AAARGH
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LA
GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES
Nouvelle série
|
Numéro 11 -- août 2002
>[email protected]<
Nouvelles
en français et en anglais
Créée
en 1991 par Serge Thion
News in French
and English
Established
1991 by Serge Thion
|
POUR LA DISSOLUTION D'ISRAEL
LIBÉRATION DE LA PALESTINE
TOUT ENTIÈRE
POUR L'ABOLITION DES ETATS-UNIS
L'AMÉRIQUE APPROCHE
DU POINT D'IMPLOSION
LA PALESTINE EN MARCHE VERS
SA LIBÉRATION
WALL STREET MENACE PLUS L'US
AIR FORCE QUE SADDAM HUSSEIN
ILS VEULENT RENVERSER SADDAM.
ILS VOULAIENT AUSSI RENVERSER
FIDEL
LA BOURSE: PENDANT QUE S'ÉVAPORE
L'ARGENT VIRTUEL DE LA BULLE, M. GROS-PORTEUR PONCTIONNE LES POCHES
DE M. PETIT-PORTEUR
LES GOGOS SONT PARTOUT
US GO HOME
ISRAEL GO HOME,... TO BROOKLYN
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ooooooooooOOOOOØØØ
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ØØØOOOOOoooooooooo
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Contributions volontaires et involontaires
de Dan Bar-On, Jean-Pierre Voyer, Tanya Reinhart, Serge Quadruppani,
Andrew Buncombe, Enrico Galoppini, Charles B. Tiffany, Normal+,
Uri Avnery, Stéphanie Le Bars, Chisun Lee, et quelques
autres.
Table
1 La Palestine, ravagée
par les pilleurs sionistes
2 L'Irak vu du ciel
3 L'Orient maléfique
4 Les mystères du
11 septembre
5 Analyse spectrale de l'Amérique,
avant fermeture
6 Faubourgs et banlieues
mondyalisées
ooooo
ooooooooooOOOOOØØØ
OOO
ØØØOOOOOoooooooooo
ooooo
1
La
Palestine, ravagée par les pilleurs sionistes
POUR
SUPPRIMER LA VIOLENCE, SUPPRIMONS ISRAEL
- "La
société israélienne apparaît chaque
année un peu plus violente"
- Dan Bar-On, psychologue et chercheur à
l'université de Beersheba
-
- Dan Bar Or est psychologue,
membre du département des sciences du comportement à
l'université de Beersheba, en Israël. Psychologue
militaire de réserve durant la première la première
Intifada, il a mené une enquête sur le traumatisme
psychologique subi par les les soldats israéliens dans
ce type de conflit. Les conclusions de son rapport, établi
en collaboration avec l'un de ses collègues, Charlie Greenbaum,
n'ont jamais été rendues publiques par l'armée.
A la suite de leur travail, les deux hommes ont été
rayés des cadres de l'armée.
- Après plus d'un
an et demi de conflit avec les Palestiniens, et après
les violences de ces dernières semaines, quelles peuvent
être les équelles psychologiques pour les dizaines
de milliers de soldats israéliens, conscrits et réservistes,
qui ont participé aux opérations militaires dans
les territoires palestiniens ?
- Tant que la situation
politique restera tendue, les conséquences psychologiques
de ces événements n'apparaîtront pas. La
société israélienne -- et avec elle les
soldats -- vit dans le consensus qui suit chaque attentat meurtrier
en Israël et qui justifie les opérations militaires
dans les territoires. Lorsque cette période va s'achever,
que l'on va de nouveau parler de processus de paix, alors les
effets vont commencer à se faire sentir, car les soldats
qui ont vu ou commis des violences vont se sentir abandonnés.
L'armée ne veut pas reconnaître qu'il existe des
dommages psychologiques; or il est vital qu'elle prenne en charge
les personnes impliquées dans tous les types de violence.
Mais si les choses se passent comme après la première
Intifada, personne ne voudra s'en occuper. C'est alors que la
situation peut devenir dangereuse pour eux et pour la société
israélienne.
- Que voulez-vous dire
?
- Nous nous sommes tous
habitués à un niveau de violence extrêmement
élevé. Nous apprenons même à vivre
avec la menace des attentats-suicides. Aussi je crains que l'anormal
ne devienne la règle. Et après le retoiur des soldats
à la vie civile, il se peut que nous assistions à
une augmentation de la violence dans les rues, dans les familles,
à un accroissement du nombre de suicides ou même
à des assassinats politiques. En outre, c'est lorsqu'ils
ne seront plus dans la routine de l'armée, soumis à
des ordres, lorsqu'ils partiront à l'étranger ou
en vacances, que les militaires vont commencer à avoir
des cauchemars, à devenir nerveux. Je connais des hommes
qui, depuis la fin de la première Intifada, [en 1993]
ne sont toujours pas parvenus à revenir à leur
vie antérieure et qui errent dans la jungle, au Brésil
ou ailleurs. Depuis douze ans, la société israélienne
apparaît chaque année un peu plus violente; les
violences scolaires et domestiques, y compris les meurtres, augmentent,
le nombre des accidents de la route également. La violence
verbale à l'égard des Arabes est devenue banale.
Certains attribuent l'ensemble de ce phénomène
à la vague d'immigration qu'a connue le pays durant cette
période. Pour ma part, je reconnais qu'il est difficile
de faire un lien direct entre cet état de fait et les
conséquences de la première Intifada, mais j'estime
qu'on ne peut l'exclure. En outre, si l'on en croit les études
menées par les Américains après la guerre
du Vietnam, les conséquences d'un conflit vécu
par les pères se font sentir sur la deuxième génération.
- Vous vous dites convaincu
que les effets de la situation actuelle seront encore pires que
ceux de la première Intifada. En quoi les deux conflits
se distinguent-ils ?
- Cette fois, on a assisté
à une "barbarisation" des deux côtés:
les attentats-suicides côté palestinien et la réponse
militaire dans les territoires côté israélien.
Les soldats ont dû entrer dans des maisons, violer l'intimité
des personnes, faire du mal à des civils innocents, à
des femmes et à des enfants. Il n'étaient pas préparés
à se retrouver dans ce type de situation. La guerre n'est
jamais saine, mais cet aspect-là -- faire la guerre à
des civils -- est particulièrement malsain. Et il y a
peu de chances pour que tous les soldats confrontés à
ce type de situation suivent un traitement psychologique approprié.
Car, encore une fois, l'armée nie les effets secondaires.
Prenez l'exemple de Jénine: l'armée n'a pas souhaité
que les soldats témoignent. Au-delà des raisons
légales, le fait est que, à partir du moment où
les gens se mettent à parler, tout peut sortir,
et certains peuvent se rendre compte que ce qui s'est passé
là n'entrait pas dans la norme. Par ailleurs, les actes
de vandalisme et de vols que l'armée a reconnus s'expliquant
à la fois par le fait qu'il n'y avait pas d'ordres très
clairs en termes de comportement et par la rage provoquée
par les attentats.
- Après de telles
expériences, quel regard ces soldats peuvent-ils porter
sur les Palestiniens ?
- C'est une génération
perdue. Pour que quelque chose de nouveau se produise entre les
Palestiniens et les Israéliens, il faudrait dix années
d'arrêt total des violences. Il faudra une nouvelle génération
pour réhumaniser les rapports entre les deux parties et
pour que disparaisse cette xénophobie à l'égard
de l'autre.
- Propos recuillis par
Stéphanie Le Bars
- Le Monde, 25 juin 2002.
- Dan Bar-On a publié:
"Legacy of Silence: Encounters with Children of the Third
Reich" (1989), (on signale une traduction française),
"Fear and Hope: Three Generations of Holocaust Survivors'
Families" (1995), "The Indescribable and the Undiscussable"
(1998).
TOUT
COMMENTAIRE SERAIT SUPERFLU
Trois questions à... Daniel Seaman
- 1 En tant que directeur
du Bureau de presse du gouvernement israélien, organisme
chargé de la presse étrangères, ne trouvez-vous
pas que bannir les médias des zones de Cisjordanie où
l'armée israélienne est engagée est une
erreur ?
- Non, Israël est une
démocratie, nous n'avons rien à cacher [Et
les armes nucléaires, Ducon ? ]. Interdire l'accès
à certains endroits ne présente pour les médiats
des inconvénients que pendant quelques jours. Mais pour
l'armée, c'est un gain de temps et elle peut se concentrer
sur ses objectifs. Je me soucie davantage de ce que disent les
médiats israéliens que de ce que peuvent raconter
les médiats étrangers. Ceux-ci ont une attitude
condescendante: ils pensent pouvoir donner des leçons
aux médiats israéliens, mais ce ne sont pas des
journalistes étrangers qui pourraient faire d'éventuelles
révélations ici, ce sont les israéliens.
Ce n'est pas parce que'ils sont patriotes qu'ils se tairaient.
- 2 Que pensez-vous du
travail des médiats étrangers en Israël et
dans les territoires palestiniens ?
- Le problème de
la presse étrangère, c'est qu'une partie d'entre
elle n'est pas professionnelle. D'une part, elle est animée
d'un fort esprit de compétition et doit constamment envoyer
des reportages, souvent au détriment de l'exactitude.
D'autre part, elle entoure la lutte palestinienne d'une sorte
de romantisme. C'est pour cela que nous ne sommes plus aussi
tolérants qu'auparavant à l'encontre de ces
journalistes non professionnels. Il y en a assez d'être
gentil. S'ils ne nous respectent pas en tant que pays, qu'ils
ne s'attendent pas à ce que nous les respections. Ces
journalistes-là ne devraient plus voir leurs demandes
particulières satisfaites. Par exemple, si une télévision
est constamment hostile à Israël, pourquoi devrions-nous
lui accorder un entretien avec notre premier ministre, Ariel
Sharon ? Nous le donnerons plutôt à un médiat
ayant fait preuve d'objectivité.
- 3 Visiblement votre
position se durcit. Sur quels critères jugerez-vous qu'un
médiat est "objectif" ?
- Nous resterons très
vagues à propos des critères, pour pouvoir garder
une certaine marge de manoeuvre. Nous voulons que la loi actuelle
soit respectée. Si des journalistes la violent, par exemple
en entrant dans une zone interdite par l'armée, ils ne
pourront plus revenir pendant un certain temps, disons une période
de dix ans. Cela peut être gênant pour des journalistes
qui, dans le but de faire carrière, doivent passer un
moment dans cette région. Je n'aime pas devoir en arriver
là, mais certains journalistes pensent qu'ils peuvent
s'en sortir sans problème ici en employant des méthodes
de travail qu'ils ne seraient pas autorisés à utiliser
ailleurs.
- Propos recuillis par
AJ
- Le Monde, 19 juin 2002
ISRAEL:
LE PLUS GROS CONSOMMATEUR DE BARBELÉS DU MONDE
- APPEL
URGENT
- Le couvre-feu
permanent créé un désastre humanitaire
- 16 juillet 2002
-
- Depuis près d'un
mois, deux millions d'habitants de Cisjordanie sont sous couvre-feu
quasi permanent. Cette politique délibérée
du gouvernement israélien a créé un désastre
humanitaire dans toute la Cisjordanie. Les höpitaux, les
écoles, les universités, les institutions, qu'elles
soient privées ou publiques, sont complètement
paralysés.
- De plus, le couvre-feu
imposé par Israël a décimé l'économie,
laissant un pourcentage considérable de Palestiniens sous
le seuil de pauvreté, approchant le niveau de la famine.
- Les couvre-feux imposés
par le gouvernement israélien ont comme objectif, réussi,
de détruire l'infrastructure socio-économique de
la Palestine. Ces mesures de punition collective constituent
une sévère violation du droit international et
n'ont aucune justification en matière de sécurité.
Aussi, nous sommes abasourdis et profondément inquiets
de la faible réaction de la communauté internationale
face à la création par Israël d'une situation
de crise humanitaire s'intensifiant sans cesse.
- Ceci est un appel urgent
à toutes les organisations humanitaires du monde entier
pour qu'elles interviennent immédiatement
- Pour plus d'informations,
contacter le Dr Mustafa Barghouthi au :
- Medical Relief - 00 972-59-254-218
- ou consultez notre nouveau
site: <http://www.upmrc.org>
- "Palestine Monitor
Alquds" <[email protected]> Date sent : Tue, 16 Jul 2002
ABOULER
LE GRISBI
- Israele
riceve 150 milioni di $ USA per aiuti civili 2001
-
- Ran Dagoni, Washington
- Israele ha ricevuto
una parte degli aiuti civili USA per il 2001 all'ultimo momento,
il 31 dicembre 2001. Gli USA hanno trasferito ad Israele 150,
dei 720 milioni di dollari del pacchetto di aiuti civili per
il 2001, il 31/12 solo poche ore prima della chiusura dell'anno
finanziario.
- Israele riceverà
i residui 570 milioni di dollari nelle prossime settimane. L'ammontare
totale era stato incluso in anticipo nel Bilancio dello Stato
2001. Poiché è pervenuto soltanto nel 2002, nel
2001 si è verificato un disavanzo finanziario.
- Il disavanzo sarebbe
stato maggiore se non fosse stato per gli sforzi dell'ambasciatore
d'Israele negli USA David Ivry e dell'addetto agli affari economici
dell'ambasciata a Washington, Boaz Raday.
- In base alla legge per
gli aiuti USA all'Estero degli anni 2001-2002, Israele è
iscritto a ricevere 2,76 miliardi di dollari, di cui 2,04 miliardi
sono aiuti militari e 720 milioni aiuti civili.
- Israele dovrebbe ricevere
gli aiuti civili non oltre 30 giorni dopo l'entrata in vigore
della legge, ma spesso i lavori del Congresso USA su questa legge
non sono completati prima del termine dell'anno finanziario USA,
al 30 settembre.
- <http://www.globes.co.il/serveen/>
- Le quotidien financier
israélien Globes, 1 er juin 2002.
BANDE
ADHÉSIVE
- Colonies
pénitentiaires
- par Tanya Reinhart
-
- La bande de Gaza est la
réalisation parfaite de la conception qu'ont les Israéliens
de la "séparation". Entourée de barrières
électrifiées et de postes militaires, totalement
isolée du monde extérieur, Gaza est devenue une
prison géante. Près d'un tiers de ses terrains
ont été confisqués pour être donnés
aux 7.000 colons israéliens qui y vivent (avec leur troupes
protectrices), tandis qu'un million de Palestiniens doivent s'entasser
dans les zones restées inoccupées de cette vaste
prison. Sans travail, sans revenus, ce sont près de 80%
des résidents de Gaza qui dépendent, pour leur
survie, de l'UNRWA ou d'aides de pays arabes et d'organisations
non gouvernementales caritatives. Aujourd'hui, Israël envisage
sérieusement d'y emprisonner les familles de kamikazes
ayant commis un attentat-suicide et originaires de Cisjordanie
[1]. Pour reprendre l'expression d'un analyste israélien,
Gaza peut servir désormais "de colonie pénitentiaire"
d'Israël, devenir son "île des réprouvés,
son Alcatraz." (Nahum Barnea, Yediot Aharonot, 1er
juin 2002).
- Tel est le futur que Sharon
et l'armée israélienne réservent tout aussi
bien à la Cisjordanie. Tandis que l'on construit, d'ores
et déjà, la clôture extérieure, les
opérations militaires israéliennes en cours ont
tout l'air d'être la phase finale de la mise en application
des plans des Forces armées de défense visant à
rétablir une administration militaire totale (laquelle
avait été abolie dans de larges parties de la Cisjordanie
au fur et à mesure de l'avancée du processus d'Oslo).
Bien qu'Israël décrive toutes ses actions comme autant
de réactions spontanées à la terreur conjoncturelle,
le plan avait été entièrement détaillé
par les médias israéliens, dès mars 2001,
soit peu après l'arrivée au pouvoir de Sharon.
Alex Fishman, analyste militaire du quotidien Yediot Aharonot,
a expliqué que, dès Oslo, "l'armée
israélienne considérait les territoires occupés
comme s'ils avaient constitué une seule entité
territoriale", ce qui imposa certaines contraintes à
l'armée israélienne et permit un relatif niveau
de liberté pour l'Autorité palestinienne, et aussi
pour la population palestinienne. Le nouveau plan représente
un retour au concept d'administration militaire que nous avons
connu dans les années d'avant-Oslo: les territoires occupés
seront divisés en dizaines de "cellules isolées",
chacune d'entre elles devant être confiée à
telle ou telle unité militaire, et "le commandant
local aura toute latitude de décider de manière
discrétionnaire" quand tirer, et sur qui. (Yedioth
Aharonot, supplément du week-end, 9 mars 2001).
- La première phase
de ce plan, à savoir la destruction des institutions de
l'Autorité palestinienne, a été menée
à bien au cours de l'opération "Rempart",
en avril dernier. En pratique, depuis lors, les villes et les
villages de Cisjordanie ont été complètement
isolés. En sortir même à pied, chose qui
était auparavant possible, jusqu'à un certain point,
ne l'est plus et se déplacer entre les "prisons territoriales"
requiert désormais des permis officiels délivrés
par les autorités militaires israéliennes. Des
soldats et des tireurs empêchent toute personne "non
autorisée" de se rendre sur les cultures, sur les
lieux de travail et d'étude, ou même à un
dispensaire pour y recevoir des soins.
- Toutefois, à la
différence de l'administration militaire de la période
pré-Oslo, l'armée affirme clairement qu'elle n'a
aucunement l'intention de mettre en place une quelconque administration
civile qui prendrait en charge les besoins quotidiens de deux
millions de Palestiniens, tels l'alimentation, les services sanitaires,
les ordures et l'assainissement. Pour ces tâches, un semblant
d'Autorité palestinienne sera maintenu, bien qu'en pratique
on ne la laissera pas fonctionner.
- Comme l'a indiqué
une "source militaire" au quotidien Ha'aretz,
"les conclusions internes des échelons sécuritaires,
à la suite de l'opération "Rempart",
montrent que le fonctionnement des services civils de l'Autorité
palestinienne a atteint un niveau de déréliction
sans précédent, en raison essentiellement des destructions
occasionnées par l'opération de l'armée
israélienne à Ramallah (qui a comporté,
notamment, la destruction systématique d'ordinateurs et
de bases de données). Si l'on y ajoute les restrictions
très sévères imposées aux déplacements,
la population palestinienne est en train de devenir, pour reprendre
les mots de l'armée elle-même "pauvre, dépendante,
sous-employée ou au chômage, sous-alimentée,
poussée à bout"... Les réserves financières
de l'Autorité sont en passe d'atteindre le fond... Dans
un futur pas très éloigné, la majorité
des Palestiniens ne pourront assurer un minimum de survie qu'en
recourant à l'aide internationale."(Edition hébreue
de Ha'aretz, Amos Har'el, 23 juin 2002). Comme on le constate,
la Cisjordanie est menée tout droit au niveau de pauvreté
endémique régnant dans la bande de Gaza.
- Priver les Palestiniens
de leurs gagne-pain n'empêche pas Israël, néanmoins,
de déployer des efforts substantiels pour obtenir une
diminution -- voire un arrêt -- de l'aide internationale
(qui leur est destinée), au prétexte que cette
aide serait détournée afin d'aider les terroristes
et leurs familles. A l'issue de sa nouvelle "opération",
Israël a "décidé de bloquer l'afflux
des aides alimentaires et médicales provenant d'Iran et
d'Irak aux Palestiniens des territoires" (Ha'aretz,
Amos Har'le, 24 juin 2002). L'aide humanitaire iranienne et irakienne
est une cible facile pour Israël, ces pays appartiennent
à l'"Axe du Mal". Toutefois, Israël a entrepris
de lancer une campagne plus ambitieuse: l'Union européenne,
le donateur le plus généreux pour l'Autorité
palestinienne, est soumise à des pressions constantes
d'Israël l'incitant à stopper ses aides, qui sont
utilisées, entre autres, pour payer les salaires des enseignants
et des travailleurs de la santé. La tactique est toujours
la même: Israël fournit certains documents supposés
établir une complicité de l'Autorité dans
le terrorisme. Toute aide à l'Autorité palestinienne
devient, dans ce cas de figure, une aide apportée au terrorisme
[2].
- L'aide humanitaire de
l'UNRWA est la prochaine cible sur la liste. L'Agence des Nations
Unies pour les Secours et le Travail des Palestiniens au Moyen-Orient
(UNRWA) est devenue la principale source de denrées alimentaires
pour les Palestiniens vivant dans les territoires assiégés.
Ses rations alimentaires sont distribuées non seulement
dans les camps, mais également dans les villages, et dans
les villes. La quantité des rations alimentaires distribuées
par l'UNRWA a quadruplé en deux ans [3].
- Récemment, "Israël
a entrepris une campagne, aux Etats-Unis et à l'ONU, afin
de réclamer un ré-examen de la manière dont
fonctionne l'UNRWA, qui gère les camps de réfugiés
palestiniens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Israël
accuse les agents de cette agence d'avoir tout simplement ignoré
le fait que des organisations palestiniennes transformaient les
camps en bases terroristes et exige de cette Agence qu'elle fasse
un rapport à l'ONU sur toute activité militaire
ou terroriste à l'intérieur des camps... En même
temps, des lobbyistes juifs et pro-israéliens mènent
une campagne parallèle, aux Etats-Unis... Les lobbyistes
juifs américains basent leur action sur le fait que les
Etats-Unis assurent actuellement environ 30 % du budget annuel
de l'UNRWA (400 millions de dollars), et qu'ils sont par conséquent
en position d'exercer leur influence sur l'agence: un refus par
le Congrès d'approuver le financement américain
de l'UNRWA serait susceptible d'en désorganiser gravement
les opérations. (Ha'aretz, 29 juin 2002, Nathan
Guttman). La campagne des lobbyistes ne demande pas encore l'arrêt
de l'aide -- voire même de la présence de l'UNRWA
sur le terrain -- mais son exigence, impossible à satisfaire,
que l'UNRWA joue un rôle actif dans "la guerre contre
le terrorisme" ("en signalant les actions militaires
ou terroristes") est un premier pas dans cette voie [4].
- Depuis le 11 septembre,
Sharon s'applique à échafauder une analogie entre
les territoires occupés et l'Afghanistan (dans son analogie,
l'Autorité palestinienne jouerait le rôle d'Al-Qa'ida).
Il ne cesse de déclarer que la solution au terrorisme
palestinien, ainsi que les "réformes" requises,
doivent suivre les grandes lignes tracées en Afghanistan.
L'analogie est d'une transparence effrayante: en imposant leurs
"réformes" en Afghanistan, les Américains
réduisaient à la famine des millions et des millions
de personnes. Voici comment Noam Chomsky décrit la situation:
"Le 16 septembre, le New York Times écrivait
que «Washington avait demandé aussi au Pakistan
un arrêt total des livraisons de pétrole... et l'élimination
des convois de camions qui assuraient la plus grande partie des
fournitures en produits alimentaires et autres produits de première
nécessité aux civils afghans.» D'une manière
étonnante, ce rapport ne suscita pas de réaction
détectable en Occident, ce qui suffit à rappeler
à qui aurait tendance à l'oublier la véritable
nature de la civilisation occidentale dont tant les dirigeants
que les commentateurs appartenant à l'élite se
proclamaient les hérauts. Au cours des jours suivants,
ces exigences trouvaient satisfaction... "La vie du pays
tenait à un fil", avait commenté un humanitaire
rapatrié, "et ce fil, nous venons de le couper."
(New York Times Magazine, 30 septembre). D'après
les plus grands journaux du monde, alors, Washington exigeait
que le Pakistan assume la mort d'un nombre énorme d'Afghans,
dont plusieurs millions déjà au bord de la famine,
en coupant les subsides très limités qui les maintenaient
en vie."(Interview avec Michael Albert, repris dans Noam
Chomsky, 911, Seven Stories, 29 septembre). Arundhati
Roy avait résumé la situation, à l'époque,
en écrivant : "Voyez la "justice infinie"de
ce siècle nouveau: des civils meurent de faim, en attendant
d'être tués (par les bombes)" (Guardian,
29.09).
- Le nouveau degré
atteint dans la "séparation" à l'israélienne
ne peut plus être comparé à l'apartheid de
l'Afrique du Sud. Comme l'a déclaré Ronnie Kasrils,
ministre sud-africain des richesses hydrauliques, dans un interview
à l'hebdomadaire Al-Ahram Weekly, "le régime
sud-africain d'apartheid n'a jamais entrepris le type de répression
qu'Israël est en train d'infliger aux Palestiniens."
(28 mars 2002). Nous assistons à la mise à mort
quotidienne et invisible des malades et des blessés auxquels
on dénie les soins médicaux, des personnes affaiblies
qui ne peuvent survivre dans les conditions actuelles de nouvelle
pauvreté imposée, et ceux qui sont menacés
par la famine.
- Néanmoins, le débat
public en Israël tourne autour de questions d'efficacité:
est-il possible d'arrêter le terrorisme avec de telles
méthodes ? Et, à supposer que ce soit le cas, en
avons-nous le droit ? Est-ce là ce que nous, Israéliens,
voulons être?
- Un peuple a volé
l'«agneau de son voisin, pauvre [5]». Gaza et la
Cisjordanie représentent 22 % de la terre d'Israël-Palestine,
où les Palestiniens vivaient autrefois. Sur ce minuscule
territoire, vivent trois millions de personnes, qui ont leurs
espoirs, leurs rêves et leurs besoins, exactement comme
nous. Depuis Oslo, on les a bernés avec des promesses
qui parlaient d'évacuation des colonies et de leur redonner
leurs terres, exactement au même moment où nous,
nous étions en train de les emprisonner dans la bande
de Gaza, leur volant encore une parcelle supplémentaire
de leur territoire, en Cisjordanie, et en ne leur laissant aucun
espoir, quel qu'il soit. Le peuple palestinien se bat pour sa
liberté. Les crimes du terrorisme palestinien ne sauraient
lever notre propre responsabilité dans nos propres crimes.
- Avant Oslo, aussi, il
y avait eu une vague d'attentats-terroristes horribles. Mais,
à l'époque, après chacun des attentats de
ce genre, on entendait le slogan: "Israël, hors des
colonies !" On comprenait encore, à l'époque,
que lorsque vous ne laissez aucun espoir au peuple, rien ne peut
empêcher la folie des attentats-suicides. Il n'est pas
trop tard pour se retirer des territoires occupés.
- Notes :
- [1] Au cours de sa réunion
du vendredi 21 juin 2002, le cabinet israélien "s'est
prononcé en principe en faveur de l'expulsion des familles
de kamikazes de Cisjordanie vers la bande de Gaza... La mise
en application de cette politique d'expulsions ne dépend
plus que des résultats des études de faisabilité
juridique." ("L'armée israélienne prête
à expulser les familles de kamikazes", par Aluf Benn,
Amos Har'el et Gideon Alon, Ha'aretz, 23.06.2002).
- [2] Voici un exemple des
pressions exercées sur la Communauté européenne
:
- "Les documents saisis
au cours des derniers mois dans les bureaux de l'Autorité
palestinienne, dont certains ont été rassemblés
dans le document compilé par le ministre sans portefeuille
Dan Naveh à la suite de l'opération Rempart, ont
été présentés la semaine dernière
à la délégation de l'Union européenne
en Israël et à des représentants du Fonds
Monétaire International, au cours d'une réunion
avec des officiers des Forces israéliennes de défense.
Naveh affirme que ces documents apportent la preuve que des financements
européens ont bien été détournés
afin de financer le terrorisme et la propagande anti-israélienne
("incitement"), et que d'autres ont bien trouvé
le chemin qui aboutit dans les poches des principaux responsables
de l'Autorité palestinienne.
- Le chef de la délégation
de l'UE en Israël, Giancarlo Chevallard, a déclaré
à Ha'aretz qu'à cette réunion, la
délégation a eu la preuve qu'Arafat finance le
terrorisme, mais il a ajouté qu'Israël n'avait pas
apporté de preuve que des aides financières européennes
destinées à payer les salariés d'employés
de l'Autorité palestinienne aient été détournées
afin de financer des attentats terroristes. Un autre officiel
de haut rang dans cette délégation, s'est déclaré
extrêmement sceptique quant à l'existence de preuves
d'un financement du terrorisme au moyen d'aides européennes
financières détournées par l'Autorité
palestinienne...
- Il n'en reste pas moins,
qu'à la lumière des accusations israéliennes,
le comité du budget du Parlement Européen a retardé,
la semaine dernière, le transfert de 18,7 millions d'euros
d'aide financière destinée à l'Autorité
palestinienne, jusqu'à ce que l'Union ait remis un rapport
sur les modalités d'utilisation de ces fonds... "
(Ha'aretz, 06.06.2002, Yair Ettinger). Cette somme, gelée,
a été débloquée depuis, en dépit
de la continuation des pressions israéliennes sur l'Union
européenne.
- [3] Amos Har'el : L'armée
israélienne neutralise l'Autorité palestinienne,
et les organisations humanitaires font ce qu'elles peuvent pour
la suppléer ("The IDF neutralizes the Palestinian
Authority, and humanitarian organizations try to replace it",
Ha'aretz Hebrew edition, 23.06.2002, op. cit.).
- [4] La campagne anti-UNRWA
indiquait, auparavant: "Dans des courriers envoyés
à (Kofi) Annan en mai, le sénateur américain
républicain Arlen Specter et le représentant démocrate
Tom Lantos accusaient l'agence de l'ONU de fermer les yeux sur
des activités terroristes dans les camps, voire de les
favoriser. Specter a dit que les écoles de l'UNRWA faisaient
la promotion de sentiments anti-israéliens et antisémites,
tandis que Lantos affirmait que l'Agence permettait aux terroristes
de s'organiser, à l'intérieur même des camps
de réfugiés." (Inter Press Service,
24.06.2002).
- [5] Bible, Samuel II,
12:11: "Le Seigneur a envoyé Natan à David.
Il vint vers lui et lui dit: "Il y avait deux hommes, dans
une ville; un riche et un pauvre. 12:2 Le riche avait beaucoup
de troupeaux d'ovins et de bovins, 12:3 mais le pauvre n'avait
rien, si ce n'est une petite agnelle qu'il avait achetée
et élevée. Elle grandit avec lui, et lui avec ses
enfants. Elle mangeait dans son plat, buvait dans sa coupe, dormait
sur ses genoux, et était comme une fille, pour lui. 12:4
Un voyageur vint voir le riche, et celui-ci s'abstint de prélever
sur son propre troupeau afin d'accueillir le voyageur dignement.
Il vola l'agnelle du pauvre, la sacrifia et l'apprêta pour
l'offrir en festin de bienvenue à l'homme qui venait le
voir."
- Yediot Aharonot (quotidien israélien) du
dimanche 30 juin 2002
- [traduit de l'anglais
par Marcel Charbonnier] in AMFP Bulletin d'information 202
du 20 juillet 2002.
AVEUGLEMENTS
- International
Civilians Witness Mass Detention
-
- Ramallah. -- 20 international
civilians are in Amaari Refugee Camp near downtown Ramallah and
15 more are being detained by Occupation forces. They are witnessing
Israeli soldiers take men, ages 15 to 50, from their homes. Soldiers
are going house to house, marking those they have checked. The
internationals are reporting that over 150 men are being held
in a school field under the hot sun. Many of the Palestinian
men have been held since the operation began at 0430. The men
have been split into three major groups, with some smaller groups
being held at gunpoint in other locations. Many of the men are
tied and blindfolded. The entire camp has been sealed off by
Israeli tanks and APC's.
- The soldiers are interfering
with witnesses who are trying to insure that the Palestinian's
human rights are not being violated. Occupation forces are refusing
to give their names or numbers to the international witnesses
and have fired warning shots over their heads. The soldiers are
denying entry to one group of internationals and have threatened
individuals with arrest. Article 33 of the Fourth Geneva Convention
states "No protected person may be punished for an offense
he or she has not committed", and "collective penalties
and likewise all measures of intimidation or of terrorism are
prohibited".
- June 30, 2002. For more
information in Amaari contact : Huwaida Arraf 067 473 308, Tamara
Rettino 056 489 346, Megan McKenzie 056 367 148, Amy Laura Cahn
056 383 263.
- For more information
on The International Solidarity Movement : Adam Shapiro 052 642
709, Huwaida Arraf 067 473 308.
L'AFFAIRE
DE LA FUITE
- Una
macchia sul Muro del Pianto:
- i mistici gridano
al miracolo
-
- Medio Oriente (CNN) --
Una misteriosa macchia umida è comparsa sul Muro del Pianto,
il luogo più sacro per l'ebraismo, a Gerusalemme.
- Per alcuni mistici ebrei
non ci sono dubbi: la macchia è il segno dell'imminente
arrivo del Messia. Secondo gli archeologi, invece, potrebbe essere
causata da una tubatura rotta.
- La macchia, lunga circa
40 centimetri e larga 10, è apparsa questa settimana,
attirando una folla di curiosi. Molti ebrei osservanti non riescono
a nascondere la gioia nel vederla e ritengono che sia un segno
divino la sua comparsa a due settimane dal Tisha B'av, il giorno
in cui viene ricordata con la preghiera e il digiuno la distruzione
del Tempio ad opera dell'imperatore romano Tito nel 70 d.C. e
di cui il Muro del Pianto è l'unico pezzo rimasto.
- Nei testi cabalistici
-- spiega un uomo che distribuisce libri di preghiera davanti
al Muro del Pianto -- è scritto che quando sgorgherà
l'acqua dal Monte del Tempio (che per l'Islam è la Spianata
delle Moschee, che sovrasta il Muro del Pianto), quello sarà
il momento della rivelazione del Messia.
- "Il momento è
arrivato", aggiunge.
- Il rabbino Shmuel Rabinovitch,
invece, offre un'interpretazione diversa. "Alcuni lo considerano
un simbolo della distruzione del Tempio, o pensano che il Muro
stia piangendo con noi in questo difficile momento, in cui i
nostri figli vengono uccisi e in cui ci troviamo alle prese con
la sofferenza, la privazione e la morte", ha spiegato alla
radio dell'esercito israeliano, riferendosi al conflitto israelo-palestinese.
- Di tutt'altra idea sono
invece gli archeologi, secondo cui la macchia è causata
da un problema decisamente più terreno.
- "Al momento non è
chiara l'origine della chiazza -- ha spiegato Jon Seligman, esperto
dell'ente archeologico israeliano -- ma viste le passate esperienze
riteniamo possa essere causata da un qualche problema a una delle
tubature situate dall'altra parte del muro".
- Seligman ha detto che
il problema dovrà essere discusso con le autorità
islamiche che amministrano la moschea situata sulla Spianata
sostenuta dal Muro del Pianto. "Potrebbe asciugarsi già
questa settimana", ha anticipato.
- Il Muro è anche
uno dei simboli del contenzioso su Gerusalemme che oppone israeliani
e palestinesi: il luogo sacro all'ebraismo si trova infatti nella
parte vecchia della città, quella conquistata da Israele
con la guerra del 1967.
- Il Muro del pianto, peraltro,
è alla base della Spianata delle moschee sacra agli islamici.
La questione della sovranità dei luoghi santi è
una delle più spinose fonti di disaccordo tra negoziatori
israeliani e palestinesi.
- Cnnitalia.it : <http://www.cnnitalia.it/2002/MONDO/mediooriente/07/04/murodelpianto/index.html>
- 4 luglio 2002. Messo in
Rete alle 20:53 GMT
LES
COLONIES DANS LES FAITS / SETTLEMENT FACTS
- Number of settlements
in the West Bank (5,640 sq. km.) : 130
- Number of settlements
in the Gaza Strip
(360 sq. km.) : 16
- Number of settlement
areas in East Jerusalem : 11
- Number of settlement
areas in the Golan Heights : 33
- Total settler population
in the West Bank and Gaza Strip : 1972 : 1,500 ; 1983 : 29,090 ; 1992 : 109,784 ;
2001 : 213,672.
- Total settler population
in East Jerusalem : 1972
: 6,900 ; 1992 : 141,000 ; 2000 : 170,400.
- Total settler population
in the Golan Heights : 17,000
Palestinian population :
- -- 2 million in 650 locales
in the West Bank (including 200,000 in East Jerusalem)
- -- 1.1 million in 40 locales
in the Gaza Strip
- An estimated 100,000 Israelis,
comprising 50 percent of the settler population, reside in eight
settlements. The average population in the remaining one hundred
forty settlements is 714. Built-up settlement areas occupy 1.4
percent of the West Bank's 5,640 sq. km. Settlement boundaries
enclose almost 10 percent of West Bank territory. In addition,
with the outbreak of the al-Aqsa intifada in September 2000,
Israel appears to be planning "no-go" areas between
70 and 500 meters wide around each settlement and every military
installation in the occupied territories. According to the YESHA
Council, 3,000 settlers--comprising 1.5 percent of the settler
population of 200,000--in the West Bank (excluding East Jerusalem)
and the Gaza Strip--moved out of the settlements during 2001.
This exodus was more than compensated for by natural increase
and an influx of new residents, enabling the settler population
to grow at a rate of 5 percent.
TAS
DE FERRAILLE
- Fruits of the Intifada:
that month another Mirkava and an armored bulldozer were both
destroyed near Balata Camp in Nablus on February 26, 2002. While
the "Israeli" army was withdrawing from Ramallah in
March, 2002, the burning remnants of another Mirkava were also
reportedly seen. It was no longer possible for the "Israeli"
military establishment to pretend that the destruction of the
first Mirkava was an exceptional aberration.
- Neither is the importance
of these precedents derived from the simple, yet ingenious, means
the Palestinians used to destroy the Mirkava beasts. Take for
example the story of the first Mirkava in Gaza: an explosive
charge of somewhere between fifty and one hundred kilograms of
C-5 was detonated with a remote control device thus inducing
a hole fifty centimeters wide in the base of the sixty-five ton
tank that sent the engine inside the guts of the tank, the tower
off the top, and most of the crew to a special Palestinian Arab
hell.
- THAT, in and of itself,
is a great testimony to the power of the people over advanced
technology in the hands of an oppressive power. But the Mirkava
III is not just any tank, and it isn't only the kind of tank
of which the IDF employs 3600, out of a total of 5000 tanks (the
other 1400 are American Abrams I tanks). The Mirkava III is supposed
to be the jewel of "Israeli" military industry, a marvel
of Jewish genius applied to advanced technology, so to speak.
It was marketed around the world as the tank with a zero
percent hit ratio to the crew where other tanks have an average
of 26% hit ratio (or possible injury to the crew operating the
machine).
- Why not? It is sheathed
in three layers of armor for extra protection, especially in
its tower. Its engine lies in the front of its structure.
- The ammunition for its
gun is encased in special containers that are supposed to be
fire and explosion-proof. It is equipped with a special electromagnetic
system for identifying potential dangers. Its air-conditioning
system was designed to provide protection for the crew inside
against chemical, bacterial, and radio-active emissions. It has
infra-red night vision. Entry and exit takes place from a backdoor.
It can store more ammunition than usual for tanks which enables
it to stay longer on the battlefield. In short, the Mirkava III
has so many features, it has helped the "Israeli" military
command develop a severe superiority complex, but that arrogance
of power was badly wrecked on the rock of Palestinian Arab popular
resistance when Intifada II beat down the Mirkava III.
- Not that this is merely
a matter of egos or morale, despite the decisive importance of
the latter in battles. In fact, the repeated destruction of the
Mirkava III tank had dire ramifications for "Israel"
strategically and economically, i.e., for Zionist power and money.
- For one thing, despite
all the Zionist and American fanfare about Arab and Islamic long-range
missiles, "Israeli" leaders have always said that "Israel"
cannot be destroyed with missiles, but only with a land invasion.
Given the very narrow depth of the "Israeli" strip
of land, this has meant that maintaining superiority in tank
divisions became a strategic imperative if conventional land
incursions are to be prevented. Hence the sequence of Mirkava
I, Mirkava II, Mirkava III, and Mirkava IV (under development).
The point is that if the Palestinians have found the Achilles
heel of the Mirkava, and were thus able to bring it down using
relatively simple means, then the whole Zionist defense credo
of relying on superiority in tanks to defend "Israel's"
existence becomes a house sitting on sinking sands. Should there
arise a determined leadership willing to take the confrontation
with Zionism to the end instead of the political parasites drooling
over a Palestinian statelet under any condition and sacrifice
of principle, the whole Zionist military credo would be thrown
into disarray.
- On the economic front,
the destruction of the Mirkava III in the West Bank and Gaza
dealt a severe blow to Zionist efforts to market the Mirkava
III worldwide. Its exorbitant price suddenly went down considerably
in international arms markets. Its prospects in China, India,
Africa, and some small European states where the "Israeli"
Defense Ministry was marketing aggressively were shattered. A
lot of effort was expended to convince Turkey to buy one thousand
Mirkava III's. A factory was built in Mexico, with American financing,
to supply Mirkava III's to the Latin American arms market. Now
all that is in the winds.
- Consequently, the destruction
of the Mirkava has brought about Zionist losses that exceed the
immediate loss of personnel and equipment inherent in the tanks
destroyed. It has damaged the reputation of the allegedly invincible
Mirkava III and the reputation of "Israeli" armored
divisions thereof, not to mention the damage to the alleged "Israeli"
technological and industrial superiority. The economic losses
have not only hurt "Israeli" military industry and
trade, but the profitability of the American investors who financed
the factory in Mexico as well. Strategically, the destruction
of the Mirkava has ripped a big hole in the Zionist military
credo as well. It has also demonstrated once more what a people
can do when they are truly determined to face down a technologically
more advanced
- adversary.
- "Israel" had
freaked out in 1999 when Egypt signed a deal to buy a stock of
120 millimeter shells for its tanks, known as "the silver
bullet", that are made out of depleted Uranium. As it turned
out, Mirkava's are not exactly immune to those. But still, the
Palestinian Arab resistance has managed to inflict so much damage
on "Israel" itself with the destruction of the Mirkava
without any "silver bullets". And such are the fruits
of the Intifada.
- The Free Arab Voice
- (Adapted freely from
an article in Gulf Defence Magazine, issue 63, May 2002,
pp. 68-73, by Dr. Khair Eddin Abdul Rahman.)
- <http://www.freearabvoice.org/newsbytes/destructionOfMirkavaIII.htm>
ISRAEL
BOYCOTT REVISITED
- We are grateful for the
Guardian's acknowledgement (Clarifications, July 11) that
it wrongly associated our names with a petition calling for individual
sanctions against Israeli academic institutions (Israeli boycott
divides academics, July 8). The letter to the Guardian
that we did sign (April 6), together with hundreds of other academics,
including some from Israel, was milder in tone and simply urged
European governments to consider temporarily excluding Israel
from European funding schemes.
- We both regret it did
not explicitly condemn Palestinian terrorism as well as Israeli
aggression. And we both have misgivings about sanctions that
might have no effect on the Israeli government, while penalising
individual academics. We signed reluctantly, out of desperation,
at a time when Israel was ignoring pleas from the entire world,
including even its usual sponsors, the US.
- The flood of more or less
vituperative correspondence we have received suggests that the
call for academic sanctions has hit home. Many correspondents
from Israel and the US have accused us of anti-semitism, even
of holocaust denial. Ludicrously, many have appealed to biblical
dogma or to the historic persecution of Jews, as if these
could somehow justify current oppression of Arabs.
- Even Jonathan Freedland
(Boycott the boycotters, July 8) sees the call for academic sanctions
against Israel as a "painful echo" of "the Nazis'
first steps towards the Final Solution". This is nonsense.
One of the reasons Hitler was able to develop such abhorrent
policies was the failure of the rest of the world to protest
against them.
- One of us (CB) has worked
and published with Israeli scientists and has been a member of
an academic study group that works to strengthen links with Israel.
We are both sensitive to the argument that even the modest academic
sanctions that we supported might hurt liberal academics opposed
to their government's actions. For this reason One of us (RD)
has stated publicly (Daily Telegraph, May 16) that he
now regrets signing the original letter.
- But exactly the same arguments
were adduced against the South African sanctions, which certainly
affected many innocent victims. Those sanctions potently signalled
the disapprobation of the civilised world and contributed greatly
to the defeat of apartheid. No wonder, then, that Archbishop
Tutu was one of the first supporters of the call for academic
sanctions against Israel.
- Prof Colin Blakemore,
Prof Richard Dawkins University of Oxford
- The Guardian, 13 juillet 2002
- <http://www.guardian.co.uk/Archive/Article/0,4273,4460648,00.html>
L'ENVOYÉ
DES TUEURS
- Avant de prendre son
poste d'ambassadeur d'Israël à Paris, Nissim Zvilli
a accordé une interview au journal israélien Yediot
Aharonot dans laquelle il a affirmé son intention
d'entamer un dialogue avec la communauté musulmane de
France afin d'expliquer les positions israéliennes et
tenter de rabaisser le niveau de haine. Zvilli, qui a toujours
été proche collaborateur de Shimon Perès
prendra ses fonctions en octobre prochain. Selon lui, la France
n'est pas plus antisémite ou antisioniste que les autres
pays comme la Hollande ou la Belgique. Il pense que si l'on
pouvait classer le niveau de haine des différents pays
envers Israël, la France se placerait quelque part au milieu.
Tunisien de naissance, il affirme bien connaître le monde
arabe et est persuadé qu'il pourra renouer le dialogue
avec la communauté arabe de France.
- Arutz 7, 7 juillet 2002
Ce type-là, qu'est ce qu'on
va en faire ? Des merguez ou des boulettes ?
CRISE
D'après une source juive, l'infame
Barnavi doit sa nomination d'ambassadeur à Paris aux excès
de son prédécesseur, le diplomate de carrière
Ben Elissar qui aurait trouvé la mort entre deux prostituées
africaines dans un grand hôtel parisien. Qui trop embrasse
mal étreint. On connaît ces expectases. La chose
en soi est sans importance mais la presse l'a curieusement
passé sous silence. Ce qu'on voudrait savoir, en fait,
c'est ce qui se passe, ou se passait à l'ambassade d'Israël
à Paris. L'incendie dont elle vient d'être victime
ne paraît pas si naturel que ça. Les autorités
l'ont déclaré "accidentel" avant même
que les flammes aient été éteintes. Personne
ne s'est mis à gémir. Il est évident que
l'on veut cacher quelque chose. Mais quoi ?
<http://www.dtext.com/raphael-cohen/ondees/ondees1524.html>
LE
QUARTETTE EN COGNE MAJEURE
- The "Quartet"
consisting of leaders from the United States, Russia, the European
Union and the United Nations is scheduled to meet in New York
today to discuss Yasser Arafat's future as head of the
Palestinian Authority. Following US President Bush's speech several
weeks ago in which he indirectly called for Arafat's removal
from power, the US has adopted a policy which calls on the Arabs
under PLO rule to choose new leaders who will commit themselves
to carrying out reforms. However, the other three Quartet members
feel that Arafat should remain in power since he is the "elected"
leader of the Arab public.
- Arutz 7, 16 jillet 2002
Nous appelons le peuple américain
à se débarrasser de ses chefs corrompus et incompétens
pour choisir à la place des leaders responsables disposés
à réformer leur système politique vermoulu.
Sayonara.
NON
GRATOS
- Ted Turner
et Israël
-
- AFP -- jeudi 20 juin
2002, 18h21. Israël déploie des efforts à
travers le monde pour tenter de contenir ce qu'elle considère
comme une couverture partiale par certains médias occidentaux
du conflit israélo-palestinien.
- M. Turner, vice-président
du groupe AOL Time Warner qui possède CNN, a rendu furieux
les Israéliens en affirmant dans une interview publiée
mardi par le quotidien britannique The Guardian, qu'ils
commettaient, comme les Palestiniens, des actes de "terrorisme".
- "Les Palestiniens
se battent avec des kamikazes, c'est tout ce qu'ils ont. Les
Israéliens (...) ont une des plus puissantes machines
militaires au monde. Les Palestiniens n'ont rien. Alors qui sont
les terroristes ? Je dirais que chaque partie est impliquée
dans le terrorisme", a-t-il dit.
- "Si M. Turner s'était
exprimé en Israël, j'aurais agi pour qu'il soit considéré
comme persona non grata chez nous", a déclaré
le ministre israélien des Télécommunications
Reuven Rivlin.
- M. Rivlin, membre du
parti Likoud (droite) du Premier ministre Ariel Sharon, a indiqué
que la télévision satellitaire "Yes"
céderait un créneau à Fox pour rivaliser
avec CNN.
- Le député
du Likoud, Avraham Hirschson, s'est prononcé pour la suppression
pure et simple des émissions de CNN en Israël en
accusant la chaîne d'adopter "une attitude systématiquement
hostile et sympathisante des organisations terroristes ou extrémistes".
- "Même aujourd'hui,
alors que nous enterrons 26 de nos civils, Turner compare notre
politique d'autodéfense au terrorisme des porteurs de
bombes palestiniens", a-t-il ajouté.
- Selon la presse israélienne,
les habitants des colonies de peuplement de Cisjordanie et de
la bande de Gaza ont été notifiés de ne
plus traiter avec les journalistes de CNN en raison de sa couverture
"partiale".
- Après la levée
de boucliers provoqués par ses propos, M. Turner a ensuite
déclaré "regretter que l'on ait pu imaginer"
qu'il mettait dos à dos "le terrorisme et les actions
menées par Israël afin de se protéger".
"Mes commentaires s'inscrivaient dans un entretien de deux
heures que j'ai accordé il y a deux mois et où
je condamnais le nombre de morts", a-t-il dit.
- CNN avait publié
de son côté un communiqué se désolidarisant
des propos de son patron.
- Le représentant
en Israël de CNN s'est refusé à tout commentaire.
- La chaîne CNN
a souvent été accusée en Israël de
partialité dans sa couverture du conflit avec les Palestiniens.
Elle est aussi mise en cause par des Palestiniens qui la surnomment
"Zionist News Network".
- L'Etat juif réagit
fermement dès qu'il estime que des officiels ou autres
personnalités publiques adoptent une position pro-palestinienne.
- L'épouse du Premier
ministre britannique, Cherie Blair, avait dû présenter
des excuses publiques mardi après avoir déclaré
que les jeunes Palestiniens avaient le sentiment de n'avoir "plus
d'autre espoir que de se faire sauter".
- Des groupes pro-israéliens
actifs en Europe et aux Etats-Unis tentent d'influencer la
couverture médiatique du conflit israélo-palestinien.
La tactique consiste notamment à publier des rapports
critiques de certaines couvertures, à tenir des conférences
de presse pour dénoncer des "préjudices"
et à boycotter certains médias.
FUSILS
CONTRE DISQUES DURS
- ASSOCIATION "POUR
JERUSALEM, Présidente Danielle BIDARD, Sénateur
; Vice-Présidents: André DULAIT, Sénateur,
Claude ESTIER, Sénateur, Daniel GOULET, Sénateur.
- Jeudi 11 juillet 2002.
COMMUNIQUÉ
- Profitant de l'absence
du président de l'Université d'Al Quds de Jérusalem,
Monsieur Sari Nussaibeh, en mission à l'étranger,
les forces armées israéliennes ont occupé
les locaux administratifs de l'université. Des archives,
des documents universitaires: dossiers et disques durs d'ordinateur,
ont été dérobés. L'association
Pour Jérusalem condamne ces actes inadmissibles. Cette
nouvelle atteinte au patrimoine intellectuel du peuple palestinien
n'est pas un acte d'autodéfense mais une volonté
de nuire au travail des chercheurs.
- Le docteur Sari Nussaibeh,
par son action dans la coalition israélo-palestinienne
pour la paix a pourtant clairement choisi le chemin du dialogue
et de la solution politique. L'université Al Quds est
ouverte à tous les Palestiniens. Elle accueille prés
de 5000 étudiants. La politique de bouclage et le couvre
feu organisé par le gouvernement israélien les
pénalisent déjà, ainsi que leurs professeurs,
en leur interdisant l'accès à Jérusalem.
Ce nouvel acte ne peut être ressenti que comme une nouvelle
injustice. Les Etats de la communauté internationale,
et notamment, les U.S.A et l'Europe ne peuvent rester indifférents
à ces pratiques.
- Israeli troops
attack the main internet provider in the West Bank
-
- Israeli troops yesterday
attacked the Ramallah offices of "PalNet'" the main
Internet service provider in the West Bank. The damage the troops
caused resulted in several sites being off line for the day including
various ministries such as the ministry of health. Their interference
also meant that the Birzeit University web site also became inaccessible,
a complete disaster for the thousands of students who have been
continuing their courses on line after they were physically unable
to get to the university due to the Israeli imposed closure and
curfews.
- As one Palestinian youth
commented "using the internet is the only opportunity we
have at the moment of seeing anything more than our houses! It
is our only way of making a connection with the world.".
- The Palestine Monitor
+972 2 2985372 or +972 (0) 59 387087 and see <www.palestinemonitor.org>
- 20 juillet 2002
LA
DÉMOCRATIE BLINDÉE
- L'Armée
a un Etat
- par Uri Avnery
-
- Un des hommes les plus
riches du shtetl juif est mort. La tradition juive veut que quelqu'un
fasse l'éloge du défunt, ne parlant que de ses
vertus. Mais personne n'était prêt à prononcer
une bonne parole sur cette personne détestée. Enfin
un Juif compatissant s'est porté volontaire et a déclaré:
"Nous savons tous que le défunt était un homme
méchant, cruel et cupide. Mais, comparé à
son fils, c'était un ange." Je suis tenté
de dire la même chose sur Shaul Mofaz, qui a quitté
son poste de chef d'état-major il y a quelques jours.
C'était un commandant en chef de l'armée mauvais
et rigide, aux conceptions primitives et cruelles, qui a échoué
lamentablement dans sa tâche d'assurer la sécurité.
Mais, comparé à son successeur, "Boogie"
Ayalon, il était merveilleux.
- En Israël, le changement
des chefs d'état-major est plus important que le changement
des présidents. Seul le premier ministre a plus d'importance
que le chef d'état-major, parce que l'armée a une
immense influence dans tous les domaines. Mirabeau, un des pères
de la Révolution française, a dit: "La Prusse
n'est pas un Etat qui a une armée, mais une armée
qui a un Etat." Cela s'applique-t-il également à
Israël ? En théorie, l'armée israélienne
est soumise au pouvoir politique. Nous sommes une démocratie
après tout. Le gouvernement élu prend les décisions.
L'armée les exécute. Il devrait en être ainsi.
Mais la réalité est beaucoup plus complexe.
- En premier lieu, l'élite
politique et économique est remplie d'anciens généraux.
Des quinze chefs d'état-major qui ont précédé
Mofaz, deux sont devenus Premier ministre. Le Premier ministre
actuel est un général et, après l'assassinat
du général Ze'evi, ministre du Tourisme, il reste
quatre généraux au gouvernement. On aimerait qu'une
fois qu'un général a quitté son uniforme,
il abandonne également son approche militaire des choses,
mais c'est illusoire. Un général reste un général,
membre d'un groupe fermé de personnes qui ont une approche
presque identique de tous les problèmes de l'Etat. Israël
est le seul pays démocratique dans lequel le commandant
en chef de l'armée assiste à toutes les réunions
du gouvernement. Fréquemment, il se fait accompagner du
chef des services secrets de l'armée (connu sous son acronyme
hébreu, AMAN).
- Autrefois, l'influence
du chef d'état-major sur les délibérations
du gouvernement était officieuse. Mais Mofaz l'a fait
apparaître au grand jour, imposant souvent ouvertement
son opinion au gouvernement. Quand il déclarait que, de
son point de vue "professionnel", quelque chose devait
être ou ne pas être fait, aucun ministre n'avait
l'audace de le contredire. Seul le général Sharon
a osé, rarement, rejeter des propositions de Mofaz. Le
général Ben-Eliezer, ministre de la Défense,
a quelquefois prétendu le faire mais ce n'était
rien de plus qu'une prétention. Non moins important est
le statut du chef des services secrets de l'armée. Tout
comme le chef d'état-major est la seule personne autorisée
à exprimer l'"opinion de l'armée", le
chef du AMAN est le seul fonctionnaire ayant la charge de formuler
l'"évaluation de la situation nationale". Aucun
membre du gouvernement ni aucun membre de la Knesset oserait
émettre quelque doute que ce soit sur une évaluation
du AMAN -- en dépit du fait que ces évaluations
se sont avérées fausses à chaque tournant
de l'histoire du pays. Il suffit de mentionner l'évaluation
du chef du AMAN la veille de la guerre du Kippour, qui a conduit
à une catastrophe nationale.
- Les généraux
ont une arme qu'aucun homme politique ne peut se permettre d'ignorer
: le contrôle absolu des médias. Presque tous les
"correspondants militaires" et les "commentateurs
militaires" sont les serviteurs obéissants du commandement
en chef, publiant, comme si c'était leur propre opinion,
les instructions du chef d'état-major et de ses généraux.
Presque tous les "correspondants pour les affaires arabes"
sont des agents anciens ou actuels du AMAN, publiant les instructions
de ce service comme si c'était leur propre point de vue.
Si un ministre osait rejeter les demandes du chef d'état-major
ou les évaluations du AMAN, les médias lui tomberaient
violemment dessus. Dans tous les programmes d'information de
la télévision et de la radio, les débats
télévisés et les interviews, le nombre des
généraux actuels ou anciens donnant leur opinion
sur tous les sujets est presque incroyable. Tout ceci, d'ailleurs,
est basé sur l'idée fallacieuse que les militaires
comprennent les problèmes de l'Etat mieux que les autres
et qu'ils ne pensent qu'à l'intérêt de l'Etat
et pas du tout à leur intérêt personnel.
En réalité, le technicien militaire est expert
dans son domaine comme un plombier ou un physicien, par exemple.
Comme le plombier connaît la plomberie, le médecin
les techniques médicales, l'officier supérieur
connaît les techniques pour utiliser la force militaire.
Naturellement, il voit tous les problèmes à travers
ses lunettes. Ceci ne fait pas de lui un expert des affaires
de l'Etat, de la société ou des relations internationales
ou des pays étrangers. Ceci ne fait certainement pas de
lui un expert en terrorisme, phénomène essentiellement
politique.
- L'armée israélienne
est une des plus puissantes du monde. Elle consomme une immense
partie des ressources nationales -- 15 fois plus par tête
qu'aux Etats-Unis. C'est un puissant empire économique
qui a une forte influence sur l'économie en général
(où beaucoup des grandes sociétés sont contrôlées
par des anciens généraux). Une bonne partie du
budget de la Défense est consacrée aux salaires
et aux retraites des officiers de l'armée régulière.
(Les officiers reçoivent généralement des
retraites complètes et généreuses à
l'âge mûr de 43 ans.) Le salaire d'un général
est supérieur à celui d'un membre de la Knesset.
Mais que Dieu protège un ministre du Trésor qui
tenterait de réduire le budget de la Défense! Il
serait immédiatement dénoncé comme un Destructeur
d'Israël, quelqu'un qui sape la sécurité de
l'Etat. Résultat, le gouvernement est obligé à
faire des coupes dans le système de sécurité
sociale qui, à une certaine époque, était
la fierté du pays et qui, maintenant, se rapproche rapidement
des normes du Tiers-Monde.
- Certes, dès ses
débuts, le commandement en chef de l'armée a eu
une profonde influence sur la politique de l'Etat. Ce n'est pas
nouveau. Mais il y a peu de points communs entre l'armée
de 1950 et l'armée de 2002. La plupart des officiers étaient
alors membres de kibboutz, aux opinions libérales et de
gauche. Ceci a complètement changé. Au cours des
35 années de l'occupation, un processus négatif
de sélection s'est instauré. Les humanistes, qui
sont plutôt de gauche, ont préféré
aller dans la haute technologie et la science plutôt que
de choisir la carrière militaire. Les kibboutzniks sont
en train de disparaître alors que les colons et les nationalistes
religieux prennent progressivement leur place dans la haute hiérarchie
militaire. Désormais, l'important establishment militaire,
en uniforme ou non, constitue un super-parti, nationaliste et
guerrier, qui croit que l'usage de la force est la seule solution
à tous les problèmes. Il défend l'occupation
et est intimement lié aux colons. Par nature, il est anti-palestinien,
anti-arabe et donc anti-paix. Le total conformisme qui y prévaut
fait que l'ensemble de l'armée pense comme Mofaz et Ayalon.
Tout officier qui penserait autrement serait éjecté.
- Les cyniques pourraient
dire que tout ceci est une question d'intérêt: le
pouvoir, l'influence et les privilèges des officiers supérieurs
reposent sur une situation sécuritaire critique, sur la
continuation de l'occupation et sur la poursuite de la guerre.
Naturellement il utilisent leur influence pour perpétuer
et aggraver cette situation. Des gens moins cyniques diront que
la mentalité militaire elle-même va dans cette direction:
si on croit que la force brute est la solution de tous les problèmes,
on pousse presque automatiquement l'Etat dans une guerre permanente.
Il en résulte que les femmes -- plus de la moitié
de la population -- n'ont aucune influence sur l'avenir du pays.
L'armée est le royaume des hommes et du machisme. Les
femmes de tous grades y sont réduites à servir
le café. En termes de capacité à influencer
l'avenir du pays, la situation des citoyens arabes -- un cinquième
de la population -- est encore pire. Les chefs de l'armée
turque, qui sont de bons amis de leurs collègues israéliens,
ont une position identique dans leur pays. La Turquie est une
démocratie, il y a un président, un parlement,
un gouvernement élu, mais l'armée se considère
elle-même comme le gardien suprême de l'Etat et de
ses valeurs. Quand l'armée décide que le gouvernement
se fourvoie, elle lui dit de rectifier le tir. Dans des cas extrêmes,
l'armée provoque la démission du gouvernement.
En Israël, les processus sont plus indirects et plus complexes,
mais le résultat est le même. Mirabeau a trouvé
une autre phrase éloquente: "La guerre est l'industrie
nationale de la Prusse". On pourrait dire que l'occupation
est l'industrie nationale d'Israël.
- 20 juillet 2002 .[Traduit
de l' anglais : RM/SW]
L'HORRIBLE
MENSONGE DE LA "LOI DU RETOUR"
- 27
% des 6,4 millions d'Israéliens ne
sont pas
juifs
-
- D'ici quinze
ans, cette proportion passera à 32 %, ce qui inquiète
les tenants du caractère juif de l'Etat hébreu,
qui voudraient voir modifiée la loi du retour. Depuis
deux ou trois ans, près de la moitié des immigrés
venus de l'ex-URSS sont des non-juifs
-
- Jérusalem de
notre correspondante. -- Fin juin, le gouvernement israélien
a repoussé la proposition d'un parlementaire de droite
d'amender la "loi du retour" qui permet à tout
conjoint, enfant ou petit-enfant de juif d'immigrer en Israël
et d'y obtenir instantanément les avantages liés
à la citoyenneté israélienne. Le durcissement
proposé visait à limiter l'arrivée sur le
territoire de citoyens non juifs. Mi-juin, un colloque organisé
à l'université de Tel-Aviv s'interrogeait sur "l'assimilation
des non-juifs dans la société israélienne
et leur impact sur l'identité collective". La crainte
de voir s'émousser le caractère juif de l'Etat
hébreu est permanente en Israël, mais alors que,
jusqu'à présent, le "danger" émanait
principalement de la population arabe demeurée dans le
pays après sa création en 1948, il prend aujourd'hui
un nouveau visage.
- Une étude dévoilée
lors du colloque du 12 juin par Zeev Hanin, un universitaire
israélien d'origine ukrainienne, et reprise par le quotidien
Haaretz, estime qu'un quart au moins du million d'immigrés
venus de l'ex-Union soviétique au cours des douze dernières
années ne sont pas juifs. Ces chiffres seraient
même sous-évalués, selon Mickaël Broadsy,
un autre connaisseur de la communauté "russe":
"Si, au début, seuls 25 % des nouveaux arrivants
n'étaient pas juifs, on pense que, depuis deux ou trois
ans, c'est le cas pour la moitié d'entre eux."Environ
300 000 personnes arrivées récemment en Israël
seraient donc concernées. Ne masquant pas son inquiétude,
Eli Yishai, ministre israélien de l'intérieur,
représentant du parti religieux ultra-orthodoxe Shass,
avance même qu'en 2010, "90 % des nouveaux arrivants
en Israël ne seront pas juifs". Il s'est engagé
à tout faire pour modifier la législation en vigueur,
jugeant que, dans son état actuel, "la loi du retour
contient des éléments qui mettent en danger le
caractère juif d'Israël". Sur ce terrain, le
ministre est suivi par 43 % des Israéliens qui, selon
un récent sondage publié par le quotidien Maariv,
voudraient voir interdite l'immigration des non-juifs et par
57 % qui souhaitent qu'Israël soit "un Etat pour les
juifs". A l'heure actuelle, un quart des quelque 6,4 millions
d'Israéliens ne sont pas juifs (27 %) ; des spécialistes
de la démographie prévoient que cette proportion
passera, d'ici quinze ans, à 32 %, soit un tiers de la
population.
- Tant que la quasi-totalité
des non-juifs étaient identifiés comme des Arabes
israéliens (19 % de la population israélienne dont
80 % de musulmans, 11 % de chrétiens et 9 % de druzes),
le sujet pouvait être ramené à une préoccupation
démographique.
- Antisionistes
- Passés de 160.000
en 1948, à 1,2 million aujourd'hui, ils seront, selon
les prévisions, 1,8 million en 2020, soit plus de 20 %
de la population totale. D'ici vingt ans, 600.000 Arabes israéliens
et 900.000 juifs supplémentaires devraient donc vivre
en Israël. Cette évolution, défavorable à
la population juive, est régulièrement agitée
comme une menace pour l'existence d'Israël en tant qu'Etat
juif. Pour la contrer, de plus en plus de voix en Israël
n'hésitent pas à avancer que le moyen le plus sûr
de conserver à l'Etat hébreu son caractère
juif consiste à envoyer les "Palestiniens d'Israël",
dans les territoires palestiniens.
- L'émergence des
"Russes" renouvelle les données du problème.
Ne relevant ni de la loi juive ni des juridictions musulmanes
ou chrétiennes, ils se retrouvent dans un vide juridique
propice à de terribles injustices. Ainsi se pose régulièrement
le cas de jeunes soldats "russes", non juifs, morts
à l'armée et qui ne peuvent être inhumés
dans les cimetières militaires, exclusivement juifs.
- Selon Zeev Hanin, cette
population se divise en trois groupes. L'un, composé d'environ
50.000 personnes, exprime le désir de s'intégrer
dans la société juive israélienne. Ces immigrés
se seraient volontiers convertis au judaïsme si les règles
en Israël n'étaient pas aussi strictes. Une deuxième
partie peut être considérée comme juive selon
la halakha, la loi juive, mais les dizaines de milliers de personnes
qu'elle regroupe se définissent avant tout comme Russes
ou Ukrainiens, n'expriment aucune affinité avec le
judaïsme et s'affichent volontiers athées. Enfin,
le groupe le plus important n'est absolument pas juif, ne tient
en aucune manière à l'être et n'éprouve
pas le désir de s'intégrer dans la société
juive israélienne. Une petite minorité de ce groupe
est composée de chrétiens pratiquants et quelques-uns
sont issus des Républiques musulmanes de l'ex-URSS. Certains
d'entre eux expriment ouvertement leur antisionisme, voire leur
rejet d'Israël et leur antisémitisme.
- Stéphanie Le
Bars
- Le Monde , 13 juillet 2002.
On voit que le racisme "naturel"
des Israéliens va être soumis à rude épreuve.
Plus ils "importent" des non-juifs pour faire contre-poids
aux Arabes, car les juifs ne veulent pas immigrer, et pour cause,
plus ils seront obligés de dépendre de gens qui,
en réalité, se servent d'Israël comme d'un
tremplin pour aller vivre ailleurs, et qui mépriseront
les juifs toujours plus pour leur racisme et leur ridicule désir
de supériorité.
DANS
QUELQUES TEMPS, ISRAEL SERA UN ETAT RUSSE
- The
Jewish State is in danger of becoming a Jewish-less State
-
- By David M
Weinberg
-
- Interior Minister Eli
Yishai has been pummeled by the press and public figures for
criticising the fact that the IDF is drafting non-Jewish Russian
immigrants, and for impugning, by inference, the loyalty and
commitment to the state of these immigrants. World Zionist Organisation
(WOZ) treasurer Chaim Chesler responded by calling for Yishai's
resignation (though his preference for a Russian immigrant who
might not be Jewish over an Orthodox Jew in Brooklyn, subsequently
led to his ousting from his Jewish agency position).
- It may be not be "politically
correct" to congratulate Yishai for his remarks, but I say
he is spot-on for raising the issue and waving the red flag.
- Israel is moving dangerously
toward the moment when its Jewish majority evaporates. Large
numbers of non-Jews immigrants from the former Soviet Union (FSU),
foreign workers, even Palestinian Arabs are assimilating into
Israeli society.
- Aside from the fact that
this was supposed to be the Jewish State -- which means an overwhelming
Jewish majority -- the matter has strategic implications. At
times of war or protracted conflict, national cohesion is of
the utmost importance. The dilution of Israel society and the
body politic with large numbers of non-Jews will inevitably
eat away at our fortitude in the current war of attrition
with the Palestinians.
- It is commonly said that
Israel is 81 per cent Jewish and 19 per cent Arab. In reality,
the Jewish population of Israel has shrunk to 72 per cent,
according to figures drawn up by the Rappaport Centre for Assimilation
Research And Strengthening Jewish Vitality at Bar-Ilan University.
- In other words, more than
one in four Israelis is not Jewish.
- Four per cent of Israelis
are non-Jewish (mostly Russians, meaning about 300,000 of the
one million immigrants that have arrived since 1989); four per
cent are foreign workers; 18 per cent Arab citizens; and two
per cent illegal Arabs.
- Once arriving in Israel,
30 per cent of Russian Jewish immigrants marry non-Jewish
Russian immigrants, according to the new figures, as opposed
to less than one per cent of veteran Israelis. This makes more
than 120,000 intermarried couples in Israel today, not counting
Jewish-Arab couples, including 85,000 where the mother is not
Jewish and 33,500 where neither partner is Jewish.
- Make no mistake: Russian
Jewish aliyah has brought a great benefit to Israel. However,
the big Jewish aliyah from Russia is behind us. Today, the
Jewish Agency is frenetically stalking every tiny village in
Siberia in search of Russians with perhaps one-hundredth
of a Jew in their blood in order to keep the "Jewish aliyah"
numbers up and justify its organisational existence.
- In his remark that led
to his being ousted, Chesler himself defiantly told the Zionist
Congress: "I prefer someone from the FSU who is only one-quarter
Jewish and is prepared to come and be a full citizen of Israel,
to the Jews in Brooklyn who pray three times a day." Nice
propaganda, but Chesler should be ashamed of himself.
- Hodgepodge immigration,
Agency-style, is making the situation worse. On average,
approximately 100 immigrants now arrive every day, 75 of whom
are openly not Jewish, and many of whom prefer to be recognised
and registered as `Christians'.
- At present rates, no more
than 10 per cent of these non-Jewish immigrants will be motivated
to formally convert to Judaism. Indeed, over the past five years,
out of all the non-Jews who have come from the FSU, less than
1900 have converted.
- Thanks to the Institute
of Jewish Studies (the Ne'eman Committee-mandated National Conversion
College, magnificently run by Professor Binyamin Ish-Shalom)
the situation is improving, but just a sliver. Over the past
two years, 5300 immigrants have begun conversion studies in more
than 300 classes across Israel; 1500 cases are now before the
rabbinical courts; and an intensive conversion effort among
non-Jewish Russians in the IDF is just getting going.
- Adding to our problems
is the foreign worker population in Israel 280,000 and growing.
In addition, about 100,000 Palestinian Arabs have received Israeli
citizenship by marrying into Israeli Arab families since 1994,
the year Oslo's reckless "family reunification" clause
took effect. Kudos again for Yishai for recently putting an end
to this irrational and detrimental citizenship policy.
- The dimensions of this
complex problem are spawning multiple madcap motions for immigration,
citizenship and conversion reform.
- Yossi Beilin wants to
drop religion from our national identity altogether. As long
as the immigration/foreigner is prepared to learn Hebrew, study
some Bialik, know the traffic rules, acquire a touch of Zionist
history and serve in the IDF, Beilin's proposed "secular
beth din" will "convert" anyone and confer "Israeli-Jewish
citizenship". I suppose Amos Oz and Yaffa Yarkoni [un
écrivain et une chanteuse, vaguement de gauche et vaguement
contre la guerre ] will be the other bet din judges.
- Similarly, journalist
Yaron London wants to impose Bolivians, Peruvians and Indians
to join our nation. Arab hatred will quickly turn them into
Israli patriots, he says.
- Much more solid is the
multi-prong approach to our demographic problems suggested by
Dr Asher Cohen of the Rappaport Centre.
- We have to do many things
simultaneously, says Cohen: establish a national emigration authority
to quickly process and deport the tens of thousands of illegal
foreign workers; amend the Law of Return to reduce the number
of immigrating non-Jews; de-couple the right to immigrate under
the Law of Return from the granting of Israeli citizenship; curtail
the Jewish Agency's recruiting activities in the FSU; and launch
a national campaign, backed by secular Jews who understand the
dangers, to encourage conversion, alongside the formation of
a national conversion authority with the moderate Orthodox
rabbinical backing.
- Agonising over Israel's
unresolvable Palestinian problem is a national sport. Perhaps we ought to give more
serious consideration to Israel's Jewish problem -- which we
more readily have the power to solve.
- David M Weinberg, director
of public affairs at Bar-Ilan University's Begin-Sadat Centre
for Strategic Studies, Australian Jewish News (Jerusalem
Post), 5 July 2002
Il est intéressant de constater
que le principal vecteur de l'immigration juive en Palestine,
l'Agence juive, est obligée, par la loi qui veut que toute
organisation existante tente de survivre à n'importe quel
prix, de se faire l'agent de la déjudaisation d'israël
en important des proportions de plus en plus grandes de non-juifs
(le texte dit ici que c'est actuellement 75%) qui acceptent,
par nécessité ou par calcul, de bénéficier
de conditions financières avantageuses pour changer de
pays et accéder à la société de consommation
sans effort. On comprend que les durs à cuire du sionisme
militant s'effraient de cette situation. Par quelque bout qu'on
le prenne, l'avenir d'Israël est une disparition programmée,
"annoncée" comme disent les benêts de la
presse.
On pourra s'amuser à voir des
"instituts" aux noms ronflants comme "le centre
Rappaport pour le renforcement de la vitalité juive"
ou le "Collège national de Conversion" s'activer
comme cent mille diables pour convertir ces fichus goyim
afin de faire remonter les statistiques. Ces malheureux sionnards-connards
espèrent tromper qui, avec des âneries de ce genre
? Et les 300.000 Asiatiques (Thailandais, Chinois et autres) qui
viennent faire le travail des Palestiniens, faudra-t-il aussi
les convertir à cette monstruosité qu'on appelle
le "judaïsme", que les prétendus juifs ont
tâché de fuir avec tant de persévérance
depuis les temps brumeux de Moise (Le Veau d'or) et la suite,
jusqu'à l'éclatement final des ghettos au dix-neuvième
siècle ? Les juifs sont mieux placés que quiconque
pour reconnaître que leur religion, avec ses 675 interdits
et règles absurdes, est la pire des choses et d'ailleurs,
seuls quelques allumés de Brooklyn y croient encore plus
ou moins. Convertir un bouddhiste siamois ou un orthodoxe russe
à la cabbale de Luria, ça va demander quelques efforts...
et quelques pintes de rigolade en perspective. Remarquons, pour
finir, que ces Russes qu'on importe par palanquées de 100
chaque jour, sont tirés de ce peuple russe dont tous journaux
juifs nous croassent aux oreilles qu'il est le plus antisémite
du monde. Rions, mes frères.
- La terre
réservée aux juifs
- Le gouvernement israélien
tente de faire machine arrière sur une proposition de
loi réservant dans certains cas les ventes de terres domaniales
aux seuls juifs. Dimanche 7 juillet, le gouvernement s'était
prononcé à une écrasante majorité
en faveur de ce texte concocté par un député
du Parti national religieux, Haim Druckman.
- Devant le tollé
suscité par une disposition considérée comme
"raciste", un responsable du cabinet, Gideon Saar,
a indiqué, mercredi, que le gouvernement allait étudier
"la nécessité" de légiférer
sur le sujet. Un député arabe, Mohammed Barakeh,
a comparé ce texte à "une loi de l'Allemagne
nazie" et a fait remarquer: "Nous constituons 20,5
% de la population de cet Etat et ne contrôlons que 2,5%
sur lesquels il a été bâti." Le conseiller
juridique du gouvernement, Elyacin Rubinstein, a fait connaître
son opposition à une initiative qui vise à contourner
une décision rendue de la Cour suprême, en mars
2000, en faveur de la non-discrimination pour les ventes de terres
domaniales. - (Corresp.)
- Le Monde, 13 juillet 2002
BIENTÔT
ILS ENVERRONT LEUR ARMÉE
- 78 % des Israéliens
estiment qu'Israël doit trouver les moyens de protéger
les Juifs menacés par l'antisémitisme à
l'étranger.
-
- Lors d'un sondage réalisé
récemment en Israël, 78% des personnes interrogées
ont estimé que, face au regain de l'antisémitisme
dans le monde, conséquence directe des violences palestiniennes,
l'Etat d'Israël devait trouver les moyens de protéger
les Juifs menacés dans les pays où ce phénomène
était enregistré. L'initiative de cette enquête
revient à l'association Taglit, qui organise régulièrement
des voyages en Israël pour des étudiants juifs vivant
à l'étranger, dans le cadre de la lutte contre
l'assimilation. Elle a été réalisée
par la société TNS auprès de 500 personnes
représentatives de la population israélienne.
- Arutz 7, 16 juillet 2002
Ohé les antiracistes de tous
poils, les "amis des potes", les raslefrontistes, les
SOSfleurs de nave, des gens qui "luttent contre l'assimilation",
c'est quoi pour vous ?
PETIT
BUSINESS
- Quatre soldats
accusés d'avoir fourni des munitions aux terroristes
- Les habitants des localites
juives de Telem et d'Adora, dans les monts de Hébron,
ont été frappés de stupeur en apprenant
que quatre de leurs concitoyens étaient soupconnés
d'avoir vendu des armes à des Arabes. Il s'agit de quatre
jeunes soldats, deux frères de chaque village, qui auraient
reconnu avoir fourni, en trois ans et demi, des milliers de balles
de 5,56 et 9 millimètres destinées à des
pistolets et à des fusils, à des trafiquants d'armes
palestiniens de la région. Leur motivation serait l'appat
du gain.
- Arutz 7, 17 juillet 2002
LA
SAINTE FROUSSE
- 69 %
des colons sont prêts à se plier à
-
- une
décision de retrait
-
- Jérusalem correspondance.
-- Une étude publiée, mercredi 24 juillet, par
le mouvement La Paix maintenant a bousculé quelques idées
reçues sur les colons de Cisjordanie et de Gaza. Selon
cette enquête, effectuée par téléphone
auprès de 3200 ménages, les enseignements sont
au nombre de quatre.
- Premièrement, les
colons ne sont pas tous des extrémistes irréductibles.
Loin de là. Si les autorités israéliennes
décidaient de se retirer des territoires occupés,
94% respecteraient ce choix. Plus précisément,
69 % s'y conformeraient sans discuter et 26% s'y opposeraient,
mais en utilisant des moyens légaux (manifestations, débats
parlementaires, publicité dans les médias...) et
finiraient donc par s'y résoudre. Seuls 6% le refuseraient
par tous les moyens, et 2 % seraient prêts à prendre
les armes. A noter que ceux qui veulent se battre sont disséminés
dans plusieurs petites colonies isolées, comme Elon Moreh
près de Naplouse. Un panneau figure d'ailleurs à
l'entrée de cette implantation : " D'ici nous ne
sortirons pas vivants".
- Qualité de la
vie
- Les colons, très
majoritairement, respecteraient le jeu de la démocratie,
mais cela ne signifie pas qu'ils se résigneraient tous
à une décision qu'ils jugent inepte. En effet --
et c'est la deuxième surprise de cette enquête --,
55% considèrent qu'il est nécessaire d'arriver
à un accord de paix avec les Palestiniens. Or, les colons
savent parfaitement que des négociations mèneront
inexorablement à leur retrait des territoires.
La majorité d'entre eux (69%) semblent penser qu'il est
inévitable.
- Ainsi les colons, que
certains croyaient indéfectiblement attachés à
leur terre, la terre biblique, seraient prêts à
la quitter. Il est vrai que l'écrasante majorité
(77%) s'est installée dans les territoires pour la qualité
de vie qui existe -- ou existait avant l'Intifada -- dans ces
communautés en plein désert. Les familles nombreuses,
notamment, ont pu acheter dans les territoires des maisons avec
jardin, alors qu'à Jérusalem ou Tel-Aviv, les prix
pratiqués les auraient condamnées à vivre
dans de petits appartements. 23% seulement étaient motivés
par des raisons spirituelles, nationalistes ou sécuritaires.
Le colon ultra-idéologique n'est donc pas majoritaire.
- Le quatrième et
dernier point est la conséquence logique des trois précédents.
En cas de retrait, 79% préféreraient toucher une
compensation financière plutôt que rester vivre
dans les territoires; 9% choisiraient de rester là où
ils sont, et 23 % décideraient de s'installer dans une
autre colonie.
- Ce dernier chiffre bat
en brèche le concept des "blocs de colonies",
ces zones proches d'Israël, qui devaient, selon le plan
de paix Beilin-Mazen (négociateurs d'Oslo) ou bien encore
celui d'Ehoud Barak, regrouper les habitants de toutes les petites
colonies isolées. Les colons eux-mêmes ne sont pas
favorables à cette idée. Sans doute espèrent-ils
que les dédommagements leur permettront de se réinstaller
dans une petite communauté épargnée par
le gigantisme et l'anonymat urbain. [Peut-être en
Floride ou dans le Maryland... ]
- Le porte-parole de La
Paix maintenant, Didi Remez, a logiquement conclu que "contrairement
à ce qui est souvent dit, ici ou ailleurs, les colons
ne sont pas un obstacle à la paix". Autrement dit,
pour le professeur Amiram Goldblum, membre du mouvement, "le
gouvernement garde les colons en otage".
- Les résultats de
cette enquête ont été contestés par
Yesha, le Conseil des implantations de Judée-Samarie-Gaza,
qui l'estime partiale et orientée. Il précise que
"le sondage de La Paix maintenant est aussi fiable que les
promesses que ce mouvement a faites, lorsqu'il disait qu'Oslo
amènerait la paix".
- Catherine Dupeyron
Le Monde,
26 juillet 2002
LES
JUIFS CONTRE FREUD
- The Freud Museum in London
is currently under attack for a section in its website <http://www.Freud.org.UK./> entitled "Freud Today".
Is this section, portions of Freud's writings applicable to today's
conditions (including those in the Middle East) are posted, and
some have drawn the fire of Israeli government apologists. The
museum is at <[email protected]>
On y trouve ce genre de truc:
- That is why today, as
I write this, I feel a sense of pride - as a human being - when
I read the headline
- ISRAELI ARMY DESERTED
BY SOLDIERS WITH A CONSCIENCE.
- It highlights the news
that the Israeli army has been hit by an unprecedented wave of
disobedience. Many are refusing to go to the West Bank and the
Gaza strip; more are dodging military service. "I don't
want to be in a position where I might have to shoot and kill
people who are throwing stones" said one soldier simply.
- In the moral abyss which
vitiates the narcissism of minor differences (as Freud called
it), the quality of mercy falls first. Compassion becomes a virtue
that surrenders herself before the rampant self interest -- or
delusions -- of political leaders. In 'Group Psychology and the
Analysis of the Ego' Freud used the church and army as two examples
of how a group mind is formed which blindly follows the dictates
of a leader.
- So what better memorial
to the Holocaust could there be than the actions of these
Israeli soldiers? By refusing to shoot on command they sound
the death knell to the casual excuse for moral bankruptcy which
has been used to justify barbarity and
- bureaucracy in equal measure.
The seductive lie: 'I was only following orders'.
<http://www.Freud.org.uk/Holocaust.html>
ooooo
ooooooooooOOOOOØØØ
OOO
ØØØOOOOOoooooooooo
ooooo
2
L'IRAQ VU
DU CIEL
Les services de propagande américains
ont commencé à intoxiquer l'opinion en mettant en
circulation de prétendus "plans d'attaque" qui
feraient l'objet de prises de décision dans les hautes
sphères américaines. Il est difficile de dire à
quel type d'opération "noire" on a affaire. Ces
fuites organisées ne cherchent peut-être qu'à
faire gagner du temps à la bande de pleutres incapables
qui siègent à Washington, en tentant d'échapper
à l'horreur qu'elle inspire au peuple américain.
- US reveals
plans for Iraq attack
- By Andrew Buncombe
in Washington
-
- A highly classified document
reveals America's military command is planning a three-pronged
invasion of Iraq involving air, land and sea forces attacking
from separate directions to create an overwhelming strike that
will oust the dictator, Saddam Hussein.
- Up to 250,000 American
soldiers and marines would be involved, with land forces invading
from Kuwait. Hundreds of aircraft based in up to eight countries
would launch assaults on thousands of identified targets in Iraq,
including airfields, roads and fibre-optic communication sites.
Sites suspected of storing or producing Iraq's much-feared chemical
and biological weapons infrastructure would be targeted by special
forces soldiers and CIA covert operatives.
- The war plan, called CentCom
Course for Action was leaked to The New York Times yesterday
and is widely accepted as authentic. US military planners have
been putting together options for an assault against Saddam for
some time. It is understood that two months ago, one plan passed
to the Defence Secretary, Donald Rumsfeld, was handed back with
a "Must Do Better" label. Pentagon officials yesterday
insisted President George Bush had made no final decision on
an operation and no final battle plan had even been "placed
on his desk".
- But the document contains
the kind of precise details that suggest such planning has moved
well beyond the preliminary stages. "Right now we're at
the stage of conceptual thinking and brainstorming," a senior
defence official told the newspaper.
- The document, drawn up
by planners at US Central Command (CentCom) in Tampa, Florida,
reflects Washington thinking that the use of an overwhelming
US force is the only certain way of removing Saddam, something
to which the Bush administration is committed. Other options
such as the fomenting of a military coup or else the use of local
opposition forces inside Iraq have been deemed unlikely to succeed.
- Adding to this view was
the departure last week from the Pentagon of retired General
Wayne Downing who drew up a plan to fight a proxy war involving
local forces, similar to what happened in the initial stages
of the operation in Afghanistan using the Northern Alliance.
He resigned last week as Mr Bush's special adviser on counter-terrorism.
- The leaking of the document
in such detail to the newspaper also suggests that many in the
Pentagon wish to let it be known that a massive battle group
is being planned, no doubt partly to try to intimidate Saddam.
- Iraq yesterday did nothing
to reduce the likelihood of a military assault from the US. The
UN secretary general, Kofi Annan, said diplomats had failed to
persuade Iraq to allow the return of weapons inspectors, a key
demands of the US and Britain.
- The document says that
up to 250,000 troops would be involved in the Iraq operation,
probably based in Kuwait. It also suggests that Turkey and Qatar
could be bases for troops or warplanes.
- The precise timing of
the assault is not mentioned, nor are the names of those countries
expected to support the US. Most commentators believe any operation
against Saddam is unlikely to start until the beginning of next
year. The document also fails to mention what Saddam's reaction
might be to the build-up of a large conventional army. "The
Iraqis aren't just going to sit on their butts while we put in
250,000 people,"one analyst said.
- Apart from the document,
there are signs on the ground that preparations for an assault
are being made. Thousands of marines from the First Marine Expeditionary
Force at Camp Pendleton, California the unit designated for the
Gulf have been stepping up their mock assault drills.
- And the Pentagon has increased
production of ordnance, its supplies low after Afghanistan. The
air force is said to be stockpiling munitions and spare parts.
For months, the US has been setting up munitions dumps in Gulf
states, mainly Al Udeid in Qatar.
<http://news.independent.co.uk/world/middle_east/story.jsp?story=312421>
06 July 2002
PRÉPARATIFS
FURTIFS
- ABD askeri
Türkiye'de
- (soldats
américains en Turquie)
-
- 7 bin ABD askerinin
geçen iki hafta içinde Türkiye'ye geldi_i
ileri sürüldü. A_>r nakliye uçaklar>
ile Türkiye'ye gelen ABD askerlerinin büyük bir
bölümü Adana Incirlik Üssü'ne yerle_tirildi.
- ABD'nin Irak'a temmuz
veya a_ustos ay> içerisinde bir harekat yapmay>
haz>rland>_> ve bu nedenle ba_ta Türkiye olmak
üzere bölgeye askeri y>_>na_> artt>rd>_>
ö_renildi. ABD'nin bu amaçla geçen iki hafta
içinde Türkiye'ye 7 bin asker gönderdi_i ve
bu say>n>n temmuz ay>nda 25 bine ula_aca_> kaydedildi.
ABD'nin Irak operasyonu s>ras>nda Türkiye'de en az
35-40 bin ki_ilik bir güç bulundurmay> planlad>_>
da ileri sürülüyor. [...]
<http://www.yenisafak.com.tr/arsiv/2002/haziran/27/g4.html>
US
TROOPS ON THE GROUND IN IRAQ
Here are two important
reports just translated from As-Safir <http://www.assafir.com>, a sober, reputable daily
paper published in Beirut, Lebanon.
- The first is from the
issue of 29 June 2002. The second is from the previous day's
issue, 28 June. That second story quotes a Turkish paper. For
those who might want to check it out, the URL for the original
Turkish story is provided. [see above]
- Note: The scale of the
US operations in Iraq may still be quite limited. These operations
do not necessarily mean that any large-scale invasion is imminent.
These may be only small-scale patrols or probes. In fact, there
is every indication that the US is trying to avoid a full-scale
clash, at least for the time being.
- American Forces
In Northern Iraq
-
- London. -- As-Safir
Highly informed diplomatic sources have disclosed to "as-Safir"
that the United States of America has begun to carry out a plan
of security and military operations aimed at Iraq, that American
troops have entered areas in northern Iraq, and that major
bases have been set up for them inside Jordan.
- The sources report that
the Director of the Central Intelligence Agency (CIA), George
Tenet, personally visited northern Iraq when he recently paid
a visit to the region. There he gave orders to begin a security
operation immediately after President George Bush signed the
order empowering the CIA to topple Iraqi President Saddam Hussein.
The sources said that the new element in the plan concerns the
supposed role of Jordan and that King Abdullah II in agreeing
to vacate two military airfields in Jordan to be used by the
American troops.
- Some two thousand American
troops have already landed in Jordanian territory. In addition,
dozens of soldiers together with members of American intelligence,
have been transported into Iraqi territory. The sources said
that the Americans have begun a campaign of making contact with
the numerous forces in the Iraqi opposition, but that great
difficulties confront the idea of setting up an alliance
similar to the "Northern Alliance" in Afghanistan.
- The sources report that
the United States presented the plan to Saudi Arabia, but Riyadh
reiterated its refusal to allow its territory to be used for
any military action against Iraq. It appears that the matter
was taken to other countries to obtain their permission to use
their territories should that become necessary.
- The sources said that
the United States had presented a plan for emergency economic
aid to Jordan in case its economic and trade relations with Iraq
fall into a crisis.
- As-Safir, 29 June 2002.
- The Turkish paper Yeni
Safak, reported on 27 June 2002, quoting sources in the Turkish
Foreign Ministry, that the US has transported about 7,000 troops
via heavy transport planes to the Incirlik airbase near Adana
in the last two weeks. The paper added that Washington had begun
to strengthen its forces in the area after its decision to begin
military operations against Baghdad within the coming two months.
The paper said that the number of US troops in Turkey would be
increased from 7,000 to 25,000 troops during next month.
- As-Safir, 28 June 2002.
Sept mille soldats américains
en Turquie, en prévision de l'Irak. De source turque, justement.
Pas d'écho. C'est curieux.Le fond du problème, c'est
que les Kurdes ne sont pas du tout volontaires pour aller au casse-pipe.
Ils bénéficient d'une quasi-paix très profitable,
avec des subsides irakiens reversés par l'ONU, et pourquoi
ils iraient gâcher tout ça ? Pour les beaux yeux
de ces connards d'Amères loques, qui les ont déjà
bien blousés en 1991 ? L'Alliance du Nord, en Afghanistan,
était un arrangement de circonstances. Un mois avant la
chute de Kaboul, le président Boubouche était catégorique:
il n'était pas question que l'Alliance du Nord (suspectée
d'être procommuniste et anti-pachtoune) s'empare de Kaboul.
Et comme il n'y avait personne d'autre pour aller sur le terrain,
ce pauvre mec a dû manger sa cravate et accepter que le
pouvoir tombe aux mains des tueurs du nord, ce qui garantit un
avenir rouge sang à ce malheureux pays. En Iraq, s'il y
a une chose que les Kurdes savent, l'histoire est là pour
le dire, c'est qu'ils n'ont aucun intérêt à
s'en prendre à la majorité arabe du pays, regroupée
derrière Saddam Hussein, avec son drôle de chapeau
tyrolien.
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3
L'Orient maléfique
CHEZ
LES CAVALIERS
Stefano Fabei, Il Reich e l'Afghanistan,
pp. 160, euri 13,00, Prefazione di Enrico Galoppini. In appendice:
Carlo Terracciano, Il nodo gordiano. Nella Collana "Quaderni
del Veltro" delle Edizioni all'insegna del Veltro. Viale
Osacca 13, I=43100 Parma, Italia. <[email protected]>
- Gli amanti delle vicende
di politica internazionale che videro coinvolte nel Vicino e
Medio Oriente arabo-islamico l'Italia fascista e la Germania
nazionalsocialista, dall'uscita di questo Il Reich e l'Afghanistan
ricaveranno la convinzione che uno studioso come Stefano Fabei,
se non ci fosse, bisognerebbe inventarlo.
- Sì, perché
quello di Fabei non è un nome nuovo per chi si diletta
a scavare negli interstizi della storia: sempre per i "Quaderni
del Veltro" sono già usciti La politica maghrebina
del Terzo Reich e Guerra santa nel Golfo, una ricostruzione della
fallita insurrezione nazionale irachena del 1941 contro gli inglesi.
Si tratta, come in questo caso, di avvenimenti che solo una storiografia
volutamente distratta ha relegato al limite della curiosità,
ma che invece, grazie proprio all'indole curiosa dell'Autore,
una volta tratte dall'oblio si rivelano estremamente interessanti
ed istruttive.
- Ne spieghiamo subito il
motivo. L'interesse, se non addirittura la simpatia, dimostrato
verso l'Italia fascista e la Germania nazionalsocialista dai
governanti degli Stati musulmani indipendenti, dai capi nazionalisti
emersi nel seno di "colonie", "mandati",
"protettorati", e l'entusiasmo sincero di ampi settori
dell'opinione pubblica arabo-musulmana per quei due regimi, è
un fatto che ci parla delle strategie messe in atto da popolazioni
emergenti per svincolarsi da una tutela che spesso assumeva i
contorni dello sfruttamento ("democratico"...) vero
e proprio.
- Dalla Prefazione di Enrico
Galoppini
INDISCUTABLEMENT
MAUVAIS
- La réussite
de Ben Laden réside dans son inacceptabilité dans
un monde de l'acceptation généralisée
-
- par Jean-Pierre
Voyer
- Extrait en guise de conclusion:
- "Résumé,
à nouveau: au milieu de toutes ces louanges, au milieu
de toutes ces auto-célébrations, au milieu de toutes
ces apologies, au milieu de toutes ces galéjades, au milieu
de toutes ces pantalonnades, au milieu de toutes ces congratulations,
au milieu de tout ces Pompidou des sous, au milieu de toutes
ces autosatisfactions, au milieu de toutes ces certitudes, au
milieu de tous ces taratata, au milieu de tant de déclarations
à la télévision, au milieu de tant de charity
business, au milieu de tant d'antimondialisation business, au
milieu de toute cette propagande apologético-critique,
soudain, l'été dernier, ce monde, pas seulement
l'Amérique, fut déclaré mauvais, avec de
tels moyens et de telle façon que personne ne pût
même faire semblant de l'ignorer. Ben Laden et Omar en
fuite, ce monde va retrouver son obscurantisme paisible. Le bétail
citoyen va pouvoir de nouveau paître en paix. Bush est
l'obscurantisme personnifié, le gardien suprême
et le protecteur de l'obscurantisme et même de l'obscurité
(vous saisissez la nuance ?) et les gauchistes de Porto Alegre
s'apprêtent à manger le grain transgénique
dans sa main (de la pseudo rébellion à la vraie
collaboration, ils n'auront dansé qu'un seul été.
Merci encore BL sans H, les choses se clarifient. Chacun rejoint
son vrai camp. Courrier international du 17 janvier 2002
: sur les ondes d'une radio suédoise, Susan George présente
ses excuses -- c'est une habitude parmi cette engeance -- et
remercie G. Bush pour son action énergique en Afghanistan.
Comme ils vont vite en besogne ces épiciers révoltés
!) Selon Olivier Roy, l'erreur de Ben Laden serait d'avoir accompli
un acte inacceptable, même pour les musulmans (le Monde
14 septembre 2001). Nous étouffons sous les actes
acceptables. Au contraire, seuls comptent les actes inacceptables.
Sinon, c'est cause à mon cul ma tête est malade.
Il y a des gens qui ne comprennent que la force, surtout ceux
qui ont pour habitude de l'employer en priorité, comme
les Etats-Unis depuis deux siècles. Les mythes nous apprennent
que les actes fondateurs furent des actes inacceptables à
tel point qu'on s'en souvient encore aujourd'hui. On tue son
père, on baise sa mère, on se crève les
yeux etc. Voici le temps des héros revenu. A bas l'épicerie
! La force de cet acte et la réussite de Ben Laden résident
dans son inacceptabilité dans un monde de l'acceptation
généralisée. Seul un acte indiscutablement
mauvais peut stigmatiser un monde mauvais et parce que c'est
ce monde mauvais qui l'a produit, non seulement au sens général
évoqué plus haut, mais particulièrement:
ces hommes fanatiques et intrépides, durs à la
peine, de vrais bédouins, ont été recrutés,
financés, entraînés et armés, sur
la base de leur fanatisme et de leur détermination, par
la cynique et perspicace CIA qui agissait ainsi comme elle avait
pour habitude de le faire partout dans le monde. Ce fut une fois
de trop. Retour à l'envoyeur, adresse inconnue. Ah ! ah
! vieux Lénine, ils n'ont pas fourni la corde mais la
dynamite. Les petits génies de la CIA ne pouvaient pas
imaginer un seul instant que ces sauvages désertiques,
tout occupés à enculer leurs dromadaires, étaient
doués de libre arbitre, d'esprit stratégique et,
encore mieux, d'une certaine imprévisibilité que
l'on nomme habituellement liberté ou création et
que, plutôt que les habituels proconsuls corrompus, c'étaient
des hommes intègres comme fut Cicéron dans sa province.
Une fois n'est pas coutume. Comble de malheur, ils sont tous
diplômés et ont un fervent idéal. Ces hommes
ont d'abord déclaré mauvais le monde russe, puis
sur leur lancée, ils ont déclaré mauvais
le monde anglo-saxon. Mendiants ingrats. Qui d'autres qu'eux
pouvait le faire aujourd'hui avec tant de force ? Parmi tant
d'actes discutables, hypocritement et sournoisement mauvais,
qui s'affublent des oripeaux de la morale, en voici un enfin
indiscutablement mauvais qui s'exerce à visage découvert.
Ce monde odieux de l'acceptation et du real bonheur ne peut être
stigmatisé que par un acte inacceptable. Seul un tel acte
peut désigner la plaie de ce monde. Seule la foi, quelle
qu'elle soit, peut désigner le nihilisme. Seule la foi
est qualifiée pour cette tâche. Si la pilule est
amère, à qui la faute ?
- Conclusion. Le soir du
11 septembre, j'ai pensé : le monde est attaqué
et non l'Amérique est attaquée. Voilà pourquoi,
ce 11 septembre au soir, j'ai débouché le champagne.
Cela je le savais dès le 11 septembre. Cependant ça
n'a pas été facile de le dire, c'est-à-dire
de le savoir effectivement. Il y a loin de la coupe au lèvres.
Il y a loin du sentiment à l'idée. C'est pourquoi
je dis : bien que tout ce qui est dit ne soit pas idée
(loin de là hélas), seul est idée ce qui
peut être dit ; et, bien que tout ce qui est dit ne soit
pas savoir, seul ce qui peut être dit est su."
- <http://perso.club-internet.fr/leuven/dire.htm>
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4
Les
mystères du 11 septembre
- July 3, 2002 : UQ Press
Release & Citizens' Alert::
- UnansweredQuestions.org,
the citizens' group behind June 10th 9/11 Conference at the National
Press Club, launches Citizens' Investigative Commission on 9/11
and Activism Plan.
- On Sunday, June 30th,
during an radio interview broadcast nationally on XM Satellite
Radio ("On with Leon"), UnansweredQuestions.org (UQ)
announced a global initiative to form a "Citizens' Investigative
Commission on 9/11." In doing so, UQ acknowledges the power
of the internet, growing numbers skeptical of the official 9/11
story and increasing calls for answers and accountability.
- This is one part of a
two-fold strategy now being launched by the ad-hoc citizens group.
The second part is a UQ Activism Campaign that will parallel
the Citizens' Commission making a 9/11 investigation a critical
issue in key races during an election year while supporting the
call for an open and aggressive independent Congressional investigation.
- Since September 11th,
tens of thousands of independent investigators, researchers and
concerned citizens have grown into a veritable army of truth
seekers--a virtual "people's investigative network."
They have taken up the challenge of shedding light on the murkier,
as yet unexamined aspects of the events of, and surrounding,
September 11, 2001.
- In the face of apparent
government deception and cover-up; bolstered by a growing number
of damning whistleblower revelations, this informal citizens'
investigation is gathering momentum and evidence of possible
guilt beyond bureaucratic incompetence or lack of inter-agency
communication. UQ notes that no one has yet been held accountable
(indeed failure and incompetence has been rewarded) and that
the 'War on Terror' has become a 'War on Freedom' as the U.S.
Constitution and the Bill of Rights is undermined.
- UnansweredQuestions recognizes
that there are some 'urban myths' and wildly speculative conspiracy
theories on the web and elsewhere. However, the group maintains
that to 'paint with broad brush strokes " or dismiss the
whole community as fringe conspiracy theorists is an unfair mischaracterization
and does an injustice to concerned citizens, professional investigators
and 9/11 families intent on learning the truth. Finding answers
and demanding accountability, UQ maintains, will ultimately help
to prevent future attacks.
- Nevertheless, UQ believes
that unwarranted and distracting speculation can, and should
be put to rest simply by insisting that questions are fully answered,
and theories debunked or corroborated, sooner rather than later.
Refusal by the media, including C-SPAN, to fairly report on,
or cover, the issues and questions outlined below; recurring
delays and problems faced by the special House/Senate Select
Committee's investigation and a major shortfall of votes in Congress
for an independent commission necessitates a national, grass-roots
citizen's response.
- Toward that end UQ is
offering to facilitate a two-fold strategy combining a concerted
citizen activism campaign with a credible and legitimate 'peoples'
investigation.'
- UQ proposes two parallel
Citizens' Investigative Commissions on 9/11, one in the US and
one abroad.
- UQ invites organizations
and individual to endorse the Initiative and to collaborate in
the formulation of Commission guidelines. And UQ asks interested
parties to contact the group directly. Guidelines and further
announcements will be forthcoming and be posted online at UQ
and with other cooperating organizations.
- In the meantime, UQ offers
a starting point of 11 topics for talking points and questions
that must be addressed by any credible investigation into the
events of September 11th and used in lobbying key members of
Congress, candidates and the media.
- UnansweredQuestions.org
has made available written transcripts , audio archives (RealAudio
and MP3) and hard copy video of its launch event, 9/11 and the
Public Safety: Seeking Answers and Accountability; held at the
National Press Club in Washington, D.C. on June 10th.
- Disclaimer: UQ has currently no funding source;
no one is on salary or profiting financially. Sales of videotapes
currently help offset some costs associated with furthering the
goals of UQ. Links and source material on the UQ site will be
updated and appended in order to build the strongest case and
to best advance the initiative for a Citizens' Commission.
- 11/10/2001
CANARDS
- Communiqué 24/06/02
- Thierry Meysan, auteur
de "L'Effroyable imposture", a assigné en diffamation
huit publications françaises (Impact médecin,
Libération, Le Monde, Paris-Match, Le Point, Politis,
Le Nouvel observateur, Livres-Hebdo) qui avaient mis en cause
sa sincérité, comparé son travail à
celui de l'école négationniste, ou qualifié
sa démarche d'anti-américaine. [Ils répondront
"comparaison n'est pas raison" ]
- Thierry Meyssan, président
du Réseau Voltaire, est défendu par Maître
Bernard Jouanneau, qui fit condamner Le Monde et Libération
pour avoir publié des textes négationnistes de
Robert Faurisson.
- From: Réseau
Voltaire <[email protected]>
- June 24, 2002
Il fallait le trouver, ce débris,
ce résidu de combustion qui s'appelle Jouanneau ! Meyssan,
s'il s'était informé, aurait su que Jouanneau s'est
fait écraser par Robert Faurisson en rase campagne. Le
Waterloo des ligues de vertu! D'ailleurs le malheureux a fini
par se retirer, l'oreille et la queue basse. Il en pleurait. Il
fait maintenant un petit sisite dérisoire...
<http://www.memoire2000.asso.fr/cadreprincipal.html>
Ils ont même des "pages secrètes" pour
les Grands Initiés. Vous voyez? A signaler sur ce site
caricatural une section des "opérations spéciales".
"LE
MONDE" IMITE GOEBBELS
- L'imposture
démontée
- Deux journalistes
renversent la thèse selon laquelle aucun avion ne se serait
écrasé sur le Pentagone.
- L'effroyable mensonge de Guillaume Dasquié et
Jean Guisnel. La Découverte, 132 p., 11 euros. Le Pentagate
de Thierry Meyssan. Ed. Carnot, 208 p., 12 euros.
- Retraite en bon ordre
: c'est le mouvement implicite de l'ouvrage de Thierry Meyssan,
auteur de la thèse selon laquelle aucun avion ne s'est
écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001. Exprimée
dans un livre fantaisiste qui connut un impressionnant
succès public, L'Effroyable Imposture (éd.
Carnot), la thèse s'élaborait sur la base de vraisemblances,
en écartant les témoignages visuels de l'attentat.
C'est leur rejet qu'ont pointé les contre-enquêtes
du Monde [???], puis de Libération et Paris Match
notamment [???], montrant que de solides témoignages
attestent du choc de l'aéronef. [Oui, mais lequel
? ] Dans Le Pentagate, Thierry Meyssan s'y intéresse
enfin, et tente d'imposer une version raffinée
de sa thèse -- ce serait un missile renforcé à
l'uranium appauvri qui aurait atteint le Pentagone...
- "Le problème,
avec ce genre de lascar, écrivent Jean Guisnel
et Guillaume Dasquié, c'est qu'ils ont généralement
une capacité assez stupéfiante à vous assommer
sous un déluge d'informations enchaînées
et toutes plus fausses les unes que les autres, qu'il
devient rapidement impossible de contrer, sauf à les prendre
une à une et les décortiquer." Il s'agit
donc de trouver l'équilibre entre la discussion de la
thèse, qu'il n'y a pas lieu de refuser a priori, et le
refus de s'engluer dans la rhétorique inextinguible
de la paranoïa conspirationniste. C'est en gros
ce que réussissent à faire Guisnel et Dasquié,
l'un journaliste au Point, [En vl'a une de référence.
Quand on écrit dans des torchons pareil, on le cache.
] l'autre à Intelligence OnLine, un journal
spécialisé en géopolitique. Ils confortent
deux points essentiels: la validité des témoignages
visuels de l'attentat, et la possibilité technique
de celui-ci. [Là, non, leurs âneries confortent
Meyssan car ils slaloment entre les problèmes. ]
Les auteurs ont retrouvé et directement approché
nombre de témoins, qui leur ont redit ce qu'ils avaient
vu: l'arrivée de l'avion de ligne, sa chute sur le Pentagone.
Dasquié et Guisnel précisent, en recourant à
un spécialiste de l'accidentologie aéronautique,
la façon dont le choc de l'avion a pu produire les destructions
particulières du Pentagone.
- La question échappe
ici au sens commun,
et relève de l'expertise. Mais, en l'absence des données
précises détenues par les autorités judiciaires
américaines, on ne peut que reconstituer un scénario
physique d'accident. Il serait du plus haut intérêt
que soient rendues publiques les données officielles ou
l'analyse de cet accident, soit au terme de l'enquête judiciaire
menée aux Etats-Unis, soit par une commission d'enquête
du Congrès réclamée par plusieurs élus
démocrates. [On voit que ce connard de journaliste
éprouve le besoin de se couvrir le cul, comme on dit dans
sa langue. ]
- Les deux journalistes
éclairent par ailleurs utilement les accointances
et relations de Thierry Meyssan, observant "une proximité
étonnante entre -ses- thèses et celles de conspirationnistes
d'extrême droite", et montrant que sur bien des points
il a copié ou "puisé son inspiration"
dans ces réseaux conspirationnistes qui prolifèrent
outre-Atlantique. [C'est toujours le même truc: quand
on ne veut pas répondre on se débarrasse du problème
en disant que les gens de gauche sont des gens de droite. ]
Il reste à en comprendre le succès. "Ces théories
diffusées sans raison ni contrôle ont d'autant
plus de succès qu'elles se nourrissent des failles
et faiblesses de la démocratie française, écrivent
Guisnel et Dasquié [Ces "failles et faiblesses
n'ont qu'un seul nom, abhorré de ces serviteurs du Maître:
la liberté d'expression ] : nombre d'observateurs
l'ont remarqué à juste titre, la percée
de Le Pen au premier tour des élections présidentielles
du printemps 2002 s'explique largement par le mépris du
peuple et l'opacité dont s'accommode trop volontiers une
partie des élites quelle que soit leur couleur politique
(et cela est encore plus vrai, bien sûr, aux Etats-Unis,
devenus de ce fait le paradis des conspirationnistes)."
- Hervé Kempf
- Le Monde, 26 juillet 2002.
LECTEUR
AUDITEUR
- J'ai en partie entendu
Meyssan dimanche dernier de 12h à 14h sur Radio Mediterranée
à une émission où les auditeurs posent des
questions. Il y reviendra. Il y a indiqué que le financier
supposé de Al Qaida (qui est le nom de la "base"
de données utilisée par Ben Laden pour distribuer
l'aide américaine et saoudienne du temps de la guerre
d'Afghanistan) assurait encore aujourd'hui via une société
la sécurité de la résidence du premier ministre
anglais. Des internautes peuvent actuellement poser des questions
à Dasquier sur <www.tiscali.fr.> Les questions sont mises
en ligne, mais ils enlèvent les références
à la Gazette du Golfe et des Banlieues...
Comme c'est curieux, comme c'est étrange...
VOIR LE DOSSIER <http://serendipity.magnet.ch/wtcm020428.zip>
qui permet de télécharger
le dossier complet "The World Trade Center Demolition and
the So-Called War on Terrorism", avec des liens.
Version en allemand antérieure:
<http://serendipity.magnet.ch/wtcg.html>
On peut le voir sur le site de Public
Action, Inc.:
<http://www.public-action.com/>
Carol Valentine a fait un énorme
travail de critique, y compris des sites qui s'opposent à
la version officielle ou qui militent contre la guerre à
venir. Ce dossier est incontournable à l'heure actuelle.
C. Valentine est connue depuis des années pour entretenir
un site qui explique ce qui s'est passé à Waco,
au Texas, le siège des "Davidiens" et le massacre
organisé, plus de 80 morts, en mars-avril 1993 par le FBI
et le Bureau des Armes à feu, Tabacs et Alcools, (ATF)
dépendant du Trésor, une belle bande de meurtriers.
On ne comprend pas l'Amérique si on ne comprend pas Waco,
une pure horreur.
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5
Analyse spectrale
de l'Amérique, avant fermeture
"The [USS} Liberty
Cover Up and Me" 37 years ago
by Charles B. Tiffany
- Dear Historians,
- I have been the key to
unwinding the cover up of the Liberty massacre for 37
years and nobody has ever contacted me until 2 months ago. The
son of a murdered crew man saw a post of mine and contacted me
via e-mail. The Israelis have lied for almost two score years
that it was a simple error. History has been re-written by the
Jewish lobby in the Senate and House and a Navy that refuses
to admit it's complicity in the deaths of a multitude of 19 year
old kids and their 35 year old masters.
- I was a brand new navigator
flying in a Navy EC-121m electronic surveillance air craft. This
was the military version of the super connie of TWA fame. We
were so loaded with equipment and drag inducing antennae, that
we were sitting ducks if attacked. Our plane was just like the
one the North Koreans shot down a year later and killed 31 good
guys. I was on course and 20 miles off the Egyptian coast. We
had flown that track before so the Israelis knew where and when
we would be heading their way. We were at 20,000 feet about 75
miles west of Gaza, when the guys in the special tent for radio
intercepts yelled that we got something crazy on UHF. The skipper
had them record it. Seconds later we were tearing back to Athens
in a screaming dive to get as much air speed as possible. We
had been given a code one which means you are about to be shot
down. I thought it was from Egyptian or Soviet fighters, little
did I know that a flight of Mirages was heading to kill us because
we had just stumbled on the Liberty slaughter. We got
back by a miracle and the blessed short range of the Mirage 1.
I was not cleared to know where the code one came from. It came
from the kids in the tent behind my head. they had heard israeli
officials telling their pilots to kill us!!!
- All the Navy has to do
is release these tapes and the ghosts can sleep easier, the mamied
can endure their pain with a little more grace, and the relatives
will know the joy of Mrs. Moxley, justice at last.
- Jun 9 2002 7:46 AM
BOMBARDER
LA FLORIDE ?
- Al Qaida
est partout
-
- Jacksonville, Fla.,
July 5 (UPI) -- Local, state and federal officials have
rushed to refute a statement by Deputy Defense Secretary Paul
Wolfowitz [un hypersionard sanguinaire déchaîné]
that there is an al Qaida cell active in Jacksonville. Officials
said the statement was a mixture of old information and included
the wrong Florida city.
- "We have no credible
information that would have us believe or expect there is an
active al Qaida cell in Jacksonville," Duval County Sheriff
Nat Glover said. Wolfowitz appeared on NBC's "Today Show"
Thursday and said the terrorist organization has active cells
in many areas.
- "They're burrowed
into some 60 countries around the world," he said. "They
have headquarters in Hamburg, Germany, and in Jacksonville,
Fla., not just in Afghanistan, and it's going to take a long
time to root them out." [...]
- The White House later
agreed with the statements by Glover and Moore. It said the administration
has no intelligence that al Qaida has a headquarters in Jacksonville
or anywhere else in Florida. [...]
<http://www.upi.com/view.cfm?StoryID=05072002-021747-1791r>
USA
= STASI
- Recrutement
de millions de délateurs
-
- Operation TIPS (Terrorisme
Information and Prevention System), administered by the U.S.
Department of Justice and developed in partnership with several
other federal agencies, is one of the five component programs
of the Citizen Corps. Operation TIPS will be a national system
for reporting suspicious, and potentially terrorist-related
activity. The program will involve the millions of American
workers who, in the daily course of their work, are in a
unique position to see potentially unusual or suspicious
activity in public places.
- The Department of Justice
is discussing participation with several industry groups whose
workers are ideally suited to help in the anti-terrorism effort
because their routines allow them to recognize unusual events
and have expressed a desire for a mechanism to report
these events to authorities.
- These workers will use
their common sense and knowledge of their work environment to
identify suspicious or unusual activity. This program
offers a way for these workers to report what they see in public
areas and along transportation routes.
- All it will take to volunteer
is a telephone or access to the Internet as tips can be reported
on the toll-free hotline or online. Information received will
be entered into the national database and referred electronically
to a point of contact in each state as appropriate. This is not
a national 911 center, and callers are expected to dial 911 for
emergency local response.
- Industries that are interested
in participating in this program will be given printed guidance
material, flyers and brochures, about the program and how to
contact the Operation TIPS reporting center. This information
can be distributed to workers or posted in common work areas.
Operation TIPS is scheduled to be launched in late summer or
early fall 2002. The goal of the program is to establish a
reliable and comprehensive national system for reporting suspicious,
and potentially terrorist-related, activity. By establishing
one central reporting center, information from several different
industries can be maintained in a single database. Operation
TIPS will be phased in across the country to enable the system
to build its capacity to receive an increasing volume of tips.
- <http://www.citizencorps.gov/tips.html>
Le 16 juillet, quand on a commencé
à parler de ce système de délation massif
(les "travailleurs" étant censés rapporter
tout ce qui est "inhabituel ou douteux" à un
"Centre" non désigné), les autorités
ont changé la page du site du ministère de la justice
où se trouvait l'info. Mais on retrouve la page supprimée,
pas de bol, dans le "cache" de Google, un instrument
qui apporte souvent des surprises. Ajoutons qu'en langue américaine,
"tips" désigne les "tuyaux", les petits
renseignements qui permettent de faire une bonne affaire, aux
courses et ailleurs.
Version du cache (supprimée
le 16 juillet 2002):
- Operation TIPS -- the
Terrorism Information and Prevention System - will be a nationwide
program giving millions of American truckers, letter carriers,
train conductors, ship captains, utility employees, and others
a formal way to report suspicious terrorist activity. Operation
TIPS, a project of the U.S. Department of Justice, will begin
as a pilot program in 10 cities that will be selected.
- Operation TIPS, involving
1 million workers in the pilot stage, will be a national
reporting system that allows these workers, whose routines make
them well-positioned to recognize unusual events, to report suspicious
activity. Every participant in this new program will be given
an Operation TIPS information sticker to be affixed to the cab
of their vehicle or placed in some other public location so that
the toll-free reporting number is readily available.
- Everywhere in America,
a concerned worker can call a toll-free number and be connected
directly to a hotline routing calls to the proper law enforcement
agency or other responder organizations when appropriate.
- Operation TIPS is coming
in August 2002. Volunteer now!
Qu'est-ce que c'est que ce bazar ?
Réponse: Retour des Vigilants et des Milices !
- Over the past months America
has witnessed a wellspring of selflessness and heroism. People
in every corner of the country have asked, "What can I do?"
and "How can I help?" Citizen Corps has been created
to answer these questions.
- Citizen Corps Councils
will help drive local citizen participation by coordinating Citizen
Corps programs, developing community action plans, assessing
possible threats and identifying local resources.
- The Community Emergency
Response Team (CERT) is a training program that prepares people
in neighborhoods, the workplace, and schools to take a more active
role in emergency management planning, and to prepare themselves
and others for disasters.
- An expanded Neighborhood
Watch Program (NWP) will incorporate terrorism prevention
and education into its existing crime prevention mission.
- Volunteers in Police
Service (VIPS)
will provide support for resource-constrained police departments
by utilizing civilian volunteers in order to free up more law
enforcement professionals for frontline duty.
- The Medical Reserve
Corps (MRC) will
coordinate volunteer health professionals during large-scale
emergencies to assist emergency response teams, provide care
to victims with less serious injuries, and remove other burdens
that inhibit the effectiveness of physicians and nurses in a
major crisis.
- Operation TIPS, the
Terrorism Information and Prevention System, will be a nationwide program providing millions
of workers who, by the nature of their jobs, are well-positioned
to recognize unusual events, with training, materials, and a
formalized way to report suspicious activity to the nearest FBI
field office.
- Citizen Corps efforts
at state and local levels will be coordinated nationally by the
Federal Emergency Management Agency (FEMA).
- What can you do to help?
Volunteer now for Citizen Corps!
- <http://www.citizencorps.gov/about.html>
Le modèle est évidemment
l'Etat communiste, décrit par Orwell dans "1984".
Lisez-le.
LES
DISPARUS, OU "COMMENT TRAVAILLE LE FBI"
- Detained
Muslim Faced Mosque Raid, INS Secrecy
-
- Sweep
of Faith
- by Chisun Lee
-
- Muhammad Qayyum, portly
and gray-haired, bumbled into a Brooklyn pizza-and-curry joint
for an interview last Tuesday, peering through thick bifocals
that clung to the end of his nose. His absentminded air and decaying
teeth -- two were missing from the bottom row -- made him seem
older than his 58 years. It was difficult to imagine him as a
cog in an international terrorism machine.
- But the Pakistan citizen,
recently declared "deportable" for the noncriminal
violation of overstaying his visa, was jailed for seven months,
while the FBI apparently decided whether he was safe to
release on bond. Through a translator, he told the Voice
of a captivity filled with tricky interrogations, secret court
hearings, and sheer bewilderment. Advocates for the hundreds
of South Asian and Arab men imprisoned nationwide since September
11 have claimed the vast majority are, like Qayyum, neither criminal
nor especially savvy.
- On November 18, 2001,
Qayyum was at a Ditmas Avenue mosque -- a sort of YMCA equivalent
where he and several other low-income men worshiped and, for
$110 a month, lived, according to Imam Muhammad Khalil -- when
government agents appeared. Qayyum understood little but knew
to hand over his passport. "I thought they were really important
and powerful people, and I should respect them," he said.
Initially, he felt little fear. "I know God is very powerful,
and He was with me," he said, with characteristic piety.
- He and several others
were cuffed and taken to Passaic County Jail in New Jersey. "If
I was at the mosque, I would not have let [the agents] in. This
is discrimination," said the imam, claiming such sweeps
frighten the entire community. INS spokesperson Russell Bergeron
said, "Our normal procedure would be not to make arrests
at mosques or schools, but that can be done." News reports
from around the country have documented recent raids of South
Asian and Arab neighborhoods.
- Qayyum was imprisoned
without legal representation for three months. "I had no
contact with anybody outside. I had no idea when I would get
out. I prayed to God," he said. He was questioned and appeared
in court without counsel; the government does not have to appoint
a lawyer for noncitizens. Shubh Mathur, an advocate with
Coney Island Avenue Project who frequently visits immigrants
in local jails, said, "I heard from other detainees there
was this old guy who cried." They met in mid January, and
Mathur found him pro bono help at the NYU Immigrant Rights Clinic.
- Even so, his rights were
not secure, said clinic attorney Ranjana Natarajan. He was questioned
by various agencies, including the INS [Service de l'Immigration]
and U.S. Attorney's office, without notice to his lawyers, she
said. In March, he was transferred for two weeks to solitary
confinement in a Manhattan federal prison without her knowledge,
or any explanation. Once, Qayyum recalled, INS agents told him,
"We'll get you a green card. Fire your lawyers." He
complied, thinking, "God will help me," but panicked
after his next, solo court date and rehired the clinic.
- Says Bergeron of the INS,
"I would not want to generalize and say that type of statement
[by investigators] would be improper or proper. It all depends
upon the circumstances." The U.S. Attorney's office declined
comment on its reported questioning.
- As murky as the interrogations
was Qayyum's designation as a "special" case,
said Natarajan [C'est vraiment le Sonderbehandlung ].
"Nobody knew what that meant. No one would tell us what
FBI agent or office to contact, what the FBI investigation was
about, nothing. The INS told us they knew nothing." Qayyum's
immigration hearings were sealed. Last week, the Justice Department
copped to 600 such secret proceedings, prompting civil libertarians
to wonder whether due-process violations were rampant. Bergeron
told the Voice there had been 752 special-case detainees
since September 11 -- a figure that excludes criminal suspects,
material witnesses, and local and state arrestees.
- It took lawyers four months
of appeals to get Qayyum released on bond, although he places
the credit somewhat higher. "God put something into the
judge's heart," he said. Advocates struggled for another
month and a half to raise $5000 bail. Qayyum, who had subsisted
on low-wage jobs at greengrocers, knew no one with money. He
had, in fact, fled Pakistan in 2000 with nearly nothing, after
divorcing a woman whose relatives, he said, threatened him with
their police contacts. His lawyers have filed an application
for asylum and a complaint about rights violations during his
detention.
- "I'm very happy to
be out," Qayyum beamed at the halal eatery last week. "It's
like I'm seeing a new world." He is surviving on donations
from community members and carries his most precious possessions
on his person: a plastic shopping bag stuffed with legal papers
in his pants pocket, and a miniature excerpt of the Koran in
a pocket over his heart.
- Village Voice; July 24 - 30, 2002
- <http://www.villagevoice.com/issues/0230/lee.php>
ooooo
ooooooooooOOOOOØØØ
OOO
ØØØOOOOOoooooooooo
ooooo
6
Faubourgs et
banlieues mondyalisées
EN
BANLIEUE
- Avis
aux braqueurs maladroits
- par Serge Quadruppani
- Chacun sait que la justice
est égale pour tous. Donc le verdict de Douai est une
bonne nouvelle pour les braqueurs maladroits peu doués
pour leur métier et qui, pris de panique, seraient amenés
à tirer vers le pare-brise d'une voiture de police: s'ils
tuent d'une balle en pleine tête un flic, ils n'écoperont
que de trois ans avec sursis, comme le flic de Douai, qui a eu
droit à ce verdict clément parce qu'il n'était
pas doué pour faire le flic et qu'il s'est affolé
et qu'il a tué un jeune, "honnête garçon"
selon les critères mêmes de l'avocat du policier
(parce que les pas honnêtes?).
- Derrière mon ordinateur,
je choisis l'ironie. A Lille Sud, des jeunes choisissent la rage.
Mais "choisir" n'est pas le bon mot. Pour avoir d'autres
choix, pour sortir de l'impuissance, il faudra trouver, si possible
ensemble, comment combattre l'installation progressive en Europe
d'une société de type argentin (et que les Etats-Unis
mêmes ont déjà largement développée),
où, avec la complicité apeurée des classes
moyennes, police et justice consacrent de plus en plus de leurs
forces à maintenir les classes pauvres (et en particulier
leur jeunesse) dans la ségrégation et la soumission,
par une pression toujours plus brutale et une répression
toujours plus aveugle.
- <http://listes.samizdat.net/wws/info/infozone_l> 5 juillet 2002
GENES -- 19, 20 et 21 juillet 2001.
Multitudes en marche contre l'Empire,
336 pages, format 15x21, illustré (noir et blanc), Prix
: 16 Euros en librairies (mi juin), 14 Euros en vente directe,
franco de port. Vous pouvez utiliser le formulaire sur http://www.samizdat.net
- RETOUR DE GÊNES,
RETOUR SUR GÊNES
- UN LIVRE POUR
RACONTER LE MOUVEMENT
- PAR SAMIZDAT.NET
-
- "Dans la capitale
ligure elle-même, il existe un chant traditionnel, polyphonique,
celui des dockers qui, une fois le labeur terminé, font
trallalà, trallalà en choeur dans les bars. Gênes,
des choses et d'autres, des voix et des sons. Durant les jours
du G8, avant, pendant et après la catastrophe, un gigantesque
trallalero a retenti dans toute la ville. Des centaines de milliers
de manifestants, des femmes, des hommes et des enfants, qui hurlent
tantôt de panique, tantôt de bonheur, tantôt
de colère; des forces militaires qui cognent leurs matraques
tantôt sur leurs boucliers, tantôt sur la gueule
qui passe à leur portée; des commentaires idiots
mais énoncés doctement; des idées de transformation
avancées à voix basse, des histoires, des prières,
des chants " [1].
- Du 19 au 21 juillet 2001
se réunissait à Gênes le G8, dans une Italie
qui venait tout juste de passer sous le contrôle d'une
coalition de droite, sous la direction du très controversé
Silvio Berlusconi, rassemblant aux côtés de Forza
Italia (le parti du cavagliere), les "post-fascistes"
de l'Alleanza nazionale, les "séparatistes"
xénophobes de la Ligue du Nord, plus quelques restes de
la vieille Démocratie chrétienne. Un sommet du
gouvernement autoproclamé du "Monde" qui s'annonçait
aussi d'emblée comme un enjeu majeur, tant pour le pouvoir
qui -- après les contre-manifestations massives de Seattle,
Pragues, Davos, Nice, Québec ou encore Göteborg --
doit absolument faire une démonstration de force politique
aux yeux du monde et imposer sa suprématie; que pour la
contestation de la mondialisation néolibérale qui
ne peut que saisir cette nouvelle occasion d'être acteur
-- tout à fait indésirable -- d'un processus de
transformation sociale globale que l'on tente d'imposer "par
le haut". Mais le rendez-vous de Gênes s'annonce aussi
comme bien plus que cela. Il ne pouvait de fait que marquer,
à plus d'un titre, un tournant pour le mouvement dit "anti-globalisation",
et clore ainsi un cycle de luttes et de mobilisations initié
quelques années auparavant (1999) avec les journées
de Seattle [2]. Tout d'abord parce que les sommets futurs des
organismes internationaux de pouvoir (Forum économique,
Organisation mondiale du commerce, G8, etc.) offriront probablement,
de par leur localisation, bien moins prise à des mobilisations
de masse internationales: ne parlait-on pas dès l'approche
de Gênes d'un prochain sommet du G8 dans les Rocheuses
canadiennes [3] ou d'une session de l'OMC au lointain Quatar.
Ensuite, et surtout, parce que le mouvement lui-même --
à partir de Seattle -- a produit des parcours collectifs
qui ne peuvent être indéfiniment reproduits de façon
mécanique: que ce soit l'effet de surprise du processus
coopératif des multitudes qui s'est vérifié
à Seattle, ou encore l'agrégation affinitaire dans
l'action collective qui est apparue à Prague, aucun de
ces "modèles" ne s'est répété
à Gênes où, qui plus est, le mouvement s'est
particulièrement confronté à la force brute
de la violence du pouvoir d'État. C'est dans cet état
d'esprit que nous avons pris la route pour Gênes. Nous,
c'est-à-dire des dizaines de milliers de femmes et d'hommes,
de syndicalistes, de militants associatifs, d'activistes divers
et variés, de féministes, de religieux, de "casseurs",
de pacifistes, etc. Des dizaines de milliers d'individus, venus
des quatre coins de la planète, qui ont investi dans cette
sorte de nomadisme de la contestation leurs parcours, leurs expériences,
leurs affects, leurs espérances et leur rage. Les multitudes
du "peuple de Seattle", qui s'étaient transformées
au fur et à mesure en "peuple de Prague", "peuple
de Québec" ou "peuple de Göteborg"...
et qui s'est fait "peuple de Gênes". C'est que
nous avons voulu raconter dans ce livre. Le récit de cette
histoire en train de se faire. Car, plus encore que des raisons
purement "politiques", l'envie de faire un livre "sur"
Gênes tient surtout au fait que ceux d'entre nous qui y
ont participé d'une façon ou d'une autre -- qui
étaient à Gênes et qui ont participé
à la mobilisation avant -- n'oublieront jamais ces journées
incroyables, et ne peuvent se retrouver dans les interprétations
médiatiques et/ou idéologiques qui, après
coup, tentent d'occuper l'espace imaginaire et subjectif.
De par le travail réalisé par les réseaux
de communication alternatifs (en particulier autour de samizdat,
du réseau Indymedia ou de Carta en Italie), qui d'autre
que "nous" finalement dispose de la "matière
première" pour raconter Gênes sans autre prétention
que de donner la parole à des acteurs de ce mouvement,
sans d'autre prétention que de restituer du vécu,
de la subjectivité, du désir ou de la rage, et
une diversité d'expressions politiques. Qui d'autre pouvait
envisager de livrer les sources de cet instant d'histoire mineure
à l'intelligence collective des sujets sociaux, loin de
toute reconstitution apocryphe ou mythologique [4].
- "Donner corps à
la polyphonie des multitudes de l'Empire", comme nous l'avions
annoncé avant Gênes [5]. Car c'est bien de cela
qu'il s'agit. Parler avec dix mille voix, raconter de cent mille
façons, construire un point de vue politique riche de
la diversité de nos points de vue. Cet ouvrage est donc
d'abord un recueil de documents du mouvement et de récits
à la première personne. Des textes qui sont tout
autant les minuscules "dépêches" que nous
diffusions à chaud [6], les appels des différentes
composantes du mouvement de Gênes, que les insatiables
paroles écrites de ceux d'entre nous (et d'autres, tant
d'autres) qui ont ressenti le besoin de dire dans les jours ou
les semaines qui ont suivi ce qu'ils ont vécu à
Gênes. Des images aussi, qui saisissent ces fragments instantanés
infimes de ce à quoi nous avons assisté et participé.
Peut-être faut-il, pour conclure et pour lever toute ambiguïté,
justifier aussi certains choix. Nous n'avons, bien sûr
pas "tout" publié : comme pour n'importe pour
quel ouvrage, il fallait trier, sélectionner et organiser
une importante quantité de matériaux disponibles
en particulier sur les mailing lists et les sites web du mouvement.
Ces choix sont bien sûr parfaitement subjectifs. Nous avons
cela dit cherché à respecter au maximum les diverses
sensibilités qui se sont exprimées, indépendamment
de nos propres proximités ou engagements politiques personnels
ou collectifs. Répétons-le: la qualité du
débat dans le mouvement nous importe plus que les "vérités"
hâtives. C'est pourquoi aussi, loin d'esquiver le débat
sur la "violence" dont ont fait usage une partie des
manifestants, ou sur les "provocations policières",
nous avons par contre écarté les prises de positions
par trop polémiques et réductrices, préférant
illustrer la diversité -- et éventuellement les
oppositions -- de points de vue et de logiques, et les livrer
ainsi à la réflexion collective. C'est dans cette
logique que samizdat.net avait déjà, dans le feu
de l'action, accordé une certaine place aux prises de
positions de diverses composantes du "Black Block",
tout comme à celles des composantes pacifistes et non-violentes,
des "Tute Bianche" ou encore des "sorcières
féministes" comme Starhawk. Polyphonies, encore...
[7] Enfin, comment conclure sans avoir une pensée pour
Carlo Giuliani, tombé sous les balles de la police de
l'Empire, et aux centaines et centaines de blessés, torturés,
frappés, interpellés, emprisonnés, pour
être venu exprimer leur conviction qu'un autre monde, un
monde fait d'autres mondes, est nécessaire et possible.
- Mars 2002
- . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . .
- [1] Thomas Lemahieu, Trallalero
genovese - Polyphonies génoises, août 2001.
- Très beau récit
à plusieurs voix, publié sur le site web Périphéries:
- <http://www.peripheries.net/i-genes.htm>
- [2] Sur Seattle voir:
Starhawk, Comment nous avons bloqué l'OMC.
- <http://infos.samizdat.net/article.php3
?id_article=72>
- [3] Le prochain sommet
du G8 aura effectivement lieu à Kananaskis, localitée
isolée dans les Montagne Rocheuses (genre Davos en moins
accessible), près d'Ottawa au Canada.
- [4] Qu'il s'agisse, par
exemple, des inepties mensongères d'une Susan Georges
qui reprend le refrain complotiste sur les "casseurs manipulés
par la police", ou l'imbécillité paranoïaque
d'une partie de l'ultra-gauche parisienne qui dénonce
avec hargne la "trahison réformiste" de tous
et verse dans un douteuse éloge de l'émeute.
- [5] Voir notre texte:
samizdat.net, "Donner corps à la polyphonie des multitudes
de l'Empire , repris dans cet ouvrage.
- <http://hns.samizdat.net/article.php3
?id_article=92>
- [6] Voir en particulier
le web de samizdat (Hacktivist News Service) et le Temporary
News Engine mis en place au moment de Gênes.
- [7] Le lecteur attentif
remarquera aussi que nous n'avons pas cédé à
la tentation, contrairement à d'autres, de noyer la "leçon
gênoise" dans le trauma du 11 septembre. "Apocalypse
New York" marque très certainement un tournant dans
la politique de l'Empire (le passage à l'état de
guerre permanent), mais n'oblitère en rien la nécessité
d'une évaluation du parcours collectif des multitudes
de Seattle à Gênes. Sur les évaluations du
11 septembre et de ses effets collatéraux, voir :
- <http://infos.samizdat.net/rubrique.php3
?id_rubrique=24>
- Mulitudes 21 juillet 2002
ARC
ÉLECTRIQUE
Nous avions passé (ggb 7, avril 2002) un texte, non signé, qui donnait un explication
cohérente et rationnelle de l'explosion de l'usine AZF
à Toulouse, le 21 septembre 2001, qui fit 30 morts et d'innombrables
blessés et sans-abris. Il proposait, sur la base de l'existence
avérée mais officiellement niée de deux
explosions successives, espacées de 2 à 3 secondes,
l'existence d'une première explosion sur le site de la
SNPE (Société nationale des poudres et explosifs,
travaillant pour la Défense, donc couverte par le secret
du même nom), endommageant l'usine électrique de
l'entreprise, créant des arcs électriques à
longue distance qui ont fait sauter le nitrate stockés
dans l'usine AZF.
On a parlé aussi d'un attentat,
avec un ouvrier islamiste, retrouvé mort, avec des vêtements
portés par les kamikazes dans ce genre d'occasion, puis
la nouvelle s'est dissipée.
De tout cela, rien dans les journaux.
La justice se prononce pour un accident, sans apporter le moindre
élément qui le prouve. La thèse de la justice
fait rigoler tout le monde dans le secteur de la chimie. Dans
son numéro du 3 juillet 2002, Le Monde, est obligé
de dire, en petits caractères: "Le personnel de l'usine
penche lui pour la thèse de l'attentat". Dans certains
milieux ex-dirigeants, socialistes, on semblait aussi accréditer
cette thèse, que le gouvernement Jospin aurait choisi d'ignorer
pour ne pas avoir à en supporter les conséquences
dans le cadre de la soudaine mode américaine de l'anti-terrorisme.
Or dans ce même numéro, un
journalisrte du Monde rend compte de sa visite à
Toulouse. Il apporte le témoignage d'un chef de chantier
d'AZF qui travaille depuis 30 ans dans la chimie: "Le chlore
[c'est la thèse officielle], c'est de la foutaise. il n'y
en a jamais eu ici." Il est absolument formel. Il ajoute
qu'il est certain d'avoir entendu "une double explosion"
et discuté avec deux ouvriers "collés à
la rambarde" par une décharge électrique,
quelques secondes avant la catastrophe.. Donnons la fin de l'article:
- "En face, il montre
les installations de la société nationale des poudres
et explosifs (SNPE): «C'est un attentat, confie-t-il. C'est
la poudrerie qui était visée. Après les
tours du World Trade Center, il fallait toucher l'Europe. Et
la SNPE, c'est le seul endroit où l'on fabrique le carburant
de la fusée Ariane». Un transformateur, selon lui,
aurait explosé en premier. «Et nous, on a pris 60.000
volts. Vous savez, le nitrate, c'est très conducteur...»
Le groupe pétrolier Grande Paroisse
a effectué une enquête interne qui aboutit à
des conclusions identiques, rejetant la thèse d'un déversement
de chlore, pour lequel il n'existe absolument aucun témoignage.
Pour cette enquête interne, "l'explosion aurait été
consécutive à des «désordres électriques
importants constatés plusieurs secondes avant l'explosion
du magasin 121". Le rapport des flics (SRPJ) écarte
cette thèse en disant qu'elle "évite d'engager
la responsabilité de l'entreprise". Les flicards ont
été jusqu'à perquisitionner au siège
parisien de Grande Paroisse pour saisir les documents des enquêteurs
de la boîte. On nage donc en plein délire policier
qui a décidé dès le début et une fois
pour toute que l'accident était dû à la négligence
de l'entreprise AZF, qui a fonctionné sans incident pendant
plus de 30 ans... Elle a traité les survivants de l'usine
comme du gibier de potence. Surtout, mettre en cause un établissement
de la Défense nationale, fournisseur d'Ariane, relève
d'un tabou infranchissable. Des intérêts politiques
et financiers colossaux s'y opposent.
La façon même dont est traitée
cette affaire soulève toutes sortes de questions parfaitement
légitimes. Les autorités se sont comportées
comme si leur première mission était de cacher la
cause réelle de cet effroyable accident. Le moins qu'on
puisse dire est qu'elle se sont, une fois de plus, totalement
déconsidérées, et que le révisionnisme
à chaud est un besoin vital pour les victimes qui sont
ainsi frappées deux fois, par le drame, et par le mensonge
d'Etat.
SUPPOSITION
- Faites une supposition.
- Vous êtes un militant
faf moyen, vous fréquentez beaucoup (peut-être un
peu trop) d'officines plus ou moins nationalistes et identitaires,
vous avez un petit côté provocateur rigolo et cynique
mais n'êtes aucunement un hooligan, vous êtes un
peu mytho mais pas violent, vous n'avez pas de plan de carrière
très défini (un peu étudiant, un peu agent
de sécu, un peu chauffeur de maître à temps
partiel ? c'est vague et invérifiable tout ça)
mais apparemment pas de problèmes d'argent (au contraire),
vous avez envie de tout plaquer, l'actualité récente
vous a filé un coup de blues, vous êtes psychologiquement
un peu flottant...
- Vous me suivez ?
- Des gens prennent contact
avec vous. Des camarades, on dirait. Mais ce sont des gens solides
et importants. Les services secrets, bien sûr. Qu'ils s'intéressent
à vous ragaillardit votre ego endolori. Ces types s'ouvrent
à vous, vous flattent dans le sens du poil. Ils ont besoin
de gens comme vous car ils partagent vos idées, qu'ils
disent. La hiérarchie policière est écoeurée
de la bougnoulisation du pays, des élections truquées,
de la campagne totalitaire qui a eu lieu en mai dernier, de la
dictature sioniste, de l'escroc qui siège à l'Elysée,
ça ne peut plus durer, il faut passer à l'action,
les militaires sont prêts à bouger, ils n'attendent
qu'un signe, ils seront tous là le 14 juillet, jour de
révolution, de bal et de feu d'artifice...
- Ils vous disent : tu vas
entrer dans l'histoire, tu as rêvé d'être
la star, fais signe à tes amis de se tenir prêts
devant leur TV, ils comprendront que le jour J est arrivé
et rejoindront dans l'heure les comités de salut public
en formation (vas-y Petit Poucet, sème sur Internet les
petits caillous blancs qui permettront de remonter la piste des
horrifiques Néo-Nazis). Quoi qu'il arrive tu es couvert,
et tu toucheras de quoi t'acheter une belle maison en Bourgogne
et y passer le reste de ta vie dans l'oisiveté.
- Ils vous persuadent qu'à
50 m vous ne pouvez rater votre homme, deux heures d'entraînement
suffisent, la 22 est une arme redoutable, c'est bien connu des
spécialistes, c'est celle de tous les tireurs de précision
(comme vous ne connaissez rien aux armes vous gobez tout). De
toutes façons vous n'êtes pas seul, d'autres tireurs
d'élite vont y aller aussi, le service d'ordre à
l'angle de l'av. de Friedland a ordre de laisser passer les porteurs
d'étuis de guitare (en temps normal ce serait évidemment
exclu), en particulier celui-ci (étui luxe pour Gibson
SG, de fabrication américaine, en vrai peau de porc à
doublure satin pourpre, qui à lui seul coûte presque
aussi cher qu'une carabine chez Kettner).
- Vous me suivez toujours
?
- Maintenant, réfléchissez
un peu aux énigmes suivantes.
- *Les premiers flashes
radio sur l'affaire n'ont pas fait état de coup(s) de
feu, ont juste signalé un incident, l'interpellation d'un
individu en possession d'un étui à guitare contenant
une carabine. (Parenthèse: c'est souvent dans les premières
minutes que la vérité se dévoile, après
elle est noyée sous le commentaire, les manipulations
et les faux témoins. Exemple: le 11 septembre 2001, où
on a d'abord parlé de l'explosion d'un camion piégé
à une entrée du Pentagone, puisque personne n'avait
vu d'avion à ce moment-là et pour cause).
- * Dans la journée,
les télévisions ont passé une curieuse séquence
montrant la voiture de Chirac abordant les Champs-Elysées:
on y entend distinctement DEUX coups de feu successifs qui sonnent
étrangement faux: sonorité de tir de foire, détonations
trop rapprochées pour une arme non automatique
(montage hâtif de samples ? FR2/FR3 ont voulu trop bien
faire ?).
- *Le soir et le lendemain
on nous a montré deux étranges témoins (un
Alsacien et un Arabe, aux physiques franchement barbouzards -
l'Alsacien Weber serait infirmier psychiatrique, comme c'est
curieux) qui, eux, n'ont parlé que d'un seul coup
de feu, version qui s'est généralisée dans
la presse dès lundi.
- *A ce compte, on a lieu
de supposer qu'il n'y a pas eu du tout de coup de feu. Chirac
n'a rien entendu. On ne nous a montré aucun impact, ni
sur la voiture ni au sol, ni sur les façades de l'autre
côté.
- * Quand un vrai attentat
a lieu, c'est la panique, des gorilles qui se précipitent
de partout, couvrent de leur corps la cible présidentielle
(cf. Kennedy à Dallas). Là : il ne se passe rien,
rien. On n'a jamais vu un attentat aussi furtif !
- *A en croire les témoignages,
les bizarres "touristes" qui ont bloqué Maxime
Brunerie l'ont immédiatement remis à des agents
des RG qui se trouvaient juste derrière. Si vous étiez
le courageux touriste qui ceinture l'auteur d'un crime gravissime,
vous le laisseriez s'en aller avec les premiers civils venus
?
- *Les poulets des RG remettent
ensuite M. Brunerie à des CRS en uniforme. Par "miracle",
la scène est filmée par les caméras de la
société de production de MM. Azoulay et Grimblat
(spécialisée de son propre aveu dans les feuilletons
anti-FN) qui étaient "providentiellement" braquées
sur ce lieu précis... Yahvé fait des miracles.
- *Vous connaissez la suite:
le suspect claquemuré en psychiatrie, ce qui est le meilleur
moyen de couper court aux petits problèmes de délai
de garde à vue, de contacts avec un avocat, de fuites
depuis un cabinet d'instruction...
- Prochain épisode:
un suicide depuis le 4e étage d'un centre de soins ?
- Je me borne à énoncer
des hypothèses (qui laissent beaucoup de questions ouvertes).
Mais si les flics qui nous lisent tiennent à m'interviewer,
j'aurai alors des bonnes raisons de supposer qu'elles ont un
fond de vrai.
- Faite une sauvegarde de
cette page (on ne sait jamais) et relisez vos journaux des trois
jours passés. Il faut toujours se poser des questions,
ça fortifie le cerveau.
- Votre bien attentionné
- NORMAL+, 17 juillet 2002
- <http://www.unite-radicale.com//forum/read.php?f=1&i=11704&t=11704>
DES
LECTEURS DISENT
- "Dans une autre
optique La Gazette du Golfe et des banlieues, dans son
numéro 1, octobre 2001, nouvelle série, disponible
sur le site de l'Association des Amateurs de Récits de
Guerres et d'Holocauste (l'Aaargh) du grand réseau informatique
mondial, prend résolument parti pour les Palestiniens
contre les Israéliens. On peut y lire par exemple ces
lignes : « Dans un premier temps, nous disons : NON À
LA TROISIÈME GUERRE MONDIALE. Mais quand elle sera au
seuil de notre porte, il faudra bien accepter la guerre qu'on
nous impose et se battre contre la tyrannie des États-Unis.
Dans cette lutte, toutes les alliances deviendront possibles.»
(page 3). Les deux fois c'est nous qui soulignons «dans
un premier temps», tous sont contre la guerre dans un premier
temps, mais dans un deuxième tous l'acceptent ! Plus loin,
on lit : «Que ceci soit l'occasion pour nous de dire que
si nous soutenons la lutte des mouvements palestiniens de gauche,
laïques, ou centristes-démocrates et modérément
musulmans, nous soutenons exactement de la même façon
les mouvements de résistance islamistes parce que ce sont
eux qui sont en première ligne, eux qui se battent pendant
que les autres bavardent ou négocient dans les palaces
internationaux et qu'à certains moments, s'ils n'étaient
pas là, la volonté de résistance des masses
palestiniennes ne trouveraient plus aucune expression authentique
et populaire» (page 45). C'est encore nous qui soulignons
l'énormité (41). Déjà Pierre Guillaume
terminait un de ses tracts en écrivant « Allah Akbar
» !"
- (Dis)continuité, n·14, mai 2002, page
XXIX.
Cette revue bordiguiste a une adresse:
Bochet, 5 rue Jacques Brel, 87800 Nexon, France.
NN
Envoyez des "bagels sacrés"
(holy bagels ) aux braves pioupious de l'armée israélienne:
<http://www.themakolet.com>
L'association russe "Solidarité
contre la guerre en Tchétchénie":
<http://chechnya.solidarity.users.btopenworld.com/menu.html>
Site de nouvelles quotidiennes sur l'ensemble
des pays arabes. Très bien fait.
<http://www.arabicnews.com/ansub/>
Tous ceux qui léchaient le cul
de Messier
<http://www.homme-moderne.org/plpl/l0207/>
Pour acheter le CD du centre Simplet Wiesenthal
Digital Hate 2002
qui recense "3000 sites haineux"
<http://www.wiesenthal.com/store/store_det01.cfm?ProddId=1276&m=1419L1558577s&src=xx>
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de l'homme, qui stipule:
ARTICLE 19
<Tout individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être
inquiété pour ses opinions et celui de chercher,
de recevoir et de répandre, sans considération de
frontière, les informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit>
Déclaration internationale des droits de l'homme,
adoptée par l'Assemblée générale de
l'ONU à Paris, le 10 décembre 1948.