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Conseils
de révision
Actualités
d'août 2001
There are forces, mainly
in Europe, that are no longer satisfied with the establishment
of a Palestinian state. They now deny the very right of a Jewish
state to exist within any borders. [...] The denial of Israel's
right to exist as the state of the Jewish people has become the
stuff of legitimate discourse in all cultural salons and prestigious
talk shows in Europe.
Yisrael Harel,
Ha'aretz, 12 juillet 2001.
LE
DÉBUT DE LA FIN (suite)
Article comique qui se lamente sur les crimes
antisémites commis en masse en Europe depuis dix mois...
C'est le discours classique du colonialisme sioniste et raciste,
avec un point intéressant à noter: ce monsieur revendique
pour le peuple juif, comme il dit, à la fois "une
fierté née de l'existence de l'état juif"
et le droit à s'exprimer haut et clair dans les pays où
ce même peuple juif est dispersé, parce que dans
ce cas-là, y vivant depuis longtemps, ils auraient des
droits particuliers nés de la nationalité et de
l'ancienneté de la présence (il ne pousse quand
même pas l'audace jusqu'à revendiquer un rôle
dans la formation de la civilisation occidentale). C'est donc,
à la fois, l'affirmation du droit au beurre (l'état
juif d'Israël) et de l'argent du beurre (la nationalité
et l'ancienneté de résidence). Traduit en français
ordinaire patr un spécialiste de la propagande, ça
donne ceci: les juifs sont partout chez eux et ont partout tous
les droits. Et c'est bien la position que défend ce monsieur.
Quant au droit des Palestiniens à être chez eux,
citoyens égaux en droit, on ne vous dit pas où il
se le met...
- Le
prix de la faiblesse
- Israël
Harel
- Ha'aretz, 12 juillet 2001
- La politique israélienne
de retenue n'a pas échoué seulement au sens militaire
en Israël même. Pour la première fois depuis
des années et à cause de ce qui est devenu une
guerre de friction permanente, il y a des tendances, surtout
en Europe, qui ne se contentent plus de l'instauration d'un état
palestinien mais en sont venues à dénier le
simple droit à l'exister d'un état juif , quelles
que soient ses frontières. Et alors qu'autrefois,
ces revendications étaient marginales, maintenant on les
rencontre de plus en plus souvent chez des intellectuels, des
personnalités de la presse et des hommes pol!itiques de
droite comme de gauche. Simon Pérès affirme souvent
que le soutien dont jouit Israël est le résultat
de cette politique de retenue mais les députés
israéliens qui rentrent d'une Conférence de l'association
interparlementaire racontent qu'ils se sont heurté à
une atmosphère hostile et à une haine authentique,
qu'ils n'avaient jamais senties auparavant. Les grands journaux
et les chaînes de télévision, surtout en
Europe, prennent souvent position contre Israël, ut!ilisant
parfois un vocabulaire autrefois réservé exclusivement
aux nazis. On dirait que quand le peuple juif fait preuve de
faiblesse, particulièrement dans son propre pays, tous
fondent sur lui pour l'attaquer bec et ongles. Et la crise dans
la direction, la volonté et la compétence militaire
a un effet délétère sur les juifs de la
dispersion. En beaucoup d'endroits d'Europe, ils se retrouvent
une fois de plus contraints de lutter contre une haine rugissante
et terrifiante, comme lorsque les juifs n'avaient pas d'état.
Les écoles juives sontgardées comme des prisons
et les institutions juives sont devenues des forteresses. La
haine antisémite, le plus souvent déguisée
en anti-israélisme "légitime", dresse
une fois de plus sa tête hideuse, surtout dans la presse.
Plus de cinquante ans après la naissance de l'état
juif, qui a permis aux juifs de tenir la tête haute et
a forcé l'antisémitisme à se cacher, il
est redevenu difficile d'être un juif en Europe. Et
cette fois, ironie de l'histoire, c'est l'état juif qui
en est en partie responsable.
- La plupart des Arabes
d'Europe sont arrivés récemment et on pourrait
s'attendre qu'ils éprouvent le manque de sécurité
propres aux émigrés (une grande partie d'entre
eux n'a même pas la nationalité [du pays où
ils vivent]). Néanmoins, par milliers, ils manifestent
avec beaucoup d'agressivité leur sympathie identitaire
avec les actes commis par leurs frères palestiniens contre
des civils, y compris l'attaque terroriste contre le Dolphinarium
et les centres commerciaux. Mais les juifs, qui, pour la plupart,
sont nés en Europe et y sont des citoyens bien en place,
n'osent pas leur tenir tête. [Note de l'AAARGH: on voit
la différence avec les odieux Palestiniens, qui sont nés
ailleurs qu'en Palestine et ne sont pas citoyens et qui, néanmoins,
osent tenir tête aux maîtres juifs légitimes,
nés sur place et citoyens, comme M. Sharon ou M. Peres,
par exemple.] Israël, qui faisait autrefois leur fierté
et stimulait leur identité [Note de l'AAARGH: ils avaient bien tort,
la sagesse des nations l'enseigne partout: bien mal acquis ne
profite jamais!]
a désormais, à cause de sa faiblesse, l'effet inverse
sur leur statut et leur prestige [Note de l'AAARGH: personnellement, je n'ai
jamais pensé une seule seconde que les juifs en soi avaient
du prestige et un statut quelconque (pas plus que les bouddhistes
ou les animistes) et que ces merveilles étaient dues à
l'ignoble état terroriste d'Israël!] Il semble que l'état
d'Israël n'ait pas résolu le problème de l'antisémitisme,
contrairement à ce que les thèses sionistes soutenaient.
Récemment, et surtout au cours des dix derniers mois de
faiblesse et de retenue [Note
de l'AAARGH: il faut comprendre que c'est comme ça qu'ils
appellent l'assassinat de milliers et la mutilation de dizaines
de milliers de jeunes Palestiniens...], l'antisémitisme a de nouveau dressé
son horrible tête, parfois ouvertement, mais le plus souvent
sous le masque de l'antisionismet de l'anti-israëlisme [Note
de l'AAARGH: on ne voit pas très bien en quoi ce néologisme
est nécessaire: je suis antisioniste, ça veut dire
que je suis anti-Israël.] et s'est remis à cracher.
- [...] Et c'est justement
en France, où l'opposition à la présence
arabe est la plus grande [Note de l'AAARGH: comme on le sait,
les Arabes en France sont traités comme des chiens et
il y a tous les jours des émeutes antiarabes à
Bradford-- pardon, Trifouillis-lès-Oies], que le tiers
actes antisémites violents arrivent [Note de l'AAARGH: le système de comptage
ne nous est pas connu. Il est sans doute inspiré de celui
d'Auschwitz.]
- L'Union européenne
a adopté une position favorable aux Arabes de façon
unilatérale [Note de l'AAARGH: on croyait que l'Union
européenne était constituée d'états
indépendants, qui pouvaient donc prendre des décisions
tout seuls, sans l'aval de leurs maîtres israéliens.
Erreur profonde!], officielle et indiscutable. Et la presse,
surtout en Angleterre, a choisi une position incontestable, parfois
même méchante et antisémite contre Israël.
A2 la BBC, et il ne s'agit pas seulement de l'émission
spéciale sur Sabra et Chatila, on entend souvent dire
que la souffrance des Arabes actuellement est la conséquence
de la purification ethnique (le terme le plus chargé moralement
dans le vocabulaire occidental contemporain) menée par
Israël pendant la guerre de 1948.
- La dénégation
du droit d'Israël à exister comme état du
peuple juif est devenu le coeur d'un discours légitime
dans tous les salons de la culture et les débats d'opinion
prestigieux en Europe.
Les Arabes, qui sont souvent invités à y prendre
part sans qu'aucune présence juive vienne les contrebalancer [Note de l'AAARGH: ça
paraît difficilement réalisable; il doit falloir
organiser ces émissions pendant les fêtes juives
où les zélateurs n'ont pas le droit de bouger le
petit doigt sous peine de châtiment éternel!] (ou alors, en présence
d'Israéliens qui partagent le point de vue arabe), ne
sont pas les seuls à défendre ces thèses.
l'antisémitisme n'a jamais, depuis l'époque nazie,
dressé la tête comme il le fait aujourd'hui, s'exclame
Michel Melchior, un homme modéré, émissaire
de Simon Pérès. En Norvège, où il
était rabbin-en-chef, le droit au retour instauré
par Israël est devenu le prototype du "mal absolu"
et le sionisme est considéré comem un mouvement
raciste et mauvais. Et tout cela est arrivé depuis la
signature des accords d'Oslo et concerne de très vastes
parties de la société, tandis que les intellectuels
et les hommes politiques au pouvoir jouent un rôle actif
dans l'activité de la vague de boue. C'est un effet supplémentaire
des formules "La retenue, c'est la force" et "Notre
modération a forcé le monde à accepter"
la stratégie israélienne. Le monde, si l'on en
juge d'après ses récentes réactions, a choisi
d'approuver les meurtriers d'enfants [Note de l'AAARGH: non, pour l'auteur, les
meurtriers d'enfants ne sont pas les Israéliens mais les
Palestiniens qui cherchent à leur voler leur terre.]
The
Price of Weakness
By Yisrael
Harel
- Ha'aretz, 12 juillet 2001
- Israel's policy
of restraint has failed not only in Israel, in the military sense.
For the first time in many years, and against the background
of what has become a chronic war of attrition, there are forces,
mainly in Europe, that are no longer satisfied with the establishment
of a Palestinian state. They now deny the very right of a
Jewish state to exist within any borders. And if in the past
such voices could be heard only from the fringes, today they
are increasingly being heard from intellectuals, media figures
and rightist and leftist politicians. Shimon Peres likes to talk
of the support Israel enjoys as a result of its restraint, but
the Knesset members who returned this week from an Interparliamentary
Association conference report that they encountered a hostile
atmosphere and genuine hatred, the likes of which they had
never encountered before. Major newspapers and television stations,
especially in Europe, have come out pointedly against Israel,
in some cases using terminology reserved in the past exclusively
for Nazis.It seems that when the Jewish people demonstrate weakness,
particularly in their own country, all swoop down to attack it
with the their beaks and claws. And Israel's crisis of direction,
will and military ability is having a deleterious effect on the
Jews of the Diaspora. In many locations in Europe, they find
they are once again forced to contend with soaring and terrifying
hatred, like in the days when the Jews did not yet have a state.
Jewish schools are guarded like prisons and community institutions
have become fortresses. Anti-Semitic hatred, more often than
not camouflaged as "legitimate" anti-Israeliness, is
once again rearing its ugly head, especially in the media. More
than 50 years after the establishment of the Jewish state, which
allowed Jews to stand tall in the Diaspora and caused anti-Semitism
to go underground, it is once again hard to be a Jew in Europe.
And this time, with the irony of history, the Jewish state itself
is partly to blame.
- Most Arabs
in Europe are recent arrivals there whom one might expect to
feel the insecurity of immigrants (a large proportion of them
are not even citizens). They nonetheless, and by the thousands,
very aggressively demonstrate their identification with the acts
of murder perpetrated by their Palestinian brethren against civilians,
including the terror attacks at the Dolphinarium and the shopping
malls. But the Jews, most of whom are native-born and well-established
European citizens, do not dare to come out against them. Israel,
which in the past made them feel proud and bolstered their identity,
is now, because of its weakness, having an adverse effect on
their status and prestige. It appears that the Jewish state
has not solved the problem of anti-Semitism, as the Zionist theories
postulated. Recently, and particularly in the last 10 months
of weakness and restraint, anti-Semitism has once again reared
its ugly head - sometimes openly, but mainly in the guise of
anti-Zionism and anti-Israeliness -- to spit out its venom and
hatred, most commonly in the countries of the European Union.
- [...]. And
France of all places, where opposition to the Arab presence is
greatest, is where about one third of all violent anti-Semitic
acts in the world occur.
- The European
Union has taken a unilateral, open and blatant stand in favor
of the Arabs. And the media, in particular the British media,
has taken an obvious and sometimes even malicious and anti-Semitic
position against Israel. On the BBC -- and not only on its "special"
on Sabra and Chatilla -- we can already hear frequent claims
that the Arab suffering of today is the result of the ethnic
cleansing (the most morally charged term in the Western world
today) that Israel carried out in its 1948 war.
- The denial
of Israel's right to exist as the state of the Jewish people
has become the stuff of legitimate discourse in all cultural
salons and prestigious talk shows in Europe. Arabs, who are often invited to participate
in them without any Jewish balance being provided (or in the
presence of Israelis who share the Arabs' views), are not the
only ones who hold these convictions. Never, since the days of
the Nazis, has anti-Semitism reared its head the way it is doing
today, cries that moderate man, Michael Malchior, Shimon Peres's
deputy. In Norway, where he served as chief rabbi, Israel's Law
of Return has become the prototype of "absolute evil"
and Zionism an evil and racist movement. And all this has happened
since the signing of the Oslo agreements, encompassing very broad
circles of society, with intellectuals and government officials
taking an active role in stirring up the muddy wave. This is
yet another product of the "Restraint is strength,"
and "Our moderation has caused the world to identify with
Israel" strategy. The world, at least from the way it has
been responding lately, has chosen to identify with the murderers
of children.
Dans notre rubrique "Le début
de la fin" (d'israël), ajoutons
le papier d'Uri Avnery, "Oh quelle merveilleuse unité"
qui rend compte de l'idée, désormais admise par
tous en Israël, qu'il n'y a pas de solution au conflit.
DES
NOUVELLES DE DURBAN
En septembre doit avoir lieu à Durban,
en Afrique du Sud, la conférence de l'ONU sur le racisme.
Nous vous avions tenus au courant de l'opposition violente suscitée,
aux Etats-Unis et au Canada principalement, par la position adoptée
par trois des groupes régionaux (Asie, Afrique, Amérique
latine) lors des conférences préparatoires: ces
monstres éhontés avaient l'audace de réclamer
des réparations pour l'esclavage et le dépeuplement
de l'Afrique, considérés comme un génocide,
et la réadoption par l'ONU de sa résolution de 1975
déclarant que le sionisme était colonialiste et
raciste (voir actualités d'avril 2001).
A un mois de l'ouverture de la conférence,
les Israélo-américains s'emballent et espèrent
imposer leur volonté criminelle au cours de la dernière
réunion préparatoire qui va s'ouvrir le 30 juillet
2001 à Genève. Leur presse s'agite et se démène
de façon très rigolote, de même que leurs
grands diplomates: on lit tous les jours des articles dans la
presse israélo-américaine New York Times et
Washington Post. Malheureusement, ici, il n'est pas question
de payer quinze milliards de dollars la peau de Milosevic mais
de faire taire des opprimés: comme on le sait, dans ce
domaine-là les Américains comme les Israéliens
ne connaissent guère que des défaites, du Vietnam
aux intifada, ça hurle et ça gueule. Parmi divers
remous, ils font donner la cavalerie, en la personne des associations
de défense de droits de l'homme Amnistie internationale
proteste contre le danger que font courir à la lutte contre
le racisme les monstres arabes éhontés, qui cherchent
à faire de la discussion sur l'unicité unique de
lolocoste un des enjeux de la conférence! Figurez-vous
que ce débat, lancé et entretenu par divers pays
arabes, et tendant à faire reconnaître officiellement
que dans le domaine du racisme et de la xénophobie, on
voit aujourd'hui au moins aussi terrible que la persécution
des juifs par les nazis, n'a aucune actualité, aux yeux
de la célèbre armée anglo-saxonne des droits
de l'homme! Nous avons un article du Washington Times [texte anglais
et traduction française
de l'AAARGH] du 23 juillet 2001 (mais tous les deux ou trois jours
il y en a un nouveau, qui fait état des efforts déployés
par les Etats-Unis et du peu de succès qu'ils rencontrent:
ils sont allés jusqu'à convoquer quarante-cinq diplomates
au ministère des affaires étrangères!) qui
résume la position américano-israélienne
(on a tous lu dans Finikelstein que ce journal, comme le New
York Times, était un organe deu groupe de pression
juif américain à qui ils appartiennent tous les
deux) et un article désopilant d'un type d'une agence presse
américaine: il parle tout d'abord de la condamnation par
Amnistie internationale du système judiciaire américain,
avant de passer, sans aucun lien logique, à un résumé
de la position honteuse de l'association sur les thèmes
soulevés par les pays du Tiers-Monde [texte
anglais et traduction
française de l'AAARGH]. Pour ceux qui voudraient suivre
au jour le jour l'évolution de l'affaire, nous conseillons
la lecture quotidienne du New
York Times et du Washington
Post.
DES
BOULONS DANS LE YAOURT
Le Réseau Voltaire s'aperçoit soudain que la
liberté d'expression, qu'il dénie tous les jours
à ses adversaires, lui fait défaut!!!
- "Le Réseau Voltaire n'est plus en mesure d'animer
ce site, http://reseauvoltaire.com/jbd/ (je boycotte Danone) après
que le juge des référés a suspendu son droit
constitutionnel d'expression.
- A la demande de la Compagnie
Gervais Danone, le juge Jean-Jacques Gomez a partiellement suspendu
le droit du Réseau Voltaire à s'exprimer librement
sur la politique industrielle et sociale du Groupe Danone.
- Dans son ordonnance
de référé du 14 mai 2001, le magistrat indique
que, selon lui, l'usage "responsable" de la liberté
d'expression exige de "ne mettre en oeuvre que les moyens
strictement nécessaires à la satisfaction des buts
légitimes poursuivis" (sic). Accédant aux
demandes de la Compagnie Gervais Danone, le magistrat en conclut
que la liberté d'expression verbale est suffisante au
Réseau Voltaire pour désigner le Groupe Danone
et que la liberté d'expression graphique est un luxe
sans nécessité. En conséquence de quoi,
le juge Gomez a interdit au Réseau Voltaire de désigner
graphiquement le Groupe Danone, que ce soit sur son site Internet,
sur des tracts et banderoles, ou en toutes autres circonstances.
- Le Réseau Voltaire
considère que les attendus de l'ordonnance du juge
Jean-Jacques Gomez contreviennent à la Déclaration
des Droits de l'homme et du citoyen, laquelle dispose que
la liberté est un droit "naturel et imprescriptible",
dont les limites "ne peuvent être déterminées
que par la Loi" et dans l'unique but d'assurer aux autres
membres de la société la jouissance de cette même
liberté. Il a donc interjeté appel de cette décision.
- Le Réseau Voltaire
considère que, privé partiellement de son droit
naturel et imprescriptible d'expression, il n'est plus en mesure
d'animer loyalement un débat sur la politique de la firme.
Aussi a-t-il décidé de ne pas se plier aux exigences
de la censure, mais d'interrompre un site qui ne peut plus être
qu'un simulacre de démocratie. Pour poursuivre le débat,
il renvoie les Internautes aux sites des journaux et des organisations
syndicales et politiques que la Compagnie Gervais Danone n'a
pas encore fait priver de leurs droits fondamentaux.
- Le Réseau Voltaire
a d'ores et déjà débuté des consultations
de parlementaires pour opposer une réponse politique
à cette mise en cause d'une liberté fondamentale.
Pour peser efficacement sur le projet de loi relatif à
la société de l'information, qui arrivera en discussion
à l'automne, le Réseau Voltaire souhaite la création
d'une mission d'information parlementaire sur les atteintes aux
libertés sur Internet. [Bougre de non de dieu, nous
aussi , et on aurait un peu plus à dire que les pâles
ectoplasmes du Réseau Voltaire...]
- Réseau Voltaire,
23 mai 2001
TOUJOURS
LE BOULON
- Un
intermédiaire technique prochainement poursuivi pour censure
- par Arno*
-
- L'affaire « Je
boycotte Danone.com » devrait connaître ce mercredi
un rebondissement étonnant : la première plainte
pénale pour censure, en France, contre un fournisseur
de service de l'internet.
- Vendredi, en effet,
la société 7 Ways, en tant que registrar (société
qui commercialise l'enregistrement des noms de domaines) décidait
de couper purement et simplement le fonctionnement du domaine
«Je boycotte Danone.com», alors qu'aucune ordonnance
de justice n'était rendue sur ce sujet (l'audience avait
eu lieu le matin même, le juge ne se prononçant
que lundi). Son responsable, François Collignon, explique
au magazine Transfert n'avoir pas apprécié
un article publié sur le site ; à Estelle Dumout,
du magazine Zdnet, il explique en revanche s'appuyer sur
les «amendements Bloche» d'août 2000 fixant
la responsabilité des hébergeurs (son avocat ayant
une lecture particulièrement tordue de ces amendements
pourtant censurés par le Conseil constitutionnel, sachant
de plus que ces amendements ne portent que sur la responsabilité
des hébergeurs, 7 Ways n'étant ici que registrar).
- Pour Thierry Meyssan,
président du Réseau Voltaire, qui héberge
le site <jeboycotte Danone.com> (devenu depuis samedi,
pour contourner cette coupure, <jeboycottedanone.ne>),
le prestataire a clairement outrepassé ses droits, et
n'entend donc pas laisser faire. Il a donc fait constater par
huissier la coupure du nom de domaine et déposera conjointement
plainte avec Olivier Malnuit dès mercredi, sur la base
de l'article 431 du Nouveau Code Pénal, article réprimant
«l'entrave à la liberté d'expression, au
droit du travail et à la liberté de manifestation».
Le délit est puni de 3 ans d'emprisonnement et 300
000 francs d'amende, de la privation des droits civiques
et de l'interdiction de diriger une entreprise.
- C'est la première
fois, en France,
qu'un client se retourne contre un fournisseur de service un
peu trop zélé dans l'application de «diligences
appropriées». Si les cas de coupures arbitraires
de la part des prestataires techniques ne sont pas rares, sans
pourtant faire l'objet de poursuites, il s'agit par cette première
utilisation de l'article 431 du NPC de rappeler que la privation
de la liberté d'expression n'est pas un acte mineur,
que l'on pourrait pratiquer arbitrairement (ou préventivement)
comme un moindre mal («nous avons conseillé à
nos clients de suspendre le nom de domaine à titre provisoire,
en attendant la décision de référé»,
explique innocemment l'avocat de 7 Ways) : il s'agit d'un délit
pénal sévèrement réprimé,
et seule l'ordonnance d'un juge autorise à y recourir.
[Ces mots nous sont doux...]
- Le site censuré
n'est pas, rappelons-le, uniquement au service d'Olivier Malnuit
et du Réseau Voltaire: c'est un espace de débat
public, et nombreux sont les utilisateurs à l'avoir utilisé
pour exprimer leur opinion ou leur soutien. À l'occasion
du dépôt de la plainte, un appel à tous ceux
qui avaient utilisé le site pour s'exprimer (signataires,
auteurs de tribunes, participants aux forums en ligne) sera lancé,
afin que ceux-ci se portent à leur tour partie civile.
- Par ailleurs, la plainte
sera transmise à l'ICANN, qui pourra ainsi étudier
le comportement de ce registrar, pourtant président
de l'assocation des registrars européens. Au pire,
le responsable de 7 Ways pourrait se voir alors retirer son homologation.
- Cette affaire, qui peut
paraître anecdotique dans le cadre des poursuites contre
<JeboycotteDanone.com>, s'inscrit plus largement dans
l'évolution programmée de la responsabilité
des intermédiaires techniques. Si les «diligences
appropriées» avaient été censurées
par le Conseil constitutionnel, on sait la volonté du
gouvernement de réintroduire une forme de responsabilité
«à priori» des hébergeurs. On se souvient
qu'à l'exception de Valentin Lacambre, responsable d'Altern,
les hébergeurs n'avaient pas trop protesté contre
ces mesures qui les obligeaient à «évaluer»
par eux-mêmes l'illicité supposée d'un contenu
et à effectuer préventivement, le cas échéant,
la censure. En effet, la situation leur semblait confortable
: il suffisait de «couper» un peu large pour échapper
à toute responsabilité civile et pénale.
- Cette plainte contre
un intermédiaire technique rappellera avec force l'importance
de la liberté d'expression, non seulement symboliquement,
mais surtout dans le droit : les intermédiaires devraient
ainsi prendre conscience qu'à couper avec un peu trop
de complaisance, ils s'exposent à de sévères
déboires juridiques. Manière de démontrer
l'impossibilité de la responsabilité de ces intermédiaires,
qui se retrouveraient alors dans l'intenable situation
de devoir pratiquer une censure préventive par ailleurs
sévèrement punie par le Nouveau Code Pénal.
- <http://www.uzine.net/article769.html> / 23 avril 2001
IG
FARBEN
- L'industrie
pharmaco-chimique du IIIe Reich au sommet de la gloire et au
bord du gouffre
-
- En 1932, l'industrie
pharmaco-chimique IG Farben a donné 400 000 marks pour
financer la campagne électorale d'Adolf Hitler. Le Tribunal
de Nuremberg a déclaré: « Sans IG Farben
la deuxième guerre mondiale n'aurait pas pu avoir lieu...
»
- En 1941, IG Farben a
établi la plus grande industrie chimique du monde à
Auschwitz, tirant profit de la main d'oeuvre du camp de concentration.
Le Gaz Zyklon-B, destiné aux chambres à gaz si
tristement célèbres, sortait des laboratoires de
la IG Farben... Au procès de Nuremberg, 24 responsables
de la IG Farben ont été déclarés
coupables de génocide, d'esclavage, de pillages et d'autres
crimes. Le Tribunal de Nuremberg avait alors scindé la
IG Farben en BASF, BAYER et HOECHST. Tous ces anciens responsables
furent cependant libérés après leur condamnation
en 1952 avec l'aide de Nelson Rockefeller leur ancien partenaire
commercial. Il était alors Ministre des Affaires Etrangères
des USA. Une fois libérés, les dirigeants d'IG
Farben infiltrèrent les plus hautes fonctions de l'économie
allemande. Jusque dans les années 70 les PDG des sociétés
BASF, BAYER, et HOECHST étaient des anciens membres du
parti Nazi. Ils financèrent à partir de 1959 le
jeune Helmut Kohl. Avec le support politique de ce dernier les
trois filiales issues de l'IG Farben sont actuellement 20 fois
plus grandes que la maison mère initiale de 1941. L'organisation
nazie de mondialisation est une réussite totale, depuis
longtemps la planète fut quadrillée, organisée
et gérée pour assurer une expansion mondiale de
la pharmaco-chimie. La "tradition" du cartel de la
IG Farben s'est poursuivie sous un nouveau nom : la VCI Association
de l'Industrie Chimique. En 1955, l'industrie chimique pharmaceutique
mondiale s'est regroupée sous les auspices de la Chambre
de Commerce Internationale des Nations Unies et du gouvernement
allemand. Leurs efforts communs furent camouflés sous
le nom de code codex alimentarius. Un grand nombre
de partis politiques européens dits de droite et de gauche
furent financés par l'industrie néo-nazie qui recherchait
la stabilité politique pour assurer son hégémonie
économique, une belle revanche après la défaite
de 1945.
- Aujourd'hui quels sont
les objectifs avoués et la nature du codex alimentarius
?
- Le codex alimentarius
entend mettre hors-la-loi toute information alternative de santé
en rapport avec les vitamines, les thérapies naturelles,
les compléments alimentaires et tout ce qui constitue
de près ou de loin un concurrent potentiel. Cet état
d'esprit qui préside à la mondialisation pharmaco-chimique
explique en grande partie la destruction systématique
de tous les novateurs scientifiques indépendants depuis
50 ans (Beljanski, Solomidès et tant d'autres). [...]
L'industrie pharmaceutique a un intérêt financier
direct à ce que les maladies perdurent afin d'assurer
la croissance du marché des médicaments. C'est
pour cela que les médicaments sont conçus pour
soulager les symptômes et non pour traiter les causes
des maladies... Les trusts pharmaceutiques sont responsables
d'un génocide disséminé permanent, tuant
des millions de personnes... »
- Dans le même temps,
une légion de lobbyistes pharmaceutiques est employée
pour influencer les législateurs, pour contrôler
les organismes de réglementation, pour manipuler la recherche
médicale et l'éducation. L'information des médecins
est intégralement financée par ces trusts qui cachent
soigneusement un grand nombre d'effets secondaires dangereux
en les niant publiquement.
- Après avoir établi
la genèse de ces crimes en col blanc et prouvé
la responsabilité des industries pharmaceutiques concernant
la mise en place d'une politique mondiale de génocide
disséminé, le Docteur Matthias Rath a remis un
acte d'accusation pour crime contre l'humanité à
la Cour Internationale de Justice de la Haye, aux Pays-Bas. Les
chefs d'accusation sont les suivants :
- Crimes perpétrés
sur l'ensemble de la race humaine, conspiration à des
fins de massacre et génocide, incitation directe et publique
au massacre et au génocide, tentative de massacre et de
génocide, participation à un massacre et à
un génocide, responsabilité de souffrances physiques
préméditées, vol et spoliation de biens
privés et publics.
- Les accusés dans
cette affaire sont les présidents et conseils d'administration
de plusieurs groupes pharmaceutiques, ainsi que les complices
politiques de ce cartel pharmaceutique mondial...
- Pour vous joindre à
cette action internationale et pour en savoir plus contacter
: SARL Matthias Rath, 31, avenue du Peuple Belge 59800 Lille
Il y a beaucoup de vrai dans cet article et aussi un peu de moins
vrai. Ces gens n'ont pas toutes les données en main,
mais ils sont probablement en train de crier dans le désert.
Leur journal est tout à fait intéressant. Vous le
trouverez en ligne: Motus , numéro 2, <http:// www.motus.ch>
IRVING-DORRIT:
LA PRISON POUR DETTES?
Voici le communiqué de l'AFP rapportant
l'échec de l'appel interjeté par Irving contre le
jugement imbécile qui donnait raison à Deborah Lipstadt
l'année dernière. Nous
avons en outre le jugement.
- 20/07/2001
14h26 - Général/Art, culture, médias/International
- GB-JUSTICE-NAZISME - Lead
L'appel de l'historien
révisionniste britannique David Irving rejeté
- LONDRES, 20 juil (AFP)
- La Haute Cour de Londres a rejeté vendredi l'appel de
l'historien révisionniste britannique David Irving, qui
avait été débouté en première
instance de poursuites en diffamation engagées après
la publication d'un ouvrage le qualifiant de "négationniste".
Irving, 63 ans, risque maintenant de faire l'objet d'une procédure
de mise en faillite s'il ne paie pas dans les 21 jours une première
somme de 150.000 livres (240.000 euros) au titre des frais de
justice. Ces frais pourraient atteindre 2,4 millions de livres
(3,84 millions d'euros) au total. Au printemps dernier, M. Irving
avait engagé des poursuites contre l'historienne américaine
Deborah Lipstadt, qui l'avait accusé de nier l'Holocauste
dans un livre paru en 1994. Le 11 avril 2000, l'historien britannique
avait été débouté au terme du premier
procès du révisionnisme jamais mené en Grande-Bretagne,
où le négationnisme ne constitue pas un délit.
La Haute Cour de Londres avait alors confirmé les accusations
de Mme Lipstadt, affirmant que le biographe de Josef Goebbels,
chef de la propagande nazie, était "négationniste",
"antisémite" et "raciste". David Irving,
63 ans, avait fait appel, estimant que ce jugement était
"déplacé et injuste". M. Irving n'était
pas présent vendredi matin lors de l'annonce du rejet
de son appel. Selon son avocat, l'historien assurait à
ce moment la promotion de son nouveau livre sur l'ancien Premier
ministre britannique Winston Churchill. Les juges d'appel ont
à leur tour approuvé le précédent
jugement, selon lequel Irving "peut être décrit
comme un négationniste". Lors du premier procès,
les critiques avaient notamment porté sur son livre "La
guerre d'Hitler", paru en 1977 aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.
L'historien y affirmait que le dictateur nazi avait été
tenu dans l'ignorance du massacre de Juifs jusqu'en 1943.
Y
CAUSENT Y CAUSENT C'EST TOUT CE QU'Y SAVENT FAIRE
- Le
jour où j'aurais Alzeimer...
- de Nicolas Bernard
(01/12/2000 00:22)
-
- ... je serai dans la
derche absolue, et pas que moi.
- Sur les couveuses koweitiennes,
je ne connais rien du dossier. Je ne sais pas si c'est un canular,
un montage des services américains. Je l'ai seulement
entendu dire, je ne me suis jamais intéressé à
cette affaire, mais j'ai l'impression que cela devra changer.
[...] Seulement, faut savoir que l'on écrit sur Internet,
et que donc quiconque possède un modem peut un jour tomber
sur notre prose. Je ne vais pas te jeter la pierre, j'ai moi-même
envoyé des messages qui pouvaient paraître équivoques,
voire complètement crétins (la preuve, en ce moment)...
Désolé pour ce ton professoral à la c...,
genre "donneur de leçon", je ne suis pas un
modèle moi non plus, mais je vais te dire pourquoi il
s'agit d'être prudent (quitte à signaler que si
l'affaire des couveuses est un canular, "le reste"
ne l'est pas forcément).
- J'ai, avant de répondre
à ton message, tenté de chercher sur yahoo.fr quelques
renseignements. Ce qui m'a interloqué, c'est que toutes
les pages web qui en parlent, ou presque, sont quelque peu "suspectes"
sur le plan politique, situvoyzkeujveudirr. On peut même
tomber sur une page signée Serge Thion et qui mentionne
cette histoire... [...] Serge Thion ? Négationniste. Et
s'en vante. Mais a été viré du CNRS où
il bossait en qualité de "chercheur". Plus de
renseignements à cette adresse :
- <http://www.amnistia.net/news/enquetes/thion/thion.htm>
- Précisons que
Thion a collaboré et collabore massivement à l'Aaargh
(Association des Amateurs d'Arnaques, de Gruge et d'Hitlérisme
? Non, Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerre
et d'Holocauste - terme il est vrai plus "neutre",
quoique crétin, mais ce n'est que mon avis), site négationniste
hébergé par le nazi marocain Ahmed Rami. Rami,
c'est ça :
- <http://www.phdn.org/negation/faurisson/rami.html>
- Et Thion de nous resservir
sa propagande antisémite (les "Sionistes", profiteurs
de la guerre du Golfe !), parano (les Américains, manipulant
le monde, et ces pauvres Irakiens), pro-Saddam (au fond, l'Irak
a utilisé ses gaz artisanaux - selon Thion - de manière
relativement soft, beaucoup de bruit pour rien en quelque sorte),
à partir de l'exemple des couveuses de Koweit-City...
Entre autres. Et Thion de citer les "travaux" du négationniste
CODOH, de "réhabiliter" au passage Rassinier
(l'un des premiers négationnistes français, cf.
- <http://www.phdn.org/negation/rassinier/index.html>), réhabilitation
opérée par une citation tronquée et hors-contexte.
Et bien sûr, Thion ne peut s'empêcher de rendre hommage
aux talents de "chercheur" (il s'y connait, il fut
lui même "chercheur") du "Professeur Faurisson".
Faurisson ? L'homme qui ne croit plus au Père Noël
et qui ne s'en est jamais remis, puisque s'il croit encore à
la découverte de l'Amérique, il n'arrive pas à
se faire à l'idée que l'extermination des juifs
par les nazis a bel et bien eu lieu :
- <http://www.phdn.org/negation/faurisson/>
- Tu vois, l'affaire des
couveuses irakiennes a déjà été récupérée,
par un négationniste patenté en cheville avec d'autres
négationnistes patentés. Eux, ils s'en sont carrément
servis pour illustrer leur propos antisioniste et antiaméricain
(du moins pro-Saddam).
- Parce que dans ce contexte,
à savoir la négation de la réalité
de l'extermination des juifs par les nazis, dire que l'affaire
des couveuses est un canular prend un sens particulier.
- Je me répète
: je ne te taxe pas de négationnisme, certainement pas.
Je ne te reproche pas non plus d'avoir évoqué cette
histoire (après tout, il faut le dire, si c'est vrai).
Seulement, imagine que des gens qui ne connaissent rien de cette
affaire de couveuses s'amènent, lisent ton message. Que
va-t-il se passer ? On sait pas. Mais le risque existe :
ils pourront faire cette déduction, à savoir que
les crimes irakiens au Koweit sont un mythe, qu'au fond l'Irak
est le grand innocent de la guerre du Golfe. Bien sûr,
la conduite des Etats-Unis a moins tenu à des considérations
humanitaires ou juridiques qu'économiques et bassement
politiques, mais de là à exonérer les responsabilités
de Saddam Hussein... [...]
- Maître Bulot.
- <http://histoforums.free.fr/sgm/aff.php3?1493>
- Négationisme
de gauche ???
- de Jan Mahnert
(01/12/2000 22:05)
- [...] Si tu veux un
point de vue moins "douteux" sur l'affaire des couveuses
et la guerre du Golfe, je te recommande un livre du journaliste
belge Michel Collon : "Attention, Médias ! (Les médiamensonges
du Golfe)". Michel Collon est spécialiste en désinformation.
Cela dit, il y a une ou deux chose qu'il faut savoir sur le personnage...
D'après ce que m'a dit un ami qui a assisté à
une conférence de M. Collon, le personnage semble être
de l'extrême-gauche politique. Cela ne serait pas "grave",
du moment qu'il fait bien son boulot de recherche et de clarification
des manipulations médiatiques. Mais, d'après ce
que m'a dit mon ami, Collon aurait déclaré qu'il
gardait beaucoup d'estime pour Mao
Tsé Toung et qu'il considérait le "Livre noir
du communisme" comme un ouvrage de... désinformation
!!! Au final, je ne sais pas vraiment quoi faire de ses livres...
Il a sorti un ouvrage sur la guerre du Kosovo ("Monopoly.
L'OTAN à la conquête du monde"). Très
intéressant. Mais il faudrait vérifier un certain
nombre de choses... Te souviens-tu de cette colonne de réfugiés
albanais qui avait été bombardée par erreur
par l'OTAN (qui pensait qu'il s'agissait d'une colonne militaire
serbe) ? Eh bien, selon Michel Collon, ce n'était pas
un accident. Il avance au contraire que l'OTAN a bombardé
à dessein cette colonne de civils albanais. Pourquoi ?
Parce qu'en fait elle ne quittait pas le Kosovo, mais le regagnait...
Michel Collon y voit la preuve que la répression serbe
n'était donc pas aussi féroce qu'on le disait à
l'époque et qu'il n'y avait pas génocide... D'où
décision de l'OTAN de faire disparaître ces témoins
gênants pour la version officielle...
- Moi-même, je ne
sais que penser de cette histoire... A nouveau, c'est assez hallucinant...
Je vais tâcher de me renseigner sur la crédibilité
des travaux de Michel Collon. Un négationiste de gauche
?!?!?! Collon veut-il voir des complots des Etats-Unis partout
? Tout renseignement bienvenu.
- <http://histoforums.free.fr/sgm/aff.php3?1511>
UNE
CHANT DES MARAIS
La police allemande de la pensée
a noté ceci:
- AAARGH - Association
des Anciens Amateurs de Récits de Guerre et d'Holocauste
- Die Webseiten sind seit
1996 im Internet präsent und bieten ein mehrsprachiges "revisionistisches"
Angebot. Für Webspace sorgt Ahmed Rami. Im deutschsprachigen
Teil tritt ein Verein der ehemaligen Liebhaber von Kriegs- und
Holokaust-Erzählungen auf, um vor allem über die behördlichen
Maßnahmen gegen "Revisionisten" wie Germar Rudolf,
Günter Deckert und Andreas Röhler zu lamentieren. Geworben
wird für die einschlägigen Veröffentlichungen
von Robert Faurisson und Serge Thion. Eine enge Verbindung besteht
auch zu der Gruppe, die unter dem Namen "La Vieille Taupe"
bekannt ist. Deren Mitglieder sind Pierre Guillaume, Serge Thion
und Roger Garaudy.
- AAARGH versucht dem
"Revisionismus" ein seriöses und harmloses Image
zu verpassen, indem sie diesen frei von rassistischer Ideologie
darstellen will. Die tatsächlich propagierten Texte
sind dagegen offen antisemitisch und verschwörungstheoretisch.
- "Doch sie alle
sind Opfer abgesprochener und organisierter physischer, intellektueller,
gerichtlicher Verfolgung seitens all derer, die Israel unterstützen
und die die politischen, finanziellen und militärischen
Privilegien, die Israel aus der parteiischen und bruchstückhaften,
von den Revisionisten als irrig und täuschend betrachteten
sicht der Geschehnisse des Zweiten Weltkrieges zieht, verteiden."[1]
- Zur Bekräftigung
der angeblichen Harmlosigkeit der angebotenen Texte und um den
Eindruck der Ausgewogenheit zu vermitteln, nahmen die Macher
auch immer wieder unter Mißachtung bestehender Urheberrechte
die Veröffentlichungen anderer, seriöser, Autoren auf
ihre Webseiten. Dies hatte schließlich im November 2000
die Kündigung des Vertragsverhältnisses durch den Internet-Provider
von Ahmed Rami zur Folge. Die Webseiten werden seit März
2001 von der Organisation Vrij Historisch Onderzoek (VHO) unter
der Verantwortung von Germar Rudolf gehostet. Gleichzeitig erhalten
die französischen Negationisten auch Webspace bei Bradley
R. Smith eingeräumt. Beide nutzen die Dienste des Internet-Service-Providers
"Hosting4u". Sämtliche monierte Beiträge
erschienen zunächst wieder unverändert unter den neuen
Internet-Adressen, wurden dann aber nach Intervention der betroffenen
Autoren und nach Androhung von rechtlichen Schritten vom Netz
genommen.
- MC
- Anmerkungen:
- 1.Zit.nach: Wilhelm
Lasek: "Revisionistische" Gruppen und Personen im Internet,
in: Das Netz des Hasses 1997, S.127 Quellen: Wilhelm Lasek: in:
Das Netz des Hasses 1997, S.125-127; MC.
<http://www.idgr.de/lexikon/stich/a/aaargh/aaargh.html>
On a essayé une traduction automatique:
- -- Association of the
Anciens of amateur de Récits de Guerre et d'Holocauste
- The web pages are present
since 1996 in the InterNet and offer a multilingual revisionist
supply. For Web space Ahmed Rami provides. In the German-language
section an association of the former lovers of war and Holokaust
narrations occurs in order to lament particularly over the official
measures against "revisionists" like Germar Rudolf,
Guenter Deckert and Andreas Roehler. One recruits for the relevant
publications of Robert Faurisson and Serge Thion A close connection
exists also to the group, which is named La Vieille Taupe. Their
members are Pierre Guillaume, Serge Thion and Roger Garaudy.
- AAARGH tries to give
a respectable and harmless image to the "revisionism",
by wanting to represent these freely from racistic ideology.
The actually publicised texts are openly anti-Semitic and conspire
theoretical against it.
- " nevertheless
it everything are victims agreed upon and organized physical,
intellectual, judicial pursuit on the part of all those, which
supports Israel and which verteiden the political, financial
and military privileges, which Israel draws from the parteiischen
and fragmentary, from the revisionists as wrong and deceptively
to regarded view of the events of the Second World War."
[ 1 ]
- For the confirmation
of the alleged Harmlessness of the offered texts and around the
impression of the balance to mediate, the makers took also again
and again under ignoring existing copyrights the publications
other, more respectablly, to authors on its web pages. This entailed
finally in November 2000 the notice of the contractual relation
by the InterNet Provider of Ahmed Rami. The web pages are hosted
since March 2001 by the organization Vrij historically Onderzoek
(VHO under the responsibility of Germar Rudolf.) At the same
time the French negationists keeps also to Web space granted
with Bradley R. Smith. Both use the services of the InterNet
service Providers " Hostin4u " All monierte contributions
published under the new InterNet addresses, were then taken first
again unchanged however after intervention of the authors concerned
and after menace by legal steps by the network.
- MC
- Notes: 1.Zit.nach: William
Lasek: " Revisionisti " groups and persons in the InterNet,
in: The network of the hate 1997, S.127 Sources: William Lasek:
in: The network of the hate 1997, S.125-127; MC
PARUTIONS
- Neonazismo,
Nagacionismo e Extremismo Político
- O mundo assiste a um
preocupante avanço de movimentos e partidos de extrema
direita. Muitos deles, na Europa, participam da cena política,
com presença no Parlamento de vários países.
Ideologias xenófobas voltam a ser defendidas abertamente
em meio à exaltação do direito à
diferença e de um exclusivismo étnico-territorial
em países como Áustria, Alemanha, França,
Itália e Bélgica, com repercussão também
nos Estados Unidos, Canadá, Brasil e Argentina. Neste
contexto, o anti-semitismo, que muitos consideravam banido da
cultura política ocidental, retorna e assume a forma
de um revisionismo que pretende apagar o Holocausto judeu
da História.
- A obra organizada pelos
historiadores Luis Milman e Paulo Fagundes Vizentini, publicada
pela Editora da Universidade Federal do Rio Grande do Sul, resume
as questões debatidas no Simpósio Internacional
Neonazismo, Negacionismo e Extremismo Político, realizado
em agosto de 2000, em Porto Alegre, pelo MJDH.
CARNAVAL DE NICE (déclaration
de)
- Frankrig:
- 1. Den franske historiker
og sociolog Serge Thion er blevet afskediget fra Centre national
de la recherche scientifique (CNRS) uden løn, fordi han
har offentliggjort nogle videnskabelige arbejder om revisionistiske
emner. Dermed krænkes Artikel 13.
- 2. Jean Plantin er en
ung forsker, som redigerer det værdifulde historiske tidsskrift
Akribeia. Offentlige myndigheder forsøger nu at fratage
Plantin hans akademiske grader. Dermed krænkes artiklerne
11 og 13.
- 3. Vincent Reynouard
er blevet afskediget fra sin stilling som lærer, fordi
han har offentliggjort revisionistiske skrifter. Tre af hans
bøger er forbudte.
- 4. Henri Lewcowicz,
som er halvjøde, er blevet dømt til at blive underkastet
psykiatrisk undersøgelse, fordi han i en radioudsendelse
med Jean-Marie Le Pen har udtalt, at de nazistiske gaskamre blot
er et bedrag. Dette er en krænkelse af Artikel 11.
- 5. I Nantes er en skolelærer
blevet suspenderet på grund af revisionistiske anskuelser.
Krænkelse af Artikel 11.
- 6. Jean-Louis Berger
underviser i fransk og latin i en skole nær Metz (Lorraine).
Der er netop blevet indledt en disciplinærsag mod ham for
hans anskuelser. Dette vil formodentlig føre til afskedigelse
uden løn.
- 7. Robert Faurisson
er Frankrigs førende revisionist. Han har været
udsat for flere overfald, hans navn tilsøles i massemedierne,
han er ofte blevet idømt bøder. Ene og alene fordi
han forfægter den akademiske frihed.
- Faurissons skæbne
er en uafvaskelig plet på Frankrigs ære.
- I maj måned 2001
synes lykken at vende sig for Faurisson og hans arbejde. Han
hyldes nu i Jordan og den øvrige arabiske verden. Dette
er pinligt for Frankrig og for Europa.
- Hvad er der dog sket
med Frankrig?
- <http://www.lindtner-myhre.dk/nice.htm>
Christian Lindtnera écrit dans le
Berlingske Tidende un article intitulé "Holocaust
i nyt lys" (Zolo et les nouveaux mensonges) qui a donné
la danse de Saint Guy aux historiens danois.
BON
USAGE DES LATRINES
Il se passe des choses en Pologne: le commandant d'un camp dans
lequel étaient internées des Allemands de Silésie
en attendant leur expulsion, après la guerre, est jugé
pour assassinats: on l'accuse d'avoir fait noyer des femmes dans
les latrines et d'avoir fait brûler vifs des prisonniers.
C'est la première fois qu'un tel procès a lieu.
-
- Witnesses recount
postwar atrocities in Polish camps
-
- Opole, Poland -- German
women were drowned in latrines and prisoners were buried alive
during postwar internment in Poland, according to witnesses at
the trial of a Polish camp commandant. Czelaw Geborski, a stooped,
snowy-haired pensioner of 76, is accused of murdering German
women who, after the Second World War, were herded into deportation
camps prior to being expelled from Silesia.
- His trial is the first
to be held in post-communist
Europe for crimes committed against Germans. About 14 million
of them were expelled from territory that is now part of Poland
and the Czech Republic; two million died mainly of hunger, exhaustion
and disease as they trekked westward.
- The revelations, coupled
with the disclosure that Polish villagers took part in a bloodthorsty
massacre of Jews during the war, have forced Poland to reassess
its image of itself as one of the primary victims of Hitler.
- The Silesian atrocities
occurred in 1945 and 1946, after the end of the war. The Soviet
Union laid claim to what was once eastern Poland and, in return,
Poles gained territory in the west. Germans living there were
thrown out. Once resettled in Germany, they formed powerful political
associations that kept alive memories of camps such as Lamsdorf
(now known as Lambinowice) 30 kilometres from Opole.
- Geborski, sitting in the
dock next to his often embarrassed lawyer, interrupted loudly
as the witnesses tried to reconstruct everyday life in the camp.
"It was like a holiday camp!" he barked out, banging
his stick on the floor. "They all had their own beds and
three modest meals."
- Calgary Herald, 14 June, 2001, by Roger Boyes,
The Times (extrait)
Nous n'avons pas commenté l'affaire
de Jedwabne en Pologne, jugeant qu'il valait mieux attendre les
résultats de l'enquête faite sur place. La pitoyable
gesticulation du président polonais était évidemment
prématurée. Elle a été déplorée
par la quasi-totalité des Polonais. Il est évident
qu'un crime collectif a été commis là, mais
il n'est pas déraisonnable de demander à en savoir
plus.
Il est également évident maintenant,
établi par des enquêtes des plus sérieuses
que ce qui s'est passé dans les camps de Pologne,
après la guerre, a été particulièrement
atroce. On a vu là de malheureux juifs se transformer en
effroyables bourreaux, grâce à ce passe-partout,
l'uniforme du KGB local.
L'article ci-dessus écrit par un
journaliste du Times souligne l'urgence qu'il y aurait
à lire l'ouvrage de John Sack, An Eye for An Eye --
The Story of Jews Who Sought Revenge for the Holocaust, 1993,
qui est une enquête sur ces juifs polonais communistes qui
ont pris leur "revanche" dans les camps. Voir plutôt
la quatrième édition, 2000, révisée,
mise à jour et illustrée qu'il a publiée
lui-même. Pour acheter le livre, s'adresser à <Amazon.com> ou au site
de Sack lui-même, <http://www.johnsack.com>
Il a donné un commentaire sur la façon dont, lui
ancien grand reporter, auteur de huit livres, dont deux sur le
Vietnam, a eu un mal de chien à publier son enquête,
dans le Journal of Historical Review, 20, 1, de janvier-février
2001.
MON
GÉNOCIDE EST PLUS GROS QUE LE TIEN (suite)
- Les Ruando-Canadiens
ont fait ce que les Canadiens allemands n'ont pas pu faire, protester
contre la présence de Bill Clinton à une soirée
de quête de fonds organisée par Yad Vashem Canada
en faveur d'un mémorial de lolocoste. Les Ruandais ont
déclaré à juste titre qu'ils avaient subi
un zolocoste beaucoup plus récent et qu'ils considéraient
l'ex-président des Etats-Unis comme responsable.
Non, a dit M. Clinton qui avait affirmé à l'aéroport
de Kigali, en 1998, "La communauté internationale
doit admettre qu'elle a une part de responsabilité dans
cette tragédie.
- What the Canadian Germans
can't do, Rwandan-Canadians did -- protesting the appearance
of Bill Clinton to keynote a Holocaust Memorial fundraiser at
the Canadian Yad Vashem Society. The Rwandans rightfully
claim a far more recent Holocaust of their own and hold
the former president of the United States responsible.
Not so, says Mr. Clinton.
- At the Kigali airport
in 1998, Mr. Clinton stated, "The international community
must bear its share of responsibility for this tragedy."
AARRG
- LA MONDIALISATION AU POTEAU
Les Apprentis Agitateurs Réseau Résistance
Globale sont un groupe antimondialiste non-violent qui vient d'ouvrir
un site sur le Net. Les esprits futés de la police vont
se demander si cet AARRG est un rejeton de l'AAARGH, comme on
en connaît quelques autres. Ce n'est pas impossible. Ce
n'est pas à nous de confirmer ou d'infirmer mais nous sommes
évidemment complètement solidaires de toutes les
manifestations de lutte contre le mondialisme, qui est un mot
qui cache mal le libéralisme à outrance, qui est,
depuis bientôt deux siècles, la doctrine la plus
massacreuse, la plus inhumaine et la plus criminelle que l'esprit
fertile des hommes aient jamais inventée. Gengis Khan,
Staline, Hitler sont des enfants de choeur à côté
du libéralisme. Si vous n'en voulez qu'une preuve, examinez
ce qui s'est passé en Irlande vers les années 1830-1850:
le génocide libéral... des millions de morts, un
pays ruiné pour plusieurs générations, la
bonne conscience des libéraux au pouvoir... Tout cela est
d'une parfaite actualité.
Nous avons
reçu le récit d'une agréable Suédoise sur les équipées
antimondialistes de Goeteborg et les exploits de la police suédoise.
C'est en anglais. Ça décrit les événements
et ça se termine par l'idée que, peut-être,
il sera désormais très difficile d'organiser de
nouvelles manifestations de ce type: or, on l'a vu entre le 20
et le 22 juillet, non seulement c'est devenu très difficile
mais la difficulté même stimule le désir;
deux cent mille personnes environ sont allées manifester
à Gênes. La tension monte: malgré la répression
policière qui a précédé la réunion,
les gens ont afflué; malgré l'assassinat d'un participant,
le vendredi, deux fois plus de gens ont manifesté le lendemain.
Non, la violence n'est pas un repoussoir, elle est seulement le
signe que, pour la première fois depuis la fin de la guerre
du Vietnam, la contestation contre le grand capital et la consommation
qui tromphaient, apparemment, sans partage, est sortie des réduits
de l'ultragauche où les lecteurs de CD-portables, les concerts
de bruit électronique et les jeux en réseau la confinaient:
vive la contestation, vive nous. Cest une leçon salutaire
qui nous rappelle que la
répression est pour tout ce qui bouge:
les révisionnistes ont tendance à penser qu'elle
s'exerce seulement contre eux mais c'est une erreur (sans doute
bien pardonnable) de perspective due à un manque de recul:
il est temps que
les jeunes générations découvrent que nos
prétendues démocraties ne sont que des dictatures
de l'économique et que les dirigeants ne sont jamais du
côté des dirigés; on les voit tirer sur eux
dès qu'ils en ont l'occasion.
Nous
avons regroupé quelques messages récupérés
à chaud et qui décrivent l'atmosphère à
Gênes dans la nuit de samedi à dimanche: le cauchemar
policier est bien là et les gentilles perquisitions de
la brigade anti-libertés de la rue du Château des
Rentiers, que connaissent bien les révisionnistes, ne sont
rien à côté des bons vrais flics qui cognent
pour casser et pour tuer. La confiscation des ordinateurs, que
les révisionnistes connaissent bien aussi, est finalement
moins grave que leur destruction, et tout le monde en France a
vu aux informations de vingt heures, le 22 juillet au soir, les
ordinateurs détruits, les traînées de sang
par terre et sur les murs, les victimes profondément choquées
de leur découverte d'un monde qu'elles ne faisaient qu'imaginer,
celui du pouvoir qui est toujours l'ennemi: ces gens-là,
figurez-vous, étaient venus pacifiquement, sans armes,
pour manifester comme ils croyaient en avoir le droit constitutionnellement
garanti. Eh bien, non, toute constitution disparaît devant
"la raison de G-8".
NOTRE
AMI JOJO LA CAILLASSE
Lorsqu'il allait en Israël serrer sur
son coeur l'écoeurant Barak, Jospin savait qu'il embrassait
ainsi un meurtrier, mais un meurtrier individuel, qui travaillait
à la petite semaine au couteau et au revolver, et qui avait
aussi ce charme suprême d'être social-démocrate.
Quand Sharon vient à Paris, c'est déjà un
autre calibre, le tueur de masse, invétéré,
massif, qui a commencé jeune comme chef de l'unité
101 spécialisée dans le massacres de villages entiers.
En plus, il est de droite. Sur les images, on n'a pas vu Jospin
serrer la vaste poitrine du boucher de Chatila. Une poignée
de main cordiale, sans plus. Sharon a pu dire en sortant que "Jospin
est un ami d'Israël", ce dont personne ne doutait, et,
a ajouté de manière assassine, le premier ministre
de l'entité sioniste: "Nous partageons des valeurs
communes... nous avons une morale commune..." (Le Monde,
8-9 juillet 2001, p. 3)
On voit donc que Jospin mérite
encore bien davantage de caillasses pour "communauté
de morale" avec l'un des plus grands criminels de guerre
de notre époque.
Pour expliquer certains fâcheux travers
de sa personnalité, il a invoqué sur Europe 1 son
protestantisme, en disant "je ne suis pas de la culture de
la confession" (Le Monde, 7 juin) Il se fait remettre
à sa place par les pasteurs qui n'aiment pas beaucoup le
double-jeu: "On sait désormais qu'il possède
à la fois cette culture [protestante], dont il se souvient
peu et une autre, celle de la dissimulation" dit la rédacteur
de Réforme, Rémy Hebding.(Le Monde,
20 juin 2001). Infiltré trotskard, menteur protestant,
faux-jeton de Mitterrand, ami d'Israël, Jospin n'est vraiment
lui-même qu'avec des tueurs du genre Barak.
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
Il n'est pas inutile de revenir sur la dernière
crise du guignol lyonnais qui a culminé avec la pseudo-annulation
du mémoire de ce Le Progrès appelle curieusement
"la maîtrise Plantin" (28 juin). L'expression
"pseudo-annulation" est justifiée par la séance
où les deux mariolles du jury, Régis Ladous et Claude
Prudhomme ont fait ce si vulgaire étalage de leur couardise
verte, de leur malhonnêteté foncière et de
leur mépris total des étudiants. Mariette Grande,
du Progrès, ne peut s'empêcher de qualifier
cette "mise en scène" comme "frisant la
bouffonnerie", "le tout sans garantie de validité
de cette annulation", car personne ne semble convaincu qu'une
telle séance de spiritisme (seul le fantôme de Plantin
était présent) pourrait tenir devant la juridiction
administrative. Cette Grande parle des "explications fumeuses"
de Ladous, du "silence médusé et plombé"
dans lequel les "deux homme se sont débattus".
Cette séance était "pitoyable" et atterrante.
C'était un "long chemin de croix", une "sorte
de bouillie idéologique" quand Ladous a évoqué
ses "amis juifs" (preuve sous-jacente d'antisémitisme")
et les "négationnistes comme Staline".
Le président de l'université
de Lyon-III, Gilles Guyot, avait mis, ou plutôt transmis
la pression sur les deux simplets: ils ne l'ont pas caché.
Or il semble évident qu'à l'instar de certains reptiles,
Gilles Guyot se sépare de son appendice caudal pour mieux
se sortir du piège. Ces deux crétins du jury (Prudhomme
n'est plus à Lyon-III mais la presse omet de dire où
il a transporté sa tronche de traître de comédie)
étaient des produits jetables. Au même moment, Guyot
se faisait conforter par le conseil d'administration. Ce qu'il
faut bien appeler le "parti juif", puissant à
Lyon, regroupé sous une enseigne technico-ethnique, celle
de l'Association René Cassin, occupe un tiers du conseil
d'administration (Lyon Figaro, 28 juin, p. 2) mais les
deux autre tiers semblent solidement coalisés contre elle
et ont été capables de promouvoir l'insipide Guyot
à la tête d'un nouveau monstre appelé PUL
(Pôle universitaire de Lyon) qui rivalise, dans le marécage
des putasseries politiques, avec la CURA (Conférence universitaire
Rhône-Alpes) pour apparaître comme les parrains du
monde universitaire et de son grouillamini de profs plus excités
par le cursus honorum que par les soins ingrats de l'enseignement.
Et c'est ça qui déclenche
les grandes panurgies. La droite domine aussi bien dans les universités
lyonnaises que dans l'opinion de la région. Si elle perd
les postes de direction, c'est plus à cause de ses divisions
internes qu'à cause des forces d'une gauche issue du passé
fangeux du radical-socialisme, du genre des maçons pourris
comme Hernu.
C'est le genre de situation qui offre toutes
les occasions à de petits groupes décidés
à enfoncer des coins partout où c'est possible.
Les résidus gauchistes prolifèrent. Les faux chrétiens,
les vrais trotskards, les manipulateurs de tous poils font leur
pelote comme bousiers sur la bouse. La "communauté"
cherche à placer l'avocat Jacubowicz, un pro du zolokotisme,
en arbitre de toutes les querelles. Les socialo, qui viennent
de prendre la mairie en déshérence, se rebiquent
sur le dos de Plantin: le premier adjoint, Jean-Louis Touraine,
n'hésite pas à sortir le vocabulaire qui sent la
naphtaline: "devoir d'assainissement" (qui ne pourra
pas se faire seulement de l'intérieur), "en finir
une fois pour toutes avec la falsification de l'histoire",
"après l'Autriche et l'Italie, il serait coupable
de s'endormir", le président de Lyon-III "a une
responsabilité dans une action coupable", etc. (Lyon
Capitale, 4 juillet, p. 13) Si la guillotine était
encore à Fourvière, il tirerait le cordon en personne.
Les minables sont souvent vindicatifs et les cabots mordent au
mollet, par derrière. Tous ces gens-là reprochent
à Barbie des méthodes qu'ils rêveraient d'appliquer
si l'occasion se présentait, parce qu'ils ne reconnaissent
aucun droit à ceux qu'ils désignent comme leurs
ennemis et qu'ils ne cherchent qu'à les annihiler, avec
les moyens du bord. En quoi est-ce différent de Staline
ou de Hitler? C'est juste que les moyens du bord ne sont pas les
mêmes, pour le moment, mais l'ambition, elle, est la même.
L'hypocrisie profonde de tous les politicotocards
est avouée sous la plume d'un gnaf nommé Raphaël
Ruffier (dans Lyon capitale, 4 juillet, p. 14). Il enregistre
le fait que la minorité judéo-gauchiste ne parvient
pas à prendre le contrôle du conseil d'administration
de Lyon-III: ils n'ont même pas pu faire élire une
personnalité aussi "intéressante" que
le frénétique Jacubowicz, ce qui est une grande
perte en effet. Et le gnaf passe aux aveux:
"L'affaire de l'étudiant
négationniste Jean Plantin est finalement arrivé
(sic) à point nommé pour Gilles Guyot. Mis en cause
à plusieurs reprises ces derniers temps par les associations
étudiantes [qui étudient plus "la manipulation
des foules" que le droit romain...], il a trouvé
l'occasion de se refaire une virginité. [...] En faisant
annuler la semaine dernière la maîtrise de cet étudiant,
quelques mois après l'annulation de son DEA par Lyon-II,
Gilles Guyot a pu faire valoir ses "valeurs"... et
s'attaquer à ceux qui, selon lui, "traînent
l'université dans la boue" (Lyon cap' du 28
février 2001). Mais charger Jean Plantin ne coûte
rien, il ne représente pas grand chose. [Plantin,
combien de divisions?] Comparé au pouvoir de nuisance
d'un enseignant négationniste, et plus encore d'un président
complaisant, Plantin est anecdotique. [...] L'affaire Plantin
n'a donc pas suffi à lever les supicions sur un président
qui évite soigneusement de dénoncer les quelques
enseignants d'extrême-droite exerçant dans son université."
Il faut donc épurer. Mais finalement
les épurateurs ont renforcé la position de Guyot
qui n'est pas des leurs. Ces gens-là finiront bien par
se mettre tout le monde à dos. Et alors montera le violent
désir de les épurer eux-mêmes. Ils auront
gagné.
PS: Dans l'affaire de l'annulation du DEA
de Lyon, le président Bruno Gelas avait dit: "Annuler
un diplôme est un des actes les plus graves de la vie universitaire"
en parlant de la "lèpre négationniste".
Il signait l'annulation du DEA en affirmant qu'un membre du jury,
le professeur Garrier, n'avait pas assité à la soutenance.
Mariette Grande affirme au contraire que la signature du professeur
Garrier figure là où elle doit figurer, attestant
de sa présence. "Où est le vrai du faux? Que
et qu'y croire? "écrit-elle dans son patois natal
(Le Progrès, 28 juin 2001). Elle a lu aussi l'appréciation
du professeur Lequin: "Une recherche bibliographique sérieuse,
une réflexion, mais difficile de déboucher sur une
thèse, pour des problèmes de documentation".
Conseil suivi par Plantin, qui a entrepris l'année suivante
un autre travail. L'annulation de Lyon-II est donc totalement
bidon.
HYPOGRYPHE
- Hippocampe,
la petite bête qui gratte
- Depuis huit ans l'association
étudiante [sic] Hippocampe lutte contre le négationnisme
à Lyon-III. Avec de plus en plus de succès.
- L'association Hippocampe
n'a rien à voir avec la protection d'animaux marins. Cet
hippocampe est une région du cerveau, le siège
de la mémoire. Un joli nom en même temps qu'un cheval
de bataille. L'assoc' fondée en 1993 par une dizaine d'étudiants
en histoire tient à ce que l'université Lyon-III,
trop souvent au centre de polémiques, n'oublie pas la
Shoah. A quelques-uns, ils commencent par éplucher les
publications d'extrême droite, écumer les librairies
FN et analyser les travaux des universitaires négationnistes
de Lyon 3. Ils font en fait un véritable travail scientifique,
"comme on l'avait appris en cours", explique le fondateur
Pierre-Jérôme Biscarat. Ils constituent ainsi d'épais
dossiers, avant de mener des actions plus visibles. Et même
coup de poing: en 1998, ils occupent avec l'Unef-ID et l'UEJF
le bureau du président de Lyon-III et obtiennent la dissolution
d'un laboratoire de recherche notoirement raciste, l'Institut
d'études indo-européennes. Hippocampe s'est aussi
construit une solide réputation de sérieux et de
compétence, en organisant des activités culturelles,
comme un voyage à Auschwitz pour cent cinquante personnes,
ou en invitant des personnalités d'envergure à
une multitude de réunions publiques. Certaines, comme
les époux Aubrac et l'avocat Alain Jakubowicz,
créent une autre association pour les soutenir, "les
Amis d'Hippocampe". En 1999, Hippocampe réunit pour
le centenaire de Jean Moulin un plateau plus prestigieux que
celui rassemblé par l'université qui porte le nom
du résistant : Pierre Truche, alors président
de la Cour de cassation et l'historien Jean-Pierre Azéma
font le déplacement. Dernièrement, Hippocampe s'est
encore illustré en rendant public la lettre de la chambre
régionale des comptes qui met en cause le président
de Lyon 3, Gilles Guyot. L'association n'a pas fini de jouer
les poils à gratter d'une université qui a du mal
à rompre avec son histoire.
- Lyon Capitale, juillet 2001
Ces étudiants sont promis à
un bel avenir: justement, la police nationale recrute...
PAS
BANAL
Des "étudiants en journalisme"
qui font, sans qu'on le leur demande, des sites miroirs pour des
gens qui sont mal vus des "grandes compagnies," n'est
pas ordinaire. S'ils s'occupent du cas Butz, c'est encore moins
banal:
- Home Page of Arthur
R. Butz
- Arthur Butz is an associate
professor at Northwestern University. Butz is a Holocaust revisionist,
who claims the Nazis never intended to exterminate the Jews.
- -- The Statement by
Northwestern University's President Regarding Professor Butz's
Site
- -- The Syllabus for
ECE C96
- -- ECE C96 was a course
taught by Sheldon Epstein, another professor at Northwestern
University.
- -- His page deals with
the the horrors of the Holocaust (a response to Butz).
- -- The Last Call for
ECE C96
- -- "Prof says Holocaust
views cost him his job "
- -- This article, from
"The Daily Northwestern," covers Sheldon Epstein's
claim that he was fired for discussing the Holocaust in ECE C96
- --The Response to the
Epstein/Butz Controversy
- Trademark Wars on the
Web
- This site discusses,
and has mirrors for, several Web sites which have been targeted
by major companies who alleged they violate copyright laws. Several
of these sites have views which are against major companies
- This site was created
especially for students of the University of North Carolina School
of Journalism's JOMC 050 Class, and anyone else who may be interested.
For more information, please [email protected]
Dossier sur <http://www.ibiblio.org/team/history/controversy/>
où se trouvent les liens.
DU
GÉNOCIDE COMME MANGEOIRE DE GAUCHE
- AIRCRIGE; Association
Internationale de Recherches sur les Crimes contre l'Humanité
et les Génocides
- Presentation
- Les objectifs :
- Née d'un colloque
qui s'est tenu en mai-juin 1997 à la Sorbonne (C. Coquio,
"Parler des camps, penser les génocides", Albin-Michel,
1999), l'Association Internationale de Recherche sur les Crimes
contre l'Humanité et les Génocides est une association
de chercheurs interdisciplinaire et ouverte au-delà de
l'Université, partenaire d'associations apparentées
en France et à l'étranger. Elle a été
le cadre d'une série de séminaires -- Littérature
et savoirs à l'épreuve des camps -- Terreur d'Etat
et politiques d'extermination et de colloques : Parler des
camps, penser les génocides (C.Coquio éd.,
Albin-Michel, 1999) ; L'"ethnie" entre sciences humaines
et crimes contre l'humanité ; Politiques françaises
et crimes contre l'humanité 1990-2000 (à paraître).
Rwanda 1994-2000 : mémoires d'un génocide africain.
Séminaire 2001: recherche collective sur les formes
du déni (la Shoah ; ...). Deux colloques dans le cadre
de ce séminaire : France-Afrique : indépendances,
répression et "décolonisation" : mémoires
effacées et violences actuelles (juin 2001) et L'Histoire
trouée : négation et
- témoignage (juin
2002).
- L'objectif d'Aircrige
est de permettre une mise en relation des individus, des groupes
et des savoirs héritiers d'événements
différents, et de créer l'espace d'échange
qui manque entre la recherche, le travail juridique, le témoignage,
la critique politique. Ceci afin de transformer notre rapport
sinistrement polémique ou amnésique à
ces catastrophes en un effort de réflexion collective,
qui veuille faire du travail de la mémoire un effort de
pensée attentif aux réalités présentes
et prochaines. Son propos veut s'opposer, d'une part, au durcissement
des cloisonnements communautaires et scientifiques qui empêchent
qu'un tel espace commun se mette en place, d'autre part, à
un universalisme banalisateur et bien-pensant. On vise
à l'élaboration d'un lien transversal et réflexif
entre les différents groupes rescapés ou héritiers
de telles destructions, ainsi qu'avec leurs héritiers
indirects, c'est-à-dire tous.
- Ce lien implique une
critique de l'Etat criminel et des discours de déni attenants,
ainsi qu'une mise en relation sans
- confusion des approches
dites "objectives" et "subjectives" de tels
événements. Il requiert la contribution de chacune
des
- sciences humaines, la
prise en compte du droit international (avec examen de ses effets
et manipulations), un travail avec
- et sur les témoignages,
un décryptage des formes culturelles et des discours idéologiques
- scientistes, politiques,
- médiatiques -
et l'essai d'articuler ces éléments, trop éclatés
dans l'état actuel de la recherche et des institutions.
Son but
- n'est pas le consensus,
mais l'éclairage des points aveugles de chacun. Ceux qui
veulent participer, aider, être informés
- sont invités
à y adhérer.
- Présidente :
Catherine Coquio, Vice-président : Georges Molinié,
Secrétaire : Aurélia Kaliski, Trésorière
: Janine Altounian
- Conseil d'administration
fondateur
- Janine Altounian. (Ecrivain.
Traductrice); Gilbert Bitti. (Juriste auprès du Ministère
de la Justice pour la cour Pénale internationale); Catherine
Coquio. (Maître de conférences en littérature
comparée à Paris IV); Claudine Kahan. (Ancien professeur
à l'université de Yale en littérature comparée.
Critique); Georges Molinié. (Président de Paris
IV-Sorbonne. Professeur de linguistique); Véronique Nahoum-Grappe.
(Anthropologue au C.N.R.S. ) ; Jean-Pierre Perrin-Martin. (Président
de la FASTI --Fédération des Associations de Solidarité
avec les Travailleurs immigrés); Hélène
Piralian. (Psychanalyste, écrivain) ; Myriam Revault d'Allonnes.
(Professeur de philosophie à l'université de Rouen)
; Daniel Tollet. (Historien des relations judéopolonaises.
Secrétaire Général du Centre d'Etudes Juives
de Paris IV) ; Enzo Traverso. (Philosophe. Maître de conférences
en sciences trotskistes à l'Université d'Amiens)
; Nadine Vasseur. (Journaliste, ex-Panorama de France-Cul) ;
Irving Wohlfarth.(Professeur de germanistique à l'Université
de Reims)
- Université Paris
IV-Sorbonne.1 rue Victor Cousin 75005 Paris
- Téléphone
du secrétariat : Aurélia Kalisky.Tel : 06.60.71.53.94.
Fax : 01.56.56.01.30. Email:<[email protected]>
- C'est donc surtout
une bouzine destinées à faire la carrière
de cette Mère Coquio.
- AIRCRIGE
- Les formes du déni
: approches événementielles et transversales
- Ecole Normale Supérieure
(ENS), Salle Paul Celan.
- Objet du séminaire
: Typologie, historique et cartographie des formes du déni
et du négationnisme. Préparation du colloque de
juin 2002 (L'Histoire trouée : négation et témoignage
: réflexion sur la mémoire et la connaissance des
catastrophes historiques à partir des phénomènes
antithétiques de la négation et du témoignage
des événements criminels) : on commencera par analyser
les modes de négation et d'effacement de tel ou tel événement,
avant de tenter une analyse transversale interprétative.
- 28 février 2001
- La Shoah : traditions
et nouvelles formes de négationnisme. (ENS, Salle Paul
Celan, 18h-20h30). Avec Marc Knobel (Centre Simon Wiesenthal)
et Michaël Rinn (linguiste) : les réseaux de diffusion
informatique en Europe.
- 28 mars 2001 Rwanda-Burundi
:
- 25 avril 2001 Le génocide
des Tsiganes : 16 mai 2001
- 18h : A.G. d'AIRCRIGE
( Université Sorbonne-Paris IV, à la Salle des
Actes).
- 30 mai 2001 Dénis
et reconnaissances du génocide arménien : Samedi
9 juin répression des indépendances et "décolonisations"
: dénis, mémoires effacées et violences
actuelles. Madagascar
- 1947 ; Cameroun 1957-1970
; 13 juin 2001
- L'épuration ethnique
dans les Balkans : dénis et débats d'opinion .
(ENS, Salle Paul Celan, 18h-21h) : Avec Véronique Nahoum-Grappe
(CNRS - EHESS) et Muhammedin Kullashi (Paris VIII).
- 20 juin 2001
- (18h-20h30 en Sorbonne,
Amphi Milne-Edward, esc. E ou B, 2ème étage) :
Discussion autour du livre de Valérie Igounet (Histoire
du négationnisme en France, 2000). C. Coquio : "Le
négationnisme: questions politiques et épistémologiques".
Séance consacrée à un premier bilan. Questions
transversales.
- CONTACTS : Catherine
Coquio par email <[email protected]> et Aurélia Kalisky
(Tél. : 06.60.71.53.94 et mail : <[email protected]>.
- <http://perso.wanadoo.fr/samanos/aircrige/colloqunew/present.html>
Comme quoi tout ce petit monde des antinégas
s'active, vibrionne et tâche de proliférer sur
notre dos! Ils devraient nous refiler des royalties.
NADINE
FREGOLI
C'est le passe-passe continuel. La Fresco,
qui a connu, comme on sait, les infortunes de la vie parisienne,
et qui a pondu un pavé de bile solidifiée sur le
compte de Rassinier, se fait passer ordinairement pour historienne,
avec une petite justification, il faut le dire, puisqu'elle a
soutenu une thèse de troisième cycle intitulée
L'«affaire» Pons de Melgueil: 1122-1126. De l'ordre
à l'inquiétude dans le monachisme clunisien,
2 vol. dactylographiés, Paris, 1973. Certes, le vieux Duby
a beaucoup mis la main à la pâte, mais enfin ça
se tenait. C'est ensuite que ça s'est gâté.
Un petit tour sur Internet est révélateur.
On découvre que la donzelle est maintenant sociologue
patentée; c'est ainsi qu'elle est citée parmi les
membres du Centre de sociologue européenne, fondé
par Raymond Aron avec l'argent de la CIA et hérité
par Bourdieu.
<http://www.ehess.fr/centres/cse/membres.html>
On y retrouve d'ailleurs son ancien chef
à l'INSERM (U 158), Patrice Pïnell, délateur
à la petite semaine et protecteur du détournement
de fonds publics opéré par la Fresco, engagée
comme psychologue (oui! oui!) à l'INSERM et qui
a passé 20 ans à instruire le faux procès
de Rassinier. A l'aune des procès pour abus de biens sociaux
qu'on voit aujourd'hui, ces gens-là feraient bien de se
faire oublier.
Mais la Fresco s'est découvert une
autre dimension. Elle participe aux importants travaux de l'Institut
interuniversitaire d'études et de culture juives de
l'Université de la Méditerranée Aix-Marseille,
dans le cadre de la Licence d'histoire et de philosophie du
judaïsme, qui, on l'espère, sera bientôt
obligatoire pour tout postulant à une fonction publique.
"Vingt sept cycles de séminaires
seront dispensés en soirée dans les Facultés
de la région. [...] Des conférences magistrales
rythmeront aussi le cours de l'année, avec des intervenants
tels que : Elie Barnavi (ambassadeur des nazionistes) , Jean-Louis
Crémieux-Brilhac, Raphaël Draï (judéocrate
absolu) , Nadine Fresco, Jean-Marie Guillon, Joseph Risso, Shmuel
Trigano, (prof. au ClubMed, atteint d'hirsutisme) ... Nous faisons
partie de l'histoire juive." [...]
Le discours négationniste par Nadine
FRESCO, historienne, et Jean-Pierre WINTER, psychanalyste [...]
Historienne, psychologue, bioéthicienne,
sociologue et maintenant, en plus de tout ce baratin à
la Fregoli, juive professionnelle. Bientôt, Médrano,
trapéziste ?
DÉVELOPPEMENT
INDUSTRIEL
On annonce la sortie en septembre d'une
version "poche" de The Holocaust Industry. Nous
en avons reçu la nouvelle préface. L'ouvrage comportera
un chapitre supplémentaire couvrant les événements
survenus dans le monde du rackett depuis la sortie du livre.
Norman Finkelstein,
Préface à
l'édition de poche de
L'industrie de L'Holocauste
- L'Industrie de L'Holocauste
a suscité d'importantes réactions internationales
après sa publication, en juin 2000. Le livre a provoqué
un débat national [aux Etats-Uni] et atteint le sommet
de la liste des livres les plus vendus dans beaucoup de pays,
par exemple au Brésil, en Belgique, aux Pays-Bas, en Autriche,
en Allemagne et en Suisse. Tous les journaux qui comptent en
Grande-Bretagne lui ont consacré au moins une page complète
et Le Monde, en France, lui a consacré deux pages
entières et un éditorial. Le livre a, de plus,
fait l'objet de nombreuses émissions de télévision
et de radio et de plusieurs documentaires. La réaction
la plus forte a été celle de l'Allemagne: presque
deux cents journalistes se pressazient à la conférence
de presse de lancement de la traduction allemande du livre et
environ mille personnes (plus cinq cents qui n'ont pu entrer,
faute de place) ont assisté à un débat public
agité à Berlin; la traduction allemande s'est vendue
à cent trente mille exemplaires en quelques semaines et
trois livres suscités par L'industrie de L'Holocauste
ont été publiés dans les mois qui ont suivi
[Note 1:
Ernst Piper (ed), Gibt es wirklich eine Holocaust-Industrie?,
Munich, 2001, Petra Steinberger (ed), Die Finkelstein-Debatte,
Munich, 2001, Rolf Surmann (ed), Das Finkelstein-Alibi, Cologne,
2001] .
- Constratant avec le
tapage assourdissant partout ailleurs, la réponse initiale
aux Etats-Unis fut un silence assourdissant: aucun grand journal
n'osait aborder le sujet [Note 2: Cf Christopher Hitchens, "Dead
Souls", The Nation, 18-25 septembre 2000.] Les Etats-Unis sont le siège
social de l'industrie de L'Holocauste. Une étude prouvant
que le chocolat donne le cancer aurait probablement le même
succès en Suisse. Lorsque l'intérêt suscité
à l'étranger rendit impossxible de l'ignorer, des
commentaires hystériques dans des endroits bien choisis
firent les obsèques du livre. Deux d'entre eux méritent
qu'on s'y arrête.
- Le New York Times
est le principal lieu de promotion de l'industrie de lolocoste.
C'est lui qui a fait la carrière de Jerzy Kosinski, de
Daniel Goldhagen et d'Élie Wiesel. Par la fréquence
de ses mentions, lolocoste arrive juste derrière la météo.
Par exemple, l'index du journal pour 1999 recense 273 articles
sur lolocoste, alors que l'Afrique entière n'en a que
trente-deux [Note
3: D'après une enquête de Lexis-Nexis [Note de l'AAARGH: il s'agit d'un groupe international
qui réunit et vend de l'information juridique et commerciale
sous diverses formes. http://www.lexisnexis.com/] en 1999, plus d'un quart des correspondances
du correspondant du journal en Allemagne, avaient rapport à
lolocoste. "Quand j'écoute Deutsche Welle,
je ne retrouve pas du tout l'Allemagne que je rencontre à
lire le new York Times", dit sèchement Raoul Hilberg
(Berliner Zeitung, 4 septembre 2000).]
Accessoirement, le New York Times n'a prêté
aucune attention à l'extermination nazie pendant qu'elle
se déroulait (cf Deborah Lipstadt, Beyond Belief
New York, 1993.)] Le 6 août 2000, le New York Times
publiait une important compte rendu de L'industrie de
L'Holocauste ("Le
conte de deux zolocostes")
signé Homère Bartov, un historien militaire israélien
devenu expert de lolocoste. Il tourne en ridicule l'idée
de profiteurs de lolocoste qu'il qualifie de "version nouvelle
des Protocoles des Sages de Sion, Bartov laisse libre
cours à un torrent d'invectives: "bizarre",
"insultant", "paranoïaque", "perçant",
"strident", "indécent", juvénile",
"moraliste", "arrogant", "stupide'",
"prétentieux", "fanatique" etc. [Note 4: En fait, même
l'auteur de Mein Kampf est beaucoup mieux traité
par son compte rendu du New York Times. Bien qu'il soit très
critique à l'égard de l'antisémitisme de
Hitler, le compte rendu originel du journal accordait à
"cet homme extraordinaire" de bonnes notes pour "son
union des Allemands, vsa destruction du communisme, son éducation
de la jeunesse, sa création d'un Etat spartiate mû
par le patriotisme, son refusd du gouvernement parlementaire,
si inadapté au tempérament allemand, sa protection
du droit de propriété privée." (James
W. Gerard, "Hitler As He Explains Himself",The New
York Times Book Review, 15 octobre 1933.)] Dans une suite impayable quelques mois plus
tard, Bartov retourne brutalement sa veste: il proteste désormais
contre "le nombre grandissant de profiteurs de lolocoste"
et cite, au premier rang, L'Industrie de L'Holocauste
de Norman Finkelstein [Note 5: Omer Bartov, "Did Punch Cards Fuel
the Holocaust?" Newsday, 25 mars 2001.]
- En septembre 2000, G.
Shönfeld, rédacteur en chef de la revue américaine
Commentaire, publiait une attaque caustique intitulée
"Les
dommages-intérêts de lolocoste: scandale grandissant" . Il y résume le troisième
chapitre de L'industrie de L'Holocauste en reprochant
aux profiteurs de lolocoste de "se permettre n'importe quelle
méthode, même si elle est de mauvais goût
ou même ignoble", "de détourner la rhétorique
d'une cause sacrée" et "d'alimenter les bûchers
de l'antisémitisme". Bien que son acte d'accusation
reflète exactement L'industrie de L'Holocauste, cet
article accompagné d'une mise au point publiée
par la revue de janvier 2001 [Note 6: "Holocaust Reparations: Gabriel
Shönfeld and Critics", janvier 2001.] dénigraient le livre et
son auteur, qualifiés "d'extrémiste",
de "fou", de "taré" et de "bizarre".
Une tribune libre de Shönfeld dans le Wall Street Journal
du 11 avril 2001 s'en prenait à nouveau aux "Nouveaux profiteurs
de lolocoste",
concluent que "les plus graves attaques contre le souvenir,
en ce moment, n'émanent pas des négateurs de lolocoste
[...] mais des chasseurs d'ambulance légaux et littéraires".
Cette accusation en soi est aussi prise directement dans L'industrie
de L'Holocauste. Shönfeld, en guise de remerciements,
m'assimile aux négateurs de lolocoste, "tarés
notoires".
- Réussir à
bafouer l'argument d'un livre tout en se l'appropriant n'est
pas un exploit courant. Les performances de Bartov et de Shönfeld
me rappelle cette sage phrase que me répétait ma
défunte mère: "Ce n'est pas un hasard si les
juifs ont inventé le mot chutspah [Note de l'AAARGH: je
crois que ça veut dire culot.] Dans un registre
très différent, j'ai eu la chance que Raul Hilberg,
doyen incontesté des spécialistes de lolocoste
nazi, apporte un soutien public répété aux
thèses controversées de L'industrie de L'Holocauste [Note 7: Cf les entretiens
avec Hilberg <http://www.NormanFinkelstein.com> sous la rubrique
"The Holocaust Industry" ou bien sur ce site, les traductions
françaises.]. De même que son érudition,
l'intégrité d'Hilberg rend humble. Ce n'est peut-être
pas un hasard si les juifs ont aussi inventé le mot mensch [Note de l'AAARGH: Finkelstein fait parfois
preuve d'une inconséquence étonnante: après
s'être plaint des affirmations de Wiesel and co qui vont
répétant que lesjuifs sont mieux que tout le monde,
voilà qu'il prétehnd qu'ils ont inventé
le mot mensch, c'est-à-dire, peut-on supposer,
le concept "d'humanité". Affirmé comme
ça, sans preuve et en contradiction avec toute l'histoire
de l'humanité, ça fait pleurer.]
- Norman G. Finkelstein
- Juin 2001
- Foreword
to the Paperback Edition
- The Holocaust Industry evoked considerable reaction internationally
after Its publication in June 2000. It prompted a national debate
and reached the top of the bestseller list in many countries
ranging from Brazil, Belgium and the Netherlands to Austria,
Germany and Switzerland. Every major British publication devoted
at least a full page to the book, while France's Le Monde
devoted two full pages and an editorial. It was the subject of
numerous radio and television programs and several feature-length
documentaries. The most intense reaction was in Germany. Nearly
200 journalists packed the press conference for the German translation
of the book and a capacity crowd of 1,000 (half as many more
were turned away for lack of space) attended a raucous public
discussion in Berlin. The German edition sold 130,000 copies
within weeks and three volumes bearing on the book were published
within months. (1) Currently, The Holocaust Industry is
scheduled for 16 translations.
- In contrast to the deafening
roar elsewhere, the initial response in the United States was
a deafening silence. No mainstream media outlet would touch the
book. (2) The U.S. is the corporate headquarters of the Holocaust
industry. A study documenting that chocolate caused cancer would
presumably elicit a similar response in Switzerland. When the
attention abroad proved impossible to ignore, hysterical commentaries
in select venues effectively buried the book. Two in particular
deserve notice.
- The New York Times serves as the main promotional
vehicle of the Holocaust industry. It is primarily responsible
for advancing the careers of Jerzy Kosinski, Daniel Goldhagen,
and Elie Wiesel. For frequency of coverage, the Holocaust places
a close second to the daily weather report. Typically, The
New York Times Index 1999 listed fully 273 entries for the
Holocaust. By comparison, the whole of Africa rated 32 entries.
(3) The 6 August 2000 issue of The New York Times Book Review
featured a major review of The Holocaust Industry ("A
Tale of Two Holocausts") by Omer Bartov, an Israeli military
historian turned Holocaust expert. Ridiculing the notion of Holocaust
profiteers as a "novel variation of 'The Protocols of the
Elders of Zion,'" Bartov let loose a barrage of invective:
"bizarre," "outrageous," "paranoid,"
"shrill," "strident," "indecent,"
"juvenile," "self-righteous," "arrogant,"
"stupid," "smug," "fanatic," and
so forth. (4) In a priceless sequel some months later, Bartov
suddenly reversed himself. Now he railed against the "growing
list of Holocaust profiteers," and put forth as a prime
example "Norman Finkelstein's 'The Holocaust Industry.'"
(5)
- In September 2000, Commentary
senior editor Gabriel Schoenfeld published a blistering attack
entitled "Holocaust Reparations - A Growing Scandal."
Retracing the ground covered in the third chapter of this book,
Schoenfeld chastised Holocaust profiteers inter alia for "unrestrainedly
availing themselves of any method, however unseemly or even disreputable,"
"wrapping themselves in the rhetoric of a sacred cause,"
and "stoking the fires of anti-Semitism." Although
his bill of indictment precisely echoed The Holocaust Industry,
Schoenfeld denigrated the book and its author in this and a companion
Commentary piece (6) as "extremist," "lunatic,"
"crackpot" and "bizarre." A subsequent op-ed
article for the Wall Street Journal by Schoenfeld again
blasted "The New Holocaust Profiteers" (11 April 2001),
concluding that "one of the most serious assaults on memory
these days comes not from Holocaust deniers...but from literary
and legal ambulance chasers." This charge also precisely
echoed The Holocaust Industry. In gracious acknowledgment,
Schoenfeld lumped me with Holocaust deniers as an "obvious
crackpot."
- To both savage and appropriate
a book's findings is no mean achievement. The performances of
Bartov and Schoenfeld recall a piece of wisdom imparted by my
late mother: "It's not an accident that Jews invented the
word chutzpah." On an altogether different note,
it was my rare good fortune that the undisputed dean of Nazi
holocaust scholars, Raul Hilberg, repeatedly lent public support
to controversial arguments in The Holocaust Industry.
(7) Like his scholarship Hilberg's integrity humbles. Perhaps
it's not an accident that Jews also invented the word mensch.
- Norman G. Finkelstein
- June 2001
- Endnotes
- 1. Ernst Piper (ed),
Gibt es wirklich eine Holocaust-Industrie? (Munchen: 2001),
Petra Steinberger (ed), Die Finkelstein-Debatte (Munchen:
2001), Rolf Surmann (ed), Das Finkelstein-Alibi (Köln:
2001).
- 2. See Christopher Hitchens,
"Dead Souls," in The Nation (18-25 September).
- 3. According to a Lexis-Nexis
search for 1999, more than a quarter of the dispatches of the
Times's correspondent in Germany, Roger Cohen, hearkened
back to the Holocaust. "Listening to Deutsche Welle [a German
radio program]," Raul Hilberg wryly observed, "I experience
a totally different Germany than when I'm reading The New
York Times." (Berliner Zeitung, 4 September 2000).
Incidentally, when the Nazi extermination was actually unfolding,
the Times pretty much ignored it (see Deborah Lipstadt,
Beyond Belief [New York: 1993]).
- 4. Indeed, even the author
of Mein Kampf fared rather better in the Times
book review. Although highly critical of Hitler's anti-Semitism,
the original Times review awarded "this extraordinary
man" high marks for "his unification of the Germans,
his destruction of Communism, his training of the young, his
creation of a Spartan State animated by patriotism, his curbing
of parliamentary government, so unsuited to the German character,
- his protection of the
right of private property." (James W. Gerard, "Hitler
As He Explains Himself," in The New York Times Book Review
[15 October 1933])
- 5. Omer Bartov, "Did
Punch Cards Fuel the Holocaust?" in Newsday (25 March 2001)
- 6. "Holocaust Reparations:
Gabriel Schoenfeld and Critics" (January 2001).
- 7. See the Hilberg interviews
posted on <http://www.NormanFinkelstein.com> under "The Holocaust
Industry."
- Norman Finkelstein <[email protected]>
NOUVELLES
DE LA POUBELLE
L'ahuri des poubelles n'a pas aimé
la petite correction qu'il a failli recevoir à la Bastoche
le 15 juin. "Il a fallu l'exfiltrer par la petite porte"
a dit le commissaire Pouy dans Libération. Ce vocabulaire
est héroïque mais les gémissements de loulou
de Poméranie qu'on a trouvés ensuite sur <amnistia.net>
l'étaient beaucoup moins. On a trouvé une intéressante
suggestion sur Infozone, qui montre indicemment que nous avons
là aussi des lecteurs:
- From: aris <[email protected]>
To: <[email protected]> Subject: Re: précisions
Date: Tue, 26 Jun 2001
- Autre précision...
- Vu que le sujet Daeninckx
commence à revenir régulièrement sur infozone_l,
j'en profite pour dire que - aussi nécessaire soit la
dénonciation de cette ordure - c'est tout à fait
hors-sujet par rapport à la mailing list qui est consacrée,
rappelons le, aux luttes et mouvements sociaux en France.
- Si certains veulent
poursuivre le débat sur le sujet je pense que nos petits
camarades de samizdat seraient OK pour créer une liste
spécifique du genre <[email protected]>.
Et puis encore ceci: Houria Ackermann a
écrit :
(Elle ne nous l'a pas envoyé mais
les messages circulent sur le Net et il nous est arrivé,
finalement, le lendemain).
- A la Bastille ce soir
nous avons tordu le cou à la rumeur. Depuis quelques années
Monsieur Daeninckx a entamé un roman noir qui s'intitule
"tout le monde est négationniste, fasciste sauf moi".
Ce roman aux premières années de sa publication
et de sa diffusion a fait un ravage et même un carnage.
Pris dans son scénario de série noire, il en rajouta
un peu plus à chaque histoire, emporté probablement
par les feux des médias. Cela est bien dommage car dans
les premiers chapitres du roman, certains personnages dénoncés
sont détestables et ont mérité d'être
démasqués, mais dans les chapitres suivants, l'auteur
à court de style ou d'inspiration,( cela on l'ignore),
commence à construire la suite du roman non pas sur des
faits réels mais sur la rumeur. Quittant manifestement
le domaine de la fiction, série noire, son domaine de
prédilection, il s'est rapproché délibérément
d'un certains style littéraire que l'on peut qualifier
de style "rumeur pamphlétique". Mais le résultat
n'est pas très probant, car le ton et le style ne sont
ni drôles ni révolutionnaires, car il rappelle de
sombres moments de l'histoire, dénonçant tantôt
les sorcières, tantôt les traitres, tantôt
les déserteurs, tantôt les juifs, bref le temps
des procès staliniens est de retour avec le style Daeninckx.
Mais quel est, au fond, le but poursuivi de ces histoires étranges,
si nous devions faire une analyse de texte, voire une simple
explication de texte, on pourait toutefois y lire ceci. Après
avoir, dans les premiers chapitres, informé ses lecteurs
des fascistes qui se baladent parmi eux, déguisés
en rouge, il a, de chapitre en chapitre, continué son
travail mais en dénonçant des camarades que personne
ne peut accuser ni de négationnistes ni de fascistes.
L'auteur par le biais de son personnage principal, DAe en l'occurence,
rappelle étrangement "Don quichotte" mais notre
personnage se bat-il réellement contre des moulins à
vent, contre des ennemis imaginaires de son esprit malade et
frustré de peu de talent littéraire?. S'agissant
de Quadruppani, de Rajfus, de Perrault, Delouche, et de Dardel
, oui, ce sont des accusations d'un être malfaisant, à
l'égard de personnes qui furent, pour la plupart d'entres-eux,
ses amis. Ce personnage douteux et de peu d'estime est un auteur
de rumeurs, et il sait ce qu'il fait, en attaquant S.Quadruppani,H.Delouche,
n'a t-il pas cherché à discréditer une certaine
contre culture du polar antifasciste, en diffamant Rajfus et
Perrault, il s'en prend à une certaine pensée de
l'extrême gauche, et aujourd'hui avec le directeur de la
radio Fréquence Paris Plurielle, Guy Dardel, il s'en prend
à un haut lieu de résistance médiatique
militant. Mais il en fut autrement ce 15 juin à la Bastille,
nous n'avons pas pris la bastille, mais la parole, pour inviter
Mr Dae à s'expliquer sur toutes ses accusations à
l'encontre des camarades calomniés par lui et son sîte
"Amnestia". Selon lui "il n'a jamais rien dit"
et l'un de ses sbires a attaqué sauvagement un jeune garçon
qui demandait a entendre, comme l'ensemble des personnes à
ce festival du roman policier et du roman noir, le thème
du débat étant justement, Prises de figure politiques
du Polar, les explications de Mr Dae. Ensuite tout a été
très vite, M.Dae s'est enfuit sous la bâche,refusant
ainsi tout débat, une femme a crié : "appelez
la police", mais elle avait un portable, une réplique
digne d'un polar. Somme toute le résultat de cette intervention
est de rappeler à M. Dae que désormais, partout
où il interviendra il sera interpellé, afin qu'il
s'explique sur ses ignominies en attendant il sert très
bien la cause des vrais négationnistes et fascistes qui
doivent se bidonner grâce à ses conneries. [C'est
vrai, on se bidonne énormément.]
C'était Houria de Montreuil, que
nous n'avons pas l'heur de connaître mais que nous saluons.
C'est daté du 16 juin, cad le lendemain de l'échauffourée.
BÉTARTINES
- Antisémitisme
islamiste: l'avertisssement du Betar
- Le Betar de France entend
prendre part à la lutte contre la propagande antijuive
et anti-israélienne. Dans un communiqué, l'organisation
évoque son action en justice à l'encontre du site
Internet <www.radioislam.org>: Dans le sommaire
de ce site, un dossier passe "L'Holocauste au scanner"
(selon leur expression). Ce texte, écrit par un pseudo-historien,
Jürgen Graf, met en doute l'existence des chambres à
gaz et des six millions de victimes juives. Il est inadmissible
que de telles énormités soient diffusées
à l'heure où les derniers survivants de la Shoa
disparaissent.
- Le chapitre 9 de ce
dossier, intitulé "Les camps de concentration",
contient de répugnantes assertions, comme: "La légende
a fait des 'camps de la mort' de Birkenau, où périrent
vraisemblablement 80.000 à 100.000 détenus, un
'camp d'extermination' où furent assassinés, selon
les historiens officiels, entre un et quatre millions de personnes.
De même, les douches sont devenues des chambres à
gaz. C'est ainsi qu'est née la légende du siècle,
le mythe d'Auschwitz."
- Par ailleurs, le chapitre
41, "Le jugement de Robert Faurisson sur la légende
de l'Holocauste", fait état des véritables
motivations antijuives de ce groupe extrémiste: "Les
prétendues chambres à gaz hitlériennes et
le prétendu génocide des Juifs forment un seul
et même mensonge historique, qui a permis une gigantesque
escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires
sont l'Etat d'Israël et le sionisme international, et dont
les principales victimes sont le peuple allemand, mais non pas
ses dirigeants, le peuple palestinien tout entier et, enfin,
les jeunes générations juives que la religion de
l'Holocauste enferme de plus en plus dans un ghetto psychologique
et moral." De plus, dans un autre dossier sur la
religion juive, un chapitre consacré au mariage et aux
relations sexuelles cherche à salir et bafouer le message
du peuple juif: la Thora désignerait les non-Juifs comme
des animaux! Les auteurs de ce site entendent manifestement discréditer
notre religion en lui imputant un mépris raciste et
immoral des non-Juifs. Doit-on leur rappeler que la mission du
peuple juif a toujours été de diffuser l'éthique
biblique auprès des nations, que les Dix Paroles reçues
par Moïse enseignent l'amour du prochain et la proscription
du meurtre? Quelles meilleures preuves du respect des Juifs pour
la vie humaine! Enfin, ce site incite à la haine raciale
en "encourageant les musulmans à se lever contre
le peuple juif". Plusieurs rubriques désignent le
Juif comme un mauvais citoyen français, un conquérant
du monde -- sans parler des sempiternels poncifs antisémites
du type "pouvoir occulte juif sur les finances internationales".
On constate également que ce site fait l'éloge
de Jean-Marie Le Pen, qui donnerait leur place aux musulmans
dans un Etat libre et laïque, une France épurée
du problème juif et sioniste!
- Nous ne pouvons laisser
se propager pareilles contre-vérités, qui insultent
notre peuple et nos croyances les plus profondes. Nous ne pouvons laisser diffuser
sur le web "Les protocoles des sages de Sion". Nous
ne pouvons rester sans réaction devant un site qui, sous
prétexte de défendre la cause arabe, ne cesse de
vomir impunément les pires mensonges sur le peuple juif
et l'Etat d'Israël.
- Tribune juive, numéro 1504 du 12 avril
2001, p. 50.
Bon, d'accord, y peuvent
pas. Et ensuite???
LE
KERYGME DE L'ÉNIGME
Les fidèles lisent Bauer, et se perdent dans les comptes:
d'après Bauer, deux cent mille juifs sont sortis des camps
allemands en 1945 et ont survécu. Friedlander dit qu'il
n'y en avait que cent mille. Ce qui, aujourd'hui, fait entre dix
et quarante mille rescapés encore vivants: or la Conférence
des réclamations réclame à tout le monde
des indemnités pour cent cinquante mille rescapés
encore vivants, à sept mille cinq cents euros par tête.
L'auteur demande où va l'argent.
- I want to suggest another
enigma prompted by Bauer's book, Rethinking the Holocaust.
According to Bauer, "at the end of World War II about 200,000
Jews emerged from the Nazi concentration and slave labor camps
and had survived the death marches." (p. 246) The eminent
historian of the Nazi holocaust, Henry Friendlander, puts the
figure somewhat lower at 100,000. ("Darkness and Dawn in
1945: The Nazis, the Allies, and the Survivors," in US Holocaust
Memorial Museum, 1945 -- the Year of Liberation (Washington:
1995)) We thus get a maximum range of 100,000-200,000 Jewish
survivors of the Nazi concentration and slave labor camps in
1945. The best available research puts the number of these Jewish
survivors still alive today at 10-20% of the 1945 figure. (cf.
Gunnar Heinsohn, "Judische Sklavenarbeiter Hitlerdeutschlands
-- Wie Viele Überlebten 1945 den Genozid und Wie Viele Konnten
Im Jahr 2000 Noch Leben?
- (Bremen: Raphael-Lemkin-Instituts
Nr. 9, February 2001)) Thus, using the Friendlander and Bauer
estimates for 1945, we get a maximum range of 10,000-40,000 Jewish
survivors of the Nazi concentration and slave labor camps
still alive today. Yet in its negotiations with Germany,
the Claims Conference put forth a figure of 150,000 Jewish
slave-laborers still alive today. For each of these Jewish
slave-laborers it received $7,500 in the final settlement. Who
will keep the roughly one billion dollars for the unaccounted
100,000+ Jewish slave-laborers? Small wonder that -- as Haaretz
reported -- there is an "increasingly pervasive sentiment"
that "Jewish organizations are using the Holocaust to extort
money" (Yair Sheleg, "Profits of Doom," in Haaretz,
29 June 2001).
- H-Holocaust 11 July
2001
Voilà. Même les zélés
du zolo se rendent compte qu'il y a un petit milliard de dollars
qui leur file sous le nez. Et ils vont bientôt se demander
s'il faut regarder dans quelles poches il va se retrouver. Mais
quand ils le verront, ô vei!!!, ils comprendront qu'ils
ont intérêt à la boucler. Gémir, oui,
mais en silence.
SAYONARA
- Rethinking
history of Tokyo Tribunal
-
- By Takahiko
Tennichi
-
- Asian nations such as
China and South Korea are in a furor over what they see as signs
of Japan's tilting to the right in the wake of the government's
approval of a middle school history textbook compiled by the
Japanese Society for History Textbook Reform. Nonetheless, one
doubts whether and to what degree people in other countries are
aware of the great variety of intellectual discourse under way
in Japan over the concept of "rethinking history" --
apart from the hubbub over the "textbook reform" group's
book. The International Military Tribunal for the Far East, better
known as the Tokyo Tribunal, is a focal point in discussions
on rethinking Japan's history. A new drama about the Tokyo Tribunal
written by Hisashi Inoue, "Yume no Sakeme" (Interstices
in a Dream), was staged last month at the New National Theater
in Tokyo, to public acclaim. The protagonist is the head of a
troupe of "kamishibai" (storytelling with picture cards)
performers.
- He realizes that the
Tokyo Tribunal is nothing but a fabrication jointly manufactured
by the Japanese and U.S. authorities with the aim of pinning
all the blame for the war on a handful of Japanese wartime leaders
so as to exonerate the Emperor and the Japanese public.
- Police, however, arrest
him for producing a kamishibai story that exposes the farce of
the Tokyo Tribunal. Although Inoue's drama centers on the aspects
of the Tokyo Tribunal that he believes should be questioned,
he does not necessarily adopt a negative view of the military
tribunal's historical significance. In what seems to be a reflection
of Inoue's view on the Tokyo Tribunal, one of the characters
says the tribunal would be epochal in exposing the government's
top secrets before and during the war, although it would have
been all the more splendid if the Japanese people had been able
to do so on their own. After his arrest, the kamishibai troupe
chief is told by the secretary to an officer of the Allied Occupation
Forces' General Headquarters that he can be released if he promises
not to perform the story again.
- Although at first at
a loss over what to do, the man eventually signs a pledge not
to perform the story again. As a result, he achieves an affluent
life with his freedom ensured. The audience can draw a parallel
between the kamishibai troupe head's actions and Japan's postwar
course, in which it regained economic strength by accepting the
verdicts handed down in the Tokyo Tribunal.
- Worthy of note in this
connection is a thesis written by playwright Masakazu Yamazaki
1-1/2 years ago, "Rekishi no Shinjitsu to Seiji no Seigi"
(Truth in History and Justice in Politics). The thesis' conclusion
can be summarized as follows: The Tokyo Tribunal had a number
of defects in terms of jurisprudence, and various aspects of
the tribunal should be subject to criticism, but it cannot be
denied that a great majority of the Japanese people, although
aware of the tribunal's problems, were willing to accept its
outcome.
- Japan, taking the Tokyo
Tribunal verdicts as a given, subsequently addressed the task
of forming a new social framework and concluding a wide variety
of treaties with its former enemies, consequently enjoying benefits
of an affluent peacetime society. In other words, the Tokyo Tribunal
should be seen as a kind of "plea bargain" Japan made
in exchange for gaining benefits that would not have been granted
otherwise.
- It therefore follows
that Japan, having profited by doing so, is inevitably obliged
to be burdened with the negative legacy of its admission of being
guilty of war crimes in the Tokyo Tribunal. Yamazaki's argument
casts the Tokyo Tribunal's significance in relative terms, instead
of dealing with it in absolute terms, as a matter of right or
wrong. He thus elucidates why Japan is subject to recurring demands
from its Asian neighbors to apologize for its wartime past. Also
deserving attention is another relative approach to the Tokyo
Tribunal -- viewed as a cultural clash -- as detailed in a book
by Meisei University Associate Professor Kei Ushimura, "Bunmei
no Sabaki o Koete" (Beyond the Justice of Civilization).
Ushimura points out the significance of the argument made by
one of the Tokyo Tribunal judges, Radhabinod Pal of India.
Pal held a minority opinion, asserting that due attention should
be paid to the history of Western powers' colonial rules before
putting Japan's wartime past on trial.
- Ushimura then juxtaposes
Pal's view with the argument presented by Edward Said
in "Orientalism," his book criticizing how the Western
powers subjugated the rest of the world. In his book, Ushimura
states that the historical interpretation in which the Tokyo
Tribunal was conducted in the name of "civilization"
was indeed nothing but the embodiment of Orientalism--attacked
in Said's book--that is, "a Western style for dominating,
restructuring, and having authority over the Orient," as
put by Said in "Orientalism."
- Ushimura, however, also
refers to a remark in which Judge Pal said the Japanese military's
wartime actions included many that could never be called civilized.
Thus, Ushimura carefully distances himself from a self-centered,
simplistic interpretation of history designed to justify anything
Japan did in the war. As demonstrated above, diverse views, doubts
and criticism have now surfaced regarding the Tokyo Tribunal,
subjecting its interpretation to relative points of view. A majority
of Japanese, however, are scrupulous enough to stop short of
jumping to the conclusion that Japan's wartime past should be
justified. At the same time, many Japanese are not inclined to
be entirely negative about the nation's postwar history, which
grew out of the acceptance of the Tokyo Tribunal verdicts.
- Notwithstanding, a majority
view is one of reservation about the wisdom of accepting at face
value the interpretation of history imposed upon this country
in the Tokyo Tribunal. The ongoing "rethinking of history"
concerning the Tokyo Tribunal should be considered an attempt
to probe Japan's identity by making the best use of multifaceted
ways of thinking well suited to the 21st century.
- The Yomiuri Shimbun
- <http://www.yomiuri.co.jp/newse/20010608wo61.htm>
TARDIF AVEU
L'avocat connu Michel Zaoui vient de passer
aux aveux. Lui qui a participé à tous les procès
licrasseux et autres showbiz mémoriels, le dernier en date
étant la parodie nommée procès Papon, il
vient tout benoîtement nous dire que les crimes de guerre
n'ayant pas été déclarés imprescriptibles,
la situation est aujourd'hui intenable. Pourquoi aurait-il fallu
en 1968 faire encore une violation de toutes les traditions juridiques
pour décréter l''imprescriptibilité, il ne
l'explique pas (Le Monde, 19 juin 2001). Mais ça
aurait fourni du travail aux cabinets d'avocats. Il est bien obligé
de soutenir le point de vue de l'AAARGH et d'écrire: "La
confusion s'est installée au moment du procès de
Klaus Barbie lorsque la Cour de cassation, le 20 décembre
1985, a jugé que les résistants traqués et
assassinés par "le boucher de Lyon" faisaient
partie des victimes de crimes contre l'humanité au même
titre que les enfants d'Izieu. Les juges, face au refus du
pouvoir politique de rendre imprescriptibles les crimes de
guerre, avaient été contraints d'effectuer un
grand écart sur la plan juridique pour que les résistants,
eux aussi, figurent au procès. Par cette décision
était ainsi sérieusement gommée la distinction
entre crimes contre l'humanité et cvrimes de guerre posée
par le statut [inconnu des pouvoirs politiques français
qui ne l'ont pas voté], du Tribunal militaire international
de Nuremberg du 8 août 1945" [entre Hiroshima, le 6,
et Nagasaki, le 9, actes qui relèvent de quoi?]. Zaoui
fait donc l'aveu 1/ que les juges ont triché en créant
des concepts qui n'étaient pas voulus par le législateur;
2/ qu'ils ont "violé" l'esprit du droit (ce qu'il
appelle le "grand écart") 3/ qu'ils ont rendu
imprescriptibles des actes qui ne l'étaient pas et donc,
4/ qu'ils ont appliqué une rétroactivité
qui est interdite par la déclaration des Droits de l'Homme.
Autrement dit, les pires violations de la loi viennent de la Cour
de casse et le Zaoui qui en a profité maintes fois vient
maintenant renauder que c'était pas un truc à faire.
Il vaudrait mieux, d'après lui, faire des lois. Seulement
les lois ne doivent pas être rétroactives et les
avocats pourraient bien connaître un certain chômage.
Nous remercions le Zaoui de son soutien.
LIBERTÉ DE L'EXPOSÉ
Vidal-Pipelet est co-directeur d'une collection
"Histoire" aux éditions des Belles Lettres. Comme
il n'aime pas trop bosser, il fait faire le boulot par un autre
type nommé Michel Desgranges. Mais il ne le surveille que
d'un oeil distrait. En effet, ce Desgranges présente la
collection en disant qu'à un histoire "globale"
il faut opposer "l'intuition d'un sens historique".
"Peu importe dès lors l'objet de l'étude --
bataille, idées, mentalités, structures, cultures,
etc. --, c'est la vision de l'auteur, vision subjective, engagée,
partiale, humaine simplement, qui donne à cet objet une
valeur historique, atteinte par la rigueur de l'enquête,
la familiarité des sources, et une absolue liberté
de l'exposé".
On est donc en plein romantisme, on peut
y aller à la va-comme-je-te-pousse. On savait bien que
Vidal-Clapet écrivait l'histoire à sa façon,
"vision subjective, engagée", avec ses folâtres
gambades Follevillle dans un espace de liberté créatif,
où la principale source était les souvenirs, baptisés
"mémoire" et jamais critiqués. Mais il
ne l'avouait pas. Il fallait que cela passe par la plume du codirecteur.
C'est fait.
PAIN
SANS CHOCOLAT
- Lettre du
juge d'instruction de Fribourg à Robert Faurisson
- 1702 Fribourg, le 26
juin 2001
- Case postale 156
- Pl. Notre-Fame 4
- MFA/fga 4-00-11647
- Monsieur,
- je me réfère
à votre courrier du 20 juin 2001 dont le contenu a retenu
toute mon attention.
- Tout d'abord, je tiens
à souligner que le code de procédure pénale
du canton de Fribourg prévoit expressément que
le Juge peut renoncer à entendre un prévenu en
liberté lorsqu'il envisage de rendre une ordonnance pénale,
le droit d'être entendu du prévenu étant
garanti par la possibilité qu'a celui-ci de faire opposition
et d'obtenir des débats contradictoires devant le Juge
de répression.
- S'agissant de l'exécution
de la peine, je constate que l'ordonnance en question n'est pas
encore définitive et exécutoire, puisque tant vous-même
que le Ministère public bénéficiez d'un
délai d'opposition. Ce n'est qu'une fois l'ordonnance
définitive et exécutoire que celle-ci est transmise
au Service pénitentiaire, organe chargé de l'exécution
des peines.
- Michel Favre
- Lettre de
Robert Faurisson à Michel Favre, juge accusateur à
Fribourg (Suisse)
- Votre lettre du 26 juin
(cachet du même jour) m'est parvenue ce samedi 7 juillet.
- Vous n'aviez pas besoin
de souligner que le code de procédure pénale de
votre canton vous autorise à me condamner, dans le secret
de votre cabinet, à un mois de prison ferme. Je m'en doutais,
figurez-vous!
- Le scandale réside
précisément dans le fait qu'à l'aube du
XXIe siècle un canton suisse possède un code de
procédure pénale qui autorise un juge improprement
appelé "d'instruction" à prononcer une
condamnation sans instruction préalable. J'entends le
mot d'"instruction" au sens qu'on lui accorde généralement
aujourd'hui dans les nations civilisées.
- Vous avez donc eu tout
loisir de condamner par correspondance un homme de septante-deux
ans à un mois de prison ferme sans l'avoir prévenu
de l'existence d'une procédure à son encontre,
sans l'avoir convoqué, sans l'avoir vu ni entendu, sans
lui avoir permis de présenter sa défense, sans
même vous être d'abord assuré de son identité
et sans lui avoir demandé si l'écrit que vous lui
reprochez est bien de lui et a effectivement été
rédigé sous la forme où celui-ci vous est
parvenu. Arrivé au point de décider si la condamnation
allait être assortie du sursis, vous avez doctement écrit:
"Un pronostic favorable ne peut pas être posé,
de telle sorte que la peine qui sera prononcée ce jour
ne saurait être assortie du sursis". Comprenez pourquoi,
dans mon pli du 19 juin, je vous avais dit: "Je tiendrai,
si c'est possible, à voir votre visage". Je souhaite,
en effet, rencontrer face à face un maître Jacques
de canton qui, tout à la fois, est un juge d'instruction,
un procureur, un juge du siège et un psychologue capable
de lire dans l'avenir au point de pronostiquer le comportement
d'une personne qu'il n'a jamais rencontrée de sa vie.
- Je vous fais compliment
de tant de qualités. En revanche, je ne saurais vous faire
compliment de la qualité de vos informations sur mon compte,
de votre maniement de la langue, du peu de soin apporté
à reproduire quelques mots de votre serviteur et de votre
manque d'attention dans la relecture de votre propre prose. Pour
ne prendre que ces exemples, je suppose que, sous votre plume,
"suite romande" doit se lire "Suisse romande"
et que "se rencontre" signifie "se rend compte".
- Vous vous êtes mal informé sur les condamnations que m'a values, en France, mon hérésie révisionniste. Je ne vais pas rectifier vos fautes, vos erreurs, ni combler vos lacunes. Notez, en tout cas, que même depuis l'institution dans mon pays, le 14 juillet 1990, de la loi Fabius-Gayssot jamais un tribunal ne m'a condamné à une peine de prison ferme. Peut-être parce qu'en France un révisionniste a le droit d'expliquer à la barre pourquoi il est révisionniste. Et là, croyez-m'en, le révisionniste fait mouche. Il a des arguments à profusion cependant que, par l'effet d'un contraste qui manifestement frappe les juges, la partie adverse est réduite à quia et n'a pour tout recours que l'insulte. Voyez, à ce propos, la pièce jointe, datée du 21 juin 2001, où l'on constate que des historiens antirévisionnistes en sont réduits à écrire au sujet des révisionnistes :" Manipulant le mensonge à un degré extrême, ils sont difficiles à réfuter avec les arguments logiques".
- J'en viens au point
le plus contestable de votre lettre du 26 juin. Vous ne craignez
pas d'affirmer quele prévenu a le droit d'être entendu;
ce droit, précisez-vous, lui est "garanti par la
possibilité qu'a celui-ci de faire opposition et d'obtenir
des débats contradictoires devant le Juge de répression".
A quoi je vous ferai observer que je ne suis plus un "prévenu"
mais un condamné. Mais, surtout, il n'y a place devant
vos tribunaux pour de quelconques "débats contradictoires"
dès lors que le prévenu est un révisionniste.
En pareil cas, on bride le révisionniste et on bâillonne
ses témoins et même son avocat. Si, devant un tribunal,
ces derniers se risquent à invoquer pour la défense
du prévenu un seul argument révisionniste, ils
sont immédiatement rappelés à l'ordre par
le représentant du ministère public et, s'ils insistent,
ils seront poursuivis en conséquence. J'ai assisté
dans votre pays à l'immonde procès au terme duquel
MM. Förster et Graf ont été respectivement
condamnés à douze mois et quinze mois de prison
ferme. Je parle donc d'expérience.
- Sortons de la fumée
de vos considérations théoriques et revenons à
la réalité. En fait, vous m'offrez le choix entre,
d'une part, une condamnation à un mois de prison ferme
et le versement de 230 FS pour "frais de procédure"
et, d'autre part, une peine, en première instance, d'un
minimum de douze à quinze mois de prison ferme sans compter
d'inévitables dépenses en "frais de procédure",
en amendes, en dommages-intérêts, en frais d'avocats,
d'hôtel, de transport, et cela sans utilité aucune
puisque me serait dénié le droit élémentaire
de pleinement me faire défendre sur le fond. Etonnez-vous
que j'aie choisi la première solution!
- Le fier Helvète,
cédant à de formidables pressions internationales,
a voté une loi antirévisionniste qui a pris effet
en 1995. Au nom de cette loi, on peut dans son pays contester
tout point de la longue préhistoire et histoire des hommes
sauf un point de l'histoire ou de la prétendue histoire
des années de notre ère qui vont de 1941 (ou 1942?)
à 1944 (ou1945?). Pendant des millions d'années,
l'humanité a vécu des milliards d'événements;
sur ces événements, on peut en principe, dans nos
démocraties, exprimer librement les opinions les plus
diverses, et cela qu'on se trouve être un historien, un
scientifique ou un simple citoyen. Et puis, soudain, le holà
est mis sur l'histoire d'une poignée d'années;
c'est l'embargo, le veto, le tabou. Armé de son glaive,
le juge se dresse. Fouquier-Tinville vient nous dire le droit,
la science et l'histoire. Et, s'il vous plaît, pour l'éternité!
Prodigieux! Pourquoi ce seul et unique point d'histoire tout
à fait contemporaine? L'Helvète n'a pas même
le droit d'en douter (voyez le procès de G.A. Amaudruz;
ce dernier, bien qu'âgé de quatre-vingts ans, s'est
vu condamner, le 5 avril 2000, à douze mois de prison
ferme). Ledit Helvète peut affirmer non sans raison que
l'histoire de Guillaume Tell n'est qu'un mythe cher à
un groupe de population donnée (la sienne en la circonstance!)
mais il ne peut mettre en doute un certain autre mythe cher à
un groupe international qui lui fait les poches. Merveilleux!
A ce prodige, à cette merveille il existe une explication
d'une simplicité biblique mais, saluons l'artiste, le
juge, encore lui, nous fait défense de la dire.
- Comme j'ai eu l'occasion
de l'écrire ailleurs, Voltaire, craignant la lettre de
cachet, s'était installé à Ferney afin de
pouvoir, d'un pas, trouver refuge en terre de Suisse. Les temps
ont changé. Aujourd'hui, en Suisse, on vous laisse le
choix entre la simple lettre de cachet et une parodie de procès
public où l'on menace aussi bien votre avocat que vos
témoins. Dans les deux cas, la prison vous attend pour
le plus grave des crimes: celui d'hérésie en matière
d'histoire religieuse. Je dis bien "religieuse" puisque,
comme l'a admis, jusque dans la presse suisse, l'historien antirévisionniste
Jacques Baynac, ceux qui croient aux chambres à gaz nazies
ne disposent franchement d'aucune preuve ( Le Nouveau
Quotidien de Lausanne dans ses livraisons du 2 et du 3
septembre 1996). Le téméraire n'a pas été
poursuivi parce qu'il a eu la précaution de clamer, en
dépit de tout, sa foi en l'existence de ces chambres.
"Credo quia absurdum!"
- Bref, si je devais me
retrouver effectivement à la disposition de ce que vous
appelez votre "Service pénitentiaire, organe chargé
de l'exécution des peines", je ne manquerais pas
de faire savoir, via Internet ou par d'autres moyens, que cet
emprisonnement s'est fait d'ordre de la Nouvelle Inquisition,
représentée, au pays qui a brûlé Michel
Servet, par le sieur Michel Favre, juge accusateur.
- 10 juillet 2001
MONTFAUCON
Faillite de "Liberty Lobby, à
l'issue de la dispute au sein de l'Institute for Historical Review
qui a duré huit ans et s'est achevée par la défaite
du sympathique Carto, fondateur de Liberty Lobby et escroc de
talent limité (puisqu'il a fini par perdre).
Liberty Lobby
goes under, ends Spotlight publication
- par Andrea Billups
- Liberty Lobby has closed
its doors and its weekly newspaper, the Spotlight, has
published its last edition after a federal bankruptcy judge last
week dismissed the group's latest claim for Chapter 11 protection.
- The most recent ruling
by U.S. bankruptcy Judge S. Martin Teel Jr. puts an end to a
complicated eight-year battle between Liberty Lobby founder Willis
A. Carto and his former associates at the California-based Institute
for Historical Review (IHR). IHR sued and won a multimillion-dollar
judgment on claims that Mr. Carto illegally diverted funds from
the institute's Texas parent company, the Legion for the Survival
of Freedom.
- Mr. Carto, a resident
of Escondido, Calif., founded the Washington-based Liberty Lobby
in 1955. The nonprofit outfit and its publication, the Spotlight,
funded by outside donations and subscriptions, claimed to be
America's key defender of patriotism and a hub for grass-roots
conservative activism. But they also have been criticized as
a fertile breeding ground for the views of anti-government extremists,
conspiracists and racists.
- Yesterday, as about
25 employees gathered personal belongings and wrapped up last-minute
business at the Liberty Lobby offices, located at 300 Independence
Ave., a spokesman defended Mr. Carto and vowed to fight on. "Nobody
is really that sad, but everybody is mad," said spokesman
William Francis. "While Liberty Lobby may be dissolved,
nobody has given up here. We know that we did nothing wrong as
an institution. Everybody has complete faith in Mr. Carto and
how he administered the funds."
- While offering few specifics,
Mr. Francis hinted that a new incarnation of the Spotlight
was already in the works. "They may come in and shut us
down, but the staff are fully committed to make new efforts to
get something going. Over the last several days, we've had hundreds
of phone calls to the office, pledges of hundreds of thousands
of dollars to set up a new newspaper," he said. "We
have a citizens army behind us."
- Mark Weber, director
of IHR, said the ruling may signal the end of Liberty Lobby,
but he predicts Mr. Carto will endure with some other venture.
"This is a welcome culmination of an exhausting, costly,
bitter legal and public relations dispute," said Mr. Weber,
who has been assailed in the pages of the Spotlight as
a "rat," "weasel," "toilet bowl,"
"cockroach" and "devil." Mr. Francis yesterday
reiterated his claims that IHR plans to sell one of the Liberty
Lobby's final assets, its subscriber mailing list, to such watchdog
organizations as the Southern Poverty Law Center and the Anti-Defamation
League, which have been critical of both feuding groups. "It's
a lie," Mr. Weber said of those claims.
- [...] Mr. Carto, a 74-year-old
native of Fort Wayne, Ind., has been called "the most influential
anti-Semite in the United States." About 90,000 people are
paid subscribers to the Spotlight, which in 1981 had an
estimated readership of more than 300,000. The weekly's
"favorite political targets included the Rockefellers, the
Rothschilds, Henry Kissinger, the Council on Foreign Relations
and the 'Zionist entity' in Palestine," according to author
Dennis King. Mr. Carto played a key role in co-founding IHR in
1978. The Anti-Defamation League has called IHR "the world's
single most important outlet for Holocaust-denial propaganda"
- Mr. Carto was ousted
by IHR's board of directors in September 1993 after the staff
complained, among other things, of Mr. Carto's interference in
editorial decisions for the Journal of Historical Review, an
IHR publication.
- The Washington Times, 10 juillet 2001
- <http://www.washtimes.com/national/20010710-931279.htm>
2
SOUS
LES PIERRES LA PALESTINE
MAGOUILLES
- Doute
et certitude -- derniers développements
- par Israël
Samir
-
- Avec la révélation,
par le Sunday Times, de l'implication des services de
sécurité israéliens dans l'assassinat des
adolescents russes à Tel-Aviv, la lumière se fait
peu à peu sur le complot ourdi par des gens un peu trop
malins. D'emblée, on pouvait raisonnablement douter que
ce soit un acte terroriste palestinien. Tout, dans ce crime,
portait l'empreinte sanglante des tenants de la domination juive.
Il a été perpétré à la veille
du sabbat, moment où tout "bon juif" est censé
ne pas se promener aux abords d'une discothèque. Des mains
juives tachées de sang palestinien se sont lavées
dans du sang russe que l'on ne craint pas de faire couler. Ce
crime a permis de forcer la main d'Arafat, qui a dû se
plier aux conditions d'un cessez-le feu imposées par les
Israéliens. Comme par miracle, le général
Sharon est resté "maître de lui", sachant
contenir sa fureur bien qu'il eût toutes les raisons d'être
furieux, et épargner les criminels. Il a poussé
une communauté russe restée neutre jusque là
dans les bras des anti-Arabes. Le principe du cui bono
(à qui profite le crime?) dans la recherche des criminels
a conduit directement aux hautes sphères de la politique
israélienne qui ont tiré un avantage énorme
de l'explosion.
- C'est un militant américain
qui, le premier, a exprimé des doutes, notant que "l'attentat
avait été commis le jour de l'enterrement de Fayçal
Husseini, alors que la force de défense israélienne
avait si "généreusement" évacuée
de Jérusalem Est et que les esprits étaient si
échauffés par la manifestation. Et puis il y a
eu l'effroyable crime, intervenu au moment opportun. C'est exactement
ce dont Israël avait besoin pour gagner l'opinion publique
à sa cause."
- Aujourd'hui, le Sunday
Times rapporte que l'impossible prouesse consistant à
amener le terroriste jusqu'en plein coeur de Tel-Aviv peut être
imputée à un agent du Shabak (police secrète
intérieure d'Israël), du nom d'Al Nadi. Citant toute
une brochette de personnalités, un journaliste israélien,
Uzi Mahanaimi, a brossé le portrait d'un agent assez naïf
du Shabak, devenu, à son insu, complice d'un crime, et
qui aurait fini, bien trop tard, par comprendre les intentions
du terroriste. [Cf. ci-dessous] Pour sa part, le porte-parole
de l'armée israélienne a également souligné
l'innocence d'Al Nadi, qui ne savait pas ce qu'il était
en train de faire.
- Cette "révélation
exclusive" du Sunday Times me rappelle les romans
d'espionnage de l'écrivain britannique, John Le Carré:
lorsqu'ils sont menacés d'une révélation
imminente, les services secrets préfèrent généralement
orchestrer des "fuites", donnant ainsi leur propre
version, arrangée à leur manière, des événements.
En l'occurrence, il semble que le rapport accablant figurant
dans le journal britannique soit le produit d'une procédure
israélienne de limitation des dégâts. Tout
récemment, beaucoup de journalistes étrangers installés
en Israël ont reçu un supplément d'information
détaillé de sources habituellement dignes de confiance.
Celles-ci font valoir que l'homme soupçonné d'être
l'auteur de l'attentat, Saïd Hotari, travaillait pour un
département des services de sécurité jordaniens
jusqu'à sa défection au profit d'Israël. Apparemment,
il collaborait avec le Shabak, ce qui explique que son visa israélien
ait été dûment prolongé. Les journaux
israéliens avaient rapporté cette prolongation
de visa avant que le gouvernement impose une interdiction totale
de parler de l'affaire dans la presse. Il est probable que Hotari
n'était pas conscient du caractère mortel de sa
charge, l'explosion ayant été déclenchée
à distance.
- En outre, selon ces
sources, il y a une autre raison à ce choix étrange
du lieu de l'attentat. L'hôtel David Intercontinental tout
proche accueillait alors un hôte inhabituel, le ministre
allemand des Affaires étrangères, Joshka Fischer.
Les hôtes de marque descendent rarement dans cet hôtel
car si l'établissement a cinq étoiles, il n'est
pas situé dans le quartier le plus chic de Tel-Aviv. C'est
par pur "hasard" que J. Fischer est devenu un témoin
de choix de l'horreur commise. Bouleversé, il a pris le
parti d'Israël et joué un rôle essentiel dans
le ballet diplomatique consécutif, qui a abouti à
l'imposition du cessez-le feu aux conditions israéliennes.
- De tout temps, les agents
des services secrets israéliens ont eu impitoyablement
recours au terrorisme à des fins politiques et tactiques.
Ils ne craignent pas de s'abaisser à utiliser la provocation:
dans les années 1950, lors de l'infâme affaire Lavon,
une poignée de juifs égyptiens recrutés
par Israël ont été appréhendés
au Caire alors qu'ils étaient en train de poser des bombes
au consulat américain et britannique. Ils avaient l'intention
de présenter les explosions comme des "actes terroristes
islamiques", déclenchant ainsi l'hostilité
entre Arabes et Américains. Du reste, les agents israéliens
n'ont pas hésité à tuer des juifs "pour
la cause".
- Ainsi, le 25 novembre
1940, l'Agence juive a coulé le Patria, navire de la marine
marchande britannique, tuant deux cent cinquante immigrants juifs.
Elle a fait cela pour attirer la sympathie sur le triste sort
des juifs auxquels on refusait l'entrée en Palestine,
alors sous mandat britannique. Les auteurs de ce forfait ont
d'ailleurs reconnu leur crime dans la presse israélienne
il y a quelques années. Ils ont expliqué que c'était
parce que la charge d'explosifs était trop puissante
- Récemment, Joachim
Martillo a évoqué la possibilité d'une manipulation
sioniste lors des sanglantes émeutes anti-juives de la
ville polonaise de Kielce, après la deuxième guerre
mondiale. Ces émeutes avaient provoqué une vague
d'émigration juive vers les rivages de Palestine. De nos
jours, on sait très bien, après la déclassification
de l'information, que c'est Israël qui a bombardé
les synagogues de Bagdad et déclenché une immigration
massive de juifs irakiens en Israël.
- Plus récemment,
il n'y a guère plus d'un an, Moscou a été
secouée par d'effroyables explosions qui ont fait de très
nombreuses victimes. Des terroristes inconnus ont fait sauter
des immeubles d'habitation entiers dans la capitale russe. Imputées
à des Tchétchènes, ces explosions sont la
cause de la deuxième guerre de Tchétchénie
et de la destruction de Grozny; elles ont donc fait des milliers
de morts et de blessés. Mais, ce qui importe surtout,
c'est qu'elles ont marqué un tournant dans les relations
entre la Russie d'une part, Israël et le monde musulman,
d'autre part. La presse russe a imposé l'image du terrorisme
islamique et celle d'Israël en tant que protecteur et allié
de la Russie.
- "Nous avons un
ennemi commun : le terrorisme islamique" : ce sont là
les propos réitérés par les personnalités
politiques israéliennes en visite à Moscou, tant
Charanski que Lieberman ou Pérès. Les comparaisons
entre la Tchétchénie et la Palestine sont devenues
courantes dans organes de presse russes appartenant à
des juifs. Le vieux rêve sioniste de déclencher
un affrontement entre la Russie et le Dar al Islam a bien failli
devenir réalité. A ce jour, les terroristes n'ont
toujours pas été retrouvés. Pourtant, le
journal russe très influent, Nezavisimaya Gazeta,
ne cache pas ses doutes quant à l'existence de la filière
tchétchène qui aurait organisé ces attentats.
- De surcroît, je
n'hésiterai pas à susciter la colère chez
mes lecteurs en affirmant que le scénario consistant à
donner à des Palestiniens un rôle de terroriste
est une erreur de distribution. Bien sûr, certains d'entre
eux s'efforcent de jouer le rôle que leur ont attribué
les juifs et donnent dans la "terreur" mais cette "terreur"
est si timide qu'un observateur attentif et objectif ferait peu
de cas de l'idée de "terroristes palestiniens".
Prenez un poseur de bombes prêt à mourir en faisant
sauter sa charge: Dia Tawil, par exemple, cet étudiant
de deuxième année de l'université de Bir
Zeit, dont on n'avait jamais entendu parler. Il s'est fait sauter
avec sa charge près d'un autobus plein d'Israéliens.
Il est mort tandis qu'une poignée d'Israéliens
seulement ont été blessés, et encore, très
légèrement. Beaucoup de poseurs de bombes candidats
au suicide meurent sans avoir tué un seul Israélien.
Seuls quelques-uns parviennent à blesser ou tuer.
- Même en 1996,
au cours de la vague d'attentats la plus aboutie et la plus meurtrière
que des Palestiniens aient organisée, ils n'ont pas réussi,
à eux tous, à surpasser une seule et unique action
terroriste juive, l'attentat de l'hôtel King David en 1947,
qui a fait quatre-vingt-douze victimes. Lorsque les juifs s'emploient
à la terreur, c'est l'hécatombe chez leurs ennemis.
C'est ainsi qu'ils opéraient avant la création
de l'État d'Israël. Et c'est ainsi, qu'encore aujourd'hui,
fonctionne l'État hébreu. En soi, comparer la "terreur"
palestinienne à la terreur organisée menée
par Israël n'a aucun sens. Palestiniens et Israéliens
ne sont pas dans la même catégorie. Pour Israël,
tuer une centaine de réfugiés à Cana, bombarder
une école, pilonner Beyrouth assiégée deux
mois de suite, assassiner un dirigeant, mitrailler le navire
américain Liberty ou abattre un avion de ligne, n'a rien
d'extraordinaire. Pourtant la machine de presse dominée
par les juifs s'arrange pour associer le terme "terroriste"
au mot "Palestinien".
- Si les Palestiniens
ne sont pas très efficaces quand ils se mettent à
tuer, c'est qu'ils ont une âme paisible de paysans et de
martyrs. Ils sortent de chez eux non pour tuer mais pour mourir.
En ce sens, ils sont proches des kamikazes, le "Vent divin"
du Japon. Les pilotes japonais candidats au suicide chargeaient
d'explosifs leurs petits avions, murmuraient une prière,
écrivaient un poème dans lequel ils se comparaient
aux pétales tombant des cerisiers sauvages, puis ceignaient
leur front d'un bandeau blanc et décollaient pour aller
pilonner les porte-avions américains sur les ondes bleues
du Pacifique. Le plus souvent, ils ne provoquaient aucun dommage,
mais Mac Arthur les craignait comme la peste. Il ne comprenait
pas leur volonté de sacrifier leur vie pour une cause
plus noble. Les Israéliens sont dans le même cas.
- D'emblée, on
sentait que l'explosion du Dolphi, nettement plus "productive"
qu'à l'accoutumée avait quelque chose de louche.
Nous ne connaissons pas encore le fin fond de l'histoire mais
le doute gagne du terrain. Certains défenseurs de la cause
palestinienne se sont empressés de soutenir la version
israélienne et ont condamné l'explosion de la discothèque.
Ils ont été récompensés: habituellement
réticente, la presse américaine appartenant à
des juifs a publié leurs articles et leurs lettres. A
mon avis, dans un cas aussi trouble, et alors qu'aucune organisation
palestinienne connue ne revendique l'attentat en temps réel,
il n'est pas très intelligent de vouloir désigner
les coupables.
- (Traduit de l'anglais
par Annie Coussemant)
DISCO
Nous
avons récupéré l'article du Sunday Times cité par notre ami
Shamir. Sunday Times, June 24 2001, Uzi Mahnaimi, "Disco
bomber used Israeli mole as driver".
Pourquoi toujours les taupes? C'est de la
discrimination animale. Que fait Act Up?
LE
TRAVAIL DES HORDES NAZIONISTES
Voici à quoi aboutissent les concessions
palestiniennes: maisons abattues, mille habitants à la
rue, l'armée partout: la presse israélienne elle-même
qualifie ces actes de "vengeance" (faut-il préciser
qu'elle la trouve légitime?) après avoir prétendu
pendant cinquante ans que l'armée israélienne était
"défensive". Pour que la vengeance soit plus
facile, les observateurs étrangers tolérés
sur place, Croix-Rouge , associations humanitaires et journalistes,
ont été interdits de séjour en Cisjordanie
pendant les vingt-quatre heures de "nettoyage". C'est
une association israélienne "Contre la destruction
des maisons" qui raconte tout cela, rappelant comment, depuis
des années, l'armée israélienne cherche à
évincer des milliers de familles paysannes qui cultivent
ces terres, leurs terres, depuis des siècles (nous dirions
des millénaires, il n'y a aucune raison de penser que ces
gens ne sont pas autochtones).
The Israeli Army's
Campaign of Revenge and Ethnic Cleansing
-
-
- On July 3, after an
Israeli from the settlement of Susiya in the southern West Bank
was found murdered, and without any suspects being identified
or arrested, the Israeli army unleashed an unprecedented campaign
of revenge and ethnic cleansing [la purification ethnique
] against the entire civilian Palestinian population of the
area. (The same day the Israeli government authorized a wholescale
campaign of asassinations as well.) As this is being written
(Thursday evening, the 5th of July), we are in the third day
of this campaign. The first 24 hours witnessed the demolition
of at least five Palestinian homes in the city of Yata, which
was completely sealed off to the outside world, leaving the army
to act with impunity towards the civilian inhabitants. Reports
are that up to a thousand residents were forced from their homes
before demolishing dozens of them. The army also attacked residents
in the entire rural area between Yata and the area around Jibna
where the Palestinian "cave-dwellers" live. Additional
houses were demolished, wells and reservoirs destroyed and the
agricultural infrastructure severely damaged. Even the Channel
1 Israel news spoke of the army as acting out of "revenge."
If this is so, the Israeli army, which once prided itself as
a "defense" force whose moral code included "purity
of arms," has been reduced during the repression of the
past months into a mere gang. The fact that no outside
observers were allowed into the entire West Bank south of Hebron
during this 24-hour period, including journalist and human rights
observers, and even the Red Cross was prevented from providing
humanitarian aid to the hundreds of families affected, raises
fears about acts of violence and intimidation committed with
absolute impunity by an army against a defenseless civilian population
(most of the area affected is in Israeli-controlled Area C).
Not only does international law forbid such actions, but
the Fourth Geneva Convention requires Israel as an occupying
power to protect the civilian population under its rule and provide
for its welfare. [...]
- This morning we received
word that Civil Administration bulldozers were destroying homes,
farming structures and cisterns in the area of Jibna. This is
where, two years ago, the Israeli army tried to force the area's
3000 farming families out of their cave dwellings where they
had lived for generations. In October, 1999, the Israeli army
declared their lands -- some 100,000 dunams of land (10.000 hectares)
south of Hebron -- as a "closed military area." (In
fact, this was only one of 16 orders closing vast tracts of land
throughout the West Bank at that time.) The land, though semi-arid
and rural, is home to an entire society of Palestinian farmers
who had farmed and grazed that area for centuries, developing
a unique culture around the many caves that dotted the mountainous
landscape. The expulsion order affected, at that time, around
42 families,consisting of around 730 people (among them some
500 children), were violently and brutally driven from their
homes.
- They army claimed they
needed the land for a "firing zone," but in fact it
is coveted because it connects the Israeli city of Arad with
the settlements of the area and creates a corridor from Israel
to Kiryat Arba and Hebron. At that time ICAHD and other Israeli
human rights organizations initiated an appeal to the Supreme
Court, which ruled in March of 2000 that the families would be
allowed to stay in their homes until the issue of their residence
was resolved. Since that time, the Civil Administration has admitted
it cannot find fault with the families' claims to the land. Today's
action, then, was intended to by-pass the Supreme Court
by simply demolishing the houses under the guise of "security."
One of the caves, belonging to the family of Musa Jabarin, was
demolished today, together with four other houses, a number of
cisterns and many farming structures essential for the economic
survival of the community.
- Clothes, furniture,
dead chickens, pieces of pens and chicken coops lie scattered
over the ground. (Pictures will be posted on the AIC website:
<http://www.alternativenews.org>). Many other families were
ordered to remove their belongings and preparations were made
to demolish their homes as well. But an appeal to the Attorney
General's Office has resulted in the Civil Administration being
ordered to desist -- at least for the time being. [...]
- Jeff Halper
- Coordinator, The
Israeli Committee against House Demolitions (ICAHD), Rehov
Tiveria 37, Jerusalem, Israel, Tel: ( 972-50) 651425, Fax: (
972-2) 623-6210, <[email protected]>
SOUTIEN
À DEUX DÉSERTEURS ISRAÉLIENS
- From: "Rimso"
<[email protected]>
- To: [email protected]
29 May 2001
- Voici une version actualisée
de l'appel en soutien à Gabriel Wolf et Yinnon Hiller,
que leur refus de servir dans Tsahal condamne à un enfermement
intolérable. Gabriel a écopé lundi de 28
jours de cachot supplémentaires. Le pire dans le traitement
qui lui est infligé est sans doute moins l'incarcération
elle-même que le va et vient cynique entre la prison militaire
et l'extérieur, destiné à éprouver
régulièrement sa résistance.
-
APPEL AU SOUTIEN
DE 2 OBJECTEURS ISRAELIENS
- Le mouvement israélien
antimilitariste Nouveau Profil (profil hadash) lutte aux
côtés de nombreux objecteurs de conscience. Deux
d'entre eux, Gabriel Wolf et Yinnon Hiller, sont aujourd'hui
plus particulièrement menacés. Gabriel a été
jeté dans une prison militaire le 21 mai, pour la troisième
fois en deux mois, et Yinnon se prépare à livrer
une dure bataille juridique pour échapper au même
sort. De Belgique, de France et d'ailleurs nous pouvons aussi
les soutenir.
- Le parcours du non
combattant
- Malgré l'image
souvent véhiculée d'une population israélienne
unie tel un seul homme (par conviction ou par crainte) derrière
ses "forces de défense", une large opposition
aux rôles assignés à l'armée se
manifeste dans le pays. Des milliers de jeunes femmes et hommes
se soustraient chaque année au service militaire ou à
l'incorporation dans des unités combattantes. Environ
25% des appelés sont exemptés pour raisons médicales
ou jugés "impropres" au service. Il est de notoriété
publique qu'un grand nombre d'entre eux ont en fait choisi
de ne pas rejoindre les rangs de l'armée, ne pouvant
se reconnaître dans les implications et le sens du service
militaire de nos jours en Israël.
- Une exemption pour cause
de mauvaise condition physique ou de santé précaire
leur apparaît alors comme la seule issue. En effet la loi
israélienne ne prévoit pas de droit à
l'objection de conscience pour les hommes et le conditionne
sévèrement pour les femmes.
- Tout jeune israélien
ou israélienne exprimant ouvertement l'intention d'agir
en accord avec sa conscience et s'abstenir d'intégrer
l'armée est astreint à comparaître devant
un organe militaire nommé "Comité de la Conscience"
(sic), une institution censée représenter
le Ministre de la Défense et accorder en son nom les exemptions
que lui seul est habilité à autoriser. En pratique,
ce comité, uniquement composé d'officiers, n'octroie
presque jamais de dispense et fait surtout office d'alibi officiel
face aux accusations de discrimination portées contre
le Ministre. Le comité a lui-même admis récemment
qu'il agit d'abord et avant tout en fonction des "besoins
de main d'oeuvre des FDI (Forces de Défense d'Israël)".
- De fait, les auditions
devant le Comité de la Conscience n'aiguillent que vers
deux destinations : l'armée pour ceux qui plient ou la
prison pour ceux qui résistent. C'est ce dernier traitement
que subit aujourd'hui Gabriel Wolf, et c'est le sort qui attend
peut-être Yinnon Hiller, deux jeunes objecteurs de conscience
avec lesquels Nouveau Profil (NP) s'est lancé dans la
bagarre.
- "Je refuse d'être
enrôlé et je suis prêt à en assumer
les conséquences".
- Gabby (Gabriel) Wolf
n'imagine pas de servir au sein de l'armée d'occupation
que sont les FDI. Dans un courrier récent, il écrivait
: "Au cours d'un dialogue avec toutes les nuances du spectre
politique (d'Israël) et la plupart des groupes sociaux,
j'ai compris que l'Etat d'Israël et la justification de
son existence sous sa forme actuelle reposent sur des valeurs
foncièrement incompatibles avec les miennes, comme le
racisme et l'absence de séparation entre Etat et religion.
(...) Ma position de principe reste inchangée: toute participation
aux Forces de Défense d'Israël constituerait pour
moi une concession morale intolérable. Je refuse d'être
enrôlé et je suis prêt à en assumer
les conséquences".
- A la suite de son passage
devant le Comité de la Conscience, sa demande d'exemption
a été rejetée, attendu que "le Comité
n'a pas été convaincu que vous (Gabby Wolf) êtes
un pacifiste". Ce à quoi Gabby a réagi: "Je
n'ai jamais essayé de convaincre quiconque que j'en suis
un".
- Gabby Wolf, 19 ans,
est maintenant détenu à la prison militaire numéro
4 de Tzrifin. Depuis le 13 avril et sa première sortie
de prison, Gabby a du subir deux fois le même scénario:
sommé de se présenter rapidement dans "son"
unité pour y être enrôlé, il s'y est
rendu, y a manifesté son refus du service militaire et
s'est fait re-condamner. Gabby et ses partisans pensaient pourtant
qu'après 42 jours d'enfermement, sa convocation le 15
mai devant un "comité d'incompatibilité"
constituait une porte de sortie, une reconnaissance dans les
faits de l'incapacité des autorités à briser
sa résistance, et que ce sinistre carrousel (condamnation
-- "liberté" pendant 2 jours -- remise en tôle)
allait enfin cesser.
- Il n'en a rien été.
Ce lundi 21 mai, Gabriel Wolf vient d'être recondamné
à 28 jours de détention supplémentaires.
Ce qui reporte sa prochaine libération au 15 juin !
- Nouveau Profil invite
toute personne, groupe ou organisation à faire pression
sur les autorités militaires et pénitentiaires,
le Ministre de la Défense et le Premier Ministre israéliens
pour obtenir l'abandon immédiat et inconditionnel des
menaces de réincarcération qui pèsent sur
Gabby Wolf. Un exemple de courrier (en anglais) est repris ci-dessous
et peut être envoyé aux numéros de fax, aux
adresses postales et sur les e-mails qui l'accompagnent.
- N'hésitez pas
évidemment à écrire en français si
vous le souhaitez et à vous exprimer sur la pratique d'incarcération
des objecteurs en général, sur l'occupation israélienne
des territoires palestiniens ou sur tout thème connexe.
Lettre type à
envoyer en soutien à Gabriel Wolf :
- Dear Sir, I insist on
drawing your attention to the situation of Gabriel Wolf (military
personal number 7158325), a 19-year-old conscientious objector
to military service who was arrested for the third time on 21
May and is currently held in Military Prison No. 4 in Tzrifin.
- The imprisonment of conscientious
objectors, whatever their particular beliefs, is a grievous violation
of basic human rights. No such action can be tolerated in a democratic
society.
- I call for the immediate
and unconditional release of Gabriel Wolf, without threat of
further imprisonment in the future. I also call upon you to cease
the imprisonment of conscientious objectors to military service
in Israel.
- Finally, I believe that
in these times of crisis, Gabriel Wolf's act represents a voice
to be heeded by all, as it stands for peace and for the recognition
of the basic dignity of all human beings alike.
- Vigilantly yours,
- Destinataires :
- Commander of Military
Prison No. 4, Military Prison No. 4, Military postal number 02507,
IDF Israel. Fax: ++972-3-957-52-76
- Military Attorney General,
Military postal number 9605, IDF, Israel. Fax: ++972-3-569-43-70
- Col. Deborah Hasid,
Commander of Induction Base (BAQUM) Military postal number 02718,
IDF, Israel. Fax: ++972-3-530-60-52
- Lt. Gen. Shaul Mofaz,
IDF Chief of Staff, Ha-Qirya, Tel-Aviv, Israel. Fax: ++972-3-569-55-94
- Mr. Binyamin Ben-Eliezer,
Minister of Defence, Ministry of Defence, Ha-Qirya, Tel-Aviv
61909, Israel. e-mail: [email protected] Fax: ++972-3-696-27-57
/ ++972-3-691-69-40 / ++972-3-691-79-15
- Mr. Ariel Sharon, Prime
Minister Prime Ministers' Office, Qiriat David Ben-Gurion Jerusalem,
Israel.<[email protected]> Fax: ++972-2-566-48-38 /
++972-2-651-26-31
-
- Voici les coordonnées
carcérales de Gabby lui-même. Les lettres et cartes
postales de l'extérieur lui sont transmises, elles ont
l'ont déjà soutenu à la fin de sa première
phase de détention.
- Gabriel Wolf, Military
Personal Number 7158325 Military Prison No. 4, Military postal
number 02507, IDF Israel.
- Il est aussi joignable
(lorsqu'il ne se trouve pas en prison.) à <[email protected]>
- Vous pouvez également
signer une pétition pour obtenir sa libération,
en contactant Yossi Bartal à: <[email protected]>
- Yinnon Hiller, lui,
s'il n'a pas jusqu'ici été enfermé, se retrouve
aujourd'hui face à un quitte ou double, pour lui comme
pour l'avenir de l'objection de conscience en Israël. Après
des années de procédure ponctuées par plusieurs
dates d'enrôlement et, fait sans précédent,
trois convocations devant le Comité de la Conscience,
Yinnon, n'ayant pas obtenu gain de cause, porte l'affaire devant
la plus haute juridiction du pays, la Haute Cour de Justice.
- Il s'appuie dans sa
démarche sur la position des autorités militaires
et civiles qui, accusées de n'accorder de dispenses sur
la base des convictions qu'aux seuls religieux (orthodoxes juifs
et druzes), ont plusieurs fois répondu qu'elles pratiquaient
l'exemption pour les "véritables pacifistes".
A quoi l'armée les reconnaît-elle ? En particulier
à la mise en évidence d'une adhésion de
longue date aux valeurs pacifistes et à l'introduction
d'une demande de dispense dès la première sollicitation
militaire, à 16 ans, pour passer un bilan de santé
préliminaire.
- Yinnon, membre avec
sa famille du Kibbutz Haogen, s'oppose depuis toujours à
la violence organisée comme instrument du pouvoir d'Etat
et à l'existence même de l'institution militaire.
Il est le premier objecteur de conscience israélien à
avoir fait acter officiellement son objection à l'âge
de 16 ans, s'étant soustrait aux examens médicaux.
- Le Comité de
la Conscience n'en a cependant tenu aucun compte et veut le contraindre
à servir dans l'armée, l'autorisant uniquement
à y occuper une fonction non combattante.
- Le jeune homme (19 ans),
activement soutenu par sa famille et NP, a donc saisi la Haute
Cour de Justice dans l'espoir d'y forger une jurisprudence qui
assurerait une réelle transparence et imposerait des limites
objectivables au fonctionnement du Comité de la Conscience.
Son cas est le premier à avoir de telles chances de constituer
un précédent judiciaire.
- Le climat de guerre
actuel exige d'autant plus d'encouragements internationaux et
de contributions financières pour que ce combat antimilitariste
aboutisse. La défense juridique de Yinnon coûte
à elle seule 50.000 francs (6.500 $), que sa famille et
NP ont déjà réunis pour l'essentiel. Mais
la bagarre promet d'être longue.
- NP a mis sur pied un
fonds de soutien destiné autant à financer l'appui
juridique des objecteurs que celui des femmes victimes d'une
manière ou d'une autre de la militarisation (celles par
exemple qui ont subi un harcèlement sexuel à l'armée).
- Toute somme, si modeste
soit-elle, peut être envoyée :
- -- par chèque
(avec la mention " legal aid fund ") à la trésorière
de NP, ANNELIEN KISCH, 25/a Shivtei Yisrael street , Ramat Hasharon,
47252 Israel. Pour plus d'infos : <[email protected]>
- - sur le compte en Belgique
du MIR-IRG : 001-1114771-26, mention " Nouveau Profil Israël
"
- E-mail de Yinnon et
sa famille : <[email protected]>
- Pour se tenir au courant
des événements en Israël et en Palestine,
jour après jour :
- * la liste de diffusion
de New Profile (en anglais) : inscription à <[email protected]> (envoyer un mail vide)
- * le site web du Centre
Média Indépendant d'Israël (textes en anglais,
hébreu et arabe) : <http://indymedia.org.il>
- * le site de Nouveau
Profil : <http://www.newprofile.org> (anglais et hébreu)
- * le site electronic
intifada : <http://www.electronicintifada.net/> * le site francophone de
la solidarité avec les Palestiniens : <http://www.solidarité-palestine.org>
Certains se souviendront des trémolos
que l'on entendait du temps de la Guerre des Six jours sur cette
extraordinaire armée israélienne, qui avait compris
la leçon du nazisme et qui avait introduit dans son fonctionnement
la possibilité pour un soldat de refuser des odres manifestement
illégaux ou inhumains, puisque les nazis, dans les procès,
se justifiaient par le fait qu'ils avaient reçu "des
ordres". Tout ça était évidemment du
pur baratin, la discipline, là comme ailleurs, faisant
la force des armées. Pourtant, l'armée israélienne,
continuellement confrontée à cette guerre civile
larvée qui s'appelle la résistance des Palestiniens
est une de celles qui pratique les pires saloperies, tortures,
massacres de civils, prisonniers achevés, blessures volontaires
sans tuer, etc. Elle atteint et dépasse le niveau d'inhumanité
atteint par les pseudo-guerriers des USA.
Pourtant, il existe une lignée de
déserteurs et d'insoumis, qui ont dit qu'ils voulaient
bien défendre le pays mais non se comporter comme des bouchers
ou des nazis. C'est là que la propagande sioniste a disparu
dans les sables. Ces insoumis et déserteurs sont atrocuement
traités, sans parler du sauveteur Mordechai Vanunu, traité
comme le Masque de Fer.
Nous soutenons par principe tous les déserteurs
de toutes les guerres, mais nous appelons nos lecteurs à
aider les déserteurs israéliens. Ils sauvent l'honneur
des juifs, s'il en reste encore quelque chose après ces
années de sauvage bassesse.
GUERRE
AUX JUIFS
- The dispatch is among
the three million pages of documents released by U.S. intelligence
agencies under the 1998 Nazi War Crimes Disclosure Act. The declassified
records, unprecedented in their breadth and depth of detail,
are the dossiers that the CIA had previously refused to open
to public scrutiny because they contained the names of sources
and described the precise way that missions were carried out.
- Among the other revelations
in The Boston Globe story, by staff reporter Mark Fritz, are
details of a U.S. intelligence effort to block the creation of
Israel.
- Boston Globe 29 juin 2001, press release.
Il faut rapprocher cette dépêche
d'un livre écrit par deux judéolâtres qui
sont aussi de grands hystériques, John Loftus et Mark Aarons
dans un livre qui comporte beaucoup de renseignements dont certains
invérifiables, et qui a des chapitres qui valent la peine
d'être lus, The Secret Wart Against the Jews -- How Western
Intelligence Betrayed the Jewish People, New York, St. Martin's
Press, 1994, 656 p. Il s'agit encore et toujours de revenir sur
les événements et les circonstances qui ont présidé
à la création de l'entité Israël et
qui peuvent permettre de mieux comprendre celles qui vont devoir
présider à sa dissolution inéluctable. Nous
en reparlerons.
MORT
D'UN HOMME ESTIMABLE
Le chimiste israélien Israël
Shahak, critique s'il en fut de toute politique sioniste, est
mort à Jérusalem au début de juillet. Un
éditeur que de discrètes manoeuvres ont réussi
à éliminer complètement du marché
et du monde parisien, Guy Authier, avait publié, en 1975,
un volume de textes de Shahak et autour de Shahak: Le Racisme
de l'Etat d'Israël, collection "vérité"
dirigée par Michel Rachline, avec une préface d'Eli
Lobel. Il suffira pour aujourd'hui de recopier la quatrième
de couverture:
Il dénonce les
tortures, les destructions de villages, la discrimination raciale,
l'expropriation des terres arabes, l'occupation sauvage et la
répression.
Oui tout cela se passe
en Israël!
Pour le croire, il faut
lire ce terrible témoignage qui révèle pour
la première fois la face cachée d'Israël.
Nous avons tous bénéficié
pendant des années des traductions de la presse hébraïques
qu'Israël Shahak faisait circuler, et tout d'abord aux journaux
juifs de New York, qui abandonnaient peu à peu le yiddish
au profit de l'anglais. Shahak était un moraliste et pensait
que les crimes qui fondaient Israël étaient avant
toute chose une honte pour ceux qui revendiquaient l'héritage
moral dans lequel il voyait comme le noyau de l'identité
juive. Très jeune, il avait connu les camps nazis mais
il avait refusé d'en tirer des justifications pour des
politiques néo-hitlériennes de conquête de
Lebensraum. Il abattait seul un travail gigantesque. Nous
avions avec lui, depuis très longtemps, d'excellentes relations,
indirectes certes, mais il avait par exemple accepté de
voir un de ses livres publié en France par La Vieille Taupe:
Histoire juive -- Religion juive. Le poids de trois millénaires,
publié en 1996 (La Vieille Taupe numéro 3) 203 p.,
avec un avant-propos de Gore Vidal. Il avait notre estime et notre
amitié.
- Washington, DC, July
5 -- The American-Arab Anti-Discrimination Committee (ADC) mourns
the death of Israeli chemist and human rights activist Israel
Shahak, who passed away on Monday night in Jerusalem at the age
of 68. ADC Chief Operating Officer Ziad Asali said "Israel
Shahak was an extraordinary voice of moral courage and fearless
honesty, who never shirked from confronting his fellow Israelis
with the truth about their oppression of the Palestinians. He
was a tireless champion of human rights and equality for all
Palestinians and Israelis."
- Israel Shahak was born
on April 28, 1933 in Warsaw, Poland. In 1943-5, Shahak and his
parents were imprisoned by the Nazis in the Poniatowo and Bergen-Belsen
concentration camps. The 12 year old Shahak and his mother emigrated
to Palestine after the liberation of the camps in 1945. In the
1960s, while working as Professor of Chemistry at Hebrew University,
Shahak became one of Israel's leading voices of dissent. In 1970
he was elected chairman of the Israeli Human and Civil Rights
League, and spent the next three decades strongly advocating
equality and civil rights. In the 1990s, Shahak emerged as one
of the strongest critics of the Oslo "peace process,"
which he denounced as a fraud and a vehicle for making the Israeli
occupation more efficient.
- Shahak gained a wide
international audience through his regular "Translations
from the Hebrew Press," which gave the non-Hebrew speaking
world a unique glimpse into the extreme and racist rhetoric about
Arabs, Palestinians and Jewish supremacy that characterizes much
of "mainstream" discourse in Israel. The translations
also clarified Israeli strategic thinking and policy goals in
a manner that directly contradicted official "hasbara"
(propaganda) which presented Israel as a besieged state struggling
only for peace and survival. Shahak's writings continuously exposed
and denounced Israel as an expansionist, chauvinist and racist
state bent on the domination of the surrounding Arab peoples,
especially the Palestinians. His recent books, including Open
Secrets: Israeli Nuclear and Foreign Policies (Pluto Press,
1997), Jewish History, Jewish Religion: The Weight of Three
Thousand Years (Pluto Press, 1997) and Jewish Fundamentalism
in Israel (Pluto Press, 1999), provide an invaluable insight
into Israeli discourse and policy.
- Shahak explained that
"After 1967, when I ceased being just a scientist and became
a political being, my first reason was that after 1967 the Israeli
aim was to dominate is the Middle East, which every rational
human being knows is impossible. My second reason was that there
must be a Palestinian state." Edward Said observed "As
someone who spoke and wrote about Palestine, I could not have
done what I did without Shahak's papers and of course his example
as a seeker after truth, knowledge, and justice. It is as simple
as that, and I therefore owe him a gigantic debt of gratitude."
- Belsen
survivor who attacked Israel's treatment of Palestinians
-
- by Elfi Pallis
-
- Israel Shahak, who has
died aged 68 from complications caused by diabetes, was for 25
years a highly popular professor of organic chemistry at the
Hebrew University of Jerusalem. But during the same period, Shahak,
an old-fashioned liberal, was also chairman of the Israeli League
for Human and Civil Rights. As such he was accused of being an
"Israel hater", was spat at in the streets,
and received constant death threats.
- Shahak was the youngest
child of a prosperous, cultured Polish Jewish family; when, during
the wartime Nazi occupation of Poland, the family was forced
into the Warsaw ghetto, his father even sought out a chess tutor
for his son. But soon the family was torn apart. Shahak's older
brother escaped and joined the Royal Air Force, only to be shot
down; Shahak's father disappeared and the hiding of fair-haired
Israel with a poor Catholic family ended when his mother could
no longer pay for his keep.
- In 1943 both were deported
to the Bergen Belsen concentration camp. Shahak was a starving
12-year-old when he was liberated. Soon afterwards, he emigrated
to what was then British Mandate Palestine. After setbacks --
he was rejected as "too weedy" when he volunteered
for a kibbutz -- he became a model citizen. After Israeli army
service in an elite regiment, he became an assistant to Ernest
Bergmann, the head of Israel's Atomic Energy Commission.
- Shahak underwent two
major conversions in his life. Aged 13, he scientifically examined
the evidence for the existence of God and found it wanting. Then,
shortly after the l967 six-day war, he concluded from observation
that Israel was not yet a democracy; it was treating the newly
occupied Palestinians with shocking brutality.
- For the next three decades,
he spent all his spare time on attempts to change this. He contributed
to various small leftwing papers, but when this proved to have
little impact, he decided to alert journalists, academics and
human rights campaigners abroad. From his small, bare West Jerusalem
flat poured forth reports with titles such as Torture in Israel,
and Collective Punishment in the West Bank. Based exclusively
on mainstream Israeli sources, all were painstakingly translated
into English.
- World coverage gradually
improved, but Shahak never let off, he never became blasé.
Watching him read out a small news item about an Israeli farmer
who had set his dogs on a group of Palestinian children was to
see a man in almost physical distress.
- Shahak came to believe
that these human rights incidents stemmed from Israel's religious
interpretation of Jewish history, which led it to ignore centuries
of Arab life in the country, and to disregard non-Jewish rights.
Confiscation, every schoolchild was told, was "the redemption
of the land" from those who did not belong there. To Shahak,
this was straightforward racism, damaging both sides. It was
a minority view, but after the 1982 war, when the Israeli liberal
sector grew, Shahak was able to put it forward in the reputable
daily Ha'aretz. After retiring in 1991, he could also
turn his ideas into books.
- Jewish History, Jewish
Religion (Pluto
Press, 1994), studied the attitudes to non-Jews held by Israel's
religious establishment. Shahak also emphasised the fate decreed
for Jewish heretics: death. Shortly after the book appeared,
Premier Yitzhak Rabin was assassinated by an Orthodox student.
- Jewish Fundamentalism
in Israel, (Pluto
Press, 1999) written with Norton Mezvisky, looked at the growing
power of rightwing orthodox groups. "A fundamentalist Jewish
regime, if it came to power in Israel," Shahak warned, "would
treat Israeli Jews who did not accept its tenets worse than it
would treat Palestinians."
- To reverse this process,
Shahak gave up most things, including marriage and a family.
A great music lover, he allowed himself one concert or opera
visit per year. He was fond of philosophy and had started writing
a book on Spinoza earlier this year, but passed most evenings
scanning local newspapers. Despite his criticisms, he remained
fiercely proud of the country's free press.
- Having been urged to
write his autobiography, Shahak only found time to write a superb
piece on his childhood under Nazism for the New York Review
of Books. In it he recalled listening to some Polish workmen
talking during his days on the gentile side of Warsaw. Discussing
the situation, one young man had defended the Germans by pointing
out that they were ridding Poland of the Jews, only to be rebuked
by an older labourer: "So, are they not also human beings?"
It is a phrase Israel Shahak never forgot.
- Israel Shahak, academic,
human rights campaigner, born April 28 1933, died July 2 2001
- The Guardian, Friday July 6, 2001
POUR
UNE MISSION CIVILE INTERNATIONALE DE PROTECTION DU PEUPLE PALESTIINIEN
- Il y a une limite
!
- L'Europe, le France
ne peuvent recevoir le criminel de guerre Ariel Sharon. La délégation
qui s'est rendue enPalestine a pu constater sur place la politique
de répression, d'encerclement et de ségrégation
menée par l'Etat d' Israël contre le peuple palestinien.
Ce système d'apartheid ne peut être vaincu que par
une large mobilisationinternationale. L'hypocrisie et la complicité
de la communauté internationale, Union Européenne
comprise, nous ont incité à une intervention citoyenne
directe avec comme objectifs:
- -- La solidarité
active avec le peuple palestinien en lutte pour ses droits nationaux.
- -- L'envoi d'une force
de protection internationale du peuple palestinien.
- -- L'imposition de sanctions
conte Israël, dont l'abrogation de l'accord d' association
entre Israël et l'U.E.
- Notre délégation
qui s'est autoproclamée Mission civile de protection
du peuple palestinien, lance un appel pour une campagne unitaire
allant dans le sens de ces objectifs.
- avec :
-
- José BOVÉ,
Confédération paysanne ;
- Jean-Baptiste EYRAUD,
DAL ;
- Jean-Claude AMARA, Annie
POURRE, Droits devant ;
- Fatiha DAMICHE, MIB
;
- Malika ZEDIRI, APEIS
;
- Evelyne SIRE-MARIN,
Syndicat de la Magistrature ;
- Marcel-Francis KHAN,
Collectif de ânes bâtés trotskystes;
- Lana SADEK, Association
des Palestiniens en France ;
- Denis SIEFFERT, Joss
DRAY, Adila BENNEDJAI-ZOU, Georges BARTOLI, José REYNES,
Samir ABDALLAH, Richard SOVIED, Marwan BICHARA, journalistes,
cinéastes et photographes
- Pour tout contact :
Campagne pour le protection du peuple palestinien, Tél
: 01 42 58 82 18 ou 19
Nous adhérons à cette campagne,
évidemment, malgré la présence de quelques
chiffes molles parmi les signataires.
Voir
le compte rendu dans Politis.
Voici aussi l'entretien
de José Bové, syndicaliste français, avec
Walid Charara
- Israël
mène un ethnocide contre les Palestiniens
- José Bové,
leader de la confédération paysanne en France et
l'une des principales figures de la lutte contre la mondialisation
libérale, s'est rendu en Palestine avec une délégation
du mouvement social en France en «visite de solidarité»
avec le peuple palestinien. Dans une interview qu'il a accordée
à Magazine, il affirme la volonté d'un plus
grand engagement des réseaux antimondialisation aux côtés
des Palestiniens.
- -- C'est votre première
visite en Palestine ?
- -- Oui.
- -- Vous aviez déjà
une connaissance de la situation sur place ?
- -- Nous étions
en relation avec le PARC (Palestinian Agricultural Relief Committee).
Notre solidarité avec le peuple palestinien s'inscrit
dans le cadre de la solidarité internationale. Durant
notre lutte au Larzac, nous avions eu un vaste mouvement de solidarité
internationale avec nous qui nous a été d'une grande
utilité. Nous avons estimé qu'il était de
notre devoir à notre tour de témoigner d'une telle
solidarité avec les personnes, les associations ou les
peuples en lutte pour leurs droits.
- -- Sur place, vous
avez fait une comparaison entre la domination coloniale israélienne
et le système de l'apartheid...
- -- En arrivant sur place,
la première chose qui se jette à la figure est
la manière dont les populations sont parquées,
aussi bien en Israël que dans les territoires de 1967. Ce
qui frappe, c'est la façon dont les Palestiniens sont
de plus en plus enfermés dans leurs villes d'origine,
comme à Nazareth, où la ville est en train d'être
encerclée par la ville israélienne de Nazareth-ilit,
qui se construit autour. Les bâtiments administratifs ont
été évacués de la ville arabe pour
être reconstruits dans la ville israélienne. La
population palestinienne perd totalement ses prérogatives
sur la gestion de sa ville et de son territoire puisqu'il n'y
a plus d'espace pour construire. C'est un des premiers exemples
qui m'ont beaucoup frappé. Le deuxième exemple
d'apartheid est la situation à Jérusalem. Les bâtiments
administratifs pour les Israéliens se trouvent à
Jérusalem-Ouest. Les Palestiniens sont obligés
d'attendre à partir de 2 heures du matin pour passer en
définitive devant un petit guichet pour obtenir leurs
papiers familiaux ou renouveler leurs papiers d'identité.
Tous les Palestiniens de Jérusalem-Est sont obligés
de passer par là. Ils subissent sur place les contrôles
et les vexations de la police israélienne... C'est
absolument insupportable. Tout est fait pour signifier à
la population palestinienne qu'elle est en sous-droit. Dans les
territoires occupés, il y a d'abord cette humiliation
permanente de toute une population sur les check points israéliens.
Les arrestations sans aucune raison, les attentes interminables
devant les barrages israéliens pour s'entendre dire après
des heures, voire plus d'une journée d'attente, que le
passage est interdit... A Gaza, nous avons vu des gens avec leurs
paquets sur la tête attendre des heures au soleil et de
temps en temps, un soldat israélien qui leur donnait l'ordre
d'avancer d'un ou de deux pas et d'attendre à nouveau...
Le plus symptomatique, à Gaza, c'est cette route barrée
en deux par des blocs de béton avec un côté
exclusivement pour les colons et l'autre côté pour
les Palestiniens. Ces derniers sont obligés d'attendre
lorsque les colons passent de leur côté. Ils peuvent
rester à attendre pendant des heures le bon vouloir de
l'armée... Une situation de non-droit absolu. Une
manière de signifier aux gens que leur place n'est pas
là. En plus, il y a ces entreprises israéliennes
implantées autour des colonies, comparables aux maquiladoras
de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique,
de véritables parcs industriels permettant à Israël
d'améliorer son système de sous-traitance en développant
certaines zones industrielles au sein des populations pauvres
(îlots de richesse dans un océan de pauvreté),
a priori plus productives et adaptables aux exigences des industriels
israéliens. Ce projet était en fait une adaptation
du modèle sud-africain des points de croissance (growth
points). Le parallèle se fait automatiquement. C'est
un apartheid politique, économique, social...
- -- L'apartheid, c'était
aussi les bantoustans, ces enclaves territoriales où étaient
parquées les populations noires.
- -- Bien sûr. C'est
tout à fait la même logique avec les confettis d'Etat
palestinien, ses territoires prétendument autonomes mais
qui sont de plus en plus coupés par des routes reliant
les colonies entre elles. Tout est fait par Israël pour
rendre impossible la gestion d'un territoire palestinien et pour
cantonner les Palestiniens dans des morceaux de territoires.
J'ai cité en Palestine à plusieurs reprises le
titre d'un livre paru en France il y a 25 ans, La géographie,
ça sert d'abord à faire la guerre, d'Yves Lacoste.
C'est vraiment la situation sur le terrain. Par une stratégie
de positionnement, toute solution politique du conflit est rendue
impossible.
- -- Vous qui êtes
écologiste et attaché à la terre, comment
vous réagissez au fait qu'Israël plante souvent des
arbres, notamment des sapins du Canada, en Galilée ou
ailleurs dans une volonté délibérée
d'effacer la trace des villages palestiniens détruits
et de transformer l'espace physique ?
- -- Il y a évidemment
une volonté totalitaire de contrôle des hommes,
de contrôle des ressources et de refaçonnage de
l'espace en faisant table rase de ce qui existait déjà,
et la construction d'un monde nouveau. En même temps, il
y a une fonction idéologique très forte avec cette
idée qu'Israël a transformé le désert
en espace vert. Israël nie l'histoire et la culture
du peuple palestinien et reconstruit de toutes pièces
une autre réalité. Par ailleurs, sa façon
de concevoir l'architecture est absolument saisissante. L'architecture
des colonies, au lieu de s'intégrer par rapport à
des reliefs, est là, posée pour être visible,
l'objectif étant de montrer la puissance israélienne.
L'architecture s'impose, en quelque sorte au pays. Lorsque le
villageois palestinien se lève le matin, la première
chose qu'il voit, ce sont ces murs de béton... pour montrer
la puissance de l'occupation. Il y a, par ailleurs, une instrumentalisation
des habitants de ces colonies. Ces derniers sont composés
d'extrémistes religieux, mais aussi de personnes qui sont
là pour l'ascension sociale. Au lieu de rester vivre dans
leur deux-pièces à Tel-Aviv, ils préfèrent
vivre dans un quatre-pièces dans une colonie. Pour l'ascension
sociale, ils sont prêts à vivre mitraillette au
poing.
- Peut-être que
la principale différence avec l'apartheid est cette dimension
coloniale d'Israël. Non seulement il confine les Palestiniens
dans des enclaves territoriales et les exploite, mais aussi il
continue à leur confisquer leurs terres, rétrécissant
ainsi leur espace d'existence en tant que peuple. Cela ressemble
plutôt à un ethnocide...
- J'ai utilisé
ce terme d'ethnocide sans qu'il soit rapporté par la presse
française.
Ce que les Occidentaux ont refusé de voir en Bosnie ou
au Kosovo pendant des années est en train de se répéter
en Palestine. On va vers l'épuration ethnique.
- -- Comment articulez-vous
la lutte contre la mondialisation libérale et le soutien
à la lutte palestinienne ?
- - Il y a deux grands
outils de la globalisation. L'Otan et l'OMC [Organisation mondiale
du commerce, WTO]. A partir de ces deux outils, il y a une complicité
totale entre les Etats-Unis et l'Europe pour se partager le monde.
La guerre du Golfe en 1991 et les accords de Marrakech en 1994
sont les deux actes fondateurs du nouvel ordre mondial dans le
cadre duquel s'opère un nouveau Yalta entre les
Etats-Unis et l'Europe. Si on veut que la lutte du peuple palestinien
soit comprise, il faut que les organisations de résistance
palestiniennes posent le problème de l'ordre global dans
lequel leur cause se situe. Il faut que les Palestiniens se posent
la question du mode de développement qu'ils veulent pour
eux, la façon dont ils conçoivent l'agriculture,
la terre, la logique de l'économie, les relations internationales
dans l'économie, comment construire un autre Moyen-Orient
sur d'autres valeurs que celles du marché. C'est en donnant
des réponses à ces questions que la résistance
palestinienne pourra élargir le mouvement de solidarité
avec sa lutte. L'exemple du Chiapas est à cet égard
édifiant. C'est un mouvement qui a parfaitement réussi
à articuler le local et le global.
- L'Hebdo Magazine
(hebdomadaire
libanais) du vendredi 6 juillet 2001.
LA
POLITIQUE DU HARCÈLEMENT
- Le
ras-le-bol des correspondants étrangers
- par Brian
Whitaker et Edward Helmore
-
- Il y a quelques semaines,
les membres de la Foreign Press Association (FPA, Association
de la presse étrangère) de Jérusalem se
sont retrouvés autour d'un verre et ont débattu
du harcèlement dont font l'objet les journalistes qui
couvrent l'Intifada. Il y avait énormément à
dire.
- Quelques jours auparavant,
Josh Hammer, le chef d'agence de Newsweek, avait été
brièvement détenu par les Palestiniens alors qu'il
travaillait à Gaza. Mais ce qui inquiétait les
journalistes, ce n'était pas cette arrestation -- l'intéressé
a précisé qu'il avait été bien traité
et qu'il avait dégusté l'un des meilleurs repas
qu'il ait jamais pris au Moyen-Orient --, c'était plutôt
le fait que le gouvernement israélien avait profité
de l'incident pour accuser l'Autorité palestinienne de
harceler, de menacer et de tuer les reporters en opération
sur les points chauds de Cisjordanie et de la Bande de Gaza.
Ce que réfutent vigoureusement les membres de la FPA.
- Si les journalistes
font l'objet de mesures d'intimidation au cours de l'Intifada
actuelle, ce n'est pas du fait de l'Autorité palestinienne
mais plutôt de l'armée israélienne, qu'ils
accusent de leur tirer dessus. En huit mois, huit journalistes
ont été blessés, dont certains gravement,
comme Yola Monakhov, photographe de l'AP, Ben Wedeman, chef d'agence
de CNN, et Bertrand Aguirre, correspondant de la télévision
française. A chaque fois, la FPA a porté plainte.
Mais les autorités israéliennes n'ont jamais réagi.
Ce harcèlement, affirment les reporters, n'est pas seulement
physique, il est aussi psychologique. Et il provient de sources
aussi bien officielles qu'officieuses. Dans les pires des
cas, il n'est pas sans rappeler les tactiques employées
par les pays du bloc soviétique pendant la guerre froide.
Les correspondants qui sont allés trop loin, du point
de vue des autorités israéliennes, se voient par
exemple menacés de perdre leur accréditation. Les
rédactions ont reçu des dossiers détaillant
les préjugés anti-israéliens de leurs correspondants.
Et ceux qui ont le malheur de déplaire aux autorités
se sont plaints d'avoir fait l'objet de fouilles humiliantes
au moment de quitter le pays. Suzanne Goldenberg, qui travaille
pour The Guardian, a notamment subi des attaques particulièrement
virulentes. Elle a été traitée de naïve
par les médias israéliens, qui l'ont en outre accusée
d'être sans expérience et d'être une "juive
animée de la haine de soi". Après avoir été
bombardée de centaines de plaintes chaque jour, elle a
dû changer d'adresse électronique.
- Confrontés à
des critiques de plus en plus cinglantes de la part de la communauté
internationale pour sa façon de gérer le soulèvement
palestinien, le gouvernement Sharon et le puissant lobby pro-israélien
redoublent d'efforts pour intimider les journalistes
qui suivent la crise. Les organes de presse qui ne sont plus
en odeur de sainteté sont accusés d'être
propalestiniens, voire -- pire -- antisémites. Au début
du mois, le sentiment d'être assiégés qu'éprouvent
les journalistes est encore monté d'un cran quand les
locaux de la BBC à Jérusalem ont été
submergés d'appels au sujet d'une émission intitulée
Panorama. Cette émission avait examiné,
de façon parfaitement documentée, l'implication
de Sharon dans les massacres des camps de réfugiés
palestiniens de Sabra et Chatila, en 1982. A l'époque
ministre de la Défense, il avait autorisé les milices
chrétiennes libanaises -- qui étaient alliées
de son pays -- à pénétrer dans les camps.
- Si le harcèlement
des correspondants considérés comme partiaux vis-à-vis
d'Israël n'est pas vraiment un fait nouveau, ce qui a changé,
c'est l'intensité à la fois des pressions et
des intimidations. Ces pressions atteignent une intensité
qui peut avoir des effets pervers, constate Alan Rusbridger,
rédacteur du Guardian, de retour après une
mission d'enquête en Israël. "Le lobby pro-israélien
est très bien organisé."
- Les organisations pro-israéliennes
ont l'habitude de lancer des pétitions pour protester
contre les articles et les émissions qui leur déplaisent.
Mais cette activité, facilitée par le développement
du courrier électronique, prend désormais des
proportions phénoménales. Des sites comme <honestreporting.com> prennent des journalistes
pour cibles et fournissent des formulaires de plainte pré-rédigés
à leurs abonnés. Ces derniers n'ont plus qu'à
les envoyer. <honestreporting.com> distribue également
des récompenses. Martin Peretz, rédacteur en chef
de la revue new-yorkaise The New Republic, a récemment
été gratifié de l'une d'entre elles parce
qu'il "s'est constamment tenu aux côtés d'Israël".
C'est aussi le cas de Conrad Black (le propriétaire du
Daily Telegraph et du Sunday Telegraph, ainsi que
du magazine Spectator), salué pour avoir attaqué
les journalistes et les gouvernements faisant preuve d'"un
anti-israélisme enragé".
- Au Royaume-Uni, le lobby
pro-israélien peut en outre compter sur des alliés
puissants. Outre les titres de Conrad Black, qui n'a jamais caché
qu'il soutenait la cause israélienne, on y trouve le Times.
Sa ligne éditoriale partiale, dictée par Peter
Stothard, serait d'ailleurs la cause du départ de Sam
Kiley, le correspondant du quotidien au Moyen-Orient, qui n'aurait
pas accepté de s'en accommoder. Il faut aussi citer, dans
le monde politique, les Conservateurs amis d'Israël. Gillian
Shephard, un député qui est membre de ce groupe
de pression, se donne ainsi du mal pour expliquer à quel
point les Israéliens, et plus généralement
la communauté juive, ont le sentiment d'être
persécutés par les médias. "N'oublions
pas qu'Israël se sent assiégé. D'où
cette ultrasensibilité. Ils ont l'impression d'une partialité,
d'une conspiration dont ils sont victimes."
- On retrouve cette position
à New York, où le seul fait de remettre en question
la politique israélienne est pratiquement considéré
comme de l'antisémitisme, avec tout ce que cela sous-entend.
Thomas L. Friedman, le célèbre éditorialiste
du New York Times, sait parfaitement pourquoi il est aujourd'hui
difficile de faire son métier de correspondant en Israël.
"Politiquement, c'est un environnement chargé, explique-t-il.
Tout le monde veut vous attirer à lui, et, si cela échoue,
alors on cherchera à vous détruire. Cela
vaut presque autant pour le monde arabe que pour Israël.
Il n'y a pas de neutralité possible."
- The Observer traduit dans Courrier International
du jeudi 12 juillet 2001, repris dans Point d'information
Palestine, numéro 156 du 12/07/2001
- AMFP, BP 33, 13191 Marseille,
<[email protected]>
HISTOIRES
BELGES
- "Le processus semble
s'emballer. En une semaine, le Premier ministre israélien
Ariel Sharon annule la visite prévue en Belgique mais
envoie dans le plus grand secret une équipe chargée
d'enquêter sur la plainte déposée contre
lui ; le consulat belge à Tel-Aviv est attaqué
par des jeunes extrémistes ; l'ancien ministre Élie
Hobeika propose de témoigner devant la justice belge;
et le ministre belge des AE, Louis Michel, se déclare
«embarrassé» par l'action en justice contre
Sharon. À l'origine de ce bouleversement, un avocat libanais,
Chebli Mallat, marqué depuis longtemps par les massacres
de Sabra et Chatila -- comme par tous les génocides d'ailleurs
et soucieux de voir un jour s'instaurer une justice universelle
qui dépasse les enjeux politiques." (L'Orient-Le
Jour du mardi 10 juillet 2001, Beyrouth)
- Les diplomates
belges sont sous tension
- par Serge
Dumont
-
- Tel-Aviv -- Des inconnus
ont attaqué hier vers deux heures du matin la résidence
officielle de Léo D'Aes, le consul général
de Belgique à Jérusalem. Plusieurs baies vitrées
situées à l'entrée de cette maison de maître
de la rue Balfour ont été pulvérisées
par des billes de plomb tirées à l'aide catapultes
alors que les slogans «Belges colonialistes», «Belges,
antisémites» et «Nazis go home»
étaient peints sur les murs. Une surprise pour Léo
D'Aes, qui s'est ensuite rendu au ministère israélien
des Affaires étrangères pour exiger une protection.
- Jusqu'à ces derniers
jours, les diplomates belges en poste en Israël ne se sentaient
pourtant pas menacés malgré la tension causée
par l'instruction de la plainte déposée à
Bruxelles contre Ariel Sharon. Mais l'incident d'hier a changé
la donne car un sentiment anti-belge commence à
se former dans une partie de l'opinion de l'Etat hébreu.
- A Ramat-Gan (le quartier
des affaires de Tel-Aviv), l'ambassade de Belgique reçoit
de plus en plus de lettres et de communications téléphoniques
insultantes ou vengeresses. Ce qui explique sans doute
pourquoi l'ambassadeur Wilfried Geens se prépare à
effectuer une démarche auprès des Affaires étrangères
israéliennes afin d'obtenir la multiplication des rondes
de police devant l'immeuble où sont situés ses
bureaux (et où des mesures de sécurité interne
ont d'ailleurs été prises).
- Selon les usages en
vigueur dans les milieux diplomatiques, les démarches
de ce type sont confidentielles. On ne saura donc pas si l'ambassadeur
évoquera également devant ses interlocuteurs le
cambriolage de sa résidence de Hertzlya (banlieue nord
de Tel-Aviv) survenu le week-end passé.
- Des slogans peints:
«Belges colonialistes», « Belges antisémites
»
- Un casse ordinaire effectué
par des drogués, à en croire la police locale,
qui ne tient pas à s'étendre sur le sujet. Ni à
expliquer comment de vulgaires délinquants ont pu s'introduire
aussi facilement dans une villa entourée d'une enceinte.
- La police israélienne
semble en tout cas faire diligence pour retrouver les auteurs
de l'attaque contre la résidence de M. D'Aes (que l'entourage
d'Ariel Sharon a officiellement condamnée hier) et ceux
du cambriolage de la maison de M. Geens. Mais cela n'atténue
pas vraiment la tension entre Israël et la Belgique. D'autant
que la presse de l'Etat hébreu jette quotidiennement
de l'huile sur le feu publiant des informations souvent erronées
sur le fonctionnement de la justice belge et la Belgique
en général.
- Le Soir, Bruxelles, 6 juillet 2001
LE BRAV' GÉNÉRAL
CHAROGNE
- Mobilisation en France
contre la visite d'Ariel Sharon
- Dépêche
de l'Agence France Presse du jeudi 5 juillet 2001, 12h43
- PARIS -- La première
visite officielle en Europe du chef du gouvernement israélien
Ariel Sharon suscite, notamment en France, des protestations
contre celui qui a été mis en cause dans des massacres
de civils palestiniens il y a près de 20 ans au Liban.[...]
- Dans un communiqué
à l'AFP, le Comité de soutien, initiateur de la
protestation et de la manifestation à Paris, a indiqué
avoir demandé à être reçu par le président
français Jacques Chirac et par le ministre français
des affaires étrangères Hubert Védrine.
- Ce comité est
formé des présidents de la section française
d'Amnesty International, Denis Robillard, de la Fédération
internationale des Ligues des droits de l'homme (FIDH) Patrick
Baudoin, ainsi que de MM. Marcel-Francis Kahn, âne bâté,
pour le "collectif judéo-arabe", Bernard Ravenel,
président de l'association France-Palestine solidarité,
et Mouloud Aounit, mouton-général du Mouvement
contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP).
Ces organisations ont fait une manif le
5 juillet, qui a reçu une assez bonne "couverture
médiatique". La veille, une manif plus petite, lancée
par la nouvelle "Coordination pour la décolonisation
de toute la Palestine" avait rassemblé aussi du monde
Place de la République. Mais là, la presse était
absente. La raison d'être de cette Coordination était
d'adopter enfin la revendication minimale des Palestiniens, de
se débarrasser de tout ce verbiage sur la paix, les négociations,
et tout cet embrouillamini qui a pour seule fonction de maintenir
le colonialisme juif en Palestine, et de faire le tri entre les
sionistes plus ou moins honteux ou cachés qui soutiennent
la cause palestinienne pour mieux la noyer et l'obliger à
accepter les conditions posées par les nazionistes. Cette
revendication minimale, "décoloniser toute
la Palestine," c'est-à-dire revenir à la situation
d'avant mai 1948, est la seule à expliquer ce qui
se passe aujourd'hui en Palestine, et que les juifs d'Israël
ou de France, dans leurs organes de presse, prétendent
ne pas comprendre. La nouvelle Intifada est là pour
leur expliquer ce qu'ils ne comprennent pas et leur montrer la
solution: le chemin de la sortie.
HISTOIRES
DANOISES
Un contentieux intéressant vient
de naître entre le Danemark et Israël: le second a
nommé un nouvel ambassadeur au Danemark qui, très
diplomate, a affiché publiquement, il y a quelques semaines,
son soutien à la torture dans la lutte contre les Palestiniens.
Au Danemark, ça n'a pas plu et, par des voies très
diplomatiques, on a demandé au gouvernement israélien
de nommer un homme plus discret: après tout la torture
est interdite dans tous les pays d'Europe où elle est classée
au premier rang des crimes. Le Danemark a, à cette occasion,
poliment rappelé qu'il ne refusait jamais un ambassadeur
-- sous-entendu, on attend que les gens se tiennent correctement,
on n'est pas là pour faire la morale à tout le monde.
Las! Les Danois avaient oublié qu'Israël est un état
juif et que tout juif est un être supérieur auxquelles
les lois universelles ne s'appliquent pas: on se déchaîne
contre le Danemark et, par exemple, on lit sur les listes de propagandes
sionistes H-Holocaust qu'il est faux que le roi des Danois ait
porté l'étoile jaune pour sauver des juifs. Faudrait
pas oublier, mazette, que le monde entier déteste tous
les juifs depuis toujours! Alors là, le Danemark s'est
fâché: l'agence télégraphique juive
diffuse le communiqué suivant le 25 juillet:
Agence télégraphique
juive, Brèves, 25 juillet 2001
- Une crise diplomatique
se prépare à la suite de la nomination par Israël
d'un nouvel ambassadeur au Danemark: le ministre de la justice
du Danemark a menacé d'arrêter l'ambassadeur s'!il
mettait le pied sur le sol danois. La nomination de Carmi Gillon
offusque les Danois parce que Gillon a admis qu'il avait autorisé
la torture de suspects palestiniens lorsqu'il dirigeait les services
de sécurité interne (Shin Bet), de 1994 et 1996.
Malgré la menace, Israël déclare qu'il enverra
Gillon au Danemark.
Jewish Telegraphic
Agency | News at a Glance | July 25, 2001 12:17:00 PM ET
- A diplomatic storm is
brewing over Israel's choice of a new ambassador to Denmark after
the Danish justice minister threatened to arrest the envoy if
he sets foot on Danish soil. Israel's nomination of Carmi Gillon
has sparked outrage in Denmark because Gillon has admitted authorizing
the torture of Palestinian suspects when he led Israel's Shin
Bet domestic security service between 1994 and 1996. Despite
the threat, Israel said it would send Gillon to Denmark.
NSans doute s'agit-il, une fois de plus,
de se faire passer pour la victime: un journaliste d'une agence
de presse annonce le lendemain que le ministère de la justice
n'a pas l'intention de faire arrêter le tortionnaire qui
jouit d'une immunité diplomatique. Lisez tout dans notre
dossier qui fait le bilan de ces
affaires contre l'état terroriste israélien.
3
PARUTIONS
§== Numéro
trois du Révisionniste,
bulletin d'information de VHO, 29 juin 2001, 38 p. La première
partie est surtout consacrée aux remous provoqués
en Haute-Vienne par la cassette de Reynouard sur Oradour et les
réactions de tous les idots bien-pensants qui ne semblent
même pas concevoir qu'ils pourraient répondre à
Reynouard et lui montrer qu'il a tort; ils préfèrent
pousser des cris d'orfraie et attirer les foudres du ciel sur
le téméraire. Nous en avions touché quelques
mots le mois dernier mais là le dossier de presse est complet,
y compris l'ordonnance de la jugesse Christine Fourel, qui accuse
Reynouard de contestation de crime de guerre "en employant
des expression telles que 'Oradour, pas de massacre prémédité',
une 'tragédie due à l'impéritie des hommes
plongés dans la folie de la guerre'," alors que, tenez-vous
bien, "lui-même ne paraît pas titulaire de diplômes
ou d'expérience dans cette discipline", l'histoire
peut-on présumer, et qu'il utilise "des témoignages
tronqués". Cette pauvre pomme siège à
Limoges. On appréciera les correspondances de connivence
échangées par la canaille parlemenaire locale, Daniel
Boisserie, avec Jospion-la-caillasse, qui vient d'ailleurs de
se rendre ès personam gratam à Oradour pour
rassurer les bureaucrates locaux du souvenir, pour finir par un
certain H. Demay, qui pontifie dans le Bulletin des Amis du
Musée de la Résistance de Haute-Vienne qui traite
Reynouard de "zigoto" écrivant des "sacs
d'ordures", de détraqué mental, de nuisible
crétin, d'assassin de la mémoiore "à
neutraliser de toute urgence". Reynouard lui fait une réponse
spirituelle qui devrait faire rentrer sous terre ce troll malfaisant.
Le reste de la livraison est une longue
rencension d'un ouvrage rédigé en 1945 en polonais,
et récemment sorti en français sous le titre Le
Pianiste. L'extraordinaire destin d'un musicien juif dans le ghetto
de Varsovie 1939-1945, chez Laffont, de Wladislaw Szpilman,
213 p.. Reynouard en tire le maximum par un travail de pression
à froid plusieurs fois renouvelée. Il montre bien
le dégoût qu'inspirait à l'auteur le spectacle
des richards et des profiteurs de guerre qui abondaient dans le
ghetto de Varsovie. C'est une vision qui en corrige beaucoup d'autres.
§== bouche cousue. Le journal
Motus le journal qui dit ce qui se tait, a sorti
un numéro 5 en juin 2001. C'est un canard qui lutte pour
la liberté de conscience et qui défend des cas concrets
et des individus réellement existants. Il est particulièrement
fourni sur le sujet de la prétendu lutte "anti-secte"
des socialistes en France, qui voudraient bien se réserver
la faculté de bourrer les crânes. Les gens qui font
ce journal se sont particulièrement engagés dans
l'étude de l'affaire de l'ordre du Temple solaire, qui
vient de faire l'objet d'une procès aussi suspect que possible.
On peut s'abonner mais auparavant on peut
consulter en ligne les numéros précédents
sur le Net, que l'on trouvera à
<http://www.motus.ch>.
§==Bonzolo. On trouvera un panorama de ce qu'on appelle sur
le Net les ressources générales, c'est à
dire les sites documentaires sur le grand Zolo. C'est bien rangé,
c'est parfaitement correct: Jewish Holocaust General Web Ressources
<http://www.ess.uwe.ac.uk/genocide/genweb.htm>
§== Hystérix
le gaulois. Les actions de la Knobel
licra_wiesenthal Cie et tutti quanti sont en hausse. A ladirection
de ce petit trust, spécialisé dans l'anti-révisionnisme
(mais il y a de la concurrence) on trouve le goy de service, un
certain Antoine Peillon, pas celui qui, propre sur lui, porte
la parole du PS mais son frère, connu dans le journalisme
comme ami des bêtes. Il a écrit un célèbre
article en 1994 sur la vie des lynx. Il est maintenant plumitif
au Pélerin, donc caution thala et tout le train.
Il a signé un article très stalinoïde avec
son chef Knobel, dans Libération du 28 novembre
2000, surtitré "Défendre la liberté
d'expression ne signifie pas tolérer que l'Internet devienne
un tout-à-l'égout où se déversent
les haines" et titré tout simplement "Interdire
le Web aux racistes"!!!!! Ces petits rigolos ne se mouchent
pas du pied. Mais qu'un journal s'abaisse encore à publier
de telles âneries... Pour mieux baliser son petit terrain,
le Peillon, spécialiste des lynx, publie sur le Net une
page de haine pure jus sur Céline intitulée "L'idole antisémite (mai-juin
2001)". Toutes les vieilles salades fanées sont
recyclées. Céline était antisémite,
certes, mais avait-il besoin d'incarner tous les fantasmes des
Peillons et des pas-Peillons? Fallait-il
déformer les choses au point d'écrire:
- "Il est intéressant
de noter que les pamphlets, principalement les Bagatelles
sont un des fonds de commerce préférés
des sites internet racistes et négationnistes, comme en
témoigne, par exemple, leur publication intégrale
sur le très important portail néonazi d'Ahmed Rami
(Stockholm) qui propage aussi, entre autres monstruosités,
une version électronique des Protocoles des sages de
Sion et deux textes du célèbre négationniste
Robert Faurisson sur Céline ("Notes céliniennes"
et "Céline devant le mensonge du siècle"). [Note
de l'AAARGH: Rami est hostile au "pouvoir juif". Pourquoi
cacher ce fait en le traitant de néo-nazi?]
Ce Peillon a encore d'autres casquettes
et parmi elles, celle de délégué CGT des
journaliste de Bayard Presse. En tant que tel, il pond des
textes délirants où il trace une équivalence
entre les emplois précaires et... les juifs victimes dans
les camps (on sait que les juifs sont les principales victimes
de l'exploitation de l'homme par l'homme dans le travail, particulièrement
depuis le triomphe du capitalisme). Il parle de chosification
alors qu'il veut dire Shoasification. Ce grand délirant
s'est fait épingler par un certain Thomas Lemahieu sur
le Minirezo qui s'est donné le mal de disséquer
le cerveau malade de ce zolomaniaque.
Seuls les pathologistes voudront se pencher sur ce cas, qui n'est
pas unique.
Les néanderwisenthaliens, qui sont
bouffis de pognon, ont tenu à Pais le 11 juin une petite
sauterie qu'ils ont intitulée, avec leur shutzpah
habituelle: "La perception d'autrui par les Arabes et les
Musulmans d'aujourd'hui" (Contemporary Arab and Moslem Perceptions
of the Other). Autrui, c'est eux, évidemment!
Ils avaient rassemblé Bat Ye'or,
une Israélienne installée à Genève
qui fait des bouquins sur la "dhimmitude" (le statut
des juifs et chrétiens sous l'islam) pour tenter de rallier
les chrétiens d'Orient au nazionisme, Gilbert Delahaye,
de la revue Le Monde Copte, Raymond Kevorkian, spécialistes
des questions arméniennes à Paris III, Azadeh Kian-Thiébaut,
du CNRS qui travaille sur l'Iran, Sheikh Imam Prof. Abdul Hadi
Palazzi, de l'association des musulmans italiens, Mgr Saïd
Elias Saïd, vicaire maronite en France, l'inénarrable
Marc Knobel, employé du Simon Wiesenthal Centre, le richissime
rabbin Abraham Cooper, fabriquant et trafiquant du formidable
fromage du centre Wiesenthal à Los Angelès, Jacques
Tarnero, qui se colle cette fois-ci l'étiquette de CNRS,
Michèle Tribalat, Institut National des Etudes Démographiques,
Dominique Moisi, de l'Institut Français des Relations Internationales
(IFRI), Alexandre del Valle, directeur d'Etudes Stratégiques,
Antoine Peillon, correspondant, Le Pélerin, Alexandre
Adler, porc multicarte, Me William Goldnadel, président
de la sous-officine Avocats sans frontières, Clément
Weill-Raynal, journaliste à France3, président de
l'Association des journalistes juifs (on croyait pas que ça
existait) , Dr Shimon Samuels, Unterführer for International
Liaison, Simon Wiesenthal Centre, Paris, 64, avenue Marceau, 75008
Paris, Tel: 33 (0) 1 47 23 76 37 Fax: 33 (0) 1 47 20 84 01
Avenue Marceau, on vous dit qu'ils ont du
blé.
§==Dauve qui peut. Ça
va encore énerver l'ahuri des poubelles. On trouvera à
peu près tous les textes de Jean Barrot, alias Gilles Dauvé,
y compris les traductions, sur le site suivant:
<http://www.geocities.com/~johngray/indx1.htm#barrot>
§== Pourris. Un site
avec tout un tas de dossiers sur des affaires de corruption de
l'administration. Ce n'est pas tellement notre blot mais on peut
s'instruire sur des affaires ahurissantes qu'on ne connaît
pas.
<http://www.multimania.com/corruptn/index.htm>
§==Boum. La bomba
atomique nazie. Un type a fait un bouquin là-dessus, en
anglais, vendu 25 dol. Il y a un résumé en espagnol.
<http://www.3dshort.com/nazibomb2/index.html>
Un peu bizzaroïde.
§== Turner. Le livre
The Turner Diaries, écrit par un bonhomme de l'extrême-droite
américaine (sauvez les blancs!) a été interdit
en France par les petits goebbels du parti socialiste, en octobre
1999 (le bouquin date de 1978!!!). On a dit que ce livre avait
inspiré l'attentat d'Oklahoma City. Nous n'y voyons qu'un
fantasme un peu débile. Mais puisqu'il a été
interdit, il convient d'en prendre connaissance. et il existe
une traduction française sur le site de l'Alliance nationale,
dirigée par Pierce, l'auteur de ces Carnets de Turner.
Vous pouvez donc lire ce bouquin au nez et à la barbe des
hypocondriaques qui nous gouvernent. Ils sera d'ailleurs bientôt
sur le présent site.
<http://www.natvan.com/french-turner/>
§== Rwanda-critiques d'ouvrages. Violemment anti-réviso,
mais il fait le tour de la plupart des bouquins et rapports publiés
sur l'horreur du Rwanda, quand Balladur envoyait l'armée
pour protéger les massacreurs. C'est une des multiples
raisons qui doivent pousser des gens honnêtes à réclamer
que l'on branche Balladur au premier réverbère venu,
dans le XVe arrondissement.
<http://www.bleumer.tm.fr/rwanda/critique.html>
On trouve par exemple ceci:
- L'Eglise et le génocide
au Rwanda. Les Pères Blancs et le Négationnisme, Jean Damascène Bizimana,
- Paris, L'Harmattan,
2000, 154 pages, 95 F.
- Pour qu'un crime de
masse puisse s'accomplir, il faut que les tueurs, dans leur destruction
effrénée de populations civiles sans défense,
se sentent épaulés, encouragés ou tout au
moins couverts ou approuvés par les discours, les silences
d'instances ayant autorité. Pour qu'au Rwanda, un pays
«christianisé à 92%» (selon le recensement
de 1991), se déroule un génocide d'une telle ampleur,
avec une telle fulgurance et une si grande cruauté, il
a fallu que l'Eglise catholique en général (et
plus particulièrement certains de ses «Hommes»)
donne son absolution aux porteurs de machettes, qu'elle ferme
les yeux, cautionne leurs actes et soutienne une idéologie
haineuse (quand elle ne participait pas directement à
sa construction et à sa diffusion). Ainsi plusieurs Pères
Blancs pataugeait-ils allègrement «dans le marais
de l'ethnicité», reprenant, par exemple, les mêmes
couplets ethnistes, sexistes et concupiscents que les médias
de la haine, tel celui sur l'infiltration des organisations humanitaires
par les «jolies tutsi», aux «charmes inégalables»
(p. 86). A posteriori, on trouve même chez ces missionnaires
bien particuliers (ces colporteurs de mauvaises paroles !) des
analyses qui justifient le génocide en reprenant les clichés
des idéologues du Hutu Power, expliquant ainsi «la
rage meurtrière des Hutu [par] la honte et les humiliations»
endurées «sous le pouvoir de la minorité
tutsie qui se considérait comme la race des seigneurs
et les méprisait» (p. 38). C'est cette compromission,
ce «rôle macabre [joué] dans l'expansion d'une
idéologie raciste» (p. 14), ce «copinage avec
les idéologues du génocide» que Jean Damascène
Bizimana dénonce avec lucidité et courage dans
son percutant ouvrage, aux documents et aux témoignages
(gênants) inédits. [...]
Ce négationnisme-là est
évidemment aux antipodes du "nôtre".
§==Zinzin. On a parlé de Zinzin le mois dernier. Il
fallait qu'il mette partout les preuves de son incurie. Il s'attaque
aussi au livre de James Bacque, Other losses, dans:
<http://histoforums.free.fr/sgm/aff.php3?1208>
Il cite un aticle de Libération
du 4 décembre 1989 comme quoi Bacque a tort. Pas ahurissant,
ça?
Ce mégalocéphale a copié
la technique de l'entrisme des trotzkards, mais, lui, il veut
entrer partout à la fois.
§== Totale Hanna. The
papers of the author, educator, and political philosopher Hannah
Arendt (1906-1975) are one of the principal sources for the study
of modern intellectual life. Located in the Manuscript Division
at the Library of Congress, they constitute a large and diverse
collection reflecting a complex career. With over 25,000 items
(about 75,000 digital images), the papers contain correspondence,
articles, lectures, speeches, book manuscripts, transcripts
of Adolf Eichmann's trial proceedings, notes, and printed
matter pertaining to Arendt's writings and academic career. The
entire collection has been digitized and is available to researchers
in reading rooms at the Library of Congress, the New School University
in New York City, and the Hannah Arendt Center at the University
of Oldenburg, Germany. Parts of the collection and the finding
aid are available for public access on the Internet.
<http://memory.loc.gov/ammem/arendthtml/essayb3.html>
Nous on la considère plutôt
comme une baudruche facile à dégonfler. Elle aurait
mieux fait de rester avec Heidegger qui, lui est en effet "l'une
des principales sources pour l'étude de la vie intellectuelle
contemporaine". En Amérique, il a fallu qu'elle fasse
son intéressante, faut dire aussi qu'y avait pas beaucoup
de concurrence.
§==Masos. Parution
d'un premier volume en poche du Talmud. I-Berakhot. Pour
ceux qui veulent s'initier à la pensée pré-médiévale.
Pocket, 184 p., 44 F ou 6,71 Euros.
§== JHR. Parution quasi simultanée
de deux numéros du Journal of Historical Review, nov.-déc.
2000 et janv.-fév. 2001. Le premier des deux contient la
mise au point de R. Faurisson sur les nouvelles éditions
du Journal d'Anne Frank, l'intervention de Butz à
la conférence de l'IHR de mai 2000, "Historical Past
vs. Political Present", titre qui n'est pas sans rappeler
celui du livre de S. Thion, emprunté à un cycle
de conférences données en Allemagne par Rassinier
de même que le titre du livre de Butz, L'imposture du
XXe siècle, [désormais
disponible en français sur ce site: c'est la première
traduction française]était emprunté à
Rassinier: "[si
tout cela était faux] on pourrait alors affirmer sans aucune
chance de commettre la moindre erreur qu'il s'agit, non pas d'un
fait, mais d'un mensonge historique: la plus tragique et la plus
macabre imposture de tous les temps." (Rassinier, Le Véritable
Procès Eichmann, p. 111] .
On notera donc cette continuité tardive (vingt ans de silence
sur la question). Il y a aussi l'introduction (traduite en anglais)
de Mohamed Hassanein Heykal, grand journaliste égyptien,
à l'édition arabe du livre de Garaudy; où
il exhume l'intéressante figure d'un journaliste anglais,
disparu en 1976, Douglas Reed, qui a écrit un livre en
1951-56, qui reste un véritable feu grégeois: The
Controversy of Zion.
La seconde livraison comprend, entre autres,
les explications de John Sack sur son livre (voir plus haut),
un papier de Zündel sur "la guerre de l'information",
une petite étude consacrée à Miklos Nyiszli
par Charles Provan, qui joue sur le sens d'un mot hongrois (le
livre de MN était-il ou non un roman, ou, en magyar, un
"regény" ? La démonstration de Provan
n'est pas du tout concluante et les incohérences du livre
de Nyiszly restent inexpliquées. On trouve ensuite une
note de R. Faurisson sur l'exposition "mémoire des
camps", le compte rendu d'une visite de McKenzie Paine au
musée néanderwisesentalien de Los Angelès
et des comptes rendus des livres que nous avons évoqués
ici de Novick, Finkelstein, Shermer et Evans, par Samuel Crowell.
On a l'impression que sous la houlette de son nouveau directeur,
Theodore J. O'Keefe, la revue reprend du poil de la bête.
-
+++++++++++++
Informations extraites du site AAARGH, maintenant présent
en quatre points du Web:
<http://aaargh-international.org>
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<http://www.reviso.org>
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<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
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inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
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adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
ARTICLE 11-1: Toute personne a
droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et
sans considération de frontières.
(Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
2000/C 364/01. Nice, 7 décembre 2000)