AAARGH
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du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
5 (février 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils de révision
Actualités de février
2002
"Attention, les
merdes volent toujours en escadrilles"
Jacques Chirac, Newsletter de profession
politique, 9 janvier 2002
Leading mainstream
Jewish experts, professors and strategists discussed 'methods of curbing
the Arab demographic threat' in quite similar terms. It confirms the
mirror-like relationship of German Nazis and Jewish supremacists,
two competing dark forces of the last century.
Israël Shamir
SOIXANTIÈME ANNIVERSAIRE
DE LA FUNESTE CONFÉRENCE DE WANNSEE
ELLE ORGANISAIT LA DÉPORTATION
DES JUIFS VERS L'EST
Ce fut un échec sanglant
PIRE
QUE ZOLO
Un ministre israélien a soulevé des remous
divers en disant que l'assimilation était pire que l'«holocauste».
Le ministre, Nissim Dahan, membre du parti religieux Shas a tenu ces propos
devant des "leaders orthodoxes". Il s'agit évidemment de
cette secte juive qui se dit telle, et non des véritables orthodoxes
qui sont des chrétiens, très présents en Orient et en
Russie. Il a répété à la radio israélienne
que l'Holocauste était certes la plus grande catastrophe en termes
humains, mais que l'assimilation avait causé la "perte" de davantage
de juifs. On sent qu'avant de comprendre ce qui leur arrive, les Israéliens
devront passer à la trappe de l'histoire. Plus bêtes et bornés,
on ne fait pas mieux.
JTA 011230
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite)
-
Lyon: le négationniste Plantin
défie la justice
-
[ou ce qu'ils appellent la justice ! ]
Paris, mardi 22 janvier 2002. Le jeudi 21 juin 2000, la cour d'appel de Lyon
confirmait la condamnation de l'éditeur négationniste Jean
Plantin à 6 mois de prison avec sursis pour contestation de crimes
contre l'humanité. Cette peine était assortie d'une interdiction
d'exercer une activité d'éditeur et cela pendant trois
ans (voir le document). Le 13 mars 2001, alors que les diplômes
d'Etat obtenus par Jean Plantin tant à l'université Lyon
II qu'à son homologue Lyon III étaient en passe d'être
annulés, la Chambre criminelle de la Cour de cassation rendait
définitives les peines infligées à Jean Plantin.
Cela ne l'a pas empêché, comme le révèle le Cercle
Marc Bloch, de mettre en circulation, très récemment, le deuxième
volume de sa nouvelle revue Etudes révisionnistes (voir notre édition
du 23.04.01) qui présente ainsi Adolf Hitler: "Un homme conscient
des réalités, fin analyste, habité par le sentiment
religieux, avant tout soucieux du bonheur de son peuple, de réconciliation,
de paix et de coopération internationale".
Dans un texte d'ouverture de 60 pages, l'ex-professeur Faurisson s'en prend
aux journalistes qui relatent les épisodes du bourbier révisionniste
dans lequel patauge l'université: "La presse lyonnaise se fait
l'écho d'une campagne lancée par des officines juives et autres
ainsi que par la Ligue des Droits de l'Homme (que préside le juif
Michel Tubiana)".
Après un article niant le génocide commis contre les Tziganes,
la publication de Plantin s'attaque directement aux juges de Cassation qui
l'ont sanctionné:
- "Les noms des trois magistrats
qui ont osé signer ces deux arrêts liberticides sont
les suivants: Bruno Cotte (qui était, il y a moins d'un an,
avocat à cette même Cour de cassation) Christine Chanet
(naguère et peut-être toujours présidente du
Comité des droits de l'homme de l'ONU) et Guy Joly. Les deux
arrêts en question sont, pour dire les choses clairement, l'oeuvre
de fumistes".
- Pour tenter d'échapper à ses
responsabilités, Jean Plantin n'a pas, cette fois, mis son nom
en tête du sommaire de son torchon. Mais les affaires étant
les affaires, il n'a pu s'empêcher de faire distribuer un tract à l'entête
du "Cercle Antitotalitaire" dans lequel il indique son adresse
pour toute commande de ses Etudes révisionnistes et notifie que
les chèques doivent être libellés à son ordre.
Dans le même temps, le site violemment antisémite "aaargh" (sur
lequel sévit Serge Thion, ex-chercheur au CNRS, révoqué en
novembre 2000), fait de la pub pour la revue. Ce site est hébergé par
les groupuscules néo-nazis européens, comme Radio Islam de
Ahmed Rami, et américains.
Il semble bien que les choses bougent pourtant du côté des "dealers" de
sites négationnistes. Le 18 janvier 2002, le Tribunal canadien des
Droits de la Personne [un tribunal extrêmement bidon qui sert à recaser
les militants fatigués] a rendu une décision fondamentale
concernant la "propagande haineuse" sur Internet. L'une des plus
grosses machines des assassins de la mémoire, le site du néo-nazi
Ernst Zundel a été jugé "illégal" [au
Canada, et au Canada seulement, ce qui n'est pas grand-chose, il faut bien
l'avouer ], en raison du ton utilisé, de la teneur des messages
qui "dénotent une telle malveillance dans la façon dont
les juifs sont dépeints que nous les considérons comme des
messages haineux au sens de la loi". [Voir plus loin la
rubrique EN CABANE AU CANADA ]
Aux dernière nouvelles, Jean Plantin, qui trouve les complicités
et des moyens financiers importants pour éditer sa camelote nazie,
n'a toujours pas versé aux organisations antiracistes parties civiles,
les dommages et intérêts auxquels il est astreint par la justice.
[L'ahuri attend le fric pour partir en vacances avec sa poubelle...]
Pour les victimes des agissements de Plantin il est tout à fait scandaleux
que ces sommes lui servent à remuer le couteau dans la plaie.
<http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/plandefi/plandefi.htm>
L'AHURI EST
AHURI
-
Université Lyon III: une Légion
d'Honneur contestée
Paris, lundi 7 janvier 2002.
Les noms des récipiendaires de la traditionnelle nomination dans l'Ordre
de la Légion d'Honneur a occupé, comme chaque début
d'année, plusieurs colonnes du Figaro comme du Monde.
Lyon, capitale des Gaules a été distinguée en la personne
du président de l'université Lyon III, monsieur Gilles Guyot.
Rappelons que c'est dans cette université que se sont épanouies
les affaires Haudry, Lugan, Allard, et surtout le feuilleton de la maîtrise
négationniste accordée à Jean Plantin avant qu'il ne
poursuive ses études de même nature chez les collègues
de Lyon II.
Le Cercle Marc Bloch rappelle dans un communiqué la teneur de ces
divers événements, et se déclare "très choqué" par
la remise de la rosette à un président qui n'a pas fait preuve
d'une grande détermination pour régler ces graves dysfonctionnements.
Il a par exemple fallu plusieurs années de combat aux associations
pour que soit entendue leur élémentaire demande d'annulation de
la maîtrise à la gloire de Paul Rassinier octroyée avec
mention "Très Bien" par Lyon III. Le Cercle Marc Bloch conclue
en affirmant que: "La distinction accordée au président
de l'Université Lyon III, lourdement mis en cause par les médias
et les associations constitue une faute morale majeure et un affront à tous
ceux qui, précisément, luttent pour l'honneur des universités
lyonnaises en combattant l'extrême droite et le négationnisme".
Le plus inquiétant dans cette affaire, est que Gilles Guyot a été distingué sur
proposition du ministre de l'Education nationale, monsieur Jack Lang. Il
y a sept semaines, le même Jack Lang confiait à l'historien
Henry Rousso une mission visant justement l'université Lyon III. Dans
la lettre adressée à l'historien, Jack Lang écrivait: "Je
vous demande, Monsieur le professeur, de bien vouloir présider et
animer une commission historique chargée de faire la lumière
sur le racisme et le négationnisme qui ont pu trouver leur expression
au sein de l'Université Lyon III".
La Légion d'Honneur attribuée un mois et demi plus tard au
président de cette même université janvier 2002 prend,
dans ces circonstances, une signification troublante. D'autant que dans
sa lette, le ministre fixait le cadre des recherches:"Un travail de
cet ordre avait été conduit, il y a quelques années,
pour l'Université Lumière Lyon II, par le professeur Bernard
Comte. Il apparaît aujourd'hui souhaitable qu'une recherche analogue
soit menée à propos de l'Université Lyon III".
Quand on se souvient du nombre d'erreurs, d'approximations, contenues dans
le "rapport Comte", son violent parti-pris contre la loi Gayssot,
ces attaques contre les associations comme le Mrap ou SOS Racisme, il
y a lieu d'être inquiet.
En son temps, le Cercle Marc Bloch qualifiait ce rapport de "Faute éthique,
indigence historique et erreur politique".
<http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/legihonn/legihonn.htm>
Quant on pense que ces analphabètes prétendent
défendre "l'honneur de l'université", eux qui ne
seraient même pas foutus d'en balayer les cours...
Le cercle Marc Bloch, qui usurpe le nom d'un historien célèbre,
a un site, <http://www.multimania.com/cmbloch>, qui
en est à avril 2000 et qui, à la date du 7 janvier 2002, avait
eu 209 visiteurs. La Gloire! Mais on voit la composition dudit cercle: Patrick
Alfandari, Didier Daeninckx, Pierine Piras, Florian Robin et Michel Schneider
Donc l'ahuri est membre à part entière. On voit mal ce que le
petit bleu d'Aubervilliers, qui a dû arriver péniblement au CAP,
vient faire à Lyon chez les thalas, même pseudos, mais enfin.
La môme Pieras concubine chez Golias, un repaire de pseudo-cathos; enfin
cette famille tuyau-de-poêle se retrouve partout, dès qu'on parle
de Lyon.
L'AHURI EN
KATOLIKOS
L'ahuri aime à se déguiser. Cette fois-ci,
il se transforme en katolikos d'Aubervillers et il décrète
-
Le déficit d'éthique
institutionnelle
Nous [Arménie news]
publions cette contribution au débat émanant de Jean-Paul Bret,
député socialiste, initiateur de la loi sur la reconnaissance
du génocide arménien, Didier Daeninckx, écrivain
et Philippe Videlier, historien au CNRS. [technicien de recherche,
ce n'est pas du tout la même chose qu'historien, il faut le dire vite...]
Le 24 avril 1915, la rafle de 650 intellectuels et notables arméniens
de Constantinople par le gouvernement Jeunes-Turcs donnait le coup d'envoi
du génocide qui fit entre 1.200.000 et 1.500.000 victimes par assassinats
et déportations au cours des mois qui suivirent [Ces chiffres
sont très nettement exagérés ]. Après
la Première Guerre mondiale, Mustafa Kemal (qui n'était pas
encore Atatürk) vint témoigner au procès des responsables
du régime déchu qui se tint en 1919: « Nos compatriotes
ont commis des crimes inouïs ( ... ). Ils ont mis les Arméniens
dans des conditions insupportables, comme aucun peuple n'en a connues de
toute son histoire». Parmi les rescapés, certains, au terme
d'un long périple, ont trouvé refuge en France. S'intégrant à la
masse des immigrés dans les banlieues industrielles des années
vingt, comme ouvriers, manoeuvres, artisans et commerçants, ils ont
gardé en eux la douleur inextinguible du génocide. L'histoire
en est connue. Les Massacres arméniens du Britannique Arnold
Toynbee parut chez Payot en 1916, le rapport du missionnaire protestant allemand
Johannes Lepsius en 1918, les Mémoires de l'ambassadeur américain
Henri Morgenthau en 1919, pour ne parler que des témoignages les plus
importants. Bien sûr, ce génocide a donné lieu à nombre
d'études aisément accessibles, comme les travaux d'Yves Ternon
ou les conclusions du Tribunal permanent des peuples : Le Crime de silence (Flammarion,
1984). En avril 1995, à l'occasion du 80e anniversaire du génocide
arménien, M. Gilles Veinstein confiait un article au magazine L'Histoire,
dans lequel, avec des mots choisis, des mots terribles, il résumait
sa pensée s'agissant de cet événement: le chiffre des
victimes «rituellement répété» par les Arméniens,
disait-il, «est aujourd'hui rejeté par de nombreux historiens,
proches ou non des thèses officielles turques», alors que, en
revanche, «dans un contexte de rivalités ethniques», les «musulmans» victimes
des «actions menés contre eux par les Arméniens» avaient été très
nombreux: «S'il y a des victimes oubliées, ce sont bien celles-là,
et les Turcs d'aujourd'hui sont en droit de dénoncer la partialité de
l'opinion occidentale à cet égard. Quel regard porterions-nous
donc sur les même faits, ajoutait M. Veinstein, si les choses avaient
tourné autrement, si les Arméniens avaient finalement fondé,
sur les décombres ottomanes, un Etat durable en Anatolie ?» Cette
réflexion, qui n'a que peu de rapport avec la méthodologie
de l'historien, était suivie de l'exonération des responsabilités
du gouvernement turc: «Il faut pourtant admettre qu'on ne dispose
pas jusqu'à présent de preuve de cette implication gouvernementale.» C'est
pour M. Gilles Veinstein que le Collège de France a créé la
chaire d'Histoire turque et ottomane, c'est donc ce savoir là que,
du haut d'une chaire officielle et prestigieuse va dispenser M. Veinstein,
sa nomination étant confirmée. Ainsi quelques mois après
que l'Assemblée nationale, au nom de la République, ait proclamé à l'unanimité: «La
France reconnaît publiquement le génocide arménien de
1915», [Encore une belle connerie de l'Assemblée, travaillée
au corps par un lobby électoral ] il faudrait en accepter
la remise en cause au Collège de France en vertu d'une singulière «liberté académique».
[C'est une liberté qui ne plait pas aux liberticides ]
[Suit un petit dévloppement pour tenter de détourner Orwell.]
A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, le chancelier du Reich Adolf Hitler
se rassurait sur son avenir historiographique en ironisant: «Après
tout, qui se souvient de l'anéantissement des Arméniens ?».
Le monde ne croit qu'au succès. Imagine-t-on aujourd'hui un seul pays
européen dans lequel une institution scientifique prestigieuse pourrait
confier une chaire d'Histoire de l'Allemagne à un professeur qui contesterait
la qualification de génocide pour l'entreprise nazie d'extermination
des Juifs en prétendant: «On ne dispose pas jusqu'à présent
de preuve de cette implication gouvernementale» ? [A notre avis, ça
ne va pas tarder... ] L'idée même paraît obscène
tant cette histoire nous est proche et tant la vérité du
génocide ne peut être mise en doute sans défier l'intelligence.
Pourtant, à l'aune de la dernière nomination au Collège
de France, il en irait autrement de la tragédie arménienne.
Ceux qui comme nous, ont, par leurs travaux et leur activité, touché à l'incommensurable
malheur arménien, qui ont vu le poids du traumatisme historique se
reporter de génération en génération, ne peuvent
que concevoir une stupeur incrédule devant cette élection.
Le Collège de France, qui s'enorgueillit d'une tradition remontant à François
Ier, n'a pas pour raison d'être d'assurer des fins de carrière
confortables au sein d'un milieu académique feutré. Il est,
par la loi investi de la mission de «contribuer au développement
et au progrès de la science et de la culture». [Ah ! ces
sourcilleux gardiens de la loi ] Les citoyens sont en droit d'attendre
qu'il accomplisse sa mission, les scientifiques ont le devoir qu'elle corresponde à l'éthique
des sciences. La «chaire d'Etudes turques et ottomanes» créée
en remplacement de la chaire d'Egyptologie, a en principe pour objectif de
transmettre le savoir sur l'histoire turque et ottomane. Afin d'éloigner
la critique, M. Veinstein prétend aujourd'hui qu'il n'est en rien
un spécialiste de l'histoire contemporaine et que son domaine de compétence
ne s'étend pas au-delà du XVIIIe siècle, laissant la
période du génocide hors de son champ de connaissance. La présentation
de son article par le magazine L'Histoire était pourtant claire: «Les
réflexions critiques d'un spécialiste de l'Empire ottoman sur
la façon dont on a écrit l'histoire du massacre des Arméniens»,
et c'est ès qualités que le lecteur recevait ses propos. Mais
l'argument présent de M. Veinstein est réversible. Car si comme
il le dit maintenant, son domaine de spécialité est limité,
il aurait été prudent que la chaire d'Histoire turque et ottomane
du Collège de France échoie à une personne plus instruite
des réalités. [par exemple, l'ahuri des poubelles qui connaît ça
sur le boutr des doigts] Si, pour reprendre une expression classique,
quelqu'un pense que la lune est un fromage suspendu au dessus de nos têtes,
sans doute le laissera-t-on à cette « opinion », on ne
lui offrira pas pour autant une chaire d'Astronomie. Le Monde relevait,
fort justement, que les spécialistes des «sciences dures» s'étaient
montrés les plus soucieux du problème éthique posé par
l'affaire Veinstein, et que, au contraire, les représentants des «sciences
humaines» «se récrient devant les prétentions des
biologistes d'imposer leurs normes et leurs conceptions de l'éthique à l'ensemble
des savoirs». Bien étrange récrimination ! Il faut alors
poser la question: quelle est donc l'humanité de cette science qui
tient pour une «opinion personnelle», en histoire, le fait que
les Arméniens ont subi un génocide ? [parce que, grosse
bête, c'est une opinion purement POLITIQUE ]Les remous provoqués
par l'affaire Veinstein au Collège de France nous ramènent
donc aux inquiétudes de George Orwell, et interrogent sur le statut
de l'éthique dans le milieu académique, particulièrement
dans le domaine des sciences humaines. Car si, au coeur même de l'institution
scientifique la plus prestigieuse de la République, une chaire d'Histoire
turque et ottomane peut être confiée, au nom de la «liberté d'opinion», à un
professeur qui ne fait pas sienne la réalité historique, alors
la raison vacille. Doublant le relativisme en vogue d'un positivisme sommaire
qui réclame des archives un certificat de génocide en bonne
et due forme signé par les assassins, les négationnistes
ont toujours les mêmes mots pour exprimer leur cause: la négation
du crime dans sa signification, où qu'il se manifeste. La négation
des génocides, selon qu'elle s'applique aux Juifs, aux Arméniens,
aux Cambodgiens ou aux Rwandais, renvoie, certes, à des motivations
diverses, partisanes, idéologiques, diplomatiques, voire religieuses.
Le négationnisme des adeptes de M. Faurisson est le vecteur privilégié de
la renaissance de l'antisémitisme, alors que la négation du
génocide arménien est véhiculée au nom d'intérêts
portés par l'Etat turc. Quelques esprits «radicaux» particulièrement
malsains ont pu exonérer le régime de Pol Pot de ses crimes,
tandis que l'on a vu des sectateurs de l'Eglise catholique voler au secours
de la propagande hutu. Mais le mécanisme, la verbalisation même
de la négation reste à chaque fois identique dans son principe.
Lors de son entrée en scène, M. Faurisson, encore méconnu,
expliquait dans la revue italienne Storia Illustrata en 1979: «Hitler
a fait interner une partie des Juifs européens, mais interner ne signifie
pas exterminer. Il n'y a eu ni "génocide", ni "holocauste".
( ... ) Mais rien dans le cas qui nous intéresse ici ne permet de
dire qu'il y a eu des camps d'extermination, c'est à dire des camps
où l'on, aurait mis des gens pour les y tuer. Les "exterminationnistes" prétendent
que dans l'été 1941, Hitler a donné l'ordre d'exterminer
les Juifs. Mais personne n'a jamais vu cet ordre. ( ... ) J'appelle "génocide" le
fait de tuer des hommes en raison de leur race. Hitler n'a pas plus commis
de «génocide» que Napoléon, Staline, Churchill
ou Mao.» M. Serge Thion, chercheur au CNRS et l'un des principaux propagandistes
faurissoniens, expliquait de même sur le Cambodge (son «domaine
de spécialité » !) : « Si les mots ont un sens,
il n'y a certainement pas eu de génocide au Cambodge. ( ... ) Il y
a eu aussi parmi les Khmers rouges des gens admirables qui ont dû affronter
les pires horreurs de notre temps, à la fois ce qu'on a vu de plus
brutal dans la sauvagerie occidentale et ce qu'il y a de plus immonde dans
l'inquisition lénino-tchékiste. » [Inquisition
dont l'ahuri des poubelles est un des plus beaux fleurons encore en activité...]
Son ouvrage Khmers rouges ! est paru aux éditions Edern Hallier/Albin
Michel en 1981, dans une collection dirigée par Pierre Guillaume,
chef de la Vieille Taupe faurissonienne. La boucle est bouclée. Le
Monde a relevé la participation à un colloque organisé par
M. Veinstein, d'un autre chercheur au CNRS, M. Claude Karnoouh, qui fut témoin
en faveur de Faurisson et dont le journal avait, en son temps, rapporté les
propos tenus à la barre du Tribunal: «Je crois qu'effectivement
les chambres à gaz n'ont pas existé; un certain nombre de vérités
de l'histoire officielle ont fini par être révisées.
Je ne connais que les pays totalitaires où on dise qu'une vérité historique
est éternelle. » (Le Monde du 30 juin 1981) Telle est
la constante du négationnisme dans ses divers objets et sous ses diverses
formes: il s'occupe d'abord des mots, avec une langue rigide, en comptant
sur la puissance des lieux communs qui veulent qu'«une thèse
en vaut bien une autre» et qu'en ce monde «rien n'est tout blanc
et rien n'est tout noir». Ainsi fait-il son chemin pour le grand malheur
des victimes et de l'intégrité historique. Le fait que la
négation puisse trouver son expression au coeur même des institutions
chargées de la transmission du savoir pose évidemment un problème éthique.
A chaque fois, cependant, que du sein même de l'institution ou de la
société civile des inquiétudes se sont manifestées,
on a vu, par la voie de pétitions (moyen au demeurant fort peu scientifique),
s'organiser la défense du corps «que menacerait dans son intégrité la
mise en cause de «collègues évidemment au dessus de tout
soupçon». L'alignement de noms connus ou moins connus a pour
fonction d'étouffer le débat éthique sous l'argument
d'autorité. Malheureusement, il y parvient. Mais ce n'est pas impunément
que les intérêts corporatistes peuvent l'emporter sur l'exigence éthique.
Le prestige, comme la confiance du public, ne sont pas donnés de toute éternité.
<http://www.armenews.com/Numero43/N43P22.html>
Nos amis arméniens seraient bien inspirés
de ne pas confier leurs intérêts à des stalinoïdes
en mal de publicité. Rappelons que le sous-satrape Vidal-Clapet s'est
prononcé augustement en faveur de Veinstein. L'Université et
les corps constitués ont maintenu Veinstein en place et ont craché sur
les fanatiques nationalistes et leurs associés stalinoïdes. Nous
reviendrons sur le fond de cette affaire qui se déséquilibre
au départ par le recours lancinant à un anachronisme: la notion
de génocide n'existait pas en 1915 et par conséquent nul n'a
songé à l'appliquer à l'époque. La rétro-action,
par définition, n'est pas sans arrière-pensées.
LES GRANDS
DÉTOURNEMENTS
Du nouveau sur le front des extorqueurs de fonds: on accuse une fois de plus
Israël et les associations sionistes de voler l'argent des rescapés
de la persécution des juifs par les nazis. On se demande vraiment pourquoi
la merveilleuse justice américaine, si prompte à exiger que les
Suisses paient des sommes astronomiques dont elle n'est en rien redevable,
ne s'attaque pas aux véritables voleurs et escrocs. Politique ou justice?
-
Shoah 'People' Fund Attacked
-
By Nacha Cattan
A fund that seeks to finance Jewish educational programs around the world
using monies "left over" from Holocaust restitution negotiations
is coming under fire from Jewish organizations.
The debate over the initiative, known as the Fund for the Jewish People,
is pitting Holocaust survivors, the Jewish Agency for Israel and the
American Jewish Committee against the fund's chief supporters, Israel
and the World Jewish Congress.
Detractors say the fund would create competition among similar projects and
divert money intended for other causes. A meeting last month in Israel of
the executive board of the Conference on Jewish Material Claims Against Germany
exposed the fault lines among the dueling groups -- which are on the board
-- when delegates split on a vote that sought support for one of the fund's
premier projects.
Jewish organizations are debating not whether, but how to use unclaimed
Holocaust reparation payments to create an education fund that would
serve as a "living memorial" to the destroyed Jewish communities
of Europe. Organizations of aging Holocaust survivors, however, says unclaimed,
or "heirless," payments belong to survivors who need them for their
physical survival.
"When you have desperate needs it's shameful that money should be spent
on the Fund for the Jewish People," said Leo Rechter, secretary general
of Holocaust Survivors Foundation-USA. "They're moving in and trying to
get money for their favorite charities rather than giving money to people
in whose name they obtained it." Mr. Rechter's group claims 20,000 members
and is seeking home health care for survivors. Mr. Rechter's organization hopes
to tap funds from unclaimed Swiss bank accounts and insurance policies, but is
expecting stiff competition from the Fund for the Jewish People, which intends
to do the same.
Roman Kent, a vice president of the Claims Conference who voted against the
fund at the November 28 meeting, claimed that a lack of concern for needy
survivors in the Jewish community has left survivors with no choice but
to claim every last cent from compensation funds for basic needs.
Mr. Kent, however, said he does not oppose the fund in principle. "If
there is money left over after we are gone, sure I want to help the Jewish
people, but let's not jump ahead," he said. Mr. Kent is also the chairman
of the American Gathering of Jewish Holocaust Survivors.
But proponents of the Fund for the Jewish People say they would only dip
into payments earmarked for educational purposes or that are still available
once survivors' needs are taken care of. "The Jewish people are the
heirs of the heirless funds, after survivors are dealt with first," said
the chairman of WJC's board of governors, Israel Singer.
The Jewish Agency, the quasi-governmental body that serves as Israel's
link with the Diaspora, said it would not support the fund unless it was
under agency auspices so as to avoid competition and duplication of its own
educational initiatives, according to sources present at the November meeting.
The agency spends some $60 million promoting Jewish education around the
world.
Neither an agency spokesman nor the agency's chairman, Sallai Meridor, who
as a vice president of the Claims Conference voted against the fund at the
November meeting, could be reached for comment.
Israeli government representatives who support the fund, however, say the
Jewish Agency should not worry about competition from the fund because it
plans to enlist the agency in any project that falls within its purview.
"We should work together," said Arie Zuckerman, the senior advisor
to deputy foreign minister Michael Melchior, a leading proponent of the fund. "There
should not be one body that says 'I'm the only one that exists.'"
Beyond the Israeli and survivor factions are Jewish organizations that are
debating whether the fund should attempt to collect monies from a German
compensation package allotted for programs that promote tolerance.
The November vote at the Claims Conference, in fact, was specifically over
whether the fund should tap this so-called German tolerance program,
or "future fund." The $350 million future fund was established
as part of a $4.8 billion global restitution settlement. The settlement stipulates
that only the interest, not the capital, of the future fund would go to programs
that promote tolerance among nations.
The AJCommittee abstained from the November vote, saying that the fund's
directors were out of line in seeking, on behalf of the Claims Conference,
substantial monies from the capital of the German future fund.
"An agreement was already reached. It seems to me to turn around a year
later and say we want to make it different is not the right approach, especially
when the Claims Conference was a signatory to this," said AJCommittee's
director of international Jewish affairs, Rabbi Andrew Baker, who added that
he is not against the principles of the fund per se.
Although delegates split on the vote over whether to tap the future fund,
the president of the Claims Conference, Rabbi Israel Miller, broke the tie
in favor of requesting monies from the fund. In the end, the request was
rejected by the German foundation charged with distributing the $4.8 billion
settlement.
Rabbi Singer, who is also a vice president of the Claims Conference, said
it is the job of the Jewish community to challenge parts of the global settlement
it does not agree with. "I don't believe we should play by the rules
of the Germans. If we did, we wouldn't have gotten a bit of money from them," he
said.
Rabbi Miller said he is "ambivalent" about the fund because he
fears it will get mired in Israeli politics. "In principle it
sounds great, but when you have funds controlled by the Israeli government,
and this is one such fund, then you get into the Israeli political process." [On
voit tout de suite à quoi va servir le fric allemand "pour la
tolérance": à acheter des matraques et des gégènes
pour torturer les Palestiniens. Peut-on dire que les Allemands sont de pauvres
cons ? ]
At the November meeting, Rabbi Miller said he would appoint a committee to
look into the fund before the Claims Conference decides whether to endorse
it. Although he has not made up his mind about the fund, he is leaning against
supporting the fund's use of any Claims Conference money.
The brainchild of WJC president Edgar Bronfman, [mafieux très
connu ] the Fund for the Jewish People was announced in vague terms
in August 2000. One year later it has gained the firm commitment of the Israeli
government and $50,000 in seed money supplied by Mr. Bronfman, but it still
does not have a clear vision, Mr. Zuckerman said. Mr. Zuckerman said the
fund intends to fashion educational programs that are tailor-made to local
communities around the globe to promote Jewish continuity. It will
then appoint individuals or organizations, both newly formed and well established,
to implement them. [On voit le flou artistique des mecs qui se préparent à vider
la caisse ]
Mr. Zuckerman said the proponents of the fund have not discussed issues of
pluralism, but said, "I'm sure all the colors of the Jewish world will
have to be involved if we want to do it in the right way." [Autrement
dit, faudra partager...]
Forward. 28 décembre 2001. New York ou Jew York ?
- <http://www.forward.com/issues/2001/01.12.28/news3.html>
SOUVENIRS
VICARIEUX
On célèbre l'anniversaire de la pièce
ridicule de Hochhut, qui inaugurait les accusations judéo-protestantes
contre l'attitude de l'Eglise pendant la seconde guerre mondiale. Rappelons
que Rassinier avait écrit un livre, L'Opération vicaire.
Le rôle de Pie XII devant l'Histoire, pour dénoncer l'entreprise
politique derrière cette pièce de théatre (texte
intégral sur ce site).
- In the early 1960s drama The Deputy/Der
Stellvertreter, 1963 premiered in Berlin with Erwin Piscator directing.
I attended a performance at the Théâtre d'Athénée,
together with Martin Sargent, minister of the American Church in Paris
and his wife Barbara.
The students from the nosebleed section at the theater stormed the stage,
beat up the actor who portrayed Pope Pius XII and several other actors who
portrayed different cardinals. The performance had to be stopped, because
the actors were (not in the script) on their hands and knees, pleading for
their lives.
The police escorted the demonstrating students to jail and the play started
anew, with understudies who wore replacement garments. It was quite an experience!
In the play, a nephew of one of the cardinals nobly trades clothes and identity
with a Roman Jew who is supposed to be deported. He arrives in Auschwitz
- loses his nerve, gives his true identity and asks to be spared. By then
he has seen and knows too much and is promptly gassed. [Comme dans
les bons romans ].
Hochhuth has just written another play Hitler's Dr. Faust which has
Dr Hermann Oberth (Wernher von Braun's teacher) in the crosshairs. The new
play does not take the religious community to task but asks "is it acceptable
for science and scientists to use a war in order to achieve progress?" The
relationship to the religious issue becomes apparent when one considers that
most scientists who could have built an atomic weapon for Hitler had left
Germany.
Charlotte Opfermann (sur H-Zolocaust, 02 01 02)
Cette malheureuse croit évidemment, par l'effet
d'un judéocentrisme compulsif, que les seuls savants allemands étaient
des juifs. Or les Alliés se sont précipités, après
la guerre, sur ces savants allemands non-juifs pour les recruter (les physiciens
anglais se sont précipités pour aider les Germano-Américains)...
Si l'Allemagne n'a pas fabriqué de bombe atomique, c'est parce que
Hitler avait interdit qu'on le fasse. Hochhut aurait mieux fait de situer
sa pièce en Amérique, avec Roosevelt dans le rôle du "guide" et
Einstein dans le rôle de Méphisto en proie au doute (un jour
je veux la bombe, un jour je ne la veux pas). Après tout, est-il
besoin de rappeler aux judéocentristes que l'horreur atomique, qui
doit beaucoup aux travaux de certains physiciens juifs d'Europe, a bel
et bien été lancée par le grand pays des sauvages,
l'Amérique elle-même, patrie du racisme institutionnel, patrie
des génocides de masse (sur son propre sol), qui cherche avec son
allié détenteur du feu nucléaire, Israël, plus
que tous les hitlers réunis, la domination du monde?
LE DÉBUT
DE LA FIN (suite)
La majorité des immigrés
en Israël ne sont pas juifs
(Israelnationalnews.com, 12
décembre 2001) Le ministre de l'intérieur (membre du Shas,
parti d'extrême-droite au pouvoir) a déclaré devant la
commission de l'immigration et de l'absorption du parlement que soixante-dix
pour cent des nouveaux immigrés arrivés en Israël l'année
dernière n'étaient pas juifs. Le ministre Yishai réclame
un amendement à la loi du retour à propos des petits-enfants
qui ne sont pas juifs.
- Le directeur de l'agence juive, Sallai
Méridor, s'est fermement opposé à l'amendement, soutenu
par les députés des partis des nouveaux immigrés et
la gauche politique. Méridor a affirmé que tout changement
affectant la loi du retour aurait un mauvais effet sur l'immigration à venir
et des conséquences impossibles à maîtriser.
- (Israelnationalnews.com, 12
décembre 2001) ) Addressing the Knesset Immigration & Absorption
Committee on Tuesday, Minister of the Interior (Shas) Eli Yishai reported
that 70% of new immigrants arriving in Israel over the past year were
non-Jews. Yishai is calling for legislation that would amend the Law
of Return regarding grandchildren whom are not Jews.
The head of the Jewish Agency for Israel, Sallai Meridor expressed adamant
opposition to the move along with MKs of new immigrant parties and the political
left. Meridor stated that any change in the Law of Return would negatively
impact future immigration and have widespread ramifications.
<http://www.israelnationalnews.com/news.php3?id=14486>
UNE LETTRE
DE CARLOS
una lettera di Carlos dal carcere
Da Ilich Ramirez Sanchez detto Carlos, combattente per la libertà di
molti popoli, attualmente detenuto (ingiustamente, secondo la difesa) nel carcere
della Santé di Parigi, riceviamo e pubblichiamo l'intervento inviato
al convegno, promosso dall'Assemblea Antimperialista di Roma, del 17 e 18 novembre
scorso.
Carlos étant un fidèle révisionniste,
le moins que nous puissions faire est de republier sa lettre:
-
Torri: nel mirino dal 1991
-
-
di Ilich Ramirez Sanchez
Courtesy of my lawyer and comrade Sandro Clementi, I address you these words
from solitary confinement. I joined the Venezuelan Communist Youth in
January 1969, I have been fighting since, weapons in hand, without truce,
U.S. Imperialism, Zionism and their allies and agents; since 1970 with
the Popular Front for the Liberation of Palestine, and since 1976 with
the Organisation of Revolutionary Internationalists; continuing the struggle
with my pen since 15th August 1994; always as a communist! My exhalted
Marxist-Leninist origins did not prevent me from embracing Islam in 1975,
and remain communist. As such I began in August 1993 to establish a strategical
base in the Sudan, pursuing a nearly 10 years old secret operational
decision of our organisation. I am personally paying dearly for that
enterprise, which has proved to be not only visionary, but pregnant with
earthshaking consequences, dividing the world in oppressing camps, that
of the Yankee, and that of the Resistance to its unipolar suupremacy
of the last 10 years. We, comrades, do all belong to that camp which
englobes the immense majority of mankind, transcending creed, philosophy
and culture, united in the common will to resist to Imperialist dominatioin.
The day Abu Ali Mustafa was martyred, I wrote to Al Karim George Habash
that the orders come from Washington. Also from Washington come the orders
to "punish" Afghanistan and its heroical peoples, with western
air-forces and mercenary bands, wrongly called mujahidin. The true mujahidin
are those living-martyrs who had face the Yankee, and swear to render
him back a taste of the hell he inflicts upon the exploited mankind.
I would like to ask our Pakistani communist comrades, to inform the peoples
of Pakistan that after the massive destruction of Iraq in 1991, martyr
M. Bhutto joined me in a meeting with anti-imperialist responsibles of
different ideologies, to approve the principle of retaliatory air-strikes
against the verysame targets in Washington and New York. Whatever the
price in destruction, mayhem and suffering, the Imperialist hydra must
be cowed back into its lair. Eternal glory to the martyrs of the Jihad,
which is today the armed vanguard of Anti-Imperialist struggle. Honour
to ours fedayin and mujahidin in Palestine and Lebanon, to our guerrilleros
in Colombia, to our abertyales in the Basque Country, to ours militants
who resist the Yankee and his minions. Yours in Revolution,
Carlos
Ramadán 1422/16th november 2001
Voir plus bas §== Antifascistes à la sauce
poulette.
IL PLEUT
BERGÈRE, RENTRE TES BLANCS NIPPONS
-
Les négationnistes français
font école au Japon
-
Par Arnaud Nanta, université Paris
VII (traduisez étudiant de licence)
Tokyo, vendredi 4 janvier 2002. Giorgio Agamben (Univ. de Vérone,
philosophie), un des penseurs les plus importants de ce tournant de siècles,
[voir http://perso.club-internet.fr/pretexte/revue/bibliographie/auteurs/giorgio-agamben.htm. Importance toute relative, voir plus loin.]
s'est rendu au Japon à la fin de l'année 2001 à Kyôto
en compagnie de Martha C. Nussbaum (Univ. de Chicago, droit et éthique),
dans le cadre d'un symposium à Kyôto. Le symposium "L'éthique
peut-elle se dresser dans une société citoyenne en crise?" (kikiteki
shimin shakai ni rinri wa naritachiuru ka?) a eu lieu le 18 décembre, à l'Université Ritsumeikan.
Cette prestigieuse université fêtait ses 130 ans l'année
dernière. Les ouvrages majeurs de Giorgio Agamben, Moyens sans
fins, Ce qui nous reste d'Auschwitz et Homo Sacer viennent d'être
traduits en japonais et sont en cours de publication (1). Le philosophe italien,
devenu célèbre pour sa réflexion sur la nature du pouvoir
souverain et sur l'essence des camps de concentration nazis est intervenu
le 18 décembre sur le sujet "Guerre civile et démocratie".
Au Japon, le négationnisme est toujours plus actif: négation
du Massacre de Nankin (1937, 300.000 morts civils (2)) et négation
des "femmes de réconforts" (quelques 200.000 asiatiques
qui servirent dans les bordels de l'armée impériale durant
la seconde Guerre Mondiale). L'ensemble des groupes négationnistes
se sont réunis autour du "Comité pour la rédaction
de nouveaux manuels d'histoire" (Atarashii rekishi kyôkasho
o tsukuru kai), constitué en janvier 1997 autour du germaniste Nishio
Kanji. Consécutivement à l'échec de la diffusion de
ses manuels d'histoire pour le collège cet été 2001,
le "Comité" est rentré dans une phase plus dure.
Certains comme Hatoyama Yukio, le porte-parole du Parti Démocrate
(Minshutô), souhaitent que le "Comité" se transforme
en parti politique. Cet automne a été marqué par la
publication et l'exposition (qui est libre au Japon, de la même façon
qu'aux Etats-Unis) de nombreux ouvrages, dont: La Morale de la Nation de
Nishibe Susumu, transfuge de l'extrême-gauche et un des principaux
idéologues du "Comité"(3); L'Education de la
Nation de Watanabe Shôichi, un des plus féroces anti-démocrates
et anti-féministes japonais; ou encore du manga Théorie
de la Guerre II de Kobayashi Yoshinori (4).
Le début de l'hiver marque une montée de l'agression révisionniste:
le numéro de décembre de la revue Shokun! (Camarades!)
titre, c'est une première, en rouge: Découverte!! De nouvelles
archives le démontrent:La fiction du "massacre de Nankin"(5)
La revue d'extrême-droite Shokun!, dans laquelle Nishio K.,
le président du "Comité", écrit quasiment
tous les mois, en décembre dernier ne faisant pas exception, n'est
jamais allé aussi loin depuis son numéro spécial de
février 2001 sur "L'Affaire de Nankin". Les "nouvelles
archives" présentées dans le numéro de décembre
sont issus de l'ouvrage négationniste: Investigation sur "l'Affaire
de Nankin", de Kitamura Minoru (6), justement professeur à l'Université Ritsumeikan
de Kyôto où s'est rendu le philosophe Giorgio Agamben à la
fin de l'année! Quel plus mauvais concours de circonstances aurait-on
pu imaginer? Mais, où que se fût rendu Agamben il aurait
rencontré les négationnistes, car les "deux camps",
comme on dit ici, sont en présence dans toutes les universités
japonaises.
Kitamura est interviewé dans Shokun! par la journaliste conservatrice
Sakurai Yoshiko. Sakurai traitait justement deux mois plus tôt de la "Réalité de
l'attaque de Pearl Harbor" en compagnie de Takubo Tadae du "Comité" ainsi
que du journaliste américain Robert B. Stinnett, au sujet de l'ouvrage
de ce dernier: The Day of Deceit - The truth about FDR and Pearl Harbour (7).
B. Stinnett tenait d'ailleurs à préciser aux lecteurs qu'il
n'était "pas révisionniste"(8). Il importe surtout
de saisir comment le discours conspirationniste de cet anti-Roosevelt est
instrumentalisé par la droite japonaise la plus dure (9).
Dans le cadre de cette interview de décembre, le professeur Kitamura
M. présente son ouvrage: Investigation sur "l'Affaire de Nankin".
L'éditeur de l'ouvrage est le même que celui de la revue: Bungei
shunjû. Le titre de l'article est évocateur: La fiction du "massacre
de Nankin" - Timperley, le reporter du journal de langue anglaise qui
avait rapporté en premier la nouvelle du "massacre" au monde était
un agent de propagande du Kouo-min-tang! (10).
H. J. Timperley, le journaliste en question, avait fait passer au début
1938 un article dans le Manchester Guardian, au sujet des exactions
de l'armée japonaise. Puis il avait publié l'ouvrage What
War Means: The Japanese Terror in China en juillet 1938. Ce sont ces
textes, considérés comme les clefs de voûte de la "fiction
de Nankin", qui sont remis en question ici. Kitamura considère
que l'invalidation de ce témoignage rendra caduque ce qu'il
nomme "l'Affaire de Nankin". Ici, cinq facteurs fondamentaux du
mode discursif des négationnistes sont à l'oeuvre:
-- la théorie du complot (anti-japonais)
-- le discrédit des témoignages individuels
-- l'impossibilité physique du massacre
-- la recherche du détail erroné et la généralisation à partir
de celui-ci
-- la discussion sur les chiffres, qui sont considérés comme
explicatifs de l'essence du phénomène (massacre prémédité,
ou bien accrochage de guerre devant être expliqué autrement).
Devons-nous rappeler que ce pentacle argumentationnel est exactement le
même que celui utilisé par Robert Faurisson quand il niait
l'existence des chambres à gaz nazies? (11) Nous ne discuterons pas
ici de la validité de ce discours, mais présenterons le raisonnement
du professeur Kitamura, alors qu'il répond à l'interview. Il
est important de saisir ces constantes discursives qui existent entre
le négationnisme français et le négationnisme japonais,
qui semble se nourrir du premier. Kitamura présente d'abord le point
de départ de son "investigation" comme suit. Tout d'abord,
Timperley est au centre du schéma: sans lui il n'y a pas de Massacre
de Nankin: «Il a fait connaître en premier l'Affaire de Nankin
au monde et [...] c'est un personnage-clef de mon ouvrage.» (12)
Seulement, il se trouve que ce journaliste, loin d'être neutre, aurait été "en
réalité" un agent du Kouo-ming-tang, chargé de
répandre de fausses informations. Kitamura est le premier à avoir "mis à jour
cette vérité" (Sakurai). KItamura note ensuite: «Dans
le second volume de [l'ouvrage] La guerre Sino-Japonaise, Recueil
d'archives sur le Massacre de Nankin" compilé par l'exterminationniste
Hora Tomio, volume qui concerne les documents en anglais (Ed. Aoki Shoten),
[...] dans la partie sur Timperley il n'est fait aucune mention au [du] fait
que son ouvrage avait été publié par l'éditeur
d'extrême-gauche Gollancz, dans une série intitulée "Left
Books Club" (qui signifie "club d'ouvrages d'extrême-gauche").
De même, bien sûr, il n'est pas non plus indiqué que celui-ci
avait des rapports avec le Kouo-ming-tang, dont il était un agent.
(13)
Après que Kitamura ait mentionné des liens entre Timperley
et le Bureau de Propagande Internationale du Kouo-ming-tang, la journaliste
Sakurai conclut cette partie à la manière d'une personne à qui
serait révélée une conspiration anti-japonaise:
«Et c'est ainsi qu'a été construit ce récit afin de
faire tenir au Japon le rôle du mauvais absolu. Nous apprenons [avec votre
livre] une vérité totalement incroyable.» (14)
Ainsi, l'origine première de la diffusion de l'information du Massacre
est d'abord assimilée à la réalité du Massacre
lui-même, saisi en entier, puis cette information originelle est niée
afin de nier le Massacre. Comme si la négation d'une archive relative à un
fait historique était une condition suffisante pour nier la réalité de
ce fait historique!
Pour ce qui concerne les témoins, Kitamura enchaîne sur une
explication terminologique. La compilation d'archives en langue anglaise
sus-mentionnée ne serait pas correctement traduite en japonais:Dans
l'ouvrage compilé par Hora et les autres exterminationnistes, le mot
[anglais] "exécution" [shokei] est traduit par "massacre" [gyakusatsu].
De la même façon, "observe" est systématiquement
traduit par "avoir été témoin" [mokugeki],
et cela est vraiment étrange. Normalement, "observe" devrait être
traduit par "observer" [kansatsu], car sinon on peut commettre
une erreur d'interprétation et croire que tous les témoignages
des Occidentaux qui ont été enregistrés correspondraient à des "témoignages
oculaires, vus de leurs propres yeux". (15) [...]
On comprend ici comment Kitamura essaie de distinguer entre les différentes
archives, celles a priori valables, et celles qui doivent être éliminées
d'office. Les discussions terminologiques relatives aux traductions sont
omniprésentes dans son livre. [Cette pauvre nouille ne se
rend pas compte qu'il renforce le lecteur dans l'idée que ce livre
est sérieux... ] D'autre part, Kitamura consacre tout son
3e chapitre à la question des "témoins" et des "survivants" d'une
part, et à la question des "archives erronées" d'autre
part (16). Kitamura poursuit, expliquant à la journaliste convaincue
que les témoignages invoqués par les "exterminationnistes" sont
trop nombreux : il est nécessaire de les expliquer autrement.
Par exemple, dans les Archives de l'Enclave de Sécurité de
Nankin, texte considéré comme ayant rapporté de façon
objective la situation sur place après la chute de la ville, une très
importante partie des rapports est constituée de traductions en anglais
de collaborateurs chinois anonymes [collaborateurs des Occidentaux, nda].
Faire de tous ceux-là des "témoignages oculaires" serait
vraiment aller trop loin. D'ailleurs, Timperley,pour désigner de ce
qu'il a vu lui-même, n'emploie pas le terme "observe", mais
le terme "witness". (17)
Ayant ainsi opéré une distinction entre ceux qui sont classés
sous "observe" et les vrais témoignages oculaires qui devraient être
mentionnés par le terme "witness" (comme le fait "correctement" Timperley,
selon Kitamura qui brusquement se met à affirmer que le rapport du
journaliste anglais est valable), Kitamura critique l'histoire de "l'Affaire
de Nankin" d'un manière générale. Si toute l'historiographie
de "l'Affaire" est erronée, c'est avant tout car elle a été établie
par les nationalistes chinois, puis figée par communistes après
1949.
«Originellement, du côté chinois, étant donné que
l'histoire de l'Affaire de Nankin date de l'époque du Kouo-ming-tang ,
il sera malaisé de dire que cette question a été bien traitée
[par le P.C.C.]. De la même façon, [le discours tel que] la guerre
de résistance contre le Japon n'a été le fait que du Parti
Communiste a constitué jusqu'à nos jours l'"Histoire Officielle".
Traiter d'éventuels dommages infligés par des Chinois à Nankin
aura pu laisser penser que le Kouo-ming-tang avait lui aussi participé aux
hostilités[contre les Japonais].»
Aussi selon Kitamura, des troupes chinoises (les nationalistes du Kouo-ming-tang)
auraient aussi été présentes. Il convient ici, selon
lui, de combattre un dogme, celui de l' "Histoire Officielle", écrite
et enseignée unilatéralement par les gouvernements chinois
et japonais: la "Vérité" doit triompher du "Mythe
exterminationniste" élaboré par les vainqueurs de 1945
au Tribunal Militaire International de Tôkyô.
Kitamura en vient enfin au chiffrage des morts, censé déterminer
la nature de l'événement. Tout d'abord, et il faut souligner
fortement ce point récurrent dans le discours négationniste
japonais: l'absolutisation du crime nazi. Kitamura et Sakurai, ainsi que
la majeure partie des membres du "Comité" affirment la réalité de
la Shoah, ceci afin de relativiser les "crimes de guerre" japonais
qui n'ont pas la même nature. Ce point est sans cesse rappelé par
Nishio, le président du "Comité" (18). Sakurai cite
ainsi un manuel d'histoire (non nommé, source imprécise (19)):
Il est écrit par exemple: «Après avoir pris possession
de Nankin, l'armée d'invasion japonaise se livra durant six semaines
et en toute impunité à un grand massacre sur les civils de
la ville. [...] Les Chinois tués lors de ce grand massacre par l'armée
japonaise à Nankin s'élèveraient à 300.000 personnes".
Aussi, cela est totalement différent d'un massacre, comme entendu
par le mot [anglais] "massacre". Autrement-dit,le massacre des
juifs par l'Allemagne et l'Affaire de Nankin sont des événements
d'une dimension totalement différente.» (20)
Ici, l'aspect quantitatif de l'événement (le chiffre des morts)
est mis en avant dans la discussion pour conclure sur son aspect qualitatif
(massacre ou bien affrontement). Dès lors que ce mode argumentatif
est accepté, l'événement devient insignifiant. 300.000
morts, ne pèsent plus très lourd... Cependant, Kitamura est
loin de s'arrêter à cette étape. Il faut maintenant minimiser
le chiffrage des morts, et c'est ce qu'il fait dans le 4ème chapitre
de son ouvrage: La mise en place de la "théorie exterminationniste
des 300.000" (21). Il faut rappeler que durant toute la décennie
1990, Fujioka Nobukatsu, le numéro 2 du "Comité",
a développé un argumentaire relatif aux chiffres du Massacre
de Nankin, jonglant avec les différents rapports des zones de la ville
pour faire disparaître ces chiffres si dérangeants (22). Kitamura
va plus loin, en niant totalement qu'il se soit passé quelque chose à Nankin:
«En réalité, même Timperley ne fait pas mention dans
son livre d'un massacre systématique sous cette forme. De plus, il n'utilise
pas le mot "massacre".[...] "Si 3.000 civils sont tués,
quand on est du côté des victimes on ressent cela comme un massacre" a
noté Katô Kôichi en 1992, alors Secrétaire d'État
et en voyage en Chine à propos de la question des femmes de réconforts,
et je pense que c'est comme cela qu'il faut voir les choses.» (23)
Le professeur ne donne pas de chiffres ici, mais la journaliste Sakurai juge "qu'il
y a eu bien moins de 10.000 morts chinois, parmi ceux que l'on dit avoir été tués
par l'armée japonaise (24)". Des chiffres apparaissent néanmoins
dans son ouvrage: Kitamura y hésite entre deux hypothèses,
variant de 2.400 morts à 12.000 morts (25).
Kitamura conclut son interview à Shokun! sur ces mots: «On
comprend facilement que les Chinois, qui ont subis des dommages physiques
et matériels durant l'occupation de la Chine et de par les combats,possèdent
une "mémoire émotionnelle" et aient ainsi du ressentiment
face aux Japonais. Mais nous, nous ne cherchons qu'à affirmer la Vérité,
rien de plus.»(26)
En publiant cette couverture et cet article, et en insistant de plus en plus
sur la question de la seconde guerre mondiale depuis la campagne du "Comité pour
la rédaction de nouveaux manuels d'histoire", le magazine Shokun! a
clairement démontré ses positions négationnistes,
qui le placent structurellement à côté des Annales
d'Histoire Révisionniste publiées à Paris jusqu'en
1990. Le livre de Kitamura a peine publié, il suffit de rentrer le
mot-clef "Timperley" sur internet pour qu'apparaissent des dizaines
de sites négationnistes qui s'appuient sur l'ouvrage du professeur
[Affirmation totalement démentie dès qu'on va sur Internet. ].
D'autre part, les similitudes et constantes du discours négationniste
international doivent nous rappeler les limites de ce dispositif d'une
part, et nous faire saisir à nouveau la récurrence de cette
idée fixe que représente la ré-interprétation
de la Guerre pour les négationnistes.
Notes:
-1- Moyens sans fins: Jinken o koete (Au-delà des droits de l'homme),
trad. Takakuwa Kazumi; Ce qui nous reste d'Auschwitz: Aushubittsu no nokorimono,
2001; Homo sacer: Homo sakeru, trad. Takakuwa Kazumi.
-2- Ce chiffre est probablement exagéré, et, comme dans le
cas du génocide nazi, cette exagération a constitué le
point de départ du "questionnement" révisionniste japonais.
[Ce bizuth ouvre la porte à tous les révisionnismes... ]
-3- Nishibe Susumu (né en 1939, ancien professeur en économie
théorique à l'Université de Tokyo) était aux
côtés de Karatani Kôjin, un des penseurs de gauche japonais
actuels majeurs, en 1968. Après avoir opéré sa conversion à l'extrême-droite, il
s'est chargé d'intégrer dans le discours négationniste une
argumentation issue de la théorie dite post-moderniste en histoire,
prônant notamment le relativisme absolu du fait que l'histoire ne pourrait
prétendre à l'exactitude scientifique et ne peut être
comprise que du point de vue de l'acteur-témoin. [Nous sommes
assez d'accord avec ce genre d'idées...]
-4- Nishibe Susumu, Kokumin no Dôtoku, 2001; Watanabe Shôichi, Kokumin
no Kyôiku, 2001; Kobayashi Yoshinori, Sensô-ron II, 2001.
-5- Shokun!, numéro de janvier 2002 (la date des numéros
est en avance d'un mois).
-6- Kitamura Minoru, "Nankin jiken" no tankyû, Bungei
shunjû (Bunshun), Tôkyô, nov. 2001. Bungei shunjû est
un important éditeur de droite, voir d'extrême-droite, publiant
beaucoup d'ouvrages de lettres.
Kitamura M.: né 1948, docteur en droit, enseigne l'histoire chinoise
moderne et contemporaine.
-7- Shokun!, numéro de sept. 2001. R. B. Stinnett, The Free
Press, N.Y. 2000.
-8- Ibid. p.143.
-9- B. Stinnett explique dans son ouvrage comment Théodore Roosevelt
avait non seulement eu connaissance de l'attaque japonaise imminente et n'aurait
pas agi (afin de tourner le Congrès en faveur de l'entrée en
guerre en Asie et en Europe), mais aurait sciemment "provoqué" l'agression
japonaise par un plan commun réalisée avec la Hollande et la
Grande-Bretagne. [Ces choses sont connues et documentées depuis
longtemps... ]
-10- Shokun!, numéro de janvier 2002, p.26.
-11- On se reportera aux études: Collectif, Négationnistes:
les chiffonniers de l'histoire, Syllepse-Golias, Paris, 1997; Valérie
Igounet, Histoire du négationnisme en France, Seuil, Paris,
2000.
-12- Op. cit.
-13- Ibid. p.27. Hora Tomio était alors professeur à l'Université Waseda, à Tôkyô.
Il s'agit de: Hora Tomio (dir.), Nicchû sensô, nankin daigyakusatsu
jiken shiryô-shû, 1985. On remarquera l'emploi du mot "exterminationniste" [gyakusatsu-ha],
qui est exactement le mot employé en Europe par les "révisionnistes" pour
désigner leurs adversaires.
-14- Ibid. p.28
-15- Ibid. p.27. En anglais dans le texte.
-16- Investigation sur "l'Affaire de Nankin", op. cit.,
chap.III: Ensemble des problèmes concernant les archives et arguments,
pp. 116-140.
-17- Shokun!, janvier 2001, ibid. En anglais dans le texte.
-18- L'antisémitisme japonais est pourtant réel au sein de
l'extrême-droite, mais sans-cesse nié, et quasiment toujours
absent du discours de groupes comme le "Comité".
-19- A la vu [en français "à la vue" ]
du vocabulaire employé, à notre avis, il semblerait que Sakurai
cite des fragments d'un manuel chinois qu'elle aurait traduits en japonais.
-20- Ibid. p.31.
-21- Op. cit. pp.141-191.
-22- Par un jeu de chiffres très prisé par Kobayashi et Fujioka,
qui consiste à ne tenir compte que des données de l'enclave
de sécurité de la S.D.N.; Nankin était alors divisée
en trois zones: le château, la ville et les faubourgs qui représentaient
l'énorme majorité de l'agglomération. L'enclave de sécurité de
la S.D.N était constituée du château et de la ville --
soit une infime partie de Nankin -- dont la population passa de 200.000 à 250.000
personnes en 1 mois, les habitants des faubourgs fuyant les massacres; voir
aussi: Kobayashi Yoshinori, Sensôron, 1998, pp.44-45.
-23- Shokun!, janvier 2001, ibid. p.34.
-24- Ibid. p.26.
-25- Investigation..., op. cit. pp.164-170.
-26- Shokun!, janvier 2001, ibid. p.35.
Les révisionnistes français ne se sont
jamais prononcés, à notre connaissance, sur les événements
liés à la guerre en Extrême-Orient dans les années
30 et 40. Ce qu'ils savent, pour la plupart d'entre eux, sur le Massacre
de Nankin, se limite à leurs souvenirs du Lotus
bleu, l'une des aventures de Tintin. On sait que le nationalisme chinois
en a fait le paradigme de sa "résistance au fascisme japonais" qui,
par parenthèse, a été le cheval de bataille qui a
permis aux communistes de prendre le pouvoir en 1948, en Chine, et de le
garder jusqu'à nos jours. Il n'est donc pas étonnant que
des historiens, peut-être mus par le nationalisme japonais, en soient
venus à réexaminer cette affaire. Le ton moralement supérieur
des petits conneaux, genre Amnistia, qui sont de la graine de génocideur
(avorté), est totalement déplacé. Un débat
se déroule au Japon, et aussi dans les autres pays asiatiques. Les
révisionnistes français, qui n'ont pas de compétences
particulières sur ces sujets, ne demandent qu'une chose: que le
débat se déroule librement et rationnellement. Ceux qui veulent
l'interdire là-bas veulent nous interdire de penser ici et maintenant.
Le conneau d'Amnistia, qui s'est déjà signalé par
une sorte de pensum académique sur le même thème, cite
R. Faurisson. Il ignore sans doute que Robert Faurisson, à une époque
où le conneau n'étaient pas même dans les limbes, jouait à saute-mouton
dans une nursery de Yokohama. De là, peut-être les germes
dissimulés au pied du Fuji Yama, d'un révisionnisme, qui
allait éclore 30 ou 40 ans plus tard.
<http://www.amnistia.net/news/articles/negdoss/japnega/japecol.htm>
Nous avons corrigé, pour la santé de nos lecteurs,
les fautes d'orthographes les plus voyantes. Quant à la langue qu'écrit
cet étudiant qui nous bassine parce qu'il a lu UN ARTICLE en japonais,
sans d'ailleurs faire la moindre recherche de son propre chef, on ne sait pas
où elle est parlée, sinon, peut-être, dans l'archipel de
la Pleurésie.
Les amateurs pourront voir une série de textes sur cette question, produite
par une des grandes universités de Hong Kong, y compris des textes dits
révisionnistes japonais. Le site est très explicite. A la fin
de la page, il est écrit: "Ce site sera vigoureusement chargé jusqu'au
moment où les Japonais s'excuseront". Inutile de dire que les Japonais
se sont déjà excusés vingt-cinq fois. Mais ce n'est jamais
assez, bien sûr.
<http://www.arts.cuhk.edu.hk/NanjingMassacre/NM.html#rm>
La seule bonne nouvelle de ce tas d'ânerie est qu'en japonais Auschwitz
se dit "Aushubittsu", ce qui fait immanquablement penser à cette
stupide rengaine; itsy bitsy petit bikini... Bikini, l'atoll, ça
ne vous rappelle rien ?
ENCORE UN
RÉFUTEUR
Cet Agamben, qui est un de ces philosophes que l'on
trouve dans tous les supermarchés de la pensée, de Vérone à Chicago,
qui court tous les colloques et les sauteries de la Kultur, a évidemment,
comme tout le monde, "réfuté les révisionnistes".
On en trouvera la preuve dans les propos d'une autres historien italien,
juif militant, Carlo Guinzburg, dans le passage suivant d'une causerie
qu'il a donnée à un petit raout antirévizo qui s'est
tenu il y a deux ans à Bruxelles et dont nous avons perçu
quelques faibles échos:
- Un livre qui vient de paraître, Quello
che resta di Auschwitz (Ce qui reste d'Auschwitz) du philosophe italien
Giorgio Agamben, montre d'une façon très nette l'enjeu
de ces discussions. Agamben part d'une remarque de Primo Levi sur les "musulmans",
les prisonniers des camps qui étaient désormais insensibles à tout,
déjà proches à la mort. Ces "naufragés",
ceux "qui n'ont pas eu la possibilité d'apporter leur témoignage,
sont, selon Levi, les "témoins intégraux." Agamben,
qui définit cette affirmation "le paradoxe de Levi",
la glose en formulant deux propositions formellement contradictoires: "1)
Le musulman est le non-homme, celui qui ne pourrait jamais témoigner;
2) celui qui ne peut témoigner est le véritable témoin,
le témoin absolu." Cette interprétation implique une
déformation considérable de la pensée de Primo Levi.
Le "témoin absolu" d'Agamben ne correspond pas au "témoin
intégral" de Levi -- la notion d'absolu étant aussi éloignée
que possible de l'esprit de ce dernier. Mais la métamorphose du "témoin
intégral" en "témoin absolu" rattache le
musulman d'Auschwitz à une métaphysique du langage profondément
marquée par la pensée de Heidegger, dont Agamben fut
l'élève. "L'autorité du témoin",
dit Agamben, "n'est pas liée à une vérité factuelle, à la
conformité entre dits et faits, entre mémoire et événements":
elle se rattache à quelque chose qui "est intrinsèque
au langage en tant que tel", "à la relation immémoriale
entre ce qui est dicible et ce qui ne l'est pas, entre le dehors et le
dedans du langage." D'où la conclusion de Agamben: "En
définissant le témoignage uniquement à travers le
musulman, le paradoxe de Levi contient la seule réfutation
possible [c'est moi qui souligne] de tout argument négationniste." Autrement
dit, ce serait seulement à travers une caractéristique
intrinsèque du langage -- le témoignage -- qu'on pourrait
réfuter les "arguments" (ou pseudo-tels) des négationnistes.
Mais le langage peut dire tant la vérité, que le mensonge: une
réfutation tirée de la nature intrinsèque du langage
ne pourra jamais réfuter le mensonge du négationnisme.
[Note de l'AAARGH: Le vieil Esope avait déjà fait
cette remarque... ]
Il dit aussi:
- Aristote faisait allusion au principe
de contradiction. L'existence de la Shoah et des chambres à gaz
ne sont pas des principes, mais des faits. Ils ont été prouvés
d'une façon définitive. Dans le domaine de la recherche (y
compris la recherche historique) ce mot "définitif" a
un sens précis: le poids de la preuve, l'onus probandi est
désormais transféré aux contradicteurs. Pour se réclamer
d'un exemple classique, ce n'est pas l'existence de Napoléon qu'il
faut prouver, mais l'inverse. Si quelqu'un, pour des motifs répugnants
ou par simple folie, affirme que les chambres à gaz n'ont jamais
existé, c'est à lui, ou à elle, de le prouver. [C'est
fait depuis longtemps. Ginzburg parle sans connaître le dossier,
comme tant d'autres..; ] On l'aura compris: je suis parmi ceux
qui pensent que la contestation de l'existence de la Shoah ne devrait pas être
interdite par la loi, parce que la vérité historique ne devrait
jamais se transformer en vérité officielle. Toute recherche
(y compris celles qu'on appelle "définitives") est par
définition inachevée, et falsifiable: c'est l'une des significations
de l'ancienne maxime ars longa, vita brevis"
Nous avons le texte
entier de cette grave crise biliaire.
On trouve tout ça dans Artium Unitio, un revue lituanienne disponible sur le net (http://www.artium.lt/4/journal.html), dont
le numéro 4 seul est zolocaustique. Avouez qu'on se décarcasse
pour fournir au lecteur les motifs d'une joie saine et roborative.
LES NOUVEAUX-VELLES
DICTATEURS-TRICES
- Dimanche 27 Janvier 2001 à 14H00
est organisé au Zénith de Paris un rassemblement en vue de
soutenir la candidature de Christine Boutin aux prochaines élections
présidentielles. Nous, homosexuel-les, bi, trans et tous ceux et
toutes celles qui respectent les droits de l'homme, ne pouvons tolérer
la venue de Christine Boutin a Paris. [...]
Le Centre Gai & Lesbien de Paris appelle à manifester pendant
ce rassemblement afin de montrer tous ensemble notre détermination à ne
pas plier face a l'intolérance et de la combattre.
R.D.V dimanche 27 Janvier 2001 a 14H00 au Zenith de Paris
Sans égard pour ce que dit ou ne dit pas Mâme
Boutin, voici des gens qui étaient, paraît-il, en butte à toutes
les vexations, réduits au silence, à la honte et à l'obscurité, à qui
on a donné le droit de paraître au soleil et de se faire entendre.
La première chose qu'ils font est d'essayer d'interdire aux autres
de prendre la parole. Ils n'ont rien appris et rien compris. Ils n'ont
pas mérité de sortir de leurs ghettos. Ceci vaut aussi pour
les petites frappes d'Act-Up qui ont fait une chose plus amusante, déployer
une banderole derrière Mme Boutin lors de son discours. Mais ils
signent leur acte ainsi:`
- Act Up-Paris est engagée, avec
l'Observatoire du PaCS, pour une répression des insultes homophobes.
Contact presse Julien Devémy : +33 1 49 29 44 75 <[email protected]>; <[email protected]>.
Ils revendiquent donc aussi la suppression de la liberté d'expression.
Ce sont donc de nouveaux policiers.
CENSURE JUIVE
-
Jewish students oppose plan for Nottingham
meeting
-
Campus row over Irving invitation
-
by Bernard Josephs
A campaign to scuttle plans by Nottingham University's student union to invite
Holocaust revisionist David Irving to speak was under way this week
Officials from the National Union of Students and the Union of Jewish Students
urged organisers not to go ahead with the meeting, at which Mr Irving --
branded in the High Court as racist and anti-Semitic after losing a libel
action against American historian Deborah Lipstadt -- would speak on "the
difficulty of writing the history of the Third Reich."
News that the historian had been asked to address Forum -- the student-union-financed
debating society -- was confirmed by a union source. It came in the wake
of a vote by Nottingham students not to adopt the NUS's policy of denying
platforms to racists.
NUS anti-racism co-ordinator Max Curtis pledged full support for the UJS
and the university's Jewish Society, which are spearheading efforts to
prevent Mr Irving from appearing. "The people who want him to address
the meeting say that they are doing so in the interests of free speech. Our
view is that free speech is being stretched too far," he said.
He added that he expected considerable pressure would be exerted on Forum
to drop discussions with Mr Irving. "We will stand by the UJS on this.
Our policy speaks volumes: in the interests of the safety of students, there
must be no platform for racists."
Nottingham Jewish Society co-chair Danny Stone told the JC that the plans "feel
like a personal attack on me as a Jew." If Mr Irving appeared, he said,
he would be greeted with demonstrations. There would be continued efforts
by Jewish students to "educate those individuals who abuse free speech" on
the implications of inviting Mr Irving.
Nottingham Student Union general secretary Jim Vine said its support for
freedom of speech meant there could be no objection to Mr Irving's speaking
at the university. "Such a meeting would be for the benefit and education
of our members," he said. While the union was affiliated to the NUS,
he added, "we don't have to follow its policy lines."
- Jewish Chronicle (London). Posted January 18, 2002
Autrement, le grand secret des organisations juives,
c'est: "Tu es libre de dire ce que tu veux à condition que
je sois d'accord." Remarquons que plusieurs invitations similaires
ont été annulées à la suite de ce genre de
chantage.
-
ENCORE SUR
IRVING
-
Revisionism to Holocaust Denial -
David Irving as a Case Study
-
-
by Roni Stauber
-
This House, on
the occasion of the reunion in London of 1,000 refugees from
the Holocaust is appalled by the allegation by Nazi protagonist
and longtime Hitler apologist David Irving that "the infamous
gas chambers...did not exist."
-
-
House of Commons
motion, 20 June 1989
- Introduction
Since the 1970s, publications dealing with Holocaust denial throughout the
world can be divided into two kinds: the first, vulgar, unsophisticated
antisemitic propaganda, and the second, books and articles written in
an academic style, with a research methodology, primary sources, "scientific
findings" and a complete set of claims. Those belonging to the latter
group, such as Robert Faurisson and Arthur Butz, do not deny that the
Jews fell victim to Nazi persecution and that a large number of them
died during the war in the concentration camps, mainly as a result of
epidemics and maltreatment. They do, however, deny the existence of a
systematic, industrial plan of organized destruction which resulted in
the death of six million Jews. By the late 1980s/early 1990s David Irving
had become one of the most prominent representatives of this stream of
Holocaust denial. Unlike other authors in this school whose primary interest
in World War II was the attempt to distort or deny the Holocaust, Irving
came to the question of the destruction of the Jews as part of his revisionist
writing on World War II, which he began to publish as early as the 1960s.
He argued mainly against Hitler's demonic image during what he described
as "years of intense wartime propaganda and emotive postwar historiography." However,
up until the late 1980s Irving refrained from explicitly denying the
extermination itself. This article will focus on the transition from
a revisionist approach, which presents a historical picture different
from the one commonly accepted in World War II and Holocaust scholarship,
to the adoption of views which question the uniqueness, and indeed the
very historical veracity, of the Holocaust. It will attempt to determine
when and under what circumstances this transition occurred and whether
the ideas adopted by Irving in the late 1980s were immanent in his general
historical concept and early historical writings. [...]
Rony Stauber, du Stephen Roth Institute, TAU (Tel Aviv University).
<Jewish Chronicle (London). Posted January 18,
2002
http://www.tau.ac.il/Anti-Semitism/irving.html>
Nous avons aussi ce
texte qui fait preuve d'une
certaine mesure.
CERTAINS
SONT PLUS JUIFS ALLEMANDS QUE D'AUTRES
Catastrophe: un avocat allemand, employé à l'âge
de quinze ans dans une usine proche d'Auschwitz, où il se rendait souvent
avec les autres ouvriers pour être épouillé et aller au
sauna, affirme qu'il "n'a rien vu à Auschwitz"! Heureusement,
le président du Conseil juif allemand était là pour porter
plainte contre ce "négateur".
-
German Jewish leader testifies in
a Holocaust denial test case
-
-
By Toby Axelrod
Berlin, Jan. 16 (JTA) The president of the Central Council of Jews in Germany
has faced off in court against a German lawyer charged with denying the
Holocaust.
Council president Paul Spiegel was called as a witness last Monday in the
trial of Udo von B., an attorney from Dusseldorf. Von B. is accused of Holocaust
denial, which is a crime in Germany.
At issue is whether the claim to "not have seen anything" in the
period between August 1944 and January 1945 can legally be defined as "Holocaust
denial." The incident in question took place at a November 2000 dinner
for more than 70 German notables hosted by Deutsche Bank. Following after-dinner
remarks by Spiegel, von B. allegedly expressed doubt that there had been
any murders committed at Auschwitz. He also suggested that discussion of
the Holocaust contributes to anti-Semitism. "Up to that point, the evening
had been fine," said Spiegel, who told the court that he had been asked
to speak at the event about Jewish life in Germany. In his talk, Spiegel
said his sister had been deported to Auschwitz and gassed. Afterward, von
B. cast doubt on the claims of atrocities at Auschwitz.
Von B. said he was 15 years old when he was stationed in an anti-aircraft
factory near Auschwitz during World War II. Factory workers were brought
regularly to the concentration camp to be deloused, shower and have a sauna,
he said, but he never saw any evidence of cruelty being committed there against
Jews. Finally, he asked if Spiegel didn´t think that constant reminders
of the Holocaust -- such as Spiegel´s own speech -- hindered good relations
between Jews and Gentiles in Germany, especially considering the reparations
Germany has paid.
According to Spiegel, none of the guests at the dinner reacted to von B.´s
comments, which Spiegel called "a subtle form of Holocaust denial."
For his part, von B. told the court that since the end of the war he had "never
denied the Nazi crimes against the Jews," and added that he had apologized
to Spiegel with flowers and a note.
Spiegel confirmed that he had indeed received a bouquet, with a note in which
von B. apologized for having "not been in control of his words."
In the courtroom, von B. said that on his regular visits to Auschwitz he
had seen only "large, strong employees" and "workers, criminals" of
Hungarian and Russian background.
Spiegel said several things about the incident bothered him: It had been
a long time since he had heard someone say, "I was in Auschwitz and
didn´t notice that Jews were being murdered there;" because he
had been "made responsible for anti-Semitism in Germany"; and because
the other prominent guests at the dinner, including Dusseldorf Mayor Joachim
Erwin, sat silently throughout the exchange.
"No one said anything like, `We don´t share this interpretation,´ " Spiegel
said.
After hearing Spiegel´s testimony, Judge Sabine Krugerke said she would
hear other witnesses before deciding the matter.
JTA.
Le même canard:
CRACK DOWN HARD
-
German Jewish leader blasts Internet
racism
The leader of German Jewry warned that right-wing extremism on the Internet
is as much a threat to democracy as other forms of terrorism. Paul Spiegel,
president of the Central Council of Jews in Germany, said Monday that
more than 1,000 Internet sites are spreading "more Nazi propaganda
worldwide than ever before." He said law enforcement officials should
crack down hard.
JTA 10 janvier 2002
UNE VIEILLE DAME
-
Le véritable combat
Amis révisionnistes,
quel est le but de votre combat ?
Vous dénoncez, à juste titre, la grande imposture du "génocide" juif.
Vous connaissez les mensonges de l'histoire officielle et vous vous en indignez.
Quel mobile vous pousse à agir ainsi ?
Le désir profond de la vérité. Oui, chers Amis, vous
savez au plus profond de vous-mêmes que la Vérité est
une Dame qu'il faut respecter, que l'on ne bafoue pas impunément.
C'est aussi une révolte de tout votre être contre cette servitude
imposée, vous ne voulez pas être esclaves. Vous voulez la liberté de
l'esprit. Oui, de nouveau, au plus profond de vous-mêmes, vous reconnaissez
que vous avez un esprit. Et vous revendiquez votre dignité d'Homme.
Et en cela, vous affirmez la suprématie de l'Esprit.
Pour agir tel que vous le faites, il faut du courage, de l'abnégation.
Il faut l'esprit de sacrifice. Ce sont les vertus humaines de volonté et
de don de soi qui font la grandeur de l'Homme.
Oui, chers Amis révisionnistes, par votre combat pour le rétablissement
de la vérité historique, vous vous placez d'emblée du
côté de ceux qui savent plus ou moins consciemment qu'il n'y
a pas que la matière qui importe, qu'il y a autre chose qui la dépasse
et pour quoi il vaut même la peine de donner son temps, sinon sa vie.[...]
Que nous importerait la reconnaissance de l'imposture des chambres à gaz,
si nous devions malgré tout subir encore la domination juive dans
notre vie quotidienne, si consciemment ou inconsciemment nos âmes sont
encore imbibées de la souillure du mensonge, du laid, de la mort même
qu'ils veulent à tout prix ? [...] " Wahrheit macht Freiheit " :
la Vérité nous rendra libres. [...]
Et il ne suffit pas alors de dénoncer les mensonges juifs actuels.
Il faut déjouer leur gnose. Ils veulent, faux dieux, établir
leur Royaume. Il nous faut refuser ce Royaume-là et devenir libres
dans la Conscience et la Vérité.
Jacqueline Berger.
- <http://nationalisme.cjb.net/> voir "archive", année 2001, "Révisionnisme,
le véritable combat."
Nous v'la bien....
DU PASSÉ FAISONS
TABLE RASE
Il y a beaucoup de fric pour faire un musée
juif zolomaniaque à Paris, mais le passé ? Notre passé?
Les socialistes le foutent à la décharge. La preuve?
-
Deux aqueducs parisiens à la
décharge
-
-
Sylvia Kesbi
Les terrains des anciens ateliers parisiens de la RATP, situés face
au parc Montsouris, sont un bel exemple du pot de terre contre le pot de
fer, de cette lutte incessante qui oppose les défenseurs du bâti
existant aux avides "reconstructeurs" bétonneurs. En voici
une illustration exemplaire.
Deux aqueducs -- des IIe (1 800 ans !) et XVIIe (400 ans !) siècles
-- avaient été quasiment occultés dans le projet d'aménagement
de la Zac Alésia-Montsouris voté au Conseil de Paris en 1994.
Celui-ci fut présenté au public en l'état au cours de
l'enquête publique de 1995. Alertés par Antoine Bloud, membre
de l'Ocra, une association de cataphyles, les riverains relayés par
la presse, en 1996, se sont émus de l'existence de ces vestiges miraculeusement
conservés par les générations passées. Malheureusement,
ce patrimoine inestimable de l'histoire de l'alimentation en eau de Paris
a été déclaré par les "spécialistes",
comme "ne revêtant d'un point de vue scientifique aucun caractère
exceptionnel susceptible de conduire à une protection, au titre de
la législation des monuments historiques". Pas un des juges sollicités
pour garder les aqueducs dans leur totalité n'a osé freiner
leur destruction. Devant la résistance acharnée des riverains
excédés par tant de mépris, la Commission du Vieux Paris,
autorité de la Ville de Paris en matière de patrimoine, préconisait
finalement en 1997 de conserver 120 mètres de l'aqueduc de Lutèce
(dont 98 mètres enterrés) et 133 mètres de l'aqueduc
de Médicis (dont 88 mètres enterrés), sur les 300 mètres
que mesurait chacun.
Résultat aujourd'hui: trois malheureux tronçons du Médicis
ont été épargnés (de 8, 12 et 30 mètres)
et deux morceaux du gallo-romain (un mètre sous vitrine rue Hallé et
quelque 25 mètres dans le futur square, côté Alésia).
Ainsi, pendant que le chantier était consciencieusement fermé au
public en attendant les permis de construire, les aqueducs étaient
sournoisement mais sciemment détruits au nez et à la barbe
de tous ! En toute légalité ? Sachant que personne n'a jamais
vu passer le moindre permis de démolir. Une fois encore, curieusement,
on a été mis devant le fait accompli. Les aqueducs, ainsi que
les pierres plates d'époque qui recouvraient encore partiellement
celui de Lutèce, ainsi volatilisés à jamais, ont probablement
atterri à la décharge !!!! Aujourd'hui abandonnés sur
le terrain comme de vieux cailloux sans intérêt, laissés à l'air
libre, ces splendeurs se dégradent imperceptiblement. Le combat continue
! La même menace destructrice plane depuis des années aux abords
de la seconde friche industrielle des anciens ateliers parisiens de la RATP,
où l'abbé Gervaise veut réaliser une opération
immobilière sur un terrain dont le sous-sol est classé sous
le nom de carrière de Port-Mahon. Le nouveau maire, socialiste, soutient
cette fois les associations. Le fera-t-il comme il a défendu les aqueducs,
sachant qu'il pense qu'il faut des logements dans Paris ? Et puis, de tels
enjeux financiers en périodes électorales valent probablement
[plus que] ces vieilles pierres. Ainsi, chaque jour rapproche les lieux de
mémoire urbains des mâchoires des engins de chantier et de l'appétit
vorace et féroce des bulldozers. Or, les vacances approchent et, on
le sait, c'est la période la plus propice aux destructions sauvages
des promoteurs. Seuls quelques privilégiés ont pu s'émerveiller
devant l'aqueduc romain qui courait sur la Zac à Paris.
Un tronçon de 8 mètres de l'aqueduc Médicis abandonné,
av. Reille (Paris14e).
<http://fight.at/patrimoine-resistance>
PAS D'ÉLÉGIES
A DUINO
-
Deuxième Conférence
Internationale à Trieste (Italie)
Communiqué de Nuovo
Ordine Nazionale, 22 décembre 2001
A un moment où les dirigeants du monde, s'appuyant toujours sur les
mensonges historiques et politiques du XXème siècle européen,
envisagent des nouvelles grandes tueries "démocratisantes",
l'association culturelle Nuovo Ordine Nazionale (Trieste) prépare
une deuxième conférence internationale en faveur de la libre
recherche en histoire.
Dates: les 25-26 mai 2002 Les personnes qui souhaitent participer à cette
réunion ou en faciliter le déroulement sont priées de
contacter le responsable de la communication de N.O.N. E-mail : <[email protected]>
- NB : Certains textes présentés à la
première conférence, tenue les 6 et 7 octobre 2001, peuvent être
consultés sur <http://www.abbc.com/trieste>
LE MONDE
DES HYPOCRITES
Le Monde, journal oblique, aime à dire Faurisson. On ne saurait mieux qualifier
la nécro que le journal, sous la plume de son ancien directeur, André Fontaine,
consacre à l'un de ses plus importants collaborateurs, le journaliste
Marcel Niedergang (1er janvier 2002). Cet excellent jeune homme était
entré au Monde en 1957, à l'âge de 30 ans, pour
couvrir l'Amérique latine, dont il est devenu un fin connaisseur.
Fontaine dit suavement que rien ne le prédestinait à cette
partie du monde car il avait fait des études, non précisées,
d'allemand. Frappé alors d'une amnésie due probablement au
grand âge, le vénérable Fontaine ne nous dit pas que
le jeune Marcel avait poussé le souci d'exactitude germanistique jusqu'à s'engager
dans la LVF, une troupe intégrée dans l'armée allemande,
pendant la guerre. Le Monde, né à la Libération, à une époque
où le certificat de résistancialisme était le sésame
obligé, était dirigé par Hubert Beuve-Méry, qui,
bien que n'étant nullement vichyste, avait fait l'école des
cadres d'Uriage. La rubrique gastronomique avait longtemps employé un
ancien collabo qui s'était condamné à n'écrire,
fort bien d'ailleurs, que sous le gourmand pseudonyme de La Reynière.
Mais plus de 50 ans ont passé. Tous ces détails sont totalement
occultés par la version 2002 donnée par Fontaine. Doit-on encore
aujourd'hui arranger la réalité pour ne pas se faire attaquer
par les chiens? On voit, à ce mince détail, ce qu'est la souple
lâcheté de cette engeance qui noircit les journaux.
LE FASCISME
EN VRAI
Un des responsables de l'agression du Bétar
en 1998 devait passer devant le tribunal de Paris, au Palais de Justice,
le 23 janvier à 09 h. Voici le récit des faits
-
PALAIS DE JUSTICE 27 Février
1998
-
Jugement du philosophe-écrivain
Roger GARAUDY
-
-
Récit de l'agression du Betar
(Note: Bétar
est le nom du mouvement de jeunesse du mouvement fasciste juif créé par
Jabotinsky dans les années 30. Bétar est en fait un lieu, au
sud de Jerusalem où le pseudo-messie mégalomane Bar Kochba,
qui avait attaqué les occupants romains,a été écrasé et
tué en 135 après J.C., marquant ainsi la fin de la présence
juive en Palestine. Prendre comme emblème un lieu de défaite
subie par un illuminé, c'est déjà tout un programme.)
Les premiers témoins des scènes violentes que nous allons décrire
sont sur place vers 12 h 05. Ils remarquent une présence déjà importante
de jeunes, qu'ils reconnaissent comme membres du Bétar. T.D. L., une
des premières arrivées dans le hall du premier étage,
devant la 17e chambre correctionnelle, en dénombre à peu près
une trentaine.
A 12 h 20, Aïcha-Alice B. et T.D. remarquent un mouvement curieux. Déjà, à ce
moment là, l'ambiance est tendue; le Bétar s'organise et ses
membres se placent de façon à cerner les lieux.
T.D. et Aïcha-Alice venues assister à la prononciation du jugement
de R.Garaudy -- sans être partisanes de l'un ou de l'autre camp --
jugent étrange la manière dont ces bandes organisées
les dévisagent, essayant de repérer ceux qui ne sont pas des
leurs.
A 12 h 30 arrive Ginette S. En montant l'escalier conduisant à la
17e chambre, elle se fait déjà agresser verbalement : " Casse-toi...
On aura ta peau... Garaudy est un nazi, etc."; ces injures s'accompagnent
de menaces de mort; des bousculades se produisent, avec une tentative d'étouffement
en essayant de lui arracher son foulard palestinien (Keffieh). Ginette réussit à se
sauver et à rejoindre T.D. et Aïcha-Alice.
Le nombre des membres du Bétar ne cesse d'augmenter; il viennent de
partout, visages tendus, comportement agressif. Un chef et son adjoint commencent à organiser
les groupes.
M. Javad B., un écrivain iranien opposant, que Ginette, Aïcha-Alice
et T.D, ne connaissent pas, est interviewé par une chaîne de
télévision. Les membres du Bétar s'attroupent, commencent à l'encercler
et, sur le mot d'ordre de leur chef : "chut", ils agressent violemment
M. B. A leur tête un individu attaque avec un casque de moto. Des dizaines
d'autres se précipitent sur lui. T.D. et Ginette tentent de protéger
M. B., ne pouvant compter sur les quatre gendarmes présents qui semblent
tout à fait débordés. Elles sont vite prises à partie
par les membres du Bétar et se font molester, coups de pied, coups
de poing, insultes toujours accompagnées de menaces de mort.
M. B., Ginette, Aïcha-Alice, T.D. et un autre monsieur âgé,
s'approchent de la 17e chambre pour se réfugier à côté des
gendarmes. Tout le monde se fait encercler par la bande du Bétar.
Les gendarmes mettent des barrières et essaient de protéger
les personnes agressées. Un individu, qui se fait passer pour un agent
de la sécurité, franchit aussi les barrières, s'approche
des gens , commence à engager la conversation. Bien organisée,
la bande du Bétar fait diversion, s'attaquant aux barrières
pour les faire tomber; les gendarmes sont désemparés et, au
même moment le soi-disant agent de sécurité - probablement
un de leurs chefs - se jette sur M. B., lui assène un coup sur la
tête, lui serre le cou en essayant de lui briser la nuque.
La panique gagne les personnes présentes. Aïcha-Alice et T.D.
tentent de toutes leurs forces d'empêcher le pseudo-agent de sécurité d'aller
jusqu'au bout de son agression, pendant que Ginette se fait tirer en arrière
par le foulard. Le pseudo-agent réussit quand même, malgré la
présence des gendarmes, à voler le portefeuille et l'agenda
de M. B. Les caméras des journalistes ont filmé l'agression
depuis le début.
Aïcha-Alice, Ginette et T.D. montrent du doigt l'agresseur aux gendarmes
-- il vient de sauter la barrière et de passer derrière les
bancs pour se perdre parmi les assaillants --, mais ceux-ci n'essaient pas
de l'arrêter. Ils prétendent qu'ils ne sont pas assez nombreux
pour le poursuivre et qu'ils attendent du renfort.
Pendant ce temps, les membres du Bétar insultent et menacent de mort
leurs victimes , criant des slogans racistes : "mort aux Palestiniens", "mort
aux Arabes".
Les gens sont terrorisés et commencent à partir sans attendre
l'ouverture de l'audience. Les gendarmes font entrer dans la salle les personnes
victimes des agressions, et un petit renfort (une dizaine d'hommes environ)
arrive enfin.
Lorsque M. Pierre Guillaume arrive en haut de l'escalier, le chef de la bande
du Bétar donne son ordre: "chut". Les troupes commencent à l'insulter,
il reçoit des coups. Un journaliste égyptien, M. Ibrahim Al
Sayed, proteste, ce qui déclenche leur colère. Il est giflé,
ses lunettes tombent. Les agresseurs se précipitent sur M. Guillaume,
qui se réfugie derrière une barrière ouverte par Ginette.
M. Guillaume -- qui a assisté à l'agression contre M. B. --
voit l'agresseur de l'écrivain jaillir par-dessus la barrière
et disparaître parmi la meute du Bétar.
L'agitation continue. Le Bétar cherche systématiquement à terroriser
les gens. Le plus choquant est que les avocats et les membres des associations
des parties civiles, ainsi que les voyous du Bétar, se connaissent
très bien, se saluent fraternellement au moment de leur arrivée
et discutent cordialement entre les échauffourées.
Gisèle R., arrivée vers 13 h 45, essaie d'entrer dans la salle
alors que beaucoup de personnes attendent leur tour. Tout à coup une
bousculade est provoquée par les membres du Bétar, criant des
injures racistes; c'est la panique dans le public dont une partie est contrainte
de refluer dans l'escalier. Gisèle s'exclame : "Mais que fait
la police?" Le désordre est à son comble. Les gens se
dispersent dans l'affolement. Les membres du Bétar, eux, sont toujours
là; ils insultent et menacent Gisèle. Celle-ci finit par entrer
dans la salle d'audience, où un gendarme la laisse passer.
L'organisation paramilitaire et le comportement haineux, violent et raciste
de ces groupes du Bétar sont impressionnants. Repérant toutes
les personnes considérées comme adversaires -- principalement
les Arabes et les gens typés -- ils les attaquent délibérément.
Leur stratégie consiste à suivre les gens, à les provoquer
pour tenter de leur faire perdre leur sang-froid, afin que les autres membres
du groupe puissent les attaquer. Ils ont des appareils photo et un caméscope,
et beaucoup possèdent des portables. Ils photographient et filment
tout le monde.
Vers 14 h , M. Sophien L. voit M. Mansouri, journaliste iranien accompagné de
son cameraman M. Ahmed Charafi, se préparer à faire un rapport à sa
chaîne de télévision. Le chef du Bétar organise
ses troupes, qui attaquent à coups de casques. Les gendarmes interviennent
trop tard : le journaliste et son cameraman sont blessés à la
tête.
Les agresseurs se replient aux cris de "Mort aux Arabes, mort aux nazis,
mort aux Palestiniens." M. Mansouri blessé, demande à un
agent de police de l'aider à sortir. Celui-ci refuse, tout comme les
policiers refuseront d'arrêter les assaillants. Le peu de gens qui
restent, en dehors des groupes du Bétar, terrorisés, quittent
les lieux.
A la fin de l'audience de jugement, un gendarme conduit quelques victimes
vers le substitut du procureur, leur laissant entendre que ce dernier, scandalisé par
les faits qui viennent de se dérouler, va les recevoir. Après
une longue attente, le gendarme les informe de la décision du substitut
de les diriger sur le commissariat des Halles, où elles pourront déposer
plainte. Un gendarme déclare aux victimes qu'il a fait un rapport
sur les événements.
Les incidents, malheureusement, ne sont pas terminés. Deux journalistes
: M. Hassan Abdallah correspondant de l'agence de presse Mina et Chark' El
Awsett , accrédité au ministère des Affaires étrangères,
et M. Ibrahim El Sayed correspondant du journal "Al Ittat" pour
les Emirats arabes unis et la Télévision saoudienne, sortent
du Palais de Justice et entrent dans le métro Cité. Ils sont
suivis par des membres du Bétar qui les attaquent violemment par derrière à coups
de casques, en particulier sur la nuque et la tête.
Personne n'intervient. M. Ibrahim El Sayed, assommé, perd connaissance.
Le guichetier a vu l'agression; il appelle la police qui accompagne les deux
victimes au commissariat des Halles, puis à l'hôpital. M. Ibrahim
El Sayed s'aperçoit qu'on lui a volé une cassette.
Paris, 2 mars 1998
Grâce aux films tournés sur place par des télévisions étrangères,
les agressés ont pu reconnaître plusieurs agresseurs. L'un d'eux,
Guillaume Loeb, est convoqué devant le tribunal pour répondre
de ses actes.
LA SUITE,
AU PALAIS DES CHATS-FOURRÉS
-
Une justice bananière
-
Palais de Justice 23 Janvier 2002
-
Jugement d'un des membres du BETAR
Nous avons été convoquées, ce mercredi 23 janvier 2002,
9 heures par M. Le Procureur de la République devant la 16e chambre
du Tribunal de Grande Instance, en première audience de fond. La convocation,
datée du 5 octobre 2001 portait en titre : "Avis à victime" et
spécifiait: à la suite de la procédure engagée
contre M. Guillaume Loeb , prévenu de "violence commise en réunion
suivie d'incapacité n'excédant pas huit jours". M. Loeb
est un des membres du Bétar qui nous avaient violemment agressés
au Palais de Justice, lors du Procès Garaudy du 27 février
1998. Lorsque nous nous présentons ce jour-là Mme Aïcha-Alice
B. et moi-même, il y avait deux autres personnes qui étaient
aussi convoquées comme victimes. Nous ne les connaissions pas.
Mme Micheaux, présidente du tribunal nous a appelés à la
barre, nous disant que nous n'étions pas victimes de M. Guillaume
Loeb. Nous étions victimes d'autres personnes qui n'avaient pas été reconnues
formellement. La seule victime était M. Jawad B., l'écrivain
iranien qui n'était pas présent à l'audience. Nous avons
appris, par la même occasion qu'il y a eu une audience précédente
où nous ne nous sommes pas présentées. Nous étions
surprises car nous n'avions jamais été convoquées et
n'avions donc pas eu connaissance de cette audience.
Mme Micheaux ne nous a pas permis de demander des explications.
Mme Aïcha-Alice B. et moi-même, ainsi que Mme Takia Z., non présente
ce jour-là, étions des témoins de l'agression de M.
B. et avions déjà été entendues lors de la déclaration
d'agression au Commissariat des Halles le 27 février 1998, où nous
avions d'ailleurs porté plainte. Nous avions d'ailleurs formellement
reconnu M. Guillaume Loeb, derrière une vitre dans un commissariat
du 18e arrondissement, lors d'une de nos convocations. Donc, malgré nos
protestations, Mme la Présidente n'a pas voulu nous laisser nous exprimer,
alors que notre avocate, Maître Christiane Gilman nous avait laissé entendre
que nous pouvions témoigner.
Lors de son intervention, Mme la Présidente a énoncé clairement
qu'elle ne voulait pas entrer dans des débats politiques ou parler
d'idéaux, mais juste de "violence commise en réunion".
Elle a lu une partie de nos témoignages concernant l'agression
de M. B. avant de donner la parole à Me Goldnadel, avocat du prévenu,
qui d'emblée a demandé que l'on requalifie cette "violence
commise en réunion", trouvant le terme injustifié. Son
client ayant nié les faits, disant qu'il était bien présent
au procès car il était fils de déportés, né en
1972, mais qu'il n'a pas porté de coups, ni volé de portefeuille
et qu'il n'était pas membre du Bétar.
L'avocat a parlé de violences collectives, y compris de groupes extrémistes
juifs. Il a cité d'autres groupes et parlé de haine implacable
en faisant référence à des groupes d'extrême droite
ou islamistes (nous n'avons pas compris ce qu'il sous-entendait).
Il a accusé une télévision iranienne d'avoir diffusé des
photos montrant son client permettant ainsi aux témoins de se constituer "une
seconde mémoire", nous traitant de "militantes qui doutent".
Nous avons remarqué beaucoup de complicité entre Mme Micheaux,
présidente du tribunal et Me Goldnadel [créateur et président
d'une association bidon, "Avocats sans frontière" qui ne
vit que des dommages et intérêts qu'elle cherche à extorquer
aux révisionnistes ou supposé tels ] qui a d'ailleurs
demandé que le doute bénéficie à son client.
M. Pezet Procureur de la République a demandé une peine de "4
mois avec sursis", la décision étant reportée au
6 février 2002.
Ginette S.
Voici quelques questions que j'avais envie de poser à Mme la présidente
du tribunal:
-- Comment cela se fait-il que ce genre d'agression puisse se produire dans
une Maison qui représente la justice? Cet acte permet de douter de
la représentativité de cette Justice.
-- Comment ces types ont-ils pu entrer dans le Palais de Justice avec des
casques et des canes, alors que nos sacs à main étaient contrôlés à l'entrée?
Pourquoi ces deux poids, deux mesures?
-- Comment peut-on laisser faire ce groupe paramilitaire responsable de tant
d'agressions: lors d'un colloque à la Sorbonne, le 6 décembre
1997, lors d'une attaque dans le métro pour la visite de Sharon le
5 juillet 2001 puis le 28 septembre, place de la République, lors
d'un rassemblement de soutien au peuple palestinien ou lors d'une agression
contre le local du Comité de bienfaisance contre la Palestine en septembre
1997 et dernièrement le 19 décembre 2001 lors d'une manifestation.
Et j'en oublie certainement.
Ne sommes-nous plus dans un Etat de droit? Allons nous encore longtemps permettre
ce genre d'agissements de ce groupe paramilitaire qui est même, d'après
certains journaux, devenu indésirable en Israël?
Nous avons subi un dommage moral à la suite de ce terrorisme organisé,
des bousculades, des coups et des insultes, une grande trouille. Ce groupe
paramilitaire raciste et extrémiste n'a jamais été poursuivi.
Nous avions exigé sa dissolution portant la signature d'une soixantaine
de personnes, dans un appel adressé à M. Chevènement,
Ministre de l'Intérieur à l'époque des faits, qui nous
a donné accusé de réception. Nous attendons toujours.
Ces faits se sont passés il y a quatre ans, nous nous sommes déplacées
plusieurs fois dans les commissariats. Nous avons tenu bon.
Nous avons reconnu quatre des personnes qui nous avaient agressés,
sur les films tournés par les télés, pourquoi n'y a-t-il
eu que M. Loeb d'inculpé? Qu'en est-il des autres?
23.01.02
Rappelons que cette explosion de violence des fascistes
juifs a eu lieu à l'occasion du jugement de Roger Garaudy pour propos
tombant sous le coup de la loi Gayssot, loi liberticide et AUTORITARISTE
imposée par les socialistes et les communistes de ce pays. Profitons
de cette période électorale pour regarder de plus près:
tous ces partisans de la dictature plus ou moins cachée se donnent
la main, mangent dans la même auge et se partagent les privilèges
du pouvoir et de la corruption. Peut-être sont-ils tous achetés
par le même lobby qui peut dépenser sans compter. Le Bétar
n'est qu'un petit guignol de poche sur une scène beaucoup plus vaste
où l'on réprime les droits humains les plus élémentaires à coups
de roquettes et d'hélicoptères. Quand ils survoleront Livry-Gargan
ou Roubaix-Tourcoing, il sera trop tard.
ENCORE LES
SAGES
-
Enquête contre l'Eglise russe
Le parquet russe a ouvert une enquête contre l'Eglise orthodoxe russe
accusée d'incitation à la haine. Cette décision renverse
une décision précédente du parquet de Sverdlovsk refusant
d'instruire l'affaire contre le diocèse qui aurait publié des
textes antisémites, dont Les Protocoles des sages de Sion.
- Agence télégraphique juive,
9 janvier 2002.
- Russian prosecutors agreed
to open a case against the Russian Orthodox Church for allegedly inciting
hatred. In making the decision, the prosecutors in the Russian city of
Sverdlovsk reversed their earlier decision not to pursue the case against
a local diocese for allegedly publishing anti-Semitic materials, including "The
Protocols of the Elders of Zion.
JTA 020109
-
-
POUR NE PAS
BRONZER IDIOT A AUSCHWITZ
Ne ratez pas le concours le plus sélectif du monde!
Recrutement mondial! Trois postes seulement!
- Je désire par cette lettre vous
avertir de l'existence d'une session estivale d'éducation unique
en son genre et très intéressante, destinée aux étudiants
de second cycle. Le Centre juif d'Auschwitz, situé à Oswiecim,
en Pologne, finance la deuxième édition qui aura lieu cet été.
Il s'agit là d'une occasion unique pour tout étudiant concerné.
L'année dernière, nous avons reçu des demandes du
monde entier parmi lesquelles nous avons sélectionné trois
candidats exceptionnels personnellement intéressés.
- Les "spécialistes" sélectionnés
ont passé l'été à travailler au Centre juif
d'Auschwitz, élaborant des programmes, effectuant des recherches,
guidant les visiteurs et ils ont pu nouer de nouvelles amitiés durables.
Le fruit de leurs labeurs est visible au camp tous les jours. Les programmes
qu'ils ont élaborés et les articles qu'ils ont écrits
sont utilisés régulièrement par les employés
et les visiteurs. Outre les projets qu'ils ont pu réaliser au Centre
juif d'Auschwitz, ils ont eu la possibilité de mener également
des recherches personnelles.
- Le Centre juif d'Auschwitz est ouvert
depuis septembre 2000. [Note de l'AAARGH: comment faisait-on avant?] et
a déjà reçu près de vingt-cinq mille visiteurs.
Le Centre est installé dans la seule synagogue qui reste en ville;
il a été fondé pour montrer aux visiteurs la riche
et vibrante vie juive qui existait autrefois en Pologne. Oswiecim est une
ville dont l'histoire juive est riche; avant la guerre, plus de soixante
pour cent de la population étaient des juifs.
- I am writing to call your
attention to a unique and meaningful educational summer program for college
seniors and graduates. The Auschwitz Jewish Center, located in Oswiecim
(Auschwitz), Poland, is sponsoring the second Student Scholarship Program
this coming summer. This is a truly remarkable opportunity for any appropriate
student. Last year, we received applications from all over the world, and
chose three exceptional candidates with individual interests.
The selected "scholars" spent the summer working at the Auschwitz
Jewish Center, creating programs, conducting research, guiding visitors,
and forming new and lasting friendships. The fruits of their labor can be
seen at the Center everyday. The programs they developed and materials they
wrote are used on a regular basis by staff and visitors alike. In addition
to the projects they did with the Auschwitz Jewish Center, they had the opportunity
to conduct independent research as well.
The Auschwitz Jewish Center opened in September 2000 and since has received
nearly 25,000 visitors. The Center, housed in the sole surviving synagogue
in the town, was created to educate visitors of the rich and vibrant Jewish
life that once existed in Poland. Oswiecim is a town with a rich Jewish history--
prior to the war, the town's population was more than 60% Jewish.
<www.ajcf.org>
Voilà qui éclaire enfin toute cette
histoire de Carmel d'Auschwitz. Il s'agissait de judaïser à fond
tout le toutim.
ILS RACLENT
TOUT
- Londres- Les Eglises de la ville de
Derby, dans le centre de l'Angleterre, ont payé quatre mille trois
cents dollars à la Fédération zioniste après
avoir aboli une charte du XIVe siècle qui interdisait à "tous
les juifs et juives de vivre dans la ville."
- London - Churches in the city
of Derby in central England have paid the Zionist Federation $4,300 after
renouncing a 700-year-old charter that barred "any Jew or Jewess
from ever living" in the city.
<http://www.jta.org/story.asp?id=020118-derb>
21 janvier 2002.
LAME DE COUTEAU
Il y a un personnage, dans Les Copains, le chef
d'oeuvre de Jules Romains, dont la seule particularité notable est
d'avoir le nez en lame de couteau. Reprenons cette esquisse, ajoutons une
perruque courte, roussâtre, et nous avons Josyane Savigneau, beauvoiriste
acharnée, yourcenoiriste militante, cheffesse du Monde des Livres,
ce monument du conformisme plat qui englue notre époque. Par un masochisme
fort répandu dans les milieux de la sexualité un peu blette,
elle tresse des couronnes à l'idiot absolu dont nous
avons déjà eu l'occasion de parler, Maurice G. Dantec. (Le
Monde, 21 déc. 01) Il sort un
deuxième tombereau du caca qu'il a dans la tête, sorte de journal
d'un fou, intitulé Le Théâtre des opérations
II. Mais c'est publié dans la collection blanche chez Gallimardeux.
Ayant la rotule bien lubrifiée, Savigneau se prosterne énormément
devant cette nouvelle idole barbare: ce livre est "insupportable et
passionnant". Parce que c'est écrit dans une manière furibarde,
elle adore se faire fustiger, sans s'avouer que ce connard est un nazebroque
assez classique, sous ses dehors brouillons. Elle croit aussi que Houellebecq
est un écrivain. Si Savigneau a raison, alors la littérature
est morte et enterrée.
Il est probable que la
lettre envoyée par S. Thion à cet idiot aura trouvé son
chemin dans ce dépotoir imprimé. Mais il nous ennuierait
beaucoup de dépenser 22 euros et demi, de notre nouvelle quincaille,
pour le vérifier. Laissons ce soin au hasard.
TAPER LA
CAISSE
La soi-disant communauté juive d'Autriche réclame
et obtient des "dédommagements". Fin novembre, elle a signé un
accord avec "les provinces autrichiennes" qui vont lui refiler
18,2 millions d'euros pour les synagogues "détruites par les
nazis", à quoi le gouvernement fédéral autrichien
ajoutera une soulte de 25,5 millions d'euros, soit 286 millions de francs
(soit vingt-huit milliards six cents millions de francs 1957, dits anciens
francs). Il s'agit, dit-on de "reconstruire" une synagogue à Baden,
près de Vienne. Or les deux synagogues et les six "maisons de
prière" de Vienne sont à peu près toujours vides.
Il y aurait huit mille juifs dans le pays, dont bien peu revendiquent une
origine autrichienne. Il vont donc toucher 36.750 F par tête de pipe.
Sans compter le reste.
En fait, tout ce pognon sert surtout à recruter d'autres juifs au Tadjikistan,
en Ouzbekistan, en Georgie et ailleurs dans l'ancienne union soviétique.
Mais le gouvernement autrichien met beaucoup d'obstacles à l'immigration.
Alors on "cherche juifs, désespérément", par
exemple au Danemark "où il y a un climat très négatif
pour les juifs en raison de la montée de l'extrême droite, devenue
le troisième parti danois aux élections du 20 novembre" (Dépêche
AFP, de Katinka Mezei, du 5 décembre 2001).
C'est fou, ce besoin de fabriquer des juifs en tapant dans la caisse...
Cependant, à Paris, on nous dit que sur trois cent mille juifs de la
région parisienne, six mille ont voté aux élections du
consistoire. "Quant au CRIF, il est l'émanation de 64 associations
juives, mais impossible d'obtenir plus d'information sur les chiffres." (Esther
Benbassa et Jean-Christophe Attias, "Nous ne sommes pas des victimes" dans Le
Monde, du 18 décembre 2001.) On voit que ces prétendues "communautés" sont
complètement bidon. Ce sont des officines grâce auxquelles quelques
malins cherchent à se goinfrer. La politique, le soutien à Israël,
tout ça fournit l'impunité pour les goinfreurs. Le reste n'est
que la sainte trouille des non-juifs.
SUR LE GRAND
H
- From: "Israel Shamir" <[email protected]>
Subject: H denial
Date: Fri, 28 Dec 2001 23:14:47 +0200
But I am not even interested in H.
Well, you have to be in the sense that a) it plays such a huge role in the
view of American Jews (and Europe) toward Israel, and b) Israel (and other
Jews) use it to fend off any criticism. In those senses, at least, you need
to be sensitive to the issue.
Now, I do not believe somebody cares about H. As I see reality, human beings
have no guilt feelings at all. Israelis feel nothing about dispossessed Palestinians,
while Americans feel nothing about Vietnamese or Red Indians. It is just
a convinient way of saying things. Americans and Europeans above certain
level know that it makes no sense to quarrel with the Jews -- one who does
will suffer, as our friend Norman Finkelstein tells in his last interview
-- you surely saw it. His ethnic origin means very little -- a Jew against
'the Jews' will be squashed in the same way as the last Gentile. As everybody
knows it is better to accomodate Jews, people need some psychologial defence
so they would be able to look at themselves when shaving. H provides them
with this psychological defence: they are not cowards, but noble sympathisers
with the Jewish plight. Israel defends itself with the H rhetorics only to
provide the American and European politicians with a face-saving device.
In reality, it is sheer power of Jews that makes the trick.
It was not part of Israeli culture when I immigrated.
I understand that in the USSR the holocaust was not the central historical
event it is for European/American Jews, but the fact that you don't share
this orientation, which is prevalent amongst your audience, is worth bearing
in mind.
In the USSR, it could not be the central event, as so many people died during
the war. Every fourth Belorussian - a Jew or Gentile - died. Millions of
Russians died, and millions of Ukrainians. That is why the USSR and Poland
would never accept this centrality, as it would diminish their own enormous
suffering.
That is why I am not a doubter, not even a thinker in this direction. Probably
that is why I am tolerant to their ideas.
That is not an adequate explanation. Aside from the centrality of the holocaust
in Jewish experience, there is another reason (for me the main reason) why
holocaust doubting is disreputable--it can only be maintained if you disregard
every canon of historical research. The documentation is massive from German
archives and from the large number of personal testimonies of both concentration
camp survivors and German participants, never mind the physical evidence.
The doubter takes small bits of evidence, builds logical mountains on them
and says that these flea-specks overturn the elephant of evidence (it is,
as I said, reminiscent of paranoid thinking, which does just that. Saying
that HIV was a man-made creation for political purposes fall in the same
categorey). If massive historical evidence doesn't count, perhaps the war
of 1812 also never happened! There are plenty of aspects of the holocaust
that are open to rational discussion (the role of the Judenrat, collective
guilt, etc) but whether or not it happened is not discussed among the rational.
To distort thinking in this way is certainly common in authoritarian societies
where historical truth is not important (think Israel!), but it is just that
disrespect of historical grounding that is so upsetting. Do you not get angry
when an Israeli says that Palestine was empty when the Jews came? I do, and
I get angry the same way when it is said that there was no holocaust, not
only because of the political implications, but because of the the willingness
to say anything to win, to play with the validity of historical experience
itself.
I know a few deniers, and they are very nice and thinking fellows. They are
denying H because they do not subscribe to my first replic (above) and they
think that by disclosing the Hoax of H they will free their people from what
they perceive as the Jewish domination. Now, I think they are mistaken, and
none of their discoveries would have any impact. For instance, the story
of human soap collapsed. There is no soap anymore. Nobody even noticed it.
It proves my thesis (see above), but they do not understand it. In my opinion,
they do not dare to speak about what they want to speak: about (perceived)
Jewish dominance. If they would do it, they would be in better position,
as it is a real problem. But as I understand what they actually want to say,
I disregard their H writing, but interact with them.
There is no doubt a lot of Jews died. I lost my grandmother and aunt, on
my father's side, and a lot of relatives on my mother's side. But I am aware
that even if they would not be Jews, they would have a more than fair chance
to die, as they lived in Belorussia (mother's) and Galicia (father's), places
of incredible civilian casualties.
But as I said, nobody cares. Gypsies suffered a lot, and they still suffer
a lot, most of all in Kosovo from Albanians (ask xxx for details), but somehow
nobody pays attention.
Have a look at two interesting documents. One of them, John Sack's report
from HD conference. Another, a review of a book (three books, actually) about
the real problem, without any H. Tell me afterwards, what is more threatening.
Thanks again for your chivalrous defence!
Yours, Shamir
Le bon Shamir croit que l'histoire du savon est enterrée.
Que nenni. En voici une nouvelle preuve:
PASSAGE DE
SAVON
-
The 75-year-old filmmaker educates
teens about anti-Semetism.
-
By Gaby Wening
His leather jacket underscoring a full-growth white beard and tzitzit, 75-year-old
Lupu Gutman is much like his films, where tradition is refracted through
the modernity of the camera lens. Gutman is now distributing copies of
his haunting documentary, "Monuments of Soap," to all the branches
of the Los Angeles Public Library. The film is a tour through the remnants
of post-Holocaust European graveyards, examining the monuments that
were erected to mark the burial of the soap that was made of Jewish flesh.
Gutman has been making films for almost 50 years, and today, he edits his
documentaries in a corner of his one-room Pico-Robertson apartment. After
surviving the Holocaust, Gutman became a star of the Romanian film industry,
writing and directing features for the communist government. However,
he grew "sick and tired of the stupid and false propaganda" that
he was required to create, he told The Journal, and knew that if he
remained in Romania, he would not survive. So he came to America, and took
advantage of the freedom offered to make cinema véritas, and to use
his films to educate and inspire others about Jewish history and traditions.
[Encore un juif roumain, encore un spécialiste patenté du
bourrage de crâne]
... Gutman's creative efforts are aimed at saving the memory of lost communities.
He recently returned from Romania, where he began a project filming the last
74 synagogues remaining in the country. He is looking to raise funds that
will enable him to travel to Romania to complete the project, so that the
treasures of this once proud and vibrant community will not be lost in the
decaying urban sprawl. "In Romania, before the war, there were over
400 synagogues," he explains. "Now there are no more Jews in these
places, and they are turning the synagogues into garages. I know how beautiful
the synagogues are ..." For more information on Lupu Gutman and his
films, call (310) 271-6887. Pourtant, en général, elles
sont plutôt moches.
28 décembre 2001
<http://www.jewishjournal.com/home/searchview.php?id=7917>
DU CÔTÉ DES
JEUNES IDIOTS EN FLEUR
- «Depuis le temps que Cara lui
parlait de ce bouquin, Vani se l'est acheté: Au Nom de tous les
miens, de Martin Gray. Très vite complètement prise par
ce terrible témoignage d'un jeune Juif polonais pendant la Seconde
Guerre Mondiale. Toutes les demi-pages, il échappe de justesse à la
mort; dans le ghetto de Varsovie, il ne cesse de combattre pour sa survie
et celle des siens, il arrive même à s'échapper de
Treblinka !
Vlà que pour faire une pause dans cette lecture par trop intense,
Vani fait un tour sur le net, et lance les moteurs de recherche sur Martin Gray. Et... elle tombe sur le site de AAARGH, un
site clairement anar (?) qui tape sur la gueule du FN comme de la LICRA,
de Didier Daeninckx comme de la veuve Schindler, des sionistes comme des
socialistes, et qui plus généralement lutte contre les impostures
de toutes sortes.
Une page de ce site accuse Max Gallo, historien célèbre censé avoir
recueilli le récit de Martin Gray, d'avoir commis en fait une oeuvre de fiction...
L'imposture a été depuis longtemps révélée,
mais alors, pourquoi continue-t-on à publier et à vendre
ce livre sous le nom de Martin Gray ? A le présenter comme un authentique témoignage
? A qui cela profite-t-il encore ?
[A Martin Gray et à Max Gallo qui palpent des royalties...]
Dire que Max Gallo a été le porte-parole du gouvernement
Mitterrand !!!
Impossible de terminer le livre, les mots sonnent désormais trop creux.
Ecoeurée, Vani va se chercher un autre livre, un vrai roman, cette
fois-ci.
PS: Meeeerde, on n'avait rien compris ! le texte qui met en cause Max Gallo
est celui de Serge Thion, négationniste connu ! texte mis à dispo
par AAARGH qui dit que le lecteur a qu'à se faire une idée
tout seul, il est assez grand.
Un peu bizarre finalement ce site, du mal encore à y voir clair. On
se demande de quel bord ils sont ! Anars ? Négationnistes ? Révisionnistes
??? Et ça veut dire quoi exactement, ces mots ??? au secours !!!
Y a quelqu'un qui aurait la gentillesse de nous expliquer, simples d'esprits
que nous sommes ? De notre côté, on cherche encore et on revient
demain vous dire ce qu'on aura trouvé.
En tous cas, Gallo si vous nous lisez, toutes nos excuses... momentanées
du moins ! (Le temps de vérifier un peu nos sources)
Samedi 17 novembre: On se sent très bêtes, réduits à ces
enfants et ados que le Réseau Education-Médias (merci voisins
canadiens) tente de prévenir contre les dangers du net. Car la voilà l'explication
de tout ce mystère, ou comment on est tombés à pieds
joints dans les pièges de la toile d'araignée... Excuses maintenues
et redoublées à Max Gallo.
Dimanche 18 novembre: Y a un lecteur qui nous a engueulés via e-mail,
comme quoi on est des burnes de ne pas avoir cerné AAARGH plus rapidement,
il nous enjoint de vérifier désormais plus sérieusement
nos sources et surtout, nous ordonne de retirer le lien vers ce site ! M'enfin
??? On a pas suffisamment clairement spécifié que c'était
un site nauséabond ? C'est possible, alors voilà pour ceux
qui ne sont pas dotés d'un nombre minimal de neurones: AAARGH, ce
sont des ordures absolues, mais si vous pensez que l'on médit sans
preuve, allez voir vous-mêmes, on vous offre encore le lien ! »
C'étaient les propos désolants mais
combien révélateurs d'un logorrhéïque quelconque,
on n'a même pas cherché à savoir qui c'était.
L'est pas récupérab'.
<http://vanicaramel.multimania.com/RepertoirePages/journaldu7au18nov01.htm>
Ce pauvre con (il n'y a pas d'autre mot) fait des
excuses à Max Gallo, à propos du livre de Martin Gray, Au
nom de tous les miens. Si lui et ses semblables ne veulent pas croire
ce qu'il y a d'écrit dans l'aaargh parce que d'autres nouilles leur
ont dit de se méfier, ils n'ont qu'à ouvrir les pages du Monde.
Par exemple à la date du 24 janvier 2002, à la page 16 où il
trouveront un portrait dithyrambique dudit Max Gallo, atteint de graphomanie
subaiguë, qui a écrit 80 livres en réussissant à faire
que pas un seul soit intéressant. Ils feront attention au passage,
quatrième colonne en haut, où l'éditeur, ami et complice
de Max Gallo, Robert Laffont dit: «[En 1971] Martin Gray n'a pas écrit
une ligne d'Au nom de tous les miens.» Il trouve ça
très bien Laffont, il vend des centaines de milliers de bouquins
dont il sait parfaitement que c'est un faux, de la première à la
dernière ligne. Il se remplit les poches. Trente ans après,
il y a encore des connards pour s'excuser d'avoir soupçonné le
bon Max Gallo et le sublime MartinGray, tous les trois, avec Laffont, affairistes
véreux, aussi propres sur eux qu'un régiment de poux. Et
ce n'est pas le seul cas: Gallo, dit Laffont, reste ghostwriter (en
français on dit "nègre", mais c'est sans doute
comme pour les Dix petits nègres d'Agatha Christie, qui sont
d'abord devenus Dix petits Indiens avant de se transformer en Il
ne reste plus personne) "pour quelques autres [auteurs] dont il
tait farouchement les noms." C'est ce qui s'appelle se foutre de la
gueule du monde.
RITALIE
-
Paolo Limiti e le accuse di revisionismo
Une dame écrit au
journaliste Paolo Mielli sur l'absence de références à Lénine
et Gramsci dans les statuts de Rifondazione communista. Elle se demande si
ce n'est pas une concession à la mode révisionniste qui
est en train de s'imposer (Corriere della Sera, 27 décembre 2001).
Réponse de l'interpellé:
[...] Vedo poi che lei se la prende con le "mode revisionistiche".
E qui ho un rimprovero da fare, non a lei bensì alla stampa di sinistra.
per esempio all'Unità. Da tempo su quel giornale lo storico
Bruno Bongiovanni aveva proposto di abolire l'uso polemico del termine «revisionismo».
Una parola che la sinistra usa -- da un secolo -- come clava contro chi ha
opinioni eterodosse. E che negli ultimi anni, perdipiù, era servita
a ingenerare confusione così da far apparire uguali coloro che mettano
in discussione questo o quell'aspetto della storia sacra et quelli che
hanno negato l'esistencia dei campi di concentramento nazisti. Mezzuci.
E' lodevole l'iniziativa di Bongiovanni che prosegue in una guerra senza
quartiere contro la nuova storiagrafia di sui s'è detto, ma senza
ricorrere a metodi sleali. Qual è appunto l'uso di quell'anatema.
Il suo giornale, però, non gli a dato retta. E quella parolina
non è stata affatto abolita. Qualcuno la usa in un'accezione positiva
(come Aldo Varano che ha parlato del revisionismo cecoslovacco ai tempi di
Dubcek). Ma i più se servono ancore nei modi denunciati da Bongiovanni.
Persino contro Paolo Limiti. Sì, ha letto bene, signora B.: contro
quel celeberrimo conduttore che ogni pomeriggio su Raiuno manda in onda musichette
del passato. Un programma giustamente lodato da tutti. Ma a cui ogni tanto
capita di trasmettere anche canzoni del ventennio. Il che, regolarmente,
fa trasalire la critica televisiva di sinistra. Accade da tempo e nessuno
se ne dà cura. Non lo avrei fatto neanch'io se l'ultima intemerata,
quella di Fulvio Abbate proprio sull'Unità, non fosse apparsa
sotto il titolo «Limiti di revisionismo».
Il povero Limiti viene equiparato ai «disinvolti studiosi» che «finiscono
col salvare ciò che, alemeno secondo altri, meriterebbe comunuque
di essere condannato». Cioè il fascismo. Gli si concede di non
aver voluto fare opera di minimizzazione sulle camere a gas, ma il rimbrotto è ugualmente
severo: Paolo Limiti sarebbe troppo tenero nei confronti del fasismo discografico.
Non voglio entrare nel merito di siffatta disputa. Anche se, confesso, salverei
Limiti. Ma ne aprofitto per protestatre per il fatto che Furio Colombo non
segue le indicazioni del valido storico che collabora al suo giornale: basta
con l'accusa di revisionismo; si riccora ad altre parole.
En deux mots: un historien écrivant dans le
journal communiste avait proposé de ne plus jeter l'anathème
de "révisionnisme" à tort et à travers.
Mais ce même canard s'en prend à un type, Paolo Limiti, qui
a une émission de variétés, à la télévision,
l'après-midi, genre Pascal Sevran, où l'on entend des chansonnettes
du passé. Comme il passe des chansons des années vingt, on
l'accuse de révisionnisme. La connerie, comme on le voit, est également
répartie chez les gens de la pseudo-gauche, dans toute l'Europe. C'est
l'euroconnerie.
PSYCHIATRIE
-
Catholics, Jews Unite To Attack Scholar's
Latest
-
Goldhagen Stirring Ire With Article
on Pius XII
-
By Marc Perelman
Participants in a troubled Jewish-Catholic dialogue found a rare point of
agreement this week in their criticism of an article by historian Daniel Goldhagen that
attacks the behavior of Pope Pius XII during World War II and raises
the question of the church's responsibility for the Holocaust.
In a lengthy article, "What Would Jesus Have Done? Pope Pius XII, the
Catholic Church and the Holocaust," published this week in The New Republic
magazine, Mr. Goldhagen charges that Pope Pius XII was an anti-Semite and
a collaborator with Nazi Germany. Moreover, he claims, there is an "obvious
integral relationship" between the church's historical anti-Judaism
and the genesis of the Holocaust. He also calls for examining the culpability
of the church for the Holocaust.
"Anti-Semitism led to the Holocaust," wrote Mr. Goldhagen, a former Harvard
professor and author of a controversial 1996 book, "Hitler's
Willing Executioners." "Anti-Semitism
has been integral to the Catholic Church. Surely the question of what the relationship
is between the church's anti-Semitism and the Holocaust should be at the center
of any general treatment of either of these subjects."
Eugene Fisher, associate director of the Secretariat for Ecumenical and Interreligious
Affairs of the National Conference of Catholic Bishops in Washington, lashed
out at Mr. Goldhagen.
"This is a remarkably uninformed piece," said Mr. Fisher, who
has been involved for many years in Jewish-Catholic dialogue. "He lives
in fantasy land and he is making this up. It's a sad case and he ought to
see a psychiatrist."
Rabbi David Rosen, international director of inter-religious affairs at the
American Jewish Committee, said that Mr. Goldhagen "has an unconcealed
antagonism against the Catholic Church, and it shows."
Rabbi Rosen added that while the article was "fine on the past, it was
woefully uninformed on the present efforts by the church to mend its ways." Several
other scholars and members of the Jewish-Catholic dialogue interviewed for
this article made the same point and were especially incensed that steps
taken by Pope John Paul II were not acknowledged by Mr. Goldhagen. (See Forward-Forum,
Page 9.) While some agreed with Mr. Goldhagen's criticism of Pius XII, they
criticized his sweeping indictment of the church.
Mr. Goldhagen declined to comment on the reactions. He told the Forward that
the article was the foundation for his upcoming book, A Moral Reckoning,
the Catholic Church During the Holocaust and Today, to be published in
the fall.
His article comes at a time of renewed tensions between Jews and Catholics
over the proposed beatification of Pius XII. For years, Jewish groups have
protested the Vatican's intention to beatify a pope who, they claim, maintained
a guilty silence during the Holocaust. Last summer, the work of a joint historical
commission formed to study the wartime archives of the Vatican stalled over
the refusal of Vatican officials to give historians full access to the archives,
prompting acrimonious exchanges between Jewish and Catholic officials.
However, Seymour Reich, chairman of the International Jewish Committee on
Interreligious Consultations, the official Jewish liaison with the Vatican, praised
the Goldhagen article as "very powerful" and believed it would
have a "great impact."
"If the Catholic Church wants to defend itself against those charges, there
is only one solution open the wartime archives," said Mr. Reich, who has
spent considerable time negotiating with the Vatican to open its archives and
who expressed frustration after those efforts foundered last summer. [Remarquons
la superbe hypocrisie du propos. En fait, excédé par leur mauvaise
foi, le Vatican a foutu ces gens-là à la porte. ]
Mr. Goldhagen's piece is presented as a review essay of several books in
the issue. But his personal thoughts are clearly on display and The New
Republic presents his article as "an exhaustive investigation."
Mr. Goldhagen starts the article by denouncing the "exculpatory strategies" used
by apologists of Pius XII and compares them to the ones used by those trying
to exculpate ordinary Germans of their responsibility for, and participation
in, the Holocaust. This is a direct reference to the thesis he defended in "Hitler's
Willing Executioners," which prompted vivid criticism from some of his
fellow historians for his broad denunciation of the German people. [Voir
le jugement de Finkelstein sur
ce bouquin de fanatique.]
In addition to a relatively consensual criticism of Pius XII's inaction to
help Jews, Mr. Goldhagen also claims that the pope was an anti-Semite who
collaborated with Nazi Germany -- like Marshall Philippe Petain in France
or Vidkun Quisling in Norway -- most noticeably by signing a concordat agreement
with Adolph Hitler in 1933.
But more crucially, Mr. Goldhagen argues that the focus over Pius XII's beatification
deflects criticism over the church's past and the attitude of the Vatican
and the national churches during the war. This leads him to the most devastating
charges of the article, the link between the Church and the Holocaust.
Mr. Goldhagen writes that the "iron curtain" erected by the church
between its theological anti-Judaism and Germany's anti-Semitism is a "fiction" that
must be lifted.
"This inevitably leads to a consideration of the degree of the church's
culpability not just for its reactions to the eliminationist onslaught, but also
for the Holocaust itself," he wrote.
He notes that the Catholic Church could find "common cause" with
most of the declarations of anti-Semites in the 1930s and claims it makes "little
difference" if "their litanies of hatred were not 100 percent congruent,
but only a figurative 90 percent."
Mr. Goldhagen goes on to describe as insufficient efforts made by the church
since the war, from the "tepid and deeply flawed" Vatican II Council
in 1965, which officially recognized that the Jews did not kill Jesus, to
the "half-heartedness and historical fabrications" of the 1998 "We Remember" declaration
by the church on the Holocaust, which acknowledged the shortcomings of the
church during the war. [ interprétation discutable! Le
pape condamne les actions individuelles de certains chrétiens; l'Eglise
catholique, comme le droit français d'ailleurs, ne reconnaît
pas plus de responsabilité collective qu'elle n'admet de "salut
collectif", concepts chers au judaïsme qui applique le premier
au monde entier et le second aux juifs exclusivement. Texte de la circulaire
sur le site.¦]
"This is really the area where he shows lack of knowledge," said Rabbi
Rosen of AJCommittee. "There are many other documents and efforts made that
he seems not to know about and this is troubling."
Forward, NY, 18 janvier 2002.
<http://www.forward.com/issues/2002/02.01.18/news2.html>
Ce qui est étrange c'est que le texte de Goldhagen
n'apparaît pas sur le site de The New Republic. Sur
<http://www.thenewrepublic.com/012102/goldhagen012102.html>, on
vous explique qu'il vaut mieux acheter leur torchon quatre dollars.
Justement, on les a pas. Avec Crazy Goldie, il y a toujours des entourloupes
de ce genre. C'est le genre de type qui voulait poursuivre devant les tribunaux
les auteurs de comptes rendus dans la presse...
DU SANG ET
DE LA SUEUR
La vidéo-cassette d'Oradour, interdite de diffusion,
ayant malgré tout été envoyée à un certain
nombre de personnes de la région d'Oradour, la maison poulaga s'est
remué le train et est venu délicatement prélever la
salive de Vincent Reynouard ainsi que celle d'Henri Lewkowicz pour savoir
s'ils étaient responsables de l'envoi de ces vidéo-cassettes,
des fois qu'ils auraient, l'un ou l'autre, bêtement léché les
timbres. On attend les résultats de cette analyse. On espère
qu'elle pourra, accessoirement, résoudre les forfaits de Loudun attribués à Marie
Besnard par une justice qui aime à se repaître de ces bertilloneries.
REBELOTE
-
-
Les Etats-Unis essaient de se débarrasser
d'un présumé allié des nazis qui aurait aidé à tuer
des juifs en Lituanie
-
par Sharon Samber
Washington, 16 janvier 2002, Agence télégraphiqe juive. Le
ministère de la justice américain cherche le moyen de déporter
un habitant de l'Illinois qui est accusé d'avoir participé à la
persécution et au massacre de juifs pendant la seconde guerre mondiale.
-
- D'après une plainte enregistrée
lundi dernier, Peter John Bernes, alias Petras Bernotavicius, était
l'adjoint de Werner Loew, le maire et commissaire de police nommé par
les nazis à Kupiskis, en Lituanie. Bernes, qui a soixante-dix-neuf
ans, aidait à faire sortir de prisons les condamnés pour
les amener sur les lieux d'exécution, déclare le Bureau des
enquêtes spéciales de la chasse aux nazis du ministère
de la justice [Note de l'AAARGH: on vous jure, c'est écrit tel quel]
[...].
- Depuis 1979, le Bureau des enquêtes
spéciales dit qu'il a essayé d'enlever la nationalité américaine à soixante-six
anciens persécuteurs nazis et qu'il en a déporté cinquante-quatre.
Deux cents autres résidents américains font l'objet d'une
enquête.
-
U.S. seeks to evict alleged
Nazi ally who helped to kill Jews in Lithuania
-
By Sharon Samber
Washington, Jan. 16 (JTA) The U.S. Justice Department is seeking to deport
an Illinois man for allegedly participating in the persecution and murder
of Jews during World War II.
According to a complaint filed Monday, Peter John Bernes, alias Petras Bernotavicius,
was a deputy to Werner Loew, a Nazi-appointed mayor and police commander
assigned to Kupiskis, Lithuania. Bernes, 79, helped remove condemned prisoners
from jail so they could be taken to nearby killing sites, the Justice Department´s
Nazi-hunting Office of Special Investigations charged.[...]
Since 1979, OSI said it has worked to strip U.S. citizenship from 66
former Nazi persecutors, and 54 have been deported. Another 200 U.S. residents
are under investigation.
JTA.
LES VANNES
ET WANNSEE
-
Les Allemands regardent leur histoire
en face
C'est Adolf Eichmann qui, en
bureaucrate méticuleux, prit les notes, puis rédigea le protocole
qu'il adressa aux quatorze autres hauts fonctionnaires représentant
les principaux ministères du Reich. [Pure invention du plumitif.
Le document de Wannsee ne porte aucune des indications qui permettraient
d'en connaître l'origine et le statut. Cf. notre dossier Wannsee qui
contient le texte complet traduit par une bande de révisionnistes
et un article sur la question. ] Sous la direction du général SS Reinhard Heydrich,
ces derniers, réunis le 20 janvier 1942 dans une villa cossue de Wannsee,
près de Berlin, venaient de formaliser leur coopération pour
la mise en oeuvre de la "solution finale" de la question juive.
La conférence n'avait pas duré deux heures.
Frappé du tampon "secret", le seul exemplaire retrouvé du
protocole [Il en existe deux, au contenu identique, mais produits de
dactylographies différentes. Tous les deux portent la mention "exemplaire
numéro 16"...] est exposé, à côté de
quelque 1.200 autres objets, sur les murs de l'exposition "Holocauste,
le génocide national-socialiste et son souvenir" qui vient d'être
inaugurée à Berlin, au Musée allemand d'histoire, soixante
ans plus tard. Une bonne centaine d'institutions, en Europe, aux Etats-Unis
et en Israël, ont apporté leur aide à une manifestation
sans équivalent jusqu'ici en Allemagne. [Avec du Grosspognon...]
Qu'avons-nous fait, nous, Allemands, et pourquoi ? se sont demandé les
responsables de l'exposition en s'intéressant d'abord à leurs
concitoyens juifs.
Sans doute, à la fin de la première guerre mondiale, n'y avait-il
pas plus d'antisémites en Allemagne que dans les autres pays européens
de même rang [ on aimerait beaucoup comprendre ce qu'est ce rang
de l'Allemagne, mais il nous faudra rester sur notre faim...]. Mais
l'Allemagne, elle, était vaincue; un empire venait de s'écrouler.
Une révolution manquée, une crise économique qui suscita
du chômage et une inflation vertigineuse, bientôt l'occupation étrangère,
donnaient du corps à la théorie du "coup de couteau dans
le dos" qui expliquait la défaite par le complot des planqués
juifs. Un antisémitisme ordinaire que l'on retrouvera en France, en
1940, au lendemain de la défaite. [Ce zozo oublie commodément
un certain Traité de Versailles... ]
Lorsque Hitler parvient au pouvoir en 1933, il ne lui reste plus qu'à amplifier
les pulsions qu'il avait contribué à répandre. Il s'y
emploie sans relâche, familiarisant les Allemands avec l'idée
de l'holocauste à venir. Lors de l'agression de la Pologne, en
1939, les esprits sont mûrs. [Cette idée de "familiariser
les Allemands avec l'idée de l'holocauste à venir" est
proprement charmante, tout à fait digne de Hollywood. ]
La seconde partie de l'exposition, la plus originale, est consacrée
au récit de l'holocauste, après la guerre, dans les deux Allemagnes.
A l'Ouest, après les procès de Nuremberg, vécus comme
une justice de vainqueurs sans légitimité, on cherche d'abord à oublier.
Et l'on y parvient, jusqu'à ce que les enfants nés durant le
conflit commencent à poser des questions à leurs parents. La
révolte étudiante de 1968 sera aussi nourrie de cette question-là.
Depuis, sous diverses formes, la conscience allemande n'a cessé d'être
interpellée.
"Fascination et violence"
A l'Est, la réponse était prête avant même
que la question se pose: les "militaristes" et les "revanchards" d'en
face étaient responsables de tout. Ce n'est que dans les années
1980 que cette propagande issue de la guerre froide commença à changer.
Trop tard: dans l'Allemagne réunifiée, ce sont les Länder
de l'Est qui abritent le plus de nazillons, pour qui l'antinazisme du régime
communiste n'était que de l'endoctrinement.
Sautant du cas général à l'illustration particulière,
Nuremberg et son Centre de documentation, récemment installé sur
les lieux de ce qui aurait dû être le centre des congrès
du Parti national-socialiste, décrivent les liens étroits que
le régime nazi entretint avec la ville. L'immense bâtiment,
pour la construction duquel des milliers d'esclaves sont morts dans les carrières,
[à cause du Pharaon Tout tank Hitler, snif... ] n'a
jamais été terminé. Mais il reste un hémicycle
de briques rouges, vague évocation du Colisée, dans lequel
ont été installés le Centre de documentation et son
impressionnante exposition "Fascination et violence".
Avant même leur arrivée au pouvoir, les nazis, qui y bénéficiaient
de la complicité du chef de la police, avaient choisi Nuremberg pour
faire de la ville un symbole. Congrès du NSADP magnifiés par
la caméra complice de Leni Riefensthal, défilés militaires
et jeux sportifs y ont rythmé les douze années du nazisme.
C'est à Nuremberg que furent signées les fameuses lois raciales
; mais c'est à Nuremberg aussi que les Alliés jugèrent,
entre 1946 et 1949, en douze procès, 177 serviteurs et maîtres
du nazisme. Vingt-quatre d'entre eux furent pendus, parmi lesquels le natif
du pays et "Führer de Franconie", Julius Streicher, directeur
du Stürmer, feuille d'un antisémitisme pathologique et
brutal.
Photos, objets, livres, affiches, films d'époque et matériels
d'aujourd'hui exposent comment Nuremberg, ville ouvrière de tradition
sociale-démocrate, fut d'abord violentée par les nazis, puis
se soumit au vainqueur. Jusqu'à la catastrophe finale.
Georges Marion
"Holocauste, le génocide national-socialiste et son souvenir",
Deutsches Historisches Museum, Kronprinzenpalais, Sur Internet : <www.dhm.de>
"Fascination et violence", Centre de documentation, terrain du Congrès-du-Parti-National-Socialiste,
Nuremberg.Sur Internet : <www.museen.nuernberg.de>
Le Monde, 24 janvier 2002
WANNSEE AU
CINOCHE CE SOIR
- The Road to Wannsee: Eleven Million
Sentenced to Death
On January 20, 1942, 11 million Jews were sentenced to death at Wannsee.
The trajectory that led to this death sentence -- Hitler's political rise
to power, the neutralizing of his opponents, and his obsession with eliminating
the Jews -- is the subject of this documentary. Archival footage and interviews
with respected historians are featured. Dutch with English subtitles. 50
mins.
VHS: $39.95 In stock -- Will ship within 24 hours.
Wannsee Conference
An acclaimed film that reenacts the fateful January 1942 meeting of the Nazi
party and top German officials that set in motion "The Final Solution," the
destruction of European Jewry. "It is mesmerizing for seeming to be
so commonplace. The Wannsee Conference finds a voice for dealing with matters
that are, after all, not unspeakable" (Vincent Canby). With Dietrich
Mattausch, Gerd Bockmann, Friedrich Beckhaus and Gunter Sporrle. German with
English subtitles. VHS: $19.95 In stock -- Will ship within 24 hours.
<http://www.facets.org/>
The Wannsee Conference Museum also publishes (in English and many other languages)
an excellent, detailed, room by room account of the Museum exhibition with
lots of photographs. Its an exact translation of the full German edition
and for those people unable to visit in person, I'd suggest that this book
might be a good substitute. I bought my copy at the Museum but the Museum
web site advertizes it for sale as well.
On a separate but related point, the SBS Television Network in Australia
has just started screening of the English-language version of Hitler's
Holocaust, a new six part German (ZDF in collaboration with the History
Channel, Australia's SBS, A Dutch broadcasting organization) series of documentaries.
In academic terms they reflect the very latest research on a whole
series of key concerns in Holocaust historiography and a good deal of new
film footage is incorporated. The historical advisors of the series are
very distinguished. They include Yehuda Bauer, Eberhard Jäckel, Christopher
Browning, Ian Kershaw and tutti quanti.
Miam, miam, c'est pour quand sur nos écrans ?
QUI VA PAYER
L'ARDOISE ?
-
Mémorial de l'Holocauste:
l'architecte veut changer le projet, sans le retarder
Berlin, 21 jan (AFP) - L'architecte
américain Peter Eisenmann souhaite que le labyrinthe de 2.700 stèles
devant constituer le Mémorial de l'Holocauste à Berlin soit
réalisé en ardoise et non plus en béton, mais s'est
engagé à y renoncer si cela doit engendrer des retards ou des
surcoûts, a indiqué lundi la Fondation qui gère le projet.
Le quotidien berlinois Der Tagesspiegel faisait part lundi de ce souhait
de l'architecte, ajoutant que la construction du Mémorial allait probablement être
une nouvelle fois retardée.
"La proposition de l'architecte fait en ce moment l'objet d'un examen intensif
de la part des collaborateurs du projet. L'architecte s'est d'ores et déjà déclaré prêt à laisser
tomber la variante qu'il a proposée au cas où elle provoquerait
un dépassement de budget et des retards", a indiqué la gérante
de la Fondation pour le mémorial, Sibylle Quack, dans un communiqué.
Le vice-président de l'Association de citoyens pour le mémorial,
Lothar Poll, a déploré ce nouveau "caprice" de l'architecte,
estimant que l'utilisation de l'ardoise au lieu du béton risquait à tout
le moins de "changer le caractère du mémorial", dans
le Tagesspiegel.
Selon lui, il risque également de retarder quand même la réalisation
du projet et de tirer vers le haut le coût de construction du monument,
fixé par le Bundestag à 25,5 millions d'euros (22,7 millions
de dollars) dont 2,5 apportés par des contributeurs privés.
Le Bundestag avait voté en juin 1999, après dix ans de polémique,
la construction du Mémorial dédié aux victimes juives
du nazisme. Mais les travaux n'avaient débuté que fin octobre
2001, avec dans un premier temps un long travail de fouilles, qui doit durer
jusqu'au printemps. Il faut d'abord extraire d'éventuelles mines du
terrain de deux hectares situé à proximité de la Potsdamer
Platz, en plein dans l'ancien no man's land qui longeait le Mur de
Berlin. Un centre d'information souterrain de 1.500 m2 baptisé "Lieu
du souvenir" sera adjoint au labyrinthe de stèles.
L'architecte est un demi-fou. Toute cette entreprise
relève de la dinguerie furieuse.
BACKLASH
Incendie d'une classe dans une école juive (grassement
subventionnée). Tout le mellah parisien est en émoi; ça
se comprend. On imagine ce que serait la situation si le millième
de ce que font les Israéliens aux écoliers palestiniens était
appliqué aux écoliers juifs de Créteil ou de Sarcelles.
S'il fallait qu'ils aillent à l'école en bus blindés...
La solidarité avec Israël, c'est bien joli, mais le prix à payer
en est la réprobation générale. Rien de plus normal.
On tombe franchement dans le comique avec cette anecdote racontée par
Patrick (Goldenberg) Gaubert, président de la Licra. Il "ouvre
une réunion publique sur le thème de la citoyenneté" à Bordeaux.
Un jeune beur se lève et dit "Vous les juifs, vous avez tué Mohammed",
l'enfant qu'on a vu se faire tuer par les fins tireurs de l'armée israélienne,
en direct, à la télé. "Rarement j'avais vécu
quelque chose d'aussi violent, dit le président de la Licra. L'affirmation
d'une responsabilité collective des juifs quant au sort fait aux Palestiniens" (Libération,
12-13 janvier 2002, p; 13) Ce pauvre mec doit attendre qu'un jeune beur lui
dise. Il ignore que tout ce qu'il fait à la Licra (et qu'il faisait
avant au cabinet de Pasqua, au ministère de l'Intérieur) consiste à se
solidariser avec Israël et sa politique de massacre et de génocide
des Palestiniens. Gaubert savait pas. Ça lui a fait un choc, à ce
pauvre dentiste au chômage. Pour qui nous prend-il ?
REVISION
OR NOT REVISION ?
- Today the German weekly Die Zeit (No.
3, Jan 10, 2002, "Zeitlaeufte", p. 82) published my article "...
zusammen 1,274,166". Der Funkspruch des SS-Sturmbannfuehrers Hermann
Hoefle liefert ein Schluesseldokument des Holocaust / Von Peter Witte.
(http://www.zeit.de/2002/03/Politik/print_200203_a-auschwitz.html)
The expanded scholarly version "A New Document on the Deportation and
Murder of Jews during 'Einsatz Reinhardt' 1942" has been published by
Stephen Tyas and me in Holocaust & Genocide Studies No. 3 (Winter 2001),
pp. 468-486 (short abstract in:
<http://www3.oup.co.uk/holgen/current/150468.sgm.abs.html>).
The document of January 11, 1943 contains two German Police radiograms, which
were intercepted and partly decoded by British Intelligence. But their importance
had obviously not been recognized. The radiograms had been kept under lock
and key as "Most Secret", until they were disclosed at the Public
Record Office in 2000 and discovered by the English business man and historical
expert Stephen Tyas.
Regrettably, Die Zeit forgot to reproduce the document itself in its
internet version. The printed edition has it as well as the only existing
clear photo of Hermann Hoefle, the SS officer in charge of "Einsatz
Reinhardt" - the murder of more than 1,5 million Jews in the Polish
General Government in the extermination camps Belzec, Sobibor, Treblinka
and partly in Lublin-Majdanek.
For the first time by the Hoefle radiogram we have detailed statistics on
the killings in each of these extermination camps from mid March until December
31, 1942:
Lublin-Majdanek 24,733
Belzec ........... 434,508 (closed down on Dec.8, 1942)
Sobibor ........ 101,370
Treblinka ....... 713,355
Sum Total ..... 1,274,166
It is shown that the sum total 1,274,166 reappears in the two Korherr Reports
for Himmler a little later. The shortened second version was presented to
Hitler in April 1943 in all probability. Furthermore, the detailed numbers
for each camp of the last 14 days of 1942 are given in the Hoefle radiogram,
too. The reliability of the numbers appears confirmed in the HGS article
by a consideration of the related research of other historians. The Zeit article
additionally contains biographical information onHermann Hoefle, including
data from Hoefle's US-Army file (made public by my colleague Professor Richard
Breitman in:
<http://www.nara.gov/iwg/papers/hoefle.html>.),
in particular the almost unbelievable fact that one of the biggest massmurderers
of the Nazis had been working as an agent for the US-CIC.
Regards,
Peter Witte (H-hol 10 janvier)
Il corrige les chiffres qui ne lui plaisent pas:
- Da bekannt ist, dass Treblinka das mit
Abstand größte Vernichtungslager war, kann die angegebene Zahl
von 71 355 unmöglich stimmen. Der Fehler löst sich
leicht auf: am Ende der Zahl wurde eine 5 vergessen; es waren also 713
555 jüdische Opfer in Treblinka.
Joli tour de passe-passe. Commentaire de R. Faurisson:
«Encore un serpent de mer! Il ne s'agit évidemment pas de gens "ermordert" mais
de gens "durchgeschleust" et "umgesiedelt" [déplacés].
Quant à l'opération, elle a été déclenchée
plusieurs mois avant la mort de Heydrich et doit probablement son nom au secrétaire
d'Etat aux finances Fritz Reinhardt. Vous aurez noté la malhonnêteté des
auteurs qui finassent sur l'orthographe du prénom de Heydrich sans révéler
un seul instant l'existence de l'explication donnée par Uwe Dietrich Adam,
que je me suis contenté de reprendre. Lisez la page 2 de l'article de Die
Zeit: vous y trouverez tout ce que je vous dis là. Quelle tragédie
que la vie de Höfle ! Je comprends qu'il se soit suicidé.»
Voir, de la même fine équipe de Pieds Nickelés à la
Saxe-Cobourg, Holocaust and Genocide Studies, Volume 15, Issue 3,
2001, pp. 468-486: A New Document on the Deportation and Murder of Jews during
Einsatz Reinhardt 1942, de Peter Witte et Stephen Tyas. Abstract:
A recently discovered document sheds new light on Einsatz Reinhardt, the murder
of the Jews in the General Government. For the first time detailed statistics
on the 1942 killings in the extermination camps of Belzec, Sobibor, and Treblinka,
and in the Concentration Camp Lublin-Majdanek, as compiled by Nazi officials,
are available. The reliability of the numbers appears confirmed by a consideration
of the related research of other historians. The authors analyze the document
in its wider historical context, raising issues that call for further research.
CEUX QUI
TRIPOTENT LES JEUNES
Pierre André Taguieff, notre vieille connaissance,
vient de se livrer à un geste particulièrement dégueulasse,
en compagnie de deux obscures andouilles nommées Philippe Gumplowicz
et Marc Lefèvre. Ce trio a pondu un texte dans Libération qui
est surtitré ainsi: "De la difficulté de faire comprendre à l'enfant
d'une famille juive laïque [sous-entendu: un enfant normal d'une famille
juive normale, pas loubavitch ou séfarade allumée] que, dans
le conflit israélo-palestinien, le fort et le faible ne sont pas ceux
qu'on croit". Voilà. Il s'agit ni plus ni moins de que pratiquer
sur l'esprit des enfants une inversion de la réalité: leur
montrer que les plus forts ce sont les Palestiniens, avec leurs cailloux
et leur vieux fusils, et les plus faibles les pauvres Israéliens avec
leurs chars lourds, leurs hélicoptères Apache à 50 millions
de dollars le bout, leurs roquettes, leurs bombes atomiques, etc. etc. Il
y a quelque chose d'ignoble à essayer ainsi de tromper les enfants.
On veut les protéger des pédophiles, ce qui est excellent,
et on les livre à des succubes du genre Taguieff qui vont sucer leur âme
pour y injecter leur saloperie anesthésiante. Tout cet article (Libération, page Rebonds,
4 janvier 2002, p. 6, probablement trouvable sur le net) est absolument répugnant.
Ces guignols en arrivent à dire ce que n'oserait même pas dire
les barakistes: "Comment expliquer à David que si l'évacuation
des implantations israéliennes avait été l'objectif
politique des Palestiniens, il aurait déjà été atteint, via les
négociations de Camp David et de Taba ?"
Pourquoi ne met-on pas en prison ces êtres vils qui sont pires que les
pédophiles?
EN CABANE
AU CANADA
-
Les juges sous-soviétiques
-
-
La lettre d'Ingrid Rimland
Well, the long wait is over!
We're underwhelmed!
Yesterday, the Canadian Human Rights Tribunal, frequently a willing tool
of the organized Canadian Jewish community, handed down its findings in a
five-year court-like Tribunal setting in the attempted censorship power grab
of the American-based Zundelsite. The Zundelsite, as millions all over the
world now know, was started, owned and operated by myself, Ingrid Rimland.
Its documents were stored in California on an American server, one of the
world's largest, called Webcom.
This struggle has cost Ernst Zündel several hundred thousand dollars
and the Canadian Tax payers, as reported in an article in today's Globe and
Mail, "several million." And what, exactly, has that money bought
for Canada? [...]
In the words of the Tribunal:
"At the outset of the hearing the Respondent applied for a stay, alleging
that, for a variety of reasons, the complaints were not properly before us. Leave
was sought to lay the foundation for the motion by calling Ingrid Rimland of
California, who, it was said, was the creator, controller, editor, publisher
and author of the materials on the Zundelsite. The purpose of calling this witness
presumably was to bolster the affidavit evidence filed in support in the motion
to support the argument that control of the Zundelsite was solely in her hands.
In effect the application, if acceded to, would have constituted a summary
dismissal of these proceedings." (Emphasis added!)
In other words, right from the Horse's Mouth!
The Tribunal never did have the right to do what they did - and all it
netted Canada, after millions of taxpayers' money was spent, was a Tribunal
ruling that truth was no defense!
There are many other rulings worthy of a Soviet Tribunal sprinkled throughout
these proceedings. In due time, the entire ruling will be posted on the Zundelsite,
and readers can judge for themselves what this was really all about -- a
power grab for censorship and settling of old scores.
Both Ernst and I lost interest in these proceedings toward the end of these
proceedings which were fought hard on principle. The rulings that came out
of 55 days of court hearings turned out to be so utterly biased, unjust,
unfair and politically motivated they were not worthy of a civilized society
- and certainly not worthy of our energy and time.
Repeatedly, the commission legally soiled itself by disallowing the introduction
of relevant documents and the testimony of pertinent witnesses, disqualifying
university trained and accredited Zündel expert witnesses on the most
ludicrous grounds. There was no way to receive or even expect a fair and
impartial result. It was a legal lynching party -- with one exception: In
the end, the anticipated victim refused to show up. Who was it that said: "They
have charged me in my absence, they tried me in my absence, they have convicted
me in my absence - they might as well shoot me in my absence!"
Ernst Zündel now lives in Tennessee, is happily married to the owner
of the Zundelsite, is utterly out of the Tribunal's jurisdiction and his
detractors' clutches - and the entire case, as far as we're concerned, is
moot!
Here is the tribunal's ruling -- and please remember, this is the Censor
Speaking:
- IX. REMEDY
- It was suggested during the course
of the hearing that a cease and desist order issued against the Respondent
would have virtually no effect in eliminating this material from the
World Wide Web. As we have noted throughout this decision, Mr. Zündel
did not participate in final argument on the merits of this complaint
and so the Tribunal, in endeavouring to afford a fair hearing in the
circumstances, raised this point during the Commission's submission.
- One of the unique features of the
Internet is the ease with which strangers to the creator of a particular
site can access material and, if they choose, replicate the entire
site at another web address. The evidence before us supports the contention
that "mirror" sites already exist that duplicate in their
totality the material currently found on the Zundelsite. We also accept
that some individuals, in an attempt to rebuff efforts to limit speech
or regulate the Internet, might be prompted to create mirror sites
in direct response to an Order issued by this Tribunal. As there is
no evidence that these sites are under the control of Mr. Zündel,
it was submitted that even if we find that there has been a contravention
of s. 13(1) of the Act, it would be totally ineffectual to issue a
cease and desist order. Notwithstanding any Order that we might issue,
the material found on the Zundelsite, which we have determined offends
s. 13(1) of the Act, will remain accessible to anyone in Canada who
can find a mirror site. Counsel for the Commission and the interveners
in aid of the Commission position maintained that the proposed remedy
would serve both a symbolic and practical value. At a minimum, a cease
and desist order would prevent the Respondent from continuing to update
and promote this site. We are extremely conscious of the limits of
the remedial power available in this case. There always exists the
possibility that an individual, wholly unrelated to a named respondent,
will engage in a similar discriminatory practise. The technology involved
in the posting of materials to the Internet, however, magnifies this
problem and arguably makes it much easier to avoid the ultimate goal
of eliminating the material from telephonic communication.
- Nonetheless, as a Tribunal we are
charged with the responsibility of determining the complaints referred
to us, and then making an Order if we find that the Respondent has
engaged in a discriminatory practise. We cannot be unduly influenced
in this case by what others might do once we issue our Order. The Commission,
or individual complainants, can elect to file other complaints, or
respond in any other manner that they consider appropriate should they
believe that there has been a further contravention of the Act.
- Any remedy awarded by this, or any
Tribunal, will inevitably serve a number of purposes: prevention and
elimination of discriminatory practises is only one of the outcomes
flowing from an Order issued as a consequence of these proceedings.
There is also a significant symbolic value in the public denunciation
of the actions that are the subject of this complaint. Similarly, there
is the potential educative and ultimately larger preventative benefit
that can be achieved by open discussion of the principles enunciated
in this or any Tribunal decision.
- Parliament, on behalf of all Canadians,
has determined that the telephonic communication of hate messages is
not to be tolerated in our society. In our view, the victims of hate
are entitled to obtain the benefit of the full weight of our authority.
- We have determined that the Respondent
Ernst Zündel has engaged in a discriminatory practise by posting
material to his website that is likely to expose Jews to hatred or
contempt, and the granting of the remedy requested is warranted and
appropriate.
- The Zundelsite's position is unchanged.
We're going to stay on the air.
The Jewish Organizations and individuals responsible for these obscene five-year
proceedings -- Sabina Citron, the Toronto Mayor's Committee on Community
and Race Relations, with the League for Human Rights of B'nai Brith Canada,
the Canadian Holocaust Remembrance Association, the Simon Wiesenthal Centre
and the Canadian Jewish Congress as "intervenors" in tow -- lost
every court fight against Ernst Zündel for 20 years in regular Canadian
Courts, right up to the Supreme Court of Canada! When they could not "get" their
chief critic silenced and criminalized through regular channels, they cleverly
spied a political process and institution, staffed by failed political party
hacks and all manner of former functionaries and bagmen, to do their bidding.
At least that was the plan. [...]
<[email protected]> 19 janvier 2002
INTERNET OU
LA FIN DE LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE
- "Mon article précédent
arguait que cette fondation était en train de s'écrouler,
et sera morte dans une dizaine d'année, quand les connexions à haut
débit (qui permettent facilement le transfert de gros fichiers)
seront omniprésentes, et lorsque les gens trouveront plus confortable
de regarder quelque chose sur un écran d'ordinateur plutôt
que sur papier (où le contenu demeure assez exclusif). En d'autres
termes, si vous gagnez votre vie en vendant du contenu, les choses sont
pires que ce que vous pensiez.
<http://db.tidbits.com/getbits.acgi?tbser=1209>
<http://db.tidbits.com/getbits.acgi?tlkthrd=1503>
Mais que cette tendance soit irréversible ou non, on peut se demander si c'est une bonne chose, et si la mort du contenu exclusif est regrettable ou doit être considérée comme un bienfait. La propriété est en général définie par les économistes comme portant sur des biens physiquement définis (i.e., si je prends votre voiture, vous n'en avez plus) et comme un droit personnel (i.e., vous pouvez fermer votre porte pour me laisser hors de votre maison). Dès lors que l'information a été numérisée (et donc ni physique ni personnelle), le fondement intellectuel de la propriété est sapé, au point qu'aujourd'hui la propriété intellectuelle n'est plus qu'un mot. La propriété intellectuelle sonnera sans doute, dans quelques années, aussi étrangement que sonnent aujourd'hui "honoraires d'avocat raisonnables", "cigarettes à faible taux en goudron" et "guichets à zéro administration". (Extrait de Dan Kohn, "Sommes-nous en train de rationaliser le vol?", Tid-BITS
Francaise" <[email protected]>, 19 janvier 2002
PUBLICATIONS
§== Voilà de la doque. Pour
comprendre de quoi il s'agit, il faut se souvenir d'un détail peu
connu. L'avocat et homme d'affaire William Donovan avait été chargé,
au moment de la guerre, par Roosevelt, de monter un service de renseignement.
Les Etats-Unis, alors, heureux temps, n'avaient pas beaucoup d'armée
et pratiquement pas de renseignements. Donovan recruta, pour former ce qui
s'appela l'OSS avant de devenir la CIA, dans les milieux d'affaire, les universitaires,
bref, dans la haute société américaine, wasp, de l'époque,
pratique qui a toujours cours, le modèle révéré étant
l'Intelligence Service car les Anglais ont de longues et fortes traditions
dans ce domaine. C'est d'ailleurs pourquoi, par la suite, les Amerloques,
qui demandaient de l'aide, ont vu arriver la bande à Philby, qui travaillait
par en-dessous pour le bon oncle Jo Staline. Ah! Ah! Verrrrry funnnnnny!
Donovan a été nommé adjoint spécial du chef des
juristes américains au tribunal de Nuremberg. Il avait d'ailleurs une
formation d'avocat. Il ne s'est pas mis en vedette mais il a accumulé de
la documentation, qu'il a fait relier, pour former un ensemble d'environ 150
volumes. Il a gardé ça dans son bureau de la banque où il
est allé travailler après la guerre. Donovan est mort et, plusieurs
années après, ces volumes sont arrivés à l'université Cornell,
dans l'Etat de New York. C'est alors que quelques fanatiques s'avisèrent
de faire publier ces choses sur le net. Rappelons-nous que les documents authentiques
de Nuremberg ne sont pas accessibles aujourd'hui. Ils sont enfermés à La
Haye dans un local qui n'est pas ouvert aux chercheurs. Depuis plus de 50 ans,
on travaille sur des retranscriptions imprimées de copies plus ou moins
certifiées de documents originaux plus ou moins authentifiés...
Carlos Porter a très bien explicité cet aspect technique des
choses. (Voir le site <http://www.cwporter.com/> Voir,
par exemple, Documents used in "evidence" at the Nuremberg "trial", à:<http://www.cwporter.com/document.htm>)
Finalement, c'est le périodique de la faculté de droit (et de
religion) de l'université Rutgers qui se charge de la publication sur
Internet. Voir
<http://www-camlaw.rutgers.edu/publications/law-religion/>
Les universitaires pourront présenter les documents, les commenter et
faire des liens avec d'autres "ressources "existantes. Exceptionnellement,
il n'a rien été demandé à Anne Sinclair, qui est
pourtant au chômage.
- "There are many other remarkable
documents among the Donovan Papers, including memoranda discussing how
the military tribunal should be structured, working notes associated with
the interrogation of Göring, drafts of trial briefs against various
defendants, Nazi organizational charts, and evidentiary analyses prepared
by the Office of Strategic Services and other agencies. The documents assume
various formats, ranging from mimeographs, photostats, and carbon copies
to photographs, maps, typescripts, and original manuscripts. While most
of the documents are copies that can be found elsewhere, there are a significant
number that are unique to Cornell's holdings and that represent an important,
though small, part of the history of the Nuremberg process.
On rappelle que le compte rendu du procès et certains
documents ont fait l'objet d'une publication en 42 volumes (la version française
n'en comporte que 41). Cette édition ne comporte donc pas tout. On
affirme que l'équipe des procureurs a filtré environ 100.000
documents et n'en a retenu que 4.000 pour établir les bases de l'accusation.
(D'autres disent "1000"). Cet ensemble forme d'ailleurs la totalité de
ce qui a servi ensuite à écrire des livres, (Poliakov, Hilberg,
Reitlinger et tutti quanti) le reste étant passé par pertes
et profits.
Voir, pour plus de détails, "The Legacy of Nuremberg: Sustaining
Human Rights", de Daniel Smith, Cornell Law Forum, vol. 25, no.
3, March 1999,
<http://www.lawschool.cornell.edu/library/Using_the_Library/leghist.htm>
Les papier Donovan, 150 volumes reliés, ont été donnés à Cornell
par M. et Mme Korn le 17 juillet 1998. La première livraison de documents
concerne la politique des nazis visant à détruire les églises
chrétiennes. On doutera, évidemment, de la capacité de
ces ploucs américains, à comprendre ce genre de thème.
§==
France, terre des non-libertés
-
LSQ : IRIS porte plainte contre la
France
-
Communiqué de presse d'IRIS -
23 janvier 2002
L'association IRIS (Imaginons un réseau Internet solidaire) a déposé plainte
contre la France auprès de la Commission européenne, pour non
respect du droit communautaire.
Cette plainte concerne la loi No 2001-1062 du 15 novembre 2001 sur la sécurité quotidienne
(LSQ), visant particulièrement son article 29 (conservation des données
techniques relatives à une communication, pendant une période
pouvant s'étendre jusqu'à un an). Déposée par
IRIS le 21 décembre 2001, la plainte a été jugée
recevable par la Commission européenne en janvier 2002. Elle est actuellement
examinée par la Commission, qui jugera de l'opportunité de
saisir ultérieurement la Cour de justice des Communautés européennes.
L'association rappelle que la France a déjà été condamnée à deux
reprises par la Cour de justice des Communautés européennes,
sur plainte de la Commission, pour manquement à son obligation de
transposition des Directives 95/46/CE (arrêt du 14 février 2001)
et 97/66/CE (arrêt du 18 janvier 2001). Aujourd'hui, la France manque
une fois de plus à ses obligations en adoptant une mesure législative
contraire à des dispositions contenues dans ces deux Directives, ainsi
qu'à des principes du droit communautaire.
La LSQ, dont la constitutionnalité demeure fortement douteuse, n'a
pu être adoptée puis promulguée que par la connivence
entre des représentants politiques de la majorité et de l'opposition,
jusqu'aux plus hauts niveaux de l'État français. En portant
sur le terrain du droit communautaire son combat mené au niveau national
contre cette loi, IRIS entend utiliser l'ensemble des moyens démocratiques
pour continuer de défendre les libertés et les droits fondamentaux
contre les dérives sécuritaires.
Pour plus d'information : Dossier d'IRIS sur la LSQ :
<http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-sec>
§== Censure. Anticensure provisoirement
h.s
- «Lorsque nous avons dénoncé les
censeurs opérant depuis des administrations d'état, chez
Gayssot ou chez Buffet entre autres, dans l'illégalité la
plus complète mais avec la complaisance de leur hiérarchie,
certains nous ont traités de paranos.
Aujourd'hui Tripod.com nous signifie la fermeture du site d'anticensure
sans autre explication qu'une "violation des termes d'usage". En
clair l'usage commercial ou le spam, que nous n'avons jamais pratiqué.
Mais, qui veut noyer son chien...
Comme il est peu probable qu'une boîte de cette envergure se couche
devant les jérémiades des fuadifufiens, il y a fort à parier
que l'intervention vient de beaucoup plus haut.
Alliance de l'extrème-gauche française avec les pétro-dollars
qui détiennent une partie du capital de Tripod!
Absurde comportement. Nous allons réouvrir ailleurs très vite.
Et surtout, nous allons riposter comme il se doit. Bref, c'est la guerre
ouverte!»
4 janvier 2002 <[email protected]>
§== Au théâtre ce
soir. Staging the Holocaust / The Shoah in Drama and Performance /
Edited by Claude Schumacher / Description: `To portray the Holocaust, one
has to create a work of art', says Claude Lanzmann, the director of Shoah. But
can the Holocaust be turned into theatre? Is it possible to portray
on stage events that, by their monstrosity, defy human comprehension? These
are the questions addressed by the playwrights and the scholars featured
in this book. Their essays present and analyse plays performed in Israel,
America, France, Italy, Poland and, of course, Germany. The style of presentation
ranges from docudramas to avant-garde performances, from realistic impersonation
of historical figures to provocative and nightmarish spectacles. The book
is illustrated with original production photographs and some rare drawings
and documents; it also contains an important descriptive bibliography of over
two hundred Holocaust plays.
N'oublions pas que tout ça c'est du théâtre...
Chapter Contents
Introduction; 1. Holocaust theatre and the problem of justice Robert Skloot;
2. The power and limits of the metaphor of survivors' testimony Hank Greenspan;
3. Theatre and survival: on the fantastic in Holocaust performances Freddie
Rokem; 4. Resurrection of the Holocaust experience through its theatrical
profanation: the paradigm of Adam resurrected Gad Kaynar; 5. `Where were
you, Jews?' Ben Hecht's pageant-drama: A Flag is Born Atay Citron; 6. Theatrical
interpretation of the Shoah: image and counter-image Dan Laor; 7. Inadequate
memories: the survivor in plays by Mann Kesselman, Lebow and Baitz Alvin
Goldfarb; 8. Performing a Holocaust play in Warsaw in 1963: commemoration
and ideology Seth Wolitz; 9. Comedy in the Holocaust: reality and illusion
in the Theresienstadt Cabaret Roy Kift; 10. Liliane Atlan's Un Opéra
pour Terezin Yehuda Moraly; 11. History Utopia and the concentration camp:
the early plays of Armand Gatti John Ireland; 12. Armand Gatti and the
silence of the 1059 days of Auschwitz Dorothy Knowles; 13. Charlotte Delbo:
theatre as a means of survival Claude Schumacher; 14. Representation and
unrepresentability: Primo Levi's stage version of Se questo è un
uomo at Turin's Teatro Stabile Helga Finter; 15. Heinar Kipphardt's Brother
Eichmann: the story of an awkward relationship Alexander Stillmark; 16.
The taboos must be shattered: George Tabori's mourning work in Jubiläum
Anat Feinberg; 17. In praise of resentment: Thomas Bernhard Jews Heldenplatz
Jeanette R. Malkin; 18. Selected bibliography of Holocaust plays Alvin
Goldfarb; Bibliography.
Cambridge, 1998, £ 40.00, ISBN: 0521624150, 371p.
§== Pour jeter un froid en société. Une
petite cinquantaine de textes récents de Robert Faurisson sur <http://nationalisme.cjb.net/> un
site nationaliste qui ne manque pas, par ailleurs, de montrer à quoi
les nationalistes s'intéressent. Ces nationalistes québécois
semblent assez inter-nationalistes. Leur serveur est d'une lenteur désespérante.
Il est peut-être gelé par le Grand Froid.
§== La procession des procès
de Sion. For those of you working on the tribunals following the Holocaust,
specifically Nuremberg, Eichmann, Demjanjuk, Barbie and Zundel, I recommend
the recent The Memory of Judgement: Making Law and History in the Trials
of the Holocaust, Yale University Press, 2001.
From: Ernesto Verdeja <[email protected]>
§== Champions du monde. Les
champions du monde du baratinage et du bourrage de crâne, les prix
Nobel du mensonge et de l'arnaque, sont incontestablement à trouver
parmi les juifs roumains. Voici une petite note parue dans la presse:
- "Né à Bucarest en
1946, Elie Barnavi arrive en Israël en 1961. En 1971, cet historien
des guerres de religion se rend pour la première fois en France
où il se lie à François Furet. Trente ans plus tard,
en décembre 2000, il est nommé ambassadeur d'Israël à Paris
[par l'équipe Barak, l'ancien ambassadeur étant mort subitement]. Proche
de la gauche israélienne, il défend aujourd'hui la politique
de répression d'Ariel Sharon, tout en restant optimiste pour
l'avenir du processus de paix"
Il faut une échine sacrément souple...
Songez à Klarsfeld, à Elie Wiesel et combien d'autres salopards
spécialisés dans toutes les propagandes... tous originaires
de Roumanie...
§== Old iron. Quelques vieux articles retrouvés
sur le net:
Haupt, Peter I.: "A Universe of Lies: Holocaust Revisionism and the Myth
of a Jewish World-Conspiracy". Patterns of Prejudice 25, 1, (Sum
1991) 75-85.
Analyzes Arthur R. Butz's "The Hoax of the Twentieth Century" (1976),
which contends that the numbers of those killed in the Holocaust are unreliable
since both pre- and postwar statistics were supplied by Jews and communists.
Similarly, he claims that extermination camps were only work camps and that
postwar tribunals (e.g. the Nuremberg Tribunal) are unreliable since they were
part of an Allied propaganda campaign. Butz contends that the Allies were manipulated
into disseminating the Holocaust myth in 1944 due to Zionist attempts to establish
the State of Israel, and that the Jews continued to benefit from this myth.
Haupt states that despite differences between "The Protocols of the Elders
of Zion" and Holocaust revisionism, they both see totalitarianism, with
its "universe of lies" as the ultimate threat, and they hold the
Jews responsible. However, revisionists feel they must prove that the Holocaust
never happened, not only to demonstrate Jewish power, but to deny Jewish impotence
(i.e. that they were victims of the Final Solution).
A propos du livre de Butz, signalons
que le site AAARGH vient de mettre le texte de la tradution française
en ligne, lisible à l'écran. C'est une première pour
cet ouvrage paru pour la première fois en 1976.
<http://sicsa.huji.ac.il/demtext3.html>
Négationnisme et révisionnisme, par André Kaspi...
[et al.], 1991,Paris, SEHRIC, p. 3-93 ; Relations internationales (Texte
imprimé) ; 1991, no 65.
Le ¨révisionnisme¨ au regard des libertés publiques
: le droit de tout dire ? par Jeannin, France, 1991,94 p., Mémoire
de DEA : Droit public interne / Paris 2 ; session de septembre 1991; sous
la direction de Claude Goyard.
Le révisionnisme. Contribution à l'étude du régime
juridique de la liberté d'opinion en France: thèse pour
le doctorat en Droit public (Arrêté du 30 mars 1992) présenté et
soutenue par France Jeannin, 1995, 329 p ; 30 cm, Th. doct. : Droit public
: Paris 2.
Résumé: Le "révisionnisme", personne
ne sait exactement ce que ce terme recouvre. L'on pourrait dire également
que personne ne cherche vraiment à savoir ce que signifie le mot "révisionnisme".
Pourtant, ce terme recouvre plusieurs sens à la fois mais il implique
toujours la critique d'une théorie ou d'une orthodoxie dominante. Le
terme de "révisionnisme" a souvent été usurpé,
usurpé car depuis 50 ans aujourd'hui il stigmatise un courant qu'il
conviendrait mieux de désigner sous le terme de "négationnisme".
En effet, au lendemain de la seconde guerre mondiale, est apparu un mouvement
contestant l'existence du génocide juif et des chambres à gaz
d'extermination. La diffusion des théories "révisionnistes" a
fait l'objet de poursuites, facilitées depuis la loi du 13 juillet 1990
par la mise en place d'un délit de contestation de l'existence des crimes
nazis. La thèse présentée est une thèse de droit
public dans le domaine des libertés fondamentales, c'est dire que notre
méthode s'appuie sur le droit constitutionnel en première ligne,
la philosophie politique, le droit administratif et nécessairement le
droit pénal et la procédure pénale. Notre méthode
a consisté à faire le recensement si possible exhaustif jusqu'à aujourd'hui
des différentes décisions juridictionnelles ayant eu à connaître
des débordements "révisionnistes" et/ ou négationnnistes.
Il est paradoxal qu'il ait fallu un texte -- peut-être contestable
du point de vue de sa conformité à la constitution pour assurer
la répression des infractions (provocation à la haine raciale,
diffamation raciale, apologie des crimes de guerre.
La révision de l'histoire en Irlande et ses liens avec la théorie
révisionnisme, poststructuralisme, postmodernisme, postcolonialisme
1938-1999, par Gkotzaridis, Paraskevi, 2001, 543 f ; Th. Doct. : Histoire
: Paris 3.
On trouve ces ébahissantes fleurs de nave grâce à un
moteur de recherche qui permet de rechercher simultanément dans
plus de 40 ouvrages de référence anglophones et ce, tout à fait
gratuitement. (plus de 300.000 entrées) <http://www.sudoc.abes.fr/>
§== Ré-écrire. Le 8 décembre dernier, devant un jury de l'université de
Provence à Aix, Mme Marta Ruiz Galbete a soutenu une thèse.
La chose est assez banale. Mais le sujet de cette thèse laisse rêveur: "Jorge
Semprun: réécriture et mémoire idéologique".
Lui, le grand témoin? Celui qui nous donnait naguère des leçons?
Réécriture ? Mémoire idéologique ? Le sujet même
de cette thèse est révisionniste en diable.
§== La Question juive. L'ouvrage
de notre ami Norberto Ceresole, La "cuestión judía" en
América del Sur est un bilan que reflètent bien les têtes
de chapitre: La Palestine est l'unique victime de l'Holocauste; L'Holocauste
au scanner (reprise de la traduction espagnole de l'opuscule de J. Graf);
Retour au Vénézuela: les éléments de base de
la formule <caudillo+armée+peuple>; L'entropie de la révolution
vénézuélienne; La "question juive" en Amérique
du sud: l'antécédent argentin. Ce sixième et dernier
chapitre est sans doute le plus original pour les lecteurs révisionnistes
quand il évoque le terrorisme juif en Argentine, les attentats de
Buenos Aires et les relations argentino-israéliennes. Rappelons que
la communauté juive d'Argentine est sans doute la quatrième
du monde par le nombre. Le lobby juif des Etats-Unis a lancé une collecte énorme
pour financer lers milieux juifs argentins touchés par la crise monétaire
qui sévit dans ce malheureux pays, écartelé par le FMI.
Les sionistes y sont particulièrement virulents. Il y a deux ans,
l'excellent Vidal-Tourniquet y a fait une petite tournée pour nous
dénoncer.
On trouve le livre de Ceresole aux éditions Al Andalus. Demandez le
prix et l'adresse exacte au fax: 00 91 570 31 81.
§== Le surmodelage des crânes. Educators, (kindergarten through college) will find at this site
materials which can be brought into the classroom and studied. Whenever possible
entire documents are included and may be downloaded for direct use in the
classroom.
This Holocaust Teacher Resource Center (TRC) web site, is dedicated
to the memory of the six million Jewish people slaughtered during the Holocaust
and the millions other people slaughtered during the Nazi era. It strives to
combat prejudice and bigotry by transforming the horrors of the Holocaust into
positive lessons to help make this a better and safer world for everybody [Including
Afghans ? ]. This site is sponsored by the Holocaust Education
Foundation, Inc. Learn about the founder, Dr. Mark Nataupsk. You can reach
him by e-mail at <[email protected]> or
by signing the Guest Book.
Il parait qu'il a eu 350.000 visiteurs en 2001...
<http://www.Holocaust-trc.org/>
On vous recommande tout particilièrement:
Humor in the Holocaust: Its Critical, Cohesive, and
Coping Functions, by John Morreall, Ph.D.
<http://www.Holocaust-trc.org/holocaust_humor.htm>
A propos d'humour, en voici
une pelletée fournie par le New York Post
-
Jewish Museum in Holocaust-`Art'
Flap
-
By Marsha Kranes
January 11, 2002 -- A controversial art exhibit that makes daring and disturbing
use of Nazi images is coming to the Jewish Museum of New York
-- and generating heated debate before it's even opens. Part of the debate
centers on whether the strong, sometimes offensive images in "Mirroring
Evil: Nazi Imagery/Recent Art" are sensationalist or thought-provoking.
But an even bigger debate is raging over whether the show belongs in
a Jewish museum.
Among the works to be exhibited are: "LEGO Concentration Camp Set," by
Zbiginiew Libera -- featuring a LEGO toy box with a picture of a miniature
death camp made with LEGO blocks./ "Giftgas Giftset," by Tom Sachs
-- a series of poison-gas canisters with designer labels. / "It's The
Real Thing -- Self Portrait at Buchenwald" by Alan Schechner -- the
artist holding a Diet Coke inserted into the famous photo of emaciated Jews
being liberated from the death camp.
"Chutzpah," said Rabbi Abraham Cooper of the Simon Wiesenthal Center. "It's
not an issue of censorship -- such an exhibit will find a way into the pop culture.
But the Jewish Museum should be building a firewall to protect history, to stand
with the victims, to help the community at large to understand the sacredness
of memory."
The show will run at the Jewish Museum, on Fifth Avenue at 92nd Street, from
March 17 to June 30. "It's a very different approach to the Nazi era
and the Holocaust -- focusing on the perpetrator and implicating you, as
the viewer of the work," said museum curator Norman Kleeblatt. The LEGO
toy box, he said, shows how "innocent things can be perverted and turned
into implements of destruction." The "Giftgas Giftset" piece "shows
how you can make something glamorous out of something that is poisonous." Holocaust
survivor Abe Foxman, national director of the Anti-Defamation League, says "the
exhibit is premature" and will be "as long as there are survivors
alive who may be offended."
<http://www.nypost.com/news/regionalnews/37656.htm>
§== ça diffuse et ça
perfuse. Le fameux texte de Mattogno, qui occupait une grande place dans
le premier numéro des Annales d'histoire révisionnistes,
sorti, un peu par hasard, au moment du procès Barbie, au printemps
87, sur "Le mythe de l'extermination des juifs" avait paru en
français et en
italien sur le site aaargh. Il est repris par un autre site en Italie:
<http://www.maryworlds.com/IslamWeb/Il
mito dello sterminio ebraico Introduzione storico-bibliografica alla storiagrafia
revisionista.htm>
En fait c'est un site musulman italien qui s'est fabriqué, tout seul,
dans son coin, sa petite section révisionniste et qui a récolté quelques
textes intéressants, comme ces extraits du livre de Sacks:
<http://www.futureworlds.it/IslamWeb/>
avec une section sur Speciale Uranio Impoverito (uranium appauvri) et
une autre sur le livre de Garaudy.
§== Streng Verboten. La liste de tout ce qui est
interdit en Allemagne, les livres, les journaux et tout le bataclan:
<http://home.t-online.de/home/plattnix/blind/blind.htm>
§== Une librairie encore menacée. Nous ne partageons évidemment pas les idées de
ceux qui tiennent cette librairie, qui a vendu des ouvrages révisionnistes,
mais nous constatons, une fois de plus, que ceux qui veulent étouffer
la liberté d'expression se drapent dans un antiracisme de circonstance,
stipendié par les sociaux-démocrates au pouvoir:
-
Llamamiento a un acto pacifico
Las tropas de choque del Sistema
han organizado una nueva maniobra de asalto contra la Librería Europa
para el próximo Sábado día 19 de enero del 2002 a las
12h. de la mañana.
Para evitar que los intolerantes de la dictadura del pensamiento único
se salgan con la suya, apelamos aquí a la colaboración ciudadana
para erigir un cordón sanitario de contención en ambas entradas
de la Calle Séneca de Barcelona (entre Mayor de Gracia y Vía
Augusta), con los amigos de la libertad de información e investigación
y del libre comercio y los clientes de la Librería Europa, como es
habitual personas serias, correctas y bien vestidas, a pesar de que los representantes
del caos y sus medios de desinformación colaboradores pretenderán
hacerlos pasar por skins y fachas violentos de aspecto agresivo, lo que no
es el caso. No les regaléis la fotografía que les gustaría
tomar. Dadas las fundadas sospechas, ante ocasiones anteriores, de que las
fuerzas del orden no impedirán los probables desmanes, los ciudadanos
se han de defender por sí mismos. [...]
Los carteles de la convocatoria contra la Librería Europa que se ven
en las paredes rezan como sigue: "Contra el racismo. construyamos un
muro entorno a la racista librerÍa europa. contra la librerÍa
nazi europa. sabado 19 de enero, 12H., Cercavila (traducido: jarana de los
caóticos.) Hasta la calle
Seneca. trae cajas de carton, pancartas, etc. para construr el muro contra
el racismo delante de la librerÍa nazi. (mas adelante) (otra) Manifestacion
unitaria antiracista el 26 de enero.
§== Les nécrophiles de
Toronto. Nous avons reçu le message
suivant provenant de spécialistes de l'Ukraine occidentale.
C'est aussi le pays du fantaisiste bien connu, Simon Wiesenthal.
- Dear friends!
Welcome to society "ZIKARON"
Our society was created to help you to decide your problems:
-- to find remains Jewish people which died in Ukraine;
-- to recreate and rebuild graves and monuments;
-- to create memorials;
-- if you would like to see places of remains by your own eyes --
we can also help you. Please, check our web site: <www.hotsoftline.com>
Don't miss that, because you can read interesting article about magnificent
man Jack Gardner. Jack Gardner by his own hands has recreated and rebuilt
a great deal of monuments, graves which were destroyed in cruel and nasty
way in Sambor city. <www.hotsoftline.com/news5.htm>
If you'd like to know interesting information or you'd like to share with
us your information, please contact us: <[email protected]>
§== Antifascistes à la
sauce poulette. On a vu le site <http://franctireursite.antifa.net/index.html> Genre:
lamentable. Feignants comme des couleuvres. Leur fichier ne vaut pas un
clou. Il y a des professionnels pour faire ça. La seule chose amusante
chez ces tristes zozos, c'est le texte, qui circule depuis longtemps, d'un
petit facho, nommé Lajoye. Lajoye a fait sauter une sorte de pétard
dans un bistrot fréquenté par des travailleurs immigrés.
Il a été collé au trou à perpète. Il
se réveille en taule et explique qu'il a été manipulé par
les services de renseignements militaires français. C'est peut-être
vrai. En tout cas, il se bat contre l'administration pénitentiaire
et fait circuler un texte assez corrosif. Il est extrêmement drôle de
voir ce texte atterrir chez les antifas en carton-pâte.
Texte de Lajoye visible sur:
<http://franctireursite.antifa.net/documents/memoirelajoye.pdf> 85
pages aussi embrouillées qu'un vrai polar. On recommande les deux dernières pages:
c'est une lettre de Carlos à Michel Lajoye, qui est exemplaire.
§== Surboum. The 14th IHR Conference is now
set to be held from Friday afternoon, June 21, through Sunday afternoon,
June 23, 2002, in Orange Country, southern California. Venez sans votre petite
laine.
§== Tord-boyau. Les amateurs de pamphlets antisémites,
il y en a, -- c'est un genre un peu répétitif -- trouveront
sur le net un classique anglais, qui fut longtemps diffusé par une
Britannique zarbie, Lady Jane Birdwood, morte en juin 1980 à l'âge
de 87 ans, souventes fois poursuivie et condamnée à l'Old Bailey,
et qui se trouve à:
<http://www2.prestel.co.uk/littleton/re4_longest_hatred.htm>
Titre: The Longest Hatred, An Examination of Anti-Gentilism
§== Le spécialiste de
la "preuve morale". On annonce The Case for Auschwitz: Evidence from the Irving
Trial, by: Robert Jan Van Pelt, Hardcover, 564 pages (sortie: January
1, 2002), Indiana University Press; ISBN: 0253340160
Voir le baratin sur <Amazon.com>
<http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/0253340160/qid=1011138531/sr=1-4/ref=
sr_1_11_5/104-6581755-1725518>
- From Publishers Weekly: "... While
Irving's claim astonishing for a historian who had received praise for
works such as The Destruction of Dresden (1963) and Hitler's
War (1977) is overtly ludicrous, the power of this book resides in
van Pelt's broad analysis of Holocaust revisionism or "negationism," as
van Pelt more accurately labels it and its myriad manifestations. He discusses
Irving's gradual emergence from respected historian to full-fledged negationist;
the career of French professor Dr. Robert Faurisson, a "hard-core
negationist" who managed to elicit intellectuals Noam Chomsky and Jean-François Lyotard to defend his "academic
freedom"; and the "scientific" testimony of Fred Leuchter
(the subject of Errol Morris's 1999 film, Mr. Death).
The bulk of the book is the methodical and chilling presentation of materials
presented at the trial first-person accounts, photos, historical documents,
diagrams, scientific evidence, testimony of former SS guards interwoven with
Irving's testimony and defense. Van Pelt (Auschwitz: 1270 to the Present)
has arranged an enormous amount of complex material succinctly and to great
effect. Read as a whole, the book is a stunning courtroom drama and a vital
document of historical evidence. This is an important addition to Holocaust
literature and 20th-century history. 130 b&w illus.
§== Naissance du postholocaustisme.
- Legacies of Dachau : The Uses and
Abuses of a Concentration Camp, 1933-2001. (Gaffe au titre: usages et mésusages du
camp de Dachau! ça veut dire quelque chose!) by Harold Marcuse,
Hardcover, 2001, 530 pages, $34.95
From Booklist : Dachau was the first concentration camp to be set
up. More than 200,000 prisoners were held there, and about 35,000 were documented
to have died or been killed there. In the first 50 years since it was liberated,
in April 1945, more than 21 million people visited the site. How did the
Dachau memorial site come to be? What are the lessons it teaches, and
who decided how to convey them? Marcuse wrote this book to provide answers
to those questions. Part 1 recounts the history of Dachau, from its beginnings
as a market town centuries ago through its repressive and genocidal phase,
1933 to 1945. Part 2 focuses on the decade from 1945 to 1955. Part 3 traces
the images of Dachau embraced and propagated by the groups most involved
in shaping its postwar history. Part 4 outlines the process of overcoming,
since 1970, what Marcuse terms "the mythically distorted collective
images of the Nazi era."
This massive study is a crucial and definitive account of one important aspect
of the Holocaust. George Cohen (American Library Association)
C'est un nouveau point de vue: historiciser les usages de l'Holocauste...
On nage en plein révisionnisme inconscient...
On se croit plus à l'aise là en raison de l'absence des chambres à gaz.
Mais le petit-fils de Rudolf Hess vient de se faire condamner -- pour incitation
(Volksverhetzung) -- par un tribunal de Munich à une amende de
1300 Euros pour avoir dit sur Internet que les chambres à gaz de Dachau
n'avaient pas fonctionné et qu'elles avaient été terminées
par les Américains, ce qui est un fait consensuel reconnu par tous les
historiens. (Reuters, 24 janvier).
§== Où sont les chag ? Un bouquin très comme il faut, fait par des historiens
allemands on ne peut plus korrekt, sort pour nous expliquer la politique
d'extermination des affreux nazis. Machinalement, on se dit qu'on va chercher
le topo sur les chag (chambres à gaz).
Le titre: National
Socialist Extermination Policies: Contemporary German, Perspectives and
Controversies (War and Genocide, Vol 2), by Ulrich Herbert (Editor),
Gotz Aly (Editor), 288 p., $69.95.
Voyons la table des matières:
- Extermination Policy: New Answers and
Questions about the History of the "Holocaust" in German Historiography,
Ulrich Herbert / Jewish Resettlement": Reflections on the Political
Prehistory of the Holocaust, Gotz Aly / The Murder of Jews in the General
Government, Dieter Pohl / Anti-Jewish Policy and the Murder of the Jews
in the District of Galicia, 1941/42, Thomas Sandkuhler / The German Military
Command in Paris and the Deportation of the French Jews, Ulrich Herbert
/ The Extermination of the Jews in Serbia, Walter Manoschek / The National
Socialist "Solution of the Gypsy Question", Michael Zimmermann
/ German Economic Interests, Occupation Policy, and the Murder of the Jews
in Belorussia, 1941/43, Christian Gerlach / The War and the Killing of
the Lithuanian Jews, Christoph Dieckmann / In the Shadow of Auschwitz:
The Murder of the Jews of East Upper Silesia, Sybille Steinbacher / The
Concentration Camp SS as a Functional Elite, Karin Orth
Nada sur les chag. Peau de balle. Quelques massacres par ci par là.
Pas d'"usines de la mort", pas de solution "indutrielle".
Quelle fainéantise!
§== Les oeuvres de lard. Ce
que vous pouvez espérer trouver sur le Grand Vol des Zeuvres d'Art
dans les archives américaines (dites NARA, National Archives and Records
Administration), se trouve ramassé dans un guide idoine à la
page suivante:
<http://www.nara.gov/research/assets/>
D'une manière générale, l'introduction aux Archives américaines
(une planète de la constellation de Belphégor en soi, située
au 700 Pennsylvania Avenue à Washington) se fait par:
<http://www.nara.gov/>
§== Choses rares sur microfiche.
- For almost half a century, IDC Publishers
has been a leader in academic publishing through its preservation of rare
archival materials and secondary sources on microform and, more recently,
in electronic formats. During this fifty-year period, IDC has amassed a
`library' of over 65,000 individual titles [...] IDC Publishers, founded
in Sweden in 1957 by Mr. Henri de Mink, was the first publishing house
to use microfiche on any large scale. IDC is now one of the world's most
important specialist publishers of rare and inaccessible materials. Such
materials comprise monographs, periodicals, newspapers, archives, herbaria,
manuscripts, and photograph collections.
Pour prendre un exemple, on a l'édition du Talmud
faite par Daniel Bomberg en 1520-1549, les 125 traités (avant les
suppressions discrètes du XIXe siècle): 433 microfiches + guide.
Ou la correspondance complète de Martin Buber: The complete correspondence
of philosopher, theologist, and author Martin Buber. The letters cover a wide
range of subjects, including: Philosophy (philosophy of dialogue); Hasidism;
Judaism, his work as translator (the Bible translation together with Rosenzweig);
his work as an editor; Adult education in Weimar Germany and Israel; Zionism:
1898-1904; the Arab problem: 1921-1965; Art and literature; World recognition
after World War II. Environ 50.000 lettres... 798 microfiches en allemand,
anglais, hébreu et français.
Et encore beaucoup d'autres choses incroyables.
voir <http://www.idc.nl/catalog/index.html>
§== L'Amérique mise à poil. Autre mine documentaire: les papiers saisis à l'ambassade
américaine de Téhéran après la chute du Chah
et le prise du pouvoir par les proches de l'imam Khomeyni (1979-80). Quelques
années plus tard, les Iraniens rendirent public, dans une édition
limitée, l'essentiel des papiers qu'ils avaient trouvés là.
En particulier un gros rapport de la CIA sur le Mossad israélien.
Des bribes en sont parvenues en Occident. Quelques privilégiés
ont pu rapporter quelques volumes de cette parution (interdite aux Etats-Unis
qui la saisit en douane). Mais voici que les Iraniens, conscients de l'importance
de ces documents qui jettent une lumière crue sur le fonctionnement
et la mentalité des sauvages américains qui croient pouvoir
régner sur le monde, entreprennent de mettre ces documents à disposition
sur Internet.
Voir le site <http://www.13aban.com>.
Il est clair que cette entreprise n'en est encore qu'à ses débuts.
La technique employée peut dérouter. On trouve facilement l'emplacement
des archives, volume par volume (ils ne sont pas encore tous là). Dans
chaque volume, on trouve un choix de pages numérotées. Quand
on clique sur ces numéros, une petite photo du document se charge dans
une nouvelle fenêtre. Il semble impossible d'agrandir et de lire le document
en ligne. En revanche, on peut le faire glisser vers un dossier sur le disque
dur et ensuite le faire apparaître dans un logiciel qui traite les images
en format JPG, qui se trouve facilement. La formule est assez lourde, il faut
en convenir, mais on n'a rien sans rien.
§== Two new articles have been posted to The Revisionist. Read Paul Grubach's
challenge to Michael Shermer, "Will Michael Shermer
debate Paul Grubach on the Holocaust?" at:
<http://www.codoh.org/revisionist/tr11shermer.html>
and John Weir's commentary on the new documentary, Monuments of Soap, "Grandma's
Lie Soap" at:
<http://www.codoh.org/revisionist/comment/tr11soap.html>
§== Personnes opposées. Voir le site de l'espion juif Jonathan Pollard, qui pompait les
secrets militaires que ces salauds d'Américains ne voulaient pas donner
de bon gré aux massacreurs israéliens.
<http://www.jonathanpollard.org/>
Voir le site du prisonnier politique Mordeccai Vanunu qui a révélé,
photos à l'appui, la fabrication industrielle des armes nucléaires
israéliennes, non répertoriées et non comprises dans les
traités de contrôle et de non-prolifération.
<http://www.nonviolence.org/vanunu/>
Ils sont en prison l'un et l'autre depuis 14 ans.
"To free Mordechai Vanunu from the criminal torture to which he has been
subjected is surely within the power of the United States and its allies. It
is just as surely within the power of an aroused public to demand that there
be no further delay in bringing this shameful episode to an end, so that those
committed to peace and justice can welcome Vanunu and honor him for his contribution
to the cause he has served so well, and to dedicate themselves with renewed vigor
to carrying in forward, inspired by his example". Noam Chomsky. Voir
aussi
<http://www.vanunu.freeserve.co.uk/>
L'apport de Vanunu est explicité sur le site de
la fédération des savants américains à
<http://www.fas.org/nuke/hew/Israel/index.html>
Rappelons que le kidnapping a été ordonné par le truand
nommé Shimon Perès, alors premier ministre, et toujours soi-disant
socialiste et pacifiste, en réalité tueur froid et dissimulé.
Le lieutenant colonel Ron Arad, lui, passait son temps, à massacrer
les gens au Liban avec son bel avion américain; Et puis le 16 octobre
1986 le bel avion est tombé. Arad s'est éjecté et il a été fait
prisonnier par les milices locales, bombardées tous les jours par ce
genre de salaud aérien. Depuis, pas de nouvelle. Il y a un site web <http://www.ron-arad.org.il/> pour
faire pleurer les Margots en plusieurs langues. Ce massacreur de masse avait
une famille chérie. C'est l'évidence même: tous les massacreurs
de masse ont des vies de famille paisibles. Dernièrement, les ministres
israéliens ont commencé à dire qu'Arad était détenu
en Iran, sans fournir évidement le moindre début de preuve. C'est
parce qu'ils voudraient bien amener les Américains à attaquer
l'Iran dont ils ont une sainte frousse. Ce connard d'Arad sert au moins encore à quelque
chose: s'il ne peut plus massacrer directement les gens avec ses bombes, il
pourrait servir à envoyer d'autres jeunes meurtriers de masse faire
la même chose en Iran. Vive la civilisation!!!
§== Salade russe. Le procès Touvier sur
la chaîne Histoire.
Quarante-huit heures d'émission dont près de quarante-deux heures
d'images d'archives du procès sur cent huit heures enregistrées,
tous les jours, du 21 janvier au 13 février 2002 à 19 heures.
Vingt-quatre émissions quotidiennes de deux heures programmées à 19
heures, rediffusées le soir même à 23 heures et le lendemain à 8
h 45.
La programmation suit la chronologie du procès. Chaque émission
comporte :
-- la présentation assurée par Anne Sinclair, qui va quitter
spécialement la caisse de sa charcuterie pour venir parler de ce dont
elle ne connaît que pouic.
-- l'intervention d'un spécialiste, historien, juriste ou journaliste
(environ dix minutes), ça c'est le bourrage de crâne standard,
rien qui dépasse.
-- les archives du procès (environ une heure quarante-cinq).
§== Infinie platitude. Le trotzkyste antirévisionniste Philippe Corcuff,
que nous avons déjà épinglé, comme bas calomniateur
(CR janvier 2001) et
comme vendu au grand capital (CR
juillet 2001) fait de l'entrisme chez les écolo de Lyon ("Pour
un réseau écolo, réunion du 4 novembre), et s'exprime
dans les colonnes du Monde (au nom de la LCR et de Sciences-po Lyon
réunis) sur le dernier pensum de Strauss-Khan. Ce doit être
ce qu'on appelle un "activiste". Etre partout, toujours prendre
la parole, pour dire n'importe quoi, du moment que ça fait de la
mousse, que ça rapporte un peu et qu'on se fait remarquer. Nous
remarquons.
§== Mort. Desanti est mort: c'est une grande perte pour la philosophie
des mathématiques. Bourdieu est mort. Une baudruche en moins.
§== Pour une historiographie
de la Shoah. C'est en reprenant comme titre ce mot d'ordre révisionniste
qu'un historien hébreu sort un bouquin, sous-titré "Conceptualisations,
terminologies, définitions et problèmes fondamentaux" aux éditions
In Press, fort inconnues à ce jour (536 p. 26 E). Le compte rendu
paru dans Le Monde est un chef d'oeuvre de papelardise, si on
veut bien accepter que nous appliquions cette expression au judéocentriste-en-chef
de ce journal, Nicolas Weil (18 janvier 2002). L'auteur israélien,
Dan Michman "s'affirme d'abord comme un spécialiste de l'histoire
juive, à l'heure où les uns universalisent tous azimuts
la notion de génocide" -- ce qui est un crime incontestable
contre la pensée -- "tandis que le autres se focalisent sur
les archives laissées par les exécuteurs". Il ne dit
pas, comme on s'y attendrait, "par les exécutants".
Lui qui a encensé Goldhagen, il dit "exécuteur" et
il trouve aberrant que les historiens aillent aux archives. Quel besoin
sournoisement antisémite cherchent à satisfaire des historiens qui
ne trouveraient pas suffisant de se fier aux baratins émis par
des prétendus "survivants", "témoins" de
tout et de rien ? Il faut donc en revenir à la seule discipline
qui vaille, la Judenwissenchaft, comme disaient les auteurs allemands,
la "science juive", qu'une faible traduction donne comme "histoire
juive".
Un bonne partie du livre de Michman semble consacrée à cette
institution qui fut le pivot de l'action allemande, le Judenrat, le
conseil juif qui servait de courroie de transmission pour l'application de
la politique juive des nazis. On sent, aux propos de Weill, que Michman essaie
de noyer le poisson, de dénier toute existence politique aux Judenräte d'Europe
centrale. On est là au coeur d'un sujet extrêmement sensible puisque
les élites présentes dans les Judenräte ont en grande
partie survécu et sont venues se fondre dans la couche dirigeante de
l'Etat israélien créé en 1948. On retrouve là une
problématique qu'on a toujours essayé de maintenir à l'intérieur de
la communauté juive, celle de la collaboration objective et subjective
des sionistes avec les autorités allemandes de l'époque. C'est
ce que le petit Weill appelle "le caractère toujours sensible du
sujet". "Sensible" veut dire: qui pourrait faire de la peine
aux dirigeants sionistes. Il prétend qu'une note du livre de Milchman "formule
une réponse", dans un compte qu'il veut surtout régler lui-même
en se camouflant derrière l'auteur israélien, aux affirmations
de deux juifs assez peu sionistes, Rony Brauman et Eyal Sivan, qui, dans un
opuscule récent, Eloge de l'obéissance (éd. Le
Pommier) ont accusé les historiens de Yad Vashem, Le Temple de la Mémoire
Juive, d'avoir "refoulé" "l'histoire de la collaboration
sous toutes ses formes". Ce couple infernal aurait dit que le père de
ce Michman aurait fait partie du conseil juif d'Amsterdam, et ce ne serait
pas vrai. Ce détail sans intérêt est là pour couler
le bateau. En réalité les gens de Yad Vashem (dont le nom officiel
est "Autorité du Souvenir du Désastre et de l'Héroïsme")
et de nombreuses autres institutions dites savantes en Israël, à New
York et ailleurs, sont des émanations de ce milieu social qui a collaboré avec
les Allemands, volens nolens, mais qui ne veut pas le reconnaître
pour ne pas entacher le magistère idéologico-politique qu'il
exerce sous les couleurs israéliennes. Raul Hilberg, qui a eu à souffrir
mille avanies de la part de cette bande de salopards, en a parlé assez
librement. Il se trouve justement, et l'abominable Weill devait bien le savoir
mais il a perdu là l'occasion de le dire, que la lettre de Yad Vashem
qui refusait, en 1958, d'éditer le bouquin de Hilberg, au motif qu'il
reposait presque entièrement sur des sources documentaires allemandes et
qu'il n'était pas suffisamment enthousiaste envers la "résistance "juive, était
signée, justement, par Jozef Melkman, le père en personne de
ce Dan Michman. (R. Hilberg, The Politics of Memory, the Journey of a Holocaust
Historian, Chicago, Ivan R. Dee, 1996, p. 110-111.) On voit donc que la
putasserie est assez bien cachée. En fait, les comptes sont loin d'être
réglés et leur ouverture recèle un potentiel explosif
dont beaucoup de pauvres types vaguement sionisés ne se relèveraient
pas.
§== Le plan quinquennal, le retour. A
deux comparses du Monde (20-21 janvier) qui lui posent la question
suivante: «Comment comptez-vous réconcilier le public avec l'art
?» (ce qui suppose que le public conchie l'art, surtout l'art dit moderne),
la mère Tasca, ministresse de la culeture et de la communication,
répond, majestueuse: «Nous avons un beau chantier, renforcer
l'éducation à l'image dans l'enseignement, par un plan de
cinq ans que nous avons lancé avec le ministère de l'éducation.» Lancé au
singulier, un plan qu'elle a donc lancé toute seule. Comme le petit
père des peuples.
LE CADEAU
DU MOIS : N'AYEZ PLUS L'AIR RINGARDS. SOYEZ BRANCHÉS: SAISISSEZ le nouveau gadget
intellectuel à la mode, brandissez-le, parlez de "multitudes".
Mode d'emploi:
-
Multitude et principe d'individuation,
par Paolo Virno
- Les formes de vie contemporaines attestent
de la dissolution du concept de "peuple" et de la pertinence
renouvelée du concept de "multitude". Etoiles fixes du
grand débat du dix septième siècle qui est à l'origine
d'une bonne partie de notre lexique éthico-politique, ces deux concepts
se situent aux antipodes l'un de l'autre. Le "peuple" est de
nature centripète, il converge en une volonté générale
, il est l'interface ou le reflet de l'Etat; la multitude est plurielle,
elle fuit l'unité politique, elle ne signe pas de pactes avec le
souverain, pas plus qu'elle ne lui délègue des droits, elle
est récalcitrante à l'obéissance, elle a un penchant
pour certaines formes de démocratie non représentative. Dans
la multitude, Hobbes repéra le plus grand piège pour l'appareil
de l'Etat (les citoyens, quand ils se rebellent contre l'Etat, représentent "la
multitude contre le peuple": Hobbes, 1652 : voir VI,1 et XII, 8),
Spinoza y décela la racine de la liberté. Depuis le dix septième
siècle, presque sans exceptions, c'est le "peuple" qui
l'a emporté, inconditionnellement. L'existence politique des multiples
en tant que multiples a été rayée de l'horizon de
la modernité: non seulement par les théoriciens de l'Etat
absolutiste, mais aussi par Rousseau, par la tradition libérale
et par le mouvement socialiste même. [...]
Extrait du numéro 7 de la revue Multitudes
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ARTICLE 19 <Tout individu
a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique
le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et
celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération
de frontière, les informations et les idées par quelque moyen
d'expression que ce soit>
Déclaration internationale
des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale
de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o
que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões
e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras,
informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration
universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion
et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des
idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités
publiques et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne,
Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law respecting an establishment
of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom
of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble,
and to petition the government for a redress of grievances." -- The
first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments
to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier
amendement".
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