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Conseils
de révision
Actualités
de septembre 2001
En ce premier
anniversaire de l'intifada al-Aqsa, nous saluons l'héroïsme
sans faille de nos amis Palestiniens et nous les remercions, au
nom de l'humanité, de résister, résister,
résister.
I was driving
home when it suddenly hit me. The Old and New Testaments had
just collided. The rabbi's dad had taught him about an eye for
an eye - or
20 homes for a stone, in this case - whereas my dad had taught
me about
turning the other cheek. Judaism and Christianity had collided.
So was it
any surprise that Judaism and Islam were colliding?
R. Fisk, The Independent,
29 août 2001
«Whoever
crosses the borders, and speaks for equality of a Jew and Gentile
in the Holy Land, finds himself in the wilderness. His voice will
be silenced, maybe for good.»
Israel Shamir, journaliste
israélien
«But
the implication is clear, and I don't hesitate to say it: this
[Binjamin Wilkomirski] affair is a clear sign that something has
gone awry in the way we are remembering the Holocaust and dealing
with its aftermath.»
Calev Ben-David, The Jerusalem
Post, August 1, 2001
«Nor
are our own people immune to the rot of revisionism. The most
elemental events of Jewish history have been denied by even by
some Jewish religious leaders, several of whom have famously gone
on record rejecting the historicity of the Exodus, the revelation
at Sinai and the conquest of the Land of Israel at the time of
Joshua.»
Rabbin Avi Shafran, Jewish
World Review, 27 juillet 2001,
<http://www.jewishworldreview.com/avi/shafran.html>
DUR
BAN
Depuis plusieurs mois, nous suivons avec
attention les préparatifs de la conférence sur le
racisme, organisée par le Haut commissariat des nations
unies aux droits de l'homme: les pays du tiers monde s'y opposent
âprement aux nantis et veulent à tout prix débattre,
lors de la conférence, de deux tabous: faire reconnaître
(comme l'ONU l'a affirmé pendant vingt ans) que le sionisme
est une forme de racisme et faire admettre par les puissnces européennes
ou issues de l'Europe qu'elles ont ignoblement exploité
et ruiné le tiers monde et qu'elles doivent maintenant
réparer, comme
les Israélo-Américains obligent l'Europe à
payer pour la persécution des juifs. Fous de rage,
Israël et les Etats-Unis se répandent en imprécations
délirantes pour faire taire les rebelles, qui ne veulent
rien entendre. Le mois dernier, nous en étions à
l'ouverture d'une conférence préparatoire inopinée,
accompagnée d'une activité diplomatique débridée
des Américains, qui nous faisait bien rigoler étant
donné leurs brillants succès dans ce domaine. Et
la réunion de la dernière chance s'est close sur
un échec israélo-américain complet: le Tiers
Monde maintient ses deux exigences.
Puis volte-face apparente: un porte-parole
du gouvernement sud-africain, pays hôte de la conférence,
déclare que finalement, l'expression "le sionisme
est un racisme" a été supprimée (Haaretz
, 14 août 2001).
Et voilà, à l'heure où
nous finissons ces actualités, la conférence est
ouverte et c'est la catastrophe pour les Israélo-Américains
et leurs affidés canadiens (des gratinés, ceux-là):
les pro-palestiniens sont déchaînés à
Durban, ils distribuent des maillots où les svastikas recouvrent
par transparence les étoiles de David, ils multiplient
les déclarations impitoyables. Résultat, les délégations
d'ONG juives mettent les voiles, complètement affolées
de ne pas être les seules armées comme à leur
habitude, entraînant dans leur sillage les malheureux Américains
et Canadiens qui n'ont pas encore appris à désobéir
à leurs maîtres juifs. Very funny. Nous avons l'allocution de Hanan Ashraoui,
porte-parole de l'autorité palestinienne (nous vous
conseillons la lecture de ce beau texte très complet, exposé
parfait du rapport entre sionisme et racisme et de la situation
de la Palestine depuis cinquante ans; texte français et
texte anglais) et un article du Monde du 31 août 2001. Arafat est arrivé, très à
l'aise. Kofi Annan, dans son discours d'ouverture, a déclaré
au monde qu'il n'était pas question d'oublier que les juifs
avaient beaucoup souffert mais que ce n'était pas une raison
pour que les Paloestiniens subissent continuellement l'horreur
et la désolation.
C'est un triomphe: aucun pays riche n'est
représenté, tous les pays pauvres, ex-colonies ou
colonies actuelles, sont là: on sait maintenant qui veut
se battre contre le racisme et la discrimination...
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
Une nouvelle affaire
de négationnisme secoue l'université Lyon-III
Un mandat, non
payé, a été émis au profit d'une association
suspecte
- Le président
de l'université Jean-Moulin (Lyon-III) a été
entendu, vendredi 13 juillet, par la commission enseignement
supérieur du conseil régional de Rhône-Alpes.
Il s'est expliqué sur un mandat, non payé, émis
par cet établissement au profit d'une association accusée
de propager des idées négationnistes.
- LYON de notre correspondante
- Gilles Guyot, président
de l'université Jean-Moulin (Lyon-III), a été
auditionné, vendredi 13 juillet, par la commission enseignement
supérieur-recherche du conseil régional de Rhône-Alpes.
Il devait s'expliquer sur les irrégularités de
gestion relevées par la chambre régionale des comptes,
qui soulèvent une nouvelle fois la question de l'infiltration
des thèses négationnistes et de l'extrême
droite dans cet établissement.
- Les conseillers régionaux
souhaitaient entendre M. Guyot sur les observations du commissaire
du gouvernement près de la chambre régionale des
comptes, transmises le 5 avril au parquet de Lyon.
- Selon ce document, les
"services de la présidence de l'université
ont émis, le 11 décembre 2000, un mandat d'un montant
de 29.733,11 francs, auquel était jointe une facture d'un
imprimeur portant la seule mention "impression et façonnage
d'un ouvrage de 228 pages en 250 exemplaires"" au profit
de la Société d'études indo-européennes.
- Cette association indépendante
de l'université, dirigée par Jean-Paul Allard,
un enseignant germaniste, a été créée
en 1999 par les responsables de l'Institut d'études indo-européennes,
(IEIE), un pseudo-centre de recherche qui développait
des thèses négationnistes [LESQUELLES? LESQUELLES?
ON VOUDRAIT SAVOIR...] et qui s'était auto-dissous
en 1998 à la suite d'une enquête diligentée
par le ministère de l'éducation nationale.
- Le comptable de l'université
estimant la mention trop vague avait refusé de payer cette
dépense. Le mandat lui avait alors été présenté
une seconde fois, appuyé d'un certificat administratif
rédigé par le secrétaire général
de l'université, par délégation du président
précisant le motif de la dépense: "Impression
et façonnage d'ouvrages destinés à être
remis en cadeau aux personnalités et partenaires en visite
à l'université." L'agent comptable avait alors
demandé une photocopie de la couverture de l'ouvrage et
découvert qu'il s'agissait de la Revue d'études
indo-européennes, éditée pour le compte
de la Société internationale des études
indo-européennes.
- Estimant que l'université
n'avait pas à régler une dépense pour le
compte d'une société privée, le comptable
avait refusé de payer. Dans ses conclusions, la chambre
régionale des comptes estime que, "si la vigilance
du comptable a permis d'éviter un paiement indu, il y
a bien eu volonté délibérée de faire
régler cette dépense par l'université en
lieu et place de la Société internationale des
études indo-européennes". Interpellé
par un collectif d'étudiants, le président de l'université
avait expliqué que son secrétaire général
avait commis une maladresse en voulant se débarrasser
définitivement du problème de l'IEIE. Il avait
avancé que l'université Jean-Moulin disposait d'un
reliquat de 60.000 francs provenant des bénéfices
des ventes de la Revue d'études indo-européennes
et que le secrétaire général avait voulu
payer la dette de 30.000 francs due par l'IEIE à un imprimeur.
- Cette explication n'a
convaincu ni les associations d'étudiants ni les universitaires.
Le 5 juillet, les établissements membres du pôle
universitaire lyonnais et de la Conférence universitaire
Rhône-Alpes (CURA), dans une déclaration solennelle,
avaient rappelé que "l'exigence déontologique
et éthique doit être scrupuleusement respectée
par tous les membres de la communauté universitaire".
[on aimerait bien voir ça] Dans un entretien donné
au Progrès de Lyon du 11 juillet, Anne-Marie Comparini,
présidente (UDF)
du conseil régional, explique qu'elle a demandé
à ses services de vérifier que les investissements
de son assemblée ont "bien porté sur des programmes
concernant les étudiants". Roger Fougères,
président de la commission enseignement supérieur-recherche
de la région, estime, quant à lui, dans Lyon
Capitale paru le 11 juillet, qu'il est temps de "vider
l'abcès".
- Sophie Landrin
- Le Monde, 14.07.01 | 16h42
- <http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226--207872-,00.html>
HORREURS BORÉALES
- Ledande fransk tidning
bekräftar gaskammar bedrägeriet i Auschwitz
- (bref extrait)
- En seger för revisionismen
- Den här artiken
i en ledande fransk tidning, är en stor seger för förintelserevisionismen.
På en avgörande punkt, så
- medger L'Express att
revisionister haft rätt hela tiden. En avgörande punkt
som för övrigt flera revisionister blivit
- bötfällda
för. Dr. Robert Faurisson, en av Europas ledande revisionister,
dömdes till dryga böter för att han upprepat
- detta faktum vid flera
tillfällen under en rättegång i Frankrike. (kommer
den franska regringen att åtala L'Express och
- journalisten Conan för
deras revisionistiska åsikter?)
- I maj 1992, ålade
en tysk domstol David Irving böter på 10,000 D-mark
för att han offentligt sagt vad L'Express nu
- öppet skriver.
(För mer info se "Irving Fined $6,000 in German 'Gas
Chamber' Trial," IHR Nyhetsbrev, Juli-Aug. 1992,
- sidorna. 3-4.) Rätten
dömde den brittiska historikern på grund av att han,
på ett möte i München i april 1990, sa att
- konstruktionen i Auschwitz,
som under årtionden visats upp som gaskammare för
turister, var en fånig rekonstruktion,
- precis som den i Dachau.
Irving dömdes för att han hade besudlat de döda",
ett brott som i Tyskland som endast
- berör judiska offer.
Under rättegången vägrade domaren att överväga
något av bevisen som Irvings advokat lade
- fram. Detta inkluderade
även en önskan att låta Dr. Franciszek Piper,
verksam vid Auschwitz museet, att vittna i
- målet.
Voir le texte complet sur: <http://www.levandehistoria.com/new/auschwitz3.html>
LEURRES
Les idiots bénins du Réseau
Voltaire continuent d'enfoncer des portes ouvertes. Ils viennent
de découvrir que les Amères loques ont truffé
l'Europe, à partir de 1945, de réseaux de pouvoir
secrets, genre Gladio, et ils présentent leurs "trouvailles",
ces petits présomptueux, dans leur bulletin paroissial.
On notera ce petit paragraphe, dont ils ne tirent évidemment
aucune conséquence:
- «Retracer la formation
et l'histoire du plus secret des services secrets n'offre pas
seulement un intérêt rétrospectif pour la
face cachée de la politique occidentale depuis 1947. Ce
service, dont l'existence n'a été reconnue que
pour affirmer qu'il appartenait au passé, ne serait-il
pas toujours actif ? Alors qu'il était censé n'avoir
jamais existé, il a officiellement été dissous
trois fois : d'abord en 1952, puis en 1973, enfin en 1990. Et,
s'il est toujours actif, manipulant en sous-main les institutions
publiques, les démocraties occidentales ne sont-elles
que des leurres ?»
- Note d'information du Réseau Voltaire
numéro 229-230, 20/08/01
L'AFFICHE
QUI S'EN FICHE
Trois adresses signalées par Ingrid
Rimland :
<http://news.excite.com/photo/img/ap/germany/holocaust/memorial/20010717/ber
110?r=/photo/ap/010717/16/germany-holocaust-memorial>
<http://www.holocaust-denkmal-berlin.de/index.php>
<http://news.excite.com/news/ap/010717/16/germany-holocaust-memorial>
Vous verrez la photographie d'un idyllique
paysage allemand avec l'inscription: "Den Holocaust hat es
nie gegeben" (il n'y a jamais eu d'holocauste). A partir
de demain, 19 juillet 2001, cette photo a été exposée
au centre de Berlin sous la forme d'un poster géant. Des
cartes illustrées de cette même photo seront diffusées
en grand nombre. Il s'agit d'une "campagne provocatrice"
destinée à collecter des dons pour l'édification
du musée berlinois de l'Holocauste, qui ouvrira ses portes
le 27 avril 2004, le fameux Mahnmal, terme qu'on pourrait rendre
par "souvenoir". Il y est dit que bien des gens pensent
que l'"Holocauste" n'a jamais existé et que le
nombre de ces gens-là risque de s'accroître à
l'avenir...
Quelques détails:
-- il s'agit de la distribution gratuite
de 500.000 cartes postales;
-- cet effort publicitaire fait suite, dit-on,
à une augmentation importante de la criminalité
de l'extrême droite l'année dernière;
-- l'Etat allemand s'est engagé à
fournir les fonds nécessaires à la construction
de ce mémorial qui s'élèvent à 22
millions de dollars, mais les organisateurs tiennent à
convaincre chaque Allemand qu'il doit économiser sur les
saucisses pour participer avec son propre argent;
-- L'un des organisateurs va rencontrer
des membres de l'ambassade d'Israël à Berlin pour
mettre au point un moyen d'éviter que les touristes juifs
soient choqués par de telles affiches;
-- les noms des six millions de juifs tués
sous le régime "nazi" devraient être mentionnés
dans ce mémorial;
-- la construction du monument devrait commencer
cet été et la collecte des fonds se fera jusqu'à
l'achèvement des travaux qui devrait avoir lieu le 27 janvier
2004, jour du 59ème anniversaire de la libération
du camp d'Auschwitz.
- "Den Holocaust
hat es nicht gegeben"
- Seit Donnerstag, den
19.7.2001 wirbt der Förderkreis zur Errichtung eines Denkmals
für die ermordeten Juden Europas e.V. mit einem Plakat um
private Spenden für das Mahnmal. Das Plakat zeigt eine Berglandschaft
und trägt den in Anführungszeichen gesetzten Satz:
"Den Holocaust hat es nie gegeben"
- Das Thema ist mittleweile
in aller Munde und wird von fast allen Medien mit großer
Aufmerksamkeit bedacht.
- mehr über die Kampagne
und die entstandene Kontroverse unter:
- <http://www.shoa.de/news/010722.html>
- Shoa.de - Sondernewsletter
7.1. - Juli 2001
Signalons que
l'auteur de l'affiche, qui se fait appeler Lea Rosh ne s'appelle
pas du tout Lea et qu'elle se donne par ce moyen l'apparence d'une
identité juive dont elle est par ailleurs entièrement
dépourvue. Maintenant voyons les commentaire d'un Kommissar
offiziell de la Neo-Gestapo:
- Letter to the editor,
Frankfurter Allgemeine Zeitung, August 10, 2001, No. 184
Dangers emanating
from a billboard.
- A contribution to the
discussion about the public display of the phrase "the holocaust
never happened":
- Until now it has been
the political dimension of the discussion surrounding the billboard
campaign initiated by Lea Rosh that has been emphasized, for
example in the letter from Salomon Korn published in the August
2 edition of FAZ [Frankfurter Allgemeine Zeitung], to
which there is nothing more to add. From my perspective as a
prosecuting attorney, however, it seems imperative to address
some of the juridical aspects of the debate, in particular the
deterrent effect of criminal law. There is indeed a danger that
the billboard campaign currently being conducted throughout Germany
could damage one of the barriers against incitement [Volksverhetzung]
that the criminal justice authorities have carefully erected
over a period of years.
- According to paragraph
130, section 3 of the criminal code, any denial or trivialization
of the destruction [Vernichtung] of the Jews by the National
Socialist regime, or any corresponding actions which are in principle
capable of poisoning the political climate in Germany over a
sustained period of time/significantly [in this context nachhaltig
could mean either] is a criminal offense punishable -- due to
the perceived gravity of such acts -- by a sentence of up to
five years. Through their rigorous prosecution of such acts over
a period of years, prosecutors and courts in Germany have in
practice largely succeeded in preventing people from denying
or trivializing in public the historical fact [Vorgang] of the
destruction of the Jews. They have also succeeded in firmly anchoring
the criminal nature of such activities in the consciousness of
the broader public, and have built up corresponding barriers
which serve to inhibit potential culprits.
- t is true that a critical
and careful observer of the billboard "the Holocaust never
happened" will not fail to notice the motives underlying
the use of the passage and its intended aim. However, the danger
exists that the casual passer-by could misinterpret the statement
on the billboard. One could easily get the impression that the
so-called "Auschwitz-Lüge" [the Auschwitz Lie]
is once again being tolerated or acquiesced in. In this connection
one should not neglect to mention that radical right wingers,
potential radical right wingers, or those inclined to commit
antisemitic acts are predominantly juveniles, who are ignorant
of history and tend to think in crude, one-dimensional categories
[zu einer differenzierten Betrachtungsweise nicht in der Lage,
literally: largely incapable of perceiving subtle distinctions].
Consequently, such people will take the statement at its face
value. This group of people understands neither ironic style
nor the use of "scare quotes". There is a danger that
in future trials, certain defendants could even cite the billboard
passage in their defense. I find it depressing to think that
the successful efforts of the criminal justice authorities in
fighting antisemitism could suffer such a setback, and that,
in certain groups of the population, the inhibitions that currently
exist could disappear. Furthermore, against the backdrop of the
use of the "Holocaust" as a means of advertising, there
is a danger that the previous criticism of the legitimacy of
criminalizing the denial of the Holocaust itself could receive
a new lease on life. Those tending toward antisemitic and radical
right-wing politics could once again begin thinking of new ways
to initiate a discussion -- in a coded form -- about the extent
of the destruction of the Jews under the National Socialist regime
- Hildegard Becker-Toussaint,
Prosecuting Attorney's Office
- Superior Court, Frankfurt
am Main
- Traduit en anglais par
Richard Mitten, <[email protected]>
L'affiche a été retirée
vite fait.
BIG
MAC
L'affaire McDonald continue. Depuis son
témoignage au procès Irving en février 2000,
le harcèlement de Kevin McDonald n'a plus jamais cessé.
Quand ce ne sont pas les uns qui l'attaquent sur un point, ce
sont les autres qui l'attaquent sur un autre. C'est classique.
ils commencent à dire maintenant que son doctorat, on se
se demande comment il l'a obtenu. La victime garde un sang-froid
remarquable.
- This is my reply to
Tooby.
- <http://www.csulb.edu/~kmacd/tooby.html>
- Kevin MacDonald
- Editor, POPULATION AND
ENVIRONMENT
- Department of Psychology
- California State University-Long
Beach
- Long Beach, CA 90840-0901
- 562 985-8183; fax: 562
985-8004
- webpage: <http://www.csulb.edu/~kmacd/>
CLAC
L'appel de l'historien
révisionniste britannique David Irving rejeté
- Londres, 20 juil (AFP)
-- La Haute Cour de Londres a rejeté vendredi l'appel
de l'historien révisionniste britannique David Irving,
qui avait été débouté en première
instance de poursuites en diffamation engagées après
la publication d'un ouvrage le qualifiant de "négationniste".
- Irving, 63 ans, risque
maintenant de faire l'objet d'une procédure de mise en
faillite s'il ne paie pas dans les 21 jours une première
somme de 150.000 livres (240.000 euros) au titre des frais de
justice. Ces frais pourraient atteindre 2,4 millions de livres
(3,84 millions d'euros) au total.
- Au printemps dernier,
M. Irving avait engagé des poursuites contre l'historienne
américaine Deborah Lipstadt, qui l'avait accusé
de nier l'Holocauste dans un livre paru en 1994.
- Le 11 avril 2000, l'historien
britannique avait été débouté au
terme du premier procès du révisionnisme jamais
mené en Grande-Bretagne, où le négationnisme
ne constitue pas un délit.
- La Haute Cour de Londres
avait alors confirmé les accusations de Mme Lipstadt,
affirmant que le biographe de Josef Goebbels, chef de la propagande
nazie, était "négationniste", "antisémite"
et "raciste".
- David Irving, 63 ans,
avait fait appel, estimant que ce jugement était "déplacé
et injuste".
- M. Irving n'était
pas présent vendredi matin lors de l'annonce du rejet
de son appel. Selon son avocat, l'historien assurait à
ce moment la promotion de son nouveau livre sur l'ancien Premier
ministre britannique Winston Churchill.
- Les juges d'appel ont
à leur tour approuvé le précédent
jugement, selon lequel Irving "peut être décrit
comme un négationniste".
- Lors du premier procès,
les critiques avaient notamment porté sur son livre "La
guerre d'Hitler", paru en 1977 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
L'historien y affirmait que le dictateur nazi avait été
tenu dans l'ignorance du massacre de Juifs jusqu'en 1943.
NOTRE
ALLIÉ
Notre ami Alexander Cockburn se souvient,
lui aussi, d'Israël Shahak.
- July 13, 2001
- Remembering Israel Shahak
- Whenever people start
complaining about the scandalously biased press coverage of Israel's
conduct towards Palestinians, by way of cheering them up, I remind
them that 20 years ago the coverage was even worse.
- Back then, remember,
reviewers gave a respectful welcome to Joan Peters' book From
Times Immemorial, which purported to argue that Palestinians
had no claims on the land of Canaan, and that they had snuck
into Israel from Saudi Arabia in comparatively recent times.
The New York Times lavished praise on this nonsense which was
duly exposed as fraudulent from start to finish. Back then, newspapers
gave similarly polite coverage to prime minister Golda Meir's
pronouncement that there were no such people as Palestinians.
To write, as I often did, about Palestinians' just claims, as
represented by the PLO, was to invite torrents of abuse. In New
York particularly it was virtually impossible to have a rational
political discussion on the topic.
- If today the coverage
is fractionally more honest, credit should go in part to a quirky,
cantankerous professor of organic chemistry, born in a cultivated
Jewish family in Warsaw, who died last week in his apartment
in Jerusalem, his body worn out at the early age of 68, thanks
in no small measure to the two years he spent as a boy in the
German concentration camp at Bergen Belsen.
- Year after year those
on Shahak's mailing list would get, every few weeks, a package
containing six or so single-space typewritten foolscap pages
of his translations from the Hebrew-language press in Israel,
studded with his own acerbic and often eruditely amusing comments.
Each package would usually address a theme, such as housing demolitions
of Palestinians by the Israelis, or corruption in the IDF and
Mossad.
- To read them was not
only to learn facts entirely inaccessible in any English-language
publication, but also to realize that in Hebrew-language newspapers
such as Ha'aretz and Yediot Ahronot there were honorable reporters
and editors without any qualms about writing and publishing material
extraordinarily discreditable to Israel's "official truths,"
as diligently recycled by the western press corps in Jerusalem
and Tel Aviv. Of course, these journalists could have hired translators
or even learned Hebrew, but they didn't. They relied on the Jerusalem
Post which, precisely because it was accessible in English, was
wholly dedicated to "official truths."
- I first met Shahak in
1980 in New York. I'd been reading his communiqués and
conveying their import as best I could to an American audience,
and wasn't quite sure what sort of person this tireless translator
and erudite footnoter would turn out to be.
- He was on the short
side and looked older than the 47 years he carried at that time.
With accented English, he leapt from the travails of Palestinian
farmers to learned exposition of the famous affair of Sabbatai
Sevi, the mystical Messiah who transfixed seventeenth-century
Jewry. In our very first conversation he drew a line between
the credulity of Sevi's followers and the Gush Emunim or "block
of the faithful" who organized settlers on the West Bank.
- He was a singular man,
an original. His loathing of hypocrisy rendered social democracy
unappetizing to him. Politically he always seemed to me to be
a nineteenth-century liberal in the best sense of the term. He
was above all a rationalist, who had reviewed the evidence for
God's existence at the age of 13 and found it wanting. This was
a year after he had been freed from Bergen Belsen and was deciding
to migrate to the Palestine of the British Mandate. Just over
20 years later, after the Six Day war he took an unsparing look
at Israel's brutal treatment of Palestinians and decided that
Israel was not a democracy and that the system of racist oppression
bore many elements that were reminiscent of Nazism. "Nazi-like"
was a much used epithet in Shahak's notations, and it incensed
many. In 1968 he began, as he put it, "to act."
- Back at the start of
the 1980s the image of Israel as a rational exercise in social
democracy flourished mightily and thus it was all the more startling
to hear Shahak's expositions of the racist, mystical strains
in Israel's religio-political culture.
- "This mysticism,"
he told me, "is extremely dangerous. If you accept religiously
the validity of 16th and 17th century mysticism, then you have
the basis for their conclusions. It has parallels to Christian
fundamentalism. If you accept the idea that Jonathan Edwards
was right in the 17th century, many things that Jerry Falwell
says now follow. In normal Judaism the messiah will redeem Israel;
the Jewish people will conquer the land of Israel, build the
temple and that is all. There will be a Jewish state and the
world will go on as before. In Jewish mysticism the coming of
the messiah is a cosmic event. The messiah redeems the fall of
Adam and Eve. The world is full of the power of Satan -- I don't
have to give you the parallels -- and Satan prevents cosmic salvation.
It will be the messiah, with the help of mystic contemplation
of right-thinking Jews, who will redeem the whole world. No sacrifice
is too great to achieve this goal." He paused. "The
right-wing religious fanatics compose the most dangerous group,
socially and politically, that has existed in the entire history
of Israel."
- Looking back at my record
of that first session with Shahak, I see that our conversation
started with a typical Shahakian comparison: "It would be
a good thing, I think, for Americans to ask themselves once a
year whether the USA was a democracy before 1865; that is, before
the constitutional abolition of slavery. The situation of the
state of Israel and of the territories occupied by it is quite
analogous. Just as the situation of the occupied territories
resembles that of the pre-1865 South, so the situation inside
the state of Israel resembles that of many states of the USA
some 50 or 60 years ago when racism was popular, and when the
really influential Ku Klux Klan made and unmade politicians,
just as Gush Emunim now does in Israel."
- Shahak was full of unexpected
learning. He delighted in ironies. Though they had virtually
no imperial tradition, the Danes, he told me, had imposed in
their tiny colony of St. Croix one of the most ferocious labor
codes in history. A moment later he was discoursing on a strange
international tribunal of judges that toured through the Congo
in full ceremonial judicial regalia in the early twentieth century,
interviewing people about the horrors of their subjugation by
King Leopold. Then he embarked on a discourse on Jewish jokes,
a topic on which he claimed to be a great authority. We agreed
that I should come to Israel and he would show me around, outlining
his views on Jewish jokes as he did so. Alas, I never found time
to take him up on the offer.
- What effects did Shahak's
unsparing explications of the situation in Israel have on public
opinion? I would say, over the years, that he exercised great
influence, ripples from his bulletins and, later, from his books,
spreading slowly, often imperceptibly out through the pond. He
didn't always get things right. For years he prophesied a war
between Israel and Syria that never came. He could be volcanic
in his disputes. He was a great man, a great conscience, because
he understood not only the broad outlines and historical origins
of systems of oppression and racism, he understood the sting
of these oppressions and racisms in all their pettiest details,
like a military bureaucrat in the Territories bullying a Palestinian
tomato farmer because his permit for sale was torn.
- "Here is a practical
proposal to you," he said to me at the end of our first
meeting. "Discuss the basic facts of the oppression of the
Palestinians by Israel as much as you can, going right down to
the basics of everyday racism. Point out the obvious contradiction
between what the majority of American Jews demand for themselves
in the USA and what they defend in Israel. Do not be intimidated
in the struggle against racism and for human dignity, equality
and freedom by any demagoguery about peace and democracy, if
they are used in the cause of discrimination, and perhaps the
words of the prophet (Amos, 5.15) will come true. 'Hate the evil
and love the good and establish judgment in the gate, it may
be that the Lord God of hosts will be gracious to the remnant
of Joseph.'"
- Alexander Cockburn
- <http://www.antiwar.com/cockburn/c071301.html>
Ci-dessous, un autre article à la
mémoire de Shahak par un autre "grand" éditorialiste
de la presse que l'on pourrait vaguement dire de gauche aux Etats-Unis.
On notera que ces deux éditorialistes vedettes sont de
naissance et de culture britannique... Rappelons qu'ils sont l'un
comme l'autre totalement inconnus des ignares parisiniens du genre
Karmazyn qui veulent donner des leçons à tout le
monde.
Israel
Shahak, 1933-2001
- by Christopher
Hitchens
- In early June I sat
on a panel, in front of a large and mainly Arab audience, with
Thomas Friedman of the New York Times. Our hosts, the American-Arab
Anti-Discrimination Committee, had asked for a discussion of
contrasting images of the Israel-Palestine conflict. The general
tempo of the meeting was encouragingly nontribal; there were
many criticisms of Arab regimes and societies, and one of our
co-panelists, Raghida Dergham, had recently been indicted in
her absence by a Lebanese military prosecutor for the offense
of sharing a panel discussion with an Israeli. However, it's
safe to say that most of those attending were aching for a chance
to question Friedman in person. He was accused directly at one
point of writing in a lofty and condescending manner about the
Palestinian people. To this he replied hotly and eloquently,
saying that he had always believed that "the Jewish people
will never be at home in Palestine until the Palestinian people
are at home there."
- That was well said,
and I hadn't at the time read his then-most-recent column, so
I didn't think to reply. But in that article he wrote that Chairman
Arafat, by his endless double-dealing, had emptied the well of
international sympathy for his cause. This is a very Times-ish
rhetoric, of course. You have to think about it for a second.
It suggests that rights, for Palestinians, are not something
innate or inalienable. They are, instead, a reward for good behavior,
or for getting a good press. It's hard to get more patronizing
than that. During the first intifada, in the late 1980s, the
Palestinians denied themselves the recourse to arms, mounted
a civil resistance, produced voices like Hanan Ashrawi and greatly
stirred world opinion. For this they were offered some noncontiguous
enclaves within an Israeli-controlled and Israeli-settled condominium.
Better than nothing, you might say. But it's the very deal the
Israeli settlers reject in their own case, and they do not even
live in Israel "proper." (They just have the support
of the armed forces of Israel "proper.") So now things
are not so nice and many Palestinians have turned violent and
even--whatever next?--religious and fanatical. Naughty, naughty.
No self-determination for you. And this from those who achieved
statehood not by making nice but as a consequence of some very
ruthless behavior indeed.
- I am writing these lines
in memoriam for my dear friend and comrade Dr. Israel Shahak,
who died on July 2. His home on Bartenura Street in Jerusalem
was a library of information about the human rights of the oppressed.
The families of prisoners, the staff of closed and censored publications,
the victims of eviction and confiscation--none were ever turned
away. I have met influential "civil society" Palestinians
alive today who were protected as students when Israel was a
professor of chemistry at the Hebrew University; from him they
learned never to generalize about Jews. And they respected him
not just for his consistent stand against discrimination but
also because--he never condescended to them. He detested nationalism
and religion and made no secret of his contempt for the grasping
Arafat entourage.
- But, as he once put
it to me, "I will now only meet with Palestinian spokesmen
when we are out of the country. I have some severe criticisms
to present to them. But I cannot do this while they are living
under occupation and I can 'visit' them as a privileged citizen."
This apparently small point of ethical etiquette contains almost
the whole dimension of what is missing from our present discourse:
the element of elementary dignity and genuine mutual recognition.
- Shahak's childhood was
spent in Nazified Poland, the Warsaw Ghetto and Bergen-Belsen
concentration camp; at the end of the war he was the only male
left in his family. He reached Palestine before statehood, in
1945. In 1956 he heard David Ben-Gurion make a demagogic speech
about the Anglo-French-Israeli attack on Egypt, referring to
this dirty war as a campaign for "the kingdom of David and
Solomon." That instilled in him the germinal feelings of
opposition. By the end of his life, he had produced a scholarly
body of work that showed the indissoluble connection between
messianic delusions and racial and political ones. He had also,
during his chairmanship of the Israeli League for Human and Civil
Rights, set a personal example that would be very difficult to
emulate.
- He had no heroes and
no dogmas and no party allegiances. If he admitted to any intellectual
model, it would have been Spinoza. For Shahak, the liberation
of the Jewish people was an aspect of the Enlightenment, and
involved their own self-emancipation from ghetto life and from
clerical control, no less than from ancient "Gentile"
prejudice. It therefore naturally ensued that Jews should never
traffic in superstitions or racial myths; they stood to lose
the most from the toleration of such rubbish. And it went almost
without saying that there could be no defensible Jewish excuse
for denying the human rights of others. He was a brilliant and
devoted student of the archeology of Jerusalem and Palestine:
I would give anything for a videotape of the conducted tours
of the city that he gave me, and of the confrontation in which
he vanquished one of the propagandist guides on the heights of
Masada. For him, the built and the written record made it plain
that Palestine had never been the exclusive possession of any
one people, let alone any one "faith."
- Only the other day,
I read some sanguinary proclamation from the rabbinical commander
of the Shas party, Ovadia Yosef, himself much sought after by
both Ehud Barak and Ariel Sharon. It was a vulgar demand for
the holy extermination of non-Jews; the vilest effusions of Hamas
and Islamic Jihad would have been ard-pressed to match it. The
man wants a dictatorial theocracy for Jews and helotry or expulsion
for the Palestinians, and he sees (as Shahak did in reverse)
the connection. This is not a detail; Yosef's government receives
an enormous US subsidy, and his intended victims live (and die,
every day) under a Pax Americana. Men like Shahak, who force
us to face these reponsibilities, are naturally rare. He was
never interviewed by the New York Times, and its obituary
pages have let pass the death of a great and serious man.
- The Nation
- http://www.thenation.com/doc.mhtml?i=20010723&s=hitchens
LA
BELETTE RETOURNE SA VESTE
Voici ce que déclarait Wiesel en
1994 sans savoir que son opinion serait sans lendemain:
- Il faut combattre inlassablement
le fanatisme parce qu'il engendre une haine dégradante,
inhumaine et contagieuse. Rien de bon, rien de créatif,
rien d'utile ne peut naître de la haine. C'est pourquoi
nous devons nous en tenir éloignés, la renvoyer,
la désarmer, la vaincre avant qu'on ait vu ne serait-ce
que l'ombre de son ombre. Comment pouvons-nous y parvenir? En
célébrant, chérissant, défendant
la liberté d'autrui. Notre avenir moral, culturel et éthique
est en jeu.
- Reader's Digest | novembre 1994 p. 107
- [Elie Wiesel:
- Fanaticism must be constantly
fought, because it leads to degrading,
dehumaniziing and contagious hatred. Nothing good, nothing creative,
nothing worthy can be born of hatred. Hatred begets hatred. That
is why we
must keep
it from our doors, send it away, repel it, disarm it -- vanquish
it before
we even see the shadow of its shadow.
- How can we do this?
By celebrating, cherishing, defending the liberty of
others. At stake is our cultural, ethical and moral future.]
Las! On se souvient qu'en avril 2001,
il déclarait:
- "Tout juif, quelque
part en lui, devrait réserver un e zone pour la haine
(une haine vigoureuse, virile) pour ce que l'Allemand incarne
et pour ce qui existe toujours chez l'Allemand. Ce serait trahir
les morts que d'en agir autrement.
- "Every Jew, somewhere
in his being, should set apart a zone of hate -- healthy, virile
hate -- for what the German personifies and for what persists
in the German. To do otherwise would be a betrayal of the dead."
Commentary
-
Pour les chrétiens, l'avenir "moral,
culturel et éthique" est le même depuis deux
mille ans: "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai
aimés." Il n'y a pas d'Allemand qui fasse exception,
de juif qui ait des droits spéciaux.
ATTAC
VEUT DU FLIC
Discours du gauchisme ambiant:
- La secte des casseurs.
Pour les multiples organisations composant la galaxie mondialiste,
l'éradication de la violence et des groupuscules les plus
radicaux s'annonce difficile. Tout dialogue est impossible: «
Ils forment une véritable secte, sans interlocuteur valable,
sans objectif politique, et ils cultivent la violence pour la
violence», explique, très remonté, Bernard
Cassen, le président d'Attac France. De plus, les jeunes
anarchistes du Black Block sont passés maîtres dans
l'art d'infiltrer les manifestations. [...] « Un effort
de vigilance s'impose : il nous faut clairement un service d'ordre
plus efficace », admet Christophe Aguitton, chez Attac.
Mais nous ne pouvons rien faire sans le concours des forces de
l'ordre.»
Nous retrouvons ensuite les ex-Luther Blissett,
d'heureuse mémoire:
Le « magical
mystery Tour » des faux Black Block à Gènes
par Wu Ming
- Nous ne devons pas criminaliser
les BB ou accuser les anars pour les évènements
de Gènes qui correspondent peu à leurs tactiques;
il est encore plus évident que les pillards les plus archarnés
étaient des flics déguisés.
- J'étais à
Gènes et j'en reviens crevé, énervé,
déçu, fiévreux avec les ligaments de mes
genoux détruits et complètement aphone, et je dis:
ne tapez pas sur les anars, ne criminalisez pas le Black Block.
- C'est notre devoir de
faire la distinction entre le BB et ce qui est arrivé
à Gènes. C'est notre devoir de ne pas accuser ceux
qui ont fait de l'action directe à Gènes d'être
des flics déguisés. Les pogroms et les théories
du complot ne font pas partie de notre culture.
- Vendredi dernier, il
y avait des anars allemands du Schwartze Block. Ils ont frappé
des cibles précises comme des banques ou des bureaux officiels.
Ils n'avaient pas l'intention d'attaquer d'autres manifestants.
Samedi, un journaliste hollandais du Vrij Neederland magazine
les a rencontrés alors qu'ils étaient en train
de plier bagage et peut-être de rentrer enAllemagne. Ils
ont dit qu'ils étaient dégoutés de ce que
les « hommes en noir » avaient fait. En fait, ce
qui s'est passé samedi a peu à voir avec les méthodes
du BB : les BB ont une méthode. On peut la désapprouver
mais ils en ont une, et ils savent mener des actions de leur
côté sans géner d'autres types d'interventions.
Au contraire, à Gènes, les carabiniers ont escorté
les pillards tout le long de la journée, sans les charger,
non parce qu'ils étaient rapides ou mobiles, comme quelqu'un
l'a dit. Non, ils ont eu tout le temps d'attaquer les banques,
les saccager et les brûler, une opération qui nécessite
plus d'un quart d'heure. Pendant ce temps, les flics glandaient
dans la rue, les attendant. Quand les pillards sortirent, le
magical mystery Tour commença. Les flics accompagnèrent
tranquillement les pillards aux endroits où les autres
manifestants (appartenants au GSF) se trouvaient, comme s'ils
promenaient leurs chiens. Il y a des centaines de témoignages.
Tout le long du chemin, les hommes en noir ont attaqué
des petits magasins, ont brûlé des voitures qui
n'appartenaient certainement pas à des millionnaires,
et détruits des petites stations service. Puis ils furent
« détachés » dans un square où
des centaines de membres du réseau Lilliput faisaient
un sit-in. Les flics les suivirent et frappèrent femmes
et enfants, boys scouts, manifestants pacifiques.
- Les flics et les pillards
partirent et rejoignirent le centre de convergence Place Kennedy.
Les flics donnèrent l'assaut à la place, après
la « joyeuse bande » se dirigea vers Brignole et
rentra dans le cortège des «désobéissants»,
qui étaient encore loin de la zone rouge. Les flics chargèrent
la manif. Pendant ce temps, les faux BB pénétrèrent
dans le cortège des Tute Bianche et assaillirent quelques
camarades. Un très gros camarade du squatt de Venise «Rivolta
» a été frappé par un mec très
calé en arts martiaux. Après ça, les flics
ont attaqué la manif durant sept heures, alors que les
gens tentaient de rentrer au stade Carlini. La dernière
attaque se produisit 600 mètres avant le camping. Les
hommes en noir avaient complètement disparu. Cela n'a
rien à voir avec la praxis des BB. En fait, beaucoup de
gens ont vu ces faux hommes en noir descendre des cars de flics,
les pillards discuter avec des officiers, les flics donner des
plans aux faux hommes en noir etc. La presse rapporte ces théories
et la télé nationale en montre des images choquantes.
Et cette brève vision de Quadruppani:
«Il était réjouissant de voir la délégation
de la LCR, de ces trotskistes français qui, en leur temps
ont tant cogné sur les autonomes, à la remorque
d'une manif issue de cette mouvance. Par la suite, ils eurent
d'ailleurs l'occasion de démontrer ce qu'ils savent le
mieux faire : reculer en scandant "ce n'est qu'un début
continuons le combat".»
SOMBRE
HISTOIRE DE CANARIS
- For over fifty years
the German people have been blamed and ashamed by allegations
that they murdered almost 4 million people, mostly Jews, but
including Gypsies and Homosexuals and Russian POWs in huge homicidal
gas chambers located in their concentration camps.
- The gasses allegedly
used were Diesel gas or Zyklon B, the latter an insecticide that
was in common usage throughout Europe, America, and even Australia,
during the 1930s and 1940s.
- The Diesel gas allegations,
although still mentioned occasionally, are pure fiction because
Diesel gas is not toxic -- as has often been shown by the fact
that Diesel engines and locomotives are the preferred power source
in underground mines.
- During the 30s
and 40s Zyklon B, or hydro-cyanic acid, was made by pouring a
mixture of cyanide into pellets of plaster of Paris which quickly
absorbed the gas. The pellets were then sealed in large cans.
- Zyklon B is no longer
in use and as it had a shelf life of only a few months it
is now not possible to find samples of same. However, a modern
version of the same formula, called CYANOSIL, is still produced
today.
- For a number of years
now certain astute chemists and engineers, and others who have
researched the many stories told by holocaust survivors about
the alleged mass gassings in the camps, have been saying that
these mass gassings were chemically, physically and technically
impossible. They say, quite correctly, that even the Nazis were
not able to overcome the natural laws of chemistry and physics.
- Zyklon B is a liquid
and only turns to gas when the ambient temperature is above 26
degrees Celcius. In other words, it only works when it is warmed
up.
- Research has proven
that the ambient temperature in the alleged gas chambers in Poland
hardly ever rose above 15 degrees, even in summer, and in the
frosty cold of Polish winter, the underground chambers were often
below freezing point. under these conditions the poor people
standing in these rooms would have frozen to death, long before
they died of poisoning.
- Mass gassings under
these conditions are impossible.
- There is only one way
to prove this thesis and that is by testing it.
- Recently, on a typical
Summer day in North Germany, a small group of convinced but still
very nervous young German men, determined to clease their nation's
alleged murderous historical record, put their lives on the line,
and prepared themselves for a possible sacrifice.
- After months of searching,
they had managed to get a sufficient amount of Cyanosil and with
the help of a chemist and a 'Desinfektor' -- a person trained
in the use of Zyklon B -- they had made up a batch of plaster
of Paris pellets in a large can, then steeped them with Zyklon
B and sealed it all off with a ceramic sealant.
- In three cars and armed
with the can and a'protesting' medical doctor, they set off on
the adventure of their young lives. The medico who accompanied
them on what she described as a "Himmelsfahrtkommando"
-- quick trip to Heaven -- only went along because the youth
said they were going to do the experiment with or without her
support.
- After a few hours
driving, they arrived at their destination, a disguised "Aussenlager"
of what was a well known concentration camp during the Second
World War. Most buildings in the camp have long fallen to bits
or have been destroyed, but the group of volunteers found a small
bunker building that is almost airtight and with a large steel
lockable door that fitted their purpose perfectly.
- The temperature inside
the bunker, as shown on a digital thermometer, was shown to be
just over 15 degrees. This is not an Australian summer day but
this is Northern Europe, similar to the conditions prevailing
in Poland.
- The video camera was
set up , the men stripped down to have their pulse rate and blood
pressure checked by the medical doctor who then, complete with
gasmask, opened and emptied the can of Cyanosil pellets on to
the floor and then locked the door behind them.
- The group of volunteers
had chosen to stay in the bunker for one hour which is more than
three times longer than the Nazis allegedly needed to kill 2,000
people.
- You can watch this dramatic
story and how it ended on a video and/or CD Rom which, it is
hoped, will be completed by the end of November. Also around
this time, we should have available The Krege Report, where another
Holocaust myth bites the dust.
- More later.
Lettre mise en circulation le 19 juillet
par l'Adelaide Institute en Australie.
<[email protected]>
APPLES
À LA PELLE
Quand les tribunaux s'embrouillent et donnent
raison aux révisionnistes, il faut tout faire pour inverser
les décisions de justice. Voici deux cas:
1/ Le 24 juillet R. Faurisson a été,
au terme d'une audition, mis en examen pour n'avoir pas procédé
au dépôt légal de ses Ecrits révisionnistes
en février 1999. Malgré les précautions prises
pour assurer à la distribution privée de cet ouvrage
la plus grande discrétion possible, l'exemplaire 86 a été
reçu en avril ou mai 1999 par Mme Boudet, responsable du
Dépôt légal et l'exemplaire 895 est parvenu
en février 2000 à Alex Merali, responsable en second
de ce même Dépôt légal. On ignore qui
sont les personnes privées qui ont procédé
à ces envois. C'est le juge Jean-Paul Valat, qui a pris
cette décision. Il a exhumé une sorte d'arrêté
disant qu'une diffusion quelconque qui dépasserait "le
cercle de famille" deviendrait illico une diffusion publique.
Mais le "cercle de famille" n'est pas une notion juridiquement
définie. En outre, n'importe quel ethnographe de la société
française démontrera sans peine que le "cercle
de famille" en France, c'est-à-dire le cercle au sein
duquel joue la règle de l'exogamie, représente 2000
personnes, un nombre par conséquent inférieur à
celui des récipiendaires de l'ouvrage en question.. La
peine prévue va de 10.000 F à 500.000 F d'amende.
2/ Le sieur Vidal-Laquais
avait cru malin de dire qu'Henri Roques ne savait pas l'allemand
et ne pouvait donc pas être l'auteur de sa thèse
sur les "docvuments Gerstein". Mal lui en a pris, il
a été condamné pour diffamation. Le propre
de ces gens-là est de ne pas supporter la justice quand
elle s'applique à eux. Réagissant à l'outrage,
il a lui aussi fait appel.
Tous ces salopards qui ont pour habitude
de traîner les révisionnistes dans la boue espèrent
qu'ils trouveront en appel des cours plus souples du col et plus
promptes à condamner les révisionnistes, surtout
quand ils ont raison.
RETOUR
DE BÂTON
Les Polonais demandent l'extradition d'une
ancienne procureur de l'époque stalinienne, responsable,
entre autres, de l'arrestation d'un héros polonais de la
seconde guerre mondiale. Tout le monde sait qu'il est très
à la mode, aujourd'hui, en Pologne, de régler les
comptes anciens et que l'époque stalinienne, à cet
égard, nous promet des jours heureux. Ladite procureuse
est réfugiée en Angleterre et connaissant l'amour
de ce pays pour la Pologne (on se souvient qu'en 1939, les Anglais
avaient déclenché la seconde guerre mondiale au
nom d'un traité avec la Pologne qu'ils avaient contraint
les Français, hostiles à la guerre, à appliquer
également), on pourrait s'attendre à un empressement
certain. Là! Le procureur est juif, alors vous comprenez,
ses crimes elle en rendra compte à Dieu et faites pas .....
- According to a Polish
Press Agency (PAP) report (30 July 2001), the Institute of National
Remembrance (IPN) has sent a request via the Polish Ministry
of Justice to the Polish Ministry of Foreign Affairs to arrest
Stalinist prosecutor Helena Wolinska, accused of, among other
things, the arrest of one of Poland's greatest heroes of World
War II -- Home Army (Armija Krajowa, AK) General Emil Fieldorf.
- Poland's foreign ministry
has forwarded the request to Great Britain, where Wolinska has
resided since 1972. Unfortunately, the 81 year old wife of Wlodzimierz
Brus, Emeritus Professor of Modern Russian and East European
Studies, and Fellow of Wolfson College, Oxford University, may
in fact never get her day in court. Why?
- This is now the second
time the Poles have asked the British to arrest and extradite
Wolinska. The first request was sent in August 1999 and signed
by the Minister of Justice and Prosecutor-General at the time,
Hanna Suchocka. Other than demanding further information and
elaboration on a number of details with regard to the Polish
request, no doubt to ensure complete fairness in the whole matter,
which the Poles have reportedly provided, British authorities
have yet to respond to the first Polish request. It is difficult
not to conclude that the British Foreign and Commonwealth Office
is not altogether enthusiastic about arresting and extraditing
this particular British citizen. Indeed, it would not be unreasonable
not to exclude the possibility that the British have decided
to stonewall the Wolinska case. Maybe the British authorities
have already decided that Wolinska's defence is reason enough
to forestall the Polish request for justice?
- In a subsequent PAP
report (31 July), Wolinska not only argues that she is not guilty,
as is her right, but adds that the whole matter has a political
and antisemitic character. And that in her case it is not possible
to count on a just trial in Poland. It gets better. Insofar as
the second request to arrest and extradite Wolinska is concerned,
a spokesperson for the British foreign office, Elizabeth Barling,
after informing PAP of the obvious, that her ministry does not
comment on individual extradition cases, apparently also refused
to acknowledge if the IPN request from the Polish foreign ministry
was even received by the British.
- For further details
on Wolinska and General Fieldorf, see the following
- from The Electronic
Telegraph (London):
- http://portal.telegraph.co.uk/htmlContent.jhtml?html=/archive/1998/11/30/nexec30.html
- http://portal.telegraph.co.uk/htmlContent.jhtml?html=/archive/1998/12/06/npol06.html
- http://portal.telegraph.co.uk/htmlContent.jhtml?html=/archive/1998/12/06/npol106.html
TOCTOC
DANS LA POUBELLE
L'écrivain
et les quarante procureurs
- Paris, mardi 17 juillet
2001. Depuis plusieurs années, l'écrivain Didier
Daeninckx est la cible de l'extrême-droite antisémite
en raison de son combat contre le négationnisme. Cette
campagne est passée à un stade supérieur
avec la publication sur le site Internet du pamphlétaire
Marc-Edouard Nabe d'un appel à "fonder un commando
pour faire exploser la tête de cet enculé".
- Le 15 juin 2001 un groupe
appartenant à la mouvance de "l'ultragauche"
parisienne est passé à l'acte au "festival
du polar", place de la Bastille à Paris. Ils ont
interdit les débats et ont agressé Didier Daeninckx,
écrivain et membre de notre rédaction. Cette bande
de procureurs avait l'intention de "juger" Didier Daeninckx,
coupable à leurs yeux de publier des enquêtes dérangeantes.
Ils voulaient soumettre l'écrivain à un "procès
populaire". (voir notre édition du 22.06.2001).
- La manoeuvre ayant échoué,
c'est maintenant une certaine presse qui s'emploie, en exerçant
un véritable lynchage médiatique, à relayer
les agissement de ces apprentis Torquemada.
- Enrico Porc-CIA, directeur
de la rédaction.
On a d'ailleurs appris (Libération,
"Rebonds", du 19 août) que l'ahuri des poubelles
écrit ses petites saloperies pour <aministia.net>toujours
le vendredi matin. Avant de manger son poisson.
Après avoir reçu le soutien
de: Gérard Moreau, librairie Epigrammes -- Gilbert Wasserman,
Rédacteur en chef de la revue Mouvements -- Gérard
Bobillier, Directeur des Editions Verdier -- Jean-Bernard Pouy,
écrivain -- Frédéric Fajardie, écrivain
-- Dominique Manotti, écrivain -- Jean-Jacques Reboux,
écrivain -- Pascal Dessaint, écrivain -- Maud Tabachnik,
écrivain -- Jean-Hugues Oppel, écrivain -- Yves
Bulteau, écrivain -- Jacques Albina, écrivain -Roger
Martin, écivain -- Robert Deleuse, écrivain -- Patrick
Pecherot, écrivain -- Pierre Drachline, écrivain,
éditeur -- Thierry Maricourt, écrivain -- Jean-Michel
Platier, écrivain --Arnaud de Montjoye, écrivain,
journaliste -- Jacques Baynac, historien -- Daniel Prévost,
écrivain, comédien -- Christian Lehmann, écrivain
-- Hugues Jallan, éditeur -- Lilian Mathieu, sociologue
-- Patricia Osganian, revue Mouvements -- René Strubel,
sculpteur -- Françoise Moreau, libraire -- Alain Bargrain,
éditeur -- Robert Wainfeld, publicitaire -- Danièle
Rousselier, écrivain -- Albert Herskowicz, médecin
-- Bénédicte des Mazery, journaliste -- Gérard
Streif, écrivain et historien -- Philippe Tranchart, journaliste
-- Jean Pons,universitaire -- Patrick Silberstein, éditeur
-- Francis Mizio, écrivain -- Mouloud Akkouche, écrivain
-- Malek Bouthi, Président de SOS Racisme -- Mouloud Aounit,
Président du MRAP -- Jacques Fournier, poète --
Jean-Pierre Tusseau, auteur jeunesse.
Admirons cette belle solidarité alimentaire.
On sait par quels moyens l'ahuri des poubelles cherche à
faire la loi dans le milieu de l'édition. Il est à
noter que ces soi-disant écrivains et éditeurs font
en général dans le bas de gamme de l'écrivaillerie,
romans policiers et autres proses mercenaires disponibles dans
les super-marchés entre les détergents et les packs
de lait reconstitué. Ils sont à peu près
tous totalement inconnus. On notera la présence de Baynac, vieille fiotte
toujours à vendre pour les opérations anti-révisionnistes,
et les deux nègres de service de SOS Racisme et MRAP, officines
de la gauche officielle, dont Porc-CIA écorche les noms.
Aujourd'hui, Alain Bellet et François
Bon, écrivains, lui apportent leur solidarité: suivent
deux bonnes louches de lèchecuterie.
On ajoutera une note comique à ces
contorsions. Une dizaine de jours avant le sommet de Gênes,
le co-fondateur du site <amnistia.net>, Oreste Scalzone,
ancien militant des "années de plomb", condamné
en Italie et réfugié en France, est arrivé
à Gênes clandestinement. Cherchant des planques,
il a demandé asile à des membres de l'ultra-gauche
locale qui l'ont envoyé paître en lui faisant remarquer
qu'ils ne sauraient héberger quelqu'un qui avait prêté
la main, d'une façon ou d'une autre, au lynchage médiatique
de Serge Thion. Il se l'est tenu pour dit.
A
LEUR ZONE
il se passe un truc terrible au Brésil:
dans ce grand pays, où logiquement la plus grande démocratie
du monde, dirigée par l'homme le plus puissant du monde,
maître de l'armée la plus moderne et la plus trouillarde
du monde, devrait faire la loi, un tiers des habitants ignorent
tout de l'extermination des juifs, et parmi le reste, onze pour
cent pensent que l'horrible catastrophe uniquement unique n'est
peut-être jamais arrivée.M... alors!
- American Jewish Committee
Survey:
- One-Third of Brazilians
Completely Unaware of Holocaust
- Sao Paulo, Brazil, July
26 /PRNewswire/ -- One-third of Brazilians have no awareness
at all of the Nazi extermination of Jews during World War II,
and 11 percent say it is possible that the Holocaust never happened,
according to a new American Jewish Committee survey released
today at a news conference in Sao Paulo.
- "The level of ignorance
in the largest South American country about the systematic Nazi
murder of one-third of the Jewish people, including 1.5 million
children, is very troubling," said Shulamit Bahat, acting
executive director of the American Jewish Committee. [...] With
regard to the particulars of the Holocaust, only 5 percent of
Brazilians correctly identify Auschwitz, Dachau, and Treblinka
as concentration camps, while 95 percent answer "don't know".
[...] Still, despite a weak knowledge base, a majority of Brazilians
favor keeping the memory of the Holocaust alive, according to
the AJC survey. 63 percent of Brazilians maintain that Holocaust
education should be included in schools, while 31 percent disagree.
[...] The AJC survey also found negative feelings about Jews
prevalent among a significant portion of the Brazilian population.
Asked about their willingness to live as neighbors with various
minority groups, 37 percent "prefer not to have" Jewish
neighbors, the highest figure for any of the 13 countries in
which the AJC has fielded the question. [...] The Jewish community
in Brazil numbers 98,000, about 0.6 percent of the total population.
Révisionnisme en portugais? Voir
<http://members.nbci.com/Lusitania/publico.htm>
QUESTIONS
- Dans son fameux livre
sur l'antisémitisme, Jean-Paul Sartre fait remarquer que
les antisémites sont de mauvaise foi et qu'il est impossible
d'avoir avec eux une discussion rationnelle parce qu'ils refusent
d'apprendre quoi que ce soit ou de changer d'avis. Ce qui m'amène
à m'interroger: nous connaissons leurs noms et leurs sites
internet (bien souvent) mais dans un sens politique et historique
plus général, qui est derrière eux, intellectuellement,
affectivement, financièrement, politiquement, etc.? Existe-t-il
une étude permettant d'identifier leur groupe, ou bien
sont-ils seulement des individus sinistres avec beaucoup de loisirs?
La seconde hypothèse me paraît peu vraisemblable.
Il est évident qu'ils sont de mentalité autoritaire,
mais on ne peut pas se contenter de dire qu'ils viennent sans
doute de familles où la critique de l'autorité
était proscrite, qu'on leur déniait toute autonomie,
tout droit d'être différent, etc.
- Clare Spark, Ph.D.
- [Jean-Paul Sartre remarked
in his famous book on antisemitism that antisemites were arguing
in bad faith; that it was pointless to engage them in rational
argument, for they had no intention of learning anything, or
modifying their views. Which brings me to the query: we know
their names and websites (often), but in larger political and
historical sense, who is supporting them, intellectually, emotionally,
economically, politically, etc.? Has any such study been published
that would locate them as a group, or are they simply raucous
individuals with time on their hands? I doubt the latter. That
they are authoritarian in mentality is obvious, but there is
much more to say than the likelihood of their origins in families
that did not permit criticism of authority; that denied them
autonomy, the right to differ, etc. (I am ignoring the cynical
manipulator who doesn't even believe in the rap. All puns intended.)
- Clare Spark, Ph.D.]
- <[email protected]>, 25 juillet sur History
of Antisemitism List <[email protected]>
MISE
AU POINT DE NORMAN F.
La "controverse" autour du livre
de Finkelstein (cf
la traduction de l'aaargh sur ce site) continue, lors même
que les adversaires de l'auteur n'ont aucun argument à
lui opposer.
- Date: Sun, 22 Jul 2001
21:15:38 -0500
- To: [email protected]
- From: Norman Finkelstein
<[email protected]>
- Since its publication
a year ago, The Holocaust Industry has been the subject
of intense critical scrutiny. Yet, as the respected British academic
journal, The Political Quarterly, observes in its current
number, "nobody has yet made a serious case against this
book" (April-June 2001). This assessment applies with special
force to the third -- and perhaps most controversial -- chapter
on Holocaust reparations. Thus, William D. Rubinstein reports
in the journal, First Things, that: "Most of the hostile
reviews of The Holocaust Industry have notably and studiously
avoided commenting on the charges Finkelstein makes against the
W[orld] J[ewish] C[ongress], presumably because there is no adequate
reply" (December 2000). Indeed, the undisputed dean of Nazi
holocaust historians, Raoul Hilberg, has lent public support
in multiple interviews to crucial arguments in my book's third
chapter (see "Interviews with Raoul Hilberg" posted
on <www.NormanFinkelstein.com> under "The Holocaust
Industry").
- Now, along comes Mr.
Paulsson who claims to have uncovered the "central fallacy"
of my "enterprise." With this extraorindary insight
-- which seems even to have eluded inter alias Hilberg -- my
"whole case about misappropriation and fraud collapses like
a house of cards." Before proceeeding, it bears notice that
Paulsson apparently builds his entire case on three articles
posted on the web, one of which appeared in Atlantic magazine.
He seems to have read none of the standard scholarly studies
on the topic (e.g., Nana Sagi: German Reparations, Ronald
W. Zweig: German Reparations and the Jewish World); none
of the numerous Holocaust compensation reports, running to thousands
of folio-sized pages, issued the past few years (e.g., Assets
in Switzerland of Victims of Nazism and the Compensation Agreements
with East Bloc Countries, Switzerland and Gold Transactions
In the Second World War, Report on Dormant Accounts of
Victims of Nazi Persecution, Special Master's Proposed
Plan of Allocation and Distribution of Settlement Proceeds,
Plunder and Restitution: The US and Holocaust Victims' Assets);
none of the many huge conference compilations (e.g., Proceedings
of the Washington Conference on Holocaust-Era Assets); none
of the voluminous House and Senate testimony... Paulsson's comprehensive
ignorance of the topic doesn't deter him from peremptorily dismissing
my "appallingly shoddy scholarship." It should not
surprise, however, that his own contribution goes beyond silliness:
it's sheer abomination. In the ensuing remarks I will focus on
the key issues of Paulsson's bizarre posting:
- (1) The Bundesentschaedigungsgesetz
(BEG) mainly covered the victims of racial, religious and political
persecution. Beneficiaries included those non-Germans who established
a "spatial" connection -- i.e., residence -- in the
Federal Republic and West Berlin before 31 December 1952. For
example, both my late parents were Polish Jews, who lived after
the war in DP camps in the BRD. Accordingly, they both qualified
under the BEG for indemnification; their applications were processed
by German authorities in the 1950s and 1960s. Due to the deportation
of KZ inmates to KZ in Germany proper at the war's end, and the
flight of many Jews from Poland to DP camps after the war, the
likelihood is that a majority of Jewish holocaust survivors resided
for a time in the BRD before the end of 1952;
- (2) In his scholarly
publications on the topic, Ulrich Herbert repeatedly deplores
the fact that forced laborers from foreign countries were excluded
from the BEG's provisions. Forced labor was considered a matter
of reparations and, hence, state-to-state agreements. However,
as noted above, "racial persecution" was covered by
the BEG. This means that, although non-Jewish former slave laborers
received no indemnification, Jews - covered by the "racial
persecution" provision of the BEG - did. In his posting
Paulsson imitates the shell game of the Holocaust industry by
constantly switching between non-Jewish and Jewish slave-laborers.
True, Jewish slave labourers didn't receive compensation for
their actual work -- a point I clearly make in my book (p. 122)
-- but they were eligible for compensation for suffering endured
in camps and ghettos;
- (3) Dividing here and
multiplying there, Paulsson conjures the percentage of total
German compensation monies allocated to the Jewish Claims Conference.
These calculations of Paulsson's point up his unique affinity
for chaos theory: their absurdity defies belief. The German government
itself processed the claims of Jewish victims and paid the claimants
directly. These payments constitute a portion of $60 billion
Germany ultimately paid out. An additional German allocation
to the JCC -- approximately a billion dollars in current values
-- was earmarked for Jewish victims (like my late mother) who
fell through the cracks in the indemnification process. Instead,
the Claims Conference mostly used it for various pet projects;
- (4) Paulsson sneers
at my statement that Germany initiated the indemnification program
in the early 1950s without external pressure. Had he bothered
to consult the unimpeachable sources I cite -- the Sagi and Zweig
studies were, after all, commissioned by the Jewish Claims Conferences
-- Paulsson would have found ample support for this point. In
the early fifties, the newly-born State of Israel didn't possess
the resources, and the U.S. -- in the midst of the Cold War --
didn't possess the will to pressure Germany. Apart from the initial
agreements with Israel and the JCC, Germany signed over the years
compensation agreements with more than 12 Western and Eastern
European countries; set up the hardship fund for Jews migrating
from the Soviet Union to the West; and in 1991 paid lump sums
to Ukraine, Belarus and Russia for Nazi victims. Perhaps Mr Paulsson
can explain how the Republic of Belarus exerted pressure on Germany
in 1991.
- (5) Most of the facts
set out above are mentioned in the State Department site Mr.
Paulsson himself recommended. He cannot have been ignorant of
them.
- Sincerely,
- Norman G. Finkelstein
Comment disparaît l'argent? Par des
sytèmes de type mafieux, comme celui qui vient de se dévoiler
devant le tribunal de New York:
<http://nypost.com/news/regionalnews/31258.htm>
Jail Deal for
Rabbis in Holocaust $cam
by Christopher
Francescani
- A Brooklyn federal judge
reluctantly agreed to a plea deal yesterday in which two Brooklyn
rabbis -- one a former adviser to then --Mayor Ed Koch -- will
serve 33 months in prison for swindling hundreds of thousands
of dollars earmarked for Holocaust survivors. Noting the "wanton
fraud and venality" of rabbis stealing from Holocaust victims,
U.S. District judge Raymond Dearie said he "might think
twice about buying into this agreement," but said he'd been
swayed by the two rabbis' apparent lifelong service to the Hasidic
communities in Brooklyn.
- "As you read this
file and try and reconcile all the things people say about these
two men with the crimes they committed, it's seemingly in contrast
to everything they stood for as members of the community."
- Rabbis Jacob Bronner,
51 -- who served for 12 years as Koch's unpaid adviser -- and
Rabbi Efroim Stein, 55, controlled the non-profit Project Social
Care. The group received a $2.5 million grant in 1995 from the
U.S. Department of Housing and Urban Development to create a
counseling program "tailored to meet the needs of elderly
Holocaust survivors," helping them "deal directly
- with the Holocaust experience."
The rabbis then paid grant money to the Council of Jewish Organizations
of Borough Park in a deal in which the council kicked back the
cash to businesses controlled by Bronner and Stein. Several COJO
officials were convicted of fraud in the late 1990s. The pair
also paid for nonexistent goods and services from companies that
also kicked the money back to the rabbis.
- Funds were also paid
to several of Stein's relatives for nonexistent training; that
money was then funneled into a Stein-controlled synagogue. Dozens
of letters of support detailing the rabbis' charity work in Borough
Park were submitted to the court, and a crowd of Hasidim turned
out to voice their support. "I did a very stupid thing,"
Bronner said in court. "I literally ruined Project Social
Care. I regret this more than anything else. "I guess you
might say that good you have done has been undermined,"
Dearie told the rabbis before sentencing them. The pair, who
paid $162,500 in restitution, will surrender on Oct. 15, after
the Jewish holidays.
- New York Post, August
10, 2001
LES
ENNEMIS DE LA LIBERTÉ AU TRAVAIL
Aux Etats-Unis comme partout, "on"
cherche à interdire le libre débat, mais contrairement
à ce qui se passe en France, par exemple, où tout
est muselé et personne n'ose protester publiquement (en
privé, c'est une autre affaire; à quand la prochaine
Révolution française?), "on" se heurte
à une forte opposition.
- Date: Mon, 16 Jul 2001
20:35:30 GMT
- From: "Scott Bradbury"
<[email protected]>
- Fellow USENETIZENS,
- My opposition has now
openly stated their agenda minutes ago in the news group <alt.revisionism>.
Ken McVay made a post and Andrew Mathis joined in.The whole motive
of Yale F. Edeiken's lawsuit appeal is do through the court system
what the radicals in Congress have not been able to do -- shut
down free and open expression aka free speech over the internet.
Whether you make usenet postings or engage in chat in the chat
rooms -- these people want to be able to use the brunt of the
legal system to assault you if you say anything offensive that
a privileged minority does not like. I am not joking and I am
not exaggerating!
- Here are the relevant
posts.
- From: [email protected]
(Kenneth McVay, OBC)
- Newsgroups: alt.revisionism
- Subject: Edeiken v.
Bradbury: Judgment
- ===== Original Message
From [email protected] =====
- >UseNet no longer
exists:
- Reibman will be overturned
on appeal when affidavits are filed by Pennsylvania residents
(myself included) that indicate that we were able to read Bradbury's
filth from the state of Pennsylvania.
- IN THE COURT OF COMMON
PLEAS OF LEHIGH COUNTY, PENNSYLVANIA CIVIL DIVISION - LAW
- My replies to both McVay
and Mathis:
- Edeiken Vs Bradbury
affects everyone who engages in USENET posts, chat rooms, or
even web pages. Edeiken is pushing that if any Pennsylvania resident
can read what they find offensive then the system is compelled
to take action! This is just what is going down in Australia,
UK, Germany, and other left wing havens. If you say something
a priviliged minority does not like then you are subject to all
sorts of grief. Edeiken is pushing to have laws changed in Pennsylvania
and you all can count on his fellow vermin are going to work
other states as well. Just remember what happened to tobacco
and the gun makers when frivolous lawsuits caught on! Also remember
that I did not do one thing Edeiken accused me of either! The
court is not interested in Yale's perjury -- they seem more interested
in assaulting the 1st Amendment!
- I hope that all of you
take this current development very seriously because our very
freedoms are at stake.
- Atttention Matt Giwer:
Please pass this message along to the list of people you have
and please do it as a first generation copy without any of the
>> we see at the left hand margins. If you do that then
you will be a great help.
- Everyone else please
do likewise!
- Scott
Eideken fait partie du gang des nizkorites.
La liberté d'expression (des autres) les empêche
de dormir.
LES
ENNEMIS DE LA LIBERTÉ 2
Les actions judiciaires sérieuses
commencent en Australie, contre Frederic Toben, qui a été
entendu en juillet par un juge d'Adélaïde; il ne s'est
pas encore passé grand chose.
- My appearance before
Justice Kathleen Branson this morning in the Adelaide Federal
Court was brief. Stephen Rothman, appearing for Applicant Jeremy
Jones was in the Sydney court and appeared via a video screen.
Jones [qui persécute
Toben en se donnant pour le porte-parole des malheureux juifs
australiens évidemment très persécutés] and another fellow sat next
to him.
- I was alone in court
except for a sole journalist from SBS who is covering the matter.
It's odd really, no one cares about our dispute -- and yet if
you believe Jones, then I am upsetting the world with our website's
message.
- Justice Branson did
not accept my application to have the matter struck out and dismissed
because it was not done properly, and so I have until 20 July
to do just that.
- She had a look at my
material, in particular the Affidavit which contains material
that opens the issue of Jeremy Jones, the Applicant, being a
Zionist racist politician whose feigned "hurt feelings"
is hogg-wash. She gasped a little and said some of the material
was "scandalous". To that I responded that this reveals
her "bias" and so I shall attempt to have her removed
from the case.
- More when it comes to
hand.
- The next hearing is
set down for 7 August at 10.15 AM, EST, or 9.45 AM Adelaide time.
- Toben 10 juillet...
2
SOUS ISRAEL,
LA PALESTINE
MEA
CULPA
Le 14 juillet, devant des millions de téléspectateurs
de la chaîne LBC en train de suivre l'émission populaire
du samedi soir intitulée "Hewar Al Ummour", M.
Mahmoud Darwish, qui est sans doute le plus connu des poètes
arabes contemporains et qui fut l'un des quatorze intellectuels
arabes à demander l'annulation
de la conférence de Beyrouth, a fait amende honorable
et a déclaré: "Nous
avons fait une erreur en demandant au gouvernement libanais d'interdire
la conférence d'historiens révisionnistes de Beyrouth."
M. Darwish a ajouté que, même
s'il est hostile à l'idée de faire intervenir la
question de l'"Holocauste" dans les problèmes
palestinien et arabe, il reconnaît à présent
qu'en exigeant l'interdiction de la conférence révisionniste
de Beyrouth, les quatorze intellectuels arabes se sont rendus
coupables de violation des droits de l'homme et des droits à
la recherche scientifique des historiens révisionnistes.
Cette déclaration récente
de M. Mahmoud Darwish, qui est palestinien, est d'autant plus
importante que M. Darwish avait encore réaffirmé
son opposition à cette conférence lorsqu'il avait
été interrogé, en avril, par le quotidien
saoudien Al Watan.
Ce revirement de M. Darwish semble provenir
d'une pression croissante de la part d'Arabes ulcérés
par cette pétition des quatorze intellectuels.
RENVERSEMENT
DE PROPAGANDE
Une correspondante nous écrit:
- >Subject: colere
- >Date: Wesn, 15 Aug
2001 21:30:38 GMT+1
- [...] Je me souviens
personnellement de la colère qui ne m'a pas quittée
l'été dernier, à partir du 13 juillet si
mes souvenirs sont bons, date de l'échec des négociations
de paix entre l'Autorité palestinienne, représentant
sans grande légitimité le peuple palestinien, et
l'état terroriste israélien, représentant
les intérêts judéo-américains: en
quittant la table des négociations où on l'avait
une fois de plus traité en valet, Arafat affirmait qu'avec
ou sans l'aveu d'Israël et des Etats-Unis, le peuple palestinien
proclamerait la naissance de son état indépendant
le 15 septembre 2000 et que faute de cela, le peuple se révolterait.
Le président des Etats-Unis (qui croit être "l'homme
le plus puissant du monde"), furieux d'être défié,
annonçait alors que si cela se produisait, les Etats-Unis
installeraient leur ambassade à Jérusalem, au mépris
total du droit international. Le vendredi 13 septembre, évidemment,
rien ne s'est passé et je me souviens de mon désespoir.
Et puis, quinze jours après, le miracle, le réveil,
la révolte du peuple palestinien. Aujourd'hui, onze mois
plus tard, tout a changé: Israël est présenté
partout comme un état violent, dominateur, assassin, notamment
d'enfants, on nous montre sans cesse d'affreux colons voleurs
de terre, on nous parle partout de champs d'olivier rasés,
de Palestiniens vivant dans un cloaque, désespérés,
sans autre secours que la violence...
- Depuis les premières
semaines de la nouvelle Intifada, on assiste incontestablement
à un renversement de propagande : c'est particulièrement
visible dans les journaux télévisés, où
Fr3, après avoir traité l'affaire comme un soulèvement
terroriste, s'est peu à peu mise à "découvrir"
la situation réelle, à savoir l'occupation illégale,
par des moyens criminels, d'un territoire habité depuis
des millénaires par des envahisseurs très bien
armés qui, après avoir chassé violemment
une bonne partie de la population, s'emploient à chasser
le reste plus ou moins violemment, mais toujours
violemment et toujours au mépris du droit des gens.
- L'élection au
poste de premier ministre, au début de l'année,
d'un terroriste reconnu officiellement comme auteur d'un massacre
en 1982 à la fois par les autorités israéliennes
et par la communauté internationale, a déclenché,
dans le monde entier, une réaction à laquelle les
amis de longue date de la Palestine et de son peuple martyrisé
ne sont pas très sensibles, parce qu'ils savent que n'importe
lequel des membres du gouvernement israélien, de Rabin
à Baraque, est aussi criminel que l'actuel Charon, mais
qui n'en est pas moins d'un poids inimaginable dans la conscience
occidentale. Pour ceux qui avalent depuis 1967 toute la propagande
du petit pays menacé par des gros voisins et qui sort
victorieux parce qu'il a la justice pour lui, sans parler du
lourd tribut du zolocoste, l'élection de Charon est une
révélation: voilà que ce petit peuple affamé
de justice élit un assassin, un boucher, un criminel de
guerre, un massacreur, et ce, en toute connaissance de cause:
l'enquête menée en 1982 par le gouvernement terroriste
israélien avait conclu à la responsabilité,
directe ou indirecte, de Sharon dans le massacre de Sabra et
Chatila et nul citoyen israélien ne peut l'ignorer: en
élisant un assassin, tous les Israéliens
se sont rendus complices d'assassinat. Et on vient nous parler
des Allemands, "bourreaux volontaires de Hitler"!
- [...]
Et nous abondons
dans ce sens: nous vous avons tenus régulièrement
informés des protestations qui arrivaient d'Angleterre
(notamment celles de Fiski) contre le muselage de la critique
contre Israël (cf notre article suivant qui en parle justement).
Or le 31 août 2001, on lit à la une du Monde,
journal pro-sioniste s'il en est, un article signé d'un
intellectuel, qui se dit non-juif, intitulé "Est-il
interdit de critiquer Israël?" L'auteur, un certain
Pascal Boniface, directeur d'un institut de relations internationales
(IRIS), avait écrit dans le même journal, au début
du mois, pour se plaindre de Charon. Il commençait prudemment
par de l'ignoble, écrivant ainsi: "Le peuple juif a subi le plus horrible
des sorts avec la Shoah. Alors que le mot est de plus en plus
galvaudé, lui seul a subi un véritable génocide,
avec l'intention de l'exterminer pour des raisons racistes.
[Note de l'AAARGH:
pas les Indiens d'Amérique.] Face à ce traumatisme, qui a été
le point d'orgue de comportements antisémites répandus,
où le peuple juif a été bien seul, Israël
représente un sanctuaire, la certitude que cela ne
recommencera jamais. L'Etat démocratique d'Israël
même si une partie de la population qui y habite n'a
pas les mêmes droits que l'autre pour des raisons ethniques
est entouré de régimes autoritaires, si ce
n'est dictatoriaux. Il a dû lutter pour faire admettre son
existence par ses voisins. La défense d'Israël a prévalu
alors sur toute autre considération." On n'est guère plus extrémiste dans
le pro-sionisme répugnant. Mais voilà, ce monsieur,
comme le souligne notre lectrice dans la lettre ci-dessus, trouve
dégoûtant d'avoir élu un assassin et le dit
avec des détails, et c'est probablement cela qui constitue
le but de son article, et non pas les âneries sur l'unicité
unique: "Imaginons
un pays où le premier ministre a été directement
lié à des massacres de civils, principalement
femmes et enfants, dans des camps de réfugiés désarmés.
Un pays où le leader du troisième parti au pouvoir
traite les membres d'une des principales communautés nationales
du pays (les Arabes) de "serpents, et même pire, de
vipères" et propose de "les anéantir,
ces méchants, ces bandits, de leur tirer dessus avec des
supermissiles". Un pays où des extrémistes
armés peuvent organiser en toute impunité des expéditions
punitives contre des civils désarmés. Ce type de
situation ne peut être accepté en aucune manière
et en aucun lieu. Elle l'est pourtant au Proche-Orient, principalement
parce que le souvenir de la Shoah crée une culpabilité
collective à l'égard du peuple juif. Par référence
à ce traumatisme, ceux qui s'opposent à la politique
du gouvernement d'Israël sont soupçonnés de
ne pas admettre qu'il soit nécessaire d'éviter une
nouvelle Shoah." Tout cela se passe
dans Le Monde du 3 août 2001. Le 8, réponse
d'un dénommé Barnavi, ambassadeur en France de l'état
terroriste, "révolté" par le texte de
Boniface, qui "
[É] ne se contente pas de condamner Israël. Il s'en
prend à la communauté juive de France, en la menaçant,
excusez du peu, d'"isolement" pour prix de son soutien
à Israël." Nous avons donc un nouveau crime antisémite,
la "menace d'isolement". Il faut vite fait alerter les
institutions charitables pour qu'elles viennent à la rescousse
de leurs frères juifs menacés dans leurs.... dîners
mondains? vacances au Club Mèd? colloque anti-révisionnistes?
On ne sait pas. Mais voilà la surprise: non seulement M.
Boniface, qui a su asséner quelques vérités
bien senties en s'abritant prudemment derrière les déclarations
imbéciles sur "l'unicité unique" du génocide
des juifs, n'écrit pas un contre-article popur "faire
repentance" en invoquant un égarement passager, mais
en plus, il réitère ses accusations le 31 août,
sous ce fameux gros titre de la une du Monde "Est-il
interdit de critiquer Israël?" où il répète
les mêmes choses. Et, comble d'audace de la part du Monde,
la suite de l'article de Boniface, en page 13, est placée
sous un article de Michèle Manceaux, grand reporter et
juive (c'est elle qui le dit), qui est une réponse outrée
à Badinter (qui jouit dans certains milieux d'une aura
morale -- rare dans la bande des socialistes-- parce qu'il aurait
aboli la peine de mort; or la peine de mort a été
abolie parce que la majorité des Français y étaient
opposée et parce que c'était à peu près
la seule promesse électorale que Mitterrand pouvait accompli!r
sans porter atteinte aux intérêts du grand capital
et de ses poltes les pourris): le bonhomme avait écrit
dans Le Monde du 21 août 2001 que le minuscule état
israélien ne pourrait jamais faire la moindre concession
aux Palestiniens, (genre, indemniser les expulsés) parce
que tous les Palestiniens voulaient la mort d'Israël. Rien
de bien nouveau dans ce galimatias mais la réponse de Manceaux
associée à celle de Boniface, à la même
page, fait tache: un non-juif et une juive qui se liguent pour
critiquer Israël et persistent dans leurs accusations: Manceaux
écrit (après avoir affirmé swon allégeance
à la persécution nazie, dont elle ne s'est débarrassée
que par la psychanalyse) "Peut-être
faut-il que de nouvelles générations prennent en
main leur destin pour qu'Israël échappe enfin à
la schizophrénie qui, hélas, saisit le pays et parvient
aujourd'hui à son comble lorsqu'il se donne un chef assassin."
et surtout: "Robert Badinter dit : "Israël
est né de la Shoah. Il ne faut jamais l'oublier."
Justement, il faut l'oublier et ne pas pardonner aux Israéliens
de se croire tout permis. A Genève, depuis longtemps,
ils méprisent les avis de la Commission des droits de l'homme,
se désignant comme un pays "à part".
Avec la complicité des Etats-Unis, Israël s'arroge
le droit d'échapper aux conventions des droits de l'homme
en tirant sur les enfants (ce ne sont pas "des balles
perdues") et en se livrant contre les Palestiniens à
des exactions que des juifs entendus par moi en Israël
qualifient eux-mêmes de fascistes."
On croirait lire Finkelstein ou même
Chamir. Et croyez-vous qu'il y a un an, on aurait osé écrire
et publier des choses pareilles. Le Monde putassier l'a
bien compris: s'il veut que Jospin gagne les élections,
il faut se souvenir qu'en France, l'écrasante majorité
des citoyens sont catholiques et croient à des trucs aussi
ringards qu'"Aimez-vous les uns les autres" et "Laissez
venir à moi les petits enfants" de la terre de Palestine.
Alors, on revire, on revire, et Dieu, que ça fait du bien.
BIBICI
Le mois dernier, la BBC avait fait scandale
en envoyant à ses journalistes une note les priant de ne
pas qualifier d'assassinats les... assassinats perpétrés
par le gouvernement israélien contre les dirigeants palestiniens
qu'il considère comme "coupables" de "terrorisme",
c'est-à-dire comme appartenant à un peuple qui résiste
à l'occupation et à la violence. Cela avait paru
très étrange, venant après la diffusion du
documentaire impitoyable sur le rôle dirigeant du premier
ministre terroriste dans le massacre de Sabra et Chatila, au Liban,
en 1982. On ne peut en effet pas considérer qu'il s'agissait
là d'un désir louable de laisser les deux parties
s'exprimer: la direction de la BBC se pliait en effet aux ordres
de la propagande israélienne qui interdit qu'on appelle
un chat un chat, la Palestine un pays habité depuis des
millénaires par des Palestiniens, les Israéliens
des occupants sanguinaires, etc; ce faisant, elle portait atteinte
à la liberté de conscience et d'expression puisqu'elle
interdisait à ses journalistes le libre arbitre qui leur
aurait permis de juger les actes du gouvernement israélien,
comme ceux de n'importe quelle association humaine.
Or voici qu'à nouveau, la BBC diffuse
un documentaire qui déplaît aux sionistes: on lit
en effet dans les dépêches de l'Agence télégraphique
juive, 15 août 2001:
- Les dirigeants juifs
britanniques décrient un documentaire télévisé
portant sur le conflit palestino-israélien en le qualifiant
de "très irresponsable" et "faisant preuve
d'un remarquable mépris pour l'exactitude historique".
Le Bureau des représentants [institution qui ne représente
qu'elle-même]
a déclaré que l'émission d'ITV Retour au
front avec Michael Nicholson, diffusé le 12 août
[2001] était une "description de parti-pris d'un
état d'Israël où les juifs sont de tyranniques
oppresseurs et les Palestiniens leurs victimes impuissantes [grand mensonge en vérité!]
- British Jewish leaders
are criticizing a television documentary about the Israeli-Palestinian
conflict as "highly irresponsible" and "showing
remarkable contempt for historical accuracy." The Board
of Deputies said ITV's "Back to the Front with Michael Nicholson,"
shown Aug. 12, aired "a wholly one-sided depiction of an
Israel where Jews are tyrannical oppressors and the Palestinians
their helpless victims."
CHÂTIMENT
DIVIN
Il semble que le dieu des Hébreux
soit en train de lâcher l'Etat d'Israël, ce qui serait
la preuve théologique soit qu'il n'existe pas, soit que
l'Etat d'Israël est usurpateur sur la Terre promise. Un atroce
châtiment, inexplicable autrement, est en effet en train
de s'abattre (et ça ne fait que commencer, le pire est
pour 2020, d'après les Nostradamus locaux -- qui n'ont
pas de nom, la divination étant interdite au peuple élu,
cf. les emmerdes de Samuel avec la nécromancienne) sur
le peuple qui du coup ne serait pas élu. On lit en effet
dans la presse anti-sioniste (Al-Ahram, Le Caire, n°
543, semaine du 19 juillet 2001) que les êtres plus qu'humains
qui nous font l'honneur d'occuper et d'embellir de leur présence
la terre de Palestine serait menacé d'extinction et que
tout le pays ("savants", "intellectuels",
députés, ministres, que sais-je: on sait que ce
peuple-là n'a pas de talents pour les tâches inférieures,
il a des esclaves) s'exclame et cherche des solutions: en 2020,
les Arabes, qui sont déjà aussi nombreux que les
juifs si l'on prend la totalité des territoires effectivement
soumise à la terreur militaire sioniste, vont les dépasser
de 20% ("le nombre de juifs, a-t-il ajouté, atteindrait
6,4 millions en 2020 alors que les non-juifs seraient 8,8 millions").
Les autorités entendent bien prendre des mesures pour interrompre
ce processus démographique irréversible par les
voies naturelles (tout le monde sait que les juifs ont rarement
plus de deux enfants, alors que l'avarice dans la progéniture
n'est pas le fort ni des musulmans ni des chrétiens). Que
reste-t-il à part le crime? On ne le saura pas, car nos
bons terroristes ont un fois de plus choisi l'assassinat comme
moyen de s'en sortir: le 16 juillet 2001, la commission de la
guerre et des affaires étrangères du parlement israélien
s'est réunie en "réunion préliminaire"
pour analyser "la menace démographique arabe":
la simple existence d'une commission accouplant d'emblée
ces deux fonctions révèle bien de quelle nature
est ce pays. Le vocabulaire utilisé pour décrire
la situation mériterait un commentaire de trois pages,
mais nous nous contenterons de signaler 1° que la croissance
naturelle d'un peuple privé d'économie, du droit
de déplacement et du droit de s'armer, est ici considéré
comme une "menace", c'est-à-dire un fait rendant
nécessaire des mesures de protection militaire; 2°
que cette "menace" est "arabe", que les Arabes
sont chez eux dans toute la Palestine, y compris la région
indûment baptisée "Israël" par des
terroristes. (mais on sait que pour le sionisme de base, les Palestiniens
ne sont pas des habitants anciennement installés mais des
fuyards égyptiens voleurs de Terre promise).
Alors voilà, on propose de multiples
solutions généralement traitées de "génocide"
quand elles sont appliquées à des juifs:
- La presse hébraïque
rapporte que "l'idée de l'expulsion" a eu beaucoup
de succès pendant la réunion de Hertzlia et rencontré
"un assentiment sans précédent" parmi
les participants.
- Outre le "tranfert"
d'un pourcentage important de la population non-juive hors "d'eretz
Israël", les participants ont aussi discuté
d'autres solutions dont l'apartheid légal (système
dans lequel les non-juifs jouiraient des droits de l'homme mais
non des droits politiques), stérilisation obligatoire,
incitation à l'émigration (par la pression économique)
et "d'autres solutions".
- The Hebrew press reported
that the "expulsion idea" loomed large during the meeting
in Hertzlya and enjoyed "unprecedented acceptance"
among participants.
In addition to "transferring" a significant number
of the non-Jewish population out of "Eretz Israel,"
participants also reportedly discussed other alternatives, including
institutionalised apartheid (whereby non-Jews would be granted
civil rights while denied political rights), forced sterilisation,
induced immigration (through economic pressure), and "other
solutions."
Réponse des Palestiniens: il faudra
nous tuer d'abord. Nous avons
l'article complet en anglais.
On lit dans la presse de la fin du mois
d'août (Le Monde du 27 août 2001) que les Etats-Unis
et le Canada distribuent sans aucune discrimination des visas
de longue durée pour les étudiants palestiniens
chrétiens, attention quand même, on veut pas d'ces
sales fanatiques musulmans). "Génocide mou" pour
les plus assimilables, l'application des mesures les plus simples
est en rooute; à quand la stérilisation?
PAS
FORT LE TURC
Le premier terroriste israélien s'est
rendu le mois dernier en visite en Turquie. La Turquie est, comme
on le sait, un chaleureux allié d'Israël et des Etats-Unis,
avec qui elle partage l'amour de la démocratie et des droits
de l'homme. L'alliance de ces trois salopards est très
intense: récemment, ils ont commis des manoeuvres militaires
communes et s'apprêtent à remettre ça prochainement.
Malgré son attachement indéfectible aux droits de
l'homme et au droit international, le gouvernement turc s'est
permis des remarques désagréables au sujet du règne
par l'assassinat systématique qu'Israël essaie, depuis
quelques mois, d'imposer comme dernier cri de la civilisation.
Le gouvernement turc se sentirait peut-être coincé
par l'opposition dite de gauche et islamiste qui se manifeste
dans la rue (en Turquie, on n'aime pas beaucoup ça et,
en vérité, la méthode habituelle d'expression
de l'opposition est la grève de la faim, inventée
par les Irlandais du début du siècle dans leur lutte
sans répit contre l'occupant anglais). On lisait dans Le
Monde du 9 août 2001: "Un important dispositif
de sécurité avait été déployé
avant l'arrivée d'Ariel Sharon [premier boucher terroriste]
pour répondre à une opposition populaire croissante
aux relations turco-israéliennes en Turquie, de la part
non seulement des islamistes mais également des groupes
de gauche et des syndicats. Plusieurs dizaines de manifestants
ont été interpellés alors qu'ils protestaient
contre la visite. Bülent Ecevit [premier ministre turc]
a averti son collègue israélien que l'absence
d'espoir pour la paix pourrait affecter les liens entre les deux
pays."
CHRONIQUE
DE JOSPIN LA CAILLASSE
Le mois dernier, le premier ministre terroriste
était venu en France en visite officielle et après
une réception très froide par Chirac, il était
allé voir son pote le caillassé. Nous vous avions
raconté le mois dernier comment le premier terroriste,
en sortant de chez son ami, avait publiquement déclaré:
"Jospin est un ami d'Israël" et "Nous partageons
des valeurs communes... nous avons une morale commune..."
(Le Monde, 8-9 juillet 2001, p. 3).
Las, c'est plus du tout la mode d'être
l'ami d'Israël et Jospinot, le coeur déchiré,
mais le regard fixé sur la ligne bleue des élections
présidentielle, a dû choisir entre rester l'ami des
juifs et gagner quelques voix aux élections, et plaire
aux Français et gagner quelques centaines de milliers de
voix: il a choisi, mais avec son courage habituel (et en espérant
b.... tout le monde, le finot), il n'a pas osé le dire
franchement. Au lieu de désavouer l'assassin, il l'a fait
condamner par le ministre des affaires étrangères,
le fils à un ancien pote à Mitterrand: le 10 août
(de sinistre mémoire pour les apprentis dictateurs), au
lendemain d'un attentat vengeur mené par un kamikaze palestinien
contre des Israéliens (pour les Palestiniens, il n'y a
pas d'Israélien innocent, tous sont des voleurs et méritent
d'être punis des assassinats menés par leurs représentants),
le gouvernement israélien a trouvé malin de fermer
la Maison de l'Orient à Jérusalem, "siège
officieux" de l'Autorité palestinienne à Jérusalem.
Ce geste, caractéristique de la dictature israélienne
(nom véritable de ce que certains appellent "la seule
démocratie du Proche-Orient"), est unanimement condamné
par la gauche israélienne (pourtant pas très critique)
et du coup, le Jospinot croit qu'il peut en profiter pour faire
croire aux Français qu'il critique Israël: voilà
que ledit ministre des affaires étrangères condamne
fermement la mesure de fermeture...
A quand la prochaine mesure de fermeté
du gouvernement français? Les Palestiniens, heureusement,
ont de vrais amis, ailleurs.
Voici un extrait
de faire-part de naissance d'une liste qui nous plaît beaucoup
et dont Israël Shamir semble l'inspirateur:
- Le but de la liste "Réseau
Ensemble" est de discuter, soutenir, nourrir et élaborer
des stratégies. Nous sommes réunis par notre intérêt
pour l'idée que les Israéliens et les Palestiniens
pourraient vivre ensemble dans un seul état fondé
sur le suffrage universel. Chacun de nous pense, avec plus ou
moins de conviction, que cette idée est le meilleure solution
à la souffrance des Palestiniens et à la violence.
- [Our purpose here at
Together Network is to discuss, support, nurture, and strategize.
We have come together because of our interest in the idea that
Israelis and Palestinians could live together in a single state
based on universal suffrage. Each of us gives at least tentative,
even wholehearted, support to this idea as the best solution
to the violence, and the suffering of the Palestinians.]
Voici un très
court texte de Shamir qui répond très simplement
à des questions essentielles.
- Question
- []
- On dirait que Sharon
met désormais l'accent sur "le droit des juifs à
[cette] terre". Si vous vouliez bien répondre aux
trois questions suivantes, je vous en serais très reconnaissante.
- A qui était promise
la terre promise à Abraham? Quand la première mention
du mot "juif" apparaît-elle? A-t-on une preuve
que Moïse était juif?
- Réponse de Shamir
- Il y a beaucoup de façon
d'aborder ce thème. La première question n'a pas
probablement aucun sens si l'on ne croit pas au sens littéral
de l'Ancien Testament. Pour un chrétien, ces mots n'ont
pas de sens: le "véritable Israël" est
l'Eglise et la promesse de Dieu à Abraham s'est accomplie
par la naissance de Jésus-Christ. Pour un juif religieux,
l'idée de Charon est un axiome. Pour un non-croyant, les
"promesses de Dieu" sont un charabia incompréhensible.
Tout cela est donc uniquement affaire de croyance.
- Pour répondre
à votre deuxième question, les "juifs"
sont apparus comme communauté religieuse entre le Ve et
le III siècle avant J.-C. Ils ont connu leur apogée
au Ier siècle ap. J.-C. et ensuite, la communauté
s'est dissoute et ses membres ont rejoint la communauté
chrétienne en pleine expansion ou la petite communauté
"juive" rabbinique.
- Quant à votre
troisième question, Moïse n'était pas juif,
puisque les juifs ne sont apparus que près de mille ans
plus tard. Moïse n'était pas non plus américain.
Peut-être n'a-t-il même pas existé au sens
propre du mot "exister": c'est un personnage légendaire
et, une fois de plus, c'est une question de croyance.
UN
HOMME
Lors d'une récente conférence
tenue au siège de l'UNESCO, l'excellent Israel Shamir,
en personne, a été invité à prendre
la parole. Ce fut l'occasion pour différents collaborateur
de l'AAARGH de le rencontrer. Au cours d'une très chaleureuse
soirée, nous tombâmes d'accord sur l'essentiel: l'institution
appelée "Israël" doit céder la place
à un Etat unique, fondé sur l'égalité
des citoyens du pays, y compris les réfugiés palestiniens
qui doivent évidemment pouvoir rentrer chez eux. Sur la
question du révisionnisme, Shamir a professé une
agnosticisme complet. Il a dit que, pour lui, la question n'avait
guère d'importance parce que l'existence de l'Etat d'Israël
ne lui paraissait pas fondé sur "l'holocauste"
ou toute autre idéologie, mais sur l'argent et le contrôle
de l'argent. Prié de dire s'il se sentait israélien,
après trente ans passés dans ce pays, son service
militaire dans les paras, une famille, etc., il a dit qu'il préférait
se considérer comme un "Palestinien russe". Nous
aimons les Palestiniens russes et nous les saluons ici, où
leur plume a sa place. Par la suite, il a fourni un petit compte
rendu du cirque de l'Unesco:
- Dear friends,
- I had the honour to
be invited to speak in the high international forum of UNESCO
in Paris on the question of the media's coverage of the Israeli/Palestine
conflict. It was an interesting gathering of upper-middle level
politicians and journalists.
- The key speaker was
UN Coordinator for the Middle East, the suave Scandinavian Terje
Roed-Larsen. His idea was gradualism, back to Oslo, step-by-step
and shwaye-shwaye. One felt he learned well the terrible lesson
of his predecessor Count Folke Bernadotte, who was assassinated
on orders of the Israeli Prime Minister and my namesake, Yitzhak
Shamir. Bernadotte was rash enough to think he could tell Jews
what to do. Terje Larsen was very diplomatic, very pro-peace
process, now and for ever. After all, he does not have to stay
in the Khan Yunis refugee camp to wait for gradualism to bring
fruit from a barren tree.
- The Palestinian National
Authority was represented by that eloquent teddy-bear, the round-faced
Nabil Shaath and the witty and dignified elder ambassador Nasser
al Kidwa. Nabil Shaath provided the journalists with a much needed
headline, when he said that in Taba they almost made peace. My
headline would be 'A miss is as good as a mile'. The invited
Palestinian journalists were prevented by Israeli authorities
from going to the conference, while Israeli ones promised to
come but failed to appear. There was a loud-mouthed French Jew
in the audience, who claimed to represent an Israeli paper. He
even tried to speak Hebrew to me, but his Sunday school lessons
were not up to it. Anyway, he denounced me as a communist, and
thus unfit to speak in such distinguished company.
- Israel sent two ex-ministers,
a youthful and good-looking devotee of Barak, Professor Yuli
Tamir of Peace Now, and General Amnon Lipkin-Shahak, the ex-Chief
of Staff for the IDF and a one-time candidate for Prime minister
from the now defunct Centre Party. Yuli Tamir spoke of Barak's
largesse in Camp David, and of importance to keep "the Jewish
character of the Jewish state". One wanted to ask "What
about the importance of keeping the Aryan character of the Aryan
state?" In the mind of an average Jew, these two men probably
exemplify the Israeli Left. This alone speaks volumes about Israel.
If that is Israel's "Left", you can imagine the Israeli
Right. The late lamented Israel Shahak used to say that the Israeli
Left is worse than the Israeli Right. These two ex-ministers,
taken as a sample, served to remind us of Shahak's maxim.
- Of the ladies and gentlemen
of the press who attended the conference, I must mention the
incredibly tall and pleasant Scot, Sir Ian Gilmour, the British
ex-Minister of Defence and a media personality, one time owner
of The Spectator, a exuberant and feisty magazine that fell into
evil clutches of Conrad Black. And the dynamic Phyllis Bennis
of Washington IPS called for Israeli withdrawal from occupied
territories. I think I heard this notion before, but she was
very convincing anyway.
- It was an important
occasion, made possible thanks to the Palestinian organizer of
the conference, Dr Saleem Fahmawi, a man who grew in a refugee
camp, made it all the way to the UN, but never forgot the village
of his ancestors. There was also a chance to meet some friends
of Palestine. Some hundred of them gathered at night to hear
my call for the new strategy, i.e. 'one man one vote' solution.
It was a heated discussion, with many young people present, and
I left comforted by the general response. The following is the
gist of my speech at the UNESCO conference on Getting the Facts
Right.
- Up to a point
- The media world was
well described in the brilliant novel by Evelyn Waugh, The Scoop.
Though the main plot of the book unfolds in Africa, the relevant
scene takes place on Fleet Street, at the office of the Daily
Beast owner, lord Copper. The media baron asked his foreign editor
from time to time, is Yokohama the capital of Japan? Or Does
Hong Kong belongs to us? The editor had two "safe"
answers. When lord Copper was right, he said, Definitely, lord
Copper. When he was wrong, he said, Up to a point, lord Copper.
That is the fork, from definitely to up to a point, of the permissible
borders of mainstream media discourse. We journalists are dependent
creatures. We would like to be honest and sincere, but we have
to think of our mortgages, and of our vacation. If we step over
the borders established by the media owners, we would have to
look for a different occupation altogether.
- Speaking of Palestine,
the borders are quite narrow. I would say they run parallel to
the borders of internal Jewish Israeli mainstream discourse,
from Meretz to Sharon. If we compare it with pre-Mandela South
Africa, it is similar to the White mainstream discourse, from
Nationalist to Progressive, not including ANC. In my view, this
discourse is exclusivist, even supremacist. It is based on sustaining
Jewish supremacy in Palestine. It does not offer equality or
even a safe future to the local inhabitants. But that is all
you are allowed to say. You may support the creation of Palestinian
reservations which puts you firmly in the Israeli "liberal"
camp, or you can back mass expulsion and ethnic cleansing, and
you will be called a hardliner or a hawk. These are the firm
borders of the discourse. Whoever crosses the borders, and speaks
for equality of a Jew and Gentile in the Holy Land, finds himself
in the wilderness. His voice will be silenced, maybe for good.
- I know this first hand.
I live in Jaffa, a town with a mixed population. There are Palestinians,
Moroccans, Israeli Ashkenazi Jews, Russians, and we all live
together rather harmoniously. But a lot of people who were born
in Jaffa live in refugee camps and they are forbidden to return
just because of their religion or ethnicity. I find it morally
impossible, that a Jew from New York, Paris or Novosibirsk, like
me, can come and live in Jaffa, while a local man, born in Jaffa,
may not come back home. I called for the return of the Palestinian
refugees and immediately lost my job with Haaretz. That is the
most liberal Israeli newspaper.
- The case of Palestine
coverage in the media is special for one reason. We have a peculiar
vocabulary, developed for the local coverage. If I kill Ahmad,
it would be reported that "Ahmad was killed by an Israeli".
But if, God forbid, Ahmad would kill me, you would learn that
"a Jew was murdered".
- As in Dr Jeckyll and
Mr Hyde, an Israeli may kill; but if an Israeli is killed, he
turns into a Jew. It is absolutely forbidden to speak about Jewish
atrocities and murders. The Jews are forever victims. It often
appears we have three nations in Palestine: Jews, Israelis and
Palestinians. Israelis may commit crimes, but it is innocent
-- always innocent -- Jews that are murdered. If you confuse
these two words, and refer to a murderer as "a Jew",
you will be called an anti-Semite, and probably you will lose
your job.
- It should not be too
complicated to cover our story. It is not even as complicated
as other places of world concern. The right of national self-determination
inclusive of autonomy or independence isn't an easy right to
realize, as Corsicans can tell you. Palestine should be easier
to cover: it is not the question of national self determination,
but of basic human rights. Kosovo? In Kosovo, Albanians were
discriminated against and tormented by Serb authorities, but
they always had the technical right to vote and the Yugoslav
government never withdrew their citizenship. They were distant
second-class citizens, but still citizens. Kurds in Turkey? They
also can vote.
- The coverage of Palestine
should be easier, but it is not. A journalist may write and speak
about marginal problems, like the Jewish settlers beyond the
Green Line. But the basic power structure of Jewish dominance
in Palestine may not be questioned. We may not say that the Palestinians
have no right to vote; no right to move to other parts of their
country and no right to return to their homes in the only country
they have ever known.
- In my opinion, the source
of the media bias in covering the Palestinians is tremendously
important. For it speaks volumes about the power structure of
the US and Europe. It gives us unique feedback from the obscure
world of media lords. And, it goes without saying, that "establishment"
journalists are not given much leeway on reporting on this valuable
feedback. They are always too busy writing "definitely".
- The reason is obvious.
Too many of our media lords subscribe to the notion of Jewish
supremacy, and they are spread around the globe. In England,
there is Conrad Black, he actually owns many papers in Canada,
the US, and in Israel. In our country, he owns The Jerusalem
Post. When he bought this paper, he dismissed the staff and
hired people of his opinions. He is a right wing Zionist, a zealous
supporter of Jewish supremacy.
- In the US, there are
too many of them to count. But allow us to mention Mortimer Zuckerman,
a media lord and the current Head of the Presidents' Conference
of American Jewish Organizations, the big daddy of all Jewish
groups in America. He is one of the richest men in America, he
made his fortune speculating in real estate and owns the third
largest "serious" American weekly magazine, US News
and World Report. He also owns the popular plebeian tabloid,
The Daily News, a major circulation in the New York and
New Jersey market. His newspapers generally advocate the brutal
rule of market forces. With one exception; they call for generous
annual subsidy of Israel by American tax payers. Two ex-Prime
Ministers of Israel, Netanyahu of the war-mongering Likud and
Barak of the slightly less hawkish Labour party supported Zuckerman
in his quest for the leadership of the Conference of Presidents
of Major Jewish Organizations. This side of the Ku Klux Klan,
this association of 52 heads of American Jewish organizations
is the most bigoted body of men in American politics. Haaretz
recently reported, that Mortimer Zuckerman had dismissed his
shiksa wife, in order to get this coveted chair. As long as he
stayed married to a non-Jewish woman, his colleagues, Jewish
billionaires, would not trust him. And he is one of the most
influential publishers in the US.
- On the other end of
the planet, in Russia, the TV stations and newspapers also are
under the ownership of Israeli citizens. One of them, Vladimir
Gusinsky, was forced to part with his TV station. But his extremely
pro-Israeli staff was quickly hired by another channel, belonging
to another Israeli citizen, Mr Chernoi. In 1985, he was an accountant
living on a salary of 100 dollars a month. Today he is worth
5 billion dollars, owns virtually all the aluminium plants in
Russia, and lives in a nice suburb of Tel Aviv. Currently, he
is under investigation for 34 murders, money laundering and membership
in the Russian mafia. In a recent quip, he was quoted as saying
that "the media is not business. the media is politics and
influence". He uses his media empire to stifle all criticism
of Israel in Russia.
- I spoke recently to
a young Russian military attaché in one of the Western
capitals. He told me: your Israeli situation is similar to
ours, but we have Chechnya a thousand miles away, while you have
it next door. I asked him: do you want to say that Chechens have
no right of vote? He was amazed. He did not know that the Palestinians
have no right to vote. The media of Gusinsky, Chernoi, and
Berezovsky, that is three powerful media lords, all of them Israeli
citizens, took care to cultivate his ignorance.
- Even in Sweden, traditionally
supportive of the Palestinian cause, since the national newspapers
were bought by Jewish entrepreneurs, the coverage of Palestine
became more and more lopsided. I do not know whether the new
owners had to ask for it explicitly, or their chief editors just
guessed their desires, but the results were the same.
- This international group
of Jewish media lords, from Washington to Moscow, is not subservient
to the interests of Israel. But support of Israel is a part of
their agenda. On the top of the list, is globalisation and neo-liberalism;
what they call "freedom of market forces". On political
matters, they tend to distrust democracy and personal freedoms
while making constant demands for corporate liberties.
- Mutual support is also
high on their list of priorities. When Gusinsky was under investigation
for embezzling funds, The New York Times and The Washington
Post, that is the late Mrs Kathrin Graham and Mr Sultzberger,
both published virtually identical lead stories and editorials
supporting the "Independent Russian Press". Independent,
appears to be a code word for "Jewish-owned".
- This should be a serious
cause for concern. When an Egyptian businessman bought Harrods
in London, the newspapers went into a fury. The headlines blared
"our national heritage is being taken away by foreigners".
In Israel, no outsider is allowed to own a newspaper. There was
a rich Russian Jew, Gregory Lerner, who tried to buy a newspaper
in Israel. He was sent to jail for six years for various mafia-related
crimes. It is worth noting that, before he made his rush into
the media, nobody cared about his offences. An Iraqi Jew took
over a newspaper, and very soon he found himself in jail. Because
the media is not a business, it is the nerve system of a country.
- In my opinion, the case
of Palestine is much more important for you, for Europeans and
Americans, than just another case of injustice. Because it proves
that this international group of Jewish media lords have become
a mite too powerful. In my experience, Jewish journalists can
be as objective as any. Actually, the best coverage of Palestine
is done by Jewish journalists, from Susanne Goldenberg of The
Guardian to Gideon Levy of Haaretz. But it is easier
to squeeze a camel through the needle's eye than to find an objective
media lord. This problem can be solved without actually removing
media from the hands of individual proprietors if newspapers
would be treated like precious water sources and other all-important
public utilities. That is, unless we want to delegate all these
newspapers to the murky realm of ethnic press, and build from
scratch a new network of free press.
Israel Shamir <[email protected]>
20 July 2001
Voici aussi un
texte important, La fête de saint Firmin, datant
de début août 2001, où il explique que les
vrais manipulateurs de la guerre sont les dirigeants des organisation
juives américaines et qu'il serait temps de s'attaquer
enfin à ces gens-là. C'est bien dans cet esprit
que nous avons promu le travail de Norman Finkelstein, l'an dernier,
et que nous fûmes
les premiers à le traduire et à le publier en
français. Nous proposons aussi une traduction française
de cet important article de notre ami Shamir. (texte
anglais)
La Fête
de Saint-Firmin
- par Israel Shamir
-
- Il y a quinze jours,
alors que je visitais le nord de l'Espagne, je me suis trouvé
dans l'antique capitale de la Navarre: Pampelune célébrait
la fête de Saint Firmin et des milliers d'aficionados se
bousculaient dans les rues étroites qui mènent
aux célèbres arènes. Il y avait aussi beaucoup
d'étrangers qui suivaient studieusement les pas d'Hemingway.
Le matin, de jeunes garçons combattaient dans l'arène
avec les jeunes taureaux et leur lutte était empreinte
de rapidité et de grâce. Le spectacle était
excitant et riche en adrénaline mais sans la moindre goutte
de sang. Le soir, c'était différent: des hommes
adultes se battaient contre des taureaux adultes, de féroces
créatures d'un noir de corbeau, aux cornes acérées,
qui se déplaçaient à la vitesse d'un TGV,
chacun pesant une demi-tonne, chaque gramme était animé
d'une détermination de bouledogue.
- Les tribunes surplombant
l'arène sont divisées en deux parties, chacune
accueillant son propre public: dans la section "sombra",
c'est la bourgeoisie qui applaudit sombrement au spectacle: ce
sont des gens importants et les matadores déploient tout
leur art pour leur bénéfice. Dans la partie "sol",
sous les rayons violents du soleil des Pyrénées,
les gens simples ont du plaisir, partageant des barils de sangria
et des provisions préparées à la maison
avec de complets étrangers, tout cela accompagné
du cantique de saint Firmin. Ils aiment eux aussi les corridas
mais il ne se passe pas grand chose de leur côté
de l'arène.
- Le matador travaille
la bête à la toucher et s'écarte d'un léger
saut pour éviter la corne fatale. Si l'animal comprenait
ce qui se passe, l'homme n'aurait aucune chance de sortir vivant
de l'affrontement avec le taureau. Mais celui-ci est fasciné
par la muleta que le matador déploie sous ses yeux et
au lieu de foncer sur le matador, il s'en prend à la muleta.
Pour finir, épuisé de ses peines inutiles, frustré
par les vains assauts qu'il ne cesse de porter à l'invincible
muleta, il s'immobilise, tête baissée, attendant
l'acier salutaire.
- La corrida est une comparaison
bien adaptée au combat sans résultat qui se mène
pour les droits de l'homme en Palestine. Les colonies juives
érigées au milieu de la population palestinienne
sont la muleta. Les colonies nous ennuient parce qu'elles détruisent
la beauté biblique des hauts plateaux. Elles nous ennuient
parce qu'ils sont d'une injustice criante, seuls les juifs y
ayant accès: les non-juifs n'ont même pas le droit
de pénétrer sur leur territoire. Elles nous ennuient
parce qu'elles justifient l'existence des routes que seuls les
juifs ont le droit d'emprunter. Elles nous ennuient, à
cause du comportement provoquant des colons qui font tout ce
qu'ils peuvent pour humilier leurs voisins non-juifs. Elles nous
ennuient parce qu'elles substituent aux oliviers de hideuses
maisons préfabriquées. Alors nous chargeons contre
elles, tandis que le matador s'écarte et que les gens
comme il faut applaudissent dans la tribune sombra.
- Pour une fois, détournons
la rage du taureau de la muleta qui nous distrait et nous ennuie.
L'intérêt constant que l'on porte aux colonies n'est
qu'une distraction: même dans les journaux juifs, l'israélien
Haaretz ou le New York Times, on peut publier une critique des
colonies illégales à condition de s'en tenir là.
Mais il y a quelqu'un derrière la muleta, et il y a ceux
qui l'ont chargé de combattre le taureau. Le matador,
c'est l'Etat d'Israël. Aucune colonie ne tiendrait plus
d'une journée s'il n'y avait derrière tout cela
le potentiel militaire israélien. Quand les habitants
d'Hébron sont enfermés pendant des mois dans leur
ville, c'est l'armée israélienne qui impose le
couvre-feu et non les quatre cents colons juifs. Mais il y a
un homme, du bon côté de la tribune, qui commande
au matador. Israël ne pourrait pas commettre ces atrocités
sans un soutien extérieur.
- Maxime Rodinson, marxiste
français bien connu, auteur d'une biographie de Mahomet,
a défini l'Etat israélien comme "une colonie".
Mais toute colonie a sa métropole, source extérieure
de pouvoir: l'Algérie française était dirigée
et soutenue par la France; les Etats-Unis étaient une
colonie dont la métropole était l'Angleterre. Quel
est le pouvoir extérieur qui soutient Israël? Quelle
est sa métropole? Ce ne sont pas les Etats-Unis, c'est
la constallation de communautés juives de poids, et au
premier rang, la communauté juive américaine.
- Cette communauté
envoie de l'argent, orchestre le soutien du grand public et exerce
son influence sur la politique de l'Etat d'Israël. Elle
est beaucoup plus carnassière que le parti Likoud, dirigé
par Sharon. Feu le "rabbin" Kahane, que nous ne regrettons
pas, était probablement l'homme le plus aimé des
partisans d'Israël aux Etats-Unis. Ce phénomène
des juifs de l'étranger qui prétendent être
"plus israéliens que les Israéliens",
et qu'Ouri Avneri a bien exposé, a de multiples causes.
Mais je me limiterai à l'analyse de l'une d'entre elles
seulement: ils ne sont jamais blessés par leurs obus,
ils sont assis à l'ombre et délèguent le
matador au combat.
- Les hommes qui ont envoyé
les troupes israéliennes mener le siège d'Hébron
et d'autres villes palestiniennes vivent tranquillement à
New York ou à Los Angeles, regardent la télé
et harcèlent leur député pour qu'il soutienne
leur boucherie. Ces hommes qui incitent à commettre des
crimes de guerre contre les Palestiniens ne se font aucun souci.
Peut-être serait-il temps d'y remédier.
- Les guerres peuvent
durer éternellement si leurs principaux instigateurs vivent
à l'abri et en paix. Michael L. Calderon nous le rappelait
cette semaine: "Ce n'est pas à cause d'un "changement
de volonté" collectif que les Français, les
Américains et les Afrikaners ont mis fin à leurs
exploits en Algérie, en Indochine, en Namibie et en Angola.
Ces victoires ont été gagnées sur deux fronts:
celui de la guerre concrète, dont les peuples d'Algérie,
du Vietnam, de l'Angola et de Cuba ont payé le prix, et
celui de la pression internationale et de l'opposition intérieure.
- Le moment est venu d'ouvrir
le second front de la guerre en Palestine et nous n'aurons pas
beaucoup de mal à trouver sur qui nous devons faire pression
et à qui nous devons nous opposer. A mon avis, il faut
s'adresser aux usurpateurs qui dirigent les communautés
juives organisées, Bronfman, Foxman, Sulzberger et compagnie.
Ce sont des hommes dangereux et puissants et je comprends fort
bien que les amis de la Palestine préfèrent se
donner un adversaire moins formidable, les colons d'Hébron,
par exemple. Malheureusement, c'est aussi inutile que de chercher
une pièce de monnaie égarée sous les lampadaires,
uniquement parce que c'est là qu'il y a de la lumière:
il faut la chercher là où on l'a perdue, même
si ce n'est pas facile.
- Il est désormais
d'une urgence absolue d'attaquer les individus qui dirigent la
communauté juive américaine. Pourquoi ne l'a-t-on
jamais fait? On se heurte toujours au désir de les exonérer
de leur responsabilité dans la tragédie que vivent
les Palestiniens en mettant tout cela sur le dos de "la
politique impérialiste américaine". Même
Noam Chomsky, ami sincère de la Palestine, que je révère,
disons-le mot, défend cette position. Dans une intervention
publique au MIT, il déclarait récemment que la
politique pro-israélienne des Etats-Unis n'était
pas le produit du groupe de pression juif mais celui des intérêts
des classes dirigeantes américaines. J'aime beaucoup Chomsky,
mais j'aime encore mieux la vérité et je ne suis
pas d'accord avec lui.
- Son opinion est reprise
par beaucoup de gens de valeur qui sont tous des partisans sincères
des Palestiniens: ils citent souvent The Fateful Triangle,
ouvrage classique de Chomsky ou disent la même chose autrement,
comme Gabor Mate qui m'a écrit: "S'il est certain
que les Bronfman et leurs camarades ne sont pas les derniers
à abuser le grand public, juif ou non, et à l'égarer,
ils ne pèsent pas très lourd dans les intérêts
que la politique américaine sert vraiment. L'Etat américain,
en tant qu'émanation du monde des entreprises a intérêt
à avoir au Proche Orient un pitbull aux ordres, muni de
l'arme atomique, suffisamment nerveux et agressif pour sauter
instantanément à la gorge des Arabes si cela devenait
nécessaire mais aussi suffisamment dépendant pour
que la laisse qui le retient soit courte. Comme le disait un
fonctionnaire du ministère des affaires étrangères
américaines il y a quelques années, "Israël
est un porte-avions insubmersible au Proche Orient."
- Ces arguments ne résistent
pas à l'analyse: Les avions américains n'atterrissent
pas sur ce "porte-avions", même en cas de guerre,
car ils ont des bases ailleurs: en Arabie séoudite, en
Turquie, etc. C'était Chypre qu'on appelait autrefois
"le porte-avions insubmersible" et puis on l'a laissé
tomber du jour au lendemain. On peut douter de l'obéissance
du pitbull, qui est allé fournir des armes à la
Chine, et avant de traiter Israël d'allié solide,
il faudrait le prouver. Il y a en réalité des dirigeants
israéliens qui prônent l'alliance avec la Russie
et sa communauté juive immensément riche et puissante,
parce que les Etats-Unis tirent trop sur la laisse.
- Certains croient expliquer
la politique américaine par des "intérêts
pétroliers". Mais, la vérité, c'est
qu'il n'y a pas de pétrole en Palestine ni dans les pays
voisins. Je n'imagine pas Israël faisant la guerre à
l'Arabie séoudite ou à l'Iran pour défendre
l'approvisionnement américains en pétrole, sans
que le Proche Orient explose.
- L'idée qu'Israël
serait un "représentant sur place" ou "un
flic de proximité" ne tient pas non plus. Je ne vois
pas quel intérêt économique américain
pourrait tirer plus de bénéfice d'une alliance
avec Israël plutôt qu'avec la Turquie, par exemple.
Comme l'écrivait un analyste palestinien, "la Turquie
aurait été un meilleur investissement, en tant
que puissance régionale "normale" susceptible
d'assister la politique américaine tout en coûtant
deux fois moins cher. Et en tant que musulman, le pays pourrait
prétendre plus légitimement à la "domination"
des pays arabes plus faibles." On pourrait ajouter que la
Turquie a été la puissance traditionnelle de la
région jusqu'en 1917 et qu'elle dispose de l'armée
la plus puissante et la plus nombreuse, en même temps totalement
pro-américaine et pro-occidentale. Autrement dit, l'idée
qu'Israël serait la dupe servile de l'impérialisme
américain n'a aucun fondement.
- Edward Herman, co-auteur
avec Chomsky de Manufacturing Consent, pense la même chose:
"Le groupe de pression juif est très important ici
[] je l'ai dit dans un article et des gens de gauche me l'ont
reproché en affirmant que son rôle ne pesait pas
grand chose face aux intérêts stratégiques
américains au Proche Orient. J'ai toujours pensé
que le groupe de pression juif était au moins aussi important;
et heureusement pour lui, jusqu'à présent, on a
pu, au minimum, concilier les deux groupes d'intérêts.
- Pour combattre la domination
juive illégitime, il faudrait recourir à des moyens
directs, originaux et, certainement, non-violents. Les étudiants
de Berkeley, dans l'esprit de 1968, ont donné l'exemple:
ils ont construit deux portes d'entrée à l'université,
l'une pour les juifs, l'autre pour les autres, pour que les Américains
éprouvent dans leur chair ce que représentant les
routes israéliennes "réservées aux
juifs". On pourrait déverser des tombereaux de terre
dans l'allée de Bronfman ou de Foxman. En tant que bons
juifs, ils observent certainement la consigne de Hillel aîné
et ne font pas aux autres ce qu'ils haïssent eux-mêmes.
Comme le blocage des allées palestiniennes ne les gêne
pas, on peut supposer qu'il leur plaira d'être traités
de la même façon. De même, comme ils sont
favorables aux colonies illégales, on pourrait installer
des volontaires sur leurs terres.
- Je pense que ces actions
seraient amusantes et intéresseraient beaucoup de bons
Américains d'origine juive. Après tout, leurs pères
se sont battus contre la domination blanche dans le Sud, alors
maintenant, les fils peuvent se battre contre la domination juive
en Palestine, sans rompre avec leurs traditions. Au lieu d'aller
manifester devant une administration quelconque, au lieu de risquer
des rencontres dangereuses avec les soldats israéliens
sur les collines d'al-Khadr, les associations israéliennes
de gauche pourraient s'attaquer au véritable adversaire,
qui se trouvent aux Etats-Unis; ils pourraient s'y joindre aux
autres militants américains, y compris les Palestiniens
exilés.
- Cette expérience
répondrait à la question de l'influence du lobby
juif aux Etats-Unis et sur les événements de Palestine.
Je crois que son effet serait décuplé si on exerçait
une véritable pression sur Bronfman et ses richissimes
amis de la tribune sombra pour qu'ils mettent fin à leur
belligérance antipalestinienne. Ils feraient peut-être
signe au matador de renvoyer le taureau à ses vaches au
lieu de se précipiter vers l'abattoir.
- Cette lutte pourrait
aussi aider les juifs américains ordinaires à se
battre contre leurs chefs usurpateurs. Pourquoi devraient-ils
accepter ces "dirigeants"? Eh bien, d'abord, parce
Bronfman et ses copains ont volé des milliards de dollars
dans les banques suisses, au lieu de distribuer l'argent aux
rescapés de l'holocauste. Mais ce sera le sujet de mon
prochain article.
- 27 juillet 2001 (traduction
de l'aaargh)
On peut signer une pétition lancée
par l'organisation Al-Awda (petition to terminate US aid to Israel
) pour réclamer la fin de l'aide massive américaine
à l'entreprise génocidaire israélienne:
<http://al-awda.org/terminate_aid_petition.htm>
MADE
IN USA
Robert Fisk est un journaliste britannique,
en poste au Liban depuis très longtemps, et c'est un honnête
homme. Toutes les semaines, nous lisons avec joie ses chroniques,
pourtant sinistres dans leur objet, dans The Independent. Nous
avons trouvé une traduction française de sa chronique
du 15 août 2001. Nous vous la livrons. Il faut la rapprocher
de l'article de Village Voice dont nous vous avions donné
une traduction il y a quelques mois On
veut faire des infirmes.
La mort à
Bethléem, made in USA
- par Robert Fisk
- The Independant, 15 août 2001
- [traduit de l'anglais
par Manfred-C. Stricker]
- La société
Lockheed Martin, en Floride, ainsi que les Laboratoires fédéraux
de Pennsylvanie ont fait tous deux une contribution à
la vie quotidienne dans la commune de Bethléhem. Mais,
pour ce qui est de Lockheed, c'est plus précisément
la mort. Des parties de la fusée air-sol "Hellfire"
[feu de l'enfer] se trouvent toujours dans le local de la défense
civile de Bethléhem, moins de deux mois après qu'elle
eût explosé dans le salon de Osama Khorabi, âgé
de 18 ans, le tuant instantanément. Le moteur de la fusée,
des tuyaux d'alimentation et des fils électriques ont
été triées par les chauffeurs d'ambulance
et des infirmiers, puis mis dans des sacs en plastique, avec
des éclats provenant de douzaines d'obus de char de provenance
américaine tirés par des chars israéliens
dans le village chrétien de Beit Jalla.
- Les soldats israéliens
envoient régulièrement sur les Palestiniens de
Bethléhem eux-mêmes des salves de grenades lacrymogènes
fabriquées aux Etats Unis. Les Palestiniens affirment
que ces gaz ont causé de grandes difficultés respiratoires
chez des enfants lorsque ces grenades furent lancées contre
des jeunes lançant des pierres près de la tombe
de Rachel. Sur les cartouches et les bidons de gaz on a trouvé
le marquage "Fédéral laboratories, Saltzburg,
Pennsylvania 15681", avec l'indication, sur le métal
"projectiles longue portée, 150 yards " [env.
130 m, là où les pierres ne sont plus dangereuses].
Le mode d'emploi imprimé sur les bidons parle de "gaz
lacrymogène, hautement irritant pour les yeux, le nez,
la peau et le système respiratoire". En plus : "en
cas de contact, ne pas se frotter les yeux, s'adresser immédiatement
à un service médical".
- Lorsque des Palestiniens
de Beit Jalla tirent avec des Kalachnikov russes sur la colonie
juive voisine de Gilo - une colonie construite illégalement
sur des terres appartenant aux habitants de Beit Jalla - les
chars israéliens envoient régulièrement
des obus dans Beit Jalla. Et la plupart de ces obus ont des détonateurs
américains. Tous portent le code : "Détonateur
P180 M549ACO914H014-014". Quelquefois le dernier 4
est remplacé par un 5. Un de ces obus a tué le
Dr Harald Fischer, un Allemand vivant à Beit Jalla, en
novembre dernier. Mais le nom de la société fabriquant
ce détonateur n'est pas indiqué dans le code.
- Lockheed avait déjà
été impliqué dans l'assassinat de quatre
enfants et de deux femmes, au Liban, lorsqu'un hélicoptère
Apache, fabriqué par Lockheed, a tiré une fusée
"Hellfire", fabriquée par Lockheed, sur une
ambulance, dans le sud du Liban, en 1996. Des plaques imprimées
provenant de la fusée - un logo publicitaire marqué
dessus dit "tous pour un, un pour tous" - furent transportées
par The Independant aux Etats Unis le dimanche suivant et furent
identifiées, par des dirigeants de Boeing, comme
faisant partie d'une fusée "Hellfire", à
cette époque co-producteurs de la fusée. Le moteur
de la fusée qui a frappé Osama Khorabi dans sa
maison en février est toujours là (les Israéliens
affirmèrent que ce fut un coup préventif, mais
M. Khorabi n'était pas un militant et sa seule ambition
était de faire partie de la troupe théâtrale
de Beit Jalla). Le moteur porte le code "189 76-1334987
DMW90E003-007" et le numéro du lot est 481. Sur un
mince tube en acier au sommet du moteur se trouve le code "12903-9225158
MFR-5S443." Un petit mais lourd dome cylindrique du même
projectile porte le nom "Battery Thermal", avec le
code : "P/N 10217556 E-W62, Lot No. EPH-2-111, Date of MFG
(manufacture) 08776, MFG Code 81855". Suivi par les initiales
:"U.S.". D'autres parties du missile comprennent un
aileron articulé et des pelotes de fils électrique.
- Les membres de la défense
civile palestinienne sont ambulanciers et infirmiers; ils ont
collectionné consciencieusement des milliers de pièces
d'éclats de balles, d'obus de chars, de projectiles au
gaz et de fusées après des bombardements israéliens,
mais sans chercher à en connaître la provenance.
L'un d'entre eux m'a dit l'autre jour : "nous sommes des
travailleurs humanitaires, pas des scientifiques. De nombreux
fragments portent des caractères latins et semblent aussi
de fabrication américaine. Il y a là une pièce
qui semble provenir d'une fusée codée "SPO
2- 95 RAD (là manque un chiffre détruit lors de
l'explosion de la fusée) - 89".
- Les Israéliens
se sont servis d'hélicoptères Apache pour tirer
des fusées sur Beit Jalla au moins six fois - y compris
lors de la mort de M. Khorabi - et les Apache sont fabriqués
par Lockheed dans leur immense usine d'armements à Orlando,
en Floride, où sont fabriqués aussi les fusées
Hellfire 1 et 2.
- Les Palestiniens n'ont
pas encore trouvé l'origine d'un bidon de gaz maintenant
utilisé régulièrement par les Israéliens,
qu'ils appellent "fumée brune". Très
craints par les jeteurs de pierre, il a un effet bien plus puissant
même que le gaz produit par les Laboratoires fédéraux
de Pennsylvanie. Au moins un bidon trouvé à Hébron
porte des inscriptions hébraïques et porte le code
323 1-99. Il ne semble pas provenir des Etats Unis.
- Les armuriers américains
affirme n'avoir aucune responsabilité lorsque leurs produits
tuent des civils innocents. Après le bain de sang dans
le sud du Liban en 1996, des représentants de Lockheed,
très en colère, affirmèrent que personne
n'avait jamais poursuivi un fabriquant de munitions après
un meurtre. Et il est vrai que la dernière phrase imprimée
sur les grenades au gaz de Pennsylvanie est un avertissement
qu'il ne faut pas tirer sur des individus, avec la clause bien
connue "les Laboratoires fédéraux ne
sont pas responsables d'un usage abusif de ces engins".
LES
SUPRÉMACISTES AU QUOTIDIEN
Israël s'invite
à Jenin
par Philippe,
professeur de français à la Faculté de Naplouse
- Vous aurez deviné
au titre de mon mail que le thème de mon message est très
actuel et quelque peu politique...
- Ce matin, vers 3h, les
troupes israéliennes -- chars soutenus par l'aviation
-- sont entrés dans Jénine, ville autonome palestinienne
du nord de la Cisjordanie. Ce matin, les représentants
de Tsahal se sont félicités de l'opération
qui s'est achevée sans perte de vie humaine. Sans doute
est-ce un grand succès pour les forces de défense
israéliennes; mais je suis enclin à penser que
c'est un grand miracle, et voici pourquoi : Les chars ont commencé
l'investissement de la ville, suivi dans leur sillage par les
bulldozers. Deux postes de police ont été détruit
(ce qui est manifestement très utile, puisque comme chacun
sait les policiers palestiniens sont la seule institution capable
d'exercer une pression sur les branches armées des différents
mouvements et donc l'allié objectif de la sécurité
israélienne), et les bulldozers se sont attaqués
au gouvernorat de Jénine... puis ont abandonné,
devant une tâche tout de même conséquente.
Les dépêches de presse nous rapportent les événements
sur un ton très lisse : des bulldozers détruisent
deux postes de police, quelques coups de feu sont tirés,
heureusement sans faire de victime. La même histoire, racontée
par un de mes amis, a quelque chose de plus impressionnant. Et
devrait faire réfléchir, si on daignait lui donner
un peu de diffusion. La première chose est que les avions
sont venus en masse, à basse altitude. Je confirme avoir
entendu de nombreux appareils passer à grand bruit au
dessus de Naplouse - j'avais moi aussi quelque difficulté
à dormir, mais les quelques tirs de cette nuit sur Naplouse
sont du crottin de mouche en comparaison du ramdam qui a dû
surplomber Jénine, avec des appareils venus des bases
de toute la Cisjordanie, et de la Galilée au nord. L'entrée
dans Jénine s'est faite sans violence -- j'imagine aisément
l'attitude des soldats au checkpoint, voyant surgir les chars,
et courant à toute jambe, comme lors de l'incursion israélienne
dans la zone sous contrôle palestinien total (zone A) de
Ramallah, le mois passé. Quelques tirs symboliques en
ville, les opérations contre la police pour vexer l'Autorité
encore davantage. Notons seulement que c'est avec l'autorisation
expresse d'Israël, et pour subvenir autant aux demandes
de sécurité exprimées par le Shin Bet et
la Shabak qu'aux besoins d'emploi des Palestiniens en 1995-1996,
que l'Autorité a embauché un nombre de policiers
supérieur aux quotas fixés par les accords du Caire
(postérieurs à Oslo). Donc Israël détruit
assez illogiquement l'appareil sécuritaire dont il a encouragé
et même exigé la mise en place accélérée.
Et veut démanteler des forces qui, presque toujours, ont
eu un rôle modérateur dans le conflit. Les bulldozers
s'en sont ensuite pris au gouvernorat, cherchant notamment des
papiers susceptibles de donner des renseignements sur une collusion
entre l'Autorité et ce qu'il est convenu d'appeler, dans
les médias israéliens, les "cellules de terreurs",
les groupes d'activistes pratiquant la lutte armée et
les attaques à l'explosif (ce vocable a, notons-le au
passage, l'avantage non-négligeable de mettre sur le même
plan tous les types d'actions, depuis les tirs de kalachnikov
à plus d'1 km de distance de tout objectif possible, jusqu'aux
groupes préparant les attentats suicides; je suppose que
ce vocable fourre-tout est absolument exempt de tout esprit d'amalgame
dans l'esprit des porte-paroles de Tsahal, à qui les journalistes
empruntent plus souvent que de raison leur vocabulaire). Mais,
me répondra-t-on, c'est de bonne guerre. Hélas!
C'est un refrain surentendu, et je suis las de combattre les
moulins à vent: il se trouve seulement qu'il faudra qu'on
s'explique sur le sens du mot guerre, et sur le contenu des circonstances
justifiant les mesures "de bonne guerre". Ce n'est
pas tellement ce qui rend l'invasion de Jénine particulièrement
significative (encore que l'invasion, même temporaire,
d'une zone sur laquelle Israël a abandonné officiellement
et par accord international toute responsabilité en matière
de sécurité, soit assez significative), mais le
moment où ces chars se sont trouvés face à
une forme de résistance civile. Il y a à Jénine,
comme dans les grandes villes des Territoires Occupés,
un camp de réfugié attenant à la cité.
- Pour comprendre la suite,
il faut d'abord se représenter la configuration d'un camp
de réfugiés: un espace clos, généralement
par des murs de parpaing recouvert d'un triste enduit gris ou
beige, et surmonté éventuellement de grillage (mais
c'est en option). A un, deux ou trois endroits, le camp s'ouvre
sur le vaste monde par une grande porte, qui est le point où
se rejoint le decumanus du camp (ou le cardo, comme on voudra).
Je ne dis pas decumanus maximus, parce que généralement,
les autres rues du camps sont des petites allées étroites,
tortueuses et difficultueuses, peu éclairées, et
rarement droite. Donc il n'y a qu'un seul decumanus en général...
Ce qui veut dire que, pour entrer dans le camp, il faut passer
par l'une de ces entrées, et troquer l'asphalte (si on
a de la chance) contre une rue de terre battue. Cette transition
est visuellement saisissante. Mais elle implique quelque chose
en terme de rapport avec le monde extérieur: c'est que
le monde du camp est facilement clos.[...]
- Il faut croire que parfois,
cependant, ce puisse être un avantage: c'est un espace
bien défini, où se définit une manière
d'être, un ensemble de codes de comportement, toutes choses
qui permettent aisément d'isoler un réfugié
dans la population palestinienne. C'est un espace où se
noue ainsi une forte solidarité, et un sens aigu de la
responsabilité.
- Armé de cet exorde,
je pense qu'on comprendra mieux ce qui s'est passé cette
nuit, et pourquoi, selon moi, l'intrusion israélienne
dans la zone A de Jénine est une des opérations
qui, depuis le début du conflit, augurent le plus mal
de la suite des événements pour Tsahal. Du moins,
pour autant que ma raison et mon suivi de l'actualité
peuvent éclairer ma lanterne... Après l'opération
sur le gouvernorat (du spectacle, pour l'essentiel, à
mon avis), les chars ont voulu entamer une deuxième opération
significative, et non moins spectaculaire: suivis des bulldozers,
ils se sont dirigés vers le camp de réfugiés
de Jénine. Il est possible, et même probable qu'il
s'agissait de montrer sa force; ce genre d'action n'est, en tout
état de cause, pas sans précédent - je citerai
pour mémoire, la destruction de maisons du quartier de
Brazil, dans le sud de la bande de Gaza par les bulldozers de
Tsahal. On y avait évacué les gens par force, sous
la menace des chars, avant de détruire leurs logements,
afin sans doute qu'ils se rappellent qu'aujourd'hui, comme en
1948, ils sont réfugiés, et ceci signifie qu'ils
doivent dormir sous la tente. Mais les choses se sont passé
un peu différemment au camp de réfugiés
de Jénine.
- L'objectif affiché
par les troupes de Tsahal était de mettre la main sur
des kamikazes supposés du Jihad Islamique et du Hamas,
en les poursuivant à travers le camp où, pensait-on,
ils s'étaient réfugiés. (Dans un camp, en
Palestine, on se réfugie: ce n'est même plus une
question de logique, c'est une habitude.) Malencontreusement,
entre les chars et les profondeurs du camp, se tenaient, aux
entrées de l'enceinte... des délégations
déterminées des différents partis politiques
palestiniens (Jihad et Hamas, bien sûr, mais également
Fatah, et FPLP assez présent autour de Jénine).
Déterminées à ne pas laisser entrer les
chars. Et pour y réussir, ces gens -- tous hommes de responsabilité
au sein du camp -- s'étaient ceint la taille de bâtons
de dynamite, et tenaient un briquet dans la main. On ne sait
pas où ces gens vont chercher de telles idées...
- Mais ce qui est sûr,
c'est que la colonne de chars a tout de suite compris, et qu'elle
n'a pas été longue à faire demi-tour. Ceci
amène quelques réflexions.
- La première réflexion,
c'est que les gens des camps ont choisi à Jénine
de montrer une détermination à la hauteur de la
menace militaire israélienne. A la différence des
quartiers rasés dans la bande de Gaza, où il y
avait eu une résistance vaine, les responsables du camp
ont choisi une politique sans ambiguïté de démonstration
de force: la forme du martyr-kamikaze (prisée par le Bloc
islamique) a été intégrée à
la perception des autres partis (en particulier à l'idée
traditionnelle du sacrifice dans les partis nationalistes), à
tout le moins en guise d'unique recours. Comme l'attaque était
improvisée, il faut penser, soit que les leaders du camp
ont eu une idée de génie, soit, plus vraisemblablement,
que cette politique avait été déterminée
depuis quelques temps, à la lumière des menaces
israéliennes et à un niveau qui m'échappe.
Et donc, que les partis se sont en général ralliés
à l'idée des attaques-suicides, sur le principe
du moins, sinon dans la pratique. Ce qui ne fait que corroborer
les sondages déjà connus, affirmant que trois quarts
des Palestiniens soutenaient les attaques-suicides. Quand cette
preuve serait le seul résultat de l'opération de
la nuit dernière, ce serait certainement un beau résultat
pour Mo'faz (chef d'Etat-Major de Tsahal), Ben-Eliezer (ministre
israélien de la défense) et Sharon.
- La deuxième réflexion
est relative au retrait des troupes israéliennes. Soit
cette attitude des gens du camp a pris la colonne de chars au
dépourvu -- ce qui est improbable si la démonstration
de force des responsables du camp était une mesure adoptée
à l'avance, car la Shabak en aurait été
alors au courant avant l'Autorité même... Je blague
à peine. -- et elle en dit long sur l'ignorance de l'armée
israélienne à l'égard de la situation dans
les camps de réfugiés. Soit, comme il est probable,
l'armée se doutait d'une telle manoeuvre, et en ce cas...
il faut penser que le retrait des chars avait été
aussi décidé d'avance. Autrement dit, le bain de
sang par attaque-suicide collective contre les chars était
la ligne rouge à ne pas franchir; ce qui est logique,
car l'intrusion des troupes israéliennes était
déjà une innovation assez difficile à faire
avaler à l'opinion, sans y rajouter un bain de sang. Mais
ce faisant, l'armée a montré paradoxalement sa
faiblesse dans une opération de force. D'où la
nécessité d'étouffer l'affaire et de se
féliciter de l'absence de victimes. D'autant qu'à
mon avis, rien de ce qui s'est passé n'était imprévisible,
ou du moins inimaginable, pour les responsables de l'armée.
Cela s'appelle de l'incompétence.
- Troisième réflexion,
la plus évidente: cela fait froid dans le dos ! Eh bien
oui, si les soldats israéliens ont envie de s'aventurer
ainsi dans les profondeurs des zones A, cela finira par tourner
au bain de sang. On s'en doutait; maintenant, on en est sûr.
- A mon ton, on croira
que je jubile... Non pas ; je prends les événements
avec une extrême distance, et je n'hésite pas à
dire que l'opération a été, en définitive,
mauvaise pour la sécurité israélienne. Au
demeurant, je ne décolère pas contre Sharon, car
il a fini par prouver aux Palestiniens que les attaques-suicides
étaient efficaces. S'il fallait que la preuve en fût
administrée par l'homme des massacres de Deir Yassin (enfin,
le principal responsable encore vivant), de Katbiyé (70
morts dans un village arabe en 1953) et de Sabra et Chatila...
c'est à désespérer de l'intelligence! Mon
opinion intime que le but était pour Sharon de démontrer,
à peu de frais, à l'aile dure de sa coalition,
qu'il ne renonçait pas aux bonnes vieilles méthodes,
même s'il appelait à la négociation (sans
Arafat... mais négocier, c'est déjà trop
pour le Likud, le Herout, le Parti National Religieux, ou le
Kach). Si c'est le cas... c'est réussi. C'est à
croire que j'en oublierais l'occupation de la Maison de l'Orient
; mais Jérusalem, c'est si loin d'ici !
Point d'information Palestine > N°164
du 17/08/2001 [email protected]
CRUAUTÉ
DES ZOLOS
Des innocents
affrontent sans fin une insondable cruauté
- par Edward Saïd
- Aux Etats-Unis, où
Israël a sa base politique principale et dont il a reçu
plus de 92 milliards de $ d'aide depuis 1967, le terrible coût
humain du bombardement du restaurant de Jérusalem de jeudi
se retrouve rapidement commenté sur le ton d'une propagande
familière : Arafat n'en a pas fait assez pour contrôler
ses terroristes, des extrémistes Islamiques suicidaires
sont partout, guidés par une profonde haine de l'humanité,
Israël doit défendre sa sécurité. Un
individu qui réfléchit pourrait ajouter: ces gens
sont fatigués de se battre depuis des milliers d'années;
la violence doit cesser; il y a eu trop de souffrance des deux
côtés, alors même que la façon qu'ont
les Palestiniens d'envoyer leurs enfants au combat montre bien
tout ce qu'Israël a à endurer.
- En Amérique Israël
a à peu près gagné la guerre sur le terrain
de la propagande et c'est en Amérique que l'on est sur
le point de mettre encore plusieurs millions de dollars dans
une campagne de relations publiques (en utilisant des "stars"
comme Zubin Mehta, Yitzhak Pearlman et Amos Oz) pour encore améliorer
l'image d'Israël.
- Mais voyons donc à
quoi la guerre implacable d'Israël contre le peuple palestinien
isolé, essentiellement désarmé, sans Etat
et démuni a déjà conduit. La disparité
des puissances est immense à pleurer. Doté du dernier
cri des forces aériennes américaines, d'hélicoptères
de combat, d'innombrables tanks et missiles, d'une marine superbe
aussi bien que d'une maîtrise parfaite des services de
renseignement, Israël est une puissance nucléaire
qui soumet un peuple sans armée ni artillerie, ni aviation
-- son unique pitoyable aéroport située dans la
bande de Gaza est contrôlé par Israël -- ni
forces aériennes ou navales, et dépourvu de toute
institution caractérisant les états modernes.
- Au delà de la
désinformation , le vrai visage de longues décennies
d'une pression quotidienne d'Israël sur des gens dont la
principale faute est de s'être trouvé là
se révèle dans tout ce qu'il a de sadisme inhumain.
L'histoire terrible, ininterrompue d'une occupation militaire
de 34 ans par Israël (la seconde plus longue dans l'histoire
moderne) de la terre palestinienne illégalement conquise
a été effacée de la mémoire publique,
comme l'a été la destruction de société
palestinienne en 1948 et l'expulsion de 68 pour cent de ses habitants,
dont aujourd'hui 4.5 millions sont toujours des réfugiés.
- Le cruel enfermement
de 1.3 millions de personnes bloquées dans la Bande de
Gaza, plus la situation critique de presque deux millions de
résidents palestiniens de Cisjordanie n'a aucun parallèle
dans les annales de l'apartheid ou du colonialisme. Des avions
de guerre F-16 n'ont jamais bombardé des territoires sud-africains.
Ils sont employés contre des villes et des villages palestiniens.
Toutes les entrées et sorties des territoires sont contrôlées
par Israël (la bande de Gaza est complètement encerclée
de fil de fer barbelés), qui contrôle aussi l'alimentation
en eau. Répartis sur environ 63 cantons, complètement
encerclés et assiégés par des troupes israéliennes,
avec 140 colonies ayant leur propre réseau routier interdit
'aux non-juifs', les Palestiniens sous occupation en sont réduits
à connaître maintenant un taux de chômage
de 60 pour cent et un taux de pauvreté de 50 pour cent.
- Ils doivent supporter
de longues files d'attente aux points de contrôle israéliens
qui retiennent et humilient les personnes âgées,
les malades, les étudiants et les religieux pendant des
heures; 150.000 de leurs oliviers et de leurs arbres fruitiers
ont été arrachés par punition; 2.000 de
leurs maisons ont été démolies et des hectares
de leur terre détruits ou saisis. Depuis la dernière
Intifada qui a commencé fin septembre dernier, 609 Palestiniens
ont été tués -- quatre fois le nombre d'Israéliens
-- et 15.000 blessés, une douzaine de fois plus que de
l'autre côté. Des assassinats réguliers commis
par l'armée israélienne ont pris pour cible des
terroristes présumés à volonté, tuant
surtout des innocents comme des mouches. La semaine dernière
14 Palestiniens ont été assassinés ouvertement
par des forces israéliennes, à " titre préventif
" pour les empêcher ainsi de tuer des Israéliens,
et cependant au moins deux enfants et cinq innocents ont été
aussi assassinés. Sans nom et sans visage, les victimes
palestiniennes quotidiennes d'Israël méritent rarement
d'être évoquées aux informations américaines.
- Et ce n'est pas tout.
Le projet d'Israël est de rendre la vie impossible aux Palestiniens
pour qu'ils partent, ou qu'ils renoncent, ou fassent quelque
chose de fou comme se faire sauter. Depuis 1967 les leaders ont
été emprisonnés et expulsés par le
régime d'occupation israélien, des petits commerces
et des fermes confisqués ou simplement détruits,
les étudiants empêchés d'étudier,
les universités fermées.
- Après les huit
années stériles des négociations d'Oslo,
l'occupation a simplement été ficelée plus
efficacement et l'expression ' le processus de paix a seulement
servi de prétexte à plus d'abus, plus d'implantations
de colonies, plus d'emprisonnements, plus de souffrances palestiniennes
qu'auparavant. Israël n'a pas implanté moins de 400.000
colons sur la terre palestinienne. Ariel Sharon a été
porté au pouvoir essentiellement pour 'soumettre' les
Palestiniens, leur donner une leçon, se débarrasser
d'eux.
- Son record comme tueur
d'Arabes remonte à vingt ans avec les massacres de Sabra
et Shatila commis sous l'autorité des ses troupes en 1982
et pour lesquels il est aujourd'hui accusé devant une
juridiction belge. Mais il n'est pas fou. A chaque acte de résistance
palestinienne, ses forces font monter la pression, durcissant
le siège, prenant plus de terre, resserrant davantage
le blocus des approvisionnements, assassinant ouvertement des
dirigeants palestiniens, rendant la vie plus intolérable.
- Ne plaignez pas les
gouvernements arabes maladroits, pathétiques qui ne peuvent
et ne veulent rien faire pour arrêter Israël: plaignez
les gens qui souffrent dans leur chair et les corps épuisés
de leurs enfants, dont certains croient que le martyre est la
seule voie. Englué dans un projet sans avenir, Israël
en serait-il réduit à se débattre impitoyablement?
Si cela devait combler les aspirations juives, pourquoi fallait-il
tant de nouvelles victimes dans une population qui n'a rien à
voir avec l'exil juif et la persécution ?
- The Observer, 12 août 2001 traduit
de l'anglais par Monique Barillot, qui croit que ce journal hebdomadaire
est un quotidien...
- Point d'information
Palestine > N°164 du 17/08/2001
- [email protected]
GÔCHE
ISRAÉLIENNE
On peut se dire qu'elle n'existe pas ou
presque pas, qu'elle est dégonflée, qu'elle est
veule et faible... on se le dit depuis longtemps. Mais il y a
aussi quelques petits groupes qui font des choses bien, qui sauvent
l'honneur des "juifs", qui travaillent réellement
avec les Palestiniens, et dans des conditions à peine imaginables
à l'estérieur de cette arène folle. Donc,
nous aurions tort d'ignorer ce que font des militants "de
gauche" et des pacifistes sur place. Voici un extrait d'un
message, que nous avons en entier comme document
annexe:
- In the newsletter, a
double issue of 24 pages there is a long and thorough analysis
of the first 100 days of the Sharon-Peres government, from which
it becomes crystal clear that Sharon has been trying to collect
credit points from the international community in order to gain
a free hand against the Palestinians (you can read the full article,
"The Option Of Naked Force", which is editorial of
The Other Israel 98/99, July 2001 at http://members.tripod.com/~other_Israel/ed.html).
- The Other Israel - bi-monthly
peace movement magazine (hardcopy), pob 2542, Holon 58125, Israel;
ph/fx: +972-3-5565804;
- For a free sample and
for email briefings mailto: <[email protected]>
- Selected articles at
the website http://other_Israel.tripod.com/
ECRASER
Le mathématicien jordanien anti-sioniste
Ibrahim Alloush analyse ici les faiblesses du soulèvement
palestinien: il est seul, ne reçoit pas de soutien véritable
des autres pays arabes et surtout ne s'inscrit pas un mouvement
révolutionnaire qui pourrait en faire l'instrument d'une
victoire et le premier pas vers l'avenir.
Pro-Intifada
Demonstration Crushed in Downtown Amman
- It is true that during
the time of the uprising One practical step is worth more than
a dozen revolutionary programs. But what is a practical step
in the field of action if it doesn't take us one step closer
towards victory?! Still, there are benefits and lessons to be
drawn even from bad practical steps in the time of the uprising,
and what happened in downtown Amman today, especially in connection
to Jordanian opposition parities, is one such experience replete
with lessons.
- Background:
- On the eve of July 31,
2001, a gathering made up of the leaders of Jordanian opposition
parties and the Unions of Professional Associations resolved
to demonstrate in support of the Aqsa Intifada in downtown Amman
after Friday Prayers in Al Husseini Mosque. The call for the
demonstration came after the Jordanian regime insisted on banning
any Jordanian protests in support of the Intifada, including
the banning of an impromptu march that almost departed from the
complex of the Union of Professional Associations in Amman towards
the Prime Minister,s Office on the eve of July 31. Subsequently,
official calls were issued to the public by the leaders of the
opposition parties and the professional unions to join the demonstration
on August 3, 2001, after Friday Prayers in al Husseini Mosque
in downtown Amman.
- A Fickle Opposition:
- However, after a nightly
meeting with officials of the Jordanian Government on August
2, 2001, it seems that the leaders of the Jordanian opposition,
including Islamist, Arab Nationalist, and leftist party leaders,
bowed before government pressure and intimidation thus agreeing
to call off the Friday march on August 3.
- The newspapers this
morning carried the news of the cancellation of the demonstration
in support of the Intifada all over the front pages. But whether
these opposition leaders care to know it or not, they have shed
on the street today a great deal of whatever credit they had
left, for bowing down meekly before pressure during the momentous
events in the West Bank and Gaza which reverberate so closely
to Jordan.
- A Crackdown on a Spontaneous
March:
- The opposition leaders
failed the people, but the people did not fail Palestine. As
soon as Friday prayers were over in Al Husseini Mosque, hundreds
gathered and started chanting: "Allahu Akbar, Allahu Akbar!"
(God is Greater, God is Greater!). A street storm was brewing.
Thousands began to pour in to join in a moment of true freedom.
With the exception of very few second rank leaders from the Union
of Professional Associations, there were no leaders what so ever
in sight. The protest was totally leaderless and disorganized.
Even the independent activists who took the lead in the protests
that occurred at the beginning of the Intifada in October and
November had a rather weak showing.
- The whole thing did
not last a few minutes, maybe ten, maybe fifteen. The people
were getting ready to move. Three individuals emerged in the
fray to lead. Then, the attack began. An army of undercover policemen
and special anti-riot troops launched their onslaught at the
heart of the protest from several directions. Dozens of police
and anti-riot jail vehicles surrounded the field isolating the
people who were coming in from outside from the hundreds who
were at the core. Then the beatings began. Several young men
were dragged away to an unknown destiny. Chases were taking place
between the alleys. Several protestors were beaten senseless
to the ground. I saw one of those being whisked away into safety
by a by-stander who dragged him unconscious into a cab. As far
as the oppressors were concerned, the protestor had the right
to remain silent.
- After about another
round of clashes, only the shell of the protest remained. Chairs
and batons were flying around. Protestors on the sides were yelling
at the security troops:"Ya Yahoud, ya Yahoud" (You
Jews! You Jews!).
- (Self-alienated and
westernized Arabs who think that is "anti-semitic"
should feel free to come down to one of the protests to tell
that to the protestors directly if they feel so strongly about
it)
- Some of The Lessons
of the Botched Spontaneous March:
- 1) The leaders of opposition
parties and the unions disappointed the people yet one more time.
They should not complain if the people don,t jump at the push
of a button the next time around they issue a call for a demonstration,
especially if they do so after obtaining approval from the regime.
- 2) An uprising or even
a protest cannot last very long without some kind of leadership
or organization sustaining it. Without such organization and
leadership, the protest takes the form of one solitary Arab citizen
against the whole oppressive apparatus. Surely spontaneous eruptions
are signs of life, but they do not make political headway.
- 3) They were not ready
to protest two days ago. The people were ready today. Yet even
the independent activists missed the opportunity to turn this
into a massive protest as in the onset of the Intifada in October
and November. Instead of sitting back and complaining that the
people are not doing anything about Palestine, the activists
should keep their fingers on the pulse of the street.
- 4) What remains missing
in the revolutionary camp is leadership and organization. The
problem is inherent in the elites, the intellectuals and the
activists, not in the people,s willingness to make sacrifices.
- 5) The Zionists'secret
weapon in the Arab World is the Arab regimes. Zionists may fool
western public opinion into thinking that they are fending off
three hundred million Arabs because they are so good at war.
The truth, however, remains that without the protection Arab
regimes render to the Zionists, the latter would become ground
beef. What the Arab World needs, therefore, is a good revolution.
More specifically, the Arab World needs a good radical grass-roots
movement with a principled leadership and superior organization.
Any attempts to search for solutions to the Arab dilemma should
start with those premises in mind.
- Ibrahim Alloush <[email protected]> 4 août 2001.
LIBRES
MEURTRES
L'étrange
impunité des extrémistes israéliens
- Dépêche
de l'Agence France Presse du vendredi 20 juillet 2001, 14h20
- Jerusalem -- Condamné
par les autorités israéliennes et les représentants
des colons, le meurtre de trois Palestiniens dont un nourrisson
dans une embuscade jeudi près de Hébron pose des
questions sur l'impunité des extrémistes juifs.
- Cet attentat, sur fond
d'attaques meurtrières palestiniennes, n'est pas un acte
isolé. Il intervient après au moins trois attaques
armées contre des Palestiniens ces dernières semaines,
dont l'une a causé la mort d'un chauffeur de camion, ainsi
que des dizaines d'agressions.
- Dans de rares cas, des
suspects israéliens ont été arrêtés.
Aucun n'a été maintenu en détention. Pratiquement
tous les Israéliens condamnés dans le passé
pour des actes de violences ont bénéficié
de remises de peine.
- "Toutes ces années
les autorités, police, juges ou gouvernants, ont fait
preuve d'un laxisme extraordinaire vis-à-vis du terrorisme
juif", déclare à l'AFP la députée
Zahava Gal On, du parti de gauche Meretz.
- Elle en voit une illustration
dans la grâce présidentielle dont a bénéficié
cette semaine une femme colon Margalit Har-Shefi, impliquée
indirectement dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre Yitzhak
Rabin en 1995. Elle va sortir de prison après avoir purgé
six des neuf mois auxquels elle a été condamnée.
- Selon la députée,
le service de sécurité intérieure israélien
Shin Beth s'efforce d'empêcher des attentats d'extrémistes
juifs et d'arrêter leurs auteurs. "Mais on ne peut
lutter contre le terrorisme juif sans s'en prendre à ceux
qui incitent au meurtre", ajoute-t-elle.
- Le chef du Shin Beth,
Avi Dichter, a fait état cette semaine de l'existence
"d'une cellule terroriste juive" mais a estimé
qu'il n'y avait pas de véritable réseau clandestin.
Il y a vingt ans, un procureur de haut rang, Me Judith Karpp,
s'était alarmée du laxisme des autorités
à l'égard des colons, dans un rapport qui avait
fait grand bruit, mais qui n'avait pas été suivi
d'effet.
- Au début des
années 1980, c'est un véritable "réseau
terroriste juif" qui est démantelé, après
avoir tué trois Palestiniens et préparé
un attentat contre l'Esplanade des mosquées (le Mont du
Temple pour les juifs) à Jérusalem. Les chefs du
réseau, lourdement condamnés, bénéficièrent
tous de remises de peine.
- Lorsqu'en février
1994 Baruch Goldstein, un colon extrémiste massacre 29
Palestiniens qui priaient à Hébron, son crime fut
dénoncé. Mais sa tombe devint un lieu de pèlerinage.
- Plus récemment,
des colons se sont livrés à des actes de vandalisme
anti-palestiniens à Hébron, incendiant des échoppes
et s'en prenant à des soldats après la mort en
mars d'un bébé de colons tué par un tireur
palestinien.
- Le ministre de la Défense
Binyamin Ben Eliezer promit "d'en finir avec l'anarchie
des colons". Mais tous les colons interpellés ont
été libérés.
- "Enquêter
sur ce genre d'incidents est très compliqué",
soutient un porte-parole de la police. La police a indiqué
vendredi qu'elle soupçonnait en premier lieu des extrémistes
juifs d'avoir commis l'attentat de jeudi soir près de
Hébron. Selon elle, les assaillants ont pris en chasse
la voiture palestinienne et l'ont mitraillée à
bout portant avant de fuir en direction d'Israël. Ils ont
franchi ensuite un barrage militaire israélien situé
à environ 500 mètres, sans être inquiétés,
selon des témoins. L'attentat a été revendiqué
par "le comité pour la sécurité sur
les routes", un groupe formé de colons extrémistes,
lié au Kach, officiellement hors la loi mais toléré
par les autorités. En décembre 1993, trois Palestiniens
avaient été tués dans le même secteur
lors d'une attaque similaire. Les coupables courent toujours.
LA
SALE BLAGUE BELGE
Trois équipes
spéciales pour éviter les assises à Sharon
- par Serge Dumont
- Tel-Aviv -- Interviewée
par la deuxième chaîne de télévision
israélienne, Irit Kahane (la spécialiste en droit
international du parquet général d'Israël
chargée de suivre l'évolution de l'instruction
du «dossier Sharon» à Bruxelles) a notamment
affirmé que ses services avaient transmis au juge d'instruction
Patrick Collignon une série de documents confidentiels
relatifs aux massacres de Sabra et de Chatila, ainsi qu'aux travaux
de la commission d'enquête créée à
Jérusalem après la découverte de la tuerie.
- Pressée de questions
au sujet de Me Michèle Hirsch (l'avocate belge représentant
les intérêts de l'Etat hébreu dans ce dossier),
Irit Kahane a également affirmé qu'il n'a pas été
difficile de la convaincre d'accepter cette affaire parce qu'elle
a tout de suite compris que ceux qui ont déposé
plainte contre Ariel Sharon cherchent à utiliser la loi
belge à des fins purement politiques.
- "Une presse belge
plus hostile que jamais"
- En outre, la représentante
du parquet général israélien a déclaré
qu'en dehors de l'avocate belge, l'Etat hébreu utilise
des voies discrètes pour faire comprendre à la
justice belge qu'elle n'est pas compétente.
- Enfin, Irit Kahane a
confirmé qu'Israël prend très au sérieux
la possibilité de voir des officiers ou des ex-officiers
de Tsahal (armée israélienne) arrêtés
en Belgique ou dans d'autres pays de l'Union européenne
en raison de leur participation à la guerre du Liban et/ou
de la répression de l'intifada palestinienne. Nous nous
préparons à une telle éventualité,
a-t-elle en effet répondu. Nous avons mis en place une
équipe spéciale de juristes susceptibles d'intervenir
en urgence.
- La presse israélienne
continue en tout cas de suivre de très près l'évolution
de l'instruction des plaintes déposées contre Sharon.
Dans son supplément de fin de semaine, le Maariv
a publié vendredi sur cinq pages l'interview de Robert
Hatam (alias «le Cobra»), l'ex-garde du corps personnel
d'Elie Hobeika, le chef des milices chrétiennes libanaises
qui ont procédé aux massacres de Sabra et Chatila.
Selon ce témoin, Hobeika a donné les ordres et
Sharon ne savait rien.
- De son côté,
le Yediot Aharonot (le principal quotidien israélien,
qui vient d'envoyer un de ses reporters en Belgique) affirme
que la délégation générale de l'Autorité
palestinienne à Bruxelles est assaillie de volontaires
qui veulent l'aider dans la procédure contre Sharon et
qu'une agence de voyage belge organise des voyages à prix
réduits pour les réfugiés palestiniens qui
voudraient venir témoigner contre lui.
- Reçu à
bras ouverts par les diplomates de l'Etat hébreu en poste
à Bruxelles, le journaliste écrit en outre que
ces derniers se plaignent de devoir affronter une presse belge
plus hostile que jamais et un public ennemi.
- Dans un autre dossier
intitulé « De la boue belge pour Sharon »,
le même journal révèle que le gouvernement
israélien a demandé au Mossad de se procurer le
texte de la plainte contre le Premier ministre lorsque celle-ci
a été déposée et qu'il a, il y a
environ trois semaines, envisagé d'expulser du pays Me
Luc Walleyn (l'un des avocats belges des plaignants contre Sharon),
qui rendait visite à des organisations israélo-palestiniennes
de défense des droits de l'homme.
- Quoi qu'il en soit,
pour l'heure, trois équipes spéciales travaillent
quasiment en continu au sein du cabinet de Sharon et des ministères
des Affaires étrangères et de la Justice pour éviter
au Premier ministre de l'Etat hébreu l'humiliation d'un
renvoi devant une cour d'assises belge. A ce dispositif devrait
bientôt s'ajouter un cabinet de relations publiques européen
chargé de pallier les déficiences de l'ambassade
d'Israël à Bruxelles en la matière.
- De plus, Abraham Hirchson,
un député du Likoud (le parti de Sharon) du nord
de Tel-Aviv, a confirmé hier qu'il déposerait prochaine
plainte contre Yasser Arafat à Bruxelles. Pour crimes
contre l'humanité, a-t-il ajouté, en précisant
que son équipe termine de rassembler les preuves. La plupart
des observateurs doutent cependant de la crédibilité
de ce député qui estime que la procédure
contre Sharon fait partie d'une campagne antisémite et
qui profite des interviews qu'il accorde pour accuser le roi
d'avoir fait déporter 8.000 juifs belges vers les chambres
à gaz durant la Deuxième Guerre mondiale. [Note de l'AAARGH: où l'on
voit très bien à quoi servent les chambres à
gaz aujourd'hui...]
- Ariel Sharon en cause,
et non l'Etat d'Israël ?
- Les trois avocats des
23 personnes qui ont déposé plainte à Bruxelles
contre Ariel Sharon ont introduit une requête afin d'avoir
accès au dossier. Ils sont intéressés par
la lettre communiquée au juge d'instruction Collignon
par l'avocate de l'Etat d'Israël, Me Hirsch, qui contesterait
la compétence du juge belge. Les trois avocats mettent
d'ailleurs en cause la légitimité de l'intervention
de l'Etat d'Israel. Selon eux, l'Etat n'est pas à la cause;
c'est Sharon qui est visé.
- Le Soir, Bruxelles, 4 août 2001
FAUX
CAMEMBERT ET VRAI ASSASSIN
Jusqu'à la fin, on a voulu croire
que le gouvernement israélien céderait à
la pression intérieure danoise et une fois de plus, on
a constaté que l'état terroriste avait tous les
droits: l'ignoble Gillon est arrivé au Danemark comme prévu
le 15 août, au milieu des manifestations d'hostilité
et sous la protection armée de la police.
56% de Danois
s'opposent à la nomination du nouvel ambassadeur israélien
par Boris Lévy
- Stockholm, correspondance.
-- S'il revenait aux citoyens de juger recevable ou non la nomination
des diplomates étrangers sur leur territoire, Carmi Gillon,
ancien chef du service de sécurité intérieure
israélien (Shin Beth), ne serait probablement pas installé
dans ses fonctions de nouvel ambassadeur d'Israël à
Copenhague, en septembre. En effet, selon un sondage Gallup,
près de 56% des Danois sont opposés à son
accréditation.
- Il faut dire que M.Gillon
a fait montre d'une étonnante légèreté
en justifiant, dans un entretien à une chaîne de
télévision danoise, les "pressions physiques"
auxquelles Israël avait recours lors des interrogatoires
de Palestiniens soupçonnés d'actes de terrorisme,
avant l'arrêt de la Cour suprême de 1999 interdisant
la torture. "Cette méthode était utilisée
uniquement contre les fondamentalistes du Hamas et du Djihad
islamique, qui refusaient de parler, notamment à propos
des attaques suicides. Cela faisait partie de mon travail",
a déclaré M.Gillon.
- Puis il a expliqué
en substance que face au regain de violence des derniers mois
au Proche-Orient, l'Etat juif devait suspendre cet arrêt
d'interdiction de la torture : "Nous pensions que les Palestiniens
feraient tout pour neutraliser le terrorisme. Aujourd'hui, je
crois que nous devons avoir de nouveau recours à ces méthodes."
- Ce proche du ministre
des affaires étrangères, Shimon Pérès,
a ainsi réussi le tour de force de se mettre à
dos la classe politique et les associations de défense
des droits de l'homme du Danemark, régulièrement
montré du doigt pour ses partis pris "pro-palestiniens".
- "Leçon de
morale"
- Le premier ministre
israélien, Ariel Sharon, et M. Pérès ont
vigoureusement défendu leur candidat. "Personne n'a
le droit de nous donner des leçons de morale à
propos du combat que nous menons contre la terreur", a indiqué
le cabinet de M.Sharon dans un communiqué rageur. La campagne
menée contre M.Gillon est "une remise en cause du
droit de l'Etat hébreu à se défendre".
"Nous avons choisi comme ambassadeur un homme qui est familier
des terribles dilemmes que posent les problèmes de sécurité,
un homme qui n'a pas perdu la foi dans la paix", a, pour
sa part, affirmé Shimon Pérès.
- M. Gillon pourrait finalement
représenter Israël ailleurs qu'au Danemark. Car même
si le ministre danois des affaires étrangères,
Mogens Lykketoft, a affirmé qu'il jouirait de l'immunité
diplomatique, la plainte actuellement instruite en Belgique contre
Ariel Sharon pour les massacres de Sabra et Chatila, au Liban
en 1982, fait craindre aux dirigeants israéliens une multiplication
de ce genre de procédures. Le ministère israélien
des affaires étrangères a ainsi fait parvenir aux
fonctionnaires une note en forme de mise en garde contre les
risques encourus dans certains pays, où des plaintes pour
crimes contre l'humanité ou crimes de guerre ont été,
ou pourraient être déposées.
- Le Monde, 3 août 2001
LE
RABBIN SERRE LES FESSES
How to be strong
and of good courage
by Rabbi Azriel
Ariel, rabbi of the Yesha community of Ateret
- (Extrait) Many feel
that the State of Israel is currently facing its most serious
existential test ever since the War of Independence in 1948.
The present situation is not a question of more territory or
less, or more security or less. It is rather one whose ramifications
could very well add up to: To Be or Not To Be.
- We did not knowingly
volunteer for this difficult mission, in which we find ourselves
standing at the heart of a grueling military campaign. True,
we sensed intuitively that the Oslo agreements would lead to
an explosion of some sort, and we even knew that we would be
involved. But we did not realize the extent of the challenge
that we would have to face, and certainly not the duration of
the period that these trying circumstances would last.
- We are in the midst
of a War of Attrition, which means exactly what it sounds like:
A war in which the goal is not military victory, but rather the
other side's national morale. Whichever side displays greater
standing power, yields less to the pressure, and causes the other
side to despair -- that side will win.
Sachant que les Palestiniens sont beaucoup
plus entraînés que les juifs à supporter le
désespoir depuis 1948, devinez qui sera le vainqueur final...
Arutz Sheva Israel National Radio, Tammuz
5761.
3
PARUTIONS
§== Un journal qui meurt, c'est un peu de notre liberté
qui renaît. PLPL _ Pour lire pas lu numéro 5, juin-aout
2001
- Extraits. -- Le journalisme
a fait un rêve: sans couverture mediatique, rien n'existe
plus. Ni la politique, ni les luttes sociales, ni la vie intellectuelle
_ni les critiques qu'on lui oppose. Le capitalisme a fait un
rêve : tout passe par les journalistes. Ce rêve _notre
cauchemar_ invoque la "liberté de la presse ".
C'est-a-dire le pouvoir absolu de mentir et de vendre, d'avilir
et de pourfendre. Le journalisme peut plastronner: il a impose
comme vérités universelles les impostures qui le
font prospérer. Pour les medias qui mentent, à
quoi ressemble en effet la "démocratie"? A la
soumission des élus aux vapeurs d'editorialistes juchés
sur le point le plus élevé de l'infatuation, à
la transformation de la justice en système de déation
au service des boyards du faux scoop et des monarques du bobard,
à la tyrannie d'un produit vérolé colporté
par des maquignons du téléachat qui fardent leur
"information" en "contre-pouvoir citoyen".
- Désormais, même
la contestation anticapitaliste qui aspire à un autre
monde veille à ne pas mordre la main des patrons de journaux
et de chaines qui, eux, font tout pour conserver l'ancien. Car
la presse de marché s'est aussi rendue indispensable aux
cheffaillons de la rébellion ivres de télévision
et d'autopromotion.
- Le parti de la presse
et de l'argent s'impose partout. Les marchands de canons et de
béton ont racheté à bas prix le quotidien
fondé par Jaures et disqualifié par Hue. Tout cela
au nom du "pluralisme". Mais aujourd'hui, le "pluralisme"
c'est aussi "créer". Créer de nouveaux
journaux qui parlent d'argent. Car la liberté de vendre
est devenue le premier des droits de l'homme ; la liberté
de la presse, celle des capitalistes qui possedent la presse.
Il faut extirper la peste. Un de leurs journaux qui meurt, c'est
un peu de notre liberte qui renait. [...]
Abonnement à PLPL : 100 F pour 10
numéros, PLPL, BP 2326, F-13213 Marseille CEDEX 02, <[email protected]> Internet
<http://www.plpl.org>
§== Zoologie du révisionnisme. The editors of
IDEA, A Journal of Social Issues, are pleased to announce the
publication of a major article by Dr. Israel Charney:
<http://www.ideajournal.com/charny-denials.html>
This article was first given as a major
paper at the conference at Oxford, 2001. It is , to our knowledge,
the first attempt to create a typology of holocaust and genocide
denial, that is to describe discreet categories of denial.
§== Des bouquins d'occase sur la deuxième guerre
mondiale. Excellents catalogues; ils migrent peu à peu
sur Internet.
<http://www.oies-sauvages.fr>.
On y trouve plus de 1000 titres autour de la 2e guerre mondiale.
§== Flicards. Les vrais, pas les amateurs du genre
réseau Voltaire ou l'ahuri des poubelles. Le rapport des
RG sur la "Gauche 2000", en fait sur cette engeance
qu'on appelait "gauchistes". Les RG ne vont pas jusqu'à
penser que les socialistes ou les communistes font partie de "la
gauche".
<http://investi.virtualave.net/GAUCHE%202000.htm>
§==Troisième Rome.
Alexandre
Soljenitsyne et la "question juive" en Russie
- L'ancien Prix Nobel
de littérature présente son nouveau livre comme
un travail froid d'historien, fondé sur des documents
jusqu'alors ignorés. Il rejette, dans un entretien à
Moskovskie Novosti, toutes les accusations d'antisémitisme
qui l'ont visé.
- Le fruit d'un long travail
d'historien. Alexandre Soljenitsyne définit ainsi son
nouveau livre, paru à Moscou le 19 juin, et consacré
à l'une des questions les plus sensibles en Russie, l'histoire
des juifs dans la Russie tsariste puis dans l'Union soviétique.
L'auteur de l'Archipel du goulag a livré ces dernières
années plusieurs essais violemment polémiques tout
entier consacrés à l'exaltation du peuple russe
et de l'orthodoxie. Cette fois, avec Deux cents ans ensemble,
1795-1995, l'écrivain revendique une démarche froide
et dépassionnée, d'abord basée sur la présentation
de documents et d'archives jusqu'alors ignorés et sur
la relecture minutieuse de journaux et écrivains.
- Dans la préface
du premier tome (508 pages chez l'éditeur russe Rousski
Pout, le second volume est en cours d'écriture), le Prix
Nobel de littérature explique qu'aucun travail sérieux
n'a été effectué sur cette question "toujours
traitée avec beaucoup de passion et d'erreurs". "J'aurais
été heureux de ne pas consacrer mes forces à
un problème aussi aigu mais je crois que cette histoire
ne doit pas être frappée d'interdit", écrit-il.
- Alexandre Soljenitsyne
reconnaît "marcher sur le fil du rasoir; des deux
côtés, on sent aussitôt poindre les accusations".
D'où la construction volontairement didactique de ce premier
tome, qui suit une stricte chronologie, de 1795, date du partage
de la Pologne qui a vu de nombreux juifs polonais devenir citoyens
russes, à la veille de la révolution bolchevique
de 1917. "J'essaie sincèrement de comprendre les
deux côtés, je me plonge dans les événements,
pas dans les polémiques", déclare l'auteur,
qui ajoute dans sa préface: "J'espère que
ce livre servira à l'accord de tous" et non pas à
alimenter "la fureur des extrémistes".
- Dans une longue interview
à l'hebdomadaire Moskovskie Novosti, l'écrivain
explique avoir amassé énormément de matériel
sur cette question en préparant son oeuvre La Roue rouge,
puis avoir travaillé à ce nouveau livre depuis
dix ans. Surtout, Alexandre Soljenitsyne rejette vivement les
nombreuses accusations d'antisémitisme qui l'ont visé.
Certains anciens dissidents ont dénoncé son absence
de soutien au mouvement des "refuznik", ces juifs soviétiques
interdits d'émigration en Israël. Des sénateurs
américains avaient violemment critiqué son livre
Août 1914. D'autres estiment que ses écrits
mettent en avant une responsabilité particulière
des juifs dans le déclenchement de la révolution
bolchevique.
- Alexandre Soljenitsyne
dit avoir "toujours été étonné
de ces soupçons" et avoir "beaucoup souffert
de cette partialité". "Nombre de ceux qui m'ont
attaqué ont ravivé cette question délicate,
affirme-t-il. Ils ont créé une atmosphère
de tension, or ce n'est pas une question avec laquelle il faut
jouer, il faut être extrêmement prudent." L'écrivain
veut l'être en expliquant à Moskovskie Novosti
sa démarche et en souhaitant qu'une "compréhension
mutuelle patiente s'installe".
- Mais à travers
ses déclarations, l'écrivain ne semble pas sortir
d'un cadre intellectuel hérité de l'Union soviétique
et toujours vivace aujourd'hui. "Les juifs et les Russes",
répète-t-il. Chacun en Russie vit encore avec en
tête le point 5 du passeport intérieur soviétique
où, à la rubrique nationalité, était
indiqué "juif" au même titre que "tatar"
ou "ouzbèke". Cette disposition, en phase avec
l'idéologie officielle faisant du "peuple juif"
une communauté définitivement étrangère
à la Russie -- qui ne saurait être que slave et
orthodoxe -- fut un des piliers de la politique antisémite
poursuivie bien après la mort de Staline, quasiment jusqu'à la désintégration de l'URSS.
François Bonnet
Le Monde,
22 juin 2001
[Ce connard de journaliste ignore que dans
la vulgate progressiste, on louait fort le régime sociétique
pour avoir "reconnu" les juifs comme une "nationalité",
par ailleurs dotée (comme toutes nationalités
l'Union soviétique) de tous les droits civils et politiques
dont jouissaient les Russes. Si les Russes perçoivent aujourd'hui
les juifs de Russie comme des "étrangers", c'est
parce qu'ils se sont toujours comportés comme étrangers
à ce qui définit les Russes comme nation, comme
culture et comme histoire. Soljénitsine titre son livre
"Ensemble". Ensemble parce que dissemblables. ]
Mais les attaques n'ont pas tardé.
Russian
Jews say Solzhenitsyn writes bad history in new book
- by Lev Gorodetsky
- Moscow, July 23 (Jewish
Telegraphic Agency) -- Nobel Prize winner Alexander Solzhenitsyn
is being accused of distorting the history of Russian Jewry in
his new book on Russian-Jewish relations.
- In the introduction
to "200 Years Together," a 500-page treatise, the famed
novelist says he is "appealing to both sides, Russian and
Jewish, to come to patient understanding and to acknowledge their
own share of blame." But the controversial author takes
a position on the tsarist-era pogroms at odds with most historians.
Solzhenitsyn, 83, blames the pogroms on a grass-roots movement,
exculpating the Russian state from any responsibility in the
anti-Jewish attacks. [Note
de l'AAARGH: C'est ça qui leur plaît pas parce qu'ils
y perdent un précieux outil de chantage politique. ]
- He also blames the "liberal
intelligentsia" -- often a code word for Jews -- for exaggerating
the extent of the pogroms. That does not go over well in a community
that suffered the pogroms' fury.
- "Solzhenitsyn's
book is anti-Semitic and mendacious. It is deliberately distorting
the history of Russian Jews," Victor Dashevsky, a Jewish
historian who heads the Moscow Anti-Fascist Center [Note de l'AAARGH: totalement inconnu] , told JTA.
- Solzhenitsyn's book
covers Russian-Jewish relations from the late 18th century --
when the partition of Poland placed large numbers of Jews in
the Russian Empire -- until the Russian Revolution of 1917. He
intends to continue his exploration in a second volume. This
is not the first time Solzhenitsyn has made headlines. [Note de l'AAARGH: Très belle découverte
d'un crétin de journaliste!!! Mais n'oublions pas que
les Américain sont ulcérés que Soljénitsyne,
chassé d'Union soviétique, se soit réfugié
aux Etats-Unis parce qu'il y était contraint, a refusé
d'apprendre un seul mot d'anglais et a très vité
déclaré publiquement que le monde capitaliste était
pire que le monde communiste. D'où la hargne du paltoquet.] [...]
<http://www.jta.org/story.asp?story=8146>
§== Photobusiness. Petit business e photo: des CD-Rom
intitulés "avantqu'ils ne périssent -- photos
trouvée à Auschwitz. Voir <http://www.monografia.pl>
(PC, Windows, Pentium 200MMX, 32MB RAM, CD-ROM, 800x600 High Color,
Sound Card)
<mailto:[email protected]>
Y'a pas de sot métier.
§== revue. Un numéro double (4-5) du Révisionniste,
revue animée par Vincent Reynouard, vient de sortir: comprenant
68 pages format A4, il fourmille d'informations sur le dossier
d'Oradour, sur l'affaire Plantin, sur la conférence de
Trieste; on y trouvera le texte de l'allocution que R. Faurisson
avait prévu de prononcer à Beyrouth lors de la conférence
sur le révisionnisme et le sionisme annulée par
le gouvernement libanais; on trouvera également un édito
de V. Reynouard qui, à partir du film Le Fabuleux Destin
d'Amélie Poulain, tire ses conclusions politiques.
200 FF pour un abonnement simple (ou 350
FF pour un abonnement de soutien),VHO, B.P. 60, B-2600 Berchem
2, Belgique.
§== Pécore. Professor Yehuda Bauer made a presentation
to The Amsterdam Conference on Remembrance that was held in Amsterdam
in May 2001. The conference was hosted by the Dutch government
for the Task Force for International Cooperation on Holocaust
Education, Remembrance, and Research. Entire text plus a video
clip of Bauer's presentation on the Center web site <http://www.Holocaust-trc.org/bauer_kynote.htm>
§== Arabes. For more information on why the "Holocaust"
is relevant to Palestinians, Arabs, and Muslims, please go to:
<http://www.freearabvoice.org/whyTheHolocaustIsImportantToArabs.htm>
§== Chesterton l'autre. On nous signale l'existence
du livre suivant: Chesterton, A. K. & Joseph Leftwich, The
Tragedy of Anti-Semitism, 1948, 296 pp, hb. Livre extrêmement
rare qui contient une série de lettres entre le dirigeant
fasciste britannique A. K. Chesterton et le juif sioniste Joseph
Leftwich sur le thème "les juifs et l'antisémitisme"
50.00 dollars. Un dialogue sionisto-fasciste; intéressant,
non? Quelqu'un connaît-il ce livre?
§== canular ? Eternal Treblinka: Our Treatment of Animals
and the Holocaust by Charles Patterson, is scheduled for publication
in the fall in the United States and Poland. The title of the
book is from a story by the Yiddish writer and Nobel Laureate
Isaac Bashevis Singer (1904-91): "In relation to them, all
people are Nazis; for the animals it is an eternal Treblinka."
The book's website (<http://www.powerfulbook.com>)
provides excerpts, chapter synopses, early reactions to the idea
of the book, a growing international list of supporters, the Preface,
and the Foreword by Lucy Rosen Kaplan, former attorney for People
for the Ethical Treatment of Animals (PETA) and daughter of Holocaust
survivors.
Dr. Charles Patterson, a social historian
and Holocaust educator, is the author of nine other books, including
Anti-Semitism: The Road to the Holocaust and Beyond
and From Buchenwald to Carnegie Hall, co-authored with Mr.
Marian Filar (forthcoming from the University Press of Mississippi).
HaSafran -- The Electronic Forum of the
Association of Jewish Libraries, [email protected].
Aussi:
<http://www.JewishLibraries.org/www/ajl.html>
§== 4000 pages de plus à se farcir! On trouvera
une recension de ces deux ouvrages dans le New Statesman,
web site, <http://www.aldaily.com>,
Book Reviews, Mick Hume, Monday 9th July 2001:
The Holocaust Encyclopedia, edited by Walter Laqueur and Judith Tydor Baumel
Yale University Press, 816pp, £45 ISBN 0300084323. On rappelle
que Walter Laqueur
est un ancien des services d'espionnages britannique, qu'il infiltrait
au profit des services d'espionnages sionistes, pour lesquels
il a toujours travaillé.
Remembering for the Future: the Holocaust
in an age of genocide, edited by John K Roth and Elisabeth Maxwell-Meynard
Palgrave, 3 volumes, 2.976pp, 249 livres anglaises
§== Futur à venir. Holocaust and Genocide
Studies, Volume 15, Issue 2, pp. 341-343. On choisit un article.
Abstract.
- The Future of the
Holocaust: Between History and Memory, de Berel Lang
- During the past decade
issues of memory and representation emerged as critical considerations
in the study of the Holocaust, as sixty years now separate us
from this watershed event. Still, the flood of studies and memoirs
shows no sign of abatement. Scholars such as Saul Friedländer
and Dominic La Capra have ably analyzed critical aspects of Holocaust
memory.
§== Expertise. Réédition en allemand,
sous un format de livre (et presque de petit livre) du rapport
Rudolf, considérablement augmenté (stark erweiterte
und korrigierte Auflage ).Chez Castle Hill publishers, PO Box
118, Hastings, TN34 3ZQ, Royaume Uni. Pour 20 Euros, on a deux
cent quarante pages et 466 notes de bas de page. On n'est pas
volé sur la marchandise. Disponible également en
CD-Rom. Maintenant la question qui se pose est de savoir si les
savants et héroïques traducteurs en français
de la première édition vont se coller à la
seconde? L'aaargh accueillera bien volontiers le fruit de leurs
efforts, s'ils se lancent dans l'aventure.
§== Robustes chrétiens. La très remarquable
revue, tout-à-fait révisionniste, accessible en
français, faite en Italie, Sodalitium, est désormais
présente sur le Net:
<http://www.plion.it/sodali/somfr.html>
§== Très centré sur Auschwitz, l'avant-dernier
numéro du Journal of Historical Review (20, 2, mars-avril
2001). On y trouve un rappel sur l'histoire des expertises judiciaires
à Auschwitz (de Germar Rudolf), deux papiers de S. Crowell
sur les "chambres à gaz", un article de R. Widmann,
cowebmestre du Codoh; sur les prisonniers non-enregistrés
au camp, etc. Du bon travail.
§== Très Moyen-Orient. Cette dernière
livraison du Journal of Historical Review est axée
sur le Moyen Orient et contient des informations et des articles
que nos lecteurs connaissent déjà. (Volume 20, num.
3, Mai-juin 2001) On notera une intéressante interview
du mathématicien arabe Ibrahim Alloush, la conférence
que devait prononcer R. Faurisson à Beyrouth, un texte
de Töben et un texte sur Töben, la préface de
R. Faurisson au livre de Töben, que nous attendons toujours.
Crowell fait un compte rendu nuancé du livre du Polonais
Gross, Neighbors, qui a déclenché la controverse
sur l'affaire de Jedwabne, déjà évoquée
ici.
§== Encore Moyen Orient. La dernière livraison
du Vierteljahreshefte für freie Geschichtsforschung
procurée par l'hyperactif Germar Rudolf (5, 2, juillet
2001, 140 grandes pages, est elle aussi centrée sur la
conférence annulée de Beyrouth et les ondes qu'elle
envoie dans le bassin du Moyen-Orient. Les mêmes textes,
mais en allemand.. On trouve aussi un article sur le procès
du Zyklon B fait au Dr Bruno Tesch. A différents articles
s'ajoute le troisième feuilleton de la "chasse au
Germar". Cette fois-ci il est en Amérique!.
§== Sites valant le détour. Visitez Making Sense
of a Precarious World
<http://www.infotrad.clara.co.uk/antiwar/index.html>
en particulier War Propaganda, puis Free
Speech and Hate Speech où l'on trouve, au fil du texte,
No-No Domain of Revisionism mais le reste vaut la visite.
Voyez aussi <http://serendipity.magnet.ch/index.html>
Le site s'appelle Serendipity
(Primarily this is a libertarian and anti-fascist
website, supporting the right of individuals to pursue their lives
free of domination by repressive authoritarian governments, exploitative
capitalist corporations, lying and power-hungry religious organizations
and the unholy alliance among all of these (plus military imperialists,
weapons manufacturers, cigarette merchants, rip-off banks and
assorted modern-day fascists in suits and ties) to the detriment
of the freedom, health and happiness of common people and the
full realization of the potential of every individual who respects
the rights of others.
Serendipity n'a pas d'équivalent
en français. C'est la faculté de trouver des choses
agréables sans avoir songé à les chercher.
Nous avons d'ailleurs trouvé ce site par pure serendipité.
Site AAARGH, maintenant présent en
quatre points du Web:
<http://aaargh-international.org>
<http://aaargh.vho.org/>
<http://www.abbc.com/aaargh/index.html>
<http://www.reviso.org>
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qui instituent une censure spécifique dans certains pays
(Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres),
nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent
car ils ne sont pas libres de consentir.
Nous nous plaçons sous
la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits
de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19 <Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression,
ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière, les informations
et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration
internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
respecting an establishment of religion, or prohibiting the free
exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the
press; or the right of the people peaceably to assemble, and to
petition the government for a redress of grievances." --
The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First
Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".