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Le Courrier des Incrédules

Conseils de révision


Actualités de janvier 2002

 

 

 

 

 

L'OEUF DE COUCOU

«Le procès impliquant les Turcs et les Arméniens, [portant sur la question rituelle de la qualification de "génocide" attribuée aux événements de... 1915!!!] annoncé dans notre Bulletin numéro 8, a eu lieu du 4 au 7 septembre, cinq ans après les faits, devant le tribunal de Berne-Laupen. On sait que l'article 261 bis du Code pénal suisse réprime celui qui aura nié ou minimisé un génocide. Ce qu'a fait un groupe de Turcs dans une pétition adressée aux chambres fédérales pour contrer une demande émanant des Arméniens de Suisse désireux de voir leur génocide reconnu officiellement par la Confédération. On connaît le sort fait à cette demande par le Conseil national, lequel n'a pas voulu reconnaître ce génocide. Du coup, le pouvoir judiciaire -- en principe totalement indépendant du pouvoir législatif -- s'est aligné sur la décision des parlementaires fédéraux en acquittant purement et simplement les négationnnistes turcs ! Ici, plus de références aux sacros-saintes «jurisprudences» du Tribunal fédéral, ni aux savantes «doctrines juridiques» des Niggli et consorts, invoquées à grand renfort d'arguties et d'effets de manche pour condamner ceux qui mettent en doute l'existence des chambres à gaz. Il a suffi au procureur général du canton de Berne, Hansjürg Jester, de pousser quelques grognements d'ours sorti de sa fosse -- comparant aimablement l'article 261 bis du Code pénal à un «oeuf de coucou pondu par Flavio Cotti» et à un «avorton législatif» (24 Heures du 8-9 septembre 2001) -- pour comprendre que la Justice bernoise n'avait nulle envie de compromettre les contrats juteux conclus par des entreprises suisses avec un gouvernement turc allié d'Israël. Quant aux Arméniens, ils ont vite compris leur douleur en constatant que leur génocide de deuxième classe n'était en rien comparable à celui du Peuple élu...
Selon le jugement, les accusés n'ont subjectivement pas eu l'intention de discriminer racialement les Arméniens, condition exigée par la norme pénale antiraciste pour qu'elle puisse être appliquée. Sur le plan objectif, le juge se retranche derrière le législateur et rappelle que le «génocide arménien» n'a pas été reconnu comme tel par le Conseil national. Et de conclure logiquement qu'il ne s'agit pas d'un génocide... De l'avis du juge, les accusés voulaient simplement faire connaître le sentiment de l'opinion publique turque sur la question. Et de relever qu'il s'agit d'un comportement bien compréhensible de défense de l'honneur national qui n'implique nullement un motif raciste... Du coup, la démarche entreprise par Vérité & Justice auprès de la justice bernoise en vue d'inculper le conseiller fédéral Joseph Deiss ainsi que les parlementaires qui ont voté contre la reconnaissance du génocide arménien est suspendue jusqu'à droit connu, c'est-à-dire jusqu'à ce que l'on connaisse le sort réservé au recours introduit par les Arméniens de Suisse devant le Tribunal cantonal bernois et, le cas échéant, devant le Tribunal fédéral suisse.
Extrait du Bulletin d'information de l'Association Vérité et Justice, numéro 11, novembre 2001 (Case postale 355, CH-1618 Châtel-Saint-Denis,Suisse)

LES TROUTROUS

David Irving publie sa dix-neuvième lettre de combat: Action Report datée du 31 octobre, "distribuée pour l'information des donateurs pour son fonds de combat". C'est un genre littéraire en soi, un mélange inextricable de notations personnelles, de comptes rendus des aventures judiciaires typiquement british, de tableautins représentant sa fille Jessica, merveille du monde, de ses démêlés avec une foule de plumitifs plus ou moins membres de l'Establishment, de ses aventures de camionneur parcourant la vieille Albion pour fourguer ses livres que les grands distributeurs refusent et de ses voyages aux Etats-Unis où il fait le commis voyageur, dans les petites villes, de ses propres exploits, avec vente de livres à la clé. Irving est d'abord le marchand de ses propres productions. Ensuite, il se déplace comme un zombie pour consulter des documents. Contrairement aux historiens, disons "classiques", il ne lit guère et n'utilise pas les livres des autres. Mais pour un carnet ou un agenda de tel ou tel dirigeant de l'époque de la guerre, il est prêt à passer 24 heures au volant. C'est une force de la nature, une bombe d'énergie. On peut être irrité par l'égocentrisme monstrueux du personnage mais c'est un spectacle bien fait et les 28 pages denses de ce Rapport vous exposent à une bombardement d'idées et de réflexions qui sont certes de valeur inégale mais qui distraient les ronchons. Il y a même des trouvailles comme ce "journaille" pour dire en un mot "canaille de journaliste".

Il y a un ou deux détails qui valent la peine d'être repris car ils en disent long sur le monde où nous vivons. On sait qu'au procès d'Irving contre Poor Old Debbie, elle avait produit un pseudo-expert sous les espèces de van Pelt, aux allures d'amour joufflu de chez Fragonard. Ce pauvre égaré s'était fait sévèrement tanner le cuir par Irving sur la question des trous par lesquels, selon la vulgate commune à Saint Vrba et à quelques autres, des SS essoufflés devaient introduire, dans le toit de la chambre à gaz, le mortel cyclon, après s'être hissé à la force du poignet sur ce toit plat, sans le secours d'un escalier ou d'une échelle... Faurisson n'ayant pas trouvé les trous dans le toit, encore visible, du Kréma II, a formulé l'exigence: montrez nous les trous, sinon remballez votre histoire. Le van Pelt a été lamentable. Il a dit que les trous y étaient, bien forcé, mais que, pour des raisons obscures, on ne les voyait pas.

Ce que nous apprend Irving, par un de ses correspondants, un Anglais qui vit en Pologne et qui semble rôder assez souvent dans le camp, c'est qu'après les procès, gagné par la Lipstad sur tout la ligne, elle est allée, avec son employé van Pelt, en juillet 2000 à Auschwitz, chercher les trous elle-même!!! C'est un type du musée qui l'a dit au visiteur anglais. Evidemment cette pauvre nouille a fait comme tout le monde: elle n'a pas trouvé de trous correspondants à un système d'introduction. Puisqu'ils n'y sont pas... La preuve en est qu'elle ne s'est pas vantée d'avoir fait ce petit voyage qui n'avait pour but que de vérifier les affirmations des révisionnistes! Pas de photos, pas de baratin, pas de conférence de presse triomphale à Cocacola-City, rien, le morne silence de la pauvre prof adjointe de religion. Le plus beau, c'est qu'elle y a été. Et que maintenant elle sait qu'il n'y a pas de trous et que les témoins ont concocté cette histoire.

Action Report #19, PO Box 1707, Key West, FL 33041, USA

<http://www.fpp.co.uk/aid>

CORRUMPERET JUVENTUTEM

Cette brève dans Le Monde du 28 novembre:

"Le Parlement de l'Etat australien de la Nouvelle-Galles du Sud prépare un projet de loi visant à criminaliser tout site Internet dont le contenu pourrait être considéré comme nuisible pour la jeunesse, même si seuls des adultes y ont accès. La police aurait le droit d'intervenir avant que le contenu ait été jugé illicite par une autorité judiciaire. En 1996, l'administration des Nouvelles-Galles du Sud avait essayé de faire passer un texte similaire, mais avait dû l'abandonner devant les protestations de nombreuses associations de défense des droits civiques".

Nuisibles pour la jeunesse, on connaît la chanson. Nos salauds de ministres de l'Intérieur ne s'en privent pas, c'est de l'arbitraire autorisé.

NULS PART AILLEURS

On ne sait trop dans quelle ignoble spélonque eut lieu l'accouplement monstrueux du Derrida et de la Roudinesque mais enfin, après de longs ahanements, ils accouchèrent d'une de ces joyeuses sotties qui égaient la saison des cadeaux: De quoi demain... (trois petits points) avec l'inévitable et incontournable et increvable chapitre sur (trois petits points) l'antisémitisme. Et là ces deux fantoches ont fait une découverte tout à fait stupéfiante. Citation: "Faurisson est aussi un faussaire à sa manière. Un faussaire qui pense que les autres sont des faussaires. Avant de devenir négationniste [sans doute comme la chrysalide "devient" papillon... ], il a publié des études «littéraires» [d'un type pareil, on ne peut que mettre les activités entre guillemets ] pour montrer que les oeuvres de Rimbaud, Nerval et Lautréamont n'avaient pas été écrites par leurs auteurs."

Cette connerie serait renversante sous la plume de Dupont-Durand. Mais que dire de ces universitaires multipatentés, qui séminarisent partout, s'expriment partout et pondent des bouquins à raser la forêt de Fontainebleau ? Ces pâles andouiles font référence à l'article immortel de la Fresco dans les Temps Modernes, du temps où elle troufignolait avec la Bête du Gévaudan. Autrement dit ces deux bignoles n'ont pas lu une traître ligne de l'abominable Faurisson. Ils seraient d'ailleurs prêts à dire qu'on ne peut pas lire Faurisson et donc qu'ils ne l'ont pas lu, mais avec raison.

Ajoutons cette citation de Dirladada: "Près du pire (je dis bien près du pire, mais ce n'est pas le pire), il y a, selon moi, l'attitude proprement terroriste ou perverse de ceux qui sont prêts à manipuler l'accusation de négationnisme". (Pages 218-219 d'un bouquin écrit au magnétophone, juste pour se faire un peu de fric pour les vacances trois petits points).

LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite1)

Le Monde du 21 novembre nous apprenait que la tant attendue, la tant espérée Sainte Commission d'Historiens Sur le Négationnisme à Lyon-III (SCHSNL3) a été "mise en place" le 19. En fait il s'agit d'une "lettre de mission" envoyée par Jack Langue de Blois, orfèvre en la matière, à Henry Rousso, successeur du vieux poulpe Bédarida, heureusement disparu, à la tête de l'Institut d'histoire du temps présent. Rousso est chargé de constituer la commission, en fait, il pourra mettre ses copains. Confiants dans les principes démocratiques qui régissent notre Etat de droit, nous attendons donc une lettre de Rousso nous proposant de participer à cette commission puisqu'il paraît à tout le moins normal que l'avis des révisionnistes soit entendu dans une affaire qui semble les concerner au premier chef. Car avec la démocratie et l'Etat de droit, tout un chacun a le droit de s'exprimer dans un cadre démocratique et d'Etat de droit. Merci d'avance.

LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite 2)

 

L'UEJF entend maintenir sa vigilance sur l'internet

 
Lyon, 2 nov -- L'Union des étudiants juifs de France (UEJF), réunie en convention nationale à Lyon jusqu'à dimanche, a abordé jeudi le problème du racisme et du négationnisme sur l'internet, affirmant vouloir maintenir sa vigilance, a-t-on appris auprès du président de l'UEJF Lyon Philippe Aim.
Mardi, le juge des référés de Paris a invité les fournisseurs d'accès à l'internet (FAI) en France à filtrer l'accès au portail américain néo-nazi "front14.org", mais ne les y a pas obligés, contrairement à ce que souhaitaient sept associations antiracistes, parmi lesquelles l'UEJF.
Jeudi, la convention nationale de l'UEJF a mis en demeure le site internet quid.fr d'enlever la référence au négationniste français Robert Faurisson, n'excluant pas une action en justice, a indiqué à l'AFP Philippe Aim.
Dans sa notice sur le nombre de personnes assassinées au camp d'extermination nazi d'Auschwitz-Birkenau, la version internet de la célèbre encyclopédie annuelle cite, parmi les historiens, M. Faurisson, selon lequel il y a eu "150.000 en tout, dont environ 100.000 juifs, la plupart morts du typhus".
Plus de 200 cadres de l'UEFJ, venus de toute la France, participent à la convention nationale à Lyon.
Jeudi, ils ont visité le Mémorial des enfants juifs exterminés d'Izieu (Ain) avant de se retrouver à Lyon pour une soirée de dialogue judéo-musulman avec l'association UNIR, "la première campagne de dialogue judéo-arabe en France depuis l'éclatement de la seconde Intifada", selon le syndicat étudiant.
"Cela va donner lieu à des actions communes dans différentes villes, nous sommes des gens de paix, ouverts au dialogue et réunis par des valeurs communes, celles de la République, de la tolérance", a expliqué M. Aim.
AFP, vendredi 2 novembre 2001, 17h05.

 

Révisionnisme: des associations demandent la saisie du Quid
 
Plusieurs associations ont demandé lundi en référé devant le tribunal de Paris que la justice ordonne une correction dans l'édition 2002 du Quid à laquelle elles reprochent de mentionner la thèse révisionniste du Pr Robert Faurisson sur les chambres à gaz dans les camps nazis. Le juge doit se prononcer jeudi. Mais d'après Fabrice Frémy, fils du fondateur du Quid, les parties devraient parvenir à un accord sans qu'il soit nécessaire que la justice se prononce. M. Faurisson, professeur de littérature à l'université de Lyon, affirme depuis 1978 que le génocide des juifs par les nazis est un mensonge destiné à récolter des dommages de guerre, que les chambres à gaz n'ont jamais existé dans les camps de concentration et que les déportés sont morts de maladie et de malnutrition. La LICRA, l'Union des étudiants juifs de France, le Consistoire israélite de France et l'association Mémoire 2000, ont saisi le juge des référés car le Quid 2002 mentionne, parmi les évaluations des victimes d'Auschwitz, le point de vue de M. Faurisson qui chiffre à "150.000, dont 100.000 juifs, la plupart morts du typhus". Selon le Larousse, un million de déportés juifs ont péri à Auschwitz en Pologne, le plus grand des camps d'extermination nazis. "Nous citons vingt chiffres, des plus sérieux aux plus fantaisistes, dont celui de 1,2 millions de victimes", a déclaré à l'AFP M. Frémy. "Alors qu'il a été exclu de l'université française, le Quid réinsère Faurisson dans l'éducation de nos enfants", a plaidé lundi Me Alain Jackubowicz, avocat du Consistoire [toujours les mêmes liberticides ], pour qui le Quid "laisse croire que Faurisson est une source digne d'intérêt". "Il faut intervenir tout de suite et vite", a pour sa part plaidé Me Bernard Jouanneau, représentant de Mémoire 2000, en soulignant que le Quid, diffusé à 4 à 500.000 exemplaires, ne mentionne pas que le Pr Faurisson a été condamné pour ses thèses [C'est évidemment absolument faux et Jouanneau, qui a toujours perdu face à Faurisson est très bien placé pour le savoir ]. Les associations réclament, outre le rapatriement des ouvrages en vente, 100.000 euros (656.000 francs) de dommages-intérêts. Me William Bourdon, avocat de l'éditeur Robert Laffont et des auteurs du livre, a rejeté toute idée de faute et a répondu que le Quid était clair:"Les guillemets indiquent bien qu'on a affaire à Faurisson, que ce chiffrage abject appartient à un révisionniste", a-t-il dit en s'opposant à l'idée d'une "présentation obligatoire des événements". Me Bourdon a promis la suppression immédiate du nom de Faurisson sur le site internet du Quid et dans les prochaines éditions mais il a déclaré impossible toute modification de l'édition 2002. Le substitut Pierre Dillange a estimé qu'ordonner le retrait de la vente lui paraîtrait "disproportionné" et le président Jean-Jacques Gomez a alors demandé aux deux parties de "se réunir autour d'une table pour mettre au point les modalités de la disparition de l'erreur".
AFP du 17/12/01.
Voir aussi Le Monde, 19 décembre 2001, p. 14: Le "Quid" attaqué pour avoir cité la thèse négationniste de M. Faurisson.
 
Faurisson s'incruste dans le Quid
 
Sous-titre: L'Union des étudiants juifs de France reproche en justice à l'encyclopédie de reprendre les chiffres du chef de file révisionniste.
Etrange audience hier (lundi 17 décembre 2001), devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Jacques Gomez. D'un côté, dans le rôle de l'accusé, le "Quid", honorable encyclopédie de vulgarisation des connaissances. De l'autre, dans le rôle des plaignants, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), épaulée en la circonstance par l'association J'accuse, la LICRA et le Consistoire israélite de France [c'est-à-dire les hyènes qui sentent la chair fraîche ]
Précisions douteuses
Le problème est le suivant: Le "Quid", et plus particulièrement sa version 2002, disponible à l'occasion des fêtes de fin d'année en librairie, contient, à la page 594, de douteuses précisions sur les victimes du camp d'extermination d'Auschwitz. Ainsi, parmi les évaluations du nombre de morts, on y découvre (c'est précisément l'objet du litige) celle du Pr Robert Faurisson, qualifié sans autre précision de "révisionniste", qui estime les victimes d'Auschwitz à "150.000, dont 100.000 juifs, la plupart morts du typhus" (le chiffre de référence restant celui de Raoul [sic] Hilberg: un million de déportés juifs périrent dans ce camp). L'information est présentée telle quelle, sans mention des multiples condamnations de l'intéressé, [et lorsqu'on cite Attali ou d'autres, est-ce qu'on doit aussi mentionner leurs multiples condamnations pour plagiat ? ] ni du manque total de crédit accordé à cette thèse négationniste par la communauté scientifique. [La communauté scientifique est dans l'impossibilité de se prononcer puisqu'il existe une loi qui le lui interdit expressément ]
Il n'en fallait pas plus pour enflammer les vigies de la mémoire. "Alors qu'il a été exclu de l'université française, le "Quid" réinsère Faurisson dans l'éducation de nos enfants!" s'est insurgé Me Alain Jacubowicz, avocat du Consistoire, qui s'est également demandé pourquoi le "Quid" présentait Faurisson comme une source "digne d'intérêt"?
A l'issue des débats, le président Jean-Jacques Gomez a demandé aux parties de "se réunir autour d'une table pour sortir définitivement de cette ambiguïté", admettant que la "négligence" du "Quid" était au minimum "une erreur". Puis il s'est retiré, abandonnant la salle aux avocats: "Négociez!" leur a-t-il conseillé. Bien lui en a pris. Le président Gomez n'aura pas à délibérer. Hier, en fin d'après-midi, les parties étaient parvenues à un modus vivendi: dès aujourd'hui, la mention des travaux de Faurisson est supprimée du site internet. Pour l'édition papier, plus difficile à expurger, les avocats des associations ont obtenu que le nom du révisionniste n'apparaisse plus dans l'édition 2003 et que soit ajouté à l'édition 2002, actuellement en vente, un addendum rédigé par les associations révélant aux lecteurs cette bien malheureuse négligence.
Eric Juherian
France-Soir 18 décembre 2001.

Nous avons été voir ce fameux QUID:

Mouvement dit " des révisionnistes ". Origine : se réclame de Paul Rassinier (1906-67), membre du pc 1922 (exclu 1932), de la sfio 1934, munichois 1938, opposé à la guerre 1939, résistant et déporté 1943 à Buchenwald et Dora, député sfio de Belfort 1946, auteur de plusieurs ouvrages dont le Mensonge d'Ulysse (1950). 1978 les thèses révisionnistes sont reprises par Robert Faurisson (25-1-1929, professeur de lettres et de sciences humaines à l'université de Lyon-II) et publiées avec le concours de Pierre Guillaume (ultra-gauche, dir. des éditions La Vieille Taupe), Jean-Gabriel Cohn-Bendit (14-4-1936, frère de Daniel) et Serge Thion (né 1942), sociologue au CNRS : Faurisson parle des " prétendues chambres à gaz hitlériennes " et du " prétendu génocide des juifs " qui " forment un seul et même mensonge historique " et ont permis " une gigantesque escroquerie politico-financière ". 1985-15-6 présentation à Nantes de la thèse de doctorat d'Henri Roques (né 10-11-1920), qui a pour objectif de démontrer qu'un témoignage jugé capital (le rapport de l'officier SS Gerstein) n'a aucune valeur scientifique, thèse acceptée avec mention très bien ; soutenance annulée 3-7-1986 sous pression du min. de la Recherche et de l'Enseignement supérieur (Alain Devaquet) pour irrégularités administratives, annulation confirmée par le tribunal administratif (janv. 1988) et le Conseil d'État (févr. 1992) ajoutant l'annulation de la thèse à celle de la soutenance, alléguant des irrégularités administratives imputables à l'université de Nantes Michel de Boüard (1909-89, membre du pcf de 1942 à 60, déporté à Mauthausen, membre de l'Institut et ancien doyen de la faculté des lettres de Caen) avait défendu la thèse de Roques. Déporté Rassinier, Paul STO Ulysse, Le Mensonge d' Ces thèses sont relayées par divers mouvements en France et à l'étranger : Allemagne : Wilhelm Stäglich (plusieurs condamnations) ; Canada : Ernst Zündel, condamné 1985 et 1988, jugements cassés par la Cour suprême ; Espagne : Enrique Aynat ; G.-B. : David Irving ; Italie : Carlo Mattogno ; Suisse : Jurgen Graf, Mariette Paschoud ; USA : Arthur Butz, Fred Leuchter (rapport en 1988), Mark Weber. 1990-13-7 la loi Fabius-Gayssot empêche de propager la contestation des crimes contre l'humanité. 1998-février Roger Garaudy (soutenu par pays musulmans) condamné à 120 000 F d'amende).

et ailleurs, en cherchant Auschwitz:

Auschwitz-Birkenau : à 30 km au sud de Katowice. 3 camps : Auschwitz I : camp de concentration destiné aux politiques décidé le 27-4-1940 par Himmler ; 4-5- début de sa construction ; 14-6 1er convoi de Polonais ; Auschwitz II-Birkenau (camp d'extermination construit octobre 1941 à 3 km au nord-ouest de Auschwitz I) ; Auschwitz II-Monowitz (camp de travail construit l'été 1942, industrie d'armement et usine de caoutchouc). 1945-27-1 libéré par les Russes 1 200 000 _. D'autres chiffres ont circulé : Nuit et brouillard (film d'Alain Resnais, en 1955 ; conseillers : Henri Michel et Olga Wormser) : 9 000 000 ; document officiel de la Rép. française (Office de recherches des crimes de guerre en 1945) : 8 000 000 ; selon Raphaël Feigelson : 7 000 000 ; Tibère Kremer (préfacier de Miklos Nyiszli, en 1951) : 6 000 000 ; le Monde (du 20-4-1978) : 5 000 000 dont 90 % de juifs ; Henry Mandelbaum (en 1945) ; 4 500 000 ; document soviétique du 6-5-1945 (utilisé par le tribunal de Nuremberg) : 4 000 000 (nombre inscrit sur le monument d'Auschwitz-Birkenau ; rectifié en 1995, par 1 500 000) ; Miriam Novitch (en 1967) : 4 000 000 (dont 2 700 000 juifs) ; rabbin Moshe Weiss en 1991 : plus de 4 000 000 (dont 3 000 000 juifs) ; Rudolf Höss (ancien Cdt du camp d'Auschwitz) en 1946 : 3 000 000 (jusqu'au 1-12-1943) ; Rudolf Vrba (procès Eichmann) en 1961 : 2 500 000 ; Léon Poliakov (en 1951), Georges Wellers (en 1973), Lucy Dawidowicz (en 1975) : 2 000 000 de juifs gazés ; Yehuda Bauer (dir. de l'Institute of Contemporary Jewry, université hébraïque de Jérusalem, en 1989) : 1 600 000 (dont 1 352 980 juifs) ; Lech Walesa : 1 500 000 ; Georges Wellers (en 1983) : 1 471 595 (dont 1 352 980 juifs) ; Raul Hilberg (en 1985) : 1 250 000 (dont 1 000 000 de juifs) ; Gerald Reitlinger (The Final Solution, en 1953) : 850 000 ; Jean-Claude Pressac (Die Krematorien von Auschwitz, en 1994) : 630 000 à 710 000 dont 470 000/550 000 gazés ; faurisson (" révisionniste ") : 150 000 en tout (dont environ 100 000 juifs, la plupart morts du typhus).

Nouvelle version (24 décembre)

...; Gerald Reitlinger (The Final Solution, en 1953) : 850 000 ; Jean-Claude Pressac (Die Krematorien von auschwitz, en 1994) : 630 000 à 710 000 dont 470 000/550 000 gazés ;

Voilà. la référence à Faurisson a disparu, mais le nom est toujours dans le moteur de recherche interne du site. Il suffisait de couper deux lignes pour éviter de se faire emmerder par les juifs. C'est bien comme ça que les gens du Quid ont dû interpréter les choses. Etait-ce une bonne chose pour les juifs ? C'est une tout autre question à laquelle la réponse sera donnée plus tard.

Quant aux fanatiques de l'Agence télégraphique juive (de New York), ils n'hésitent pas à qualifier cette ridicule affaire de deux lignes, de "grande victoire des juifs français". Grand bien leur fasse.

 

French Jews strike a blow against denying the Holocaust
 
 
By Andrew Diamond
 
Paris, Dec. 26 (JTA) French Jews have won an important victory in their struggle against Holocaust deniers.
[...] According to the arrangement, Quid will remove Faurisson´s account of the number of Jewish deaths at Auschwitz from all future print editions and from its Internet site. [...] According to the arrangement, Quid will drop its mention of these ideas in its historical section on the Holocaust, but will continue to present Faurisson´s work in a more general description of Holocaust revisionism.
However, the encyclopedia will include a reminder of Faurisson´s condemnation as an addendum. In addition to these revisions, Quid also must publicize the agreement by posting announcements in its 100 most important points of sale and in advertisements in the daily Le Figaro and in Le Monde de l´Education, a publication aimed at teachers and educational administrators.
<http://www.jta.org/page_view_story.asp?intarticleid=10702&intcategoryid=2>

LES GRANDES PANURGIES LYONNAISES (suite 3)

Le professeur Allard a été interviewé par le journal de droite, oui, on sait, c'est un canard de droite, on le lisait déjà pendant la guerre d'Algérie en sachant que c'était un canard de droite, Rivarol. Nous avons le texte en entier. En voici la conclusion, annonciatrice d'encore quelques uns de ces délires panurgiques des enfants de Guignol qui amusent tant les petits et les grands:

"R.: Où en sont les poursuites judiciaires engagées ?
J.-P. A.: La présidence de l'Université a porté plainte contre X pour diffamation et pour violation du secret de l'instruction sur le prétendu détournement de fonds publics. Bernard Lugan a engagé des poursuites pour diffamation contre les 55 africanistes qui ont mis en cause la valeur scientifique de ses travaux et contre le président du Sénégal qui s'est joint à la pétition contre lui. Quant à moi, j'ai fait citer devant le tribunal correctionnel Le Progrès de Lyon qui a imprimé dans son édition du 26 juin 2001 que j'étais "connu pour (m)es écrits négationnistes". J'ai aussi engagé une action contre l'UNEF-ID qui, dans son Guide de l'étudiant 2001-2002 tient des propos similaires assortis d'un trémolo sur "Lyon, capitale de la Résistance" devenu "le carrefour des négationnistes" ! Ces procès se plaideront dans l'année 2002. Mais rassurez-vous: pas plus que mes collègues injustement attaqués, je n'ai l'intention de me laisser abattre. En dépit de leur virtuosité à manier le vocabulaire cynégétique, les piqueurs qui ont lancé la meute la verront rentrer bredouille." (23 novembre 2001)

LA BAFFE

Le 12 octobre 2000, Stéphane Khémis et la revue L'Histoire avaient été condamnés, pour publication d'un faux droit de réponse de R. Faurisson, à verser une amende de 15.000 F, des dommages-intérêts de 10.000 F + 10.000 F article 700, à insérer le véritable texte en droit de réponse et à imprimer, en caractère gras, un communiqué relatant la condamnation.

Ces marioles avaient interjeté appel. Ils auraient mieux fait de la boucler. Le 19 décembre 2001, la cour d'appel de Paris a confirmé cette condamnation; elle en a rajouté une petite louche en refilant un petit complément de 3.000 F à Faurisson. Ces connards teigneux ne comprennent que les coups: ils veulent aller en cassation.

CHOMSKY POUR LA MILLIÈME FOIS

Question: Do you believe that the doubt about the existence of gas chambers is a reasonable doubt? I mean, that their existence or non-existence is, from the viewpoint of historical research, a real problem?
Chomsky: My own view is that there are no reasonable grounds to doubt the existence of gas chambers. Of course, this is a question of fact, not religious faith. Only a religious fanatic would deny that questions of fact are subject to inquiry.
Question: If you haven't had the opportunity to examine the substance of the record, what is the reason?
Chomsky: My reasons are the same as those of the vast majority of others who have also not done so. The claim that there were no gas chambers seems to me highly implausible, and the denial of the holocaust, completely so. Like virtually everyone else who has written about this affair or who has not, I see no need to investigate further. It has been alleged (e.g., by Vidal-Naquet) that it is "scandalous" to defend Faurisson's right to freedom of expression without denouncing his conclusions -- which would, of course, require careful analysis of his documentation, etc. By these curious standards, I have often been engaged in "scandalous" behavior. I have frequently signed petitions -- in fact, gone to far greater lengths -- on behalf of East European dissidents whose views I either do not know, or do know and find horrendous: supporters of current American atrocities, for example. I never mention their views in this context, even if I am familiar with them, a fact that no doubt scandalizes the commissars. The demand that defense of civil rights requires an analysis and commentary on the views expressed would simply eliminate the defense of the rights of those who express unpopular or horrendous views, the usual case where a serious issue arises. This is taken for granted without comment by all civil libertarians. In discussing this issue, I have therefore limited myself to stating that Faurisson's views are diametrically opposed to mine, as indicated in the comments I quoted earlier and others like them. In the case of East European dissidents, for example, I do not even go that far, nor is it necessary to do so.
Question: Do you think that the existence or non-existence of gas chambers is a question which has an ideological, political, or ethnic value (even if from the viewpoint of reality their existence is not in question according to you)?
Chomsky: If, contrary to my belief, it were shown that there were no gas chambers but that the massacre of millions of Jews was the result of horrifying conditions in slave labor camps, that would not affect my evaluation of the Nazi genocide.
Question: If you think that the existence of gas chambers has such a value, say, as something at stake in a battle about the interpretation of Nazism as a historical phenomenon, would you state precisely your ideas in this respect?
Chomsky: This is too complex a question for me to respond adequately here. Nazism was unique in its horror, perhaps without historical precedent, as I have often written. But we must also recognize that fascist-style institutions were developing in one or another form in much of the world in that period, and indeed since. One who views Latin America today might well assume that Hitler had won the war, though in fact it is American liberalism that a bears a major responsibility for the plague of terror and torture regimes that often mimic the Nazis. I might also mention that commentators within the mainstream of popular opinion, for example, the Nobel Laureate in Economics, Paul Samuelson, have expressed their belief that the future of Western state capitalism may be more similar to Brazil and Argentina than, say, Scandinavian social democracy. This is a topic that I cannot discuss without considerably more space, but it is a very important one.

Extrait . Voir l'intégralité de l'entretien à: <http://monkeyfist.com/ChomskyArchive/interviews/8110_html>

Updated 11 May 2001.

MORT DE DEUX COMMIS-VOYAGEURS

Le Monde, 6 Décembre 2001

 

Gerhart Riegner

 

par HENRI TINCQ
[Note de l'AAARGH: nous relevons avec intérêt que la nécrologie de "celui qui alerta le monde sur la 'solution finale'" est écrite par le journaliste spécialiste des religions au journal Le Monde. La 'solution finale' (les guillemets sont du journal) serait-elle, comme nous l'affirmons depuis toujours, une religion?]

 

Celui qui alerta le monde sur la « solution finale » . ANCIEN SECRÉTAIRE général du Congrès juif mondial, Gerhart Riegner est mort, lundi 3 décembre à Genève, à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Il restera celui qui, le premier, alerta les Alliés sur la « solution finale » et l'un de ceux qui aura le plus contribué à l'éveil de la conscience chrétienne sur son passif à l'égard du peuple juif. Gerhart Riegner naît le 12 septembre 1911 à Berlin d'une « famille bourgeoise » de juifs allemands et étudie le droit à Heidelberg. [...]

A l'Agence télégraphique juive, on est nettement plus sérieux, on parle de faits et de preuves:

New York, Dec. 4 (JTA) Gerhart Riegner, who first alerted the world to the Nazi plan to exterminate the Jews, died of pneumonia Monday in Switzerland at the age of 90.
Riegner was working for the World Jewish Congress in the summer of 1942 when he received intelligence information that the Nazis were planning to murder Europe's Jews. On Aug. 8, 1942, he gave his cable to U.S. representatives in Switzerland.
"Received alarming report" that the Nazis are discussing a plan "according to which all Jews in countries occupied or controlled by Germany, numbering 3-1/2 to 4 million, should, after deportation and concentration in east, be exterminated," the cable read.
Riegner asked the U.S. government to pass the cable to Rabbi Stephen Wise, president of the World Jewish Congress.
However, the State Department said it would not pass on cables from private sources. Instead, it checked with the Vatican and the Red Cross, which both said they didn't know of any plans to exterminate Jews.
By the fall of 1942, witness accounts had convinced State Department skeptics of the accuracy of Riegner's report. But President Franklin D. Roosevelt didn't create the War Refugee Board in an attempt to save Jews until January 1944. "Never did I feel so strongly the sense of abandonment, powerlessness and loneliness as when I sent messages of disaster and horror to the free world and no one believed me," Riegner later wrote.
Despite these feelings -- or perhaps because of them -- Riegner devoted his life to Jewish causes and human rights.
[...] Riegner, who served as secretary-general of the WJC from 1965 to 1983, also was deeply involved in the immigration of North African Jews to Israel.
Even if he had not sent his cable, "he would still have been a major figure in Jewish affairs," Steinberg said.
<http://www.jta.org/page_view_story.asp?intarticleid=10606&intcategoryid=2>
 
Howard Elting was a US diplomat, vice consul in Geneva, Switzerland. He died at age 93 on July 1, 2001 in San Rafael CA.
On August 11, 1942 Dr Gerhart Riegner, representative of the World Jewish Congress in Geneva, drafted the cable based on <highest German authorities>, telling of Nazi plans to exterminate three and a half million Jews. Mr. Elting forwarded this cable to his superiors at the State department, adding a memorandum vouching for Dr. Riegner's credibility. State Department officials viewed the information with skepticism and declined to pass it on to Rabbi Stephen S. Wise of the American Jewish Congress, as Dr. Riegner had requested.

Voir, sur cette affaire, le livre d'Arthur Butz, La Mystification du XXe siècle, présent sur le site.

RÉVISIONNISTE EN PEAU DE LAPIN

Nous avons toujours pensé que les prétendus "révisionnistes" de l'histoire israélienne étaient du toc. Leurs prétendues révisions sont tellement loin, encore, de la vérité que les documents établissent qu'on ne pouvait que soupçonner une opération, probablement concoctée dans les cercles "post-sionistes" parisiens ou new-yorkais. Le caractère éminemment foireux et duplice du principal animateur de cette pseudo-école apparaît clairement dans cette interview donnée à un journal hébreu et dont des extraits significatifs sont triomphalement traduits et publiés par un site de propagande sioniste appelé, par antiphrase, "desinfo" (tenu par une certaine Renée Kaddouch). Admirez le paltoquet:

 
"Rien n'a changé"
 
 
Entretien avec Benny Morris
 
Le quotidien Yedioth Aharonot du 23 novembre a publié dans son supplément « 7 jours » un article sur l'historien Benny Morris, un des pères fondateurs des nouveaux historiens, ainsi qu'un entretien intitulé « Rien n'a changé.» Voici quelques extraits de l'article et de l'entretien :
Le public de l'institut théologique de Berkeley pensait savoir à quoi s'attendre. On lui avait promis une conférence sur le processus de paix par le professeur Benny Morris, historien israélien, homme de gauche connu, qui même dans les universités raffinées d'Israël avait du mal à obtenir un poste, à cause de ses opinions inhabituelles, qui réfutent l'histoire officielle du sionisme. Berkeley est toujours le siège de la gauche et du radicalisme américain et tous les participants qui se trouvaient dans la salle étaient persuadés que l'orateur dirait exactement ce qu'ils avaient envie d'entendre : qu'Israël est responsable de tout, qu'elle est la puissance offensive et méchante, et que les Palestiniens sont les gentils. « Ils s'attendaient à entendre une conférence d'un universitaire anti-israélien », nous raconte Benny Morris dans un café de Jérusalem, ayant du mal à cacher son plaisir.
Mais M. Morris avait d'autres intentions. Il savait parfaitement ce qu'il réservait à ses auditeurs: une grande, très grande surprise. Depuis les années 30, a-t-il dit, les Palestiniens refusent obstinément tout compromis. Ils ont refusé le plan de partage de la Commission Peel en 1937 ( Etat juif sur 20 % du territoire de la Palestine dans les régions du Sharon et de la Galilée), ils ont rejeté le plan de partage de l'ONU en 1947 (Etat arabe sur 40 % du territoire), ils ne voulaient rien entendre du plan d'autonomie de Sadate et Begin (qui faisait partie de l'accord de Camp David et n'a jamais été appliqué) et ils se sont débrouillés pour ne pas accepter la généreuse proposition faite par Bill Clinton (95 % du territoire de Judée-Samarie). En bref, les juifs ont toujours accepté, les Arabes toujours refusé, et la culpabilité incombe presque uniquement aux Palestiniens. Cela fait soixante-dix ans qu'ils font des erreurs historiques qui doivent être réparées.
Le mensonge des Palestiniens
Celui qui a eu du mal à trouver un emploi universitaire à cause de ses idées de gauche, dément le fait qu'il ait changé d'opinions. Il affirme avoir toujours pensé de la sorte, mais que personne ne le savait. [Attitude rhétorique typiquement juive, dite "ketman". aaargh] Même quand il exprimait ses opinions, les journalistes préféraient ne pas le citer. Selon lui cela n'aurait pas été politiquement correct. Cependant, il avoue avoir engrangé beaucoup de colère contre les Palestiniens durant les deux dernières années. Car ils ont rejeté la proposition de Clinton. Barak aussi a commis des erreurs, mais elles étaient marginales. En gros, Barak avait accepté la généreuse proposition de Clinton, qui exigeait la cession de 95 % des territoires de Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza ainsi que le partage de Jérusalem. D'ailleurs, en ce qui concerne Jérusalem, Morris n'est pas d'accord avec Barak; il n'aurait pas accepté d'abandonner le Mont du Temple: « S'il y a un peuple qui doit avoir le contrôle du Mont du Temple [C'est comme ça qu'ils appellent l'Esplanade des Mosquées, espérant vainement, depuis une centaine d'années, y faire pousser un temple avec grand-prêtre et robe de gala. Le mot, malheureusement pour eux, ne crée pas la chose. aaargh], c'est nous. Mais une injustice s'est produite et deux mosquées ont été érigées il y a 1400 ans sur les décombres du temple [Aujourd'hui encore, leurs archéologues cherchent frénétiquement un débri de ce prétendu temple et ne trouvent rien, rien, rien...aaargh]et les Arabes possèdent également une partie du Mont du Temple. J'accepterais un compromis selon lequel juifs et Arabes auraient le contrôle du Mont du Temple, mais que seuls les Palestiniens aient le contrôle -- pourquoi ? En quoi est-ce juste ? » De toutes façons, tout paraît insignifiant face à l'erreur de Yasser Arafat qui a rejeté la proposition de Clinton. Morris affirme que : « A cause de leurs erreurs, nous payons en vies humaines, les nôtres et les leurs. »
Le droit au retour
Morris, l'homme qui a évoqué le sujet sur la place publique, a une idée toute arrêtée sur la question. Toute évocation du droit au retour est une catastrophe, une façon de détruire l'Etat d'Israël. Même si Arafat accepte qu'Israël reconnaisse uniquement sa responsabilité concernant le problème des réfugiés et même s'il renonce à l'exercice de ce droit, Israël doit refuser la proposition. « Si Israël se reconnaît responsable, des millions de personnes viendront exiger immédiatement leur portion de terrain. A partir du moment où il y aura un droit au retour, il y aura tentative d'exploitation et alors il n'y aura plus d'Etat d'Israël. Il n'y aura plus ici d'Etat juif. »
Question: Il a été question à Taba qu'Israël reconnaisse sa responsabilité quant au problème des réfugiés, sans que les réfugiés intègrent Israël, à part une petite minorité à propos de laquelle une décision devra être prise. Même ceci ne vous paraît pas concevable ?
Réponse: Les Palestiniens ont dit à Yossi Beilin être prêts à toutes sortes de formules concernant les réfugiés, mais ils lui mentent. Ils ne renonceront jamais au droit au retour. Ils ne peuvent se tourner vers leur peuple dans les camps de réfugiés et leur dire: «Nous avons renoncé à votre droit au retour.» Ils ne sont pas capables de cela.
Q: C'est pourtant ce qu'a affirmé Sari Nousseïba, responsable du dossier de Jérusalem auprès de l'Autorité palestinienne.
R: C'est une exception et je pense que de telles affirmations mettent sa vie en danger. Il ne fait pas partie des hauts responsables. Je n'ai pas entendu Mohamed Dahlan, Gibril Rajoub, Abou Ala et leurs semblables s'exprimer de la sorte. Et même s'ils acceptent ce genre de formule à un moment donné, une nouvelle génération dans dix ou vingt ans viendra leur dire qu'ils n'avaient pas le droit d'abandonner.
Q: Pourtant vous êtes la personne qui a révélé aux Israéliens leur responsabilité quant aux problème des réfugiés. Vous leur demandez maintenant de ne pas prêter attention à ce que vous leur avez révélé ?
R: J'ai révélé aux Israéliens la vérité sur les faits historiques qui se sont produits en 1948. [C'est une grotesque tartarinade. Il n'a rien révélé qui n'ait été su par qui voulait savoir depuis fort longtemps...] Mais ce sont les Arabes qui ont commencé à se battre et à tirer. Alors pourquoi devrais-je en porter la responsabilité ? Ce sont les Arabes qui ont initié la guerre, ce sont eux les responsables.
Q: Cela signifie qu'il faut ignorer cette question dans le statut permanent ?
R: Il faut trouver une solution aux Palestiniens, mais nous ne devons pas reconnaître le droit au retour. Arafat et ses contemporains ne peuvent abandonner leur vision de tout Israël aux mains des Arabes. Parce que c'est une terre sainte pour l'Islam. Elle était dans le passé aux mains des musulmans et il n'est pas envisageable que des infidèles comme nous habitions cette terre. Ceci étant, même si Arafat signe un accord, étant donné son comportement dans les deux dernières années, j'ai du mal à croire que lui ou ses successeurs le respecteront.
Q: Parce qu'ils sont Arabes ?
R: Non parce qu'ils sont Arabes, mais parce qu'ils ne comprennent pas que les revendications du camp adverse sont légitimes. Nous comprenons la légitimité de leurs requêtes. Avez-vous jamais entendu un dirigeant palestinien déclarer la légitimité de la revendication juive de tout Israël ? Je n'ai jamais entendu cela.
Une réalité fluctuante
C'est l'année dernière que Benny Morris est parvenu à cette reconnaissance que le droit au retour empêcherait tout accord éventuel. Quand les pourparlers d'Oslo ont débuté, au début des années 90, il espérait que cela s'achèverait par un accord. Qu'il y aurait aussi une solution pour le droit au retour. A présent tout s'est évanoui. Le professeur de l'université de Beer-Sheva ressemble plus à un prophète de malheur de droite qu'à un partisan de gauche.
«Nous ne parviendrons pas à un compromis dans cette génération, dit-il, et je crains que nous n'arrivions jamais à un vrai accord permanent. Le coeur de tout Palestinien renferme le désir que l'Etat d'Israël n'existe pas. Chez nombre d'entre eux cela se traduit par quelque chose de plus fort qu'un simple désir. Selon eux, nous sommes la source de tous leurs problèmes et nous éliminer pourrait les sauver. Leur salut c'est toute la Palestine. »
Q: Ne comprennent-ils pas la réalité ? Ne comprennent-ils pas qu'ils essuient sans cesse des échecs à cause de ce refus de faire des compromis ?
R: Chaque peuple a sa façon de comprendre la réalité et leur réalité est très fluctuante. Ils sentent que la démographie finira par vaincre les juifs dans cent ou deux cents ans, comme les croisés. Et peut-être les Arabes auront-ils une arme atomique. Pourquoi accepter un compromis aujourd'hui, alors qu'il n'est pas juste à leurs yeux ?
Q: Et quand vous entendez des dirigeants palestiniens, comme Abou Mazen et autres, qui affirment être prêts à accepter Israël et à vivre avec, les croyez-vous ?
R: Pas vraiment. Je les crois quand ils applaudissent Ben Laden.
<http://www.desinfos.com/bennymorris.html>

COCHONS DE GUINÉE ET GAZ TOXIQUES

 

 
Les cobayes de Porton Down
 
Porton Down, un laboratoire de recherche secret du gouvernement anglais sur les armes chimiques et biologiques, vient de reconnaître que depuis 1945 au moins trente mille cobayes humains ont participé à des essais portant sur des agents destructeurs du système nerveux comme le gaz moutarde, le sarin, des hallucinogènes comme le LSD et la pollution artificielle (smog). Il y a eu une victime, Ronald Maddison, et des centaines d'autres ont souffert de maladies de peau, de troubles redspiratoires, de maladies pulmonaires et de lésions de la vue.
Porton Down Guinea Pigs
[Porton Down, the British government's secret biological and chemical warfare research laboratory, admits that since 1945 at least 30,000 human "guinea pigs" have been involved in tests using nerve agents such as sarin, mustard gas, CS gas, incapacitants, hallucinogens such as LSD and artificial smog. One man, Ronald Maddison, was killed and hundreds others suffered blistering, breathing disorders, lung complaints and sight defects.]

<http://news.independent.co.uk/uk/this_britain/story.jsp?story=105527>

Ben Laden, lui, au moins, ne s'est pas livré à d'aussi horribles expériences.

LAMPIONS

 

Un nouveau musée dans l'ancien camp nazi de Sachsenhausen

 
Sachsenhausen -- Un nouveau musée a ouvert dimanche dans l'ancien camp de concentration nazi de Sachsenhausen, près de Berlin, avec une exposition consacrée aux soldats soviétiques tués par les nazis durant la Deuxième guerre mondiale.
Un musée existait déjà auparavant mais il avait été fermé en septembre 2000 en vue de travaux d'agrandissement, a indiqué la Fondation pour les lieux de mémoire du Brandebourg. Le nouveau musée a ouvert avec une exposition temporaire retraçant le destin de plusieurs milliers de soldats soviétiques qui, internés par les nazis à Sachsenhausen, ont été éliminés après l'offensive lancée en 1941 par le régime hitlérien contre l'URSS.
Entre août et novembre 1941, plus que 10.000 prisonniers de guerre ont été tués d'une balle dans la nuque, tandis que 3.000 sont morts dans le même temps de faim ou de maladie.
Les prisonniers de guerre soviétiques formaient l'un des principaux groupes de détenus à Sachsenhausen et étaient soumis à des conditions de détention particulièrement dures, en vertu des critères établis par les nazis, selon la Fondation. L'exposition donne notamment à voir des témoignages de rescapés, sous forme de vidéos.
Le camp de Sachsenhausen a accueilli entre 1936 et 1945 plus de 200.000 détenus, dont plusieurs dizaines de milliers ont péri, assassinés ou morts à la suite des conditions de détention inhumaines.
Après la Deuxième guerre mondiale, quelque 60.000 personnes y ont été internées par les Soviétiques, entre 1945 et 1950. Environ 12.000 hommes sont morts de faim, de maladie ou de mauvais traitements durant leur internement. C'est le sujet d'une autre exposition, que doit montrer le nouveau musée de Sachsenhausen à partir du 9 décembre.
AFP, 18 novembre 2001.

Et pas la moindre chambre à gaz à se mettre sous la dent...

ÇA NE VOUS RAPPELLE RIEN ?

La thèse khazare est vieille de plus d'un siècle et depuis qu'elle a dressé sa tête hideuse, les haïsseurs de juifs et négateurs dolocoste l'utilisent [sic]. Elle a été mentionnée pendant l'affaire Dreyfus (cf B. Lazare, L'antisémitisme, son histoire et ses causes, Paris, 1894, rééd. par La Vieille Taupe en 1985), commentée par S. Baron (Histoire sociale et religieuse des juifs, tome III) et décrite par Judas Halévi [sic] (Le livre de Kuzar]. En défendant ces positions contre les juifs askhénazes M. Bradley, qui avoue lui-même être sépharade [ça doit être un crime chez ces gens-là, un peu comme les Indiens et la cavalerie, les premiers méchants par nature, les seconds gentils par essence, aaargh], se place de lui-même dans la même catégorie que David Cole, le juif haïsseur de juifs qui a produit (avant de se rétracter) un film vidéo niant l'usage des chambres à gaz à Auschwitz.
La "thèse" khazare, qu'elle soit adoptée par un négateur (qui serait donc plutôt un affirmateur, aaargh] ou par un juif égaré comme Bradley, n'a rien à voir avec les faits historiques. Des historiens sérieux ne devraient pas perdre leur temps à discuter avec Bradley , pas plus que des géographes sérieux ne discutent avec les partisans de la platitude de la Terre.
 
The Khazar theory is more than one century old and has been used by Holocaust deniers and Jew-haters since it first reared its ugly head. It precedes Koestler by decades.
It was quoted in the Dreyfus Affair (See Bernard Lazare's book: Antisemitism: Its History and Causes), commented upon by Salo Baron (A Social and Religious History of the Jews, Vol. III), and described by Judah Halevi (Book of Kuzari). That Mr. Bradley, a Sephardic Jew by his own admission, should promote these lies against the Askenazi Jews, puts him in the same category as David Cole, the Jewish self-hater who produced (and eventually retracted) a video denying the use of the gas chambers in Auschwitz.
The Khazar "theory" whether espoused by a denier, or by a misguided Jew like Bradley, is far removed from scientific fact. Serious historians should not waste their time debating with Bradley any more than serious geographers would discuss the universe with members of the Flat Earth Society.

<[email protected]u>, 7 décembre 2001.

From: "Harry W. Mazal OBE" <[email protected]>

JOSPIN AMATEUR DE CAILLASSAGES

Cet idiot n'en avait pas reçu assez sur la tronche après ses pirouettes chez les sionards. L'ombre du kevlar lui manque. Il a voulu aller faire le zorro au match de balle au pied qui opposait la soi-disant équipe de France à la soi-disant équipe d'Algérie, dans un stade près de Paris, celui qui a coûté la peau des fesses et qui ne sert que rarement.

Le peuple des banlieues, comme les Bandar Logs, n'est pas figé de respect pour les salopards qui nous gouvernent si mal. Il a, toujours à l'instar des Bandar Logs, jeté tout ce qui lui tombait sous la main sur les Augustes qui essayaient de se faire voir et de se faire bien voir. On les a vus: la pauvre Guigou a reçu des trucs sur la tête, qu'elle avait déjà bien fragile. Vaillant, notre Super-Dupont, s'est fait évanouir par ses douze gorilles. Jospin a reçu aussi un projectile, non identifié (Le Point, 19 octobre 2001, p. 41).

Le destin de ce jospinard est de se faire lapider. Le jeu de massacre est pour bientôt, apportez vos cailloux.

QUOI DE NEUF ? L'ANTISÉMITISME

On connaît Pierre-André Taguieff. Son turf à lui, c'est le nouvel antisémitisme. Tous les ans, il en pond un nouveau et il engueule tous les autres qui continuent à se battre contre les vieux antisémitismes qui sont, d'après lui, complètement démodés et démonétisés. Les antifascistes perdent leur temps et feraient mieux de l'écouter, lui. Bon; ça se renouvelle régulièrement. On n'est jamais à court d'un antisémitisme tout neuf, qui vient d'éclore, dans sa fraîcheur primordiale, heureusement décelée par l'oeil de lynx du grand spécialiste, PA Taguieff. Voici ce qu'il vient de jaculer dans les colonnes du Figaro (8 octobre 2001, court extrait. Ce garçon est vite illisible, il faut bien le dire)

Toujours aussi fin politique, le malheureux Tata cosigne un papier dans Libération, le 10 juillet 2001, dans le cadre d'une opération pour contrer le retour de Bové qui arrive de Palestine:

"Qu'en pense José Bové? S'il avait prolongé un peu son séjour, il aurait pu voir que le principal responsable des malheurs actuels du peuple palestinien, c'est sa propre direction politique corrompue, qui maintient son peuple dans la haine de l'Autre et dans l'illusion d'un retour à la mère patrie de 1948. Une direction politique maintenue à bout de bras par les pays occidentaux, en particulier par l'Union européenne et Jacques Chirac, et tolérée comme un moindre mal par Israël, par peur d'une alternative politique encore pire, celle de la mouvance islamique."

Il y a quand même de colossales quantités de coups de pied au cul qui se perdent.

INSTRUMENTS ET BÂTONS RETOURNEURS

Le dîner annuel du CRIF est l'occasion rituelle pour les politicotocards de venir lécher les pieds des chefs du lobby en France et de faire des promesses, généralement des chèques en blanc gagés sur le financement occulte des campagnes électorales à venir. Cette année, encore plus. Jospin-le-copain-de Barak a dit qu'on pouvait compter sur lui pour lutter contre l'antisémitisme (cf la floraison de "papiers" dans toute la presse sur ce thème dans les jours qui ont précédé) et il a parlé d'Internet: "Nous disposons d'instruments juridiques, nous en ferons usage sans hésitation". Pour un spécialiste de la reculade et de la valse-hésitation, ces paroles décèlent la matamore qu'on affectionne sur les bords de la Garonne.

Il a confirmé que le fric pour les "orphelins" juifs serait seulement pour les juifs. Les autres orphelins de déportés pouvaient faire tintin ballon. Ils n'avaient qu'à être juifs, a-t-il expliqué. C'est vrai. Quand on pense que de calamiteux orphelins non-juifs osent réclamer aussi, on se dit que les goy ne savent pas se tenir à leur place.

Dans les articles préparant le terrain, on a vu un certain Gurfinkiel se demander si, après tout, "la société française a peut-être eu l'impression d'en avoir trop fait pour les juifs après la guerre [laquelle, on ne se souvient plus!!! ] et qu'aujourd'hui on assiste à une sorte de retour du bâton." C'est lui qui le dit (Libération, 3 décembre 2001, p. 5).

Question instruments, on peut relever ceci: il y a trente ans, en 1971, un certain Tomlinson a inventé un petit programme qui permet d'envoyer des e-mail. Aujourd'hui, on estime qu'il en circule 10 milliards par jour. On voit bien ce pauvre jospinet en train de scanner les 10 milliards de messages chaque jour pour trouver le déviant qu'il faudra mettre au trou. Il y a dix ans s'ouvrait le premier site web. Cinq ans plus tard, en 1996, s'ouvrait le site aaargh. Voyez où nous en sommes. Quand on y pense, on voit bien que le malheureux pinpin peut se mettre ses instruments où il veut.

TRAINTRAIN

 

"Trains de la mort": victoire de la SNCF devant la justice américaine

 
 
Par Michel Moutot
 
New York, 8 nov -- La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a remporté devant la justice américaine jeudi une importante victoire, avec le rejet par un juge new-yorkais d'une plainte l'accusant de complicité dans la déportation de juifs pendant l'Occupation.
Le juge David Trager du tribunal fédéral de Brooklyn, saisi d'une plainte au nom d'une quarantaine de survivants de l'Holocauste, a estimé dans une décision rendue le 5 novembre et publiée jeudi que la SNCF, grâce à son statut de monopole d'Etat, bénéficiait dans cette affaire de l'immunité réservée par la loi américaine aux Etats étrangers.
La loi intitulée "Foreign State Immunity Act (FSIA)", amendée pour la dernière fois en 1997, stipule que des Etats étrangers ne peuvent en tant que tels être poursuivis devant la justice américaine. Les argumentaires des avocats de la Société nationale des chemins de fer français ont convaincu le juge Trager que le statut d'entreprise nationalisée de la SNCF pendant l'Occupation lui permet de bénéficier de cette loi.
"La SNCF, doit-on rappeler, n'est pas une société ordinaire", écrit le juge Trager dans l'argumentaire de sa décision, un document de 56 pages dont l'AFP a obtenu une copie. "Ce n'est en fait pas une société du tout, mais un "établissement public industriel et commercial" (en français dans le texte), un instrument de l'Etat chargé d'assurer un service public, en l'occurrence gérer le monopole des transports ferroviaires en France". "Parce que les plaintifs [en français: les plaignants ] ne sont pas parvenus à démontrer qu'il y a matière à juridiction aux termes de la FSIA pour leur plainte contre la SNCF (...) la demande de rejet déposée par la SNCF est accordée", conclut-il.
Les plaignants assurent que, sans la coopération active de la SNCF, qui facturait ses services au nombre de personnes transportées, les nazis auraient eu beaucoup de mal à mettre en oeuvre la "solution finale".
Selon leurs avocats, au moins 75.000 personnes, la plupart juives, auraient été déportées de France vers les camps de travail ou d'extermination grâce à la collaboration de la SNCF de 1942 à 1944. [Ce chiffre est ridiculement faux puisqu'il ne concerne que les seuls "juifs", la plupart étrangers. Il signifie qu'il n'y a pas eu de déportés non-juifs, une absurdité palpable, comme dit Chomsky ]
"Il s'agit d'un nouveau déni de justice pour les plaignants", a commenté Harriet Tamen, l'une de leurs avocats. "La SNCF se cache à nouveau derrière l'immunité dont bénéficie le gouvernement français. Elle se cache derrière le fait qu'elle appartient au gouvernement, et alors? Air France aussi. Je pense que les plaignants vont être très mécontents".
"Nous venons de recevoir la décision, nous l'étudions et allons voir ce que nous pouvons faire", a-t-elle ajouté.
Des actions en nom collectif entamées aux Etats-Unis au cours des dernières années contre les banques suisses ou l'industrie allemande ont permis aux victimes [non pas les victimes, mais leurs avocats qui s'engraissent démesurément ] d'obtenir des millions de dollars d'indemnités, les institutions mises en cause préférant régler le problème à l'amiable plutôt que d'affronter les juges américains, l'opinion publique mondiale ou des menaces de sanctions économiques aux Etats-Unis.
Ces actions ont été rendues possibles par une particularité de la législation américaine, qui permet à des victimes d'actes ayant été commis en dehors des Etats-Unis de demander réparation devant les tribunaux américains, même si victimes et accusés n'ont rien à voir avec les Etats-Unis. (AFP)

ÇA SE CONFIRME

00-85.728 Arrêt num. 6374 du 16 octobre 2001 Cour de cassation -- Chambre criminelle Rejet

[...]
"aux motifs que la diffusion litigieuse sur le réseau internet, à destination d'un nombre illimité de personnes nullement liées par une communauté d'intérêts constitue un acte de publicité commis dès que l'information a été mise à la disposition des utilisateurs éventuels du site ; que la prescription de l'action en diffamation, fixée à trois mois par l'article 65 de la loi du 29 juillet 1881 avec pour point de départ, non le jour où les faits ont été constatés, mais le jour du premier acte de publication, est en l'espèce acquise dès lors que les pièces du dossier établissent que l'information en cause a été diffusée sur internet le 22 septembre 1997 et que le premier acte de poursuite, constitué par la plainte en diffamation avec constitution de partie civile, n'est intervenu que le 12 janvier 1999" (arrêt attaqué, p. 5 et 6) ;
[...] Que, dès lors, le moyen est irrecevable ;
Et attendu que l'arrêt est régulier en la forme ;
REJETTE le pourvoi ;

<http://www.courdecassation.fr/agenda/arrets/arrets/00-85728.htm> [nous avons l'arrêt complet]

Messieurs et Mesdames les poulets et les poulettes sont prié(e)s de lire cet arrêt, ou, en cas de panne, de se le faire expliquer par quelqu'un qui sait lire.

L'AHURI DES POUBELLES PASSE AUX AVEUX

Dans un "papier" sorti le 18 décembre sur le site "amnistia", l'ahuri des poubelles donne la clé de son étrange comportement. Il essaie de piéger un de ses anciens copains par une manoeuvre compliquée et il en arrive à parler des auxiliaires de la police. Il trouve une superbe citation d'un spécialiste en la matière, ancien préfet de police de Paris:

Dans ses mémoires publiées en 1885, l'ancien préfet de police de Paris Louis Andrieux livrait déjà une partie des astuces de métier qui depuis n'ont cessé d'être perfectionnées:
"L'agent secret, c'est le journaliste qui se fait remarquer par sa violence contre le gouvernement dans les feuilles d'opposition, c'est l'orateur qui, dans les réunions demande aux prolétaires d'en finir avec l'exploitation capitaliste (...) L'agent secret se recrute dans toutes les couches sociales: c'est votre cocher, c'est votre valet de chambre, c'est votre maîtresse, ce sera vous demain, pour peu que la vocation vous prenne, à condition toutefois que vos prétentions n'excèdent pas vos mérites, car ceux qui sont à vendre ne valent pas tous la peine d'être achetés".

Voilà qui est révélateur: l'ahuri cherche à nous faire savoir, dans sa façon primaire de voir les choses, qu'il est l'auxiliaire d'une certaine police. Ses copains anciens terroristes italiens sont aussi "vulnérables". Nous le savions, mais cet aveu masqué nous paraît émouvant.

<http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n09/prefpoli.htm>

L'AHURI SORT ENFIN SA CARTE

 

Marianne et Politis: des jumeaux de papier?
 
 
Par Didier Daeninckx
 
Depuis de nombreuses années, les organes de presse de la droite extrême mènent une campagne permanente contre tous ceux qui mettent en lumière les "axes fondamentaux" de leur pensée: l'anti-humanisme, la volonté inégalitaire, le racisme caché sous le masque du différentialisme.
Si les lecteurs d'amnistia.net ne sont pas surpris en retrouvant une partie de l'argumentation "nouvelle droite" dans les colonnes de Marianne, ils peuvent être déconcertés en constatant que des journaux comme Politis ne craignent pas de s'associer à cette véritable chasse aux sorcières et adoptent parfois dans leurs titres, leurs articles, des termes qui ne dépareraient pas Eléments ou Krisis. Cette ligne est d'ailleurs loin de faire l'unanimité de la rédaction, et suscite de violentes réactions comme le prouvent certaines lettres publiées par le courrier des lecteurs. Il semble que les faiblesses de certains ténors du journal pour Chevènement ne soient pas étrangères à ces dérapages. On retrouve, il est vrai, nombre de personnages influents de la Nouvelle-Droite dans l'entourage immédiat du Che de Belfort, comme le général Pierre-Marie Gallois qui, il n'y a pas si longtemps, était l'adjoint de Fabrice Laroche, (pseudonyme de Alain de Benoist) à la rédaction de la revue néo-fasciste Eléments.
La passerelle vers Alain de Benoist empruntée aussi bien par Jean-François Kahn (Marianne) que par Bernard Langlois (Politis) était un petit peu plus discrète: ils n'hésitaient pas, il y a quelques années, à apposer leurs signatures dans la revue haut de gamme de la Nouvelle-Droite, Krisis. Bernard Langlois s'était également fait remarquer, en 1991, après que le porte-parole des Verts, le Lyonnais Jean Brière, eut prononcé un discours violemment antisémite qui lui valut d'être exclu du mouvement écologiste. Le patron de Politis produisit alors un article minimisant ce basculement de Brière vers l'extrême-droite...
amnistia.net/les enquêtes interdites n. 6 -- 07.11.2001
<http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n06/jumpap.htm>

Dénoncer, c'est pour lui comme une nécessité biologique; s'il passe une semaine sans dénoncer, il tombe malade. Alors il dénonce tout ce qui lui tombe sous la main, ça le dégage...

Dans une interview publiée sur le Net, l'ahuri a eu cet échange:

P.P. : Parlons du site Amnistia.net et de votre vision du journalisme. Est-ce une manière d'aborder des sujets de façon plus pragmatique sans avoir recours à la fiction ?
D.D. : Non. Ce qu'on pratique sur Amnistia, c'est un journalisme de combat. On n'occupe pas de l'espace, on n'écrit pas pour vendre du papier ou de l'écran Internet.
Or, les bougres sont tellement assoiffés de vendre leur papier et de récupérer du pognon, qu'ils mettent seulement le début des articles sur le sit web pour appâter le gogo. Non seulement cupides, mais hypocrites en plus.
<http://www.place-publique.fr/mag/mag12/entretien2.html>
L'ahuri vient encore de pondre quelques lignes, baptisées "nouvelle" sur le site amnistia, "noces d'or" le 26 décembre. En plus de l'orthographe fantaisiste de ce pauvre nul, on voit toute la merde qu'il a dans la tête et c'est pas joli joli. Qu'il ait une âme de balance, on le savait, mais qu'il ait des pulsions de meurtre, on l'apprend.
<http://www.amnistia.net/biblio/nouvell/noces.htm>

SIX MILLIONS (DE MILLIERS DE DOLLARS...)

Le vol des dépôts bancaires juifs serait beaucoup plus énorme qu'on ne l'avait cru. Il se monterait à 6 milliards de dollars, dans les banques israéliennes. Ça fait mauvais effet. Mais la commission parlementaire israélienne fait chaque jour des découvertes plus stupéfiantes les unes que les autres. Oyez, oyez:

 

Dormant Holocaust-era assets valued at NIS 25b.
 
 
[= USD ~6b]
 
 
By Etgar Lefkovits
 
Jerusalem -- Unclaimed Holocaust-era assets held by banks, the state, and various public institutions in Israel are worth as much as NIS 25 billion, MK Colette Avital (Labor) said yesterday.
Avital, who chairs the Knesset's commission of inquiry into dormant Holocaust assets in Israel that was set up in February 2000, told The Jerusalem Post that the previously accepted figure of NIS 700 million in unclaimed assets here was an estimate that was made in 1968 and has recently been reassessed.
At issue is land that was purchased, or bank accounts that were opened, in what was then Palestine by European Jews in the 1920s and 1930s, and which assets are still unclaimed at the land registry or in bank coffers.
In an effort to make it easier for a claimant to pursue an unclaimed deed, Avital has proposed a law whereby the custodian-general, who has compiled a list of unclaimed assets, would be obligated to form a special team to search, not just for missing owners, but also for their heirs.
Custodian-General Shmuel Tsur has already published a list of the names of nearly 1,700 people who have unclaimed Holocaust-era assets in Israel. The list can be viewed on the Internet in Hebrew at <www.pub-trustee.justice.gov.il> or by calling the Tel Aviv-based Center for Holocaust Information in Israel (CHII) at (03) 629-0015. The service is free of charge.
CHII director Udi Moses said that most of the unclaimed property is land in central Israel, which is therefore very valuable.
Estimates of the value of unclaimed assets are continuously growing as a result of the work of the commission, which recently reached what Avital called "an unprecedented agreement" with local banks to attain audits of their records of Holocaust-era assets, which were previously hidden under secrecy provisions.
According to a statement issued by the Justice Ministry yesterday, an investigation conducted over the last 18 months has revealed that of some two-thirds of 13,400 files pertaining to dormant assets, it is probable that at least 2,100 concern Jews who perished in the Holocaust.
The ministry said that they reached this conclusion based on three parameters: that the property was bought before the end of World War II, that the person who bought the property was a resident of one of the countries that was occupied by the Nazis, and that the property has not been claimed to date.
The Justice Ministry declined to comment on the financial value of the assets.
A key problem remains for potential heirs, however, since by law, the Custodian-General's Office requires that any person who sees the name of a family member on the list must, in addition to proving the family relation, show a deed or proof of ownership of the property, something which in many cases is impossible, since the person who bought the property likely perished in the Holocaust.
"There is no chance that, 60 years after the terrible Holocaust, somebody who lost their entire world would have possession of documents relating to their property," Deputy Foreign Minister Michael Melchior wrote Attorney-General Elyakim Rubinstein in May.
Melchior pointed out that it was "intolerable that our just demand from European insurance policies and from banks to relax the rules regarding Holocaust-era reparations not be honored by the State of Israel itself," and asked Rubinstein to amend the guidelines.
In September, a Justice Ministry committee was set up to examine the issue, but it has still not amended the statute.
Avital said that her bill would also force the custodian-general to "relax the rules" regarding the search for relatives of those who own property, just as was done in European countries.
She noted that the custodian-general occasionally appears to be very inflexible when it comes to helping survivors, such as cases where families whose applications were rejected because they spelled the family's name differently from the way it appeared on the list by even one letter. At the same time, she acknowledged that the custodian-general has reported cases of swindlers who had made off with property or money that was not theirs, cases which have landed in court.
"A median balance is needed," Avital said, adding that her committee's work will take at least another year.
Potential claimants may write the custodian-general at POB 36278, Jerusalem, 94383.
9 Novembre. This article can also be read at:
<http://www.jpost.com/Editions/2001/11/09/News/News.37835.html>

Voici comment les truands présentent la formidable pince monseigneur qui permet d'ouvrir les coffres les mieux fermés:

 

LA CLAIMS CONFERENCE: 50 ANS
 
Fondée en 1951, la Claims Conference est chargée de réunir les preuves aux poursuites en réparations aux victimes des persécutions nazies en Allemagne et en Autriche pendant la Shoah. Elle s'emploie également à la restitution des biens juifs spoliés dans ces pays. 80% des fonds collectés par le biais de négociations avec les gouvernements actuels sont attribués aux rescapés, les 20% restants sont consacrés à perpétuer le souvenir des victimes.
La Claims Conference a été la principale source de financement de Yad Vashem, le mémorial de la Shoah situé à Jérusalem. Plus récemment, elle finance le projet «Yad Vashem 2001» qui a pour visée de réunir toute la documentation possible et de promouvoir l'enseignement et les activités de recherche sur la Shoah. Elle parraine également les activités d'organismes divers tels que le Musée des combattants du ghetto (Beit Lohamei hagetaot), «Massouah» et «Moreshet».
Au cours de la cérémonie qui a marqué le cinquantenaire de la Claims Conference, le 27 novembre dernier, des allocutions ont été prononcées par la ministre de l'Education, le directeur de Massouah Moshé Beyski, le directeur général du Musée des combattants du ghetto Simha Stein et la directrice générale de «Moreshet» Amirah Hagani.
La cérémonie a été organisée conjointement par Yad Vashem, le mémorial Isaac Katznelson, le mémorial Massouah qui perpétue le souvenir des mouvements sionistes pendant la Shoah et Moreshet, qui perpétue le souvenir du chef de la rébellion du ghetto de Varsovie, Mordehaï Anilevitz.
Précisons que les programmes éducatifs liés à la Shoah et menés par l'Agence Juive - qui a été l'un des membres fondateurs de la Claims Conference - et sa filiale, l'Expérience israélienne, sont subventionnés par la Claims Conference.
L'Expérience israélienne organise des voyages en Europe de l'Est pour les jeunes juifs de Diaspora, voyages qui bénéficient de subventions de la Claims. Récemment, un nouveau projet initié par le département de l'éducation de l'Agence Juive et financé par la Claims permet à des lycéens israéliens de milieux défavorisés de visiter l'Ukraine, la Pologne sur les traces des communautés juives disparues.
«Il nous semble primordial qu'une partie des fonds récupérés soient investis dans des projets éducatifs garants de notre avenir,» affirme Chaim Chesler, trésorier de l'Agence Juive et qui siège à la commission des allocations de la Claims Conference.
La société Amigour de logements pour immigrants de l'Agence Juive a reçu 25 millions de dollars de la Claims au cours des cinq dernières années, ce qui lui a permis d'édifier huit immeubles où sont hébergés des personnes âgées ou nécessiteuses originaires essentiellement des pays de la CEI, et de procéder à la réparation de plusieurs centaines de logements.
<http://www.jafi.org.il/agenda/french/index.asp>

ON NOUS DÉNONCE ENFIN!

 

Holocaust denier admits links to bin Laden's terrorist network

 
 
By Fredy Rom
 
Bern, Nov. 21 (JTA) - A Holocaust denier has admitted having links to members of Osama bin Laden's Al Qaida terror network.
Along with his activities as a denier, Ahmed Huber, 73, is believed to be a key figure in coordinating activities between Islamic extremists and European neo-Nazis.
In an interview with JTA, Huber admitted to having met in Beirut on several occasions with bin Laden followers, whom he described as "very intelligent and nice guys."
A well-known Holocaust denier, Huber helped plan a Holocaust revisionism conference that was slated for earlier this year in Beirut. The conference ultimately was cancelled because of international pressure. [International here means Jewish ]
Huber sits on the board of Al Taqwa, a financial company based in the Swiss city of Lugano. Earlier this month, President Bush issued a list of individuals and firms with suspected links to Al Qaida that included both Huber and Al Taqwa.
Huber denied that he or Al Taqwa have helped bin Laden -- but told JTA that he is proud to be on the list.
"President Bush is the biggest terrorist in the world," Huber said.
He also revealed that he plans to address a conference of Holocaust deniers that will be held soon in Tehran.
He added in the telephone interview that the Muslim holy war against Israel already has begun and that "no real Muslim will tolerate a Jewish state in Palestine."
After the list's publication, Swiss officials detained two Arab financiers, Youssef Nada and Ali Himat, who were identified as the managing director and executive director of Al Taqwa. The company recently changed its name to Nada Management.
Also this month, Swiss officials and prosecutors in the principality of Liechtenstein took separate action to freeze bank accounts belonging to Al Taqwa.
The Swiss daily newspaper Blick and German Television had reports this week focusing on Huber's role as a go-between for Islamic extremists and neo-Nazis.
In the Blick report, Huber said the greatest leaders of the 20th century were Hitler and Iran's late Ayatollah Khomeini. Photos of the two hang in Huber's office.
The report on German TV showed Huber attending a recent rally of Germany's extreme right-wing National Democratic Party.
In October, members of the neo-Nazi party made their sympathies clear when they celebrated the Sept. 11 terror attacks against the United States during a demonstration in Berlin marking the 11th anniversary of German reunification.
In banners and speeches on Oct. 3, party members called the attacks against the World Trade Center and Pentagon a justified response to American policy, and protested Germany's support for America's war on terrorism.
Huber told JTA that he has been in contact with the National Democratic Party. "They are brave people who understand that the Holocaust is a big lie," he said.
<http://www.jta.org/page_view_story.asp?strwebhead=Holocaust+denier+has+links +to+Al+Qaida&intcategoryid=2>

Tout ça était déjà dans le Tagesspiegel du 11 octobre qui faisait déjà le lien entre Ben Laden et les révisionnistes:

Der 74-Jährige sei Rechtsextremist, Holocaust-Leugner und seit den 60er Jahren bekennender Muslim. Mit Kontakten zur NPD und möglicherweise auch zu Hamas und bin Ladens Terrortruppe Al Qaida. Schweizer Zeitungen berichten, Huber habe nach eigenen Angaben in Beirut bin Ladens Kader getroffen und sie als "sehr diskrete, gebildete, hochintelligente Leute" beschrieben. [...]
Die Schweizer Behörden hatten Huber und die "Al Taqwa" in Lugano mehrmals im Visier. [...] Sollten er und "Al Taqwa" mit bin Ladens Netzwerk verwoben sein, stünden auch Hubers Kontakte zu Revisionistenszene und NPD in einem anderen Licht.

Mehr Licht, mehr Licht !!

ILS SE FONT DES CHEVEUX

 

Quand les juifs dénoncent l'antisémitisme arabe
 
"Les juifs sont inquiets." Ce n'est pas nous qui le disons, mais Meïr Waintrater, directeur de la rédaction de "L'Arche", qui exprimait cette angoisse dès septembre dernier en préface au lourd dossier que le "mensuel du judaïsme français" consacrait à "la montée de l'antisémitisme dans le monde arabe".
(...) Horresco referens, les Protocoles des sages de Sion sont une lecture recommandée par un nombre grandissant d'organes de presse arabes et Mein Kampf connaît un franc succès de librairie à Beyrouth comme à Ramallah, avec la bénédiction de l'Autorité palestinienne. Une traduction de la bible hitlérienne est même diffusée à Jérusalem-Est, avec une préface qui se réfère à la "tragédie d'un Etat dont les rêves ont été détruits". Dans le prolongement, Mahmoud Mouhammad Khadhr, de l'université Al-Azhar, a écrit récemment dans un quotidien égyptien que "Adolf Hitler a découvert que les sionistes étaient des espions au service des alliés" et s'est étonné que "les Européens et les Américains, qui ont le droit de penser, de confirmer ou de nier n'importe quoi -- y compris les prophètes et Dieu lui-même -- ne peuvent faire face à la «Question juive», ou plus exactement au faux Holocauste dont ils ont exagéré les dimensions et l'étendue..." Ainsi, "malgré les efforts d'une poignée d'intellectuels arabes" et l'interdiction officielle de la conférence révisionniste qui devait se tenir à Beyrouth au printemps dernier, la remise en cause de la "Shoah" semble s'intégrer peu à peu dans le discours antisioniste. Très ennuyeux, tout ça... (...)
Donatella Maï, Rivarol du 16 novembre 2001.

TELL EN TAULE

Châtel-Saint-Denis, le 20 novembre 2001
En date du 12 novembre 2001, le Ministère public fribourgeois a requis la dissolution de l'Association Vérité & Justice et la dévolution de sa fortune à l'Etat de Fribourg.
Par conséquent, usant de mesures provisionnelles urgentes, le Tribunal civil de l'arrondissement de la Veveyse a bloqué le compte postal de l'Association Vérité & Justice de même que les comptes personnels de René-Louis Berclaz.
Le Ministère public n'a donné aucune explication pour justifier ces mesures.
L'audience publique de la cause aura lieu le lundi 3 décembre 2001 à 14 heures devant le Tribunal civil de la Veveyse, bâtiment communal, Châtel-Saint-Denis.
Le Comité de l'Association Vérité & Justice (Jürgen Graf, président, Philippe Brennenstuhl, vice-président, et René-Louis Berclaz, secrétaire général) remercie d'avance tous ceux qui viendront témoigner par leur présence à l'audience de cet attentat à notre ordre constitutionnel (Liberté d'association, art. 23 de la Constitution fédérale).
René-Louis Berclaz, secrétaire général

LITTÉ-RATURE

Il n'aura sans doute pas échappé aux amateurs de littérature antiraciste que le premier tome de la trilogie de Daniel Pennac, Au bonheur des ogres, comporte une dédicace grimée à l'intention de R. Faurisson. Voyez plutôt:

 

"Pour l'instant, il est occupé. Ce que j'explique le plus doucement possible à l'enfantin vieillard avant de m'enfoncer dans le labyrinthe des bibliothèques à la recherche de M. Risson, le libraire. Il est très âgé aussi, M. Risson, l'âge de la littérature, au moins. C'est un grand vieillard froid qui m'a à la bonne, sous prétexte que je sais lire. Le grand-père dont j'ai quelquefois rêvé quand l'enfance se faisait longue. Le voilà, M. Risson. Il me trouve les yeux fermés ce que je lui demande: la réédition en collection de poche de ce bon vieux Gadda: L'affreux pastis de la rue des merles." [pp. 136-137]
"En redescendant de chez Lehmann, je passe par la librairie où je dégote un exemplaire de la vie d'Aleister Crowley identique à celui que j'ai déchiré. Le vieux Risson me le vend après un long sermon désapprobateur. Je suis bien d'accord avec lui, ma pauvre Thérèse, ce n'est pas de la littérature mais ça ne fait rien [...]. [pp. 173-174]
"Je voulais juste demander au vieux M. Risson depuis combien d'années il marnait au Magasin. -- Ca fera quarante-sept ans cette année ! Quarante-sept à se battre monsieur, pour la défense des Belles-Lettres et à ne pas vendre que le tout-venant. Mais Dieu merci, j'ai toujours pu préserver un rayon Littéraure ! Quarante-sept ans de boutique ! Je ne lui ai pas demandé à quel âge il a commencé. J'ai continué à farfouiller, à feuilleter, bref légitimer sa fierté. J'ai fait un petit tour dans la "Mort de Virgile", j'ai glissé sur une édition reliée du "Manuscrit trouvé à Saragosse", et puis j'ai demandé: -- Combien avez-vous vendu de Gadda, depuis la réédition e poche ? -- L'affreux pastis de la rue des Merles ? Aucun. -- Eh ! Bien ! vous venez d'en vendre un, j'ai un cadeau à faire. Sa belle tête blanche fait une moue d'approbation, genre "juste et sévère". -- A la bonne heure, ça c'est un livre ! C'est mieux que vos élucubrations sur Aleister Crowley ! -- C'était aussi un cadeau, monsieur Risson, tous les goûts sont hors la nature. -- Et il n'y a pas assez de dégoût si vous voulez mon avis. Pendant qu'il faisait mon petit paquet (il semblait avoir l'éternité devant lui), je me suis rapproché du sujet: -- Vous ne prenez jamais de vacances ? Il me semble que je vous ai toujours vu à votre rayon. -- Les vacances;, c'est bon pour votre génération trépidante, jeune homme, moi, je fais tout lentement et je ne ferme qu'avec le Magasin. L'occase était trop bonne, j'ai immédiatement sauté dessus. -- Et combien de fois a-t-il fermé, le Magasin, en quarante-sept ans ? -- Trois fois. Une fois en quarante-deux, une fois en cinquante-quatre, quand on a surélevé le sixième, une fois en soixante-huit, lors de cette pantalonnade. (Lors de cette "pantalonnade"...) -- Et en quarante-deux, qu'est-ce qui a motivé la fermeture ? -- Changement de direction, de gestion et de mentalité, dirais-je. Le précédent Conseil d'Administration était essentiellement juif, si vous voyez ce que je veux dire. Mais c'était une époque où on savait ce qui revenait de droit aux vrais français ! (Pardon ?) -- Et combien de temps le Magasin est-il resté fermé ? - Six bons mois. Ces "messieurs" chicanaient, voyez-vous. Dieu merci, l'Histoire a fini par trancher. (Si Dieu existe, il te chiera dessus le moment venu, sale con.) -- Six mois à l'abandon ? -- Et dûment gardé par la Milice pour que les rats ne viennent pas vider le bateau. (Dire que jusqu'ici, je trouvais cette vieille ordure délicieusement sympathique, le grand-père que je n'ai pas eu, et toute cette salade nostalgique...) Je lui ai pris mon pauvre Gadda des mains, en me promettant de le désinfecter, et j'ai dit : --Merci infiniment, Monsieur Risson, à l'occasion je reviendrai causer avec vous. -- Ce sera avec plaisir, les jeunes gens respectueux se font rares". [...]
[...] Cette foutue saloperie m'avait laissé entendre le grand-père de mes rêves regretter son bon temps. Bordel de Dieu, comment avec un tel paquet de merde en guise de cerveau cette déjection peut-elle aimer Gadda, Broch, Potocki et se trouver d'accord avec moi sur Aleister Crowley ? Quand donc comprendrai-je quelque chose à quelque chose ? [...]. [pp. 210-213]
[...] 1942: fermeture du Magasin pour cause de pogrom européen. Six mois tout de même de chicanes juridiques. Les propriétaires s'acharnaient à se défendre, et la civilisation jouait à maintenir les formes. Mais six mois qui conduisirent, bien sûr, à la gueule béante des crématoires: "l'Histoire a tranché" comme disait ce faux cul de Risson planqué derrière la muraille de ses livres.[...]" [p. 249]
"Tout à coup l'illumination. JE CONNAIS LA VICTIME ! C'est ce fumier de Risson ! Le libraire de mes rêves ! Tout concorde: l'âge, la pourriture cérébrale, sa présence au Magasin il y a quarante ans. Le pourvoyeur ! C'était lui le pourvoyeur d'enfants [i. e. à une secte démoniaque et pédophile ]. C'était lui, le tentateur, qui bourrait le mou des familles menacées en prétendant faire passer leur mouflet outre-guerre alors qu'il remplissait le grand saloir des ogres ! Il n'y a que lui que je connaisse pour pouvoir tenir ce rôle ! Risson. Il va s'amener d'un moment à l'autre, mystérieusement attiré par l'odeur de sa mort. Et il va sauter sous mes yeux [...]." [pp. 273-274]

L'issue du roman nous apprend qu'en réalité le vieux Risson n'appartenait pas à cette secte sataniste et pédophile, la Chapelle des 111. Mais on remarquera simplement que la mise en scène antiraciste attribue souvent aux révisionnistes des tendances pédophiles, sectataires et démoniaques, ce qui dénote, d'un point de vue anthropologique, une propension étrange et parfaitement inefficace à contourner la question centrale au moyen d'un sophisme faible: ce que vous affirmez est faux parce que vous être un concentré de tout ce que notre société actuelle considère comme horrible, insoutenable (pédophile, sectataire et raciste). On se souvient que le triste ahuri des poubelles avait usé du même sophisme lors du procès qu'il a perdu contre Serge Thion: puisqu'un révisionniste se trouve être pédophile, alors les révisionnistes sont tous pédophiles, donc Serge Thion doit l'être. Comme disait l'autre, c'est un peu court.

ARCHÉOLOGIE

 

Des chercheurs polonais découvrent des fosses communes sur le site de l'ancien camp de la mort de Sobibor
 
Varsovie -- Des chercheurs polonais ont annoncé vendredi avoir localisé sept fosses communes à Sobibor, dans l'est de la Pologne, lors des premières fouilles approfondies réalisées dans cet ancien camp d'extermination nazi où l'on estime que quelque 250.000 personnes, pour la plupart des juifs, ont péri durant la Seconde guerre mondiale.
L'équipe de recherche a creusé autour du site durant trois mois et demi afin de déterminer l'emplacement des bâtiments et des fosses communes dans ce camp rasé en 1943 par les nazis, selon Andrzej Kola, un professeur d'archéologie qui supervise l'étude.
Les forages ont permis de découvrir les premières preuves de l'existence des fosses communes et les traces d'un long bâtiment. Après avoir creusé à l'emplacement de ce bâtiment, les chercheurs ont découvert 1.700 balles dans un coin, ce qui permet de penser que c'est là que les prisonniers malades étaient exécutés, selon M. Kola.
[Supposition évidemment gratuite. D'habitude, les balles avec lesquelles on exécute des gens se retrouvent dans le crâne de ces gens, et non "dans un coin"... ]
Le bâtiment, situé à environ 70 mètres des fosses communes, aurait pu servir de chambre à gaz, a-t-il estimé, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour le déterminer. De nouvelles fouilles sont prévues l'année prochaine.
[Nous aimons cette prudence. Est-ce que ces rigolos auraient peur de nous ? ]
Outre les balles, les fouilles ont également exhumé plusieurs objets utilisés par les prisonniers ou les gardiens, des gobelets métalliques, des cuillers, des montres et des jumelles. [Les exécutions à coups de gobelets, de cuillers ou de jumelles sont effectivement plus rares. ]
Les fouilles et les forages préliminaires se sont concentrés sur l'ancien camp numéro trois, qui servait de camp de la mort. Deux autres camps étaient utilisés pour la détention des travailleurs forcés.
Associated Press -- 23 novembre 2001

L'ETERNEL RETOUR

 

Ouverture à Berlin d'une nouvelle exposition sur les crimes de la Wehrmacht
 
Berlin -- Une nouvelle exposition sur les crimes de la Wehrmacht, l'armée allemande régulière sous le nazisme, s'ouvre mercredi à Berlin, deux ans après la fermeture d'une première édition montrée de 1995 à 1999 qui avait déchaîné les passions dans tout le pays.
La première exposition, montrée dans 32 villes allemandes et autrichiennes, entendait démonter le mythe d'une Wehrmacht aux mains propres, qui ne se serait pas livrée aux débordements criminels des SS ou de la Gestapo.
Elle avait été fermée en novembre 1999 et son directeur avait dû démissionner sous la pression des critiques provoquées par l'inexactitude d'au moins neuf légendes qui attribuaient à tort à l'armée allemande certains massacres.
Mais un an plus tard, elle avait été lavée de tout soupçon de manipulation par une commission d'historiens qui avait estimé que, si l'exposition présentait "des erreurs formelles et des inexactitudes", aucune falsification n'avait pu être constatée et que les affirmations de base étaient justes. [C'est ce qu'on appelle "faire sa petite commission" ]
"Il s'agit cette fois d'une toute autre exposition, présentée et structurée de manière différente", souligne Jan Philipp Reemtsma, héritier d'une grande fabrique allemande de cigarettes, mécène et directeur de l'Institut de recherche sociale de Hambourg, qui a mis sur pied l'exposition. "Son contenu - documents écrits et photos - n'est pas le même", ajoute-t-il. [Ce qui est curieux c'est que le contenu soit si différent et que la signification soit toujours la même... ]
Deux fois plus importante en volume que la précédente, l'exposition a été conçue par un nouveau comité comptant onze historiens, avec l'aval d'une commission d'experts.
Le thème d'origine reste identique: l'exposition défend la thèse selon laquelle, pendant la Deuxième Guerre mondiale, "la Wehrmacht a participé dans une large mesure à la planification et la mise en application d'une guerre d'extermination contre une seule race", assure Hans Mommsen, président du comité d'historiens. [Reemtsma, milliardaire, paie bien, il faut quand même le rappeler ]
Mais, pécise-t-il, le sujet est abordé de manière plus approfondie. Outre le génocide des juifs, l'exposition traite de la "sale guerre" menée par l'armée allemande à l'Est et dans les Balkans: politique d'occupation, tactique de la "terre brûlée", déportation de millions de travailleurs forcés soviétiques, famine organisée, représailles, guerre des partisans, assassinat délibéré de plus de deux millions de prisonniers de guerre soviétiques... [...]
Abritée par le "Kunstwerk", au centre de Berlin, l'exposition sera inaugurée mardi soir par le ministre allemand de la Culture, Julian Nida-Ruemelin, Hans Mommsen et Jan Philipp Reemtsma.
Le parti d'extrême droite NPD a d'ores et déjà annoncé des actions de protestation, notamment une manifestation à Berlin samedi, où le NPD attend 6.000 participants.[...]
L'exposition se tiendra à Berlin jusqu'au 13 janvier. Pour la suite, M. Reemtsa a affirmé être en négociations avec d'autres villes.
AFP, 26 novembre 2001.

INTERVENTION

La presse nous apprend que quinze députés européens, parmi lesquels Harlem Désir, Thierry Jean-Pierre et Daniel Cohn-Bendit, sont intervenus auprès du président en faveur d'un opposant. Ils dénoncent le harcèlement dont il est victime, ayant été privé de son poste universitaire depuis deux ans, ainsi que le harcèlement policier. "Quel insupportable paradoxe, écrivent-ils, si la lutte contre le terrorisme servait dans certains pays à réprimer, dans l'indifférence internationale, les défenseurs des droits de l'homme et des libertés démocratiques..." En effet. On a d'abord cru qu'ils prenaient la défense de Serge Thion, privé de son poste de chercheur et soumis au harcèlement policier.

Pas du tout, erreur complète, il s'agissait d'un opposant tunisien. Alors là, on comprend mieux. Défendre un Tunisien, ça ne coûte que le timbre sur la lettre. A la rigueur, les signataires n'iront pas passer leurs vacances en Tunisie. Mais défendre un révisionniste, nul n'y songe, surtout à cause de cet "insupportable paradoxe" qu'il n'est donc pas question de supporter, dans l'indifférence internationale. (Le Monde, 30 novembre 2001)

PAF PIF

En première page du Monde du 1er décembre, on raconte comment la PAF, police de l'air et des frontières, pointe les listes de livres qui arrivent de l'étranger et font des saisies, au pif. Là, il s'agissait de livres turcs. Les pandores ont des listes et regardent les couvertures des livres. Si ça ne leur paraît pas très catholique, comme c'est souvent le cas avec les livres turcs, ils envoient à nos amis de la fameuse "Direction des libertés publiques et des affaires juridiques", un service du ministère de l'intérieur peuplé de démocrates sincères qui ont le droit d'interdire ce que bon leur semble grâce à des circulaires léonines qui sont ni plus ni moins les héritières de la bonne vieille censure et du Cabinet noir. Les intellectuels très éduqués de cette DLPA lisent certainement le turc comme M. Jourdain et vont donc donner, en trois mois, une opinion sur les livres saisis, parmi lesquels on trouve des traductions turques de Chomsky, Frantz Fanon, et autres livres en vente libre (pour l'instant) en français dans notre pays. Le plus beau est que le flic d'Orly, excédé par les plaintes de la libraire qui vient chercher ses colis, répond que si elle continue, on enverra ses bouquins "à la lecture" et qu'alors ce ne sera pas trois mois mais "des années" de rétention. Autrement dit, les fins esprits de la censure républicaine se prononcent dans les trois mois sans avoir lu les livres. Et pour les faire lire, il faut des années. Le traducteur juré coûte fort cher à la page. Et il est lent. C'est ce qu'on appelle la démocratie et le régime de la liberté d'expression. Amen.

QUAND LA SHOAHAHA FAIT SHOAIER

Nous avions repris, il y a peu, un article paru dans Libération d'une nana de l'Ecole pratique des hautes études, Esther Benbassa. Elle voulait pas être l'objet des phantasmes shoaniques de tant de ses coreligionnaires en folie. On la comprenait très bien. Elle récidive en force dans un livre de dialogues avec son mari, lui aussi prof à l'EPHE, lui aussi prof de "science juive", comme on dit en yiddish. Les juifs ont-ils un avenir ? C't'une bonne question.

Toujours à l'affût d'un petit supplément de tirage, et comme tous les hebdos le font chaque année, Le Point se précipite et fait sa couverture sur "Etre juif aujourd'hui -- Shoah, Israël, antisémitisme... La polémique". (19 octobre 2001) C'est la presse de caniveau, on n'y peut rien. Il leur manque juste un petit meurtre pour gagner 10%. Le journalisme nous débecte depuis qu'il existe.

Mais c'est un terrain glissant. Les vieux alligators qui font ce canard ont trouvé judicieux de faire faire les papiers par un petit connard débutant, frais zémoulu de ces officines qui s'appellent "écoles de journalisme" où on sélectionne les entrants sur leur degré de crétinerie et d'inculture. Le pauvre type, nommé François Dufay, est parfait de bêtise et d'ignorance. Il écrit comme on lui a appris: "Maïmonide et Woody Allen: autant de pieuses icônes déconstruites tout en finesse". Cet bitard n'a évidemment jamais lu une ligne de Maïmonide, qu'il prend sans doute pour un vidéaste new-yorkais, génial mais inconnu de lui. Il n'a pas la moindre idée de ce qu'est une icône et de l'insondable bêtise qu'il y a à parler de "pieuses" icônes. Quant à la "déconstruction", on peut être assuré qu'il emploie le terme sans avoir la moindre idée de ce qu'il veut dire chez les "intellos" qui, d'ailleurs, ne lisent pas ce torchon. Bref, tout est de la même eau.

On comprend que la Benbassa peut cracher dans la soupe parce qu'elle est stambouliote, une sous-espèce de sépharades qui ne ressemble pas à ceux d'Algérie, qui ne sont que des marchands arabo-berbères mal dégrossis et devenus français par le décret Crémieux, ce qui veut dire entièrement par hasard. Istamboul est une vieille ville de très vieille culture. Là, l'identité juive se fonde sur une tradition, en particulier ottomane, où les communautés prospéraient à l'ombre protectrice de la Sublime Porte. Les juifs du Maghreb, complètement tourneboulés par cette subite et inattendue francisation, qui a même touché les juifs marocains du Protectorat, ont été obligés de rompre avec leur véritable culture traditionnelle. Dans l'obligation où ils se trouvaient d'avoir l'air français, ils ont bradé à peu près tout; il ne reste que quelques fragments de l'héritage musical, récemment exhumés par le gros Enrico. Mais c'est la fin. Pour se venger, en quelque sorte, de l'exil qui leur a été imposé par la fin du colonialisme français au Maghreb, et dans leur compétition avec les vieilles baronnies achkénazes, essentiellement franco-polonaises, ils se sont fait plus juifs que les juifs, plus shoanisés que les authentiques survivants. Aujourd'hui, ce sont eux qui sont partout à la tête des institutions dites juives, qui nous bassinent avec un "Zolocauste" qu'ils n'ont pas vécu. Voyez Maître Zaoui, voyez Bensoussan, à la tête du Centre de documentation juive, voyez Elkabbach et toute sa bande... En Israël, ils sont parmi les plus extrémistes, toujours prêts à bouffer de l'Arabe. Et pour un Vanunu, qui a dénoncé l'industrie nucléaire militaire d'Israël et qui purge une peine de 18 ans de prison, on a tous ces fanatiques à la Knesset et ailleurs qui ne rêvent que de massacrer les Palestiniens. C'est la piétaille des électeurs de Sharon.

Benbassa ne partage pas cette histoire. Elle regarde tous ces gens comme des excités et peut-être comme des égarés (fine allusion de type journalistique). Elle trouve, avec son mari, que si Herzl voyait Israël aujourd'hui, il ne s'y reconnaîtrait pas, que cette histoire d'unicité de la Shoah n'a strictement aucun sens, bref, ils sont sionistes, mais préféreraient ne pas s'encombrer de mythes et de légendes. C'est sur ce terrain que nous pouvons être d'accord, par exemple quand elle dit: "On sait qu'en Israël il y a eu cette récupération idéologique de la Shoah. En diaspora aussi l'appropriation s'est faite..." Inutile d'épiloguer.

Le foireux apprenti-journaleux a cru bien faire en demandant à des huiles de commenter le livre "polémique" du couple maudit. Il fait parler Sartre et Léon Blum; il interroge les incontournables, Taguieff, Klarsfeld, Brauman (il est pour le bouquin) et le pilier du canard, peut-être plus ou moins propriétaire, car c'est un des hommes les plus riches de France, Bernard-Henri Lévy qui déteste qu'on accuse "les juifs modernes de se complaire dans je ne sais quel dolorisme". A part le bois, c'est justement son fond de commerce. "Et puis la prétendue religion de la Shoah. Qu'on arrête de nous rebattre les oreilles avec ça!" Le judaïsme français -- auquel il ne saurait appartenir faute d'avoir eu une mère juive -- serait, d'après lui, "sorti de la déploration". Première nouvelle. Cet petit marquis a l'art de nier les évidences. Mais le plus énorme, c'est quand il reproche au couple Attias-Benbassa, tous les deux directeurs d'étude à l'EPHE, une "érudition superficielle" et "une assez grande ignorance", une spécialité dans laquelle on se souvient qu'il a naguère brillé. Il a lui-même été sévèrement étrillé par Vidal-Naquet pour ses milliers de manquements à l'érudition et à la rigueur. BHV est le roi des plaisantins et des auteurs superficiels, et il prétend donner des leçons. Quel monde!

A SE TORDRE

 

Le MRAP attaqué par des juifs !!!!!!

 

[email protected] a écrit :

Réf. GK147 Communiqué de presse

 

Les locaux du MRAP à nouveau la cible d'extrémistes
 
Les fascistes ont encore frappé, dans la nuit du 18 au 19 décembre. Pour la troisième fois depuis le début de la seconde intifada, les locaux du MRAP ont été saccagés, les salariés et les bénévoles du MRAP menacés dans leur sécurité.
De tels actes font suite à l'émergence d'écrits et de sites internet se réclamant du judaïsme, qui reprennent les thèses fascistes de la ligue de défense juive; de tels actes prouvent que des extrémistes sur le sol français entendent menacer la paix civile.
A l'évidence notre combat pour la paix, notre refus de la colonisation des territoires occupés, notre refus du terrorisme barbare, attirent la haine des deux extrêmes, dans le cas présent certains fascistes pro-israéliens. Ces actes inqualifiables ne nous feront pas dévier de notre combat pour la paix. [Ce vocabulaire montre bien la continuité de cette officine vétéro-stalinienne ]
Le MRAP en appelle à la réaction solidaire de toutes les organisations démocratiques, pour condamner ces agressions fascistes se réclamant faussement du judaïsme, et qui dans les faits desservent la lutte contre l'antisémitisme.
A cette occasion, le MRAP déplore la stratégie de pression qui consiste à taxer d'antisémitisme toute organisation défendant le processus de paix en Palestine. Une telle instrumentalisation de l'antisémitisme et de la Shoah, à des fins politiques et religieuses, conduit inévitablement à la banalisation du concept d'antisémitisme. [Tu l'as dit, bouffi ]
Si le MRAP est antisémite parce qu'il soutient le processus de paix au Proche- Orient, alors des dizaines d'autres organisations démocratiques sont antisémites, le Gouvernement français et son ministre des Affaires Etrangères le sont aussi, chacun devient antisémite [y compris les révisionnistes ] ; alors il n'y a plus d'antisémitisme. Cette attitude est vénéneuse, car elle absout les véritables antisémites, pour confondre les partisans de la haine et de l'intolérance, avec les militants de la paix, de l'amitié entre les peuples et du combat contre tous les racismes.
Le MRAP dénonce ce crime qui fait fi de notre mémoire. Il demande l'arrestation et la condamnation de ces fascistes se réclamant à tort du judaïsme, religion de paix et de tolérance, [Baratin, c'est une religion de la vengeance, de l'extermination et de l'intolérance. Y a qu'à voir...] tout comme il demande la mise hors d'état de nuire des auteurs d'actes antisémites. Ces extrémistes sont les deux faces d'une même médaille, celle de la haine et du fanatisme.
Paris, le mercredi 19 décembre 2001.

C'EST PASSÉ ET C'EST CASSÉ

 

Négationnisme : condamnation annulée

 
La Cour de cassation a annulé la condamnation d'un enseignant mosellan, Jean-Louis Berger, condamné en septembre 2000 à un an de prison avec sursis pour négation de crimes contre l'humanité, a-t-on appris hier. La Cour a pris cette décision après avoir constaté que les faits étaient prescrits quand les poursuites ont été engagées. Le parquet de Sarreguemines (Moselle) avait engagé les poursuites plus de trois mois après les faits, c'est à dire au-delà du délai de prescription prévu par la loi. L'arrêt de la Cour met définitivement fin à cette affaire.
Dernières Nouvelles d'Alsace, 25 novembre 2001.
 

Commentaire d'un observateur:

Respect exceptionnel de la procédure pour un simple citoyen, même condamné pour négationnisme. Le code de procédure pénal a été créé pour protéger le citoyen contre l'abus des pouvoirs, l'instrument judiciaire, donc la corruption des magistrats, étant un moyen privilégié par tous pouvoirs. Si ce code était scrupuleusement appliqué, la justice d'aujourd'hui ne fonctionnerait plus, tant les juges ont pris l'habitude de s'asseoir sur le CPP. Les avocats de la défense, dans la crainte de se faire mal voir par les juges, ne l'utilisent pleinement que quand un client s'appelle Hue, Tiberi, Chirac ou Strauss-Kahn. Dans l'affaire de l'enseignant Jean-Louis Berger, d'Alsace, condamné parce qu'il voulait développer l'esprit critique de ses élèves en posant des questions sur tout, même là où c'est interdit, la cour de cassation a tenu compte du délai de prescription de trois mois. Un délai qui, cependant, n'a gêné ni les juges du tribunal de grande instance de Metz ni ceux de la cour d'appel de Metz, tant l'habitude est prise de mépriser et la loi, et pas seulement en matière de procédure, et le justiciable et leurs avocats. L'appareil judiciaire est sans doute la partie de l'Etat français où sentiment de l'honneur du travail bien fait a le plus disparu. Si les maçons travaillaient comme les magistrats, à la moindre secousse la France aurait les mêmes dégâts que la Turquie.
Signalons que l'Education nationale a expulsé Jean-Louis Berger de la fonction publique, après les jugements violant grossièrement le code de procédure pénal des juges de Sarreguemines et de Metz. Nous avons là le cas intéressant d'une sorte de justice corporative qui s'est greffée sur l'appareil judiciaire, une justice pratiquement sans code et sans procédure par laquelle des pouvoirs corrompus, manipulés par des lobby, peuvent donc atteindre directement chaque citoyen, principalement dans la fonction publique. La perte de son emploi est pour le professeur Jean-Louis Berger une condamnation bien plus grave que celle prononcée par les juges à la demande d'un lobby. Nous avons là une justice corporative qui n'a strictement plus rien à voir avec un Etat de droit. Une affaire que le professeur Berger devrait porter devant la cour européenne de Strasbourg.
Soulignons toutefois si la cour de cassation a condamné pour ainsi dire les juges de première instance et d'appel pour malfaçons, ni le justiciable Jean-Louis Berger, ni son avocat Me Delcroix, n'ont été ni convoqués à l'audience de la cour de cassation, ni même avertis de la date de cette audience, une audience pourtant publique. Publique, mais sans la défense et sans le principal intéressé, le condamné par les instances précédentes. Donc la cour de cassation ne respecte pas, elle non plus, les principes généraux du code de procédure pénale.
La cour de cassation a de même violé les droits français et européen de la défense dans l'affaire appelée par la presse alsacienne "le procès de l'université Marc Bloch", mais sans tenir compte de la violation, par les magistrats de base, de multiples violations du droit français et européen. Une habitude. Une affaire maintenant devant la cour européenne de Strasbourg.
M.-C. Stricker

LA POLICE DE LA PENSÉE

Orwell l'avait conçue et prévue: une police de la pensée, qui aurait pour seule fonction de réformer de l'intérieur le système de pensée des candidats à la déviance. Evidemment, il avait sous les yeux l'exemple de l'action du Guépéou soviétique, si bien décrite, à la même époque, dans plusieurs romans d'Arthur Koestler, comme Le Zéro et l'infini.

Mais Orwell pensait que le même sort, plutôt pire, attendait l'Angleterre et les autres sociétés "occidentales". Sous des formes encore discrètes nous y sommes déjà.

Prenons l'exemple de Jean Plantin, qui a publié une revue composée d'essais de nature historique qui n'ont pas eu l'heur de plaire à de mystérieuses instances supérieures, gestionnaires de la Loi Gayssot. Plantin a été condamné en vertu de cette loi. Il doit payer, c'est-à-dire débourser de l'argent. (On vient de lui réclamer 43.000 F à lui, le sans-travail.) Mais en outre il doit recevoir la visite régulière d'un "agent de probation" (on croyait que ça n'existait que dans les films américains de 3e zone) qui pourra fouiner et porter des jugement sur la vie de Plantin. En outre, il devra chaque mois rencontrer et s'entretenir avec un "éducateur". Voilà la Police de la Pensée en acte: un éducateur, ou plutôt un "Rééducateur", un révizor, un inspecteur de la matière grise qui entreprendra de remodeler la rétive cervelle. Mais où se croient donc ces absurdes magistrats, devant quel Saint-Office doit-on se faire briser les os avant de mériter leur paradis de crétins en hermine ?

UN ASSASSIN À L'OMBRE

Le très connu terroriste juif canadien, Irv Rubin, auteur de nombreux actes de violence aux Etats-Unis, président de la Jewish Defense League, une organisation créé par le rabbin fanatique Meir Kahane, a été arrêté pour complot visant à faire sauter des bâtiments d'organisations arabes-américaines. Cette sombre brute a été mêlée de très près à l'incendie criminel qui a détruit les locaux de l'Institute of Historical Review, il y a une dizaine d'années. Il a été l'opérateur des menaces qui ont fait craquer le petit David Cole. Il risque 30 ans de taule. Toutes les organisations juives ont levé les bras au ciel et font semblant de ne pas connaître ce sinistre sicaire. Nous sommes curieux de voir combien de temps il va rester à l'ombre, maintenant qu'il a été dénoncé par un complice et mis en cabane.

Voici quelques faits rappelés par Greg Raven à cette occasion:

 

«In 1985 the FBI identified the JDL as "the second most active terrorist group in the United States," linking it to 37 terrorist attacks carried out from 1977 to 1984. (Orange County Register, Nov. 19, 1985). Another federal agency, the Department of Energy, similarly characterized the JDL in a 1986 report: "For more than a decade, the Jewish Defense League (JDL) has been one of the most active terrorist groups in the United States." In 1987 the FBI announced that Jewish extremist groups had carried out 24 terrorist acts from 1981 through 1986, 17 of which were the work of the JDL. The Institute for Historical Review, a leading non-conformist history research and publishing center based in southern California, was a target of systematic JDL violence and harassment during the early 1980s. The attacks included a drive-by shooting, three firebombings, vandalization of IHR employee-owned vehicles, 22 slashings of tires of employee automobiles, demonstrations outside the IHR office, and numerous telephone threats. This campaign culminated in a devastating arson attack on the Institute's offices and warehouse in Torrance in the early morning hours of July 4, 1984. Damage was estimated at $400,000. Two days later, JDL leader Irv Rubin showed up at the site of the gutted IHR offices publicly to praise the fire-bombing. The JDL, he declared, "wholeheartedly applauds the recent devastation of the offices of the Institute for Historical Review." Denying any personal responsibility himself, Rubin said that the arson had been carried out by a former JDL activist named Larry Winston (Joel Cohen). No one was ever arrested in connection with this crime."
[...] Further information about Rubin and the JDL can be found in "The Zionist Terror Network," a detailed IHR report that is posted on the IHR web site: <http://www.ihr.org/books/ztn.html>

12 décembre 2001

Voilà ce que la JDL disait de Cole:

"Cole's denial is really a denial toward his own people. He hates the very fact that he was born into this world a Jew. But more than anything else, his denial is an enormous crime against humanity.
This despicable low-life beast is worse than the Julius Streichers and Joseph Goebbels. He is more evil than they were-because he is a Jew! This pathetic excuse for a human being is a neo-Nazi traitorous sell-out to his own Jewish people. An evil monster like this does not deserve to live on this earth. All the news stories about his life only encourage Cole to feed his sick ego even more, bringing attention to his depraved lifestyle. Cole is an abominable psychopath who must be stopped."

PIPICACA

From: Francis Mizio <mizio@w...>

Date: Mon Jul 2, 2001 7:34 pm

Subject: FW: RévizosDeTousLesPaysUnissezVous!

A 21:34 02/07/2001 +0200, vous avez écrit : A force de critiquer Dantec, Je devais finir par avoir de ses nouvelles. Voila qu'il m'écrit... Je confirme donc : il sait se servir d'Internet. FM

De: Maurice Dantec <ADRESSE EFFACEE PAR F. MIZIO> Date : Sun, 1 Jul 2001 11:16:51 -0400 (EDT) À : mizio@w... Objet : RévizosDeTousLesPaysUnissezVous!

Monsieur Mizio, Mesdames, messieurs de Ras'L'Front et des officines qui en dépendent, depuis 1 mois environ des rumeurs persistantes en provenance des rares amis qu'il me reste en votre belle Kapitale des ZartsZélettres et de la Kultur tendaient à me faire croire, à mon grand étonnement, que mon ouvrage , le T.d.O, y faisait encore couler beaucoup d'encre plus d'un an après sa sortie. Particulièrement sur le web. Depuis, et très régulièrement, je m'offre un "surf" sur le réseau pour donner à ces rumeurs amicales quelque consistance. Et quelle n'est pas ma surprise de tomber il y a 2 ou 3 jours sur un site nettime.org où, visiblement, vous-mêmes et quelques membres de votre Comité de Vigilance Ethique se sont pris d'intérêt il y a peu à mon sujet. C'est en remontant la piste de tous ces messages que je suis tombé sur votre mail, que je n'encombrerais qu'une unique fois, je vous rassure, et je vous l'avoue, il a pour moi été extrêmement instructif de lire la prose que vous et vos "potes" nervis de Ras'L'Front ont décidé de faire circuler sur l'internet en ce qui me concerne. N'ayez crainte, je ne suis pas de ceux qui demandent l'interdiction de votre "droit" à l'expression. Notre antique société chrétienne et occidentale, qui vous les a octroyés, et sur laquelle vous chiez tous et toutes à longueur de colonnes, est assez miséricordieuse pour laisser aux bouffons et aux demi-singes l'illusion qu'ils sont doués de parole. Par contre, vu que vous et vos amis m'attaquez sur des sujets que j'oserais qualifier de sensibles, je vous propose d'aller au plus vite faire un petit détour sur l'adresse : www.aaargh-international.com/fran/actu/actu01/actu0101.htm Site de négationnistes fanatiques, à ce que je sais illégal mais toujours fonctionnel, et où vos amis pro-talibans et antisionistes de choc ont tout l'espace qu'ils désirent pour le combler de leur néant, et de leur merde. Vous constaterez alors, je l'espère, que les antisémites de droâte ne m'aiment guère plus que vos copains antisémites de gôche. Vous constaterez que j'y suis pris à partie nommément, notamment par le sinistre Serge Thion, pour une lettre que je lui ai renvoyée à la face cet automne, missive dans laquelle le sieur me demandait l'aumône pour cause de perte de subvention publique (!), et que ces étrons du post-modernisme couleur caca ont cru bon reproduire dans le torche-cul où leur prose vient parfois se coller, car je les avais prévenus en toute lettre que l'inverse était automatique : tout message m'étant adressé est susceptible en effet d'être reproduit comme tel dans les pages de mon Théâtre des Opérations... Cette prose qui, soit dit en passant, ne vaut guère mieux que la chiasse couleur rouge-sang qui se déverse chez leurs acolytes-et-rivaux du négationnisme coco, et dont Ras'L'Front et ses diverses agences plus ou moins subventionnées sont les parangons officiels. Monsieur Mizio, vous tous et toutes, garde-chiourmes de la nouvelle Pensée Unique Anti-Pensée Unique (votre dialectique est en effet celle du petit Bolchevik-de-base en 10 lecons) je vous remercie infiniment pour tout le mal que vous vous donnez à essayer ainsi de m'éreinter, car comme le dit un auteur que tout le monde connaît, mais que personne ne comprend, et encore moins n'applique : ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Les pro-palestiniens négationnistes de www.abbc.com/aaargh/fran/actu/actu01/actu0101.html ne vont pas tarder, comme vous tous, à s'en rendre compte. Les épreuves du prochain T.D.O,, qui paraîtra cette rentrée, sont malheureusement trop avancées pour que je puisse y rajouter, comme je l'ai fait pour mrs Thion and Co, les exemples édifiants de votre "pensée" en déroute.Mais n'ayez crainte, l'Armageddon, en effet, ne fait que commencer. Avec mes conflictuelles salutations, Maurice G. Dantec, Montréal, NorthAmerika MetalocalCenter.

<http://groups.yahoo.com/group/rompol/message/16414>

Les commentaires sont inutiles. Pour Noël, nous lui avons envoyé un pot de chambre en dentelle bretonne.

NORMAN A BEYROUTH

 

1/ Finkelstein Slams AUB
 
 
by Cilina Nasser
 
Historian Norman Finkelstein was again trailed by controversy this week, but this time the contention was not over one of his writings; rather, it was over the venue of his Thursday lecture at the American University of Beirut. Although most intellectuals and activists who come to speak at the university are hosted in Issam Fares Hall -- which accommodates a larger audience -- AUB designated Mary Dodge Hall, with its more modest capacity of 200 people, for Finkelstein's lecture. Finkelstein criticized the university's decision, calling it "a shockingly racist double standard," and a way to limit the number of students who would attend.
But AUB was quick to defend itself, saying in a statement on Tuesday that Finkelstein had been invited by the Arts and Sciences Department to lecture at AUB and that Mary Dodge Hall had been allocated for the event -- a decision by the dean of students which was not challenged at the time. "I am the same person in the United States as I am here. And it is absolutely unthinkable and inconceivable that any American university would deny me the right to speak if I have the student sponsorship or limit my access on the grounds of my political views," Finkelstein told The Daily Star.
Finkelstein said that Arab students should have the same rights as their American counterparts. "I've lectured many times at Princeton University (and the lectures were) sponsored by student groups. There was never a question of quarantining me in certain holes because of my political views. To do that now to Arab students is just a grotesquely racist double standard that (says) you are not entitled the same freedom of expression as American students." AUB's acting Dean of Students, Maroun Kisirwani, said, however, that the university did not ban Finkelstein's lecture and had no intentions of limiting students' access to it. "Mary Dodge Hall can accommodate 200 people, which is more than the number of students on the student committee," he said.
Semah Idriss, a former student of Finkelstein's who invited the American Jewish intellectual to Lebanon, accused AUB officials of being swayed by US policy. "They do not want the US Embassy to be angry with them. But the university is not theirs. It belongs to the students who are paying fees and contributing to the university's budget," Idriss said. But Kisirwani insisted that the university had nothing against Finkelstein. "We always have activities on campus that are against US policy. Just today, students marched on campus in support of the Palestinian intifada."

 

Kisirwani ascribed AUB's refusal to use Issam Fares Hall for Finkelstein's lecture to "solely internal reasons." "We have adopted a new policy toward this hall which is that we do not want to use it frequently," he said. "We want to avoid wearing it out because its renovation would cost up to $50,000." Kisirwani ruled out any involvement of AUB's president, John Waterbury, in the decision. "All the talk attributed to him in this subject is lies, and the AUB administration has nothing against Finkelstein," he said. Waterbury could not be reached for comment. On Monday, Finkelstein praised Hizbullah - despite its inclusion on the US list of terrorist organizations - before a packed audience at the Beirut Theater. "I truly honor (the fighters) for having inflicted an exceptional and deserving defeat on their foreign occupiers," he said. "It's another wonderful chapter in the long and painful struggle for human emancipation and even liberty, and certainly one that every human being can take inspiration from."

 

Although he said he could not consider suicide bombings targeting civilians moral in any way, he blamed such attacks on "the suffering that Israel had imposed on the Palestinians," adding: "I don't know what I would do under those circumstances." Finkelstein drew parallels between the performance of the British mandate of Palestine in the 1930s and the current US actions. "It is possible that just as the British issued the White Paper in 1939 to appease the Arabs as a major war loomed and Britain wanted to secure its interests in the Arab world, that the US - after Sept. 11 - may attempt to protect its position in the Arab world by appeasing the Arabs with an imposed, reasonably just settlement of the Israel-Palestine conflict." The White Paper abandoned the British commitment to create a Jewish home in Palestine.

 

Finkelstein said, however, that "if the US imposed a settlement, it would be an imperial settlement subordinating the Palestinians to itself and Israel." (Fox, 12 décembre 2001)

 

Ce qui allait amener la cascade de commentaires suivante:

 

 
2/ Finkelstein : les révisionnistes sont des cinglés
 
par Robert Faurisson
 
Pour Norman G. Finkelstein, les révisionnistes sont "franchement des cinglés et des dingues" ("frankly crackpots and cranks"), auxquels les Arabes auraient tort de permettre de tenir des conférences dans leurs pays.
L'auteur de The Holocaust Industry. Reflections on the Exploitation of the Jewish Suffering (L'Industrie de l'Holocauste. Réflexions sur l'exploitation de la souffrance juive) affirme que l'état d'Israël et ses apologistes "aiment" ces manifestations révisionnistes car "cela leur fournit la preuve que les Arabes haïssent les juifs". Pour sa part, N.G. Finkelstein est en ce moment à Beyrouth, là même où les révisionnistes s'étaient vu interdire de tenir la conférence qu'ils avaient projetée pour la période du 31 mars au 3 avril. Ainsi que vient de le reconnaître l'hebdomadaire juif américain Forward, c'est sous la pression de diplomates américains et du Centre Simon Wiesenthal de Los Angeles que le gouvernement de Rafik Hariri avait prononcé cette interdiction. N. Finkelstein, lui, aura le privilège de délivrer deux conférences au grand théâtre de Beyrouth; l'université américaine de la ville lui refuse ses locaux mais au moins organisera-t-elle un débat avec les pour et les contre.
En mars, dans le texte rédigé pour la rencontre révisionniste de Beyrouth, j'avais écrit à propos de N.G. Finkelstein et de ses pareils :
 
juifs et sionistes ne craignent pas vraiment les dénonciations juives du "Shoah Business" et de l'"Holocaust Industry" par des Peter Novick, Tim Cole ou Norman Finkelstein car il s'agit là, paradoxalement, de dénonciations plus ou moins casher où l'on prend soin de manifester sa révérence pour l'"Holocauste" lui-même; on remarquera, d'ailleurs, que, si l'exploitation industrielle ou commerciale de la souffrance réelle ou supposée des juifs constitue un filon, la critique de cette exploitation devient depuis quelques années un autre filon; or, ces deux filons, surtout le second, se trouvent être strictement réservés aux juifs; ils sont "off limits" et un Gentil qui s'aviserait d'imiter N. Finkelstein dans sa dénonciation de la mafia de l'"Holocauste" serait immédiatement pris en chasse par la meute des gardiens du trésor.
N. G. Finkelstein fait aujourd'hui chorus avec les religionnaires de l'"Holocauste" au point de justifier, à sa manière, la répression exercée contre les révisionnistes. Dans le chant général, il tient sa partie. Il a simplement sa propre façon de servir l'orthodoxie et de réprimer l'hérésie. Loin d'être un véritable adversaire d'Elie Wiesel comme il le prétend, il n'en est que le rival. Au grand faux témoin de l'"Holocauste" il reproche ses déplacements en limousines officielles et ses très fructueuses conférences. Mais, personnellement, il semble en bonne voie de faire fortune à son tour. Beaucoup de gens, fatigués de la propagande holocaustique, lui ont fait fête et se sont réjouis de voir un juif dénoncer une gigantesque exploitation financière; de leur côté, un certain nombre de révisionnistes ont jugé utile à leur cause de promouvoir le livre de N. G. Finkelstein.
 
Les uns et les autres ont maintenant la preuve que notre homme cautionne bien la thèse de l'"Holocauste" et condamne le révisionnisme dans les termes les plus méprisants.
 
Three notes :
1) Robert Faurisson on 22 March (for 31 March) : "Jews and Zionists are not really afraid of the Jewish denunciations of `Shoah Business' and the `Holocaust Industry' made by the Peter Novicks, Tim Coles or Norman Finkelsteins for it is a matter, paradoxically, of more or less kosher denunciations in which care is taken to show reverence for the `Holocaust' itself. It will be noted, moreover, that if the industrial or commercial exploitation of the real or supposed sufferings of the Jews constitutes a lucrative line of business, criticism of this exploitation has over the last few years become another such line; but, these two lines of business, especially the latter, happen to be strictly reserved to the Jews; they are `off limits', and a Gentile who ventured to imitate N. Finkelstein in his denunciation of the `Holocaust' mafia would immediately be set upon by a pack of watchful henchmen."

 

2) (Thanks to Arthur R. Butz, on 29 November) : "US pressure on Beirut [revisionist] conference : Just for the record, a page 1 story in the Jewish weekly Forward (23 November), entitled `Radical Islam, Neo-Nazis Are Seen Sharing Hate Rhetoric', says regarding the Beirut conference that `The Lebanese government called off the event under pressure from American diplomats and the [Los Angeles] Simon Wiesenthal Center'. I [A.R. Butz] don't think the State Dept. has thus far been willing to admit it."

 

3) (Thanks to Mark Weber, on 10 December) / "[ N. G. Finkelstein speaking] I do think that the Arab world only embarrasses itself and no one else when it gives play to people who are frankly crackpots and cranks. The other point is that Israel and its apologists love these conferences. It gives them proof, that the Arabs hate the Jews" (Warren Singh-Bartlett, "Finkelstein brings his touch to Beirut", The Daily Star (Beirut, Lebanon), 10 December).

 

10 décembre 2001

3/ Intervention à Beyrouth d'Ibrahim Alloush

 

Sun, 23 Dec 2001

 

Dear Friends,

 

Under the sponsorship of Al Saha Cultural Club in Beirut and Samah Idris of Al Adab Bi-monthly Magazine, a lecture took place on Thursday, December 20, 2001, at 7 PM in Beirut, Lebanon, to tackle the issue of the "Holocaust" and to provide a counter view to Finkelstein's approach to the subject, in the aftermath of the latter's recent visit to Beirut. The lecture was delivered by Ibrahim Alloush and it dealt with the following topics:

 

1) what the "Holocaust" and the myth of the gas chambers is. The "Holocaust" has three pillars: a) the argument the there was a Nazi policy to exterminate Jews in WWII. In fact, the Nazi policy was to deport Jews from Germany, an objective shared with the Zionist movement. b) the argument that five or six million Jews died as a result of this Nazi policy. In fact, many Jews died in WWII in concentration camps, but so did many others who are non-Jews. These deaths occured as a result of starvation and disease. c) the argument that the Jews who died in WWII were exterminated in gas chambers. In fact, gas chambers never existed, and no one was able to prove their existence. Revisionist historians on the other hand have done a lot of work proving that there was no such thing as gas chambers. The response was their persecution, not their refutation.

 

2) what the political uses of the "Holocaust" are. The arguments above lead to the conclusions that: a) the Jews need a safe haven, or a homeland of their own, from which they can be safe from the 'anti-semitism' of this world. This leads to the moral necessity of "Israel's" existence. b) the uniqueness of the "Holocaust" in human history, which leads to the justification of Zionist policies and violations of international law, provides the pretext that the uniqueness of Jewish suffering should allow them some leeway with international law and double standards. c) the world is morally responsible for the "Holocaust" and needs to compensate for that by paying money and giving unlimited support to the Zionist movement.

 

3) why we cannot separate the "Holocaust" from its political uses. Each element of the "Holocaust" above has a specific political application. Accepting the "Holocaust" while rejecting its political applications is like accepting the tree while rejecting its fruit. For example, Finkelstein had to deny the uniqueness of the "Holocaust" in human history to be able to reject Zionist policies, practices, and double standards. But because he did not reject the other aspects of the "Holocaust", like the gas chambers and the alleged policy of Nazi extermination of Jews in WWII, he did not reject Zionist settlement in Palestine, or the concept of a safe haven. Technically, that is equivalent to saying that one accepts "Israel" but not its practices. But is it possible for "Israel" to exist without its practices?!

 

4) what is lacking in Finkelstein's approach and why tackling one element only of the "Holocaust" myth is not enough. Finkelstein is allowed a luxury gentiles (non-Jews) are not. He can criticize certain aspects of the "Holocaust" without being accused of 'anti-semitism'. The U.S. government did not interfere to prevent him from speaking in Beirut like it did in the case of Revisionist Historians. Logically, Finkelstein's approach is faulty. The argument of the uniqueness of the "Holocaust" is derived from the three elements mentioned above. Indeed, if there had been a Nazi extermination policy against Jews that killed millions of them in gas chambers, that would have been unprecedented in human history, and thus unique. So Finkelstein rejects the uniqueness argument, the exaggeration of the figures of alleged "Holocaust" victims, and SOME of the political uses of the "Holocaust". But the uniqueness argument derives from the three elements of the "Holocaust", and one cannot reject the uniqueness argument without rejecting the other three elements. Definitely, Finkelstein has condemned revisionist historians as cranks and crackpots. Hence, he has rejected the mere discussion of the other elements of the "Holocaust". He has taken steps towards rejecting certain political uses of the "Holocaust", and has gotten in trouble for tackling such a taboo subject, but not on sound basis. His is a reformist criticism of the "Holocaust" at best, which leaves the basis of the myth untouched.

 

5) why the U.S. government and ruling elites in the West need the "Holocaust" to justify their colonial policies in the Arab World. In fact, the "Holocaust" is necessary not only for the Zionist movement, but western governments and ruling elites as well. These elites need the "Holocaust" to justify their neo-colonial policies and their unlimited support for "Israel" before their peoples. In that sense, the "Holocaust" is a political weapon in the hands of imperialism, not just the Zionist movement.

 

In this context, the works of Arthur Butz, Germar, and others were pointed out. In fact, on the subject of the gas chambers, whole paragraphs were read out in Arabic from the section dealing with that topic in Dr. Faurisson's paper that was to be presented in the cancelled Beirut conference. The issue of why Finkelstein was allowed to speak in Beirut whereas Faurisson and other revisionists were not was also brought up. Finally, the standing challenge from Dr. Faurisson to prove that any of his conclusions were incorrect was delivered to the audience.

 

Following the lecture there was extensive debate as some members of the audience seemed to have imbibed totally some of the myths of the "Holocaust" from Dr. Finkelstein during his trip to Beirut. Some of the audience was concerned that Finkelstein was being attacked unjustly by the lecturer as he was fired from his job, subjected to attacks from the Zionist lobby, and was almost prevented from speaking at the American University of Beirut [eventually he was allowed to speak, but not in a public lecture, but only to students and faculty]. Furthermore, many pointed out that the fact that they listened to Finkelstein doesn't mean that they agree with everything he says. However, that doesn't mean we have to accuse him of objectively serving the interests of the Zionist camp by supporting the myth of the "Holocaust" as the lecturer claimed, according to some members in the audience. Most of the audience, in fact, kept an open mind on the issue of the gas chambers [that is, they seemed to accept the position of revisionist historians on the matter], but remained sympathetic to Finkelstein [since Arab activists generally have a soft spot for anyone who is targetted by the Zionist lobby, even if they are not one hundred percent]. Finally, some of them insisted that they were told by Finkelstein that he does NOT know if the gas chambers are real or not, but that he focuses on the political uses of the "Holocaust" only. Some suggested a debate between Finkelstein and lecturer, to which lecturer responded that he would gladly do it but that it would be better to prove his case (about the double standard applied to revisionists but not others) if there was a debate as well IN BEIRUT between Finkelstein and one well-known revisionist from Europe or North America like Robert Faurisson or Mark Weber. The lecturer added that it would be interesting to see if Finkelstein is willing to discuss the matter with revisionists in the open, since they have displayed a great willingness to have the results of their research debated publicly.

 

 
4 /Commentaire de R. Faurisson du 24 décembre

 

Dear Dr. Alloush, congratulations for "A Counter Finkelstein 'Holocaust' Lecture in Beirut". I am sure all of us who are against a boneless revisionism will appreciate.

 

Remember the exact wording of Finkelstein' opinion on the revisionists was : "frankly crackpots and cranks". I appreciate also the fact that you write "Holocaust" with quotation marks.

 

We have to be stronger than ever. Best wishes. RF
 

5/ Le point de vue de l'aaargh

 

Nous pensons qu'il y a une grande myopie politique à ne pas voir ce qui se passe dans le monde réel. Nous sommes persuadés que Norman Finkelstein apporte une aide si considérable à ceux qui luttent contre le lobby zolocaustique, parce que, en dépit des opinions privées que rapporte Alloush, il ne manifeste aucune solidarité et aucun lien avec les révisionnistes. Sinon, il serait médiatiquement mort depuis longtemps et son impact politique serait annulé. Depuis que cette affaire a commencé, c'est la première fois qu'on lui demande de s'exprimer publiquement, et il le fait avec les termes mêmes utilisés par Chomsky, dont nous n'avons pas besoin ici de souligner la solidarité. Voir sur ce site.

Comme dans tous les mouvements politiques, l'opinion révisionniste se partage entre les "maximalistes" qui veulent une doctrine pure, sculptée dans le cristal le plus rare, et qui n'ont cure des rapports de force politiques, et les "pragmatiques" qui conçoivent la lutte comme une bataille qui nécessite des alliés, dont les idées sont forcément plus ou moins proches. L'aaargh, qui milite pour cette approche "pragmatique" qui a publié Finkelstein en anglais dans sa controverse avec le pataud Goldhagen, et en français, avec son livre sur l'industrie du Zolo, avant tout le monde, sans qu'il s'en plaigne, publie aussi, et publiera sans défaillance, comme preuve de son pragmatisme, les vues des "maximalistes". Les lecteurs en feront ce qu'il voudront.

 

POUR CINQ EXEMPLAIRES

 

 

Polish Holocaust denier guilty

 

A Polish court convicted a former university professor for spreading Holocaust denial. But it but waived punishment for Dariusz Ratajczak because of what it called "the negligible damage" of his book. Only 350 copies of the book were printed in 1999, and only five copies were found on sale in bookstores. Ratajczak wrote that Zyklon B gas was used in Auschwitz to disinfect but not to kill people, and that testimonies about gas chambers had no value. In a second edition of his book he distanced himself from "some theses of the revisionists."

 

BON PLAN

Un certain Brian Brivati, obscur professeur dans une université tellement obscure qu'on se demande si elle existe et où elle pourrait bien se trouver, a ceci à dire à propos du livre de Guttenplan sur le procès Irving:

 

"They are a small group of cranks who occasionally get publicity. However, when people such as Irving, themselves marginal but with a direct line to the mainstream because of a respectable back catalogue, embrace denial, the whole bandwagon gets greater exposure. Students might encounter them on the internet and see them as something of the fringe mentality of cyberspace. When this is reinforced by what they encounter in other media, Holocaust denial appears to be substantiated. Hopefully, the verdict will reduce Irving's exposure in mainstream media and alter the results of routine web searches.
There are other wider and encouraging implications of the verdict. Holocaust denial is nourished in the climate created by postmodernists. [Première nouvelle !! ] Such writers are happy to admit that the truth does not matter because it cannot be established. Therefore the gibberish of Holocaust deniers is of a worth equal to the examination of evidence by professional historians. Irving lost the case, and so did all who deny that we can ever know a fact or establish the truth about the past."
Times Literary Supplement, 16 novembre 2001.

 

RÉFUGIÉ SOUS LA TABLE

German refugee leader quits

 

The head of an organization for German refugees quit after expressing doubts about the number of people murdered at Auschwitz. Wednesday's resignation of Paul Latussek, a leader of the Organization for Refugees, was described as "the best way to secure" the group's future, a spokesperson for the group said. The Organization for Refugees represents Germans expelled from Nazi-occupied lands after the end of World War II. It is illegal to deny the Holocaust in Germany, and state prosecutors reportedly are looking into the possibility of filing charges against Latussek.

JTA 141201

Voir ce que disent les antifas allemands, qui ont hérité des soigneuses méthodes policières de la Stapo:

«Die Verbreitung eines anderen Buches vom gleichen Herausgeber wurde 1997 durch das Amtsgericht Tübingen verboten und die noch bestehende Restauflage beschlagnahmt, weil einer der Autoren in einer Fußnote den Massenmord an den europäischen Juden leugnete.»

 

LES SIONISTES COMME KOLLABOS

 

Voyons comment les sionistes ont "sauvé les juifs" durant la seconde guerre mondiale

par Israël Shamir
Tous les ans, le mois de juinme rappelle la guerre. Pour le peuple juif, la guerre a constitué une terrible tragédie -- un tiers des juifs sont morts, des communautés entières, des plus anciennes et des plus riches de traditions, ont été anéanties. Pourquoi cela s'est-il produit ? Pourquoi ce peuple, généralement plutôt énergique, n'a-t-il pu éviter cela ? Par-delà les responsables directs, évidents -- les nazis -- il y eut aussi d'autres coupables, qui ont contribué à rendre cette tragédie possible ; les uns par ignorance, d'autres par indifférence à l'égard de la vie d'autrui, d'autres encore pour des raisons idéologiques.
On connaît l'histoire du pauvre petit moineau bien près de mourir de froid, et sauvé par la chaleur du fumier des vaches, et finalement dévoré par le chat! Moralité: "Ceux qui te salissent ne sont pas forcément tes ennemis, ceux qui te tirent de la m... ne sont pas nécessairement tes amis..."; cette historiette me revient à l'esprit tandis que je m'apprête à raconter les étranges relations bilatérales entre les juifs et le mouvement sioniste.
Tout d'abord, formulons un reproche fondamental à l'encontre du sionisme: ce mouvement a vu le jour, initialement, pour protéger et sauver des juifs, en tout premier lieu les juifs d'Europe orientale. Mais, par la suite, il s'est fixé pour mission essentielle la création d'un Etat juif solide en Palestine. Afin d'atteindre ce but, le mouvement sioniste était prêt -- et il le reste encore -- à sacrifier les intérêts des juifs. C'est ce qui s'est passé pendant la seconde guerre mondiale.
Pour les Soviétiques, cette accusation n'a rien de surprenant. Le sionisme est contemporain du bolchevisme et, comme lui, il s'est développé avec le mot d'ordre "On ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs". Mais la différence, c'est que pour les bolcheviques, l'objectif était universel, à savoir l'édification du socialisme en Russie, la réalisation du bonheur pour tous. Pour les sionistes, au contraire, il s'agissait de fonder un état puissant au Moyen-Orient, héritier de l'empire de Salomon. Tous les moyens étaient bons pour atteindre cette fin...
Sabbataï Beit-Tsvi, un vieux juif russe, a travaillé toute sa vie aux archives de l'Agence juive à Tel Aviv. Une fois à la retraite, il a "publié", en 1977, un "samizdat" de cinq cents pages in-quarto, au titre long et obscur: La crise du sionisme post-ougandais aux jours de la catastrophe des années 1938-1945. Cet ouvragen passa inaperçu auprès du grand public et il fallut six ans pour que la bombe que constituaient ses révélations sur le rôle joué du mouvement sioniste dans la tragédie des juifs d'Europe explose, parce qu'un historien israélien bien connu et très ofrficiel, Dina Porat, en avait fait état. Depuis lors, son travail a été utilisé à maintes reprises par des historiens qui n'ont pas toujours pris la peine de citer ce petit retraité pratiquement oublié.
Pour en finir avec cette affaire, je dirai que par "sionisme post-ougandais", Beit-Tsvi entendait le mouvement sioniste tel qu'il s'était formé tout au début du vingtièmre siècle, qui a été le sionisme de tout le vingtième siècle. D'après Beit Tsvi, le sionisme connut alors une grave crise à propos de la proposition de l'Angleterre: créer un état juif en Ouganda. Ceux qui étaient guidés par le bien du peuple juif étaient favorables au projet ougandais (c'étaient les "mencheviks" ou "minoritaires"), mais les "palestinocentristes" , c'est-à-dire ceux qui voulaient construire un état juif en Palestine à n'importe quel prix, y compris pour les juifs eux-mêmes ("bolchéviques", "majoritaires") l'emportèrent. On le vit particulièrement lorsque le nazisme triompha et qu'un tiers des juifs disparut justement parce le mouvement sioniste se moquait complètement du sauvetage des juifs et ne se préoccupait que de les faire émigrer en Palestine; et à l'époque, il n'existait pas encore de mouvement juif non-sioniste digne de ce nom (le mouvement existant n'avait aucune influence).
"En décembre 1942, lorsque les dimensions du massacre des juifs d'Europe devinrent indiscutables, écrit Beit-Tsvi, le futur deuxième président de la république d'Israël, Shazar,(1) posa une question purement rhétorique : «Pourquoi, nous, (mouvement sioniste), n'avons-nous pas su? Pourquoi les nazis nous ont-ils pris au dépourvu ?» Tandis qu'un autre participant à la même réunion des dirigeants du mouvement sioniste, Moshé Aram, déclarait de son côté: «Nous avons été des complices involontaires du massacre» (nous, c'est-à-dire ceux qui savaient, mais n'avaient rien fait)."
"L'organisation sioniste s'est débrouillée pour «ne rien savoir» de la catastrophe jusqu'à l'automne 1942 et elle y parvint tout simplement en refusant de savoir", poursuit Beit-Tsvi.
Puis il détermine à quel moment les nazis ont décidé de procéder à l'élimination systématique des juifs: visiblement en été 1941, car le premier document d'archive relatif à cette décision est daté du 31 juin 1941. L'anéantissement était un secret et si les pays ennemis de l'Allemagne en avaient eu connaissance, ils auraient pu mettre un terme ou ralentir ou intervenir dans la réalisation de cet ordre non-écrit de Hitler. Mais le mouvement sioniste ne cherchait pas du tout la publicité et se comporta de façon totalement irresponsable: avant même le début de la seconde guerre mondiale, en 1939, lors du XXIe congrès du mouvement sioniste réuni à Genève, le chef des sionistes, le futur premier président de la république d'Israël, Chaïm Weizman, avait déclaré la guerre à l'Allemagne, non pas au nom des juifs de Palestine ou du sionisme, mais au nom de l'ensemble du peuple juif. Cette déclaration de guerre fut publiée le 21 août 1939, ce qui permit ensuite aux nazis de dire que «les juifs avaient provoqué la guerre». Du point de vue de Beit-Tsvi, cette attitude révélait la position égocentrique des sionistes, qui faisaient toujours prévaloir leur propre point de vue sur celui de l'ensemble du peuple juif, dont le sort leur était absolument indifférent.
La presse pro-sioniste obéissait aux volontés de ses dirigeants, et même lorsque parurent dans les journaux, le 16 mars 1942 -- qui se fondaient sur une lettre du commissaire aux affaires étrangères Molotov -- les premiers témoignages d'exterminations massives de juifs, à Babi Yar et ailleurs, le lendemain, 17 mars 1942, on pouvait lire dans les journaux hébreux publiés en Palestine, un démenti officiel: les nouvelles annonçant de centaines de milliers de morts étaient «des inventions et des exagérations». Molotov parlait de cinquante-deux mille juifs massacrés à Kiev: le journal sioniste Davar reprend ses propos, en les corrigeant: "Selon nos sources, la majorité des morts de Kiev ne sont pas juifs." Dans d'autres journaux, on ne reprit pas non plus les renseignements donnés par Molotov et on en proposa d'autres: "il n'y a eu que mille juifs tués à Kiev" (2). Beit-Tsvi cite des dizaines de journaux sionistes, et tous, sans exception, ont la même attitude: aucun anéantissement massif n'est en cours, ce sont des inventions. "Il ne faut pas faire enfler la rumeur", écrivait, le lendemain, le journal Ha-Tsofé, "le peuple d'Israël a déjà tellement de malheurs à son actif, inutile d'y rajouter des malheurs imaginaires!" Mais la presse n'est pas coupable, écrit Beit-Tsvi: la communauté juive de Palestine ne voulait pas entendre parler des mauvaises nouvelles d'Europe. Alors, "toute une armée d'écrivains, de commentateurs, d'éditorialistes berça les lecteurs d'articles apaisants et d'explications controuvées." Seul le mouvement d'opposition Brit Shalom, qui prônait la paix avec les Arabes, croyaità la lettre de Molotov, mais personne ne l'écoutait...
A la même époque, poursuit Beit-Tsvi, les dirigeants sionistes connaissaient la véritable situation. Ils savaient, mais cela ne les intéressait pas -- et pas seulement ceux de Palestine, mais aussi ceux de Londres et de New York. Aucune sympathie n'était à attendre d'eux: les uns, comme Ben Gourion, se moquaient totalement des juifs d'Europe, d'autres s'inquiétaient que des juifs "se laissent tuer" au lieu de se battre comme les chevaliers légendaires de l'époque biblique.
La cause de ce silence était financière. Beit-Tsvi raconte en détail comment les sionistes se sont opposés aux efforts pour utiliser les énormes moyens financiers de l'organisation sioniste et du peuple juif au sauvetage des juifs.
Le 18 janvier 1943, la nouvelle du massacre des juifs avaient pris une telle ampleur qu'il était désormais impossible de le dissimuler et qu'il fallait en parler. Au cours d'une réunion tenue par les dirigeants sionistes, la position qui l'emporta fut celle d'Yitzhak Grinbaum: ne pas donner un centime pour le sauvetage des juifs, et tout faire pour empêcher la collecte de moyens consacrés à cette fin. "C'est dangereux pour le sionisme, nous ne pouvons pas utiliser les fonds du mouvement sioniste (Keren Ga-Esod) pour sauver des juifs. Nous aurions assez d'argent pour ce faire, mais nous devons le garder pour notre combat. Le sionisme passe avant tout: voilà notre réponse à ceux qui exigent que nous nous détournions de notre mission première afin de sauver les juifs d'Europe". A la même réunion, Yitzhak Grinbaum fut élu "ministre chargé du sauvetage des juifs européens"...
Le mouvement sioniste se tint donc totalement à l'écart des tracas que représentait le salut des gens menacés de disparition. Beit-Tsvi cite des dizaines de déclarations et de procès-verbaux de l'époque : "En mai 1942, le chef des sionistes américains, Abba Hillel Silver, définit les deux missions principales que les sionistes des Etats-Unis devaient remplir: l'éducation nationale et la propagande en faveur d'un état juif indépendant. Pas un mot du sauvetage des juifs. En octobre 1942, Ben Gourion définit les trois tâches principales du sionisme : la lutte contre la limitation de l'immigration des juifs, la constitution de forces armées juives et la création d'un Etat juif en Palestine, après la guerre. Pas un mot du sauvetage des juifs."
Mais l'attitude du mouvement sioniste alla plus loin que l'indifférence aux mesures à prendre pour sauver les juifs : il fit échouer tous les plans de sauvetage de la conférence d'Evian. Beit-Tsvi consacre un chapitre entier de son livre à ce sabotage, et il met en lumière l'influence illimitée des sionistes sur la grande presse ainsi que leur aptitude à influencer l'opinion. La conférence d'Evian avait été convoquée en mars 1938 à l'initiative du président des Etats-Unis Roosevelt, afin d'aider les juifs à quitter l'Allemagne, qui venait d'annexer l'Autriche. Au début, le monde juif s'enthousiasma pour cette conférence qu'il baptisa même "Conférence de la conscience mondiale". Le mouvement sioniste espérait que la conférence livrerait la Palestine au peuplement juif, et que l'Angleterre --qui exerçait la souveraineté sur la Palestine -- serait contrainte d'y accueillir les fugitifs juifs.
Mais les choses ne se passèrent pas ainsi: la conférence d'Evian s'occupait de sauver les juifs et non de peupler la Palestine. Tous les délégués despays participant à la conférence évoquèrent la possibilité d'accueillir des réfugiés sur leur territoire respectif et personne n'envisageait d'exercer une quelconque pression sur l'Angleterre. "Alors l'avis des sionistes sur cette conférence changea du tout au tout, écrit Beit-Tsvi, - la colère remplaça l'enthousiasme et les espoirs furent déception. L'intervention du dirigeant du mouvement sioniste mondial, Chaïm Weitzman, fut remarquée : "si la conférence n'a pas pour but de résoudre le problème des juifs pour toujours en les transplantant en Israël, elle est inutile." Immédiatement, toute la presse sioniste se lança dans une campagne hystérique : "Tout le monde nous abandonne, personne ne veut nous consoler, le monde n'a plus la moindre conscience."
Mais les observateurs non-sionistes étaient optimistes : la conférence donnait l'espoir de voir tous les émigrés potentiels admis dans les différents pays participants. Cet espoir était fondé, et c'est précisément la raison pour laquelle les sionistes s'ingénièrent de toutes leurs forces à le torpiller, avec succès. Beit-Tsvi cite la lettre d'un dirigeant sioniste, George Landauer, à un de ses homologues, Steven Wise : "Ce que nous (sionistes) redoutons, par-dessus tout, c'est que la conférence n'incite les organisations juives à collecter des fonds pour transplanter les réfugiés juifs), ce qui diminuerait la collecte de fonds destinés à nos propres objectifs". Beit Tsvi résume les propos du chef des sionistes Haïm Weissman : "Pour accueillir les réfugiés juifs dans n'importe quel pays, il faudra beaucoup d'argent, ce qui signifie que les finances sionistes seront bouleversées. Si la conférence aboutit (c'est-à-dire si elle aide les fugitifs juifs à quitter l'Allemagne nazie), elle portera un préjudice irrémédiable au sionisme. Dieu ne permettrait pas que les participants de la conférence fassent preuve de générosité en invitant les juifs d'Allemagne à s'installer chez eux , car la Palestine serait alors attribuée à d'autres pays, les juifs ne donneraient pas d'argent, et les Anglais ne donneraient jamais l'autorisation d'émigrer en Palestine !"
Les autres dirigeants du sionisme eurent la même attitude devant l'idée de sauver les juifs (à la conférence de la toute-puissance Agence Juive du 26 juin 1938) : Grinbaum évoqua le "terrible danger d'Evian", et David Ben Gourion en personne déclara qu'en cas de succès, la conférence porterait un coup terrible au sionisme. La mission première des sionistes, ajouta-t-il, est de dénigrer la bonne image produite par la conférence et de s'efforcer de la saboter, de ne pas lui permettre d'adopter une résolution (exécutive).
C'est ce qu'ils firent : une délégation de sous-fifres se rendit à la conférence et, en substance, dissuada les délégués des autres pays, en leur susurrant : "mais pourquoi, grands dieux, avez-vous (absolument) besoin d'immigrants juifs chez vous, qu'allez-vous en faire ?"
L'histoire n'a conservé que le point de vue des sionistes. Mais il est certain qu'ils étaient fort dépités de voir que la conférence n'ait manifesté aucune velléité d'exercer des pressions sur la Grande-Bretagne et que le transfert des juifs en Palestine n'ait pas prévalu. Les sionistes sabotèrent les tentatives déployées par tous les pays occidentaux en vue de sauver les juifs (des persécutions) de l'Allemagne nazie : il était préférable qu'ils disparaissent à Dachau, plutôt qu'ils aillent dans un quelconque pays, autre, bien entendu que (le futur) Israël. Evidemment, à cette époque, en 1938, personne n'envisageait la possibilité d'une extermination de masse, néanmoins, lourde est la responsabilité des sionistes d'avoir saboté la conférence (d'Evian), contribuant ainsi, de manière objective, à ce que des milliers (de juifs) soient exterminés. En réalité, les nazis voulaient seulement "se débarrasser" des juifs, les déporter: mais où ? Les juifs d'Allemagne, à la notable différence de bien des juifs soviétiques d'aujourd'hui, étaient patriotes et très attachés à leur pays : ils ne voulaient pas l'abandonner, même dans les pires épreuves. En dépit des lois de Nuremberg, des pogroms, de la discrimination, le nombre annuel des juifs émigrant tomba, atteignant un étiage de 20 000 personnes. Au total, de 1933 à 1938, ce sont seulement 137 000 juifs qui quittèrent l'Allemagne. Ce rythme, trop lent, à leurs yeux, irrita les nazis, désireux de se 'débarrasser' des juifs au plus vite. La Conférence d'Evian avait pour objectif de résoudre ce problème : les juifs chassés (d'Allemagne) devaient avoir où aller.
Il existait une possibilité de s'entendre : l'Allemagne avait accepté de ne pas chasser 200 000 juifs âgés, et (en contre-partie) les autres pays étaient prêts à recevoir environ un demi-million de personnes sur une période de trois ou quatre ans. Parmi ceux-ci : les Etats-Unis (100 000) ; le Brésil (40 000) ; la République dominicaine (100 000), etc.. Beit-Tsvi relate en détail comment les sionistes ont fait échouer tous les plans d'émigration des juifs, le plan Rabli comme les autres. Le futur ministre des Affaires étrangères israélien Israël Moshé Sharett (Tchertok), déclara, lors du comité de direction du mouvement sioniste, le 12 novembre 1938, (deux jours après la Nuit de Cristal, pogrom de masse de juifs, en Allemagne) : "l'Agence juive ne doit pas être complice de l'émigration des juifs vers d'autres pays." Yitzhak Grinbaum, 'ministre du sauvetage des juifs' (rappelons-le...) s'exprima en des termes encore plus brutaux : "Il faut tout faire pour empêcher l'émigration organisée hors d'Allemagne et déclencher une guerre ouverte contre ce pays, sans se préoccuper du sort des juifs allemands. Bien sûr, les juifs d'Allemagne seront ceux qui paieront : mais que faire ?"
Beit-Tsvi considère la déclaration, par les sionistes, de la 'guerre contre l'Allemagne' comme une erreur funeste. Pour lui, tout était encore négociable, il était encore possible d'aplanir les tensions et ne pas s'engager dans l'engrenage (infernal) des blocus, boycott, isolement de l'Allemagne. Il aurait été possible, ce faisant, d'éviter que soient prises bien des mesures anti-juives.
Ainsi, les sionistes ont saboté toutes les tentatives déployées en vue de sauver des juifs (en les mettant à l'abri) ailleurs qu'en Palestine. Les peuples du monde voulaient sauver les juifs, mais pas sur les ruines des villages palestiniens, pas au prix du génocide des Palestiniens. Cela n'arrangeait pas les sionistes. Ils ont donc saboté le plan d'installation des fugitifs sur l'île de Mindanao, aux Philippines, solution à laquelle avait travaillé d'arrache-pied le président Roosevelt, ainsi que d'autres projets, en Guyane Britannique, en Australie, etc... Lorsque Chamberlain proposa de donner refuge et possibilité de s'installer aux réfugiés juifs au Tanganyka (aujourd'hui, la Tanzanie, en Afrique orientale), le dirigeant des sionistes d'Amérique, Steven Weiss, poussa des hauts cris : "Puissent mes frères juifs d'Allemagne mourir, plutôt qu'aller vivre dans les anciennes colonies allemandes". Certes, Weiss n'imaginait pas que la mort attendait déjà, bel et bien, les juifs d'Allemagne : pour lui, tout cela n'était que des 'on-dit'...
Mais, même par la suite, écrit Beit-Tsvi, les sionistes s'en prirent durement au peuple juif. Ainsi, en avril 1942, alors que les nouvelles de l'extermination des juifs s'étaient déjà largement répandues à travers le monde, le 'ministre des affaires étrangères' du mouvement sioniste déclara : "il ne faut pas perdre notre temps à sauver des juifs, s'ils ne sont pas destinés à immigrer en Palestine." A la même époque, Chaïm Weissman est 'heureux' de constater qu'on n'ait pu trouver de refuge pour les juifs. Le chef du mouvement sioniste américain, Steven Weiss, donna l'ordre qu'on arrêtât d'envoyer des colis alimentaires aux juifs qui étaient en train de mourir de faim dans le ghetto de Varsovie...
Beit-Tsvi analyse dans le détail la proposition du président de la République Dominicaine, Trujillo, consistant à accueillir 100.000 réfugiés juifs (afin d'accroître la population blanche, introduire des capitaux et améliorer les relations de la République avec les Etats-Unis). Et même là, (à l'autre bout du monde), les sionistes se chargèrent de la faire échouer. Quelques dizaines de familles, seulement, vinrent s'installer à Saint-Domingue. La voie fut barrée aux autres par les efforts déployés par l'organisation sioniste dans tous les domaines : les financiers ne donnèrent pas d'argent, les moralistes avertirent qu'à Saint-Domingue, les Noirs étaient opprimés, les puristes écrivirent que là-bas, les mariages mixtes étaient pratiquement inévitables... Si bien qu'au début 1943, Chaïm Weissman put dire avec une satisfaction évidente que ce plan était définitivement enterré...
Un des récits les plus cauchemardesques, dans le livre de Beit-Tsvi, a trait aux navires "Patria" et "Struma". Durant des années, voire des décennies, la propagande sioniste a raconté que les réfugiés juifs à bord de ces deux bateaux avaient préféré mourir, après qu'on leur eût interdit de débarquer dans ce qui allait devenir Israël et qu'ils avaient décidé de se faire sauter. La propagande sioniste la plus haineuse accusa les Anglais de tout et n'importe quoi, jusques et y compris d'avoir soi-disant miné le "Patria" et torpillé le "Struma". Les paroles de Ben Gourion, en mai 1942, avaient été prises au pied de la lettre : "Israël ou la mort". Ceci signifiait en fait que les sionistes ne laissaient aux juifs d'Europe d'autre choix que de mourir ou d'émigrer en Palestine.
A bord du "Patria", il y avait pas moins de deux mille fugitifs, pour l'essentiel des juifs de Tchécoslovaquie et d'Allemagne, le navire mouillait au port de Haïfa, en novembre 1940, avant de mettre le cap vers l'île de Mavriki. L'Angleterre, puissance exerçant la souveraineté en Palestine, ne pouvait laisser entrer un tel nombre d'immigrants illégaux contre la volonté du peuple palestinien, mais elle ne voulait pas, pour autant, que les juifs mourussent, c'est pourquoi elle décida de déporter les réfugiés sur une île de l'Océan indien, en attendant la fin de la guerre. Mais le commandement de la Hagana, organisation illégale de combattants juifs, qui deviendra par la suite l'armée israélienne, décida d'empêcher par tous les moyens cette 'déportation' (terme plus approprié : transfert), et à cette fin, elle recourut aux mines pour couler le "Patria". La décision avait été approuvée par le 'ministre des affaires étrangères' de la communauté juive Tchertok-Sharett, en réponse à la proposition de Shaul Avigur, qui dirigera plus tard les services secrets israéliens. Meir Mardor installa la mine dans la cale du bateau, et déclencha l'explosion à environ neuf heures du matin. Le vaisseau coula en une dizaine de minutes, entraînant dans la mort deux cent cinquante fugitifs.
Sans un enchaînement de circonstances, il y aurait eu encore plus de victimes. La Hagana voulait utiliser une mine beaucoup plus puissante, mais elle ne put l'acheminer à bord du "Patria", à cause de la surveillance intensive du port par l'armée anglaise. Ils ne purent pas non plus faire exploser la mine en pleine nuit, sinon il n'y aurait eu vraisemblablement aucun survivant. "En respect de la solidarité nationale, les (sionistes) opposés à cette mesure gardèrent le silence", écrit Beit-Tsvi, même lorsque les sionistes essayèrent d'en faire retomber la responsabilité sur... les Anglais, qui avaient sauvé avec une abnégation incroyable les (malheureux) passagers du "Patria"...
On ne connaît pas avec précision le sort du "Struma", car il y eut un seul rescapé. Mais Beit-Tsvi pense que dans ce cas là, aussi, le sabotage est hautement probable. (De nos jours, on raconte généralement que ce navire aurait été torpillé par erreur par un sous-marin soviétique...). La direction sioniste prit très calmement la nouvelle de la disparition tragique des réfugiés du "Patria": "Ils ne sont pas morts en vain", déclara Eliahu Golomb. Toutefois, il convient de préciser qu'il ne s'agissait pas de leur belle mort, mais qu'on les avait 'fortement aidés' à mourir. "Le jour (de la déportation des réfugiés) à bord de l'"Atlantique", ajouta le même, traduisant scrupuleusement le credo sioniste, fut plus noir encore que celui où moururent les réfugiés du "Patria". Mieux vaut, tout compte fait, que les juifs meurent, si on ne peut les importer en Israël."
Beit-Tsvi retrace ensuite les efforts déployés par les juifs orthodoxes américains, en octobre 1943, auprès du président Roosevelt et à Washington, afin de solliciter de l'aide en vue de sauver les juifs d'Europe en danger de mort. Ces efforts furent sabotés par les sionistes, qui firent tout pour dissuader Roosevelt de recevoir la délégation des juifs orthodoxes, afin de n'avoir à partager avec nul autre l'influence et la confiance dont ils jouissaient auprès du président américain.
C'est poussé par des événements plus contemporains que Beit-Tsvi s'est attelé à l'écriture de son ouvrage, en 1975. A cette époque, Israël et l'establishment sioniste menaient une guerre acharnée pour l'ouverture des portes de l'Amérique aux juifs soviétiques candidats à l'émigration; guerre qui ne fut finalement couronnée de succès qu'en octobre 1989. Comme aux jours de la seconde guerre mondiale, les sionistes déniaient aux juifs le droit de choisir: ils devaient obligatoirement venir vivre en Israël. A cette fin, ils ne reculaient devant absolument rien, ni devant l'attisement des braises de l'antisémitisme dans des pays où vivaient des communautés juives, ni devant le harcèlement des Etats qui se seraient montrés enclins à accueillir des émigrants juifs sur leur territoire...
Ce court article aura deux conclusions. Le premier sera consacré au problème plus général de la relations historique entre les sionistes et les nazis. Le sionisme, en particulier son aile droitière (celle qui gouverne, actuellement, en Israël) a toujours su trouver un terrain d'entente avec le fascisme. Au cours des dernières décennies, cela s'est manifesté à travers l'assistance militaire et technologique apportée par Israël aux régimes militaro-fascistes d'Amérique Latine, du chilien Pinochet jusqu'aux coupe-jarrets du Salvador, ou, un peu avant, son union d'action avec Jacques Soustelle et l'OAS, qui fut à l'origine du divorce entre les sionistes et la France de de Gaulle. Notons que jusqu'à la seconde guerre mondiale, les membres des organisations sionistes de droite étaient des admirateurs de Mussolini, à qui ils avaient offert leur assistance dans sa guerre contre l'Angleterre.
Avec les nazis d'Hitler, les sionistes ne trouvèrent pas de terrain d'entente, et l'histoire n'a pas encore établi l'existence éventuelle de contacts entre les sionistes et les hitlériens, à la notable exception des exploits célèbres de Käsztner et Brand, deux émissaires sionistes en Hongrie, qui passaient du bon temps en compagnie d'Eichmann et Wisliceny. Et bien qu'ils aient fait objectivement le jeu des nazis, en convenant avec eux de passer sous silence l'extermination des juifs de Hongrie, en échange de promesses mensongères d'Eichmann et de nombreuses autorisations de sorties pour leurs proches, ils ne se sentaient pas, bien entendu, subjectivement nazis. Dans les années soixante, le Dr Käsztner intenta un procès contre un journaliste israélien qui l'avait démasqué et dénoncé, mais le procès ne fit que confirmer la véridicité de cette dénonciation et un juif hongrois le tua en pleine rue. (L'affaire Käsztner fournit la trame d'une pièce anglaise qui fit sensation. Cette pièce prenait pour cadre le ghetto. Elle suscita des débats judiciaires en Angleterre, où elle fut interdite de scène finalement, sous la pression des sionistes. Elle ne put être que publiée, et encore, "à compte d'auteur"...
Toutefois, ce dont Beit-Tsvi accuse les sionistes, c'est d'indifférence envers les victimes, et (certainement) pas de liens directs avec les nazis, liens dont certains propagandistes de l'antisionisme soutiennent qu'ils ont existé.
Le seconde conclusion a trait à l'histoire des juifs d'Irak, qui démontre que même durant les années d'après-guerre, les sionistes n'ont reculé devant rien afin d'atteindre leurs buts et n'ont pas épargné 'leur propre peuple'. Cette histoire est décrite en détail par un journaliste israélien célèbre, du nom de Tom Segev, dans son ouvrage intitulé 1949, auquel il faut ajouter le livre Le Fusil et le rameau d'olivier, écrit par le correspondant au Moyen-Orient du journal britannique The Guardian, David Cherst (éditions Faber & Faber, 1977).
L'émigration en masse des juifs d'Irak avait été obtenue par le recours à une série d'explosions de plus en plus puissantes dans les synagogues de Bagdad. Avec le temps, il s'avéra que les attentats étaient réalisés par des agents des services de renseignement israéliens. Un autre facteur puissant avait été une campagne de communiqués incessants publiés dans la presse américaine pro-sioniste au sujet "des pogroms menaçants" en Irak (cela évoque puissamment les discours sur les pogroms imminents, en Russie, en 1990 !). Sassoon Kadduri, grand rabbin d'Irak, a écrit dans ses mémoires: «Vers la mi-1949, une guerre de communiqués se déchaîna en Amérique, et ce n'était pas une plaisanterie. Les dollars américains devaient sauver les juifs irakiens, sans égard à la question de savoir s'ils avaient besoin d'être sauvés... Tous les jours, il y avait des pogroms, certes, mais... uniquement dans les pages du New York Times, dans les dépêches provenant de Tel Aviv! Pourquoi ne nous a-t-on jamais rien demandé? Nous leur aurions dit, nous ! En Irak, des agents sionistes commencèrent à se manifester, suscitant des tensions dans le pays et promettant monts et merveilles aux juifs irakiens. Des efforts en vue d'obtenir l'autorisation d'une émigration massive commencèrent à être déployés, on commença aussi à accuser le gouvernement irakien de "persécuter les juifs".
Finalement, sous la pression des manifestations et du boycott commercial, le gouvernement irakien capitula et publia un décret autorisant une émigration massive des juifs, ce qui revenait pratiquement à les chasser du pays. Inutile de dire qu'en Israël, les juifs irakiens ne trouvèrent pas les merveilles qu'on leur avait fait miroiter, mais une situation sociale difficile.» Ainsi, le sionisme avait démontré, une fois de plus, son visage brutal, conclut David Cherst.
Ainsi, il est toujours intéressant de se remémorer l'histoire, en ces journées de juin, et il est encore beaucoup plus important encore de rafraîchir la mémoire de ceux qui auraient une (fâcheuse) tendance à l'oublier...
(1) En fait, Zalman Shazar, élu le 21 mai 1963, a été le troisième Chef de l'Etat juif. (aaargh).
(2) C'est évidemment Davar qui avait raison. Laqueur (The Terrible Secret) a déjà montré que les soi-disant chefs du sionisme, en Palestine, connaissant la propagande de guerre pour la pratiquer constamment, n'ajoutèrent aucune foi, pendant longtemps, aux rumeurs hystériques qui leur parvenaient d'Europe centrale. (aaargh)
in "Petite bibliothèque de Sacha Sverdlov" <http://gornischt.narod.ru/shamir2.htm>
Traduit du russe par Marcel Charbonnier (avec quelques modifications de l'aaargh).

AMFP, Marseille, 179, 3 décembre 2001.

Shamir parle évidemment du point de vue laïque. Mais les religieux, les véritable juifs qui croient à leur propre religion, ont aussi un point de vue très critique sur le rôle des sionistes pendant la deuxième guerre mondiale.

PROMOTION

Le pauvre mec qui s'est fait pigeonner dans l'affaire du Bunker d'Auschwitz, ici relatée le mois dernier, le docteur Richard Prasquier, n'a pas perdu une seconde pour plastronner. Il s'est fait remettre une promotion dans l'ordre de la Légion d'honneur. Après tout beaucoup de Polonais l'ont déjà eue. Mais le comique troupier de l'affaire, c'est qu'il fait annoncer cette brillante faveur par un incertain Zwi Benshalom, délégué général des récoltes de pognon, en Europe, pour financer les assassins d'Israël (Bonds for Israel ). Et ces gougnafiers plein aux as ont cru bon de le faire savoir dans le "Carnet" du Monde (18 décembre), comme ils l'auraient fait dans la Gazette de Mostaganem ou le Petit-Bleu de Mourmansk, avec une onction toute orientale, empruntée aux serviles marchands de tapis.

JOSPAIN

Nous avons intercepté cette lettre, d'un platitude révoltante:

Mon cher Jospain bénit,
La facteur a cheminé longtemps sur les sentiers enneigés, balayés par les bourrasques, pour m'apporter, entre la Saint Nicolas et la Noël, ton petit cadeau. Mille jolis petits francs. Ton envoyé me les a comptés sur la petite table que j'ai confectionnée avec mes boîtes vides de Ronron. "Ce sont les derniers" a dit cet homme rude, habitué aux longues courses dans l'air vivifiant de l'hiver. Quand je pense que c'est toi qui, dans ta grande bonté, a décidé de gratter tes propres fonds de poche pour m'envoyer ces sous, après que tu m'aies si salement foutu à la porte, sans la moindre vraie raison, je me dis que ton coeur de chrétien, même protestant, si soudainement réveillé à l'approche des élections, a été saisi du remords de la mauvais action que tu as commise, sans doute à cause des mauvais conseillers dont tous les princes sont par nature entourés. Te dire que tu mets ainsi du beurre dans les épinards serait fort exagéré. J'ai planté les épinards, derrière, en bordure du marécage, mais j'attends qu'ils poussent. C'est pas facile la culture de l'épinard, tu verras quand tu seras vieux, que tu auras été renvoyé de ton boulot, toi aussi; il te restera plus que ta petite maison à deux cent briques sur l'Ile de Ré. Mais là-bas, le climat est bon pour les primeurs. Tu pourras faire des épinards toute l'année. Pour le reste, avec le RMI, tu peux bouffer du Ronron le dimanche. Sylviane apprendra à le cuisiner, tu verras, finalement, avec des oignons, ça vaut bien le foie gras. Peut-être se trouvera-t-il un lointain successeur qui t'enverra une petite enveloppe à Noël, à toi aussi, et tu verras que tu seras bien content.
Je ne te dis pas bonne chance pour l'année prochaine, parce que tu as l'air bien mal parti. Mais tu verras, le RMI, c'est pas si mal, et ça laisse des loisirs.
Serge Thion

 

GUERRE DANS LA BASSE-COUR

 

Lettre aux aveugles des Temps Modernes
par Vincent Mespoulet
 
Depuis plusieurs mois, les membres du comité de rédaction de la revue Les Temps Modernes se livrent à une offensive éditoriale généralisée, faite essentiellement de prises de position en apparence très diverses, relayée et diffusée en général dans les colonnes Horizons du Monde et les pages Rebonds de Libération. En médiologues avertis, ils ont parfaitement assimilé les règles du débat médiatique, à coup d'invectives, d'anathèmes et d'amalgames sur fond de polémique.
Qu'il s'agisse de la mémoire de la Shoah, du négationnisme via son retraitement islamiste, du conflit israélo-palestinien, de l'avenir de l'école républicaine, de l'internet, de l'émergence en France de mouvements sociaux autour d'Attac ou de syndicats alternatifs (Confédération Paysanne, Groupe des Dix), l'équipe des Temps Modernes fait preuve d'une belle vitalité critique. La dernière cible en date (et peut-être la goutte d'eau qui fait déborder le vase de cette logorrhée) est l'appel des 123. L'article de Robert Redeker sur la cécité volontaire des intellectuels signataires, paru dans Le Monde du 22 novembre dernier, vient ponctuer dangereusement une série d'interventions précédentes d'une autre membre des Temps Modernes, Liliane Kandel, qui avait suivi elle même une autre contribution de Claude Lanzmann. Ce qui pousse à réagir, ce n'est pas tant le caractère grotesque et difficilement acceptable de la démonisation de l'Islam proposée par l'auteur de l'article et de l'assimilation ignoble des signataires à des adeptes du pacifisme intégral comprenant les analogies douteuses avec l'esprit munichois d'avant-guerre, que les ravages provoqués par ce genre de propos, dans le milieu enseignant notamment. Le dévoiement du pro-israélisme traditionnel des Temps Modernes qui se transforme à l'occasion des bouleversements consécutifs au 11 septembre en un véritable haro sur l'Islam a des répercussions insoupçonnées et préoccupantes. Ainsi, à titre d'exemple, un professeur de philosophie, assesseur au Tribunal pour Enfants de Périgueux, en vient à parler de "délinquance musulmane", sur une liste de diffusion pédagogique regroupant plusieurs centaines de professeurs d'histoire-géographie, de philosophie et de sciences économiques et sociales, dans une association des termes tendancieuse voire délictueuse...
En fait, il existe une cohérence profonde dans cette avalanche de polémiques suscitées par l'équipe des Temps Modernes, qu'il convient de décrypter avant d'en proposer une interprétation.
Il y a un an environ, toujours dans les colonnes du Monde, Claude Lanzmann et son équipe avaient fustigé Georges Bensoussan, historien reconnu [par qui ? ] de la Shoah, qui effectue un travail remarquable au Centre de Documentation Juive Contemporaine en direction de certain Instituts Universitaires de Formation des Maîtres pour donner aux professeurs d'histoire-géographie, de lettres et de philosophie un matériau conceptuel et scientifique basé sur le renouvellement historiographique de la question. Or, pour Claude Lanzmann, "Shoah" est une marque de fabrique. Il ne lui suffisait pas de réaliser un chef-d'oeuvre unanimement reconnu; il lui a fallu, avec succès d'ailleurs, imposer mondialement le terme de "Shoah" pour désigner la destruction des juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre Mondiale, ensuite en revendiquer le monopole exclusif. Autant la substitution de Shoah à Holocauste a été salutaire vu la détestable connotation sacrificielle de ce terme essentiellement anglo-saxon, autant désormais Shoah, par l'appropriation rageuse qu'en exige Claude Lanzmann, devient à son tour un mot qui obscurcit le sens historique qu'il convient de donner à cet événement. D'où la critique, parfois excessive, qui est faite en retour de voir en Claude Lanzmann un "théologien de la Shoah". Là non plus, ce n'est pas le desbat [sic ] médiatique qui nous interroge, mais bien plutôt ses incidences: le danger provient de la volonté nettement affirmée par Claude Lanzmann de faire de son film le pivot incontournable de l'enseignement de la Shoah au sein de l'Education Nationale, d'où la véhémence du discours très homogène des Temps Modernes où la destruction des juifs d'Europe doit être traitée de façon univoque philosophiquement, et non historiquement. [C'est un petit business comme un autre; ce poulet est un vilain jaloux. ]
En ce qui concerne le négationnisme, c'est le documentaire réalisé par le sociologue [??? ] Jacques Tarnéro, intitulé Autopsie d'un mensonge, qui a servi récemment de pivot au discours lanzmannien de l'équipe des Temps Modernes. Dans ce documentaire, la complaisance avec laquelle l'auteur a reproduit le discours dominant de l'internet-poubelle est particulièrement évocatrice. En filmant (sans évidemment livrer les clés de compréhension au public) les écrans du principal site-portail islamiste et négationniste francophone d'un Marocain réfugié politique en Suède, Ahmed Rami, images susceptibles de scandaliser et donc d'attirer le chaland, Jacques Tarnéro a pris comme Robert Redeker le risque de faire l'amalgame entre Islam et islamisme. En n'interviewant quasiment que des membres de l'équipe des Temps Modernes (Lanzmann, Redeker) ou leur relais très contestable dans l'Education Nationale (Jean-François Forges, auteur d'un curieux Eduquer contre Auschwitz, il a proposé une version encore très univoque du problème qu'il prétendait soulever. Or ce qu'il convient de savoir, c'est que le site raciste et négationniste d'Ahmed Rami a pu être fermé grâce au courage de quelques informaticiens pionniers du web conscients du problème, avec l'appui de Pierre Vidal-Naquet (un des "123" signataires), de Nadine Fresco, de Valérie Igounet, tou(te)s historien(ne)s dont les travaux sont incontestables, [Ah! Ah! Ah! quel idiot!! ] en faisant jouer auprès de l'hébergeur la violation illicite du droit d'auteur dont étaient victimes ces historiens. En passant, c'est la participation avérée de Serge Thion à ce site, qui a aussi joué un grand rôle dans la révocation du CNRS de ce "chercheur" dont l'anticolonialisme a conduit à des formes extrêmes d'antisionisme, puis d'antijudaïsme. [Pure élucubration. Thion n'a pas "participé" à ce site. Les mots ont-il un sens pour ce mauvais prof ?] On l'aura compris, d'un côté il y a les boutefeux hystériques qui occupent le champ médiatique pour crier "au loup" et trouver une tribune et un écho disproportionné à l'insignifiance de leur propos, de l'autre des acteurs discrets de l'internet qui loin du battage insensé provoqué par l'affaire Yahoo ont agi avec succès pour éliminer un site qui contrevenait aux lois françaises de la liberté d'expression et du droit d'auteur. [Ce pauvre mec est totalement azimuté. Le site de Rami <www.radioislam.org> se porte comme un charme et est d'un accès immédiat. La bande à Vidal-Ballet lui aura encore monté le bourrichon. ]
Car l'un des combats des rédacteurs des Temps Modernes, aidés en cela par des alliés de circonstance, tels Alain Finkielkraut, consiste à vomir indistinctement sur les Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). Prolongeant et dénaturant les critiques désormais bien connues de Virilio et de Wolton, il s'agit d'assimiler cette technologie à un vulgaire tuyau où l'instantanéité et la désinformation discréditent à l'avance tout usage de ce medium. Ces critiques, souvent justifiées, dépassent leur objet par le goût totalitaire de l'anathème, quand elles sont manipulées par des intellectuels dont la réflexion est sur le sujet très lacunaire. Un petit livre fort bien fait de Mona Chollet La guerre de l'internet, journaliste à Charlie Hebdo avait pourtant le mérite de présenter clairement les termes du débat. Las ! Les déclarations tonitruantes et univoques des intellectuels médiatisés empêchent encore une fois de faire entendre les contre-discours nécessaires pour sortir définitivement du faux-débat opposants techno-béats et technophobes. [Ce connard défend son gagne-pain, on le comprend... ]
Le dernier terrain à examiner, et qui a une importance considérable en cette année pré-électorale est celui de l'Ecole. Nous retrouvons les mêmes acteurs, Robert Redeker; Alain Finkielkraut et parfois les mêmes thèmes, comme dans le Une voix vient de l'autre rive de ce dernier. Cette fois, il s'agit de faire obstacle aux nécessaires réformes de l'Education Nationale. [Ce gland doit être tendance socialiste ] Là aussi, le succès a été garanti puisque, devant le succès populiste du néologisme pédagogo inventé par Finkielkraut et la bronca organisée contre Meirieu, Jack Lang a reculé sur tous les fronts: nouveaux programmes de philosophie stoppés, réforme des IUFM reculée, réforme des collèges bâclée, introduction ratée des Technologies de l'Information et de la Communication dans l'Enseignement (Tice) par l'immixtion de la sphère marchande dont le récent Salon de l'Education présente une caricature effrayante. Tout part de la confusion mentale générée par le mouvement anti-Allègre qui a mélangé allègrement les discours oppositionnels légitimes de la base des enseignants ayant débordé les syndicats, les discours réactionnaires des antipédagogistes réunis le plus souvent dans des associations telles que Sauver les Lettres ou Reconstruire l'Ecole animé par un professeur de philosophie, René Chiche, et les discours novateurs proposés par des enseignants soucieux de changer l'Ecole mais pas à la sauce Allègre. Là aussi, les critiques se sont concentrées sur les Tice et sur les nouveaux objets d'enseignement introduits dans l'enseignement secondaire (mise en place de l'Education Civique, Juridique et Sociale qui est une véritable ouverture à la citoyenneté et à la chose politique, des Travaux Personnels Encadrés dans les lycées) susceptibles de favoriser la codisciplinarité et de décloisonner les savoirs strictement disciplinaires, qui sont les véritables obstacles sur lesquels bute toute velléité de réforme. [Quel ramassis de conneries. Des types comme ça devraient se balancer au premier réverbère à la sortie du lycée ] Le même procédé aveugle d'amalgame a pu se donner libre cours: ainsi, par exemple, l'action de l'Aped (Appel Pour une Ecole Démocratique) impulsée par le syndicaliste belge Nico Hirtt, qui propose une critique fine et intelligente de la marchandisation et de la privatisation de l'Ecole au niveau européen via les TIC, est détournée de son but pour servir la cause de la vision de l'Ecole la plus régressive qui soit, proposée par Robert Redeker dans de nombreux textes disponibles, ô ironie, sur... l'internet !
Comment trouver alors une cohérence dans ce champ multiple d'interventions? Il y a plusieurs pistes à proposer. Le point commun réside sans doute dans cette méthode si particulière de s'approprier le terrain critique. Appropriation de la Shoah, confiscation de l'éducation civique que ces tenants de la morale civique version IIIème République souhaitent réserver aux professeurs de philosophie, appropriation de l'expression d'"Ecole de la République", comme si ces intellectuels en étaient les détenteurs exclusifs. Vision a-historique des événements tragiques qui secouent le monde. [Raie d'équerre est soit-disant philosophe, Mespoulets histoire-géo, chacun défend sa baraque, c'est vraiment nul ] Ce qui est patent, c'est le monopole de la médiatisation concentrée dans les mains de la corporation des philosophes. La nature ayant horreur du vide, l'absence de répondant de la part d'intellectuels des autres champs du savoir en est responsable. Pourquoi n'entend-on pas par exemple le sociologue Olivier Roy s'exprimer sur le Moyen-Orient et ses bouleversements, réfuter les amalgames qui font naître dans l'opinion les pires des fantasmes? Comment se fait-il que le politologue Alain Dieckhoff ne soit pas plus sollicité pour dissocier clairement sionisme et israélisme? Pourquoi Michel Warshawski, citoyen israélien, n'a-t-il pas l'occasion d'exprimer son point de vue sur la construction d'un Etat binational à l'heure où Ariel Sharon massacre les Palestiniens dans l'indifférence générale? Les spécialistes de la pédagogie et de la didactique sont-ils muselés et affaiblis au point de ne plus réagir à ces incantations antipédagogistes primaires, répétées jusqu'à la nausée et répercutées dans la presse faisant de la "pédagogie" un gros mot, caricaturant les apports de chacun en fabriquant artificiellement deux camps opposés, celui des détenteurs d'un savoir versus celui des pédagolâtres ignares? Il y a derrière cette entreprise de déconstruction systématique de la pluralité des points de vue quelque chose de plus inquiétant qui se profile à l'horizon: la matrice idéologique de ce mouvement se lit dans la mésinterprétation d'un livre excellent de Pierre-André Taguieff, L'effacement de l'avenir, un monument d'érudition où se concentre la critique de la notion de Progrès issue des Lumières. Dans le travestissement systématique des idées qui s'opère au sein de l'équipe rédactionnelle des Temps Modernes, le "bougisme" dénoncé à juste titre par Taguieff devient l'éloge de l'immobilisme, voire de la régression. Comme la plupart de ces intellectuels sont en train, par désespoir ou par défaut, de se rallier derrière la candidature de Jean-Pierre Chevènement, on peut se demander, si la recherche du troisième homme susceptible d'animer médiatiquement la non-campagne présidentielle ne va pas se transformer dans la promotion d'une idéologie de troisième voie, rassemblant les souverainistes de gauche et les éléments les plus réactionnaires de la droite musclée, dans une recomposition contre-nature dont la France a déjà connu plusieurs accès au cours de son histoire contemporaine.

Vincent Mespoulet se dit professeur d'histoire-géographie à Manosque. Mais sur le site de son lycée, il se présente comme "professeur d'Education Civique" <[email protected]>. Pauvres enfants!

Taguieff, déjà évoqué plus haut ( QUOI DE NEUF? L'ANTISÉMITISME) , est venu vendre sa camelote au dernier salon du livre du B'nai B'rith, le Sonderbewegung du sionisme dans chaque pays.

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lettre de l'Adelaide Institute No 151 -- Extrait:
12 December 2001
Dear Associates and Supporters
Adelaide Institute ends its eighth year of operations with some satisfaction because we have done our bit for the cause of Revisionism and, of course, for the cause of free speech. Yet it seems to me that those with whom I discussed our future developments, tended to see some limitations as to what we can actually achieve in the future.
Since the 11 September (S11?) indents the world has to contend with much more than just this 'Holocaust' story that is distorting our world culture. However, that we now quit this battle is, to most of you, not yet appropriate. There's still work to be done - much work because the proverbial enemy of free speech is forever busy attempting to limit the free flow of information. Without this free flow of information, we cannot develop a full picture of what factors hinder us in reaching a comprehensive understanding of whatever interests us. [...]
The Federal Court matter is another factor I have discussed with many supporters. What to do? Already we have deleted the alleged offending material from our Adelaide Institute website, thus directly complying with the first of two demands made upon us by the HREOC commissioner.
Naturally, this has not satisfied Jones and he has now succeeded in submitting a Statement of Claim to the Federal Court. I unsuccessfully opposed the prelimiary actions to this point on account of this dispute being an historical matter, something our Australian judiciary should, among other things, leave well alone.
I had some legal assistance in framing my various responses, but it appeared that Justice Branson was not convinced by my arguments that this matter be dismissed. She, in fact, is quite eager to have it proceed to a hearing.
Also, I have been forsaken by my legal advisers behind the scene "for fear of the Jews". Justice Branson did advise me from the very beginning that I should get legal counsel to assist in this case. Now I find that there is no-one who is courageous enough to assist - even behind the scene. This "fear of the Jews" even extends to my legal contacts in New Zealand.
In view of this it was suggested that perhaps we had better go off-shore with our website; legally sell the domain name adelaideinstitute.org to someone in the USA, then just continue with a hardcopy newsletter that does not mention things Jones complains about.
There is merit in this suggestion because fighting the various allegations in court will be a fruitless exercise for us. The outcome is already pre-determined.
The offending material that we had on our website consisted of Newsletters No. 50, 53, 54, 56 and 57. [...]
Is it feasible that I sign this thing, this unconditional surrender document? In my letter to the newspaper I indicated that I may just do it. Why? Three reasons:
1. I lack the funds to fight an effective Holocaust trial; we would need to bring The Rudolf Report into these proceedings, and have Michael Hoffmann dissect for us Talmud references. A number of individuals have advised me that avoiding a fight would not be considered to be an act of cowardice.
2. I cannot find competent legal counsel to mount a proper defence because "for fear of the Jews". This case brings constitutional matters into play; it needs to challenge the constitutionality of the Racial Discrimination Act 1975, the formulation of which was solidly in the hands of Australia's Jewish Zionists.
By applying this Act, Justice Branson is turning Australia into a racist country. The 1967 Referendum united Aboriginal and non-Aboriginal Australians. It was the wish of most Australians not to exclude Aborigines from the political process. The Racial Discrimination Act again opens up the racial divide that the Referendum closed.
What really bothers me is the number of Jewish Zionist judges in the Federal Court. Recently retired judge, Marcus Einfeld, was an unapologetic Zionist who propagated wild claims for Israel's right to continue its policy against the Palestinians - and this while a Federal Court judge!
Another example of someone who now is a Federal Court judge is Alan H Goldberg, Q.C., who in 1984, [w]as Chairman, Anti-Defamation Committee, Executive Council of Australian Jewry (ECAJ) [...]
So, what am I to do? Participate in a proceeding that cannot be objective about this nonsense claim because it is an historical issue and should thus never be litigated in a court of law? Most probably the proceedings in court will not worry about truth as a defence because the framing of the Racial Discrimination Act merely requires applicants to prove they have suffered hurt feelings. And Jones has to make credible that he is offended by the material of which he complains.
Many things have passed through my mind and as I privately indicated to a number of supporters, when you have to wipe a loved one's bottom because he is dying and incapable of doing it himself, then some priority-setting is in order here.
Is it important to continue exposing the Holocaust lies? Who cares anymore, except a handful of individuals world-wide?
Why is it that the world has remained silent on the related Palestinian plight for so long - three+ generations living in the largest concentration camp in the world run by Jewish Zionists?
In this sense I would be pleased to hear from you again on this issue and I thank you for making it all possible. We need your generous support.

En manière de solidarité avec le site de l'Institut d'Adelaïde qui, sous la pression, a retiré quatre lettres publiées depuis longtemps, nous mettons ces lettres, tirées de nos archives, en ligne pour ne pas laisser le dernier mot aux persécuteurs et censeurs qui se croient tout permis, en Australie comme ailleurs.

 

PERLES

Nous découvrons tardivement ce collier de perles d'un authentique professeur d'histoire, diplômé et patenté, ultra-correct et bête comme ses pieds, Pierre Ayçoberry. En voici la preuve. Elle date un peu, on la connaissait pas, on vient de tomber dessus, elle nous a fait bien rire:

Amicale d'Auschwitz -- Association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG)
Cercle d'étude de la Déportation et de la Shoah
Journée d'étude et de réflexions 30 novembre 1996
(Extrait de la brochure-documentation de la journée au lycée Edgar Quinet, Paris 9e)

Conférence-débat: le négationnisme

Pierre Ayçoberry, Professeur à l'Université de Strasbourg
Lorsque Raphaël Esrail m'a demandé de parler du négationnisme, je crois lui avoir dit d'abord: pourquoi consacrer une séance à une bande de farfelus auxquels on peut appliquer la phrase célèbre: "On ne peut pas être négationniste, intelligent et honnête". Et puis, j'ai pensé que cette demande devait correspondre à un besoin. Au fond, logiquement, il aurait fallu commencer par une discussion où vous auriez précisé si les thèses négationnistes circulent parmi vos élèves. Je suppose à priori que c'est ce qui c'est passé en réalité.
Concevez donc cet exposé comme une introduction au débat: Il faut rappeler d'abord, au risque de dire des choses qui sont connues de tout le monde, ce qu'est le négationnisme, et en suite, passer à la question fondamentale qui est: quel comportement devons-nous avoir face à lui? Mon idée, c'est qu'il faut avoir un argumentaire précis de réponses point par point. C'est ce que j'essaierai de faire, pour terminer.
Je précise aussi que, bien que j'aie travaillé indépendamment du dossier qui vous a été remis, tout ce que je vais dire est dans celui-ci, qui est remarquablement fait.
Qu'est-ce que le négationnisme ?
On a forgé le mot pour désigner une école qui refuse d'être appelée ainsi, et qui s'appelle elle-même révisionniste, ce qui est, du point de vue des historiens, injustifié. Il est légitime d'être révisionniste en histoire, chaque fois que l'on change les hypothèses de travail. Il y a des écoles historiques qui se sont appelés révisionnistes et qui avaient le droit de s'appeler ainsi, qui voulaient revoir les théories sur, par exemple, la Révolution Française, la conjoncture économique etc. Mais les groupes en question ici brandissent un drapeau auquel ils n'ont pas droit. Ils prétendent par ce mot figurer parmi les écoles historiques, sérieuses et internationalement reconnues.
Ces groupes existent dans un certain nombre de pays. Il y en a au Canada, aux Etats-Unis avec une revue régulière, en Allemagne, en France, et ils se citent réciproquement. Chaque livre ou chaque article français citera "Untel". Et, si on regarde (ce qu'a fait Vidal-Naquet), les revues publiées par "l'éminent savant américain Untel", elles citent "mon excellent collègue français Faurisson", etc... C'est ainsi qu'on fabrique, au sens le plus artificiel du mot, une école.
En France, les origines politiques sont extrêmement variées. Il y a des gens qui se situent à l'extrême gauche, autour de la "Vieille Taupe"; leur théorie assimile pratiquement le national-socialisme, le stalinisme et le capitalisme, et explique que pendant la guerre, les puissances capitalistes et le national-socialisme ont parallèlement, ou en commun, décidé d'écarter les juifs -- non pour les massacrer, mais pour les exploiter -- d'où l'organisation de ce travail forcé en Europe Orientale, qui excluait l'assassinat systématique, puisqu'il s'agissait d'exploiter de la main d'oeuvre.
Il y a des gens partis de la gauche pour évoluer vers la droite. Chronologiquement, le premier a été Rassinier, qui était déporté politique à Buchenwald et à Dora, qui en est revenu très anti-communiste, qui a commencé ensuite à basculer, par une espèce d'admiration pour les SS, vers les thèses niant le génocide.
Il y a des gens dont le milieu naturel, si je puis dire, est l'extrême droite, comme Faurisson, dont le métier est professeur de Lettres, mais qui se présente systématiquement comme un historien... et dont l'inspiration paraît être fondamentalement l'antisémitisme virulent.
Les grandes thèses sont :
1/ -- L'expression de "traitement spécial", employée dans les textes nazis doit être prise au pied de la lettre et non pas interprétée. Cela veut dire que les juifs, de même que les Tziganes et d'autres minorités ont été placés dans des conditions spéciales. Cela ne signifie en aucun cas massacre de masse.
2/ -- Les chambres à gaz sont un mythe, inventé après la guerre par un gigantesque complot international regroupant d'anciens déportés, de faux témoins et des historiens, tous plus ou moins liés au monde juif et notamment à l'Etat d'Israël.
On retrouve ici, ce qui assez intéressant du point de vue de l'histoire des idées, la hantise du complot. Dans son livre sur la mythologie politique, Raoul Girardet a énuméré un certain nombre de mythes sur lequel vivent les mouvements politiques irrationnels: parmi eux, il y a celui du complot qu'on retrouve à différentes époques : complot de la franc-maçonnerie, complot des juifs, etc.
Ce qui nous intéresse particulièrement comme historiens, c'est ce qu'ils qualifient de méthode et qui est en réalité de l'hypercritique. Nous avons tous appris ce qu'est la critique des documents: on les pèse, on les compare et on essaie de voir ce qu'ils ont de vrai. La méthode hypercritique consiste à démontrer qu'aucun n'est valable, que tout le dossier est un gigantesque faux. Dans cette perspective, les témoins juifs sont à récuser: ceux qui prétendent avoir vu, par exemple, les 5 évadés du Kommando Spécial d'Auschwitz qui ont porté témoignage lorsqu'ils sont arrivés en Bohème: à récuser puisqu'ils sont juifs.
Les déclarations de SS après la guerre: à récuser, puisque ce sont des accusés qui pour sauver leur tête, ont énuméré, (comme Höss l'ancien commandant du camp d'Auschwitz), tout ce que les accusateurs leur soufflaient.
De même, la chronique du ghetto de Varsovie est également à récuser, et finalement aucun document ne tient. Et par conséquent les chambres à gaz n'ont pas existé. C.Q.F.D.
Quelle position adopter face à cette offensive ?
Je citerai Vidal-Naquet... : "A partir du moment où une théorie est lancée dans le public, il faut, si folle soit-elle, la prendre au sérieux, non pour établir un dialogue avec ses auteurs, mais pour expliquer au public qui la lit, quel en est l'enjeu".
a) Impossible de discuter avec ces gens. Là-dessus, je crois que la position des historiens est unanime. Lorsqu'il y a eu, il y a une dizaine d'années déjà, ce grand colloque international à la Sorbonne, Faurisson demandait à y entrer. Il y a eu unanimité, aussi bien des Anglo-saxons, que des Français, pour lui refuser la tribune et même lui refuser l'entrée Ce n'est pas là un mépris des historiens professionnels pour les amateurs. C'est parce que les présupposés méthodologiques ne sont pas les mêmes. Au 19e siècle, l'Académie des Sciences a décidé un beau jour qu'elle ne répondrait plus à tous les gens qui lui enverraient des mémoires prétendant avoir découvert le mouvement perpétuel, et je crois qu'il en a été de même pour ceux aussi qui prétendaient avoir démontré la quadrature du cercle. Alors, naturellement, les auteurs de mémoire ont hurlé, en disant : "Voilà bien l'égoïsme et la superbe de la science officielle qui méprise les non orthodoxes ! "
Les négationnistes dénoncent évidemment cette position, mais, pour la tenir radicalement, parce qu'à partir du moment où les présupposés méthodologiques ne sont pas les mêmes, on ne peut pas dialoguer. Quelqu'un qui a l'habitude de travailler en procédant par une saine critique des documents, ne peut pas dialoguer avec quelqu'un qui procède par l'hypercritique.
b) Par contre, nécessité de répondre à leurs campagnes. On a envie de hausser les épaules et de dire : "c'est idiot, il n'y a qu'à laisser tomber", mais le public ne comprendrait pas, en particulier le public scolaire.
L'un des textes de ce cahier (celui envoyé par l'Amicale aux participants), pose la question suivante : "Faut-il expliquer le négationnisme aux élèves ?" Ma réponse personnelle est non, il ne faut pas prendre l'initiative de dire aux élèves: il y a des gens qui disent que..., mais il faut toujours être prêts à répondre pour le cas où les thèses en questions circuleraient parmi les élèves.
Arguments et réponses.
Je vais prendre une par une les thèses négationnistes et les réponses - y compris sur des détails sordides et cruels, mais là, est-ce qu'il ne risque pas d'y avoir une certaine fascination du morbide ?
1/ Arguments sur le nombre de victimes
a) La Croix Rouge internationale aurait publié après la guerre un rapport disant qu'il y avait eu 300.000 juifs morts. Réponse : La Croix Rouge internationale a publié 2 démentis formels, en 1951 et il a fallu recommencer en 1965.
b) L'ONU a donné le chiffre de 200.000 morts. Réponse: Démenti de l'ONU en 1973. (Vous voyez que cela dure des décennies, ce genre de rabâchage insensé).
Je passe rapidement sur les calculs des historiens. Calculs par addition, calculs par soustraction. D'après le tribunal de Nuremberg: 5.700.000. D'après le travail célèbre de Hilberg : 5.100.000. D'autres historiens arrivent à des chiffres légèrement différents, à l'intérieur d'une fourchette.
c) Les variations de chiffres, prouvent qu'il s'agit d'erreurs ou d'inventions. Réponse: Les variations de chiffres entre historiens prouvent qu'ils sont à la recherche de la vérité. Il est évident qu'en bonne méthode historique on ne peut arriver à un chiffre précis, et que la seule manière scientifique de s'approcher de la vérité est de donner une fourchette.
Il y a en particulier des discussions sur le nombre de gazés à Auschwitz. Hilberg dit à peu près 1.000.000. Chaque fois que quelqu'un suggère un chiffre inférieur, il y a des polémiques, mais elles ne doivent pas du tout nous amener à conclure: pas de certitude, donc tout est faux !. Au contraire, c'est le réalisme historique qui amène à hésiter sans cesse entre des chiffres différents.
2/ -- Arguments tirés du rapport Leuchter.
Leuchter est présenté par ses amis comme un ingénieur spécialiste, un expert, qui a fait, à la fin des années 80, une enquête approfondie à Auschwitz, accompagné de techniciens, et a démontré qu'il ne pouvait y avoir eu des gazages de masse. Le sérieux du rapport a été reconnu par un tribunal canadien.
Réponse: Le prétendu ingénieur-expert est bien diplômé d'une université américaine, mais en Sciences Humaines. C'est un spécialiste des chambres à gaz, mais des chambres à gaz individuelles, c'est-à-dire, des pièces où l'on exécute des condamnés à mort dans certains Etats américains.
Il a séjourné cinq jours à Auschwitz, avec un technicien chimiste et un dessinateur. Il s'est présenté comme expert pour défendre un de ses amis qui était accusé de mensonges devant un tribunal canadien., mais sa qualité d'expert a été récusée par le tribunal, et l'ami en question a été condamné. Il est vrai que ledit jugement a été cassé en appel, mais uniquement pour des vices de forme, pas sur le fond.
Pour répondre aux arguments de Leuchter, j'utiliserai un ouvrage de J.C. Pressac, qui est, je le sais, discuté, mais que j'apprécie sur beaucoup de points Les crématoires d'Auschwitz (CNRS, 1993)
Il est vrai que ce n'est pas un historien professionnel, c'est un pharmacien d'origine, mais il manie très bien les sources, les citations, les références. Son livre en outre, va de travers: ce qui l'a passionné, ce sont les crématoires, au sujet desquels il n'épargne aucun détail. Or le problème fondamental n'est pas là, le problème fondamental, ce sont les chambres à gaz mais il se trouve que par hasard, et à une quinzaine de reprises, il est tombé sur des documents absolument décisifs prouvant l'existence des chambres à gaz. [Voilà une phrase qui devrait bien étonner Pressac lui-même. Cet "historien" ne sait pas lire. ]
Il faut donc utiliser son livre en passant sur des pages et des pages qui paraissent dépourvues d'intérêt.Je crois qu'il y a aussi des discussions très vives sur les calculs qu'il propose sur le nombre de gens qui ont pu être victimes à Auschwitz, et c'est peut-être ce qui a entraîné une certaine déconsidération pour son livre. Mais, il est extraordinairement précis sur beaucoup de points.
Arguments Leuchter.
a) Le zyklon B ou acide cyanhydrique a été utilisé uniquement pour épouiller les vêtements. Réponse:Dans les archives des services économiques du camp, figure le 26 août 1942, une commande de zyklon B "pour le traitement spécial" ce prouve qu'il s'agit bien de gaz pour l'assassinat de masse.
b) Sur les plans, ou bien dans les ruines qui existent, ce que l'on appelle aujourd'hui des chambres à gaz, c'était en réalité des locaux destinés à contenir les cadavres avant qu'ils ne soient incinérés. Réponse: En effet, sur beaucoup de plans ces locaux sont appelés Leichenkeller (morgues). Mais parfois le dessinateur a commis un lapsus et a écrit "caves spéciales" . Le 29 janvier 1943, le nouveau responsable de la construction, qui n'avait pas encore l'habitude du vocabulaire, a écrit "Chambre de gazage" . Sur certains plans on voit très bien que l'entrée du sous-sol est un escalier, ce qui est curieux si c'est pour y faire descendre des cadavres. Cette cave est chauffée, donc évidemment ce n'est pas une morgue.
c) Il n'y avait pas de système de ventilation et on ne comprend pas comment dans ces conditions, les Kommandos de travail auraient pu y entrer rapidement et y retirer les cadavres. Réponse: Il y a, sur certains plans, une soufflerie (une soufflerie en bois et non pas en métal, pour ne pas être attaquée par le gaz). Il y a une commande d'installation d'appareils qui s'appelle "détecteur de gaz " pour vérifier que l'aération est complète avant l'ouverture.
d) La superficie des caves en question ne permet pas l'entassement d'autant de victimes à chaque fois. Réponse : La base de ses calculs est de 0,8m2 par personne. C'est-à-dire la base de calcul des ingénieurs de transport du métro de New York. Ce qui donne une idée de la légèreté de son rapport.
e) Dernier argument du rapport Leuchter: aujourd'hui, les traces de l'acide cyanhydrique sur les murs sont infimes. C'est là le côté "scientifique du négationnisme" Réponse: C'est que le gaz a été absorbé par les victimes. De plus, un document décisif en juin 1943, lors d'un procès verbal de réception du crématoire No 3, il est précisé que la morgue a une porte étanche au gaz et 14 pommes de douche ( destinées probablement à un simple camouflage,) qui n'ont aucune raison d'être dans une morgue !
Je crois qu'il est important de parler de ces détails épouvantables pour ne rien laisser sans réponse.
f) Autre argument négationniste indépendant du rapport Leuchter, mais s'entrecroisant avec lui dans les documents nazis: "Traitement spécial " signifie mis à part dans des camps spéciaux. Réponse: En novembre 1942 on a construit un nouveau crématoire, à cause de la situation créée par les actions spéciales, autrement dit, ces actions spéciales produisaient tellement de cadavres que les crématoires existants n'y suffisaient plus.
3/ Encore une affirmation des négationnistes: il n'y a jamais eu de texte officiel sur les gazages... Réponse: Il y en a beaucoup qui tournent autour. En voici un, publié récemment par L. Herbert dans sa biographie de Werner Best, un des chefs SS , qui a été un certain temps à Paris pendant l'occupation. Le 6 mai 1942, Heydrich est venu à Paris, il a réuni un certain nombre de chefs SS de la police en France, et aussi des chefs militaires, et il leur a résumé les décisions de la conférence de Wannsee. Puis il leur a expliqué les systèmes de gazage dans ce qu'il appelait les "bus" ( qui étaient en fait des camions). Il a ajouté que c'était insuffisant et il a annoncé -- je cite le procès verbal: "des solutions plus perfectionnées" et terminé en disant: "la condamnation à mort des juifs européens a été prononcée"
Je conclus, bien sûr sans conclure. Il y a une question qui divise beaucoup les historiens: est-ce qu'il faut traduire les négationnistes devant les tribunaux ? La loi Gayssot le prévoit . Personnellement, je n'en vois pas beaucoup l'intérêt, mais certains inconvénients.
Mais ce qui nous concerne comme enseignants, c'est de poser la question suivante: est-ce que les élucubrations de quelques obsédés de l'antisémitisme valent une réponse détaillée?
Ma réponse est " oui ", si elles sont acceptées comme probables ou possibles par un nombre suffisant de gens - que ce soit des élèves ou leurs parents, ou le public. Mais dans chaque cas particulier c'est à vous de décider.

<http://aphgcaen.free.fr/cercle/aycoberr.htm>

 

L'EUROPE COMME LA KOLYMA, VASTE PRISON

"La deuxième proposition, qui fait l'objet de la communication 522, veut instaurer un mandat d'arrêt européen, en supprimant le principe de la double incrimination et l'exception en faveur des nationaux (non extradables jusqu'ici). Elle concerne toute infraction faisant l'objet d'une condamnation définitive de quatre mois minimum de prison ou passible d'une peine d'emprisonnement supérieure à un an dans l'Etat d'émission du mandat, même si l'acte ne constitue pas une infraction, ou est passible d'un niveau inférieur de sanction, dans l'Etat d'exécution du mandat (puisque la double incrimination ne serait plus nécessaire)."

Rappelons ici à nos esprits oublieux que la gayssotine vaut trois ans de taule, jamais appliquée dans cette disposition jusqu'ici, mais nous ne jurerons pas de l'avenir.

Extrait d'une analyse des nouvelles dispositions en voie d'être prises après le 11 septembre, par Marzouki d'IRIS. Nous avons le document en entier.

 

PARUTIONS

 

§== L'aiguille d'or. Le Nouveau bréviaire de la haine, de Gilles William Goldnadel -- Broché 14,34 E, Ramsay, 200 p.
Voici la 4 de couve du livre de GWN (sous titre : antisémitisme et antisionisme): "Aujourd'hui la détestation d'Israël est à son comble, et les communautés juives de la Diaspora sont à nouveau victimes d'actes hostiles, dans une relative indifférence. Il ne s'agit en réalité que d'une résurgence de l'antisémitisme, d'un nouveau bréviaire de la haine, nourrie d'une mutation de l'image caricaturale des juifs.Après la guerre des six jours, les Israéliens ont montré leur capacité de puissance et pour l'antisémite, cette découverte a inversé l'archétype du juif: jusqu'alors considéré comme un être faible et apatride, il est devenu un être fort mais belliqueux et nationaliste. En même temps, la Shoah, paradoxalement, est retournée contre les juifs: les Israéliens sont accusés de s'en servir comme d'une excuse pour se comporter comme des nazis à l'encontre des Palestiniens. Le phénomène antisémite de toujours, doué d'une remarquable capacité d'adaptation, s'est parallèlement grandi du rejet de l'Etat-nation, issu de la découverte de l'horreur du génocide commis par un Etat omnipotent. Dès lors, haine de l'Etat juif et haine du juif tendent à se confondre. Cette analyse magistrale au coeur de l'inconscient collectif et de l'histoire contemporaine est d'autant plus vertigineuse et indispensable que l'antisémitisme sait déjà tirer profit du "nouveau désordre mondial", après les attentats du Work Trade Center.Gilles William Goldnadel, avocat pénaliste réputé.

Le même pitre cosigne une lettre de protestion contre un quelconque canard publié par le consulat de France à Jérusalem, qu'il accuse d'être proche des Palestiniens. Exemple d'humanisme:

"1) L'article en page 11, " Les enfants dont on ne parle pas ", invite à compatir au sort des enfants palestiniens.

Ces enfants sont effectivement à plaindre, mais il ne paraît pas possible que les services du consulat ignorent l'instrumentalisation dont ils sont victimes de la part de l'Autorité palestinienne, ceux qui lancent des pierres et les autres, tous instruits dans leurs écoles dans la haine des juifs et d'Israël. Cette instrumentalisation révoltante devrait appeler avec au moins autant d'insistance -- la compassion pour les enfants palestiniens, violés dans leur âme au point d'être condamnés à devenir des adolescents barbares."

Si c'est pas ça, le fascisme, c'est quoi alors ?

§== Allez, taulier, remettez nous un petit coup. <http://auschwitz.dk/Wannsee.htm>

Literature of the Holocaust

Pas mal de choses, de toutes sortes:

<http://www.english.upenn.edu/~afilreis/Holocaust/holhome.html>

§== Un peigne pour deux chauves. El Centro de Estudios Argentina en el Mundo se complace en participarlo del lanzamiento de su sitio web y lo invita a visitarlo.

<http://espanol.geocities.com/ceamweb/index.html>

Avec beaucoup de liens (enlaces) sur les Malouines, dites aussi Falkland par les Britiches.

§== Mur mûr et lamento. Si vous avez besoin de vous lamenter (et dieu sait qu'on en a souvent besoin), il y a un mur pour ça. Il est en direct sur le site du Jerusalem Post. Vous pouvez même faire comme le pape et glisser un message entre les pierres. L'image change une fois par minute:

<http://info.jpost.com/C001/Services/KotelCam/> Ils l'appellent "kotel". Maintenant, dire de quoi le Mur est le mur, c'est une toute autre question. Et les archéologues, si vous leur posez la question, ont soudain une course urgente à faire.

§== Soirée comique. Le 24 janvier prochain à 19 heures:

An Evening With? Robert Jan van Pelt
In January 2000, David Irving sued Deborah Lipstadt and Penguin [...] Robert Jan van Pelt was called as an expert defense witness in the trial. As an architectural and Holocaust historian, his expertise was called upon to prove the existence of the gas chambers at Auschwitz. In an interview with Joan Ringelheim, the Museum's Director of Oral History, van Pelt will share his research on the construction of the gas chambers, how the evidence was used to defeat Irving, and his recollections of one of the most publicized cases in twentieth century history.
Public Programs will also host "An Evening with?" key witnesses to the Adolf Eichmann Trial, accompanied by recently acquired video from the trial itself. For further details on this February 2002 event, call (202) 488-0427.
US Holocaust Memorial Museum, 100 Raoul Wallenberg Place, SW, Washington, Amérikkke.

§== Bibliographie sur Ravensbrück.

<http://www.ravensbrueck.de/deutsch/forschung/bibliogr.htm>

§== Goebbelsiana. Comment les Israéliens noient les poissons à propos des images qui les accusent. Il est tout-à-fait fascinant de voir opérer sous nos yeux une tentative de reconstruction de la réalité au profit des criminels en uniforme qui pratiquent, sous nos yeux, le crime contre l'humanité tous les jours:

Voir <http://www.israeli-truth.org/english/legends.html> C'est un juif russe qui a conçu la chose.

§== Parlottes. The Seventh Biennial Lessons and Legacies Conference on the Holocaust will be held November 1-4, 2002 at the University of Minnesota, Minneapolis. The conference is sponsored by the Holocaust Education Foundation and by the University of Minnesota. The general theme of the conference will be "The Holocaust in International Perspective". Panels to date include the following themes: The Soviet Union and the Holocaust, The Language of the Holocaust, Vergangenheitsbewältigung in Comparative Perspective, Economic Exploitation, Self Enrichment and Corruption in the Holocaust, The Police and Deportations in Comparative Perspective, The Social Sciences and the Holocaust, The Role of Ideology in the Holocaust, The Role of the Christian Churches in the Holocaust, Sexual Violence in the Holocaust. There will also be roundtables on Polish-Jewish Relations, Holocaust Education in the next Generation and the Holocaust as leitmotiv of the Twentieth Century. We welcome proposals for papers related to the above themes to be considered for inclusion in the various panels. Deadline for submission is February 1, 2002. Please submit proposals to: Ronald Smelser, Salt Lake City, <[email protected]>

§== Encore des parlottes. Jospin-le caillassé, pour faire son fiérot au dîner du CRIF, a annoncé que nous aussi, les frankaoui, on allait s'en faire une de conférence, en octobre 2002, avec le Conseil de l'Europe et la Fondation pour la mémoire de la Shoa (pompe à fric récemment refourbie) et qu'on allait voir ce qu'on allait voir. Sur "décision" du jacklangue de service, on va "concrétiser" dans les écoles une "journée à la mémoire de la Shoa". Nous, on croyait que c'était déjà tous les jours.

C'est bien généreux de nous donner cette occasion de jouer quelques tours impayables à ces lugubres pantins qu'on va devoir inviter, genre Elie Wiesel et autres cornichons, artistes "naïfs" en tous genres. On a le temps de faire mûrir les bananes.

§== Un univers de démence. Le Monde (du 30 novembre 2001) rend compte d'un roman d'un auteur américain, Daniel Fuchs, Eté à Williamsburg (éd. Joëlle Losfeld, -- saluons ici son diable de père!). L'action se passe à Brooklyn, "peuplé de juifs émigrés, petites gens survivant à la misère dans un univers de démence, de désespoir, de suicides et de meurtres au tout début du XXe siècle". Céline aussi décrit ce magma dans les grands ports. Il n'est pas inutile de se souvenir (mémoire, mémoire, quand tu nous tiens...) que les émigrés, juifs et autres, qui quittaient l'Europe il y a un siècle, ou moins, appartenaient aux classes "les plus défavorisées", comme on dit chez les sociologues, ou à la lie de la société, comme on dit chez les moralistes. Le taux de stupidité, d'alcoolisme et de crétinisme congénital y était extraordinairement élevé. Ce sont les descendants directs, fils et petits-fils de ces "déments", voleurs et petits criminels, qui, grâce aux larcins et aux crimes de l'émigré gangstérisé et mafiosé, ont reçu une "éducation" à l'américaine et ont pris le dessus du pavé. Voyez Le Parrain et le comptable juif de la Mafia. Les chefs du puissant lobby juif américain sortent directement de cet "univers de démence", ce qui expliquent que, roulant désormais carrosse, ils y soient encore plongés, mentalement et intellectuellement. Ils comprennent mieux que quiconque la nature criminelle de l'Etat juif dont ils font substantiellement partie.

§== Anticipation. David Irving annonce la tenue du 30 août au 2 septembre 2002, l'an prochain donc, de la conférence qu'il organise à Cincinnati, dans l'eau-ail-eau (un nom indien, sans doute). Il en fixe d'ores et déjà le thème: l'attentat du 11 septembre et tout ce qui l'entoure. 410 $ le bout. Si vous avez des choses à dire, inscrivez-vous à Real History USA, PO Box 62414, Cincinnati, OH 45241-0414, USA ou par fax (en Angleterre) 011 44 20 74 09 70 48.

§== Dans la botte. «Complessità> e revisione, de F. Abba e R. Gobbi, qui a été mis dans les pages italiennes de l'aaargh depuis des années, est maintenant repris par un fort intéressant site de droite italienne, Limes, très anti-impérialiste. Voir:

<http://www.asslimes.com/documenti/revisionismo.htm>

Voir aussi le texte de Jean Genet sur Sabra et Chatila en italien

<http://www.asslimes.com/documenti/sabra%20e%20chatila.htm>

§== Avis de disparition.

Zydowski Instytut historyczny [Jewish Historical
Institute] and London Jewish cultural centre
A Conference for Teachers of

The disappearance of Jews from the Polish landscape (1941-1970)

Warsaw, 8-9 December 200
For more details and registration contact: Edyta Kurek, Zydowski Instytut Historyczny IN-B
ul. Tlomackie 3/5 00-90 Warszawa, tel. (22) 827-92-21 tel./fax (22) 827-83-72, e-mail: <[email protected]>

§== documentaire bibici.

A BBC radio documentary explores Deborah Lipstadt's legal strategy when Holocaust denier David Irving sued her for libel.

Landmark Holocaust denial lawsuit explored in BBC radio documentary

By Richard Allen Greene

London, Nov. 14 (JTA) Holocaust denier David Irving emerges unrepentant in a BBC radio documentary that explores the legal strategy scholar Deborah Lipstadt employed when he sued her for libel last year.
The 45-minute program, broadcast on Nov. 8, contains interviews with all the major players in the landmark trial, which Irving lost.
Lipstadt's lawyers describe how their case rested on proving that Lipstadt had been correct to label Irving a Holocaust denier in her 1994 book, "Denying the Holocaust". [...]
Criticizing Gray's sweeping verdict as "so over the top that it missed its effect," Irving said, "It's lucky the twin towers hadn't been shot down by then, or I would have been blamed for that too."
Lawyer Richard Rampton, who represented Lipstadt, told JTA that at first he was concerned that the program gives Irving too much air time. But after talking to people who heard the program, he said Irving said "just enough to bury himself. Each sentence made his hole deeper." Julius said there is no danger in letting Irving speak in a forum like the documentary. "The people who are impressed with Irving will continue to be, and those who are not will not be," he said.
Irving, on a speaking tour in the United States, was not available for comment.
Rampton said Irving was not harmed by representing himself. "Getting him a lawyer wouldn't have made any difference," he told JTA. "A good lawyer would have told him he was dead in the water" and advised him to drop the case, Rampton said. "You can't win a case if you're firing blanks. You need ammunition, and he didn't have any," he added. Rampton described the documentary as "illuminating" and praised Lipstadt's participation in the program.
"I worry when she goes public because she's so passionate," he said. "But I thought she was extraordinarily good, intensely moving."
The American scholar broke down when she told the BBC of meeting a Holocaust survivor who remembered a man from Hamburg nicknamed "Handlebar" Lipstadt because of his mustache.
The survivor, who met Lipstadt during the trial, asked her if she was related to the man he remembered from his childhood.
On the verge of tears, she told the BBC that "Handlebar" was her grandfather, Gustav, whom she never knew. Lipstadt, who never took the stand herself during the trial, said she had wanted to do so: "I was sorry I couldn't go into the witness box because I could have bested" Irving. Rampton said there had been no need for Lipstadt to give evidence. "The question is whether what she wrote when she wrote it is true or not, and she's not necessary for that," he said.
When the verdict came down last year, Irving was ordered to pay Lipstadt's legal costs, estimated at more than $3 million. He has been denied permission to appeal.
Jewish Telegraphic Agency (NY)
<http://www.jta.org/page_view_story.asp?strwebhead=BBC+eyes+Holocaust+denial+libel+case&intcategoryid=2>

Poor Old Debbie avait donc un grand père qui s'appelait "Pépé guidon", à cause de ses bacchantes. Elle en chiale de bonheur.

§==novictime. Nous avons récupéré les comptes rendus de la parution de la traduction française du livre de Novick sur le Zolo en amérique, parus dans Le Monde par la luguwre Annette Wieviorka et dans Libération par la reine du primesaut, Annette Lévy-Willard. Vous ne serez pas surpris de cette soudaine pullulation des Annette. Une annette est une jeune ânesse, dans la langue locale.

§== nouvelle furtive. Radio du Livre - Présentation - [ Translate this page ] ... de septembre du Goncourt 11/09/2001 - L'écrivain Didier Daeninckx perd un procès contre l'ex-chercheur Serge Thion 11/09/2001. (Le jour des avions suicides !!! deux heures avant !!!)

<http://www.radio-france.fr/divers/thematiques/radiodulivre/actualite/> -

Cet intéressant document est complètement introuvable.... Signalé ici par Google, il n'est ni dans la page en question, ni dans le cache de Google. On a donc dû l'en sortir à la main... Est-ce que les amis de DD ont si peur que ça se sache??

§== Les bottes. Encore une qui va chier dans les bottes du bon Pressac: une fille de Leipzig, Dr Annegret Schüler a obtenu des fonds pour travailler pendant deux ans sur les documents laissés par la Topf und Söhne, qui a fait faillite après la guerre. Elle prépare une exposition. Pendant ce temps-là le bouquin de Pressac sur la Topf se fait toujours attendre. Il faut dire que Pressac n'est pas un travailleur acharné. Voir la Thüringer Allgemeine Zeitung du 10 décembre 2001 sur cet extraordinaire site allemand, crispinius, réservé aux écrits de nature historique:

<http://www.crispinius.com/db_artikel-de-aktuell/Dezember-11/>

§== Entendre des voix. De plus en plus, on sera amené à acquérir des données -- par Internet -- qui seront audio ou visuelles. En voici un sinistre échantillon:

The following Symposia are now available in Audio format on the CAHS portion of the USHMM website at <http://www.ushmm.org/research/center/>

The Holocaust: Literature and Representation - May 24,2001

Confiscation of Jewish Property in Europe, 1933-1945: New Sources and Perspectives - March 22,2001

Roma and Sinti: Under-Studied Victims of Nazism - September 21, 2000

The Persecution of Homosexuals Under the Nazi Regime - April 28, 2000

The Holocaust in Hungary: Confrontation With the Past - November 9, 1999

§== La tour n'a pas pris garde. Une persécution réelle mais évidement pas d'extermination.

 

Martyre des "triangle mauve"

Quelle place faire à une persécution oubliée, celle des Témoins de Jéhovah par les nazis ?

 
Le lecteur américain attentif de Nazi Terrorde Johnson a pu être surpris par l'accueil réservé par The New York Review of Books, en date du 31 mai, à la publication de The Jehovah's Witnesses and the Nazis. Persecution, Deportation, und Murder 1933-1945 (Cooper Square Press, traduction, par James A. Moorhouse), d'un ouvrage français, paru en 1990. Dès son titre le livre gagnait, certes, en intelligibilité. L'original (éd. Tirésias) livrait mal son propos, puisque le travail de Sylvie Graffard et Léo Tristan (pseudonyme de l'éditeur Michel Reynaud, abandonné dans l'édition américaine) s'intitulait Les Bibelforscher et le nazisme (1933-1945) et s'inscrivait, comme s'il était vain d'espérer conjurer l'amnésie dont le sort des Témoins de Jéhovah en Allemagne sous le IIIe Reich semblait frappé, dans la collection "Ces oubliés de l'Histoire".
Préfacé par Michael Berenbaum, auteur d'A Mosaic of Victims : Non-Jews Persecuted and Murdered et président honoraire de la Survivors of the Shoah Visual History Foundation, le travail des deux Français est présenté comme une "première" salutaire, la presse new-yorkaise le considérant même comme le "mieux informé" des travaux parus sur une persécution "oubliée".
C'est négliger un peu vite la somme de Detlev Garbe, Zwischen Widerstand und Martyrium : Die Zeugen Jehovahs im "Dritten Reich"(1994), synthèse très documentée dont Johnson, lui, ne méconnaît pas l'intérêt.
Déplacé aux Etats-Unis, l'argument de la primeur pouvait jouer sur le marché français, même si François Bédarida semblait ignorer l'existence du livre de Graffard et Tristan, lorsqu'il préfaça le volume militant de Guy Canonici, Les Témoins de Jéhovah face à Hitler (Albin Michel, 1998), qu'il qualifie de "livre bienvenu" -- "non seulement parce qu'il comble une lacune, mais parce qu'il arrive à son heure". [On peut même dire que Bédarida était un spécialiste reconnu de l'ignorance et de la suffisance bureaucratique ] On ne reviendra pas sur le différend juridique qui opposa alors les deux maisons d'édition, le soupçon de plagiat n'interférant pas sur la réception américaine du travail de Graffard et Reynaud.
Pour comprendre la soudaine publicité faite au sort des Témoins de Jéhovah sous le Reich nazi, il faut rappeler que le mouvement religieux fut lancé par l'homme d'affaires américain Charles T. Russell au début des années 1870 -- la Watch Tower Bible and Tract Society, née en 1884, installe sa première filiale en Allemagne en 1903, reconnue comme association légale sous Weimar en 1921. Hostiles à toute forme de violence avec une intransigeance qui les vouait au martyr, [en français on écrit "martyre" ] les 20.000 à 30.000 Bibleforscher vivent l'avènement d'Hitler comme la réalisation de leur projet eschatologique: attendue comme imminente, la fin des temps annoncée dans la Bible devait débuter par un temps d'Apocalypse. Refusant ouvertement les usages nazis -- et d'abord le salut au Führer -, les "fervents étudiants de la Bible" ne renoncent pas à leurs campagnes de prosélytisme, qui les désignent à la vindicte de l'idéologue Alfred Rosenberg, et d'Adolf Hitler surtout, qui réclame leur "extermination". D'autres dignitaires ont plus d'indulgence pour ces "triangle mauve", "prisonniers volontaires" des camps de concentration puisqu'il ne dépend que de leur soumission de quitter l'enfer.
N'essayant pas d'échapper à leur sort, dociles face aux bourreaux pour accomplir leur Salut, les Témoins furent même employés par leurs oppresseurs, qui n'hésitent pas à confier leur gorge au rasoir de ces barbiers non violents. Allant à la mort en chantant des cantiques, les Bibleforscher sont donc des martyrs plutôt que des victimes et c'est ce que souligne la presse américaine, soucieuse de discriminer ceux qui eurent le choix de ceux qui ne l'eurent pas. Mais, dans l'optique du croyant, l'alternative a-t-elle un sens ?
Ph.-J. Catinchi
Le Monde (des livres), 30 novembre 2001, p. IX.

Il oublie de dire que les Témoins de J. refusaient le service militaire armé.

§== Nouvelles pas tellement nouvelles. When night fell : an anthology of Holocaust short stories, edited by Linda Schermer Raphael and Marc Lee Raphael. ISBN 0813526620, New Brunswick, USA, 300 p., Rutgers, University Press, 1999.

A collection of 27 short stories from both known and unknown writers that interpret the Holocaust. Ça, c'est du nouveau!

§==Repenti. Un type qui a travaillé pendant vingt-cinq ans pour ADL, le mouvement fascisant juif américain, a décidé de quitter cette organisation et de dire pourquoi; ça vaut son pesant de limaces mordorées.

Why I'm Leaving After 25 Years, By Carl Pearlston.

Source: Jewish World Review, June 4, 2001

<http://www.jeffsarchive.com/ADL/The%20ADL%20and%20Tolerance.html>

§== Le dernier chialement. Evidemment, on est habitué à ces ressassements lacrymaux. Là, l'historien officiel du Monde en rajoute quelques louches. Ce ennième "album" s'intitule "le dernier album". Si ça pouvait être vrai!

Le dernier album. La vie, sous les cendres d'Auschwitz-Birkenau (The Last Album. Eyes from the Ashes of Auschwitz-Birkenau) de Ann Weiss. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Maïca Sanconie, Autrement, 224 p., 37,35 _ .
Le crime parfait. L'expression retenue par James E. Young, dans sa forte préface au travail d'Ann Weiss, peut paraître outrée. Et pourtant, quelle autre formule employer pour qualifier le projet de Heinrich Himmler, qui ne visait pas seulement l'extermination des juifs, mais l'effacement sans appel de leur mémoire, gommant avec un soin maniaque les moindres traces de victimes vouées à l'oubli ? Déjouer ce complot terrifiant -- écrire dans l'histoire de l'humanité "une page glorieuse et cependant non écrite", garantie du néant - justifiait toutes les mobilisations.
Et, de l'historien au chercheur, chacun s'est efforcé de remonter les pistes effacées, de nommer le disparu, de rendre une existence de papier à des milliers de victimes escamotées au regard de l'Histoire. Déjà, le Mémorial de la déportation des juifs de France (1978) avait attesté simplement, en soixante-seize mille noms, la réalité d'une persécution que d'aucuns tentaient de nier ; puis ce fut l'insoutenable regard sur l'innocence saccagée du Mémorial des enfants juifs déportés de France (1993, 1995), où la photographie, présentée pour trois mille des onze mille enfants identifiés, dépassait l'acte commémoratif pour impliquer le lecteur dans une tragédie universelle (ce corpus est repris dans la somme de Serge Klarsfeld, La Shoah en France, dont il constitue le quatrième volume).
C'est la même émotion terrible qui étreint celui qui ouvre Le Dernier Album, composé par Ann Weiss, elle-même fille de deux rescapés polonais, à partir des clichés confisqués aux détenus au camp d'Auschwitz-Birkenau.
La litanie personnelle offerte en guise de dédicace prépare à un choc qu'on redoute, sans l'anticiper tout à fait. Mais les noms ne peuvent faire plus que rétablir un lien tranché. Manquent les visages, les histoires tacites qui s'y déchiffrent, la profondeur humaine que les noms gravés sur les cénotaphes ne peuvent convoquer. Ann Weiss a beau raconter sa première rencontre avec le fonds des 2 400 photos miraculeusement échappées à la destruction des "preuves", plus de quarante ans après l'ouverture du camp, préciser la nature de son patient travail de reproduction, c'est le choc de ces intimités heureuses dévoilées, rapprochées par le drame final qui soude ces destins épars, qui bouleverse sans remède.
Vestiges tangibles de foyers harmonieux. Avant l'horreur. Et qu'on regarde comme une conjuration de l'amnésie, une assurance de survie. Pour que l'homme s'autorise à ne pas douter de lui-même.
Philippe-Jean Catinchi
Le Monde (des livres)", 30 novembre 2001, p. IX.
§== L'histoire officielle se rebecte.
Oradour de Jean-Jacques Fouché. Ed. Liana Levi, 294 p., 19,80 _.
Symbole même de l'horreur, le village-martyr d'Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) peinait à trouver son historien, tant le massacre, commis le samedi 10 juin 1944 par les Waffen SS de la division "Das Reich" a vu sa "mémoire" immédiatement construite. Le bourg sacrifié est demeuré en l'état, ruines offertes à l'édification des visiteurs, faute d'expiation sereine, tandis que le nouveau village se développait aux confins de l'espace dévasté, devenu une "enceinte sacrée"dont la mémoire doit plus à la légende qu'à l'expertise exacte -- le Petit Larousse 2002 évoque encore le massacre de "tous ses habitants (642 personnes)", or, si l'horrible bilan est bien celui retenu finalement en janvier 1947 par le tribunal civil de Rochechouart, il est sans doute inférieur d'une centaine d'unités à la réalité - et surtout ne correspond pas à cette totalité des habitants, martelée par la légende.
Aussi convient-il de saluer l'excellent travail qu'a entrepris Jean-Jacques Fouché, "chef de projet" du Centre de la mémoire d'Oradour et commissaire de l'exposition permanente. Cette familiarité avec le lieu et les indices du drame qui s'y joua n'a pas désarmé l'esprit critique de Fouché qui reprend, avec un soin didactique exemplaire, toutes les questions que pose l'"exécution" d'un village limousin "ordinaire" - c'est le terme retenu par le Centre. Il interroge l'espace géographique à l'approche de l'été 1944, alors que le débarquement a débuté en Normandie, justifiant un rappel des troupes SS vers le nord. "Sans une action brutale", le général SS Lammerding pronostique "un gouvernement communiste". L'action, ce sera le martyre d'Oradour.
Croisant avec sagacité tous les témoignages, suivant les témoins comme les acteurs du cauchemar, Fouché interdit toute récupération commode pour rendre à l'impossible deuil de morts sans nom ni sépulture l'hommage qui convient. Et l'auteur d'appeler de ses v_ux le repentir des Allemands, à l'instar du pardon demandé à Guernica. Pour que l'Histoire relaie enfin la mémoire.
Ph.-J. C. / Le Monde (des livres), 30 novembre 2001, p. IX.

Nous attendrons le compte-rendu que ne manquera pas de faire le spécialiste révisionniste de cette question, l'excellent Vincent Reynouard. On peut d'ores et déjà renifler, dans le compte-rendu légèrement putassier ci-dessus, que ce livre tente de répondre aux critiques adressées par les révisionnistes à la thèse officielle, que même Le Monde conchie élégamment.

§==Il vaut rééduker les Zallemands. L'Institut Goethe, parangon de la hochkultur, le Musée d'art moderne de Francfort-sur-saucisse, le gouvernement allemand ès qualités, la valeureuse Association des professeurs d'histoire allemands et tout un tas d'autres organisation tout aussi germaniques ont uni leurs efforts pour fabriquer un site sur le web, dirigée par la sémillante reine de nos nuits Regina Wyrwoll, en tudesque et en anglais, pour éduquer et rééduquer les infortunés Teutons, qui semblent avoir un grand besoin de s'holocaustiquer la cervelle. Voir:

<http://holocaust-education.de>

Les petits Schüler vont devoir s'accrocher à leurs baskets; ça va décoiffer.

§== Les ordres sont inutiles. Le petit bitard allemand qui avait fait fonction de sous-expert au service de la Lipstatd dans son procès intenté par David Irving avait donné l'impression d'une nullité intellectuelle remarquable: une vaste connaissance des sources alliée à une bêtise à front de taureau. En plus du magot qu'il a palpé pour cette décevante performance, il fait, comme tout le monde, un bouquin où il explique que s'il n'y a pas d'ordre de Hitler de procéder à l'extermination des juifs, c'est tout simplement qu'il n'y en avait pas besoin. Et l'affaire des intentionnalistes contre les fonctionnalistes repart pour un tour, sans que ce veau ait apporté quoi que ce soit de nouveau. C'est toujours la géniale explication de Hilberg: ils savaient tous ce que pensait Hitler donc il n'avait pas à le formuler et ses adjoints savaient quoi faire par eux-mêmes. C'est la télépathie politique!!! Il y a des gens pour avaler ça et pour lui donner le cachet officiel.

Voir Peter Longerich: Hitler und der Weg zur "Endlösung". Piper, München, 2001. 240 S., 29,80 Mark. Nous avons un compte-rendu on ne peut plus correct paru dans Die Welt :

Ein Führerbefehl war nicht nötig

Peter Longerich widerlegt die Legende, der Mord an den Juden sei wie von selbst an Adolf Hitler vorbei passiert
Von Julius H. Schoeps

(Il est estampillé membre du Moses Mendelssohn Zentrum, Europäisch-Jüdische Studien Universität Potsdam, garantie sur mesure)

Hat Adolf Hitler den Befehl zum millionenfachen Judenmord gegeben? Die Frage beschftigt seit Jahren intensiv die Historikerzunft. Zwei Denkschulen haben sich in dieser Frage herausgebildet. Zum einen die so genannten Intentionalisten, die argumentieren, es habe eine direkte Beziehung zwischen Ideologie, Planung und politischer Entscheidung gegeben und Hitler sei die ausschlaggebende Rolle bei der Vernichtung der europäischen Juden zuzuschreiben.
Dagegen halten die "Funktionalisten" um Hans Mommsen und den verstorbenen Martin Broszat, die bei den Handlangern der NS-Mordmaschinerie technokratischen Durchführungseifer strikt von ideologischer Motivation getrennt wissen wollen. Sie sind fest davon überzeugt, es habe einen Prozeß der "kumulativen Radikalisierung" gegeben, an dessen Ende, fast wie von selbst, die Vernichtungslager gestanden hätten.
Eine spezielle Variante in dieser Debatte ist der Versuch rechtsradikaler Kreise, Kapital aus der Tatsache zu schlagen, dass -- im Gegensatz zur Euthanasie -- kein schriftlicher Befehl Hitlers zur Ermordung der Juden nachweisbar ist. Auf diesen Sachverhalt pochen Pseudohistoriker wie David Irving seit Jahrzehnten, um die NS-Gewaltverbrechen zu verharmlosen und Adolf Hitler zu entlasten. Wie weit diese Kreise, die sich als "revisionistisch" begreifen, tatsächlich das glauben, was sie behaupten, ist einigermaßen unklar.
David Irving ging jedenfalls so weit, die amerikanische Professorin Deborah Lipstadt zu verklagen, weil diese in ihrem Buch "Denying the Holocaust" ihn als einen der Leugner des Mordes an den Juden dargestellt hatte. Der Prozess vor einem englischen Gericht, in dem Irving bescheinigt wurde, ein "extrem rechter Pro-Nazi-Polemiker" zu sein, schlug international Wellen. Es war das erste Mal, dass von einem ordentlichen Gericht rechtsradikale Propaganda als solche gebrandmarkt wurde.
Dass Irving vor Gericht den von ihm angestrengten Prozess verlor -- damit hatte er wohl selbst nicht gerechnet. Zu verdanken hatte er das unter anderem den zwei Gutachten des am Royal Halloway College lehrenden deutschen Historikers Peter Longerich, der Irvings-Propagandathesen als das entlarvte, was sie sind: Simple Taschenspielertricks, die dazu dienen, ernsthafte Forschungsergebnisse zu denunzieren und die historische Wahrheit zu verfälschen.
Longerichs Gutachten, für eine Publikation umgearbeitet, liegen jetzt in einem lesenswerten Büchlein vor. Gestützt auf zwischenzeitlich veröffentlichte Dokumente, wobei auch Aktenfunde in Osteuropa berücksichtigt werden, führt Longerich den Nachweis, dass Hitler eine zentrale Rolle im Prozess des organisierten Judenmordes gespielt hat, der bekanntlich euphemistisch "Endlösung der Judenfrage" genannt wurde.
Was Longerich durchaus überzeugend belegt, ist der Sachverhalt, dass Adolf Hitler sehr genau über den millionenfachen Massenmord und seine Abläufe informiert war. Es ist eine Mär, Hitler habe nichts gewusst und alles sei hinter seinem Rücken geschehen. Diese Behauptung, immer wieder zu hören, ist unzutreffend. Ein ausdrücklicher Befehl lag zwar nicht vor, aber es kann kein Zweifel daran bestehen, dass Hitler den Mord gewollt, autorisiert und mittels mündlicher Anweisungen vorangetrieben hat. Die vorliegenden Dokumente, so Longerich, sprechen eine eindeutige Sprache. Liest man sie richtig, dann verdichten sie sich insgesamt zum Bild einer konsequent verfolgten Politik.
Adolf Hitler vermied es, schriftliche Anweisungen zu geben, doch trieb er den Prozess des Massenmordes mit Reden und Äußerungen voran. Seine Entourage wusste ganz genau, was mit einer Anspielung, einer Andeutung oder Umschreibung gemeint war. Wenn Hitler vor Tischgästen oder in einer seiner zahlreichen öffentlichen Reden immer wieder auf seine "Prophezeiung" zurückkam, im Falle eines "Weltkrieges" die Juden Europas zu "vernichten", dann begriffen seine Zuhörer sehr wohl, was den "Führer" bewegte und was von ihnen erwartet wurde.
Erschwert wird die Darstellung der Rolle Hitlers bei der Genesis der "Endlösung" dadurch, dass die Formulierungen des "Führers" meist so gehalten waren, dass sie einen gewissen Interpretationsspielraum ließen. Der Judenmord war jeder öffentlichen Erörterung entzogen und wurde als eine Geheimsache behandelt.
Hitler und seine Gehilfen waren sich durchaus bewusst, dass sie außerhalb bestehender Gesetze und bestehender Normen operierten. Das war wohl auch der Grund, weshalb sie für den Vorgang des organisierten Massenmordes eine Tarnsprache mit Begriffen wie "Endlösung", "Umsiedlung" oder "Evakuierung" wählten.
Aus Äußerungen von Hitlers Untergebenen geht eindeutig hervor, dass sie sich als Teil einer Befehlskette verstanden. Heinrich Himmler zum Beispiel tat das, was er meinte, dass Hitler von ihm erwartete. In verschiedenen Ansprachen hat er deutlich erklärt, dass er für die Durchführung des Massenmordes einen Auftrag erhalten hätte. Ohne dass er einen Namen nannte, wusste jeder seiner Zuhrer, von wem der Befehl kam, denn als Reichsführer SS unterstand Himmler Adolf Hitler.
Am 6. Oktober 1943 äußerte Himmler in Posen vor Gau- und Reichsleitern: "Ich bitte Sie das, was ich Ihnen in diesem Kreise sage, wirklich nur zu hören und nie darüber zu sprechen." Deutlicher wurde er in einer Ansprache vor Generälen der Wehrmacht in Sonthofen am 5. Mai 1944, wo er deutlich zu erkennen gab, dass er aus eigenem Antrieb, aber auch im Auftrag Adolf Hitlers gehandelt habe: "Die Judenfrage ist in Deutschland und im Allgemeinen in den von Deutschland besetzten Ländern gelöst..."
Wenig später folgt die verräterische Formulierung: "Sie mögen mir nachfühlen, wie schwer die Erfüllung dieses mir gegebenen soldatischen Befehls war, den ich befolgt und durchgeführt habe aus Gehorsam und vollster Überzeugung." Warum aber kam es in den letzten Jahrzehnten zu Verwirrung stiftenden Interpretationen und Missverständnissen? Das hängt wohl damit zusammen, dass die Historiker häufig nur das akzeptieren, was schwarz auf weiß geschrieben und gedruckt vorliegt. Zwischen den Zeilen zu lesen, sind viele von ihnen nicht gewohnt. Im Falle des nicht vorhandenen Befehls zum organisierten Judenmord, haben sie Schwierigkeiten mit dem Sachverhalt, dass es offensichtlich ausreicht, Untergebene spüren zu lassen, was gewollt ist. Dass diese dann, ohne dass es dazu eines geschriebenen Befehls bedarf, zu "willigen Vollstreckern" mutieren, ist in der Tat beängstigend.
Die Welt, 16 décembre 2001.

<http://www.welt.de/daten/2001/12/15/1215lsb302421.htx>

§== L'histoire juive n'est pas pour tout le monde. Who can join the Jewish History Ring?

To qualify to join the Jewish History Ring, your Web site or page MUST be well managed AND, at least in part, have some Jewish history content.

Please note that Web sites containing anti-Semitic, anti-Israel, Jews for Jesus, messianic, missionary, Holocaust-denial are specifically BANNED from joining the Jewish History Ring.

Pas de bol. <http://www.josephus.org/>

§== A vérifier. Il paraît que l'origine du fameux "hipipip" qui précède le "hourrah" serait la suivante, si l'on veut bien accepter que la chose se soit d'abord prononcée "hep hep hep". Elle viendrait des banquets romains où l'on célébrait la chute de Jérusalem avec cette formule: Hierosolyma Est Perdita, dont les initiales forment le "hep".

Sé non e vero....

§== Il semble que le livre de Töben soit publié aux antipodes:

Fredrick Töben's latest book: Where Truth Is No Defence, I Want To Break Free, is now available from Peace Books, PO Box 3300, Norwood - 5067, Australia, for A$55, plus A$15 p.p.

§== Qu'as-tu fait de mes légions ? Dr. Henri Roques (Hrsg.): Günter Deckert - Der nicht mit den Wölfen heulte (1940-2000)

Günter Deckert war ein bei Eltern wie Schülern geschätzter Gymnasiallehrer -- bis er 1988 Opfer des Radikalenerlasses wurde und Berufsverbot erhielt. Er war seit den 70er Jahren fest in der Kommunalpolitik verankert, war 23 Jahre lang Stadtrat und 10 Jahre lang Kreisrat -- bis ihm weitere Kandidaturen per Gesetz ("Lex Deckert") in Baden-Württemberg verboten wurden. Günter Deckert war umjubelter und gefeierter Vorsitzender der ältesten deutschen Rechtspartei (NPD) -- bis eine Handvoll sog. "Kameraden" ihn kurz nach seiner überwältigenden Wiederwahl 1995 verriet und in einer Nacht- und Nebelaktion stürzte. Und schließlich war Günter Deckert auch fünf Jahre lang politischer Gefangener der Bundesrepublik Deutschland, weil er für sich in Anspruch nahm, eine eigene Meinung zu vertreten und einen Vortrag Fred Leuchters aus dem Englischen ins Deutsche zu übersetzen.

Das Buch umfaßt 223 Seiten und zeigt -- auch anhand zahlreicher Fotos und Dokumente -- den Lebensweg des Privatmannes, des Lehrers, des Politikers, des Parteiführers und des politischen Gefangenen Günter Deckert von seiner Geburt im Januar 1940 bis zu seiner Entlassung aus der Haft am 25. Oktober 2000 auf. Eine repräsentative Auswahl von Aufsätzen und Reden Günter Deckerts aus den Jahren 1969 bis 1999 -- darunter viele weniger bekannte -- bietet Einblick in sein Denken, Schaffen und Wirken. Gastbeiträge und Grußworte internationaler Persönlichkeiten zu Günter Deckerts 60. Geburtstag runden das Buch ab.

Der Verkaufspreis beträgt 39,80 DM (+ 4,95 DM Versandkosten). Bestellungen bitte mit Scheck oder Banknoten direkt an:

DAER/Germania-Verlag, Postfach 101117, D-69451 Weinheim, Germany.

§== Mets ta petite haine. Rivarol 21 déc. 2001

Konop' contre Fersan

Quelle mouche (ou quel mouchard) a bien pu piquer le stalino-gauchiste Guy Konopnicki, ci-devant élu Vert, [l'homme le plus laid de la scène médiatique ], pour vitupérer Henri de Fersan en pleine Foire du Livre de Brive ?

Sans doute est-ce son courageux ouvrage L'imposture antiraciste (1) qui vaut à l'auteur anticommuniste cette ire renouvelée le 18 novembre lors de la Fête des Livres des B'naï B'rith, où Konopnicki s'est exclamé: "Entre nous, c'est un combat métaphysique, celui de la Synagogue contre l'Eglise." Ce ne serait pas plutôt un combat du style " mets ta petite haine " ?

(1) En vente chez l'auteur, 368 pages, 199 F., Publications HdF, BP 18, 63670 Le Cendre.

§== Trop c'est trop. La documentation sur le révisionnisme est de plus en plus gigantesque et il devient impossible d''en rendre compte complètement. Voyez ce que fait un certain Mark Polger, juif canadien apprenti bibliothécaire et qui se décrit ainsi:

Welcome to my page on Degrassi Online. I currently live in Toronto, Ontario in the West End. I presently work part time as a librarian while I am working on my M.A. Thesis in Sociology at the University of Waterloo. I am finally finished my courses in the Sociology department. I really enjoyed the University of Waterloo. Although the buildings were ugly, the University campus was very beautiful. Surrounded by Ring Road and a nice pond, there is a lot of greenery, trees, and squirrels. In the 2000-2001 academic year I lived in a super cool house in downtown Kitchener. I lived near the Kitchener Public Library and the beautiful post modern City Hall.

Il rassemble des éléments de bibliographie dans une énorme page, que nous avons ici. Nous la livrons en pdf.

§== Si votre japonais n'est pas trop rouillé, allez voir
<http://www1.ocn.ne.jp/~ppl/epaves/plouys.htm>, c'est pas cochon.

§== NOTRE CADEAU DE NOUVEL AN:

Si vous entendez un peu l'amerlok et que vous avez un Real-Player dans votre ordinateur, alors vous pouvez écouter le plus grand canular du siècle, après celui des chambres à gaz, la fameuse émission radio d'Orson Welles en 1938, sur CBS, "la guerre des mondes":

<http://earthstation1.simplenet.com/WarOfTheWorldsFiles/War_of_the_Worlds.ram>

A notre époque de Twin Towers et de fantômatiques Ben Laden, "la nuit qui a paniqué l'Amérique" raconte une attaque sur le sol américain. Par les Martiens, qui sont presque aussi forts qu'Al Quaida. Ces Amerloks sont de sacrés paniquards.

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Ce texte a été affiché sur Internet à des fins purement éducatives, pour encourager la recherche, sur une base non-commerciale et pour une utilisation mesurée par le Secrétariat international de l'Association des Anciens Amateurs de Récits de Guerres et d'Holocaustes (AAARGH). L'adresse électronique du Secrétariat est <[email protected]>. L'adresse postale est: PO Box 81475, Chicago, IL 60681-0475, USA.

Afficher un texte sur le Web équivaut à mettre un document sur le rayonnage d'une bibliothèque publique. Cela nous coûte un peu d'argent et de travail. Nous pensons que c'est le lecteur volontaire qui en profite et nous le supposons capable de penser par lui-même. Un lecteur qui va chercher un document sur le Web le fait toujours à ses risques et périls. Quant à l'auteur, il n'y a pas lieu de supposer qu'il partage la responsabilité des autres textes consultables sur ce site. En raison des lois qui instituent une censure spécifique dans certains pays (Allemagne, France, Israël, Suisse, Canada, et d'autres), nous ne demandons pas l'agrément des auteurs qui y vivent car ils ne sont pas libres de consentir.

Nous nous plaçons sous la protection de l'article 19 de la Déclaration des Droits de l'homme, qui stipule:

ARTICLE 19 <Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>

Déclaration internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.

Artigo 19· <Todo o indivíduo tem direito à liberdade de opinião e de expressão, o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração de fronteiras, informações e idéias por qualquer meio de expressão.> Déclaration universelle des droits de l'homme, Paris, 1948.


Le Onze tiret un

Article 11 - 1. «Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières.»

Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.

"Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances." -- The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First Ten Amendments to the Constitution of the United States of America), connu sous le nom de "premier amendement".

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