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1 est là,
le numéro 2 arrive...
Conseils
de révision
Actualités
de novembre 2001
AUTOMNE 2001:
CINQUIÈME ANNIVERSAIRE DU SITE AAARGH
C'EST POUR NOTRE GUEULE
«Lionel
Jospin a promis plus de pouvoirs aux juges [pour] contrer plus
efficacement l'utilisation à des fins criminelles des
nouvelles technologies de la communication.»
Jérome Thorel, Znret,
5 octobre 2001
L'ancien
champion de boxe Muhammad Ali s'est rendu sur les ruines du World
Trade Center, pour s'y recueillir. A des journalistes qui lui
demandaient comment il se sentait à l'idée qu'il
partageait avec les suspects la foi islamique, Muhammad Ali répondit,
sur le ton de la plaisanterie : "Et vous, comment vous sentez-vous
à l'idée qu'Hitler partageait la vôtre?"
Je pense
qu'on ne peut plus invoquer lolocoste pour nous justifier. Je
pense que le préjugé favorable dont nous jouissions
a disparu. Rien de ce que nous disons ici n'est aussi sincère,
aussi honnête ou aussi critique que ce qui se dit en Israël
même.
[I
no longer think we can invoke the Holocaust as our justification.
I think the moral goodwill we had has all been used up. Nothing
we say here is as open or as honest or as critical as what they
say in Israel itself.]
Rabbin Goldberg, de Londres,
The Independent, 28 oct. 2001
LA
LISTE DES MENTEURS
Cette bonne Mme Schindler vient de mourir
(Le Monde, 13 octobre). C'était l'épouse
d'Oskar, le "héros" du film La Liste de Schindler.
Le sous-titre de sa nécro porte: "Au côté
de son mari, une 'Juste" au service des juifs.
L'histoire, on s'en souvient, a été
racontée par un "romancier et dramaturge australien"
nommé Thomas Keneally. Il s'est fait connaître par
des romans d'aventures utilisant des réalités politiques
comme arrière-plan à des intrigues romanesques.
Il n'est pas le seul, mais il est assez habile. Par exemple Towards
Asmara, qui se situe pendant la guerre d'indépendance
de l'Erythrée, comporte beaucoup de remarques justes. L'auteur
est allé sur le terrain et connaît la documentation.
Ce n'est pas un imbécile comme Daeninckx. Il y manifeste
son penchant pour la cause apparemment perdue des minoritaires
qui finissent par gagner. En 1980-81, après deux ans de
"recherche", y compris un long stage à Yad Vashem,
le centre mondial du lavage de cerveaux, il publie L'Arche
de Schindler. Le livre est donné alors comme "un
roman". Il y a certes une part de vrai, Schindler a existé,
c'était un homme d'affaires, etc. mais il a remoulé
toute cette histoire dans le cadre d'un roman.
Lorsque Steven Spielberg s'empare de cette
affaire pour en faire un film à succès, les éditions
du livre se dépouillent de la mention "oeuvre de fiction".
On va entreprendre de faire croire aux gogos que toute cette histoire
est "vraie".
Pourtant le film est monstrueux. Il débite
du cliché à chaque plan et pour qui connaît
un peu les réalités déjà lugubres
de cette époque, ce film est insupportable par la taille
et la variété de ses inventions. Ce qui est insupportable
c'est évidemment de faire passer ces fictions pour la réalité,
selon une formule qui s'est beaucoup répandue à
la télévison et jusque dans les radios. Ainsi, l'ex-petit
faf Patrice Gélinet, qui fait une émission quotidienne
d'«histoire» sur France-Inter, n'hésite
pas à «illustrer» ses sujets par des extraits
sonores de films -- sur Louis XIV ou Vercingétorix.
Le film avait été dénoncé
en son temps par la veuve Schindler. Elle avait donné des
entretiens à des journaux en Amérique du Sud, où
elle vivait. Schindler l'avait abandonnée depuis longtemps
pour mener sa vie d'aventurier des finances, toujours en faillite.
Elle expliquait que son mari était un imposteur, qu'il
avait toujours voulu monter des "coups" financiers et
qu'il se fichait pas mal des juifs. Par la suite, cette vieille
sorcière s'était mise à vampiriser Spielberg
qui, pour s'en débarrasser, l'a refilée au Bnai
Brith qui lui a fait une pension dorée. Elle a parfaitement
su exploiter la situation et rebondir (comme on dit dans la presse)
pour utiliser à son profit le mythe qui s'était
créé à propos de son voyou de mari. Elle
s'était fait donner le «titre» de «Juste
de Yad Vashem»! Chapeau la vieille! Elle les aura tous eux!
Un site hagiographique:
<http://www.auschwitz.dk/Emilie/Emilie.htm>
ECOUTONS
GÉMIR NOS FRÈRES JUIFS
- "Souccot, c'est
la fête juive pour l'humanité. A l'époque
du Temple, 70 taureaux étaient sacrifiés pour les
70 nations représentatives de l'humanité. C'est
aussi la fête par excellence de l'unité du peuple
Juif, sympbolisé par les quatre espèces du loulav.
C'est le temps de la joie et de l'amour de D.ieu. Alors qu'en
ce premier jour de Hol Hamoed de Souccot 5762, les coups redoublent
sur l'état d'Israël et sur tous les Juifs, sur chaque
Juif, du monde entier, alors que l'isolement pré-messianique
d'Israël se dessine plus nettement que jamais, le peuple
Juif se déchire profondément, en silence, sans
faire de bruit, ce ne serait pas poli.
- D'abord, et c'est le
plus attristant, nous sentons la majorité de la population
israélienne, complètement désorientée.
Officiellement, le moral et la foi en D.ieu sont intacts. Concrètement,
les angoisses sont juste sous l'apparence, quand on veut
bien se donner la peine de les remarquer. La majorité
de la population ne comprend pas. A l'instar de la sympathique
équipe de la Metula News Agency (MENA), elle feint de
se convaincre que les Américains vont enfin nettoyer et
désinfecter les nombreuses décharges de déchets
toxiques qui cernent le pays*. Elle feint de croire qu'Ariel
Sharon a capitulé par tactique à l'ultimatum adressé
par Colin Powell pour imposer la rencontre entre Shimon Perez
et son animal de compagnie. Quand il accuse publiquement Tsahal
de violer le "cesser le feu", elle feint de croire
que le "vieux Simon etc." cherche simplement à
la distraire en faisant le beau devant ses maîtres étrangers.
Elle feint tout autant de croire que les graves propos de G.W.
Bush sur l'indépendance des Arabes d'Israël, ne sont
que de circonstances. Elle feint encore de croire que la retenue
unilatérale imposée à l'état d'Israël
dans ses actions défensives les plus légitimes
et les plus mineures, sert à gêner les ennemis sanguinaires
d'en face et les tombereaux de déchets qui vont avec.
- L'opinion feint. Cela
signifie que la majorité de l'opinion israélienne
n'est pas dupe. Elle sait que depuis la fin de l'ère Reagan,
les USA ne sont plus l'allié d'Israël mais un
pays neutre bienveillant. De bienveillant, cet allié
pourrait basculer vers plus de neutralité et même
rejoindre le camp des "neutres" malveillants comme
la France. Elle sait que les USA ne feront la guerre qu'aux seuls
terroristes actifs qui les menacent immédiatement et uniquement
à ces quelques centaines ou quelques milliers de déchets.
Il y aura certes un peu de "dommages collatéraux"
chez ces crève-misère d'Afghans, pro-talibans,
et c'est tout. Elle ne croit surtout pas au grand curetage des
immondices hezboliques, djihadeux, hamassifs et autres pourritures
hautement toxiques des égouts libanais, syriens, saoudiens,
irakiens, etc. Enfin quoi, l'opinion israélienne connaît
trop le pragmatisme yankee. Elle devine que les Yankees ne seront
pas assez stupides pour détruire les prétextes
qui leurs permettent d'influencer cette région. Ça
et là, ça commence à sourdre dans les journaux
et les éditoriaux, toutes tendances confondues. Et donc
dans le même temps les Israéliens se demandent dans
leur majorité, ce qu'ils pourront faire contre ces déchets
qui ont juré de les détruire. Le gros problème
des Israéliens, c'est qu'ils s'interdisent toujours d'en
faire autant. [...] Mais dans le fond, ils savent bien que
quelques soient les agressions subies, les dirigeants de la planète
entière prendront partie pour les agresseurs. Les Israéliens
savent très bien que les déchets tenteront de pousser
les nuisances "halila vé hass", jusqu'au paroxysme
d'un attentat de masse auprès duquel le 11 septembre paraîtra
un paisible amusement. [...] Nous ravalons notre orgueil d'humain
et nous laissons le Seigneur intervenir dans ses méandres
qui nous sont à jamais incompréhensibles.
- [...] Pourquoi faut-il
alors que certains jugent opportun d'en exclure d'autres du "kahal"
des amoureux du peuple Juif ? Pourquoi par exemple, notre modeste
site CPIAJ n'est, tout à coup et sans avertissement, plus
référencé chez certains de ses tous premiers
amis et supporteurs ? Cela nous attriste d'autant plus que nous
subissions dans le même temps la censure pro-terroriste
de Voilà, un de nos hébergeurs. Nous n'avons certes
pas la prétention de plaire à tout le monde. Nous
exécutons immédiatement toutes les demandes de
désabonnements à nos courriers. Mais certains Juifs
un peu trop bien-pensant jugent que c'est insuffisant. Ils ne
veulent plus entendre parler de nous dans le ch_ur des voix pro-juives.
- [...] A ceux là
nous disons, ressaisissez vous ! Nous sommes amis, pas ennemis
! Vous n'appréciez pas notre vocabulaire ? Nous n'aimons
pas le votre non plus. Vous ne supportez pas notre manque de
rigueur dans certains détails ? Vos inutiles précisions
nous énervent. Vous n'aimez pas nos "amis" ?
Nous détestons les vôtres aussi. Vous aimez Israël
et le peuple Juif ? Nous aussi, et c'est bien là l'essentiel
! [...]"
- 4 octobre 2001.
<http://www.cpiaj.fr.fm
>
Même Le
Monde traite ces hurberlus de racistes juifs, c'est dire...
Ce qui suit n'est pas mal non plus...
LE MIEUX EST L'ENNEMI
DU BEN (LADEN)
Voici une lettre destinée à
Lenni Brenner, auteur de l'ouvrage Zionism in the age of the
dictators, présent sur ce site, par un coreligionnaire
déchaîné. Y nous f'raient bien marrer, s'il
n'y avait pas la tuerie et le vol quotidien de la Palestine entière...
- To : [email protected]
- Subject : your view
Date : Wed, 3 Oct 2001 14:08:42 -0400 [sic et sic ]
- Mr Leni Brenner (or
whoever else is in this organization)
- I cant decide who is
the worse terrorist, Osamu Bin Laden or you.. I have never read
such dispicable and disgusting tripe as you have written.. You
remind me of the Judenrat who fawning at their Nazi killers helped
them direct their Jewish bretherin to the ovens hoping that they
would be spared (which, of course,they werent). You also remind
me of the Niturai Karta who reject the state of Israel and march
with the antisemites in Durban and anywhere else Israel is villified...
I did not believe there are such self professed jewish jew haters
as you and your rotten kind. "Zionism is racism, Jewish
apartheid, ethnic cleansing", are hate slogans which remind
me of at least two of the more notable slanders against the Jewish
people screamed out by the Christian Jew haters of the past,
1)that Jews killed Jesus and 2) that we drank the blood of Christian
babies for Pesach... Your rhetoric is not much different and
perhaps even worse because it is a moral obscenity spewed out
by Jews..... Someplace in time there will be a reckoning for
organisms (I cant bring myself anymore to call you human) like
you.....No doubt you are extolling the murder of halpless Jewish
civilians by Palestinian terrorists in Israel right now as proof
that Zionism is racism......
-
- Bill Firshein, Dept
Molecular Biology and Biochemistry, Wesleyan University, Middletown,
Conn., 06459-0l75, <[email protected]>
HUMANISME
JUIF
- "Depuis hier à
17 heures, au moins 6 morts et plusieurs dizaines de blessés
dans le secteur. C'est la panique là-bas, une partie des
blessés ne peut pas être transportée à
l'hôpital car les Israéliens tirent sur les ambulances
ou les empêchent de passer."
- Julien Salingue, "Courrier
de Bethléem", 21 oct. 2001, in Point d'information
Palestine, No 173 du 29/10/2001, Newsletter réalisée
par l'AMFP - BP 33 - 13191 Marseille, <amfpmarseille@wanadoo.fr>
Sur le site Solidarité-Palestine:
Chronique d'un séjour en Palestine. Pierre-Yves
et Julien Salingue présentent un reportage bouleversant,
illustré de 59 photographies comme on a rarement l'occasion
d'en voir. Solidarité-Palestine publie intégralement
ce témoignage en 14 parties sur <http://www.solidarite-palestine.org/rep01a.html>
Tout le monde aura remarqué que
le prétendu "progressiste" Didier Daeninckx a
été jusqu'à présent totalement incapable
d'articuler la moindre critique des actions israéliennes.
Le pourchasseur de "nazis" est incapable de reconnaître
une politique nazie quand elle est sous son nez. Etonnant, non
? Ou alors il est payé ?
LE
FILTRE N'EST PAS UN PHILTRE
-
- Filtrage
du site Front14.org : décision le 30 octobre
- Par Jerome
Thorel
- Le juge des référés
du TGI de Paris, le désormais célèbre Jean-Jacques
Gomez, se donne jusqu'au 30 octobre pour établir si les
fournisseurs d'accès français doivent ou non empêcher
leurs abonnés de se rendre sur un site raciste américain.
- Une affaire qui présente
des soubassements juridiques assez proches de l'affaire Yahoo,
jugée l'an dernier au TGI de Paris par la même cour,
à propos de sites d'enchères d'objets nazis hébergés
aux États-Unis.
- A l'époque, la
société américaine Yahoo avait été
sommée de filtrer ses accès pour les internautes
français, une injonction à laquelle elle s'était
soumise avant de décider d'arrêter ce type de commerce.
Or cette nouvelle affaire est tout aussi complexe. L'association
"J'accuse", fondée par Marc Knobel, [un
censeur professionnel] militant proche de la Licra, demande
aux FAI français de filtrer l'accès à un
portail incitant ouvertement à la haine raciale (Front14.org,
qui héberge des centaines de sites). Une plainte qui remonte
à juin 2001.
- Lors des plaidoiries,
mardi 2 octobre, les avocats de chaque camp ont débattu
de la pertinence d'un éventuel filtrage sous l'angle technique
(possible pour les uns, pas fiable à 100 % pour les autres).
Des arguments contradictoires qui n'ont guère convaincu
le procureur de la République, Pierre Dillange. A l'issue
de l'audience de mardi, selon l'AFP, il a qualifié le
débat de «vide», en ajoutant qu'il ne voyait
pas «où était le débat juridique».
Même s'il a noté «un bien-fondé social,
une nécessité éthique», il a «vainement
cherché un fondement juridique à la saisine du
juge des référés». Il a conclu qu'il
n'y avait «pas lieu à une action en référé»,
par définition une mesure d'urgence.
- Fin juin, le juge Gomez
avait convoqué des "grands témoins" pour
tenter d'y voir plus clair dans ce dossier. Ces audiences ont
eu lieu les 11 et 18 septembre. L'ordonnance de référé
sera donc rendue le 30 octobre.
- Znet, 4 octobre 2001
HITLER
PAS BON, MAIS GROSS KONTROL FLIKAILLE TRES BON
- Premier
aperçu des dessous high-tech du plan Vigipirate
- Par Jerome
Thorel
- «Le gouvernement
perd son sang froid», s'exclame la Ligue des droits de
l'Homme (LDH) après avoir pris connaissance des mesures
antiterroristes présentées par le Premier ministre
le mercredi 3 octobre devant l'Assemblée.
- Trois semaines après
les attentats qui ont frappé les Etats-Unis, Lionel Jospin
a esquissé les grandes lignes de son action. La Ligue
se dit pourtant «stupéfaite» par certaines
des mesures avancées, «de la privatisation d'une
partie des contrôles sur la voie publique [fouille dans
les véhicules notamment] à l'autorisation de procéder
à des perquisitions en dehors de tout crime ou délit
en passant par le contrôle du courrier électronique».
Pour elle, «les pouvoirs accordés aux forces de
police et à la justice permettent, dès aujourd'hui,
de contrôler étroitement les citoyens. En ajouter
d'autres revient à restreindre un peu plus les libertés
individuelles au profit d'une efficacité nullement démontrée».
Par exemple, avance la LDH, «la fouille des véhicules
avait déjà été déclarée
anticonstitutionnelle en 1977». [Note de l'AAARGH: Mais ça ne fait
pas chier la Ligue des Droits de l'Homme de poursuivre des publications
révisionnistes...]
- Vers un renforcement
des mesures coercitives
- Après l'offensive
de l'administration Bush et de son Patriot Act, et alors
que les autorités britanniques ont décidé
de contrôler plus systématiquement les échanges
internet des particuliers, une question demeurait en suspens:
quelles options adopterait la France au chapitre des nouvelles
technologies? Lionel Jospin a promis plus de pouvoirs «aux
juges [pour] contrer plus efficacement l'utilisation à
des fins criminelles des nouvelles technologies de la communication.»
[Note de l'AAARGH:
Et là on est à mille lieues du prétendu
terrorisme...]
- Les conseillers de Matignon
avancent que des amendements pourraient être ajoutés
au projet de loi sur la sécurité quotidienne, examiné
avant la trêve estivale par l'Assemblée, et en cours
d'examen par le Sénat. Pour cela, nos sources dans l'entourage
du Premier ministre indiquent que des mesures déjà
inscrites dans le projet de loi sur la société
de l'information (PLSI), seront extraites avec l'espoir que le
Parlement les valide avant la fin de l'année. Ces amendements
à la loi sur la sécurité concernent la conservation
des données, et l'accès de la justice aux données
protégées par du chiffrement.
- Au chapitre des "données
de connexion", c'est-à-dire les traces qui restent
de l'utilisation du moindre réseau télécoms
public (mobile, fixe, données, voix, etc.), il s'agit
d'inscrire rapidement dans le droit le principe de la "conservation
préventive". La durée moyenne est toujours
fixée à 12 mois, et Matignon compte sur un décret,
qui sera visé par la CNIL, pour déterminer quels
types de données seront exactement concernées.
Dans la LSI, ces mesures n'auraient eu aucune chance d'être
adoptées avant mi 2002.
- La cryptographie
dans la ligne de mire
- Le PLSI aborde également
la question des interceptions (accès aux contenus des
messages sous mandat judiciaire ou administratif) en réglementant
la cryptologie. Les messages brouillés rendant les écoutes
inopérantes, le PLSI encadre le chiffrement en obligeant
toute personne possédant la clé d'un code secret
à la communiquer à la justice, toute infraction
étant passible de 3 à 5 ans de prison.
- Pourtant comme le dit
la LDH, la justice a déjà assez de moyens pour
«contrôler étroitement les citoyens».
En revanche l'éventualité de brider les logiciels
pour y inclure une "backdoor" n'est pas du tout dans
l'air à Paris, nous a-t-on assuré. Partant du principe
qu'un groupe terroriste serait le premier à ne pas les
utiliser...
- Ce volet de la LSI sera
lui aussi intégré en tant qu'amendements à
la loi sur la sécurité quotidienne. Un magistrat
a fait remarquer aux conseillers de Matignon que le fabricant
d'une porte blindée doit donner la clé à
la police si la vie de personnes est menacée, lors d'une
prise d'otages par exemple. Même principe pour les fournisseurs
de solutions de sécurité informatique, nous a-t-on
dit en substance.
- Parallèlement,
le ministre de l'Intérieur a rendu visite lundi à
la commissaire principale Catherine Chambon, qui est à
la tête de la grande agence de "cyberflics",
l'Office central de lutte contre la criminalité liée
aux technologies de l'information et de la communication
(OCLCTIC). Le ministère de l'Economie et des finances
dévoilait hier la cellule "Finter" de lutte
contre les réseaux de financement des groupes terroristes.
Finter s'ajoute à l'unité Tracfin spécialisée
dans le renseignement financier. «Suite aux attentats,
le dispositif de contrôle des avoirs des entités
liées aux Talibans ou à Oussama Ben Laden a été
renforcé en France par l'adoption d'un décret le
25 septembre 2001.»
- Le choix de la facilité
?
- Bercy indique ainsi
que «les fichiers bancaires font depuis le 11 septembre
l'objet d'une surveillance accrue», et que trente banques
françaises sont actuellement sous surveillance pour leurs
relations douteuses avec les réseaux terroristes.
- La version musclée
et high-tech du plan Vigipirate reste à construire. Pour l'instant, le contrôle
des réseaux informatiques publics semble être une
arme plus facile à brandir que la surveillance des réseaux
informatiques opaques du monde de la finance. Après les
attentats, les services du gouvernement conviennent que le secret
des correspondances et le secret bancaire sont deux dilemmes
qu'il faudra gérer en parallèle dans le cadre des
aspects technologiques de Vigipirate.
- ZDNet, 5 octobre 2001
A toute cette
frénésie de la matraque tellement symptomatique
des impuissants du parti socialiste, ajoutons ceci:
- Les
flics du Clic traquent le cyber crime
- Clic, c'est pour les
intimes. Le véritable nom du service inauguré lundi
1er octobre par Daniel Vaillant, ministre de l'Intérieur,
est plus parlant, mais moins sexy : Office central de lutte contre
la criminalité liée aux technologies de l'information
et de la communication. Annoncé en août 1999 à
Hourtin par Lionel Jospin, le Clic compte 23 personnes,
chargées à la fois de réaliser des enquêtes
judiciaires de haut niveau technique et d'assister les autres
services du ministère de l'Intérieur dans leurs
propres enquêtes, lorsque nécessaire (pédophilie,
prostitution, trafic de stupéfiants...) Le Clic, sur le
site du ministère de l'Intérieur :
- <http://www.interieur.gouv.fr/police/oclctic/Presentation.htm#missions>
- <http://www.internetactu.com/archives/une/une105.html>
GRANDES
ZOREILLES
Bonne nouvelle: l'Union européenne
a décidé d'harmoniser les méthodes d'écoute
téléphonique de tous ses états-membres, ce
qui permettra, dans le cadre de la législation interne
de chaque Etat membre, de connaître l'origine, la localisation
et le contenu de toutes les communications, écrites et
orales, passées à partir de n'importe quel type
d'appareil... Il fait bon vivre au pays de la Révolution
française...
- Phone-tapping
harmonised
- The members of the "European
Institute for the Standardisation of Telecommunications"
(EIST) have voted in favour of a single standard for phone-tapping
by the police. There will now be one technical interface
which will enable the police and the secret services of EU states
to tap phones on all networks and in real time. These
measures involve not only ordinary land lines but also all generations
of mobile phone. The technical means for tapping e-mails are
also currently under consideration. In the EU, through this group,
all providers of telecommunications are currently therefore putting
the final touches to a vast harmonised and simplified system
of tapping. The interface does three things. First, it puts the
police or security agency in contact with the network to be tapped.
Secondly, it intercepts all data relative to the communication
being tapped: not only the phone numbers dialled but also text
messages, voice messages, redirected calls and information about
the whereabouts of the caller. The third and final function is
of course to track the content of the communication itself.
- According to Le Monde,
this system of phone tapping is different from the American system,
Echelon, because the latter has been developed outside of any
legal framework. The European system, by contrast, can be used
(in theory anyway) only according to national laws. There is
in addition a resolution of the Council of Ministers on phone-tapping,
dated 17th January 1995. In January 2000, the European Commission
ordered a study to be made of this question which concluded,
with the usual ineffable euro-logic, that because telecommunications
crossed national frontiers, there needed to be a single European
system to harmonise phone-tapping. Indeed, there exists a subgroup
of the Council of Ministers, called Enfopol, a committee on which
sit all the ministers of the Interior of the 15 member states.
It concluded in December 1998 that the judicial procedures for
tapping phones ought to be "lightened" so that communications
could be tapped both within the EU and beyond. The suspicion
is now that members of Enfopol were involved in the elaboration
of the EIST's technical interface: according to Le Monde,
two officials from the British Home Office helped EIST develop
it. Le Monde comments that Britain, together with Russia,
is the country most often criticised in Europe for the way in
which it taps phones. [Le Monde, 3rd October 2001]
- European Foundation
Intelligence Digest,
Issue No. 127, 4th October 2001
SCROGNEUGNEU
- Paris prépare
des lois permettant d'enquêter sur l'internet
- Moscou, 4 oct (AFP)
-- Le gouvernement français prépare des lois permettant
pour la première fois d'enquêter sur des réseaux
internet soupçonnés de liens avec des terroristes,
à la suite des attentats du 11 septembre, a annoncé
jeudi à Moscou la ministre française de la Justice,
Marylise Labranche. "Un système permettant aux juges
d'enquêter sur ces réseaux internet" sera mis
en place "pour la première fois, sous une forme qui
va être déterminée dans les quarante-huit
heures", a précisé Mme Lebranchu lors d'un
point de presse à Moscou. [...]
Ça va barder pour notre matricule...
LE
VOL DU SIÈCLE
FRIC
Attention: cet article date d'avril 2000
- La Bank Leumi
israélienne rattrapée par les avoirs juifs en déshérence
- Les "
futurs " émigrants y plaçaient leurs fonds
dès 1897
- La Bank Leumi [Le-umi
veut dire "national" en hébreu], établissement
financier israélien, aura tout tenté pour éviter
une enquête approfondie sur les comptes dormants, ouverts
en Palestine avant 1939, par des juifs européens qui ont
péri dans la Shoah. S'abritant d'abord derrière
l'inévitable secret bancaire, la banque a ensuite soutenu
qu'elle avait transmis la liste complète de ces comptes
à l'Apotropous Haklali, un établissement
public comparable à la Caisse des dépôts
et consignations dépendant du ministère de la justice,
pour, peu de temps après, admettre qu'elle gérait
toujours un millier de comptes dormants. Il y a environ un mois,
afin de montrer sa bonne volonté, la Bank Leumi a ouvert
un site Internet permettant aux ayants droit de vérifier
s'ils sont sur la liste -- à cela près que ces
personnes, généralement âgées, ne
surfent guère sur la Toile -- sans jamais oublier,
bien sûr, de faire simultanément pression sur les
politiques pour étouffer l'affaire.
- Mais en vain. Car finalement,
les parlementaires israéliens, conscients de l'urgence
historique à faire la lumière sur cette question
et insatisfaits des réponses apportées jusqu'à
aujourd'hui, tant par les banquiers que par l'Apotropous Haklali,
ont finalement décidé, à l'unanimité,
la création d'une commission d'enquête parlementaire,
la neuvième depuis 1948. Composée de neuf personnes
représentant un large éventail de la classe politique,
celle-ci est destinée à déterminer l'ampleur
du problème des comptes dormants, ainsi que des terrains
en déshérence et à définir des solutions,
soit pour restituer ces biens aux ayants droit, soit, à
défaut, pour les transférer à des organismes
sociaux ou humanitaires, tel un fonds de pension aux personnes
âgées. "Il s'agit de découvrir toute
la vérité une bonne fois pour toute et pas seulement
ce que les banques veulent bien nous dire", souligne la
présidente de la Commission, Colette Avital, députée
travailliste. "Nous ne pouvons pas demander aux banques
européennes de faire ce que nous ne faisons pas nous-mêmes,
les exigences doivent être les mêmes pour tous".
- Victimes de la Shoah
- Après le premier
Congrès sioniste de Bâle, en 1897, et surtout dans
l'entre-deux-guerres, alors que la Palestine est sous mandat
britannique, un certain nombre de juifs européens, majoritairement
d'Europe centrale, investissent en Palestine, dans l'idée
d'immigrer un jour en Terre promise. Les uns placent de l'argent
à l'Anglo-Palestine Bank, principal établissement
de l'époque, qui deviendra la Bank Leumi en 1948.
- Beaucoup déposeront
1.000 livres sterling, une somme considérable pour l'époque,
qui correspond au tarif fixé par les Anglais pour obtenir
un permis d'immigration, surnommé le "visa capitaliste".
Les autres achètent un terrain, par l'intermédiaire
d'organismes tels le Fonds national juif (Keren Kayemet Le-Israël,
ou KKL), ou l'Israel Land Development Company (ILDC), tous deux
créés par le Congrès sioniste afin d'acquérir
des terres en Palestine.
- Mais la plupart de ces
juifs seront emportés dans la tourmente nazie sans avoir
eu le temps d'immigrer, laissant parfois derrière eux
des héritiers ignorants de leurs droits ou incapables
de les faire valoir. Curieusement, l'opinion publique
israélienne n'a découvert l'existence des biens
en déshérence en Israël qu'en 1997, sous l'action
conjuguée de plusieurs initiatives, juridique, politique
et universitaire. Arié Edelist, président de la
commission pour la restitution des propriétés en
Israël des victimes de la Shoah, en donne les raisons. "Longtemps,
nombre d'associations de survivants étaient gênées
de dire haut et fort que les banques et des institutions israéliennes
avaient agi comme en Europe. Ils craignaient que cela ne
porte préjudice aux actions intentées contre les
banques et les compagnies d'assurance européennes. Je
pense, quant à moi, qu'il n'y a aucune raison de cacher
la vérité, à savoir que les banques se
comportent partout de la même manière."
- Entrave à
la justice
- Yossi Katz, professeur
d'histoire à l'université Bar Ilan, qui a publié
un article sur cette question dans le quotidien Haaretz
en 1997, considérant qu'Israël ne pouvait pas "demander
des comptes à l'Europe sans être irréprochable",
souligne néanmoins que "le problème est très
différent en Israël de ce qu'il est en Europe. D'une
part, ici, dans les années 50, ceux qui ont réclamé
leurs biens les ont récupérés. [Ailleurs
aussi, évidemment ] D'autre part, les sommes en
jeu sont infimes, comparées aux fortunes laissées
sur les comptes européens". D'après plusieurs
estimations non officielles concordantes, il existerait environ
5.000 comptes bancaires et un millier de terrains, représentant
respectivement un montant de 40 millions et 90 millions de dollars
(soit 250 millions et 540 millions de francs).
- Depuis 1997, la situation
n'a guère évolué. Les banques ont tenté
d'endormir les politiques, leur promettant, lors de leur
audition devant une sous-commission des finances de la Knesset
en novembre 1997, de s'occuper du problème. Quant à
l'Apotropous Haklali, il s'est notamment abrité derrière
l'absence de documents prouvant les droits de propriété
des personnes qui réclament leurs biens, de telle sorte
que, sur 400 demandes, 10 dossiers seulement ont obtenu gain
de cause.
- Le sujet a refait surface,
à l'automne dernier, grâce à deux assignations
en justice effectuées par Me Roland Roth, représentant
à ce jour une dizaine de familles spoliées, celle
de la Bank Leumi et celle de l'Israel Land Development Company.
L'ILDC, créée par le Congrès sioniste, a
été vendue en 1987, pour une somme modique, à
une société privée, laquelle se serait
ainsi approprié un certain nombre de terrains en déshérence
qui n'auraient pas été publiés et transférés
à l'Apotropous Haklali en temps et en heure.
- Or, le nouveau propriétaire
de l'ILDC n'est autre que la famille Nimrodi, dont le fils, Ofer,
éditeur du quotidien Maariv, a récemment
effectué de la détention préventive en attendant
d'être jugé pour entrave à la justice, subornation
de témoins et complicité dans une tentative
d'assassinat sur ses principaux concurrents de presse...
- (Intérim.)
- Le Monde, 1er avril 2000, page 4.
Ce n'était pas un poisson d'avril
mais cet article était écrit par un intérimaire.
Ou par le vrai correspondant du journal qui n'a pas osé
le signer lui-même, on ne sait. Le journal n'a plus jamais
reparlé de cette question. Voici la suite:
-
- Une commission de la Knesset va enquêter
sur une éventuelle escroquerie zolocostique de la Banque
nationale (Leumi)
- par Zvi Lavi
- 20.09.2001
- L'enquête externe
sur les comptes en banques des victimes de lolocoste va se concentrer
sur la Banque leumi. On pense que tierces personnes ont récemment
retiré certaines des sommes déposées à
la banque en utilisant de faux titres. C'est ce qu'a déclaré
la présidente de la commission parlementaire d'enquête
pour la localisation et la restitution des biens des victimes
de lolocoste, le député Colette Avital (travailliste).
La déclaration d'Avital est consécutive à
l'arrestation de David Golan, un ex-directeur de la division
des prêts de la banque Leumi, à Tel Aviv. Golan
a été arrêté en même temps qu'un
détective privé; tous deux sont soupçonnés
d'avoir détourné des millions de cycles [Note de l'AAARGH: monnaie
locale dont la valeur est inconnue] de comptes en déshérence et d'avoir
vendu des renseignements sur ces comptes à diverses personnes.
Avital a annoncé que l Knesset publierait d'ici quinze
jours le nom de la société d'experts-comptables
et du cabinet d'avocats qu'elle est en train de choisir pour
mener l'enquête. D'après Avital, l'annonce des soupçons
qui pèsent sur Golan et le détective privé
renforcent les soupçons qu'éprouvait déjà
la commission parlementaire à propos de ces comptes: les
demandes faites par les héritiers des victimes de lolocoste
auraient été rejetées tout simplement parce
que l'argent avait disparu. Avital a déclaré "qu'à
cause de cela, l'un des premiers objets de l'enquête va
être de retrouver des documents sur ces comptes en déshérence,
car les renseignements sur ces comptes auraient dû être
transmis aux héritiers." On pense que certains de
ces comptes pourraient appartenir à des victimes de lolocoste
parce que ces comptes datent tous d'avant l'informatisation des
livres de banque. La police soupçonne que Golan a donné
au détective privé un certain nombre de renseignements
concernant les comptes de titulaires défunts, et que le
détective les a, à son tour, vendus à des
tiers qui ont utilisé de faux titres pour retirer
l'argent. Le Fonds d'assurance pour lolocoste Generali a annoncé
cette semaine qu'il avait déjà versé dix
millions de dollars à cinq cent cinquante réclamants
pour un peu plus de mille polices d'assurance souscrites avant
la seconde guerre mondiale, ce qui contraste avec les montants
beaucoup plus modestes publiés la semaine dernière
par la sous-commission des assurances de la commission des finances
de la Knesset.Generali déclare avoir payé un million
quatre cent mille dollars le mois dernier, ce qui est le montant
le plus élevé jamais payé pendant les quatre
années de son existence. Ce montant a été
réparti entre soixante-quinze plaignants pour deux cent
trois polices. La somme la plus importante, deux cent soixante-dix
mille dollars, a été donnée à un
citoyen américain qui a hérité des polices
d'assurance de son père et de son oncle qui étaient
originaires de Tchécoslovaquie et ont disparu pendant
lolocoste.
- Israel's Business
Arena le 20 septembre
2001.
- Knesset
committee to investigate possible Bank Leumi Holocaust embezzlement
- The external bank investigation
that will trace Holocaust victims' bank accounts will focus on
Bank Leumi. It is suspected that external parties recently
withdrew some of the funds deposited in the bank under false
pretenses. MK Colette Avital (Labor), chairwoman of the Parliamentary
Inquiry Committee for the Location and Restitution of Property
of Holocaust Victims, made the announcement. Avital spoke following
the arrest of David Golan from Tel Aviv, a former senior executive
in the Bank Leumi credit department. Golan and a private investigator,
who was also arrested, are suspected of stealing millions of
shekels from dormant bank accounts and selling information about
the accounts to various parties. Avital announced that the results
of the Knesset's tender for choosing an accounting firm and a
law firm for the investigation would be published within two
weeks. Avital claims that the disclosure of the suspicions against
Golan and the private investigator reinforces the suspicion raised
in the committee that the applications by heirs of Holocaust
victims concerning funds left in bank accounts were turned away
because the funds in question had disappeared. Avital says that
for this reason, "One of the first matters to be addressed
by the external investigation will be to trace documents concerning
the dormant accounts, the information about which should have
reached the heirs." The suspicion that some of these accounts
belonged to Holocaust victims stems from the fact that the defrauded
accounts were from a period that preceded the computerization
of the bank's books. The police suspect that the bank official
transferred various information from the accounts of deceased
customers to the private investigator, who sold them to external
parties. These parties used fraudulent means to withdraw
the funds. The Generali fund for Holocaust victims announced
this week that it had paid $10 million to date to 551 applicants
for 1,019 policies issued before WWII. This contradicted much
lower figures given last week to the Knesset Finance Committee
subcommittee on insurance. The fund said that it had paid $1.4
million last month alone, the highest amount it had paid in its
four years of operation. The amount was distributed among 75
claimants for 203 policies. The largest sum, $270,000, was given
to a US citizen, who inherited the insurance policies of his
father and his uncle from Czechoslovakia, who died in the Holocaust.
- Published by Israel's
Business Arena le 20 septembre 2001.
On comprend donc pourquoi les milieux
bancaires ont essayé d'empêcher la commission d'enquête
parlementaire de faire son travail: ses membres pillent tranquillement
les comptes appartenant aux chers juifs disparus. C'est le pillage
généralisé. La presse est priée de
ne pas mettre son nez dedans. Et la presse des larbins obéit
sans barguigner.
SYMPOSIUM
DES GANGSTERS
- Holocaust
Restitution: Reconciling Moral Imperatives with Legal Initiatives
and Diplomacy
- Date(s): 11.nov. 01
(Thurs.)
- Location: James B.M.
McNally Amphitheatre, Fordham Law School, 140 West 62nd Street
(west of Columbus Ave), New York City
- Sponsor: The Louis Stein
Center for Law and Ethics
- Featuring a keynote
address by Stuart Eizenstat, President of the World Jewish
Conference, this Symposium will seek to address the aftermath
of the complex restitution efforts involving dormant accounts
once held by Holocaust victims and the looted Jewish assets which
had been deposited in Swiss banks during World War II, as well
as explore the relationship of such efforts to moral justice
and the search for historical truth. Topics and panelists
currently include: Panel I: The Evolution and Objectives of
the Holocaust Restitution Initiatives Moderator: Eva Fogelman,
author and psychologist, leading authority on Holocaust-related
trauma | Panelists: Professor Richard Weisberg, Cardozo Law School,
lead lawyer in the French Bank case; Professor Vivian Grosswald
Curran, University of Pittsburgh School of Law; Professor Elazar
Barkan, Claremont College, author, The Guilt of Nations: Restitution
and Negotiating Historical Injustices; Otto Lambsdorff, Negotiator
on behalf of the German government Panel II: The Strategies
Used to Achieve the Non-Monetary Goals of Holocaust Victims
Moderator: Professor Russell Pearce, Fordham University School
of Law | Panelists: Sam J. Dubbin, Esq., Dubbin & Kravitz,
lead counsel in a class action ; Professor Michael Bazyler, Whittier
Law School, Sam Bloch; Eli Rosenbaum, Director, Office of Special
Investigations, US Department of Justice Panel III: The Methods
Used to Secure Monetary Restitution Moderator: Menachem Rosensaft,
Esq., Partner at Ross & Hardies, Council Member of the United
States Holocaust Memorial Museum | Panelists: H. Carl McCall,
Comptroller, New York State; Mel Weiss, Esq., Milberg, Weiss,
Bershad, Hynes & Lerach, LLP, counsel in class action filed
in the Eastern District of New York; Professor Burt Neuborne,
New York University School of Law, one of the lead counsel in
the original Swiss Bank class action lawsuit; Judah Gribetz,
Esq., Richards & O'Neil, Special Master, Eastern District
of New York for the Swiss Bank case Panel IV: Allocating the
Proceeds of Settlements: Looted Assets, Successor Interests,
Recovered Properties and Settlement Funds Moderator: Daniel
Jonah Goldhagen, Author, Hitler's Willing Executioners:
Ordinary Germans and the Holocaust | Panelists: Gideon Taylor,
Executive Vice-President, Conference on Jewish Material Claims
against Germany, Inc.; Monica Dugot, Deputy Director, New York
State Banking Department, Holocaust Claims Processing Office;
Professor Maria Marcus, Fordham University School of Law; Paul
Volcker, Former Chairman of the Board of Governors of the Federal
Reserve System; Neal Sher, Chief of Staff, International Insurance
Commission.
On a ainsi
une liste à peu près complète des auteurs
du plus grand casse du siècle.
On trouvera un article impitoyable dans The Times, parfaitement
impubliable en France: Le voici:
<http://www.thetimes.co.uk/article/0,,3-2001354387,00.html>
- Swiss
Holocaust cash revealed to be myth
- By Adam Sage
in Paris and Roger Boyes in Berlin
- Most dormant Swiss bank
accounts thought to have belonged to Holocaust survivors were
opened by wealthy, non-Jewish people who then forgot about their
money.
- The announcement marks
the end of a four-year independent investigation into the archives
and vaults of the world's most secretive banking system. It will
come as a disappointment to many Jewish families, who were sure
that their dead relatives left behind fortunes in Switzerland.
- A 17-member tribunal
based in Zurich was set up in 1997 to investigate the identities
of 5,500 foreign accounts and 10,000 Swiss accounts that have
lain dormant since the end of the Second World War.
- The tribunal said that
it had processed about 10,000 claims in response to the list
of dormant account names published by the Swiss Bankers' Association
five years ago. Only 200 accounts -- containing £6.9 million
-- could be traced to Holocaust victims.
- "It was a very
difficult and often sad process," Alexander Jolles, the
secretary-general of the Independent Claims Tribunal, said. "When
we first set up the tribunal, we were sure that nearly all these
accounts would be those of Nazi victims. But few were."
- Seventy-nine per cent
of the accounts declared dormant by the Swiss banks were traced
to wealthy families who had lost trace of their money.
- One French family told
researchers that they had simply forgotten about the SwFr200,000
placed in a Swiss account before the war.
- Mr Jolles said that
many of the accounts were small, with only 5 per cent containing
more than SwFr100,000 (£42,300). About half contained less
than SwFr1,000 and a third held less than SwFr100. The smallest
contained SwFr0.08.
- "I would guess
that the holders withdrew money from them during the war and
then left a small sum in them, which was subsequently forgotten
about," he said. "These people were not poor. They
were pretty much the same sort of people who would put their
money in Swiss bank accounts today.
- "The biggest groups
were French and Americans, but there were also Italians, Germans
and others. Some were no doubt aristocrats, but by no means all."
- The biggest account
was a securities investment containing SwF4 million that was
handed to a wealthy southern European family. "Two generations
had gone by and the descendants who are alive today had lost
trace of this money. It had just gone on growing in the meantime."
- Many of the accounts
were opened in the 1920s when Switzerland was seen, as it still
is, as a haven in a troubled world. In 1936, a large number of
French aristocrats and industrialists placed money there after
a radical left-wing Government came to power. At least one account
dated from the 19th century.
- Claims were filed for
about half the 5,570 foreign-owned accounts discovered. "In
prewar days, a hotel address was sufficient to open an account,"
Mr Jolles said. "So finding the truth was extremely difficult.
- "We had claimants
from 70 different countries speaking more than 15 different languages,
and co-ordinating these people and drawing up their family trees
has been a complicated business. Sometimes we had 125 people
claiming the same account. Since there was no way of distinguishing
between them, the banks had to pay out to all of them."
- Switzerland came under
heavy criticism in 1997-98 for its reluctance to consider wartime
claims. The United States threatened it with sanctions and relatives
of Holocaust victims launched class action lawsuits in the US.
- The Swiss banks agreed
to a settlement of $1.5 billion (£1.03 billion) on the
understanding that they would be spared further Holocaust claims.
The banks say they will pay the costs of tracking down the dormant
accounts from their own coffers.
- The Times, 13 octobre 2001.
-
Mais il y a d'autres tentatives d'extorsion
:
LA
BATAILLE DU RAIL
- Un
juge va décider si la SNCF peut être poursuivie
- New York, 4 sept (AFP)
-- Les avocats de survivants de l'Holocauste qui veulent poursuivre
la compagnie ferroviaire française SNCF devant la justice
américaine pour son rôle dans la déportation
des juifs vont remettre sous peu des documents supplémentaires
à un juge new-yorkais, qui prendra une décision
d'ici quelques semaines, a indiqué l'un d'eux mardi. Harriet
Tamen, l'un des défenseurs des victimes, a indiqué
à l'AFP qu'au cours d'une audience jeudi dernier devant
le juge David Trager, du tribunal fédéral de Brooklyn,
le magistrat a demandé aux deux parties des précisions,
notamment sur la question d'une éventuelle immunité
dont pourrait bénéficier la Société
Nationale des Chemins de Fer. "Il est clair que le juge
se pose encore des questions et voudrait des compléments
d'information des deux parties" a déclaré
à l'AFP Mme Tamen. "Il est particulièrement
intéressé par la question de l'immunité
(...) Nous allons apporter des informations supplémentaires
au juge avant la semaine prochaine, puis il prendra une décision".
Le cabinet du juge Trager a précisé mardi que le
magistrat devrait décider dans un délai maximum
d'environ 45 jours si la plainte contre la SNCF est recevable
devant la justice américaine. Une quarantaine de survivants
des "trains de la mort" ou membres de leurs familles
ont assisté à l'audience, a ajouté l'avocate.
Les avocats américains de la société publique
française estiment que leur client, parce qu'il est un
monopole de l'Etat français, dispose de l'immunité
et ne peut être poursuivi devant un tribunal américain.
Ce statut de monopole d'Etat lui permet de bénéficier
de l'immunité réservée par la loi américaine
aux Etats étrangers, plaident-ils. Mais les survivants
font valoir que sans la coopération active de la SNCF,
qui facturait ses services au nombre de personnes transportées,
les nazis auraient eu beaucoup plus de mal à mettre en
oeuvre la "solution finale". Les avocats des plaignants
estiment disposer d'assez de preuves pour étayer leurs
accusations, selon lesquelles au moins 75.000 personnes, la plupart
juives, auraient été déportées de
France vers les camps de travail ou d'extermination grâce
à la collaboration de la SNCF de 1942 à 1944. Des
actions en nom collectif entamées aux Etats-Unis au cours
des dernières années contre les banques suisses
ou l'industrie allemande ont permis aux victimes d'obtenir des
millions de dollars d'indemnités.
BANQUIERS
ET VOLEURS
- Bankers
and Robbers
- By Israel Shamir
-
- "Swiss Holocaust
cash revealed to be myth", announced the Times this Saturday
(October, 13), lowering curtain on one of the bizarre and obnoxious
dramas of extortion and robbery. It began in 1995, as two important
gentlemen, Edgar Bronfman, chairman of the World Jewish Congress,
and Abraham Burg, a rising star of Israeli politics, visited
Swiss banks on a humanitarian mission. "You have billions
of dollars deposited by the Jews before WWII, they said. - We
want the moneys repaid immediately, whilst the survivors of the
Jewish holocaust are still alive. Let them enjoy the last years
of their life in relative comfort', they said. Bronfman and Burg
were the men banks and insurance companies wake up and listen
to.
- Edgar Bronfman inherited
his billions from his father Sam, a Mafia boss. Sam made his
fortune by the illegal trafficking of booze into the US: he blended
the stuff in Canada and smuggled it across the lake through his
network of gangsters during the Prohibition period. Sam Bronfman
made even more money as a loan shark. Shortly before his death,
he was asked by a journalist, what is the greatest invention
of mankind? True to form, he replied, interest on loans.
- The capitals earned by
crime and squeezed from debtors could help in politics. In Jewish
politics as well, as you do not have to be elected to become
an important figure. You can always rent two rooms in an office
building and put a sign of World Jewish Association, Survivors'
Forum or Jewish Liberation Organization, and you are in the business.
There is no copyright to such titles. Bronfman's World Jewish
Congress was exactly such a tiny body with such a grand title.
Before Bronfman, it had this or other nice Jewish fatherly figure
in the chair, such as his predecessor Nahum Goldmann, but it
pulled no strings and cut no ice. With vast capital of Bronfman,
it became a power structure.
- Avrum (Abraham) Burg,
the speaker of the Israeli Knesset (Parliament) and a candidate
to the leadership of Israeli Labour, was the son of an important
Israeli politician, a leader of the National Religious Party,
Dr Burg, who served all governments of Israel as a Minister for
40 years until his demise. Avrum provided a good sound-byte on
ABC Nightline on 2.8.01, when he described Palestinians as `people
you do not want your daughter to get married to'. Avrum needed
a sponsor to get forward in politics, while Bronfman needed a
reliable Israeli partner for his plan.
- No bank or insurance company
could refuse such important gentlemen. After short resistance,
the Swiss gnomes gave in, and the titular heads of Jews walked
away with large pot of cash. `These Jews want to rob our banks
and insurance companies in the name of their holocaust', the
Swiss probably fumigated. But they were mistaken.
- While this story began
as Elders of Zion Revisited, its continuation followed the script
of the Sting. Six years passed by, but almost no money left the
benevolent grasp of international commissions created by Bronfman
and Burg. Practically nothing was given to the survivors of the
Jewish holocaust. The moneys were misappropriated by the same
people that demanded justice for the victims.
- Recently the authoritative
LA Times <mhtml:mid://00000082/#_edn1> [i] stated: "An
international commission created to resolve Holocaust-era insurance
disputes has reportedly spent more than $30 million on salaries,
hotel bills and newspaper ads while distributing only $3 million
to claimants". The members of the commission turned it into
a high class travel agency and entertainment spot, LA Times wrote:
`The documents show that since 1998 the commission has held at
least 18 meetings with up to 100 participants at hotels in London,
Jerusalem, Rome, Washington and New York'. As to the slave labour
settlement, The Independent <mhtml:mid://00000082/#_edn2>
[ii] reported, `while the victims of the Holocaust will receive
(maybe) between USD 2,500 and USD 7,500, the <Jewish> lawyers
who negotiated the settlement will collect fees well in excess
of 1 m each'.
- Now, the Times reported
that Swiss banks checked the dormant accounts and found that
they did not even belong to the Jewish victims of Holocaust.
They belonged mainly to `wealthy non-Jewish people who forgot
about their money'. The Swiss haven't not paid $1.5 b to Bronfman
and Burg, because they became convinced in their claims. They
paid because they had no choice, Bronfman (together with Mark
Rich) was an important supporter of President Bill Clinton, and
Clinton would do his asking, probably stopping just short of
bombing Switzerland.
- Some parts of the story
began to surface in CUNY Professor Norman Finkelstein's best-selling
book, Holocaust Industry and caused major controversy. Finkelstein
objected to the extortionist methods of the Jewish organisations.
They presented him as a liar and an anti-Semite. Now, a year
after his book was published, more unexpected and juicy details
of sordid dealing begin to leak. If the data will be confirmed,
we are looking into the greatest robbery ever perpetuated in
the 20th century.
- Apparently, Professor
Finkelstein got some things wrong: to the chagrin of the Jew-haters,
the victims of the robbery were not only the banks and insurance
companies, but ordinary folk of Jewish origin. To the embarrassment
of the Jew-lovers, the robbers were the self-appointed Jewish
leaders who claimed to represent the Jewish people.
- II
- The man behind this discovery
is very different from the New York Professor Finkelstein. Martin
Stern is a wealthy British businessman, deeply involved with
real estate, Jewish and Zionist causes. He works in London and
spends his weekends in his spacious apartment in Jerusalem's
Orthodox neighbourhood. He does not miss a single prayer in his
shul, gives to charities and loves Israel.
- His casual meeting with
a Swiss banker in Villars, a prestigious resort in the Swiss
Alps, started the machinery of holocaust claims. The banker told
Stern an interesting small tale. His bank, Union Swisse (USB),
computerised its business in 1987 and discovered many accounts
dormant since 1939. The bank managers came to conclusion that
some SF 45 million (30 m USD) of deposits probably belonged to
the Jews who had died during or after the war.
- `We did not want to keep
somebody's else money', -- said the honest Swiss banker, -- we
called the World Jewish Congress and asked them to help and find
the heirs to the funds. The Congress replied: "It is not
on our agenda". Cold-shouldered Swiss transferred the $30
million to the Red Cross.
- Martin Stern was touched
by the story and told it to Israeli Radio. Two weeks after the
broadcast, `coincidentally' Bronfman and Burg knocked on the
doors of the Swiss Banking Corporation demanding the cash. As
we have stated above, they got the money but kept it for their
purposes. Martin Stern felt he was involved and he followed the
story in its development.
- He became increasingly
worried with the way the Holocaust money was handled. Beside
their own salaries, the Claims conference spent USD 43 m for
the food parcels for Russian Jews. This subject Bronfman and
Burg did not mention when they went to the Swiss banks and asked
to speed up the payment to survivors, to people who owned the
money. Had their agenda changed?
- Family circumstances led
Stern to a connected story of the Generali Insurance. Before
the WWII, the Generali was a big Italian insurance business,
owned by Italian Jews. `Many insurance companies before the WWII
were in the Jewish hands, as in those days insurance was a small
man's bank', Stern explains. The Generali had big assets in Palestine,
as well as in Balkans and Italy. Despite the war, Italian fascism
and Holocaust, the Generali retained its Jewish connection. They
did not want to follow the example of Swiss and Germans and denied
all knowledge of the pre-war policies. Stern investigated at
his own expense and succeeded to locate the secret storage where
the bosses of the Generali kept the pre-war policies. He found
out that the Generali owes huge sums to heirs of their insured.
His discovery forced the Generali Assurance to mend their ways
and agree to pay, wishing to make amends to their policy holders
personally.
- III
- Now, if the deceased wouldn't
be Jews, their heirs would get the value of their policies from
the relevant insurance company or a bank. But, as you have been
suspected all along, we Jews are different. We are different
because we are more naive than somewhat. That is why we agreed
to have an intermediary -- the Jewish leaders -- to deal with
the (largely Gentile) World.
- From 1950s on, Jewish
leaders made a fortune as the intermediary, as the compensation
did not go straight to the heirs and survivors, but went to the
sticky hands of the leaders. The Israeli Jews were supposed to
receive the compensation and pension via Israeli channels, while
European Jews received their money straight from the Goyiim.
Astonishingly, the survivors who were paid via Jewish hands,
always got less, sometimes much less. The Jewish state, Jewish
banks and Jewish organisations earned on every transaction, and
they did not miss a single trick. When Israel ran high inflation,
the pensions of the survivors were always under-indexed. Banks
did not transmit the funds on time.
- When the Russian Jews
arrived to Israel, the Jewish leaders reached an agreement with
Germany to provide for the survivors. A lion share of the funds
given by Germans remained in the hands of the Jewish organisations,
intermediaries and other dealers.
- Whoever relied upon our
Jewish brothers was screwed up, as robbing fellow-Jews is a favourite
pastime of Jewish crooks, leaders and bankers. A cynical man
would say: the very idea of the Jewish People is the best invention
of crooks. In the days of our grandfathers, it was not working
all that well, as the Jews knew: a Jewish crook would cheat a
fellow Jew as fast as he would cheat a Goy, and probably faster.
But now we forgot this important notion.
- IV
- After Martin Stern found
the policies, the Generali Insurance agreed to cooperate and
pay. But the Israeli and Jewish politicians wanted to remain
in the play. They negotiated a fixed settlement with the Generali
on behalf of the Jewish policy holders. It was a crazy idea:
whether the Jews are a religious or an ethnic group, surely they
insured their lives as private persons. Moreover, they did not
empower Israeli politicians to represent them. But the politicians
negotiated the settlement, received one hundred million dollar,
called it The Generali Fund, and began to use it as their own.
They forgot the interest of Jewish policy holders, or, probably,
they never considered it but a figure of speech.
- In June '01, out of 1250
policy information requests, the Generali Fund treated only 72.
The policy holders were sent there and back, often refused for
no reason or received no reply at all. In despair, they turned
to Italians, and they promptly paid. It was an additional proof
that we Jews need Jewish intermediaries as much as fish needs
a diving suit. In the same time, the Fund trustees made 270 `ex
gratia humanitarian payments'. They sent food parcels to the
Russian Jews, in order to attract them to Israel. I am sure the
Generali insurance would be very happy to feed the Russian Jews
and to increase their Zionist zeal, but why the Israeli politicians
did not say so while negotiating the settlement?
- Martin Stern discovered
that trustees of the GF became frequent fliers to Italy on the
expense of the Fund, and when it appeared as too small money,
they did not hesitate to ask the Generali for substantial fees.
The problem crossed the ocean, and the American claimants discovered
that their claims were `settled' by the politicians. American
Jewish organisations supported their Israeli buddies. An important
player in the system was Lawrence Eagleburger, a former U.S.
Secretary of state. This great man chairs the commission of Jewish
leaders for dealing with Holocaust related insurance claims and
draws a $350,000 annual salary. In Stern's opinion, the insurance
settlement money would barely suffice to pay the policy holders.
That is why he is horrified by ease Messrs Bronfman and Burg
waste the funds on other worthy things.
- V
- While the Jewish organisations
gave hard time to the Swiss and the German banks, they became
much more timid when they came across a Jewish bank. Bank Leumi
of Israel has probably more funds of the perished Jews than any
Swiss or German bank. You will laugh, but Israeli bankers are
not in a rush to return the money. As a matter of fact, they
stick to the cash like glue. Before the WWII, many European Jews
deposited their savings in the Anglo-Palestine Bank, the main
Jewish bank of British Palestine, as Bank Leumi was called before
1948. Some of them made deposits, others rented safe boxes. Not
only Jews used the bank -- its cellars stored vast fortunes of
Palestinian Christians and Muslims as well.
- Many Palestinians lost
their deposits in the great upheaval of 1948. Israeli banks used
all ways to block their moneys and let them disappear as the
inflation soared. But the Jews did not fare better. Apparently,
the worst place where a Jew could leave his money for safe keeping
was Bank Leumi, the National Bank of Israel. The Holocaust survivors
and heirs of victims were met with adamant refusal of Bank Leumi
to open up its documentation for inspection.
- In course of privatisation,
Bank Leumi became partly owned by the Generali Assurance. Migdal
Insurance, Generali and Bank Leumi constitute an intertwined
group of businesses and businessmen with dubious record. Same
men sit on the board of the companies, sharing perks and shifting
around funds.
- Martin Stern discovered
that in 1950s, Bank Leumi staff opened, without external control
and supervision, even without writing a protocol, all dormant
safe boxes. Their contents were pushed into brown envelopes and
stored hidden from the public eye. As a colourful detail, he
was told of a trunk that stood in the offices of Bank Leumi for
years, to the chagrin of typists who tore their stockings at
its corners. When the trunk was opened, they found there a real
treasure, apparently placed for safekeeping by a Coptic church.
Until now, the trunk has not been returned to the Church.
- Marin Stern could not
believe such flagrant breach of banking laws was possible. In
the course of his struggle for the interests of Holocaust survivors
and their heirs, he demanded from the Bank Leumi officials to
publish the names of the safe box owners, whose deposits were
removed by the bank. At first, the Director General of the Bank,
Galia Maor, denied the bank opened the boxes. When presented
with evidence, she replied sternly, `we found only love letters'.
I wonder whether such reply, if given by the Swiss, would be
acceptable for the Jewish organisations.
- The fate of currency deposits
was not different from the safe boxes, as the Bank Leumi could
win both ways. A Mrs Klausner deposited before the WWII in Bank
Leumi 170 pounds sterling, an equivalent of US$ 25,000 in today's
value. When she came to claim her deposit, Bank Leumi offered
her NIS 13, or US$ 4. In order to avoid future embarrassment,
the bank officials began to destroy old documentation.
- The tricks of Bank Leumi
attracted attention of the Israeli press and the Knesset (Parliament),
and a parliamentary commission of enquiry was called for. It
took six months of intensive negotiations to form the commission,
but in its charter there was one conspicuous fault. The survivors
demanded to find out the persons responsible for hiding their
funds for half a century. This demand was not included in the
chapter. Even worse, the commission includes persons responsible
for the present state of things. Zvi Barak was a member of Bank
Leumi management, he also sits in the management of Generali
Fund, he was sent to investigate the Swiss banks and now he is
supposed to find out the culprits in his own bank.
- Michael Kleiner is a right
wing MP of Herut party. He wrote to the parliamentary commission
of enquiry, `the Bank destroys documents in two different sections,
and now there is deep suspicion regarding the Holocaust deposits
and especially the brown envelopes of the safe boxes'.
- Recently Bank Leumi became
known for large scale cash laundering, when the fortunes stolen
by Vladimir Montesinos and his boss Alberto Fujimori, an ex-president
of Peru, were traced to the Bank Leumi's office in Switzerland.
One can't understand the word `laundering' in reference to such
a bank, as probably it would make a handkerchief dirty if laundered.
- VI
- The biggest achievement
of the Jewish leaders was recorded in Germany, in 1991, as East
Germany joined the German Federal Republic. After 1945, the Socialist
East Germany did not return property to German pre-war owners,
whether Gentiles or Jews. Theirs was a good logic. East Germans
did not subscribe to the notion of the `Jewish people'. They
dealt on equal footing with the German citizens, Jews or not.
They thought that the Nazi idea of Jewish separateness was laid
to rest in 1945. They were wrong. West Germany accepted the feudal
concept of Jewry in 1950, when it paid compensation for the Jewish
property not to survivors or their heirs, but to the state of
Israel and the Jewish leaders elsewhere. West Germans did it
again in 1991.
- For instance, two Germans,
Moses and Peter, perished in the war, and left some property
in East Germany. Property of Peter the Gentile remained in the
hands of the German government, until his heir was found. If
he would have no heirs, the property would remain in the hands
of German people. But property of Moses the Jew would pass into
the hands of Messrs Bronfman & Burg as the leaders and representatives
of the Jewish People, members of the Conference for Claims. Germans
transferred the property that belonged to their Jewish citizens
on the territory of the East Germany into the hands of the Conference.
- The Conference was a fictitious
body of 44 men representing nobody. Some of them were sent, for
instance, by a grandly named Anglo-Jewish Association, whose
total membership is about 50. Only two persons `represent' millions
of Israeli Jews. This Conference was supposed to find rightful
heirs of Moses, and other Germans of Jewish origin.
- However, the Jewish leaders
had a better idea. They knew that many owners would never come
to claim their houses anyway, and the property will be theirs.
But it was not enough for the greedy bastards. They put a certain
date after which they would not consider the claims of heirs.
That was a strike worthy of Jewish genius: some thirty billion
dollars worth of property became theirs as if by right. From
now on, they could take easy the claims of rightful heirs. And
the billions dollars of rent would accumulate on their accounts.
- American Jewish survivors'
organisations began their fight against the Jewish leaders. They
demand from the Conference to make public full lists of their
assets, to find real heirs and to give up the assets. They think
of suing Germany, Italy and other countries and organisations
that for some mysterious reason subscribed to the medieval idea
of `Jewish property'. They say, property could be of individual
Jews only, not some odd `Jewish property'. As this story proved,
such ideas are good for the self-proclaimed Jewish leaders to
keep them in the style they are accustomed to, but for ordinary
folks of Jewish origin it is the right time to give up the expensive
illusions of Jewish solidarity.
- Israel Shamir is an Israeli
journalist living in Jaffa. This article can be freely transmitted
by electronic means and displayed on internet sites. Hardcopy
publications should apply for permission to <[email protected]>
- <http://www.infobeat.com/cgi-bin/WebObjects/IBFrontEnd.woa/wa/fullStory>
-
COMMENT
EMPOISONNER LA JEUNESSE
Toujours au chapitre des extorsions, ici
ça se déguise sous le manteau de l'éducation:
il est très urgent de donner du pognon au Nataupsky, pour
qu'il enseigne aux pov'mômes américains comment six
millions de juifs sont morts pendant la guerre. Pas question de
les renseigner sur le nombre de Viet-Namiens morts pendant la
guerre américaine, c'était des victimes utiles.
- Educators, (kindergarten
through college) will find at this site materials which can be
brought into the classroom and studied. Whenever possible entire
documents are included and may be downloaded for direct use in
the classroom.
- Clearly marked editorial
items will appear on this web site. Those items do not necessarily
reflect the opinions of the Holocaust Teacher Resource Center
or the Holocaust Education Foundation, Inc., nor those of the
sponsors SEVAnet and Christopher Newport University.
- This Holocaust Teacher
Resource Center (TRC) web site, is dedicated to the memory
of the six million Jewish people slaughtered during the Holocaust
and the millions other people slaughtered during the Nazi era.
It strives to combat prejudice and bigotry by transforming the
horrors of the Holocaust into positive lessons to help make this
a better and safer world for everybody. This site is sponsored
by the Holocaust Education Foundation, Inc.
- Learn about the founder,
Dr. Mark Nataupsky. You can reach him by e-mail at <[email protected]>
Demandez du pognon, ça ne coûte
pas d'essayer... et puis aussi, ils proposent de "former"
les "professeurs": ça doit valoir son pesant
de propagande.
<http://www.Holocaust-trc.org>
- The Center for Advanced
Holocaust Studies of the United States Holocaust Memorial
Museum announces a seminar for professors who are teaching or
preparing to teach a Holocaust or Holocaust-related course with
the approval of their institution. The seminar will take the
form of lectures and discussions. It will be offered in daily
three hour sessions from June 3 to 14, 2002 by Professor Omer
Bartov, the John P. Birkelund Distinguished Professor
of European History in the Department of History, Brown University,
and author of Hitler's Army: Soldiers, Nazis, and War in the
Third Reich; Mirrors of Destruction: War, Genocide, and Modern
Identity; and Murder in Our Midst: The Holocaust, Industrial
Killing, and Representation.
- Dawn Barclift <[email protected]> 9 oct 2001
RÉVIZOS
SANS LE SAVOIR
- Gary Weissman <[email protected]>:
- I don't know if Nyiszli's
book is properly categorized as being a memoir of a Sonderkommando.
I'd suggest Eyewitness Auschwitz: Three Years in the Gas Chambers
by Filip Muller. Muller is also interviewed by Lanzmann in Shoah.
The veracity of his testimony is questioned by Inga
Clendinnen in Reading the Holocaust. Nyiszli's memoir
has been the subject of interesting commentary by Bruno Bettelheim
and Jean-Claude Pressac, themselves controversial figures.
- H-Holo Mon, 8 Oct 2001
12:37:31 -0500
- Dr. Nyiszli's book belongs
to the early publication of the Shoa, it was published already
in March 1946 in Oradea (Nagyvarad) it differs a bit
from the English version, précise Gabor Hirsh le même
jour.
Donc Hirsch, acharné zolo magyarophone,
confirme que la traduction de Tibère Kremer déforme
le texte original de Nyiszli, comme Rassinier avait cru pouvoir
l'établir, sans lire une ligne de hongrois.
LA
QUESTION DE TRIESTE
- 10 octobre 2001
- Révisionnisme
et Dignité des Pays Vaincus
- de Guillaume Fabien
-
- Samedi et dimanche 6-7
octobre s'est tenu, dans la salle des congrès de La Fiera
à Trieste, un colloque organisé par l'Association
culturelle Nuovo Ordine Nazionale sur le thème "Révisionnisme
et dignité des pays vaincus", auquel ont participé
des rapporteurs de diverses nationalités.
- Jean-Louis Berger
- Cette réunion
de deux jours, organisée à l'initiative du chef
de Nuovo Ordine Nazionale, M. Angelo Cauter, a débuté
par l'intervention de M. Jean-Louis Berger, ancien professeur
d'histoire dans un collège en France, condamné
en justice et exclu de l'Education nationale pour avoir dit à
ses élèves que le camp de Nordhausen en Allemagne
avait été un camp de concentration et non d'extermination
et que les cadavres montrés dans une photo parue dans
un hebdomadaire français, de façon à laisser
entendre qu'il s'agissait des victimes du nazisme, furent en
fait les corps des victimes d'un bombardement américain.
"Et ça-- a-t-il précisé -- ce n'est
pas que moi qui le dis mais d'autres historiens le disent aussi,
des gens que l'on ne peut soupçonner d'antisémitisme."
Du temps de son exercice, M. Berger n'avait pas caché
son affiliation au Front National, parti injustement accusé
de nourrir telles opinions.
- J.-L. Berger a expliqué
en outre que le problème juif était seulement un
des problèmes auxquels avait dû faire face l'Allemagne
après la première guerre mondiale.
- Selon le professeur,
son affaire a été montée et instrumentalisée
pour des raisons politiques -- il s'était fait connaître
comme candidat du Front National aux élections locales
-- grâce à une loi sur la "liberté de
la presse" qui interdit de diffuser des renseignements contraires
à ce qui a été établi il y a plus
de 50 ans par le Tribunal Militaire International de Nuremberg.
"Mais le camp de Nordhausen -- a souligné l'historien
-- n'a jamais été cité à Nuremberg
comme camp d'extermination. Sans compter que mes déclarations
n'ont pas été faites dans un lieu public ni exprimées
dans un journal et que le procès s'est déroulé
en dehors de toutes règles juridiques. On m'a ensuite
attribué des phrases que je n'ai pas prononcées
(j'aurais même dit qu'Hitler n'avait jamais existé
!); l'avocat de la partie civile a affirmé que je voulais
exterminer tous les juifs et un journal est allé jusqu'à
m'accuser de pédophilie. De plus, à l'époque
des faits je ne militais plus au Front national."
- "On se trouve là
-- a-t-il déclaré -- devant une nouvelle chasse
aux sorcières, devant un procès d'intention qui
se déroule dans un pays, la France, qui se prétend
patrie des libertés et qui, pourtant, poursuit toute personne
qui ose exprimer des pensées non conformistes sur certains
sujets."
- Vincent Reynouard
- Le jeune historien français
Vincent Reynouard (32 ans), lui-même chassé de son
poste dans un lycée technique et radié de l'éducation
nationale pour avoir fait connaître, en dehors de son exercice
d'enseignement, certains de ses points de vue historiographiques,
a souligné les responsabilités françaises
et britanniques dans la réduction à la famine de
l'Allemagne après l'armistice de 1918, dans le réarmement
de l'Allemagne aux années 30 et dans l'éclatement
de la seconde guerre mondiale. "Hitler -- a-t-il expliqu-
n'a pas pris le pouvoir mais est devenu chancelier à
la suite d'élections libres. Qu'il s'est ensuite fait
accorder les pleins pouvoirs est vrai, mais c'est aussi ce qu'avait
fait le social-démocrate Ebert en 1923 en se fondant sur
les clauses de la Constitution de Weimar. Quant à l'assassinat
du chancelier autrichien Dollfuss, il faut aussi dire que ce
dernier avait usé de méthodes violentes avec les
nazis. Pour ce qu'il en est de l'Anschluss, on oublie
que la constitution de la république autrichienne elle-même
réclamait le rattachement au Reich allemand."
- L'historien, de formation
scientifique (diplômes en mathématiques, physique,
chimie), a tenu à commémorer l'anniversaire des
propositions de paix faites par Adolf Hitler le 6 octobre 1939,
c'est-à-dire huit jours après l'effondrement de
la Pologne, en donnant une description détaillée
de celles-ci, idées qui furent repoussées sans
prise en considération sérieuse de la part de la
Grande Bretagne et la France. L'attitude ainsi démontrée
par ces dernières donne nettement à croire, selon
Reynouard, qu'à la différence de l'Allemagne elles
nourrissaient le désir de mener une guerre pan-européenne
sinon mondiale, alors que, pour le moment, il ne fut question
que d'une guerre locale.
- "Les tentatives
de Benito Mussolini -- poursuivit-il -- d'amener les puissances
européennes à la négociation loyale en août
1939, comme il l'avait fait en septembre de l'an précédent,
avaient, elles aussi, été systématiquement
bafouées par une diplomatie britannique pratiquant un
cynisme inqualifiable, et la décision du gouvernement
français à déclarer la guerre à l'Allemagne
fut prise avec un tel mépris pour ses propres lois et
procédures parlementaires que l'on peut justement parler
d'un coup d'état."
- Russ Granata
- L'Américain Russ
Granata a estimé qu'il était impossible que les
services secrets israéliens et américains ne fussent
pas au courant de l'attaque qui allait s'exercer contre les Tours
jumelles et le Pentagone le 11 septembre dernier.
- "Au cours des 18
minutes qui se sont écoulées entre le premier choc
et le second -- a-t-il dit -- on aurait pu abattre le deuxième
avion et arrêter ce drame." D'après lui, en
outre, le climat suscité par ces attentats a été
bénéfique pour Israël seulement, tandis qu'il
a porté tort à la cause palestinienne. Russ Granata
a également soulevé l'hypothèse de la pose
de micro-charges explosives dans quelques points névralgiques
des deux gratte-ciel.
- "Si les Etats-Unis
-- a déclaré le chercheur -- n'avaient pas été
amis d'Israël, il n'y aurait pas eu ces victimes innocentes.
Israël veut la guerre totale; il a toujours obtenu ce qu'il
veut, grâce au soutien aveugle de mon pays qui, à
mon sens, devrait retourner au non-interventionnisme de ses origines,
tel que l'avait préconisé le président Washington."
- Ahmed Rami
-
- Selon Ahmed Rami, officier
marocain résidant en Suède et fondateur de Radio
Islam: "Il n'y aura pas de «guerre de civilisations»
dont rêvent actuellement les juifs, car il n y a qu'UNE
civilisation humaine dont le centre s'est déplacé
à travers le temps et à laquelle tous les peuples
ont contribué de façon constructive alors que les
sionistes -- par domination, exploitation et corruption -- y
ont toujours joué le rôle destructeur de virus!
[...]."
- "Les juifs dominent
aujourd'hui -- notamment par la corruption -- le monde entier
et surtout les USA: économiquement, culturellement et
médiatiquement. Si les juifs ne revendiquaient que la
Palestine, on pourrait arriver à un compromis en faisant
des sacrifices de part et d'autre, mais eux ont transformé
le monde entier en une «grande Palestine» occupée
et exercent effectivement -- ou revendiquent -- la domination
sur tous les pays du monde!..."
- Rami accuse le pouvoir
juif d'un "terrorisme intellectuel de grande ampleur qu'il
exerce dans la vie politique, dans les médias et dans
l'enseignement, en vue de répandre les mythes issus de
sa propagande. Au lieu d'un débat ouvert dans un contexte
de liberté de recherche historique, la version mensongère
juive de l'histoire a besoin aujourd'hui, pour s'imposer -- par
la force -- de la protection de la loi et de la police!"
- "Les juifs exercent
sans limite, dans nos pays, des droits dont ils veulent priver
les non-juifs. Un Français ou un Suisse n'a pas, aujourd'hui,
les mêmes droits qu'ont les juifs dans son propre pays."
Il ajoute: "Les juifs se croient «le peuple élu»
qui a reçu de son «Dieu» le droit de s'emparer
d'une terre qui appartient au peuple palestinien, et le droit
d'exterminer ce peuple."
- "Les juifs estiment
-- selon leur «religion» -- qu'eux seuls sont des
êtres humains, tandis que les autres seraient des «Goyim»
(des animaux). Toutes leurs fêtes religieuses (telles le
«pourim» et la pâque juive) sont célébrées
pour fêter des exterminations barbares perpétrées
par les juifs contre d'autres peuples. Le Nouveau Testament
a, normalement, annulé l'Ancien Testament mais
les sionistes veulent, aujourd'hui, judaïser le christianisme
et annuler le Nouveau Testament".
- "L'Islam et le
Christianisme sont des religions universelles fondées
sur les mêmes principes d'amour, de justice et d'égalité.
Donc deux religions alliées contre le racisme juif et
contre Israël dont les chrétiens palestiniens sont
les premières victimes. Les 200 bombes atomiques d'Israël
ne sont certainement pas pointées contre la Palestine.
Ces bombes seront utilisées comme armes de chantage contre
l'humanité tout entière et contre l'Europe en premier
lieu!"
- Ahmed Rami ajoute: "Le
pouvoir juif est essentiellement fondé sur une escroquerie
intellectuelle «légalisée» et sur le
gigantesque bluff de l'«Holocauste», que nous tous,
ensemble, devons et pouvons déboulonner. C'est pour cela
que les sionistes ont peur de la liberté d'expression
et de la liberté de recherche historique qui «risqueraient»
de démarquer les légendes propagandistes juives
de l'histoire véritable, fondée sur la recherche
scientifique.
- Quant à l'immigration
extra-européenne en Europe, Rami s'est adressé
aux musulmans: "Face à la haine suscitée par
les médias juifs en Occident -- contre l'Islam et les
musulmans, seuls à résister aujourd'hui contre
l'occupation juive -- j'invite les immigrés musulmans
en Europe à retourner chez eux pour libérer, développer
et démocratiser leurs pays. C'est une question de dignité
de l'Islam et des musulmans. L'hospitalité ne s'impose
pas. Les musulmans doivent mettre de l'ordre dans leurs pays
en chassant les dictatures du pouvoir et ainsi résoudre
leurs énormes problèmes, parmi lesquels celui du
chômage, chez eux, au lieu d'exporter leurs chômeurs
vers l'Occident."
- "A part le problème
juif, il paraît que tous les problèmes trouvent
une solution. L'occupation juive en Palestine constitue aujourd'hui
-- depuis 50 ans -- l'expression concrète de la seule
idéologie coloniale (d'apartheid raciste) encore en armes,
sans aucune perspective de solution juste et qui menace gravement
la paix au niveau mondial."
- "Depuis la fin
du colonialisme européen, il n'y plus aucune raison de
conflit entre le monde musulman et l'Occident ou entre le monde
musulman et la Chrétienté. Maintenant nous sommes
tous dominés par la mafia juive qui exerce une occupation
«chimique» en Occident et une occupation «mécanique»
en Palestine. Je peux même affirmer sans exagération
que la libération de la Palestine doit d'abord passer
par la libération des USA et de l'Europe!"
- Dans la corrida de la
propagande sioniste, le torero médiatique juif fait agiter,
devant le taureau occidental, le «danger islamique»!
C'est ainsi qu'on nous fait nous tromper d'ennemi."
- L'officier islamiste
marocain s'est adressé alors à son auditoire européen
pour dire: "Si les juifs veulent créer (sur une terre
qu'ils ont volée) un état nationaliste juif, exclusivement
pour les juifs, alors les Italiens et les Allemands et les Français
doivent aussi avoir le droit légitime d'instaurer, dans
leurs pays, un Etat nationaliste exclusivement chrétien.
Dans ce sens, et pour répondre au culot juif, si j'étais
Italien je serais -- comme vous -- chrétien, nationaliste
italien et fasciste, et si vous étiez Marocains vous seriez
certainement -- comme moi -- islamistes!"
- "En clair, si les
sionistes ont établi un état juif (en Palestine
occupée), de quel droit nous refusent-ils l'établissement
d'un état chrétien en Europe ou d'un état
islamique dans le monde musulman?"
- "Aujourd'hui, pour
moi, le seul critère de clivage valable, entre amis et
ennemis, doit être la position dans la question palestinienne
et la position face au problème juif. Si Jésus
lui-même retournait sur la Terre aujourd'hui, la seule
question que je lui poserais serait: «Etes-vous pour ou
contre l'occupation juive en Palestine?!» Celui qui a compris
le problème juif a tout compris. Celui qui ne l'a pas
compris n'a rien compris. Hitler avait parfaitement compris ce
problème. Pour nous, musulmans, la deuxième guerre
mondiale n'a pas été un conflit entre le bien et
le mal, mais une guerre contre l'occupation juive, l'Intifada
du peuple allemand. Une guerre entre Hitler et les racistes qui
nous colonisaient ou qui rêvaient de nous coloniser! S'il
y a un mal absolu c'est bien celui du projet colonial raciste
juif. En tous les cas, le bien n'était pas représenté
par nos occupants colonialistes ou par l'idéologie colonialiste
juive que combattait Hitler! Les ennemis des juifs ne sont pas
nécessairement nos ennemis à nous. Au contraire..."
- Il a conclu: "Leur
immense et funeste pouvoir se fonde sur un bluff, celui de l'
`Holocauste', que nous pouvons dégonfler ensemble tout
comme on fait crever un gros ballon avec une toute petite aiguille."
-
- Robert Countess
-
- L'intervention du professeur
américain Robert Countess, que ce dernier avait d'abord
préparée pour la grande conférence révisionniste
prévue à Beyrouth au mois de mars et interdite
par le gouvernement libanais sous la pression sioniste et américaine,
fut présentée par l'auteur de ces lignes. Le professeur
a nié l'existence de preuves dignes de ce nom pour soutenir
l'existence des chambres à gaz nazies; il a demandé
à ses collègues historiens d'être plus rigoureux
dans leurs recherches sur cette question et plus scrupuleux dans
leur interprétation des données. "On ne peut
pas -- a-t-il dit -- commettre le génocide du peuple palestinien
et étendre le territoire de son état -- fût-il
dit «Israël» - en prenant une telle contrefaçon
que la «Shoah» comme justification. Le peuple palestinien,
en menant son insurrection contre un occupant fourbe et criminel,
est pleinement dans son droit. Cela dit, tout terrorisme est
condamnable, y compris le terrorisme palestinien: aucune excuse
n'est recevable pour le meurtre d'un innocent.Mais où
est le «Nuremberg» pour les tueurs sionistes, si
constamment actifs depuis les années 40? Ils méritent
tous la corde."
- Il a soutenu que l'heure
est venue pour les dirigeants des pays arabo-musulmans de permettre
aux travaux des révisionnistes de se répandre et
se développer au sein de l'Université, en sorte
que les programmes scolaires soient par la suite débarrassés
de la propagande alliée de la dernière guerre qui
se fait passer encore pour «histoire». Puisque son
discours a fini par se présenter en Italie, il a aussi
adressé ce conseil au milieu universitaire italien, seul
en Europe à être encore libre à le suivre.
-
- Jürgen Graf
-
- Le Suisse Jürgen
Graf, sans nier la persécution exercée à
l'encontre des juifs, a rectifié le nombre des victimes:
300.000 environ, et non 6 millions. Les causes principales en
auraient été les épidémies se propageant
dans les camps de concentration et de travail, les carences alimentaires
et les mauvais traitements. A son avis, toutefois, il n'existerait
ni preuves matérielles certaines, ni documents fiables,
ni témoignages suffisamment sérieux pour établir
l'existence de chambres à gaz utilisées à
des fins homicides; il citait à ce propos un historien
français, Jacques Baynac (pourtant hostile au révisionnisme
et aux révisionnistes), car ce dernier, dans un article
paru en Suisse en septembre 1996, s'est senti obligé de
reconnaître l'absence de telles preuves.
- Les témoignages
existants seraient contradictoires et se démentiraient
entre eux. "Dès 1941 -- a déclaré Graf
-- les organisations juives et le mouvement de résistance
polonais ont commencé à diffuser des rumeurs de
propagande au sujet des camps, faisant état de «chambres
à vapeur» et d'installations relativement petites
dans lesquelles on aurait entassé des milliers de personnes,
avec des sols qui s'abaissaient jusqu'à ce que les prisonniers
eussent les jambes dans l'eau; à ce moment on aurait déclenché
une secousse électrique qui les aurait tous foudroyés
d'un seul coup. Pourtant, par la suite on n'a plus parlé
de ces systèmes: depuis cinquante-six ans on ne parle
plus que des chambres à gaz." Selon Graf, il s'agit
de mensonges typiques des périodes de guerre. "C'est
ainsi -- a-t-il dit -- qu'on a fait croire que les Irakiens au
Koweït avaient tué des nouveau-nés dans leurs
couveuses et que les Serbes s'étaient livrés au
Kossovo à des massacres qui n'ont jamais eu lieu. Une
fois terminées les guerres d'Irak et du Kossovo, ces mensonges
ont été dénoncés; en revanche, les
mensonges qui sont liés à l' «Holocauste»
persistent encore aujourd'hui. Sans compter qu'on ne parle jamais
des 15 millions d'Allemands expulsés de la Prusse, de
la Silésie et de la Poméranie, une déportation
barbare au cours de laquelle deux millions ont péri, ni
des foibe istriane [il s'agit des dolines dans la province
d'Istrie -- annexée par la Yougoslavie après la
guerre -- dans lesquelles des milliers de soldats et partisans
de la République Sociale Italienne furent jetés,
souvent encore vivants, par les communistes italiens et slaves
en 1945]. Le mythe de la Shoah sert surtout à instiller
dans le peuple allemand le sentiment de culpabilité, et
toute critique envers les juifs est taxée d'antisémitisme."
- En répondant
à la question d'une dame dans l'auditoire qui avait demandé
pourquoi les divers gouvernants de la République Fédérale
Allemande, à commencer par Konrad Adenauer, ont si soigneusement
respecté ce mensonge qui diffame leur peuple, Graf a dit
que l'état allemand mis en place par les anglo-américains
après la guerre est loin d'être habilité
à défendre l'honneur du pays: si jamais l'enseignement
révisionniste se répandait en Allemagne, cela déclencherait
immédiatement une révolution qui évincerait
ce piteux état et son équipage composé très
largement de traîtres à la patrie.
-
- Fredrick Toben
-
- Enfin est intervenu
l'Australien Fredrick Toben, qui lui-même fut incarcéré
en 1999 pour un an en Allemagne pour avoir fait, en conversation
privée avec un juge, quelques remarques hétérodoxes
sur l'«Holocauste». Sa condamnation a même
été alourdie en janvier 2001 en raison de ses activités
révisionnistes sur Internet, activités qu'il poursuit
exclusivement en Australie. «Si je suis ici aujourd'hui
-- j'ai fait le voyage d'Adelaide en Australie exprès
pour participer à ce colloque -- c'est parce que je suis
persuadé que votre groupe, avec sa vocation révisionniste,
constitue une force pour la vie face à tant d'organismes
surpuissants qui mènent notre monde à sa perte.
Je vous félicite de votre courage et de votre initiative
qui, avec cette conférence, ont abouti à un succès
incontestable: vous méritez tout le soutien possible.
Et l'heure est tardive."
- "Oussama Bin Laden
-- a-t-il poursuivi -- est une création de Washington,
de la CIA; le drame du 11 septembre est clairement le résultat
de la politique étrangère américaine qui
prétend, effectivement, se justifier par la fausse histoire
de l'«Holocauste», cette effroyable force pour la
mort. On doit espérer que les Américains, maintenant
que la mort a frappé chez eux, arriveront à comprendre
un peu."
-
- Dans un message envoyé
à Angelo Cauter la veille par télécopie,
l'avocat bolognais Marcantonio Bezicheri, membre du Comité
central du Movimento Sociale -- Fiamma Tricolore et plusieurs
fois candidat à Trieste, a salué les participants
du Congrès; il félicitait les courageux historiens
présents et annonçait sa volonté d'adhérer
à Nuovo Ordine Nazionale.
- Note 1: Le texte de cet article
est, pour l'essentiel, identique à celui affiché
sur le site Internet de Radio Islam à l'adresse
URL <http://abbc.com/trieste> sous le titre Israël
et CIA étaient-ils au courant? Un congrès
révisionniste a soulevé à Trieste de nombreuses
questions sur le 11 septembre et sur l'Holocauste; les services
secrets américains et israéliens étaient-ils
au courant des attentats? Il a été rédigé
à partir de la traduction dun article paru dans le quotidien
italien Trieste Oggi le 9 octobre 2001 (p. 3) sous la
signature de M. Paolo Radivo, et porte des amplifications [sic]
qui le font plus de deux fois plus long [sic] que le texte
d'origine. GF
Note de l'aaargh : L'aaargh a choisi de ne pas se faire
représenter à Trieste.
PAS D'ÉLÉGIE
POUR DUINO
- F. Töben
was in Trieste
- This was a public meeting
and the local Trieste newspaper, Il Piccolo, carried an
item about it in its Saturday edition.
- I shall be covering
the conference in more detail in our [Adelaide Institute] January
2002 newsletter. [...]
- The organisers of this
conference had been granted permission to hold the meeting, and
this was one of the reasons why I decided to attend. It was a
legally-sanctioned meeting and, among other things, I specifically
mentioned the matter about the non-existence of the Auschwitz
homicidal gas chambers. So, in retrospect, the meeting was sensational
-- my saying things that other European countries punish with
fines and/or imprisonment. [...]
- On the Monday after
the conference, one organiser received a phone call from the
police asking him whether Graf and Toben had attended, and where
these persons are now. The reply was that they had already left
Trieste - which was true. [...]
- The organisers are
unashamedly fascists --Associazione
Culturale N. O. N. - Nuovo Ordine Nazionale: New National Order
-- as opposed to New World Order! As predicted by the critics
in the wing, the whole affair was somewhat amateurishly done.
The program of the conference was a photocopied sheet of paper.
In other words the balance between form and content was not there.
All the more reason to state that most speakers delivered their
expected goods. [...]
- Angelo Cauter and Elena
Nicola -- the main organisers of this conference -- were pleased
with the outcome, as was I, considering that this was a real
revisionist conference. The topic certainly flowed solidly into
the Middle East crisis, and Russ Granata's speech passionately
dealt with the 11 September incidents. Perhaps revisionists need
to fire up some more in order to attract the public at large.
[...]
- Ahmed Rami's presence
gave it an air of international breadth, and it was another one
of the reasons why I attended this conference, my having decided
only a couple of days before that I would actually attend, contrary
to the hurried press releases.
- My - -yet another --
reason for attending was not influenced by this, and as I stated
elsewhere, I would not care if I was now labelled as such because
if I am given a right of reply, I would state otherwise.
- [...]
ON THE MOVE
- La vague
de réfugiés est en marche. La vraie cible de l'offensive
anglo-américaine est l'Europe, trop prospère et
égalitaire pour l'Empire des Râpe-tout
- par Israël
Shamir
- Octobre 2001 -- Au début
de l'automne, quand mûrissent les grenades, j'aime aller
visiter les ruines du village palestinien --détruit --
de Saffuriéh. Ce village, qui a vu naître la mère
de la Vierge Marie, conserve son église Sainte-Anne, bâtie
par les Croisés. Il y a deux mille ans, c'était
une ville importante, nommée Sephoris: elle avait refusé
de se plier aux Zélotes juifs, demeurant loyale à
l'Empire romain. Elle offrit un refuge confortable à l'homme
qui a réinventé le judaïsme après son
effondrement, le rabbin Judah le Prince, ainsi qu'à de
nombreux sages chrétiens et nobles romains. Le village
qui lui avait succédé traversa les vicissitudes
de l'histoire, jusqu'au raid de l'armée israélienne,
en 1948, qui entraîna sa destruction. Ses habitants perdirent
tous leurs biens et se retrouvèrent dans des camps de
réfugiés ou à la périphérie
de Nazareth, toute proche. Les vergers du village détruit
ont survécu, blottis dans les vallées, produisant
chaque année des grenades plantureuses, lourdes, les branches
pliant sous leur poids, grenades qui finissent par éclater
sur l'arbre, car il n'y a plus personne pour les cueillir. Les
habitants de la colonie juive construite près des ruines
de Saffuriéh se moquent comme de leur première
chemise des grenadiers et des paysans qui les ont plantés.
Dans ce royaume de désolation, au milieu des arbres croulant
sous les fruits rubiconds, on peut trouver aussi une mosaïque
romaine à la facture parfaite, à tel point qu'on
l'appelle la Mona Lisa de Galilée. Ses myriades de petits
carreaux vernissés, aux nuances infiniment variées,
composent un visage altier, au nez droit, une coiffure sophistiquée
et des lèvres charnues, le tout encadré par des
feuilles d'acanthe.
- Cette mosaïque
me rappelle, chaque fois que je la contemple, la beauté
de notre monde, ce délicieux puzzle de petites villes,
de prairies verdoyantes, de mégapoles complexes, de châteaux
et de villas, de rivières et de fleuves, d'églises
et de mosquées: chaque tesselle de cette mosaïque
est belle, précieuse et parfaite. J'en ai vu des quantités
et toutes me plaisent. Les îlots rocheux émergeant
à peine de la transparence de la mer baltique, d'où
des petits blondinets font des signes de la main aux bateaux
quittant la jetée. La France Profonde de Conques, un minuscule
hameau du Massif Central, sur le vieux chemin du pèlerinage
à Saint-Jacques de Compostelle, avec son petit ruisseau
qui babille en contournant la colline, ses toits de lauze, ses
rues pavées il y a mille ans. Les églises russes,
aux dômes tarabiscotés, s'élevant à
la verticale des herbes hautes qui longent la rivière
Oka, et au pied desquelles des jeunes filles, dans leurs châles
fleuris, écoutent un choeur. Les belles voix des jeunes
femmes de Suzhou, auxquelles répond l'écho de la
cour de la pagode, parmi un lacis de canaux comme on n'en voit
qu'en Chine du sud. Les maisons baroques des cigariers de Trinidad,
et la prestance des Cubains qui dansent dans ses rues. Les corps
oeuvres-d'art, recouverts de tatouages, des Masai, autour d'un
feu, dans la savane du Serengeti. Ce monde est magnifique, et
les peuples qui l'habitent sont bons.
- Cette fresque magnifique
et complexe est menacée par les hostilités annoncées,
car cette Troisième Guerre Mondiale n'est pas seulement
dirigée contre le Tiers-Monde. Cette guerre a commencé
bien avant que la première bombe soit tombée sur
le sol rocailleux de l'Afghanistan. Un million de nouveaux réfugiés
sont sur les routes, créant un grand désordre et
déstabilisant l'Asie. Aucun doute à avoir : tôt
ou tard, la vague des réfugiés atteindra l'Europe.
Des centaines de milliers de réfugiés sont d'ores
et déjà en marche en direction de l'Europe, de
la Russie, ainsi que des pays plus ou moins stables de l'Asie
centrale. Il faut les comprendre: les Etats-Unis ayant menacé
d'utiliser le cas échéant les armes nucléaires
contre ses pauvres maisons, la population civile n'a pas d'autre
choix que de fuir les zones potentiellement visées. Aucun
contrôle à la frontière ne pourra jamais
contenir leur poussée anarchique. Le Pakistan sera aux
premières loges, mais il ne sera en aucun cas le dernier.
Les Américains et les Anglais ayant prévu de transformer
leur Croisade initiale en une longue guerre "contre le terrorisme",
il y aura de plus en plus de réfugiés, jusqu'à
ce que, finalement, le tissu social de l'Europe, très
fragile, se déchire et finisse par être détruit.
L'Europe sera envahie, comme l'Empire romain en son temps, et
elle sera confrontée à un choix cornélien,
affreux : instaurer un régime d'apartheid et de discrimination,
ou perdre son identité.
- L'Europe est-elle vouée
à être la victime collatérale de la furie
américaine, comme le badaud innocent, pris au milieu d'un
échange de tirs dans la grand'rue, entre le saloon et
le bureau du télégraphe, comme on le voit dans
les westerns? Pour ma part, je considère que l'Europe
est plutôt la cible désignée de l'offensive,
non seulement annoncé: entamée.
- Ce n'est certainement
pas ce que le Monsieur tout-le-monde souhaite, aux Etats-Unis,
mais on ne lui demande pas son avis. Les nouvelles élites
gouvernementales américaines, ainsi que leurs partenaires
et leurs voyageurs de commerce outre-atlantique, ont inscrit
la destruction d'une Europe par trop prospère, indépendante
et cohérente, à leur ordre du jour. Ce désir
a une raison concrète, de court terme: l'Europe est un
concurrent dangereux, pour l'Amérique, elle est trop indépendante,
elle a même osé mettre sur pied une monnaie unique
qui pourrait évincer le dollar. L'Europe prône une
politique plus équilibrée en Palestine. L'Europe
est trop égalitaire: à New York, j'ai vu un garçon
d'ascenseur, un immigré du Panama pays martyrisé
par vous devinez qui: ce liftier vit en permanence dans son ascenseur:
il y habite, il y couche... Vous ne verrez jamais une chose pareille
en Europe, pour la bonne raison que l'Europe n'a pas encore été
mammonisée.
- II - La nouvelle classe des dirigeants
n'a pas grand-chose à faire du Christ ou de Mahomet, certes,
mais leur dévotion éperdue s'adresse à une
autre divinité ancienne: Mammon. Cet antique dieu de l'Avidité
était adoré, avant tous les autres, par les Pharisiens,
voilà deux millénaires, comme nous l'apprend l'Evangile.
Jésus leur dit: "vous ne pouvez à la fois
servir Dieu et Mammon". Mais les Pharisiens se moquèrent
de lui, parce qu'ils adoraient l'argent. [1: Luc 16, 13-14] Cette foi antique tomba dans l'oubli. L'adoration
de Mammon est connue sous le terme d'Avarice, l'un des sept péchés
capitaux, réprouvés par les sociétés
tant chrétienne que musulmane.
- Mais elle n'a pas complètement
disparu. Deux mille ans plus tard, le petit-fils du rabbin de
la ville de Trèves, un certain Karl Marx, en arriva à
la déduction révolutionnaire suivante: la religion
de Mammon, cette "religion des juifs pour les jours de semaine"
-- ce sont ses propres mots -- est devenue la véritable
religion des élites américaines. Marx cite, en
l'approuvant, un certain colonel Hamilton: "Mammon est l'idole
des Yankees, ils ne l'adorent pas simplement en paroles, mais
aussi de toutes les forces de leur corps et de leur âme.
A leurs yeux, la terre n'est qu'une immense bourse des valeurs
et ils sont persuadés que leur unique mission sur la Terre
est de devenir plus riche que leur voisin." Marx conclut:
"Là où la domination effective de la mentalité
juive sur le monde chrétien a achevé son expansion,
totale et éclatante, c'est en Amérique du Nord."
- La mentalité
juive victorieuse, pour Marx, est basée sur l'"appât
du gain et l'égoïsme, son credo, c'est les affaires;
son dieu: l'Argent." [2:
Deutch-Französische Jahrbucher, 1844.] Ces propos, comme bien d'autres
idées de Karl Marx, sont connus, mais leur signification
spirituelle profonde n'a jamais été perçue
à sa juste mesure. Pour une raison bien simple: jusqu'à
nos jours, les caractéristiques religieuses de la foi
en l'Accaparement étaient inexprimées, et ses adeptes
auraient pu passer pour des capitalistes "normaux",
soucieux de leur intérêts propres bien sentis tout
en oeuvrant au bien commun (on dirait aujourd'hui: à l'intérêt
général), tels qu'Adam Smith nous en avait dressé
le portrait...
- Les choses ont changé
depuis l'avènement du 'néolibéralisme'.
Les conférences de Milton Friedman ont été
en quelque sorte l'occasion du "coming out" des mammonites,
adeptes de l'ancienne croyance remise au goût du jour.
Ils diffèrent des avares du commun en cela qu'ils élèvent
l'avidité au rang d'un dieu jaloux qui ne saurait souffrir
qu'on lui associât des collègues. L'homme riche
traditionnel n'aurait pour rien au monde rêvé de
détruire sa propre société. Il se souciait
de son pays et de sa communauté. Il ambitionnait d'être
le premier parmi les siens. Il se considérait comme un
"meneur d'hommes", comme un "bon pasteur".
Certes, les bergers, eux aussi, mangent parfois du mouton, mais
ils n'iraient jamais vendre le troupeau tout entier au boucher
pour la seule raison que la cotation est bonne.
- Les Mammonites voient
dans de telles billevesées une trahison de Mammon. Comme
l'a écrit Robert Mac Chesney, dans son introduction à
l'ouvrage de Noam Chomsky Le Profit, avant le Peuple [3: Chomsky, Profit Over
People, Seven Stories Press, 1999, p. 8] : "ils exigent une croyance absolue dans
l'infaillibilité du marché dérèglementé".
En d'autres termes, une foi faite d'égoïsme et d'avidité
illimités. Ils sont totalement exempts de toute compassion
pour les gens au milieu desquels ils vivent, ils ne considèrent
pas appartenir à la "même espèce"
que les gens du coin. S'ils pouvaient éliminer les gens
du coin pour les remplacer par des immigrés indigents,
afin d'optimiser leurs profits, ils le feraient, comme l'ont
fait leurs coreligionnaires, en Palestine.
- Les mammonites n'ont
rien à cirer des Américains, mais ils les utilisent
comme instruments afin de parfaire leur domination du monde.
Leur idéal de ce monde est archaïque ou futuriste:
ils rêvent d'un monde partagé entre esclaves et
maîtres. Afin de le réaliser, les mammonites font
tout ce qu'ils peuvent afin de détruire la cohésion
des unités sociales et nationales.
- Tant que les gens restent
sur leur terre, parlent leur langue, vivent parmi leurs semblables,
boivent l'eau de leurs rivières, pratiquent et prient
dans leurs églises et leurs mosquées, ils ne sauraient
être réduits en esclavage. Mais dès lors
que leurs pays sont submergés par des masses de réfugiés,
leur structure sociale s'effondre. Ils perdent leur plus grand
privilège : le sentiment d'avoir quelque chose en commun,
le sentiment de fraternité. Dès lors, ils deviennent
une proie facile, pour les adorateurs de Mammon.
- III - Les Afghans sont un peuple
magnifique, obstiné, indépendant, autonome. Ils
ont été forgés par leurs montagnes et, comme
tous les peuples montagnards, ils sont plutôt têtus
et conservateurs. La peur des bombes américaines pourrait
bien les chasser jusque dans les polders de Hollande et dans
les villes de France, et ils pourraient bien changer, sans le
vouloir mais néanmoins de manière irréversible,
les pays où ils pénétreraient. Ce processus
est en cours depuis déjà pas mal de temps. Les
politiques générales des Mammonites ayant pour
effet de vampiriser les pays du Tiers-monde, de ponctionner leurs
ressources naturelles et leurs revenus, de soutenir les gouvernants
corrompus et collaborateurs dont ils sont affligés, de
détruire leur nature... : des gens toujours plus nombreux
sont contraints à rejoindre le flot des réfugiés
en direction de l'Europe et des Etats-Unis.
- La menace est déjà
ressentie, en Europe. Oriana Fallaci, une journaliste italienne
de renom, a publié dans le journal à grand tirage
de Milan, Il Corriere della Sera, un article déplorant
le sort de l'Europe submergée par les "hordes musulmanes" [4: Traduction anglaise:
Leading Italian Daily Spews Racist Hatred, par Miguel
Martinez <http://www.kelebekler.com>
- Article, en italien:
Corriere della Sera, du samedi 29 septembre 2001]. Elle voit les immigrés
de la même manière qu'un courtisan de Romulus, à
Ravenne, considérait les guerriers goths. Oriana écrit
que "les musulmans somaliens ont défiguré,
rempli d'excréments et outragé la place principale
de ma ville, durant plus de trois mois", que "quelques
enfants d'Allah ont pissé sur les murs de la cathédrale,
qu'ils ont des matelas, sous des tentes, pour dormir et forniquer,
qu'ils ont empesté la place avec l'odeur et la fumée
de leur cuisine". Oriana poursuit, déplorant que
Florence "autrefois, capitale de l'art, de la culture et
de la beauté" soit "blessée et humiliée
par des Albanais, des Soudanais, des Bengalis, des Tunisiens,
des Algériens, des Pakistanais et des Nigérians
arrogants, qui vendent de la drogue et relèvent les compteurs
des filles qu'ils mettent sur le trottoir". Elle en appelle
à une Croisade emmenée par les Américains
et avertit: "Si l'Amérique tombe, l'Europe tombera
(...) Au lieu des cloches des églises, nous aurons les
muezzins, au lieu des mini-jupes, nous aurons les tchadors, au
lieu du cognac, nous aurons le lait de chamelle".
- Au lieu de perdre notre
temps à critiquer son style, arrêtons-nous un instant
aux défauts de sa logique. Madame Fallaci, journaliste
qui a pourtant de la bouteille, voit en l'Amérique une
possible protection, et non la source des nuisances qu'elle même
-- et Florence -- ont à subir. Ce qui devrait lui faire
peur, c'est bien la victoire -- et non la chute -- de l'Amérique.
Si l'Amérique emporte la victoire, dans sa guerre contre
l'Afghanistan, le cauchemar d'Oriana risque fort de devenir réalité.
- Elle ne veut pas admettre
que les réfugiés et les immigrants affluent en
Italie parce que leurs pays ont été dévastés
par les Etats-Unis et leurs alliés. Elle ne verrait pas
les Albanais à Florence si l'OTAN n'avait pas ravagé
les Balkans. Elle n'y verrait pas de Soudanais, si Clinton s'était
abstenu de bombarder le Soudan. Elle n'y verrait pas de Somaliens,
si les Somaliens n'avaient pas été ruinés
par la colonisation italienne et l'intervention américaine.
Ni elle, ni l'Amérique ne verraient chez eux un seul immigré
palestinien, si les paysans de Saffuriyéh pouvaient encore
bichonner leurs vergers de grenadiers.
- Personne -- ce qui s'appelle
"personne" -- n'irait abandonner son propre pays, avec
sa nature unique, son mode de vie, ses amis et parents, ses lieux
saints et les tombeaux de ses aïeuls, pour le plaisir douteux
que doit procurer le fait de camper aux pieds d'une vénérable
cathédrale italienne. Tout comme les canetons ont l'instinct
de suivre la mère-cane, les humains sont nés pour
aimer leur terre natale. Le jeune Télémaque compare
son île rocheuse et chiche avec les grasses prairies et
les champs luxuriants de Lacédémone, disant à
son hôte: "Nous avons presque plus de fourrage, et
pourtant, je préfère nos montagnes, avec leurs
chèvres, à toutes vos prairies et à vos
superbes chevaux" [5:L'Odyssée,
IV]. Les gens émigrent
quand leurs terres sont ruinées Les Irlandais n'auraient
jamais abandonné les vertes prairies d'Erin pour émigrer
à Chicago, n'eût été l'application
du gouvernement anglais à les faire mourir de faim. Mes
compatriotes russes ne viendraient pas occuper la Palestine si
la Russie n'était pas ruinée par les forces pro-américaines
des Yeltsin, Tchubaïs et consorts...
- Pour les habitants des
pays d'accueil, la vague d'immigrants représente au mieux
une nuisance, au pire un désastre. Ce n'est pas de leur
faute. C'est une question de nombre. Carlos Castaneda est allé
vivre dans une tribu indienne, et il a appris auprès des
Indiens énormément de choses. Je suis certain que
la tribu indienne a aussi bénéficié, de
son côté, du passage chez elle de Carlos Castaneda.
Maintenant, imaginez que mille gars et nanas merveilleux de Yale
et de Berkeley aillent faire un stage dans cette tribu indienne.
La tribu disparaîtrait, incapable de maintenir ses us et
coutumes. Alors qu'un individu immigré sera toujours accueilli
à bras ouvert, ajoutant quelque variété
à la société, l'immigration de masse ne
peut être que mauvaise.
- Que les immigrants y
viennent en envahisseurs, en conquérants, ou en tant que
réfugiés, la société qui doit les
inclure reçoit un choc. S'ils sont intelligents, ils évincent
les gens du cru de situations sociales intéressantes et
prestigieuses, et ils créent de surcroît leur propre
sous-culture. S'ils sont violents, ils peuvent s'emparer du pays
par d'autres moyens. S'ils sont humbles et effacés, ils
causeront une chute du coût de la main-d'oeuvre, c'est-à-dire
des salaires. Voilà pourquoi, ordinairement, les immigrés
ne sont pas aimés.
- Un de mes amis, excellent
homme, Miguel Martinez, qui a attiré l'attention du public
anglophone sur l'article d'Oriana Fallaci, a été
horrifié, à juste titre, par son racisme. Il a
raison: Mme Fallaci emploie dans son article le langage d'une
raciste, comme Ann Coulter, cette pourfendeuse de "basanés
patibulaires". Mais certaines vérités, dans
son propos, ont échappé à Miguel Martinez.
Un homme dont le jardin a été dévasté
par les bisons ne voit pas le chasseur qui fait fuir les troupeaux
de bisons devant lui, et il s'en prend aux animaux innocents.
Il a tort. C'est le chasseur qui est blâmable. Mais cela
ne signifie pas pour autant que les bisons n'ont pas bousillé
le jardin. Il en va de même pour l'immigration de masse:
elle est douloureuse, pour l'immigré et pour les habitants
du pays hôte, à égalité.
- Mais les adorateurs
de Mammon n'en souffrent pas, loin de là. Ils aiment l'immigration,
car elle abaisse le coût du travail. Une des publications-phares
des Mammonites est l'hebdomadaire britannique The Economist.
Ses dirigeants ont appelé, il y a quelques semaines, c'était
avant le nouveau "Pearl Harbour", à accélérer
la venue d'iémigrés en provenance de pays du tiers-monde.
Les gens les plus dynamiques et les plus qualifiés d'Afrique,
d'Asie et d'Amérique du Sud seraient très utiles
à la Grande-Bretagne, à l'Europe, aux Etats-Unis,
écrivait The Economist. Cela ferait baisser les
salaires des ouvriers européens et augmenterait les profits
des chefs d'entreprises. Autre gain indirect, non négligeable:
la fuite des éléments dynamiques affaiblirait les
sociétés "exportatrices" d'immigrés,
faisant de ces dernières des proies faciles pour les OPA
hostiles. Il s'agit là d'une version revue et améliorée
du commerce des esclaves: en effet, que rêver de plus:
des esclaves faisant la compètition entre eux pour s'embarquer
dans la galère? Naturellement, la condition première
de ce recrutement n'était pas écrite en toutes
lettres dans l'éditorial: les pays du Tiers-Monde devront,
au préalable, être dévastés et ruinés.
- Les mammonites ont besoin
d'immigrés dans leur propre intérêt, aussi.
Une société cohérente et saine rejette les
avaricieux instinctivement, l'avidité étant une
tendance socialement désintégratrice. Dans une
société saine, les mammonites seraient et resteraient
à jamais des parias. L'immigration a l'immense avantage
de détruire la cohésion de la société-hôte.
Les mammonites n'aiment pas que la société où
ils vivent soit cohérente, ils la préfèrent
délayée et déliquescente, cela leur permet
de l'avaler cul-sec plus facilement. C'est pourquoi les mammonites
sont favorables à l'immigration. Les immigrants les considèrent
comme leurs alliés naturels, incapables qu'ils sont de
comprendre que les mammonites les aiment comme le vampire aime
le sang frais. C'est à cause de ce manque d'intelligence
des faits que les immigrés soutiennent de leurs votes
le pouvoir mammonite de Tony Blair et des Démocrates américains
qui tiennent la municipalité de New York. C'est sur les
Mammonites qu'Oriana Fallaci devrait tomber à bras raccourcis,
et non pas sur les innocents immigrés des rues et places
des villes européennes.
- IV - Une sénatrice mammonite
de Californie, Diane Feinstein, importe de plus en plus de Mexicains
pauvres dans son Etat. Ils votent pour elle, se tiennent à
l'écart de la politique durant de nombreuses années,
sont d'accord pour travailler pour des salaires moindres, ils
sapent les instances syndicales. Les Californiens ordinaires
vivent moins bien, mais elle s'en fout comme de l'an quarante.
Certains la considèrent sioniste, tant elle soutient Israël.
- Toutefois, il serait
erroné de la qualifier de sioniste. Historiquement, les
sionistes pensaient que l'homme a besoin de racines. Ils considéraient
la facilité qu'ont les Juifs à se déplacer
comme le signe d'un manque. Ils voulaient donner aux Juifs déracinés
des racines en Terre Sainte. Mais les mammonites ne comprennent
pas ceux qui ont besoin de racines. Il veulent déraciner
absolument tout le monde. Les sionistes pensaient que le mode
de vie des Mammonites est à rejeter. Les Mammonites de
tout poil adoptaient un mode de vie honni par les sionistes.
- Mais les sionistes se
gouraient gravement en ne comprenant pas que, sans les Palestiniens,
ils ne parviendraient jamais à s'enraciner dans la terre
de Palestine. Ils avaient même en quelque sorte doublement
tort, parce qu'une personne d'origine juive peut s'enraciner
partout, en Palestine comme ailleurs. Les juifs peuvent devenir
américains, anglais, russes, exactement comme les Palestiniens.
Il faut pour cela l'aptitude à s'identifier à ses
concitoyens, un intérêt suprême pour son pays.
Tout pays est, en effet, une Terre promise pour quiconque l'aime.
Ceux qui contraignent l'Amérique à envoyer des
millions de dollars à Israël, au lieu de secourir
les pauvres en Amérique, ne sont pas loyaux envers l'Amérique.
Mais ils ne sont pas loyaux envers Israël non plus. Ils
admirent en Israël le modèle de leur propre monde.
- Beaucoup de gens de
bien réprouvent le sionisme parce qu'il a causé
la destruction massive de l'aimable terre de Palestine, en déracinant
les Palestiniens. Mais le sionisme est une maladie locale. Son
grand frère, la mammonite, est une peste mondiale qui
veut faire du monde un "Israël Géant",
avec des centres commerciaux d'une laideur repoussante et des
villages détruits, des colonies pour les privilégiés
et beaucoup, beaucoup, le plus possible, de réfugiés,
comme main-d'oeuvre au rabais. Les sionistes ont détruit
la nature, en Palestine. Les mammonites ruinent l'environnement
à l'échelle planétaire. Les sionistes ont
déraciné les Palestiniens. Les mammonites ne rêvent
qu'à une chose : déraciner tout le monde.
- Les sionistes combattent
le Christ. Dans l'Israël d'aujourd'hui, Saint Paul et Saint
Pierre seraient emprisonnés pour prosélytisme.
Les mammonites combattent toute foi, toute conviction, le Christ,
Mahomet, le nationalisme, le communisme... Les ennemis du sionisme
espèrent que les Mammonites vont finir par contrôler
un peu les sionistes, ils pensent qu'une trop grande liberté
de décision laissée aux sionistes pourrait être
de nature à constituer un obstacle à la réalisation
des projets d'ampleur mondiale des mammonites. Mais je vais vous
dire une chose: si Dieu tolère les excès des sionistes,
c'est pour vous donner un aperçu de ce que les Mammonites
vous préparent...
- V - Ce n'est pas là le cri
d'un gauchiste bon teint. Nous pouvons vivre tout en ayant des
gens riches dans nos sociétés, nous pouvons survivre
à côté de certains privilèges. Tant
la gauche que la droite sont bonnes et nécessaires à
la société, comme nous avons besoin de notre jambe
droite et de notre jambe gauche pour nous tenir debout. Imaginez
une prairie, dans les collines de Jérusalem, au printemps.
C'est un tapis magique de milliers de fleurs colorées,
qui vous invitent à vous asseoir parmi elles. Si tout
le monde y marche dessus, il n'y aura plus de fleurs. Si on l'entoure
de barrières, personne ne pourra en profiter. Ces deux
tendances : accessibilité et préservation, sont
les deux lignes de force de la gauche et de la droite. Leur combinaison
correcte permet à un maximum de gens de profiter de la
prairie fleurie.
- La droite est la force
conservatrice, qui préserve le pouvoir des élites
traditionnelles. Ses tenants sauvent le paysage, protègent
la nature, perpétuent les traditions. La gauche est une
force motrice de la société, la garantie de son
caractère vivant, de sa capacité au changement,
de la mobilité sociale. Sans sa gauche, la société
pourrirait, sans sa droite, elle s'écroulerait. La gauche
assure le mouvement, la droite garantit la stabilité.
Mais les mammonites créent, pour leurs objectifs propres,
une pseudo-gauche et une pseudo-droite, en utilisant les erreurs
des droite et gauche authentiques.
- L'une des fautes de
la "vraie" droite européenne fut son manque
de compassion et ses tendances au racisme. Le réflexe
de ses partisans était exact : les immigrés déstabilisent
la société. Mais ce n'est certainement pas parce
que les immigrés sont des mauvaises gens, comme le prétendent
les racistes. Les immigrés peuvent être des types
super, ils n'en poseront pas moins des problèmes. Les
Hollandais sont allés en Indonésie, et ils y ont
rendu la vie cauchemardesque, et pour un fameux moment. Ils ont
gravement détruit l'Indonésie. Des Indonésiens
ont immigré en Hollande, y ont créé des
tas de problèmes en retour. Les Anglais ont dévasté
l'Amérique dans les grandes largeurs : ils ont exterminé
les indigènes, rien que ça... Le processus colonial
conduit le plus souvent à un bousillage mutuel : les British
ont dépouillé l'Irlande, et les Irlandais leur
ont bien rendu la monnaie de leur pièce...
- Le racisme est une aberration,
qui prétend que certains groupes humains sont intrinsèquement
meilleurs ou moins bons que d'autres. Tout le monde, absolument
tout le monde est merveilleux : les Zoulous et les Britanniques,
les Russes et les Tchétchènes, les Palestiniens
et les Français, les Pakistanais et les Turcs, tant qu'ils
sont chez eux. Chez les autres, ces bonnes gens deviennent une
plaie. Aux jours de l'impérialisme et de l'expansion coloniale
européenne, les théories racistes étaient
nécessaires afin de justifier le transfert humain à
sens unique qui en était la traduction sur le terrain.
Sans racisme, il aurait été impossible d'exterminer
les indigènes, de leur voler leurs biens, d'interdire
leurs industries, de créer d'énormes propriétés
foncières et de priver des peuples entiers de leurs droits
humains fondamentaux. Mais aujourd'hui, on n'a plus besoin du
racisme. Maintenant que l'aventure coloniale de l'Europe est
terminée, la théorie du racisme, inacceptable moralement
et scientifiquement erronée doit être remisée
au placard.
- Une vraie gauche se
devrait de défendre les intérêts des classes
pauvres, ce qui implique: s'opposer à l'immigration de
masse. Mais, sous l'influence des sectateurs de Mammon, la gauche
socio-libérale apporte son soutien à l'immigration
sous prétexte de compassion. Les mammonites, ordinairement
exempts de toute compassion, détournent ce raisonnement
humanitariste à leur propre profit: les couches laborieuses
européennes et américaines sont aliénées
par la gauche libérale. Pour les travailleurs, la nature
dangereuse de l'immigration est évidente. Les immigrants
vivent dans le voisinage des travailleurs locaux, et ceux-ci
souffrent de leur concurrence sur le marché du travail.
Ainsi, ils sont pour ainsi dire forcés à rejoindre
l'extrême droite raciste.
- Il y a pourtant une
bonne façon de sortir de l'impasse. Une issue bonne pour
tout le monde, à l'exception notable des Mammonites. Il
faut arrêter l'immigration et ouvrir un compte permettant
de transférer des fonds vers le Tiers Monde. L'Afrique
et la Suède devraient avoir le même revenu. Les
prélèvements fiscaux devraient s'écouler
jusqu'aux Indiens d'Amazonie et jusqu'aux paysans d'Afghanistan.
Il n'y aurait pas autant de Pakistanais immigrés en Angleterre
s'ils pouvaient avoir le même (ou pratiquement le même)
revenu chez eux, au Pakistan. L'Union européenne en apporte
la démonstration : bien que les Suédois gagnent
mieux leur vie que les Portugais, les Grecs et les Italiens,
la différence n'est pas tellement grande, et ces pays
connaissent la paix, aussi n'y a-t-il que très peu d'immigration
(européenne) en Suède ou en Allemagne.
- Compassion, dites-vous
? La vraie compassion chrétienne vous dit de permettre
aux gens de vivre chez eux, dans leur pays, sous leur tonnelle
de vigne et leur figuier, aussi bien que vous vivez chez vous.
Bien sûr, vous n'auriez plus de femme de ménage
à peu de frais, mais vous vivriez dans un pays plus propre
et plus généreux. Ce ne serait que justice, puisque
l'Europe et les Etats-Unis ont vampirisé, pendant des
siècles, les richesses du Sud et de l'Est.
- Le sort de l'immigrant
est bien triste. En fait, l'immigration est un exil, pire situation
pour un être humain. Ovide l'a crié sur les rives
de la Moldavie, et le prince Genji l'a déploré
dans le Suma. Mon ami palestinien, Musa, avait amené son
frère aîné, du village d'Abboud à
sa nouvelle maison, dans le Vermont : cet homme d'âge mûr
se mit à construire des terrasses, telles qu'on en voit
s'étager sur les pentes des collines de la Samarie. Cela
montre bien à quel point nous sommes partie intégrante
du paysage, nous appartenons à nos montagnes, à
nos vallées. Maintenant qu'on les agresse, aux Etats-Unis,
il est vraisemblable que nombreux sont les immigrés à
penser aux maisons qu'ils ont été contraints à
quitter.
- Bien que je pense que
l'immigration devrait être arrêtée et remplacée
par des transferts d'allocations aux régions les plus
pauvres jusqu'à ce que les revenus s'égalisent,
les immigrés qui sont déjà là sont
vraisemblablement venus pour rester. Ils pourraient devenir des
natifs : des Allemands en Allemagne, des Français en France,
des Américains en Amérique, des Palestiniens en
Palestine. Les ancêtres des Européens et des Américains
avaient migré, eux aussi, et ils avaient adopté
d'autres genres de vie. Les tribus germaniques des Francs ont
envahi la Gaule celtique romanisée, formant, avec l'ancestrale
population de celle-ci, la France moderne. Des descendants des
Croisés européens vivent encore dans le village
de Sinjil, dont le nom conserve le nom glorieux du commandant
provençal Raymond de Saint Gilles, mais ils sont aujourd'hui
Palestiniens jusqu'au bout du keffieh et ils sont aussi assiégés
par les Israéliens que tous les autres. Il en va de même
pour ces Géorgiens amenés, il y a huit siècles,
dans le village de Malcha, dans la région de Jérusalem,
par ordre de la Reine Tamar. Ils sont devenus palestiniens, et
des Palestiniens ils ont partagé le sort, lorsqu'ils furent
expulsés de leurs maisons par les envahisseurs sionistes,
en 1948.
- Les êtres humains
sont éminemment adaptables et, si les immigrés
aiment leur nouveau pays, ils s'indigénisent. Je le sais
de première main : né en Sibérie, j'ai choisi
de devenir palestinien.
- VI - La troisième guerre mondiale
est une guerre contre la diversité en tant que telle.
Elle a été entreprise par les adeptes de l'Avidité.
Ils détestent la délicieuse mosaïque que forment
les ethnies et les cultures, ils veulent à toute force
homogénéiser le monde. Ils ont un motif pratique
à cela : il est beaucoup plus facile de vendre des trucs
produits en série à une humanité uniformisée.
Mais ils ont aussi un autre mobile, moral, celui-là: ils
ne veulent pas que les gens jouissent de tant de beauté
gratis: c'est pourquoi cette beauté doit être détruite.
Ils ont, enfin, une raison religieuse : adorateurs de Mammon,
ils pensent que cette pluralité chatoyante est un sacrilège,
une offense faite à leur dieu jaloux. Les belles choses
du passé sont faites pour être enfermées
dans un musée, à l'entrée duquel ils peuvent
faire payer un ticket d'accès, une fois le village détruit.
- Dans un beau film destiné
à un public d'adolescents, L'histoire qui ne finit jamais,
le monde multicolore de la planète Fantaisie disparaît
dans le néant de Nulle part. C'est la même chose
qui arrive à notre monde merveilleux. Des lieux uniques
et ancestraux sont rasés et supplantés par des
centres commerciaux d'une laideur qui soulève le coeur
et la terre brûlée. La gauche et la droite devraient
sans tarder unir leurs forces contre le Nulle part qui menace
jusqu'à notre existence même.
-
- Traduit de l'anglais
par Marcel Charbonnier, pour le bulletin hebdomadaire de l'Association
Médicale Franco-Palestinienne.
Texte original anglais : <http://www.Israelshamir.com>
Voir la réponse d'un Israélien
de New York au texte
de Shamir Orient-Express,qui expose la prééminence
dIsraël dans la politique américaine.
L'AHURI
SE GRATTE LE NOMBRIL
Dans un texte à hurler de rire, le
malheureux ahuri des poubelles veut nous faire croire qu'à
l'âge de onze ans, il était déjà le
Totor de la plume qu'un vain peuple encense. "Le besoin d'écrire
m'est tombé sur les épaules quand j'avais onze ans,
mais je n'en ai véritablement pris conscience que vingt
années plus tard." Ce qui prouve qu'il est à
la fois très précoce et passablement attardé.
"Pour la grande majorité d'entre-nous, la mort quitte
les livres et devient réalité au moment de la disparition
d'un proche, et l'on suit, adolescent blafard habillé de
noir, son premier enterrement." Admirons le style pompier.
On n'écrit plus comme ça depuis Paul Bourget. "On
maudit la vieillesse, la maladie, puis tout doucement on se fait
à l'idée de cette injustice fondamentale: le combat
perdu d'avance." C'est de l'Erckmann-Chatrian!!! Du pur génie!!!
hugolâtré!!!
"J'ai fait connaissance avec la mort
dans la nuit du 8 février 1962, et cette rencontre a décidé
de ma vie." L'article s'intitule, style pompier communiste,
"L'encre rouge d'octobre 1961", mais sa révélation,
la mort d'une voisine amie de Madame sa mère, date de 1962.
Et le petit puceau aurait eu sa révélation, ce que
nul ne croira, évidemment.
Son Enflure, dirait San Antonio. Ce type
passe son temps à se regarder dans la glace et il n'est
pas saisi d'horreur. Il n'est vraiment pas normal.
<http://www.amnistia.net>
ILS
VEULENT TOUT KONTROLER
JOSBIGNOLE EN BIG BROTHER
Lutte contre
le terrorisme et contrôle de l'Internet
- Dans un courrier adressé,
le 8 octobre 2001, à Jean-Michel Hubert, président
de l'Autorité de régulation des télécommunications
(ART), à Michel Gentot, président de la Commission
nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), à
Alain Bacquet, président de la Commission nationale consultative
des droits de l'homme (CNCDH), et à Dominique Baudis,
président du Conseil supérieur de l'audiovisuel
(CSA), Reporters sans frontières (RSF) a demandé
aux quatre "autorités administratives indépendantes",
compétentes sur les enjeux de la société
de l'information, d'intervenir activement dans le processus d'élaboration
de la nouvelle législation antiterroriste annoncée
par Lionel Jospin.
- "Nous craignons
que, sous couvert de l'urgence et de la traque des réseaux
terroristes, le gouvernement ne s'apprête à faire
adopter, sans débat ni concertation, des dispositions
lourdes de conséquences pour les libertés",
a déclaré Robert Ménard, secrétaire
général de RSF. "Nous vous demandons d'exercer
pleinement, malgré le contexte actuel, votre rôle
de garants des libertés individuelles, et d'exiger un
examen approfondi des dispositions législatives annoncées
en matière de contrôle d'Internet, de cryptage et
de conservation des données de connexion", a ajouté
M. Ménard.
- Selon les informations
recueillies par RSF, des mesures déjà inscrites
dans le projet de loi sur la société de l'information
(LSI), devraient être ajoutées en urgence au projet
de "loi sur la sécurité quotidienne".
Examiné au début de l'été par l'Assemblée
nationale, et en cours d'examen au Sénat, ce texte serait
ainsi amendé dans le sens des mesures antiterroristes
présentées par le Premier ministre, le 3 octobre,
dans son discours de politique générale à
l'Assemblée. Ces dispositions pourraient également
faire l'objet d'un texte distinct d"'après-11 septembre",
mais devraient en tout état de cause être adoptées
"sous des formes répondant à l'urgence",
selon les propos de Lionel Jospin. Devraient ainsi être
adoptées plus rapidement les dispositions du projet de
LSI relatives au cryptage et à la conservation des données
de connexion. Les dispositions réglementant l'usage de
la cryptologie restreignent le droit des internautes à
sécuriser leurs messages sur le réseau. Malgré
les nombreuses promesses d'une "libéralisation totale"
de la cryptologie, la possession et l'utilisation des logiciels
appropriés resteraient ainsi soumises à une réglementation
dissuasive par le projet de loi LSI (articles 41, 42 et suivants).
Le texte prévoit de recourir, dans le cadre de procédures
judiciaires, aux services de la défense pour briser les
clés de cryptage. Les dispositions relatives aux données
de connexion des internautes, c'est-à-dire aux traces
de l'utilisation des différents réseaux publics
(mobiles, fixes, données) visent à inscrire dans
le droit français le principe de la "conservation
préventive" des données. Un décret
devrait déterminer quels types de données seraient
concernés par cette conservation, dont la durée
est fixée à 12 mois. Dans le cadre de la LSI, ces
mesures n'auraient probablement pas été adoptées
avant le printemps 2002, après un examen par la CNIL.
- La loi sur la société
de l'information (LSI) devait en effet servir de cadre juridique
à l'ensemble de l'activité sur la Toile française.
Des dispositions à fort potentiel répressif présentes
dans les premières moutures du projet de texte, comme
la responsabilité pénale des hébergeurs
et des opérateurs des communications, ou encore le contrôle
des contenus par le Conseil supérieur de l'audiovisuel
(CSA), n'avaient finalement pas été reprises dans
la dernière version. En revanche, le projet annonçait
la création d'un organisme de "co-régulation"
du réseau, le "Forum des droits de l'Internet",
associant des représentants du privé, du public
et des internautes, mais dotés de prérogatives
mal définies. RSF, qui milite pour une liberté
totale du réseau, avait dénoncé, le 28 mai
2001, la création d'un tel organisme de surveillance d'Internet.
[...]
- Reporters sans frontières
- Texte voté (voir
les articles 14-sq) :
- <http://www.senat.fr/pl/5-0102.pdf>
- Et voir les débats
à propos de ces articles :
- <http://www.senat.fr/cra/s20011017/s20011017H18.html#toc22>
- <http://www.senat.fr/cra/s20011017/s20011017H19.html#toc23>
- tant qu'on y est, la
discussion sur les amendements "anti-terroristes"
- est en :
- <http://www.senat.fr/cra/s20011017/s20011017H15.html#toc17>
- Le texte repasse le
31 octobre à l'assemblée.
JOSPIN LIBERTICIDE
Le gouvernement a déposé au
Sénat le détail des mesures annoncées par
le Premier ministre le 3 octobre 2001 en vue de «combattre
plus efficacement les menées du terrorisme». Ces
mesures d'exception vont être adoptées dans l'urgence,
sous forme d'amendements à la loi sur la sécurité
quotidienne. Elles seront de ce fait pérennisées,
et leur vocation d'application sera élargie aux délits
les plus mineurs. Pour ce qui concerne la surveillance de l'usage
du réseau Internet et des communications électroniques
en particulier, ces amendements sont des dispositions extraites
du projet de loi sur la société de l'information
(LSI). Ces dispositions, fortement attentatoires à la
démocratie et aux libertés, seront donc adoptées
sans permettre le débat approfondi qu'elles nécessitent
pourtant.
Les défenseurs des droits de l'homme
et des libertés ont déjà réagi pour
dénoncer ces mesures sécuritaires.
On trouvera ces réactions et de
plus amples informations dans le dossier d'IRIS :
<http://www.iris.sgdg.org/actions/loi-sec>
- Analyse détaillée d'IRIS - 17 octobre
2001
- Anticonstitutionnellement,
c'est ainsi et en toute connaissance de cause que le Sénat
a adopté le 17 octobre 2001 des mesures d'exception, gravement
attentatoires à la démocratie et aux libertés
élémentaires garanties par la constitution. Ces
amendements ont été adoptés malgré
les efforts, notables en ces circonstances, des sénateurs
du groupe CRC (Communistes, Républicains, Citoyens).
- Anticonstitutionnellement
d'abord par la procédure suivie, puisque le droit d'amendement
est limité en cours de navette parlementaire. Une décision
du Conseil constitutionnel du 20 juillet 2000 précise
même -- ironie de l'histoire -- que «les seuls amendements
pouvant modifier, après la réunion de la commission
mixte paritaire, des dispositions adoptées en termes identiques
avant cette réunion doivent être dictés par
la nécessité de respecter la Constitution [...]».
Qu'à cela ne tienne, la majorité comme l'opposition
sénatoriales se sont engagées à ne pas déposer
de recours devant le Conseil, une fois voté le texte définitif
du projet de loi sur la sécurité quotidienne ainsi
amendé par le gouvernement, avec la bénédiction
du Sénat.
- Anticonstitutionnellement
ensuite par le contenu de ces amendements qui, en conséquence
de cet accord, ne pourront être examinés par le
Conseil, à moins d'un sursaut d'au moins soixante parlementaires,
soucieux du strict respect de l'Etat de droit.
- Les amendements au projet
de loi sur la sécurité quotidienne déposés
le 9 octobre par le gouvernement au Sénat, adoptés
le lendemain par la Commission des lois de cette assemblée
et adoptés le 17 octobre par les Sénateurs, sont
la traduction des mesures annoncées par le Premier ministre
le 3 octobre dernier en vue de « combattre plus efficacement
les menées du terrorisme ».
- Ces mesures d'exception
ont été adoptées dans l'urgence et, figurant
dans la loi sur la sécurité quotidienne, seront
de ce fait pérennisées, malgré les déclarations
de bonnes intentions. En outre, leur vocation d'application s'étend
jusqu'aux délits les plus mineurs. On en a déjà
l'expérience, comme en Italie où, ainsi que le
rappelait Marco Cappato, député européen,
le 24 septembre dernier lors de la Conférence internationale
organisée par la CNIL (Commission nationale de l'informatique
et des libertés) «nous connaissons très bien
les lois dites "d'exception" sur la criminalité
organisée, sur le terrorisme, qui se sont enracinées
dans le Code pénal [...] de façon stable et qu'on
a aussi exporté dans d'autres pays».
- S'agissant de la surveillance
de l'usage du réseau Internet et des communications électroniques
en particulier, les trois amendements concernés sont des
dispositions extraites du projet de loi sur la société
de l'information. Ces dispositions, fortement attentatoires à
la démocratie et aux libertés, ont donc été
adoptées par le Sénat sans permettre le débat
approfondi qu'elles nécessitent pourtant. L'analyse détaillée
de ces trois amendements est extraite du rapport d'IRIS sur le
projet de loi sur la société de l'information.
- Analyse de l'amendement
n*9 :
- Imposer la conservation
des données de communication pendant une période
pouvant aller jusqu'à un an est une mesure tout à
fait liberticide, d'autant plus que le soin de définir
la teneur de ces données et la durée de leur conservation
est laissé à un décret en Conseil d'Etat.
Surveiller qui écrit à qui et contrôler qui
consulte quoi est pourtant une limitation d'une liberté
constitutionnelle.
- De plus, cette mesure
n'est pas nécessaire, comme le montrent les résultats
des très nombreuses enquêtes effectuées jusqu'à
présent à l'aide de données conservées
en moyenne durant trois mois, voire moins (500 réquisitions
de données par mois, sur commission rogatoire, selon l'Association
française des fournisseurs d'accès à Internet).
La CNIL le démontre également dans son avis sur
ce projet de loi, relevant à ce sujet «qu'une technologie
de communication et d'information ne doit pas déroger
aux principes fondamentaux de l'Etat de droit qui méritent
sans doute d'être adaptés aux spécificités
d'Internet mais qui ne sauraient être considérés
comme caducs par le seul effet de la nouveauté technologique».
Enfin, comme le souligne le Parlement européen, «en
vertu de la Convention européenne des droits de l'homme
et conformément aux arrêts rendus par la Cour européenne
des droits de l'homme, toute forme de surveillance électronique
générale ou exploratoire pratiquée à
grande échelle est interdite».
- Analyse de l'amendement
n*10
- L'amendement n*10 autorise
le procureur de la République, la juridiction d'instruction
ou la juridiction de jugement à prescrire le déchiffrement
de données saisies ou obtenues dans le cadre d'une enquête
ou d'une instruction. Il peut être fait appel pour le déchiffrement
à toute personne ou organisme qualifié, ou, si
la peine encourue est au moins égale à deux ans
d'emprisonnement, aux moyens de l'État couverts par le
secret de défense nationale. Les décisions judiciaires
prises en application de cet amendement n'ont pas de caractère
juridictionnel et ne sont susceptibles d'aucun recours.
- Cet amendement ne présente
pas de garanties suffisantes pour encadrer la prescription du
déchiffrement, ainsi que les conditions de sa réalisation.
Il pourrait porter atteinte au secret garanti par certaines professions.
L'absence de caractère juridictionnel et de possibilité
de recours n'est absolument pas justifiée, et porte atteinte
aux garanties qu'un citoyen est en droit d'attendre d'une justice
loyale et équitable et d'un État démocratique,
d'autant plus que l'application de cette disposition n'est pas
limitée aux cas où la peine encourue est supérieure
à un maximum donné. Elle est en outre plus répressive
que celle relative à l'interception des télécommunications.
- Analyse de l'amendement
n*11
- L'amendement n*11 modifie
la loi n* 91-646 du 10 juillet 1991 relative au secret des correspondances
émises par la voie des télécommunication.
Il impose aux fournisseurs de prestations de cryptographie de
fournir les conventions secrètes de déchiffrement,
ou de les mettre en oeuvre sous peine de deux ans d'emprisonnement
et de 30.000 Euros d'amende. Cet article pose deux problèmes
: d'une part les prestataires doivent s'exécuter à
la demande d'«autorités habilitées»
par le Premier ministre ou les personnes qu'il aura délégués
; d'autre part la procédure de mise en oeuvre de cette
obligation sera fixée par décret. Il n'y a pas
de garantie de contrôle judiciaire, ni de garanties sur
les conditions dans lesquelles les prestataires sont saisis.
- En résumé,
les amendements 10 et 11 posent donc des limites inacceptables
à l'utilisation de la cryptographie, et présentent
des risques majeurs d'atteinte à la présomption
d'innocence. Les procédures envisagées de saisine
des moyens de l'État pour le déchiffrement de données
ouvrent la porte à tous les abus policiers, sans présenter
toutes les garanties d'encadrement du juge, et sans recours possible
dans certains cas.
- 17 octobre 2001
- <http://www.iris.sgdg.org/info-debat/comm-lsq-senat1001.html>
NOS
"LIBERTÉS" AU PANIER
Lettre ouverte
aux parlementaires
- La dérive guerrière
déclenchée par les tragiques attentats du 11 septembre,
aboutit aux Etats-Unis, en Europe, en Angleterre ou en France
à l'émergence de lois anti-terroristes dénoncées
par les défenseurs des droits de l'homme et des libertés.
En France le gouvernement a appelé, pour « combattre
le terrorisme », à voter, en urgence et en infraction
avec la Constitution, un cortège de mesures sécuritaires
exceptionnelles intégrées à la Loi Sécurité
Quotidienne.
- Les signataires de cette
lettre ouverte sont eux soucieux de « défendre la
démocratie face au terrorisme ». Ils s'inquiètent
du caractère inutile, inefficace et attentatoire aux libertés
individuelles et collectives des textes proposés à
ce jour. Ils redoutent que l'impératif de sécurité
ne soit finalement que le prétexte saisi par certains
pour faire passer en force des amendements auxquels les associations
de défense des droits de l'homme et des libertés
s'opposent déjà depuis longtemps.
- La perquisition des
véhicules autorisée par un magistrat sur un motif
quelconque, les « contrôles de sécurité
» et palpations laissées aux vigiles hors de tout
cadre judiciaire, les interrogatoires et confrontations à
distance, la surveillance et l'accès aux données
de communications téléphoniques et internet y compris
cryptées, la perte de contrôle des juges sur les
procédures de décryptage, la remise en cause du
droit à l'anonymat et à la confidentialité
des échanges, laisseraient libre champ à des pratiques
arbitraires et discriminatoires et non plus à l'application
du droit.
- Les signataires veulent
également attirer tout particulièrement l'attention
des parlementaires sur les dangers de tout amalgame entre terrorisme,
immigration, contestation civile, opposition politique ou petite
délinquance, et de toute utilisation opportuniste et abusive
de ces mesures à des fins autres que la lutte contre le
terrorisme.
- Les signataires demandent
donc instamment aux parlementaires de:
- -- S'opposer au vote
dans la précipitation de mesures inefficaces sans qu'ait
eu lieu un vrai débat parlementaire et que leurs implications
ne soient portées clairement à la connaissance
de l'opinion publique.
- -- S'opposer à
des mesures étendant les pouvoirs des autorités
d'investigation et de maintien de l'ordre qui seraient adoptées
pour une durée indéterminée.
- -- S'opposer à
des procédures étendant les pouvoirs des autorités
d'investigation et de maintien de l'ordre qui auraient un effet
rétroactif.
- -- Veiller à
ce que toute mesure susceptible d'atteindre aux droits individuels
et collectifs à l'intégrité physique et
morale de la personne, à l'opinion, à l'anonymat,
et à la confidentialité des communications postales,
téléphoniques et électroniques, reste très
strictement sous le contrôle des magistrats.
- 10 octobre 2001
- Signatures Associations
et Collectifs :
- Collectif LSIJolie -
http://www.lsijolie.net
- CLIFTI (Collectif pour
les Libertés Individuelles Face aux Technologies de
- l'Information) http://www.clifti.org
- Réseau Voltaire
pour la Liberte d'expression - http://www.reseauvoltaire.net
- samizdat.net - http://resiste.samizdat.net
- Souriez Vous êtes
filmés - http://svef.free.fr
- Les Virtualistes - http://www.virtualistes.org
- BugBrother - http://www.bugbrother.com
- Minirézo - http://www.uzine.net
- Altern - http://altern.org
- LDH-rezo - http://www.ldh-rezo.org
- Cedetim - http://www.cedetim.org/
- AAARGH - http://aaargh-international.org
- Contact : <[email protected]>
FREINE
ÉTHIQUE
Le caillassé du puits des olives
devient frénétique. Il veut à toute force
faire président. Plaise au ciel, comme on disait dans les
versions latines, que cela n'arrive point. L'agent des lambertistes
ne vient-il pas de déclarer sans rire, à l'Assemblée,
à propos de la peau de banane laissée par son directeur
de cabinet sur le paillasson de l'Elysée, qu'il était
pour le "droit absolu de penser et d'écrire dans ce
pays", quelques mois à peine après avoir fait
saquer du CNRS Serge Thion qui avait usé de ce droit. Et
le roquet Schwarzenberg, instrument docile de cette assez basse
manoeuvre, avait aussitôt renchéri dans les médias
en affirmant que dans ce pays un fonctionnaire avait le droit
de dire ce qu'il voulait: "En démocratie, la plume
est libre!" (la presse orale, 17 octobre 2001). Pauvre con!
Ce qui est plus amusant c'est de voir dans
Le Monde ce que la Vieille Taupe a dit depuis longtemps,
à savoir que papa Jospin, Robert de son prénom,
était dès après la première guerre
mondiale un pacifiste intégral, état d'esprit et
doctrine qui avaient alors une grande vogue, et qu'après
la deuxième guerre mondiale il a beaucoup côtoyé
Paul Rassinier, initiateur du courant révisionniste. Le
Monde n'a pas pu éviter complètement le sujet
et s'est fendu d'un article intitulé Le «parcours
complexe» du pacifiste Robert Jospin, de Jean-Louis
Saux (29 août 2001). Nous adorons ce "parcours complexe".
Et le parcours du fiston, n'est-il pas "complexe" celui-là?
Qu'en termes galants, duchesse, ces choses-là sont habilement
dégoisées...
-
ICI
TEL-AVIV, LES BOURREAUX VOUS PARLENT
Comment répondre au racisme
sur l'internet?
- par Michel Fingerhut,
ancien officier de "Tsahal"
- Profitant de l'ouverture
d'un nouvel espace de communication sur lequel ne s'appliquaient
pas les lois qui organisent la liberté d'expression dans
l'édition, la presse et l'audiovisuel, les racistes et
les négationnistes se sont précipités
dans la brèche. Outre de demander l'application des
lois au net, il s'agit aussi de mettre en place sur le réseau
mondial une information précise et efficace.
- [...] Ce n'est qu'avec
l'invention du web et sa diffusion dans le grand public que ce
phénomène est devenu plus visible. La technologie
se prête à cette visibilité : les sites web
sont référencés dans des annuaires et moteurs
de recherche, se renvoient les uns aux autres à travers
les liens hypertextes par affinité, et sont bien plus
aisément accessibles. [...] C'est ainsi que les négationnistes
français -- d'une ultra-gauche anti-sioniste à
une extrême-droite nationaliste -- alliés, dans
un même antisémitisme viscéral, à
d'autres groupes (négationnistes de tous pays,
nationalistes et racistes tels le Ku Klux Klan américain
ou le groupe russe Pamyat), se sont fédérés
autour d'un site web hébergé aux Etats-Unis1. Ils
y proposent au lecteur non averti une grande quantité
de textes et pamphlets dans plus d'une dizaine de langues.
C'est leur principale plate-forme de publication, la loi française
leur ayant fermé l'accès aux médias
nationaux. D'autres sites, le plus souvent localisés aux
États-Unis, mais ailleurs aussi, regroupent du matériau
identique ou similaire en nature. Comme le souligne l'avocat
Marc Lévy2, ce déferlement est dû principalement
«au refus des Etats-Unis d'appliquer complètement
la Convention internationale sur l'élimination de toutes
les formes de discrimination raciale, refusant de respecter
notamment son article 4 qui oblige les Etats signataires à
punir la diffusion de la haine raciale et l'incitation à
la discrimination raciale». [S'il fallait punir ces délits en
Israël... ]
- Dans le contexte de
mondialisation-tribalisation, où l'internet devient une
source majeure d'information (et plus rarement du savoir), court-circuitant
les médiateurs traditionnels et avertis (l'instituteur,
le bibliothécaire, le journaliste [tous sensibles aux pressions juives...
]), ce déferlement
a un effet plus que nocif : imaginons un élève
chargé de faire un devoir sur la Shoah; plutôt
que de se rendre dans une bibliothèque ou dans un centre
de documentation spécialisé, [spécialisé
dans le bourrage de crâne... ] quoi de plus facile que de lancer une recherche
sur le terme «chambres à gaz» dans un moteur
de recherche tel que Google ?
- Cinq des dix premières
réponses renvoient vers des sites négationnistes
francophones, comprenant de nombreux textes de «professeurs»
et «chercheurs» aux titres imposants, parfois usurpés,
quand ils ne sont pas révoqués. [Peut-être, pour
l'ancien massacreur de Palestiniens, on peut déduire du
fait qu'un chercheur a été révoqué
qu'avant sa révocation il usurpait cette qualité...] [...]
- Comment répondre
au racisme
- Plusieurs champs d'action
s'offrent face au phénomène négationniste
(et plus généralement, raciste) sur l'internet.
L'approche polémique consiste à prendre de front
le discours négationniste et à lui répondre
-- que ce soit en direct sur des forums internet ou face à
face, ou en différé par l'écrit sur papier
ou électronique3 -- dans une sorte de pseudo-débat.
Or peut-il y avoir débat, les modes de discussion adoptés
par ces négationnistes tenant de l'hypercritique,
méthode tout aussi apte à «démont(r)er»
que la terre est plate ou que Napoléon n'a pas existé?
Comme l'écrit si justement Patrice Loraux4, c'est un processus
qui vise à saper les bases même de la communauté
des hommes, qui «repose sur le pacte tacite et sans cesse
reconduit que chacun de ses membres refoulera pour sa part la
pulsion à soumettre par lui-même l'existence des
choses et les situations empiriques à l'administration
préalable d'une preuve tirée de celles-ci et exhibée
à côté d'elles, en conséquence de
quoi il y aura le sentir en commun irréfutable des pôles
majeurs de l'expérience, ces pôles qu'Aristote nommait
les sensibles communs ». [Bravo
pour Aristote. Avocat, remontons au déluge... ] Plus généralement,
c'est aussi le cas pour les discours racistes, qui tiennent surtout
d'une croyance aveugle qui ne se prête à aucun dialogue.
[C'est pas
comme le sionisme...]
- Le deuxième
axe d'intervention est juridique et repose sur les lois et leur mise en application.
Il est de notoriété que celles-ci diffèrent
de pays à pays, dans ce domaine comme dans d'autres. La
France (ainsi que certains de ses voisins européens qui
ont eu à souffrir directement de l'entreprise nazie)
s'est dotée d'une législation antiraciste, qui
permet de réprimer l'expression de «toute forme
de discrimination fondée sur la race ou la religion, ou
l'appartenance à une nationalité ou une ethnie»,
et qui y assimile avec justesse l'apologie et la contestation
de crimes contre l'humanité. [La loi ne dit rien de tel. Encore un
"spécialiste" qui parle sans savoir... ] Son application sur l'internet
se heurte à des barrières idéologiques profondes
et paradoxales, comme le dit si bien Marc Lévy2 : «On
peut même considérer que c'est le respect de cette
dignité exprimée dans des règles concrètes
qui doit conditionner la mondialisation, dans tous les domaines
: mondialisation de l'économie, mais sans travail des
enfants ; mondialisation de la recherche médicale, mais
sans commerce d'organes ; mondialisation de la communication,
mais sans racisme. Ce n'est que si elle respecte les valeurs
éthiques que la mondialisation aura toute sa légitimité
et sera acceptée par l'ensemble des peuples. L'extraordinaire
potentiel de l'internet ne peut se développer à
l'écart de ces principes et dans une zone de non-droit.
Et il est pour le moins paradoxal que ce soit souvent les mêmes
qui réclament des règles pour civiliser la mondialisation
commerciale, financière, écologique et qui les
refusent pour
- la mondialisation
de l'information.»5
On peut noter avec satisfaction les dernières jurisprudences
françaises en la matière, qui prennent vigoureusement
le parti de faire respecter ces principes sur le territoire français,
l'internet y compris.
- [...]
<http://www.anti-rev.org/textes/Fingerhut01a/>
A
LA PELLE
Pour avoir "contesté" des
crimes contre l'humanité, dans une sombre affaire de courrier
électronique, Georges Theil, conseiller régional
Rhône-Alpes du FN, avait été condamné
en première instance à 20.000 F d'amende. Il a commis
l'erreur d'aller en appel. Il sera délesté de 50.000
F avec, à la clé, trois mois de taule avec sursis.
A Grenoble. La Ligue des Crétins des Alpes (LICRA) sera
contente.
LES
GRANDES PANURGIES LYONNAISES (SUITE)
Lyon III et l'extrême
droite : mise sur pied d'une commission d'étude
- Paris, 11 oct (AFP)
-- La création d'une commission d'historiens chargés
d'évaluer "les rapports éventuels entre les
réseaux de l'extrême droite et certains enseignants
de l'université Lyon III" est "imminente",
a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l'Education
nationale.
- "Le nom de la commission
sera arrêté ultérieurement en accord avec
la personnalité pressentie pour la diriger, Henry Rousso,
directeur de l'Institut d'histoire du temps présent",
a-t-on ajouté de même source.
- Depuis la fin de années
70, les universités Lyon III et Lyon II défraient
la chronique du fait des liens présumés de certains
de leurs professeurs avec des mouvements d'extrême droite,
ainsi qu'en raison des affaires de négationnisme.
- Plusieurs universitaires
avaient ainsi été contestés par des associations
d'étudiants, notamment Robert Faurisson, Bernard Notin,
Jean-Paul Allard et Jean Plantin, dont la maîtrise
a été annulée en juin 2001, onze ans après
sa soutenance.
- Le président
de Lyon III, Gilles Guyot, a lui-même émis durant
l'été 2001 l'idée de composer "un
jury d'honneur composé d'historiens, mais hors du
cercle lyonnais" pour étudier la question, selon
des sources concordantes.
- Au printemps 1999, Lyon
II avait chargé un historien, Bernard Comte, "d'établir
un historique de tout ce qui dans cette université avait
eu un rapport de près ou de loin avec le négationnisme".
- L'universitaire avait
défini les négationnistes "qui préfèrent
s'appeler révisionnistes" comme "ceux qui nient
le génocide commis par les nazis contre les Juifs et les
Tziganes d'Europe".
- Il concluait dans son
rapport rendu public fin 1999, que "la répétition
"d'affaires" où étaient compromis des
enseignants de Lyon II ne pouvait être considérée
que comme la succession d'événements isolés,
sans qu'il y ait lieu de mettre en cause, soit un groupe d'universitaires,
soit le climat de l'université".
- Il ajoutait que Lyon
n'était pas la "capitale du négationnisme",
même si "Lyon III avait constitué de 1980 à
1995 environ une place forte de l'extrême droite intellectuelle
favorable au «révisionnisme»".
- Cette étude a
été "saluée par tous les historiens
mais critiquée par les associations d'extrême
gauche ainsi que les responsables de Lyon III", a expliqué
à l'AFP, un ancien professeur de Lyon III, Rémy
Madinier.
DEMANDE
D'AJOURNEMENT
F. Toben a demandé l'ajournement
de son audience devant le tribunal australien, arguant
que la peur des juifs l'empêche de trouver un avocat; il
fournit, à l'appui de son argument, des lettres de journalistes
qui ont reçu des menaces d'un dénommé Goldberg,
juge australien, membre du groupe de pression sioniste. On serait
bien étonné qu'il l'obtînt...
- In the Federal Court
of Australia, No 327 of 2001, New South Wales district registry,
between Jeremy Jones, Applicant and Fredrick Toben, Respondent
Affidavit in
Support of Adjournment of Matter
- On this 3rd day of October
2001, I, Gerald Fredrick Töben, make oath and say as follows:
- 1. I am preparing my
own case and legally I remain unrepresented. My three counsels,
who were to assist me behind the scene, have advised me that
they cannot do anything because they "fear the Australian
Jewish Zionists' power". All three still have wives, children
and a professional career to worry about. I need more time to
find someone who is ready to assist in this matter. Hence my
being in Sydney at the time of the next Hearing set down for
Thursday 18 October 2001 at 10:15am, EST.
- 2. The `fear of the
Jews' is a reality in Australia, as is the intimidation coming
from the Applicant's Zionist racist organisation the Executive
Council of Australian Jewry. I tender as Exhibit 1, a letter
written by then QC, Alan Goldberg Chairman, Anti-Defamation Committee,
Executive Council of Australian Jewry, and now Justice Goldberg
of the Federal Court Australia to a prominent South Australian
politician. The tone of it is unmistakably threatening. Appended
to this letter are two items written by two prominent Australian
media commentators, Terry Lane and Phillip Adams. Both express
their hurt in having received the `blow-torch' treatment from
Australia's Zionist lobby, Lane calling it "malicious, implacable,
mendacious and dangerous".
- 3. I request that this
matter be dismissed, stayed, be stood down for at least for six
months, or in the alternative, until I have found a legal person
who is ready to defend me without fear or favour.
- 4. The above matter
involves constitutional technicalities and this requires thought
and research.
- 5. My case -- as that
of Mrs Olga Scully who has also been taken to the Federal Court
by Mr Jeremy Jones -- is a legally precedent-setting case. I
am not competent enough to fight this case on my own because
any outcome would be based on legal technicalities --not on whether
truth was a defence, nor whether any decision was justly derived.
The precedent decision set by the Human Rights and Equal Opportunity
Commission (HREOC) indicates where we are heading. The fact that
the Commissioner did not state categorically -- she remained
silent on such an important issue as balance -- that our website
fulfills the requirements of the principle of natural justice
by offering links to the so-called enemy. This reveals the judgment's
bias and the commissioner's fearful deference to the Zionist
Jewish lobby. The fact that she demanded the deletion of the
whole site is itself an indication of her authoritarian and despotic
vision of what open democratic discourse is all about.
- 6. The contents of this
case will, if the overseas precedent cases are any indication
-- in Canada and Germany -- not be litigated and thus remain
irrelevant. The very nature of the Act under which this matter
has progressed from the HREOC to this court precludes a detailed
analysis of the alleged offending matter, for example, for truth-content.
- 7. Similar matters,
for example, in Germany in 1995 led to two Judges being hounded
from their office Judges Wolfgang Müller (58) and Dr Rainer
Orlet (59) when they initially did not bow to international pressure
and found in favour of community politician, Günter Deckert,
who had translated Fred Leuchter's 1991Weinheim talk. Professor
Martin Kriel, professor of constitutional law at the university
of Cologne, claimed that this political interference brought
the independence of the judiciary into disrepute, independence
being the hallmark of any democracy.
- 8. This matter before
the Federal Court of Australia is an international political
matter and thus -- if Australia is still a democratic country
where free speech rules -- should not be dealt with in a court
of law. When the matter was brought before HREOC, it was Kirsty
McGowan who initially handled the matter, and before she left
to return to the NSW Ombudsman's office, she advised me that
the matter was political.
- 9. The Applicant's own
activities in propagating his politics as late as this year are
well known. I tender as Exhibit 2. a news item from the Australian
Jewish News of March 2001, reporting on his attending the `Stockholm
International Forum: Combating Intolerance' conference.
- 10. My matter was also
the subject at a United Nation's `World Conference Against Racism,
Racial Discrimination, Xenophobia And Related Matters' Preparatory
Committee, Second Session, Geneva, 21 May-1 June 2001, Item 6
of the provisional agenda Review Of Reports, Studies And Other
Documentation For The Preparatory Committee And The World Conference:
Report of the High Commissioner for Human Rights on the use of
the Internet for purposes of incitement to racial hatred, racist
propaganda and xenophobia, and on ways of promoting international
cooperation in this area. I tender as Exhibit 3 a copy of this
document. Therein my matter is publicly raised. As a point of
interest, at page 8. it states that "Toben had been arrested
in 1999 when, on a visit to Germany, he had distributed leaflets
denying the Holocaust." This is factually wrong because
I never distributed anything while in Germany because I am aware
that there is a law that restricts the freedom we still have
in Australia. This kind of lying at an official level is typical
and I am certain that the UN would never give me a right of reply
accord me natural justice - to correct such fraudulent statements.
- 11. It is significant
that the United States of America and Israel walked out in protest
at this UN world conference. These two Zionist countries objected
to the conference equating Zionism with racism and labeling Israel
an apartheid state -- both statements being true. We thus have
the Applicant, Mr Jeremy Jones, a well-known Zionist using Australia's
Racial Hatred law in an endeavour to stifle free speech -- and
labeling historical matters 'hate' and 'racist' speech -- when
in fact by definition he himself is a racist.
- 12. My 83-year-old father
is dying, and after a nine-week hospital stay, he is bed-bound
at home. It is his wish to die at home and I have promised him
that I would look after him. My mother cannot cope alone, and
home help is inadequate. It is difficult to assess for how much
longer he will live. The fact that my parents have shared their
lives together for 61 years demands that I do my filial duty
to the best of my ability and attend to them at their home in
country Victoria. The siblings are working on a plan to timetable
my presence there at regular intervals.
- 13. I leave it up to
Justice Branson to decide whether she can remain objective and
intellectually sensitive and perceptive as to whether any bias
on her part will influence her mental processes when deciding
this matter in due course.
ENVOYEZ
DIRECTEMENT VOS REMARQUES
Le gouvernement israélien et l'Agence
juive ont ouvert un site web qui devrait leur permetre de se faire
enfin une idée sur ce fameux antisémitisme qui,
comme chacun sait, n'arrête pas de monter, depuis au moins
deux mille ans, sinon plus, et dont les sommets doivent être
perdus de vue depuis longtemps. Il est donc recommandé
de signaler tous les incidents aux tenanciers de ce site. Il semblerait
qu'il soit interactif et donc qu'il permette à tout le
monde d'exprimer directement aux destinataires tout le bien qu'inspirent
leurs actions, en Palestine et ailleurs. Prière d'écrire
en anglais ou en hébreu:
<http://www.antisemitism.org.il>
C'est simple mais il fallait y penser.
UNE
FAISEUSE
Sigrid Schultz,
1893-1980
- Schultz was a clever
journalist who could speak several languages and who knew how
to get inside a story. Living in Berlin in the 1930s when Nazis
were rising to power, she often hosted parties for Nazi officials.
When she got the inside news on what they were doing, she would
cross the border into Danmark or Norway and wire stories to the
Chicago Tribune, under the pen name John Dickson.
- What Schultz did was
very dangerous, because Germany had people working as censors
to stop anti-German news from getting around the world. She pretended
to comply with their rules, and then wrote different stories
once she was outside Germany. Although Germans knew she was a
reporter, they didn't realize she was John Dickson, who accurately
predicted what would happen next in the war. She told readers
in the U.S. what country Germany would invade next, who was rising
to power, and what other countries were on Germany's side.
- Schultz may have been
devious in getting a story, but she was very intelligent. Although
her parents were from Norway and moved to the U.S. for several
years, Schultz lived and went to school in France and Germany,
and travelled all over Europe. She was the first woman to be
elected to Berlin's Foreign Press Club's board of directors,
which enabled her to talk to more sources. A year later, in1925,
she was named Berlin Bureau Chief for the Tribune.
- Her reports from Berlin
were very important, because no other American had such close
access to the Nazis. Her articles were very critical of war,
and were constantly warning Americans what would happen if
Germany gained too much power. She despised what the
Nazis stood for, and helped many Jewish people escape from being
killed by Nazis. She reported on what was really going on in
the concentrations camps where Jews and other people were being
kept and killed, which caused the Nazis to label her "the
dragon from Chicago." [Et curieusement ils ne la mettaient
pas à la porte...]
- Sigrid Schultz was not
a fine writer like Reed, [Douglas Reed, alors correspondant
du Times, qui, par la suite devint un antîsioniste
très pointu... ] but she was a superb news-gatherer.
On Aug. 23, 1939, the world was in what Time called a
state of "stunned surprise" when Adolf Hitler and Josef
Stalin signed a non aggression treaty; Shultz wasn't. As Berlin
bureau chief for the Chicago Tribune, she had learned
the identity of an astrologer Hitler sometimes consulted. She
interviewed the astrologer, discovered that Hitler was speaking
cordially about Stalin and surmised correctly that Hitler was
seeking a rapprochement in order to further his larger plans
for conquest in Europe. [Et ils appellent ça du
journalisme ?...] Her story had run on July 13 and attracted
virtually no attention. In 1940 she divined a bigger truth, that
Hitler had begun murdering Jews and building concentration camps
[De la divination à l'état pur, du genre
Pierre Dac...]. Tribune publisher Robert Mac Cormick,
a staunch isolationist, believed such sensational stories could
propel the United States into the war. Schultz's story never
ran.
- Edis Bevan
CANIVEAU
Au cours des rangements d'automne, il s'échappe
d'un dossier un vieil article qui mérite d'être relu.
Il montre bien ce qu'est la presse de caniveau. Il s'agit
d'un article du Monde, signé Alain Frachon, daté
du 27 avril 1988.
Israël:
La condamnation à mort du bourreau de Treblinka
-
- Le procès
de John Demjanjuk a été aussi celui des thèses
"révisionnistes"
- Le verdict de culpabilité
rendu la semaine dernière ne laissait guère de
choix: si John demjanjuk était bien "Ivan le Terrible",
le bourreau du camp de Treblinka, où furent exterminés
plus de 850.000 juifs, il ne pouvait être condamné
qu'à une seule peine -- la mort par pendaison. La sentence
a été rendue lundi 25 avril par le tribunal spécial
de Jerusalem, en charge depuis quatorze mois de ce qui a peut-être
été le dernier des grands procès pour crime
contre l'humanité, et le seul à s'être tenu
en Israël depuis celui d'Adolf Eichmann, pendu il y a plus
d'un quart de siècle.
- Les délibérations
du tribunal ont duré trois mois, avant que le juge Zvi
Tal, chargé de dire la sentence, ne le fasse en quelques
mots: «Notre verdict était sans équivoque,
et rien, depuis, n'est venu ébranler nos certitudes [...]
Aucun châtiment ne sera à la mesure de crimes qui
ne peuvent être oubliés; nous condamnons [John Demjanjuk]
à la peine de mort.» Ni le président, ni
le juge Dov Levin, ni le troisième magistrat composant
le tribunal, Mme Dalia Dorner, n'en diront plus.
- Il est un peu plus de
14 heures. dans le box des accusés, John Demjanjuk n'a
pas bronché. Pas un signe d'émotion, pas la moindre
réaction de la part de cet Ukrainien réfugié
à l'issue de la guerre aux Etats-Unis, à Cleveland,
et d'où il fut extradé il y a deux ans pour être
confronté, à Jerusalem, à un passé
qu'il n'a cessé de nier.
- Le condamné,
qui ne peut marcher du fait d'un mal de dos persistant, a immédiatement
été conduit hors de la salle du tribunal sur son
fauteuil à roulettes. Il n'en a pas fini avec la justice:
ses avocats ont fait appel, et c'est à la Cour suprême
qu'il reviendra de se prononcer en deuxième instance,
sans doute dans quelques mois; en cas de confirmation, restera
un recours en grâce présidentielle.
- Insultes et chants
de joie
- Mais dans l'assistance,
où figuraient plusieurs rescapés de Treblinka,
on se souciait peu de procédure. On était convaincu
que le paisible garagiste de Cleveland avait bien été
Ivan le Terrible, l'auxiliaire des SS chargé de mettre
en marche les moteurs des chambres à gaz et qui, durant
trois ans (1942-1945), à l'entrée des «mouroirs»,
s'acquitta de sa tâche avec un extrême sadisme. Dans
un tonnerre d'applaudissements, on insulta la défense
avant de danser et d'entamer des chants de joie: «Israël
vivra». On se bousculait à l'extérieur, pour
tenter d'intercepter le fourgon du condamné, hurler que
la peine était encore «trop douce» et brandir
une pancarte sur laquelle on pouvait lire: «Laissez la
bête ukrainienne mourir de faim».
- La séance s'était
ouverte en début de matinée par le réquisitoire
du procureur Yona Blatman. Plaidoyer en forme de déduction
logique: «Dès lors, a-t-il dit, que le tribunal
a établi que John Demjanjuk était bien Ivan le
Terrible, qu'il est responsable de la mort et de la torture de
de dizaines de milliers de personnes, nous n'avons pas d'autre
choix que d'imposer la peine de mort.» mais l'émotion
et la colère transparaissaient aussi: «Demjanjuk
n'était pas un petit rouage, a poursuivi le procureur;
il a participé de ses mains, avec ferveur; faisant du
zèle, il poussait les déportés dans les
chambres à gaz avec une brutalité sans pareille».
- Demjanjuk manifesta
alors des signes d'irritation. Il démentait de la tête
et ponctuait les déclarations du procureur d'autant de
mystérieux signes de croix (gestes de pardon ou d'exorcisme?).
Son avocat américain, Me John Gill, reprochera au tribunal
de s'être essentiellement fondé sur des témoignages
vieux de près de cinquante ans. il évoquera l'histoire
judiciaire pour mettre en avant plusieurs cas d'erreurs tragiques
où de tardifs témoignages vinrent innocenter un
condamné à mort déjà exécuté...
- Avant la sentence, le
dernier mot revenait à l'accusé. Silhouette épaisse,
costume bleu, col ouvert, John Demjanjuk, qui s'exprime en ukrainien,
dira d'une voix forte: «Ce fut très douloureux pour
moi d'entendre la véritable tragédie dont fut victime
le peuple juif [...]. Je suis sûr que les atrocités
évoquées eurent bien lieu à Treblinka et
qu'il y avait bien dans le camp un dénommé Ivan
le Terrible, mais ce n'était pas John Demjanjuk [...].
C'est une erreur, une erreur très grave. Vous avez jugé
quelqu'un d'autre [...]. Je suis innocent, innocent, innocent
et Dieu m'en est témoin.»
- La Cour suprême
jugera. Mais ces quatorze mois de scrupuleux débat, de
récits et témoignages parfois insoutenables suivis
par des dizaines de milliers de jeunes Israéliens, firent
aussi un autre procès: celui de ces très actuelles
thèses révisionnistes qui nient l'existence des
chambres à gaz et que propagent volontiers certains
milieux de l'extrême droite européenne soucieux
de banaliser la Shoah, d'en gommer la singularité historique.
ce procès-là était à coup sûr
opportun".
- Alain Frachon.
On sait que quelques temps plus tard, ladite
Cour suprême, au comble suprême de la confusion suprême,
dut déclarer que J. Demjanjuk avait raison, qu'il était
innocent, absolument innocent, qu'il y avait eu maldonne, que
les témoignages "parfois insoutenables" étaient
insoutenablement bidons, que les irréprochables et purs
"témoins" avaient menti comme des arracheurs
de dents, que tout ce cinéma, "suivi par des dizaines
de milliers de jeunes Israéliens" était un
baratin infernal monté par des officines sionisto-américaines,
que le journaliste avait vraiment l'air d'un con et que le procès
fait aux thèses révisionnistes était gagné
haut la main par lesdits révisionnistes qui avaient toujours
dit que cette affaire Demjanjuk puait la manipulation et que tout
ce qui sortait des officines sionistes devaient être considéré
avec la plus extrême prudence. Les insultes sont rentrées
dans les gorges et les danses de joie sont devenues des danses
de dépit. Tout le monde savait que Demjanjuk était
innocent, sauf les Israéliens et les journalistes. Les
israéliens sont châtiés tous les jours par
les Palestiniens, mais les journalistes, qui s'en chargera?
COL
DUR ET DOUX ANIERS
Un incertain Pierre Col (est-ce un hasard
si le site de la communauté s'appelle "col",
communauté on line ?) écrit à Libération
pour demander "Comment appliquer la loi Gayssot sur le
réseau?" (3 septembre 2001) Il pense, ce Col: "traînerait-on
devant les tribunaux une société concessionnaire
d'autoroute au motif qu'elle laisse passer des camions transportant
des livres révisionnistes ?"Et il répond: "évidemment
non". Il a trouvé, en toute modestie et sans se pousser
du col, la solution "logique": "mettre en place
une «douane Internet»: que chaque Etat prenne les
mesures pour filtrer «à ses frontières»
les contenus internet dont il doit protéger ses citoyens
pour être en accord avec ses propres lois." Il
ajoute qu'il préfère vivre dans un pays qui applique
la loi Gayssot que dans un autre qui permettrait "les propagandes
les plus nauséabondes".
CENSURE
SUR LE WEB
Chapitre.com (21 rue de l'Echiquier, 75010)
est une librairie qui vend ses livres sur Internet (<www.chapitre.com>).
Elle a créé un "partenariat" avec des
libraires, sans doute pour ne pas s'en faire des ennemis. Dans
sa lettre n* 9, d'octobre 2001, le patron, Nicolas Faroux (tout
le monde n'a pas la chance de s'appeler comme le commissaire de
police dans Nestor Burma) communique "une liste de
livres que nous souhaitons ne pas voir apparaître sur notre
site. Loin de toutes polémiques idéologiques, il
nous paraît plus simple de ne pas proposer à la vente
ces ouvrages "sensibles". Merci donc de retirer ces
livres avant de nous faire parvenir vos mises à jour".
Le doucereux censeur, faux derche patenté,
donne ensuite une liste. A tout prendre, elle devrait nous servir
de programme pour savoir ce que nous devons ici rechercher et
afficher pour mettre en perce la suffisance hypocrisie de ces
épiciers qui vendent des livres comme des raves en foire.
- "Tous les ouvrages
écrits par Hitler, Mussolini, Robert Faurisson, Paul Rassinier, et ceux édités par
la Vieille Taupe.
Ensuite, Maurice
Bardèche,Nuremberg ou la terre promise , les temps modernes; André Chelain, Faut-il
fusiller Henri Roques, Le Procès Barbie ou le shoah business
à Lyon; Chirstophersen Thies [sic] Les mensonges
d'Auschwitz; André Forsse, Les chambres à
gaz: naufrage historique [ce livre nous est inconnu. Si quelqu'un
veut bien nous l'envoyer???]; R. Garaudy, Les mythes fondateurs...; Richard Harwood, Six
millions de morts le sont-il réellement? Pierre Marais, Les camions
à gaz en question ; Henri Roques, les confessions de Kurt Gerstein ; [On voit l'ignare qui ne peut pas reconnaître
le livre de Roques dans celui de Chelain. Cette liste il l'a
reçue d'une officine quelconque...] Wilhelm Stäglich,
Vérité historique ou vérité politique
[confusion sur le titre qui est en réalité Le
mythe d'Auschwitz ]; Serge Thion, Une allumette sur
la banquise [qui ne s'est jamais vendu en
librairie...]; Lucien Rebatet, Mémoire d'un fasciste,
Les décombres ; Edouard Drumont, La dernière
bataille, La fin d'un monde, La France juive, La France juive
devant l'opinion, Le testament d'un antisémite : Grandjean:
La destruction de Jerusalem-le premier pogrom ; Lambelin,
Les protocoles des sages de Sion, Le péril juif (ou
bien le règne d'israël chez les Anglo-Saxons) ;
Monniot, Le crime rituel chez les juifs ; Léon
de Poncins, Les juifs maîtres du monde, Israël
destructeur d'empires, un document prophétique de 1899
; Saint Bonnet, Le juif ou l'internationale du parasitisme
; Louis-Ferdinand Céline, Bagatelles pour un
massacre, L'école
des cadavres, Les beaux draps ; Guillon, Suicide mode d'emploi.
Ouvrons les paris.
D'où vient cette liste noire ? du MRAP ? du Bnai Brith
? de la LICRACRA ? de Knobel à toutes mains, du porc multicarte
? de chez Barnum? des comiques de caf-conç ? de Laurel
et Hardy ?
DISCUSSION
SANS DISCUSSION
- The editors of History
in Dispute: The Holocaust are seeking contributors to
a series of debates regarding the Holocaust. This volume
is part of a series published by St. James Press, an imprint
of Gale Reference, in which major historical events and subjects
are confronted from conflicting sides, thus exposing the controversies
inherent in the subjects and in historical methodologies themselves.
The Editors do not consider Holocaust denial a viable subject
for dispute. Writers will be compensated for their
essays. Interested scholars should contact editors Tandy McConnell
or Tabitha Sparks for a list of available topics:
- Tandy McConnell, PhD,
<[email protected]>
- Tabitha Sparks, PhD,
<[email protected]>
Fearful cowardice, as usual.
LES
JUIFS ET LES BÊTES
- Jean-Marie Straub est
un cinéaste qui n'est pas du genre à ronronner
dans le paf. Il se croit détenteur d'un message politique.
Là où il commence à nous amuser, c'est quand
il fait des déclarations du genre de celle-ci: "L'urgence,
on y est. C'est l'aboutissement du système qui a inventé
les chambres à gaz; l'urgence, actuellement, elle
nous vient de la social-démocratique anglaise et de la
social-démocratie française, ça consiste
non plus à massacrer des juifs mais à massacrer
des centaines de milliers de bêtes de manière
préventive pour maintenir le marché. Même
si certains juifs en prennent ombrage, il n'y a pas de
différence entre ça et le massacre des juifs,
c'est le même exprit et c'est le même système
industriel et c'est der gleiche geist, comme disait Hölderlin,
qui a inventé les chambres à gaz et ce système-là.
Après tout il n'y a pas besoin d'être hindou pour
savoir qu'un être vivant est un être vivant, qu'il
soit un juif ou un mouton, d'ailleurs les juifs le savent
bien parce que l'agneau pascal c'est eux qui l'ont inventé". [Cet
ignare est encore victime de la propagande juive; ils n'ont évidemment
pas inventé quoi que ce soit dans le domaine des sacrifices
aux dieux.]
On n'a aucune peine à imaginer le
tollé. Ces propos, qui datent de mars dernier, auraient
dû figurer dans une publication du centre Pompidard, qui
s'est évidemment dégonflé. Ils sortent dans
une revue helvétique, Hors-Champ (<[email protected]>)
Voir l'article d'un certain Olivier Séguret, laveur de
plancher, qui exonère à grand peine le malheureux
Straub en mettant ça sur le compte de la... "connerie";
(17 octobre 2001).
Nous, on avait déjà remarqué
le parallèlisme et S. Thion avait, il y a longtemps, proposé
au premier ministre du Rosbifland d'utiliser les services de Pressac,
spécialiste des incinérations de masse. Finalement,
il a fallu faire donner l'armée. Et en plus, là
aussi, on a tué moins de bêtes que ce que les chiffres
annoncés laissaient prévoir. Le révisionnisme
est partout, même chez les bêtes.
ZANARS
- Convergence
pour l'unité du mouvement libertaire
- Le 22 mars 2001, quelques
personnes lançaient un "Appel pour l'unité
du mouvement libertaire" ... Depuis plus de 400 personnes
l'ont signé (voir la liste complète à la
page web <http://users.skynet.be/AL/unite.html>)...
- Les 13 et 14 octobre
2001, une centaine de signataires se sont retrouvées à
Niort pour débattre des suites concrètes à
donner à cette initiative. Ils y réaffirmèrent
que l'unité n'était pas l'uniformité mais
la diversité, que le sectarisme n'avait fait que trop
de dégâts dans le mouvement anarchiste et qu'il
était temps d'y agir ensemble dans le pluralisme. Sans
remettre en cause l'existence des organisations et de toutes
autres structures, ils ont affirmé vouloir s'efforcer
de favoriser, de soutenir des dynamiques collectives de lutte
tant au niveau local, régional, national, qu'international.
Leur objectif est de participer, dès maintenant, à
la construction de morceaux d'utopies créatrices afin
de proposer un autre futur fondé sur la solidarité,
l'internationalisme, l'égalité sociale, pour en
finir avec l'exploitation et la domination. Dans cette perspective,
ils ont décidé d'organiser, en novembre 2002, les
premières assises des Etats Généraux du
mouvement libertaire sur le thème du fédéralisme.
- -- Pour en savoir plus:
les textes issus de la rencontre de Niort sont disponibles en
ligne à la page <http://users.skynet.be/AL/unite.html>.
- -- L'appel à
signer est toujours ouvert: rejoignez-nous ! Adresse de
- contact: Roger Noël,
Les Colombiers, Route de la Cotinière, 17310
- St-Pierre d'Oléron,
<[email protected]>
LES
JEUNES SONT DES CONS
C'est l'avis du ministre de l'intérieur,
le célèbre Paul Vaillant-Moudupied:
MINISTÈRE
DE L'INTÉRIEUR
- Arrêté
du 27 septembre 2001 portant interdiction de proposer, de donner,
de louer ou de vendre à des mineurs et de faire de la
publicité d'une vidéocassette. NOR : INTD0100584A
- Par arrêté
du ministre de l'intérieur en date du 27 septembre 2001,
considérant qu'au prétexte d'une enquête
sur la tragédie d'Oradour-sur-Glane et sans que les faits
concrets qu'il allègue soient établis, ce document
procède à un traitement complaisant de crimes de
guerre et que le contenu de ce document présente un danger
dont il y a lieu de protéger tout particulièrement
des mineurs qui ne sont pas à même de porter une
appréciation sur les affirmations qui y sont proférées,
il est interdit, sous les peines prévues au sixième
alinéa de l'article 36 de la loi n· 98-468 du 17
juin 1998 relative à la prévention et à
la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à
la protection des mineurs, de proposer, de donner, de louer ou
de vendre à des mineurs le vidéogramme intitulé
Oradour-sur-Glane; est interdite sous les mêmes
peines la publicité faite pour cette vidéocassette
par quelque moyen que ce soit en dehors des lieux dont l'accès
est interdit aux mineurs.
Ce pendant, le même gouvernement
se réjouit fort à l'annonce, fort complaisante,
d'une prochaine participation aux crimes de guerre qui
ont commencé à se commettre massivement en Afghanistan,
à la suite de l'agression des Etats-Unis contre ce pays
qui ne lui a rien fait. Ce même gouvernement frétille
de dépit devant l'interdiction qui lui est faite par son
maître américain de participer à l'assassinat,
à la destruction et au pillage du pays qui s'ensuivra.
S'il fallait interdire les publications qui présentent
de façon "complaisante" les crimes de guerre
(ce que ne fait pas la cassette sus-visée), alors les trois
quarts de la presse française devrait être interdits
aux mineurs, qui seraient d'ailleurs, de ce fait, beaucoup moins
abrutis au jour de leur majorité.
LES
POULETS SE GOURENT TOUJOURS
- Cryptage ou non? Un expert s'exprime
- Les réseaux terroristes
ont-ils utilisé ou non des méthodes de cryptage
pour dissimuler leurs communications électroniques? Les
nouvelles lois antiterroristes devraient-elles interdire le cryptage
de messages? Les autorités aimeraient bien le croire,
mais la situation serait tout autre selon Duncan Campbell.
- Campbell est journaliste
et documentariste, spécialiste des questions de surveillance,
à qui l'Unité d'évaluation des choix scientifiques
et technologiques (STOA) du Parlement européen avait confié
en 1998 le mandat de confirmer officiellement l'existence du
système de surveillance mondial Echelon.
- Dans un article publié
par le périodique allemand Telepolis, Campbell
relève les différentes déclarations de politiciens
et d'autorités policières, tant aux États-Unis
qu'en Grande Bretagne, qui laisseraient croire en un vaste réseau
de communications hyperprotégé qu'utiliseraient
les réseaux terroristes.
- Rien de tel pour Campbell
qui remet certaines pendules à l'heure : les réseaux
terroristes ont dissimulé leur présence, leurs
préparations et leurs stratégies en jouant aux
caméléons, en s'intégrant de manière
fort discrète à leur milieu de vie aux États-Unis.
De nombreux rapports véhiculés par la presse (USA
Today, 19 juin 2001) faisaient état de communications
secrètes entre Oussama ben Laden et ses agents en poste
par l'entremise de messages dissimulés dans des images
pornographiques. Fin septembre, le directeur adjoint du FBI affirmait
que les terroristes avaient utilisé Internet et le Web
de manière experte. En Grande Bretagne, le secrétaire
de l'Extérieur Jack Straw a accusé les médias
et les défenseurs des libertés civiles d'avoir
ouvert la voie aux terroristes et d'avoir empêché
son gouvernement d'adopter des mesures législatives contre
le cryptage.
- Or, souligne Campbell,
aucune de ces affirmations sur le recours par les groupes
terroristes à des technologies sophistiquées ne
se révèle exacte. Quelques jours avant les
attaques du 11 septembre, un groupe de chercheurs invalida la
thèse des codes cachés par méthode stéganographique
dans des fichiers graphiques sur le Web. Non que la technique
n'existe pas, mais une analyse de deux millions d'images s'était
avérée négative. Puis, les enquêtes
du FBI auprès de fournisseurs de services et de services
de courriel Web (comme Hotmail) ont bel et bien révélé
l'utilisation du courriel par les agents terroristes, pour des
communications aux Etats-Unis et à l'étranger,
au cours des 30 à 45 jours qui ont précédé
les attaques. Cependant, ils avaient accès à Internet
principalement depuis des points de connexion publics, comme
des bibliothèques, et rédigeaient leurs messages
en clair, sans avoir recours à des méthodes
de cryptage.
- Campbell dénonce
aussi le traitement accordé à Phil Zimmermann,
inventeur du logiciel de cryptage PGP, par le Washington Post
dans un article récent. Campbell écrit: «Bien
que le FBI ait déclaré ne détenir aucune
preuve de l'utilisation de méthodes de cryptage par les
terroristes, on a dit aux lecteurs du Post que Zimmermann
éprouvait "de profonds sentiments de culpabilité"
à l'idée que son logiciel ait pu servir à
des fins malveillantes.»
- Campbell conckut: «Tout
indique que les terroristes ont utilisé des codes simples
et en clair dans leurs communications pour dissimuler l'objet
de leurs échanges. Cette méthode "low-tech"
fonctionne. A moins de déterminer à l'avance une
cible de surveillance, même le système Echelon ne
peut faire le tri entre ces messages et l'ensemble des autres
messages échangés [...] Les terroristes n'ont eu
aucun comportement suspect, jusqu'à ce qu'ils commettent
l'acte abominable.»
- Bref, une surveillance
accrue des télécommunications ou l'interdiction
du cryptage n'auraient pas servi, pas plus que le mythique bouclier
anti-missiles, à éviter les attentats.
- Chroniques de Cybérie du 23 octobre 2001 <http://cyberie.qc.ca/chronik/>
PROGRÈS
DANS L'ABSURDE
A la suite d'un procès qu'il a
fallu refaire et trafiquer à fond, l'ancien officier allemand
Erich Priebke avait été condamné à
vie pour le fameux massacre des otages dans les Fosses ardéatines,
en Italie, à la fin de la guerre. Du fond de sa prison,
il vient de gagner un procès en diffamation contre un plumitif
italien qui l'avait désigné comme responsable dudit
massacre...
- Reuter, Dienstag 23.
Oktober 2001, 13:57 Uhr
- Priebke bekommt
Entschädigung
- Erich Priebke, in Italien
zu lebenslanger Haft verurteilter Nazi-Kriegsverbrecher, hat
in einem Prozess eine Entschädigung von 20.000 DM erstritten.
Er hatte einen Buchautor verklagt, der ihn für die Erschießung
mehrerer italienischer Widerstandskämpfer im Juni 1944 in
einem Vorort Roms verantwortlich gemacht hatte.
- Dieser Verwurf sei unrichtig,
habe ein Gericht in Rom befunden und dem ehemaligen SS-Hauptsturmführer
wegen Verletzung seiner Ehre die Geldsumme zugesprochen, berichteten
italienische Medien.
- Priebke war 1998 wegen
seiner Beteiligung an dem Massaker in den Ardeatinischen Höhlen
bei Rom zu lebenslanger Haft verurteilt worden. Bei dem größten
Nazi-Verbrechen auf italienischem Boden waren 335 Zivilisten
als Vergeltung für einen Partisanenanschlag auf eine Wehrmachtseinheit
von der SS per Genickschuss ermordet worden.
- <http://de.news.yahoo.com/011023/40/27bih.html>
PARUTIONS
§== Vue du Sud. Caracas, Buenos
Aires, Jerusalén, de Norberto
Ceresole.
Un análisis sobre la crítica
situación del proceso venezolano, junto a otras reflexiones
de vital actualidad analizadas por la aguda pluma de Norberto
Ceresole. Nº de páginas : 202. Precio : 1.800 Pts.
Ediciones Nueva RepÚblica, Apartado
de correos 44, 08750 -- Molins de Rei (Barcelona), Tel: 639 82
43 54, Fax: 93 668 35 96, email pedidos:[email protected].
email: <[email protected]>
<http://www.edicionesnuevarepublica.com/catalogo1.htm>
- "La "CuestiÓn
judÍa" en AmÉrica del Sur, nuevo libro de
NORBERTO CERESOLE.
- Casi 4.000 Organizaciones
no Gubernamentales (ONG) de todo el mundo condenaron al Estado
Judío, en septiembre de 2001, en Durban, Sudáfrica,
durante la Conferencia de las Naciones Unidas contra el Racismo.
Para estas organizaciones el Estado judío es racista y
practica sistemáticamente el apartheid, los crímenes
de guerra, los actos de genocidio, la limpieza étnica
y el terrorismo de Estado. Toda esa realidad está tratada
en profundidad en el presente libro, En él confluyen
dos tipos de conocimientos, los hechos concretos que se suceden
en dos escenarios específicos (Venezuela y Argentina)
y el entorno global que acota a tales hechos.
- Los hechos concretos
en la América del Sur.
- El libro comienza con
el estudio de la ingerencia judía en la Venezuela contemporánea,
subrrayando las acciones de esas organizaciones y personas contra
el autor. En el Capítulo 3, por ejemplo, se reproducen
las opiniones del rabino principal de Venezuela, señor
Pynchas Brener, quien equipara al autor del libro nada menos
que con Goebbels, y dictamina: todos los que están contra
el Estado de Israel son antisemitas y antijudíos, es decir,
nazis. Los capítulos 4 y 5 están dedicados al análisis
de la evolución del proceso político venezolano
y a las acciones de las organizaciones judías nacionales
e internacionales sobre él. El Capítulo 6 está
dedicado, siempre en el plano de los hechos empíricos,
a la acción del terrorismo judío en la Argentina.
- El entorno judío
global.
- Las actividades de las
organizaciones judías en la América del Sur son
inseparables tanto de la naturaleza del llamado "pueblo
elegido" como de la presencia del Estado de Israel impuesta
sobre la Palestina histórica por las potencias vencedoras
de la Segunda Guerra Mundial. En Capítulo 2 se analiza
la historia de Israel en relación con el llamado "holocausto"
y, luego, en Capítulo 3 -- en un plano eminentemente
técnico -- el tema del "holocausto" propiamente
dicho. Sin la previa construcción de ese mito hoy
el Estado de Israel no podría ni existir ni mucho menos
practicar la política criminal que desarrolla contra el
pueblo Palestino con el beneplácito, activo y pasivo,
de todo Occidente.
- Así descubrimos
un hilo de continuidad política entre América del
Sur y la Palestina histórica: los crímenes judíos
en una y otra parte del mundo.
- Ediciones Al-Andalus,
Madrid, septiembre de 2001, PVP. 3.000 ptas. Pedidos a: <[email protected]>
o por Fax: 91 571 31 81
§== Mets ta stase,
ça prolifère. La revue Cancer!
Sommaire du numéro 4 :
- Hommage à François
Santoni
- Le bloc-notes de BDL
(où il est question d'Aziz, du Mrap, de Claude Sicre,
du Parti communiste, de Bertrand Delanoë, de Jean-Claude
Antonini, des trotskistes, de Madame de Fontenay, des germanophobes,
de Mumia Abu-Jamal, d'Amélie Poulain, des afro-chrétiens,
de Dieudonné, des Serbes...) / Entretien avec Christian
Laborde / Eloge du Conformisme / Debray/Hallier : quand les romanciers
de gauche marchaient sur les pas du Che / Jean CAUse toujours
/ Lettre ouverte au docteur Michelle Ferrari / Scénario
pour quelques flammes (Houellebecq / Plateforme) / [...] Caraco,
l'imprécateur / De l'Acte et du Symbole (Apologie d'Israël)
/ un texte inédit d'Albert Caraco /Contre les néo-néo-hussards
/ La Page de Costes
- BP 72 311 49023 Angers
cedex 02
<http://www.geocities.com/cancer999fr>
§== Un livre con
ET diffamatoire.
- I am surprised, but
then again I am not, to hear that classes in the USA are now
being assigned books like Lying about Hitler to study.
I thought that dubious honour belonged to the Lipstadt masterpiece,
Denying the Holocaust. But the usual forces around
the world are at work to promote the Evans book -- it is
just coming out in Germany, to rave advance reviews on amazon.de
[Der Geschichtsfälscher. Holocaust und historische Wahrheit
im David-Irving-Prozess. von Richard Evans]; and check his
rave reviews in the U.K. (where the book is not available!):
Telling Lies About Hitler, by Richard Evans, by Paperback
-- 400 pages (27 May, 2002) Basic Books; ISBN: 0465021530.
- Which is a puzzle: As
you probably know, the Evans book is considered by even Prof.
Evans' own U.K. publishers, the respectable Jewish firm of William
Heinemann Ltd., to be so libellous (i.e., defamatory and untrue)
that they have torn up their contract and refused to publish
it in England. U.S. firms, which are protected by the New
York Times vs. Sullivan precedent, find no such compunctions,
and will print almost anything.
§== Où sont
mes légions? The VNN news site has put up an archive for the
writings of Horst Mahler and other modern German nationalists
at:
<http://www.vanguardnewsnetwork.com/germans.htm>
§== Une brochure
sauvée des flammes. Il reste
quelques exemplaires d'une brochure qui ont été
sauvés des flammes lors de l'incendie criminel de la maison
d'Ernst Zündel à Toronto. C'est la suite de la fameuse
brochure Did Six Million Really Die ? de Richard Harwood
qui a fait un si grand bruit quand elle est sortie, d'abord en
Angleterre et ensuite en France, avec la recension si violemment
partisane de Viansson-Ponté, dans Le Monde et l'ire
de Faurisson à sa lecture.
Il s'agit de Nuremberg and Other War
Crimes Trials -- ANew Look, 70 pages, 38 photos, 12 dollars
US (port non compris) à commander à Zündel,
3152 Parkway, Suite 13, PMB 109, Pigeon Forge, TN 37863, USA.
C'est dans le Tennessee. On peut demander un catalogue, il y a
d'autres choses en vente aux éditions Samisdat.
§== Toujours les
même procès.
Comme s'ils contenaient la vérité
pure!!!
- With this message I
would like to inform you on some important updates of our website
"Justiz und NS-Verbrechen" / "Nazi Crimes on Trial"
<http://www.jur.uva.nl/junsv>.
- Recently added to our
site on the postwar prosecution of Nazi crimes inGermany were
the following items:
- -- an overview of the
more than 900 Nazi trials conducted in East Germany since 1945
- -- a thoroughly revised
and updated overview of postwar prosecution policies regarding
Nazi criminals in East Germany, including a statistical comparison
between the East and West German prosecution policies:
- -- extensive information
-- in English -- on the project, including the upcoming new volumes
of both the West and East German series of trial judgments
- -- English translations
of the overviews of West and East German trials.
- Dick de Mildt, Editor Justiz und NS-Verbreche,
Institute of Criminal Law, University of Amsterdam <[email protected]>
§== Les Korrekteurs
korrigent.
Faites l'expérience suivante
1. Allumez votre ordinateur
2. Ouvrez le logiciel de traitement de texte
"Word" ou directement " Outlook"
3. Prenez une nouvelle page et écrivez
: "antisionisme"
4. Dans le menu choisissez le correcteur
d'orthographe
5. Il corrige et remplace le mot écrit
par "antisémitisme".
On a vérifé. Fallait l' faire,
ils l'ont fait. Merci Bill Gates.
§== Avides survivants.
- CURRENT INTERNATIONAL
RESEARCH ON SURVIVORS OF NAZI PERSECUTION"
- International multidisciplinary
conference to be held at the Imperial War Museum, London, on
29-31 January 2003. Organised by the University of Wolverhampton,
the University of North London and the University of Essex. In
association with the Imperial War Museum (London), Zentrum für
Antisemitismusforschung at the Technische Universität Berlin,
Institut für Didaktik der Geschichte at the Westfälische
Wilhelms-Universität Münster, Leo Baeck College (London),
The Hidden Legacy Foundation (London).
- In recent years the
volume of international research on survivors of Nazi persecution
has continually increased.
At the same time there is growing public interest in how survivors
coped with their experiences and how they were treated by post-war
societies. [Y a paut-être du pognon à gratter là].
It therefore seems time to take stock of current research and
to open up new perspectives for future work by bringing together
scholars from various disciplines such as history, sociology,
psychology, political and social sciences.
- We invite papers on
all groups of survivors of Nazi persecution, be it for racial,
political, religious, or sexual reasons. Groups covered by the
conference will include -- but not be limited to -- Jews, Poles,
Russians, Ukrainians, Sinti and Roma, political prisoners, homosexuals,
Jehovah's Witnesses, prisoners of war, and the disabled. [...]
- Please send an abstract
of no more than 250 words until 1 November 2001, preferably by
email (Word attachment) to: <[email protected]>
- On peut rapprocher l'info
suivante:
- Walter Laqueur [ancien
espion sioniste ] présente son livre Generation
Exodus: The Fate of Young Jewish Refugees from Nazi Germany
à l'université ultra-juive de Brandeis, live publié
par University Press of New England, Hanover and London, 2001,
xvii-345 p.
§== La campagne
contre les catholiques. Le livre du mois:
The Popes Against the Jews: The Vatican's
Role in the Rise of Modern Anti-Semitism,
de by David I. Kertzer, New York, Knopf, 355 p. Une attaque contre
le document sur la Shoah publié par le Vatican en 1998.
Voici ce qu'en dit le rabbin Rudin, spécialiste de la subversion
des cathos: "Positive declarations and pronouncements have
been accompanied by significant liturgical changes, as well as
the publication of authoritative guidelines for teaching and preaching
within the Church. But as one who has actively participated in
that interreligious revolution, I am keenly aware of the unfinished
task that future generations of Jews and Catholics still face.
Since 1965, the Church has taken the initial, hopefully irreversible
steps toward a remission of the anti-Semitic cancer that
has plagued it for so long. Achieving a full cure remains for
the future, but Mr. Kertzer has performed an important service
by brilliantly documenting just how sick the patient was."
(Forward, 26 oct. 2001) Rudin, qui a succédé
à son poste dans l'American Jewish Committee au père
de l'auteur, écrit que Kertzer "écrit comme
un professeur de pathologie qui décrit avec soin les abcès
malins, les tumeurs et autres maladies qui apparaissent dans les
archives du Vatican." On disait autrefois que ce genre de
comparaison dénotait la pensée raciste d'extrême
droite, qui pathologisait ses ennemis, en général
les juifs, en les comparant à des maladies, ou à
des rats. Maintenant que ces comparaisons outrancières
apparaissent sous la plume d'auteurs juifs polémistes,
on ne fustige plus ce genre de rhétorique.
Pour ces représentants auto-proclamés
des juifs, la destruction de l'Eglise catholique n'est pas encore
achevée et il reste du pain sur la planche. Tous les moyens
seront bons.
§== T'es beau comme
un camion. T.
D. Kramer, From Emancipation to Catastrophe: The Rise and Holocaust
of Hungarian Jewry, Lanham, Md., 2000.
Réflexion d'un zolomaniaque:
- one aspect strikes me
as crucial in any consideration of the so-called "blood
for goods" proposal apparently made by Eichmann to Hungarian
Jewish leaders in 1944. Kramer argues, it seems, that the
offer was a genuine one, perhaps viable, and a lost opportunity
for rescue. He argues that there was a division in the ranks
of senior Nazis between (p. 321) "pragmatists" and
hardliners, with Himmler increasingly favouring pragmatism, especially
(p. 322) "selection and/or selective basis," which
-- according to the author -- "was feasible on a temporary
-- albeit only partial -- basis." Most historians reject
this viewpoint for reasons which, to his credit, Kramer sets
out fairly (pp. 323 ff.).
§== Nouvelles en
galicien
Peu de publications fournissent des nouvelles
en galicien (Galicie d'Espagne, s'entend). Une raison de plus
pour lire Conseils de révision:
- O MOVEMENTO
SOCIAL REPUBLICANO PARTICIPA NA CONCENTRACIÓN DE APOIO
Á INTIFADA
- Un número similar
ós asistentes convocados polo "partido da guerra"
hai uns días, apoiaron na Porta del Sol de Madrid a loita
do pobo palestino e manifesta-la sua oposición á
preparación da guerra de agresión que os imperialistas
dirixidos polo multimillonario G. Bush han iniciado contra Afganistán.
- Militantes do Movemento
Social Republicano repartiron máis dun milleiro de panfletos
có comunicado do Comité pola Neutralidade de Europa.
Dous pancartas, unha de apoio á Intifada có texto
"Palestina Vencerá" e outra contra a guerra
terrorista: "Ni Guerra, Ni
- OTAN. No Intervención".
- No centro da concentración,
refuxiados palestinos axitaban unha monumental bandeira palestina
de trinta metros de longo e vinte metros de ancha.
- Entre pacifistas e progres
có discurso habitual, hai que destacar alguns grupos da
extrema izquierda (PORE), así como organizacións
islámicas simpatizantes de Hamas y Hezbollah. A presencia
hipócrita do Coordinador de IU, Gaspar Llamazares foi
recibida con absoluta frialdade. Por outro lado, sectores da
izquierda cipaya que dirixe Llamazares mostraron a súa
intolerancia ante a presencia de algunhas pancartas.
§== Zinzin zinzinulle. Il met ses oeuvres
sur son site, surtout son dur labeur qui nous dénonçait,
l'an dernier, en long, en large et en travers:
- "L'étude
qui est présentée dans les pages qui suivent a
été publiée dans le numéro de décembre
2000 de la Revue d'Histoire de la Shoah. La présente
version en est la reproduction fidèle à quelques
variations minimes près. Elle bénéficie
de la mise en place des liens hypertexte cités, mais aussi
de nombreux autres liens pertinents qui ne pouvaient apparaître
dans la version papier. Les notes de bas de page ont été
renumérotées. La pagination originale n'a pas été
reproduite. Pour un meilleur confort de lecture et un téléchargement
plus rapide, l'article a été découpé
en une quinzaine de parties (directement accessibles depuis le
sommaire) dont ni les intitulés ni la numérotation
n'apparaîssent dans la version papier. Certains liens figurant
dans la version papier sont devenus obsolètes. Ils n'ont
pas été modifiés. Cependant, si une page
web équivalente existe, l'activation du lien renverra
vers la version à jour (et par conséquent différente
de l'adresse lue à l'écran), sinon le lien n'a
pas été activé. Bien évidemment,
entre la date de la mise en ligne sur le web de l'article (juillet
2001) et celle de votre lecture, d'autres liens peuvent être
devenus obsolètes (merci de nous le signaler). Enfin quelques
rares coquilles ont été corrigées.
- On peut signaler que
le 21 novembre 2000, sur France Culture, Ariane Bouissou
donnait un compte-rendu de la présente étude, dans
sa revue de presse culturelle. Six mois après la parution
de cette étude, il faut souligner que la situation a évolué:
elle est devenue plus grave. Nous encourageons vivement les
lecteurs qui trouveraient quelque intérêt à
cette étude, ou souhaiteraient l'utiliser pour des citations,
à s'en procurer la version papier, dont la lecture est toujours
plus pratique que la version internet.
<http://www.phdn.org/negation/negainter/>
§== Jaloux. Cet
idiot de Klarsfeld, jaloux de Faurisson qui a publié ses
principaux écrits en quatre volumes en 1999, recycle ses
productions antérieures dans un ensemble de... quatre volumes,
sous le titre générique de La Shoah en France,
qui paraît chez Fayard (1 = Vichy-Auschwitz,
la «solution finale» de la question juive en France,
2 = Le calendrier de la persécution des Juifs de
France, juillet 1940-août 1942, 3 = Le calendrier...
septembre 1942-août 1944, 4 = Le mémorial
dans enfants juifs déportés de France.) Rappelons
que les déportations ont frappé surtout les juifs
étrangers, comme le papa Klarsfeld, venu de Roumanie, et
que 80 à 90% des juifs français n'ont pas été
déportés, ce qui n'enlève rien à
l'horreur de la déportation, mais qui en dit long sur la
prétendue "solution finale" qui n'était
donc ni "finale" ni "solution" à rien
du tout. La principale tâche de cet idiot congénital
de Klarsfeld a toujours été de nous faire prendre
des vessies pour des lanternes.
§== Le vrai Risson. Textes récents
de Robert Faurisson sur un site de la droite nationaliste québécoise
<http://www.geocities.com/quebecnation2001/faurisson.html>
§== Tête de
l'art. Learning about the Holocaust
through Art provides high-quality reproductions of art works produced
during the Holocaust. It also includes biographies of the artists
and histories of the ghettos and camps in which they were interned.
<http://art.holocaust-education.net/>
§== Nous avons mentionné, le mois dernier,
l'encyclique Mit brennende Sorge. Nous aurions dû
indiquer où trouver les versions en latin et en français
de ce texte d'abord publié en allemand: <http://www.cin.org/docs/mitbrenn.html>
§== La Bête
du Gévaudan parle! dans le numéro d'octobre des Cahiers du
Cinéma,: un très long entretien avec Claude
Lanzmann à l'occasion de la sortie de sa dernière
resuçée : Sobibor, 14 octobre 1943, 16h (en
salle le 17 octobre).
On peut y lire comment Lanzmann dédouane
Sharon des massacres de Sabra et Chatila ("Des Arabes chrétiens
ont tué des Arabes musulmans") et s'insurge des propositions
belges : "La volonté des ONG d'identifier le sionisme
au racisme est proprement révoltante. Vouloir faire juger
l'actuel premier ministre d'Israël pour crimes contre l'humanité,
comme on a cherché à le faire en Belgique, est insupportable."
Excellent aussi, le passage sur "les oies de Treblinka":
"Ces troupeaux d'oies dressées étaient là
pour couvrir les cris des Juifs qu'on assassinait..." etc.
Bref, une suite d'âneries bien connues, remâchées
à perpète. Y s'arrange pas.
§== Avis aux épagneuls.
Ceux qui lisent l'espagnol seraient
bien avisés de s'abonner à <[email protected]>
Les gens qui font ça n'ont pas la même couleur politique
que nous mais nous avons des intérêts et des auteurs
communs.
§== Cinoche.
- The United States Holocaust
Memorial Museum invites you to attend: Zygielbojm's Death
, A film by Dzamila Ankiewicz.
- Szmul Zygielbojm, charismatic
leader of the Jewish Socialist Bund party in Poland and
focus of this documentary, was active in the Jewish underground
after the Germans invaded in 1939. He reached London in March
1942 and became a member of the National Council of the Polish
government-in-exile. In London, he disseminated reports he
had received on the slaughter of Jews
- in Poland. Ultimately, despairing at the
world's indifference, Zygielbojm committed suicide in May 1943
after writing the Polish government-in-exile a letter of protest,
a copy of which is on display in the Museum's Permanent Exhibition.
Ce qui prouve que les sionistes étaient
loin d'être les seuls bourreurs de mou, que les bundistes
y allaient aussi de bon coeur, en particulier ce type qui semble
avoir été victime d'une certaine pathologie mentale.
§== Librairie rouverte. Franquiste la librairie, c'est certain. Qui,
aujourd'hui, fait fermer des librairies ? Les sionistes. Voir
Paris Barcelone.
- La Librería Europa
sigue abierta a pesar del secuestro de 20.900 libros molestos
al Sistema, que nunca han sido devueltos, el procesamiento, condena,
controly persecución judicial de Pedro Varela y finalmente
el asalto y la quema un año después de nuestras
instalaciones y el resto de los libros. Hemos vuelto a reconstruirlo
todo para hacer entender, a los intolerantes de la dictadura
del pensamiento único, que no estamos dispuéstos
a ceder un centímetro, armados conla firme decisión
de resistencia cultural y de luchar por la libertad de expresión,
información y difusión de la historia, el pensamiento
y las ideas PARA TODOS.
- Normalmente la librería
está abierta de 10h a 14h de la mañana y de de
16'30 a 20'30h de la tarde de lunes a viernes. Sábado
sólo por la mañana. Está en el centro de
Barcelona (Metro Diagonal), si quieres o puedes venir a visitarnos.
- Librería Europa,
Calle Séneca, 12 bajos, E-08006 Barcelona, Telf.: 00-34-932370009,
Fax: 00-34-934159845 <[email protected]>
- <libreria_europa@hotmail>
§==Un livre vraiment
révisionniste. Empire,
de Michael Hardt et Antonio Negri, Harvard University Press, 504
pp., $18.95. Ces deux luminaires croient voir dans le triomphe
actuel du capitalisme la marque d'un échec du marxisme.
Ou du moins ce ce qu'ils comprennent sous le nom de marxisme.
Comme ils veulent évidemment "sauver" le "marxisme",
ils entreprennent de le réviser à fond. Le
résultat est du genre bizarre. Ainsi l'Empire aurait remplacé
l'impérialisme. Pendant son petit séjour en prison,
Toni Negri a lu quelques livres et il bourre le bouquin de ses
notes de lecture. Le résultat est grotesque et boursouflé.
Tous les révisionnismes ne sont pas également
bons pour la santé, croyez-nous.
N'oubliez
pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
le
numéro 1 est là, le numéro 2 arrive... |
Site AAARGH, maintenant présent en
quatre points du Web:
<http://aaargh-international.org>
<http://aaargh.vho.org/>
<http://www.abbc.com/aaargh/index.html>
<http://www.reviso.org>
Tous les mois, la page
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de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19 <Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression,
ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière, les informations
et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration
internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
respecting an establishment of religion, or prohibiting the free
exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the
press; or the right of the people peaceably to assemble, and to
petition the government for a redress of grievances." --
The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First
Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".