AAARGH
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N'oubliez
pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
8 (mai 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
de mai 2002
oooOOO§§§OOOooo
«The
tales of 'Holocaust survivors' all concentration camp inmates,
all heroes of the resistance were a special source of wry amusement
in my home.
<
http://www.normanfinkelstein.com/id60.htm>
Puisqu'il s'amusait ainsi
des "récits d'Holocauste", Finkelstein peut
être considéré comme membre de droit de l'AAARGH
LA CLAQUE À
JOSPIN,
C'EST ÇA
QUI FAIT DU BIEN
Il n'est pas usuel, dans ces pages, de
commenter l'actualité politique, sauf en ce qui touche
le révisionnisme et les mesures, généralement
répressives, qui le touche. Mais il nous est particulièrement
agréable de prendre acte du fait que le peuple français
a foutu une formidable claque dans la gueule de Jospin et de ses
affreux petits camarades qui s'apprêtaient à s'engraisser
sur notre dos et à nous faire une morale à bon marché
pour les 5 ou 10 ans à venir. Jospin, en contradiction
avec ce qu'il avait déclaré quand il était
porte-papier sous Mitterrand, s'était révélé
un adversaire farouche et particulièrement hypocrite du
révisionnisme. Il avait été jusqu'à
donner des ordres directs pour faire éliminer Serge Thion,
du CNRS, ordre exécuté fidèlement par le
toutou Schwarzenberg, miraculeusement doté du poste de
ministre de la recherche. Thion avait ensuite fait observer qu'il
avait frappé Jospin, par un court texte critiquant sévèrement
ses compromissions inouïes avec Barak, tueur israélien
temporairement nommé premier ministre; et que Jospin l'avait
frappé en retour. Match nul. Mais la partie n'était
pas terminée. C'est le peuple quasi entier, à plus
de 90%, qui a signifié à Jospin son congé
comme on renvoie un mauvais domestique. La tête que faisaient
les sbires socialistes au moment où la dure vérité
leur a été assénée était à
se pâmer de rire.
Vue la diversité des opinions des
révisionnistes, ils n'ont corporativement aucune appréciation
à porter sur les élections. Mais la tyrannie insidieuse
exercée par les socialistes, exprimée par exemple
dans la loi passée en décembre (LSI) qui fait litière
des nos libertés, a fait l'unanimité et dans le
peuple et chez les révisionnistes. Personne n'osait rêver
d'un si magistral coup de pied au derrière. Les navires
du parti socialiste et du grotesque parti communiste ont sombré
dimanche 21 avril et les rescapés furieux sont sur le radeau
de la Méduse. Et dans le rôle de la méduse...
Certains néanderthaliens du commentaire
politique pourraient croire que nous serions favorables à
Le Pen. Il n'y a qu'à lire la longue interview qu'il a
donnée à Ha'aretz deux jours avant les élections
pour voir qu'il est resté fidèle à son sionisme
ancien et qu'il se sent beaucoup d'affinités avec Sharon.
"Je comprends tout-à-fait l'Etat d'Israël qui
cherche à défendre ses citoyens." Ces choses-là
sont répugnantes au plus haut degré. Paris vaut
bien une loi Gayssot. Quant à Chirac c'est une lavette
qui est passée par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel
et qui est aujourd'hui complètement délavée.
Les révisionnistes ont autre chose à faire que de
jouer aux boules ou aller voter.
Voir (article en deux parties)
<http://news.haaretz.co.il/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=153419>
<http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?itemNo=153418&contrassID=2&subContrassID=14&sbSubContrassID=0&listSrc=Y>
LE
ROCHER DE SYSIPHE
LA LUTTE POUR LA LIBERTE
DE PAROLE NE FAIT TOUJOURS QUE COMMENCER
- Prison pour
provocation à la haine raciale dans un forum de discussion
- Un internaute parisien
s'est vu infliger une peine de 18 mois d'emprisonnement avec
sursis, pour diffamation raciale et provocation à la discrimination
raciale par le tribunal correctionnel de Paris le 26 mars 2002.
Cet internaute avait diffusé, entre septembre et novembre
2000, une série de textes à caractère antisémite
dans des forums de discussion.
- Cette affaire avait été
initiée par la Ligue Internationale Contre le Racisme
et l'Antisémitisme (LICRA) mais cette dernière
ne s'est finalement pas constituée partie civile et seul
le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre
les peuples (MRAP) a plaidé.
- Non seulement, l'accusé
avait posté des messages au contenu raciste avec des appels
à la violence à l'égard du peuple juif,
mais aussi portaient des propos négationnistes
en qualifiant l'Holocauste de «la plus grande escroquerie
du XXe siècle». L'accusé appelait en outre
à commettre un attentat à la bombe rue des Rosiers,
à Paris, au coeur d'un quartier juif emblématique.
- Le juge a donc retenu
comme chefs d'accusation "la provocation à la discrimination,
la haine et la violence, la diffamation publique, la provocation
non suivie d'effet à commettre des atteintes volontaires
à la vie, ainsi que la contestation de crime contre
l'humanité". [On ne sait pas ce qui est
le plus grave... ]
- Les peines infligées
sont à la hauteur des chefs d'accusation retenus: outre
une peine de prison avec sursis et 3 ans de mise à l'épreuve,
l'accusé devra payer 1500 euros à chacune des deux
parties plaignantes, ainsi que 70 euros d'amende.
- Mis en ligne le 29 mars
2002:
- <http://www.vivrele.net/node/414.html>
Un pays de fous ou un pays dominé
par un certain lobby ?
- "Deux hommes de 36
et 32 ans, arrêtés alors qu'ils inscrivaient des
slogans antisémites et pro-palestiniens sur la façade
d'un hôtel de Bonneville (Haute-Savoie), ont été
respectivement condamnés, le 7 avril, à deux
ans et trois mois de prison ferme par le tribunal correctionnel
de la ville."
- Le Monde, 19 avril 2002
Et alors, voici qu'au grand pays de la
merveilleuse liberté d'expression constitutionnellement
garantie, on n'a pas le droit de dire n'importe quoi. Zut alors...
Judge Says 'No'
to WTC Trash Talk
-
- NewYork (AP) -- Judges
in two separate cases have rejected the free-speech claims of
defendants arrested on disorderly conduct charges after police
said they publicly praised the World Trade Center attacks.
- Judges William Harrington
and Neil Ross of Manhattan Criminal Court refused to dismiss
charges filed against defendants Reggie Upshaw and William Harvey.
Harrington's decision, made public Friday, dealt with charges
of disorderly conduct and inciting to riot against Upshaw. Upshaw
allegedly praised the attacks to a crowd of about 50 people near
Times Square a few days after the devastation. Harrington quoted
Upshaw as saying, "It's good that the World Trade Center
was bombed. More cops and firemen should have died. More bombs
should have been dropped and more people should have been killed."
[...] "The talismanic phrase 'freedom of speech' does not
cloak all utterances in legality," the judge wrote.
- An earlier decision by
Ross involved Harvey, who was arrested Oct. 4 near the trade
center ruins after he allegedly said the Sept. 11 attacks were
revenge for U.S. treatment of Islamic nations. Dressed in military
fatigues and holding a sign with Osama bin Laden's face superimposed
over the twin towers, Harvey attracted a lunchtime crowd of about
60 people, some of whom threatened to kill him, police said.
- [...] New York Civil Liberties
Union director Donna Lieberman said Ross' decision should not
be allowed to stand. She said police, instead of arresting Harvey,
should have protected him from those who were trying to stop
him from expressing himself. First Amendment expert Floyd Abrams
said the defendants were expressing "political advocacy,
detestable to almost all of us, but protected nonetheless."
"I find disturbing the notion that people can be jailed
for reasons that bear on the content of what they are saying,"
Abrams said.
- The Associated Press.
30 mars 2002.
<http://1010wins.com/topstories/StoryFolder/story_96247565_html/index_html>
MERCI
LES ROSBIFS
- Blair répugne
à l'instauration d'une loi européenne sur la négation
de l'Holocauste
-
-
- Par Philip Johnston
-
- La Grande-Bretagne fait
obstacle aux tentatives européennes pour faire de la négation
ou de la banalisation des atrocités nazies un délit.
Selon les propositions de Bruxelles, racisme et xénophobie
seraient, pour la première fois en Grande-Bretagne, considérés
comme des crimes graves passibles d'une condamnation à
la prison de deux ans ou plus.
- L'Europe veut harmoniser
les lois avant l'entrée en vigueur en 2004 d'un nouveau
type de mandat d'arrêt. Cela permettra à la police
d'envoyer devant n'importe quel tribunal de l'Union européenne
les citoyens des 15 Etats membres sans passer par les vieilles
procédures d'extradition.
- Parmi les délits
concernés par un tel mandat figureraient le racisme et
la xénophobie. Mais ces derniers ne constituent pas une
infraction spécifique en Grande-Bretagne ni dans certains
des Etats de l'Union européenne.
- Le projet prévoit
de définir le racisme et la xénophobie comme une
hostilité à l'encontre de certaines personnes en
raison de leur "race, couleur, origine, religion ou croyances,
origine nationale ou ethnique".
- Il prévoit également
de punir "la négation ou la banalisation publique
des crimes jugés par le tribunal militaire international
de 1945".
- Sept pays disposent de
lois contre la négation de l'Holocauste, dont l'Allemagne,
la France et l'Autriche. De telles lois ouvriraient une nouvelle
voie en Grande-Bretagne, où il faut qu'il y ait risque
de trouble à l'ordre public avant qu'une pensée
ne devienne un délit.
- Avant l'élection
de 1997, Tony Blair avait déclaré qu'il était
"fortement question" de mettre en place une loi contre
la négation de l'Holocauste. Mais le gouvernement a fait
savoir à la commission d'examen des affaires européennes
à la Chambre des Communes que la Grande-Gretagne était
hostile à la création d'une telle infraction.
- "Même si nous
sommes d'accord pour reconnaître l'importance des conséquences
qu'entraîne ce genre d'infraction pour beaucoup de gens,
particulièrement pour la communauté juive, le gouvernement
ne la considère pas véritablement comme un délit",
a déclaré Angela Eagle, du ministère de
l'intérieur. Le gouvernement est également opposé
à la proposition d'élargissement de la loi car
elle pourrait s'appliquer à bien des amuseurs publics
et même à Anne Robinson qui, sur la chaîne
de télévision BBC, avait déclaré
trouver les Gallois "agaçants".
- Le projet requiert l'accord
des 15 Etats à l'unanimité, par conséquent
la Grande-Bretagne pourra toujours opposer son veto si les négociations
ultérieures ne prenaient pas en compte ses objections.
- Il y a eu plusieurs
poursuites, ces dernières années, en Europe pour
négation de l'Holocauste.
- En Allemagne, un historien
qui avait prétendu qu'à Auschwitz les prisonniers
disposaient de cinémas, d'une piscine et de maisons de
tolérance a été condamné à
10 mois de prison; et un Américain a passé trois
années en prison, sur une condamnation de quatre ans,
pour avoir diffusé du matériel niant l'Holocauste.
- En 1991, l'historien controversé
David Irving, qui a perdu un procès en diffamation devant
la Haute Cour de justice il y a deux ans, a été
condamné à une amende par un tribunal allemand
pour avoir enfreint les lois contre la négation de l'Holocauste
et avoir "diffamé la mémoire des morts".
- Daily Telegraph, 2 avril 2002.
oooOOO§§§OOOooo
LES GRANDES
PANURGIES LYONNAISES
(suite)
- L'université et le CNRS lyonnais une nouvelle
fois dans la tourmente
-
- Paris, vendredi 29 mars
2002. La semaine dernière, en exclusivité, amnistia.net
révélait que l'Institut d'Asie Orientale, une structure
qui associe les universités Lyon 2, Lyon 3 et le CNRS,
avait accepté de recevoir une importante subvention de
la Fondation franco-japonaise Sasakawa (voir notre édition
du 22.03.2002). Cet accord avait aussitôt provoqué
la démission du géographe Philippe Pelletier. Dans
une lettre rendue publique, il expliquait en détails les
raisons de cette grave décision. Les documents qu'il mettait
à disposition établissaient sans aucune contestation
possible que la généreuse fondation portait le
nom d'un criminel de guerre nippon, militant fasciste de la première
heure, que les services secrets américains transformèrent,
dès le début de la guerre froide, en chef de croisade
anti-communiste. Les nombreux textes disponibles démontrent
également qu'après-guerre, l'empire financier de
Sasakawa a pu s'épanouir en s'appuyant sur les organisations
mafieuses des yakusa, et que de fabuleux profits furent certainement
réalisés dans des secteurs aussi lucratifs que
les paris sur les courses de hors-bord, la prostitution ou le
trafic de drogue. Par ailleurs Sasakawa fut des dizaines d'années
durant en relation directe avec le fondateur de la secte Moon,
puis, dans les dernières années de sa vie avec
le gourou de la secte Aum, responsable de l'attentat meurtrier
au gaz sarin dans le métro de Tokyo.
- En réponse aux
arguments très solides du chercheur démissionnaire,
le directeur de l'Institut d'Asie Orientale a fait circuler le
texte suivant:
- "Le directeur de
l'IAO, en plein accord avec le conseil des chercheurs, tient
à faire la mise au point suivante. Philippe Pelletier
fait circuler largement un texte où il annonce sa démission
en remettant en cause une décision régulièrement
présentée et discutée par le conseil de
laboratoire. Les assertions profondément inexactes contenues
dans ce texte appellent les rectifications suivantes:
-
- Lors du conseil de laboratoire
du 17 décembre 2001, j'ai annoncé que l'IAO allait
bénéficier d'une dotation de 45.000 Euros versés
sur trois ans, qui est exclusivement destinée à
l'achat d'ouvrages de sciences sociales sur le Japon contemporain.
L'Institut n'a d'autre obligation que de fournir la liste des
ouvrages achetés et la copie des factures correspondantes.
-
- La Fondation franco-japonaise
Sasakawa est une fondation privée de droit français
reconnue d'utilité publique. Elle est dotée d'un
capital propre, dont les intérêts servent au financement
de ses activités, et d'un conseil d'administration dont
les membres figurent sur tous les documents publics de la fondation.
Il convient de rappeler que c'est le Conseil d'Etat qui autorise
la constitution de toute fondation à l'issue d'une procédure
longue et rigoureuse. Cette fondation française a en effet
été créée et dotée à
l'initiative de la Nippon Foundation établie par Sasakawa
Ryôichi, décédé depuis plusieurs années.
Ayant eu accès au dossier de Sasakawa Ryôichi dans
les Archives nationales américaines, j'ai pu constater
qu'il n'a jamais été inculpé pour crime
de guerre.
-
- Suite à une faute
grave commise à l'encontre d'un membre de l'Institut,
j'ai présenté ces éléments lors d'une
réunion extraordinaire des chercheurs de l'IAO convoqués
(18 mars 2000) spécialement pour débattre de façon
contradictoire de tous les autres aspects de Sasakawa Ryôichi
et de ses fondations. Bien que divers points de vue se soient
librement exprimés, aucun élément tangible
n'a été présenté qui soit susceptible
de convaincre l'ensemble de l'Institut de renoncer à toute
relation avec la fondation franco-japonaise. Nous constatons,
d'ailleurs, qu'un très grand nombre d'institutions universitaires
et culturelles françaises et étrangères
ont reçu des subventions des diverses fondations établies
par Sasakawa Ryôichi.
-
- Notre collègue,
Eric Seizelet, visé sans être nommé dans
le message de Philippe Pelletier, est sans doute un des chercheurs
français qui par ses travaux a le plus contribué
à la connaissance de l'idéologie nationaliste au
Japon, à la question des manuels scolaires et au travail
de mémoire sur la guerre. L'associer insidieusement au
courant révisionniste japonais et à la mise en
cause de la constitution pacifique est tout simplement absurde.
Ses publications en font foi.
-
- En conclusion, le directeur
et les membres de l'IAO prennent acte de la démission
de Philippe Pelletier.
-
- Ce texte a été
soumis par le directeur aux chercheurs de l'IAO présents,
qui l'ont adopté à l'unanimité des présents".
-
-
- Il est remarquable que
dans ce texte, aucune des affirmations sur le passé fasciste
de Sasakawa ne soit infirmée. Son auteur utilise la stratégie
de l'évitement: son principal argument consiste à
dire que Sasakawa "n'a jamais été inculpé
pour crime de guerre". Cela permet de faire l'impasse sur
le fait que Sasakawa a été arrêté
en tant que criminel de guerre, pour ses responsabilités
dans le pillage de la Chine, incarcéré pendant
trois années dans la prison de Sugamo, et libéré
en décembre 1948 en compagnie de 18 autres criminels de
guerre de classe A pour les besoins de la lutte anti-communiste.
- Le fait d'invoquer comme
justification le fait que le criminel n'ait pas été
jugé est un argument d'une indécence rare à
Lyon: il aurait pu être employé, jusqu'en 1986,
pour dédouaner un Klaus Barbie par exemple. Il a en effet
fallu quarante années de combat vigilant [pour finir
par l'acheter... ] pour imposer la tenue du procès
de ce criminel nazi exfiltré en Amérique du Sud
par les réseaux américains dans l'immédiat
après-guerre.
- L'indécence est
redoublée quand on connaît l'adresse du bâtiment
qui accueille l'Institut d'Asie Orientale: 14, avenue Berthelot
à Lyon.
- Il s'agit de l'ancienne
école de santé militaire qui abrita, pendant l'Occupation,
les services de la Gestapo. C'est là, dans ces sous-sols
que furent torturés à mort des dizaines de résistants.
En 1999, le Progrès de Lyon consacrait un article
à la création de l'Institut des Sciences de l'Homme
dont l'Instititut [sic ] d'Asie Orientale fait partie.
Le directeur de l'Institut, Alain Bonnafous, avait pour l'occasion
procédé au baptême des salles du nom de sept
martyrs, pour perpétuer leur souvenir. "Tous sont
passés entre les mains des tortionnaires qui ont sévi
dans ces lieux. Leur engagement et les circonstances de leur
martyr sont dorénavant rappelés à l'entrée
de chacune des salles" déclarait-il alors. Il s'agit
de Jean Moulin, de l'historien Marc Bloch, d'André Bolier,
d'André Frossard, d'Ernest Léger, de Georges Lyvet,
d'Elise Rivet.
- Et au moment où
deux films en la mémoire de Jean Moulin sont en tournage
dans la capitale des Gaules, un groupe d'universitaires amnésiques
font leurs courses avec la menue monnaie d'une fondation qui
porte le nom d'un criminel de guerre.
- A quand une salle "Sasakawa"
dans l'ancienne école de santé militaire de Lyon?
<http://www.amnistia.net/news/articles/japdoss/sasakaw2/sasakaw2.htm>
Troisième épisode
- Argent sale
pour la fac: tout "Le Monde" savait...
-
-
- Par Patrick
Farrel
-
- Paris, mardi 2 avril
2002. La démission du chercheur Philippe Pelletier de
l'Institut d'Asie Orientale de Lyon a révélé
au grand public les agissements de certains mandarins lyonnais
qui ont accepté, sans états d'âme, de recevoir
une importante subvention de la part d'une fondation japonaise
portant le nom d'un militant fasciste emprisonné, en 1945,
comme "criminel de classe A".
- La seule ligne de justification
des responsables de l'IAO comporte deux angles: nous ne sommes
pas les seuls à avoir tendu la main à la Fondation
Sasakawa. De plus, Ryoichi Sasakawa, décédé
en 1995, n'a jamais été condamné pour ses
responsabilités dans l'effort de guerre japonais. Il a
même été libéré, le plus légalement
du monde, en 1948.
- Nous avons eu la curiosité
de consulter les archives du journal Le Monde et principalement
l'article consacré par son correspondant au Japon, Philippe
Pons, au lendemain du décès de Ryoichi Sasakawa.
- Le premier argument
développé par le directeur de l'IAO, l'historien
Christian Henriot, est abattu en flammes:
- "En France, la
fondation Sasakawa est active auprès d'institutions qui
se fient de bonne foi à son label d'intérêt
public ou ferment les yeux sur l'origine des fonds. Ses activités
sont au demeurant peu répréhensibles, à
l'exception d'opérations telles que "l'arrosage"
de membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS)
lors de la réélection controversée de son
actuel président, Hiroshi Nakajima" (Le Monde,
jeudi 20 juillet 1995)
-
-
- Nous laisserons au lecteur
le soin de juger si l'IAO lyonnais s'est fié de bonne
foi au label d'intérêt public de la fondation, ou
si ces membres ont délicatement fermé les yeux.
Le climat humide de la capitale des Gaules exclut, d'emblée,
tout soupçon d'arrosage complémentaire.
- Le premier argument
de l'historien Christian Henriot a les apparences de la réalité,
et quelques-uns de ceux qui ont voté à ses côtés
pour recevoir le chèque de Sasakawa n'ont pas cherché
à creuser davantage la question. L'envoyé permanent
du Monde avait pourtant balisé le chemin depuis
ce fameux 20 juillet 1995. Le portrait qu'il dresse du bienfaiteur
de la fac lyonnaise débute ainsi:
- "Ex-criminel de
guerre, un des 'parrains' de la pègre japonaise reconverti
dans l'humanitaire, Ryoichi Sasakawa, est mort mardi 18 juillet
à l'âge de quatre-vingt-seize ans. Peu d'hommes
auront eu image si contrastée: à l'étranger,
un bienfaiteur dont on acceptait les largesses en feignant d'ignorer
son passé; au Japon, un homme puissant et craint, mais
peu respecté, car nul n'ignorait son histoire".
-
-
- Avant d'en venir à
l'absence de condamnation formelle pour crimes de guerre, seul
argument des pontes de l'IAO en faveur de Sasakawa, il est utile
de rappeler que le parrain ne passa pas que trois ans derrière
les barreaux en attente d'un jugement qui ne vint pas. Avant-guerre,
il fut condamné à deux ans d'emprisonnement, qu'il
effectua bel et bien, pour extorsion de fonds. Il dirigeait alors
un parti de la droite extrême dont l'une des principales
activités consistait à pourchasser les militants
de gauche, les pacifistes, à casser les grèves
par la force.
- Lors de l'invasion de
la Chine, l'empire qu'il avait mis sur pied se spécialisa
dans le pillage des ressources minières du pays-continent.
- Philippe Pons explique
de quelle manière les crimes de guerre de Sasakawa échappèrent
à une sanction:
- "Arrêté
pour 'crimes contre la paix et conspiration', Sasakawa sera libéré
sans procès trois ans plus tard. Comment un homme qualifié
par les documents des forces d'occupation américaines
de 'partisan acharné de la guerre d'agression en Asie'
échappa-t-il au procès? Comme Kodama ou comme Kishi
(qui sera premier ministre en 1956), Sasakawa profita du revirement
de la politique de Washington: la défaite prévisible
du Kuomintang en Chine, le début de la guerre froide,
l'agitation sociale nippone inquiétaient les Etats-Unis.
Et ces trois hommes étaient tout désignés
pour reconstituer des réseaux appelés à
être des ferments de l'anti-communisme: à la demande
de Willoughby, chef des services de renseignement de Mc Arthur,
ils furent "lavés".
-
-
- Traditionnellement,
les Japonais aiment à venir se prélasser et se
laver dans une sorte de baignoire collective, le "furo".
La même eau sert à toute la famille, aux invités,
aux amis.
- Qui aurait pu penser,
en 1948, que l'eau du bain de Ryoichi Sasakawa servirait encore,
à Lyon, un demi siècle plus tard?
<http://www.amnistia.net/news/articles/japdoss/sasakaw3/sasakaw3.htm>
SLOGANTS
DE CAOUTCHOUC
Les antifâshistes lyonnais se
distinguent par leur culture. Exemple:
- Il est important de
prendre conscience du fait que d'une manière générale,
les slogans est ce qui est retenu d'une manifestation. Il ne
faut donc pas crier n'importe quoi.
- Ainsi, par respect pour
les homosexuels, il conviendrait d'éviter les slogans
du type :
- * Le Pen on t'encule.
- * Le Pen serre les fesses,
on arrive à toute vitesse.
- Il ne faudrait pas que
nous commencions à jouer le jeux du Fachos en excluant
des gens de notre mouvement. Par contre, nous vous encourageons
à reprendre les slogans suivants :
- * Nous sommes tous des
enfants dimmigrés, à la première, à
la deuxième, à la troisième génération.
- * Le Pen, t'es foutu,
la jeunesse est dans la rue.
- * Le Pen, facho, le
peulpe aura ta peau.
- * Et F comme faschiste
et N comme nazi, à bas, à bas le front national.
- * Ils veullent revoyer
les femmes aux foyers, ils font la chasse aux immigrés,
ils sont sexistes, ils sont racistes, à bas, à
bas le front national.
- * Ce n'est pas les immigrés
qui sont de trop, c'est Le Pen et ses Fachos.
<http://membres.lycos.fr/nonfascho/>
Pas besoin de commentaires, hein ?
On apprend qu'un colloque sur le harcèlement
sexuel dans les universités de Lyon est prévu pour
la rentrée. Il était temps. Crétin-e-s, maboul-e-s,
bas-bleux et basducs, sont convié-e-s à témoigner
de horreurs qui se passent dans les amphis quand les appariteur-trice-s
ont les yeux tourné-e-s. On va encore se boyauter énormément.
Les deux étendards seront levés. Vive Lyon et ses
jésu-e-s en (petites) culottes de velours.
Toujours à Lyon, les propos
de Richard Wertenschlag, Grand Rabbin de Lyon, au début
de l'année 2002:
- «... Au lendemain
de la création de l'Etat juif, après cinq guerres
de défense menées victorieusement, après
la construction prodigieuse d'un pays né d'un désert,
nous étions heureux, fiers de ses résultats extraordinaires.
Il avait rejoint les pays les plus développés de
la Planète, au niveau de sa technologie, de son armement
de pointe, de son agriculture, un modèle du genre. Ses
kiboutznikim, ses paysans, ses soldats valeureux avaient fait
l'admiration du monde entier et balayaient d'un seul coup les
préjugés antisémites séculaires.
Ses villes, ses autoroutes en faisaient un coin d'Amérique
au Proche-Orient. Tout ce beau rêve qui se réalisait
sous nos yeux allait subitement être souillé par
le venin des nations. La source de notre fierté devenait
de plus en plus la source de notre opprobre. Le cultivateur talentueux
et efficace était présenté désormais
comme un colon nanti, voleur de terres, au milieu de populations
indigènes vouées à la misère. Le
jeune soldat patriote prenait les traits dune brute dotée
d'un armement suréquipé, assassinant des gamins
ne disposant comme seules armes que de pierres. Les kamikazes
devenaient des héros, des despérados, donnant leur
vie pour la création de leur futur Etat.
- Tous nos arguments ne
sont plus pris en compte. Ils ont des oreilles et n'entendent
plus. Ils ont des yeux et ne voient plus. Ils ne veulent plus
s'apitoyer sur nos drames, sur nos malheurs, sur nos victimes
innocentes, tuées ou mutilées, jour après
jour. Israël était prêt à consentir
des sacrifices énormes pour faire la paix avec ses voisins.
Personne ne veut s'en souvenir. Mais ceux-ci n'ont donné
comme seule réponse que le massacre quotidien d'un maximum
de Juifs sur la terre d'Israël. Depuis des décennies,
nous avions crû que c'était le seul pays au monde
où nous étions définitivement à l'abri
de toute agression. Aujourd'hui, même ses chars surpuissants
ne sont plus à l'abri d'attentats. Nous n'aurions pas
dû nous en étonner depuis les événements
du 11 septembre qui nous auront appris l'extrême vulnérabilité
de nos remparts, y compris ceux du Pentagone.»
oooOOO§§§OOOooo
CUI
QUI LE DIT QU'Y EST
- "Nazis!
Nazis!"
-
-
- By Tom Segev
-
- About a year ago, the
General Staff of the Israel Defense Forces held a special discussion
on the lessons of the Holocaust. The generals met in a
conference hall at the Yad Vashem Holocaust Memorial in
Jerusalem, but the discussion was closed to the media and void
of any sign of ceremoniousness. At one stage a lively argument
broke out among the country's top officers on the question of
whether the heritage of the Holocaust is beneficial or harmful,
essential or superfluous for soldiers who are now called on to
suppress the intifada.
- It was a fascinating meeting.
Generals who identify with the left advocated the presence of
the Holocaust as a restraining factor; those who identify with
the right advocated the presence of the Holocaust as a steeling
factor. True, the Holocaust has become a major component of
the Israeli identity, but contrary to what is commonly thought,
it is not always a unifying factor.
- Some people tend to emphasize
the national lessons of the Holocaust, find in it the justification
for Israel's establishment and for entrenching its security,
and frequently cite it to justify government policy, including
the defense of the settlements in the territories. Others are
inclined to emphasize the humanitarian lessons of the Holocaust:
the obligation to defend democracy and human rights, fight racism
and explain to Israeli soldiers that the law obliges them to
disobey flagrantly illegal orders, referring mainly to
orders entailing serious harm to a civilian population. These
two approaches are not necessarily contradictory, but it is only
natural that the national lessons are more readily accepted by
the right, while the humanitarian lessons speak more cogently
to the left.
- Both sides of the political
map have always made use of Nazism as a term of abuse,
and this can still be seen in the Knesset. Nearly every Arab
leader, including President Sadat, was likened to Hitler.
- David Ben-Gurion likened
Menachem Begin to Hitler, and Begin likened Yasser Arafat to
Hitler. Not long ago, Arafat learned that Israel Defense Forces
soldiers were writing numbers on the arms of Palestinians whom
they arrested in the territories, and he immediately shouted
"Nazis! Nazis!" This week, he was joined in that shout
by Jose Saramago, from Portugal, a Nobel Prize laureate for literature.
Saramago declared that Israel's actions in the territories are
comparable to the crimes that were perpetrated at Auschwitz and
Buchenwald. That sounds more like something he read on the
inside of the door of a public lavatory than something he wrote
in his books. What he said was harmful to the cause it was
supposed to serve, so he also emerged from the episode looking
stupid. Because to shout "Nazis! Nazis" is tantamount
to crying wolf.
- The Holocaust, which is
today a universal code of ultimate evil, conferred on all of
humanity moral and political lessons, and people in most countries
of the world recognize those lessons. Concomitantly, anti-Semitic
laws no longer exist, and many countries, including Germany,
viewed the Holocaust as a source of inspiration to establish
or fortify democratic regimes. There have always been people
who have stood by Israel because they felt that the Holocaust
cast responsibility on them for Israel's well-being. And there
have always been people who in the name of the Holocaust demanded
that Israel display lofty moral attitudes and some who demanded
a higher morality from Israel than they themselves manifested.
There have always been people, among them Arabs and anti-Semites,
who rejected Israel's very right to exist and likened it to Nazi
Germany. To this day there are anti-Semitic undertones in some
of the media articles that are critical of Israel.
- However, probably some
of the criticism that is voiced abroad concerning Israel's refusal
to evacuate the territories and its repression of their population
prevents Israel from doing even worse things in the territories.
In this sense, the criticism abroad saves Israel from itself:
there is hardly a country anywhere that does not take external
criticism into account. Criticism from the outside also encourages
domestic criticism and self-restraint. But the opposite is also
true: those who liken Israel to the Nazis usually produce the
opposite of the result they had intended. Because nowadays everyone
says, and rightly, that Israel is not perpetrating Nazi deeds
in the territories, and the next logical statement is that Israel
is A-OK: after all, it's a fact that it isn't doing what the
Nazis did. Chief Rabbi Israel Meir Lau said that to compare Israel
to the Nazis is to turn it into "an outlaw state,"
and it follows that of Israel is Nazi Germany, it must be destroyed.
So, like then, in the Holocaust, we are again together, facing
a cruel world that is entirely against us. All thanks to Saramago.
- The correct place of the
Holocaust is first of all within its historical context. It is
legitimate to view it as a source of inspiration for values and
for moral and political lessons, legitimate to debate those values
and lessons, provided the debate is serious, deep and honest.
It is not legitimate but reprehensible, and, above all, it is
ineffective, to exploit the Holocaust as a demagogic argument
for political purposes. Saramago's remarks recall a letter that
Menachem Begin sent to U.S. President Ronald Reagan in which
he informed him that he had decided to send the IDF to Beirut
in order to apprehend Adolf Hitler in his bunker. To which the
writer Amos Oz responded: "Mr. Prime Minister, Adolf
Hitler is already dead." Mr. Saramago, one could say
in the same vein, Auschwitz and Buchenwald are already closed
down. The continuing systematic assault on the human rights of
the Palestinians in the territories is so terrible not because
it resembles what the Nazis did to the Jews, but despite the
fact that it doesn't.
- Ha'aretz, April 01, 2002 Nisan 19, 5762
<http://www.haaretzdaily.com/hasen/pages/ShArt.jhtml?
itemNo=146454&contrassID=2&subContrassID=4&sbSubContras
sID=0&listSrc=Y>
On aurait aimé être dans
le trou de souris pour écouter ce que les culottes de peau
de l'état-major des l'armée israélienne pouvait
bien avoir à dire de l'Holocauste. Peut-être étaient-ils
en manque d'inspiration sur les façons d'élargir
le Lebensraum, sur la façon
de traiter les Untermenschen. On voit aujourd'hui qu'ils
en ont tiré d'excellentes et productives leçons.
Les élèves ont surpassé le maître,
et de très loin. Tom Segev essaie de noyer le poisson.
Comparer Israël à l'Allemagne nazie, vous n'y songez
pas. Ce n'est pas d'un gentleman. Laissez les blessés se
vider de leur sang, dans la rue, ce n'est peut-être pas
très distingué. Assassiner les femmes et les enfants
en les ensevelissant sous les décombres de leur maison,
poussé par le bulldozeur militaire, c'est n'est peut-être
pas nazi du tout. En effet, les nazis ne faisaient pas ces choses-là.
DES
NOUVELLES DE CRAZY GOLDIE
- D'après l'université
de Harvard et son service du personnel, Goldagen "a quitté
Harvard en 2000"; il avait alors le titre d'assistant en
sciences humaines. Avant cela il avait été maître
de conférences et professeur adjoint de sciences politiques.
[Donc on lui a montré la porte, lui qui avait cru
obtenir une chaire avec son affreux bouquin, mais après
semble-t-il, avoir subi une dégradation (comme Dreyfus),
passant de professeur-adjoint à assistant...]Il
a conservé un lien très lâche avec un "centre
d'études européennes Minda de Gunzburg" rattaché
à l'université pmais, d'après ce centre,
ce lien ne lui donne droit ni à un salaire, ni à
un bureau ni aux privilèges universitaires. Son adresse
électronique mentionnée sur le site du centre --
<[email protected]> -- est une adresse privée
et le site le qualifie de spécialiste de sciences politiques
indépendant. D'après le département Alfred
A. Knopf de l'éditeur Random House (qui appartient à
Bertelsmann), le titre actuel du prochain livre de Goldagen,
à pazraitre en octobre 2002, est Un aveu moral: le
rôle de l'Eglise catholique dans lolocoste et son devoir
de réparation à venir.
Donc on va relancer pour la millième
fois la machine juive contre l'Eglise catholique. Qu'elle se défende,
nom de Dieu!
- According to Harvard
University and its records office, Goldhagen "left Harvard
in 2000," with the title of Lecturer in Social Sciences.
Prior to that he had held the positions of Assistant Professor
and then Associate Professor of Government (Harvard's term for
what most other schools call Political Science). [Donc
on lui a montré la porte, lui qui avait cru obtenir une
chaire avec son affreux bouquin ] He still maintains
the loose title of "Affiliate" with Harvard's Minda
de Gunzburg Center for European Studies (CES), but, according
to the CES, this title does not include a salary, stipend, office
space, or any faculty privileges. His e-mail address on the CES
website is a non-institutional one -- <[email protected]> -- and the site identifies
him as an independent political scientist. According to the Alfred
A. Knopf division of Random House (Bertelsmann), the current
title of Goldhagen's forthcoming book is: A MORAL RECKONING:
THE ROLE OF THE CATHOLIC CHURCH IN THE HOLOCAUST AND ITS UNFULFILLED
DUTY OF REPAIR. It is now slated
for publication in October 2002.
CRIMINELS
D'APRÈS-GUERRE
- Les autorités
allemandes enquêtent sur les escadrons de la mort juifs
d'après-guerre
-
-
- Par Gordon Thomas
-
- 2 avril 2002
- Les autorités judiciaires
allemandes ont entrepris une enquête criminelle sans précédent
sur les escadrons de la mort juifs responsables de l'assassinat
de personnes suspectées d'être des nazis après
la seconde guerre mondiale. Un grand nombre des assassins sont
devenus des membres fondateurs du Mossad.
- Quand il apprit que deux
Israéliens d'un certain âge avaient reconnu à
la télévision allemande qu'ils avaient fait partie
d'un escadron de la mort dirigé par Tel-Aviv et que, cinquante
ans plus tôt, ils avaient tenté d'empoisonner à
l'arsenic des milliers de gens suspectés d'être
nazis et qui étaient retenus dans un camp américain
proche de Nuremberg, le procureur général de la
ville, Klaus Hubmann, estima qu'il n'était plus possible
d'ignorer cette ahurissante révélation.
- Ce qui donna lieu à
une enquête judiciaire sans précédent dont
les conséquences, selon K. Hubmann, sont imprévisibles,
même pour lui. Cela pourrait aller jusqu'à impliquer
l'interrogatoire de l'ancien premier ministre de l'Israël,
Yitzhak Shamir, ainsi que celui de Rafi Eitan, ancien directeur
des opérations du Mossad.
- Les deux hommes avaient
été impliqués dans le Nokim, mot hébreu
pour Les Vengeurs. Fondé par des survivants de l'Holocauste
de la deuxième guerre mondiale, le mouvement Nokim était
constitué d'escadrons de la mort juifs qui parcouraient
l'Europe et le Moyen-Orient à la recherche de nazis. "Ils
ne s'embarrassaient pas de procès. Ils se contentaient
d'exécuter tous les nazis qu'ils trouvaient", a déclaré
Rafi Eitan. "Pour eux, leurs actes se justifiaient au regard
de la règle biblique 'Oeil pour oeil'."
- Parmi ceux qui pratiquaient
cette règle, Leipe Distel et Joseph Harmatz, tous deux
survivants de l'Holocauste qui se sont fixés en Israël
en 1945. Ils devinrent membres fondateurs du mouvement Nokim.
Un an plus tard ils retournèrent en Allemagne. Ils trouvèrent
un emploi dans une boulangerie qui fournissait en pain un camp
de prisonniers de guerre tenu par les Américains. Un autre
membre de Nokim leur fournit alors une quantité d'arsenic
qui devait suffire à imbiber 3.000 miches de pain. Le
pain était la nourriture de base que les Américains
fournissaient à leurs prisonniers.
- Mais L. Distel, âgé
aujourd'hui de 77 ans, avoua publiquement à la télévision
allemande qu'il n'avait pas réussi à imprégner
les miches avec suffisamment d'arsenic pour tuer les prisonniers.
[En fait, il est mort le 28 juillet 2000] Au lieu de mourir,
des milliers de prisonniers furent atteints de maux d'estomac
-- et des centaines d'entre eux furent admis dans les hôpitaux
de l'armée américaine à Nuremberg. En évoquant
cet épisode, L. Distel avouait que son seul "regret"
était de "n'avoir pas réussi à tuer
ces Allemands".
- Son comparse dans ce complot,
Joseph Harmatz, 74 ans, alerte, et qui ne cache pas sa participation
dans cet exploit, a déclaré depuis son domicile
de la banlieue de Tel-Aviv, que "le but de notre action
à Nuremberg était de montrer au monde que nous,
les juifs, n'avions pas l'intention d'accepter en silence tous
les meurtres que les Allemands avaient perpétrés
contre nous. Nous, les juifs, nous avons agi avec la morale pour
nous. Les juifs ont un droit à se venger des Allemands."
- Les survivants des groupes
de Nokim sont devenus des héros légendaires pour
des générations d'Israéliens. De même
que les membres de la SS nazis se rencontrent dans les caves
à bière de la Bavière pour évoquer
leurs tueries, les membres de Nokim se réunissent dans
les kibboutz israéliens. Eparpillés aujourd'hui
sur le territoire israélien, les vieux gardent le contact
et passent des heures à se rappeler le temps où
ils faisaient la chasse aux nazis.
- Ils opéraient majoritairement
en Europe, mais ils voyageaient également à Damas,
au Caire, au Maroc, là où les anciens nazis se
croyaient en sécurité. Le cri de ralliement de
Nokim était "La vengeance n'a pas de frontières".
- Les actions de Yitzhak
Shamir relevaient des mêmes principes. Apprenant que des
scientifiques allemands spécialistes en recherches aérospatiales
travaillaient, en 1960, pour fournir à l'Egypte des armes
de longue portée capables de détruire des villes
israéliennes, il envoya des membres de Nokim - enrôlés
à ce moment-là au Mossad - pour assassiner ces
scientifiques. Les méthodes qu'ils utilisèrent
pour éliminer ces chercheurs furent plus sophistiquées
que celles employées par L. Distel et J. Harmatz.
- Dans une interview qu'il
me donna il y a quelques années, Y. Shamir justifia ses
actions par des mots qui, comme les propos de Distel et de Harmatz,
faisaient froid dans le dos: "Tout ce qui compte c'est la
vengeance. Ne parlez pas de morale, après ce qui est arrivé
à mon peuple," me dit-il.
- Le procureur général
de Nuremberg, Klaus Hubmann, ne voit pas les choses du même
oeil.
- Entouré d'une équipe
de procureurs bien décidés à accomplir la
difficile tâche de réunir les preuves des activités
de Nokim remontant à plus d'un demi-siècle, il
s'est contenté de dire: "Il ne s'agit pas de morale.
Une tentative de meurtre, c'est comme pour un meurtre, il n'y
a pas prescription. Mes services ne seront pas non plus influencés
par le fait que des membres de Nokim ont été persécutés
par les nazis. Ceci n'est pas une enquête sur des survivants
de l'Holocauste. C'est une enquête sur ce qu'ont pu faire
ces survivants. Notre droit dit qu'il est du devoir du procureur
d'enquêter sur des crimes, quelle que soit l'époque
où ces crimes ont été commis. Et quels qu'aient
été les suspects ou les acteurs."
- A Berlin et à Tel-Aviv,
les autorités allemandes et juives surveillent de près
l'évolution de l'enquête - et adoptent une solide
politique du silence.
- Mais, en Israël,
les anciens membres de Nokim commencent à devenir agressifs.
L'un de leurs dirigeants, Itzhak Awidow, a déclaré
cette semaine, d'un ton provocateur: "Alors, comme ça,
les Allemands font une enquête? Et alors? Pas un de ceux
qui ont servi dans le Nokim ne reconnaîtra la validité
d'une telle enquête - et encore moins n'apportera son soutien.
Où étaient-ils, ces procureurs allemands, quand
nous leur demandions de poursuivre des criminels de guerre nazis
bien connus?"
- Face à cette provocation
certains soutiens sont inattendus. Arno Hamburger est le président
de la petite mais influente communauté juive de Nuremberg.
Il estime que le procureur général de la ville
a raison de poursuivre des hommes comme Joseph Harmatz et Leipe
Distel.
- "Ces hommes reconnaissent
d'eux-mêmes qu'ils ont enfreint la loi. S'ils avaient réussi,
ils auraient tué peut-être des milliers de gens.
Ils n'ont aucune preuve que tous ces prisonniers étaient
à coup sûr des nazis. De tels actes de vengeance
ne dispensent pas la justice de faire son travail correctement."
- A Tel-Aviv, J. Harmatz
écarte l'idée d'une telle enquête, qu'il
trouve "ridicule. Ces gens sont idiots. De toute façon,
je ne reconnais pas l'Allemagne. Et je n'ai certainement pas
l'intention d'y aller. Et les autorités israéliennes
ne leur permettront jamais de venir ici pour nous interroger.
Nous en avons eu tous assez des interrogatoires des Allemands."
- Mais ces déclarations
fracassantes exercent peu d'effet sur la détermination
inflexible du procureur Klaus Hubmann d'enquêter sur les
activités exercées par Nokim il y a plus d'un demi-siècle.
D'après des sources proches de l'enquête, K. Hubmann
formulerait prochainement une demande officielle, par l'intermédiaire
du ministère allemand de la justice, pour obtenir le droit
d'interroger d'anciens membres de Nokim actuellement en vie et
demeurant en Israël.
- On peut raisonnablement
estimer que ceux-ci ne dépassent pas la centaine. Mais
si deux d'entre eux n'avaient pas choisi de parler à la
télévision allemande, il y a fort à parier
que leurs activités passées seraient passées
aux oubliettes.
Traduction de
<http://www.rense.com/general21/germ.htm>
Il a fallu qu'ils se vantent. Ces crimes
auraient pu rester cachés mais leurs auteurs ont éprouvé
le besoin de tartariner devant des caméras israéliennes,
le visage masqué et sous un faux nom. Ce documentaire a
été diffusé en 1996 par Spiegel-TV. Il a fini par aboutir chez le procureur
de Nuremberg. Par la suite, deux journalistes ont enquêté
pendant des années pour entonner un péan à
la gloire des massacreurs: Jim G. Tobias et Peter Zinke, NAKAM
Jüdische Rache an NS-Tätern (Nakam, ce que l'article
ci-dessus appelle Nokim, vengeance juive contre les nazis), Konkret
Literatur Verlag, Hambourg, 2000, 173 p., dédié
aux assassins. On trouve p. 152 la photo de Joseph Harmatz, prise
en 1999. Il est président de l'Organisation juive internationale
du travail.
AU
COURRIER
- J'ai
lu la version française de « aaargh » et ce
fut une bonne surprise.
- Je cherche des statistiques
sur les victimes de la deuxième guerre mondiale. J'ai
cherché pendant des heures et je n'ai jamais pu avoir
une réponse claire. Ces statistiques existent-elles ?
- J'aimerais surtout connaître
la répartition des victimes dans les camps de concentration.
- Je suis surtout surpris
de constater que le « révisionnisme » n'est
pas ce que l'on en dit et par le fait qu'il semble faire preuve
d'un esprit de critique et de recherche qui manque cruellement
ailleurs. Je n'ai trouvé ici aucun racisme, ségrégationnisme,
antitruc ou antichose.
- FA <[email protected]>
22 avril 2002.
PÉTITION
- Appel : deux
archivistes au placard
-
- Deux procès successifs
ont permis d'établir la réalité du massacre
des Algériens par la police parisienne en octobre 1961
: celui de Papon à Bordeaux, avec le témoignage
de Jean-Luc Einaudi en octobre 1997, puis le procès intenté
pour diffamation par Papon contre Einaudi, en février
1999.
- Deux archivistes, Brigitte
Lainé et Philippe Grand, avaient accepté de témoigner
lors du procès de février 1999. Leurs témoignages
furent déterminants.
- Depuis lors, bien qu'aucune
faute professionnelle n'ait pu être retenue contre eux,
les deux archivistes sont victimes de mesures de rétorsion.
Ils se sont notamment vus retirer toutes leurs délégations
et attributions.
- Nous demandons que Brigitte
Lainé et Philippe Grand retrouvent la plénitude
de leurs attributions aux Archives de Paris, conformément
au voeu adopté par le Conseil de Paris, le 25 septembre
2001.
- <http://perso.wanadoo.fr/felina/doc/arch/>
Penser que le "témoignage"
d'un archiviste pourrait être "déterminant"
par rapport à des faits que nous connaissons, et que certains,
ici présents, ont vécu, relève d'une sorte
de trapèze volant dans des concepts entièrement
fuligineux. Si certains croient qu'on écrit l'histoire
dans des endroits aussi mal famés que les prétoires
de la République, ils se gourrent complètement.
Qu'ils fassent leur boulot et qu'ils archivent.
ORADOUR
POUR TOUS
- Reynouard et
Oradour
-
- Depuis que la cour administrative
d'appel de Paris a levé l'interdiction datant de septembre
1997 du livre de Vincent Reynouard, Le Massacre d'Oradour: un demi-siècle
de mise en scène, il est à nouveau possible
de se le procurer (35 euros franco à l'ordre de VHO. Attention,
l'adresse a changé: BP 256, B-1050 Bruxelles 5). Et l'on
comprend de moins en moins cette interdiction. En effet, cette
étude illustrée de nombreuses photographies ne
remet en question aucun des tabous sacralisés par la loi
Gayssot. L'auteur s'interroge simplement sur les contradictions
de la version officielle du drame d'Oradour, crime de guerre
imputé aux SS en juin 1944. Lors d'un colloque organisé
début mars dans la région d'Anvers à l'invitation
d'un mouvement nationaliste flamand, le jeune historien a longuement
détaillé ces "invraisemblances". Ainsi
que notre journal l'avait d'ailleurs écrit dès
les années 50 à partir de témoignages locaux,
il n'y aurait pas eu incendie volontaire de l'église du
village par les Allemands mais une explosion -- peut-être
due à la dynamite entreposée dans le clocher par
des partisans du cru à l'insu du curé et du maire,
et dont les circonstances exactes restent encore mal connues.
A preuve les photographies de femmes et d'enfants au corps déchiqueté
(ce qui est incompatible avec un incendie), d'un confessionnal
et d'un autel en bois d'origine restés intacts dans l'église,
etc. L'animateur de VHO publie également, toujours sur
cette affaire, un livre signé Yves C. (non, il ne s'agit
pas de l'ami Chiron ni d'ailleurs d'Yvan Colonna!) et intitulé:
"Contre Jean-Jacques Fouché -- Justice pour Oradour"
(20 euros fco) qui ajoute une documentation et une argumentation,
l'une et l'autre fort riches. Enfin, VHO édite chaque
trimestre la revue "Le Révisionniste" (48 euros)
tandis qu'une cassette vidéo, La tragédie d'Oradour-sur-Glane,
cinquante ans de mensonges officiels (décembre 2000)
toujours interdite en France est en revanche disponible en Belgique
(à la même adresse) contre 30 euros.
- J.B.
Rivarol,
22 mars 2002
S'ILS
ASSASSINENT
Un texte
en espagnol (avec une traduction anglaise) dont l'argument
se résume ainsi:
- Qué
importa que no sean nazis si son unos asesinos
-
-
- Santiago Alba
Rico
-
- Niego que los nazis persiguieran,
torturaran y exterminaran a seis millones de judíos. Niego
que Turquía haya arrasado 3.200 aldeas, haya matado a
miles de kurdos y encarcele a hombres y mujeres por transcribir
sus nombres en lengua kurda. Niego que EEUU haya causado la muerte,
directa o indirectamente, a 25 millones de personas (Corea, Vietnam,
Guatemala, Afganistán, Chile, Argentina, Angola, Panamá,
Afganistán, Yugoslavia y un largo etcétera) desde
el final de la Segunda Guerra Mundial. Niego que los israelíes
vuelen casas, arranquen olivos, volteen ambulancias, tiroteen
periodistas, mutilen niños, ejecuten sumariamente a resistentes
y traten de exterminar, mediante hambre y fuego, a cuatro millones
de palestinos. ¿Por qué? ¿Por qué
-quiero decir- el que se atreve a negar el Holocausto es objeto
de un merecido oprobio, ve sus libros prohibidos y sus declaraciones
denunciadas, debe afrontar el aislamiento, la marginación
e incluso la cárcel y el que niega o silencia o justifica
los crímenes de Turquía, EEUU o Israel -por citar
sólo algunos casos- es en cambio promovido en su carrera,
premiado con un cargo público, recompensado con una columna
diaria en un periódico de gran tirada, adulado con ediciones
de lujo y críticas encomiásticas y, en general,
respetado, bendecido, condecorado y aplaudido? [...]
Comité espagnol de Solidarité
avec la Cause Arabe CSCAweb (www.nodo50.org/csca), 9 de
abril de 2002
<http://www.nodo50.org/csca/palestina/alba-9-04-02.html>
Il existe une version anglaise:
- [...] Why do those
who deny the Holocaust fall into well-deserved disrepute, see
their books prohibited and their utterances denounced, must face
isolation, ostracism or even imprisonment--while those who
deny or silence or justify the crimes of Turkey, the US or Israel--to
mention just a few cases--find themselves promoted in their careers,
rewarded with an important public position or a daily column
in a big newspaper, flattered with special deluxe editions and
commendatory reviews, and generally blessed, decorated and applauded?
[...]
- It does not matter
if they aren't Nazis: they are murderers
By Santiago Alba Rico. Traduit de l'espagnol
en anglais par Francisco González
<http://www.samizdat.net/multitudes>
Voir le texte complet.
POMPES
FUNÈBRES
Rares sont les auteurs contemporains qui
arrivent à échapper à une préface
de Vidal-Piquet. Il y faut beaucoup de souplesse, une grande dose
de ruse et un peu de chance. Plusieurs auteurs révisionnistes
y sont parvenus. Mais nous sommes tous menacés par une
autre catastrophe, l'éloge funèbre prononcé
par Vidal-Crochet en personne, qui nous a promis: "J'irai
baver sur vos tombes". Comme les disparitions se multiplient,
il officie de plus en plus frénétiquement. Le pauvre
René Char était mort, ce qui a fait qu'il n'a pas
pu se défendre. C'est le cas de quelques autres. Par exemple
de Corneille Castoriadis. Nous connaissions bien Casto, qui ne
nous maudissait pas. A peine était-il refroidi que Vautoural-Caquet
s'est précipité sur la tombe encore entrouverte.
Si vous ne le croyez pas, allez voir:
<http://www.castoriadis.org/francais/portrait/hommpvn.htm>
Nous conseillons à nos amis et
à nos relations d'inclure une clause spéciale dans
leurs dernières volontés pour interdire à
Vidal-Duparquet de prononcer leur éloge funèbre.
On ne sait jamais, il est très rapide.
AU
BORD DES GARS
- Nouvelles attaques
contre «Auschwitz ou le grand alibi»
-
- Notre brochure «Auschwitz
ou le grand alibi» est de nouveau la cible de diverses
attaques. Dans ce premier article, nous nous occuperons de l'organisation
antifasciste «Ras l'Front». Nous traiterons dans
un second article d'un livre récent qui prétend
faire l'«Histoire du négationnisme».
- Lors de la dernière
fête de Lutte Ouvrière, «Ras l'Front»
s'est en effet encore une fois livrée à des attaques
contre notre brochure et sa diffusion. Déjà en
1998 la même organisation, lors de la fête de L.O.,
s'était employée à dresser contre nous les
trotskystes de «Jeunes contre le Racisme en Europe»
(scission de l'organisation de jeunesse de la LCR): voir notre
article à ce sujet sur le n· 446 de ce journal.
L'année suivante, «Ras l'front» avait demandé
aux organisateurs d'interdire la diffusion de notre brochure.
L.O., ne voulant pas prendre position sur une question bien épineuse,
s'était défilée avec l'argument qu'elle
ne se livrait pas à un contrôle politique des textes
et des positions défendues sous leur seule responsabilité,
par les organisations présentes. A la suite de ce refus,
«Ras l'Front» s'était répandu en fanfaronnades
selon lesquelles il interdirait lui-même la présence
de l'horrible brochure.
- C'est ainsi que dès
le début de l'édition 1999 de la fête ces
valeureux anti-fascistes avaient envoyé des jeunes faire
du chahut à notre stand. Puis, après la fuite précipitée
de ceux-ci, qui, ignorant tout de nos positions, étaient
bien incapables de tenir pied dans la discussion, ce fut au tour
de deux gros bras de venir faire de l'intimidation. Hélas,
c'est le propre des gros bras d'avoir une cervelle d'oisillon!
Ne pouvant laisser parler leurs muscles à cause du petit
attroupement causé par la première intervention
de leurs jeunes amis, ils furent contraints d'essayer d'argumenter
leurs critiques et de justifier leur attitude. Face à
une épreuve aussi redoutable, il ne leur restait plus
qu'à battre piteusement en retraite.
- Peut-être échaudés
par leur déconvenue de l'année précédente,
Ras l'Front n'a pas essayé cette année de s'en
prendre directement à nous, mais il choisit d'accentuer
la pression pour interdire la diffusion de notre brochure, en
diffusant un tract appelant «l'ensemble des organisations
et des militants à demander à L.O. que cette brochure
ne soit plus vendue à la fête».
- Dans ce tract, intitulé
«Des révisionnistes à la fête de LO...
Karl Marx, le grand alibi?», on peut lire:
- «Depuis des années,
le Parti Communiste International tient un stand à la
fête de Lutte Ouvrière. Ce groupuscule est issu
du courant fondé par Amadeo Bordiga. Peu actif il semble
se consacrer surtout à l'édition de textes [Chef,
c'est louche! Que font-ils vraiment?]. En 1960, ce courant a
publié un article anonyme [Anonyme? De plus en plus louche!]
dans son journal Programme Communiste: «Auschwitz ou le
grand alibi». Réédité sous forme de
brochure, il est en vente depuis des années à la
fête de LO. Or ce texte est l'un des textes fondateurs
des thèses révisionnistes. Il a notamment été
diffusé dans les années 70 par La Vieille Taupe,
librairie devenue Maison d'édition et quartier général
des négateurs de l'extermination des Juifs pendant la
guerre [Chef, ce coup-ci on les tient! La Vieille Taupe, après
avoir été l'une des librairies gauchistes les plus
courues du Quartier Latin, étant devenue 15 ans plus tard
un centre négationniste, tous ceux qui ont été
diffusés par elle dans sa première période
sont donc des négationnistes, ou je mange mon képi!
D'ailleurs, chef, ce Karl Marx, il devait bien y avoir ses brochures
dans cette librairie?] . Malgré les demandes répétées
et les protestations de Ras l'front, Lutte Ouvrière s'est
toujours refusée à intervenir pour en empêcher
la vente [Serait-elle complice?], au motif qu'elle ne veut pas
contrôler ce que vendent les groupes présents à
la fête.
- Pourtant nous estimons
que les mensonges révisionnistes ne relèvent pas
des débats internes de l'extrême gauche, mais d'une
autre logique (...)» (1).
- Et après avoir
précisé que: « si nous discutons sur les
révisionnistes, en analysant leurs mensonges, en démontant
leurs raisonnements, nous refusons de discuter avec eux, qu 'ils
soient d 'extrême-droite ou, comme ici, ultra-gauches.
Nous n'avons rien à leur répondre et nous ne répondrons
pas à leurs délires» (2), le tract de Ras
l'front, tente cependant de répondre à ce qu'il
affirme péremptoirement être nos «mensonges
révisionnistes».
- Ras l'front falsificateur
- Notre premier mensonge
serait de nier la «singularité» du massacre
des Juifs, et même de se moquer de ce massacre, à
en croire des citations produites par le tract pour susciter
l'indignation à notre égard:
- «Selon les auteurs
de la brochure, «si on fait un tel plat» (sic) du
génocide, (...). Le massacre des Juifs serait donc «un
rideau de fumée» (..)».
- Ras l'front utilise la
pratique de faussaire (que les staliniens avaient développé
jusqu'à la dernière extrémité) qui
consiste à citer des bouts de phrase hors de leur contexte.
En effet l'introduction à la brochure explique clairement
pourquoi «on fait un tel plat», non du massacre des
Juifs comme nous le font dire les falsificateurs de Ras l'front,
mais de l'interview dans «l'Express» en 1978 de Darquier
de Pellepoix, ancien Commissaire aux questions juives: cette
interview avait été le prétexte au déclenchement
d'une énorme campagne de propagande en faveur de la démocratie
bourgeoise, qui aurait été menacée par une
prétendue résurgence du fascisme et de l'antisémitisme.
Le «rideau de fumée» dont nous parlions, n'était
pas le massacre des Juifs comme l'affirment les menteurs de Ras
l'front, mais «Le rideau de fumée de la campagne
actuelle» (titre d'un paragraphe tronqué par nos
faussaires), grotesque et hypocrite campagne qui servait à
masquer la recrudescence du racisme, des discriminations, des
agressions et des intimidations policières à l'encontre
de millions de travailleurs immigrés et leurs familles.
C'était écrit en toutes lettres et expliqué
à longueur de pages: impossible de se tromper pour tout
lecteur honnête, même bas du front...
- Ras l'front négationniste
- Mais pour nos accusateurs
il fallait charger la barque afin que notre péché
capital apparaisse dans toute son horreur:
- «Or, si les auteurs
de la brochure ne nient pas le génocide, ils prétendent
que sa singularité serait fictive».
- Car, c'est vrai, nous
nions que «les crimes du nazisme restent uniques dans l'histoire
» -- honteuse affirmation de «Ras l'front»
à qui la réalité de ce monde capitaliste
dans les dernières décennies a malheureusement
apporté de nouveaux et sanglants démentis en plus
de ceux rappelés il y a plus de vingt ans dans l'introduction
à la brochure: il suffit de songer aux massacres des Tutsis
au Rwanda, en se souvenant de la complicité criminelle
de l'impérialisme français dans la préparation
des tueries. Mais il est vrai que l'impérialisme français
est une démocratie tout ce qu'il y a de démocratique.
Or, affirme le maître à penser Vidal-Naquet dans
un ouvrage dont le tract recopie des passages entiers:
- «A lui seul ce crime
[l'extermination des Juifs -- NdlR] creuse la distance qui sépare
le démocrate du fasciste. Mais, pensent les bordiguistes,
il n 'en est rien. Il faut donner de l'antisémitisme de
l'époque impérialiste, l'explication économico-sociale
qui s'impose» (3).
- En quelques mots, l'intellectuel
de gauche démocrate a défini l'enjeu: le crime
commis contre les Juifs suffit à distinguer radicalement
le fascisme de la démocratie (nous disons: c'est l'alibi
de celle-ci) qui ne sont donc pas deux formes différentes
d'une même réalité (deux formes de la domination
politique de la classe bourgeoise et du capitalisme), mais deux
systèmes antagoniques entre lesquels il faut choisir;
toute tentative d'explication matérialiste des crimes
nazis doit donc être repoussée avec la dernière
énergie car elle conduit précisément à
faire disparaître cette différence qualitative de
la démocratie et donc la justification du soutien à
la démocratie, en démontrant que la racine de ces
crimes se trouve dans le système capitaliste lui-même.
Mais cela ne suffit pas encore; pour que le raisonnement des
démocrates tienne debout, il faut que le caractère
unique des crimes nazis ne soit pas remis en question: il est
donc obligatoire de faire oublier que les démocraties
bourgeoises ont aidé ou au moins vu sans déplaisir
la montée de Hitler au pouvoir, que pendant la guerre
les démocraties alliées ont refusé obstinément
de venir en aide aux Juifs (4), qu'elles sont donc au moins en
partie coresponsables des massacres; il est indispensable de
disculper les Etats démocratiques de tous leurs crimes,
leurs massacres, leurs génocides, de les nier ou au moins
de les banaliser, de les relativiser: Que dire donc de ces démocrates
sinon qu'ils sont, eux aussi, comme tous les idéologues
de la bourgeoisie, d'authentiques négationnistes?
- Ras l'front dans l'embarras
- Le deuxième «mensonge»
dont nous accuse Ras l'front est d'affirmer qu' «il n'y
a pas eu préméditation de l'extermination».
- Le lecteur doit savoir
que cette question a longtemps divisé les historiens bourgeois;
certains, appelés «intentionnalistes», soutenaient
que Hitler et les nazis avaient dès le début l'intention
de massacrer les Juifs et qu'ils n'ont fait que suivre un plan
prémédité dès l'époque de
«Mein Kampf». Pratiquement plus personne parmi les
historiens sérieux n'adhère aujourd'hui à
cette conception. Nous avons déjà eu l'occasion
à cet égard de citer l'ouvrage récent d'un
professeur israélien -- pas le moins du monde bordiguiste
ni marxiste -- qui affirme que l'émigration des Juifs
était l'objectif premier du régime nazi jusqu'à
l'automne 41, et que ce n'est que lorsque cette émigration
se révéla impossible que le régime se tourna
vers leur massacre (5). Encore un menteur?
- En fait Ras l'front lui-même
se trouve bien embarrassé pour étayer ce qu'il
affirme être un «fait têtu et gênant»;
les rares éléments qu'il fournit se retournent
en effet contre lui:
- «Le souci productif
fera peu à peu son apparition (1941: premier accord entre
les SS et les industries allemandes comme IG Farben pour disposer
des déportés comme main d'oeuvre)»; «
Mais Maïdanek et surtout Auschwitz, énormes centres
industriels, furent la preuve que l'extermination pouvait côtoyer
l'exploitation du travail forcé: l'élimination
des faibles, vieillards, femmes, enfants ne laissait subsister
que la force de travail».
- Le moins qu'on puisse
dire est que cette fameuse préméditation de l'extermination,
réalisée «selon un plan scientifiquement
établi et suivant une procédure industrielle»,
est bien longue à se mettre en oeuvre et sa réalisation
est bien chaotique (les premières déportations
de Juifs datent de 1938, tandis que, selon le tract les premiers
massacres ne commencent que 3 ans plus tard dans un premier camp,
leur début dans les autres camps s'échelonnant
jusqu'en juin 44).
- Ne sachant comment se
dépêtrer de ces contradictions, «Ras l'front»
recopie -- mal -- à tout hasard un passage où Vidal
Naquet, répondant à une autre polémique,
explique qu'«un système totalitaire (...) n'est
pas un organisme fonctionnant tout uniquement (sic!) sous la
conduite d'un chef. Dans l'Allemagne nazie, la Gestapo, le Ministère
des Affaires étrangères, le Ministère des
territoires occupés formaient autant de clans qui n'avaient
ni les mêmes intérêts, ni la même politique
(...)».
- La remarque de Vidal Naquet
n'est pas fausse, à ceci près qu'il ne cite que
quelques «clans» de l'appareil d'Etat, sans identifier
les intérêts économiques déterminants
qui, dans un système démocratique tout autant que
dans un système totalitaire, sont à l'origine de
ces divers clans et qui sont, en dernière analyse, les
véritables décideurs des actions de I'Etat. En
tout cas bien malin qui pourrait dire en quoi ce passage peut
étayer la thèse de la préméditation
du massacre des Juifs par les nazis...
- Ras l'front défenseur
du capitalisme
- Venons-en donc à
notre troisième «mensonge», qui est de fournir
«une explication prétendument «matérialiste»
et économiste du génocide». Nous mettons
en gras la phrase qui suit, à défaut de pouvoir
l'encadrer, car en quelques mots elle définit parfaitement
ce qui distingue radicalement le marxisme de toutes les idéologies,
quelles qu'elles soient:
- «Autrement dit,
selon la brochure, il ne faudrait pas rechercher les racines
du génocide dans le domaine des idées, mais dans
le fonctionnement de l'économie capitaliste et dans les
maux qu'il engendre».
- Pour une fois, «Ras
l'front» a parfaitement saisi ce que nous disons! Et il
s'en indigne aussitôt:
- «On comprend bien
le danger de cette théorie. Il (?) équivaut à
nier le caractère raciste et antisémite du génocide
et donc son caractère exceptionnel de crime contre l'humanité.
Expédiés le racisme, les idées d'extrême-droite
et la haine des Juif. Le génocide n'est aucune manière
l'expression d'une idéologie. L'argument est pernicieux.
Il ne s'agit pas en soi de la négation des faits, c'est-à-dire
de l'extermination, mais de l'explication raciste et antisémite
du génocide. Il ne serait qu'une conséquence du
fonctionnement capitaliste, un moyen de régulation du
capitalisme. Aucun de ces arguments ne tient pourtant la route»
(6).
- Nous ne doutons pas que
les petits-bourgeois démocrates de «Ras l'front»
ont bien compris, comme ils l'assurent, le danger d'une position
pernicieuse au point de désigner comme coupable des crimes
commis par les nazis, non des idées, une idéologie,
mais le capitalisme lui-même: car le capitalisme, c'est
le système économique qui assure leur existence
et leur statut social. C'est pourquoi ils déclarent celui-ci
non coupable; c'est bien parce qu'ils craignent avant tout une
lutte véritable contre le capitalisme , contre son fonctionnement
et contre les maux qu'il engendre, qu'ils en appellent à
une simple lutte contre des idées, contre des idéologies:
ces antifascistes idéalistes, comme tous les idéologues,
ne sont rien d'autre que des défenseurs du capitalisme!
- Antifascisme et lutte
anticapitaliste
- Pour terminer, «Ras
l'front» revendique la lutte contre le fascisme, «danger
majeur pour les salariés, les femmes, comme pour les exclus,
les minorités (les immigrés..) et le mouvement
ouvrier Ils sont les premiers à en souffrir» alors
que nous dénoncerions mensongèrement, dans l'antifascisme
«un piège pour tous ceux qui luttent»:
- «Les conséquences
plus lointaines de cette théorie étant bien évidemment
qu'il ne sert à rien de lutter contre le fascisme, contre
les idées d'extrême-droite. Le fascisme en tant
que programme (?) n'existerait pas, ne correspondrait à
aucune forme politique déterminée (?). Les nazis
ne seraient donc qu'un «détail» de l'histoire
du capitalisme et de l'impérialisme... Autant d'arguments
qui impliquent, de fait, une banalisation de cette période
de l'histoire et des catégories politiques (sic) que constituent
ces régimes».
- Autant d'arguments qui
sont des inventions de «Ras l'front». Expliquer que
le fascisme est l'une des formes de la domination du capital
-- la forme de la dictature ouverte, de la lutte sans quartiers
de la bourgeoisie contre le prolétariat -- n'implique
évidemment pas qu'il ne servirait à rien de lutter
contre le fascisme, surtout si par fascisme on n'entend pas seulement
«des idées d'extrême-droite» mais des
forces politiques organisées par la bourgeoisie pour s'attaquer
aux organisations prolétariennes, briser les grèves,
terroriser les travailleurs, en collaboration avec les forces
de répression légales. Mais cela implique que la
lutte contre le fascisme ne peut se mener avec l'objectif de
maintenir et de consolider une autre forme de la domination du
capital -- la démocratie -- et en alliance avec les partisans
de celle-ci. Si elle ne veut pas être illusoire, la lutte
contre le fascisme doit être une lutte contre le capitalisme
et doit se mener sur une base de classe.
- L'antifascisme démocratique,
qui se présente comme une lutte commune à tous,
c'est-à-dire une lutte inter-classiste, autour de la défense
de la forme démocratique de l'Etat et du régime
bourgeois, est, lui, bel et bien un piège mortel pour
les prolétaires en lutte. C'est justement parce que, au
contraire de «Ras l'front» et cie, nous ne banalisons
pas ce qu'a représenté le fascisme (qui n'était
pas un programme, mais un mouvement politique au service de la
conservation sociale), parce que nous nous efforçons de
ne pas oublier les terribles leçons du fascisme et de
la lutte contre lui, que nous ne crions pas tous les matins depuis
50 ans au danger fasciste et que nous dénonçons
ceux qui depuis 15 ans s'emploient à engluer encore davantage
les prolétaires dans le démocratisme au nom d'une
lutte -- essentiellement électorale et «d'idées»
-- contre le Front National.
- Non, aujourd'hui, le danger
majeur pour les salariés, les femmes, les exclus, les
minorités, etc. -- disons: les prolétaires, ce
n'est pas le fascisme ! Ce n'est pas le Front National qui expulse
les prolétaires immigrés, qui licencie, qui s'attaque
aux retraites, qui fait baisser les salaires réels, qui
renforce la police et couvre ses crimes, mais bien les amis démocrates
de «Ras l'front»!
- Le danger majeur, c'est
le capitalisme, son Etat démocratique et les forces politiques,
grandes ou petites, au gouvernement ou non, parlementaires ou
extra-parlementaires, qui se donnent la tâche de le servir
et de duper les travailleurs! Le danger majeur, c'est la persistance
de la collaboration des classes, alimentée par l'action
conjointe de l'opportunisme politique et syndical et du réseau
capillaire des institutions démocratiques, qui paralyse
le prolétariat et l'empêche de réagir efficacement
à l'aggravation continue de son exploitation et à
la détérioration croissante de sa situation.
- «Ras l'front»
et cie fournissent leur contribution au maintien de cette asphyxiante
collaboration des classes, en s'efforçant de maintenir
en fonction le vieux piège de l'anti-fascisme démocratique.
C'est la raison pour laquelle ils combattent ceux qui dénoncent
cette escroquerie et qu'ils essayent d'empêcher la diffusion
de leurs positions. Derrière ce qui peut apparaître
encore pour une simple et obscure lutte d'«idées»,
ce sont en réalité des positions de classe irréconciliables
qui sont enjeu et qui sont destinées à se résoudre
demain dans l'affrontement social ouvert.
- Alors tous les prolétaires
verront Ras l'front de l'antre côté de la barricade,
du côté des bourgeois, «fascistes» et
«démocrates» enfin réunis...
-
-
[La suite a été publiée
dans le prolétaire numéro 456, janvier 2001]
- Sur le no. 454 (juillet-août-septembre
2000) de ce journal nous avons répondu aux attaques de
Ras l'Front contre notre brochure. A peu près au même
moment où cette organisation pondait son tract, paraissait
en librairie un ouvrage de Valérie Igounet: «Histoire
du négationnisme en France» (7) . Il s'agit de la
version commerciale d'une thèse de doctorat, donc d'un
travail universitaire censé présenter toutes les
garanties de sérieux, d'objectivité et de rigueur
scientifique qui caractériseraient la noble institution
universitaire. Et d'ailleurs notre savant professeur se vante
dans son introduction de l'intérêt de son étude,
qui «réside dans la mise au jour de l'histoire et
de l'évolution du négationnisme. Elle permet de
comprendre comment des anciens militants de l'ultra-gauche, où
l'on compte les plus ardents défenseurs de la lutte anticolonialiste,
se sont laissé séduire par un discours antisémite
et ont pu se joindre à une extrême droite néonazie.
Elle rend compte de l'exception française de l'affaire
Faurisson (...). Elle montre les véritables enjeux idéologiques
du négationnisme [et son utilisation par le Front National].
Enfin, elle met à mal une méthode de négation
attachée à rendre perplexes des personnes de bonne
foi», etc. Valérie Igounet prétend donc non
seulement écrire l'histoire d'une conception particulière,
qu'elle préfère appeler «négationnisme»
plutôt que «révisionnisme» car elle
relève «d'une idéologie et non d'une démarche
scientifique ou même critique»: «la négation
de la politique d'extermination nazie à l'encontre des
juifs d'Europe» (qui signifie la double «négation
de la volonté d'extermination du IIIe Reich» et
la «négation de l'anéantissement systématique,
massif et industriel de la communauté juive»), mais
aussi expliquer le retentissement de cette conception en France
et en dévoiler l'enjeu réel, en accordant une place
particulière au rôle de l'«ultra-gauche».
- Nous n'avons aucunement
l'intention de faire ici une critique détaillée
de cet ouvrage qui n'a pas la valeur que lui donne son auteur.
Pour l'essentiel en effet, il s'agit, conformément à
l'historiographie bourgeoise vulgaire, d'une histoire inévitablement
superficielle et donc fastidieuse, de quelques individus (8),
qui ne permet pas de comprendre les raisons et les enjeux véritables
des idées et des positions prises par les uns et les autres.
Non qu'Igounet ne donne pas une explication du négationnisme,
et n'indique pas les orientations politiques qui ont présidé
à son travail; mais, et c'est ce qui nous intéresse
de mettre en lumière, cette explication et ces orientations
qui ne sont bien évidemment pas propres à cette
seule historienne, ont pour fonction de contribuer à alimenter
le rideau de fumée de l'idéologie dominante, sous
la forme de la fausse alternative: fascisme contre démocratie.
Plus précisément, cet ouvrage, qui se veut de référence,
a pour but implicite de démontrer l'existence d'un adversaire
de la démocratie, à l'oeuvre de façon quasi-ininterrompue
depuis la fin de la guerre mondiale et la défaite des
nazis: le négationnisme, réunissant en France extrême-droite
et ultra-gauche. Les attaques contre notre brochure et notre
mouvement y tiennent une place de choix.
- Défense d'Israël
- Au dos de la couverture
du livre on peut lire qu'«un des buts politiques [du négationnisme]
ne tarde pas à se révéler: il s'agit en
France comme dans les autres pays où le négationnisme
s'est répandu, de nier les fondements historiques de l'Etat
israélien». Dans l'introduction, Igounet explique:
«Contemporain de la naissance d'Israël, le négationnisme
représente, dès ses origines, de véritables
enjeux idéologiques». A savoir: «Le négationnisme
veut délivrer un message fondamental: les juifs ont menti
afin de culpabiliser l'Occident et permettre la création
de leur Etat».
- Plus précisément,
l'antisémitisme, l'antisionisme et l'anticommunisme, constituent
«les sens politiques du négationnisme d'extrême-droite».
- Si, de leur côté,
les négationnistes d'ultra-gauche affirment lutter contre
l'illusion d'une «opposition entre les démocraties
et les régimes totalitaires», « ils ajoutent
un combat, commun à l'extrême droite, à leur
lutte contre le mensonge du Capital: la lutte contre l'Etat «impérialiste
sioniste». Le contexte international participe à
cette dénonciation (...) [charte de l'OLP de 1964 dont
l'objectif est la destruction de l'Etat d'Israël, résolution
de l'ONU de 1975 qui assimile le sionisme au racisme]. Au nom
de l'anti-impérialisme et de l'antiracisme, certains se
revendiquent antisionistes et s'insurgent contre le «nationalisme
juif» tout en rejetant toute idée d'antisémitisme.
Le noyau négationniste d'ultra-gauche va suivre ce cheminement
idéologique et va expliquer que de la sacralisation de
la Shoah résulte un nouvel Etat souverain, Israël,
qui, depuis sa fondation, a utilisé la référence
du génocide afin d'excuser ses exactions. (...) A plusieurs
reprises le glissement de l'antisionisme vers l'antisémitisme
sera réel».
- C'est donc l'opposition
à l'Etat d'Israël, qui, selon notre historienne,
serait la source et la cause principale du négationnisme,
ce serait l'antisionisme -- l'opposition au colonialisme et à
l'expansionnisme israélien dont le sionisme constitue
l'idéologie et le programme -- qui expliquerait la convergence
entre l'extrême droite et cette ultra-gauche.
- Qu'est-ce là sinon
le vieil argument éculé des partisans de l'Etat
hébreu affirmant, pour le discréditer, que l'antisionisme
n'est qu'une variété de l'antisémitisme?
Igounet n'apporte aucun commencement de preuve à cet argument
qu'elle détruit elle-même sans s'en apercevoir en
écrivant, dans la phrase qui suit, que «La propagande
négationniste contemporaine pense légitimer son
discours en recourant à l'antisionisme. (...) Cet «antisionisme»
spécifique à deux idéologies [extrême
droite et ultra-gauche- NdlR] s'arroge une cause, la défense
des Palestiniens, qui devient son alibi, son estampille d'antiracisme»:
autrement dit, l'antisionisme véritable, sans guillemets,
est bien un antiracisme, une cause légitime, et c'est
pourquoi certains antisémites essayeraient de se camoufler
derrière une variété spécifique de
celui-ci! (9)
- Pour essayer de faire
tenir son affirmation, Igounet est obligée d'«oublier»
que l'extrême droite est bien davantage caractérisée
par le racisme anti-arabe que par l'antisionisme ou le soutien
aux palestiniens; elle est obligée d' «oublier»
que c'est ce racisme anti-arabe qui a été le moteur
de la progression du Front National, en particulier parmi les
Pieds Noirs -- y compris parmi les Pieds Noirs juifs; d' «oublier»
que Le Pen était fier de se désigner comme un «ami
d'Israël» ou que, au milieu des années 80,
le vice-président de l'Association parlementaire France-Israël
était un élu, juif, du F.N. (10).
- La création de
l'Etat d'Israël n'est pas dû à un quelconque
sentiment de culpabilité de l'Occident (!) ou à
une sacralisation de la Shoah, car ce ne sont pas des sentiments
ou des idées qui déterminent les agissements des
Etats (et a fortiori qui président à leur création
et constituent leur fondement historique), mais des intérêts
matériels bien précis, qu'ils soient directement
économiques ou politiques. La création d'Israël
répondait aux besoins de l'impérialisme: d'une
part, dans le cadre des gigantesques transferts de population
que les impérialismes victorieux ont réalisé
en Europe après 1945 (purification ethnique forcée
qui a vu la déportation de millions de personnes), en
résolvant le «problème juif» par le
départ de cette population survivante vers un territoire
extra-européen (chose que les impérialismes occidentaux
avaient refusé aux nazis avant guerre); d'autre part en
constituant au Moyen-Orient un Etat dont les sionistes donnaient
l'assurance qu'il serait le défenseur des intérêts
impérialistes dans la région (11).
- Si les populations juives
ont afflué volontairement en Israël, ce n'est pas
parce qu'elles étaient convaincues par l'idéologie
sioniste, ni même à cause de la terrible épreuve
du nazisme, mais tout simplement parce qu'elles n'avaient pas
d'autre endroit où aller! On sait d'ailleurs que pour
accélérer ce mouvement les terroristes sionistes
n'hésitaient pas à faire exploser des bombes dans
des synagogues afin de faire immigrer en Israël les Juifs
des pays arabes. Il n'empêche que l'idéologie joue
un rôle considérable dans la mobilisation des individus
et que la bourgeoisie ne peut s'en passer. Chaque classe dominante
utilise donc toutes les ressources de ses institutions (Eglise,
Ecole, médias, etc.) pour élaborer et diffuser
en permanence parmi les exploités et parmi toute la population
une propagande destinée à leur faire accepter et
défendre «spontanément» l'ordre établi.
L'idéologie officielle de l'Etat israélien repose
bien évidemment, outre la religion, sur le génocide
nazi, sur la «sacralisation de la Shoah», dont il
tire non seulement sa légitimité sur la scène
internationale, mais surtout qu'il utilise pour cimenter l'union
interne entre les classes, pour faire accepter à sa population
un état de guerre permanent et un militarisme omniprésent.
C'est la raison pour laquelle les défenseurs de l'Etat
israélien, qu'ils soient idéologues ou historiens
(les historiens bourgeois sont toujours des idéologues),
ne veulent et ne peuvent voir, dans les révisions ou négations
du massacre des Juifs, rien d'autre qu'une attaque menaçante
contre cet Etat.
- Anti-matérialisme
et démocratie
- Igounet consacre plusieurs
chapitres à un groupe de l'ultra-gauche (autour de la
librairie parisienne «La vieille Taupe») qui, selon
elle, se rallia au négationnisme sous l'influence particulièrement
pernicieuse des «thèses d'Amadeo Bordiga»
(12), en particulier le rejet de l'antifascisme. Ces éléments
poussent en effet le vice jusqu'à reproduire et mettre
en vente au début des années 70 notre article de
1960 «Auschwitz ou le grand alibi». Or cet «opuscule
est à l'origine de l'interprétation hypermatérialiste
du génocide juif et, par là même [sic], de
l'interprétation relativiste que les militants de la Vieille
Taupe font de celui-ci» (13).
- Quel est en effet le pêché
rédhibitoire de ce texte, d'après notre historienne?
- Son matérialisme: «Sans remettre en cause la réalité
du génocide juif, [les disciples d'Amadeo Bordiga] adoptent
envers l'événement une conception purement matérialiste»
(horreur!): « Le Capital est la cause de l'élimination
des juifs. Il a massacré le peuple juif et a, ensuite,
justifié la Seconde Guerre mondiale par l'horreur de ce
massacre. Auschwitz n'est donc qu'un alibi, utile au capitalisme,
pour justifier son exploitation de la classe prolétarienne».
- «(...) Le capitalisme
est le seul responsable de la mort des juifs. (...) Le génocide
ne relève plus de l'antisémitisme mais du calcul
du Capital. La volonté d'extermination de Hitler, déterminée
par la férocité de sa haine envers le peuple juif
est indéniablement occultée, car sa mise en avant
participe à la mystification.
- L'une des conséquences
de cette conception est qu'Auschwitz n'est plus considéré
comme un événement inimaginable [?] (...) Le système
hitlérien était incomparable [sic] à cause
de son massacre raciste, prémédité et industriel.
L'analyse bordiguiste occulte délibérément
ce triple caractère et accuse les puissances vainqueurs
de la Seconde Guerre mondiale d'exploiter l'interprétation
manichéenne du génocide entièrement fictive,
née à la suite du procès de Nuremberg. (...)».
- Si la conséquence
de notre conception est qu'Auschwitz (c'est-à-dire le
massacre en masse des Juifs) n'est pas un événement
inimaginable (Igounet veut sans doute dire: exceptionnel, extraordinaire,
sans exemple, etc.) comment est-il alors possible de voir dans
cette conception un fondement du négationnisme, conception
selon laquelle il s'agit justement d'un événement
inimaginable, irréel, fictif?
- Notons que la dernière
accusation qui nous est attribuée, y compris la curieuse
notion d'«interprétation manichéenne entièrement
fictive, née à la suite du procès de Nuremberg»,
est rajoutée par Igounet pour les besoins de sa cause:
contrairement aux nostalgiques du fascisme auxquels l'historienne
voudrait bien nous assimiler, notre analyse ne vise pas à
disculper un impérialisme (allemand) en rejetant sur un
autre («les puissances vainqueurs») l'invention de
crimes entièrement fictifs, mais à expliquer que
le système capitaliste est responsable de ces crimes malheureusement
trop réels; contrairement aux démocrates, notre
analyse accuse tous les impérialismes, fascistes ou démocratiques.
C'est bien là où le bât blesse, comme nous
le voyons en continuant la citation:
- «Ciment de l'antifascisme,
car incarnation de l'horreur absolue, Auschwitz représente
une coupure radicale dans l'histoire du XXe siècle et
établit une distinction irréductible entre les
démocraties et le régime nazi. En banalisant Auschwitz
avec un discours aussi réducteur, certains ultra-gauchistes
parviennent à mettre sur le même plan les démocraties
bourgeoises et les régimes totalitaires».
- Nous y voilà! C'est
Auschwitz qui prouve la distinction fondamentale entre démocratie
et nazisme, c'est Auschwitz qui constitue bel et bien l'alibi
en béton (ou en ciment) de la démocratie!
- Notre texte s'emploie
à réfuter cet alibi, d'une part sur le plan de
l'analyse théorique en montrant qu'Auschwitz est le produit
du mode de production capitaliste dont fascisme et démocratie
ne sont que deux modes de gouvernement interchangeables par la
bourgeoisie selon l'évolution des situations politico-sociales;
d'autre part sur le plan des faits, en rappelant, outre les nombreux
autres massacres et génocides commis par le capitalisme
y compris français encore récemment, que les impérialismes
démocratiques occidentaux, en toute connaissance de cause,
ont laissé les nazis massacrer les Juifs (et autres),
ont refusé d'accueillir ces derniers, ont refusé
de bouger le petit doigt pour les sauver! L'historienne a lu
notre brochure, elle a lu ces pages, mais comme elle ne peut
les contester, elle préfère se taire, elle préfère
cacher cette partie de l'histoire qui la gêne: tout bardés
qu'ils soient de diplômes universitaires -- ou plutôt
d'autant plus qu'ils sont bardés de ces diplômes
-- les démocrates sont obligés de déformer,
de nier l'histoire afin de défendre le système
bourgeois, et leur place dans ce système.
- En outre, le danger est
plus profond qu'il n'y parait, s'alarme l'historienne:
- «Cette interprétation
n'est pas isolée au sein de l'extrême gauche française.
Aux lendemains de la guerre des Six Jours [guerre entre Israël
et l'Egypte], on peut lire dans la presse communiste» [sic!:
en réalité sur les colonnes de «L'Humanité»]
que la « discrimination raciale, l'antisémitisme
sont le fait de la réaction des classes sociales exploiteuses
-- et non pas le fait de tel ou tel peuple en tant que tel (...).
Les massacres d'Auschwitz, de Buchenwald, etc.., furent le fait
du fascisme, c'est-à-dire de la forme la plus bestiale
du capitalisme.
- Pendant une longue période,
le marxisme a éludé le problème du racisme
en l'analysant sous l'angle économique -- la lutte des
classes -- plutôt que sous l'angle historico-culturel [?].
C'est cette évolution, propre au discours d'une certaine
extrême gauche française, que les militants de la
Vieille Taupe ont entreprise [?]. En considérant Auschwitz
comme un alibi, certains trouvent une garantie pour leur survie
idéologique. A leurs yeux, le capitalisme assure l'entière
responsabilité de la Seconde Guerre Mondiale. Il a minimisé,
maquillé, refoulé ses crimes par l'introduction
fictive, dans l'histoire, de la chambre à gaz.»
- Selon Igounet le mal est
ainsi le marxisme -- du moins tant qu'il n'a pas renoncé
à la lutte des classes, c'est-à-dire cessé
d'être marxisme -- parce qu'il rend le capitalisme entièrement
responsable de la guerre, du fascisme, (au lieu d'y voir la responsabilité
d'un peuple, d'une culture, de mauvaises idées ou de la
méchanceté de dirigeants, bref de tout sauf de
ce système), marxisme qui arrive à contaminer,
dans les périodes anti-israéliennes, jusqu'au PCF!
En rendant (faussement) le capitalisme responsable des massacres
et de la guerre, «ce discours hyperrationaliste»
[sic] aurait ainsi pour fonction de garantir et de légitimer
les positions révolutionnaires, anti-capitalistes, en
même temps qu'il déboucherait sur la négation
des chambres à gaz, c'est-à-dire sur la négation
des crimes inimaginables et incomparables du fascisme (considéré
comme quelque chose d'étranger au capitalisme).
- Dès qu'elle sort
du champ étroit de la simple chronique des faits et gestes
d'individus pour énoncer des conclusions politiques générales,
notre historienne ne se soucie pas le moins du monde d'étayer
ses affirmations ou ses interprétations, qui relèvent
de la propagande démocratique bourgeoise la plus banale.
La raison en est simple: derrière l'apparence objective,
tout son travail n'est rien d'autre qu'une contribution, plutôt
grossière, à la consolidation de l'idéologie
dominante au service de la défense du capitalisme. Or,
comme elle le rappelle elle-même, l'idéologie est
par définition l'opposé d'une «démarche
scientifique ou même critique» C'est la raison pour
l'adversaire mortel de toutes les idéologies et de tous
les idéologues est le matérialisme.
-
-
-
- [La suite de cet article
a été publiée dans le numéro 457
du journal le prolétaire en avril-mai-juin 2001]
- Perversité du
«bordiguisme»
- Valérie Igounet
estime qu'il existe une spécificité française
et qu'elle est constituée par l'affaire Faurisson: le
soutien accordé dans les années 80 à ce
professeur passablement réac qui nie l'existence des chambres
à gaz et trouve des excuses à Hitler dans l'attitude
hostile des Juifs à son endroit, par des éléments
qu'elle dit influencés par le «bordiguisme».
Les bourgeois, historiens ou non, ne peuvent s'empêcher
de personnifier les positions politiques car ils ne voient dans
les événements que l'action de quelques grands
hommes imposant leur volonté toute puissante à
des troupeaux humains. Les «thèses de Bordiga»
ne sont rien d'autre que les véritables positions classistes,
positions qui dépassent les individus particuliers qui
les expriment à un moment ou un autre de l'histoire. Mais
faire comprendre cela à une historienne est au-dessus
des forces humaines!
- Quant à l'idée
que ces négationnistes soient ou aient été
plus ou moins proches de nous, elle est réfutée
par les intéressés eux-mêmes; ce qui, et
ce n'est pas un hasard, avait séduit certains dans la
mouvance d'où ils sont issus, c'est bien davantage la
déviation intellectualiste et anti-parti représentée
par la revue «Invariance» dont les animateurs avaient
rompu avec notre organisation au milieu des années 60
(14).
- Igounet reconnaît
comme à contrecoeur que, dans le milieu qu'elle qualifie
d'ultra-gauche, quelques critiques se sont élevées
contre Faurisson et les «groupuscules» («La
Guerre Sociale», principalement) qui le soutiennent. A
ce propos elle écrit que «la critique du Parti Communiste
International [contre ces derniers] doit être éclaircie»
(15) , et elle va même jusqu'à citer quelques phrases
d'articles du «Prolétaire», admettant -- il
serait difficile de faire autrement -- qu'il n'y avait pas «intégration
des thèses faurissoniennes». Mais elle le fait d'une
façon telle que notre critique semble se résumer
à l'accusation, en apparence abstraite et sans grande
portée, que «La Guerre Sociale» était
aussi anti-matérialiste que les démocrates: en
fait, au lieu d'éclaircir notre position, elle la cache.
- Pour que notre critique
soit effectivement éclaircie, nous allons citer un peu
plus largement l'un de ces articles; il semble en effet écrit
tout exprès pour réfuter vingt ans à l'avance
les stupidités haineuses de notre historienne et de toute
la confrérie des dénonciateurs de «bordiguisme».
- Il s'agissait d'une critique
d'un tract du groupe susnommé qui, prétendant combattre
l'antifascisme démocratique, posait en fait le problème
à l'envers:
- «Au lieu de dénoncer
le contenu réel de la démocratie et d'éveiller
la révolte des ouvriers contre toutes les formes de la
domination capitaliste. ils s'appliquent à montrer que
le fascisme n'est pas pire que la démocratie, ce qui banalise
finalement toute l'exploitation et toute l'oppression bourgeoises.
Au lieu de mettre la démocratie en accusation, ils en
arrivent quasiment à excuser le fascisme, et à
reprocher aux démocrates d'«inventer» les
crimes de la dictature ouverte de la bourgeoisie.
- Cette absurdité
est due au fait que, même s'il leur arrive de copier des
phrases marxistes, ces gens sont des idéalistes qui ont
la même conception anti-matérialiste de l'histoire
que le démocrate bourgeois vulgaire. D'où leur
acharnement stupide, inexplicable autrement, à nier à
toute force l'existence des chambres à gaz dans les camps
d'extermination. Pourquoi y tiennent-ils au point d'en faire
presque une conception de principe?
- Pour le philistin démocrate,
l'extermination des Juifs est l'horreur inexplicable par essence,
le «crime gratuit» des «monstres» nazis.
Nos braves anarchistes et anarchisants ne comprennent pas plus
qu'eux, ils voient les faits de la même façon. Et
comme ils les dérangent, ils nient qu'ils aient eu lieu.
- (...) En réalité
personne n'a besoin d'«inventer» des horreurs et
il est difficile d'«exagérer»: le capitalisme
en produit beaucoup plus que l'imagination ne saurait le faire.
Le tout est de savoir quelle attitude on a devant des horreurs.
- (...) Le prolétariat
ne nie pas la réalité des tortures, massacres et
exterminations, même s'il n'est pas le seul à les
subir. Il ne nie pas les horreurs innombrables perpétrées
par la bourgeoisie, mais il montre leur cause réelle.
Ce qui -- attention! -- ne veut pas dire qu'il absout les agents
d'exécution. Ces horreurs ne le laissent nullement indifférent,
elle suscitent sa haine et sa volonté de les combattre.
Mais il ne peut les combattre vraiment qu'en se plaçant
sur son terrain de classe , avec sa perspective de classe et
ses armes de classe, et non pas en s'alliant avec des forces
qui en réalité visent à le paralyser et
à le soumettre à l'ordre bourgeois» (16).
- A l'évidence Igounet
ne peut évoquer notre analyse qui est sans aucune équivoque,
car sinon il lui serait impossible de continuer à nous
accuser. Elle ne pourrait affirmer péremptoirement: «ces
quelques critiques ne doivent pas occulter une attirance de l'ultra-
et de l'extrême gauches françaises pour la négation
du génocide juif», attirance dont elle veut voir
la preuve entre autres dans notre présence et la vente
de notre brochure dans les fêtes de Lutte Ouvrière
en dépit des protestations de «Ras le Front»
(17). Devant tant de malhonnêteté flagrante, le
lecteur appréciera tout le sel de la mélancolique
réflexion de l'historienne: «les critiques initiales
de la gauche marxiste, vis-à-vis de l'histoire de la Seconde
Guerre mondiale, auraient pu être plus opérantes
si elles n'avaient pas été perverties par deux
systèmes de pensée: le bordiguisme et le négationnisme»
(18).
- Il y a des coups de pied
au cul qui se perdent...
- Les négationnistes,
alibi des démocrates
- Nous sommes d'accord sur
un point avec notre accusatrice qui fait mine de soupirer après
un marxisme bien gentil, non perverti par les matérialistes
attachés à la lutte des classes: il y a bien une
certaine «spécificité française»
(bien qu'à la vérité elle soit toute relative).
En effet, s'il existe, en petit nombre, des négationnistes
dans différents pays (ils sont les plus nombreux aux Etats-Unis),
c'est seulement en France, ou presque seulement, qu'ils viennent
périodiquement sur le devant de la scène médiatique,
c'est seulement en France qu'ils provoquent des affaires retentissantes
-- et c'est seulement en France qu'on peut faire carrière
en écrivant de gros livres à leur sujet.
- Si régulièrement
les médias montent en épingle les négationnistes,
s'ils font grand tapage autour d'eux, non sans doute pour les
approuver mais pour se scandaliser bruyamment de leurs activités,
c'est parce qu'ils sont utiles à la bourgeoisie française,
parce qu ils remplissent une fonction nécessaire à
son système politique, au point que s'ils n'existaient
pas il faudrait les inventer -- et d'ailleurs ils ont été
créés en tant que courant par ces mêmes médias
qui les ont fait connaître au grand public! L'antifascisme
démocratique, cette union interclassiste pour défendre
une forme de l'Etat bourgeois, faire renoncer le prolétariat
à ses intérêts de classe et l'enrôler
dans la guerre impérialiste, est en effet, aujourd'hui
encore, un élément fondamental de l'idéologie
officielle en France.
- Mais au fur et à
mesure que l'époque de la guerre s'estompe et avec elle
le souvenir du nazisme, l'antifascisme démocratique a
besoin d'être réactivé par des campagnes
d'opinion périodiques qui doivent faire croire à
l'existence d'une menace fasciste et à un renouveau de
l'antisémitisme. C'était ce qui s'était
passé au moment où l'article «Auschwitz...»
avait paru sur Programme Communiste, c'était ce qui s'était
passé lorsqu'il avait été publié
en brochure pour la première fois (dans ce dernier cas
c'est la publication par «l'Express» d'une interview
de l'ancien Commissaire aux questions juives, qui avait déclenché
une campagne d'opinion). Depuis lors ces mobilisations idéologiques
ont pris de l'ampleur sous le prétexte de la poussée
électorale du Front National, au point que se sont constituées
des organisations dont le seul objectif est de diffuser l'antifascisme
démocratique («Ras l'Front»).
- De plus, et c'est peut-être
là où réside la spécificité
française, cette idéologie est aussi utilisée
par la bourgeoisie française sur le plan de la politique
extérieure, vis-à-vis de l'éternel rival
allemand. Le mythe de la France antifasciste et, corollairement,
du caractère «antinational» du régime
pétainiste, a été à nouveau spectaculairement
réaffirmé lors du procès Papon; ce dernier
a été condamné pour complicité de
crime de génocide -- complicité avec les Allemands
-- parce que, par définition, un haut fonctionnaire français
ne peut être accusé de crime de génocide,
car cela serait reconnaître la responsabilité historique
de l'Etat français (et de la classe dominante). Seule
l'Allemagne est éternellement responsable de ce crime
imprescriptible et, pour se racheter, elle doit manifester les
plus grandes attentions à l'égard des intérêts
de la vertueuse France, victime innocente de la barbarie germanique.
- L'enjeu des campagnes
démocratiques récurrentes contre une prétendue
menace fasciste, contre un regain de l'antisémitisme,
c'est aussi de banaliser ou d'occulter la diffusion, par les
institutions bourgeoises, du racisme anti-immigrés et
plus généralement de la xénophobie et des
divisions raciales parmi les prolétaires et les masses
exploitées: ce racisme-là, quotidien, ne fait pas
la une des médias, sauf quand il s'agit de dénoncer
des réactions violentes de jeunes prolétaires ou
de détourner sur le terrain démocratique inoffensif
une éventuelle mobilisation, parce que, provoquant la
division et donc la paralysie de la classe ouvrière, c'est
un des piliers majeurs de la domination bourgeoise sur le prolétariat.
- Dans ces conditions, les
«négationnistes», ceux qui nient les crimes
de l'Allemagne nazie, tombent à pic pour constituer une
nouvelle preuve de la menace toujours résurgente du fascisme
(et de la menace allemande) qui justifie la mobilisation interclassiste
pour la défense de la démocratie française.
La présence à leurs côtés d'éléments
«ultragauches» qui se réfèrent très
vaguement à la critique marxiste faite par notre courant
de l'antifascisme démocratique, représente une
aubaine supplémentaire pour les chiens de garde idéologiques
de la bourgeoisie.
- Quelle meilleure opportunité,
en effet, pour faire croire à une convergence des extrémistes
anti-démocrates des deux bords, à la chute inévitable
du marxisme intransigeant dans les perversions totalitaires,
quelle meilleure opportunité pour une campagne préventive
contre l'indépendance de classe du prolétariat,
de ses luttes et de ses organisations?
- Shoah business
- Il est un autre aspect
qui donne un éclairage singulier à l'ouvrage d'Igounet:
c'est ce que certains historiens appellent le «Shoah business»,
le business du génocide tout particulièrement actif
aux Etats-Unis, mais qui existe aussi en Europe. Des ouvrages
américains récents, écrits par des auteurs
qui ne sont ni des négationnistes antisémites,
ni des marxistes pervertis par la lecture de nos publications,
ont étudié l'histoire de la commémoration
du génocide juif. S'appuyant également sur les
«nouveaux historiens» israéliens qui décrivent
comment les dirigeants de cet Etat «ont utilisé
la Shoah pour renforcer l'Etat juif», ils montrent que
la mémoire de l'Holocauste est «une construction
idéologique» (19) et qu'au début des années
70 s'est créée aux Etats-Unis une «industrie
de l'holocauste» dont l'un des piliers est le caractère
soi-disant unique du massacre des Juifs par les nazis.
- Finkelstein, fils de survivants
du ghetto de Varsovie -- qu'il est donc difficile d'accuser d'antisémitisme
--, affirme dans son livre que «la place du génocide
juif dans le discours public des dirigeants Juifs américains
est historiquement déterminée, non par l'intérêt
des victimes survivantes, mais par le loyalisme à l'égard
du gouvernement américain» (20). D'après
lui: «Le système de l'Holocauste repose sur deux
dogmes centraux: 1,) l'Holocauste constitue un événement
historique unique; 2) l'Holocauste constitue le point culminant
de la haine irrationnelle (...) envers les Juifs».
- «(...) L'unicité
est une donnée première dans le système
de l'Holocauste. La tâche désignée [de ceux
qui écrivent sur ce sujet -NdlR] est d'en apporter des
preuves, alors que l'expression d'un doute équivaut à
du négationnisme.
- (...) De l'holocauste
phénomène unique à l'Holocauste qu'on ne
peut apprécier rationnellement, il n y a qu'un pas. Si
l'Holocauste est sans précédent dans l'histoire,
sa place est au dessus de l'histoire et il n'est donc pas possible
de le comprendre par l'histoire. (...) Selon cette vision, la
compréhension rationnelle de l'Holocauste équivaut
à sa négation. Car la rationalité conduit
à nier l'unicité et le mystère de I'Holocauste»
(21).
- On comprend ainsi mieux
l'origine des attaques d'Igounet et d'autres (de Ras l'Front
à Mouvement Communiste) contre l'«hyper-rationalisme»
de notre conception, contre notre effort pour expliquer de façon
matérialiste ces tragiques événements, et
l'accusation bizarre que cela conduirait à ce qu'Auschwitz
ne soit plus un événement «inimaginable»:
c'est l'écho ici de la puissante propagande développée
là-bas.
- Finkelstein ne se gène
pas pour affirmer que le concept d'«unicité de la
Shoah» est une «mystification», «intellectuellement
vide et moralement indigne », parce qu'il interdit par
exemple de faire le moindre rapport entre Auschwitz et Hiroshima,
ou entre le massacre des Juifs et celui des Arméniens.
Ce concept est, selon lui, la base d'un véritable business
(une industrie, écrit-il) dont profitent non seulement
des intellectuels de renom se livrant à une véritable
«escroquerie intellectuelle», mais qui permet surtout
aux organisations américaines juives de se livrer à
un véritable «racket» pour obtenir des réparations
de divers pays et institutions européennes. Les sommes
ainsi obtenues sont pour l'essentiel conservées par ces
organisations au lieu d'être distribuées aux familles
des victimes (ce qu'il appelle la «double extorsion».
Enfin, l'exploitation idéologique du souvenir du génocide
est utilisée par «un pays doté d'une puissance
militaire parmi les plus redoutables, présentant un dossier
désastreux en matière des droits de l'homme»
- Israël -, pour se présenter en Etat-victime.
- En remettant en cause
le caractère unique du massacre de masse des Juifs par
les nazis et en dénonçant avec virulence l'utilisation
et la «sacralisation» hypocrites de ce massacre depuis
quelques décennies, ces auteurs -- dont les ouvrages ont
provoqué un beau scandale mais qui n'ont pas été
réfutés -- sapent complètement deux des
piliers de la construction idéologique de notre historienne
et donc de l'accusation qu'avec tous les démocrates elle
porte contre nous et contre le marxisme.
- Il ne faut pas aller chercher
bien loin pour voir s'écrouler le dernier pilier et l'édifice
complet.
- Annexe: et les chambres
à gaz?
- Valérie Igounet
publie en effet en annexe de son ouvrage le texte complet d'un
entretien avec un certain J.C. Pressac dont elle a utilisé
les archives. Collaborateur dans un premier temps de Faurisson,
cet ancien négationniste s'est convaincu au cours de ses
recherches de l'erreur de ce dernier. Il a alors publié
un ouvrage technique qui a été salué par
la presse comme apportant, pour la première fois, la preuve
irréfutable de l'existence des chambres à gaz dans
les camps nazis. Etudiant les plans des installations d'Auschwitz,
Pressac conclut cependant que leur transformation homicide irréfutable
a été effectuée après leur construction
et leur mise en service: «Les premiers résultats
obtenus furent de deux sortes. Concernant l'histoire du camp,
la démonstration que les crématoires avaient été
projetés comme des installations sanitaires normales,
puis aménagés en centres de liquidation des «Juifs
inaptes au travail», c'est-à-dire les femmes, les
enfants et les vieillards. (...) La transformation criminelle
fut entreprise fin novembre 1942».
- Pressac établit
ainsi qu'il n'y a pas trace d'une volonté exterminatrice
qui aurait caractérisé le régime nazi depuis
ses origines (ou même avant, depuis la fondation du parti
nazi), puisque les «chambres à gaz homicides»
lorsqu'elles existent (leur date de mise en fonction est échelonnée
selon les camps) ont été le résultat d'une
modification d'installations antérieures, prévues
pour un autre usage (désinfection). Il révise aussi
à la baisse les estimations du nombre réel de victimes
dans les camps de concentration et il avance que «le coefficient
multiplicateur émotionnel [des estimations antérieures
par rapport à la réalité] varie de 2 à
7 et est en moyenne de 4 à 5».
- Résumant les conclusions
de ces travaux il écrit: «Quant au massacre des,
Juifs, plusieurs notions fondamentales doivent être entièrement
reprises. Les chiffres avancés sont à revoir de
fond en comble. Le terme de «génocide» ne
convient plus (...).
- Il faut abandonner le
concept d'une extermination systématique programmée
dès l'origine. Il y eut plutôt une radicalisation
progressive, imposée par la guerre qui elle-même
exacerbait l'antisémitisme violent de Hitler et de son
entourage direct. Des mesures de plus en plus coercitives, de
plus en plus drastiques, furent élaborées et appliquées
pour aboutir en avril 1942 au «massacre de masse»»
(22).
- Si ce n'est pas là,
d'une certaine façon, la confirmation d'un des points
qui nous vaut l'accusation d'être à l'origine du
négationnisme (le fait que le massacre des Juifs n'a pas
été la conséquence, planifiée longtemps
à l'avance, des mauvaises idées des nazis, mais
la conséquence de la situation dans laquelle se trouvait
le capitalisme allemand), qu'est-ce que c'est? Et si, d'autre
part, nos adversaires nous accusent de réviser l'histoire
officielle en y appliquant un réductionnisme marxiste
qui ouvrirait la voie à la négation du génocide,
que ne devraient-ils pas dire de ce Pressac?
- Mais il est vrai que celui-ci
n'est pas un marxiste, mais un bourgeois conservateur: ses propos
sont peut-être dérangeants, ils ne sont pas dangereux...
-
-
-
- De toutes les disciplines
l'histoire est sans doute celle qui peut le moins se prétendre
au-dessus de la société et de ses conflits de classes
et d'Etat, ne serait-ce que parce qu'elle ne peut se contenter
de collecter et rassembler des «faits bruts», mais
doit les ordonner et les interpréter selon une analyse
bien précise. Le marxisme, c'est-à-dire le matérialisme
historique, est le seul à pouvoir faire une analyse correcte
des événements, le seul à pouvoir percer
le brouillard des idéologies qui voile et déforme
les causes et le sens des actions humaines dans les sociétés
divisées en classes antagoniques. Cela ne signifie pas
que son rôle est de faire triompher la vérité
sur les mensonges de l'idéologie bourgeoise, car ce triomphe
nous l'attendons non du choc des idées, mais de l'affrontement
de classe poussé jusqu'à sa conclusion ultime,
le renversement des Etats bourgeois et l'instauration de la dictature
internationale du prolétariat, étape indispensable
pour déraciner le capitalisme et ouvrir la voie à
la société communiste. Mais en dissipant les rideaux
de fumée de l'idéologie bourgeoise, le marxisme
permet à l'avant-garde prolétarienne, organisée
dans son parti de classe, de diriger cet affrontement en évitant
tous les traquenards tendus par la classe ennemie, grâce
aux leçons des batailles passées, des victoires
comme des défaites.
- La polémique contre
la série bigarrée de nos adversaires sur cette
question cruciale qui fit dévier le mouvement communiste
- la lutte contre le fascisme et l'attitude à avoir vis-à-vis
de la démocratie bourgeoise - n'a donc rien d'académique
ou de littéraire: il s'agit rien moins que de la défense
des positions cardinales du marxisme, la défense de la
nécessité absolue de l'indépendance de classe
du prolétariat, la défense de la position anti-démocratique
de la lutte prolétarienne. Cette polémique se mène
aujourd'hui à coups de tracts, d'articles ou de livres,
donc sur un plan, semble-t-il, désincarné, sur
le plan seul des idées. Il ne faut pas s'y tromper: demain
l'adversaire utilisera des moyens plus «matériels»
en sus de ses moyens «idéologiques» et politiques,
pour combattre les marxistes et empêcher qu'ils «pervertissent»
les prolétaires. La classe ouvrière devra répondre
également par toute la gamme des moyens à sa disposition,
sans reculer devant le recours à la force, sans regretter
le temps «heureux» où la bourgeoisie l'exploitait
et la dominait démocratiquement.
- Et c'est sur ce terrain,
sur le terrain de la force ouverte, classe contre classe, que
finalement se décidera l'issue de la polémique
-- et l'avenir de l'humanité!
- Notes:
- 1. Tract «rédigé
par des militants de Ras l'front 18» Tous les passages
en Helvetica qui suivent sont, sauf affirmation contraire, tirés
de ce tract.
- 2. Cette curieuse précision
n'est pas faite par hasard: elle a pour but, non de nous refuser
une discussion démocratique que nous n'avons jamais envisagé
de lui proposer, mais de dissuader les propres militants et sympathisants
de «Ras l'front» de prendre connaissance de nos positions
et d'en discuter, de la même façon que les staliniens
traitaient les révolutionnaires d'«hitlériens»,
de «provocateurs fascistes», etc., afin d'empêcher
tout contact avec ceux-ci, et de justifier leur mise à
l'écart expéditive. On pourrait citer ainsi la
fière réplique d'un militant de Ras l'front dans
une réunion parisienne à la question de savoir
s'il avait lu la brochure qu'il venait de dénoncer dans
son intervention:«je ne lis pas la littérature de
merde!»
- 3. cf P. Vidal Naquet,
«Les assassins de la mémoire», La Découverte,
1995. Historien spécialiste de l'antiquité grecque,
Vidal Naquet qui est aussi directeur des Archives Juives de Paris,
est un intellectuel de gauche célèbre. [VN
n'est pas et n'a pas été directeur des "Archives
juives" ]
- 4. La brochure relate
l'affaire de Joël Brandt qui, avec l'accord de Himmler,
avait tenté sans succès d'intercéder auprès
des autorités alliées pour qu'elles sauvent des
Juifs (il s'agissait de négocier l'exil d'un million de
Juifs). Vidal Naquet essaye de relativiser cette affaire en y
voyant simplement une manoeuvre du chef SS qui sentait la guerre
perdue. S'il est évident qu'il y avait une manoeuvre,
il est tout aussi évident que les Alliés ont froidement
refusé d'accueillir le moindre de ces Juifs! Nous renvoyons
à notre article sur le n· 440 de ce journal où
sont reportés d'autres faits du même genre, accablants
pour les «Démocraties».
- 5. Yehuda Bauer, «Juifs
à vendre?», Ed. Liana Levi, 1996. Cité dans
le «Prolétaire» n· 440. Le professeur
ajoutait aussi, comme notre brochure, que même une fois
le massacre commencé, les nazis auraient pu changer de
politique ils ont fait des ouvertures auprès des Alliés
pour faire émigrer les Juifs contre diverses contreparties;
mais si les Juifs étaient à vendre par les Nazis,
personne, en face, dans le camp des Démocraties, n'en
voulait!
- 6. Le tract continue en
avançant, pour réfuter notre analyse en termes
de classes, les arguments suivants:
- 1) «la plupart [des
Juifs] étaient ouvriers ou salariés».
- Nous avons déjà
répondu à une affirmation de ce genre, avancée
par le groupe «Mouvement Communiste» en montrant
qu'elle est contraire à la vérité: voir
«Le Prolétaire» n· 444;
- 2) Les Tsiganes, homosexuels
et handicapés n'appartenaient pas à la petite-bourgeoise,
et pourtant ils ont été persécutés
et massacrés. Mais c'est bien à notre avis la raison
pour laquelle l'hostilité envers ces groupes n'a jamais
pris l'ampleur, le poids social et le rôle politique de
l'antisémitisme. Par ailleurs, que devient, avec cette
constatation, l'affirmation de Ras l'front sur le rôle
exclusif de l'idéologie antisémite dans les massacres
des Nazis?
- 3) On peut se demander
pourquoi le grand capital n'en a pas profité pour éliminer
toute la petite bourgeoisie (!). Et bien tout simplement parce
qu'éliminer toute la petite bourgeoisie, à supposer
que cela eut été possible (qui l'aurait fait?),
aurait laissé la grande bourgeoisie seule, sans aucune
couche-tampon face au prolétariat. Le grand capital avait
besoin d'utiliser la petite bourgeoisie, après avoir détourné
sa colère sur le bouc-émissaire idéal que
constituait le concurrent Juif, comme troupe de choc contre le
prolétariat déboussolé mais encore organisé
(pour motiver ces petits bourgeois enragés, tenaillés
par la crainte d'être déclassés, qu'étaient
les militants nazis, la lutte de classe, le marxisme, etc., étaient
dénoncés comme inventions juives); puis de l'utiliser
pour encadrer la mobilisation générale, dans l'économie
de guerre et dans la guerre elle-même, de la classe ouvrière
et des masses laborieuses au nom de la patrie et, au delà
de la patrie, puisque le Reich englobait plusieurs nations, au
nom de la race allemande. C'est pourquoi l'antisémitisme
a continué à jouer pendant la guerre le rôle
de mobilisation idéologique qui avait si bien servi au
grand capital dans la période précédente.
La guerre était présentée par la machine
de propagande nazie comme une action vitale de défense
pour la race allemande contre les actions hostiles de la race
juive: c'était une explication qui satisfaisait parfaitement
la base et les cadres de l'appareil nazi.
- 7. cf. «Histoire
du négationnisme en France», Ed. du Seuil, mars
2000.
- 8. Igounet décrit
plusieurs «âges», plusieurs générations
de négationnistes correspondant à quelques individus,
d'authentiques fascistes dans un premier temps jusqu'au professeur
de lettres Faurisson au début des années 80, en
passant dans les années 50 par l'ancien résistant
déporté Rassinier, ex-social-démocrate devenu
libertaire fricotant avec l'extrême-droite. Elle consacre
une partie importante au négationnisme d' «ultra-gauche»
dont elle voit la source dans notre brochure et dans notre critique
de l'antifascisme démocratique.
- 9. Elle n'avance aucun
élément pour étayer son affirmation que
certains ultra-gauches soutiendraient que de la sacralisation
de la Shoah résulte [sic] un nouvel Etat souverain (ce
qui serait une ultra-stupidité). Par contre nul ne peut
nier que les dirigeants israéliens n'ont cessé
d'utiliser l'argument du génocide pour justifier leurs
actions et faire taire les critiques.
- 10. Il n'y a pas de doute
qu'existe dans l'extrême-droite un filon antisémite,
étroitement lié au courant catholique intégriste
et aux nostalgiques du pétainisme, mais qui n'a plus,
et de loin, l'importance qu'il avait autrefois, ni l'importance
actuelle du racisme anti-immigrés. C'est ce courant traditionaliste
qui l'emportera finalement dans le Front National, provoquant
au milieu des années quatre-vingt le départ des
Juifs qui s'y trouvaient.
- 11. Depuis sa naissance
le sionisme a toujours cherché un parrain impérialiste
pour arriver à ses fins (la création d'un Etat
juif). Il n'hésita même pas à passer des
accords avec l'Allemagne nazie pour faciliter l'émigration
juive et les transferts de capitaux juifs en Palestine contre
la promesse d'achats de marchandises allemandes (accord dit la
Haavara). En dépit de l'hostilité entre autres
du ministère des Affaires étrangères qui
redoutait des complications avec la Grande-Bretagne, cette Haavara
fut maintenue sur instruction d'Hitler lui-même pratiquement
jusqu'à la guerre. Pour une description détaillée,
voir Yehuda Bauer «Juifs à vendre», Ed. Liana
Levi, p. 21-54.
- 12. Le groupe dilettante
anarchisant, anti-léniniste et anti-parti, de la Vieille
Taupe, ne pouvait qu'être fondamentalement hostile à
ces positions, même et surtout quand il affectait, par
snobisme intellectuel, de trouver intéressants certains
écrits de l'individu Bordiga. C'est d'ailleurs la revue
«Invariance» -- déviation dès l'origine
intellectualiste -- issue d'une scission du parti au milieu des
années soixante, qui, selon leurs propres dires, eut une
certaine l'influence dans ce milieu.
- 13. cf «Histoire
du négationnisme...», p.188.
- 14. Selon Igounet: «(...)
Pierre Guillaume insistait sur l'importance (de la revue Invariance,
reprenant les thèse d'Amadeo Bordiga. (...) Ils se reconnaissent
dans Bordiga sur un point essentiel: le rejet de l'antifascisme.
(...) Pierre Guillaume considère Auschwitz ou le grand
alibi comme un texte essentiel, un texte conférant un
point de vue théorique sur l'interprétation du
génocide encore plus solide que celui de Paul Rassinier»
[sic! Cet ancien résistant et député social-démocrate
passé à l'anarchisme, toujours étranger
au marxisme, était bien incapable de donner un quelconque
point de vue théorique sur quelque sujet que ce soit!].
cf. «Histoire du négationnisme...», p. 186.
En fait la véritable nature politique et donc l'hostilité
irréductible de ces gens à l'égard de notre
courant peut se déduire facilement d'un témoignage
qui les décrit comme «des anti-bolchéviques
viscéraux» cf. op. cit., p. 184, note 8. Pour une
critique d'«Invariance», voir «Programme communiste»
numéro 67 (juillet 1975): «Mise au point à
propos de certains «dépasseurs du marxisme»».
- Plus loin, Igounet classe
un groupe comme le P.I.C. («Pour une Intervention Communiste»)
existant dans les années 80 où il publiait «La
jeune taupe», qui défendait les thèses négationnistes,
parmi ceux qui utilisaient «le prisme déformant
du bordiguisme», parce qu'il critiquait «les démocraties
«bourgeoises et capitalistes»»!... Il s'agissait
en l'occurrence d'un groupe anarchisant issu du CCI.
- 15. cf. «Histoire
du négationnisme en France», p. 708.
- 16. cf. «Anti-antifascisme
infantile», Le Prolétaire numéro 322.
- 17. Elle révèle
à ses lecteurs que «en 1998, à la fête
de Lutte Ouvrière, était diffusé sur le
stand du PCI, Auschwitz ou le grand alibi. Malgré l'insistance
de l'organisation antiraciste Ras l'front qui a demandé
le retrait de cet ouvrage, la direction de la fête n 'a
pas souhaité intervenir». Ras l'front lui signale
que cette brochure était déjà en vente «il
y a 4 ans», cf. «Histoire...», p. 602. Voir
à ce sujet «Le Prolétaire» numéro
446. Nous pouvons lui apprendre que nous diffusons cette brochure
à cette occasion depuis plus de vingt ans...
- Dans le paragraphe final
de sa conclusion, consacré à l'extension internationale
du négationnisme, elle cite le cas de l'Italie ou, comme,
en France, des éléments «de tendance bordiguiste»
diffuseraient ces positions. Précisons donc que, contrairement
à ce qu'elle écrit, la Maison d'Edition génoise
«Graphos» (visée parce qu'elle a publié
en italien le livre de Garaudy «Les fondements de la politique
extérieure d'Israël») n'est pas animée
par des «anciens amis d'Amadeo Bordiga» et n'est
pas non plus liée, à notre connaissance, au «Gruppo
Comunista Internazionalista», groupe issu d'une scission
du parti en 1965. Il s'agit d'une Maison d'Edition publiant des
oeuvres et des auteurs marginaux de diverses provenances -- y
compris des textes de Bordiga -- sur une base purement commerciale.
- 18. cf. «Histoire...»,
p. 309.
- 19. cf. Peter Novick,
«The Holocaust in American Life», cité dans
«Libération», 15/2/1. Selon cet auteur: «Prétendre
que l'Holocauste fait partie de l'histoire de l'Amérique,
est un alibi moral» qui permet « de se décharger
de responsabilités qui, en réalité, incombent
aux Américains, confrontés à leur passé,
leur présent et leur futur», cité dans Norman
G. Finkelstein, «L'industrie de I 'Holocauste. Réflexions
sur l'exploitation de la souffrance des Juifs», Ed. La
Fabrique, p. 138. Finkelstein rappelle non seulement que la référence
à l'Holocauste est utilisée comme excuse par les
dirigeants israéliens, mais il souligne que, reprise par
les dirigeants américains pour vilipender leurs adversaires
du moment, la référence aux massacres nazis leur
sert aussi d'alibi pour relativiser, camoufler ou nier les propres
crimes et génocides commis par les Etats-Unis ou leurs
alliés.
- 20. cf. «Brouillage
sur l'Holocauste», «Libération», 8/3/1.
- 21. cf. N. Finkelstein,
«L'industrie de l'Holocauste...», op. cit. Le présentateur
de l'ouvrage prend bien soin d'expliquer que les thèses
de l'auteur ne peuvent s'appliquer à la France, où
un «devoir de mémoire» s'imposerait en raison
d'une montée de l'antisémitisme et du rôle
du pétainisme (cette précaution n'a pas empêché
qu'une action en justice soit déclenchée contre
ce livre pour «incitation à la haine raciale»!).
Dans une interview, l'auteur précise qu'il ne trouve pas
absurde ce «devoir de mémoire», mais -- et
ce mais détruit tout ce qu'on voudrait lui faire dire
-- «à condition de ne pas considérer seulement
l'holocauste nazi [c'est justement ce que veulent tous nos adversaires]
(...). Les organisations juives américaines ont transformé
ce devoir de mémoire en industrie de l'Holocauste. Elles
ont volé et sali ce qui c'est passé en Europe»
cf.«Libération», 15/2/1.
- 22. cf. «Histoire...»
p. 454 et 641. Si la presse et les historiens ont à peu
près unanimement encensé les travaux de Pressac,
il lui a fallu d'abord publier aux Etats-Unis pour contourner
les réticences de certaines notabilités en France
(comme celle du président du Centre de Documentation Juive);
ses conclusions inconoclastes lui ont valu en effet d'être
accusés par certains de «faute morale» ou
de «révisionnisme invisible» et Igounet elle-même
juge plus prudent d'écrire que sa position est «ambiguë».
cf. «Histoire...» 447-456.
- Source: «Le Prolétaire»,
numéro 454, juillet-aout 2000, et la suite.
- <http://www.sinistra.net/lib/upt/prolac/muua/muuainucaf.html#a8>
Le groupe dilettante anarchisant, anti-léniniste
et anti-parti, boit à la santé des "vrais"
bordiguistes et leur souhaite quelques siècles de bonne
santé. L'ornement qu'ils apportent à la face du
monde est inimitable. On voit ici que le petit groupe de chacals
miteux appelés "ras l'front", subventionné
par le parti socialiste, est d'une rare inefficacité.
A propos de Finkelstein, il n'est pas
sans intérêt de voir, ci-dessous, la critique qu'il
a faite d'un livre qui a un gros succès chez les zolo (sur
l'affaire de Jedwabne):
UN
PRODUIT INDUSTRIEL
- Goldhagen for
Beginners: A Comment on Jan T. Gross's Neighbors
-
- by Norman G. Finkelstein
-
- I.
-
- A series of little volumes
in cartoon format introduces American readers to influential
thinkers and ideas -- e.g., Freud for Beginners. Jan T. Gross's
Neighbors is a kind of caricature of this series. Thus,
not long ago the Holocaust industry acclaimed a massive but worthless
book by Daniel Goldhagen entitled Hitler's Willing Executioners.
Gross's slight volume amounts to a Goldhagen for Beginners.
Resembling Hitler's Willing Executioners in ways small
and large, Neighbors bears the unmistakable imprint of
the Holocaust industry. By Holocaust industry, I mean
those individuals and institutions exploiting the Jewish genocide
during World War II for political and financial gain.
- Like Goldhagen's book,
Neighbors is replete with glaring internal contradictions.
In one place Gross reports that Poland's postwar communist regime
prosecuted Poles "who engaged in the murder of Jewish people,"
even torturing the perpetrators to extract confessions. (1) In
another place he maintains that killing Jews "was not an
offense that would warrant stern prosecution by a Stalinist judiciary."
(2) In one place Gross credits himself with the novel discovery
that perpetrators of the Holocaust used, in addition to modern
technology, "primitive, ancient methods and murder weapons."
(3) Yet, three pages later he quotes from a prominent memoir
published years ago that perpetrators of the Holocaust used "pitchforks
and kitchen knives."(4) To account for the Polish perpetrators'
motivation, Gross alludes in the same paragraph to both Christopher
Browning and Daniel Goldhagen. (5) Is he unaware that Browning
and Goldhagen reached diametrically opposed conclusions ? (Unlike
Goldhagen, Browning did not believe that anti-Semitism alone
explained the murderous deeds of ordinary Germans.) To document
the vicious anti-Semitism of ordinary Poles during the war, Gross
cites the recollection of a Polish Jew persecuted as a boy "by
a flock of women who could just as well have left him in peace."(6)
Yet the actual testimony, quoted at length in the corresponding
footnote, emphasizes that the Polish women were not "driven
by pure resentment or hatred" but rather panicked when the
Jewish boy "had suddenly fallen into their laps."(7)
In his book, Gross calls Jedwabne a "pogrom," "bloody
pogrom" and "murderous pogrom."(8) In an article
after the book's publication, however, he protests that "what
happened in Jedwabne was genocide. It cannot be called a pogrom."(9)
To increase the value of his research findings, Gross inflates
language. By inviting ridicule, however, his exorbitant rhetoric
debases memory.
- Absurd formulations also
dot the pages of Neighbors. Gross maintains that Holocaust
survivor testimony casts Jewish suffering in a too positive light.
"It is all skewed evidence, biased in one direction: these
are all stories with a happy ending. They have all been produced
by a few who were lucky enough to survive." (10) This is
laughable. Do the testimonies of Elie Wiesel and Primo Levi brim
with joy ? [Non, mais il nous font beaucoup rire ]
The banal complements the bizarre. "Nazism," Gross
muses, "is a regime that taps into the evil instincts of
human beings." Recalling Poles who collaborated first with
the Soviets and then with the Nazis, Gross offers the profound
reflection that some people are political opportunists. He goes
on to ground this phenomenon "in the logic of incentives
one encounters within the totalitarian regimes of the twentieth
century."(11) Yet, political opportunism is hardly peculiar
to these regimes. Gross needn't have looked further than his
own colleagues at New York University like Professor Tony Judt
who moved from fashionable leftism to fashionable anti-Communism
as the winds shifted in American cultural life. (12)
- Gross's book is standard
Holocaust industry literature. Two dogmas inform this literature:
1. The Holocaust marks a categorically unique historical event;
2. The Holocaust marks the climax of an irrational Gentile hatred
of Jews. Neither dogma withstands scholarly scrutiny. Both, however,
are politically useful: unique Jewish suffering confers unique
Jewish moral entitlement; and, if Gentile hatred of Jews is irrational,
Jews bear no responsibility for this animus.
- "This is a rather
typical book about the Holocaust," Gross begins, "for,
as is not true of historical studies we write about other topics,
I do not see the possibility of attaining closure here."
Being part of the Holocaust, Jedwabne is, "at its core,
a mystery." Unlike atrocities elsewhere, we can only proceed
"as if it were possible to understand." (Gross's emphasis)
(13) Indeed, Gross repeatedly emphasizes that it took him fully
four years to grasp the "factuality" of what happened.
(14) In Jedwabne, up to 1,600 Jews were slaughtered by their
Christian neighbors. In Rwanda, more than 500,000 Tutsis were
slaughtered by their Hutu neighbors. Rwanda, however, is comprehensible:
it's not The Holocaust.
- The central thesis of
Hitler's Willing Executioners is that the German people's
irrational hatred of Jews - sometimes "latent," sometimes
"manifest" - was the main cause of the Nazi holocaust.
All Hitler did, according to Goldhagen, was "unleash the
pent-up antisemitic passion." Gross similarly depicts Jedwabne.
Although on "good terms with the Poles," the Jews of
Jedwabne were "always mindful of a latent hostility... among
the surrounding population" nurtured by "medieval prejudice
about ritual murder." (15) Suddenly, in July 1941, this
latent hostility turned lethal. With the Nazis' role "limited,
pretty much, to their taking pictures," the "Polish
half of a town murder[ed] its Jewish half" for "God-knows-what"
reasons. (16) As with Goldhagen, Gross's account is a monument
to question-begging. Why, for example, did this homicidal impulse
burst forth in July 1941, but not before? Gross himself observes
that "nothing of the sort has been recorded" in modern
Polish history. (17) Indeed, by casting Jedwabne within the ahistorical
framework of the Holocaust industry -- a categorically unique
event in which Gentiles exterminate Jews for unfathomable reasons
-- Gross precludes meaningful insight.
-
- II.
-
- Although it briefly aroused
passions in Germany, Hitler's Willing Executioners left
no enduring mark. Germans were confronting their "Jewish
question" long before Goldhagen, and his book contributed
nothing new. It seems, however, that Poles haven't come to grips
with their "Jewish question" and Gross did unearth
some new material. The shock and sensation which Gross's book
evoked in Poland suggests that Poles have been in denial about
ugly aspects of their past. Thus, however incomplete and ideologically
tainted, Neighbors has the potential of stimulating a
useful and necessary debate in Poland. Yet, this potential might
be squandered due to the issue of Holocaust compensation. Instead
of firmly separating the question of anti-Semitism from compensation,
Gross knots them together. With Gross's blessing, Neighbors
has become another weapon of the Holocaust industry in the shakedown
of Poland. Tragically, the outcome of Poland's soul-searching
will likely be a revival of the ugliest anti-Semitic stereotypes.
- In a recent article, "Mrs.
Marx's Pillow," Gross alleges that Poles connect his book
with Holocaust compensation because they "spontaneously
associate Jews with money." (18) Yet, a chapter of Neighbors
is devoted to "Who took over the property?" Gross's
elevation of this question to a "big subject" is puzzling
since he reports that it didn't command attention from Jewish
survivors. (19) Here Gross falls into another one of his contradictions.
We have seen that Neighbors portrays Jedwabne as an incomprehensible
event where Poles slaughtered Jews for "God-knows-what"
reason. In this chapter, however, he suddenly discovers that
"the desire and unexpected opportunity to rob the Jews...was
the real motivating force." (20) But why then is Jedwabne
such a mystery? Crimes on a far greater scale have been committed
for enrichment. (The colonization and expropriation of the New
World and Africa resulted in the deaths of countless millions.)
(20) Be that as it may, the unstated upshot is that justice requires
returning the stolen property. In "Mrs. Marx's Pillow,"
Gross explicitly makes this case.
- Gross recalls the story
of a German woman whose conscience was tormented even fifty years
after the war because she still owned the pillow of a murdered
Jew. (21) Essentially this is, for Gross, the Polish challenge:
to reconcile with its past -- to atone for Jedwabne -- Poland
must return "Mrs. Marx's pillow." "It is only
the lack of sympathy and mourning for those who were murdered,"
according to Gross, that makes the property claims of Jewish
heirs "so vexing and irritating a problem." On the
other hand, "those who finally weep over the fate of their
Jewish fellow-citizens... will...part with 'Mrs. Marx's pillow'
without a trace of regret." "The choice we face,"
he concludes, "is not difficult." Indeed it wouldn't
be -- if matters were so simple.
- In the first place, the
Holocaust industry doesn't merely want back "Mrs. Marx's
pillow": it wants her whole house -- and more. Although
"the scale of claims is potentially huge," Gross reassures,
"no one will ever turn up to claim a great deal of what
remains in our hands." But the claims on Poland are not
tied to individual victims or their heirs coming forward. In
fact, the Holocaust industry is laying claim to hundreds of thousands
of parcels of Polish land valued in the many tens of billions
of dollars. Gross can hardly be unaware of this.
- Meeting these colossal
demands, moreover, will never achieve true reconciliation. The
Holocaust industry represents neither "those who were murdered"
nor Jewish survivors and heirs. It is an extortion racket wrapped
in the mantle of Jewish suffering. Consider recent developments.
In the name of Holocaust victims, the Holocaust industry seized
control of denationalized properties worth billions of dollars
in the former East Germany. The legitimate Jewish heirs are currently
suing the Holocaust industry to return their properties. Nearly
all the monies in the Swiss banks settlement will go not to Jewish
survivors or heirs but into the coffers of Jewish organizations.
In the German settlement, the Holocaust industry will also almost
certainly keep most of the monies designated for former Jewish
slave-laborers.
- While Gross acclaims Poland's
"joyful new reality" in which American lawyers "help"
settle Holocaust property claims according to the rule of law,
even the conservative, pro-business Wall Street Journal
denounces these same lawyers as "The New Holocaust Profiteers."
(22) (To be sure, the Journal only attacked the Holocaust
lawyers after they began targeting big US corporations like IBM.)
Gross contrasts Poland's "joyful new reality" with
the "lawlessness" of its Communist past, when "might
made right." In this "joyful new reality," however,
the US government, acting at the behest of the Holocaust industry,
deploys the crudest strong-arm tactics to force Poland's submission.
Repeating the Holocaust industry's favorite propaganda line,
Gross writes that "we are dealing here with a question of
ethics, and not of accountancy." In fact, we are dealing
here with a question of Holocaust hooliganism, plain and simple.
- Gross anguishes that "we
must be prepared to give" the property back, "we will
have to pay for the moral debasement of a generation of our ancestors,"
and so on. Who is this "we"? For the past 30 years
Gross has resided in the United States. He holds American citizenship
and teaches at a prominent American university. What sacrifices
will he suffer if the Holocaust industry bankrupts Poland? Indeed,
the US government bludgeons Poland to pay Holocaust compensation.
But the US kept substantial assets of Holocaust victims deposited
in American banks during World War II. Shouldn't Gross instruct
his current government in morality? Clearly the US can better
afford to pay Holocaust compensation than Poland. It can also
better afford to pay -- but hasn't -- compensation to the numerous
victims of US crimes, from Native Americans and African-Americans
to Southeast Asians and Central Americans.
- For sheer cynicism, however,
Gross doesn't even hold a candle to Israel's ambassador in Poland,
Shevach Weiss. In a recent interview Weiss avows that Poland's
curb on Jewish property claims from before World War II "offends
me as a man, as a Polish Jew, but also as a liberal and a democrat."
He decries the injustice that Jews "die with a sense of
being treated unjustly," that under the Communist regime
"they had to make time-consuming efforts to obtain visas
which the Polish authorities could refuse to give," and
that now they visit their former homes and shops in Poland, but
"cannot go inside." Isn't this exactly the plight of
Palestinian refugees? Speaking of Jebwabne, Weiss expresses shock
that Poles could kill their Jewish neighbors "and afterwards
they came back to their homes, took their wives to bed, had their
breakfast next day, and later still they went" to pray.
Isn't this what Israelis do in the West Bank and Gaza every day?
Indeed, one cannot but wonder if serving a Prime Minister guilty
of massive war crimes and crimes against peace also offends Weiss
"as a liberal and a democrat." (23)
- Finally, Gross lectures
Poles that "we must...confront our own past," and lashes
out at Polish professors for their silence on Poland's anti-Semitic
past. Yet, Americans must also confront their past and American
professors are equally silent about US crimes. Certainly, an
American professor faced far fewer penalties for telling the
truth than a Polish professor under the Communist regime. The
president of the New School for Social Research -- right down
the block from New York University, where Gross teaches -- committed
heinous war crimes in Vietnam. Has Gross demanded his criminal
indictment? Poland promises to prosecute the Polish perpetrators
of the Jedwabne massacre. Is it even conceivable that the US
government would bring to justice its war criminals ?
- It takes precious little
courage to lecture Poland on morality from the comfort of New
York City. Until he applies to his current government and himself
the standards he preaches to Poles, Gross's pieties don't merit
consideration.
- Endnotes
- 1/ Neighbors, 15,
28. 2/ id., 216n5. 3/ id., 124. 4/ id.,
127. 5/ id., 120-1. 6/ id., 134. 7/ id., 241n2.
8/ id., 77, 107, 121. 9/ T: 258. 10/ Neighbors,
141-2. 11/ id., 117. 12/ Judt supplied a rave review ("truly
pathbreaking...the work of a master historian") for the
cover of the American edition of Neighbors. Like Hitler's
Willing Executioners, Gross's English text is riddled with
the pretentious language of pseudo-scholarship - "historiographical
topos," "hyperbolic trope," "this methodological
imperative flows from the very immanent character of all evidence,"
"everything in the history of a society is in rapport with
everything else," and so forth. (N: 11, 21, 141, 168) With
such profundities in mind, a writer once quipped: "It sounds
like thunder but is actually a snore." 13/ Neighbors,
12-13, 21, 132. 14/ id., 21, 140. 15/ id.,
37-8, 123-4, 150. 16/ id., 9, 78, 125. 17/ id.,
122. 18. Tygodnik Powszechny, 11 February 2001. Gross
is quick to accuse his Polish critics of anti-Semitism. In Gazeta
Wyborcza , he denounces a Polish professor for reviving the
"anti-Semitic cliche...that the Jews `went like sheep to
the slaughter' during the war." ("`Comprehensible'
Murder?" 25-26 November 2000; cited in T: 99) In fact Holocaust
chroniclers, including Emanuel Ringelblum, typically used this
phrase. 19/ id., 105. 20/ id., 110. Yehuda Bauer,
the high priest of Holocaust orthodoxy, reports: "No serious
historian has ever claimed that robbery was the basic reason
for the murder. Robbery was the outcome of the Holocaust, not
its cause" (Rethinking the Holocaust [New Haven:
2001], 48). Thus, if the main motive behind the Jedwabne massacre
was enrichment, it cannot be reckoned a chapter in the Holocaust.
21/ Unless otherwise indicated all ensuing quotes are from "Mrs.
Marx's Pillow." 22/ 11 April 2001. 23/ "Interview with
Shevach Weiss, the Israeli ambassador in Poland," in Gazeta
Polska (28 March 2001).
<http://www.normanfinkestein.com/id113.htm>
[An abridged version of this text appeared
in the Polish periodical, Rzeczpospolita, on 20 June 2001.]
On sait que N. Finkelstein est un exterminationniste
absolument convaincu. Il se dit même partisan des plus anciennes
versions du temps où on ne parlait pas encore d'«Holocauste»
mais d'extermination. Il pratique une amère dérision
par rapport à nombre de livre récents. Ce que nous
voudrions connaître, c'est le critère qu'il utilise
pour séparer le bon grain de l'ivraie, pour faire le choix
entre les témoignages qu'il accepte et ceux qu'il rejette.
ROMPRE
LES SIX LANCES
- Le Premier ministre Ariel
Sharon a vivement critiqué les Etats européens,
pour les positions qu'ils ont adoptées dans le conflit
opposant Israël aux Palestiniens. Il leur a reproché
de ne s'intéresser qu'aux événements se
déroulant chez Yasser Arafat, sans avoir une seule fois
tenté de prendre contact avec lui-même, Ariel Sharon,
pour lui exprimer leurs peines après les horribles attentats
perpétrés en Israël. Dans une interview accordée
à Galei Tsahal, la radio de l'armée, Sharon
a ajouté qu'à son avis, si ces pays avaient un
tel comportement actuellement, c'était en raison du
silence qu'ils avaient observé, pendant la seconde guerre
mondiale, lorsque des millions de Juifs avaient été
massacrés par les Nazis, et c'était pour cela qu'ils
accusaient à présent les Israéliens d'agir
comme des criminels.
- Arutz 7 , 21 avril 2002
Le Zolocauste, hein, c'est-y pas du
nanan ?
FALSO
CULO
- Jorge Semprun,
faux cul de partout
-
- «Je crois qu'il
faut refuser tout a priori. Sur la liberté d'expression,
il faut faire preuve à la fois d'une extrême délicatesse
et d'une extrême brutalité. C'est souvent insupportable,
mais personne, aucun tribunal, ne peut dire à l'avance
que ceci ou cela peut ou ne peut pas être écrit
ou filmé. Il ne peut y avoir d'interdit.
- «Mais il y a une
limite. Il ne faut jamais inventer, rajouter un crime pour mieux
rendre compte de la terreur. Même les témoignages
peuvent céder à la tentation de l'exagération
homérique. Ainsi un déporté de Buchenwald
a écrit avoir assisté à la pendaison de
45 Russes. Or, son numéro matricule l'attestait, il a
connu la même période que moi. A cette époque,
après Stalingrad, même le plus fou des SS n'aurait
jamais fait pendre 45 Russes à la fois. On peut sans doute
confirmer l'erreur par des documents, mais elle est évidente,
parce que si les SS avaient fait cela, les 3000 Russes présents
dans le camp se seraient jetés à mains nues sur
eux. Ces Russes étaient de jeunes barbares, pas du tout
l'"homme nouveau" du communisme, mais c'étaient
les plus courageux.
- «C'est la seule
limite que je me sois fixée d'avance, inconsciemment,
puis explicitement. Parce qu'il ne faut pas donner prise aux
négationnistes, qui utilisent les erreurs des témoins
pour détruire tous les témoignages, démolir
un écrivain ou un témoin qui les gêne. Avant
d'écrire Le Grand Voyage, j'avais peu lu sur les
camps, mais j'avais lu certains écrits révisionnistes,
et j'ai continué plus tard, à mesure qu'ils paraissaient.
J'ai un contentieux direct, personnel avec Rassinier, parce
qu'il se trouvait à Buchenwald à la même
époque que moi. Je peux démontrer que cet homme
qui critique les témoignages est un faux témoin
du début à la fin sur Buchenwald. J'ai certes inventé
des personnages, mais jamais on ne pourra me dire: "Vous
avez inventé Buchenwald, comme vous avez inventé
le gars de Semur."»
- Le Monde des débats, 14 mai 2000.
<http://www.celf.fr/semprun.htm>
Nous offrons à ce type qui a
trempé son faux-cul dans tous les râteliers de publier
sa "démonstration" selon laquelle Rassinier serait
un faux témoin. Aucun ancien déporté ne nous
a jamais dit ça. L'ancien stal Semprun aurait donc des
révélations à faire. Elles nous intéressent.
ENCORE
VICTIMES
Extrait d'un article larmoyant de l'Agence
télégraphique juive: le monde entier dit du mal
de nous, pourtant on fait rien qu'à tuer et voler des Palestiniens,
c'est-à-dire des moins-que-rien! Nous avons le texte entier
(en engliche).
- In light of the now-renewed
rhetorical offensive against Israel, Foxman said, "Durban was the dress rehearsal to see
if this kind of anti-Semitism could sell. And with all these
well-meaning people there who would have laid down their lives
for others, no one was willing to stand up for the Jews."
[Franchement, on ne voit pas pourquoi... ]
- With Israel's siege of
Palestinian cities, refugee camps and the Ramallah headquarters
of Yasser Arafat, Israel has been barraged with Holocaust
denials, Nazi comparisons and blood libels that circulate
globally via the Internet.
- On March 7, according
to the ADL, the director of the Palestinian News Agency, Ziad
Abd-al-Fatah, said: "What they are doing now to our people
is a «Holocaust» in every sense of the word, while
what happened to them was not a «Holocaust» since
researchers doubt its veracity and the testimonies are also doubtful."
<http://www.jta.org/story.asp?id=020408-mike>
RADIATEUR
À GAZ
- L'Etat d'Israël
est fondé sur le mythe de l'Holocauste
-
- Le 9 avril était
jour de commémoration des victimes de l'Holocauste.
- (...) Alla Gerber, qui
préside la fondation pour l'Holocauste, évoque
ses souvenirs (...)
- Le Congrès juif
russe a distribué ce jour une déclaration dans
laquelle il est dit ceci: "Au moment où nous rendons
hommage aux six millions de juifs qui sont morts dans le feu
de la deuxième guerre mondiale, nous ne pouvons pas ne
pas faire le rapprochement entre les événements
tragiques qui se sont produits il y a soixante ans et ce qui
arrive aujourd'hui aux juifs et à l'Etat juif. (...)
- Quant à l'Holocauste
de la deuxième guerre mondiale, les recherches les plus
récentes, réalisées par des chercheurs de
différents pays, sur le génocide des juifs et le
nombre réel de victimes fait apparaître des exagérations
et des dénaturations multiples et injustifiées
des événements réellement survenus.
- Une conférence
a été consacrée à Moscou aux problèmes
du mondialisme. L'un des intervenants a expliqué qu'après
avoir examiné, à l'aide d'un appareil spécial
électromagnétique, les emplacements des fosses
communes de deux camps (Treblinka et Belzec), il était
devenu évident que la "version officielle" de
ces fosses ne résistait pas à la critique: la terre
n'avait subi aucune intervention extérieure, etc.
- Précisons ici que
les adversaires de l'Holocauste (ou les révisionnistes,
comme on les appelle souvent) ne cherchent pas à prouver
au monde que les juifs n'ont pas été persécutés
dans l'Allemagne nationale-socialiste, ni que les juifs n'ont
subi aucune perte pendant la guerre. Ils estiment que les nazis
n'éliminaient pas uniquement les juifs. Ils pratiquaient
une politique génocidaire à l'égard des
Tsiganes, des Slaves et d'autres représentants de races
inférieures. Aucune nation au monde n'a souffert autant
pendant la guerre que le peuple biélorusse. Mais personne
n'en parle.
- Valerij Lebedev, qui a
lu "Le Mythe de l'Holocauste", déclare: "[Moi
qui ai travaillé dans l'industrie du gaz, je m'en veux
de n'avoir pas découvert ça plus tôt] Il
n'y a jamais eu de juifs tués dans des chambres à
gaz des camps nazis puisqu'il n'y avait pas de chambres dans
ces camps. Les bombardements sur l'Allemagne et l'évacuation
des camps bloquaient l'approvisionnement des camps: les gens
étaient affamés et, surtout, des épidémies
de typhus ont commencé à ravager les camps. La
maladie se répandait avec les poux et les Allemands désinsectisaient
les vêtements à l'aide de l'insecticide Zyklon-B.
On a retrouvé des boîtes de cet insecticide à
Auschwitz et on l'a considéré comme l'arme utilisée
pour tuer les juifs."
- Les révisionnistes
estiment à environ 150.000 le nombre de juifs morts à
Auschwitz et affirment qu'aucun n'a été gazé.
La raison principale d'un tel taux de mortalité réside
dans les épidémies de typhus.
- Il est impossible, bien
sûr, de traiter de toute cette question dans un article
de presse. Mais le fait qu'il soit illégal dans de nombreux
pays d'Europe de discuter des différentes versions de
l'Holocauste montre à quel point la question est d'importance.
Tout d'abord, l'Etat d'Israël a été fondé
sur le mythe de l'Holocauste. Sans ce mythe, le monde n'aurait
jamais permis l'existence d'Israël, à l'époque
où l'on décolonisait partout dans le monde. (...)
Cette implantation des juifs au Moyen-Orient s'est faite de manière
brutale: par des massacres, par la destruction de nombreux villages
arabes et par l'expulsion d'une grande partie de la population
palestinienne hors du pays de leurs ancêtres. (...)
- Peut-on comparer le combat
des Palestiniens à ce qu'ont subi les juifs sous Hitler?
- Sergey Stefanov
- Pravda.Ru¸ 10 avril
2002
<http://english.pravda.ru/main/2002/04/10/27496.html>
Mis en français d'après
la traduction anglaise de Dmitry Sudakov
LE
GéNOCIDé NéGATEUR...FAUT LE FAIRE
Le 9 février 2002, à Erivan,
capitale de la république arménienne, a été
présenté devant l'Union des écrivains arméniens
un livre de Romen Yepiskoposyan, titré Système
national, en arménien et en russe, selon le chargé
des relations extérieures de la communauté juive
arménienne, Artak Varzhapetyan. Ce livre affirme que les
ennemis principaux des Arméniens sont les juifs et les
Turcs: "dans le monde contemporain, il y a deux nations qui
sont porteuses du mal du genre le plus concentré et le
plus agressif. Il y a les juifs, destructeurs de nation qui cherchent
à détruire et à décomposer, et les
Turcs, tueurs de nations, qui dévastent et écrasent."
Une des parties du livre s'intitule "la
plus grande falsification du XXe siècle"; elle nie
l'Holocauste, disant que c'est un mythe inventé par les
sionistes pour discréditer les "Aryens". "La
plus grande mystification de l'histoire des hommes est le mythe
de l'Holocauste...personne n'a été tué dans
des chambres à gaz... Il n'y avait pas de chambres à
gaz".
Nouvelle provenant de "l'Union des
Conseil des juifs russes", 20 février 2002.
<http://www.fsumonitor.com/stories/022002Armen.shtml>
CHACONNE
CONNE
Il y a des gens qui vont trop au cinéma.
Une incertaine Valérie Cadet entreprend de rendre compte
d'un prétendu documentaire à la télé,
qui passe le 13 avril, ou plutôt le 14 à 00 h 05,
sur France3, "La chaconne d'Auschwitz". C'est un condensé
de l'ignorance et de la stupidité et ça tient en
quelques lignes que voici:
- "Ce sont douze
survivantes d'Auschwitz-Birkenau. Douze femmes de toutes origines,
seules rescapées parmi la quarantaine de musiciennes
qui constituaient l'orchestre du camp. Cet orchestre devait
jouer pour le plaisir des bourreaux, pendant la sélection
de ceux que l'on destinait à la chambre à gaz,
pendant que d'autres creusaient les fosses, et elles n'avaient
pas d'autre choix que de «s'exécuter»."
Et ainsi de suite (Le Monde télévision,
6 avril 2002). Quelles chaconneries...
MUES
DE PRINTEMPS
- Le retournement
de la mémoire
- par Georges-Arthur
Goldschmidt
-
- C'est donc en Palestine,
ce point minuscule du globe terrestre, que se joue peut-être
le destin de la mémoire du monde occidental, une fois
de plus, à travers l'infini malheur des hommes, à
l'intersection des aveuglements. Il y a désormais un irrévocable
renversement de la mémoire, peut-être une tragique
normalisation du crime absolu de la Shoah, étouffé
par une simple occupation militaire et les exactions qu'elle
comporte. (...)
- Or, toute l'histoire
des cinquante dernières années a consisté
à cerner enfin l'innommable crime, à l'intégrer
si possible. Et voici soudain que, par la faute d'un militaire
obstiné, d'un peuple pris dans l'aveuglement de la peur
et de l'enfermement, cette mémoire se retourne tout d'une
pièce et définitivement, si bien que les juifs
seront désormais assimilés à un Etat qui
opprime tout un peuple, mémoire ineffaçable
et qui risque de recouvrir celle des effroyables attentats à
coups de bombes humaines et peut-être même celle
même de la Shoah. (...)
- Tragique retournement
de l'histoire (...) Il y a là de quoi faire pour les cinq
siècles à venir qui, à juste titre, n'oublieront
pas les maisons détruites, les églises occupées,
les malades non secourus et les gens en pleurs. Les humiliés
qui humilient, les victimes qui persécutent, c'est peut-être
la dernière trouvaille du cynisme sans limites des anciens
persécuteurs (souligné par nous). Il aura réussi
à muer désormais dans la conscience collective
les anciennes victimes en nouveaux bourreaux, en établissant
la confusion entre des êtres humains comme les autres,
les juifs, et Israël, un Etat comme un autre.
Non, pire qu'un autre. Si on ne veut
pas s'attirer l'opprobre, on commence par ne pas massacrer les
gens pour piquer leur place.
COMMENT
ON ACHÈTE LA POLOGNE
- An international conference
entitled Unsettled Past will be held in Warsaw at the
Ministry of Foreign Affairs and the Victoria Hotel on 17 and
18 April "on the occasion of the presentation of the
project of the Museum of the History of the Polish Jews."
- Sponsors are the Association
of the Jewish Historical Institute of Poland and the Museum of
the History of the Polish Jews. Speakers include:
- Marian Turski, chair of
the boards of the above organizations, Professor Israel Gutman
(Yad Vashem), Vladka Meed (survivor -- NYC), Hon. Wladyslaw Bartoszewski
(Warsaw -- historian, activist, former Foreign Minister), Prof.
Barbara Engelking-Boni (Warsaw).
- (...) President Aleksander
Kwasniewski will receive the delegates at the Presidential Palace
and a live "debate" on the project will be aired that
evening on Channel one of Polish Television (TVP) at 21.35 Warsaw
time.
HISTOIRE
TRÈS BELGE PAS DRÔLE
Siegfried Verbeke est le directeur de
la fondation belge VHO, "Vrij Historisch Onderzoek",
(Libre recherche historique). Il a fait savoir que le 12 février,
les autorités belges lui ont intimé l'ordre de fermer
VHO. Elles ont confisqué la boîte postale située
à Berchem, dans la banlieue d'Anvers. Verbeke a été
mis en garde à vue pendant 24 heures. Ses appartements
ont été perquisitionnés à deux reprises.
Il est convoqué et interrogé par la police à
peu près chaque semaine. Les activités commerciales
de vente de livres et de brochures sont suspendues. La magistrature,
la gendarmerie et les polices belges, qui ont montré la
plus effarante incompétence dans diverses affaires très
graves, comme celle des meurtriers du Brabant ou l'affaire Dutroux
et d'autres affaire similaires, ont du temps et de l'énergie
pour persécuter des écrivains et des éditeurs-imprimeurs
qui ne font qu'exercer leur droit fondamental à la liberté
d'expression, garanti par toutes les conventions internationales.
Elle doivent se souvenir qu'à une époque encore
récente le ministère de l'intérieur était
dirigé par Jean Gol, agent du Mossad. La Belgique n'en
a plus pour longtemps, avant de disparaître dans ses grotesques
contradictions.
AU
COURRIER
- [email protected]
- To : [email protected]
- Date : Tue, 9 Apr 2002
01:14:08 +0200 (CEST)
- C'est avec peine et tristesse
que j'ai découvert votre site et notamment les textes
de Faurisson. J'ai passé dix jours à lire les deux
mille pages de ses Ecrits révisionnistes, au terme
desquelles j'ai reçu la claque morale de ma vie et ai
dû remettre en question toute une partie de mon éducation.
Peine et tristesse, car j'ai perdu une amie en osant lui parler
de «la mystification du XX siècle», et parce
que j'ai compris le sens du mot propagande.
- Je me considère
comme un esprit libre. Je ne regarde plus la télé
comme avant; je ne lis plus le journal comme avant; je ne suis
ni antisémite ni pro-palestinien pour autant, car il me
semble qu'une large part des juifs croit sincèrement à
la chambragaz et aux kandlamor. Pour aller au bout de mon raisonnement,
j'ai jeté un oeil au site phndn.org (de karmasyn que vous
connaissez bien) et ai acheté La Destruction des Juifs
d'Europe de Raul Hilberg himself. Rien de convaincant, quoique
il serait préférable que vous réfutiez certains
arguments qui pourraient piéger celui qui n'a pas lu véritablement
de textes révisionnistes (par exemples la réponse
à l'opuscule négationniste en 66 points). Si vous
ne l'avez pas détectée, je vous recommande cette
perle de Hilberg dans le tome 2 de son immense pavé dans
la collection folio, à la page 762, note de bas de page
43 :
- «Les informations
relatives au nombre et aux dimensions des chambres à gaz
existant dans chaque camp ne reposent pas sur des documents,
mais sur les souvenirs des témoins [CELA SIGNIFIE QU'IL
N'A JAMAIS FOUTU LE DEBUT D'UN ORTEIL DANS UN CAMP, COMME L'A
CONFIRME LE PROCES ZUNDEL]. Tous déclarent que les nouvelles
chambres étaient plus grandes que les anciennes (on a
estimé à 1500 personnes la capacité de gazage
simultané à Belzec, pendant l'été
1942). Le décompte des chambres à gaz s'établit
ainsi :
- Belzec : 3, puis 6
- Sobibor : 3, puis 4, 5
ou 6
- Treblinka : 3, puis 6
ou 10
- [QU'EST-CE QUE CELA SIGNIFIE
? EST-CE 4, 5 OU 6 ? QUE NOUS MONTRE-T-ON DANS CES CAMPS ? TELLE
PIECE EST-ELLE UNE ARME DU CRIME ? OUI OU NON ? QUELLE EXPERTISE
A ETE REALISEE ?].
- Il est probable [PROBABLE]
que chaque installation était conçue sur le même
plan de base; le chiffre représente sans doute [SANS DOUTE]
la capacité initiale, six la capacité des nouvelles
chambres. [ETC] »
- J'adresse mes plus profonds
respects à Monsieur le Professeur Faurisson, qui a déjà
convaincu une personne, qui a elle-même convaincu dix autres
personnes.
- L'avenir appartient à
la vérité.
- Bêtimmondementvotre,
Autre courrier:
- «sophistes de
merdes».
- De <[email protected]>
6 avril 2002.
Pourquoi le second mot est-il au pluriel
?
MAUVAISE
RÉPUTATION
- «Pour info, votre
site est répertorié dans la liste des principaux
groupes contestataires de la mondialisation (les radicaux), page
64, dans les cahiers français No 305, nov.-déc.
2001: "mondialisation et inégalités".
Comme quoi il ne faut jamais désespérer: une mauvaise
réputation n'est jamais définitivement gagnée.»
Nous sommes classés aussi au quatrième
rang du "top ten" des sites à détruire
par un groupe de juifs italiens très affolés:
<http://www.radar-ebraico.org>
POUBELLE
DIRECTE
- "C. a envoyé
une information sur Bauer et son acolyte Raufer prise sur le
site d'Amnistia en faisant de la pub pour cette puante tanière
daeninxienne. Il serait utile de signaler qu'à côté
de quelques infos, ce machin contient un grand nombre de calomnies
et de délires contre bien des camarades (dont le soussigné)
qui n'ont pas de leçon d'intégrité militante
à recevoir de ces crétins stalinoïdes. Qu'Amnistia
s'est fait une spécialité de la dénonciation
complotiste paranoïaque tous azimuts et que ce type d'"enquêtes
interdites" mérite la poubelle direct." 12 avril
02
- Serge Quadruppani sur
Infozone.
VIEILLES
FORGERIES
- Révisionnisme
contre mensonge historique
-
-
- par Serge de
Beketch
-
- La fausse prière
de Jean XXIII
- L'imposture du film
Amen a réveillé dans la mémoire des
collectionneurs de mensonges historiques la vieille mais intéressante
affaire de la fausse prière de Jean XXIII pour les juifs.
- Elle montre qu'une pure
et simple forgerie, identifiée et dénoncée
plusieurs fois, peut cependant s'imposer comme vérité
officielle interdite à toute révision.
- Il suffit pour cela
que ceux qui y trouvent avantage répètent sans
cesse le mensonge et que ceux qui n'ont pas d'autre intérêt
à démentir que le souci gratuit de la vérité
se lassent.
- Ce qui est, en somme,
une assez bonne définition du combat révisionniste
contre le mensonge légal et explique pourquoi le professeur
Faurisson a étudié cette étonnante histoire
- En janvier 1965, un
certain F.E. Cartus, présenté comme observateur
catholique romain au concile, signe dans une revue juive américaine,
Commentary, un article qui cite une prière de repentance
à l'égard des juifs attribuée à Jean
XXIII mort sept ans plus tôt.
- "Nous sommes aujourd'hui
conscients de ce que beaucoup, beaucoup de siècles d'aveuglement
ont offusqué nos yeux de sorte que nous ne pouvons plus
ni voir la beauté de Ton Peuple élu ni reconnaître
sur leurs faces les traits de nos frères privilégiés.
Nous nous rendons compte de ce que la marque de Caïn est
inscrite sur nos fronts. Au cours des siècles, notre frère
Abel est resté étendu dans le sang que nous avions
versé ou a répandu les larmes que nous provoquions
par notre oubli de Ton Amour. Pardonne-nous la malédiction
que nous avons faussement attachée à leur nom de
juifs. Pardonne-nous de T'avoir une seconde fois crucifié
dans leur chair. Car nous ne savions pas ce que nous faisions"
- En octobre 1966, cette
prétendue prière ayant été citée
par certains journaux catholiques, la Secrétairerie d'Etat,
qui avait gardé le silence face à la fable de la
presse juive, publie un démenti catégorique et
circonstancié : "La Documentation catholique
du 2 octobre 1966 (No 1479, col. 1728) reproduit, d'après
La Liberté de Fribourg du 9 septembre précédent,
une «prière de Jean XXIII pour les juifs»
et affirme que les milieux du Vatican en auraient confirmé
l'authenticité. Il s'agit, en réalité, d'un
faux."
- Le Vatican révèle
que La Documentation catholique a copié La Liberté
de Fribourg qui avait repris ce texte du journal hollandais
De Tijd, lequel l'avait trouvé dans American
Commentary.
- Du coup, Le Monde
publie un article intitulé: "La Prière pour
les juifs attribuée à Jean XXIII est apocryphe"
où le correspondant permanent du journal à Rome,
se gardant bien de citer la Secrétairerie d'Etat, entretient
l'équivoque en prétendant tenir cette "assertion
catégorique" d'une "source compétente
du Vatican".
- Six mois plus tard,
en avril 1967, Henri Fesquet, envoyé spécial du
Monde au congrès de l'amitié judéo-chrétienne
de France qui se tient à Lyon, écrit cependant:
"Jean XXIII n'avouait-il pas : «Le signe de Caïn
est gravé sur nos fronts. Des siècles et des siècles
d'aveuglement ont fermé nos yeux. Pardonne-nous, Seigneur,
de t'avoir crucifié une seconde fois dans la chair des
juifs. Car nous ne savions pas ce que nous faisions» ?"
- Il faudra dix jours
au Monde pour se fendre d'un nouveau démenti sous
le titre vague de "Jean XXIII et les Juifs": la "prière"
citée a été "puisée dans l'ouvrage
Rome et les juifs" de M. P.E. Lapide, "tardivement"
(?) démenti par Mgr Capovilla.
- Mais sept ans plus tard,
quand un certain Paul Samuel, de Paris, proteste contre l'attribution
par le Vatican du prix Jean XXIII à l'UNESCO dénoncé
comme assujetti "à la dictature du totalitarisme
pétrolier" et souligne que "le plus grand pape
du vingtième siècle, Jean XXIII, n'aurait pas agi
ainsi" avant de citer à l'appui de son réquisitoire
le texte de la fausse prière, Le Monde publie ce
faux sans y ajouter, cette fois, la moindre mise en garde.
- Ce n'est que parce que,
justice immanente, un lecteur juif manifeste son indignation
devant le silence observé jusqu'ici sur un texte aussi
important que Le Monde, pour se défendre, signale
le mensonge.
- Mais il le fait dans
un tel pilpoul sémantique que le lecteur peut croire que
la revue Commentary, dont le caractère communautaire
est passé sous silence, a été non pas le
premier responsable du mensonge mais sa première victime.
- En janvier 1989, nouvelle
imposture: Le Monde publie un texte d'un certain Alexandre
Szombati, spécialiste autoproclamé de la Shoah
et contempteur du révisionnisme, assurant qu'un pape a
reconnu "le signe de Caïn sur nos fronts".
- Pour le coup, Le
Monde ne publie aucune mise au point.
- Si bien qu'en septembre
1989, dans une émission de La Cinq sur le Carmel
d'Auschwitz, Jean Kahn, polyprésident communautaire de
son état, peut lire la "prière" de Jean
XXIII devant un prêtre, qui, ignorant probablement tout
de l'affaire, ne signale pas qu'il s'agit d'un faux.
- Le faussaire récidive
donc aussitôt en annonçant que Mgr Decourtray, alors
évêque de Lyon, a ordonné la lecture dans
toutes ses paroisses de la "prière de Jean XXIII",
ce qui revient à forcer la main du primat des Gaules.
- Le Monde ne publiera plus jamais le moindre
démenti ni la plus succincte mise au point sur le caractère
fictif de la fameuse prière que, périodiquement,
un imposteur conscient ou pas ressort, comme, dans l'avenir,
on ressortira les mensonges de Costa Gavras.
- Le Libre Journal, (4 place Franz-Liszt, 75010
Paris), n· 263 du 11 avril 2002.
VIENS
POUPOULE
Extrait d'une interview d'Itamar Marcus
- EK C'est aujourd'hui
la veille de la journée Commémorative de l'Holocauste
(Yom Ashoa). Est-ce que nous trouvons dénégation
de l'Holocauste, et thèmes Nazis, dans la presse arabe
palestinienne?
- IM d'un côté,
ils nient qu'il y avait un Holocauste. De l'autre côté,
ils disent que les Juifs font maintenant ce qui leur a été
fait durant. Toujours sous un autre angle: un grossiste de livres
de Ramallah a publié sa liste de livres à succès
et parmi les six premiers livres à succès se trouvait
le Mein Kampf de Hitler. Ainsi, il y a souvent de l'intérêt.
"Quand une société vous apprend que vous êtes
obligés de tuer des Juifs comme un idéal à
atteindre, cela va entraîner un intérêt pour
le Nazisme. Mais comme une règle, ils nient la Shoah.
Je donnerai un exemple, un article qui a paru dans le Journal
officiel l'année dernière. Dans son livre récemment
publié sur l'Holocauste, un chercheur américain
prouve scientifiquement et chimiquement que le chiffre de six
millions de Juifs brûlé dans les camps Nazis est
un mensonge, un chiffre fabriqué dans un but de propagande.
Les chambres dans les camps n'étaient pas assez grandes
pour s'occuper de 1% du nombre de victimes supposé".
L'article va plus avant et demande: "Est-ce que la poule
qui pond des oeufs d'or pour les Juifs partout où ils
se trouvent n'arrive pas à sa date d'expiration?"
- C'est leur attitude. Nous,
par notre côté diabolique , nous avons inventé
l'histoire de l'Holocauste, dans un but de gain direct, et la
poule qui pond des oeufs d'or nous permettrait un profit financier
et nous attirerait un profit politique. Nous avons volé
"la Palestine", ils apprennent de plus le "mythe
de l'Holocauste". Tout ce qui se passe, même l'Holocauste,
est retourné, entre leurs mains, en un outil pour mieux
vilipender les Juifs.
Le jour du Yom
Hashoa, le 8 avril 2002, Palestinian Media Watch que
dirige Itamar Marcus a été interviewé sur
le Radio d'Israël « Reshet Bet » au sujet de
l'antisémitisme et du Négationnisme palestiniens.
La radio Reshet Bet est la station de radio la plus écoutée
d'Israël, avec 34% d'audience nationale, soit environ un
million d'auditeurs, quotidiennement.
CHRONIQUE
DU DINDON -- No 4
- Préambule : Avec
l'accès à l'Internet, nombre de gens réalisent
que les média francophones belges ne relaient plus que
ce qui est autorisé par un pouvoir occulte. Occulte car
non-officiel et difficilement identifiable, ce pouvoir propage
son idéologie "droidlommesque" par la contrainte
morale et physique puisque la loi du traître Philippe Moureaux
condamne à l'emprisonnement tout propos jugé incorrect.
La pensée est atteinte, elle ne peut plus s'exprimer et
ceux qui, les premiers devraient la défendre, les journalistes,
sont acquis, vendus ou effrayés. Tintin, "reporter
au petit XXe" a baissé son pantalon !
- Le temps est venu pour
le citoyen-lambda, dindon de la farce des totalitaires et des
prébendiers à leur service, de prendre l'information
là où elle est, de la compléter voire la
commenter et, finalement, de la diffuser. En bref, de court-circuiter
les "défaillants". Si vous jugez favorablement
les notes du dindon, transférez-les à vos correspondants
(1), ils feront de même.
- (1) Attention: le clientélisme
et l'ignorance ont grandement altéré la conscience
de la population.
- NOTE numéro 4
- "QUEEN MUM"
a cassé sa pipe
- (Bienvenue au paradis
de Jahveh)
- En 2001, au cours d'une
émission de télévision présentée
par une chaîne publique française, le chroniqueur
mondain Stéphane Bern (1) lâche, sans autre précision:
«La famille royale britannique fait circoncire ses enfants
mâles en clinique et non pas à la synagogue !»
Stupéfaction des rares téléspectateurs conscients.
- Le dindon, alléché,
entreprit de fouiller sa «doc», il y apprit d'abord
le changement d'état-civil survenu en 1917.
- La Reine Victoria (1819-1901)
avait épousé un prince allemand, Albert (2), de
qui elle eut le futur Edouard VII. Celui-ci, couronné,
inaugura donc la «Maison de Saxe-Cobourg-Gotha» en
1901.
- Lorsque la première
guerre mondiale débute, la presse britannique entame une
campagne de propagande anti-allemande que l'on peut franchement
qualifier d'«obscène»: il n'y a pas de qualificatif
assez ordurier pour le «Prussien», le «Teuton»
ou le «Hun». Les journalistes qui prennent leurs
infos aux ministères plutôt que sur le terrain rivalisent
d'imagination dans le domaine de l'horreur et aucune limite n'est
imposée. La presse française prolongera cette propagande
haineuse jusqu'après la guerre et détraquera pour
longtemps l'esprit des populations francophones. Il suffit, pour
s'en convaincre, de se souvenir des millions de civils belges
et français du Nord qui, 20 ans plus tard, abandonneront
maison, travail, grand-père, chien et chat, pour fuir
«l'Allemand» et trouver refuge on ne sait où.(3)
- En 1917, sous le règne
de Georges V, fils d'Edouard VII, cette propagande était
devenue si étouffante que, sur les conseils des politiques,
la famille royale remplacera son patronyme allemand par le nom
d'un de ses domaines: Windsor.
- Edouard VIII, fils du
précédent, monte sur le trône en 1936 et
abdique la même année, le premier ministre Stanley
Baldwin s'opposant à son mariage avec une roturière
américaine divorcée, Madame Simpson (4). Cette
abdication offre automatiquement la couronne au frère
d'Edouard : Georges VI. Or, l'épouse de Georges VI, Elizabeth
Bowes-Lyon, [la "Queen Mum" des journaux] de vieille
souche écossaise mâtinée au XIXe siècle
de race élue pour redorer le blason familial (5), va «judaïser»
les successeurs au trône puisque dans la société
juive, la femme a charge de transmettre les traditions à
sa couvée. Elizabeth II, Reine actuelle, est dans la droite
ligne imposée par "Queen Mum", Stéphane
Bern l'atteste.
- Et depuis Henri VIII...
les souverains anglais sont chefs absolus de l'Eglise anglicane
!!!
- Notes :
- (1) Stéphane
Bern, lui-même, se qualifie de «Juif de Cour».
- (2) Albert était
le cousin de Léopold Ier, Roi des Belges et ce dernier
n'était pas allemand comme beaucoup de Belges le croient
mais naturalisé anglais.
- (3) Quelle différence
avec les Palestiniens qui se battent pour leur lopin de terre
aride sans pour autant venir, comme tant d'autres réfugiés
"en danger de mort", encombrer nos «centres d'accueil»
et nos banlieues.
- (4) Le dindon a lu quelque
part que Madame Simpson était juive mais il ne se souvient
plus de la source.
- (5) Rivarol No 2569
du 5 avril 2002.
A
L'ASSAUT DES CAVES DU VATICAN
- Vatican Facing
Another Legal Time Bomb
-
- April 6, 2002 - The current
pedophilia scandal rocking the Catholic Church in America has
resulted in several lawsuits against multiple archdioceses due
to a pattern of cover ups and pay offs. The Vatican has been
added, as a defendant in at least two lawsuits filed by sexual
abuse victims who claim sovereign or diplomatic immunity is no
defense for the battered institution known as the Roman Catholic
Church. This trend will likely continue as more victims come
forward and more lawsuits are filed.
- But, the Vatican faces
another legal time bomb that has been quietly wending its way
through the federal court system since November 1999 and may
be just as financially devastating. In November 1999, Ukrainian
Holocaust survivors later joined by Serb and Jewish plaintiffs
filed a class action lawsuit against the Vatican Bank, alleging
complicity in the laundering of Nazi World War II loot including
the proceeds of genocide from several Croatian run concentration
camps where upwards of 500,000 Serbs were liquidated between
1941 and 1945.
- The Vatican Bank has claimed
sovereign immunity to the lawsuit declaring that it is an arm
of the Holy See. However, the lawsuit persists and the thorny
question of whether a US Court can hear a lawsuit against a Vatican
organization remains unresolved. Plaintiffs' attorneys claim
immunity is not available for the Vatican Bank which is no stranger
to scandal; Federal Judge Maxine Chesney has yet to rule on the
case.
- Jonathan Levy, one of
plaintiffs' counsels, suggests the Vatican is particularly vulnerable
to legal process since it is both a Church and a quasi state,
but has only enjoyed United States recognition since 1983 as
a sovereign entity. Levy said, "Many of the Vatican's activities
fall outside the traditional actions of a state, particularly
when it comes to financing the Church. In the case of the pedophilia
cover up, a Vatican policy of protecting guilty priests violates
customary international law as well as the United Nations Convention
on the Rights of the Child."
- The UN Convention on the
Rights of the Child has been ratified by over 190 nations including
the Holy See and expressly prohibits sexual exploitation of children.
According to Levy, "Some in the Vatican feel they are above
temporal laws, there is a parallel here, after World War II the
Church assisted Nazi war criminals and helped them escape justice.
Now it is pedophile priests who have escaped punishment with
help from Rome. In my opinion these are the actions of a rogue
state and subject to full legal process in our courts."
- For more information on
the Vatican Bank lawsuit see:
- <www.vaticanbankclaims.com> or contact Attorney Jonathan
Levy at 513-528-0586 <[email protected]>
- The basis of the Vatican
Bank Claims is based on information chronicled in this book co-authored
by John Loftus (& Mark Aarons), Unholy Trinity, new
and revised edition, New York, St Martin's Griffin, 1998, 392
p., who also serves as the plaintiffs expert witness in this
case. Loftus est un flic qui a travaillé à l'OSI,
l'unité de concoction et de chasse aux nazis réfugiés
en Amérique, pour le compte du ministère de la
"justice" américain.
- From the authors of the
bestselling The Secret War Against the Jews comes an explosive
work that explores the links between the Vatican and the Nazis.
Featuring startling new information, Unholy Trinity redefines
the Catholic Church's role in twentieth-century history.
oooOOO§§§OOOooo
PARUTIONS
§== Une soirée
au Tabou. On
nous signale la parution d'un livre titré Tabou.
En voici le sommaire détaillé:
-- Mark Weber: En Allemagne, les perspectives
sur l'histoire évoluent. Une prestigieuse récompense
attribuée à l'historien Ernst Nolte serait-elle
le signe annonciateur d'une plus grande objectivité en
histoire?
-- L'article 14 de la loi de 1881 en voie
de disparition? A propos d'un arrêt de la Cour européenne
des droits de l'homme;
- "Appel en faveur du laïcisme,
liberté de la presse et de la recherche historique"
signé par des universitaires italiens et paru dans La
Stampa du 1er mars 1995;
-- Mark Weber: Les naufrages du Cap Arcona
et du Thielbek en 1945. Quand les Alliés tuaient des milliers
de détenus des camps de concentration;
-- Robert Faurisson: Le pêcheur,
la carpe et le révisionniste;
-- Mark Weber: Quand les dirigeants américains
projetaient une attaque au gaz toxique contre le Japon;
-- Mark Weber: Hiroshima était-il
nécessaire? Pourquoi le largage des bombes atomiques aurait
pu être évité;
-- Charles D. Provan: Nouvel éclairage
sur le Dr Miklos Nyiszli et son livre sur Auschwitz;
-- Mark Weber: Quand des soldats américains
violaient des Japonaises sur l'île d'Okinawa;
-- Mark Weber: Accusé de révisionnisme,
un professeur allemand se suicide;
-- Mark Weber: Un professeur polonais
révoqué pour un livre d'histoire non conformiste;
-- Les mensonges de la propagande de guerre
britannique;
-- Robert Faurisson: Le Journal d'Anne
Frank est-il authentique? -- Préface à l'édition
italienne;
-- John Sack: Quand des juifs se font
bourreaux (Les camps de concentration pour Allemands en Pologne
après la guerre) (par l'auteur de An Eye for an Eye);
-- L'affaire Salomon Morel, criminel de
guerre juif qui coule une retraite heureuse au pays des droits
de l'homme (Israël);
-- Amnésie au pays de la mémoire
(à propos d'un mémoire sur un massacre antipalestinien
en 1948);
-- Mark Weber: L'exposition allemande
sur les crimes de la Wehrmacht;
-- Eric Werner: Une citation à
méditer tirée de L'Après-démocratie.
Tabou,
Editions Akribeia (45/3 route de Vourles, 69230 Saint-Genis-Laval),
192 pages, 19,95 euros franco.
§== La sempiternelle
question. Quand
et comment Hitler a-t-il décidé d'exterminer les
juifs? Il est intéressant en soi qu'il soit impossible
aux historiens chevronnés de répondre à cette
simple question. Un éphèbe nommé Christian
Gerlach était venu tout fringant nous refiler sous le paillasson
une solution de gamin. Il se fait reprendre par Browning, plus
posé et bon connaisseur des archives. Début d'une
recension:
Christopher R. Browning, Nazi Policy,
Jewish Workers, German Killers, New York: Cambridge University
Press, 2000. xii + 185 pp. Map, notes, and index. $49.95 (cloth),
ISBN 0-52-177490-0; $17.00 (paper), ISBN 0-52-177490-X.
Reviewed for H-Genocide by Joachim Lerchenmueller
<[email protected]>,
Dept. of Languages and Cultural Studies, University of Limerick,
Limerick, Ireland. "Cultural Studies", ça veut
dire "vague merde pseudo-culturelle" pour des étudiants
analphabètes. On ne souhaite à quiconque qui n'aurait
tué personne d'enseigner les "cultural studies".
- Ordinary Killers,
Extraordinary Crimes
-
- This volume comprises
six lectures delivered by Christoper R. Browning at Cambridge
University in the Lent Term of 1999. Fortunately, author and
publisher decided not to revise the format of the original texts
substantially. Hence the book as a whole is very readable, with
the individual lectures being shining examples for concise and
clear argumentation. The lectures address three pertinent issues
of current Holocaust scholarship: (a) decision and policy making
with regard to the Final Solution, (b) the role of economic considerations
in these decision making processes, and (c) the behaviour and
mindset of those Germans who implemented Nazi policy on local
level.
- Addressing these issues
in close (and often horrible) detail and based on his own extensive
archival work, Browning presents the reader with a critical,
yet very reasoned and diligent discussion of other scholars'
viewpoints.
- The first two lectures
deal with the evolution of Nazi Jewish policy from the time of
the invasion of Poland to late 1941. Browning discusses in detail
the various plans to implement Nazi racial and resettlement policies
in (former) Poland. He portrays Eichmann's autumn 1939 _Nisko
Plan_ for the expulsion and deportation of Jews and Gypsies from
Reich territory--both old and new--to the Lublin district and
Rademacher's _Madagascar Plan_ of June 1940 as examples of "timely
low-level initiative[s] that offered a way to implement policy
decisions just made at the top" (p. 17). According to Browning,
both plans were abruptly halted when political circumstances
changed without being formally abandoned. Instead these plans
"lingered as the official policy until an alternative was
proclaimed" (p. 17). Browning illustrates this by referring
to the sudden defeat of France and the problem of finding space
for the incoming ethnic Germans which had rendered the _Nisko
Plan_ obsolete, just as the _Madagascar Plan_ was rendered unrealistic
by the failure of the _Blitzkrieg_ against Great Britain. Similarly,
Browning continues, Heydrich's three _Nahplaene_ (short-range
plans), aimed at deporting Poles and Jews from the recently annexed
Polish territories to the Generalgouvernement, had to be revised
due to changing conditions in the Generalgouvernement.
- Browning contends that
wartime Nazi Jewish policy initially was dominated by the ideological
goal to cleanse all Reich territory of Jews and that plans put
forward by lower level officials to that effect were readily
seized upon without having due regard to their feasibility. Additionally,
Browning contends that these plans either failed to take account
of other NS policy objectives--such as the resettlement of ethnic
Germans and wartime economic planning--or were overtaken by events
in the war. The repeated failure of these SS plans for ethnic
cleansing "left the frustrated German demographic planners
receptive to ever more radical solutions" (p. 17). Browning
goes on to argue that it was in the context of planning the invasion
of the Soviet Union that Nazi Jewish policy reached another level
of escalation--the wholesale deportation of Jews from European
territories ruled or controlled by Germany to a "territory
yet to be determined" (i.e., the Soviet Union).[1] Clearly,
Browning is not of the opinion that this phrase (used in late
January 1941) was merely a euphemism camouflaging the intended
annihilation of European Jewry (p. 21), even though he speculates
that as early March 1941, Hitler, Himmler, and Heydrich might
have lost interest in this 'solution' and were thinking "of
another possibility, if all went well with the imminent military
campaign"
- (p. 22).
- The question of when
and how precisely the decision to annihilate the Jews of Europe
was eventually arrived at is at the center of Browning's second
lecture. Here he
takes issue with Christian Gerlach's hypothesis [2] that the
fate of German and west European Jewry had still been undecided
in mid-December 1941. According to Gerlach, it was the United
States' entry into the war that triggered the implementation
of Hitler's 1939 prophecy of annihilation. Gerlach refers to
an entry under the 18 December 1941 in Himmler's _Terminkalender_
as the "'smoking pistol' document" (p. 34). This entry
reads: "Judenfrage ? | Als Partisanen auszurotten"
("Jewish question ? to be exterminated as partisans"
[3]. For Gerlach, this brief entry in Himmler's office diary
documents the Fuehrer's instruction to eliminate all the Jews
in Europe: "There can be no doubt that what Himmler wrote
down after the vertical line represented the results of that
conversation. But what did the brief notation mean? Linguistically,
the statement is an order." I would argue that not only
is it possible in principle to doubt that this statement is a
summing-up of their conversation, but there is also no compelling
reason to interpret what clearly is a notation by Himmler as
a statement from Hitler. Linguistically, it may just as well
refer to a suggestion that Himmler intended to put to the Fuehrer
at that meeting. Gerlach, however, doesn't even entertain that
thought, which is not surprising as his whole line of argument
depends on the assumption that this sentence refers to a fundamental
decision in principle by Hitler. And it was this fundamental
decision, Gerlach claims, that is the real reason behind the
postponement of the Wannsee Conference: it had to be rescheduled
for 20 January 1942 in order to give time to prepare for this
new task. [...]
- [1]. Theodor Dannecker,
memorandum dated 21 January 1941. Cf. p. 20.
- [2]. Christian Gerlach,
"The Wannsee Conference, the Fate of German
- Jews, and Hitler's Decision
in Principle to Exterminate All European
- Jews", Journal
of Modern History. 12 (1998), pp. 759-812. Traduit en français
par Julia Schmidt sous le titre Sur la conférence de
Wannsee, Paris, Liana Levi, 140 petites pages, 1999, publié,
dorloté et préfacé par la luguwre Wievorka.
- [3]. Ibid., p. 780.
Texte
complet du compte rendu.
§== Barbie chut. The FBI records
regarding Klaus Barbie indicate that in 1983 he was expelled from
Bolivia to France where he was under indictment for crimes allegedly
committed during World War II while he was chief of the Gestapo
in Lyon, France. The Criminal Division of the Department of Justice
conducted an investigation into the relationship between Barbie
and the U.S. Government following the end of World War II. The
report concluded that the United States Government had no relationship
of any kind with Mr. Barbie since he departed from Europe in 1951.
Le rapport fait 76 pages.
<http://foia.fbi.gov/barbie/barbie.pdf>
§== Crétin
des Alpes. Un
certain Xavier Martin-Dupond (qui fleure bon le pseudo), qui semble
êtrre un esprit particulièrement confus, à
l'adresse prévisible de <[email protected]>
a décrété ce qui suit:
- Devant la recrudescence
de la propagande négationiste et d'inspiration néo
nazi sur Usenet, j'ai décidé de mettre à
la dispostion de tous un texte qui témoigne de la vraie
nature du Nazisme et d'Adolphe Hitler. Ce texte intitulé"Hitler
M'a dit" 1, présente, à mon sens un double
intérêt.
- Premièrement parce
qu'il a été publié avant le déclenchement
de la seconde guerre mondiale et que l'on retrouve pour peu qu'on
le lise attentivement certains des "projets" criminels
du nazisme tel que l'expansion àl'est ou bien encore la
création des Haras Humains avant même qu'il ait
étémis àexecution, l'auteur rapportant des
réunions et des conversations avec Hitler contemporaines
de son ascenssion vers le pouvoir.
- Deuxièmement la
personalitéde l'auteur, Hermann Rauschning qui
n'est, au début de son parcours politique, ni un anti-nazi
ni un anti fasciste, mais un représentant typique de la
classe des Junkers, l'exemple même des hommes de la droite
allemande qui firent alliance ou s'engagèrent au cotédes
nazis pensant touver dans ce mouvment une "solution"
àla crise allemande et faire barrage au "bolchévisme".
Assez rapidement Hermann Rauschning se rendra compte du caractère
funeste de son erreur et au fil des conversations avec Hitler
le masque tombe révelant la duplicitédu personnage
et le caractère fondamentalement criminel du projet Nazi.
- (...]
- Ps : Il me paraîtrait
interessant que ce texte fasse l'objet d'une intoduction critique
par un historien, et ne l'étant pas de formation cette
tâche n'est pas dans mes compétence. Si vous êtes
vous même de formation historiographique ou si vous conaissez
quelqu'un qui serait interessépar ce travail n'hésitez
pas àrentrer en contact avec moi par mail .
Cette grave andouille ne peut ignorer
que ce livre est un faux grossier issu de la propagande anti-hitlérienne
qui sévissait parmi les réfugiés et émigrés
allemands dans les années 30.
Les amateurs iront télécharger
ce faux à l'adresse suivante:
<http://myweb.worldnet.net/~xmd/Hitler/Table.html>
§== Rationnel. Un site rationnel sur la mutilation inutile
qu'est la circoncision:
<http://altobino.free.fr/sommaire.htm>
§== Lire en russe, directement, le texte de notre ami Jürgen
Graf, Myth o Kholokoste, sur un site un tantinet sataniste...
<http://warrax2.croco.net/Satan/Books/myth/holo/01.htm>
§== Lire en magyar. On peut lire Le Mensonge d'Ulysse de Paul
Rassinier en langue magyare, sous le titre de Odüsszeusz
hazugsága à:
<http://www.freepress-freespeech.com/~holhome/ltalmud/odysse3.htm>
§== Lire en suédois.
Par exemple L'Holocauste au scanner de J. Graf ou quelques
autres textes, dans la langue des vrais Normands:
<http://www.den-svenske.com/revisionism/>
Le même texte est paru ou doit paraître en estonien.
§== Combat de
bibliothécaires dans un tunnel.
Certains révisionnistes se souviendront peut-être
d'une obscure querelle dans les quelques arpents de neige d'Edmonton
vers 1988, où les bibliothécaires ne savaient plus
s'ils fallait ou non conserver les livres révisionnistes
dans leurs rayons. L'un d'entre eux a fait le récit de
cette guerre picrocholine dans Public Librarians and Revisionist
Historians, Non-thesis research project, Faculty of Library
and Information Studies, University of Alberta, 1990. Il est lisible
sur le web à:
<http://www.lib.ncsu.edu/staff/kamorgan/epl/>
L'auteur s'appelle Keith Morgan. Il avait pourtant débuté
par une thèse sur Shakespeare et la politique dans Troïlus
et Cresside...
§== Nouvelle adresse
de VHO. Voici
la nouvelle adresse à laquelle on pourra joindre VHO (devenu:
Vision Historique Objective) et commander, notamment, le livre
désormais libre de circulation de Vincent Reynouard sur
Oradour: Le Massacre d'Oradour: un demi-siècle de mise
en scène.
VHO, B.P. 256, B-1050 Bruxelles 5 (Belgique).
Essayer d'avoir d'abord confirmation que cette adresse
fonctionne.
§== Zolobuziness. University of
North Carolina Press has recently published new titles: Michael
Thad Allen's new book, The Business of Genocide: The SS, Slave
Labor, and the Concentration Camps, examines the SS executives
and engineers who built up the vast slave-labor system in Nazi
concentration camps. While the bureaucrats who oversaw Holocaust
operations are often portrayed as simply "cogs in the machinery,"
he reveals their ideological dedication, even fanatical devotion,
to slavery and genocide in the name of National Socialism. Allen's
book was published at the beginning of this month. Please visit:
<http://uncpress.unc.edu/books/T-5678.html>
for more information.
Arieh J. Kochavi, Post-Holocaust Politics:
Britain, the United States, and Jewish Refugees, 1945-1948,
argues that British foreign policy immediately following World
War II was designed to prevent Jewish survivors of the Holocaust
from immigrating to Palestine. Kochavi presents a detailed analysis
based on extensive archival research of the development and execution
of British policy and the resulting confrontations with the U.S.,
Soviet Union, Italy, and France to show that Britain's policy
toward displaced persons was dictated by its desire to secure
its interests in the Middle East. For more information, please
see
<http://uncpress.unc.edu/books/T-5020.html>
§== Dracula. For the first
time after the fall of Communism, the Romanian Parliament will
pass a law against Holocaust-denial. The law will also put
an end to the campaign for the rehabilitation of Marshal Ion Antonescu.
Any "racist", "fascist", "xenophobic"
manifestation will also be severely punished from now on.
§== Primo ou deuxio. Reuters is carrying
a story today (Monday 8 April 2002) about a new biography of Primo
Levi which says that Levi's suicide was the result of a deep depression
and had nothing to do with his memories of Auschwitz.
§== Butz on Wiesel. I have posted
some comments about Elie Wiesel at:
<http://pubweb.nwu.edu/~abutz/dnews/OneBookOneChicago.html>
There is nothing new about Wiesel's writings
there. Rather, I consider three things:
1. Wiesel's Night has been chosen
for the "One Book, One Chicago" program.
2. Some non-revisionists concede the book
is a novel.
3. Therefore issues arise that are similar
to those associated with the complete impostor "Binjamin
Wilkomirski".
A. R. Butz
§== Comme chaque
mois, le pavé sur Pie XII.
New book published by The Catholic
University of America Press (2002): Pius XII and the Holocaust:
Understanding the Controversy, by Jose M. Sanchez, a Professor
of History at St. Louis University.
§== Choses rares
et inconnues (suite). Toujours en ratissant la bibliographie de Polger,
signalée et présentée
ici en janvier, on tombe sur d'autres choses rares et
inconnues. On ne recense pas ici les publications israéliennes
dont le contenu est trop, disons, prévisible. Quelques
exemple pour les amateurs:
- Miele, Frank, Giving the Devil His Due -- Holocaust
Revisionism as a Test Case for Free Speech and the Skeptical
Ethic, Skeptic, 2, 4 (1994) p. 58-70.
- Presents the views of
Ernst Zuendel and David Irving (based on interviews with them),
and of others such as Robert Faurisson and Fred Leuchter. Differentiates
between "valid Holocaust revisionism" which "provides
inforon which others may reach different conclusions" and
denial of the Holocaust. Discusses legal proceedings taken against
these revisionists in various countries (especially Canada),
and argues against legislation restricting free speech as a means
of opposing Holocaust denial.
- Molinari, Maurizio, ed. Razzismo, xenofobia, antisemitismo
in Europa, Nuova Antologia, 2186 (Apr-June 1993) p. 5-24.
- A collection of seven
interviews and articles on the danger of the revival of xenophobia,
ethnic hate, and antisemitism in contemporary Europe. Norberto
Bobbio states that expressions of racism are inevitable in contact
with an immigrant minority, but they need not be discriminatory
or violent. He observes that antisemitism is ever-present even
where there are no Jews, in "scapegoat" and "Jewish
conspiracy" versi. Marek Halter denounces historical
revisionism, flourishing now as memory of the Holocaust fades,
as an attempt to deny the rights and dignity acquired
by Jews after the Holocaust. He rejects Ernst Nolte's relativization
of mass murder and calls for reinforced remembering of the tragedy.
- Najarian, James, Gnawing at History -- The Rhetoric
of Holocaust Denial. The Midwest Quarterly, 39, 1 (Fall
1997) p. 74-89.
- Examines rhetorical strategies
in the writings of Holocaust deniers; they employ some of
the same techniques used by contemporary intellectuals. [Belle
découverte ! ] The Holocaust deniers are antisemites
who have learned the value of rhetorical modernism. They appeal
to the reader's objectivity, sense of fair play, and distrust
of figurative language. They also employ the strategies of academic
prose, including footnotes, references to "ities,"
use of the passive voice, avoidance of emotion-laden terms (using
"National Socialist Germany" instead of "Nazi
Germany"), evocation of "fairness" to present
the Nazi side of the story, and rejection of the testimonies
of first-hand witnesses as "biased."
- Passauer, Paul, Schach den Geschichtsklitterern!
Anmerkungen zur Strafbarkeit der "Auschwitz-Luege",
Tribüne, 95 (1985) p. 6-8.
- Approves the initiative
taken by some West German federal states to pass a law which
will enable the courts to punish Holocaust denial.
- Picciotto Fargion,
Liliana, Memoria
della Shoa -- Condizionamenti, revisioni, negazioni. La Rassegna
Mensile di Israel, 61, 3, [Sept-Dec 1994] (Dec 1995) p. 9-29.
- Describes the postwar
process of uncovering the truth about the fate of the Jews and
of consolidation of the memory of the Holocaust. For many years,
only the Germans were held responsible, while the collaboration
of others, including the Italians, was downplayed. Discusses
Holocaust denial, and the revisionist historiography which refutes
authentic documents and testimonies, manipulates statistics of
the numbers of victims, and prints accusations of a Jewish conspiracy.
Refers specifically to such as Giorgio Pisano (Mussolini e
gli ebrei,1967), Paul Rassinier, Henry Elmer Barnes, and
Robert Faurisson.
- Price, Vincent; Tewksbury,
David; Huang, Li-Ning,
Third-Person Effects on Publication of a Holocaust-Denial Advertisement,
Journal of Communication, 48, 2 (Spring 1998) p. 3-26.
- The third-person effect
hypothesis predicts that people overestimate the impact of media
messages on others. Strong partisans , those who have a stake
in the matter, are especially prone to perceive large media effects.
Third-person effects may be magnified when the source of the
message is biased against its subject. People seize upon the
fact that the source is biased and discount the message, but
view others as less capable of seeing through the biased intent
and especially prone to persuasion. Reports the results of a
study carried out in 1995-96. Students at the University of Michigan
were presented with a full-page Holocaust denial ad which was
placed by the Committee for Open Debate on the Holocaust and
printed in the University of Michigan Daily in 1991. The
students were asked about the ad's probable impact and its suitability
for publication. Subjects' appraisals of influence on themselves
were reasonably accurate, whereas they tended to overestimate
the impact on others. Jewish students exhibited larger third-person
effects than others. Students who found the ad more persuasive
were more likely to support publication.
- Rabinbach, Anson, Memories of Assassins, Assassins
of Memory -- Recent French Struggles with the Past, Dissent,
41, 2 (Spring 1994), p. 253-260.
- States that for many years
the French hid their trauma of the occupation, as well as tensions
amounting to a "civil war" between memory of the resistance
and memory of the Vichy-Berlin collaboration, behind the myth
of national resistance to the Nazis. Discusses the collapse of
the Gaullist myth of national resistance, quoting Henry Rousso's
The Vichy Syndrome (1991), and recalling the pardons given
René Bousquet (1949) and Paul Touvier (1972), high Vichy
officials. Also discusses the issue of Holocaust denial in France
(by Robert Faurisson and others), as well as the intent at Klaus
Barbie's trial to relativize the Nazi crimes. Analyzes the efforts
of Pierre Vidal-Naquet, Alain Finkielkraut, and Deborah Lipstadt
to combat historical revisionism and make sure that crimes against
humanity will always be punishable.
- Redeker, Robert, La toile d'araignée du
révisionnisme, Les Temps Modernes, 589 (Aug-Sept
1996), p. 1-6.
- Reflects on the present
situation in the French media, where revisionism and negation
of the Holocaust have become legitimate and are discussed seriously
in the press and on television. Underlines the danger of such
a situation for the memory of the Holocaust.
Ja, sicher, er spinnt.
- The Reference Librarian, p. 61-62 (1998). Also in hard-cover
under The Holocaust Memories, Research, Reference, eds.
Robert Hauptman, Susan Hubbs Motin (Binghamton, NY Haworth Press,
1998).
- Includes two articles
on Holocaust denial Stauffer, Suzanne M. Selected Issues in Holocaust
Denial Literature and Reference Work [On the problem of providing
access in libraries to Holocaust denial] p. 189-193; Landesman,
Betty, Holocaust Denial and the Internet, p. 287-299.
- Remembering for the
Future, Working Papers and Addenda, Vol. I-III. Oxford Pergamon, 1989. xxv, 3202
pp. L'Hénaurme Konférence qui devait nous atomiser...
Apparemment nous y avons survécu.
- Rubinstein, Hilary
L., Early Manifestations
of Holocaust Denial in Australia, Australian Jewish Historical
Society Journal, 14, 1 (Nov. 1997) 93-109.
- Contrary to the widespread
opinion that Holocaust denial began in Australia in 1979 with
John Bennett's memorandum in the National Times, manifestatios
of this phenomenon can be traced back to the 1950s-60s. Two outstanding
Australian postwar antisemites, Eric Butler and Father Patrick
Gearon, were Holocaust deniers as well. Holocaust denial became
a component in the League of Rights' antisemitism by the 1950s,
and its member De Wykeham de Louth produced revisionist flyers
and pamphlets from 1953 on. Now the League is the main disseminator
of Holocaust denial. Some student groups, the immigrant rightist
organization Hungarista, as well as Nazi and pro-Nazi groups
in Australia (with writers such as H.F. Brus, Edward Cawthron,
and William A. Carter) were conspicuous in this field long before
1979.
- Sarfati, Georges Elia, Antisémitisme et falsification
de l'histoire. Analyse d'un tract "révisionniste",
Cahiers Bernard Lazare, No 119-120, (1987), p. 131-146.
- A textual analysis of
a revisionist handbill distributed during the Barbie trial and
banned by the French courts. It was supposedly put out by a collective
of high school students (Collectif Lycéens Lyon-Nancy-Strasbourg).
Its sub-s read: No Extermination; The Final Solution Meant
Expulsion from Europe; Six Million Were Not Assassinated but
Hundreds of Thousands Died; Zyklon Gas Was a Pesticide. The
handbill was meant to give the impression that it was the expression
of French youth who feel they are indoctrinated by the media.
While rejecting Nazism, violence, and anti-Jewish prejudice,
they claim that the Germans were not criminals and denounce "Jewish
propaganda" and the "Jewish-Zionist conspiracy"
using traditional antisemitic themes. Analyzes the revisionist
thesis and its ideological sources , Nazi and right-wing traditional
antisemitism, and left-wing antisemitism disguised as anti-Zionism.
- Schwarz, Johann, Die juristische Diskussion um
die Strafbarkeit der Leugnung von Auschwitz in der Bundesrepublik,
Deutschland, Kirche und Israel, 11, 2 (1996) S. 99-105.
- Traces the debate among
German jurists on the legitimacy of the law, passed in 1994 in
reaction to the Supreme Court's acquittal of Günter Deckert,
a right-wing radical accused of denying the Holocaust, making
Holocaust denial a punishable crime. Many jurists hold that Holocaust
denial in itself, if it is not linked to an attack on the Jewish
population, falls under the protection of the constitutional
right to freedom of expression. Public opinion, on the other
hand, was outraged by the Supreme Court's decision, and this
outrage caused the Bundestag to pass the new law.
- Shapiro, Shelly, ed. Truth Prevails Demolishing
Holocaust Denial, the End of "The Leuchter Report."
New York Beate Klarsfeld Foundation; Latham, NY Holocaust Survivors
& Friends in Pursuit of Justice, 1990. xi, 135 pp.
- A collection of articles
opposing the attempt to present a scientific basis for the denial
of the existence of the gas chambers by the self-proclaimed "expert"
on execution technology Fred A. Leuchter, Jr., who has become
a spokesman for the neo-Nazi campaign to deny the Holocaust.
"The Leuchter Report" was commissioned and financed
by Ernst Zundel for use in his trial in 1988. Contents Preface
(1-9); Shapiro, Shelly, An Investigation (10-28); Pressac,
Jean-Claude, The Deficiencies and Inconsistencies of "The
Leuchter Report" (31-60); Pressac, Jean-Claude, Additional
Notes Leuchter's Videotape A Witness to Fraud (61-73); Goodman,
Arthur Leuchter Exposed and Discredited by the Court (75-84);
Rubenstein, Philip , "The Leuchter Report" in the
United Kingdom (85-93); Silets, H.L., Facts Written in
Blood. The Zyklon B Trial of Bruno Tesch [By a British military
court, Hamburg, 1946.] (95-104); Allen, Charles R., Jr., The
Role of the Media in the Leuchter Matter, Hyping a Holocaust
Denier "The Atlantic" and ABC's "Prime Time Live"
vs. Responsible Journalism (105-126).
Le grand classique, payé par
les Klarsfeld. Le Rapport Leuchter
n'est pas mort et il a même fait une réapparition
brillante dans un film, Mr.Death, qui a été
projeté à Paris et qui a consterné nos adversaires.
Ils ont mis longtemps à s'en remettre
§== Un héritage
doux-amer... Bittersweet
Legacy. Creative Responses to the Holocaust,
edited by Cynthia Moskowitz Brody. Studies in the Shoah. Volume
XXIV Lanham: University Press of America, 2001. xxiv + 247 pp.
Biographical notes. ISBN 0-7618-1976-2.
Reviewed by Gillian McCann, Ph.D. Candidate,
Religious Studies, University of Toronto:
Art as a Healing Medium: Creative Responses
to the Holocaust
"Bittersweet Legacy"
is an ambitious anthology of art, poetry and fiction on the subject
of the Holocaust and its aftermath. It is part of the Studies
in the Shoah series, and according to its editor, Cynthia Moskowitz
Brody, was an "attempt at understanding a reality that was
unfathomable". Etc. Voir le compte-rendu complet à:
<http://www.interlog.com/~mighty/reviews/review26.htm>
§== Voyage dans
le temps. The
Internet Archive, working with Alexa Internet, has created the
Wayback Machine. The Wayback Machine makes it possible
to surf pages stored in the Internet Archive's web archive.
C'est une entreprise absolument folle
qui consiste à essayer d'archiver tout Internet. Voir Le
Monde du 6 avril 2002, p. 28, "Internet cherche à
se préserver de l'amnésie".
<http://www.archive.org/>
Nous sommes archivés à partir
de 1998. Les versions enregistrées ne semblent pas complètes,
mais enfin, les VRAIS amateurs pourront désormais avoir
des images de l'aaargh venues du passés, et que nous ne
possèdons même plus... puisque nous procédons
par accrétion, ce qui est la recette de la croissance.
Voir, par exemple, la liste des sites
contenant du matériel lié aux événement
du 11 septembre:
<http://web.archive.org/collections/sep11/full_list.html>
Il y a là déjà de
quoi alimenter quelques travaux universitaires...
§== Précisions
de première importance pour la vérité historique.
- Les révisionnistes
appellent généralement Théodore N. Kaufman
"Nathan Kaufmann. C'est un faux (!) Le nom complet
de Kauffman (avec un seul n) est Théodore Newman Kaufman.
Wolfgang Benz écrit que l'initial du deuxième nopm
de Kaufman a été utilisée une fois seulement
dans le magazin américain Time et elle veut dire
Newman.
- Kaufman, juif new-yorkais,
a écrit L'Allemagne doit périr. Ce livre,
entre autres, envisage la stérilisation de tous les Allemands.
Vers 1941, la presse nazie tomba sur le livre de Kaufman qu'elle
utilisa à fins de propagande. Qu'on le considère
comme un illuminé ou comme un idéliste (!), le
résultat politique de l'entreprise de Kaufman, qui agissait
isolément [Note
de l'AAARGH: attention, les mecs, faudrait pas croire qu'il y
ait eu une conspiration contre l'Allemagne; oubliez M. Morgenthau,
pour ceux qui connaissent ce ministre de Roosevelt attaché
corps et âme à la destruction complète de
l'Allemagne: lui aussi, il agissait seul. Lisez
tout cela sur notre site.]
fut de donner des armes à la propagande nazie.
- [Theodore N. Kaufman
is usually called "Nathan Kaufmann" by Holocaust deniers.
This is a forgery. Kaufman's (he has only one "n")
second name is not Nathan. Wolfgang Benz wrote: The initial of
Kaufman's middle name was used only once (in Time magazine)
and it stands for Newman.
- Kaufman, a Jewish New
Yorker, wrote Germany Must Perish. Among other things
the book discusses sterilization of all Germans.
- In mid-1941, the Nazi
press became aware of Kaufman's publication -- and used it for
propaganda. Whether one regards him as a nut or an idealist,
the political effect of Kaufman, who acted alone, was actually
that he gave the Nnazi propagandists usable ammunition.
- D'après Benz,
Rechtsextremismus in Deutschland, S. 197.]
§== Mauvaises
lectures.
- «Les soldats israéliens
qui ont investi la demeure d'Arafat à Bethléhem
ont pu avoir une idée des goûts littéraires
de ce dernier. En effet, lors des perquisitions qu'ils ont effectuées,
ils ont découvert un livre intitulé : «Le
Sionazisme -- il faut le combattre avant qu'il ne vous anéantisse».
Le journaliste Haggai Huberman, correspondant d'Arutz 7 en hébreu,
a précisé que l'ouvrage comprenait cinq cents pages
ne contenant que des termes haineux à l'égard de
l'Etat d'Israël, du sionisme et du peuple juif. Imprimé
à Bethléhem, il est dédié aux «victimes
palestiniennes mortes dans la lutte contre Israël».
Qui ne souhaiterait lire ce livre dont
le titre sonne si juste?
§== Peinture grecque.
"Un incident
antisémite a été signalé dans la ville
de Salonique, ou de la peinture rouge a été versée
sur un monument érigé en mémoire des victimes
de la Shoah de cette ville."
Quel monument n'attire pas les peintres amateurs ?
§== Zenzur toujours.
- Depuis le 12 avril 2002,
le site <http://www.nationale-anarchie.de> est fermé par le provider
Strato AG. Aujourd'hui il m'a informé qu'il a dénoncé
sans préavis le contrat avec moi. Justification: contenus
illégal, extrémistes, érotiques etc.(?!),
nom de domaine illégal (!?) et d'autres bêtises.
Je vais réagir juridiquement.
- Le site <http://www.chez.com/nationalanarchisten> n'est pas encore concerné.
- Toutes les adresses de
<http://www.nationale-anarchie.de> sont aussi coupées.
Contactez-moi s.v.p. seulement à mon adresse <[email protected]>
- peter töpfer
§== Thèse
à l'aise.
- From <[email protected]>.
- To : <[email protected]>
- Mon, 22 Apr 2002 12:21:30
+0200
- Recevez mes compliments
les plus sincères pour le site que j'utilise pour m'aider
dans mon dossier de bac. MERCI
- [i miei piu' sentiti
complimenti per il sito che sto utilizzando come aiuto per la
mia tesi di la maturità.GRAZIE. GIULIA RIGHI]
++++++++++++++++++++++++++++++
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actualité est archivée.
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ARTICLE 19 <Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression,
ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière, les informations
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générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
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la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
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