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pas de lire la gazette du golfe et des banlieues,
Liste des numeros de la nouvelle série,
numéro
7 (avril 2002)...
Le Courrier des Incrédules
Conseils
de révision
Actualités
d'avril 2002
oooOOO§§§OOOooo
-
UN
SPECTRE
-
- Le révisionnisme
les hante
-
- Dans Le Monde du
jeudi 21 mars 2002, on relève :
- 1. A la page 8, un article
intitulé : "En Corse, Jean-Pierre Chevènement
compare les 'indépendantistes' à des 'révisionnistes'.
Dans le corps de l'article, il est dit que Chevènement
a lancé: "Les indépendantistes sont des révisionnistes
qui veulent réviser notre histoire commune" ;
- 2. A la page 18, dans
la rubrique "Précisions", on précise
que, si Günter Grass qualifiait récemment le chancelier
Schröder et se qualifiait lui-même de "révisionniste",
c'était dans le sens que ce mot se trouve avoir "par
opposition au marxisme pur et dur" et n'avait rien à
voir avec "la négation de la Shoah";
- 3. A la même page
18, dans l'éditorial sur "Le Net et la rumeur",
le journal traite de la rumeur selon laquelle aucun avion ne
se serait écrasé sur le Pentagone le 11 septembre
2001. On lit : "Cette thèse ne saurait être
prise comme une hypothèse parmi d'autres: elle est tout
simplement révisionniste, affirmant que l'histoire réelle
que décrivent les médias et sur laquelle agissent
les politiques n'est qu'un récit factice, totalement fabriqué
et inventé";
- 4. A la page 23, dans
un "portrait" de Thierry Meyssan, on rappelle que ce
dernier et ses amis parviennent "en 1996, à diffuser
la lettre de soutien de l'abbé Pierre à Roger Garaudy,
alors que ce dernier propose d'ouvrir le débat sur l'histoire
de la Shoah aux auteurs négationnistes".
- On note que ces révisionnistes
qui hantent à ce point les esprits n'ont jamais le droit
à la parole, en particulier dans Le Monde, journal
oblique.
- Robert Faurisson 21 mars
2002
LES
ENNEMIS DE LA CONNAISSANCE
Claude Courouve vient de publier "La
Connaissance ouverte et ses ennemis".
Claude Courouve, philosophe indépendant,
avait défendu Robert Faurisson à l'Union des Athées
lors de la première tentative d'exclusion; il a ensuite
écrit un article méthodologique dans les Annales
d'histoire révisionniste (1987) et un second dans la
Revue d'histoire révisionniste (1991); il fait campagne
contre la loi Gayssot mais récuse aussi le "cause
toujours" démocratique en demandant que l'on prenne
la peine de répondre aux révisionnistes.
Il vient de publier en auto-édition
un opuscule de 50 pages, "La Connaissance ouverte et ses
ennemis", qui traite en six parties du statut historique
de la connaissance en relation avec les libertés d'information
et d'expression; la question révisionniste est une des
toiles de fond de sa pensée, notamment dans le chapitre
IV. L'ouvrage est disponible en version papier et en version
électronique (word 2000).
Bon de commande et catalogue détaillé
à demander à:
<[email protected]>
TAPER
AU PORTE-MONNAIE
Voir notre
dossier sur le procès Irving.
- L'historien
révisionniste britannique
-
- David Irving
déclaré en faillite
-
- La Haute Cour de Londres
a déclaré en faillite lundi l'historien révisionniste
britannique David Irving, pour n'avoir pas réglé
à la maison d'édition Penguin les sommes qu'il
lui devait après avoir été débouté
en appel. Cette mise en faillite ouvre la voie à une éventuelle
saisie des biens de David Irving. "Notre client a été
très patient, mais il était clair qu'Irving n'allait
pas s'acquitter de la première somme de 150.000 livres
(240.000 euros) au titre des frais de justice, une fraction du
total des frais" de 2,4 millions de livres (3,84 millions
d'euros), a déclaré l'avocat représentant
Penguin, Mark Bateman. "Les conséquences financières
de ses poursuites en diffamation étaient évidentes
depuis longtemps", a-t-il ajouté.
- Au printemps dernier,
M. Irving avait engagé des poursuites contre l'historienne
américaine Deborah Lipstadt, qui l'avait accusé
de nier l'Holocauste dans un livre paru en 1994. Le 11 avril
2000, l'historien britannique avait été débouté
au terme du premier procès du révisionnisme jamais
mené en Grande-Bretagne, où le négationnisme
ne constitue pas un délit. La Haute Cour de Londres avait
alors confirmé les accusations de Mme Lipstadt, affirmant
que le biographe de Josef Goebbels, chef de la propagande nazie,
était "négationniste", "antisémite"
et "raciste". David Irving, avait ensuite fait appel,
mais le 20 juillet dernier les juges avaient approuvé
le précédent jugement, selon lequel Irving "peut
être décrit comme un négationniste".
- AFP, 5 mars 2002
POINT
D'ARGENT, POINT DE SUISSE
- On 14 March 2002 Fredrick
Töben briefly appeared in the Federal Court, Adelaide, before
Her Honour, Justice Branson. It was a video directions hearing
with the judge and Jeremy Jones's legal team physically present
at the Federal Court in Sydney. Although the alleged deed was
committed in Adelaide, Jones insists that the trial be held in
Sydney, thereby imposing more costs on Töben.
- After hearing that the
Applicant never received a copy of Töben's Defence papers,
the judge expressed her displeasure at finding the Defence papers
had not been properly filed. She even asked Töben whether
he was not tertiary educated. Töben's claim, that he cannot
find a legal person to handle the matter "for fear of the
Jews", was brushed aside. Then she found that the matter
be held in abeyance and that either side is free to reactivate
it by filing a notice of motion. Then without the customary asking
either side "Is there anything else?" she rose and
stormed out the court. This description comes from an observer
who witnessed the hearing in Sydney.
- Adelaide Institute's Internet
website front page displays the 'Offer of Settlement', together
with this comment:
- It has been over a
month now, and the only response from the Jeremy Jones´
(on behalf of Australian Jewry) camp has been for their case
against Dr Töben to lapse into abeyance! Prove the order,
the number, and the weapon, and we will apologise!
- Adelaide Institute
newsletter, 155,
ISSN 1440-9828, April 2002 . (Extract)
<http://www.adelaideinstitute.org>
UNE
SUISSE EN VOIE DE NORMALISATION
- Le tribunal
suisse dissout l'association révisionniste Vérité
et Justice
-
-
- Châtel-St-Denis.
Le Tribunal civil de la Veveyse a entendu la requête du
Ministère public. Le comité de V&J dénonce
l'absence de liberté d'expression.
-
-
- par Monique
Durussel
-
- Hier, le Tribunal civil
de la Veveyse a eu droit à un public inhabituellement
nombreux. Il entendait deux membres du comité de l'association
Vérité et Justice (V&J), fondée en 1999
et basée à Châtel-Saint-Denis. Celle-ci,
sous le coup d'une demande de dissolution et de dévolution
de sa fortune à l'Etat de Fribourg, en raison de la poursuite
de ses activités de publication et de diffusion, a pu
compter sur ses membres et sympathisants. Une vingtaine de personnes
étaient présentes pour soutenir René-Louis
Berclaz, secrétaire de V&J, et Philippe Brennenstuhl,
son vice-président, V&J étant par ailleurs
sous le coup d'autres actions en justice (La Liberté
du 11 décembre 2001).
- Le président
du tribunal Michel Morel a posé aux deux responsables
de V&J une série de questions à propos du contenu
du périodique diffusé. René-Louis Berclaz
a bien tenté, dans un premier temps, de renvoyer le tribunal
au mémoire de défense de l'association (voir ci-dessous),
mais il a fini par confirmer que V&J a pour buts d'aider
les révisionnistes victimes de persécutions et
réclame l'abrogation de l'article 261bis du Code pénal
suisse. Il a notamment admis que treize numéros du périodique
de V&J ont été diffusés jusqu'à
ce jour "pour relater des faits de société
susceptibles d'intéresser les destinataires du journal".
Il a également admis le caractère révisionniste
des autres brochures et tracts diffusés par V&J à
un nombre de membres évalué entre 200 et 600.
- V&J persiste
et signe
- A titre personnel, René-Louis
Berclaz reconnaît être révisionniste et conteste
le génocide juif de la Deuxième Guerre mondiale.
Pour lui, l'Holocauste "est une désignation biblique
utilisée pour abuser les peuples et servir les intérêts
de l'Etat d'Israël". Il dénonce notamment l'immense
influence du Congrès juif mondial et justifie des qualificatifs
discutables à l'égard de Ruth Dreifuss ("cette
juive") ou encore Simone Veil ("la gazée")
lus dans le périodique de V&J par le président
Morel.
- Philippe Brennenstuhl
se rallie aux déclarations du secrétaire de V&J
et justifie la création de l'association "parce qu'on
ne peut débattre des chambres à gaz librement en
Suisse puisque la loi l'interdit": "Que les juifs vivent
leur vision du monde, d'accord, mais qu'ils nous l'imposent et
que des Suisses bon teint - francs-maçons et membres de
clubs-services - adhèrent à cette vision internationaliste
dans un souci d'autopromotion sociale au détriment de
la patrie et de la famille, je ne l'admets pas", a entre
autres lancé le vice-président.
- La liberté
a des limites
- Pour Me Fabien Gasser,
substitut du procureur, "les atrocités de la Seconde
Guerre mondiale ne doivent plus se reproduire, même si
le temps passe et que les jeunes générations peuvent
être sujettes au doute. Le danger des thèses révisionnistes,
c'est que, répétées, elles sèment
le doute. En ce sens, V&J est dangereuse et viole bien l'article
261bis du Code pénal et l'Etat continuera d'intervenir
quand cela sera nécessaire".
- Le jugement d'hier dissout
l'association V&J dont les membres ne semblaient cependant
nullement vouloir baisser les bras en sortant du tribunal.
- La Liberté (Suisse), 7 mars 2002
- Une loi prétendue
liberticide
-
- Vérité
et Justice (V&J) joue la conscience contre le droit et se
pose en victime d'une loi liberticide, adoptée sous la
pression de lobbies pour empêcher la diffusion d'idées
gênantes pour ses promoteurs.
- Pour l'association,
l'article 261bis du Code pénal (qui réprime notamment
la négation des génocides et la propagation d'idéologies
visant à discriminer des personnes ou des groupes pour
leur appartenance ethnique ou religieuse) "n'a pas fait
l'objet d'un véritable débat public et contradictoire".
Sous prétexte de défendre la dignité humaine,
on a limité des droits fondamentaux (spécialement
la liberté d'expression) jusqu'à les vider de leur
substance, estime V&J. Pour les têtes pensantes de
l'association, l'atteinte "arbitraire" portée
par l'article 261bis du Code pénal à leur liberté
va à l'encontre de l'intérêt public. "En
voulant interdire V&J, le Ministère public fribourgeois
veut priver les révisionnistes du droit de s'exprimer",
affirme le mémoire de défense de l'association,
qui crie à l'abus de pouvoir. L'association voit la preuve
de la censure dont elle est victime dans le fait qu'elle n'a
jamais reçu de réponse du conseiller fédéral
Adolf Ogi, chef du Département fédéral de
la défense, lorsqu'elle lui a demandé des comptes
sur une collaboration militaire et paramilitaire entre la Suisse
et Israël.
- Plus sérieusement,
V&J estime que l'on ne peut pas la dissoudre en tant qu'association
pour des agissements individuels des membres de son comité
et demande que la procédure civile soit suspendue jusqu'à
droit connu sur la procédure pénale ouverte contre
ses animateurs. Et elle conclut, si l'association est déclarée
illicite et dissoute, à ce que son patrimoine ne soit
pas confisqué par l'Etat, mais rendu aux donateurs, qui
n'ont pas à être sanctionnés pour les actes
du comité de l'association.
- AR
- ATTENTION! On nous prie
de mentionner que l'adresse de cette courageuse association V&J
est toujours en service! (Association Vérité &
Justice, Case postale 355, CH-1618 Chatel Saint Denis, Suisse).
oooOOO§§§OOOooo
LES GRANDES PANURGIES
LYONNAISES
(suite)
UN
ASSASSIN SANS COURAGE
-
- "Savoir,
c'est aussi se souvenir"
-
-
- Vidal-Naquet:
Le défaitiste de la mémoire
-
- Lyon. L'historien Pierre
Vidal-Naquet a fait, il y a quelques jours, une halte à
Lyon pour parler de "la pseudo-science des négationnistes"
dans le cadre des conférences "Savoir, c'est aussi
se souvenir", organisées par la Maison d'Izieu et
le Centre des Humanités de l'INSA.
- Auteur des Assassins
de la mémoire, ouvrage paru en 1987 dans lequel il
condamnait le révisionnisme, Pierre Vidal-Naquet s'offusque
de voir, aujourd'hui encore, se pérenniser une telle gangrène
"qui érige le mensonge en principe". Conscient
que le négationnisme français est particulier
en ce qu'il est incarné par des dépositaires issus
d'extrême droite et de l'ultra-gauche, il s'évertue
à trouver la bonne formule pour éradiquer cette
falsification de l'histoire fomentée par des groupuscules
qu'il apparente à des sectes. Les débats, les procès,
il ne semble plus y croire; trop de barrières s'érigent
pour qu'ils puissent trouver une issue favorable: "Je pourrais
volontiers tuer Faurisson, mais je ne le poursuivrai jamais en
justice", avoue-t-il quelque peu désabusé.
- Seule l'histoire, savamment
entretenue par les historiens, peut être l'antidote du
négationnisme qu'il préconise: "Il faut décortiquer
les textes, les archives. Des documents comme 'l'Agenda d'Himmler'
est très intéressant. Certes, l'histoire n'est
pas une science pure car elle repose sur le texte mais la
vérité historique ne doit jamais être mise
au service d'une cause. L'historien doit travailler sans
passion et hors du champ politique." [Que ne s'applique-t'il
à lui-même une aussi sage remarque ...)
- Et de poursuivre sur ses
certitudes d'historien: "Les Juifs transformés en
savon, nous n'en avons aucune preuve; le roi du Danemark qui
aurait menacé de porter l'étoile jaune comme les
Juifs danois, c'est faux mais il est vrai que le souverain a
permis à beaucoup de ses concitoyens juifs de rejoindre
la Suède." Quant à la transmission de la mémoire
de la Shoah, Pierre Vidal-Naquet semble assez pessimiste et prédit
une lente banalisation, une prédiction quelque peu outrancière
de la part d'un historien: "Un jour viendra où
toutes ces questions seront abordées avec une même
simplicité et un même détachement que
pour les réformes de Périclès ou les batailles
de Napoléon. Mais ce n'est pas pour tout de suite. Je
ne connaîtrai sans doute pas ce temps." [Mais
si, mais si...]
- Frank Bensaid.
- Actualité juive, mars 2002.
UNE
LOQUE
- PVN a raté sa
conférence. A trouvé mon article sur sa table de
conférencier. L'a mis dans sa poche. Loque hoquetante.
Aucun ordre, aucun plan. De la charpie. A codé et surcodé.
N'a pas parlé des télégrammes. Trois intervenants.
Les deux juifs ont déploré l'expansion du révisionnisme,
notamment chez les Arabes et l'un d'entre eux s'est déclaré
déçu de n'avoir pas trouvé chez le conférencier
une méthode pour répondre aux négateurs.
Le troisième (FN) a attaqué bille en tête
sur la prétendue chag d'Auschwitz. Conan a dit : Tout
y est faux ! Réponse de PVN : Conan n'a pas pu dire cela;
je le connais bien. Réplique : Si! Il l'a dit :"Auschwitz
: la mémoire du mal", L'Express, 19-25 janvier
1995, p. 68. Le FN virulent, repartant à l'attaque, salle
houleuse mais il a maintenu le cap. PVN en capilotade. La presse
n'a rien rapporté de la conférence elle-même.
Le lendemain, un article du Progrès (27 février)
: "En France, les actions en justice n'ont pas apporté
grand-chose." "Je pourrais volontiers tuer Faurisson
mais ne le poursuivrai jamais en justice" et "Lyon
II où Faurisson a été imposé par
le ministère".
- Un assistant
LOQUE
DEUX
Mémoire : Vidal-Naquet a-t-il trahi ?
-
- Quelques jours avant que
la Communauté et plusieurs associations étudiantes
(Hippocampe, UEJF) ne protestent le 7 mars dans la capitale des
Gaules contre la remise de la " légion du déshonneur
" accordée (sur " avis très favorable
" de Jack Lang) à Gilles Guyot, [voir ci-dessous]
président de l'université Lyon-III réputée
révisionniste, le révisionnisme s'était
manifesté dans toute son horreur à Lyon.
- " Les juifs transformés
en savons, nous n'avons aucune preuve (1) ; le roi du
Danemark qui aurait menacé de porter l'étoile jaune,
c'est faux... " De qui, ces propos "négationnistes"
? De Pierre Vidal-Naquet qui, invité à Lyon pour
y disserter sur "la pseudo-science des négationnistes",
a si cruellement déçu ses auditeurs que, rendant
compte de cette conférence, Actualité juive
n'hésite pas à traiter en titre l'historien de
" Défaitiste de la mémoire ".
Il est vrai que Vidal-Naquet ne "semble plus beaucoup
croire aux procès " ("Je pourrais tuer
Faurisson mais je ne le poursuivrai jamais en justice ",
a-t-il déclaré à la stupéfaction
de l'auditoire) et il s'est aussi montré "outrancier"
(cf. Actu J) en "banalisant" la Shoah:
"Un jour viendra où toutes ces questions seront
abordées avec le même détachement que les
réformes de Périclès ou les batailles de
Napoléon. "
- Une prise de position
évidemment aussi choquante que celle de Sylviane Agacinsky-Jospin
déclarant le 8 mars sur TF I que "l'émancipation
des femmes est le fait majeur l'événement le plus
important du XXe siècle, bien plus que tel ou tel point
d'histoire ". Mazette ! Et pourquoi pas un point de
détail?
- Heureusement que, recevant
à Grenoble le Prix Louis-Blum, Simone Veil a remis les
choses au point: "En cultivant la mémoire des
camps, on fait revivre les disparus; les oublier, c'est les assassiner
une seconde fois ", a déclaré l'ancienne
présidente du parlement européen.
- (1) Si, on a la preuve
qu'il s'agit d'un "bobard"(cf. l'historien juif Georges
Wellers le 31 août 1983) puisque le conservateur de Yad
Vashem, le professeur Yehuda Bauer, parle lui-même de
false allegations -- voir le Jerusalem Post du 5 mai
1990 qui titrait: "Nazis never made human-fat soap".
Ce qui n'empêche pas une urne monumentale disposée
à l'entrée du cimetière israélite
de Nice de porter l'inscription: "Cette urne renferme du
savon à la graisse humaine fabriqué par les Allemands
du Ille Reich avec les corps de nos frères déportés.
"
- Rivarol, 15 mars 2002.
LÉGIONS
D'HORREURS
- Des étudiants
brocardent la remise de la Légion d'honneur au président
de Lyon-III
-
- Lyon de notre correspondante.
Aux grilles de l'université Lyon-III-Jean-Moulin, des
étudiants ont accroché, jeudi 7 mars, deux pastiches
de décorations en papier jaune. Sur l'une, on pouvait
lire: "Barre: médaille de la honte"; sur l'autre:
"Guyot: légion du déshonneur". Raymond
Barre ne les a pas vues, pas plus qu'il n'a aperçu les
pancartes à l'effigie de Jean Moulin, brandies par les
manifestants.
- L'ancien maire de Lyon
(app. UDF) a évité la porte principale des quais
du Rhône où l'attendait une centaine d'étudiants
et de membres de la Coordination de vigilance contre l'extrême
droite, pour entrer par un accès plus discret. A l'écart
des caméras, devant plus d'une centaine de convives, il
a remis la Légion d'honneur au président de l'université.
Le député du Rhône a préféré
ignorer la polémique sur le rôle de Gilles Guyot
dans la propagation des thèses négationnistes ou
racistes dans l'établissement.
- Depuis plus de quinze
ans, Lyon-III, où exercent deux personnalités d'extrême
droite, Pierre Vial (ex-MNR) et Bruno Gollnisch (numéro
deux du FN), s'est trouvé confrontée à la
diffusion des articles négationnistes de Bernard Notin,
suspendu en 1993, de Jean Plantin, auteur d'un mémoire
sur le négationniste Paul Rassinier, ou encore les thèses racialistes
propagées par l'Institut d'études indo-européennes,
fondé par Jean Haudry, dirigé par Jean-Paul Allard,
et dissous en 1998. Depuis son arrivée en 1983 à
la vice-présidence puis en 1997 à la présidence
de l'université, Gilles Guyot est accusé par une
partie de la communauté universitaire d'avoir, sinon nourri
un terreau d'extrême droite, du moins de n'avoir pas su
empêcher son développement. Parmi les convives,
jeudi, figuraient les principaux acteurs de la polémique:
Bruno Gollnisch, Jean-Paul Allard et Jean Haudry.
- Cette cérémonie
intervient alors que deux commissions d'enquête ont été
lancées: l'une municipale, l'autre diligentée par
le ministère de l'éducation nationale et confiée
à l'historien Henry Rousso, pour "faire toute la
lumière sur le racisme et le négationnisme qui
ont pu trouver leur expression". Raymond Barre, ancien professeur
d'économie, n'a retenu que le parcours universitaire de
Gilles Guyot, docteur d'Etat en sciences et gestion.
- La Légion d'honneur
de M.Guyot a été décernée sur les
contingents du président de la République après
avis "très favorable" du ministre de l'éducation
nationale. Dans une lettre signée de sa main, Jack Lang
soulignait le parcours de l'universitaire ayant "toujours
privilégié dans ses responsabilités la qualité
des enseignements dispensés aux étudiants".
A Lyon, si la plupart des membres de l'ancienne municipalité
ont accompagné M.Barre, Jean-Louis Tourain, le premier
adjoint du nouveau maire socialiste Gérard Collomb, s'est
joint aux manifestants pour dire sa désapprobation. Au
même moment, Daniel Cordier, l'ancien secrétaire
et biographe de Jean Moulin, expliquait aux étudiants
réunis à Sciences-Po que la "bataille pour
la liberté menée dans le passé rejoignait
la bataille actuelle pour la vérité".
- Sophie Landrin
- Le Monde, 9 mars 2002, p. 12
Nos amis lecteurs anglophones pourront
aller voir The Chronicle of Higher Education du 22 février
2002, <French Panel Investigates Accusations of Holocaust Denial
at University of Lyon 3>, by Burton Bollag, que nous ne reproduisons
pas, car cet article n'apporte pas de neuf.
PAT
DANS LE COLIMATEUR
- Négationnisme
à Lyon III: Jack Lang doit mettre fin à la mission
"Taguieff"...
-
- Une enquête de la
rédaction. Paris, vendredi 8 mars 2002
- Pendant toutes les guerres
qui ont ensanglanté l'ex-Yougoslavie, la maison d'édition
l'Age d'Homme a mené un combat incessant en faveur des
ultra-nationalistes serbes, publiant des textes comme La Sentinelle
assassinée d'Edward Limonov où "l'écrivain
de race" ainsi que le présente son éditeur,
dit toute son admiration pour les criminels de guerre Arkan ou
Karadzic, explique comment, en présence de ce dernier,
il fut initié au tir à la mitrailleuse lourde sur
Sarajevo... L'Age d'Homme publiait aussi, au moment des assassinats
de masse, le recueil d'articles Avec les Serbes signés
entre autres par Patrick Besson, Jean Dutourd, Alain Paucard
de Radio-Courtoisie, Vladimir Volkoff, ou Thierry Séchan...
- L'Age d'Homme publie également
une revue ésotérique (voir le document), et son
directeur-fondateur Vladimir Dimitrijevic, collaborateur régulier
de Krisis, trimestriel de la Nouvelle-Droite d'Alain de
Benoist, y attache tellement d'importance qu'il a tenu à
en être directeur de la publication. Le titre nous fournit
une explication décisive sur le projet: Politica Hermetica,
et le sommaire du numéro 10 de cette revue est résumé
en une phrase: "L'Histoire cachée, entre Histoire
révélée et Histoire critique". Avec
un tel angle de travail, on pourrait s'attendre à trouver
nombre de zozos au sommaire. Qu'on se rassure, ils y sont. Le
problème, c'est que toute une série d'universitaires
font également ronfler leurs titres, leurs diplômes,
cautionnant ainsi l'entreprise. [On sent la jalousie des
types d'Amnistia,net qui ont eu bien du mal à avoir leur
certificat... ] De l'Université lambda à
la Sorbonne, du Centre National de la Recherche Scientifique
jusqu'à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales!
(voir le document). Dans un premier temps, on cherche toujours
des excuses à ces présences incongrues, mais la
lecture des numéros où s'étalent des articles
de réhabilitation de la Garde de Fer roumaine, des éloges
de l'écrivain René Abellio qui fut membre du Front
Révolutionnaire National patronné par Laval et
Déat, et des contributions de militants d'extrême
droite, montre que l'on peut difficilement n'avoir affaire qu'à
de simples fautes d'inattention.
- Ces scientifiques devraient
par exemple s'interroger sur les nombreux écrits de Massimo
Introvigne dans Politica Hermetica, dès lors que
ce personnage est ainsi présenté par Le Monde
Diplomatique de mai 2001 qui ne fait que reprendre des informations
largement diffusées depuis une dizaine d'années:
- "M. Massimo Introvigne,
sociologue italien, créateur du Centre d'Etudes et de
Documentation sur les Nouvelles Religions (CESNUR), d'obédience
intégriste catholique, et très lié à
la secte néo-fasciste Tradition-Famille-Propriété.
Collaborateur assidu des publications de la Scientologie, il
fut au nombre des personnes favorables à la secte qui
déposèrent devant le tribunal de Lyon". [Ces
gens ont un site:
- <http://www.cesnur.org/about.htm> L'article évoqué
ici est de Bruno Fouchereau et se trouve à
- <http://www.monde-diplomatique.fr/2001/05/FOUCHEREAU/15215> Il donne à entendre
que les "sectes" sont manipulées par le gouvernement
américain]
- Le professeur Antoine
Faivre, éminence de la Sorbonne où il est chargé
de l'Histoire des doctrines mystiques et ésotériques,
devrait avoir eu vent de cela, même s'il n'est pas abonné
au Monde Diplo... En sa qualité de membre du "Comité
scientifique" de Politica Hermetica, il lui serait
assez facile de comprendre que le CESNUR de Massimo Introvigne
est une machine créée de toutes pièces en
1988 pour tenter de récupérer les adeptes de ce
que ses animateurs nomment avec délicatesse "les
nouvelles religions", (entendez "les sectes")
afin de les ramener vers la maison-mère. [Les "sectes":
le grand mot des Kontrolleurs de la pensée est lâché.
Au nom de la "lutte" contre les "sectes",
les libertés peuvent enfin être jetées à
la poubelle, où prospèrent justement certains de
ses ennemis des libertés. Les sectes sont assrément
un phénomène qui peut avoir des aspects très
déplaisants. Il y a des lois générales qu'il
suffirait d'appliquer. Mais les missionnaires de la lutte contre
les sectes, par exemple la "Mission internministérielle
de lutte contre les sectes" sont des petits fachos tout
aussi déplaisants. Même Le Monde dit que
"son bilan est controversé" et que son existence
"pourrait être remise en cause" (20 février
2002, p. 10) ] Mais le professeur Antoine Faivre peut
se passer de poser la question: il porte la casquette de président
du CESNUR-France.
- Le professeur Emile Poulat,
directeur d'Etudes à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales, directeur de recherches au CNRS, est présenté
sur le site du CESNUR comme "l'historien des religions le
plus connu en France". Il est un des piliers de Politica
Hermetica et anime son comité de rédaction.
En l'an 2000, ce professeur signait la préface de L'activisme
anti-sectes. De l'assistance à l'amalgame,
un brûlot très controversé d'Alain Garay,
refusé par tous les éditeurs français et
édité aux Etats-Unis.
- L'ouvrage est ainsi présenté
par le CESNUR: "analyse des associations anti-sectes en
France (...) L'auteur examine les sources de leur pouvoir médiatique,
leur utilisation de la notion de lavage de cerveau ou manipulation
mentale, le soutien unique au monde dont elles jouissent de la
part de l'administration française, leur coopération
avec les commissions parlementaires d'enquête sur les sectes
et la Mission interministérielle de lutte contre les sectes".
On ne saurait être plus clair.
- [La présentation
ajoute: "Le fait que le livre n'a pas trouvé d'éditeur
français et a été finalement publié
(en français) aux Etats-Unis est déjà un
témoignage du pouvoir que les associations anti-sectes
ont aujourd'hui en France." L'auteur est avocat au barreau
de Paris.]
- On pourrait également
évoquer Jean-Pierre Laurant, de l'Ecole Pratique des Hautes
Etudes, sommité du CESNUR-France et directeur scientifique
de Politica Hermetica, et d'autres encore, au risque de
lasser le lecteur. [Ouais, y'en a marre de ces fiches de
police... ] Une chose est certaine, la revue Politica
Hermetica éditée par l'Age d'Homme est pour
l'essentiel animée par des membres du CESNUR, une structure
chargée d'approcher les adeptes des "nouvelles religions"
ces mouvements que les parlementaires français
classent plus directement sous le vocable de "sectes".
- Un autre professeur, très
connu des lecteurs d'amnistia.net, a publié un ouvrage
dans la collection Politica Hermetica sous le titre Un bonheur
russe - la communauté slavophile de Nicolas Népluyev.
Il s'agit de Régis Ladous, ce mandarin de l'université
Lyon III qui octroya une mention "Très bien"
au mémoire de maîtrise négationniste
de son étudiant Jean Plantin, en 1990. En fait, ce professeur
(qui pour sa défense expliquait qu'il avait adoubé
le faurissonien Plantin "pour plaisanter"), est membre
du Conseil de Direction du CESNUR-Italie, et pour que les choses
soient bien établies, son livre chez Politica Hermetica
est dédicacé à Massimo Introvigne, le fondateur
du CESNUR.
- Depuis quelques mois,
son nom figure en bonne place sur la liste des membres du comité
scientifique de Politica Hermetica. Régis Ladous,
professeur aux jugements humoristiques, est l'auteur d'un autre
livre, Le spiritisme aux éditions Cerf, dans la
collection "Bref". Le hasard veut que cette collection
soit dirigée par un autre membre du comité scientifique
de Politica Hermetica, Jean-François Mayer. L'itinéraire
de ce citoyen helvète, professeur d'Histoire des Religions
comparées à l'Université de Fribourg (Suisse),
vaut qu'on s'y arrête. [Toujours faire de l'amalgame,
c'est la règle de ces sinistres pions à l'âme
policière ]
- Jean-François Mayer,
responsable, au milieu des années 70, de la diffusion
en région lyonnaise de Défense de l'Occident,
la revue négationniste de Maurice Bardèche,
devient par la suite un animateur de Horizon 2000 un groupuscule
que Serge Fouchereau, collaborateur du Monde Diplomatique
[Il se prénomme Bruno, que ces connards confondent
avec un Serge FAuchereau qui écrit sur d'autres sujets.
Ils nagent dans la compote... ] , décrit comme
une structure fédérant les principaux activistes
néo-fascistes européens. Il poursuit: "Ce
sont eux qui implantèrent le négationnisme en France,
eux qui favorisèrent l'émergence d'intellectuels
néo-nazis dans les milieux universitaires à Lyon
et à Nantes. Jean-François Mayer fut aussi un militant
du GRECE". C'est d'ailleurs à l'université
de Lyon qu'il obtient sa maîtrise d'histoire et son doctorat
intitulé "La nouvelle église de Lausanne et
le mouvement svendenborgien en Suisse romande des origines à
1948"...
- Au début des années
80, on retrouve Jean-François Mayer en Suisse [il
est suisse...] où il milite au Nouvel Ordre
Social, un mouvement fondé en 1972 dont un des titres
de gloire fut d'être reçu par les anciens de la
12e division SS baptisée Hitler Jugend! Serge Faubert,
de l'Evénement du Jeudi le questionne en 1997 sur
son itinéraire: "Oui, j'ai eu un engagement politique,
répond Mayer quand on l'interroge sur sa jeunesse. Et
alors? Je ne suis pas de ceux qui s'excusent de leur passé".
Quelques années plus tôt, il déclarait à
la revue antifasciste Article 31 qu'il "assumait
ses engagements à Lyon au cours de cette période
et n'avoir plus d'engagements politiques actuellement bien qu'ayant
gardé des contacts sur Lyon". [Voir son site:
- <http://www.unifr.ch/sr/F_MAYER%20JF.htm>] En 1985, il publie son premier
ouvrage aux éditions du Cerf (où il chapeautera
Régis Ladous) en compagnie du professeur Emile Poulat
(EHESS et CNRS) sous le titre Sectes nouvelles, un regard
neuf. Il collabore à une revue du GRECE, Panorama
des idées actuelles dirigée par un professeur
de Lyon III, Jean Varenne, écrit pour la feuille ésotérique
Secrets et Société du national-révolutionnaire
Philippe Randa avant de se rallier au catholicisme le plus "orthodoxe",
de s'investir totalement dans l'activité du CESNUR dès
sa création en 1988 et devenir correspondant de Politica
Hermetica pour la Suisse. [Y'a-t-il là de quoi
fouetter un chat ? Les jdanovistes nous surveillent, ils font
des fiches.]
- La personnalité
que l'on ne s'attendait pas à trouver dans un pareil environnement
est lui aussi une figure de proue du CNRS où il exerce
le difficile métier de chercheur en sociologie. Membre
du comité scientifique de Politica Hermetica depuis
de longues années, Pierre-André Taguieff, puisque
c'est de lui qu'il s'agit, ne peut prétendre qu'il est
entré là simplement parce qu'il avait vu de la
lumière. Ses liens avec certains animateurs de la revue
sont anciens comme en atteste la lettre qu'il signait en octobre
1997, en leur compagnie, pour protester contre l'enquête
de Serge Faubert, parue dans l'Evénement du Jeudi,
où le journaliste dénonçait déjà
"Ces universitaires qui flirtent avec les sectes",
sous-titrant son enquête: "Les plus honnêtes
se sont fait embrigader dans une mauvaise croisade. Les autres
poursuivent un combat militant, en s'abritant derrière
le masque de la rigueur scientifique. Enquête sur les errements
de quelques sommités universitaires".
- [On remarque que
les futés d'amnistia tirent leurs info de deux journalistes
(!!!) qui ont écrit chacun un bouquin contre les sectes
où ils se font les auxiliaires d'une sorte de censure
d'Etat qui ne dit pas son nom.]
- Le 13 juin 1999, alors
qu'éclatait l'affaire Jean Plantin, du nom de cet éditeur
négationniste titulaire d'une maîtrise d'histoire
octroyée par le professeur Régis Ladous, Pierre-André
Taguieff était l'un des premiers signataires d'une pétition
de soutien (voir le document) à ce professeur de Lyon
III, collaborateur de Politica Hermetica et membre influent
du CESNUR. Voici ce qu'il était affirmé:
-
- "L'honnêteté
et le bon sens nécessitent donc que l'on apporte à
Régis Ladous un soutien à sa personne et à
son travail scientifique, que nous savons tous étrangers,
l'un comme l'autre, au monde sectaire du négationnisme".
-
- Personne n'a jamais prétendu
que Régis Ladous était négationniste, mais
il est surprenant que pas un mot ne soit dit sur le fait qu'un
éditeur de textes néo-nazis puisse se prévaloir
d'un titre universitaire accordé "pour plaisanter"
par ce professeur!
- Quelques temps après
la lourde condamnation de Plantin par le tribunal correctionnel
de Lyon, la faute du professeur Ladous était enfin reconnue
par la hiérarchie et, chose exceptionnelle, le diplôme
qu'il avait accordé au négationniste Plantin était
annulé.
- Le bon sens aurait dû
conduire Pierre-André Taguieff à préciser
lors de la constitution de la commission que ses rapports avec
Régis Ladous ne se limitaient pas au monde universitaire.
Le bon sens aurait dû conduire Pierre-André Taguieff
à refuser de siéger dans cette commission formée
par Henry Rousso et chargée par Jack Lang d'analyser les
menées négationnistes dont l'Université
Lyon III est depuis plus de vingt années le théâtre.
- La présence de
son nom et de ses fonctions au bas d'une pétition de soutien
à l'un des professeurs impliqués dans ce scandale
lui interdisait de s'atteler à cette tâche, selon
le principe qu'on ne peut être juge et partie.
- Jack Lang, ministre de
l'Education nationale qui semble-t-il ignorait ces faits, ne
peut que mettre un terme à la mission confiée
par Henry Rousso à Pierre-André Taguieff.
- www.amnistia.net, < [email protected]>
CHANTS
D'ÉPANDAGE
- Lumière
noire sur la commission "Négationnisme à Lyon
III"
-
-
- Lettre ouverte
de SOS Racisme et du Cercle Marc Bloch au ministre de l'Education
nationale Jack Lang
-
- Monsieur le Ministre,
- Suite aux très
nombreuses affaires qui ont éclaboussé les universités
lyonnaises depuis plus de vingt ans, vous avez installé,
le 11 février 2002, une commission destinée à
"faire la lumière sur le racisme et le négationnisme
qui ont pu trouver leur expression au sein de l'université
Lyon III". Nous aurions aimé pouvoir vous en féliciter
et nous réjouir avec vous.
- Il est notoire en effet,
et la presse s'en est maintes fois fait l'écho, qu'à
l'Université Lyon III le pire a eu droit de cité:
des carnavals grotesques d'extrême droite, un pseudo-institut
aryanisant, un faux-druide et vrai nazi recruté en qualité
de "maître de conférences associé",
des mémoires de maîtrise ouvertement négationnistes
comme celui de Jean PLANTIN, animateur d'un réseau éditorial
antisémite, deux fois condamné. Tout cela porte
atteinte à la réputation de l'Université
et de la ville de Lyon. De la "Thèse Roques"
(annulée en 1986) au "Mémoire Plantin"
(annulé en juin 2001) des enseignants de Lyon III ont
été les artisans de dérives scandaleuses
qui ne sont pas seulement individuelles. La presse et les associations
antiracistes ont mis en évidence l'appartenance de certains
enseignants à des réseaux tels que ceux du GRECE
("Nouvelle Droite") ou du CESNUR (organisation occulte
de défense des sectes). Bien que les associations et la
presse aient largement éclairé ces affaires, une
commission officielle d'investigation présentant toutes
les garanties d'indépendance et d'objectivité avait
sa place dans le processus nécessaire d'assainissement.
- Hélas! Les informations
qui nous sont parvenues depuis l'annonce de votre commission
font douter de la réussite de cette démarche. Tout
d'abord, ce fut l'attribution surprenante de la Légion
d'Honneur au président de l'université mise en
cause, M. Gilles Guyot. Ensuite a été rendue publique
la lettre de mission, signée de votre main, demandant
à la commission de mener "une recherche analogue"
au "rapport Comte" de 1999, unanimement condamné
par les associations antiracistes pour son indigence et sa volonté
de couvrir à tout prix l'institution, au besoin en occultant
et déformant les faits. Enfin nous avons pris connaissance
de la composition de la commission qui, pour le moins, pose question.
- Permettez nous donc,
Monsieur le Ministre, à la lumière de ce que nous
connaissons du fonctionnement universitaire, de vous faire part
de nos interrogations.
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission nommée par vous soit apte
à "faire la lumière" sur les affaires
de racisme et de négationnisme alors que son président,
M. Henry ROUSSO, dans un ouvrage aussi polémique que corporatiste
(Vichy, un passé qui ne passe pas, 1994), fait
sien le "concept" effarant de "judéocentrisme"
pour désigner, selon lui, la "tentation anachronique"
qui "cherche à relire toute l'histoire de l'Occupation
à travers le prisme de l'antisémitisme"?
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission soit qualifiée pour "faire
la lumière" sur les affaires de négationnisme
au sein de l'institution universitaire alors que deux membres
de cette commission, M. Henry ROUSSO et Mme Annette BECKER, ont
signé en 1999 une pétition de soutien au négateur
du génocide arménien Gilles Veinstein, élu
à la chaire d'Histoire ottomane du Collège de France
malgré les protestations de la communauté arménienne
de France profondément blessée par ce scandale
peu avant la reconnaissance du génocide par la République
française?
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission soit adaptée pour "faire
la lumière" sur les affaires de négationnisme
dans l'université lyonnaise alors que trois membres de
cette commission, M. Henry ROUSSO, Mme Annette BECKER et M. Pierre-André
TAGUIEFF, ont signé les yeux fermés une pétition
mensongère, rédigée par les "mandarins"
lyonnais, attaquant violemment le collectif d'associations organisatrices
de la conférence "Lyon, capitale du négationnisme?"
(Agir Ensemble pour les Droits de l'Homme, Golias, Hippocampe,
Ras l'Front, SOS-Racisme)? [On connaît la "qualité
" universitaires de ces pseudo-organisations qui regroupent
toutes les dix mêmes pauvres hères qui signent toujours
les mêmes sempiternelles pétitions auprès
des pouvoirs locaux qui les méprisent... ] Cette
conférence, dont vous pouvez lire les actes [!!!!
ces débiles rêvent tout haut ] publiés
aux éditions Golias, a été la première
réaction massive de la société civile à
Lyon contre la pénétration négationniste
et d'extrême droite à l'université.
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission soit à même de "faire
la lumière" sur les affaires de négationnisme
alors que l'un de ses membres, M. Pierre-André TAGUIEFF,
est signataire d'une pétition en faveur de M. Gabor RITTERSPORN,
chercheur au CNRS et ancien responsable éditorial de l'officine
négationniste et antisémite "La Vieille Taupe",
"intervenant volontaire en solidarité intellectuelle
et morale" avec Robert FAURISSON lors des procès
intentés à celui-ci dans les années 80?
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission soit capable de "faire la
lumière" sur le négationnisme au sein de l'institution
universitaire alors que l'un de ses membres, M. Florent BRAYARD,
était en poste au "Centre Marc-Bloch" de Berlin
au moment même où la nomination dans cet organisme
de M. Gabor RITTERSPORN suscitait une émotion légitime,
sans que M. BRAYARD ne trouve rien à redire à ce
scandale? [Un Brayard silencieux, en somme... ]
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission nommée par vous soit désireuse
d'examiner le cas du mémoire de maîtrise négationniste
de Jean PLANTIN qui avait obtenu une mention "Très
bien" en 1990 sous la direction du professeur Régis
LADOUS, alors que l'un des membres de la commission, M. Pierre-André
TAGUIEFF, a signé une pétition de soutien au professeur
LADOUS, "à sa personne et à son travail scientifique",
quand celui-ci a été mis en cause dans cette affaire?
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que cette commission pourra examiner la conduite
du professeur Régis LADOUS, membre fondateur d'une organisation
occulte de défense des sectes, le "CESNUR" (voir
Libération du 5 juin 2001 et L'Humanité
du 27 juin 2001) et membre du "Conseil scientifique"
de la revue proche de cet organisme, Politica Hermetica,
éditée par la maison d'édition de l'extrême
droite slavophile "L'Age d'Homme", alors que M. TAGUIEFF
figure lui-même dans le Conseil scientifique de Politica
Hermetica aux côtés de M. LADOUS et de responsables
du CESNUR?
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission pourra "faire la lumière
sur le racisme et le négationnisme qui ont pu trouver
leur expression au sein de l'université Lyon III"
alors que le même M. TAGUIEFF déduisait de ses analyses
"l'effacement de la valeur conceptuelle du terme de 'racisme'
et, partant de la nécessité d'éviter l'emploi
d'un tel terme voué à ne fonctionner que dans des
contextes polémiques où il s'agit d'illégitimer
des adversaires"? Le journal Le Monde commentait
ce passage ainsi: "En clair: n'allez surtout pas croire
que le racisme ait la moindre réalité, ce n'est
qu'une injure à éliminer." (Le Monde,
13 juillet 1993 - Signalons au passage que dans un réflexe
pétitionnaire et corporatiste tout à fait caractéristique
du milieu universitaire, M. TAGUIEFF a immédiatement été
défendu par ses "collègues" dont M. Henry
ROUSSO - Le Monde, 27 juillet 1993). [On sent les
hargneux qui n'avaient pas réussi à dégommer
Taguieff, il y 10 ans, et qui cherchent à nouveau à
le forlancer. ]
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission ait qualité pour "faire
la lumière" sur les dérives d'extrême
droite, alors que M. TAGUIEFF s'est associé en 1997 à
M. Jean-Marc VARAUT (avocat de Maurice PAPON) afin de poursuivre
en justice une documentaliste du lycée de Saint-Ouen-l'Aumône,
syndicaliste CGT et militante du MRAP, qui exerçait son
légitime devoir de vigilance et de défense [c'est-à-dire
de censure arbitraire ] de l'école républicaine?
(voir le document) MM. TAGUIEFF et consorts ont été
déboutés de leur plainte. Signalons pour mémoire
que participaient également à cette "héroïque"
action en justice contre une bibliothécaire républicaine,
MM. Alain MADELIN, Jean-François CHIAPPE, président
des "Amis de Rivarol" (journal de l'extrême droite
révisionniste), Jean RASPAIL, co-auteur d'un "Annuaire
de la Désinformation" avec Bernard LUGAN de Lyon
III, et Jean TULARD qui intervenait au colloque "Révolution
contre Révolution" patronné par Lyon III en
1989 et dont les actes ont été publiés par
la maison d'extrême droite "Le Porte Glaive"
(au sommaire: Jean HAUDRY, Jean-Paul ALLARD, Pierre VIAL, Bernard
NOTIN...)!
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que la commission puisse "faire la lumière"
sur les connexions de certains universitaires de Lyon III avec
le réseau du GRECE, alors que M. TAGUIEFF, encore, a été
mis en cause pour son compagnonnage avec Alain DE BENOIST, fondateur
du GRECE et principale figure de "Nouvelle Droite",
que M. TAGUIEFF est collaborateur de la revue Krisis d'Alain
DE BENOIST et que, dès 1985, il expliquait dans la revue
du GRECE Eléments: "Le dialogue est aujourd'hui
possible" avec le GRECE?
- Croyez-vous, Monsieur
le Ministre, que le rapport de la commission sera aussi "objectif"
que les écrits de M. TAGUIEFF sur la "Nouvelle Droite"
dont le journal Le Monde rend compte ainsi: "L'ouvrage
se termine par quatre-vingt pages où les invectives abondent.
Pas contre Alain DE BENOIST, élevé à la
dignité de 'philosophe', mais contre les signataires de
l' 'Appel à la Vigilance' [Pierre BOURDIEU, Umberto ECO,
Georges DUBY, Léon POLIAKOV et alii contre la légitimation
de l'extrême droite] publié dans Le Monde
du 13 juillet. Ils seraient 'intolérants', 'sectaires',
'bornés', 'médiocres', 'lâches'; ils formeraient
une 'clique de manipulateurs', 'mue par des motifs inavouables';
ils partageraient le 'rêve totalitaire' de rétablir
par des procédés d' 'intimidation' et de 'délation
policière', une 'inquisition', un 'nouvel obscurantisme',
d'exclure 'par extermination, ségrégation ou expulsion,
tous les contradicteurs'. Rien de tout cela n'éclaire
la réflexion qu'entend mener Pierre-André TAGUIEFF
sur le sens du débat dans une démocratie pluraliste."
(Le Monde, 19 mars 1994) Dans le même ordre - et
nous en resterons là pour ne pas allonger la liste - M.
TAGUIEFF s'est fait le pourfendeur des associations (qualifiées
de "groupuscules" et de "nouveaux obscurantistes")
qui, selon lui, auraient entrepris de "nazifier Carrel"!
- Pour finir, donc, puisqu'il
s'agit de Lyon où en 1996, après un long débat
de société, a été débaptisée
la Faculté de Médecine qui portait le triste nom
d'ALEXIS-CARREL, médecin effectivement pro-nazi, membre
du Parti Populaire Français de Jacques Doriot et théoricien
du racisme et de l'eugénisme, pensez-vous, Monsieur le
Ministre, que la commission nommée par vous a autorité
à s'attaquer aux affaires "de racisme et de négationnisme
ayant trouvé leur expression au sein de l'université",
alors que son président M. Henry ROUSSO, comme M. TAGUIEFF,
a dénoncé violemment les associations antiracistes
(LICRA et Ras l'Front) qui ont demandé la débaptisation
de la rue Alexis-Carrel de Paris, acte symbolique très
justement posé depuis par M. Bertrand DELANOE, nouveau
maire?
- Poser les questions
c'est y répondre.
- La plupart des membres
de cette commission ont déjà beaucoup agi pour
que "la lumière" ne soit pas faite et pour tenter
de discréditer les associations qui, depuis longtemps,
combattent le racisme et le négationnisme.
- Vous comprendrez, Monsieur
le Ministre, que, dans ces conditions, nous ne puissions applaudir
à votre initiative et que nous la regardions au contraire
avec le plus profond scepticisme. Nous avons jugé de notre
devoir de vous éclairer sur l'inaptitude de cette commission
à remplir son rôle.
- Avec nos regrets, veuillez
agréer, Monsieur le Ministre nos salutations respectueuses.
- Pour SOS-Racisme, le
président, Malek BOUTIH [l'Arabe de service]
- Pour le Cercle Marc
Bloch, Didier DAENINCK [Ahuri des poubelles]
VAIN
ROUGE
Les deux guignols, ci-dessus, parlent
des "actes" des société savantes quui
luttent contre "blablabla"... C'est sur un autre site
que l'on trouvera ce fameux et fumeux rapport. De deux choses
l'une: où l'ahuri des poubelles pompe tout là-dedans,
ou les autres ne sont que des signatures bidon pour faire paravent
aux élucubrations poubellesques.
- "La "thèse
du hasard" invoquée ne résiste pas à
l'examen. Nous citons nos sources, nous apportons les documents
: ils démentent les conclusions hâtives et mal informées
du Rapport Comte.
- En commençant,
actualité oblige, par l'Affaire Plantin, notre contre-rapport
remonte le temps pour défendre la mémoire, trop
souvent bafouée, et pour que Lyon, ses citoyens et les
universités lyonnaises retrouvent leur honneur.
- Lyon, le 6 décembre
1999.
- Cercle Marc Bloch,Golias,
Ras l'Front, Sos-Racism
Tous les Gogols sont là!
<http://www.angelfire.com/biz2/rlf69/CR/index2.html#avert>
TOUJOURS
PLUS D'INSINUATIONS
(Remarquez le point d'interrogation
qui suit le titre: c'est un tissu d'affabulation sans la moindre
preuve.)
- L'extrême-droite
japonaise finance-t-elle un labo de Lyon II ?
-
- Paris, vendredi 22 mars
2002
- Décidément,
l'université lyonnaise ne sera jamais à court de
surprises. Depuis qu'en 1978, le professeur de littérature
Robert Faurisson a pu dispenser des cours sur "la
légende des chambres à gaz" et la "fabrication
du Journal d'Anne Franck", (voir notre édition du
20.03.2000) il ne se passe pas un mois sans qu'un nouveau scandale
vienne s'ajouter à une liste déjà longue:
faux jury, concours de recrutement truqués, diplômes
de complaisance, embauche de documentaliste issus de la mouvance
négationniste, organisation de colloques ésotériques,
relations avec des sectes. Tout cela pour aboutir, spectaculairement,
à l'incendie volontaire de la prestigieuse bibliothèque
interuniversitaire dont l'enquête s'est terminée
par un non-lieu!
- Le mois dernier, le ministre
de l'Education nationale installait une commission d'historiens
pour tenter d'y voir clair dans cet enchaînement de dérives.
Mauvaise pioche: l'un des membres de l'équipe s'était
engagé jusqu'à la garde dans la défense
d'un des professeurs impliqués dans la délivrance
d'un diplôme à un étudiant négationniste!
La lumière risque donc d'être tamisée (voir
notre édition du 08.03.2002).
- Aujourd'hui, ce sont les
deux universités Lyon 2 et Lyon 3 qui se trouvent placées
sur la sellette en raison de l'acceptation, par l'une de leurs
structures communes, l'Institut d'Asie Orientale, d'une importante
subvention émanant d'une fondation japonaise portant le
nom d'un criminel de guerre, Sasakawa Ryôichi.
- Le vote du conseil de
laboratoire a donné lieu à d'intenses discussions,
et tous les membres japonais de l'Institut ont refusé
le principe du subventionnement par Sasakawa, connaisant bien
son parcours. Un professeur français a démissionné
pour ne pas cautionner l'opération.
- Il faut dire que la fondation
Sasakawa traîne un lourd passé ainsi qu'un présent
sulfureux.
- Le fondateur de l'empire
financier, Sasakawa Ryôichi n'hésitait pas à
se présenter, dans le Time Magazine, en 1974, comme
"le fasciste le plus fortuné au monde". Il ne
mentait pas. En 1930, sur le modèle des Chemises Noires
de Mussolini, il crée le Kokusi Taishûtô,
le Parti des Masses Patriotiques, et est rapidement emprisonné
pour une tentative d'assassinat du Premier ministre de l'époque.
Libéré, il rencontre son modèle, Benito
Mussolini en 1939 pour oeuver à la réalisation
de l'Axe de Fer Tokyo-Berlin-Rome et milite pour une attaque
directe contre les Etats-Unis. En 1945, Sasakawa est arrêté
et condamné comme "criminel de classe A" pour
la participation de son empire fiancier au pillage de la Chine.
Il sera remis en liberté de manière anticipée
en 1948, et prendra sa place dans la lutte anti-communiste. En
1960, on le retrouve memebre fondateur de la Ligue Anticommuniste
des Peuples d'Asie et président de la Kokusai Shôkyo
Rengô, la Fédération Internationale pour
l'Elimination du Communisme.
- Dans le même temps,
Sasakawa coopère avec Moon Sun Yung dans plusieurs pompes
à finance de la secte Moon comme la Win Over Communism.
- A sa mort en 1995, l'héritage
de Sasakawa pèse la somme de 3,8 milliards de yens (35
milliards de dollars) dont une grande partie provient de bénéfices
engrangés sur une activité très prisée
au Japon, les paris sur les courses de bateaux et de hors-bords
qui génèrent un chiffre d'affaires de 2000 milliards
de yens par an. Une autre partie des revenus de Sasakawa sont
issus de l'industrie du tourisme et dans leur livre sur les réseaux
mafieux des Yakusa, les journalistes David Kaplan et Alec Dubro
pointent l'empire Sasakawa comme "l'un des promoteurs les
plus actifs du tourisme du sexe".
- Sasakawa s'est garanti
contre les critiques en pratiquant un incessant travail de relations
publiques au moyen de sa Fondation créée en 1962.
Il s'est attaché à financer certains programmes
de l'ONU, des programmes de lutte contre la lèpre, des
initiatives sportives ou culturelles. C'est la fondation qui
finance la bibliothèque du président US Jimmy Carter,
et ce dernier tiendra à être présent aux
obsèques de son donateur.
- Depuis toujours, la fondation
Sasakawa dirige ses efforts vers le monde universitaire, pour
gagner encore en légitimité et de nombreuses universités
ont été démarchées. Princeton et
Yale ont accepté la manne. Tout au contraire, nombre d'universités
australiennes ont fait connaître leur refus d'être
subventionnées par "un supporter déclaré
et non repenti de Mussolini" au moyen d'un argent provenant
de "recettes de jeu sous couvert de courses".
- En France, le Centre de
Recherches sur le Japon contemporain de l'EHESS et l'univeristé
Paris VII ont décliné les offres de Sasakawa. Son
directeur, Augustin Berque a écrit, dans un courrier du
25 novembre 1991:
- "Une fondation portant
le nom de Sasakawa équivaut à ce que serait en
France une fondation portant le nom d'un collaborateur sous l'Occupation
qui serait toujours un parrain du Front National plus un parrain
du milieu; ou l'expérience japonaise se rapprochant davantage
de celle de l'Allemagne, à ce que serait dans ce pays
une fondation portant le nom d'un nazi actif sous Hitler, se
proclamant toujours nazi, lié à la pègre
et finançant les néo-nazis".
- Parmi ceux qui furent
les partisans de l'acceptation du financement de l'Institut de
Lyon2-Lyon 3 par la Fondation Sasakawa figure un professeur qui
sollicita, en 1985, la présence de Bruno Gollnisch dans
son jury de doctorat. Interrogé sur cette caution revendiquée
d'un membre du bureau politique du Front National, il disait
ignorer alors l'activité politique de Gollnisch, ne connaissant
de lui que son intérêt pour la civilisation japonaise!
- La forfaiture de certains
universitaires lyonnais est largement condamnée par les
spécialistes du Japon qui rappellent que l'European Association
for Japanese Studies avait condamné dès 1991 tout
contact avec la Fondation Sasakawa et que cette position avait
été confirmée en août 2000, lors de
la conférence de cette importante [ ???? ] association
à Lahti, en Finlande.
- Amnistia.net
Si, comme nous le dit le journal, le
billet de 100 yen vaut 0,78 dollar, alors 3,8 milliards de yens
valent à peu près 48 millions de dollars, et non
35 milliards de dollars, comme le dit le texte des brigadistes,
soit un rapport de 1 à 1000, une paille ! On voit bien
que tous ces chiffres sont bidons. Il n'y a pas le moindre élément
concret dans cette note de style des RG.
oooOOO§§§OOOooo
NEGADORES
VETERANOS
- No existe neonazismo sino,
y simplemente, nazismo. Tal vez la única diferencia radica
en el hecho que los cultores de esta "nueva" corriente
nacieron después de la Segunda Guerra Mundial. Son nuevos
pero, desde la perspectiva del nazismo, son veteranos.
Existe una relación entre el nazismo renovado y los fenómenos
de violencia extrema. La xenofobia se nutre con otros ingredientes.
Tiene, por un lado, las mismas fuentes en las que abreva el nazismo
pero no es lo mismo. El antisemitismo es un fenómeno cambiante,
a veces crece. A veces retrocede.
- La versión de la
negación del Holocausto en los círculos académicos
esta penetrando de manera gradual pero segura. En rigor de verdad,
no niegan la existencia del Holocausto pero ponen en duda su
"aspecto judío", niegan planes sistemáticos,
niegan cifras, niegan en muchos casos la existencia de cámaras
de gas.
- Sugerencias y comentarios
a: <[email protected]>
C'est l'ambassade d'Israël en
Argentine, celle qui sert à enlever des gens.
SUR
LA BRAISE AU BRESIL
-
- Brasil difunde
sites discriminatórios
-
-
- Roberta Jansen
-
- Rio - A difusão
indiscriminada de sites racistas na Internet levou o presidente
do rabinato da Congregação Israelita Paulista,
rabino Henry Sobel, a procurar o ministro da Justiça,
José Carlos Dias, pedindo providências. "A
Internet é usada para difundir preconceitos de todos os
tipos e para incitar o ódio contra as minorias ",
disse Sobel.
- "Sugeri ao ministro
que a elaboração de uma legislação
sobre o assunto seja prioridade do governo." O rabino defendeu
a criação, a curto prazo, de uma unidade policial
especializada em crimes de alta tecnologia. A médio, disse,
seria ideal a elaboração de leis específicas.
"Finalmente, sugeri que, por iniciativa brasileira, fosse
levada à ONU a proposta de elaboração de
uma convenção internacional sobre o assunto."
[...]
- Holocausto, a Mentira
do Século
é o nome de uma das páginas. Entre suas dezenas
de artigos estão "Tráfico de Escravos: Monopólio
Judeu" e "Morreram Realmente Seis Milhões?".
A página é brasileira e, como na maioria dos casos,
não é assinada. [...]
- "Estamos buscando
esse levantamento", informou o perito criminal André
Caricatti, do setor de Crimes por Computador da Polícia
Federal. Criado há dois anos, é formado por apenas
oito especialistas em informática e seu principal objetivo
é periciar computadores apreendidos. Na avaliação
de Caricatti, a elaboração de legislação
específica não é garantia para resolver
o problema. "Pôr material na rede é o mesmo
que publicá-lo", disse. "Não importa
o meio, mas o crime praticado."
- O Estadão, 19 fev 2000.
- <http://www.libreopinion.com/revision5/jubrnet.htm>
UN
SAVON QUI NE DÉCRASSE PAS LES CERVELLES
- A l'époque où,
consulté par un de nos amis révisionnistes, Georges
Wellers avait fini par reconnaître, en 1983, que l'histoire
du "Savon juif" était "un bobard"
de la dernière guerre, une photo avait beaucoup circulé
dans les milieux révisionnistes: c'était celle
de l'entrée du cimetière israélite de Nice
où, à la droite de celle-ci, une urne monumentale
portait l'inscription suivante: "Cette urne renferme du
savon à la graisse humaine fabriqué par les Allemands
du IIIe Reich avec les corps de nos frères déportés."
Innocemment, nous croyions que cette inscription avait été
effacée depuis longtemps. Que chacun se rassure: nous
avons sous les yeux une photo prise le 25 février 2002
et l'inscription citée y figure toujours bel et bien!
Certains mythes sont indestructibles...
- Pour ceux qui les auraient
oubliés, rappelons les propos de Georges Wellers en date
du 31 août 1983: "La fabrication du savon à
partir de la graisse humaine appartient à la catégorie
des "bobards" qui circulaient déjà dans
les camps. Je l'ai entendu à Auschwitz, comme probablement
Pioro. -- Cependant il n'existe pas la moindre preuve de la réalité
de cette sinistre légende [...] il s'agit d'un produit
d'une imagination plus ou moins démentielle qui est exploité
par les néo-nazis et qui n'ajoute rien à la réalité
déjà suffisamment folle et cruelle."
Il disait "néo-nazis".
Il voulait dire "juifs".
ÉCHANGE
DE CORRESPONDANCES
- LETTRE DE N.O.N.
A LA VIELLE TAUPE
-
- Elena Nicola
- c/o Nuovoa Ordine Nazionale
- 34134 TRIESTE-I
- M. Pierre GUILLAUME
- Paris
- Trieste, le 27 novembre
2001
- Monsieur,
- Nous nous permettons de
vous adresser quelques remarques sur votre lettre ouverte du
1er septembre, dans laquelle vous suggérez que
le mouvement Fascismo e Libertà aurait l'intention
de s'approprier, éventuellement afin de l'étouffer,
le révisionnisme historique dans le seul pays européen,
l'Italie, où les activités révisionnistes
ne sont pas encore interdites par la loi.
- Votre réaction
nous a pris de court et nous a déçus, car nous
eussions cru que vous seriez plutôt enclin à saluer
les efforts désintéressés de Fascismo
e Libertà, aidé de la précieuse collaboration
de MM. Vincent Reynouard et "Guillaume Fabien", pour
rétablir la vérité historique dans notre
Europe soi-disant démocratique, où nombre de révisionnistes
ont été condamnés par les tribunaux et chassés
de leur travail pour n'avoir commis d'autre méfait que
d'exprimer des réflexions différentes de celles
qu'inspire l'histoire "officielle".
-
- Pour entrer quelque peu
dans le détail de votre texte, il me semble utile de vous
indiquer que vous êtes mal placé pour savoir combien
de personnes M. "Fabien" a pu amener au révisionnisme
(votre page 10), à moins que vous ne le suiviez de près
dans son évolution quotidienne. Pour sa part, il me fait
savoir qu'il n'a pas le souvenir d'avoir distribué quoi
que ce soit qui risquât de compromettre qui que ce fût
(libraire etc.); ainsi me vient à l'esprit la question
suivante: auriez-vous des éléments tangibles, pour
ne pas dire preuves, qui viendraient à l'appui de cette
affirmation-là ?
- Pour ce qu'il en est des
"groupes sulfureux", M. "Fabien" nous affirme
avoir adhéré quelque temps (moins d'un an) au Parti
Nationaliste Français et Européen, où M.
Reynouard lui-même avait milité auparavant. Puis,
après un passage au Front National (cinq ans) il a choisi
de collaborer avec les gens du Parti Nationaliste Français
(Militant), dont j'ai récemment eu le plaisir de
faire la connaissance et qui ne me paraissent pas des forcenés
suintant la haine et la rage.
-
- Le mot "Martiniquaise"
(p. 11) ne fut pas de M. "Fabien" mais de M. Reynouard,
qui a jugé bon de le mettre à la place de "négresse",
un vocable français, soit dit en passant, qui fut parfaitement
courant avant que notre divine ère anti-raciste ne naquît
des écumes du sillage du serpent de mer nommé "Holocauste".
- D'autre part, pour vous
répondre sur l'idée d'un Adolf Hitler qui serait
plus au goût de M. "Fabien" s'il avait été
plus radical (p. 10), il nous semble s'agir d'une attitude pleinement
justifiable d'au moins un point de vue précis : en juin
1940 Hitler laissa délibérément filer l'armée
britannique du nord de la France, par solidarité germanique
(par naïveté, en clair), et cette armée, cinq
ans plus tard,a allégrement participé à
la destruction de son pays et de son peuple, un "génocide"
que ni M. "Fabien" ni nous-mêmes n'approuvons.
Pas un simple point de détail, vous en conviendrez.
- Pour revenir à
vos arguments, Fascismo e Libertà, en participant
à l'organisation des conférences révisionnistes,
ne veut nullement s'emparer des "résultats"
de la critique historique (p. 14). Il s'agit plutôt, ici,
d'un effort concret et soutenu pour faire connaître au
grand public, et non seulement à ceux qui partagent nos
idées politiques, la vérité historique.
En outre, M. "Fabien", à ce que nous avons vu
(il a fait trois séjours à Trieste cette année),
ne peut justement être accusé de se perdre dans
des rêveries "racistes"et "fascistoïdes",
comme vous le laissez entendre (p. 1), ni d'être attiré
outre mesure par les miroirs; cela dit, il nous donne l'impression
de vouloir défendre notre race, sa civilisation et son
territoire.
-
- ***
-
- Notre mouvement, lui,
ne saurait être considéré une "menace
fasciste" (p. 4), sinon chez quelques esprits superficiels
et gauchisants, ou chez d'autres antifascistes de mauvaise foi.
- Je tiens, cependant, à
vous faire savoir mon point de vue, qui est également
celui du parti politique auquel j'adhère : Italienne,
je me dois de me servir de toutes les armes pour défendre
mon pays, pour le conserver tel que me l'ont légué
mes ancêtres, c'est-à-dire blanc et policé.
Parmi ces moyens de défense se trouve la vérité,
sous ses formes historique, biologique et autres. Vous, en revanche,
me semblez défendre les valeurs d'un monde qui n'a jamais
existé que dans la tête de certains théoriciens
dont, dit-on, feu "Léon Trotsky". Ainsi il est
entendu que nous nous trouvons en complète opposition.
- Nous n'avons donc décidément
pas la même conception du monde ni de l'homme ni, par conséquent,
de la politique. Cependant cette réelle et importante
différence d'orientation ne nous oblige pas, à
mon sens, à nous affronter en ennemis : autrement dit,
loin de moi l'idée de prétendre un instant vous
empêcher d'agir à votre guise; mais ne gênez
pas, je vous prie, la démarche que nous, militants fascistes
et révisionnistes italiens, entreprenons dans une cause
que nous tenons pour sacrée.
- REPONSE DE
LA VIEILLE TAUPE À N.O.N.
-
-
- Pierre Guillaume,
La Vieille Taupe
- le 6 février
2002
- à Elena Nicola,
Nuovo Ordine Nazionale, Trieste
- Chère Madame,
- Vous avez été
"prise de court" et "déçue"
par mon texte. Peut-être tout simplement parce que j'essayais
de voir loin.
- Toute prise de position
"négationniste", comme disent les sionistes,
expose à des déceptions de toutes sortes, pour
la simple raison que: ce n'est pas gagné! pour les raisons
que j'expose précisément dans mon texte, et mon
expérience me permet de vous prévenir que vous
vous exposez à connaître encore des déceptions
beaucoup plus sévères.
- Je ne suggère
nullement que "Fascismo e libertà aurait l'intention
de s'approprier le révisionnisme". Je prends acte
(et je m'en réjouis) du fait qu'il s'approprie certains
résultats révisionnistes, en m'inquiétant
de l'éventualité que ce fait puisse s'inscrire
dans la stratégie des adversaires du révisionnisme,
en précisant bien (page 7)Nolens, volens. Je ne
pense pas cependant que le révisionnisme puisse dorénavant
être étouffé, surtout depuis qu'il a enfin
pénétré le monde arabo-musulman, parce qu'il
est intellectuellement irréfutable. Mais je suis conscient
qu'il est politiquement si faible que ce sont encore presque
exclusivement ses ennemis qui lui assurent sa notoriété.
- Commençons par
la fin de votre lettre:
- "Nous n'avons
donc décidément pas la même conception du
monde ni de l'homme ni, par conséquent, de la politique.
Cependant cette réelle et importante différence
d'orientation ne nous oblige pas, à mon sens, à
nous affronter en ennemis : autrement dit, loin de moi l'idée
de prétendre un instant vous empêcher d'agir à
votre guise; mais ne gênez pas, je vous prie, la démarche
que nous, militants fascistes et révisionnistes italiens,
entreprenons dans une cause que nous tenons pour sacrée."
- Le fait que le mouvement
ouvrier prolétarien, dont je me revendique (bien qu'il
n'existe plus qu'à l'état de traces1 à peine perceptibles et relève
de ma part quasiment d'un acte de foi) ne partage pas avec le
fascisme dont vous vous revendiquez "la même conception
du monde, ni de l'homme ni, par conséquent de la politique"
n'est ni une découverte, ni une nouveauté2. Nous partageons cependant la commune condition
humaine, et "le révisionnisme de Rassinier et le
révisionnisme de la Vieille Taupe, tirent leurs méthodes
des règles universelles de la connaissance, ce qui permet
une collaboration avec quiconque pratique ces règles universelles,
et dans la mesure où il les pratique". Je ne vois
donc aucune objection à collaborer avec des fascistes
dans l'établissement ou le rétablissement de la
vérité historique, en pratiquant les règles
universelles de la connaissance. Je l'avais dit. Je le répète.
- Je note cependant que
la cause que vous tenez pour "sacrée", c'est
explicitement (§ précédent de votre lettre)
non pas la cause du révisionnisme historique, mais "la
défense de l'italianité de [votre] patrie pour
la conserver telle que l'ont léguée vos ancêtres,
c'est-à-dire blanche et policée". Pour servir
cette cause "vous vous devez de vous servir de toutes les
armes disponibles", dites-vous, et "Parmi ces moyens
de défense se trouve la vérité, sous ses
formes historique, biologique, et d'autres". Fort bien.
En ce qui concerne la vérité sous ses formes biologique
et autres, je suis incompétent. En ce qui concerne la
vérité sous sa forme historique, je suis compétent.
- Le révisionnisme
historique ne peut que constater que la diabolisation excessive
(et même délirante) dont le fascisme historique
a été et continue d'être l'objet repose sur
des falsifications de la propagande antifasciste, et sur une
instrumentalisation abusive et perverse d'un prétendu
antiracisme.
- Dans l'éditorial
du n/12 et dernier de La Vieille Taupe j'écrivais
ceci: "On connaît aussi le rôle que joue la
mythologie de l'holocauste dans l'idéologie antiraciste,
qui sert à culpabiliser et à désarmer tous
les Européens face à une immigration utilisée
par les pouvoirs mondialistes pour briser les résidus
de résistance nationale". Cela, c'est un fait. Et
d'aucuns ressentent l'immigration massive particulièrement
en provenance d'Afrique noire et d'Afrique du nord, de populations
qui conservent une forte identité nationale ou culturelle
qui s'exprime au travers d'une identité religieuse musulmane
réaffirmée, comme une menace pour leur propre identité
au point de faire de la lutte contre l'immigration le centre
de leurs préoccupations. Dans cette perspective il est
clair, à la fois que les résultats révisionnistes
de la recherche historique viennent détruire la mythologie
de l'Holocauste jusqu'ici instrumentalisée contre eux,
et que le sionisme, qui a été jusqu'ici le principal
promoteur de l'Industrie de l'Holocauste (selon l'excellente
formule de Norman Finkelstein) et qui possède une longue
tradition d'instrumentalisation de l'antiracisme et de l'immigration
à son profit3, devient par le fait même
leur propre ennemi. Fort bien.
- Mais imaginons maintenant
que par impossible, survienne un attentat terroriste tout à
fait inattendu4 et parfaitement médiatisé,
qui donne l'occasion aux sionistes de prendre la tête et
le contrôle de la lutte internationale contre le terrorisme,
pour laquelle les sionistes avaient depuis quelques années
déjà proclamé et proposé leur expertise5.
- Imaginons enfin que
dans cette nouvelle situation ainsi créée, les
sionistes proposent dans le cadre des nécessités
de la lutte anti-terroriste les mesures de lutte idéologiques
contre l'Islam et les mesures de contrôle de l'immigration
africaine qu'ils avaient jusqu'alors refusés au nom de
la défense des droits de l'Homme. Imaginons au surplus
que les immigrés musulmans puissent être suspectés,
sinon d'être, au moins d'être susceptibles de pouvoir
devenir, des supporters du révisionnisme historique! Alors
le révisionnisme historique cesserait de constituer une
arme bien utile dans la défense de la cause "sacrée"
qui vous préoccupe. On peut même penser qu'un certain
nombre de vos amis d'extrême-droite seraient conduits à
penser que les nécessités impérieuses de
la lutte contre "le danger principal" (l'immigration
africaine musulmane, selon eux) justifieraient que soient mises
entre parenthèses les vérités historiques
susceptibles de blesser inutilement la susceptibilité
du nouvel allié sioniste qui ne verra pour sa part aucun
inconvénient à endosser la défense d'une
italianité blanche et policée dont il se chargera
d'ailleurs de préciser le contenu!
- Sont-ce là des
élucubrations de la Vieille Taupe?
- Mais c'est, mutatis
mutandis, à peu de chose près ce qui est en
train de se passer en France avec une partie de l'extrême-droite,
et en particulier avec le MNR de Bruno Megret, qui a renoncé
non seulement à la défense du révisionnisme
historique, mais même à la défense du principe
de la liberté d'expression et de la liberté de
recherche en histoire, afin de ne fâcher personne et de
ne pas mettre la puce à l'oreille de qui vous savez. La
priorité donnée aux "nécessités"
de la lutte contre l'Islam et l'immigration musulmane a conduit
à faire ce "sacrifice". Et Bruno Megret a su
trouver soudain pour évoquer les victimes du bombardement
de New-York des trémolos ridicules et politiquement corrects
communs à toute la classe politique, Robert Hue et Arlette
Laguiller compris.
- Le même processus
est en train de se développer aux Etats-Unis, où
une bonne partie de l'extrême-droite raciste se rapproche
du sionisme dans la prétendue "guerre de civilisation"
dans laquelle celui-ci voudraient nous entraîner, et dans
la défense de l'"Amérique blanche". Bon
nombre de "White supremacists" américains, traditionnellement
"antisémites", sont en train de découvrir
que leur identité sacrée est beaucoup plus menacée
par les Noirs et les arabo-musulmans américains, que par
les juifs.
- De façon prémonitoire,
mon texte, pourtant daté du 9 septembre 2001 (J 2) se
terminait par le paragraphe suivant:
- "Et d'autant plus
que le sionisme, dans ses tendances les plus extrêmes,
faisant en cela retour à ses origines racistes et colonialistes,
ne va pas tarder à rechercher l'alliance des bellicistes
de toutes tendances qui voudraient un affrontement guerrier
avec le monde arabe [j'aurais dû écrire arabo-musulman]".
- Il n'a pas tardé,
en effet.
- Autrement dit, il y
a loin de la coupe au lèvres, et l'histoire et la politique
réservent des surprises.
- Mais notez bien que
je n'attribue pas ce genre de palinodies à la "méchanceté"
des fascistes. Ces palinodies sont communes et universelles en
politique. Le même genre de débats existent aujourd'hui
dans le monde arabo-musulman autour du révisionnisme historique,
entre ceux qui cherchent d'abord à savoir si les thèses
historiques révisionnistes sont exactes et véridiques,
et ceux qui s'interrogent pour savoir si elles peuvent être
utiles ou néfastes à leurs projets et entreprises
particulières, en tenant compte du rapport des forces
internationales (ou plutôt des analyses qu'ils en font).
Certains musulmans notamment, qui partagent en gros les analyses
révisionnistes concernant la deuxième guerre mondiale,
s'inquiètent déjà de l'usage qui pourrait
être fait de la méthode révisionniste appliquée
aux fondements historiques de leurs propres croyances. D'autres
font un raisonnement analogue à celui qui est attribué
à Henri IV, et se disent que la création d'un Etat
palestinien vaut bien la reconnaissance du génocide-holocauste-shoah,
de même que "Paris valait bien une messe".
- Mais il s'agit là,
vous en conviendrez, d'un autre chapitre.
- "Notre mouvement
ne constitue en aucun cas une "menace fasciste", sinon
pour quelques esprits superficiels gauchisants et antifasciste
de mauvaise foi."
- Ou bien les mots n'ont
aucun sens ou bien votre mouvement constitue un mouvement fasciste.
Cela que l'on soit de bonne ou mauvaise foi, superficiel ou gauchisant,
antifasciste ou pas. Je suis bien d'accord qu'il ne constitue
pas une "menace", pour la raison que les conditions
pour que cette "menace" devienne crédible n'existent
pas. La menace fasciste est un fantasme mis en spectacle et instrumentalisé
par les vainqueurs dès que leur gouvernance est contestée.
Ce qui menace réellement, ce sont des régimes de
plus en plus totalitaires, intolérants, appuyés
sur l'idéologie démocratique et sur l'antifascisme,
et couronnés spirituellement par la nouvelle religion
de la shoah, qui permet tout et excuse tout. Ce qui menace réellement
les "démocraties occidentales", c'est, sous
couvert de lutte contre le fascisme et contre le terrorisme,
l'instauration d'un fascisme juif. Le reste n'est que poudre
aux yeux.
- Comprenez donc bien
que je ne reproche pas à Fascismo e Libertà de
s'approprier les résultats des travaux révisionnistes.
Au contraire, je m'en réjouis. Mais je mets en garde Vincent
Reynouard, dont je rappelle tout le bien que je pense de lui,
contre le risque de surévaluer l'importance et les conséquences
de ce fait, dont je persiste à dire qu'il pourrait bien
s'inscrire dans une stratégie des ennemis du révisionnisme.
Je donne des arguments et des exemples auxquels vous ne répondez
que par la réaffirmation de vos bonnes intentions révisionnistes,
mais vous ne répondez pas à la description que
je fais de comportements que je juge négatifs. L'enfer
est pavé des meilleurs intentions, et les exemples de
manipulations policières et étatiques d'organisations
d'extrême-droite abondent. Ces jours-ci encore la presse
évoquait le cas du NPD en Allemagne, contre lequel est
engagée une procédure d'interdiction devant la
Cour constitutionnelle de Karlsruhe. Un dirigeant, convoqué
par cette Cour s'est révélé être un
agent infiltré, et l'on évoque une centaine de
cas semblables, dans le seul NPD!
- Et encore, dans cette
affaire, la seule chose qui me surprenne vraiment, c'est que
cette information, pour une fois, ait filtré dans la presse.
Mais rassurez-vous. C'est exactement la même chose à
l'extrême gauche, et tout le monde sait maintenant ce que
la Vieille Taupe savait depuis toujours, que le parti communiste
américain était composé de plus de 50% d'agents
du FBI.
- Ne pas le savoir expose
à bien des déconvenues.
- Mais si vous m'aviez
bien lu, vous auriez vu que je ne reproche pas à Guillaume
Fabien de faire du révisionnisme. Je lui reproche de n'en
faire pas assez et de ne s'intéresser aux résultats
de la recherche historique que dans la mesure où ces résultats
sont susceptibles de servir ses passions qui elles-mêmes
ont d'autres origines qu'il ne m'appartient pas de discuter.
Et je lui reproche de falsifier l'histoire du révisionnisme
lui-même, en occultant le rôle séminal de
Rassinier et de la Vieille Taupe.
- En ce qui concerne son
comportement, je suis au contraire très bien placé
pour savoir qu'il n'a jamais amené personne au révisionnisme.
Tout au plus a-t-il peut-être convaincu des gens qui partageaient
déjà ses conceptions fascistes et racistes, de
l'intérêt qu'il pourrait y avoir à promouvoir
certains résultats dus à la recherche révisionniste6. Ce qui n'est pas tout à fait la même
chose.
- En ce qui concerne les
tracts et documents divers d'un antisémitisme obsessionnel
diffusé par Guillaume Fabien, c'est évidemment
une question d'appréciation. Mais il se trouve que même
quand ces documents contiennent des informations factuelles avec
lesquels je pourrais être d'accord, ils ont une agressivité
formelle et une facture antisémite tellement connotée
qu'ils ne peuvent contribuer qu'à conforter les uns et
les autres dans leurs préjugés et même contribuer
à déconsidérer aux yeux des lecteurs les
informations factuelles exactes qu'ils contiennent. Par contre,
et le silence de votre lettre sur ce point le confirme, il n'a
jamais diffusé le moindre document émanant de La
Vieille Taupe et signé par elle, ce qui, compte tenu de
l'importance, du nombre et de la qualité, de l'efficacité
révisionniste de la plupart de ces documents, constitue,
pour un révisionniste en France, une véritable
prouesse, et pourrait dénoter une volonté constante
d'occulter le rôle de la Vieille Taupe plus forte que celle
de promouvoir la vérité historique.
- Ce qui constitue une
falsification de l'histoire
- A l'appui de mes affirmations,
outre les multiples mel dont Guillaume Fabien abreuve ses correspondants,
en témoignent deux tracts dont je vous joins photocopie.
- En ce temps-là,
la tension était très forte autour de la librairie
roumaine qui avait été l'objet de plusieurs agressions
graves. Je remarquais cependant une nette augmentation de regards
hostiles ou gênés à mon égard dans
le quartier (j'habite à coté de cette librairie
où je me rends souvent) de la part de gens qui d'habitude
faisaient preuve de plus de sérénité ou
de compréhension à mon égard. J'ai fini
par en découvrir la cause. Deux tracts de facture antisémite
avaient été distribués dans le quartier.
L'un à l'en-tête de la librairie roumaine, l'autre
apparemment signé GRECE. 99-103 Rue de Sèvres,
75006 PARIS. Tél. : 01 40 24 19 50. La librairie roumaine
ni le GRECE n'y étaient pour rien!
- Et j'en étais
venu à craindre qu'il ne s'agisse d'une provocation sioniste
destinée à préparer une nouvelle agression,
de façon à ce que même les personnes du quartier
les plus susceptibles de me manifester leur solidarité
(qui font bien la différence entre le révisionnisme
historique et l'antisémitisme) ou tous ceux qui auraient
pu protester, en viennent à penser que finalement, si
nous étions agressés une fois de plus, nous n'avions
que ce que nous avions bien cherché.
- Finalement, il n'y eut
pas de nouvelle agression, mais lorsque je m'indignais auprès
d'un ami arabe du quartier qu'il ait pu croire un seul instant
que j'aurais pu avoir le moindre rapport avec de tels tracts,
il me répondait : "Ah bon! J'aime mieux ça.
Mais c'est le type qui était avec toi l'autre jour qui
les distribue". J'étais effectivement passé
quelques jours plutôt chez ce photocopiste en compagnie
de Guillaume Fabien!
- Et, pour clore notre
aimable échange, mon épouse est une "négresse".
C'est indiscutable, et notez bien que cela n'empêchera
absolument pas mes ennemis de me dépeindre en raciste
épouvantable, et cela ne m'a pas empêché
d'être poursuivi, au nom de la loi dite antiraciste par
des associations telles que le MRAP, la LICRA, la Ligue des droits
de l'Homme, et parfois condamné par la justice française,
ce qui, vous en conviendrez, est plus fort que le Roquefort!
- Mais figurez-vous que
j'avais été, dès l'origine, averti par un
ami que la version italienne de l'exposé de Guillaume
Fabien parlait de "négresse" et non pas de "martiniquaise".
Et j'avais bien compris que Vincent Reynouard avait eu la délicatesse
de falsifier la version qu'il publiait, pour la bonne cause.
J'avais cru bon de faire comme si je ne l'avais pas deviné.
- Vous avez tout à
fait raison, soit dit en passant, au moins sur un point: le mot
négresse, féminin de nègre, était
d'un usage courant. Il a pris une acception péjorative
pour des raisons historiques complexes, et ceux des Noirs qui
sont bien dans leur peau ne s'en offusquent plus. Nègre,
négresse, et alors! Chaque groupe humain dénomme
l'altérité d'un autre groupe humain. L'adjectif
substantivé : "Blanc" peut lui aussi être
prononcé avec agressivité. Tout comme le vocable
"Nègre", ou "Noir", le vocable "Blanc"
peut certes être employé de façon péjorative
et volontairement blessante. Ils peuvent être employés,
l'un comme l'autre, de façon amicale7
par des Antillais par exemple. Et ils le seraient beaucoup plus
sans la pression de l'idéologie antiraciste et politiquement
correcte et l'activité perverse des ligues de vertu. "Négresse"
peut-être dit amoureusement comme il peut être dit
agressivement, comme il peut être parfaitement neutre.
Il était employé spontanément sans aucune
connotation péjorative dans les milieux populaires avant
qu'ils ne soient rééduqués par les médiats.
Je pourrais en donner une multitude d'exemples et raconter forces
anecdotes. Mais cet emploi naïf ne me parait justement pas
être celui de Guillaume.(Fabien).
- Cela dit, il n'y a pas
de quoi fouetter un chat.
- Les Noirs aussi utilisent
toutes sortes de substantifs pour désigner les Blancs.
Les "petits suisses", les "camemberts", les
"fromages blancs", en usage courant dans la banlieue
parisienne. Aux Antilles françaises, on dit plutôt
les "zoreilles". Cela tient au fait que les Blancs
ont le pavillon des oreilles beaucoup plus développé
et décollé que les Noirs, qui trouvent cela plutôt
laid et comique, eux qui ont, au contraire, de petites oreilles
très fines.
- Il est donc parfaitement
vain, injuste, unilatéral, de vouloir criminaliser, comme
le font les idéologues "antiracistes8" l'usage de certains mots au travers desquels
les groupes humains pensent et disent leurs différences.
On aboutit même à un racisme anti-blanc parfaitement
odieux et totalitaire lorsque des idéologues peuvent impunément
traiter quiconque ne se soumet pas à leur magistère
de fasciste, de raciste, d'antisémite, de lepeniste, avec
tout ce que ces mots véhiculent de nos jours dans la tête
de ceux qui les emploient péjorativement. Ce sont dans
la pratique et dans la France subjuguée des injures beaucoup
plus effectives et potentiellement meurtrières que nègre
ou négresse. Au surplus les exemples historiques abondent
où des vocables utilisés de façon péjorative
sont ensuite assumés et revendiqués par ceux qui
en étaient l'objet, et qui témoignent ainsi qu'ils
s'émancipent eux-mêmes du système de valeur
dans lequel le vocable était péjorant, ce qui constitue
le premier pas de leur émancipation.
- Pour l'ensemble de ces
raisons, et pour quelques autres, j'ai décidé,
en tant que nègre par alliance, de ne pas relever l'intention
injurieuse que constitue l'emploi par Guillaume Fabien et par
vous-même du vocable "négresse", qui me
semble plutôt dérisoire et ressemble au cas de l'enfant
qui croit s'affirmer et affirmer son autonomie en s'exerçant
à dire des "gros mots".
- Permettez-moi maintenant
de m'interroger, non plus en tant que nègre par alliance,
mais en tant que révisionniste.
- Etait-il opportun, était-il
intelligent, même d'un point de vue "politique",
pour Guillaume Fabien, d'utiliser le mot "négresse"?
Et dans ce cas quelle est la "politique" que cet emploi
dénote? Etait-il opportun de donner des verges pour se
faire battre, et de se conformer si exactement à l'image
"raciste" que les sionistes voudraient donner du révisionnisme,
pour une maigre satisfaction d'amour propre, et se persuader
soi-même qu'on ose encore utiliser des "gros-mots"
en dépit des diktats antiracistes de l'idéologie
dominante de l'époque, c'est-à-dire l'idéologie
de la classe dominante.
- Pour ma part, cet emploi
par Guillaume Fabien ne dénote qu'un manque de maturité,
un manque d'intelligence, une faute stratégique, au moment
où le révisionnisme est attaqué et menacé
de toute part, et très précisément au moment
où le mouvement sioniste, particulièrement inquiet
de voir le révisionnisme faire une percée dans
le monde arabo-musulman mais aussi chez les Noirs américains
et africains9, voudrait imposer l'idée,
comme seul argument qui lui reste, que le révisionnisme
ne concernerait que les nostalgiques du fascisme. Alors
que la vérité est qu'il concerne aussi les
nostalgiques du fascisme et que le mouvement révisionniste
comporte beaucoup, parmi ceux qui rament réellement, de
chercheurs qui ne sont nullement des nostalgiques de quoi que
se soit ayant existé.
- Vous écrivez
d'ailleurs (fin de l'avant dernier paragraphe)
- "Vous, en revanche,
semblez défendre les valeurs d'un monde qui n'a jamais
existé que dans la tête de certains théoriciens.
Il est donc entendu que nous nous trouvons en opposition l'un
à l'autre".
- Vous avez mille fois
raison: Je suis nostalgique d'un monde à construire, et
je vous reproche d'être nostalgique d'un monde qui n'a
que trop existé, et dont je pense qu'il n'était
dans les faits pas très différent du monde dans
lequel nous survivons. Je pense que le monde à construire,
qui n'existe que dans ma tête, devrait être basé
sur la possibilité pour chacun d'affirmer sa propre identité
individuelle et collective, et donc sur le respect de
l'identité individuelle et collective des autres dans
leur altérité10. Je pense que le non respect
de l'autre dans son altérité dénote une
faille dans sa propre identité11.
- La seule valeur universelle
à laquelle la vieille taupe soit irréductiblement
attachée existe, ainsi que son contraire, le mensonge,
depuis l'origine du langage humain. C'est la vérité.
Non pas la Vérité métaphysique, mais la
simple vérité matérielle des faits, la vérité
vérifiable, avec en filigrane cette idée peut-être
naïve que la recherche de la simple vérité
matérielle, la grossière vérité scientifique,
est la plus susceptible d'approcher asymptotiquement de la Vérité
métaphysique, qui doit rester inaccessible pour continuer
à Être, ce qui permet de réconcilier Karl
Marx (" La vérité est révolutionnaire!")
et Saint Jean (" La Vérité vous rendra libre!")
sans aucun compromis12.
- Ne faisant aucun compromis,
la vieille taupe ne demande à personne d'en faire. C'est
pourquoi le Nouvel Ordre Mondial (NOM) qui n'existe que dans
la tête de la vieille taupe devra être construit
selon moi, selon des méthodes entièrement nouvelles
qui répudient la méthode par laquelle se sont construits
tous les ordres mondiaux antérieurs, qui reposaient sur
le triomphe successif et transitoire d'impérialismes concurrents
- Mais cela ferait sortir
de notre sujet actuel.
- Pour le moment, comme
vous le dites très bien, "cette réelle et
importante différence d'orientation ne nous oblige pas
à nous affronter en ennemis", et puisque j'apprends
que votre mouvement organise une nouvelle Conférence internationale
sur le révisionnisme historique à Trieste les 25
et 26 mai prochain, je vous informe que je suis tout disposé
à y participer. Si le sujet n'a pas été
déjà prévu par un autre conférencier,
j'aimerais parler du rôle de Pie XII dans l'histoire, et
de "L'opération Vicaire", auquel la sortie du
film de Costa Gavras va redonner actualité dans les jours
qui viennent. Sinon je pourrais faire un exposé intitulé
"psychanalyse de l'antilepenisme".
- Veuillez agréer,
chère Madame, l'expression de mes meilleures salutations.
- P. Guillaume
- Le 6 février
2002. L'an prochain à Aelia Capitolina
1. Qui elles-mêmes ne sont
généralement perçues qu'au travers de ses
déformations et récupérations monstrueuses
que sont la social-démocratie, le stalinisme, les diverses
variétés de "gauchisme", le tiers-mondisme,
et la décomposition soixante-huitarde.
-
- 2.
Les courants prolétariens radicaux ont été
persécutés aussi bien par le fascisme que par l'antifascisme,
qui ont collaboré dans cette répression (voir Boris
Souvarine, Serge Bricianier, et bien d'autres). De façon
symbolique, Le gauchisme, maladie infantile du communisme,
texte dans lequel Lénine dénonçait
ces courants prolétariens, en les caricaturant et en les
amalgamant, a été le seul texte de Lénine
qui n'ait jamais été interdit par l'État
socialiste national allemand.
-
- 3.
Voir à ce sujet le tract prophétique "Brigitte
Bardot traînée devant les tribunaux ! Les Français
culpabilisés et humiliés. L'Islam manipulé
et instrumenté par le lobby sioniste ! dont la première
version date de janvier 1997.
-
- 4.
Pour ceux qui ne l'attendaient. Le rabbin Sitruk n'en fait pas
partie. Dans Actualités Juives hebdo du 5 octobre
2001, n·719 page 7, à l'intérieur d'un article
sur quatre pages intitulé "Petit Dej' avec Joseph
Sitruk" on peut lire ceci : "Aujourd'hui
la plus grande démocratie du monde se trouve confrontée
aux mêmes problèmes que la seule vraie démocratie
du Proche-Orient, Israël. Il y a une communauté de
destins qui n'a pas manqué de nous frapper. Mais les États-Unis
étalaient aussi une certaine assurance, leur richesse
économique et leur puissance militaire. Or ces deux points-là
se sont avérés être les plus vulnérables.
Dans le chapitre 2 du prophète Isaïe on lit que l'Éternel
abattra l'orgueil du monde et rabaissera les prétentieux.
Et au verset 15 quelque chose d'extraordinaire: "Il abattra
les tours élevées et les citadelles imprenables".
Dans le même verset! Qu'est-ce qui est tombé à
New-York et à Washington? Les "tours élevées"
et la "citadelle imprenable", le Pentagone. Il ne s'agit
pas d'une force aveugle. Le Zohar, à la fin de la Paracha
Balak précise même: "Trois tours élevées
tomberons le 25e jour du mois de Eloul". Il s'agit d'une
histoire en marche dans laquelle le peuple juif est inscrit.
Cela se situe, selon nos sages, dans la période de la
fin des temps qui précède la venue du Messie et
qui s'appelle les guerres de Gog et Magog. Selon la concordance
du calendrier hébraïque le 25 Eloul cette année
coïncide avec le 13 septembre 2001. Ce léger décalage
est du au fait que la Vieille Taupe est allé à
Thouars depuis le 21 Eloul 5761.
-
- 5. Voir, de Benyamin Natanyahou,
Paix et sécurité, Archipel 1996, actuellement
épuisé, dont Combattre le terrorisme, Archipel
2002, disponible chez l'éditeur, semble n'être qu'une
réédition sous un nouveau titre.
-
- 6.
Ceux qui innocentent le nazisme d'un certain nombre de crimes
dont on l'accuse, et du principal d'entre eux, la prétendue
extermination des Juifs, le génocide-holocauste-shoah.
- Le révisionnisme
innocente Hitler et les nazis de ce crime là parce qu'il
constate que ce crime là n'a pas eu lieu. Il innocentent
en outre Hitler et les nazis d'avoir eu cette intention-là
parce que les preuves que l'on présente à l'appui
de cette accusation ne tiennent pas debout et reposent sur l'exploitation
et l'interprétation abusive de déclarations guerrières
effectivement brutales à l'aide desquelles mutatis
mutandis on pourrait démontrer la tentative de génocide
de tout le monde par tout le monde. Au surplus l'absence d'une
intention exterminatrice de la part des nazis se déduit
du fait que l'extermination n'a pas eu lieu dans la proportion
où ils en auraient eu les moyens. Je ne pourrais pas en
dire autant de Guillaume Fabien dont on a plutôt l'impression
qu'il le regrette.
-
- 7.
J'avais quelque peu décontenancé un idéologue
tout frais émoulu du gauchisme parisien et militant licrasseux
de l'antiracisme, qui essayait sans grand succès de persuader
l'assistance guadeloupéenne de l'enfer raciste qu'était
selon lui la France et la Guadeloupe, en lui rétorquant
: "Ou çé on blan!Tou noi! (il était
négropolitain selon la dénomination en usage aux
antilles)" avec l'approbation amusée de l'assistance.
Et j'avais rajouté: "moin çé on vié
nég blan!" En créole, on vié nég
(un vieux négre) c'est aussi un sage, quelqu'un qui a
de l'expérience et ne s'en laisse pas conter par les idéologues).
Dans le même ordre d'idées, un ami sénégalais,
quand il me trouve trop "cérébral", trop
intellectuellement rigoureux, me dira: "Ya rien à
faire, t'es bien un blanc, toi!".
-
- 8.
Ce qui n'est qu'une forme particulièrement perverse de
"racisme". La défense de la pureté de
la race, tout comme l'apologie du métissage, dénote
la même obsession raciste suspecte.
-
- 9.
A cet égard, la conférence de Durban, en ayant
lieu, aura joué un rôle aussi considérable
pour la diffusion du révisionnisme, que la conférence
de Beyrouth, en n'ayant pas lieu. Car nos agents étaient
présents à Durban cependant que nos sages étaient
réunis à Damas (Le protocole secret des sages de
Damas est un faux).
-
- 10.
Ce qui ne supprime pas la conflictualité, mais permet
de situer le conflit éventuel là où il se
trouve vraiment.
-
- 11.
Qui débouche sur le besoin d'alièner l'autre dont
l'altérité est percue comme une menace. Je précise
que ma conception n'a rien avoir avec les levinasneries sorbonardes
à la mode, où les Juifs prétendent une fois
pour toute occuper définitivement la figure de l'altérité.
Ce faisant ils ont l'outrecuidante prétention de définir
eux-mêmes l'altérité de l'autre, qui n'a
plus que la liberté d'occuper la place qui lui est assigné
dans la pataphysique judaïque de l'altérité.
Voir à ce sujet Judaïsme et altérité,
par Alberto d'Anzul (La Vieille Taupe n°8).
-
- 12.
La vieille taupe ne fait pas de promesse, elle les tient.
-
Nous avons reçu le Bulletin
numéro 14 de la Vieille Taupe ainsi que la "Liste des livres actuellement disponibles
pour les amis de la vieille Taupe".
JUSTICE
BANANIÈRE
- Jugement d'un
des membres du BETAR
-
-
- Suite et fin.
-
-
- 20 février
2002
-
- Je viens d'apprendre par
notre avocate Maître Christine Gilmann que Guillaume Loeb,
membre du BETAR et agresseur de l'écrivain iranien Javad
Bishetab, au Palais de Justice, lors du procès de l'écrivain-philosophe
Roger Garaudy jugé pour son livre "les Mythes fondateurs
de la politique israélienne" le 27 février
1998 .... a été relaxé au bénéfice
du doute.
- Mr. Bishetab a été
ce jour là violemment agressé devant la 17è
chambre, jeté par terre, ainsi que d'autres journalistes
et observateurs. Ce personnage, formellement reconnu, nous a
bousculés au passage, écrasant les pieds de l'une
d'entre nous, après s'être fait passer pour un agent
de sécurité afin de mieux nous piéger. Notre
témoignage a été lu au procès.
- Déjà après
avoir été convoqués comme victimes, nous
étions transformés, comme par magie, par la Présidente
Mme Micheaux en témoins, mais déjà entendus
ailleurs, donc convoquées inutilement... un comble. Pauvre
justice !!!
- Or, Les autres membres
de ce groupe extrémiste juif que nous avions reconnu et
désigné au Commissaire de Police qui avait enregistré
notre plainte et dont nous connaissons les noms... n'ont même
pas été convoqués et ... encore moins inquiétés.
- Décidément
le doute profite toujours aux mêmes.
- Les membres du BETAR peuvent,
dans nos Tribunaux, ou dans nos manifs et conférences
insulter, traiter les gens de "sales Arabes", "sales
Palestiniens", nazis, tabasser y compris avec des casques,
menacer de mort, en toute impunité. Et, c'est nos "jeunes
des banlieues" qui sont traités de voyous, de sauvageons,
voire de terroristes.
- Même si les membres
du BETAR sont reconnus, dénoncés ... le doute
leur profitera toujours.
- La justice est comme
la Politique : elle profite toujours aux plus forts.
- GHK
LES
GOMMES
- La Shoah, un
nouveau roman ?
-
- Sulfureux entretien que
celui avec Alain Robbe-Grillet, ex-pape du Nouveau Roman, qu'a
publié le Standaard flamand le 27 décembre
à l'occasion des 80 ans de l'écrivain. Robbe-Grillet
s'y plaint en effet qu'on ne puisse contester l'existence des
chambres à gaz car, prend-il soin de préciser,
"le fait que les chambres à gaz ont existé
n'est pas une raison pour interdire des propos négationnistes".
"D'ailleurs, ajoute-t-il, il y a eu d'autres génocides.
Il y a le génocide arménien où deux millions
d'être ont été exterminés. Toutefois,
ce génocide-là peut être nié. Il n'y
a aucune loi pour l'interdire. Pourquoi l'un est-il sacré
et l'autre pas?" Et de conclure: "Les juifs ont industrialisé
l'Holocauste et abusent de la Shoah comme justification afin
d'exterminer le peuple palestinien. Je me demande d'ailleurs
pourquoi les journalistes continuent de nous embêter avec
cela".
- Rivarol, 8 février 2002.
CHEZ
LES VALAQUES
Une polémique revisitée
La polémique autour du Journal
1939-1945 (éd. Humanitas, Bucarest, éd. Stock,
Paris) de Mihail Sebastian (1907-1945), écrivain roumain
s'affirmant à la fois homme du Danube et juif, agite toujours
les intellectuels de son pays: d'une part, ceux qui mettent sur
un pied d'égalité la Shoah et les autres atrocités
du siècle dernier; de l'autre, ceux pour qui la singularité
du massacre des juifs en Europe ne supporte guère ce genre
d'amalgame. Aujourd'hui le romancier et essayiste Iordan Chimet
fait le point en publiant un recueil de l'ensemble des articles
concernant la polémique soulevée par ce journal:
Dosar Mihail Sebastian (éd. Universal Dalsi). Il
en suggère une nouvelle lecture aussi bien dans une perspective
plus strictement littéraire que dans celle des droits élémentaires
de l'individu, "à la vie, à la liberté
et à la recherche du bonheur". (Le Monde ).
Nous ne recherchons pas le bonheur, qui
est l'idéal des concierges, mais nous avons contribué
à cette discussion en publiant la préface donnée
par Nae Ionesco, mort en 1940, à un livre de son élève
Sebastian. Voir La Question
juive et la réponse d'un orthodoxe des années trente.
LA
VIEILLE DAME INDIGNE
Qu'est-ce qu'on apprend? Un certain Ducon-la-joie,
connu sous son nom de cinéma de Vincent Lindon, raconte,
dans le journal Le Monde, sérieux s'il en fut (14
mars 2002) qu'il a vu, dans une boîte de nuit de
Montpellier, danser, sur Alexandrie Alexandra de Claude
François, Tante Gluglu et BHV. On sait qu'ils aiment à
se donner en spectacle, mais d'habitude c'est en Tchétchénie,
un coin où tous les snobs ne vont pas, ou Kaboul, qui est
du dernier cri. Ce que Ducon-la-joie ne dit pas, c'est s'ils dansaient
ensemble. On n'ose imaginer les affreux monstres qui pourraient
advenir d'un tel horrible pacs. On préfère croire
qu'ils sont stériles....
AMÈNE
LE FLOUZE
Sur cette affaire, voir
le travail de Rassinier, en entier sur ce site, L'Opération
vicaire. Le rôle de Pie XII devant l'Histoire.
- Pie XII et
la "Shoah"
-
-
- par Robert Faurisson
-
- [Concerne : Propos recueillis
par Elie Maréchal :"L'historien Edouard Husson revient
sur l'attitude du pape Pie XII face à la Shoah" (Le
Figaro, 15 février 2002, p. 9)].
- Il est inexact que Pie
XII ait parlé de "l'extermination des juifs"
au sens qu'on donne aujourd'hui à cette expression, c'est-à-dire
au sens d' "extermination physique programmée, notamment
par le moyen de chambres à gaz".
- Dans le radio-message,
souvent mentionné, du 24 décembre 1942, le Pape
a parlé de "centaines de milliers de personnes qui,
sans aucune faute propre, parfois seulement pour des raisons
de nationalité [nationalità] ou d'origine
[stirpe], sont destinées à la mort ou à
un dépérissement progressif [progressivo deperimento]
".
- Le 2 juin 1943, dans son
allocution au Sacré Collège, il dira de ces mêmes
personnes qu'elles sont "parfois destinées, même
sans faute de leur part, à des contraintes exterminatrices
[costrizioni sterminatrici]".
- Il est probable
que Pie XII a principalement songé, sans faire de distinction
entre ces deux catégories, au sort de civils aussi bien
de nationalité polonaise que d'origine juive (il n'emploie
pas le mot de "race").
- Pour plus de précisions,
on se reportera, en ce qui concerne le radio-message, aux Atti
e discorsi di Pio XII, vol IV (1942), ed. S. Paolo,
Roma, 1943, p. 327, et, pour l'allocution, au même ouvrage,
vol. V (1943), 1944, p. 134.
- Contrariées par
ces propos, les autorités allemandes n'en ont pas pour
autant empêché l'impression en 1943 du radio-message,
ni, en 1944, l'impression elle-même ou les préparatifs
d'impression du second texte. Les Alliés ne sont entrés
dans Rome, déclarée par les Allemands "ville
ouverte", que le 4 juin 1944.
- Voilà qui tend
à prouver qu'il n'existait aucune politique allemande
d'extermination physique des juifs. Et voilà qui, du même
coup, explique le silence du pape sur ce point, y compris après
le départ des Allemands de la Ville Sainte et y compris
après la guerre. Pie XII est mort en 1958. Il détestait
Hitler, qu'il appelait , à ce qu'on dit, "le caporal
de Bohême" mais jamais il ne l'a accusé d'avoir
voulu entreprendre l'extermination physique des juifs. Disposant
en Pologne "d'autant d'espions qu'il y avait de Polonais",
il savait à quoi s'en tenir sur les rumeurs ou sur les
mensonges à base de récits d'atrocités.
- 15 février 2002.
MAIL
- Subject: "Terrorism"
or "Resistance"
-
- From: "FAURISSON"
- To: Art Butz <[email protected]>,
- Dear Art,
- In your January 31 message
to Mark Weber, you wrote :"The typical suicide bombing in
Israel is a terrorist act by anybody's definition".
- By the definition of many
people it is, or it could be, a resistant act. And even, when
you compare this very act with acts of so many "Resistance
fighters" (I should say "Grand Resistance fighters"
!) in France and elsewhere during Second World War, it could
be considered as an act of heroic resistance.
- French Resistance fighters
who received so many honours and medals from France, GB, USA,
USSR, etc. used to kill soldiers or civilians and to escape.
And, when the Germans used to announce terrible reprisals if
the "terrorists" did not denounce themselves, never
ever, as far as I know, those "terrorists" or "Resistance
fighters" did denounce themselves in order to spare the
life of the victims to come. Do you remember the German reprisals
in Italy for the killing in Rome, via Rasella, in March 1944,
of 32 or 33 German soldiers and I do not know how many Italian
civilians (including children) ? Something like 335 people were
executed in the Ardeatine caves. After the war, some of those
who had ordered the killing operation or participated in it received
gold medals, honours or were elected in the Italian Parliament
(Giorgio Amendola, Carla Capponi, etc.) whereas Hermann Kappler
and Erich Priebke were sued and sentenced to life imprisonment.
- Especially when we consider
the case of Israel leaders who so much practised in the past
terrorism or resistance and nowadays terrorism or reprisals,
is it not difficult to decide, as you do, that "The typical
suicide bombing in Israel is a terrorist act by anybody's definition"
? And, of course, there is another question about those people
committing suicide bombings: are they doing that in "Israel"
or in "occupied Palestine" ?
- May I ask you to take
a look at my paper on "An Imaginary Holocaust May Lead to
a Real Holocaust" (JHR, September-December 2001) in which
there is a section entitled "Terrorism Magnified by Those
Who Complain of It" where I wrote that "Thereby the
Allies made covert warfare, the coward's war, a fixture of the
twentieth century" (p. 55 A ) ?
- Date: Thu, 31 Jan 2002
VÉRITÉ
FRISÉE
Encore un fumiste, et bigame !
- Der Nazi und
die frisierte Wahrheit
-
- Es war die Geschichte
einer unmöglichen Verwandlung. Vom KZ-Mörder in Treblinka
zum Juden nach dem Krieg. Doch alles spricht dafür, dass
der unglaubliche Stoff, aus dem der Investigativ-Journalist
Egmont R. Koch einen ARD-Film machte, auf einem Phantasiegebäude
fußt.
- Tolle Story: Ein KZ-Mörder tarnt
sich nach Kriegsende als Jude, lässt sich beschneiden, heiratet
als wohlhabender Geschäftsmann eine Jüdin und outet
sich kurz vor seinem Tod - den Plot hatte sich Edgar Hilsenrath
für sein Buch "Der Nazi & der Friseur" ausgedacht.
- Eine noch tollere Story:
KZ-Mörder tarnt sich nach Kriegsende als Jude, wird beschnitten,
arbeitet als Spion für die Amerikaner, hat in der Bundesrepublik
Kontakt zu einer Organisation von Altnazis, heiratet eine Jüdin,
deren Angehörige in Auschwitz ermordet wurden - und outet
sich kurz vor seinem Tod.
- Hilsenraths fiktive, 1971
erschienene Geschichte von Max Schulz alias Itzig Finkelstein
erfuhr Anfang dieses Jahres eine Art Remake. Der Filmemacher
und Autor Egmont R. Koch, ein Recherche-Profi, bekannt durch
Enthüllungen über Waffenschiebereien oder das Seveso-Gift,
präsentierte in der ARD zu bester Sendezeit ein 45-minütiges
Doku-Drama. Titel: "Wagners Geständnis - wie sich
ein KZ-Mörder als Jude tarnte".
- Schöner Erfolg, nicht
nur im Fernsehen. Quer durch Europa, von der "Times"
in London über die "Salzburger Nachrichten" bis
zum Berliner "Tagesspiegel" berichteten Zeitungen.
Koch selbst beschrieb den "falschen Juden" im Magazin
der "Süddeutschen Zeitung" und erst am vorvergangenen
Sonntag in der Wiener "Neuen Kronen Zeitung". "Eine
schrecklich wahre Geschichte", resümierte die "Frankfurter
Allgemeine" unter der Zeile "Eichmanns kleiner Bruder".
- Eichmann? Schrecklich?
Wahr? Kochs angeblicher KZ-Mörder, dem er nach eigener Aussage
zwei Jahre lang hinterherermittelte, war ganz offensichtlich
ein Phantast und Lügenbold. Dessen Leben, auf Tonband
gesprochen und auch schriftlich in Kurzform zu Protokoll gegeben,
schien so eindringlich, dass sich Koch von der unglaublichen
Geschichte blenden ließ.
- Wo Fakten nicht so recht
passten, erging sich der Autor in Vermutungen - oder er unterließ
es, das vorhandene, einschlägige Quellenmaterial zu sichten.
Und wo ihm Zweifel hätten kommen müssen, entschied
sich Koch für schaurige Darstellungen im Indikativ. Schließlich
gebe es "kein plausibles Motiv", sich selbst so massiv
zu belasten - es sei denn, der Mann sei wirklich ein Täter.
- Doch es ist höchst
unwahrscheinlich, dass der Mann, wie er behauptete, Aufseher
im Vernichtungs- oder im Zwangsarbeiterlager Treblinka war, wo
insgesamt fast eine Million Menschen ermordet wurden. In keinem
Aktenstück der vier Treblinka-Verfahren in Düsseldorf
und in Wien taucht sein Name auf. Er nannte Personen, die es
nicht gab, und er schilderte Ereignisse, die so nie stattfanden.
[...]
- Bewegt geht es weiter
in Wagners Erzählungen. Kriegsgefangenschaft in den USA,
Mitarbeit beim Geheimdienst unter neuer Identität als Jude
("Hans-Georg Wagner"), um "im Zuge der Entnazifizierung"
Informationen "über untergetauchte Nazis zu sammeln",
behauptet Koch in seinem Film. Als Honorar habe Wagner beim Abschied
aus dem Geheimdienst 2000 US-Dollar kassiert - um die Währungsreform
1948 herum, als jeder Deutsche zuerst gerade mal 40 Mark in die
Hand gedrückt bekam. [...]
- Zwölf Stunden lang
drehen sich die Tonbänder, am 28. August 1988 unterschreibt
Reimer alias Wagner eine dreiseitige "Erklärung",
die Zusammenfassung des Geständnisses. Die Privatdetektive
schicken ihn nach Hause. Kurz danach ist der Mann tot - "er
starb vermutlich von eigener Hand", so Autor Koch. [...]
- Privatdetektiv Matschke
hatte seine Erkenntnisse schon 1989 Spiegel-TV offeriert,
freilich erfolglos. [Le révisionnisme entre en scène
] Die Fernsehredakteure recherchierten im Hamburger Staatsarchiv
und entdeckten dabei jenes Dokument, mit dem nachgewiesen werden
konnte, dass Reinemer zur fraglichen Zeit in Hamburg gewohnt
hatte. Grund genug für eine Absage. Aber auch ohne dieses
Schlüsseldokument hätte Wagners Geständnis schon
anhand anderer Tatsachen als falsch entlarvt werden können.
- So ist es unmöglich,
dass der SS-Obergruppenführer Eicke den Befehl gegeben hat,
die KZ-Insassen zu ermorden, egal ob im August 1943 oder Februar/März
1944. Theodor Eicke kam bereits am 16. Februar 1943 bei einem
Flugzeugabsturz an der Ostfront ums Leben.
- Eine 1. Totenkopfdivision
hat 1943 nicht existiert, wohl die SS-Panzer-Grenadier-Division
"Totenkopf", die als Kampfverband erst an der West-
und dann an der Ostfront eingesetzt war. [...]
- Sicher ist nur eines:
Wagner war ein Bigamist, der immer die Enttarnung fürchten
musste. Klara, die er 1973 heiratete, hat ihn auf dem jüdischen
Friedhof in Caracas beerdigen lassen. Seine Frau Hildegard, von
der er nie geschieden wurde, ließ seinen Namen in Gorden
auf einen Gedenkstein meißeln - als "Vermissten des
Zweiten Weltkriegs".
- Georg BÖNISCH, Felix
KURZ, Martin STAUDINGER, Wolfgang TIETZE
- Der Spiegel, 12 mars 2001
<http://www.spiegel.de/spiegel/0,1518,122960,00.html>
Man kann auch Der
Tagesspiegel sehen. Am 13.03.2001 findet man "Wagners
Geständnis", Der Wahrheit dritter Teil, WDR streitet
mit "Spiegel" um den Dokumentarfilm von Egmont R. Koch,
von Thomas Gehringer.
PARADOXE
On voit passer ce genre d'annonce chez
les gauchards:
- Rendez-vous samedi 23
mars 2002 à 15H à la place du Châtelet.
-
- Ni à prendre, ni
à vendre,les femmes ne sont pas des objets.
-
- Publisexistes, gare à
vous,on vous rendra les coups.
-
- Collectif Contre le Publisexisme
-
-
- 145, rue Amelot, 75011
Paris - [email protected]
C'est un des multiples signes du grand
Retour du Puritanisme. Soit. Mais ce qui est extravagant, c'est
de singulariser "les femmes". L'image des femmes dans
la publicité, d'accord, il y a beaucoup à dire.
Mais les hommes ? Le capitalisme ne cherche-t-il pas aussi à
les "prendre " et à les "vendre" ?
N'est-ce pas là une discrimination sexuelle dans la dénonciation
? Ces vertueux ne sont-ils pas des images conformes, en plus petit,
des ogres qu'ils ou elles dénoncent ?
Et les vaches ? N'ont-elles pas de raisons
de s'indigner de la publicité Milka, qui les peint en violet?
Et le mot violet ne veut-il pas dire, en fin de compte, "petit
viol" ? Alors ? Alors ? Et ceux qui crient "Mort aux
vaches"? Qui s'occupe des vaches, méprisées,
nourries de farines dégueulasses, soumises à des
maltraitances (mal traites et maltraitées), menacées
d'ESB, pire que le sida, violées par des reproducteurs
sauvages, déportées dans des wagons à bestiaux,
victimes de représailles massives, exécutées
par des Sonderkommandos au service du grand capital, Où
est Brigitte Bardot ? Que font les Vers ? Où sont les candidats
?
POINT
NOIR SUR LE NEZ
Yonathan Arfi : " Le point
noir, c'est le négationnisme "
Yonathan Arfi est vice-président
de l'Union des étudiants juifs de France.
- "Le sondage est globalement
rassurant, mais nous y voyons cependant les germes de problèmes
graves. La parole antisémite se libère, de façon
assez flagrante dans la tolérance des plaisanteries sur
les juifs, des moqueries sur la kippa. Plus grave encore, la
légitimation du négationnisme augmente : ainsi,
au nom de la liberté de penser, 51 % des 15-24 ans considèrent
qu'il est illégitime de condamner les négationnistes.
C'est le point noir. Il s'agit de jeunes en manque de repères
et d'information. Leur méconnaissance de la Shoah en est
une preuve." [...]
- L'Humanité,
13 mars 2002. Propos
recueillis par E. R.
<http://www.humanite.presse.fr/journal/2002/2002-03/2002-03-13/2002-03-13-048.html>
Le Point Noir vous salue bien.
TRAINS
D'ENFER
-
- Louis Gallois annonce que la SNCF va "participer à
- l'effort de
mémoire" sur la Shoah
-
-
- Le président de
la SNCF, Louis Gallois, a annoncé dans le bimensuel Tribune
juive, daté du 25 mars, que l'entreprise publique
allait prendre sa part dans "l'effort de mémoire"sur
la Shoah, à l'occasion du soixantième anniversaire
du départ des premiers trains de la déportation.
Trois initiatives vont être prises par la SNCF. La principale
concerne le versement d'une contribution, dont le montant n'a
pas été révélé, au Mémorial
du martyr juif inconnu et au Centre de documentation juive contemporaine
(CDJC), situés rue Geoffroy-L'Asnier à Paris. Le
CDJC doit ériger un "mur des noms", sur lequel
seront gravés les noms de tous les déportés
juifs partis de France. La SNCF devrait contribuer financièrement
à cette réalisation.
- La deuxième initiative
est l'aide apportée à une exposition itinérante
sur les enfants de déportés, organisée par
l'Association des fils et filles de déportés juifs
de France, présidée par l'avocat Serge Klarsfeld.
Cette manifestation débute le mardi 26 mars, en gare de
Compiègne (Oise), d'où est parti le premier convoi
de juifs déportés. L'exposition circulera ensuite
à travers la France et se tiendra dans plusieurs gares,
entre mars 2002 et fin 2004.
- Enfin, la SNCF lance un
site Internet (www.ahicf.com), sur lequel elle présente
le résultat du travail historique entrepris à son
initiative par l'Institut d'histoire du temps présent,
portant sur le rôle des chemins de fer français
pendant la Seconde guerre mondiale. En conclusion de ces travaux,
l'entreprise publique a organisé en juin 2000 un colloque,
dont les actes ont été publiés aux Presses
universitaires de France.
- "Comme instrument"
- "La SNCF a été
utilisée par les nazis, avec l'assentiment du gouvernement
de Vichy, comme instrument de la déportation, explique
Louis Gallois.Il est normal qu'elle participe à l'effort
de mémoire sur l'"irréparable", auquel
conviait le discours de juillet 1995 du président de la
République."Le président de la SNCF constate
que, "comme partout ailleurs dans les pays d'Europe placés
sous domination allemande, c'est par le train que s'est accomplie
la déportation vers les camps de la mort nazis. Les trains
de la SNCF ont été utilisés par les Allemands
à cette fin, sur leur réquisition et sous leur
contrôle, les cheminots français étant remplacés
à la frontière par des cheminots allemands."
- Cependant, estime M. Gallois,
"la marge de man_uvre des cheminots était extrêmement
étroite, et à partir de 1942-1943, pratiquement
nulle -...- : la peine de mort pouvait frapper ceux qui s'opposaient
aux ordres. Cela n'a pas empêché des milliers de
gestes de compassion accomplis par les cheminots, parfois au
péril de leur vie, à l'égard des trains
de déportés juifs."
- Louis Gallois constate
que plusieurs centaines d'agents SNCF ont été jugés
pour faits de collaboration : "Sur les 450 000 employés
que comptait alors la SNCF, 467 cas d'indignité nationale
ont été prononcés à la Libération."
Mais il met aussi en avant la légion d'honneur reçue
par la SNCF, en 1951, en reconnaissance de sa contribution à
la Résistance et pour honorer les 1 100 cheminots morts
en déportation. Les recherches historiques "confirment
la part active, exceptionnelle parmi les grandes entreprises
publiques françaises, prise par les cheminots dans la
Résistance", insiste-t-il.
- En septembre 2000, une
plainte en nom collectif (class action) avait été
déposée aux Etats-Unis contre la SNCF par des survivants
des camps de la mort et par leurs enfants, accusant l'entreprise
publique d'avoir activement collaboré à la déportation,
entre 1942 et 1944. La justice fédérale américaine
a estimé, le 5 novembre 2001, que la SNCF devait bénéficier
de l'immunité réservée par la loi américaine
aux Etats étrangers, en raison de son statut de monopole
d'Etat.
- Xavier Ternisien
- Le Monde, 26 mars 2002.
J'ACCUSE
À TORT ET À TRAVERS
- UEJF / LICRA
/ J'accuse
-
- Les partisans d'un internet
citoyen et adulte n'avaient-ils pas besoin des associations antiracistes
traditionnelles à leurs côtés? Ne pouvaient-ils
pas, légitimement, espérer un tel soutien? Après
tout, cette vision d'un internet citoyen est facteur de démocratie,
et par là de lutte contre la violence et la haine.
- Au contraire, certaines
associations en amalgamant de façon simpliste le potentiel
technique offert par le Réseau à la liberté
d'expression et la nécessité du devoir de mémoire,
en viennent à réclamer des mesures de régulation
génératrices non pas d'une embellie démocratique,
mais de dérives liberticides dont les conséquences
pour la société entière sont de nature
totalitaire.
- <http://www.uzine.net/rubrique56.html> Ce n'est pas une uzine de
dentelle. Ils tapent fort.
- C'était avant la
grande loi liberticide de décembre 2001. Depuis, ils ont
baissé le ton. Mais il y a là un dossier qui traitent
les censeurs ethnocentristes comme les sous-merdes qu'ils sont
en réalité. Voyez le programme.
- Par exemple: "Analyses
simplistes, désinformation et discours sécuritaire:
Une association vertueuse pour la promotion de l'aveuglement
moraliste", par Cracounette, jeudi 14 juin 2001. Ça
commence comme ça:
- Cette association s'appelle
« J'accuse... Association Internationale Pour la Justice
» (sic). On sera peu surpris de constater qu'elle est présidée
par Marc Knobel, membre de la Licra, et a pour avocat Stéphane
Lilti, également avocat de l'UEJF; les deux mêmes
personnes avaient piloté les attaques judiciaires de l'UEJF
et de la Licra contre divers fournisseurs d'hébergement.
La rhétorique employée pour stigmatiser les partisans
de la liberté d'expression avait alors été
particulièrement méprisante et approximative: au
mieux les assimiler au courant ultra-libéral, au pire
les accuser de favoriser sans scrupule l'expansion du racisme
et du fascisme. [...]
<http://www.uzine.net/article861.html>
LE
RETOUR DU REFOULÉ
- Zakhor ! Souvenez-vous !
-
- A Tulkarem, l'armée
israélienne a ordonné à tous les hommes
de 14 à 40 ans de sortir des maisons et de se rassembler.
Les soldats les ont fait défiler un à un, leur
ont méticuleusement ligoté les mains et leur ont
bandé les yeux. Tout était prêt. Ils étaient
800, marchant comme des aveugles vers une destination inconnue.
Les soldats avaient l'air humain: pas un ne criait ou ne frappait;
chacun faisait son "travail" consciencieusement. Et
le même scénario s'est produit à Deheishe,
à Qalqilya ou à Wadi Saka. Ce qui s'est passé
après, nous le devons aux témoignages d'amis et
aux journaux. Les prisonniers ont été emmenés
dans une usine que l'armée avait entourée de fils
de fer barbelés. Et là, sur le bras de chaque homme,
les soldats ont imprimé avec une encre difficilement effaçable
un numéro personnel
- Des hommes de 16 a 40
ans rassemblés et emmenés simplement pour appartenance
à un groupe désigné, des numéros
sur les avant-bras, des photos et des films pris par l'armée
ou les soldats Ma mère, ma grand-mère, mon grand-père
sont allés dans les camps de concentration allemands pour
faits de résistance. Que penseraient-ils s'ils étaient
encore de ce monde? Que pensez-vous, vous dont les discours
résonnent de mots comme humanisme, démocratie,
droits de l'homme ou lutte contre le terrorisme? Accusez-moi
de ce que vous voulez, je m'en fous : je ne veux pas être
coupable de m'être tue quand il était encore temps
de parler. Les actes barbares sont barbares d'où qu'ils
viennent.
- Marianne Blume
- Informations Palestine, No 98, 13 mars 2002 The Independent
Palestinian Information Network <[email protected]>
JETEURS
D'ÉPONGES
Extrait d'une circulaire de Vincent Reynouard,
datée du 6 février 2002, antérieure donc,
à l'annulation par la cour d'appel administrative, de l'interdiction
de son livre sur
Oradour, datant du 2 septembre 1997.
-
- "Alors que Le
Révisionniste sort des presse, j'ai reçu le
dernier numéro du Bulletin des Amis du Musée
de la Résistance du Département de Haute-Vienne.
Il confirme qu'après la parution du livre de Jean-Jacques
Fouché [Oradour, Paris, Liana Levi, 287 p., sorti
en octobre 2001] les profiteurs du mensonge ont peur, car ils
savent que nous allons en tirer parti et que, par conséquent,
les jours de la version officielle du drame d'Oradour sont
comptés. L'un d'entre eux écrit:
- Je ne vois pas l'utilité
de ce livre. Nous avons été suffisamment blessés
par la production du négationniste Reynouard. Je craindrais
qu'il essaie de s'appuyer sur certaines suppositions de F.-J.
Fouché, et les utilise à des fins contraires aux
objectifs des concepteurs du Centre de la mémoire.
-
- Un autre écrit:
- C'est un livre inique
qui, n'en doutons pas, va faire les beaux jours du négationnisme
(...) Ce livre est à verser au dossier du révisionnisme
(...) [Voy. Le Bulletin..., No 56, 4 ème trimestre
2001, p? 12].
- Quant à Henry Demay,
suite aux différentes lettres ouvertes que je lui avais
adressées, j'avais déjà remarqué
une baisse dans la violence des insultes à mon encontre
(voy. Le Révisionniste, 1er février 2002,
p. 5). Dans le numéro 56 du Bulletin, il jette
l'éponge. Il ne m'insulte plus, il n'insulte plus
Le Révisionniste (il se contente d'en reconnaître
le caractère luxueux) et se content de déclarer:
- Cependant, à propos
de Reynouard en particulier -- et sauf bien sûr, rebondissements
ou avatars, concernant le processus judiciaire (?) enclenché
à son encontre -- nous éviterons de mettre sur
la sellette sa prose désespérément identique,
monotone, ressassée, et injurieuse vis-à-vis de
toutes les victimes du nazisme (ibidem, p. 13)
Un H. Demay qui jette
l'éponge, des fanatiques de la mémoire qui voient
avec anxiété la thèse officielle du drame
d'Oradour commencer à craquer et qui attendent avec crainte
nos prochaines publications (ils ne vont pas être déçus
! ), je considère que le VHO (éditeur du livre
de Reynouard) vient de remporter deux immenses victoires intellectuelles.
Les profiteurs du mensonge le savent et ils ont peur. [...]
- (VHO, BP 60, B-2600 Berchem
2, Belgique)
Ce numéro du Révisionniste,
organe d'information de la Fondation européenne pour le
libre examen historique, deuxième année, numéro
1 (selon l'usage anglo-saxon) consiste en un long et détaillé
compte rendu du livre de Fouché, 88 pages grand format.
Le texte vient également de sortir en livre et peut se
commander à VHO (voir ci-dessus).
D'autres fascicules et petites brochures
sont actuellement disponibles à la même source:
-- Septembre 1939: Le massacre de 6.000
Allemands minoritaires par des Polonais.
-- Carlos Porter, Holocauste, le vide
documentaire.
-- Carlos Porter, Oui, Nuremberg fut
une parodie de justice, réponse à John Erler.
-- Les véritables falsificateurs
de l'histoire
-- L'Affaire du médecin d'Auschwitz
"sans remords" (Hans Münch)
et le nouveau livre de Vincent Reynouard:
Julius Streicher à Nuremberg.
A la source de l'imposture "antiraciste".
IL
N'ÉVITA PAS
Extrait d'une interview télévisée
d'un leader péroniste à la télévision
argentine
- Diego Wolk: Está bien, correcto,
pero el Revisionismo Histórico también es Hitler,
la Segunda Guerra Mundial, Franco, y una cantidad de personajes.
Entonces, remitámonos a esos personajes.
- Alejandro Biondini: No hay ningún problema.
Yo simplemente lo que reitero es un concepto universal, que es
que la historia la escriben los que ganan. La historia sobre
la Segunda Guerra Mundial, la escribieron los que ganaron. Indudablemente,
hay cosas que yo no comparto de lo que fue la experiencia del
Nacionalsocialismo en Alemania, y hay otras muchas cosas que
fueron deformadas. Por ejemplo, hoy en el mundo hay una un enorme
movimiento revisionista que empezó con Paul Rassinier,
que fue un prisionero de los campos de detención alemanes,
que quedó incluso con el noventa por ciento de su cuerpo
paralizado, que fue el que escribió "La Mentira de
Ulises". Cuando se empezó a difundir, después
de la Segunda Guerra, el tema de las cámaras de gas, del
Zyklon B, un héroe de la Resistencia Francesa como fue
Paul Rassinier escribió "La Mentira de Ulises"
para decir: "Señores, eso es propaganda de guerra,
eso nunca existió".
- DW: ¿Qué cosa nunca
existió?..
- AB: Las cámaras de gas.
- DW: No, no, pero ... Biondini,
¡no puede negar la existencia de las cámaras de
gas!
- AB: Pero, sí.
- DW: No. Existen, se vieron, hay
material, hay archivos fotográficos de todo. ¡¿Cómo
vamos a negar la existencia de las cámaras de gas?! ¿Vamos
a negar la existencia de un holocausto impresionante como fue?.
Yo creo que Ud. puede simpatizar con Hitler, lo cual a mí
me produce cierto rechazo, pero no podemos negar las cámaras
de gas.
- AB: Bueno, yo creo que de lo que
yo estoy hablando son de cosas que pueden estar documentadas
a nivel internacional. Se hizo un juicio muy importante en Canadá:
Zundel. Justamente él manifestaba que no habían
existido cámaras de gas en Auschwitz; trajo a un experto
norteamericano, Leuchter, y se compararon fotos áreas;
le quiero expresar en lo que se basa el movimiento revisionista...
- DW: Adelante...
- AB: Se compararon fotos áereas
antes de la ocupación de los aliados en Auschwitz y después,
y se demostró que en las fotos áereas previas no
existían todas las construcciones que se hicieron después
que eso fue entregado a manos de los distintos aliados. Es decir:
hubo una historia fabricada. Es muy difícil, yo sé
que es muy difícil creer que nos han engañado de
una manera tal vil, pero no nos olvidemos de lo que dije al principio.
- DW: A Uds. los engañan con
el revisionismo que les venden.
- AB: No.
- DW: ¿No?
- AB: No, porque, mire, en este momento,
las grandes figuras del Revisionismo a nivel mundial, no solamente
no tienen nada que ver, pero absolutamente nada que ver con el
Nacionalsocialismo, sino que, aunque a Ud. le parezca increíble,
y esto es documentado, hay importantes personalidades judías
a nivel internacional que niegan las cámaras de gas y
el holocausto. Y le doy un caso: el importante científico
internacional Naum Chomsky, que ha prologado todos los libros
de Robert Faurisson, el revisionista francés. El caso
de Bruno Kreisky, ahora que se habla de Haider. Bruno Kreisky,
de origen judío, socialdemócrata, que fue Primer
Ministro de Austria, y le doy una fuente: 11 de octubre de 1975
en las Noticias de Salburgo, tapa, califica al Centro Simón
Wiesenthal de ser una "mafia cuasi política",
de "inventar villanos ficticios", de "desfigurar
la historia" y de "lucrar con víctimas inexistentes".
Es decir, no es un tema de algún grupo de nacionalsocialistas
o de nostálgicos del Tercer Reich, hay una enorme corriente
mundial con científicos y con importantes personalidades
judías, que dicen que la historia que nos han contado
no es cierta. Pero de última, si queremos hoy ir a ver
campos de concentración, campos de detención, torturas,
detenidos, tenemos que ir al Estado de Israel. Yo me pregunto
por qué las cámaras de televisión del mundo
o por qué el periodismo del mundo no va a ver los miles
de palestinos que hoy están en las cárceles del
estado israelí. [...]
- 11 juin 2000, CVN
<http://www.libreopinion.com/ciudad/redkalki/noticias/2000/06/reportaje_kalki.htm>
RAVAGES
- Holocaust Denial
-
- New York, NY, January
10, 2002 ... Once solely the province of anti-Semites in the
United States and Europe, Holocaust denial has found new popularity
among extremists in the Middle East, where it is being used in
Muslim and Arab countries to fan anti-Jewish hatred. The Anti-Defamation
League (ADL) documents this disturbing new trend in its report,
Holocaust Denial in the Middle East, which has been added to
the League's definitive online resource page Anti-Semitism in
the Arab World.
- "In recent years,
the level of Holocaust denial in the Middle East has grown from
a whisper to a roar," said Abraham H. Foxman, ADL National
Director. "While once the sole province of anti-Semites
in the United States and Europe, Holocaust denial has become
the latest propaganda tool against Israel for the anti-Jewish
extremists of the Middle East."
- Holocaust denial regularly
appears in the Middle East in speeches and pronouncements by
public figures and religious leaders, in articles and columns
by journalists, and resolutions of professional organizations.
While some voices oppose this deliberate distortion of history,
the main tenet of Holocaust denial -- that Jews invented the
Holocaust story in an attempt to advance their own interests
-- appears to be an increasingly accepted belief for large numbers
of people in Arab and Muslim states. The governments of these
states do not condemn, and sometimes even sponsor, such expressions
of hatred.
- ADL's report examines
the links between U.S. and European-based Holocaust deniers and
deniers in the Mideast, and includes an analysis of the banned
2001 Institute for Historical Review conference in Beirut
and the 1998 trial of Roger Garaudy in France. It is the
first report to examine the phenomenon of holocaust denial in
the Middle East from a perspective of the whole region.
- ADL identifies several
nations as ongoing sponsors of Holocaust denial activity:
- Iran: Continues to provide refuge to
European Holocaust deniers. The former President of Iran, Ali
Akbar Hashemi Rafsanjani, once stated that, "Hitler had
only killed 20,000 Jews and not six million."
- Syria: Numerous expressions of denial
have recently appeared in Teshreen, Syria's leading newspaper,
which is owned and operated by the ruling Baath party.
- Palestinian Authority: Numerous expressions in newspapers
and television.
- <http://www.adl.org/presrele/HolocaustDenial_83/4028_83.asp>
Le lamentable papier des fascistes juifs
américains:
<http://www.adl.org/holocaust/Denial_ME/default.asp>
LES
RACKETTEURS RAQUENT.
La revue L'Histoire a payé
3500 euros à Faurisson. Elle va publier en mai la condamnation
qu'elle a subie pour non respect du droit de réponse. La
LICRA et les autres extorsionnistes ont commencé à
rembourser M. Berger, ancien professeur viré de l'Education
nationale, dont la condamnation a été cassée.
Tout ceci ne représente pas le
dix-millième de ce que les ennemis de la liberté
ont extorqué aux révisionnistes par des moyens aussi
légaux que moralement crapuleux.
DRAPEAUX
BRÛLÉS
Des juifs judéophobes ?! Mon dieu
!. Envoyez-en une copie a Taguieff .
Ici, des juifs orthodoxes de JewYork et
de Londres brûlent des drapeaux israéliens pour protester
contre le sionisme. Évidemment, aucune couverture médiatique
de l'événement.
<http://www.netureikarta.org/sttmnt26feb02.htm>
"Le judaïsme authentique s'oppose
au sionisme".
A
L'EST DU NOUVEAU
- "Freedom Advocate"
<[email protected]>
- Subject: Slovak revisionist
page
- Fri, 01 Mar 2002 13:48:39
+0000
- The Paul Rassinier Online
Library, the Slovak revisionist page is officially posted on
the Internet, the URL is:
- <http//members.odinsrage.com/defense83/index.html>
- I hope you will like it.
- Best regards,
- Rudolf Schuetz
Tout ne marche pas encore très
bien, mais c'est un bon début. Bienvenue sur le Web à
nos confrères slovaques.
TAS
DE CONNERIES
- Admiration
et scandale à l'ouverture d'une exposition sur l'Holocauste
-
- Une exposition controversée
du Musée juif de New York sur la représentation
du mal s'est ouverte ce week-end, suscitant l'admiration de certains
visiteurs et la colère de manifestants ulcérés.
- "C'est fantastique",
estimait en sortant de l'exposition "Refléter le
mal: imagerie nazie/art récent" Robert Philipson,
67 ans. "Cela crée un environnement où les
gens sont obligés de se mettre à penser (...),
je crois que c'est bienvenu", ajoutait-il.
- Une manifestation a pourtant
marqué l'ouverture de l'exposition qui montre notamment
un camp de concentration construit en Lego, des grenades de gaz
mortel ornées de logos à la mode, ou encore des
bustes du médecin-tortionnaire Josef Mengele, toutes oeuvres
qui ont provoqué la colère des survivants des camps
de la mort.
- "C'est très
provocateur, mais je crois qu'il est important de considérer
l'Holocauste sous tous les angles, spécialement à
l'heure actuelle où il y a tant de négationnistes",
a estimé de son côté un rabbin du Massachusetts
(nord-est), Robert Goldstein, 48 ans, jugeant l'exposition "très
légitime". [...] 18 mars.
- <http://info.wanadoo.fr/Depeche/depeche_culture_020318190004.we5qid4u.html>
Toute la presse est inondée
de commentaires sur cette exposition. Nous, elle nous fait tordre
de rire. De nouveaux sommets de la conneries sont gravis tous
les jours. Un nouveau thème apparaît dans la culture
postmoderne: L'holocauste pour rire. Nous n'en rajouterons
pas plus.
L'ENGOUFFREMENT
IMPARTAGEABLE
ou la fin du cinématographe
- Images sur
la Shoah, de l'après-guerre à nos jours
-
-
Historiens et cinéastes
ont débattu du problème de la transmission.
-
- Davantage que la littérature,
en dépit de son irremplaçable valeur historique,
ce sont les images, et tout particulièrement les images
cinématographiques, qui ont joué, et continuent
de le faire, un rôle déterminant dans la mémoire
collective de la Shoah. Si ce constat n'est pas récent,
il n'avait jamais donné lieu à une programmation
et à une réflexion circonstanciée sur le
sujet. C'est ce défi qu'a tenté de relever l'association
Images de la résistance et de la déportation en
organisant, du 8 au 11 mars derniers, au cinéma du Palais
à Créteil et à l'auditorium de l'Hôtel
de ville de Paris, la manifestation intitulée "Les
Yeux grand ouverts".
- Confiée à
deux historiennes dont les travaux font autorité - Annette
Wieviorka (directrice de recherche au CNRS), et Sylvie Lindeperg
(maître de conférence à l'université
Paris-III) -, l'organisation de ces journées a permis
d'établir, depuis La Dernière Etape, de
Wanda Jakubowska (Pologne, 1948), jusqu'à Sobibor,
14 octobre 1943, 16 heures, de Claude Lanzmann (2001), les
principaux points d'ancrage ainsi que les mutations historiques
de la mémoire de l'événement sur un demi-siècle.
- Le rappel de cette histoire
a débouché, lundi 11 mars, sur des débats,
animés par notre collaborateur Jean-Michel Frodon, placés
sous les auspices de ces questions fondamentales: "Quelles
images ? Pour quelle histoire ? Pour quelles mémoires
?" Ont été confrontés les points de
vue de chercheurs-historiens (Antoine Prost), enseignants (Maryvonne
Braunschweig), philosophes (Marie-José Mondzain) et gens
de cinéma (le cinéaste Arnaud Desplechin, la chef
opératrice Caroline Champetier, l'enseignante Carole Desbarats)
- dont les préoccupations ne coïncident pas nécessairement.
- Les discussions se sont
focalisées sur le film de Roberto Benigni (La vie est
belle), qui a marqué de son empreinte la forme dominante
de cette mémoire, sous le signe privilégié
d'une fable de survie. Au constat de Maryvonne Braunschweig --
"Le film a l'avantage de favoriser l'identification des
enfants, il fait de l'extermination quelque chose qui sort de
l'abstraction" -- ont notamment répondu les points
de vue d'Arnaud Desplechin, qui s'est interrogé sur la
volonté forcenée de représentation de ce
qui par essence n'est pas représentable, [Admirons,
au passage, ce "par essence" qui est au fondement de
l'iconoclasme ] ou de Carole Desbasrats, qui a dénoncé
la propension de certains films à refermer la plaie qu'ils
ont ouverte.
- Mais il revint à
Marie-José Mondzain sinon de trancher le débat,
du moins de fixer quelques axiomes indispensables à sa
nécessaire poursuite: "Le domaine du visible,
parce qu'il est celui de notre engouffrement dans l'image, est
impartageable. Il faut nécessairement un écart,
qui est celui de la voix, pour que l'image se constitue. Cet
écart est une sorte de deuil nécessaire à
la construction commune d'un sens. On ne fait pas un film au
nom d'un éprouvé et l'émotion qui
réunit les gens, aussi nombreux soient-ils, autour
d'une oeuvre n'est pas garante du vrai. Il faut parfois divorcer
d'objets qui nous ont séduits car ils nous ont privés
de notre dignité."
- Jacques Mandelbaum
- Le Monde, 15 mars 2002
Quel baratin grotesque !
COUPABLE
PASSIVITÉ
- Arlette Laguiller
appelle le "monde du travail" à "s'unir"
-
- Lors de son meeting
parisien à la Mutualité, dimanche 17 mars, la candidate
de Lutte ouvrière a confirmé qu'elle ne donnerait
pas de consigne de vote pour le second tour. [...] Dans le public,
il y a davantage de jeunes que d'habitude, des étudiants
pour la plupart, et beaucoup de militants. On lui offre des bouquets
de fleurs. Des voix scandent "Arlette ! Arlette !".
La candidate de LO est accueillie comme une vedette. Ceux qui
sont venus pour elle ne seront pas déçus : une
heure durant, elle s'exprimera seule à la tribune. [...]
- A la sortie, les troupes
sont "blindées". Et ne voient rien d'autre.
Pas même la présence, dehors, de Pierre Guillaume,
négationniste notoire qui peut très tranquillement
distribuer pendant de longues minutes son dernier tirage de La
Vieille Taupe, sans que quiconque lui demande de s'éloigner.
Non que LO entretienne une quelconque sympathie pour ces thèses,
mais cette organisation a toujours considéré que
le combat antifasciste n'était pas le sien, ou plutôt
qu'il était secondaire, car il détournait les militants
de leur objectif principal, la formation d'un grand parti des
travailleurs, dont la constitution réglerait à
elle seule le problème.
- Il y a quelques années,
à la fête de Lutte ouvrière, cette attitude
passive avait déjà provoqué un incident.
A la vue d'une brochure intitulée Auschwitz ou le grand
alibi sur le stand d'un groupuscule italien, plusieurs militants
d'Alternative libertaire, de la LCR et de Ras l'front [les
flics de la pensée, quoi...] étaient allés
protester auprès des organisateurs en exigeant de ces
derniers qu'ils interviennent immédiatement. Ils s'étaient
fait éconduire.
- Caroline Monnot
- Le Monde, 19 mars 2002.
MAUVAISES
SURPRISES
Même meeting vu par Actualité
Juive du 21 mars 2002:
-
- Lutte ouvrière
: un discours inchangé depuis 30 ans
-
- Pour quiconque cherche
des idées neuves, la perspective de «couvrir»
un meeting d'Arlette Laguiller a de quoi décourager. Surtout
un dimanche après-midi, ce 17 mars. Car depuis sa première
candidature à la présidentielle, en 1974, la porte-parole
de Lutte ouvrière n'a pas changé son discours d'un
iota: défense des travailleurs; volonté de construire
un «vrai parti communiste»; renvoi dos à dos
de la droite et de la gauche. Ceci étant, la salle parisienne
de la Mutualité était pleine. Pleine de jeunes,
particulièrement, étudiants et lycéens plus
qu'ouvriers. En quasi-totalité des français de
souche, LO ne faisant visiblement pas recette dans l'immigration.
Du Moyen-Orient, Arlette Laguiller, créditée selon
certains sondages de 8% d'intentions de vote, n'a pratiquement
pas parlé: pour elle, les violences y sont la conséquence
de la crise du capitalisme, point.
- En vente à l'entrée
du meeting, l'hebdomadaire Lutte ouvrière aborde
le sujet en couverture, sous le titre «Israël-Palestine:
la guerre de Sharon». Le responsable de la rédaction
est Michel Rodinson, le fils du célèbre et très
antisioniste orientaliste juif Maxime Rodinson. Parmi les
dirigeants du journal figure Isaac Szmulewicz. Le langage utilisé
est sans surprise: Israël pratique «le ratissage des
populations»dans l'objectif de «provoquer un nouvel
exode des Palestiniens, de façon à ce que l'ensemble
de la Cisjordanie et de Gaza puissent appartenir totalement à
Israël». Sharon est accusé de «complicité
de crimes de guerre»dans l'affaire de Sabra et Chatila.
Cependant, l'Etat d'Israël est appelé par son nom,
son droit à l'existence n'est pas nié. La population
israélienne est appelée «à en finir
avec la politique suicidaire de Sharon» pour que de «nouvelles
négociations» s'ouvrent.
- Dehors, quelques groupuscules
d'extrême-gauche vendent leurs publications. Là,
mauvaises surprises. Le Groupe Socialiste Internationaliste
diffuse L'Internationaliste, qui titre: «Vive la
résistance du peuple palestinien !». Ceux-là
ont trouvé leur caution israélienne, le sociologue
Baruch Kimmerling, de l'université hébraïque
de Jérusalem, dont est reproduit un texte intitulé
«J'accuse», paru le 1er février 2002 dans
l'hebdomadaire Kol Ha'ir. La ligne du groupe est radicale:
«tous les accords de paix, en entérinant le principe
de deux Etats, traduisent toujours la domination sioniste sur
les Palestiniens et la perpétuation d'une situation d'oppression
coloniale»; Israël est un «Etat colonial, raciste
et ultra- militarisé». Conclusion: «A bas
le sionisme, pour le droit au retour de tous les réfugiés
sur leur terre, pour une seule Palestine, à égalité
des droits entre juifs et arabes, laïque, démocratique
et socialiste». Celui qui vend cela est un militant d'origine
arabe, déjà présent dimanche 11 mars au
meeting du mouvement «Stoppons la guerre»(cf. numéro
précédent).
-
- Un service d'ordre
passif devant la distribution de tracts négationnistes
- Mais le plus surprenant
reste à venir. Au milieu de la foule sortant du meeting,
un homme seul diffuse un tract. C'est l'éditeur négationniste
Pierre Guillaume, qui habite à côté. Le service
d'ordre de LO, impressionnant et nombreux, est en rang sur les
marches de la Mutualité et regarde sans rien faire. Mieux,
certains lisent le tract sans réagir. Et Pierre Guillaume
peut, tranquillement, continuer à distribuer sa prose
négationniste. Pire, les militants présents
ne jettent pas ses tracts: ils les lisent. Sans faire de
commentaires, comme il sied à un groupe où personne
ne pense par lui-même.
- Jean-Yves Camus [un
converti au judaïsme! Qui pense par lui-même, peut-être
! ]
GADGETS
- Enchères
nazies: Yahoo Inc. à nouveau poursuivi
-
- 7 mars 2002 Yahoo Inc.
n'est pas encore définitivement débarrassé
de ses ennuis avec la justice française. Le tribunal correctionnel
de Paris s'est estimé compétent pour examiner la
plainte déposée par l'Amicale des déportés
d'Auschwitz et des camps de Haute-Silésie, à l'encontre
du groupe américain et de son ancien PDG Tim Koogle.
- Cette décision
a été publiée le 1er mars sur le site du
Forum des droits sur l'internet. L'association a entamé
des procédures pénales, le 9 février dernier,
"en raison du maintien délibéré sur
le site internet Yahoo.com d'un service de vente aux enchères
d'objets nazis", constat d'huissier daté du 5 janvier
2001 à l'appui. Une plainte à laquelle se sont
également associés le Consistoire israélite
de France et le Mouvement contre le racisme et l'amitié
des peuples (MRAP).
- Première injonction
bafouée
- Les plaignants ont entamé
ces procédures pour sanctionner le "double langage
de Yahoo", affirme à ZDNet Me Korman, qui
représente l'Amicale des déportés d'Auschwitz.
"Nous aurions pu nous satisfaire de l'ordonnance du juge
des référés en date du 20 mai 2000",
poursuit-il. Celle-ci enjoignait au géant américain
de prendre "toutes les mesures de nature (...) à
rendre impossible toute consultation sur Yahoo.com du service
de vente aux enchères d'objets nazis". L'affaire
avait initialement été portée devant la
justice française par la Ligue internationale contre le
racisme et l'antisémitisme (Licra) et l'Union des étudiants
juifs de France (UEJF). Or, "le comportement de Yahoo nous
a inquiétés", lorsqu'il a annoncé qu'il
retirait les objets de ses enchères, tout en entamant
une action judiciaire aux Etats-Unis pour faire invalider la
décision du juge français, explique Me Korman.
Une "duplicité" qui a fait bondir les plaignants.
- "Devant l'inaction
des associations ayant diligenté les précédentes
procédures soumises au juge des référés",
l'Amicale des déportés a donc décidé
d'attaquer le géant américain et son ancien PDG,
qui a entre-temps démissionné, mais devant un tribunal
correctionnel cette fois-ci. Avec pour objectif d'obtenir une
"condamnation de principe" de Yahoo. "Nous voulons
qu'il soit dit que le juge français a le droit de statuer
sur internet, quelle que soit la situation géographique
du site dans le monde", martèle Me Korman, et que
la vente en ligne d'objets nazis soit effectivement reconnue
comme un délit. [Ce qu'elle n'est pas, en général,
en France... ]
- Retour sur l'éternel
débat
- De leur côté,
Tim Koogle et Yahoo ont ressorti les mêmes arguments qu'en
2000 pour tenter de faire invalider la procédure. A savoir
qu'un tribunal français est incompétent pour juger
cette affaire puisque le site incriminé est destiné
à un public américain et que les faits sont prescrits.
En s'appuyant notamment sur la décision d'un juge américain
qui, dans la poursuite du procès Yahoo aux Etats-Unis
en novembre 2001, a rappelé "qu'aucun jugement légal
n'a force de loi au-delà des limites de la souveraineté
dont il tient son autorité".
- Le tribunal correctionnel
a rétorqué qu'à l'instar de ses collègues
américains, "un juge français demeure libre
d'adopter les principes de compétence pénale internationale
qui sont les siens pour sanctionner certaines infractions commises
toute ou pour partie à l'étranger, et qui sont
susceptibles de porter atteinte aux intérêts nationaux".
[Dans cette affaire, de qui les "intérêts
nationaux" subiraient-ils une atteinte ? Des groupes juifs
? d'Israël ? On nage dans l'absurde ] De même,
l'argument de la prescription ne peut être retenu, car
le juge a estimé que chaque réactualisation ou
nouvelle mise à disposition d'objets aux internautes rouvrait
le délai de prescription. [Une opinion qui a déjà
été annulée en Cour de Casse ]Le
feuilleton recommence le 7 mai, le juge ayant convoqué
toutes les parties pour fixer la date du début du procès.
On voit que ce juge s'affranchit de
toutes les règles juridiques, poussé par le fanatique
étroit Korman.
LAFLECHE
DU PARC
Les nouveauté de Karmazinzin:
Le « talent
» de Faurisson
A propos du
travail de Faurisson sur Lautréamont...
-
-
- Avant de donner dans les falsifications antisémites, Faurisson s'est fait connaître, dans les années 60 et 70, par des scandales littéraires. Car tel était alors son domaine professionnel. Il n'en eût d'ailleurs jamais d'autre. Son premier coup d'éclat fut, en 1961, d'attribuer au sonnet « Voyelles » de Rimbaud un sens exclusivement érotique (1). Faurisson avait mis à jour sa première mystification. Sa méthode d'analyse littéraire: étudier les textes « au ras des paquerettes, sans tenir compte aucunement du contexte » (2). Les textes ont un sens et un seul, celui que Faurisson leur donne, ou plutôt, leur découvre...
- Dix ans après Rimbaud, Faurisson s'attaque, à l'occasion d'une thèse de doctorat, aux Chants de Maldoror de Lautréamont (Isidore Ducasse, dit le comte de) (3). Là encore, Faurisson prétend découvrir une mystification (ben tiens!). Gallimard le publie (4).
- Si la méthode faurissonienne a fait l'objet de critiques (5), son travail récolte quelques lauriers, que même des auteurs qui traitent du négationniste Faurisson rechignent à égratigner. Il n'est plus de bibliographie sur Lautréamont qui ne mentionne l'ouvrage de Faurisson. Il faut cependant remarquer que ces mentions ne sont jamais accompagnées de discussions de la «thèse» faurissonienne. Celle-ci fait des Chants de Maldoror, une «bouffonerie» [ SIC] rédigée par un « loustic », un « joyeux farceur » (6). Tout le monde ne s'est pas extasié. Ainsi, Claude Martin a considéré -- avec une rare lucidité ainsi qu'on le verra plus bas -- que la «thèse» de Faurisson n'était:
- «rien d'autre qu'une facile paraphrase, déformante, toute d'a priori, escamotant les vraies difficultés de l'oeuvre! Critique... ou prestidigitation! »(7)
- De fait cependant, la « thèse » de Faurisson ne semble pas avoir été sérieusement examinée.
- Il était temps qu'elle le fût.
- Guy Laflèche est professeur au département des études françaises (Faculté des Arts et des Sciences) de l'Université de Montréal. Titulaire d'un doctorat de lettres modernes de l'Université Paris VIII, [C'est vraiment pas une référence ! ] il enseigne et publie depuis bientôt 30 ans. Guy Laflèche est un vrai professeur, lui, qui ne se prend pas forcément au sérieux, lui, ce qui ne nuit pas à sa compétence et à la pertinence de son travail.
- Or donc, voici que Guy Laflèche a entrepris une étude approfondie et une édition critique des Chants de Maldoror. A cette occasion, il effectue une analyse, pour le coup véritablement démystificatrice, de quelques « Faurissonneries ».
- Le professeur Laflèche transperce littéralement la baudruche faurissonienne à l'occasion de l'étude des strophes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 du chant 1. Nous ne résistons pas au plaisir de citer Guy Laflèche en guise de mise en bouche:
« [La thèse de Faurisson] qui a l'air fort simple est en réalité simpliste et, de là, complètement inexacte. La cause en est qu'elle ne repose sur aucune analyse digne de ce nom. Ne fait pas qui veut la lecture littérale d'un texte poétique.
- Premièrement, le
commentaire de Robert Faurisson fourmille de contresens et de
réductions, comme je l'illustrerai strophe par strophe.
- Deuxièmement, le
critique confond partout les sens propres et les sens figurés,
de sorte qu'il porte à rire en croyant se moquer du texte
d'Isidore Ducasse.
- Troisièmement,
sa lecture porte aussi sur les nerfs parce qu'il s'agit d'une
interprétation hors contexte s'appuyant sur ces contresens
et lectures au premier degré. Une interprétation
qui serait simplement comique si elle n'était désolante,
puisqu'on trouve toute la « pensée » de Robert
Faurisson, sans plus de profondeur que de hauteur.
- Quatrièmement,
on aurait pu commencer et finir par là, le critique ne
sait pas mieux écrire et rédiger que penser, lorsqu'il
«pense», accumulant les redites. Car non seulement
il se répète continuellement, chaque phrase reprenant
la moitié de la précédente, mais il tente
de répéter le texte d'Isidore Ducasse qu'il commente
de cette manière répétitive, ce qu'il fait,
au mieux, lorsqu'il ne le trahit pas. Mais jamais d'aucune manière
il ne l'éclaire ou ne l'analyse. » [...]
- Cinquièmement,
nous ne trouvons, page après page, qu'une critique normative
au service d'une thèse insoutenable. Or la thèse
construit un «auteur» entièrement réalisée
par les idées et opinions issues de cette critique normative.
Il suit que la baudruche ne pèse pas lourd: elle est remplie
des idées de Robert Faurisson, celles qu'il prête
à l'auteur, au narrateur et à son héros,
et qu'il projette dans l'oeuvre ligne après ligne, mais
qui évidemment ne s'y trouvent nulle part, tant elles
sont les siennes, des faurissonneries.
- Avec ces cinq bonnes raisons,
je pense qu'on est tout à fait justifié, comme
on le fait en général, de ne jamais tenir le moindrement
compte de cet ouvrage de marmiton qui étale à toutes
pages (comme à toutes voiles), de manière intempestive,
un savoir mal assimilé et une culture on ne peut plus
étale. L'esprit ne souffle pas fort ici, de sorte que
la thèse ne va pas très loin, comme c'est le cas
précisément des «travaux» de nos messieurs
Prudhomme, Petit-Jos connaissant mais toujours Gros-Jean comme
devant.
- Toutefois, puisque le
présent travail porte sur l'établissement du texte
et son analyse littérale, j'ai pensé qu'il était
de l'ordre de l'éducation civique, pour tout le monde
des lettres, de discréditer une fois pour toutes ce torchon.»
Ouïlle! Cela se trouve là:
<http://mapageweb.umontreal.ca/lafleche/ma/st101.html#ptf>
Nous ne pouvons qu'encourager le lecteur
à lire l'oeuvre de Lautréamont, puis les analyses
de Guy Laflèche. On savait déjà que Faurisson
faisait dans la bouffonerie [ RESIC ] historique. On saura
désormais que cela faisait longtemps qu'il faisait dans
la bouffonnerie littéraire.
Le point d'entrée de l'étude
des Chants de Maldoror par le professeur Guy Laflèche
se trouve là:
<http://mapageweb.umontreal.ca/lafleche/ma/>
Ceux qui s'intéressent aux autres travaux de Guy Laflèche iront voir là:
<http://mapageweb.umontreal.ca/lafleche/>
Notes.
1. Le texte déclencheur de Faurisson,
«A-t-on lu Rimbaud ?» paraît dans le numéro
d'automne 1961 de la revue Bizarre. Voir Florent Brayard,
Comment l'idée vint à M. Rassinier. Naissance
du révisionnisme, Fayard, 1996, p. 422-428. Voir également
Nadine Fresco, « Les redresseurs de mort », Les
Temps Modernes num. 407, juin 1980 (sur le web: <http://aaargh-international.org/fran/arvs/mieuxfaire/NFredresseurs1.html>).
Faurisson ramène toute l'oeuvre de Rimbaud à une
érotomanie prosaïque, imprégnée de scatologie
(Florent Brayard, op. cit., p. 427). Même si Rimbaud
a joué parfois, de connotations érotiques (il suffit
de penser à Un coeur sous une soutane), on a presque
envie de demander: «Qui est obsédé ?».
2. Pierre Citron, directeur de l'UER de
lettres de la Sorbonne, où il avait Faurisson dans son
équipe à la fin des années 60, cité
par Valérie Igounet, Histoire du négationnisme
en France, Seuil, 2000, p. 200.
3. La soutenance a lieu le 17 juin 1972
devant un jury dont le président est Jacques Robichez,
futur président du conseil scientifique du Front National
et «Ami de Rivarol» (Valérie Igounet, op.
cit., p. 201).
4. Robert Faurisson, A-t-on lu Lautréamont
?, Gallimard, 1972.
5. voir note 1.
6. Florent Brayard, op. cit., p.
431-432.
7. Claude Martin, «La vérité
sur l'affaire Faurisson», Le Nouvel Observateur, 26 mars-1er
avril 1979, p. 111, cité par Valérie Igounet, op.
cit., p. 202.
Gilles Karmasyn, 12/01/2002 (qui, dans
tout ça, a lu deux livres...)
<http://www.phdn.org/negation/faurisson/maldoror.html>
Nous avons été voir... Les
commentaires de ce nemrod sont distribués strophe par strophe
("faurissoneries"), fragmentés, hachés
menus. Il nous semble surtout que ce Laflèche est une énorme
crétin, de cette espèce géante, à
la peau squameuse et bleutée, qui nage dans les marécages
glacés du grand nord, plein de pustules et de vides en
fermentation.... On sait qu'il fait froid au Canada. Mais lui,
là-bas, dans sa cabane, il essaie de bouillonner de haine
et de rage pour se tenir chaud...
Dans un article sur le quel nous reviendrons,
le Karmazinzin introduit la note suivante:
- «L'auteur du présent
article considère que la critique d'Israël ne relève
pas consubstantiellement de l'antisémitisme, mais qu'il
ne faut pas refuser de voir l'antisémitisme lorsqu'il
se déguise sous les oripeaux de « l'antisionisme
». Par exemple, le négationniste Serge Thion est
avant tout un antisémite. Sur ces questions, on renverra
notamment à l'ouvrage de Bernard Lewis, Sémites
et antisémites, Presse Pocket, 1991, p. 146 -- 1ère
édition Fayard, 1987. Nous considérons également
qu'un antisionisme radical qui se donne pour but la destruction
de l'état d'Israël relève le plus souvent
aujourd'hui de l'antisémitisme. »
C'est lui qui donne les bons et les mauvais
points. Quelle prétention ! Rappelons que l'auteur est
un fonctionnaire, informaticien de troisième zone qui travaille
en dilettante à la BNF... Il est tranquille: il sait que
Thion, par principe, ne fait pas de procès.
<http://www.phdn.org/antisem/antisemitismelemot.html>
PÉRIPATHÉTIQUE
Chevènement, vieille pute politique
recrue d'épreuves, se déplace en Corse, se fait
chahuter par les nationalistes, qui ne sont pas de son avis. Alors,
en plein barouf, les oeufs volant assez bas, il les traite de
"fachos" et de "révisionnistes". Il
est vrai que leur journal U Ribombu avait exprimé,
en son temps, une réprobation devant la manière
dont Garaudy et l'abbé Pierre avaient été
traités. Mais il veut sans doute dire que les nationalistes
corses lisent l'histoire des deux derniers siècles de leur
île d'une façon différente de l'histoire officielle
qui prononce les Corses citoyens à part entière
de la République française. Comme toujours, quand
il y a vérité d'Etat (c'est-à-dire habillage
de la Raison d'Etat), il y a place pour un ou plusieurs révisionnismes.
Par quelque bout qu'on la prenne, l'histoire de la présence
française en Corse est une histoire typiquement coloniale.
Les problèmes actuels proviennent du fait que la décolonisation
n'a pas eu lieu.
Nous sommes devant une alternative sans
bonne solution: ou la Corse fait partie de la France (et les tentatives
d'élaborer un statut particulier, comme le projet Joxe
ou le plan Jospin sont des crimes contre la République
une et indivisible), ou la Corse est une pièce rapportée,
mal ajustée, mal assimilée qui ne fait pas véritablement
partie de la France et il faut la traiter comme un territoire
d'outre-mer, qui pourrait, à terme, réclamer son
indépendance.
Il conviendrait que les Corses soient
consultés sur ce sujet pour qu'ils puissent choisir entre
ces deux positions antithétiques. Ce qui est impossible
c'est de mettre en pratique la deuxième position tout en
se réclamant de la première, comme le fait l'hypocrite
Jospin-la-caillasse.
QUI
SE RESSEMBLE S'ASSEMBLE
Une pétition. Comme il en existe
des centaines en circulation. Pour protester contre des attaques
sur des lieux de culte et d'enseignement. Non, ce n'est pas une
protestation contre les actes d'immonde sauvagerie de l'armée
israélienne contre les lieux de culte et d'enseignement
palestiniens. Ça, ces signataires-là s'en foutent
comme de leur première kippa. Ils veulent protester contre
les actes "d'agression" contre les juifs en France,
acte plus ou moins factices d'ailleurs (voir Le Monde,
20 mars 2002, sur Trappes, p. 13), eux qui sont solidaires (c'est
ce qu'ils crient sur les toits depuis 50 ans) de l'armée
israélienne qui commet ses barbaries. Ils ne veulent pas
"être pris en otage par les effets d'une guerre qui
se déroule à 4000 Km"... C'est pourtant simple.
Ils n'ont qu'à se désolidariser d'Israël, demander
sa dissolution, envoyer de l'argent et des armes aux malheureux
autochtones qui se défendent contre des envahisseurs pires
de Gengis Khan.
Et dans la liste de ces hypocrites défenseurs
des crimes israéliens (au moins par prétérition)
on trouve justement une sélection de quelques-uns des plus
acharnés ennemis du révisionnisme: Bernard Jouanneau,
initiateur de la pétition, écrasé devant
les tribunaux par Faurisson, inspirateur de la loi Gayssot, Jacques
Tarnero, faux-sociologue, auteur d'un film de propagande, Didier
Daeninckx, romancier de gare de banlieue, William Goldnadel, grand
sorcier de "Baveux sans frontières", et toute
une foule de psychanalystes et de psychopathologues qui montre
que tous ces gens ne vont pas bien du tout, ainsi que Pierre-André
Taguieff, Directeur de recherche au CNRS, que l'on retrouve partout.
Voyez ce tas d'andouilles, 80 % de sépharades,
à:
<http://www.memoire2000.asso.fr/petition/>
Décidément, Jouanneau vicie
tout ce qu'il touche...
Voici le genre d'acte pédophile
commis sur une certaine Mélissa qu'on trouve sur ce site:
- Un mois de traque anti-négationniste
-
- Une association de taille
modeste: voilà ce que je recherchais pour effectuer mon
stage de six semaines durant l'été. Dans la perspective
de mon mémoire de fin d'études, je souhaitais travailler
au sein d'une association se consacrant à la défense
des droits de l'Homme et à la lutte contre le racisme.
- J'ai décidé
de contacter Mémoire 2000 après avoir eu connaissance
de ses activités au cours d'une de mes démarches
en province auprès d'un Centre de renseignement et d'information
pour les jeunes. Une fois ma candidature acceptée à
la suite d'un courrier et d'un entretien téléphonique,
un programme a été élaboré avec les
responsables de l'association. Ce stage devait essentiellement
aider Mémoire 2000 dans ses travaux (principalement de
secrétariat et de préparation des dossiers Festival
et Cinéma) et à réfléchir à
la formulation précise du sujet de mon projet d'études.
Après m'avoir fourni des renseignements sur le fonctionnement,
les décisions, les actions et le financement de l'association,
Mémoire 2000 m'a confié une mission principale:
faire l'inventaire le plus complet possible des sites négationnistes
et anti-négationnistes existant actuellement sur le web.
J'ai donc navigué à la recherche des sites concernés.
- Mon exploration s'est
avérée rapidement fructueuse. En trois semaines
j'ai répertorié près de soixante-dix
sites révisionnistes et trente anti-négationnistes.
La vérification de toutes les adresses a constitué
la part la plus difficile de ce recensement sur Internet. Ce
nouveau support d'information représente sans doute un
mode de diffusion inespéré pour le négationnisme:
la coïncidence entre la date de création de la majorité
de ces pages et l'essor foudroyant du net au milieu des années
90 en est un des éléments les plus révélateurs.
- Analyser en quelques phrases
l'ensemble des recherches effectuées n'est pas chose aisée.
Internet renferme de nombreux "rings" fédérant
un groupe de sites sur un même thème. Les révisionnistes
n'échappent pas à la règle. Malgré
la revendication d'une appartenance à un même courant
historique, les différents "rings" regroupent
aussi bien des sites islamistes, afro-américains, pseudo-scientifiques
ou encore néo-nazis. Internet était parvenu
à brouiller mes repères: brusquement les sites
anti-négationnistes devenaient "exterminationnistes"
et le Front National s'alliait à Louis Farrakhan et Radio
Islam.
- La polémique entre
révisionnistes et militants anti-racistes n'est pas non
plus absente. Un débat électronique oppose actuellement
un "Comité pour un débat ouvert sur l'Holocauste"
(négationniste) et le Projet Nizkor (anti-négationniste).
La plupart des pages d'histoire révisionniste utilisent
également les articles de leurs opposants. Des rubriques
entières sont consacrées à la présentation
des attaques lancées contre eux. Ainsi, les lecteurs de
Renaud Camus ont fait le choix de placer l'article de Daniel
Schneidermann « Le jour où j'ai dérivé
dans l'univers des parias » publié le 29 août
dernier dans Le Monde en tête de liste des "documents
et articles relatifs à l'affaire". Attention! Les
théoriciens racistes ou révisionnistes prennent
rarement la parole! Par ailleurs, se poser en martyrs reste
la stratégie la plus efficace. Enfin, se ranger derrière
l'image acceptable de défenseurs de la liberté
d'expression est, par sa facilité, adoptée par
la plupart des sites concernés.
- En conséquence,
interdire ou condamner publiquement ces sites n'est-ce pas servir
leur cause? Peut-on contrôler Internet? Telles sont certaines
des questions posées lors du micro-trottoir aux personnes
rencontrées au hasard de ma marche dans Paris. Cette enquête
réalisée en moins d'une semaine reste une expérience
originale. La spontanéité des réponses récoltées
permet de sonder rapidement l'étendue des connaissances
sur un sujet déterminé. Le plus surprenant ne réside
pas dans un manque de références mais dans la dénomination
et l'utilisation du concept de négationnisme. Le terme
de révisionnisme semble beaucoup plus répandu et
immédiatement associé à l'extrême
droite.
- Racisme, rôle de
l'éducation et mobilisation deviennent alors récurrents.
La condamnation des propos négationnistes est unanime
mais les opinions se modèrent dès que la question
du web est abordée. L'évocation d'éventuelles
limites à la liberté d'expression rend le débat
plus complexe encore. Cette enquête de rue doit néanmoins
être placée sous le signe d'un optimisme certain
quant à l'enseignement et au rôle de l'éducation
en matière de lutte contre toute falsification de l'histoire.
Une fois le débat lancé sur le problème
Internet, la menace des sites négationnistes apparaissait
secondaire face à la prolifération des sites pédophiles.
L'urgence n'est pas du côté de l'antisémitisme
au regard de l'opinion.
- Mes recherches à
la fois sur le net et dans la rue ont comblé mes nombreuses
lacunes mais elles ne sont pas parvenues à me convaincre
qu'il existe un moyen efficace contre la diffusion de ces messages.
Ces sites sont dangereux mais leur impact serait plus limité
s'ils ne trouvaient pas un écho démultiplié
par les médias.
- Mélissa Remué
- <http://www.memoire2000.asso.fr/JOURNAUX/J26/unmoisdetraque.html>
D'ailleurs, sur
<http://www.memoire2000.asso.fr/Festivals/festival97/leconformiste.html>
on voit une jolie rousse qui a l'air surprise par des attouchements
suspects et Tarnéro, très gêné, qui
essaie de se disculper.
En tout cas, dans cette organisation soi-disant
antiraciste, il n'y a jamais un mot de ce qui se passe en Palestine.
C'est bien la meilleure preuve de leur complicité avec
le génocide qui s'y déroule.
GOULAG
L'Europe du Droit, telle qu'elle commence
à se profiler, nous amène vers le Goulag vite fait.
Une très brève du Monde en date du 28 février
2002, relate la chose suivante: Jörg Haider avait obtenu
en 1992 un jugement du tribunal commercial de Vienne condamnant
un journal, le TATblatt, qui l'accusait d'agitation "raciste".
Notre propos n'est pas de porter un jugement sur ce jugement.
Dix ans plus tard (on ignore ce qui s'est
passé entre temps) la Cour européenne des droits
de l'homme, siégeant comme on le sait à Strasbourg,
condamne le 26 février l'Etat autrichien pour ce jugement.
Citons exactement le journal: "La Cour de Strasbourg a considéré
que cette expression ["agitation raciste"] relevait
du «commentaire de bonne foi sur une question d'intérêt
public», c'est-à-dire du «jugement de valeur,
qui ne se prête pas à une démonstration de
véracité»."
On entre donc dans un monde où,
comme l'a déjà affirmé le pseudo-tribunal
canadien des "droits de l'homme" dans l'affaire Zündel,
"Truth is no defence". Le fait que ce que l'on a dit
soit vrai n'est pas un moyen de se défendre contre des
accusations de non-conformité politique. C'est une logique
entièrement stalinienne. Nous, les révisionnistes,
sommes, par une sorte de vocation involontaire, à la pointe
du progrès juridique. Les manoeuvres souterraines pour
créer des instruments de droit visant à limiter
l'expression et encager la pensée nous trouvent les premiers
sur leur chemin. Cette décision de la Cour de Strasbourg
nous semble grave mais elle n'a soulevé pour l'instant
aucune vague de réprobation. Nos enfants auront le monde
que nous aurons mérité.
Site de la Cour: <http://www.echr.coe.int/>
Curieusement, les trois arrêts rendus
contre l'Autriche le 26 février 2002 sont "absents".
PARUTIONS
§== L'auteur confirme. L'un des premiers livres mis en place sur le
Net par l'aaargh fut celui de Lenni Brenner, en anglais, sur les
rapports qui s'étaient formés entre les sionistes
et les dictatures européennes des années 30-40.
Faute d'un éditeur
français, nous avions mis ce livre à la disposition
de tous. Par la suite, une petite réimpression,
au Nebraska, s'était vite épuisée. L'auteur,
un trotzkyste américain, disait pis que pendre de nous
mais il n'avait pas commenté la présence de son
bouquin sur le web.
Voilà que, profitant sans doute
de notre boulot, il met lui-même son livre sur un site "marxiste"
allemand:
<http://www.marxists.de/middleast/brenner/index.htm>
en disant que c'est lui qui a "transcrit"
le bouquin. Transcrit mon oeil. Mais nous sommes toujours contents
de voir notre boulot repris et rediffusé, même par
les auteurs. C'est même pour ça qu'on le fait...
§==Trotzkards
ou Tocards ? Ces
mêmes gens qui ont ouvert ce site en anglais et en allemand
pour présenter des analyses (du Proche-Orient) basées
sur le "marxisme classique" semblent avoir contribué,
du côté américain, à l'envoi d'un container
de livres "révolutionnaires" à Moscou,
en 1997 -- juste retour des choses -- pour y établir une
"librairie Victor Serge", destinée à propager
leurs idées. Tout cela serait bel et bon si on ne tombait
sur la liste des "souteneurs" de ce projet dont voici
quelques noms: Tariq Ali, ..., Pierre Broué, historian,
France , Alex Buchman, former bodyguard of Leon Trotsky and labor
activist, USA, ... Richard Greeman, translator of Victor Serge's
novels, France , ...Vlady Kibalchich, son of Victor Serge, Mexico
, Ken Loach, film director (Land and Freedom, Carla's Song,
My Name Is Joe, and many others), UK , Jean-Jacques Marie,
historian, France, ...Esteban Volkov, grandson of Leon Trotsky,
Mexico et d'autres.
(Voir <http://www.marxists.de/admin/appeal.htm>)
On voit que la transmission népotique
ne manque pas. Mais on assiste surtout à une récupération
répugnante. Victor Serge, qui connaissait très bien
Trotsky, n'a jamais été bolchevik et n'a jamais
été trotzkyste au sens imbécile où
les signataires de cet appel l'ont été et le sont
sans doute encore. Voir deux anciens piliers du crétino-lambertisme
comme Broué et Marie dans cette affaire montre qu'il s'agit
pour ces gens-là de se masquer et de se planquer, comme
ils le font presque tous, derrière la figure d'un homme
qui fut courageux et qui pensa toujours par lui même, Kibaltchiche,
dit Victor Serge, anar, libertaire et victime du stalino-trotzkysme.
A lui nous rendons hommage. Aux profiteurs nous accordons une
petite louchée de mépris, à distribuer parcimonieusement,
"tant est grand le nombre des nécessiteux", comme
le faisait justement remarquer Chateaubriand.
§== Un nouveau
cas de supercherie littéraire "in the making". Voir l'article que Le Monde du 16 mars
consacre à une dame Schneider, allemande, qui se dit fille
d'une Waffen SS "gardienne d'Auschwitz", et tout le
toutime de la "mémoire en morceaux" qui se recollent
miraculeusement sur le page du "roman", roman vrai,
bien entendu, comme l'auraient dit Wilkomirsky et d'autres, qui
trouvent ainsi dans la presse et dans l'édition la "reconnaissance"
et le poignant poignon. Faut jamais oublier le jonc, qu'est si
important dans les choses de la vie. La crédulité
des journalistes est évidemment le premier ressort de ces
cyniques âneries.
§== Ce bouquin
semble controversé. T.
D. Kramer. From Emancipation to Catastrophe: The Rise and Holocaust
of Hungarian Jewry. Lanham: University Press of America, 2000.
xii + 404 pp. Tables, maps, figures, photographs, notes, glossary,
bibliography, and index. $69.00 (cloth), ISBN 0-7618-1759-X. On
en cause dans les chaumières.
§== Lourd sur
les juifs. The
new issue of Tmes Literary Supplement, dated 3/1/02, is
heavy on Jewish studies books, including reviews by Saul Friedlander
(on Wistrich, Hilberg and Mark Roseman's book on the Wansee Conf.),
Robert Wistrich (on three new books on the Vatican and the Shoah),
and several others.
§== Choses rares
et inconnues (suite). Toujours en ratissant la bibliographie de Polger,
signalée et présentée
ici en janvier, on tombe sur d'autres choses rares et
inconnues. On ne recense pas ici les publications israéliennes
dont le contenu est trop, disons, prévisible. Quelques
exemple pour les amateurs:
Hockenos, Paul, Free to Hate The Rise
of the Right in Post-Communist Eastern Europe. New York Routledge,
1993. x, 332 pp.
A detailed account of extreme-right and
neo-Nazi movements in Eastern Europe after the fall of the communist
regimes. [...] Discusses forms of Holocaust denial in Romania
and Croatia, provoked by the new cult of I. Antonescu and by the
Croatian president Tudjman's tendency to contest the massacres
of Jews in the Croatian concentration camps during World War II.
Ch. 8 (pp. 271-299), [...]
Holz, Klaus; Mueller, Elfriede, Die Affaere
Roger Garaudy/Abbe Pierre Bemerkungen zum Revisionismus in Frankreich.
Jahrbuch für Antisemitismusforschung 6 (1997) 148-159.
Analyzes revisionism and Holocaust denial
in France since the 1950s, and the recent pronouncements of the
well-known priest Abbe Pierre in support of the revisionist Garaudy
as a step toward their legitimation. Garaudy, in his book "Les
mythes fondateurs de la politique israelienne" (1996), asserts,
like Paul Rassinier and other revisionists of the radical left
and right before him, that the "myth" of the Holocaust
was propagated by the Zionists in order to cover up their genocide
of the Palestinians. Sees Holocaust denial, from the beginning,
as part of an effort to rehabilitate the French nation by exonerating
it of guilt for Vichy collaboration with the Nazis.
Huerta, Carlos C. Revisionist Literature
Its Place in Holocaust Literature and Its Role in Teaching the
Holocaust,Conservative Judaism 47, 1 (Fall 1994) 19-26.
Asserts that in recent years Holocaust
denial has become a real problem, especially in the USA, and
pleads for introducing "revisionist" literature in the
study of the Holocaust. Not exposing students to this kind of
literature, which has penetrated American university campuses,
leaves them open to the deniers' arguments when they are eventually
encountered. Surveys briefly the main revisionist s (e.g. Mark
Weber, Robert Faurisson, Fred A. Leuchter) and the methods of
spreading their propaganda. Suggests concrete ways to teach the
revisionists' technique of misusing historical documents.
Inowlocki, Lena, Leugnen ohne Absicht?
Zum Hamburger Freispruch für das Behaupten eines "Auschwitzmythos",
Babylon, 16-17 (Oct 1996) 15-34.
Traces the history of German legislation
against Holocaust denial and the ensuing judicial decisions. Refutes
the argument that this legislation is an infringement on freedom
of opinion. Contends that reasoned judicial opinions on this
matter serve an important educational function the rhetoric of
Holocaust denial implies that the individual has the power to
determine what is true, and this makes it especially attractive
to young people. Analyzes a recorded message disseminated in March
1994 over a private telephone service in Hamburg, complaining
that the film "Schindler's List" perpetuated the "Auschwitz
myth." The perpetrators were brought to trial. The court,
disregarding the neo-Nazi context of the message, held that "myth"
did not necessarily mean "lie," and exonerated the accused.
Jones, Mitchell, The Leuchter Report
A Dissection. Cedar Park, TX 21st Century Logic, 1992. 86
pp.
Based on the 's correspondence with the
Holocaust denier Louis Rollins between 1988-91, in which they
discussed the "Leuchter Report." In 1988 Fred Leuchter
travelled to Auschwitz to gather evidence in support of the legal
defense of Ernst Zündel. Leuchter conducted laboratory tests
on a sample of he brought from the camp and concluded that the
poison gas "Zyklon B" could not have been used in the
gas chambers. Jones refutes Leuchter's arguments and shows
that antisemitism underlies them. He calls for responding
to revisionists' assertions by counter-arguments and not by emotional
reactions, not to ban them, and not to ignore them completely.
Contends that the lack of rebuttal by scholars gives respectability
to the revisionists' theories and helps them to recruit followers.
Kashtan, Rivka; Friedman, Violeta, "To
Remember Does Not Mean to Hate." Hadoar 70, 27 (19
July 1991) 17-19. (In Hebrew)
An interview with Violeta Friedman, a
survivor of Auschwitz now living in Spain, which took place in
April 1990. Five years before, she had brought a libel suit against
Leon Degrelle (the Belgian Nazi leader who found asylum in Spain)
for denying the existence of the gas chambers. She lost the
suit on the basis that it was not a libel directed against her
personally.
Friedman then took the issue of Holocaust
denial to the Constitutional Court of Spain where it is still
pending. She lectures frequently to Spanish audiences about the
Holocaust and its consequences, and deplores the increase of neo-Nazism
in Spain.
Kornberg, Jacques The Paranoid Style Analysis
of a Holocaust-Denial Text. Patterns of Prejudice, 29,
2-3 (Apr-July 1995) 33-44.
Analyzes A.R. Butz's "The Hoax
of the Twentieth Century" (1976). This text reveals traits
of paranoid writing. Butz's theory is based on the idea
of a great Jewish conspiracy, beyond proportions, depicting "world
Zionist Jewry" as an omnipotent and ubiquitous force. The
very lack of documents demonstrating such a plot, and the contention
that the vast documentation on which the Nuremberg prosecution
was built was forged, is used by Butz to demonstrate the shrewdness
and power of the Jewish conspiracy. The main goal of this style
of writing is to rehabilitate Nazism. Contending that the
Holocaust never happened, Butz depicts the Nazis as victims and
the Jews as victimizers. Recommends to avoid entering into debate
with Holocaust deniers, thereby rendering the "Jewish conspiracy
theory" some legitimation.
Kovacs, Andras The Holocaust, the Persecution
of Jews and Historical Responsibility Findings of a Survey in
Hungary. East
European Jewish Affairs 28, 1 (Sum 1998) 55-68.
Examines results of a survey conducted
in March 1995 in Hungary which consisted of interviews of 1,500
people. The interviews were carried out by the Gallup/Hungary
Public Opinion Research Institute. The survey aimed to examine
the breadth, strength, content, and variety of antisemitic prejudice
in Hungary and to determine what Hungarians felt about the Holocaust
and their responsibility for persecution of Jews during World
War II. The questions were grouped in three clusters "Holocaust
denial," "acceptance of responsibility," and "legitimization
of forgetting." Results show that Holocaust denial arises
from the lower strata of the social hierarchy; responsibility
for persecution is rejected by certain urban groups stemming from
families of high social status; and forgetting is supported by
groups of low social status. Contends that in Hungary Holocaust
denial is not a form of symbolic expression of antisemitism, as
it is in the West; it stems mainly from a uniquely Eastern European
development of historical knowledge. Pp. 64-68 contain tables
showing correlaof the responses with age, sex, education, social
status, antisemitism, etc.
Levi, Primo, O dificil caminho da verdade
[The Difficult Way of the Truth]. Heranca Judaica 83 (July
1992) 39-46. Originally in Italian in La Rassegna Mensile di
Israel 48 (1982).
States that the Nazis were confident that
nobody would believe the enormity of the Holocaust after the camps
were destroyed and the witnesses were killed. Argues that many
Germans knew of the Jews' fate, since the camps were part of the
German war economy. Denounces present-day historical revisionism.
Levi Della Torre, Stefano Nuove forme
della giudeofobia. La Rassegna Mensile di Israel 50, 5-8
[May-Aug 1984] (1985)
249-280.
Analyzes contemporary forms of antisemitism,
such as revisionism (Holocaust denial), the increase of publications
against Israel and the Jews and, during the War in Lebanon, a
revival of theological antisemitism in some Catholic circles.
Discusses the political context of this new hostility.
Luzzatto Voghera, Gadi, L'antisemitismo.
Domande e risposte. Milano Feltrinelli, 1994. 152 pp.
A survey of antisemitism through the ages,
intended for Italian school teachers and pupils in the wake of
the antisemitic and racist wave of violence in Europe in 1992.
Discusses traditional and modern antisemitism, antisemitic stereotypes
(e.g. blood libels, the Jewish conspiracy theory), Nazism, anti-Zionism
as antisemitism, and other contemporary anti-Jewish expressions.
Also discusses the Holocaust, and especially reactions to the
Holocaust, revisionist theories, and Holocaust denial. Pp. 131-146
refer to Holocaust-related films (e.g. "Schindler's List").
MacKenzie, Ian, Pragmatism, Rhetoric,
and History. Poetics Today 16, 2 (Sum 1995) 283-299.
Analyzes Richard Rorty's notion of pragmatism
(expounded in "Contingency, Irony and Solidarity,"
1989) as opposed to Paul de Man's concept of the "inhuman"
nature of language and history which, by postulating the nonphenomenality
and mechanization of language, in fact absolves the of any responsibility
for his intended meaning (de Man was a Nazi collaborator!). According
to Rorty, people use a "final vocabulary" to justify
or describe their beliefs or actions while others may doubt the
validity of these vocabularies and open them to revision. Subsequently,
anything can be made to look good or bad, i.e. redescribed. Revisionists,
who pretend that the Nazi gas chambers never existed, exploit
inconsistencies in survivors' testimonies, for example, to
re-describe, and in fact to deconstruct and unwrite the Holocaust.
Contends that although they have their own vocabulary, they can
still be held responsible for what they say.
Meier, Horst, Das Strafrecht gegen die
"Auschwitzluege." Merkur 48, 12 (Dec 1994) 1128-1132.
Discusses the law passed by the German
Bundestag in 1994, making it a crime to publicly approve, deny,
or trivialize any genocidal act performed under the Nazi regime.
A previous law, passed in 1960, only prohibited incitement to
hatred or violence, or insult to a population group. Argues that
in the latter case, the right to respect of any one group outweighs
the right to free speech of the other; but a falsification of
history, which is not perceived as insulting, is better countered
in open debate rather than in the courts.
(à suivre)
§== Dans le courrier. Sat, 9 Mar
2002 20:39:57 -0600
- Dear Sir or Madam,I thought
you might be interested in my upcoming book Hitler's Jewish
Soldiers. The web page for the book is:
- <www.kansaspress.ku.edu/righit.html> Sincerely Yours,
- Dr. Bryan Mark Rigg
- 9 Mar 2002 12:56:21 -0000
-
-
- Salut les racailles!
- on voulait vous remercier
pour le lien que vous avez mis vers notre site sur la poubelle
qui vous sert d'index. Ca nous apporte des visites!
- Bonjour chez vous, et
nos amities aux potes de votre sale banlieue!
- Nathan, Eretz Israel,
<[email protected]>, ce qui semblerait indiquer
qu'ils ont déjà conquis le Royaume-Uni...
- >From:
Bruno Deniel-Laurent <[email protected]>
- >To: Aaargh ! <[email protected]>
- >Subject: Veuillez
retirer, s'il vous plait, mon texte de votre site.
- >Date: Fri, 08 Mar
2002 16:49:02 GMT+1
- >
- >Messieurs,
- >je découvre
que vous venez de placer mon texte de défense
- >de l'écrivain
Edouard Limonov en ligne sur votre site
- >(rubrique actualité
mars 2002)
- >Je pense que nous
ne défendons pas cet écrivain pour les
- >mêmes raisons.
je vous demande donc de bien vouloir
- >interrompre le lien
que vous avez placé vers notre site,
- >ainsi que retirer
mon texte. La presence de celui-ci sur
- >votre site laisse croire à une communauté d'idées commune, [sic]
- >ce qui n'est apparamment
pas le cas ; nous n'avons rien à
- >voir avec les mouvements
"révisionnistes"
- >ou "négationnistes"
dont vous semblez être des
- >thuriféraires
patentés.
- >Cordialement
- >Bruno Deniel-Laurent
- >Rédacteur en
chef de Cancer!
- >http://www.revuecancer.com
Réponse de l'AAARGH: Limonov n'a rien à faire de foireux dans
votre genre. Si vous ne saviez pas qu'il est aussi révisionniste,
c'est que vous êtes un naïf ou un ignorant. Restez
dans votre trou.
§== Du baratinage
comme un des beaux-Arts. Andrea Reiter, Narrating the Holocaust,
Trans. Patrick Camiller, London and New York, Continuum, 2000.
viii + 311 pp. Notes, bibliography, and index. $74.95 (cloth),
ISBN 0-8264-4736-8; $24.95.(paper), ISBN 0-8264-4737-6.Reviewed
for H-Holocaust by Michael J. Hoffman <[email protected]>,Professor
Emeritus of English, University of California, Davis.
- A Taxonomy
of Holocaust Survivors' Narrative
-
- Survivors' narratives
are a staple of Holocaust literature. Tales about living in ghettos,
in hiding, in concentration camps, and even in death camps have
appeared steadily since 1945, filling shelves in libraries as
well as mainstream book stores. Sometimes deliberately fictional,
but most often earnestly autobiographical, these memoirs are
usually composed by people who have not written anything more
than a personal letter, and they are usually the only book the
author will ever write. Often devoid of literary sophistication,
their energy is carried by the force of narrated events that
seem beyond comprehension to both teller and reader.Even so,
such narratives are almost always organized according to pre-existing
literary models, they follow generic conventions, and they use
rhetorical devices common to the more literary tales that serve
as their models. [...]
- Andrea Reiter's Narrating
the Holocaust seeks to develop a taxonomy of generic and
rhetorical devices used in Holocaust survivor narratives. ForReiter
it is not enough to measure "the text against what
actually happened," as she claims Langer does; for her,
"the linguistic form of the story takes priority over the
event itself" (p. 3). In order for any writers--"literary"
or not--to construct a narrative, they must locate a form from
among the models familiar to them. Although Reiter frequently
refers to such authors as Primo Levi and Elie Wiesel,
she focuses her attention on writers largely unknown to American
audiences. Her "research base is some 130 texts that appeared
in book form between 1934 and the late 1980s, most of them by
authors writing in German" (p. 10). Two texts on which Reiter
lavishes attention are Fred Wanders' Der siebente Brunnen
and Albert Drach's Unsentimentale Reise, neither of which
has, to my knowledge, been translated into English.
- Because of the relative
obscurity of these works even to German readers, Reiter spends
much time summarizing individual texts. Although probably necessary,
this strategy makes reading her book straight through somewhat
laborious. [Il veut dire emmerdant comme la pluie. On voit
tout de suite le paradoxe: les auteurs de "mémoire"
zolocaustiques se conformeraient à des modèles
qui sont à peu près inconnus. Il n'y a qu'à
l'Université qu'ont peut gagner sa vie avec des idées
aussi baroques...]
- In the book's opening
chapter, "Communication," Reiter confronts the various
reasons why authors choose to relate certain experiences rather
than others in their stories. Their greatest challenge lies in
finding a language commensurate with the extreme situations they
endured: "Most of the survivors had to contend with four
especially dramatic events: arrival, release, death and torture"
(p. 20). Reiter discusses each of these situations individually,
quoting liberally from texts, to establish them as the narrative
categories dealt with most often in survivors'memoirs.
- In "Genre,"
Reiter devotes a chapter to discussing how authors choose particular
ways of ordering narrative events by following generic conventions.
Holocaust narrators have used such genres as, among others, the
journal, the report, or the Hasidic tale.
- The latter, for instance,uses
a legendary tone and structure to lend credence to events
that often surpass the normal capacity for belief. [Là,
on retrouve Wiesel la belette ] That genre also allows
the writer to develop ethical and even teleological conclusions
in the manner of Biblical and Hasidic storytelling. A good example
of this type of narrative is the novel by Wanders mentioned earlier.
American readers may know Yaffa Eliach's Hasidic Tales of
the Holocaust.
- In the following chapter
("Coming to terms with experience through language"),
Reiter examines how authors have struggled to make ordinary language
convey such extreme experience. She shrewdly quotes the seventh
proposition of Ludwig Wittgenstein's Tractatus Logico-Philosophicus:
"What we cannot speak about we must pass over in silence"
(p. 84). Survivors have always been caught between the need to
testify, to bear witness, and the near impossibility of writing
about the "unspeakable." In attempting to write
about that which defies telling, most survivors have mostly not
looked for new forms of narrative or language; they have rather
made use of forms already available through their reading experience,
including a reliance on metaphor and the various forms of
symbolism. They use these tropes primarily to mitigate the
alienating effects of their experience while not destroying objectivity.
One particularly striking metaphor can serve as an example. For
the starvinginmates in Grete Salus's Niemand, nichts-ein Jude
(1958) bread was a "solid island in a sea of watery soup"
(p. 113). Reiter also points out that survivors remaining in
Germany have continued to use German as their language of testimony;
but those who have emigrated have frequently chosen to use another
language in spite of George Steiner's controversial observation
that "German is the only foreign language 'in which any
attempt can be made to say something insightful, something responsible
about the Shoah'" (p. 96). Reiter's discussion of humor
and irony suggests that the former exists primarily at the level
of the event, frequently manifesting itself in a kind of situation-comedy,
whereas irony represents a more reflective turn of mind and usually
appears in the survivors' later assessments of their lives.
- In "The Narrative
of Lived Reality," Reiter describes how authors have sought
an appropriate formal structure capable of containing concentrationary
realities. Not surprisingly, "the concentration camp texts
follow a chronological order [that we typically find in autobiographical
narratives]. They begin with the initial internment, or (more
rarely) with the events that led up to it, and end with the liberation"
(p. 150). In addition, authors have to establish a distanced
perspective between themselves and the narrated reality, and
this becomes easier to do the more temporal distance they have
from the actual events. Narrative distance also increases the
writer's ability to avoid "a pathos-filled aestheticization
of the camp experience" (p. 167). Reiter finds that such
authors are more likely to use literary than historical associations,
given the fact that the camp experience seemed to lack any historical
referent. Classical literature has often dealt with the incomprehensible,
and this has provided the occasion for such well-known allusions
in Holocaust narratives as Primo Levi's chapter on Dante in Survival
in Auschwitz or Elie Wiesel's use of the crucifixion scene
(Christ on the cross between two thieves) as a structural model
for the hanging of the pipul in Night.
- Reiter's brief concluding
chapter discusses why authors have committed themselves to
writing Holocaust narratives. Her discussion of the need
to witness and the effects of trauma do not add much to what
we already know. Reiter also recognizes that to use the camp
experience as a scene ofeducation or as a place where we can
discover the meaning of life has frequently been recognized as
a dubious ambition. But the survivors' need to go on talking
is something more basic than that; for to go on talking is,
in fact, to go on living. [Le monde comme interminable jacasserie...
Et ce serait ce prurit qui obligerait tout le monde à
se taire... ]
- Although I have mixed
feelings about the experience of reading this book,Narrating
the Holocaust is the kind of initiatory work that someone
had to write, and for that we should thank the author. Any study
that classifies, organizes, and creates a taxonomy is bound to
have its dull patches, but I believe it is important that someone
has been willing to treat Holocaust narratives as something
other than sacred texts. To construct a means whereby we
can develop a rhetorical analysis of "non-literary"
texts establishes a beginning for our understanding these narratives
in a context that is more than theological, historical, psychological,
or philosophical. As such, this book should prove a welcome addition
to the libraries of all students of Holocaust literature.
Ce plouc semble ignorer qu'une certaine
Cynthia Haft avait déjà, en 1973, c'est-à-dire
il y a un siècle, étudié la question dans
The Theme of Nazi Concentration
Camps in French Literature, paru chez Mouton. Mais, depuis,
évidemment, la production zolotique a pris des proportions
colossales. Songez que plus le temps passe et plus nous avons
de "témoignages", sur papier, sur vidéo,
sur bande-son, sur Internet, sur... Voir ci-dessous:
§== Le mur du
son.
- Two Holocaust
Survivor Websites Go Online.
- Dramatic Holocaust survivor
information is now available at two new Internet Web sites Produced
by the British Library, 'Voices of the Holocaust," <http://www.education.bl.uk/projects/voices/main.htm> provides access to powerful
and moving recordings of testimonies given by Holocaust survivors
who came to live in Britain. The collection is one of Europe's
largest. Le crincrin habituel.
- The other Web site is
the product of a Steven Spielberg-backed foundation, the "Survivors
of the Shoah Visual History Foundation," which features
snippets of survivor and witness testimonies that at present
require the use of high-speed connections and Apple Computer's
QuickTime media player. The Shoah site also promotes the foundation's
initiatives and educational resources including CD-ROMs and film
documentaries. These two sites will supplement The United States
Holocaust Memorial Museum Web site, which offers online exhibitions,
testimonies and a Holocaust learning center. (News.com
14 Feb 2002)
Ces sites servent surtout à
abrutir les jeunes que des maîtres d'école cyniques
et manipulateurs envoient se faire bourrer le crâne. Beaucoup
s'adressent à nous. Nous disposons de quelques antidotes
à effet rapide.
§== La gauche
qui pense. Elle s'exprime, par exemple, ainsi: "Comme
le dit magnifiquement Moglen dans un article publié dans
le numéro 5 de Multitude, les flux d'information
numérique s'enroulent autour des individus et leur croisement
produit une ritournelle, un acte de subjectivation qui repart
dans le monde à la rencontre d'autres ritournelles par
les flux informatiques."
"Multitudes Info" <[email protected]>
Date: Tue, 12 Mar 2002 Nous sommes tranquillisés.
L'avenir de la connerie jargonnante est assuré.
§== Pas de "pouvoir
juif"? Allez
voir le "forum électronique de l'association des bibliothèques
juives". Voyez le site <http://www.JewishLibraries.org/>
Envoyez vos commentaires à:
<[email protected]>
Abonnez-vous à <Li[email protected]>
§== La Librería
Europa de Barcelona, en su contínua
lucha contra el sistema y la represión de la democracia,
extiende sus redes a internet. En breve podreis adquirir en línea
todo el material que hay disponible en la Librería. Si
deseais echar un vistazo estamos en:
<http://www.libreriaeuropa.org>
<[email protected]>
Des tas de nazbroquedouilleries, mais
tous les livres révisionistes en espagnol y sont. La catalogue
n'est pas d'un emploi facile: il ne comporte pas les noms des
auteurs... La vie en Espagne ne doit pas être toujours facile...
Signalons au passage que le site AAARGH
a rénové sa section espagnole, qui comporte maintenant
une dizaine de livres complets et de nombreux articles.
§== Sous le soleil
de Californie.
-
IHR CONFERENCE
JUNE 21-23
-
- Nationally syndicated columnist Joseph Sobran, scholar and diplomat Tom Sunic, and African-American scholar Tony Martin are among the speakers scheduled to address the 14th Institute for Historical Review Conference, June 21-23, in Orange County, southern California.
- Details about registration, hotel accommodations, the scheduled speakers, and other updated information, are now posted on the "Conferences" section of the IHR web site:
- <http://www.ihr.org/conference/conferencetoc.html>
- Scheduled speakers include:
- -- Joseph SOBRAN, author, lecturer and nationally syndicated columnist. For 21 years he wrote for National Review magazine, including 18 years as a senior editor. He is now editor of the monthly newsletter Sobran's. His lecture on the "Jewish question" is entitled "For Fear of the Jews..."
- -- Tom SUNIC, author and scholar, former professor of political science in the United States, and, until recently, a diplomat in Europe of the Croatian foreign service, will speak on the mass killings and brutal oppression of ethnic Germans and German prisoners of war at the hands of the Tito Communists in Yugoslavia in the aftermath of World War II (1945-1953).
- -- Tony MARTIN, Professor of African studies at Wellesley College (Massachusetts), who has authored or compiled/edited eleven books, will speak on the Jewish role in the trans-Atlantic slave trade.
- -- Robert FAURISSON, Europe's foremost Holocaust revisionist scholar, brings to the podium the insight and savvy of a scholar who was educated at the Paris Sorbonne, and who served for years as a professor at the University of Lyon II. He will speak on a little known fact of World War II history: punishments, including death sentences, of German soldiers, officers and government officials for killing or even mistreating Jews.
- -- ARAB MYSTERY SPEAKER. We cannot yet reveal the identity of this year's Mystery Speaker, except to state that he is an Arab scholar who will shed new light on the background to the dramatically unfolding events in the Middle East.
- -- Mark WEBER, IHR director, will deliver the keynote address, reviewing progress in recent years, and outlining present and future challenges.
- -- Bradley SMITH, veteran free-speech activist, will provide an update on his headline-making outreach work.
- -- Robert COUNTESS, author, scholar and IHR editorial advisor.
- -- Greg RAVEN, IHR associate editor, will serve as MC, and will introduce the speakers.
- For registration form, see:
- <http://www.ihr.org/conference/14thconf/application.html>
- Questions? Phone us at 949 - 631 1490. E-mail: [email protected] Fax: 949 - 631 0980.
§== Pince-fesse. Christopher R. Browning, Frank Porter Graham
Professor of History at the University of North Carolina, Chapel
Hill, will deliver the George L. Mosse Distinguished Lectures
at The University of Wisconsin at Madison April 1-3, 2002.
The overall title for the Lectures is:
"Collected Memories: Holocaust History
and Post-War Testimony"
All lectures take place at 4:30 p.m. in
Howard Auditorium of the new Fluno Center, 601 University Avenue,
Madison, Wisconsin.
§== La pipe du
papa du pape... Encore
une tentative juive pour mettre à bas l'église catholique.
Même l'auteur du compte rendu dans The New York Review
of Books, (March 28, 2002 , "Bad for the Jews "
By Owen Chadwick) dit que ce livre nécessite une réponse!
The Popes Against the Jews: The Vatican's Role in the Rise
of Modern Anti-Semitism, by David I. Kertzer, Knopf, 355 pp.,
$27.95
Voir: <http://www.nybooks.com/articles/15223>
Chadwick cautions on arguments from silence.
If you assume there is only one possible explanation for the silence,
then you can always prove what you've assumed.
§== L'ignare dadais. Ce pauvre Poirot-Delpech
est pathétique. Du fond de son asile de vieillards, à
Laroche-Migennes, il continue à envoyer des billets au
Monde, sans comprendre qu'il a été saqué.
Ainsi, 1er mercredi 20 février, il revendique trois énormes
conneries en une seule phrase: Il croit que Kurt Gerstein était
un "réel chimiste SS", qu'il a tenté de
saboter le gazage des juifs et qu'il a tenté d'alerter
les Alliés. Fariboles, non-sens et chocolat. C'est quand
même curieux cette rage de certains vieillards à
écrire sur ce dont ils ne connaissent pas le premier mot...
Faut dire qu'il y des jeunes qui...
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ARTICLE 19 <Tout
individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression,
ce qui implique le droit de ne pas être inquiété
pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre,
sans considération de frontière, les informations
et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit>
Déclaration
internationale des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10 décembre
1948.
Artigo 19· <Todo o indivíduo
tem direito à liberdade de opinião e de expressão,
o que implica o direito de não ser inquietado pelas suas
opiniões e o de procurar, receber e difundir, sem consideração
de fronteiras, informações e idéias por qualquer
meio de expressão.> Déclaration universelle des
droits de l'homme, Paris, 1948.
Le Onze tiret un
Article 11 - 1. «Toute personne
a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou
de communiquer des informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir d'ingérence d'autorités publiques
et sans considération de frontières.»
Charte des droits fondamentaux
de l'Union européenne, Nice, 7 décembre 2000.
"Congress shall make no law
respecting an establishment of religion, or prohibiting the free
exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the
press; or the right of the people peaceably to assemble, and to
petition the government for a redress of grievances." --
The first article of the Bill of Rights (Consisting of the First
Ten Amendments to the Constitution of the United States of America),
connu sous le nom de "premier amendement".
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