai eu plusieurs discussions où j'ai exposé sommairement
mes interrogations, sans qu'il m'oppose jamais le moindre argument, autre
que ces questions ne lui paraissaient pas opportunes. Je suis allé une
fois chez lui, rue Servandoni, avec Faurisson, mais il n'était pas
là. Nous avons parlé avec Elisabeth du film que nous venions
de voir: Good bye , Mister Chance.
- Manifestement Lionel ne voulait pas
entrer dans le débat historique mais il n'a jamais mis en doute
mon honnêteté et ma bonne foi. Il savait pertinemment que
je n'étais pas raciste et encore moins antisémite, mais pour
lui, c'était aux historiens de débattre de l'existence ou
de l'inexistence des chambres comme moyen d'exécution. Cela ne remettait
pas en cause la vision générale de l'histoire de la guerre.
C'était un "détail" en quelque sorte. Mais qu'il
n'était pas opportun de soulever.
- Je partageais d'ailleurs à peu
près ce point de vue à l'époque où je ne connaissais
qu'une partie du dossier historique, mais ce qui n'était plus un
détail pour moi, c'était la formidable répression
subie par les révisionnistes, et cela je ne pouvais pas l'accepter.
- Jusqu'au vote de la loi Fabius-Gayssot
en juillet 90, qui instituait le dogme républicain de l'Holocauste,
on pouvait espérer qu'un débat finisse par s'instaurer.
- 9·) Robert Jospin, le père
de Lionel, militant pacifiste, fut lié à Paul Rassinier,
le père du révisionnisme historique. Lionel Jospin vous
paraissait-il avoir connaissance de ses écrits ?
- Le jour où je lui ai remis
le Mensonge d'Ulysse, Lionel m'a dit que le seul livre de Rassinier
qu'il avait lu était Candasse
ou le huitième péché capital qu'il avait eu par son père. La position de Rassinier
le laissait perplexe.
- Robert Jospin avait rencontré Paul
Rassinier dans des réunions pacifistes et l'avait estimé.
Ils étaient tous deux membres de l'Union pacifiste. Quand Rassinier
a été victime d'attaques le traitant de "fasciste",
il a été désinformé en particulier par un autre "pacifiste",
Maurice Laizant, et il n'a pas su démêler le vrai du faux.
Il semble s'être laissé convaincre que Rassinier était "indéfendable".
Il s'est plus ou moins rallié à la cabale mais avec gêne
et regrets, pensant que Rassinier "allait trop loin". Mais il
comprenait la logique générale de l'engagement pacifiste
de Rassinier, et il l'approuvait. Il comprenait aussi parfaitement comment
les "chambres à gaz", et la propagande d'atrocités, étaient
instrumentalisées par les bellicistes, mais il croyait que l'existence
des chambres reposait sur des preuves incontestables.
- J'ai rencontré Robert Jospin
et j'ai évoqué cette affaire avec lui à la dernière
conférence qu'il a faite dans les locaux de la Libre Pensée,
rue des Fossés St Jacques, et où il avait vertement critiqué le
bellicisme et l'attitude du gouvernement français, des "socialistes" en
général, et de Lionel ministre en particulier. L'évocation
du souvenir de Rassinier l'avait ému, et l'idée qu'il aurait
pu avoir raison et avoir été injustement calomnié le
perturbait profondément.
- 10/ Au début de l'affaire
Faurisson, donc vers 1980 [à préciser], en tant qu'éditeur
de Robert Faurisson, vous craignez d'être victime d'une opération
de provocation visant à vous impliquer dans une affaire de terrorisme.
Vous vous adressez alors à Lionel Jospin, avant de vous rendre à la
DST pour exposer vos soupçons. Quelle est la réaction de
Lionel Jospin, et que vous conseille-t-il de faire ?
- L'affaire Faurisson a éclaté en
septembre 1978. Fin 1980 j'ai publié le Mémoire en défense
contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire de Robert Faurisson,
avec en préface l'avis que Noam Chomsky avait envoyé au tribunal
de Paris dans le procès où Jacob Assous, Jean-Gabriel Cohn-Bendit,
Maurice Di Scuillo, Jean-Luc Redlinski, Gabor Tamàs Rittersporn,
Serge Thion et moi-même étions intervenants volontaires aux
cotés de Robert Faurisson.
- L'émoi était considérable
et la tension dans le minuscule camp révisionniste était
extrême. Nous étions en permanence l'objet de pressions et
de menaces. Un Japonais, invoquant la recommandation d'une connaissance
commune, un zengakuren de l'époque de Socialisme ou Barbarie, débarquait
chez moi et me demandait de l'héberger quelques jours. Ce
que je fis. Mais divers détails qu'il serait trop long de raconter
ici me mettaient la puce à l'oreille... C'était un montage
et une provocation. Il suffisait que ce Japonais disparaisse après
avoir laissé des traces de son implication comme estafette ou porteur
de valise dans un attentat terroriste pour que l'éditeur de Faurisson
se trouve impliqué et accusé d'avoir hébergé...
etc.
- La seule parade était de rendre
mes soupçons publics, mais je n'avais aucun moyen pour le faire,
et ce n'était que des soupçons. Allez exposer la situation à la
DST n'était pas une garantie suffisante, car je ne savais pas exactement
d'où venait le coup, et la DST ne donne pas de double des dépositions
qu'on y fait. Si l'affaire tournait mal, et que mes soupçons se
vérifiaient, la DST pouvait décider de me laisser dans la
panade.
- Lionel était devenu premier
secrétaire du PS. Il était la seule personne que je connaissais
qui ait un poids institutionnel. Je suis donc allé le voir avant
de me rendre dans les locaux de la DST pour lui exposer le contenu de la
déposition que je m'apprêtais à faire, et lui demander
d'en témoigner publiquement au cas où l'affaire tournerait
mal, et je lui ai demandé l'autorisation d'avertir la DST du fait
que je lui avais communiqué auparavant le contenu de ma déposition.
Ce qu'il a accepté. Il se demandait probablement si je ne délirais
pas complètement, mais il a accepté, et je lui en suis reconnaissant.
Il a accepté de témoigner de la vérité... et
de rien d'autre, et je ne lui avais d'ailleurs demandé rien d'autre...
mais c'est déjà beaucoup.
- Au cours de la conversation que nous
avons eue ce jour-là (la DST a donc la date exacte) il m'a dit à la
fois combien il avait pour sa part horreur de toutes ces histoires de coups
tordus en politique. Il ne voulait pas s'en mêler, mais il m'a conseillé d'aller
voir Grossouvre, "qui était le spécialiste des services
secrets dans le parti". Il m'a proposé son numéro de
téléphone mais j'ai décliné l'invitation.
- C'est ce jour-là qu'il m'a
dit, peut-être pour me calmer, car j'étais très tendu,
que lui-même ne voulait pas étudier le dossier historique,
mais que: "De toute façon il ne serait jamais question d'interdire
un livre d'histoire en France". Les révisionnistes n'avaient
donc qu'à publier des travaux historiques sérieux, et j'avais
tort de m'inquiéter.
- Je précise que mes craintes
d'une provocation liée à l'irruption de ce Japonais étaient
exactes. J'ai découvert que le "délégué Zengakuren" que
j'avais connu bien des années plus tôt, censé être
retourné au Japon et avoir recommandé cet "étudiant" japonais,
loin d'être au Japon, était à Paris et avait des rendez-vous
clandestins dans des cafés avec cet "étudiant" prétendument
totalement seul dans Paris et n'ayant que mon adresse comme recours!
- Il n'était pas difficile d'en
déduire, par récurrence, que le délégué Zengakuren
que j'avais connu vingt ans plus tôt, n'avait été en
fait qu'un agent de pénétration de l'ultra-gauche par un
service de police. Quant à l'attentat dans lequel ont voulait indirectement
m'impliquer, il a bien eu lieu, il est attribué à Carlos,
je crois... Mais c'est là une autre histoire!
- 11/ Vous écrivez que, devenu
ministre, Lionel Jospin a traité "avec un certain doigté les
différentes affaires de révisionnisme apparues dans l'Education
nationale, dont l'une impliquait une amie d'adolescence de [son] épouse
et un membre éminent du Parti des travailleurs". De quoi
s'agit-il ?
- Il a eu à traiter comme ministre
de la carrière du professeur Faurisson et de divers cas de professeurs
accusés de "révisionnisme". Il l'a fait, mais avec
une relative modération comparé à ce qui est advenu
par la suite, et aux comportements de butor hystérique de Jack Lang.
Faurisson n'a pas été révoqué, et bien que
beaucoup d'illégalités aient été commises à son égard,
et une brillante carrière brisée, il est maintenant en retraite.
Alors que Michel Adam, Vincent Reynouard, Serge Thion, ont été révoqués,
sans traitement du jour au lendemain et que, fait sans précédent,
les diplômes universitaires de Jean Plantin ont été annulés
rétroactivement! Mais je ne souhaite pas en dire plus sur les révisionnistes
qui sont passés à travers les gouttes au temps où Lionel était
ministre de l'E N, et en tout cas je ne veux pas citer de noms, car la
chasse aux sorcières révisionnistes est devenue une réalité dont
je ne veux pas être complice. Simplement, l'un de ces professeurs
suspectés de révisionnisme était un ancien membre
de l'OCI lambertiste...
- 12/ Vous étiez présent
au mariage de Lionel Jospin avec Elisabeth Dannenmüller à Sceaux;
il y a eu ce voyage en Guadeloupe et bien d'autres occasions de faire
des photos souvenirs; or comment se fait-il que vous n'ayez pas gardé de
photos sur lesquelles on pourrait vous voir tous deux ?
- La méfiance à l'égard
des photos de groupe était traditionnelle dans les milieux trotskistes.
Elle est due à l'expérience historique de la répression,
stalinienne, fasciste ou démocratique. Les services de police sont
friands des photos qui permettent de reconstituer les liens interindividuels.
Pendant la Résistance, bien des gens sont tombés parce qu'on
avait retrouvé de vieilles photos dont l'exploitation a permis à la
police de reconstituer des liens jusqu'alors inconnus. A mon premier mariage,
mes témoins, Lyotard et Signorelli, militants à Socialisme
ou Barbarie, s'étaient interrogés s'ils devaient figurer
sur une photo. C'était la guerre d'Algérie.
- C'est évidemment tout à fait
différent lorsqu'il s'agit de cacher au public, pour des raisons électorales,
des épisodes du passé que la police connaît, comme
la photo de Bousquet chez Mitterrand. Toujours est-il qu'à son mariage à Sceaux,
où la présidente de l'IUT se trouvait également, et
bien d'autres, période officiellement "socialiste" il
ne fallait pas trop afficher de liens avec la nébuleuse trop "gauchiste" ou "révolutionnaire".
- A ma connaissance il n'a jamais existé qu'une
diapositive de pique-nique à Mare-Gaillard, en juillet 1973, ou
l'on voit Lionel de dos (Il avait autorisé ma fille à cette
condition) avec Elisabeth, ma femme et moi. Mais à l'époque
sa réticence n'avait rigoureusement rien à voir avec le révisionnisme,
et personne n'envisageait l'éventualité d'une affaire Faurisson.
Par contre cette diapositive a disparu de la troisième étagère
de ma bibliothèque en pleine affaire Faurisson, à une époque
où beaucoup de gens circulaient chez moi. Je n'ai jamais tiré au
clair cette disparition. Mais c'était en début de campagne électorale,
et quelqu'un qui a quelque expérience m'a dit que ce serait bien
dans les méthodes des RG.
- 13/ Quand l'avez-vous vu pour la
dernière fois et pour quelles raisons vos relations se sont-elles
distendues ?
- Je ne parviens pas à classer
chronologiquement les souvenirs que je conserve. Je ne peux répondre
avec exactitude. Je me souviens de lui avoir adressé un dossier
pour le congrès de Bourg-en-Bresse, mais nos relations avaient cessé avant.
J'avais tout au plus espéré que Lionel ferait preuve de modération
et respecterait les formes légales dans l'inéluctable répression
du révisionnisme.
- Dés lors que le camp décidé à empêcher
le travail normal de l'histoire pour préserver ses mythes fondateurs
et identitaires ne reculait devant rien, je savais bien qu'aucun homme
politique ne pouvait plus rien, sauf à démissionner et renoncer à toute
carrière. Ce qui était trop demander. Restaient l'ironie
et la patience... Et de son point de vue, j'étais devenu infréquentable
pour des raisons évidentes..., c'est donc à lui qu'il faudrait
le demander. Ce qui est certain c'est qu'il m'a dit que j'avais tort de
me lancer dans cette affaire, mais qu'il ne m'a jamais dit qu'il était
convaincu de l'existence des chambres à gaz, et il ne m'a jamais
opposé le moindre argument.
- 14/ Le 3 avril 1995, au cours d'une
réunion publique tenue dans le cadre de la campagne pour l'élection
présidentielle, vous interpellez publiquement Lionel Jospin sur
l'interdiction qui pèse sur la diffusion des écrits révisionnistes.
Pourquoi lui demandez-vous alors s'il est toujours "personnellement " hostile à l'interdiction
de livres ?
- Je ne peux que reprendre les termes
de ma lettre ouverte. Dans une grande salle de Normale Sup pleine à craquer étaient
réunis un grand nombre de mes ennemis les plus immédiats
et les plus hystériques, qui ignoraient que j'avais connu Jospin
personnellement. C'est pourquoi j'ai dit: "Vous m'aviez personnellement promis.
En reprenant le mot personnellement dans sa réponse, Lionel
signifiait ce que je savais déjà, que son opposition personnelle à la
censure céderait le pas aux "nécessités" politiques.
C'était clair.
- 15/ Lors d'un précédent
entretien, vous m'aviez raconté comment François Mitterrand,
alors en pleine préparation du Programme commun de la Gauche, était
entré un jour dans votre librairie de la rue des Fossés-Saint-Jacques
pour y acheter un ouvrage de Karl Marx. Or vous aviez été l'auteur
d'un "tomatage" de François Mitterrand, que Lionel Jospin
n'ignorait semble-t-il pas.
- Cela fait partie des anecdotes que
je tiens en réserve. Mais Mitterrand n'est pas entré parce
qu'il cherchait un texte de Karl Marx. Il passait fréquemment à cette époque
devant la Vieille Taupe avec sa secrétaire en se rendant chez Maurice
Duverger, qui habite un peu plus haut dans la rue. C'était l'époque
de la grande mystification. Le Congrès d'Epinay et l'OPA sur la
Gauche et les gauchistes par la Francisque.
- J'avais en vitrine une brochure des
Cahiers SpartacusLa Critique des programmes de Gotha et d'Erfurt par
Karl Marx. François s'est longuement arrêté devant
la vitrine, puis, ostensiblement son attention s'est fixé sur cette
brochure. François est entré tout sourire en pensant se faire
remarquer pour souligner l'intérêt qu'il feignait de porter à une
problématique révolutionnaire dans la rédaction du
programme auquel il se consacrait selon ce que disait la presse.
- Tout cela était ridicule et
il a très vite senti que nous n'étions pas dupes, et une
ambiance pesante de mépris à couper au couteau s'est installée.
Son sourire s'est effacé, il a pris sa monnaie et il est sorti sans
prononcer un mot.
- Manifestement il avait entendu parler
de La Vieille Taupe, y compris par Jospin, et il tentait une opération
de relation publique, un peu comme Laurent Fabius vient personnellement
acheter sa baguette de pain à la boulangerie en dessous de chez-moi,
uniquement au début des périodes électorales.
- 16/ Pourquoi avoir adressé à Lionel
Jospin, une première, puis une deuxième lettre ouverte
? Et pourquoi, aujourd'hui, vous êtes-vous décidé à parler
enfin de vos relations avec Lionel Jospin après tant d'années
de silence ?
- Mes relations avec Lionel Jospin ont
toujours été parfaitement simples et naturelles, et ne présentent
aucun intérêt particulier. Elles n'acquièrent une signification
sulfureuse que du fait de la diabolisation hystérique dont les révisionnistes
en général, et moi-même en particulier, ont été et
sont l'objet. Lionel est devenu Premier ministre d'un gouvernement qui
pratique la censure et a promulgué le dogme exterminationniste.
Il est Premier ministre d'un gouvernement fondé sur l'exploitation
d'une diabolisation dont il sait parfaitement qu'elle est injustifiée.
- Je ne me suis d'ailleurs pas adressé à lui
au nom de nos anciennes relations. Je m'adresse à lui au nom de
principes généraux. Ma première lettre était
motivée par le fait que la condamnation de Roger Garaudy et de moi-même,
l'interdiction du "Rapport Rudolf", la révocation de Vincent
Reynouard, instauraient, sous son gouvernement, et au nom de la démocratie,
un totalitarisme qui ne le cédait en rien au stalinisme et au fascisme!
- Ma deuxième et dernière lettre était
motivée par la révocation de Serge Thion et les conditions
totalement illégales dans lesquelles elle fut effectuée,
et par l'annulation invraisemblable des diplômes de Jean Plantin
par l'Université, mais aussi par la veulerie vraiment extraordinaire
dont a fait preuve l'ensemble de la gent universitaire en cette occasion.
- Le seuil de l'infamie était
franchi!
- Il l'était certes depuis longtemps,
mais il m'a semblé que survenait maintenant quelque chose d'irrémédiable.
Quelqu'un qui acceptait ça, sous sa responsabilité, n'était
plus capable de résister à rien. Exit Lionel.
- Mais cette dernière lettre était écrite
avant le 11 septembre 2001, avant le 23 Eloul 5762.
- A cette époque ancienne, seuls
les "négationnistes", en Occident, avaient à subir
cette démocratie totalitaire qui ne le cède en rien au stalinisme
et au fascisme, mais en moins violent parce que la situation n'en est pas
encore là.
- Aujourd'hui, la démocratie
vigipiratée grâce à l'émotion provoquée
(l'émotion) par le bombardement de New-York va s'abattre sur tout
ce qui bouge et sur la population entière, dans la mesure où elle
bougera.
- Les situations qui font les dictateurs,
que j'évoquais dans ma lettre dernière, les conditions
en sont maintenant réunies, quel que soit d'ailleurs le président
qui sera finalement élu.
- L'autocollant que j'avais placardé le
9 septembre 2001 à l'entrée de l'église de Thouars,
en travaux de réhabilitation, était signé:
-
-
"Comité des déserteurs
de la troisième guerre mondiale".
-
-
- La Vieille Taupe diffuse cet autocollant
depuis deux ans!
- Face à la guerre impérialiste,
j'en appelle à l'esprit de Paul Rassinier et de Robert Jospin. J'en
appelle à l'esprit de Zimmerwald et de Kienthal.
- Les Américains viennent de
découvrir ce que c'est que la guerre. Ils viennent de subir ce qu'ils
aiment tant faire subir aux autres...
- Il s'agit maintenant pour l'humanité de
vaincre le terrorisme... en commençant par ne pas se mettre au service
du terrorisme le plus puissant.
- (Fin de l'interview.)
oooOOO§§§OOOooo
LES JOURNALISTES
TOUS REVISIONNISTES ?
-
Holocaust denial?
-
- Jerusalem--The Foreign Press Association
in Israel has called on Raanan Gissin, a spokesman for Prime Minister Ariel
Sharon, to retract "dangerous and inappropriate" comments equating
correspondents with those who deny the Holocaust. Gissin had condemned
the way the foreign media covered Israel's seizure last week of a shipload
of arms it said were bound for the Palestinian Authority of Yasser Arafat. "The
heads of the (foreign press) offices and agencies still see Arafat in the
same way, not like we do, and still seek, like the Holocaust-deniers,
to deny what is really happening," Gissin said in a Monday interview
on Israeli radio.
- In a statement issued late Wednesday,
the press association asked Gissin to "retract these reckless remarks,
which are dangerous and inappropriate regardless of any other message meant
to convey." It also called on him to "refrain from further language that
may incite the public against the foreign press."
- Gissin has said he thought his comments
were taken out of context and he did not see a reason to apologize.
Agence France Presse, 10 janvier 2002.
REMETTRE
LE COUVERT
Le révisionniste Gunter Deckert est sorti des
prisons allemandes depuis maintenant quelques mois. Il y a séjourné à peu
près cinq ans pour avoir traduit devant une assemblée dans
une auberge le discours que Fred Leuchter faisait en américain. Il
a cherché à s'inscrire comme candidat aux élections
municipales qui se tiendront bientôt, dans la ville de Nuremberg. Un
membre juif de l'actuelle municipalité, Arno Hamburger, l'ayant traité de "criminel",
il l'a attaqué en diffamation en déclarant qu'il ne se laisserait
pas traiter de criminel même par un juif, et surtout quand on pense à ce
qui se passe en Palestine. Il a immédiatement fait l'objet de poursuites
de la part du procureur de Mannheim, spécialisé dans la chasse
aux révisionnistes, Klein, celui qui avait mis Töben en prison
parce qu'il était venu lui poser quelques questions. Etre allemand
est une malédiction.
CLOVIS ET
NOUS
Dans un gros machin intitulé Journal de la
France et des Français, chronologie politique, culturelle et religieuse
de Clovis à 2000 (Gallimard, 2001), il était urgent de
parler de nous. Ce parvenu de Clovis avec ses haricots de Soissons n'avait
qu'à bien se tenir. C'est le genre de bouquin qu'écrivent
les profs pour arrondir les fins de mois. Un certain Loignon s'est chargé de
la Ve République. On se demande ce qu'il fait vers le fin du mois.
A la page 2341 (il y a donc plus d'une page par année depuis Clovis...)
cet incertain écrit: "La négation de la réalité du
génocide des juifs pendant le nazisme par les chambres à gaz
(ou tout autre moyen) est une criminelle absurdité aussi vieille
que son objet." Stop! Attention. Ce bonhomme qui vient nous insulter
a mis quelques mots entre parenthèse: "ou tout autre moyen".
Les révisionnistes ne disent pas autre chose. Ils croient que la
chambre à gaz est un mythe et ils disent qu'effectivement des juifs,
beaucoup de juifs ont été tués part de "tout
autres moyens". Ils ne veulent pas non plus de n'importe quel moyen.
Pas de piscine électrique, pas de bombe atomique, pas de tapis roulant
déversant ses cargaisons dans la gueule brûlante d'un haut
fourneau, etc., toutes choses parfaitement répertoriées,
avec ce qu'ils faut de témoins et d'affidavits contresignés
par des procureurs militaires alliés. Donc ce "ou tout autre
moyen", et surtout ce "ou" nous conviennent parfaitement
et le type qui écrit ça mérite son certificat de révisionnisme.
Reprenons. "Mais la publicité de ces thèses
(en français il faudrait dire: "la publicité faite à ces
thèses"...) est un phénomène intermittent, complexe,
révélateur de la nébuleuse négationniste qui
les émet, mais aussi de la société à qui elles
sont destinées. [C'est beau comme du Bourdieu]. Le négationnisme
rassemble un petit monde d'individus, [eh! oui! des individus, en somme,
louches] reliés par des réseaux, des connexions internationales
et que des coups de projecteurs médiatiques habilement provoqués,
placent en pleine lumière. [Comme Ben Laden ]. Manipulant
le mensonge à un degré extrême, ils sont difficiles à réfuter
avec les arguments logiques. D'ailleurs, plus d'un refuse de leur donner
la réplique afin de ne pas leur reconnaître le statut d'interlocuteurs.
[Attention à la phrase suivante: elle est écrite en bichlamar:]
Mais cette abstention devient pour les négationnistes constat d'échec
de toute réfutation de leur propos, ce qui les renforce." Abrégeons.
Il parle de Rassinier, sans l'avoir lu, et aborde Robert Faurisson dont la
méthode est un "hypercriticisme sélectif traquant la faille
ou la contradiction dans les souvenirs d'une mémoire difficile, celle
de la Shoah." Et il donne un exemple: "... toute erreur minime
détectée sur l'emplacement précis d'une chambre à gaz
devient la preuve de l'inexistence de l'ensemble." C'est typique de
ce genre de feignasse; il a entendu parler du révisionnisme mais il
ne sait pas ce que c'est. Son exemple est grotesque et il ne pourrait évidemment
pas l'appuyer sur une référence. Si les révisionnistes
sont des hypercritiques, il faut bien dire que leurs adversaires sont souvent
des hypocritiques, qui parlent sans savoir. On voit le vilain oiseau, bassement
dénonciateur, dans un passage comme celui-ci: "Les périphéries
du négationnisme, son obsession du complot contre lui et d'une "vérité" accessible à lui
seul, son fonctionnement en réseaux cloisonnés (mais utilisant
Internet) suggèrent l'image d'une secte". Toi Loignon, y'en a
pauv'con.
SANS LES
REVISIONNISTES, PAS DE VERITE
-
Real Horrors, Phony Claims
-
-
-
by Tom Gross
-
- [The man who called himself Binjamin
Wilkomirski is the author of the harrowing Holocaust memoir turned out
to be an impostor.] He was a gentile who had spent the war in a comfortable
Protestant home in Switzerland. Blake Eskin's A Life in Pieces (Norton,
251 pages, $25.95) is a conscientious account of the "Fragments" hoax.
By setting the story out in detail, Mr. Eskin has given us a chance to
revisit this disturbing episode in our recent cultural history and to ponder
how and why it happened -- not that the answers are easy to come by.
- Amazingly, the first public doubts about "Fragments" (aired
as late as March 1998) came not from some esteemed professor at one
of the conferences that Wilkomirski regularly addressed but from a
reader who posted a review on Amazon.com.
- Michael Mills, a junior Australian government
bureaucrat living in Canberra, found certain dates in "Fragments" to
be wrong and noted that some of Wilkomirski's "memories" of Majdanek
appeared remarkably similar to testimony already published by child survivors
of Buchenwald. (Mr. Mills, it alarmingly turned out, was a Holocaust
revisionist who had caught out the experts.)
- Other skeptics emerged. The first comprehensive
case against Wilkomirski was put together by Daniel Ganzfried, an Israeli-born
Swiss writer whose own father was a genuine Auschwitz survivor. [...]
- Mr. Doessekker now faces fraud charges
in Switzerland. With such material it is not surprising that "A Life
in Pieces" is an absorbing book. Mr. Eskin tells the story well, at
times giving it the pace and excitement of a detective story. He
is also adept at describing the intrigues that have marred the work of
child Holocaust survivor groups, which too often dissolve into quarrels
over tactics and feuds over the nature of victimhood. [On voit
la panier de crabes ]
- The book has some weaknesses, however.
In particular, Mr. Eskin fails to come to any conclusions about Mr. Doessekker's
motives. Is he the mastermind behind a "coldly planned fraud," as
Mr. Ganzfried believes, or is he simply a deranged man who actually believes
the myths he has constructed for himself?
- And then there is the troubling question
of just how those who believed him came to be so easily fooled. Why
were so many researchers, publishers, editors, agents, scholars and critics
taken in? You would think, given the intensity of historical interest
in the Holocaust, that someone might have spotted the fraud early on.
- It would be interesting, for example,
to know how Holocaust historians such as Daniel Goldhagen, who so lavishly
praised the book, now feel. [Et pourquoi ce Gross ne va pas lui demander
? ] And what does the director of the U.S. Holocaust Museum think
of his having made "Wilkomirski" a guest of honor at a $150-per-plate
luncheon at New York's Hotel Carlyle?
- Mr. Eskin might have insisted on asking
such questions of a host of people who should have known better. [Parce
qu'ils se foutent pas mal de savoir si ce qu'ils disent est vrai, dans
la mesure où ce qu'ils disent doit être utile à Israël... ] It
is a pity that he didn't. [...]
Le vaste troupeau des avaleurs de couleuvres... Le
faux Willko est mis en accusation... Mais le comble de l'horreur, c'et
que le premier à avoir accroché le grelot, c'est un révisionniste,
australien de surcroît, qui est fonctionnaire, et que les organisations
juives ont tenté plusieurs fois de faire taire. (voir actu0003 et actu0004 et
notre dossier sur Wilkomirski-Grosjean)
The Wall Street Journal, February 9, 2002
<http://online.wsj.com/article/0,4286,SB1012868708264288840,00.html>
Le "découvreur" du scandale, pas le
révisionniste, celui qui a suivi, Daniel Ganzfried, va sortir un bouquin.
On est tous invités.
- From: <dg[email protected]> (daniel ganzfried)
- Betreff: Buchvernissage: 8. März
/ Literaturhaus Zürich, 20.00 Uhr. Das Deutschschweizer PEN-Zentrum
lädt ein:
- "Wilkomirski" oder was die
Literatur zum Gutsein braucht
- Aus Anlass des anfangs März erscheinenden
PEN-Buches "...alias
- Wilkomirski. Die Holocaust-Travestie" -- von Daniel Ganzfried u.a., chez Jüdische
Verlagsanstalt Berlin -- suchen wir das Gespräch über die literarischen
Aspekte des deutsch-schweizerischen Literaturskandals. Fünf Jahre
lang -- vom Frühjahr 1995 an -- dauerte das Falschspiel der "Bruchstücke.
Aus einer Kindheit. 1939 - 1945". Tausende von Lesern glaubten
an die Geschichte von einem Kind, das den Lagerhorror der Nazis überlebte.
Im Herbst 1999 verzichtete Suhrkamp darauf, das Buch weiter zu publizieren.
Seither ermittelt die Justiz. Es diskutieren Daniel Ganzfried, Charles
Lewinsky, Kristin T. Schnider und Peter Zeindler.
- Gesprächsleitung: Thomas Widmer,
Kulturredaktor FACTS.
- Literaturhaus der Museumsgesellschaft,
Limmatquai 62 / 8001 Zürich
- <http://www.literaturhaus.ch>
- Das Buch -- hier und jetzt bestellen
bei: <http://www.klio-buch.ch>
- Daniel Ganzfried, "...alias
Wilkomirski. Die Holocaust-Travestie".
- Enthüllung und Dokumentation
eines literarischen Skandals.
- Mit Beiträgen von Philip Gourevitch,
Lorenz Jäger, Imre Kertész, Ruth Klüger, Claude Lanzmann,
Rafaël Newman, Elsbeth Pulver, Hans Saner und Wanda Schmid. Herausgegeben
von Sebastian Hefti im Auftrag des Deutschschweizer PEN-Zentrums. ISBN
3-934658-29-6, Pb., ca. 280 Seiten. Preis ca. Fr. 23.70 (Francs suisses,
faites gaffe...)
Comment une personne aussi fine et intelligente que
Ruth Klüger peut cohabiter avec un faussaire notoire et une brute épaisse
comme ce Claude Lanzmann restera le mystère du mois de mars.
Voir plus bas, "Un faussaire parmi d'autres".
TRAFIQUANTS
DE JUIFS
On avait raté celui-ci, mais il n'est jamais
trop tard pour bien faire:
- Hannelore Fröhlich, Spurensuche (Recherche
des traces). Graz, Steirische Verlagsgesellschaft m. b. H, 1999. 175 pp.
No index. DM39.80, ISBN: 3-85489-023-0. Reviewed for H-Holocaust by Stephen
G. Esrati, novelist
-
-
He saved 120,000. Hero or Fraud?
-
- Ms. Fröhlich is maddening. She
has written three books in one, all pretty bad. In one book [...] she glorifies
Josef Schleich, her father, for having saved 120,000 Jews from 1938 to
1941.[...] The Yad Vashem web site makes no mention of Schleich, but a
Google search finds several Austrian references to him as the "Austrian
Schindler." They credit him with 20,000 or as many as 35,000 Jews
whose lives he ostensibly saved. Schleich was a man of whom no one spoke
well in his hometown of Graz, including his own children. He was a playboy
who had children with several women other than his wife. Fröhlich
herself, reveals late in the book that the Aryan "mother" who
reared her was a stand-in for her real mother, a Jewess, who supposedly
ended up in Auschwitz. [ça sent déjà l'arnaque...]
Fröhlich's method is to try to make her "brother" take a
favorable view of their father. For this purpose she takes a pile of documents
to Australia and slowly peels away layer after layer of revulsion in Hans's
view of his father.
- The documents show that Schleich was
arrested 13 times by the Gestapo, with one leading to a prison sentence,
followed by assignment to a punishment company in the Wehrmacht. There
are letters of thanks from Jewish organizations such as the Jewish Emigre
Association of Württemberg and the Jewish Community Federation of
Vienna (which carefully noted that Schleich was paid 150 to 500 marks per
person). [...]
- And there is a long, handwritten description
of his exploits that he composed in jail while on trial in 1948 for cheating
some of his Jewish charges.
- Fröhlich confesses that she is
surprised that her father was denounced by Jews, but she says she feels
no anger.
- It is this long document that forms
most of her reconstruction of her father's career as a Jew-smuggler, which
began when Schleich, a poultry breeder, taught agriculture to Jews so that
they could immigrate to the United States. He gave day-long lessons to
people he housed and fed in his own home. After a supposed six months of
instruction, he issued a diploma, which the American embassy accepted.
Later, he simply issued diplomas without the instruction and, according
to his document, the United States ended its practice of awarding visas
to farmers. And then he started up his "business." He made contacts
all along the eastern Austro-Yugoslav border (and some of this sounds totally
false for people headed for Zagreb in Croatia), he supposedly went to Shanghai
to arrange for 20,000 Chinese visas (but this was a cover-up for a supposed
shipment through Italy to Palestine), he claims to have opened a central
office for Jewish emigration in Vienna (which is also mentioned in the
memoirs of Yitzhaq Ben-Ami, who worked with Dr. Willi Perl and Adolf Eichmann
in ridding Austria of Jews). To do all this, he openly bribed people all
over the place while always professing that he was obeying every part of
German law. Among those he counted as helpers (and who was also arrested
by the Graz Gestapo) was Ludwig Zwickler, a clerk in the Graz Gestapo.
- Some of the writing is extremely confused.
For example, at one point it is stated that Schleich smuggled Jews to the
border in groups of three. At another point, he gets paid for ten Jews
and then takes three along free. He gathered, so the hand-written document
says (it is reproduced in the book as normal type), people from all over
the Third Reich and they all came to Graz. From there, he sent them by
taxi to the "green border," meaning unguarded places along the
border, where they were then housed by peasants, many of whom are quoted
as stating their sorrow for the poor Jews. Here one of the book's weaknesses
comes forth. Fröhlich says the names of the people giving such testimony
are known to her publisher. A lot of good that does! There is no independent
reference to the figure of 120,000, which Fröhlich repeats constantly,
and which some Austrian references to her father quote without a hint of
doubt. I cannot for the life of me understand how such a heroic figure
as Josef Schleich could remain unknown and without honor -- if he, indeed,
did the deeds his daughter credits him with. But it is also possible
that the whole thing is a fraud not unlike that of Binyamin Wilkomirski.
- I had a telephone call from a former
member of the H-Holocaust list who indicated that from the time of the
Anschluss to 31 October 1941, 147,000 Jews are known to have left Austria.
If the 120,000 number is correct, he said, then Adolf Eichmann was responsible
for only 27,000 of them.
<http://h-net.msu.edu/cgi-bin/logbrowse.pl?trx=vx&list=h-holocaust&month=0106&week=a&msg=83C9upqc3BYex7foO9TX%2bA&user=&pw=>
NAZISME
ET POLITIQUE
Introduction à un livre d'une certain Matt Koehl,
nazebroque made in usa, L'hitlérisme: le foi du futur, publié par
l'Union mondiale des nationaux socialistes
-
Introduccion
- Dos motivos principalmente, me han impulsado
a traducir este escrito. Uno, el que su autor, Matt Koehl, actual jefe
de la Union Mundial de Nacionalsocialistas (WUNS), sea uno de los camaradas
más inquietos en el estudio y "aggiornamiento" de la concepción
del mundo hitleriana. Los viejos y gastados clichés de la "época" ya
no son suficientes. En un mundo en profunda crisis de todos los valores
donde -- como indica el autor -- ya no hay prácticamente nada que
merezca ser salvado, hemos de dejar de lado el lastre de algunos modos
y maneras de las que la Alemania Nacionalsocialista no tuvo tiempo de librarse
del todo. Y era lógico, pues las ideas de Hitler se adelantaron
demasiado a su tiempo y tuvieron que coexistir con un sistema de valores
extraño, espiritual y éticamente alógeno. De ahí esas
latentes tensiones entre Iglesia y Partido, entre Ejército y Partido,
en suma, entre el Viejo Orden y los representantes de una nueva concepción
del mundo basada en las leyes de bronce de la Naturaleza.
- Hoy, para bien o para mal, todo aquel
sistema de ideas "conservadoras" y "tradicionales" está en
bancarrota. Por otro lado, las ideas de los vencedores de 1945 tambien
están en crisis. Han fracasado al intentar hacer pasar la naturaleza
y el mundo por el aro de dogmas utópicos (igualdad humana, antirracismo,
economicismo frente a biología, etc.). El resultado es desolador:
ya nadie cree en nada. Se ha formado, como dice Koehl, un "agujero
negro" espiritual, pero que permitirá a un nuevo sistema de
valores renacer sobre las ruinas de una cosmovisión semítica
dos veces milenaria. El hecho de no tener nada que perder nos permite ser
tremendamente, brutalmente sinceros. El segundo motivo es el permitir a
los camaradas NS españoles tener acceso a los trabajos ideológicos
que se desarrollan fuera de nuestras fronteras. Nuestros camaradas deber
ser conscientes de que en un mundo en ruinas sólo las ideas acordes
con los valores eternos de Sangre y Suelo devolverán al Hombre Blanco
su libertad y a Europa su destino.
- Esa es nuestra gigantesca responsabilidad.
- Enrique Aynat Eknes
<http://www.resistenciaria.org/hg/hitlerismo.htm>
Egalement: <http://lans-wp.freewebspace.com/Hitleris.htm>
A vrai dire, nous ne connaissions à peu près
rien de précis des engagements politiques du révisionniste
espagnol de Valencia. On voit ici qu'il se présente en hitlérien.
Mais conformément à notre pratique établie depuis
le début, en continuant à affirmer que le révisionnisme
n'a pas de politique propre, nous continuerons de publier les remarquables études
révisionnistes de ce chercheur très consciencieux.
RUMEURS
MURES
Extrait du compte rendu du livre de van Pelt par S. Crowell
dans The Revisionist :
- ... During the Irving trial, Eric A.
Johnson published a book, Nazi Terror, which indicated that he had
successfully located the long lost BBC broadcast transcripts from the war
years. These, along with other contemporary evidence, proved conclusively
that radio broadcasts concerning gassings were beamed back to Germany,
Poland, and other parts of occupied Europe throughout the war beginning
in the summer of 1942, and that rumors of gassings in general were rife from
the fall of 1940.
<http://www.codoh.org/revisionist/review/tr12vanpelt.html>
Nous avons le texte entier.
UNE PEIGNE-CUL
QUI NE SE MOUCHE PAS DU PIED
Gérard Guégan, Ascendant Sagittaire.
Une histoire subjective des années soixante-dix. Editions Parenthèses,
2001, 427 p.
1. Guégan allusionne :
- "En
prenant le Sagittaire [comme emblème], nous n'avons pas changé de
ritournelle, si ce n'est que je l'ai améliorée par un slogan
de 68 trop vite oublié : "Déculottez vos phrases pour être à la
hauteur des sans-culottes". Aussi bien j'aurais pu choisir -- "Plus
je fais l'amour, plus j'ai envie de faire la révolution. Plus je
fais la révolution, plus j'ai envie de faire l'amour" -- mais
il m'avait semblé plus moral de m'inscrire en faux contre l'air
du temps déjà empoisonné par les miasmes du négationisme.
Les démissionnaires du gauchisme n'osaient pas encore confondre
Marx avec le Grand Méchant Loup, ni Auschwitz avec Disneyland, mais
ils prônaient sans pudeur une révision à la baisse
de 1973. Seul moyen, affirmaient-ils, de s'inscrire dans cette modernité démocratique
qu'Actuel, de son coté, ambitionnait de refléter." [p.142]
2. Guégan ironise :
- "Rohmer! Je le revois, un après-midi
de novembre 1968, entrant à La Vieille Taupe, rue des Fossés-Saint-Jacques.
Alors lieu de rendez-vous des diverses fractions antiléninistes,
cette librairie proposait, en dehors des classiques de la critique sociale,
tout un lot de romans introuvables. J'avais été chargé par
Pierre Guillaume, son gérant, d'en fixer le prix de vente, ce dont
je m'acquittai pendant un trimestre avant de me consacrer à la mise
en place de Champ Libre. [...] Ne souhaitant pas qu'il me reconnaisse,
nous nous étions croisés aux Cahiers du Cinéma,
je lui avais tourné le dos et m'étais mêlé au
petit groupe (Baynac, Carasso, Barrot) qui discutait ferme près
des rayonnages consacrés aux éditions Spartacus. Lorsque
je révélai ensuite l'identité de notre client à mes
camarades, aucun d'entre eux ne parut avoir vu un de ses films. il est
vrai que Guillaume détestait Godard et la Nouvelle Vague, que Baynac
n'aimait que les James Bond, et que Barrot ignorait que le cinéma
fût devenu parlant". [p.220-221]
POLIZEI ÜBER
ALLES
-
Intellectual Terrorism
-
- The modern thought police is hard to
spot, as it often seeks cover under soothing words such as "democracy" and "human
rights." While each member state of the European Union likes to show
off the beauties of its constitutional paragraph, seldom does it attempt
to talk about the ambiguities of its criminal code. Last year, in June
and November, the European Commission held poorly publicized meetings in
Brussels and Strasbourg whose historical importance regarding the future
of free speech could overshadow the recent launching of the new euro currency.
- At issue is the enactment of the new
European legislation whose objective is to counter the growing suspicion
about the viability of the multiracial European Union. Following the events
of September 11, and in the wake of occasionally veiled anti-Israeli comments
in some American and European journals, the wish of the European Commission
is to exercise maximum damage control, via maximum thought control.
If the new bill sponsored by the European Commission regarding "hate
crime" passes through the European parliament, the judiciary of any
individual EU member state in which this alleged "verbal offence " has
been committed, will no longer carry legal weight. Legal proceedings and "appropriate" punishment
will become the prerequisite of the European Union's supra-national courts.
If this proposed law is adopted by the Council of Ministers of the European
Union, it automatically becomes law in all European Union member states;
from Greece to Belgium, from Denmark to Portugal. Pursuant to this law's
ambiguous wording of the concept of " hate crime" or "racial
incitement," anyone convicted of such an ill-defined verbal offense
in country "A" of the European Union, can be fined or imprisoned
in country "B " of the European Union.
- In reality this is already the case.
In hindsight, the enactment of this EU law appears like the reenactment
of the communist criminal code of the late Soviet Union. For instance,
the communist judiciary of the now defunct communist Yugoslavia had for
decades resorted to the similar legal meta-language, such as the paragraph
on "hostile propaganda " of the Criminal code, Article 133. Such
semantic abstraction could apply to any suspect -- regardless whether the
suspect committed acts of physical violence against the communist state,
or simply cracked a joke critical of communism. [...]
- Since 1994, Germany, Canada and Australia
have strengthened laws against dissenting views, particularly against
revisionists and nationalists. Several hundred German citizens, including
a number of high-profile scholars have been accused of incitement to racial
hatred or of denying the holocaust, on the basis of the strange
legal neologism of the Article 130 ("Volksverhetzung") in the
German Criminal Code. From this poorly worded yet overarching grammatical
construct, it is now easy to place any journalist or a professor in legal
difficulty if he/she questions the writing of modern history or if happens
to be critical about the rising number of non-European immigrants.
- In Germany, contrary to England and
America, there is a long legal tradition that everything is forbidden
what is not explicitly allowed. In America and England the legal practice
presupposes that everything is allowed what is not specifically forbidden.
This may be the reason why Germany adopted stringent laws against alleged
or real holocaust denial. In December of last year, a Jewish-American
historian Norman Finkelstein, during his visit to Germany, called upon
the German political class to cease to be a victim of the "holocaust
industry" pressure groups. He remarked that such a reckless German
attitude only provokes hidden anti-Semitic sentiments. As was to be expected, nobody
reacted to Finkelstein's remarks, for fear of being labeled anti-Semitic
themselves. Instead, the German government, via its taxpayers, agreed
last year to pay further share of 5 billion euros for this fiscal year
to some 800.000 holocaust survivors. Such silence is the price paid for
intellectual censorship in democracies. When discussion of certain topics
are forbidden, the climate of frustration followed by individual terrorist
violence starts growing. Can any Western nation that inhibits speech, and
the free expression of diverse political views -- however aberrant they
may be -- call itself a democracy?
- Although America prides itself on its
First Amendment, free speech in higher education and the media is subject
to didactic self censorship. Expression of politically incorrect opinions
can ruin the careers of, or hurt the grades of those who are "naive" enough
to trust their First Amendment rights. It is a growing practice among tenured
professors in the USA to give passing grades to many of their minority
students in order to avoid legal troubles with their peers at best, or
to avoid losing a job at worst.
- In a similar vein, according to the
Fabius-Gayssot law, proposed by a French Communist deputy and adopted
in 1990, a person uttering in public doubts about modern antifascist
victimology risks serious fines or imprisonment. A number of writers
and journalists from France and Germany committed suicide, lost their
jobs, or asked for political asylum in Syria, Sweden or America.[...]
- Contrary to widespread beliefs, state
terror, i.e. totalitarianism is not only a product of violent ideology
espoused by a handful of thugs. Civic fear, feigned self-abnegation, and
intellectual abdication create an ideal ground for the totalitarian temptation.
Intellectual terrorism is fueled by a popular belief that somehow things
will straighten out by themselves. Growing social apathy and rising academic
self-censorship only boost the spirit of totalitarianism. Essentially,
the spirit of totalitarianism is the absence of all spirit.
- Tomislav Sunic
- The author is a writer and former political
science professor in the USA.
- He is also a former Croatian diplomat.
Mr. Sunic writes from Europe. His website can be found at http://www.watermark.hu/doctorsunic/
Pravda.RU:Editorial, 9 février 2002.
TÊTE
DES TURCS
L'Union européenne a l'idée saugrenue de
vouloir faire entrer, ou de faire semblant de vouloir faire entrer la Turquie
dans l'Union européenne. C'est bien la preuve que la connaissance
de l'histoire, ou ce qui en tient lieu dans les écoles, ne sert à rien.
Pour être en mesure d'entrer dans l'Europe, la Turquie doit procéder à diverses
réformes, demandées par l'UE, ce qu'elle vient de faire. Mais,
comme le remarque Le Monde dans une brève du 8 février
2002, les articles 159 et 312 du code pénal turc n'ont pas encore été abrogés.
Ces articles insupportables prévoient "des peines de prison pour
des paroles et des écrits". Horreur et abomination. Exactement
comme la loi Fabius-Gayssot ! La France devra-t-elle abroger les lois Gayssot
et Pleven pour enfin pouvoir entrer dans l'Europe ? Faudra-t-il prendre des
leçons de démocratie chez le Grand Turc ?
MATAMOROS
Une lettre du Dr Ibrahim Alloush
Après la lettre envoyée par R. Faurisson à un
universitaire américain, intitulée "Terrorisme ou Résistance?",
voici celle que le révisionniste jordanien, Dr Ibrahim Alloush (Association
Free Arab Voice) a, à son tour, adressée à ce même
universitaire américain qui lui reprochait de soutenir l'action
des "terroristes" palestiniens et de porter tort ainsi au révisionnisme
historique.
- Merci de votre message. Comme vous le
demandez nous supprimerons votre nom de notre liste de correspondants.
Mais permettez-moi tout d'abord de faire quelques commentaires sur le contenu
de votre tout récent message.
- Lorsque certains d'entre nous, "terroristes" arabes,
avons commencé à contacter et à défendre
publiquement les révisionnistes, ça a été le
branle-bas de combat autour de nous. On nous disait que l'association avec
des révisionnistes porterait gravement atteinte à la cause
palestinienne et nous discréditerait auprès de l'opinion
publique occidentale qui a complètement intégré les
mythes de l'"Holocauste". A ce jour, la position prise par la
Free Arab Voice (la Libre parole arabe) à l'égard de l'"Holocauste" n'est
pas bien vue de beaucoup de ses supporters qui ne cessent de nous dire
qu'en adoptant une position révisionniste nous leur rendons la tâche
difficile dans la politique qu'ils mènent en Amérique du
Nord et en Europe de l'Ouest.
- Je ne ferai pas la liste des occasions
où j'ai été personnellement calomnié pour m'être
associé aux révisionnistes, je ne dirai pas combien d'amis
j'ai perdus, ni combien de fois j'ai été exclu d'événements
ou de conférences dans le cadre de cette association. Je ne dresserai
pas cette liste non pas parce que ces choses ne sont pas importantes à mes
yeux, mais plutôt parce qu'elles sont dérisoires si on les
compare aux épreuves traversées par certains révisionnistes,
même si j'ai reçu, vers le mois de juin 2001, une menace à peine
voilée de la part d'une personne portant un nom juif qui me disait
qu'on m'avait à l'oeil et qu'on se préparait à me
faire subir un sale traitement si je ne coopérais pas. Comme vous
avez pu le constater vous-même, ces agissements n'ont pas modifié la
position que j'ai prise et à laquelle je ne dérogerai pas.
- Je crois qu'on doit fonder ses prises
de position, ses actions et ses déclarations sur des principes.
- Il existe beaucoup d'idéologies
en ce monde: nationaliste, gauchiste, religieuse, etc. et en Jordanie on
m'a étiqueté nationaliste/gauchiste. A mon humble avis, il
y a toujours eu deux sortes d'adhérents à l'une quelconque
de ces idéologies: ceux qui mettent leurs actes en accord avec leurs
croyances, et ceux qui ne le font pas.
- La question devient alors claire: la
défense du révisionnisme est-elle un principe légitime
ou non?! Car à ce moment-là la ligne de conduite à adopter
devient, elle aussi, évidente.
- J'aimerais que vous appliquiez ce même
critère à la question de la Palestine, cher monsieur. Les
Palestiniens sont un peuple qui a été expulsé de son
pays par les mêmes forces que celles qui se cachent derrière
l'"Holocauste" pour justifier leurs actions non pas seulement
en Palestine mais dans le monde entier. S'il existe un lien entre la nécessité de
justifier le pouvoir sioniste/juif dans le monde et celle de justifier
les atrocités sionistes en Palestine, comme c'est le cas, je crois,
alors il ne peut y avoir qu'un lien identique entre la dénonciation
des mythes de l'"Holocauste" et la libération de la Palestine.
Si vous estimez qu'il faut se cantonner à dénoncer l'"Holocauste" tout
en se dissociant de ce qui se passe en Palestine, alors vous justifiez
indirectement la position qu'ont prise des Palestiniens comme Edward Said
qui pensent que la recherche d'une reconnaissance des droits pour les Palestiniens
devrait s'exercer sans toucher aux mythes de l'"Holocauste",
n'est-ce pas? D'après moi, le fait de rompre le lien nécessaire
qui existe entre l'"Holocauste" et l'occupation de la Palestine
amène à deux types d'erreur possibles: essayer de faire de
la politique sans tenir compte de l'histoire, comme le voudraient certains
Palestiniens victimes du bourrage de crâne, et essayer de faire de
l'histoire sans avoir de but politique, comme vous semblez le vouloir.
Si la première erreur consiste à échapper au passé,
la seconde, en fait, consiste à échapper au présent.
Dans les deux cas, on peut s'échapper, mais on ne peut pas se cacher,
parce que les sionistes ne le permettront pas. Il n'y a qu'une seule bataille,
mais elle se déroule sur plusieurs fronts. Par conséquent
nous ne vous demandons pas de vous battre avec nous. Nous vous demandons
de faire votre propre combat, c'est-à-dire être en même
temps, dans le principe, aux côtés des Palestiniens.
- Mais, à mon grand regret, je
me suis aperçu que vous utilisiez des expressions plus péjoratives
que celles qu'on entend sur la CNN, comme "terrorisme" et d'autres,
dans la description que vous faites du combat que mènent les Palestiniens
contre des forces écrasantes. Vous savez bien que de la même
manière on qualifie les révisionnistes d'"antisémites" sous
prétexte qu'ils osent discuter de l'"Holocauste". Bon,
d'accord. On a l'habitude, c'est sûr, mais pas de la part d'un historien
révisionniste!
- Pour nous, le terrorisme c'est ce qu'ont
pratiqué ceux qui sont venus de Russie et de Pologne pour tuer nos
gens et les expulser de leur pays et de leurs terres. Ce que fait notre
peuple c'est de résister à ce terrorisme par tous
les moyens nécessaires. Je ne me répandrai pas en
excuses pour ça. Jamais. Les juifs qui grouillent sur le sol
palestinien sont une cible juste.
- Pour ce qui concerne l'Amérique,
il me semble qu'il est de notre devoir d'ouvrir les yeux des Américains
sur le lien qui existe entre ce que fait leur gouvernement à l'étranger
et les répercussions qui s'ensuivent sur l'Américain moyen.
- Mais je ne m'attarderai pas sur la politique
de cette association, car ce n'est pas là l'objet de ce message.
Ce message concerne la peur. Si nous laissons nos ennemis nous réduire
au silence par la peur, ils ont gagné. Tout ce que nous avons pour
nous c'est la vérité, et ce ne sont pas les muets qui la
diront, ni sur le révisionnisme historique ni sur la Palestine.
Aussi longtemps que j'aurai la foi dans le pouvoir de la vérité, je
continuerai à me faire l'avocat du révisionnisme historique,
quelle que soit la position que vous ayez choisie sur la Palestine, parce
que je crois que c'est ce qu'il faut faire même si je ne suis pas
d'accord idéologiquement avec certains révisionnistes. Je
défendrai aussi, chaque fois que l'occasion se présentera,
ceux que l'on arrête au misérable prétexte qu'ils sont "des
sympathisants de terroristes", avec l'aide de Dieu!
- Au fait, le pire terroriste au monde
aujourd'hui, ce ne sont même pas les sionistes, mais c'est le gouvernement
américain.
- Merci de m'avoir lu jusqu'ici. A plus
tard
- Ibrahim Alloush
05 Feb 2002
GRAVE BURGRAVE
(courrier par e-mail)
- Messieurs,
- Dans le numéro de l'Actualité de
Janvier 2002, revue électronique des sites de RadioIslam et de AARGH
( Association des amateurs de récits de guerre et d'holocauste )
a été diffusé un texte de Vincent Mespoulet "Lettre
aux aveugles des Temps Modernes" sans aucune autorisation ni de l'auteur
ni du site ECJS dont il relève.
- De ce fait, Nous, modératrice
de la liste ECJS et listiers, exigeons le retrait immédiat du texte
de Vincent Mespoulet, accompagné d'excuses publiques.
- Il ne saurait être question que
notre Site éducatif soit confusément amalgamé aux
vôtres et à vos discours négationnistes et antisémites
que nous réfutons et combattons.
- Vous vous placez, sous la protection
de l'ART 19 de la DDH pour diffuser des textes dans le mépris le
plus total du droit d'auteur et de celui de la propriété intellectuelle
définis par les lois françaises. Mais, malgré l'Art
19 et votre habilité à l'utiliser, un auteur et son éditeur
doivent être consentants. [La loi Fabius-Gayssot empêche
un auteur français d'être librement consentant. Abolissez
la loi, et on retrouvera le régime commun de la suprématie
du droit (Rule of the Law)] Dans le cas contraire, si vous maintenez
,ce texte en diffusion sur vos sites,malgré notre commandement,
nous vous contraindrons de le retirer par voie judiciaire. Nadia Burgrave,modératrice. <"B.
H" <[email protected]> Représentante des intérêts
de le liste éducative ECJS et de Vincent Mespoulet.
Cette Burgrave prétend qu'elle a réfuté mais
elle n'a rien réfuté. Quand on fait un site "éducatif",
on évite d'utiliser des conneries de ce genre.
Parler de propriété intellectuelle quand
il s'agit des productions de Mespoulet est peut-être un tantinet
exagéré.
Ce gallinoïde vient de pondre un
compte rendu du livre de Taguieff qui vaut son pesant de grains de
blé. Il y montre sa parfaite méconnaissance du révisionnisme
puisqu'il attribue à Taguieff une approche semblable à la
nôtre. Tout ce texte est hilarant de prétensions et de militantisme
de pion. Il n'y a rien de pire que les semi-intellectuels qui se haussent
du col pour picorer les mollets.
DISCUSSION
-
Lettre de Costas Zaverdinos
-
- Phil Eversoul, dans une lettre au rédacteur
en chef qui a été publiée dans le numéro 2
du vol. 20 du Journal of Historical Review, qui citait mon article
paru dans le numéro 5, vol. 19, p. 26-61, "The Rudolf Case,
Irving's Lost Libel Suit and the Future of Revisionism", demande: "...Pourquoi
Z laisse-t-il les affirmations d'Irving sans réponse ?" Le
rédacteur en chef du Journal a répondu que ..."le
point central de [mon] article ne permettait pas de critiquer les positions
prises par Irving lors de son procès dans chaque cas", en ajoutant
que j'ai répondu à Irving dans quelques cas. Le fait est
que depuis les tout premiers paragraphes où je disais qu'Irving
avait perdu son procès surtout à cause de son ignorance du
travail scientifique effectué par Germar Rudolf, et de ci de là dans
la partie consacrée au procès en diffamation perdu contre
Deborah Lipstadt, j'ai intégré mes critiques à l'égard
des positions adoptées par Irving dans le courant de mon essai.
J'en conclus qu'Eversoul n'pas vraiment lu ce que j'ai écrit. Les
parties du mon texte qu'il cite sont là seulement pour montrer qu'Irving,
par ses concessions et ses revirements, a montré qu'il était
lui-même, à chaque occasion, complètement ignorant
des arguments révisionnistes sur un sujet qui "l'ennuie infiniment".
J'ai reproché à Irving non seulment son ignorance mais aussi
son arrogance, à savoir la supposition implicite que tout ce qui
ne vient pas de lui est à peu près sans valeur. Par exemple,
il n'aurait pas trébuché si facilement sur la question des
capacités des crématoires s'il avait eu connaissance des
travaux de Mattogno.
- En dehors des sources révisionnistes
citées par le rédacteur-en-chef, j'en cite beaucoup d'autres
et je crois que j'adresse des reproches à Irving sur presque tous
les points essentiels de sa position lors du procès, sinon même
tous.
- J'ai récemment réitéré mon
point de vue sur Irving dans une lettre privée qui a fini par lui
arriver sans mon autorisation. C'est ce qui lui a fait écrire: "Vous
debriez rappeler à Z que c'était ma tête qui était
sur le billot, non la sienne. Il n'a pas eu à défendre une
cause dans l'enceinte d'un tribunal britannique. Je n'ai pas de respect
particulier pour les trois-quarts-aile du lundi matin." [Irving dit "quarterback",
c'est du langage de rugby; on traduit par trois-quarts-aile, à tout
hasard. NdT]
- Tout en rappelant que j'ai été un
admirateur de ses écrits depuis vingt-cinq ans, je lui ai répondu
que le"trois-quarts-aile du lundi matin" voyait très bien
que son manque de préparation rendait la situation sans espoir et
je le renvoyais à mon article pour plus de détails. Finalement,
j'ai demandé à Irving comment il arrivait à recueillir
des applaudissements d'auditeurs enthousiastes dans la mesure où il
avait rétracté durant le procès tant de choses qu'il
avait coutume de dire lors de ses causeries.
- Il n'a pas été répondu à ce
défi.
- C. Zaverdinos, Pietermarizburg, Afrique
du Sud (Z. est professeur de mathématiques). JHR, 20, 4,
July/August 2001.
Voir plus bas, "Irving sur Longerich".
EXCUSE AVEC
MOTIF
-
Offer of Settlement
-
- Mr Peter Wertheim, Geoffrey Edwards & Co
- Solicitors, Attorneys & Conveyancers,
Sydney
- 14 February 2002
- Re: Jeremy Jones v Fredrick Toben -
Federal Court of Australia
- Offer of Settlement
- Dear Sir
- Please convey the following to your
client:
- If you wish me formally to apologise
to your client, Jeremy Jones, you have to prove to me that my held views
in regard to the 'Holocaust' are factually wrong. Bearing in mind that
I do not wish to believe but wish to know the facts, my definition of the
term 'Holocaust' is:
- "the systematic state-ordered extermination
of European Jewry -- six million -- mainly in homicidal gas chambers, in
particular at Auschwitz concentration camp".
- However, so that I can apologize with
a clear conscience and retain my moral and intellectual integrity, I will
require -- in writing -- from Jeremy Jones written proof-explanation of
the following:
- 1. A Plan, a Budget and a Hitler Order
that allegedly set the wheel of Nazi state-organised genocide in action.
Any reference to the Wannsee Conference is invalid because eminent 'Holocaust'
scholar, Professor Jehuda Bauer, has dismissed this claim as lacking any
veracity. Professor Raul Hilberg's 'wink and nudge' theory is also rejected.
- 2. The Six Million Jewish Deaths number
needs a detailed empirical foundation that includes the various reductions
of the deaths number, for example at Auschwitz from four million to 1-1.5
million deaths. Reference also needs to be made to the number of compensation-pension
claims made by 'Holocaust' survivors on the German state. Further, an explanation
needs to be offered of the contents of Bryan Mark Rigg's 2002-published Hitler's
Jewish Soldiers. The Untold Story of Nazi Racial Laws and Men of Jewish
Descent in the German Military; about which John Kegan, author of The
Face of Battle and The Second World War said, "The revelation
that Germans of Jewish blood, knowing the Nazi regime for what it was,
served Hitler as uniformed members of his armed forces must come as a profound
shock. It will surprise even professional historians of the Nazi years".
- 3. The Function-Workings of the Murder
Weapon -- homicidal gas chamber needs to be shown or drawn. Special reference
needs to be made to:
- i.van Pelt/Dwork's claim that Krema
I, Stammlager, was not a homicidal gas chamber; in Auschwitz 1270 To
The Present, 1996, at p. 363-4.
- ii. Gitta Sereny's statement in The
Times, 29 August 2001, that Auschwitz was not ' a death camp'.
- Please be advised that I require your
client to respond to me within seven days of receipt of this letter advising
me of his acceptance or rejection of this offer. I do not expect an immediate
detailed response and a time frame for the actual written response can
be negotiated.
- Irrespective of whether my offer is
accepted or rejected, I shall publish this letter on our Internet website.
- Sincerely
- Dr Fredrick Toben
PARUTIONS
§== Nazillard. Robert
Michael and Karin Doerr, Nazi-Deutsch/Nazi German, An English Lexicon
of the Language of the Third Reich, Greenwood Press, 2002; ISBN: 0-313-32106-X.
504 pages. $79.95
A unique, extensive, meticulously researched dictionary
of the Nazi language and an indispensable tool for research, study, and reading
about World War II and the Holocaust.<www.greenwood.com>
§== La principale revue du révisionnisme est
incontestablement celle que publie Germar Rudolf en Angleterre, en allemand, Vierteljahreshefte
für freie Geschichtsforschung. (les cahiers trimestriels pour une
libre recherche historique). Le titre n'est pas excitant, c'est vrai. Mais
c'est la seule revue régulière qui ait un contenu. Voici le
numéro 4 (décembre 2001) de la cinquième année.
L'éditorial et le premier article portent sur
un tract publié par le ministère de l'intérieur de Bavière
(l'Allemagne étant un Etat fédéral) sur le révisionnisme.
C'est une propagande extrêmement grossière et nous
sommes allés chercher cette petite chose amusante sur le site de ce
ministère afin d'égayer les longues soirées d'hiver. Comme
preuve de l'existence du Zolocauste comme "fait historique", le
texte réfère à un bouquin de Wolfgang Benz, ancien directeur
de l'Institut d'histoire contemporaine, sis, justement, à Munich,
Bavière. C'est un produit régional en somme, comme la culotte
de peau et la bière blonde, Dachau et son avorton de chambre à gaz.
En tout cas, ce qu'il en ressort, c'est que les sanctions contre les révisionnistes
se sont aggravées parce que le révisonnisme devient de plus
en plus "acceptable pour la société" si on peut traduire
ainsi "gesellschaftsfähig".
Un peu plus loin l'éditeur fait le compte, en
utilisant les documents officiels, des condamnations pour "crimes de
pensée" (voir p. 457). Cette catégorie n'existe pas seulement
chez Orwell, mais aussi dans la justice allemande. Pour les sept dernières
années (1994-2000), on a eu 73.954 condamnations, dont 15.367 pour
la seule année 2000 dont 13.863 attribués (par la police) à l'extrême
droite, 979 à l'extrême gauche et 525 à des "étrangers" (surtout
Turcs et Kurdes).
On trouve ensuite un article de Markus Springer qui a
lu les mémoires d'Elie Wisel où il décèle un "absolutum" politico-religieux.
Ensuite, hélas, trois fois hélas, on trouve un article sur
les travaux d'un historien très marginal, qui s'appelle Jürgen
Spanuth qui a écrit plusieurs livres pour "dévoiler" l'Atlantide
comme patrie et destin des Germains. Déjà, la revue avait publié des
articles sur un canard des racialistes américains, à propos
d'un prétendu squelette d'un "Européen", trouvé en
Amérique et remontant, dit-on, à 9000 ans. Ce sont là des
terrains glissants sur lesquels le chimiste G. Rudolf est dépourvu
de la moindre compétence et qu'il devrait laisser aux revues spécialisées
dans les "mystères". Nos préoccupations ne sont pas
du même ordre. Ce devrait être plus clair.
Ensuite, on a un article de Carlo Mattogno (traduit en
allemand par J. Graf) qui se présente comme un "bilan provisoire
de la déportation des juifs hongrois de mai à juillet 1944." Il
analyse des documents qui n'ont pas été utilisés auparavant,
insiste sur le rôle d'Auschwitz comme "lieu de passage" (Durchgangslager)
et tente d'établir les chiffres de ces déportations. Il termine
sur quelques remarques à propos de la thèse de Butz, dont on
sait qu'il pense que les documents ont été falsifiés
après la guerre parce qu'ils ne collent pas avec les données
de l'époque. On trouve ensuite une réponse de Butz qui s'en
tient à la thèse qu'il a développée dans son
livre dans un chapitre sur la question. La rédaction affirme qu'elle
entend laisser tomber ce sujet, au moins pour un certain temps.
Ensuite, traduction d'un article de Jean Plantin sur
le mythe des objets fabriqués avec de la peau humaine, qui était
paru dans le numéro 6 d'Akribeia. Ensuite un article sur le
tournant de la première guerre mondiale, qui est le berceau du révisionnisme
moderne, illustré par Harry Elmer Barnes.
On trouve après un article sur l'oppression de
la Lettonie de 1918 à 1991. Il s'agit de la classique revendication
anticommuniste, avec dossier d'atrocités, incontestable, mais dépourvu
de nouveauté. Plus intéressant est un petit article sur l'OSI,
organisme américain de "chasse aux nazis" et un papier sur
une réappréciation de la chute de Toukhatchevski et des purges
de l'Armée rouge à la veille de la guerre mondiale. Ensuite
quelques articles sur l'affaire des tours de New York et différents
articulets. Signalons un exposé sur un livre paru en Italie en juin
2001, dû à la plume de Carlo Mattogno, "Sonderbehandlung" ad
Auschwitz, genesi e significato., qui sera bientôt traduit et publié en
allemand par l'éditeur de la revue. L'auteur y analyse les emplois
du terme "traitement spécial" dans le contexte d'Auschwitz.
Enfin G. Rudolf est plus proche de ses compétences
quand il aborde un livre qui traite de la recherche de l'énergie anti-gravitationnelle.
Laissons ces choses aux disciples de Cyrano de Bergerac...
§== Hongrois pas. Le numéro
de septembre de la revue hongroise Havi Magyar ForuM comprend un long
article qui expose les grands traits des travaux révisionnistes.
§§== Parlottes. On
the weekend of 15-17 March 2002, the University of Western Ontario will host "The
Future of the Past: International Perspectives on the Relevance of History
in the 21st Century." The conference brings together academic and public
historians, journalists, historical theorists, school teachers, and other
educators to discuss the state of the discipline.
The keynote address will be given by Keith Jenkins. There
will also be ten roundtables -- including one on "The Holocaust and
History: Lessons from the David Irving Case," moderated by Alain
Goldschläger, with Christopher Browning, Robert Jan Van Pelt, Roger
Simon, and Karen Mock
§== Liens ou menottes ? Un
certain "cercle d'amis du pays souabe" ayant mis sur son site internet
des liens pointant vers des sites qui tombent dans le "crime de pensée",
une équipe de huit solides gaillards de la police s'est livré à des
perquisitions chez sept personnes et ont embarqué tous les papiers,
les livres, les CD, les ordinateurs. Ils ont fait le vide. Ils aiment le
vide. Le vide c'est sehr gut.
§== Lire ou ne pas lire ? Celle-ci
nous avait échappé:
-
Rassinier, le premier négationniste
-
-
-
par Daniel Bermond
-
- Sans doute le nom de Faurisson dit-il
davantage que celui de Rassinier. Même si celui-là, plusieurs fois
condamné pour négationnisme, doit tout à celui-ci,
son maître mort en 1967, le premier au début des années
50 à avoir nié les crimes nazis. En 1996, dans Comment
l'idée vint à M. Rassinier, Florent Brayard avait tenté de
cerner l'ambiguïté de ce personnage sans en tarir, reconnaissait-il,
tous les secrets. Nadine Fresco ne s'attarde pas sur les écrits
de Rassinier; elle se livre à la mise à nu d'une obsession
en interrogeant l'existence de ce petit instituteur franc-comtois au parcours
politique médiocre et à la mégalomanie sans pareille.
Fâché avec le catholicisme de son enfance puis avec le communisme
qui l'exclut de ses rangs, écarté par sa famille après
un remariage qu'elle réprouve puis par les résistants et
les déportés qui lui tournent le dos, ignoré des électeurs
qui s'obstinent à lui préférer son vieil adversaire
radical puis des socialistes que heurte sa révision de l'histoire,
Rassinier régla quelques comptes avec son passé d'éternel
vaincu. L'antisémitisme et le négationnisme furent les armes
d'un marginal sans envergure, avide de trouver dans cette cause infâme la
reconnaissance qui l'avait toujours fui...
- Lire, mars 1999
§== Un faussaire, parmi d'autres.
-
Donald Watt & Stoker: The
Story
-
- Equally problematic, though far less
well-known but intriguing nonetheless, is Australian Donald Watt's 1995
account of his World War II experiences Stoker: The Story of An Australian
Soldier Who Survived Auschwitz-Birkenau. At first glance, it would
appear that non-Jew Watt's Holocaust-related experiences would be the central
focus of the book, when, in truth, they are not, though they are, autobiographically,
in his retelling of them, the most dramatic.
- Born in 1918, Watt enlisted in the Australian
Army in 1940, fighting in both North Africa and Crete. In June of 1941,
he was captured by the Wehrmacht and later transported to Germany.
He was imprisoned in Hammelburg in North Bavaria, along with others from
Australia, New Zealand, and England. After escaping from this prisoner-of-war
camp, and later being recaptured, imprisoned there from April to May or
June, 1944, and then Auschwitz-Birkenau in July of 1944 where he would
liberation in April of 1945. While there, he found himself barracks working
as a furnace stoker for the crematoria. Stoker is a good read," especially
for anyone not familiar with Australia's military involvement in the Second
World War, and much of what is contained within his account is verified
both by actual events and by
- Australian military records, in each
of these three places, his Holocaust experiences become increasingly dramatic
and increasingly tragic.
- Watt's first exposure to German Nazi
antisemitism is during his transit to the prisoner-of-war camp at Hammelburg:
-
- It was at Hammelburg that we saw for
the first time what was happening to the Jewish people in Germany. We were
getting off the train and stretching our legs on the platform, when another
train came in loaded with Jewish women and children. We knew they were
Jewish, because they were wearing a yellow star of David on their clothes
and in some cases had the word Jude stitched on them as welt. They
were taken oft the train and were so filthy and dirty it seemed they hadn't
been able to wash or shower for days. They certainly hadn't been fed. The
guards threw loaves of bread to them, and they literally fought each other
to get a piece. Shocking to watch, there was almost a stampede to get to
the bread, and many women and children were trampled underfoot and crushed
to death. We had never, In the whole of our lives, seen anything like it.
We could only stand there, powerless to put a stop to the appalling scene
we were witnessing. (p. 56-57)
-
-
- [...]
-
-
Stoker: The Critique
-
- In two separate issues, the Centre for
Comparative Genocide Studies of Macquarie University, New South Wales,
Australia, has published quite lengthy analyses of Donald Watt's Stoker:
The Story of An Australian Soldier Who Survived Auschwitz-Birkenau: the
first by Darren O'Brien, "Donald Watt's Stoker: The Perils
of Testimony"; and the second by Professor of German at Macquarie
konrad Kwiet, "ANZAC and Auschwitz: The Unbelievable Story of donald
Watt". Both focus on the significant errors in Watt's Holocaust-related
accounts in all three places, Hammelburg, Bergen-Belsen, and Auschwitz-Birkenau.
In addition, O'Brien notes that both Gideon Greif of Yad Vashem, Jerusalem,
Israel, and Francizek Piper at the Auschwitz State Museum, Poland, cannot
confirm Watt's experiences, which we may summarize as follows:
-
- (1) At Hammelburg Watt's claims to have
seen Jews wearing Stars of David in August, 1941, when, in fact, such a
directive was not issued by the Nazis until September, 1941
-
-
- (2) Watt claims to have seen Jews coming
off the trains "filthy and dirty" this same month of August,
when such did not take place until mid -October, 1941
-
-
- (3) The horrendous scene of Jewish women
and children stampeding for bread thrown at them by their German guards,
and crushing women and children to death cannot be substantiated in any
other source. Kwiet writes: 'Watt appears to be the lone witness to that
event".
-
-
- (4) His recounting of Jewish prisoners
being gassed to death at Bergen-Belsen, though quite dramatic, is simply
not in accord with the facts. To quote O'Brien: 'The insurmountable problem
with these claims is that there were no gas chambers in Belsen".
-
-
- (5) At Auschwitz, where the most horrible
things were done to the Jews imprisoned there, Watt's account is full of
historical inaccuracies:
- (a) Though the record-keeping
is not totally complete, there is no record of Australian Donald
Watt in any file whatsoever.
-
(b) Coke and coke gas were used
to fuel the crematoria, not wood as he informs his readers.
- (d) Watt's claim of 450 Greek
Jews gassed to death for refusing to work as Sonderkommando, and
600 Jewish women in cages to have their blood drawn has no basis
in fact.
- (e) His numbers of Sonderkommando, both
before and after the rebellion, do not square with other figures
given for this same time frame.
Suffice it to say that there are additional
errors of fact throughout his account of his experiences at Hammelburg,
Bergen-Belsen, and Auschwitz-Birkenau. Overall, what he has written could
have been gleaned from readily-available sources and embellished by personal
stories, all of which appear, unfortunately, to be fictitious, however
seemingly well-intentioned.
- (c) The work of the Sonderkommando, that
of removing the dead from the crematoria after thorough bodily examination
of all orifices, was done by Jews and Jews alone. No Poles or others
were involved.
- Steve Jacobs, "Binjamin Wilkomirski (Fragments) & Donald
Watt (Stoker): When the Holocaust Story is a Lie", Spring
2001, CCAR Journal: A Reform Jewish Quarterly.
Les révisionnistes ont dit toutes ces choses-là bien
avant que de naïfs zolotistes s'avisent de leur bon sens et les reprennent à leur
compte. On a demandé à l'auteur des lignes ci-dessus: "Bravo.
Et alors, Wiesel ? Quand
est-ce que vous allez le lire vraiment ? " Pas de réponse.
§== Vanité. Dominique Vidal, plus connu
comme journaliste attaché aux questions du Proche-Orient au Monde
diplomatique, où il fait d'ailleurs montre d'une certaine résistance
aux points de vue sionistes, avait un hobby. Il voulait, à ses temps
perdu, faire de la shoânerie, comme d'autres font du parapente ou du
bilboquet chinois. Il a gratté en douce et publie un livre, Les
historiens allemands relisent la Shoah. Pour être sûr d'être
du côté où la tartine est beurrée, il prend soin
de faire savoir publiquement que son papa est un survivant d'Auschwitz. Si
on était lui, on ne serait peut-être pas si fier, vus les moyens
par lesquels certains ont survécu.
Lors d'une conférence récente, il s'est
vanté d'avoir lu, quand il était lui-même étudiant à la
Sorbonne, la thèse de Pol Pot qui préfigurait le génocide.
L'inconvénient est que Pol Pot, qui était censé étudier
l'électrotechnique à Paris n'a pas fait ses études,
n'a jamais mis les pieds à la Sorbonne et n'a jamais préfiguré quoi
que ce soit. Comment peut-on faire confiance à des zozos qui exposent
ainsi au soleil une vanité encore plus vaste que leur ignorance ?
§== Ayatollah inverse. Paris,
le 11 septembre 2001. Joël Boyer, magistrat, secrétaire général
chargé des affaires juridiques à la Commission nationale de
l'informatique et des libertés (CNIL) : "Une fatwa lancée
contre Salman Rushdie n'est pas protégée par la liberté d'expression,
pas davantage qu'un site Internet raciste, négationiste ou incitant à la
haine raciale."
<http://www.iris.sgdg.org/documents/filtrage/note-boyer.html>
§== Hymne à Lajoie. Le
Mémoire de Michel Lajoie, évoqué ici le mois dernier,
correspondant à la septième édition de sa version papier,
augmentée et mise à jour (1,4 Mo) se trouve aussi sur le site
de l'église Mondiale du Créateur, un site qui pue l'arnaque
ou la provoque policière:
<http://www.wcotc.com/france/homepage.html>
§== Petit job. Les révizos
au chômedu pourraient trouver de quoi gratter avec la petite annonce
suivante: Help Wanted, Freelance writers for subject matter related to revisionism
in the spirit of Dr. Harry Elmer Barnes. We will pay for the exclusive
copyright of your submissions. Ahuris s'abstenir.
C'est sur <http://www.ReportersNoteBook.com>
§== Irving sur Longerich:
- Wednesday, January 30, 2002. A Friendly
U.S. bookseller asks, "Are you aware of this book written by Peter
Longerich called The Unwritten Order: Hitler's Role in the Final Solution"?
Indeed I am, it was published first in German (his English is not very
good, but he is a conformist historian who teaches at a minor British university);
it is evidently his own exploitation, i.e. double-dipping, of his expert
witness report for the Lipstadt trial (for which he was already paid £76,195.25
in fees). Amazon says it is due out in May.
- This is a minor scandal. Longerich is
the author of the lesser work Politik der Vernichtung, which he
and his fellow conformists make required reading for their luckless students;
he confesses in lectures that he has found no documentary evidence of Hitler's
role in the Holocaust, but in this new book he once again hastens to claim
that such evidence is "there," between the lines.
- Come off, it Mr Longerich! We already
have millions of lines in the archives, so why read between them? If there
is no explicit documentary evidence even now, sixty years on, even the
dimmest academic can surely guess at the reason why? Or should I write,
even the most intellectually corrupt? And that is the reason for my beef.
Van Pelt, Browning, Longerich, Evans, have all subsequently published books
on the trial, rehashing their paid neutral expert evidence. So their evidence
was influenced by commercial considerations. It was not neutral after all,
or am I missing something? If Longerich had titled his book: "Still
no proof for Hitler's role in the Holocaust," he would have been on
to a loser. Madison Avenue and its British counterparts would have looked
the other way. (Under cross-examination, Van Pelt actually denied on oath
that he intended to publish his expert evidence as a book. He has now done
so).
- This is the same Peter Longerich who
admitted under cross examination that he had omitted all reference to the
1942 Schlegelberger memorandum ("the Führer has repeatedly stated
that he wants the Solution of the Jewish Problem postponed until the war
is over") from his history books.
- The publisher's illiterate, ungrammatical,
and misspelt blurb for the book puffs it as "a compelling account
of how Hitler came to take the decision to kill the Jews," but then
I see that this impressive quote is from Longerich's friend and fellow
witness Prof. Richard ("Skunk") Evans, whom Lipstadt's gang paid
a fat fee of at least £70,181 for giving his neutral evidence in
the way he did.
- These neutral expert witnesses all know
which side their bread is buttered on. Thank god for Real History
<http://www.fpp.co.uk/docs/Irving/RadDi/2002/300102.html>
Les étudiants qui avaient souhaité inviter
David Irving pour une soirée de discussion le 4 février (Université de
Nottingham) ont dû annuler la réunion. Devant les menaces qui
montaient de certains milieux, l'université avait exigé de
l'association estudiantine qu'elle verse la rondelette somme de 8000 £ (huit
mille livres, plus de 80.000 F) pour salarier un service d'ordre... On voit
ainsi comment cette superbe et émouvante culture judaïque contribue
au progrès de la liberté d'expression.
§== Pieds d'argile. On trouve une traduction en
anglais de l'ouvrage que Graf a consacré à une lecture critique
très serrée du mage Raul Hilberg (disciple de Pierre Dac: "Il
peut le faire...") intitulée The Giant with Feet of Clay. L'éditeur,
fort proche de Germar Rudolf, s'appelle Theses & Dissertations Press,
Box 64, Capshaw, AL 35742, USA. Sur leur site <http://www.tadp.org>,
vous trouverez le texte suivant:
- "Volume 2: Germar Rudolf, The Rudolf
Report. Witch-Hunting Germar Rudolf for his research about Auschwitz, in
preparation. Since Revisionism doesn't sell, we had to suspend this
volume temporarily. You may place an order for this book, but we will not
charge you for it and will inform you when the book is available.
- In 1993, Rudolf, a researcher from the
prestigious Max-Planck-Institute, published a massive scientific study
about the alleged gas chambers of Auschwitz. Here comes the updated, enhanced,
and popularized English translation of this expertise, together with a
detailed description of the witch-hunt against Rudolf launched after the
publication of this work: PhD title withheld, prosecuted and sentenced
to jail, media smear campaigns, career destroyed, family destroyed, flight
into exile, disinherited, homeless, but still fighting for his freedom
of speech... ca. 350 pp., hard cover, more than 40 illustrations, pre-publication
price: US$30.00 "
Si on veut un petit compendium de servilité et
de myopie professionnelle, on se rappellera le compte-rendu de Jean-Pierre
Rioux, dans Le Monde, du 10 juin 1988, p. 19, à l'occasion
de la sortie de la traduction du livre de Hilberg. L'explication du drame
est à pleurer de rire: c'est dans la "fusion de ces quatre redoutables
hiérarchies" (administration, armée, économie,
parti) que "s'installa partout la machine à tuer et à isoler"... "Il
y eut décision, au moins orale dans les pires moments". On sait
que Hilberg, le mage du Vermont, préfère qu'il n'y ait pas
eu d'oralité, mais une simple télépathie. D'ailleurs,
si on regarde bien, on lui trouvera une étrange ressemblance avec
le professeur Tournesol.
§== Choses rares et inconnues.
En ratissant la bibliographie de Polger, qui n'est pas, comme il est dit,
une bibliographie sur le révisionnisme, mais presqu'exclusivement
sur l'anti-révisionnisme, signalée
et présentée ici en janvier, on tombe sur des choses rares
et inconnues. Quelques exemples pour les amateurs:
- Kuttner, Paul, The Holocaust hoax
or history? the book of answers to those who would deny the Holocaust,
New York, Dawnwood Press, 1996.
- xi, 276 p. ; 24 cm.
- Presents the main arguments put forward
by Holocaust deniers. Some of them allege that the Holocaust did not take
place at all; others try to diminish its scope or relativize it. Some revisionists,
although they do not deny the fact of the mass murder of Jews, challenge
the existence of killing centers and gas chambers, or try to absolve
perpetrators or collaborator groups of responsibility. Many allegations
attack the Jews in one way or another, and border on justification of the
Nazi genocide. The book is composed of statements made by deniers, and
Kuttner's rebuttals based on historical documents and testimonies. DR
- Personne, à notre souvenir,
ne nous a parlé de cette oeuvre sans doute immortelle. On est
réfuté sans le savoir, c'est pas juste.
- Wiesenfeld, Sheila, The Roots of
Hatred Antisemitism and the Denial of the Holocaust, Montreal [The
], 1994. iii, 59 pp. Based on her M.A. thesis, Concordia University,
Montreal.
- Ch.1 (pp. 1-15) traces the history of
antisemitism from ancient times until the Second World War. The rest of
the book summarizes arguments of Holocaust deniers (Rassinier, Faurisson,
App, Christopherson, Harwood, Butz). Points to the connection between historical
revisionism, modern antisemitism, and anti-Zionism. DR
Encore une qui a fait une thèse, enfin un petit
topo devant un prof, sur notre dos. Si on rassemblait les gonzesses qui
ont fait ce genre de chose (il n'y a pas beaucoup de gonzes), on pourrait
monter le Harem du Grand Turc! A signaler que Concordia est dénoncé par
les sionistes canadiens comme un repaire d'anti-sionistes.
- Clarke, Tamsin, "Denying the Holocaust", Australian
Journal of Jewish Studies, 8, 2 (1994) 103-142.
- Examines the nature and purposes of
Holocaust denial, its technique and potential effects. These purposes and
effects have been misunderstood by the public, even by judicial circles.
Holocaust denial is not an academic school, but a type of "hate propaganda," aiming
to harm the victims, undermine the legitimacy of Israel, and justify racism.
- The methods used by the revisionists
are far from scholarly they include not only manipulations of facts, but
even their fabrication. States that Holocaust denial must be prosecuted
by the courts in the countries where hate propaganda is considered a criminal
act. Criticizes, also, use of the term "Holocaust" it has theological
implications, and emphasizes the inexplicability and uniqueness of this
kind of genocide; it prompts politicians to abuse the term for political
purposes. DR
Là, tout est clair. Les révisionnistes
ne sont pas de vrais savants et donc on peut et on doit appeler la police.
- Constantinescu, Ioan, Despre exegeza
extremei drepte romanesti Insemnari polemice [On the Exegesis of
the Romanian Extreme Right -- Polemical Notes]. Iasi, Junimea, 1998.
176 pp.
- A polemical analysis of some recent revisionist and apologetic studies
on the Romanian fascist Iron Guard, written by historians and publicists
(e. g. Gheorge Buzatu, Radu Theodoru). Extremist leaders and politicians
of the interwar period (A.C. Cuza, C. Codreanu) are exonerated of any fascist
and antisemitic tendencies. Describes the efforts of the new pro-Iron Guard
supporters to present the national poet Mihai Eminescu as a forerunner
of the Romanian fascist movement. Mentions frequent cases of Holocaust
denial in the Romanian extremist press, supported by some pro-Iron
Guard historians. LV
C'est la preuve que nous avons tort de ne pas tous
lire le roumain couramment.
- Francq, Henry G., Hitler's Holocaust--
A Fact of History. Vancouver, B.C. New Star Books, 1986. 255 pp.
- An account of the Holocaust, intended
as an answer to Holocaust denial propaganda, especially that of Ernst Zundel
who was tried in Canada in 1985. The foreword and introduction (pp. 17-40)
discuss the sources of Zundel's claims and analyze his arguments, falsified
statistics, and distortions of witnesses' accounts. Pp. 41-51, "Prelude
to Genocide," discuss Nazi antisemitic policy up to 1939. The rest
of the book describes the implementation of the Final Solution policy,
based on historians' and survivors' accounts and evidence from war crimes
trials. LF
- Francq, Henry G., A Study of Guilt
-- The Eichmann Story, London, Ontario, Third Eye, 1991. xiv, 286
pp.
- Based on Eichmann's interrogations and
the protocols of his trial, relates Eichmann's activities in connection
with the implementation of the destruction of European Jewry. Arguing
against Paul Rassinier and other revisionist historians, shows that
Eichmann was in no way "a small cog" in the SS machinery, responsible
only for the transportation of the victims. Eichmann had full knowledge
of their destination and took part in the responsibility for the killing
process, including gassing in Auschwitz, mass shootings, and the death
marches in 1945. Pp. 191-222 examine the arguments in Rassinier's books
and disprove them. DR
Voilà un type qui a réfuté, en
s'y prenant à deux fois, Zündel et Rassinier. Mais ça
mérite une médaille! Et que font les feignants d'éditeurs
ici ? Ils ne traduisent même pas. Ces beaux trésors de la
sapience antirévizo dorment sous des montagnes de neige dans le
blizzard canadien. Tabernacle ! Pourquoi nous cache-t-on ces merveilles
?
(A suivre )
§== Un bon point de départ pour une approche révisionniste de Pearl Harbor est:
<http://www.bigeye.com/pearlhar.htm> Il
y a même un excellent plan de la rade de perle.
§== Canards en retard. Sortie des deux derniers numéros de The Journal of
Historical Review, qui essaient de rattraper le temps qui passe. Le
dernier numéro fait office de numéro double.
Dans le No 4 (vol. 20), juillet-août 2001, on trouve
le premier tirage de conséquence après l'affaire des tours
jumelles. L'éditorial aborde la question de "la tâche du
révisionnisme". Il rappelle que l'Institut a toujours publié des
analyses du "bourbier" du Moyen-Orient, que la fonction historique
des révisionnistes, au vingtième siècle, a été d'expliquer
véridiquement l'origine des guerres, qu'il convient de comprendre
que la guerre faite par l'Amérique procède de son inconditionnel
attachement à Israël et qu'il faut, comme le faisait Alfred Lilienthal,
déjà, il y a longtemps, se demander: "Quel est le prix à payer
pour Israël ?" Bien que la voix des révisionnistes soit
faible, ils disposent d'un outil très puissant, le révisionnisme
historique et "notre devoir envers la nation et l'humanité est
de mettre cette méthode en oeuvre, avec le savoir qu'elle nous procure,
pour démasquer les fauteurs de la guerre du Moyen Orient, les sionistes
et leurs complices, afin d'atteindre une paix juste et durable, ici et ailleurs." Zündel,
dans ses lettres, dit un peu la même chose et tend à penser
que le révisionnisme spécifiquement lié au soi-disant
Holocauste, passe au second plan, dans la période actuelle. En revanche,
ici, à l'aaargh, on ne croit pas que le 11 septembre inaugure une ère
nouvelle; les objectifs et les méthodes que l'Association s'est choisis
demeurent les mêmes. C'est l'occasion de remettre en ligne le petit
manifeste qu'elle avait produit à l'occasion de l'ouverture du site, à l'automne
1996 qui expliquait "pourquoi nous sommes là".
On trouve ensuite une continuation de la discussion sur
les abris antiaériens allemands (1939-1945) de Samuel Crowell qui
a déjà beaucoup fait pour proposer une interprétation
des bâtiments dotés d'ouvertures étanches comme lieux
de protection contre les attaques aérienne par les gaz, et non comme
chambres à gaz. Voir notre page Technique. C'est une longue étude sur la "défense civile" --
qu'on appelait en France la "défense passive" -- et les
effets des bombardements. Un excellent travail. Enfin, M. Weber rend compte
du livre d'Irving sur La Guerre de Churchill, vol II, sorti récemment,
quatorze ans après le volume I.
Le numéro suivant (5/6, septembre-décembre
2001) s'ouvre par des notes éditoriales qui montrent qu'une certaine
vitalité a été retrouvée par l'IHR, après
les années perdues à ferrailler avec le triste Carto. On trouve
ensuite un article de Paul McCloskey, ancien membre du Congrès, sur "les
machinations de la Ligue Anti-Diffamation" qui, aux Etats-Unis, sert
de moyen de chantage au service du lobby juif. McCloskey avait déjà eu
l'occasion de faire un bilan des profondes atteintes à la liberté d'expression
qui sont engendrées en Amérique par les pratique des ces groupes
terroristes qui n'hésitent devant aucun moyen tordu pour faire taire
les critiques d'Israël.(They Dare to Speak Out ). Le dossier
est lourd. Un système politique qui admet en son sein des telles officines
semble condamné à se faire phagocyter par ceux qui ne respectent
aucune règle politique.
Ensuite, Mark Weber analyse le "témoignage" de
Wilhelm Höttl, récemment disparu, celui qui , à Nuremberg,
a lancé le chiffre des Six Millions, en l'attribuant d'ailleurs à un
absent, Adolf Eichmann, qui, beaucoup plus tard, a dit que Höttl était
un maboul qui avait inventé cette histoire. Mais les journaux de 1945
ont repris ce chiffre qui ne cesse depuis de tournoyer dans les esprits.
Ce joli coco, on le sait depuis longtemps, travaillait pour les services
de renseignement américains. En outre, il a réussi à se
vendre à une dizaine d'autres services du même genre, bref la
pute à toutes mains. Il a fallu cinq ans aux cerveaux lents de l'OSS-devenu-CIA
pour se rendre compte que Höttl était un pur fabricateur... et
même un probable agent soviétique. Les Six Millions courent
toujours...
Une bonne partie des renseignements sur Hötll se
trouve synthétisée par des archivistes américains sous
la forme d'une note, disponible
sur Internet, qui vaut son pesant de dragées au poivre.
Il a aussi publié un livre de "mémoires",
en 1997, chez Siegfried Bublies, Einsatz für das Reich ("Mission
pour le Reich"), 556 p. R. Faurisson a rassemblé un dossier sur
l'affaire dont ce personnage plus que douteux est le centre. Il l'a interrogé lui-même
en février 1989. On souhaite que ce dossier voie le jour...
Ensuite Brian Renk reprend les différentes tentatives,
issues en bonne part du procès Irving contre Lipstadt, de trouver
des trous dans la dalle de béton qui forme le toit, effondré,
de la pièce nommée chambre à gaz par la vulgate et qui
doit, pour que la vulgate prospère, avoir de trous pour que les vilains
SS introduisent leur produit démoniaque dans la pièce située
au dessous. Les plus grotesques contorsions sont assurément celles
de van Pelt. Un coup d'oeil sur les minutes du procès Irving, le montre
bien. Renk fait litière de toute cette ridicule gesticulation (dont
la dernière gymnaste a été la Lispstad, soi-même,
en toute discrétion, comme nous l'avons dit le mois dernier). Ensuite
Robert Faurisson montre qu'un génocide (imaginaire) peut en cacher
un autre (réel, pour le coup). Enfin, le JHR revient à ses
dadas, Barbarossa (l'offensive allemande contre Staline) et Pearl Harbor.
Le cahier se termine par un compte rendu de la traduction
anglaise du livre de Graf sur l'infortuné Hilberg. Il remarque que
Hilberg qui prétend toujours s'affranchir des témoignages,
qui sont si fragiles, pour s'appuyer plus sûrement sur des document,
quand il en vient aux "preuves" de l'extermination, utilise subrepticement
mais massivement les témoignages. Le jeune Pressac avait fait exactement
la même chose dans son livre soutenu par Bédarida. Graf n'a
pas de mal à retourner la méthode de Hilberg et à l'exposer
pour ce qu'elle vaut: d'habiles ravaudages sur une trame déjà très
usée.
C'est le moment de redire, ou de révéler à certaines âmes
sensibles, que le premier critique de Raul Hilberg s'appelle Paul Rassinier,
dans un chapitre intitulé "Mr Hilberg, sa doctrine et ses méthodes" qui
se trouve dans Le Drame des juifs européens, paru en 1964 (le
livre entier constitue une réponse à Hilberg). Certes, Graf
mentionne ce texte mais il ne le discute pas et ne semble pas s'en servir.
Ted O'Keefe, qui fait le compte rendu, l'ignore complètement. On peut lire ce chapitre en ligne, ici. On verra que la messe
a déjà été dite.
§== Délassés ou
déclassifiés ? Les archives américaines ont dû, à cause
d'une nouvelle loi de 1998 qui enjoint aux autorités américaine
de tout dire sur les barbares nazizolos, sortir de vieux dossiers qui prenaient
la poussière dans les caves de la CIA. Voici l'introduction de cette
première percée dans les montagnes de papier jauni:
-
Historical Analysis of 20 Name Files
from CIA Records
-
-
-
By Dr. Richard Breitman, Professor of
History,
-
-
-
American University, IWG Director of
Historical Research
-
- The Nazi War Crimes Disclosure Act of
1998 initiated a search for information in classified American government
records about the Holocaust and other war crimes committed by Nazi Germany
or its allies. A second target of this law was information about any individuals
with Nazi pasts who may have been used as intelligence sources and protected
against prosecution after World War II. The Central Intelligence Agency
has now located and declassified files on a substantial number of individuals
suspected of involvement in criminal activity for the Nazi regime or its
allies and satellites. In other cases a CIA file on an individual contains
evidence about criminal activity by others. Nineteen CIA "name files" being
opened today represent the first significant products of this search within
CIA records. One additional CIA file discussed here (the Hitler file) was
opened in December 2000.
- <http://www.nara.gov/iwg/declass/rg263.html>
- Voir les généralités
sur les Interagency Working Groups à
- <http://www.nara.gov/iwg/> Il n'y a que sept juifs sur onze membres
dans le comité directeur.
§== Veut-on vendre la mèche
? Conférence le 12 mars de 19 h à 20h30 au Zolokaust Bunker Memorial à Washington,
dont le titre est
- Uncovering Certain Mischievous Questions
about the Holocaust: A la découverte de certaines questions méchantes au
sujet de l'Holocauste.
- Berel Lang is Professor of Humanities
at Trinity College in Hartford, Connecticut and Senior Research Associate
at the YIVO Institute for Jewish Research in New York City. He is the 2001-2002
Ina Levine Scholar-in-Residence at the Center for Advanced Holocaust
Studies, United States Holocaust Memorial Museum. Professor Lang is
a renowned philosopher. He received his B.A. from Yale and his Ph.D. from
Columbia University. Among his most important Holocaust-related works are Act
and Idea in the Nazi Genocide (1990); Heidegger's Silence (1996); The
Future of the Holocaust: Between History and Memory (1999); Holocaust
Representation: Art Within the Limits of History and Ethics (2000);
and Race and Racism in Theory and Practice (2000). Professor Lang
will address the ethical implications of certain questions commonly asked
about the Holocaust that seem to be historical but are asked ideologically.
§== Le retour d'une vieille baderne. Depuis un an, l'encyclopédie de poche Newton, italienne,
malgré son nom, publie un fascicule hebdomadaire de 100 p. au prix
de 1500 lires, passé à 0,77 Euro. La livraison du 9 janvier
s'intitule La soluzione finale - lo sterminio degli ebrei d'une vieille
baderne que nous avons déjà rencontré, Enzo Collotti.
Professeur à l'université de Florence, il a écrit son
premier livre sur l'Allemagne nazie en 1962. A l'été 1979,
alors que Robert Faurisson donnait une longue interview à la revue
italienne Storia illustrata, interview où il avait, sans doute
pour la première fois, toute latitude pour s'exprimer, (voir
ce texte en français, avec les notes ou alors le texte italien, sans les notes),
Collotti donnait la réplique en exposant le point de vue conventionnel,
dans le numéro de septembre 1979 de Storia illustrata. La livraison
du mois d'octobre 1979 donnait la réponse de R. Faurisson. Ce texte, "Faurisson
replica a Collotti", toujours inédit en français, est
disponible en italien.
L'opuscule qui sort aujourd'hui montre comment on ne
peut rien apprendre ni rien comprendre quand on est bouché. Ce pauvre
Collotti ne se pose jamais aucune question, avale tout sans le moindre esprit
critique. Dans ses explications embrouillées à propose de la
conférence de Wannsee,
il esquive le problème du sens de cette conférence en disant
que "les instruments pour procéder à l'extermination physique
des juifs étaient déjà en place [avant la conférence]" (p.
61). Par conséquent, ou cette conférence était inutile
et n'a rien décidé du tout, ou elle avait un sens que Collotti
ne peut même pas imaginer. Tout le reste est de la même eau.
C'est plat et c'est nul. Dans sa bibliographie il renvoie, à propos
des "cosidetti negazionisti" à Wellers, Kogon-Langbein et
Pressac: "La più recente messa a punto documentaria che utilizza
gli archivi resi accessibili in Russia" (p. 95). Pas un mot sur Faurisson
ni sur les révisionnistes italiens. Pourtant, ils sont présents
de façons sous-jacente et multiple sur la scène intellectuelle
italienne, comme la moindre recherche sur Internet le prouve. Autre preuve
ci-dessous.
§== Benito n'est pas béni.
- Estranei alla democrazia. negazionismo
e antisemitismo nella destra radicale italiana. de Germinario Francesco, 112 p., 2001, ISBN
88-86389-57-4 , 10.32 Euros. BFS edizioni Biblioteca Franco Serantini
Largo Concetto Marchesi - 56124 Pisa(Italia),Tel. 00 39 050 57 09 95
Fax 0039 050 31 37 201 E-mail: <[email protected]>
- Il volume analizza le radici culturali
e storiche dell'antisemitismo della destra radicale e lo sviluppo delle
tesi del negazionismo in Italia. Per la prima volta sono ricostruite
le vicende di coloro che sono stati, giustamente, definiti "gli assassini
della memoria", un piccolo movimento politico-culturale che afferma
l'inesistenza dei campi di sterminio nazisti. [On voit que les
mecs sont au courant... ] L'attenzione non è stata posta
solo sui percorsi individuali dei padri spirituali del nuovo radicalismo,
da Julius Evola a Adriano Romualdi, ma anche sulle vicende editoriali che
di volta in volta hanno accompagnato, fino ai nostri giorni, le diverse
esperienze politiche dei movimenti di destra. Il libro si conclude con
un'Appendice nella quale vengono prese schematicamente in esame le principali
componenti -organizzazioni, case editrici e riviste- che oggi costituiscono
i punti di riferimento del microcosmo neofascista in Italia.
- Francesco Germinario è ricercatore
presso la Fondazione Micheletti di Brescia.
- Toujours en Ritalie. la revue Ragion
pratica, la rivista esce due volte all'anno
- <[email protected]> <http://www.compagnia-librai.it>
- Au sommaire du No 12 (entre autres):
- La libertà di espressione e i
suoi limiti /Presentazione, di Pierluigi Chiassoni e Mariangela Ripoli
/ La filosofia della libertà d'espressione in America, di Michel
Rosenfeld /Libertà di espressione e negazionismo, di Patrick
Wachsmann /Ancora sul negazionismo. Garaudy letto sul serio, di
Mariangela Ripoli, ecc.
§== Nouvelles âneries. Novak
tombe sur les reins de Goldhagen:
<http://www.nationalreview.com/contributors/novak012802.shtml>
voir DOC.
§== Rassinier in deutsche Sprache. Das Buch von Paul Rassinier über den "echte" Eichmann-Prozeß und über
Versailles hat vielen Ausgaben in Deutschland und war durch die Übersetzung
von Druffel Verlag veröffentlicht. Jetzt is es noch einmal gedrückt: Die
Juden und das Dritte Reich -- Richtigstellungen zur Zeitgeschichte, Sonderausgabe
2001, Literatur-Report, D-25712 Burg/ Dithmarschen, Tel: (04825) 90160-21
und Fax (04825) 90160-22. Oder auch hier
in PDF Format.
§== Zouvenir zouvenir. Parution d'encore une de ces multiples tentatives d'instrumentaliser,
non pas exactement la "mémoire", mais le "souvenir".
C'est curieux, c'est toujours les mêmes gens qui écrivent les
mêmes livres. Daniel Levy et Natan Sznaider, Erinnerung im globalen
Zeitalter: des Holocaust, 248 p., sorti à Francfort sur le Main
chez Suhrkamp.
§== En plus. Le mois dernier, nous épinglions le petit Nicolas Weil
parce qu'il chantait les louanges d'un auteur israélien dont le père
avait dézingué Hilberg quand ce dernier avait souhaité un
soutien de Yad Vashem, la Mecque friquée de l'exterminationnisme,
pour employer le langage des journalistes. Nous avions cité le livre
de Hilberg où il publiait la lettre de ce Melkman qui l'envoyait promener,
pour des raisons explicitement idéologiques. Sur le moment, nous n'avons
pas fouillé davantage. Il aurait fallu se reporter au journal Le
Monde du 8 novembre 1996, dans lequel l'infortuné Weil en personne
rendait compte de la parution de la traduction française de cet ouvrage, La
Politique de la mémoire, Gallimard, 212 p. Voici comment se termine
cet articulet: "...Hilberg frappe souvent fort et parfois ad hominem.
Par exemple quand il évoque le refus de l'institut israélien
Yad Vashem, dévolu à la recherche sur la Shoah, de coéditer
sa Destruction des juifs d'Europe, il n'hésite pas à rappeler
le "statut précaire de juif privilégié" dont
le directeur de cet institut [le Melkman cité plus haut] bénéficiait
pendant la guerre en Hollande." [Weil était donc parfaitement
au courant.] Il sera en revanche piquant de découvrir avec Hilberg
le nom de celle qui, en 1959, avait dissuadé les Presses de l'université de
Princeton de publier La Destruction des juifs d'Europe. Elle s'appelait
Hannah Arendt." Pilpoul et règlement de compte à la navaja.
§== Dernières nouvelles
du Grand Rackett. Un
site qui rassemble les documents sur "La Suisse et les fonds de l'Holocaust" s'est
arrêté en juillet 2001 mais reste disponible comme archive.
Utile bibliographie. Alors archivons:
Switzerland and the Holocaust Assets
- IMPORTANT NOTICE: This website was started
in June 1997 and was updated for the last time in July 2001. It is archived
here as a historical reference.
- Switzerland is in the center of an international
dispute regarding the recovery and redistribution of assets which were
stolen or have disappeared during and following World War II. This page
[about] is a one-stop independent resource monitoring the controversy.
Edited by Bruno Giussani
- <http://www.giussani.com/holocaust-assets/>
§== Lectures interdites sous le beau soleil de la démocratie
espagnole. Y'a pas qu'en Allemagne et en France. La "démocratie" prospère
sur le non-dit. Liste des principaux livres interdits en Espagne:
<http://members.odinsrage.com/cns/Murcia88_37.htm>
§== Judéso-hitlériens.
- Hitler's Jewish Soldiers, The Untold
Story of Nazi Racial Laws and Men of Jewish Descent in the German Military,
par Bryan Mark Rigg, sortie en mai 2002, 496 pages, 95 photographs, ISBN
0-7006-1178-9, $29.95 "Rigg's extensive knowledge and the preliminary
conclusions drawn from his research impressed me greatly. I firmly believe
that his in-depth treatment of the subject of German soldiers of Jewish
descent in the Wehrmacht will lead to new perspectives on this portion
of 20th century German military history." --Helmut Schmidt, Former
Chancellor of Germany.
- "Bryan Mark Rigg received his B.A.
with honors in history from Yale University in 1996. Yale awarded him the
Henry Fellowship for graduate study at Cambridge University, where he received
his M.A. in 1997 and Ph.D. in 2002. Currently Professor of History at American
Military University, he has served as a volunteer in the Israeli Army and
as an officer in the U.S. Marine Corps. His research for this book has
been featured in the New York Times, Los Angeles Times, and London Daily
Telegraph." Il est vraiment kosher.
- <http://www.kansaspress.ku.edu/righit.html>
Nous avons depuis longtemps un article du Daily Telegraph (2
décembre 1996) à propos de cet individu et de ses travaux (en
anglais et en français).
§== Attila and Co. The website <http://www.bphm.org/faq.html> give
some information about the Budapest Holocaust Museum scheduled to open sometimes
in this year. Nine FAQ might give you some idea of this future museum.
§== Un vrai travail de révisionniste
sur les tours jumelles: Essayer
de comprendre ce qui s'est, en restant à l'intérieur des
lois de la physique:
<http://wtc.pkl.net/photos/wtc40.jpg>
Pour un scepticisme plus large qui met le doigt sur tout
ce que le gouvernement américain essaie de cacher:
<http://whatreallyhappened.com/>
§== Précisions et vérification. Un lecteur, aussi effaré que nous de trouver les propos
de Sharon tels qu'il ont été retranscrits par Amos Oz, (Conseils
de révision, octobre 2001) a cherché, trouvé et
scanné le passage du livre paru en 1983 chez Calmann-Lévy.
Merci à lui. Voir les propos de Sharon, le judéo-hitlérien.
§== LE CADEAU DU MOIS. Un ancien
diplôme découvert dans les archives. Sous une épaisse
couche de poussière notre spécialiste en diplomatie a retrouvé un
vieux parchemin, lesté de sceaux en cire et en plomb dont nous avons,
grâce à notre service de paléographie, pu retrouver à peu
près le sens:
-
République banano-française
-
-
-
Liberté --- Egalité ---
Jm'enfouté
-
-
-
DIPLÔME
-
- LES HAUTES EMINENCES GRISES du Révisionnisme
s'étant réunies, Elles ont souverainement décidé,
au regard des services rendus, et en tout premier lieu de la légitimation
régulière de la géniale Théorie pressaquienne
du Gazouillage et de son corollaire du Multiplicateur variable, de conférer
au grand expert en conscience morale, à l'Athlète de la Pensée
Molle
-
-
Pierre VIDAL-CAQUET
-
- suffragant du Censorat universel,
connu pour ses travaux sur la survie en coma dépassé des
Mémoires Mortes, la dignité éminente de
-
-
CHEVALIER DANS L'ORDRE DE LA GRANDE
GIDOUILLE
-
-
-
DE NUREMBERG
-
- avec le droit d'en porter ostensiblement
les Insignes, Chandelle Verte et Bâton à Décerveler,
accrochés à sa bedaine, et de jouir des prérogatives
attachés à ce titre, y compris le droit de passer devant
les autres dans les queues, de vider la garde-robe au Petit Lever de S.
E. Claude Lanzmann et de faire nommer ses protégés en priorité à l'Ecole
des Hautes Etudes.
- La cérémonie d'Adoubement
a eu lieu dans la Grande Cour de la Sorbonne en présence des Corps
Reconstitués le 2 novembre 1993, Jour des Morts, les vrais et les
autres, qui sont tous également disparus. La cérémonie
a été présidée par le Grand Maître Vrairisson.
- Que sonnent les trompettes de la
Renommée.
- Vu, le Ministre des Cultes, signé illisible.
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ARTICLE 19 <Tout individu
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le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et
celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération
de frontière, les informations et les idées par quelque moyen
d'expression que ce soit>
Déclaration internationale
des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale
de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o
que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões
e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras,
informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration
universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion
et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des
idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités
publiques et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne,
Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law respecting an establishment
of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom
of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble,
and to petition the government for a redress of grievances." -- The
first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments
to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier
amendement".
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